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FR2898233
A1
SYSTEME ET PROCEDE D'ECHANGE DE DONNEES ENTRE DEUX DISPOSITIFS DE COMMUNICATION VIA UN RESEAU IP
20,070,907
La présente invention concerne d'une façon générale les systèmes de communication de données. En particulier, l'invention concerne une interface d'échange de données entre un réseau de type IP (IP est l'acronyme de Internet Protocol en langue anglo-saxonne) et un modem d'émission/réception apte à être relié à un réseau de télécommunication commuté désigné dans le langage courant du domaine par l'acronyme RTC. On entend ici par données , toute information numérique qui n'est pas relative à de la voix. Etat de la technique On connaît déjà des systèmes de communication du type utilisant le réseau téléphonique commuté pour échanger des données. On connaît par exemple des systèmes de communication reliant deux équipements industriels distants. En général, chaque équipement industriel comporte un modem RTC. Ce modem est relié d'une part à l'équipement et d'autre par à une ligne téléphonique, typiquement au moyen d'un connecteur RJ11. L'échange des données entre les deux équipements est alors effectué par l'intermédiaire des deux modems et du réseau téléphonique filaire commuté. Un tel système permet notamment de gérer à distance l'un des équipements à partir de l'autre. On connaît également des systèmes du type utilisant un tel réseau de communication, qui permettent de relier un serveur applicatif à un équipement industriel distant ou un autre serveur applicatif distant. En général, tout serveur d'application de ce type est lui aussi pourvu d'un modem RTC pour lui permettre de se connecter au réseau RTC et de communiquer. Bien qu'ayant rendu de nombreux services, tous ces systèmes présentent différents inconvénients liés à l'utilisation du réseau RTC, ou en d'autres termes à l'utilisation de la ligne téléphonique. Un premier inconvénient est que l'échange des données s'opère à des débits insuffisants. Un deuxième inconvénient est que ce type de système nécessite de payer un abonnement pour obtenir la ligne téléphonique, ce qui peut dans certains cas engendrer des coûts importants relativement à l'utilisation qui en est faite, notamment pour des parcs importants d'équipements industriels. Une solution classiquement proposée pour résoudre ces problèmes est d'utiliser, non plus la ligne de téléphone, mais un réseau du type IP. Par exemple, dans le cas d'une entreprise possédant les deux sites industriels, elle peut supprimer les modems RTC et échanger les données directement au moyen d'un réseau propriétaire IP. Toutefois, une telle solution n'est pas toujours adaptable et peut s'avérer elle aussi onéreuse du point de vue par exemple de son installation. En l'occurrence, cette solution est difficilement adaptable lorsque le modem est intégré directement dans l'équipement industriel. Par ailleurs, elle peut être onéreuse car elle nécessite l'acquisition de moyens particuliers pour rendre l'équipement dépourvu de modem et connectable au réseau IP. Résumé de l'invention Un but de l'invention est de s'affranchir des problèmes présentés ci-dessus. En particulier, un but de l'invention est de pouvoir échanger les données en s'affranchissant du réseau téléphonique commuté, tout en conservant les équipements et en particulier les terminaux RTC, comme les modems RTC. A cet effet, l'invention propose un premier dispositif de communication comprenant un équipement comportant un modem de type RTC dont une entrée/sortie analogique est apte à être connectée à un réseau de téléphonie de type commuté, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une interface d'échange pourvue : - d'une entrée/sortie destinée à être reliée à l'entrée/sortie analogique du modem, - de moyens de connexion à un réseau IP, et - de moyens pour convertir une signalisation de type RTC en signalisation de type IP, et pour convertir des données d'un premier format apte à être véhiculé par le réseau RTC vers un deuxième format apte à être véhiculé par le réseau IP, et vice-versa. Des aspects préférés mais non limitatifs de ce premier dispositif sont les suivants : - il comporte des moyens pour émettre et recevoir les données selon un protocole de communication du modem ; - il comporte des moyens de conversion analogique-numérique et numérique-analogique, et les moyens de connexion comportent des moyens pour moduler et démoduler un signal, support des données, selon un type de modulation de signal utilisé par le modem et par le réseau IP ; - les moyens de conversion des données sont aptes à encapsuler les données selon le protocole modem pour les rendre conforme au protocole du réseau IP, et inversement les décapsuler selon le protocole du réseau IP pour les rendre conforme au protocole modem ; - les moyens de conversion comportent une table de conversion d'adresses de numéros de téléphone vers adresses IP correspondantes et vice-versa. Selon l'invention, on propose en outre un deuxième dispositif de communication comprenant un serveur comportant une application destinée initialement à communiquer avec un modem de type RTC et des moyens de connexion à un réseau IP, caractérisé en ce qu'il comporte un émulateur de modem apte convertir une signalisation et des données provenant de l'application selon un protocole standard de commande de modem, en la signalisation et les données selon un format IP, à destination du réseau IP, et, inversement, à convertir une signalisation et des données provenant du réseau IP en la signalisation et les données selon ledit protocole standard de commande de modem à destination de l'application, de telle sorte que celle-ci puisse communiquer via le réseau IP sans modification de son interface de communication. Des aspects préférés mais non limitatifs de ce deuxième dispositif selon l'invention sont les suivants : - l'émulateur de modem est apte à encapsuler les données selon le protocole standard de commande de modem pour les rendre conforme au protocole du réseau IP, et inversement les décapsuler selon le protocole IP pour les rendre conforme au protocole standard de commande de modem ; - l'émulateur de modem comporte une table de conversion d'adresses de numéros de téléphone vers adresses IP correspondantes et vice-versa. Selon l'invention, on propose en outre un système de communication comprenant un réseau IP, au moins deux dispositifs de communication du type du premier dispositif précité. On propose encore un système de communication comprenant un réseau IP et au moins deux dispositifs de communication du type du deuxième dispositif précité. On propose encore un système de communication comprenant un réseau IP, au moins un dispositif de communication du type du premier dispositif précité et au moins un dispositif de communication du type du deuxième dispositif précité. Des aspects préférés mais non limitatifs de ces systèmes sont les 20 suivants : - le réseau IP est un réseau de télécommunication sans fil ; - le réseau IP est un réseau du type sélectionné dans le groupe suivant : GPRS, EDGE, UMTS ; - le réseau IP est un réseau ADSL ou satellite. 25 Ainsi selon l'invention, et dans le cas par exemple où des sites comprennent des machines comme des équipements industriels, on propose • 2898233 6 d'échanger les données entre ces équipements par l'intermédiaire des moyens de communication déjà existants en utilisant selon le cas d'espèce une interface de communication ou un émulateur de modem RTC. Par exemple dans le cas d'un équipement industriel comprenant déjà 5 un modem RTC, on propose de communiquer via un réseau IP sans changer l'installation de communication de l'équipement en utilisant l'interface selon l'invention. On s'affranchit ainsi des problèmes liés à l'utilisation du réseau téléphonique commuté RTC notamment par le fait qu'il n'existe plus de 10 connexion entre l'équipement et ce réseau. En particulier, nous verrons plus loin que, grâce à l'interface, l'entrée/sortie analogique du modem censée être branchée à une prise du réseau RTC (en d'autres termes le cordon téléphonique) est simplement branchée à une entrée/sortie de l'interface, laquelle en l'occurrence n'a 15 aucune connexion avec ladite prise. On notera par ailleurs que selon les dispositifs de l'invention, on peut faire communiquer les équipements même s'ils sont isolés géographiquement. En effet, il suffit qu'un réseau de type IP puisse relier les différents 20 équipements. Par ailleurs, dans le cas d'un serveur existant comportant une application communiquant avec un modem RTC pour transmettre des données dans un réseau de type RTC, on propose, à la place, de transmettre les données via un réseau IP en remplaçant notamment le modem de type 25 RTC par un émulateur de modem, et ce sans changer devoir changer l'application. 7 Brève description des figures D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront mieux à 5 la lecture de la description suivante de l'invention, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 illustre un système selon un premier mode de réalisation de l'invention, ce système reliant deux équipements pourvus chacun d'un modem de type RTC pour communiquer, 10 -la figure 2 illustre des moyens composant l'interface d'échange de l'invention, - la figure 3 illustre un système selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, ce système reliant un équipement pourvu d'un modem de type RTC et un serveur applicatif selon l'invention, 15 - la figure 4 illustre des moyens composant un serveur selon l'invention, - la figure 5 illustre un système selon un troisième mode de réalisation de l'invention, ce système reliant deux serveurs applicatifs selon l'invention. Description de modes de réalisation de l'invention La figure 1 montre un système conforme à un premier mode de réalisation de l'invention. Ce système comporte un équipement industriel 10 intégrant un modem 100 de type RTC. 20 Une sortie de ce modem est reliée, typiquement par liaison filaire, à une interface d'échange de données 20 entre le modem et un réseau sans fil 30 de type IP, par exemple un réseau cellulaire sans fil UMTS. A cet effet, l'interface 20 comporte une entrée/sortie analogique 5 permettant d'accueillir un connecteur connu en soi, par exemple du type RJ11, monté à une extrémité de liaison filaire. Mais d'autres connexions connues de l'homme du métier peuvent être utilisées. Le système comporte en outre un autre équipement industriel 60 10 intégrant également un modem 200 de type RTC ainsi qu'une interface d'échange d'information 50 identique à l'interface 20. Le modem de cet équipement 60 est relié à l'interface 50 de la même manière que précédemment. Cette remarque vaut également en ce qui concerne la connexion entre 15 l'interface 50 et le réseau 30. Ainsi, selon l'invention les équipements industriels 10 et 60 peuvent communiquer, en particulier échanger des données, par l'intermédiaire des modems, des interfaces et du réseau IP. Selon un aspect de l'invention illustré schématiquement à la figure 2, 20 l'interface de l'invention comporte des moyens 101 pour recevoir un signal, support des données, émis par le modem RTC de l'équipement considéré. En particulier, dans la figure précitée on a considéré l'interface 20 de l'équipement 10, donc le modem désigné par la référence 100. Les moyens de réception 101 comporte typiquement un convertisseur 25 analogique-numérique ainsi qu'un démodulateur (par exemple un démodulateur de type FSK, FSK étant l'acronyme de Frequency Shift Keying en langue anglo-saxonne). L'interface comporte en outre des moyens d'émission 102 d'un signal vers le modem 100. Ces moyens d'émission sont typiquement un modulateur de signal. En particulier dans l'exemple ci-dessus, il s'agirait d'un modulateur de type FSK. L'interface comporte encore des moyens 103 pour convertir une signalisation de type RTC en signalisation de type IP. En particulier, ces moyens sont aptes à reconnaître des fréquences vocales émises par le modem, analyser ces fréquences pour trouver un numéro de téléphone du destinataire, et convertir ce numéro de téléphone en une adresse IP du destinataire. A cet effet les moyens 103 comportent une table de conversion 15 d'adresse de numéros de téléphone vers adresses IP correspondantes. Cette table est typiquement renseignée au moment d'une installation de l'interface. Toutefois, il est évident qu'elle peut être mise à jour à un autre moment soit sur place, soit à distance. 20 Les moyens de conversion 103 sont également aptes à reconnaître et simuler d'autres signalisations utilisées classiquement dans les modems de type RTC. En particulier, ils peuvent reconnaître et simuler une demande de décrochage, de raccrochage ou encore d'envoi d'une fréquence porteuse de 25 modem. Les moyens 103 permettent en outre d'échanger les données entre le modem RTC et le réseau IP une fois qu'une connexion avec l'équipement distant est établie. Plus précisément, lorsque les données émises par le modem 100 sont 5 formatées selon un protocole RTC, ces moyens les convertissent de manière à ce qu'elles soient conformes à un protocole IP. Il s'agît en d'autres termes d'une encapsulation de ces données de manière à qu'elles deviennent compréhensibles dans le réseau IP. Inversement, lorsque les données sont formatées selon le protocole du 10 réseau IP, les moyens de conversion 103 convertissent ces données de manière à ce qu'elles soient compréhensibles pour le modem 100. Ils effectuent donc typiquement l'opération inverse de l'encapsulation précitée de manière à retrouver les données au format RTC. Tel qu'illustré encore à la figure 2, l'interface 20 de l'invention comporte 15 également des moyens 104 de connexion au réseau IP 30. Ces moyens de connexion permettent que l'interface puisse émettre les données dans le réseau et les recevoir de celui-ci. Ainsi, en tant que moyen de connexion, on pourra utiliser une carte réseau IP connue en soi, par exemple une carte SIM pour un réseau de 20 téléphonie cellulaire dans fil. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, le réseau 30 étant un réseau sans fil, les moyens de connexion 104 comportent également une antenne pour émettre et recevoir les signaux. A cet égard, on utilisera de préférence un réseau mobile de deuxième 25 génération au moins. Par exemple on utilisera un réseau du type GPRS, UMTS ou EDGE. Comme on l'aura compris, la description ci-dessus de l'interface 20 s'applique également à l'interface 60 illustrée dans la figure 1. Dans un deuxième mode de réalisation de l'invention illustré aux figures 3 et 4, l'équipement 10 communique avec un serveur applicatif 70 via le réseau IP 30. Le serveur applicatif 70 comporte en particulier une application 83 censée, initialement, communiquer avec un modem de type RTC relié au réseau filaire commuté. Selon l'invention cette application 83 communique via le réseau IP 10 grâce en particulier à un émulateur de modem 80 et des moyens de connexion à ce réseau 30, telle qu'une carte réseau IP 82. L'émulateur de modem 80 est apte à convertir une signalisation et des données provenant de l'application 83 en la signalisation et les données selon un format IP. 15 En particulier, il peut convertir cette signalisation et ces données d'un protocole standard de commande de modem utilisé à la base par l'application 83 vers protocole de type IP utilisé par la carte réseau 82 et le réseau 30. Inversement, l'émulateur 83 est apte à convertir une signalisation et des 20 données provenant du réseau IP 83 selon un protocole IP, en la signalisation et les données selon ledit protocole standard de commande de modem, de sorte à pouvoir les transmettre à l'application 83. La conversion effectuée par l'émulateur 80 peut comporter une étape d'encapsulation typiquement des commandes AT selon le protocole IP. Inversement, elle peut comporter une autre étape de décapsulation des données IP provenant du réseau 30 via la carte 82 de sorte à obtenir des commandes AT à destination de l'application 83. Par ailleurs, l'émulateur 80 comporte une table de conversion 5 d'adresses de numéros de téléphone vers adresses IP correspondantes, et vice-versa. Par exemple une table de numéro de téléphone appelé vers son adresse IP correspondante et/ou une table d'adresse IP source vers le numéro appelant correspondant. 10 On notera ici que la représentation du contenu du serveur 70 sur la figure 4 n'est donnée ici qu'à titre d'exemple non limitatif. En particulier, on peut prévoir que l'émulateur 80 soit implémenté dans un ordinateur relié en communication au serveur 70. Dans tous les cas, sans pour autant devoir modifier l'application 83, 15 celle-ci est apte à communiquer via le réseau IP 30, par exemple avec l'équipement 10, en utilisant les capacités de l'émulateur 80. Ainsi, le remplacement d'un modem RTC par l'émulateur 80 est entièrement transparent du point de vue des installations de communication initialement adaptées pour communiquer via le réseau filaire commuté RTC. 20 Et avantageusement, le serveur muni d'un tel émulateur 80 va maintenant gérer à distance l'équipement 10 via le réseau IP 30. On économise ainsi un développement long et coûteux de nouveaux applicatifs. Un autre avantage est que la communication par le réseau IP 30 permet 25 au serveur 70 de gérer très facilement plusieurs équipements distants, comme l'équipement 10. On réalise ainsi des économies d'échelle au niveau des outils de gestion de ces équipements. Selon un autre aspect de l'invention illustré à la figure 5, ce sont deux serveurs applicatifs 75, 76 qui communiquent via le réseau IP. Ces deus serveurs sont identiques au serveur 70. Ils comportent donc en particulier des émulateurs de modem RTC, des moyens de conversion AT-IP et inversement IP-AT, des cartes réseau IP et des applications destinées à échanger des données entre elles et avec les émulateurs de modem. On va maintenant décrire un exemple de fonctionnement d'un système de l'invention conforme au premier mode de réalisation. L'homme du métier saura adapter sans difficulté la description qui suit aux autres modes de réalisation et à toute variante qui découle d'eux. On suppose dans cet exemple, que c'est l'équipement 10 qui cherche à établir une communication avec l'équipement 60 via le réseau 30. Pour commencer, l'équipement 10 commande son modem 100 pour qu'il contacte le modem 200. Les commandes mises en oeuvre ici sont connues en soi et ne seront donc pas décrites en détails (commandes de type AT, etc.). Le modem 100 émet un signal pour effectuer un décrochage. L'interface 20 reçoit le signal et simule l'émission d'une tonalité. Le modem 100 recevant cette tonalité numérote en émettant une série de fréquences vocales, puis attend une réponse. L'interface 20 recevant une telle signalisation, la convertit selon le 25 protocole IP. A cet effet, elle convertit les fréquences vocales en chiffres puis elle interroge notamment la table de conversion d'adresse pour trouver l'adresse IP de l'équipement correspondant au numéro appelé. L'établissement de la communication sur le réseau IP est effectué de 5 façon connue en soi, en particulier par une modulation appropriée si cela est nécessaire. L'interface 50 reçoit la signalisation, l'interprète et simule un accord de connexion en émettant une signalisation appropriée. A cet effet, elle envoie cette signalisation à l'adresse IP de l'interface 20, 10 cette adresse correspondant au numéro de téléphone de l'appelant. On notera ici que la signalisation émise par l'interface 50 comprend l'émission d'une porteuse associée à son modem 200. On notera par ailleurs que dans une variante de ce mode de réalisation, l'interface convertie la signalisation du protocole IP vers RTC, la transmet au 15 modem 200, ce modem 200 émet en retour sa porteuse qui est alors convertie vers le protocole IP par l'interface 50 et transmise au réseau IP. Dans tous les cas, une fois cette signalisation reçue par l'interface 20, celle-ci la convertit du protocole IP vers RTC de manière à ce qu'elle soit compréhensible par le modem 100. 20 Ce dernier reçoit donc notamment la porteuse simulée ou non du modem 200 et signale alors à l'équipement 10 que la liaison est établie avec l'équipement 60. Une transmission de données peut maintenant avoir lieu. Ces données pouvant notamment comprendre des paramètres de 25 contrôle et de configuration de la communication (débit, etc.) connus en soi sont alors émises par le modem 100 vers l'interface 20. Une fois reçues, cette interface va les transmettre au modem 200 par l'intermédiaire du réseau IP et de l'interface 50. En particulier, elle va encapsuler les données selon le protocole IP de manière à pouvoir les acheminées de manière satisfaisante dans le réseau IP. On notera que les données encapsulées comprennent, entres autres, l'adresse IP du destinataire. Les données formatées selon le protocole IP parviennent donc à l'interface 50. Cette dernière effectue alors un traitement de manière à rendre les 10 données compréhensibles pour le modem 200. En particulier, elle va dé-encapsuler les données reçues selon le protocole IP de sorte à obtenir les données selon le protocole RTC et les moduler pour les appliquer au modem 200. Une fois ce traitement effectué, les données sont transmises à ce dernier 15 de sorte qu'il puisse engager une action adéquate, par exemple donner une indication sur les protocoles, les débits, qu'il est capable de supporter ou encore fournir une réponse après avoir interroger l'équipement (résultat demandé d'une mesure issue d'un capteur de l'équipement, etc.). Dans un autre cas, le modem 200 pourra demander au modem 100 de 20 raccrocher pour fermer la communication. En tout état de cause, de telles informations transiteront en chemin inverse par l'interface 50, le réseau 30 IP, l'interface 20 et finalement le modem 100. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée aux formes 25 de réalisation décrites ci-dessus et représentées sur les dessins. En particulier, on peut utiliser un réseau IP basé sur une couche physique quelconque. Par exemple un réseau câblé, un réseau satellite ou encore un réseau ADSL. En outre, l'invention n'est pas limitée au modem ou l'émulateur de modem décrit ici. Par exemple, l'invention s'applique aussi bien pour des appareils de télécopie. Et plus généralement pour tout terminal de ce type dès lors qu'il est 10 prévu pour être relié au réseau téléphonique commuté et que l'on ne souhaite pas le modifier. Par ailleurs, les moyens de conversion 103 peuvent effectuer d'autres étapes que celles décrites ci-dessus. En particulier, on a vu qu'ils sont agencés pour convertir un numéro de 15 téléphone de l'appelé en adresse IP correspondante. Mais on peut aussi prévoir une conversion du numéro de l'appelant convertie en adresse IP, et vice-versa. Selon encore un autre aspect, dès lors qu'un équipement est programmé pour toujours appeler un même numéro avec son modem, on 20 peut prévoir avantageusement que l'interface reliée à ce modem n'utilise pas le numéro composé par ce dernier
On propose selon l'invention un dispositif de communication comprenant un équipement (10) comportant un modem de type RTC (100) dont une entrée/sortie analogique est apte à être connectée à un réseau de téléphonie de type commuté, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une interface d'échange (20) pourvue d'une entrée/sortie (101, 102) destinée à être reliée à l'entrée/sortie analogique du modem (100), de moyens de connexion (104) à un réseau IP (30), et de moyens (103) pour convertir une signalisation de type RTC en signalisation de type IP, et pour convertir des données d'un premier format apte à être véhiculé par le réseau RTC vers un deuxième format apte à être véhiculé par le réseau IP, et vice-versa.Deux dispositifs de ce type peuvent alors communiquer via le réseau IP (30).Par ailleurs, un ou plusieurs dispositif de ce type peuvent communiquer avec un autre dispositif de communication selon l'invention, lequel comporte en particulier un serveur (70, 76) applicatif pourvu d'un émulateur de modem (80) de type RTC.
1. Dispositif de communication comprenant un équipement (10) comportant un modem de type RTC (100) dont une entrée/sortie analogique est apte à être connectée à un réseau de téléphonie de type commuté, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une interface d'échange (20) pourvue : - d'une entrée/sortie (101, 102) destinée à être reliée à l'entrée/sortie analogique du modem (100), - de moyens de connexion (104) à un réseau IP (30), et - de moyens (103) pour convertir une signalisation de type RTC en signalisation de type IP, et pour convertir des données d'un premier format apte à être véhiculé par le réseau RTC vers un deuxième format apte à être véhiculé par le réseau IP, et vice-versa. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (101, 102) pour émettre et recevoir les données selon un protocole de communication du modem. 3. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de conversion analogique-numérique et numérique-analogique, et en ce que les moyens de connexion (104) comportent des moyens pour moduler et démoduler un signal, support des données, selon un type de modulation de signal utilisé par le modem et par le réseau. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de conversion des données (103) sont aptes à encapsuler les données selon le protocole modem pour les rendre conforme au protocole du réseau IP, et inversement les décapsuler selon le protocole du réseau IP pour les rendre conforme au protocole modem. 5. Dispositif de communication comprenant un serveur (70, 75, 76) comportant une application (83) destinée initialement à communiquer avec un modem de type RTC et des moyens de connexion (82) à un réseau IP (30), caractérisé en ce qu'il comporte un émulateur de modem (80) apte convertir une signalisation et des données provenant de l'application (83) selon un protocole standard de commande de modem (AT), en la signalisation et les données selon un format IP, à destination du réseau IP (30), et, inversement, à convertir une signalisation et des données provenant du réseau IP (83) en la signalisation et les données selon ledit protocole standard de commande de modem (AT) à destination de l'application (83), de telle sorte que celle-ci puisse communiquer via le réseau IP sans modification de son interface de communication. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que l'émulateur de modem (83) est apte à encapsuler les données selon le protocole standard de commande de modem (AT) pour les rendre conforme au protocole du réseau IP, et inversement les décapsuler selon le protocole IP pour les rendre conforme au protocole standard de commande de modem (AT).25 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'émulateur de modem (83) comporte une table de conversion d'adresses de numéros de téléphone vers adresses IP correspondantes et vice-versa. 8. Système de communication comprenant un réseau IP (30) et au moins un premier et un deuxième dispositif de communication reliés à ce réseau pour échanger des données, caractérisé en ce que les premier et deuxième dispositifs sont conforme au dispositif selon l'une des 1 à 4. 10 9. Système de communication comprenant un réseau IP (30) et au moins un premier et un deuxième dispositif de communication reliés à ce réseau pour échanger des données, caractérisé en ce que les premier et deuxième dispositifs sont conforme au dispositif selon l'une des 5 à 7. 15 10. Système de communication comprenant un réseau IP (30) et au moins un premier et un deuxième dispositif de communication reliés à ce réseau (30) pour échanger des données, caractérisé en ce que les premier et deuxième dispositifs sont conforme aux dispositifs selon l'une des 20 1 à 4 et 5 à 7, respectivement. 11. Système selon la 10, caractérisé en ce que plusieurs premiers dispositifs de communication sont destinés à communiquer avec un seul deuxième dispositif. 25 12. Système selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce que les premier et deuxième dispositifs étant programmés pour ne communiquer qu'entre eux, leurs moyens de conversion (81, 103) sont agencés pour ne pas traiter le numéro de téléphone du dispositif appelant. 13. Système selon l'une des 8 à 12, caractérisé en ce que le réseau IP (30) est un réseau de télécommunication sans fil. 14. Système selon l'une des 8 à 13, caractérisé en ce que 10 le réseau IP est un réseau du type sélectionné dans le groupe suivant : GPRS, EDGE, UMTS, 15. Système selon l'une des 8 à 13, caractérisé en ce que le réseau IP est un réseau ADSL ou satellite.5
H
H04
H04L,H04M
H04L 29,H04M 11
H04L 29/12,H04L 29/06,H04M 11/06
FR2902674
A1
DECONNEXION RAPIDE POUR LES PIECES MOUILLEES DANS UN PISTOLET A PEINTURE
20,071,228
Arrière plan de l'invention La présente invention concerne le domaine des pistolets à peinture manuels, populairement connus sous le terme de pistolets à gobelet dans lesquels la peinture à vaporiser est typiquement contenue dans un gobelet ou récipient fixé directement sur le pistolet pour vaporiser des matériaux de revêtement tels que de la peinture et des matériaux similaires (collectivement désignés ici simplement sous le terme de peinture ). Dans les pistolets à gobelet de l'art antérieur, il était typique qu'un utilisateur dévisse un certain nombre de pièces pour démonter les pièces mouillées du pistolet pour le nettoyage ou l'entretien. Dans un type de pistolet à gobelet de l'art antérieur, un utilisateur devait dévisser une pointe de pulvérisation en utilisant une protection circulaire pour avoir accès au côté mouillé de la pointe de pulvérisation et une soupape à turbulence et ensuite l'utilisateur devait dévisser une bague ou écrou de blocage de piston pour libérer les pièces mouillées restantes comprenant le piston, le vérin de piston et le gobelet de peinture. Une fois que les pièces étaient démontées, elles pouvaient être nettoyées ou remplacées avant d'être remontées pour la pulvérisation, en inversant le procédé ci-dessus. Bref résumé de l'invention La présente invention propose un nouveau niveau de commodité pour un utilisateur en supprimant le besoin de dévisser une bague ou écrou de blocage de piston et en fait supprime cette pièce entièrement. Dans la pratique de la présente invention, un appareil à déconnexion rapide retient les pièces mouillées sur le reste du pistolet et permet à un utilisateur de séparer rapidement et de manière pratique le sous-ensemble de pièces mouillées du reste du pistolet en enfonçant une paire de boutons faisant saillie à travers le boîtier du pistolet ou en actionnant un mécanisme de verrouillage pour déverrouiller et débloquer le sous-ensemble de pièces mouillées. Dans un autre aspect, la présente invention propose un pistolet qui réduit l'usure sur l'appareil à déconnexion rapide, augmentant la durée de vie du pistolet. Dans la pratique de la présente invention, les forces exercées sur le sous-ensemble de pièces mouillées par le fonctionnement du dispositif sont transmises au reste du pistolet au niveau d'une interface renforcée désignée. Ceci permet à l'appareil à déconnexion rapide comprenant par exemple la paire de boutons faisant saillie à travers le boîtier de pistolet et au mécanisme de verrouillage associé, d'être construit avec un matériau qui est moins résistant à la contrainte chronique. Brève description des différentes vues des dessins La figure 1 est une vue en perspective d'un pistolet à peinture utile dans la pratique de la présente invention, avec le pistolet dans une condition assemblée. La figure 2 représente le pistolet à peinture de la figure 1 dans une séquence de positions lorsque le sous-ensemble de pièces mouillées est retiré du reste du pistolet. La figure 3 est une vue en éclaté du sous-ensemble de pièces mouillées avec un tube de siphon omis par souci de clarté. La figure 4 est une vue en perspective du pistolet à peinture de la figure 1, excepté que le boîtier du pistolet et le déclencheur sont retirés pour illustrer certains aspects de la présente invention. La figure 5 est une vue en élévation latérale similaire à celle de la figure 4, avec le sous-ensemble de pièces mouillées assemblé dans une position bloquée. La figure 6 est une vue en élévation latérale similaire à celle de la figure 5, excepté que le sous-ensemble de pièces mouillées est débloqué et partiellement libéré. La figure 7 est une vue en élévation latérale similaire à celle de la figure 6, excepté que le sous-ensemble de pièces mouillées est complètement libéré. La figure 8 est une vue en perspective fragmentée agrandie d'une partie de la figure 4 représentant le mécanisme de blocage dans une condition assemblée et bloquée. La figure 9 est une vue latérale fragmentée agrandie d'une partie de la figure 5, représentant le mécanisme de blocage dans la condition assemblée et bloquée. La figure 10 est une vue latérale fragmentée agrandie similaire à celle de la figure 9, excepté que le mécanisme de blocage est dans une condition 10 débloquée. La figure 11 est une vue fragmentée agrandie similaire de celle de la figure 10, excepté que le mécanisme de blocage est dans une condition débloquée et partiellement démontée. 15 La figure 12 est une vue en perspective fragmentée agrandie d'une partie de la figure 7, représentant le sous-ensemble de pièces mouillées dans une condition complètement séparée. La figure 13 est une vue en perspective d'un 20 boîtier d'entraînement utile dans la pratique de la présente invention. La figure 14 est une vue en élévation latérale du boîtier d'entraînement de la figure 13. La figure 15 est une vue en plan de dessous du 25 boîtier d'entraînement de la figure 13. La figure 16 est une vue en plan de dessus du boîtier d'entraînement de la figure 13. La figure 17 est une vue en élévation de face du boîtier d'entraînement de la figure 13. 30 La figure 18 est une vue en élévation arrière du boîtier d'entraînement de la figure 13. La figure 19 est une vue en perspective d'un levier de blocage utile dans la pratique de la présente invention. La figure 20 est une vue en élévation latérale du 5 levier de blocage de la figure 19. La figure 21 est une vue de face partiellement en coupe du levier de blocage de la figure 19. La figure 22 est une vue de dessus du levier de blocage de la figure 19. 10 La figure 23 est une vue en coupe du levier de blocage prise sur la ligne XXIII-XXIII de la figure 21. La figure 24 est une vue en perspective d'un actionneur de glissière utile dans la pratique de la présente invention. 15 La figure 25 est une première vue latérale de l'actionneur de glissière de la figure 24. La figure 26 est une vue de dessus de l'actionneur de glissière de la figure 24. La figure 27 est une seconde vue latérale de 20 l'actionneur de glissière de la figure 24. La figure 28 est une vue en élévation de face de l'actionneur de glissière de la figure 24. La figure 29 est une vue d'extrémité de l'actionneur de glissière de la figure 24. 25 La figure 30 est une vue agrandie du détail XXX de la figure 29. La figure 31 est une vue en perspective d'un ensemble de boîtier et de vérin de pompe utile dans la pratique de la présente invention. 30 La figure 32 est une vue de dessus de l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe de la figure 31. La figure 33 est une vue de dessous de l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe de la figure 31. La figure 34 est une vue en élévation latérale de l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe de la figure 31. La figure 35 est une vue en élévation de face de l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe de la figure 31. La figure 36 est une vue en coupe prise sur la 10 ligne XXXVI-XXXVI de la figure 35. La figure 37 est une vue en coupe prise sur la ligne XXXVII-XXXVII de la figure 35. La figure 38 est une vue en perspective d'un côté externe d'un bouton poussoir utile dans la pratique de 15 la présente invention. La figure 39 est une vue en perspective d'un côté interne du bouton poussoir de la figure 38. La figure 40 est une vue en élévation latérale du côté externe du bouton poussoir de la figure 38. 20 La figure 41 est une vue en élévation latérale du côté interne du bouton poussoir de la figure 38. La figure 42 est une vue en coupe prise sur la ligne XLII-XLII de la figure 41. La figure 43 est une vue en coupe prise sur la 25 ligne XLIII-XLIII de la figure 41. La figure 44 est une vue agrandie du détail XLIV de la figure 43. La figure 45 est une vue en perspective d'une bague de retenue de gobelet de peinture utile dans la 30 pratique de la présente invention. La figure 46 est une vue en plan de dessous de la bague de la figure 45. La figure 47 est une vue en coupe prise sur la ligne XLVII-XLVII de la figure 46. La figure 48 est une vue en plan de dessus de la bague de la figure 45. La figure 49 est une vue en coupe prise sur la ligne XLIX-XLIX de la figure 46. La figure 50 est une vue latérale partielle d'un premier mode de réalisation en variante d'un pistolet à peinture ayant un mécanisme de verrouillage représenté dans une position verrouillée. La figure 51 est une vue latérale partielle du pistolet à peinture de la figure 50, représentant le mécanisme de verrouillage dans une position déverrouillée. La figure 52 est une vue latérale partielle d'un second mode de réalisation en variante d'un pistolet de peinture ayant un mécanisme de verrouillage représenté dans une position verrouillée. La figure 53 est une vue latérale partielle du pistolet de peinture de la figure 52, représentant le mécanisme de verrouillage dans une position déverrouillée. La figure 54 est une vue en perspective partielle d'un troisième mode de réalisation en variante d'un pistolet à peinture ayant un mécanisme de verrouillage représenté dans la position verrouillée en lignes pleines et dans une position déverrouillée en lignes en pointillés. La figure 55 est une vue de face du pistolet à peinture avec le sous-ensemble de pièces mouillées uniquement partiellement assemblé avec le boîtier d'entraînement. La figure 56 est une vue en coupe latérale du pistolet à peinture de la figure 55 prise sur la ligne LVI-LVI. La figure 57 est une vue de face du pistolet à peinture de la figure 55 avec le sous-ensemble de pièces mouillées déplacé plus étroitement dans une condition assemblée avec le boîtier d'entraînement. La figure 58 est une vue en coupe latérale du pistolet à peinture de la figure 57 prise sur la ligne LVIII-LVIII. La figure 59 est une vue de face du pistolet à peinture de la figure 55 dans laquelle le sous-ensemble de pièces mouillées est complètement assemblé avec le boîtier d'entraînement. La figure 60 est une vue en coupe latérale du 20 pistolet à peinture de la figure 59 prise sur la ligne LX-LX. La figure 61 est une vue latérale partiellement en coupe du pistolet à peinture de la figure 60 avec la saillie représentée en ligne pleine et le levier de 25 blocage représenté partiellement en lignes pleines par souci de clarté. Description détaillée de l'invention En référence maintenant aux figures, et plus particulièrement à la figure 1, on peut voir un 30 pistolet à peinture 40 utile dans la pratique de la présente invention. Le pistolet 40 est représenté dans une condition assemblée sur la figure 1. Le pistolet 40 peut avoir un gobelet de peinture 42 et une buse de pulvérisation 44 pour pulvériser la peinture ou un autre matériau de revêtement contenu dans le gobelet 42. Le pistolet 40 peut également avoir un boîtier 46 contenant un moteur d'entraînement et formant une poignée 48 avec un déclencheur 50. Le pistolet à peinture 40 peut fonctionner dans une session de pulvérisation en amenant le courant électrique au pistolet 40 via un cordon électrique classique (non représenté) et en appuyant sur le déclencheur 50. La peinture ou un autre matériau de revêtement contenu dans le gobelet 42 est aspiré dans un ensemble de boîtier de pompe et vérin (décrit ci-dessous) et délivré via la buse 44 sous la forme d'une pulvérisation vaporisée sur une surface destinée à être recouverte. Une fois que la session de pulvérisation est terminée, le pistolet 40 et plus particulièrement les pièces du pistolet qui ont été en contact avec la peinture (désignées ci-après collectivement sous le terme de sous-ensemble de pièces mouillées ) doivent être nettoyées pour que le pistolet 40 soit prêt à être rangé entre les sessions de pulvérisation. En référence maintenant également à la figure 2, le retrait d'un sous-ensemble de pièces mouillées 52 du reste du pistolet 40 est facilité par la présente invention en ce qu'une paire (de préférence identique) de boutons poussoirs ou opérateurs 44 (dont un est représenté sur les figures 1 et 2) est prévue sur les côtés opposés du boîtier de pistolet 46 pour libérer le sous-ensemble de pièces mouillées 52. Le pistolet 40 est représenté dans une première condition 56 dans laquelle le pistolet est assemblé. Dans la seconde condition 58, les boutons 54 ont été enfoncés et le sous-ensemble de pièces mouillées 52 est initialement libéré du reste du pistolet 40. Dans une troisième condition, le sous-ensemble de pièces mouillées est éloigné du reste du pistolet et dans une quatrième condition, le sous-ensemble de pièces mouillées 52 est complètement retiré du reste du pistolet 40, au moment où le sous-ensemble de pièces mouillées 52 peut être nettoyé ou entretenu ou les deux. Il faut comprendre que pour remonter le sous-ensemble de pièces mouillées 52 dans le pistolet à peinture 40 (par exemple, après le nettoyage ou l'entretien ou les deux), les étapes ci-dessus sont inversées, passant de la condition 62 à la condition 60, à la condition 58 et finalement à la condition 56, excepté que le bouton poussoir 54 ne doit pas être actionné pendant le remontage. En référence maintenant à la figure 3, le sous-ensemble de pièces mouillées 52 est représenté avec un piston et un tube de siphon qui sont normalement présents, mais qui sont omis par souci de clarté sur cette vue. La figure 3 illustre que l'accès à un ensemble de boîtier de pompe de peinture et de vérin 64 peut être obtenu en dévissant une bague de retenue de gobelet de peinture 66 d'un ensemble de filetage 68 sur le gobelet de peinture 42. La bague 66 peut également être retirée en la faisant passer sur la partie supérieure de l'ensemble 64, si nécessaire. Un chemin de clavette 70 peut être prévu au niveau du bord supérieur du gobelet de peinture 42 pour mettre en prise une clavette de raccordement 71 sur la face inférieure de l'ensemble 64 pour orienter le gobelet 42 correctement par rapport à l'ensemble 64 et au pistolet 40. Il faut noter que la présente invention comprend l'aspect dans lequel la bague 66 est séparée de l'ensemble 64, en contraste par rapport à l'art antérieur où il était typique d'avoir un bord s'étendant vers le bas avec des filetages formés de manière solidaire avec un boîtier de pompe correspondant à un boîtier 136 de l'ensemble 64. Dans cet aspect de la présente invention, le fait d'avoir la bague 66 séparée du boîtier 136 permet à la bague de tourner et permet l'orientation positive du gobelet de peinture 42 sur l'ensemble 64, permettant l'alignement d'un gobelet de peinture symétrique de manière non circulaire avec l'ensemble 64, et ainsi avec le pistolet à peinture 40. Ceci peut être réalisé en mettant en prise les structures de clavette et de chemin de clavette situées sur le boîtier 136 et le gobelet de peinture 42. Un autre avantage au fait d'avoir une bague séparée 66 réside dans le fait que le gobelet de peinture 42 ne doit plus être entraîné en rotation pour être fixé ou débloqué du reste du pistolet 40, facilitant le fonctionnement et étant plus commode pour un utilisateur. Il faut comprendre qu'il est dans la portée de la présente invention d'avoir le chemin de clavette sur le boîtier 136 et la clavette sur le gobelet de peinture 42, si nécessaire. En référence maintenant plus particulièrement aux figures 4 à 12, le pistolet 40 est représenté dans les différentes conditions 56, 58, 60 et 62 sur ces figures, mais sans le boîtier 46 et sans les opérateurs 54, pour mieux illustrer la caractéristique de déconnexion rapide de la présente invention. Les figures 4, 5, 8 et 9 représentent des vues en perspective et latérales du pistolet dans la condition assemblée 56. Dans la première condition 56, le sous-ensemble de pièces mouillées 52 est maintenu sur le reste du pistolet 40, comprenant en particulier un mécanisme d'entraînement 72 supporté par le boîtier d'entraînement 74. L'ensemble de boîtier et de vérin de pompe 64 est fixé sur le boîtier d'entraînement 74 par une paire de saillies 76 sur l'ensemble 64 recevant les fentes 78 dans le boîtier d'entraînement 74, et retenu à l'intérieur par chaque surface d'une paire de surfaces de came 80 sur un levier de blocage 82 qui est fixé de manière pivotante sur le boîtier d'entraînement 74 au niveau des pivots 84. Un ressort 86 raccordé entre le boîtier d'entraînement 74 et le levier de blocage 82 pousse le levier de blocage 82 dans une position bloquée 88 correspondant à la condition 56, empêchant les saillies 76 de sortir des fentes 78. Les saillies 76 peuvent être cylindriques ou en forme de tourillon. La figure 10 représente sur une vue latérale une partie du pistolet 40 dans la condition libérée après qu'un ou deux opérateurs 54 aient été enfoncés, et avant que le sous-ensemble de pièces mouillées 52 ne se déplace par rapport au reste du pistolet 40. Dans cette condition (qui semble être la même que celle représentée pour la première condition 56 sur la figure 2), le sous-ensemble 52 est libéré mais non séparé du reste du pistolet 40. Les saillies 76 restent dans les fentes 78, mais sont libres de sortir des fentes, parce que le levier de blocage 82 est passé de la position bloquée 90 à une position de déblocage 92. Dans la position de déblocage 92, la surface de came 80 sort du chemin et n'empêche plus les saillies 76 de sortir des fentes 78. Il faut comprendre que cette condition et la position de déblocage 92 pour le levier de blocage 82 continue uniquement tant qu'au moins un opérateur 54 est enfoncé, comme illustré sur les figures 6, 7 et 11. Une fois que les deux opérateurs 54 ont été relâchés, le ressort 86 fait revenir le levier de blocage dans la position bloquée 88, comme représenté sur la figure 12. Sur la figure 10, le levier de blocage 82 peut être vu comme ayant une surface d'entraînement 119 faisant face à la saillie 76 lorsque le sous-ensemble de pièces mouillées 52 est réinstallé dans le pistolet 40 lorsque la saillie 76 se déplace à travers la fente 78 dans la direction de la flèche 97. Le levier de blocage ou le bras 82 sort temporairement de la saillie 76 pour permettre le remontage du sous-ensemble de pièces mouillées 52 sur le pistolet 40. En référence maintenant plus particulièrement aux figures 6 et 11, le pistolet 40 est représenté dans la seconde condition libérée et partiellement démontée 58. Dans cette condition, le sous-ensemble de pièces mouillées 52 est partiellement éloigné du reste du pistolet en faisant sortir les saillies 76 des fentes 78 dans le logement d'entraînement 74. En référence maintenant aux figures 7 et 12, le pistolet 40 est représenté dans la condition 62 avec le sous-ensemble de pièces mouillées 52 complètement séparé du reste du pistolet 40. Dans cette condition, le sous-ensemble de pièces mouillées 52 peut lui-même être démonté et entretenu séparément et à distance des parties électriques du pistolet 40. Sur la figure 7, on représente un piston 94 installé dans le sousensemble de pièces mouillées 52, alors que sur la figure 12, on représente le piston 94 retiré du reste du sous-ensemble de pièces mouillées 52, il faut comprendre que le piston 94 peut être retiré pour le nettoyage ou le remplacement simplement en le retirant manuellement du sous-ensemble de boîtier et de vérin de pompe 64. La figure 12 diffère également de la figure 7 en ce que le levier de blocage 83 est représenté dans la position de déblocage 92 sur la figure 7 et dans la position bloquée 88 sur la figure 12. En référence maintenant aux figures 13 à 18, on peut voir différentes vues du boîtier d'entraînement 74. Le boîtier 74 a une paire de bosses 96, dont chacune est placée de manière adjacente à l'une des fentes 78 pour servir de pivot 84 pour le levier de verrouillage 82. Chaque fente 78 a un côté relativement droit 95 et un côté opposé généralement incurvé en forme de S 100. Le fait d'avoir le côté incurvé en forme de S 100 permet au boîtier d'entraînement de retenir positivement le sous-ensemble de pièces mouillées 52 dans une relation complètement installée dans le boîtier d'entraînement 74 lorsque les saillies 76 sont poussées contre le levier de blocage 82 pendant l'installation de l'ensemble 52 et déplacées dans les fentes 78. La courbe en forme de S propose également une fonction de décentrage pour installer complètement le sous-ensemble 52 suite à l'installation (indiquée par la flèche 97 sur la figure 10) et pour diriger le sous-ensemble 52 dans la condition libre 62 (suite au démontage) une fois qu'il atteint la seconde condition 58 (représentée sur la figure 11 et indiquée par la flèche 98). Un ressort de rappel de piston 102 (représentée sur la figure 12) pousse les saillies 76 vers le côté incurvé en forme de S des fentes 78. Le boîtier d'entraînement 74 a également un bras vertical 104 - pour le ressort 86 et une paire de rails transversaux 106, 108 pour recevoir et guider une paire d'actionneurs de glissière 110 (représentée sur la figure 8). En référence maintenant aux figures 19 à 23, le levier de blocage 82 peut être vu sur différentes vues. Le levier de blocage 82 est généralement en forme de U et peut avoir une paire d'ouvertures 112 dimensionnée et positionnée pour être reçue sur des bosses 96, de sorte que le levier 82 est libre de tourner autour des pivots 84. Le levier 82 peut également avoir une extension 114 positionnée de manière centrale pour la mise en prise avec le ressort 86. Le levier 82 a également de préférence une paire d'épaulements arrondis 116 positionnée pour mettre en prise des surfaces de raccordement 118 respectives sur les actionneurs de glissière 110. En référence maintenant aux figures 24 à 30, on peut voir l'actionneur de glissière 110. Il faut comprendre que l'on peut utiliser de préférence une paire d'actionneurs de glissière identiques dans la pratique de la présente invention, bien qu'un seul soit nécessaire. L'actionneur de glissière 110 peut avoir une paire de rebords d'extrémité en forme de C 120, 124 dimensionnés et espacés pour se raccorder respectivement avec les rails transversaux 106 et 108 sur le boîtier d'entraînement 74, comme on peut le voir sur les figures 8 et 9. L'actionneur 110 peut également avoir une saillie 128 formée et dimensionnée pour se raccorder avec l'opérateur 54. La saillie 128 peut avoir une rainure circonférentielle 130 pour recevoir une saillie circonférentielle de raccordement sur l'opérateur 54 pour retenir l'opérateur 54 sur l'actionneur coulissant 110. La saillie 128 peut également avoir un plat 128 coopérant avec une surface similaire sur l'opérateur 54 pour conserver l'alignement angulaire entre l'opérateur 54 et l'actionneur 110. En référence maintenant aux figures 31 à 37, l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe 64 peut être vu de manière plus détaillée. Un vérin métallique 132 et un revêtement en carbure 134 peuvent de préférence être moulés dans un boîtier en polymère 136. Le vérin peut être réalisé avec de l'aluminium et le boîtier 136 peut être moulé avec un copolymère d'acétal. Les saillies 76 sont de préférence moulées de manière solidaire avec le boîtier 136. La clavette 71 est de préférence une structure en forme de dent, moulée de manière solidaire avec le boîtier 136 et peut avoir un soufflet ou un support 138 moulé de manière solidaire avec celle-ci. En référence maintenant aux figures 50 à 54, on représente des modes de réalisation supplémentaires d'un appareil à déconnexion rapide du sous-ensemble de pièces mouillées. Sur les figures 50-51, on représente une partie d'un pistolet à peinture 240, similaire au pistolet à peinture 40 décrit ci-dessus, comprenant un boîtier d'entraînement 274 et un ensemble de boîtier et de vérin de pompe de peinture 264 (partiellement représenté). Le boîtier d'entraînement 274 comprend des fentes 278 configurées pour recevoir des saillies 276 sur l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe de peinture 264. Dans ce mode de réalisation, un levier de blocage 282 ayant une surface de came 280 et un pivot 284 sont prévus et configurés pour passer d'une position bloquée ou verrouillée dans laquelle les saillies 276 sont retenues dans les fentes 278 à une position débloquée ou déverrouillée dans laquelle les saillies 276 sont libres de sortir des fentes 278. Un ressort 286 est également raccordé entre le levier de blocage 282 et le boîtier d'entraînement 274 afin de pousser le levier de blocage 282 dans la position verrouillée. Dans ce mode de réalisation, au lieu des boutons poussoirs, on prévoit un mécanisme de verrouillage 284 pour actionner l'appareil de déconnexion rapide, comprenant une paire de liaisons 255 montée de manière pivotante sur le levier de blocage 282 et le boîtier d'entraînement 274 et ayant une extrémité libre 256. Dans la position verrouillée représentée sur la figure 50, le mécanisme de verrouillage 254 est dans une première position descendante et est retenue dans cette position par le ressort 286. Sur la figure 51, la position déverrouillée est représentée avec le mécanisme de verrouillage 254 dans une seconde position ascendante qui étend le ressort 286 en soulevant vers le haut l'extrémité libre de liaison 256. Suite à la libération de la liaison 255 et du mécanisme de verrouillage 254 au niveau de l'extrémité libre 256, le ressort 286 pousse le mécanisme de verrouillage 254 dans la première position et pousse le levier de blocage 282 dans la position verrouillée. Sur les figures 52-53, on représente un second mode de réalisation en variante d'un pistolet à peinture 240 ayant les mêmes composants que ceux décrits ci-dessus. Dans ce mode de réalisation, cependant, le mécanisme de verrouillage 254 est représenté comme comprenant une paire de tringleries 257 ayant une extrémité libre 258. La paire de liaisons 257 est couplée de manière pivotante au levier de blocage 282 et fixée au ressort 286. La figure 52 représente le mécanisme de verrouillage 254 dans une première position verrouillée, similaire à la figure 50. La figure 53 représente le mécanisme de verrouillage 254 dans la seconde position déverrouillée, dans laquelle l'extrémité libre 258 des tringleries 257 a été déplacée vers le bas et vers l'extérieur à distance du boîtier d'entraînement 274, étendant le ressort 286. Suite à la libération de l'extrémité libre de tringlerie 258, le ressort 256 pousse le mécanisme de verrouillage 254 dans la première position et pousse le levier de blocage 282 dans la position verrouillée. En référence maintenant à la figure 54, on représente une vue partielle d'un troisième mode de réalisation en variante de l'appareil de déconnexion rapide 340 comprenant un sous-ensemble de pièces mouillées 352 ayant un ensemble de boîtier et de vérin de pompe de peinture 364 (partiellement représenté) et un boîtier d'entraînement 374. Dans ce mode de réalisation, l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe 364 est fixé sur le boîtier d'entraînement 374 par une paire de montants crantés 376, au lieu des saillies montées dans les fentes, tel que dans les précédents modes de réalisation. Un levier de blocage 382 est fixé de manière pivotante sur le boîtier d'entraînement 374 au niveau des pivots 384. Le levier de blocage 382 comprend des extrémités à ardillon 383 ayant des surfaces de came 381 configurées pour se raccorder aux montants crantés 376. Un verrou 354 est prévu pour actionner le levier de blocage 382, tel que par le biais d'un élément de couplage 355. Dans une première position ou position verrouillée du verrou 354 représentée en lignes pleines, les extrémités à ardillon 383 du levier de blocage 382 mettent en prise desmontants crantés 376 montés sur l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe 364 afin de retenir l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe 364 dans le pistolet 340 de la pompe. Dans une seconde position ou position déverrouillée, représentée en lignes en pointillés, le verrou 354 est déplacé vers le haut à distance du boîtier d'entraînement 374, amenant le levier de blocage 382 à tourner autour des pivots 384. Par conséquent, les extrémités à ardillon 383 se dégagent des montants crantés 376 permettant à l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe 364 et au sous-ensemble de pièces mouillées 352 d'être retirés du pistolet à peinture 340 pour être nettoyés. On prévoit un ressort 386 couplé au levier de blocage 382 pour pousser le levier de blocage 382 et donc le verrou 354 dans la première position ou position verrouillée. Dans un aspect, l'invention peut ainsi être vue comme étant un appareil pour la déconnexion rapide du sous-ensemble de pièces mouillées 52 du pistolet à peinture 40. Le sous-ensemble de pièces mouillées peut comprendre la pointe ou buse de pulvérisation 44, le vérin de pompe 132 et le revêtement de carbure 134, le piston 94 et le gobelet de peinture 42 et des composants associés (tels qu'un tube d'aspiration et une crépine, non représentés mais classiques). En particulier, l'appareil pour déconnecter rapidement les pièces mouillées peut comprendre un ensemble de boîtier et de vérin de pompe 64 supportant le vérin de pompe et ayant au moins et de préférence une paire de saillies 74 et un boîtier d'entraînement 74 ayant au moins une et de préférence une paire de fentes 78 alignées pour recevoir la saillie (les saillies) 74 lorsque l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe 64 est reçu dans le boîtier 74. L'invention peut également comprendre un levier de blocage 82 fixé de manière pivotante sur le boîtier ou châssis 74 adjacent à au moins l'une des fentes 78 et mobile entre une position verrouillée dans laquelle le support de vérin de boîtier de pompe 64 est retenu sur le châssis 74 et une position déverrouillée dans laquelle le support de vérin de boîtier de pompe 64 est amovible du châssis 74. Le levier de blocage 82 peut avoir généralement une forme de U et est de préférence fixé de manière pivotante sur le châssis 74 adjacent à chacune des fentes 78. Un ressort 86 propose des moyens pour pousser le levier de blocage 82 vers la position verrouillée. Le levier de blocage 82 a une surface de came 80 dans une relation de chevauchement avec la fente 78 lorsque le levier de blocage 82 est dans la position verrouillée. La surface de came 80 sort de la relation de chevauchement d'avec la fente 78 lorsque l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe 64 passe de la position libérée à une position retenue dans laquelle chaque saillie 76 est reçue dans sa fente 78 respective. La surface de came 80 du levier de blocage 82 empêche la saillie 76 de se rétracter hors de la fente 78 lorsque le levier de blocage 82 est dans la position verrouillée. La surface de came 80 du levier de blocage 82 peut être éloignée de la saillie 76 lorsque le levier de blocage 82 est dans la position déverrouillée. Chaque fente 78 a de préférence une extrémité proximale ouverte et une extrémité distale fermée, une largeur de l'extrémité distale fermée de chaque fente 78 est supérieure à une largeur minimum de la fente 78 positionnée entre les extrémités proximale et distale. Chaque fente 78 a un côté généralement droit. Une largeur de l'extrémité proximale ouverte de chaque fente 78 peut être supérieure à la largeur minimum de la fente 78. En variante, la présente invention peut comprendre un appareil pour déconnecter rapidement les pièces mouillées qui peut comprendre un ensemble de boîtier et de vérin de pompe 364 supportant le vérin de pompe et ayant au moins un et de préférence une paire de montants crantés 376 et un boîtier d'entraînement 374 comprenant un levier de blocage 382 fixé de manière pivotante au boîtier ou châssis 374 et ayant des extrémités à ardillon 383 avec des surfaces de came 381 configurées pour se raccorder avec des montants crantés 376 dans la position verrouillée. Le levier de blocage 382 est mobile entre une position verrouillée dans laquelle le support de vérin de boîtier de pompe 364 est retenu sur le châssis 374 et une position déverrouillée dans laquelle le support de vérin de boîtier de pompe 364 est amovible du châssis 374. Dans un autre aspect, la présente invention peut comprendre un procédé pour retenir sélectivement et déconnecter rapidement le sous-ensemble de pièces mouillées 52 par rapport au pistolet à peinture 40, dans lequel le procédé peut comprendre les étapes consistant à prévoir un ensemble de boîtier et de vérin de pompe 64 supportant un vérin de pompe 132 et le revêtement 134 et ayant au moins une saillie et de préférence une paire de saillies 76, prévoir un châssis ou boîtier d'entraînement 74 ayant au moins une fente et de préférence une paire de fentes 78 alignée pour recevoir la saillie (les saillies) 76 lorsque l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe 64 est reçu dans le châssis 74, fixer de manière pivotante un levier de blocage 82 sur le châssis 74 de manière adjacente à au moins l'une des fentes 78, déplacer le levier de blocage 82 entre la position verrouillée dans laquelle l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe 64 est retenu sur le châssis 74 et une position déverrouillée dans laquelle l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe 64 est autorisé à être retiré du châssis 74 et déconnecter l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe 64 du châssis 74. Le procédé peut en outre comprendre l'étape consistant à déplacer au moins un bouton 54 ou un mécanisme de verrouillage 254 pour faire passer le levier de blocage 82 de la position verrouillée à la position déverrouillée. De préférence, le procédé peut comprendre l'étape consistant à déplacer une paire de boutons 54 pour faire passer le levier de blocage 82 de la position verrouillée à la position déverrouillée. Dans un autre aspect, l'invention peut comprendre un mécanisme de déconnexion rapide pour un pistolet à peinture ayant un boîtier de pompe 64 ayant au moins une saillie 76, un boîtier d'entraînement 74 ayant au moins une fente 78 pour recevoir la au moins une saillie 76 et avoir un bras 82 monté de manière pivotante sur le boîtier d'entraînement 74, le bras 82 ayant une surface de came 80 mobile en et hors de mise en prise d'avec la au moins une saillie 76 et au moins un bouton poussoir 54 ou mécanisme de verrouillage 254 accessible à un utilisateur et pouvant fonctionner pour faire pivoter le bras 82 de sorte que la surface de came 80 sort de la mise en prise d'avec la au moins une saillie 76 pour libérer le boîtier de pompe 64 du boîtier d'entraînement 74. Dans cet aspect, le au moins un bouton poussoir 54 peut être mobile le long d'un axe de bouton poussoir, et le mécanisme peut également comprendre au moins un actionneur de glissière 110 situé entre le bouton poussoir 54 et le bras 82 et mobile généralement de manière alignée avec l'axe de bouton poussoir où un contact coulissant a lieu entre l'actionneur de glissière 110 et le bras 82 pour déplacer le bras généralement perpendiculairement à l'axe de bouton poussoir. L'actionneur de glissière 110 peut avoir une surface de rampe en contact avec le bras 82. Le bras 82 peut avoir une surface d'entraînement 119 faisant face à la au moins une saillie 76 lorsque le boîtier de pompe 64 se déplace en mise en prise avec le boîtier d'entraînement 74 de sorte que la au moins une saillie 76 fait sortir temporairement le bras de la au moins une saillie 76 pour permettre l'assemblage du boîtier de pompe 64 sur le boîtier d'entraînement 74. Mentionnée d'une autre manière, l'invention peut être caractérisée comme étant un mécanisme de retenue et de libération pour retenir et libérer sélectivement un sous-ensemble de pièces mouillées d'un pistolet à peinture, avec le mécanisme comprenant au moins un bouton poussoir accessible à l'extérieur du pistolet à peinture et mobile le long d'un axe de bouton poussoir ; et un bras monté dans le pistolet à peinture et ayant une surface de câble pouvant être positionnée en et hors des mises en prise d'avec une partie d'un sous-ensemble de pièces mouillées, la surface de câble étant sollicitée de manière élastique en mise en prise avec la partie de sous-ensemble de pièces mouillées et sélectivement mobile de manière généralement perpendiculaire à l'axe du bouton poussoir pour être hors de mise en prise d'avec la partie du sous-ensemble de pièces mouillées en réponse à l'actionnement du au moins un bouton poussoir ; de sorte que le sous- ensemble de pièces mouillées est retenu dans le pistolet à peinture par la mise en prise de la surface de came et la partie du sous-ensemble de pièces mouillées lorsque le au moins un bouton poussoir n'est pas actionné, et le sous-ensemble de pièces mouillées est libéré pour le retrait du pistolet à peinture en dégageant la surface de came et la partie du sous-ensemble de pièces mouillées lorsque le au moins un bouton poussoir est actionné. Dans cette caractérisation, le au moins un actionneur de glissière peut être interposé entre le au moins un bouton poussoir et le bras et mobile généralement le long de l'axe du bouton poussoir en réponse au mouvement du au moins un bouton poussoir. Le au moins un bouton poussoir peut comprendre une paire de boutons poussoirs. En référence maintenant plus particulièrement aux figures 38 à 44, on peut voir différentes vues du bouton poussoir ou opérateur 54. Il faut comprendre que l'opérateur 54 représenté est uniquement une forme d'opérateur utile dans la pratique de la présente invention et en outre qu'il est dans la portée de la présente invention d'avoir la possibilité d'utiliser différentes formes d'opérateur pour actionner ou activer les saillies 126, si nécessaire. L'opérateur 54 représenté a été conçu pour se mélanger avec les contours périphériques du boîtier 56 tout en remplissant la fonction permettant à un utilisateur d'actionner la saillie 126 en enfonçant le bouton poussoir 54 associé. Comme mentionné ci-dessus, on préfère deux boutons poussoirs 54, bien qu'un seul soit nécessaire pour faire fonctionner la présente invention. Le bouton poussoir de raccordement doit être compris pour être de préférence une image en miroir du bouton poussoir 54. Comme on le voit mieux sur les figures 38, 42 et 43, le bouton poussoir 54 peut avoir une périphérie généralement triangulaire avec trois côtés incurvés 140, 142 et 144 et peut avoir une section centrale évidée 146. Un rebord périphérique 148 entoure de préférence l'opérateur 54 pour retenir l'opérateur 54 dans le boîtier 46 lorsqu'il est assemblé. L'opérateur ou bouton poussoir 54 a également de préférence une cavité 150 sur son côté intérieur dimensionnée et positionnée pour recevoir et se raccorder avec la saillie 126, dont chacune peut avoir une section transversale en forme de D pour conserver l'alignement de l'opérateur pendant l'assemblage du pistolet à peinture 40. La cavité 150 a de préférence une surface en saillie radialement vers l'intérieur 152 dimensionnée et positionnée pour se raccorder avec la rainure circonférentielle 130 dans la saillie 126 pour proposer une action de cliquet lorsque l'opérateur 54 est comprimé sur la saillie 126. En référence maintenant aux figures 45 à 49, on peut voir différentes vues de la bague de retenue de gobelet de peinture 70. La bague 66 a un rebord 154 dirigé latéralement vers l'intérieur et une partie de collier cylindrique 156 supportant des filetages interrompus 158. La bague 66 peut également avoir une pluralité de saillies externes 160 qui sont à la fois décoratives et fonctionnelles pour proposer une surface profilée sur l'extérieur de la partie de collier 156 afin de proposer une surface de préhension améliorée pour un utilisateur. En référence maintenant aux figures 55 à 60, les figures de face (figures 55, 57 et 59) et les vues en coupe latérale (figures 56, 58 et 60) du pistolet à peinture 40 illustrent l'assemblage du sous-ensemble de pièces mouillées 52 avec le boîtier d'entraînement 74. Le boîtier d'entraînement 74 comprend une fourche ou selle 81 orientée vers le bras ayant une paire de bras 83 opposés. Les bras 83 définissent un espace 85 dans lequel le sous-ensemble de pièces mouillées 52 est reçu lorsqu'il est assemblé avec le boîtier d'entraînement 74. Chacun des bras 83 comprend une surface à rampe interne 85 se coudant vers un sommet 89 de la fourche 81. Les bras 83 s'assemblent entre eux au niveau du sommet 89 de la fourche 81. La figure 17 représente une vue plus détaillée de la fourche 81. Afin d'assembler le sousensemble de pièces mouillées 52 dans le boîtier d'entraînement 74, le sous- ensemble de pièces mouillées 52 est pivoté contre une surface de pivot 91 du mécanisme d'entraînement 72 à l'arrière du boîtier d'entraînement 74 (figures 55 et 56). Le sous-ensemble de pièces mouillées 52 est pivoté contre la surface de pivot 91 et déplacé vers le sommet 89 de la fourche 81 dans la direction de la flèche 113 (figures 57 et 58). Lorsque le sous-ensemble de pièces mouillées 52 est déplacé vers le haut, un rebord 93 sur le rebord du sous-ensemble de pièces mouillées 52 circule sur les surfaces à rampe 87 des bras 83. Ceux-ci guident le sous-ensemble de pièces mouillées 52 en position dans la fourche 81, proposant un moyen pratique pour guider un utilisateur pour l'assemblage du pistolet à peinture 40. Dans la condition complètement assemblée (figures 59 et 60) le rebord 93 est installé contre une surface arrière 111 du sommet 89 de la fourche 81. Il faut comprendre que pour démonter le pistolet à peinture 40, ces étapes sont inversées. En référence maintenant à la figure 61, le ressort de rappel de piston 102 est chargé ou comprimé lorsque le sous-ensemble de pièces mouillées 52 est installé dans le boîtier d'entraînement 74. Ceci sollicite le piston 94 contre la surface de pivot 91 et le rebord 93 contre la surface arrière 111 du sommet 89 de la fourche 81, comme indiqué par les flèches 99 et 101, respectivement. Les forces de frottement entre le pistons 94 et la surface de pivot 91 et entre le rebord 93 et le sommet 89, indiquées par les flèches 102 et 103 respectivement, retiennent le sous-ensemble de pièces mouillées 52 dans la configuration assemblée. Ainsi, lorsque le pistolet à peinture 40 est assemblé, comme représenté sur la figure 59 et 60, le sous-ensemble de pièces mouillées 52 a tendance à rester mis en prise avec le boîtier d'entraînement 74 même sans le mécanisme de blocage, comme précédemment décrit. Cette caractéristique empêche le dégagement par inadvertance du sous-ensemble de pièces mouillées 52 du boîtier d'entraînement 74 si l'opérateur 54 est activé accidentellement. Au lieu de cela, afin de retirer le sous-ensemble de pièces mouillées 52 du boîtier d'entraînement 74, l'utilisateur doit dégager l'opérateur 54 et exercer une force de séparation sur le sous-ensemble de pièces mouillées 52 et le boîtier d'entraînement 74. Encore en référence à la figure 61, lorsqu'elle est dans la condition complètement assemblé, la saillie 76 se trouve dans la fente 78 sans être en contact contre chacune des surfaces 95, 100 de la fente 78. Ainsi, la saillie 76 n'absorbe pas la force du ressort de rappel de piston 102, comme indiqué par la flèche 101, ou l'action du piston 94 en fonctionnement, comme indiqué par la flèche 107. Au lieu de cela, ces forces sont transférées du sous-ensemble de pièces mouillées 52 au boîtier d'entraînement 74 au niveau de l'interface située entre le rebord 93 et la fourche 91, comme indiqué par la flèche 109. Ainsi, la saillie 76 est isolée des forces du ressort de rappel de piston 102 et le piston de fonctionnement 94 sur le boîtier d'entraînement 74. La fourche 81 et le rebord 93 peuvent être réalisés avec un matériau lourd ( tel qu'un ou plusieurs métaux) pour résister aux contraintes de fonctionnement mais les saillies 76 peuvent ne pas être utiles. La saillie 76 peut être réalisée avec un matériau moins résistant aux contraintes, tel qu'un polymère, sans dégrader les caractéristiques d'usure du pistolet à peinture 40. En référence maintenant à la figure 61, par le biais du fonctionnement du pistolet à peinture, la surface arrière 111 de la fourche 81 et le rebord 93 s'appuient l'un contre l'autre. Le ressort de rappel de piston 102 sollicite le rebord 93 vers la fourche 81 lorsque les surfaces en contact s'usent. Le levier de blocage 82 est également sollicité vers l'avant par le ressort 86. La saillie 76 reste ainsi capturée de manière fixe dans la fente 78 par le levier de blocage 82 malgré l'usure sur l'interface située entre le rebord 93 et la fourche 81. Ceci réduit la possibilité que le pistolet à peinture 40 soit démonté par inadvertance ou que le sous-ensemble de pièces mouillées 52 ballote ou soit soumis à des secousses par rapport au boîtier d'entraînement 74 lorsqu'il est assemblé. Dans un mode de réalisation, la présente invention peut être caractérisée comme étant un système de retenue passif pour retenir le sous-ensemble de pièces mouillées 52 sur le boîtier d'entraînement 74. Le système de retenue passif propose un mécanisme principal pour retenir le sous-ensemble de pièces mouillées 52 sur le boîtier d'entraînement 74, alors que l'interaction de la saillie 74 et du levier de blocage 82 fournit un mécanisme secondaire pour retenir le sous-ensemble de pièces mouillées 52 sur le boîtier d'entraînement 74. Dans un mode de réalisation, le système de retenu passif réduit ou supprime les contraintes sur les saillies 76 lorsqu'elles retiennent le sous-ensemble de pièces mouillées 52 sur le boîtier d'entraînement 74. Dans un autre mode de réalisation, le système de retenue passif retient le sousensemble de pièces mouillées 52 sur le boîtier d'entraînement 74 même lorsque le boîtier de blocage 82 est dans la position de déblocage. Le système de retenue passif met en prise par frottement le sous-ensemble de pièces mouillées 52 sur le boîtier d'entraînement 74 lorsque le sous-ensemble de pièces mouillées est installé dans la fourche 81. Dans un autre mode de réalisation, la présente invention peut être caractérisée comme étant une interface entre le sous-ensemble de pièces mouillées 52 qui isole la saillie tout en transférant les forces du ressort de rappel de piston 102 et le fonctionnement du piston 94 à partir du sous-ensemble de pièces mouillées 52 grâce au boîtier d'entraînement 74. La présente invention ne doit pas être prise comme étant limitée à tous ses détails étant donné que ses modifications et variations peuvent être réalisées sans s'éloigner de l'esprit ni de la portée de la présente invention. 25 30
Appareil et procédé pour déconnecter rapidement un sous-ensemble de pièces mouillées d'un pistolet à peinture dans lequel le sous-ensemble de pièces mouillées comprend une pointe de pulvérisation, des composants de vérin de pompe et de piston et de gobelet de peinture comprenant un support de vérin de boîtier de pompe supportant le vérin de pompe et ayant une paire de saillies sur le support de vérin de boîtier de pompe, un châssis ayant une paire de fentes alignées pour recevoir les saillies lorsque le support de vérin de boîtier de pompe est reçu dans le châssis, un levier de blocage fixé de manière pivotante au châssis de manière adjacente à l'une des fentes et mobile entre une position verrouillée dans laquelle le support de vérin de boîtier de pompe est retenu sur le châssis et une position déverrouillée dans laquelle le support de vérin de boîtier de pompe est amovible du châssis. Une caractéristique de retenue passive met en prise par frottement le sous-ensemble de pièces mouillées avec le châssis lorsque le sous-ensemble de pièces mouillées est reçu dans le châssis.
1. Appareil pour la déconnexion rapide d'un sous-ensemble de pièces mouillées d'un pistolet à peinture dans lequel le sous-ensemble de pièces mouillées comprend une pointe de pulvérisation, un vérin de pompe et un piston et des composants de gobelet de peinture, l'appareil pour la déconnexion rapide comprenant : a. un ensemble de boîtier et de vérin de pompe ayant au moins une saillie, b. un châssis ayant au moins une fente alignée pour recevoir au moins une saillie lorsque l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe est reçu dans le châssis ; c. un levier de blocage fixé de manière pivotante sur le châssis adjacent à une fente et mobile entre eux, i, une position verrouillée dans laquelle l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe est retenu sur la châssis, et ii. une position déverrouillée dans laquelle 20 l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe est amovible du châssis. 2. Appareil selon la 1, dans lequel le levier de blocage a généralement une forme de U et 25 est fixé de manière pivotante sur le châssis de manière adjacente à au moins une fente. 3. Appareil selon l'une quelconque des 1 ou 2, comprenant en outre des moyenspour pousser le levier de blocage vers la position verrouillée. 4. Appareil selon la 3, dans lequel 5 les moyens de poussée comprennent un ressort. 5. Appareil selon la 1, dans lequel le levier de blocage a une surface de came chevauchant la au moins une fente lorsque le levier de blocage est 10 dans la position verrouillée. 6. Appareil selon la 5, dans lequel la surface de came sort de la relation de chevauchement avec la au moins une fente lorsque l'ensemble de 15 boîtier et de vérin de pompe passe d'une position débloquée à une position retenue dans laquelle la au moins une saillie est reçue dans au moins une fente. 7. Appareil selon la 1, dans lequel 20 la surface de came empêche la au moins une saillie de se rétracter hors de la fente lorsque le levier de blocage est dans la position verrouillée. 8. Appareil selon la 7, dans lequel 25 la surface de came du levier de blocage est débarrassée de la au moins une saillie lorsque le levier de blocage est dans la position déverrouillée. 9. Appareil selon l'une quelconque des 30 1 à 8, dans lequel chaque fente a uneextrémité proximale ouverte et une extrémité distale fermée. 10. Appareil selon la 9, dans lequel la largeur de l'extrémité distale fermée de chaque fente est supérieure à une largeur minimum de la fente positionnée entre les extrémités proximale et distale. 11. Appareil selon l'une quelconque des 10 9 ou 10, dans lequel chaque fente a un côté généralement droit. 12. Appareil selon l'une quelconque des 9 ou 10, dans lequel la largeur de 15 l'extrémité proximale ouverte de chaque fente est supérieure à la largeur minimum de la fente. 13. Procédé permettant de retenir sélectivement et de déconnecter rapidement un sous-ensemble de pièces 20 mouillées par rapport à un pistolet à peinture, le procédé comprenant les étapes consistant à : a. prévoir un ensemble de boîtier et de vérin de pompe avec au moins une saillie ; b. prévoir un châssis ayant au moins une fente 25 alignée pour recevoir la au moins une saillie lorsque l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe est reçu dans le châssis ; c. fixer de manière pivotante le levier de blocage sur le châssis de manière adjacente à au moins une 30 fente ; d. déplacer le levier de blocagei. d'une position verrouillée dans laquelle l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe est retenu sur le châssis, ii. dans une position déverrouillée dans laquelle 5 l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe est autorisé à être retiré du châssis ; et e. déconnecter ledit ensemble de boîtier et de vérin de pompe du châssis. 10 14. Procédé selon la 13, dans lequel l'étape d comprend en outre l'étape consistant à déplacer au moins un bouton pour faire passer le levier de blocage de la position verrouillée à la position déverrouillée. 15 15. Procédé selon la 13, dans lequel l'étape d comprend en outre l'étape consistant à déplacer une paire de boutons pour faire passer le levier de blocage de la position verrouillée à la 20 position déverrouillée. 16. Procédé selon la 13, dans lequel l'étape d comprend en outre l'étape consistant à déplacer un mécanisme de verrouillage pour faire passer 25 le levier de blocage de la position verrouillée à la position déverrouillée. 17. Mécanisme de déconnexion rapide pour un pistolet à peinture, comprenant : 30 a. un boîtier de pompe ayant au moins une saillie ;b. un boîtier de pompe ayant au moins une pompe pour recevoir la au moins une saillie et ayant un bras monté de manière pivotante sur le boîtier d'entraînement, le bras ayant une surface de came mobile en et hors de mise en prise d'avec la au moins une saillie, et c. au moins un bouton poussoir accessible par un utilisateur et pouvant fonctionner pour faire pivoter le bras de sorte que la surface de came sort de la mise en prise d'avec la au moins une saillie pour libérer le boîtier de pompe du boîtier d'entraînement. 18. Mécanisme selon la 17, dans lequel le au moins un bouton poussoir est mobile le long d'un axe de bouton poussoir et le mécanisme comprend en outre : d. au moins un actionneur de glissière situé entre le bouton poussoir et le bras et généralement mobile de manière alignée avec l'axe de bouton poussoir dans lequel un contact coulissant a lieu entre l'actionneur de glissière et le bras pour déplacer le bras généralement perpendiculairement à l'axe du bouton poussoir. 19. Mécanisme selon la 18, dans lequel le au moins un actionneur de glissière a une surface de rampe en contact avec le bras. 20. Mécanisme selon l'une quelconque des 17 à 19, dans lequel le bras a une surface d'entraînement orientée en face de la au moinsune saillie lorsque le boîtier de pompe se déplace en mise en prise avec le boîtier d'entraînement de sorte que la au moins une saillie fait sortir temporairement le bras de la au moins une saillie pour permettre l'assemblage du boîtier de pompe sur le boîtier d'entraînement. 21. Mécanisme de retenue et de libération pour retenir et libérer sélectivement un sous-ensemble de pièces mouillées d'un pistolet à peinture, le mécanisme comprenant au moins un bouton poussoir accessible à l'extérieur du pistolet à peinture et mobile le long d'un axe de bouton poussoir ; et un bras monté dans le pistolet à peinture et ayant une surface de came pouvant être positionnée en et hors de mise en prise d'avec une partie d'un sous-ensemble de pièces mouillées, la surface de came étant sollicitée de manière élastique en mise en prise avec la partie du sous-ensemble de pièces mouillées et sélectivement mobile de manière généralement perpendiculaire à l'axe de bouton de poussoir pour être hors du mise en prise d'avec la partie du sous-ensemble de pièces mouillées en réponse à l'actionnement du au moins un bouton poussoir de sorte que le sous-ensemble de pièces mouillées est retenu dans le pistolet à peinture par la mise en prise de la surface de came et la partie du sous-ensemble de pièces mouillées lorsque le au moins un bouton poussoir n'est pas actionné, et le sous- ensemble de pièces mouillées est libéré du retrait du pistolet à peinture par le dégagement de la surface decame et la partie du sous-ensemble de pièces mouillées lorsque le au moins un bouton poussoir est actionné. 22. Mécanisme selon la 21, dans lequel le au moins un actionneur de glissière est interposé entre le au moins un bouton poussoir et le bras et mobile généralementle long de l'axe de bouton poussoir en réponse au mouvement du au moins un bouton poussoir. 23. Mécanisme selon l'une quelconque des 21 et 22, dans lequel le au moins un bouton poussoir comprend une paire de boutons poussoirs. 24. Appareil pour raccorder un gobelet de peinture à un pistolet à peinture du type ayant un boîtier de pompe de peinture, l'appareil comprenant une bague séparée ayant . a. une lèvre dirigée radialement vers l'intérieur 20 chevauchant un bord circonférentiel du boîtier de pompe de peinture ; et b. un ensemble de filetages dimensionnés et positionnés pour accepter un ensemble de filetages de raccordement sur le gobelet de peinture pour fixer de 25 manière amovible le gobelet de peinture sur le boîtier de pompe de peinture. 25. appareil selon la 24, dans lequel l'appareil comprend en outre une clavette sur 30 l'un parmi le boîtier de pompe de peinture et le gobelet de peinture, et un chemin de clavette deraccordement sur l'autre parmi le boîtier de pompe de peinture et le gobelet de peinture de sorte que le gobelet de peinture est aligné de manière circonférentielle avec le boîtier de pompe de peinture lorsque la clavette et le chemin de clavette sont mis en prise entre eux. 26. Mécanisme de retenue et de libération pour retenir et libérer sélectivement un sous-ensemble de pièces mouillées d'un pistolet à peinture, le mécanisme comprenant un mécanisme de verrouillage accessible à l'extérieur du pistolet à peinture ; et un bras monté dans le pistolet à peinture et ayant une surface de came pouvant être positionnée vers et à distance d'une relation de blocage avec une partie d'un sous-ensemble de pièces mouillées, la surface de came étant sollicitée de manière élastique vers la relation de blocage avec la partie du sous-ensemble de pièces mouillées et sélectivement mobile pour être éloignée de la relation de blocage avec la partie du sous-ensemble de pièces mouillées en réponse à l'actionnement du mécanisme de verrouillage ; dans lequel on empêche le sous-ensemble de pièces mouillées de se séparer du pistolet à peinture par la surface de came qui empêche le mouvement de séparation de la partie du sous- ensemble de pièces mouillées lorsque le mécanisme de verrouillage n'est pas actionné, et dans lequel le sous-ensemble de pièces mouillées est libéré pour le retrait du pistolet de peinture par le mouvement de la surface de came hors d'une relation de blocage avec lapartie du sous-ensemble de pièces mouillées lorsque le mécanisme de verrouillage est actionné. 27. appareil pour la déconnexion rapide d'un sous- ensemble de pièces mouillées d'un pistolet à peinture dans lequel le sous-ensemble de pièces mouillées comprend une pointe de vaporisation, des composants de vérin de pompe et de piston et de gobelet de peinture, l'appareil pour la déconnexion rapide comprenant a. un ensemble de boîtier et de vérin de pompe ayant au moins un moyen de mise en prise ; b. un châssis ayant au moins un moyen de réception pour recevoir le au moins un moyen de mise en prise lorsque l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe est reçu dans le châssis ; c. des moyens de déconnexion pour dégager sélectivement le moyen de mise en prise du moyen de réception pour retirer le sous-ensemble de pièces mouillées du châssis ; et d. une caractéristique de retenue passive mettant en prise par frottement l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe avec le châssis lorsque l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe est reçu dans le châssis. 28. Appareil selon la 27, dans lequel le moyen de mise en prise est espacé du moyen de réception lorsque le moyen de mise en prise est reçu dans le moyen de réception. 29. Appareil selon l'une quelconque des 27 ou 28, dans lequel la caractéristiquede retenue passive comprend un moyen de sollicitation pour mettre en prise par frottement l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe avec le châssis. 30. Appareil selon la 29, dans lequel le moyen de sollicitation est un ressort de rappel de piston. 31. Appareil selon l'une quelconque des 29 ou 30, dans lequel le moyen de sollicitation est préchargé lorsque l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe est reçu dans le châssis. 32. Appareil selon l'une quelconque des 27 ou 31, comprenant en outre des moyens de guidage pour guider l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe dans le châssis. 33. Appareil selon la 32, dans 20 lequel les moyens de guidage comprennent une fourche ayant des bras coudés sur le châssis. 34. Appareil selon l'une quelconque des 27 à 34, comprenant en outre une 25 interface entre l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe et le châssis qui transfère sensiblement toutes les forces de vérin de pompe au châssis et isole le au moins un moyen de mise en prise des forces. 30 35. Appareil pour la déconnexion rapide d'un sous-ensemble de pièces mouillées d'un pistolet à peinturedans lequel le sous-ensemble de pièces mouillées comprend une pointe de vaporisation, des composants de vérin de pompe et piston et de gobelet de peinture, l'appareil pour la déconnexion rapide comprenant : a. un ensemble de boîtier et de vérin de pompe ayant au moins un moyen de mise en prise ; b. un châssis ayant au moins un moyen de retenue pour recevoir le au moins un moyen de mise en prise lorsque l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe est reçu dans le châssis ; c. un moyen de déconnexion pour dégager sélectivement le moyen de mise en prise du moyen de réception pour retirer le sous-ensemble de pièces mouillées du châssis ; et d. une interface entre l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe et le châssis qui transfère sensiblement toutes les forces de l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe au châssis et isole le au moins un moyen de mise en prise des forces. 36. Appareil selon la 35, dans lequel l'interface comprend un rebord sur l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe et une fourche sur le châssis venant en butée contre le rebord lorsque l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe est reçu dans le châssis. 37. Appareil selon l'une quelconque des 35 ou 36, dans lequel le au moins un 30 moyen de mise en prise est éloigné du au moins un moyende réception lorsque l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe est reçu dans le châssis. 38. Appareil selon l'une quelconque des 35 à 37 comprenant en outre une caractéristique de retenue passive mettant en prise par frottement l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe avec le châssis lorsque l'ensemble de boîtier et de vérin de pompe est reçu dans le châssis. 39. Appareil selon l'une quelconque des 35 à 38, dans lequel le moyen de mise en prise comprend au moins une première saillie. 40. Appareil selon l'une quelconque des 35 à 39, dans lequel les moyens de réception comprennent au moins une première fente.
B
B05
B05B
B05B 11,B05B 15
B05B 11/06,B05B 15/06
FR2893844
A1
UTILISATION DU GUANABENZ ET DE SES DERIVES POUR LA FABRICATION DE MEDICAMENTS POUR LE TRAITEMENT DE LA MUCOVISCIDOSE ET DE MALADIES LIEES A UN DEFAUT D'ADRESSAGE DES PROTEINES DANS LES CELLULES
20,070,601
L'invention vise l'utilisation du guanabenz et de dérivés du guanabenz pour fabriquer des médicaments capables de restaurer ladres .sage de protéines du réticulum endoplasmique vers les membranes plasmiques. Il existe un grand nombre de situations pathologiques humaines dans les. ;elles un défaut d'adressage est à l'origine d'une altération le la localisation des protéines, et donc de la composition membranaire et de la fonction cellulaire. Ces maladies comprennent la mucoviscidose, l'hyperinsulinémie hypoglycémiante chez l'enfant, des pathologies neuro- dégénératives comme la maladie de Parkinson, l'emphysème héréditaire, le s.,drome congénital du QT long. Un ré-adressage des protéines impliquées constitue donc un moyen thérapeutique pour ces pathologies. L'organisation fonctionnelle de la cellule eucaryote repose sur un système élaboré de compartiments membranaires ou organites (noyau, réticulum endoblastiques, appareil de Golgi, endosomes) possédant leur propre composition protéique et lipidique. L'adressage des protéines dans la cellule constitue un ensemble de mécanismes moléculaires permettant d'assurer, au cours de la synthèse protéique, le bon repliement, la maturation et la localisation des protéines fonctionnelles. La mucoviscidose (CF : Cystic Fibrosis) est la maladie génétique récessive, autosomique, létale la plus répandue dans les populations européennes et nord américaines. Le gène CF (locus 7831) code pour la protéine trans-membranaire nommée CFTP. (pour Cystic Fibrosis Transmembrane Conductance Regulator). Cette protéine est un canal chlorure localisé dans la membrane plasmique apicale des cellules épithéliales pulmonaires et digestives chez les individus sains. Bien qu'il existe plus de 1000 mutations de la protéine CFTR, la mutation plus fréquente (70 % des patients) est la délétion d'une phénylalanine dans le domaine NBF1 en position 508 (delF508) Chez les patients CF, cette protéine est absente des membranes plasmiques du fait d'un adressage défectueux de la protéine qui est retenue dans le réticulum endoplasmique (RE), puis dégradée par le système ubiquitine/protéasome. Chez ces patients, les cellules dont la protéine CFTR est mutée en delF508 ne sont plus fonctionnelles. Physiologiquement, CFTR est responsable du transport trans-épithélial d'eau et d'électrolytes, et permet chez un individu sain, l'hydratation des voies aériennes pulmonaires, le bon fonctionnement sécrétoire digestif et des glandes exocrines en général. Une des clés pour un traitement de cette maladie, et de manière générale de tou'pathologie liée à de tels problèmes d'adressage, consiste en un ré-adressage de la protéine CFTR delF508 vers la membrane apicale des cellules. Une fois à la membrane, l'activité de transport de CFTR delF508 peut être stimulée par des agonistes physiologiques. De manière surprenante, les inventeurs ont mis en évidence que le guanabenz, utilisé depuis longtemps en clinique pour le traitement de l'h,-aertension, était capable d'activer le CFTR sauvage et des formes mutées et de provoquer une relocalisation membranaire de la protéine delF508-CFTR restaurant ainsi s.a capacité de transport trans-membranaire. Cette propriété a également été mise en évidence avec les dérivés du guanabenz. De manière générale, ces composés sont capables de restaerer un défaut d'adressage des protéines dans les cellules. De plus, ils présentent l'intérêt d'une innocuité élevée. L'invention -3 donc pour but de fournir une nouvelle utilisation de ces dérivés pour fabriquer des médicaments pour le traitement de la mucoviscidose et de maladies liées à un défaut d'adressage des protéines dans les cellules, en particulier telles qu'indiquées plus haut.35 Les dérivés u la formule (I) .ilisés conformément à l'invention répondent dans laquelle R = H ou Cl et le groupe phényle comporte aux moins deux substituants, ou un sel pharmaceutiquement acceptable de ces dérivés. Ces dérivés set capables de restaurer l'adressage de la 10 protéine CFTR vers les membranes plasmiques des cellules et constituent donc des composés de grand intérêt pour le traitement de pathologies liées à de tels problèmes de défaut d'adressage. Parme les maladies concernées, on citera, outre la mucoviscidose, l'hyperinsulinémie hypoglycémiante chez 15 l'enfant, des pathologies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson, l'emphysème héréditaire, le syndrome congénital du QT long. Comme illustré par les exemples, ils sont particulièrement efficaces pour provoquer la re-localisation de la protéine 20 delF508-CFTR dans la mucoviscidose où cette protéine est retenue dans le rticulum endoplasmique, et de restaurer ainsi sa capacité de transfert trans-membranaire. L'invention 'se en particulier l'utilisation du guanabenz et de ses sels. (I) 25 30 Le terme "guanabenz", tel qu'utilisé dans la description et les revendicatto:_s, correspond au composé de formule (II) . H Cl NNNH2 NH ou à un de ce:s sels, en particulier, l'acétate de formule (III) . H NNH2 NH O \OH Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la molécule utilisée répond à la formule (IV) . H Cl NNNH2 NH Cl (IV) 15 ou à un sel pharmaceutiquement acceptable. Lors de l'élaboration des médicaments, les principes actifs, utilisés en quantités thérapeutiquement efficaces, sont mélangés avec les véhicules pharmaceutiquement acceptables pour le mode d'administration choisi. Ces 20 véhicules peuvent âtre solides ou liquides. Ainsi pour une administration par voie orale, les médicaments préparés sous forme de gélules, comprimés, dragées, capsules, pilules, gouttes, sirops et analogues. De tels médicaments peuvent renfermer de 1 à 100 mg de principe actif par unité. Pour l'administration par voie injectable (intraveineuse, 5 sous-cutanée, intramusculaire), les médicaments se présentent sous forme de solutions stériles ou stérilisables. Ils peuvent étre également sous forme d'émulsions ou de suspensions. Les médicaments de l'invention sont plus particulièrement 1(1 administrés sous forme d'aérosols. Les doses par unité de prise peuvent varier de 1 à 50 mg de principe actif. La posologie quotidienne est choisie de manière à obtenir une concentration finale d'au plus 100 pM en dérivé de guanabenr dans le sang du patient traité. 15 D'autres cara"téristiques et avantages de l'invention sont donnés dans les résultats rapportés ci-après afin d'illustrer l'invention. Il y est fait référence aux figures 1 et 2, qui représentent, respectivement 2(1 - la figure : l'activation de delF508-CFTR dans des cellules CE15 après traitement par du guanabenz ; la figure : la relation dose-réponse observée avec un traitement de 2 h avec le guanabenz ; et la figure 2B : le profil pharmacologique des canaux CFTR dans des 25 cellules CF :5 après 2 h d'incubation avec du guanabenz. MATERIEL ET METHODES Ml. Culture cellulaire Cellules CHO-ET : Les cellules CHO (Chinese Hamster Ovary) sont des fibroblastes gui ont été transfectés avec le gène du 30 CFTR sauvage (CFTR-WT). Ces cellules vont donc surexprimer la protéine CFTR. Milieu de culture : Milieu MEM alpha (GIBCO) + 7 % de sérum de veau foetal + 0,5 % de pénicilline/streptomycine + 100 pM de méthotrek_ate (améthoptérine, Sigma). 35 Cellules CFI_I : Les cellules CF15 sont des cellules épithéliales huma._es d'origine nasale qui expriment le gène AF500-CFTR. Milieu de culture : Milieu DMEM + HAM F12 + 10 % de FCS + 0,6 de pénicil--ne/streptomycine + facteurs de croissance (insaline 5 pg/mi, transferrine 5 pg/ml, épinéphrine 5,5 pM, adénine 0,18 mM, EGF 10 ng/ml, T3 2 nM, hydrocortisone 1,1 aM). Cellules Calu-3 : Les cellules Calu-3 sont des cellules épithéliales huma:nes d'origine pulmonaire qui expriment le gène du CFTR sauvage. Milieu de cultiure : Milieu DMEM/F12 avec glutamax + 7 de sérum de veau foetal + 1 de pénicilline/streptomycine. M2. Immunomar quage L'immunomargnsge permet de visualiser la localisation cellulaire de la protéine CFTR grâce à un anticorps (Ac) primaire anti-CFTR, puis un anticorps secondaire antianticorps primaire marqué au fluorophore Cy3. Les cellules sont préalablement ensemencées sur des lamelles dans du rilieu de culture approprié. 3 lavages au TBS (NaCl : 157 mM, Tris base : 20 pM, pH 7,4) de 5 min chacun sont effectués. Les cellules sont alors fixées par ajout de TBS-paraformaldéhyie (3 5) pendant 20 min. Après 3 lavages au TBS (5 min), les cellules sont incubées avec du TBS-Triton 0,1 (10 min) qui permet la formation de trous dans la membrane cellulaire, puis 3 lavages au TBS sont à nouveau effectués avant la mise en présence des cellules avec le TBS- BSA 0,5 saponine 0,05 % pendant 1 h. Les cellules sont ensuite incubées avec l'anticorps primaire anti-C terminal CFTR (2 pg/ml) pendant 1 h. Trois lavages au TBS-BSA-saponine de 5 min chacun sont réalisés avant l'incubation avec l'anticorps secondaire GAM-cy3 (1/400) pendant 1 h. Suite à 2 lavages au TBS de 5 min, les noyaux sont marqués par incubation au,opro3 (1/1000) pendant 5 min. Enfin, les lamelles peuvent étre montées sur lame après 3 derniers lavages au TBS de 5 min. Les lames sont observées au microscope confocal (Bio-Rad) grâce à une excitation au laser aux longueurs d'onde appropriées. Afin de différencier le marquage entre Cs et Topro3 la couleur de fluorescence de Topro3 a été changée en bleu (couleur des noyaux). M3. Effluc de cadiotraceurs Les mesures de transport d'ions chlorure dans les cellules ont été réalisées à l'aide de la technique des efflux d'iodure radioactif (Becq et al., 1999 ; Dormer et al., 2001). Le traceur (1251) est incorporé dans le milieu intracellulaire. Puis, la quantité de radiotraceur qui sort de la cellule est comptée après l'ajout de différents agents pharmacologiques. L'iodure est utilisé comme un traceur du transport d'ions chlorure. 125I a de plus l'avantage d'avoir une courte durée de vie comparée à ce e d'autres marqueurs comme Cl 35(1/2 vie respective : 30 cars et 300 000 ans). Les cellules sont mises en culture sur des plaques 24 puits dans un milieu adéquat. 2 rinçages avec du milieu d'efflux (NaCl : 136,6 mM, KC1 : 5,4 mM, KH2PO4 : 0,3 mM, NaHPO : 0,3 mM, NaHCO3 : 4,2 mM, CaCl2 : 1,3 mM, MgCl2 : 0,5 mM, MgSO4 : 0, mM, HEPES : 10 mM, D-glucose : 5,6 mM) sont effectués afin d'éliminer les cellules mortes qui relarguent la radioactivité de façon anarchique. Puis, les cellules sont mises à incuber emec 500 pl de charge (1 pCi/ml de 125INa) pendant 30 min pour les CHO-WT ou 1 h pour les 0E15 et Calu-3. L'iodure s'équilibre de part et d'autre de la membrane cellulaire. Le rob: t (MultiPROBE, Packard) réalise les étapes suivantes : le milieu de charge est rincé avec du milieu d'efflux pour éliminer la radioactivité extracellulaire. Le surnageant est collecté toutes les minutes dans des tubes à hémolyse et le milieu est remplacé par un volume équivalent (500 pl). Les prélèvements des 3 premières minutes ne subissent pas l'addition de drogue, ils permettent d'obtenir une ligne de base stable, caractérisant la sortie passive des ions I. Les 7 prélèvements suivants sont obtenus en présence de la molécule tester. A la fin de l'expérience, les cellules sont lycée, par ajout de 500 pl de NaOH (0,1 N)/0,1 % SDS (30 min), ainsi, la radioactivité restée à l'intérieur de la cellule peut être déterminée. La radioactivité présente dans les tubes à hémolyse est comptée en coups par minute (cpm) grâce à un compteur gamma (Cobra II, Packard). Les résultats en cpm sont exprimés sous forme de vitesse de sortie d'iodure radioactif (R) d'après la formule suivante : R (min 1) _ [In (~ ~I t l -In (1?5I t2) ] / (t1ùt2) avec 125I ti : cpm au temps t1 ; 125I t cpm au temps t2. Ce flux d'iodure est représenté sous ferme de courbe. Afin de quantifier la sortie d'iodure due à l'administration de la molécule testée, on calcule le flux relatif suivant qui permet de s'affranchir du flux de base : Vitesse relative (min-1)=Rpic-Rbasal. Enfin, ces résultats sont normalisés pour pouvoir comparer l'effet des différentes drogues entre elles. Les résultats sont présentés sous la forme de moyenne +/- SEM. Le test statistique de Student est utilisé pour comparer l'effet des drogues aux contrôles (les -meurs correspondantes à P < 0,01 sont considérées comme statistiquement significatives). M4. Test de c --totoxicité Le test de te _cité au MTT est un test colorimétrique qui repose sur la capacité des déshydrogénases mitochondriales à métaboliser le M1T (sel de tétrazolium jaune) en formazan (pourpre). L'absorbance, proportionnelle à la concentration de colorant converti, peut être alors mesurée par spectrophotométrie Les cellules sont mises à incuber sur des plaques 96 puits en présence de l'agent à tester pendant 2 h. 3 contrôles sont réalisés : 100 % cellules vivantes : cellules sans agent ; 0 cellules vivantes : cellules laissées à l'air libre ; blanc : milieu sans cellule. Les cellules sont rincées avec du milieu RPMI sans rouge de phénol pour que la couleur du milieu n'interfère pas dans les mesures de l'absorbance. Puis, elles sont incubées pendant 4 h avec 100 pl de solution de RPMI supplémentée en MTT (0,5 mg/ml). Le milieu est alors éliminé, l'ajout r~ 100 pl de DMSO permet de solubiliser le colorant converti (formazan). L'absorbance est mesurée par spectrophotométrie à 570 nm (pourpre) ; 630 nm (bruit de fond). Afin de s'affranchir du bruit de fond, le calcul suivant est effecr_ué DOree11e=DO57onmùDO63onm• Puis, les résultats sont normalisés nar rapport aux contrôles (100 % et 0 % de cellules vivantes e sont présentés sous forme de moyenne +/- SEM. RESULTATS R1. Effet guanabenz sur l'adressage de delF508 dans les cellules CF1t L'étude de l'adressage de la protéine delF508-CFTR est réalisée en combinant des approches de pharmacologie, d'imagerie cellulaire, des tests biochimiques et électrophysiologic:es sur des cellules CF15 épithéliales humaines pulmonaires homozygotes pour la délétion delF508. Pour chaqu expérience, l'addition de Forskoline (fsk) 1 pM permet l'ai-ovation du CFTR quand celui-ci est lié à la membrane. Ainsi un efflux d'iodure pourra être observé si l'adressage de de1F508 a été restauré. Les résultats, présentés sous forme d'histogramme ont été normalisés g i rapport à un traitement de référence (traitement des cellules au MPB-91 250 pM pendant 2 h) pour lequel on considère qu'on a 100 % d'activité CFTR. Sur la ligure 1, on rapporte les résultats de l'activation de de1F508-CFTR dans des cellules CF15 après traitement par du guanabenz. Les expériences d'efflux d'iodure sont réalisées après 2 h d'incubation avec 100 }gym du composé à tester ou en l'absence de ce composé. Les cellules CF 15, traitées 24 h à 27 ont été utilisées comme contrôle positif et les cellules CF15 non traitées comme contrôle négatif (37 C). Les résultats dose-réponse après 2 h de traitement par du guanabenz sont rapportés sur la figure 2A. La figure 2B donne le profil pharmacologique de canaux CFTR dans des cellules CF15 après 2 h d'incubation avec 100 pM de guanabenz. Les travaux: réalisés ont montré qu'un traitement des cellules CF15 (F520del/F508del) par le guanabenz permet de réadressage de la protéine mutée F508de1-CFTR à la membrane. Des expériences d'efflux d'iodure ont montré que le guanabenz permet le ré-adressage de la protéine F508de1-CFTR après 2 h de traitement avec une EC50 de 40pM. De plus, ces expériences ont révélé une compétition entre le guanabenz et le MG132, un ir ,:hibiteur du protéasome ainsi qu'entre le guanabenz et la sf.ainsonine, un inhibiteur de mannosidase. Il ressort de ces résultats que le guanabenz permet le ré-adressage de la grctéine F508de1-CFTR par l'inhibition de la voie de dégradat_en et/ou qu'il est possible de moduler l'état de glycosylation de la protéine inhibant son interaction avec les chaperonnes du réticulum endosplasmique (RE). Le tableau qui suit donne un résumé d'expériences de compétition réalisées par la technique d'efflux d'iodure entre 5 le guanabenz et la machinerie chaperone du RE. 15 On constate une inhibition de l'effet du guanabenz par la Brefeldine-A (RFA), inhibiteur du trafic ERGIC vésiculaire, ce qui montre que le guanabenz induit un ré-adressage de delF508-CFTR. 20 Aucune modulation de l'effet du guanabenz n'est observée en présence de MG132, inhibiteur du protéasome, révélant une compétition entre le guanabenz et MG132. Une faible potentialisation de l'effet du guanabenz est observée en présence de swainsonine, un inhibiteur de mannosidase, ce 25 qui montre une action potentielle du guanabenz sur le glycosylation du CFTR. Exemple de formulation : On prépare une solution pour inhalation avec un nébuliseur ampoule à partir de chlorure de sodium, de chlorure 30 de calcium déshydraté et d'eau pour préparations injectables. Le guanabenz, ou un dérivé de guanabenz est ajouté comme ingrédient actif. La solution est formulée dans des ampoules de 2,5mL. Des ampoules renfermant 5, 10 ou 20 mg de guanabenz ou de dérivés de guanabenz sont ainsi préparées. ~G1fi fi O ** * *** *** nS *" Inhibiteurs de glycosylation Inhibiteurs de calnexine Voie de dégradation des inhibiteurs Potentialisation de l'effet de la guanabenz 10 BIBLIOGRAPHIE BECQ et al. ;1999) Journal of Biological Chemistry 274, 27415-27425. DORMER et a1. ;2001) Journal of Cell Science 114, 4073-4081
L'invention a pour objet l'utilisation du guanabenz et de ses dérivés pour fabriquer des médicaments pour le traitement de la mucoviscidose et de maladies liées à un défaut d'adressage des protéines dans les cellules, ces dérivés répondant à la formule (I) : dans laquelle R = H ou Cl et le groupe phényle comporte aux moins deux substituants, ou un sel pharmaceutiquement acceptable de ces dérivés.
1/ Utilisatldu guanabenz et de ses dérivés pour fabriquer des médicaments pour le traitement de la mucoviscidose et de maladies liées à un défaut d'adressage des protéines dans ies cellules, ces dérivés répondant à la formule (I) . H NNH N 2 R R (I) dans laquelle R = H ou Cl et le groupe phényle comporte aux moins deux substituants, ou un sel pharmaceutiquement acceptable de ces rivés. 2/ Utilisation selon la 1, du guanabenz de 15 formule (II) . H Cl N~N~~NH2 NH 3/ Utilisatl 20 guanabenz, en parti selon la 1 d'un sel de ulier de l'acétate de formule (III) .O OH 4/ Utilisation selon la 1 d'une molécule de formule (IV) . H N,N,NH2 NH Cl Cl (IV) ou d'un sel pharmaceutiquement acceptable. 5/ Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4, pour fabriquer des médicaments pour le traitement de la 10 mucoviscidose. 6/ Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que les médicaments sont préparés pour une administration sous formes de gélules, comprimés, dragées ou capsules. 15 7/ Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée ce que les médicaments sont préparés pour une administration par voie injectable, sous forme de solution. 8/ Utilisation: selon l'une quelconque des 1 20 à 5, caractérisée en ce que les médicaments sont préparés pour une administration sous forme d'aérosol.
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61P 11
A61K 31/155,A61P 11/00
FR2901016
A1
ECHANGEUR DE CHALEUR A PLAQUES D'ECHANGE SOUDEES
20,071,116
La présente invention concerne un , pour la réalisation d'un échange de chaleur entre un premier fluide et un second fluide. On connaît déjà, notamment par le brevet européen N EP 0639258 B1 du même inventeur, un échangeur de chaleur à plaques d'échange soudées, de structure compacte, désigné par la dénomination commerciale HEATEX (marque enregistrée), comprenant des plaques métalliques préalablement embouties, assemblées deux à deux par soudure sur deux côtés opposés, et formant ainsi des éléments modulaires empilés définissant deux circuits indépendants respectivement pour un premier fluide et pour un second fluide. L'ensemble des plaques, ainsi réunies, forme un bloc d'échange de section horizontale rectangulaire, donc globalement parallélépipédique, qui est assemblé à quatre poteaux ou montants d'angle appartenant au bâti de l'échangeur de chaleur. Les extrémités ouvertes des éléments modulaires empilés sont soudées par accostage sur le bord de lumières aménagées dans les parois de liaison verticales opposées du bloc d'échange. L'échangeur thermique est fermé par quatre portes latérales vissées sur les montants du bâti, et facilement démontables pour la maintenance. En particulier, le brevet européen N EP 0639258 B1 offre une solution qui supprime les contraintes de dilatation différentielle, entre le bloc d'échange constitué par l'ensemble des plaques empilées, d'une part, et le bâti d'autre part, ceci grâce à des gouttières d'angle qui sont solidaires des parois de liaison précitées, et qui entourent partiellement les montants du bâti, avec possibilité de coulissement relatif. Grâce à ces dispositions, l'échangeur de chaleur selon le brevet européen N EP 0639258 B1 possède des caractéristiques avantageuses, en termes de comportement en température, par rapport à des réalisations antérieures également connues d'échangeurs à plaques soudées, telles que celles décrites dans les demandes de brevets européens EP 0165179 A et EP 0186592 A. Cependant, l'échangeur de chaleur à plaques d'échange soudées selon le brevet européen N EP 0639258 B1 pose encore certains problèmes, et reste donc perfectible, pour des utilisations sous des contraintes thermomécaniques importantes. En particulier, lors de la mise en température du bloc d'échange, compte tenu du gradient de température existant en service, les plaques d'échange tendent à se dilater sur leur longueur, selon une direction perpendiculaire aux parois de liaison situées à leurs extrémités. La contrainte de dilatation correspondante se calcule par le rapport F/S, F étant la force de dilatation et S la section de la soudure supportant cette contrainte. Lorsque la dilatation est importante, la contrainte l'est aussi et il peut en résulter une rupture des soudures liant les deux plaques associées en un élément modulaire, rupture qui se produit notamment au droit de la zone d'accostage entre les plaques d'échange et la paroi de liaison adjacente. II convient donc de réduire à cet endroit le niveau des contraintes, pour l'amener à une valeur inférieure au seuil de rupture, ceci par une diminution de la force de dilatation et / ou par une augmentation de la section de soudure. La présente invention a donc pour but d'apporter des perfectionnements à l'échangeur de chaleur à plaques soudées, tel que décrit dans le brevet européen N EP 0639258 B1, en vue d'améliorer son comportement en température, et notamment d'éviter le risque de rupture sous l'effet des contraintes de dilatation. A cet effet, l'invention a essentiellement pour objet un échangeur de chaleur à plaques d'échange soudées, du genre précédemment considéré, c'est-à-dire comprenant des plaques métalliques préalablement embouties, assemblées deux à deux par soudure sur deux côtés opposés pour former des éléments modulaires empilés définissant deux circuits indépendants respectivement pour un premier fluide et pour un second fluide, les extrémités des plaques étant soudées par accostage sur le bord de lumières aménagées dans des parois de liaison opposées, perpendiculaires auxdites plaques, pour former un bloc d'échange globalement parallélépipédique, qui est assemblé à quatre poteaux ou montants d'angle appartenant au bâti de l'échangeur de chaleur, cet échangeur étant caractérisé par le fait que, sur leurs côtés à assembler, les deux plaques métalliques embouties constitutives de chaque élément modulaire sont de chaque côté appliquées à plat l'une contre l'autre sur une largeur prédéfinie, sont réunies l'une à l'autre par une première soudure réalisée dans cette largeur et assurant la tenue mécanique de l'assemblage, et sont aussi réunies l'une à l'autre, le long de leurs bords extérieurs, par une deuxième soudure assurant l'étanchéité. Ainsi, l'invention remplace l'assemblage habituel bord à bord des deux plaques embouties par une configuration particulière, consistant à effectuer un soyage de l'une des plaques voire des deux plaques, afin que les deux plaques se juxtaposent sur une largeur prédéfinie, de préférence au moins égale à quinze millimètres, permettant la réalisation d'une double soudure. La première soudure, qui est une soudure par points ou une soudure laser ou une soudure à la molette, assure la tenue mécanique de l'assemblage, c'est-à-dire sa tenue à la pression. La deuxième soudure, qui est avantageusement une soudure de type TIG ou plasma , assure quant à elle simplement l'étanchéité. La section totale de soudure est ainsi fortement augmentée, rendant l'assemblage des plaques beaucoup plus résistant. Selon un autre aspect de la présente invention, chaque poteau ou montant d'angle du bâti de l'échangeur de chaleur à plaques d'échange soudées possède une arête intérieure chanfreinée, la paroi de liaison adjacente se raccordant au poteau ou montant d'angle dans la région de cette arête chanfreinée. Ainsi, lorsque les plaques d'échange tendant à se dilater, elles peuvent entraîner avec elles les parois de liaison qui comportent alors une possibilité de déformation supplémentaire, en fléchissant dans l'espace libéré par les arêtes chanfreinées des poteaux ou montants d'angle. La contrainte de dilatation est donc absorbée en grande partie par la flexion, désormais rendue possible, de la paroi de liaison. Selon une disposition complémentaire avantageuse, chaque paroi de liaison comporte, dans ses deux zones latérales, des conformations en soufflet pour son raccordement au poteau ou montant d'angle, dans la région de l'arête chanfreinée. Les conformations en soufflet, qui peuvent consister chacune simplement en deux plis inversés formant ensemble une sorte d'onde sinusoïdale, facilitent le cas échéant une dilatation selon un axe perpendiculaire à la direction de la dilatation longitudinale des plaques d'échange. Comme on le comprend aisément, les arêtes chanfreinées des poteaux ou montants offrent un espace libre exploité ici non seulement pour la flexion des parois de liaison, mais aussi pour le logement et la déformation des conformations en soufflet. De toute façon, l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple, une forme d'exécution de cet échangeur de chaleur à plaques d'échange soudées. Figure 1 est une vue partielle et très schématique, en perspective éclatée, montrant le principe général d'assemblage d'un échangeur de chaleur 5 du type concerné par la présente invention ; Figure 2 est une vue en coupe transversale illustrant le mode actuel d'assemblage des plaques d'un tel échangeur, sur l'un de leurs côtés ; Figure 3 est une vue en coupe similaire à la figure 2, mais illustrant le mode d'assemblage conforme à la présente invention 10 Figure 4 est une vue en coupe passant par l'une des zones d'angle d'un tel échangeur, et illustrant le mode de raccordement actuel entre une paroi de liaison et un poteau ou montant d'angle ; Figure 5 est une vue en coupe similaire à la figure 4, mais illustrant le mode de raccordement conforme à la présente invention ; 15 Figure 6 est une vue en coupe horizontale d'un échangeur de chaleur conforme à la présente invention ; Figure 7 est une vue en perspective montrant un détail de la partie inférieure de l'échangeur de la figure 6. En se référant à la figure 1, un échangeur de chaleur à plaques 20 d'échange soudées comprend une série d'éléments modulaires 2, de forme générale carrée ou rectangulaire, qui sont empilés et tous assemblés entre deux parois de liaison 3 opposées, de forme rectangulaire, perpendiculaires aux éléments modulaires 2. Ces éléments modulaires 2 possèdent une section très allongée, et 25 leurs extrémités sont soudées, par accostage, sur les bords de lumières parallèles 4 aménagées dans les parois de liaison 3. Ces parois de liaison 3 sont elles-mêmes assemblées, le long de leurs bords longitudinaux (ici verticaux), à des poteaux ou montants d'angle 5, au nombre de quatre. Les extrémités inférieures et supérieures des poteaux ou 30 montants d'angle 5 sont assemblées, respectivement, à un socle inférieur et un socle supérieur, non représentés sur la figure 1, pour constituer un bâti complet, de forme générale parallélépipédique. A l'intérieur de ce bâti, qui est fermé sur ses faces latérales par des portes non représentées, l'ensemble des éléments modulaires 2 forme un 35 bloc d'échange, lui-même de forme générale parallélépipédique, qui définit deux circuits de fluide indépendants, à savoir un premier circuit de fluide constitué par les éléments modulaires 2, et un second circuit de fluide résultant des espaces libres situés entre ces éléments modulaires 2. Des tubulures d'entrée et de sortie, pour les deux circuits de fluide ainsi constitués, sont également prévues. Pour une description plus détaillée de ce type d'échangeur de chaleur, il est fait référence au brevet européen précité N EP 0 639 258 B1. En se référant aux figures 2 et 3, chaque élément modulaire 2 résulte de l'assemblage, sur deux côtés opposés, de deux plaques métalliques 6 et 7 préalablement embouties, pour l'une au moins d'entre elles. Plus particulièrement, la figure 2 illustre le mode actuel d'assemblage des deux plaques 6 et 7, sur l'un des côtés (l'autre côté étant réalisé de manière symétrique). Les deux plaques 6 et 7 sont ici pliées chacune à 45 , l'une en direction de l'autre, et une unique soudure longitudinale 8, de type TIG , réunit ces deux plaques 6 et 7 le long de leurs bords, amenés l'un contre l'autre. En considérant toujours un côté de l'élément modulaire 2, l'assemblage soudé de l'extrémité de celui-ci à la paroi de liaison se fait, dans l'exemple illustré (pour des plaques d'une épaisseur de 1,5 mm), sur une section de 2 x 2,8 mm x 1,5 mm, soit 8,4 mm2, et cet assemblage soudé présente une concentration de contraintes en pointe, au droit de la soudure longitudinale 8. La figure 3 illustre la solution ici proposée par la présente invention. L'une des plaques 6 reste ici plane dans la région du côté de l'élément modulaire 2, tandis que l'autre plaque 7 est réalisée avec un soyage c'est- à-dire qu'elle présente un premier pli 9, par exemple à 45 , suivi d'un second pli 10 par exemple à 45 mais dans le sens inverse du précédent, conduisant à la formation d'une bande latérale 11 de largeur L, parallèle au plan principal de la plaque 7 considérée. Par cette bande latérale 11 de largeur L, la plaque 7 est appliquée à plat contre la région latérale de la plaque 6. Les deux plaques 6 et 7 sont alors réunies l'une à l'autre, dans la largeur L, par une première soudure 12 qui peut être une soudure par points ou une soudure laser ou une soudure à la molette, assurant la tenue mécanique de l'assemblage. Les deux plaques 6 et 7 sont aussi réunies l'une à l'autre, le long 35 de leurs bords extérieurs, par une deuxième soudure 13 qui est notamment une soudure de type TIG , par laquelle assure ici simplement l'étanchéité. Avantageusement, les deux plaques 6 et 7 sont ainsi juxtaposées dans la région latérale de l'élément modulaire 2, sur une largeur L égale au moins à quinze millimètres. En supposant que cette largeur L soit strictement égale à 15 mm, et toutes choses restant égales par ailleurs, la réalisation selon l'invention procure au niveau de l'assemblage de l'extrémité de l'élément modulaire 2 à la paroi de liaison, une section de soudure égale à : [(2x15) + 5,6 + 4] x 1,5 soit 59,4 mm2, au lieu des 8,4 mm2 obtenus avec le mode actuel d'assemblage. La section de soudure mécaniquement résistante se trouve ainsi multipliée par plus de sept, autrement dit augmentée de plus de 600 %. La figure 4 représente, en coupe horizontale, l'une des zones d'angle d'un échangeur de chaleur, faisant apparaître une portion d'élément modulaire 2 assemblée à une paroi de liaison 3, et un poteau ou montant d'angle 5 appartenant au bâti de l'échangeur. Plus particulièrement, cette figure 4 illustre le mode actuel de raccordement entre la paroi de liaison 3 et le poteau ou montant d'angle 5, ce dernier possédant une section habituelle carrée. Dans ce cas, le raccordement présente une rigidité aux deux points P1 et P2, rigidité qui s'oppose à la libre dilatation longitudinale des plaques d'échange, selon la flèche F. La figure 5 illustre la solution ici proposée par la présente invention. Celle-ci consiste à chanfreiner l'arête intérieure du poteau ou montant d'angle 5. Plus particulièrement, il est réalisé une coupe à 45 des deux faces adjacentes 14 et 15 du poteau ou montant 5, sur une largeur d'au moins dix millimètres, de manière à former un chanfrein 16 qui, lui-même dégage un espace libre 17 de section triangulaire. Ainsi, lorsque l'élément modulaire 2 tend à se dilater, selon la flèche F, il peut entraîner avec lui la paroi de liaison adjacente 3, laquelle pourra fléchir en pénétrant dans l'espace libre 17, le premier point de rigidité P1 étant supprimé. La contrainte de dilatation est ainsi absorbée en grande partie par la flexion de la paroi de liaison 3. En complément, comme le montre aussi la figure 5, la paroi de liaison 3 est raccordée au poteau ou montant d'angle 5, dans chaque zone latérale, par une conformation en soufflet, résultant de deux plis inversés 18 et 19, donnant localement à cette paroi 3 (vue en section horizontale) une allure d'onde sinusoïdale. Cette conformation en soufflet introduit une zone de souplesse supplémentaire, facilitant le cas échéant une dilatation du bloc d'échange selon un axe perpendiculaire à la direction de la flèche F. La figure 6, et la figure 7 qui en représente un détail, illustrent en outre des dispositions complémentaires prévues à la base et au sommet de l'échangeur de chaleur, pour permettre sur deux côtés opposés la dilatation du bloc d'échange. Le socle inférieur du bâti étant ici repéré en 20, chaque paroi de liaison 3 présente, à sa base, une partie 21 dépourvue de lumières 4 et repliée à l'horizontale au-dessus du socle inférieur 20, sur lequel elle est fixée. Sur la partie 21 est formé un pli longitudinal 22 qui permet d'absorber la dilatation à cet endroit. Bien entendu, des dispositions similaires sont prévues dans la partie supérieure de l'échangeur de chaleur. Il est à noter que l'échangeur de chaleur, précédemment décrit, peut être réalisé indifféremment avec des plaques embouties pourvues d'un réseau de bossages, ou de cuvettes, ou avec des plaques embouties présentant des nervures ou rainures parallèles, ou encore avec des plaques lisses pourvues de plots rapportés, selon toutes configurations connues en soi. Ces plaques d'échange peuvent être constituées par de simples tôles, par exemple en acier inoxydable. Dans des applications particulières, il peut s'agir aussi de tôles dites sandwich , réalisées sur une face par une couche de support en acier inoxydable, d'épaisseur suffisante pour assurer le terme en pression, et sur l'autre face par une couche en métal ou alliage noble, de faible épaisseur, notamment à base de nickel, tantale ou zirconium. On notera que les dispositions de la présente invention sont particulièrement adaptées pour l'assemblage de telles tôles sandwich entre elles. En effet, avec la technique usuelle, lors de la soudure bord à bord de telles tôles, il existe un risque certain de remontée de ferrite dans le noyau métallique fondu, par effet de migration. Le risque de corrosion est alors important, la soudure réalisée n'ayant pas les caractéristiques du métal noble. Au contraire, en appliquant ici la technique de la présente invention, telle qu'illustrée par la figure 3, avec utilisation de tôles 6 et 7 de type sandwich la couche de métal noble déborde de la couche de support en acier inoxydable, et il est possible de réaliser d'une part la soudure par points 12 assurant la tenue de l'ensemble, et d'autre part la soudure d'étanchéité 13 de type TIG seulement par recouvrement entre les deux couches de métal ou alliage noble qui débordent des couches de support respectives en acier inoxydable. Des échangeurs de chaleur à plaques d'échange soudées, réalisés conformément à l'invention, peuvent trouver des applications industrielles dans des domaines variés : industrie chimique et pharmaceutique, industrie agro-alimentaire, installations de chauffage, etc. Comme il va de soi, et comme il ressort de ce qui précède, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution d'échangeur de chaleur qui a été décrite ci-dessus, à titre d'exemple ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant les mêmes principes. C'est ainsi, notamment, que l'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention : - en réalisant les plaques d'échange en toutes formes et dimensions, en particulier avec des formes générales carrées ou rectangulaires, et en tous matériaux soudables ; - en réalisant les soudures de ces plaques par mise en oeuvre de tous procédés appropriés, qu'il s'agisse de la première soudure ou de la deuxième soudure, par exemple en réalisant la deuxième soudure par un procédé plasma ; - en modifiant le raccordement des parois de liaison avec les montants ou poteaux du bâti, les parois de liaison n'étant pas nécessairement soudées sur le bâti, niais pouvant aussi l'être sur des pièces intermédiaires, elles-mêmes appliquées autour d'un poteau, qui passent notamment sur l'arête chanfreinée et les faces adjacentes au chanfrein et qui peuvent déborder sur les faces suivantes ; - en utilisant l'échangeur de chaleur non pas en position verticale, mais en position horizontale, selon l'application envisagée, les termes montant et poteau ayant ici une signification purement structurelle mais n'impliquant pas une orientation verticale.30
L'échangeur comprend des plaques métalliques (6, 7), préalablement embouties, assemblées deux par deux par soudage sur deux côtés opposés pour former des éléments modulaires (2) empilés définissant deux circuits indépendants pour un premier et un second fluide. Les deux plaques métalliques (6, 7) d'un élément modulaire (2) sont de chaque côté appliquées à plat l'une contre l'autre sur une largeur prédéfinie (L), et sont réunies par une soudure (12) réalisée dans cette largeur et assurant la tenue mécanique de l'assemblage et par une autre soudure (13) réalisée le long des bords extérieurs des plaques et assurant l'étanchéité. Les extrémités des plaques (6, 7) sont soudées à des parois de liaison opposées, pour former un bloc d'échange qui est lui-même assemblé à quatre poteaux d'angle du bâti de l'échangeur.
1. Echangeur de chaleur à plaques d'échange soudées, comprenant des plaques métalliques (6, 7) préalablement embouties, assemblées deux par deux par soudure sur deux côtés opposés pour former des éléments modulaires (2) empilés définissant deux circuits indépendants respectivement pour un premier fluide et pour un second fluide, les extrémités des plaques d'échange (6, 7) étant soudées par accostage sur le bord de lumières (4) aménagées dans des parois de liaison (3) opposées, perpendiculaires auxdites plaques, pour former un bloc d'échange globalement parallélépipédique, qui est assemblé à quatre poteaux ou montants d'angle (5) appartenant au bâti de l'échangeur de chaleur, caractérisé en ce que les plaques métalliques embouties (6, 7) constitutives de chaque élément modulaire (2) sont appliquées à plat d'une contre l'autre sur une largeur prédéfinie (L), sont réunies l'une à l'autre par une première soudure (12) réalisée dans cette largeur (L) et assurant la tenue mécanique de l'assemblage, et sont aussi réunies l'une à l'autre, le long de leurs bords extérieurs, par une deuxième soudure (13) assurant l'étanchéité. 2. Echangeur de chaleur à plaques d'échange soudées selon la 1, caractérisé en ce que les deux plaques (6, 7) sont juxtaposées sur une largeur prédéfinie (L) au moins égale à quinze millimètres. 3. Echangeur de chaleur à plaques d'échange soudées selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la première soudure (12) est une soudure par points ou une soudure laser ou une soudure à la molette. 4. Echangeur de chaleur à plaques d'échange soudées selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la deuxième soudure (13) est une soudure de type TIG ou plasma . 5. Echangeur de chaleur à plaques d'échange soudées selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que chaque poteau ou montant d'angle (5) de son bâti possède une arête intérieure chanfreinée (16), la paroi de liaison (3) adjacente se raccordant au poteau ou montant d'angle (5) dans la région de cette arête chanfreinée (16). 6. Echangeur de chaleur à plaques d'échange soudées selon la 5, caractérisé en ce que le chanfrein (16) de chaque poteau ou montant d'angle (5) est réalisé par une coupe à 45 des deux faces adjacentes (14,15), sur une largeur d'au moins dix millimètres. 7. Echangeur de chaleur à plaques d'échange soudées selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que chaque paroi de liaison (3) comporte, dans ses deux zones latérales, des conformations en soufflet (18, 19) pour son raccordement au poteau ou montant d'angle (5), dans la région de l'arête chanfreinée (16). 8. Echangeur de chaleur à plaques d'échange soudées selon la 7, caractérisé en ce que les conformations en soufflet des parois de liaison (3) consistent chacune en deux plis inversés (18, 19) formant ensemble une sorte d'onde sinusoïdale. 9. Echangeur de chaleur à plaques d'échange soudées selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les plaques d'échange (6, 7) sont constituées par des tôles sandwich , réalisées sur une face par une couche de support en acier inoxydable et sur l'autre face par une couche en métal ou alliage noble, de faible épaisseur, la soudure d'étanchéité (13) étant réalisée seulement par recouvrement entre les deux couches de métal ou alliage noble qui débordent des couches de support respectives en acier inoxydable.
F
F28
F28D
F28D 9
F28D 9/00
FR2899515
A1
ROUE ELASTIQUE, EN PARTICULIER POUR UN VEHICULE FERROVIAIRE URBAIN, SON PROCEDE DE MONTAGE ET DISPOSITIF DE LIAISON ELASTIQUE EQUIPANT LADITE ROUE
20,071,012
L'invention concerne une roue élastique, en particulier pour un véhicule ferroviaire urbain, son procédé de montage et un dispositif de liaison élastique équipant ladite roue. Une liaison élastique montée entre le bandage et le moyeu d'une roue d'un véhicule ferroviaire, est notamment décrite dans le document FR-2 766 418 au nom de la Demanderesse. Cette liaison élastique comprend deux blocs annulaires semblables en un matériau élastomère, ayant chacun une forme en tronc de cône dans lesquels sont noyés des renforts métalliques. Les deux blocs sont montés sans aucune adhérisation entre une partie annulaire mâle du bandage qui fait saillie vers l'intérieur, et deux flasques latéraux ou brides annulaires qui sont solidaires du moyeu de la roue. Chaque bloc annulaire comporte des pions anti-glissement qui sont en saillie sur chacune des parois tronconiques interne et externe du bloc. Les pions anti-glissement viennent s'engager dans des encoches ménagées dans les flasques latéraux. Des roues avec de tels moyens élastiques équipent des véhicules ferroviaires urbains et donnent entière satisfaction. Cependant, le seul inconvénient de ces roues réside dans leur coût de fabrication. Un but de l'invention est de répondre à ce coût de fabrication par la conception d'une nouvelle liaison élastique procurant les mêmes avantages, mais avec un coût de fabrication réduit. A cet effet, l'invention propose une roue élastique, en particulier pour un véhicule ferroviaire urbain, ladite roue comprenant un moyeu, un bandage et une liaison élastique intercalée entre le moyeu et le bandage, ladite liaison élastique étant constituée de deux blocs annulaires réalisés en un matériau élastomère qui sont montés entre un flasque central annulaire solidarisé au bandage et cieux flasques latéraux annulaires solidaires du moyeu, qui est caractérisé en ce que les deux blocs sont adhérisés sur le flasque central et maintenus en position par des moyens de blocage sur les deux flasques latéraux. Avantageusement, les deux blocs de la liaison élastique n'incorporent pas de moyens de renfort, et le bandage de la roue est emmanché à force sur le flasque central. D'une manière générale, les moyens de blocage en position des deux blocs de la liaison élastique sur les flasques latéraux peuvent être constitués par des épaulements ménagés dans les flasques latéraux et entre lesquels viennent se loger lesdits blocs, ou par des nervures en saillie sur les deux blocs et qui se logent dans des encoches ménagées dans les flasques latéraux. Selon un mode préférentiel de réalisation de l'invention, - chaque bloc de la liaison élastique à une forme en tronc de cône, les deux blocs étant montés tête-bêche dans deux plans perpendiculaires à l'axe de roue et viennent se loger dans un espace annulaire, à demi-section droite en forme de V ouvert vers l'extérieur, qui est délimité entre le flasque central et les deux flasques latéraux ; - le flasque central a une demi-section droite de forme triangulaire isocèle, avec un côté qui s'étend parallèlement à l'axe de la roue pour former une surface de contact circulaire, et deux côtés qui font entre eux un angle au sommet pour délimiter deux surfaces de contact tronconiques et annulaires ; - chaque flasque latéral présente en demi-section droite un côté incliné qui forme une surface tronconique de contact avec le bloc associé de la liaison élastique ; et - un flasque latéral est solidaire du moyeu de la roue, et l'autre flasque latéral est une couronne qui est rapportée par des moyens de fixation qui mettent en compression les deux blocs de la liaison élastique. Une telle roue élastique présente notamment l'avantage de simplifier la fabrication des deux blocs de la liaison élastique qui ne contiennent plus de moyens de renfort métalliques. L'invention concerne également un dispositif de liaison élastique pour une roue de véhicule ferroviaire urbain, qui est caractérisé en ce qu'il comprend un flasque central contre lequel sont adhérisés deux blocs réalisés en un matériau élastomère, en ce que la roue comprend un bandage emmanché à force sur le flasque central, et en ce que les deux blocs sont mis en compression par deux flasques latéraux solidarisés au moyeu de la roue. Ce dispositif de liaison élastique présente l'avantage de pouvoir être pré-assemblé et envoyé ensuite à un fabricant de roue pour être monté sur le moyeu d'une roue. L'invention concerne également un procédé de montage d'une roue élastique, en particulier pour un véhicule ferroviaire urbain, qui est caractérisé en ce qu'il consiste : - à adhériser deux blocs réalisés en un matériau élastomère de part et d'autre d'un flasque central ; - à emmancher à force le bandage de la roue sur le flasque central ; et - à mettre en compression les deux blocs entre deux flasques latéraux solidarisés au moyeu de la roue. D'autres avantages, caractéristiques et détails de l'invention ressortiront du complément de description qui va suivre en référence au dessin annexé, donné uniquement à titre d'exemple et qui est une demi-vue en coupe d'une roue élastique selon l'invention. En se référant au dessin, la roue élastique 1 comprend, d'une façon connue en soi, un moyeu métallique 3, un bandage métallique annulaire 5 destiné à assurer un contact métal-métal avec un rail (non représenté) sur lequel roule un véhicule ferroviaire urbain par exemple équipé de ces roues 1, et une liaison élastique annulaire 7 qui est montée entre le moyeu 3 et le bandage 5. La liaison élastique 7 comprend deux blocs annulaires 10 qui sont réalisés en un matériau élastomère, chaque bloc 10 ayant globalement une forme en tronc de cône. Les deux blocs 10 sont montés tête-bêche dans deux plans perpendiculaires à l'axe X-X de la roue 1, et viennent se loger dans un espace annulaire E, à demi-section droite en forme de V ouvert vers l'extérieur, qui est délimité entre un flasque annulaire central 12 et deux flasques annulaires latéraux 14 et 16. Les deux blocs 10 présentent deux surfaces tronconiques 10a qui sont en regard l'une de l'autre, qui forment entre elles un angle a, et deux surfaces tronconiques 10b qui sont opposées l'une à l'autre et qui forment également entre elles un angle a. Le flasque central annulaire 12 présente une demi-section droite de forme triangulaire isocèle, de hauteur h, avec un côté qui s'étend parallèlement à l'axe X-X de la roue pour former une surface de contact extérieure circulaire 12a, et deux côtés inclinés qui font entre eux un angle au sommet a pour former deux surfaces annulaires de contact 12b. Le flasque latéral annulaire 14 s'étend à la périphérie du moyeu 3 et présente un côté incliné qui fait un angle a avec l'axe X-X de la roue 1 pour former une surface d'appui tronconique et annulaire 14a. Le flasque latéral annulaire 16 constitue une pièce rapportée ou couronne qui présente un côté incliné qui fait également un angle cc avec l'axe X-X de la roue pour former une surface d'appui tronconique et annulaire. Au montage de la roue 1, les deux surfaces tronconiques 10a des deux blocs 10 sont respectivement adhérisées sur les deux surfaces tronconiques de contact 12b du flasque central 12, et les deux surfaces tronconiques 10b sont respectivement mises en contact non adhérisé avec la surface tronconique 14a du flasque latéral 14 et la surface tronconique 16a du flasque latéral 16., qui est rapporté sur le moyeu 3. Des moyens de blocage 20 sont prévus pour maintenir en position les deux blocs 10 contre les deux flasques latéraux 14 et 16. Ces moyens de blocage 20 sont constitués par deux épaulements périphériques 22 ménagés sur les surfaces tronconiques 14a et 16a des flasques latéraux 14 et 16, et entre lesquels viennent se loger à force les deux blocs 10. Pour améliorer le blocage en position des deux blocs 10, on peut prévoir en plus ou en variante des nervures 22a au niveau des blocs 10 qui viennent se loger dans des encoches 22b ménagées dans les surfaces tronconiques 14a et 16a des flasques latéraux 14 et 16. Le serrage du flasque latéral 16 est assuré par des moyens de fixation 25 tels que des vis, et ce serrage permet de mettre en compression les deux blocs 10. Le bandage 5 est monté par emmanchement à force sur la surface de contact circulaire 12a du flasque central 12. A cet effet, on ménage un épaulement 27 à la surface interne circulaire du bandage 5 et contre lequel vient en appui le flasque latéral 12. L'hvention concerne également un procédé de montage de la roue élastique 1 décrite précédemment. Selon ce procédé, on assure tout d'abord l'adhérisation des deux blocs 10 de la liaison élastique 7 sur le flasque central 14 pour former un sous-ensemble ou un dispositif de liaison élastique qui peut être vendu et envoyé à un constructeur de roues. Ensuite, on emmanche à force le bandage 5 autour du flasque central 14, et on procède ensuite au montage du bandage 5 auquel est fixé la liaison élastique 7 sur le moyeu 3 de la roue 1. L'invention ne se limite pas au mode de réalisation précédemment décrit. En effet, sans sortir du cadre de l'invention, l'Homme du métier peut envisager des variantes de réalisation, en particulier prévoir deux flasques latéraux qui sont rapportés sur le moyeu, et intégrer le flasque central au bandage de la roue, mais cette intégration ne permet plus un pré-assemblage de la liaison élastique avant son montage sur la roue
Roue élastique, en particulier pour un véhicule ferroviaire urbain, ladite roue comprenant un moyeu (3), un bandage (5) et une liaison élastique (7) intercalée entre le moyeu (3) et le bandage (5), ladite liaison élastique (7) étant constituée de deux blocs annulaires (10) réalisés en un matériau élastomère qui sont montés entre un flasque central annulaire (12) solidarisé au bandage (5) et deux flasques latéraux annulaires (14, 16) solidaires du moyeu, caractérisée en ce que les deux blocs (10) sont adhérisés sur le flasque central (12) et maintenus en position par des moyens de blocage (20) sur les deux flasques latéraux (14, 16).
1. Roue élastique, en particulier pour un véhicule ferroviaire urbain, ladite roue comprenant un moyeu (3), un bandage (5) et une liaison élastique (7) intercalée entre le moyeu (3) et le bandage (5), ladite liaison élastique (7) étant constituée de deux blocs annulaires (10) réalisés en un matériau élastomère qui sont montés entre un flasque central annulaire (12) solidarisé au bandage (5) et deux flasques latéraux annulaires (14, 16) solidaires du moyeu, caractérisée en ce que les deux blocs (10) sont adhérisés sur le flasque central (12) et maintenus en position par des moyens de blocage (20) sur les deux flasques latéraux (14, 16). 2. Roue élastique selon la 1, dans laquelle les deux blocs (10) de la liaison élastique (7) n'incorporent pas de moyens de renfort. 3. Roue élastique selon la 1 ou 2, dans laquelle le bandage (5) de la roue (1) est emmanché à force sur le flasque central (12). 4. Roue élastique selon l'une des précédentes, dans laquelle les moyens de blocage (20) en position des deux blocs (10) de la liaison élastique (7) sur les flasques latéraux (14, 16) sont constitués par des épaulements (22) ménagés dans les flasques latéraux (14, 16) et entre lesquels viennent se loger lesdits blocs (10). 5. Roue élastique selon l'une des 1 à 3, dans laquelle les moyens de blocage (20) en position des deux blocs (10) de la liaison élastique (7) sur les flasques latéraux (14, 16) sont constitués par des nervures (22a) en saillie sur les deux blocs (10) et qui se logent dans des encoches (22b) ménagées dans les flasques latéraux (14, 16). 6. Roue élastique selon l'une des précédentes, dans laquelle chaque bloc (10) de la liaison élastique (7) à une forme en tronc de cône, les deux blocs (10) étant montés tête-bêche dans deux plans perpendiculaires à l'axe de roue (X-X) et viennent se loger dans un espace annulaire E, à demi-section droite en forme de V ouvert vers l'extérieur, qui est délimité entre le flasque central (12) et les deux flasques latéraux (14, 16). 7. Roue élastique selon la 6, dans laquelle le flasque central (12) à une demi-section droite en forme triangulaire isocèle, avec un côté qui s'étant parallèlement à l'axe (X-X) de la roue pour former une surface de contact circulaire (12a), et deux côtés qui font entre eux un angle au sommet a pour délimiter deux surfaces de contact tronconiques et annulaires (12b). 8. Roue élastique selon la 7, dans laquelle chaque flasque latéral (14, 16) présente en demi-section droite un côté incliné qui forme une surface tronconique de contact (14a, 16a) avec le bloc associé (10) de la liaison élastique (7). 9. Roue élastique selon la 8, dans laquelle le flasque latéral (14) est solidaire du moyeu (3) de la roue, et le flasque latéral (16) forme une couronne qui est rapporté par des moyens de fixation (25) qui mettent en compression les deux blocs (10) de la liaison élastique (7). 10. Dispositif de liaison élastique pour une roue de véhicule ferroviaire urbain, caractérisé en ce qu'il comprend un flasque central (12) contre lequel sont adhérisés deux blocs (10) réalisés en un matériau élastomère. 11. Dispositif de liaison élastique selon la 10, dans lequel la roue (1) comprend un bandage (5) emmanché à force sur le flasque central (12). 12. Dispositif de liaison élastique selon la 10 ou 11, dans lequel les deux blocs (10) sont mis en compression par deux flasques latéraux (14, 16) solidarisés au moyeu (3) de la roue. 13. Procédé de montage d'une roue élastique, en particulier pour un véhicule ferroviaire urbain, caractérisé en ce qu'il consiste : - à adhériser deux blocs (10) réalisés en un matériau élastomère de part et d'autre d'un flasque central (12) ;- à emmancher à force le bandage (5) de la roue sur le flasque central (12) ; et - à mettre en compression les deux blocs (10) entre deux flasques latéraux (14, 16) solidarisés au moyeu (3) de la roue.
B
B60
B60B
B60B 17,B60B 9
B60B 17/00,B60B 9/10
FR2896794
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE TRAITEMENT PREVENTIF D'UNE SURFACE OPTIQUE EXPOSEE A UN FLUX LASER
20,070,803
La présente invention se rapporte au traitement préventif d'une surface optique exposée à un flux laser. Elle trouve une application générale dans le domaine de l'optique et plus particulièrement dans le renforcement de la tenue au flux laser de surfaces optiques. Dans la demande française déposée le 19 novembre 2004 et enregistrée sous le n 0412304, le Demandeur a décrit le fait que sous fort flux laser, des endommagements peuvent apparaître en surface des composants optiques d'une chaîne laser. En pratique, la dimension de ces endommagements, lors de tirs laser ultérieurs, croît exponentiellement. La fonction optique est alors altérée sur une surface de plus en plus grande et l'endommagement, par propagation optique, peut même induire d'autres endommagements sur d'autres pièces optiques de la chaîne laser. Le transport de l'énergie du faisceau laser n'est alors plus assuré nominalement. L'apparition de tels endommagements laser en surface des composants optiques affecte la durée de vie des composants optiques ainsi que le coût de maintenance des chaînes laser. La présente invention remédie à ces inconvénients. Elle porte sur un dispositif de traitement préventif d'une surface optique destinée à être exposée à un flux laser, ledit dispositif comprenant une source d'excitation thermique pour réaliser un recuit thermique de ladite surface à traiter. Selon une définition générale de l'invention, le dispositif comprend en outre un organe pour mesurer en temps réel lors dudit recuit thermique une première grandeur représentative de la surface optique à traiter et un organe pour modifier une seconde grandeur représentative de la source d'excitation quand la première grandeur a atteint une consigne choisie au préalable. Un tel dispositif a l'avantage d'imposer une modification à une grandeur représentative de la source d'excitation en fonction d'une grandeur représentative de la surface optique à traiter, contrôlée en temps réel lors du recuit thermique de la surface optique à traiter, ce qui permet d'induire un recuit adapté à la surface optique à traiter. En pratique, la grandeur représentative de la source d'excitation est la puissance linéique de la source d'excitation. Selon une réalisation, la source d'excitation est un laser 002 continu. Selon une autre réalisation, la mesure de la première grandeur représentative de la surface optique à traiter est de type thermoluminescence. Par exemple, le matériau de la surface optique à traiter est de la silice. La présente invention porte également sur un procédé de traitement préventif d'une surface optique destinée à être exposée à un flux laser, dans lequel le traitement comprend une étape de recuit thermique de ladite surface à traiter à l'aide d'une source d'excitation thermique. Selon un autre aspect de l'invention, on mesure en temps réel lors dudit recuit thermique une grandeur représentative de la surface optique à traiter et on modifie une seconde grandeur représentative de la source d'excitation thermique quand la première grandeur a atteint une consigne choisie au préalable. En pratique, la modification consiste en une variation de la puissance linéique d'excitation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description détaillée et des dessins dans lesquels : - la figure 1 est une courbe illustrant un cycle de recuit thermique obtenu par l'enchainement de plusieurs modifications apportées à la puissance linéique de la source d'excitation ; - la figure 2 représente des courbes illustrant trois cycles de recuit thermique successifs obtenus sur un même site jusqu'à atteindre une même consigne de thermoluminescence choisie ; - la figure 3 représente des courbes illustrant le suivi temporel d'un cycle de recuit thermique appliqué à deux sites différents ; 3 - la figure 4 représente schématiquement les éléments essentiels du dispositif de traitement préventif selon l'invention ; et - la figure 5 est une courbe illustrant l'évolution du rayon caractéristique du faisceau laser sur le composant optique en fonction de la coordonnée axiale de la lentille de focalisation du dispositif conforme à l'invention. D'une manière générale, le procédé de traitement préventif conforme à l'invention est fondé sur le fait d'imposer une modification sur une grandeur représentative de la source d'excitation, lorsqu'une grandeur représentative de la surface à traiter atteint une consigne contrôlée en temps réel lors du recuit thermique de la surface à traiter. En pratique, la grandeur représentative de la surface optique à traiter est la puissance linéique de la source d'excitation. La puissance linéique est définie comme la puissance laser absorbée par le matériau du site divisée par le rayon caractéristique r du faisceau laser sur le site. Le rayon caractéristique r est une grandeur dimensionnelle représentative du faisceau laser. Pour un faisceau laser de mode gaussien, il est défini comme le rayon de waist à 1/e2 de l'intensité maximale. L'élévation de température AT au centre d'un faisceau laser de puissance linéique P,, sur un site de conductivité thermique apparente C est AT . Le Demandeur a observé que la conductivité thermique apparente C des matériaux courants de l'optique croît avec la température T selon une loi a priori indéterminée dépendant du site. Dans ce contexte, il n'est pas toujours possible d'atteindre une consigne AT si la puissance linéique P, est prédéfinie et constante. Cependant, le Demandeur a observé qu'il est possible d'atteindre la consigne AT si la puissance linéique du laser d'excitation croît, lors d'une montée en température, pour compenser l'augmentation de conductivité thermique avec la température. Ou de façon inverse, lors d'une décroissance en température, le Demandeur a observé qu'il est possible d'atteindre la température de consigne si la puissance linéique décroît pour compenser la décroissance de conductivité thermique apparente. L'évolution du champ de température en surface d'un site peut être suivie avantageusement en temps réel, par un diagnostic de thermoluminescence, ou d'incandescence. Le Demandeur a aussi observé que le suivi temps réel de la thermoluminescence permet d'établir une ou des valeurs de consigne NC pour lesquelles il y a modification de la puissance linéique P, d'excitation. En référence à la figure 1, on a représenté l'enchaînement de plusieurs modifications de la puissance linéique permettant de créer un cycle de recuit thermique. Par exemple, au temps t = O, l'ouverture d'un obturateur permet de passer d'une puissance linéique nulle à une puissance linéique P, (tronçon de la courbe TO). Synchronisé à cette ouverture, le rayon caractéristique du faisceau laser d'excitation sur le composant optique, diminue, ce qui, à puissance laser fixe, provoque l'augmentation de puissance linéique et la montée en température du site. La réduction du rayon caractéristique s'arrête quand le niveau de consigne de thermoluminescence NC = 1 est atteint (tronçon de la courbe Ti). A ce niveau de consigne NC = 1, il y a un temps de latence où la puissance linéique n'évolue pas (tronçon de la courbe T2). Puis, la puissance linéique décroît par diminution de la puissance laser, en gardant le rayon caractéristique fixe, ce qui provoque la diminution de température du site (tronçon de la courbe T3). Cette décroissance est accentuée lorsque l'on atteint le niveau de consigne NC = 0,7 et que l'obturateur se ferme, ramenant à zéro la puissance linéique ce qui permet à la température de revenir à la température ambiante à plus grande vitesse (tronçon de la courbe T4). Le cycle décrit en référence à la figure 1 peut être modifié à volonté. Les consignes de thermoluminescence NC pour lesquelles il y a changement de régime, les niveaux NC = 1 et NC = 0,7 sur la figure 1, peuvent être adaptés également au matériau testé compte tenu du diagnostic de thermoluminescence utilisé. Le paramètre temps est libre sur chaque site. Selon le procédé de traitement préventif conforme à l'invention, la puissance linéique est modifiée lorsque la thermoluminescence contrôlée en temps réel lors du recuit thermique atteint une valeur de consigne NC choisie. Un tel procédé permet ainsi d'appliquer un cycle thermique complet, montée et descente en température, sur un site localisé dont on ne connaît pas les propriétés thermiques intrinsèques ni d'absorption. En pratique, la variation de la puissance linéique permet d'atteindre 5 une consigne d'élévation en température quelque soit la conductivité thermique apparente C du site à recuire. Si la conductivité thermique C est faible, la puissance linéique nécessaire sera faible et la consigne d'élévation de température sera atteinte plus rapidement sachant que la puissance linéique est croissante lors de la montée en température et décroissante lors de la descente en température. Dans le procédé conforme à l'invention, le recuit thermique est par exemple contrôlé en permanence par le diagnostic de thermoluminescence, ce qui assure l'adaptabilité du procédé à chaque site par l'intermédiaire du paramètre temps . En référence à la figure 2, on a représenté des cycles ou tirs laser successifs ayant lieu sur un même site. Le processus utilisé est tel que la puissance linéique croît jusqu'à la consigne de niveau NC = 5 et l'obturateur se ferme. On observe qu'au fur et à mesure des tirs laser S1 à S3, le niveau de consigne NC = 5 est atteint pour un temps R de plus en plus long R3 > R2 > R1. Ces tirs laser successifs montrent que le cycle thermique modifie les propriétés du site puisque la thermoluminescence évolue d'un tir à l'autre tir. Un autre avantage du procédé de traitement préventif conforme à l'invention est la flexibilité. Ainsi, l'exemple de cycle montré en figure 1, avec deux niveaux de consigne NC, peut être rendu plus complexe ou plus simple en fixant le nombre de niveaux de consigne de thermoluminescence sur lesquels un changement de puissance linéique est susceptible d'avoir lieu. Il peut même y avoir des paliers ou des temps de latence. En pratique, la puissance laser ainsi que le rayon caractéristique qui font évoluer la puissance linéique sont deux paramètres pouvant évoluer dans des phases séparées du cycle comme présenté en figure 1 ou ensemble pour adapter la variation de puissance linéique. 6 Le Demandeur a également observé que lorsque le procédé est limité à un seul niveau de consigne de thermoluminescence NC, correspondant à une température supérieure au point de ramollissement d'un matériau amorphe, le procédé selon l'invention conduit à une meilleure reproductibilité de la profondeur de gravure dans le matériau. En référence à la figure 3, on a représenté le suivi temporel par diagnostic de thermoluminescence, d'un tel cycle thermique, appliqué sur deux sites (courbes H1 et H2). Au temps t = O, l'obturateur s'ouvre et le diamètre de waist du faisceau laser d'excitation décroît, faisant ainsi croître la puissance linéique appliquée sur le site. Quand le niveau de thermoluminescence de consigne NC = 5 est atteint, l'obturateur se ferme. On voit en figure 3 que l'obturation du faisceau se produit à un temps M différent correspondant à une puissance linéique différente entre les deux sites (M1 < M2). Le Demandeur a observé que sur onze sites testés, au pas de 2 mm, la consigne de thermoluminescence est NC = 5 u.a (unité arbitraire), la profondeur de gravure réalisée est 9,8 pm avec une dispersion de plus ou moins 2,5%. Ceci est une amélioration importante par rapport au document Localized silica re-fusion for laser damage mitigation ; P.Bouchut, L.Delrive, D.Decruppe, P.Garrec, Proc.of SPIE vol 5273, p250-257 (2004), dans lequel le recuit des sites s'effectue à puissance linéique constante et où la dispersion de profondeur de gravure atteint 50%. Ceci montre que l'adaptation de la puissance linéique à chaque site conforme à l'invention permet de réduire la dispersion de profondeur de gravure. Par exemple, dans un cycle de recuit de matériaux amorphes, tels des verres ou la silice fondue, on sait que le refroidissement est la partie la plus critique. C'est le cas en particulier lorsque le matériau redevient rigide, dans la gamme de température au dessus et légèrement en dessous de la température de déformation. Si le refroidissement est trop rapide, une contrainte permanente peut apparaître et conduire à la fracture du matériau si elle est trop importante. Un refroidissement lent va permettre à tous les points du site de refroidir à la même vitesse et minimiser ainsi la contrainte résiduelle. Grâce au procédé conforme à l'invention, ce refroidissement lent est contrôlé par la vitesse de décroissance de la puissance linéique d'excitation jusqu'à ce que la thermoluminescence décroisse au niveau de consigne voulue. Il est à remarquer que ce refroidissement lent n'est pas possible avec un procédé purement ablatif. Lorsque le rayon caractéristique r du faisceau laser change au cours du temps, non seulement la puissance linéique d'excitation évolue de façon proportionnellement inverse mais le temps caractéristique d'interaction évolue quadratiquement car z o- où D est la diffusivité thermique du matériau. La D réduction du rayon caractéristique r, à puissance laser constante, provoque par conséquent l'accélération de la montée en température au centre du faisceau laser. Cela est utile pour minimiser le temps d'interaction lors de la montée en température du site et donc réduire l'énergie déposée sur le site. Lorsque la température excède la température dite de recuit dans un matériau amorphe et que l'évaporation du matériau se produit, on provoque alors une ablation lente car à l'échelle du temps caractéristique d'interaction. En référence à la figure 4, on a représenté une chaîne laser permettant de mettre en oeuvre le procédé préventif selon l'invention. Par exemple, un laser CO2 continu 1 est la source d'excitation pour opérer le recuit thermique. La longueur d'onde d'émission du laser 1 est par exemple 10,59 pm qui correspond à la raie d'émission du laser la plus puissante. La longueur d'onde d'excitation est adaptée au matériau optique dont on veut opérer le recuit : le recuit thermique n'est possible que s'il y a une montée en température du matériau optique. Il est donc indispensable que tout ou partie du spectre d'émission de la source d'excitation corresponde au spectre d'absorption du matériau testé. Par exemple dans la silice toutes les raies d'émission du laser CO2, de 9,2 à 10,8 pm peuvent être utilisées. La stabilité en puissance de la source d'excitation 1 est bonne : typiquement plus ou moins 1%, minimum au maximum, sur la durée du recuit. Le mode d'émission laser peut être quelconque, gaussien, plat, annulaire etc... mais stable. 8 Enfin la puissance nécessaire pour effectuer le recuit est une puissance linéique qui dépend de la dimension du site à recuire, typiquement inférieure à 20 watts lorsque la dimension est plus petite qu'l mm. La source de recuit 1 peut être tout autre source laser, lampe, corps noir dont l'émission spectrale est tout ou partiellement absorbée par le matériau en test. Le dispositif mettant en oeuvre l'invention comprend en outre un dispositif de contrôle et de stabilité de la puissance du laser 2. Le dispositif 2 comprend plusieurs éléments: un variateur de puissance laser qui peut être constitué d'une lame demi-onde suivie d'un polariseur. Un tel variateur permet d'ajuster la puissance d'excitation à une consigne NC et donc de faire varier la puissance linéique appliqué au site à recuire. Le dispositif 2 peut aussi être complété par un obturateur qui laisse ou non passer le faisceau laser et un mesureur de puissance laser qui permet de vérifier que la consigne de puissance NC est bien atteinte. Le dispositif 2 peut aussi inclure un dispositif de stabilisation temps réel de la puissance du laser de recuit. En variante, l'obturateur peut être remplacé par un dispositif de commutation éteint-allumé de la source laser 1 elle-même. Le dispositif mettant en oeuvre l'invention comprend en outre une lentille de focalisation 3. La lentille de focalisation 3 est par exemple en ZnSe traitée anti reflet à la longueur d'onde du laser de recuit et la distance focale est adaptée à la tâche focale que l'on veut obtenir sur le composant en test. La dimension de la tache focale à la surface de l'échantillon peut être déterminée par la méthode du couteau. En variante, une buse servant à l'amenée de gaz utiles au procédé tels oxygène, argon, air comprimé, etc..., ou à l'aspiration de vapeurs émises peut être fixée solidairement à la lentille de focalisation. En pratique, la surface du composant optique 4 que l'on veut tester est disposée face au faisceau laser incident. Le procédé conforme à l'invention s'adapte bien aux matériaux optiques à faible conductivité thermique, typiquement inférieure à 10W/(m.K) qui présentent une plus grande élévation de température locale à puissance linéique incidente donnée. Les matériaux tels que la silice fondue, tous les types de verre et cristaux laser, dopés ou non dopés, et des matériaux tel que le KDP qui sert à la conversion de fréquence 9 sont des matériaux sur lesquels le procédé conforme à l'invention peut être adapté. Un dispositif de photométrie 5 est prévu pour recueillir les photons émis par la zone thermoluminescente. Dans le schéma optique de la figure 4, le dispositif de photométrie 5 est placé en aval de l'échantillon 4 en test. Ce montage présente l'avantage de filtrer les photons d'excitation puisque la silice absorbe le rayonnement à 10,59 pm et la détection peut être dans la gamme de transparence de la silice c'est-à-dire entre 0,2 et 4 pm de longueur d'onde ce qui laisse place à de nombreux types de capteurs, photomultiplicateur, Silicium, InGaAs, PbSe, HgCdTe, etc... sous forme de monoélément ou caméra. En variante, le dispositif de photométrie 5 peut être disposé n'importe où ailleurs sauf à intercepter le faisceau d'excitation. L'avantage de mettre le dispositif de photométrie en amont de l'échantillon 4 est de bénéficier d'une gamme spectrale de détection s'étendant à l'infrarouge lointain. Le grandissement du zoom qui image la zone thermoluminescente sur le capteur 5 doit être adapté aussi bien à la dimension de la zone recuite qu'à la résolution spatiale du capteur de photométrie. La variation de la puissance linéique de recuit est ici assurée par deux moteurs 6. Le premier moteur assure la rotation de la lame demi-onde 2 pour faire varier la puissance transmise à travers un ou des polariseurs fixes. Le second moteur 6 assure la translation, selon l'axe optique Z, de la lentille de focalisation 3. La dimension de rayon caractéristique r sur le composant optique 4, en fonction de la coordonnée Z de la lentille de focalisation 3, est établie par la méthode du couteau. Un tel graphe, dans le cas d'un faisceau gaussien est présenté en figure 5, dans laquelle la dimension caractéristique du faisceau laser sur le composant optique 4 évolue avec le déplacement de la lentille de focalisation 3. Il est donc possible de faire varier la puissance linéique en translatant la lentille de focalisation 3. Le procédé conforme à l'invention peut être utilisé pour effectuer le conditionnement d'un site précurseur de l'endommagement ou la stabilisation d'un dommage dans un composant optique. Cela permet donc d'intégrer sur chaîne optique des composants présentant des défauts potentiels ou avérés en tenue au flux laser. A ce jour, il n'est pas prouvé que des composants optiques zéro défaut existent et donc le procédé conforme à l'invention est utile et nécessaire pour toutes les pièces optiques de grandes surfaces à spécification élevée en tenue au flux laser. En outre, le procédé conforme à l'invention peut s'avérer une grande source d'économie pour la maintenance et la durée de vie des composants des chaînes laser de forte puissance. Le procédé conforme à l'invention peut aussi être utilisé pour le conditionnement thermique de composants optiques plus complexes comme des miroirs diélectriques multi couches ou la zone utile pour la tenue au flux laser n'excède pas quelques mm2
Le dispositif de traitement préventif d'une surface optique (4) exposée à un flux laser, comprend une source d'excitation thermique (1) pour réaliser un recuit thermique de ladite surface à traiter. Le dispositif comprend en outre un organe (5) pour mesurer en temps réel lors dudit recuit thermique une première grandeur représentative de la surface optique à traiter (4) et un organe (2, 3, 6) pour modifier une seconde grandeur représentative de la source d'excitation (1) quand la première grandeur a atteint une consigne (NC) choisie au préalable.
1. Dispositif de traitement préventif d'une surface optique (4) destinée à être exposée à un flux laser, ledit dispositif comprenant une source d'excitation thermique (1) pour réaliser un recuit thermique de ladite surface à traiter (4), caractérisé en ce qu'il comprend en outre un organe (5) pour mesurer en temps réel lors dudit recuit thermique une première grandeur représentative de la surface optique à traiter (4) et un organe (2, 3, 6) pour modifier une seconde grandeur représentative de la source d'excitation (1) quand la première grandeur a atteint une consigne (NC) choisie au préalable. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel la seconde grandeur est la puissance linéique d'excitation. 3. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la source d'excitation (1) est un laser CO2 continu. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la mesure de la première grandeur est de type thermoluminescence. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le matériau de la surface optique à traiter (4) est de la silice 6. Procédé de traitement préventif d'une surface optique (4) destinée à être exposée à un flux laser, ledit traitement comprenant une étape de recuit thermique de ladite surface à traiter à l'aide d'une source d'excitation thermique (1), caractérisé en ce qu'on mesure en temps réel lors dudit recuit thermique une grandeur représentative de la surface optique à traiter (4) et en ce qu'on modifie une seconde grandeur représentative de la source d'excitation (1)thermique quand la première grandeur a atteint une consigne (NO) choisie au préalable. 7. Procédé de traitement préventif d'une surface optique selon la 5 6, dans lequel la modification consiste en une variation de la puissance linéique d'excitation.
C,G
C03,G01,G02
C03B,G01N,G02B
C03B 32,G01N 21,G02B 1
C03B 32/00,G01N 21/71,G02B 1/10
FR2894772
A1
PROCEDE D'ENRICHISSEMENT EN DHA
20,070,622
La presente invention concerne un procede permettant, industriellement, d'enrichir une solution d'esters ethyliques d'acides gras naturels (huile de poisson) en un acide gras specifique : ]'acide docosahexenoique (couramment appele DHA). Les huiles d'origine marine sont des sources naturellement riches en acides gras 10 poly-insatures. Les acides gras polyinsatures ont en particulier, pour les plus utiles les formules suivantes : H3C COOH acide aùlinoleique acide eicosapentenoique (EPA) H3C acide docosapentenoique (DPA) acide docosahexenoique (DHA) Ces acides gras, bien que necessaires au bon fonctionnement de l'organisme, ne sont pas naturellement synthetises par le corps humain. Leur apport est donc lie a une 15 prise quotidienne via ]'alimentation. Les sources alimentaires en acides gras polyinsatures sont les huiles vegetales (essentiellement des acides gras de type w-6 et w-9) et les huiles de poisson qui contiennent en particulier de grandes quantites d'acides gras de type co-3. Ces derniers sont tres connus pour leurs effets benefiques sur la sante (maladies cardiovasculaires, maladies auto-immunes, inflammations ...). 20 Les acides gras polyinsatures sont classes selon la position de la premiere double liaison, a partir de la fonction methyle terminale. Ainsi dans la nomenclature w -x ou n-x, le x correspond a la position de cette premiere insaturation. La majorite des acides gras polyinsatures d'interet biologique appartient a la famille des w-6 (acide arachidonique) ou o)-3 (EPA, DHA). De plus, dans la nomenclature, on definit egalement le nombre de carbone constituant la chaine ; ainsi 1'EPA est decrit comme C20:5 et le DHA comme C22:6. Le 5 et le 6 correspondent au nombre d'insaturations de la chaine carbonee presente respectivement par l'EPA et le DHA. Les huiles de poisson sont utilisees essentiellement pour l'isolement et la concentration en acides gras de type w-3. Les methodes conventionnelles pour enrichir les huiles de poisson (article de V.K. Mishra et al., Food Research International, 1993, 26, 217-226) reposent sur la selectivite par rapport a la longueur des chaines des acides gras constitutifs des huiles ou leur degre d'insaturation. Les procedes d'enrichissement les plus couramment utilises sont realises sur les acides gras ou les esters correspondants par : - Cristallisation - Extraction a contre-courant - Distillation moleculaire - Chromatographie d' absorption. La plupart du temps, differents procedes sont combines en vue d'obtenir un fort enrichissement. De plus ces procedes possedent les inconvenients suivants : Les procedes travaillant a haute temperature (distillation) donnent lieu a de multiples produits de degradation thermique des acides gras (isomerisation, peroxydation, oligomerisation). De ce fait, it est recommande de travailler a basse temperature, avantageusement A. des temperatures inferieures a 100 C. L'inconvenient des techniques de chromatographie repose sur 1'utilisation de quantites massives de solvants souvent toxiques. De plus, la production a grande echelle sur de telles techniques est loin d'etre evidente. Pour ces raisons, des methodes alternatives ont ete developpees. Elles reposent sur 30 l'utilisation des fluides supercritiques : - Procede de fractionnement par CO2 supercritique - Chromatographic supercritique. Le procede de fractionnement d'esters ethyliques d'acides gras par CO2 supercritique a deja etc decrit abondamment dans la litterature. I1 est a noter toutefois que la plupart des procedes cites decrivent un enrichissement en o)-3 ou en acide eicosapantenoique (EPA) et non en DHA. L'un des parametres de conduite du procede de fractionnement par CO2 supercritique est le taux de CO2 supercritique. Ce taux est defini par le rapport du debit de CO2 sur le debit de solution d'acides gras injectee. Ainsi, a taux de CO2 supercritique eleve, la selectivite est accrue au detriment du rendement. A faible taux de CO2 supercritique, c'est le rendement qui est favorise tandis que la selectivite est amoindrie. Ainsi, Nilsson et al. ( JAOCS 1988, 65(1), 109-117) decrivent un procede batch permettant d'obtenir plusieurs fractions (de 0,1 a 0,2g) riches en EPA et DHA respectivement. Pour ce faire, les auteurs travaillent A. des pressions comprises entre 220* 105 Pa et 250 *I o5 Pa. De plus, ils effectuent un gradient de temperature dans la colonne pour generer un reflux interne (de 20 C en pied de colonne a 100 C en tete de colonne). Les taux de CO2 supercritique definis sont tres eleves, de l'ordre de 100 a 500. Certains essais permettent d'obtenir, a partir d'esters ethyliques pre-traites a Puree, des fractions presentant une teneur de 1'ordre de 90% en DHA, mais avec des taux de CO2 supercritique de 500. En utilisant des esters ethyliques non traites, les auteurs decrivent des fractions 25 riches en DHA (teneur entre 53 et 60%) mais pour des taux de CO2 supercritique de l'ordre de 300 A. 400. Ce procede a donc les inconvenients suivants : it s'agit d'un procede batch. Le taux de CO2 supercritique utilise est trop important et le procede doit donc avoir un faible rendement, ce qui n'est pas utilisable industriellement. En effet, cela induit des 30 surcouts energetiques et donc une productivite moindre.La temperature de 100 C en tete de colonne peut provoquer la degradation des acides gras. Or it s'agit de la 3 temperature preconisee par les auteurs. Les pressions utilisees sont trop fortes et si elles etaient diminuees, it y aurait une augmentation du taux de CO2 supercritique. Par ailleurs cet article preconise l'utilisation d'un gradient de temperature au sein de la colonne et surtout d'un reflux interne afin d'ameliorer la separation et donc 1'enrichissement. Or la presence d'un tel reflux diminue la productivite du procede. Kado et al. (JP2005-255971) decrivent dans leur brevet un procede d'enrichissement d'esters ethyliques d'huile de Poisson en EPA et DHA. Les plages de temperature et pression revendiquees sont de 35-200 C et 100*105 Pa-500* 105 Pa. Les auteurs preconisent deux extractions successives en vue d'obtenir des teneurs elevees. Une premiere extraction est faite sur la matiere premiere, et une deuxieme extraction est faite sur le residu de la premiere operation. La colonne utilisee fait 3m de haut pour un diametre interne de 50mm. Elie comporte 6 enceintes de chauffe distinctes. Les deux extractions successives compliquent le procede et le rendent inapplicable industriellement. Les taux de CO2 supercritique utilises pour obtenir des teneurs elevees en DHA sont eleves (de l'ordre de 127). Le rendement en DHA est donc faible. Par ailleurs les auteurs preconisent 1'application d'un gradient de temperature (qui permet d'avoir un effet de rectification) dans la colonise. La productivite est donc restreinte. Lucien et col. (Australasian biotechnology, 1993, 3 (3), 143-147) decrivent un procede d'obtention d'extraits enrichis en esters ethyliques d'EPA et de DHA a partir d'huile de sardine 17/12 (EPA/DHA). Un reflux interne genere par une enceinte chauffante placee en tete de colonne permet d'ameliorer les teneurs obtenues : on peut atteindre des teneurs de 42% et 54% respectivement en EPA et DHA. Les meilleures conditions operatoires dans cette configuration sont 150 * 105 Pa, 40 C dans la colonne et une temperature de reflux de 100 C. Le taux de CO2 supercritique utilise n'est pas indique. Le tableau ci-dessous reprend les resultats obtenus :30 Pression Temperature Temperature [EPA] (%) [DHA] (%) (Pa) extraction ( C) reflux ( C) 150 *105 40 60 21 34 150*105 40 80 33 39 150*105 40 100 42 54 Ce procede a donc les inconvenients suivants : La temperature de 100 C en tete de colonne peut provoquer la degradation des acides gras. Or it s'agit de la temperature preconisee par les auteurs. Par ailleurs cet article preconise l'utilisation d'un gradient de temperature au sein de la colonne et surtout d'un reflux interne afin d'ameliorer la separation et dons 1'enrichissement. Or la presence d'un tel reflux diminue la productivite du procede. Enfin Zhu et col. (Proceedings of the 3rd International Symposium on supercritical fluids ù Strasbourg, 1994) decrivent un procede d'extraction /fractionnement d'une solution d'esters ethyliques d'acides gras en vue d'obtenir des fractions riches respectivement en EPA et en DHA. Pour ce faire, un flux de CO2 extrait les esters d'acides gras contenus dans un extracteur, et ce flux de CO2 charge en esters est ensuite fractionne dans une colonne. Un gradient de temperature et une programmation de pression est effectuee au sein de la colonne, afin d'ameliorer la selectivite par rapport aux composes recherches. Ce procede batch permet d'isoler une fraction representant 12% du DHA engage avec une purete superieure a 50%. Ce procede a donc les inconvenients suivants : it s'agit d'un procede batch et c'est pour cela qu'il peut comprendre une programmation en pression. Le taux de CO2 supercritique utilise est trop important (211) et le procede doit donc avoir un faible rendement, ce qui n'est pas utilisable industriellement. En effet, cela induit des surcouts energetiques et donc une productivite moindre. Par ailleurs cet article preconise l'utilisation d'un gradient de temperature au sein de la colonne et surtout d'un reflux interne afin d'ameliorer la separation et donc 1'enrichissement. Or la presence d'un tel reflux diminue la productivite du procede. La majorite des procedes decrits dans la litterature utilisent dons un fort taux de CO2 supercritique, ce qui donne un tres faible rendement en DHA et done un procede qui n'est pas realisable industriellement. De plus, afin qu'un procede soit industriellement realisable, it est egalement necessaire de ne pas travailler a trop forte pression. Or, lorsque la pression diminue, la densite diminue et it faut done augmenter le taux de CO2 supercritique pour obtenir une teneur en DHA equivalente. Il convient done de trouver un compromis entre pression, taux de CO2 supercritique et rendement, afin d'obtenir un enrichissement int&ressant en DHA, c'est a dire d'au moins 50%. Par ailleurs, seuls les procedes continus sont interessants du point de vue industriel. Enfin, afin d'&viter la degradation des acides gras et en particulier du DHA, it convient de travailler a faible temperature, c'est a dire a une temperature inferieure a 100 C et en particulier inferieure ou &gale a 70 C. De plus, it convient egalement de trouver un procede permettant d'enrichir une solution d'acides gras en DHA n'utilisant qu'une seule &tape de fractionnement a contre-courant et ne necessitant pas le pre-traitement des acides gras a 1'uree. Les inventeurs ont ainsi decouvert de fawn surprenante qu'une temperature d'au plus 70 C, qu'une pression comprise entre 100* 105 Pa et 160 * 105 Pa et qu'un taux de CO2 supercritique compris entre 30 et 70 permettait, dans le cadre d'un procede continu en une seule &tape de fractionnement a contre-courant par CO2 supercritique, d'obtenir un enrichissement en DHA d'au moins 50%, en partant d'une solution d'acides gras ou de ses derives comprenant moins de 50% de DHA par rapport aux acides gras totaux de la solution ou a leurs derives et n'ayant pas ete pretrait&e a Puree. La presente invention concerne done un procede continu d'enrichissement en DHA d'une solution d'acides gras ou de ses derives comprenant moins de 50% de DHA par rapport aux acides gras totaux de la solution ou a leurs derives, le procede comprenant les &tapes de (a)- injection simultanee a contre-courant dans une colonise de fractionnement du flux de la solution d'acides gras ou de ses derives et d'un flux de CO2 supercritique a une temperature inferieure ou egale a 70 C et a une pression comprise entre 100*105 Pa et 160* 105 Pa, avantageusement entre 120* 105 Pa et 140* 105 Pa, le taux de CO2 supercritique etant compris entre 30 et 70, avantageusement entre 30 et 40, et (b) recuperation du residu comprenant au moins 50% de DHA par rapport aux acides gras totaux du residu ou a leurs derives, le rendement en DHA etant superieur ou egal a 60%. Sauf autrement indique les pourcentages en DHA (ou EPA) par rapport aux acides gras totaux ou a leurs derives sont exprimes en pourcentage de surface. En effet, ces valeurs correspondent a 1'aire du pic attribue au DHA (ou EPA) divisee par la somme du touter les aires de pic attribuees aux acides gras presents dans la solution ou le residu. Ces pics sont obtenus par chromatographie en phase gazeuse selon la methode indiquee dans la partie experimentale et leur aire est mesuree sur les chromatogrammes obtenus. Au sens de la presente invention on entend par derives d'acide gras les esters d'acides gras, en particulier les esters methyliques ou ethyliques. Avantageusement it s'agit d'esters ethyliques. De fawn avantageuse, la solution d'acides gras ou de ses derives utilisee est une solution brute, c'est a dire n'ayant pas subi de pretraitement a 1'uree, les acides gras et ses derives n'ayant donc pas ete complexes par rut-6e. Avantageusement it s'agit d'une solution d'esters ethyliques. Avantageusement la solution d'acides gras ou de ses derives utilisee comprend au moins 20 %, de fawn avantageuse au moins 25% de DHA par rapport aux acides gras totaux de la solution ou a leurs derives. Dans un mode de realisation particulier de l'invention, la solution d'acides gras ou de ses derives utilisee est une huile de poisson ou d'algue, de fawn avantageuse une huile de poisson. En particulier it s'agit d'une huile de thon ou de foie de morue. 5 En particulier cette huile comprend au moins 20 %, de facon avantageuse au moins 25% de DHA par rapport aux acides gras totaux de 1'huile ou a leurs derives. En particulier 1'huile de foie de morue utilisee a la composition suivante, en ce qui concerne ses acides gras principaux : Acide gras Huile de foie de morue ( /U) 14:0 1,1 16:0 18,5 16:1 3,7 18:0 5,3 18:1 14,7 18:20)6 1,7 20:1 9,8 20:46)6 0, 4 lU : J (93 (EPA) (7,4 22:1 2,3 22 : 6 co3 (DHA) 27,4 Total satur~ 29,1 Total monoinsatur~ 29,7 Total (06 (LA+AA) 2,1 Total o3 (EPA+DHA) 33,8 Avantageusement 1'huile de thou utilisee comprend 5,5 % d'EPA et 26,6% de DHA. De facon avantageuse son chromatogramme obtenu par chromatographie en phase gazeuse par la methode indiquee ci-apres dans les exemples est represents a la figure 10 1. De facon avantageuse, it s'agit de 1'huile de thou 25 DHA commercialisee par la societe POLARIS ou PRONOVA BIOCARE. Au sens de la presente invention on entend par taux de CO2 supercritique le rapport du debit de CO2 supercritique sur le debit de solution d'acides gras ou de ses derives. Le procede selon la presente invention consiste done a injecter simultanement dans une colonne de fractionnement, a contre-courant, la solution d'acides gras ou de ses derives et le CO2 supercritique. Ce dernier est injecte en pied de colonne, tandis que la solution d'acides gras ou de ses derives est injectee plus haut dans la colonne. Le flux de CO2 se charge progressivement en composes les plus volatils qu'il extrait. Ces composes sont recuperes apres depressurisation dans des separateurs cycloniques. Dans un mode de realisation particulier de l'invention, la temperature en pied de colonne est inferieure a la temperature en tete de colonne. Il y a donc un gradient de temperature au sein de la colonne. Avantageusement la temperature en tete de colonne est comprise entre 55 et 70 C et la temperature en pied de colonise est comprise entre 35 et 50 C. La presence de ce gradient diminue la productivite du procede mais augmente le rendement en DHA. En effet le gradient de temperature provoque un reflux interne ce qui peut generer un engorgement de la colonne. II est donc necessaire de travailler avec des debits en solution plus bas. Dans un autre mode de realisation de l'invention, la temperature de 1'etape (a) est constante au sein de la colonne. II n'y a donc pas de gradient de temperature. Avantageusement la temperature est comprise entre 40 et 70 C. L'absence de ce gradient ameliore la productivite mais diminue le rendement en DHA. Dans un mode de realisation avantageux, la colonne de fractionnement a une longueur d'au moins 1,5 m et un diametre interne d'au moins 20 mm, avantageusement une longueur d'au moins 8m et un diametre interne d'au moins 126 mm. Dans un autre mode de realisation, la pression utilisee dans la colonne est de 135*105 Pa. Le procede selon la presente invention permet donc d'obtenir un residu comprenant au moins 50% de DHA par rapport aux acides gras totaux du residu ou a leurs derives, avantageusement entre 50 et 70% de DHA. Ce residu est soutire en continu en bas de colonne. Avantageusement ce residu comprend au moins 52% de DHA, de fawn avantageuse au moins 55% de DHA, de fawn encore plus avantageuse au moins 60% de DHA par rapport aux acides gras totaux du residu ou a leurs derives. De fawn avantageuse, le rendement en DHA du procede selon la presente invention est d'au moins 60%, de fawn avantageuse d'au moins 65%, de fawn encore plus avantageuse, d'au moins 70%. Dans le cas d'un gradient de temperature dans la colonise, ce rendement est avantageusement d'au moins 80%. L'invention sera mieux comprise au vu des figures et des exemples qui suivent. La figure 1 represente un chromatogramme obtenu par chromatographie en phase gazeuse de 1'huile de thon utilisee dans les exemples. La figure 2 represente un chromatogramme obtenu par chromatographie en phase gazeuse sur le residu enrichi obtenue a 1'exemple 1. Le protocole d'analyse des solutions enrichies et de 1'huile de thon de depart est le suivant : La composition des solutions enrichies et de 1'huile de thon de depart est realisee par chromatographie en phase gazeuse, selon la methode suivante : Appareillage : - Chromatographe en Phase Gazeuse avec detecteur a ionisation de flamme Conditions Operatoires : Colonne Type : CP-WAX 52CB Longueur (m) : 25 Diametre (mm) : 0,25 0,20 Gaz Gaz vecteur : Helium Pression tete de colonne : 1,38* 105 Pa Mode pression ou debit constant : debit constant Debit colonne (ml/min) : 1,4 Injecteur Temperature ( C) : 250 Debit de Fuite (split) (ml/min) : 280 Type liner (desactive/non desactive) : desactive Volume liner ( l): 860 Detecteur Temperature ( C) : 270 Debit Hydrogene (ml/min) : 30 Debit Oxygene (ml/min) : 300 Make-up + colonne (ml/min) : 30 Programme du four Rampe ( C/min) Temperature ( C) Dui-6e (min) 170 2 2,95 240 2,30 Dui-6e de 1'analyse (min) 28,03 Volume d'injection ( l) 1 Methodologie : Preparation d'une solution temoin : Duns une fiole de 5,0 ml, introduire 30 mg d'ester ethylique d'acide docosahexaenoique SCR (DHA), 45 mg d'ester ethylique d'acide eicosapentaenoique SCR (EPA). Dissoudre duns une solution de butylhydroxytoluene R a 50 mg/1 dans le trimethylpentane R et completer au volume avec la meme solution. Preparation de la solution a analyser (2 essais) : Dans une fiole de 10,0 ml, introduire 0,5 g de substance a examiner .Dissoudre dans une solution de butylhydroxytoluene R a 50 mg/1 dans le trimethylpentane R et completer au volume avec la meme solution. Exploitation des resultats Relever les % surfaces de fester ethylique d'acide eicosapentaenoique (EPA) et de fester ethylique d'acide docosahexaenoIque (DHA) dans la solution a analyser. Les exemples suivants sont donnes a titre indicatif non limitatif. Exemple 1 : Sur une colonne de laboratoire garnie de 1,5 m de haut et de diametre interne de 20mm, on injecte 1520 g d'huile de thon 25 DHA commercialisee par la societe POLARIS dont le chromatogramme est represents a la figure 1 et contenant 5,5 % d'EPA et 26,6% de DHA. La dui-6e totale de l'injection est de 4 heures. Les parametres operatoires sont les suivants : - Pression et temperature dans la colonne : 135* 105 Pa - 60 C. - Debit d'injection de la solution : 280 g/h. - Debit de CO2 : 19 kg/h. Le taux de CO2 supercritique est donc de 67,8. On soutire en continu en pied de colonne la solution enrichie. On recupere ainsi 534g d'une solution d'esters ethyliques d'acides gras contenant 55,0% de DHA par rapport aux acides gras totaux ou a leurs derives. Le rendement de recuperation du DHA est de 77%. Exemple 2 : Sur une colonne garnie industrielle de 8 m de haut et de diametre interne de 126mm, on injecte 210,6 kg d'huile de thon 25 DHA commercialisee par la societe POLARIS dont le chromatogramme est represents a la figure 1 et contenant 5,5 % 5 d'EPA et 26,6% de DHA. La dui-6e totale de l'injection est de 9 heures. Les parametres operatoires sont les suivants : - Pression et temperature dans la colonne : 135*105 Pa û 60 C. - Debit d'injection de la solution : 23 kg/h. - Debit de CO2 : 900 kg/h. 10 Le taux de CO2 supercritique est donc de 39,1. On soutire en continu en pied de colonise la solution enrichie. On recupere ainsi 63,3 kg d'une solution d'esters ethyliques d'acides gras contenant 63,7% de DHA par rapport aux acides gras totaux ou a leurs derives. Le rendement de recuperation du DHA est de 64%. 15 Exemple 3 : Sur une colonne garnie industrielle de 8 m de haut et de diametre interne de 126mm, on injecte 203,0 kg d'huile de thon 25 DHA commercialisee par la societe POLARIS dont le chromatogramme est represents a la figure 1 et contenant 5,5 % 20 d'EPA et 26,6% de DHA. La dui-6e totale de l'injection est de 8,5 heures. Les parametres operatoires sont les suivants : - Pression et temperature dans la colonne : 135* 105 Pa û 60 C. - Debit d'injection de la solution : 24 kg/h. - Debit de CO2 : 800 kg/h. 25 Le taux de CO2 supercritique est donc de 33,3. On soutire en continu en pied de colonne la solution enrichie. On recupere ainsi 85,4 kg d'une solution d'esters ethyliques d'acides gras contenant 53,5% de DHA par rapport aux acides gras totaux ou a leurs derives. Le rendement de recuperation du DHA est de 75%. 30 Exemple 4 : Sur une colonne de laboratoire garnie de 1,5 m de haut et de diametre interne de 20mm, on injecte 333 g d'huile de thon 25 DHA commercialisee par la societe POLARIS dont le chromatogramme est represents a la figure 1 et contenant 5,5 % d'EPA et 26,6% de DHA. La dui-6e totale de l'injection est de 1 heure 45. Les parametres operatoires sont les suivants : -Pression dans la colonne : 135*105 Pa. - Gradient de temperature dans la colonne : 45 C en pied de colonne et 65 C en fete de colonne. - Debit d'injection de la solution : 220 g/h. - Debit de CO2 : 15 kg/h. Le taux de CO2 supercritique est dons de 68. On soutire en continu en pied de colonne la solution enrichie. On recupere ainsi 166 g d'une solution d'esters ethyliques d'acides gras contenant environ 50% de DHA par rapport aux acides gras totaux ou a leurs derives. Le rendement de recuperation du DHA est de 88% et la productivite de 95g/h. Exemple 5 : Sur une colonne de laboratoire garnie de 1,5 m de haut et de diametre interne de 20mm, on injecte 800 g d'huile de thon 25 DHA commercialisee par la societe POLARIS dont le chromatogramme est represents a la figure 1 et contenant 5,5 % d'EPA et 26,6% de DHA. La dui-6e totale de l'injection est de 1h50. Les parametres operatoires sont les suivants : - Pression et temperature dans la colonne : 135* 105 Pa -60 C. - Debit d'injection de la solution : 440 g/h. - Debit de CO2 : 29 kg/h. Le taux de CO2 supercritique est donc de 65,9. On soutire en continu en pied de colonne la solution enrichie. On recupere ainsi 272g d'une solution d'esters ethyliques d'acides gras contenant 51,0% de DHA par rapport aux acides gras totaux ou a leurs derives. Le rendement de recuperation du DHA est de 65%. La productivite est de 160g/h
La présente invention concerne un procédé continu d'enrichissement en DHA d'une solution d'acides gras ou de ses dérivés comprenant moins de 50% de DHA par rapport aux acides gras totaux de la solution ou à leurs dérivés, le procédé comprenant les étapes de (a)- injection simultanée à contre-courant dans une colonne de fractionnement du flux de la solution d'acides gras ou de ses dérivés et d'un flux de CO2 supercritique à une température inférieure ou égale à 70 degree C et à une pression comprise entre 100*10<5> Pa et 160 *10<5> Pa, le taux en CO2 supercritique étant compris entre 30 et 70 et (b) récupération du résidu comprenant au moins 50% de DHA par rapport aux acides gras totaux du résidu ou à leurs dérivés, le rendement en DHA étant supérieur ou égal à 60%.
Revendications 1. Procede continu d'enrichissement en DHA d'une solution d'acides gras ou de ses derives comprenant moins de 50% de DHA par rapport aux acides gras totaux de la 5 solution ou a leurs derives, le procede comprenant les etapes de (a)- injection simultanee a contre-courant dans une colonne de fractionnement du flux de la solution d'acides gras ou de ses derives et d'un flux de CO2 supercritique a une temperature inferieure ou egale a 70 C et a une pression comprise entre 100*105 Pa et 160 *105 Pa, le taux en CO2 supercritique etant compris entre 30 et 70 10 et (b) recuperation du residu comprenant au moins 50% de DHA par rapport aux acides gras totaux du residu ou a leurs derives, le rendement en DHA etant superieur ou egal a 60%. 15 2. Procede selon la 1 caracterise en ce que la temperature en pied de colonne est inferieure a la temperature en fete de colonne, avantageusement la temperature en fete de colonne est comprise entre 55 et 70 C et la temperature en pied de colonne est comprise entre 35 et 50 C. 20 3. Procede selon la 1 caracterise en ce que la temperature de 1'etape (a) est constante au sein de la colonne, avantageusement est comprise entre 40 et 70 C. 4. Procede selon rune quelconque des precedentes caracterise en ce 25 que l' etape (a) est realisee a une pression comprise entre 120* 105 Pa et 140* 105 Pa. 5. Procede selon rune quelconque des precedentes caracterise en ce que la solution d'acides gras ou de leurs derives est une solution d'huile de poisson, avantageusement d'huile de thon ou de foie de morue. 30 6. Procede selon la 5 caracterise en ce que la solution d'huile de poisson comprend au moins 20% de DHA par rapport aux acides gras totaux de la solution d'huile de poisson ou a leurs derives. 7. Procede selon rune quelconque des precedentes caracterise en ce que la solution d'acides gras ou de ses derives est une solution d'esters ethyliques d'acides gras. 8. Procede selon rune quelconque des precedentes caracterise en ce que le taux de CO2 supercritique de 1'etape (a) est compris entre 30 et 40.
A
A23
A23D
A23D 9
A23D 9/007
FR2892857
A1
AGENCEMENT POUR GROUPEMENTS DE DISPOSITIFS DUT UTILISES DANS UN ESSAI DE TRANCHE SEMI-CONDUCTRICE
20,070,504
Domaine La présente invention concerne de manière générale des groupements de dispositifs à l'essai (DUT), et plus particulièrement, un agencement pour groupements de dispositifs DUT dans la mise à l'essai de niveau de tranche semi-conductrice. Description de la technique apparentée Pour aider à évaluer et/ou commander un processus de fabrication de semi-conducteur, des dispositifs à circuit intégré sont fabriqués sur une tranche comme dispositifs d'essai. Ces dispositifs d'essai sont appelés dispositifs à l'essai (DUT). Habituellement, une tranche avec des dispositifs DUT formés sur celle-ci est positionnée à l'intérieur d'un équipement d'essai de tranche. L'équipement d'essai de tranche comporte un groupement de sondes qui établissent un contact électrique avec les plages de contact pour les dispositifs DUT sur la tranche. L'équipement d'essai de tranche accomplit ensuite un essai électrique des dispositifs DUT. Habituellement, chaque dispositif DUT sur une 25 tranche se voit attribuer une ou plusieurs plages de contact. Ainsi, afin d'essayer l'ensemble des dispositifs DUT sur la tranche, l'équipement d'essai de tranche doit soit avoir suffisamment de sondes pour établir un contact avec l'ensemble de plages de contact de l'ensemble des dispositifs DUT sur la tranche soit essayer des groupes de dispositifs DUT un par un. Ainsi, le nombre de dispositifs DUT sur une tranche peut être limité par le nombre de dispositifs DUT qui peuvent être mis à l'essai pendant une quantité de temps raisonnable au moyen de l'équipement d'essai de tranche. De nombreux groupements de dispositifs DUT sont aujourd'hui utilisés. Par exemple, un groupement de dispositifs à semi-conducteur oxyde-métal complémentaire (CMOS) destiné à déterminer la variabilité du courant d'attaque est décrit dans le document de Ohkawa, S., Aoki, M. Masuda, H., intitulé "Analysis and Characterization of Device Variations in an LSI Chip Using an Integrated Device Matrix Array", Proc. International Conference on Microelectronic test Structures (ICMTS), pages 70 à 75, 2003, qui est incorporé dans la présente description à titre de référence. Cependant, dans ce groupement, les dispositifs DUT sont mesurés l'un après l'autre, ce qui s'avère être lent. De même, des paramètres de dispositif comme la tension de seuil ne peuvent pas être mesurés en raison de la taille importante du groupement. Par ailleurs, cette approche ne peut pas être reportée dans un chemin de découpe. Un autre groupement de divers dispositifs DUT est décrit dans le document Leffers, R., Jakubiec, A., intitulé "An integrated Test Chip for the Complete Characterization and Monitoring of a 0.25 um CMOS Technology that fits into five scribe line structures 150um by 5000um", Proc. International Conference on Microelectronic Test Structures (ICMTS), pages 59 à 63, 2003, qui est incorporé dans la présente description à titre de référence. Cependant, ce groupement nécessite une carte de sonde personnalisée avec un amplificateur opérationnel connecté à certaines broches. De plus, toutes les mesures sont effectuées l'une après l'autre et des plages de contact de compression et de détection sont nécessaires à la fois pour la source et le drain. Un autre groupement de dispositifs CMOS est décrit dans le document de Quarantelli, M., Saxena, S., Dragone, N., Babcock, J. A., Hess, C., Minehane, S., Ninters, S., Chen, J., Karbasi, H., Guardiani, C., intitulé "Characterization and Modeling of MOSFET Mismatch of a Deep Submicron Technology", Proc. International Conference on Microelectronic Test Structures (ICMTS), Monterey (Etats-Unis), 2003, qui est incorporé dans la présente description à titre de référence. Dans ce groupement, il existe des dispositifs de sélection sur le trajet du drain, ce qui accroît de manière significative la résistance de routage, et il y aura une chute de tension visible si de multiples dispositifs sont mesurés en parallèle pour faire l'économie d'un temps d'essai. Des limitations similaires existent pour le groupement de dispositifs CMOS décrit dans le document de Saxena, S., Minehane, S . , Cheng, J., Sengupta, M., Hess, C . , Quarantelli, M., Kramer, G. M., Redford, M., intitulé "Test Structures and Analysis Techniques for Estimation of the Impact of Layout on MOSFET Performance and Variability", Proc. International Conference on Microelectronic Test Structures (ICMTS), Hyogo (Japon), 2004, qui est incorporé dans la présente desscription à titre de référence. De plus, ces groupements n'entrent pas dans un chemin de découpe, comme on pourrait le souhaiter. Un groupement de dispositifs bipolaires est décrit dans le document de Einfeld, J., Schaper, U., Kollmer, U., Nelle, P., Englisch, J., Stecher, M., intitulé "A New Test Circuit for the Matching Characterization of npn Bipolar Transistors", Proc. International Conference on Microelectronic Test Structures (ICMTS), Hyogo (Japon), 2004, qui est incorporé dans la présente description à titre de référence. Dans ce groupement, . il existe des dispositifs de sélection pour l'ensemble des broches de dispositifs DUT (dans ce cas des broches de base, émettrices et collectrices) et des mesures sont exécutées l'une après l'autre, ce qui est un processus lent. Un autre groupement de dispositifs CMOS utilisé pour déterminer une variation de paramètre de dispositif est décrit dans le document Schaper, U., Einfeld, J., Sauerbrey, A., intitulé "Parameter Variation on Chip Level", Proc. International Conference on Microelectronic Test Structures (ICMTS), pages 155 à 158, 2005, qui est incorporé dans la présente description à titre de référence. Dans ce groupement, chaque transistor est désigné par son adresse par un décodeur et mesuré individuellement l'un après l'autre. De surcroît, il existe également des groupements à base de mémoire vive statique (SRAM), ou de mémoire morte (ROM) décrits dans le document de DeBord, J. R. D., Grice, T., Garcia, R., Yeric, G., Cohen, E., Sutandi, A., Garcia, J., Green, G., intitulé "Infrastructure for Successful BEOL Characterization and Yield Ramp at the 65 nm Node and Below, Proc. IITC 2005, qui est incorporé dans la présente description à titre de référence. Cependant, ces groupements ne sont pas utilisés pour extraire une variation des paramètres associés au dispositif comme un courant d'attaque ou une tension de seuil. RESUME Dans un mode de réalisation exemplaire, un agencement pour des dispositifs à l'essai formés sur une tranche semi-conductrice pour une mise à l'essai de tranche comprend un premier groupement de dispositifs à l'essai et un premier ensemble de plages de contact formé de manière adjacente par rapport au premier groupement. Le premier ensemble de plages de contact comprend une plage de contact de compression de grille, une plage de contact source, et une plage de contact drain. Chacun des dispositifs à l'essai dans le premier groupement est connecté à la plage de contact de grille du premier ensemble de plages de contact. Chacun des dispositifs à l'essai dans le premier groupement est connecté à la plage de contact source du premier ensemble de plages de contact. Chacun des dispositifs à l'essai dans le premier groupement est connecté à la plage de contact drain du premier ensemble de plages de contact. DESCRIPTION DES FIGURES On peut mieux comprendre la présente demande en se référant à la description suivante prise conjointement avec les dessins annexés sur lesquels des numéros de référence analogues se réfèrent à des parties analogues : la figure 1 représente un agencement exemplaire de dispositifs à l'essai conformément à un mode de réalisation exemplaire. la figure 2-A représente un autre agencement exemplaire de dispositifs à l'essai conformément à un 15 autre mode de réalisation exemplaire ; la figure 2-B représente une vue de profil en coupe transversale de la figure 2-A ; la figure 3 représente un schéma d'adressage et de groupage exemplaire pour un groupement de dispositifs à 20 l'essai ; la figure 4 représente une structure centrale exemplaire pour un dispositif à l'essai ; les figures 5-A et 5B représentent les connexions de routage exemplaires pour un dispositif à l'essai ; 25 la figure 6 représente des structures de routage en arborescence exemplaires pour des dispositifs à l'essai ; la figure 7 représente des rangées de dispositifs à l'essai connectés à des structures de routage en 30 arborescence ; la figure 8 représente un cadre de plage de contact exemplaire conformément à un mode de réalisation exemplaire ; la figure 9 représente une portion du cadre de 5 plage de contact représenté sur la figure 8 ; la figure 10 représente une coupe transversale de la figure 9 ; et la figure 11 représente une mise en correspondance de plage de contact exemplaire d'un cadre de plage de 10 contact. DESCRIPTION DETAILLEE Des dispositifs et/ou structures peuvent être ici décrits au moyen de directions et d'orientations 15 absolues et/ou relatives. On comprendra que ces directions et orientations sont seulement exemplaires et destinées à soutenir une description concise, mais en aucune façon ne limitent la façon dont les dispositifs et/ou structures peuvent être disposés ou 20 formés. En se référant à la figure 1, dans un mode exemplaire, un agencement exemplaire 100 de dispositifs à l'essai (DUT) est fabriqué dans une zone sur une tranche semi-conductrice. Dans le présent mode de 25 réalisation exemplaire, l'agencement 100 comporte un groupement 102 de dispositifs DUT agencés en rangées et en colonnes. Bien que la figure 1 représente 32 dispositifs DUT agencés en quatre rangées et huit colonnes, on admettra que le groupement 102 de 30 dispositifs DUT peut comprendre tout nombre quelconque de dispositifs DUT agencés en tout nombre quelconque de • 2892857 8 rangées et de colonnes, y compris une seule rangée ou colonne. L'agencement 100 comprend également un ensemble 104 de plages de contact formé de façon adjacente par rapport au groupement 102, de dispositifs DUT. En particulier, dans le présent mode de réalisation exemplaire, l'ensemble 104 de plages de contact comprend une plage 106 de contact de détection de grille, une plage 108 de contact de compression de grille, une plage 110 de contact source, et une plage 112 de contact drain. Chaque dispositif DUT dans le groupement 102 de DUT est connecté à une plage 106 de contact de détection de grille, une plage 108 de contact de compression de grille, une plage 110 de contact source, et une plage 112 de contact drain de l'ensemble 104 de plages de contact. Tel que cela est décrit plus en détail ci-dessous, l'agencement 100 peut être formé sans plage 106 de contact de détection de grille. Ainsi, l'ensemble 104 de plages de contact peut ne comprendre qu'une plage de contact de compression 108 de grille, une plage 110 de contact source, et une plage 112 de contact drain. Dans le présent mode de réalisation exemplaire, l'ensemble 104 de plages de contact est formé de manière latéralement adjacente par rapport au groupement 102 de dispositifs DUT. L'agencement 100 peut être formé dans une zone sur une tranche au moyen d'un processus à écoulement bref de fin de ligne frontale (FEOL) de deux couches métalliques. Cependant, on admettra que l'agencement 100 peut être formé au moyen de divers processus. Après que l'agencement 100 a été formé, chaque dispositif DUT dans le groupement 102 de dispositifs DUT est mis à l'essai électrique sur la tranche au moyen d'un équipement d'essai de tranche. En particulier, dans le présent mode de réalisation exemplaire, des sondes sur l'équipement d'essai de tranche viennent en contact avec la plage 106 de contact de détection de grille, la plage 108 de contact de compression de grille, la plage 110 de contact source, et la plage 112 de contact drain, puis mettent à l'essai individuellement en série chaque dispositif DUT dans le groupement 102 de dispositifs DUT. Tel que cela est noté ci-dessus, l'agencement 100 peut être formé sans plage 106 de contact de détection de grille, auquel cas des sondes sur l'équipement d'essai de tranche viennent en contact avec la plage 108 de contact de compression de grille, la plage 110 de contact source, et la plage 112 de contact drain, puis mettent à l'essai individuellement en série chaque dispositif DUT dans le groupement 102 de dispositifs DUT. Dans le présent mode de réalisation exemplaire, les dispositifs DUT dans le groupement 102 de dispositifs DUT sont mis à l'essai l'un après l'autre. Cependant, on admettra que les dispositifs DUT dans le groupement 102 de dispositifs DUT peuvent être mis à l'essai individuellement en série dans n'importe quel ordre souhaité quelconque. En se référant aux figures 2-A et 2-B, dans un autre mode de réalisation exemplaire, un agencement exemplaire 200 de dispositifs DUT est formé avec un ensemble 104 de plages de contact formé de manière adjacente par rapport à un groupement 102 de dispositifs DUT. Dans le présent mode de réalisation exemplaire, l'agencement 200 comprend un groupement 104 de plages de contact verticalement formé de manière adjacente, au-dessus, du groupement 102 de dispositifs DUT. En particulier, tel que cela est représenté sur la figure 2-B, le groupement 102 de dispositifs DUT est formé en une couche sur une tranche. Le groupement 104 de plages de contact est formé en une autre couche sur la tranche empilée au-dessus de la couche sur laquelle le groupement 102 de dispositifs DUT a été formé. Tel que cela est également représenté sur la figure 2-B, un nombre quelconque de couches métalliques 202 peut être formé entre les couches sur lesquelles le groupement 102 de dispositifs DUT et le groupement 104 de plages de contact sont formés pour interconnecter les dispositifs DUT dans le groupement 102 de dispositifs DUT et la plage 106 de contact de détection de grille, la plage 108 de contact de compression de grille, la plage 110 de contact source, et la plage 112 de contact drain dans le groupement 104 de plages de contact. Tel que cela est également représenté sur la figure 2-B, dans le présent mode de réalisation exemplaire, la plage 106 de contact de détection de grille, la plage 108 de contact de compression de grille, la plage 110 de contact source, et la plage 112 de contact drain comprennent des trous 204 qui s'alignent sur les dispositifs DUT dans le groupement 102 de dispositifs DUT. Les trous 204 sont dimensionnés de façon à être plus grands que les dispositifs DUT dans le groupement 102 de dispositifs DUT afin d'empêcher un recouvrement aléatoire des dispositifs DUT dans le groupement 102 de dispositifs DUT, qui peut entraîner des erreurs de mise en correspondance et de mesure. On admettra qu'une couche métallique 202 peut également être routée pour empêcher un recouvrement aléatoire de dispositifs DUT dans le groupement 102 de dispositifs DUT. La figure 3 représente un schéma d'adressage et de routage exemplaire pour le groupement 102 de dispositifs DUT. Dans le présent mode de réalisation exemplaire, le groupement 102 de dispositifs DUT comprend 32 dispositifs DUT désignés l'un après l'autre par leur adresse depuis le coin inférieur gauche du groupement 102 de dispositifs DUT jusqu'au coin supérieur droit du groupement 102 de dispositifs DUT. Cependant, on admettra que divers schémas d'adressage peuvent être utilisés. Un décodeur 302 de rangées et un décodeur 304 de colonnes peuvent être utilisés pour désigner individuellement par leur adresse chaque dispositif DUT dans le groupement 102 de dispositifs DUT. Dans le présent mode de réalisation exemplaire, chaque dispositif DUT de groupement 102 de dispositifs DUT est mis à l'essai au moyen d'un décodeur 302 de rangées, un décodeur 304 de colonnes pour désigner individuellement par leur adresse chaque dispositif DUT dans le groupement 102 de dispositifs DUT. Par exemple, un décodeur 302 de rangées et un décodeur 304 de colonnes peuvent être utilisés pour désigner tout d'abord par son adresse le dispositif DUT (0) dans le groupement 102 de dispositifs DUT. Le groupement 104 de plages de contact peut ensuite être utilisé pour mettre à l'essai le dispositif DUT (0). Le décodeur 302 de rangées et le décodeur 304 de colonnes peuvent ensuite être utilisés pour désigner par son adresse le dispositif DUT (1) dans le groupement 102 de dispositifs DUT. Le groupement 104 de plages de contact peut ensuite être utilisé pour mettre à l'essai le dispositif DUT (1). De cette manière, les dispositifs DUT (2) à (31) peuvent être individuellement désignés par leur adresse au moyen du décodeur 302 de rangées et du décodeur 304 de colonnes, puis mis à l'essai au moyen du groupement 104 de plages de contact. Bien que les dispositifs DUT dans le groupement 102 de dispositifs DUT soient désignés l'un après l'autre dans leur adresse et mis à l'essai dans cet exemple, on admettra que les dispositifs DUT peuvent être désignés par leur adresse et mis à l'essai dans n'importe quel ordre souhaité quelconque. La figure 4 représente un dispositif DUT individuel 402 connecté à la plage 110 de contact source, la plage 112 de contact drain, la plage 108 de contact de compression de grille, et la plage 106 de contact de détection de grille. Pour les besoins de l'exemple, le dispositif DUT 402 est représenté comme un transistor à semi-conducteur à oxyde de métal à canal N (NMOS). On admettra cependant que le dispositif DUT 402 peut être divers types de dispositifs. La figure 4 représente la source et le drain de dispositif DUT 402 connectés respectivement à la plage 110 de contact source et la plage 112 de contact drain par l'intermédiaire de structures à routage en arborescence, qui seront décrites plus en détail ci- dessous. Dans le présent mode de réalisation exemplaire, les sources de l'ensemble de dispositifs DUT dans un groupement de dispositifs DUT particulier sont connectées en parallèle à la plage 110 de contact source par l'intermédiaire d'une structure de routage en arborescence source, qui sera décrite plus en détail ci-dessous. De plus, les drains de l'ensemble des dispositifs DUT dans un groupement de dispositifs DUT particulier sont connectés en parallèle à la plage 112 de contact drain par l'intermédiaire d'une structure de routage en arborescence drain, qui sera décrite plus en détail ci-dessous. Ainsi, au cours d'une mise à l'essai électrique, les sondes en contact avec la plage 110 de contact source et la plage 112 de contact drain peuvent envoyer et recevoir des signaux à et de l'ensemble des dispositifs DUT dans un groupement de dispositifs DUT en même temps en parallèle. La figure 4 représente également la grille du dispositif DUT 402 connectée à la plage 108 de contact de compression de grille et la plage 106 de contact de détection de grille par l'intermédiaire d'un circuit de sélection 400. Dans le présent mode de réalisation exemplaire, les portes de l'ensemble des dispositifs DUT dans un groupement de dispositifs DUT particulier sont connectées à la plage 108 de contact de compression de grille et la plage 106 de contact de détection de grille par l'intermédiaire du circuit de sélection 400. Ainsi, au cours d'une mise à l'essai électrique, des sondes en contact avec la plage 108 de contact de compression de grille et la plage 106 de contact de détection de grille sont connectées à un dispositif DUT dans un groupement de dispositifs DUT en même temps par l'intermédiaire d'un circuit de sélection 400. Chaque dispositif DUT dans le groupement de dispositifs DUT est ensuite sélectionné pour être mis à l'essai. Tel que cela est noté ci-dessus, la plage 106 de contact de détection de grille peut être éliminée dans certaines applications, comme lorsque la fuite à la grille est négligeable. Pour mettre à l'essai chaque dispositif DUT dans un groupement de dispositifs DUT, un circuit de sélection 400 est utilisé pour sélectionner chaque dispositif DUT désigné par son adresse au moyen de signaux de sélection de rangées et de colonnes. Tel que cela est représenté sur la figure 4, le circuit de sélection 400 comprend une logique de sélection 406 qui reçoit un signal de sélection de rangées et un signal de sélection de colonnes. Ainsi, le circuit de sélection 400 connecte la grille d'un dispositif DUT particulier dans le groupement de dispositifs DUT à la plage 108 de contact de compression de grille et la plage 106 de contact de détection de grille pour mettre à l'essai le dispositif DUT particulier. Tel que cela est représenté sur la figure 4, la grille du dispositif DUT 402 est également connectée à un transistor de polarisation à la masse 404 qui maintient le dispositif DUT 402 hors tension lorsqu'il n'est pas sélectionné. On notera qu'en fonction de la polarité du dispositif DUT 402, un transistor de polarisation à l'alimentation peut être utilisé à la place. Dans le présent mode de réalisation exemplaire, le circuit de sélection 400 comprend également un mode permettant de mettre hors tension tous les dispositifs DUT dans un groupement de dispositifs DUT afin de mesurer une condition hors tension des dispositifs DUT dans le groupement de dispositifs DUT. Pour appeler ce mode, un signal d'activation globale peut être connecté pour commander un décodeur de colonnes 304 (figure 3). Par exemple, lorsqu'une broche d'activation globale est reliée à la masse, on met hors tension tous les dispositifs DUT en forçant la sortie du décodeur de colonnes 304 (figure 3) à être égale à zéro. Une mesure du courant hors tension (Ioff) peut ensuite être obtenue pour les dispositifs DUT dans le groupement de dispositifs DUT. La figure 5-A représente une connexion de routage exemplaire pour un dispositif DUT 402. Tel que cela est représenté sur la figure 5-A, le dispositif DUT 402 est disposé à l'intérieur d'une cellule 502. Dans le présent mode de réalisation exemplaire, une première structure de routage en forme de L 504 est disposée au niveau d'un premier coin de la cellule 502. Tel que cela est représenté sur la figure 5-A, la première structure de routage en forme de L 504 est connectée au drain du dispositif DUT 402. Une deuxième structure de routage en forme de L 506 est disposée au niveau d'un deuxième coin de la cellule 502. Tel que cela est représenté sur la figure 5-A, la deuxième structure de routage en forme de L 506 est connectée à la source du dispositif DUT 402. Une troisième structure de routage en forme de L 508 est disposée au niveau d'un troisième coin de la cellule 502. Tel que cela est représenté sur la figure 5-A, une troisième structure de routage en forme de L 508 est connectée à la grille du dispositif DUT 402. Une quatrième structure de routage en forme de L 510 est disposée au niveau d'un quatrième coin de la cellule 502. Tel que cela est représenté sur la figure 5, la quatrième structure de routage en forme de L 510 est connectée au puits du dispositif DUT 402. Tel que cela est représenté sur la figure 5B, le dispositif DUT 402 peut être mis en rotation de 90 tandis que les mêmes connexions de routage sont utilisées. La figure 6 représente une structure de routage en arborescence exemplaire destinée à connecter ensemble en parallèle les drains et les sources de multiples dispositifs DUT dans un groupement de dispositifs DUT. Dans le présent mode de réalisation exemplaire, les drains de multiples dispositifs DUT sont connectés ensemble en parallèle au moyen d'une structure de routage en arborescence drain 602, et les sources de multiples dispositifs DUT sont connectées ensemble en parallèle au moyen d'une structure de routage en arborescence source 604. Tel que cela est représenté sur la figure 6, les drains de deux dispositifs DUT adjacents sont connectés ensemble en parallèle au moyen d'une branche de la structure de routage en arborescence drain 602. Par exemple, supposons que le drain du dispositif DUT 402(0) soit connecté à la structure de routage en forme de L 504(0) disposée à un coin de la cellule 502(0), et que le drain du dispositif DUT 402(1) soit connecté à la structure de routage en forme de L 504(1) disposée à un coin de la cellule 502(1). Tel que cela est représenté sur la figure 6, une branche 604(0) dans une première hiérarchie de la structure de routage en arborescence drain 602 connecte ensemble en parallèle les drains du dispositif DUT 402(0) et du dispositif DUT 402(1). En particulier, la branche 604 (0) comprend un segment 606(0) connecté à la structure de routage en forme de L 504(0) et un segment 606(1) connecté à la structure de routage en forme de L 504(1). Dans le présent mode de réalisation exemplaire, les segments 606(0) et 606(1) de la branche 604(0) sont électriquement équilibrés. Par exemple, les dimensions et les caractéristiques électriques des segments 606{0) et 606(1) peuvent être rendues identiques. D'une manière similaire, une autre branche 604(1) dans la première hiérarchie de la structure de routage en arborescence drain 602 connecte ensemble en parallèle les drains d'un dispositif DUT 402(2) et d'un dispositif DUT 402(3). Tel que cela est représenté sur la figure 6, une branche 608(0) dans la seconde hiérarchie de la structure de routage en arborescence drain 602 connecte ensemble en parallèle les branches 604(0) et 604(1) pour connecter ensemble en parallèle les drains des dispositifs DUT 402(0), 402(1), 402(2) et 402(3). En particulier, la branche 608(0) comprend un segment 610(0) connecté à la branche 604(0) et un segment 610(1) connecté à la branche 604(1). Dans le présent mode de réalisation exemplaire, les segments 610(0) et 610(1) sont électriquement équilibrés. Par exemple, les dimensions et les caractéristiques électriques des éléments 610(0) et 610(1) peuvent être rendues identiques. De cette manière, les drains de tout nombre quelconque de dispositifs DUT peuvent être connectés ensemble en parallèle au moyen d'un nombre approprié de branches et de hiérarchies de la structure de routage en arborescence drain 602. Tel que cela est représenté sur la figure 6, les sources de deux dispositifs DUT adjacents sont connectées ensemble en parallèle au moyen d'une branche de la structure de routage en arborescence source 604. Par exemple, supposons que la source de dispositif DUT 402(0) soit connectée à la structure de routage en forme de L 506(0) disposée à un coin de la cellule 502(0), et la source du dispositif DUT 402(1) soit connectée à la structure de routage en forme de L 506(1) disposée à un coin de la cellule 502(1). Tel que cela est représenté sur la figure 6, une branche 612(0) dans une première hiérarchie de la structure de routage en arborescence source 604 connecte ensemble en parallèle les sources du dispositif DUT 402(0) et du dispositif DUT 402(1). En particulier, la branche 612(0) comprend un segment 614(0) connecté à la structure de routage en forme de L 506(0) et un segment 614(1) connecté à la structure de routage en forme de L 506(1). Dans le présent mode de réalisation exemplaire, les segments 614(0) et 614(1) de la branche 612(0) sont électriquement équilibrés. Par exemple, les dimensions et les caractéristiques électriques des segments 614(0) et 614(1) peuvent être rendues identiques. D'une manière similaire, une autre branche 612(1) dans la première hiérarchie de la structure de routage en arborescence source 604 connecte ensemble en parallèle les sources du dispositif DUT 402(2) et du dispositif DUT 402(3). Tel que cela est représenté sur la figure 6, une branche 616(0) dans la seconde hiérarchie de la structure de routage en arborescence source 604 connecte ensemble en parallèle les branches 612(0) et 612(1) pour connecter ensemble en parallèle les sources des dispositifs DUT 402(0), 402(1), 402(2) et 402(3). En particulier, la branche 616(0) comprend un segment 618(0) connecté à la branche 612(0) et un segment 618(1) connecté à labranche 612(1). Dans le présent mode de réalisation exemplaire, les segments 618(0) et 618(1) sont électriquement équilibrés. Par exemple, les dimensions et les caractéristiques électriques des segments 618(0) et 618(1) peuvent être rendus identiques. De cette manière, les sources de tout nombre quelconque de dispositifs DUT peuvent être connectées ensemble en parallèle au moyen d'un nombre approprié de branches et de hiérarchies de la structure de routage en arborescence source 604. Ainsi, dans le présent mode de réalisation exemplaire, les drains de chaque dispositif DUT dans une rangée de dispositifs DUT d'un groupement de dispositifs DUT sont connectés ensemble en parallèle dans une première hiérarchie de la structure de routage en arborescence drain 602. De manière similaire, les sources de chaque dispositif DUT dans une rangée de dispositifs DUT d'un groupement de dispositifs DUT sont connectées ensemble en parallèle dans une première hiérarchie de la structure de routage en arborescence source 604. La figure 7 représente des rangées de dispositifs DUT empilés en un groupement de dispositifs DUT. Tel que cela est représenté sur la figure 7, les structures de routage en arborescence drain 602 de multiples rangées de dispositifs DUT sont connectées ensemble en parallèle dans une arborescence drain verticale 702 sur un côté. Les structures de routage en arborescence source 604 de multiples rangées du dispositif DUT sont connectées ensemble en parallèle dans une arborescence source verticale 704 sur un autre côté. Sur la figure 7, l'arborescence drain verticale 702 est représentée comme se trouvant sur le côté gauche, et l'arborescence source verticale 704 est représentée comme se trouvant sur le côté droit. Tel que cela est noté ci-dessus, on admettra que ces orientations sont relatives, et que l'emplacement de l'arborescence drain verticale 702 et de l'arborescence source verticale 704 peut être permutés. La figure 7 représente également des lignes de routage 706 qui passent verticalement entre les colonnes des dispositifs DUT dans un groupement de dispositifs DUT. Dans le présent mode de réalisation, les lignes de routage 706 peuvent transporter des signaux d'alimentation, de compression de grille, de détection de grille et de sélection. En se référant à la figure 8, dans un autre mode de réalisation exemplaire, un cadre 800 de plage de contact exemplaire ayant un ensemble 802 de plages de contact constitué de plages de contact pour une logique de commande disposées entre de multiples groupements de dispositifs DUT est fabriqué. Dans le présent mode de réalisation exemplaire, le cadre 800 de plage de contact comprend un sur-ensemble 804 de cinq ensembles 104 de plages de contact pour cinq groupements 102 de dispositifs DUT disposés sur un côté de l'ensemble 802 de plages de contact, et un sur-ensemble 806 de cinq ensembles 104 de plages de contact pour cinq groupements de dispositifs DUT disposés sur un autre côté de l'ensemble 802 de plages de contact. Dans le présent mode de réalisation exemplaire, les dispositifs DUT des groupements de dispositifs DUT qui correspondent aux sur-ensembles 804 et 806 sont différents types de dispositifs DUT représentant deux types d'expériences à accomplir. Par exemple, les dispositifs DUT des groupements de dispositifs DUT correspondant au sur-ensemble 804 sont des dispositifs DUT de type NMOS, tandis que les dispositifs DUT des groupements de dispositifs DUT correspondant au sur-ensemble 806 sont des dispositifs DUT de type à semi-conducteur à oxyde de métal à canal P (PMOS). On admettra que les sur-ensembles 804 et 806 peuvent correspondre à tout nombre quelconque de groupements 102 de dispositifs DUT avec tout nombre quelconque de différents types de dispositifs DUT. Tel que cela est représenté sur la figure 8, l'ensemble 802 de plages de contact et les sur-ensembles 804 et 806 peuvent être agencés de manière linéaire. Dans le présent mode de réalisation exemplaire, le cadre 800 de plage de contact a une hauteur 808 d'approximativement 4 millimètres et une largeur 810 d'environ 60 microns. Cependant, on admettra que le cadre 800 de plage de contact peut avoir diverses dimensions. Dans le présent mode de réalisation exemplaire, le cadre 800 de plage de contact est formé dans un chemin de découpe entre des dés de circuits intégrés sur une tranche. Le cadre 800 de plage de contact et les dés de circuits intégrés sont formés sur la tranche au moyen d'une ligne de fabrication de circuits intégrés. Après que le cadre 800 de plage de contact et les dés de circuits intégrés ont été formés sur la tranche, les dispositifs DUT dans les groupements de dispositifs DUT du cadre 800 de plage de contact dans le chemin de découpe sont mis à l'essai. Après que les dispositifs DUT ont été mis à l'essai, les dés de circuits intégrés sont coupés le long de chemins de découpe en puces de circuits intégrés. Les puces de circuits intégrés sont ensuite emballées. Cependant, on admettra que le cadre 800 de plage de contact peut être formé dans toute zone quelconque sur une tranche. La figure 9 représente une portion du cadre 800 de plage de contact plus en détail. En particulier, la figure 9 représente un ensemble 802 de plages de contact ayant huit plages de contact disposées entre un ensemble 104 de plages de contact sur un côté et un autre ensemble 104 de plages de contact sur un autre côté. Tel que cela est également représenté sur la figure 9, l'ensemble 104 de plages de contact comprend quatre plages de contact, chaque plage de contact ayant huit dispositifs DUT disposés sous la plage de contact. Ainsi, chaque ensemble 104 de plages de contact est disposé au-dessus de 32 dispositifs DUT. La figure 10 représente une portion du cadre 800 de plage de contact en coupe transversale. Tel que cela est représenté sur la figure 10, des plages de contact 1002 du cadre 800 de plage de contact sont formées au-dessus des groupements 102 de dispositifs DUT et de la logique de commande 1004. En particulier, tel que cela est représenté sur la figure 10, les groupements 102 de dispositifs DUT et la commande logique 1004 sont formés en une couche sur une tranche. Les plages de contact 1002 sont formées en une autre couche sur la tranche au-dessus de la couche sur laquelle les groupements 102 de dispositifs DUT et la commande logique 1004 ont été formés. Tel que cela est également représenté sur la figure 10, on peut former tout nombre quelconque de couches métalliques 202 entre. la couche sur laquelle le groupement 102 de dispositifs DUT et la commande logique 1004 sont formés et la couche sur laquelle les plages de contact 1002 sont formées pour interconnecter les dispositifs DUT dans des groupements 102 de dispositifs DUT, la commande logique 1004, et les plages de contact 1002. La figure 11 représente une mise en correspondance de plage de contact exemplaire pour le cadre 800 de plage de contact. Dans le présent mode de réalisation exemplaire, le cadre 800 de plage de contact comprend 50 plages de contact. Tel que cela est représenté sur la figure 11, les plages de contact 22 à 29 sont mises en correspondance pour fournir des signaux d'alimentation et de commande aux groupements de dispositifs DUT dans le cadre 800 de plage de contact. Les plages de contact 18 à 21 correspondent à un ensemble de plages de contact pour un premier groupement de dispositifs DUT. Les plages de contact 14 à 17 correspondent à un ensemble de plages de contact pour un deuxième groupement de dispositifs DUT. Les plages de contact 10 à 13 correspondent à un ensemble de plages de contact pour un troisième groupement de dispositifs DUT. Les plages de contact 6 à 9 correspondent à un ensemble de plages de contact pour un quatrième groupement de dispositifs DUT. Les plages de contact 2 à 5 correspondent à un ensemble de plages de contact pour un cinquième groupement de dispositifs DUT. Les plages de contact 30 à 33 correspondent à un ensemble de plages de contact pour un sixième groupement de dispositifs DUT. Les plages de contact 34 à 37 correspondent à un ensemble de plages de contact pour un septième groupement de dispositifs DUT. Les plages de contact 38 à 41 correspondent à un ensemble de plages de contact pour un huitième groupement de dispositifs DUT. Les plages de contact 42 à 45 correspondent à un ensemble de plages de contact pour un neuvième groupement de dispositifs DUT. Les plages de contact 46 à 49 correspondent à un dixième groupement de dispositifs DUT. Tel que cela est noté ci-dessus, dans le présent mode de réalisation exemplaire, les premier à cinquième groupements de dispositifs DUT (plages de contact 2 à 21 du cadre 800 de plage de contact) sont utilisés pour des dispositifs DUT NMOS, tandis que les sixième à dixième groupements de dispositifs DUT (plages de contact 30 à 49 du cadre 800 de plage de contact) sont utilisés pour des dispositifs DUT PMOS. En se référant à la figure 10, la logique de commande 1004 est configurée pour mettre individuellement en série à l'essai chaque dispositif DUT dans le groupement DUT. Dans le présent mode de réalisation exemplaire, la logique de commande 1004 est configurée pour mettre à l'essai en parallèle tous les groupements 102 de dispositifs DUT du cadre 800 de plage de contact. Ainsi, dix dispositifs DUT (un dispositif DUT provenant de chacun des premier à dixième groupements de dispositifs DUT du cadre 800 de plage de contact) sont mis à l'essai au même moment en parallèle. De plus, dans le présent mode de réalisation exemplaire, les dispositifs DUT dans le même emplacement de groupement de chacun des premier à dixième groupements de dispositifs DUT du cadre 800 de plage de contact sont mis à l'essai au même moment. Par exemple, supposons que les dispositifs DUT dans chacun des premier à dixième groupements de dispositifs DUT du cadre 800 de plage de contact soient agencés et désignés dans leur adresse de la manière représentée sur la figure 3. Ainsi, dans le présent mode de réalisation exemplaire, en se référant à la figure 3, les dispositifs DUT (0) dans chacun des premier à dixième groupements de dispositifs DUT du cadre 800 de plage de contact (figure 10) sont mis à l'essai au même moment en parallèle. Après que les dispositifs DUT (0) ont été mis à l'essai, les dispositifs DUT (1) dans chacun des premier à dixième groupements de dispositifs DUT du cadre 800 de plage de contact (figure 10) sont ensuite mis à l'essai au même moment en parallèle. Tel que cela est noté ci-dessus, on admettra que les dispositifs DUT dans les groupements de dispositifs DUT du cadre 800 de plage de contact (figure 10) peuvent être mis à l'essai individuellement en série dans n'importe quel ordre souhaité quelconque. En se référent à nouveau à la figure 10, dans le présent mode de réalisation exemplaire, la plage de contact 1 et la plage de contact 50 du cadre 800 de plage de contact sont utilisées comme plages de contact d'étalonnage utilisées pour mesurer la résistance de la source et du drain. En particulier, en se référant à la figure 4, la résistance de la source peut être mesurée au niveau du point de mesure 408, et la résistance du drain peut être mesurée au niveau du point de mesure 410. En se référant à la figure 11, on admettra que les plages de contact 1 et la plage de contact 50 peuvent être laissées comme plages de contact non fonctionnelles. En se référant à la figure 10, dans le présent mode de réalisation exemplaire, la logique de commande 1004 peut comprendre une portion de circuit de sélection 400 (figure 4) pour sélectionner des dispositifs DUT individuels dans le groupement 102 de dispositifs DUT à mettre à l'essai. En particulier, la logique 1004 comprend la portion globale du circuit de sélection 400 (figure 4). En se référant à la figure 7, la portion locale du circuit de sélection 400 (figure 4) est disposée dans la logique globale 708 disposée de façon adjacente par rapport à chaque dispositif DUT. Bien que des modes de réalisation exemplaires aient été décrits, diverses modifications peuvent être apportées sans s'éloigner de l'esprit et/ou de la portée de la présente invention. Donc, la présente invention ne devra pas être considérée comme étant limitée aux formes spécifiques représentées sur les dessins et décrites ci-dessus
Agencement pour dispositifs DUT formés sur une tranche semi-conductrice destinés à être utilisé dans un essai de tranche comprenant un premier groupement de dispositifs DUT et un premier ensemble de plages de contact formé de manière adjacente par rapport au premier groupement. Le premier ensemble de plages de contact comprend une plage de contact de compression de grille, une plage de contact source et une plage de contact drain. Chacun des dispositifs DUT dans le premier groupement étant connecté à la plage de contact de compression de grille du premier ensemble de plages de contact. Chacun des dispositifs DUT dans le premier groupement étant connecté à la plage de contact source du premier ensemble de plages de contact. Chacun des dispositifs DUT dans le premier groupement étant connecté à la plage de contact drain du premier ensemble de plages de contact.
1. Agencement pour dispositifs à l'essai (DUT) formés sur une tranche semi-conductrice destinés à être utilisé dans un essai de tranche, l'agencement comprenant : un premier groupement de dispositifs DUT ; et un premier ensemble de plages de contact formé de manière adjacente par rapport au premier groupement, le premier ensemble de plages de contact comprenant une plage de contact de compression de grille, une plage de contact source, et une plage de contact drain dans lequel chacun des dispositifs DUT dans le premier groupement est connecté en parallèle à la plage de contact source du premier ensemble de plages de contact ; et dans lequel chacun des dispositifs DUT dans le premier groupement est connecté en parallèle à la plage de contact drain du premier ensemble de plages de contact ; et un circuit de sélection connecté à chacun des dispositifs DUT dans le premier groupement et à la plage de contact de compression de grille, dans lequel le circuit de sélection est configuré pour connecter sélectivement chacun des dispositifs DUT dans le premier groupement à la plage de contact de compression de grille. 2. Agencement selon la 1, dans 30 lequel le premier groupement et le premier ensemble de plages de contact sont formés horizontalement demanière adjacente l'un par rapport à l'autre sur la tranche. 3. Agencement selon la 1, dans lequel le premier groupement et le premier ensemble de plages de contact sont formés verticalement de manière adjacente l'un par rapport à l'autre sur la tranche. 4. Agencement selon la 3, dans lequel le premier groupement est formé en une première couche sur la tranche, dans lequel le. premier ensemble de plages de contact est formé en une seconde couche, dans lequel la seconde couche est formée au-dessus de la première couche, et dans lequel le premier ensemble de plages de contact est formé au-dessus .du premier groupement. 5. Agencement selon la 4, dans lequel chacune parmi la plage de contact de compression de grille, la plage de contact source et la plage de contact drain du premier ensemble de plages de contact comprend une pluralité de trous, dans lequel la pluralité de trous sont disposés au-dessus de chacun des dispositifs DUT dans chacun des premiers groupements, et dans lequel les trous sont plus grands que les dispositifs DUT. 6. Agencement selon la 4, comprenant en outre : une ou plusieurs couches métalliques formées entre les première et seconde couches, dans lequel la ou lesplusieurs couches métalliques interconnectent les dispositifs dans le premier groupement et la plage de contact de compression de grille, la plage de contact source, et la plage de contact drain dans le premier ensemble de plages de contact. 7. Agencement selon la 1, comprenant en outre ; un décodeur de rangées disposé de manière 10 adjacente par rapport aux rangees du premier groupement ; et un décodeur de colonnes disposé de manière adjacente par rapport aux colonnes du premier groupement, dans lequel des dispositifs DUT individuels 15 dans le premier groupement peuvent être désignés par leur adresse de manière indépendante au moyen du décodeur de rangées et du décodeur de colonnes. 8. Agencement selon la 1, dans 20 lequel un dispositif DUT dans le premier groupement est formé à l'intérieur d'une cellule, dans lequel le dispositif DUT comprend un drain, une source, une grille, et un puits, et comprenant en outre : une première structure de routage en forme de L 25 disposée au niveau d'un premier coin de la cellule, dans lequel la première structure de routage en forme de L est connectée au drain ; une deuxième structure de routage en forme de L disposée au niveau d'un deuxième coin de la cellule, 30 dans lequel la deuxième structure de routage en forme de L est connectée à la source ; une troisième structure de routage en forme de L disposée au niveau d'un troisième coin de la cellule, dans lequel la troisième source de routage en forme de L est connectée à la grille ; et une quatrième structure de routage en forme L disposée au niveau d'un quatrième coin de la cellule, dans lequel la quatrième structure de routage en forme de L est connectée au puits. 9. Agencement selon la 1, dans lequel chaque dispositif DUT dans le premier groupement comprend un drain et une source, et comprenant en outre : une structure de routage en arborescence drain connectée aux drains de chaque dispositif DUT dans le premier groupement, dans lequel la structure de routage en arborescence drain connecte les dispositifs DUT dans le premier groupement en parallèle à la plage de contact drain ; et une structure de routage en arborescence source connectée aux sources de chaque dispositif DUT dans le premier groupement, dans lequel la structure de routage en arborescence source connecte les dispositifs DUT dans le premier groupement en parallèle à la plage de contact source. 10. Agencement selon la 9, dans lequel la structure de routage en arborescence drain comprend : une première branche au niveau d'une première hiérarchie de la structure de routage en arborescencedrain, dans lequel la première branche comprend un premier segment connecté aux drains d'un premier dispositif DUT et un second segment connecté aux drains d'un deuxième dispositif DUT, dans lequel le premier dispositif DUT est adjacent par rapport au deuxième dispositif DUT, et dans lequel les premier et second segments de la première branche sont électriquement équilibrés. 11. Agencement selon la 10, dans lequel la structure de routage en arborescence drain comprend : une deuxième branche au niveau d'une première hiérarchie de la structure de routage en arborescence drain dans lequel la deuxième branche comprend un premier segment connecté aux drains d'un troisième dispositif DUT et un second segment connecté au drain d'un quatrième dispositif DUT, dans lequel le troisième dispositif DUT est adjacent par rapport au quatrième dispositif DUT, et dans lequel les premier et second segments de la deuxième branche sont électriquement équilibrés. 12. Agencement selon la 11, dans 25 lequel la structure de routage en arborescence drain comprend : une troisième branche au niveau d'une seconde hiérarchie de la structure de routage en arborescence drain, dans lequel la troisième branche comprend un 30 premier segment connecté à la première branche et un second segment connecté à la deuxième branche (604(1)),dans lequel la première branche est adjacente par rapport à la deuxième branche, et dans lequel les premier et second segments de la troisième branche sont électriquement équilibrés. 13. Agencement selon la 12, dans lequel la structure de routage en arborescence source comprend : une première branche au niveau d'une première hiérarchie de la structure de routage en arborescence source, dans lequel la première branche comprend un premier segment connecté à la source du premier dispositif DUT et un second segment connecté à la source du deuxième dispositif DUT, et dans lequel les premier et second segments de la première branche sont électriquement équilibrés ; une deuxième branche au niveau d'une première hiérarchie de la structure de routage en arborescence source, dans lequel la deuxième branche comprend un premier segment connecté à la source du troisième dispositif DUT et le second segment connecté à la source d'un quatrième dispositif DUT et dans lequel les premier et second segments de la deuxième branche sont électriquement équilibrés ; et une troisième branche au niveau d'une seconde hiérarchie de la structure de routage en arborescence source, dans lequel la troisième branche comprend un premier segment connecté à la première branche et un second segment connecté à la deuxième branche, dans lequel la première branche est adjacente par rapport à la deuxième branche, et dans lequel les premier etsecond segments de la troisième branche sont électriquement équilibrés. 14. Agencement selon la 13, dans lequel les premier, deuxième, troisième, quatrième dispositifs DUT sont disposés dans une rangée du premier groupement. 15. Agencement selon la 1, 10 comprenant en outre : un second groupement de dispositifs DUT ; un deuxième ensemble de plages de contact formé de manière adjacente par rapport au second groupement ; un ensemble de logiques de commande pour les 15 premier et second groupements formé entre les premier et second groupements ; et un troisième ensemble de plages de contact formé au-dessus de l'ensemble de logiques de commande et entre les premier et deuxième ensembles de plages de 20 contact. 16. Agencement selon la 15, dans lequel les premier et second groupements sont mis à l'essai en parallèle. 25 17. Agencement selon la 15, dans lequel les premier et second groupements, les premier et deuxième ensembles de plages de contact, l'ensemble de logiques de commande, et le troisième ensemble de 30 plages de contact sont formés le long d'un chemin de découpe sur la tranche. 18. Agencement pour dispositifs DUT formés sur une tranche semi-conductrice destiné à être utilisé dans un essai de tranche, l'agencement comprenant : un premier groupement de dispositifs DUT ; un premier ensemble de plages de contact formé de manière adjacente par rapport au premier groupement, le premier ensemble de plages de contact comprenant une plage de contact de compression de grille, une plage de contact source et une plage de contact drain, dans lequel chacun des dispositifs DUT dans le premier groupement est connecté en parallèle à la plage de contact source du premier ensemble de plages de contact, et dans lequel chacun des dispositifs DUT dans le premier groupement est connecté en parallèle à la plage de contact drain du premier ensemble de plages de contact ; un second groupement de dispositifs DUT ; un deuxième ensemble de plages de contact formé de manière adjacente par rapport au second groupement, le deuxième ensemble de plages de contact comprenant une plage de contact de compression de grille, une plage de contact source, et une plage de contact drain, dans lequel chacun des dispositifs DUT dans le second groupement est connecté en parallèle à la plage de contact source du deuxième ensemble de plages de contact ; et dans lequel chacun des dispositifs DUT dans 30 le second groupement est connecté en parallèle à laplage de contact drain du deuxième ensemble de plages de contact ; un ensemble de logiques de commande connecté aux premier et second groupements, dans lequel l'ensemble de logiques de commande est configuré de façon à mettre à l'essai un dispositif DUT dans le premier groupement en parallèle avec un dispositif DUT dans le second groupement, mettre à l'essai individuellement en série tous les dispositifs DUT dans le premier groupement, et mettre à l'essai individuellement en série tous les dispositifs DUT dans le second groupement. 19. Agencement selon la 18, dans lequel le premier ensemble de plages de contact est formé verticalement au-dessus du premier groupement, et dans lequel le deuxième ensemble de plages de contact est formé verticalement au-dessus du second groupement. 20. Agencement selon la 19, dans lequel l'ensemble de logiques de commande est formé entre les premier et second groupements, et comprend en outre : un troisième ensemble de plages de contact formé verticalement au-dessus de l'ensemble de logiques de commande et entre les premier et deuxième ensembles de plages de contact. 21. Agencement selon la 20, dans lequel les premier et second groupements, les premier 30 et deuxième ensembles de plages de contact, l'ensemble de logiques de commande et le troisième ensemble deplages de contact sont formés le long d'un chemin de découpe sur la tranche. 22. Procédé destiné à former un agencement pour des dispositifs DUT formés sur une tranche semi-conductrice destinés à être utilisé dans un essai de tranche, le premier comprenant les étapes consistant à: former un premier groupement de dispositifs DUT ; 10 et former un premier ensemble de plages de contact de manière adjacente par rapport au premier groupement, le premier ensemble de plages de contact comprenant une plage de contact de compression de grille, une plage de 15 contact source, et une plage de contact drain, dans lequel chacun des dispositifs DUT dans le premier groupement est connecté en parallèle à la plage de contact source du premier ensemble de plages de contact, et 20 dans lequel chacun des dispositifs DUT dans le premier groupement est connecté en parallèle à la plage de contact drain du premier ensemble de plages de contact ; et former un circuit de sélection connecté à chacun 25 des dispositifs DUT dans le premier groupement, et la plage de contact de compression de grille, dans lequel le circuit de sélection est configuré pour connecter sélectivement chacun des dispositifs DUT dans le premier groupement à la plage de contact de compression 30 de grille. 23. Procédé selon la 22, comprenant en outre les états consistant à : former un second groupement de dispositifs DUT ; former un deuxième ensemble de plages de contact de manière adjacente par rapport au second groupement ; former un ensemble de logiques de commande ; et former un troisième ensemble de plages de contact au-dessus de l'ensemble de logiques de commande. 24. Procédé selon la 23, dans lequel le premier ensemble de plages de contact est formé verticalement au-dessus du premier groupement, dans lequel le deuxième ensemble de plages de contact est formé verticalement au-dessus du second groupement, dans lequel le troisième ensemble de plages de contact est formé verticalement au-dessus de l'ensemble de logiques de commande. 25. Procédé selon la 24, dans lequel l'ensemble de logiques de commande entre les premier et second groupements et le troisième ensemble de plages de contact est formé entre les premier et deuxième ensembles de plages de contact, et dans lequel les premier et second groupements, les premier et deuxième ensembles de plages de contact, l'ensemble de logiques de commande, et le troisième ensemble de plages de contact sont formés le long d'un chemin de découpe sur la tranche. 26. Procédé selon la 23, dans lequel l'ensemble de logiques de commande est configuréde façon à mettre à l'essai un dispositif DUT dans le premier groupement en parallèle avec un dispositif DUT dans le second groupement, mettre à l'essai individuellement en série tous les dispositifs DUT dans le premier groupement, et mettre à l'essai individuellement en série tous les dispositifs DUT dans le second groupement. 27. Procédé destiné à former un agencement pour des dispositifs DUT formés sur une tranche semi-conductrice destiné à être utilisé dans un essai de tranche, le procédé comprenant les étapes consistant à . former des dés de circuits intégrés sur une 15 tranche au moyen d'une ligne de fabrication de circuits intégrés ; former un premier groupement de dispositifs DUT dans un chemin de découpe sur la tranche au moyen de la ligne de fabrication de circuits intégrés ; et 20 former un premier ensemble de plages de contact de manière adjacente au premier groupement dans le chemin de découpe sur la tranche au moyen de la ligne de fabrication de circuits intégrés, le premier ensemble de plages de contact comprenant une plage de contact de 25 compression de grille, une plage de contact source et une plage de contact drain, dans lequel chacun des dispositifs DUT dans le premier groupement est connecté en parallèle à la plage de contact source du premier ensemble de plages 30 de contact, etdans lequel chacun des dispositifs DUT dans le premier groupement est connecté en parallèle à la plage de contact drain du premier ensemble de plages de contact ; former un circuit de sélection dans le chemin de découpe sur la tranche au moyen de la ligne de fabrication de circuits intégrés, dans lequel le circuit de sélection est connecté à chacun des dispositifs DUT dans le premier groupement et la plage de contact de compression de grille, dans lequel le circuit de sélection est configuré de façon à connecter sélectivement chacun des dispositifs DUT dans le premier groupement à la plage de contact de compression de grille ; après avoir formé les dés de circuits intégrés, le premier groupement, le premier ensemble de plages de contact, et le circuit de sélection sur la tranche, mettre à l'essai individuellement en série tous les dispositifs DUT dans le groupement au moyen du circuit de sélection ; après avoir mis à l'essai tous les dispositifs DUT, découper les dés de circuits intégrés sur la tranche le long de chemins de découpe en puces de circuits intégrés ; et emballer les puces de circuits intégrés. 28. Procédé selon la 27, comprenant en outre l'étape consistant à : traiter des données d'essai générées à partir de la mise à l'essai de tous les dispositifs DUT, dans lequel le traitement des données comprend l'étapeconsistant à évaluer ou commander un processus de fabrication de semi-conducteur.
H
H01
H01L
H01L 21
H01L 21/66,H01L 21/00
FR2889739
A1
SYSTEME DE NAVIGATION HYBRIDE INERTIEL/SATELLITE ET PROCEDE DE CONTROLE D'UN TEL SYSTEME
20,070,216
Le domaine de l'invention est celui des systèmes de navigation qui comprennent une centrale de navigation inertielle hybridée avec un récepteur de positionnement par satellites. La présente invention concerne plus particulièrement un système de navigation et un procédé de contrôle d'un tel système aptes à détecter les pannes lentes du système de positionnement par satellites. L'utilisation de centrales de navigation inertielle est aujourd'hui classique dans le domaine de la navigation aérienne et de telles centrales sont généralement installées à bord des aéronefs. Ces centrales utilisent différents capteurs (accéléromètres, gyromètres, etc) fournissant des mesures dont l'intégration permet typiquement de déterminer l'orientation de l'aéronef, sa vitesse dans un repère terrestre, et sa position géographique. Les capteurs sont cependant imparfaits et présentent des erreurs intrinsèques ou des biais de mesure, susceptibles de varier au cours de la navigation. Ces capteurs sont de plus sujets aux bruits de mesure. Les biais et bruits de mesure sont d'autant plus gênants que les calculs réalisés à partir de mesures réalisées par les capteurs impliquent des intégrations. L'intégration engendre en effet une dérive de la valeur mesurée, dérive qui croît progressivement au cours du temps dès lors que la valeur intégrée est biaisée au départ. Les centrales inertielles s'avèrent ainsi précises sur une courte durée mais sont sujettes, du fait de l'intégration temporelle systématique des biais, à une dérive importante. Cette dérive nécessite un recalage périodique réalisé à partir d'autres informations. Un mode de recalage courant des centrales inertielles consiste à utiliser un récepteur de positionnement par satellites, embarqué dans l'aéronef et fournissant des informations de position et de vitesse à partir des signaux qu'il reçoit des satellites. On réalise ainsi des systèmes de navigation hybride qui profitent à la fois de la bonne qualité de mesures à court terme des centrales inertielles, et de la bonne précision de positionnement offerte par le système de positionnement par satellites. L'hybridation des deux sous-ensembles (centrale inertielle et système de positionnement par satellites), est typiquement réalisée par un filtrage numérique, généralement connu sous le nom de filtrage de Kalman, qui détermine une position dite position hybride à partir des informations provenant de la centrale inertielle et des informations fournies par un récepteur de positionnement par satellites. D'une manière générale, on souhaite améliorer constamment la précision et la fiabilité des informations de navigation (position, vitesse, altitude, etc.) fournies par les systèmes de navigation hybride (comprenant une centrale inertielle corrigée de ses erreurs de dérive par un récepteur de positionnement par satellites), mais aussi à connaître la valeur de la précision associée à une mesure. On cherche en particulier à être capable de fournir avec précision une information de position même si l'un des satellites est défaillant. Un contrôle de l'intégrité du signal satellite est alors généralement mis en oeuvre afin de détecter la défaillance d'un satellite. La fonction de détection et d'exclusion (FDE) d'un tel contrôle doit être capable d'exclure n'importe quel type de défaillance, et en particulier les défaillances liées à des dérives lentes difficilement identifiables et par conséquent susceptibles d'avoir un effet dramatique sur le recalage de la centrale de navigation inertielle. Ces dérives lentes se caractérisent typiquement par une rampe comprise entre 0.1 m/s et 5 m/s. Une dérive d'horloge satellite est un exemple d'une telle panne lente. Il s'agit d'un défaut particulièrement difficile à détecter car les signaux émis par le satellite continuent à présenter toutes les apparences de signaux intègres, et les résultats fournis périodiquement par le récepteur de positionnement par satellites ne présentent donc pas de sauts de position. Il est pourtant nécessaire que l'utilisateur ou le calculateur de bord de l'aéronef soit averti de ce type de défaut. Différentes méthodes connues sous l'appellation AAIM (acronyme anglosaxon de Aircraft Autonomous Integrity Monitoring pour Contrôle Autonome de l'Intégrité de l'Aéronef) ont été proposées. Deux méthodes principales sont aujourd'hui recommandées par la norme aéronautique civile DO 229 C du groupe de travail RTCA (Radio Technical Commission for Aeronautics) pour réaliser la fonction de détection et d'exclusion de I'AAIM. Il s'agit de la méthode AIME (acronyme anglo-saxon de (< Autonomous Integrity Monitored Extrapolation ) développée par la Société Litton System et de la méthode du maximum de séparation (ou SSM selon l'acronyme anglo-saxon de Solution Separation Method ) développée par la Société Honeywell. Afin de détecter l'apparition d'une panne lente, ces méthodes proposent de mettre en oeuvre plusieurs filtres de Kalman en parallèle. L'un de ces filtres est dit filtre principal en ce qu'il utilise les données fournies par la centrale inertielle, ainsi que l'ensemble des N pseudo-distances mesurées par le récepteur GPS pour les N satellites en vue. Ce filtre principal fournit la solution de navigation hybride principale. N autres filtres de Kalman (filtres secondaires) sont également utilisés. Chaque filtre secondaire utilise les données inertielles ainsi qu'un sousensemble de N-1 pseudo-distances mesurées par le récepteur GPS, et fournit une solution de navigation hybride secondaire. Dans le cadre de la méthode SSM, les N+1 filtres de Kalman fonctionnent en parallèle, de sorte qu'un satellite défaillant peut être détecté en examinant la statistique de l'écart entre la position du filtre principal et chacune des positions établie par les filtres secondaires (c'est-àdire en comparant les informations de position fournies par les N+1 filtres). Le satellite défaillant est alors isolé, et le filtre principal est remplacé, pour le calcul de la solution de navigation, par le filtre secondaire ne contenant pas le satellite défaillant. Dans le cadre de la méthode AIME, seul le filtre principal est utilisé pour détecter l'occurrence d'une défaillance. Les N filtres secondaires sont quant à eux utilisés pour isoler le satellite défaillant. Ce satellite défaillant est alors isolé, et, pour le calcul de la solution de navigation, le filtre principal n'est pas remplacé par un filtre secondaire comme c'est le cas de la méthode SSM, mais la navigation est rejouée sur les 30 dernières minutes en excluant le satellite défaillant. Pour une présentation détaillée des méthodes recommandées dans la norme DO-229C, ainsi que pour une évaluation de leurs avantages et inconvénients, on pourra se rapporter à l'article A Performance Analysis of a Tightly Coupled GPS/Inertial System for Two Integrity Monitoring Methods de Dr. Young C. Lee et Daniel G. O'Laughlin, Institute of Navigation, ION GPS-99, September 14-17. L'un des inconvénients de ces méthodes est la nécessitée de réaliser un système de navigation hybride redondant, comportant N+1 filtres de Kalman fonctionnant en parallèle et déterminant chacun une solution de navigation. Il s'en déduit un système complexe et lourd en terme de calculs. L'invention a pour objectif de proposer une technique pour le contrôle autonome de l'intégrité au niveau du récepteur GPS qui ne présente pas les désavantages susmentionnés des méthodes de l'état de la technique et soit notamment plus simple à mettre en oeuvre. A cet effet l'invention propose un système de navigation comprenant un récepteur apte à recevoir des signaux en provenance d'une pluralité de transmetteurs et à mesurer, pour chaque transmetteur, une pseudo-distance entre le récepteur et ledit transmetteur, caractérisé en ce qu'il comporte: É des moyens pour calculer, pour chaque transmetteur, l'écart entre la pseudo-distance mesurée et une pseudo-distance estimée indépendante de la pseudo-distance mesurée; É des moyens pour détecter à partir desdits écarts l'éventuelle défaillance de l'un des transmetteurs. D'autres aspects préférés mais non limitatifs de ce système sont les suivants: - il comporte en outre des moyens pour déterminer, pour chaque transmetteur, une estimation de la pseudo-distance entre le récepteur et ledit transmetteur en utilisant l'ensemble des pseudo-distances mesurées à l'exception de celle mesurée pour ledit transmetteur; - les moyens pour déterminer l'estimation de la pseudo-distance entre le récepteur et un transmetteur comprennent: É des moyens pour évaluer la position du récepteur en utilisant l'ensemble des pseudo-distances mesurées à l'exception de celle mesurée pour ledit transmetteur, É des moyens pour estimer la pseudo-distance entre le récepteur et ledit transmetteur à partir de ladite position évaluée du récepteur et de données d'éphéméride concernant ledit transmetteur; -lesdits moyens pour détecter la défaillance comprennent des moyens d'observation de la variation statistique desdits écarts sur un horizon temporel correspondant à une dynamique de panne; - les moyens d'observation comportent des moyens pour comparer, pour chaque transmetteur, une pente estimée sur ledit transmetteur correspondant à une dynamique de panne avec l'écart-type de l'écart dudit transmetteur autour de la pente; - les moyens d'observation sont adaptés pour réaliser des observations sur une pluralité d'horizons temporels, et en ce que à chaque horizon temporel correspondent une dynamique de panne et une pente associée; - les moyens de détection de défaillance comportent en outre des moyens pour déclarer que l'un des transmetteurs est en panne lorsque le résultat de la comparaison avec une pente estimée est supérieur à un seuil; - les moyens de déclaration sont en outre adaptés pour indiquer lequel des transmetteurs est en panne; - le système comportant en outre une centrale de navigation inertielle générant des données de position, et des moyens pour déterminer la position du récepteur en utilisant les données générées par la centrale inertielle et l'ensemble des pseudo-distances mesurées, lesdits moyens pour déterminer la position du récepteur n'utilisant pas, en cas de détection de défaillance de l'un des transmetteurs, la pseudo-distance mesurée correspondant au transmetteur détecté comme défaillant; - le système comporte en outre des moyens de reconfiguration adaptés pour qu'en cas de détection d'une défaillance d'un transmetteur à un instant T, les moyens pour déterminer la position du récepteur déterminent à nouveau ladite position sans utiliser, dès un instant antérieur audit instant T d'une durée correspondant à l'horizon temporel associé à la dynamique de la panne du transmetteur, la pseudo-distance mesurée correspondant au transmetteur défaillant. Selon un autre aspect l'invention propose un procédé de contrôle d'un système de navigation comprenant un récepteur apte à recevoir des signaux en provenance d'une pluralité de transmetteurs, et à mesurer, pour chaque transmetteur, une pseudo-distance entre le récepteur et ledit transmetteur, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de: É calcul, pour chaque transmetteur, de l'écart entre la pseudo distance mesurée et une pseudo distance estimée indépendante de la pseudo distance mesurée, É détection, à partir desdits écarts, de l'éventuelle défaillance de l'un des transmetteurs. D'autres aspects préférés mais non limitatifs de ce procédé sont les suivants: 2889739 7 - il comporte une étape de détermination, pour chaque transmetteur, d'une estimation de la pseudo-distance entre le récepteur et ledit transmetteur en utilisant l'ensemble des pseudo-distances mesurées à l'exception de celle mesurée pour ledit transmetteur; - l'étape de détermination est mise en oeuvre en réalisant: É une évaluation de la position du récepteur en utilisant l'ensemble des pseudo- distances mesurées à l'exception de celle mesurée pour ledit transmetteur, É une estimation de la pseudo-distance entre le récepteur et ledit transmetteur à partir de ladite position évaluée et de données d'éphéméride concernant ledit transmetteur; - l'étape de détection est réalisée en observant la variation statistique desdits écarts sur un horizon temporel; l'observation comprend une opération de comparaison, pour chaque transmetteur, d'une pente estimée sur ledit transmetteur correspondant à une dynamique de panne avec l'écart-type de l'écart dudit transmetteur autour de la pente; - on réalise des observations sur une pluralité d'horizons temporels, à chaque horizon temporel correspondant une dynamique de panne et une pente associée; - l'étape de détection consiste à déclarer que l'un des transmetteurs est en panne lorsque le résultat de l'opération de comparaison est supérieur à un seuil; - la déclaration de la défaillance de l'un des transmetteurs indique celui des transmetteurs qui est détecté comme défaillant; - le procédé met également en oeuvre une étape de détermination de la position du récepteur en utilisant des données inertielles générées par centrale de navigation inertielle et l'ensemble des pseudo-distances mesurées, à l'exception, le cas échéant de celle correspondant au transmetteur détecté comme défaillant; - en cas de détection d'une défaillance d'un transmetteur à un instant T, il comporte en outre une étape de reconfiguration visant à réaliser à nouveau la détermination de la position du récepteur sans utiliser, dès un instant antérieur audit instant T d'une durée correspondant au moins à l'horizon temporel de la panne du transmetteur, la pseudo-distance mesurée correspondant au transmetteur défaillant. D'autres aspects, buts et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée suivante de formes de réalisation préférées de celle-ci, données à titre d'exemples non limitatifs et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: -la figure 1 représente de manière schématique un système de navigation hybride comprenant une centrale inertielle corrigée à l'aide d'un récepteur de positionnement par satellites, selon un mode de réalisation possible du premier aspect de l'invention; - la figure 2 illustre le principe de fonctionnement de la détection de la défaillance de l'un des satellites; - la figure 3 illustre la détection de défaillance sur différents horizons temporels. On a représenté de manière schématique sur la figure 1 un système de navigation 1 selon un mode de réalisation possible de l'invention. Le système 1 est un système de navigation hybride qui comporte: une centrale inertielle 2, un récepteur R apte à recevoir des signaux en provenance d'une pluralité de transmetteurs TI-TN (non représentés) et à mesurer, pour chaque transmetteur Ti, une pseudo-distance Pd; entre le récepteur R et ledit transmetteur Ti; et un calculateur d'hybridation 4. La centrale inertielle 2 est le plus souvent composée de capteurs de type accéléromètres, gyromètres, ainsi que d'un calculateur permettant de générer des données appelées par la suite données inertielles, et portant la référence INERT sur la figure 1. Ces données inertielles sont fournies par la centrale inertielle 2 au calculateur d'hybridation 4. Les transmetteurs sont typiquement des satellites, et le récepteur est alors un récepteur de positionnement par satellites, typiquement un récepteur GPS (selon l'acronyme anglo-saxon de Global Positionning System ). On prendra ainsi dans la suite de la description l'exemple d'une constellation de N satellites en vue d'un récepteur GPS. L'invention n'est toutefois pas limitée au système GPS, mais a vocation à s'étendre à tout type de système de positionnement par satellites du type GNSS (Global Navigation Satellite System), en particulier au futur système Galileo. Le récepteur GPS R fournit classiquement au calculateur 4 une position géographique (en longitude, latitude et altitude) ainsi que des vitesses de déplacement par rapport à la terre. Sur la figure 1, on regroupe sous la référence GPS l'ensemble des données fournies par le récepteur GPS R. Le récepteur R utilise pour son fonctionnement une mesure de distances entre le récepteur et chaque satellite en vue du récepteur. Ces distances sont en réalité des pseudo-distances Pd; (i désignant un satellite) obtenues sous forme de durée de propagation de signal entre chacun des satellites i et le récepteur R le long de l'axe joignant le satellite et le récepteur. La combinaison des pseudo- distances sur plusieurs axes satellites avec la connaissance des positions des satellites à un moment donné (envoyés sous la forme d'éphémérides par les satellites eux-mêmes) permet de calculer la position GPS. Les données inertielles INERT et les données GPS sont traitées dans le calculateur d'hybridation 4 pour fournir des données inertielles hybrides HYB (latitude hybride, vitesse hybride, position hybride, etc.). Le calculateur d'hybridation fournit aussi une ou plusieurs valeurs de rayon de protection HPLNPL (c'est-à-dire respectivement un niveau de protection horizontal et un niveau de protection vertical) représentant la précision des données HYB issues de l'hybridation (il s'agit typiquement du rayon à l'intérieur duquel l'intégrité de la position est garantie avec une probabilité d'erreur bornée). L'hybridation est typiquement réalisée par des algorithmes de filtrage de Kalman permettant de prendre en compte les erreurs intrinsèques de la centrale inertielle et de corriger ces erreurs à l'aide des données satellites. Dans le cadre de la présente invention, et afin de réaliser la fonction de détection et d'exclusion, les hypothèses suivantes sont faites: la probabilité d'avoir deux pannes indépendantes successivement dans la même heure est négligeable, et un tel cas n'est donc pas traité, on considère par ailleurs qu'une panne n'est pas intermittente. Revenant à la description de la figure 1, on a représenté sous la référence 3 des moyens permettant de détecter une panne lente de l'un des satellites TI-TN en vue du récepteur 3. On notera dès à présent que ces moyens peuvent utiliser uniquement les données GPS, et que la détection de panne peut ainsi être est réalisée dans le cadre de la présente invention (sans que cela ne soit toutefois limitatif) sans utilisation d'autres données, et notamment sans utilisation des données inertielles INERT. Plus précisément, et selon un mode de réalisation qui sera décrit plus en avant par la suite, ces moyens 3 permettent de détecter que le i-ème satellite présente une panne lente de type j. La référence 5 sur la figure 1 illustre des moyens aptes à mémoriser l'ensemble des données INERT, GPS fournies respectivement par la centrale inertielle 2 et par le récepteur R. Comme cela sera également décrit plus en avant par la suite, ces moyens de mémorisation 5 permettent, suite à la détection de la défaillance du i-ème satellite, de recalculer à nouveau la solution de navigation HYBRID, ainsi qu'un rayon de protection, en excluant les données correspondant au i-ème satellite, et ce depuis un instant considéré comme correspondant au début de la panne de ce satellite. Ces moyens de mémorisation sont ainsi un exemple de moyens prévus par la présente invention permettant de réaliser une reconfiguration du système suite à la détection d'une panne, pour retrouver une solution de navigation hybride non polluée par la panne. On décrit plus précisément ci-après le fonctionnement des moyens 3 pour la détection d'une panne lente d'un satellite. Le système de navigation 1 comporte à cet effet des moyens pour calculer, pour chaque satellite Ti, l'écart entre la pseudo-distance mesurée A Pd; et une pseudo-distance estimée Pd, indépendante de la pseudo-distance mesurée Pdi. La pseudo-distance estimée Pd; peut en particulier être calculée en utilisant l'ensemble des pseudo-distances mesurées, à l'exception de celle 15 mesurée pour ledit satellite Ti. A cet effet, et comme cela est représenté de manière schématique sur la figure 2, le système comporte des moyens Fl-FN pour déterminer, pour n chaque satellite Ti, une estimation Pd; de la pseudo-distance entre le récepteur R et ledit satellite Ti en utilisant l'ensemble des pseudodistances mesurées Pd; (j i) à l'exception de celle mesurée pour ledit satellite Ti. Un mode de réalisation possible de cette estimation est le suivant. On réalise un filtre F; qui utilise en entrée l'ensemble des pseudodistances Pdi, avec j différent de i, ainsi que des données d'éphéméride correspondant au i-ème satellite. Le filtre F; permet de déterminer une estimation Pd; de la pseudo-distance entre le récepteur et le i-ème satellite. On élabore N filtres FI-FN de ce type, un par satellite TI-TN. 2889739 12 Un filtre Fi évalue tout d'abord la position du récepteur R sur la base de N-1 pseudo-distances mesurées par le récepteur (celles correspondant aux satellites autre que le i-ème). L'utilisation de données d'éphéméride concernant le i-ème satellite A permet ensuite au filtre F; d'estimer la pseudo-distance Pd; entre le récepteur et le i-ème satellite à partir de la position évaluée du satellite (et cela indépendamment de la pseudo-distance mesurée Pd; entre le récepteur et le i-ème satellite). La pseudo-distance estimée pour le i-ème satellite est par conséquent strictement indépendante des données provenant de ce satellite, et n'est en particulier aucunement polluée par une défaillance éventuelle du satellite Ti. A l'aide de soustracteurs Cl-CN, on calcule alors, pour chacun des satellites Tl-TN, l'écart Y; entre la pseudo-distance mesurée Pd; et la pseudo n A distance estimée Pd; selon Y,. =Pd; Pd; . Les deux pseudodistances (celle mesurée Pd; et celle estimée Pd;) étant strictement indépendantes, l'écart Y; est, en l'absence de panne du satellite Ti, une variable gaussienne à moyenne nulle et d'écart-type o. Le système comporte en outre des moyens 6 pour détecter à partir desdits écarts YI-YN l'éventuelle défaillance de l'un des satellites T,-TN. Plus précisément l'invention propose d'observer la variation statistique desdits écarts Y1-YN sur un horizon temporel lié à la dynamique des pannes. L'invention prévoit en particulier de détecter différents types de panne, chaque panne présentant une dynamique particulière, et ainsi d'observer la variation statistiques des écarts YI-YN sur une pluralité d'horizons temporels H1-Hm, chaque horizon étant lié à la dynamique d'une panne particulière. Une panne très lente sera observée sur un horizon plus important que l'horizon permettant d'observer une panne plus rapide, et il s'avère donc judicieux de disposer de plusieurs horizons temporels afin de pouvoir détecter une panne le plus rapidement possible. On considère les hypothèses de panne suivantes: É h1,o: le satellite i n'est pas en panne; É h1,1: le satellite i est en panne, et la panne peut être détectée en premier sur l'horizon HI; h1,i: le satellite i est en panne, et la panne peut être détectée en premier sur l'horizon H;; É hi, m: le satellite i est en panne, et la panne est peut être détectée en premier sur l'horizon Hm. Les pannes étudiées dans le cadre de l'invention sont des pannes qui conduisent à une erreur de pseudo-distance linéaire en fonction du temps (rampe). On note ici que différents types de pannes, leur dynamique ainsi que leurs exigences en termes de probabilités maximales de fausse alarme ou de non détection, sont décrits dans l'appendice R de la norme DO-229C. Afin de tester ces hypothèses de pannes, on observe la variation statistique des écarts Yl-YN sur m horizons temporels différents Hi-Hm de manière à pouvoir réaliser des estimations optimales de la variance de l'erreur sur chaque satellite. Pour chaque type de panne, on détermine un couple (Ki; At) où : É Ath représente l'écart temporel minimal entre les écarts Yi(t) et Yi(t+Atj) pour que ceux-ci soient suffisamment non corrélés au regard de la dynamique de la panne à détecter. Ath est supérieur ou égal à 1/F1, où FI représente la fréquence à laquelle le récepteur GPS délivre les pseudodistances mesurées pour chaque satellite visible; É Ki représente le nombre d'écarts successifs et non corrélés nécessaires pour détecter une panne sur l'horizon Hi. On en déduit donc l'horizon temporel Hi associé à une panne de type j, c'est-à-dire le temps maximal K; *At; nécessaire pour détecter une telle panne de type j. La figure 3 illustre cette détection de différents types de pannes, c'està-dire de pannes de dynamiques différentes. La figure 3 représente plus précisément le couple (Ki; Ati) associé respectivement à une panne de type 1, 2, 3 ou 4. Dans le cadre de cette figure 3, on notera que le nombre Ki d'écarts à prendre en compte est identique pour chacune des pannes. La panne de type 1 est la panne la plus rapide, et la panne de type 4 est la plus lente. L'horizon H4 de la panne de type 4 est ainsi le plus grand. Revenant à la description de l'observation de la variation statistique des écarts Yl-YN, le système 1 comporte des moyens pour comparer, pour chaque satellite Ti: - la pente p;,i estimée sur ledit satellite Ti en faisant l'hypothèse de panne hi,j; et l'écart-type 6;,i de l'écart Y; calculé pour ledit satellite Ti autour de la pente pi,i. Les résultats de ces différentes comparaisons peuvent par exemple être obtenus en utilisant des méthodes d'estimation du type des moindres carrés D. On peut alors écrire ces résultats sous la forme d'une matrice E: p ' , où i est compris entre 1 et N (nombre de satellites) et 6.. - i,l _ (1..N;1..m) j entre 1 et m (nombre de pannes). On considère un ensemble de m seuils de détection Si, chaque seuil étant associé à un type de panne. Les seuils Sj sont déterminés en tenant compte des exigences de Pfai (probabilité de fausse alarme) . Le test de détection d'une panne de type j consiste alors à comparer l'ensemble des termes de la matrice E aux seuils Si, et cela toutes les Ati secondes. E(i, A= = En l'absence d'une panne de type j de l'un des satellites TI-TN, les valeurs des termes de la matrice E sont bornées: Vi, E(i, j) E [0; Sj]. En revanche, lorsque 3(i, j)/E(i, j)> S1, on a détecté la défaillance de l'un des satellites. II est par ailleurs possible de conclure quant au fait que le satellite défaillant est le satellite Ti, voire même de conclure que ce satellite défaillant Ti présente une panne de type j. Revenant à la description de la figure 1, les moyens 3 de détection de panne indiquent aux moyens de mémorisation 5 l'occurrence d'une panne de l'un des satellites. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, ces moyens 3 peuvent par ailleurs indiquer aux moyens de mémorisation 5 l'occurrence d'une panne de type j du satellite Ti. La position hybride HYB est alors déterminée en utilisant les données INERT de la centrale inertielle et l'ensemble des pseudo-distances mesurées par le récepteur R à l'exception de celle correspondant au satellite détecté comme défaillant. En d'autres termes, on exclut les données issues du satellite défaillant du calcul de la solution de navigation. D'une manière générale, l'invention prévoit, une fois une panne détectée, de mettre en oeuvre une reconfiguration du calcul de la solution denavigation, pour retrouver une solution de navigation hybride non polluée par la panne. Une telle solution non polluée par la panne est typiquement une solution sous-optimale dans le sens où elle n'utilise pas toutes les mesures disponibles (au contraire de la solution principale désormais polluée), mais cette solution sous-optimale présente l'avantage d'être intègre. Une telle solution sous-optimale intègre est par exemple la solution de navigation obtenue en utilisant uniquement les données INERT (solution de navigation inertielle pure), ou encore la solution de navigation obtenue en utilisant les données INERT associées à une ou plusieurs mesures provenant d'un ou plusieurs capteurs non défaillants. Un autre exemple non limitatif de reconfiguration est celui explicité ciaprès de la mise en oeuvre d'un rejeu au cours duquel la position hybride HYB est déterminée en utilisant les données du passé mémorisées (données INERT issues de la centrale inertielle 2, et données GPS issues du récepteur R), et en supprimant les mesures issues du satellite défaillant Ti depuis un instant correspondant au minimum au début de la panne dudit satellite. Soit T l'instant auquel on détecte une panne de type j du satellite Ti. On peut alors considérer que le satellite Ti est en panne depuis l'instant T-Hi, où Hj représente l'horizon temporel de la panne de type j (c'est-à-dire la durée maximale nécessaire pour détecter la panne de type j). Une telle reconfiguration par mise en oeuvre d'un rejeu est avantageuse dans la mesure où l'apport du satellite Ti est conservé jusqu'à l'instant t= T-Hi de début de panne dans le calcul de la solution de navigation, puis exclu dudit calcul de la solution de navigation. D'une manière plus générale, on peut utiliser un majorant de tous les horizons afin de s'assurer que la panne n'était pas présente à l'instant à partir duquel le rejeu commence. Cette méthode permet d'être robuste à une erreur d'identification de la panne. Bien entendu, les moyens de mémorisation 5 sont alors adaptés pour enregistrer les données INERT et GPS sur une durée correspondant (au minimum) à l'horizon temporel de la panne la plus lente (c'est-à-dire à l'horizon H4 dans le cadre de la figure 3), ou au majorant mentionné cidessus de l'ensemble des horizons temporels
L'invention concerne, selon un premier aspect, un système de navigation comprenant un récepteur (R) apte à recevoir des signaux en provenance d'une pluralité de transmetteurs (T1-T N) et à mesurer, pour chaque transmetteur (Ti), une pseudo-distance (Pdi) entre le récepteur (R) et ledit transmetteur (Ti), caractérisé en ce qu'il comporte :● des moyens (F1-FN ;C1-CN) pour calculer, pour chaque transmetteur (Ti), l'écart (Yi) entre la pseudo-distance mesurée (Pdi) et une pseudodistance estimée (Pdi) indépendante de ladite pseudo-distance mesurée (Pdi) ;● des moyens (6) pour détecter à partir desdits écarts (Y1-YN) l'éventuelle défaillance de l'un des transmetteurs (T1-T N).L'invention concerne également un procédé de contrôle d'un tel système de navigation
1. Système de navigation comprenant un récepteur (R) apte à recevoir des 5 signaux en provenance d'une pluralité de transmetteurs (Ti-TN) et à mesurer, pour chaque transmetteur (Ti), une pseudo-distance (Pd;) entre le récepteur (R) et ledit transmetteur (Ti), caractérisé en ce qu'il comporte: É des moyens (Fl-FN;Cl-CN) pour calculer, pour chaque transmetteur (Ti), l'écart (Y.) entre la pseudo-distance mesurée (Pd;) et une pseudo- A distance estimée (Pd;) indépendante de ladite pseudo-distance mesurée (Pd; ) ; É des moyens (6) pour détecter à partir desdits écarts (Yl-YN) l'éventuelle défaillance de l'un des transmetteurs (Ti-TN). 2. Système selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens (FI-FN) pour déterminer, pour chaque n transmetteur (Ti), une estimation (Pd;) de la pseudo-distance entre le récepteur (R) et ledit transmetteur (Ti) en utilisant l'ensemble des pseudo-distances mesurées (Pd,,,) à l'exception de celle (Pd;) mesurée pour ledit transmetteur (Ti). 3. Système selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens pour déterminer l'estimation de la pseudo-distance entre le récepteur et un transmetteur comprennent: É des moyens pour évaluer la position du récepteur en utilisant l'ensemble des pseudo-distances mesurées (Pd,,,) à l'exception de celle (Pd;) mesurée pour ledit transmetteur (Ti) ; É des moyens pour estimer la pseudo-distance entre le récepteur et ledit transmetteur à partir de ladite position évaluée du récepteur et de données d'éphéméride concernant ledit transmetteur. 4. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens pour détecter la défaillance comprennent des moyens d'observation (6) de la variation statistique desdits écarts sur un horizon temporel correspondant à une dynamique de panne. 5. Système selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens d'observation comportent des moyens pour comparer, pour chaque transmetteur (Ti), une pente (pi,j) estimée sur ledit transmetteur correspondant à une dynamique de panne avec l'écart-type (o,i) de l'écart dudit transmetteur (Ti) autour de la pente. 6. Système selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens d'observation sont adaptés pour réaliser des observations sur une pluralité d'horizons temporels (HI-Hm), et en ce que, à chaque horizon temporel, correspondent une dynamique de panne et une pente associée. 7. Système selon l'une des deux précédentes, caractérisé en ce que les moyens de détection de défaillance comportent en outre des moyens pour déclarer que l'un des transmetteurs est en panne lorsque le résultat de la comparaison avec une pente estimée est supérieur à un seuil (Si). 8. Système selon la précédente, en combinaison avec la 6, caractérisé en ce que les moyens pour déclarer sont en outre adaptés pour indiquer lequel des transmetteurs est en panne. 9. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre: É une centrale de navigation inertielle (2) générant des données de position (INERT) ; É des moyens (4) pour déterminer la position du récepteur (HYB) en utilisant les données générées par la centrale inertielle et l'ensemble des pseudo-distances mesurées (GPS, Pd;) ; et en ce que en cas de détection de défaillance de l'un des transmetteurs, les moyens (4) pour déterminer la position du récepteur n'utilisent pas la mesure de pseudo-distance correspondant au transmetteur détecté comme défaillant. 10. Système selon la précédente, en combinaison avec l'une quelconque des 5 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de reconfiguration (5) adaptés pour qu'en cas de détection d'une défaillance d'un transmetteur à un instant T, les moyens (4) pour déterminer la position du récepteur déterminent à nouveau ladite position sans utiliser, dès un instant antérieur audit instant T d'une durée correspondant au moins à l'horizon temporel (Hi) associé à la dynamique de la panne du transmetteur (Ti), la pseudo-distance mesurée (Pd;) correspondant au transmetteur défaillant (Ti). 11. Système selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens de reconfiguration comportent des moyens de mémorisation (5) des données (INERT) de la centrale inertielle et des pseudo-distances mesurées. 12. Procédé de contrôle d'un système de navigation comprenant un récepteur (R) apte à recevoir des signaux en provenance d'une pluralité de transmetteurs (Ti-TN), et à mesurer, pour chaque transmetteur (Ti), une pseudo-distance (Pd;) entre le récepteur (R) et ledit transmetteur (Ti), le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de: É calcul, pour chaque transmetteur (Ti), de l'écart (Y,.) entre la n pseudodistance mesurée (Pd;) et une pseudo distance estimée (Pd; ) A indépendante de ladite pseudo-distance mesurée (Pd;) ; É détection, à partir desdits écarts (Yl-YN), de l'éventuelle défaillance de l'un des transmetteurs (Ti-TN). 13. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape de détermination, pour chaque transmetteur A (Ti), d'une estimation (Pd;) de la pseudo-distance entre le récepteur (R) et ledit transmetteur (Ti) en utilisant l'ensemble des pseudo-distances mesurées (Pdn,) à l'exception de celle (Pd;) mesurée pour ledit transmetteur (Ti). 14. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'étape de détermination de l'estimation de la pseudo-distance entre le récepteur et un transmetteur est mise en ceuvre en réalisant: É une évaluation de la position du récepteur (R) en utilisant 20 l'ensemble des pseudo-distances mesurées (Pd,,,) à l'exception de celle (Pd;) mesurée pour ledit transmetteur (Ti) ; É une estimation Pd; de la pseudo-distance entre le récepteur et ledit transmetteur à partir de ladite position évaluée et de données d'éphéméride concernant ledit transmetteur. 15. Procédé selon l'une des deux précédentes, caractérisé en ce que l'étape de détection d'une éventuelle défaillance est mis en oeuvre en observant la variation statistique desdits écarts sur un horizon temporel correspondant à une dynamique de panne. 16. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'observation comprend une opération de comparaison, pour chaque transmetteur, d'une pente (pi,i) estimée sur ledit transmetteur correspondant à une dynamique de panne avec l'écart-type (a;,i) de l'écart Y; dudit transmetteur (Ti) autour de la pente. 17. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'on réalise des observations sur une pluralité d'horizons temporels (HI-Hm), et en ce que à chaque horizon temporel correspondent une dynamique de panne et une pente associée. 18. Procédé selon l'une des deux précédentes, caractérisé en ce que l'étape de détection d'une éventuelle défaillance de l'un des transmetteurs consiste à déclarer que l'un des transmetteurs est en panne lorsque le résultat de l'opération de comparaison est supérieur à un seuil (Si). 19. Procédé selon la précédente, en combinaison avec la 16, caractérisé en ce que la déclaration de la défaillance de l'un des transmetteurs indique également lequel des transmetteurs est en panne. 20. Procédé selon l'une des 12 à 18, caractérisé en ce qu'il met également en oeuvre une étape de détermination de la position du récepteur en utilisant des données inertielles (INERT) générées par une centrale de navigation inertielle et l'ensemble des pseudo-distances mesurées (GPS, Pd;), et en ce la détermination de la position du récepteur est réalisée, en cas de détection de défaillance de l'un des transmetteurs, sans utiliser la mesure de pseudo-distance correspondant au transmetteur détecté comme défaillant. 21. Procédé selon la précédente, en combinaison avec l'une quelconque des 14 à 19, caractérisé en ce que, en cas de détection d'une défaillance d'un transmetteur à un instant T, il comporte en outre une étape de reconfiguration visant à réaliser à nouveau la détermination de la position du récepteur sans utiliser, dès un instant antérieur audit instant T d'une durée correspondant au moins à l'horizon temporel associé à la dynamique de la panne du transmetteur, la pseudodistance mesurée correspondant au transmetteur défaillant.
G
G01
G01C,G01S
G01C 21,G01S 5,G01S 19
G01C 21/00,G01S 5/14,G01S 19/20,G01S 19/47
FR2891411
A3
TENDEUR DE CABLE D'ALIMENTATION POUR APPAREILS ELECTROMENAGERS
20,070,330
La présente invention consiste à réaliser un dispositif permettant au câble d'alimentation des appareils électroménagers ( machines à laver, réfrigérateurs, cuisinières, etc...) de rester toujours tendu entre la prise murale et l'appareil. Ainsi, contrairement à ce qui existe actuellement, le câble ne traînera plus par terre, baignant dans la poussière, le suintement gras des cuisines et l'eau, ce qui supprime un risque électrique et d'incendie. Le dispositif consiste à placer dans l'appareil électroménager un enrouleur de câble sans blocage (contrairement à ce qui se fait dans les aspirateurs par exemple) car, dès l'appareil branché sur sa prise, le câble se tend. Lors de la mise en place de l'appareil, le câble ne pourra s'enchevêtrer ni se coincer à droite ou à gauche. Le ressort de l'enrouleur n'assure qu'une faible tension puisqu'il suffit de dépasser le poids de la longueur de câble tirée. Une alvéole à l'arrière de l'appareil permet d'y loger la fiche secteur quand le câble est enroulé, celle-ci ne dépassant pas ( emballage et manutentions facilités). Ce mode d'installation concerne les fabricants d'appareils électroménagers intéressés par l'exploitation de cette invention. Une version utilisable par les particuliers possédant déjà un appareil avec un câble normal qui pend consiste à réaliser un boîtier de la dimension d'un demi-kilo de sucre contenant l'enrouleur, le câble et la nouvelle fiche secteur, et sur un côté une prise femelle dans laquelle l'usager mettra la fiche de son appareil. Un tel accessoire doit retenir l'attention des fabriquants de matériel électrique, cet enrouleur pouvant être mis en vente dans tous les magasins d'électricité et grandes surfaces. La pose derrière l'appareil ménager concerné est prévue par des aimants, de sorte qu'aucun outil n'est nécessaire et la mise en place est immédiate. 2891411 2
L'invention consiste en un boîtier contenant un enrouleur sans blocage permettant à tout appareil électroménager d'être relié à la prise secteur murale par un câble toujours tendu, donc ne traînant pas au sol et ne pouvant s'enchevêtrer.Le système peut être incorporé à l'appareil lors de sa fabrication ou apposé à l'arrière d'un appareil existant par fixation aimantée.
Revendication Tendeur de câble d'alimentation pour appareils électroménagers, consistant en un boîtier qui contient un enrouleur à ressort sans blocage incorporé à l'appareil lors de sa fabrication, ou apposé par fixation aimantée à l'arrière d'appareils existants.
H
H02
H02G
H02G 11
H02G 11/02
FR2895451
A1
DISPOSITIF DE REFROIDISSEMENT DE L'AIR D'ADMISSION ET DES GAZ D'ECHAPPEMENT RECIRCULES
20,070,629
La présente invention concerne un dispositif de refroidissement de l'air d'admission d'un moteur et des gaz d'échappement recirculés émis par ledit moteur à plusieurs niveaux de températures, notamment d'un moteur à combustion interne suralimenté. Pour respecter les normes d'émissions polluantes actuelles et futures des moteurs de type Diesel ou essence suralimentés, et notamment diminuer les émissions d'oxydes d'azote NOx tout en évitant ou limitant l'utilisation de systèmes de post-traitement coûteux de type piège à NOx, il est connu de refroidir les gaz d'échappement recirculés, communément appelé gaz EGR (de l'anglais Exhaust Gas Recycling), ainsi que l'air à l'admission du moteur qui est issu, pour les moteurs suralimentés, d'un compresseur mécanique ou d'un turbocompresseur. Les gaz EGR peuvent être prélevés en amont de la turbine pour un moteur turbocompressé ou en aval des systèmes de post-traitement (catalyseur d'oxydation, filtre à particules, pièges à N0x), ces derniers étant en aval de la turbine. Le refroidissement des gaz EGR est réalisé classiquement grâce à une circulation de liquide de refroidissement au sein d'un échangeur EGR/ liquide de refroidissement à contre-courant. La température du liquide de refroidissement peut être d'environ 90 C lorsque le liquide de refroidissement est issu du circuit de refroidissement du moteur thermique, ou de l'ordre de 50-60 C lorsqu'il est issu d'un circuit de refroidissement basse température séparé du circuit de refroidissement du moteur thermique. L'air d'admission ou air de suralimentation est classiquement refroidi via un échangeur air de suralimentation/air extérieur ou un échangeur air de suralimentation/ liquide de refroidissement, le liquide de refroidissement étant alors issu d'un circuit à basse température. À titre d'exemple, le document brevet FR 2 847 004 décrit un dispositif de régulation thermique qui comprend un échangeur thermique unique intégrant des canaux de circulation d'un fluide caloporteur, et recevant séparément le flux d'air d'admission et le flux de gaz EGR. Ces canaux sont connectés à un circuit de refroidissement à basse température comprenant une pompe et un radiateur basse température pour refroidir lesdits flux. Dans certaines conditions de roulage du véhicule, ces canaux peuvent être connectés au circuit de refroidissement du moteur pour réchauffer l'air d'admission, et éventuellement refroidir les gaz EGR. Le refroidissement des flux gazeux uniquement par un circuit de refroidissement basse température, nécessite un radiateur basse température de taille importante, du fait de la faible différence de température entre l'air extérieur (jusqu'à 45 C) et le liquide de refroidissement. Ce radiateur basse température, placé sous le capot en amont du radiateur haute température sur l'écoulement d'air, crée un masque chaud et aéraulique en amont du radiateur haute température (il crée une perte de charge sur le circuit d'air de refroidissement, autrement dit il diminue le débit d'air de refroidissement des échangeurs en face avant du véhicule). Ce masque chaud affecte les performances du circuit haute température, et nécessite généralement une augmentation de la taille du radiateur haute température. De plus, dans le cas où le véhicule est climatisé, le radiateur basse température crée un masque chaud devant le condenseur du circuit de climatisation, et par conséquent diminue les performances de ce dernier. Enfin, les puissances thermiques élevées, prélevées aux flux gazeux via les échangeurs puis dissipées par le radiateur basse température vers l'air extérieur, sont perdues. Ces dispositifs de refroidissement ne permettent donc pas d'utiliser les puissances thermiques dissipées de manière rationnelle, notamment pour améliorer le chauffage ou le préchauffage d'autres organes du Groupe Moto-Propulseur qui nécessitent pourtant d'atteindre des températures de fonctionnement nominales le plus rapidement possible lors du démarrage, et de les conserver en roulage. Le but de la présente invention est de proposer une solution visant à pallier les inconvénients précités, qui permette un refroidissement efficace de l'air d'admission et des gaz EGR. A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif de refroidissement de l'air d'admission d'un moteur et des gaz d'échappement recirculés émis par ledit moteur, notamment d'un moteur à combustion interne suralimenté, ledit dispositif comprenant un premier circuit de refroidissement haute température, comprenant une boucle équipée d'un radiateur haute température et de moyens de circulation d'un liquide de refroidissement à haute température entre ledit radiateur haute température et le moteur, un deuxième circuit de refroidissement basse température, comprenant une boucle équipée d'un radiateur basse température et de moyens de circulation d'un liquide de refroidissement à basse température, à une température inférieure à celle du liquide de refroidissement haute température, et - des moyens d'échange thermique entre d'une part lesdits liquides de refroidissement et d'autre part l'air d'admission et les gaz d'échappement recirculés, caractérisé en ce que lesdits moyens d'échange thermique comprennent des premiers moyens d'échange thermique et des seconds moyens d'échanges thermiques séparés, à au moins deux niveaux de température, destinés à être traversés respectivement par l'air d'admission et les gaz d'échappement recirculés, lesdits premiers et seconds moyens d'échange thermique comprenant chacun, d'amont en aval par rapport au flux gazeux le traversant, au moins une partie haute température, reliée par des premiers moyens de raccordement au circuit de refroidissement haute température, pour faire circuler dans ladite première partie le liquide de refroidissement haute température, et une partie basse température reliée par des seconds moyens de raccordement au circuit de refroidissement basse température pour faire circuler dans ladite deuxième partie le liquide de refroidissement basse température. Les premiers moyens d'échanges thermiques sont montés sur le circuit d'air d'admission du moteur de sorte que l'air d'admission allant au moteur traverse la première partie haute température pour un premier stade de refroidissement, puis la deuxième partie basse température pour un deuxième stade de refroidissement. De même lesdits seconds moyens d'échanges thermiques sont montés sur le circuit de gaz EGR de sorte que les gaz EGR traversent la première partie haute température pour un premier stade de refroidissement puis la deuxième partie basse température pour un deuxième stade de refroidissement. L'utilisation selon l'invention de moyens d'échange thermique à plusieurs températures de refroidissement, raccordés au circuit de refroidissement haute température du moteur et à un circuit de refroidissement basse température, permet - de refroidir efficacement les gaz EGR et l'air d'admission, le circuit haute température qui fonctionne avec une grande différence de température avec l'air extérieur, permettant de dissiper une forte puissance thermique et participant donc pour une grande part à diminuer la température des gaz EGR et de l'air de suralimentation ; - d'utiliser les puissances thermiques dissipées par les parties haute température des moyens d'échange thermique pour le chauffage ou le préchauffage d'organes du Groupe Moto-Propulseur ou de l'habitacle via l'aérotherme ; et, - de diminuer l'impact thermique du radiateur basse température placé en amont du radiateur haute température, et éventuellement en amont du condenseur de climatisation dans le flux d'air. Selon une autre particularité, les premiers moyens d'échange thermique et/ou les seconds moyens d'échange thermique comprennent en amont de la partie haute température une troisième partie très haute température, raccordée à un troisième circuit de refroidissement très haute température dans lequel circule un liquide très haute température, à une température supérieure à celle du liquide de refroidissement haute température, ledit troisième circuit de refroidissement comprenant une boucle équipée d'un radiateur très haute température et des moyens de circulation de fluide de refroidissement caloporteur très haute température. Sur un véhicule, la capacité d'évacuation des calories est limitée par le débit d'air traversant les radiateurs du dispositif de refroidissement. L'utilisation d'une troisième partie très haute température reliée à un troisième circuit très haute température permet d'augmenter la capacité d'évacuation des calories du dispositif de refroidissement sans augmenter le débit d'air. L'utilisation de moyens d'échanges thermique séparés pour l'air d'admission et les gaz EGR procure en outre une grande flexibilité d'implantation. Avantageusement, les parties haute température sont raccordées séparément en parallèle à la boucle du circuit de refroidissement haute température. Selon un autre mode de réalisation, les parties haute température sont raccordées en série à la boucle du circuit de refroidissement haute température, le liquide de refroidissement haute température passant dans la partie haute température des premiers moyens d'échange puis dans celle des seconds moyens d'échange. Avantageusement, les parties basse température sont raccordées séparément en parallèle à la boucle du circuit de refroidissement basse température et/ou les parties très haute température sont raccordées en parallèle à la boucle du circuit de refroidissement très haute température. Selon un mode de réalisation, les premiers moyens d'échange thermique et/ou les seconds moyens d'échanges thermique sont constitués chacun d'un échangeur unique comprenant une entrée et une sortie pour le passage du flux de gaz à refroidir et une ou plusieurs cloisons de séparation fluidique définissant la partie haute température, la partie basse température et éventuellement la partie très haute température, chaque partie comprenant une entrée et une sortie pour son raccordement au circuit de refroidissement correspondant. Avantageusement, le circuit de refroidissement haute température intègre différents organes du groupe moteur propulseur. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre de deux modes de réalisation particuliers actuellement préférés de l'invention, en référence au dessin schématique annexé, sur lequel : - la figure 1 représente une vue schématique d'un dispositif de refroidissement de l'air de suralimentation et des gaz EGR d'un moteur à combustion interne suralimenté selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 représente une vue schématique de côté d'un échangeur RAS du dispositif de refroidissement de la figure 1 ; - la figure 3 représente une vue de côté d'un 25 dispositif de refroidissement selon une variante de réalisation du premier mode de réalisation ; - la figure 4 représente une vue schématique d'un dispositif de refroidissement selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; et, 30 - la figure 5 représente une vue schématique de côté d'un échangeur EGR du dispositif de refroidissement de la figure 4. En référence à la figure 1, le système de refroidissement selon l'invention comprend deux circuits de refroidissement, un premier circuit de refroidissement, dit haute température 1, et un deuxième circuit de refroidissement, dit basse température 2. Le circuit haute température comprend, en série sur une boucle 11, le moteur 9, un radiateur de refroidissement à haute température 12, dit haute température ou HT, et une pompe mécanique ou électrique 13 pour la circulation dans le circuit d'un liquide caloporteur de refroidissement haute température, dit liquide HT. Ce circuit haute température intègre des organes du Groupe Moteur Propulseur pour les refroidir de manière conventionnelle à haute température, notamment les échangeurs eau-huile de lubrification 14 du moteur et de la boite de vitesse automatique et le radiateur de chauffage de l'habitacle ou aérotherme 15. La boucle 11 comprend également un thermostat 16 permettant de réguler la température du liquide HT, et un bocal de dégazage 17 permettant le remplissage et la régulation en pression du circuit. Le thermostat 16 peut être remplacé par une vanne électrique proportionnelle. Le circuit basse température 2 comprend une boucle 21 intégrant un radiateur de refroidissement à basse température 22, dit radiateur basse température ou BT, et une pompe mécanique ou électrique 23 pour la circulation du liquide caloporteur de refroidissement basse température, dit liquide BT. Une liaison fluidique peut être prévue entre le circuit haute température et le circuit basse température pour effectuer simultanément le remplissage, le dégazage et la mise en pression des deux circuits. En l'absence d'une telle liaison fluidique, un bocal de dégazage est alors également intégré dans le circuit basse température. Le liquide de refroidissement utilisé dans les circuits haute température et basse température est avantageusement un mélange d'eau et d'éthylène glycol, comportant par exemple des agents anticorrosion. Le dispositif comprend un premier refroidisseur d'air de suralimentation 3, dit échangeur RAS, séparés en deux étages ou parties pour le refroidissement de l'air de suralimentation à deux niveaux de température. Suivant la figure 2, l'échangeur RAS 3 comprend une partie haute température 31, appelée également partie RAS/liquide HT, connectée au circuit haute température, dans laquelle circule le liquide HT 18, et une partie basse température 32, appelée également partie RAS/liquide BT, connectée au circuit basse température, dans laquelle circule le liquide BT 28. La séparation de l'échangeur en deux parties est réalisée par une cloison de séparation fluidique, représentée schématiquement sous la référence 35. L'échangeur RAS comprend une entrée amont 36 et une sortie aval 37 pour son montage en série sur le circuit d'air d'admission du moteur, de sorte que l'air de suralimentation 81 passe dans l'échangeur en traversant la partie haute température puis la partie basse température. La partie haute température comprend une entrée 31a et une sortie 31b connectées à la boucle du circuit de refroidissement haute température. Tel que représenté à la figure 1, l'entrée est connectée à ladite boucle en aval du moteur 9 par une canalisation 61 et la sortie est connectée à la boucle en amont de la pompe 13 par une canalisation 62. La partie basse température comprend une entrée 32a et une sortie 32b pour sa connexion en série sur la boucle 21, entre la pompe 23 et le radiateur BT 22, par exemple en aval de la pompe par rapport au sens de circulation du fluide BT. Le refroidissement des gaz EGR est obtenu par un refroidisseur de gaz EGR 4, dit échangeur EGR, à deux niveaux de température, similaire de l'échangeur RAS, comprenant une partie haute température et une partie basse température. L'échangeur EGR comprend une entrée amont et une sortie aval pour le montage en série de l'échangeur EGR sur le circuit de gaz EGR du moteur, de sorte que les gaz EGR 82 traversent la partie haute température puis la partie basse température. La partie haute température est connectée par son entrée 41a et sa sortie 41b à la boucle du circuit haute température par des canalisations 63 et 64, parallèlement à la partie basse température de l'échangeur RAS. La partie basse température est connectée en série sur la boucle du circuit basse température, par son entrée 42a et sa sortie 42b (figure 1), les parties basse température des deux échangeurs étant montées en parallèle sur le circuit basse température par des canalisations 65. En fonctionnement, l'air de suralimentation 81, entrant dans l'échangeur RAS à une température de l'ordre de 180-200 C est refroidi par la première partie de l'échangeur RAS avec le liquide HT, qui est à une température de l'ordre de 90 C, puis par la deuxième partie de l'échangeur RAS avec le liquide BT, qui est à une température inférieure ou égale 50 C. En sortie de l'échangeur RAS, l'air de suralimentation est à une température inférieure à 60 C. Les gaz EGR, entrant dans l'échangeur EGR à une température de l'ordre de 400 à 500 C, sont refroidis par la première partie de l'échangeur EGR avec le liquide HT, puis par la deuxième partie de l'échangeur avec le liquide BT. En sortie de l'échangeur EGR, les gaz EGR sont à une température inférieure à 150 C. L'échangeur EGR et l'échangeur RAS peuvent avantageusement comporter des by-pass d'échangeur afin de ne pas refroidir l'air d'admission ou les gaz EGR durant certaines phases de roulage du véhicule (démarrage à froid, régénération du filtre à particules). Le refroidissement de l'air de suralimentation et des gaz EGR peut également être diminué en diminuant le débit dans le circuit basse température via un pilotage de la pompe 23. Dans l'exemple décrit en référence à la figure 1, les parties haute température des échangeurs RAS et EGR sont reliées séparément, en parallèle, sur la boucle du circuit haute température. La figure 3 illustre une 25 variante de température température température canalisation moteur, et canalisation température réalisation dans laquelle les parties haute sont reliées en série au circuit haute 1. L'entrée 31a de la partie haute de l'échangeur RAS est connectée par une 66 au circuit haute température, en aval du sa sortie 31b est connectée par une 67 à l'entrée 41a de la partie haute de l'échangeur EGR, la sortie 41b de ce dernier étant connectée au circuit haute température par une canalisation 68, en amont de la pompe 13. Le fluide HT circule alors dans la partie haute température de l'échangeur RAS puis dans la partie haute température de 30 l'échangeur EGR. Les parties basse températures des échangeurs EGR et RAS sont de préférence mises en parallèle dans le circuit basse température, mais tout autre agencement au sein du circuit basse température peut être envisagé. Dans les exemples de réalisation décrits précédemment, chaque échangeur à deux niveaux de température est constitué d'un échangeur unique comprenant une cloison de séparation fluidique pour définir les parties haute et basse température. En variante, chaque échangeur à deux niveaux de température est réalisé en mettant en série 2 échangeurs gaz/liquide de refroidissement, avec d'amont en aval par rapport au flux de gaz, un premier échangeur gaz/liquide HT connecté au circuit haute température, puis un second échangeur gaz/liquide BT connecté au circuit basse température. Dans le cas des gaz EGR, la somme des pertes de charge sur les gaz EGR des deux échangeurs correspondra sensiblement à la perte de charge d'un échangeur EGR/liquide de refroidissement conventionnel, afin de ne pas diminuer le débit de gaz EGR à l'iso-ouverture des vannes EGR. Dans le mode de réalisation illustré à la figure 4, le dispositif de refroidissement comprend un échangeur RAS 103 et un échangeur EGR 104 à trois niveaux de température. En référence à la figure 5, qui représente par exemple l'échangeur EGR, l'échangeur EGR comprend d'aval en amont, par rapport à la direction de passage des gaz EGR, une partie basse température 132 et une partie haute température 131 reliées respectivement au circuit basse température et au circuit haute température, et une troisième partie très haute température 134 reliée à un troisième circuit de refroidissement dit très haute température 7 dans lequel circule un liquide de refroidissement très haute température 78, dit liquide THT, les trois parties étant séparées par des cloisons de séparation fluidique 135a, 135b. Les gaz EGR, entrant dans l'échangeur RAS par l'entrée 136, sont refroidis par la partie très haute température, par la partie haute température, puis par la partie basse température, avant de ressortir par la sortie 137. Le circuit très haute température 7 comprend une boucle 71 équipée d'un radiateur très haute température 72 THT et d'une pompe de circulation de fluide THT 73. Un liquide THT, par exemple de l'ordre de 150 C, est obtenu en faisant circuler dans le circuit un liquide de refroidissement sous pression. L'utilisation d'une pression élevée permet de ne pas rencontrer de phénomène d'ébullition au sein de ce circuit très haute température. Le montage des parties haute température et basse température 131, 132 des échangeurs RAS et EGR sur les circuits haute et basse température est réalisé comme dans le premier mode de réalisation, par leur entrée 131a, 132a et sortie 131b, 132b respectives, au moyen de canalisations 161, 162, 163, 164 et 165. Les parties très haute température des échangeurs sont montées en parallèle sur le circuit très haute température, via leur entrée 134a et sortie 134b respectives, en aval de la pompe 73, au moyen de canalisations 169. Etant donné le niveau de température atteint au sein du circuit très haute température, le radiateur THT sera avantageusement installé en face avant du véhicule en aval du radiateur HT sur l'écoulement d'air, ou à un autre endroit sous le capot du véhicule où l'air ambiant ne dépasse pas 130 C par exemple. Dans le cas du circuit très haute température, le liquide de refroidissement peut être différent de celui utilisé dans le circuit haute température et le circuit basse température. A titre d'exemple, le liquide de refroidissement des circuits basse température et haute température est constitué d'un mélange d'eau et d'éthylène glycol, avec par exemple 40 % d'éthylène glycol, tandis que celui du circuit très haute température est constitué d'un mélange d'eau et d'éthylène glycol à 60 ou 80 ce qui permet alors de diminuer la pression du circuit et atteindre une pression plus conventionnelle de l'ordre de 1,5 bar, ou d'huile ou tout autre liquide supportant une pression et une température élevée, tel qu'un fluide dont le point d'ébullition est supérieur à 150 C. Le dispositif de refroidissement peut être adapté pour un moteur essence ou Diesel à double suralimentation et/ou pour le refroidissement de tout système ou organe nécessitant un contrôle de sa température de fonctionnement et/ou ayant un besoin de liquide de refroidissement le plus froid possible, tel que par exemple les composants électroniques de puissance et la machine électrique de traction implantés dans un véhicule hybride. Dans le cas du refroidissement d'un véhicule hybride, le dispositif de refroidissement comprend en plus des échangeurs EGR et RAS précités, un échangeur similaire à au moins deux niveaux de température pour l'électronique de puissance et un autre pour la machine électrique, les organes électrotechniques étant quant à eux intégrés uniquement dans le circuit à basse température. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec différents modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
L'invention concerne un dispositif de refroidissement de l'air d'admission d'un moteur et des gaz EGR émis par ledit moteur comportant un premier circuit de refroidissement haute température comprenant un radiateur haute température et des moyens de circulation d'un liquide de refroidissement à haute température, un deuxième circuit de refroidissement basse température comprenant un radiateur basse température et des moyens de circulation d'un liquide de refroidissement à basse température, des premiers et seconds moyens d'échange thermique 3, 4 destinés à être traversés respectivement par l'air d'admission 81 et les gaz EGR 82, comprenant chacun, d'amont en aval par rapport au flux gazeux le traversant, au moins une partie haute température reliée par des premiers moyens de raccordement 61-64 au circuit de refroidissement haute température et une partie basse température reliée par des seconds moyens de raccordement (65) au circuit de refroidissement basse température.
1. Dispositif de refroidissement de l'air d'admission d'un moteur et des gaz d'échappement recirculés émis par ledit moteur, notamment d'un moteur à combustion interne suralimenté, ledit dispositif comportant un premier circuit de refroidissement haute température, comprenant une boucle équipée d'un radiateur haute température et de moyens de circulation d'un liquide de refroidissement à haute température entre ledit radiateur haute température et le moteur, un deuxième circuit de refroidissement basse température, comprenant une boucle équipée d'un radiateur basse température et de moyens de circulation d'un liquide de refroidissement à basse température, et des moyens d'échange thermique entre d'une part lesdits liquides de refroidissement et d'autre part l'air d'admission et les gaz d'échappement recirculés, caractérisé en ce que lesdits moyens d'échange thermique comprennent des premiers moyens d'échange thermique (3, 103) et des seconds moyens d'échanges thermiques (4, 104) séparés, destinés à être traversés respectivement par l'air d'admission (81) et les gaz d'échappement recirculés (82), lesdits premiers et seconds moyens d'échange thermique comprenant chacun, d'amont en aval par rapport au flux gazeux le traversant, au moins une partie haute température (31, 131 ; 41), reliée par des premiers moyens de raccordement (61-68, 161-165) au circuit de refroidissement haute température, pour faire circuler dans ladite première partie le liquide de refroidissement haute température (18), et une partie basse température (32, 132, 42) reliée par des seconds moyens deraccordement (65, 165) au circuit de refroidissement basse température pour faire circuler dans ladite deuxième partie le liquide de refroidissement basse température (28). 2. Dispositif de refroidissement selon la 1, caractérisé en ce que les premiers moyens d'échange thermique (103) et/ou les seconds moyens d'échange thermique (104) comprennent en amont de la partie haute température (131) une troisième partie très haute température (134), raccordée à un troisième circuit de refroidissement très haute température (7) dans lequel circule un liquide très haute température (78), ledit troisième circuit de refroidissement comprenant une boucle (71) équipée d'un radiateur très haute température (72) et des moyens de circulation de liquide de refroidissement très haute température (73). 3. Dispositif de refroidissement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les parties haute température (31) sont raccordées séparément en parallèle à la boucle (11) du circuit de refroidissement haute température (1). 4. Dispositif de refroidissement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les parties haute température (31, 131) sont raccordées en série à la boucle (11) du circuit de refroidissement haute température (1), le liquide de refroidissement haute température (18) passant dans la partie haute température des premiers moyens d'échange (3, 103) puis dans celle des second moyens d'échanges (4, 104). 5. Dispositif de refroidissement selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les parties basse température (32, 132) sont raccordées séparément enparallèle à la boucle (21) du circuit de refroidissement basse température (2). 6. Dispositif de refroidissement selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que les parties très haute température (134) sont raccordées en parallèle à la boucle (71) du circuit de refroidissement très haute température (7). 7. Dispositif de refroidissement selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les premiers moyens d'échange thermique et/ou les seconds moyens d'échange thermique sont constitués chacun d'un échangeur unique (3, 4, 103, 104)) comprenant une entrée (36, 136) et une sortie (37, 137) pour le passage du flux de gaz à refroidir (81, 82) et une ou plusieurs cloisons de séparation fluidique (35, 135a, 135b) définissant la partie haute température (31, 131), la partie basse température (32, 132) et éventuellement la partie très haute température (134), chaque partie comprenant une entrée et une sortie pour son raccordement au circuit de refroidissement correspondant. 8. Dispositif de refroidissement selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le circuit de refroidissement haute température intègre différents organes (14, 15) du groupe moteur propulseur.
F
F02
F02B,F02M
F02B 29,F02M 25,F02M 31
F02B 29/04,F02M 25/07,F02M 31/20
FR2891641
A1
PROCEDE ET APPAREIL DE CARACTERISATION DES IMPERFECTIONS DE LA PEAU ET PROCEDE D'APPRECIATION DE L'EFFET ANTI-VIEILLISSEMENT D'UN PRODUIT COSMETIQUE.
20,070,406
L'invention concerne un procédé et appareil de caractérisation des imperfections de la peau et son application dans un procédé de 5 d'appréciation de l'effet anti-vieillissement d'un produit cosmétique. ETAT DE LA TECHNIQUE Il est connu par le document US 6,551,982 B1 une méthode et un dispositif pour l'estimation non invasive d'un âge relatif d'une personne basés sur une méthode proche de l'infrarouge dite NIR utilisant une longueur d'onde dans le domaine de 700 à 2500 nanomètres. On connaît encore par le document WO 00/67398 Al des systèmes et méthodes d'imagerie d'analyse de la peau mettant en oeuvre l'acquisition et la création de diverses images digitales dans le but de visualiser des défauts de peau, et ensuite la prise en compte d'une sous image contenant le défaut de peau. BUTS DE L' INVENTION 20 La présente invention a pour but de résoudre le problème technique consistant en la fourniture d'un nouveau procédé et d'un nouvel appareil de caractérisation des imperfections de la peau relativement aisés à mettre en oeuvre, sûrs et fiables quant au résultat obtenu. La présente invention a encore pour but de résoudre le problème technique consistant en la fourniture d'un procédé d'appréciation de l'effet antivieillissement d'un produit cosmétique mettant en oeuvre le procédé ou l'appareil de caractérisation des imperfections de la peau. La présente invention apporte une solution satisfaisante à ces deux 30 problèmes techniques. 2891641 2 DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Selon un premier aspect, la présente invention fournit un procédé de caractérisation des imperfections de la peau d'une personne, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a) on prend au moins une image numérique d'au moins une zone de peau déterminée, ladite image étant définie par une multiplicité de pixels, à l'aide d'une caméra numérique, que l'on transmet à un dispositif de traitement d'images numériques; b) on découpe l'image numérique en trois plans couleurs: rouge, vert, bleu, dits R, V, B, à l'aide dudit dispositif de traitement d'images; c) on extrait un seul de ces plans; d) on calcule, par des moyens de calcul appropriés, au moins l'un des paramètres suivants à partir de ce plan: 15. le niveau de gris moyen de l'image; la surface ou aire des imperfections de la peau de ladite image, dont certaines sont liées au vieillissement, comme les rides, ridules, taches; la variance des niveaux de gris sur l'ensemble des pixels de l'image comme paramètre représentatif de l'homogénéité de la peau. Selon un mode de réalisation particulier de ce procédé, celui-ci est caractérisé en ce qu'on extrait le plan de couleur bleu sur lequel on réalise le paramétrage précité d'au moins un paramètre choisi parmi le niveau de gris moyen de l'image, la surface ou l'aire des imperfections de peau, dont certaines sont liées au vieillissement et la variance. Selon un autre mode de réalisation particulier de ce procédé, celui-ci est encore caractérisé en ce qu'on réalise un seuillage des niveaux de gris, c'est-à-dire qu'on élimine les niveaux de gris inférieurs à un certain seuil de niveau de gris prédéterminé, afin d'éliminer des éléments parasites. Selon encore un autre mode de réalisation particulier de ce procédé, celui-ci est caractérisé en ce qu'on choisit une surface limitée de la peau de la personne à analyser, sur laquelle on procède à l'analyse des imperfections de peau sur la totalité de cette surface. Selon une caractéristique avantageuse du procédé sur l'invention, celuici est caractérisé en ce qu'on effectue un grossissement de ladite image obtenue par la caméra permettant à un opérateur de mieux visualiser les imperfections de peau et d'évaluer le seuillage des niveaux de gris permettant d'éliminer les éléments parasites ou artéfacts. Selon une variante de réalisation particulière, le procédé est caractérisé en ce que l'on sélectionne une surface de la peau ayant environ 2 cm2. Selon un mode de réalisation avantageux du procédé selon l'invention, celui-ci est caractérisé en ce que l'on utilise une caméra couleur numérique de type TRI-CCD; une telle caméra couleur est disponible dans le commerce notamment auprès de la société SONY. Selon un mode de réalisation particulier du procédé sur l'invention, celui-ci est caractérisé en ce qu'on enregistre au moins une image ou une pluralité d'images de la peau d'une même personne, notamment sur plusieurs zones différentes, sur un dispositif d'enregistrement de données numériques. Selon une variante de réalisation avantageuse, ladite zone de prise d'image est choisie parmi le groupe consistant d'une zone externe de ('oeil (patte d'oie), d'une zone médiane du front; d'une zone de la joue et d'une zone du sillon nasogénien. Selon un deuxième aspect, la présente invention fournit un appareil de caractérisation des imperfections de la peau d'une personne, caractérisé en ce qu'il comprend: 2891641 4 a) une caméra numérique permettant la prise d'au moins une image numérique d'au moins une zone de peau déterminée, ladite image étant définie par une multiplicité de pixels, que l'on transmet à un dispositif de traitement d'images numériques; b) des moyens de découpe de l'image numérique en trois plans couleurs: rouge, vert, bleu, dits R, V, B, à l'aide dudit dispositif de traitement d'images; c) des moyens d'extraction d'un seul de ces plans; d) des moyens de calcul d'au moins l'un des paramètres suivants à partir de ce plan: le niveau de gris moyen de l'image; la surface ou aire des imperfections de la peau de ladite image, dont certaines sont liées au vieillissement, comme les rides, ridules, taches; 15. la variance des niveaux de gris sur l'ensemble des pixels de l'image comme paramètre représentatif de l'homogénéité de la peau. Selon un mode de réalisation particulier de cet appareil, celui-ci est caractérisé en ce que des moyens d'extraction réalisent l'extraction du plan de couleur bleu sur lequel des moyens de calcul réalisent le calcul précité d'au moins un paramètre choisi parmi le niveau de gris moyen de l'image, la surface ou l'aire des imperfections de peau, dont certaines sont liées au vieillissement; et la variance. Selon un autre mode de réalisation particulier de cet appareil, celui- ci est encore caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de prise en compte d'un seuillage des niveaux de gris, c'est-à-dire des moyens permettant d'éliminer les niveaux de gris inférieurs à un certain seuil de niveau de gris prédéterminé, afin d'éliminer des éléments parasites. Selon encore un autre mode de réalisation particulier de cet appareil, celui-ci est caractérisé en ce qu'on prévoit de prendre ladite image d'une surface limitée de la peau de la personne à analyser, sur laquelle des moyens de calcul procèdent à l'analyse des imperfections de peau sur la totalité de cette surface. Selon une caractéristique avantageuse de l'appareil sur l'invention, celui-ci est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de grossissement de ladite image obtenue par la caméra permettant à un opérateur de mieux visualiser les imperfections de peau et d'évaluer le seuillage des niveaux de gris permettant d'éliminer les éléments parasites ou artéfacts. Selon une variante de réalisation particulière, cet appareil est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour extraire d'une image d'une surface de la peau, prise au moyen de ladite caméra, une zone d'intérêt présentant une surface d'environ 2 cm2 Selon un mode de réalisation avantageux de l'appareil selon l'invention, celui-ci est caractérisé en ce que l'on prévoit une caméra couleur numérique de type TRI-CCD, une telle caméra couleur étant disponible dans le commerce notamment auprès de la société SONY. Selon un mode de réalisation particulier de l'appareil selon l'invention, celui-ci est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'enregistrement d'au moins une image ou une pluralité d'images de la peau d'une même personne, notamment sur plusieurs zones différentes, sur un dispositif d'enregistrement de données numériques. Selon encore un mode de réalisation particulier de l'appareil selon l'invention, celui-ci est caractérisé en ce qu'il comprend un ordinateur combiné à un moniteur comportant un écran, clavier et souris et comprenant un logiciel intégrant l'ensemble des moyens précités incluant: - les moyens de découpe de l'image numérique en trois plans couleurs: rouge, vert, bleu, dits R, V, B; - les moyens d'extraction d'un seul de ces plans; de préférence le plan dit bleu correspondant à la couleur bleue; -les moyens de calcul d'au moins l'un des paramètres suivants à partir de ce plan: le niveau de gris moyen de l'image; la surface ou aire des imperfections de la peau de ladite image, dont certaines sont liées au vieillissement, comme les rides, ridules, taches; - les moyens de prise en compte d'un seuillage des niveaux de gris; - les moyens de grossissement de ladite image; - les moyens d'enregistrement d'au moins une image ou une pluralité d'images de la peau. Selon un mode de relation avantageux de l'invention du procédé et de l'appareil de caractérisation des imperfections de la peau, les moyens de calcul prennent en compte la moyenne de chaque paramètre obtenu sur les quatre images obtenues respectivement avec les quatre zones du visage considérées, afin d'obtenir chaque paramètre moyen global du visage qui est avantageusement enregistré et peut, selon une variante de réalisation, être utilisé, pour chaque personne, pour constituer une courbe d'étalonnage de l'âge de la peau. Selon un troisième aspect, la présente invention concerne encore un procédé d'appréciation de l'effet anti-vieillissement d'un produit cosmétique, caractérisé en ce qu'on utilise le procédé de caractérisation des imperfections de la peau sur chaque personne d'un groupe de personnes représentatif, tel que défini précédemment ou tel qu'il résulte de la description suivante; et pour chaque personne: - on prend au moins une première image numérique avant traitement avec ledit produit cosmétique d'au moins une zone de peau déterminée pour déterminer les paramètres de référence de la peau avant traitement; - on prend au moins une deuxième image après une période temps prédéterminée dudit traitement avec le produit cosmétique et on détermine les mêmes paramètres sur ladite deuxième image; 7 2891641 - on compare les paramètres de la deuxième image de la même zone de peau obtenue après traitement par rapport aux paramètres de la première image de peau avant traitement; - on détermine les moyennes de chaque paramètre sur l'ensemble des personnes du groupe; et - on conclut à l'efficacité positive de l'effet anti-rides du produit cosmétique considéré lorsqu'au moins l'un des paramètres moyens considérés choisi parmi les niveaux de gris moyen de l'image, la surface ou alors les imperfections et/ou la variance des niveaux de gris a diminué de façon significative par rapport à la moyenne des paramètres de la première image. Selon un mode de réalisation avantageux de ce procédé, celui-ci est caractérisé en ce que la diminution significative est obtenue avec une 15 probabilité d'erreur inférieure ou égale à 5%. Selon un autre mode de réalisation avantageux de ce procédé, celui-ci est caractérisé en ce qu'on réalise cet effet anti-vieillissement sur un panel de personnes d'un groupe représentatif d'une catégorie d'âge donné, afin de déterminer le caractère significatif d'efficacité anti- vieillissement du produit cosmétique considéré. Selon encore un autre mode de réalisation avantageux de ce procédé, celuici est caractérisé en ce que la première image et la seconde image sont enregistrées sur chacune des quatre zones de la peau suivante - la zone externe de l'oeil (patte d'oie), - la zone médiane du front; - la zone de la joue, et - la zone du sillon nasogénien. Grâce aux procédés et à l'appareil selon l'invention, on résout les problèmes techniques précédemment énoncés d'une manière simple, sûre et fiable. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lumière de la description explicative qui va suivre faite en référence à un mode de réalisation actuellement préféré de l'invention. DESCRIPTION DES FIGURES Dans les figures: - la figure 1 représente un appareil de caractérisation des imperfections de la peau d'une personne, permettant de mettre en oeuvre le procédé de caractérisation des imperfections de la peau précédemment décrit; - la figure 2 représente une courbe d'étalonnage de l'âge apparent obtenu avec un échantillon d'un groupe de 70 femmes ayant un âge 15 compris entre 23 et 54 ans; et - la figure 3 représente une courbe de l'âge apparent de la peau d'une personne avant traitement (point A) et après traitement avec un produit cosmétique testé(point B). Exemple 1 Description de l'appareil représenté à la figure 1 En référence à la figure 1, on a représenté un mode de réalisation actuellement préféré d'un appareillage selon l'invention, représenté par le numéro de référence générale 10. Pour garantir une précision de positionnement de la personne P, celle-ci sera assise sur une table de repositionnement, par exemple disponible dans le commerce sous la marque VISIOFACE, de la société EOTECH, France. Cet appareil 10 est prévu pour réaliser la caractérisation des 30 imperfections de la peau d'une personne, et est caractérisé en ce qu'il comprend: a) une caméra numérique 12 permettant la prise d'au moins une image numérique 14, d'au moins une zone de peau 34, 36, 38, 40 déterminée, ladite image étant définie par une multiplicité de pixels, que l'on transmet à un dispositif de traitement d'images numériques, Selon un mode de réalisation avantageux de l'appareil selon l'invention, on prévoit une caméra 12 couleur numérique de type TRI-CCD, une telle caméra couleur étant disponible dans le commerce notamment auprès de la société SONY. Selon une variante de réalisation particulière, ladite caméra 12 permet de prendre une image d'une surface de la peau ayant environ 10 2 cm2 Egalement, comme cela est bien connu de l'homme de l'art, un tel dispositif de traitement d'images numériques est disponible dans le commerce par exemple sous forme de logiciels, tels que le logiciel d'analyse d'images VISILOG 6.2, que l'on peut intégrer à un ordinateur 50 relié à ladite caméra 12 par un cordon approprié 13. Ledit ordinateur 50 est naturellement combiné à un moniteur 52 avec son écran 54 et son clavier 56 et une souris 58. b) le dispositif de traitement d'images numériques comprend des moyens de découpe de l'image numérique en trois plans couleurs: rouge 60, vert 70, bleu 80, dits R, V, B, c) le dispositif de traitement d'images numériques comprend aussi des moyens d'extraction d'un seul de ces plans; ici de préférence le plan dit bleu 80, correspondant la couleur bleue, d) des moyens de calcul, ici prévus dans ledit logiciel, d'au moins l'un des paramètres suivants à partir de ce plan: le niveau de gris moyen de l'image; 30. la surface ou aire des imperfections de la peau de ladite image, dont certaines sont liées au vieillissement, comme les rides, ridules, taches; la variance des niveaux de gris sur l'ensemble des pixels de l'image comme paramètre représentatif de l'homogénéité de la peau. Il a été découvert selon l'invention que le plan bleu 80 est préféré car il présente le plus de contraste et permet de mieux visualiser les imperfections de peau. On peut appliquer, sur le plan bleu 80, extrait un filtre mathématique prévu dans le logiciel d'analyse d'images pour éliminer le bruit de parasitage de l'image comme la réflexion; Selon encore un autre mode de réalisation particulier de cet appareil, celui-ci est caractérisé en ce qu'on prévoit de prendre ladite image d'une surface limitée 34, 36, 38, 40, de la peau de la personne P à analyser, sur laquelle les moyens de calcul procèdent à l'analyse des imperfections de peau sur la totalité de cette surface. Selon une caractéristique avantageuse de l'appareil sur l'invention, celui-ci comprend des moyens de grossissement, par exemple un grossissement de quatre fois afin d'agrandir les détails, encore intégrés audit logiciel de ladite image obtenue par la caméra permettant à un opérateur de mieux visualiser les imperfections de peau et d'évaluer le seuillage des niveaux de gris permettant d'éliminer les éléments parasites ou artéfacts. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'appareil selon l'invention, celui-ci comprend des moyens de prise en compte d'un seuillage des niveaux de gris, encore intégrés au logiciel, c'est-à-dire des moyens permettant d'éliminer les niveaux de gris inférieurs à un certain seuil de niveau de gris prédéterminé, afin d'éliminer des éléments parasites, en produisant ainsi une image 80' débarrassée des éléments parasites. On prévoit également avantageusement un deuxième filtrage mathématique, également prévu dans le logiciel, afin d'éliminer les zones minimes détectées lors de l'étape de seuillage précédente et ne présentant pas d'intérêt, en obtenant ici une image 80" sur laquelle les imperfections de peau apparaissent très clairement. C'est sur cette dernière image 80" que les étapes d'analyse d'images et de calcul sont de préférence réalisées. Ainsi dans le cadre de l'invention, on réalise ces analyses d'images sur les macros-photographies, en particulier 80, 80' ou de préférence 80", de la zone médiane du front 36, sur la zone de la patte d'oie 34, sur la zone du sillon nasogénien 38 et sur la zone médiane de la joue 40. Selon un mode de réalisation particulier de l'appareil selon l'invention, celui-ci comprend des moyens d'enregistrement, intégrés au logiciel, d'au moins une image ou une pluralité d'images de la peau d'une même personne, notamment sur plusieurs zones différentes ici quatre zones 34, 36, 38 et 40, sur un dispositif d'enregistrement de données numériques intégrées au logiciel. Selon un autre mode de réalisation particulier de l'appareil sur l'invention, celui-ci est caractérisé en ce que les moyens de calcul prennent en compte la moyenne de chaque paramètre obtenu sur les quatre images obtenues respectivement avec les quatre zones du visage considérées 34, 36, 38 et 40, afin d'obtenir chaque paramètre moyen global du visage qui est avantageusement enregistré et peut, selon une variante de réalisation, être utilisé, pour chaque personne, pour constituer une courbe d'étalonnage de l'âge de la peau. Grâce à l'appareil selon l'invention, on peut mettre en oeuvre l'établissement d'une courbe d'étalonnage de l'âge réel comme indiqué à l'exemple 2, qui permet de déterminer l'âge apparent d'une personne comme montré à la figure 3. Exemple 2 Etablissement d'une courbe d'étalonnage mettant en correspondance l'âge réel avec l'un des trois paramètres de caractérisation des imperfections de la peau choisi parmi le niveau de gris moyen de l'image, la surface ou aire des imperfections de la peau, et/ou la variance des niveaux de gris sur l'ensemble des pixels de l'image 12 2891641 Pour cela, on sélectionne un échantillon de femmes statistiquement représentatif de la catégorie d'âge allant de 20 à 55 ans, constitué de 70 personnes. Pour chaque personne, on détermine à l'aide du procédé de caractérisation des imperfections de la peau précédemment défini la variance des niveaux de gris sur l'ensemble des pixels de l'image obtenu sur les quatre zones de la peau de chaque personne, constituées par la zone externe de l'oeil (ou patte d'oie), la zone médiane du front; la zone de la joue et la zone du sillon nasogénien. On note la variance moyenne obtenue sur ces quatre zones pour chaque personne que l'on reporte sur une courbe orthonormée dont l'abscisse est constituée par la moyenne de la variance des niveaux de gris sur les quatre zones de peau (valeur M), et en ordonnée l'âge réel des personnes du groupe s'étalant de 23 ans à 55 ans, en reportant la totalité des mesures obtenues sur les variances moyennes pour la totalité des femmes. On obtient la courbe représentée à la figure 2, qui est définie par l'équation Ages = -33 + 16.9 x ln (M). In = log népérien dans cette équation. Exemple 3 Test d'évaluation de l'efficacité d'un produit cosmétique Dans le cadre de cet exemple selon l'invention, on détermine l'efficacité d'un produit cosmétique de composition suivante, en 25 pourcentage en poids: -Extrait de mauve... 3 % (pour ce produit l'extrait de mauve est le produit vitactyl commercialisé par la société SILAB, Brives, France. - Extrait de tormentille 0,5 % - Extrait de bourgeon de hêtre 2 % (produit Gatuline RC) 30 - Solution hydro alcoolique d'extrait de Longosa contenant 0,5 % en poids sec d'extrait de Longosa 2 - Gluconate de magnésium 0,05 % - Excipients émulsionnés sous forme d'huile dans l'eau QSP 100% Pour réaliser cet essai, on constitue un panel de 30 femmes volontaires d'une catégorie d'âge compris entre 44 et 64 ans, avec une moyenne à 54 ans. Pour chacune des femmes de ce groupe de 30 personnes, on met en oeuvre la méthode d'appréciation de l'effet anti-vieillissement de ce produit cosmétique, c'est-à-dire que, pour chaque personne: a) on prend au moins une première image numérique avant traitement dudit produit cosmétique d'au moins une zone de la peau déterminée, ici en pratique de quatre zones de la peau déterminée, à savoir: une zone médiane du front, une zone de la joue, une zone externe de l'oeil (patte d'oie) et une zone du sillon nasogénien. Ensuite, on détermine la moyenne des données mesurées sur chaque personne pour chaque paramètre comprenant notamment le niveau de gris moyen de l'image, la surface ou aire des imperfections de la peau de ladite première image, dont certaines sont liées au vieillissement, comme les rides, ridules, taches; la variance des niveaux de gris sur l'ensemble des pixels de l'image comme paramètre représentatif de l'homogénéité de la peau. Les moyennes des données mesurées avant le traitement sont rapportées au tableau I. On procède à l'application du produit cosmétique deux fois par jour, le matin au levé et le soir au couché pendant quatre semaines. On prend ensuite au moins une deuxième image sur laquelle on réalise les mêmes mesures et déterminations des mêmes paramètres concernant l'aire et la variance qui sont aussi reportées au tableau I avec la mention, "un mois", c'est-à-dire un mois après le début du traitement. On notera que l'on aurait très bien pu choisir le niveau de gris moyen de l'image comme l'un des paramètres reporté au tableau. L'appareillage utilisé et la caméra tri CCD combinés au logiciel Visilog version 6.2 décrit dans le cadre de l'appareillage de l'exemple 1. A partir du tableau I, on observe que dans les conditions de l'étude, le produit cosmétique testé améliore significativement l'homogénéité de la peau. On constate en effet une diminution de l'aire des objets détectés sur 2891641 14 chaque zone du visage et diminution significative de la variance moyenne sur les quatre zones testées du visage. Tableau I MOYENNE DES DONNEES MESUREES FRONT avant 1 mois p* _ pourcentage aire 24987.5 20801.1 s (=0.02) -17 % ! variance 109.4 103.3 NS OEIL avant 1 mois p* pourcentage aire 13604.4 09786.2 S (<0.01) - 28 % variance _ 105.7 S (=0.04) -21% 133.5 SILLON avant 1 mois p* pourcentage aire 12092.0 10546.0 s (<0.01) -13 % variance 90.1 79.7 S (=0.02) -12 % JOUE avant 1 mois p* pourcentage aire 29830.7 22952.2 s (<0.01) -23 % 1 variance 48.1 38.6 s (<0.01) -20 % F+J+O+S avant 1 mois pourcentage p* variance 95.3 81.8 s (<0.01) -14 % On a représenté à la figure 3 une courbe du type de celle obtenue à la figure 2 pour une femme donnée ayant un âge réel de 52 ans. A partir de la première image, on a mesuré sa variance moyenne sur les quatre zones de peau considérées précitées et on a obtenu le point A qui lui donne un âge apparent de sa peau de 50 ans. Après traitement avec le produit cosmétique considéré de cet 20 exemple, la variance obtenue donne le point B avec un âge apparent de 47 ans après traitement. On constate que cette courbe constitue en pratique un indice de mesure de l'effet anti-vieillissement du produit cosmétique qui constitue pour le cosméticien un indice de jeunesse pouvant être complété par l'avis d'un expert et l'avis de la femme elle-même sur l'efficacité du produit sur sa peau. L'invention couvre aussi tous les moyens constituant des équivalents techniques des moyens décrits ainsi que diverses 5 combinaisons. 2891641 16
L'invention concerne un procédé et appareil de caractérisation des imperfections de la peau.L'appareil comprend:a) une caméra numérique (12) permettant la prise d'au moins une image numérique (14) d'au moins une zone de peau déterminée(34, 36, 38, 40), ladite image étant définie par une multiplicité de pixels, que l'on transmet à un dispositif de traitement d'images numériques ;b) des moyens de découpe de l'image numérique en trois plans couleurs : rouge (60), vert (70) , bleu (80), dits R, V, B, à l'aide dudit dispositif de traitement d'images ;c) des moyens d'extraction d'un seul de ces plans (80);d) des moyens de calcul d'au moins l'un des paramètres suivants à partir de ce plan :. le niveau de gris moyen de l'image ;. la surface ou aire des imperfections de la peau de ladite image, dont certaines sont liées au vieillissement, comme les rides, ridules, taches ;. la variance des niveaux de gris sur l'ensemble des pixels de l'image comme paramètre représentatif de l'homogénéité de la peauL'invention trouve une application industrielle dans un procédé d'appréciation de l'effet anti-vieillissement d'un produit cosmétique.
1. Procédé de caractérisation des imperfections de la peau d'une personne, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a) on prend au moins une image numérique (14) d'au moins une zone de peau déterminée (34, 36, 38, 40), ladite image étant définie par une multiplicité de pixels à l'aide d'une caméra numérique (12), que l'on transmet à un dispositif de traitement d'images numériques; b) on découpe l'image numérique ainsi enregistrée en trois plans couleurs: rouge (60), vert (70), bleu (80), dit R, V, B, à l'aide dudit dispositif de traitement d'images; c) on extrait un seul de ces plans (80) ; d) on calcule, par des moyens de calcul appropriés, au moins l'un des paramètres suivants à partir de ce plan: 15. le niveau de gris moyen de l'image; la surface ou aire des imperfections de la peau de ladite image, dont certaines sont liées au vieillissement, comme les rides, ridules, taches; la variance des niveaux de gris sur l'ensemble des pixels de l'image comme paramètre représentatif de l'homogénéité de la peau. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on extrait le plan de couleur bleu de la parenthèse (80) sur lequel on réalise le paramétrage précité d'au moins un paramètre choisi parmi le niveau de gris moyen de l'image, la surface ou l'aire des imperfections de peau, dont certaines sont liées au vieillissement et la variance. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on réalise un seuillage des niveaux de gris, c'est-6-dire qu'on élimine les niveaux de gris inférieurs à un certain seuil de niveau de gris prédéterminé, afin d'éliminer des éléments parasites. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'on choisit une surface limitée de la peau de la personne à analyser, sur laquelle on procède à l'analyse des imperfections de peau sur la totalité de cette surface, et notamment aux calculs desdits paramètres et à la réalisation dudit seuillage. 2891641 17 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que ladite surface limitée est une zone de 2 cm2 sélectionnée à partir de ladite image numérique. 6. Procédé selon la 4 ou 5, caractérisé en ce qu'on effectue un grossissement de ladite image obtenue par la caméra permettant à un opérateur de mieux visualiser les imperfections de peau et d'évaluer le seuillage des niveaux de gris permettant d'éliminer les éléments parasites ou artéfacts. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on utilise une caméra couleur numérique de type TRI-CCD. 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'on enregistre au moins une image ou une pluralité d'images de la peau d'une même personne, notamment sur plusieurs zones différentes, sur un dispositif d'enregistrement de données numériques. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que ladite zone de prise d'image est choisie parmi le groupe consistant d'une zone externe de l'oeil (patte d'oie), d'une zone médiane du front; d'une zone de la joue, et d'une zone du sillon nasogénien. 10. Procédé sur l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que les moyens de calcul prennent en compte la moyenne de chaque paramètre obtenu sur les quatre images obtenues respectivement avec les quatre zones du visage considérées, afin d'obtenir chaque paramètre moyen global du visage qui est avantageusement enregistré et peut, selon une variante de réalisation, être utilisé, pour chaque personne, pour constituer une courbe d'étalonnage de l'âge de la peau. 11. Procédé d'appréciation de l'effet anti-vieillissement d'un produit cosmétique, caractérisée en ce qu'on utilise le procédé de caractérisation des imperfections de ia peau sur chaque personne d'un groupe de personnes représentatif, tel que défini à l'une quelconque des 1 à 10; et pour chaque personne: - on prend au moins une première image numérique avant traitement avec ledit produit cosmétique d'au moins une zone de peau déterminée pour déterminer les paramètres de référence de la peau avant traitement; 2891641 18 - on prend au moins une deuxième image après une période temps prédéterminée dudit traitement avec le produit cosmétique et on détermine les mêmes paramètres sur ladite deuxième image; - on compare les paramètres de la deuxième image de la même 5 zone de peau obtenue après traitement par rapport aux paramètres de la première image de peau avant traitement; - on détermine les moyennes de chaque paramètre sur l'ensemble des personnes du groupe; et - on conclut à l'efficacité positive de l'effet anti-rides du produit cosmétique considéré lorsqu'au moins l'un des paramètres moyens considérés choisi parmi les niveaux de gris moyen de l'image, la surface ou aire des imperfections et/ou la variance des niveaux de gris, a diminué de façon significative par rapport à la moyenne des paramètres de la première image. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que la diminution significative est obtenue avec une probabilité d'erreur inférieure ou égale à 5%. 13. Procédé selon l'une des 11 ou 12, caractérisée en ce qu'on réalise cet effet anti-vieillissement sur un panel de personnes d'un groupe représentatif d'une catégorie d'âge donné, afin de déterminer le caractère significatif d'efficacité anti-vieillissement du produit cosmétique considéré. 14. Procédé selon l'une quelconque des 11 à 13, caractérisée en ce que la première image et la seconde image sont enregistrées sur chacune des quatre zones de la peau suivante: - la zone externe de I'ceil (patte d'oie), - la zone médiane du front; - la zone de la joue, et - la zone du sillon nasogénien. 15. Appareil (10) de caractérisation des imperfections de la peau d'une personne, caractérisé en ce qu'il comprend: a) une caméra numérique (12) permettant la prise d'au moins une image numérique (14) d'au moins une zone de peau déterminée (34, 36, 2891641 19 38, 40), ladite image étant définie par une multiplicité de pixels, que l'on transmet à un dispositif de traitement d'images numériques; b) des moyens de découpe de l'image numérique en trois plans couleurs: rouge (60), vert (70), bleu (80), dits R, V, B, à l'aide dudit dispositif de traitement d'images; c) des moyens d'extraction d'un seul de ces plans (80); d) des moyens de calcul d'au moins l'un des paramètres suivants à partir de ce plan: le niveau de gris moyen de l'image; 10. la surface ou aire des imperfections de la peau de ladite image, dont certaines sont liées au vieillissement, comme les rides, ridules, taches; la variance des niveaux de gris sur l'ensemble des pixels de l'image comme paramètre représentatif de l'homogénéité de la peau. 16. Appareil sur la 15, caractérisé en ce que les moyens d'extraction réalisent l'extraction du plan de couleur bleu sur lequel les moyens de calcul réalisent le calcul précité d'au moins un paramètre choisi parmi le niveau de gris moyen de l'image, la surface ou l'aire des imperfections de peau, dont certaines sont liées au vieillissement; et la variance. 17. Appareil selon la 15 ou 16, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de prise en compte d'un seuillage des niveaux de gris, c'est-à-dire des moyens permettant d'éliminer les niveaux de gris inférieurs à un certain seuil de niveau de gris prédéterminé, afin d'éliminer des éléments parasites. 18. Appareil selon l'une des 15 à 17, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour extraire de ladite image numérique d'une surface limitée de la peau de la personne à analyser, sur laquelle les moyens de calcul procèdent à l'analyse des imperfections de peau sur la totalité de cette surface limitée, et notamment aux calculs desdits paramètres et à la réalisation dudit seuillage. 2891641 20 19. Appareil selon la 18, caractérisé en ce que ladite surface limitée est une zone de 2 cm2 sélectionnée à partir de ladite image numérique. 20. Appareil selon l'une des 15 à 19, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de grossissement de ladite image obtenue par la caméra (12) permettant à un opérateur de mieux visualiser les imperfections de peau et d'évaluer le seuillage des niveaux de gris permettant d'éliminer les éléments parasites ou artéfacts. 21. Appareil selon l'une des 15 à 20, caractérisé en ce que l'on prévoit une caméra (12) couleur numérique de type TRI-CCD. 22. Appareil selon l'une des 15 à 21, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'enregistrement d'au moins une image ou une pluralité d'images de la peau d'une même personne, notamment sur plusieurs zones différentes, sur un dispositif d'enregistrement de données numériques. 23. Appareil selon l'une des 15 à 22, caractérisé en ce qu'il comprend un ordinateur (50) combiné à un moniteur (52) comportant un écran (54), un clavier (56) et une souris (58) et comprenant un logiciel intégrant l'ensemble des moyens précités incluant: - les moyens de découpe de l'image numérique en trois plans couleurs: rouge (60), vert (70) , bleu (80), dits R, V, B; - les moyens d'extraction d'un seul de ces plans (80) ; de préférence le plan dit bleu correspondant à la couleur bleue; - les moyens de calcul d'au moins l'un des paramètres suivants à 30 partir de ce plan: le niveau de gris moyen de l'image; la surface ou aire des imperfections de la peau de ladite image, dont certaines sont liées au vieillissement, comme les rides, ridules, taches; 2891641 21 - les moyens de prise en compte d'un seuiliage des niveaux de gris; - les moyens de grossissement de ladite image; - les moyens d'enregistrement d'au moins une image ou une 5 pluralité d'images de la peau. 24. Appareil selon l'une des 15 â 23, caractérisé en ce que les moyens de calcul prennent en compte la moyenne de chaque paramètre obtenu sur les quatre images obtenues respectivement avec les quatre zones du visage considérées, afin d'obtenir chaque paramètre moyen global du visage qui est avantageusement enregistré et peut, selon une variante de réalisation, être utilisé, pour chaque personne, pour constituer une courbe d'étalonnage de l'âge de la peau.
G,A
G06,A61
G06T,A61Q,G06F
G06T 7,A61Q 19,G06F 19
G06T 7/00,A61Q 19/08,G06F 19/00
FR2896785
A1
PONT ELEVATEUR A FAIBLE ENCOMBREMENT
20,070,803
La présente invention se rapporte à un pont élévateur comportant au moins une colonne, classiquement deux ou quatre colonnes, notamment verticales, le long desquelles sont mobiles des chariots. Chaque chariot est solidaire de moyens de support destinés à supporter directement cu par l'intermédiaire d'un plateau une charge que l'on souhaite élever, par exemple un véhicule automobile. On connaît déjà dans l'art antérieur des ponts élévateurs de ce genre. Ils comportent un système de sécurité antichute à crémaillère. Lorsque l'utilisateur souhaite faire descendre le pont, il doit d'abord déverrouiller ce système à crémaillère, puis commander la descente, le poste de commande se trouvant dans une zone spatiale où la sécurité est assurée. Dans ces systèmes connus, les crémaillères sont solidaires de la ou des colonnes et le dispositif formant verrou pour le verrouillage/déverrouillage est solidaire des chariots. Ces systèmes nécessitent un système de transmission compliqué pour la commande du verrou. En outre, les commandes doivent pouvoir être actionnées avec une efficacité totale quelle que soit la position verticale du chariot, ce qui est difficile et coûteux à réaliser. La présente invention vise un pont élévateur dont le mécanisme de verrouillage et de déverrouillage du plateau et la commande en montée/descente du plateau sont plus simples, et ce, avec une sécurité au moins aussi grande que dans le cas des ponts élévateurs de l'art antérieur. Suivant un perfectionnement de l'invention particulièrement intéressant, on peut obtenir un pont élévateur suivant l'invention qui est moins encombrant que les ponts élévateurs de l'art antérieur, notamment en hauteur. Suivant l'invention, un pont élévateur, notamment pour un véhicule automobile, comportant au moins une colonne, notamment deux ou quatre colonnes; au moins un chariot mobile le long de la au moins une colonne et destiné à supporter le véhicule automobile ou une partie de celui-ci directement ou par l'intermédiaire d'un élément de support; et des moyens formant verrou de verrouillage/déverrouillage destinés à bloquer dans une position donnée ledit au moins un chariot ou à lui permettre d'être mobile le long de la colonne, les moyens de verrouillage/déverrouillage étant constitués d'une crémaillère comportant une pluralité de créneaux et de moyens formant taquet de blocage/déblocage , est caractérisé en ce que les créneaux de la crémaillère sont solidaires du au moins un chariot mobile et les moyens formant taquet de blocage/déblocage sont solidaires de la au moins une colonne. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens formant taquet de blocage/déblocage sont constitués d'un taquet monté à pivotement sur la au moins une colonne et agencé de manière à pouvoir pivoter entre une première position dans laquelle il bloque le déplacement au moins vers le bas du chariot le long de la colonne et une deuxième position dans laquelle il laisse le chariot se déplacer. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, le taquet est agencé de manière à, dans la première position de blocage, bloquer le déplacement du chariot uniquement dans le sens de la descente, le chariot pouvant se déplacer dans le sens de la montée même lorsque le taquet est dans la première position de blocage. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, le taquet a une pointe d'extrémité, destinée à coopérer avec les créneaux de la crémaillère, qui a une forme en biseau. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, il est prévu une butée solidaire de la colonne qui empêche la rotation du taquet monté à pivotement dans un sens de rotation. Suivant un perfectionnement de l'invention, les créneaux sont formés par des dents espacées les unes des autres. Suivant un autre perfectionnement, les créneaux sont formés par des trous, espacés les uns des autres, et éventuellement débouchant à la surface extérieure du chariot. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, il est prévu un dispositif de commande de la rotation du taquet. Suivant un perfectionnement de l'invention, il est prévu, le long de la au moins une colonne, au moins deux taquets à distance l'un de l'autre dans la direction en hauteur. En prévoyant ainsi deux taquets à distance qui l'un après l'autre vont engrener les dents de la crémaillère du chariot mobile le long de la colonne, on peut faire monter haut le chariot mobile et donc le véhicule automobile, et ce, sans avoir à prévoir une hauteur de crémaillère ou de chariot mobile si haute qu'elle va prendre trop de place en hauteur, notamment dans le cas où la pièce dans laquelle se trouve le pont élévateur a un plafond. En effet, si la crémaillère n'a pas une grande dimension en hauteur, après avoir été bloquée par le premier taquet dans le sens de la descente, elle peut, dans le sens de la montée qui n'est pas bloqué, venir coopérer avec le deuxième taquet après être sortie de sa coopération avec le premier taquet. On peut ainsi monter le véhicule automobile d'une grande hauteur, sans avoir besoin d'un plafond élevé, et ce, avec une grande sécurité, telle que celle obtenue avec le système suivant l'invention a crémaillère solidaire du chariot et dispositif formant taquet solidaire de la colonne. Aux dessins, donnés uniquement à titre d'exemple, on décrit maintenant un mode de réalisation préféré de l'invention en se reportant aux dessins dans lesquels . la Figure 1 est une vue d'un premier dispositif formant pont élévateur vu de côté suivant l'invention ; la Figure 2 est une vue équivalente à celle de la Figure 1 d'un autre mode de réalisation moins encombrant que celui de la Figure 1, et la Figure 3 est une vue en perspective d'un chariot monté sur une colonne d'un pont suivant l'invention, et la figure 4 est une autre vue en perspective du chariot monté sur une colonne de la figure 3. A la Figure 1, il est représenté un pont élévateur constitué de deux colonnes 1 verticales. Un chariot 2 mobile est monté mobile le long de chaque colonne dans la direction en hauteur. Le chariot 2 mobile a, en section transversale, la forme d'un U ayant une âme 3 et deux joues 4, chaque joue comportant des organes 5 permettant son guidage le long de la colonne 1. Sur la surface extérieure, c'est-à-dire opposée à la concavité du U de l'âme 3, sont formées des dents 6, espacées les unes des autres de manière régulière sur toute la hauteur de l'âme 3. Chaque chariot est solidaire de deux bras de support 8 destinés à supporter la charge à élever, par exemple un véhicule automobile. Pour faire monter ou descendre le pont élévateur, par l'intermédiaire des chariots, il est prévu un dispositif 30 de commande de montée/descente du ou des chariots. Il peut s'agir, par exemple, d'un vérin électrique. Il peut également s'agir, de manière préférable, d'un vérin pneumatique ou hydraulique particulièrement silencieux. Un taquet 20 est monté à pivotement sur la colonne 1. Ce taquet 20 est constitué d'une partie 21 distale se trouvant, par rapport à l'axe de rotation du taquet, du côté de la crémaillère et d'une partie 22 proximale. La partie 21 distale engrène les dents 6 de la crémaillère. Une butée 23 montée fixe sur la colonne est agencée de manière à empêcher la partie 21 distale du taquet 20 de descendre en dessous de l'horizontale. Un ressort 24 est monté en ayant ses extrémités reliées, d'une part, à la colonne 1 et, d'autre part, à la partie 22 proximale. Le ressort 24 tend à pousser la partie 22 proximale vers le haut en ayant tendance à maintenir le taquet 20 contre la butée 23. De manière avantageuse, on peut omettre le ressort, et prévoir, à la place, que la partie distale du taquet ait une masse supérieure à celle de la partie proximale, pour ainsi par pesanteur naturelle, obtenir la même fonction que celle fournie par le ressort. La partie 21 distale du taquet 20 a une forme en biseau, en ayant une surface d'extrémité inférieure 25 15 inclinée vers le bas. Lorsque le dispositif 30 de commande, par exemple un vérin pneumatique ou hydraulique, fait monter le ou les chariots mobiles, la dent de la crémaillère, voisine du côté inférieur du taquet, vient porter contre la surface 25 20 inférieure inclinée et pousse le taquet contre la force du ressort 24 pour ainsi faire pivoter le taquet dans le sens qui fait s'abaisser la partie 22 proximale, de manière à permettre le passage de la dent. La dent suivante va ensuite, de la même manière, pousser le taquet pour passer également. Ainsi, dans 25 le sens de la montée, le taquet 20 n'empêche pas le déplacement du chariot mobile. Dans le sens de la descente, au contraire, lorsque le taquet 20 est en position de blocage, c'est-à-dire en position sensiblement horizontale, la dent voisine du dessus ne peut 30 pas passer le taquet et bute contre celui-ci. On obtient ainsi une sécurité contre une descente intempestive du chariot mobile, par exemple dans le cas d'une fuite de fluide d'actionnement dans le vérin hydraulique ou pneumatique. Le système 30 de commande du taquet 20 est représenté de manière schématique aux figures. Ce système 30, qui commande l'ensemble des taquets 20 en simultané, comporte un levier 31 qui, lorsqu'on l'actionne vers le haut, entraîne en rotation le taquet 20. Lorsque l'on souhaite faire descendre le chariot mobile, on procède de la manière suivante. On actionne le dispositif 30 de commande de montée/descente du ou des chariots mobiles pour les faire se déplacer légèrement vers le haut, en créant un petit jeu entre le taquet 20 et la dent voisine immédiatement supérieure. Ce jeu va permettre le passage par rotation par le haut de la partie 21 distale du taquet sous l'actionnement du dispositif 30 de commande en allant à l'encontre du ressort 24. Une fois le taquet 20 tourné en ayant sa partie distale orientée vers le haut au- delà de la dent immédiatement voisine supérieure, le chariot mobile est libéré et peut descendre sous la commande du dispositif de commande pneumatique ou hydraulique. Ce processus peut être automatisé par une commande de descente unique alimentée en énergie, sous le contrôle d'un système à logique câblée ou programmée. On obtient ainsi un système particulièrement simple de sécurité de blocage/déblocage du ou des chariots mobiles d'un pont élévateur. Un inconvénient, cependant, qui se présente pour ce type d'agencement de commande de blocage/déblocage de sécurité d'un pont élévateur est que la crémaillère liée directement au chariot mobile ou fixée au chariot mobile doit avoir une grande extension en hauteur, notamment une hauteur suffisante pour correspondre à la hauteur de laquelle on souhaite surélever le véhicule. Pour ce faire, on a donc besoin de disposer le pont élévateur dans une pièce dont la hauteur jusqu'au plafond doit au moins être égale à deux fois la hauteur dont on souhaite pouvoir surélever le pont élévateur, ce qui, dans certains cas, peut présenter des inconvénients. Le mode de réalisation représenté à la Figure 2 permet, d'une manière simple, de disposer d'un pont élévateur d'une hauteur maximale bien inférieure à celui de la Figure 1 et notamment qui peut être utilisé dans des pièces ne nécessitant pas une grande hauteur de plafond. Suivant le perfectionnement de la Figure 2, on prévoit de disposer le long des colonnes une série d'au moins deux taquets à distance l'un de l'autre. Le ou les deuxièmes taquets 40 sont identiques aux taquets 20. Le chariot mobile de la Figure 2 l0 est en revanche de plus petite dimension en hauteur que celui de la Figure 1. Lorsque le chariot mobile de la Figure 2 entame sa montée, il est d'abord "pris en charge" par le premier taquet 20. Puis lorsque la dernière dent du chariot mobile quitte sa coopération avec le taquet 20, la première 15 dent du chariot mobile entre en coopération avec le taquet 40 suivant qui prend en charge le chariot mobile pour l'assurer contre une chute intempestive lors de sa montée. On pourrait également, bien évidemment, prévoir plus que deux taquets mobiles montés en série 20. 20 La dimension en hauteur du chariot, c'est-à-dire la dimension en hauteur de la crémaillère, est sensiblement égale à la distance entre le taquet 20 et le taquet 40, en étant légèrement plus grande, par exemple d'une dimension en hauteur d'une dent. 25
Pont élévateur, notamment pour un véhicule automobile, comportant au moins une colonne (1) ; au moins un chariot (2) mobile le long de la au moins une colonne ; et destiné à supporter le véhicule automobile ou une partie de celui-ci directement ou par l'intermédiaire d'un élément de support ; et des moyens formant verrou de verrouillage/déverrouillage destinés à bloquer dans une position donnée ledit au moins un chariot ou à lui permettre d'être mobile le long de la colonne, les moyens de verrouillage/déverrouillage étant constitués d'une crémaillère comportant une pluralité de dents (6) ou crans et de moyens formant taquet (20) de blocage/déblocage, caractérisé en ce que les dents (6) de la crémaillère sont solidaires du au moins un chariot (2) mobile et les moyens formant taquet (20) de blocage/déblocage sont solidaires de la au moins une colonne (1).
1. Pont élévateur, notamment pour un véhicule automobile, comportant au moins une colonne (1) ; au moins un chariot (2) mobile le long de la au moins une colonne ; et destiné à supporter le véhicule automobile ou une partie de celui-ci directement ou par l'intermédiaire d'un élément de support et des moyens formant verrou de verrouillage/déverrouillage destinés à bloquer dans une ]0 position donnée ledit au moins un chariot ou à lui permettre d'être mobile le long de la colonne, les moyens de verrouillage/déverrouillage étant constitués d'une crémaillère comportant une pluralité de créneaux (6) et de moyens formant taquet (20) de blocage/déblocage, caractérisé en ce que les 15 créneaux (6) de la crémaillère sont solidaires du au moins un chariot (2) mobile et les moyens formant taquet (20) de blocage/déblocage sont solidaires de la au moins une colonne (1). 20 2. Pont élévateur suivant la 1, caractérisé en ce que les moyens formant taquet (20) de blocage/déblocage sont constitués d'un taquet (20) monté à pivotement sur la au moins une colonne et agencé de manière à pouvoir pivoter entre une première position dans laquelle il 25 bloque le déplacement au moins vers le bas du chariot le long de la colonne et une deuxième position dans laquelle il laisse le chariot mobile se déplacer. 3. Pont élévateur suivant la 1 ou 2, caractérisé 30 en ce que le taquet est agencé de manière à, dans la première position de blocage, bloquer le déplacement du chariot uniquement dans le sens de la descente, le chariot pouvant se déplacer dans le sens de la montée même lorsque le taquet est dans la première position de blocage du taquet. 15 4. Pont élévateur suivant l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que une pointe (21) d'extrémité, destinée à coopérer avec les créneaux (6) de la crémaillère a une forme en biseau. 5. Pont élévateur suivant l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il est prévu une butée (23) solidaire de la colonne qui empêche la rotation du taquet monté à pivotement dans un sens de rotation. 6. Pont élévateur suivant l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les créneaux sont formés par des dents espacées les unes des autres. 7. Pont élévateur suivant l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les créneaux sont formés par des trous espacés les uns des autres. 20 8. Pont élévateur suivant l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est prévu un dispositif de commande (30) de la rotation du taquet. 9. Pont élévateur suivant l'une des 1 25 à 8, caractérisé en ce qu'il est prévu, le long de la au moins une colonne, au moins deux taquets (20, 40) à distance l'un de l'autre dans la direction en hauteur. 10. Pont élévateur suivant la 9, 30 caractérisé en ce que la dimension en hauteur de la crémaillère est sensiblement égale à la distance entre les au moins deux taquets (20, 40).
B
B66
B66F
B66F 7
B66F 7/28,B66F 7/02
FR2902530
A1
PROCEDE DE FABRICATION DE LENTILLES, NOTAMMENT POUR IMAGEUR COMPRENANT UN DIAPHRAGME
20,071,221
5 La présente invention concerne la fabrication de lentilles optiques pour imageurs intégrés et notamment pour imageurs CMOS. 10 Les imageurs réalisés selon la technologie CMOS ("Complementary Metal Oxide Semiconductor") font actuellement l'objet d'un nombre croissant d'applications en raison de leur faible prix de revient comparativement aux imageurs CCD (Charge 15 Coupled Device). De tels imageurs CMOS étaient initialement utilisés pour réaliser des capteurs d'image à faible résolution et de qualité médiocre (par exemple des caméras web). Aujourd'hui, après un important investissement en recherche et 20 développement, les imageurs CMOS peuvent rivaliser avec les imageurs CCD. La présente invention s'inscrit dans un effort de perfectionnement de cette technologie d'imageurs visant une baisse des prix de revient à qualité égale. 25 La figure 1 représente un exemple de micromodule 1 de capture d'images utilisant un imageur CMOS, destiné par exemple à être monté dans un appareil portatif tel qu'un téléphone mobile, un appareil photographique ou une caméra 30 vidéo. Le micromodule 1 comprend un châssis 2, un bloc porte-lentille 3, une ou plusieurs lentilles 4 et un diaphragme 5 agencés dans le bloc 3, un filtre infrarouge 6 et un support 7. Un imageur CMOS 9 sous forme de microplaquette de semi- 35 conducteur est disposé sur le support 7 de manière à recevoir la lumière passant au travers des lentilles 4, du diaphragme 5 et du filtre infrarouge 6. Le diaphragme 5 est généralement formé par une fine plaquette de matière plastique opaque présentant un orifice central 5' laissant passer la lumière, présentant un diamètre fixe. Le filtre infrarouge 6 est généralement une plaquette de résine colorée. Il est également connu de réaliser le filtre infrarouge 6 en déposant à la surface d'une plaquette de verre des zones sombres (dépôt de chrome) formant un réseau de diffraction dont la géométrie est déterminée en fonction de la plage de longueurs d'ondes à filtrer. L'imageur CMOS 9 comprend une pluralité de photosites formant chacun un pixel (non visibles sur la figure 1). Chaque pixel comprend une photodiode et un circuit de contrôle et d'interconnexion de la photodiode. Les pixels sont agencés de façon matricielle et une mosaïque de filtres rouges, verts, bleus est répartie au-dessus de la matrice de pixels, généralement selon l'architecture de Bayer (les cellules d'une ligne étant alternativement rouges et vertes ou alternativement vertes et bleues). Chaque pixel est ainsi recouvert par un filtre de couleur primaire déterminée, rouge, verte ou bleue, et fournit une information de luminance relative à la couleur primaire qui lui est attribuée, formant une information de pixel. La figure 2 est une vue en coupe schématique de l'imageur 9 dans une région correspondant à trois pixels PIX1, PIX2, PIX3. En allant du bas vers le haut, on distingue des couches 9a, 9b, 9c, 9d, 9e et des microlentilles LO (LO-1, LO-2, LO- 3). La couche 9a est un substrat semi-conducteur dans lequel l'imageur est implanté. Cette couche comprend ainsi la partie active de l'imageur qui comporte notamment des photodiodes et leurs circuits de contrôle et d'interconnexion associés (non détaillés). La couche 9b est formée par un matériau diélectrique qui recouvre entièrement le substrat 9a. La couche 9c est une couche de passivation déposée sur l'imageur en fin de processus de fabrication CMOS. La couche 9d est formée par des résines colorées et comprend des secteurs 9-1, 9-2, 9-3 de couleur rouge, verte ou bleue formant les filtres de couleur primaire susmentionnés, à raison d'un filtre de couleur par pixel. La couche 9e est une couche de résine intermédiaire formant un support pour les microlentilles LO et offrant une bonne planéité. Les microlentilles LO sont agencées en une matrice dite "MLA" ("Microlens Array") à raison d'une microlentille par pixel. La ou les lentilles 4 du bloc optique sont généralement formées dans des moules au moyen d'une résine polymère qui est retirée des moules après une étape de cuisson. Une autre technique connue de fabrication des lentilles 4 consiste en une impression de résine polymère sur un support puis fluage de la résine à chaud pour obtenir une face convexe (bombée). Un tel micromodule de capture d'image présente l'inconvénient d'être d'une structure relativement complexe et de nécessiter un temps d'assemblage non négligeable, grevant sont prix de revient. En particulier, le diaphragme 5 et le filtre 35 infrarouge sont des composants supplémentaires nécessitant une ligne de fabrication dédiée et des étapes de stockage, de manutention et d'assemblage. Un objectif général de la présente invention est de prévoir une structure de micromodule plus simple que la structure classique qui vient d'être décrite ainsi qu'un procédé de fabrication d'un micromodule de capture d'image qui comporte moins d'étapes d'assemblage. Un objectif plus particulier de la présente invention est de prévoir un diaphragme qui soit plus simple à assembler que le diaphragme classique précédemment décrit. Un objectif subsidiaire de la présente invention est de réaliser un filtre, notamment infrarouge, qui soit plus simple à assembler que le filtre infrarouge classique précédemment décrit. Cet objectif est atteint par la prévision d'un procédé de fabrication d'une lentille en matériau polymère, caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à réaliser dans ou sur la lentille au moins une zone opaque ayant une fonction optique, en dégradant localement la structure moléculaire du matériau polymère au moyen d'un faisceau de lumière laser. Selon un mode de réalisation, le faisceau laser est appliqué à la lentille au moyen d'un dispositif à focale variable comprenant une lentille grand angle, permettant de choisir la distance entre la zone à dégrader et la surface de la lentille. Selon un mode de réalisation, la zone opaque forme un diaphragme. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape de réalisation d'une pluralité de zones opaques contiguës formant un réseau de diffraction ayant une fonction de filtre optique. Dans un mode d'exécution du procédé, la zone opaque est réalisée au cours d'une étape de fabrication de la lentille où la lentille présente une face plane, en appliquant le faisceau laser sur la face plane. La réalisation de la zone opaque peut également être suivie d'une étape d'arrondissement de la face plane de la lentille. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape de fabrication d'au moins deux lentilles, une étape de réalisation d'au moins une zone opaque dans au moins l'une des deux lentilles, et une étape d'assemblage des deux lentilles pour former une lentille complexe. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un micromodule de capture d'image intégré, comprenant une étape de fabrication d'au moins un imageur sur un substrat de semi-conducteur, une étape de fabrication d'au moins une lentille, une étape de réalisation dans ou sur la lentille d'au moins une zone opaque conduite conformément au procédé selon l'invention, et une étape d'assemblage de la lentille directement sur le substrat semi-conducteur, sans utiliser un châssis porte-lentille. L'invention concerne également un procédé de fabrication collective de micromodules optiques intégrés, comprenant une étape de fabrication collective d'une pluralité d'imageurs sur un wafer de semi-conducteur, une étape de fabrication collective d'une pluralité de lentilles sur au moins une plaquette comportant une ou plusieurs couches d'un matériau polymère et formant un wafer de lentilles, une étape de réalisation d'au moins une zone opaque dans ou sur des lentilles de la pluralité de lentilles, conduite conformément au procédé selon l'invention, une étape d'assemblage du wafer de lentilles et du wafer de semi-conducteur, de manière que chaque lentille se trouve en face d'un imageur, et une étape de découpe de l'assemblage pour obtenir une pluralité de micromodules optiques intégrés. L'invention concerne également une lentille en matériau polymère, comprenant au moins une zone opaque ayant une fonction optique, la zone opaque étant une zone où le matériau polymère présente une structure moléculaire dégradée. Selon un mode de réalisation, la lentille comprend une zone opaque ayant une fonction de diaphragme. Selon un mode de réalisation, la lentille comprend une pluralité de zones opaques contiguës formant un réseau de diffraction ayant une fonction de filtre optique. Selon un mode de réalisation, la lentille comprend deux faces planes, une face plane et une face convexe ou concave, ou deux faces convexes. Selon un mode de réalisation, la lentille comprend deux couches de matériau polymère assemblées l'une contre l'autre, au moins l'une des couches comprenant au moins une zone opaque ayant une fonction optique. Selon un mode de réalisation, chaque couche présente une face convexe et les faces convexes de chaque couche sont agencées face à face pour former une cavité lenticulaire. L'invention concerne également un micromodule de capture d'image, comprenant un imageur sur un substrat de semi-conducteur et au moins une lentille selon l'invention. Selon un mode de réalisation, la lentille est collée sur l'imageur sans châssis porte-lentille. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante d'un mode de réalisation de l'invention, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : - la figure 1 précédemment décrite représente un bloc d'imageur CMOS classique, - la figure 2 précédemment décrite est une vue en coupe d'une microplaquette d'imageur CMOS classique, - les figures 3A, 3B, 3C sont des vues en coupe représentant respectivement une étape de formation d'un diaphragme dans une lentille de type plan convexe conformément au procédé de l'invention, une vue dilatée de la zone opaque en cours de formation, et la lentille obtenue, - les figures 4A, 4B sont des vues en coupe représentant respectivement une étape de formation d'un diaphragme dans une lentille de type ménisque convergent conformément au procédé de l'invention, et la lentille obtenue, - la figure 5 est une vue en coupe d'un autre 30 exemple de lentille comprenant un diaphragme selon l'invention, - les figures 6A, 6B sont des vues en coupe d'une lentille de type plan convexe et d'une lentille de type ménisque convergent comprenant chacune un 35 filtre infrarouge selon l'invention, - les figures 7A, 7B sont des vues en coupe d'une plaquette à face parallèle comprenant un diaphragme selon l'invention et d'une plaquette à face parallèle comprenant un filtre infrarouge selon l'invention, - les figures 8 et 9 représentent des exemples d'assemblages de lentilles selon l'invention, - la figure 10 est une vue de dessus d'un wafer de semi-conducteur comprenant des imageurs, - les figures ilA, 11B sont des vues en coupe et de dessus d'un wafer de lentilles comprenant des lentilles selon l'invention, - la figure 12 est une vue en coupe d'un assemblage du wafer d'imageur de la figure 10 et du wafer de lentilles des figures 11A, 11B, - les figures 13A à 13E sont des vues en coupe illustrant des étapes de fabrication du wafer de lentilles, - les figures 14A, 14B sont des vues en coupe de deux wafers de lentilles selon l'invention, et - la figure 15 est une vue en coupe d'un assemblage du wafer de semi-conducteur de la figure 10 et des wafers de lentilles représentés sur les figures 14A, 14B. L'invention se fonde sur l'idée d'utiliser dans le domaine de l'industrie optique une technique utilisée dans l'art antérieur pour réaliser des motifs décoratifs dans des objets en matériau polymère (notamment en polycarbonate). La présente invention prévoit plus particulièrement d'utiliser une technique de gravure laser similaire pour former une ou plusieurs zones opaques dans ou sur une lentille en matériau polymère, et obtenir ainsi une fonction optique. On réalise par exemple un diaphragme plat 20 dans la masse d'une lentille L1 de type plan convexe, sous la face plane 11 de celle-ci, comme représenté sur les figures 3A, 3B, 3C. Le diaphragme 20 consiste en une zone opaque couvrant toute l'aire de la lentille L1 sauf en une zone centrale 20' formant une ouverture pour le passage de la lumière (fig. 3B). Comme illustré sur la figure 3A un faisceau laser 35 est appliqué à la lentille L1, perpendiculairement à la face plane 11. La lentille L1 est posée sur un support 30, par exemple le moule au moyen duquel elle a été réalisée. Le laser 35 passe préalablement au travers d'un dispositif de focalisation 31 motorisé ayant une distance focale variable ajustée par un signal électrique SF. L'ajustement de la distance focale permet de contrôler la profondeur du point d'impact du laser, c'est-à- dire le point d'énergie maximale entraînant la dégradation du matériau constitutif de la lentille. Ce matériau est par exemple du polycarbonate. Un déplacement horizontal dans les directions X et Y du support 30 relativement au faisceau laser 35 permet de balayer toute la zone 20 afin de dégrader les propriétés du matériau polymère et le rendre opaque, sauf dans la région d'ouverture 20'. Le laser 35 est de préférence un laser femtoseconde (laser à impulsions ultracourtes), par exemple d'une longueur d'onde de 248 nm (faisceau non visible). Une impulsion laser femtoseconde concentre l'énergie disponible dans un temps court, la puissance atteinte étant d'autant plus grande que l'impulsion est courte. Les lasers femtoseconde actuels atteignent la dizaine de femtosecondes (une femtoseconde = 10-15 s, soit un millionième de milliardième de seconde), et une cadence de 1000 impulsions par seconde peut être atteinte. L'avantage d'un laser femtoseconde est que la zone dite thermiquement affectée est très réduite, contrairement aux lasers nanoseconde. En effet l'interaction entre le laser et la matière en mode femtoseconde est athermique et la dégradation du matériau est localisée. Le faisceau laser n'altère donc aucunement le reste de la lentille. Comme illustré sur la figure 3B, la zone de dégradation 20 est ainsi d'une épaisseur T faible et de l'ordre du micromètre, et se situe à une distance D de la face plane de la lentille L1, qui peut être de l'ordre du dixième de millimètre à plusieurs dixièmes de millimètres selon le réglage de la distance focale du dispositif de focalisation 31. La figure 4A illustre une étape de réalisation d'un diaphragme concave 21 dans une lentille L2 de type ménisque convergent, ayant une face convexe et une face concave 12. La lentille L2 est comme précédemment agencée dans son moule 30 ou un support approprié. Le faisceau laser est comme précédemment appliqué sur la face 12, avec un angle d'incidence perpendiculaire à celle-ci. Sur la figure 4A sont représentées différentes positions A, B, C, D, E du laser présentant des angles d'incidence différents relativement à une plan horizontal mathématique et correspondant à un angle d'incidence constant relativement à la face 12 de la lentille. La forme finale du diaphragme concave 21 est représentée sur la figure 4B, chaque partie de la zone dégradée se situant à une distance constante de la face 12. Le diaphragme présente un orifice central 21' où le matériau polymère n'a pas été dégradé. Un diaphragme plat peut également être réalisé en prévoyant un asservissement de la distance focale du dispositif de focalisation 31 en fonction de la position du laser sur la face concave 12. La figure 5 est une vue en coupe d'une lentille L3 de type ménisque convergent comprenant le diaphragme plat 20 déjà décrit. La lentille est formée par assemblage de la lentille plan convexe L1 déjà décrite, pourvue du diaphragme 20, et d'une lentille L4 de type plan concave. L'assemblage des lentilles L1, L4 est effectué en collant la face plane de la lentille L4 sur la face plane de la lentille Ll, au moyen d'une fine couche de colle (époxy, uréthane, silicone...) ayant un indice optique identique ou proche du matériau polymère formant les lentilles Ll, L4. De façon générale, le procédé selon l'invention permet de réaliser dans ou sur une lentille toute fonction optique pouvant être obtenue en opacifiant le matériau localement. Par exemple, un réseau de diffraction 22 est réalisé dans une lentille L5 de type plan convexe représentée sur la figure lA et dans une lentille L6 de type ménisque convergent représentée sur la figure 6B. Le réseau 22 comprend une pluralité de zones opaques parallèles et contiguës obtenues comme précédemment par dégradation localisée du matériau polymère. Le réseau forme un filtre interférentiel à une ou plusieurs bandes passantes étroites ou larges, par exemple un filtre à bande large couvrant le domaine de l'infrarouge. Le terme "lentille" est compris ici dans son acception la plus générale et inclut des lames à faces parallèles. Ainsi, la figure 7A représente une lame à faces parallèles L7 en matériau polymère dans laquelle a été formé le diaphragme plat 20 et la figure 7B représente une lame à faces parallèles L8 dans laquelle a été formé le réseau de diffraction 22. Comme représenté sur les figures 8 et 9, des assemblages de lentilles selon l'invention permettent de réaliser des blocs optiques d'une structure plus simple que dans l'art antérieur. Sur la figure 8, le châssis 2 d'un micromodule de capture d'image reçoit la lentille L1 équipée de son diaphragme intégré 20, une lentille classique L20 de type plan convexe, et la lame L8 équipée de son réseau de diffraction intégré 22. La lame L8 est prise en sandwich entre les faces plates des lentilles L1, L20. Sur la figure 9, les lentilles Li et L20 sont agencées face à face et la lame L8 est agencée sous la face convexe de la lentille L20. Les figures 10, 11A, 11B, 12 illustrent un procédé de fabrication de micromodules de capture d'image par assemblage d'un wafer de silicium comprenant une pluralité d'imageurs et d'un "wafer de lentilles" comprenant une pluralité de lentilles. La figure 10 est une vue de la face avant d'un wafer de silicium 40 comprenant une pluralité de régions actives 9 (9i, 9i+1...) formant chacune un imageur tel que celui représenté sur la figure 2. Les imageurs 9 ont été réalisés collectivement sur le wafer en utilisant les techniques de la microélectronique, notamment par implantation de dopants, dépôt et/ou croissance d'oxyde et dépôt et/ou croissance de divers matériaux (métal, polysilicium, matériau diélectrique, matériau de passivation, dépôt de résines colorées (microlentilles), etc. Dans l'art antérieur, le wafer 40 est découpé en microplaquettes comprenant chacune un imageur, et les microplaquettes sont ensuite assemblées dans des blocs optiques comme décrit au préambule. Cette opération de découpe du wafer en "dés", ou singulation, est généralement réalisée avec une scie diamantée, en suivant des chemins de découpe 41 représentés en traits pointillés et formant un quadrillage à la surface du wafer. Selon l'invention, l'assemblage des imageurs avec des lentilles est réalisé avant la découpe du wafer 40. A cet effet, des lentilles L9 (L9i, L9i+l,...), ici de type biconvexe, sont réalisées collectivement sur la face avant d'une plaquette transparente 50 pour obtenir le "wafer de lentilles" 55 vu en coupe sur la figure 11A et de dessus sur la figure 11B. Les lentilles L9 sont disposées sur la plaquette 50 selon un agencement matriciel (en lignes et en colonnes) ayant un pas identique à celui des imageurs du wafer 40, et présentant des chemins de découpe 41 identiques. Comme représenté sur la figure 12, le wafer de lentilles 55 est ensuite assemblé sur le wafer d'imageurs 40 en collant la face arrière de la plaquette 50 sur la face avant du wafer 40 par l'intermédiaire d'une couche de colle 80 (époxy, uréthane, silicone...) et en centrant chaque lentille L9 sur un imageur 9 de rang matriciel correspondant. L'ensemble formé par le wafer 40 et le wafer de lentilles 50 est ensuite découpé en microplaquettes individuelles, en suivant les chemins de découpe 41. Chaque microplaquette ainsi obtenue forme un module de capture d'image intégré, comprenant un imageur et sa lentille associée. L'étape de singulation des deux wafers est par exemple réalisée avec une scie diamantée, en suivant des chemins de découpe 41. Comme cela apparaît sur les figures 11A, et 12, chaque lentille L9 du wafer de lentilles comprend un diaphragme 20 réalisé conformément au procédé de l'invention. Les figures 13A à 13E illustrent un exemple de procédé de fabrication des lentilles L9, incluant une étape de formation du diaphragme 20. La plaquette 50 est formée dans un moule au moyen d'une résine polymère transparente et est retirée du moule après une étape de cuisson. Le moule est conformé de manière que la face avant de la plaquette 50 (après retournement de la plaquette) présente des cuvettes 51 séparées par des zones planes 52 correspondant aux chemins de découpe, comme représenté sur la figure 13A. Au cours d'une étape illustrée sur la figure 13B, la face avant de la plaquette 50 est recouverte d'une couche 60 de résine polymère transparente photosensible, déposée sous forme liquide, étalée par enduction centrifuge ("spin coating") puis soumise à une étape de cuisson. Au cours d'une étape illustrée sur la figure 13C, la couche de résine 60 est exposée à une lumière ultraviolette avec interposition d'un masque d'insolation MS qui protège de la lumière des zones 61 de la couche 60 se trouvant au dessus des cuvettes 51, tandis que des zones 62 se trouvant au dessus des zones 52 de la plaquette 50 sont exposées à la lumière. Les zones exposées 62 sont ensuite retirées avec un solvant organique, pour obtenir une matrice de pastilles plan convexe 61 dont la face inférieure a une forme convexe correspondant à la forme concave des cuvettes 51. Au cours d'une étape illustrée sur la figure 13D, un diaphragme 20 est réalisé dans chaque lentille 61, au moyen du laser 35 et en passant par la face plane de chaque lentille, comme décrit plus haut en relation avec les figures 3A, 3B. Au cours d'une étape illustrée sur la figure 13E, les lentilles plan convexe 61 sont soumises à une température déterminée pour subir un fluage thermique qui transforme leur face avant plate en une face convexe, de sorte que l'on obtient les lentilles biconvexes L9. Une opération finale de recuit permet d'assurer leur durcissement. Les figures 14A, 14B et 15 représentent un autre mode de réalisation d'un wafer de lentilles à coller sur le wafer d'imageurs 40 (fig. 10). Le wafer de lentilles est ici réalisé par assemblage de deux plaquettes de lentilles 70a, 70b représentées respectivement sur les figures 14A et 14B. La plaquette 70a a été formée dans un moule au moyen d'une résine polymère transparente et a été retirée du moule après une étape de cuisson. La face avant de la plaquette 70a présente des cuvettes 71 (71i, 71i+l...) séparées par des zones planes correspondant aux chemins de découpe. La face arrière de la plaquette 70a est plane et forme avec chaque cuvette 71 (71i, 71i+1...) une lentille L10 de type plan concave (Ll0i, LlOi+1...). A l'intérieur de chaque lentille L10 a été réalisé un diaphragme 20 selon l'invention, en appliquant un laser sur la face arrière. Le diaphragme 20 de chaque lentille se trouve ainsi du côté de la face arrière de la plaquette 70a, au droit de chaque cuvette 71. La plaquette 70b a été également formée dans un moule au moyen d'une résine polymère transparente et sa face avant présente également des cuvettes 72 (72i, 72i+1...) séparées par des zones planes correspondant aux chemins de découpe. Bien que représentées ici identiques aux cuvettes 71, les cuvettes 72 présentent une courbure qui n'est pas nécessairement identique à celle des cuvettes 71 et qui est déterminé par le concepteur en fonction des propriétés optiques souhaitées pour le wafer de lentilles. La face arrière de la plaquette 70b est plane et forme avec chaque cuvette 72 une lentille L11 de type plan concave (Llli, Llli+l...). A l'intérieur de chaque lentille L11 a été réalisé un réseau de diffraction 22 selon l'invention formant un filtre infrarouge, en appliquant un laser sur la face arrière. Le filtre infrarouge 22 de chaque lentille se trouve ainsi du côté de la face arrière de la plaquette 70b, au droit de chaque cuvette 72. Chaque plaquette 70a, 70b présente un indice optique choisi en fonction des propriétés optiques souhaitées des lentilles à réaliser. Comme illustré sur la figure 15, les deux plaquettes 70a, 70b sont assemblées l'une contre l'autre, chaque lentille L10 de la plaquette 70a étant disposée en face d'une lentille L11 de la plaquette 70b, de manière à délimiter des cavités de forme lenticulaire L12 (L12i, L12i+l...). Les deux plaquettes 70a, 70b sont fixées l'une à l'autre par un moyen approprié, tel qu'une colle transparente. Préalablement à la fixation des plaquettes 70a, 70b, les cavités lenticulaires peuvent être remplies avec un matériau transparent ayant un indice optique choisi en fonction des propriétés optiques souhaitées des lentilles. Une fois assemblées, les plaquettes 70a, 70b sont fixées sur le wafer 40 avec une couche de colle transparente 80, comme précédemment. L'épaisseur de la couche de colle est suffisante pour éviter que la plaquette 70b soit en contact avec les microlentilles des imageurs. La couche de colle 80 est par exemple déposée par enduction centrifuge. La plaquette 70a peut également être assemblée sur le wafer 40 avant d'être assemblée à la plaquette 70b. Comme précédemment, l'ensemble formé par le wafer 40 et des plaquettes 70a, 70b est ensuite découpé en microplaquettes individuelles formant chacune un module de capture d'image intégré. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que le procédé selon l'invention est susceptible de divers autres modes de réalisation. Les exemples de wafer de lentilles décrits ci-dessus laissent entrevoir de nombreux autres modes de réalisation de lentilles. Il est envisageable par exemple d'assembler plusieurs plaquettes transparentes pour obtenir une combinaison de lentilles complexes. Également, la zone opaque n'est pas nécessairement réalisée en profondeur, comme décrit plus haut, et peut être réalisée en surface, en focalisant le faisceau laser sur la surface de la lentille. Il apparaîtra également à l'homme de l'art que la présente invention est susceptible de diverses applications. Ainsi, la présente invention ne s'applique pas uniquement aux imageurs CMOS, mais plus généralement à tout imageur comprenant un capteur d'image intégré sur un wafer semi-conducteur, tel que les imageurs CCD
L'invention concerne un procédé de fabrication d'une lentille (L1) en matériau polymère, comprenant une étape consistant à réaliser dans le coeur de la lentille ou à la surface de celle-ci au moins une zone opaque (20) ayant une fonction optique, en dégradant localement la structure moléculaire du matériau polymère au moyen d'un faisceau de lumière laser (35). Application notamment aux imageurs CMOS.
1. Procédé de fabrication d'une lentille (L1, L2, L3, L5, L6, L7, L8, L9, L10, L11) en matériau polymère, caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à réaliser dans ou sur la lentille au moins une zone opaque (20, 21, 22) ayant une fonction optique, en dégradant localement la structure moléculaire du matériau polymère au moyen d'un faisceau de lumière laser (35). 2. Procédé selon la 1, dans lequel le faisceau laser (35) est appliqué à la lentille au moyen d'un dispositif à focale variable (31) comprenant une lentille grand angle, permettant de choisir la distance entre la zone à dégrader et la surface (11, 12) de la lentille. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, dans lequel la zone opaque (20, 21) forme un 20 diaphragme. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, comprenant une étape de réalisation d'une pluralité de zones opaques contiguës formant un 25 réseau de diffraction (22) ayant une fonction de filtre optique. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel la zone opaque est réalisée au 30 cours d'une étape de fabrication de la lentille (L1, L5, L7, L8, L9, L10, L11) où la lentille 19 présente une face plane, en appliquant le faisceau laser sur la face plane. 6. Procédé selon la 5, dans lequel la réalisation de la zone opaque est suivie d'une étape d'arrondissement de la face plane de la lentille (L9). 7. Procédé selon l'une des 1 à 5, comprenant une étape de fabrication d'au moins deux lentilles (L1, L4, L8, L10, L11, L20), une étape de réalisation d'au moins une zone opaque (20, 22) dans au moins l'une des deux lentilles, et une étape d'assemblage des deux lentilles pour former une lentille complexe. 8. Procédé de fabrication d'un micromodule de capture d'image intégré, caractérisé en ce qu'il comprend . - une étape de fabrication d'au moins un imageur (9) sur un substrat de semi-conducteur (40), - une étape de fabrication d'au moins une lentille (L9, L10, L11) - une étape de réalisation dans ou sur la lentille d'au moins une zone opaque (20, 22) conduite conformément au procédé selon l'une des 1 à 7, et - une étape d'assemblage de la lentille (L9, L10, L11) directement sur le substrat semi-conducteur 30 (40), sans utiliser un châssis porte-lentille. 9. Procédé de fabrication collective de micromodules optiques intégrés, caractérisé en ce qu'il comprend :30 - une étape de fabrication collective d'une pluralité d'imageurs (9) sur un wafer de semi-conducteur (40), - une étape de fabrication collective d'une pluralité de lentilles (L9, L10, L11) sur au moins une plaquette (50, 70a, 70b) comportant une ou plusieurs couches d'un matériau polymère et formant un wafer de lentilles, - une étape de réalisation d'au moins une zone opaque (20, 22) dans ou sur des lentilles de la pluralité de lentilles, conduite conformément au procédé selon l'une des 1 à 7, et - une étape d'assemblage du wafer de lentilles et du wafer de semi-conducteur, de manière que chaque lentille se trouve en face d'un imageur, et - une étape de découpe de l'assemblage pour obtenir une pluralité de micromodules optiques intégrés. 10. Lentille (L1, L2, L3, L5, L6, L7, L8, L9, L10, Lil) en matériau polymère, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une zone opaque (20, 21, 22) ayant une fonction optique, la zone opaque étant une zone où le matériau polymère présente une structure moléculaire dégradée. 11. Lentille selon la 10, comprenant une zone opaque (20, 21) ayant une fonction de diaphragme. 12. Lentille selon l'une des 10 et il, comprenant une pluralité de zones opaques contiguës formant un réseau de diffraction (22) ayant une fonction de filtre optique. 35 13. Lentille (L7, L8) selon l'une des 10 à 12, comprenant deux faces planes. 14. Lentille (L1, L5, L6, L10, L11) selon l'une des 10 à 12, comprenant une face plane et une face convexe ou concave. 15. Lentille (L9) selon l'une des 10 10 à 12, comprenant deux faces convexes. 16. Lentille (L3, L12) selon l'une des 10 à 12, comprenant deux couches 15 (L1, L4, 70a, 70b) de matériau polymère assemblées l'une contre l'autre, au moins l'une des couches comprenant au moins une zone opaque (20, 22) ayant une fonction optique. 20 17. Lentille (L12) selon la 16, dans laquelle chaque couche présente une face convexe (71, 72) et les faces convexes de chaque couche sont agencées face à face pour former une cavité lenticulaire (L12). 25 18. Micromodule de capture d'image, caractérisé en ce qu'il comprend un imageur (9) sur un substrat de semi-conducteur (40), et au moins une lentille (L1, L8, L9, L10, L11) selon 30 l'une des 10 à 17. 19. Micromodule selon la 18, dans lequel la lentille (L9, L10, L11) est collée. sur l'imageur sans châssis porte-lentille. 35
G,H
G02,H01
G02B,H01L
G02B 3,H01L 27,H01L 31
G02B 3/00,H01L 27/146,H01L 31/0232
FR2890401
A1
STRUCTURE D'ANCRAGE DE PYLONES, NOTAMMENT DE TELECOMMUNICATION.
20,070,309
L'invention concerne une structure d'ancrage de pylône, notamment de télécommunication, telle que celle utilisée pour les relais de télévision, radio, téléphone ou autres. On connaît déjà, notamment par le certificat d'utilité n 2 811 359 5 appartenant au déposant, des structures de sustentation permettant d'implanter des pylônes sur des sites accidentés, sans avoir recours à des travaux d'excavation et de génie civil. Ce type de structure fait appel à un sommier auto stable constitué d'un caisson formé de poutres métalliques assemblées entre elles pour constituer un châssis polygonal dont le fond est obturé par des plaques de retenu permettant la mise en place de lest, par exemple de plaques de béton armé, de poutres, lingots, pierre ou graviers. Ces structures sont parfaitement adaptées aux terrains accidentés puisqu'elles sont constituées, pour l'essentiel, d'éléments modulaires 15 rectilignes pouvant être aisément stockés sur un véhicule tout terrain et que leur assemblage s'effectue de façon simple, par boulonnage, sans autre opération mécanique. Ces structures présentent toutefois l'inconvénient, à partir du moment où elles sont en surface, d'être nécessairement lourdes en métal et de dimensions importantes, ce qui grève très sensiblement le coût de telles installations. Cette question est d'autant plus d'acuité que les métaux sont de plus en plus onéreux, d'où l'intérêt de réduire très sensiblement le poids du sommier en faisant appel à l'enfouissement mais sans travaux de génie civil. L'invention concerne donc une structure d'ancrage de pylône, du type constitué d'un caisson formé notamment de poutres métalliques assemblées entre elles pour définir un socle polygonal rigidifié par des entretoises, cette structure étant caractérisée en ce que le socle est placé dans le fond d'une excavation, ultérieurement remplie de terre et/ou de CAMUSAT BREVET MAI 2005 gravier, voire de pierres, ce socle étant relié par des piètements à des plateaux extérieurs, accouplés entre eux pour former, au niveau du sol une aire de réception rigide et modulable, propre à recevoir les appareils d'alimentation du pylône. Selon un mode réception préférentiel, le socle est formé de longerons et de traverses boulonnés entre eux pour former un châssis polygonal avantageusement entretoisé, les pieds du pylône étant fixés par boulonnage sur deux de ses entretoises. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description 10 ci-après et des dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 représente, en perspective, le pylône de télécommunication fixé à l'aide de la structure d'ancrage selon l'invention, - la figure 2 représente, en perspective, le détail de la structure 15 d'ancrage. Comme visible en figure 1, la base du pylone 1, qui peut être un pylône de télécommunication, tels que ceux utilisés comme relais pour la télévision, la radio, le téléphone ou autre, est fixée à la structure d'ancrage 2 dont le détail est particulièrement visible en figure 2. Cette structure est formée d'un sommier constitué, selon le mode de réalisation illustré à titre d'exemple non limitatif, de poutres métalliques, notamment de longerons 3 et de traverses 4 assemblés bout à bout par boulonnage pour définir un châssis polygonal, carré ou rectangulaire, ce châssis étant rigidifié par des entretoises 5 fixées sur les traverses 4, également par boulonnage. Les longerons, traverses et entretoises sont constitués de poutres métalliques, par exemple des IPN, ayant en section une hauteur de 15 à 60 cm. Le nombre des entretoises peut être réduit, le sommier étant destiné à 30 être enfoui dans une excavation ultérieurement comblée de pierres, gravier ou terre. Ainsi, on parvient à réduire du tiers le poids en métal du sommier. CAMUSAT BREVET MAI 2005 Comme visible sur la figure 2, le sommier qui est posé sur le fond plan d'une excavation, est relié à des plateaux 6, destinés à former une surface modulaire, à l'aide de piétements ou jambes de force 7, fixés, là aussi, par boulonnage sur les longerons et traverses 3 et 4. La figure 2 montre, en vue éclatée, le mode de fixation de la base d'un piètement 7 sur un longeron 3. On observe que la base 71 du piètement est rigidifiée par des renforts 8 et est soudée sur une platine 9, comportant quatre perçages, venant se boulonner sur des équerres 10 prenant appui sous l'aile 31 du longeron 3. La partie supérieure de ce même piètement 7 est, quant à elle, comme visible sur la figure 2, obtenue par fixation d'une patte 11 percée d'orifices 12 pour le passage de boulons venant se visser dans le bord latéral 131 des plateaux 13. Ces pattes 11 sont boulonnées en bout des piètements 7 et les plateaux 15 13, formant la surface modulaire, reposent sur ces piètements, eux-mêmes boulonnés sur les longerons et traverses du sommier. On peut modifier la surface de l'aire définie par les plateaux 13 en multipliant ou réduisant le nombre de ces plateaux, ceux-ci étant accouplés entre eux par des pattes 14 pliées suivant l'angle défini par deux plateaux contigus, les ailes de ces pattes étant perforées pour recevoir des boulons 15 venant se visser sur les bords latéraux 131 des plateaux 13. Ces pattes 14 sont également boulonnées sur la base des pieds 11 du pylône (figure 2). La base des pieds du pylône comporte une bride de fixation 16, également boulonnée sur l'aile supérieure 51 des entretoises 5, les trois pieds du pylône étant assemblés par une triangulation formée par des entretoises 17. Après fixation et boulonnage, l'excavation est remplie de pierres, gravier et terre afin de constituer un lest apte à maintenir le pylône, seuls les plateaux 13 affleurant du sol et formant une base modulaire, comme visible en figure 1. CAMUSAT BREVET MAI 2005 Ces plateaux sont destinés à recevoir les appareils auxiliaires nécessaires à l'énergie et à la gestion des antennes de téléphonie mobile installées dans le pylône. Le périmètre défini par cette aire de réception est avantageusement 5 entouré par une enceinte grillagée 18 (figure 1) interdisant l'accès au pylône. La structure, selon l'invention, permet d'obtenir un ancrage efficace résistant et stable du pylône, tout en réduisant, de façon notable, le poids de la structure et, par conséquent, son coût en métal. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation cidessus décrit pour lequel on pourra prévoir d'autres variantes de réalisation concernant notamment la forme du sommier ou le nombre de plateaux formant la surface modulaire, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. CAMUSAT BREVET MAI 2005
Structure d'ancrage de pylône, notamment de télécommunication, telle que celle utilisée pour les relais de télévision, radio, téléphone ou autre, du type comportant un caisson formé de poutres métalliques assemblées entre elles pour définir un socle polygonal rigidifié par des entretoises, caractérisée en ce que ce socle (3, 4) est placé dans le fond d'une excavation, creusée sur le site, et relié par des piètements (7) à des plateaux (13) accouplés entre eux pour former, au niveau du sol, une aire de réception modulable, propre à recevoir les matériels d'énergie et de gestion des antennes installées dans le pylône.
1 Structure d'ancrage de pylône, notamment de télécommunication, telle que celle utilisée pour les relais de télévision, radio, téléphone ou autre, du type comportant un caisson formé de poutres métalliques assemblées entre elles pour définir un socle polygonal rigidifié par des entretoises, caractérisée en ce que ce socle (3, 4) est placé dans le fond d'une excavation, creusée sur le site, et relié par des piètements (7) à des plateaux (13) accouplés entre eux pour former, au niveau du sol, une aire de réception modulable, propre à recevoir les matériels d'énergie et de gestion des antennes installées dans le pylône. 2 Structure d'ancrage selon la 1 caractérisée en ce que le châssis constituant le socle est formé de longerons (3) et de traverses (4) constitués de poutres métalliques, assemblés par leurs extrémités par boulonnage, pour définir un sommier quadrangulaire rigidifié par des entretoises (5). 3 Structure d'ancrage selon l'une quelconque des 1 ou 2 caractérisée en ce que les piètements (7) sont fixés par leur base sur l'aile supérieure des longerons et traverses, à l'aide de platines soudées (9) reliées par boulonnage à des pattes en équerre (10) prenant appui sous les ailes des profilés constituant ces logerons et traverses. 4 Structure d'ancrage selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisée en ce que la partie supérieure des piètements (7) est fixée au plateau (13), formant l'aire modulaire de surface, par des pattes (11) en forme d'équerre boulonnées en bout des piètements et fixées par boulonnage (12) sur les côtés latéraux (131) des plateaux. 5 Structure d'ancrage selon la 2 caractérisée en ce que la base des trois pieds (l1) du pylône (1) est fixée sur l'aile supérieure (51) des entretoises (5) par une bride (16) boulonnée sur cette traverse. 6 Structure d'ancrage selon la 5 caractérisée en ce que la base des pieds (11) du pylône (1) est reliée par des traverses (17) formant 30 une triangulation. 7 Structure d'ancrage selon l'une quelconque des de 1 et 4 caractérisée en ce que la surface modulaire définie par les plateaux (13) est ceint d'une clôture grillagée (18) interdisant l'accès au pylône. CAMUSAT BREVET MAI 2005
E
E02,E04
E02D,E04H
E02D 27,E04H 12
E02D 27/42,E04H 12/22
FR2899187
A1
DISPOSITIF DE LAVAGE DE LA SURFACE VITREE D'UNE CUSTODE LATERALE FIXE D'UN HABITACLE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,005
La présente invention est relative à un dispositif de lavage d'une surface vitrée disposée latéralement dans un habitacle de véhicule automobile, en particulier des vitres de custode fixes qui peuvent être prévues sur le côté de cet habitacle, de part et d'autre du pare brise avant, éventuellement de la lunette arrière, entre ces éléments et les vitres des portes latérales de l'habitacle, qui sont ordinairement mobiles verticalement sous l'effet de moyens de commande appropriés permettant de les effacer à l'intérieur du boîtier de ces portes ou de les faire émerger à l'extérieur et dans le plan de celles-ci pour fermer l'espace interne à l'habitacle. Les vitres des custodes latérales ont l'avantage, en fonction de la forme générale de l'habitacle, d'améliorer la visibilité au voisinage de leur raccordement avec le pare brise avant, voire la lunette arrière, et présentent de ce fait un grand intérêt dans certains modèles. Toutefois, il est difficile et souvent peu acceptable d'un point de vue esthétique, de munir les vitres de ces custodes latérales d'un balai d'essuie glace classique, analogues à ceux utilisés pour nettoyer les surfaces du pare brise ou de la lunette arrière en chassant l'eau de pluie qui ruisselle sur ces surfaces et/ou en éliminant les salissures qui peuvent, en fonctionnement, se coller sur elles, en gênant le confort visuel du conducteur ou de ses passagers et en réduisant la sécurité de la conduite. La présente invention a pour objet un dispositif de lavage qui est directement monté dans la surface vitrée de la custode latérale et permet d'en assurer à la demande un nettoyage particulièrement efficace. A cet effet, le dispositif considéré se caractérise en ce qu'il comporte, intégré dans l'épaisseur de la surface vitrée de la custode latérale, un tube d'alimentation en eau de lavage amenée dans le tube sous une pression appropriée, ce tube communiquant avec une pluralité d'orifices de sortie de l'eau répartis selon sa longueur pour délivrer sur la surface vitrée l'eau qui s'écoule au contact de celle-ci. Dans un mode de réalisation préféré, où la surface vitrée comporte une zone périphérique sérigraphiée, relativement opaque, entourant une partie centrale transparente, le tube d'alimentation est intégré dans la zone sérigraphiée avec ses orifices de sortie de l'eau situés au voisinage immédiat de la partie centrale transparente. Selon le cas, les orifices de sortie de l'eau présentent, soit un profil conique de diamètre croissant s'élargissant à partir du tube d'alimentation vers l'extérieur, soit un profil cylindrique de diamètre constant, soit un profil cylindro-conique. Avantageusement, les orifices de sortie se présentent sous la forme de petits canaux raccordés à une extrémité au tube d'alimentation et ouverts à leur extrémité opposée qui est dirigée vers la surface vitrée, ces petits canaux étant de préférence réalisés de manière à ce que leur axe présente une inclinaison sur le plan de cette surface. Dans une autre variante de réalisation du dispositif considéré, les orifices de sortie du tube d'alimentation sont reliés à des buses d'évacuation, disposées en regard de ces orifices de sortie et destinées à répartir l'eau de lavage sur la surface vitrée. Dans cette variante, chaque buse d'évacuation comporte avantageusement un capot externe profilé en éventail, rapporté et immobilisé, notamment par collage ou surmoulage, sur la surface vitrée au droit de chaque orifice dans la zone sérigraphiée. D'autres caractéristiques d'un dispositif de lavage selon l'invention, apparaîtront encore a travers la description qui suit de plusieurs exemples de réalisation, donnés à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels . - La Figure 1 est une vue en perspective schématique de l'habitacle d'un véhicule automobile comportant une custode vitrée latérale, laquelle est représentée en vue agrandie sur le même dessin. - La Figure 2 est une vue en élévation, à plus grande échelle, d'une custode latérale réalisée conformément à l'invention. - Les Figures 3 et 4 sont des vues à encore plus grande échelle d'une partie de la custode de la Figure 2, en coupe latérale, selon la ligne A-A de cette dernière, correspondant à deux variantes de réalisation. - La Figure 5 est une vue en élévation d'une custode latérale, analogue à celle illustrée sur la Figure 2, mais correspondant à un autre mode d'exécution de l'invention. - La Figure 6 est une vue en perspective, à plus grande échelle, d'un détail de la Figure 5. - La Figure 7 est une vue en coupe, à encore plus grande échelle, de la Figure 5, selon la ligne B-B de celle-ci. Sur la Figure 1, la référence 1 désigne de façon globale l'habitacle ou caisse d'un véhicule automobile, comportant notamment des surfaces vitrées telles qu'un pare brise avant 2, des vitres latérales 3, une lunette arrière 4 et au moins une custode latérale fixe 5, cette dernière étant montée entre le pare brise 2 et la vitre 3. De façon classique, la vitre 3 est associée à des moyens (non représentés), qui permettent de la faire déplacer dans son plan à l'intérieur de la carrosserie, soit pour l'effacer dans l'épaisseur de la porte latérale correspondante du véhicule, soit pour la faire émerger et fermer l'habitacle. A l'inverse, la custode latérale 5 est fixe, l'invention consistant à lui faire comporter des moyens permettant d'en assurer le nettoyage lors de l'utilisation du véhicule, notamment pour chasser l'eau ou la buée qui peut se déposer sur la surface de la vitre de cette custode, plus encore pour permettre d'éliminer les salissures diverses qui peuvent se déposer sur sa surface externe. Comme illustré sur la Figure 1, la surface vitrée 6 de la custode 5 comporte, de façon en elle-même connue, une zone périphérique externe 7 qui est sérigraphiée et qui présente une opacité au moins relative vis-à-vis de la zone centrale 8, laquelle est transparente et réalisée en verre ou en polycarbonate, le profil de la zone 7 étant dessiné afin de ne pas trop empiéter sur la zone centrale 8 tout en satisfaisant de manière appropriée à l'esthétisme souhaité pour la custode. Conformément à l'invention et comme plus particulièrement illustré sur la Figure 2 dans un premier mode de réalisation, la surface vitrée 6 comporte, intégrée dans une partie de la zone sérigraphiée 7, une tuyauterie constituée par un tube d'alimentation 9 qui, lors de la fabrication de la custode 5, avant montage de celle-ci dans l'habitacle, est noyé dans l'épaisseur de la vitre. De préférence, le tube d'alimentation 9 est ménagé dans la partie supérieure de la custode 5 dont le plan s'étend sensiblement verticalement comme illustré sur la Figure 2 et comporte, selon sa longueur, une série d'orifices de sortie 10 permettant à de l'eau, introduite sous une pression convenable dans le tube 9 par son extrémité 11, de ruisseler sur la surface vitrée 6 et de s'écouler par gravité verticalement sur celle-ci afin de décoller les salissures qu'elle peut comporter et permettre ainsi leur élimination. Les Figures 3 et 4 sont des vues en coupe qui illustrent deux variantes du profil pouvant être donné aux orifices de sortie d'eau 10, ménagés et répartis selon la longueur du tube d'alimentation 9, ces orifices qui sont de préférence identiques de l'un à l'autre, comportant une section droite qui est sensiblement conique avec un diamètre croissant dans le cas de la Figure 3 ou cylindrique de diamètre constant dans le cas de la Figure 4. Dans les deux cas, ces orifices 10 se présentent avantageusement sous la forme de petits canaux raccordés à une extrémité au tube 9 et ouverts à leur extrémité opposée qui est dirigée vers la surface vitrée 6, ces petits canaux à profil conique ou cylindrique étant de préférence réalisés de manière à ce que leur axe présente une inclinaison sur le plan de cette surface. Bien entendu, la section de ces orifices 10 pourrait être différente et adaptée à chaque cas particulier, par exemple comporter une partie initiale cylindrique terminée par une partie conique, afin de mieux répartir sur la surface vitrée 6 le débit d'eau délivré sous pression par chacun de ces orifices. On peut également prévoir que la section de ces orifices 10 ainsi que leur écartement de l'un à l'autre soient différents selon la longueur du tube 9 et leurs positions respectives par rapport à la zone transparente 8 à nettoyer pour améliorer la visibilité à travers la custode. L'extrémité 11 du tube d'alimentation 9 est avantageusement raccordée au dispositif de lave vitres du véhicule, comportant de façon usuelle et qu'il n'est donc pas nécessaire de décrire ici, un réservoir d'eau de lavage et une pompe qui permet de prélever cette eau dans ce réservoir et de la renvoyer sous une pression satisfaisante vers différents gicleurs prévus en bordure de la surface vitrée du pare brise et de la lunette arrière notamment, la pompe étant mise en route par une commande appropriée actionnée par le conducteur dans l'habitacle. Le cas échéant, l'admission d'eau dans le tube d'alimentation 9 associé à la custode 5, peut être réalisée par la même commande ou par une autre, distincte de la précédente. Les Figures 5 à 7 sont relatives à une 25 variante de réalisation du dispositif selon l'invention. Sur la Figure 5, on retrouve la surface vitrée 6 de la custode 5 avec sa zone périphérique 7 sérigraphiée et sa zone centrale transparente, le 30 tube d'alimentation 9 étant noyé dans l'épaisseur de la première. Dans cette variante, les orifices 10 ménagés dans le tube 9 pour délivrer d'eau de lavage sur la surface vitrée 6, principalement dans la zone 35 centrale 8, sont associés à des buses 12 dont les Figures 6 et 7 illustrent, à plus grande échelle, la forme de la réalisation, respectivement en perspective et en coupe transversale. Chaque buse 12 comporte notamment un capot 13 profilé en éventail, rapporté et immobilisé, notamment par collage, sur la surface vitrée 6 au droit de chaque orifice 10 dans la zone sérigraphiée 7, ce capot 13 étant fermé par un fond 14 dans sa partie opposée à la zone transparente 8 et comportant une fente ouverte 15 en direction de cette dernière. L'eau de lavage amenée sous pression dans le tube 9 est délivrée par chaque orifice 10 sous le capot 13 de chaque buse 12, qui la répartit vers la surface vitrée 6 en élargissant le jet produit avec une ouverture appropriée selon le sens des flèches 16 sur la Figure 6. On réalise ainsi un dispositif de lavage de la surface vitrée d'une custode latérale prévue sur le côté de l'habitacle d'un véhicule automobile, de conception très simple et qui n'entraîne pour sa réalisation qu'un coût limité, le tube d'alimentation en eau pouvant être aisément réalisé lors du moulage de la surface vitrée de la custode, avant montage sur la chaîne de fabrication du véhicule, le raccordement de ce tube au système de lavage des autres surfaces vitrées du véhicule pouvant être assuré de façon tout à fait simple et immédiate. Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas à l'exemple de réalisation plus spécialement décrit ci-dessus et représenté en référence aux dessins annexés ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes
Dispositif de lavage d'une custode latérale fixe d'un habitacle de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte, intégré dans l'épaisseur de la surface vitrée (6) de la custode (5), un tube d'alimentation (9) en eau de lavage amenée dans le tube sous une pression appropriée, ce tube communiquant avec une pluralité d'orifices de sortie (10) de l'eau répartis selon sa longueur pour délivrer sur la surface vitrée l'eau qui s'écoule au contact de celle-ci.
1 - Dispositif de lavage d'une custode latérale fixe d'un habitacle de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte, intégré dans l'épaisseur de la surface vitrée (6) de la custode (5), un tube d'alimentation (9) en eau de lavage amenée dans le tube sous une pression appropriée, ce tube communiquant avec une pluralité d'orifices de sortie (10) de l'eau répartis selon sa longueur pour délivrer sur la surface vitrée l'eau qui s'écoule au contact de celle-ci. 2 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la custode latérale (5) comporte dans sa surface vitrée une zone périphérique sérigraphiée (7), relativement opaque, entourant une partie centrale transparente (6), le tube d'alimentation (9) étant intégré dans la zone sérigraphiée avec ses orifices de sortie (10) de l'eau situés au voisinage immédiat de la partie centrale transparente. 3 - Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les orifices de sortie (10) de l'eau présentent, soit un profil conique de diamètre croissant s'élargissant à partir du tube d'alimentation (9) vers l'extérieur, soit un profil cylindrique de diamètre constant, soit un profil cylindro-conique. 4 - Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les orifices de sortie (10) de l'eau se présentent sous la forme de petits canaux raccordés à une extrémité au tube d'alimentation (9) et ouverts à leur extrémité opposée qui est dirigée vers la surface vitrée (6), ces petits canaux étant réalisés de manière à ce que leur axe présente une inclinaison sur le plan de cette surface. 5 - Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les orifices de sortie (10) du tube d'alimentation (9) sont reliés à des buses d'évacuation (12), disposées en regard de ces orifices de sortie et destinées à répartir l'eau de lavage sur la surface vitrée. 6 - Dispositif selon les 2 et 5, caractérisé en ce que chaque buse d'évacuation (12) comporte un capot externe (13) profilé en éventail, rapporté et immobilisé, notamment par collage ou surmoulage, sur la surface vitrée (6) au droit de chaque orifice de sortie (10) dans la zone sérigraphiée (7).15
B
B60
B60S
B60S 1
B60S 1/52
FR2900020
A1
ENGIN DE TRAVAIL DU SOL A ROTOR ET A LIMITEURS DE COUPLE INTEGRES DANS LE ROTOR
20,071,026
La présente invention concerne un engin de travail du sol, tel qu'un malaxeur, à rotor semi-porté d'axe horizontal transversal à la direction d'avancement du tracteur tractant cet engin. Le rotor est entraîné en sens inverse de celui des roues du tracteur et est pourvu de plusieurs disques à 10 lames destinées à défoncer le sol. On connaît selon FR-A-2643778 un malaxeur à rotor à répartition automatique du couple d'entraînement à chaque extrémité du rotor. Selon ce malaxeur connu, la transmission de puissance à chaque extrémité du rotor 15 s'effectue par au moins une chaîne d'entraînement d'un pignon coaxial au rotor et un limiteur de couple est disposé à l'extérieur du rotor en étant interposé entre ce dernier et le pignon. Chacun des deux limiteurs de couple est réglé à une même valeur limite de couple, la 20 somme des deux valeurs limites de couple étant légèrement supérieure au couple nécessaire nominal d'entraînement du rotor. En outre, un réducteur planétaire est logé dans le rotor Selon cette conception connue, lorsque le rotor se 25 bloque accidentellement lors du travail de la terre, le réducteur planétaire s'immobilise en même temps que le rotor avec pour effet de créer un surcouple au niveau de ce réducteur susceptible de casser la denture des différents éléments constitutifs du réducteur. 30 La présente invention a pour but d'éliminer l'inconvénient ci-dessus en proposant des moyens permettant de protéger efficacement le réducteur planétaire du rotor lorsque ce dernier se bloque lors du travail de la terre. 35 A cet effet, l'invention a pour objet un engin de travail du sol, tel qu'un malaxeur, comprenant un rotor en forme générale de cylindre creux portant des outils de travail du sol et dont chacune des extrémités est entraînée par au moins une chaîne de transmission en prise avec un pignon externe couplé coaxialement au rotor, un limiteur de couple interposé entre le rotor et chacun des deux pignons, chacun des deux limiteurs de couple étant réglé à une même valeur limite de couple telle que la somme des deux valeurs soit légèrement supérieure au couple nominal d'entraînement du rotor, et un réducteur planétaire logé dans le rotor, caractérisé en ce que chaque limiteur de couple est logé dans le rotor et comprend deux plateaux d'embrayage portés par un arbre à pignon externe d'entraînement du rotor et pressés élastiquement en engagement par friction contre un disque d'embrayage de part et d'autre de celui-ci, le disque d'embrayage étant solidaire du rotor par l'intermédiaire d'un accouplement élastique. L'un des plateaux d'embrayage est solidaire en rotation du porte-satellite du réducteur planétaire dont les pignons planétaires sont entraînés par un pignon interne de l'arbre du rotor et en engrènement dans une couronne fixe de planétaire. Les deux plateaux d'embrayage sont pressés contre le disque d'embrayage par une rondelle Belleville pressée contre l'autre plateau d'embrayage par des vis traversant des perçages lisses de l'autre plateau, le disque d'embrayage et l'accouplement élastique, les vis étant ancrées dans des trous taraudés du plateau d'embrayage solidaire du porte-satellite. L'accouplement élastique est solidarisé coaxialement d'une part au rotor et d'autre part au disque d'embrayage à un côté de ce dernier par des boulons axiaux de fixation. De préférence, l'accouplement élastique est en forme générale de couronne plate constituée par une succession de lamelles élastiques rectilignes métalliques, de préférence en acier, régulièrement espacées. Chaque arbre d'entraînement du rotor est monté à rotation à sa partie d'extrémité portant le pignon externe d'entraînement dans un palier cylindrique de support solidaire d'un flasque ou bras latéral de support du rotor. La couronne du réducteur planétaire est solidaire du palier cylindrique de support de l'arbre d'entraînement du rotor. Chaque extrémité du rotor est montée à rotation au flasque ou bras de support par un roulement à billes. Les plateaux d'embrayage, le disque d'embrayage et l'accouplement élastique sont disposés transversalement à l'arbre correspondant d'entraînement du rotor. Les deux plateaux d'embrayage sont montés à 15 rotation sur l'arbre correspondant d'entraînement du rotor par des roulements à billes. Le plateau d'embrayage est solidaire du porte-satellite par des vis axiales de fixation et les deux arbres d'entraînement du rotor sont coaxiaux. 20 L'accouplement élastique autorise un désalignement du rotor suivant les trois axes orthogonaux de l'espace. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description 25 explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 est une vue de dessus schématique d'un rotor conforme à l'invention ; 30 -la figure 2 est une vue schématique semblable à celle de la figure 1 et représentant une position désalignée du rotor ; - la figure 3 est une vue en perspective éclatée de l'un des limiteurs de couple de l'invention logés dans le 35 rotor ; et - la figure 4 est une vue en coupe longitudinale du limiteur de couple de l'invention. En se reportant aux figures, la référence 1 désigne un rotor d'un engin de travail du sol, tel que par exemple un malaxeur, portant sur sa périphérie externe des lames 2 permettant de défoncer le sol sur une profondeur déterminée. Le rotor 1 est entraîné à ses deux extrémités par une transmission comprenant deux chaînes latérales externes 3 en prise d'une part avec deux pignons externes 4 coaxiaux à l'axe longitudinal X- X' du rotor et d'autre part avec deux pignons 5 chacun solidaire d'un arbre de renvoi 6. Les deux arbres de renvoi 6 s'étendent coaxialement et sont sensiblement parallèles à l'axe longitudinal de rotation X-X' du rotor 1. Ces arbres 6 sont disposés de part et d'autre d'un boîtier double de renvoi 7 dont l'arbre d'entrée 8 est entraîné à partir de la prise de force d'un tracteur par une transmission à joint de Cardan. Le rotor 1 est supporté à rotation à ses deux extrémités respectivement par deux flasques ou bras latéraux 9 sur lesquels tournent respectivement les deux arbres de renvoi 6. Un réducteur planétaire 10 est logé dans le cylindre creux du rotor 1 comme on le verra ultérieurement. Un limiteur de couple 11 est interposé entre chaque pignon 4 et le rotor 1, chacun des deux limiteurs de couple étant réglé à une même valeur limite de couple telle que la somme des deux valeurs soit légèrement supérieure au couple nominal d'entraînement du rotor 1. Selon l'invention, chacun des deux limiteurs de couple 11 est logé dans le rotor 1 et comprend deux plateaux circulaires d'embrayage 12, 13 portés par une partie d'extrémité 14a d'un arbre 14 d'entraînement du rotor 1 coaxial à l'axe longitudinal X-X' de celui-ci et qui est monté à rotation à sa partie d'extrémité opposée 14b dans un palier cylindrique de support 15 solidaire de la face interne du flasque associé 9 située en regard de l'extrémité correspondante du rotor 1 du flasque associé 9. Chaque arbre 14 est monté à rotation dans le palier 15 par l'intermédiaire de deux roulements à billes 16 dont l'un est logé dans le palier 15 et l'autre, adjacent au pignon externe 4 porté par l'extrémité 14c de l'arbre 14, est monté dans le flasque correspondant 9. Chaque limiteur de couple 11 comprend en outre un disque d'embrayage 17 de forme générale annulaire disposé concentriquement à l'arbre 14 et sur les deux faces latérales duquel sont pressés élastiquement en engagement par friction respectivement les deux plateaux d'embrayage 12, 13 qui, avec le disque d'embrayage 17, sont disposés perpendiculairement à l'arbre 14. Chacun des deux plateaux d'embrayage 12, 13 porte sur sa face en appui sur le disque d'embrayage 17 des pastilles de friction en carbure 18. Le disque d'embrayage 17 est relié à la face interne de la paroi latérale du rotor 1 par l'intermédiaire d'un accouplement élastique 19 qui peut être constitué par une couronne ou membrane annulaire plate s'étendant normalement perpendiculairement à l'arbre 14 et formée d'une succession de lamelles élastiques sensiblement rectilignes et régulièrement espacées 20. Les lamelles 20 peuvent être réalisés en acier. L'accouplement élastique 19 peut être réalisé par tout autre type classique d'accouplement élastique, par exemple du genre comportant des silentblocs. Comme cela ressort de la figure 3, l'accouplement élastique 19 présente ainsi une forme sensiblement hexagonale dont trois des sommets non adjacents sont fixés au pourtour externe du disque d'embrayage 17 encadrant sa face en engagement par friction avec le plateau d'embrayage 12 par trois boulons axiaux de fixation 21 et les trois autres sommets non adjacents sont fixés par trois autres boulons 23 à une paroi annulaire 22 concentrique au plateau d'embrayage 13 et solidaire du rotor 1 transversalement à son axe longitudinal X-X'. Les deux plateaux d'embrayage 12, 13 sont pressés sur le disque d'embrayage 17 de part et d'autre de celui-ci par des vis 24 traversant des perçages lisses 25 du plateau d'embrayage 13, l'orifice central 17a du disque d'embrayage 17 et la membrane annulaire 19 de l'accouplement élastique, les vis 24 étant ancrées dans des trous taraudés de l'autre plateau d'embrayage intérieur 12. Les vis 24 pressent une rondelle du type Belleville 26 contre le plateau d'embrayage extérieur 13. Chacun des plateaux d'embrayage 12, 13 est monté à rotation sur la partie d'extrémité 14a de l'arbre correspondant 14 par l'intermédiaire d'un roulement à billes 27, 28. Le plateau d'embrayage interne 12 est solidaire du porte-satellite 29 du réducteur planétaire 10 par l'intermédiaire de vis axiales de fixation 30 dont une seule est représentée en figure 4. Les trois pignons 31 du porte-satellite 29 sont en engrènement d'une part dans une couronne fixe intérieurement dentée de planétaire 32 et d'autre part avec un pignon 14d taillé sur l'arbre 14 qui constitue l'arbre central du réducteur planétaire traversant le porte-satellite 29. La couronne 32 du réducteur planétaire 10 est fixée coaxialement à l'arbre 14 à un support 33 par l'intermédiaire de vis axiales de fixation 34. Le support 33 de la couronne 32 a sa partie centrale cylindrique 33a montée sur le palier cylindrique 15 en étant solidarisé à celui-ci par une liaison à cannelures 15a, 33b respectivement externes du palier 15 et internes de la partie centrale cylindrique 33a et un anneau d'arrêt 35 fixé à l'extrémité libre du palier cylindrique 15. Chacune des extrémités du rotor 1 est montée à rotation relativement au flasque latéral correspondant 9 par l'intermédiaire d'un roulement à billes 36 dont la bague interne est solidaire d'une portée externe du palier 15 et la bague externe tourne solidairement d'une bague 37 elle-même solidaire d'une plaque circulaire 38 disposée dans l'extrémité du rotor 1 perpendiculairement à son axe longitudinal X-X' en étant solidarisée sur son pourtour externe à la face interne de ce rotor. Le fonctionnement du rotor de l'invention ressort déjà de la description qui précède et va être maintenant expliqué. L'entraînement des chaînes 3 provoque une rotation des deux arbres 14 relativement au flasque 9, chacun des arbres 14 entraînant en rotation le porte-satellite 29 relativement à la couronne fixe planétaire 32, lequel porte-satellite 29 entraîne en rotation le plateau d'embrayage 12 et, par conséquent, l'ensemble constitué par le disque d'embrayage 17, l'autre plateau d'embrayage 13, l'ensemble des pastilles 18, la rondelle Belleville 26 et l'accouplement élastique 19. De la sorte, la rotation de chacun des arbres 14 entraîne en rotation le rotor 1 par l'intermédiaire de chaque accouplement élastique 19. Lorsque le rotor 1 est bloqué suite à un choc lors du travail de la terre, le surcouple créé amène les deux plateaux d'embrayage 12, 13 à glisser relativement au disque d'embrayage 17 et l'accouplement élastique 19 accuse ou encaisse le coup du choc et l'ensemble embrayage et accouplement élastique protège chacun à leur façon le porte-satellite 29 ainsi que tout le mécanisme se trouvant entre le plateau 12 et l'arbre d'entrée 8. En outre, comme cela ressort de la figure 2, les deux accouplements élastiques 19 autorisent un désalignement de montage du rotor 1 suivant les trois axes orthogonaux de l'espace X, Y et Z sans interférer avec le mécanisme interne du rotor à réducteurs planétaires 10 et limiteurs de couple 11 dont les arbres de support 14 restent perpendiculaires aux flasques 9 de support du rotor 1
La présente invention concerne un engin de travail du sol à rotor et à limiteurs de couple intégrés dans le rotor.L'engin est caractérisé en ce que chaque limiteur de couple (11) est logé dans le rotor (1) et comprend deux plateaux d'embrayage (12, 13) portés par un arbre (14) d'entraînement du rotor et pressés élastiquement en engagement par friction contre un disque d'embrayage (17) de part et d'autre de celui-ci, le disque (17) étant solidaire du rotor (1) par l'intermédiaire d'un accouplement élastique (19).L'invention trouve application dans le domaine agricole.
1. Engin de travail du sol, tel qu'un malaxeur, comprenant un rotor (1) en forme générale de cylindre creux portant des outils (2) de travail du sol et dont chacune des extrémités est entraînée par au moins une chaîne de transmission (3) en prise avec pignon externe (4) couplé coaxialement au rotor (1), un limiteur de couple (11) interposé entre le rotor (1) et chacun des deux pignons (4), chacun des deux limiteurs de couple (11) étant réglé à une même valeur limite de couple telle que la somme des deux valeurs soit légèrement supérieure au couple nominal d'entraînement du rotor (1), et un réducteur planétaire (10) logé dans le rotor (1), caractérisé en ce que chaque limiteur de couple (11) est logé dans le rotor (1) et comprend deux plateaux d'embrayage (12,13) portés par un arbre (14) à pignon externe (4) d'entraînement du rotor (1) et pressés élastiquement en engagement par friction contre un disque d'embrayage (17) de part et d'autre de celui-ci, le disque d'embrayage (17) étant solidaire du rotor (1) par l'intermédiaire d'un accouplement élastique (19). 2. Engin de travail du sol selon la 1, caractérisé en ce que l'un (12) des plateaux d'embrayage (12,13) est solidaire en rotation du porte satellite (29) du réducteur planétaire (10) dont les pignons planétaires (31) sont entraînés par un pignon interne (14d) de l'arbre (14) du rotor (1) et en engrènement dans une couronne fixe de planétaire (32). 3. Engin de travail du sol selon la 2, caractérisé en ce que les deux plateaux d'embrayage (12,13) sont pressés contre le disque d'embrayage (17) par une rondelle Belleville (26) pressée contre l'autre plateau d'embrayage (13) par des vis (24) traversant desperçages lisses de l'autre plateau (13), le disque d'embrayage (17) et l'accouplement élastique (19), les vis (24) étant ancrées dans des trous taraudés du plateau d'embrayage (12) solidaire du porte satellite (29). 4. Engin de travail du sol selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'accouplement élastique (19) est solidarisé coaxialement d'une part au rotor (1) et d'autre part au disque d'embrayage (17) à un côté de ce dernier par des boulons axiaux de fixation (21,23). 5. Engin de travail du sol selon la 4, caractérisé en ce que l'accouplement élastique (19) est en forme générale de couronne plate constituée par une succession de lamelles élastiques rectilignes métalliques (20), de préférence en acier, régulièrement espacées. 6. Engin de travail du sol selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque arbre (14) d'entraînement du rotor (1) est monté à rotation à sa partie d'extrémité (14b) portant le pignon externe d'entraînement (4) dans un palier cylindrique de support (15) solidaire d'un flasque ou bras latéral (9) de support du rotor (1). 7. Engin de travail du sol selon la 6, caractérisé en ce que la couronne (32) du réducteur planétaire (10) est fixée sur le palier cylindrique (15) de support de l'arbre d'entraînement (14) du rotor (1). 8. Engin de travail du sol selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que chaque extrémité du rotor (1) est montée à rotation au flasque ou bras de support (9) par un roulement à billes (36). 9. Engin de travail du sol selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les plateaux d'embrayage (12,13), le disque d'embrayage (17) et l'accouplement élastique (19) sont disposés transversalement à l'arbre correspondant d'entraînement (14) du rotor (1). 10. Engin de travail du sol selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les deux plateaux d'embrayage (12,13) sont montés à rotation sur l'arbre correspondant d'entraînement (14) du rotor (1) par des roulements à billes (27,28). 11. Engin de travail du sol selon l'une des 2 à 10, caractérisé en ce que le plateau d'embrayage (12) est solidaire du porte satellite (29) par des vis axiales de fixation (34). 12. Engin de travail du sol selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les deux arbres d'entraînement (14) du rotor (1) sont coaxiaux. 13. Engin de travail du sol selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'accouplement élastique (19) autorise un désalignement du rotor (1) suivant les trois axes orthogonaux (X,Y ;Z) de l'espace.
A
A01
A01B
A01B 33
A01B 33/08
FR2899151
A1
GARNITURE ANTIDERAPANTE POUR ROUE DE VEHICULE
20,071,005
Domaine technique : La présente invention concerne une garniture antidérapante pour roue de véhicule permettant de circuler sur un sol enneigé, verglacé ou boueux, ladite roue comportant une jante portant un pneumatique pourvu de deux flancs latéraux reliés par une bande de roulement en contact avec le sol. Technique antérieure : Pour assurer la motricité d'un véhicule sur un sol enneigé, verglacé voire boueux, il est bien connu d'équiper au moins les roues motrices de ce véhicule de chaînes, combinées ou non à l'utilisation de pneus neige. Il est notoirement connu que la mise en place de ces chaînes est une opération laborieuse, qui demande un temps relativement long, nécessite souvent le déplacement du véhicule en cours de montage, impose d'adopter des positions inconfortables, etc. Dans la plupart des cas, le modèle de chaînes doit être compatible aux dimensions des pneumatiques du véhicule pour pouvoir être monté. Dans d'autres cas, notamment pour des pneumatiques dits taille basse, il est impossible de monter des chaînes. Et dans le cas de véhicules à roues jumelées, comme pour les camions, les cars, etc., le montage des chaînes est pratiquement impossible. De plus, l'utilisation de chaînes a un impact très négatif sur le revêtement des routes, dégrade les pneumatiques ainsi que la mécanique du véhicule telle que les amortisseurs, les roulements, etc., et engendre des vibrations et des nuisances sonores considérables à l'intérieur du véhicule, entraînant automatiquement une réduction de la vitesse, notamment lorsque l'épaisseur de neige sur le sol est insuffisante. On connaît par ailleurs des solutions alternatives, comme celles décrites dans les publications FR 2 471 871 et FR 2 584 349. La première solution consiste en des cerclages individuels à monter à distance l'un de l'autre sur la périphérie du pneumatique, qui ne simplifie pas l'intervention manuelle nécessaire. La seconde solution consiste en un système d'arcs de cercle enserrant le pneumatique en créant quatre saillies équidistantes sur la bande de roulement et verrouillé par un dispositif à chaîne, ressort et poignée sur le côté extérieur de la roue. Ce système est par conséquent complexe et relativement cher et n'est pas adapté à différentes dimensions de pneumatiques. Exposé de l'invention : La présente invention vise à résoudre ces problèmes en proposant une solution simple, facile à mettre en place, adaptée à différentes dimensions de pneumatiques, compatibles avec les roues jumelées, déclinable en différentes variantes, et pouvant se monter automatiquement. Dans ce but, l'invention concerne une garniture antidérapante du genre indiqué en préambule, caractérisée en ce qu'elle comporte deux joues latérales s'étendant en arc de cercle pour prendre appui sur les flancs latéraux du pneumatique, ces joues latérales étant reliées extérieurement par des organes antidérapants orientés transversalement pour se superposer à la bande de roulement, et des moyens de fixation agencés pour maintenir en position la garniture lorsqu'elle est montée sur la roue. Ainsi, cette garniture est simple, peut être facilement mise en place et s'adapte à tous types de pneumatiques. Les organes antidérapants peuvent comporter un élément continu s'étendant en zigzag entre les deux joues latérales au travers de boucles correspondantes ou plusieurs éléments discontinus fixés aux deux joues latérales à distance l'un de l'autre. Ces élérnents continus ou discontinus peuvent être choisis dans le groupe comprenant un fil, une corde, un câble, un profilé, une bande, une plaque, en matières synthétiques et'ou métalliques, et peuvent comporter une surface extérieure à reliefs pour augmenter le coefficient d'adhérence. Les moyens de fixation peuvent comporter au moins une sangle associée à une attache rapide solidaire des joues latérales pour les relier intérieurement au travers de ladite jante dans l'hypothèse où la jante est ajourée. 10 En variante, les moyens de fixation peuvent comporter au moins un clip reliant les joues latérales extérieurement et se prolongeant pour se clipper sur le pneumatique ou sur la jante, le clip étant rapporté ou intégré aux joues latérales ou encore formé par les organes antidérapants eux-mêmes, ce clip étant réalisé en acier ressort ou similaire. 15 Dans ce but, l'invention concerne également un ensemble antidérapant, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux garnitures telles que décrites précédemment, agencées pour être montées sur une même roue à distance l'une de l'autre. 20 Dans ce cas, cet ensemble peut comporter des moyens de retenue complémentaires agencés pour lier les garnitures d'une même roue, ces moyens de retenue comportant un lien en forme de boucle en prise avec des crochets prévus sur les joues latérales du coté extérieur de la roue, ce lien étant associé à un système de réglage de tension. 25 Description sommaire des dessins : La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante de plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés, dans lesquels :5 les figures 1A et 1B sont respectivement une vue extérieure et une vue intérieure d'une roue équipée d'une garniture antidérapante selon un premier mode de réalisation et la figure 1C est une vue en coupe d'une partie de ce pneumatique et de cette garniture, les figures 2A, 2B et 2C sont des vues similaires aux figures 1 d'une garniture antidérapante selon un deuxième mode de réalisation, les figures 3A, 3B et 3C sont des vues similaires aux figures 1 d'une garniture antidérapante selon un troisième mode de réalisation, la figure 4 est une vue de dessus d'une semelle de montage, les figures 5A et 5B sont des vues d'une roue et d'une garniture en cours de montage automatique, et la figure 6 est une vue d'une roue garnie en cours de démontage. 15 Illustrations de l'invention : En référence aux figures, la garniture antidérapante 10-12 selon l'invention s'adapte à toutes les roues 1 de véhicule, qu'elles soient simples ou jumelées, motrices ou non, de toutes dimensions même aux roues dites taille basse, ainsi qu'à tous 20 véhicules, qu'ils soient de petits gabarits comme les véhicules automobiles, ou de grands gabarits comme les camions, bus, etc. Cette garniture antidérapante 10-12 est amovible et utilisée notamment pour permettre une circulation du véhicule sur sol enneigé, verglacé, voire boueux ou similaire. Les roues 1 d'un véhicule comportent de manière connue une jante 2 ajourée ou pleine, portant un pneumatique 3 pourvu 25 de deux flancs latéraux 31, 32 reliés par une bande de roulement 30 en contact avec le sol. Cette garniture antidérapante 10-12 comporte deux joues latérales 21, 22 s'étendant en arc de cercle pour prendre appui sur les flancs latéraux 31, 32 du pneumatique 3 10 et reliées extérieurement par des organes antidérapants 40 orientés transversalement pour se superposer à la bande de roulement 30. Elle comporte également des moyens de fixation 50 agencés pour la maintenir en position lorsqu'elle est montée sur la roue 1 du véhicule, empêcher son glissement sous l'effet de la force d'entraînement et contrecarrer la force centrifuge. Les joues latérales 21, 22 décrivent un arc de cercle, compris entre 60 à 100 par exemple, pour pouvoir monter la garniture antidérapante 10-12 à la main sans déplacer le véhicule. Dans les exemples illustrés, chaque roue 1 est équipée d'un ensemble de trois garnitures antidérapantes 10-12 sensiblement équidistantes l'une de l'autre. Selon la nature du sol, on peut toutefois, ne monter qu'une seule garniture antidérapante 10-12. Le nombre de garnitures antidérapantes 10-12 par roue 1 dépend du diamètre de cette roue 1 et de la longueur de la garniture 10-12. Les joues latérales 21, 22 sont formées de plaques réalisées en matières synthétiques et/ou métalliques. Leur hauteur est par exemple égale à 1/3 de la profondeur du pneumatique 3 pour libérer à la fois la bande de roulement 30 et la jante 2. Elles sont destinées à être placées sensiblement dans la zone la plus large du pneumatique 3. Les organes antidérapants 40 peuvent comporter un élément continu 41 s'étendant en zigzag entre les deux joues latérales 21, 22 au travers de boucles 42 correspondantes comme dans les exemples illustrés, ou plusieurs éléments discontinus (non représentés) fixés aux deux joues latérales 21, 22 à distance l'un de l'autre. Ces éléments continus 41 ou discontinus peuvent être choisis dans le groupe comprenant un fil, une corde, un câble, un profilé, une bande, une plaque, en matières synthétiques et/ou métalliques. Ils peuvent également comporter une surface extérieure à reliefs par exemple des picots, des crampons, des nervures, ou similaires. S'ils sont formés d'éléments discontinus, ces organes antidérapants 40 peuvent être fixés aux joues latérales 21, 22 par une liaison rigide telle que par soudure, rivetage ou similaire, ou par une liaison articulée telle que par charnière, pivot ou similaire. S'ils sont formés d'un élément continu 41, les joues latérales 21, 22 comportent des boucles 42 de préférence fermées au travers desquelles passe cet élément continu 41 à la manière d'un lacet de chaussure, les extrémités de cet élément continu 41 étant fixées rigidement à au moins une joue latérale 21, 22. Dans le cas d'une jante 2 ajourée, les moyens de fixation 50 peuvent comporter une sangle 51 associée à une attache rapide 52, reliant les joues latérales 21, 22 intérieurement au travers de la jante 2. Chaque brin de sangle 51 peut être fixé rigidement à une joue latérale 21, 22 par exemple par rivetage 53 ou similaire, le brin de sangle 51 qui porte l'attache rapide 52 étant situé sur le côté extérieur de la roue 1. Ils peuvent aussi être fixés de manière amovible aux joues latérales 21, 22 pour pouvoir être retirés notamment dans le cas des jantes pleines ou roues jumelées comme c'est le cas dans les figures 2 et 3. L'attache rapide 52 est de type connu et reçoit l'extrémité libre de l'autre brin de sangle 51. Elle permet un serrage de la sangle 51 et de la garniture antidérapante 10-12 par traction manuelle sur cette extrémité libre et un blocage automatique de la sangle 51 en position serrée. Le démontage de la sangle 51 est obtenu en utilisant les deux mains, une qui libère l'attache rapide 52 et l'autre qui tire sur l'extrémité de la sangle 51 dans le sens inverse. Tout autre moyen de blocage équivalent est bien entendu envisageable. De préférence, on utilise une sangle 51 placée au centre de la garniture antidérapante 10-12, mais toute autre configuration est possible. Cette sangle 51 peut être réalisée en matières synthétiques tissées lui procurant une bonne résistance mécanique, ou similaire. La garniture antidérapante 10-12 telle que décrite, en référence au premier mode de réalisation de la figure 1, peut convenir à différentes dimensions de pneumatique 3 étant donné que son diamètre s'auto adapte au pneumatique 3 grâce à la souplesse de ses organes antidérapants 40 et à sa sangle 51 réglable. Par exemple, on peut prévoir un type de garniture antidérapante 10-12 pour des pneumatiques allant de 135x13 à 185x14, couvrant ainsi 32 dimensions différentes. Dans le cas d'une jante 2 pleine ou de roues 1 jumelées, lorsqu'il est impossible d'utiliser la sangle 51, ou bien pour compléter l'effet de serrage de cette sangle 51 dans tous les autres cas, les moyens de fixation 50 comportent un ou plusieurs clips 55 reliant les joues latérales 21, 22 extérieurement et se prolongeant vers le centre de la roue 1 pour se clipper soit sur le pneumatique 3 ou sur les bords de la jante 2, comme représenté dans les modes de réalisation des figures 2 et 3. Le clip 55 est par exemple formé d'une plaque en U réalisée en acier ressort ou similaire. Il peut être rapporté à l'intérieur des joues latérales 21, 22 et solidarisé par soudure, rivetage ou similaire. Il peut aussi faire partie intégrante des joues latérales 21, 22 et ne former avec elles qu'une seule pièce. Il peut également être constitué par les organes antidérapants 40 eux-mêmes qui sont dans ce cas réalisés en acier ressort. Dans l'exemple de la figure 2, la garniture antidérapante 11 comporte deux clips 55 répartis de part et d'autre du centre. Et dans l'exemple de la figure 3, le clip 55 est unique, plus large et disposé au centre. Les garnitures antidérapantes 10-12 d'un ensemble équipant une roue 1 peuvent également être maintenues l'une par rapport à l'autre, par des moyens de retenue complémentaires 60. Ils peuvent comporter un lien complémentaire 61 en forme de boucle en prise avec des crochets 62 prévus sur les joues latérales 21, 22 des garnitures antidérapantes 21, 22 du coté extérieur de la roue 1. Ces crochets 62 sont par exemple au nombre de deux par garniture antidérapante 10-12, fixés aux joues latérales 21, 22 par soudure, rivetage 63 ou similaire. Le lien complémentaire 61 peut être une sangle, une corde ou similaire, fermée par une attache rapide ou par un système de réglage de tension 64 tel qu'un mini treuil intégré. Telle qu'elle est conçue, la garniture antidérapante 10-12 selon l'invention peut être montée sur la roue 1 du véhicule très facilement. A la main, elle peut s'emboîter ou se clipper sur le pneumatique 3 selon le modèle. Etant donné qu'elle a un faible encombrement en épaisseur, elle peut s'insérer aisément dans le passage de roues notamment pour les pneumatiques 3 taille basse. Elle peut aussi se monter automatiquement en positionnant la garniture antidérapante 10-12 au sol dans l'axe des roues 1 et en avançant lentement le véhicule jusqu'à introduire le pneumatique 3 entre les joues latérales 21, 22 de la garniture 10-12. Pour terminer le montage, on attrape le brin de sangle 51 qui est à l'intérieur de la roue 1 au travers d'une ouverture de la jante 2, on l'introduit dans l'attache rapide 52 et on serre la sangle 51. En option et si on équipe la roue 1 de plusieurs garnitures antidérapantes 10-12, on peut ajouter le lien complémentaire 61. La garniture antidérapante 10-12 peut comporter une semelle de montage 70 pour faciliter sa mise en place de manière automatique, notamment si le sol est meuble ou verglacé. En réfërence à la figure 4, cette semelle de montage 70 comporte une bande à fort coefficient de frottement 71 reliée à la garniture 10-12 par un lien détachable 72. Cette bande à fort coefficient de frottement 71 peut être réalisée en matières synthétiques et/ou métalliques, pourvue de crampons, de picots ou similaires pour adhérer à la bande de roulement 30 de la roue 1. Le lien détachable 72 peut être une chaîne ou similaire pourvue d'un crochet d'extrémité 73 pour s'agripper à un des organes antidérapants 40 d'extrémité. Son mode d'utilisation est illustré par les figures 5A et 5B. La garniture antidérapante 12 est posée au sol avec la semelle de montage 70 attachée dans son prolongement et dans l'axe de la roue 1 du véhicule (fig. 5A). Lorsque le véhicule avance lentement, la roue 1 roule sur la bande à fort coefficient de frottement 71 qui retient la garniture antidérapante 12 en position permettant au pneumatique 3 de s'engager entre les joues latérales 21, 22 et le clip 55 (fig. 5B) évitant ainsi que la garniture ne se dérobe. La garniture antidérapante 10-12 comporte également des moyens de démontage 80 pourvus par exemple d'un crochet 81 pour agripper la garniture 10-12 par un organe antidérapant 41, ce crochet 81 étant relié à une poignée 82 par un câble 83 ou similaire, pour dégager la garniture antidérapante 10-12 du pneumatique 3 par traction manuelle sur la poignée 82 dans l'axe de la roue 1. Tout autre moyen équivalent est envisageable. Possibilités d'application industrielle : La garniture antidérapante 10-12 selon l'invention peut être fabriquée à l'aide de pièces et de matériaux simples rendant son coût compétitif. On choisira de préférence des matériaux inoxydables et offrant une bonne résistance mécanique. Cette garniture antidérapante 10-12 peut se décliner en différentes versions comme celles décrites précédemment. Dans chaque variante, elle peut être proposée à la vente par paire ou par paire d'ensemble comprenant par exemple deux ou trois garnitures 10-12 par roue 1. Elle peut comporter de manière systématique ou en option la sangle 51, le lien complémentaire 61, la semelle de montage 70 et les moyens de démontage. Il ressort clairement de cette description que l'invention permet d'atteindre les buts fixés, à savoir une garniture antidérapante 10-12 facile à monter et à démonter, pouvant convenir à différentes dimensions de pneumatiques 3 et à tous types de véhicules. A l'inverse des chaînes, elle a l'avantage de ne pas abîmer les pneumatiques 3, de ménager la mécanique du véhicule (suspensions, roulements, transmission, etc.), de limiter considérablement les vibrations et les nuisances sonores, d'offrir une souplesse de conduite et de pouvoir rouler à une vitesse normale. La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits mais 5 s'étend à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier tout en restant dans l'étendue de la protection définie dans les revendications annexées
La présente invention concerne une garniture antidérapante pour roue de véhicule permettant de circuler sur un sol enneigé, verglacé ou boueux, qui soit simple, facile à mettre en place, adaptée à différentes dimensions de pneumatiques, compatibles avec les roues jumelées, déclinable en différentes variantes, et pouvant se monter automatiquement.Cette garniture antidérapante (10) est caractérisée en ce qu'elle comporte deux joues latérales (21, 22) s'étendant en arc de cercle pour prendre appui sur les flancs latéraux (31, 32) du pneumatique (3), ces joues latérales (21, 22) étant reliées extérieurement par des organes antidérapants (40) orientés transversalement pour se superposer à la bande de roulement (30), et des moyens de fixation (50) agencés pour maintenir en position la garniture antidérapante (10) lorsqu'elle est montée sur ladite roue (1).
Revendications 1. Garniture antidérapante (10-12) pour roue (1) de véhicule permettant de circuler sur un sol enneigé, verglacé ou boueux, ladite roue (1) comportant une jante (2) portant un pneumatique (3) pourvu de deux flancs latéraux (31, 32) reliés par une bande de roulement (30), caractérisée en ce que ladite garniture comporte deux joues latérales (21, 22) s'étendant en arc de cercle pour prendre appui sur les flancs latéraux (31, 32) dudit pneumatique (3), ces joues latérales (21, 22) étant reliées extérieurement par des organes antidérapants (40) orientés transversalement pour se superposer à ladite bande de roulement (30), et des moyens de fixation (50) agencés pour maintenir en position ladite garniture antidérapante (10-12) lorsqu'elle est montée sur ladite roue (1). 2. Garniture selon la 1, caractérisée en ce que les organes antidérapants (40) comportent un élément continu (41) s'étendant en zigzag entre les deux joues latérales (21, 22) au travers de boucles (42) correspondantes. 3. Garniture selon la 1, caractérisée en ce que les organes antidérapants (40) comportent plusieurs éléments discontinus fixés aux deux joues latérales (21, 22) à distance l'un de l'autre. 4. Garniture selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisée en ce que l'élément continu (41) ou les éléments discontinus sont choisis dans le groupe comprenant un fil, une corde, un câble, un profilé, une bande, une plaque, en matières synthétiques et/ou métalliques. 5. Garniture selon la 4, caractérisée en ce que les organes antidérapants (40) comportent une surface extérieure à reliefs . 11. 6. Garniture selon la 1, pour jante (2) ajourée, caractérisée en ce que les moyens de fixation (50) comportent au moins une sangle (51) associée à une attache rapide (52) solidaire desdites joues latérales (21, 22) pour les relier intérieurement au travers de ladite jante (2). 7. Garniture selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de fixation (50) comportent au moins un clip (55) reliant les joues latérales (21, 22) extérieurement et se prolongeant pour se clipper sur ledit pneumatique (3) ou sur ladite jante (2). 8. Garniture selon la 7, caractérisée en ce que lesdites joues latérales (21, 22) intègrent ledit clip (55). 9. Garniture selon la 3, caractérisée en ce que lesdits organes 15 antidérapants (40) forment lesdits clips. 10. Garniture selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisée en ce que le ou les clips (55) sont réalisés en acier ressort. 20 11. Garniture selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte une semelle de montage (70) agencée pour être attachée dans le prolongement de ladite garniture antidérapante (10-12) et la maintenir en position lorsque la roue (1) du véhicule roule sur cette semelle de montage (70) pour engager ledit pneumatique (3) entre lesdites joues latérales (21, 22). 25 12. Garniture selon la 11, caractérisée en ce que ladite semelle de montage (70) comporte une bande à fort coefficient de frottement (71) reliée à ladite garniture antidérapante (10-12) par un lien détachable (72). 10 13 13. Garniture selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de démontage comportant un crochet agencé pour agripper ladite garniture antidérapante (10-12) par un organe antidérapant (40), ce crochet étant relié à une poignée pour dégager ladite garniture dudit pneumatique (3) par traction manuelle sur la poignée. 14. Ensemble antidérapant pour roue (1) de véhicule permettant de circuler sur un sol enneigé, verglacé ou boueux, ladite roue (1) comportant une jante (2) portant un pneumatique (3) pourvu de deux flancs latéraux (31, 32) reliés par une bande de roulement (30), caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux garnitures antidérapantes (10-12) selon l'une quelconque des précédentes agencées pour être montées sur une même roue (1) à distance l'une de l'autre. 15. Ensemble selon la 14, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de retenue complémentaires (60) agencés pour lier lesdites garnitures antidérapantes (10-12) d'une même roue (1). 16. Ensemble selon la 15, caractérisé en ce que les moyens de retenue complémentaires (60) comportent un lien complémentaire (61) en forme de boucle en prise avec des crochets (62) prévus sur les joues latérales (21, 22) du coté extérieur dudit pneumatique (3), ce lien complémentaire (61) étant associé à un système de réglage de tension (64).
B
B60
B60C
B60C 27
B60C 27/08,B60C 27/10
FR2895794
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF D'ASSISTANCE AU PILOTAGE D'UN AERONEF EN VOL LIBRE.
20,070,706
La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'assis-tance au pilotage d'un aéronef, en particulier d'un avion de transport militaire, qui est en vol libre, c'est-à-dire qui ne suit pas de plan de vol. Par les brevets FR-2 689 231 et FR-2 822 944, on connaît des procédés d'assistance au pilotage, selon lesquels on présente, sur un écran de visualisation dudit aéronef, une présentation d'informations qui illustre un plan vertical le long d'une trajectoire de vol représentative d'un plan de vol prédéterminé dudit aéronef et qui comporte : un système d'axes, dont un axe d'ordonnée est gradué en altitude, et un axe d'abscisse est gradué en distance à partir de la position de l'aé- ronef ; un symbole caractéristique représentant l'aéronef, qui est disposé sur ledit axe d'ordonnée à une position représentative de l'altitude dudit aéronef ; et au moins un premier tracé représentant la trajectoire verticale de ladite trajectoire de vol, ainsi qu'un second tracé représentant le profil du terrain survolé. Un tel procédé connu est surtout utilisé dans le domaine civil. De plus, il concerne uniquement un vol qui est réalisé suivant un plan de vol (le long d'une trajectoire de vol conforme audit plan de vol). On sait qu'un vol civil tel que réalisé dans le domaine civil présente un profil (ou une suite de phases) particulier, à savoir une montée à une altitude maximale de croisière (qui est parfois atteinte par l'intermédiaire de plusieurs paliers), un vol à cette altitude, puis une descente vers l'alti- tude de destination. Ainsi, une fois la montée amorcée, elle se poursuit jusqu'à l'altitude maximale de croisière. De même, une fois la descente amorcée, elle se poursuit jusqu'à destination, et cela sans qu'une montée intermédiaire soit exigée durant cette descente. Un tel vol civil présente donc de grandes phases de montée et de descente. Généralement, le positionnement du symbole particulier précité (représentant l'aéronef) sur l'axe d'ordonnée dudit système d'axes est réalisé en fonction soit de l'altitude sélectée, soit de l'altitude de destination. On notera que la présente invention est appliquée plus particulièrement, bien que non exclusivement, à un vol tactique, c'est-à-dire à un vol mis en oeuvre généralement dans le domaine militaire et qui comporte au moins un événement tactique tel qu'un ravitaillement en vol, un atterrissage non prévu initialement, un largage ou un parachutage de troupes et/ou de matériel par exemple. Un tel vol tactique présente un profil qui dans son ensemble peut comprendre plusieurs phases de vol à haute altitude et plusieurs phases de vol à basse altitude. Un profil type d'un tel vol tactique peut présenter, par exemple, les phases suivantes : une phase de décollage avec une montée, un transit à haute altitude, une descente rapide jusqu'à une zone de vol à basse altitude susceptible d'être dangereuse, et dans laquelle peut être réalisé un événement tactique, tel qu'un largage par exemple, puis un nouveau transit à haute altitude, par exemple pour réaliser un ravitaillement en vol, et enfin une descente jusqu'à la destination finale. Un tel profil présente donc non seulement des grandes phases de montée et de descente, comme un profil civil, mais également des trajectoires de suivi de terrain automatiques enchaînant des montées et des descentes de courtes durées, et comprenant des phases de raccordement entre une descente et un vol à basse altitude ou entre un vol à basse altitude et une montée. En raison de ces dernières caractéristiques, la présentation d'in-formations usuelle précitée (relative au plan vertical le long du plan de vol de l'aéronef), qui est bien adaptée à un vol civil, n'est pas totalement satisfaisante pour un vol tactique. En effet, utiliser telle quelle cette présentation d'informations usuelle risque de faire apparaître des sauts de position à la fois de la fenêtre d'affichage et (surtout) dudit symbole particulier représentant l'aéronef, lors de transitions d'une phase de vol à une autre. Aussi, avec une telle présentation d'informations usuelle, il sera très difficile au pilote de bien surveiller la trajectoire à venir dans toutes les phases de vol susceptibles d'être suivies par l'aéronef. De plus, cette présentation d'informations usuelle n'est pas appli- cable à un vol libre tel que considéré dans la présente invention, c'est-à-dire à un vol sans plan de vol, puisque cette présentation d'informations est réalisée par définition le long d'une trajectoire de vol qui est représentative du plan de vol suivi. La présente invention concerne un procédé d'assistance au pilo-15 tage d'un aéronef en vol libre, en particulier d'un avion de transport militaire, qui permet de remédier aux inconvénients précités. A cet effet, ledit procédé selon lequel on présente, sur au moins une fenêtre d'affichage d'au moins un écran de visualisation dudit aéronef, une présentation d'informations qui illustre un plan vertical et qui 20 comporte : un système d'axes, dont un axe d'ordonnée est gradué en altitude, et un axe d'abscisse est gradué en distance à partir de la position de l'aéronef ; un symbole caractéristique représentant l'aéronef, qui est disposé sur 25 ledit axe d'ordonnée à une position représentative de l'altitude dudit aéronef ; et un tracé représentant un profil du terrain survolé et mettant en évidence une coupe de terrain verticale, est remarquable, selon l'invention, en ce que, au cours d'un vol de l'aéronef, on réalise de façon automatique et successive la suite d'étapes sui-vante : a) on détermine la phase de vol courante de l'aéronef ; b) on détermine l'altitude courante de l'aéronef ; c) on détermine la valeur courante d'un paramètre particulier de l'aéronef, qui illustre une caractéristique verticale de ce dernier ; d) on détermine, à partir de ladite phase de vol courante, de ladite altitude courante et de ladite valeur courante dudit paramètre particulier : une hauteur de référence correspondant à une hauteur dudit symbole caractéristique dans ladite fenêtre d'affichage ; et une altitude de référence correspondant à l'altitude du point le moins élevé de la coupe de terrain verticale affichée ; et e) on positionne : ladite fenêtre d'affichage en altitude de sorte que le point le moins élevé de la coupe de terrain verticale affichée sur ledit axe d'ordonnée gradué en altitude dans ladite fenêtre d'affichage se trouve à la-dite altitude de référence ; et ledit symbole caractéristique verticalement dans ladite fenêtre d'affi- chage à une hauteur correspondant à ladite hauteur de référence. Ainsi, grâce à l'invention, le positionnement en altitude de la fenêtre d'affichage, ainsi que le positionnement du symbole caractéristique représentant l'aéronef dans cette fenêtre d'affichage dépendent de la phase de vol courante, de l'altitude courante, ainsi que de la valeur cou- rante dudit paramètre particulier (qui illustre une caractéristique verticale de l'aéronef et qui sera précisé ci-dessous). Par conséquent, comme précisé ci-après, ladite présentation d'informations montre toujours l'espace qui est situé dans la direction dans laquelle vole l'aéronef, ce qui a notamment pour avantage de ne jamais faire perdre la surveillance du sol dans des phases transitoires, entre une montée et une descente par exemple. La présente invention permet ainsi d'optimiser la surveillance de la trajectoire de vol à venir, et ceci quelle que soit la phase de vol de l'aéronef. De plus, les transitions d'une phase à une autre sont continues, sans aucun saut de position ni de la fenêtre d'affichage, ni (surtout) dudit symbole caractéristique. Dans un premier mode de réalisation préféré, ledit paramètre particulier est la pente de l'aéronef qui correspond à l'angle entre le vecteur vitesse de l'aéronef et l'horizontale. Dans ce premier mode de réalisation, avantageusement, lors d'une phase de vol correspondant à l'une des phases suivantes : une phase d'approche, une phase de remise des gaz, et une phase de vol à basse altitude, à l'étape d) : û si la pente courante FPA (c'est-à-dire la valeur courante de ladite pente) est supérieure ou égale à zéro, on détermine : • comme hauteur de référence Zac, la valeur maximale entre Z2 et Z0/2ûB.FPA.ZO, ZO étant la hauteur utile de la fenêtre d'affichage, Z2 étant la hauteur d'une zone inférieure d'exclusion d'affichage dudit symbole caractéristique dans ladite fenêtre d'affichage, et B étant un coefficient ; et • comme altitude de référence, une altitude ALTref vérifiant la relation ALTref = ALTacûZac, ALTac étant ladite altitude courante de l'aéronef ; et - si ladite pente courante FPA est inférieure à zéro, on détermine : • comme hauteur de référence Zac, la valeur minimale entre Z1 et ZO/2ûC.FPA.ZO, Z1 étant la différence entre ladite hauteur utile et la hauteur d'une zone supérieure d'exclusion d'affichage dudit symbole caractéristique dans ladite fenêtre d'affichage, et C étant un coefficient ; et 6 • comme altitude de référence, une altitude ALTref vérifiant la relation ALTref = ALTacûZac. De préférence, les coefficients B et C (qui, dans un mode de réalisation préféré présenté ci-dessous, dépendent notamment de la vitesse verticale) sont différents. Ceci permet d'optimiser de manière différente la zone couverte par la fenêtre d'affichage selon que l'aéronef vole en descente ou en montée. En effet, un aéronef descend en général plus rapide-ment qu'il ne monte (c'est-à-dire que la vitesse verticale de descente est plus importante que la vitesse verticale de montée). En outre, de façon avantageuse, lors d'une phase de vol corres- pondant à l'une des phases suivantes : une phase de décollage, une phase de montée et une phase d'avant-vol, on détermine à l'étape d) : û comme hauteur de référence, une hauteur Z2 qui correspond à la hau- teur d'une zone inférieure d'exclusion d'affichage dudit symbole carac- téristique dans ladite fenêtre d'affichage ; et comme altitude de référence, une altitude ALTref vérifiant la relation ALTref=ALTacûZ2, ALTac étant ladite altitude courante de l'aéronef. De plus, de façon avantageuse, lors d'une phase de vol corres- pondant à une phase de descente, on détermine à l'étape d) : û comme hauteur de référence, une hauteur Z1 qui est la différence entre une hauteur utile de ladite fenêtre d'affichage et la hauteur d'une zone supérieure d'exclusion d'affichage dudit symbole caractéristique dans ladite fenêtre d'affichage ; et comme altitude de référence, une altitude ALTref vérifiant la relation ALTref = ALTacûZ1, ALTac étant ladite altitude courante de l'aéronef. On notera que, de préférence : • Z 1 = 7 ZO/8 ; et • Z2 = ZO/8. 7 Par ailleurs, dans un second mode de réalisation, ledit paramètre particulier est la vitesse verticale de l'aéronef. On notera que le terrain présenté par l'intermédiaire dudit tracé l'est dans l'axe courant du vol, c'est-à-dire sous la route courante de l'aé- ronef. La présente invention concerne également un dispositif d'assis-tance au pilotage d'un aéronef, en particulier d'un avion de transport militaire, qui est en vol libre. Selon l'invention, ledit dispositif du type comportant des moyens d'affichage qui sont susceptibles de présenter, sur au moins une fenêtre d'affichage d'au moins un écran de visualisation dudit aéronef, une présentation d'informations qui illustre un plan vertical et qui comporte : un système d'axes, dont un axe d'ordonnée est gradué en altitude, et un axe d'abscisse est gradué en distance à partir de la position de l'aé-ronef ; un symbole caractéristique représentant l'aéronef, qui est disposé sur ledit axe d'ordonnée à une position représentative de l'altitude dudit aéronef ; et un tracé représentant un profil du terrain survolé et mettant en évidence une coupe de terrain verticale, est remarquable en ce que : ledit dispositif comporte de plus : • un premier moyen pour déterminer la phase de vol courante de l'aéronef ; • un deuxième moyen pour déterminer l'altitude courante de l'aéronef ; • un troisième moyen pour déterminer la valeur courante d'un paramètre particulier de l'aéronef, qui illustre une caractéristique verticale de ce dernier ; et • un quatrième moyen pour déterminer, à partir de ladite phase de vol courante, de ladite altitude courante et de ladite valeur courante dudit paramètre particulier : * une hauteur de référence correspondant à une hauteur dudit sym- bote caractéristique dans ladite fenêtre d'affichage ; et * une altitude de référence correspondant à l'altitude du point le moins élevé de la coupe de terrain verticale affichée ; et lesdits moyens d'affichage sont formés de manière à positionner : • ladite fenêtre d'affichage en altitude de sorte que le point le moins élevé de la partie de terrain verticale affichée dans ladite fenêtre d'affichage se trouve à ladite altitude de référence sur ledit axe d'ordonnée gradué en altitude ; et • ledit symbole caractéristique verticalement dans ladite fenêtre d'affichage à une hauteur correspondant à ladite hauteur de réfé- rence. Ainsi, ledit dispositif conforme à l'invention permet d'éviter toute discontinuité dans la position dudit symbole caractéristique et dans celle de ladite fenêtre d'affichage. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 est le schéma synoptique d'un dispositif d'assistance conforme à l'invention. La figure 2 montre schématiquement une fenêtre d'affichage d'un dispositif d'assistance conforme à l'invention. La figure 3 illustre schématiquement une fenêtre d'affichage, sur laquelle on a mis en évidence différents paramètres utilisés pour la mise en oeuvre de la présente invention. 9 Le dispositif 1 conforme à l'invention et représenté schématique-ment sur la figure 1, est destiné à assister des opérateurs (pilote, copilote, ...) d'un aéronef non représenté, lors du pilotage dudit aéronef, par exemple un avion de transport militaire. Dans le cadre de la présente in- vention, ledit aéronef réalise un vol libre, c'est-à-dire qu'il ne suit aucun plan de vol. Pour ce faire, ledit dispositif d'assistance 1 qui est embarqué sur l'aéronef, comporte des moyens d'affichage 2 qui sont susceptibles de présenter, sur une fenêtre d'affichage 3 d'un écran de visualisation 4 usuel, une présentation d'informations 5 précisée ci-après. Ladite fenêtre d'affichage 3 peut être représentée sur une partie 6 de l'écran de visualisation 4, par exemple une partie inférieure de ce dernier. Elle peut égale-ment être représentée sur la totalité dudit écran de visualisation 4. Ladite présentation d'informations 5 illustre un plan vertical et comporte, comme représenté sur la figure 2 : un système d'axes, dont un axe d'ordonnée 7 est gradué en altitude, exprimée de préférence en pieds (un pied valant environ 0,3 mètre), et un axe d'abscisse 8 est gradué en distance à partir de la position de l'aéronef illustrée par un symbole caractéristique 9, ladite distance étant exprimée de préférence en mille nautique NM (un mille nautique valant environ 1852 mètres) ; ledit symbole caractéristique 9 qui représente l'aéronef et qui est dis-posé sur ledit axe d'ordonnée 7 à une position PO représentative de l'altitude dudit aéronef ; et û un tracé T1 représentant le profil du terrain survolé et mettant en évidence une coupe de terrain verticale 10. Selon l'invention, ledit tracé Ti est formé suivant la route courante de l'aéronef. Ledit dispositif 1 peut comporter, en outre, un ensemble 12 de sources d'informations, qui est relié par l'intermédiaire d'une liaison 13 auxdits moyens d'affichage 2. Ledit ensemble 12 de sources d'informations peut notamment comporter les moyens suivants non précisés davantage : û une unité centrale d'acquisition et de traitement d'informations, par 5 exemple un système de gestion de vol de type FMS ("Flight Manage- ment System" en anglais) ; et des sources d'informations usuelles telles que des instruments de navigation et des capteurs donnant des informations sur l'état et la position de l'aéronef par exemple. 10 On notera que le dispositif 1 conforme à l'invention peut être utilisé plus particulièrement, bien que non exclusivement, lors d'un vol tactique, c'est-à-dire lors d'un vol qui est mis en oeuvre généralement dans le domaine militaire et qui comporte au moins un événement tactique tel qu'un ravitaillement en vol, un atterrissage non prévu initialement, un largage ou un parachutage de troupes et/ou de matériel par exemple. Un tel vol tactique présente un profil qui, dans son ensemble, peut comprendre plusieurs phases de vol à haute altitude et plusieurs phases de vol à basse altitude. Aussi, le dispositif 1 conforme à l'invention qui est destiné à un 20 vol tactique doit être optimisé non seulement pour de grandes phases de montée et de descente, mais également pour des trajectoires de suivi de terrain automatique enchaînant des montées et des descentes, dans les phases de raccordement entre une descente et un vol à basse altitude et de raccordement entre un vol à basse altitude et une montée. 25 Afin de pouvoir notamment être utilisé lors d'un tel vol tactique qui peut donc comporter plusieurs phases de vol à haute altitude et plusieurs phases de vol à basse altitude de courtes durées, ledit dispositif 1 comporte, de plus, selon l'invention : un moyen 14 usuel, pour déterminer la phase de vol courante (phase de montée, phase de croisière, phase de vol à basse altitude, ...) de l'aéronef ; ù un moyen 15 usuel, pour déterminer une altitude ALTac correspondant à l'altitude courante de l'aéronef ; un moyen 16 pour déterminer la valeur courante d'un paramètre particulier de l'aéronef. Ce paramètre particulier (précisé ci-dessous) illustre une caractéristique verticale de l'aéronef ; et un moyen 17 qui est relié par l'intermédiaire de liaisons 18, 19, 20 et 21 respectivement auxdits moyens 2, 14, 15 et 16 et qui est formé de manière à déterminer, à partir de ladite phase de vol courante, de ladite altitude ALTac et de ladite valeur courante dudit paramètre particulier, reçues respectivement desdits moyens 14, 15 et 16, et de la manière précisée ci-dessous : • une hauteur de référence Zac (qui correspond à une hauteur dudit symbole caractéristique 9 dans ladite fenêtre d'affichage 3) ; et • une altitude de référence ALTref (qui correspond à l'altitude du point le moins élevé de la coupe de terrain verticale 10 affichée). De plus, selon l'invention, lesdits moyens d'affichage 2 sont for- més de manière à positionner, comme représenté sur la figure 3 : • ladite fenêtre d'affichage 3 en altitude de sorte que le point P1 le moins élevé de la coupe de terrain verticale 10 affichée dans ladite fenêtre d'affichage 3 se trouve à ladite altitude de référence ALTref (calculée par ledit moyen 17) sur ledit axe d'ordonnée 7 gradué en altitude ; et • ledit symbole caractéristique 9 verticalement dans ladite fenêtre d'affichage 3 afin de l'amener dans ladite fenêtre d'affichage 3 à une hauteur correspondant à ladite hauteur de référence Zac (cal-culée par ledit moyen 17). Ainsi, grâce au dispositif 1 conforme à l'invention, le positionne-ment en altitude de la fenêtre d'affichage 3, ainsi que le positionnement du symbole caractéristique 9 dans cette fenêtre d'affichage 3, dépendent de la phase de vol courante, de ladite altitude ALTac et de la valeur cou-rante dudit paramètre particulier. Par conséquent, ladite présentation d'in-formations 5 montre toujours l'espace qui est situé dans la direction dans laquelle vole l'aéronef, ce qui a notamment pour avantage de ne jamais perdre la surveillance du sol dans des phases transitoires, entre une montée et une descente par exemple. Cette caractéristique permet d'optimiser la surveillance de la trajectoire de vol à venir, et ceci quelle que soit la phase de vol de l'aéronef. De plus, les transitions d'une phase à une autre sont continues, sans aucun saut de position ni de la fenêtre d'affichage 3, ni (surtout) dudit symbole caractéristique 9. Dans un mode de réalisation particulier, lesdits moyens 14 et 15 peuvent être intégrés dans ledit ensemble 12 de sources d'informations et lesdits moyens 16 et 17 peuvent faire partie desdits moyens d'affichage 2. Dans le cadre de la présente invention, ledit moyen 16 peut dé-terminer la valeur courante de différents paramètres particuliers qui illus- trent à chaque fois une caractéristique verticale de l'aéronef, et en particulier la valeur courante de la vitesse verticale dudit aéronef. Toutefois, dans un mode de réalisation préféré, ledit moyen 16 prend en compte comme paramètre particulier la pente de l'aéronef, c'est-à-dire l'angle entre le vecteur vitesse dudit aéronef et l'horizontale. La description suivante concerne ce mode de réalisation préféré utilisant donc la pente courante FPA ("Flight Path Angle" en anglais) de l'aéronef. On notera que dans un mode de réalisation particulier, la présentation d'informations 5 conforme à l'invention peut également comporter un axe d'abscisse 11 qui est gradué en temps, exprimé en secondes et en minutes. Ainsi, à titre d'exemple, 1'20" correspond à 1 minute et 20 secondes de vol. Cette échelle de temps est déterminée pour une vitesse particulière de l'aéronef, par exemple pour une vitesse standard de 300 kt (ou noeud, 1 noeud valant environ 0,5 m/s) en montée et de 240 kt en descente. Pour bien expliquer les caractéristiques de la présente invention, on prend en compte les hauteurs suivantes, relatives à la fenêtre d'affichage 3, qui sont représentées sur la figure 3 : ZO qui est la hauteur utile de la fenêtre d'affichage 3, c'est-à-dire la hauteur totale de la partie de l'espace (terrain et ciel) affichée dans cette fenêtre d'affichage 3 ; Z1 qui correspond à la différence entre ladite hauteur utile ZO et la hauteur Z3 d'une zone supérieure El d'exclusion d'affichage, dans laquelle ledit symbole caractéristique 9 ne peut pas être affiché. De préférence, la hauteur Z3 est égale à Z0/8 de sorte que la hauteur Z1 est alors égale à 7Z0/8 ; et Z2 qui est la hauteur d'une zone inférieure E2 d'exclusion d'affichage, dans laquelle ledit symbole caractéristique 9 ne peut pas être affiché. De préférence, la hauteur Z2 est égale à Z0/8. Dans un mode de réalisation préféré, lors d'une phase de vol correspondant à l'une des phases suivantes : une phase d'approche, une phase de remise des gaz, et une phase de vol à basse altitude : si ladite pente courante FPA (qui correspond donc à la valeur courante de la pente de l'aéronef, qui est utilisée comme paramètre particulier) est supérieure ou égale à zéro (c'est-à-dire en montée ou en vol hori- zontal), ledit moyen 17 détermine : • comme hauteur de référence Zac, la valeur maximale entre Z2 et Z0/2ûB.FPA.ZO, B étant un coefficient précisé ci-dessous ; et • comme altitude de référence, une altitude ALTref vérifiant la relation ALTref=ALTac-Zac, ALTac étant ladite altitude courante de l'aéronef ; et si ladite pente courante FPA est inférieure à zéro (c'est-à-dire en des- cente), ledit moyen 17 détermine : comme hauteur de référence Zac, la valeur minimale entre Z1 et ZO/2-C.FPA.ZO, C étant un coefficient précisé ci-dessous ; et comme altitude de référence, une altitude ALTref vérifiant la relation ALTref = ALTac-Zac. De préférence, les coefficients B et C sont différents. Ceci permet d'optimiser de manière différente la zone couverte par la fenêtre d'affichage 3 selon que l'aéronef vole en descente ou en montée. En effet, un aéronef descend en général plus rapidement qu'il ne monte, c'est-àdire que la vitesse verticale de descente est plus importante que la vitesse ver- ticale de montée. Selon l'invention, lesdits coefficients B et C vérifient les relations suivantes : B = (3/8)B1 C = (3 / 8) .C1 dans lesquelles : • B1 =arctg (VZ1 /V1 .Al) avec : * arctg l'inverse de la tangente, * VZ1 la vitesse verticale de l'aéronef, * V1 la vitesse longitudinale de l'aéronef, et * Al un coefficient d'adaptation qui est égal à 6080 si VZ1 est exprimé en ft/min (pieds par minute) et V1 est exprimé en NM/min (mille nautique par minute) ; et • Cl =arctg (VZ2/V2.A2) avec : * VZ2 la vitesse verticale de l'aéronef, * V2 la vitesse longitudinale de l'aéronef, et * A2 un coefficient d'adaptation qui est également égal à 6080 si VZ2 5 est exprimé en ft/min et V2 est exprimé en NM/min. Dans un mode de réalisation préféré, on souhaite optimiser la présentation d'informations 5 : û pour une descente de 2500 ft/min (ou pieds par minute, 1 pied valant environ 30 centimères) à 300 kt (ou noeud, 1 noeud valant environ 0,5 10 m/s) ; et - pour une montée à 2000 ftlmin à 240 kt. Par conséquent, comme à 300 kt l'aéronef parcourt 5 NM par minute, le coefficient B1 est égal à : B1 = arctg (2500 15.6080) = 4,7 15 En outre, durant une montée à une vitesse égale ou supérieure à 240 kt, l'aéronef parcourt au moins 4 NM par minute, à une vitesse verticale de 2800 ftlmin initialement. Dans ce cas, le coefficient Cl est donc égal à: Cl = arctg (2800 / 4.6080) = 6,56 20 Par ailleurs, lors d'une phase de vol correspondant à l'une des phases suivantes : une phase de décollage, une phase de montée et une phase d'avant-vol, ledit moyen 17 détermine : û comme hauteur de référence Zac, ladite hauteur Z2 ; et -comme altitude de référence ALTref, une altitude vérifiant la relation 25 ALTref = ALTac-Z2. En outre, lors d'une phase de vol correspondant à une phase de descente, ledit moyen 17 détermine : comme hauteur de référence Zac, ladite hauteur Z1 qui correspond donc à la différence entre la hauteur utile ZO de la fenêtre d'affichage 3 et la hauteur Z3 de la zone supérieure El d'exclusion d'affichage ; et comme altitude de référence ALTref, une altitude vérifiant la relation ALTref = ALTacùZ 1 . Par conséquent, le dispositif 1 conforme à l'invention permet d'éviter toute discontinuité dans la position dudit symbole caractéristique 9, et dans celle de ladite fenêtre d'affichage 3
- Procédé et dispositif d'assistance au pilotage d'un aéronef en vol libre.- Le dispositif (1) comporte des moyens d'affichage (2) qui présentent sur une fenêtre d'affichage (3) d'un écran (4) une présentation d'informations illustrant un plan vertical et qui sont formés de manière à positionner la fenêtre d'affichage (3) en altitude et un symbole illustrant l'aéronef verticalement dans cette fenêtre d'affichage (3), en fonction de la phase de vol courante, de l'altitude courante et de la valeur courante d'un paramètre vertical particulier de l'aéronef.
1. Procédé d'assistance au pilotage d'un aéronef en vol libre, pro- cédé selon lequel on présente, sur au moins une fenêtre d'affichage (3) d'au moins un écran de visualisation (4) dudit aéronef, une présentation d'informations (5) qui illustre un plan vertical et qui comporte : un système d'axes, dont un axe d'ordonnée (7) est gradué en altitude, et un axe d'abscisse (8) est gradué en distance à partir de la position de l'aéronef ; un symbole caractéristique (9) représentant l'aéronef, qui est disposé sur ledit axe d'ordonnée (7) à une position représentative de l'altitude dudit aéronef ; et un tracé (Ti) représentant un profil du terrain survolé et mettant en évidence une coupe de terrain verticale (10), caractérisé en ce que, au cours d'un vol de l'aéronef, on réalise de façon automatique et successive la suite d'étapes suivante : a) on détermine la phase de vol courante de l'aéronef ; b) on détermine l'altitude courante de l'aéronef ; c) on détermine la valeur courante d'un paramètre particulier de l'aéronef, qui illustre une caractéristique verticale de ce dernier ; d) on détermine, à partir de ladite phase de vol courante, de ladite altitude courante et de ladite valeur courante dudit paramètre particulier : une hauteur de référence (Zac) correspondant à une hauteur dudit symbole caractéristique (9) dans ladite fenêtre d'affichage (3) ; et une altitude de référence (ALTref) correspondant à l'altitude du point le moins élevé de la coupe de terrain verticale (10) affichée ; et e) on positionne : ù ladite fenêtre d'affichage (3) en altitude de sorte que le point (P1) le moins élevé de la coupe de terrain verticale (10) affichée dans ladite fenêtre d'affichage (3) se trouve à ladite altitude de référence (ALTref) sur ledit axe d'ordonnée (7) gradué en altitude ; et ledit symbole caractéristique (9) verticalement dans ladite fenêtre d'affichage (3) à une hauteur correspondant à ladite hauteur de référence (Zac). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit paramètre particulier est la pente de l'aéronef qui correspond à l'angle entre le vecteur vitesse de l'aéronef et l'horizon-tale. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que, lors d'une phase de vol correspondant à l'une des phases suivantes : une phase d'approche, une phase de remise des gaz, et une phase de vol à basse altitude, à l'étape d) : û si ladite pente courante FPA est supérieure ou égale à zéro, on déter- mine : comme hauteur de référence Zac, la valeur maximale entre Z2 et ZO/2ûB.FPA.ZO, ZO étant la hauteur utile de la fenêtre d'affichage (3), Z2 étant la hauteur d'une zone inférieure (E2) d'exclusion d'affichage dudit symbole caractéristique (9) dans ladite fenêtre d'affi- chage (3), et B étant un coefficient ; et comme altitude de référence, une altitude ALTref vérifiant la relation ALTref = ALTacûZac, ALTac étant ladite altitude courante de l'aéronef ; et si ladite pente courante FPA est inférieure à zéro, on détermine : • comme hauteur de référence Zac, la valeur minimale entre Z1 et ZO/2ûC.FPA.ZO, Z1 étant la différence entre ladite hauteur utile et la hauteur (Z3) d'une zone supérieure (El) d'exclusion d'affichage dudit symbole caractéristique (9) dans ladite fenêtre d'affichage (3), et C étant un coefficient ; et • comme altitude de référence, une altitude ALTref vérifiant la relation ALTref = ALTacùZac. 4. Procédé selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que, lors d'une phase de vol correspondant à l'une des phases suivantes : une phase de décollage, une phase de montée et une phase d'avant-vol, on détermine à l'étape d) : comme hauteur de référence (Zac), une hauteur Z2 qui correspond à la hauteur d'une zone inférieure (E2) d'exclusion d'affichage dudit symbole caractéristique (9) dans ladite fenêtre d'affichage (3) ; et comme altitude de référence, une altitude ALTref vérifiant la relation ALTref = ALTac-Z2, ALTac étant ladite altitude courante de l'aéronef. 5. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que, lors d'une phase de vol correspondant à une phase de descente, on détermine à l'étape d) : comme hauteur de référence (Zac), une hauteur Z1 qui est la différence entre une hauteur utile (ZO) de ladite fenêtre d'affichage (3) et la hauteur (Z3) d'une zone supérieure (El) d'exclusion d'affichage dudit symbole caractéristique (9) dans ladite fenêtre d'affichage (3) ; et comme altitude de référence, une altitude ALTref vérifiant la relation ALTref=ALTacùZ1, ALTac étant ladite altitude courante de l'aéronef. 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit paramètre particulier est la vitesse verticale de l'aéronef. 7. Dispositif d'assistance au pilotage d'un aéronef en vol libre, le- dit dispositif (1) comportant des moyens d'affichage (2) qui sont susceptibles de présenter, sur au moins une fenêtre d'affichage (3) d'au moins un écran de visualisation (4) dudit aéronef, une présentation d'informations (5) qui illustre un plan vertical et qui comporte : un système d'axes, dont un axe d'ordonnée (7) est gradué en altitude, et un axe d'abscisse (8) est gradué en distance à partir de la position de l'aéronef ; un symbole caractéristique (9) représentant l'aéronef, qui est disposé sur ledit axe d'ordonnée (7) à une position représentative de l'altitude dudit aéronef ; et un tracé (Ti) représentant un profil du terrain survolé et mettant en évidence une coupe de terrain verticale (10), caractérisé en ce que : ledit dispositif (1) comporte de plus : • un premier moyen (14) pour déterminer la phase de vol courante de l'aéronef ; • un deuxième moyen (15) pour déterminer l'altitude courante de l'aéronef ; • un troisième moyen (16) pour déterminer la valeur courante d'un paramètre particulier de l'aéronef, qui illustre une caractéristique verticale de ce dernier ; et • un quatrième moyen (17) pour déterminer, à partir de ladite phase de vol courante, de ladite altitude courante et de ladite valeur cou- rante dudit paramètre particulier : * une hauteur de référence (Zac) correspondant à une hauteur dudit symbole caractéristique (9) dans ladite fenêtre d'affichage (3) ; et * une altitude de référence (ALTref) correspondant à l'altitude du point le moins élevé de la coupe de terrain verticale (10) affi- chée ; et lesdits moyens d'affichage (2) sont formés de manière à positionner : • ladite fenêtre d'affichage (3) en altitude de sorte que le point (P1) le moins élevé de la coupe de terrain verticale (10) affichée dans ladite fenêtre d'affichage (3) se trouve à ladite altitude de référence (ALTref) sur ledit axe d'ordonnée (7) gradué en altitude ; et ledit symbole caractéristique (9) verticalement dans ladite fenêtre d'affichage (3) à une hauteur correspondant à ladite hauteur de ré- férence (Zac). 8. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (1) susceptible de mettre en oeuvre le procédé spécifié sous l'une quelconque des 1 à 6. 9. Aéronef caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (1) tel que celui spécifié sous la 7.
G,B
G01,B64
G01C,B64D
G01C 23,B64D 43
G01C 23/00,B64D 43/00
FR2895332
A1
SIEGE A DEUX HAUTEURS DE REHAUSSEMENT
20,070,629
Domaine de l'invention La présente invention concerne un siège, par exemple un siège de véhicule automobile, et plus particulièrement un siège intégrant un réhausseur pour enfant. Exposé de l'art antérieur Dans un véhicule automobile, une ceinture de sécurité est généralement associée à chaque siège de façon à protéger les passagers du véhicule en cas d'accident. Pour avoir une efficacité optimale, la sangle de la ceinture de sécurité doit être placée à une position précise par rapport à l'épaule et à l'abdomen du passager. La position optimale d'une ceinture de sécurité est prédéfinie réglementairement par rapport à la taille moyenne d'un passager adulte. Des réglages de position sont généralement possibles mais ne permettent pas de s'écarter de façon importante de la position prédéfinie. Lorsque le passager est un enfant, la sangle de la ceinture de sécurité est donc trop haute par rapport à l'épaule et à l'abdomen de l'enfant. Il est alors obligatoire de placer un rehausseur sur le siège du véhicule automobile pour surélever l'enfant à une hauteur convenable. Un inconvénient d'un tel rehausseur est qu'il doit être mis en place chaque fois que le siège est occupé par un enfant et retiré chaque fois que le siège est occupé par un adolescent ou un adulte. Il existe des sièges à rehausseur intégré pour lesquels le rehausseur peut être dissimulé dans les éléments du siège lorsque celui-ci est occupé par un adulte. Il s'agit par exemple d'un siège dans lequel le rehausseur correspond à une portion de l'assise du siège susceptible d'être surélevée, par exemple par l'intermédiaire d'un actionneur hydraulique. Il peut s'agir également d'un siège dans lequel le rehausseur correspond à une portion du dossier du siège susceptible d'être rabattue sur l'assise du siège pour surélever un enfant. De tels types de sièges sont présents en option dans certains véhicules commercialisés par la société Ford sous l'appellation Galaxy. Un inconvénient de tels sièges est qu'une seule hauteur de rehaussement est disponible. En effet, pour un siège dont l'assise peut être surélevée, la hauteur de rehaussement est fixe et imposée par le système de surélévation de l'assise. Pour un siège dont une portion du dossier peut être rabattue, la hauteur de rehaussement est généralement imposée par l'épaisseur de la portion de dossier rabattue. De tels sièges proposent donc des rehausseurs adaptés à des enfants d'une taille moyenne particulière, c'est-à-dire des enfants d'une tranche d'âge particulière. Pour les enfants d'une tranche d'âge différente, il est nécessaire d'utiliser un rehausseur distinct pour obtenir la hauteur de rehaussement adaptée. Résumé de l'invention La présente invention vise à pallier tout ou partie des inconvénients des sièges à rehausseur intégré connus. La présente invention vise plus particulièrement un siège à rehausseur intégré pour enfant permettant d'adapter la hauteur de rehaussement à la taille de l'enfant. Selon un autre objet de l'invention, la longueur d'assise du rehausseur peut être adaptée à la taille de l'enfant. Selon un autre objet de l'invention, la mise en place du rehausseur et le rangement du rehausseur sont particulièrement simples et rapides. Dans ce but, elle prévoit un siège comprenant une assise, un dossier et un coussin central de dossier apte à former un rehausseur, le coussin central comportant au moins des premier, deuxième et troisième coussins rabattables et empilables sur l'assise en tout ou en partie. Selon un exemple de réalisation de la présente inven-10 tion, chacun des premier, deuxième et troisième coussins a une forme au moins partiellement prismatique. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, le premier coussin est relié au deuxième coussin par une première liaison pivotante, le deuxième coussin étant relié 15 au troisième coussin par une seconde liaison pivotante, et le troisième coussin étant relié à l'assise ou au dossier. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, chacun des premier, deuxième et troisième coussins comprend un corps d'un matériau déformable contenu dans une 20 housse d'un revêtement, la première liaison pivotante comprenant une charnière dudit revêtement reliant les housses des premier et deuxième coussins et la seconde liaison pivotante comprenant une charnière dudit revêtement reliant les housses des deuxième et troisième coussins. 25 Selon un exemple de réalisation de la présente invention, le coussin central est adapté à être déplacé entre une première position dans laquelle les premier, deuxième et troisième coussins sont juxtaposés contre le dossier, le deuxième coussin étant interposé entre les premier et troisième coussins 30 ; une deuxième position dans laquelle les deuxième et troisième coussins sont juxtaposés sur l'assise, le premier coussin étant sur le deuxième coussin et une partie du troisième coussin ; et une troisième position dans laquelle le troisième coussin est sur l'assise, les premier et deuxième coussins étant juxtaposés 35 sur le troisième coussin. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, chacun des premier, deuxième et troisième coussins comprend une première face en appui contre le dossier lorsque le rehausseur est dans la première position et une deuxième face opposée à la première face et inclinée par rapport à la première face d'un angle d'inclinaison identique pour les premier, deuxième et troisième coussins. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, dans la première position, les premières faces des premier, deuxième et troisième coussins sont sensiblement dans le prolongement les unes des autres, les deuxièmes faces des premier, deuxième et troisième coussins étant sensiblement dans le prolongement les unes des autres. Selon un exemple de réalisation de la présente inven-tion, la distance entre la deuxième face et la première face du troisième coussin, au niveau de l'extrémité du troisième coussin opposée au deuxième coussin dans la deuxième position, est comprise entre 6 et 8 cm et, dans la troisième position, la distance entre la deuxième face du troisième coussin et la deuxième face du premier coussin est comprise entre 8 et 10 cm au niveau de ladite extrémité. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, dans la deuxième position, la distance entre le dossier et le bord le plus éloigné de la deuxième face du premier coussin est comprise entre 32 et 34 cm et, dans la troisième position, la distance entre le dossier et le bord le plus éloigné de la deuxième face du deuxième coussin est comprise entre 27 et 29 cm. Selon un exemple de réalisation de la présente inven- tion, le dossier comprend un fond comportant une face contre laquelle les premier, deuxième et troisième coussins sont en appui dans la première position et deux montants qui s'étendent sur au moins un partie de bords latéraux opposés du fond, les premier, deuxième et troisième coussins étant disposés entre les montants dans la première position. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d'exemples de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : les figures 1 et 2 sont respectivement une vue en perspective et une coupe schématiques d'un premier exemple de réalisation d'un siège de véhicule automobile à rehausseur intégré dans une configuration d'absence de rehaussement ; la figure 3 est une vue en perspective du siège de la figure 1 à une position intermédiaire lors de la mise en place du rehausseur ; les figures 4 et 5 sont respectivement une vue en perspective et une coupe schématiques du siège des figures 1 et 2 lorsque le rehausseur est dans une première configuration de rehaussement ; la figure 6 est une vue de détail de la figure 4 ; la figure 7 est une vue analogue à la figure 6, le rehausseur étant dans une seconde configuration de rehaus- sement ; et les figures 8 et 9 représentent de façon schématique et partielle un second exemple de réalisation de rehausseur intégré à un siège selon l'invention. Description détaillée Par souci de clarté, de mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures. Les figures 1 et 2 sont respectivement une vue en perspective et une coupe schématiques d'un premier exemple de réalisation d'un siège à rehausseur intégré 10 selon l'invention. La coupe de la figure 2 est réalisée sensiblement selon un plan vertical de symétrie du siège 10. Le siège 10 comprend une assise 12, un dossier 14 et un appui tête 16. Le dossier 14 peut être relié de façon pivotante à l'assise 12, par l'intermédiaire d'un système de pivotement contenu dans des boîtiers latéraux 18, 20. L'assise 12 est reliée à une base 21, représentée uniquement en figure 2, destinée à être reliée au plancher, non représenté, d'un véhicule automobile. Le dossier 14 comprend un fond 22 et deux montants latéraux 24, 26 s'étendant le long des bords latéraux du fond 22. L'appui tête 16 est relié au fond 22 par l'intermédiaire de deux broches d'appui tête 28. Le dossier 14 comprend un coussin central 32, qui, comme cela est décrit plus en détail par la suite, est susceptible de former un rehausseur et qui s'étend sensiblement sur toute la hauteur du fond 22 entre les montants 24, 26. Le coussin central 32 est constitué d'un coussin inférieur 34 disposé du côté de l'assise 12, d'un coussin supérieur 36 disposé du côté de l'appui-tête 16 et d'un coussin intermédiaire 38 disposé entre le coussin inférieur 34 et le coussin supérieur 36. Le coussin intermédiaire 38 est relié au coussin inférieur 34 et au coussin supérieur 36 et le coussin inférieur 32 est relié au fond 22 ou à l'assise 12. Lorsque les coussins 34, 36, 38 sont disposés entre les montants 24, 26, comme cela est représenté aux figures 1 et 2, le siège 10 est dans une configuration d'absence de rehaussement. Le coussin central 32 recouvre alors le fond 22 et constitue la garniture du dossier 14. Le siège 10 est alors destiné à être utilisé par un adolescent ou un adulte. Chaque coussin 34, 36, 38 a une forme sensiblement prismatique avec deux faces latérales parallèles aux montants 24, 26. Les coussins inférieur 34, intermédiaire 38 et supérieur 36 comprennent chacun une face arrière 40, 42, 44 en appui contre le fond 22 et une face avant 46, 48, 50 contre laquelle est adossé un utilisateur du siège 10 dans la position des figures 1 et 2. Dans cette position, le coussin intermédiaire 38 a une face supérieure 52 en contact avec une face inférieure 54, de forme identique, du coussin supérieur 36 et a une face inférieure 56 en contact avec une face supérieure 58, de forme identique, du coussin inférieur 34. Pour chaque coussin, la face avant 46, 48, 50 est inclinée par rapport à la face arrière 40, 42, 44 selon un angle d'inclinaison de l'ordre de 0 à 30 degrés, par exemple 20 degrés. Lorsque le coussin central 32 est logé au niveau du dossier 14, les faces arrière 40, 42, 44 sont sensiblement dans le prolongement les unes des autres et les faces avant 46, 48, 50 sont sensiblement dans le prolongement les unes des autres. De ce fait, la surface visible du coussin central 32 contre laquelle s'adosse un passager adolescent ou adulte est sensiblement continue. Le coussin intermédiaire 38 est relié au coussin supérieur 36 de façon pivotante par une charnière 60 qui relie le bord commun entre la face supérieure 52 et la face arrière 42 du coussin intermédiaire 38 et le bord commun entre la face inférieure 54 et la face arrière 44 du coussin supérieur 36. Le coussin intermédiaire 38 est relié au coussin inférieur 34 de façon pivotante par une charnière 62 qui relie le bord commun entre la face inférieure 56 et la face arrière 42 du coussin intermédiaire 38 et le bord commun entre la face supérieure 58 et la face arrière 40 du coussin inférieur 34. Selon le premier exemple de réalisation, chaque coussin 34, 36, 38 est constitué d'un matériau en mousse contenu dans une housse de revêtement tel que, par exemple, du tissu, du cuir, du TEP (Textile Enduit Plastique). Les charnières 60, 62 peuvent alors correspondre à des charnières constituées dudit revêtement reliant les housses de deux coussins adjacents. A titre de variante, les charnières peuvent être rigidifiées. La figure 3 est une vue analogue à la figure 1, à une étape intermédiaire lorsque le coussin central 32 est déplacé depuis la configuration d'absence de rehaussement vers une première configuration de rehaussement. Pour ce faire, les coussins 34, 36, 38 sont délogés du dossier 14 en faisant pivoter le coussin inférieur 34 par rapport au dossier 14. Les figures 4 et 5 sont des vues analogues respectivement aux figures 1 et 2 et représentent le coussin central 32, également appelé par la suite rehausseur, dans la première configuration de rehaussement. Selon une telle configuration, les coussins inférieur 34 et intermédiaire 38 sont rabattus sur l'assise 12 et le coussin supérieur 36 est rabattu sur les coussins intermédiaire 38 et inférieur 34. La figure 6 est une vue en perspective de détail de la figure 4. Dans la première configuration de rehaussement, un enfant s'assoit sur la face avant 50 du coussin supérieur 36 et une partie de la face arrière 40 du coussin inférieur 34. La face avant 48 du coussin intermédiaire 38 et la face avant 46 du coussin inférieur 34 sont sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre et sont, au moins en partie, en appui contre l'assise 12. La face inférieure 54 du coussin supérieur 36 et la face supérieure 52 du coussin intermédiaire 38, visibles en figure 5, sont alors sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre et définissent une surface d'appui pour les cuisses de l'enfant qui est inclinée par rapport à la face avant 48 du coussin intermédiaire 38 d'un angle compris entre 30 et 50 degrés. La figure 7 est une vue analogue à la figure 6 et représente le coussin central 32 dans une seconde configuration de rehaussement. Selon une telle configuration, le coussin inférieur 34 est rabattu contre l'assise 12 et les coussins intermédiaire 38 et supérieur 36 sont rabattus contre la face arrière 40 du coussin inférieur 34. Dans la seconde configuration de rehaussement, un enfant s'assoit sur la face avant 50 du coussin supérieur 36 et la face avant 48 du coussin intermédiaire 38 qui sont sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre. La face inférieure 56 du coussin intermédiaire 38 et la face supérieure 58 du coussin inférieur 34 sont alors sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre et définis- sent une surface d'appui pour les cuisses de l'enfant qui est inclinée par rapport à la face avant 46 du coussin inférieur 34 d'un angle compris entre 30 et 50 degrés. Selon le premier exemple de réalisation, l'assise 12 se prolonge, comme cela est représenté aux figures 2 et 5, par une protubérance 64 adjacente au dossier 14 délimitée par une face supérieure 68 et une face avant 66 sensiblement à angle droit. Le coussin inférieur 34 comprend une face inférieure 70 qui, lorsque le coussin central 32 est dans la configuration d'absence de rehaussement, est en contact avec la face supé- rieure 68 de la protubérance 64. Lorsque le rehausseur est dans la première configuration de rehaussement ou dans la seconde configuration de rehaussement, la face inférieure 70 du coussin inférieur 34 est en appui contre la face avant 66 de la protubérance 64. Le coussin inférieur 34 est relié à l'assise 12 par un élément de liaison permettant de faire pivoter le coussin inférieur 34 par rapport à l'assise 12 et de déplacer le coussin inférieur 34 par rapport à l'assise 12 pour l'éloigner du fond 22 du dossier 14. Un tel élément de liaison peut correspondre à une bande de tissu reliant l'assise 12 au bord commun entre la face inférieure 70 et la face arrière 40 du coussin inférieur 34 ou au bord commun entre la face inférieure 70 et la face avant 46 du coussin inférieur 34. Lorsque le rehausseur est dans la première ou la seconde configuration de rehaussement, la face arrière 40 du coussin inférieur 34 est sensiblement dans le prolongement de la face 68 de la protubérance 64. Lorsque le rehausseur est dans la configuration d'absence de rehaussement, la face avant 46 du coussin inférieur 34 est sensiblement dans le prolongement de la face avant 66 de la protubérance 64. Pour obtenir une telle continuité entre la face avant 46 du coussin inférieur 34 et la face 66 de la protubérance 64, la face avant 46 peut ne pas être complètement plane. Le coussin central 32 peut être maintenu au niveau du dossier 14 dans la configuration d'absence de rehaussement par des éléments d'attache, non représentés, qui relient la face arrière 44 du coussin supérieur 36 au fond 22 du dossier 14. Il s'agit par exemple d'éléments de clippage en plastique. Lorsque le coussin central 32 est dans la première configuration de rehaussement ou dans la seconde configuration de rehaussement, on peut prévoir des éléments d'attache entre le coussin supérieur 36 et le coussin inférieur 34 pour éviter tout glis- sement entre le coussin supérieur 36 et le coussin inférieur 34. Il s'agit par exemple de bandes connues sous la dénomination commerciale Velcro disposées sur la face arrière 44 du coussin supérieur 36 et sur la face arrière 40 du coussin inférieur 34. Comme de tels éléments d'attache sont disposés au niveau des faces arrière 40, 44 des coussins supérieur et inférieur 36, 34, ils ne sont pas visibles par un utilisateur lorsque le rehausseur 32 est dans la configuration d'absence de rehaussement. On appelle hauteur de rehaussement, dans la première configuration de rehaussement, la distance entre les faces avant 46 et arrière 40 du coussin inférieur 34 au niveau de la face inférieure 70 et, dans la seconde configuration de rehaussement, la distance entre la face avant 46 du coussin inférieur 34 et la face avant 50 du coussin supérieur 36 au niveau de la face inférieure 70 du coussin inférieur 34. Il s'agit en fait de la hauteur moyenne de laquelle un enfant est surélevé par rapport à l'assise 12 dans la première ou la seconde configuration de rehaussement. Dans la première configuration de rehaussement, la hauteur de rehaussement obtenue est comprise entre 6 cm et 8 cm, par exemple d'environ 7 cm. Une telle hauteur de rehaussement est adaptée aux enfants de 6 à 10 ans. Dans la seconde configuration de rehaussement, la hauteur de rehaussement obtenue est comprise entre 8 cm et 10 cm, par exemple d'environ 9 cm. Une telle hauteur de rehaussement est alors adaptée aux enfants de 3 à 6 ans. On appelle longueur d'assise, la distance, dans la première configuration de rehaussement, entre le fond 22 du dossier 14 et le bord commun entre la face inférieure 54 et la face avant 50 du coussin supérieur 36 et, dans la seconde configuration de rehaussement, la distance entre le fond 22 du dossier 14 et le bord commun entre la face inférieure 56 et la face avant 48 du coussin intermédiaire 38. Il s'agit en fait de la longueur de la surface sur laquelle un enfant est assis lorsque le rehausseur 32 est dans la première ou la seconde configuration de rehaussement. Dans la première configuration de réhaussement, la longueur d'assise obtenue est comprise entre 32 cm et 34 cm, par exemple d'environ 33 cm. Une telle longueur d'assise est adaptée aux enfants de 6 à 10 ans. Dans la seconde configuration de rehaussement, la longueur d'assise obtenue est comprise entre 27 cm et 29 cm, par exemple d'environ 28 cm. Une telle longueur d'assise est alors adaptée aux enfants de 3 à 6 ans. Lorsque le coussin d'appui 32 est délogé du dossier 14, il libère un volume délimité par le fond 22 et les montants latéraux 24, 26. Un enfant qui s'adosse contre le fond 22 du dossier 14 est alors maintenu par les montants latéraux 24, 26. La position de la ceinture de sécurité par rapport à l'enfant étant idéale, on améliore ainsi les conditions de sécurité lors du transport. Le fond 22 du dossier 14 peut être recouvert d'une garniture pour améliorer le confort de l'enfant. Les figures 8 et 9 représente un second exemple de réalisation de l'invention dans lequel les faces 66, 68 à angle droit de la protubérance 64 de l'assise 12 sont remplacées par une face inclinée 72. Le coussin inférieur 34 a une forme telle que la face arrière 70 est en contact avec la face inclinée 72 lorsque le rehausseur est dans la première ou la seconde configuration de rehaussement. Le coussin inférieur 34 peut alors être relié à l'assise 12 ou au dossier 14 par un élément de liaison permettant seulement une rotation du coussin inférieur 34 par rapport à l'assise 12. Il s'agit par exemple d'une charnière 74 en tissu reliant le bord commun entre la face arrière 40 et la face inférieure 70 du coussin inférieur 34 et l'assise 12 ou le dossier 14. Dans ce cas, la mise en place du rehausseur 32 dans la première ou la seconde configuration de rehaussement depuis la configuration d'absence de rehaussement est obtenue par un simple pivotement du coussin inférieur 34. En séparant le coussin central 32 du dossier 14 en trois coussins 34, 36, 38 reliés les uns aux autres de façon pivotante, la présente invention permet avantageusement d'obtenir deux hauteurs de rehaussement différentes et deux longueurs d'assise adaptées. De façon plus générale, on peut prévoir de séparer le coussin central du dossier en plus de trois coussins juxtaposés pour disposer, par un jeu de pivotement des coussins les uns par rapport aux autres, de plus de deux hauteurs de réhaussement et de plus de deux longueurs d'assise. La mise en place du rehausseur est particulièrement simple et rapide puisqu'elle est obtenue par un simple pivotement des coussins 34, 36, 38. La mise en place du rehausseur peut donc être réalisée sans l'assistance d'un système mécanique ou hydraulique. Le rehausseur selon l'invention peut ainsi être réalisé à coût réduit. Selon une variante de l'invention, les coussins 34, 36, 38 ne sont pas reliés les uns aux autres et peuvent être déplacés indépendamment les uns des autres. Les coussins 34, 36, 38 sont alors attachés individuellement au fond 22 du dossier 14 dans la configuration d'absence de rehaussement, et peuvent être détachés du dossier pour être placés au niveau de l'assise 12 selon les première et seconde configurations de rehaussement précédemment décrites. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, bien que l'invention ait été décrite avec des exemples de réalisation concernant des enfants, elle s'applique également aux personnes de petites tailles. En outre, bien que l'invention ait été décrite pour des coussins sans armature, elle s'applique également à des coussins comportant des armatures qui peuvent être reliés les uns aux autres par des charnières constituées de pièces mécaniques
L'invention concerne un siège (10) comprenant une assise (12), un dossier (14) et un coussin central (32) de dossier apte à former un rehausseur, le coussin central comportant au moins des premier, deuxième et troisième coussins (34, 38, 36) rabattables et empilables sur l'assise en tout ou en partie.
1. Siège (10) comprenant une assise (12), un dossier (14) et un coussin central (32) de dossier apte à former un rehausseur, le coussin central comportant au moins des premier, deuxième et troisième coussins (34, 38, 36) rabattables et empilables sur l'assise en tout ou en partie. 2. Siège selon la 1, dans lequel chacun des premier, deuxième et troisième coussins (34, 38, 36) a une forme au moins partiellement prismatique. 3. Siège selon la 1, dans lequel le premier coussin (36) est relié au deuxième coussin (38) par une première liaison pivotante (60), le deuxième coussin étant relié au troisième coussin (34) par une seconde liaison pivotante (62), et le troisième coussin étant relié à l'assise (12) ou au dossier (14). 4. Siège selon la 3, dans lequel chacun des premier, deuxième et troisième coussins (34, 38, 36) comprend un corps d'un matériau déformable contenu dans une housse d'un revêtement, la première liaison pivotante (60) comprenant une charnière dudit revêtement reliant les housses des premier et deuxième coussins et la seconde liaison pivotante (62) comprenant une charnière dudit revêtement reliant les housses des deuxième et troisième coussins. 5. Siège selon la 1, dans lequel le coussin central (32) est adapté à être déplacé entre : une première position dans laquelle les premier, deuxième et troisième coussins sont juxtaposés contre le dossier, le deuxième coussin (38) étant interposé entre les premier et troisième coussins ; une deuxième position dans laquelle les deuxième et troisième coussins sont juxtaposés sur l'assise, le premier coussin (36) étant sur le deuxième coussin et une partie du troisième coussin ; et une troisième position dans laquelle le troisième coussin (34) est sur l'assise, les premier et deuxième coussins étant juxtaposés sur le troisième coussin. 6. Siège selon la 1, dans lequel chacun des premier, deuxième et troisième coussins (34, 38, 36) comprend une première face (40, 42, 44) en appui contre le dossier (14) lorsque le rehausseur (32) est dans la première position et une deuxième face (46, 48, 50) opposée à la première face et inclinée par rapport à la première face d'un angle d'inclinaison identique pour les premier, deuxième et troisième coussins. 7. Siège selon la 6, dans lequel, dans la première position, les premières faces (40, 42, 44) des premier, deuxième et troisième coussins (34, 38, 36) sont sensiblement dans le prolongement les unes des autres, les deuxièmes faces (46, 48, 50) des premier, deuxième et troisième coussins étant sensiblement dans le prolongement les unes des autres. 8. Siège selon la 6, dans lequel la distance entre la deuxième face (46) et la première face (40) du troisième coussin (34), au niveau de l'extrémité du troisième coussin opposée au deuxième coussin (38) dans la deuxième position, est comprise entre 6 et 8 cm et dans lequel, dans la troisième position, la distance entre la deuxième face du troisième coussin et la deuxième face (50) du premier coussin (34) est comprise entre 8 et 10 cm au niveau de ladite extrémité. 9. Siège selon la 6, dans lequel, dans la deuxième position, la distance entre le dossier (14) et le bord le plus éloigné de la deuxième face (50) du premier coussin (36) est comprise entre 32 et 34 cm et dans lequel, dans la troisième position, la distance entre le dossier (14) et le bord le plus éloigné de la deuxième face (48) du deuxième coussin (38) est comprise entre 27 et 29 cm. 10. Siège selon la 5, dans lequel le dossier (14) comprend un fond (22) comportant une face contre laquelle les premier, deuxième et troisième coussins (34, 38, 36) sont en appui dans la première position et deux montants (24, 26) qui s'étendent sur au moins un partie de bords latéraux opposés du fond, les premier, deuxième et troisième coussins étant disposés entre les montants dans la première position.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/26,B60N 2/62
FR2901353
A1
PROCEDE D'EXTRACTION ET DE CIRCULATION DE L'AIR DE SECHAGE DANS UN SECHOIR DE PRODUITS VERTS
20,071,123
Pour la mise en oeuvre de ce procédé on peut : û soit disposer sur les parois latérales de l'enceinte de séchage une double paroi faite de plaques métalliques s'étendant sur toute la hauteur desdites parois et comportant à leur base des ouvertures réparties sur toute leur longueur, soit disposer une double paroi avec des plaques en ciment au lieu de plaques métalliques, soit disposer une double paroi avec des éléments de cloison en terre cuite tout en ne commençant cette double paroi qu'à une certaine distance du sol, ou en disposant à la base de la cloison des ouvertures réparties sur toute leur longueur, soit employer le produit décrit dans le brevet français n 74-29592 du 29/08/1974 au nom de TBL, GUIRAUD Frères, produit appelé brique monolithe pour faire le mur de l'enceinte de chauffage, en ménageant des ouvertures à la base de la paroi interne des dites briques monolithes. A titre d'exemple non limitatif on a représenté aux dessins annexés un mode préférentiel de mise en oeuvre de l'invention en utilisant des briques monolithes à alvéoles verticales de grandes dimensions, dessins dans lesquels: 20 la figure 1 est une vue en perspective de dessus, la figure 2 est une vue partielle en plan de la figure 1, la figure 3 est une vue de détail de la figure 2, la figure 4 est une vue de détail de la partie basse du dispositif de la figure 1, 25 la figure 5 est une vue de détail de la partie haute du dispositif de la figure 1. 10 15 L'installation de séchage représentée aux figures 1 à 5 est construite avec des briques monolithes à alvéoles verticales de grandes dimensions appelées également briques monolithes à hauteur d'étage du type décrit dans le brevet français n 74-29592 (2.282.978). Ces briques sont d'une manière générale d'une largeur de 60 cm, d'une hauteur de 250 cm, d'une épaisseur de 30 cm et comportent plusieurs rangées d'alvéoles verticales. Sur ces figures on voit une installation de séchage comportant deux cellules, chaque cellule ayant trois parois verticales 1. Chaque cellule est fermée par une porte amovible pour y introduire les produits à sécher, mais cette porte n'est pas représentée sur les figures pour plus de clarté. Chaque paroi verticale 1 comporte à sa base un carneaux 2 (figure 4) et à sa partie haute un carneaux 3 (figure 5). Les carneaux 3 débouchent dans une cheminée d'extraction 4, laquelle est reliée, au moyen d'un boîtier 5 à une conduite de recirculation d'air 6, comportant un brûleur 7 associé à un ventilateur et un équipement de brassage d'air 8. Pour mettre en place les carneaux 2 et 3 on pratique une découpe à la base et au sommet de la brique monolithe sur une profondeur égale à une 20 alvéole et sur une hauteur "h" égale à la hauteur du carneaux. Le principe de fonctionnement est le suivant : De l'air contrôlé en température et en humidité est envoyé dans chaque cellule par la conduite 6. Cet air est brassé par l'équipement de brassage 8 comme illustré par les flèches à la figure 2. Cet air se charge en humidité 25 extraite des produits à sécher. Cet air doit pouvoir être soit recyclé par la conduite de recirculation d'air 6 soit extrait vers l'atmosphère par la cheminée d'extraction 4. Pour cela il sera dirigé par des moyens disposés dans le boîtier 5 soit vers la cheminée d'extraction 4 munie d'un ventilateur d'extraction, soit vers la conduite 6, munie d'un brûleur 7 et d'un ventilateur de recyclage situé à proximité du brûleur 7 et de là vers l'équipement de brassage 8. L'air aspiré soit par le ventilateur d'extraction soit par le ventilateur de recyclage est aspiré par les orifices 2a/des carneaux 2, puis remonte verticalement par les alvéoles des briques monolithes, est recueilli par les carneaux 3, arrive au boîtier 5 d'où il est dirigé au choix soit dans le circuit de recyclage soit dans la cheminée d'extraction 4. La particularité de l'installation de séchage ainsi décrite est d'utiliser les alvéoles verticales de grandes dimensions comme conduit d'extraction de l'air se trouvant dans les cellules. Les carneaux 2 sont disposés sur tout le pourtour de chaque cellule à sa base. Cette disposition permet d'avoir une homogénéité de la chaleur sur toute la surface des parois des cellules ; elle permet également de refroidir facilement ces parois avant le nouveau cycle; elle permet aussi d'avoir une bonne isolation thermique entre chaque cellule et l'extérieur et entre les cellules. Le dispositif décrit en relation avec les figures 1 à 5 est celui qui permet le mieux la mise en oeuvre du procédé, mais l'invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation. On peut, en effet, mettre en oeuvre ce procédé en disposant des doubles cloisons munies à leur base d'orifices d'extraction analogues aux orifices 2a et à leur sommet des conduites analogues aux carneaux 3. II est à noter que l'on peut se dispenser de disposer des carneaux 2 à la base des briques à alvéoles de grandes dimensions des figures 1 à 5 en procédant simplement à des découpes. On obtient alors une ouverture continue sur tout le pourtour de la base des parois. Le procédé décrit ci-dessus consistant à extraire l'air sur tout le pourtour de la base de l'enceinte (à l'exception de la base de la porte amovible) a pour effet que la reprise de l'air par un tel procédé est plus homogène que dans les
Procédé d'extraction et de circulation de l'air de séchage dans un séchoir de produits verts consistant à extraire l'air de séchage par une ouverture continue, ou une pluralité d'ouvertures (2) disposées sur tout le pourtour de la base de l'enceinte de séchage.
1. Procédé d'extraction et de circulation de l'air de séchage dans un séchoir de produits verts consistant à extraire l'air de séchage par une ouverture continue, ou une pluralité d'ouvertures disposées sur tout le pourtour de la base de l'enceinte de séchage. 2. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la 1, caractérisé par le fait que les parois des cellules constituant chaque enceinte de séchage sont constituées par des briques à alvéoles verticales de grandes dimensions telles que des briques monolithes. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel les briques à alvéoles verticales de grandes dimensions sont munies à leur base de découpes permettant à l'air de pénétrer dans les alvéoles pour être extrait des cellules. 4. Dispositif selon la 3, dans lequel les découpes sont munies de carneaux (3) éventuellement pourvus d'orifices (2a) pour l'extraction de l'air. 5. Dispositif selon les 3 ou 4, dans lequel les briques à alvéoles verticales de grandes dimensions sont munies à leur sommet de carneaux (3) canalisant l'air ayant circulé dans les alvéoles. 6. Dispositif selon la 5, dans lequel les carneaux (3) aboutissent à un boîtier (5) qui permet de diriger l'air soit vers l'extérieur au moyen d'une cheminée (4) munie d'un ventilateur soit vers un circuit de recyclage. 7. Dispositif selon la 6, dans lequel le circuit de recyclage comporte une canalisation de recyclage (6) munie d'un brûleur (7), associé à un ventilateur, et un équipement de brassage (8). 8. Dispositif selon la 4, caractérisé par le fait que les parois des cellules constituant l'enceinte de séchage sont munie de double cloisons munies à leur base de moyens d'extraction analogues aux orifices (2a) et/ou découpes et à leur sommet de conduites analogues aux carneaux (3). 630
F
F26,F27
F26B,F27D
F26B 3,F26B 9,F26B 21,F26B 25,F27D 1,F27D 7
F26B 3/04,F26B 9/00,F26B 21/02,F26B 25/12,F27D 1/04,F27D 7/04
FR2896594
A1
PROCEDE DE PERCEPTION, PAR UN VEHICULE, DE SON ENVIRONNEMENT
20,070,727
L'invention a pour objet un procédé de perception, par un véhicule, d'un ensemble d'éléments, respectivement fixes et mobiles, constituant un environnement autour du véhicule. La circulation des véhicules sur le réseau routier étant de plus en plus dense, on a cherché, depuis un certain temps, à améliorer la sécurité en équipant les véhicules de divers systèmes de perception de l'environnement qui s'ajoutent ou se substituent aux moyens propres au conducteur pour lui permettre d'anticiper ses réactions ou, même, d'agir directement sur les moyens de conduite, par exemple pour ralentir le véhicule. Par exemple, le document US 2002/00 19 703 Al décrit un système de sécurité permettant de détecter automatiquement les mouvements du véhicule en combinant diverses informations telles que la vitesse, les mouvements dis volant et la situation du véhicule dans son environnement, par exemple un parcours à vitesse limitée ou particulièrement sinueux, afin de transmettre ces informations aux autres véhicules équipés de moyens de réception ou, même, aux forces de police, un système d'alerte étant, en outre, prévu sur le véhicule pour mettre en garde le conducteur, par exemple en cas d'assoupissement provoquant des mouvements anormaux. Le document EP 1 300 292 A2 décrit un système de communication entre des véhicules qui se transmettent mutuellement des informations telles cue le poids, la vitesse, la hauteur du pare-chocs, etc., afin de déclencher automatiquement un système de sécurité en cas de détection d'une situation dangereuse. Pour cela il est nécessaire, cependant, que les autres véhicules soient équipés du même système. Par ailleurs, de nombreux véhicules sont équipés maintenant de systèmes de localisation dans un repère universel permettant au conducteur de connaître avec précision la position de son véhicule sur un territoire, par exemple pour se diriger sur un point déterminé. De tels systèmes évitent le recours à un plan mais ne sont pas prévus pour améliorer les conditions de sécurité. Les systèmes de perception connus jusqu'à présent n'étaient donc prévus que pour résoudre des problèmes spécifiques, par exemple une conduite potentiellement dangereuse ou pour localiser géographiquement le véhicule et, en outre, ne permettaient de tenir compte que des éléments perçus par le véhicule lui-même, sans donner au conducteur une vision de l'ensemble de son environnement, y compris les éléments non repérables. L'invention, en revanche, apporte une solution à ce problème grâce à un nouveau procédé permettant de reconstituer, pour le conducteur, une v sion globale de son environnement en utilisant, non seulement les informations rEHçues par le système de perception équipant le véhicule lui-même mais en établissant une communication avec d'autres éléments de l'environnement afin d'utiliser les informations perçues par certains de ces éléments équipés d'un système analogue, de façon à réaliser une analyse globale de l'environnement autour du véhicule. L'invention s'applique donc, d'une façon générale, à un véhicule équipé d'un système de perception comportant des moyens d'émission-réception d'informations relatives aux éléments de l'environnement repérables par le véhicule et des moyens de traitement desdites informations. Conformément à l'invention, à partir des informations relatives à une première série d'éléments de l'environnement repérés par le véhicule, le système de perception de celui-ci identifie chacun des éléments repérés et ses moyens de traitement déterminent, dans un repère lié au véhicule, un ensemble de paramètres de localisation de chacun desdits éléments, pour l'établissement d'une première image de l'environnement du véhicule et au moins l'un desdits éléments de l'environnement est équipé d'un système analogue de perception de son environnement avec des moyens d'émission-réception et de traitement d' nformations relatives à une seconde série d'éléments repérés par ledit élément équipé pour l'établissement d'une seconde image de l'environnement, avec idertification et localisation des éléments de cette seconde série dans un second repère lié audit élément équipé, les informations relatives aux éléments de cette seconde série étant alors transmises au système de perception du véhicule qui, après transposition des paramètres de localisation desdits éléments dans le premier repère, c:ompare les informations d'identification et de localisation des éléments des deux séries afin, d'une part, de vérifier les informations relatives aux éléments commurs aux deux séries et, d'autre part, d'introduire dans le système de perception des informations relatives aux éléments appartenant seulement à la seconde série d'éléments repérés par ledit élément équipé, de façon à réaliser une fusion des deux images de l'environnement établies, respectivement, par le véhicule et par l'élément équipé. De façon particulièrement avantageuse, les informations relatives à un élément commun aux deux séries perçues, respectivement, par le véhicule et par l'élément équipé et qui dépendent de la situation dudit élément commun par rapport au véhicule et à l'élément équipé et de leurs systèmes de perception respectifs, se complètent mutuellement pour établir une image globale vérifiée de l'envi-armement. Lorsque l'environnement comporte plusieurs éléments équipés chacun d'un système de perception et de localisation, dans un repère, d'une série d'éléments de leur environnement, après transposition, dans le repère du véhicule, des paramètres de localisation des éléments de chacune desdites séries dans son propre repère, le système de perception du véhicule réalise une fusion des informatiors reçues de chacun des éléments équipés avec les informations perçues directement, afin d'établir une image globale de son environnement. De préférence, au moins l'un des éléments équipés d'un système de perception pour l'établissement de la seconde image de l'environnement est un autre véhicule circulant dans le même environnement. D'autre part, certains des éléments fixes ou mobiles de l'environnement sont équipés d'une balise d'émission d'informations permettant au véhicule ou à un élément équipé d'un système de perception, de déterminer au moins la nature et la localisation de ladite balise. Dans le cas où le véhicule et au moins un élément de son environnement sont équipés de moyens différents de perception, les informations établies par les systèmes de perception sont fusionnées pour chaque élément commun des première et deuxième séries d'éléments repérés, afin d'identifier et de localiser chacun desdits éléments communs en complétant, le cas échéant, les informations perçues par le véhicule par les informations perçues par un autre élément équipé. Dans un mode de réalisation préférentiel, le premier et le second repères étant des repères orthonormés, les paramètres de localisation X2, Y2, Z2 c'un élément dans le second repère sont transposés en paramètres (X',, Y',, Z',) dans le premier repère en appliquant l'équation 'X',v cos(Y2) ùsin(y2) cos(A) 0 sin(/3z)' (l 0 0 (Tt,: Y', sin(y,) cos(72) 0 0 0 0 0 cos(a2) sin(az) Y2 + Tyz ,Z',)R 0 0 I, ùsin(J32) 0 cos(/3,) 0 ùsin(a2) cos(a2)1 Z2/R,Tz,) dans laquelle TX2, Ty2, TZ2 sont les coordonnées, dans le premier repère, de l'origine 02 du second repère, et a2, 02, Y2 sont les angles d'Euler de l'élément équipé.30 D'autres caractéristiques avantageuses entrant dans le cadre ce protection de l'invention apparaîtront dans la description suivante d'un mode préféré de mise en oeuvre du procédé illustré par les dessins annexés sur lesquels : La figure 1 montre un premier cas d'application de l'invention. La figure 2 est un schéma indiquant les notations employées. La figure 3 donne un exemple de séquence de traitement dans le système de perception du véhicule. La figure 4 est un schéma fonctionnel illustrant les échanges d'informations entre le véhicule et son environnement et le traitement de ces informations. La figure 5 est un tableau indiquant les échanges de données possibles en fonction de la classe des éléments de l'environnement. La figure 6 et la figure 7 illustrent deux autres exemples d'application de l'invention. Sur la figure 1 on a représenté, schématiquement, un premier cas d'application de l'invention à un véhicule V, circulant sur une route R dans un environnement comportant des éléments fixes et mobiles comme, par exemple, un autre véhicule V2 arrivant en sens inverse, un camion S arrêté sur le bas-côté, un passage pour piétons E2 précédé d'un feu de signalisation E, et un piéton P, qui s'apprête à traverser la route R. Le véhicule V, est équipé d'un système de perception selon l'invention comportant, notamment, certains capteurs qui peuvent être des dispositifs émetteur-récepteur comme, par exemple, un radar permettant de localiser un obstecle matériel en azimut et en distance, ou de simples récepteurs, par exemple d'un signal émis par une balise émettrice ou une caméra permettant de visualiser l'environnement en face du véhicule, ou encore un système lidar. Grâce à ses différents capteurs et à un système de traitement des informations reçues, le système de perception du véhicule V, peut identifier et localiser les divers éléments de l'environnement en les classant selon eur nature. Par exemple, un capteur du type radar équipant le véhicule V11 permet d'identifier et de localiser des obstacles fixes comme, par exemple, un feu de signalisation E, ou un camion S stationné sur la route, ou bien des éléments mobiles comme le véhicule V2 dont on peut déterminer le sens de circulation et la vitesse, par exemple au moyen d'un radar doppler. De même, une caméra permettrait aussi d'identifier de tels éléments mais 35 sans les localiser avec précision. Cependant, les informations que le véhicule VI peut recevoir peuvent être incomplètes ou perturbées, par exemple par le passage sous une ligne à haute tension ou bien des obstacles à la transmission des ondes électromagnétiques et, bien entendu, une caméra ne peut donner des informations que sur des éléments visibles à partir du véhicule. Par exemple, dans le cas représenté sur la figure 1, un piéton P. s'apprêtant à traverser la chaussée serait caché par le camion en stationnement S et ne pourrait être repéré ni par un radar ni par une caméra, à moins d'être équipé lui-même d'une balise émettrice. L'idée de l'invention est de vérifier et de compléter les informations reçues par le véhicule V, grâce aux informations reçues et traitées par un ou plusieurs éléments de l'environnement équipés d'un système analogue de perception comme, par exemple, le véhicule V2 venant en sens inverse et ayant, donc, une autre perception de l'environnement qui lui permet, par exemple, de repérer le piéton P L'invention permet ainsi de réaliser, par croisement des données, une véritable fusion de l'ensemble des informations perçues par le véhicule V, et par le véhicule V2 équipé du même système de perception ou d'un système analogue. Pour cela, les paramètres de localisation de chaque élément perçu pour le véhicule équipé V2 et établis dans son repère R2 sont transposés dans le repère R,, du véhicule V, par le système de perception de celui-ci. Divers systèmes connus peuvent être utilisés pour le traitement des informations et la transposition des paramètres de localisation. En particulier, on peut utiliser la technique connue sous le nom "RANSAC" qui est un algorithme fréquemment utilisé et décrit, par exemple, dans l'article : M. A. Fischler, R. C. Bo/les. Random Sample Consensus : A Paradign for Mode/ Fitting with Applications to Image Analysis and Automated Cartography. Comm. of the ACM, Vol 24, p. 381-395, 1981. De façon connue, chaque élément d'une scène quelconque peut ètre localisé dans un repère orthonormé au moyen des coordonnées d'un point déterminé, par exemple son centre de gravité et de son orientation repérée par les angles d'Euler a, R, Y. C'est ainsi que, si l'on considère un repère local orthonormé R. ayant une origine 01 et trois axes orthogonaux O,x1, O,y1, O,z1, un second repère orthonormé R2 peut être localisé dans le repère local R, par les coordonnées (Tx2, --y2, Tz2) de son origine 02 et les angles d'Euler a2, 02, 72 correspondant à l'oriental:ion, dans le repère R,, de ses trois axes 02x2, O2Y2, O2z2. Or, on sait que, dans ces conditions, les coordonnées (X2, Y2, Z2 )R2 d'un point dans le second repère R2 sont liées aux coordonnées (X'1, Y'1, Z'l;R1 du même point dans le repère local R, par la relation 7X',V 7cos(yz) ùsin(y,) 0A cos(l32) 0 sin(/3,)' 1 0 0 ' X2' (Txz" Y', sin(yz) cos(yz) 0 0 0 0 0 cos(a2) sin(a2) Y2 + Ty2 \.Z',0 0 1~ ùsin(/32) 0 cos(flz), 0 ùsin(a2) cos(a2)1 Z2, ,Tz21 Dans le cas de l'invention, comme le montre la figure 2, les coordonnées (X2, Y2, Z2) attribuées à un élément E par le système de perception du véhicule V2 dans son repère R2, sont transmises au système de perception du véhicule V, qui peut alors les transposer en coordonnées X'1, Y'1, Z'1 dans son propre repère R, en appliquant la relation (1). Si cet élément E n'a pu être repéré par le système de perception de V,, les informations transmises par V2 et transposées par V, permettent de compléter la première image de l'environnement établie directement par le système d(; perception de VI. En revanche, si l'élément E a été repéré directement par le système de perception de V, qui lui a attribué les coordonnées (X,, Y,, Z1), celles-ci peuvent être comparées aux coordonnées (X'1, Y'1, Z'1) transposées à partir des coorconnées (X2, Y2, Z2) établies par V2, selon l'équation : (X',\ (Xlv (2) Y' YI /RI ,Rl Un tel système comporte trois inconnues (X1, Y1, Z1) pour chaque obstacle tel qu'un piéton ou un véhicule non équipé du système de perception et six inconnues (TX2, Ty2, TZ2, a2, 02, y2) pour chaque élément équipé d'un système de perception et de transmission d'informations. Par exemple, dans le cas représenté schématiquement sur les fiçures 1 et 2, à chacun des deux véhicules équipés V,, V2 correspondent six inconnues et un obstacle potentiel tel que le piéton P correspond à trois inconnues de localisation. (1) De préférence, l'analyse de la scène étant effectuée par le système de perception du véhicule V,, le repère local est le repère R, associé à V,. En fonction de ses moyens de perception tels que radar ou caméra, V, peut d àterminer la position du véhicule V2 et, par conséquent, les paramètres (Tx2, Ty2, TZ2, d2, f32, Y2). Cependant, le système de perception de véhicule V2 établit, en même temps, une seconde image de l'environnement dans son repère R2 et transmet les informations correspondantes au système de perception de V,. Ainsi, le piéton P, non visible de V, est repéré par V2 qui lui attribue les paramètres de localisation X2, Y2, Z2 et ces informations sont transmises au véhicule V,. En appliquant la relation (1) ci-dessus, le système de perception de V, détermine alors les coordonnées X',, Y'1, Z', du piéton P, dans son propre repère R,. Ainsi, le véhicule V, peut être averti de la position d'un piéton P, qu'il ne voit pas encore par le système de perception du véhicule V2 pour lequel lia piéton est visible. Par comparaison des informations perçues, respectivement, par le véhicule V, et le véhicule V2, il est possible de déterminer, d'une part les éléments communs pour lesquels ces informations vont pouvoir être vérifiées et complétées et, d'autre part, les éléments nouveaux tels que, dans le cas précédent, le piéton P,, qui vont s'ajouter à la première image de l'environnement élaborée par le système de perception du véhicule V,. Sur les figures 1 et 2, on a représenté, pour simplifier, le cas où l'un des éléments de l'environnement repérés par le véhicule V,, par exemple un second véhicule V2, est équipé lui-même d'un système de perception analogue transmettant au véhicule V, une seconde image de l'environnement établie par rapport à son propre repère R2. En pratique, cependant, l'environnement peut comporter d'autres éléments équipés d'un système de perception émetteur-récepteur, ces éléments pouvant être d'autres véhicules ou d'autres éléments fixes ou mobiles Équipés, par exemple d'une balise. Chacun de ces éléments équipés va donc établir, dans son propre repère, l'image de son environnement comportant une série d'éléments et, après transfert des informations vers le véhicule V,, le système de perception de celui-ci peut réaliser une fusion des informations reçues de l'ensemble des éléments équipés avec les informations perçues directement, afin d'établir une image globale de son environnement. A cet égard, il y a lieu de noter que les systèmes de perception respectifs du véhicule réalisant la fusion et des éléments équipés qui lui transmettent des informations, peuvent être équipés de moyens différents de perception, les informations étant fusionnées en tenant compte des moyens qui ont permis de les obtenir. En outre, le système de perception du véhicule peut réaliser un filtrage des informations reçues de façon à éliminer celles qui apparaissent douteuses ou se révèlent incomplètes, même après fusion des informations relatives aux éléments communs. Par exemple, les informations relatives à un élément repéré qui est jugé, après localisation, trop éloigné du véhicule pour présenter un intérêt, sont éliminées. D'une façon générale, l'objectif est d'exploiter au maximum tous les moyens perceptuels existant dans l'environnement afin de permettre au véhicule V, de disposer d'un maximum d'informations et d'établir une image globale aussi complète que possible de son environnement. Pour cela, il est particulièrement avantageux d'établir une class fication des différents éléments pouvant se trouver dans l'environnement, en fonction de leur nature et des moyens de réception, d'émission et de traitement dont ils disposent. Par exemple, les éléments de la scène routière peuvent être classés en termes de communication de la façon suivante : C.I. Elément inerte ne pouvant ni émettre ni recevoir d'information. C.11 Elément pouvant recevoir des informations. C.111 Elément pouvant émettre des informations. - Type a : Balise émettrice d'un signal permettant de déterminer la distance de la source. - Type b : Emission d'un signal (de quelque nature q Je ce soit) contenant des informations telles que : • un identifiant propre au véhicule, • la position du véhicule, • l'orientation du véhicule, • la vitesse du véhicule, • les cibles détectées par le véhicule avec leur nature (si elle est déterminée), leur position, leur vitesse. C.IV Elément pouvant recevoir et émettre des informations. Mais on peut aussi classer les éléments en terme de capacité de perception de l'environnement, de la façon suivante : P.I. Elément ne possédant aucun système de perception. P.li Elément capable de détecter la présence d'une balise émettrice et de calculer sa distance ou sa position par quelque procédé que ce soit. P.11l Elément doté de fonction perceptuelle capable de localiser un obstacle 5 et de lui affecter une nature : non déterminée, véhicule, décor, piéton. P.IV Elément doté de fonctions perceptuelles avancées capable de localiser un obstacle, de calculer sa vitesse et de lui affecter une nature : non déterminée, véhicule, décor, piéton. Le tableau de la figure 3 indique les échanges de données possibles entre le 10 véhicule VI et un autre élément équipé selon les classes de communication et de perception de l'émetteur indiquées dans la colonne de gauche et selon les classes de communication des récepteurs indiquées en quatre colonnes dans la partie droite. Le terme loc permet de préciser qu'un élément peut se localiser avec précision dans un repère global (type GPS, système de navigation...). 15 Un élément quelconque de l'environnement peut donc appartenir à deux classes, C en terme de communication et P en terme de perception. Par exemple, un élément noté C.IIa-P.IV : - est capable de recevoir des informations de l'extérieur, -possède en propre des moyens perceptuels avancés capables de localiser 20 un obstacle, de calculer sa vitesse et de lui affecter une nature : non déterminée, véhicule, décor, piéton... La figure 4 indique les étapes successives d'une séquence de traitement au sein du système de perception du véhicule VI. A l'entrée A, les moyens de captage reçoivent l'ensemble des signaux 25 présents dans l'environnement et contenant tout ou partie des informations suivantes : - Identifiant de l'émetteur - Position de l'émetteur - Nature de l'émetteur 30 - Nombre de cibles observées -Position et/ou incertitude sur la position des cibles observées (position absolue ou position relative à l'émetteur) - Vitesse et/ou incertitude sur la vitesse des cibles observées (vitesse absolue ou vitesse relative à l'émetteur 35 - Nature des cibles observées (inconnue, piéton, voiture...) Lorsque l'émetteur est équipé d'un système du type balise émettrice, le signal émis permet au récepteur de V, de calculer la distance entre celui-ci et l'émetteur. Mais le signal peut également contenir d'autres informations telles que la nature de l'émetteur. L'étape B de filtrage des entrants permet de ne retenir que les signaux véritablement interprétables, en éliminant les signaux douteux, par exemple trop faibles ou incomplets. L'étape C de décodage permet d'extraire du signal toutes les informations nécessaires. L'étape D de suppression des éléments non pertinents élimine toutes les informations ayant trait à un élément jugé, en fonction de la prestation visée, hors du champ d'action du véhicule. A l'étape E de fusion, les différentes informations perçues par V,, soit directement, soit par l'intermédiaire d'un élément équipé tel que le second véhicule V2, sont recoupées de la façon indiquée plus haut afin de fournir une information complète pour chaque élément, avec une évaluation et une classification de la fiabilité des données recueillies. Les informations recueillies, qui sont désormais exploitables, sons transmises aux différents systèmes de décision équipant le véhicule V, et, le cas échéant, aux autres éléments de l'environnement, par exemple d'autres véhicules équipés du même système. La figure 5 montre schématiquement la constitution d'un ;ystème de perception 1 dont peuvent être équipés les véhicules V, et V2 pour la mise en oeuvre du procédé. D'une façon générale, un tel système de perception 1 comportera : - un ensemble 11 de capteurs de différents types, tels que radar, caméra, lidar ou autres, permettant de repérer les différents éléments E,, E2...E;...En de l'environnement 10, de les identifier en les classant de la façon indiquée plus haut et de les localiser par rapport au repère R, du véhicule V, ; - un module 12 de réception des informations d'identification et de localisation perçues et traitées par les autres éléments de l'environnement 10 équipés d'un système de perception analogue, en particulier le véhicule V2 ; - des mémoires 2 qui reçoivent et stockent les signaux correspondant aux informations brutes relatives aux différents éléments de l'environnement 10 et qui sont affichées à une entrée 21, par les capteurs 11, pour les éléments repérés directement par le véhicule V, et à une entrée 22, par le module de réception 12, pour les éléments repérés par un autre élément équipé, tel que le véhicule V2 ; un système de calcul embarqué 3, du type processeur avec mémoires associées, qui détermine, à partir des informations brutes stockées dans les mémoires 2, la position, dans le repère R, du véhicule, de l'ensemble des éléments repérés par celui-ci ou, après transposition, par un élément équipé tel que V2, compare les positions calculées et transposées en tenant cornpte de la nature des éléments et en distinguant les éléments communs et les éléments nouveaux et filtre ces informations afin de ne retenir que celles qui sont interprétables ; - des mémoires 4 qui reçoivent et stockent l'ensemble des positions des éléments repérés et localisés par V,, V2 ou un autre élément équipé, en tenant compte de la nature des différents éléments afin d'établir une image globale de l'environnement 10. L'ensemble des informations exploitables et stockées dans les mémoires 4 est transmis aux différents systèmes d'aide à la décision 5 dont peut être équipé le véhicule V,, par exemple un écran de visualisation sur lequel peut être reconstituée l'image globale de l'environnement, différents moyens d'avertissement visuel ou sonore qui, dans le cas décrit en référence à la figure 1, avertiraient le conducteur de V, de la présence d'un piéton non visible mais repéré par V2, ou bien des systèmes de sécurité pouvant agir directement et sans intervention du conducteur, sur les organes de commande du véhicule. Les mémoires 4 reçoivent également, à partir du module de réception 12, les informations perçues par les autres véhicules ou autres éléments équipés et relatives à la position et à la nature de certains éléments, par exemple des obstacles repérés par V, ou un autre élément équipé. Un module de transmission 13 peut, en outre, recevoir l'ensemble des informations ainsi traitées et stockées dans les mémoires 4 afin de les :ransmettre aux autres véhicules équipés d'un système de perception analogue ou bien d'un système plus simple permettant d'avertir les autres conducteurs de dangers éventuels. Outre les systèmes de sécurité, ces informations peuvent également être transmises aux services d'infrastructure routière pour lesquels elles constituent une source d'information sur l'état du trafic. Il est à noter que, les cibles n'étant pas toujours nommément identifiées, le 35 système de fusion des informations selon l'invention doit traiter un grand nombre d'hypothèses. Par exemple, un piéton peut être observé par le véhicule V, et par le véhicule V2 qui, pour sa part, peut repérer également d'autres piétons. Il faut donc utiliser des méthodes robustes, par exemple une approche du type RANSAC ou autre, afin de ne conserver que les solutions réellement possibles. D'une façon générale, à partir des informations reçues par le module de réception 12, en provenance de ses propres capteurs 11 et des autres éléments équipés, un système de calcul 3 peut générer des hypothèses d'appa-iements en tenant compte, par exemple, de la nature des obstacles détectés par chacun des véhicules. Pour une hypothèse d'appariement, un ensemble d'équations peut être défini dont les variables sont les positions et les orientations des différents obstacles repérés ainsi que les positions et les orientations des éléments communicuants ayant transmis les informations telles que le véhicule V2 ou un autre élément éq Toutes les relations issues de l'observation, par exemple Ies positions connues par une localisation GPS, fournissent un ensemble d'équations contraignant les variables précédemment définies. La résolution de ces équations peul s'effectuer, soit linéairement si les équations sont linéaires, soit de façon non linéaire dans le cas contraire. Les équations de contrainte traduisent l'ensemble de la géométrie du problème et intègrent notamment les modèles de chacun des capteurs atilisés pour observer la scène. Par exemple, si le module de réception 12 reçoit des informations en provenance de deux véhicules équipés, une méthode du type RANSAC permetde choisir arbitrairement une situation, par exemple, en décidant que le piéton a été localisé par le véhicule V3, et d'effectuer les calculs. Si toutes les informations semblent cohérentes, cela signifie que le choix était probablement le bon. Sinon, il faut effectuer un nouveau choix. Une fois la solution la plus plausible trouvée, il est possible cue certains éléments ne soient pas localisés ou ne le soient que partiellement par manque d'informations. De plus, il existe un certain taux d'incertitude pour Ies variables estimées. La formalisation et la résolution mathématiques des équations par le système de calcul 3 s'apparente aux principes mis en oeuvre dans le cadre de la construction de modèles tridimensionnels d'une scène à partir des observations ce plusieurs caméras non calibrées. Ainsi, à la fin de ce processus, on dispose d'une cartographie des obstacles environnant le véhicule équipé V, qui peut être exploitée par les systèmes internes 5 du véhicule ou transmise aux autres véhicules de l'environnement. A titre d'exemple, la figure 6 illustre un autre cas de circulation sur une route R, dans lequel un piéton P2 placé entre deux véhicules en stationnement S1 et S2 ne peut être vu ni par le véhicule V,, ni par le véhicule V2. Ce piéton peut, cependant, être porteur d'une balise émettrice, par exemple un badge servant de clé pour son propre véhicule, une carte à puce logée dans le cartable d'un enfant, etc. De ce fait, les deux véhicules équipés V, et V2 sont en mesure de détecter le signal émis par la balise portée par le piéton P2 et, par conséquent, de calculer la distance de la source. Dès la réception de ce signal, le véhicule V2 peut transmettre cette distance D2 au véhicule V, qui, lui-même, a repéré le piéton à la c istance Dl. De même, V2 reçoit la distance Dl mesurée par V,. Dès lors, chaque système de perception équipant V, ou V2 peut calculer deux positions potentielles du piéton P2 et adopter une stratégie adéquate, par exemple en éliminant la position P'2 qui serait visible par les deux véhicules. Comme indiqué plus haut, les systèmes de perception et, en particulier, les capteurs équipant les différents véhicules ne sont pas nécessairement identiques. La figure 7, par exemple, illustre le cas où un piéton P3 peut être localisé par un radar équipant le véhicule P, et classifié comme piéton par une caméra équipant le véhicule V2. L'échange entre les systèmes de perception des deux véhicules permet à V, d'associer la nature piéton à la cible indéterminée repérée par son radar, tandis que V2 obtient, grâce à V,, une localisation précise du piéton identifié par sa caméra. En résumé, l'invention permet d'utiliser et de fusionner les i~iformations perçues, non seulement, par le véhicule considéré mais par tous les éléments perceptifs de la scène routière, en particulier d'autres véhicules équipés, afin de localiser les éléments potentiellement dangereux, en robustifiant la détection du fait de la redondance des informations recueillies. Comme le montrent les exemples décrits plus haut, cette approche accroît fortement les capacités perceptuelles du véhicule, en particulier en lui permettant d'avoir connaissance et, même, de localiser un obstacle potentiel tel qu'un piéton qui n'aurait pas été détecté par :es propres capteurs. En outre, une telle approche peut permettre de pallier à des pertes temporaires de signaux GPS en fournissant une localisation du véhicule par rapport à son environnement dans l'attente d'une reprise de la localisation GPS. Mais l'invention ne se limite évidemment pas aux détails des modes de réalisation et des cas d'application décrits plus haut. En particulier, pour simplifier, on s'est limité au cas de cieux véhicules équipés mais d'autres éléments de l'environnement, notamment des éléments fixes pourraient éventuellement être équipés d'un système de perception traitant les nformations reçues et les transmettant aux autres véhicules équipés. Par ailleurs, il est possible que les équations utilisées pour la fusion des informations n'admettent pas toujours une solution unique ruais, dan., ce cas, le système peut fournir une liste des positions possibles pour un obstacle donné. En outre, certaines informations obtenues par certains capteurs peuvent mener à des équations de contrainte non linéaires dont la résolution peut être délicate à mettre en oeuvre. Cependant, la méthode selon l'invention permet le recours à des hypothèses simplificatrices, par exemple l'hypothèse d'une route plane
L'invention a pour objet un procédé de perception, par un véhicule (V1), d'un ensemble d'éléments respectivement fixes et mobiles, constituant un environnement (10) autour du véhicule (V1), ce dernier étant équipé d'un système de perception (1) d'informations relatives aux éléments de l'environnement et des moyens de traitement desdites informations.Selon l'invention, à partir des informations relatives à une première série d'éléments de l'environnement (10) repérés par le véhicule (V1), le système de perception détermine, dans un repère (R1), un ensemble de paramètres de localisation de chacun desdits éléments, pour l'établissement d'une première image de l'environnement du véhicule, et au moins l'un (V2) desdits é éments de l'environnement est équipé d'un système analogue de perception et de traitement d'informations relatives à une seconde série d'éléments repérés par ledit élément équipé (V2) et localisés dans un second repère (R2) et, après transposition des paramètres de localisation des éléments de la seconde séries dans le premier repère (R1), les informations relatives aux éléments des deux séries sont comparées et vérifiées de façon à réaliser une fusion des deux images de l'environnement établies respectivement par le véhicule (V1) et par l'élément équipé (V2).
1. Procédé de perception, par un véhicule (V,), d'un ensemble d'é éments (E,, E2...E;...) respectivement fixes et mobiles, constituant un environnement (10) autour du véhicule (V,), ce dernier étant équipé d'un système de perception (1) comportant des moyens d'émission-réception d'informations relatives aux éléments de l'environnement repérés par le véhicule (V,) et des moyens de traitement desdites informations, caractérisé par le fait que, à partir des informations relatives à une première série d'éléments de l'environnement (10) repérés par le véhicule (VI), le système de perception identifie chacun des éléments repérés et ses moyens de traitement déterminent, dans un repère (R,) lié au véhicule (V,), un ensemble de paramètres de localisation de chacun desdits éléments, pour l'établissement d'une première image de l'environnement du véhicule, qu'au moins l'un 1V2) desdits éléments de l'environnement est équipé d'un système analogue de perception de son environnement avec des moyens d'émission-réception et de traitement d'informations relatives à une seconde série d'éléments repérés par ledit élément equipé pour l'établissement d'une seconde image de l'environnement, avec identification et localisation des éléments de cette seconde série dans un second repère (R2) lié audit élément équipé (V2), et que les informations relatives aux éléments de cette seconde série sont transmises au système de perception (1) du véhicule (V,) qui, après transposition des paramètres de localisation desdits éléments dans le premier repère (R,), compare les informations d'identification et de localisation des éléments des deux séries afin de vérifier les informations relatives aux éléments communs aux deux séries et d'introduire dans le système de perception les informaticns relatives aux éléments appartenant seulement à la seconde série d'éléments repérés par ledit élément équipé (V2), de façon à réaliser une fusion des deux images de l'environnement établies respectivement par le véhicule (V,) et par l'élément équipé (V2). 2. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait que les informations relatives à un élément (P,) commun aux deux séries perçues respectivement par le véhicule (V,) et l'élément équipé (V2), dépendent d{ la situation dudit élément commun (P,) par rapport au véhicule (V,) et à l'élément écuipé (V2) et de leurs systèmes de perception respectifs et que ces informations se complètent mutuellement pour établir une image globale vérifiée de l'environnement. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé par le fait que l'environnement comporte plusieurs éléments équipés chacun d'un :système de perception et de localisation, dans un repère, d'une série d'éléments de l'environnement de chacun des éléments ainsi équipés et que, après transposition dans le repère (R,) du véhicule (V,) des paramètres de localisation des éléments de chacune desdites séries, le système de perception du véhicule (V,) réalise une fusion des informations reçues de chacun des éléments équipés afin d'établir une image globale de son environnement (10). 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait qu'au moins l'un des éléments équipés d'un système de perception pour l'établissement d'une seconde image de l'environnement est un autre véhicule (V2) circulant dans le même environnement (10). 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait qu'au moins l'un (P2) des éléments fixes ou mobiles de l'environnemen: est équipé d'une balise d'émission d'informations permettant au véhicule (V,) ou à un élément (V2) équipé d'un système de perception, de déterminer au moins la nature et la localisation dudit élément (P2) équipé d'une balise. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que le système de perception du véhicule ou d'un élément équipé comporte au moins un moyen de repérage choisi dans l'ensemble de moyens comportant Ln récepteur GPS, un récepteur infra-rouge, une caméra, un radar. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que le véhicule (V,) et au moins un élément (V2) de son environnement (10) sont équipés de moyens différents de perception dont les informations sont fusionnées pour chaque élément commun des première et deuxième série d'éléments repérés afin d'identifier et de localiser chacun desdits éléments communs. 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que le système de perception du véhicule réalise un filtrage des informations reçues de façon à éliminer celles qui sont douteuses ou se révèlent incompletes, même après fusion des informations relatives aux deux séries d'éléments. 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que les informations relatives à un élément repéré jugé, après localisation trop éloigné du véhicule (V,) pour présenter un intérêt pour la conduite du véhicule, sont éliminées. 10. Procédé selon l'une des précédentes, carac:érisé par le fait que le premier repère R, et le second repère R2 étant des repères crthonormés, les paramètres de localisation (X2, Y2, Z2) d'un élément dans le second repère R2 sont transposés en paramètres (X'1, Y'1, Z'1) dans le premier repère R,, en appliquant la relation. (X', "cos(y2) ùsin(y,) 0 (cos(/3,) 0 sin(fl2)\ /l 0 0 (K2 "Tx2' Y', = sin(y2) cos(y2) 0 0 0 0 0 cos(a2) sin(az) Y2 + Ty, ^.Z,)Rl 0 0 1 ,ùsin(f2) 0 cos(/3z)) 0 ùsin(a2) cos(a2), 7,2 R2 ~Tzz~ dans laquelle (a2, R2, 72) sont les angles d'Euler de l'élément équipé et (TX2, Ty2, L2) les coordonnées de l'origine 02 du second repère (R2) dans le premier repère (R,). (1)
G
G01,G08
G01S,G08G
G01S 13,G08G 1
G01S 13/93,G08G 1/16
FR2888192
A1
PEDALIER DE VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPE D'UN TEL PEDALIER
20,070,112
La présente invention concerne un pédalier de véhicule automobile, ainsi qu'un véhicule automobile équipé d'un tel pédalier. Les véhicules automobiles sont équipés d'un pédalier qui comporte au moins une pédale formée par un corps monté pivotant entre deux flasques autour d'un premier point d'appui et relié à une tige d'actionnement d'un organe de commande par une liaison formant un second point d'appui. L'organe de commande est par exemple un amplificateur de freinage relié au corps de la pédale par la tige d'actionnement. La liaison entre le corps de la pédale et la tige d'actionnement permet, lors du pivotement du corps autour du premier point d'appui, de transmettre un effort et un mouvement à l'amplificateur de freinage par la tige d'actionnement. Cette tige d'actionnement subit, au cours de la commande de l'amplificateur, un mouvement de translation ainsi qu'un mouvement de basculement dans un plan vertical. Les nouvelles technologies d'amplificateur de freinage et l'architecture des véhicules imposent des tiges d'actionnement courtes engendrant des battements angulaires importants de cette tige. Or, les amplificateurs de freinage ne permettent un débattement angulaire de la tige d'actionnement que de plus ou moins 5 ce qui n'est pas compatible avec l'utilisation de tiges courtes entraînant des battements angulaires supérieurs à ces valeurs. L'invention a donc pour but de proposer un pédalier de véhicule automobile qui évite ces inconvénients. L'invention a donc pour objet un pédalier de véhicule automobile, du type comprenant au moins une pédale formée par un corps monté pivotant sur un support fixe autour d'un premier point d'appui et relié à une tige d'actionnement d'un organe de commande par une liaison formant un second point d'appui, caractérisé en ce que la liaison du second point d'appui comprend des moyens de déplacement de la tige d'actionnement uniquement selon une trajectoire rectiligne sur toute la course de pivotement du corps de la pédale autour du premier point d'appui. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - les moyens de déplacement comprennent un axe transversal traversant le corps de la pédale par au moins un trou oblong s'étendant dans la direction longitudinale dudit corps, la tige d'actionnement par au moins un orifice de section complémentaire à la section de l'axe et le support par au moins un trou oblong s'étendant dans la direction de déplacement de la tige d'actionnement, - les bords longitudinaux opposés de chaque trou oblong sont droits, - l'extrémité de la tige d'actionnement au niveau de la liaison du second point d'appui est formée par une chape comportant deux branches parallèles de positionnement du corps de la pédale, munies chacune d'un orifice de passage de l'axe, et - le corps de la pédale comporte, au niveau de la liaison du second point d'appui, deux portions parallèles comportant chacune un trou oblong, les deux portions ménageant entre elles un espace de positionnement de l'extrémité de la tige d'actionnement. L'invention a également pour objet un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il est équipé d'un pédalier tel que précédemment mentionné, comportant une pédale de frein associée à une tige d'actionnement d'un amplificateur de freinage. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la Fig. 1 est un schéma d'un pédalier de véhicule automobile, conforme à l'invention, - la Fig. 2 est une vue schématique en perspective d'un premier mode de réalisation d'un pédalier, conforme à l'invention, et - la Fig. 3 est une vue schématique en perspective d'un second 30 mode de réalisation d'un pédalier, conforme à l'invention. Sur la Fig. 1, on a représenté un schéma de principe d'un pédalier de véhicule automobile, désigné dans son ensemble par la référence 10, et qui se compose d'au moins une pédale 11 formée par un corps 12 monté pivotant sur un support fixe 13 autour d'un premier point d'appui 14. Le corps 12 de la pédale 11 est relié à une tige 15 d'actionnement d'un organe de commande 16 par une liaison formant un second point d'appui 20. Dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures, la pédale 11 est une pédale de frein reliée par la tige d'actionnement 15 à un amplificateur de freinage 16 délimité par une ligne fermée discontinue. La pédale 11 du pédalier 10 peut être constituée par une pédale 10 d'actionnement de tout autre organe de commande. D'une manière générale, la liaison du second point d'appui 20 comprend des moyens de déplacement de la tige d'actionnement 15 uniquement selon une trajectoire rectiligne sur toute la course de pivotement du corps 12 de la pédale 11 autour du premier point d'appui 14. Pour cela et comme représenté schématiquement à la Fig. 1, les moyens de déplacement de la tige d'actionnement 15 par la pédale 12, lors de son pivotement autour du premier point d'appui 14, sont formés par un axe transversal 21 qui traverse le corps 12 de la pédale 11 par au moins un trou oblong 22 et le support 13 par au moins un trou oblong 23. Par contre, l'axe transversal 21 traverse l'extrémité de la tige d'actionnement 15 par un orifice 24 dont la section est complémentaire à la section de l'axe transversal 21. Le trou oblong 22 s'étend dans la direction longitudinale du corps 12 de la pédale 11 tandis que le trou oblong 23 s'étend dans la direction de déplacement de la tige d'actionnement 15. Selon un premier mode de réalisation représenté à la Fig. 2, le support 13 du corps 12 de la pédale 11 est formé par deux flasques 13a s'étendant parallèlement l'un par rapport à l'autre et ménageant entre eux un espace libre pour le positionnement du corps 12 de la pédale 11. A la Fig. 2, l'un des flasques 13a a été représenté en traits mixtes afin de faciliter la compréhension de cette figure. Le premier point d'appui 14 du corps 12 de la pédale 11 est formé par un axe transversal 14a traversant ledit corps 12, ainsi que les deux flasques 13a. Le corps 12 de la pédale 11 est formé par une pièce plane dans laquelle est ménagé l'orifice oblong 22 de la liaison du second point d'appui 20. Ce trou oblong 22 s'étend dans la direction longitudinale de la pièce plane du corps 12 et les bords longitudinaux 22a opposés de ce trou oblong 22 sont droits. Chaque flasque 13a comporte un trou oblong 23 qui s'étend dans la direction de déplacement de la tige d'actionnement 15 et dont les bords longitudinaux 23a opposés sont également droits. Les trous oblongs, respectivement 22 du corps 12 de la pédale 11 et 23 de chaque flasque 13a du support 13, sont traversés par l'axe 21 transversal s'étendant perpendiculairement au corps 12 de la pédale 11 et aux flasques 13a dudit support 13. Dans l'exemple de réalisation représenté à la Fig. 2, l'extrémité de la tige d'actionnement 15 au niveau de la liaison du second point d'appui 20 est formée par une chape 17 comportant deux branches parallèles 17a de positionnement du corps 12 de la pédale 11. Dans ce cas, chaque branche 17a de la chape 17 est munie d'un orifice 24 de passage de l'axe transversal 21 et dont la section est complémentaire à la section de cet axe 21. Selon un autre exemple de réalisation représenté à la Fig. 3, le corps 12 de la pédale 11 comporte, au niveau de la liaison du second point d'appui 20, deux portions 12a parallèles comportant chacune un trou oblong 22. Dans ce mode de réalisation, l'extrémité de la tige d'actionnement 15 est formée par une plaque 18 percée de l'orifice 24 pour le passage de l'axe transversal 21 qui traverse également les trous oblongs 22 des deux portions 12a du corps 12 de la pédale 11. Dans ce mode de réalisation, les éléments communs aux précédents modes de réalisation ont été désignés par les mêmes références. Ainsi, lors du pivotement du corps 12 de la pédale 11 autour de l'axe transversal 14a du premier point d'appui 14, la tige 15 d'actionnement de l'organe de commande 16 se déplace uniquement selon une trajectoire rectiligne sur toute la course de pivotement du corps 12 de ladite pédale 11, grâce aux trous oblongs 22 et 23 ménagés respectivement sur le corps 12 de la pédale 11 et sur les flasques 13a du support 13. En effet, lors de ce pivotement du corps 12 de la pédale 11, l'axe transversal 21 est maintenu selon une trajectoire rectiligne par les trous oblongs 23 ménagés sur les flasques 13a du support 13 qui est une pièce fixe. Le pédalier selon l'invention permet de supprimer, par des moyens simples et peu onéreux, l'angle de déplacement de la tige d'actionnement par rapport à l'organe de commande, et d'améliorer l'agrément de la sensation de l'effort exercé sur la pédale par rapport à l'efficacité du freinage. De plus, l'effort exercé par un utilisateur sur la pédale est plus constant que pour les dispositifs utilisés jusqu'à présent,
L'invention concerne un pédalier de véhicule automobile, du type comprenant au moins une pédale (11) formée par un corps (12) monté pivotant sur un support fixe (13) autour d'un premier point d'appui (14) et est relié à une tige d'actionnement (15) d'un organe de commande par une liaison formant un second point d'appui (20). La liaison du second point d'appui (20) comprend des moyens de déplacement de la tige d'actionnement (15) uniquement selon une trajectoire rectiligne sur toute la course de pivotement du corps (12) de la pédale (11 ) autour du premier point d'appui (14).
1. Pédalier de véhicule automobile, du type comprenant au moins une pédale (11) formée par un corps (12) monté pivotant sur un support fixe (13) autour d'un premier point d'appui (14) et relié à une tige d'actionnement (15) d'un organe de commande (16) par une liaison formant un second point d'appui (20), caractérisé en ce que la liaison du second point d'appui (20) comprend des moyens de déplacement de la tige d'actionnement (15) uniquement selon une trajectoire rectiligne sur toute la course de pivotement du corps (12) de la pédale (11) autour du premier point d'appui (14). 2. Pédalier selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de déplacement comprennent un axe transversal (21) traversant le corps (12) de la pédale (11) par au moins un trou oblong (22) s'étendant dans la direction longitudinale dudit corps (12), la tige d'actionnement (15) par au moins un orifice (24) de section complémentaire à la section de l'axe (21) et le support (13) par au moins un trou oblong (23) s'étendant dans la direction de déplacement de la tige d'actionnement (15). 3. Pédalier selon la 2, caractérisé en ce que les bords longitudinaux (22a; 23a) opposés de chacun des trous oblongs (22; 23) sont droits. 4. Pédalier selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'extrémité de la tige d'actionnement (15) au niveau de la liaison du second point d'appui (20) est formée par une par une chape (17) comportant deux branches parallèles (17a) de positionnement du corps (12) de la pédale (11), munies chacune d'un orifice (24) de passage de l'axe (21). 5. Pédalier selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le corps (12) de la pédale (11) comporte, au niveau de la liaison du second point d'appui (20), deux portions (12a) parallèles comportant chacune un trou oblong (22), les portions (12a) ménageant entre elles un espace de positionnement de l'extrémité de la tige d'actionnement (25). 6. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il est équipé d'un pédalier selon l'une quelconque des précédentes, comportant une 25 30 pédale (11) de frein associée à une tige d'actionnement (15) d'un amplificateur de freinage (16).
B
B60
B60T
B60T 7
B60T 7/06
FR2899674
A1
TIRAGE THERMIQUE
20,071,012
La présente invention du concerne un système destiné à apporter un confort thermique d'été en se servant du mouvement naturel de l'air. Le dispositif a pour vocation de se substituer aux systèmes de climatisation traditionnels actuellement utilisés pour l'habitat et qui consomment de l'énergie Le principe physique sur lequel est basé cette invention est celui de la différence de densité de l'air selon sa 10 température. L'air chaud monte. Ce dispositif s'applique à toute construction à condition que celle-ci dispose d'une partie faisant office de plenum : comble pour les toitures en pente, caisson plat pour les toitures terrasse. 15 Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente en coupe les différents éléments permettant le tirage thermique. La figure 2 représente en vue trois quart éclaté en filaire le dispositif destiné à rafraichir l'air. 20 En référence à ces dessins, le dispositif s'applique lorsque le soleil chauffe naturellement le comble faisant office de plenurn (1). L'air chauffé par le soleil, d'une densité moindre que l'air extérieur, va s'échapper par l'intermédiaire d'une cheminée (2) disposée au dessus du 25 comble. Cette extraction naturelle va créer un dépression dans le comble, aspirant l'air situé dans la pièce dessous (3), destinée à être climatisée, à travers un percement (4) permettant le passage de l'air en plafond de la pièce. La pièce est donc naturellement mise en dépression par les 30 mouvements de l'air ascendant. Si toutes les portes et fenêtres sont fermées, l'effet de dépression tendra à s'équilibrer avec la pression atmosphérique extérieure par l'intermédiaire d'une trappe latérale (5) en partie basse de la pièce. Cette trappe est constituée d'une ouverture donnant sur une boîte dotée d'un dispositif de rafraichissement. Celui-ci est constitué d'une boite (6) attenante au mur (7). Deux ouvertures sont ménagées dans cette boite : une du côté du mur (8) et l'autre coté vers l'extérieur (9). Cette dernière ouverture est protégée d'une grille (10) afin de permettre la circulation de l'air dû à l'aspiration pour combler la dépression décrite précédemment. A l'intérieur de la boîte ainsi décrite se trouve un bloc de mousse (11) éventuellement recouvert d'argile pour garder l'humidité due à l'arrosage continuel de ce bloc de mousse par un système de goutte à goutte (13) relié à un robinet (14) ou éventuellement à un réservoir alimenté par l'eau pluviale. Cette humidification donnera lieu à une évaporation (15) génératrice d'abaissement de la température. Ainsi, l'air passant à travers ce bloc de mousse sera rafraichi avant d'entrer dans la pièce. Les ouvertures entre le comble et la pièce et entre la pièce et l'extérieur sont munis de portes (16) afin d'interrompre la circulation de l'air quand elle n'est pas nécessaire. Le dessus de la boîte est fait d'une grille (17) afin d'autoriser l'évaporation. Des éléments plans (18) permettent de canaliser le circuit d'air aspiré du circuit d'évaporation. Tous les éléments constituant l'invention utilisent des matériaux courants et l'industrialisation est aisée, sur des maisons existantes en rapportant les pièces mises en oeuvre, ou sur des maisons préfabriquées en apportant le dispositif
The device has a chimney (2) in a top of a roof releasing the air heated by the sun, where extraction of air creates a depression in the roof that acts as a plenum (1). The depression creates an aspiration phenomenon in a bottom part (3) by a lateral trap door (5) in a ceiling. The door has an opening that is protected from a grille to allow the circulation of air to fill the depression. A foam block inside a box is covered by clay to maintain humidity, by evaporation (15) to lower the temperature, so that the air passing via the block is refreshed before entering into the part.
1 Dispositif pour- réaliser un tirage thermique basé sur l'équilibre dépression aspiration, la dépression étant crée par l'échauffement de l'ai contenu dans un comble (1), cette dépression libéré par une cheminée (2) en sommet de cet comble crée un phénomène d'aspiration dans la pièce dessous par l'intermédiaire d'un trappe en plafond (4) 2 Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'air aspiré passe à travers un bloc de mousse continuellement humidifié, (FIG 2) et sera, par là, continuellement rafraichi 3 Dispositif selon la 1 et 2 en ce que cet ensemble constitue un procédé de climatisation naturelle n'utilisant pas d'énergie autre que le mouvement naturel de l'air 4 Dispositif selon la que cet ensemble de trappes et de blocs constitue un tirage thermique naturel visant au confort thermique par économie d'énergie. 15
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F24F 6/04
FR2897564
A1
GARNITURES D'ETANCHEITE SOUPLES ET MOULEES POUR VITRAGES ET LEUR PROCEDE DE FABRICATION
20,070,824
FABRICATION. La présente invention concerne des garnitures d'étanchéité souples et moulées, et un procédé de fabrication de telles garnitures. L'invention s'applique à des garnitures d'étanchéité destinées à être montées en appui élastique sur un vitrage, tel qu'un vitrage mobile de véhicule automobile. De manière connue, les garnitures d'étanchéité destinées à se trouver en contact frictionnel avec un vitrage mobile comportent au moins une lèvre souple assurant la fonction d'étanchéité vis-à-vis de ce vitrage et un revêtement anti-friction (communément appelé glissant par l'homme du métier) qui est adapté pour présenter un coefficient de frottement réduit vis-à-vis du vitrage. Une telle garniture d'étanchéité est usuellement de type extrudée ou bien de type moulée. Dans le cas d'une garniture extrudée, celle-ci peut être obtenue par co-extrusion d'une composition élastomère destinée à former notamment la ou les lèvres souples et d'une composition anti-friction destinée à former ce revêtement glissant , ou bien par le dépôt en ligne d'un vernis ou d'une colle suivi d'un flocage. Dans le cas d'une garniture moulée, celle-ci est généralement obtenue via un moulage par injection de la composition élastomère destinée à former la ou les lèvres souples puis, suite à ce moulage, via un vernissage ou un flocage réalisé en reprise . On peut par exemple citer le document FR- A-2 825 945 décrivant un procédé de fabrication d'une garniture d'étanchéité via l'injection dans un moule d'une composition élastomère sur un film glissant de type floqué préalablement disposé dans ce moule. Un inconvénient majeur de ce procédé de fabrication d'une garniture spécifiquement moulée par injection réside dans son coût de mise en oeuvre relativement élevé, en raison notamment des opérations de vernissage ou de flocage venant compléter le moulage. 2 Un but de la présente invention est de proposer une garniture d'étanchéité souple et moulée destinée à être montée sur un vitrage, ladite garniture étant essentiellement constituée d'au moins une composition élastomère et comportant à sa surface un revêtement anti-friction en un matériau présentant un coefficient de frottement réduit vis-à-vis dudit vitrage, qui remédie à l'inconvénient précité en permettant notamment de supprimer l'opération précitée de vernissage ou de flocage. A cet effet, une garniture d'étanchéité selon l'invention est telle que ledit revêtement est formé d'un seul tenant avec ladite garniture via un moulage par multi-injection dudit matériau et de ladite ou chaque composition, laquelle est à base d'au moins un élastomère thermoplastique choisi dans le groupe constitué par les vulcanisats thermoplastiques (TPV) et les copolymères à blocs styréniques (TPS). Par multi-injection , on entend de manière connue dans la présente description l'injection simultanée, dans des empreintes distinctes, de matières plastiques ou pouvant être mises en oeuvre comme telles. On parle ainsi de bi-injection ou de tri-injection dans le cas de l'injection simultanée de deux ou trois de ces matières dans un moule à injection. On se référera par exemple au document FR-A-2 725 152 pour une description de cette technique de multi-injection. Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite garniture d'étanchéité est dépourvue d'armature de renforcement, étant uniquement constituée d'une matière souple formée par ladite composition élastomère, revêtement excepté. Avantageusement, ce revêtement antifriction présente une épaisseur comprise entre 0,3 mm et 1,5 mm, inclusivement, et il peut être formé sur toute ou partie de la surface d'au moins une lèvre d'étanchéité que comporte ladite garniture et qui est destinée à appuyer élastiquement sur ledit vitrage. 3 Selon un premier exemple de réalisation de l'invention, ledit revêtement est constitué d'un matériau thermoplastique qui est compatible avec ladite composition de caoutchouc et qui est à base d'au moins un polymère thermoplastique choisi dans le groupe constitué par les polyéthylènes, les polypropylènes, les polyamides, les polyméthacrylates de méthyle, les polycarbonates et les mélanges de ces polymères. De préférence, ledit revêtement est alors à base d'au moins un polyéthylène réticulé. Selon un second exemple de réalisation de l'invention, ledit revêtement est constitué d'un matériau élastomère à base d'au moins un vulcanisat thermoplastique (TPV) comprenant un élastomère réticulé, tel qu'un terpolymère éthylène/propylène/diène (EPDM), et une polyoléfine, telle qu'un polypropylène, cette polyoléfine étant présente dans ledit vulcanisat selon une fraction massique comprise entre 10 % et 90 %, inclusivement. Selon un troisième exemple de réalisation de l'invention, ledit revêtement est à base d'au moins un élastomère polyuréthanne (PUR) ou bien d'au moins un élastomère thermoplastique polyuréthanne (TPU). C)n notera que ces matériaux utilisés préférentiellement pour former ledit revêtement antifriction sont particulièrement avantageux pour conférer à la garniture d'étanchéité un coefficient de frottement réduit - et donc une résistance à l'usure améliorée - vis-à-vis du vitrage sur lequel est destinée à être montée cette garniture. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, ladite 25 composition élastomère est à base d'un vulcanisat thermoplastique (TPV) comprenant un mélange : - d'un élastomère réticulé, qui est synthétisé par un catalyseur métallocène et qui appartient au groupe constitué par les terpolymères éthylène/propylène/diène (EPDM) et les polyoctènes, et 30 - d'une polyoléfine greffée. 4 A titre préférentiel selon ce premier mode, ledit élastomère thermoplastique est un mélange d'un EPDM réticulé et synthétisé par un catalyseur métallocène et d'un polypropylène. Selon un second mode de réalisation de l'invention, ledit 5 élastomère thermoplastique est un copolymère à blocs styréniques (TPS) qui est de type à blocs éthylène/ butylène/ styrène (SEBS). Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite composition élastomère et/ou le matériau dudit revêtement peuvent 10 comprendre chacun au moins un agent compatibilisant (en plus des autres ingrédients habituellement utilisés dans les garnitures d'étanchéité, tels que des charges, des plastifiants, etc.), de sorte que ledit revêtement adhère au reste de ladite garniture sans couche interfaciale d'adhérisation. Avantageusement, la garniture d'étanchéité selon l'invention 15 forme un lécheur ou une coulisse pour vitrage mobile de véhicule automobile. Un procédé de fabrication selon l'invention des garnitures d'étanchéité précitées consiste essentiellement en un moulage par multiinjection de ladite composition élastomère et du matériau destiné à former 20 ledit revêtement dans un moule à plateau rotatif ou à chargeur tournant. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit procédé peut consister essentiellement en un moulage par bi-injection dans ledit moule, ledit moulage comprenant successivement : (i) une injection simultanée de la composition élastomère et 25 dudit matériau dans deux empreintes de moulage diamétralement opposées formées dans le plateau rotatif ou le chargeur tournant, (ii) une rotation de 180 dudit plateau ou dudit chargeur, et (iii) une injection simultanée dudit matériau de revêtement et de ladite composition élastomère dans lesdites empreintes contenant 30 respectivement ladite composition élastomère et ledit matériau de revêtement, pour l'obtention après refroidissement de deux garnitures moulées qui incorporent chacune ledit revêtement anti-friction. D'autres caractéristiques, avantages et détails de la présente invention ressortiront à la lecture de la description suivante de plusieurs exemples de réalisation de l'invention, donnés à titre illustratif et non limitatif, ladite description étant réalisée en référence avec les dessins joints, parmi lesquels : la figure 1 est une vue schématique partielle en coupe d'une lèvre d'étanchéité d'une garniture selon l'invention comportant un revêtement anti-friction obtenu par bi-injection, la figure 2 est une vue schématique en coupe d'un exemple 10 de garniture d'étanchéité selon l'invention incorporant le revêtement de la figure 1, la figure 3 est une vue en coupe d'un moule à bi-injection avec plateau rotatif, utilisable pour l'obtention de la pièce des figures 1 ou 2, la figure 4 est une vue en coupe d'un autre moule à bi- 15 injection avec chargeur tournant également utilisable pour l'obtention de la pièce moulée des figures 1 ou 2, ce moule étant illustré dans une position d'ouverture relative à une première étape d'un cycle de moulage, la figure 5 est une vue en coupe du moule de la figure 4 dans une position d'ouverture relative à une seconde étape du cycle de moulage, 20 la figure 6 est une vue en coupe du moule de la figure 4 dans une position d'ouverture relative à une troisième étape du cycle de moulage, la figure 7 est une vue en coupe du moule de la figure 4 dans une position d'ouverture relative à une quatrième étape du cycle de moulage, la figure 8 est une vue en coupe du moule de la figure 4 dans 25 une position de fermeture relative à une cinquième et sixième étapes du cycle de moulage, et la figure 9 est une vue en coupe du moule de la figure 4 dans une position d'ouverture relative à une septième étape du cycle de moulage. 30 La garniture d'étanchéité 1 illustrée partiellement à la figure 1 comporte une lèvre souple 2 et un revêtement antifriction 3 qui recouvre superficiellement la lèvre 2 et qui est conçu pour présenter un coefficient de frottement réduit vis-à-vis du verre constituant un vitrage (non illustré). Cette garniture 1 est spécifiquement obtenue via un moulage par bi-injection d'une composition élastomère souple et d'un matériau apte à former ce revêtement antifriction 3, en mettant en oeuvre un procédé de moulage tel que décrit ci- dessous. La garniture souple 101 illustrée à la figure 2 présente dans cet exemple de réalisation une section sensiblement en V , dont une branche 102 est formée par une lèvre souple recouverte d'un revêtement antifriction 103 vis-à-vis d'un vitrage, et dont l'autre branche 104 est destinée à former un support de montage sur un encadrement recevant le vitrage. Selon l'invention, cette garniture 101 est obtenue via un moulage par biinjection de la composition élastomère et du matériau précités. On notera qu'une garniture d'étanchéité obtenue par biinjection selon l'invention pourrait présenter une forme autre que celle illustrée à la figure 2, tant pour ce qui est du revêtement anti-friction 3, 103 que pour ce qui est du support 104. En référence à ces figures 1 et 2, la composition élastomère souple est à base d'un élastomère thermoplastique de type TPV, tel qu'un TPV de dénomination VEGAPRENE , ou bien à base d'un élastomère thermoplastique à blocs styréniques de type SEBS. Quant au matériau formant le revêtement 3, 103, il est de préférence à base d'un polyéthylène réticulé. On notera que d'autres polymères thermoplastiques sont utilisables, tels que des polyéthylènes, polypropylènes, polyamides, polyméthacrylates de méthyle ou polycarbonates, de même que des PUR, TPU et même certains TPV dont la fraction massique de polyoléfine peut varier de 10 % à 90 %. Le moule 10 selon un premier exemple de l'invention, qui est illustré en position d'ouverture à la figure 3, comporte essentiellement : - un plateau supérieur fixe 11 à l'entrée duquel sont formés des moyens d'injection 12 et 13 de deux compositions fluides (au nombre de deux dans cet exemple de moule à bi-injection) et à la sortie duquel sont prévues deux formes de moulage 14 et 15 communiquant respectivement via des canaux 16 et 17 avec les moyens d'injection 12 et 13, et - un plateau inférieur rotatif 18 monté au-dessus d'un corps fixe 19 via un arbre 20, de sorte que ce plateau 18 puisse tourner autour de l'axe de symétrie 21 du moule 10, ce plateau rotatif 18 comportant sur sa face supérieure deux contre-formes 22 et 23 diagonalement opposées et conçues pour former des empreintes avec les formes 14 et 15 correspondantes du plateau fixe 11. Plus précisément, le plateau rotatif 18 est en outre notamment pourvu de moyens d'éjection axiale 24 et 25 des garnitures moulées 1, 101 respectivement contenues dans ces empreintes, ainsi que d'un circuit de refroidissement (non illustré) communiquant avec ces dernières pour assurer le refroidissement des compositions injectées. C)n utilise ce moule 10 de la manière suivante. Dans une première étape, on procède à sa fermeture en actionnant le plateau inférieur 18 en translation axiale dans le sens de la flèche A via des moyens de commande 18a dont est pourvu le corps fixe 19, de sorte à appliquer les contre-formes 22 et 23 sous les formes 14 et 15. Dans une seconde étape, on injecte simultanément dans les empreintes obtenues 1422 et 15-23 les deux compositions élastomères et de revêtement, via les moyens d'injection 12 et 13. Dans une troisième étape, on procède à l'ouverture du moule 10 en actionnant le plateau inférieur 18 en translation axiale dans le sens de la flèche B, via les moyens de commande 18a. Dans une quatrième étape, on actionne le plateau inférieur 18 en rotation selon un angle de 180 dans le sens de la flèche C, via un entraînement de l'arbre 20 dans le même sens, puis on met à nouveau en oeuvre les première et seconde étapes pour l'obtention par surmoulage de deux garnitures bi-injectées 1, 101 comprenant chacune les parties souples 2, 102 et de revêtement 3, 103 solidarisées l'une avec l'autre. C)n ouvre ensuite le moule 10 pour éjecter les garnitures 1, 101 ainsi obtenues dans le sens de la flèche A, via les moyens 24 et 25. Le moule 110 selon un second exemple de l'invention, qui est illustré en position d'ouverture à la figure 4, comporte essentiellement : - un plateau supérieur fixe 111 à l'entrée duquel sont formés des moyens d'injection 112 et 113 de deux compositions fluides et à la sortie duquel sont prévues deux formes 114 et 115 communiquant respectivement via des canaux 116 et 117 avec les moyens d'injection 112 et 113, et - un plateau inférieur 118 monté au-dessus d'un corps fixe 119 et comportant un chargeur rotatif 130 qui est monté mobile en translation via des moyens de commande 118a et qui est monté mobile en rotation via un arbre 120 autour de l'axe de symétrie 121 du moule 110, ce chargeur 130 comportant sur sa face supérieure deux contre-formes 122 et 123 diagonalement opposées et conçues pour former des empreintes avec les formes 114 et 115 correspondantes du plateau fixe 111. Plus précisément, le plateau rotatif 118 est en outre notamment pourvu de moyens d'éjection axiale 124 des garnitures moulées 1, 101 respectivement contenues dans ces empreintes, ainsi que d'un circuit de refroidissement (non illustré) communiquant avec ces dernières pour assurer le refroidissement des compositions injectées. C)n utilise ce moule 110 de la manière suivante, en référence à un cycle de fonctionnement. Dans une première étape illustrée à la figure 4, on procède à son ouverture en actionnant le plateau inférieur 118 en translation axiale dans le sens de la flèche D, de sorte à désengager les formes 114 et 115 des contre-formes 122 et 123, ces dernières contenant respectivement lesdites compositions préalablement injectées. Dans une seconde étape illustrée à la figure 5, on pousse axialement le chargeur 130 dans le sens de la flèche E via les moyens de commande 118a, pour le désengager du plateau inférieur 118. Dans une troisième étape illustrée à la figure 6, on actionne le chargeur 130 en rotation de 180 (voir flèche F) autour de l'axe 121, via l'arbre 120, de sorte à amener les contre-formes 122 et 123 respectivement en regard des formes 114 et 115. Dans une quatrième étape illustrée à la figure 7, on ramène axialement le chargeur 130 dans le sens de la flèche G via les moyens de commande 118a, de sorte qu'il soit à nouveau inséré dans le plateau 118, puis on l'y verrouille dans ce dernier. Dans une cinquième étape illustrée à la figure 8, on procède à la fermeture du moule 110 via une poussée axiale exercée sur le plateau inférieur 118 dans le sens de la flèche H pour l'amener contre le plateau fixe 111 puis, dans une sixième étape, on injecte simultanément dans les empreintes obtenues lesdites compositions élastomères et de revêtement, via les moyens d'injection 112 et 113. Dans une septième étape illustrée à la figure 9, on procède à l'ouverture du moule 110 en actionnant le plateau inférieur 118 en translation axiale dans le sens de la flèche I, puis on éjecte du moule 110 les garnitures 1, 101 bi-injectées ainsi obtenues, via les moyens 124. C)n notera que ce second exemple de procédé de moulage par bi-injection selon l'invention permet notamment d'obtenir un temps de cycle minimisé et de surmouler en trois dimensions et en deux, trois ou même quatre matières différentes
L'invention concerne une garniture d'étanchéité souple moulée par injection, et un procédé de fabrication de telles garnitures. L'invention s'applique à des garnitures d'étanchéité destinées à être montées en appui élastique sur un vitrage, tel qu'un vitrage mobile de véhicule automobile.Une garniture (101) selon l'invention, qui est essentiellement constituée d'au moins une composition élastomère et qui comporte à sa surface un revêtement anti-friction (103) en un matériau adapté pour présenter un coefficient de frottement réduit vis-à-vis dudit vitrage, est caractérisée en ce que ledit revêtement est formé d'un seul tenant avec ladite garniture via un moulage par multi-injection dudit matériau et de ladite ou chaque composition, laquelle est à base d'au moins un élastomère thermoplastique choisi dans le groupe constitué par les vulcanisats thermoplastiques (TPV) et les copolymères à blocs styréniques (TPS).
1) Garniture d'étanchéité (1, 101) souple et moulée destinée à être montée sur un vitrage, ladite garniture étant essentiellement constituée d'au moins une composition élastomère et comportant à sa surface un revêtement anti-friction (3, 103) en un matériau adapté pour présenter un coefficient de frottement réduit vis-à-vis dudit vitrage, caractérisée en ce que ledit revêtement est formé d'un seul tenant avec ladite garniture via un moulage par multi-injection dudit matériau et de ladite ou chaque composition, laquelle est à base d'au moins un élastomère thermoplastique choisi dans le groupe constitué par les vulcanisats thermoplastiques (TPV) et les copolymères à blocs styréniques (TPS). 2) Garniture d'étanchéité (1, 101) selon la 1, 15 caractérisée en ce qu'elle est dépourvue d'armature de renforcement. 3) Garniture d'étanchéité (1, 101) selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que ledit revêtement (3, 103) présente une épaisseur comprise entre 0,3 mm et 1,5 mm, inclusivement. 20 4) Garniture d'étanchéité (1, 101) selon une des 1 à 3, caractérisée en ce que ledit revêtement (3, 103) est formé sur toute ou partie de la surface d'au moins une lèvre d'étanchéité (2, 102) que comporte ladite garniture et qui est destinée à appuyer 25 élastiquement sur ledit vitrage. 5) Garniture d'étanchéité (1, 101) selon une des 1 à 4, caractérisée en ce que ledit revêtement (3, 103) est constitué d'un matériau thermoplastique qui est compatible avec ladite 30 composition de caoutchouc et qui est à base d'au moins un polymère thermoplastique choisi dans le groupe constitué par les polyéthylènes, lespolypropylènes, les polyamides, les polyméthacrylates de méthyle, les polycarbonates et les mélanges de ces polymères. 6) Garniture d'étanchéité (1, 101) selon la 5, 5 caractérisée en ce que ledit revêtement (3, 103) est à base d'au moins un polyéthylène réticulé. 7) Garniture d'étanchéité (1, 101) selon une des 1 à 4, caractérisée en ce que ledit revêtement (3, 103) est 10 constitué d'un matériau élastomère à base d'au moins un vulcanisat thermoplastique (TPV) comprenant un élastomère réticulé, tel qu'un terpolymère éthylène/propylène/diène (EPDM), et une polyoléfine, telle qu'un polypropylène, cette polyoléfine étant présente dans ledit vulcanisat selon une fraction massique comprise entre 10 % et 90 %, inclusivement. 15 8) Garniture d'étanchéité (1, 101) selon une des 1 à 4, caractérisée en ce que ledit revêtement (3, 103) est à base d'au moins un élastomère polyuréthanne (PUR) ou bien d'au moins un élastomère thermoplastique polyuréthanne (TPU). 20 9) Garniture d'étanchéité (1, 101) selon une des 1 à 8, caractérisée en ce que ladite composition élastomère est à base d'un vulcanisat thermoplastique (TPV) comprenant un mélange : - d'un élastomère réticulé, qui est synthétisé par un 25 catalyseur métallocène et qui appartient au groupe constitué par les terpolymères éthylène/propylène/diène (EPDM) et les polyoctènes, et - d'une polyoléfine greffée, telle qu'un polypropylène. 10) Garniture d'étanchéité (1, 101) selon une des 30 1 à 8, caractérisée en ce que ladite composition élastomère est à base d'un copolymère à blocs styréniques (TPS) de type à blocs éthylène/ butylène/ styrène (SEBS). 11) Garniture d'étanchéité (1, 101) selon une des précédentes, caractérisée en ce que ladite composition élastomère et/ou le matériau dudit revêtement (3, 103) comprend ou comprennent chacun au moins un agent compatibilisant, de sorte que ledit revêtement adhère au reste de ladite garniture sans couche interfaciale d'adhérisation. 12) Garniture d'étanchéité (1, 101) selon une des 10 précédentes, caractérisée en ce qu'elle forme un lécheur ou une coulisse pour vitrage mobile d'un véhicule automobile. 13) Procédé de fabrication de garnitures d'étanchéité (1, 101) selon une des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste 15 essentiellement en un moulage par bi-injection de ladite composition élastomère et du matériau destiné à former ledit revêtement (3, 103), dans un moule (10, 110) à plateau rotatif (18) ou à chargeur tournant (130). 14) Procédé de fabrication selon la 13, 20 caractérisé en ce que ledit moulage comprend successivement : (i) une injection simultanée de ladite composition élastomère et dudit matériau de revêtement (3, 103) dans deux empreintes de moulage diamétralement opposées qui sont formées dans ledit plateau rotatif (18) ou ledit chargeur tournant (130), 25 (ii) une rotation de 180 dudit plateau ou dudit chargeur, et (iii) une injection simultanée dudit matériau de revêtement et de ladite composition élastomère dans lesdites empreintes contenant respectivement ladite composition élastomère et ledit matériau de revêtement, pour l'obtention après refroidissement de deux garnitures moulées (1, 101) qui 30 incorporent chacune ledit revêtement anti-friction.
B
B60,B29
B60J,B29C,B29L
B60J 10,B29C 45,B29L 31
B60J 10/04,B29C 45/16,B29L 31/26
FR2889236
A1
CHARNIERE REGLABLE
20,070,202
La présente invention concerne les charnières. Une porte pivotante est classiquement portée par des charnières fixées à un bâti. Pour que la porte se ferme correctement, et puisse être verrouillée, une bonne précision de montage des charnières est évidemment requise. Même si le montage est effectué avec précision, il se peut que les fixations au bâti se déplacent ou se déforment, par exemple si des chevilles sont utilisées. Il peut aussi se produire, au cours du temps, une déformation progressive du bâti lui-même, en particulier si la porte est de poids élevé. On peut par exemple songer à un portail métallique de grande largeur. Si la porte bascule légèrement, elle restera peut-être encore man uvrable quelque temps, mais l'extrémité libre de son bord inférieur frottera sur le sol, en le détériorant par creusement progressif d'une rampe, et en nécessitant un effort accru pour sa man uvre. De même, la distance fonctionnelle prévue entre le pêne et la gâche va se trouver modifiée et leur coopération risque de devenir impossible. En pareil cas, on peut prévoir de réorienter la position de fermeture de la porte en déplaçant le point de fixation de la charnière inférieure ou supérieure sur le bâti pour que l'une des extrémités de l'axe géométrique de pivotement, qu'elle définit avec la charnière opposée, bascule légèrement par rapport au bâti, afin de rétablir la verticalité de cet axe et donc de remonter la position de l'extrémité libre de la porte en position de fermeture. Il se peut aussi qu'il faille recadrer la position de fermeture de la porte en la translatant d'un côté ou de l'autre ou en hauteur, que ce soit pour la coopération pêne / gâche ou pour un problème d'étanchéité par joint à assurer avec le bâti. Un tel déplacement des fixations va laisser des traces de perçages dans le bâti et/ou la porte, qui, outre l'aspect inesthétique, peuvent être sources d'amorces de dégradations au cours du temps, par exemple par oxydation ou autre, dues à l'humidité. En outre, cela implique des opérations fastidieuses. La présente invention vise à proposer une solution à un tel problème de réglage de la position de fermeture d'une porte montée pivotante. A cet effet, la présente invention concerne une charnière, comprenant un premier bloc, porteur, comportant des premiers moyens de fixation à un bâti et des premiers moyens de palier, de support axial de seconds moyens de palier, d'appui, appartenant à un second bloc, porté, comportant des seconds moyens de fixation à une porte, les premiers et seconds moyens de palier étant prévus pour mutuellement coopérer en rotation relative par rapport à une direction axiale d'un axe géométrique de gond, caractérisée par le fait que les premiers moyens de palier sont montés mobiles en position axiale, dans une plage de réglage axial prédéterminée s'étendant selon la dite direction axiale, par rapport aux premiers moyens de fixation et sont associés à des moyens de réglage de la dite position axiale et à des moyens de verrouillage en la dite position axiale. Ainsi, un réglage axial de la porte s'effectue par un déplacement des premiers moyens de palier, par rapport au reste du premier bloc et donc en particulier par rapport aux premiers moyens de fixation. Comme les premiers moyens de palier supportent les seconds moyens de palier associés à la porte, ils règlent donc la position en hauteur de celle-ci. Il est donc inutile de démonter les premiers et seconds moyens de fixation. En particulier, si les paliers d'une charnière se trouvent usés prématurément, ou si la fixation de celle-ci au bâti n'a pas été effectuée exactement à la hauteur voulue, on peut facilement rééquilibrer le partage de la charge de poids de la porte, avec la ou les autres charnières, par un réglage de position en hauteur des paliers de la charnière considérée ou des autres. On comprendra que, si l'invention est particulièrement utile pour une porte de pièce ou d'immeuble, elle est aussi applicable à d'autres types d'éléments pivotants, comme par exemple des fenêtres et des volets de fenêtre ou de meuble, c'est-à-dire, de façon générale, tout élément pivotant dont une partie, distante de l'axe de pivotement, doit pouvoir venir occuper une position prédéterminée. On notera en particulier que la fonction précise de cet élément pivotant n'entre pas ici en ligne de compte, c'est-à-dire qu'il ne s'agit pas nécessairement d'un élément de fermeture d'un passage, et qu'il peut par exemple s'agir d'un simple bras rotatif dont une partie, par exemple d'extrémité libre, doit venir occuper une certaine position, par exemple pour coopérer avec un élément fixe. Il s'agit donc, de façon générale, d'une position fonctionnelle, mais qui n'est pas nécessairement une position de fermeture. Bien évidemment, l'invention est aussi applicable pour un élément à axe non vertical. On notera par ailleurs que le terme de charnière ici utilisé vise à couvrir à la fois les charnières au sens strict, c'est-à-dire dont les deux éléments mutuellement articulés sont normalement inséparables, et les dispositifs dits à gond, dont les deux éléments ci-dessus sont simplement mutuellement accrochés et séparables par translation axiale. Dans une forme de réalisation intéressante, les premiers moyens de palier comportent une douille de palier support avec une surface de palier support tournée vers les seconds moyens de palier et avec une surface d'appui, tournée à l'opposé de la surface de palier support, prévue pour prendre appui sur des moyens de support axial, appartenant aux moyens de verrouillage. La douille, ou bague, peut donc se translater axialement, la surface de palier support étant par exemple constituée par une tranche d'extrémité, supérieure en position fonctionnelle, de la douille, formant éventuellement une margelle à épanouissement radial pour présenter une largeur voulue de piste circulaire. La surface d'appui peut être par exemple une tranche inférieure de la douille. Dans une forme de réalisation intéressante, un tronçon de gond est prévu pour être monté rotatif, et mobile en translation axiale, par rapport aux premiers moyens de fixation, et comporte une rampe d'appui, de réglage de position axiale, inclinée par rapport à un plan purement radial au dit axe, prévue pour coopérer avec une rampe support solidaire des premiers moyens de fixation. Dans une forme de réalisation particulière, la rampe d'appui constitue une surface d'extrémité du tronçon. Il s'agit donc d'une came sur laquelle repose le tronçon de gond, pour qu'une rotation de ce dernier dans un sens déterminé le repousse en translation axiale. Dans une autre forme de réalisation, la rampe d'appui est un filetage. La rampe est donc latérale et peut donc s'étendre axialement sur toute plage de longueur voulue. Les moyens de verrouillage comportent avantageusement une goupille agencée pour être logée dans un trou transversal de gond, la goupille pouvant en outre être fonctionnellement associée à des moyens de butée en rotation, solidaires des premiers moyens de fixation, agencés pour inhiber toute rotation parasite du tronçon de gond. La goupille est ainsi bi-fonctionnelle, assurant le support axial voulu et fixant la position angulaire, et donc ainsi la position axiale, du tronçon rotatif. Dans une forme de réalisation particulière, la douille est intégrée d'un seul tenant avec le tronçon fileté de gond pour former une sorte de vis à tête constituant la dite surface de palier support et les seconds moyens de palier comportent, outre une surface de palier d'appui prévue pour s'appuyer sur la dite tête, un relief axial de centrage agencé pour coopérer avec une surface de forme complémentaire de la tête assurant la fonction de gond de maintien d'alignement axial de palier. La surface de palier d'appui, reposant sur la tête de vis, peut par exemple se poursuivre par une jupe entourant la tête, chacune étant de préférence circulaire et d'un même diamètre. La surface de palier d'appui constitue ainsi le fond d'une cavité ouverte vers le bas, ou capuchon, qui emprisonne latéralement la tête et assure ainsi le maintien de l'alignement axial voulu. La douille de palier support peut être montée rotative, et mobile en translation axiale par rapport aux premiers moyens de fixation appartenant à un premier corps, et l'un, parmi l'ensemble d'éléments constitué par la douille de palier support et le premier corps, comporte, à cet effet, un filetage, de réglage de position axiale, prévu pour coopérer avec un relief complémentaire solidaire de l'autre élément. La douille est ainsi vissée directement sur le premier corps, et sa surface cylindrique externe peut comporter un rainurage, accessible à un utilisateur, constituant une molette de réglage, évoquée plus loin. Les moyens de réglage de position axiale sont 10 avantageusement agencés pour recevoir un outil de réglage par rotation. L'outil peut par exemple être un tournevis, une clé Allen ou encore une clé plate à pans, coopérant avec les moyens de réglage, agencés à cet effet. Les moyens de réglage de position axiale peuvent aussi comporter une molette de réglage. Les premiers et seconds moyens de palier peuvent comporter respectivement des première et second rampes, inclinées sur un plan radial à l'axe, prévues pour coopérer afin de provoquer un repoussement en translation axiale du second bloc par rapport au premier bloc lors d'un pivotement de la seconde rampe, en un sens déterminé, dans un secteur angulaire occupé par la première rampe. Il peut être prévu qu'au moins l'un, parmi les premiers et les seconds moyens de fixation, comporte une paire d'éléments complémentaires de réglage latéral, constituée par un corps, couplé aux premiers, respectivement seconds, moyens de palier, et par une embase amovible, de montage sur respectivement le bâti ou la porte, l'un des éléments de la paire comportant une dentelure, à dents rangées dans une plage s'étendant selon une direction transverse à la dite direction axiale, l'autre élément de la paire comportant un relief complémentaire de la dentelure pour offrir une pluralité de positions relatives disjointes de couplage, avec décalage latéral, entre les deux éléments de la paire, en association avec des moyens de maintien du couplage en toute position choisie. Il s'agit donc d'une dentelure de plusieurs dents qui coopère avec une autre dentelure, qui peut se limiter à une seule dent si les contraintes prévues sont limitées. On peut ainsi effectuer un réglage latéral de la porte par translation latérale dans son plan d'extension ou bien un réglage en profondeur par déplacement transversal à ce plan, ceci étant fonction de la direction vers laquelle est tournée la surface porteuse, du bâti ou de la porte, qui reçoit les moyens de fixation considérés, c'est-à-dire, en particulier, une surface de tranche ou bien une surface frontale du bâti ou de la porte. On notera que les éléments de réglage latéral ci-dessus, et ceux indiqués ci-dessous, pourraient être prévus même en l'absence des éléments de réglage de position axiale. On remarquera en outre que, comme la porte est en pratique portée par au moins deux charnières, une seule charnière peut être prévue porteuse, c'est-à-dire assurant le réglage de position axiale, en hauteur, la ou les autres charnières pouvant être montées avec un jeu axial entre leurs paliers opposés, ou même retournées, et n'assurant alors que le réglage latéral, de recalage selon l'orientation prévue, usuellement verticale, de l'axe géométrique de pivotement de la porte. La charnière de réglage de position axiale peut en particulier être exempte d'éléments de réglage latéral. De préférence, les premiers et les seconds moyens de fixation comportent chacun une dite paire d'éléments complémentaires de réglage latéral. Les surfaces porteuses ci-dessus seront alors, de préférence, choisies sensiblement mutuellement perpendiculaires, c'est-à-dire l'une de tranche et l'autre frontale, pour que l'on dispose des deux degrés, évoqués cidessus, de réglage respectivement latéral et en profondeur de la porte. Il peut toutefois être prévu que l'embase assure un renvoi d'angle, pouvant atteindre par exemple 90 degrés, entre sa surface d'appui sur la surface porteuse et une direction d'extension globale d'un plan de l'interface qu'elle présente de l'autre côté, c'est-à-dire un plan d'extension de la dentelure ou du relief complémentaire. L'embase comporte avantageusement un relief de maintien en position des moyens de fixation, prévu pour être introduit dans le bâti, respectivement la porte. Pour augmenter la plage de réglage, il peut être prévu une cale adaptatrice, de déport en épaisseur de l'embase, comportant un élément de fixation à l'embase, constituant un équivalent de celui des éléments de la paire qui appartient au corps, et comportant des moyens de montage, en une position prédéterminée, sur le corps. La cale, voire un jeu de cales de diverses épaisseurs, offre donc une possibilité de déport accru de l'axe de la charnière par rapport à la surface porteuse considérée. Là encore, le jeu de cales peut offrir divers renvois d'angle. Le relief complémentaire peut être agencé pour aussi être déplacé selon une direction, d'extension de chaque sommet de dent, qui est oblique par rapport à la direction axiale de gond, pour ainsi disposer, pour chacune des positions disjointes de décalage latéral, d'une autre pluralité de positions formant une suite de positions de décalage à la fois latéral et axial. Chacune des positions latérales disjointes, mutuellement distantes d'un pas de dentelure, correspondant à une certaine position axiale relative entre la dentelure et le relief complémentaire, peut ainsi maintenant évoluer dans une plage de réglage fin, éventuellement continu. Par exemple, les directions d'extension des sommets des dents seront essentiellement axiales avec une légère obliquité choisie en fonction de la longueur des sommets des dents pour qu'une translation sensiblement axiale du relief complémentaire sur la longueur de celles-ci provoque un décalage latéral d'un pas, voire même de quelques pas si l'on éviter la nécessité de désaccouplements trop fréquents de la dentelure et du relief complémentaire. Des moyens de réglage par déplacement relatif sensiblement axial entre la dentelure et le relief complémentaire seront prévus pour ainsi entraîner l'un de ceux-ci. Il peut par exemple s'agir d'une vis de réglage latéral par repoussement axial de celui-ci. Le rattrapage du décalage en hauteur ainsi provoqué pourra être effectué par les moyens de réglage de la position axiale. La dentelure peut appartenir à une matrice régulière formée par un premier réseau de colonnes de dites dents qui est entamé par un deuxième réseau transverse de lignes de dents pour former des pyramides disposées en matrice, et le relief complémentaire comporte une matrice, de même régularité, de cavités de réception de sommets des pyramides. 2889236 Io On peut ainsi effectuer des décalages dans l'une et/ou l'autre des directions ligne et colonne, qui peuvent ou non être mutuellement perpendiculaires. Les cavités peuvent déboucher sur une surface plane commune ou bien dans des fonds de vallées. Dans ce dernier cas, le guidage selon la direction, ligne ou colonne, voulue, est assuré par les flancs de vallée. La présente invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante d'une forme de réalisation de la charnière selon l'invention, en référence au dessin annexé, selon lequel: - la figure 1 est une vue en perspective de la charnière selon l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale axiale de la charnière, avec un réglage en position axiale moyenne, - la figure 3 est une coupe axiale en vue de dessous, selon la ligne B-B de la figure 2, montrant en particulier le plan de coupe A-A de la figure 2, et montrant deux réglages latéraux en position moyenne, et - les figures 4 et 5 correspondent respectivement aux figures 2 et 3, avec toutefois des réglages en positions extrêmes. En référence aux figures 1 à 3, la charnière représentée comprend un premier bloc 11, dit fixe, avec un premier corps 120 comportant des premiers éléments 12 de fixation à un mur ou bâti 1 et des premiers éléments de palier 13, montés mobiles sur le premier corps 120 et servant de support axial, par une surface de palier support 131, à une surface de palier d'appui 231, appartenant à des seconds éléments de palier 23, constituant un appui intégré à un second corps 220 d'un second bloc 21, monté rotatif sur le premier bloc 11 et, en outre, pouvant être réglé axialement par rapport à celui-ci, comme exposé ci-après. Le second bloc 21 comporte des seconds éléments 22 de fixation à un élément monté mobile en rotation, ici une porte pivotante 2. Les premiers et seconds éléments de palier 13, 23 sont prévus pour mutuellement coopérer en rotation relative par rapport à une direction axiale 10 d'un axe géométrique d'un axe commun ou gond 9. Pour la facilité de l'exposé, la charnière est supposée être en position fonctionnelle, c'est-à-dire avec la direction axiale 10 sensiblement verticale. Les divers éléments sont donc décrits en référence à cette orientation. Il est bien évident que la description, et même l'utilisation possible, de la charnière resteraient valables, après la transposition nécessaire, si la charnière était orientée différemment. Pour permettre un réglage en hauteur de la porte 2 sans nécessité d'un démontage de la charnière, les premiers éléments de palier 13, et donc avec eux tout le second bloc 21 et en particulier les seconds éléments 22 de fixation à la porte 2, sont montés mobiles dans une plage de réglage axial prédéterminée s'étendant selon la direction axiale 10, par rapport au reste du premier bloc 11, donc en particulier par rapport au premier corps 120 et donc aux premiers éléments 12 de fixation au bâti 1, qui servent de référence de position absolue de la charnière par rapport au bâti 1. Il est prévu un élément de réglage de la position axiale des premiers éléments de palier 13, ici sous la forme d'une fente 14 accessible à un tournevis, en extrémité dite supérieure du gond 9. Il est en outre prévu des éléments 15 de verrouillage en la position axiale choisie, comportant ici une goupille 151 à deux branches, globalement en forme de /3, avec une branche rectiligne traversant un trou transversal 91, ici à direction radiale et diamétrale, du gond 9, et une branche courbe venant se rabattre sur la surface externe du gond 9 pour ainsi l'emprisonner et donc maintenir en place la goupille 151. Les premiers éléments de palier 13 comportent une douille de palier support 130 sensiblement cylindrique, entourant le gond 9, avec une tranche supérieure, ou margelle, constituant la surface de palier support 131 ainsi tournée vers une douille de palier homologue 230 des seconds éléments de palier 23 qu'elle supporte par leur surface de palier d'appui 231. La douille de palier support 130 comporte en outre une tranche inférieure constituant une surface d'appui 133, ainsi tournée à l'opposé de la surface de palier support 131, prévue pour prendre appui, à travers une rondelle 150, sur l'élément de support axial que constitue la goupille 151, qui, en outre, sert d'élément de verrouillage en rotation du gond 9, lorsque les éléments de premier palier 13 ont atteint la position de réglage axial voulue, comme exposé ci-après. Pour un tel verrouillage contre toute rotation de déréglage, la goupille 151 est fonctionnellement associée à deux éléments de butée en rotation 124 (fig. 2), solidaires des premiers éléments de fixation 12, agencés pour inhiber toute rotation parasite du gond 9, et donc en particulier d'un tronçon fileté 92 de celui-ci, servant au réglage axial. Les éléments de butée en rotation 124 appartiennent au premier corps 120 et présentent deux surfaces respectives de butée qui sont situées dans sensiblement un plan axial de la direction axiale 10, en étant tournées dans une même direction, et sont alignées avec un même côté du trou transversal 91. La branche rectiligne de la goupille 151 est donc sensiblement en appui, par deux extrémités débordantes, sur les deux surfaces de butée, de sorte que tout mouvement parasite de rotation dans un sens ou dans l'autre provoque une réaction d'inhibition de la part de la surface de butée considérée. Le tronçon 92 du gond 9, servant au réglage axial des premiers éléments de palier 13, est ici un tronçon d'extrémité inférieure, monté rotatif, et mobile en translation axiale, par rapport au premier corps 120, donc en particulier par rapport aux premiers éléments de fixation 12, et il comporte une rampe d'appui 93, de réglage de position axiale, inclinée par rapport à un plan purement radial à la direction axiale 10, prévue pour coopérer avec une rampe support 23 solidaire du premier corps 120, donc aussi des premiers éléments de fixation 12. La rampe d'appui est ici un filetage 93, entourant le corps proprement dit du tronçon 92, en prise avec un trou de coulissement axial, taraudé, situé ici à l'extrémité inférieure du premier corps 120. En variante, le filetage ci-dessus est omis et la rampe d'appui (93) constitue une surface d'extrémité du tronçon de gond 92, posée sur un fond en rampe du trou de coulissement. En variante encore, il peut être prévu que la fonction de la douille de palier support 130 soit intégrée d'un seul tenant avec celle du tronçon de gond 92 pour former une sorte de vis dont le corps serait la partie inférieure du gond 9 et dont la surface de sommet de tête constituerait la surface de palier support 131. Les seconds éléments de palier 23 comportent alors, outre la surface de palier d'appui 231 prévue pour s'appuyer sur la tête de vis, un relief axial de centrage agencé pour coopérer avec une surface de forme complémentaire de la tête de vis et assurant la fonction de gond 9 de maintien d'alignement axial de palier. Le relief axial de centrage peut être un appendice supérieur, c'est-àdire un prolongement du corps de vis au-dessus de sa tête, logé dans un passage vertical ajusté du second corps 220, du genre de celui représenté en figure 2. De façon duale, le relief axial de centrage peut être une cavité axiale ménagée dans la tête de vis et ouverte vers le haut pour recevoir un embout inférieur d'un tronçon de gond monté dans le second corps 220, c'est-à-dire un couplage du genre de celui représenté pour le tronçon 92, mais alors sans filetage. En variante encore, la douille de palier support 130 est montée rotative et mobile en translation axiale par rapport au premier corps 120, donc en particulier par rapport aux premiers éléments de fixation 12, et l'un, parmi l'ensemble d'éléments constitué par la douille de palier support 130 et le premier corps 120, comporte, à cet effet, un filetage, de réglage de position axiale, prévu pour coopérer avec un relief complémentaire, solidaire de l'autre élément de l'ensemble, par exemple une ou plusieurs dents ou un filetage complémentaire. 1l s'agit donc d'un vissage qui intervient au niveau même de la douille, c'est- à-dire sans être déporté au niveau du tronçon 92, qui peut être donc omis ou bien conservé, mais lisse, à titre de queue de centrage, pour assurer un meilleur maintien en direction axiale. Le pourtour sensiblement cylindrique de la douille 151 peut alors être strié pour former une molette de réglage de position axiale. La surface de palier support 131 et la surface de palier d'appui 231 comportent ici respectivement des première et seconde rampes 132, 232, inclinées sur un plan horizontal, donc radial à la direction axiale 10, prévues pour coopérer afin de provoquer un repoussement en translation axiale du second bloc 21 par rapport au premier bloc 11 lors d'un pivotement de la seconde rampe 232, en un sens déterminé, dans un secteur angulaire occupé par la première rampe 132. Il est donc inutile de tirer ou pousser le gond 9 pour en régler la position axiale. Dans cet exemple, il est en outre prévu des possibilités de réglage latéral, c'est-à-dire de déplacement radial de la direction axiale 10. Comme exposé au début, les éléments de réglage latéral auraient pu être prévus même en l'absence des éléments de réglage de position axiale. Comme le montre la figure 3, les premiers éléments 12, de fixation au bâti 1, comportent une paire d'éléments complémentaires de réglage latéral, constituée par une première embase 126, de montage sur le bâti 1, formant un complément ou partie amovible du premier corps 120, couplée, ici donc de façon réglable, au premier corps 120, et donc en particulier aux premiers éléments de palier 13. L'un des éléments de la paire d'éléments 120, 126, ici le premier corps 120, comporte une dentelure 125DT présentant des nervures, à sommets s'étendant selon une direction verticale, sous forme de dents 125D rangées dans une plage s'étendant selon une direction qui, par rapport à la direction axiale 10, est transverse, et ici sensiblement orthogonale c'est-à-dire horizontale et parallèle à la surface porteuse qu'offre le bâti 1. L'autre élément de la paire d'éléments 120, 126, donc ici la première embase 126, comporte un relief 126DT, complémentaire de la dentelure 125DT, pour permettre un couplage entre les deux éléments de la paire 120, 126 en une pluralité de positions relatives disjointes possibles de décalage latéral, en association avec des éléments 127 de maintien du couplage en toute position choisie, par exemple des vis ou des crocs. Le relief complémentaire 126DT peut se limiter à une dent ou, comme ici, être une dentelure à sensiblement même nombre de dents que la dentelure 125DT. De façon similaire, les seconds éléments 22, de fixation à la porte 2, comportent une paire d'éléments complémentaires de réglage latéral, constituée par le second corps 220, couplé, ici de façon solidaire, aux seconds éléments de palier 23, et par une seconde embase amovible 226, de montage sur la porte 2. L'un des éléments de la paire d'éléments 220, 226, précisément ici le second corps 220, comporte une dentelure 225DT présentant des nervures, à sommets à directions d'extensions verticales, globalement référencées 225A (fig. 2), sous forme de dents 225D rangées dans une plage s'étendant selon une direction transverse, ici sensiblement orthogonale, à la direction axiale 10, c'est-à-dire horizontalement et parallèlement à la surface de couplage qu'offre la porte 2, à savoir une face principale ou une tranche. L'autre élément de la paire d'éléments 220, 226, donc ici la seconde embase 226, comporte un relief 226DT, complémentaire de la dentelure 225DT, pour permettre un couplage entre les deux éléments de la paire d'éléments 220, 226 en une pluralité de positions relatives disjointes possibles de décalage latéral, en association avec des éléments 227 de maintien du couplage en toute position choisie, par exemple des vis ou des crocs. Le relief complémentaire 226DT peut se limiter à une dent ou, comme ici, être une dentelure à sensiblement même nombre de dents que la dentelure 225DT. Comme le montre la figure 2, la dentelure 225DT et le relief complémentaire 226DT sont ici répartis sur deux zones distantes axialement, pour ainsi mieux assurer l'alignement axial. L'embase 126, 226 comporte un téton 126N, 226N de maintien en position, prévu pour être introduit dans le bâti 1, respectivement la porte 2. Desvis non dessinées sont aussi prévues. On peut donc découpler temporairement les premier et second corps 120 et 220 vis-à-vis des première et seconde embases respectives 126 et 226 pour effectuer tout décalage latéral voulu, d'un certain nombre de pas de dentelure, dans le plan d'extension global des reliefs complémentaires respectifs 126DT et 226DT, pour ensuite accoupler à nouveau l'ensemble. On dispose ainsi d'une pluralité de positions disjointes offertes pour un décalage latéral. Dans cet exemple, une cale adaptatrice 228, de déport en épaisseur de la seconde embase 226, comporte un élément 228A de fixation, ou couplage, à la seconde embase 226, précisément ici une dentelure constituant un double de la dentelure 225DT du second corps 220, ou au moins un élément équivalent, à sensiblement mêmes caractéristiques fonctionnelles que celle-ci, le nombre de dents pouvant être différent. La cale adaptatrice 228 comporte en outre des éléments 228M de montage et fixation, en une position prédéterminée, sur le second corps 220, ici des appendices de centrage de position associés à des vis horizontales de fixation (non dessinées) reçues dans quatre lumières 5 ouvertes dans une paroi verticale et ayant des directions d'extension horizontales pour permettre tout réglage latéral voulu dans la plage prévue. Les lumières 5 traversent ainsi la seconde embase 226 pour aboutir dans un trou taraudé du second corps 220. Le même genre de cale peut être aussi prévu pour la première embase 126. En variante, le relief complémentaire 226DT est agencé pour aussi être déplacé selon la direction d'extension 225A de chaque dent 225D, qui est alors prévue oblique, de préférence de façon limitée, par rapport à la direction axiale 10 de gond, verticale, pour ainsi disposer, pour chacune des positions disjointes de décalage latéral, d'une autre pluralité de positions formant une suite, pouvant être continue, de positions de décalage à la fois latéral et axial. En pareil cas, le maintien du couplage entre la seconde embase 226 et le second corps 220 peut encore être assuré par des vis de fixation, mais à large tête puisque les lumières 5, d'accès aux trous de fixation, auront dû être élargies en hauteur, selon la direction axiale 10. La résistance au glissement vertical entre les dentelures opposées 225DT, 226DT peut par exemple être assurée par frottement, par un serrage efficace des vis de fixation, ou encore par des ondulations le long des diverses dents 225D, c'est-à-dire en créant, dans le premier réseau constitué par les nervures légèrement inclinées sur la verticale constituant les dents 225D, un autre réseau transverse. En d'autres termes, et prenant l'exemple du relief dentelé 226DT, les fonds des vallées, sensiblement verticales du premier réseau, présenteraient une profondeur variant de façon périodique, c'est-à-dire un profil crénelé prévu pour être couplée à des zones de pointe, réparties avec la même périodicité spatiale, sur des arêtes de sommet appartenant à la dentelure 225DT en regard, à coupler. Il peut ainsi être prévu que la zone comportant la dentelure 225DT comporte en fait deux telles dentelures, mutuellement croisées, perpendiculairement ou non, avec des profondeurs de sillons identiques ou bien différentes d'une dentelure à l'autre. En bref, il est ainsi formé un premier réseau régulier de pyramides dont les pointes pourront être reçues dans des cavités correspondantes d'un second réseau, de reliefs complémentaires sous forme de cavités en regard, à lignes et colonnes de mêmes pas que leurs homologues du premier réseau. Les cavités peuvent être mutuellement disjointes, c'est-à-dire chacune déboucher sur une surface plane commune du second réseau, ou bien déboucher au fond d'une vallée, comme exposé plus haut. Si alors les vallées orientées selon l'une des deux directions, par exemple "colonne", ont une profondeur supérieure à celles qui leur sont transverses, les sommets des pyramides pourront ainsi être glissés d'une cavité à l'autre en les maintenant sensiblement au fond de la vallée "colonne", donc sans risque de décalage parasite en une direction non voulue par un saut involontaire de chaque pyramide à une vallée "colonne" voisine de celle où elle doit se déplacer. Par contre, s'il faut que chaque pyramide passe à une autre vallée du relief complémentaire, afin d'effectuer un décalage en direction "ligne", les pyramides et la zone de relief complémentaire, à cavités, seront mutuellement légèrement reculés pour que les sommets des pyramides puissent passer dans les cols "transverses" que le réseau "ligne" a créés dans les réseau "colonne". Les cols "transverses" ci-dessus assurent alors un guidage en direction "ligne", c'est-à-dire que chaque pyramide restera au niveau de sa ligne alors associée, et ne pourra à nouveau se déplacer en direction "colonne" qu'après avoir quitté le col "transverse" et pénétré dans une nouvelle vallée "colonne". On notera que les deux zones à coupler, de dentelure et de relief complémentaire, peuvent avoir des étendues différentes, dans la mesure où la solidité voulue du couplage est assurée. Il peut aussi être prévu que l'une des deux zones ci-dessus puisse être couplée à l'autre avec débordement partiel sur une zone marginale, non fonctionnelle, de celle-ci, dans la mesure où cette zone marginale ne présente pas de relief susceptible de gêner le couplage. Les figures 4 et 5 illustrent trois positions de réglage relatives à trois types respectifs de réglage, chaque position étant extrême dans la plage de réglage respective. Ainsi, le gond 9 est remonté de 5 mm par rapport à la position moyenne selon la figure 2, et, indépendamment, sur la figure 5, la dentelure 125DT du premier corps 120, est décalée vers la droite de 5 mm par rapport à la première embase 126, et, indépendamment, la dentelure de la cale adaptatrice 228, constituant un double de la dentelure de corps 225DT, est décalée de 5 mm vers le bas. Par comparaison avec les positions moyennes selon les figures 2 et 3, on peut déduire, symétriquement, des secondes positions extrêmes, opposées à celles qui sont dessinées
La charnière comprend un premier bloc (11), comportant un premier élément (12) de fixation à un bâti (1) et un premier palier (13), de support axial d'un second palier (23), d'appui, appartenant à un second bloc (21) comportant un second élément (22) de fixation à une porte (2), les premier et second palier (13, 23) étant rotatifs par rapport à une direction axiale (10), le premier palier (13) étant en outre mobile axialement par rapport au premier bloc (11) et étant associé à des éléments (14) de réglage de la position axiale et à des éléments (15) de verrouillage en position.
Revendications 1. Charnière, comprenant un premier bloc (11), comportant des premiers moyens (12) de fixation à un bâti (1) et des premiers moyens de palier (13), de support axial de seconds moyens de palier (23), d'appui, appartenant à un second bloc (21) comportant des seconds moyens (22) de fixation à une porte (2), les premiers et seconds moyens de palier (13, 23) étant prévus pour mutuellement coopérer en rotation relative par rapport à une direction axiale (10) d'un axe géométrique de gond, caractérisée par le fait que les premiers moyens de palier (13) sont montés mobiles en position axiale, dans une plage de réglage axial prédéterminée s'étendant selon la dite direction axiale (10), par rapport aux premiers moyens de fixation (12) et sont associés à des moyens (14) de réglage de la dite position axiale et à des moyens (15) de verrouillage en la dite position axiale. 2. Charnière selon la 1, dans laquelle les premiers moyens de palier (13) comportent une douille de palier support (130) avec une surface de palier support (131) tournée vers les seconds moyens de palier (23) et avec une surface d'appui (133), tournée à l'opposé de la surface de palier support (131), prévue pour prendre appui sur des moyens de support axial (151), appartenant aux moyens de verrouillage (15). 3. Charnière selon la 2, dans laquelle un tronçon (92) de gond (9) est prévu pour être monté rotatif, et mobile en translation axiale, par rapport aux premiers moyens de fixation (12), et comporte une rampe d'appui (93), de réglage de position axiale, inclinée par rapport à un plan purement radial à la dite direction axiale (10), prévue pour coopérer avec une rampe support (123) solidaire des premiers moyens de fixation (12). 4. Charnière selon la 3, dans laquelle la rampe d'appui constitue une surface d'extrémité du tronçon de gond (92). 5. Charnière selon la 3, dans laquelle la rampe d'appui est un filetage (93). 6. Charnière selon l'une des 1 à 5, dans laquelle les moyens de verrouillage comportent une goupille (151) agencée pour être logée dans un trou transversal de gond (91). 7. Charnière selon les 3 et 6 prises en combinaison, dans laquelle la goupille (151) est en outre fonctionnellement associée à des moyens de butée en rotation (124), solidaires des premiers moyens de fixation (12), agencés pour inhiber toute rotation parasite du tronçon de gond (92). 8. Charnière selon les 2 et 3 prises en combinaison, et le cas échéant l'une des 4 à 7, dans laquelle la douille de palier support (130) est intégrée d'un seul tenant avec le tronçon de gond (92) pour former une sorte de vis à tête constituant la dite surface de palier support (131) et les seconds moyens de palier (23) comportent, outre une surface de palier d'appui (231) prévue pour s'appuyer sur la dite tête, un relief axial de centrage agencé pour coopérer avec une surface de forme complémentaire de la tête assurant la fonction de gond (9) de maintien d'alignement axial de palier. 9. Charnière selon les 2 et 3 prises en combinaison, et le cas échéant l'une des 4 à 7, dans laquelle la douille de palier support (130) est montée rotative, et mobile en translation axiale par rapport aux premiers moyens de fixation (12) appartenant à un premier corps (120), et l'un, parmi l'ensemble d'éléments constitué par la douille de palier support (130) et le premier corps (120), comporte, à cet effet, un filetage, de réglage de position axiale, prévu pour coopérer avec un relief complémentaire solidaire de l'autre élément de l'ensemble. 10. Charnière selon l'une des 1 à 9, dans laquelle les moyens de réglage de position axiale (14) sont agencés pour recevoir un outil de réglage par rotation. 11. Charnière selon l'une des 1 à 9, dans laquelle les moyens de réglage de position axiale (14) comportent une molette de réglage. 12. Charnière selon l'une des 1 à 11, dans laquelle les premiers et seconds moyens de palier (13, 23) comportent respectivement des première et seconde rampes (132, 232), inclinées sur un plan radial à la dite direction axiale (10), prévues pour coopérer afin de provoquer un repoussement en translation axiale du second bloc (21) par rapport au premier bloc (11) lors d'un pivotement de la seconde rampe (232), en un sens déterminé, dans un secteur angulaire occupé par la première rampe (132). 13. Charnière selon l'une des 1 à 12, dans laquelle au moins l'un, parmi les premiers (12) et les seconds (22) moyens de fixation, comporte une paire d'éléments complémentaires de réglage latéral (120, 126 ou 220, 226), constituée par un corps (120, 220), couplé aux premiers, respectivement seconds, moyens de palier (13, 23), et par une embase amovible (126, 226), de montage sur respectivement le bâti ou la porte, l'un des éléments de la paire (120, 126 ou 220, 226) comportant une dentelure (125DT, 225DT), à dents (125D, 225D) rangées dans une plage s'étendant selon une direction transverse à la dite direction axiale (10), l'autre élément de la paire (120, 126) comportant un relief (126DT, 226DT) complémentaire de la dentelure (125DT, 225DT) pour offrir une pluralité de positions relatives disjointes de couplage, avec décalage latéral, entre les deux éléments de la paire (120, 126 ou 220, 226), en association avec des moyens (127, 227) de maintien du couplage en toute position choisie. 14. Charnière selon la 13, dans laquelle les premiers (12) et les seconds (22) moyens de fixation comportent chacun une dite paire d'éléments complémentaires (125D, 126D ou 225D, 226D) de réglage latéral. 15. Charnière selon l'une des 13 et 14, dans laquelle l'embase (126, 226) comporte un relief (126N, 226N) de maintien en position des moyens de fixation (12, 22), prévu pour être introduit dans le bâti (1), respectivement la porte (2). 16. Charnière selon l'une des 13 à 15, dans laquelle une cale adaptatrice (228), de déport en épaisseur de l'embase (226), comporte un élément (228A) de fixation à l'embase (226), constituant un équivalent de celui (225DT) des éléments de la paire (225DT, 226DT) qui appartient au corps (220), et comporte des moyens (228M) de montage, en une position prédéterminée, sur le corps (220). 17. Charnière selon l'une des 13 à 16, dans laquelle le relief complémentaire (226DT) est agencé pour aussi être déplacé selon une direction (225A), d'extension de chaque dent (225D), qui est oblique par rapport à la dite direction axiale (10) de gond, pour ainsi disposer, pour chacune des positions disjointes de décalage latéral, d'une autre pluralité de positions formant une suite de positions de décalage à la fois latéral et axial. 18. Charnière selon l'une des 13 à 17, dans laquelle la dentelure (125DT, 225DT) appartient à une matrice régulière formée un premier réseau de colonnes de dites dents (125D, 225D) qui est entamé par un deuxième réseau transverse de lignes de dents pour former des pyramides disposées en matrice, et le relief complémentaire comporte une matrice, de même régularité, de cavités de réception de sommets des pyramides. 19. Charnière selon la 18, dans laquelle les cavités débouchent dans des fonds de vallées.
E
E05
E05D
E05D 7
E05D 7/04
FR2889155
A1
PROCEDE DE MONTAGE D'UN TOIT SUR UN VEHICULE CONVERTIBLE ET VEHICULE CORRESPONDANT
20,070,202
L'invention concerne un procédé de montage, sur une caisse de véhicule, d'une partie au moins d'éléments constitutifs d'un toit pour ce véhicule. A titre non nécessairement exhaustif, un autre objet de l'invention concerne un véhicule découvrable pour deux moyens favorisant le montage de son toit rétractable sur la caisse. Un but de l'invention est de proposer des moyens simples et un procédé simple à mettre en oeuvre permettant de déplacer, de positionner et de fixer à la caisse le toit, ou certains au moins de ses éléments constitutifs pré-assemblés. Il s'agit donc en particulier, sous un aspect, de proposer un toit comme un module et de favoriser ainsi les conditions d'assemblage du véhicule, en particulier dans le cadre de la liaison toit-caisse, tout particulièrement pour un toit mobile pour véhicules convertibles, ceci en vue en outre de diminuer les coûts, d'améliorer la fiabilité, voire la rapidité d'assemblage. Dans ce but, il est tout d'abord proposé que le procédé de montage concerne une partie au moins d'éléments constitutifs du toit comprenant au moins un élément (typiquement en forme de panneau sensiblement plat ou plus au moins incurvé selon la ligne du véhicule) rigide de toit prévu pour être articulable vis-à-vis de la caisse entre une position fermée audessus de l'habitacle dont le véhicule est pourvu et une position ouverte atteinte par dégagement du toit jusque derrière cet habitacle, dans lequel procédé: a)- on pré-assemble, avec une structure adaptée pour localement porter un actionneur prévu pour l'articulation d'au moins ledit élément de toit, certains au moins desdits moyens à monter sur la caisse et constitutifs du toit parmi les moyens suivants, l'actionneur étant soit déjà monté sur cette structure-porteuse, soit monté ultérieurement,: * le ou les éléments rigides de toit, * des bras articulés de man uvre de cet élément de toit ou d'au moins un autre élément de toit, * un ou plusieurs arbres de manoeuvre de cet élément de toit ou de l'un au moins desdits éléments de toit, * des platines-support pour une fixation des articulations des bras et/ou des paliers de rotation de l'arbre/des arbres de manoeuvre, * des premiers moyens d'interengagement portés par la structure-porteuse et adaptés pour coopérer en interengagement avec des seconds moyens complémentaires d'interengagement portés par la caisse, ces premiers et seconds moyens d'interengagement pouvant présenter des moyens de guidage relatif suivant une direction (Y) transversale à l'axe longitudinal (X) et/ou de positionnement suivant cet axe longitudinal (X), b)- depuis l'arrière et/ou le dessus de la caisse, on amène cette structure-porteuse ainsi pré- assemblée avec lesdits moyens constitutifs concernés du toit, vers un avaloir d'entrée d'un boîtier-avaloir fixé à la caisse et comprenant des parois latérales, c)- on engage au moins jusque dans cet avaloir d'entrée (41a) une partie de la structure-porteuse, de façon à centrer au moins grossièrement lesdits moyens pré-assemblés du toit, selon au moins ladite direction (Y). De préférence: d)- on poursuivra cet engagement, de sorte qu'alors: * dl) ladite zone ou partie engagée de la structure-porteuse vienne se positionner, selon ladite direction transversale (Y), contre des surfaces de positionnement ou de guidage du boîtier-avaloir, * d2) et/ou qu'à distance de ladite partie de la structure-porteuse engagée dans le boîtier-avaloir, lés premiers moyens d'interengagement assurent, en interengagement avec lesdits seconds moyens complémentaires d'interengagement, un guidage suivant cette direction transversale (Y), par l'intermédiaire desdits moyens de guidage ou de positionnement relatif. De préférence, lors de l'étape b) et depuis l'arrière et le dessus de la caisse, on déplacera, vers l'avaloir d'entrée, la structure-porteuse ainsi pré- assemblée avec lesdits moyens constitutifs concernés du toit, dans un plan longitudinal du véhicule et selon une direction oblique descendante. Ainsi, on pourra utiliser la composante de déplacement X (axe longitudinal du véhicule) pour positionner et caler au mieux les moyens constitutifs concernés du toit vis-à-vis de la caisse. Dès lors que favorablement on pourra n'utiliser, pour la manoeuvre du toit, qu'un seul actionneur et que cet actionneur sera favorablement disposé centre sensiblement dans le plan longitudinal médian du véhicule, on conseille de manière générale que, lors de l'étape b), on déplace, vers l'avaloir d'entrée, la structure-porteuse ainsi pré-assemblée avec lesdits moyens constitutifs concernés du toit, dans un plan longitudinal du véhicule contenant l'axe longitudinal (X), et selon une direction oblique descendante. Si nécessaire à titre complémentaire avec ce qui précède, on conseille par ailleurs que, pour le positionnement parallèlement aux directions X et Z (Z: direction verticale) desdits moyens pré-assemblés du toit, par rapport à la caisse, on réalise, après l'étape c), préalablement à une fixation serrée entre la caisse et certains au moins desdits moyens constitutifs pré-assemblés du toit et/ou la structure-porteuse, une amenée en butée, suivant ces deux directions et contre des zones de ladite caisse et/ou contre des premiers moyens de centrage appartenant à des outils de centrage et que l'on fixerait temporairement à la caisse: * localement certains au moins desdits moyens constitutifs pré-assemblés du toit, * et/ou localement la structure-porteuse, * et/ou localement des seconds moyens de centrage appartenant auxdits outils de centrage et que l'on fixé temporairement à la structure-porteuse et/ou à certains au moins desdits moyens constitutifs pré-assemblés du toit. Pour éviter les hyper-statismes et/ou pour tenir compte de l'équilibre général des éléments concernés du véhicule et notamment d'une position a priori latérale des bras articulés de manoeuvre (s'ils sont ici concernés) ou d'autres moyens constitutifs du toit, il est en outre considéré comme favorable que, le boîtier-avaloir ayant été positionné pour s'étendre essentiellement suivant, ou parallèlement à proximité d'un plan longitudinal vertical médian du véhicule contenant ledit axe longitudinal (X), l'amenée en butée est réalisée latéralement à l'écart par rapport à l'avaloir d'entrée ou au boîtier-avaloir et à son positionnement l'écart par rapport audit axe longitudinal (X). Revenant sur la question du positionnement vertical entre lesdits moyens concernés du toit et la partie correspondante de la caisse, on conseille dans ce but que: * on équipe la caisse du véhicule de surfaces de réception des platines-support pour la fixation des articulations des bras et/ou des paliers de rotation de l'arbre de manoeuvre, * et, vers la fin du mouvement d'engagement de ladite zone ou partie de la structureporteuse, on fait porter lesdites platines-support sur les surfaces correspondantes de réception de la caisse. Concernant le positionnement déjà evoqué parallèlement à la direction longitudinale X des moyens pré-assemblés du toit, toujours par rapport à la caisse, on conseille en outre: * on équipe la caisse de surfaces de réception des 20 platines-support, * on équipe ces surfaces de réception avec lesdits seconds moyens d'interengagement, * et, lors de l'étape d), lorsque les premiers moyens d'interengagement sont en interengagement avec lesdits seconds moyens complémentaires d'interengagement, un guidage suivant cette direction transversale (Y), par l'intermédiaire desdits moyens de guidage ou de positionnement relatif. Concernant le véhicule en lui-même, on conseille ce 30 qui suit, si nécessaire en combinaison: - il s'agit d'un véhicule à toit rétractable, dans lequel: 2889155 6 -le toit est constitué d'un sous-ensemble préassemblé avec une structure porteuse adaptée pour localement porter un actionneur permettant le mouvement du toit, le sous-ensemble comprenant certains au moins des éléments suivants. * un ou plusieurs éléments rigides de toit, * des bras articulés de manoeuvre du ou des éléments rigides de toit, * un ou plusieurs arbres de manoeuvre du ou des 10 éléments de toit, * des platines support sur lesquelles sont articulés les bras et/ou fixés des paliers de rotation du ou des arbres de manoeuvre, * des premier moyens d'interengagement portés par le 15 sous-ensemble de toit pré-assemblé, -la caisse présente: *des seconds moyens d'interengagement qui coopèrent avec les premiers moyens d'interengagement pour permettre un guidage selon un axe (Y) transversal audit axe longitudinal et/ou un positionnement du toit pré-assemblé sur la caisse (3) selon cet axe longitudinal, *un boîtier-avaloir d'entrée. Une partie de la structure porteuse s'engage dans l'avaloir de façon à centrer au moins grossièrement le toit pré-assemblé selon l'axe transversal (Y), lors de l'amenée du toit pré-assemblé sur la caisse, le positionnement de la structure-porteuse et donc de ce toit pré-assemblé selon ledit axe transversal (Y) étant réalisé grâce à des surfaces portées par le boîtier- avaloir et/ou par des moyens de positionnement disposés à l'endroit ou au voisinage des premiers et seconds moyens d' interengagement. En outre, on conseille: - que la structure-porteuse et le boîtier-avaloir s'étendent sensiblement dans un plan longitudinal médian (30) du véhicule, - et/ou que le boîtier-avaloir possède une direction d'engagement pour la structure-porteuse qui est sensiblement oblique et inclinée vers l'avant du véhicule, - et/ou que le boîtier-avaloir possède une forme convergente vers l'avant, - et/ou que les platines de support soient disposés sur les côtés latéraux du véhicule et portent certaines au moins des articulations des bras et/ou les paliers du 15 ou des arbres, -et/ou que le boîtier-avaloir supporte le ou les arbres par des paliers, -et/ou que le ou les arbres soient solidaires d'un élément de toit arrière sur l'avant duquel est articulé 20 un élément de toit avant, - et/ou que lesdits bras soient articulés à l'élément de toit avant, - et/ou que lesdits premiers et seconds moyens d'interengagement soient disposés respectivement sur les platines-support et sur des surfaces de réception de ces platines, - et/ou que lesdits moyens d'interengagement comprennent des pions de centrage reçus dans des trous allongés suivant ledit axe transversal (Y) ou ayant une composante suivant cet axe transversal (Y), - et/ou que le boîtier-avaloir (41) présente deux ailes symétriques par rapport au plan longitudinal médian 2889155 8 et dans lesquelles sont pratiquées des fentes permettant de recevoir des moyens de fixation appartenant à la structure-porteuse. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore de la description plus détaillée qui suit, en référence aux dessins donnés à titre d'exemple et dans lesquels: La figure 1 montre schématiquement de côté un véhicule équipé d'un toit rétractable et auquel les 10 solutions de l'invention sont applicables, La figure 2 représente une vue partielle en coupe longitudinale et de trois-quarts arrière du toit monté sur la structure du véhicule dans une position partiellement ouverte. La figure 3 représente, en coupe selon le plan médian longitudinal III de la figure 4, la liaison du toit sur la structure du véhicule ainsi que le toit en trait mixte lors de son amenée vers la caisse du véhicule. Le toit est représenté en traits pointillés à l'état replié dans le coffre. Les figures 4, respectivement 5, sont des vues de l'arrière, respectivement de dessus des zones de liaison entre le toit et la caisse du véhicule. Sur les demi vue gauche, le toit est en place sur la caisse. Les demi vues droites représentent les zones de réception de la caisse, le toit n'étant pas encore monté. Les figures 6 et 7 sont des vues en coupe selon VI-VI et VII-VII de la figure 3 montrant l'engagement entre la structure porteuse, l'avaloir et les surfaces de positionnement en Y. 2889155 9 La figure 8 est une vue en coupe selon VIII-VIII de la figure 3 montrant l'avaloir et des moyens de positionnement en Y. La figure 9 est une vue de dessus similaires à la figure 5 et présentant un autre mode de réalisation dans lequel le réglage en Y s'effectue latéralement au niveau des platines. Figure 1, le véhicule 1 comprend un bâti structurel 3, ici appelé caisse. Sur la caisse sont ici rapportés les portières telles que 5. On voit égalment un coffre arrière 9 et un cadre frontal 11 délimitant un parebrise 13. Le véhicule 1 est un coupé découvrable à toit 15 entièrement escamotable dans le coffre 7, à l'écart de 15 l'habitacle 17. Le toit 15 s'articule sur la caisse 3 entre une position fermée représenté en trait plein sur la figure 1 et une position ouverte, repliée, représenté en traits mixtes sur cette même figure. Dans la position fermée, le toit s'étend au-dessus de l'habitacle 17 qu'il ferme au moins essentiellement à sa partie supérieure, tandis qu'en position ouverte, le toit est ici disposé derrière l'habitacle. Le toit 15 comprend plusieurs éléments de toit rigides, mobiles, adaptés pour recouvrir l'habitacle 17 dans leur première position relative déployée, tout en pouvant être repliés les uns vers les autres dans la deuxième position ouverte, rangée du toit. Ici, le toit 15 comprend ici deux éléments rigides de toit 15a, 15b définissant respectivement un panneau de toit avant et, derrière suivant l'axe 21, un panneau de toit arrière, cette position relative entre les éléments étant respectée dans la position fermée du toit, tandis que dans la position ouverte, les deux éléments de toit sont ici disposés l'un audessus de l'autre, sensiblement horizontalement, repliés qu'ils sont derrière l'habitacle. En outre l'élément arrière de toit 15b correspond à un élément central arrière de toit et est bordé par un élément rigide latéral de toit, de part et d'autre, tel que 15b1 pour la droite, figs.4 et 5. Ici, les éléments de toit avant 15a et arrière 15b sont reliés entre eux, respectivement vers leurs bords arrière et avant, par une articulation 20. Figure 2 on a repéré 20a l'axe d'articulation entre ces éléments. Cet axe est ici perpendiculaire à l'axe longitudinal 21 du véhicule, ainsi qu'au plan vertical médian 30 parallèle à cet axe 21. Le plan 30 constitue donc globalement le plan de symétrie de part et d'autre duquel se trouvent au moins les sièges conducteur et passager, situés côte à côte. Figure 2, on voit un siège droit 33. Sur les figures, AVT et/ou ARR repèrent respectivement l'avant et l'arrière du véhicule, suivant l'axe longitudinal 21. Pour sa manoeuvre en basculement, les éléments latéraux de toit tels que 15b1 ou 15b2, fig.9, sont entraînés entre les positions ouverte et fermée par au moins un bras 23 articulé sur l'élément autour d'un axe transversal 25a, figs.4 et 5. On dénommera transversal , tout axe transversal à l'axe longitudinal 21 et/ou au plan longitudinal vertical médian 30. A son autre extrémité, le bras 23 que l'on voit est articulé vis-à-vis de la caisse 3, autour d'un axe transversal 25b. De préférence, deux bras 23 seront prévus, situés latéralement, chacun de part et d'autre du toit. Le/les bras 48 participent au basculement du panneau de toit 15b. Bien qu'il puisse en être autrement, le panneau 15b est ici un panneau arrière de custode s'étendant suivant une surface transversale, en particulier perpendiculaire, au plan longitudinal médian 30. Figure 2, est schématisé en 34 une partie de la lunette arrière du véhicule. Pour la commande du panneau de toit 15b, un actionneur 35 est disposé et agit sensiblement dans le plan longitudinal vertical médian 30, via les mouvements de sa partie mobile 37. Cet actionneur 35 (de préférence unique) comprendra avantageusement un fût et une tige ou pièce mobile montée donc coulissante par rapport à ce fût, sensiblement dans le plan 30. Il est avantageusement situé entre les deux sièges, sensiblement au niveau de leur dossier. Typiquement, il sera légèrement incliné par rapport à l'horizontale. L'actionneur 35 pourra notamment être un vérin par exemple hydraulique ou un système d'actionnement à arbre motorisé, mû par un moteur électrique. Par ailleurs, la partie mobile (tige coulissante 37) de l'actionneur 35 est liée de façon articulée, par un système de biellettes 47, à un organe intermédiaire d'entraînement 49 lié, ici directement par les bras 48 à l'élément de toit concerné. Ce système de biellettes est associé à des tourillons tel que 53 coulissant dans une glissière 55 pour transformer le mouvement de coulissement de la tige 37 en un mouvement de rotation (basculement) communiqué à l'organe intermédiaire 49. L'organe intermédiaire 49 est ici animé exclusivement d'un mouvement de rotation autour d'un axe transversal 49a1. Tl comprend un ou plusieurs tubes ou bouts d'arbres, tels que 49a,49b, porté(s) par des paliers 50, et peut être cintré vers ses extrémités latérales, bien qu'il s'étende en position opérationnelle globalement transversalement au plan longitudinal médian 30. Pour pivoter, l'organe ou tube 49 est fixé (directement ou indirectement, via la platine de montage 130) à la poutre transversale 45 (ou à ses prolongements latéraux tels que 45b), par des étriers 51 définissant des paliers. En position opérationnelle, l'actionneur 35, et en particulier la partie avant de son fût, est engagé dans un boîtier-avaloir 41 (figures 2 et 3), via un avaloir d'entrée 41a ouvert de préférence vers l'arrière et le haut et donc inclinée, comme montré. La partie fixe de l'actionneur est alors avantageusement montée articulée en rotation par rapport à la caisse 3, autour d'un axe transversal. Une poutre structurelle 45 s'étendant globalement perpendiculairement à l'axe longitudinal 21 entre les deux bords latéraux gauche et droit du véhicule porte le boîtier-avaloir 41. La poutre transversale 45 est incurvée ou en cuvette. Avantageusement chaque bras latéral 23 de manoeuvre du toit est fixé, via des paliers tels que 26, sur une platine de montage 130, fig.2, ou directement sur la poutre structurelle transversale 45, ou même préférentiellement sur un prolongement latéral de celle- ci ou plutôt de la platine de montage (en 130b, fig.2); voir également le prolongement droit repéré 45b figure 2 de la poutre 45. Ces prolongements latéraux de la poutre 45 et/ou de la platine rapportée de montage 130 prolongent la pièce concernée vers l'avant à la manière de coudes latéraux; figure 2. Sur cette platine intermédiaire ou additionnelle 130, seront avantageusement rapportés, avant montage du toit sur la caisse, certains au moins parmi les éléments suivant du toit: son/ses panneaux ou éléments 15a,15b.., l'actionneur 35, l'organe d'entraînement 49 et les paliers 51. Ainsi, on aura préassemblé, avec une structure (130) adaptée pour localement porter l'actionneur 35, et avant l'assemblage avec la caisse 3, des éléments constitutifs, de commande (actionneur,biellette..) et/ou de manoeuvre (paliers, arbre intermédiaire 49...) du toit. La platine pourra être une cornière ou une poutre rapportée fixée à la caisse, en particulier sur la face arrière de la poutre 45. Donc, sur la figure 3, on voit en 100 une structure, ou une armature, en U adaptée pour porter l'actionneur 35, que celui-ci soit pré-assemblé avant le montage du toit sur la caisse, ou monté ultérieurement. Cette structure porteuse 100 présente une partie avant 101 inclinée vers l'avant et vers le bas lorsqu'elle doit être, comme cela est prévu, engagée dans le boîtier-avaloir 41, afin d'assurer l'assemblage avec la caisse des éléments de toit concernés, pré-assemblés entre eux. On remarquera figure 3 que la structure porteuse 100 comprend en outre un talon inférieur 103 destiné, en position finale d'engagement au moins de la partie avant inclinée 101 dans le boîtier-avaloir 41, à porter contre une partie arrière de la poutre 45, à la manière éventuellement d'une butée en X (axe longitudinal 21). Globalement, pour monter les éléments de toit pré- assemblés (100, 15, 48, 49... voir 23) sur la caisse 3, on prévoit: - favorablement d'amener ces éléments, et en particulier la structure porteuse 100, en direction de l'avaloir d'entrée 41a du boîtier-avaloir 41, ceci de préférence depuis l'arrière et le dessus de la caisse, comme montré figure 3 avec la flèche F (direction d'avance 120), le/les éléments de toit (15a,15b...) étant alors cde préférence partiellement ouvert, voir fig.3 traits mixtes, - de positionner lesdits éléments pré-assemblés de toit suivant la direction X (axe 21), en posant sur les parties prévues de la caisse les éléments concernés du toit (en particulier et de préférence la platine rapportée 130), assurant ainsi un positionnement vertical en Z (axe Z perpendiculaire à l'axe X), voir fig.3 trait plein, - puis, de régler les jeux suivant Y (axe Y perpendiculaire aux axes X et Z, comme montré notamment sur la figure 2), - puis enfin de serrer (vissage en particulier) lesdits éléments de toit avec la caisse. Pré-assemblés avec la structure 100 porteuse de l'actionnaire 35, et/ou avec la platine 130, on trouvera donc préférentiellement: le ou les élément(s) rigide (s) (15a...) du toit, certains au moins des bras tels que 23 et 48, et le ou les arbre (s) de manoeuvre 49, 49a..., ainsi que des platines-support 105, 107 (voir figures 5, 9), prévues latéralement, vers chaque extrémité du bras (ou des bouts d'arbre) 49, avantageusement pour une fixation des articulations à la fois de ces bras 23 et des paliers de rotation 51. On aura compris qu'en l'absence de la platine intermédiaire 130, la structure 100 et les platines-support latérales 105, 107 pourront n'être reliées entre elles que par l'intermédiaire de l'arbre 49 ou des bouts d'arbre qui le constituent. Avec la platine 130, la rigidité sera améliorée. Ces platines-support 105, 107 vont avantageusement venir, lors de l'approche desdits éléments pré-assemblés du toit, en contact avec, et de préférence en appui sur, des surfaces de réception telles que 109, 111, (figures 4 et 5) de la caisse 3, c'est-à-dire fixées sur cette dernière et présentant une forme et des dimensions appropriées pour recevoir les platines-support 105, 107. C'est de préférence vers la fin du mouvement d'engagement de la partie de guidage 101 de la structure porteuse 100 à l'intérieur du boîtier-avaloir 41 que l'on fera porter les platines-support 105, 107 du toit sur les surfaces correspondantes, respectivement 111 et 109, de réception de la caisse. Pour assurer, le moment venu, un positionnement desdits moyens préassemblés du toit par rapport à la caisse 3, parallèlement à la direction X, les platines 105, 107 et les surfaces de réception 109, 111, ont été équipées de premiers et de seconds moyens d'interengagement, 113a, 113b; 115a, 115b, complémentaires entre eux. Favorablement, il s'agira de pions et de trous complémentaires de réception assurant ensemble, lorsque les pions sont engagés dans les trous, un positionnement en X, par engagement, et a minima par butée, des premiers dans les seconds. Pour cela, les pions pénétreront assez étroitement dans les trous, au moins suivant la direction X, de sorte qu'ils présenteront en commun des moyens de positionnement relatif suivant cet axe longitudinal X. En 115b1 et 115b2 on a repéré figure 5 les parois latérales qui vont assurer le positionnement suivant l'axe X du pion correspondant 113b (voir figure 9) lorsqu'il va s'engager étroitement dans le trou 115b. On notera que dans la réalisation préférée illustrée, chaque trou de réception, tel que 115b, est orienté suivant l'axe Y, donc perpendiculairement à X. De préférence, les pions 113a, 113b seront prévus sur les platines-support 105, 107, en face inférieure de celles-ci, tandis que les trous allongés transversalement à x seront prévus sur les surfaces de réception 109, 111, ces surfaces étant de préférence horizontales sur la caisse, comme montré notamment figure 5 pour la surface 109. Ainsi, la caisse du véhicule présentera des surfaces de réception des platines 105, 107, pour un positionnement en appui vertical suivant Z desdits éléments pré-assemblés du toit. Lors de l'avance de la partie 101 vers l'intérieur de l'avaloir central 41, on pourra faire s'appuyer les pions sur lesdites surfaces de réception 109,111 des platines-support, ce qui forcera en inclinaison ces platines-support. En poursuivant cette avance, on amènera naturellement ces pions en face des trous de centrage 115a,115b, de sorte que lesdits pions basculeront dedans en entraînant avec eux les platines-support. En alternative au fait que les platines ou les surfaces de réception sur la caisse de ces platines 105, 107 possèdent des moyens de positionnement du toit suivant l'axe X, ces moyens de positionnement pourraient être réalisés par des outils de centrage, tels que des doigts de centrage qui ne seraient de préférence utilisés qu'au moment de la fixation des platines à la caisse. Par l'utilisation des trous 109, 111 allongés suivant la direction Y (voir avec une double composante suivant X et Y, si le positionnement en X est effectué par exemple à l'endroit du boîtier-avaloir 41 et/ou de son avaloir d'entrée 41a), on pourra en outre ici réaliser un guidage suivant la direction Y des éléments concernés du toit, lorsque les pions 105, 107 sont engagés dans ces trous et qu'il existe par ailleurs une possibilité de mouvement suivant Y, ce qui peut être le cas à l'intérieur du boîtieravaloir 41, comme on va le voir ci-après. Dans ce cas, les moyens ou surfaces précités liés aux premiers et seconds moyens d'interengagement (ici donc les pions et leurs trous coopérants) pourront servir à la fois de guidage suivant Y et de positionnement suivant X des éléments concernés du toit vis-à-vis de la caisse. Sur la base de ce qui précède, le montage du toit sur la caisse s'effectuera de la façon suivante: - tout d'abord, on réalise un préassemblage des éléments constitutifs considérés du toit, sous forme donc d'un module comprenant les éléments ou panneaux de toit tels que 15a, 15b. .., favorablement les bras de man uvre 23 et/ou 48, l'arbre d'actionnement 49, les platines latérales 105, 107 portant les articulations des bras (lesquels bras pourront à cette étape ne pas être nécessairement fixés à ces articulations) et les paliers 51 de l'arbre (de chaque arbre) 49, ainsi que la structure 100 porteuse de l'actionneur 35 (déjà fixé à elle, ou non). - Une fois ces éléments de toit pré-assemblés, ce module est amené de préférence depuis donc l'arrière et le haut de la caisse 3, avec un déplaçement de préférence dans le plan longitudinal médian 30 du véhicule, selon la direction oblique descendante, figurée par la flèche F sur la figure 3. Le doigt incliné avant 101 de la structure porteuse 100 va alors tout d'abord engager l'avaloir d'entrée 40a du boîtier-avaloir 41. Pour cela, on voit figure 8 que l'avaloir d'entrée 41a comprend des parois latérales évasées 410a, 410a (voir également figure 2), en particulier pour un guidage transversal (à composante en Y), l'avance suivant la direction inclinée 120 coaxiale avec l'axe d'allongement du boîtier-avaloir 41 se poursuivant. - Vers la fin du mouvement d'avance du toit suivant la direction 120, des pions 113a,113b portés sous les platines (ou autres moyens de positionnement et/ou de guidage équivalents) viennent se positionner dans les trous 115a,115b: on obtient ainsi un positionnement en X du toit. Au besoin, on peut alors effectuer un positionnement précis du toit en Y parrapport à la structure et/ou la carrosserie du véhicule. Ce réglage précis pourra être réalisé par des outils appartenant à la ligne de montage et non représenté ici. - On peut ensuite procéder à la fixation définitive du toit sur la caisse 3: pour cela on serre des vis telles que 122,124 pour fixer chaque platine sur les 2889155 19 surfaces 109,111 de réception de la caisse et on serre encore de préférence d'autres vis 126,128 qui étaient pré montées (voir figure 6) sur la structure porteuse 100, de façon à la fixer sur l'avaloir 41, étant précisé que ces vis ont alors de préférence engagés des fentes longitudinales (telles que 130 fig.3 pour l'une) pratiquées sur les côtés de l'avaloir lors de l'avancée du toit. Ainsi, un objet de l'invention est de réaliser le positionnement d'un module préassemblé de toit lors de son mouvement d'approche sur le véhicule, en effectuant un premier positionnement en Y grâce un avaloir central 41, puis, toujours lors du mouvement d'approche du toit, de réaliser le positionnement en X grâce aux pions/trous coopérants de centrage 113a,113b,115a,115b et, finalement, le positionnement en Z, grâce aux surfaces 109,111 de réception des platines 105,107. Le positionnement en Y pourra toutefois être réalisé de deux façons distinctes: a) figures 7 et 8: positionnement en Y réalisé de façon précise grâce à des surfaces d'appui 41b,41c (fig.7) de l'avaloir permettant le centrage en Y de la structure porteuse 100 et donc du toit, ces surfaces d'appui pouvant être des conformations des parois latérales de l'avaloir ou des pièces rapportées (fig.8). Dans ce cas, lors du pré-assemblage du toit, on positionnera les paliers de bras précisément en Y sur les platines 105,107, de sorte à centrer précisément le toit par rapport auxdites surfaces d'appui de l'avaloir 41. b) alternativement: le mouvement de positionnement en Y grâce à l'avaloir 41 et à la structure porteuse 100-101 n'est réalisé que grossièrement, le réglage final précis étant effectué juste avant le serrage des vis de fixation du toit sur la structure. En variante. -les trous oblongs peuvent être réalisés sur les 5 platines et les pions portés par la caisse, -les pions peuvent être des outils de positionnement utilisés uniquement lors du montage du toit et retirés après serrage des vis de fixation du toit sur la caisse. Dans la variante de la fig.9, il reste volontairement un jeu (Jl,J2) en Y entre la structure support 100 engagée dans l'avaloir 41 et les parois latérales 41b,41c de cet avaloir. Pour positionner en y le module préassemblé de toit, ici repéré dans son ensemble 150, on prévoit de venir en affleurement avec la carrosserie par ajustement via par exemple des vis de réglage 131,133 situés dans l'environnement des platines ou des supports de platines et/ou voisinage des premiers et seconds moyens d'interengagement précitées. Ainsi, le réglage fin, ou du moins final, s'effectuera latéralement, à l'écart de l'avaloir central 41 qui aura servi de premier guide. 2889155 21
Il s'agit d'un véhicule à toit rétractable, dans lequel le toit (15b) comprend un sous-ensemble pré-assemblé avec une structure porteuse (100) adaptée pour localement porter un actionneur permettant le mouvement du toit. La caisse (3) présente un boîtier-avaloir (41) d'entrée, une partie (101) de la structure porteuse s'engageant dans l'avaloir de façon à centrer au moins grossièrement le toit pré-assemblé selon l'axe transversal (Y), lors de l'amenée du toit pré-assemblé sur la caisse, le positionnement de la structure-porteuse (100) et donc de ce toit pré-assemblé selon ledit axe transversal (Y) étant réalisé grâce à des surfaces portées par le boîtier-avaloir et/ou par des moyens de positionnement disposés à l'endroit ou au voisinage des premiers et seconds moyens d'interengagement (113a,115a).
1. Procédé de montage, sur une caisse (3) de véhicule présentant un axe longitudinal (X,21), d'une partie au moins des moyens constitutifs d'un toit rétractable comprenant au moins un élément rigide de toit (15a,15b, 15b1,15b2) prévu pour être articulable vis-à-vis de la caisse (3) entre une position fermée au-dessus de l'habitacle (17) dont le véhicule est pourvu et une position ouverte atteinte par dégagement du toit (15) jusque derrière cet habitacle, dans lequel procédé: a)- on pré-assemble, avec une structure (100,130) adaptée pour localement porter un actionneur (35) prévu pour l'articulation d'au moins ledit élément de toit (15a,15b, 15b1,15b2), certains au moins desdits moyens à monter sur la caisse et constitutifs du toit parmi les moyens suivants, l'actionneur étant soit déjà monté sur cette structure-porteuse, soit monté ultérieurement,: * le ou les éléments rigides de toit (15a,15b,15bl,15b2), * des bras (23,48) articulés de manoeuvre de cet élément de toit (15a,15b,15bl,15b2) ou d'au moins un 25 autre élément de toit (15b,15a) , * un ou plusieurs arbres (49,49a,49b) de manoeuvre de cet élément de toit (15a,15b) ou de l'un au moins desdits éléments de toit, * des platines-support (105,107) pour une fixation 30 des articulations des bras (23,48) et/ou des paliers (51) de rotation de l'arbre/des arbres de manoeuvre, 2889155 22 * des premiers moyens d'interengagement (113a,113b) portés par la structure-porteuse et adaptés pour coopérer en interengagement avec des seconds moyens complémentaires d'interengagement (115a,115b) portés par la caisse (3), ces premiers et seconds moyens d'interengagement pouvant présenter des moyens de guidage relatif (115bl,115b2) suivant une direction (Y) transversale à l'axe longitudinal (X) et/ou de positionnement suivant cet axe longitudinal (X), b)- depuis l'arrière et/ou le dessus de la caisse, on amène cette structure-porteuse (100) ainsi pré-assemblée avec lesdits moyens constitutifs concernés du toit, vers un avaloir d'entrée (41a) d'un boîtier-avaloir (41) fixé à la caisse et comprenant des parois latérales, c)- on engage au moins jusque dans cet avaloir d'entrée (41a) une partie de la structure-porteuse, de façon à centrer au moins grossièrement lesdits moyens pré-assemblés du toit, selon au moins ladite direction (Y). 2. Procédé de montage selon la 1, caractérisé en ce qu'à l'issue de l'étape c): d)- on poursuit cet engagement, de sorte qu'alors: * dl) ladite partie engagée de la structure-porteuse (100)vient se positionner ou est guidée, selon ladite direction transversale (Y), contre des surfaces de positionnement et/ou de guidage du boîtier-avaloir, * d2) et/ou à distance de ladite zone ou partie de la structure-porteuse (100,101) engagée dans le boîtier-avaloir (41), les premiers moyens d'interengagement assurent, en interengagement avec lesdits seconds moyens complémentaires d'interengagement, un guidage suivant cette direction transversale (Y), par l'intermédiaire desdits moyens de guidage relatif. 3. Procédé de montage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que, lors de l'étape b) et depuis l'arrière et le dessus de la caisse, on déplace, vers l'avaloir d'entrée (41a), la structure-porteuse (100,101) ainsi pré-assemblée avec lesdits moyens constitutifs concernés du toit, dans un plan longitudinal du véhicule et selon une direction oblique descendante (120). 4. Procédé de montage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, lors de l'étape b), on déplace, vers l'avaloir d'entrée (41a), la structure-porteuse (100,130) ainsi préassemblée avec lesdits moyens constitutifs concernés du toit, dans un plan longitudinal du véhicule contenant l'axe longitudinal (X), et selon une direction oblique descendante. 5. Procédé de montage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, pour un positionnement parallèlement audit axe longitudinal (X) et suivant une direction verticale (Z) desdits moyens pré-assemblés du toit, par rapport à la caisse, on amène, après l'étape c), préalablement à une fixation serrée entre la caisse et certains au moins desdits moyens constitutifs pré-assemblés du toit et/ou la structure-porteuse, en butée, suivant ces deux directions et contre des zones de ladite caisse et/ou contre des premiers moyens de centrage appartenant à des outils de centrage et que l'on fixe temporairement à la caisse: 2889155 24 * localement certains au moins desdits moyens constitutifs pré-assemblés du toit, * et/ou localement la structureporteuse, * et/ou localement des seconds moyens de centrage appartenant auxdits outils de centrage et que l'on fixe temporairement à la structureporteuse et/ou à certains au moins desdits moyens constitutifs préassemblés du toit. 6. Procédé de montage selon la 5, caractérisé en ce que le boîtier-avaloir ayant été positionné pour s'étendre essentiellement suivant, ou parallèlement à proximité d'un plan longitudinal vertical médian du véhicule contenant ledit axe longitudinal (X), l'amenée en butée est réalisée latéralement à l'écart par rapport à l'avaloir d'entrée (41a) ou au boîtier-avaloir (41) et à son positionnement par rapport audit axe longitudinal (X). 7. Procédé de montage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, pour un positionnement suivant une direction verticale (Z) desdits moyens pré-assemblés du toit, par rapport à la caisse: * on équipe la caisse du véhicule de surfaces (109,111) de réception des platines-support (105,107) pour la fixation des articulations des bras (23,48) et/ou des paliers (51) de rotation de l'arbre de man uvre (49), * et, vers la fin du mouvement d'engagement de ladite partie de la structure-porteuse, on fait porter lesdites platinessupport (105,107) sur les surfaces correspondantes de réception de la caisse. 8. Procédé de montage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, pour un positionnement parallèlement à ladite direction longitudinale (X) des moyens pré-assemblés du toit, par rapport à la caisse: * on équipe la caisse de surfaces (109,111) de réception des platines-support (105,107), * on équipe ces surfaces de réception avec lesdits 10 seconds moyens d'interengagement (115a,115b), * et, lors de l'étape d), lorsque les premiers moyens d'interengagement (113a,113b) sont en interengagement avec lesdits seconds moyens complémentaires d'interengagement (115a,115b), un guidage suivant cette direction transversale (Y), par l'intermédiaire desdits moyens (115b1, 115b2) de guidage ou de positionnement relatif. 9. Procédé de montage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que: * les premiers et les seconds moyens d'interengagement comprennent respectivement des pions (113a,113b) dirigés vers le bas et des trous (115a,115b) de centrage coopérants, * lors de l'étape b) et/ou de l'étape c), on fait d'abord appuyer les pions sur lesdites surfaces de réception (109,111) des platines-support(105,107), ce qui force en inclinaison ces platines-support, et, lors de l'étape d), on amène ces pions en face des trous de centrage coopérants, de sorte qu'il basculent dedans en entraînant avec eux les platines-support. 2889155 26 10. Véhicule à toit rétractable, comprenant une caisse (3) présentant un axe longitudinal (X,21) et dans lequel: -le toit (15) est constitué d'un sous-ensemble pré- assemblé avec une structure porteuse (100,101,130) adaptée pour localement porter un actionneur (35) permettant le mouvement du toit, le sous-ensemble comprenant certains au moins des éléments suivants: * un ou plusieurs éléments rigides de toit (15a, 15b...) , * des bras (23,48) articulés de manoeuvre du ou des éléments rigides de toit, * un ou plusieurs arbres (49,49a,49b) de manoeuvre du ou des éléments de toit, * des platines support (105,107) sur lesquelles sont articulés les bras (23) et/ou fixés des paliers (51) de rotation du ou des arbres de manoeuvre, * des premier moyens d'interengagement (113a,113b) portés par le sous-ensemble de toit pré- assemblé, 20 -la caisse (3) présente: *des seconds moyens d'interengagement (115a,115b) qui coopèrent avec les premiers moyens d'interengagement pour permettre un guidage selon un axe (Y) transversal audit axe longitudinal et/ou un positionnement du toit pré-assemblé sur la caisse (3) selon cet axe longitudinal (X,21). *un boîtier-avaloir (41,41a) d'entrée, une partie (101) de la structure porteuse (100,130) s'engageant dans l'avaloir de façon à centrer au moins grossièrement le toit pré-assemblé selon l'axe transversal (Y), lors de l'amenée du toit pré-assemblé sur la caisse, le positionnement de la structure-porteuse (100,101,130) et donc de ce toit pré-assemblé selon ledit axe transversal (Y) étant réalisé grâce à des surfaces portées par le boîtier-avaloir et/ou par des moyens de positionnement (115b1,115b2) disposés à l'endroit ou au voisinage des premiers et seconds moyens d' interengagement. 11. Véhicule selon la 10 caractérisé en ce que la structureporteuse (100,101) et le boîtier- avaloir (41) s'étendent sensiblement dans un plan longitudinal médian (30) du véhicule. 12. Véhicule selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que le boîtier-avaloir (41) possède une direction (120) d'engagement pour la structure-porteuse (100,101) qui est sensiblement oblique et inclinée vers l'avant du véhicule. 13. Véhicule selon l'une quelconque des 20 10 à 12, caractérisé en ce que le boîtier-avaloir (41) possède une forme convergente vers l'avant. 14. Véhicule selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce que les platines de support (105,107) sont disposés sur les côtés latéraux du véhicule et portent certaines au moins des articulations (23,48) des bras et/ou les paliers (51) du ou des arbres (49,49a,49b). 15. Véhicule selon l'une quelconque des 10 à 14, caractérisé en ce que le boîtier-avaloir (41) supporte le ou les arbres (49,49a,49b) par des paliers. 16. Véhicule selon l'une quelconque des 10 à 15, caractérisé en ce que le ou les arbres (49,49a,49b) sont solidaires d'un élément de toit arrière (15b) sur l'avant duquel est articulé un élément de toit avant (15a). 17. Véhicule selon la 10 à 16, caractérisé en ce que lesdits bras (23) sont articulés à l'élément de toit avant. 18. Véhicule selon l'une quelconque des 10 à 17, caractérisé en ce que lesdits premiers et seconds moyens d'interengagement (113a,113b,115a,115b) sont disposés respectivement sur les platines-support (105,107) et sur des surfaces (109,111) de réception de ces platines. 19. Véhicule selon la 18, caractérisée en ce que lesdits moyens d'interengagement (113a,113b,115a,115b) comprennent des pions de centrage reçus dans des trous allongés suivant ledit axe transversal (Y) ou ayant une composante suivant cet axe transversal (Y). 20. Véhicule selon l'une quelconque des 10 à 19, caractérisé en ce que le boîtier- avaloir (41) présente deux ailes symétriques par rapport au plan longitudinal médian (30) et dans lesquelles sont 2889155 29 pratiquées des fentes permettant de recevoir des moyens de fixation appartenant à la structure-porteuse (100).
B
B62,B60
B62D,B60J
B62D 65,B60J 7
B62D 65/06,B60J 7/14
FR2901002
A1
SYSTEME MECANIQUE DE TRANSMISSION D'UNE PUISSANCE MOTRICE A PLUSIEURS VITESSES DE ROTATION DE SORTIE, ET MOTOREDUCTEUR UTILISANT AU MOINS UN TEL SYSTEME
20,071,116
SYSTEME. La présente invention concerne un système mécanique de transmission d'une puissance motrice à plusieurs vitesses de rotation de sortie. Elle concerne également un motoréducteur utilisant au moins un tel système mécanique de transmission. La présente invention s'applique, par exemple, dans le 10 domaine de la commande d'équipements automobiles réglables. De plus en plus de fonctions dans un véhicule automobile sont commandées par le conducteur, un passager ou un ordinateur de bord, et comprennent des moyens de 15 transmission des commandes vers des moyens motorisés d'actionneurs destinés à exécuter les commandes. Il en est ainsi des nombreux réglages différents des sièges, de la climatisation, de l'ouverture du coffre du véhicule, du fonctionnement des lave-glaces, etc. 20 Le Demandeur a déjà mis au point et réalisé des moyens actionneurs permettant de faire varier de nombreuses fonctions d'une pièce d'équipement automobile réglable. Ainsi, il a mis au point et réalisé un motoréducteur destiné à répartir une puissance motrice entre au moins deux sorties. 25 Ce motoréducteur comprend un axe d'entrée par lequel la puissance motrice est amenée, au moins deux axes de sortie auxquels des parties ou la totalité de la puissance motrice sont disponibles, et au moins un embrayage électronique destiné à établir ou à défaire, sur commande, la transmission d'une partie ou de la totalité de la puissance motrice vers une sortie. De cette façon, à partir d'un seul actionneur, un couple moteur peut être transmis vers plusieurs sorties. Dans un tel système, la vitesse de rotation de la sortie active est déterminée par un rapport de réduction à la vitesse de rotation de l'actionneur. Ce rapport est fixe et il est fonction de la chaîne mécanique reliant l'actionneur à la sortie active, de rapports de nombres de dents, par exemple, dans le cas d'une transmission par engrenage. Il est des cas de fonctions d'équipements automobiles pour lesquelles il apparaît de plus en plus souhaitable de pouvoir commander une sortie à deux vitesses de rotation différentes possibles. A titre d'exemple, pour illustrer cette tendance, on mentionnera la fonction de déplacement du siège avant sur la glissière associée d'un véhicule automobile à trois portes. Dans un tel type de véhicule, l'accès aux places arrière nécessite l'avancement du siège avant. Cet avancement du siège avant est avantageusement réalisé de manière rapide, tandis que le réglage du siège en position sur sa glissière effectué par le conducteur doit être un mouvement plus lent. On comprend ainsi qu'il y a un besoin pour un système de transmission mécanique à deux vitesses de rotation de sortie possibles, et ce besoin est dicté par un souci de confort, élément majeur de l'appréciation que le client fait du véhicule. Selon la publication de demande de brevet d'invention des Etats-Unis d'Amérique US 2003/0089348 Al, on connaît un compresseur pour moteur à combustion interne, qui comprend une pompe entraînée par le moteur par l'intermédiaire d'une boîte de transmission à engrenages. La boîte de transmission comporte deux trains épicycloïdaux et un embrayage manoeuvrable. Un dispositif de commande provoque, de manière sélective, l'activation de l'embrayage pour commander la transition entre les deux vitesses de façon à garantir une transition douce , sans à-coups dans le couple de sortie. Ce système d'entraînement de compresseur à deux vitesses de sortie, selon l'art antérieur, est un système avec un rapport d'entraînement variable, sans saccades, qui permet d'améliorer le couple du moteur aux faibles vitesses. Mais un telle solution de l'art antérieur ne vise pas et ne s'applique pas à la réalisation d'une sortie à deux vitesses de rotation possibles dans le cadre d'un moteur réducteur à embrayage électromagnétique à plusieurs sorties à partir d'un actionneur unique. Un premier but de la présente invention est de réaliser un système mécanique de transmission d'une puissance motrice à plusieurs vitesses de rotation de sortie, applicable à la commande d'équipements automobiles réglables, de conception simple et de montage facile, d'encombrement réduit, fiable, et de moindre coût. Un autre but de la présente invention est de réaliser un tel nouveau système mécanique de transmission, dans lequel le passage d'une vitesse de rotation de sortie à une autre puisse être effectué de manière simple, fiable, et en particulier sans aucun déplacement d'engrenage. Un autre but de la présente invention est de réaliser un nouveau moteur réducteur, dans lequel au moins une sortie offre la possibilité de deux vitesses de rotation différentes sans qu'il soit nécessaire d'ajouter de nombreux composants supplémentaires aux moteurs réducteurs existants. Pour parvenir à ces buts, la présente invention fournit un nouveau système mécanique de transmission, du type comprenant un axe d'entrée par lequel la puissance motrice est amenée, un axe de sortie auquel tout ou partie de la puissance motrice est transmise, et un mécanisme de transmission du mouvement entre l'axe d'entrée et l'axe de sortie. Dans ce nouveau système mécanique de transmission, le mécanisme de transmission est un mécanisme d'engrenage à plusieurs rapports de réduction possibles, de façon à obtenir plusieurs vitesses de rotation possibles différentes de l'axe de sortie, et il est prévu un moyen de commutation pour passer d'une vitesse de rotation à une autre. En particulier, l'invention fournit un système mécanique de transmission de ce type, dans lequel le mécanisme de transmission du mouvement présente deux rapports de réduction possibles, de façon à offrir la possibilité de deux vitesses de rotation différentes de l'axe de sortie. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le 10 moyen de commutation d'une vitesse de rotation à une autre s'exerce sans déplacement d'engrenage. De préférence, le moyen de commutation est constitué par des embrayages électromagnétiques, en nombre égal au nombre de vitesses de rotation possibles différentes. 15 Selon un premier mode de réalisation de l'invention, ledit mécanisme de transmission est un mécanisme de type train épicycloïdal. Et, dans ce mode de réalisation, les embrayages sont situés de part et d'autre du porte satellites du train épicycloïdal, de 20 façon à bloquer la rotation des satellites, soit par rapport à un point fixe, soit par rapport au planétaire central, de façon à obtenir deux vitesses de rotation différentes possibles de l'axe de sortie. Selon un second mode de réalisation de l'invention, ledit mécanisme de transmission est de type à deux engrenages, chaque engrenage, c'est-à-dire chaque ensemble de deux roues dentées, ayant un rapport de réduction différent et comprenant une roue dentée montée sur l'arbre moteur et une roue dentée montée sur l'axe de sortie. Et, dans ce second mode de réalisation, il est prévu deux embrayages, chaque embrayage étant associé à un engrenage et ayant pour fonction d'établir ou défaire la transmission mécanique dudit engrenage avec l'axe de sortie. Dans les deux modes de réalisation, de préférence, les embrayages sont placés de telle manière que l'activation simultanée des deux embrayages permet de bloquer la rotation de l'axe de sortie du système. L'invention réalise également un nouveau moteur réducteur à au moins une sortie. Ce nouveau moteur réducteur ou motoréducteur comprend un axe d'entrée par lequel la puissance motrice est amenée, au moins un axe de sortie à laquelle une partie ou la totalité de la puissance motrice est disponible, au moins un embrayage électromagnétique destiné à établir ou à défaire, sur commande, la transmission d'une partie ou de la totalité de la puissance motrice vers une sortie, l'une au moins des sorties étant une sortie à au moins deux vitesses de rotation différentes reliée à l'axe d'entrée par un système mécanique de transmission conforme à l'enseignement de la présente invention. D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'un mode de réalisation préféré, non limitatif de l'objet et de la portée de la présente demande de brevet, accompagnée de dessins dans lesquels : -les figures lA et 1B représentent respectivement la chaîne cinématique (1A) et une illustration en perspective du principe de fonctionnement (1B) du système mécanique de transmission selon un premier mode de réalisation de la présente invention, et - les figures 2A et 2B représentent respectivement la chaîne cinématique (2A) et une illustration en perspective du principe de fonctionnement (2B) du système mécanique de transmission selon un second mode de réalisation de la présente invention. - la figure 2C est une vue élargie du montage d'embrayage associé au premier engrenage, selon le mode de réalisation des 20 figures 2A et 2B. En se référant au dessin des figures lA et 1B, il est représenté, de manière schématique, un premier mode de réalisation du système mécanique de transmission selon la présente invention. Un moteur M délivre, sur son arbre de sortie 10 d'axe référencé a , une puissance mécanique destinée à être transmise à une sortie représentée par un arbre 11, par l'intermédiaire d'une roue dentée 12, montée solidaire de l'arbre 10, et d'un mécanisme de transmission qui engrène avec la roue dentée 12 et transmet un couple mécanique à l'arbre de sortie 11. Le mécanisme de transmission est un mécanisme de type train épicycloïdal. Il comporte une couronne 3 à denture externe et à denture interne, des satellites 4 et 5, un planétaire central 6 solidaire de l'arbre de sortie 11, un porte satellites 2 monté sur un arbre 14. L'arbre 14 est de même axe référencé b que l'arbre de sortie 11. Le mécanisme de transmission comporte, de plus, deux embrayages. Le premier embrayage 20 permet de solidariser en rotation - ou désolidariser - l'arbre de sortie 11 et l'arbre 14 du porte satellites 2. Le second embrayage 21 est destiné à solidariser - ou désolidariser - l'arbre 14 du porte satellites 2 avec un élément mécanique fixe, schématiquement représenté en 15, par conséquent à maintenir immobile en rotation - ou libre en rotation - le porte satellites 2. Le fonctionnement du mécanisme de transmission est le suivant. Si l'embrayage 21 est en position de couplage (embrayage) et 25 l'embrayage 20 en position découplée (désembrayage), le porte satellite 2 est immobilisé en rotation. Le couple moteur généré par le moteur M est communiqué à la roue dentée 12 par l'intermédiaire de l'arbre moteur 10. La rotation de la roue 12 entraîne la rotation de la couronne 3 en engrenage (par sa denture externe) avec la roue motrice 12. Par sa denture interne, la couronne 3 entraîne les satellites 4 et 5 en rotation autour de leur axe mais ces satellites ne tournent pas autour de l'axe b puisque le porte satellites 2 est immobilisé en rotation. Le mouvement de rotation sur eux-mêmes des satellites 4 et 5 est communiqué au planétaire 6, et par conséquent à l'arbre de sortie 11, avec une vitesse angulaire w' . Si l'embrayage 20 est en position de couplage (embrayage) et l'embrayage 21 en position découplée (désembrayage), le porte satellites 2 n'est plus immobilisé en rotation, il est entraîné en rotation par la rotation autour de son arbre 14 des satellites 4 et 5, lesquels tournent sur eux-mêmes autour de leur axe propre et autour de l'arbre 14 d'axe b du porte satellites 2. L'embrayage 20 solidarisant en rotation les arbres 14 et 11, l'arbre de sortie 11 du système tourne avec une vitesse angulaire W2. Dans le premier cas (vil), la rotation des satellites 4 et 5 autour de l'axe b du porte satellite 2 est bloquée par rapport à un point fixe, au châssis par exemple. Dans le second cas (w2), la rotation des satellites 4 et 5 est bloquée par rapport au planétaire 6. La vitesse angulaire W2 est différente de la vitesse angulaire wl. Elle est plus petite que wl, du fait de la grande démultiplication dans ce cas. Le système de transmission décrit ci-dessus combine une solution mécanique d'offre de deux vitesses différentes associée à une solution électromagnétique de sélection d'une vitesse et de passage d'une vitesse à l'autre. On notera que le couplage simultané des deux embrayages 20 et 21 bloque la rotation de tout le mécanisme de transmission, ce qui a pour résultat de fournir un mécanisme de freinage du système de transmission. On a représenté sur les figures 2A à 2C une variante de réalisation de la présente invention. Un moteur M' délivre, sur son arbre moteur 30 d'axe référencé a ), une puissance mécanique destinée à être transmise à une sortie représentée par un arbre 51, d'axe b' , par l'intermédiaire d'un mécanisme de transmission décrit ci-après. Ce mécanisme de transmission, comme le mécanisme de transmission des figures lA et 1B, permet d'obtenir deux vitesses différentes de la sortie d'arbre 51. Le mécanisme de transmission est un mécanisme à engrenage double : un premier engrenage composé des deux roues dentées 31 et 33, montées sur l'arbre moteur 30 et l'axe de sortie d'axe b', respectivement, et un second engrenage composé des deux roues dentées 32 et 34, montées sur l'arbre moteur 30 et la sortie d'axe b', respectivement. Le premier engrenage (31, 33) et le second engrenage (32, 34) présentent des rapports de réduction différents par les diamètres et les nombres de dents respectifs des roues dentées constitutives, de manière à obtenir des vitesses angulaires (w'1, w'2) différentes. Les roues dentées 31 et 32 sont solidaires en rotation de l'arbre moteur 30, tandis que les roues dentées 33 et 34 sont libres en rotation autour de l'axe b' mais peuvent être solidarisées avec l'arbre de sortie 51 grâce à deux embrayages 40 et 41, et selon les moyens mécaniques décrits ci-dessous. La roue dentée 33 est montée indirectement et libre sur l'arbre 51 par l'intermédiaire d'un manchon 50, solidaire de la roue 33, ou monté monobloc avec celle-ci. L'embrayage 40 est destiné à coupler le manchon 50 avec l'arbre de sortie 51, et par conséquent la roue 33 avec l'arbre de sortie 51, l'embrayage 41 étant en position de découplage. L'embrayage 41 est destiné à coupler directement la roue réceptrice 34 du second engrenage avec l'arbre de sortie 51, l'embrayage 40 étant en position de découplage et la roue 33 tournant librement sur son axe sans entraîner l'arbre 51. On a représenté plus en détails l'embrayage 40 sur le dessin de la figure 2C. Le manchon 50, solidaire de la roue 33, comporte une surface 50e qui forme une surface d'une première platine d'embrayage et est destinée à entraîner par friction une seconde platine d'embrayage, de surface de friction 4Oe, solidaire de l'arbre 51. En l'absence de pression des surfaces 5Oe et 4Oe l'une contre l'autre, elles sont distantes l'une de l'autre, désolidarisant ainsi la roue 33 de l'arbre 51. La roue 33 est montée libre en rotation sur l'arbre 51, et dans un palier non référencé. Le fonctionnement du mécanisme de transmission des figures 2A à 2C est le suivant. Si l'embrayage 40 est en position de couplage et l'embrayage 41 en position de découplage, la roue dentée 31 entraîne la roue dentée 33 et, par conséquent, le manchon 50, monté fixe ou monobloc avec la roue 33. Le manchon 50 est solidarisé en rotation avec l'arbre 51 par l'embrayage 40 en position de couplage. L'arbre 51 est entraîné en rotation avec une vitesse angulaire w'1, liée à la vitesse angulaire de l'arbre moteur 30 par un premier rapport de réduction à l'image des diamètres et nombres de dents respectifs des roues 31 et 33 du premier engrenage. L'embrayage 41 étant en position de découplage, l'arbre 52 est désolidarisé de l'arbre coaxial 51. Si l'embrayage 41 est en position de couplage et l'embrayage 40 en position de découplage, la roue dentée 32 du second engrenage entraîne en rotation la roue 34, laquelle provoque la rotation de l'arbre de sortie 51 par l'intermédiaire de l'embrayage 41 en position de couplage, c'est-à-dire solidarisant directement l'axe de la roue 34, c'est-à-dire l'arbre 52, avec l'arbre de sortie 51. Dans cette configuration, l'embrayage 40 étant en position de découplage, le manchon 50 est désolidarisé de l'arbre 51, par conséquent la roue 33, solidaire du manchon 50, est désolidarisée de l'arbre 51. L'arbre 51 est entraîné en rotation avec une vitesse angulaire w'2, liée à la vitesse angulaire de l'arbre moteur 30 par un second rapport de réduction à l'image des diamètres et nombres de dents respectifs des roues 32 et 34 du second engrenage. Ainsi, les embrayages 40 et 41 permettent de coupler individuellement l'un ou l'autre engrenage avec l'arbre de sortie 51. Les engrenages présentant des rapports de réduction différents, l'activation individuelle de l'un et de l'autre embrayage permet d'obtenir deux vitesses différentes de l'arbre de sortie 51. On notera que, comme dans le premier mode de réalisation précédemment décrit, le couplage simultané des deux embrayages 40 et 41 bloque la rotation de tout le mécanisme de transmission, ce qui a pour résultat de fournir un mécanisme de freinage du système de transmission. On notera également que le mode de réalisation des figures 2A à 2C constitue un mode de réalisation avantageux par le nombre minimal de composants mécaniques qu'il comporte, par le nombre minimal d'ajustements qu'il implique en fabrication, et par conséquent, par le coût qu'il entraîne. Ce second mode de réalisation permet, plus encore que le premier mode de réalisation, de réaliser un nombre plus grand de prestations avec un nombre minimal de composants. Lé présente invention permet de réaliser un nouveau moteur 5 réducteur à embrayages. Un moteur réducteur est destiné à répartir une puissance motrice entre au moins deux sorties. Il comprend, de manière connue en soi, un axe d'entrée par lequel la puissance motrice est amenée, au moins deux axes de sortie auxquels des 10 parties ou la totalité de la puissance motrice sont disponibles, au moins un embrayage électromagnétique destiné à établir ou à défaire, sur commande, la transmission d'une partie ou de la totalité de la puissance motrice vers une sortie. Selon un autre aspect de la présente invention, un tel moteur 15 réducteur comprend au moins un système mécanique de transmission tel que décrit ci-dessus. On obtient de cette façon deux sorties de moteur réducteur en vis-à-vis avec des rapports de réduction différents, ou une seule sortie double avec plusieurs vitesses possibles. La variante avec une seule 20 sortie double peut être appliquée au cas mentionné précédemment d'une commande de réglage glissière d'un siége avant de véhicule automobile
- Le système comprend un arbre d'entrée (10) par lequel la puissance motrice est amenée, un arbre de sortie (11) auquel tout ou partie de la puissance motrice est transmise, et un mécanisme de transmission du mouvement entre l'arbre d'entrée (10) et l'arbre de sortie (11),- Ce mécanisme de transmission du mouvement est un mécanisme d'engrenage, qui présente plusieurs rapports de réduction possibles, de façon à obtenir des vitesses de rotation différentes dudit arbre de sortie (11), et il est prévu un moyen de commutation (20, 21) pour passer d'une desdites vitesses de rotation à une autre.- Véhicules automobiles. Motoréducteurs à embrayages. Eléments réglables d'équipements automobiles.
1. Système mécanique de transmission comprenant un arbre d'entrée (10 ; 30) par lequel la puissance motrice est amenée, un arbre de sortie (11 ; 51) auquel tout ou partie de la puissance motrice est transmise, et un mécanisme de transmission du mouvement entre l'arbre d'entrée (10 ; 30) et l'arbre de sortie (11 ; 51), caractérisé en ce que ledit mécanisme de transmission du mouvement est un mécanisme d'engrenage, qui présente plusieurs rapports de réduction possibles, de façon à obtenir des vitesses de rotation différentes (vil, w2 ; w'1, w'2) dudit arbre de sortie (11 ; 51), et en ce qu'il est prévu un moyen de commutation (20, 21 ; 40, 41) pour passer d'une desdites vitesses de rotation à une autre. 2. Système mécanique de transmission selon la 1, caractérisé en ce que ledit mécanisme de transmission du mouvement présente deux rapports de réduction possibles, de façon à obtenir deux vitesses de rotation différentes (vil, W2 w'1, w'2) dudit arbre de sortie (11 ; 51). 3. Système mécanique de transmission selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ledit moyen de commutation (20, 21 ; 40, 41) d'une desditesvitesses de rotation à une autre s'exerce sans déplacement d'engrenage. 4. Système mécanique de transmission selon la 3, caractérisé en ce que ledit moyen de commutation (20, 21 40, 41) est constitué par des embrayages électromagnétiques, en nombre égal au nombre de vitesses de rotation différentes. 5. Système mécanique de transmission selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que ledit mécanisme d'engrenage est un train épicycloïdal. 6. Système mécanique de transmission selon les 4 et 5, caractérisé en ce que les embrayages (20, 21) sont situés de part et d'autre du porte satellites (2) du train épicycloïdal, de façon à bloquer la rotation des satellites (4, 5), soit par rapport à un point fixe, soit par rapport au planétaire central (6), de façon à obtenir deux vitesses (vil, W2) de rotation de l'arbre de sortie (11) différentes. 7. Système mécanique de transmission selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que ledit mécanisme d'engrenage est un mécanisme à double engrenage, chaque engrenage ayant un rapport de réduction différent et comprenant une roue (31, 32) montée sur l'arbre moteur (30) et une roue (33, 34) montée sur l'arbre de sortie (51). 8. Système mécanique de transmission selon la 7, caractérisé en ce qu'il est prévu deux embrayages (40, 41), chaque embrayage étant associé à un engrenage et ayant pour fonction d'établir ou défaire la transmission mécanique dudit engrenage avec l'arbre de sortie (51). 9. Système mécanique de transmission selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisé en ce que l'activation simultanée des deux embrayages (20, 21 ; 40, 41) permet de bloquer la rotation de l'arbre de sortie (11 ; 51) de façon à réaliser un moyen de freinage du système. 10. Moteur réducteur à au moins une sortie, qui comprend un axe d'entrée par lequel la puissance motrice est amenée, au moins un axe de sortie à laquelle une partie ou la totalité de la puissance motrice est disponible, au moins un embrayage électromagnétique destiné à établir ou à défaire, sur commande, la transmission d'une partie ou de la totalité de la puissance motrice vers une sortie, caractérisé en ce que ladite sortie au moins est une sortie à au moins deux vitesses de rotation différentes reliée à l'axe d'entrée par un système mécanique de transmission conforme à l'une quelconque des 1 à 9.
F,H
F16,H02
F16H,H02K
F16H 3,H02K 7
F16H 3/54,F16H 3/08,H02K 7/116
FR2895197
A1
PROCEDE DE DETERMINATION DE LA LOCALISATION D'UN TERMINAL MOBILE EN ETAT DE VEILLE
20,070,622
La presente invention concerne un procede de determination de localisation d'un terminal mobile en etat de veille dans un systeme de telecommunication cellulaire. Elie concerne egalement un systeme de communication cellulaire et un equipement associe audit terminal mobile mettant en oeuvre les stapes dudit procede. Il existe de nombreux systemes de communication pour terminaux mobiles et on peut citer, en particulier, celui qui fait l'objet de recommandations aupres de 1'ETSI (European Telecommunications Standards Institute) et qui est connu sous le nom de GSM (Global System for Mobile Communications). Bien que la presente description soit faite en relation avec ce systeme de telecommunication par mobile, l'invention s'applique a tout systeme equivalent tel que le systeme UMTS (Universal Mobile Telecommunication System). Un exemple de systeme de communication pour terminaux mobiles SYS, represents schematiquement a la Fig. 1, est forme d'un reseau de communication cellulaire constitue de quatre stations de base BSI, BS2, BS3 et BS4 respectivement reliees a un equipement de determination de localisation EL lui-meme relie aux autres equipements controlant le fonctionnement du systeme de communications cellulaire (equipements non representes sur la Fig. 1). Chaque station de base BS; (i=1,...,4) couvre respectivement une zone geographique appelee cellule C; (i=1,...,4). On peut remarquer que la cellule C I est ici appelee CS pour des raisons qui seront explicitees ulterieurement. L'equipement de determination de localisation EL peut regrouper un certain nombre d'equipement tell que, par exemple en ce qui concerne un reseau de type GSM, des controleurs de station de base generalement nommes BSC, des commutateurs pour mobiles generalement nommes MSC, des registres de localisation HLR et VLR, etc. Seul l'un de ces registres, appele registre de localisation R par la suite, est represents sur la Fig. 1. On a egalement represents sur la Fig. 1 un terminal mobile MS, par exemple un telephone mobile, qui se trouve a la fois sous la couverture de la station de base BSI, de la station de base BS2 et de la station de base BS3. Le terminal mobile MS est associe a un support memoire S comportant une memoire M. Le support memoire S est par exemple une carte SIM (Subscriber Identity Module). Le role principal d'un procede de determination de localisation d'un terminal mobile MS dans un reseau de communication cellulaire est de permettre a 1equipement de determination de localisation EL de connaitre a tout instant la position geographique du terminal mobile MS, que le terminal mobile soit en etat de veille ou en cours de communication, et ce afin que l'equipement de determination de localisation EL puisse respectivement etablir une communication avec le terminal mobile MS ou assurer la continuite d'une communication en cours. Pour cela, dans le cas ou le systeme de communication SYS dessert des populations importantes d'usagers, la couverture du reseau de communication cellulaire est definie par regroupements de cellules appelees zones de localisation ZA,. Chacune de ces zones de localisation est identifiee par un identifiant unique LAI1 (Local Area Identity). Selon la Fig. 1, les cellules C1, C2 et C3 ont ete regroupees pour former une zone de localisation ZA1 et la cellule C4 forme une autre zone de localisation ZA2. De plus, l'identifiant LAh de la zone de localisation courante, c'esta-dire 1'identifiant de la zone de localisation sous laquelle se trouve le terminal mobile MS (en 1'occurrence l'identifiant de la zone de localisation ZA1), est memorise, d'une part, avec les donnees concernant 1'usager, par exemple dans le registre de localisation R, et d'autre part, dans la memoire M. L'identite de la zone de localisation courante est mise a jour periodiquement a la fois dans la memoire M et dans le registre de localisation R. Pour cela, le terminal mobile MS communique periodiquement l'identifiant de la zone de localisation memorise dans la memoire M a 1'equipement de determination de localisation EL. De plus, certains systemes de communication cellulaire, tels que le systeme GSM par exemple, utilise une methode de mise a jour sur changement de zones de localisation. Au cours d'une telle methode, it est determine une cellule de service CS pour le terminal mobile MS, c'est-a-dire une cellule dont la station de base permet au terminal mobile MS de pouvoir communiquer de maniere acceptable avec le systeme de communication cellulaire et plus particulierement avec 1'equipement de determination de localisation EL. Dans le cas ou le terminal mobile MS se trouve sous la couverture de plusieurs stations de base, en l'occurrence sous la couverture des stations de base BS1, BS2 et BS3 selon l'exemple de la Fig.l, le choix de rune de ces stations de base se fait en fonction de criteres radio, pour assurer a 1'usager que le terminal mobile MS est capable de communiquer avec une qualite de service acceptable. Chaque station de base BS; (i=1,...,4) d'un systeme de communication cellulaire diffuse periodiquement sur une voie balise VB1 (le canal BCCH dans le cas du GSM) l'identifiant de la zone de localisation a laquelle elle appartient. Ainsi, en ecoutant les messages diffuses par la voie balise de la station de base correspondante a la cellule de service CS, en l'occurrence la voie balise VB1 de la station de base BS1, le terminal mobile MS recoit periodiquement l'identifiant LAIC de la zone de localisation courante. Si le terminal mobile MS constate que l'identifiant LAIC ainsi rep est different de l'identifiant qu'il a memorise prealablement dans la memoire M, ii memorise alors l'identifiant de la nouvelle zone de localisation dans la memoire M en remplacement de l'identifiant precedemment memorise et signale, par 1'intermediaire d'un canal dedie montant RE, ce changement de zone de localisation a 1'equipement de determination de localisation EL qui met alors a jour l'identifiant de la zone de localisation prealablement memorise dans le registre de localisation R. Lorsque 1'equipement de determination de localisation EL doit etablir une communication avec le terminal mobile MS, it determine la zone de localisation courante a partir de l'identifiant memorise dans le registre de localisation R et recherche le terminal mobile MS dans cette zone de localisation courante, en 1'occurrence dans la zone de localisation ZA1, en emettant des avis de recherche (appeles messages de paging dans le cas d'un reseau de type GSM) vers les stations de base de la zone de localisation courante, en 1'occurrence vers les stations de base BS1, BS2 et BS3. Chacun de ces avis de recherche est alors diffuse vers le terminal mobile MS via la voie balise VB; de chacune de ces stations de base. Le terminal mobile MS determine la cellule de service Cs parmi les cellules C1, C2 et C3 de la zone de localisation courante et envoie alors un message de reponse via le canal dedie RE vers la station de base correspondante a la cellule de service, en l'occurrence la station de base BS1. Ce message de reponse indique a 1'equipement de determination de localisation EL que la cellule de service du terminal mobile MS est la cellule CS selon 1'exemple de la Fig. 1. Ainsi, une fois que le terminal mobile MS est en cours de communication, 1'equipement de determination de localisation connait la cellule dans laquelle se trouve le terminal mobile MS et dons la position geographique du terminal mobile MS a la cellule pres. Par contre, dans le cas oft le terminal mobile MS est en etat de veille, 1'equipement de determination de localisation EL ne connait la position geographique du terminal mobile MS qu'a la zone de localisation pres (en 1'occurrence la zone de localisation courante ZA1) etant donne que 1'identite de la cellule de service du terminal mobile MS n'est pas communiquee a 1'equipement de determination de localisation EL lorsque le terminal mobile MS est dans cet etat. De ce fait, lorsque 1'equipement de determination de localisation EL doit etablir une communication avec le terminal mobile MS, les messages de recherche doivent etre diffuses sur toutes les stations de base BSI, BS2 et BS3 de la zone de localisation ZA1 de maniere a s'assurer que le terminal mobile MS recoit bien au moins Fun de ces messages. Une telle diffusion demande des ressources reseau importantes, notamment lorsque les cellules constituant la zone de localisation courante sont nombreuses. Ces ressources reseau pourraient etre diminuees si 1'equipement de determination de localisation EL connaissait plus precisement la position geographique du terminal mobile MS dans le reseau de communication cellulaire. De plus, il serait interessant pour un operateur de pouvoir localiser un terminal mobile avec une precision accrue afin de pouvoir definir des zones geographiques particulieres de dimensions plus restreintes que celles actuellement definies par les zones de localisation et afin que cet operateur puisse, par exemple, appliquer une tarification particuliere pour certaines de ces zones geographiques particulieres ou deployer un service uniquement sur une de ces zones. Le but de la presente invention est de resoudre le probleme decrit ci-dessus, a savoir la determination precise de la position geographique d'un terminal mobile en etat de veille dans un reseau de communication cellulaire. Pour ce faire, un dans un reseau de communication cellulaire, chaque cellule dudit reseau de communication cellulaire etant designee de maniere unique par une identite, ledit terminal mobile etant equipe de moyens de determination d'une cellule de service et de son identite et etant d'une part, relie a un equipement de determination de la localisation dudit terminal mobile, et, d'autre part, associe a un equipement comportant des moyens pour demander audit terminal mobile d'executer des actions, est caracterise en ce qu' it comporte : - une etape de demande de la part dudit equipement audit terminal mobile d'envoi de 1'identite d'une cellule de service, - une etape d'envoi de 1'identite de ladite cellule de service par ledit terminal mobile vers ledit equipement de determination de localisation une fois que ledit terminal mobile a determine ladite identite, et - une etape de memorisation par ledit equipement de determination de localisation de ladite identite ainsi revue en tant que localisation dudit terminal mobile. Ledit procede est avantageux car il permet d' informer un systeme de communication cellulaire de la zone geographique delimitee par une cellule de service d'un terminal mobile lorsque celui-ci est en etat de veille, diminuant ainsi l'utilisation des ressources du reseau de communication cellulaire necessaire a la recherche du terminal mobile lors d'un appel entrant. En effet, en connaissant la cellule de service d'un terminal mobile en &tat de veille, des lors qu'une communication devra etre &tablie entre un autre terminal et ce terminal mobile, le systeme de communication cellulaire, par 1'intermediaire dudit equipement de determination de localisation, diffuse un message de recherche (paging) uniquement a partir de la station de base correspondante a cette cellule de service du terminal mobile et non pas a partir des stations de base definissant chaque cellule de la zone de localisation sous laquelle se trouve le terminal mobile. Selon une variante de la presente invention, ladite &tape de demande est conditionnee par un evenement survenant sur ledit terminal mobile et connu dudit equipement. Selon un mode de realisation de cette variante, ledit evenement se produit des lors que ledit terminal mobile change de zone geographique. Ce mode de realisation est avantageux car it permet a 1'equipement de determination de localisation d'eviter d'essayer de rechercher le terminal mobile dans une zone on it ne se trouve plus. Elie permet egalement, le cas echeant, d'arreter d'appliquer une tarification propre a cette zone geographique particuliere et/ou d'interdire l'acces a un service specifique par exemple. Selon un autre aspect de la presente invention, les cellules dudit reseau de communication cellulaire etant regroupees pour former au moins une zone de localisation a laquelle est associee un identifiant unique, ledit equipement comportant une memoire destinee a memoriser au moins un couple forme de 1'identite d'une cellule dudit reseau de communication cellulaire et de l'identifiant de la zone de localisation A. laquelle ladite cellule appartient, ledit procede est caracterise en ce que 1'etape de demande d'envoi est precede& d'une &tape de comparaison de l'identifiant de ladite zone de localisation courante avec l'identifiant de zone de localisation de chacun desdits couples ainsi memorises, 1'etape de comparaison etant suivie, dans le cas oil l'identifiant de ladite zone de localisation courante est identique a l'identifiant de la zone de localisation de Pun desdits couples, par une &tape de demande periodique de la part dudit equipement audit terminal mobile de determination de 1'identite de ladite cellule de service, 1'etape de demande de determination etant suivie par une &tape de comparaison de l'identite de la cellule de service ainsi determinee avec 1'identite de cellule de chacun desdits couples dont l'identifiant de zone de localisation est identique a I'identifiant de la zone de localisation courante, 1'etape de comparaison de l'identite de cellules etant suivie, dans le cas on 1'identite de ladite cellule de service est identique a 1'identite de la cellule de Pun desdits couples, par 1' etape de demande d'envoi. Cette caracteristique est avantageuse car ledit terminal mobile, et donc l'usager utilisant ce terminal mobile, peut ainsi etre informe par ledit support memoire qu'il vient d'entrer dans une zone geographique particuliere definie par au moins un couple (identite de cellule, identifiant d'une zone de localisation) prealablement memorise par un operateur. Ainsi, cet operateur peut positionner des stations de base dont les couvertures definissent une ou plusieurs de ces zones geographiques particulieres, memoriser 1'identite de ce ou ces cellules et l'identifiant de la zone de localisation a laquelle elle ou chacune d'entre elles appartient sur le support memoire et, par exemple, appliquer une tarification particuliere lorsque le terminal mobile entre en communication ou permettre 1'acces a un service specifique deploye uniquement sur ce ou une de ces zones geographiques particulieres tant que le terminal mobile reste dans cette ou une de ces zones. Selon un mode de realisation de la presente invention, 1'identite de la cellule de service envoyee audit equipement de determination de localisation par le terminal mobile est encapsulee dans un message court du type SMS. Ce mode de realisation est avantageux car it permet de mettre en oeuvre ledit procede sans avoir a modifier les protocoles existants de communication entre un terminal mobile et 1'equipement de determination de localisation du systeme de communication cellulaire. Selon un autre aspect de la presente invention, 1'identite de cellule d'au moins un desdits couples etant definie, entre autres, par au moins un couple de valeurs de frequence/code de couleurs definissant chacun, de maniere unique, une sous-zone geographique particuliere de la cellule, au cours de l'etape de demande d'envoi de 1'identite de la cellule de service, ledit equipement demande audit terminal mobile d'obtenir les couples frequences/code de couleurs de son voisinage et d'envoyer ces couples frequence/code de couleur dans ledit message envoye audit equipement de determination de localisation au cours de 1'etape d'envoi de 1'identite de la cellule de service. Cette caracteristique est particulierement avantageuse car elle permet une plus grande precision concernant la determination de la position geographique du terminal mobile dans le reseau de communication cellulaire. Selon une variante, 1'etape de demande d'envoi de 1'identite de la cellule de service est repetee des que le terminal mobile detecte un nouveau couple frequence/ code de couleur dans son voisinage. Cette variante est avantageuse car elle permet ainsi au systeme de communication de connaitre la localisation geographique du terminal mobile la plus recente. Selon un mode de realisation de la presente invention, ledit equipement est une carte SIM pro-active. La presente invention concerne egalement un systeme de communication cellulaire comportant un equipement de determination de localisation et impliquant un terminal mobile, ledit terminal mobile etant associe a un support memoire, caracterise en ce que ledit equipement de determination de localisation et ledit support memoire sont aptes a mettre en oeuvre les etapes d'un procede de determination de localisation dudit terminal mobile selon run des modes de realisation ou rune de leurs variantes decrites ci-dessus. Enfin, la presente invention concerne un equipement destine A. are associe a un terminal mobile en etat de veille d'un systeme de communication cellulaire, chaque cellule dudit reseau de communication cellulaire etant designee de maniere unique par une identite, ledit terminal mobile etant equipe de moyens de determination d'une cellule de service et de son identite et etant relie a un equipement de determination de localisation dudit reseau de communication cellulaire. Ledit equipement est caracterise en ce qu'il comporte des moyens pour demander audit terminal mobile d'envoyer 1'identite d'une cellule service audit equipement de determination de localisation. Selon un mode de realisation de la presente invention, les cellules dudit reseau de communication cellulaire etant regroupees pour former au moins une zone de localisation A. laquelle est associee un identifiant unique, ledit equipement est caracterise en ce qu'il comporte : - une memoire destinee a memoriser au moins un couple forme de 1'identite d'une cellule dudit reseau de communication cellulaire et de l'identifiant de la zone de localisation a laquelle ladite cellule appartient, - des moyens pour comparer l'identifiant d'une zone de localisation avec l'identifiant de zone de localisation de l'un desdits couples ainsi memorises, - des moyens pour demander periodiquement audit terminal mobile de determiner 1'identite de la cellule de service sous la couverture de laquelle se trouve ledit terminal mobile, et - des moyens pour comparer 1'identite d'une cellule de service ainsi determinee avec 1'identite de cellule de chacun desdits couples. Les caracteristiques de l'invention mentionnees ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaitront plus clairement a la lecture de la description suivante d'un exemple de realisation, ladite description etant faite en relation avec le dessin joint dans lequel : La Fig. 1 est une vue schematique d'un systeme de communication cellulaire pour terminaux mobiles selon l'etat de la technique, La Fig. 2 est une vue schematique d'un systeme de communication cellulaire pour terminaux mobiles selon la presente invention, et La Fig. 3 represente un diagramme des etapes du procede de determination de localisation d'un terminal mobile dans un reseau de communication cellulaire selon la presente invention. La Fig. 4 illustre un procede de determination de localisation d'un terminal mobile dans un reseau de communication cellulaire selon un mode de realisation de la presente invention. On a represente, en regard avec la Fig. 2, une vue schematique d'un systeme de communication cellulaire pour terminaux mobiles selon la presente invention. Les elements de la Fig. 2 identiques a ceux decrits A. la Fig. 1 portent les memes references. Le support de memorisation S comporte des moyens MA d'initier des actions qui sont executees par le terminal mobile MS. Le support memoire S est par exemple une carte SIM (Subscriber Identity Module) pro-active dans le cas ou le terminal mobile MS est un telephone mobile equipe de moyens de communication RA de type GSM. Une carte SIM est dite pro-active lorsqu'elle peut initier des actions sur un terminal mobile par 1'envoi de commandes a ce terminal. Les moyens MA regroupent donc des commandes (appelees SIM Application Toolkit en anglais) definies par la recommandation GSM 11.14, ainsi que des moyens pour envoyer ces commandes au terminal mobile et recevoir des donnees en reponse a ces commandes. Les moyens MA permettent egalement d'effectuer des operations simples de calcul telles que des comparaisons entre donnees numeriques. Le support de memorisation S peut egalement etre un element d'un equipement reseau relie au terminal mobile MS par un reseau de communication filaire ou pas. Les moyens de communication radio RA sont destines a obtenir 1'identite IDs de la cellule de service Cs du terminal mobile MS. L'identite d'une cellule est define par sa puissance d'emission nominale (ce qui se traduit par une zone de couverture a 1'interieur de laquelle le niveau du champ electrique est superieur a un seuil determine), et par une frequence de porteuse. La Fig. 3 represente un diagramme des etapes du procede de determination de localisation d'un terminal mobile dans un reseau de communication cellulaire selon la presente invention. La description de ce procede de determination de localisation est faite egalement en regard avec la Fig. 2. Le procede debute des tors que le terminal mobile MS passe en etat de veille ou dans le cas ou le terminal mobile est dans cet etat des lors qu'il change de zone geographique, par exemple de zone de localisation, par une etape 400 au cours de laquelle les moyens MA demandent au terminal mobile MS d'envoyer a 1'equipement de determination de localisation EL 1'identite IDs de la cellule de service. L'etape 400 est alors suivie d'une etape 500 d'envoi a ('equipement de determination de localisation EL d'un message comportant 1'identite IDs de la cellule de service une fois determinee par le terminal mobile MS. Selon un mode de realisation de la presente invention, un message court de type SMS est envoye a 1'equipement de determination de localisation EL. L'etape 500 est suivie d'une etape 600 au cours de laquelle 1'identite de la cellule de service ainsi recue est memorisee par 1'equipement de determination de localisation EL. Par exemple, cette identite est memorisee sur le registre de localisation R. Selon un mode de realisation de la presente invention, la memoire M memorise P couples, chacun de ces couples etant forme de 1'identite d'une cellule du reseau de communication cellulaire et de l'identifiant de la zone de localisation a laquelle la cellule appartient. Les P groupes sont regroupes afin de determiner au moins une zone geographique particuliere. Selon 1'exemple represente a la Fig. 2, deux zones geographiques particulieres ZAC1 et ZAC2 ont ete ainsi definies. La zone geographique particuliere ZAC1 a ete definie a partir des cellules Cl, C2 et C4. Les cellules C1 et C2 appartiennent a la zone de localisation ZA1 et la cellule C4 appartient a la zone de localisation ZA2. On peut noter que la zone geographique particuliere ZAC1 est done definie par des cellules appartenant A. des zones de localisation differentes. La zone geographique particuliere ZAC2 a ete definie a partir de la cellule C3 appartenant a la zone de localisation ZA1. Ainsi, la memoire M est initialisee par exemple par un operateur par les trois couples (ID1, LAI1), (ID2,LAI1) et (ID4, LAI2) decrivant la zone geographique particuliere ZAC1, et par le couple (ID3,LAI1) decrivant la zone geographique particuliere ZAC2. Selon ce mode de realisation, 1'etape 400 est precedee d'une etape 100 de comparaison au cours de laquelle l'identifiant LAIC de la zone de localisation courante est compare a l'identifiant LAIk de la zone de localisation de chaque couple memorise par la memoire M. Dans le cas oil l'identifiant LAIC est different de chaque identifiant LAIk, le procede de determination de localisation s'arrete. Dans le cas ou l'identifiant LAIC est identique a l'un des identifiants LAIk, 1'etape 100 est suivie d'une etape 200 au cours de laquelle le support memoire S, au travers des moyens MA, demande periodiquement au terminal mobile MS de determiner et de lui faire parvenir l'identite IDs de la cellule de service du terminal mobile MS. Une fois 1'identite IDs obtenue, 1'etape 200 est suivie d'une etape 300 au cours de laquelle le support memoire S, au travers des moyens MA, compare 1'identite IDs avec 1'identite IDä de chaque couple memorise par la memoire M dont l'identifiant de zone de localisation est identique a l'identifiant LAIC. Selon 1'exemple de la Fig. 2, les identites ID1, ID2 et ID3 sont considerees lors de cette etape car la zone de localisation courante est la zone de localisation ZA1. Deux identites de cellules sont considerees identiques des lors que leurs puissances d'emission nominale et leurs frequences de porteuse sont identiques. Dans le cas ou 1'identite IDs est differente de l'identite ID,, de chacun desdits couples, l'etape 300 est suivie de 1'etape 200 precedemment decrite. Dans le cas ou l'identite IDs est identique a rune des identites ID,,, le support memoire S, au travers des moyens MA, informe le terminal mobile MS qu'il vient d'entrer dans une zone geographique particuliere, en l'occurrence dans la zone geographique ZAC1 selon la Fig. 2. Le terminal mobile MS envoie alors un message comportant 1'identite de la cellule de service A. 1'equipement de determination de localisation EL (etape 400). Le procede de determination de localisation s'arrete des lors que le terminal mobile n'est plus en etat de veille. La Fig. 4 represente une illustration d'un mode de realisation de la presente invention. Selon ce mode de realisation, 1'identite ID, de chaque cellule C; (i=1,...,4 selon 1'exemple de la Fig. 2) memorisee par la memoire M comporte au moins un couple frequence de porteuse/code de couleur qui determine au moins une sous-zone geographique particuliere ZBj a 1'interieur de la cellule C;. Selon la Fig. 4, seules les cellules CI et C2 sont representees. La cellule C1 est dscoupee en deux sous-zones geographiques particulieres ZB1 et ZB2 auxquelles sont respectivement associees les couples fl/code a et f2/code b, et la cellule C2 comporte une seule sous-zone geographique particuliere ZB3 associee au couple f3/code c. On a egalement represents a la Fig. 4 le terminal mobile MS se trouvant a la fois dans la sous-zone ZB1 de la cellule CI et dans la sous-zone ZB3 de la cellule C2. Dans le cas on au cours de 1'etape 300 l'identite de la cellule de service Cs, en 1'occurrence la cellule CI de la Fig. 4, a ad consideree comme etant identique a 1'identite IDä de rune des cellules memorisees par la memoire M, le support memoire S demande, au cours de 1' etape de demande d'envoi 400, au terminal mobile MS d'obtenir les couples frequences/code de couleurs au voisinage du terminal mobile MS, en 1'occurrence les couples correspondant aux sous-zones ZB1 et ZB3, et de les envoyer a 1'equipement de determination de localisation EL en plus de 1'identite IDS de la cellule de service. L' equipement de determination de localisation EL determine alors que le terminal mobile MS se trouve dans une zone geographique delimitee, selon l'exemple de la Fig. 4, par l'intersection des sous-zones ZB1 et ZB3. La position geographique du terminal mobile MS est ainsi determines de facon plus precise que si seule 1'identite de la cellule de service etait envoyee, car la surface delimitee par l'intersection de ces sous-zones est inferieure a la surface d'une cellule du reseau de communication cellulaire. La precision de la position geographique du terminal mobile depend alors de 1'etendue de la cellule et du nombre de sous-zones de cette cellule. Selon une variante de ce mode de realisation, 1'etape 400 de demande d'envoi est repetee des que le terminal mobile detecte un nouveau couple frequence/ code de couleur dans son voisinage
La présente invention concerne un procédé de détermination de la localisation d'un terminal mobile en état de veille dans un réseau de communication cellulaire. Chaque cellule dudit réseau de communication cellulaire étant désignée de manière unique par une identité, ledit terminal mobile étant équipé de moyens de détermination d'une cellule de service et de son identité et étant d'une part, relié à un équipement de détermination de la localisation dudit terminal mobile, et, d'autre part, associé à un équipement comportant des moyens pour demander audit terminal mobile d'exécuter des actions, ledit procédé est caractérisé en ce qu'il comporte :- une étape de demande de la part dudit équipement audit terminal mobile, d'envoi de l'identité d'une cellule de service,- une étape d'envoi de l'identité de ladite cellule de service par ledit terminal mobile vers ledit équipement de détermination de localisation une fois que ledit terminal mobile a déterminé ladite identité, et- une étape de mémorisation par ledit équipement de détermination de localisation de ladite identité ainsi reçue en tant que localisation dudit terminal mobile.
1) Procede de determination de la localisation d'un terminal mobile en etat de veille dans un reseau de communication cellulaire, chaque cellule dudit reseau de communication cellulaire etant designee de maniere unique par une identite, ledit terminal mobile etant equipe de moyens de determination d'une cellule de service et de son identite et etant d'une part, relie a un equipement de determination de la localisation dudit terminal mobile, et, d'autre part, associe a un equipement comportant des moyens pour demander audit terminal mobile d'executer des actions, caracterise en ce qu'il comporte : - une etape de demande de la part dudit equipement audit terminal mobile, d'envoi de 1'identite d'une cellule de service, - une etape d'envoi de 1'identite de ladite cellule de service par ledit terminal mobile vers ledit equipement de determination de localisation une fois que ledit terminal mobile a determine ladite identite, et - une etape de memorisation par ledit equipement de determination de localisation de ladite identite ainsi revue en tant que localisation dudit terminal mobile. 2) Procede de determination de la localisation d'un terminal mobile selon la 1, caracterise en ce que ladite etape de demande est conditionnee par un evenement survenant sur ledit terminal mobile et connu dudit equipement. 3) Procede de determination de la localisation d'un terminal mobile selon la 2, caracterise en ce que ledit evenement se produit des lors que ledit terminal mobile change de zone geographique. 4) Procede de determination de la localisation d'un terminal mobile selon rune des precedentes, les cellules dudit reseau de communication cellulaire etant regroupees pour former au moins une zone de localisation a laquelle est associee un identifiant unique, ledit equipement comportant une memoire destinee a memoriser au moins un couple forme de 1'identite d'une cellule dudit reseau de communication cellulaire et de l' identifiant de la zone de localisation a laquelle ladite cellule appartient, caracterise en ce que 1'etape de demande d'envoi est precedee d'une etapede comparaison de l'identifiant de ladite zone de localisation courante avec l'identifiant de zone de localisation de chacun desdits couples ainsi memorises, 1'etape de comparaison etant suivie, dans le cas ou l'identifiant de ladite zone de localisation courante est identique a l'identifiant de la zone de localisation de Pun desdits couples, par une etape de demande periodique de la part dudit equipement audit terminal mobile de determination de l'identite de ladite cellule de service, 1'etape de demande de determination etant suivie par une etape de comparaison de 1'identite de la cellule de service ainsi determinee avec 1'identite de cellule de chacun desdits couples dont l'identifiant de zone de localisation est identique a l'identifiant de la zone de localisation courante, 1'etape de comparaison de 1'identite de cellules etant suivie dans le cas ou 1'identite de ladite cellule de service est identique a 1'identite de la cellule de Fun desdits couples, par 1'etape de demande d'envoi. 5) Procede de determination de localisation d'un terminal mobile selon rune des precedentes, caracterise en ce que 1'identite de ladite cellule de service envoyee audit equipement de determination de localisation par ledit terminal mobile est encapsulee dans un message court du type SMS. 6) Procede de determination de localisation d'un terminal mobile selon rune des precedentes, l'identite de cellule d'au moins un desdits couples etant definie, entre autre, par au moins un couple de valeurs de frequence/code de couleurs definissant chacun, de maniere unique, une sous-zone geographique particuliere de la cellule, caracterise en ce qu'au cours de 1'etape de demande d'envoi de 1'identite de la cellule de service, ledit equipement demande audit terminal mobile d'obtenir les couples frequences/code de couleurs de son voisinage et d'envoyer ces couples frequence/code de couleur dans ledit message envoye audit equipement de determination de localisation au cours de 1'etape d'envoi de 1'identite de la cellule de service. 7) Procede de determination de localisation d'un terminal mobile selon la 6, caracterise en ce que 1'etape de demande d'envoi de 1'identite de la cellule de service est repetee des que ledit terminal mobile detecte un nouveau couple frequence/code de couleur dans son voisinage. 8) Procede de determination de localisation d'un terminal selon rune des precedentes, caracterise en ce que ledit equipement est une carte SIM pro-active. 9) Systeme de communication cellulaire comportant un equipement de determination de localisation et impliquant un terminal mobile, ledit terminal mobile etant associe a un equipement, caracterise en ce que ledit equipement de determination de localisation et ledit equipement sont aptes a mettre en oeuvre les stapes d'un procede de determination de localisation dudit terminal mobile selon rune des precedentes. 10) Equipement destine a etre associe a un terminal mobile en etat de veille d'un systeme de communication cellulaire, chaque cellule dudit reseau de communication cellulaire etant designee de maniere unique par une identite, ledit terminal mobile etant equips de moyens de determination d'une cellule de service et de son identite et etant relie a un equipement de determination de localisation dudit reseau de communication cellulaire, caracterise en ce qu'il comporte des moyens pour demander audit terminal mobile d'envoyer 1'identite d'une cellule service audit equipement de determination de localisation. 11) Equipement selon la 9, les cellules dudit reseau de communication cellulaire etant regroupees pour former au moins une zone de localisation a laquelle est associee un identifiant unique, caracterise en ce que ledit equipement comporte : - une memoire destines a memoriser au moins un couple forme de l'identite d'une cellule dudit reseau de communication cellulaire et de l'identifiant de la zone de localisation a laquelle ladite cellule appartient, - des moyens pour comparer l'identifiant d'une zone de localisation avec l'identifiant de zone de localisation de Pun desdits couples ainsi memorises, - des moyens pour demander periodiquement audit terminal mobile de determiner 1'identite de la cellule de service sous la couverture de laquelle se trouve ledit terminal mobile, et - des moyens pour comparer 1'identite d'une cellule de service ainsi determines avec 1'identite de cellule de chacun desdits couples.
G,H
G01,H04
G01S,H04W
G01S 5,H04W 64
G01S 5/02,G01S 5/14,H04W 64/00
FR2898555
A1
GLISSIERE RENFLEE POUR SIEGE DE VEHICULE
20,070,921
La présente invention se rapporte à une glissière pour siège de véhicule automobile. On connaît usuellement une glissière comprenant : û un profilé fixe s'étendant suivant une direction longitudinale et destiné à être fixé à la structure du véhicule, ledit profilé fixe comportant une embase sensiblement plane et au moins un ressaut latéral, l'embase ayant suivant une direction transversale perpendiculaire à la direction longitudinale une largeur sensiblement constante et présentant une zone de fixation destinée à recevoir une tête de vis de fixation, û un profilé mobile s'étendant suivant la direction longitudinale et destiné à supporter un siège de véhicule 15 automobile, û des éléments de roulement disposés entre le profilé fixe et le profilé mobile, les éléments de roulement permettant le coulissement du profilé mobile par rapport au profilé fixe en roulant le long d'un chemin de 20 roulement s'étendant suivant la direction longitudinale sur le ressaut du profilé fixe. Une telle glissière est notamment décrite dans le document FR-A-2 755 653. L'invention vise à réduire le coût d'une telle glissière et à en améliorer la robustesse. 25 Pour ce faire, conformément à l'invention, dans la zone de fixation le profilé fixe présente une déformation locale augmentant la largeur de l'embase suivant la direction transversale. Ainsi, sans réduire la largeur (diamètre) de la 30 tête de la vis de fixation il est possible de réduire la largeur de la glissière suivant la direction transversale. La glissière est ainsi plus compacte, elle présente une meilleure résistance aux sollicitations qui lui sont appliquées, elle nécessite moins de matière ce qui engendre une réduction de coût et elle est plus légère. En outre, la section du profilé n'étant pas parfaitement constant sur toute sa longueur, la rigidité du 5 profilé est améliorée. Selon une caractéristique complémentaire conforme à l'invention, le ressaut est avantageusement rétréci suivant la direction transversale par la déformation locale dans la zone de fixation. 10 La compacité de la glissière est ainsi encore améliorée. Afin d'augmenter encore la compacité et la robustesse de la glissière, la glissière présente avantageusement en outre les caractéristiques suivantes : 15 - le chemin de roulement du profilé fixe est interrompu par la déformation locale dans la zone de fixation, et - les éléments de roulement sont maintenus les uns par rapport aux autres par une cage. 20 L'interruption du chemin de roulement permet de réduire encore la largeur du profilé fixe et donc de la glissière. En maintenant, les éléments de roulement dans une cage, on s'assure de leur positionnement correct le long du chemin de roulement, malgré la présence de 25 l'interruption du chemin de roulement. On évite en particulier que les éléments de roulement restent coincés dans l'interruption du chemin de roulement. Afin, d'augmenter encore la robustesse de la glissière, selon caractéristique complémentaire conforme à 30 l'invention, la glissière comprend au moins un groupe de trois éléments de roulement espacés les uns des autres par la cage d'une distance supérieure à la longueur de l'interruption du chemin de roulement. Ainsi, on s'assure que le profilé mobile repose sur le profilé fixe par l'intermédiaire d'au moins deux éléments de roulement relativement proches l'une de l'autre. Selon une autre caractéristique conforme a l'invention destinée à améliorer la compacité de la glissière, la glissière comprend en outre une vis de fixation et un trou réalisé dans l'embase dans la zone de fixation, ladite vis de fixation étant adapté pour maintenir le profilé fixe sur le plancher du véhicule en passant à travers le trou et présentant une tête destinée à venir en appui sur l'embase, ladite tête présentant une largeur suivant la direction transversale supérieure à la largeur de l'embase à l'écart de la zone de fixation. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, la glissière comprend : - deux vis de fixation, - à proximité de chacune des extrémités de la glissière suivant la direction longitudinale, deux zones de 20 fixation dans chacune desquelles le profilé fixe présente : • une déformation locale augmentant la largeur de l'embase suivant la direction transversale et interrompant le chemin de roulement, et 25 • un trou réalisé dans l'embase dans chaque zone de fixation, - deux groupes de trois éléments de roulement, la cage maintenant les éléments de roulement de chacun des groupes espacés les uns des autres d'une distance 30 supérieure à la longueur de chacune des interruptions du chemin de roulement. Ainsi, la glissière est particulière robuste, compacte et bien maintenue sur le plancher. -2898555 4 Conformément à l'invention, la glissière présente en outre avantageusement les caractéristiques suivantes : - l'embase définit un plan de base s'étendant suivant la direction longitudinale et suivant la direction 5 transversale, et - le ressaut comprend : • une portion d'appui sensiblement plane s'étendant sensiblement parallèlement au plan de base et décalée par rapport au plan de base en 10 direction du profilé mobile, et • une portion de jonction s'étendant entre la portion d'appui et l'embase. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, l'embase présente dans la zone de fixation une 15 portion de fixation plane décalée par rapport au plan de base à l'opposé du profilé mobile. On améliore ainsi la compacité de la glissière et sa fixation au plancher. Afin d'améliorer encore la compacité de la glissière, selon une caractéristique complémentaire conforme à l'invention, la portion d'appui est avantageusement décalée par rapport à la portion de fixation de l'embase d'une distance légèrement supérieure à la hauteur de la tête de la vis de fixation suivant une direction perpendiculaire au plan de base. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, la glissière comprend avantageusement deux ressauts latéraux disposés de part et d'autre de l'embase. Conformément à l'invention, la glissière présente en outre avantageusement les caractéristiques suivantes : - le profilé fixe comprend en outre : • deux ailes qui s'étendent vers le haut à l'écart de l'embase à partir des ressauts latéraux, et • deux auges rentrantes qui prolongent les deux ailes vers l'intérieur et en direction de l'embase, les deux auges rentrantes définissant entre elles une fente, - sensiblement au droit de la zone de fixation, les deux auges rentrantes présentes des échancrures disposées en regard pour offrir un passage à la tête de la vis de fixation, et - à l'écart des échancrures, les auges rentrantes sont espacées suivant la direction transversale d'une distance inférieure à la largeur de la tête de la vis de fixation suivant la direction transversale. Ainsi, l'insertion des vis de fixation entre les auges du profilé fixe est ainsi facilitée et la compacité 15 de la glissière s'en trouve encore améliorée. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, la déformation locale dans la zone de fixation est en outre avantageusement obtenue par emboutissage. D'autres caractéristiques et avantages de 20 l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'un de mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue de face d'une glissière 25 conforme à l'invention comprenant essentiellement un profilé fixe, un profilé mobile, une vis de fixation et des éléments de roulement ; - la figure 2 est une vue en perspective du profilé fixe seul ; 30 - la figure 3 est une vue en coupe transversale de la glissière ; - la figure 4 est une vue en perspective du profilé fixe seul, coupé conformément à la figure 3 ; - la figure 5 est une vue en perspective de dessous du profilé fixe seul ; - la figure 6 est une vue dessus de la glissière ; - la figure 7 est une vue partielle en coupe selon 5 le plan repéré VII-VII à la figure 1, - la figure 8 est une vue partielle en perspective de la glissière coupée selon le plan repéré VIII-VIII à la figure 1. Sur les différentes figures, la même référence 10 désigne des éléments identiques ou similaires. Les figures illustrent une glissière 1 pour siège de véhicule automobile comprenant essentiellement un profilé fixe 2, un profilé mobile 4, des billes 22a, 22b, 24a, 24b formant éléments de roulement et des vis de 15 fixation 12 (voir figures 1 et 3). Le profilé fixe 2 s'étend suivant une direction longitudinale X entre une extrémité avant 2a et une extrémité arrière 2b. Il comprend essentiellement une embase 6 sensiblement horizontale, deux ressauts latéraux 20 8a, 8b s'étendant de part et d'autre de l'embase 6, deux ailes 42a, 42b sensiblement verticales qui s'étendent vers le haut à partir des ressauts latéraux 8a, 8b et deux auges rentrantes 44a, 44b qui prolongent les deux ailes 42a, 42b vers l'intérieur et vers le bas en direction de l'embase 6. 25 L'embase 6 est sensiblement plane et définit un plan de base P. Elle s'étend suivant la direction longitudinale X et présente, suivant une direction transversale Y parallèle au plan de base P et perpendiculaire à la direction longitudinale X, une largeur 30 sensiblement constante 16 (voir figure 1). Chaque ressaut 8a, 8b comprend une portion d'appui 36a, 36b sensiblement plane s'étendant sensiblement parallèlement au plan de base P et une portion de jonction 38a, 38b s'étendant entre chacune des portions d'appui 36a, 36b et l'embase 6. Suivant une direction d'élévation Z perpendiculaire au plan de base P, les portions d'appui 36a, 36b sont décalées par rapport au plan de base P vers le haut (en direction du profilé mobile 4) par rapport au plan de base P. Les portions de jonction 38a, 38b sont globalement planes et s'étendent sensiblement suivant la direction d'élévation Z et la direction longitudinale X. A proximité de chacune de ses extrémités 2a, 2b suivant la direction longitudinale X, le profilé fixe 2 présente, dans une zone de fixation 10 correspondante, une déformation locale formant renflement et présente un trou 18. Ces déformations locales sont obtenues par emboutissage du profilé fixe 2. Chacune de ces déformations locales se caractérise 15 par : - une portion de fixation 30 de l'embase 6 présentant une largeur 130 supérieure à la largeur 16 qui présente l'embase 6 à l'écart de ses zones de fixation 10, - un rétrécissement concomitant des ressauts 20 latéraux 8e, 8b suivant la direction transversale Y, - et par une partie sensiblement cylindrique ou légèrement évasée 50a, 50b de section circulaire des portions de jonction 38a, 38b. En outre, dans la zone de fixation 10, la portion 25 de fixation. 30 est décalée avantageusement vers le bas, par exemple d'environ 1 millimètre, par rapport au plan de base P suivant la direction d'élévation Z, autrement dit en direction du plancher 20 et à l'opposé du profilé mobile 4. Les vis de fixation 12 comprennent chacune une tête 30 14 et un corps fileté 16 (voir figure 3), tous deux sensiblement cylindriques s'étendant suivant la direction d'élévation Z. Le corps fileté 16 de chacune des vis de fixation 12 passe à travers l'un des trous de fixation 18 et est vissé dans le plancher 20 du véhicule, de sorte que 35 la tête 14 de chacune des vis de fixation 12 vient en appui contre la portion de fixation 30 correspondante pour maintenir le profilé fixe 2 sur le plancher 20 à proximité de chacune de ses extrémités 2a, 2b. Chacune des portions d'appui 36a, 36b est décalée vers le haut par rapport à la portion de fixation 30 d'une distance e légèrement supérieure à la hauteur h de la tête 14 de chacune des vis de fixation 12 suivant la direction d'élévation Z. En outre, la tête 14 des vis de fixation 12 présente une largeur 119 suivant la direction transversale Y, correspondant ici à son diamètre. Cette largeur 119 est comprise entre la largeur 16 de l'embase 6 à l'écart de la zone de fixation 10 et la largeur 130 de la portion de fixation 30 suivant la direction transversale Y. Le profilé mobile 4 s'étend suivant la direction longitudinale X et est destiné à supporter un siège de véhicule automobile. Il comprend un caisson central 46 du bas duquel s'étendent vers l'extérieur deux ailes latérales 48a, 48b entre les portions d'appui 36a, 36b et les auges rentrantes 44a, 44b (figures 1 et 3). Les billes 22a, 22b, 24a, 24b permettent de guider le coulissement du profilé mobile 4 par rapport au profilé fixe 2 en roulant le long de chemins de roulement 26a, 26b, 27a, 27b, 28a, 28b, 29a, 29b s'étendant suivant la direction longitudinale X et disposées sur le profilé fixe 2 et sur le profilé mobile 4. Les billes inférieures gauches 22a sont maintenues les unes par rapport aux autres par une cage 32a. Elles roulent, d'une part, sur la portion d'appui 36a du profilé fixe 2 le long du chemin de roulement inférieur 26a et, d'autre part, sur l'aile latérale 48a le long du chemin de roulement 27a. De manière symétrique, les billes inférieures droites 22b sont maintenues les unes par rapport aux autres par une cage 32b et roulent, d'une part, sur la portion d'appui 36b le long du chemin de roulement 26b et, d'autre part, sur l'aile latérale 48b le long du chemin de roulement 27b. En outre, les billes supérieures gauches 24 sont maintenues les unes par rapport aux autres par une cage 34a et roulent, d'une part, sur l'aile latérale 48a le long d'un chemin de roulement 29a et, d'autre part, sur l'auge 44a le long d'un chemin de roulement 28a. Enfin, les billes supérieures droites 24b sont maintenues les unes par rapport aux autres par une cage 34b et roulent, d'une part, sur l'aile latérale 48b le long d'un chemin de roulement 29b et, d'autre part, sur l'auge 44b le long du chemin de roulement 24b. Du fait du rétrécissement des portions d'appui 36a, 36b dans les zones de fixation 10, les chemins de roulement 26a, 26b sont interrompus sur une longueur 126 dans chacune des zones de fixation 10. Au moins un groupe de trois billes 22a, 22b roulent sur les chemins de roulement 26a, 26b à proximité de chacune des extrémités 2a, 2b du profilé fixe 2, autrement dit, à proximité de chaque zone de fixation 10. Les billes 22a, 22b sont espacées les unes des autres par les cages 32a, 32b d'une distance d supérieure à la longueur 126 des interruptions des chemins de roulement 26a, 26b (figure 8). Par ailleurs, au droit de chacune des zones de fixation 10, les auges rentrantes 44a, 44b présentent des échancrures 40a, 40b disposées en regard pour offrir un passage à la tête 14 de chacune des vis de fixation 12 (voir figures 2, 4, 7, 8). Ces échancrures 40a, 40b, sont constituées par des découpes afin de ménager à l'aplomb de la zone de fixation 10, un espace cylindrique de section sensiblement circulaire sensiblement identique à celle de la portion de fixation 30. Par conséquent, à l'aplomb de la zone de fixation 10, les auges rentrantes 44a, 44b sont espacées l'une de l'autre suivant la direction transversale Y d'une distance 140 légèrement supérieure à la largeur 114 de la tête 14 de la vis de fixation 12. En revanche, à l'écart de cette zone de fixation 10 suivant la direction longitudinale X, les auges rentrantes 44a, 44b sont espacées l'une de l'autre par une fente 52 présentant une largeur f inférieure à la largeur 114 de la tête 14 de chacune des vis de fixation 12. Les échancrures 40a, 40b interrompent les chemins de roulement sur une longueur 128 (voir figure 7). La distance d d'espacement des billes 24a ou 24b, imposée par la cage respective 34a ou 34b de ces billes, est avantageusement supérieure à la longueur 128. La zone de déformation 10 illustrée aux figures 1 à 7 est située à proximité de l'extrémité arrière 2b. La figure 8 illustre le fait que le profilé fixe 2 comprend également une zone de fixation 10 identique ou similaire à proximité de son extrémité avant 2a. Les zones de fixation 10 à proximité des extrémités 2a et 2b sont sensiblement identiques. En particulier, tel qu'illustré à la figure 8, la zone de fixation 10 à proximité de l'extrémité 2b comprend également une déformation locale 30, 50a, 50b et des échancrures 40a, 40b ménagées dans les auges rentrantes 44a, 44b. Bien qu'il ne soit illustré sur cette figure qu'un groupe de trois billes supérieures gauche 24a maintenues entre elles par la cage à billes 32a à proximité de l'extrémité avant 2a, on comprendra que la glissière comporte également un groupe de billes inférieures gauche 22a maintenues entre elles par la cage à billes 32a et roulant sur les chemins de roulement 26a et 27a à proximité de l'extrémité 2a, ainsi qu'un groupe d'au moins trois billes inférieures droite maintenues entre elles par la cage à billes 32b et roulant sur les chemins de roulement 26b et 27b, et des billes supérieures droites maintenues entre elles par la cage à billes 34b et roulant sur les chemins de roulement 28b et 29b. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode qui vient d'être décrit à titre illustratif non limitatif. Ainsi, bien que dans l'exemple illustré toutes les cages espacent les billes de la même distance, et que toutes les échancrures et toutes les portions de fixation sont de la même dimension, il pourrait en être autrement sans sortir de la portée de l'invention
Glissière (1) pour siège véhicule automobile comprenant :- un profilé fixe (2) s'étendant suivant une direction longitudinale et comportant une embase (6) sensiblement plane et au moins un ressaut latéral (8a, 8b), l'embase (6) ayant suivant une direction transversale perpendiculaire à la direction longitudinale une largeur sensiblement constante et présentant une zone de fixation (10) destinée à recevoir une tête (14) de vis de fixation (12) dans laquelle le profilé fixe (2) présente une déformation locale augmentant la largeur de l'embase (6) suivant la direction transversale,- un profilé mobile (4),- des éléments de roulement (22a, 22b) roulant le long d'un chemin de roulement (26a, 26b) s'étendant suivant la direction longitudinale sur le ressaut (8a, 8b) du profilé fixe (2).
1. Glissière (1) pour siège véhicule automobile comprenant . ù un profilé fixe (2) s'étendant suivant une direction longitudinale (X) et destiné à être fixé à la structure du véhicule (20), ledit profilé fixe comportant une embase (6) sensiblement plane et au moins un ressaut latéral (8a, 8b), l'embase (6) ayant suivant une direction transversale (Y) perpendiculaire à la direction longitudinale (X) une largeur (16) sensiblement constante et présentant une zone de fixation (10) destinée à recevoir une tête (14) de vis de fixation (12), ù un profilé mobile (4) s'étendant suivant la 15 direction longitudinale (X) et destiné à supporter un siège de véhicule automobile, ù des éléments de roulement (22a, 22b) disposés entre le profilé fixe (2) et le profilé mobile (4), les éléments de roulement permettant le coulissement du profilé 20 mobile (4) par rapport au profilé fixe (2) en roulant le long d'un chemin de roulement (26a, 26b) s'étendant suivant la direction longitudinale (X) sur le ressaut (8a, 8b) du profilé fixe (2), caractérisé en ce que dans la zone de fixation (10) 25 le profilé fixe (2) présente une déformation locale augmentant la largeur (130) de l'embase (6) suivant la direction transversale (Y). 2. Glissière selon la 1, dans laquelle le ressaut (8a, 8b) est rétréci suivant la 30 direction transversale (Y) par la déformation locale (30, 50a, 50b) clans la zone de fixation (10). 3. Glissière selon la 2, dans laquelle :- le chemin de roulement (26a, 26b) du profilé fixe (2) est interrompu par la déformation locale (30, 50a, 50b) dans la zone de fixation (10), et - les éléments de roulement (22a, 22b) sont 5 maintenus les uns par rapport aux autres par une cage (32a, 32b). 4. Glissière selon la 3, comprenant au moins un groupe de trois éléments de roulement (22a, 22b) espacés les uns des autres par la cage (32a, 32b) 10 d'une distance (d) supérieure à la longueur (126) de l'interruption du chemin de roulement. 5. Glissière selon l'une quelconque des précédentes comprenant en outre une vis de fixation (12) et un trou (18) réalisé dans l'embase (6) 15 dans la zcne de fixation (10), ladite vis de fixation (6) étant adapté pour maintenir le profilé fixe (2) sur le plancher (20) du véhicule en passant à travers le trou (18) et présentant une tête (14) destinée à venir en appui sur l'embase (6), ladite tête (14) présentant une largeur (114) 20 suivant la direction transversale (Y) supérieure à la largeur (16) de l'embase (6) à l'écart de la zone de fixation (10). 6. Glissière selon la 5, comprenant : - deux vis de fixation (12), 25 - deux zones de fixation (10, 11) dans chacune desquelles le profilé fixe (2) présente : • une déformation locale (30, 50a, 50b) augmentant la largeur (130) de l'embase suivant la direction transversale (Y) et interrompant le 30 chemin de roulement (26a, 26b), et • un trou (18) réalisé dans l'embase (6) dans chaque zone de fixation (10), -deux groupes de trois éléments de roulement (22a, 22b), la cage (32a) maintenant les éléments de roulement(22a, 22b) de chacun des groupes espacés les uns des autres d'une distance (d) supérieure à la longueur (126) de chacune des interruptions du chemin de roulement. 7. Glissière selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle : - l'embase (6) définit un plan de base (P) s'étendant suivant la direction longitudinale (X) et suivant la direction transversale (Y), et - le ressaut (8a, 8b) comprend : • une portion d'appui (36a, 36b) sensiblement plane s'étendant sensiblement parallèlement au plan de base (P) et décalée par rapport au plan de base (P) en direction du profilé mobile (4), et • une portion de jonction (38a, 38b) s'étendant entre la portion d'appui (36a, 36b) et l'embase (6). 8.Glissière selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'embase (6) présente dans la zone de fixation (10) une portion de fixation (30) plane décalée par rapport au plan de base (P) à l'opposé du profilé mobile (4). 9. Glissière selon la 8 lorsqu'elle dépend de la 7, dans laquelle la portion d'appui (36a, 36b) est décalée par rapport à la portion de fixation (30) de l'embase d'une distance (e) légèrement supérieure à la hauteur (h) de la tête (14) de la vis de fixation (12) suivant une direction d'élévation (Z) perpendiculaire au plan de base (P). 10. Glissière selon l'une quelconque des précédentes, comprenant deux ressauts latéraux (8a, 8b) disposés de part et d'autre de l'embase (6). 11. Glissière selon la 10, dans laquelle : ù le profilé fixe (4) comprend en outre : • deux ailes (42a, 42b) qui s'étendent vers 5 le haut à l'écart de l'embase (6) à partir des ressauts latéraux (8a, 8b), et • deux auges rentrantes (44a, 44b) qui prolongent les deux ailes (42a, 42b) vers l'intérieur et en direction de l'embase (6), les 10 deux auges rentrantes (44a, 44b) définissant entre elles une fente (52), ù sensiblement au droit de la zone de fixation (10), les deux auges rentrantes (44a, 44b) présentes des échancrures (40a, 40b) disposées en regard pour offrir un 15 passage à la tête (14) de la vis de fixation (12), et ù à l'écart des échancrures (40a, 40b), les auges rentrantes (44a, 44b) sont espacées suivant la direction transversale d'une distance (f) inférieure à la largeur (114) de la tête (14) de la vis de fixation (12) suivant la 20 direction transversale (Y). 12.,Glissière selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la déformation locale (30, 50a, 50b) dans la zone de fixation est obtenue par emboutissage. 25
B
B60
B60N
B60N 2
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FR2893617
A1
ANALOGUES PHOTOACTIVABLES DU NADH, DU NADPH, DU NAD+ OU DU NADP+
20,070,525
Analogues photoactivables du NADH, du NADPH, du NAD+ ou du NADP+. L'invention concerne un outil moléculaire permettant de déclencher de façon sélective une séquence enzymatique précise et de ce fait de suivre par spectroscopie optique rapide le fonctionnement de la machinerie enzymatique. Il est impossible d'exciter sélectivement le NADPH, car il absorbe à 340 nm, région spectrale dans laquelle beaucoup d'autres composantes biologiques absorbent. De plus il n'est pas possible de synchroniser l'initiation d'une réaction enzymatique avec le NADPH. Plusieurs composés photoactivables pour l'étude de la machinerie enzymatique ont été développés. Depuis de nombreuses années des complexes organométalliques pour étudier les transferts d'électrons au sein de protéines sont utilisés. Une approche développée est de coupler ces complexes via une cystéine accessible au solvant. Nous ne détaillerons ici qu'une seule des stratégies récentes dirigées sur des enzymes à hème. L'idée est de relier le complexe [Ru(bpy)3]2+ à une porphyrine puis à l'insérer dans la myoglobine (Contakes et coll. 2005, PNAS, 102, 38, 13451-13456). La diffraction aux rayons X permet de déterminer la distance du Ruthénium au fer de l'hème ; elle est d'environ 16 À pour la myoglobine. Le transfert des électrons est initié par une impulsion lumineuse à 480 nm et il est suivi par absorption transitoire. Le temps de vie de l'état excité *[Ru(bpy)3]2+ est diminué par rapport à celui du complexe en solution (450 ns) lorsque le complexe est fixé à la protéine. Ces composés dérivés de [Ru(bpy)3]2+ et d'autres complexes organo-métalliques du Rhenium ont été aussi utilisés pour l'étude du domaine oxygénase de la NO-Synthase inductible (Dunn et coll. 2005, JACS, 127, 5169-5173). Toutefois la fixation du complexe [Ru(bpy)3]2+ sur la protéine maintient l'hème dans un état bas spin, inactivant ainsi la catalyse. Ces molécules ne constituent donc pas pour l'instant des outils adéquats pour l'étude de la machinerie enzymatique. Depuis les années 1990, des composés cagés ont été développées pour permettre l'étude de la machinerie enzymatique (cf. US5872243). En utilisant une impulsion laser focalisée, il est possible de libérer par photodissociation un nucléotide de sa cage avec un contrôle spatial et temporel précis au sein d'une cellule. Cette méthode a été utilisée pour des mesures une 5, la taux de photodissociation est assez à utiliser des puissances d'impulsion très élevées. De plus, une fois libérés les nucléotides 30 doivent diffuser jusqu'à l'enzyme, ce qui limite considérablement la résolution. Enfin l'affinité de ces formation de cétoglutarate a été observé. Toutefois un certain nombre d'éléments Tout d'abord, le faible, obligeant de diffraction Laue résolue dans le temps avec résolution milliseconde (Stoddard et coll (1998), 891-897). Pour l'enzyme isocitrate désyhydrogénase, l'intermédiaire réactionnel a-contribuent à une résolution limitée. composés pour leurs sites de fixation est généralement faible, ce qui limite l'accumulation du signal. L'objet de la présente invention concerne un outil moléculaire permettant de déclencher de façon sélective et synchrone la catalyse par des enzymes portant un site de fixation du NADH, du NADPH, du NAD+ et/ou du NADP+ et de suivre par spectroscopie optique rapide le mécanisme enzymatique. Cet outil moléculaire permet d'obtenir une meilleure résolution spacio-temporelle, une sensibilité accrue et une sélectivité d'adressage jamais atteinte jusqu'à présent. L'invention s'affranchit des problèmes de diffusion en adressant l'outil moléculaire directement au site naturel du NADH, du NADPH, du NAD+ et/ou du NADP+ des enzymes. Cet outil moléculaire est inactif dans son état fondamental, il entre en compétition avec NADH, NADPH, NAD+ et/ou NADP+ et inhibe ainsi l'initiation de la catalyse. Par contre, après photo-activation, dans son état excité, il devient réactif et initie la catalyse enzymatique. Pour mettre au point cet outil moléculaire, les inventeurs se sont appuyés sur les études effectuées sur le site de fixation du cofacteur sur des enzymes à NADH, NADPH, NAD+ et/ou NADP+ (Carugo et Argos, 1997, Proteins : 28 :10-28). Ces études se basent sur des données cristallographiques obtenues sur des enzymes portant un site de fixation du NADH, du NADPH, du NAD+ et/ou du NADP+. Ces études montrent que ces sites de fixation sont conservés. Les Nicotinamide Adénine Dinucléotide (Phosphate) (NAD(P)H/NAD(P)+) sont des molécules ubiquitaires, qui participent à un très grand nombre de réactions physiologiques d'oxydoréduction. Si l'on observe leur structure, on constate que ces molécules sont composées d'une partie adénosine et d'une partie nicotinamide reliées entre elles par un double phosphate. En examinant le mode de fixation du NAD(P)H/NAD(P)+ sur la structure cristallographique de plusieurs enzymes, on constate que c'est la partie adénosine qui joue un rôle déterminant pour la fixation du cofacteur sur l'enzyme. De plus, pour les enzymes qui reconnaissent spécifiquement le NADPH/NADP+ c'est l'existence d'une interaction entre le groupe 2'Phosphate de la partie adénosine et l'enzyme qui est responsable de la discrimination entre le NADPH/NADP+ et le NADH/NAD+. La partie nicotinamide du NAD(P)H/NAD(P)+, quant à elle, est fixée sur une partie de la protéine accessible au solvant. Elle n'est impliquée dans aucune interaction conservée avec la chaîne polypeptidique. Cela indique que le mode de fixation de cette partie est moins strict que pour la partie adénosine. Le mode de fixation est, de plus, très différent d'une protéine à l'autre. D'un point de vue structural, l'outil moléculaire de la présente invention a été conçu de manière à comprendre deux parties A et B reliées entre elle soit directement soit par un groupement espaceur L. La partie B est un analogue de l'adénosine ou bien un analogue de l'adénosine 2'-phosphate, la partie B permet la reconnaissance de l'outil moléculaire par l'enzyme. La partie nicotinamide a été remplacée par un chromophore (partie A). Un tel outil moléculaire constitue un analogue photoactivable du NADH, du NADPH, du NAD+ ou du NADP+. La présente invention a pour objet des analogues photoactivables du NADH, du NADPH, du NAD+ ou du NADP+ de formule : A-L-B où A est un chromophore qui présente, à une longueur d'onde a, comprise entre 300 et 700 nm, un coefficient 15 d'extinction molaire (CM) supérieur à 20 000 M-1 . cm-1, où B est un analogue de l'adénosine ou de l'adénosine 2'-phosphate ; où L est présent ou non et L est un groupement espaceur. 20 Par analogue du NADH, du NADPH, du NAD+ ou du NADP+, on entend une molécule capable d'entrer en compétition avec NADH, NADPH, NAD+ ou NADP+ respectivement pour la fixation sur l'enzyme. Généralement l'équilibre de 25 dissociation du complexe enzyme-analogue présente, à température ambiante, une constante de dissociation (KD) inférieure ou égale à 10-3 M, préférentiellement inférieure à 10-4 M et, encore plus préférentiellement, inférieure à 10-5 M. Typiquement l'analogue présente 30 des dimensions semblables à celles du NAD(P)H. Typiquement la longueur de l'analogue sera comprise10 entre 1 et 2 nm, préférentiellement entre 1,2 et 1,7 nm. De même, par analogue de l'adénosine ou de l'adénosine 2'-phosphate on entend une molécule capable d'entrer en compétition avec l'adénosine ou de l'adénosine 2'-phosphate, respectivement pour la fixation sur l'enzyme. Par molécule photoactivable, on entend une molécule qui 10 une fois excitée par photo-activation, devient réactive et est capable d'initier la catalyse enzymatique. Par groupement espaceur, on entend un groupement qui relie deux parties d'une molécule. Ces deux parties 15 sont reliées par une chaîne d'atomes reliés entre eux. Chaque atome de cette chaîne constitue un chaînon. A titre d'exemple non limitatif de groupements espaceurs, on peut citer : -groupement espaceur à un chaînon :-CH2- ou -O- ; 20 -groupement espaceur à deux chaînons : -CH2-CH2- ou -CH2-0- Préférentiellement L est un groupement espaceur constitué de 1 à 8 chaînons, encore plus 25 préférentiellement L est un groupement espaceur constitué de 1 à 4 chaînons. Préférentiellement l'analogue photoactivable selon l'invention est un analogue du NADH ou du NAD+ de 30 formule : R2 R1 où T est O ou S, préférentiellement O ; où Rl est OH; où R2 est H, OH, OCH3r NH2, préférentiellement OH ; où R3 est une base purine ou pyrimidine, en particulier adénine, guanine, hypoxanthine, thymine, uracile ou cytosine, préférentiellement adénine. Préférentiellement l'analogue photoactivable selon l'invention est un analogue du NADPH ou du NADP+ de formule . où T est O ou S, préférentiellement O ; où Yl est H2PO4 ou HSO4, préférentiellement H2PO4; où R2 est H, OH, OCH3, NH2, préférentiellement OH ; où R3 est une base purine ou pyrimidine, en particulier adénine, guanine, hypoxanthine, thymine, uracile ou cytosine, préférentiellement adénine. Préférentiellement l'analogue photoactivable selon l'invention est caractérisé en ce que son sM est 25 compris entre 20000 et 100000 M-1. cm-l. A-L R3 R3 Typiquement, l'analogue photoactivable selon l'invention comprend une partie A qui présente une structure de type push-pull, push-push ou pull-pull. Des exemples de structures de ce type sont données dans Blanchard-Desce C.R. Physique 3 (2002) 439-448. Préférentiellement un analogue photoactivable selon l'invention est caractérisé en ce que A est un chromophore excitable à au moins deux photons qui présente, à une longueur d'onde 2comprise entre 700 et 1100 nm, un a2 supérieur à 30 GM (1GM = 10-50 cm4.s.photon-1), préférentiellement supérieur à 100 GM. Pour mesurer 62, on pourra utiliser la méthode décrite dans Measurement of two-photon excitation cross sections of molecular fluorophores with data from 690 to 1050 nm Xu, C.; Webb, W. W. J. Opt. Soc. Am. B 1996, 13, 481-491. Préférentiellement l'analogue photoactivable selon 20 l'invention est de formule : R4-Ar-Z-Ar'-Xl-L-B ; où R4 est un groupement électro-donneur, typiquement 25 NR2 où R est H ou un groupement alkyle en Cl ou en C2, ou bien R4 est un groupement électro-attracteur, typiquement CN; où Ar et Ar' sont des groupements aryles identiques ou non, substitués ou non ; 30 où Z est un connecteur conjugué ; où Xl est un groupement un groupement électro-donneur ou un groupement électro-attracteur. Par connecteur conjugué, on entend un ensemble de 5 liaisons conjuguées qui relie Ar à Ar'. Préférentiellement l'analogue photoactivable selon l'invention est de formule : H2 N L-B R'9 10 où R'1, R'2, R'3, R'4, R'5, R'6; R'7, R'8, R'9 sont indépendamment choisis dans le groupe de fonctions constitué par H, OH, NH2, CO2H, alkyle linéaire en C1-C8, groupement organique hydrosoluble (à titre d'exemple on peut citer le PEG) ; 15 où n est compris entre 1 et 3. Préférentiellement l'analogue photoactivable selon l'invention est de formule : NH2 H N N R'9 où Y2 est OH ou H2PO4. Un autre objet de l'invention est un procédé de synthèse d'un analogue photoactivable selon l'invention, caractérisé en ce que l'on fait réagir un réactif de formule : A-L'-X2, où L' est présent ou non et L' est un groupement espaceur, sur un réactif de formule X3-B de façon à obtenir un produit de formule A-L-B, où X2 et X3 sont des groupements fonctionnels qui peuvent réagir l'un avec l'autre. Des exemples de groupements fonctionnels pouvant réagir l'un avec l'autre, sont des groupements électrophiles avec des groupements nucléophiles, des groupements pauvres en électrons avec des groupements riches en électrons. Ce procédé de synthèse permet de générer facilement des analogues photoactivables variés qui présentent des modifications au niveau de la partie chromophore tout en conservant un schéma de synthèse global similaire. Ceci permet de faire varier facilement le potentiel redox à l'état excité de l'analogue photoactivable, ainsi que ses propriétés spectroscopiques. Un mode de réalisation de l'invention concerne un procédé pour initier la catalyse d'une réaction de manière synchrone par une enzyme à NADH, à NADPH, NAD+ et/ou NADP+ à l'aide d'un analogue photoactivable selon l'invention comprenant les étapes suivantes : 1) l'enzyme et un analogue photoactivable selon l'invention sont mis en présence l'un de l'autre ; 10 2) l'analogue est excité par irradiation lumineuse, en particulier par impulsion laser. Un mode de réalisation de l'invention concerne un 5 procédé d'imagerie d'une enzyme à NADH, NADPH, NAD+ et/ou NADP+ comprenant les étapes suivantes : 1) l'enzyme et un analogue photoactivable selon l'invention sont mis en présence l'un de l'autre ; 2) l'analogue est excité par irradiation 10 lumineuse, en particulier par impulsion laser ; 3) la fluorescence induite par l'irradiation est détectée et/ou les produits issus de la réaction catalytique initiée par l'analogue photoactivable sont détectés. 15 De manière avantageuse les produits issus de la réaction catalysée sont fluorescents. Typiquement ce procédé d'imagerie permet de colocaliser l'enzyme et ses produits de catalyse et permet de 20 screener en temps réel et in situ des inhibiteurs de l'enzyme. L'analogue photoactivable, une fois dans son état excité, se désactive de deux manières outre la 25 conversion interne (retour à l'état fondamental par dissipation d'énergie sans émission de lumière) : Par transfert électronique ou bien par fluorescence. Ces deux phénomènes sont en compétition. C'est cette fluorescence de l'analogue photoactivée qui peut être 30 détectée pour l'imagerie d'une enzyme à NADH, NADPH, NAD+ et/ou NADP+ Typiquement le procédé d'imagerie a lieu au sein d'une cellule ou d'un tissu. Un mode de réalisation de l'invention est une méthode pour étudier par spectroscopie résolue dans le temps le mécanisme d'une enzyme à NADH, NADPH, NAD+ et/ou NADP+ caractérisée en ce que le procédé pour initier la catalyse d'une réaction selon l'invention est mis en œuvre. Un mode de réalisation de l'invention est une méthode pour étudier par cristallographie résolue dans le temps le mécanisme d'une enzyme à NADH, NADPH, NAD+ et/ou NADP+ caractérisée en ce que le procédé pour initier la catalyse d'une réaction selon l'invention est mis en œuvre. Typiquement les enzymes à NADH, NADPH, NAD+ et/ou NADP+ sont les NO synthases, les réductases, notamment les les P450 réductases, les déhydrogénases, les catalases, les NADPH oxydases. La présente invention sera mieux illustrée ci-après à l'aide des exemples qui suivent. Ces exemples sont donnés uniquement à titre d'illustration de l'objet de l'invention, dont ils ne constituent en aucune manière une limitation. Brèves descriptions des figures : Figure 1 : schéma de synthèse de la partie chromophoreligand 11 Figure 2 : schéma de synthèse de l'analogue de 5 l'adénosine 2'-phosphate C Figure 3 : schéma de synthèse de l'analogue A4 à partir de 11 et de C Figure 4 : spectres d'absorption de l'analogue A4, du domaine réductase de eNOS, de NADPH 10 Figure 5a : spectres d'absorption de l'analogue A4 seul, du domaine réductase de eNOS seul, d'un mélange 1/1 analogue A4/domaine réductase de eNOS Figure 5b : spectres d'excitation et d'émission de l'analogue A4 en présence de tampon seulement et de 5 15 équivalents du domaine réductase de eNOS Figure 6 : anisotropie de fluorescence de l'analogue A4 en présence de tampon seul, d'un mélange tampon glycérol, et du domaine réductase de eNOS ; anisotropie de fluorescence du domaine réductase de eNOS 20 Figure 7 : Suivi à 455 nm de la réduction par NADPH des flavines du domaine réductase de eNOS en présence ou absence de l'analogue A4. Figure 8 : spectres de différence avant-après impulsion laser de l'analogue A4 seul et de l'analogue A4 en 25 présence du domaine réductase de eNOS. Figure 9 : spectre d'absorption transitoire de l'analogue en présence de eNOSred (1/1) mesuré 600 ps après l'impulsion excitatrice à 410 nm. La figure présente également la somme calculée des absorptions 30 des radicaux oxydés et réduits (obtenus de façon indépendante) moins les composés dans leur état fondamental (initial). Exemples LISTE DES ABREVIATIONS ET NOMS COMMERCIAUX CCM : Chromatographie sur Couche Mince de silice sauf indication contraire DMF : DiMéthylFormamide HBTU : Hexafluorophosphate de o-(Benzotriazol-l-yl)- N,N,N',N'-TétraméthylUronium TFA : Acide Trichloracétique THF : TétraHydroFurane eq : équivalent p : rendement AcOEt. : acétate d'éthyle Exemple 1 : synthèse d'un analogue photoactivable du NADPH Synthèse de la partie chromophore-ligand 11. Le schéma de synthèse qui a été suivi est donné à la figure 1. Les techniques usuelles de la chimie organique ont été employées pour réaliser la synthèse. De manière plus détaillée, le mode opératoire de la synthèse est le suivant : Synthèse du benzoate de 2-(N-Ethyl-Aniline)Ethyle (2) (1) 2-(N-Ethylaniline)éthanol A température ambiante, sous agitation magnétique et 30 sous azote, 12 ml de chlorure de benzoyle (1.1 eq) sont ajouté à 140 ml d'une solution de THF anhydre contenant 16.54g (1 eq) de 1. La réaction est réalisée en présence de 15.5 ml de triéthyl amine (l.leq) qui a pour rôle de piéger le HC1 formé lors de la réaction. Au bout de 16 heures la réaction est arrêtée par ajout de 150 ml d'H20 goutte à goutte pendant 20 min. On observe la formation d'un précipité gris qui vire au bleu sombre après quelques minutes. Après évaporation de la phase organique sous vide le précipité est extrait avec 200 ml de CH2C12 puis séché par Na2SO4 Après extraction du solvant sous pompe à vide on obtient une huile visqueuse de couleur bleu (rf (CH2C12/Heptane 3:1) 0.21). La purification sur colonne de silice par un mélange CH2C12/Heptane 3:1 donne 22.93g (p=88.9) d'une huile légèrement jaune. Synthèse du 4-[Ethyl-(2-benzoyloxyéthyl)amino] benzaldéhyde (3) A 0 C, sous agitation magnétique et sous azote, 8.4ml de POC13 (1.05eq.) sont dissous dans 10 ml de DMF anhydre. 22.83g de 2 dissous dans 10 ml de DMF sont par la suite rajoutés goutte à goutte en 20 minutes sous forte agitation magnétique. Le mélange est ensuite progressivement amené à 95 C. Après 5 heures on arrête la réaction par ajout de 15 ml de NaOH 1N. L'ajout de soude étant exothermique il doit être fait à froid (0 C). On observe alors un précipité vert. Le milieu est neutralisé par ajout de HCO3-. Après réduction du volume de DMF le produit est extrait au CH3CH2C1. La phase organique est séchée par MgSO4 puis évaporée sous vide et a chaud (50 C) une nuit entière pour se débarrasser du DMF qui perturbe la chromatographie sur colonne. Une CCM CH3CH2C/ heptane 1 :1 du produit (3) donne un rf de 0.13. C'est donc l'éluant choisi pour une purification sur colonne de silice. Après évaporation des solvants on obtient 18.98g (p=93%) d'une huile verte. RMN 1H (200MHz) produit (3) 1H-NMR (200.13 MHz, CDC13): 9.74 (s, 1H, CHO), 8.00 (dd, 2H, J = 8.4, 1.5, o-phényl), 7.75 (d, 2H, J = 9.1 Hl), 7.58 (m, 1H, p-phényl), 7.44 (m, 2H, m-phényl), 6.82 (d, 2H, J = 9.1, H2), 4.52 (t, 2H, J = 6.3, H6), 3.80 (t, 2H, J = 6.3, H5), 3.56 (q, J = 7.0, H3), 1.25 (t, 3H, J = 7.0, H4). Synthèse du 4-[Ethyl-(2-hydroxyéthyl)amino]benzaldéhyde (4) Dans 120m1 d'une solution 1 :1 V de Méthanol, THF contenant 18.90 g de produit (3) on ajoute goutte à goutte 40 ml de NaOH 5%. Le mélange est amené au reflux et la réaction est suivi par CCM au cours du temps en l'absence de changement visible a l'oeil nu (rf CH2C12 (3) =0.28, rf CH2C12 (4) =0.18). Au bout de 4h le réactif de départ n'est plus visible on arrête donc la réaction en neutralisant par ajout de HC1 0.1N. Les solvants organiques sont évaporés sous vide puis le produit de la réaction est extrait avec 250 ml CH2C12 le benzoate restant dans la phase aqueuse. Après séchage de la phase organique par MgSO4 le CH2C12 évaporé sous vide, permettant l'obtention d'un liquide jaune foncé. Le produit de la réaction a été utilisé sans autres formes de purification. Synthèse du 2E)-3-[4-[Ethyl[2-[(tétrahydro-2H-pyrann-2- yl) oxy] éthyl ] amino] phényl ] - 2 -propénaldehyde (5) : La réaction s'effectue en conditions anhydres. Le 4-[éthyl[2-[(tétrahydro-2H-pyrann-2-yl)oxy]éthyl]amino] benzaldéhyde 4 (4 g, 14.9 mmol) est dilué dans 40 mL de THF anhydre. Après addition du bromure de tributyl(1,3- dioxolan-2-ylméthyl)phosphonium (7.13 g, 19.37 mmol) et du NaH (1.70g à 60%, 44.7mmol), le milieu réactionnel est laissé sous agitation et à température ambiante jusqu'à disparition de l'aldéhyde 4, observée par un suivi RMN (environ 19 h). La réaction est stoppée par addition d'eau à 0 C (bain de glace). Après extraction au dichlorométhane, la phase organique est lavée à l'eau jusqu'à neutralité, séchée et le solvant évaporé. Le produit brut de l'étape précédente (10 g) est repris dans 70 mL de dichlorométhane. On additionne 30 g de silice, 2.5 mL d'eau, et 200 L d'acide acétique. Le mélange réactionnel est laissé sous agitation et à température ambiante jusqu'à disparition de l'acétal, observée par suivi RMN (2,5 jours). Le milieu est filtré sur silice, avec pour éluant un mélange dichlorométhane/acétate d'éthyle 50/50. Le milieu ainsi obtenu est neutralisé par ajout de Na2CO3 et lavage à l'eau, puis séché sur Na2SO4 avant d'être évaporé. Le produit 5 est purifié par chromatographie sur colonne de silice avec pour éluant un mélange dichlorométhane/acétate d'éthyle 98/2, puis 95/5 une fois que le produit commence à passer. On obtient 4.06 g de 5 (92%) à partir de 4. RMN IH : (200.13 MHz, CDC13) : 8 = 9.58 (d, 1H, J = 7.9 Hz), 7.43 (d, 2H, J = 9.0 Hz), 7.36 (d, 1H, J = 15.8 Hz), 6.71 (d, 2H, J = 9.0 Hz), 6.52 (dd, 1H, J = 15.8 ; 7.9 Hz), 4.6 (m, 1H), 3.96-3.75 (m, 2H), 3.65-3.56 (m, 4H), 3.49 (q, 2H, J =-7.1 Hz), 1.85-1.50 (m, 6H), 1.21 (t, 3H, J = 7.1 Hz). RMN 13C : (50.32 MHz, CDC13) : 8 = 193.48, 153.74, 150.12, 130.55, 123.21, 121.16, 111.31, 98.93, 64.66, 62.06, 49.90, 45.38, 30.37, 25.16, 19.22, 11.94 ppm. Synthèse du N-{4-[4-(4-{éthyl-[2-tétrahydro-pyran-2-yloxy-éthyl]-amino}-phényl) -buta-1,3-diènyl]-phényl}-benzamide (7) La réaction s'effectue en conditions anhydres, sous argon. L'aldéhyde 5 (1 g, 3,3 mmol) est ajouté à 40 mL de THF anhydre. Puis le NaH (3,8 g à 60 %, 9,5 mmol) et le phosphonate 6 (1,2 g, 3,43 mmol) sont additionnés. Après 24 h sous agitation, le mélange réactionnel est refroidi dans un bain de glace et le NaH est neutralisé par ajout de morceaux de glace (réaction exothermique). Le THF est évaporé. La phase organique est extraite par 100 puis 50 mL de dichlorométhane et séchée sur Na2SO4 puis évaporée. Le produit est purifié par chromatographie sur colonne de silice élué par un mélange dichlorométhane/acétate d'éthyle 99/1 puis 97/3 pour accélérer la sortie du produit. La purification est suivie par CCM. Les solvants sont évaporés. On obtient 0,83 g (63 %) de produit 7. RMN 1H : (200,13 MHz, CDC13) :ô= 7.91 (dd, 2H, J = 7.9 Hz, J = 1.6 Hz), 7.88 (s, 1H), 7.65 (d, 2H, J = 8.6 Hz), 7.61-7.44 (m, 4H), 7.35 (d, 2H, J = 8.8 Hz), 6.88 (dd, 1H, J = 21 Hz, J = 15 Hz), 6.74-6.62 (m, 4H), 6.57 (d, 1H, J = 8.8 Hz), 4.64 (m, 1H), 3.99-3.84 (m, 2H), 3.67-3.6 (m, 4H), 3.48 (q, 2H, J = 7.1 Hz), 1.88-1.58 (m, 8H), 1.24 (t, 2H, J = 7 Hz). RMN 13C : (50.32 MHz, CDC13) : 8 = 165.69, 147.28, 136.67, 134.77, 134.18, 132.00, 131.58, 129.43, 129.22, 128.52, 127.62, 126.98, 127.10, 124.96, 124.63, 120.38, 111.58, 99.02, 64.99, 62.15, 49.98, 45.27, 30.50, 25.27, 19.35, 12.16 ppm. Micro-analyse:, mesurée : C : 76.81%; H : 7.34%; N : 5.75%. théo : C : 77.15%; H : 7.10%; N : 5.80%. Masse: C32H36N203. Théo :M+. : 496.2726 ; mesurée : 496.2741. Synthèse du N-[4-(4-{4-[éthyl-(2-hydroxy-éthyl)-amino]-10 phényl}-buta-1,3-diènyl)-phényl]-benzamide (8) L'acétal 7 (0,83 g, 1,67 mmol) est ajouté à 120 mL de dichlorométhane et 6 mL d'HCl 6N. Le mélange est mis sous agitation et laissé au reflux pendant 12 h. L'avancement de la réaction est suivi par CCM de 15 silice. On observe deux phases dans le ballon. La phase contenant le CH2C12 est éliminée. Le solide orangé restant est repris avec de l'eau et de la soude 6N est ajoutée jusqu'à obtention d'un pH basique. La phase organique est extraite au dichlorométhane et séchée sur 20 Nat SO4 . La solution est filtrée et le solvant est évaporé. On obtient 0,65 g (95 %) de produit 8. RMN 1H : (300,13 MHz, CDC13) : ô = 7.88 (dd, 2H, J = 8.3 Hz, J = 1.5 Hz), 7.83 (s, 1H), 7.63 (d, 2H, J = 7.6 Hz), 7.61-7.52 (m, 3H), 7.45 (d, 2H, J = 8.6 Hz), 7.34 25 (d, 2H, J = 8.8 Hz), 6.88-6.73 (m, 4H), 6.62 (d, 1H, J = 9.6 Hz), 6.57 (d, 1H, J =-9.7 Hz), 3.83 (t, 2H, J = 5.8 Hz), 3.52 (t, 2H, J = 5.8 Hz), 3.46 (q, 2H, J = 6.9 Hz), 1.6 (s. large, 1H), 1.19 (t, 3H, J = 7 Hz). RMN 13C : (50.32 MHz, CDC13) : 8 = 165.49, 147.74, 136.73, 134.96, 134.32, 132.85, 131.86, 129.63, 129.48, 128.82, 127.69, 126.96, 126.75, 126.00, 125.28, 120.17, 112.61, 60.26, 52.44, 45.65, 30 11.95 ppm. Micro-analyse : mesurée : C : 76.95%; H : 6.75%; N : 6.43% ; théo : C : 78.61%; H : 6.84%; N : 6.79% . Masse : C27H28N202 M+. : mesurée : 412.2154 ; théo : 412.2151. Synthèse du N- [4- (4-{4- [ (2-azido-éthyl) -éthyl-amino] -phényl}-buta-1,3-diènyl)-phényl]-benzamide (9) Etape 1 : sous argon et dans un bain de glace, l'alcool 8 (1,05 g, 2,5 mmol), 12 mL de pyridine distillée et le chlorure de tosyle (1,5 g, 7,87 mmol) sont mélangés. La réaction est laissée sous agitation pendant 3 h. 200 mL d'acétate d'éthyle et 50 mL d'eau sont ajoutés ainsi que du dichlorométhane pour solubiliser le produit. La phase organique est extraite, séchée sur Na2SO4 et filtrée. Le solvant est évaporé jusqu'à ce qu'il reste 100 mL. La solution obtenue est orangée. Etape 2 : du NaN3 (1,2 g, 18,5 mmol) et 50 mL de N'N-diméthylacétamide sont additionnés aux 100 mL de la solution de tosylate 8'. Le mélange est chauffé au reflux pendant 12 h. L'avancement de la réaction est suivi par CCM. Au mélange est ajouté 50 mL de CH2C12 et 50 mL d'H20. La phase organique est extraite et les solvants sont évaporés. Le produit est purifié par chromatographie colonne sur gel de silice et élué au dichlorométhane. On obtient 0,55 g (50 %) de produit 9 (Bloom et coll., 2003). RMN'H : (300,13 MHz, CDC13) : ô = 7.89 (d, 2H, J = 7 Hz), 7.81 (s, 1H), 7.63 (d, 2H, J = 8.5 Hz), 7.59-7.52 (m, 3H), 7.45 (d, 2H, J = 8.5 Hz), 7.36 (d, 2H, J = 8.5 Hz), 6.89-6.64 (m, 4H), 6.66 (d, 1H, J = 15 Hz), 6.59 (d, 1H, J = 6.6 Hz), 3.54-3.46 (m, 6H), 1.21 (t, 3H, J = 7 Hz)30 Synthèse du N- [4- (4-{4- [ (2-amino-étyl) -éthyl-amino] -phényl}-buta-1,3-diènyl)-phényl]-benzamide (10) La triphénylphosphine (0,33 g, 1,27 mmol) dissoute dans 5 mL de toluène est ajoutée à l'azoture 9 (0,5 g, 1,14 mmol) dissous dans 50 mL de toluène. Le mélange est chauffé au reflux pendant 7 h jusqu'à la disparition du composé de départ suivie par CCM. La solution est refroidie à température ambiante. 130 mL de THF et 0,5 mL d'eau sont ajoutés à la solution qui est portée à reflux pendant 5 jours. La réaction est suivie par CCM. Le mélange devient jaune-orangé et limpide. La solution est refroidie à température ambiante puis évaporée. De l'éther est ajouté et le mélange est filtré sur fritté. On obtient 0,47 g (100 %) de produit 10 (Vaultier et coll., 1983). RMN 1H : (200,13 MHz, CDC13) : â= 7.9 (d, 2H, J = 7.2 Hz), 7.86 (s, 1H), 7.63 (d, 2H, J = 8.5 Hz), 7.58-7.49 (m, 5H), 7.45 (d, 2H, J = 8.5 Hz), 7.34 (d, 2H, J = 8.8 Hz), 6.91-6.78 (m, 2H), 6.71 (d, 2H, J = 8.8 Hz), 6.59 (dd, 2H, J = 15.5 Hz, J = 4.8 Hz), 3.46-3.39 (m, 4H), 2.96 (t, 2H, J = 6.8 Hz), 1.19 (t, 3H, J = 7 Hz). RMN 13C : (75 MHz, CDC13) : S = 168.02, 150.12, 138.02, 134.88, 133.35,132.5, 130.92, 129.97, 129.82, 128.62, 128.49, 128.02, 127.77, 126.55, 125.10, 119.14, 113.27, 53.28, 42.75, 37.70, 13.15. Synthèse du N-{4-[4-(4-amino-phényl)-buta-1,3-diènyl]-25 phényl}-N-éthyl-éthan-1,2-diamine (11) Dans un ballon, sont mélangés le produit 10 (0,300 g, 0,729 mmol), 20 mL de soude (6 N) et 70 mL d'éthanol. La solution est agitée et portée au reflux pendant 12 h puis évaporée à sec. 50 mL de CH2C12 et 10 mL d'eau 30 sont additionnés. La phase organique est extraite et évaporée. De l'HCl 6N est ajouté jusqu'à obtention d'un pH 1-2 puis de l'éther est rajouté. La phase aqueuse est extraite. Du NaOH est rajouté jusqu'à obtention d'un pH 7-8. La phase organique est extraite au dichlorométhane, séchée sur Na2SO4, filtrée et évaporée. Le produit est recristallisé dans l'éther et filtré sur fritté. On obtient 0,225 g (75 %) de produit 11. RMN 1 H : (200,13 MHz, CDC13) : ô = 7.9(d, 2H, J = 8Hz), 7.4-7.7(m, 4H), 7.2(d, 2H, ), 7.9(d, 2H, J = 8Hz), 7.01(d, 2H, J= 8Hz), 6.65 (d, 2H, J = 8Hz), 3.35 (m, 4H), 2.85 (t, 2H), 2.6 (bl, 2H), 1.1(t, 3H, J= 7.3Hz). RMN 13C : (50.32 MHz, CDC13) : ô = 151.91, 148.72, 141.11, 134.08, 130.54, 129.31, 128.07, 126.89, 126.01, 125.49, 114.97, 11.41, 53.29, 43.73, 39.91, 12.72. Synthèse de l'analogue de l'adénosine 2'-phosphate C Le schéma de synthèse qui a été suivi est donné à la figure 2. Les techniques usuelles de la chimie organique ont été employées pour réaliser la synthèse. De manière plus détaillée, le mode opératoire de la synthèse est le suivant : Synthèse du [6-(6-amino-purin-9-yl)-2,2-diméthyl-tétrahydrofuro [3, 4-d] [1, 3] dioxol-4-yl] -méthanol (B) La réaction s'effectue sous atmosphère d'argon. L'adénosine (A) (3,46 g, 12,95 mmol) et l'APTS (34,56 g, 143 mmol) sont dissous, sous agitation, dans 700 mL d'acétone anhydre. Après 4 h à température ambiante, le mélange est refroidi dans un bain de glace. Le NaHCO3 (23,2 g, 276 mmol) et quelques morceaux de glace sont ajoutés lentement à la solution (réaction exothermique). L'acétone et l'eau sont évaporées. Les traces d'eau restantes sont évaporées en chauffant dans un bain d'huile, sous vide. La poudre blanche obtenue est purifiée avec un Soxhlet, le produit est récupéré dans l'acétone qui est ensuite évaporé. Le solide blanc obtenu est récupéré en chauffant dans 100 mL d'eau. La solution est filtrée et l'eau est évaporée jusqu'à ce qu'il reste 30 mL. La solution est plongée dans un bain de glace pour la recristallisation. La poudre obtenue est filtrée sur fritté. On obtient 3,39 g (85 %) de produit B. RMN 1H : (500,13 MHz, DMSO) : = 8.35 (s, 1H), 8.16 (s, 1H), 7.36 (s, 2H), 6.13 (d, 1H, J = 3 Hz), 5.35 (q, 1H, J = 3 Hz), 5.26 (t, 1H, J = 5 Hz), 4.97 (dd, 1H, J = 4 Hz, J = 2.3 Hz), 4.22 (dd, 1H, J = 2.5 Hz, J = 4.5 Hz), 1.55 (s, 3H), 1.33 (s, 3H) Synthèse de l'acide 6-(6-amino-purin-9-yl)-2,2-15 diméthyl-tétrahydro-furo [3, 4-d] [1, 3] dioxole-4-carboxylique (C) L'hydroxyde de potassium (1,84 g, 32,8 mmol) est dissous dans 700 mL d'H20, l'alcool B (3,38 g, 11 mmol) puis le permanganate de potassium (5,19 g, 32,8 mmol) 20 dissous dans de l'eau sont ajoutés. La réaction est laissée sous agitation pendant 3 jours. L'excès d'oxydant KMnO4 est enlevé en ajoutant 120 mL d'H2O2 à 6,5 %. La solution est filtrée sur un fritté contenant de la célite. L'eau est évaporée jusqu'à avoir environ 25 50 mL. Le mélange est acidifié avec de l'acide chlorhydrique jusqu'à obtention d'un pH égal à 3. Le précipité obtenu est filtré sur fritté. On obtient 1,73 g (49 %) d'acide C. RMN 'H : (500,13 MHz, DMSO) : S = 8.26 (s, 1H), 8.1 (s, 1H), 7.29 (s, 2H), 6.33 30 (s, 1H), 5.54 (d, 1H, J = 6 Hz), 5.47 (d, 1H, J = 5.8 Hz), 4.69 (s, 1H), 1.53 (s, 3H), 1.36 (s, 3H). Synthèse de l'analogue photoactivable A4 Le schéma de synthèse qui a été suivi est donné à la figure 3. Les techniques usuelles de la chimie organique ont été employées pour réaliser la synthèse. De manière plus détaillée, le mode opératoire de la synthèse est le suivant : Synthèse de l'acide 6-(6-amino-purin-9-yl)-2,2-dimèthyl-tétrahydro- furo [3, 4-d] [1, 3] dioxole-4- carboxylique [2-({4-[4-(4-amino-phényl)-buta-1,3-diènyl]-phènyl}-éthyl-amino)-éthyl] -amide (Al) Sous argon, la partie chromophore-ligand 11 (0,09 g, 0,29 mmol), l'analogue de l'adénosine 2'-phosphate C (0,093 g, 0,29 mmol), la triéthylamine (0,043 g, 0,435 mmol), le HBTU (0,164 g, 0,435 mmol) et 10 mL de DMF distillé sont mélangés. La réaction est agitée pendant 3 jours. Le DMF est distillé sous vide. Le produit est recristallisé dans l'éther. La poudre marron obtenue est filtrée sur fritté. On obtient 0,1 g (57 %) de produit Al. RMN 1H : (300,13 MHz, CDC13) : 8.45(s, 1H), 8.01(s, 1H), 7.62(d, 2H, J =8.1Hz), 7.40(d, 2H, J= 8.1Hz), 6.88-7.72(m, 3H), 6.52-6.72(m, 6H), 6.3(s, 1H), 6.04(bl, 4H), 5.6(m, 1H), 5.02(m, 1H), 4.54(m, 1H), 3.24-3.43(m, 6H), 1.63(s, 3H), 1.42(s, 3H), 1.1(t, 3H, J = 7.2Hz). RMN 13C : (75 MHz, CDC13) : = 167.29, 157.22, 152.97, 150.71, 147.06, 140.38, 140.36, 133.72, 130.01, 128.03, 127.11, 126.87, 126.09, 117.08, 115.14, 113.68, 112.41, 87.67, 84.01, 81.88, 49.68, 44.51, 34.37, 26.96, 25.62, 12.44. Synthèse de l'acide 5-(6-amino-purin-9-yl)-3,4-dihydroxy-tétrahydro-furan-2-carboxylique [2-({4-[4-(4-amino-phényl)-buta-1,3-diènyl]-phényl}-éthyl-amino)-éthyl] -amide (A2) A température ambiante, Al (0,12 g, 0,197 mmol) est additionné à un mélange THF-H20 (1 mL/0,5 mL) et à 3 mL d'acide trifluoracétique. Après 13 h, les solvants sont évaporés. On obtient 0,108 g (96 %) de produit A2. RMN 1H : (500,13 MHz, CDC13) : 8.58(s, 1H), 8.33(s, 1H), 8.04(d, 2H, J = 8Hz), 7.57(d, 2H, J = 8Hz), 6.88- 7.12 (m, 4H), 6.47-6.82 (m, 7H), 6.08(m, 5H), 4.95(m, 2H), 4.15(m, 2H), .2Hz), 4.15 (m, 1H), 3.33-3.48(m, 6H), 1.08(t, 3H, J = 7.2Hz). Synthèse de l'acide phosphorique mono-[5-[2-({4-[4-(4-amino-phényl)-buta-1,3-diènyl]-phényl}-éthyl-amino) -éthylcarbamoyl]-2-(6-amino-purin-9-yl)-4-hydroxytétrahydro-furan-3-yl] ester Etape 1 : La bis(benzyloxy)(diisopropylamino)phosphine (0,1 g, 0,29 mmol) et le 1-H-tétazole (0,307 g, 0,44 mmol) sont mélangés dans 3 mL de CH2C12 pendant 30 minutes. Le mélange obtenu est ajouté au diol A2 (0,165 g, 0,29 mmol). La réaction est suivie par spectroscopie de masse basse résolution (MS(APCI)). Après 2 h, MS(APCI) montre la conversion totale de A2 et l'apparition du phosphite désiré. Le mélange obtenu est ensuite agité à 25 C sous atmosphère d'oxygène. Après 24 h, 20 mL d' H2O et 60 mL de CH2C12 sont ajoutés. La phase organique est extraite à l'eau, puis lavée avec 15 mL d'une solution aqueuse de NaHCO3 saturée. La phase organique est séchée sur MgSO4, filtrée et concentrée pour donner une huile. On obtient 0,167 g (69 %) de produit A3, qui est un mélange de deux isomères 2 et 3. L'isomère 2 correspond à un groupement en position 2. L'isomère 3 correspond à un groupement phosphite en position 3. Etape 2 : Le produit A3 (0,05 g, 0,65 mmol) est dissous dans du CH2C12 anhydre. Le Me3SiBr est ajouté. Le mélange est agité et laissé à 0 C pendant 12 h. De l'eau est rajoutée et la réaction est laissée encore 1 h. La phase organique est extraite, séchée sur MgSO4 et filtrée. On obtient 0,034 g (88 %) de produit A4. RMN 1H : (300,13 MHz, CDC13) : 8 . 6 (s, 1H), 8.2(s, 1H), 7.61(d, 2H, J = 8Hz), 7.41(d, 2H, J = 8Hz), 6.88- 7.73(m, 3H), 6.52-6.73(m, 6H), 6.3(m, 1H) 5.3-5.36(m, 1H) , 4.36(m, 0.5H), 4.32(m, 0.5H), 3.5(m, 6H), 3.3-3.5(m, 6H), 1.1(t, 3H, J= 7.2Hz). Analyse des propriétés de l'analogue photoactivable Exemple 2 : Propriétés spectroscopique de l'analogue (excitation sélective) (cf. figure 4) La mesure du coefficient d'extinction molaire de l'analogue nous donne EM=6x104M-1. cm-1 valeur très favorable par rapport à 6.6.103M-1.cm-1 pour le NADPH ( %max =340nm). Les propriétés spectroscopiques (Xmax, Erg) de l'analogue sont compatibles avec une excitation sélective de l'analogue par une impulsion pompe à 400 nm. Exemple 3 : Fixation de l'analogue à la protéine La figure 5a présente les spectres de l'analogue en solution seul et en présence de la protéine. L'absorption de la protéine est due à la présence des flavines et présente un maximum à 455 nm et un épaulement à 475 nm. Le maximum d'absorption de l'analogue en solution se situe à 373 nm et se déplace légèrement vers le rouge (382 nm) en présence de la protéine. Exemple 4 : Mesure des spectres d'excitation et de fluorescence à l'équilibre De façon similaire aux tests de fixation de l'analogue par mesures d'absorption nous avons mesuré les effets de la présence de la protéine sur le spectre d'excitation et d'émission de fluorescence de l'analogue. Les résultats montrent (figure 5b) qu'en présence de 5 équivalents de protéine on observe un déplacement du maximum du spectre d'excitation vers le rouge de quatre nanomètres en passant de 370 à 374 nm. L'effet est plus marqué pour le spectre de fluorescence puisque l'on observe un déplacement de 10 nm en passant de 523 nm pour l'analogue seul en solution à 533 nm en présence de la protéine. Exemple 5 : Mesure de l'anisotropie de fluorescence Les courbes de la figure 6 montrent que l'anisotropie de fluorescence du chromophore est plus grande pour le chromophore lorsque celui-ci est dissous dans du glycérol visqueux que lorsqu'il est dans un tampon aqueux. Cela confirme donc que lorsque ses mouvements de rotations sont restreints, son anisotropie augmente. De plus pour les valeurs d'excitation inférieurs à 470 nm lorsque celui-ci est mis en solution en présence de la protéine son anisotropie augmente. La restriction des mouvements du chromophore indique que celui-ci s'est fixé à la protéine. Exemple 6 : Tests qualitatifs de compétition entre l'analogue photoactivable et le NADPH sur le domaine 15 réductase de la NO-Synthase (eNOS-Red) Avant d'étudier les premières étapes du transfert d'électrons au sein du domaine réductase de la NO- Synthase il est important de savoir si l'analogue A4 se fixe bien au site naturel de fixation du NADPH. La 20 réduction des flavines entraîne une baisse importante de l'absorption à 455 nm. Il est donc possible de suivre la cinétique de la réduction des flavines par absorption. Nous supposons que la vitesse de diffusion du NADPH jusqu'à son site de fixation dans la protéine 25 est l'étape limitante de la réduction des flavines. Si la fixation de l'analogue sur la protéine a bien lieu, alors elle devrait empêcher celle du NADPH et l'analogue se comportant comme un inhibiteur. La vitesse globale de réduction des flavines devrait alors 30 dépendre du rapport NADPH/analogue et sa mesure représente un bon moyen de savoir si l'analogue occupe le site naturel du NADPH sur la protéine. Une concentration équivalente de protéine a été utilisée en l'absence et en présence d'analogue. Lorsqu'on ajoute NADPH, une baisse très rapide de l'absorption à 455 nm est observée (cf. figure 7). Nous constatons sur la courbe k05041 une phase de déclin très rapide. Par comparaison, la vitesse de réduction des flavines par le NADPH est plus lente lorsque l'analogue est présent et le taux de réduction est plus faible comparé à celui observé en l'absence d'analogue. Les données sont ajustées par une exponentielle T = (216 20s). Il est à noter que ces valeurs sont obtenues pour un rapport NADPH/analogue = 5.7 :1, et n'ont pas été optimisées en variant le rapport des deux. L'interaction de l'analogue avec la protéine est donc spécifique et l'analogue se fixe au niveau du site de fixation naturel du NADPH. Etude de l'initiation de la catalyse Exemple 7 : Comparaison des spectres de différence : avant - après laser avec eNOSred native ou de l'analogue seul: L'irradiation de l'analogue à l'aide de lumière visible ou par excitation laser induit des modifications d'absorption, présentées à la figure 8. L'analogue dans un tampon Tris montre une baisse d'absorption avec un maximum à 382.5 nm. L'absorption de l'analogue en présence de eNOSred baisse à la fois à 391 nm (bande de l'analogue) et à 455 nm (bande des flavines oxydées de la protéine). Le rapport des variations d'absorption indique qu'un analogue a été consommé par flavine modifiée (c respectifs d'environ 6x 104 et 2.2 x 104 M-1 cm-1), en accord avec un transfert d'électron. Dans ces expériences, rien n'est rajouté pour réduire l'analogue oxydé après transfert d'électron et/ou réoxyder les flavines, en d'autre terme pour rendre le système cyclique. La conséquence est que l'analogue et la protéine sont consommés après transfert d'électron photoinduit. Exemple 8 : Spectre transitoire de l'analogue fixé à eNOSred (obtenu 600ps après l'impulsion laser) ajusté par la somme des espèces réduites + oxydées, en accord avec un transfert d'électron (figure 9) Le spectre transitoire obtenu après déclin des états excités de l'analogue peut être calculé par la somme suivante : cation radical de l'analogue (oxydé) + dication + flavine réduite - flavine oxydée. Ceci est en accord avec un transfert d'électron ayant lieu en environ une centaine de ps. Les spectres du cation radical et du dication de l'analogue sont obtenus indépendamment par oxydation douce à l'aide de SbCls dans CH2C12 les spectres de la flavine réduite sont publiés (Dunford, et al., Eur. J. Biochem. 271, 2548-2560 (2004))
L'invention concerne des analogues photoactivables du NADH, du NADPH, du NAD+ ou du NADP+ permettant de déclencher de façon sélective une séquence enzymatique précise et de ce fait de suivre par spectroscopie optique rapide le fonctionnement de la machinerie enzymatique.
Revendications 1. Analogue photoactivable du NADH, du NADPH, du NAD+ ou du NADP+ de formule : A-L-B où A est un chromophore qui présente, à une longueur d'onde ?comprise entre 300 et 700 nm, un coefficient 10 d'extinction molaire (CM) supérieur à 20 000 M-1. cm-1, où B est un analogue de l'adénosine ou de l'adénosine 2'-phosphate ; où L est présent ou non et L est un groupement espaceur, 15 ou son sel. 2. Analogue photoactivable du NADH, du NADPH, du NAD+ ou du NADP+ selon la 1 caractérisé en ce que L est un groupement espaceur constitué de 1 à 8 20 chaînons. 3. Analogue photoactivable selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que l'analogue photoactivable est un analogue du NADH ou du NAD+ de formule : A-L T R3 25 R2 R1 où T est O ou S, préférentiellement O ; où R1 est OH; où R2 est H, OH, OCH3, NH2, préférentiellement OH ;5où R3 est une base purine ou pyrimidine, en particulier adénine, guanine, hypoxanthine, thymine, uracile ou cytosine, préférentiellement adénine. 4. Analogue photoactivable selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que l'analogue photoactivable est un analogue du NADPH ou du NADP+ de formule A-L TYR3 R2 Y1 où T est O ou S, préférentiellement O ; où Yl est H2PO4 ou HSO4r préférentiellement H2PO4i où R2 est H, OH, OCH3, NH2, préférentiellement OH ; où R3 est une base purine ou pyrimidine, en particulier adénine, guanine, hypoxanthine, thymine, uracile ou cytosine, préférentiellement adénine. 5. Analogue photoactivable selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que sM est compris entre 20000 et 100000 M-1 . cm-1 . 6. Analogue photoactivable selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que A présente une structure de type push-pull, push-push ou pull-pull. 7. Analogue photoactivable selon l'une quelconque des 1 à 6 caractérisé en ce que A est un chromophore excitable à au moins deux photons qui 25présente, à une longueur d'onde ,comprise entre 700 et 1100 nm, un a2 supérieur à 30 GM, préférentiellement supérieur à 100 GM. 8. Analogue photoactivable selon l'une quelconque des 1 à 7 de formule : R4-Ar-Z-Ar'-Xl-L-B ; où R4 est un groupement électro-donneur ou un groupement électro-attracteur; où Ar et Ar' sont des groupements aryles identiques ou non , substitués ou non; où Z est un connecteur conjugué ; où Xl est un groupement électro-donneur ou un groupement électro-attracteur. 9. Analogue photoactivable selon la 8 de formule : où R'1, R'2, R'3, R'4, R'5, R'6; R'7, R'8, R'9 sont indépendamment choisis dans le groupe de fonctions constitué par H, OH, NH2, CO2H, alkyle linéaire en C1-C8, groupement organique hydrosoluble ; 25 où n est compris entre 1 et 3. N L-B R'920 10. Analogue photoactivable selon la 9 de formule : NH2 H N N R'9 H2 où Y2 est OH ou H2PO4. 11 Procédé de synthèse d'un analogue photoactivable selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'on fait réagir un réactif de formule : A-L'-X2, où L' est présent ou non et L' est un groupement espaceur, sur un réactif de formule X3-B de façon à obtenir un produit de formule A-L-B, où X2 et X3 sont des groupements fonctionnels qui peuvent réagir l'un avec l'autre. 12. Procédé pour initier la catalyse d'une réaction de manière synchrone par une enzyme à NADH, à NADPH, NAD+ et/ou NADP+ à l'aide d'un analogue photoactivable selon l'une quelconque des 1 à 10 comprenant les étapes suivantes . 1) l'enzyme et un analogue photoactivable selon l'une quelconque des 1 à 10 sont mis en présence l'un de l'autre ; 2) l'analogue est excité par irradiation lumineuse, en particulier par impulsion laser.13. Procédé d'imagerie d'une enzyme à NADH, NADPH, NAD+ et/ou NADP+ comprenant les étapes suivantes : 1) l'enzyme et un analogue photoactivable selon 5 l'une quelconque des 1 à 10 sont mis en présence l'un de l'autre ; 2) l'analogue est excité par irradiation lumineuse, en particulier par impulsion laser ; 3) la fluorescence induite par l'irradiation est 10 détectée et/ou les produits issus de la réaction catalytique initiée par l'analogue photoactivable sont détectés. 14. Procédé selon la 12 ou 13, 15 caractérisé en ce que le procédé a lieu au sein d'une cellule ou d'un tissu. 15. Méthode pour étudier par spectroscopie résolue dans le temps le mécanisme d'une enzyme à NADH, NADPH, NAD+ 20 et/ou NADP+ caractérisée en ce que le procédé selon la 12 est mis en oeuvre. 16. Méthode pour étudier par cristallographie résolue dans le temps le mécanisme d'une enzyme à NADH, NADPH, 25 NAD+ et/ou NADP+ caractérisée en ce que le procédé selon la 12 est mis en oeuvre.
C
C07
C07D
C07D 473
C07D 473/34
FR2889906
A1
CHARIOT DESTINE A CONTENIR DES OEUFS A INCUBER
20,070,302
La présente invention concerne un . L'invention trouve notamment application dans le domaine avicole. Pour produire des poussins de manière industrielle, l'aviculteur introduit de manière classique des oeufs fécondés, donc contenant chacun un embryon, dans une enceinte d'incubation. Cette enceinte d'incubation se substitue au volatile (poule, canard, etc.) réalisant, dans la nature, la couvaison des oeufs, en reconstituant les conditions de durée, d'humidité, de température et de ventilation de la couvaison. Une enceinte d'incubation comporte habituellement des serpentins de refroidissement et des ventilateurs prévus pour brasser l'air ambiant afin de maintenir dans l'enceinte une température et une hygrométrie correspondant à des conditions optimales d'incubation. La demanderesse a par ailleurs proposé une enceinte d'incubation comportant un dispositif de soufflerie pourvu d'un élément souffleur permettant de répartir efficacement l'air soufflé dans l'enceinte d'incubation. Dans ces deux modes de réalisation d'enceintes d'incubation, les oeufs sont classiquement disposés sur des chariots. Un tel chariot comporte un cadre monté sur roulettes à l'intérieur duquel sont installés les uns au dessus des autres des paniers destinés à contenir les oeufs. Tout en restant à un même endroit dans le chariot, ces paniers sont inclinés par rapport à l'horizontale à intervalles de temps prédéterminés à la manière d'une bascule. Ce basculement est destiné à éviter que l'embryon se colle à sa coquille. Bien que des dispositifs de soufflerie tels que ceux proposés par la demanderesse soient efficaces, tous les oeufs ne sont pas soumis à des conditions d'incubation exactement identiques du fait notamment de leur disposition dans l'enceinte par rapport au dispositif de ventilation. Par ailleurs, on a pu constater que le chargement des chariots avec les paniers était une tâche pénible pour les opérateurs qui en sont chargés, notamment du fait du poids de ces paniers et des difficultés de placement de ces paniers dans le chariot. Le but de l'invention est donc de proposer un chariot permettant d'améliorer les 30 conditions d'incubation des oeufs et de travail des opérateurs tout en améliorant le rendement et le coût de production. A cet effet, la présente invention concerne un chariot destiné à contenir des oeufs à incuber, comprenant un cadre supportant des paniers disposés les uns au dessus des autres dans ledit cadre. Ce chariot se caractérise en ce qu'il comporte en outre des moyens mécaniques déplaçant de manière autonome lesdits paniers à l'intérieur dudit cadre. L'invention permet de ventiler les oeufs de manière identique et dans des conditions optimales. Dans un mode de réalisation préféré, lesdits moyens mécaniques sont constitués par deux ensembles de pignons rotatifs synchronisés, chaque ensemble comportant deux pignons entre lesquels est tendue une chaîne pourvue d'une pluralité d'équerres, lesdits paniers étant montés pivotant entre deux équerres respectivement disposées sur les deux chaînes desdits deux ensembles de pignons. Les moyens mécaniques utilisés permettent de déplacer les paniers sans effort en maintenant les conditions d'incubation homogènes. Avantageusement, lesdits moyens mécaniques incluent en outre des moyens d'inclinaison par intermittence desdits paniers par rapport à l'horizontale. L'invention permet avantageusement d'assurer le déplacement et l'inclinaison 15 simultanée des paniers. Dans un mode de réalisation particulier, les moyens d'inclinaison des paniers sont constitués, d'une part, par au moins un rail de guidage et, d'autre part, par des moyens d'appui prévus sur chaque panier pour pouvoir prendre appui sur ledit rail de guidage de manière à faire pivoter ledit panier autour de moyens de pivotement. Les moyens d'inclinaison utilisés permettent l'inclinaison des paniers lors de leur déplacement. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, un rail de guidage est disposé de manière symétrique de part et d'autre d'un plan passant par les pignons. L'invention permet de déplacer les paniers sans discontinuer et de les incliner. Dans un autre mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens d'appui sont constitués par des ergots prévus pour s'insérer dans le rail de guidage et pour y coulisser. L'utilisation d'ergots comme moyens d'appui permet d'assurer une stabilité et un guidage des paniers lors de leur déplacement. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus ainsi que d'autres apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue de face d'un chariot d'incubation selon l'invention; la Fig. 2 représente une vue des moyens d'entraînement et d'appui d'un panier du chariot selon l'invention; et la Fig. 3 représente une vue en coupe selon le plan A-A du chariot d'incubation selon l'invention. Un chariot d'incubation selon l'invention est représenté aux Figs. 1 et 3. Un tel chariot comporte un cadre 10 à base rectangle monté sur roulettes 20. Ce cadre 10 à roulettes permet de déplacer les oeufs sans efforts ou outil supplémentaire. On notera néanmoins que l'invention n'exclut pas la réalisation d'un cadre dépourvu de roulettes. Un tel cadre serait alors par exemple déplaçable par un chariot élévateur. A la base de ce cadre 10 sont montés en vis-à-vis par une première extrémité deux montants 11a, 1 lb. Le montant 11 a est prévu pour recevoir un premier ensemble de pignons rotatifs. Un premier pignon 12c est monté à proximité de la première extrémité du montant 11 a et un second pignon 12d est monté à une seconde extrémité de ce montant 11 a. Entre ces pignons 12c et 12d est tendue en boucle une chaîne 13. De même, le montant 1 l b est prévu pour recevoir un second ensemble de pignons rotatifs. Un premier pignon 12e est monté à proximité de la première extrémité du montant 11 b et un second pignon 12f est monté à une seconde extrémité de ce montant l i b. Entre ces pignons 12e et 12f est tendue en boucle une chaîne 13. Les pignons 12c et 12e d'une part et, les pignons 12d et 12f d'autre part, sont solidaires, si bien que la rotation d'un pignon entraîne la rotation synchronisée du pignon qui lui est solidaire. Chaque chaîne 13 supporte une pluralité d'équerres 14 disposées en vis-àvis sur chaque chaîne de manière à former des paires. Un panier 15 prévu pour contenir des oeufs à incuber est monté pivotant entre chaque paire d'équerres. Les ensembles de pignons rotatifs et les paires d'équerres 14 constituent des moyens mécaniques d'entraînement permettant de déplacer les paniers 15 de manière autonome dans le cadre 10. Un panier 15 présente une forme générale rectangulaire avec deux côtés courts et deux côtés longs. Des moyens de pivotement Mp sont prévus sur chaque côté court pour relier le panier 15 à une équerre 14 et autoriser son pivotement. En l'absence de sollicitation, les moyens de pivotement Mp assurent donc au panier 15 une position équilibrée horizontale mais instable du fait de la possibilité de pivotement. Cette possibilité de pivotement est utilisée pour assurer l'inclinaison des paniers 15 de manière à éviter que l'embryon présent dans chaque oeuf des paniers 15 ne se colle à sa coquille. A cet effet, est prévu au moins un rail de guidage 16. De préférence, deux rails de guidage s'étendent de part et d'autre d'un plan passant par les pignons 12c, 12d, 12e, 12f sur pratiquement toute la hauteur séparant les deux pignons 12 d'un même montant 11. De préférence, les rails de guidage sont symétriques l'un de l'autre par rapport audit plan. Dans le mode de réalisation représenté, chaque rail de guidage est constitué par un unique profilé droit monté verticalement, dont les extrémités constituent des rampes 16a, 16b inclinées vers ledit plan de symétrie. En variante, le rail de guidage pourrait également être constitué par une multitude de profilés prévus pour permettre l'inclinaison des paniers alternativement dans un sens et dans l'autre ou encore être constitué d'un rail ondulé, etc. Sont également prévus sur chaque panier 15 des moyens d'appui 15a, 15b sur le rail de guidage 16. Dans le mode de réalisation tel que représenté à la Fig. 2, ces moyens d'appui 15a, 15b sont disposés au milieu de chaque long côté de panier 15 et constitués par des ergots pouvant s'insérer et coulisser dans les rails de guidage 16. Ces ergots permettent, lorsqu'ils sont insérés dans un des rails de guidage 16, de créer un appui du panier 15 correspondant contre le rail de guidage 16. Cet appui permet de faire pivoter les paniers 15 correspondants autour de ses moyens de pivotement Mp et ainsi de le déplacer jusqu'à une position inclinée. Cette position des paniers est maintenue lors du déplacement des paniers par les moyens d'entraînement tant que le rail de guidage fournit un appui aux ergots. Ainsi, lorsque les ergots s'acheminent le long des rampes 16a, 16b d'un des rails de guidage, l'appui fourni par le rail disparaissant progressivement, les paniers se redressent et prennent une position horizontale équilibrée. La position inclinée des paniers est obtenue par la différence de longueur existant entre les moyens de pivotement Mp et les moyens d'appui 15a ou 15b, d'une part, et les moyens de pivotement Mp et le rail de guidage 16, d'autre part. Selon l'invention, la distance dl séparant les moyens de pivotement des moyens d'appui 15a est plus importante que la distance d2 séparant les moyens de pivotement Mp du rail de guidage 16. On notera que d'autres moyens d'appui tels que des roulettes prévues pour rouler le long du rail de guidage peuvent également fonctionner dans le cadre de l'invention. Les rails de guidage 16 et les moyens d'appui 15a, 15b sur lesdits rails de guidage 16 constituent des moyens d'inclinaison par intermittence des paniers par rapport à l'horizontale. Un motoréducteur M, prévu pour entraîner en rotation les ensembles des pignons rotatifs précédemment décrits, est installé sur un côté du cadre 10 à proximité d'un des pignons 12, par exemple le pignon 12e et relié à ce pignon par une courroie. Ce motoréducteur est de préférence pourvu d'un variateur de vitesse. Le fonctionnement du chariot selon l'invention est décrit ci-après. D'abord, les paniers 15 du chariot sont remplis d'oeufs à incuber. Ensuite, les paniers 15 ainsi remplis sont chargés dans le chariot. Ce chargement peut être effectué en utilisant les ensembles de pignons rotatifs dont le fonctionnement sera décrit par la suite. On notera toutefois que la vitesse de déplacement des paniers peut être adaptée à ce chargement et qu'il est ainsi possible de faire se déplacer les paniers 15 rapidement entre deux chargements et de ralentir leur déplacement pour faciliter leur insertion et leur retrait du chariot. L' invention facilite ainsi le chargement par des opérateurs des paniers dans le chariot, du fait qu'elle permet l'insertion et le retrait des paniers à hauteur des bras desdits opérateurs. Pour effectuer le chargement des paniers dans le chariot, les rails de guidage 16 sont rapprochés, manuellement ou automatiquement, de leur plan de symétrie. Ce rapprochement des rails de guidage par rapport au plan de symétrie permet a contrario leur éloignement par rapport aux moyens d'appui 15a, 15b des paniers 15 qui, en l'absence de contact avec ces rails 16, autorisent l'installation des paniers 15 dans une position horizontale d'équilibre. Une fois que le chariot est chargé, les rails de guidage 16 sont écartés du plan de symétrie de manière à prendre une position de fonctionnement telle que représentée sur les Figs., le chariot est introduit dans l'enceinte d'incubation et le motoréducteur est mis en marche. L'enceinte est ensuite refermée de manière à créer des conditions d'incubation homogènes dans l'enceinte. Le pignon 12e est alors entraîné en rotation par le motoréducteur. Le pignon 12c qui est solidaire du pignon 12e est également entraîné de manière synchronisée. Les chaînes 13 montées sur ces pignons 12c et 12e sont alors mises en mouvement. Les paniers 15 montés sur ces chaînes 13 par l'intermédiaire des équerres 14 sont déplacés le long des chaînes de manière inclinée par interaction entre leurs moyens d'appui 15a et le rail de guidage 16. Ce déplacement s'effectue par exemple dans le sens de la montée illustrée par la flèche M. A l'extrémité du rail de guidage, la rampe 16b amène progressivement chaque panier 15 jusqu'à une position équilibrée avant que les moyens d'appui 15a de ces paniers 15 ne se séparent du rail de guidage. Au sommet des pignons, le sens de déplacement des chaînes 13 s'inverse. Les équerres 14 entraînées par les chaînes 13 pivotent autour des pignons 12d, 12f et poursuivent leur déplacement en sens inverse, illustré par la flèche D. Alors que les équerres 14 pivotent autour des pignons 12d, 12f, les paniers 15 pivotent autour des moyens de pivotement Mp et maintiennent ainsi une position horizontale équilibrée évitant la chute des oeufs. Par l'intermédiaire de la rampe 16a, les moyens d'appui 15b des paniers 15 s'engagent dans le rail de guidage 16 et, par appui sur ce dernier, entraînent l'inclinaison des paniers 15 correspondants tel que cela est représenté à la Fig. 1. Le fonctionnement tel que décrit précédemment est répété tant que les ensembles de pignons rotatifs sont entraînés en rotation. De manière préférée, un panier 15 retrouve une même position dans le chariot après une heure de déplacement. On notera toutefois que la vitesse de déplacement des paniers et la durée d'un cycle de déplacement est adaptable à l'utilisation prévue du chariot. L'invention permet de déplacer de manière régulière les oeufs dans l'enceinte qui ainsi profitent tous des mêmes conditions de température et d'hygrométrie durant tout le cycle d'incubation pendant lequel l'enceinte n'est pas ouverte. En outre, le déplacement des paniers permet également d'améliorer la ventilation dans la partie de l'enceinte où se trouve le chariot. L'invention inclut également l'inclinaison des paniers de manière à assurer le bon développement des ufs
La présente invention concerne un chariot destiné à contenir des oeufs à incuber, comprenant un cadre supportant des paniers disposés les uns au dessus des autres dans ledit cadre.Selon l'invention, le chariot comporte en outre des moyens mécaniques déplaçant de manière autonome lesdits paniers à l'intérieur dudit cadre.
1) Chariot destiné à contenir des oeufs à incuber, comprenant un cadre supportant des paniers disposés les uns au dessus des autres dans ledit cadre, 5 caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens mécaniques déplaçant de manière autonome lesdits paniers à l'intérieur dudit cadre. 2) Chariot selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens mécaniques sont constitués par deux ensembles de pignons rotatifs synchronisés, chaque ensemble comportant deux pignons entre lesquels est tendue une chaîne pourvue d'une pluralité d'équerres, lesdits paniers étant montés pivotant entre deux équerres respectivement disposées sur les deux chaînes desdits deux ensembles de pignons. 3) Chariot selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens mécanique incluent en outre des moyens d'inclinaison par intermittence 15 desdits paniers par rapport à l'horizontale. 4) Chariot selon la 3 lorsque celle-ci est selon la 2, caractérisé en ce que les moyens d'inclinaison des paniers sont constitués, d'une part, par au moins un rail de guidage et, d'autre part, par des moyens d'appui prévus sur chaque panier pour pouvoir prendre appui sur ledit rail de guidage de manière à faire pivoter ledit panier autour de moyens de pivotement. 5) Chariot selon la 4, caractérisé en ce qu'un rail de guidage est disposé de manière symétrique de part et d'autre d'un plan passant par les pignons. 6) Chariot selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que les moyens d'appui sont constitués par des ergots prévus pour s'insérer dans le rail de guidage et pour y coulisser.
A
A01
A01K
A01K 41
A01K 41/00
FR2891457
A1
UTILISATION DE COMPOSES PHENYL-FURYL-METHYL-THIAZOLIDINE-2,4 DIONE OU PHENYL-THIENYL-METHYL-THIAZOLIDINE-2,4-DIONES POUR FAVORISER ET/OU INDUIRE ET/OU STIMULER LA PIGMENTATION DES MATIERES KERATINIQUES ET/OU LIMITER LEUR DEPIGMENTATION ET/
20,070,406
Utilisation de composés phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phényl- thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-diones pour favoriser et/ou induire et/ou stimuler la pigmentation des matières kératiniques et/ou limiter leur dépigmentation et/ou leur blanchiment. DOMAINE DE L'INVENTION L'invention a pour objet l'utilisation de composés phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-diones ou phényl-thiényl-méthylthiazolidine-2,4-diones de formule particulière comme agent pour favoriser et/ou induire et/ou stimuler la pigmentation des matières kératiniques et/ou limiter leur dépigmentation et/ou leur blanchiment et plus particulièrement comme agent pour prévenir et/ou limiter la canitie des fibres kératiniques humaines. Les matières kératiniques auxquelles s'applique l'invention comprennent la peau, les ongles humains et les fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, les sourcils, les cils, les poils de barbe, de moustache. L'invention s'applique aussi aux matières kératiniques des mammifères de l'espèce animale (chien, cheval ou chat par exemple). Plus spécialement, l'invention s'applique aux cheveux, aux poils de barbe, aux poils de moustache, aux cils et aux sourcils humains. Il existe un besoin de nouveaux produits de soin et/ou de traitement des matières kératiniques humaines favorisant leur pigmentation et/ou limitant leur dépigmentation et plus particulièrement des produits permettant de prévenir et/ou diminuer la canitie des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, les cils et/ou certains poils. La couleur des cheveux et de la peau humaine est fonction de différents facteurs et notamment des saisons de l'année, de la race, du sexe et de l'âge. Elle est principalement déterminée par la concentration en mélanine produite par les mélanocytes. Ces derniers sont des cellules spécialisées qui par l'intermédiaire d'organelles particuliers, les mélanosomes, synthétisent la mélanine. La synthèse de la mélanine (ou mélanogénèse) est complexe et fait intervenir schématiquement les principales étapes suivantes: Tyrosine --> Dopa ---> Dopaquinone ---> Dopachrome ---> Mélanine La tyrosinase (monophénol dihydroxyl phénylalanine: oxygen oxydoreductase EC 1.14.18.1) intervient dans cette suite de réactions en catalysant notamment la réaction de transformation de la tyrosine en Dopa (dihydroxyphénylalanine) et la réaction de transformation de la Dopa en Dopaquinone. La partie supérieure du follicule pileux se présente comme une invagination tubulaire de l'épiderme qui s'enfonce jusqu'aux couches profondes du derme. La partie inférieure, ou bulbe pileux, comporte ellemême une invagination dans laquelle se trouve la papille dermique. On trouve, autour de la papille dermique, dans la partie inférieure du bulbe une zone peuplée de cellules à haut taux de prolifération (cellules de la matrice). Ces cellules sont les précurseurs des cellules kératinisées qui constitueront le cheveu. Les cellules qui résultent de la prolifération de ces précurseurs migrent verticalement dans le bulbe et se kératinisent progressivement dans la partie supérieure du bulbe; cet ensemble de cellules kératinisées formera la tige pilaire. La pigmentation du cheveu et des poils requiert la présence de mélanocytes au niveau du bulbe du follicule pileux. Ces mélanocytes sont dans un état actif, c'est-à-dire qu'ils synthétisent des mélanines (ou pigments mélaniques). Ces pigments sont transmis aux kératinocytes destinés à former la tige pilaire ce qui conduira à la pousse d'un cheveu ou d'un poil pigmenté. Cette structure est appelée "unité folliculaire de pigmentation". On sait que dans la plupart des populations, la coloration brune de la peau et le maintien d'une coloration constante du cheveu sont des aspirations importantes. Il est admis que l'apparition de poils et/ou de cheveux gris ou blancs, ou canitie, est associée à une diminution de mélanine dans la tige pilaire. Ce phénomène survient naturellement au cours de la vie d'un individu. Toutefois, l'être humain cherche à avoir un aspect plus jeune et dans un but esthétique, il est souvent tenté de lutter contre ce phénomène, surtout lorsqu'il se produit à un âge relativement précoce. On a ainsi proposé de nombreuses solutions dans le domaine de la coloration artificielle par apport de colorants exogènes visant à donner aux cheveux une coloration la plus proche possible de ce qu'elle possède naturellement. Une autre approche consiste à stimuler la voie naturelle de la pigmentation. Parmi les solutions proposées, on peut citer des compositions contenant un inhibiteur de phosphodiestérases (WO 95/17161), des fragments d'ADN (WO 95/01773), du diacyl glycérol (WO 94/04122), des prostaglandines (WO 95/11003) ou des dérivés de pyrimidine 3-oxyde (EP 829260). De manière inattendue, la demanderesse a maintenant trouvé qu'il était possible de stimuler la synthèse de mélanine par les mélanocytes en inhibant spécifiquement la dégradation des prostaglandines synthétisés par ces mélanocytes ou celles présentes dans son environnement. L'implication de certaines prostaglandines dans la pigmentation des poils ou de la peau chez l'homme ou chez l'animal est décrite dans le document Wand M., 1997, Arch. Ophtalmol., 115; Abdel Malek et al., 1987, cancer Res., 47. Cependant, les prostaglandines étant des molécules au temps de demi-vie biologique très court et du fait du caractère local et labile de leur métabolisme (Narumiya S. et al.), il semble important de pouvoir prolonger l'activité des prostaglandines impliquées dans la pigmentation de la peau, des poils et/ou des cheveux humains. Dans la demande de brevet WO 04/073594, la demanderesse avait montré que la 15 hydroxy prostaglandine déshydrogénase (15-PGDH) était également exprimée dans le mélanocyte du cheveu, ce qui n'avait jamais été mis en évidence jusqu'à présent. En outre, elle a mis en évidence la présence de 15-PGDH dans la papille dermique et le mélanocyte du cheveu et a proposé d'utiliser un inhibiteur de 15-PGDH pour favoriser la pigmentation de la peau, des poils et/ou des cheveux humains. Il est maintenant possible de réguler localement le taux de prostaglandines notamment celui présent au niveau du mélanocyte, en particulier du cheveu, en agissant sur la dégradation catalysée à la fois par la 15-PGDH du mélanocyte et du fibroblaste de la papille dermique. La 15-PGDH de type 1 est une enzyme clé dans la désactivation des prostaglandines, en particulier de la PGF2-a et de la PGE2, qui sont des médiateurs importants de la croissance et la survie du cheveu. Elle répond à la classification EC 1.1.1.141 et est NAD+ dépendante. Cette enzyme catalyse une réaction d'oxydation sur le carbone 15 de l'hydroxyle en cétone. Elle a été isolée de rein de porc; on a notamment observé son inhibition par une hormone thyroïdienne, la tri-iodo thyronine, à des doses très supérieures aux doses physiologiques. La 15-PGDH de type 2 est quant à elle NADP dépendante. Dans cette même demande, la demanderesse avait, en outre, montré que les mélanocytes de cheveux exprimaient la prostaglandine H synthase 1 (PGHS-1 ou COX- 1, E.0: 1.14.99.1). Ceci démontre pour la première fois que les mélanocytes de cheveux possèdent un métabolisme des prostaglandines, autonome. Dans le document WO 04/073594, on a, de plus, montré qu'il était possible d'inhiber spécifiquement la 15-PGDH présente au niveau de la papille dermique et/ou du mélanocyte de cheveu. Une telle inhibition permet donc de freiner la désactivation des prostaglandines dans l'environnement du mélanocyte de cheveu. Les prostaglandines peuvent donc continuer par voie autocrine ou paracrine de stimuler les mélanocytes. En effet, l'application de tels inhibiteurs stimule la production par les mélanocytes de mélanine. Selon l'invention, par inhibiteur de la 15-PGDH , on entend toute substance, composé simple ou complexe, d'origine naturelle ou synthétique, capable d'inhiber ou de diminuer l'activité de l'enzyme 15-PGDH, et/ou capable d'inhiber, diminuer ou ralentir la réaction catalysée par cette enzyme. Les inhibiteurs de 15-PGDH selon l'invention sont de préférence des inhibiteurs de la 15-PGDH de type 1. Avantageusement, l'inhibiteur est un inhibiteur spécifique de la 15-PGDH de type 1, NAD dépendante. EXPOSÉ DE L'INVENTION Aussi, de façon surprenante, la demanderesse a trouvé que certains composés phénylfuryl-méthyl-thiazolidine-2,4-diones ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-diones de formule (I) que l'on définira en détail plus loin, étaient des inhibiteurs de la 15-hydroxy prostaglandine déshydrogénase en particulier de type 1. La demanderesse a par ailleurs trouvé que ces mêmes composés composés benzyl-1,3thiazolidine-2,4-diones permettaient de favoriser et/ou induire et/ou stimuler la pigmentation des matières kératiniques ainsi que de limiter leur dépigmentation et/ou leur blanchiment. La présente invention a donc pour objet l'utilisation cosmétique d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phénylthiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de sels et/ou de ses solvates, comme agent pour favoriser et/ou induire et/ou stimuler la pigmentation des matières kératiniques et/ou comme agent pour prévenir et/ou limiter la dépigmentation et/ou le blanchiment des matières kératiniques et plus particulièrement des fibres kératiniques humaines comme les cheveux, les poils de barbe, les poils de moustache, les cils et les sourcils humains. La présente invention concerne plus particulièrement l'utilisation cosmétique d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de sels et/ou de ses solvates, comme agent pour prévenir et/ou limiter la canitie des fibres kératiniques humaines. La présente invention a aussi pour objet l'utilisation cosmétique d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phénylthiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de sels et/ou de ses solvates dans une composition de soin et/ou de maquillage pour induire et/ou stimuler la pigmentation des matières kératiniques et/ou limiter leur dépigmentation et/ou leur blanchiment et plus particulièrement des fibres kératiniques humaines comme les cheveux, les poils de barbe, les poils de moustache, les cils et les sourcils humains. La présente invention concerne plus particulièrement l'utilisation cosmétique d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4dione ou phényl-thiényl-méthylthiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de sels et/ou de ses solvates, dans une composition de soin et/ou de maquillage pour prévenir et/ou limiter la canitie des fibres kératiniques humaines. La présente invention a aussi pour objet l'utilisation cosmétique d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phénylthiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de sels et/ou de ses solvates dans la fabrication d'une composition destinée à induire et/ou stimuler la pigmentation des matières kératiniques et/ou limiter leur dépigmentation et/ou leur blanchiment et plus particulièrement des fibres kératiniques humaines comme les cheveux, les poils de barbe, les poils de moustache, les cils et les sourcils humains. La présente invention concerne plus particulièrement l'utilisation d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phénylthiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de sels et/ou de ses solvates, dans la fabrication d'une composition destinée à prévenir et/ou limiter la canitie des fibres kératiniques humaines comme les cheveux, les poils de barbe, les poils de moustache, les cils et les sourcils humains. La présente invention concerne également un procédé cosmétique pour induire et/ou stimuler la pigmentation des matières kératiniques et plus particulièrement des fibres kératiniques humaines et/ou limiter leur dépigmentation et/ou leur blanchiment, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer sur lesdites matières kératiniques, une quantité efficace d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de sels et/ou de ses solvates. La présente invention concerne également un procédé cosmétique pour traiter la canitie des fibres kératiniques humaines en particulier des cheveux, des poils de barbe, des poils de moustache, des cils et/ou des sourcils, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer sur lesdites fibres, une quantité efficace d'au moins un composé phényl-furylméthylthiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de sels et/ou de ses solvates. Les composés phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-diones ou phénylthiényl-méthyl- thiazolidine-2,4-diones et leurs sels et/ou de ses solvates conformes à l'invention répondent à la structure suivante: a) X désigne O ou S b) A, désigne: 1) un atome d'hydrogène; 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z, ; c) les radicaux A2, A3, A4, A5, identiques ou différents, désignent: 1) un atome d'hydrogène; 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z, ; 3) un cycle hydrocarboné de 3 à 7 atomes, saturé ou insaturé, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z, ; 4) un groupe Z1; d) p est compris entre 0 et 5 inclus et dans le cas où n>1, les substituants A5 peuvent être identiques ou différents; e) Z1 désigne 1) un halogène comme F, Cl, Br, 2) un groupe choisi parmi CF3, OCF3, CN, NO2, OZ2, OCOZ2, OCONZ2Z'2, SZ2, SCOZ2, SCONZ2Z'2, SCSOZ2, SCSNZ2Z'2, NZ2Z'2, NZ2C(=NZ'2) NZ"2Z"'2, NZ2SO2Z'2, COZ2, COOZ2, CONZ2Z'2, CSZ2, CSNZ2Z'2 SO3Z, SO2NZ2Z'2, SO2Z2, SiZ2Z'2Z"2, Si(OZ2)(OZ'2)OZ"2; 3) un groupe alkyle en C1-C20, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, 4) un cycle de 4 à 15 atomes, saturé ou insaturé, contenant éventuellement au moins un hétéroatome parmi O, N, S, éventuellement accolé à un autre cycle, ces cycles étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes OZ2, CF3, halogène, alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ces cycles pouvant en outre comporter une fonction carbonyle ou thiocarbonyle; Lorsque A5 est CH2, Z2 et Z'2 sont différents de H et Me f) les radicaux Z2, Z'2, Z"2 et Z"'2 indépendamment désignent: 1) un atome d'hydrogène; 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes Z3; 3) un cycle de 4 à 15 atomes, saturés ou insaturés, contenant éventuellement au moins un hétéroatome parmi O, N, S, éventuellement accolé à un autre cycle, ces cycles étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes Z3; ce cycle étant avantageusement un phényle; g) le radical Z3 représente: 1) un groupe Z4; 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z4; 3) un cycle de 4 à 15 atomes, saturés ou insaturés, contenant éventuellement au moins un hétéroatome parmi O, N, S, éventuellement accolé à un autre cycle, ces cycles 10 étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes Z4; h) Z4 représente: 1) un halogène comme F, Cl, Br, 2) un des groupes CF3, OCF3, CN, NO2, OZS, OCOZ5, OCONZ5Z'5, SZ5, SCOZ5, SCONZ5Z'5, SCSOZ5, SCSNZ5Z'5, NZ5Z'5, NZ5COZ'5, NZ5CONZ'5Z"5, NZSC(=NZ'S)NZ"5Z"'S, NZ5SO5Z'S, COZS, COOZS, CONZ5Z'S,CSZS, CSNZ5Z'S, SO3Z, SO2NZ5Z'S, SO2Z5, SiZ5Z'5Z"5, Si(OZ5)(OZ'S)OZ"5; i) les radicaux Z5, Z'5, Z"5 et Z"'5 indépendamment représentent 1) un atome d'hydrogène 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, 3) un cycle de 4 à 15 atomes, saturés ou insaturés, contenant éventuellement au moins un hétéroatome parmi O, N, S, éventuellement accolé à un autre cycle, ces cycles étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes CF3, halogène, alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé. Par sels de composé de formule (I), on entend selon l'invention, les sels organiques ou inorganiques d'un composé de formule (I). Comme sels inorganiques utilisables selon l'invention on peut citer les sels de sodium ou de potassium ainsi que les sels d'ammonium, de zinc (Zn2+), de calcium (Ca2+), de cuivre (Cu2+), de fer (Fe2+ et Fe3+), de strontium (Sr), de magnésium (Mg2+) et de manganèse (Mn2+) ; les hydroxydes, les halogénohydrates (chlorhydrates par exemple), les carbonates, les hydrogénocarbonates, les sulfates, les hydrogénophosphates, les phosphates. Les sels organiques utilisables selon l'invention sont par exemple les sels de triéthanolamine, mono-éthanolamine, éthanolamine, hexadécylamine et N, N, N', N'-tétrakis-(hydroxy-propyl-2) éthylène diamine ainsi que ceux des acides organiques comme les citrates, les lactates, les glycolates, les gluconates, les acétates, les propionates, les fumarates, les oxalates et les tartrates. Comme solvates possibles des composés de formule (I), on peut citer les hydrates, les alcoolates ou les hydroalcoolates. Selon l'invention, les composés de formule (I) sont sous forme isolée, c'est-à-dire non polymérique. "Au moins un" selon l'invention signifie un ou plusieurs (2, 3 ou plus). En particulier, la composition peut contenir un ou plusieurs composés de formule (I). Ce ou ces composés être sous forme tautomère. Ce ou ces composés peuvent être des énantiomères et/ou des diastéréoisomères ou un mélange de ces isomères, en particulier un mélange racémique. Par "radical alkyle" on entend au sens de l'invention un radical hydrocarboné qui peut être linéaire ou ramifié et saturé ou insaturé. En particulier, le radical alkyle comporte de 1 à 20 atomes de carbone, de préférence de 1 à 10. Comme exemple de radical alkyle utilisable dans l'invention, on peut citer les radicaux méthyle, éthyle, isopropyle, nbutyle, ter-butyle, n-hexyle, éthyle-2-hexyle, éthylène, propylène. Comme atome d'halogène utilisable dans l'invention, on peut citer les atomes de chlore, de fluor ou de brome, et mieux les atomes de chlore et de fluor. Comme cycles saturés utilisables dans l'invention on peut citer le radical cyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle ou cycloheptyle, adamantyle.. Comme cycles insaturés, on peut citer le radical cyclohexényle ou phényle. Comme cycles hydrocarbonés accolés, utilisables dans l'invention, on peut citer le radical naphtyle, azulényle. Comme cycles accolés de nature différente utilisables dans l'invention, on peut citer les radicaux benzofuranne, dibenzofuranne, benzothiophène, benzothiazole, indole, benzimidazole, quinoline, isoquinoline, quinazoline, carboline, chromène, carbazole, fluorène. Comme exemple de cycle à fonction carbonyle ou thiocarbonyle utilisable dans l'invention, on peut citer les cycles suivants: S Comme exemple d'hétérocycles utilisables dans l'invention, on peut citer indépendamment les cycles azétidine, pyrrole, dihydropyrrole, pyrrolidine, furanne, dihydrofuranne, tétrahydrofuranne, thiophène, dihydrothiophène, tétrahydrothiophène, imidazole, dihydro-imidazole, imidazolidine, thiazole, dihydrothiazole, thiazolidine, pyrazole, dihydropyrazole, pyrazolidine, oxazole, dihydro-oxazole, oxazolidine, isoxazole, dihydroisoxazole, isoxazolidine, isothiazole, dihydro-isothiazole, isothiazolidine, triazole, dihydrotriazole, triazolidine, oxadiazole, dihydro-oxadiazole, oxadiazolidine, thiadiazole, dihydrothiadiazole, thiadiazolidine, tétrazole, pyridine, dihydropyridine, tétrahydropyridine, pipéridine, pyranne, dihydropyranne, tétrahydropyranne, pyrimidine, dihydropyrimidine, tétrahydro-pyrimidine, pipérazine, pyridazine, pyrazine, triazine, morpholine, azépine, diazépine ou encore éther couronne 15-C-5. De préférence, on utilise les cycles pyrrole, pyrrolidine, imidazole, furanne, thiophène, oxazole, thiazole, isoxazole, isothiazole, oxadiazole, pyrazole, tétrazole, pyridine, pyrimidine, triazole, pyrazine, pyridazine, pipéridine, pipérazine, morpholine. Les composés de formule (I) préférentiels conformes à l'invention sont ceux pour lesquels les conditions suivantes sont remplies (a) les radicaux A1, A2, A3, et A4 désignent simultanément hydrogène; (b) p vaut 0, 1 ou 2; (b) le ou les radicaux A5, identiques ou différents, désignent un alkyle en C1-C1o, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié éventuellement substitué par un groupe Z1 ou un groupe Z1e (c) Z, désigne un halogène, CN, NO2, CF3, OZ2, OCOZ2, COOZ2 ou un cycle phényle éventuellement accolé à un autre cycle et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z4 tels que définis précédemment; (d) Z2 désigne hydrogène ou un alkyle en C,-C,o, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié. Parmi les composés de formule (I) préférentiels, on peut citer les composés suivants ainsi que leurs sels et/ou leurs solvates: Composé Nom O H N O S COOH acide 4- 5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5- O yl)méthyl]-2-furyl benzoïque (composé 1) O H O S F3C (composé 2) 5-([5-[3-(trifluorométhyl)phényl]-2-furyl]-méthyl)-1,3thiazolidine-2,4-dione O H Cl (composé 3) 5-{[5-(3-chlorophenyl)-2-furyl]methyl}-1,3-thiazolidine-2, 4-dione Composé Nom O H s \ 3-{5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl)methyl]-2- fury)}benzoate d'ethyl (composé 4) EtOOC O H O s \ CF3 (composé 5) 5-({5-[4-(trifluoromethyl)phenyl]thien-2-yl}methyl)-1,3thiazolidine-2,4-dione O H O s \ 5-([5-[3-(hydroxyméthyl)phényl]-2-furyl]-méthyl)-1,3-thiazolidine-2,4dione (composé 6) HO â O H O s HO \ S 5-({5-[3-(hydroxymethyl)phenyl]-2- (composé 7) thienyl}methyl)-1,3thiazolidine-2,4-dione Composé Nom O H O s (composé 8) 4- 5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl)méthyl]- 2-furyl benzoate d'éthyle COOEt O H s (composé 9) acide 3H 5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5- COOH yl)méthyl]-2furyl Hbenzoïque O NO s (corn posé 10) disel de sodium de l'acide 4H 5-[(2,4-dioxo-1,3thiazolidin-5-yl)méthyl]-2-furyl Hbenzoïque O 2Na O H s s 3-{5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl)methyl]-2- (composé 11) thienyl} benzoate d'éthyle COOEt Composé Nom O H N s \ s 5-[(5-phenyl-2-thienyl)methyl]-1,3- (composé 12) thiazolidine-2,4dione O H N s \ O 5-[(5-phenyl-2-furyl)methyl]-1,3-thiazolidine- 2,4-dione (composé 13) Parmi ces composés, on utilisera plus particulièrement ceux choisis parmi: - l'acide 4-5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl)méthyl]-2-furyl 'benzoïque de formule: O H N (composé 1) COOH - le dise) de sodium de l'acide 4-5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl) méthyl]-2-furyl 'benzoïque de formule: (composé 10) ainsi que leurs sels et/ou leurs solvates. Les composés de formule (I) conformes à l'invention peuvent être obtenus par un procédé de réduction d'un composé correspondant à la structure suivante: dans laquelle A, et A5 et X et p ont les mêmes significations que dans la formule (I) définie ci-dessus et selon le schéma réactionnel suivant: (I) Les composés de formule (Il) sont décrits et synthétisés dans la demande de brevet 15 WO 04/028441. La quantité efficace de composé de formule (I) (salifié ou non, solvaté ou non) correspond à la quantité nécessaire de composé pour obtenir le résultat désiré (à savoir induire, stimuler la pigmentation kératiniques et notamment des cheveux et des cils et/ou réduire leur dépigmentation et/ou leur blanchiment). L'homme du métier est donc en mesure d'évaluer cette quantité efficace qui dépend de la nature du composé utilisé, de la personne à laquelle on l'applique, et du temps de cette application. Dans la suite du texte, et sauf indication contraire, les quantités des différents ingrédients de la composition sont données en pourcentage en poids par rapport au poids total de la composition. Pour donner un ordre de grandeur, selon l'invention, le composé de formule (I) (salifié ou non, solvaté ou non) ou un mélange de composés de formule (I) (salifiés ou non, solvatés ou non) peut être utilisé en une quantité allant de 10-3 % à 10 % du poids total de la composition et préférentiellement en une quantité allant de 10-3 % à 5 % et mieux de 102% à 2 % du poids total de la composition, par exemple de 0,5 % à 2 %. La composition de l'invention peut être à usage cosmétique ou pharmaceutique. Préférentiellement, la composition de l'invention est à usage cosmétique. Aussi, la composition doit contenir un milieu physiologiquement acceptable non toxique et susceptible d'être appliqué sur la peau, y compris le cuir chevelu et les paupières, et sur les fibres kératiniques d'êtres humains. Par "cosmétique", on entend au sens de l'invention une composition d'aspect, d'odeur et de toucher agréables. Le composé de formule (I) (salifié ou non, solvaté ou non) peut être utilisé dans une composition qui doit être ingérée, injectée ou appliquée sur la peau ou sur les fibres kératiniques (sur toute zone cutanée ou des fibres à traiter). Selon l'invention, le composé de formule (I) ou un mélange de composés de formule (I) peut être utilisé par la voie orale en une quantité de 0,1 mg à 300 mg par jour, notamment de 5 mg/j à 10 mg/j. Une composition préférée de l'invention est une composition à usage cosmétique et en 35 particulier d'application topique sur la peau et les fibres kératiniques, et plus spécialement sur le cuir chevelu, les cheveux et les cils. Cette composition peut se présenter sous toutes formes galéniques connues adaptées au mode d'utilisation. Pour une application topique sur la peau ou les fibres kératiniques, la composition peut avoir la forme d'une solution ou suspension aqueuse, alcoolique ou hydro-alcoolique ou d'une suspension ou solution huileuse, d'une émulsion ou dispersion de consistance plus ou moins fluide et notamment liquide ou semi-liquide, obtenue par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), d'une émulsion ou dispersion solide (H/E) ou (E/H), d'un gel aqueux, hydro-alcoolique ou huileux plus ou moins fluide ou solide, d'une poudre libre ou compactée à utiliser telle quelle ou à incorporer dans un milieu physiologiquement acceptable, ou encore de microcapsules ou microparticules, de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique. On peut également envisager une composition sous forme de mousse ou encore sous forme de spray ou d'aérosol comprenant alors un agent propulseur sous pression. Elle peut ainsi se présenter sous forme d'une lotion, sérum, lait, crème H/E ou E/H, gel, onguent, pommade, poudre, baume, patch, tampon imbibé, pain, mousse. En particulier la composition à application sur le cuir chevelu ou les cheveux peut se présenter sous forme d'une lotion de soin capillaire, par exemple d'application journalière ou bi-hebdomadaire, d'un shampooing ou d'un après-shampooing capillaire, en particulier d'application bihebdomadaire ou hebdomadaire, d'un savon liquide ou solide de nettoyage du cuir chevelu d'application journalière, d'un produit de mise en forme de la coiffure (laque, produit pour mise en pli, gel coiffant), d'un masque traitant, d'une crème ou d'un gel moussant de nettoyage des cheveux. Elle peut encore se présenter sous forme de teinture ou de mascara capillaire à appliquer au pinceau ou au peigne. Par ailleurs, pour une application sur les cils ou les poils, lacomposition à laquelle s'applique l'invention peut se présenter sous forme d'un mascara, pigmenté ou non, à 15 appliquer à la brosse sur les cils ou encore sur les poils de barbe ou de moustache. Pour une composition à usage par injection, la composition peut se présenter sous forme de lotion aqueuse ou de suspension huileuse. Pour un usage par voie orale, la composition peut se présenter sous forme de capsules, de granulés, de sirops buvables ou de comprimés. Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon l'invention se présente sous forme de crème ou lotion capillaire, de shampooing ou d'après-shampooing capillaire, de mascara capillaire ou pour cils. Les quantités des différents constituants du milieu physiologique de la composition selon l'invention sont celles généralement utilisées dans les domaines considérés. En outre, ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Lorsque la composition est une émulsion, la proportion de la phase grasse peut aller de 2 % à 80 % en poids, et de préférence de 5 % à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. La phase aqueuse est ajustée en fonction de la teneur en phase grasse et en composé(s) (I) ainsi que de celle des éventuels ingrédients additionnels, pour obtenir 100% en poids. En pratique la phase aqueuse représente de 5 % à 99,9% en poids. La phase grasse peut contenir des composés gras ou huileux, liquides à température ambiante (25 C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg), généralement appelés huiles. Ces huiles peuvent être compatibles ou non entre elles et former une phase grasse liquide macroscopiquement homogène ou un système bi- ou triphasique. La phase grasse peut, en plus des huiles, contenir des cires, des gommes, des polymères lipophiles, des produits "pâteux" ou visqueux contenant des parties solides et des parties liquides. La phase aqueuse contient de l'eau et éventuellement un ingrédient miscible en toute proportion à l'eau comme les alcools inférieurs en C, à C8 tel que l'éthanol, l'isopropanol, les polyols comme le propylène glycol, le glycérol, le sorbitol ou encore l'acétone ou l'éther. Pour une composition sous forme d'émulsion, la composition peut contenir un ou plusieurs émulsionnants associés éventuellement à un ou plusieurs co-émulsionnants utilisés pour l'obtention d'une composition sous forme d'émulsion, ces émulsionnants et co-émulsionnants sont ceux généralement utilisés dans les domaines cosmétique et pharmaceutique. Leur nature est, en outre, fonction du sens de l'émulsion. En pratique, l'émulsionnant et éventuellement le co-émulsionnant sont présents, dans la composition, en une proportion allant de 0,1 % à 30 % en poids, de préférence de 0,5 % à 20 % en poids et mieux de 1 à 8 %. L'émulsion peut, en outre, contenir des microcapsules ou microparticules, des dispersions vésiculaires et notamment des vésicules lipidiques et telles que des liposomes. Lorsque la composition est sous forme d'une solution ou d'un gel huileux, la phase to grasse peut représenter plus de 90 % du poids total de la composition. Avantageusement, pour une application capillaire, la composition de l'invention est une solution ou suspension aqueuse, alcoolique ou hydroalcoolique et mieux une solution ou suspension eau/éthanol. La fraction alcoolique peut représenter de 5% à 99,9% et mieux de 8% à 80 /o. Pour une application mascara, la composition de l'invention est notamment sous forme d'une dispersion de cire-dans-eau ou de cire-dans-huile, d'une huile gélifiée, d'un gel aqueux, pigmenté ou non. La composition de l'invention peut comprendre, en outre, d'autres ingrédients additionnels usuellement utilisés dans les domaines concernés, choisis parmi les solvants, les épaississants ou gélifiants de phase aqueuse ou de phase huileuse, les matières colorantes solubles dans le milieu de la composition, les particules solides du type charges ou pigments, les antioxydants, les séquestrants, les conservateurs, les parfums, les électrolytes, les neutralisants, les polymères filmogènes, les agents bloqueurs d'U.V. comme les filtres solaires, les actifs cosmétiques et pharmaceutiques à action bénéfique pour la peau ou les fibres kératiniques, autres que les composés de formule (I), leurs mélanges. Ces additifs peuvent être présents dans la composition selon les quantités généralement utilisées dans le domaine cosmétique et dermatologique et notamment à raison de 0,01 % à 50% du poids total de la composition et mieux de 0,1 % à 20 % et par exemple de 0,1 % à 10 %. Ces additifs selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse, dans la phase aqueuse et/ou dans les vésicules lipidiques et notamment des liposomes. Bien entendu l'homme du métier veillera à choisir les éventuels ingrédients additionnels et/ou leur quantité de telle manière que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention, à savoir l'inhibition de la 15-PGDH et notamment l'augmentation de la densité des fibres kératiniques et/ou la réduction de leur blanchiment, ne soient pas ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. Comme solvants utilisables dans l'invention, on peut citer les alcools inférieurs en C2 à C8 comme l'éthanol, l'isopropanol, le propylène glycol et certaines huiles cosmétiques légères comme les alcanes en C6 à C16. Comme huiles utilisables dans l'invention, on peut citer les huiles d'origine minérale (huile de vaseline, isoparaffine hydrogénée), les huiles d'origine végétale (fraction liquide du beurre de karité, huile de tournesol, d'abricot, alcool ou acide gras), les huiles d'origine animale (perhydrosqualène), les huiles de synthèse (ester d'acide gras, huile de Purcellin), les huiles siliconées (polydiméthylsiloxane linéaire ou cyclique, phényltriméthicone) et les huiles fluorées (perfluoropolyéthers) . Comme cires, on peut citer les cires siliconées, les cires d'abeille, de riz, de candellila, de carnauba ou paraffine, de polyéthylène. Comme émulsionnants utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple le stéarate ou laurate de glycérol, les stéarates ou oléates de sorbitol, les alkyl diméthiconecopolyol (avec alkyle 8) et leurs mélanges pour une émulsion E/H. On peut aussi utiliser le monostéarate ou monolaurate de polyéthylène glycol, le stéarate ou oléate de sorbitol polyoxyéthyléné, les diméthiconecopolyols et leurs mélanges pour une émulsion H/E. Comme gélifiants hydrophiles utilisables dans l'invention, on peut citer les polymères carboxyvinyliques (carbomer), les copolymères acryliques tels que les copolymères d'acrylates/alkylacrylates, les polyacrylamides, les polysaccharides tels que l'hydroxypropylcellulose, les gommes naturelles et les argiles, et, comme gélifiants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées comme les Bentones, les sels métalliques d'acides gras comme les stéarates d'aluminium, la silice traitée hydrophobe, l'éthylcellulose, leurs mélanges. Comme actif cosmétique ou pharmaceutique, autre que le composé de formule (I) utilisable dans l'invention, on peut citer les actifs hydrophiles comme les protéines ou hydrolysats de protéine, les acides aminés, les polyols, l'urée, I'allantoïne, les sucres et les dérivés de sucre, les vitamines hydrosolubles, les extraits végétaux (ceux d'Iridacées ou de soja) et les hydroxy-acides comme les acides de fruits ou l'acide salicylique; et les actifs lipophiles comme le rétinol (vitamine A) et ses dérivés notamment ester (palmitate de rétinol), le tocophérol (vitamine E) et ses dérivés notamment ester (acétate de tocophérol), les acides gras essentiels, les céramides, les huiles essentielles, les dérivés de l'acide salicylique comme le n-octanoyl-5 salicylique, les esters des hydroxy-acides, les phospholipides comme la lécithine, leurs mélanges. Avantageusement, la composition selon l'invention comprend en plus au moins une prostaglandine ou un dérivé de prostaglandine comme par exemple les prostaglandines de la série 2 dont notamment PGF2-a et PGE2 sous forme saline ou ester (exemple les isopropyl esters), leurs dérivés comme le 16,16 diméthyl PGE2, le 17 phényl PGE2, le 16,16 diméthyl PGF2-a, le 17 phényl PGF2-a les prostaglandines de la série 1 comme le 11 déoxy prostaglandine El, le 1 déoxy prostaglandine El sous forme saline ou ester, leurs analogues notamment le latanoprost, l'acide (5E)-7-{(1 R,2R, 3R,5S)-3,5-dihydroxy-2-[(3R)-3-hydroxy-5-phénylpentyl]cyclopentyl} hept-5énoique, le viprostol, le bimatoprost, le cloprosténol le travoprost, le fluprosténol, le cloprosténol, le butaprost, l'unoprostone, le misoprostol, leurs sels ou leurs esters. On peut également envisager que la composition comprenant au moins le composé de formule (I), salifié ou non, solvaté ou non, soit encapsulé notamment sous forme de liposome, telle que notamment décrite dans le document WO 94/22468. Ainsi, le composé encapsulé peut être délivré sélectivement au niveau du follicule pileux. La composition selon l'invention peut être appliquée sur les zones de la peau à traiter et en particulier sur les zones alopéciques du cuir chevelu et des cheveux d'un individu, ou uniquement sur les cheveux blancs, et éventuellement laissée en contact plusieurs heures et éventuellement rincée. On peut, par exemple, appliquer la composition contenant une quantité efficace d'un composé de formule (I), salifié ou non, solvaté ou non, le soir, garder celle-ci au contact toute la nuit et éventuellement effectuer un shampooing le matin. Ces applications peuvent être renouvelées quotidiennement pendant un ou plusieurs mois suivant les individus. Avantageusement, dans le procédé selon l'invention, on applique sur les zones à soigner ou traiter du cuir chevelu et/ou des cheveux entre 5 pL et 10 ml d'une solution ou composition telle que définie précédemment, comprenant de 0,001% à 5 % d'inhibiteur de la 15-PGDH. On va maintenant donner à titre d'illustration des exemples de réalisation de l'invention qui ne sauraient limiter en aucune façon sa portée. EXEMPLES Exemple 1: Synthèse de 5-f5-(3-trifluorométhvl-phénvl)-furan-2vlméthvllthiazolidine-2,4-dione (composé 2) Dans un tricol, sous flux d'argon, 500mg (1.47mmol, 1 éq) de 5-[5-(3-trifluorométhylphényl)-furan-2ylméthylène]-thiazolidine-2,4-dione sont dissous dans 2mL de THF anhydre et 2mL de pyridine sur KOH sont ajoutés. L'addition de 1.71 ml de borohydrure de lithium se fait très doucement (effervescence et augmentation de température). 14 Le milieu réactionnel est chauffé à 65 C pendant 3 heures. Le mélange est homogène. Le milieu est laissé à température ambiante puis il est versé lentement sur une solution d'acide chlorhydrique 1N refroidi. Le milieu est alors extrait 2 fois par de l'acétate d'éthyle. Les phases organiques réunies sont lavées à l'eau, séchées avec du sulfate de sodium, filtrées et concentrées au maximum. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie sur gel de silice (éluant = dichlorométhane). On obtient le composé attendu sous forme de poudre. Résultats: Aspect: poudre beige clair Masse = 84mg Rendement= 17% Point de fusion = 138 C Masse moléculaire = 341 g.mol_, Analyses: Les spectres RMN et de masse sont conformes à la structure attendue. Exemple 2: Synthèse de 5-{f5-(3-chlorophenvl)-2-furvllmethvl}-1,3thiazolidine-2,4-dione (composé 3) Le mode opératoire est identique à celui de l'exemple 1. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (éluant dichlorométhane). On obtient le composé attendu sous forme de poudre. Résultats: Aspect: poudre Masse= 114mg Rendement= 6% Point de fusion = 104 C Masse moléculaire = 307g.mol-1 Analyses: Les spectres RMN et de masse sont conformes à la structure attendue. 20 Analyses élémentaires: Théorie C H N O S Cl 54.60% 3.30% 4.60% 15.60% 10.40% 11.50% Analyse C H N O S Cl 54.32% 3.17% 4.55% 16.13% 10.51 % 10.85% Exemple 3 de synthèse de 5-({5-14-(trifluoromethvl)phenvllthien-2-vl}methyl)-1,3-25 thiazolidine-2,4-dione (composé 5) Cl F3C Le mode opératoire est identique à celui de l'exemple 1. Une purification sur gel de silice est réalisée (éluant: gradient heptane/ acétate d'éthyle: 5 80/20 jusque 50/50). On obtient le composé attendu sous forme de poudre. Résultats: Aspect: poudre beige clair 10 Masse= 79 mg Rendement= 15% Masse moléculaire = 357g.mo1_, Analyses: Les spectres RMN et de masse sont conformes à la structure attendue. Exemple 4 de synthèse du composé acide 4-{5-F(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5vl)methvll-2-furvl}benzoïque (composé 1) COOH Le mode opératoire est identique à celui de l'exemple 1. Analyses: Les spectres RMN et de masse sont conformes à la structure attendue. Exemple 5 de synthèse du composé disel de sodium de l'acide 4-5-[(2,4dioxo-1,3-25 thiazolidin-5-vl)méthvll-2-furvl Hbenzoïque (composé 10) (composé 10) O O + 2 Na 2,12 g du composé 1 sont places dans 20 mL d'eau. 6,7 mL d'une solution de soude normale sont ajoutés. Le solide se dissout. Après 30 minutes d'agitation, la solution est versée sur de l'acétone. Un solide se forme, est filtré puis séché sous vide. Ce solide qui contient de l'acétone est mis en solution dans l'eau puis mis à sec. Le résidu est agité dans l'Ethanol pendant 16 h, puis filtré et séché. Aspect: poudre Masse= 1,68 g Rendement= 69% Masse moléculaire = 361 g. mol_, Analyses: Les spectres RMN et de masse sont conformes à la structure attendue. EXEMPLE 6: Mise en évidence des propriétés inhibitrices spécifiques de la 15-PGDH du composé 1: Test sur 15-PGDH de type 1: L'enzyme 15-PGDH est obtenue comme décrit dans la demande FR 02/05067 déposée au nom de L'Oréal, en suspension dans un milieu adapté à une concentration de 0,3 mg/mL puis bloquée à 80 C. Pour les besoins du test, cette suspension est décongelée et stockée dans de la glace. Par ailleurs on prépare un tampon Tris 100 mM, pH = 7,4, contenant 0,1 mM de dithiothréitol (D5545, Sigma-Aldrich, Lisle D'Abeau Chesne, BP 701, 38297, Saint Quentin Fallavier), 1,5 mM de [3-NAD (N6522, Sigma-Aldrich, Lisle D'Abeau Chesne, BP 701, 38297, Saint Quentin Fallavier), 50 pM de Prostaglandine E2 (P4172, Sigma-Aldrich, Lisle D'Abeau Chesne, BP 701, 38297, Saint Quentin Fallavier). Dans la cuve d'un spectrophotomètre (Perkin-Elmer, Lambda 2) thermostaté à 37 C, dont la longueur d'onde de mesure est réglée à 340 nm, sont introduits 0,965 ml de ce tampon (préalablement porté à 37 C). 0,035 mL de suspension enzymatique à 37 C sont introduits dans la cuve concomitamment à l'enregistrement (correspondant à une augmentation de la densité optique à 340 nm). La vitesse maximale de réaction est relevée. Les valeurs essais (contenant le composé 1)) sont comparées à la valeur témoin (sans composé 1) ; les résultats indiqués représentent soit le pourcentage d'inhibition de l'activité enzymatique de 15-PGDH pour une concentration donnée de composé de formule (I), soit la concentration à laquelle le composé 1 réduit de 50% l'activité enzymatique de 15-PGDH, à savoir IC5odhÉ Les résultats sont donnés dans le tableau ci-après. Composé IC50dh O H 3,0 O s O (composé 1) pM COOH Composé IC50dh O N 8,2 pM O s O (composé 2) F3C O N 5,2 pM O s Cl O (composé 3) O N 4,6 pM O s EtOOC O (composé 4) Il ressort que les composés 1 à 4 selon l'invention sont des inhibiteurs de 15-PGDH de type 1. Les compositions ci-après sont obtenues par les techniques habituelles couramment utilisées dans le domaine cosmétique ou pharmaceutique. EXEMPLE 7: Lotion capillaire Composé 1 1,00 g Propylène glycol 30,00 g Alcool éthylique 40,00 g Eau qsp 100,00 g On applique cette lotion sur le cuir chevelu, une à deux fois par jour, à raison d'l ml par application, en massant légèrement le cuir chevelu pour faire pénétrer l'actif. La chevelure est ensuite séchée à l'air libre. Cette lotion permet de prévenir et/ou diminuer la canitie des cheveux. EXEMPLE 8: Lotion capillaire Composé 1 1,00 g Propylène glycol 30,00 g Alcool éthylique 40,00 g - Eau qsp 100,00 g On applique cette lotion sur le cuir chevelu, une à deux fois par jour, à raison d'l ml par application, en massant légèrement le cuir chevelu pour faire pénétrer l'actif. La chevelure est ensuite séchée à l'air libre. Cette lotion permet de prévenir et/ou diminuer la canitie des cheveux. EXEMPLE 9: Mascara cire/eau Cire d'abeilles 6,00 % Cire de paraffine 13, 00 % Huile de jojoba hydrogénée 2,00 % Polymère filmogène hydrosoluble 3, 00 % Stéarate de triéthanolamine 8,00 % Composé 1 1,00 % Pigment noir 5, 00 % Conservateur qs Eau qsp 100,00 % Ce mascara s'applique sur les cils comme un mascara classique avec une brosse à mascara. EXEMPLE 10: Lotion capillaire Composé 1 0,10 g Latanoprost 0,10 g Propylène glycol 30,00 g Alcool éthylique 40,00 g Eau qsp 100,00 g On applique cette lotion sur le cuir chevelu, une à deux fois par jour, à raison d'l ml par application, en massant légèrement le cuir chevelu pour faire pénétrer l'actif. La chevelure est ensuite séchée à l'air libre. Cette lotion permet de prévenir et/ou diminuer la canitie des cheveux. EXEMPLE 11: Lotion capillaire Acide (5E)-7-{(1 R,2R,3R,5S)-3,5-dihydroxy2-[(3R)-3- 0,10 g hydroxy-5-phényl pentyl]cyclopentyl}hept-5-énoique Composé 1 0,10 g Propylène glycol 30,00 g Alcool éthylique 40,00 g Eau qsp 100,00 g On applique cette lotion sur le cuir chevelu, une à deux fois par jour, à raison d'1 ml par application, en massant légèrement le cuir chevelu pour faire pénétrer l'actif. La chevelure est ensuite séchée à l'air libre. Cette lotion permet de prévenir et/ou diminuer la canitie des cheveux
L'invention a pour objet l'utilisation de composés phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-thiazolidine-2,4-diones de formule comme agent pour favoriser et/ou induire et/ou stimuler la pigmentation des matières kératiniques et/ou limiter leur dépigmentation et/ou leur blanchiment et plus particulièrement comme agent pour prévenir et/ou limiter la canitie des fibres kératiniques humaines.La présente invention concerne plus particulièrement l'utilisation cosmétique d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de ses sels et/ou de ses solvates comme agent pour prévenir et/ou limiter la canitie desdites fibres kératiniques humaines.
1. Utilisation cosmétique d'au moins un composé phényl-furyl-méthylthiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-thiazolidine-2,4-dione répondant à la formule (I) suivante ou 5 correspondant à l'un de ses sels et/ou de ses solvates: a) X désigne O ou S b) Al désigne: 1) un atome d'hydrogène; 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z, ; c) les radicaux A2, A3, A4, A5, identiques ou différents, désignent: 1) un atome d'hydrogène; 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z, ; 3) un cycle hydrocarboné de 3 à 7 atomes, saturé ou insaturé, éventuellement 20 substitué par un ou plusieurs groupes Z, ; 4) un groupe Z, ; d) p est compris entre 0 et 5 inclus et dans le cas où n>1, les substituants A5 peuvent être identiques ou différents; e) Z, désigne 1) un halogène comme F, Cl, Br, 2) un groupe choisi parmi CF3, OCF3, CN, NO2, OZ2, OCOZ2, OCONZ2Z'2, SZ2, SCOZ2, SCONZ2Z'2, SCSOZ2, SCSNZ2Z'2, NZ2Z'2, NZ2C(=NZ'2) NZ"2Z"'2, 30 NZ2SO2Z'2, COZ2, COOZ2, CONZ2Z'2, CSZ2, CSNZ2Z'2 SO3Z, SO2NZ2Z'2, SO2Z2, SiZ2Z'2Z"2, Si(OZ2)(OZ'2)OZ"2; 3) un groupe alkyle en C1-C20, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, 4) un cycle de 4 à 15 atomes, saturé ou insaturé, contenant éventuellement au moins un hétéroatome parmi O, N, S, éventuellement accolé à un autre cycle, ces cycles étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes OZ2, CF3, halogène, alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ces cycles pouvant en outre comporter une fonction carbonyle ou thiocarbonyle; Lorsque A5 est CH2, Z2 et Z'2 sont différents de H et Me f) les radicaux Z2, Z'2, Z"2 et Z"'2 indépendamment désignent: 1) un atome d'hydrogène; 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes Z3; 3) un cycle de 4 à 15 atomes, saturés ou insaturés, contenant éventuellement au moins un hétéroatome parmi O, N, S, éventuellement accolé à un autre cycle, ces cycles étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes Z3; ce cycle étant avantageusement un phényle; g) le radical Z3 représente: 1)ungroupeZ4; 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z4; 3) un cycle de 4 à 15 atomes, saturés ou insaturés, contenant éventuellement au moins un hétéroatome parmi O, N, S, éventuellement accolé à un autre cycle, ces cycles 15 étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes Z4; h) Z4 représente: 1) un halogène comme F, Cl, Br, 2) un des groupes CF3, OCF3, CN, NO2, OZS, OCOZ5, OCONZ5Z'5, SZS, SCOZ5, SCONZ5Z'5, SCSOZ5, SCSNZ5Z'5, NZ5Z'5, NZ5COZ'5, NZ5CONZ'5Z"5, NZSC(=NZ'S)NZ"5Z"'S, NZ5SO5Z'5, CiOZS, CiOOZS, CONZSZ'S,CSZS, CSNZSZ'S, SO3Z, SO2NZ5Z'S, SO2Z5, SiZ5Z'5Z"5, Si(OZ5)(OZ'S)OZ"S; i) les radicaux Z5, Z'5, Z"5 et Z"'5 indépendamment représentent 1) un atome d'hydrogène 2) un groupe alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, 3) un cycle de 4 à 15 atomes, saturés ou insaturés, contenant éventuellement au moins un hétéroatome parmi O, N, S, éventuellement accolé à un autre cycle, ces cycles étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes CF3, halogène, alkyle en C1-C20 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé , comme agent pour favoriser et/ou induire et/ou stimuler la pigmentation des matières kératiniques humaines et/ou comme agent pour prévenir et/ou limiter la dépigmentation et/ou le blanchiment des matières kératiniques. 2. Utilisation selon la 1, où les composés de formule (I) sont choisis parmi ceux pour lesquels les conditions suivantes sont remplies: (a) les radicaux A,, A2, A3, et A4 désignent simultanément hydrogène; (b) p vaut 0, 1 ou 2; (b) le ou les radicaux A5, identiques ou différents, désignent un alkyle en C1-CIO, saturé 40 ou insaturé, linéaire ou ramifié éventuellement substitué par un groupe Z1 ou un groupe Zl (c) Z, désigne un halogène, CN, NO2, CF3, OZ2, OCOZ2, COOZ2 ou un cycle phényle éventuellement accolé à un autre cycle et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes Z4 tels que définis précédemment; (d) Z2 désigne hydrogène ou un alkyle en C1-CIO, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié. 3. Utilisation selon la 2, où les composés de formule (I) sont choisis parmi les composés suivants ou l'un de leurs sels et/ou de leurs solvates: Composé Nom O H N O s COOH acide 4- 5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5- O yl)méthyl]-2-furyl benzoïque (composé 1) O H O s F3C (composé 2) 5-([5-[3-(trifluorométhyl)phényl]-2-furyl]-méthyl)-1,3thiazolidine-2,4-dione O H s Cl (composé 3) 5-{[5-(3-chlorophenyl)-2-furyl]methyl}-1,3-thiazolidine-2, 4-dione O H O s EtOOC O 3-{5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl)methyl]-2- (composé 4) fury) }benzoate d'ethyl Composé Nom O H O s \ (composé 5) 5-({5-[4-(trifluoromethyl)phenyl]thien-2-yl}methyl)-1,3thiazolidine-2,4-dione CF3 O H O s \ O 5-([5-[3-(hydroxyméthyl)phényl]-2-furyl]-méthyl)-1,3-thiazolidine-2,4dione (composé 6) HO â O H O s HO \ s 5-({5-[3-(hydroxymethyl)phenyl]-2- (composé 7) thienyl}methyl)-1,3thiazolidine-2,4-dione O H O s \ COOEt 4- 5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl)méthyl]- O 2-furyl benzoate d'éthyle (composé 8) Composé Nom O H s (composé 9) acide 3H 5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl)méthyl]-2-furyl benzoïque COOH O NO s o disel de sodium de l'acide 4H 5-[(2,4-dioxo- (corn posé 10) 1,3thiazolidin-5-yl)méthyl]-2-furyl benzoïque O 2Na O H O s s 3-{5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl)methyl]-2- (composé 11) thienyl} benzoate d'éthyle COOEt O H s (composé 12) 5-[(5-phenyl-2-thienyl)methyl]-1,3-thiazolidine-2,4-dione Composé Nom O H s \ O 5-[(5-phenyl-2-furyl)methyl]-1,3-thiazolidine- 2,4-dione (composé 13) 4. Utilisation selon la 3, où le composé de formule (I) est choisi parmi: - l'acide 4-5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl)méthyl]-2furyl'benzoïque de formule: O H N (composé 1) COOH - le dise) de sodium de l'acide 4-5-[(2,4-dioxo-1,3-thiazolidin-5-yl) méthyl]-2-furyl 'benzoïque de formule: (composé 10) lo ainsi que leurs sels et/ou leurs solvates. 5. Utilisation selon d'une des précédentes, caractérisée en ce que le composé de formule (I) ou un mélange de composés de formule (I) est utilisé à une concentration allant de 10-3 à 10 %, de préférence de 10-2 à 2 %, par rapport au poids total de la composition. 6. Utilisation selon l'une des précédentes, caractérisée en que la composition est une composition à application topique. 7. Utilisation selon l'une des précédentes, où les matières kératiniques sont choisies parmi les fibres kératiniques humaines et en particulier choisies parmi les cheveux, les poils de barbe, les poils de moustache, les cils et les sourcils humains. 8. Utilisation d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des précédentes comme agent pour prévenir et/ou limiter la canitie des fibres kératiniques humaines et en particulier des cheveux, des poils de barbe, des poils de moustache, des cils et/ou des sourcils humains. 9. Utilisation cosmétique d'au moins un composé phényl-furyl-méthylthiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des précédentes, dans une composition de soin et/ou de maquillage pour induire et/ou stimuler la pigmentation des matières kératiniques et/ou limiter leur dépigmentation et/ou leur blanchiment. 10. Utilisation selon la 9, où les matières kératiniques sont choisies parmi les fibres kératiniques humaines et en particulier choisies parmi les cheveux, les poils de barbe, les poils de moustache, les cils et les sourcils humains. 11. Utilisation d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2, 4-dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des précédentes, dans une composition de soin et/ou de maquillage pour prévenir et/ou limiter la canitie des fibres kératiniques humaines et en particulier choisies parmi les cheveux, les poils de barbe, les poils de moustache, les cils et les sourcils humains. 12. Utilisation d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2, 4-dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des précédentes dans la fabrication d'une composition destinée à induire et/ou stimuler la pigmentation des matières kératiniques et/ou limiter leur dépigmentation et/ou leur blanchiment. 13. Utilisation selon la 12, où les matières kératiniques sont choisies parmi les fibres kératiniques humaines et en particulier choisies parmi les cheveux, les poils de barbe, les poils de moustache, les cils et les sourcils humains. 14. Utilisation d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2, 4-dione ou phényl-thiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des précédentes, dans la fabrication d'une composition destinée à prévenir et/ou limiter la canitie des fibres kératiniques humaines et en particulier des cheveux, des poils de barbe, des poils de moustache, des cils et/ou des sourcils humains. 15. Procédé cosmétique pour induire et/ou stimuler la pigmentation des matières kératiniques et/ou limiter leur dépigmentation et/ou leur blanchiment, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer sur lesdites matières kératiniques, une quantité efficace d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phényl-thiénylméthylthiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des précédentes. 16. Procédé selon la 15, où lesdites matières kératiniques sont choisies parmi les fibres kératiniques humaines et en particulier parmi les cheveux, les poils de barbe, les poils de moustache, les cils et les sourcils humains. 17. Procédé cosmétique pour traiter la canitie des fibres kératiniques humaines en particulier les cheveux, les poils de barbe, les poils de moustache, les cils et/ou les sourcils, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer sur lesdites fibres, une quantité efficace d'au moins un composé phényl-furyl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione ou phénylthiényl-méthyl-thiazolidine-2,4-dione de formule (I) ou d'un de sels et/ou de ses solvates tel que défini dans l'une quelconque des précédentes.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/49,A61Q 5/10
FR2900789
A1
DISPOSITIF DE COUPLAGE MECANIQUE D'UNE UNITE D'ALIMENTATION ELECTRIQUE ET D'UN CHARGEUR.
20,071,109
Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif de couplage mécanique d'une unité d'alimentation électrique pour un appareil électrique à alimentation indépendante du réseau à l'aide d'un chargeur, l'unité d'alimentation électrique comportant un boîtier avec au moins une batterie qui peut se charger par le chargeur. L'invention concerne également une unité d'alimentation électrique pour un appareil électrique alimenté indépendamment du réseau, comprenant un boîtier avec au moins une batterie rechargeable. Enfin, l'invention concerne un chargeur pour une unité d'alimentation électrique d'un appareil électrique alimenté indépendamment du réseau. Plus généralement, l'invention concerne un dispositif de couplage mécanique d'une unité d'alimentation électrique pour un ap- pareil électrique alimenté indépendamment du réseau, comportant un chargeur, l'unité d'alimentation électrique étant logée dans un boîtier dans lequel il y a au moins une batterie rechargeable par le chargeur. Etat de la technique Le document US 5 208 525 décrit une unité d'alimentation électrique pour un appareil électrique alimenté indépendamment du réseau électrique. L'unité ou installation d'alimentation électrique décrite dans ce document comprend un support fixé à l'appareil électrique pour tenir, d'une manière verrouillée mais facile-ment libérable et pratiquement complètement dégagée, une unité d'alimentation électrique. Pour la liaison par contact électrique, l'unité d'alimentation comporte des contacts fixes, en surface, dans une sur-face d'appui en creux et auxquels correspondent des contacts opposés dans la zone de la surface d'appui opposée du support. Les contacts se trouvent à proximité d'un axe de basculement formé par une came d'encliquetage et une cavité à came, entre l'unité de batterie et le support, pour avoir un bras de levier avantageux. Pour libérer le verrouillage on utilise deux verrous séparés mais qu'il faut actionner simultanément, situés dans la zone de l'autre extrémité de l'unité d'alimentation et recevant le support d'une manière pratiquement corn- plètement engagée. Pour charger au moins une batterie rechargeable logée dans le boîtier de l'unité d'alimentation électrique destinée à un appareil électrique alimenté indépendamment du réseau, on couple l'unité d'alimentation électrique au chargeur. De plus, selon l'état de la technique, il est connu que l'unité d'alimentation électrique, pour charger au moins une batterie rechargeable, doit être enlevée de l'appareil électrique ou peut rester reliée à l'appareil électrique. Dans le cas d'une unité d'alimentation électrique intégrée de manière fixe dans l'appareil électrique, l'appareil se place sur le chargeur et il est alors tenu par le poids. Exposé et avantages de l'invention L'invention concerne un dispositif caractérisé en ce que dans la zone avant du boîtier il est prévu au moins un longeron de guidage pénétrant dans un dispositif de réception correspondant prévu sur le chargeur pour le couplage mécanique avec le chargeur, la combinai-son d'au moins un longeron de guidage et du dispositif de réception fonctionnant comme articulation de rotation ou comme assemblage par coulissement et accrochage. Le dispositif de couplage selon l'invention donne à l'appareil électrique couplé par l'unité d'alimentation au chargeur, avantageusement une grande stabilité et une tenue considérablement améliorée sur le chargeur tout en facilitant l'utilisation. Le longeron de guidage prévu dans la zone avant du boîtier d'alimentation assure le centrage de l'unité d'alimentation sur le chargeur et le longeron de gui- dage comme partie de l'articulation de pivotement ou de l'assemblage par coulissement et accrochage reçoit une partie des efforts exercés. De plus, le longeron de guidage évite avantageusement que l'unité d'alimentation ne bascule sur le côté ou vers l'arrière. L'invention concerne également une unité d'alimentation électrique du type défini ci-dessus, caractérisée en ce que la zone avant du boîtier comporte au moins un longeron de guidage qui assure le couplage mécanique en venant dans un dispositif de réception correspondant du chargeur, la combinaison formée par le longeron de guidage et le dispositif de réception fonctionnant comme articulation à rotation ou comme assemblage par coulissement et accrochage. L'invention concerne également un chargeur du type dé-fini ci-dessus, caractérisé par un dispositif de réception dans lequel pénètre au moins un longeron de guidage prévu dans la zone avant de l'unité d'alimentation électrique pour le couplage mécanique de l'unité d'alimentation électrique au chargeur, la combinaison formée par le longeron de guidage et le dispositif de réception fonctionnant comme articulation à rotation ou assemblage par coulissement et accrochage. Il est particulièrement avantageux que le longeron de guidage et le dispositif de réception correspondant soient réalisés pour que l'articulation de rotation permette un mouvement de pivotement d'une position de départ vers le bas jusqu'à la position de fin de course ou position finale et à partir de cette dernière position, en remontant jusque dans la position de départ. Cela simplifie les opérations de cou-plage de l'unité d'alimentation électrique sur le chargeur. Avant le cou- plage avec le chargeur, l'unité d'alimentation électrique peut être reliée en fonction de la forme de l'unité d'alimentation et/ou de la disposition des contacts électriques, pour relier électriquement l'unité d'alimentation au chargeur, en étant alors séparée de l'appareil électrique ou en restant reliée à celui-ci. Le couplage mécanique de l'unité d'alimentation électrique au chargeur par l'articulation de rotation se fait par l'engagement d'au moins un longeron de guidage de l'unité d'alimentation électrique dans le dispositif de réception correspondant du chargeur en position de départ puis pivotement de l'unité d'alimentation passant de sa posi- tion de départ, en descendant jusque dans la position de fin de course. Par exemple la position de fin de course est atteinte quand le fond du boîtier de l'unité d'alimentation rencontre la surface de la cavité de réception du chargeur. De façon comparable à une fixation de ski, l'unité d'alimentation électrique est tenue avantageusement dans sa position de fin de course par la force de compression exercée par un ressort. De manière avantageuse, le ressort exerçant la force de compression peut être dévié de façon que sous l'effet d'une impulsion de force, par exemple lorsque le chargeur et l'unité d'alimentation électri- que chutent et rebondissent sur un sol dur, le longeron puisse se déga- ger du dispositif de réception et le boîtier de l'unité d'alimentation se séparer du chargeur pour éviter tout dommage du boîtier ou du chargeur à cause de la liaison solidaire du couplage entre l'unité d'alimentation et le chargeur. La force de compression exercée par le ressort est générée avantageusement par un ressort de contact électrique agissant sur un élément d'actionnement prévu sur le boîtier de l'unité d'alimentation électrique. De plus, en position de fin de course on a un contact électrique entre l'unité d'alimentation électrique et le chargeur pour charger les batteries de l'unité d'alimentation électrique. L'invention concerne également un dispositif de couplage mécanique d'une unité d'alimentation électrique pour un appareil ou des appareils électriques alimentés indépendamment du réseau avec un chargeur, l'unité d'alimentation électrique étant logée dans un boîtier avec au moins une batterie rechargeable par le chargeur, le boîtier ayant au moins un élément de guidage qui, pour le couplage mécanique avec le chargeur, pénètre dans un dispositif de réception correspondant du chargeur et la combinaison de l'élément de guidage et du dispositif de réception fonctionnant comme articulation de rotation ou comme assemblage par coulissement et accrochage. De façon avantageuse, l'élément de guidage est un longe- ron de guidage. En outre, l'invention concerne une unité d'alimentation électrique d'appareils électriques alimentés indépendamment du réseau comportant un boîtier avec au moins une batterie rechargeable, et ce boîtier comporte au moins un élément de guidage ayant, pour le cou-plage mécanique pénétrant dans un dispositif de réception correspondant du chargeur, la combinaison de l'élément de guidage et du dispositif de réception fonctionnant comme articulation de rotation ou comme assemblage par coulissement et accrochage. L'élément de gui- dage est avantageusement un longeron de guidage. L'invention concerne également un chargeur pour une unité d'alimentation électrique d'appareils électriques alimentés indépendamment du réseau avec un dispositif de réception dans lequel pénètre au moins un élément de guidage prévu sur l'unité d'alimentation électrique pour le couplage mécanique de l'unité d'alimentation électri- que avec le chargeur et la combinaison de cet élément de guidage et du dispositif de réception fonctionne comme articulation de rotation ou comme assemblage par coulissement et accrochage. De façon avantageuse, l'élément de guidage est un longe- ron de guidage. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est un schéma par blocs d'un dispositif de couplage d'une installation d'alimentation électrique et d'un chargeur par une articulation de rotation, - la figure 1 a est une vue de détail de l'articulation à rotation, - la figure 2 est une vue en perspective d'une unité d'alimentation électrique séparée de l'appareil électrique, - la figure 3 est une vue schématique d'un dispositif de couplage d'une installation d'alimentation électrique à un chargeur par un assemblage par coulissement et accrochage, et - la figure 4 montre le dispositif de la figure 3 à l'état découplé. Description de modes de réalisation Selon les figures 1 et 2, une unité d'alimentation électrique 10, 10' selon l'invention pour des appareils électriques 30 alimentés indépendamment du réseau électrique, comporte, pour le couplage mécanique avec un chargeur 20, un boîtier 11 ; dans la zone avant du bol- tier il y a au moins un longeron de guidage 12 et dans sa zone arrière il y a au moins un élément d'actionnement 14, 14'. Comme cela apparaît en outre à la figure 1, l'unité d'alimentation électrique 10 est reliée à un appareil électrique 30 pendant le couplage mécanique avec le chargeur 20 ; cet appareil électrique est simplement esquissé à la figure 1 ; cela signifie que l'unité d'alimentation électrique 10 peut être intégrée par exemple de manière définitive dans l'appareil électrique 30. L'unité d'alimentation électrique 10, 10' peut être utilisée pour des appareils mobiles portatifs, par exemple l'outillage électrique sous la forme de perceuses, de visseuses ou d'appareils de jardinage, etc.... La figure 2 montre une unité d'alimentation 10' distincte de l'appareil électrique 30 ayant deux longerons de guidage 12 prévus dans sa zone avant, d'un élément d'actionnement 14' prévu dans la zone arrière de l'unité d'alimentation 10' et de bornes électriques 16 par lesquelles l'unité d'alimentation 10' peut être mise en contact électrique avec le chargeur 20 pendant une phase de chargement. Pour le fonctionnement indépendamment du réseau électrique, l'appareil électrique 30 correspondant est relié électriquement à l'unité d'alimentation 10' par les bornes électriques 16. Comme le montre en outre la figure 1, un chargeur 20 selon l'invention pour le couplage mécanique à l'unité d'alimentation électrique 10, 10' comporte une cavité de réception 24 avec un dispositif de réception 22 à une extrémité de la cavité ; ce dispositif de réception comporte au moins un longeron de guidage 12 pour permettre à l'unité d'alimentation électrique 10, 10' d'être couplée mécaniquement. A l'opposé de l'extrémité du dispositif de réception 22 il y a un ressort 26, par exemple en forme de ressort de contact électrique. L'élément d'actionnement 14, 14' prévu dans la zone arrière de l'unité d'alimentation électrique 10, 10' agit sur le ressort 16 qui peut s'écarter dans la direction de la double flèche 27 ; ainsi l'unité d'alimentation électrique 10, 10' est tenue en position de fin de course dans le chargeur 20 par la force de compression 28 exercée par le ressort 26. Comme cela apparaît en outre à la figure 1, le dispositif 1 selon l'invention comporte, pour le couplage mécanique, au moins un longeron de guidage 12 prévu dans la zone avant du boîtier 11 de l'unité d'alimentation électrique 10, 10'. Pour le couplage mécanique de l'unité d'alimentation électrique 10, 10' avec le chargeur 20, le longeron de guidage 12 vient dans un dispositif de réception 22 correspondant du chargeur 20, et la combinaison formée par au moins un longeron de guidage 12 et le dispositif de réception 22 fonctionne comme articulation de rotation 23. La zone la dans laquelle se trouve l'articulation de rotation 23 est esquissée à la figure la ; dans cette position, le longeron de guidage 12 du boîtier 11 est couplé dans le dispositif de réception 22. L'articulation de rotation 23 permet, du fait de la forme du longeron de guidage 12 et du dispositif de réception 22, un mouvement de pivo- tement entre une position de départ ou position initiale, en descendant jusque dans une position finale ou position de fin de course ou réciproquement, de la position de fin de course par soulèvement jusque dans la position de départ. Les deux sens de mouvement de pivotement pos- Bibles sont représentés à la figure 1 par la double flèche 3. Comme présenté à la figure la, dans cet exemple de réalisation il n'est pas possible de simplement extraire le longeron de guidage 12 hors du dispositif de réception 22, car une partie en saillie 25 du dispositif de réception 22 pénètre dans la cavité 21 du longeron de io guidage lorsque l'ensemble est réuni. Pour le couplage mécanique de l'unité d'alimentation électrique 10, 10' au chargeur 20, on glisse au moins un longeron de guidage 12 par un mouvement de coulissement correspondant dans la direction de la flèche 2 dans le dispositif de réception correspondant 22 15 pour atteindre la position de départ représentée à la figure 1. Ensuite, par le mouvement de pivotement défini par l'articulation de pivotement 23, on enfonce l'unité d'alimentation 10, 10' jusque dans la position de fin de course. On atteint la position de fin de course lorsque le fond 13 du boîtier de l'unité d'alimentation 10 rencontre la surface de la cavité 20 de réception 24 du chargeur 20. La force de compression 28 exercée par le ressort 26 tient l'unité d'alimentation électrique 10, 10' dans sa position de fin de course. Dans la position de fin de course, un contact électrique entre l'unité d'alimentation électrique 10, 10' et le chargeur 20 est établi par le ressort 26 fonctionnant en même temps comme ressort de contact électrique, ce qui permet de charger les batteries non représentées de l'unité d'alimentation électrique 10, 10'. La figure 3 est une vue schématique d'un dispositif de couplage d'une installation d'alimentation électrique d'un chargeur à l'aide d'un assemblage par coulissement et accrochage 29. Les éléments 30 ou les composants qui correspondent à ceux des figures précédentes portent les mêmes références. La figure montre l'unité d'alimentation 10 de la figure 1 ayant dans la zone avant un longeron de guidage 12 venant dans le dispositif de réception 22 du chargeur 20 ; le longeron de guidage 12 et le dispositif de réception 22 sont formés pour que le lon- 35 geron de guidage 12 ne puisse être glissé dans le dispositif de réception 22 que dans une direction. Pour cela, on place l'unité d'alimentation 10 ou son boîtier 11 sur la surface supérieure 31 du chargeur 20 puis on le glisse sur le plan 31 dans la direction de la flèche 32 pour que le longeron de guidage 12 puisse glisser dans le dispositif de réception 22. Le dispositif de réception 22 comporte une cavité 33 de section rectangulaire recevant le longeron de guidage 12 qui a également une section rectangulaire. Les dimensions de la cavité 33 et celles du longeron de guidage 12 sont choisies pour permettre un couplage du boîtier 11 et du chargeur 20 seulement par coulissement du boîtier 11 dans la di-rection de la flèche 32 ou dans la direction opposée à la flèche 32 pour la libération. Ce mode de réalisation ne permet pas de coupler ou de découpler le boîtier 11 ou l'unité d'alimentation 10 par un mouvement de pivotement. L'extrémité opposée du dispositif de réception 22 du chargeur 20 comporte un ressort 26 réalisé par exemple comme ressort 15 de contact électrique. Le ressort 26 agit sur le boîtier 11 de l'unité d'alimentation électrique 10 pour que le boîtier 11, avec le longeron de guidage 12, soit tenu dans la cavité 33 et ainsi sur le chargeur. La figure 4 montre schématiquement le dispositif de la figure 3 ; le dispositif se trouve dans une situation qui permet de dégager 20 le boîtier 11 par rapport au chargeur 20. Pour cela, le boîtier 11 a été coulissé dans la direction de la flèche 34 contre le ressort 26 pour que le longeron de guidage 12 du boîtier 11 puisse sortir de la cavité 33 du dispositif de réception 22 et dévier le ressort 26. Lorsque le longeron de guidage 12 est dégagé de la cavité 33, le boîtier 11 peut être basculé par 25 exemple en direction de la flèche 35 pour dégager l'unité d'alimentation électrique 10 du chargeur 20. Pour placer le boîtier 11 dans le chargeur 20 on place par exemple le boîtier 11 tout d'abord avec sa partie arrière avec un angle 36 sur la surface 31 du chargeur 20 comme l'indique le tracé par un 30 trait interrompu 37 du boîtier 11 pour dévier le ressort 26. Ensuite, on bascule le boîtier 11 complètement contre la surface supérieure 31 du chargeur 20 pour que le longeron de guidage 12 puisse se glisser dans la cavité 33 du dispositif de réception 22. L'assemblage par coulissement et accrochage 29, 35 l'articulation par rotation 23 et le ressort 26 sont conçus pour que l'assemblage par coulissement et accrochage 29 et l'articulation par rotation 23 puissent se libérer automatiquement. Pour cela, le ressort 26 est conçu pour que le boîtier 11 soumis à une impulsion de force critique avec le chargeur, par exemple en cas de chute sur un support so- lide, puisse se libérer automatiquement de sa prise ou de l'articulation à rotation. Pour cela, la force de compression 28 exercée par le ressort 26 est choisie pour que le ressort 26 puisse être dévié à partir d'une impulsion de force critique qui peut également être exercée naturellement de manière intentionnelle par un mouvement exercé sur le boîtier, ce qui libère le boîtier 11 du chargeur quand le ressort 26 est suffisamment dévié pour que le longeron de guidage 12 puisse sortir du dispositif de réception 22. Dans le cas de l'articulation par rotation 23, le ressort 26 dévié permet tout d'abord un mouvement de pivotement du boîtier per-mettant de dégager le longeron de guidage 12 par rapport au dispositif de réception 22.20
Dispositif de couplage mécanique d'une unité d'alimentation électrique (10, 10') pour un appareil électrique (30) à alimentation indépendante à l'aide d'un chargeur (20), l'unité d'alimentation électrique (10, 10') comportant un boîtier (11) avec au moins une batterie qui peut se charger par le chargeur (20).La zone avant du boîtier (11) comporte au moins un longeron de guidage (12) pénétrant dans un dispositif de réception (22) correspondant prévu sur le chargeur (20) pour le couplage mécanique avec le chargeur (20), la combinaison d'au moins un longeron de guidage (12) et du dispositif de réception (22) fonctionnant comme articulation de rotation (23) ou comme assemblage par coulissement et accrochage (29).
1 ) Dispositif de couplage mécanique d'une unité d'alimentation électrique (10, 10') pour un appareil électrique (30) à alimentation indépendante du réseau à l'aide d'un chargeur (20), l'unité d'alimentation électrique (10, 10') comportant un boîtier (11) avec au moins une batterie qui peut se charger par le chargeur (20), caractérisé en ce que la zone avant du boîtier (11) comporte au moins un longeron de guidage (12) pénétrant dans un dispositif de réception (22) correspondant prévu sur le chargeur (20) pour le couplage mécanique avec le chargeur (20), et la combinaison d'au moins un longeron de guidage (12) et du dispositif de réception (22) fonctionne comme articulation de rotation (23) ou comme assemblage par coulissement et accrochage (29). 2 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le longeron de guidage (12) et le dispositif de réception (22) correspondant sont réalisés pour que l'articulation de rotation (23) permette un mouvement de pivotement entre une position de départ, vers le bas, jusque dans une position finale et de cette position finale, vers le haut, en position de départ. 3 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le couplage mécanique de l'unité d'alimentation électrique (10, 10') sur le chargeur (20) se fait en coulissant le longeron (12) de l'unité d'alimentation électrique (10, 10') dans le dispositif de réception (22) correspondant du chargeur (20) en position de départ, et en effectuant ensuite un mouvement de pivotement de l'unité d'alimentation (10, 10') vers le bas jusqu'à la position finale, et on atteint la position finale lors-que le fond du boitier (13) de l'unité d'alimentation (10) rencontre la surface d'une cavité de réception (24) du chargeur (20). 4 ) Dispositif selon la 3,caractérisé en ce que l'unité d'alimentation électrique (10, 10') est tenue en position finale par la force de compression exercée par un ressort (28). 5 ) Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la force de compression (28) du ressort est générée par un ressort de contact électrique (26) agissant contre un élément d'actionnement (14) prévu sur le boîtier (11) de l'unité d'alimentation électrique (10, 10') . 6 ) Dispositif selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce qu' en position de fin de course on a un contact électrique entre l'unité d'alimentation électrique (10, 10') et le chargeur (20) pour charger les batteries. 7 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu' un ressort (26) exerçant la force de compression (28) peut être dévié suffisamment pour que le longeron de guidage (12) puisse se dégager du dispositif de réception (22). 8 ) Unité d'alimentation électrique pour un appareil électrique (30) alimenté indépendamment du réseau, comprenant un boîtier (11) avec au moins une batterie rechargeable, caractérisée en ce que la zone avant du boîtier (11) comporte au moins un longeron de guidage (12) qui assure le couplage mécanique en venant dans un dispositif de réception (22) correspondant du chargeur (20), et la combinaison formée par le longeron de guidage (12) et le dispositif de réception (22) fonctionne comme articulation à rotation (23) ou comme assemblage par coulissement et accrochage (29). 9 ) Unité d'alimentation selon la 7, caractérisée en ce qu'un élément d'actionnement (14) est prévu dans la zone arrière du boîtier (1 1), et un ressort (26), notamment un ressort de contact électrique, est action-né dans le chargeur (20), de sorte que le boîtier (11) est tenu en position de fin de course dans le chargeur (20). 10 ) Chargeur pour une unité d'alimentation électrique (10, 10') d'un appareil électrique (30) alimenté indépendamment du réseau, caractérisé par un dispositif de réception (22) dans lequel pénètre au moins un longeron de guidage (12) prévu dans la zone avant de l'unité d'alimentation électrique (10, 10') pour le couplage mécanique de l'unité d'alimentation électrique (10, 10') au chargeur (10), la combinaison formée par le longeron de guidage (12) et le dispositif de réception (22) fonctionnant comme articulation à rotation (23) ou assemblage par coulissement et accrochage (29). 11 ) Chargeur selon la 9, caractérisé en ce qu' un ressort (26) agit sur un élément d'actionnement (14) prévu dans la zone arrière de l'unité d'alimentation électrique (10, 10') pour tenir l'unité d'alimentation électrique (10, 10') par la force de compression (28) de ressort en position de fin de course dans le chargeur (20), et dans lequel le fond (13) du boîtier de l'unité d'alimentation (10, 10') s'appuie sur la surface d'une cavité de réception (24) du chargeur (20). 12 ) Chargeur selon la 9, caractérisé en ce que le ressort (26) peut être dévié suffisamment pour que le longeron de guidage (12) puisse se dégager du dispositif de réception (22). 13 ) Dispositif de couplage mécanique d'une unité d'alimentation électrique (10, 10') pour un appareil électrique (30) alimenté indépendamment du réseau, comportant un chargeur (20),l'unité d'alimentation électrique (10, 10') étant logée dans un boîtier (11) dans lequel il y a au moins une batterie rechargeable par le chargeur (20), caractérisé en ce que le boîtier (11) comporte au moins un élément de guidage (12) qui, pour le couplage mécanique avec le chargeur (20), vient dans un dispositif de réception (22) correspondant prévu sur le chargeur (20), et la combinaison de l'élément de guidage (12) et du dispositif de réception (22) fonctionne comme articulation de rotation (23) ou comme assem- blage par coulissement et accrochage (29). 14 ) Unité d'alimentation électrique pour un appareil électrique (30) alimenté indépendamment du réseau électrique, comportant un boîtier (11) avec au moins une batterie rechargeable, caractérisée en ce que le boîtier (11) comporte au moins un élément de guidage (12) pénétrant, pour le couplage mécanique, dans un dispositif de réception (22) correspondant du chargeur (20), et la combinaison de l'élément de guidage (12) et du dispositif de réception (22) fonctionne comme articulation à rotation (23) ou comme assemblage par coulissement et accrochage (29). 15 ) Chargeur pour une unité d'alimentation électrique (10, 10') d'un appareil électrique (30) alimenté indépendamment du réseau électrique, caractérisé par un dispositif de réception (22) dans lequel pénètre au moins un élément de guidage (12) prévu sur l'unité d'alimentation électrique (10, 10') pour le couplage mécanique de cette unité d'alimentation électrique (10, 10') au chargeur (20), la combinaison de l'élément de guidage (12) et du dis-positif de réception (22) fonctionnant comme articulation en rotation (23) ou comme assemblage par coulissement et accrochage (29).35
H
H05,H02
H05K,H02J
H05K 5,H02J 7
H05K 5/02,H02J 7/00
FR2890765
A1
PROCEDE DE MEMORISATION DE DONNEES NUMERIQUES DANS UN GRAND SYSTEME INFORMATIQUE ET DISPOSITIF ASSOCIE
20,070,316
L'invention concerne un procédé de mémorisation, dans un grand système s informatique, de données numériques issues d'au moins un ordinateur central comprenant une mémoire, ledit procédé comprenant au moins une première étape de copie desdites données numériques sur des moyens formant une mémoire à accès direct, appelée cache, notamment des mémoires à disques, créant ainsi une sauvegarde logique desdites données, puis au moins une lo deuxième étape de copie, sur un support physique différent du cache et de la mémoire de l'ordinateur central, de la sauvegarde logique des données numériques créée lors de ladite première étape de copie, puis une troisième étape de suppression des données de la première sauvegarde présentes sur le cache. La mémorisation des données numériques dans un grand système informatique et l'exportation, sur des supports physiques différents, dans des lieux différents, génèrent des problèmes bien connus de l'homme de l'art. En effet, la conservation des données est nécessaire dans ce genre de structures, notamment pour éviter de perdre une trop grande quantité de données lors notamment d'un crash du système ou d'un sinistre dans les locaux. Ainsi, dans la grande majorité des entreprises mettant en oeuvre un dispositif utilisant un grand système informatique, les données sont copiées sur des supports physiques exportables, c'est-à-dire déplaçables physiquement pour être conservées dans des lieux différents. Généralement, et principalement pour des raisons de coût, lesdits supports utilisés sont des bandes magnétiques. On appelle grand système informatique ou mainframe une organisation d'un ou plusieurs ordinateurs principaux à grande puissance de traitement, tels que les serveurs IBM qui sont les plus utilisés actuellement. Les grands systèmes sont particulièrement utilisés dans les industries manipulant de grosses quantités de données informatiques ou d'importantes bases de données, notamment les banques ou les assurances. La plupart des procédés de mémorisation de données numériques, destinées à être exportées, mis en oeuvre dans les grands systèmes informatiques sont du type VSM (Virtual Storage Manager) ou VTS (Virtual Tape Server), tels ceux commercialisés respectivement par StorageTek et IBM. Les dispositifs correspondants comprennent, en plus des ordinateurs depuis lesquels les s données sont émises, une mémoire tampon appelée cache et un ensemble de bandes magnétiques et de dérouleurs permettant la lecture et l'écriture de ces bandes. L'utilisation d'une mémoire tampon permet un accès à certaines données sans avoir à positionner physiquement la bande magnétique correspondante dans un dérouleur puis de la caler à l'endroit où sont inscrites io les données auxquelles on souhaite accéder. Elle permet donc un gain de temps considérable. Cependant, le cache étant de taille limitée, il est nécessaire de le vider périodiquement. Les dispositifs existants, appelés robots virtuels, ont généralement recours à des procédés possédant un système de gestion intégré du processus de vidage du cache. Généralement, ce vidage s'opère lorsque le niveau de remplissage du cache atteint un seuil prédéfini. Un critère, tel que la fréquence d'utilisation par exemple, permet de déterminer quelles données peuvent être effacées du cache prioritairement. Les données choisies sont alors copiées sur bande magnétique puis effacées du cache, directement après leur copie. L'opération de copie demande un certain temps, dû d'une part à l'écriture sur une bande magnétique mais également au temps de mise en place mécanique de la bande dans le dérouleur. Le débit maximal de remplissage du cache par l'ensemble des ordinateurs qui y copient des données doit donc être inférieur au débit de données entre cache et bande magnétique pour éviter toute saturation du cache. Le débit d'un tel procédé est donc limité. De plus, en cas de panne entre le cache et les dérouleurs de bandes magnétiques, le cache continuant par ailleurs à recevoir de nouvelles données et donc à se remplir, il se pose un problème de gel des fonctions ou des applications utilisant le cache. Un autre inconvénient d'un tel procédé vient du fait qu'il est peu rentable, en terme de performances et de gestion de l'espace libre, d'écrire sûrement des données à la suite d'une bande déjà écrite si celleci a été retirée du dérouleur. Or l'écriture de données sur les bandes a lieu à chaque fois que de l'espace est s nécessaire sur le cache. Ainsi, de faibles quantités de données sont écrites sur bandes à des instants différents ce qui pose un problème de remplissage des bandes magnétiques. Les utilisateurs de tels acceptent généralement que des données provenant de sources ou d'environnements différents soient écrites sur une même bande, afin d'éviter de perdre trop de place mémoire, ce qui lo pose des problèmes de sécurité, notamment dans le cas d'un mélange de données dont les niveaux de sécurité sont différents. A défaut, il en résulte la nécessité de stocker physiquement un nombre plus important de bandes, augmentant sensiblement le coût de stockage et posant des problèmes de performances dans le vidage du cache. Un autre inconvénient des procédés existants provient du fait que ces systèmes, dits intégrés, utilisent leurs propres processeurs et logiciels pour déclencher les copies de données. Ces logiciels possédant leurs propres algorithmes de cryptage, une bande magnétique issue d'un grand système informatique est aujourd'hui très difficilement réutilisable dans un autre. De plus, les dérouleurs de bandes magnétiques n'étant pas gérés par l'ordinateur de l'utilisateur, leur allocation sans reconfiguration pour d'autres tâches est impossible, ce qui alourdit encore le dispositif. Un but de l'invention est de proposer un procédé de mémorisation de données numériques qui permet de libérer rapidement de l'espace sur le cache afin d'autoriser un débit de remplissage du cache supérieur à celui des installations traditionnelles et de palier les problèmes de sécurité, fiabilité et performance inhérents à une saturation du cache. Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif de mémorisation de données numériques qui permette une exportation facilitée des copies créées ainsi qu'une allocation modulable des moyens d'écriture sur les bandes. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de mémorisation, dans un grand système informatique, de données numériques issues d'au moins un ordinateur central comprenant une mémoire, ledit procédé comprenant au moins une première étape de copie desdites données numériques sur des moyens formant une mémoire à accès direct, appelée cache, notamment des mémoires à disques, créant ainsi une sauvegarde logique desdites données, puis au moins une deuxième étape de copie, sur un support physique différent du cache et de la mémoire de l'ordinateur central, de la sauvegarde logique des données numériques créée lors de ladite première étape de copie, puis une troisième étape de suppression des données de la première sauvegarde i0 présentes sur le cache, caractérisé en ce que, les données de la sauvegarde logique créée lors de la première étape de copie sont stockées sur le cache de manière à être reconnues par l'ordinateur central comme des données à accès direct et en ce que, lorsque la seconde étape de copie est terminée, les données issues de la première étape de copie restent présentes dans le cache, la suppression desdites données étant paramétrable au moyen d'au moins un desdits ordinateurs centraux. Ce procédé s'applique tout particulièrement aux données reconnues par l'ordinateur central comme des données à accès direct. En effet, les procédés décrits précédemment stockent les données destinées à être écrites sur bande sous la forme de bandes magnétiques virtuelles. Il est alors nécessaire de disposer d'une interface permettant de lire les données ainsi stockées et de les rapatrier vers un ordinateur central. Le procédé objet de l'invention s'affranchit donc de ladite interface en stockant les données sur le cache sous forme de données disques. Ainsi, une copie des données du cache est généralement créée sur bande bien avant que la suppression de ces données ne soit nécessaire. En cas de besoin, lesdites données peuvent être effacées du cache sans avoir à attendre que leur copie sur bande ne soit effectuée. La libération d'espace mémoire sur le cache en est donc considérablement accélérée. L'invention a également pour objet un dispositif de mémorisation de données numériques d'un grand système informatique, du type comprenant au moins un ordinateur central, des moyens formant une mémoire à accès direct, appelée cache, des moyens formant une mémoire secondaire, ladite mémoire secondaire présentant un support physique différent du cache et de la mémoire de l'ordinateur central, et des moyens de lecture et d'écriture sur chacune s desdites mémoires, caractérisé en ce que lesdits moyens permettant la lecture et l'écriture des données sur le cache ou sur la mémoire secondaire sont directement accessibles par l'ordinateur central, de manière notamment à ce que la communication entre cache et mémoire secondaire soit paramétrable au moyen d'au moins un ordinateur central afin de pouvoir mettre en ceuvre un io procédé du type précité et ainsi émuler un robot virtuel. Dans le dispositif selon la présente invention, l'utilisation d'un ordinateur central, c'est-à-dire contrôlé directement par un utilisateur et non intégré au dispositif de mémorisation, permet notamment d'allouer à différentes tâches les is moyens d'écriture sur la mémoire secondaire. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, en référence au dessin annexé représentant une vue schématique du dispositif objet de l'invention. Comme représenté sur la figure, le dispositif conforme à l'invention comporte au moins un ordinateur 1 central, des moyens 2 formant une mémoire à accès direct, appelée cache, des moyens 3, 3' formant une mémoire secondaire, ladite mémoire secondaire présentant un support physique différent du cache 2 et de la mémoire de l'ordinateur 1 central tel que des bandes 3 magnétiques, et des moyens 4, 5 de lecture et d'écriture sur chacune desdites mémoires 2, 3, notamment des dérouleurs 4. L'originalité de ce dispositif vient du fait que tout le procédé de sauvegarde qu'il permet de mettre en oeuvre est contrôlable par l'ordinateur 1 central. Ainsi, lesdits moyens 4, 5 permettant la lecture et l'écriture des données sur le cache 2 ou sur la mémoire 3 secondaire sont directement accessibles par l'ordinateur 1 central, de manière notamment à ce que la communication entre cache 2 et mémoire 3 secondaire soit paramétrable au moyen d'au moins un ordinateur 1 central afin de pouvoir mettre en oeuvre un procédé du type précité et ainsi émuler un robot virtuel. Si la mémoire secondaire utilisée est constituée de bandes magnétiques, les moyens 4 de lecture et d'écriture utilisés sont des dérouleurs. Les moyens 5 d'écriture et de lecture sur un cache 2 de type disques durs sont en fait les têtes de lecture et d'écriture intégrées auxdits disques. Dans le cas le plus s fréquent où plusieurs ordinateurs 1 centraux utilisent le même dispositif pour réaliser la mémorisation de leurs données, les dérouleurs 4 et les moyens 5 de lecture et d'écriture sur cache 2 sont également partageables entre lesdits ordinateurs 1 centraux. L'ensemble des opérations aboutissant à la mémorisation de données numériques étant contrôlé par le ou les ordinateurs 1 i0 centraux, il n'est pas nécessaire de prévoir de moyen de liaison directe entre cache 2 et bandes 3 magnétiques. Par liaison directe on entend une possibilité de communication entre deux éléments, au travers éventuellement de connecteurs, sans que les données communiquées ne soient modifiées ou stockées sur une autre machine. Ainsi, le robot virtuel émulé au moyen du dispositif objet de l'invention ne comporte pas de liaison directe entre cache 2 et mémoire 3 secondaire, l'intégralité des fonctions dudit robot étant actionnables au moyen d'un ordinateur 1 central. Physiquement, le cache 2 peut être formé par une architecture de disques durs classiques. II est alors possible pour une entreprise d'utiliser d'anciens disques pour réaliser le cache, ce qui était impossible avec les dispositifs traditionnels puisque le cache faisait partie intégrante du robot virtuel. Il en résulte une diminution sensible du coût du dispositif. De plus, l'architecture étant modulable, il est aisé de rajouter des disques pour ajouter de l'espace au cache. Cette opération nécessitait auparavant l'intervention des constructeurs du robot et l'utilisation d'un type spécifique de disque pour ajouter de l'espace. Dans un mode de réalisation préféré, la mémoire 3 secondaire sur laquelle est effectuée la deuxième étape B de copie est constituée de bandes 3 magnétiques, lisibles et inscriptibles au moyen de dérouleurs 4. Les bandes 3 sont utilisées pour des raisons de coût. En effet, le coût de la mémoire sur bande est actuellement environ dix fois plus bas que celui sur disque dur. Cependant, il n'est pas exclu qu'un autre type de mémoire, telle que d'autres disques par exemple, soit utilisé en tant que mémoire 3 secondaire. Le procédé objet de l'invention concerne particulièrement les données numériques qui sont stockées sur le cache 2 de manière à être reconnues par l'ordinateur 1 central comme des données à accès direct. Ce terme est notamment employé en opposition aux données à accès séquentielles, s utilisées dans les dispositifs de mémorisation actuels, telles que des bandes virtuelles, qui sont stockées sur le cache mais reconnues par les applications de l'ordinateur central comme des bandes magnétiques. Ces données numériques, généralement constituées d'un grand nombre de fichiers, sont les données qui posent le plus de problème de mémorisation sur des bandes io magnétiques. En effet, le grand nombre de fichiers nécessite une synchronisation de la copie desdits fichiers sur bande magnétique pour obtenir un remplissage efficace desdites bandes. Le procédé objet de l'invention comporte plusieurs étapes dont au moins une is première étape A de copie de données numériques afin de créer une sauvegarde desdites données. Dans le reste de ce texte, le mot copie sera employé pour désigner l'action de reproduire les données numériques vers un espace mémoire différent de celui où elles se trouvent alors que le mot sauvegarde sera employé pour désigner les données créées lors d'une copie. La première étape A de copie de ce procédé consiste donc à copier les données numériques à conserver vers une mémoire tampon, appelée cache 2, afin de créer une première sauvegarde desdites données sur un support différent de la mémoire dudit ordinateur central. La sauvegarde ainsi créée dans la mémoire tampon 2 doit alors être copiée, sur un support 3 physique différent du cache 2 et de la mémoire de l'ordinateur 1 central afin de disposer d'une sauvegarde exportable de cette première sauvegarde. La sauvegarde issue de la première étape A de copie est ensuite copiée sur une bande 3 lors de la deuxième B étape de copie. La différence avec les procédés habituels vient du fait que ladite sauvegarde ainsi copiée sur bande 3 n'est pas supprimée directement du cache 2 une fois la deuxième étape B de copie achevée. De plus, les paramètres initiant cette deuxième étape B de copie sont également très différents des procédés existants. En effet, le procédé objet de l'invention n'utilise pas d'ordinateur supplémentaire pour gérer la copie sur bande 3 des données présentes sur le cache 2. Toutes ces opérations sont contrôlées par l'ordinateur 1 central, ce qui permet à l'utilisateur de déterminer à quel moment la deuxième étape B de copie doit être initiée. s Cette copie s'affranchissant du processeur supplémentaire présent dans les robots virtuels traditionnels, la seconde étape B de copie utilise la mémoire de l'ordinateur 1 central. Ainsi, les données de la sauvegarde logique créée lors de la première étape A de copie, lesdites données étant issues du cache 2 et destinées à être écrites sur un support 3 physique différent du cache 2 et de la io mémoire de l'ordinateur 1 central, transitent par au moins un ordinateur 1 central avant d'être envoyées vers le support 3, de manière à ce que la deuxième étape B de copie puisse être paramétrée par l'utilisateur d'un ordinateur 1 central et que le moment de déclenchement de ladite deuxième étape B puisse être indépendant du niveau de remplissage du cache 2. Cette is conception donne un contrôle total à l'utilisateur de cette deuxième étape B de copie. De manière générale, ladite deuxième étape B est initiée le plus tôt possible après la première étape A de copie afin de posséder une sauvegarde sur bande 3 magnétique des données présentes sur le cache 2 dès qu'il est nécessaire de libérer de l'espace sur le cache 2. De plus, la deuxième étape B de copie des données, du cache vers des bandes 3 magnétiques, étant intégralement contrôlée par l'ordinateur 1 central et son utilisateur, le type des données copiées sur les bandes 3 ne sont plus dépendants du robot utilisé, contrairement aux procédés traditionnels, dans lesquels le processeur intégré possédait son propre algorithme de cryptage. Ainsi, on peut disposer de bandes 3 magnétiques, contenant les sauvegardes de données numériques, qui soient facilement exportables et lisibles par d'autres dispositifs de mémorisation. Pratiquement, la deuxième étape B de copie des données présentes sur le cache 2 est déclenchée périodiquement, selon une fréquence prédéfinie, ladite deuxième étape B de copie consistant en la copie, vers un support 3 différent du cache 2 et de la mémoire de l'ordinateur 1 central, des données numériques présentes sur le cache n'ayant pas subi préalablement de deuxième étape B de copie. D'autres critères peuvent être envisagés pour déterminer quelles données du cache doivent être copiées sur bandes 3. Il est cependant important d'initier ladite deuxième étape B de copie d'une donnée avant d'avoir besoin de supprimer ladite donnée du cache 2. Ainsi, lorsqu'il est nécessaire s de libérer de l'espace sur le cache 2, ladite donnée peut être instantanément supprimée du cache sans avoir préalablement réalisé sa copie sur bande 3. La deuxième étape B de copie utilisant la mémoire de l'ordinateur 1 central pour y faire transiter les données depuis le cache 2 vers les bandes 3, une baisse de performance dudit ordinateur 1 central est à prévoir pendant ladite deuxième io étape B. Ainsi, dans un mode de réalisation préféré, la deuxième étape B de copie de données numériques est effectuée pendant les périodes de faible activité de l'ordinateur 1 central par lesquelles ces données transitent, notamment la nuit. On peut ainsi utiliser les ressources de l'ordinateur 1 central sans occasionner de désagrément à l'utilisateur de celui-ci. De plus, la deuxième étape B de copie s'effectuant périodiquement, et non ponctuellement en cas de besoin d'espace sur le cache 2, une plus grande quantité de données que dans les installations traditionnelles peuvent être copiées à chaque fois qu'une telle deuxième étape B de copie est initiée. Ainsi, on peut obtenir un meilleur remplissage des bandes 3 magnétiques utilisées, tout en utilisant un nombre de dérouleurs inférieurs aux systèmes traditionnels. Le fait de réaliser la copie des fichiers depuis le cache 2 vers des bandes 3 magnétiques avant d'en avoir réellement besoin permet de copier plus de données d'un coup et de disposer de données sur le cache 2 pouvant être supprimées au besoin instantanément. Il est alors possible d'utiliser des bandes 3 magnétiques de grande capacité ce qui réduit sensiblement le nombre de bandes nécessaires et leur coût de stockage. De plus, la quantité importante de données à copier à chaque deuxième étape B permet d'éviter de copier des données provenant de plusieurs sources sur une même bande, améliorant ainsi la sécurité du dispositif. Pour des raisons de sécurité, il est également possible que plusieurs sauvegardes d'un même ensemble de données sur bandes 3 magnétiques soient nécessaires. Les utilisateurs du système informatique peuvent par i0 exemple vouloir posséder des sauvegardes desdites données en plusieurs lieux physiquement distincts, afin de conserver les données en cas de sinistre, tel qu'un incendie, sur l'un des sites. Ainsi, il peut être prévu plusieurs occurrences de la deuxième étape B de copie, réalisées de manière synchronisées ou non, sur des supports (3, 3') physiques différents d'une occurrence à une autre, afin de disposer de plusieurs exemplaires de sauvegarde d'un même ensemble de données numériques. Une fois les données du cache 2 copiées sur bande 3 magnétique, lesdites io données restent généralement présentes sur le cache 2 pendant une certaine durée afin de rester accessibles rapidement aux utilisateurs des ordinateurs 1 centraux. La suppression desdites données, déjà copiées sur bandes 3, peut s'effectuer selon plusieurs critères. L'utilisateur de l'ordinateur 1 central d'où sont issues les données peut par exemple paramétrer le temps pendant lequel lesdites données resteront sur le cache 2. En cas de remplissage trop important du cache 2, certaines données doivent également être supprimées. Divers critères, tels que la fréquence d'utilisation par exemple, permettent à l'ordinateur 1 central de déterminer les données à effacer du cache 2 prioritairement. De plus, la plupart des fichiers ayant été copiés sur le cache 2 sont régulièrement l'objet de modifications et de mises à jour. Il en résulte la création d'une autre version de sauvegarde des données dudit fichier. On parle dans ce cas de version ultérieure du fichier ou des données. Il n'est alors pas nécessaire de conserver sur le cache 2 la version antérieure dudit fichier puisque généralement seule la version la plus récente est utilisée. Ainsi, l'étape de suppression d'un ensemble de données numérique présentes sur le cache 2 est initiée lorsqu'une version ultérieure dudit ensemble de données est présente sur le cache et/ou lorsque la présence dudit ensemble de données sur le cache excède un temps prédéterminé et/ou lorsque le niveau de remplissage du cache 2 atteint un seuil prédéfini
Procédé de mémorisation, dans un grand système informatique, de données numériques issues d'un ordinateur (1) central comprenant une mémoire, ledit procédé comprenant une première étape (A) de copie desdites données sur une mémoire à accès direct, appelée cache (2), créant ainsi une sauvegarde logique desdites données, une deuxième étape (B) de copie, sur un support (3) physique différent du cache et de la mémoire de l'ordinateur, de la sauvegarde logique des données numériques créée lors de l'étape (A), puis une troisième étape de suppression des données de la première sauvegarde présentes sur le cache, caractérisé en ce que les données de la sauvegarde logique créée lors de l'étape (A) sont stockées sur le cache de manière à être reconnues par l'ordinateur comme des données à accès direct et après l'étape (B), les données issues de l'étape (A) restent présentes dans le cache, la suppression desdites données étant paramétrable par l'ordinateur.
1. Procédé de mémorisation, dans un grand système informatique, de données numériques issues d'au moins un ordinateur (1) central comprenant une s mémoire, ledit procédé comprenant au moins une première étape (A) de copie desdites données numériques sur des moyens (2) formant une mémoire à accès direct, appelée cache, notamment des mémoires à disques, créant ainsi une sauvegarde logique desdites données, puis au moins une deuxième étape (B) de copie, sur un support (3) physique différent du cache (2) et de la i0 mémoire de l'ordinateur (1) central, de la sauvegarde logique des données numériques créée lors de ladite première étape (A) de copie, puis une troisième étape de suppression des données de la première sauvegarde présentes sur le cache (2), caractérisé en ce que, les données de la sauvegarde logique créée lors de la première étape (A) de copie sont stockées sur le cache (2) de manière à être reconnues par l'ordinateur (1) central comme des données à accès direct et en ce que, lorsque la seconde étape (B) de copie est terminée, les données issues de la première étape (A) de copie restent présentes dans le cache (2), la suppression desdites données étant paramétrable au moyen d'au moins un desdits ordinateurs (1) centraux. 2. Procédé de mémorisation, dans un grand système informatique, de données numériques selon la 1, caractérisé en ce que les données de la sauvegarde logique créée lors de la première étape (A) de copie, lesdites données étant issues du cache (2) et destinées à être écrites sur un support (3) physique différent du cache et de la mémoire de l'ordinateur (1) central, transitent par au moins un ordinateur (1) central avant d'être envoyées vers ledit support (3), de manière à ce que la deuxième étape (B) de copie puisse être paramétrée par l'utilisateur d'un ordinateur (1) central et que le moment de déclenchement de ladite deuxième étape (B) puisse être indépendant du niveau de remplissage du cache (2). 3. Procédé de mémorisation, dans un grand système informatique, de données numériques selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la deuxième étape (B) de copie des données présentes sur le cache (2) est déclenchée périodiquement, selon une fréquence s prédéfinie, ladite deuxième étape (B) de copie consistant en la copie, vers un support (3) différent du cache (2) et de la mémoire de l'ordinateur (1) central, des données numériques présentes sur le cache (2) n'ayant pas subi préalablement de deuxième étape (B) de copie. 4. Procédé de mémorisation, dans un grand système informatique, de données numériques selon la 2, caractérisé en ce que la deuxième étape (B) de copie de données numériques est effectuée pendant les périodes de faible activité de l'ordinateur (1) central par lesquelles ces données transitent, notamment la nuit. 5. Procédé de mémorisation, dans un grand système informatique, de données numériques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est prévu plusieurs occurrences de la deuxième étape (B) de copie, réalisées de manière synchronisées ou non, sur des supports (3, 3') physiques différents d'une occurrence à une autre, afin de disposer de plusieurs exemplaires de sauvegarde d'un même ensemble de données numériques. 6. Procédé de mémorisation, dans un grand système informatique, de données numériques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape de suppression d'un ensemble de données numérique présentes sur le cache (2) est initiée lorsqu'une version ultérieure dudit ensemble de données est présente sur le cache (2) et/ou lorsque la présence dudit ensemble de données sur le cache (2) excède un temps prédéterminé et/ou lorsque le niveau de remplissage du cache (2) atteint un seuil prédéfini. 7. Dispositif de mémorisation de données numériques d'un grand système informatique, du type comprenant au moins un ordinateur (1) central, des moyens (2) formant une mémoire à accès direct, appelée cache, des moyens (3) formant une mémoire secondaire, ladite mémoire (3) secondaire présentant s un support physique différent du cache (2) et de la mémoire de l'ordinateur (1) central, et des moyens (4, 5) de lecture et d'écriture sur chacune desdites mémoires (3, 3') caractérisé en ce que lesdits moyens (4, 5) permettant la lecture et l'écriture des données sur le cache (2) et la mémoire (3) secondaire sont directement i0 accessibles par I' ordinateur (1) central, de manière notamment à ce que la communication entre cache (2) et mémoire (3) secondaire soit paramétrable au moyen d'au moins un ordinateur (1) central afin de pouvoir mettre en oeuvre un procédé selon l'une des 1 à 6 et ainsi émuler un robot virtuel. 8. Dispositif de mémorisation de données numériques d'un grand système informatique selon la 7, caractérisé en ce que le cache (2) est formé par une architecture de disques durs. 9. Dispositif de mémorisation de données numériques d'un grand système informatique selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce que la mémoire (3) secondaire est constituée de bandes magnétiques, lisibles et inscriptibles au moyen de dérouleurs (4). 10. Dispositif de mémorisation de données numériques d'un grand système informatique selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que le robot virtuel émulé au moyen dudit dispositif ne comporte pas de liaison directe entre cache (2) et mémoire (3) secondaire, l'intégralité des fonctions dudit robot étant actionnables au moyen d'un ordinateur (1) central.
G
G06
G06F
G06F 12
G06F 12/16
FR2896728
A1
AVION AUTOMOBILE
20,070,803
Cet appareil est capable de voler et de circuler sur la route en passant aisément et rapidement d'un usage à l'autre. Il suffit de serrer ou desserrer quelques écrous pour être en position avion ou voiture. Ce véhicule peut circuler sur la route grâce à ses dimensions proches de celles d'une voiture. Sa faible largeur est obtenue grâce à son aile pliante placée au-dessus du fuselage divisée en trois parties: une partie centrale fixe (la) et deux parties latérales (lb)(1c) qui se replient sur la partie centrale. Elles sont attachées entre elles par des charnières (2) placées à l'extrados de l'aile et par des boulons (3) ou des attaches rapides à l'intrados. En position route les deux tronçons d'aile sont empilés sur la partie centrale (Fig.3). Grâce à leur épaisseur décroissante, ils s'emboitent au plus juste en limitant ainsi la hauteur totale du véhicule. Ceci permet aussi de placer les charnières au plus près de l'extrados, pour une plus grande solidité. Pour obtenir la position avion on déplie l'aile en faisant simplement pivoter les deux tronçons autour de leurs charnières (Fig. 3). Ceci se fait à la main sans difficulté car les deux pièces sont légères. Il n'y a plus ensuite qu'à serrer les écrous de l'intrados et les deux tronçons ne font plus qu'un avec la partie centrale. Ce pliage et dépliage de l'aile peut aussi se faire mécaniquement. Cette aile en trois parties a donc une envergure limitée par la faible largeur de sa partie centrale. Pour compenser cette faible envergure la corde de l'aile est augmentée afin d'obtenir une surface alaire acceptable. Pour améliorer la portance de cette aile à faible allongement on place l'hélice de propulsion (4) juste derrière elle, au ras du bord de fuite. Ceci augmente la dépression sur l'extrados et la 2 maintient même sous de forts angles d'attaque. L'aile est aspirée par l'hélice. L'air comprimé de l'intrados ne peut 35 plus remonter par le bord de fuite pour combler la dépression de l'extrados. Bien entendu cette hypersustentation fonctionne surtout dans la partie centrale de l'aile. En position route le véhicule doit avoir un empattement assez long pour lui assurer une bonne stabilité. Ceci est un 40 inconvénient pour la position avion puisque ce long empattement empêche la rotation au moment du décollage. Cet inconvenient est combattu par la gouverne de profondeur (5) de grande taille placée dans le souffle de l'hélice , ce qui devrait la rendre très efficace malgré le faible bras de 45 levier. Cette rotation sera encore facilitée par un calage de l'aile avec une assez forte incidence pour alléger l'avion au maximum avant la rotation. L'hélice est entraînée par un moteur thermique placé à l'arrière de l'appareil (6). Son poids aide à équilibrer le 50 poids des passagers placés à l'avant et au centre de l'appareil. Cette hélice ne tourne pas quand le véhicule est sur la route. Sur la route la propulsion peut être assurée par le moteur 55 thermique principal dont l'hélice aura été débrayée. Il entraine la ou les roues soit directement, soit par l'intermédiaire d'un ou plusieurs moteurs électriques ou autres (7). D'autres systèmes peuvent être envisagés. Pour raccourcir encore le véhicule sur la route on peut 60 plier les gouvernes de direction et de profondeur (8). On peut aussi imaginer des protections amovibles légères contre les petits chocs. Pour voler cet appareil est équipé des commandes habituelles d'un avion. 65 Pour rouler il dispose des commandes nécessaires à un
L'invention explique comment réaliser un véhicule qui soit capable de voler et de circuler sur la route en passant aisément et rapidement d'un usage à l'autre. Ce véhicule dispose principalement d'une aile pliable (1) qui lui permet d'avoir des dimensions proches de celles d'une voiture quand il est sur la route. La portance de cette aile est améliorée grâce à l'aspiration produite par l'hélice de propulsion qui est placée juste derrière elle, au ras du bord de fuite (4).
1)Appareil capable de voler et de circuler sur la route caractérisé en ce qu'il comporte une aile (1) en trois parties dont les deux parties latérales (lb),(1c) se replient sur la partie centrale(la) quand il est en position route. 2)Appareil selon la 1) caractérisé en ce que son hélice de propulsion (4) est placée juste derrière l'aile, au ras du bord de fuite pour en améliorer la portance. 3)Appareil selon les revendicatoins 1) et 2) caractérisé en ce qu'il peut faire sa rotation au décollage grâce à sa gouverne de profondeur (6)de grande taille et soufflée par l'hélice.
B
B60,B64
B60F,B64C
B60F 5,B64C 39
B60F 5/02,B64C 39/00
FR2893303
A1
PEDALIER DE CYCLE
20,070,518
La présente invention est relative à un tel qu'un vélo de course, un vélo tout terrain, ou encore les cycles à assistance motorisée nécessitant l'utilisation d'un pédalier pour lancer le moteur. Elle trouvera tout particulièrement son application chez les constructeurs et chez les commerçants de cycle. Les pédaliers sont généralement montés en rotation sur le cadre du cycle et sont soumis à un mouvement de rotation généré par le pédalage exercé par un cycliste, le mouvement de rotation du pédalier entraînant par le biais d'une chaîne ou d'une courroie de transmission l'une des roues du cycle, généralement la roue arrière. Le pédalier se compose en partie de deux manivelles et d'au moins un plateau solidaire desdites manivelles, les deux manivelles étant solidarisées l'une à l'autre au niveau de leur extrémité axiale au moyen d'un arbre de liaison, plus couramment appelé l'axe du pédalier, ledit arbre étant logé dans une cage sur le cadre du cycle ; les manivelles sont disposées à cent quatre vingt degrés l'une par rapport à l'autre et disposent chacune à leur extrémité radiale d'une pédale, le pédalage du cycliste exerçant un effort sur les pédales se traduisant par un effort radial et un effort tangentiel sur les manivelles, ledit effort tangentiel générant la rotation du plateau. Il est connu de réaliser le montage du pédalier sur le cadre du cycle en assemblant l'arbre de liaison en liaison pivot, par exemple au moyen de roulements montés à l'intérieur de la cage du cadre du cycle ; les efforts exercés sur les manivelles durant le pédalage sont donc reportés sur l'arbre de liaison qui par conséquent est soumis à des contraintes de torsion résultant des efforts tangentiels exercés sur les manivelles et de la résistance exercée par la chaîne ou la courroie de transmission qui engrène avec le plateau, et à des contraintes de flexion provenant des efforts radiaux exercés sur les manivelles et qui se reportent directement sur les extrémités de l'arbre de liaison solidaires desdites manivelles. GML001•FR-4 TEXTE DEPOSE - 2 L'arbre de liaison est donc soumis en permanence à des efforts de torsion et de flexion au cours du pédalage ; l'intensité des efforts variant en fonction des conditions d'utilisation du cycliste ; l'arbre de liaison des pédaliers actuels est donc conçu généralement en acier, ce qui lui procure en particulier une bonne résistance mécanique aux contraintes de flexion, évitant éventuellement les risques de rupture de l'arbre en condition extrême d'utilisation. L'utilisation de l'acier présente cependant l'inconvénient d'augmenter la masse du pédalier et donc celle du cycle ; ce qui va à l'encontre de la réduction de la masse des cycles qui représente l'un des objectifs essentiels de tous les constructeurs, et plus spécialement des fabricants de vélos de compétition. Les manivelles étant montées sur les extrémités axiales de l'arbre de liaison, celui-ci présente donc une longueur au moins égale à la largeur de la cage du cadre du cycle augmentée de la largeur des deux extrémités axiales des manivelles. Pour des raisons d'ergonomie, les pédales doivent être espacées d'une distance convenable pour procurer une aisance au cycliste et optimiser l'effort de pédalage ; cette distance est néanmoins proche de la longueur de l'arbre de liaison, de sorte que les cyclistes frottent souvent leurs chevilles sur les manivelles au cours du pédalage, entraînant par conséquent des blessures, voire des saignements. La présente invention a pour but de remédier à de tels inconvénients en proposant un pédalier de cycle permettant de réduire la masse du cycle et d'éviter les blessures du cycliste. A cet effet, l'invention concerne un pédalier de cycle tel qu'un vélo, monté en rotation sur le cadre dudit cycle suivant un axe de rotation perpendiculaire au plan du cadre, permettant lors du pédalage l'entraînement, via une chaîne ou une courroie de transmission, d'au moins une des roues du cycle, ledit pédalier se composant de deux manivelles disposées de part et d'autre du plan du cadre et soumises à un effort tangentiel et à un effort. radial au GML001-FR-4 TEXTE DEPOSE - 3 - cours du cycle de pédalage, d'au moins un plateau d'entraînement adjacent à l'une des manivelles et solidaire de celle-ci, lesdites manivelles étant solidarisées par leur extrémité axiale à un arbre de liaison dont l'axe correspond à l'axe de rotation du pédalier, ledit arbre de liaison reportant sur le plateau les efforts tangentiels exercés sur les manivelles au cours du pédalage entraînant la rotation dudit plateau et donc la chaîne ou la courroie de transmission ; l'invention est remarquable en ce que le montage du pédalier sur le cycle est constitué par des moyens d'assemblage en liaison pivot entre les extrémités axiales des manivelles et le cadre du cycle permettant de reporter sur ledit cadre les efforts radiaux exercés sur les manivelles au cours du pédalage, avec la conséquence d'une part de soulager mécaniquement l'arbre de liaison en n'exerçant sur celui-ci que des contraintes de torsion et d'en réduire les dimensions et d'autre part de réduire l'entraxe entre les extrémités axiales des manivelles. On comprend bien que l'invention permet avantageusement de modifier la matière utilisée pour la conception de l'arbre de liaison du fait de la suppression des contraintes de flexion qui ne s'exercent plus sur ledit arbre mais sur le cadre du cycle ; l'arbre pourra ainsi être conçu dans un matériau plus léger et résistant aux contraintes de torsion, contribuant ainsi à la réduction de la masse du cycle, ce qui est encore renforcé par la diminution des dimensions de l'arbre ayant pour autre avantage majeur d'améliorer l'ergonomie du cycle et de dégager de l'espace pour les chevilles du cycliste au cours d'un cycle de pédalage, réduisant ainsi les risques de blessures. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention ressortiront mieux de la description qui va être donnée et s'appuie d'un exemple non limitatif de l'invention en référence aux dessins annexes dans lesquels : - la figure 1 représente en coupe verticale axiale un pédalier selon l'invention assemblé sur un cadre de cycle, GML001-FR-4 TEXTE DEPOSE - 4 - - la figure 2 représente une vue éclatée du pédalier seul tel que représenté à la figure 1, - la figure 3 représente en coupe partielle un mode de montage d'une pédale sur une manivelle du pédalier 5 conforme à la présente invention. Le pédalier 1 de cycle objet de la présente invention est notamment destiné aux cycles du type vélo de course, vélo tout terrain, en particulier ceux utilisés pour effectuer de la compétition ou un usage intensif. Le 10 pédalier 1, représenté sur la figure 1, est monté sur le cadre 3 du cycle et il est en rotation par rapport à celui-ci suivant un axe de rotation 5 perpendiculaire au plan longitudinal P du cadre 3 du cycle, ledit plan P étant, dans des conditions normales d'utilisation, confondu 15 avec le plan sagittal du cycliste lorsqu'il est en position assise sur le cycle. En référence aux figures 1 et 2, le pédalier 1 se compose de deux manivelles 7, 9 constituées d'un corps 11, 13 servant de bras de levier lorsque le cycliste 20 pédale, d'une extrémité axiale 15, 17 disposée dans l'axe de rotation 5 du pédalier 1, et d'une extrémité radiale 19, 21 sur laquelle est fixée une pédale 23 telle que celle représentée sur la figure 3. Dans un mode préférentiel et non limitatif, les pédales utilisées sont 25 celles décrites dans le brevet en France FR 2846724. Les manivelles 7, 9 sont disposées de part et d'autre du plan P à égale distance, et décalées de cent quatre vingt degrés (180 ) l'une par rapport à l'autre suivant l'axe de rotation 5 ; les deux manivelles 7, 9 sont donc 30 antisymétriques dans le repère défini par le plan P et l'axe de rotation 5. Le pédalier 1 comprend également au moins un plateau 25 d'entraînement d'axe de rotation l'axe 5 du pédalier ; il comprend, par exemple, au moins une roue 35 dentée 27, 29 sur laquelle engrène une chaîne ou une courroie de transmission qui entraîne en rotation au moins l'une des roues du cycle, de préférence la roue arrière, lors de la rotation du plateau générée par le pédalage du GML001-FR-4 TEXTE DEPOSE 5 -- cycliste. Le plateau 25 est disposé dans un plan parallèle au plan P et est adjacent à l'une des manivelles 7, 9, de préférence la manivelle de droite 9. Dans un mode préférentiel et non limitatif, le plateau utilisé est celui ayant fait l'objet de la demande de brevet en France FR 05.00505. Les manivelles 7, 9 sont solidarisées et fixées l'une à l'autre par un arbre de liaison 31, représenté sur la figure 1, dont l'axe est confondu avec l'axe de rotation 5 du pédalier 1 ; la fixation de l'arbre de liaison est réalisée au niveau des extrémités axiales 15, 17 des manivelles. Le plateau 25 est solidaire des manivelles 7, 9 et de l'arbre de liaison 31, la fixation du plateau étant réalisée, dans un mode préférentiel et non limitatif, sur l'une des manivelles. L'ensemble manivelles 7, 9, arbre de liaison 31 et plateau 25 est donc solidaire et tourne à une même vitesse de rotation. Au cours du pédalage du cycliste, les extrémités radiales 19, 21 des manivelles 7, 9 sont soumises à des efforts radiaux et des efforts tangentiels ; les efforts tangentiels exercés sur les extrémités radiales 19, 21 sont transférés sur l'arbre de liaison 31 qui est soumis à des contraintes de torsion, puis reportés sur le plateau 25 permettant sa rotation et l'entraînement de la chaîne ou de la courroie de transmission. Le pédalier 1 est remarquable en ce qu'il comprend des moyens d'assemblage en liaison pivot entre les extrémités axiales 15, 17 des manivelles 7, 9 et le cadre 3 ; cette conception du pédalier a pour fonction de reporter sur le cadre 3 les efforts radiaux auxquels sont soumis les extrémités radiales 19, 21 des manivelles au cours du pédalage. Une telle conception est remarquable en ce qu'elle soulage mécaniquement l'arbre de liaison 31 en limitant les efforts exercés sur celui-ci au cours du pédalage ; en effet, l'arbre de liaison est monté libre dans la cage 33 du cadre 3 du cycle et n'est soumis uniquement qu'à des contraintes de torsion correspondant au report des efforts tangentiels d'au moins l'une des GML001-FR-4 TEXTE DEPOSE - 6 manivelles sur le plateau 25. La réduction des contraintes sur l'arbre de liaison 31 du pédalier 1 aux seules contraintes de torsion, présente pour avantage de fabriquer ledit arbre 31 dans un matériau plus léger que l'acier, et on utilisera dans un mode préférentiel et non limitatif un alliage d'aluminium qui résiste convenablement aux contraintes de torsion. Une telle conception d'assemblage en liaison pivot entre les manivelles 7, 9 et le cadre 3 est également remarquable en ce qu'elle permet de réduire l'entraxe e , représenté sur la figure 1, séparant les extrémités axiales 15, 17 des manivelles ; en effet, les manivelles 7, 9 sont assemblées directement sur les extrémités latérales 35, 37 du cadre 3, ce qui permet de réduire la longueur de l'arbre de liaison 31 qui n'a plus à supporter les manivelles, ses seules fonction étant de transmettre le mouvement de rotation sur le plateau 25 et de maintenir fixées les manivelles 7, 9 en respectant un angle de calage entre celles-ci. Tels que représentés sur les figures 1 et 2, les moyens d'assemblage en liaison pivot des manivelles 7, 9 sur le cadre 3 sont dans un mode préférentiel et non limitatif constitués par deux bagues 39, 41 de montage sur le cadre 3, par des roulements 43, 45, par les extrémités axiales 15, 17, et par des moyens d'arrêt en translation des manivelles. Les bagues 39, 41 de montage sont fixées par vissage sur les extrémités latérales 35, 37 du cadre 3. Pour cela, les extrémités latérales 35, 37 sont taraudées et les bagues 39, 41 disposent d'une première extrémité 47, 49 filetée qui se termine par un épaulement 51, 53 servant d'arrêt sur le cadre 3, les secondes extrémités 55, 57 des bagues 39, 41 reçoivent les cages internes 59, 61 des roulements 43, 45 et ont donc un diamètre correspondant, les cages externes 63, 65 des roulements 43, 45 étant quant à elles montées dans les extrémités axiales 15, 17 des manivelles 7, 9, qui disposent d'une forme alésée 67, 69 de diamètre correspondant à celui de la cage externe 63, 65 GML001-FR-4 TEXTE DÉPOSE - 7 - des roulements permettant de recevoir ladite cage externe. Les conditions de montage des roulements 43, 45 dans les alésages 67, 69 et sur les bagues 39, 41 respecteront de préférence les règles de l'art de montage des roulements connues de l'homme du métier. Dans un mode préférentiel et non limitatif de conception qui est représenté sur les figures 1 et 2, l'arbre de liaison 31 est constitué par les extrémités axiales 15, 17 des deux manivelles 7, 9 qui se prolongent vers l'intérieur de la cage 33 du cadre 3 suivant l'axe de rotation 5, les deux prolongements 71, 73 disposant de moyens d'accouplement 75, 77 permettant de reporter l'effort de torsion sur le plateau entraînant sa rotation. Ces moyens d'accouplement 75, 77 sont mis en oeuvre de préférence par des cannelures, l'un des prolongements 71 se terminant en forme d'arbre conique cannelé 75 constituant la partie mâle qui coopère avec la partie femelle constituée par le second prolongement 73 qui se termine en forme de moyeu conique cannelé 77. Les moyens d'arrêt en translation des manivelles 7, 9 permettent de maintenir celles-ci assemblées et accouplées, garantissant le montage convenable du pédalier 1 sur le cadre 3 du cycle. Ces moyens sont obtenus par le prolongement 71 mâle de l'extrémité axiale 15 de la manivelle 7, c'est-à-dire l'arbre 75, ledit prolongement 71 étant creux et taraudé sur sa partie intérieure 79 qui reçoit une vis d'arrêt 81 pénétrant à l'intérieur 83 du prolongement femelle 73 de l'extrémité axiale 17 de la seconde manivelle 9, c'est-à-dire le moyeu 77, la tête 85 de la vis 81 venant en appui sur un épaulement 87 réalisé à l'intérieur 83 dudit prolongement 73, permettant de maintenir serrées entre-elles les deux extrémités axiales 15, 17 une fois la vis 81 assemblée sur la partie intérieure 79. Dans un mode préférentiel d'assemblage, le pédalier comprend une rondelle préformée 86 représentée sur les figures 1 et 2 qui permet de contraindre les roulements 43 et 45 et d'absorber les différentes tolérances de fabrication du cadre 3 et des manivelles 7 GML001-FR-4 TEXTE DEPOSE - 8 - et 9. Une telle conception de l'arbre de liaison 31 constitué directement par les extrémités axiales 15, 17 des manivelles 7, 9, contribue à réduire la quantité de matière utilisée pour concevoir le pédalier 1 objet de l'invention, et tend donc à diminuer sa masse. On pourra cependant envisager de concevoir séparément l'arbre de liaison qui s'intègre complètement à l'intérieur des extrémités axiales 15, 17 des manivelles 7, 9 et coopère, dans ce cas, avec des formes adaptées et usinées sur celles-ci, remplissant les mêmes fonctions que celles décrites précédemment. Les extrémités axiales 15, 17 comprennent des moyens d'indexation, non représentés sur les figures, qui permettent de caler angulairement les corps 11, 13 des manivelles 7, 9 à cent quatre vingt degrés l'un par rapport à l'autre. Ces moyens d'indexation sont, dans un mode préférentiel et non limitatif, constitués par les cannelures sur l'arbre 75 et sur le moyeu 77, les cannelures sur l'arbre 75 présentant par exemple au moins une dent de largeur différente des autres dents et les cannelures sur le moyeu 77 présentant un creux de largeur correspondante à celle de ladite dent, cette conception nécessitant de disposer ladite dent face audit creux pour pouvoir engrener les cannelures de l'arbre 75 dans celles du moyeu 77. Le prolongement 71 sur l'extrémité axiale 15 de la manivelle 7 a un diamètre externe Dl qui, dans un mode préférentiel et non limitatif de conception, est égal au diamètre externe D2 du prolongement 73 sur l'extrémité axiale 17 de la manivelle 9. Ces diamètres Dl, D2 sont inférieurs au diamètre interne D3 sur les bagues 39, 41 afin de permettre l'insertion sans frottement des prolongements 71, 73 à l'intérieur desdites bagues 39, 41. Selon un mode préféré de réalisation, le plateau 25 est monté sur l'extrémité axiale 15, 17 de l'une des manivelles 7, 9 qui comprend un diamètre externe 88 à denture 89 destinée à recevoir la denture 91 réalisée à GML001-FR-4 TEXTE DEPOSE - 9 l'intérieur du plateau 25, ledit plateau étant arrêté en translation au moyen d'un écrou de serrage 93 qui se visse sur le filetage 95 également réalisé sur le diamètre externe 88. Ce mode de montage est remarquable en ce qu'il laisse la possibilité de régler angulairement le plateau 25 par rapport aux manivelles 7 et 9. Dans un mode préférentiel de conception qui est représenté sur la figure 3, les pédales 23 du cycle sont montées en liaison pivot 97, et par assemblage direct, sur les extrémités radiales 19, 21 des manivelles 7, 9 ; la liaison pivot 97 étant constituée par au moins un roulement 99 qui est monté directement entre la pédale 23 et la manivelle 7, 9. L'extrémité de la pédale se termine par un axe creux 101, le diamètre externe 103 de l'axe 101 recevant la cage interne 105 du roulement 99, la cage externe 107 dudit roulement étant insérée dans l'alésage 109 réalisé sur l'extrémité radiale 19, 21 de la manivelle 7, 9. Le diamètre interne 111 de l'axe creux 101 de la pédale 23 est taraudé et reçoit par vissage une vis d'arrêt 113 en translation de la pédale 23 sur le roulement 99, l'épaulement 115 sur l'axe 101 et la tête 117 de la vis d'arrêt 111 étant en appui sur les extrémités latérales du roulement 99 lors du serrage de ladite vis 111. Cette conception est remarquable en ce qu'elle supprime toute pièce complémentaire d'assemblage, ce qui contribue par conséquent à alléger le pédalier 1 de la présente invention. D'autres mises en œuvre du pédalier à la portée de l'homme du métier pourront être envisagées sans pour autant 30 sortir du cadre de la présente invention. GML001-FR-4 TEXTE DEPOSE
La présente invention concerne à un pédalier (1) de cycle, monté sur le cadre (3) dudit cycle, ledit pédalier (1) se composant de deux manivelles (7, 9) soumises à un effort tangentiel et un effort radial au cours du cycle de pédalage, d'au moins un plateau (25), lesdites manivelles étant solidarisées au niveau de leur extrémité axiale (15, 17) par un arbre de liaison (31) qui reporte sur le plateau les efforts tangentiels, remarquable en ce que le montage du pédalier sur le cadre est constitué par des moyens d'assemblage entre les extrémités axiales et le cadre, permettant de reporter sur ledit cadre les efforts radiaux et de soulager mécaniquement l'arbre de liaison, et de réduire les dimensions de l'arbre de liaison et l'entraxe " e " entre les extrémités axiales.Le pédalier est également remarquable en ce que les manivelles reçoivent une pédale qui est montée directement sur celles-ci, contribuant à alléger ledit pédalier.
1 - Pédalier (1) de cycle tel qu'un vélo, monté en rotation sur le cadre (3) dudit cycle suivant un axe de rotation (5) perpendiculaire au plan P du cadre (3), permettant lors du pédalage l'entraînement, via une chaîne ou une courroie de transmission, d'au moins une des roues du cycle, ledit pédalier (1) se composant de deux manivelles (7, 9) disposées de part et d'autre du plan P du cadre (3) et soumises à un effort tangentiel et à un effort radial au cours du cycle de pédalage, d'au moins un plateau (25) d'entraînement adjacent à l'une des manivelles (7, 9) et solidaire de celle-ci, lesdites manivelles (7, 9) recevant à leur extrémité radiale (19,21) une pédale (23) et étant solidarisées par leur extrémité axiale (15, 17) à un arbre de liaison (31) dont l'axe correspond à l'axe de rotation (5) du pédalier (1), ledit arbre de liaison (31) reportant sur le plateau (25) les efforts tangentiels exercés sur les manivelles (7, 9) au cours du pédalage entraînant la rotation dudit plateau (25) et donc la chaîne ou la courroie de transmission, caractérisé en ce que le montage du pédalier (1) sur le cycle est constitué par des moyens d'assemblage en liaison pivot entre les extrémités axiales (15, 17) des manivelles (7, 9) et le cadre (3) du cycle permettant de reporter sur ledit cadre (3) les efforts radiaux exercés par les manivelles (7 , 9) au cours du pédalage, avec la conséquence d'une part de soulager mécaniquement l'arbre de liaison (31) en n'exerçant sur celui-ci que des contraintes de torsion et donc d'en réduire les dimensions, et d'autre part de réduire l'entraxe e entre les extrémités axiales (15, 17) des manivelles (7, 9). 2 - Pédalier (1) de cycle selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens d'assemblage en liaison pivot entre les extrémités axiales (15, 17) des manivelles (7, 9) et le cadre (3) sont constitués par au moins : - deux bagues (39, 41) de montage sur le cadre (3), - deux roulements (43, 45), GML001-FR-4 SUITE NOTIFICATION DR//SL- 11 - - les extrémités axiales (15, 17) des deux manivelles (7, 9), - des moyens d'arrêt en translation des deux manivelles (7, 9). 3 - Pédalier (1) de cycle selon la précédente, caractérisé en ce que les roulements (43, 45) ont leur cage intérieure (59, 61) montée sur les bagues (39,41), et leur cage extérieure (63, 65) montée sur les extrémités axiales {15,17) des manivelles (7, 9). 4 - Pédalier (1) de cycle selon la précédente, caractérisé en ce que les extrémités axiales (15, 17) disposent d'une forme alésée (67, 69) destinée à recevoir la cage externe (63, 65) des roulements (43, 45). 5 - Pédalier (1) de cycle selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que l'arbre de liaison (31) est constitué par les extrémités axiales (15, 17) des manivelles (7, 9), l'extrémité axiale (15) de l'une des manivelles (7) comprend un prolongement (71) en forme d'arbre conique cannelé (75) qui engrène avec la forme en moyeu conique cannelé (77) constituant le prolongement (73) de l'extrémité axiale (17) de la seconde manivelle (9). 6 - Pédalier (1) de cycle selon la précédente, caractérisé en ce que les extrémités axiales (15, 17) des manivelles (7, 9) comportent des moyens d'indexation constitués par l'arbre et le moyeu cannelés (75, 77) permettant de caler les corps (11, 13) des manivelles (7, 9) à cent quatre vingt degré (180 ) l'un par rapport à l'autre. 7 - Pédalier (1) de cycle selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé en ce que les moyens d'arrêt en translation des manivelles (7, 9) sont constitués par une vis de blocage (81) qui est en appui dans le moyeu (73) cannelé de l'extrémité axiale (17) et se visse sur l'arbre (71) cannelé de l'extrémité axiale (15). 8 - Pédalier (1) de cycle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que GML001-FR-4 SUITE NOTIFICATION DR//SL-12 - l'extrémité axiale (15, 17) de l'une des manivelles (7, 9) comprend une denture (89) et un filetage (95), ladite denture (89) engrenant avec une denture (91) sur le plateau (25), et ledit filetage (95) recevant par vissage un écrou de serrage (93) du plateau (25) sur la manivelle (7, 9). 9 - Pédalier (1) de cycle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la pédale (23) est montée directement au moyen d'un roulement (99) dans l'extrémité radiale (19,21), contribuant à alléger ledit pédalier (1). 10 - Pédalier (1) de cycle selon la précédente, caractérisé en ce que la cage externe (107) du roulement (99) est montée à l'intérieur de l'extrémité radiale (19, 21) de la manivelle (7, 9) et la cage interne (105) du roulement (99) est montée sur la pédale (23), l'arrêt de la pédale (25) sur la manivelle (7, 9) étant réalisé par une vis de blocage de la pédale (23) sur le roulement (99), le vissage étant réalisé directement sur ladite pédale (23). GML001-FR-4 SUITE NOTIFICATION DR//SL
B
B62
B62K
B62K 19
B62K 19/34
FR2899839
A1
MATERIAU EN CARTON ALVEOLAIRE PERFORE POUR LE COFFRAGE DE PAROIS
20,071,019
La présente invention concerne un nouveau matériau pour le coffrage d'espaces entre deux parois de béton. Il est connu, dans l'art antérieur, de placer un panneau, par exemple en polystyrène ou en carton alvéolaire, entre deux parois lors du coffrage de celles-ci puis de retirer ledit panneau pour créer soit un vide sanitaire, soit un joint de dilatation entre lesdites parois. Cette technique exige de retirer les panneaux après coffrage. L'objet de l'invention est de supprimer l'opération de retrait des panneaux 10 après coffrage. L'invention consiste en un panneau cartonné alvéolaire du type composé d'une structure alvéolaire, maintenue par collage entre deux plaques de façades, caractérisé en ce qu'au moins une partie des alvéoles (ou cellules) comporte des perforations prévues sur les parois de l'alvéole non collées à une paroi d'une alvéole 15 adjacente, lesdites perforations étant prévues pour permettre le passage d'un courant d'eau d'une cellule à l'autre. Selon une variante préférentielle non limitative chaque alvéole comporte des perforations réparties sur la direction médiane longitudinale de chaque paroi non collée à une paroi voisine. 20 Grâce à ces perforations, on peut rapidement détruire un panneau selon l'invention par arrosage au jet d'eau (ou autre liquide) et éviter l'opération de retrait des panneaux après coffrage. Cette destruction est totale et plus rapide qu'en l'absence de perforations, ceci quelque soit la position du panneau et/ou la direction du jet. 25 On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description ci-après faite en référence aux figures annexées suivantes : - figure 1 : vue d'ensemble d'un panneau selon l'invention, figure 2 : vue partielle et de détail d'un panneau de la figure 1, dont une 30 plaque de façade est enlevée. Un panneau alvéolaire représenté sur les figures 1 et 2 se distingue d'un panneau alvéolaire de l'art antérieur en ce que sa structure alvéolaire (2) est perforée, les deux plaques de façade (3 et 4) collées de part et d'autre de la plaque 35 alvéolaire n'étant pas modifiées ni dans leur structure, ni dans le mode de collage. Les perforations (5) sont prévues à intervalles réguliers sur toutes les parois d'une alvéole qui ne sont pas destinées au collage avec une alvéole voisine. Pour une alvéole telle que (6), deux parois opposées (7, 8) du volume à section transversale hexagonale sont collées avec les parois (9, 10) des deux alvéoles adjacentes (11, 12), les quatre autres parois (13, 14, 15, 16) comportent chacune une pluralité de perforations telles que (5) réparties par exemple sur la direction centrale médiane (17) longitudinale de chacune desdites parois. Sur l'exemple des figures, la hauteur d'une alvéole est de 40 mm environ, et les perforations ont un diamètre de 2 mm, et un pas (p) entre deux perforations to voisines est de 12 à 12,70 mm environ. Les perforations sont pratiquées dans la structure alvéolaire (2) lors de sa fabrication et avant collage des plaques de façade (3, 4). Les dimensions des cellules peuvent varier de 10 à 40 mm de diamètre, et le grammage du papier pour la fabrication des cellules peut varier de 95 à 300 g au 15 m2. Les panneaux selon l'invention s'utilisent comme suit : ils sont placés, comme les panneaux de l'art antérieur, soit verticalement comme joint de dilatation, soit horizontalement comme vide sanitaire au moment du coffrage, puis ils sont arrosés avec un jet d'eau dirigé parallèlement aux façades (3, 4) et entre celles-ci, 20 par exemple selon la flèche (F), ce qui produit leur destruction. Les perforations prévues dans les alvéoles permettant un passage de l'eau plus rapide et une destruction plus rapide de la structure. Bien entendu, on ne sortira pas du cadre de l'invention en modifiant le nombre, et/ou l'emplacement, et/ou la taille, et/ou la forme des perforations en 25 fonction des paramètres du panneau utilisé ( par exemple épaisseurs, grammage, taille des alvéoles, etc...), ni en remplaçant l'eau par tout autre liquide. 30 15
L'invention concerne un panneau cartonné alvéolaire du type composé d'une structure alvéolaire, maintenue par collage entre deux plaques de façades (3, 4), caractérisé en ce qu'au moins une partie des alvéoles (6) comporte des perforations (5) prévues sur les parois de l'alvéole non collées à une paroi d'une alvéole adjacente, lesdites perforations étant prévues pour permettre le passage d'un courant d'eau d'une alvéole à une alvéole à une autre.
1. Panneau cartonné alvéolaire du type composé d'une structure alvéolaire (2), maintenue par collage entre deux plaques de façades (3, 4), caractérisé en ce qu'au moins une partie des alvéoles ou cellules (6) comporte des perforations (5) prévues sur les parois de l'alvéole non collées à une paroi d'une alvéole adjacente, lesdites perforations étant prévues pour permettre le passage d'un courant d'eau d'une cellule à i o l'autre. 2. Panneau selon la 1, caractérisé en ce que chaque alvéole comporte des perforations (5) réparties sur la direction médiane longitudinale de chaque paroi non collée à une paroi voisine. 3. Panneau selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que, les perforations sont circulaires et ont un diamètre de 2 mm environ. 4. Panneau selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le 20 pas entre deux perforations voisines est de 12 à 12,70 mm environ. 5. Panneau selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le papier utilisé pour la réalisation des alvéoles peut varier de 95 à 300 g au m2. 25
B,E
B31,B32,E04
B31D,B32B,E04G
B31D 3,B32B 3,E04G 15
B31D 3/00,B32B 3/12,E04G 15/00
FR2896282
A1
DISPOSITIF DE RACCORDEMENT D'ACCESSOIRES A UN POTEAU DE CLOTURE
20,070,720
Domaine de l'invention L'invention concerne un , pour installer des clôtures formées par des barreaux, des grillages ou similaires. La présente invention s'applique à la construction de clôtures et, concrètement au champ d'application de poteaux adaptés au raccordement d'accessoires tels que des tendeurs de fil de fer, des aisseliers, etc. Buts de l'invention Un des buts de l'invention est de minimiser l'utilisation d'accessoires dans le montage de la clôture dont il s'agit. De plus l'invention a pour but de permettre un montage rapide et intuitif de tout type de clôture : grillages électrosoudés, décoratifs ou non ; modules de barreaux, pour piscines ou pour clôtures industriel- les ; clôtures à base de treillis par simple torsion ; panneaux soudés, plans ou avec des plis de renforcement ; modules constitués à partir de panneaux, avec ou sans plis de renforcement montés sur des bâtis construits avec des profilés. Enfin, l'invention a aussi pour but de permettre le raccord d'accessoires propres à la clôture sous n'importe quel angle, tant sur des poteaux de départ que sur des poteaux de coin ou intermédiaires, car il suffit d'effectuer une simple rotation par rapport au poteau dans l'installation du dispositif de raccordement qui est ici proposé. Etat de l'art Pour la réalisation de clôtures, on connaît les tubes ou poteaux standard à section circulaire ainsi que ceux qui, dans leur configuration tubulaire, présentent une partie saillante par rapport au corps principal qui s'étend le long de celui-ci en constituant un profilé auquel on peut raccorder divers éléments accessoires avec lesquels l'on construit la clôture. Quelques exemples d'éléments accessoires que l'on peut raccorder à un poteau aux caractéristiques indiquées ci-dessus, c'est à dire ayant une section transversale comportant une partie saillante configurée essentiellement en forme de T , sont décrits dans le Modèle d'Utilité ES 02151387 U et dans le brevet espagnol ES 2151387. Dans le but de pouvoir réaliser tous types de clôtures, par des grilles, des barreaux, des barrières ou autres, il est souhaitable de disposer d'un même type d'élément pour soutenir les accessoires de rac- 30 35 cord appropriés à chaque cas, tant pour des poteaux de clôture du type ci-dessus mentionné que pour des tubes standard. Exposé de l'invention Selon l'invention, le dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend au moins un collier qui présente deux rebords de fermeture qui dépassent de la partie principale du collier, adapté dans sa forme et ses dimensions pour glisser le long du poteau de clôture, chaque rebord de fermeture présentant un échelon qui, lorsqu'on superpose deux colliers en position alignée et inversée, s'emboîte sur la partie principale du collier contigu, les deux colliers formant ainsi un ensemble aligné. La présente invention résout les problèmes exposés ci-dessus, dans chacun des aspects signalés, car il constitue un dispositif de raccord à configuration simple, qui permet un montage facile et immédiat d'accessoires à n'importe quel poteau de clôture, en réduisant en plus le nombre d'accessoires nécessaires et en augmentant les possibilités d'utilisation par rapport aux précédents. En particulier, le dispositif décrit ici de raccord d'accessoires à un poteau comprend au moins un collier ayant à ses extrémités libres deux rebords de fermeture dépassant par rapport à une partie principale du collier, qui est sa partie ouverte pouvant glisser le long du poteau. La forme et les dimensions de la partie principale sont adaptées pour permettre son glissement le long du poteau de clôture jus-qu'à une hauteur adaptée à chaque cas. Le poteau de clôture auquel s'applique ce collier peut être un poteau de départ, un poteau central ou moise, ou un poteau de coin ou d'équerre, ayant la configuration standard du poteau tubulaire typique ou comportant un profil de raccord saillant du corps du tube spécialement conçu pour ajouter d'autres accessoires, ce qui permet une vaste applicabilité du dispositif à tous les poteaux de clôture connus. Les rebords de fermeture du collier présentent un échelon réunissant chaque rebord de l'extrémité à la partie principale du collier. De plus, chaque rebord de fermeture présente un orifice adapté pour recevoir des moyens de raccord conventionnels et permettre le raccord des accessoires appropriés pour la conformation de la clôture. En fonction du type de clôture que l'on souhaite installer, le collier proposé peut être utilisé seul, fixé au poteau de clôture simplement par la pression qu'exerce la partie principale autour du corps tubulaire du poteau quand on applique les moyens d'union sur les rebords de ses ex- trémités ; mais on peut aussi ajouter au collier du dispositif de raccord un élément accessoire fixé également aux rebords de fermeture. Les éléments accessoires sont fixés ou unis aux deux rebords du collier par un boulon et un écrou, bien que logiquement l'on 5 puisse aussi envisager d'autres moyens de fixation. Dans le cas de clôtures constituées par des treillis ou des grillages électrosoudés ou noués ou bien à simple torsion, les accessoires applicables sont sélectionnés parmi des aisseliers et des tendeurs de fil de fer. L'aisselier peut être posé sous l'angle adéquat, selon qu'il est appliqué 10 sur un poteau de départ, un poteau intermédiaire ou un poteau de coin, en faisant coïncider l'orifice existant sur la tête de l'aisselier avec l'orifice des rebords prévu sur le collier. En faisant simplement tourner le collier autour du poteau de clôture, l'opérateur choisit en plus la position adéquate de l'aisselier ou du tendeur qui maintient le fil de fer en tension, 15 habituellement nécessaire sur des poteaux de départ et sur l'un des bords de poteaux de centre et d'équerre pour des treillis de simple torsion. Sur un même poteau de départ, on peut utiliser autant de colliers qu'il y a d'accessoires. Une autre option est l'utilisation de deux colliers identiques 20 superposés et alignés, posés sur les poteaux de coin ou intermédiaires, tant pour les clôtures en grillage que lorsque la clôture est réalisée avec des modules de barreaux, en particulier pour la protection de piscines mais aussi pour des clôtures industrielles, ainsi que lorsque deux modules de la clôture sont formés par des panneaux en fil de fer encadrés entre 25 des barreaux constituant un bâti en profilés tubulaires. Pour cela, l'opérateur peut poser sur le poteau adéquat, un poteau de coin ou un poteau intermédiaire, un collier au-dessus de l'autre, de telle façon que l'échelon du premier se trouve en position inverse par rapport à celui du deuxième collier, avec la possibilité de faire tourner l'un par rapport à 30 l'autre pour donner l'orientation appropriée aux barreaux de la clôture. L'échelon de chaque collier est ainsi emboîté sur la partie principale du collier contigu. Plus spécifiquement, pour de telles clôtures en barreaux, un élément accessoire raccordable au collier est prévu sur le dispositif de 35 raccord, configurant une sorte de structure tubulaire ou de bague pour l'union au barreau horizontal compris dans chaque module de clôture. Cette bague d'union comprend une partie ouverte tubulaire avec un évidement ou une embouchure, adaptée dans sa forme et dans ses dimen- sions à la section du barreau horizontal pour se raccorder par un système de rainure et languette au dit barreau. Ainsi, pour des clôtures à barreaux pour la protection de piscines, qui ont habituellement une section essentiellement cylindrique, l'embouchure de la bague d'union est configurée de façon correspondante. De même, pour les clôtures industrielles ou les modules de panneaux munis de barreaux à profil tubulaire avec une section rectangulaire, l'embouchure de l'élément accessoire est elle aussi rectangulaire pour obtenir un emboîtement parfait. En option, à fin d'assurer l'emboîtement ou le raccord par rainure et languette entre le barreau horizontal et l'élément accessoire, on peut fixer le barreau à l'intérieur de la bague de raccord par une ou plusieurs vis de fixation. Par l'extrémité opposée à l'embouchure, la partie ouverte se raccorde au centre à un appendice ou nez muni d'un orifice central. Au moment de raccorder l'élément accessoire ou la bague de raccord au bar- reau avec les rebords du collier, le dit orifice central doit coïncider avec l'orifice prévu dans chaque rebord, pour pouvoir fixer ensuite l'élément accessoire au collier par les moyens de raccord mentionnés : le boulon qui traverse les orifices respectifs de l'élément accessoire et le collier, ajusté à celui-ci par un écrou. Le collier présente à ses deux extrémités deux rebords égaux, de telle façon que l'orifice de l'un se trouve face à l'orifice de l'autre, et l'opérateur peut placer le nez de la bague de raccord entre les deux rebords et introduire le boulon de raccord dans l'orifice de l'une des extrémités du collier, traverser celui de la bague puis trouver l'orifice de l'autre extrémité pour fermer avec un écrou. Le collier du dispositif de raccord d'accessoires décrit peut être fabriqué en plastique, en utilisant de préférence du polyamide, ou bien en métal, en utilisant de la tôle galvanisée. Dessins Pour compléter la description et contribuer à une meilleure compréhension des caractéristiques de l'invention, un exemple préférentiel de réalisation est décrit avec comme partie intégrante ayant un caractère illustratif et non limitatif, des dessins dans lesquels : la figure 1 montre une vue en perspective du collier, selon une réalisa-35 tion de préférence en métal, - la figure 2 montre une vue en perspective du collier, selon une autre réalisation de préférence en matière plastique, - la figure 3 montre une représentation schématique de trois parties d'une clôture à panneaux soudés, en utilisant le collier illustré dans la figure précédente pour les différents poteaux de clôture, conformément à l'objet de l'invention, - la figure 4 montre une représentation schématique de trois parties d'une clôture en grillage électrosoudé, en utilisant deux colliers super-posés pour les poteaux de tension et de coin, alors que sur le poteau de départ on utilise un seul collier, conformément à la réalisation de préférence et conformément à l'objet de l'invention, - la figure 5 montre une représentation schématique de trois parties d'une clôture par grillage à simple torsion, en utilisant deux colliers superposés pour les poteaux de tension et de coin, alors que sur le poteau de départ on utilise un collier pour chaque accessoire, conformément à la réalisation de préférence et conformément à l'objet de l'invention, - la figure 6 montre une vue en perspective d'un élément accessoire du dispositif de raccord objet de l'invention, selon une réalisation possible avec une embouchure essentiellement elliptique, -la figure 7 montre une vue en perspective d'un élément accessoire du dispositif de raccord objet de l'invention, selon une autre réalisation possible avec une embouchure essentiellement rectangulaire, - la figure 8 montre une représentation schématique de trois parties d'une clôture par barreaux pour la protection de piscines, en utilisant deux colliers superposés pour les poteaux intermédiaires et de coin, alors que sur le poteau de départ on utilise un seul collier, en disposant l'élément accessoire illustré dans la figure 6 raccordé à chaque collier, - la figure 9 montre une représentation schématique de trois parties d'une clôture par barreaux pour clôtures industrielles, en utilisant deux colliers superposés pour les poteaux intermédiaires et de coin, alors que sur le poteau de départ on utilise un seul collier, en disposant l'élément accessoire illustré dans la figure 7 raccordé à chaque collier, et - la figure 10 montre une représentation schématique de trois parties d'une clôture par panneaux et bâtis à barreaux, en utilisant deux colliers superposés pour les poteaux intermédiaires et de coin, alors que sur le poteau de départ on utilise un seul collier, en disposant l'élément accessoire illustré dans la figure 7 raccordé à chaque collier. Description d'un exemple de réalisation Au vu des figures indiquées, on peut décrire comme l'une des réalisations possibles de l'invention un dispositif de raccord d'accessoires tels que des aisseliers 24 ou des tendeurs 26 de fil de fer ainsi que d'autres qui sont décrits ci-dessous, à un poteau de clôture 20. Habituellement, le poteau de clôture 20 est constitué par un corps tubulaire, de forme essentiellement cylindrique, dont l'extrémité supérieure est de préférence couverte par un couvercle 21 et dont l'extrémité inférieure est implantée dans un cube en béton ou un muret périphérique. Normalement, le poteau 20 est en métal, construit en tôle galvanisée ; alors que le couvercle 21 est en plastique, fabriqué en polyamide. Le dispositif de raccord de l'invention comprend au moins un collier 1 qui présente deux rebords de fermeture 2 saillants par rapport à une partie principale 3 ouverte, adaptés dans sa forme et dans ses dimensions pour glisser le long du poteau de clôture 20. Comme on l'observe dans les réalisations du dit collier 1 montrées dans les figures 1 et 2, la partie principale 3 est cylindrique, ce qui la rend valable pour des poteaux de clôture 20 à section essentiellement circulaire, soit en configu- ration standard soit ceux qui présentent un profil de raccord 23 pour d'autres accessoires. Pour la fabrication du collier 1, on utilise de la tôle galvanisée pour un collier 1 métallique comme celui que montre la figure 1, applicable à des clôtures en grillage ou en panneaux soudés. Pour cette sorte de clôture et pour des clôtures à barreaux, on préfère aussi un collier 1 en plastique, tel que le montre la figure 2, fabriqué en polyamide. Pour fermer le collier 1 et serrer sa partie principale 3 au-tour du poteau 20, on utilise simplement des boulons 6 et des écrous 7, ce pourquoi chaque rebord de fermeture 2 dispose d'un orifice 5, qui per-mettra en plus le raccord avec les accessoires nécessaires. Le collier 1 du dispositif de raccord peut être utilisé seul, comme le montre la figure 3, pour des clôtures à panneaux soudés 34, qui peuvent être plans ou comporter des plis de renforcement, pour fixer directement les panneaux sur les poteaux 20, en utilisant un seul collier 1 en plastique ou en métal pour chaque poteau 20 de départ, intermédiaire et d'équerre, comme le montrent respectivement A, B et C de la figure 3. En revenant aux figures 1 et 2, on peut apprécier en détail que chaque rebord 2 dispose d'un échelon 4 par lequel il est raccordé à la partie principale 3 du collier 1, les rebords 2 constituant chacune de ses extrémités libres. De cette façon, si l'on place deux colliers 1 identiques, susceptibles d'être posés l'un au-dessus de l'autre, en alignant leurs parties principales 3 mais en plaçant leurs rebords de fermeture 2 en position inversée, les échelons 4 se trouvent opposés. En superposant et en joignant les colliers 1, chaque échelon 4 se raccorde à la partie principale 3 du collier 1 contigu. De cette façon, l'opérateur peut monter des clôtures en grillage électrosoudé 35, pour la protection ou la décoration, en posant un seul collier 1 sur le poteau 20 de départ pour le raccord d'une aisselier 24, avec des agrafes 22 métalliques pour la fixation des fils de fer, comme le montre le détail A de la figure 4, qui sont aussi utilisées sur des poteaux 20 intermédiaires, dessinés dans le détail B. Pour les poteaux 20 de tension et de coin, on unit deux colliers 1 en inversant leur position relative pour placer leurs échelons respectifs à l'opposé l'un de l'autre. Ainsi, l'opérateur peut raccorder deux aisseliers 24 au lieu d'un seul, conformé-ment à l'illustration du détail C de la figure 4, avec la possibilité de faire tourner un collier 1 par rapport à l'autre autour du poteau 20 de coin, pour donner l'orientation ou l'angle voulu entre deux aisseliers 24. Cha- que aisselier 24 comporte une perforation dans sa partie supérieure qui est placée, lorsqu'il est raccordé au collier 1, en correspondance avec l'orifice correspondant 5 pour y être fixé à l'ide du boulon 6 et de l'écrou 7. Une autre alternative d'application consiste à employer, en plus d'un ou deux aisseliers 24 sur un poteau de clôture 20, un ou deux tendeurs 26 de fil de fer, selon qu'il s'agit d'un poteau 20 de départ, de tension ou de coin pour des treillis à simple torsion 29, représentés dans la figure 5. De la même façon, le tendeur 26 du fil de fer de tension 28 qui traverse la partie supérieure du treillis de simple torsion 29 dispose aussi d'une perforation 27 qui doit coïncider avec l'orifice 5 de chaque rebord de fermeture 2 pour le raccorder au collier 1 avec le boulon 6 et l'écrou 7 correspondants. En plus des aisseliers 24 et des tendeurs 26 de fil de fer, on peut fixer au collier 1 d'autres éléments accessoires 15, 16, qui sont des- sinés dans les figures 6 et 7. L'élément accessoire 15, 16 est une bague de raccordement qui comprend une partie ouverte 17, 17' avec une embou- chure 8, 8' qui se raccorde par un système de rainure et languette à un barreau horizontal 30, 31 prévu pour la formation d'une clôture, et qui comprend un nez 18, 18' joint centralement à la partie ouverte 17, 17' par l'extrémité opposée de son embouchure 8, 8'. Cet élément accessoire 15, 16 est de préférence en plastique. Les dimensions et la forme de l'embouchure 8, 8' correspondent à la section du barreau horizontal 30, 31 utilisé. Dans des clôtures pour la protection de piscines, qui sont constituées à partir d'un barreau horizontal 30 à section essentiellement elliptique, comme le montre la figure 7, on utilise l'élément accessoire 15 précédemment vu dans la figure 6, dont l'embouchure 8 a aussi une forme essentiellement elliptique, munie de trois lobes 11, 12, 12' dont les deux lobes latéraux 12, 12' sont diamétralement opposés et un lobe central 11 disposé face à un diamètre horizontal 13 qui unit les deux lobes latéraux 12, 12'. Pour des barreaux 31 à section rectangulaire, on utilise l'élément accessoire 16 représenté dans la figure 7, avec une embouchure 8' de la même forme. Cet élément accessoire 16 sert tant pour des modules de barreaux 32 de clôtures industrielles, montrés dans la figure 9, que pour des modules de panneaux 33, avec ou sans plis de renforcement et avec des bâtis de barreaux 31 rectangulaires, qui sont montrés dans la figure 10. Sur le poteau 20 de départ, on utilise un seul collier 1 avec l'élément accessoire 15, 16 approprié au barreau horizontal 30, 31, alors que les poteaux 20 de coin et intermédiaires portent deux colliers 1 alignés et parfaitement alignés grâce à l'échelon 4, pour fixer sur le même poteau 20 deux éléments accessoires 15, 16 aux barreaux 30, 31, les col- liers 1 pouvant tourner autour du poteau 20 pour former l'angle approprié dans la clôture. Le nez 18, 18' de l'élément accessoire 15, 16 comporte un orifice central 10, 10' qui coïncide avec l'orifice 5 du rebord de fermeture 2 du collier 1 pour fixer l'élément accessoire 15, 16 au dit collier 1 avec le boulon 6 et l'écrou 7. En option, pour une meilleure fixation du barreau central 30, 31 à l'élément accessoire 15, 16 qui lui correspond, on le fixe à l'intérieur avec au moins une vis de fixation 14. L'invention a été décrite dans ce texte et dans les figures pour une réalisation préférentielle de celle-ci, mais l'expert en la matière pourra juger que de multiples variations peuvent être introduites dans ces réalisations et être combinées de diverses façons en donnant lieu à plu- sieurs variantes possibles et que les formes, dimensions et matériaux du dispositif décrit pourront être aussi remplacés de façon appropriée par d'autres techniquement équivalents, sans sortir du domaine défini par les revendications ci-après.5
L'invention permet un montage simple et rapide, en minimisant l'utilisation d'accessoires, de tout type de clôture : grillage électro-soudé, modules à barreaux pour piscines ou clôtures industrielles, treillis de simple torsion, panneaux soudés, plans ou avec des plis de renforcement ; ainsi que modules constitués à partir de panneaux, avec ou sans plis de renforcement et montés sur des bâtis construits avec des profilés. Le dispositif comprend au moins un collier (1) adapté dans sa forme et ses dimensions pour glisser le long du poteau de clôture et qui présente deux rebords de fermeture (2) saillants, ayant chacun un échelon (4) qui permet de superposer deux colliers en position inversée qui s'emboîtent et restent alignés. Le raccord des accessoires propres à la clôture peut être réalisé sous n'importe quel angle et orientation, grâce à une bague de raccord qui se fixe sur les rebords du collier, adaptée dans sa forme et ses dimensions pour se fixer par un système de rainure et languette à un barreau horizontal de la clôture.
1 ) Dispositif de raccordement d'accessoires à un poteau de clôture (20), pour installer des clôtures formées par des barreaux, des grillages ou similaires, caractérisé en ce qu' il comprend au moins un collier (1) qui présente deux rebords de fermeture (2) qui dépassent de la partie principale (3) du collier (1), adapté dans sa forme et ses dimensions pour glisser le long du poteau de clôture (20), chaque rebord de fermeture (2) présentant un échelon (4) qui, lorsqu'on superpose deux colliers (1) en position alignée et inversée, s'emboîte sur la partie principale (3) du collier (1) contigu, les deux colliers (1) formant ainsi un ensemble aligné. 2 ) Dispositif de raccordement selon la 1, caractérisé en ce qu' il comprend au moins un élément accessoire (15, 16) et chaque rebord de fermeture (2) comporte un orifice (5) adapté pour la fixation du dit élément accessoire (15, 16) à une clôture à barreaux, ou d'autres accessoires (24, 26) pour une clôture en grillage, par des moyens de fixation au collier (1). 3 ) Dispositif de raccordement selon la 2, caractérisé en ce que l'élément accessoire (15, 16) est une bague de raccordement qui comprend une partie ouverte (17, 17') tubulaire avec une embouchure (8, 8') adaptée dans sa forme et ses dimensions pour se raccorder par un système de rainure et languette à un barreau horizontal (30, 31) prévu pour la formation de la clôture et qui comprend un nez (18, 18') uni à la partie ouverte (17, 17') par l'extrémité opposée de son embouchure (8, 8'), le nez (18, 18') étant muni d'un orifice central (10, 10') qui, en raccordant l'élément ac- cessoire (15, 16) aux rebords de fermeture (2) du collier (1), coïncide avec l'orifice (5) de chaque rebord de fermeture (2) pour y fixer l'élément accessoire (15, 16) par les moyens de fixation du dit collier (1). 4 ) Dispositif de raccordement selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que les moyens de raccord consistent en un boulon (6) et son écrou correspondant (7). 5 ) Dispositif de raccordement selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que l'embouchure (8) a une forme essentiellement elliptique. 6 ) Dispositif de raccordement selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que l'embouchure (8) a une forme rectangulaire. 7 ) Dispositif de raccordement selon l'une des précédentes, 10 caractérisé en ce que la partie principale (3) du collier (1) a une forme cylindrique. 8 ) Dispositif de raccordement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que 15 le collier (1) est en métal. 9 ) Dispositif de raccordement selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le collier (1) est en plastique. 20
F,E
F16,E04
F16B,E04H
F16B 2,E04H 17,F16B 7
F16B 2/08,E04H 17/02,E04H 17/14,F16B 7/08
FR2895019
A1
BOL DE PISTON POUR MOTEUR DIESEL A INJECTION DIRECTE
20,070,622
La present e invention se rapport e au domaine des chambres de 5 combustion de moteurs diesel, et est preferentiellement destinee a des moteurs diesel de type "common rail". II est connu, pour ameliorer les performances de ce type de moteurs tout en reduisant, d'une part, leur consommation en carburant, et, d'autre part, leurs emissions de polluants, d'agir sur la qualite du melange entre les gaz 10 d'admission et le carburant : it sera ainsi, plus particulierement, recherche de realiser un melange homogene dans la chambre de combustion du moteur, et, principalement, dans le bol de combustion du piston. Une telle homogeneite est, en particulier, obtenue par une optimisation de la pulverisation du carburant et des mouvements de la charge de gaz d'admission dans le bol de 15 combustion : la geometrie dudit bol de combustion doit ainsi titre adaptee a la geometrie du ou des injecteurs, et deux categories de geometries de bol peuvent et re di st i nguees. Le document FR2716495, par exemple, decrit un bol de combustion dont ('axe est decentre par rapport a ('axe du cylindre dans lequel i I est place, 20 de maniere a ce que ('axe de symetrie dudit bol soit le plus proche possible de I'extremite de la buse de I'injecteur de carburant, ledit injecteur etant egalement decentre par rapport audit axe dudit cylindre. Un tel bol de combustion est toutefois limite en diametre, une distance minimale devant titre respectee entre ledit bol et la paroi externe du piston, de maniere a 25 garantir une bonne tenue thermomecanique de ('ensemble. De maniere alternative, le document FR2844012, par exemple, present e un bol de combustion centre par rapport a ('axe du cylindre, I'injecteur etant, de meme que dans le document FR2716495, decentre par rapport audit axe dudit cylindre. Dans ce cas, la geometrie du bossage central 30 dudit bol doit titre optimisee de maniere a limiter les interactions avec la nappe de carburant injectee par I'injecteur, interactions defavorables a la realisation d'une bonne homogeneite du melange dans ledit bol, et conduisant donc a une combustion imparfaite, generatrice d'une plus grande quantite de -2- polluants. D'une maniere generale, ledit bossage central du bol de combustion est, dans ce cas, assez bas : it en resulte toutefois, pour conserver un taux de compression correct, que le diametre du bol de combustion est alors reduit, afin que le volume dudit bol de combustion reste constant. Plusieurs solutions ont ete proposees, pour les deux categories de bols de combustion precitees, afin de limiter les interactions entre ledit bossage central du bol et les jets issus de ('injecteur. Ces solutions s'appuient essentiellement sur une optimisation de la forme du bol de combustion luimeme (voir par exempt e, et de maniere non exhaustive, les documents US5970946 ou W002/088528). Ales reposent, le plus souvent, sur la mise en oeuvre de geometries tits precises, dont la realisation peut parfois s'averer couteuse. Diverses solutions ont egalement eta proposees afin d'ameliorer les mouvements des gaz d'admission dans !edit bol de combustion, af in d'ameliorer !'homogeneite du melange : le document FR2840018 presente ainsi un bol de combustion dont les parois laterales comportent un certain nombre d'orifices traversant et debouchant, a !'une de leurs extremites, tangentiellement dans le volume interieur dudit bol de combustion, et, a leur extremite opposee, dans des degagements menages dans !a zone de chasse peripherique aux parois lateralesdudit bol de combustion. Un tel agencement toutefois n'a pasd'impact sur les interactions eventuelles entre les jets de carburant issus de !'injecteur et le bossage interieur dudit bol de combustion. Le but de la present e invention est de proposer un agencement particulier et original d'une chambre de combustion permettant d'optimiser les trajets des jets de carburant issus d'un injecteur et de limiter les interactions desditsjets avec le bossage central du bol de combustion. L'invention atteint son but grace a une chambre de combustion comportant un cylindre dont une extremite est sensiblement obturee par une portion de culasse, et dans lequel se deplace un piston, !edit piston comportant, au regard de ladite portion de culasse. Un evidemment formant un bol de combustion dans lequel est menage un bossage sensiblement saillant vers ladite portion de culasse, ladite chambre de combustion etant egalement munie d'au moins un injecteur de carburant sensiblement decentre par rapport a !'axe de revolution dudit cylindre, caracterisee en ce que des encoches sont menagees a la surface dudit bossage dudit bol de combustion. Avantageusement, lesdites encoches s'etendent a partir de la partie la plus elevee dudit bossage vers !es regions de raccordement dudit bossage au 5 fond dudit bol de combustion. Dans un mode de realisation prefers de !'invention, le nombre, !'orientation, et !a profondeur desdites encoches sont determines en fonction du nombre et de !'orientation des jets de carburant issus de !'injecteur, ainsi que de !a distance entre !a buse dudit injecteur et ladite partie !a plus elevee 10 dudit bossage. D'autres caracteristiques et avantages de !'invention ressortiront a !a lecture de !a description qui suit, en reference aux dessins annexes dans lesquels : !a figure 1 est une vue schematique en coupe d'un bol de combustion tel 15 que connu dans l'etat de !a technique, centre par rapport a !'axe du cylindre dans lequel le piston comportant !edit bol de combustion est place, et associe a un injecteur de carburant decentre par rapport audit axe dudit cylindre, !a figure 2 est une vue schematique en perspective d'un bol de 20 combustion d'une chambre de combustion se! on !'invention. La figure 1 presente un bol de combustion 1 d'un piston 2 tel que classiquement connu dans l'etat de !a technique, centre par rapport a !'axe de revolution X du cylindre (non represents sur la figure 1) dans lequel !edit bol de combustion 1 est place. Le bol de combustion 1 est associe a au moins un 25 injecteur 3, ici decentre par rapport audit axe de revolution Xdudit cylindre. Le bol de combustion 1 comprend principalement une entree de bol 4, presentant ou non une restriction de diametre 5, ou levre, ainsi qu'un ensemble de parois laterales 6 de geometrie appropriee, se raccordant a un fond de bol 7 de forme appropriee. La forme desdites parois laterales 6 et fond de bol 7 peut 30 titre, par exemple et de maniere non exhaustive, partiellement spherique ou toroidale. Le fond de bol 7 comporte en outre une elevation 8, ou bossage, s'etendant sensiblement en direction de ladite entree de bol 4, et se raccordant progressivement audit fond de bol 7. Dans le mode de realisation presents par -4- la figure 1, ledit bossage 8 est sensiblement centre par rapport audit axe de revolution X dudit bol de combustion 1 et dudit cylindre, mais dans des modes de realisation alternatifs, ledit bossage 8 peut titre decentre par rapport audit axe X. II apparait clairement sur la figure 1 que, ledit injecteur 3 etant decentre par rapport audit axe X, les longueurs des jets 9 de carburant, issus de la buse dudit injecteur 3, sont inegales dans ledit bol de combustion 1. De plus cette figure met en evidence le risque d'interaction entre lesditsjets9 et ledit bossage 8, en particulier avec la partie la plus elevee de ce dernier. Ainsi que le presente la figure 2, !'invention propose de limiter, voire de supprimer, ces interactions, par !a realisation, dans !edit bossage 8, d'un certain nombre d'encoches 10 (dans le mode de realisation presents par !a figure 2, trois encoches 10 ont ete realisees sur !edit bossage 8). Chacune desdites encoches 10, de forme allongee, s'etend sensiblement radialement, a partir de !a partie !a plus elevee 11 dudit bossage 8 (sur !a figure 2 : !a partie centrale dudit bossage 8), et en direction des bords dudit bossage 8. L'orientation et !a profondeur de chacune desdites encoches 10 sont, par ailleurs, definies de telle sorte que les interactions desdits jets de carburant 9 issus dudit injecteur 3 avec !edit bossage 8, et, plus particulierement avec ladite partie !a plus elevee 11 dudit bossage 8, sont limites au maximum. Le nombre desdites encoches 10 est, egalement, defini en fonction du nombre de jets elementaires 9 issus dudit injecteur 3 : ainsi, le mode de realisation illustre par !a figure 2, non limitatif, presente pour un injecteur 3 a six trous, !a realisation de trois encoches 10 sur !edit bossage 8. L'invention permet ainsi, a partir d'une geometrie classique et de realisation simple d'un bol de combustion 1 d'une chambre de combustion, d'optimiser le trajet des jets de carburant 9 issus d'un injecteur 3, en limitant les possibles interactions desdits jets 9 avec le bossage 8 dudit bol de combustion 1. II est a noter que !'invention ne se limite pas au mode de realisation represents par les figures : en particulier, elle s'applique egalement au cas of !edit bol de combustion 1 (et donc ladite partie 11 !a plus elevee dudit bossage 8) n'est pas centre par rapport audit axe de revolution X du cylindre. Ale s'applique egalement au cas oia ledit bossage 8, contrairement au cas presente par les figures, n'est pas symetrique et s'etend dans une direction formant, avec ledit axe de revolution Xdudit cylindre, un angle compris entre 0 et 90
Chambre de combustion comportant un cylindre dont une extrémité est sensiblement obturée par une portion de culasse, et dans lequel se déplace un piston (2), le piston (2) comportant, au regard de la portion de culasse, un évidemment formant un bol de combustion (1) dans lequel est ménagé un bossage (8) sensiblement saillant vers ladite portion de culasse, ladite chambre de combustion étant également munie d'au moins un injecteur de carburant (3) sensiblement décentré par rapport à l'axe de révolution (X) dudit cylindre, dans laquelle des encoches (10) sont ménagées à la surface dudit bossage (8) dudit bol de combustion (1).
1. Chambre de combustion comportant un cylindre dont une extremite est sensiblement obturee par une portion de culasse, et dans lequel se deplace un piston (2), (edit piston (2) comportant, au regard de cette portion de culasse, un evidemment formant un bol de combustion (1) dans lequel est menage un bossage (8) sensiblement saillant vers la portion de culasse, la chambre de combustion etant egalement munie d'au moins un injecteur de carburant (3) sensiblement decentre par rapport a ('axe de revolution (X) du cylindre, caracterisee en ce des encoches (10) sont menagees a la surface du bossage (8) du bol de combustion (1). 2. Chambre de combustion selon la 1, caracterisee en ce que chacune des encoches (10), de forme sensiblement allongee, s'etend sensiblement, a partir du voisinage de la partie la plus elevee (11) dudit bossage (8), dans la direction des zones de raccordement du bossage (8) au fond de bol (7). 3. Chambre de combustion selon ('une ou t'autre des 1 ou 2, caracterisee en ce que la profondeur et ['orientation de chacune des encoches (10) sont definies, en fonction de la distance entre la buse par laquelle la carburant est injectee par ('injecteur (3) et la partie la plus elevee (11) du bossage (8), de maniere a limiter 1es interactions entre les trajectoires des jets de carburant (9) issus dudit injecteur (3) et le bossage (8). 4. Chambre de combustion selon tune quelconque des 1 a 3, caracterisee en ce que le nombre des encoches (10) est defini en fonction du nombre de trous d'injection de la buse de ['injecteur (3). 5. Moteur a combustion interne comprenant au moins une chambre de combustion selon tune quelconque des 1 a 4.
F
F02
F02B,F02F
F02B 23,F02F 3
F02B 23/06,F02F 3/26
FR2900488
A1
DISPOSITIF POUR SIGNALER A UN DESTINATAIRE LA RECEPTION D'UN ELEMENT
20,071,102
L'invention concerne un dispositif pour signaler à un destinataire la réception d'un objet, dans une 10 zone de réception. Un tel dispositif, sous la forme d'une boîte à lettres, est connu dans l'art antérieur. La demande de brevet français FR 2852805 a divulgué une boîte à 15 lettres pourvue d'un émetteur relié à un capteur afin de détecter le poids du courrier dans la boîte à lettres. Selon ce document, si ce capteur a signalé la réception de courriers dans la boîte à lettres, l'émetteur transmet un signal en direction 20 d'un récepteur. Ce récepteur est positionné à distance de la boîte aux lettres pour informer, à distance, une personne qu'un courrier est arrivé dans la boîte à lettres. 25 Le dispositif selon FR 2852805 est tout à fait adapté pour signaler la réception d'un courrier à un destinataire, à condition que celui-ci soit localisé tout prêt d'un récepteur fixe. L'utilisation de ce dispositif, selon FR 2852805, est limitée au fait 30 que ledit dispositif utilise un récepteur fixe. Comme par avant, le destinataire doit contrôler, à partir d'un endroit fixe, si le courrier est reçu dans la boîte à lettres. Le destinataire n'est pas 35 automatiquement informé, quelle que soit sa localisation, de la réception d'un courrier. Un autre désavantage du dispositif selon FR 2852805 est le fait que la boîte à lettres ne peut que signaler la réception d'un courrier que si celui-ci est d'un poids suffisant pour être détecté par le 10 capteur et si celui-ci est placé juste au-dessus du capteur. Si le courrier est trop léger ou bien encore est mal introduit dans la boîte à lettres, le capteur n'est pas adapté pour signaler la réception dudit courrier. 15 Un autre désavantage important est le fait que le dispositif selon FR 2852805 ne peut distinguer un premier courrier, par exemple un courrier d'importance, d'un deuxième courrier, par exemple de 20 la publicité. Donc, n'importe quel document introduit dans la boîte à lettres, déclencherait le système de l'émetteur enverrait un signal vers le capteur. 25 Pour les raisons indiquées ci-dessus, l'objet de la présente invention est de permettre à un dispositif, selon l'introduction, d'éviter un ou tous les désavantages cités ci-dessus. 30 Cet objet est, selon l'invention, réalisé par un dispositif pourvu d'un élément GSM. Grâce à la présence de cet élément GSM, le dispositif selon l'invention peut envoyer un signal de réception d'un objet dans la zone de réception, directement au 35 destinataire. Ce destinataire peut recevoir le signal de réception sur un téléphone portable, par 2 exemple. Cela signifie que le récepteur est désormais un élément mobile pouvant être emporté par le destinataire pour lui permettre de recevoir un signal de réception, quelle que soit le lieu où il se trouve. Un premier avantage est le fait que le destinataire a beaucoup plus de liberté pour recevoir un signal de réception que selon l'art antérieur. Un deuxième avantage de cette solution est que la distance entre le dispositif selon l'invention et le destinataire est infinie et ne pose plus aucun problème. Le destinataire peut se trouver à une grande distance du dispositif et continuer de recevoir les signaux de réception. Un autre avantage de la présence d'un élément GSM dans le dispositif selon l'invention est le fait que ce dispositif peut recevoir des messages. Par exemple : Le dispositif continue d'envoyer un signal de réception d'un objet dans la zone de réception jusqu'au moment où le dispositif reçoit une réponse du destinataire indiquant qu'il a bien reçu ledit signal. Après réception de la confirmation du destinataire, le dispositif peut éteindre le signal de la réception d'un objet dans la zone de réception.35 Selon l'invention, il est possible que le capteur a la forme d'un capteur optique. La présence d'un capteur optique est la garantie que le dispositif enregistre l'entrée d'un objet dans la zone de réception. Ce signalement n'est plus dépendant du poids d'un objet, ni d'une réception correcte dans la zone de réception. N'importe quel objet reçu dans la zone de réception 15 peut être enregistré par le capteur optique. Selon l'invention, il est prévu que le capteur comprenne un élément de sélection permettant de distinguer les éléments reçus dans la zone de 20 réception, dans lequel cet élément de sélection est capable de reconnaître un élément identifiant de l'objet, comme un tag RFID. Selon l'invention, il est possible que le dispositif 25 puisse distinguer les objets, les uns des autres. Si un premier objet pourvu d'un élément identifiant est présent dans l'objet, le dispositif envoie le signal de réception. Si un objet est reçu sans cet élément identifiant, le dispositif n'envoie pas de signal de 30 réception. Selon un mode de réalisation alternatif, l'élément permettant de distinguer les objets les uns des autres peut être fourni, à part de l'objet lui-même, 35 par un autre fournisseur. Cela signifie que, si le dispositif est utilisé pour recevoir un courrier, par exemple, le signalement indiquant la réception d'un tel objet peut être donné par le facteur lui-même. Selon l'invention, il est possible que le dispositif comprenne un voyant lumineux permettant d'indiquer, de façon visible à l'ail nu, la réception d'un objet dans une zone de réception. Par rapport au voyant lumineux, il est possible que le dispositif envoie un signal au destinataire, à l'aide du GSM, et indique également, d'une façon visible à l'oeil nu, la réception d'un objet dans la zone de réception. Selon l'invention, il est possible que le dispositif 20 ait la forme d'une boîte à lettres. Selon l'invention, il est possible qu'une boîte à lettres soit pourvue du dispositif selon l'invention. L'invention sera expliquée en détail, en référence de la figure, par un exemple non limitatif. Dans la figure, il est montré une boîte à lettres 30 10, pourvue d'une ouverture 11. L'ouverture 11 est adaptée pour recevoir un courrier 12. Ce courrier peut être pourvu d'un élément identifiant 13, tel qu'une tag. RFID. La boîte à lettres 10 est pourvue d'un capteur, par exemple de la forme d'un capteur 35 optique 14. De plus, la boîte à lettres 10 peut être pourvue d'un élément de sélection 15 permettant 25 d'identifier l'élément identifiant, tel que le tag RFID 13 d'un courrier 12. Le fonctionnement de la boîte aux lettres, selon l'invention, est comme suit : - dès réception d'une lettre 12 dans l'ouverture 11 de la boîte à lettres 10, le capteur optique signale la présence de la lettre dans la boîte à lettres 10 ; - ensuite, l'émetteur 16, présent dans la boîte à lettres 10, envoie un signal SMS à un destinataire pourvu d'un récepteur tel qu'un téléphone portable 17. Selon le mode de réalisation, il est possible que, avant d'envoyer un signal SMS, l'émetteur 16 contrôle si l'élément de sélection 15 a bien identifié l'élément identifiant 13 sur le courrier 12. Si tel est le cas, l'émetteur 16 envoie le signal au téléphone portable 17. Dans le cas contraire, l'émetteur n'envoie pas ce signal au destinataire. Comme indiqué dans la figure, la boîte à lettres 10 comprend aussi un élément lumineux 18, permettant d'indiquer la réception d'un courrier dans boîte à lettres. Cet élément lumineux 18 est, soit directement connecté au capteur optique 14 ou via l'élément de sélection 15. Selon l'invention, la boîte aux lettres peut par exemple être utilisée dans un immeuble de plusieurs appartements, tel que les gratte-ciel à New York. Typiquement, si un habitant arrivant en voiture dans le garage, doit ensuite, lorsqu'il arrive dans l'immeuble afin de monter chez lui vérifier dans la boîte aux lettres s'il a reçu du courrier, cela peut prendre au moins 10 minutes. Avec l'invention, la même personne a uniquement besoin de contrôler sa boîte aux lettres s'il a reçu un SMS envoyé par l'émetteur 16 afin d'indiquer qu'un courrier est parvenu dans sa boîte aux lettres. Selon un autre mode de réalisation (non montré) le dispositif selon l'invention peut être utilisé dans un restaurant. Si un client se présente au comptoir, il transmet sa commande au serveur. Ce serveur encaisse le client et lui demande son numéro de portable. Lorsque la commande est prête, le serveur la prépare sur une assiette pourvue d'un élément identifiant, dans une zone de réception sur ou tout près du comptoir. Une fois réceptionné dans la zone de réception, le container, dans lequel la nourriture est prête, génère un signal envoyé ensuite par SMS au destinataire, sur son téléphone portable. Cela signifie que le client peut se présenter au comptoir et récupérer sa commande. 34
La présente invention concerne Dispositif pour signaler à un destinataire la réception d'un objet, dans une zone de réception, lequel dispositif comprend :un capteur pour signaler la réception de ces objets dans la zone de réception,un émetteur pour envoyer un signal de réception lorsque le capteur détecte la réception d'un objet dans cette zone de réception, caractérisé en ce que, l'émetteur est pourvu d'un élément GSM.
Revendications 1. Dispositif pour signaler à un destinataire la réception d'un objet, dans une zone de réception, lequel dispositif comprend : 10 un capteur pour signaler la réception de ces objets dans la zone de réception, un émetteur pour envoyer un signal de réception lorsque le capteur détecte la 15 réception d'un objet dans cette zone de réception, caractérisé en ce que, l'émetteur est pourvu d'un élément GSM. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le capteur a la forme 20 d'un capteur optique. 3. Dispositif selon les 1 ou 2, dans lequel le capteur comprend un élément de sélection permettant de distinguer les éléments reçus dans la zone de réception, dans 25 lequel cet élément de sélection est capable de reconnaître un élément identifiant de l'objet, comme un tag RFID. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, dans lequel le dispositif comprend un 30 voyant lumineux permettant d'indiquer, de façon visible à ',œil nu, la réception d'un objet dans une zone de réception. 5. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel le dispositif a la 35 forme d'une boîte à lettres. 6. Boite aux lettres, pourvue d'un dispositif selon l'une des précédentes.
G,A
G08,A47
G08B,A47G
G08B 1,A47G 29
G08B 1/08,A47G 29/122
FR2897138
A1
RACCORD DE TUBE, NOTAMMENT DE TUBES POUR COLONNE D'EXHAURE DE FORAGE
20,070,810
La présente invention concerne un raccord de tube, notamment de tubes pour colonne d'exhaure de forage. Les colonnes d'exhaure de forage sont constituées de tubes qui sont raccordés les uns aux autres pour atteindre la profondeur souhaitée. Ces tubes sont liés les uns aux autres par des raccords qui ont un double rôle celui d'assurer la reprise des efforts mécaniques et celui d'assurer l'étanchéité au droit du raccord. On connaît les raccords filetés et les raccords à brides qui restent délicats de mise en oeuvre et on leur préfère des raccord à emboîtement. De tels raccords comprennent de façon connue une partie mâle et une partie femelle chacune liée à un tube de longueur donné. La liaison consiste à emboîter la partie mâle dans la partie femelle. L'étanchéité est assurée par des joints toriques positionnés dans des gorges ménagées sur la surface externe de la partie mâle et coopérant avec la surface périphérique interne plane, à savoir la paroi intérieure de la partie femelle. La liaison mécanique est assurée par des joncs portés par des gorges également ménagés à la périphérie de la partie mâle et coopérant avec des logements ménagés à la périphérie intérieur de la partie femelle. Ces joncs sont généralement en polyéthylène ou en acier inoxydable suivant les propriétés recherchées. L'emboîtement est réalisé par introduction en force jusqu'à enclenchement c'est à dire jusqu'au positionnement des joncs portés par les gorges de la partie mâle dans la partie femelle. Une telle solution n'est pas satisfaisante pour au moins deux raisons que la 5 présente invention se propose de résoudre. La première est en effet la dégradation des joints toriques lors de l'introduction de la partie mâle dans la partie femelle puisqu'ils sont positionnés en amont de façon à assurer l'étanchéité recherchée. Lors de cet emboîtement, les joints toriques peuvent être dégradés. 10 La seconde relève du montage lui même car les tubes une fois raccordés sont descendus en place en vue de leur mise en service et le jeu entre les deux pièces mâle et femelle du raccord laisse pénétrer des particules. Ces particules s'accumulent dans l'espace libre jusque dans gorges des joncs, rendant très difficile le démontage de ce raccord lorsque les opérateurs ont à intervenir sur 15 la colonne. La présente invention est maintenant décrite en regard des dessins annexés suivant un mode de réalisation particulier, non limitatif, les différentes figures montrant : - figure 1 : une vue schématique d'une colonne d'exhaure, 20 -figure 2 : une vue de détail en coupe longitudinale de la partie mâle du raccord, - figure 3 : une vue de détail en demi coupe longitudinale de la partie femelle du raccord selon la présente invention. Sur la figure 1, on a représenté une colonne 10 comportant des portions de tubes 25 12 et des raccords 14 selon la présente invention. Un raccord 14 comprend comme montré sur les figures 2 et 3, une partie mâle 16 prévue pour être introduite dans une partie femelle 18, dans le sens indiqué par les flèches F sur les deux figures. Sur la figure 2, la partie mâle comprend deux zones cylindriques 20 et 22 coaxiales de diamètre D1 et D2, D2 étant supérieur à D1. Ces deux zones ont un même diamètre d intérieur. Dans la zone 20, il est prévu au moins une gorge 24 ménagée dans la périphérie recevant un joint torique 26. En l'occurrence le meilleur mode de réalisation comprend deux gorges équipées. Dans la zone 22, il est prévu au moins une gorge 28, ménagée à la périphérie et adaptée pour recevoir un jonc 30. En l'occurrence, le meilleur mode de réalisation comporte deux joncs. Sur la figure 3, on a représenté la partie femelle 18 qui comprend une zone cylindrique 32 d'un diamètre D1' et une zone cylindrique 34 d'un diamètre D2', égal au jeu près d'introduction aux diamètres D1 et D2 de la partie mâle. Les deux zones sont également coaxiales. Le diamètre intérieur d est identique. Dans la zone 32, la paroi intérieure est cylindrique, plane de façon à coopérer avec les joints toriques. Dans la zone 34, il est prévu au moins un logement 36, en l'occurrence deux logements, prévu pour recevoir la partie correspondante des joncs 30. ces logements ont un partie inférieur à fort rayon de façon à assurer une rétention mécanique et une partie en pan inclinée. Lors de l'emboîtement, la partie mâle est introduite dans la partie femelle en force. On constate que les joints toriques pénètrent aisément puisque le diamètre D2 est plus important à cet effet. Au droit des logements 36, le pan incliné permet 25 de faire de nouveau glisser les joints sans les dégrader. Ces joints 26 viennent ensuite se comprimer contre la paroi cylindrique lisse de la zone 32 et assurer une étanchéité de qualité. Les joncs quant à eux viennent s'immobiliser dans les logements correspondants lorsque la partie mâle est parfaitement emboîtée, venant assurer un verrouillage mécanique. En revenant sur la figure 2, on note sur la partie mâle 16 qu'elle porte sur sa 5 base périphérique une casquette 38 chanfreinée. En revenant sur la figure 3, on note sur la partie femelle 18 qu'elle porte sur sa base périphérique un lamage chanfreiné 40. Lorsque les deux parties 16 et 18 du raccord sont emboîtées, les deux parties 38 et 40 coopèrent pour éviter l'introduction de particules susceptibles de bloquer 10 l'emboîtement lors de l'usage. Les matériaux dans lesquels sont réalisés les tubes et les raccords peuvent être en acier, en acier inoxydable ou en matériau de synthèse, polyéthylène par exemple
L'objet de l' invention est un raccord (14) de tubes (12), notamment dans une colonne d'exhaure, comportant une partie mâle et une partie femelle prévue pour recevoir la partie mâle.
1. Raccord de tubes (12), notamment dans une colonne d'exhaure, comprenant une partie mâle (16), une partie femelle (18) prévue pour recevoir la partie mâle, caractérisé en ce que lesdites parties mâle et femelle disposent d'au moins deux zones (20,22) et (32,34) respectivement, de diamètres (D1,D2) et (D1',D2'), tels que (D1) est identique à (D1') au jeu d'introduction près, (D2) est identique à (D2') au jeu d'introduction près, avec (D2) supérieur à (D1). 2. Raccord de tubes selon la 1, caractérisé en ce que la zone (20) reçoit au moins un joint (26) et en ce que la zone (32) est cylindrique lisse pour assurer l'étanchéité. 3. Raccord de tubes selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la zone (22) reçoit au moins un jonc (30) et en ce que la zone (34) comporte au moins un logement (36) pour recevoir ledit jonc. 4. Raccord de tubes selon la 3, caractérisé en ce que le logement (36) comprend un partie à fort rayon et un pan incliné. 5. Raccord de tubes selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la partie mâle (16) porte sur sa base périphérique une casquette (38) chanfreinée et la partie femelle (18) porte sur sa base périphérique un lamage chanfreiné (40), les deux parties (38) et (40) coopèrent pour éviter l'introduction de particules.
F,E
F16,E21
F16L,E21B
F16L 21,E21B 17,F16L 37
F16L 21/02,E21B 17/02,F16L 37/00
FR2893571
A1
DISPOSITIF DE GUIDAGE ET D'EVACUATION DE L'EAU ET VEHICULE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF
20,070,525
Dispositif de quidaqe et d'évacuation de l'eau et véhicule comportant un tel dispositif L'invention se rapporte à un dispositif de guidage et d'évacuation de l'eau. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif s'étendant dans un compartiment moteur d'un véhicule entre l'extrémité latérale d'une grille d'auvent et un élément de carrosserie du véhicule. io Les véhicules automobiles comportent, de manière classique, au dessous du pare-brise, une grille d'auvent dont le rôle est de capter l'air qui alimente le système de climatisation du véhicule. Cette grille d'auvent est généralement supportée par une 15 traverse inférieure de baie et est placée entre la partie inférieure du pare-brise et le capot moteur du véhicule. Chaque extrémité de la grille d'auvent est en appui sur un élément de carrosserie, tel qu'une doublure d'aile. On constate, généralement, que l'étanchéité entre la grille 20 d'auvent et la doublure d'aile est imparfaite ; ainsi, de nombreuses infiltrations d'eau sont constatées dans le compartiment moteur. Ces infiltrations, particulièrement gênantes, peuvent provoquer des détériorations notamment au niveau du réseau électrique ou provoquer la corrosion des 25 fixations de pièces de structure. Un but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. A cette fin, le dispositif selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule 30 ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend un premier moyen conformé pour évacuer l'eau au travers de l'élément de carrosserie. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - il peut comprendre un deuxième moyen destiné à recueillir et à guider l'eau en provenance de la grille d'auvent et d'un pare-brise du véhicule, le deuxième moyen peut comprendre un orifice auquel est raccordé le premier moyen, - il peut comprendre un troisième moyen destiné à guider l'eau entre la grille d'auvent et le deuxième i0 moyen, - le premier moyen peut être formé d'un élément tubulaire disposé sensiblement horizontalement, l'élément tubulaire peut déboucher à une extrémité dans un orifice réalisé à travers l'élément de 15 carrosserie, - le deuxième moyen peut être un corps creux, oblong, ouvert dans sa partie supérieure, - le troisième moyen peut être formé d'un élément tubulaire disposé sensiblement verticalement entre la 20 grille d'auvent et le deuxième moyen. L'invention a en outre pour objet un véhicule comprenant une traverse inférieure de baie fixée rigidement à des éléments de structure et supportant le bord inférieur d'un pare-brise et une grille d'auvent, le véhicule est essentiellement 25 caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de guidage et d'évacuation de l'eau tel que décrit ci-dessus. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le véhicule peut comprendre un élément de carrosserie 30 supporté par les éléments de structure, et le dispositif selon l'invention peut être placé au voisinage de l'élément de carrosserie, - une mousse d'isolation acoustique peut être disposée entre le dispositif selon l'invention et l'élément de carrosserie du véhicule, -le véhicule peut comprendre des moyens d'insonorisation placés sensiblement parallèlement à la traverse inférieure de baie, et le dispositif selon l'invention peut être disposé entre la grille d'auvent et les moyens d'insonorisation, - le dispositif selon l'invention peut être fixé sur l'une io des extrémités d'une pièce de liaison, des éléments de suspension du véhicule peuvent être situés au voisinage de l'autre extrémité de la pièce de liaison. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après faite en référence aux 15 figures dans lesquelles : - la figure 1 est une vue partielle schématique et en perspective de la partie avant d'un véhicule automobile comportant un dispositif conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue schématique en perspective du 20 dispositif conforme à l'invention et met en évidence son positionnement par rapport à une grille d'auvent du véhicule, - la figure 3 est une vue schématique en perspective du dispositif conforme à l'invention et met en évidence son positionnement par rapport à un élément de carrosserie du 25 véhicule. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement la partie inférieure d'un pare-brise 5 qui est fixée au moyen d'un cordon de colle sur une traverse inférieure de baie 2. Cette traverse inférieure de baie 2 s'étend sur toute la largeur du véhicule 30 automobile et est fixée rigidement à des éléments de structure. Chaque bord transversal du pare-brise 5 est fixé sur un montant de baie (non représenté). La traverse inférieure de baie 2 supporte également une grille d'auvent 70 (représentée seulement à la figure 2 pour des raisons de clarté) qui prolonge la partie inférieure du pare-brise 5 et qui a pour rôle de capter l'air pour alimenter le système de climatisation du véhicule automobile. Une doublure de traverse inférieure de baie 3 supporte la traverse inférieure de baie 2. Une pièce d'insonorisation 40 destinée à atténuer les vibrations et les bruits dans l'habitacle du véhicule, s'étend io également sur toute la largeur du véhicule de façon sensiblement parallèle à la traverse inférieure de baie 2 et à la grille d'auvent 70. La pièce d'insonorisation 40 est placée sous la grille d'auvent 70, chacune de ses extrémités est en appui sur une doublure d'aile 80 du véhicule 15 Selon l'invention, le véhicule comprend un dispositif 10 destiné à recueillir, à guider et à évacuer l'eau en provenance de la grille d'auvent 70 et du pare-brise 5. Le dispositif 10, objet de l'invention, est placé entre la grille d'auvent 70 et la pièce d'insonorisation 40. 20 La pièce d'insonorisation 40 monobloc comprend un corps principal 42, formant sensiblement un plan, et à son extrémité, un décrochement 41. Ce décrochement 41 est destiné à permettre la fixation du dispositif 10 de façon à ce que le corps principal 42 de la pièce d'insonorisation 40 et le 25 dispositif 10, objet de l'invention, soient disposés dans le même plan. Le dispositif 10 est ainsi disposé entre la grille d'auvent 70 et le décrochement 41. Le dispositif 10 est fixé sur la pièce d'insonorisation 40, sur la doublure d'aile 80 du véhicule et sur l'une des 30 extrémités 61 d'un élément porteur 60. Cet élément porteur 60 comporte à son autre extrémité des éléments de suspension du véhicule. Le dispositif 10, objet de l'invention, se compose de trois parties : - une première partie 11 destinée à évacuer l'eau, - une deuxième 12 partie destinée à recueillir et à guider l'eau, - une troisième partie 20 destinée à guider l'eau entre la grille d'auvent 70 et la deuxième partie 12. La première partie est formée d'un élément tubulaire 11 disposé sensiblement horizontalement, l'une de ses extrémités 14 débouche dans un orifice 81 réalisé à travers la doublure d'aile 80. io La deuxième partie est formée d'un corps 12 creux, oblong, ouvert dans sa partie supérieure. L'une des extrémités de ce corps comprend un orifice 13 auquel est raccordé l'élément tubulaire 11. L'autre extrémité 19 de cette deuxième partie est en appui contre la doublure de traverse inférieure de 15 baie 3. La troisième partie 20 est formée d'un élément tubulaire disposé sensiblement verticalement entre la grille d'auvent 70 et le corps 12 de la deuxième partie. A cet effet, la grille d'auvent 70 comporte un orifice 71 auquel est raccordé l'une 20 des extrémités de l'élément tubulaire 20, l'autre extrémité de l'élément tubulaire 20 est raccordé au niveau d'une encoche 15 réalisée sur le corps 12 de la deuxième partie. Les différentes parties 11, 12, 20 du dispositif peuvent notamment être des pièces moulées réalisées en matière 25 plastique. Le dispositif 10, objet de l'invention, comprend deux pattes d'accrochage 16, 17 disposées à l'extrémité de la deuxième partie 12 opposée au pare-brise 5. Les pattes 16, 17 30 sont disposées de façon sensiblement parallèle à la grille d'auvent 70. La première patte 16 permet la fixation du dispositif 10 sur le corps principal 42 de la pièce d'insonorisation 40. La seconde patte d'accrochage 17 permet la fixation du dispositif 10 sur le décrochement 41 de la pièce d'insonorisation 40 et sur l'élément porteur 60. Les fixations citées ci-dessus, ainsi que celle liant le dispositif 10 à la doublure d'aile 80 peuvent, par exemple, être réalisées par vissage ou par tout autre moyen de fixation approprié : clippage... Une mousse 9 d'isolation acoustique peut également être disposée entre l'une face du dispositif 10 en contact avec la doublure d'aile 80 ou avec la doublure de traverse inférieure io de baie 3. Un joint en caoutchouc 18 peut également être déposé sur la face de la deuxième partie 12 en contact avec la doublure d'aile 80, ainsi l'eau se trouve confiner dans la deuxième partie 12 du dispositif 10 jusqu'à son évacuation. 15 Ainsi le dispositif de l'invention permet de canaliser l'eau et de contrôler son évacuation afin d'éviter son infiltration dans des zones sensibles du compartiment moteur, notamment au niveau des équipements électriques et de l'élément porteur 60 ; l'eau en provenance de la grille d'auvent 70 et du pare- 20 brise 5 est ainsi évacuée au-delà de la doublure d'aile 80 dans une zone insensible à l'eau. Bien évidemment, le dispositif 10 peut être placé du côté droit et/ou du côté gauche du véhicule
L'invention se rapporte à un dispositif de guidage et d'évacuation de l'eau s'étendant dans un compartiment moteur d'un véhicule entre l'extrémité latérale d'une grille d'auvent (70) et un élément de carrosserie du véhicule (80).Selon l'invention, le dispositif comprend un premier moyen (11) conformé pour évacuer l'eau au travers de l'élément de carrosserie (80).
1. Dispositif de guidage et d'évacuation de l'eau s'étendant dans un compartiment moteur d'un véhicule entre l'extrémité latérale d'une grille d'auvent (70) et un élément de carrosserie du véhicule (80), caractérisé en ce qu'il comprend un premier moyen (11) conformé pour évacuer l'eau au travers de l'élément de carrosserie (80). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un deuxième moyen (12) destiné à recueillir et à io guider l'eau en provenance de la grille d'auvent (70) et d'un pare-brise (5) du véhicule, ledit deuxième moyen (12) comprenant un orifice (13) auquel est raccordé ledit premier moyen (11). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce qu'il 15 comprend un troisième moyen (20) guidant l'eau entre la grille d'auvent (70) et ledit deuxième moyen (12). 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier moyen est formé d'un élément tubulaire (11) disposé sensiblement 20 horizontalement, ledit élément débouchant à une extrémité dans un orifice (81) réalisé à travers l'élément de carrosserie (80). 5. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le deuxième moyen (12) est un corps creux, oblong, ouvert 25 dans sa partie supérieure. 6. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le troisième moyen est formé d'un élément tubulaire (20) disposé sensiblement verticalement entre la grille d'auvent (70) et le deuxième moyen (12). 7. Véhicule comprenant une traverse inférieure de baie (2) fixée rigidement à des éléments de structure et supportant le bord inférieur d'un pare-brise (5) et une grille d'auvent (70), caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de guidage et d'évacuation de l'eau conforme à l'une des précédentes. 8. Véhicule selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend un élément de carrosserie (80) supporté par lesdits éléments de structure, et en ce que ledit dispositif (10) est io placé au voisinage de l'élément de carrosserie (80). 9. Véhicule selon la 8, caractérisé en ce qu'une mousse d'isolation acoustique (9) est disposée entre ledit dispositif (10) et l'élément de carrosserie (80) du véhicule. 10. Véhicule selon l'une quelconque des 7 à 9, 15 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'insonorisation (40) placés sensiblement parallèlement à ladite traverse inférieure de baie (2), et en ce que ledit dispositif (10) est disposé entre la grille d'auvent (70) et lesdits moyens d'insonorisation (40). 20 11. Véhicule selon l'une quelconque des 7 à 10, caractérisé en ce que ledit dispositif (10) est fixé sur l'une des extrémités d'une pièce (60) de liaison, des éléments de suspension du véhicule étant situés au voisinage de l'autre extrémité de ladite pièce (60) de liaison.
B
B60
B60R
B60R 13
B60R 13/07,B60R 13/08
FR2900812
A1
PLATEAU TOURNANT INDEXABLE, 360°, POUR BARBECUES SCELLES TOUS TYPES
20,071,116
-1- La présente invention concerne un dispositif permettant la rotation de barbecues tous types, de façon à ce qu'ils se trouve bien orientés par rapport au vent ou à la pluie. Traditionnellement, les barbecues sont scellés définitivement et ne peuvent trouver une autre orientation que celle choisie à l'origine par l'utilisateur. Le dispositif selon l'invention permet de positionner (quelque soit les différents modèles types standards ou autres) des barbecues à l'endroit ou on le désir ; en effet le plateau tournant 360 a pour rôle lors de l'utilisation du barbecue de permettre une bonne orientation du foyer malgré les variantes météorologiques. La rotation peut se faire manuellement par l'utilisateur, une broche d'indexage ou autre procédé permettra de verrouiller angulairement l'orientation choisie ; tout autre procédé de rotation reste envisageable. Les dessins annexés illustrent l'invention : Les figures 1 et 2 illustrent l'invention dans sa grande ligne, de façon à permettre d'avoir une idée des proportions dimensionnelles. La figure 3 représente en coupe, le dispositif de l'invention. En référence à ce dessin, le dispositif comporte : -un plateau fixe (1) muni de tous pour la fixation au sol, (type de fixation à la charge de l'utilisateur). - Des butées à billes ou galets (2). - Un roulement central (3). - Un plateau supérieur (4) pouvant recevoir le socle du barbecue à sceller. 25 -Une rondelle (5) ainsi qu'une vis (6) permettant la liaison mécanique entre les deux plateaux. - Une broche d'indexage en rotation (7). Les dimensions et les formes ainsi que les matériaux de fabrication, sont variables, le choix sera fait en fonction des dimensions et des poids des 30 différents barbecues
La présente invention concerne un dispositif permettant la rotation de barbecues tous types de façon à ce qu'une fois scellés l'on puisse leurs donner toute orientation angulaire désirable afin de toujours obtenir la meilleur orientation par rapport au vent ou à la pluie.Il est constitué d'un plateau fixe (1) de butées billes ou galets (2) d'un roulement central (3) d'un plateau supérieur (4) sur lequel l'utilisateur aura scellé son barbecue, il exercera sur celui-ci un mouvement de rotation de façon à faire pivoter la base tournante suivant l'orientation désirée. Une broche (7) permettra de verrouiller la position choisie rendant ainsi l'ensemble fixe ; tout autre procédé de rotation et d'indexage restent envisageables.Le dispositif selon l'invention est destiné à donner toute orientation angulaire à un barbecue scellé.
1) Dispositif pour toute rotation de barbecues caractérisé par un plateau fixe (1) et un tournant (4), ainsi qu'un système d'indexage(7). 2) Dispositif selon la 1 caractérisée en ce que le plateau tournant (4) soit relié au plateau fixe (1) par une liaison mécanique, du type roulements à billes (3), ainsi qu'une immobilisation en translation de l'un par rapport à l'autre à l'aide d'une rondelle (5) et une vis (6). 3) Dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisée en ce que les deux plateaux (1) et (4) sont parallèles entre eux. 4) Dispositif selon quelconque des caractérisée par une 10 éventuelle liaison mécanique entre le plateau supérieur et le bloc inférieur du barbecue.
A
A47
A47J
A47J 37
A47J 37/07
FR2892680
A1
DISPOSITIF DE SAUVEGARDE DES SERVITUDES ELECTRIQUES
20,070,504
Le secteur technique de la présente invention est celui des réseaux d'alimentation électrique des moteurs et des servitudes d'un véhicule, et plus particulièrement des dispositifs de sauvegarde permettant de pallier les défaillances d'une source électrique. On connaît actuellement des dispositifs et réseaux électriques isolés entre-eux, mettant en œ uvre plusieurs générateurs et/ou réserves d'énergie afin de doubler l'alimentation électrique des moteurs et d'assurer ainsi une Io alimentation minimale à mi-puissance en cas de défaillance d'un générateur. Une telle solution présente cependant l'inconvénient que seule l'alimentation des moteurs et des réserves d'énergie est doublées et que les servitudes équipant le véhicule ne bénéficient pas de sauvegarde et ne 15 sont plus du tout opérationnelles en cas de défaillance du générateur les alimentant en électricité. Parmi les servitudes habituelles on peut citer d'une façon non exhaustive les moteurs d'entraînement de ventilateurs de refroidissement, les convertisseurs de 20 tension alimentant les pompes hydrauliques de freinage, les pompes de liquide de refroidissement, les moteurs d'entraînement des compresseurs de climatisation, de la génération d'air comprimé, les circuits de contrôle-commande du véhicule, les circuits de commande d'une charge utile (par 25 exemple pour un véhicule de combat, les circuits permettant de commander le mouvement d'une tourelle ou un tir). La perte de certaines des servitudes peut être très pénalisante pour la mise en œuvre d'un véhicule. Dans le cas d'un véhicule de combat, la perte de certaines servitudes 30 peut diminuer la survivabilité du véhicule. Le but de la présente invention est de fournir un dispositif électrique permettant l'alimentation électrique des servitudes d'un véhicule même en cas de défaillance d'un générateur électrique ou de son dispositif de couplage au 35 réseau (convertisseur par exemple). L'invention a donc pour objet un réseau électrique pour véhicule comportant au moins deux sources d'alimentation électrique, deux circuits de distribution électrique comprenant chacun une branche principale alimentant au moins un moteur et une branche secondaire alimentant au moins une servitude, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier de sauvegarde électriquement relié aux branches principales des circuits de distribution électrique et comportant un moyen permettant la mise en relation électrique des branches secondaires des circuits de distribution, tout en isolant entre elles les branches principales. Selon une caractéristique de l'invention, le moyen permettant la mise en relation électrique des branches secondaires ainsi que l'isolation des branches principales des circuits de distribution est un ensemble de commutateurs électriques. Selon une autre caractéristique de l'invention, le boîtier de sauvegarde comporte un calculateur permettant de commander l'ensemble des commutateurs en cas de défaillance d'un des circuits de distribution ou d'une source d'alimentation électrique. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, 20 le calculateur est relié à une interface de commande afin d'être commandé par un opérateur. Selon une autre caractéristique de l'invention, le calculateur est relié à un ou plusieurs capteurs permettant de déceler une baisse de tension sur une des branches 25 principales des circuits de distribution ou un dysfonctionnement d'un générateur. Enfin, l'invention concerne également un procédé de sauvegarde de servitudes électriques mettant en œuvre un dispositif tel que défini précédemment, caractérisé en ce qu'on vérifie le 30 fonctionnement des branches principales des circuits de distribution et/ou des générateurs et/ou de leurs dispositifs de couplage sur une branche principale, et, en cas de dysfonctionnement, on relie au moyen d'un boîtier de sauvegarde, la ou les branches secondaires du circuit 35 défaillant à une branche principale opérationnelle tout en isolant la branche principale défaillante. Un tout premier avantage du dispositif selon l'invention réside dans son faible encombrement.Par ailleurs le dispositif selon l'invention permet d'assurer d'une façon fiable un fonctionnement de l'ensemble du véhicule en mode dégradé. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels : - les figures 1 et 2 représentent schématiquement un Io réseau électrique selon l'art antérieur, - la figure 3 représente schématiquement un réseau électrique selon l'invention, - la figure 4 représente schématiquement un boîtier de sauvegarde selon l'invention, et 15 - la figure 5 représente schématiquement un procédé de fonctionnement de l'invention. La figure 1 représente schématiquement un réseau électrique du type des réseaux électriques actuellement utilisés dans les véhicules électriques ou hybrides. 20 Classiquement, ce réseau comporte deux générateurs électriques Gi et G2 et deux circuits de distribution électrique 2 et 3 alimentant des servitudes S1 à S4 et des moteurs M1 et M2. Afin de pallier une éventuelle chute de tension due à un dysfonctionnement d'un générateur, les 25 moteurs M1 et M2 sont doublés et sont chacun alimentés par les deux circuits distincts. Chaque moteur comprend ainsi deux séries de bobinages distincts, chaque bobinage étant relié à un générateur différent. On peut ainsi considérer que chaque moteur est 30 constitué de deux demi moteurs. La pleine puissance d'un moteur est obtenue par l'alimentation simultanée des deux demi moteurs qui le constituent. Un mode dégradé à demi puissance est obtenu en n'alimentant qu'un seul demi moteur. Le premier circuit 2 alimente ainsi les demi-moteurs M1/1 35 et M2/1 et les servitudes S2 et S4. Le second circuit 3 alimente les demi-moteurs Ml/2 et M2/2 et les servitudes S1 et S3. La figure 2 représente schématiquement le même réseau électrique qu'illustré par la figure 1 mais lors d'une panne du générateur G2. Lorsque le générateur G2 n'est plus opérationnel, le circuit de distribution électrique 3 n'est plus sous tension. Les servitudes S1 et S3 ne sont plus du tout alimentées et les moteurs M1 et M2 ne sont plus alimentés que par le seul générateur G1 et fonctionnent donc à mi-puissance. Une telle configuration de réseau électrique présente l'avantage de maintenir opérationnels les moteurs du véhicule en cas de défaillance d'un des générateurs et d'assurer une mobilité minimale du véhicule permettant son retour vers un lieu propice aux réparations. La figure 3 illustre un réseau électrique pour véhicule selon l'invention. Le réseau électrique comporte deux sources d'alimentation électrique G1 et G2, deux circuits de distribution électrique 2 et 3, deux moteurs M1 et M2, plusieurs servitudes Sl à S4 et un boîtier de sauvegarde 1. Les circuits de distribution 2, 3 comprennent chacun une branche principale 2a ou 3a qui alimente le moteur M1 ou M2 et une branche secondaire 2b ou 3b qui alimente un groupe de servitudes S1 et S3 ou S2 et S4. D'une façon générale on entendra par branche principale une partie du réseau électrique qui est disposée entre les générateurs électriques et les moteurs de propulsion. On entendra par branche secondaire une partie du réseau électrique disposée entre les générateurs et les servitudes. Les moteurs M1 et M2 sont ainsi alimentés par les deux générateurs G1 et G2 au moyen des branches principales 2a et 3a. Les servitudes Sl et S3 sont alimentées par la branche secondaire 3b du circuit de distribution électrique 3 et les servitudes S2 et S4 sont alimentées par la branche secondaire 2b du circuit de distribution électrique 2. Le boîtier de sauvegarde :L est électriquement relié aux circuits de distribution électrique 2 et 3 et comporte des moyens permettant , en cas de défaillance d'un moteur ou d'une branche principale 2a ou 3a, d'isoler cette branche principale défaillante et de connecter l'ensemble des servitudes sur la branche principale opérationnelle. La figure 4 est une représentation schématique du boîtier de sauvegarde 1. Le boîtier 1 comporte: - un commutateur électrique 4a permettant la mise en relation électrique des branches secondaires 2b et 3b des circuits de distribution 2 et 3, - un commutateur 4b permettant d'isoler la branche principale 3a en cas de panne de cette dernière, l0 - un commutateur 4c permettant d'isoler la branche principale 2a en cas de panne de cette dernière. Les commutateurs électriques 4a, 4b et 4c sont commandés par un calculateur 5. Le calculateur 5 commande la fermeture du commutateur 4a et l'ouverture d'un des commutateurs 4c ou 15 4b en cas de défaillance d'une des branches principales 2a ou 3a. Le calculateur 5 est relié à une interface de commande 6 et/ou à un ou plusieurs capteurs 7. L'interface de commande 6 permet à un opérateur de commander manuellement l'ouverture 20 ou la fermeture des commutateurs 4a, 4b et 4c. Les capteurs 7 sont reliés aux générateurs G1 et G2 ou aux branches principales 2a, 3a des circuits de distribution 2 et 3 afin de déceler une baisse de tension ou un dysfonctionnement d'un générateur ou d'une branche principale de distribution. 25 La figure 5 illustre schématiquement un procédé de sauvegarde de servitudes électriques mettant en oeuvre un dispositif selon l'invention. Le procédé est le suivant : on vérifie le fonctionnement des branches principales 2a, 3a des circuits de distribution 30 2 et 3 et/ou des générateurs G1 et G2 à l'aide de capteurs 7. En cas de dysfonctionnement d'une branche principale d'un circuit de distribution et/ou d'un générateur, ou en cas de déclenchement manuel par un opérateur, au moyen de l'interface de commande 6 de l'ensemble de commutateurs 4, on 35 relie les branches secondaires (2b ou 3b) du circuit défaillant à la branche principale (2a ou 3a) qui est encore opérationnelle tout en isolant le circuit de distribution principal qui est défaillant. L'isolation du circuit défaillant est indispensable pour éviter de perdre éventuellement le réseau valide (en cas de court-circuit par exemple). A titre de variante il est bien entendu possible de concevoir un dispositif mettant en oeuvre plus de deux circuits de distribution électrique. Dans tous les cas on détectera la défaillance d'un circuit principal et on assurera à l'aide d'un jeu de commutateurs : l'isolation du circuit principal défaillant et le raccordement du circuit secondaire qui était relié à ce circuit défaillant à un autre des circuits principaux encore opérationnel
L'invention concerne un réseau électrique pour véhicule comportant au moins deux sources d'alimentation électrique (G1,G2), deux circuits de distribution électrique (2,3) et plusieurs servitudes (S1 à S4) alimentées par au moins un circuit de distribution électrique.Le réseau électrique est caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier de sauvegarde (1) électriquement relié aux circuits de distribution électrique (2,3) et comportant un moyen permettant la mise en relation électrique des circuits de distribution (2,3).L'invention concerne également un procédé de sauvegarde de servitudes électriques mettant en oeuvre un réseau électrique selon l'invention.
1. Réseau électrique pour véhicule comportant au moins deux sources d'alimentation électrique (Gl,G2), deux circuits de distribution électrique (2,3) comprenant chacun une branche principale (2a,3a) alimentant au moins un moteur et une branche secondaire (2b,3b) alimentant au moins une servitude (Si à S4), caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier de sauvegarde (1) électriquement relié aux branches principales (2a,3a) des circuits de distribution électrique (2,3) et comportant un moyen (4) permettant la mise en relation électrique des branches secondaires (2b,3b) des circuits de distribution (2,3), tout en isolant entre elles les branches principales (2a,3a). 2. Réseau électrique selon la 1, caractérisé en ce que le moyen (4) permettant la mise en relation électrique des branches secondaires (2b,3b) ainsi que l'isolation des branches principales (2a,3a) des circuits de distribution (2,3) est un ensemble de commutateurs électriques (4). 3. Réseau électrique selon la 2, caractérisé en ce que le boîtier de sauvegarde (1) comporte un calculateur (5) permettant de commander l'ensemble des commutateur (4) en cas de défaillance d'un des circuits de distribution (2,3) ou d'une source d'alimentation électrique (Gl,G2). 4. Réseau électrique selon la 3, caractérisé en ce que le calculateur (5) est relié à une interface de commande (6) afin d'être commandé par un opérateur. 5. Réseau électrique selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que le calculateur (5) est relié à un ou plusieurs capteurs (7) permettant de déceler une baisse de tension sur une des branches principales des circuits de distribution (2,3) ou un dysfonctionnement d'un générateur (Gl,G2). 6. Procédé de sauvegarde de servitudes électriques mettant en œuvre un réseau électrique selon l'une quelconquedes précédentes, caractérisé en ce qu'on vérifie le fonctionnement des branches principales (2a,3a) des circuits de distribution (2,3) et/ou des générateurs (G1,G2) et/ou de leurs dispositifs de couplage sur une branche principale, et, en cas de dysfonctionnement, on relie au moyen d'un boîtier de sauvegarde, la ou les branches secondaires (2b,3b) du circuit défaillant à une branche principale opérationnelle tout en isolant la branche principale défaillante.
B,H
B60,H02
B60R,H02J
B60R 16,H02J 9
B60R 16/03,H02J 9/06
FR2891971
A1
SYSTEME DE GESTION DE DROITS NUMERIQUES UTILISANT UNE STRUCTURE DE STOCKAGE MULTIMEDIA COMPRENANT PLUSIEURS CONTENUS
20,070,413
Domaine de l'invention La présente invention concerne l'utilisation d'une structure de stockage multimédia unique comprenant plusieurs contenus dans un système de gestion de droits numériques. Contexte de l'invention La protection du contenu numérique transféré entre des ordinateurs par un réseau est fondamentalement importante pour de nombreuses entreprises à l'heure actuelle. Les entreprises tente de sécuriser cette protection en mettant en oeuvre une certaine forme de procédé de gestion de droits numériques (DRM). Le procédé DRM implique souvent le chiffrement du contenu (par exemple, chiffrer la forme binaire du contenu) pour restreindre l'usage à ceux à qui un droit a été accordé au contenu. La cryptographie est le procédé traditionnel de protection des données en transit à travers un réseau. Dans son application classique, la cryptographie protège les communications entre deux parties mutuellement confiantes contre une attaque sur les données en transit. Cependant, pour de nombreuses applications de transfert de fichier numérique à l'heure actuelle (par exemple, pour le transfert de-contenu audio ou vidéo), le paradigme est décalé, alors qu'une partie qui reçoit le contenu (c'est-à-dire la "partie réceptrice") peut tenter de rompre le chiffrement DRM que la partie qui fournit le contenu (c'est-à-dire la "partie distributrice") appliqué au contenu. En outre, avec la prolifération des attaques de pénétration de réseau, une troisième partie peut obtenir un accès à l'ordinateur de la partie réceptrice et ainsi au contenu protégé. Certains contenus qui sont distribués dans les systèmes DRM existants sont liés les uns aux autres. Cependant, un système DRM existant, souvent, ne permet pas aux destinataires du contenu d'acheter ou de prendre sous licence de façon flexible un sous-ensemble de contenu d'un ensemble de contenus DRM connexe. Par exemple, un système DRM existant distribue certaines chansons en même temps que leurs vidéos musicales associées. En distribuant une chanson en même temps que sa vidéo musicale associée, ce système DRM requiert de façon obligatoire qu'un destinataire (1) achète à la fois la chanson et sa vidéo musicale associée, ou (2) de renoncer à la fois à la chanson et sa vidéo musicale associée. Par conséquent, il existe un besoin dans l'art pour système DRM qui permet de façon flexible à des destinataires de contenu d'acheter ou prendre sous licence un sous-ensemble de contenu d'un ensemble de contenus DRAM connexe. Résumé de l'invention Certains modes de réalisation de la présente invention proposent un procédé pour distribuer du contenu sur un réseau. Le procédé distribue une structure de stockage multimédia unique à dispositif (par exemple, un ordinateur, un lecteur portable, etc.) qui se connecte au réseau. La structure de stockage multimédia comprend des premier et deuxième contenus chiffrés. En fonction de si le dispositif est autorisé à accéder au premier contenu, au deuxième contenu ou les deux, le procédé fournit au dispositif un ensemble de clés destinées à déchiffrer les contenus auxquels le dispositif peut accéder. L'ensemble de clés fourni peut comprendre une ou plusieurs clés destinées à déchiffrer un seul des deux contenus chiffrés. En variante, il peut comprendre une ou plusieurs clés destinées à déchiffrer les deux contenus chiffrés. Par exemple, l'ensemble de clés sélectionné peut comprendre une première clé pour déchiffrer le premier contenu et une deuxième clé pour déchiffrer le deuxième contenu. En fonction de l'ensemble de clés fourni, le dispositif peut alors déchiffrer et accéder à l'un des deux contenus dans la structure de stockage multimédia ou aux deux contenus chiffrés dans la structure de stockage multimédia. La structure de stockage multimédia comprend une première section de contenu qui stocke le premier contenu chiffré, et une deuxième section de contenu qui stocke le deuxième contenu chiffré. Dans certains modes de réalisation, la structure de stockage multimédia comprend également des première et deuxième sections de clés respectivement pour stocker des première et deuxième clés destinées à déchiffrer les premier et deuxième contenus. Le procédé de certains modes de réalisation distribue la structure de stockage multimédia avec les premier et deuxième contenus chiffrés depuis un ordinateur qui est distinct de l'ordinateur ou des ordinateurs qui distribuent les première et deuxième clés. Dans certains modes de réalisation, le dispositif qui reçoit la structure de stockage multimédia insère les première et deuxième clés dans les première et deuxième sections de clé de la structure de stockage multimédia. Un contenu chiffré peut être du contenu audio (par exemple, une piste audio, une chanson, une bande son, etc.) lié à une présentation particulière (par exemple, une vidéo musicale, un film, etc.), alors que l'autre contenu chiffré peut être un contenu vidéo (par exemple, une bande vidéo, un clip vidéo, etc.) lié à la présentation particulière. En variante, les deux contenus peuvent être du contenu vidéo (par exemple, des clips vidéo de différents angles d'une ou plusieurs scènes) ou du contenu audio (par exemple, différentes versions ou mixes d'une chanson ou différentes langues pour les dialogues dans un film). En outre, du contenu autre qu'audio et vidéo peut être stocké dans la structure de stockage multimédia. Par exemple, un contenu peut être un contenu audio ou vidéo, alors que l'autre contenu peut être les paroles ou le dialogue associés au contenu audio ou vidéo. Le procédé dans certains modes de réalisation distribue une structure de stockage multimédia qui contient plus de deux contenus. Par exemple, dans certains cas, la structure de stockage multimédia comprend un contenu audio et deux contenus vidéo, qui peuvent être deux clips vidéo associés au contenu audio (par exemple, cela peut être deux vidéos musicales différentes associées à une chanson). Dans certains modes de réalisation, le dispositif (par exemple, l'ordinateur) qui reçoit la structure de stockage multimédia transfère la structure de stockage multimédia à un autre dispositif (par exemple, un lecteur portable). Dans ce transfert, un des contenus provenant de la structure de stockage multimédia peut être supprimé dans le transfert de la structure de stockage multimédia vers l'autre dispositif (par exemple, dans le lecteur portable). Dans certains cas, le contenu est supprimé de la structure de stockage multimédia pour réduire la consommation de ressources sur l'autre dispositif. Dans d'autres cas, le contenu est supprimé de la structure de stockage multimédia car l'autre dispositif ne possède pas les droits d'accès à cet autre contenu. Brève description des dessins Les caractéristiques novatrices de la présente invention sont décrites dans les revendications en annexe. Cependant, à des fins d'explication, plusieurs modes de réalisation sont décrits sur les figures suivantes. La figure 1 illustre un exemple d'une telle structure de stockage multimédia. La figure 2 illustre un exemple où l'ensemble de clés sélectionné comprend une première clé destinée à déchiffrer le premier contenu chiffré et une deuxième clé destinée à déchiffrer le deuxième contenu chiffré. La figure 3 illustre un autre exemple de la structure de stockage multimédia. Les figures 4 à 10 illustrent divers exemples de contenus connexes dans une structure de stockage multimédia de certains modes de réalisation. La figure 11 illustre un système de distribution de contenu de certains modes de 35 réalisation. La figure 12 illustre de façon conceptuelle un exemple d'un ensemble possible d'interactions entre l'ordinateur, le serveur DRM et le serveur de mise en mémoire cache de contenu. La figure 13 illustre un autre exemple d'un ordinateur acquérant un fichier multimédia. La figure 14 illustre le stockage par un ordinateur des deux clés qu'il reçoit dans l'exemple illustré sur la figure 11. La figure 15 illustre le stockage par un ordinateur de la clé qu'il reçoit dans l'exemple illustré sur la figure 13. La figure 16 illustre un exemple de l'ordinateur synchronisant son contenu DRM avec 15 un lecteur portable. La figure 17 illustre de façon conceptuelle un procédé qu'un ordinateur réalise dans certains modes de réalisation pour synchroniser un ensemble de contenu avec un lecteur portable. 20 Description détaillée de l'invention Dans la description suivante, de nombreux détails sont décrits à des fins d'explication. Cependant, l'homme du métier réalisera que la présente invention peut être mise en pratique 25 sans l'utilisation de ces détails spécifiques. Dans d'autres cas, des structures et dispositifs bien connus sont représentés sous forme de schéma de principe pour ne pas obscurcir la description de la présente invention avec des 30 détails inutiles. Structure de stockage multimédia Certains modes de réalisation proposent un système de distribution de contenu destiné à distribuer des structures de stockage 35 multimédias unitaires à des dispositifs (par exemple, des ordinateurs, des lecteurs portables, etc.) qui se connectent à un réseau. Chaque structure de stockage multimédia unitaire comprend un ensemble de contenus liés. Dans au moins certaines structures de stockage multimédia unitaires de certains modes de réalisation, chaque contenu est chiffré séparément pour le protéger contre une utilisation non autorisée. Des exemples de contenus comprennent de la vidéo, de l'audio, du texte, du son, etc. La figure 1 illustre de façon conceptuelle un exemple d'une structure de stockage multimédia unitaire 100 de certains modes de réalisation. Comme cela est représenté sur cette figure, la structure de stockage multimédia comprend des premier et deuxième contenus chiffrés 105 et 110. Elle comprend également des première et deuxième sections 115 et 120 destinées à contenir des première et deuxième clés cryptographiques destinées à déchiffrer les premier et deuxième contenus 105 et 110. La structure de stockage multimédia comprend également un en-tête 125 qui comprend des métadonnées concernant le contenu dans la structure de stockage multimédia. En fonction de si le dispositif est autorisé à accéder au premier contenu 105, au deuxième contenu 110, ou aux deux, le système fournit au dispositif un premier ensemble de clés destinées à déchiffrer les contenus auxquels le dispositif peut accéder. L'ensemble de clés fourni peut comprendre une seule clé destinée à déchiffrer un seul des deux contenus chiffrés. En variante, il peut comprendre deux clés destinées à déchiffrer les deux contenus. Par exemple, la figure 2 illustre un exemple où l'ensemble de clés sélectionné comprend une première clé 215 destinée à déchiffrer le premier contenu chiffré 105 et une deuxième clé 220 destinée à déchiffrer le deuxième contenu chiffré 110. La figure 3 illustre un autre exemple de la structure de stockage multimédia 100. Dans cet exemple, la structure de stockage multimédia 100 comprend seulement la deuxième clé 220 destinée à déchiffrer le deuxième contenu chiffré 110. En fonction de l'ensemble de clés que le système fournit au dispositif, le dispositif peut déchiffrer et accéder à l'un des deux contenus 105 et 110 ou aux deux contenus chiffrés. Le système de certains modes de réalisation distribue la structure de stockage multimédia avec les premier et deuxième contenus chiffrés 105 et 110 à partir d'un ordinateur qui est distinct de l'ordinateur ou des ordinateurs qui distribuent les première et deuxième clés 215 et 220 destinées à déchiffrer les premier et deuxième contenus chiffrés. Alors que cette demande décrit la réception, le stockage, la manipulation et l'utilisation d'une "clé", il sera entendu qu'un éventail de techniques connues peut être utilisé pour dissimuler la clé. Par exemple, le masquage de clé, le chiffrement de clé, séparer la clé en plus d'un morceaux à stocker séparément, et l'obscurcissement des opérations de lecture/écriture, peuvent tous être utilisés et sont considérés dans le concept général de réception, stockage et utilisation d'une "clé". Comme cela est mentionné ci-dessus, la structure de stockage multimédia unique qui est distribuée par certains modes de réalisation comprend un ensemble de contenus liés. Dans certains modes de réalisation, deux contenus sont liés lorsqu'ils concernent la même présentation audio et/ou vidéo (par exemple, une chanson, un film, une vidéo musicale, etc.). Dans certains cas, deux contenus liés peuvent être visualisés ou lus simultanément. Dans d'autres cas, deux contenus liés peuvent être visualisés ou lus indépendamment. Les figures 4 à 10 illustrent divers exemples de contenus liés dans une structure de stockage multimédia de certains modes de réalisation. La figure 4 illustre un exemple d'une structure de stockage 400 où un contenu chiffré est un contenu audio 405 (par exemple, une piste audio, une chanson, une bande son) lié à une présentation particulière (par exemple, une vidéo musicale, un film, etc.), alors que l'autre contenu chiffré est un contenu vidéo 410 (par exemple, une bande vidéo, un clip vidéo, etc.) lié à la présentation particulière. La figure 5 illustre une structure de stockage 500 qui comprend deux contenus vidéo. Un exemple des ces deux contenus vidéo est deux clips vidéos qui sont tournés à angles différents pour couvrir une ou plusieurs scènes dans un film. Un contenu vidéo peut également comprendre du contenu audio associé à son contenu vidéo ou peut comprendre uniquement des données vidéo. La figure 6 illustre une structure de stockage 600 qui comprend deux contenus audio. Un exemple de ces deux contenus audio peut être deux versions ou mixes différents d'une chanson. Du contenu autre qu'audio ou vidéo peut être stocké dans la structure de stockage multimédia des certains modes de réalisation de la présente invention. Par exemple, la figure 7 illustre une structure de stockage multimédia 700 qui stocke un contenu audio 705 et un autre contenu textuel 710, qui peut être des paroles, un dialogue ou d'autres données associées au contenu audio 705. De manière similaire, la figure 8 illustre une structure de stockage multimédia 800 qui stocke un contenu vidéo 805 et un autre contenu textuel 810 qui peut être un dialogue associé au contenu vidéo 805. Dans certains cas, le système distribue une structure de stockage multimédia qui contient plus de deux contenus. Par exemple, la figure 9 illustre une structure de stockage multimédia 900 qui comprend un contenu audio (par exemple, une chanson) en même temps que deux contenus vidéo, qui peuvent être deux clips vidéo différents associés au contenu audio (par exemple, ce peut être deux vidéos musicales différentes associées à la chanson). De manière similaire, la figure 10 illustre une structure de stockage multimédia 1000 qui comprend un contenu vidéo (par exemple, un film) en même temps que deux contenus audio, qui peuvent être le composant audio de la vidéo en deux langues différentes. Dans les divers exemples illustrés sur les 35 figures 4 à 10, la structure de stockage multimédia comprend une clé destinée à déchiffrer chaque contenu stocké dans la structure de stockage multimédia. Comme cela est mentionné ci-dessus, le système de distribution de contenu de certains modes de réalisation permet à un ensemble différent de clés d'être acquis (par exemple, acheté ou pris sous licence) pour accéder à une structure de stockage multimédia sur un dispositif particulier. Dans certains modes de réalisation, le dispositif stocke l'ensemble de clés acquis dans la structure de stockage multimédia, et utilise l'ensemble de clés acquis pour déchiffrer et accéder au contenu de la structure de stockage multimédia qui a été acheté ou pris sous licence pour un accès sur le dispositif. Une fois déchiffrés, le dispositif peut visualiser ou lire individuellement ou simultanément les contenus déchiffrés. Dans certains modes de réalisation, le dispositif (par exemple, l'ordinateur) qui reçoit la structure de stockage multimédia transfère la structure de stockage multimédia vers un autre dispositif (par exemple, vers un lecteur portable). Dans ce transfert, un des contenus provenant de la structure de stockage multimédia peut être supprimé dans le transfert de la structure de stockage multimédia vers l'autre dispositif (par exemple, dans le lecteur portable). Dans certains cas, un des contenus est supprimé pour réduire la consommation de ressources sur l'autre dispositif. Certains modes de réalisation ci-dessus sont illustrés en référence à une structure de stockage multimédia qui elle-même comprend une pluralité de sections disponibles pour le stockage de clés. Ces sections de stockage peuvent être incorporées dans de nombreux formats de fichiers multimédia, y compris le format de fichier Quicktime, le format de fichier Windows Media, le format Real media, ISO/IEC 14496-12, Motion JPEG, etc. L'homme du métier réalisera que dans certains modes de réalisation, les clés sont, en variante, stockées et transférées séparément des fichiers multimédia unitaires auxquels elles appartiennent. Système de distribution de contenu La figure 11 illustre un système de distribution de contenu 1100 de certains modes de réalisation. Ce système de distribution de contenu distribue du contenu d'une manière qui protège les droits numériques (c'est-à-dire, garantit l'utilisation légale) du contenu. Pour distribuer du contenu qui est lié, le système distribue des structures de stockage multimédia uniques avec des contenus liés multiples. Dans cet exemple, les structures de stockage multimédia sont des fichiers multimédia. L'homme du métier réalisera que d'autres modes de réalisation peuvent utiliser d'autres types de structures de stockage. Comme cela est représenté sur la figure 11, le système de distribution de contenu 1100 comprend un serveur de mise en mémoire cache de contenu 1105, un serveur DRM 1110, et un ordinateur de réception de contenu 1115. L'ordinateur 1115 se connecte aux serveurs 1105 et 1110 à travers un réseau informatique, tel qu'un réseau local, un réseau étendu, un réseau de réseaux (par exemple, l'Internet), etc. A travers cette connexion, l'ordinateur 1115 communique avec le serveur DRM 1110 pour obtenir du contenu. Dans certains modes de réalisation, le système de distribution de contenu 1100 n'entraîne pas la vente ou la prise sous licence du contenu. Par conséquent, dans ces modes de réalisation, le serveur DRM 1110 met simplement en vigueur la distribution du contenu vers des ordinateurs autorisés sans considérer de quelconques objectifs financiers. A des fins d'illustration, cependant, plusieurs modes de réalisation du système de distribution de contenu 1110 qui sont décrits ci-dessus sont impliqués dans la vente ou la prise sous licence du contenu. Par conséquent, dans ces modes de réalisation, le serveur DRM 1110 est le serveur depuis lequel l'utilisateur de l'ordinateur 1115 peut acheter ou prendre sous licence le contenu. En d'autres termes, le serveur DRM 1110 de certains modes de réalisation est le serveur qui gère la transaction financière pour acheter ou prendre sous licence le contenu. Dans certains cas, certains contenus peuvent être achetés ou pris sous licence librement. Après que le serveur DRM 1110 détermine que l'ordinateur 1115 peut obtenir le contenu, le système de distribution de contenu 1100 utilise le serveur de mise en mémoire cache de contenu 1105 pour fournir un fichier de stockage multimédia qui contient un ou plusieurs contenus de DRM à l'ordinateur 1115 à travers le réseau 1120. Dans certains modes de réalisation, le système 1100 utilise des serveurs de mise en mémoire cache multiples 1105 pour mettre en mémoire cache le contenu à divers emplacements sur le réseau, pour améliorer la vitesse et l'efficacité de téléchargement du contenu à travers le réseau. Pour chaque fichier de stockage multimédia pour lequel le serveur DRM 1110 dirige le serveur de mise en mémoire cache 1105 à fournir à l'ordinateur 1115, le serveur DRM 1110 fournit un ensemble de clés pour l'ordinateur à utiliser pour déchiffrer le contenu qui est stocké dans le fichier de stockage multimédia. La figure 12 illustre de façon conceptuelle un exemple d'un ensemble possible d'interactions entre l'ordinateur 1115, le serveur DRM 1110, et le serveur de mise en mémoire cache de contenu 1105. Cet ensemble d'interactions représente un procédé d'acquisition de contenu 1200 de certains modes de réalisation de la présente invention. Comme cela est représenté sur cette figure, le procédé d'acquisition 1200 démarre lorsque l'ordinateur 1115 envoie (en 1205) une requête au serveur DRM 1110 pour acheter ou prendre sous licence un ou plusieurs contenus qui sont stockés dans un fichier multimédia particulier. En 1210, le serveur DRAM reçoit cette requête. Le procédé d'acquisition amène ensuite le serveur DRM 1110 et/ou l'ordinateur d'achat 1115 à réaliser une ou plusieurs opérations (en 1215à pour achever la transaction d'achat ou de licence. Après que la transaction est achevée, le serveur DRM 1110 envoie (en 1215) une requête au serveur de mise en mémoire cache de contenu 1105 pour envoyer le fichier multimédia pour la contenu acheté ou pris sous licence à l'ordinateur 1115. Le serveur de mise en mémoire cache 1105 reçoit cette requête en 1225 et, en réponse, commence (en 1230) un téléchargement du fichier multimédia vers l'ordinateur d'achat 1115. La figure 11 illustre un exemple d'un fichier multimédia 1125 que le serveur de mise en mémoire cache de contenu 1105 télécharge vers l'ordinateur 1115. Dans cet exemple, le fichier multimédia comprend cinq sections. Les première et deuxième sections 1145 et 1155 contiennent deux contenus chiffrés. Chaque contenu est chiffré à l'aide d'une clé de contenu particulière. Les troisième et quatrième sections 1150 et 1160 sont des sections vides dans le fichier pour l'insertion des clés de contenu si ces clés de contenu sont achetées ou prises sous licence par l'ordinateur 1115. Enfin, la cinquième section 1165 est un champ d'en-tête, qui contient des métadonnées concernant le contenu et/ou les clés de contenu. L'ordinateur 1115 reçoit (en 1235) le fichier multimédia fourni par le serveur de mise en mémoire cache. L'ordinateur 1115 envoie ensuite (en 1240) une confirmation du téléchargement au serveur DRM 1110. Après l'étape 1220, le serveur DRM 1110 transite vers un état d'attente 1245 pour attendre la confirmation devant être reçue en provenance de l'ordinateur 1115. Une fois que le serveur DRM 1110 reçoit la confirmation du téléchargement en 1245, il envoie (en 1250) à l'ordinateur 1115 un ensemble de clés selon les contenus que l'ordinateur 1115 a acheté ou pris sous licence. Dans l'exemple illustré sur la figure 11, l'ordinateur 1115 a acquis les deux contenus qui sont stockés dans le fichier multimédia. Par conséquent, dans cet exemple, le serveur DRM 1110 envoie (en 1250) un ensemble de clés qui permet à l'ordinateur 1115 d'accéder aux deux contenus dans le fichier multimédia 1125. Dans l'exemple illustré sur la figure 11, cet ensemble de clés comprend deux clés de contenu 1130 et 1132. Dans certains modes de réalisation, chaque contenu (par exemple, 1145 ou 1155) est chiffré en fonction d'une clé de contenu particulière (par exemple, 1130 ou 1132). Par conséquent, l'ordinateur 1115 utilise la clé de contenu 1130 pour déchiffrer le contenu chiffré 1145, et utilise la clé de contenu 1132 pour déchiffrer le contenu chiffré 1155. La figure 13 illustre un autre exemple de l'ordinateur 1115 acquérant le fichier multimédia 1125. Dans cet exemple, l'ordinateur 1115 a également acquis le premier contenu chiffré 1145. Par conséquent, même si le serveur de mise en mémoire cache 1105 fournit à l'ordinateur 1115 le fichier multimédia qui contient les deux contenus, le serveur DRM 1110 fournit uniquement la clé de contenu 1130 pour le contenu chiffré 1145. Par conséquent, dans cet exemple, l'ordinateur peut accéder au contenu chiffré 1145 dans le fichier multimédia en utilisant la clé de contenu 1130. Cependant, étant donné que l'ordinateur 1115 n'a pas reçu le contenu chiffré pour le contenu fichier 1155 dans le fichier multimédia 1125, l'ordinateur ne peut pas déchiffrer le contenu chiffré 1155. Comme cela est représenté sur la figure 12, l'ordinateur 1115 reçoit (en 1255) l'ensemble de clés fourni par le serveur DRM 1110. Comme cela est représenté sur la figure 12, l'ordinateur 1115 stocke (en 1260) cet ensemble de clés dans le fichier multimédia. La figure 14 illustre le stockage par l'ordinateur des deux clés qu'il reçoit dans l'exemple illustré sur la figure 11. Comme cela est représenté sur cette figure, l'ordinateur 1115 stocke initialement les clés de contenu 1130 et 1132 dans des stockages temporaires 1405 et 1407. Il fusionne ensuite ces clés de contenu avec le fichier multimédia 1125 qu'il a reçu en 1235 et qu'il a stocké temporairement dans un stockage temporaire 1410. L'ordinateur stocke ensuite le fichier multimédia qui résulte de cette fusion dans un stockage de bibliothèque de contenu 1415. La figure 15 illustre le stockage par l'ordinateur de la clé qu'il reçoit dans l'exemple illustré sur la figure 13. L'opération de stockage illustrée sur la figure 15 est similaire à l'opération de stockage illustrée sur la figure 14, à l'exception que le fichier de fusion (stocké dans la bibliothèque multimédia de contenu 1415) ne contient pas la clé de contenu 1132 pour le deuxième contenu chiffré étant donné que l'ordinateur n'a pas acquis et reçu cette clé de contenu. Dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, le système de distribution de contenu 1100 utilise un ordinateur pour fournir le contenu chiffré tandis qu'il en utilise un autre pour fournir les clés nécessaires pour déchiffrer le contenu chiffré. L'homme du métier réalisera que dans d'autres modes de réalisation, le système de distribution de contenu utilise un ordinateur pour fournir le contenu chiffré et les clés pour déchiffrer le contenu chiffré. En variante, dans d'autres modes de réalisation, le système de distribution de contenu utilise plus d'un ordinateur pour fournir les clés cryptographiques pour le contenu. Par exemple, des clés pour un contenu audio peuvent être disponibles auprès d'un serveur et des clés pour le contenu vidéo lié stocké dans la même structure de stockage multimédia peuvent être disponibles auprès d'un serveur distinct. Les serveurs multiples peuvent même être détenus et administrés par différentes parties, comme les droits qu'ils administrent. En outre, dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, le système de distribution de contenu 1100 fournit différentes clés cryptographiques pour déchiffrer différents contenus. Dans d'autres modes de réalisation, le système de distribution de contenu peut utiliser différents systèmes d'encodage pour chiffrer différents contenus. Par exemple, le système peut utiliser un système d'encodage symétrique pour chiffrer le contenu audio mais utiliser un système de chiffrement asymétrique pour chiffrer le contenu vidéo. En variante, le système peut chiffrer le contenu audio dans son intégralité, tout en chiffrant seulement des parties du contenu vidéo. En outre, la figure 12 illustre un ensemble 35 possible d'interactions entre l'ordinateur 1115, le serveur DRM 1110, et le serveur de mise en mémoire cache 1105. L'homme du métier réalisera que ces ordinateurs peuvent interagir différemment dans d'autres modes de réalisation. Par exemple, dans certains modes de réalisation, l'ordinateur 1115 n'envoie pas une confirmation de la réception d'un fichier multimédia auserveur DRM. Dans certains des modes de réalisation, le serveur DRM lui-même envoie l'ensemble de clés à l'ordinateur 1115. Bien que certains modes de réalisation aient été décrits en référence à une configuration de réseau simplifiée, il sera entendu que de nombreuses variations existent dans le cadre décrit ici. Par exemple, le serveur DRM est représenté comme un ordinateur unique, mais aux fins de ce brevet, un tel serveur peut comprendre de nombreux ordinateurs et/ou mémoires interconnectés et/ou équipements d'interconnexion. De manière similaire, le serveur de mise en mémoire cache de contenu peut être un ordinateur unique ou un ensemble d'ordinateurs en réseau et de mémoires formant tous un serveur. En outre, tandis que le contenu peut être fourni depuis un serveur de mise en mémoire cache de contenu directement ou indirectement vers un ordinateur client, d'autres procédés de transfert peuvent entraîner un ordinateur à demander des clés pour déverrouiller le contenu disponible à lui auprès d'un ordinateur pair, un dispositif de stockage portable ou tout autre mécanisme de transfert. Synchronisation avec un lecteur Dans certains modes de réalisation, l'ordinateur 1115 peut synchroniser son contenu DRM avec un lecteur portable qui est autorisé à accéder au contenu DRM. Dans certains cas, cette synchronisation supprime un ou plusieurs contenus d'un fichier multimédia que l'ordinateur télécharge sur le lecteur portable. Dans certains cas, les contenus sont supprimés pour réduire la consommation de ressources sur l'autre dispositif. Dans d'autres cas, le contenu est supprimé de la structure de stockage multimédia car l'autre dispositif ne possède les droits d'accès à cet autre contenu. La figure 16 illustre un exemple de l'ordinateur 1115 synchronisant son contenu DRM avec un lecteur portable 1605. Le lecteur portable peut être un lecteur musical, un lecteur audio/vidéo, etc. Lorsque l'ordinateur 1115 synchronise son contenu DRM avec le lecteur 1605, le lecteur portable 1605 dans certains modes de réalisation reçoit (1) du contenu DRM en provenance de l'ordinateur 1115, et (2) une clé de contenu destinée à déchiffrer chaque contenu DRM qu'il reçoit. Le portable stocke ensuite le contenu DRM chiffré reçu et les clés associées. La figure 17 illustre de façon conceptuelle un procédé 1700 qu'un ordinateur 1115 réalise dans certains modes de réalisation pour synchroniser un ensemble de contenu avec un lecteur 1605. Comme cela est représenté sur cette figure, le procédé 1700 démarrer (en 1705) lorsqu'il reçoit une requête pour synchroniser un ensemble de contenu avec le lecteur 1605. Le procédé identifie ensuite (en 1710) l'ensemble de fichiers multimédia qui est associé à ID de compte utilisateur du lecteur. Ensuite, le procédé déterminé (en 1715) si l'ordinateur 1115 stocke un quelconque fichier multimédia pour le lecteur, qu'il n'a pas encore téléchargé vers le lecteur (c'est-à-dire, s'il existe un quelconque fichier multimédia qui doit être synchronisé entre l'ordinateur et le lecteur). Si non, le procédé se termine. Dans le cas contraire, le procédé sélectionne (en 1720) un fichier multimédia qui 10 doit être synchronisé. En 1720, le procédé supprime du fichier multimédia un quelconque contenu qui a été désigné comme du contenu qui ne doit pas être téléchargé vers le lecteur portable. Dans certains modes de réalisation, 15 l'ordinateur utilise une application qui permet à un utilisateur de désigner le contenu que l'utilisateur souhaite synchroniser avec le lecteur portable. Si le procédé supprime (en 1720) un 20 quelconque contenu du fichier multimédia, il supprime également la clé de contenu et les métadonnées associées du contenu du fichier multimédia dans certains modes de réalisation de la présente invention. La figure 16 illustre un 25 exemple de la suppression du contenu vidéo et sa clé de contenu associée d'un fichier multimédia 1600 qui est téléchargé vers le lecteur portable 1605. Après l'étape 1720, le procédé télécharge 30 (en 1725) le fichier multimédia qui contient uniquement le contenu chiffré qui doit être synchronisé avec le lecteur (c'est-à-dire, télécharge le fichier multimédia après qu'un quelconque contenu qui ne doit pas être 35 téléchargé vers le lecteur a été supprimé). Dans certains modes de réalisation, le fichier multimédia téléchargé non seulement contient un ou plusieurs contenus chiffrés mais contient également une ou plusieurs clés de contenu qui peuvent être utilisées pour déchiffrer le contenu. Dans certains modes de réalisation, l'ensemble de clés qui est téléchargé dans le fichier multimédia vers le lecteur est le même ensemble de clés qui est utilisé pour déchiffrer le contenu sur l'ordinateur 1115. Dans d'autres modes de réalisation, les clés dans le fichier multimédia télécharge sont un ensemble de clés différent. Le lecteur stocke ensuite (en 1725) le fichier multimédia téléchargé sur son stockage interne (par exemple, son stockage non volatile interne, un disque dur, une mémoire flash, etc.). Après l'étape 1725, le procédé détermine (en 1730) s'il existe un quelconque contenu supplémentaire pour le lecteur qu'il n'a pas encore téléchargé vers le lecteur (c'est-à-dire, s'il existe un quelconque contenu supplémentaire qui doit être synchronisé entre l'ordinateur et le lecteur). Si oui, le procédé répète les étapes 1720 et 1725 pour un contenu qui doit être synchronisé. Si non, le procédé se termine. La figure 17 fournit un exemple illustratif de la synchronisation de fichiers multimédia entre un ordinateur et un lecteur dans certains modes de réalisation de la présente invention. L'homme du métier réalisera que d'autres modes de réalisation utilisent d'autres procédés pour synchroniser des fichiers multimédia. En outre, dans certains modes de réalisation, le lecteur portable communique directement avec le serveur DRM et/ou le serveur de mise en mémoire cache pour obtenir du contenu. Chiffrement Comme cela est décrit ci-dessus, plusieurs modes de réalisation de la présente invention fournissent des procédés et des systèmes DRM pour distribuer du contenu. Ces procédés et ces systèmes chiffrent et déchiffrent du contenu en fonction de clés cryptographiques. Chiffrer du contenu entraîne de transformer le contenu d'une forme déchiffrable (appelée texte en clair) en une forme indéchiffrable (appelée cryptogramme) en fonction une ou plusieurs clés cryptographiques. Déchiffrer le contenu entraîne de transformer le contenu chiffré en une forme déchiffrable à l'aide d'une ou plusieurs clés cryptographiques. Une clé de chiffrement est une information qui commande l'opération d'un algorithme de cryptographie. Dans la technologie de chiffrement symétrique, la clé qui est utilisée pour chiffrer le contenu est la même clé qui est utilisée pour déchiffrer le contenu. Dans la technologie de chiffrement asymétrique, la même clé n'est pas utilisée pour chiffrer et déchiffrer le contenu. Par exemple, dans un système, un dispositif de chiffrement utilise une clé publique d'un destinataire pour chiffrer le contenu, et le destinataire utilise sa clé privée pour déchiffrer le contenu chiffré. Un grand nombre des caractéristiques des modes de réalisation décrits ci-dessus peut être mis en œuvre selon une approche de chiffrement symétrique ou asymétrique. En outre, dans certains modes de réalisation, le chiffrement est appliqué à un format binaire du contenu. Bien que le format binaire non chiffré d'un contenu puisse être difficile à déchiffrer pour un humain, il peut être déchiffré par une application ou un système d'exploitation. D'autre part, le format binaire chiffré d'un contenu, idéalement, ne doit pas être déchiffré par une quelconque application ou système d'exploitation, sans avoir été déchiffré d'abord à l'aide d'une ou plusieurs clés cryptographiques. Alors que la présente invention a été décrite en référence à de nombreux détails spécifiques, l'homme du métier reconnaîtra que la présente invention peut être mise en oeuvre dans d'autres formes spécifiques sans s'éloigner de l'esprit de la présente invention. Par exemple, même si un ensemble de clés est décrit ci-dessus pour les fichiers de stockage multimédia de certains modes de réalisation, d'autres modes de réalisation fournissent différents ensembles de clés pour définir des niveaux différents d'accès sur différents dispositifs au contenu d'un fichier de stockage multimédia. Ainsi, l'homme du métier comprendra que la présente invention n'est pas limitée par les détails illustratifs précédents, mais plutôt doit être définie par les revendications en annexe
Certains modes de réalisation de la présente invention proposent un procédé de distribution de contenu sur un réseau. Le procédé distribue une structure de stockage multimédia unique (100) à un dispositif (par exemple, un ordinateur, un lecteur portable, etc.) qui se connecte au réseau. La structure de stockage multimédia comprend des premier et deuxième contenus chiffrés (105, 110). En fonction de si le dispositif est autorisé à accéder au premier contenu, au deuxième contenu ou aux deux, le procédé fournit au dispositif un ensemble de clés destinées pour déchiffrer les contenus auxquels le dispositif peut accéder. L'ensemble de clés fourni peut comprendre une ou plusieurs pour déchiffrer un seul des deux contenus chiffrés. En variante, il peut comprendre une ou plusieurs clés pour déchiffrer les deux contenus chiffrés. Par exemple, l'ensemble de clés sélectionné peut comprendre une première clé pour déchiffrer le premier contenu chiffré et une deuxième clé pour déchiffrer le deuxième contenu chiffré. Selon l'ensemble de clés fourni, le dispositif peut ensuite déchiffrer et accéder à un des deux contenus ou aux deux contenus chiffrés dans la structure de stockage multimédia.
1. Procédé de gestion de droits numériques (DRM) destiné à distribuer du contenu, le procédé comprenant les étapes consistant à : a) fournir une structure de stockage multimédia unique (100) à un dispositif, dans lequel la structure de stockage multimédia comprend des premier et deuxième contenus chiffrés (105, 110) ; b) en fonction des contenus pour lesquels le dispositif possède un droit d'accès, sélectionner un premier ensemble de clés parmi un deuxième ensemble de clés ; et c) fournir le premier ensemble de clés au dispositif pour contrôler le contenu auquel le 15 dispositif peut accéder. 2. Procédé selon la 1, comprenant en outre l'étape consistant à . stocker, au niveau du dispositif, le premier ensemble de clés dans la structure de stockage 20 multimédia. 3. Procédé selon la 1, dans lequel le premier ensemble de clés comprend une clé cryptographique destinée à déchiffrer chaque contenu dans la structure de stockage multimédia 25 pour lequel le dispositif possède un droit d'accès. 4. Procédé selon la 1, comprenant en outre l'étape consistant à . Avant de fournir une structure de stockage 30 multimédia unique, compléter une transaction financière dans laquelle un utilisateur du dispositif acquiert des droits d'accès àcertains contenus dans la structure de stockage multimédia. 5. Système de distribution de contenu (1100) comprenant . a) une pluralité de dispositifs destinés à recevoir du contenu ; b) au moins un ordinateur destiné à distribuer des structures de stockage multimédia (100), chaque structure de stockage multimédia comprenant un ensemble de contenus chiffrés et un ensemble de clés, dans lequel chaque clé particulière dans l'ensemble de clés est destinée à déchiffrer un contenu particulier dans l'ensemble de contenus chiffrés, dans lequel l'ensemble de contenus chiffrés d'une structure de stockage multimédia comprend plus d'un contenu. 6. Système de distribution de contenu selon la 5, dans lequel chaque structure de stockage multimédia comprend en outre des métadonnées. 7. Système de distribution de contenu selon la 5, dans lequel une pluralité des dispositifs sont des ordinateurs. 8. Système de distribution de contenu selon la 7, comprenant en outre une pluralité de lecteurs portables (1605) pour une synchronisation avec les ordinateurs pour recevoir des structures de stockage multimédia. 9. Système de distribution de contenu selon la 8, dans lequel la synchronisation d'au moins un lecteur portable avec un ordinateur entraîne la suppression du contenu d'au moins une structure de stockage multimédia. 10. Structure de données comprenant . a) des informations d'en-tête ; b) une pluralité de parties multimédia chiffrées ; et c) une pluralité de clés, chaque clé étant destinée à déchiffrer une correspondante des parties multimédia chiffrées. 11. Structure de données selon la 10, dans laquelle une des parties multimédia chiffrées est un contenu audio (405) et une autre des parties multimédia chiffrées est un contenu vidéo (410) lié au contenu audio. 13. Structure de données selon la 12, dans laquelle le contenu audio est une chanson et le contenu vidéo est une vidéo musicale associée à la chanson. 14. Structure de données selon la 11, dans laquelle une des parties multimédia chiffrées est un contenu audio (705) et une autre des parties multimédia chiffrées est un contenu textuel (710) lié au contenu audio. 15. Structure de données selon la 12, dans laquelle le contenu audio est une chanson et le contenu textuel représente les paroles de la chanson. 16. Structure de données selon la 11, dans laquelle une des parties multimédia chiffrées est un contenu vidéo (805) et une autre des parties multimédia chiffrées est un contenu textuel (810) lié au contenu vidéo. 17. Structure de données selon la 12, dans laquelle le contenu textuel est un dialogue de la vidéo associée.18. Procédé d'un utilisateur recevoir l'autorisation d'accéder à un contenu multimédia comprenant les étapes consistant à : a) recevoir une structure de stockage 5 multimédia unitaire avec une pluralité de parties multimédia protégées ; b) recevoir en provenance d'une autorité de licence une clé pour chaque partie multimédia protégée à laquelle l'utilisateur est autorisé à 10 accéder ; c) utiliser ladite clé pour accéder aux dites parties multimédia auxquelles l'utilisateur est autorisé à accéder. 19. Procédé selon la 18, 15 comprenant en outre l'étape consistant à stocker lesdites clés reçues dans ladite structure de stockage multimédia unitaire. 20. Procédé d'accord d'autorisation d'accès à un contenu multimédia comprenant les étapes 20 consistant à . a) fournir à un dispositif une structure de stockage multimédia unitaire avec une pluralité de parties multimédia protégées ; b) fournir au dispositif une clé pour chaque 25 partie multimédia protégé à laquelle le dispositif est autorisé à accéder, dans lequel chaque clé est destinée à accéder à une partie multimédia à laquelle l'utilisateur est autorisé à accéder. 30 21. Procédé selon la 20, dans lequel les clés fournies sont stockées dans ladite structure de stockage multimédia unitaire après que les clés sont fournies.
H,G
H04,G06
H04L,G06F,G06Q
H04L 9,G06F 21,G06Q 30
H04L 9/32,G06F 21/24,G06Q 30/00
FR2897411
A1
DISPOSITIF D'ETANCHEITE POUR CARTER SOUS PRESSION ET CARTER DOTE D'UN TEL DISPOSITIF D'ETANCHEITE
20,070,817
La présente invention est relative aux dispositifs 5 d'étanchéité pour carters sous pression et aux carters dotés de tels dispositifs d'étanchéité. Plus particulièrement, l'invention concerne dispositif d'étanchéité comprenant : - un palier adapté pour être monté sur un carter 10 délimitant un espace intérieur rempli de liquide sous pression afin de supporter un arbre tournant, - des première et deuxième lèvres d'étanchéité annulaires destinées à être solidarisées avec le carter et à être en contact rotatif glissant avec l'arbre tournant, 15 les première et deuxième lèvres d'étanchéité délimitant entre elles une chambre collectrice de liquide dotée d'un canal d'évacuation de liquide, et un ajutage adapté pour faire communiquer ladite chambre collectrice avec l'espace intérieur du 20 carter. Le document EP-A-1 006 299 décrit un dispositif d'étanchéité de ce type, qui comprend un palier lisse à très faible jeu. Ce dispositif d'étanchéité donne entière satisfaction, mais il est toutefois apparu souhaitable de 25 perfectionner encore les dispositifs de ce type, notamment pour en faciliter le montage. A cet effet, selon l'invention, un dispositif d'étanchéité du genre en question est caractérisé en ce que ledit palier comprend d'une part, une cage annulaire 30 adaptée pour être fixée sur le carter et d'autre part, des roulements portés par la cage annulaire et adaptés pour rouler contre l'arbre tournant, et en ce que ladite cage annulaire porte les première et deuxième lèvres d'étanchéité, qui s'étendent radialement 35 vers l'intérieur à partir de la cage annulaire, une ouverture étant ménagée dans ladite cage annulaire en 2 communication avec le canal d'évacuation. Grâce à ces dispositions, le palier et les deux lèvres d'étanchéité forment un sous-ensemble pré assemblé, ce qui simplifie considérablement le montage sur le carter. De plus, on évite ainsi les phénomènes d'échauffement qui peuvent survenir avec un pallier lisse. Enfin, on maîtrise mieux la perte de charge dans l'écoulement de liquide entre l'amont et l'aval du pallier, ce qui permet de mieux maîtriser le débit de fluide et la pression dans la chambre collectrice. Dans divers modes de réalisation du dispositif selon l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - la première lèvre d'étanchéité est portée par une collerette solidaire de la cage annulaire, l'ajutage étant ménagé dans ladite collerette ; - ladite collerette comporte une armature annulaire rigide à section en L, avec une partie cylindrique emmanchée à force dans la cage annulaire et une partie radiale qui porte la première lèvre d'étanchéité ; - l'armature annulaire de la collerette est revêtue d'une couche d'élastomère ; - la première lèvre d'étanchéité est en PTFE ; - la deuxième lèvre d'étanchéité est en élastomère 25 et est surmoulée sur une ossature annulaire rigide qui est emmanchée à force dans la cage annulaire ; - une couche d'élastomère formée d'une seule pièce avec la deuxième lèvre d'étanchéité, est interposée entre l'ossature de la deuxième lèvre d'étanchéité et la cage 30 annulaire ; - la couche d'élastomère forme au moins une butée en contact avec la collerette de la première lèvre d'étanchéité, ladite butée délimitant un passage qui fait communiquer l'ajutage avec l'ouverture de la cage 35 annulaire ; - un joint en élastomère est comprimé radialement 3 entre la cage annulaire et une partie cylindrique appartenant à l'ossature de la deuxième lèvre d'étanchéité, ledit joint en élastomère étant également comprimé axialement entre un collet rabattu appartenant à la cage annulaire et une bride appartenant à l'ossature ; - la deuxième lèvre d'étanchéité est en caoutchouc ; - La première lèvre d'étanchéité est adaptée pour résister à une première pression d'au moins 5 bar et la deuxième lèvre d'étanchéité est adaptée pour résister à une deuxième pression inférieure à la première pression, le palier, l'ajutage et le passage d'évacuation étant calibrés pour permettre une fuite de liquide à un débit tel qu'il règne dans la chambre collectrice une pression inférieure à la deuxième valeur limite ; - les première et deuxième lèvres d'étanchéité sont adaptées pour permettre des vitesses de rotation de l'arbre tournant supérieures à 5000 t/mn. Par ailleurs, l'invention a également pour objet un carter rempli de liquide sous pression, doté d'un arbre tournant pénétrant dans ledit carter et d'un dispositif d'étanchéité tel que défini ci-dessus, la cage annulaire étant fixée sur le carter, les roulements étant en contact avec l'arbre tournant, les première et deuxième lèvres d'étanchéité annulaires étant en contact rotatif glissant avec l'arbre tournant, l'ajutage faisant communiquer la chambre collectrice avec l'espace intérieur du carter. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'une de ses formes de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard du dessin joint. Sur le dessin, la figure 1 est une vue partielle en coupe axiale d'un dispositif d'étanchéité selon une forme de réalisation de l'invention. La figure 1 représente une partie d'un carter 1 qui délimite un espace intérieur 2 remplis de liquide sous 4 pression, par exemple de l'huile. Le carter 1 peut par exemple appartenir à une boîte de vitesses, notamment une boîte de vitesses automatique. La paroi du carter 1 est traversée par un arbre 3 qui pénètre dans l'espace intérieur 2 et qui est monté rotatif autour d'un axe de rotation X. De plus, un dispositif d'étanchéité 4 est interposé entre le carter 1 et l'arbre 3 pour éviter les fuites de liquide de l'espace intérieur 2 vers l'extérieur 5 qui peut par exemple être à l'air ambiant. Le dispositif d'étanchéité 4 est adapté pour résister à une pression de liquide supérieure à 5 bars, et généralement comprise entre 10 et 20 bars, dans l'espace intérieur 2, tout en permettant une rotation de l'arbre 3 à une vitesse supérieure à 5000 t/mn, couramment 8000 t/mn. Le dispositif d'étanchéité 4 comporte un palier 6 à roulements qui comprend une cage annulaire extérieure 7, de forme générale cylindrique, centrée sur l'axe X, qui peut présenter à ses extrémités axiales, deux collets intérieurs rabattus 8, 9. La cage annulaire 7 peut par exemple être emboîtée à force dans l'ouverture 10 du carter qui est traversée par l'arbre 3. Le collet intérieur 8 de la bague annulaire est orienté vers l'espace intérieur 2 du carter et bute contre un épaulement 11 du carter, tandis que le collet 9 bute vers l'extérieur contre une pièce rapportée 12 telle qu'un anneau élastique logé dans un évidemment annulaire 13 ménagé intérieurement dans l'ouverture 10 du carter. Un joint d'étanchéité 14 en élastomère peut en outre être interposé radialement entre la bague annulaire 7 et le carter au voisinage de l'anneau élastique 12. Le palier 6 comporte en outre des roulements 15, en l'occurrence des aiguilles cylindriques dans l'exemple représenté sur les dessins, qui sont régulièrement réparties autour de l'arbre 3 de façon à rouler, d'une part, sur la surface extérieure de l'arbre 3, et d'autre part, sur la surface intérieure de la cage annulaire 7. Dans l'exemple considéré ici, les aiguilles cylindriques 15 sont maintenues axialement entre deux bagues de guidage 16, 17, réalisées par exemple en PTFE et solidarisées chacune à la cage annulaire 7. Plus particulièrement, dans l'exemple considéré ici, la bague de guidage 1.6, disposée vers l'espace intérieur 2 du carter, peut par exemple être collée ou fixée autrement à l'extrémité libre du collet intérieur 8 de la cage annulaire, tandis que la bague de guidage 17 opposée est collée ou solidarisée autrement sur une face d'une rondelle rigide 18 elle-même emmanchée à force de la cage annulaire 7. Par ailleurs, le dispositif d'étanchéité 4 comporte en outre une première lèvre d'étanchéité 19, de révolution autour de l'axe X, qui est disposée en contact rotatif glissant contre la surface extérieure de l'arbre 3, à l'opposé de l'espace intérieur 2 par rapport aux aiguilles cylindriques 15. Cette première lèvre d'étanchéité est adaptée pour résister à une première pression correspondant à la pression régnant dans l'espace intérieur 2, aux vitesses de rotation susmentionnées de l'arbre 3. La première lèvre d'étanchéité 19 peut par exemple présenter une forme annulaire à section en L, avec une première branche 19a disposée sensiblement dans un plan radial par rapport à l'axe x et une deuxième branche 19b s'étendant axialement vers les aiguilles cylindriques 15 et disposée en contact glissant contre la surface extérieure de l'arbre 3. La première lèvre d'étanchéité 19 peut être portée par une collerette 20 solidaire de la cage annulaire 7. Plus particulièrement, la collerette 20 peut comporter une armature annulaire 21 à section en L, de révolution autour de l'axe X, avec une première branche 21a disposée dans un plan radial et une deuxième branche 21b s'étendant axialement vers les aiguilles cylindriques 15. La deuxième branche 21 est emmanchée à force dans la cage annulaire 7, 6 en contact axial avec la rondelle 18 susmentionnée. L'armature 21 peut être recouverte d'une couche d'élastomère, par exemple du caoutchouc, qui est interposée entre, d'une part, l'armature 21, et d'autre part, la cage annulaire 7 et la rondelle 18. La première branche 19a de la première lèvre d'étanchéité peut par exemple être adhérisée sur la couche d'élastomère au niveau de la face de la première branche 21a de l'armature qui est orientée vers les aiguilles cylindriques 15. La collerette 20 est par ailleurs percée d'un ajutage calibré 23 qui débouche dans une chambre collectrice 24 délimitée axialement entre la première lèvre d'étanchéité 19 et une deuxième lèvre d'étanchéité 25, adaptée pour résister à une deuxième pression (par exemple de l'ordre de 1 bar) inférieure à la première pression. La deuxième lèvre d'étanchéité 25 est une lèvre en élastomère, par exemple en caoutchouc, qui présente une forme de révolution centrée sur l'axe X et qui est en contact rotatif glissant contre la surface extérieure de l'arbre 3. Cette deuxième lèvre d'étanchéité 25 est disposée axialement vers l'extérieur par rapport à la première lèvre d'étanchéité 19, et elle peut être surmoulée sur une ossature métallique rigide 26 sensiblement en forme de S qui est emmanchée à force à l'intérieur de la cage annulaire 7. L'ossature 26 est une pièce annulaire, de révolution autour de l'axe X, qui peut présenter par exemple une section sensiblement en forme de S, avec un tronçon axial 27 prolongé : - du côté de la première lèvre d'étanchéité 19, par une bride 28 s'étendant radialement vers l'extérieur, - et du côté opposé à la première lèvre d'étanchéité 19, par une bride 29 s'étendant radialement vers l'intérieur. Une couche d'élastomère 30, formée d'une seule pièce avec la deuxième lèvre d'étanchéité 25, peut par exemple recouvrir l'ossature 27 au moins à l'opposé de la chambre collectrice 24, cette couche d'élastomère 30 étant interposée notamment entre la bride extérieure 28 et la surface intérieure de la cage annulaire 7. Cette couche d'élastomère 30 forme en outre au moins une butée 31 qui est en contact contre la collerette 20 en délimitant avec celle-ci un passage 32 qui fait communiquer la chambre collectrice 24 avec une ouverture 33 ménagée dans la cage annulaire 7, laquelle ouverture 33 débouche dans un canal d'évacuation de liquide 34. Ce canal d'évacuation de liquide 34 communique lui-même avec un réservoir de liquide dans lequel est pompé le liquide contenu dans l'espace intérieur 2 délimité par le carter 1. Un joint annulaire en élastomère, par exemple en caoutchouc, est en outre interposé radialement entre la couche d'élastomère 30 et la surface intérieure de la cage annulaire 7 au niveau du tronçon axial 27 de l'ossature 26. Ce joint en élastomère est en butée axiale contre la couche d'élastomère 30 au niveau de la collerette extérieure 28 et il est comprimé axialement par le collet 9. On notera que tous les éléments contenus dans la cage annulaire 7 constituent un sous-ensemble pré assemblé qui peut être aisément monté dans l'ouverture 10 du carter 1. Lors de la fabrication de ce sous-ensemble pré assemblé, on réalise d'abord la cage annulaire 7 avec uniquement son collet 8, le collet 9 n'étant pas encore rabattu, puis on insère successivement à l'intérieur de la cage annulaire 7 : - les aiguilles 15, - la bague de guidage 17 et sa rondelle 18, les 30 bagues de guidage 16, 17 tenant ensuite les aiguilles cylindriques 15 en position, - la première lèvre d'étanchéité 19 et sa collerette 20, - la deuxième lèvre d'étanchéité 25 et son 35 ossature 26, - le joint 35. Une fois le joint 35 inséré dans la cage annulaire 7, on ferme le collet 9 par sertissage ou similaire, ce qui comprime le joint 25 qui, sous l'effet de la compression, assure une étanchéité parfaite vers l'extérieur. Le dispositif qui vient d'être décrit fonctionne comme suit : sous l'effet de la pression de liquide dans l'espace intérieur 2, une fuite permanente de liquide s'établit al niveau du palier 6 (flèche 36), puis au niveau de l'ajutage calibré 23, du passage 32, de l'ouverture 33 et du canal d'évacuation 34 (flèches 37, 38). Le débit de cette fuite est calibré pour créer une perte de charge telle que la pression dans la chambre collectrice 24 soit inférieure à la deuxième pression susmentionnée (environ 1 bar dans l'exemple décrit ici)
Dispositif d'étanchéité comprenant un palier (6) à roulements monté sur un carter (1) sous pression et supportant un arbre tournant (3), et deux lèvres d'étanchéité annulaires (19, 25) montées à l'intérieur d'une cage annulaire (7) appartenant au palier. Les deux lèvres d'étanchéité délimitent entre elles une chambre collectrice de liquide (24) qui communique avec un canal d'évacuation de liquide (34) par une ouverture (33) ménagée dans la cage annulaire.
1. Dispositif d'étanchéité comprenant : - un palier (6) adapté pour être monté sur un 5 carter (1) délimitant un espace intérieur (2) rempli de liquide sous pression afin de supporter un arbre tournant (3), - des première et deuxième lèvres d'étanchéité (19, 25) annulaires destinées à être solidarisées avec le 10 carter (1) et à être en contact rotatif glissant avec l'arbre tournant (3), les première et deuxième lèvres d'étanchéité (19, 25) délimitant entre elles une chambre collectrice (24) de liquide dotée d'un canal d'évacuation (34) de liquide, 15 - et un ajutage (23) adapté pour faire communiquer ladite chambre collectrice (24) avec l'espace intérieur (2) du carter, caractérisé en ce que ledit palier (6) comprend d'une part, une cage annulaire (7) adaptée pour être fixée sur le 20 carter (1) et d'autre part, des roulements (15) portés par la cage annulaire (7) et adaptés pour rouler contre l'arbre tournant (3), et en ce que ladite cage annulaire (7) porte les première et deuxième lèvres d'étanchéité (19, 25), qui s'étendent 25 radialement vers l'intérieur à partir de la cage annulaire, une ouverture (33) étant ménagée dans ladite cage annulaire en communication avec le canal d'évacuation (34). 2. Dispositif d'étanchéité selon la 1, dans lequel la première lèvre d'étanchéité (19) est 30 portée par une collerette (20) solidaire de la cage annulaire (7), l'ajutage (23) étant ménagé dans ladite collerette (20). 3. Dispositif d'étanchéité selon la 2, dans lequel ladite collerette (20) comporte une armature 35 annulaire (21) rigide à section en L, avec une partie cylindrique (21bà emmanchée à force dans la cage annulaire(7) et une partie radiale (21a) qui porte la première lèvre d'étanchéité (19). 4. Dispositif d'étanchéité selon la 2, dans lequel l'armature annulaire (20) de la collerette 5 est revêtue d'une couche d'élastomère (22). 5. Dispositif d'étanchéité selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la première lèvre d'étanchéité (19) est en PTFE. 6. Dispositif d'étanchéité selon l'une quelconque 10 des précédentes, dans lequel la deuxième lèvre d'étanchéité (25) est en élastomère et est surmoulée sur une ossature annulaire rigide (26) qui est emmanchée à force dans la cage annulaire (7). 7. Dispositif d'étanchéité selon la 15 6, dans lequel une couche d'élastomère (30) formée d'une seule pièce avec la deuxième lèvre d'étanchéité (25), est interposée entre l'ossature (26) de la deuxième lèvre d'étanchéité et la cage annulaire (7). 8. Dispositif d'étanchéité selon la 6 20 ou la 7, dans lequel la couche d'élastomère (30) forme au moins une butée (31) en contact avec la collerette (20) de la première lèvre d'étanchéité, ladite butée (31) délimitant un passage (32) qui fait communiquer l'ajutage (23) avec l'ouverture (33) de la cage annulaire. 25 9. Dispositif d'étanchéité selon l'une quelconque des 6 à 8, dans lequel un joint en élastomère (35) est comprimé radialement entre la cage annulaire et. une partie cylindrique (27) appartenant à l'ossature (26) de la deuxième lèvre d'étanchéité, ledit 30 joint en élastomère (35) étant également comprimé axialement entre un collet rabattu (9) appartenant à la cage annulaire (7) et une bride (28) appartenant à l'ossature (26). 10. Dispositif d'étanchéité selon l'une quelconque 35 des précédentes, dans lequel la deuxième 11 lèvre d'étanchéité (25) est en caoutchouc. 11. Dispositif d'étanchéité selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la première lèvre d'étanchéité (19) est adaptée pour résister à une première pression d'au moins 5 bar et la deuxième lèvre d'étanchéité (25) est adaptée pour résister à une deuxième pression inférieure à la première pression, et dans lequel le palier (6), l'ajutage (23) et le passage d'évacuation (34) sont calibrés pour permettre une fuite de liquide à un débit tel qu'il règne dans la chambre collectrice (24) une pression inférieure à la deuxième valeur limite. 12. Dispositif d'étanchéité selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les première et deuxième lèvres d'étanchéité (19, 25) sont adaptées pour permettre des vitesses de rotation de l'arbre tournant (3) supérieures à 5000 t/mn. 13. Carter (1) rempli de liquide sous pression, doté d'un arbre tournant (3) pénétrant dans ledit carter et d'un dispositif d'étanchéité (4) selon l'une quelconque des revendicat:icns précédentes, la cage annulaire (7) étant fixée sur le carter (1), les roulements (15) étant en contact avec l'arbre tournant (3), les première et deuxième lèvres d'étanchéité (19, 25) annulaires étant en contact rotatif glissant avec l'arbre tournant (3), l'ajutage (23) faisant communiquer la chambre collectrice (24) avec l'espace intérieur du carter.
F
F16
F16J,F16C
F16J 15,F16C 33
F16J 15/00,F16C 33/72,F16J 15/32
FR2891342
A1
VANNE D'ARRET DE REMPLISSAGE A NIVEAU PREDEFINI
20,070,330
*EXPOSÉ : La présente invention concerne le remplissage des vases d'expansion, réservoirs, bâches, application SNCF ou toutes autres cavités oit un fonctionnement sans défaillance 5 est exigé tout en respectant les périodes de maintenance. La vanne présentée ici répond aux critères d'applications spécifiques où la nécessité d'un remplacement n'est pas envisageable hors période de maintenance. Autres avantages, son encombrement est réduit au diamètre de vissage sur le réservoir (M30* 150). La méthode évite tout encrassement du mécanisme (flotteur tube) ce qui permet d'assurer un remplissage efficace de: - 45OL/heure sous 2.5 bars 600L/heure sous 4 bars 720L/heure sous 6 bars Ces vannes sont réalisées en standard (inox pour les organes mécaniques et polypropylène pour le flotteur et la coupelle) ou selon les caractéristiques de l'application, soit pour les matières, soit pour la cote du niveau et le diamètre du filetage. Leur encombrement est inférieur au diamètre de vissage sur le réservoir. Le matériel support les variations ferroviaires et toutes autres conditions d'homologation et permet aussi une utilisation de tout type de fluide entre -25 C à +97 C, le tout étant réalisé sous la norme ISO 9001. Ces vannes peuvent être fixées indifféremment par le dessous du réservoir ou par le dessus ( vannes normales cf. : Figure 1 et 2 ou vannes inversées). La conception de la vanne permet deux applications différentes; l'une privilégie le débit de remplissage (cf.: Figure 2), l'autre assure une réserve de liquide sous le flotteur de la vanne en cas de rupture d'un circuit relié au réservoir ( cf. : Figure 1). Traditionnellement les vannes à flotteur assurent l'arrêt de l'alimentation par l'action direct du flotteur sur un pointeau ou organe similaire. Dans le cas présent le principe est différent tout en utilisant partiellement la flottaison du flotteur. L'ensemble comprend: (cf.: Figure 1 et Figure 2) - un corps métallique (1) , se vissant sur le réservoir, et taraudé à sa base pour recevoir un raccord (pour l'arrivée du liquide). Une référence est gravée sur le corps (1) pour en assurer la traçabilité de vie. - une douille d'alimentation (3) servant de repose clapet (4), vissée sur le corps (1). - un siège (5) vissé sur le corps (1), sur lequel est fixé le tube-guide (6) du flotteur 10 (8), et servant d'appui au clapet (4) lors de la fermeture. - d'une tige (7) de 1mm de diamètre, recevant le clapet (4) à une extrémité et, à l'autre extrémité, fixée au flotteur (8) par l'intermédiaire d'une goupille (7'). - un flotteur (8) avec un lamage à sa partie supérieure. - une coupelle (9) vissée et bloquée sur le tube-guide (6). - un joint en cuivre (2) pour l'étanchéité entre la vanne et le réservoir. *USINAGE ET MONTAGE DE LA VANNE: La simplicité et la fonctionnalité du mécanisme font que le montage et le démontage de la vanne sont beaucoup plus facile. - le siège (5) peut être usiné avec ou sans les 4 trous obliques selon le modèle. - le tube-guide (6), qui est fendu sur lcm à la hauteur de la goupille(7') pour permettre le débattement du flotteur (8), il est emmanché sur le siège (5). - la douille (3) est bloquée sur le corps (1). - le clapet (4) est bloqué sur une tige (7) de 1mm de diamètre. - le flotteur (8) est glissé sur le tube-guide (6) ; la (tige (7) + clapet (4)) sont également glissés dans le tube-guide (6) puis rendu solidaire du flotteur (8) par une goupille (7'). - la coupelle (9) est vissée sur le tube-guide (6), le réglage sera effectué aux essais. ( Une vis de blocage (10) et une entretoise de serrage (11) permettront le maintient en position). - ce sous-ensemble est vissé bloqué sur le corps (1) par le siège (5). - la rondelle en cuivre (2) est placée sur le corps (1). *DEUX CONCEPTIONS: - siège (5) percé de 4 trous obliques: (cf.: Figure 2) Dans ce cas, le remplissage du réservoir se fait rapidement et principalement par les 4 trous. - siège (5) non percé : (cf.: Figure 1) Le remplissage ne se fait que par le haut du tube-guide (6), dans le lamage du flotteur (8) et s'écoule en nappe entre la cavité du flotteur (8) et la coupelle (9). Cette version assure un niveau défini de liquide dans le réservoir en cas de fuites ou ruptures dans les circuits. *RÉGLAGES: (cf: Figure 3) La vanne (V) est placée dans le réservoir (R) et branchée a une alimentation qui dispose d'une vanne d'arrêt (VA) qui permet de stopper l'alimentation après l'atteinte du niveau et la stabilisation du flotteur. (CE) représente le circuit d'exploitation et de vidange. Le réglage est obtenu par le positionnement de la coupelle (9) par rapport à la cavité du flotteur (8). Après le réglage la coupelle (9) est bloquée sur le tube-guide (6), puis collée. *EQUIPEMENT: (cf.: Figure 3) La vanne est montée vissée sous le réservoir, (pour une vanne normale et sur le réservoir pour une vanne inversée), par un filetage de diamètre 30mm et est bloquée par 5 les 6 pans du corps (1). L'étanchéité est assurée par un joint en cuivre (2). Une tuyauterie souple ou rigide relie à demeure le corps (1) â une vanne 1/4 de tour ou une vis pointeau, prolongée par un raccord d'alimentation, pour le remplissage. *FONCTIONNEMENT: (cf.: Figure 1 et Figure 2) Le liquide est amené par connexion d'une alimentation à la vanne 1/4 de tour. Cette vanne ouverte, le liquide arrive à la base du corps (1), traverse la douille (3), passe sur les bords de cette douille (3) puis sur le clapet ( 4) (sans décoller le clapet (4) de sa position) ; puis passe uniquement dans le tube-guide (6) dans la première configuration ou à travers du tube-guide (6) et les 4 perçages obliques dans la seconde configuration. Dans la configuration des 4 perçages du siège (5) le remplissage est plus rapide, mais le passage par le tube-guide (6) n'est pas supprimé. Dans les 2 configurations, le liquide traversant le tube-guide (6), s'écoule par les fentes du tube-guide (6), vers la cavité du flotteur (8) et est évacué entre les bords du lamage et le bord de la coupelle (9). La garantie d'un bon fonctionnement réside dans l'usinage de la cavité du flotteur (8) et de la coupelle (9) (par sa surface légèrement conique), le respect des cotes, des tolérances, ainsi que les états de surface. Le réglage est obtenu par le positionnement de la coupelle (9) par rapport à la cavité du flotteur (8) ce qui permet d'intervenir sur l'interaction de l'écoulement entre la coupelle (9) et le flotteur (8). La version sans perçages du siège (5) permet de garantir une hauteur de liquide au niveau des deux fentes du tube-guide (6), au cas où une fuite serait révélée dans le circuit de remplissage. Le niveau est respecté et répétitif à chaque remplissage. Aucun réglage ni intervention ne sont nécessaires avant ou en cours d'utilisation. Le stockage de ces vannes à flotteur ne pose aucun problème. La MTBF est de 5 ans, avec respect d'une maintenance tous les 18 mois qui comprend le nettoyage du siège (5), du clapet (4) et une nouvelle calibration. L'ensemble se monte par simple vissage et blocage par les 6 pans du corps (1) ; l'étanchéité est assurée par une rondelle de cuivre et si besoin par l'adjonction d'une pâte d' étanchéité
La vanne à flotteur est destinée à stopper le remplissage d'un réservoir dès que le niveau est atteint, avec une tolérance de plus ou moins 1,5 millimètres et sous une pression d'alimentation de 0,5 à 6 bars et pour une durée de remplissage inférieur à 15 minutes.Sa conception permet de garantir un niveau de liquide prédéfini en cas de rupture ou de fuite dans le circuit de fonctionnement.Sa conception permet aussi sa mise en place dans un encombrement réduit au diamètre de vissage de l'ensemble « vanne à flotteur ».La mise en place ou son démontage ne demande que 3 à 5 minutes selon la facilité d'accès prévu à la vanne à flotteur. Pour le montage/démontage un 6 pans est prévu sur le corps de la vanne.La température d'utilisation peut atteindre et être maintenue à 95 degree C.L'ensemble répond aux conditions constructeurs ferroviaires.Chaque vanne est identifiée pour assurer la traçabilité.
1 ) Dispositif d'arrêt automatique de remplissage de réservoir de liquide par procédé de vanne à flotteur garantissant un niveau prédéfini de réserve de liquide en cas de rupture ou de fuite dans le circuit de fonctionnement ou de remplissage, caractérisé par: - une douille d'alimentation (3), fixée dans un corps métallique (1), servant de repose clapet (4), - un siège (5), vissé au corps (1), sur lequel est fixé le tube (6) du flotteur (8), et recevant le clapet (4) lors de la fermeture, - une tige (7), munie du clapet (4) a une de ces extrémité et fixée à l'autre extrémité au flotteur (8) par l'intermédiaire d'une goupille (7'), - un flotteur (8) avec un lamage en sa partie supérieure, - et une coupelle (9) vissée et bloquée sur le tube (6). 2 ) La vanne, objet de la 10), est réalisable pour tous types d'applications standards et de liquide, par montage vissé par le dessous du réservoir. 3 ) La vanne objet de la 10), peu être utilisée dans sa version vanne inversée et être fixée sur le dessus du réservoir. 4 ) La vanne objet suivant l'une quelconque des précédentes est adaptable dans tous les cas où l'orifice taraudé devant le recevoir à un taraudage d'au moins M30*150.
F
F16
F16K
F16K 21
F16K 21/18
FR2894331
A1
PROJECTILE PERFORANT ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL PROJECTILE
20,070,608
Domaine de l'invention La présente invention concerne un projectile perforant comportant un noyau en forme de tige réalisé en un matériau sans pratiquement d'effet balistique dans la cible, à faible compressibilité et au moins une enveloppe entourant radialement le noyau, en un autre matériau à effet balistique dans la cible, les matériaux du noyau et de l'enveloppe ayant des densités significativement différentes. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un projectile perforant réalisé en des matières différentes en utilisant une charge active comportant un habillage ayant au moins deux couches de matière dont l'une qui est la couche non tournée vers la charge explosive est en une première matière appropriée pour pénétrer l'objectif et la couche voisine de la charge explosive est en une seconde matière pratiquement non active dans la cible, ayant une faible compressibilité et une densité inférieure à celle de la première matière, et qui par déclenchement de la charge active forme le projectile de façon que la première matière entoure la seconde matière et soit reliée solidairement à celle-ci et la mise en forme du projectile commençant au centre de l'habillage, concerne l'ensemble de la matière d'habillage, et l'énergie de charge étant utilisée pour accélérer le projectile à des vitesses de l'ordre de 1500 à 9000 m/sec. Etat de la technique Les projectiles ou têtes actives sont en principe conçues de façon à développer une action spécifique aussi grande que possible dans l'objectif ou cible. Pour cela et suivant le domaine d'application, on recherche une forte puissance de pénétration ou un effet en surface aussi grand que possible pour augmenter l'efficacité. Dans la mesure où les cibles ou objectifs se classent en objectifs durs et en objectifs légers, il suffit de concevoir les projectiles de manière appropriée. Mais de plus en plus, on a des objectifs traités, dont la destruction nécessite une puissance de perforation relativement importante. A l'intérieur de la cible, le projectile nécessaire à la traversée de la surface extérieure de la cible ne produit qu'un effet destructeur très limité dans l'espace. Il en résulte la nécessité de développer un projectile qui offre non seulement une puissance de perforation élevée, mais également un certain effet latéral. Cela se traduit par le développement d'un nouveau type de projectile. Selon le document DE 197 00 349 C2, on connaît un projectile de lutte contre des objectifs blindés répondant aux conditions fixées ci-dessus. Le projectile en forme de tige se compose d'une enveloppe de préférence en métal ou en un métal lourd. Le volume intérieur est rempli par un milieu d'expansion (AWM) choisi dans une série de milieux appropriés ayant la propriété spécifique. Il faut une densité significativement inférieure à celle de la matière de l'enveloppe et en plus une faible compressibilité. Comme exemple de telles matières, il y a les polyéthylènes (PE), les matières plastiques renforcées par des fibres de verre (GFK) ou la l'aluminium. La conception particulière de ce projectile dépend de paramètres tels que la matière de la cible et la vitesse d'impact, effective mais aussi de l'effet d'expansion souhaité. Le principe de fonctionnement d'un tel projectile perforant encore appelé pénétrateur PELE (pénétrateur à effet latéral augmenté) par les spécialistes est décrit de manière explicite dans le document ci-dessus et ne nécessite pas de description plus détaillée ici. Après l'impact sur la cible, le projectile perforant est freiné de la vitesse à l'impact à la vitesse dite de fond de cratère. Pour des vitesses d'impact de l'ordre de 2000 m/sec, cette vitesse dépend uniquement du rapport entre la densité du projectile et celle de la matière de la cible. Mais comme le noyau du projectile est en une matière AWM de moindre densité que celle de l'enveloppe, la vitesse à fond de cratère de la matière AWM est inférieure à celle de l'enveloppe. Il en résulte un déplacement relatif des deux matières de sorte que la matière AWM s'enfonce dans l'enveloppe. Comme la matière AWM est moins compressible, il s'établit une forte pression qui finalement produit la destruction de l'enveloppe. La destruction implique aux éclats une composante de vitesse latérale supplémentaire déviant les éclats dans la direction radiale. Un inconvénient grave du pénétrateur PELE est que son accélération nécessite un appareil d'accélération correspondant tel que par exemple un canon. Du fait du système, la vitesse maximale possible est limitée à des ordres de grandeur de l'ordre de 2000 m/sec. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un projectile perforant, comparable, qui d'une part ne nécessite pas un appareil d'accélération du type décrit ci-dessus et qui permet d'autre part d'atteindre des vitesses de l'ordre de 1500 à 9000 m/sec. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un projectile perforant du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que le noyau du projectile perforant se compose d'une première partie, d'un habillage, d'une charge active et l'enveloppe du projectile perforant se compose d'au moins une autre partie de l'habillage au voisinage de la première partie, ces parties étant reliées de manière déformable par le déclenchement de la charge active, la première partie de l'habillage s'appliquant complètement contre la charge explosive de la charge active. Selon l'invention, le déclenchement par détonation de la charge active met en route le procédé de formation du projectile perforant en accélérant l'habillage dans la direction du tire en commençant dans la zone centrale de la charge active ; le noyau et l'enveloppe du projectile perforant se forment à partir de la première et de l'autre partie de l'habillage en se reliant en même temps solidairement. Le projectile perforant est accéléré ainsi à des vitesses de 1500 m/sec jusqu'à 9000 m/sec. Selon un développement de l'invention au moins une autre partie de l'habillage qui forme l'enveloppe couvre partiellement en position initiale la première partie de l'habillage. Ainsi, la matière du noyau c'est-à-dire la matière AWM est toujours entourée par la matière de l'enveloppe. Selon un autre développement de l'invention, l'autre par-tie de l'habillage est constituée de segments ou de secteurs. Cela permet de modifier diversement la conception de la section du projectile perfo- rant. On étend ainsi le choix des variantes par des segments ou des secteurs de matières différentes. Selon une autre caractéristique de l'invention à l'état initial, un composant aligné dans la direction de déploiement de la charge active détonante est associé à la charge active au centre d'un habillage de la charge active, ce composant étant installé comme noyau dans le 5 projectile perforant formé par le déclenchement de la charge active, et l'enveloppe du projectile perforant est formée par au moins une partie de l'habillage de la charge active par le déclenchement de la charge active et est reliée au noyau. Dans cette variante, le noyau du projectile perforant existe déjà comme composant et après le déclenchement par détonation de la charge active, il se réunit à la matière de l'enveloppe provenant de l'habillage pour former le projectile perforant voulu, qui est également accéléré à une vitesse comprise entre 1500 m/sec et 9000 m/sec. 10 Le composant formant le noyau du projectile perforant présente au choix la forme d'une tige ou d'une plaque. Cela garantit que non seulement selon l'invention, on forme un projectile perforant symétrique en rotation mais que la charge active allongée perpendiculaire-ment à la direction de tire forme un projectile perforant en forme de 15 plaque. Cela permet d'étendre considérablement le domaine d'application de l'invention. Pour former le noyau et l'enveloppe du projectile perforant, on déclenche au moins une partie de la charge active. Cela peut être intéressant dans des domaines d'application particuliers s'il faut 20 déclencher de manière échelonnée dans le temps des parties de la charge active. Pour étendre les possibilités de conception du projectile perforant au moins une autre partie de l'habillage formant l'enveloppe se trouve à l'état initial de la charge active, au voisinage de la première 25 partie de l'habillage. Il est avantageux que l'autre partie de l'habillage soit formée de segments ou de secteurs de matières identiques ou différentes. Cela permet de modifier le projectile perforant par de multiples conceptions de forme de la section. 30 Une intéressante variante du projectile perforant se caractérise en ce que la forme de la surface du composant est inversée par rapport au contour de l'habillage correspondant au composant. Cela permet de donner à la ligne de séparation entre le noyau et l'enveloppe du projectile perforant, une forme étagée pour adapter de manière précise les caractéristiques du projectile perforant lors de l'impact avec la cible. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un projectile perforant réalisé en des matières différentes en utilisant une charge active comportant un habillage ayant au moins deux couches de matière dont l'une qui est la couche non tournée vers la charge explosive est en une première matière appropriée pour pénétrer l'objectif et la couche voisine de la charge explosive est en une seconde matière pratiquement non active dans la cible, ayant une faible compressibilité io et une densité inférieure à celle de la première matière, et qui par déclenchement de la charge active forme le projectile de façon que la première matière entoure la seconde matière et soit reliée solidairement à celle-ci et la mise en forme du projectile commençant au centre de l'habillage, concerne l'ensemble de la matière d'habillage, et l'énergie de 15 charge étant utilisée pour accélérer le projectile à des vitesses de l'ordre de 1500 à 9000 m/sec. De façon avantageuse, on utilise un habillage de forme conique, pyramidal ou en dièdre pour la forme détonative du projectile perforant pour lui donner une multiplicité de forme. 20 Il est avantageux pour le dimensionnement variable du projectile perforant que la première matière entoure une partie de la seconde matière. L'invention concerne également de façon avantageuse un procédé pour réaliser un projectile perforant formé de matières diffé- 25 rentes en utilisant une charge active avec un habillage formé comprenant au moins une couche d'une première matière apte à pénétrer la cible ainsi d'un composant fixé au niveau de l'axe central de l'habillage, en une seconde matière pratiquement non active dans la cible, et se caractérisant par une faible compressibilité et une densité inférieure à 30 celle de la première matière, et qui est mise en forme par détonation par le déclenchement de la charge active du projectile de façon que la première matière entoure la seconde matière et soit reliée solidairement à celle-ci, la mise en forme du projectile commençant au centre de l'habillage et concernant l'ensemble de la matière d'habillage, et 15 l'énergie de la charge concernée servant à accélérer le projectile à des vitesses de l'ordre de 1500 jusqu'à 9000 m/sec. Il est avantageux d'utiliser un composant en forme de tige ou de plaque. Cela permet de générer des projectiles perforants symétri-5 ques en rotation mais aussi en forme de plaques. Il est particulièrement avantageux d'utiliser au moins une autre couche en une autre matière adaptée à la pénétration de la cible et qui se met entre la seconde matière et la charge explosive. Cela permet d'obtenir un projectile perforant qui comporte à l'intérieur un 10 noyau pénétrant entouré par la matière d'expansion elle-même entourée de l'enveloppe en une matière de densité plus élevée que la matière AWM. Ce concept combine une bonne caractéristique de pénétration à une puissance latérale importante. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de modes de réalisation représentés dans les des-sins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre le principe d'action d'un projectile perforant selon l'invention, 20 - la figure 2 montre une charge creuse (PELE) à habillage à deux couches pour générer un projectile perforant, - la figure 3 montre une charge creuse (PELE) à habillage segmenté. - la figure 4 montre une charge creuse (PELE) muni d'un habillage segmenté anguleux. 25 - la figure 5 montre une charge creuse (PELE) muni d'un revêtement à plusieurs couches, - la figure 6 montre une charge hémisphérique (PELE) pour générer un projectile perforant, - la figure 7 montre une charge EFP (PELE) pour générer un projectile 30 EFP, -la figure 8 montre une charge EFP selon la figure 7 avec un habillage à plusieurs couches, - la figure 9 montre une charge EFP avec un habillage à structure métallique intégrée, - la figure 10 montre un projectile structuré avec la charge selon la figure 9, - la figure 11 montre une charge en sandwich avec déclenchement central et composant central, - la figure 12 montre une charge en sandwich à déclenchement en surface et composant central, - la figure 13 montre une charge en sandwich selon la figure 12 avec un habillage à plusieurs couches, - la figure 14 montre une charge en sandwich avec un habillage étagé à plusieurs couches et un milieu d'expansion, central de forme op-posée. Description de modes de réalisation de l'invention Le principe de fonctionnement d'un projectile perforant formé selon l'invention appelé en abrégé par les spécialistes flèche PELE (pénétrateur à effet latéral augmenté en forme de tige ou de flèche) sera décrit brièvement à l'aide de la figure 1 qui montre les opérations se produisant à l'impact d'un projectile perforant arrivant à la vitesse v sur l'objectif ou cible Z. Pendant la pénétration, le projectile est freiné de façon connue jusqu'à la vitesse de fond de cratère ; cette vitesse dépend principalement seulement du rapport entre la densité des matières constituant la cible Z et celle du projectile AWM, M. Mais comme le noyau du projectile se compose d'une matière d'expansion appelée en abrégé matière AWM, de densité inférieure à celle de l'enveloppe M, la vitesse en fond de cratère de la matière AWM est inférieure à celle de l'enveloppe M. Il se produit un déplacement relatif entre les deux matières ; cela signifie que la matière AWM s'enfonce dans l'enveloppe M. Comme la matière AWM est moins compressible, il s'établit à l'intérieur une pression élevée (pression hydrodynamique) qui produit finalement la décomposition de l'enveloppe M en éclat. La décomposition peut se faire en éclat naturel avec une répartition dimensionnelle purement aléatoire ou par une décomposition contrôlée en éclat définie. Lors de la décomposition, les éclats ainsi formés reçoivent en plus de leur vitesse axiale VA, une vitesse latérale vL ce qui donne un effet latéral non négligeable. Selon la solution de l'invention, on génère un tel projectile perforant par la détonation d'une charge active et on l'accélère en même temps à une vitesse comprise entre 1500 et 9000 m/sec. Des types de charge active utilisable sont non seulement les charges creuses encore appelées charges EFP (projectile formé par explosion) et les charges hémisphériques. Par une conception appropriée des différents systèmes de charge active, on peut générer des formes et des puissances de projectile différentes. Selon la dénomination utilisée habituellement par les spécialistes, les charges actives présentées aux figures 2 à 6 sont des charges creuses à effet latéral augmenté encore appelées charges HELE (ou charges HL-HELE). La figure 2 montre une charge HL-HELE qui se distingue des charges creuses connues en ce que l'habillage forme non seulement la matière M qui après détonation de la charge active constitue l'enveloppe M du projectile P mais également la matière d'expansion AWM comme autre couche de l'habillage ; dans le présent exemple, cette couche s'étend sur tout l'habillage M et se trouve entre l'habillage M et la charge explosive HE, appliquée en surface. Le déclenchement de la charge active se fait de façon connue à l'aide d'une installation d'allumage ZD à plusieurs niveaux. Comme la formation du projectile se fait selon les principes connus de la charge creuse, les parties engendrées successivement du projectile auront des vitesses différentes. Il en résulte qu'à faible distance, le projectile P est encore homogène et que dans la plage des distances moyennes, il commence à s'ouvrir au niveau de sa pointe et à distance plus grande, on a finalement un projectile PP en forme de particules qui arrive sur la cible. Les vitesses sont comprises pour les particules du projectile entre un maximum de l'ordre de 9000 m/sec jusqu'à environ 2000 m/sec dans la zone arrière du projectile. Pour le dimensionnement d'une charge HL-HELE, à l'opposé des charges creuses classiques, il faut utiliser d'autres para-mètres. Précisément, l'angle d'habillage a et l'épaisseur de la paroi d'habillage diffèrent de la conception classique. Ces deux paramètres sont choisis plus grands que pour une charge creuse classique. De fa- gon caractéristique, on a un angle a de 60 et une épaisseur de paroi de l'habillage de l'ordre de 1,5 mm dans le cas d'un habillage en cuivre. Le cas échéant, on peut également supprimer le guide d'ondes de détonation D représenté en trait interrompu. La matière d'expansion AWM est de façon connue constituée par des polyéthylènes, de l'aluminium ou une matière plastique renforcée par des fibres ; mais on peut également utiliser d'autres matières plastiques ou métaux de moindre densité et de meilleure compressibilité. Comme matière d'habillage M, on peut utiliser des matières connues telles que du cuivre, du tantale, du molybdène, du bismuth et aussi des alliages de ceux-ci. Pour les directives de conception classique des charges creuses il faut toujours veiller à ce que la densité de la matière AWM soit inférieure à celle de la matière d'habillage et qu'en même temps il faut une compressibilité moindre. Les charges HL-HELE sont en général non pas conçues pour des fortes puissances de pénétration mais plutôt pour des épaisseurs moyennes de cible mais avec un effet latéral augmenté. La figure 3 correspond à une variante de la figure 2 dans laquelle l'habillage de la charge active est subdivisé en deux segments MI, M2. Il est tout aussi possible de prévoir plus de deux segments. Les différents segments peuvent se distinguer tant du point de vue de la matière que de la géométrie et en particulier de l'épaisseur de paroi. La couche de la matière d'expansion AWM de cet exemple laisse libre la zone centrale de l'habillage. Cela signifie que dans cette zone l'habillage se comporte comme une charge creuse classique. Comme le front de détonation après déclenchement de la charge active arrive tout d'abord dans cette zone, la flèche PS qui se développe (comme le montre la moitié droite de la figure 3) précède le projectile perforant P proprement dit. La flèche se compose pour cela seulement de la matière d'habillage MI alors que le projectile perforant qui suit est formé par la matière d'expansion AWM et par l'autre matière d'habillage M2. Les deux projectiles peuvent être optimisés dans leur conception en fonction du type de cible à combattre. La flèche PS génère un cratère dans la cible. Le diamètre de ce cratère est suffisant pour recevoir le projectile perforant qui suit sans qu'il ne se produise de contact de paroi, non voulu. Le icl projectile perforant qui suit perfore l'épaisseur résiduelle de la cible et génère derrière la paroi de la cible l'effet latéral souhaité. La figure 4 montre une conception analogue de l'invention. A la place des épaisseurs de paroi d'habillage ici l'angle de l'habillage est différent. Comme les deux paramètres à savoir l'épaisseur de paroi et l'angle influencent la vitesse de la flèche et celle du projectile perforant, les deux paramètres pris séparément ou en combinaison offrent une possibilité souple pour décomposer le projectile formé en une partie conventionnelle en avant suivie d'un projectile HL-HELE. Pour combiner un effet de profondeur, renforcé et un effet latéral, on peut utiliser une forme de réalisation comme celle de la figure 5 avec une charge HL-HELE et un habillage à plusieurs couches. L'habillage se compose de deux couches MI, M2 sensiblement parallèles entre lesquelles se trouve une couche de matière d'expansion AWM. Cette forme doit être considérée comme un exemple pour les conceptions ultérieures selon l'invention. du fait du déclenchement de la charge active par l'installation d'allumage ZD, il en résulte un projectile P, HL-HELE, allongé, avec un noyau métallique central M2 et une matière d'expansion AWM qui l'enveloppe avec par-dessus une autre en- veloppe métallique Mi. De préférence, le noyau central est en une matière à très forte densité (par exemple des Ta ou des alliages de W) développant ainsi une forte puissance en profondeur. En s'appuyant sur la nomenclature de la charge PELE, et selon la figure 6, on présentera ci-après une charge hémisphérique à effet latéral augmenté appelée en abrégé charge HELE (encore appelée charge (Hemi-HELE). Dans celle-ci, l'habillage est formé comme une demi-sphère creuse. Cette conception se situe de par ses propriétés entre la charge creuse et la charge EFP. L'habillage est formé d'une couche de matière M qui constituera ultérieurement l'enveloppe du projectile perforant P et de la matière d'expansion AWM appliquée contre celle-ci et qui elle-même touche complètement la charge explosive HE. On génère le projectile perforant de façon analogue à ce qui a été décrit ci-dessus pour le projectile HL-HELE. Pour le dimensionnement, on utilise les mêmes directives que pour le projectile HL-HELE ce qui permet de ne pas reprendre ici une description détaillée de l'opération de génération et du dimensionnement. La figure 7 montre un autre mode de réalisation d'une charge active pour générer un projectile perforant selon l'invention. En s'appuyant sur la nomenclature de la charge PELE, on donnera à celle- ci une dénomination appropriée. En partant d'une charge EFP classique, on l'appellera charge EFP à effet latéral augmenté c'est-à-dire en abrégé charge EFPELE. La charge EFPELE forme à une vitesse de 1500-2000 m/sec, le segment de vitesse inférieure du projectile perforant se- lon l'invention et représente ainsi une transition avec les projectiles PELE connus. La réalisation d'une charge EFPELE fondée sur la charge connue EFP est représentée à la figure 7. L'habillage EFP classique c'est-à-dire l'habillage M a été ajouté à cette matière d'expansion AWM. Un guide d'ondes de détonation DWL peut être utilisé en option. La conception de la charge active doit intégrer la matière d'expansion AWM coaxialement dans le projectile P généré. Par les pro-cédés de transformation ou de rabattement connus selon la technique EFP, dans ce type de charge, on forme le projectile EFPELE souhaité comme cela est indiqué à la figure 7 aux instants successifs ti, t2, t3. Pour la conception et la sélection des matières de la charge EFPELE, on appliquera les indications déjà données ci-dessus. Les matières d'habillage EFP c'est-à-dire les matières AWM peuvent être sélectionnées de façon analogue à celle d'une charge HL en tenant compte des techniques EFP et PELE. Des matières EFP, caractéristiques c'est-à-dire des matières M sont le fer pur (fer Armco), le cuivre, le tan-tale, combinées aux matières AWM indiquées ci-dessus et de densité et de compressibilité moindre Une autre variante selon l'invention correspond à la figure 8 ; celle-ci montre schématiquement une autre couche d'habillage M1 insérée entre la charge explosive HE et la matière d'expansion AWM. Il se forme après déclenchement de la charge active, un projectile EFPELE qui comporte en outre un projectile en forme de noyau. Pour celui-ci, on utilise de préférence une matière de forte densité comme par exemple du bismuth, de l'uranium appauvri ou des alliages correspon- dants. On obtient ainsi une combinaison d'une puissance de pénétra- tion élevée à l'aide du projectile du noyau et un effet latéral augmenté grâce au projectile PELE enveloppe. Les figures 9 et 10 montrent de manière schématique un autre développement avantageux de la charge EFPELE. Le noyau con- centrique du projectile perforant PELE c'est-à-dire du projectile P en matière d'expansion AWM peut être complété par d'autres structures. On propose par exemple d'intégrer quatre tiges S selon une disposition symétrique dans la matière d'expansion AWM comme cela apparaît dans la vue A-A de la figure 9. Ces structures participent en outre comme sous projectile à la puissance de pénétration du projectile perfo- rant P. En intégrant de telles structures métalliques S en forme de tiges dans l'habillage AWM côté arrière comme l'indique à titre d'exemple la figure 10, on aura après la déformation par détonation de ces structures, une répartition également symétrique dans le noyau de la matière d'expansion AWM du projectile EFPELE. On peut envisager des déformations de structures quelconques de tels dispositifs qui conduisent à la formation de sous projectiles différents. Les figures 11 à 14 montrent un nouveau mode de réali- sation d'une charge active générant un projectile perforant sans que la réalisation de l'invention se limite à ces modes de réalisation. En s'appuyant sur la nomenclature déjà utilisée, on appellera la charge active sandwich c'est-à-dire charge sandwich à effet latéral augmenté par la dénomination abrégée charge SELE La figure 11 montre un premier exemple de réalisation sous la forme d'une charge sandwich. La charge active L représentée en deux dimensions peut avoir une forme symétrique en rotation, d'une forme ovale, d'une forme de pyramide ou aussi une forme de goulotte pour la charge active en surface. L'angle d'ouverture a de l'habillage M est en général inférieur à celui des charges PELE ou HELE décrites ci-dessus. La matière d'expansion AWM est un composant B indépendant installé suivant l'axe de symétrie ou de l'axe de tire de l'habillage M en étant fixé au centre de l'habillage M. Le composant B peut toutefois être formé comme tige ou comme plaque avec une profondeur finie mais quelconque, selon la conception de la charge active L. L'habillage métal- lique M peut également se présenter sous la forme d'une calotte ou de deux plaques. La charge explosive HE s'étend principalement parallèle-ment à l'habillage M et présente un détonateur ZD au sommet. Après son déclenchement, le front de détonation se déploie comme le montre la figure en trait interrompu et avec des flèches le long des branches de la charge active. Le procédé de génération ou de formation d'un projectile perforant P se déroule autrement qu'à l'effondrement d'une charge creuse ou de la transformation ou du rabattement comme dans le cas d'une charge EFP. Bien plus, on applique ici le procédé dit du plaquage selon lequel deux plaques correspondantes ou des structures comparables sont tirées l'une vers l'autre sous un angle pré-défini et à vitesse élevée par déclenchement de la charge explosive HE. A leur rencontre, il se forme au niveau des surfaces de contact, une liaison étroite, qui ac-croche bien car les pressions élevées ainsi engendrées produisent un fluage hydrodynamique local des matières qui s'interpénètrent. Ce procédé s'utilise de la même manière par exemple également pour les ha-billages symétriques en rotation. En variante de la figure 11, l'extension en forme de bande du front de détonation le long de l'habillage, on peut également utiliser un déclenchement en surface ZFdonnant un front de détonation comme le montre la figure 12. Pour cela, il faut un système de déclenchement en surface comme celui connu par exemple sous la dénomination de générateur d'onde plane . A la rencontre des parties de la matière d'habillage et du composant central B formé de la matière d'expansion AWM, il y a liai-son intime entre les deux pour former un projectile en tige ou projectile perforant SELE dans le cas de la version symétrique en rotation ou d'un projectile SELE-Plaque dans le cas de la version en surface ; ces projec- tiles reçoivent en même temps une vitesse élevée en direction de la cible du fait de leurs composantes axiales de vitesse. L'amplitude de cette vitesse v (voir figure 1) peut se choisir en fonction de l'angle a de la charge en sandwich et se régler. Pour la sélection de la matière d'habillage M, on applique les mêmes principes que dans les variantes présentées ci-dessus. Un exemple d'une réalisation avantageuse d'une charge SELE est représenté à la figure 13. Dans ce cas on propose de réaliser le composant central B en une matière MI de forte densité pour obtenir ainsi un noyau pour le projectile perforant P qui aura un effet de péné- tration plus élevé dans la cible. La matière d'expansion AWM et la matière M2 pour générer l'enveloppe du projectile perforant P sont des couches d'habillage parallèles sur la charge en sandwich. La charge active elle-même est déclenchée avantageusement comme dans l'exemple de la figure 12 par un système de déclenchement en surface ZF. La figure 14 montre une autre variante des charges en sandwich telles que proposées. Dans ce cas, le composant central B est réalisé de manière étagée en deux ou plusieurs zones. L'épaisseur de la couche d'habillage est réalisée avec une forme étagée opposée, correspondante. Le spécialiste décidera de la direction de la forme étagée et des matières utilisées pour la matière d'expansion AWM correspondant à chaque cas et si à la place d'une forme étagée, il est plus avantageux d'avoir une variation continue de l'épaisseur. Fait également partie des connaissances de l'homme du métier le traitement, le détail des modes de réalisation tels que proposés à titre d'exemple. 25
Projectile perforant comportant un noyau en forme de tige réalisé en un matériau sans pratiquement d'effet balistique dans la cible, à faible compressibilité et au moins une enveloppe entourant radialement le noyau, en un autre matériau à effet balistique dans la cible, les matériaux du noyau et de l'enveloppe ayant des densités significativement différentes.
1 ) Projectile perforant comportant un noyau en forme de tige réalisé en un matériau sans pratiquement d'effet balistique dans la cible, à faible compressibilité et au moins une enveloppe entourant radialement le noyau, en un autre matériau à effet balistique dans la cible, les matériaux du noyau et de l'enveloppe ayant des densités significativement différentes, caractérisé en ce que le noyau (AWM, B) du projectile perforant (P) se compose d'une première partie (AWM), d'un habillage, d'une charge active et l'enveloppe du projectile perforant (P) se compose d'au moins une autre partie (M, M1, M2) de l'habillage au voisinage de la première partie, ces parties étant reliées de manière déformable par le déclenchement de la charge active, la première partie (AWM) de l'habillage s'appliquant complètement con- tre la charge explosive (HE) de la charge active. 2 ) Projectile perforant selon la 1, caractérisé en ce qu' au moins une autre partie (M2) de l'habillage qui forme l'enveloppe cou- vre partiellement en position initiale la première partie (AWM) de l'habillage. 3 ) Projectile perforant selon la 1, caractérisé en ce que l'autre partie de l'habillage est formée de segments ou de secteurs (S). 4 ) Projectile perforant selon la 3, caractérisé en ce que les segments ou secteurs (S) sont en des matériaux différents. 5 ) Projectile perforant comportant un noyau en forme de tige en un matériau pratiquement sans effet balistique dans la cible, à faible compressibilité et au moins une enveloppe entourant radialement le noyau,en un autre matériau à effet balistique dans la cible, les matériaux du noyau et de l'enveloppe ayant une densité significativement différente, caractérisé en ce qu' à l'état initial, un composant (B) aligné dans la direction de déploiement de la charge active détonante est associé à la charge active (L) au centre d'un habillage de la charge active (L), ce composant étant installé comme noyau (AWM) dans le projectile perforant formé par le déclenchement de la charge active (L), et l'enveloppe (M) du projectile perforant est formée par au moins une partie de l'habillage de la charge active par le déclenchement de la charge active (L) et est reliée au noyau (AWM). 6 ) Projectile perforant selon la 5, caractérisé en ce que le composant (B) a la forme d'une tige ou d'une plaque. 7 ) Projectile perforant selon la 5, caractérisé en ce que la formation du noyau (AWM) et de l'enveloppe (M) du projectile perfo- rant (P) se fait par le déclenchement d'au moins une partie de la charge active (L). 8 ) Projectile perforant selon la 5, caractérisé en ce qu' au moins une autre partie (M2) de l'habillage qui forme l'enveloppe, est prévue au voisinage de la première partie (AWM) de l'habillage pour l'état initial de la charge active. 9 ) Projectile perforant selon la 5, caractérisé en ce que l'autre partie (M2) de l'habillage est formée de segments ou de secteurs de matière identique ou différente. 10 ) Projectile perforant selon la 5, caractérisé en ce quela forme de la surface du composant (B) est inversé par rapport au contour de l'habillage (M1, M2, M3) correspondant au composant (B). 11 ) Procédé de fabrication d'un projectile perforant réalisé en des ma- tières différentes en utilisant une charge active comportant un habillage ayant au moins deux couches de matière dont l'une qui est la couche non tournée vers la charge explosive (HE) est en une première matière (M) appropriée pour pénétrer l'objectif et la couche voisine de la charge explosive (HE) est en une seconde matière (AWM) pratiquement non active dans la cible, ayant une faible compressibilité et une densité inférieure à celle de la première matière, et qui par déclenchement de la charge active forme le projectile (B) de façon que la première matière (M) entoure la seconde matière (AWM) et soit reliée solidairement à celle-ci et la mise en forme du projectile commençant au centre de l'habillage, 15 concerne l'ensemble de la matière d'habillage, et l'énergie de charge étant utilisée pour accélérer le projectile à des vites-ses de l'ordre de 1500 à 9000 m/sec. 12 ) Procédé pour former un projectile perforant, 20 caractérisé en ce qu' on utilise un habillage conique, pyramidal ou en forme de dièdre pour former le projectile perforant par détonation. 13 ) Procédé selon l'une quelconque des 11 ou 12, 25 caractérisé en ce que la première matière (M) entoure une partie de la seconde matière (AWM). 14 ) Procédé pour réaliser un projectile perforant formé de matières dif- 30 férentes en utilisant une charge active avec un habillage formé comprenant au moins une couche (M) d'une première matière apte à pénétrer la cible ainsi d'un composant (B) fixé au niveau de l'axe central de l'habillage, en une seconde matière (AWM) pratiquement non active dans la cible, et se caractérisant par une faible compressibilité et une 35 densité inférieure à celle de la première matière, et qui est mise enforme par détonation par le déclenchement de la charge active du projectile (P) de façon que la première matière entoure la seconde matière et soit reliée solidairement à celle-ci, la mise en forme du projectile commençant au centre de l'habillage et concernant l'ensemble de la matière d'habillage, et L'énergie de la charge concernée servant à accélérer le projectile à des vitesses de l'ordre de 1500 jusqu'à 9000 m/sec. 15 ) Procédé pour former un projectile perforant selon la revendica- tion 14, caractérisé en ce que le composant (B) a la forme d'une tige ou d'une plaque. 16 ) Procédé pour former un projectile perforant selon l'une quelconque des 14 ou 15, caractérisé en ce qu' on utilise un habillage en forme de cône ou de pyramide ou de goulotte. 17 ) Procédé pour former un projectile perforant selon la revendica- tion 14, caractérisé en ce qu' on utilise au moins une autre couche en une autre matière appropriée pour pénétrer dans la cible et qui est placée entre la seconde matière et la charge explosive. 30
F
F42
F42B
F42B 12
F42B 12/10,F42B 12/34
FR2901323
A1
SYSTEME D'INJECTION A RAMPE COMMUNE
20,071,123
combustion interne ayant au moins une chambre de combustion, comprenant : - une pompe à carburant à haute pression pour le refoulement du carburant, - un réservoir de carburant à haute pression raccordé à la pompe à carburant à haute pression, pour le stockage de carburant sous une pression d'injection pin] relativement à l'environnement du , - un injecteur raccordé au réservoir de carburant à haute pression pour délivrer du carburant à la chambre, ou aux chambres de combustion, et - une conduite de retour pour le retour de carburant de l'injecteur à la pompe à carburant à haute pression, sous une pression de retour Pdrain relativement à l'environnement du système d'injection à rampe commune, caractérisé par un moyen de réglage (13) pour le réglage de la pression de retour Pdrain. Sous un deuxième aspect, l'invention résout le problème par utilisation d'un moyen de régulation de pression dans le système de retour de flux de fuite de carburant d'un moteur à combustion interne. L'avantage de l'invention est un flux de fuite réduit et par conséquent une dépense d'énergie inférieure lors du fonctionnement du système d'injection à rampe commune. Cet avantage est particulièrement avéré quand un flux de fuite de commutation est présenté en plus du flux de fuite. Ceci est le cas quand le moyen de commutation est amené en position d'ouverture ou de fermeture au moyen du carburant sous pression d'injection. L'énergie nécessitée pour l'ouverture ou pour la fermeture est alors prélevée du carburant sous pression d'injection. Une pression d'injection élevée entraîne un flux de fuite de commutation élevé, d'où une perte de puissance non négligeable qui elle-même implique que le flux de fuite de commutation doit être remis sous pression d'injection. Le moyen de réglage pour le réglage des pressions de retour réduit la pression différentielle Op entre la pression d'injection pins et la pression de retour pdrain, diminuant ainsi le flux de fuite de commutation. Ceci limite la perte de puissance due à la fuite et augmente l'efficacité du système d'injection à rampe commune et par conséquent le rendement du moteur à combustion interne sur lequel le système d'injection à rampe commune est monté. Un autre avantage de l'invention est sa facilité de réalisation. Celle-ci permet d'équiper aussi des systèmes d'injection à rampe commune existants, en montant un moyen de réglage tel qu'un réducteur de pression permettant de régler la pression de retour Pdrain. Il est également avantageux que les efforts et les accélérations soient limités du fait de la pression différentielle 8p réduite entre la pression d'injection pinj et la pression de retour pdrain à l'ouverture et à la fermeture de l'injecteur. L'usure de l'injecteur sera ainsi retardée, sa durée de vie étant accrue d'autant. La pression différentielle 8p pourra en outre être choisie de manière à être optimale pour le fonctionnement de l'injecteur, autrement dit un compromis optimal pourra être trouvé entre vitesses d'ouverture et de fermeture élevées (en cas de différentiel 8p élevé) et longévité accrue (en cas de différentiel 8p réduit). Un autre avantage est une moindre délivrance de chaleur au carburant du fait de la diminution du flux de fuite ou du flux de fuite de commutation. La puissance supplémentaire à appliquer par le flux de fuite est en l'occurrence presque intégralement délivrée sous forme de chaleur au carburant. Une application de chaleur réduite permettra de renoncer au montage de conduites de retour de fuite résistantes à la chaleur, ou de refroidisseurs de carburant coûteux. La diminution du flux de fuite permettra aussi de réduire les dimensions de la pompe à carburant à haute pression, d'où une réduction avantageuse de poids et de coût. 4 Un autre avantage sera que le temps d'ouverture ou de fermeture de l'injecteur ne sera pas fonction de la pression d'injection pinj, et n'aura donc pas à être pris en compte pour la commande de l'injecteur. Par moteur à combustion interne , on entendra ci-après notamment un moteur à pistons, en particulier un moteur à essence ou un moteur diesel. De tels moteurs à combustion interne ont une puissance maximale comprise notamment entre 10 kW et 500 kW. Par carburant , on entendra notamment essence ou diesel, méthanol, biodiesel, éthanol ou huile végétale. La pompe à carburant à haute pression est notamment réalisée pour le refoulement de carburant avec une pression d'injection pinj de plus de 80 MPa, en particulier d'au moins 140 MPa. Par réservoir de carburant à haute pression , on entendra tout ce qui peut contenir du carburant sous pression. Une conduite de carburant raccordant la pompe à carburant à haute pression et l'injecteur sera notamment considérée être un réservoir de carburant à haute pression. Dans une forme d'exécution préférentielle, le système d'injection à rampe commune comprend un réservoir intermédiaire dans la conduite de retour. Les pointes de pression seront ainsi égalisées. Le réservoir intermédiaire aura préférentiellement un volume compris entre 1 et 20 cm3, en particulier compris entre 5 et 15 cm3. Le moyen de réglage comprend de préférence un réducteur de pression en aval de l'injecteur. Un tel réducteur de pression s'ouvre quand la pression de retour excède une valeur pré-réglée. Dans une exécution avantageuse, le réducteur sera commandé électriquement, si bien que la pression de retour Pdrain pourra être réglée par une commande de moteur. En aval devra toujours être compris relativement au flux de carburant. Ceci signifie que le carburant provenant de la pompe à carburant à haute pression passera d'abord par l'injecteur avant d'arriver dans le réducteur de pression. Le réducteur de pression sera préférentiellement disposé en aval du réservoir intermédiaire. On obtiendra ainsi que la totalité du carburant présent dans le réservoir intermédiaire soit soumis à la pression de retour 5 Pdrain Le réducteur sera avantageusement réalisé de manière que le différentiel Op de la pression d'injection et de la pression de retour (Op = pinj - Pdrain) soit inférieur à 50 MPa, notamment inférieur à 40 MPa et tout particulièrement à 30 MPa. La pression différentielle Lp sera avantageusement supérieure à 5 MPa, notamment supérieure à 10 MPa, à 15 MPa et tout particulièrement à 20 MPa. Un papillon sera avantageusement prévu, lequel pontera l'injecteur et sera raccordé à la conduite de retour en amont du moyen de réglage. On obtiendra ainsi une formation très rapide de la pression de retour lors du démarrage du moteur à combustion interne. L'invention sera décrite ci-après en référence aux 20 dessins. Ceux-ci représentent : Fig. lun schéma d'un système d'injection à rampe commune selon l'invention, Fig. 2un schéma de principe d'un injecteur pour un système d'injection à rampe commune selon 25 l'invention, Fig. Sun diagramme schématique où la pression différentielle 8p entre la pression d'injection et la pression de retour Pdrain est figurée par rapport à la pression d'injection pinj pour 30 un système d'injection à rampe commune suivant l'état de la technique et un système d'injection à rampe commune selon l'invention, Fig. 4un diagramme schématique où le débit d'injection de carburant est figuré par rapport 35 à la pression d'injection pinj pour un temps d'ouverture Tinj constant de l'injecteur. 6 La fig. 1 représente un système d'injection à rampe commune 1 pour un moteur à combustion interne ayant au moins une chambre de combustion dessinée en pointillés. Le système d'injection à rampe commune 1 comprend une pompe à carburant à haute pression 2 pour le refoulement du carburant 3 d'un réservoir à carburant 4. La pompe à carburant à haute pression 2 est reliée par une conduite de carburant 5 à un réservoir de carburant à haute pression 6. Un injecteur 8 est relié au réservoir de carburant à haute pression 6 par une conduite de carburant 7. L'injecteur 8 est relié par une conduite de retour 9 à un réservoir intermédiaire 10 servant à recueillir le carburant quittant l'injecteur 8 du fait d'une fuite et/ou d'une fuite de commutation. Un papillon 11 (étrangleur capillaire ou diaphragme d'étranglement) est disposé entre le réservoir de carburant à haute pression 6 et le réservoir intermédiaire 10, par lequel le carburant 3 peut parvenir du réservoir de carburant à haute pression 6 dans le réservoir intermédiaire 10, et qui ponte ainsi l'injecteur 8. Le réservoir intermédiaire 10 est relié à la pompe à haute pression 2 par une autre conduite de retour 12. Un réducteur de pression 13 est disposé sur la conduite de retour 12. Le carburant 3 est soumis à une pression de retour pdrain dans le réservoir intermédiaire 10. Le réducteur de pression 13 est réalisé de manière à ne laisser s'écouler le carburant du réservoir intermédiaire 10 que si la pression de retour Pdrain dépasse une valeur pré-réglée. Dans le présent cas, cette valeur est de 135 MPa par rapport à l'environnement du système d'injection à rampe commune 1, et de 25 MPa par rapport à la pression d'injection pinj. En service, la pompe à carburant à haute pression 2 aspire du carburant 3 du réservoir à carburant 4 et comprime celui-ci à une pression d'injection pins, de 160 MPa au maximum par rapport à l'environnement du système d'injection à rampe commune 1. Le carburant sous pression parvient dans le réservoir de carburant à haute pression 6 et de là à l'injecteur 8. Sur la base de signaux de commande d'une commande de moteur non représentée, l'injecteur 8 s'ouvre et se ferme et délivre du carburant 3 dans une chambre de combustion du moteur à combustion interne, représentée en pointillés. Le carburant du flux de fuite parvient au réservoir intermédiaire 10 par la conduite sous pression 9, et de là retourne à la pompe à carburant à haute pression 2. Au démarrage du moteur à combustion interne, c'est pratiquement la pression ambiante qui règne dans le système d'injection à rampe commune 1. Suite au lancement de la pompe à carburant à haute pression 2, la pression s'élève à la pression d'injection pins de 160 MPa dans le réservoir de carburant à haute pression 6. Le carburant 3 s'écoule dans le réservoir intermédiaire 10 via le papillon 11 jusqu'à ce que la pression de retour Pdrain pré-réglée soit atteinte. Le papillon 11 se ferme alors. On obtient ainsi une formation très rapide de la pression différentielle Ap. Le carburant additionnel parvenu dans le réservoir intermédiaire 10 du fait d'une fuite accroît la pression dans le réservoir intermédiaire 10. Si une pression différentielle Ap de 25 MPa est atteinte, le réducteur de pression 13 s'ouvre et le carburant excédentaire retourne à la pompe à carburant à haute pression 2. La fig. 2 représente schématiquement l'injecteur 8 de la fig. 1. Le carburant 3 s'écoule dans un corps d'injecteur 14 par la conduite de carburant 5. Un canal d'alimentation 15 est ménagé dans le corps d'injecteur 14, par lequel le carburant 3 peut parvenir à un orifice 16 du corps d'injecteur 14. Un siège de soupape 17 est formé sur l'orifice 16, lequel coopère avec une pointe 18 d'un piston de commande 19 pour l'ouverture et la fermeture de l'orifice 16. Le carburant ne peut pas s'écouler par l'orifice 16 quand la pointe 18 se trouve sur le siège de soupape 17. Le piston de commande 19 se déplace dans une cavité 20 dans le corps d'injecteur 14. Sur le côté opposé à la pointe 18, le piston de commande 19 présente un logement de ressort 21 où est logé un ressort 22. Le ressort 22 s'étend au-delà du piston de commande 19 dans la cavité 20 formant alors une chambre de pression 23 reliée au canal d'alimentation 15 par un canal en trou d'aiguille 24. La chambre de pression 23 est reliée par un canal de décharge 25 à une chambre de fuite 26, laquelle est reliée à la conduite de retour 9 par un nouveau canal de fuite 27. La chambre de pression 23 peut être rendue étanche par rapport à la chambre de fuite 26 au moyen d'un poussoir de soupape 28. Le poussoir de soupape 28 est entraînable par un actionneur piézoélectrique 29, pouvant être connecté à une commande non représentée via une ligne électrique 30. L'injecteur 8 fonctionne en l'occurrence comme suit : à l'état de repos, autrement dit tant que l'actionneur piézoélectrique 29 n'est pas activé, la même pression de carburant est présentée dans la chambre de pression 23 que dans la conduite de carburant 5 et l'environnement de la pointe 18 du piston de commande 19, en l'occurrence la pression d'injection pinj. Si l'actionneur piézoélectrique est activé suite à un signal électrique dans la ligne électrique 30, il s'allongera et serrera alors le poussoir de soupape 28 dans la direction du piston de commande, contre la force du ressort 22. Le canal de décharge 25 s'ouvre alors, laissant du carburant s'écouler de la chambre de pression 23, via le canal de décharge 25, dans la chambre de fuite 26, et de là dans la conduite de retour 9 via le canal de fuite 27. La pression du carburant chute de ce fait sensiblement dans la chambre de pression 23, et la pression de carburant nettement supérieure régnant dans l'environnement de la pointe 18 serre le piston de commande 19 dans la direction de l'actionneur piézoélectrique 29, contre la force du ressort 22. La pointe 18 se décolle donc du siège de soupape 17 en libérant la voie pour le carburant, qui s'écoule alors par l'orifice 16 dans la chambre de combustion non représentée du moteur à combustion interne. Si l'actionneur piézoélectrique 29 est désactivé, il se contractera vers sa position initiale, et le poussoir de soupape 28 interrompra la liaison entre la chambre de pression 23 et la chambre de fuite 26. Le carburant s'écoulera dans la chambre de pression 23 par le canal en trou d'aiguille 24, si bien que la même pression y sera formée que celle régnant dans l'environnement de la pointe 18. Du fait de la force du ressort 22, le piston de commande 19 sera repoussé avec sa pointe 18 sur le siège de soupape 17, interdisant ainsi la sortie du carburant par l'orifice 16. Le débit de carburant s'écoulant par le canal de décharge 25 en état d'ouverture de l'injecteur 8 est en première approximation proportionnel à la pression différentielle ip entre la pression d'injection pinj appliquée dans la conduite de carburant 5, et la pression de retour Pdrain appliquée dans la conduite de retour 9. Le comportement réactif de l'injecteur 8, en particulier ses temps d'ouverture et de fermeture, peut ainsi être ajusté par réglage du réducteur de pression 13, et par conséquent par la pression différentielle 8p. Dans une forme d'exécution alternative, l'injecteur est réalisé comme papillon réglable, c'est-à-dire qu'un papillon est disposé dans l'injecteur 8, sur la voie de fuite de la chambre de pression 23 et du canal de fuite 27, servant de moyen de réglage de la pression de retour Pdrain. Dans ce cas, la pression différentielle ixp entre la pression d'injection pini et la pression de retour Pdrain dépend du flux de fuite. Le papillon est alors commandé en fonction du flux de fuite, de manière à régler la pression différentielle Op souhaitée. La fig. 3 représente la pression différentielle 8p figurée par rapport à la pression d'injection pinj pour un système d'injection à rampe commune suivant l'état de la technique et un système d'injection à rampe commune selon l'invention. Avec le système d'injection à rampe commune suivant l'état de la technique, la pression différentielle Ap monte à mesure que la pression d'injection pinj augmente. Avec un système d'injection à rampe commune selon l'invention, la pression différentielle Ap reste en revanche constante. Il en résulte que la vitesse d'ouverture et de fermeture de l'injecteur 8 reste essentiellement inchangée lorsque la pression d'injection pinj varie. La fig. 4 représente le débit d'injection vinj en fonction de la pression d'injection pinj. Avec le système d'injection à rampe commune suivant l'état de la technique, le débit d'injection vinj s'accroît plus que proportionnellement pour un temps d'injection Tinj constant. Cela tient au fait que l'injecteur s'ouvre plus rapidement en raison de l'augmentation de pression différentielle Ap, d'une part, et que le flux s'écoulant de l'injecteur s'accroît à mesure que la pression d'injection pinj augmente, d'autre part. Avec un système d'injection à rampe commune selon l'invention, le débit d'injection vinj progresse pour l'essentiel linéairement avec la pression d'injection pinj, la vitesse d'ouverture de l'injecteur ne dépendant que de la pression différentielle Ap, laquelle est maintenue constante. A vitesse d'ouverture égale, le débit d'injection est en première approximation fonction de la pression différentielle Ap
L'invention concerne un système d'injection à rampe commune pour un moteur à combustion interne ayant au moins une chambre de combustion, comprenant une pompe à carburant à haute pression (2), un réservoir de carburant(6) raccordé à la pompe pour le stockage de carburant sous une pression d'injection pinj relativement à l'environnement du système d'injection, un injecteur (8) raccordé au réservoir 6) pour délivrer du carburant à la chambre, et une conduite de retour (9, 10) pour le retour de carburant de l'injecteur à la pompe, sous une pression de retour pdrain relativement à l'environnement du système d'injection. Selon l'invention le système d'injection comprend un moyen de réglage (13) pour régler la pression de retour pdrain.
1. Système d'injection à rampe commune pour un moteur à combustion interne ayant au moins une chambre de combustion, comprenant . - une pompe à carburant à haute pression (2) pour le refoulement du carburant (3), - un réservoir de carburant à haute pression (6) raccordé à la pompe à carburant à haute pression (2), pour le stockage de carburant (3) sous une pression d'injection • relativement à l'environnement du système d'injection à rampe commune, - un injecteur (8) raccordé au réservoir de carburant à haute pression (6) pour délivrer du carburant (3) à la chambre, ou aux chambres de combustion, et - une conduite de retour (9, 10) pour le retour de carburant (3) de l'injecteur (8) à la pompe à carburant à haute pression (2), sous une pression de retour pdrain relativement à l'environnement du système d'injection à rampe commune, caractérisé par un moyen de réglage (13) pour le réglage de la pression de retour Pdrain. 2. Système d'injection à rampe commune selon la 1, caractérisé en ce que la conduite de retour (9, 10) comprend un réservoir intermédiaire (10). 3. Système d'injection à rampe commune selon l'une des 1 ou 2 , c a r a c t é r i s é en ce q u e le moyen de réglage (13) comprend un réducteur de pression (13) en aval de l'injecteur (8). 4. Système d'injection à rampe commune selon les 2 et 3, caractérisé en ce que le réducteur de pression (13) est disposé en aval du réservoir intermédiaire (10). . Système d'injection à rampe commune selon l'une des 1 à 4, caractérisé par un papillon (11) qui ponte l'injecteur (8) et raccordé à la conduite de retour (9, 10) en amont du moyen de réglage (9, 10). 6. Système d'injection à rampe commune selon l'une des 1 à 5 , c a r a c t é r i s é en ce q u e l'injecteur comprend un moyen de commutation (19) pour amener l'injecteur (8) dans une position d'ouverture et une position de fermeture, l'injecteur (8) ne délivrant du carburant (3) dans la chambre de combustion qu'en position d'ouverture du moyen de commutation. 7. Système d'injection à rampe commune selon la 6, caractérisé en ce que le moyen de commutation (19) est actionnable par le carburant (3) sous pression d'injection. 8. Système d'injection à rampe commune selon la 6, caractérisé en ce que la pompe à carburant à haute pression (2) comprend deux parties de compresseur, la première partie de compresseur étant raccordée au réservoir intermédiaire (10) et au réservoir de carburant à haute pression (6), et en ce que la deuxième partie de compresseur est raccordée à un réservoir de carburant (4). 9. Moteur à combustion interne, comprenant un système d'injection à rampe commune (1) selon l'une des 1 à 8. 10. Utilisation d'un moyen de réglage (13) dans un système d'injection à rampe commune pour un moteur à combustion interne ayant au moins une chambre à combustion, ledit moyen de réglage (13) assurant le réglage d'une pression dans un système de retour de flux de fuite de carburant (3) dudit moteur à combustion interne, ledit système d'injection à rampe commune comprenant : - une pompe à carburant à haute pression (2) pour le refoulement du carburant (3),- un réservoir de carburant à haute pression (6) raccordé à ladite pompe à carburant à haute pression (2), pour le stockage du carburant (3) sous une pression d'injection relativement à l'environnement du système d'injection à rampe commune, - un injecteur (8) raccordé au réservoir de carburant à haute pression (6) pour délivrer du carburant (3) à la chambre, ou aux chambres de combustion, ledit système de retour comportant une conduite de retour (9, 10) pour le retour de carburant (3) de l'injecteur (8) à la pompe à carburant à haute pression (2), sous une pression de retour pdrain relativement à l'environnement du système d'injection à rampe commune.
F
F02
F02M
F02M 55,F02M 37
F02M 55/02,F02M 37/00
FR2893253
A1
UTILISATION COSMETIQUE D'UNE HYDROXYALKYLUREE COMME AGENT POUR TRAITER LES ETATS DESQUAMATIFS DU CUIR CHEVELU ; COMPOSITIONS ET PROCEDES DE TRAITEMENT COSMETIQUE.
20,070,518
La présente invention se rapporte à l'utilisation dans une composition cosmétique d'au moins une hydroxyalkylurée de formule (I) particulière comme agent de traitement des états desquamatifs du cuir chevelu en particulier les pellicules et la dermite séborrhéique. La présente invention se rapporte également à l'utilisation dans la fabrication d'une composition pharmaceutique d'au moins une hydroxyalkylurée de formule (I) particulière destinée à traiter les états desquamatifs du cuir chevelu en particulier les pellicules et la dermite séborrhéique. L'invention se rapporte également à un procédé de traitement cosmétique du cuir chevelu destiné à traiter les états desquamatifs du cuir chevelu en particulier les pellicules et la dermite séborrhéique, consistant à appliquer sur les cheveux et/ou le cuir chevelu une composition cosmétique comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins une hydroxyalkylurée de formule particulière. Les désordres desquamatifs des cheveux et/ou du cuir chevelu tels que les pellicules ou la dermite séborrhéique sont liés en particulier à la présence permanente d'une levure caractéristique du genre Malassezia (ovalis, orbiculare, furfur), ce genre étant anciennement dénommé Pityrosporum (ovale, orbiculare). Pour lutter contre les désordres desquamatifs du cuir chevelu et en particulier les pellicules ou la dermite séborrhéique, il est connu d'utiliser des agents anti-fongiques appliqués par voie topique sous diverses formes. Ces agents visent, par leur pouvoir anti-fongique, à éliminer ou contrôler la multiplication d'une levure résidente du cuir chevelu, appartenant au genre Malassezia et ses variantes (M. ovalis, M. orbiculare, M. furfur). De nombreux agents sont revendiqués, connus et utilisés pour cet effet, parmi lesquels on peut citer, le Zinc Pyrithione, l'Omadine, les goudrons, le Triclosan, La Piroctone Olamine, le Disulfure de Sélenium et, plus récemment, la Tropolone et l'Hinokitiol (Research Disclosure n 429, janvier 2000). lo 15 L'activité antifongique de ces substances vis-à-vis d'une levure caractéristique du genre Malassezia n'est pas suffisamment satisfaisante. Certains de ces actifs posent des problèmes de mise en formulation en raison d'incompatibilité avec certains ingrédients comme la Piroctone Olamine. La plupart d'entre eux après application sur le cuir chevelu n'apportent aucune valence hydratante. Il subsiste donc le besoin de nouveaux agents actifs présentant à la fois une bonne activité anti-fongique permettant de traiter efficacement les états desquamatifs du cuir chevelu et une valence hydratante. La Demanderesse a maintenant découvert de manière surprenante et inattendue que des composés hydroxyalkylurées de formule (1) que l'on définira plus en détail par la suite présentaient une bonne activité anti-fongique vis-à-vis d'une levure caractéristique du genre Malassezia ainsi que des propriétés hydratantes. Le premier objet de l'invention concerne l'utilisation dans une composition cosmétique comprenant dans un milieu physlogiquement acceptable au moins une hydroxyalkylurée répondant à la formule générale (1) : R R a\ d /NùCOù N \ Rb Rb 20 (1) dans laquelle Ra, Rb, R, et Rd représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en C1-C4 ou un groupe hydroxyalkyle en C2-C6 pouvant contenir de 1 à 5 groupes hydroxyle, au moins l'un des radicaux Ra-Rd représentant un groupe hydroxyalkyle, ainsi que ses sels, solvats et isomères, en tant qu'agent destiné à 25 lutter contre les états desquamatifs du cuir chevelu et plus particulièrement contre les pellicules et la dermatite séborrhéique. Un autre objet de l'invention concerne une composition contenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins une hydroxyalkylurée de formule (I) ou l'un de 30 ses sels, et/ou de ses solvats et/ou de ses isomères et au moins un autre actif contre les états desquamatifs du cuir chevelu et plus particulièrement contre les pellicules et la dermatite séborrhéique. Un autre objet de l'invention concerne l'utilisation dans la fabrication d'une composition pharmaceutique d'au moins une hydroxyalkylurée de formule (I) ou l'un de ses sels, et/ou de ses solvats et/ou de ses isomères, destinée à lutter contre les états desquamatifs du cuir chevelu et plus particulièrement les pellicules et la dermatite séborrhéique. L'invention porte également sur un procédé de traitement cosmétique des cheveux et/ou du cuir chevelu pour traiter les états desquamatifs du cuir chevelu et plus particulièrement les pellicules et la dermatite séborrhéique, consistant à appliquer sur les cheveux et/ou le cuir chevelu au moins une composition comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins une hydroxyalkylurée de formule (I) ou l'un de ses sels, et/ou de ses solvats et/ou de ses isomères Par "milieu physiologiquement acceptable", on entend un milieu non toxique et susceptible d'être appliqué sur le cuir chevelu et les cheveux d'êtres humains. Dans la formule (1), parmi les groupes alkyle, on peut notamment citer les groupes méthyle, éthyle, n-propyle, isopropyle, n-butyle, iso-butyle et tert-butyle. Les composés de formule (1) préférés sont ceux ne renfermant qu'un seul groupe hydroxyalkyle, c'est-à-dire ceux pour lesquels Ra est un groupe hydroxyalkyle et Rb, Rc et Rd représentent, indépendamment les uns des autres, un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4. On préfère plus particulièrement les composés de formule (1) pour lesquels Ra est un groupe hydroxyalkyle et Rb, R, et Rd représentent chacun un atome d'hydrogène. Parmi les groupes hydroxyalkyle, on préfère ceux contenant un seul groupe hydroxyle et en particulier les groupes hydroxyéthyle, hydroxypropyle, hydroxybutyle, hydroxypentyle et hydroxyhexyle. Le groupe hydroxyéthyle est préféré. Comme composés de formule (1) préférés, on peut citer la N-(2-hydroxyéthyl)-urée ; la N-(2-hydroxypropyl)-urée ; la N-(3-hydroxypropyl)-urée ; la N-(2,3-dihydroxypropyl)-urée ; la N-(2,3,4,5,6-pentahydroxyhexyl)- urée ; la N-méthyl-N-(1,3,4,5,6-pentahydroxy- 2-hexyl)- urée ; la N-méthyl-N'-(1-hydroxy-2-méthyl-2-propyl)- urée ; la N-(1-hydroxy-2-méthyl-2-propyl)- urée ; la N-(1,3-dihydroxy-2-propyl)urée ; la N-(tris-hydroxyméthylméthyl)-urée ; la N-éthyl-N'-(2-hydroxyéthyl)- urée ; la N,N-bis-(2-hydroxyéthyl)- urée ; la lo N,N'-bis-(2-hydroxyéthyl)- urée ; la N,N-bis-(2-hydroxypropyl)- urée ; la N,N'-Bis-(2-hydroxypropyl)- urée ; la N,N-Bis-(2-hydroxyéthyl)-N'-propyl- urée ; la N,N-Bis-(2-hydroxypropyl)-N'-(2-hydroxyéthyl)- urée ; la N-tert.Butyl-N'-(2-(hydroxyéthyl)-N'-(2-(hydroxypropyl)- urée ; la N-(1,3-dihydroxy-2-propyl)-N'-(2-hydroxyéthyl)- urée ; la N,N-Bis-(2-hydroxyéthyl)-N',N'-dimethyl- urée ; la N,N,N',N'-tetrakis-(2-hydroxyéthyl)- urée ; et la N',N'-Bis-(2-hydroxyéthyl)-N',N'-bis-(2-hydroxypropyl)- urée. Un composé particulièrement préféré pour une utilisation dans la présente invention est la N-(2-hydroxyéthyl)-urée, ci-après désignée par "hydroxyéthyl urée". Les hydroxyalkyl urées de formule (1) peuvent être préparées comme décrit dans la demande DE-27 03 185. Parmi celles-ci, l'hydroxyéthylurée est en outre disponible dans le commerce, sous forme de mélange à 50% en poids dans l'eau, auprès de la société NATIONAL STARCH sous la dénomination commerciale Hydrovance . 15 Parmi les sels, on peut citer les sels d'acides minéraux, tels que l'acide sulfurique, l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide iodhydrique, l'acide phosphorique, l'acide borique. On peut également citer les sels d'acides organiques, qui peuvent comporter un ou plusieurs groupes acide carboxylique, sulfonique, ou phosphonique. Il 20 peut s'agir d'acides aliphatiques linéaires, ramifiés ou cycliques ou encore d'acides aromatiques. Ces acides peuvent comporter, en outre, un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O et N, par exemple sous la forme de groupes hydroxyle. On peut notamment citer l'acide propionique, l'acide acétique, l'acide téréphtalique, l'acide citrique et l'acide tartrique. 25 Par solvat, on entend un mélange stoechiométrique dudit composé de formule (I) avec une ou plusieurs molécules d'eau ou de solvant organique, un tel mélange étant issu de la synthèse du composé de formule (1). 30 Les hydroxyalkylurées conformes à l'invention sont de préférence présentes dans les compositions conformes à l'invention à des teneurs de 0,01 à 50% en poids et plus préférentiellement de 0,1 à 20 % en poids et encore plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. 35 Selon l'invention, les états desquamatifs des cheveux et/ou du cuir chevelu sont par exemple les pellicules, la dermite séborrhéique. De préférence, les dits états desquamatifs du cuir chevelu sont ceux induits par la levure du genre Malassezia spp. 5 35 Les compositions selon l'invention peuvent être destinées à une application cosmétique ou pharmaceutique, particulièrement dermatologique. De préférence les compositions selon l'invention sont destinées à une application cosmétique. Les compositions selon l'invention sont généralement appliquées sur le cuir chevelu ou les cheveux. Selon le mode d'administration, la composition de l'invention peut se présenter sous 10 toutes les formes galéniques normalement utilisées, particulièrement en cosmétologie. Une composition préférée de l'invention est une composition cosmétique destinée à une application topique. La composition suivant l'invention, après application sur les cheveux et cuir chevelu 15 humains peut être rincée ou non rincée à l'eau ou par un shampooing. Elle peut se présenter sous toute forme classiquement utilisée dans le domaine concerné et par exemple sous forme de solution aqueuse ou huileuse ou de dispersion du type lotion ou sérum, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou 20 de suspensions ou émulsions de consistance molle du type crème ou gel aqueux ou anhydres, ou encore de microcapsules ou microparticules, ou de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. 25 La composition utilisable selon l'invention peut aussi être une composition pour soins capillaires, et notamment un shampooing, une lotion de mise en plis, une lotion traitante, une crème ou un gel coiffant, une composition de teintures (notamment teintures d'oxydation) éventuellement sous forme de shampooings colorants, des lotions restructurantes pour les cheveux, une composition de permanente (notamment une 30 composition pour le premier temps d'une permanente), une préparation (lotion, gel, shampooing) antichute des cheveux, un shampooing antiparasitaire, etc. Les quantités des différents constituants des compositions utilisables selon l'invention sont celles classiquement utilisées dans les domaines considérés. Les compositions utilisables selon l'invention peuvent également consister en des préparations solides constituant des savons ou des pains de nettoyage. Les compositions utilisables selon l'invention peuvent aussi être conditionnées sous forme d'une composition pour aérosol comprenant également un agent propulseur sous pression. Les compositions selon l'invention contiennent un milieu physiologiquement acceptable. En particulier, ce milieu contient une phase aqueuse contenant de l'eau et éventuellement au moins un solvant organique miscible à l'eau comme les monoalcools en C2 à C6 tels que l'éthanol, l'isopropanol, le n-butanol, les polyols comme le propylèneglycol, le glycérol ou les éthers de glycol. Ce milieu peut contenir une phase huileuse contenant un ou plusieurs corps gras liquides à température ambiante (25 C) et pression atmosphérique, non miscibles à l'eau, appelées "huiles". Le milieu physiologiquement acceptable peut, en outre, comprendre au moins un 15 tensioactif choisi parmi les tensioactifs non-ioniques, les tensioactifs anioniques, les tensioactifs cationiques, les tensioactifs amphotères, et leurs mélanges. Les compositions selon l'invention peuvent, en outre, contenir comme base lavante au moins un agent tensioactif choisi parmi les agents tensioactifs anioniques, non-ioniques, 20 amphotères et leurs mélanges. Comme agent tensioactif anionique utilisable dans la présente invention, on peut notamment mentionner les sels, en particulier les sels de métaux alcalins tels que les sels de sodium, les sels d'ammonium, les sels d'amines, les sels d'aminoalcools ou les 25 sels de métaux alcalino-terreux, par exemple, de magnésium, des types suivants : les alkylsulfates, les alkyléthersulfates, les alkylamidoéthersulfates, les alkylaryl- polyéthersulfates, les monoglycéride- sulfates ; les alkylsulfonates, les alkylamidesulfonates, les alkylaryl-sulfonates, les a-oléfine-sulfonates, les paraffinesulfonates, les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamide- 30 sulfosuccinates, les alkylsulfo-acétates, les acylsarcosinates et les acylglutamates, les groupes alkyle et acyle de tous ces composés comportant de 6 à 24 atomes de carbone et le groupe aryle désignant de préférence un groupe phényle ou benzyle, leurs mélanges. 35 On peut également utiliser comme agent tensioactif anionique, les monoesters d'alkyle en C6-C24 et d'acides polyglycoside-dicarboxyliques tels que les glucoside-citrates d'alkyle, les polyglycoside-tartrates d'alkyle et les polyglycoside-sulfosuccinates d'alkyle, les alkylsulfosuccinamates, les acyliséthionates et les N-acyltaurates, le groupe alkyle ou acyle de tous ces composés comportant de 12 à 20 atomes de carbone, leurs mélanges. Un autre groupe d'agents tensioactifs anioniques utilisable dans la composition de la présente invention est celui des acyl-lactylates dont le groupe acyle comporte de 8 à 20 atomes de carbone. En outre, on peut encore citer les acides alkyl-D-galactoside-uroniques et leurs sels ainsi que les acides alkyl(C6-C24)éther-carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl(C6-C24)aryl(C6-C24)éther-carboxyliques poly-oxyalkylénés, les acides alkyl(C6-C24)amidoéther-carboxyliques poly-oxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 motifs oxyde d'éthylène, et leurs mélanges. On utilise de préférence comme agent tensioactif anionique, les alkylsulfates, les alkyléthersulfates et les alkyléthercarboxylates, leurs mélanges, en particulier sous forme de sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux, d'ammonium, d'amine ou d'aminoalcool. Comme agent tensioactif amphotère utilisable dans la présente invention, on peut citer les dérivés d'amines aliphatiques secondaires ou tertiaires, dans lesquels le groupe aliphatique est une chaîne linéaire ou ramifiée comportant de 8 à 22 atomes de carbone et contenant au moins un groupe anionique tel que, par exemple, un groupe carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate. On peut citer en particulier les alkyl(C8-C20)bétaïnes, les sulfobétaïnes, les alkyl(C8-20)amidoalkyl(C6-C8)-bétaïnes, les alkyl(C8-C20)amidoalkyl(C6-C8)sulfo-bétaïnes et leurs mélanges. Parmi les dérivés d'amines, on peut citer les produits commercialisés sous la dénomination MIRANOL , tels que décrits dans les brevets US 2 528 378 et US 2 781 354 et classés dans le dictionnaire CTFA, 3ème édition, 1982, sous les dénominations Amphocarboxy-glycinate et Am phocarboxypropionate de structures respectives (2) et (3) : R1-CONHCH2CH2-N(R2)(R3)(CH20OO-) (2) dans laquelle : .R, représente un groupe alkyle dérivé d'un acide Ra-COOH présent dans l'huile de coprah hydrolysée, un groupe heptyle, nonyle ou undécyle, . R2 représente un groupe bêta-hydroxyéthyle, et . R3 représente un groupe carboxyméthyle ; et R1'-CONHCH2CH2-N(B)(C) (3) dans laquelle : . B représente -CH2CH2OX', . C représente -(CH2)Z Y', avec z = 1 ou 2, . X' représente le groupe -CH2CH2-COOH ou un atome d'hydrogène, . Y' représente -COOH ou le groupe -CH2-CHOH-SO3H, . R,' représente un groupe alkyle d'un acide R,'-COOH présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée, un groupe alkyle, notamment en C17 et sa forme iso, un groupe en C17 insaturé. Ces composés sont classés dans le dictionnaire CTFA, 5ème édition, 1993, sous les dénominations coco-amphodiacétate de disodium, lauro-amphodiacétate de disodium, caprylamphodiacétate de disodium, caprylo-amphodiacétate de disodium, coco-ampho- dipropionate de disodium, lauro-ampho-dipropionate de disodium, capryl-amphodipropionate de disodium, caprylo-ampho-dipropionate de disodium, acide lauro-amphodipropionique, acide coco-ampho-dipropionique. A titre d'exemple, on peut citer le cocoamphodiacétate commercialisé par la société RHODIA sous la dénomination commerciale MIRANOL C2M concentré. Parmi les agents tensioactifs amphotères, on utilise de préférence les (alkyle en C8-20)-bétaïnes, les (alkyle en C3-C20)-amido(alkyle en C6-C3)béta'ines, les alkylamphodiacétates et leurs mélanges. Comme agent tensioactif non-ionique utilisable dans la composition selon l'invention, on peut citer les composés connus décrits notamment dans le livre "Handbook of Surfactants" par M.R. PORTER, éditions Blackie & Son (Glasgow and London), 1991, pp 116-178). Il est choisi notamment parmi les alcools, les alpha-diols, les alkyl(C1- 20)phénols ou les acides gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, ayant une chaîne grasse comportant, par exemple, de 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 2 à 50 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 2 à 30, leurs mélanges. On peut également citer comme agent tensioactif non-ionique utilisable dans l'invention les condensats d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène sur des alcools gras ; les 15 amides gras polyéthoxylés ayant de préférence de 2 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène ; les amides gras polyglycérolés comportant en moyenne de 1 à 5 groupements glycérol et en particulier de 1,5 à 4 ; les esters d'acides gras du sorbitane éthoxylés ayant de 2 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène ; les esters d'acides gras du saccharose ; les esters d'acides gras de polyéthylèneglycol ; les (alkyle en C6-C24)polyglycosides ; les dérivés de N-(alkyle en C6-24)glucamine ; les oxydes d'amines tels que les oxydes d'(alkyle en C10-C14)amines ou les oxydes de N-(acyle en C10-C14)-aminopropylmorpholine ; leurs mélanges. Parmi les tensioactifs non-ioniques cités ci-dessus, on utilise de préférence les (alkyle en C6-C24)polyglycosides. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la base lavante contient au moins un tensioactif anionique et au moins un tensioactif amphotère ou non-ionique. La quantité totale d'agent tensioactif est généralement comprise dans la gamme allant de 0,01 % à 50% en poids, de préférence de 0,1 % à 25 % en poids par rapport au poids total de la composition. 20 En particulier, lorsque la composition de l'invention se présente sous forme d'un shampooing, la quantité totale d'agents tensioactifs (ou base lavante) est en particulier choisie de 4 % à 50 % en poids, par exemple de 8 % à 25 % en poids, rapportée au poids total de la composition cosmétique. 25 La composition selon l'invention peut, en outre, contenir au moins un ingrédient additionnel utilisé classiquement dans les domaines considérés et choisi parmi des principes actifs cosmétiques ayant un effet bénéfique sur les cheveux et/ou le cuir chevelu comme les sels de zinc d'acide organique (acétate, glycolate, lactate, gluconate ou citrate) ou minéral (chlorure et le sulfate), les vitamines (E, C, B2, B5, F), les filtres 30 UV, les agents anti-radicalaires, les conservateurs, les céramides, les extraits de végétaux et des additifs de formulation tels que des polymères filmogènes anioniques, non ioniques, cationiques ou amphotères, des épaississants polymériques de phase aqueuse ou de phase huileuse, des épaississants non-polymériques de phase aqueuse comme des sels ou des amides d'acide gras hydroxylés ou non, des agents nacrants, 35 des agents opacifiants, des colorants solubles dans le milieu, des pigments, des charges, des parfums, des huiles d'origine minérale, végétale et/ou synthétique, des esters d'acides et/ou d'alcools gras, des cires, des agents de stabilisation de pH comme les acides, les bases, les sels, des solvants organiques, des silicones, des électrolytes, et leurs mélanges. Les quantités des différents ingrédients additionnels de la composition selon l'invention sont celles généralement utilisées dans les domaines considérés et sont en particulier comprises dans la gamme allant de 0,001 à 20% du poids total de la composition. En outre, cette composition est préparée selon les méthodes usuelles. Bien entendu l'homme du métier veillera à choisir les éventuels ingrédients additionnels et/ou leur quantité de telle manière que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention, à savoir l'activité vis-à-vis des états desquamatifs des cheveux et/ou du cuir chevelu ne soit pas ou substantiellement pas, altérée par l'adjonction envisagée. Avantageusement, le pH de la composition de la présente invention est choisi dans la gamme allant de 2 à 11 et préférentiellement de 3 à 10 par exemple de 5 à 8. Selon encore un autre aspect, l'invention a pour objet une composition contenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins une hydroxyalkylurée de formule (I) ou l'un de ses sels, et/ou de ses solvats et/ou de ses isomères et au moins un autre actif contre les états desquamatifs du cuir chevelu. Les autres agents de lutte contre les états desquamatifs du cuir chevelu sont choisis de préférence parmi les sels de pyridinethione comme le zinc pyrithione, les dérivés de 1-hydroxy-2-pyrrolidone comme la piroctone et la piroctone olamine ; les sulfures de sélénium comme le disulfure de sélénium ; le climbazole, l'acide undécylénique ; le Kétoconazole , le cyclopirox ou leurs mélanges. En pratique, l'agent actif additionnel ou le mélange d'agents actifs additionnels peuvent représenter de 0,001% à 10% en poids par rapport au poids total de la composition et préférentiellement de 0,1 à 5% en poids. Selon encore un autre aspect, l'invention a pour objet un procédé de traitement cosmétique du cuir chevelu destiné à lutter contre les états desquamatifs du cuir chevelu , caractérisé en ce qu'on applique sur les cheveux et/ou le cuir chevelu, une composition cosmétique comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins une hydroxyalkylurée de formule (I) telle que définie précédemment ou l'un de ses sels et/ou de ses solvats et/ou de ses isomères. 25 L'invention a encore pour objet un procédé de traitement cosmétique des cheveux et/ou du cuir chevelu pour lutter contre les pellicules ou la dermite séborrhéique, caractérisé en ce qu'on applique sur les cheveux et/ou le cuir chevelu une composition cosmétique comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins une hydroxyalkylurée de formule (I) ou l'un de ses sels et/ou de ses solvats et/ou de ses isomères. Le procédé de traitement cosmétique selon l'invention est particulièrement adapté lorsque les dits états desquamatifs du cuir chevelu sont induits par la levure du genre 10 Malassezia spp.. L'invention est illustrée plus en détail dans les exemples suivants. Ces exemples ne sauraient limiter en aucune façon la portée de l'invention. 15 EXEMPLES Exemple 1 : Evaluation de l'activité antifongique de l'hvdroxvethvlurée sur une levure caractéristique du qenre Malassezia spp (Malassezia furfur) 20 MATERIEL Le micro-organisme : Malassezia furfur (American Type Culture Collection N 12078) est cultivé sur gélose en pente Sabouraud + corps gras. Milieux de culture : Préparation inoculum : Diluant tryptone-sel Test + Dénombrement : Bouillon neutralisant Eugon LT100 Gélose Sabouraud + corps gras 30 15 25 30 Appareillage : Incubateur / Agitateur (New Brunswick) : température = 35 C (dans le pilulier) vitesse d'agitation = 3000 rotations par minute Matériel classique de laboratoire de microbiologie. METHODE Toutes les manipulations décrites ci-après sont effectuées stérilement. 10 1. Préparation de l'échantillon La veille du test, dans un pilulier en verre stérile (bouchon à vis), on dépose du bouillon Sabouraud + corps gras et on met à incuber 18 à 24 h à 35 C. Le jour du test, on ajoute la composition à tester et à bien homogénéiser au vortex. témoin de croissance : un témoin sans produit sera préparé dans les mêmes conditions afin de vérifier que le germe est dans des conditions de croissance favorables pendant toute le durée du test. 20 2. Préparation de l'inoculum : On pratique un repiquage de la souche microbienne sur milieu approprié. On Incube 3 jours à 35 C. Le jour du test, on lave la pente avec du diluant : la suspension obtenue titre à 10' germes/ml (on effectue un dénombrement). 3. Inoculation On introduit l'inoculum ainsi préparé dans le pilulier (concentration finale 106 germes/ml). On homogénéise au vortex. On place le pilulier dans l'incubateur/agitateur. 4. Prélèvements et dénombrements Après chaque temps de contact (2, 4, 6 et 24 heures), on homogénéise le contenu du pilulier au vortex. On effectue des dilutions décimales dans le bouillon Eugon LT100 35 (jusqu'au 10 000ème). On étale ces dilutions en surface de boîtes de Pétri gélosées (gélose Sabouraud) à l'aide de râteaux stériles. On incube les boîtes de Pétri 3 jours à l'étuve à 35 C. 15 . Lecture On procéde au comptage des colonies sur les boîtes contenant plus de 20 et moins de 5 200 colonies. RESULTATS Le protocole décrit ci-dessus a été appliqué à l'hydroxyéthyl urée en solution aqueuse à 10 36.2% et au témoin de croissance, tryptone sel. Les résultats obtenus sur cette préparation sont repris dans le tableau ci-dessous. Ils sont exprimés en nombre de micro-organismes par gramme de préparation. Temps de Solution aqueuse Témoin de Diminution de la contact d'hydroxyéthyl croissance population de (heures) urée à 36.2% Malassezia furfur 0 1.8 106 1.8 106 - 2 2.4 105 2.2 106 -0.96 4 2.4 105 3.2 106 -1.12 6 8.0 104 3.2 106 -1.60 24 4.0 104 2.6 106 -1.81 L'activité de l' Hhydroxyéthylurée vis-à-vis de Malassezia furfur est mise en évidence dès 2 heures de contact germe/produit (diminution de 1 log de la population par rapport au témoin). Mais l'efficacité atteint son maximum après 24 heures de contact où la population de levures est diminuée de 1. 8 log par rapport au témoin de croissance. 13 20 Exemples 2 à 7 de shampooings antipelliculaires Les quantités suivantes des différents ingrédients sont exprimées en % en poids LAURYL ETHER SULFATE DE SODIUM (2.2 0E) EN SOLUTION AQUEUSE MONO-LAURATE DE SORBITANE OXYETHYLENE (4 0E) COCOYL AMIDOPROPYL BETAINE EN 1.66 1.88 SOLUTION AQUEUSE HYDROXYETHYLUREE 1 1 DISTEARATE DE GLYCOL 2 1,43 N-COCOYL AMIDOETHYL, N- ETHOXYCARBOXYMETHYL GLYCINATE DE 0.78 0.56 SODIUM POLY DIMETHYLSILOXANE (PM : 250.000) 1,5 : HEXYLENE GLYCOL (2 METHYL-2,4 1 PENTANEDIOL) .......................................................................... DTD: ................. MONO-LAURATE DE SORBITANE 1 0,4 OXYETHYLENE (20 0E) BENZOATE DE SODIUM 0,028 0,02 CHLORURE D'HYDROXYPROPYL GUAR 0,075 TRIMETHYL AMMONIUM 2,7 15.54 0E) ET DE PROPYLENE GLYCOL EN SOLUTION HYDROGLYCOLIQUE..DTD:.......................................................................... DTD: ........................ MELANGE P-HYDROXYBENZOATES DE METHYLE, BUTYLE, ETHYLE, PROPYLE, ISOBUTYLE(7/57/22/14). HYDROXYETHYL CELLULOSE QUATERNISEE PAR CHLORURE DE 2,3 EPDXYPROPYL TRIMETHYL AMMONIUM POLYMERE CARBOXYVINYLIQUE SYNTHETISE DANS LE MELANGE ACETATE D'ETHYLE/CYCLOHEXANE P-HYDROXYBENZOATE DE METHYLE 0,5 0,5..DTD: .............................................. 0,5 0,5 0,472 0,48 COPOLYMERE CHLORURE DE DIMETHYL DIALLYL AMMONIUM / ACRYLAMIDE 50/50 EN SOLUTION AQUEUSE PROTEGEE POLY DIMETHYLSILOXANE PROPYLENE GLYCOL 1 EAU DESIONISEE MICROBIOLOGIQUEMENT PROPRE qsp 100 qsp 1005..DTD: .......................................................................... DTD: .......................................................................... DTD: .................................................... . INGREDIENTS LAURYL ETHER SULFATE DE SODIUM (2.2 0E) EN SOLUTION AQUEUSE : 1.88 HYDROXYETHYLUREE PYRITHIONE DE ZINC EN DISPERSION AQUEUSE ......... .... DTD: ............................ .. .. .. .. .. .. .. .. ......... .. .. .... DTD: .. .. .. .. .... .. .. .. .. .. .. .. .. .. DISTEARATE DE GLYCOL N-COCOYL AMIDOETHYL, NETHOXYCARBOXYMETHYL GLYCINATE DE SODIUM POLY DIMETHYLSILOXANE (PM : 250.000) 1,5 HEXYLENE GLYCOL (2 METHYL-2,4 1 PENTANEDIOL) BENZOATE DE SODIUM SOLUTION HYDROGLYCOLIQUE MELANGE P-HYDROXYBENZOATES DE METHYLE, BUTYLE, ETHYLE, PROPYLE, ISOBUTYLE(7/57/22/14). HYDROXYETHYL CELLULOSE QUATERNISEE PAR CHLORURE DE 2,3 EPDXYPROPYL TRIMETHYL AMMONIUM POLYMERE CARBOXYVINYLIQUE SYNTHETISE DANS LE MELANGE ACETATE D'ETHYLE/CYCLOHEXANE COCOYL AMIDOPROPYL BETAINE EN SOLUTION AQUEUSE 0,1 0,1 ; 2 1,43 0.78 0.56 P-HYDROXYBENZOATE DE METHYLE CHLORURE D'HYDROXYPROPYL GUAR TRIMETHYL AMMONIUM COPOLYMERE CHLORURE DE DIMETHYL DIALLYL AMMONIUM / ACRYLAMIDE 50/50 EN SOLUTION AQUEUSE PROTEGEE 0,028 0,02 0,075 EAU DESIONISEE MICROBIOLOGIQUEMENT PROPRE qsp 100 qsp 100 16 INGREDIENTS Ex 6 VITAMINE B3 OU PP : AMIDE NICOTINIQUE 0,1 VITAMINE B6 : CHLORHYDRATE DE 0,1 PYRIDOXINE ...DTD: .......................................................................... DTD: ....................................................... MELANGE 1-(HEXADECYLOXY)-2- OCTADECANOL / ALCOOL CE_ TYLIQUE MONOISOPROPANOLAMIDE D'ACIDES DE 0,66 COPRAH COCOYL AMIDOPROPYL BETAINE EN SOLU .... . . EUSE LAURYL ETHER SULFATE DE SODIUM (2.2 0E) EN SOLUTION AQUEUSE..DTD: .......................................................................... DTD: .......................................................................... DTD: .................. 2,5 2.4 15.54 PROPYLENE GLYCOL POLY DIMETHYLSILOXANE (PM : 250.000) POLYMERE CARBOXYVINYLIQUE SYNTHETISE DANS LE MELANGE ACETATE D ... ETHY .... . CYCLOH ..... .. . PARFUM 0,29 00. ,. 5 MELANGE D'ACIDES EXTRAITS DE FRUITS 0,1 DE CANNE A SUCRE,CITRON,POMME ET THE VERT DANS L'EAU STABILISE ( .. ENOXYETHA . OL 0.6%) ... . . . .. . JUS DE POMME CONCENTRE ULTRAFILTRE 0,5 PASTEURISE TITRE ... ..65 ..5 % .. ..E .. .. SUCR..DTD: . . .. . MELANGE P-HYDROXYBENZOATES DE METHYLE, ETHYLE, PROPYLE, BUTYLE 0,05 ISOB / PHENOXY-2 ...ET .H .ANO .L DIMETHYLOL-1,3 DIMETHYL-5,5 0,25 HYDANTO . . E EN SOLUTION AQUEUSE P-HYDROXYBENZOATE DE METHYLE, SEL DE SODIUM ACIDE CITRIQUE, 1 H20 as EAU DESIONISEE MICROBIOLOGIQUEMENT qsp 100 PROPRE HYDROXYDE DE SODIUM PUR HYDROXYETHYLUREE CHLORURE DE SODIUM 0,6 0. 2 INGREDIENTS Ex 7 HYDROXYDE DE SODIUM PUR qs HYDROXYETHYLUREE 1 3-L-MENTHOXY-1,2-PROPANEDIOL 0,1 ACIDE CITRIQUE, 1 H20 qs MELANGE P-HYDROXYBENZOATES DE 0,5 METHYLE, BUTYLE, ETHYLE, PROPYLE, ISOBUTYLE(7/57/22/14). 0,6 BENZOATE DE SODIUM PARFUM 0,5 HYDROXYETHYL CELLULOSE QUATERNISEE 0,27 PAR CHLORURE DE 2,3 EPDXYPROPYL TRIMETHYL AMMONIUM 0,4 DIOLEATE DE POLYETHYLENE GLYCOL (55 0E) ET DE PROPYLENE GLYCOL EN SOLUTION HYDROGLYCOLIQUE 0.9 POLYMERE ACRYLIQUE EN EMULSION.. DTD: .......................................................................... DTD: .........................................................DTD: ................................... GLYCEROL 2 MONO-SULFOSUCCINATE DE 0.8 MONOETHANOLAMIDE RICINOLEIQUE, SEL DISODIQUE MELANGE COCOYL AMIDOPROPYL BETAINE / MONO-LAURATE DE GLYCERYLE EN 3.81 SOLUTION AQUEUSE A 30 Io LAURYL ETHER SULFATE DE SODIUM ( EN ) SOLUTION AQUEUSE EAU DESIONISEE MICROBIOLOGIQUEMENT qsp 100 PROPRE 2..DTD: 9.1
La présente invention concerne l'utilisation dans une composition cosmétique comprenant dans un milieu physlogiquement acceptable au moins une hydroxyalkylurée répondant à la formule générale (1) : dans laquelle Ra, Rb, Rc et Rd représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en C1-C4 ou un groupe hydroxyalkyle en C2-C6 pouvant contenir de 1 à 5 groupes hydroxyle, au moins l'un des radicaux Ra-Rd représentant un groupe hydroxyalkyle, ainsi que ses sels, solvats et isomères, comme agent de traitement des états desquamatifs du cuir chevelu et plus particulièrement les pellicules et la dermatite séborrhéique, comme agent destiné à lutter contre les états desquamatifs du cuir chevelu.La présente invention se rapporte également à l'utilisation dans la fabrication d'une composition pharmaceutique d'au moins une hydroxyalkylurée de formule (I) particulière destiner à traiter les états desquamatifs du cuir chevelu en particulier les pellicules et la dermite séborrhéique.L'invention se rapporte également un procédé de traitement cosmétique du cuir chevelu destiné à traiter les états desquamatifs du cuir chevelu en particulier les pellicules et la dermite séborrhéique, consistant à appliquer sur les cheveux et/ou le cuir chevelu une composition cosmétique comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins une hydroxyalkylurée de formule particulière.
1. Utilisation dans une composition cosmétique comprenant dans un milieu physlogiquement acceptable au moins une hydroxyalkylurée répondant à la formule générale (1) : R R a\ d NùCOù N Rb Rc (1) dans laquelle Ra, Rb, R, et Rd représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en C1-C4 ou un groupe hydroxyalkyle en C2-C6 pouvant contenir de 1 à 5 groupes hydroxyle, au moins l'un des radicaux Ra-Rd représentant un groupe hydroxyalkyle, ainsi que ses sels, solvats et isomères, comme agent de traitement des états desquamatifs du cuir chevelu et plus particulièrement les pellicules et la dermatite séborrhéique. 2. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que Ra est un groupe hydroxyalkyle et Rb, R, et Rd représentent, indépendamment les uns des autres, un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4. 3. Utilisation selon la 2, caractérisée en ce que Ra est un groupe hydroxyalkyle et Rb, R, et Rd représentent chacun un atome d'hydrogène. 4. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le composé de formule (I) est choisi parmi la N-(2-hydroxyéthyl)-urée ; la N-(2- hydroxypropyl)-urée ; la N-(3-hydroxypropyl)-urée ; la N-(2,3-dihydroxypropyl)- urée ; la N-(2,3,4,5,6-pentahydroxyhexyl)- urée ; la N-méthyl-N-(1,3,4,5,6-pentahydroxy-2-hexyl)-urée ; la N-méthyl-N'-(1-hydroxy-2-méthyl-2-propyl)- urée ; la N-(1-hydroxy-2-méthyl-2-propyl)- urée ; la N-(1,3-dihydroxy-2-propyl)urée ; la N-(tris-hydroxyméthyl-méthyl)-urée ; la N-éthyl-N'-(2-hydroxyéthyl)- urée ; la N,N-bis-(2-hydroxyéthyl)- urée ; la N,N'- bis-(2-hydroxyéthyl)- urée ; la N,N-bis-(2-hydroxypropyl)- urée ; la N,N'-Bis-(2-hydroxypropyl)- urée ; la N,N-Bis-(2-hydroxyéthyl)-N'-propyl-urée ; la N,N-Bis-(2-hydroxypropyl)-N'-(2-hydroxyéthyl)- urée ; la N-tert.Butyl-N'-(2-(hydroxyéthyl)-N'-(2-(hydroxypropyl)- urée ; la N-(1,3-dihydroxy-2-propyl)-N'-(2-hydroxyéthyl)- urée ; la N,NBis-(2-hydroxyéthyl)-N', N'-dimethyl- urée ; la N,N,N',N'-tetrakis-(2-hydroxyéthyl)- urée ; la N',N'-Bis-(2-hydroxyéthyl)-N',N'-bis-(2-hydroxypropyl)- urée. 5. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que l'hydroxyalkyl urée est la N-(2-hydroxyéthyl)-urée. 6. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que l'hydroxyalkylurée est présente dans la composition à des teneurs de 0,01 à 50% en poids et plus préférentiellement de 0,1 à 20 % et encore plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. 7. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les états desquamatifs du cuir chevelu sont choisis parmi les pellicules et la dermite séborrhéique. 8. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les états desquamatifs du cuir chevelu sont ceux induits par la levure du genre Malassezia spp. 10. Composition comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable : a) au moins une hydroxyalkylurée de formule (I) ou l'un de ses sels et/ou de ses solvats et/ou de ses isomères telle que définie selon l'une quelconque des précédentes de (b) au moins un autre agent contre les états desquamatifs du cuir chevelu. 11. Composition selon la 10, où l'agent additionnel actif contre les états desquamatifs du cuir chevelu est choisi parmi les sels de pyridinethione ; les dérivés de 1-hydroxy-2-pyrrolidone ; les sulfures de sélénium ; le Kétoconazole ; le cyclopirox ou leurs mélanges. 12. Composition selon la 10, où l'agent additionnel actif contre les états desquamatifs du cuir chevelu représente de 0,001% à 10% en poids par rapport au poids total de la composition et préférentiellement de 0,1 à 5% en poids. 13. Composition selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisée en ce que l'hydroxyalkylurée est présente dans la composition à des teneurs de 0,01 à 50% en poids et plus préférentiellement de 0,1 à 20 % et encore plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition . 14. Procédé de traitement cosmétique pour lutter contre les désordres desquamatifs du cuir chevelu, caractérisé en ce qu'on applique sur les cheveux et/ou le cuir chevelu une composition cosmétique comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins une hydroxyalkylurée de formule (I) ou l'un de ses sels et/ou de ses solvats et/ou de ses isomères telle que définie selon l'une quelconque des précédentes 15. Procédé de traitement cosmétique pour lutter contre les pellicules et/ou la dermite séborrhéique, caractérisé en ce qu'on applique sur les cheveux et/ou le cuir chevelu une composition cosmétique comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins une hydroxyalkylurée de formule (I) ou l'un de ses sels et/ou de ses solvats et/ou de ses isomères telle que définie selon l'une quelconque des précédentes 16. Procédé de traitement cosmétique selon l'une quelconque des 14 et 15, caractérisé en ce que les états desquamatifs du cuir chevelu sont induits par la levure du genre Malassezia spp. 17. Utilisation dans la fabrication d'une composition pharmaceutique d'au moins une hydroxyalkylurée de formule (I) ou l'un de ses sels, et/ou de ses solvats et/ou de ses isomères, dans le but de traiter les états desquamatifs du cuir chevelu. 18. Utilisation selon la 17, caractérisée en ce que les états desquamatifs du cuir chevelu sont induits par la levure du genre Malassezia spp.25
A
A61
A61K,A61P,A61Q
A61K 31,A61K 8,A61P 17,A61Q 5
A61K 31/17,A61K 8/41,A61P 17/00,A61Q 5/00
FR2902910
A1
PROCEDE DE MODELISATION DU BRUIT INJECTE DANS UN SYSTEME ELECTRONIQUE
20,071,228
La présente invention concerne un procédé de modélisation du bruit injecté dans un système électronique. L'invention a notamment pour but d'augmenter la précision d'une telle modélisation. L'invention possède une application particulièrement avantageuse dans le domaine des systèmes électroniques mixtes comportant des composants analogiques et numériques. A titre d'exemple non restrictif, les systèmes électroniques io englobent les circuits intégrés sur un bloc de silicium unique, ou sur plusieurs substrats silicium dans un même boîtier, aussi bien que l'assemblage de composants (intégrés ou non) sur un circuit imprimé. La fabrication de ces systèmes électroniques est une opération très onéreuse, particulièrement lorsque le système comporte un ou plusieurs 15 composants intégrés sur silicium. Ainsi, avant de démarrer une fabrication en grande série, il est indispensable de contrôler tous les paramètres de fabrication, et de conférer à certains des valeurs qui permettent de maximiser la probabilité que le circuit fabriqué fonctionne correctement. A cette fin, il existe un ensemble de produits logiciels, appelés outils 20 d'automatisation de conception électronique , qui permettent d'aider à la conception de systèmes électroniques depuis la description des spécifications du système à réaliser jusqu'à la réalisation des masques photographiques utilisés lors de la fabrication du système. Un des éléments importants dans la conception d'un système 25 électronique est de quantifier le bruit produit par les circuits, notamment dans un système mixte. En effet, avant fabrication, une étape consiste à vérifier l'intégrité des signaux sur des systèmes SIP (System ln Package en anglais) ou SOC (System On Chip), c'est-à-dire à établir une cartographie précise du bruit observable à l'intérieur du système par simulation afin de savoir si 30 certains circuits sensibles au bruit vont fonctionner ou pas. A cet effet, on identifie des circuits générateurs de bruit (les agresseurs) et des circuits sensibles au bruit (les victimes). Plus précisément, tous les circuits du système peuvent être considérés comme générateurs de bruit (agresseurs). Toutefois, il est préférable de choisir les 35 circuits générateurs de bruit dans le groupe comportant : les circuits 2 numériques, les cellules mémoires, des circuits analogiques et radiofréquenciels (RF), tels que les VCO (Voltage Controlled Oscillator en anglais), les amplificateurs de puissance, et les circuits d'entrée-sortie. En particulier, les circuits numériques ont tendance à générer du bruit au moment des commutations de leurs signaux d'entrée. Bien entendu, un circuit comportant au moins un circuit générateur de bruit est lui-même considéré comme un circuit générateur de bruit. Les circuits sensibles au bruit (victimes) sont choisis dans le groupe comportant : les circuits analogiques et RF, tels que les amplificateurs, les io filtres, les oscillateurs, les mélangeurs, les échantilloneurs-bloqueurs, des circuits numériques de type mémoire, les boucles de phase, les circuits d'entrée-sortie et les références de tension. Bien entendu, un circuit comportant au moins un circuit sensible au bruit est lui-même considéré comme sensible au bruit. 15 Le bruit généré par les agresseurs se répand vers les victimes en passant par les substrats sur lesquels sont montés les circuits, les interconnections métalliques et les boîtiers. Ce bruit a tendance à dégrader les performances des victimes. Ainsi, on entend par bruit tout signal généré par un bloc agresseur qui a une influence non désirée sur les victimes. 20 Plus précisément, un système mixte comporte des cellules numériques et analogiques. Une cellule est un système élémentaire du circuit de type analogique ou numérique. Une cellule remplit une fonction donnée, et peut prendre par exemple la forme d'une porte logique ou d'un ensemble de portes logiques. 25 Le bruit observable dans de tels systèmes est principalement lié à l'activité de commutation des cellules numériques. Cette activité de commutation provoque la consommation d'un courant circulant sur des rails d'alimentation reliés aux cellules, ou provenant de charges capacitives de cellules ou éléments de circuits avoisinants. Cette consommation engendre 30 des fluctuations de tension sur la grille d'alimentation du système appelées IR-DROP. En outre, la commutation des cellules engendre des courants de fuite localisés sur le canal des transistors MOS composants les cellules. Ces courants de fuite circulent vers le substrat et créent des fluctuations de tension sur un réseau d'impédances, par exemple de type RLC, modélisant 35 le substrat. 3 Dans le brevet US-6941258, on associe à chaque cellule d'un circuit intégré un macro-modèle de bruit qui décrit les modes d'injection de bruit précités au niveau des cellules numériques. A cette fin, chaque macromodèle comporte des éléments actifs, tels que des sources de courant qui injectent du bruit dans le reste du système. Ces sources, modélisant le bruit injecté dans le circuit, sont liées à l'activité de commutation des cellules. Par ailleurs, le macro-modèle comporte des éléments passifs, tels que des résistances et des capacités qui modélisent des liaisons entre les bornes de la cellule, les noeuds d'alimentation et la connexion au substrat. io Pour extraire les sources de courant du macro-modèle, on calcule le courant de bruit injecté par la cellule en utilisant un modèle de simulation de niveau transistors de la cellule élaboré à l'aide d'un logiciel de type Spice par exemple. Ce modèle est très détaillé et reproduit la plupart des variations et des phénomènes physiques de cette cellule. Ce modèle est placé dans un 15 environnement de test dédié à l'extraction. Les éléments actifs du modèle d'injection de bruit cellule sont déduits des simulations du modèle Spice de la cellule dans l'environnement de test, et les éléments passifs sont extraits à partir du layout du circuit. Toutefois, le macro-modèle d'injection proposé dans le document US- 20 6941258 présente des limites, car il ne modélise pas tous les phénomènes d'injection de bruit susceptibles de modifier l'équilibre d'un système électronique. En effet, les cellules sont reliées entre elles par des interconnexions (ou lignes) en métal de taille particulière. Or le procédé connu ne tient pas compte des perturbations des signaux émis par les 25 cellules se propageant sur ces interconnexions du système. En outre, le procédé connu ne tient pas compte du couplage entre ces lignes ni du couplage entre ces lignes et le reste du système électronique. L'invention a donc pour but d'élaborer un modèle d'injection de bruit prenant en compte l'activité de commutation des cellules et les perturbations 30 au niveau des lignes reliant les cellules entre elles. A cet effet, dans l'invention, on utilise une association de macromodèles pour modéliser les phénomènes essentiels d'injection de bruit créé par un circuit numérique en activité faisant partie d'un système mixte. On complète à cet effet le macro-modèle d'injection de bruit au niveau des 4 cellules par un macro-modèle d'injection de bruit au niveau des lignes. Ce macro-modèle modélise le bruit transporté par les lignes du système. Plus précisément, le macro-modèle modélisant l'injection de bruit au niveau de la cellule comporte des éléments passifs et des éléments actifs. Dans une réalisation, les éléments passifs sont extraits par rapport au layout de chaque cellule. En outre, les éléments actifs sont des sources de bruit caractérisées qui sont extraites par des techniques connues mettant en oeuvre des modèles de cellules tout transistors dont on enregistre les courants de commutation et de fuite, lorsque ces modèles sont utilisés dans io un environnement de test représentatif de l'environnement d'utilisation de la cellule. Le macro-modèle modélisant l'injection de bruit au niveau des lignes comporte un modèle de ligne entre les cellules, dit macro-modèle passif de ligne, qui comporte des éléments passifs, tels que des résistances, des 15 condensateurs et des inductances. Lorsque deux lignes sont en regard l'une de l'autre, des inductances mutuelles sont inclues dans le modèle d'inductances. Pour modéliser le comportement des entrées des cellules reliées à la ligne pour laquelle l'injection de bruit est modélisée, on extrait les capacités d'entrée de ces cellules. Ces capacités d'entrée sont connectées 20 aux éléments passifs du macro-modèle passif de ligne. Le macro-modèle de bruit ligne comporte également des éléments actifs, tels que des sources de tension représentant les variations des signaux circulant sur les lignes. Le spectre d'une forme d'onde de type PWL (Piecewise Linear) est de préférence utilisé pour modéliser l'activité du signal 25 en termes de commutation. Cette forme d'onde est définie par sa période, son duty cycle, ainsi que par ses temps de montée et descente. Pour calculer l'injection de bruit au niveau des lignes, on modélise l'activité de commutation observable sur les lignes du système, et on attribue des spectres d'injection de bruit à chaque ligne. 30 Pour déterminer le bruit dans l'ensemble du système, on relie les macro-modèles d'injection de bruit cellule aux macro-modèles de bruit ligne, au modèle du substrat, et au modèle du réseau d'alimentation. On mesure ensuite, par simulation, les niveaux de bruits présents sur les différents noeuds du système, un noeud étant une équipotentielle du système. Il est par ailleurs possible d'établir des critères de sélection des lignes du système à macro modéliser, de manière à modéliser les lignes dont le bruit et/ou l'effet sur les victimes sera a priori prépondérant. Ainsi, un critère de type de signal permet de ne considérer que les lignes sur lesquelles est 5 observable un signal particulier, tel que le signal d'horloge. Un critère de longueur de ligne permet de ne prendre en compte que les lignes dont la longueur est supérieure à une longueur limite. Il est également possible d'établir un critère de probabilité d'activité de commutation. Dans ce cas, on peut analyser le système de manière io probabiliste, en attribuant à chaque cellule une probabilité de commutation et ne considérer que les lignes connectées aux cellules dont la probabilité de commutation est supérieure à une valeur limite. On peut également faire intervenir des marges, c'est à dire considérer le maximum de lignes qui peuvent commuter au cours d'une période d'horloge du système. 15 Un critère de proximité permet de ne considérer que les lignes qui ont un couplage important avec d'autres lignes, ou de ne considérer que les lignes proches de réseaux d'alimentation, ou de victimes. L'invention permet ainsi une prise en compte précise des phénomènes d'injection de bruit à l'intérieur du système électronique mixte, 20 tout en permettant à l'utilisateur de ne prendre en compte que les macromodèles de ligne les plus utiles, c'est-à-dire ceux donnant les contributions les plus importantes au bruit présent dans tout le système mixte. La sélection des modèles de ligne utiles est liée à leur influence sur la performance du système, mais aussi à la qualité de l'estimateur de bruit, ainsi qu'au pire et 25 au meilleur cas d'injection de bruit dans le système etc... L'invention permet ainsi un contrôle total des phénomènes d'injection de bruit dans le système mixte. L'invention concerne donc un procédé de modélisation du bruit injecté dans un système mixte de type numérique et analogique, et/ou radio- 30 fréquentiel pour la conception de tels systèmes, ce système comportant des cellules de type analogique et numérique, chacune de ces cellules réalisant une fonction particulière, ces cellules étant reliées entre elles par des lignes, chaque ligne reliant une sortie d'une cellule source à une entrée d'une cellule cible et transportant un signal de la cellule source vers la cellule cible, ce 35 procédé comportant l'étape suivante : 6 - modéliser l'injection de bruit dans le système au niveau de cellules numériques à l'aide de macro-modèles cellules, ces macro-modèles cellules comportant des éléments passifs et des éléments actifs pour modéliser un bruit de commutation injecté dans le système, ce bruit de commutation étant lié à la commutation des cellules numériques, caractérisé en ce qu'il comporte en outre l'étape suivante : - modéliser l'injection de bruit dans le système au niveau des lignes du système à l'aide de macro-modèles lignes, ces macro-modèles lignes modélisant notamment le bruit résultant du changement d'état des signaux io transportés sur les lignes. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Ces figures ne sont données qu'à titre illustratif mais nullement limitatif de l'invention. Ces figures montrent : 15 figure 1 : une représentation schématique d'un circuit intégré utilisé pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention ; - figure 2: une représentation schématique d'un macro-modèle d'injection de bruit au niveau de la cellule selon l'invention ; - figure 3 : une représentation d'un macro-modèle d'injection de bruit 20 au niveau d'un réseau d'alimentation des cellules ; - figure 4a : une représentation schématique d'un macro-modèle ligne selon l'invention modélisant l'injection de bruit au niveau d'une ligne du système reliant une sortie d'une cellule à des entrées de plusieurs cellules ; - figure 4b : une représentation d'un environnement de test de la 25 cellule selon l'invention pour extraire la capacité d'entrée d'une cellule dont l'entrée est reliée à la ligne pour laquelle l'injection de bruit est modélisée ; - figure 4c : une représentation schématique d'un signal de la source de tension modélisant un signal de sortie de la cellule dont la sortie est reliée à la ligne au niveau de laquelle l'injection de bruit est modélisée ; 30 - figure 5 : une représentation d'un assemblage selon l'invention des différents modèles d'injection de bruit et de modèles passifs pour générer un modèle complet du système mixte. Les éléments identiques conservent la même référence d'une figure à l'autre. 7 La figure 1 montre un circuit intégré 1 qui comporte un bloc 2 numérique et un bloc 3 analogique montés sur un substrat 4 de ce circuit 1. Le bloc 2 numérique et le bloc 3 analogique comportent respectivement des cellules Cl-CN numériques et des cellules analogiques Al-AN réalisant des fonctions élémentaires. En variante, le circuit 1 comporte des cellules de type radio-fréquentiel ou toute autre variante de système mixte. Les cellules Cl-CN numériques injectent du bruit dans le circuit 1 lors de leur fonctionnement en commutation. Ce bruit est susceptible de modifier le fonctionnement des cellules Al-AN analogiques. Il existe une hiérarchie de io bloc numérique, un premier niveau de hiérarchie étant un seul transistor, un deuxième niveau de hiérarchie étant une cellule réalisant une fonction élémentaire telle qu'une fonction OU ou ET, un troisième niveau étant un assemblage de fonctions élémentaires pour réaliser une fonction déterminée, le nombre de niveaux de hiérarchie n'étant pas limité. Il est ainsi possible de 15 modéliser le bruit injecté pour différents niveaux de hiérarchie de bloc. Par ailleurs, les cellules Cl-CN sont reliées entre elles par l'intermédiaire de lignes L1-LN qui transmettent des signaux d'une cellule à l'autre. Ainsi, la ligne L1 relie une sortie de la cellule Cl à une entrée de la cellule C2 et à une entrée de la cellule C3. Et la ligne L2 relie une sortie de la 20 cellule Cl à une entrée de la cellule CN. Les lignes L1, L2 sont en métal, les cellules étant reliées par des niveaux de métallisation dans le circuit 1 ou par des liaisons filaires ou des pistes dans des circuits imprimés. Un bruit est injecté par l'intermédiaire de ces lignes L1, L2 dans le circuit 1 lors de la commutation des cellules numériques. Ce bruit ligne est une contribution à 25 tous les autres mécanismes d'injection de bruit dans le circuit 1. Un réseau d'alimentation comporte une alimentation 5 extérieure au circuit intégré 1 qui est reliée à ce circuit intégré par des connecteurs d'alimentation 9, 10. Cette alimentation 5 est également reliée au bloc 2 numérique par l'intermédiaire d'une interconnexion 6 et au bloc 3 analogique 30 par l'intermédiaire d'une interconnexion 7. Le réseau d'alimentation formé par 5, 6, 7, 9 et 10 alimente les différentes cellules du circuit 1 et est susceptible de subir des variations de tension lors du changement d'état des entrées des cellules numériques Cl-CN. 8 Dans l'invention, on peut modéliser la génération du bruit par les cellules lors de leur commutation et la propagation de ce bruit dans le réseau d'alimentation, le substrat et les lignes du circuit. L'injection du bruit à l'intérieur du substrat 4 et du réseau d'alimentation par une cellule numérique C1-CN peut être modélisée par un macro-modèle 8 représenté sur la figure 2. Ce macro-modèle 8 comporte quatre sources de courant IPvdd, IPgnd, IBsub et IBcais qui modélisent le bruit généré par la commutation des transistors NMOS et PMOS de la cellule. Ce bruit est injecté dans le substrat 4 et dans le réseau d'alimentation io qui alimente les cellules en commutation. Plus précisément, le courant IPvdd est le courant consommé par la cellule pour la commutation. Le courant IPgnd, qui va à la masse, est différent du courant fourni IPvdd, puisqu'une partie du courant fourni IPvdd est dérivée vers des charges de sortie et vers le substrat 4 du circuit. Le 15 courant IBsub est un courant de fuite vers le substrat 4, tandis que le courant IBcais est un courant de fuite vers le caisson du circuit 1. Par ailleurs, les liaisons entre des bornes de la cellule et le substrat 4 sont modélisées par des impédances Zl-Z6 reliées entre elles. En outre, un condensateur C reliant deux réseaux de résistances Z1-Z3 et Z4-Z6 20 modélise la liaison entre la partie du substrat dopé N et celle dopée P. Le macro-modèle 8 est relié au reste du circuit intégré 1 par l'intermédiaire de résistances Rl-R4. Les valeurs des éléments Zl-Z6, C et Rl-R4, sont extraites a priori, à partir d'un layout du circuit 1, c'est-à-dire à partir d'un positionnement des composants sur le circuit 1 et de leurs interconnexions. 25 En variante, les macro-modèles peuvent également comporter plusieurs alimentations et les éléments parasites des structures des transistors peuvent être modélisés différemment. Les sources de courant du macro-modèle 8 sont extraites pour chaque cellule à l'aide d'un modèle de niveau transistors de chaque cellule. 30 Ce modèle modélise précisément chaque phénomène physique se produisant dans la cellule. En mettant la cellule ainsi modélisée dans un environnement de test particulier et en faisant varier certains des paramètres de cet environnement, tels que les valeurs des signaux d'entrée et des valeurs de capacité de sortie des cellules, il est possible d'extraire les 9 sources de courant de la cellule et de modéliser différents modes d'injection de bruit des transistors qui composent cette cellule. Par ailleurs, une cellule numérique étant reliée au substrat 4 et au réseau d'alimentation, on modélise l'injection de bruit au niveau des interconnexions 6, 7 entre les cellules C1-CN et l'alimentation comme représenté à la figure 3. A cet effet, on modélise le réseau d'alimentation par des résistances 14-17, des inductances 18-21 et un condensateur 22 reliés entre eux, à l'alimentation 5 et aux cellules C1-CN. Cette modélisation du réseau d'alimentation rend compte des io phénomènes de fluctuation de tension observables sur les interconnexions du réseau d'alimentation lorsque les cellules C1-CN commutent. En effet, lorsqu'une cellule consomme un courant IPvdd au moment de sa commutation, une différence de tension apparaît aux bornes des inductances, ce qui engendre une modification de la tension d'alimentation 15 appliquée aux bornes des cellules. La figure 4a montre un macro-modèle ligne 25 qui, couplé au reste du système, modélise l'injection de bruit au niveau de la ligne L1. Cette ligne L1 relie une sortie de la cellule source Cl émettrice d'un signal de données à des entrées des cellules cibles C2 et C3 qui reçoivent le signal de données 20 émis par la cellule Cl. Plus précisément, la cellule Cl comporte des entrées 11 1-11N et des sorties 011-01 N'. La cellule C2 comporte des entrées I21-12M et des sorties 021-O2M'. La cellule C3 comporte des entrées I31-13P et des sorties 031-O3P'. On modélise ici la ligne L1 qui relie une sortie 011 de la cellule Cl à 25 des entrées 121, 131 des cellules C2 et C3. Le macro-modèle ligne 25 comporte des éléments passifs, tels que des résistances 29, 30, des inductances propres 31, 32 et mutuelles 41, 42 qui dépendent des autres lignes en regard, et un condensateur 33. Les résistances 29, 30 et les inductances 31, 32 sont connectées électriquement 30 en série. Par ailleurs, la première borne du condensateur 33 est reliée à une connexion entre les inductances et la deuxième borne du condensateur 33 est reliée à la masse. Ce modèle 25 modélise le couplage inductif et capacitif de la ligne L1 avec d'autres lignes et avec le substrat du circuit 1, les flèches 41 et 42 représentant les inductances mutuelles entre lignes. 10 Les valeurs des éléments passifs 29-33 sont calculées à partir de la longueur de la ligne L1, du type de métal de cette ligne L1, et des interconnexions des cellules entre elles. Des algorithmes connus utilisés dans les logiciels d'extraction de layout, du type CALIBRE ou starRCXT, permettent d'extraire les valeurs des éléments passifs 29-33 pour chaque ligne du circuit 1 à partir du layout du circuit 1. Par ailleurs, dans le macro-modèle 25 de bruit ligne, on modélise les capacités d'entrée des cellules C2 et C3 cibles par des condensateurs 36 et 37. Les valeurs de ces capacités d'entrée peuvent être données par un io fichier inclus dans la CORELIB. Cette CORELIB comporte des modèles et caractéristiques des cellules, utiles aux logiciels de conception et vérification, ainsi que des données extraites de mesures et de simulations. En variante, on extrait la valeur de ces capacités d'entrée à l'aide d'une simulation SPICE reproduisant la mesure des impédances d'entrée de 15 la cellule. Plus précisément, on place la cellule C2 modélisée au niveau transistors dans un environnement de test représenté à la figure 4b. Une source 45 de courant petits signaux qui délivre un courant sinusoïdal est appliquée en entrée de C2. Et pour différentes fréquences, on mesure la tension observée sur la capacité d'entrée. 20 Pour une impédance d'entrée purement capacitive, on a U=(1/j*C*pi*f)*i, U étant la tension mesurée à l'entrée de la cellule, C la capacité du condensateur 36, f la fréquence du signal de courant appliqué en entrée de la cellule, et i l'intensité de ce courant. On peut ainsi élaborer un diagramme de Bode à partir duquel on extrait la valeur de C par 25 identification. Cette valeur dépend de l'évolution de la tension U en fonction de la fréquence du signal d'entrée. L'extraction des impédances d'entrée de la cellule s'effectue pour chaque entrée de la cellule. En outre, dans le macro-modèle 25 de bruit ligne, on modélise une variation du signal de sortie O11(t) de Cl par une source 47 de tension. 30 Comme représenté à la figure 4c, cette source de tension produit un signal 48 périodique de type PWL (Piecewise Linear) de période T. Le signal 48 possède un temps de montée RT, un temps de descente FT, ainsi qu'un rapport cyclique (rapport entre la durée à l'état haut th et la période T) ajustables. Ce signal 48 modélise ainsi une commutation de la sortie 011. 11 Comme le calcul de l'injection du bruit ligne se fait dans le domaine fréquentiel, on calcule à l'aide d'algorithmes connus la transformée de Fourier du signal 48. On obtient une partie réelle 49 et une partie imaginaire 50 du spectre fréquentiel du signal 48. En outre, comme on considère que les cellules ne commutent pas en même temps, on peut utiliser une distribution des instants de commutation pour savoir à quel moment les cellules C1-CN commutent et injectent leur bruit à l'intérieur du circuit 1. Autrement dit, on peut modéliser l'activité de commutation en déterminant des délais d'appel moyen ou marginal d'une io configuration donnée de chaque cellule par rapport à une référence d'horloge du système. On calcule ainsi pour chaque macro-modèle de ligne le spectre de la source de bruit 47 résultant du signal PWL auquel on applique un délai d'activité correspondant au moment où le bruit est observable sur la ligne. En variante, il est possible de considérer que toutes les cellules 15 commutent en même temps. Dans ce cas, toutes les lignes L1-LN injectent en même temps les signaux de bruit qu'elles sont susceptibles de transporter. Dans une mise en oeuvre, on considère que la source 47 n'est pas parfaite de manière à modéliser des phénomènes d'injection particuliers de 20 la ligne L1. A cet effet, on modélise une résistance 51 de sortie de la cellule Cl. Cette résistance 51 est extraite à l'aide de techniques connues d'extraction d'impédance de sortie de cellules. La figure 5 montre un assemblage des différents macro-modèles d'injection de bruit avec des modèles de propagation représentant le 25 substrat, et les réseaux d'alimentation. Cet assemblage permet de définir une cartographie de bruit du circuit 1. Plus précisément, chaque cellule C1-CN est modélisée par un modèle d'injection de bruit 8.1-8.N relié au réseau d'alimentation 5-7 et à un réseau 55 d'impédances modélisant le substrat 4. Le réseau d'alimentation 5-7 est 30 relié au réseau 55. Les injections de bruit au niveau des lignes L1-LN sont modélisées par les modèles 25.1-25.N reliés au réseau 55. Pour les blocs numériques du circuit 1, on définit un macro-modèle équivalent d'injection de bruit qui modélise l'injection de bruit de courant lors des appels de courant au niveau des cellules. A cette fin, on choisit une 35 modélisation de l'activité de commutation qui définit à quel moment les 12 cellules injectent leur bruit à l'intérieur du système. Et on combine les modèles d'injection de bruit entre eux en utilisant les théorèmes classiques de Norton et Thevenin de manière à obtenir des macro-modèles équivalents 57 d'injection de bruit. Par ailleurs, on définit des critères de choix permettant de limiter le nombre de lignes à considérer pour le calcul de bruit global dans le circuit 1. Ainsi, on peut par exemple modéliser en particulier l'injection de bruit au niveau de lignes transportant un certain type de signal, tel qu'un signal d'horloge. On parle alors de modélisation d'un arbre d'horloge (clock tree en io anglais) qui transporte les signaux qui donnent le synchronisme des différents blocs numériques du circuit 1. Dans un autre exemple, on choisit de modéliser l'injection de bruit au niveau de lignes Ll-LN transportant les signaux les plus susceptibles de commuter. Pour déterminer ces lignes, on définit un critère de probabilité de 15 commutation des cellules C1-CN qui dépend de la fonctionnalité du circuit 1. Puis on sélectionne des lignes L1-LN reliées aux cellules numériques C1-CN possédant une probabilité de commutation supérieure à un seuil compris entre 0 et 1 et on modélise ces lignes. En général, on sélectionne les lignes connectées aux cellules numériques C1-CN qui possèdent la plus forte 20 probabilité de commutation, c'est-à-dire une probabilité supérieure à 0.7. Pour définir la probabilité de commutation, on utilise un simulateur comportemental exploitant un modèle VHDL, VERILOGou VITAL et on teste de manière exhaustive ou pseudo-exhaustive (parmi un échantillon de combinaisons) des combinaisons possibles des signaux appliqués à des 25 entrées primaires du circuit 1, c'est-à-dire aux entrées auxquelles un signal extérieur au circuit peut être appliqué. En fonction de patterns de test des signaux d'entrée (motifs des signaux d'entrée), on détermine la probabilité pour qu'une cellule ait un signal de sortie qui commute. En variante, pour déterminer les lignes Ll-LN transportant les signaux 30 les plus susceptibles de commuter, on résout un graphe de probabilités de commutation des cellules établies à partir d'un modèle de comportement statistique des cellules du système, et on détermine les probabilités de commutation en fonction de cette résolution de graphe. Dans un autre exemple, on choisit de modéliser l'injection de bruit au 35 niveau des lignes Ll-LN les plus grandes du circuit, donc les plus 13 susceptibles d'injecter du bruit dans le circuit. Dans une mise en oeuvre, on modélise les lignes dont la longueur est supérieure à un seuil, ce seuil étant une valeur arbitraire comprise entre la longueur minimale et la longueur maximale des lignes. Ce seuil peut également être défini par rapport à la moyenne de la longueur des lignes du système. Dans un autre exemple, on choisit de modéliser l'injection de bruit au niveau des lignes L1-LN les plus proches des blocs analogiques 3 du circuit, ces lignes étant à priori les plus susceptibles de perturber ces blocs analogiques. io Les critères de choix pour la modélisation de l'injection de bruit au niveau des lignes peuvent être utilisés seuls ou en combinaison. En outre, dans une mise en oeuvre, on calcule des macro-modèles équivalents d'injection de bruit pour les lignes parallèles entre elles qui forment un bus de données. On définit ainsi de préférence un modèle 15 d'injection par bus de données. Dans la pratique, pour calculer ce modèle équivalent de ligne, on regroupe les éléments de ligne en faisant une somme des résistances, une somme des inductances et une mise en parallèle des capacités des macro-modèles des lignes parallèles entre elles. Bien entendu, les différentes étapes du procédé selon l'invention 20 peuvent être mises en oeuvre par un circuit électronique ou à l'aide d'un logiciel exécuté par un ordinateur, le logiciel étant enregistré sur un support du type disquette, CD, DVD, mémoire USB, ou tout autre support équivalent. L'invention s'étend au procédé de fabrication de circuits comprenant une étape préalable de modélisation du bruit selon l'invention, ainsi qu'au logiciel 25 permettant la mise en oeuvre de l'invention
L'invention concerne un procédé de modélisation du bruit injecté dans un système (1) mixte de type numérique et analogique, et/ou radio-fréquentiel. Dans l'invention, on modélise l'injection de bruit dans le système (1) par des macro-modèles de cellules numériques (8, 8.1-8.N) qui modélisent notamment un bruit lié à la commutation des cellules numériques (C1-CN), et par des modèle de lignes (L1-LN) modélisant notamment le bruit résultant du changement d'état des signaux transportés sur les lignes.
1 - Procédé de modélisation du bruit injecté dans un système (1) mixte de type numérique et analogique, et/ou radio-fréquentiel pour la conception de tels systèmes, ce système comportant des cellules de type analogique (Al-AN) et numérique (C1-CN), chacune de ces cellules réalisant une fonction particulière, ces cellules (C1-CN) étant reliées entre elles par des lignes (Ll-LN), chaque ligne (Ll-LN) reliant une sortie (011) d'une cellule source (Cl) à une entrée d'une cellule cible (C2, C3) et transportant un io signal de la cellule source (Cl) vers la cellule cible (C2-C3), ce procédé comportant l'étape suivante : - modéliser l'injection de bruit dans le système (1) au niveau de cellules numériques (C1-CN) à l'aide de macro-modèles cellules (8, 8.1-8.N), ces macro-modèles cellules comportant des éléments passifs (R1-R4, Z1- 15 Z6) et des éléments actifs (IPvdd, IPgnd, IBsub, IBcais) pour modéliser un bruit de commutation injecté dans le système, ce bruit de commutation étant lié à la commutation des cellules numériques (Cl -ON), caractérisé en ce qu'il comporte en outre l'étape suivante : - modéliser l'injection de bruit dans le système (1) au niveau des 20 lignes (Ll-LN) du système à l'aide de macro-modèles lignes (25, 25.1-25.N), ces macro-modèles lignes modélisant notamment le bruit résultant du changement d'état des signaux transportés sur les lignes (L1-LN). 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que : - le système (1) est un circuit (1) intégré, les cellules (Al-AN, C1-CN) 25 étant réalisées sur un substrat (4) de ce circuit, - les macro-modèles lignes (25, 25.1-25.N) comportant des éléments actifs (47) et passifs (29-33, 36, 37) pour modéliser notamment le bruit résultant du couplage des lignes entre elles et avec le substrat (4) du circuit. 3 - Procédé selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce 30 que : - chaque macro-modèle ligne (25, 25.1-25.N) comporte des résistances (29, 30), des inductances propre et mutuelle (31, 32, 41, 42), et un condensateur (33) modélisant une impédance des lignes (Ll-LN), des valeurs de ces éléments (29-33) dépendant notamment de la longueur de la 15 ligne (L1-LN), d'un type de métal de la ligne (L1-LN), la valeur des inductances mutuelles dépendant des lignes en regard de la ligne modélisée. 4 - Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que : - chaque macro-modèle ligne (25, 25.1-25.N) comporte une source de tension (47) modélisant les changements d'état périodiques du signal de sortie de la cellule source (Cl) dont la sortie (S11) est reliée à la ligne (L1) que le macro-modèle ligne modélise. 5 - Procédé selon la 4, caractérisé en ce que : io - la source de tension (47) qui modélise la variation du signal de sortie de la cellule source produit un signal périodique de type PWL (48) présentant des temps de montée (RT), des temps de descente (FT), ainsi qu'un rapport cyclique ajustables. 6 - Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce 15 que: - chaque macro-modèle ligne comporte un condensateur (36, 37) modélisant une capacité d'entrée de la cellule cible (C2, C3) dont l'entrée (121, 131) est reliée à la ligne que le macro-modèle ligne modélise. 7 - Procédé selon la 6, caractérisé en ce que pour 20 extraire les valeurs des capacités (36-37) modélisant les impédances d'entrée des cellules cibles (C2, C3), il comporte les étapes suivantes : - appliquer un signal de courant sinusoïdal sur une entrée (I21-12M) de la cellule cible (C2), et - mesurer, pour différentes fréquences du signal de courant, la tension 25 observable sur l'entrée de la cellule cible, et -calculer la capacité du condensateur à partir de l'évolution de cette tension en fonction de la fréquence du signal de courant. 8 - Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape suivante : 30 - sélectionner des lignes (L1-LN) qui transportent un signal d'horloge et modéliser ces lignes. 9 - Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape suivante : 16 - sélectionner des lignes (L1-LN) dont la longueur est supérieure à un seuil, ce seuil étant compris entre la plus petite longueur de ligne et la plus grande longueur de ligne et modéliser ces lignes. 10 - Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape suivante : - sélectionner des lignes (L1-LN) reliées aux cellules numériques (C1-CN) possédant une probabilité de commutation supérieure à un seuil compris entre 0 et 1 et modéliser ces lignes. 11 - Procédé selon la 10, caractérisé en ce que pour io déterminer les probabilités de commutation des cellules, il comporte l'étape suivante : - réaliser, dans un environnement de simulation, un test exhaustif ou pseudo-exhaustif des combinaisons possibles de signaux appliqués à des entrées primaires des cellules numériques, ces entrées primaires étant les 15 entrées auxquelles un signal extérieur au circuit peut être appliqué, et déterminer les probabilités de commutation en fonction de ces combinaisons, ou - résoudre un graphe de probabilités de commutation des cellules établies à partir d'un modèle de comportement statistique des cellules du 20 système, et déterminer les probabilités de commutation en fonction de cette résolution de graphe. 12 - Procédé selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape suivante : - modéliser le bruit injecté au niveau des lignes (L1-LN) les plus 25 proches des cellules analogiques (Al-AN). 13 - Procédé selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape suivante : - combiner les macro-modèles lignes (25, 25.1-25.N) modélisant une injection de bruit au niveau des lignes parallèles entre elles dans le cas où 30 elles forment un bus de données pour obtenir un macro-modèle équivalent, ce macro-modèle équivalent modélisant une injection de bruit au niveau de ce bus de données. 14 - Procédé de fabrication de circuits comprenant une étape préalable de modélisation du bruit selon l'une des 35 précédentes.17 15 - Dispositif apte à mettre en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 14.
G
G06
G06F
G06F 17
G06F 17/50
FR2889074
A1
DISPOSITIF DIFFUSEUR DE PARFUM POUVANT ETRE ASSOCIE A UN MASQUE RESPIRATOIRE
20,070,202
La présente invention concerne un dispositif diffuseur d'odeur pouvant être associé à un masque respiratoire. La présente invention concerne également un masque respiratoire comprenant un tel dispositif diffuseur d'odeur. Les masques respiratoires sont utilisés particulièrement lors des réanimations, ou lors des anesthésies par inhalation de produits anesthésiques sous forme gazeuse. Ils sont conçus pour être pressés de manière étanche contre la zone entourant les voies respiratoires supérieures (bouche et/ou nez) du patient, afin d'empêcher les fuites de gaz sur le visage du patient et rendre la ventilation optimale. Les interventions sous anesthésie sont en général vécues par les patients comme des situations angoissantes, en particulier, lorsque les patients sont des enfants. L'ambiance froide et médicalisée du bloc opératoire génère chez le patient un stress important et une grande appréhension lorsque celui-ci, encore conscient, attend d'être endormi. En conséquence, on recherche des solutions pour détendre et apaiser les patients en attente d'intervention sous anesthésie, et notamment les enfants. A cet effet, et conformément à la présente invention, il est proposé un dispositif diffuseur d'odeur pouvant être associé à un masque respiratoire, remarquable en ce qu'il comprend des moyens agencés pour diffuser une odeur au moins à l'intérieur dudit masque. De préférence, lesdits moyens agencés pour diffuser 30 une odeur sont réalisés dans un matériau à diffusion contrôlée de molécules odorantes. La présente invention concerne également un masque respiratoire, remarquable en ce qu'il comprend un tel dispositif diffuseur d'odeur. Le dispositif selon la présente invention permet de diffuser à l'intérieur du masque respiratoire au moins préalablement à l'anesthésie une odeur agréable, permettant au patient de se détendre complètement avant l'anesthésie. STERN1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 2 - D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre, de plusieurs variantes d'un dispositif diffuseur d'odeur et d'un masque conformes à l'invention, donnés à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels. - la figure 1 représente une variante de réalisation d'un dispositif diffuseur d'odeur conforme à l'invention, - les figures 2 à 10 représentent d'autres variantes de réalisation d'un dispositif diffuseur d'odeur conforme à l'invention, - la figure 11 est une vue en perspective d'un masque respiratoire conforme à l'invention, et - la figure 12 est une vue en coupe effectuée selon la ligne XII-XII de la figure 11. Le dispositif diffuseur d'odeur pouvant être associé à un masque respiratoire selon la présente invention comprend des moyens agencés pour diffuser une odeur au moins à l'intérieur dudit masque. De préférence, ces moyens sont réalisés dans un matériau à diffusion contrôlée de molécules odorantes. Le dispositif selon l'invention peut prendre la forme d'une pièce fixée à l'intérieur du masque et comprenant au moins une zone réalisée dans un matériau à diffusion contrôlée de molécules odorantes. De préférence, la pièce est fixée de manière amovible pour pouvoir être retirée du masque après utilisation. D'une manière préférée, et en référence plus particulièrement aux figures 1 à 10, le dispositif diffuseur d'odeur 1 selon l'invention peut prendre la forme d'un bouchon. Il comprend alors un élément d'obturation 2 destiné à fermer un orifice 10 correspondant prévu sur un masque respiratoire 11. L'élément d'obturation 2 peut présenter à son extrémité destinée à déboucher à l'intérieur du masque 11 une embase 3, en forme de bourrelet (cf. Fig. 3) ou de champignon (cf. Fig. 1, 3, 4, 6 et 8) par exemple, prenant appui sur la face intérieure du masque 11, comme le montre la figure 12. Les dimensions des différents éléments sont prévues de STERN1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 3 - sorte que l'élément d'obturation 2 entre à force dans l'orifice 10 correspondant prévu sur le masque 11 de manière à préserver l'étanchéité dudit masque 11. Le dispositif 1 selon l'invention peut également comprendre un organe de préhension 4, permettant de mettre en place et de retirer le dispositif 1 plus facilement. Cet organe de préhension 4 peut présenter différentes formes, telles que champignon (cf. Fig. 1, 4, 10), anneau (cf. Fig. 8), tige (cf. Fig. 6), etc. Selon l'invention, les moyens agencés pour diffuser une odeur sont prévus sur au moins une zone de l'élément d'obturation 2 destinée à déboucher à l'intérieur du masque 11, ladite zone étant réalisée dans un matériau à diffusion contrôlée de molécules odorantes. Quelle que soit la variante de réalisation, la zone réalisée dans un matériau à diffusion contrôlée de molécules odorantes peut être obtenue par différents procédés tels que: - par immersion de la zone de l'élément 20 d'obturation 2 dans un bain parfumé ou aromatisé - par vaporisation sur ladite zone d'une solution parfumée ou aromatisée - par mise en contact de ladite zone en atmosphère confinée odorante - par intégration de molécules odorantes et aromatiques dans la matière première dans laquelle sera réalisée ladite zone. Le matériau ainsi imprégné de molécules odorantes préalablement à l'utilisation du dispositif 1, va diffuser progressivement les molécules odorantes à l'intérieur du masque 11. La durée "d'imprégnation" du matériau ainsi que la concentration des bains, solutions ou atmosphères parfumés dépendent de l'intensité olfactive et de la durée de vie de l'effet olfactif recherchées. Les molécules odorantes et donc les bains, solutions, ou atmosphères parfumés, sont choisis en fonction de l'odeur à diffuser, qui doit être agréable notamment pour détendre le patient. Pour les enfants, on peut par exemple STERN1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 4 - choisir une odeur de fraise. Pour simplifier le procédé de réalisation du dispositif 1 selon l'invention, il est bien évident que l'ensemble du dispositif 1 peut être réalisé dans un matériau à diffusion contrôlé de molécules odorantes selon les différents procédés décrits ci-dessus. Le dispositif peut être à usage unique ou recyclé pour le recharger en molécules odorantes. D'une manière particulièrement avantageuse, le dispositif selon l'invention est réalisé dans un matériau qui doit également être stérilisable pour être utilisable par exemple dans des applications médicales. Dans ce cas, la circulaire n 672 du 20 octobre 1997, de la pharmacopée européenne, impose un procédé de stérilisation à la vapeur d'eau par autoclave à une température supérieure ou égale à 134 C pendant au moins 18 minutes. Le dispositif 1 selon l'invention peut être réalisé par exemple en silicone, matière qui présente les avantages de pouvoir diffuser progressivement les molécules odorantes, d'être stérilisable, et de présenter les propriétés de déformation élastique lui permettant d'être introduit à force dans l'orifice 10 correspondant sur le masque 11. En référence à la figure 11, le masque respiratoire 11 présente d'une manière traditionnelle une forme générale en poire adaptée à la forme d'un visage au niveau de la zone entourant la bouche et le nez. Il comprend une coquille 12 munie d'une ouverture 13 pour recevoir des moyens d'amenée d'un gaz. Un tel masque 11 est connu de l'homme du métier et n'appelle pas de commentaire détaillé. Selon la présente invention, le masque 11 comprend le dispositif diffuseur d'odeur 1 tel que décrit ci-dessus. Lorsque le dispositif diffuseur d'odeur 1 est réalisé sous la forme d'un bouchon, le masque respiratoire 11 comprend un orifice 10 pour recevoir de manière étanche l'élément d'obturation 2 du dispositif diffuseur d'odeur 1. L'élément d'obturation 2 comprenant au moins une zone STERN1- FR-1 TEXTE DEPOSE - 5 - débouchant à l'intérieur du masque 11 réalisée dans un matériau à diffusion contrôlée de molécules odorantes, l'odeur va diffuser au moins à l'intérieur du masque 11. Lorsque le patient arrive au bloc opératoire, il peut choisir une odeur qui lui est agréable. Le dispositif diffuseur de l'odeur choisie 1 est mis en place dans le masque 11. Lorsque le masque 11 est placé sur le patient, le dispositif diffuseur d'odeur 1 selon l'invention diffuse l'odeur choisie à l'intérieur du masque 11 temporairement, au moins jusqu'au début de l'anesthésie. Après l'intervention, le dispositif 1 est retiré du masque 11 pour l'étape de stérilisation. Le dispositif 1 selon l'invention permet de diffuser, au moins à l'intérieur du masque 11, une odeur apaisante pour le patient, qui se 1.5 détend complètement avant l'anesthésie. Le dispositif diffuseur d'odeur 1 est remplaçable à volonté et permet d'utiliser un même masque tout en ayant la possibilité d'adapter l'odeur diffusée au choix du patient. La présente invention s'applique plus particulièrement aux masques respiratoires pour les anesthésies mais il est bien évident que l'exemple que l'on vient de donner n'est qu'une illustration particulière en aucun cas limitative quant aux domaines d'application de l'invention. Notamment, le dispositif diffuseur d'odeur selon l'invention peut être utilisé dans toute autre application impliquant la diffusion d'odeur. STERN1-FR-1 TEXTE DEPOSE
La présente invention concerne un dispositif diffuseur d'odeur pouvant être associé à un masque respiratoire. La présente invention concerne également un masque respiratoire comprenant un tel dispositif diffuseur d'odeur.Le dispositif diffuseur d'odeur (1) pouvant être associé à un masque respiratoire (11), est remarquable en ce qu'il comprend des moyens agencés pour diffuser une odeur au moins à l'intérieur dudit masque (11).De préférence, lesdits moyens agencés pour diffuser une odeur sont réalisés dans un matériau à diffusion contrôlée de molécules odorantes.
6 - 1 - Dispositif diffuseur d'odeur (1) pouvant être associé à un masque respiratoire (11), caractérisé en ce qu'il comprend un élément d'obturation (2) destiné à fermer un orifice (10) correspondant prévu sur le masque (11) et des moyens agencés pour diffuser une odeur au moins à l'intérieur du masque, lesdits moyens étant prévus sur au moins une zone de l'élément d'obturation (2) destinée à déboucher à l'intérieur du masque (11). 2 - Dispositif (1) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens agencés pour diffuser une odeur sont réalisés dans un matériau à diffusion contrôlée de molécules odorantes. 3 - Dispositif (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un organe de préhension (4). 4 - Dispositif (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé en matériau stérilisable. - Dispositif (1) selon la 4, caractérisé en ce que le matériau stérilisable est du silicone. 6 - Masque respiratoire (11) comprenant le dispositif diffuseur d'odeur (1) selon l'une quelconque des précédentes. 7 - Masque respiratoire (11) selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend un orifice (10) obturé par l'élément d'obturation (2) du dispositif diffuseur d'odeur (1). 8 - Masque respiratoire (11) selon l'une quelconque 30 des 6 à 7, caractérisé en ce que le dispositif diffuseur d'odeur (1) est amovible. STERN1-FR-1 NOTIFICATION IRREGULARITES
A
A61
A61M
A61M 16
A61M 16/06
FR2888353
A1
PROCEDE DE DETECTION D'ERREURS LORS DE L'INITIALISATION D'UN APPAREIL ELECTRONIQUE ET APPAREIL IMPLEMENTANT LE PROCEDE
20,070,112
La présente invention concerne le domaine de l'initialisation des appareils électroniques et plus précisément la détection de problèmes survenant lors des phases d'initialisation d'un système d'exploitation embarqué sur l'appareil. Le schéma d'initialisation d'un appareil électronique muni d'un système d'exploitation est généralement le suivant. Dans une première phase, un noyau de système est chargé en mémoire et exécuté. Ce noyau est généralement conçu comme minimal, il va offrir les fonctions minimales de première utilité comme le gestionnaire de mémoire, et l'ordonnanceur de tâches. Ce noyau est normalement conçu statiquement de façon à ce que son initialisation et son lancement soient reproductibles. De ce fait, à moins d'une panne matérielle, le succès de l'initialisation du noyau est acquis. Dans une deuxième phase, un certain nombre de services sont lancés. Ces services apportent les fonctionnalités plus élaborées du système. Ils reposent sur le noyau. Ces services vont par exemple apporter la gestion des périphériques, la gestion éventuelle des couches de communication de l'appareil avec le monde extérieurs, périphériques d'entrées/sorties, réseau ou autre. Ces services peuvent également comprendre la gestion de préférences utilisateurs ainsi que la reprise de paramètres de configuration sauvegardés lors d'une précédente utilisation de l'appareil ainsi que tout service en relation avec la destination particulière de l'appareil. La complexité de ces services et la prise en compte de paramètres utilisateurs et de l'environnement de l'appareil font qu'il est beaucoup plus difficile de garantir l'achèvement de cette phase. En effet tous les cas de figures ne peuvent pas être testés et l'occurrence d'une erreur est toujours possible. Dans une troisième phase, une fois que tous les services constituant le système sont lancés, un applicatif est également lancé. C'est cet applicatif qui va finaliser les fonctionnalités de l'appareil dans son environnement. Cet applicatif est lancé sur un système d'exploitation complet et opérationnel. Le système offre généralement la possibilité de corriger une erreur survenant dans l'applicatif. Bien souvent, il suffit de relancer ce dernier. On voit donc que les erreurs les plus critiques sont celles survenant pendant la deuxième phase, celle de lancement des services. Des procédés existent pour tenter de faire face à ces erreurs. Par exemple dans le monde des ordinateurs personnels, les systèmes offrent généralement plusieurs modes de lancement dont un mode dit sans erreur consistant à lancer un système minimal. Ce système minimal ne tente généralement pas l'initialisation des services et offre une interface à l'utilisateur pour corriger les paramètres de lancement de ces services. De cette façon, confronté à une erreur d'initialisation, l'utilisateur est à même de corriger la cause de cette erreur pour retrouver un appareil utilisable. Cette correction pouvant aller jusqu'au remplacement complet du système. Ce procédé fonctionne correctement dans le monde des ordinateurs mais nécessite de la part de l'utilisateur certaines compétences ainsi qu'une indulgence vis à vis de ces problèmes. Par contre dans le domaine de l'électronique dite grand public il n'est pas envisageable d'appliquer des procédés équivalents. D'une part, l'utilisateur d'un appareil grand public n'est pas préparé à admettre facilement les disfonctionnements de l'appareil. Il est en effet habitué à des appareils n'offrant pas le même niveau de complexité et généralement exempts de disfonctionnement. On ne peut pas également demander à cet utilisateur les compétences nécessaires à une correction à la main des problèmes potentiels. Une première mesure permettant de corriger les erreurs est la possibilité de mettre à jour le système. Cette possibilité existe sur de nombreux appareils. Par exemple, les appareils pouvant se connectés à un ordinateur personnel peuvent souvent être mis à jour par des versions de systèmes depuis cet ordinateur. Les appareils de réception de télévision numériques peuvent également généralement être mis à jour par réception de nouvelles versions de logiciel système. Ce procédé permet de pallier aux erreurs de conception des systèmes ou à la corruption de l'image mémoire de ce système ou d'apporter de nouvelles fonctionnalités. La prise de décision du déclenchement du téléchargement se fait généralement en fonction d'un certain nombre de critères. On peut citer parmi ceux -ci la présence d'une nouvelle version de logiciel résident où la détection d'une version corrompue du logiciel présent dans l'appareil. Une autre mesure pour prendre en compte les erreurs sur les appareils grand public est l'apport d'une possibilité de redémarrage de l'appareil. Ce redémarrage pouvant être automatique ou commandé par une action spécifique de l'utilisateur. Cette mesure de redémarrage permet de relancer le système et de faire face aux erreurs survenant lors de l'utilisation de l'appareil. Il se peut donc que les critères pour déclencher le téléchargement d'une nouvelle version de logiciel ne soient pas remplis mais que la phase d'initialisation des services du système conduise à un problème. Dans ce cas le problème provoque un redémarrage du système. Il se produit alors une suite de redémarrages conduisant tous à une erreur et donc à un nouveau redémarrage. L'invention concerne un procédé de détection d'erreurs survenant lors du démarrage d'un appareil électronique comportant de la mémoire permanente, cet appareil étant piloté par un logiciel résident, le procédé comprenant au moins les étapes suivantes: - au moins une étape d'inscription d'informations dans la mémoire de l'appareil lors d'un premier démarrage; - lors d'un second démarrage, une étape de détection d'une erreur survenue lors du premier démarrage en fonction desdites informations inscrites dans la mémoire lors de ce premier démarrage. Selon un mode de réalisation particulier le procédé comprend en outre une étape d'effacement des informations inscrites dans la mémoire à l'issue d'un démarrage sans erreur d'au moins une partie du logiciel résident. Selon un mode de réalisation particulier l'étape de détection d'une erreur se fait par la détection de la présence desdites informations inscrites dans la mémoire pendant le processus de démarrage. Selon un mode de réalisation particulier le processus de démarrage implique le lancement successif d'une pluralité de modules, comprenant une étape d'inscription d'informations dans la mémoire avant le lancement de chaque module. Selon un mode de réalisation particulier le procédé comprend en outre le déclenchement d'une alerte suite à la détection d'au moins un démarrage précédent ayant généré une erreur. Selon un mode de réalisation particulier le procédé comprend en outre une étape de remise à une valeur par défaut d'au moins un paramètre de l'appareil lorsqu'une alerte est déclenchée. Selon un mode de réalisation particulier le procédé comprend en outre une étape de désactivation du lancement d'au moins un module lors du démarrage suivant de l'appareil lorsqu'une alerte est déclenchée. Selon un mode de réalisation particulier le procédé comprend en outre une étape provoquant un téléchargement d'une nouvelle version de logiciel résident lorsqu'une alerte est déclenchée. Selon un mode de réalisation particulier le procédé comprend en outre une étape provoquant l'affichage d'une information à destination de l'utilisateur lorsqu'une alerte est déclenchée. L'invention concerne également un appareil électronique comportant de la mémoire permanente, un logiciel résident destiné à le piloter, des moyens de lancement du logiciel résident au démarrage de l'appareil comportant en outre des moyens d'inscription d'informations dans la mémoire de l'appareil pendant le processus de démarrage et des moyen de détection d'une erreur survenue lors du démarrage précédent en fonction desdites informations inscrites dans la mémoire pendant le processus de démarrage. Selon un mode de réalisation particulier l'appareil comprend en outre des moyens d'effacement des informations inscrites dans la mémoire à l'issue d'un démarrage sans erreur d'au moins une partie du logiciel résident. Selon un mode de réalisation particulier l'appareil comprend en outre des moyens de déclenchement d'une alerte suite à la détection d'au moins un démarrage précédent ayant généré une erreur. Selon un mode de réalisation particulier l'appareil comprend en outre des moyens de remise à une valeur par défaut d'au moins un paramètre de l'appareil lorsqu'une alerte est déclenchée. Selon un mode de réalisation particulier l'appareil comprend en 25 outre des moyens de désactivation du lancement d'au moins un module lors du démarrage suivant de l'appareil lorsqu'une alerte est déclenchée. Selon un mode de réalisation particulier l'appareil comprend en outre des moyens pour provoquer un téléchargement d'une nouvelle version 30 de logiciel résident lorsqu'une alerte est déclenchée. Selon un mode de réalisation particulier l'appareil comprend en outre des moyens d'affichage d'une information à destination de l'utilisateur lorsqu'une alerte est déclenchée. L'invention sera mieux comprise, et d'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, la description faisant référence aux dessins annexés parmi lesquels: La figure 1 illustre un organigramme du procédé selon l'exemple de réalisation de l'invention. La figure 2 illustre un exemple de réalisation d'un appareil selon l'invention. L'exemple de réalisation de l'invention que nous allons maintenant décrire se place dans le domaine des décodeurs de télévision numérique, mais ne saurait se réduire à ce domaine. Ces décodeurs sont en charge de la réception et du décodage de services de télévision diffusés. La diffusion de ces services peut se faire suivant plusieurs technologies, par exemple satellite, câble, hertzien et plus récemment les réseaux informatiques comme Internet. Ces services sont généralement diffusés sous la forme de flux de données numériques où sont mélangés éventuellement plusieurs services et pour chaque service les différentes composantes du service. Ces composantes peuvent comprendre des composantes audio, des composantes vidéo ainsi que des informations sur le service. On peut trouver également dans le flux des informations permettant l'affichage d'un guide électronique de programmes, des applications interactives et autres. Certaines de ces composantes peuvent être compressées et les services sont généralement encodées de façon à ne pouvoir être utilisées que par des personnes possédant le droit de les visualiser. La visualisation de ces services nécessite l'usage d'un appareil appelé décodeur qui permet la réception du flux numérique diffusé, la séparation des différentes composantes, leur décodage, leur décompression ainsi que leur synchronisation en vue d'une restitution sur, par exemple, un téléviseur. Le décodeur doit également permettre la réception le stockage et l'affichage de données et de programmes annexes comme le guide de programme où des applications telles que des jeux ou autres. Un exemple d'architecture d'un tel appareil est illustré figure 2. Le décodeur lui-même est matérialisé par le cadre référencé 2.1. Ce décodeur, donné en exemple, est un décodeur recevant des services par un réseau informatique comme Internet. Il se connecte donc via une interface Ethernet référencée 2.7 à un modem, par exemple DSL ( Digital Subscriber Line en anglais) référencé 2.2 et permettant la connexion en utilisant les lignes téléphoniques. Le flux de données reçu va être démultiplexé par le démux référencé 2.12 après avoir transité sur le bus référencé 2.1 sous le contrôle du processeur 2.9. Les composantes audio et vidéo sont ensuite décodées et/ou décompressées par le décodeur référencé 2.6. D'éventuelles données complémentaires, des menus ou autres seront traitées par le processeur graphique référencé 2.8. Les données issues du décodeur 2.6 et du processeur graphique 2.8 seront transformées en signaux audio et vidéo par le convertisseur numérique analogique référencé 2.4. Ces signaux référencés 2.5 sont produits selon un standard de télévision, par exemple PAL ou NTSC, pour un affichage sur un téléviseur référencé 2.3. Ce décodeur est piloté par le processeur 2.9. Ce processeur permet l'exécution d'un système d'exploitation stocké en mémoire FLASH référencée 2.10. Cette mémoire FLASH présente la caractéristique d'être permanente, les informations qui y sont stockées sont donc gardées en mémoire lors de la mise hors tension de l'appareil. Ce système utilise la mémoire vive (RAM pour Random Access Memory en anglais) comme mémoire de travail. Ce type d'appareil fonctionne généralement sous le contrôle d'une couche logicielle dont un exemple d'architecture est donné par la figure 3. Sur cette figure, le matériel du décodeur est illustré par le cadre référencé 3.11. Une première couche de pilote, référencée 3.10, permet la gestion de ce matériel. Un noyau système, référencé 3.2, implémente les mécanismes de base du système comme le gestionnaire de tâches et son ordonnanceur. La communication du décodeur avec le réseau IP est géré par une pile IP, référencée 3.9. Un certain nombre de modules sont implémenté au dessus du noyau système et pour certain de la couche de communication IP. On peut compter parmi ces modules, de manière non exhaustive, un client SNMP ( Simple Network Managment Protocol en anglais), référencé 3.4, servant à permettre une gestion du parc de décodeur depuis une console centralisée. On compte également un gestionnaire de mise à jour, référencé 3.5, permettant la gestion des mises à jours du logiciel résident par téléchargement de nouvelles parties de logiciel. On compte également un module de gestion de l'accès conditionnel, référencé 3.6, servant à vérifier que l'utilisateur possède bien les droits pour visualiser les flux reçus par exemple dans le cadre d'offres de télévision payante. Un module de contrôle de vidéo à la demande (VOD pour Video On Demand en anglais) référencé 3.7 permet de gérer l'accès à des contenus diffusés à la demande. Un module de contrôle de la diffusion multipoint, référencé 3.8, est lui chargé de la gestion de la réception dans ce mode multipoint ( multicast en anglais) des flux contenant les services de télévision. Un module de gestion de la liste des services, référencé 3.3, est chargé de récupérer et de maintenir la liste des services auxquels il peut prétendre. Ces modules offrent donc une série de services, ces services utilisant les fonctionnalités du noyau système en ce sens qu'ils sont généralement lancés en tant que tâches gérées et ordonnancées par le noyau. En fonction de leurs besoins ils se servent de la couche de communication IP, voire des pilotes du matériel. Par exemple le module de contrôle d'accès va utiliser le pilote du module de lecture de carte à puce. L'appareil, dans son ensemble est géré par une application, référencée 3. 1, dont le but est d'offrir à l'utilisateur l'interface de fonctionnement de son appareil. Cette application va donc fournir un ensemble de fonctionnalités comme par exemple l'affichage, via le téléviseur connecté, de la liste des programmes disponibles, la possibilité de sélectionner un des programmes et la réception dudit programme par le décodeur. Chacune de ces fonctionnalités va utiliser les services des modules et du système lancés sur l'appareil pour son fonctionnement. Cet ensemble de logiciel résident comprenant les pilotes, le noyau, les modules et l'application sont stockés en mémoire flash. Au démarrage de l'appareil, ces logiciels doivent généralement être chargés en mémoire vive et lancés dans une séquence illustrée figure 4. Dans une première étape, référencée El, le décodeur démarre. Ensuite, dans une seconde étape, référencée E2, l'intégrité de l'image du logiciel résident, noyau, pilotes, modules de services et application est vérifiée. En effet pou r ce qui est des corruptions du logiciel sauvegardé en mémoire flash, ou tout autre type de mémoire permanente, il est classique d'inclure un système de vérification de l'intégrité de ce logiciel et de téléchargement d'une version intègre de remplacement en cas de corruption. Ce système peut fonctionner sur la base de CRC ( Cyclic Redondancy Code en anglais) ajoutant un code calculé sur l'intégralité du logiciel en mémoire. A un stade précoce du lancement du système, avant tout lancement de partie de code sauvegardé, un calcul de GRC est fait sur le code et comparé au code sauvegardé. En cas de divergence, une corruption est détectée et le téléchargement d'une version de remplacement est déclenché. Cette protection par CRC peut se faire sur l'ensemble du logiciel ou par module de code. De cette façon, il ne sera jamais tenté de lancer un code corrompu. Cette étape E2 vérifie également qu'une mise à jour du système n'est pas demandée, même en cas d'intégrité du système. En effet, dans certains cas, par exemple disponibilité d'une nouvelle version de logiciel résident pour le décodeur, ou pour toute autre raison, l'application peut demander le téléchargement d'un nouveau logiciel résident. Généralement cela se fait par indication dans un endroit connu de la mémoire d'un drapeau de téléchargement et des informations complémentaires nécessaires comme un identificateur de la version de logiciel souhaitée. Quand les conditions de mise à jour sont remplies, non intégrité ou téléchargement demandé, une version de logiciel résident est téléchargée et mise en mémoire en remplacement de la version existante. On est assuré, en sortie de cette étape que l'appareil possède une version intègre de logiciel résident. L'intégrité d'un logiciel est ici comprise comme le fait que chaque octet constituant la copie en mémoire de ce logiciel correspond bien à l'octet correspondant de la version de référence. Donc qu'aucun processus, physique ou logiciel, n'est venu modifier la valeur, corrompre, aucun de ces octets. Ensuite, dans une seconde étape, référencée E3, le noyau système est chargé en mémoire et lancé. Ensuite, après avoir lancé les pilotes dans une étape non représentée sur le dessin, intervient le chargement et le lancement par le noyau système des services. Ces services sont lancés les uns après les autres comme illustré par l'étape E8 effectuée en boucle jusqu'à ce que tous les services soient lancés. Une fois que tous les services sont lancés l'application est lancée dans une étape E10. Le décodeur est alors fonctionnel et prêt à être utilisé. On peut donc décomposer le lancement du logiciel en trois phases correspondant au lancement du noyau, au lancement des services et au lancement de l'application. Chacune de ses phases est susceptible de rencontrer des problèmes d'exécution. En fonction des différentes caractéristiques de chacune de ses phases, le type d'erreur, leur probabilité de se produire, leur conséquence sur le fonctionnement du système ainsi que les mesures correctrices envisageables sont différentes. La phase de lancement du noyau se caractérise par un logiciel minimal qui va être exécuté sur le matériel. Ce logiciel ne prend généralement pas en compte de paramètres, ou un nombre limité de paramètres externes. Il est donc généralement possible de tester le fonctionnement du noyau de manière exhaustive. Nous avons un logiciel dont le fonctionnement reste relativement simple s'exécutant dans un environnement stable. La probabilité d'occurrence d'une erreur à ce stade est donc faible et généralement due à une défaillance matérielle ou à une corruption de la version stockée en mémoire flash. La phase de lancement des services se caractérise quant à elle par des fonctionnalités plus complexes et donc un logiciel qu'il est moins facile de tester de manière exhaustive. De plus, nombre de ces modules vont utiliser des paramètres externes au cours de leur lancement. On peut citer, par exemple, le module de contrôle d'accès utilisant les informations présentes sur une carte à puce, le gestionnaire de liste de services va éventuellement chercher une liste de services sur le réseau ou va s'initialiser avec une liste sauvegardée lors d'une précédente utilisation. Il va également être courant pour un module d'utiliser des paramètres utilisateurs également sauvegardés lors d'une précédente utilisation. Les modules logiciels des services sont donc des programmes relativement complexes amenés à s'exécuter dans un environnement changeant. De ce fait leur test exhaustif, en fonction de toutes les valeurs que peuvent prendre leurs paramètres est généralement impossible à assurer. Ils sont également susceptibles de souffrir de défaillance matérielle ou de corruption de leur logiciel sauvegardé en mémoire. La phase de lancement de l'application, quant à elle, va se caractériser comme la phase de lancement des services par une plus grande complexité et des conditions d'exécutions plus changeantes encore. En effet, son exécution, outre les différents paramètres qu'elle peut prendre en compte devra également interagir avec l'utilisateur et toutes les actions que celui-ci peut entreprendre vis à vis du décodeur. Il est également susceptible de souffrir de défaillance matérielle ou de corruption de son logiciel sauvegardé en mémoire. Les différentes mesures que l'on peut adopter pour tenter de gérer au mieux ces erreurs vont être maintenant décrites. Concernant les défaillances matérielles, on ne peut généralement rien faire, l'utilisateur devant apporter son appareil en réparation. Il a été vu que le noyau souffrait principalement d'erreurs dues aux défaillances matérielles et à la corruption de son image logicielle sauvegardée. Aucun autre mécanisme de récupération d'erreur, n'est généralement prévu pour ce code. L'application, quant à elle, dispose en outre généralement d'un mécanisme permettant de détecter des blocages dus à un problème logiciel survenant dans son exécution. Ce mécanisme connu sous le nom de compteur temporel de réinitialisation ( watchdog reset en anglais) consiste pour le système à initialiser un compteur se décrémentant vers O. D'une manière régulière, l'application va incrémenter ce compteur de façon à ce qu'il n'atteigne jamais la valeur O. En cas de blocage de l'application, celle- ci n'est plus en mesure de venir incrémenter le compteur qui va donc atteindre la valeur nulle. Quand le compteur atteint la valeur 0, le système va déclencher une réinitialisation du système, un redémarrage du décodeur. Ce redémarrage suffit généralement à retrouver un état fonctionnel de l'appareil. Les problèmes survenant lors de la phase de fonctionnement de l'application étant généralement dus à son utilisation ou à l'occurrence de conditions externes, le redémarrage entraîne un nouveau lancement dans lequel ces conditions génératrices de problèmes ont disparues. La phase de lancement des services, outre la corruption en mémoire du logiciel et les défaillances matérielles, peut souffrir de problèmes au lancement. En effet ces services sont d'une certaine complexité et de plus leur lancement peut dépendre de paramètres externes tels que la dernière liste de services ou les préférences utilisateur. Ces modules ne peuvent être testés de manière exhaustive avec toutes les valeurs de paramètres externes possibles. De ce fait, il peut se produire des blocages au lancement. Ces problèmes ne peuvent généralement pas se résoudre par un redémarrage de l'appareil, ce démarrage ne changeant pas les paramètres pris en compte. Des paramètres provoquant une erreur d'exécution du module, le faisant à chaque fois. Il peut donc arriver dans ce cas que l'on se retrouve dans une situation où un appareil lors de son démarrage souffre d'une erreur au lancement d'un module. Cette erreur provoque le redémarrage de l'appareil. L'erreur se reproduit au redémarrage et l'on est dans une boucle dont on ne peut plus sortir. La figure 1 présente un schéma de démarrage selon un exemple de réalisation de l'invention permettant de détecter ce genre de situation et de prendre des mesures correctrices. L'exemple de réalisation repose sur le fait de mémoriser des points de passages lors de la phase de lancement des services. Cette mémorisation se fait par l'inscription de données appelées traces en mémoire. Ces traces seront effacées de la mémoire à l'issue de la phase de démarrage des services quand ce démarrage s'est bien passé. Par contre en cas de problème lors du lancement d'un des services, un redémarrage se produit sans que l'on atteigne le moment où ces traces sont effacées. Lors de ce démarrage, le fait de trouver des traces présentes en mémoire indiquera que le démarrage précédent n'est pas allé à son terme. D'autre part, la valeur de la trace permet d'identifier le service qui est la cause du problème. On démarre l'appareil dans une étape E1. Il s'ensuit une étape E2 de vérification de l'intégrité du logiciel de l'appareil et de déclenchement, si nécessaire, du téléchargement d'un nouveau logiciel résident. Vient ensuite l'étape E3 de lancement du noyau et des pilotes. A l'issue de cette étape E3, une vérification de la présence de traces inscrites en mémoire va être effectuée. En cas d'absence de traces, le démarrage précédent s'est donc bien déroulé, on va engager le processus de lancement des services. Cette information est mémorisée sous la forme d'une première trace par l'étape E7. On lance alors le premier service par une étape référencée E8. Ensuite on boucle sur ces étapes E7 et E8, en mémorisant à chaque fois lors de l'étape E7 l'état du processus de lancement des services. Cet état peut être une référence du dernier service lancé, ou du prochain que l'on va lancer par exemple. Quand tous les services ont été lancés, on procède à l'effacement des traces dans une étape E9. Cette étape va, dans l'exemple de réalisation, également mettre à 0 un compteur d'anomalies que nous détaillerons ci-dessous. Ensuite, le lancement des services s'étant bien passé, une étape E10 de lancement de l'applicatif vient terminer le processus de démarrage de l'appareil. Lorsque le lancement d'un service échoue, cela se traduit par un redémarrage de l'appareil soit immédiat soit commandé par l'utilisateur suite à un blocage de l'appareil. En tout état de cause, ce redémarrage intervient sans que le processus de démarrage n'ait pu effectuer l'étape E9 d'effacement des traces. Donc lors du redémarrage, le test de présence des traces effectué à l'issue de l'étape E3 de lancement du noyau sera positif. Dans ce cas, une étape E4 consistera à incrémenter un compteur d'anomalies. Ce compteur va servir à compter le nombre de démarrage enéchec se succédant. Les traces seront ensuite effacées dans une étape E5. L'ordre de ces deux étapes étant indifférent. Un test sera alors effectué pour tester le compteur d'anomalies par rapport à un seuil. Si ce seuil est dépassé une alerte sera déclenchée pour permettre d'entreprendre des actions correctrices. L'utilisation de ce compteur d'anomalies associé au test par rapport au seuil permet de ne déclencher une alerte qu'au bout d'un certain nombre de démarrages successifs engendrant une erreur. Cette utilisation est optionnelle, il est en effet possible de déclencher l'alerte dès le premier démarrage défectueux. Mais dans ce cas il est possible de déclencher des alertes alors que le problème vient, par exemple, d'une interruption accidentelle du processus de démarrage comme une coupure de courant où l'extinction de l'appareil par l'utilisateur. Tant que ce seuil n'est pas atteint, le démarrage sera tenté par l'exécution des étapes E7 à E10. Le seuil sera typiquement de quelques unités, 3 ou 5. Plus sa valeur sera élevée plus il faudra de démarrages défectueux pour déclencher l'alerte, moins il sera élevé, plus le risque de déclencher une alerte pour un problème accidentel sera élevé. Il est possible d'envisager plusieurs types d'actions correctrices. Une première action possible est de remettre l'appareil dans une configuration par défaut. C'est à dire de repositionner tous les paramètres tels que le profil utilisateur, ses préférences, la liste des services aux valeurs par défaut. De cette manière on retrouve une configuration connue et testée permettant le redémarrage. On peut également désactiver le lancement du service fautif et effectué un redémarrage de l'appareil privé d'un ou plusieurs services. Cela induira vraisemblablement un fonctionnement dégradé mais qui peut permettre à l'utilisateur de corriger le problème. On peut aussi inscrire en mémoire une demande de téléchargement d'une nouvelle version de logiciel résident pour remettre l'appareil dans un état connu. Il est possible d'afficher un message à l'utilisateur. Il est également possible d'implémenter une stratégie de récupération où l'on va tenter dans un premier temps de remettre les paramètres à des valeurs par défauts, puis si ce n'est pas suffisant, de désactiver certains services pour finalement en cas d'échec de ses actions demander le téléchargement d'une nouvelle version de logiciel résident. Préférablement, l'utilisateur sera averti de la situation par des messages à l'écran ou tout autre moyen de communication comme l'activation de signaux spécifiques sur l'appareil. L'exemple de réalisation ainsi décrit n'est pas limitatif. L'homme du métier comprend que des adaptations sont possibles. En particulier on peut remplacer l'effacement des traces par l'écriture d'un paramètre indiquant que le dernier démarrage s'est bien passé, paramètre qui sera initialisé à une valeur indiquant un problème avant la phase de lancement des services. Il est également évident que l'on peut combiner les actions correctrices de multiples manières sans sortir du cadre de l'invention. Il est aussi possible de choisir différemment le moment et le contenu des traces inscrites en mémoire
L'invention permet de détecter les problèmes survenant lors de la phase de lancement du logiciel résident d'un appareil électronique. Cette détection se fait au moyen d'informations inscrites en mémoire non volatile au cours de cette phase. Ces informations sont ensuite effacées en cas de succès. En cas d'échec, il est donc possible, lors du redémarrage suivant, d'utiliser ces informations pour détecter le problème.
1. Procédé de détection d'erreurs survenant lors du démarrage d'un appareil électronique comportant de la mémoire permanente, cet appareil étant piloté par un logiciel résident, caractérisé en ce que le processus de démarrage du logiciel résident comprenne au moins les étapes suivantes: - au moins une étape d'inscription d'informations dans la mémoire de l'appareil lors d'un premier démarrage; - lors d'un second démarrage, une étape de détection d'une erreur survenue lors du premier démarrage en fonction desdites informations inscrites dans la mémoire lors de ce premier démarrage. 2. Procédé selon la 1 comprenant en outre une étape d'effacement des informations inscrites dans la mémoire à l'issue d'un démarrage sans erreur d'au moins une partie du logiciel résident. 3. Procédé selon la 2 où l'étape de détection d'une erreur se fait par la détection de la présence desdites informations inscrites dans la mémoire pendant le processus de démarrage. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, le processus de démarrage impliquant le lancement successif d'une pluralité de modules, comprenant une étape d'inscription d'informations dans la mémoire avant le lancement de chaque module. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4 comprenant en outre le déclenchement d'une alerte suite à la détection d'au moins un démarrage précédent ayant généré une erreur. 6. Procédé selon la 5 comprenant en outre une étape de remise à une valeur par défaut d'au moins un paramètre de l'appareil lorsqu'une alerte est déclenchée. 7. Procédé selon la 5 comprenant en outre une étape de désactivation du lancement d'au moins un module lors du démarrage suivant de l'appareil lorsqu'une alerte est déclenchée. 8. Procédé selon la 5 comprenant en outre une étape provoquant un téléchargement d'une nouvelle version de logiciel résident lorsqu'une alerte est déclenchée. 9. Procédé selon la 5 comprenant en outre une étape provoquant l'affichage d'une information à destination de l'utilisateur lorsqu'une alerte est déclenchée. 10. Appareil électronique comportant de la mémoire permanente, un logiciel résident destiné à le piloter, des moyens de lancement du logiciel résident au démarrage de l'appareil caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens d'inscription d'informations dans la mémoire de l'appareil pendant le processus de démarrage et des moyen de détection d'une erreur survenue lors du démarrage précédent en fonction desdites informations inscrites dans la mémoire pendant le processus de démarrage. 11. Appareil selon la 10 comportant en outre des moyens d'effacement des informations inscrites dans la mémoire à l'issue d'un démarrage sans erreur d'au moins une partie du logiciel résident. 12. Appareil selon l'une des 10 ou 11 comportant en outre des moyens de déclenchement d'une alerte suite à la détection d'au moins un démarrage précédent ayant généré une erreur. 13. Appareil selon la 12 comportant en outre des moyens de remise à une valeur par défaut d'au moins un paramètre de l'appareil lorsqu'une alerte est déclenchée. 14. Appareil selon la 12 comportant en outre des 30 moyens de désactivation du lancement d'au moins un module lors du démarrage suivant de l'appareil lorsqu'une alerte est déclenchée. 15. Appareil selon la 12 comportant en outre des moyens de provoquer un téléchargement d'une nouvelle version de logiciel 35 résident lorsqu'une alerte est déclenchée. 16. Appareil selon la 12 comportant en outre des moyens d'affichage d'une information à destination de l'utilisateur lorsqu'une alerte est déclenchée.
G
G06
G06F
G06F 11,G06F 9
G06F 11/22,G06F 9/445
FR2898422
A1
SYSTEME DE COLLECTE ET DE GESTION DE DONNEES COMPLEXES PERMETTANT DE GENERER DES DOCUMENTS GRAPHIQUES AUTO-ALIMENTES D'AIDE A LA PRISE DE DECISION.
20,070,914
La présente invention est relative à un système de collecte et de gestion de données complexes permettant de générer des documents graphiques auto-alimentés d'aide à la prise de décision. Avec l'émergence des nouveaux moyens de communication et de diffusion de l'information et l'invention de nouveaux médias et supports de l'information, la récupération, l'utilisation, la modification, l'analyse et le partage de l'information deviennent de plus en plus complexes. De nombreuses sources d'informations sont disponibles, une présentation variable de l'information est offerte, des médias différents peuvent permettre de récupérer de l'information. L'information pertinente peut elle-même être noyée dans un flot d'informations qui n'ont qu'un intérêt limité. L'information a souvent maintenant une durée de vie limitée et évolue au cours du temps. Un exemple illustrant cette caractéristique est l'information disponible sur un site Internet. Le contenu évolue constamment dans le temps : l'information d'hier n'est pas toujours ou n'est plus disponible le lendemain, elle a été remplacée par d'autres nouvelles. L'information utile est d'autre part souvent mêlée ou incorporée à d'autres sujets, quand elle n'est pas noyée dans de la publicité. Le partage de l'information reste très symbolique : la plupart du temps, les utilisateurs partagent une référence au média hébergeant l'information, ce qui n'assure pas qu'ils accèdent à la même information au cours du temps. Il est par ailleurs très difficile d'analyser facilement des informations provenant de différents médias ou sources de données. Cependant, les besoins premiers de l'utilisateur sont très simples : il s'agit de recueillir des données d'où qu'elles viennent, puis de les analyser, les exploiter, et ce le plus simplement et le intuitivement possible. Le partage de l'information et la possibilité de sa diffusion sont les besoins secondaires. Ils permettent d'enrichir les sources de données, de créer une communauté de partage de l'information. Pour récupérer de l'information et obtenir une analyse de celle-ci, le client n'a actuellement à sa disposition que des solutions incomplètes, souvent dépendantes dl'un secteur d'activité et d'un fournisseur (et donc limitées à l'information fournie par celui-ci). Le client n'est que rarement le propriétaire de l'information, il ne peut qu'occasionnellement la modifier ou la transformer pour ses propres besoins d'analyse ou la croiser facilement avec d'autres sources d'information. De plus, cette problématique de gestion et d'analyse de l'information est actuellement toujours envisagée en une multitude d'étapes avec différents produits centrés sur chacune des étapes. Cette décomposition logique ne fait que rendre plus improbable, plus complexe et plus coûteuse une solution complète de gestion de l'information. Cette décomposition est souvent représentée sous forme d'une chaîne, composée des grandes étapes suivantes : - l'extraction, la transformation et le chargement des données ; - la mise en place d'entrepôts de données à l'échelle d'une société ou au niveau d'un département d'entreprise ; - l'exploitation, l'analyse des données, l'extraction et la découverte de connaissance à partir d'une base ; - les applications de création, de partage et de diffusion de rapport et le 20 décisionnel. L'art antérieur permet d'identifier différents acteurs présents aux différents stades de la chaîne de traitement de l'information : - l'extraction, la transformation et le chargement des données : cette première étape consiste en la récupération des données. Il s'agit en 25 général d'un outil informatique destiné à extraire des données de diverses sources (bases de données de production, différents types de fichiers, Internet, etc.), à les transformer et à les charger dans un entrepôt de données ; - La mise en place d'entrepôts de données : 30 les entrepôts de données généraux ou départementaux sont des infrastructures permettant de stocker des entrepôts de données. L'entrepôt global est complètement centralisé et regroupe des informations venant de l'ensemble de l'entreprise, afin d'en donner une vision la plus globale possible. L'entrepôt départemental est plus centré sur un secteur, une fonction ou un des domaines d'activité de l'entreprise ; - L'exploitation, l'analyse de donnée, l'extraction et la découverte de connaissance à partir d'une base : l'exploitation et l'analyse de données correspondent à l'utilisation des données afin de créer des indicateurs résumant les propriétés principales des données et à la représentation des données ou de leurs indicateurs sous une forme compréhensible et intelligible à l'utilisateur et ceci le plus souvent graphiquement. L'extraction et la découverte de connaissance fournissent des outils de classification, de segmentation, ou d'autres outils ou méthodes statistiques permettant de regrouper les individus d'une population en différents groupes ayant des comportements voisins ; - Les applications de création, de partage et de diffusion de rapport et le décisionnel: ce sont des systèmes interprétant des données complexes qui aident à la prise de décision. Les données sont analysées selon différentes hiérarchies ou dimensions (type de clientèle, répartition géographique, périodes de l'année par exemple). Dans la création d'une chaîne de traitement de l'information, différents produits peuvent être utilisés pour parvenir à répondre au besoin. Ces différentes solutions, provenant souvent de différents fournisseurs, sont souvent complexes à mettre en oeuvre. L'interopérabilité entre les différentes applications est un problème souvent crucial. Si les informations proviennent de différents secteurs d'activité, le rapprochement et l'agrégation des données doivent souvent faire intervenir une tierce application chargée de maintenir un référentiel stable où vont s'insérer les données. De par les coûts induits, ces solutions sont destinées tout d'abord à des entreprises de taille moyenne au minimum. Rien n'est actuellement offert au particulier, ou à la petite ou moyenne entreprise. La présente invention résout le problème exposé ci-dessus. Elle concerne un système de collecte et de gestion de données complexes permettant de générer des documents graphiques auto-contenus et/ou auto-alimentés d'aide à la prise de décision, caractérisé en ce qu'il comporte : - un moteur de gestion de données universel destiné à : o créer une base de données relationnelle, destinée à mémoriser un ensemble d'informations à analyser, notamment à base de tables, type de tables (soit table de faits, soit table de référence), clés, colonnes, relations entre tables ; o transmettre automatiquement à la base de données relationnelle l'ensemble des informations à analyser en définissant d'une part des sources de données, des synchronisations entre une source de données déterminée et une table de base déterminée de la base de données relationnelle, et d'autre part en spécifiant un horaire d'alimentation, c'est-à-dire un horaire de transmission des informations. Les sources de données peuvent provenir notamment de fichiers textes, pages au format HTML (langage de programmation utilisé pour créer des documents hypertexte), bases de données, et plus généralement de tout autre contenant de données, du moment qu'une fonction de localisation permette d'isoler la donnée pertinente à récupérer. Le système comporte en outre des moyens de traitement informatique, permettant la mise en oeuvre d'un modèle de graphique étendu, destinés à : - générer des documents graphiques d'aide à la prise de décision en mettant en oeuvre des axes d'information spécifiques, notamment un contexte de représentation graphique, une hiérarchie des informations, un type de visualisation associée au contexte de représentation graphique ; -introduire l'ensemble des informations à analyser dans les documents graphiques d'aide à la prise de décision, par l'inclusion des informations à analyser dans le document graphique d'aide à la prise de décision ou par l'inclusion des moyens d'accès aux informations à analyser. Le moteur de gestion de données universel et le modèle de graphique étendu sont deux procédés permettant de gérer l'ensemble de la chaîne de traitement de l'information. Leur conjugaison permet de définir le concept de document auto-alimenté, ou document vivant, auto-contenu . Le moteur de gestion de données universel permet d'une part la création de la base de données relationnelle stockant l'ensemble des informations à analyser (à base de tables, types de table [soit table de fait, soit table de référence, soit table hiérarchique', clés, colonnes, et relation entre tables). A cette spécification des données ont été rajoutés les concepts de colonnes descripteurs de tables, et la notion de lien hiérarchique entre tables permettant d'une part une édition/mise à jour simplifiée, immédiate et compréhensible pour l'utilisateur, ainsi que l'exploitation de la plus grande partie des schéma de données existants. D'autre part le moteur de gestion de données permet l'alimentation automatique de la base de données, par la définition de sources de données, de synchronisation entre une source de données et une table de la base, ainsi que la spécification d'un horaire d'alimentation. Les sources de données peuvent provenir de différentes origines : fichiers textes, page HTML, base de données, etc... Il est simplement nécessaire de connaître un locateur de l'information recherché, ce locateur étant spécifique à chaque type de source de donnée. Le moteur de gestion de données travaille sur un contexte de gestion de données. Ce contexte est défini par trois ensembles d'informations. Le premier ensemble est constitué par la liste et la description des tables sur lequel il travaille. La description d'une table correspond à l'information nécessaire à la création de la table dans la base de donnée, information à laquelle se rajoute le type de table. Une table est soit une table de référence, c'est-à-dire qu'une ou plusieurs colonnes de la table forment un index permettant d'identifier une et une seule ligne de la table, soit une table de fait. Une table de référence contient obligatoirement une ou plusieurs colonnes formant ce que l'on appelle le descripteur de la table. Lorsqu'un lien simple existe entre deux tables, il est complètement défini par la donnée d'un nornbre fixé de colonnes de la première table auquel correspond un nombre fixé de colonnes de la seconde table. Lorsqu'un lien hiérarchique est défini, il existe une table maîtresse et des tables référencées, ce qui implique que la table maîtresse contient au moins une colonne, appelée colonne hiérarchique, dont le contenu correspond au nom des tables référencées. Dans le cas d'un lien simple où la première table est une table de référence et la seconde est une table de fait, il est alors possible de substituer les colonnes intervenant dans le lien par le descripteur de la table de référence lors de l'édition de la table de fait. Dans le cas où une table de fait est l'objet de deux liens simples vers deux tables de fait et que toutes les colonnes de la table sont réparties dans les deux liens, l'édition de cette table peut être effectué symétriquement par la visualisation d'une des lignes d'une des deux tables û représentée par son descripteur - et de la liste des lignes de la seconde table û représentées aussi par leurs descripteurs - en relation avec la ligne de la première table. Dans le cas d'un lien hiérarchique, lors de l'édition de la table maîtresse il est possible de remplacer la ou les colonne(s) hiérarchique(s) par un formulaire d'édition des tables référencées. Le second ensemble contient la liste des sources de données utilisées. Une source de donnée est constituée d'une liste de quadruplets. Chaque quadruplet contient le type de données (texte donné au format du langage de définition de données SQL, HTML, etc), la spécification de l'accès à la source (le nom du fichier texte, la localisation de la page Web, la spécification d'une base de données, etc), le locateur ou fonction de location des données et ses paramètres (s'il s'agît d'un fichier, la donnée des lignes et colonnes de départ et de fin permet de savoir quelle est la chaîne de texte à extraire ; s'il s'agit d'un type de données SQL, la spécification de la requête permet de connaître toutes les colonnes à extraire de la base ; s'il s'agit d'une page HTML, la spécification des balises HTML sous une forme hiérarchique permet de spécifier la donnée à récupérer : par exemple Root[0]:html[0]:body[OI:c enterl0]:tablel0]:Text[Ol permet de récupérer le premier élément de texte de la première table d'un document HTML), le type de transformation à effectuer sur les données avant l'insertion dans la base de données. Le troisième ensemble contient la liste des synchronisations. Une synchronisation établit un lien entre une table et un certain nombre de colonnes de cette table du contexte de gestion de données et un même nombre de quadruplets de sources de données, tout ceci selon un planning donné. Aux dates d'échéance du planning, les données des quadruplets sont récupérées d'où qu'elles viennent et sont insérées dans la table associée à la synchronisation. Le contexte de gestion de données est stocké dans un fichier appelé schéma de données universel permettant de recréer ex-nihilo la base de données ainsi que de l'alimenter automatiquement au cours du temps. Le mécanisme général du graphique étendu repose sur l'utilisation de trois axes de visualisation. Le premier axe est le contexte du rendu qui spécifie l'intervalle temporel û ou tout autre axe de mesure -, le type de synchronisation entre les composants du graphique, ainsi que le positionnement courant dans la population d'individus étudiée. Le type de synchronisation entre composants graphiques correspond par exemple à la nécessité de remettre à la même échelle sur un même graphique des données n'ayant pas la même mesure (par exemple la représentation cle la taille et du poids d'un groupe de personnes sur un même graphique). Dans ce cas une synchronisation homothétique sera utilisée en ramenant à la même échelle les différentes séries de données, désignées plus loin comme triplets du graphique. Dans d'autre cas une synchronisation en valeur réelle sera utilisée (aucune transformation n'est effectuée, les données sont représentées en utilisant la même échelle). D'autres types de synchronisation sont possibles comme par exemple une synchronisation homothétique avec la même valeur de départ pour l'ensemble des séries représentées, ou la synchronisation basée sur les données. Celle-ci va rechercher le plus grand intervalle de temps pour lequel des données sont renseignées à l'intérieur de l'intervalle temporel du graphique étendu, et substituer cet intervalle à intervalle temporel du graphique. La population étudiée est constituée d'individus, et des regroupements ou groupes d'individus sont définis au sein de la population. Des sur-ensembles d'individus sont aussi définis et ils sont basés sur des collections de regroupements d'individus. Le positionnement courant dans la population est défini par la sélection d'un individu (l'individu courant), d'un regroupement auquel appartient l'individu (le groupe courant) ainsi que d'au moins un sur-ensemble auquel appartient ce dernier regroupement. Le second axe définit les données, les informations visualisées. Les informations visualisées sont décrites par des triplets spécifiant l'individu ou le groupe d'individus visualisé, l'attribut ou l'indicateur qualifiant l'individu ou le groupe d'individus, le traitement de l'attribut ou de l'indicateur effectué au sein du graphique. Par exemple un triplet sera constitué par la spécification de l'individu Dupond Jacques , par l'attribut poids listant les valeurs du poids de Jacques Dupond à différentes dates, et par une représentation sous forme de courbe. La modification du contexte du rendu laissera ce triplet inchangé. Si par contre le triplet est constitué par l'individu itérateur , l'attribut poids et une représentation sous forme de courbe, toute modification du contexte du rendu changeant l'individu courant affichera alors la courbe de poids de l'individu courant. Enfin, si le triplet est constitué par le groupe itérateur , l'attribut poids et une représentation sous forme de courbe, le graphique affichera l'ensemble des courbes du poids des individus appartenant au groupe courant. Ces triplets sont les composants du graphique. Pour chaque triplet, une ou plusieurs requêtes vers la base de données sont associée au triplet. S'il s'agit d'un attribut une unique requête est nécessaire par individu. S'il s'agit d'un indicateur, il peut être nécessaire d'utiliser plusieurs requêtes vers la base de données. Ces requêtes sont appelées les requêtes associées au triplet. Le troisième axe permet de définir le type de visualisation des données. L'utilisateur souhaite en effet souvent représenter les données soit sous forme d'un tableau, soit sous forme d'un dessin. Il est donc distingué différents types de graphiques étendus. Les graphiques tableau et les graphiques dessin sont par exemple deux types de graphiques. Pour chaque triplet faisant partie d'un graphique étendu de type dessin est associé un type de rendu : Ce rendu est par exemple une courbe, un histogramme, une ligne de tendance, etc. Pour un graphique tableau, les triplets du graphique seront représentés par des valeurs de l'attribut ou de l'indicateur lié aux bornes de l'intervalle temporel du graphique (par exemple la valeur de début, la valeur de fin, l'écart entre les valeurs de début et fin en pourcentage, etc). Si le graphique tableau ne contient qu'un seul triplet basé sur un individu ou l'individu itérateur , il présentera toutes les valeurs incluses dans l'intervalle temporel du graphique pour l'attribut ou l'indicateur de l'unique triplet du graphique. Ce modèle permet d'obtenir une visualisation des données la plus large possible ainsi que l'exploration de celle-ci par la modification du contexte du rendu. Les notions de regroupement et sur-ensemble permettent par ailleurs l'introduction d'informations automatiquement agrégées. Pour un graphique donné, l'ensemble des requêtes associées aux triplets constituant le graphique permet de définir toutes les tables nécessaires à la visualisation du graphique. Cet ensemble de tables est appelé le contexte relationnel de données du graphique. Pour un graphique et un contexte donnés, l'ensemble des triplets contenus dans le graphique permet de définir le sous-ensemble des données strictement nécessaire à l'obtention du rendu. Ce sous-ensemble de données est appelé les données du graphique. Un rapport est un document constitué d'un ensemble de graphiques. Par extension, l'ensemble de données constitué par le regroupement des données de tous les graphiques du rapport est appelé les données du rapport. De même l'ensemble des contextes relationnels de données des graphiques du rapport est appelé le contexte relationnel de données du rapport. Les rapports auto-contenus et auto-alimentés Lorsque qu'un rapport contient les données du rapport, ce rapport est appelé rapport auto-contenu. En effet les données étant présentes dans le rapport, aucun accès à la base de données n'est nécessaire pour visualiser l'ensemble des graphiques du rapport. Lorsque qu'un rapport contient un contexte de gestion de données et que toutes les tables du contexte relationnel de données du rapport sont contenues dans le contexte de gestion de données, le rapport est appelé rapport auto-alimenté. Dans cette hypothèse, il est en effet possible de récupérer l'ensemble des données nécessaires pour visualiser tous les graphiques du rapport. Pour utiliser et analyser des données complexes et disséminées l'utilisation de rapports auto-contenus permet à l'utilisateur d'appréhender rapidement et de se concentrer sur l'analyse des données. Si le rapport est auto-alimenté, il peut de plus se constituer facilement une base de données, s'assurer de sa mise à jour, sans avoir à gérer la complexité de gestion de la chaîne de l'information. L'échange de l'information est facilité par la matérialisation des données et de leur analyse sous forme de rapports auto-contenus. Les rapports auto-contenus permettent aussi la visualisation de l'analyse de l'information sans avoir à posséder une infrastructure de stockage ou de gestion de données. Les données sont en effet contenues dans le rapport et le format de visualisation des graphiques étendus permet la création des rendus graphiques. Il est seulement nécessaire que l'application de visualisation inclue le moteur de gestion de données universel et l'exploitation du modèle graphique étendu. Cette gestion facilitée de l'information s'adapte particulièrement bien à l'environnement d'un particulier ou à une petite structure. Sa richesse fonctionnelle lui permet aussi de répondre aux besoins d'entreprises importantes
L'invention concerne un système de collecte et de gestion de données complexes permettant de générer des documents graphiques d'aide à la prise de décision caractérisé en ce qu'il comporte :- un moteur de gestion de données universel destiné à :o créer une base de données relationnelle, destinée à mémoriser un ensemble d'informations à analyser ;o transmettre automatiquement à la base de données relationnelle l'ensemble des informations à analyser ;- des moyens de traitement informatique destinés à :o générer des documents graphiques d'aide à la prise de décision en mettant en oeuvre des axes d'information spécifiques ;o introduire l'ensemble des informations ou le moyen d'accéder aux informations à analyser dans les documents graphiques d'aide à la prise de décision.
1. Système de collecte et de gestion de données complexes permettant de générer des documents graphiques auto-contenus et/ou auto-alimentés d'aide à la prise de décision, caractérisé en ce qu'il comporte : - un moteur de gestion de données universel destiné à : o créer une base de données relationnelle, destinée à mémoriser un ensemble d'informations à analyser, notamment à base de tables, types de table, clés, colonnes, relations entre tables ; c transmettre automatiquement à la base de données relationnelle l'ensemble des informations à analyser en définissant des sources de données, des synchronisations entre une source de données et une table de la base, des horaires d'alimentation, les sources de données provenant notamment de fichiers textes, pages au format HTML, bases de données ; - des moyens de traitement informatique destinés à : o générer des documents graphiques d'aide à la prise de décision en mettant en oeuvre des axes d'information spécifiques, notamment un contexte de représentation graphique, une hiérarchie des informations, un type de visualisation associée au contexte de représentation graphique ; o introduire l'ensemble des informations à analyser dans les documents graphiques d'aide à la prise de décision, par l'inclusion des informations à analyser dans le document graphique d'aide à la prise de décision ou par l'inclusion des moyens d'accès aux informations à analyser. 25
G
G06
G06F
G06F 17
G06F 17/40
FR2899254
A1
TETE DE DOUCHETTE AVEC DOSAGE DE SAVONS, SELS ET SIMILAIRES.
20,071,005
La présente invention a pour objet une tête de douchette avec dosage de savons, sels et similaires. Il est connu que pour rendre la douche plus rapide, agréable et courte, il a été mis au point des pommes de distribution de l'eau qui présentent, incorporés, un ou plusieurs réservoirs destinés à distribuer des produits tels que des savons et similaires, au moyen d'organes de type connu, comme par exemple à pression ou à volet, ou autres. Certains types particuliers de tête de douchette ont été conçus de manière à permettre le mélange de l'eau avec le produit avant que celle-ci ne soit distribuée à l'extérieur, et ceci spécialement pour des produits hydrosolubles tels que des sels et similaires. Toutefois, ces têtes de douchette, et en particulier celles du type qui vient d'être décrit, ne sont cependant pas exemptes d'inconvénients. En premier lieu, en effet, l'écoulement de l'eau, avec la pression et le débit habituellement utilisés dans le cadre domestique, tend à épuiser plutôt rapidement le contenu du réservoir, et ceci parce que cet écoulement d'eau n'est généralement réglé par aucun organe. Deuxièmement, ensuite, une fois le produit épuisé, le réservoir doit être libéré des résidus et puis rempli à nouveau, et ces opérations sont souvent difficiles et laborieuses. L'objectif de la présente invention est de remédier aux carences précitées, en mettant au point une tête de douchette qui permette de mélanger à l'eau des produits hydrosolubles tels que des savons, sels et similaires, avec un dosage approprié et susceptible de garantir une durée raisonnable du produit lui-même. Dans le cadre de cet objectif, un but de la présente invention est de réaliser une tête de douchette avec dosage de produits tels que des savons, sels et similaires, d'utilisation simple et facile, et susceptible de satisfaire les exigences de tous les membres de la famille. Un but, et non le moindre, de la présente invention, est de réaliser une tête de douchette qui soit simple, de mise en oeuvre pratique relativement simple, d'utilisation sûre et de fonctionnement efficace, ainsi que de coût relativement limité. Cet objectif et ces buts, ainsi que d'autres qui ressortiront mieux par la suite, sont atteints par la présente tête de douchette avec dosage de produits tels que des savons, sels et similaires, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une chambre, communiquant avec un canal d'alimentation d'eau et avec des buses de distribution, à l'intérieur de laquelle est logée au moins une capsule interchangeable, contenant une dose de produit hydrosoluble, pourvue d'au moins un orifice d'entrée de l'eau provenant dudit canal d'alimentation et de sortie d'eau mélangée au produit pour être distribuée par lesdites buses. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de manière plus claire et évidente de la description détaillée ci-dessous d'un mode de réalisation préféré, mais non exclusif, d'une tête de douchette avec dosage de produits tels que des savons, sels et similaires selon l'invention, illustrée à titre indicatif, mais non limitatif, sur les dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre une vue de côté et éclatée de la tête de douchette selon l'invention ; - la figure 2 représente une vue de face détaillée de la tête de douchette, sans capsule dans la chambre ; - la figure 3 représente une vue de côté partiellement en coupe de la tête de douchette ; - la figure 4 représente une vue de face de la tête de douchette, avec capsule dans la chambre ; - la figure 5 représente une vue de face de la capsule ; - la figure 6 représente une vue de face détaillée de la capsule ouverte ; - la figure 7 illustre une vue de côté en coupe et éclatée de la capsule ; - la figure 8 représente une vue de face de la tête de douchette selon l'invention, dans un deuxième exemple de réalisation ; - la figure 9 représente une vue en perspective éclatée de la tête de douchette de la figure 8. Dans les exemples de réalisation qui suivent, des caractéristiques individuelles, reportées en relation avec des exemples spécifiques, pourront être en réalité échangées avec d'autres caractéristiques, existant dans d'autres exemples de réalisation. En se référant en particulier à la figure 1, une tête de douchette avec dosage de produits tels que des savons, sels et similaires selon l'invention est indiquée globalement par le chiffre 1. Comme illustré de manière schématique et générale sur la figure 1, la tête de douchette comprend, de manière sensiblement traditionnelle, une partir sensiblement discoïdale 2 solidaire d'un prolongement allongé de préhension 3 ; la partie discoïdale définit frontalement une surface de distribution d'eau 4, avec des buses périphériques 4a et centrales 4b. Le prolongement de préhension 3 est pourvu, à l'intérieur d'un canal d'alimentation de l'eau 5, ou-vert sur une ouverture d'entrée de l'eau 6 en correspondance de laquelle est prévu un embout fileté 7 de raccordement à un conduit flexible de type traditionnel. De préférence, mais non exclusivement, la partie discoïdale 2 est réalisée rotative, au moyen d'un doigt de sélection 7a, par rapport au prolongement de préhension 3, avec interposition de joints d'étanchéité traditionnels ; ceci permet de diriger alternativement l'écoulement d'eau provenant du canal d'alimentation 5 vers les buses périphériques 4a ou vers celles centrales 4b. Selon l'invention, la partie sensiblement discoïdale 2 de la tête de douchette comprend avantageusement au moins une chambre 8 (figure 2), communiquant avec le canal d'alimentation de l'eau 5 et avec les buses de distribution 4a, 4b, à l'intérieur de laquelle est logée au moins une capsule interchangeable, indiquée globalement par le chiffre 9, contenant au moins une dose de produit hydrosoluble, tel que savon, sels de bain ou autres produits similaires qui sont habituellement utilisés pour l'hygiène et les soins du corps. La chambre 8 et la capsule 9 ont une conformation sensiblement cylindrique. La capsule 9 est pourvue, avantageusement, d'au moins un orifice 10 (figure 5), de diamètre dimensionné de manière appropriée, d'entrée de l'eau provenant du canal d'alimentation de l'eau 5 et de sortie d'eau mélangée au produit pour être ensuite distribuée par les buses 4a, 4b. La capsule 9, réalisée de préférence, mains non exclusivement, en matière synthétique du type plastique ou d'autres matériaux de caractéristiques mécaniques et hygiéniques appropriées, comprend avantageusement une première moitié de coquille 11 et une seconde moitié de coquille 12 (figure 7), pouvant être accouplées et désaccouplées de manière séparable pour permettre de vérifier la quantité de produit dans le plastique et éventuellement le remplissage de la capsule 9. La capsule 9 comprend, de préférence sur la première moitié de coquille 11 et autour de l'orifice 10, réalisé sensiblement central, des éléments d'espacement répartis 13 destinés à définir un passage étroit 14 entre la capsule elle-même et le fond de la chambre 8 (figure 3), de manière à permettre le flux d'eau provenant du canal d'alimentation 5, son entrée dans la capsule 9 et le reflux d'eau mélangée avec le produit contenu dans la capsule 9. Les éléments d'espacement 13 sont constitués de préférence par de petits pieds cylindriques, solidaires de la première moitié de coquille 11. La capsule 9 définit latéralement une pluralité de rainures 15, de préférence angulairement équidistantes et disposées suivant les génératrices, destinées à permettre l'écoulement de l'eau du canal d'alimentation 5 aux buses de distribution centrales 4b (figure 4). La première moitié de coquille 11 de la capsule 9, sensiblement en forme de disque, définit avantageusement, en correspondance de la face interne, au moins une paire de dents 16 périphériques (figures 5, 7), diamétralement opposées. La seconde moitié de coquille 12, sensiblement en forme de disque avec un bord périphérique 17 de hauteur appropriée (déterminée en fonction de la capacité de la capsule 9), définit, en correspondance du bord périphérique 17, au moins une paire de sièges de butée 18 (figure 6), diamétralement opposés, dans lesquels sont destinées à s'engager les dents 16 de la première moitié de coquille 11. La chambre 8, réalisée sensiblement en correspondance du centre de la surface de distribution 4, a sur le fond un orifice 19 qui communique avec le canal d'alimentation 5 de l'eau et est fermée frontalement par au moins un couvercle amovible 20. Le couvercle 20 présente une conformation sensiblement discoïdale de diamètre égal à celui de la chambre 8 et sur sa surface sont prévues les buses centrales 4b de distribution d'eau mélangée au produit contenu dans la capsule 9. Le couvercle 20 est pourvu d'au moins une surface latérale filetée extérieurement 21 et munie d'un épaulement 22 dans lequel est logé un joint annulaire d'étanchéité 23. De manière correspondante, la chambre étant pourvue intérieurement d'un évidement 24 dans lequel est destinée à être reçue, jusqu'à l'épaulement 22, la surface latérale filetée 21. Le fonctionnement de la tête de douchette selon l'invention est le suivant. Quand le doigt de sélection est positionné de manière à faire s'écouler l'eau du canal d'alimentation 5 aux buses centrales 4b, le flux d'eau accède à la chambre 8 et heurte la capsule 9, de manière à ce qu'une certaine quantité d'eau pénètre à l'intérieur de celle-ci ; l'eau sort ensuite mélangée avec un peu de produit (savons, sels ou autres), passe le long des rainures 15 et est éjectée par les buses centrales 4b. Il a dont été observé comment l'invention atteint les buts proposés. La capsule logée à l'intérieur de la chambre permet de distribuer du produit hydrosoluble avec un dosage de précision en fonction des exigences spécifiques de l'utilisateur et de la typologie de produit. Le caractère interchangeable de la capsule, de plus, permet de satisfaire de manière versatile les besoins de différents utilisateurs. La capsule peut être en outre remplie de manière rapide et facile, une fois que le produit contenu est épuisé. Il doit être noté en outre qu'à l'intérieur de la capsule peut être logée au moins une portion absorbante d'éponge, discoïdale ou d'une autre forme, capable de s'imprégner du produit contenu dans la capsule, de manière à obtenir une libération beaucoup plus progressive du produit mélangé à l'eau. La portion absorbante insérée dans la capsule peut être réalisée, de manière équivalente, avec d'autres matériaux tels que des tissus ou gazes synthétiques ou naturelles, des matériaux capables en tous cas de garantir une libération suffisamment progressive. L'invention ainsi conçue est susceptible de nombreuses modifications et variantes, toutes entrant dans le cadre du concept inventif. Un deuxième mode de réalisation de la tête de 10 douchette selon l'invention est représenté sur les figures 8, 9. Dans ce deuxième exemple, la tête de douchette est avantageusement pourvue d'une première chambre 8a et d'une deuxième chambre 8b, pour le logement 15 respectivement d'une première capsule 9a et d'une deuxième capsule 9b contenant des produits différents, susceptibles de satisfaire des exigences différentes des utilisateurs (par exemple, du savon dans la première capsule 9a et des sels dans la deuxième 20 capsule 9b). La tête de douchette est ainsi rendue plus versatile, pour tous les membres de la famille. La tête de douchette comprend en outre, en option, au moins un distributeur central 25, de type traditionnel. 25 Plus en détail, comme illustré sur la figure 9, la tête est composée de deux moitiés de corps 26, 27 réciproquement accouplés de manière étanche, dont le premier se prolonge avec la poignée 3, alors que le deuxième définit la première chambre 8a et la seconde 30 chambre 8b ; ces chambres 8a, 8b sont mises directement en communication postérieurement avec le canal d'alimentation de l'eau 5 prévu dans la poignée 3, de manière que l'eau pénètre dans la première chambre 8a et ne soit pas en contact avec l'eau qui pénètre dans la seconde chambre 8b et inversement, de manière à ne pas mélanger les produits. En effet, le flux d'eau est régulé par un sélecteur 28, de type sensiblement connu, qui dévie l'eau, au choix de l'utilisateur, vers la première chambre 8a ou vers la seconde chambre 8b, de manière à obtenir le mélange avec les produits contenus respectivement dans la première capsule 9a et dans la seconde capsule 9b. Le même sélecteur 28 peut également acheminer le flux de l'eau au distributeur central 25, si un mélange d'eau avec d'autres produits n'est pas souhaité. La première chambre 8a et la seconde chambre 8b sont fermées de manière étanche respectivement par un premier couvercle 20a et un second couvercle 20b filetés, pourvus tous les deux de buses centrales 4b de distribution de l'eau mélangée au produit. La première capsule 9a et la seconde capsule 9b sont constituées chacune respectivement, comme décrit précédemment, d'une première moitié de coquille 11, pourvue d'un ou plusieurs orifices 10, et d'une seconde moitié de coquille 12 accouplées de manière séparable. Avantageusement, il est possible de prédisposer dans la première capsule 9a et dans la seconde capsule 9b des nombres d'orifices 10 différents, de manière à obtenir des vitesses différentes de libération des produits qu'elles contiennent : par exemple, une capsule qui contient du savon sera pourvue d'un nombre d'orifices 10 inférieur par rapport à une capsule contenant des sels de bain ou similaires. Naturellement, une fois le contenu épuisé, les capsules peuvent être à nouveau remplies ou remplacées par d'autres, contenant par exemple des produits d'une autre nature. Le nombre des chambres peut être évidemment quelconque, en fonction des besoins des utilisateurs. Le concept inventif de la présente invention peut être appliqué également, sans aucune limitation, aux pommes de douche ayant l'embout fileté 7 relié rigidement à un conduit correspondant prédisposé à l'intérieur de la cabine de douche. En outre, tous les détails peuvent être substitués par d'autres techniquement équivalents. En pratique, les matériaux utilisés, ainsi que les formes et les dimensions, pourront être n'importe lesquels en fonction des exigences sans pour autant sortir de la portée de l'invention
Tête de douchette avec dosage de produits tels que des savons, sels et similaires, comprenant au moins une chambre (8), communiquant avec un canal d'alimentation d'eau (5) et avec des buses (4b) de distribution, à l'intérieur de laquelle est logée au moins une capsule (9) interchangeable, contenant au moins une dose de produit hydrosoluble, pourvue d'au moins un orifice (10) d'entrée de l'eau provenant dudit canal d'alimentation (5) et de sortie d'eau mélangée au produit pour être distribuée par lesdites buses (4b).
1. Tête de douchette avec dosage de produits tels que des savons, sels et similaires, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une chambre (8), communiquant avec un canal d'alimentation de l'eau (5) et avec des buses (4b) de distribution sur une surface (4) de distribution, chambre à l'intérieur de laquelle est logée au moins une capsule (9) interchangeable, contenant au moins une dose de produit hydrosoluble, pourvue d'au moins un orifice (10) d'entrée de l'eau provenant dudit canal d'alimentation (5) et de sortie d'eau mélangée au produit pour être distribuée par lesdites buses (4b). 2. Tête de douchette selon la 1, caractérisée en ce que ladite capsule (9) comprend une première moitié de coquille (11) et une seconde moitié de coquille (12), pouvant être accouplées entre elles de manière séparable. 3. Tête de douchette selon la 2, caractérisée en ce que ladite capsule (9) comprend, sur au moins une desdites première moitié de coquille (11) et seconde moitié de coquille (12) et en tout cas autour de l'orifice (10), des éléments d'espacement répartis (13) destinés à définir un passage étroit (14) entre ladite capsule (9) et ladite chambre (8) de manière à permettre l'écoulement de l'eau et le reflux de l'eau mélangée avec le produit. 11 4. Tête de douchette selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite capsule (9) définit latéralement une pluralité de rainures (15) destinées à permettre l'écoulement de l'eau dudit canal d'alimentation (5) aux buses de distribution (4b) centrales. 5. Tête de douchette selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisée en ce que ladite première moitié de coquille (11) définit, en correspondance de la face interne, au moins une dent (16) destinée à s'engager dans un siège de butée (18) respectif prédisposé le long du bord périphérique (17) de ladite seconde moitié de coquille (12). 6. Tête de douchette selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite chambre (8) est réalisée sensiblement en correspondance du centre de la surface de distribution (4) et est fermée frontalement par au moins un couvercle (20) amovible. 7. Tête de douchette selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite chambre (8) et ladite capsule (9) ont une conformation sensiblement cylindrique, ledit couvercle (20) présentant une conformation sensiblement discoïdale et pourvu d'une pluralité de buses centrales (4b) de distribution d'eau mélangée au produit. 8. Tête de douchette selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisée en ce que leditcouvercle (20) est pourvu d'au moins une surface latérale filetée extérieurement (21) et munie d'un épaulement (22) dans lequel est logé au moins un joint annulaire d'étanchéité (23), ladite chambre étant pourvue intérieurement d'un évidement (24) dans lequel est destinée à être reçue ladite surface latérale filetée (21). 9. Tête de douchette selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'à l'intérieur de ladite capsule est logée au moins une portion absorbante de matériau capable de s'imprégner du produit contenu dans ladite capsule, de manière à obtenir une libération plus progressive du produit mélangé à l'eau. 10. Tête de douchette selon la 9, caractérisée en ce que ladite portion absorbante est réalisé en éponge. 11. Tête de douchette selon la 9, caractérisée en ce que ladite portion absorbante est réalisée en gazes et/ou tissus synthétiques et/ou naturels. 25 12. Tête de douchette selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une première chambre (8a) et au moins une seconde chambre (8b), pour le logement 30 respectivement d'au moins une première capsule (9a) et d'au moins une seconde capsule (9b).20 13. Tête de douchette selon la 12, caractérisée en ce que ladite première capsule (9a) et ladite seconde capsule (9b) sont destinées à contenir des produits différents, destinés à satisfaire des exigences différentes des utilisateurs. 14. Tête de douchette selon l'une quelconque des 12 et 13, caractérisée en ce que ladite première capsule (9a) et ladite seconde capsule (9b) sont constituées chacune respectivement d'une première moitié de coquille (11), pourvue d'un ou plusieurs orifices (10), et d'une seconde moitié de coquille (12) accouplées de manière amovible, ladite première capsule (9a) et ladite seconde capsule (9b) ayant les premières moitiés de coquille (11) respectives pourvues de nombres d'orifices (10) différents, de manière à obtenir des vitesses différentes de libération des produits qu'elles contiennent. 15. Tête de douchette selon l'une quelconque des 12 à 14, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un sélecteur (28) destiné à dévier le flux de l'eau, au choix de l'utilisateur, vers ladite première chambre (8a) ou vers ladite seconde chambre (8b), de manière à obtenir le mélange de l'eau avec les produits contenus respectivement dans ladite première capsule (9a) ou dans ladite seconde capsule (9b). 16. Tête de douchette selon la 15, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un distributeur central (25), asservi audit sélecteur (28), auquel l'eau est acheminée lorsque l'utilisateurne désire pas avoir de mélange d'eau avec d'autres produits. 17. Pomme de douche avec dosage de produits tels que des savons, sels et similaires, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une chambre (8), communiquant un canal d'alimentation d'eau (5) et avec des buses (4b) de distribution, à l'intérieur de laquelle est logée au moins une capsule (9) interchangeable, contenant au moins une dose de produit hydrosoluble, pourvue d'au moins un orifice (10) d'entrée de l'eau provenant dudit canal d'alimentation (5) et de sortie d'eau mélangée au produit pour être distribuée par lesdites buses (4b). 18. Pomme de douche selon la 17, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une première chambre (8a) et au moins une deuxième chambre (8b), pour le logement respectivement d'au moins une première capsule (9a) et d'au moins une seconde capsule (9b).
E,A,B
E03,A47,B05
E03C,A47K,B05B
E03C 1,A47K 3,A47K 5,B05B 1
E03C 1/046,A47K 3/28,A47K 5/06,B05B 1/18
FR2901730
A1
STRUCTURE COMPOSITE UTILISEE POUR LA REALISATION DE PIECES OBTENUES PAR UN PROCEDE DE MOULAGE PAR INJECTION ET/OU INFUSION SOUS VIDE
20,071,207
Description La présente invention a pour objet une . Elle concerne le domaine technique du moulage connu sous la dénomination RTM pour ResineTransfert Moulding, par injection et/ou infusion sous vide. Ce procédé permet la fabrication de pièces composites notamment dans les domaines nautiques, aéronautiques, ferroviaires ou automobiles. L'invention concerne plus particulièrement le domaine technique des structures composites utilisées dans de tels procédés de moulage. Habituellement, lors d'un moulage par injection et/ou infusion sous vide, on applique sur un moule présentant une forme complémentaire à celle de la pièce souhaitée, un complexe textile de renfort positionné a sec. Ce dernier a pour finalité d'assurer les propriétés mécaniques de la pièce. Ce complexe textile est recouvert dans le cas de l'infusion d'une bâche étanche et souple, et dans le cas de l'injection d'un contre-moule, ceux-ci étant agencés avec le moule pour former un volume clos, Habituellement, un vide est ensuite appliqué dans ce volume clos en même temps qu'on injecte et/ou infuse un agent durcisseur à l'intérieur du complexe textile. Cette opération permet de répartir de manière homogène l'agent durcisseur dans le complexe textile et de conformer ce dernier à la forme du moule. L'ensemble est alors soumis à des conditions de températures permettant de durcir l'agent durcisseur. À la suite de cette étape, la pièce est refroidie puis démoulée. 2 Ce procédé de moulage permet de réaliser des pièces composites ayant une face parfaitement lisse du côté du moule, mais comportant une face brute de finition du côté de la bâche souple ou du contre-moule. En effet, les défauts du complexe textile apparaissent sur cette face, et en particulier toutes les mailles dudit complexe ressortent. Ce résultat nécessite des opérations de finition qui peuvent consister à appliquer contre la face brute de finition une contre-coque, des panneaux ou des tapisseries décoratives, une peinture après ponçage et apprêt, à appliquer des tissus complexes décoratifs ou un vaigrage ou encore toute autre peau de finition équivalente. Ces opérations de finitions supplémentaires engendrent une perte de temps quant à la réalisation de la pièce finie, une main d'oeuvre supplémentaire, des surcoûts de fabrication et des risques pour la santé des opérateurs et pour l'environnement, car elles nécessitent l'emploi supplémentaire de solvants contenus dans les différentes colles utilisées. Face à tous les inconvénients de l'art antérieur, le problème technique que se propose de résoudre l'invention est d'obtenir par un procédé de moulage par injection et/ou infusion sous vide, une pièce composite ne nécessitant aucune finition. L'invention a ainsi pour objet une structure composite pour la réalisation de pièces obtenues par moulage par injection et/ou infusion sous vide, ladite structure comportant un complexe textile de renfort destiné à être imprégné d'un agent durcissant, se caractérisant par le fait que ledit complexe textile est arrangé avec un complexe de recouvrement intégrant une peau extérieure de finition. Ainsi, la peau extérieure de finition est directement incorporée dans la structure avant moulage de sorte qu'une pièce finie puisse être obtenue directement après le démoulage. -3 Selon une caractéristique préférée de l'invention permettant de protéger la peau extérieure de finition contre d'éventuelles déformations ou retraits de matière, le complexe de recouvrement comporte une couche d'un matériau apte à amortir les contraintes mécaniques auxquelles est soumise ladite peau extérieure lors du moulage. Selon une autre caractéristique préférée de l'invention, le complexe de recouvrement comporte une couche de matériau formant une barrière anti-migration de l'agent durcisseur. Cette caractéristique permet d'isoler le complexe de recouvrement et en particulier la peau extérieure de finition contre d'éventuelles contraintes chimiques. Selon une autre caractéristique préférée de l'invention permettant d'atténuer l'apparition de plis au niveau de la peau extérieure de finition, le complexe de recouvrement comporte un matériau destiné à niveler les imperfections. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention permettant de préserver au mieux les propriétés du matériau destiné à niveler les imperfections, ce dernier est disposé entre le matériau élastique et déformable et la peau extérieure de finition. Selon une autre caractéristique préférée de l'invention permettant de protéger la peau extérieure de finition, cette dernière est recouverte d'un film de protection. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description du mode de réalisation préférée qui va suivre, en référence à la figure 1 annexée, réalisée à titre d'exemple indicatif et non limitatif et représentant une vue schématique en coupe de la structure complexe objet de l'invention. -4 La structure complexe objet de l'invention représentée sur la figure 1 est destinée à être utilisée dans un procédé de moulage par injection et/ou infusion de résine sous vide, dans le but de fabriquer des panneaux de décoration, des coques de navires, des accessoires pour avions, trains ou automobiles, ou toutes autres pièces composites équivalentes. On l'utilise particulièrement pour réaliser le vaigrage d'un bateau. La structure composite objet de l'invention est destinée à être agencée entre un moule 1 et soit un contre-moule et /ou une bâche souple 2, ces deux éléments étant combinés pour former un volume clos à l'intérieur duquel va être appliqué un vide et va être injecté et/ou infusé un agent durcisseur du type résine thermodurcissable. La structure composite est formée d'un complexe textile de renfort 3 arrangé avec un complexe de recouvrement 4 intégrant une peau extérieure de finition 40. De manière connue en soi, le complexe textile de renfort 3 est formé de plusieurs couches textiles en contact avec des fibres tissées ou non tissées. Il assure le renforcement mécanique de la pièce composite. En pratique, le complexe textile de renfort utilisé est du type intégrant des couches de tissus de verre traditionnels. On peut également employer un complexe textile intégrant des couches de tissus non tissé à base de polyester. Le complexe textile de renfort 3 intègre avantageusement une structure drainante ayant pour fonction d'améliorer la diffusion de l'agent durcisseur et d'assurer une répartition homogène de ce dernier dans le complexe textile. Un tel complexe textile est par exemple décrit dans le document FR2.870.861 (CHOMARAT). On peut également employer une structure à base de fibres de verre drainantes UNIFILO . En se rapportant à la figure 1, lorsque le vide est réalisé entre l'espace étanche défini par le moule 1 et la bâche souple et / ou le contre-moule 2, l'agent durcisseur est injecté dans le complexe textile de renfort 3 et se diffuse dans ce dernier comme indiqué par les flèches. En se rapportant à la figure annexée, le complexe de recouvrement 4 est arrangé au-dessus du complexe textile de renfort 3. Ces deux éléments sont solidarisés entre eux par un tricot tridimensionnel classique, ou par l'utilisation d'un adhésif. De manière préférée, 10 on utilise une liaison thermochimique du type polyuréthane à chaud Le complexe de recouvrement 4 comporte une peau extérieure de finition 40 en T.E.P (Tissu Enduit Plastique), cuir, bois, éponge, tissu de décoration, vaigrage pour bateau, silicone, formée d'un film PVC dense recouvert d'une 15 enduction polyuréthane, etc. Cette peau extérieure a pour objectif de réaliser la finition de la pièce composite du côté de la face de la structure complexe en contact avec la bâche souple et/ou le contre-moule 2. On peut également prévoir de disposer des peaux extérieures de finition au niveau de chaque face de la structure 20 complexe. Selon un mode préféré de réalisation, la peau extérieure de finition 40 est constituée d'un film homogène présentant une résistance mécanique et chimique spécifique contre les tâches ou le nettoyage. En fonction de l'utilisation de la pièce, la peau extérieure de finition est spécialement traitée 25 pour répondre à différentes normes de sécurité, comme les normes anti-feu. Le complexe de recouvrement 4 est avantageusement conçu pour amortir les déformations intervenant lors de la mise sous vide de la structure composite objet de l'invention. En effet, lors de cette étape, il se crée un vide 30 dans l'espace clos et la bâche souple et/ou le contre-moule 2 comprime la structure contre le moule 1, ce qui est susceptible d'endommager la peau extérieure de finition 40. 6 De plus, lors du durcissement de l'agent durcisseur, des phénomènes de retraits ou de mouvements peuvent apparaître et sont susceptibles de dégrader l'aspect esthétique de la peau extérieure de finition 40 après démoulage. Selon le mode préféré de réalisation représenté sur la figure 1, le complexe de recouvrement 4 comporte donc avantageusement une couche d'un matériau 41 apte à amortir les contraintes mécaniques auxquelles est soumise la peau extérieure de finition 40 lors du moulage. Cette couche est disposée entre la peau extérieure de finition 40 et le complexe textile de renfort 3. En pratique, on utilise un matériau élastique et déformable, avantageusement un matériau non tissé à base de polyester ayant une densité comprise entre 200 gr/m2 et 250 gr/m2. Lors de la mise sous vide de la structure composite objet de l'invention, l'agent durcisseur qui imprègne le complexe textile de renfort 3 est susceptible de migrer vers le complexe de recouvrement 4 du fait de la compression des différentes couches. Les adjuvants et/ou solvants contenus dans l'agent durcisseur peuvent alors altérer les propriétés du complexe de recouvrement 4. Pour éviter cela, le complexe de recouvrement 4 comporte une couche de matériau 42 formant une barrière anti-migration de l'agent durcisseur. Afin de préserver au mieux l'intégrité du complexe de recouvrement 4, cette couche de matériau 42 formant barrière est disposée directement au contact du complexe textile de renfort 3. En pratique, on utilise un film de polyéthylène ou de PVC ayant une 25 épaisseur comprise entre 100 pm et 200pm, avantageusement 120 pm. En fonction de la forme de la pièce à réaliser et/ou du type de complexe textile 3 utilisé (notamment selon sa capacité à absorber l'agent durcisseur), il arrive que la peau extérieure de finition 40 présente des plis après le 30 démouiage. Pour remédier à cet état des choses, le complexe de recouvrement 4 comporte une couche d'un matériau 43 destiné à niveler les imperfections, 7 avantageusement disposée entre le matériau 41 apte à amortir les contraintes mécaniques et la peau extérieure de finition 40. En pratique, le matériau 43 destiné à niveler les imperfections est une émulsion expansée de PVC à cellules fermées ayant une densité comprise entre 700 gr/m2 et 1500 gr/m2. En jouant sur la densité de ce matériau, on peut améliorer l'atténuation des plis. Lors de la mise sous vide de la structure composite, il peut apparaître des bavures d'agent durcisseur au niveau de la peau extérieure de finition 40. Également, lors de la manipulation de la pièce démoulée, la peau extérieure peut être salie ou être soumise à des chocs. Pour se prémunir de cela, le complexe de recouvrement 4 comporte un film de protection 44 qui recouvre ladite peau. En pratique, on utilise un film polyéthylène d'environ 20 pm qui adhère à la peau extérieure de finition 40 par phénomène électrostatique. Les différentes couches de matériaux constitutifs du complexe de recouvrement 4 sont solidarisées entre elles par un tricot tridimensionnel classique, ou par l'utilisation d'un adhésif ou encore, et de manière préférée, par l'intermédiaire d'une liaison thermochimique du type polyuréthane à chaud. La structure complexe objet de l'invention se présente sous la forme d'une bande ayant une épaisseur totale d'environ 4 mm et dont la longueur et la largeur varient selon les dimensions de la pièce composite à réaliser. 25 En se rapportant à la figure 1, elle est préférentiellement réalisée par la superposition successive des couches suivantes : complexe textile de renfort 3 ; - matériau 42 formant une barrière anti-migration de l'agent durcisseur ; 30 - matériau 41 apte à amortir les contraintes mécaniques auxquelles est soumise la peau extérieure de finition 40 lors du moulage ; - le matériau 43 destiné à niveler les imperfections ; - 8 - peau extérieure de finition 40 ; - film de protection 44
La présente invention a pour objet une structure composite utilisée pour la réalisation de pièces obtenues par un procédé de moulage par injection et/ou infusion sous vide. Elle concerne le domaine technique du moulage connu sous la dénomination RTM pour ResineTransfert Moulding.Selon l'invention, la structure composite comporte un complexe textile de renfort (3) destiné à être imprégné d'un agent durcisseur, se caractérisant par le fait que ledit complexe textile (3) est arrangé avec un complexe de recouvrement (4) intégrant une peau extérieure de finition (40).La peau extérieure de finition est ainsi directement incorporée dans la structure avant moulage de sorte qu'une pièce finie peut être obtenue directement après le démoulage.
Revendications 1. Structure composite pour la réalisation de pièces obtenues par moulage par injection et/ou infusion sous vide, ladite structure comportant un complexe textile de renfort (3) destiné à être imprégné d'un agent durcisseur, se caractérisant par le fait que ledit complexe textile (3) est arrangé avec un complexe de recouvrement (4) intégrant une peau extérieure de finition (40). 2. Structure composite selon la 1, dans laquelle le complexe de recouvrement (4) comporte une couche d'un matériau (41) apte à amortir les contraintes mécaniques auxquelles est soumise la peau extérieure de finition (40) lors du moulage. 3. Structure composite selon l'une des précédentes, dans laquelle le complexe de recouvrement (4) comporte une couche d'un matériau (42) formant une barrière anti-migration de l'agent durcisseur imprégnant le complexe textile de renfort (3). 4. Structure composite selon la 3, dans laquelle la couche du matériau (42) formant barrière est disposée directement au contact du complexe textile de renfort (3). 25 5. Structure composite selon l'une des précédentes, dans laquelle le complexe de recouvrement (4) comporte une couche d'un matériau (43) destiné à niveler les imperfections. 6. Structure composite selon la 5, dans laquelle la 30 couche du matériau (43) destinée à niveler les imperfections est disposée entre le matériau (41) apte à amortir les contraintes mécaniques et la peau extérieure de finition (40). 20 - 10 - 7. Structure composite selon l'une des précédentes, dans laquelle un film de protection (44) recouvre la peau extérieure de finition (40). 8. Structure composite selon l'une des précédentes, dans laquelle la peau extérieure de finition (40) est un vaigrage pour bateau. 9. Pièce composite obtenue par un procédé de moulage par injection 10 et/ou infusion sous vide, se caractérisant par le fait qu'elle inclut une structure composite conforme à l'une des précédentes. 10. Bateau, se caractérisant par le fait que le vaigrage intègre la structure composite conforme à la 8.5
B
B29
B29C
B29C 70
B29C 70/08,B29C 70/44,B29C 70/54
FR2887950
A1
VANNE SANS SIEGE, A OBTURATEUR COULISSANT POUR LA DISTRIBUTION DU GAZ
20,070,105
La présente invention concerne une vanne, sans siège, à obturateur coulissant, pour la distribution de gaz. La vanne visée par l'invention est destinée notamment à la distribution de l'oxygène dans les applications médicales. On sait que dans les applications médicales, les vannes de distribution de l'oxygène sont soumises à des contraintes particulièrement sévères. En effet, en raison de la présence d'oxygène, les vannes doivent être réalisées dans des matériaux résistants à l'oxygène et ne supportent pas la présence d'un lubrifiant ou d'une matière pouvant s'oxyder ou s'enflammer en présence d'oxygène. De plus, de telles vannes ne tolèrent aucune fuite de gaz en raison du danger qu'elles pourraient occasionner. Ainsi, les vannes utilisées couramment présentent un siège qu'il faut remplacer périodiquement en raison de son usure, ce qui est très contraignant dans les applications médicales. Il existe ainsi un besoin de créer une vanne dépourvue de siège qui soit particulièrement adaptée à la distribution de gaz tel que l'oxygène dans les applications médicales. Le but de la présente invention est de satisfaire ce besoin. Suivant l'invention, la vanne de distribution de gaz, comprenant un corps de vanne allongé et traversé axialement par un canal cylindrique dans lequel est monté coulissant un obturateur cylindrique dont le déplacement est commandé par un actionneur, le corps allongé étant pourvu d'au moins deux canaux d'entrée du gaz s'étendant radialement par rapport audit canal cylindrique du corps et d'au moins deux canaux de sortie de gaz distants axialement des deux canaux d'entrée s'étendant également radialement par rapport audit canal cylindrique du corps de vanne, est caractérisé en ce que l'obturateur cylindrique comporte lui-même un canal axial, sa paroi périphérique étant traversée par au moins deux alésages radiaux destinés à venir en regard avec les deux canaux radiaux d'entrée du gaz du corps de vanne, lorsque la vanne est ouverte, et deux autres alésages radiaux distants axialement des deux alésages précités et distants axialement des deux canaux radiaux de sortie du gaz du corps de vanne, ces deux autres alésages radiaux débouchant dans un évidement annulaire réalisé dans le corps de vanne communiquant avec les deux canaux radiaux de sortie du gaz du corps de vannes, lorsque la vanne est ouverte, l'obturateur cylindrique étant mobile vers une position de fermeture de la vanne dans laquelle les alésages radiaux de l'obturateur sont tous décalés axialement par rapport à tous les canaux radiaux du corps de vanne et par rapport à l'évidement annulaire de ce dernier. Dans la position de fermeture de la vanne, deux des alésages radiaux de l'obturateur sont situés entre les deux canaux radiaux d'entrée de gaz et les deux canaux radiaux de sortie du gaz du corps de vanne. Les deux autres alésages radiaux de l'obturateur, sont distants axialement des deux canaux radiaux d'entrée du gaz du corps de vanne, et sont disposés en regard d'une partie du corps de vanne située à l'opposé des deux canaux radiaux de sortie du gaz. Selon une autre particularité de la vanne selon l'invention, l'évidement annulaire réalisé dans le corps de vanne s'étend entre les deux canaux radiaux de sortie du gaz et une partie du corps de vanne située à l'opposé des deux canaux radiaux d'entrée du gaz. Selon une version préférée de l'invention, l'obturateur comporte en outre deux autres alésages radiaux disposés à 90 de chacun des deux alésages radiaux précités. De préférence, pour éviter toute perte de charge pour la circulation du gaz, la section totale des alésages radiaux de l'obturateur est sensiblement égale à la section totale des canaux d'entrée et de sortie de gaz du corps de vanne. Selon une version avantageuse de l'invention, le corps de vanne est réalisé en deux parties montées en rotation l'une par rapport à l'autre suivant l'axe du corps autour de l'obturateur, des moyens d'étanchéité étant prévus entre les deux parties du corps et autour de l'obturateur. On peut ainsi décaler angulairement les canaux d'entrée de gaz par rapport aux canaux de sortie en fonction des besoins de raccordement avec les conduites extérieures. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs: - La figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une vanne selon l'invention, en position ouverte, La figure 2 est une vue analogue à la figure 1, montrant la vanne en position fermée. Dans la réalisation représentée sur les figures 1 et 2, la vanne de distribution de gaz comprend un corps de vanne allongé 1 traversé axialement par un canal cylindrique 2 dans lequel est monté coulissant un obturateur cylindrique 3 dont le déplacement est commandé par un actionneur 4. Le corps allongé 1 est pourvu de deux canaux d'entrée du gaz 5, 6 s'étendant radialement par rapport au canal cylindrique 2 du corps 1 et de deux canaux de sortie du gaz 7, 8 distants axialement des deux canaux d'entrée 5, 6 s'étendant également radialement par rapport au canal cylindrique 2 du corps de vanne 1. Conformément à l'invention, l'obturateur cylindrique 3 comporte lui-même un canal axial 9 et sa paroi périphérique 10 est traversée par deux premiers alésages radiaux 11, 12 destinés à venir en regard avec les deux canaux radiaux d'entrée du gaz 5, 6 du corps de vanne 1, lorsque la vanne est ouverte comme indiqué sur la figure 1. L'obturateur 3 comporte deux autres alésages radiaux 13, 14 distants axialement des deux alésages 11, 12 précités et distants axialement des deux canaux radiaux de sortie du gaz 7, 8 du corps de vanne 1. Les deux autres alésages radiaux 13, 14 débouchent dans un évidement annulaire 15 réalisé dans le corps de vanne 1 qui communique avec les deux canaux radiaux de sortie du gaz 7, 8 du corps de vanne 1, lorsque la vanne est ouverte. L'obturateur cylindrique 3 est mobile vers une position de fermeture de la vanne dans laquelle (voir figure 2) les alésages radiaux 11, 12 et 13, 14 de l'obturateur 3 sont tous décalés axialement par rapport à tous les canaux radiaux 5, 6, et 7, 8 du corps de vanne et par rapport à l'évidement annulaire 15 de ce dernier. On voit sur la figure 2 que dans la position de fermeture de la vanne, les deux alésages radiaux 13, 14 de l'obturateur 3 sont situés entre les deux canaux radiaux d'entrée du gaz 5, 6 et les deux canaux radiaux de sortie du gaz 7, 8 du corps de vanne 1. Par ailleurs, les deux autres alésages radiaux 11, 12 de l'obturateur 3 sont distants axialement des deux canaux radiaux d'entrée du gaz 5, 6 du corps de vanne 1 et sont disposés en regard d'une partie du corps de vanne 1 située à l'opposé des deux canaux radiaux de sortie du gaz 7, 8. L'évidement annulaire 15, réalisé dans le corps de vanne 1, s'étend entre les deux canaux radiaux de sortie du gaz 7, 8 et une partie du corps de vanne 1 située à l'opposé des deux canaux radiaux d'entrée du gaz 5, 6. Dans l'exemple représenté sur les figures 1 et 2, l'obturateur 3 comporte, en outre, deux autres alésages radiaux 16, 17 disposés à 90 de chacun des deux alésages radiaux 11, 12 et 13, 14 précités. La section totale des alésages radiaux 11, 12, 16, 13, 14, 17 de l'obturateur 3 est sensiblement égale à la section totale des canaux d'entrée 5, 6 et de sortie 7, 8 du gaz du corps de vanne 1, de façon à éviter toute perte de charge pour l'écoulement du gaz. Par ailleurs, les deux canaux d'entrée du gaz 5, 6 du corps de vanne 1 débouchent dans une chambre annulaire 18 qui entoure l'obturateur 3 et qui communique avec les alésages radiaux 11, 12, 16 de l'obturateur 3, lorsque la vanne est ouverte (voir figure 1). Les figures 1 et 2 montrent, en outre, que le canal axial 2 du corps de vanne 1 comporte à chacune de ses extrémités, une gorge annulaire 19 renfermant un joint torique 20 pour réaliser l'étanchéité avec l'obturateur 3. De plus, le canal axial 9 de l'obturateur 3 est fermé à chacune de ses extrémités par un bouchon 21. En outre, l'une des extrémités axiales du corps de vanne 1 porte un flasque 22 définissant en son intérieur une chambre 23 dans laquelle vient se loger l'extrémité de l'obturateur 3 lorsque la vanne est fermée (voir figure 2). L'autre extrémité axiale du corps de vanne 1 est reliée avec le boîtier d'un actionneur 4 dont l'axe de commande 24 est lui-même relié à l'obturateur 3. Dans l'exemple représenté, le corps de vanne 1 est réalisé en deux parties la, lb montées en rotation l'une par rapport à l'autre suivant l'axe du corps 1 autour de l'obturateur 3. A cet effet, des moyens d'étanchéité 25 sont prévus entre les deux parties la, 1b du corps et autour de l'obturateur 3. Cette disposition permet d'orienter, par rotation axiale, l'une des parties du corps 1 par rapport à l'autre partie, de façon à pouvoir modifier la direction des canaux d'entrée 5, 6 par rapport aux canaux de sortie 7, 8 en fonction des besoins de raccordement avec les conduites extérieures. Bien entendu, les deux parties la, lb du corps sont serrées l'une contre l'autre grâce à des moyens appropriés. Le fonctionnement de la vanne que l'on vient de décrire est le suivant: Lorsque la vanne est ouverte, comme indiqué sur la figure 1, le gaz entrant dans la vanne par les canaux d'entrée 5, 6 pénètre dans la chambre annulaire 18 qui distribue le gaz dans les alésages 11, 12, 16, puis débouche dans l'alésage axial 9 de l'obturateur 3. Le gaz pénètre ensuite dans les alésages radiaux 13, 14 et 17, puis dans l'évidement annulaire 15 et sort de la vanne par les canaux 7, 8. Pour mettre la vanne en position fermée, il suffit de commander l'actionneur 4 pour que celui-ci pousse l'obturateur 3 dans la position représentée sur la figure 2. Dans cette position, tous les alésages radiaux de l'obturateur 3 sont décalés par rapport aux canaux d'entrée et de sortie 5, 6 et 7, 8. De ce fait, le gaz ne peut plus circuler entre les canaux d'entrée 5, 6 et les canaux de sortie 7, 8. La vanne ci-dessus est particulièrement adaptée pour la distribution d'oxygène dans les applications médicales. A cet effet, les matériaux composant la vanne doivent supporter le contact de l'oxygène. Dans un exemple de réalisation, le corps de vanne 1 est en acier inoxydable ou en laiton et l'obturateur est en Monel. Les essais ont montré que ces matériaux présentent une excellente résistance à l'égard de l'oxygène et que la vanne ne nécessite aucun entretien, notamment du fait qu'elle ne comporte pas de siège
Vanne de distribution de gaz, comprenant un corps de vanne allongé (1) traversé axialement par un canal cylindrique (2) dans lequel est monté coulissant un obturateur cylindrique (3). L'obturateur cylindrique (3) comporte lui-même un canal axial (9), sa paroi périphérique (10) étant traversée par au moins deux alésages radiaux (11, 12) destinés à venir en regard avec les deux canaux radiaux d'entrée du gaz (5, 6) du corps de vanne (1), et deux autres alésages radiaux (13, 14) débouchant dans un évidement annulaire (15) réalisé dans le corps de vanne (1) communiquant avec les deux canaux radiaux de sortie du gaz (7, 8) du corps de vanne, lorsque la vanne est ouverte, l'obturateur cylindrique (3) étant mobile vers une position de fermeture de la vanne dans laquelle les alésages radiaux (11, 12, 13, 14) de l'obturateur sont sous décalés axialement par rapport à tous les canaux radiaux (5, 6, 7, 8) du corps de vanne (1) et par rapport à l'évidement annulaire (15) de ce dernier.
Revendications 1. Vanne de distribution de gaz, comprenant un corps de vanne allongé (1) traversé axialement par un canal cylindrique (2) dans lequel est monté coulissant un obturateur cylindrique (3) dont le déplacement est commandé par un actionneur, le corps allongé (1) étant pourvu d'au moins deux canaux d'entrée du gaz (5, 9) s'étendant radialement par rapport audit canal cylindrique (2) du corps (1), et d'au moins deux canaux de sortie du gaz (7, 8) distants axialement des deux canaux d'entrée (5, 6) s'étendant également radialement par rapport audit canal cylindrique (2) du corps de vanne (1), caractérisé en ce que l'obturateur cylindrique (3) comporte lui-même un canal axial (9), sa paroi périphérique (10) étant traversée par au moins deux alésages radiaux (11, 12) destinés à venir en regard avec les deux canaux radiaux d'entrée du gaz (5, 6) du corps de vanne (1), lorsque la vanne est ouverte et deux autres alésages radiaux (13, 14) distants axialement des deux alésages (11, 12) précités et distants axialement des deux canaux radiaux de sortie du gaz (7, 8) du corps de vanne (1), ces deux autres alésages radiaux (13, 14) débouchant dans un évidement annulaire (15) réalisé dans le corps de vanne (1) communiquant avec les deux canaux radiaux de sortie du gaz (7, 8) du corps de vanne, lorsque la vanne est ouverte, l'obturateur cylindrique (3) étant mobile vers une position de fermeture de la vanne dans laquelle les alésages radiaux (11, 12, 13, 14) de l'obturateur sont tous décalés axialement par rapport à tous les canaux radiaux (5, 6, 7, 8) du corps de vanne (1) et par rapport à l'évidement annulaire (15) de ce dernier. 2. Vanne selon la 1, caractérisée en ce que dans la position de fermeture de la vanne, deux (13, 14) des alésages radiaux de l'obturateur (3) sont situés entre les deux canaux radiaux d'entrée du gaz (5, 6) et les deux canaux radiaux de sortie du gaz (7, 8) du corps de vanne. 3. Vanne selon la 2, caractérisée en ce que les deux autres alésages radiaux (11, 12) de l'obturateur (3) sont distants axialement des deux canaux radiaux d'entrée du gaz (5, 6) du corps de vanne et sont disposés en regard d'une partie du corps de vanne (1) située à l'opposé des deux canaux radiaux de sortie du gaz (7, 8). 4. Vanne selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que l'évidement annulaire (15) réalisé dans le corps de vanne (1) s'étend entre les deux canaux radiaux de sortie (7, 8) du gaz et une partie du corps de vanne située à l'opposé des deux canaux radiaux d'entrée du gaz (5, 6). 5. Vanne selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que l'obturateur (3) comporte, en outre, deux autres alésages radiaux (16, 17) disposés à 90 de chacun des deux alésages radiaux (5, 6, 7, 8) précités. 6. Vanne selon la 5, caractérisée en ce que la section totale des alésages radiaux (11, 12, 16, 13, 14, 17) de l'obturateur est sensiblement égale à la section totale des canaux d'entrée (5, 6) et de sortie (7, 8) du gaz du corps de vanne (1). 7. Vanne selon l'une des 5 ou 6, caractérisée en ce que les deux canaux d'entrée du gaz (5, 6) du corps de vanne (1) débouchent dans une chambre annulaire (18) qui entoure l'obturateur (3) et qui communique avec des alésages radiaux (11, 12, 16) de l'obturateur (3), lorsque la vanne est ouverte. 8. Vanne selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que le canal axial (2) du corps de vanne (1) comporte à chacune de ses extrémités, une gorge annulaire (19) renfermant un joint torique (20) pour réaliser l'étanchéité avec l'obturateur (3). 9. Vanne selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que le canal axial (2) de l'obturateur (3) est fermé à chacune des ses extrémités par un bouchon (21). 10. Vanne selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce que l'une des extrémités axiales du corps de vanne (1) porte un flasque (22) définissant en son intérieur une chambre (23) dans laquelle vient se loger l'extrémité de l'obturateur (3) lorsque la vanne est fermée. 11. Vanne selon la 10, caractérisée en ce que l'autre extrémité axiale du corps de vanne (1) est reliée avec le boîtier d'un actionneur (4) dont l'axe de commande (24) est lui-même relié à l'obturateur (3). 12. Vanne selon l'une des 1 à 11, caractérisée en ce que le corps de vanne (1) est réalisé en deux parties (la, lb) montées en rotation l'une par rapport à l'autre suivant l'axe du corps (1) autour de l'obturateur (3), des moyens d'étanchéité (25) étant prévus entre les deux parties (1a, lb) du corps et autour de l'obturateur (3).
F,A
F16,A61
F16K,A61M,F16L
F16K 3,A61M 39,F16L 27
F16K 3/26,A61M 39/00,F16L 27/08
FR2896215
A1
DISPOSITIF DE FIXATION AMOVIBLE D'UN PARE-CHOCS A UN VEHICULE AUTOMOBILE.
20,070,720
L'invention concerne en général les pare-chocs de véhicule automobile. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de fixation amovible d'un pare-chocs à un véhicule automobile, ce dispositif étant du type comprenant une pluralité d'organes de fixation du pare- chocs au véhicule, suscepti- bles d'adopter chacun une position de fixation dans laquelle le pare-chocs est lié au véhicule par ledit organe de fixation et une position de libération dans laquelle le pare-chocs n'est pas lié au véhicule par ledit organe de fixation. Le document FR-03 08329 décrit un dispositif de fixation des parties latérales en forme de crosse du pare-chocs avant d'un véhicule automobile aux ailes de celui-ci. Le dispositif comprend, pour chaque crosse, un support formé par une plaque latérale solidaire d'une aile du véhicule. Des pattes sont formées sur cette plaque. Des orifices sont ménagés sur une nervure de la crosse du pare-chocs. La nervure vient s'insérer entre la plaque de support et l'aile du véhicule, les pattes s'encliquetant élastiquement dans les orifices. La pla- que latérale est fixée à l'aile par l'intermédiaire de deux vis disposées aux deux extrémités de ladite plaque de support. Pour procéder au démontage d'une crosse du pare-chocs, il faut d'abord dévisser la vis arrière de maintien de la plaque correspondante, et exercer manuellement une pression vers le bas sur l'extrémité accessible de cette plaque. Celle-ci présente une ligne de faiblesse, autour de laquelle la partie arrière de la plaque peut pivoter par rapport à la partie avant, de manière à réaliser le désengagement des pattes hors des orifices. Il est alors possible de retirer le pare-chocs. Un tel dispositif permet de démonter assez rapidement le pare-chocs. Toutefois, il est quand même nécessaire de retirer la vis arrière de fixation du support avant de pouvoir dégager la crosse du pare-chocs, puis de la revisser avant de remettre en position la crosse de pare-chocs. Par ailleurs, la zone d'accostage de la crosse sur l'aile est nécessairement plane avec un tel dispositif de fixation. Dans ce contexte, l'invention vise à proposer un dispositif de fixation qui soit encore plus rapide et plus commode d'utilisation, et qui permette de dé-monter le pare-chocs bien que certains organes de fixation soient dans des zones non accessibles. L'invention vise en outre à proposer un dispositif de fixation adapté à des zones d'accostage de la crosse sur l'aile qui ne soient pas planes, et qui présentent en particulier la forme d'une ligne brisée. A cette fin, l'invention porte sur un dispositif de fixation du type précité, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'actionnement à distance aptes à déplacer au moins deux organes de fixation de manière conjointe jusqu'à leurs positions de libération respectives. Le dispositif peut également présenter une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous, considérées individuellement ou selon toutes les combinai-sons techniquement possibles : - les moyens d'actionnement à distance sont aptes à déplacer au moins deux organes de fixation de manière conjointe entre leurs positions de fixation et de libération respectives ; - les moyens d'actionnement à distance comprennent une même tringle souple passant successivement par tous les organes de fixation - le dispositif comprend des renvois d'angles définissant entre eux des tronçons d'orientations différentes de la tringle souple, les organes de fixation étant répartis le long des différents tronçons de la tringle ; - la tringle souple est un fil métallique ; - le dispositif comprend : . un bord de réception susceptible d'être formé sur le véhicule auto- mobile, . une nervure de fixation susceptible d'être formée sur le pare-chocs, . un presseur fixé à la nervure de fixation, et les organes de fixation sont des pattes montées mobiles en rotation sur l'un du presseur et du bord de réception, ces pattes étant engagées chacune dans un des orifices ménagés sur l'autre du support et du bord de réception et coopérant avec un bord de cet orifices en position de fixation ; et - les pattes sont montées mobiles autour d'axes de rotation respectifs, au moins un des axes présentant une orientation différente du ou des autres axes. Selon un second aspect, l'invention porte sur un véhicule automobile comprenant deux ailes et un pare-chocs comportant une partie centrale transversale et deux crosses s'étendant longitudinalement à partir des extrémités de la partie centrale, au moins une crosse étant fixée sur une des ailes par un dispositif de fixation tel que décrit ci-dessus. Le véhicule automobile peut également comporter la caractéristique 10 suivante : - les organes de fixation sont montés sur le presseur du dispositif de fixation, les orifices du dispositif de fixation étant ménagés sur le bord de réception. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la 15 description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'une partie latérale d'un pare-chocs susceptible d'être fixé sur le véhicule automobile à l'aide d'un dispositif conforme à l'invention, 20 - la figure 2 est une vue partielle en coupe brisée dans un plan vertical du dispositif de fixation selon l'invention, considéré suivant l'incidence des flèches Il de la figure 3, et - la figure 3 est une vue partielle de dessous du pare-chocs monté sur le véhicule automobile à l'aide du dispositif de la figure 2. 25 Le dispositif de fixation 1 représenté schématiquement sur la figure 2 est adapté à la fixation d'un pare-chocs avant 2 tel que celui représenté sur la figure 1 aux ailes d'un véhicule automobile. Le pare-chocs 2 comprend une peau de pare-chocs conformée en une partie centrale transversale 4 disposée à l'avant du véhicule, et deux crosses 30 6, s'étendant vers l'arrière à partir des deux extrémités latérales opposées de la partie centrale 4. Les crosses 6 s'étendent le long des deux côtés latéraux opposés du véhicule. La fixation du pare-chocs d'un côté du véhicule va maintenant être décrite ci-dessous, le pare-chocs étant fixé de l'autre côté de la même manière. Le dispositif de fixation 1 comprend une nervure 8 formée sur le pare-chocs 2. La nervure 8 s'étend vers l'intérieur du véhicule et suit le profil du bord supérieur 10 du pare-chocs. Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 1, la nervure 8 comprend le long de la crosse 6, à partir de l'arrière, un tronçon sensiblement horizontal 12, un tronçon 14 s'étendant vers l'avant et vers le haut en oblique à partir du tronçon 12, et un tronçon 16 s'étendant horizontalement vers l'avant à partir du tronçon 14. La nervure 8 comprend également un tronçon 18 s'étendant le long de la partie centrale 4 du pare-chocs sensiblement horizontale-ment, dans le prolongement du tronçon 16. Le dispositif de fixation 1 comprend également un bord de réception 20 formé sur l'aile du véhicule et/ou sur une autre structure du véhicule, et un presseur 28 rigidement fixé à la nervure 8 et apte à pincer la nervure 8 avec le bord de réception 20. Le bord 20 présente typiquement la forme d'une nervure de faible épaisseur, de profil sensiblement identique à celui de la nervure 8 (figure 2). Le presseur 28 est une plaque mince présentant le même profil que la nervure 8 du pare-chocs. II est rigidement fixé sur la nervure 8, par exemple par des pattes (non représentées) venant s'encliqueter dans des orifices 29 de la nervure. Le presseur 28 s'étend sous la nervure 8 (figure 2), parallèlement à celle-ci. En variante, le presseur 28 comprend des nervures de rigidification, non représentées. Le dispositif de fixation amovible 1 du pare-chocs au véhicule comprend également : - des orifices oblongs 30 ménagés dans le bord de réception 20 ; - des pattes de blocage 32 dites "quart de tour", montées rotatives sur le presseur 28 et susceptibles de s'engager dans les orifices 30 ; et -une tringle souple 34 susceptible d'être actionnée manuellement, à distance, pour déplacer au moins certaines pattes 32. Le presseur 28 est percé par une pluralité d'orifices 38 (figure 2) disposés en coïncidence avec des échancrures 39 de la nervure 8 (figure 3). Les pattes 32 comprennent chacune un pivot central 40 monté rotatif dans un orifice 38. Chaque pivot 40 est lié au presseur 28 par des moyens d'encliquetage prenant les bords de l'orifice 38 correspondant. L'axe de rotation du pivot 40 est sensiblement perpendiculaire à la partie du presseur 28 sur laquelle il est fixé. Une extrémité libre 41 du pivot 40 porte deux ailes de blocage 42, s'étendant parallèlement à l'axe de rotation du pivot 40. Les ailes 42 sont dis- posées selon des génératrices diamétralement opposées du pivot 40. L'extrémité libre 41 est susceptible de s'engager dans un des orifices oblongs 30 du bord de réception quand les ailes de blocage 42 sont orientée suivant le grand axe de l'orifice 30. Chaque patte 32 comprend également un bras d'actionnement 44 pré-sentant une forme allongée suivant une direction sensiblement perpendiculaire à son axe de rotation. Ce bras 44 est rigidement lié à une extrémité du pivot 40 opposée à l'extrémité libre 41. La tringle souple 34 est un fil métallique qui s'étend sous le presseur 28, sur toute la longueur de celui-ci. Des renvois 46 sont disposés aux angles en- tre les différents tronçons 12, 14, 16 et 18 de la nervure 8. Ces renvois servent de pivots pour le fil 34. Ils définissent entre eux des tronçons 48 d'orientations différentes du fil 34. Ils permettent au fil 34 de suivre le profil commun de la nervure 8 et du presseur 28, de telle sorte que les pattes 32 sont disposées le long des différents tronçons 48 du fil. Les bras d'actionnement 44 respectifs de toutes les pattes 32 sont fixés au fil 34. Quand le pare-chocs 2 est monté sur le véhicule, la nervure 8 est placée immédiatement sous le bord 20. Le bord 20 et la nervure 8 s'étendent parallèlement l'un à l'autre. Les pivots 40 sont alors disposés en regard des orifi- ces oblongs 30, les extrémités libre 41 des pivots étant engagées à l'intérieur des orifices oblongs 30. Les pattes 32 sont mobiles chacune en rotation autour du pivot 40 entre une position de fixation du presseur 28 au bord de réception 20 (représentée sur la figure 2), et une position de libération du support 28 par rapport au bord 20 par la patte 32 (symbolisée par une ligne en traits mixtes sur la figure 3). Chaque patte 32 passe de sa position de fixation à sa position de libération par une rotation de 90 environ dans le sens de la flèche F de la figure 3. Dans la position de libération, les ailes 42 de la patte 32 sont orientées selon le grand axe de l'orifice oblong 38 correspondant. La taille de l'orifice est choisie de façon que l'extrémité libre 41 portant les ailes puisse alors être en- gagée de l'orifice 30 par un mouvement suivant l'axe de rotation du pivot 40. Dans la position de fixation, les ailes 42 de la patte 30 sont orientées suivant le petit axe de l'orifice 30. Les extrémités des ailes 42 viennent alors porter sur des bords opposés de l'orifice 30, de telle sorte qu'il n'est plus possible de dégager l'extrémité libre 41 de l'orifice 30. Le fil 34 comprend une partie d'extrémité 50 saisissable manuellement, disposée sous le tronçon 12 de la nervure 8. Pour monter le pare-chocs 2 sur le véhicule automobile, un opérateur fixe d'abord les presseurs 28 aux deux ailes du véhicule. A cette fin, il place d'abord les pattes 32 en position de libération. Puis il engage les extrémités libres 41 des pattes dans les orifices oblongs 30, en déplaçant chaque presseur 28 suivant un mouvement vertical vers le haut. Pour verrouiller chacun des deux presseurs 28, l'opérateur saisit la patte 32 située à l'extrémité du fil 34. Il fait pivoter cette patte 32 vers sa position de fixation, c'est-à-dire en sens inverse de la flèche F de la figure 3. Ce mouvement a pour effet d'entraîner toutes les autres pattes 32 jusqu'à leur position de fixation, par l'intermédiaire du fil métallique 34. Le presseur 28 est alors rigidement fixé sur le véhicule. Les nervures 8 formées des deux côtés opposés du pare-chocs sont enfin engagées dans l'interstice entre les bords 20 des ailes et les presseurs 28. Les pattes formées sur les presseurs 28 s'encliquettent automatique-ment dans les orifices 29 correspondants prévus à cet effet sur les nervures 8 (voir figure 1). Le pare-chocs est alors rigidement fixé sur les ailes du véhicule. Pour démonter le pare-chocs 2 et le séparer du véhicule, l'opérateur saisit, de chaque côté du véhicule, l'extrémité 50 du fil 34 et la tire vers l'arrière, c'est-à-dire dans le sens indiqué par la flèche D de la figure 3. Cette traction a pour effet de déplacer toutes les pattes 32 depuis leurs positions de fixa- tion jusqu'à leurs positions de libération respectives. Une fois les pattes 32 en position de libération, l'utilisateur peut relâcher les fils 34. Il est alors possible de dégager les pattes 32 hors des orifices 30 par un mouvement sensiblement vertical. Le pare-chocs est ainsi séparé du véhicule. Il est à noter que les presseurs 28 sont retirés avec le pare-chocs 2. Une fois le pare-chocs démonté, les presseurs 28 peuvent être facile-ment désencliquetés et séparés de la nervure 8. Le remontage du pare-chocs peut alors être effectué en appliquant de nouveau la procédure décrite plus haut. Le dispositif de fixation décrit ci-dessus présente donc de multiples 15 avantages. Pouvoir escamoter toutes les pattes quart de tour 32 à la fois jusqu'à leurs positions de libération respectives en actionnant la tringle souple 34 permet un démontage rapide et aisé du pare-chocs. Les pattes sont préservées et ne subissent aucune dégradation pendant le démontage du pare- 20 chocs. Le remontage du pare-chocs est également particulièrement facile et rapide. Le dispositif de fixation est particulièrement avantageux dans le cas où certaines pattes sont situées dans des zones rendues inaccessibles après montage du pare-chocs ou après montage d'autres pièces telles que le pare- 25 boue, le bidon lave-glace, des tuyaux, des fils électriques, le klaxon, les projecteurs du véhicule, etc ... . Il suffit que l'extrémité 50 de la tringle 34 ou que la patte 32 située la plus à l'arrière reste accessible de chaque côté du pare-chocs pour pouvoir réaliser le démontage. La tringle souple peut être non pas un fil métallique, mais plutôt un câ- 30 ble en matière plastique ou une corde tressée en fibres végétales, ou tout autre lien présentant une résistance mécanique suffisante pour déplacer les pat-tes 32 conjointement jusqu'à leur position de libération. Les axes de rotation respectifs des pattes 32 ne sont pas nécessaire-ment perpendiculaires à la nervure 8. Ils peuvent présenter toute sorte d'orientations, la géométrie du bord de réception 20 et l'orientation des orifices 30 étant adaptées en conséquence. Les pattes 32 peuvent être montées non pas sur le presseur 28 mais sur le bord de réception 20 du véhicule. Dans ce cas, les orifices 30 sont ménagés sur le presseur 28
L'invention concerne un dispositif (1) de fixation amovible d'un pare-chocs à un véhicule automobile. Ce dispositif (1) comprend une pluralité d'organes (32) de fixation du pare-chocs au véhicule, susceptibles d'adopter chacun une position de fixation dans laquelle le pare-chocs est lié au véhicule par ledit organe de fixation (32) et une position de libération dans laquelle le pare-chocs n'est pas lié au véhicule par ledit organe de fixation (32). Le dispositif comprend des moyens (34) d'actionnement à distance aptes à déplacer au moins deux organes de fixation (32) de manière conjointe jusqu'à leurs positions de libération respectives.
1. Dispositif (1) de fixation amovible d'un pare-chocs (2) à un véhicule automobile, ce dispositif (1) comprenant une pluralité d'organes (32) de fixation du pare-chocs (2) au véhicule, susceptibles d'adopter chacun une position de fixation dans laquelle le pare-chocs (2) est lié au véhicule par ledit organe de fixation (32) et une position de libération dans laquelle le pare-chocs (2) n'est pas lié au véhicule par ledit organe de fixation (32), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (34) d'actionnement à distance aptes à déplacer au moins deux organes de fixation (32) de manière conjointe jusqu'à leurs posi- tions de libération respectives. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (34) d'actionnement à distance sont aptes à déplacer au moins deux organes de fixation (32) de manière conjointe entre leurs positions de fixation et de libération respectives. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens d'actionnement à distance comprennent une même tringle souple (34) passant successivement par tous les organes de fixation (32). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend des renvois d'angles (46) définissant entre eux des tronçons (48) d'orientations différentes de la tringle souple (34), les organes de fixation (32) étant répartis le long des différents tronçons (48) de la tringle (34). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisé en ce que la tringle souple (34) est un fil métallique. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractéri-25 sé en ce qu'il comprend : - un bord de réception (20) susceptible d'être formé sur le véhicule automobile, - une nervure de fixation (8) susceptible d'être formée sur le pare-chocs, - un presseur (28) fixé à la nervure de fixation (8), 30 et en ce que les organes de fixation sont des pattes (32) montées mobiles en rotation sur l'un du presseur (28) et du bord de réception (20), ces pat-tes (32) étant engagées chacune dans un des orifices (30) ménagés sur l'autredu support (28) et du bord de réception (20) et coopérant avec un bord de cet orifices (30) en position de fixation. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les pattes (32) sont montées mobiles autour d'axes de rotation respectifs, au moins un des axes présentant une orientation différente du ou des autres axes. 8. Véhicule automobile comprenant deux ailes et un pare-chocs (2) comportant une partie centrale transversale (4) et deux crosses (6) s'étendant longitudinalement à partir des extrémités de la partie centrale (4), au moins une crosse (6) étant fixée sur une des ailes par un dispositif de fixation (1) se- Ion la 7. 9. Véhicule selon la 8, caractérisé en ce que les organes de fixation (32) sont montés sur le presseur (28) du dispositif de fixation (1), les orifices (30) du dispositif de fixation (1) étant ménagés sur le bord de réception (20).
B
B60,B62
B60R,B62D
B60R 19,B62D 65
B60R 19/24,B62D 65/16
FR2887942
A1
DISPOSITIF DE ROULEMENT INSTRUMENTE
20,070,105
La présente invention concerne le domaine des paliers à roulement instrumentés munis d'un dispositif de détection des paramètres de rotation, en particulier les roulements instrumentés comportant un bloccapteur ou corps de capteur disposé d'un côté du roulement et fixé dans une rainure annulaire ménagée sur la bague extérieure non tournante du roulement. Ce type de roulement est connu en soi et est utilisé dans de nombreuses applications, dans lesquelles on souhaite connaître certains paramètres de rotation, par exemple la vitesse, le déplacement, l'accélération angulaire, d'une pièce tournante par rapport à une pièce fixe. Un roulement instrumenté comporte généralement un anneau codeur solidaire de la bague tournante du roulement et défilant par rotation devant un ou des capteurs logés dans un bloc-capteur solidaire de la bague non tournante du roulement. Le document FR-A-2 754 903 (SKF France) décrit un roulement instrumenté optimisé pour les hautes vitesses et les hautes températures de fonctionnement. Le capteur pris dans son ensemble comprend une sonde à effet Hall, un bloc support en matériau synthétique et une coupelle métallique sertie dans la rainure de la bague extérieure pour assurer la fixation du bloc support. Ce mode de fixation peut convenir dans de nombreuses applications, mais peut s'avérer insuffisant lorsque les risques de pollution en provenance de l'extérieur sont élevés. Le document FR-A-2 806 764 (SKF France) décrit un palier à roulement instrumenté, comprenant un capteur pourvu d'un bloc- capteur, d'un support métallique du bloc-capteur avec un rebord du support serti dans une rainure de la bague non tournante, un flasque annulaire d'étanchéité de forme générale radiale étant monté radialement à l'intérieur du rebord serti du support de fixation du bloc-capteur, le flasque se terminant vers l'extérieur par un rebord oblique ou par un bourrelet annulaire en caoutchouc ou en élastomère. Cependant, dans les roulements de faibles dimensions, le positionnement correct et la retenue du flasque dans le support métallique, peuvent être difficiles à assurer. L'invention vise à remédier aux inconvénients des dispositifs de l'art antérieur. L'invention propose un roulement instrumenté assurant une fixation fiable et économique à mettre en oeuvre et une étanchéité de haut niveau. Le dispositif de palier instrumenté est du type pourvu d'une partie non tournante comprenant une bague non tournante et un capteur, d'une partie tournante comprenant une bague tournante et un codeur et d'au moins une rangée d'éléments roulants disposés entre deux chemins de roulement des bagues non tournante et tournante, le capteur étant fixé dans une rainure de la partie non tournante disposée à proximité d'une face latérale radiale de ladite partie non tournante. Le capteur comprend un élément de liaison et un bloc-capteur. L'élément de liaison est rapporté à l'état plastique sur le bloc-capteur pour assurer la fixation sur une face latérale de la partie non tournante. L'élément de liaison assure, à l'état durci, la fixation du bloc-capteur sur la partie non tournante en coopérant par complémentarité de forme à la fois avec des surfaces du bloc capteur et des surfaces de la partie non tournante. Le dispositif de palier instrumenté est du type pourvu d'une partie non tournante comprenant une bague non tournante et un capteur, d'une partie tournante comprenant une bague tournante et un codeur et d'au moins une rangée d'éléments roulants disposés entre deux chemins de roulement des bagues non tournante et tournante, le capteur étant fixé dans une rainure de la partie non tournante disposée à proximité d'une face latérale radiale de ladite partie non tournante. Le capteur comprend un élément de liaison en matériau synthétique et un bloc-capteur, l'élément de liaison étant rapporté sur le bloc-capteur pour assurer la fixation sur une face latérale de la partie non tournante. L'élément de liaison assure, à l'état durci, la fixation du bloc-capteur sur la partie non tournante. L'élément de liaison peut donc être introduit dans le bloc-capteur dans un état liquide ou pâteux et durcir par la suite, d'où une excellente concordance de forme entre la partie non tournante et l'élément de liaison et une étanchéité tout à fait satisfaisante. Dans un mode de réalisation, le bloc-capteur comporte des orifices débouchant dans une rainure de la partie non tournante, par exemple de la bague non tournante. La bague non tournante peut être pourvue de deux rainures annulaires symétriques par rapport au plan fictif passant par le centre des éléments roulants, l'une des rainures servant à la fixation d'un joint d'étanchéité et l'autre servant à la fixation du capteur. Une rainure peut à la fois servir à supporter un organe d'étanchéité et le capteur. L'organe d'étanchéité peut se présenter sous la forme d'un flasque. Des orifices peuvent être ménagés à partir d'une partie évidée du bloccapteur ouverte sur une face extérieure du roulement. On peut ainsi introduire le matériau de l'élément de liaison de façon aisée. Dans un mode de réalisation, le bloc-capteur comprend une face d'appui en contact avec une face latérale de l'autre bague. Dans un mode de réalisation, le bloc-capteur comprend une portion axiale en contact avec un organe d'étanchéité du roulement. La portion axiale du bloc-capteur peut être centrée radialement dans l'organe d'étanchéité et servir d'étanchéité au matériau de l'élément de liaison rapporté avant durcissement. On évite ainsi que le matériau rapporté se répande à proximité des éléments roulants. Dans un mode de réalisation, le matériau rapporté de l'élément de liaison comprend une résine polymère thermodurcissable ou thermoplastique. L'invention propose également un procédé de fixation d'un bloc-capteur sur une partie non tournante de roulement. On amène le bloc-capteur en contact avec la partie non tournante du roulement, on introduit un matériau durcissable à l'état malléable dans le bloc-capteur et en contact avec la partie non tournante, de telle sorte que lors du durcissement du matériau, ledit matériau assure par concordance de forme la fixation du bloc-capteur sur la partie non tournante. Le matériau durcissable peut également assurer l'étanchéité contre l'intrusion de pollutions extérieures. Le matériau durcissable peut être introduit à l'état liquide ou pâteux. Le matériau durcissable peut être introduit par une fenêtre du bloccapteur et venir en saillie dans une rainure de la partie non tournante. Le matériau durcissable peut venir en contact avec un organe d'étanchéité du roulement. Le bloc-capteur peut être amené en contact avec une bague non tournante ou avec une pièce de la partie non tournante autre que la bague de roulement, par exemple un logement de roulement. Dans un mode de réalisation, lors de la mise en contact du bloc-capteur avec le roulement, le bloc-capteur est centré contre un organe d'étanchéité du roulement. En d'autres termes, le dispositif de palier instrumenté comprend une bague non tournante, un capteur non tournant, une bague tournante, un codeur tournant et au moins une rangée d'éléments roulants disposés entre deux chemins de roulement des bagues non tournante et tournante. Le capteur est fixé sur une pièce non tournante, notamment la bague non tournante. Le capteur comprend un élément de liaison en matériau synthétique et un bloc-capteur, l'élément de liaison étant rapporté sur le bloc-capteur pour assurer la fixation sur une face latérale de la pièce non tournante. L'élément de liaison assure, à l'état durci, la fixation du bloc-capteur sur la pièce non tournante par concordance de forme. Ladite concordance de forme garantit une excellente étanchéité, notamment contre l'intrusion de pollutions extérieures au cours de la vie du palier. On peut ainsi fixer un capteur sur une pièce de la partie non tournante, par exemple la bague non tournante du roulement, de façon extrêmement fiable tout en assurant une étanchéité de très haut niveau. La présente invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels: la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un palier à roulement selon un mode de réalisation; -la figure 2 est une vue de face en élévation du capteur; - la figure 3 est une vue en perspective du capteur; - la figure 4 est une vue en perspective du bloc-capteur; -la figure 5 est une vue en coupe axiale du palier à roulement avant injection de l'élément de liaison; -la figure 6 est une vue de détail de la figure 1; - la figure 7 montre une vue de la figure 6 suivant un autre plan de coupe; - la figure 8 est une vue en perspective de l'organe d'étanchéité. Comme on peut le voir sur les figures 1 et 5, un roulement 1 comprend une bague extérieure 2 pourvue d'un chemin de roulement 3, une bague intérieure 4 pourvue d'un chemin de roulement 5, une rangée d'éléments roulants 6, ici des billes, disposés entre les chemins de roulement 3 et 5, une cage de maintien de l'espacement circonférentiel des éléments roulants 6 et un joint d'étanchéité 8 monté sur la bague extérieure 2 et venant former un passage étroit avec une portée cylindrique 4a de la bague intérieure 4 tout en étant disposé radialement entre lesdites deux bagues 2 et 4 et axialement entre la rangée d'éléments roulants 6 et l'une des surfaces latérales desdites bagues 2, 4. Le joint d'étanchéité 8 est monté dans une rainure annulaire 9 formée dans la bague extérieure 2 à proximité de sa surface latérale radiale 2a. Du côté opposé, la bague extérieure 2 est également pourvue d'une rainure 10 symétrique à la rainure 9 par rapport à un plan passant par le centre des éléments roulants 6. La rainure 10 comprend une surface convexe 10a adjacente à la surface latérale radiale 2a, une surface concave 10b formant le fond de ladite rainure 10 et une surface sensiblement radiale 10c située du côté Les rainures 9 et 10 présentent des caractéristiques géométriquement identiques, ce qui permet l'utilisation d'un roulement standard. des éléments roulants 6 et se raccordant à l'alésage 2b de la bague extérieure 2. Un ensemble capteur référencé 11 dans son ensemble est monté sur la bague extérieure 2 du côté de la rainure 10. L'ensemble capteur 11 comprend un bloc-capteur 12, au moins un élément capteur 13, et un élément de liaison 14 principalement logé dans le bloc-capteur 12. Un codeur 15 est supporté par la bague intérieure 4. Le codeur 15 comprend un support 16 annulaire et une partie active 17. Le support 16 est de forme annulaire à section en S et comprend une portion axiale 16a emmanchée sur une portée cylindrique 4c de la bague intérieure 4, une portion radiale 16b s'étendant vers l'extérieur à partir de la portion axiale 16a et axialement légèrement décalée vers l'extérieur du roulement par rapport aux faces latérales des bagues 2 et 4, et un rebord axial 16c s'étendant à l'opposé des éléments roulants 6 et formant l'extrémité de grand diamètre du support 16. La partie active 17 est de forme annulaire à section générale rectangulaire et peut être réalisée en plastoferrite ou en élastoferrite surmoulée sur le support 16. La partie active 17 recouvre le rebord axial 16c du support 16 et s'étend axialement à l'opposé des éléments roulants 6 à partir de la portion radiale 16b jusque légèrement au-delà du rebord axial 16c. La partie active 17 s'étend radialement à partir du diamètre extérieur de la bague intérieure 4 jusqu'à un diamètre extérieur de ladite partie active 17 légèrement supérieur au diamètre du rebord axial 16c. Le roulement 1 comprend encore un élément d'étanchéité 18, se présentant sous la forme d'un flasque de forme générale semblable à celle de l'élément d'étanchéité 8. L'organe d'étanchéité 18 présente un alésage de diamètre supérieur à celui de l'organe d'étanchéité 8, dans la mesure où la portion de petit diamètre dudit organe d'étanchéité 18 forme un passage étroit avec la portion axiale 16a du support 16 du codeur 15. Les organes d'étanchéité 8 et 18 sont fixés par leur périphérie dans les rainures annulaires 9 et 10 de la bague extérieure 2. La zone périphérique des organes d'étanchéité 8 et 18 est repliée vers l'intérieur et est fractionnée en languettes séparées par des fentes, lesdites languettes pouvant fléchir légèrement à partir de cette zone périphérique. Chaque organe d'étanchéité 8, 18 est positionné dans la rainure correspondante 9, 10 et serti au moyen d'un outil qui refoule lesdites languettes dans la rainure correspondante 9, 10, assurant ainsi un ancrage mécanique ferme du flasque dans la rainure, aussi bien axialement que circonférentiellement. Avantageusement, les parties périphériques externes des éléments 8 et 18 sont identiques. Comme les rainures 9 et 10 sont géométriquement identiques, on peut donc utiliser le même outil pour sortir les organes d'étanchéité 8 et 18. Le bloc-capteur 12 peut être réalisé en matériau synthétique ou encore en alliage léger et présente une surface extérieure cylindrique 12a radialement en retrait par rapport à la surface extérieure de la bague extérieure 2, un alésage 12b de diamètre légèrement supérieur à celui de l'alésage de la bague intérieure 4, une surface latérale extérieure 12c radiale disposée du côté opposé aux éléments roulants 6, une surface d'appui 12d de forme générale annulaire, de faible dimension radiale, en contact avec la surface radiale correspondante de la bague extérieure 2, une rainure annulaire 12e de diamètre légèrement inférieur à celui de la surface de contact 12d, une saillie axiale 12f en contact avec l'organe d'étanchéité 18, de telle sorte que la rainure 12e du bloc-capteur 12 et la rainure 10 dans laquelle est fixé l'organe d'étanchéité 18 soient en communication et soient obturées vers l'extérieur par le contact entre la surface radiale de contact 12d et la bague extérieure 2 et du côté intérieur par le contact entre la saillie axiale annulaire 12f et l'organe d'étanchéité 18. Le bloc-capteur 12 comprend également une surface radiale 12g située radialement sensiblement au niveau de la bague intérieure 4 et s'étendant vers l'extérieur à partir de l'alésage 12b. La surface radiale 12g est située à une faible distance de la surface latérale correspondante de la bague intérieure 4 et vient jusqu'à une faible distance de l'alésage du codeur 15. Le bloc-capteur 12 se complète par une rainure annulaire 12h présentant des dimensions axiale et radiale relativement importantes et nettement supérieures à celles de la rainure 12e. La rainure 12h présente une dimension radiale du même ordre de grandeur que l'espace radial séparant la surface extérieure de la bague intérieure 4 et l'alésage de la bague extérieure 2, de telle sorte que la partie active 17 du codeur 15 est disposée dans ladite rainure 12h avec un faible entrefer entre ladite partie active 17 et l'élément capteur 13 disposé dans le fond de la rainure 12h du bloc-capteur 12. Le bloc-capteur 12 comprend également une pluralité d'orifices 19 circonférentiellement régulièrement espacés, s'étendant selon une direction principale axiale et débouchant d'un côté dans la rainure 12e et de l'autre côté dans une rainure annulaire 20 débouchant elle-même sur la surface radiale extérieure 12c du bloc-capteur 12. La rainure 20 est interrompue sur un faible secteur angulaire au niveau d'éléments capteurs 13. En effet, un logement 21 pour le capteur 13 est ménagé dans ledit bloc-capteur 12 également à partir de la surface radiale extérieure 12c, le logement 21 permettant également de loger la sortie d'éléments conducteurs de connexion 22 reliés au capteur 13. A cet effet, l'on voit que la surface radiale extérieure 12c présente des dimensions radiales plus importantes au niveau du logement 21, afin de laisser des épaisseurs de paroi suffisantes pour la solidité du bloc-capteur 12. Comme on peut le voir sur les figures 1, 2, 4 et 5, le bloc-capteur comprend également des renforts 23 sous forme de nervures disposées en rayons de roue et permettant de renforcer la structure du bloc-capteur 12 sans accroître excessivement la quantité de matière utilisée pour former ledit bloc-capteur 12 et sans l'alourdir exagérément. Dans l'état illustré sur la figure 5, le bloc-capteur est présenté appuyé contre la bague extérieure 4 et l'organe d'étanchéité 18 avant l'injection de l'élément de liaison 14 réalisé en matériau durcissable, par exemple une résine polymérisable. Ledit matériau peut être injecté à l'état plastique plus ou moins fluide à partir d'un outil présentant une buse annulaire en concordance de forme avec la rainure 20 ménagée à partir de la surface radiale extérieure 12c du bloc-capteur 12 et donc extrêmement facile d'accès du côté opposé aux éléments roulants 6. L'organe d'étanchéité 18 comprend des languettes découpées 18a serties dans la rainure 10 en contact avec la surface concave 10b, une partie sensiblement radiale 18b en contact avec la surface oblique 10c de la rainure située du côté des éléments roulants 6, une portion tronconique 18c s'étendant radialement vers l'extérieur et axialement à l'opposé des éléments roulants 6, une portion radiale 18d s'étendant vers l'extérieur, sensiblement au niveau de la portion radiale 16b du support 16 de l'élément codeur 15, et un rebord axial 18e dirigé en direction des éléments roulants 6 et formant l'extrémité libre de l'organe d'étanchéité 18. Le rebord axial 18e est situé parallèlement et à une faible distance de la partie axiale 16a du support 16 du codeur 15 avec lequel il forme une étanchéité par passage étroit. Comme on le voit plus particulièrement sur la figure 6, lors de l'injection du matériau durcissable destiné à former l'élément de liaison 14, ledit matériau se répartit dans les orifices 19 et dans la rainure annulaire 12e, remplissant ainsi l'ensemble de la rainure 10 de la bague extérieure 2 et de la rainure 12e du bloc-capteur 12 tout en étant limité par le contact entre la surface radiale de contact 12d du bloc-capteur et la bague extérieure 2 et par le contact entre la saillie axiale 12f et la portion oblique 18c de l'organe d'étanchéité 18. Après durcissement, l'élément de liaison 14 ainsi formé vient s'ancrer à la fois dans la rainure 10 et sur les languettes 18a de l'organe d'étanchéité 18, assurant ainsi une liaison rigide indémontable et étanche entre la bague extérieure 2 du roulement 1 et le bloc capteur. Le matériau durcissable pourra être un matériau polymère présentant au moment de son introduction dans le bloc capteur une structure malléable pâteuse au liquide afin de pouvoir épouser toutes les surfaces internes du bloc capteur, pénétrer à travers les orifices 19 et se répartir dans la rainure 10 de la bague extérieure 2. On pourra par exemple utiliser une matière thermodurcissable telle qu'une résine époxyde ou phénolique qui se présente à l'état liquide ou visqueux au moment de sa mise en place à température ambiante et qui polymérise ensuite avec un durcissement, le temps de durcissement pouvant être réduit par une augmentation de la température. On peut également envisager l'utilisation de thermoplastiques tels que des polyamides que l'on chauffe et que l'on introduit en phase liquide ou visqueuse dans le bloc capteur au moyen d'une presse, le durcissement s'effectuant par refroidissement. Le matériau durcissable pourra éventuellement être chargé d'additifs organiques ou inorganiques destinés à renforcer sa structure après durcissement. Grâce à l'invention, on réalise ainsi une liaison efficace entre le bloc capteur et la bague non tournante du palier à roulement tout en conservant un élément d'étanchéité isolant parfaitement l'intérieur du roulement du système de détection et du milieu extérieur. L'invention permet également d'utiliser une bague extérieure du roulement pourvue de rainures standard prévues initialement pour la fixation d'éléments d'étanchéité standard. Il n'y a donc aucun surcoût d'usinage au niveau de la bague du roulement
Dispositif de palier à roulement instrumenté, du type pourvu d'une partie non tournante comprenant une bague non tournante, et un capteur 11, d'une partie tournante comprenant une bague tournante et un codeur 15, et d'éléments roulants 6 disposés entre les bagues, le capteur 11 comprenant un bloc-capteur 12 et étant supporté par la partie non tournante, le bloc-capteur 12 étant fixé sur une face latérale de la partie non tournante par un élément de liaison 14 en matériau durcissable rapporté à l'état plastique sur le bloc capteur.
1-Dispositif de palier à roulement instrumenté, du type pourvu d'une partie non tournante comprenant une bague non tournante, et un capteur (Il), d'une partie tournante comprenant une bague tournante et un codeur (15), et d'éléments roulants (6) disposés entre les bagues, le capteur (11) comprenant un bloc-capteur (12) et étant supporté par la partie non tournante, caractérisé par le fait que le bloc-capteur (12) est fixé sur une face latérale de la partie non tournante par un élément de liaison (14) comportant un matériau rapporté à l'état plastique sur le bloccapteur et assurant, à l'état durci, la fixation du bloc-capteur sur la partie non tournante en coopérant par complémentarité de forme à la fois avec des surfaces du bloc capteur et des surfaces de la partie non tournante. 2-Dispositif selon la 1, dans lequel le bloc-capteur (12) comporte des orifices (19) débouchant dans une rainure de la partie non tournante, ledit élément de liaison (14) étant disposé dans les orifices. 3-Dispositif selon la 2, dans lequel la rainure supporte un organe d'étanchéité (18) du roulement. 4-Dispositif selon la 2 ou 3, dans lequel les orifices (19) sont ménagés à partir d'une partie évidée du bloc-capteur ouverte sur une face extérieure de la partie non tournante. 5-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le bloc-capteur (12) comprend une face d'appui en contact avec une face latérale de la partie non tournante. 6-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le bloc-capteur (12) comprend une portion axiale en contact avec un organe d'étanchéité (18) du roulement. 7-Dispositif selon la 6, dans lequel la portion axiale du bloc-capteur (12) est centrée radialement dans ledit organe d'étanchéité (18) et sert d'étanchéité au matériau rapporté avant durcissement. 8-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le matériau de l'élément de liaison (14) comprend une résine polymère thermodurcissable. 9-Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel le matériau de l'élément de liaison (14) comprend une 10 résine polymère thermoplastique. 10-Procédé de fixation d'un bloc-capteur sur un roulement, dans lequel on amène ledit bloc-capteur en contact avec la partie tournante du roulement, on introduit un matériau durcissable à l'état malléable dans le bloccapteur et en contact avec une partie non tournante du roulement de telle sorte que lors du durcissement du matériau, ledit matériau assure par concordance de forme la fixation du bloc-capteur sur la partie non tournante. 11-Procédé selon la 10, dans lequel le matériau durcissable est introduit par une fenêtre du bloc-capteur et vient en 20 saillie dans une rainure de la partie non tournante. 12-Procédé selon la 11, dans lequel le matériau vient en contact avec un organe d'étanchéité du roulement. 13-Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, dans lequel lors de la mise en contact du bloc-capteur avec le roulement, le bloccapteur est centré contre un organe d'étanchéité du roulement.
F,G
F16,G01
F16C,G01D,G01P
F16C 19,G01D 5,G01P 3
F16C 19/02,G01D 5/12,G01P 3/44
FR2892756
A1
PILIER POUR OUVRIR OU FERMER AUTOMATIQUEMENT UN VANTAIL ET PORTAIL COMPRENANT UN TEL PILIER
20,070,504
La présente invention concerne un pilier pour ouvrir et fermer automatiquement un vantail de portail et un portail comportant au moins un vantail, comprenant un tel pilier. On connaît des portails comprenant un ou plusieurs vantaux articulés par rapport à des dormants placés latéralement et définissant entre eux l'espace utile de passage du portail. Ces portails de l'art antérieur qui ne sont généralement pas automatisés, ne présentent toutefois pas les aménagements nécessaires à leur motorisation. Ils ne sont pas prévus pour recevoir un logement susceptible de recevoir des moyens de support d'un groupe moteur, ni les boîtiers de commande de ce moteur. Il est alors nécessaire de monter les mécanismes pour entraîner en rotation un ou deux battants articulés extérieurement au portail. Ces mécanismes de motorisation du portail peuvent comprendre un groupe moteur relié à un vérin dont l'extrémité de la tige est solidarisée du battant correspondant. Ces mécanismes extérieurs au portail ne sont pas esthétiques et représentent de plus une source éventuelle de dangers pour des enfants qui peuvent être amenés à mettre leurs mains sur la tige du vérin lors de son fonctionnement. Par ailleurs, ces mécanismes ne permettent pas de disposer d'une ouverture du vantail vers l'intérieur ou l'extérieur comprise entre 0 et 180 . La Figure 1 montre une vue partielle d'un portail automatisé de l'art antérieur comprenant un battant 1 articulé. Le mécanisme de déplacement 2 du battant 1 est enterré dans le sol 3 au niveau du dormant 4 correspondant qui est par exemple un poteau scellé dans le sol 3. Ce mécanisme 2 représente une solution permettant d'automatiser le portail sans en modifier l'esthétique. L'axe de pivotement 5 du battant articulé est placé dans un plan P de fermeture du portail passant ici par le poteau 4 et les extrémités du battant 1. Le battant 1 est relié dans sa partie supérieure et sa partie inférieure par des pivots 6, 7 à des gonds solidaires du poteau 4. Le mécanisme de déplacement 2 comporte une barre 8 montée sous la traverse horizontale 9 inférieure du battant 1. Cette barre 8 est par ailleurs solidaire d'une bielle 10 apte à décrire sous l'impulsion d'un moteur un mouvement de rotation. Lorsque cette bielle 10 est actionnée en rotation, elle entraîne par l'intermédiaire de ladite barre 8 la rotation du battant 1, et l'ouverture ou la fermeture du portail. Cependant, l'installation d'un tel système d'automatisation du portail nécessite de creuser dans le sol un logement 11 susceptible de recevoir non seulement le mécanisme de déplacement 2 du battant 1 mais aussi l'armoire d'alimentation intégrée (non représentée). Un tel système est sujet aux intempéries qui peuvent éventuellement s'infiltrer dans le bloc moteur et gravement endommager le mécanisme de déplacement 2 du battant 1. De plus, ce dispositif de l'art antérieur ne permet que de disposer d'une ouverture du battant 1 vers l'intérieur ou l'extérieur de 90 au maximum. Or l'encombrement des battants ainsi positionnés à 90 est très important et limite l'espace utile pour manoeuvrer un véhicule motorisé par exemple dans une zone de stationnement. Il serait donc avantageux de disposer de portails dont l'angle d'ouverture vers l'intérieur ou l'extérieur puisse être compris entre 0 et 180 . Ce besoin est, en effet, très important non seulement chez les industriels, mais également pour les particuliers. L'objectif de la présente invention est donc de proposer un pilier pour ouvrir et fermer automatiquement un vantail de portail, simple dans sa conception et dans son mode opératoire, économique, et permettant d'ouvrir et fermer le vantail d'un angle compris entre 0 et 180 afin de placer au maximum ce vantail en retrait. Un autre objet de la présente invention est de disposer d'un portail comprenant un ou plusieurs vantaux actionnés par de tels piliers. A cet effet, l'invention concerne un pilier pour ouvrir et fermer automatiquement un vantail de portail, ce pilier ayant un axe de rotation du vantail, cet axe de rotation étant écarté dudit pilier de manière que le vantail puisse être manoeuvré d'un angle compris entre 0 et 180 par rapport au plan de fermeture dudit portail. Selon l'invention, - le pilier comporte un organe d'entraînement motorisé du vantail autour de l'axe de rotation, - l'organe d'entraînement comprend un élément moteur logé dans le pilier, cet élément moteur ayant un arbre de sortie, et un élément de transmission de couple de l'arbre de sortie à un gond de manière à entraîner ce gond en rotation, et - le gond est placé de manière à être positionné entre les extrémités supérieure et inférieure du vantail destiné à être soutenu par ce pilier pour coopérer avec un pivot fixé sur le vantail. On entend par "plan de fermeture du portail", le plan contenant les extrémités du ou des vantaux du portail, chaque vantail pouvant présenter entre ses extrémités des parties non planes, lorsque le portail est fermé pour empêcher le passage d'une personne, d'un engin ou d'un véhicule motorisé ou autre. Dans différents modes de réalisation particuliers de ce pilier, chacun ayant ses avantages particuliers et susceptibles de nombreuses combinaisons techniques possibles: - le pilier comprend au moins un gond fixe supérieur et un gond fixe inférieur définissant l'axe de rotation du vantail, ledit gond apte à être entraîné en rotation par l'organe d'entraînement étant interposé entre les gonds supérieur et inférieur, - l'axe de rotation du vantail est défini par un gond fixe et ledit gond apte à être entraîné en rotation par l'organe d'entraînement, - l'élément de transmission de couple est une chaîne ou une courroie, - le pilier comportant une unité de commande électronique, cette unité comporte un contrôleur de l'élément moteur et/ou un élément de commande et d'alimentation d'un organe de verrouillage au sol du vantail. Avantageusement, il comporte à son extrémité supérieure un voyant lumineux indiquant l'ouverture ou la fermeture du vantail par l'organe d'entraînement motorisé. Ce voyant lumineux peut comporter sa propre source d'alimentation en énergie telle qu'une batterie intégrée au pilier ou un panneau solaire placé latéralement au pilier. Alternativement, ce voyant lumineux est connecté à ladite unité de commande électronique pour son alimentation en énergie. L'invention concerne également un portail comprenant au moins un vantail soutenu par un support vertical. Selon l'invention, ce support vertical est un pilier tel que décrit précédemment. De préférence, le vantail étant relié par des pivots au pilier, ces pivots comprennent des moyens pour ajuster la position du vantail. Ces moyens peuvent autoriser un réglage soit de la position verticale du vantail, soit de l'écartement entre le vantail et le pilier correspondant, soit des deux. Ces moyens pour ajuster la position du vantail sont repris par le gond apte à être entraîné en rotation par l'organe d'entraînement. Ainsi, à titre purement illustratif, pour le réglage de la position verticale du vantail, le gond apte à être entraîné en rotation par l'organe d'entraînement peut comporter dans sa partie supérieure un ensemble de perçages taraudés ou non disposés le long d'un axe vertical, ces perçages étant destinés à permettre l'ajustement de la position de fixation d'un élément creux cylindrique horizontal au moyen d'une pièce de fixation telle qu'une vis. Cet élément creux qui comporte un évidement d'axe vertical permettant son positionnement le long de ladite partie supérieure du gond est destiné à coopérer avec un pivot du vantail. Le réglage de l'écartement peut par exemple être obtenu en ce que l'élément cylindrique comporte deux parties cylindriques montées de part et d'autre d'une vis permettant de régler la longueur de cet élément cylindrique. Chacune de ces parties comprend un orifice placé en vis-à-vis d'un creux longitudinal de la vis, par exemple une rainure, cet orifice étant destiné à recevoir la tige d'un élément de fixation, tel qu'une vis, dont l'extrémité coopère avec ledit creux pour solidariser ladite partie à la vis sur laquelle elle est montée. De préférence, le vantail soutenu par le pilier a un organe de verrouillage au sol du vantail. Ce vantail présente une liaison intégrée de commande et d'alimentation de cet organe de verrouillage qui est destinée à coopérer avec l'unité de commande électronique du pilier. L'invention concerne enfin une clôture comportant un portail d'accès comprenant au moins un vantail. Selon l'invention, ce portail d'accès est un portail tel que décrit précédemment. De préférence, ce portail comprend deux vantaux, chacun de ces vantaux étant soutenu par un pilier tel que décrit précédemment. Les deux vantaux peuvent ainsi être ouverts et fermés automatiquement. L'invention sera décrite plus en détail en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue partielle d'un portail de l'art antérieur, en vue de profil (Fig. la) et en vue de dessus (Fig. 1 b); - la figure 2 représente schématiquement un portail selon un mode de réalisation de l'invention; la partie droite de ce portail montre une vue éclatée de la partie gauche du portail ; - la figure 3 est une vue éclatée de l'organe d'entraînement motorisé d'un pilier de la Fig. 2; La Figure 2 montre un portail comprenant deux vantaux 12, 13 articulés selon un mode de réalisation particulier de l'invention. Chaque vantail 12, 13 comprend un cadre métallique obtenu par assemblage de deux profilés horizontaux à des montants verticaux, lesquels sont fixés par exemple par soudure aux profilés horizontaux. Alternativement, chaque vantail peut être plein au lieu d'être ajouré. Il peut également comprendre une partie non plane solidaire d'un cadre métallique plan constitué de deux traverses horizontales et de deux montants verticaux. Ce portail comporte deux piliers 14, 15 soutenant chacun un vantail 12, 13. La partie droite 16 du portail est une vue éclatée de la partie gauche 17 du portail pour faciliter la compréhension de l'invention. Chaque pilier 14, 15 permet d'ouvrir et de fermer automatiquement le vantail 12, 13 de portail qu'il soutient. Le pilier 14, 15 comporte pour cela un axe de rotation 18 du vantail 12 qui est déporté par rapport à ce pilier 14. Le vantail 12 est ainsi pivotant autour de cet axe de rotation 18 et peut être manoeuvré d'un angle compris entre 0 et 180 par rapport au plan de fermeture dudit portail. La partie gauche 17 du portail sur la Figure 2 est dans le plan de fermeture du portail. Cet axe de rotation 18 du vantail 12 est défini ici par un gond fixe supérieur 19 et un gond fixe inférieur 32 recevant des pivots du vantail 12 pivotant. L'ensemble de ces éléments sont identiques sur la partie droite 16 du portail. Chacun des piliers 14, 15 peut être réalisé en plastique, en béton, en plâtre ou à partir de tôles métalliques. Lorsqu'il s'agit d'un poteau en plastique, en béton ou métallique, ce poteau est, de préférence, scellé au sol. Chaque pilier 14, 15 comprend un organe d'entraînement motorisé du vantail autour de cet axe de rotation 18. Cet organe d'entraînement est intégré audit pilier 14, 15. De préférence, chacun des piliers 14, 15 comprend un logement 32 pour recevoir un support 26 de cet organe d'entraînement. Le support 26 peut être fixé de manière conventionnelle à l'intérieur de ce logement 32. Cet organe d'entraînement comprend un élément moteur 20 logé dans le pilier 14, 15, cet élément moteur 20 ayant un arbre de sortie 21. Cet 20 élément moteur 20 est, par exemple, un motoréducteur. La Figure 3 montre une vue éclatée de cet organe d'entraînement du vantail. L'organe d'entraînement comprend un élément de transmission de couple 22 de cet arbre de sortie 21 vers un gond 23 de manière à entraîner en rotation ce gond 22. Cet élément de transmission de couple 22 est une 25 chaîne, et encore mieux une chaîne triple. Alternativement, il pourrait s'agir d'une courroie. L'arbre de sortie 21 de l'élément moteur 20 est relié à un pignon 24 et le gond est également solidaire d'un autre pignon 25 de diamètre plus important. A titre purement illustratif, le diamètre du pignon solidaire du gond est égal ou supérieur à celui du pignon relié à l'arbre de sortie 21 du moteur 20. Le pilier 14, 15 comprend, de préférence, une saillie recevant le gond 23 et une partie au moins de l'élément de transmission de couple 22, une portion de ce gond étant extérieure au pilier 14, 15. Cette saillie peut prendre la forme d'un caisson ou d'un capot 27 formant une extension du pilier 14, 15. Le gond 23 apte à être entraîné en rotation par l'organe d'entraînement motorisé est placé de manière à être positionné entre les extrémités supérieure et inférieure du vantail soutenu par le pilier. Il est de préférence interposé entre le gond supérieur 19 et le gond inférieur 32 définissant l'axe de rotation 18. Le gond 23 ainsi motorisé peut coopérer avec un pivot fixé sur le vantail pour entraîner en rotation ce vantail 12, 13 et ouvrir ou fermer ainsi le portail. Ce pivot est ici une oreille 28 présentant deux plaques en saillie venant prendre de part et d'autre le montant du vantail. Le pilier 14, 15 comporte par ailleurs un logement pour recevoir une unité de commande électronique (non représentée) destinée à commander l'ouverture et la fermeture du vantail 12, 13 en actionnant l'élément moteur 20. Chaque pilier 14, 15 comporte avantageusement au moins une trappe permettant l'accès à un opérateur soit à l'unité de commande électronique, soit à l'organe d'entraînement motorisé dudit vantail. L'unité de commande électronique comporte avantageusement une liaison à une source d'alimentation en énergie externe au pilier 14, 15 qui est par exemple située dans une armoire déportée par rapport au portail. Alternativement, cette armoire d'alimentation en énergie du portail pourrait être intégrée dans le pilier 14, 15 correspondant. Cette liaison est un câble d'alimentation RJ 45 par exemple. L'unité de commande électronique comprend également un émetteur-récepteur apte à recevoir un signal de commande pour actionner l'élément moteur pendant une certaine période de temps prédéterminée. Le signal de commande peut provenir, par exemple, d'un émetteur du type télécommande actionnée par un utilisateur. L'unité de commande comprend de préférence un contrôleur de l'élément moteur 20 pour contrôler le couple de cet élément moteur et/ou sa vitesse de rotation. Ce contrôleur permet de limiter la force dynamique à l'impact en bout de vantail 12, 13 et de prévenir tout accident par écrasement. Elle peut aussi comporter un élément de commande et d'alimentation d'un organe de verrouillage au sol dudit vantail. Le vantail 12, 13 soutenu par ledit pilier 14, 15 peut en effet avoir un organe de verrouillage au sol 29. Une liaison de commande et d'alimentation intégrée dans le bâti du vantail 12, 13 permet d'alimenter et de contrôler cet organe de verrouillage 29. Cette liaison qui est, ici, une liaison du type RJ 45, est reliée à une de ses extrémités à une fiche d'entrée/sortie de l'organe de verrouillage au sol 29 et à son autre extrémité audit élément de commande et d'alimentation. Cette liaison peut, par exemple, être intégrée au profilé horizontal inférieur du vantail 12, 13 et remonter dans le montant vertical portant les pivots du vantail. L'unité de commande électronique est, en effet, avantageusement disposée dans une partie élevée du pilier 14, 15 pour éviter une éventuelle panne en cas d'intempéries. Cet organe de verrouillage 29 a un bâti comprenant un moteur entraînant en déplacement vertical un bras 30 entre une première position de repos et une deuxième position dite de verrouillage du vantail dans laquelle ce bras 30 coopère avec un logement 31 fixé au sol ou dans le sol. Deux éléments de fin de course permettent de définir les première et deuxième positions du bras 30. Ce bras 30 est par exemple une vis sans fin
L'invention concerne un pilier pour ouvrir et fermer automatiquement un vantail de portail et un portail comprenant un tel pilier. Le pilier (14, 15) présente un axe de rotation (18), cet axe (18) étant écarté dudit pilier (14, 15) de manière que le vantail (12, 13) puisse être manoeuvré d'un angle compris entre 0 degree et 180 degree par rapport au plan de fermeture du portail.Selon l'invention, le pilier (14, 15) comporte un organe d'entraînement motorisé du vantail autour d'un axe de rotation (18), cet organe d'entraînement comprenant un élément moteur (20) logé dans le pilier (14, 15). Cet organe d'entraînement comprend de plus un élément de transmission de couple (22) de l'arbre de sortie (21) de l'élément moteur à un gond (23) de manière à entraîner ce gond en rotation. Ce gond (23) est placé de manière à être positionné entre les extrémités supérieure et inférieure du vantail (12, 13) destiné à être soutenu par le pilier (14, 15) pour coopérer avec un pivot fixé sur ce vantail (12, 13).
1. Pilier pour ouvrir et fermer automatiquement un vantail de portail, ledit pilier (14, 15) ayant un axe de rotation (18) dudit vantail (12,13), ledit axe de rotation (18) étant écarté dudit pilier de manière que ledit vantail (12,13) puisse être manoeuvré d'un angle compris entre 0 et 180 par rapport au plan de fermeture dudit portail, caractérisé en ce que -ledit pilier (14, 15) comporte un organe d'entraînement motorisé dudit vantail (12, 13) autour dudit axe de rotation (18), - ledit organe d'entraînement comprend un élément moteur (20) logé dans ledit pilier (14, 15), ledit élément moteur (20) ayant un arbre de sortie (21), et un élément de transmission de couple (22) dudit arbre de sortie (21) à un gond (23) de manière à entraîner ledit gond en rotation, - et en ce que ledit gond (23) est placé de manière à être positionné entre les extrémités supérieure et inférieure du vantail (12, 13) destiné à être soutenu par ledit pilier (14, 15) pour coopérer avec un pivot fixé sur ledit vantail (12, 13). 2. Pilier selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une saillie (27) recevant ledit gond (23) et une partie au moins de l'élément de transmission de couple (22), une portion dudit gond (23) étant extérieure audit pilier (14, 15). 3. Pilier selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un gond fixe supérieur (19) et un gond fixe inférieur (32) définissant ledit axe de rotation (18) du vantail, ledit gond apte à être entraîné en rotation (23) par ledit organe d'entraînement étant interposé entre lesdits gonds supérieur (19) et inférieur (32). 4. Pilier selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit axe de rotation (18) du vantail est défini par un gond fixe (19,32) et ledit gond apte à être entraîné en rotation (23) par ledit organe d'entraînement. 5. Pilier selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit élément de transmission de couple (22) est une chaîne ou une courroie. 6. Pilier selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte un logement pour recevoir une unité de commande électronique destinée à commander au moins l'ouverture et la fermeture du vantail (12, 13) en actionnant ledit élément moteur (20). 7. Pilier selon la 6, caractérisé en ce que ladite unité de commande électronique comporte une liaison à une source d'alimentation en énergie externe audit pilier (14, 15) et un émetteur-récepteur apte à recevoir un signal de commande pour actionner ledit élément moteur. 8. Pilier selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que ladite unité de commande comporte de plus un contrôleur dudit élément moteur (20) et/ou un élément de commande et d'alimentation d'un organe de verrouillage au sol (29) dudit vantail (12, 13). 9. Pilier selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le pilier (14, 15) est réalisé en plastique, en béton, en plâtre ou à partir de tôles métalliques. 10. Portail comprenant au moins un vantail (12, 13) soutenu par un support vertical, caractérisé en ce que ledit support vertical est un pilier (14, 15) selon l'une quelconque des 1 à 9. 11. Portail selon la 10, caractérisé en ce que ledit vantail soutenu par ledit pilier a un organe de verrouillage au sol (29) dudit vantail (12, 13), ledit vantail (12, 13) présentant une liaison intégrée de commande et d'alimentation dudit organe de verrouillage (29) destinée à coopérer avec ladite unité de commande électronique dudit pilier (14, 15). 12. Portail selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que ledit 30 organe de verrouillage (29) a un bâti comprenant un moteur entraînant endéplacement vertical un bras (30) entre une première position de repos et une deuxième position dite de verrouillage du vantail dans laquelle ledit bras (30) coopère avec un logement (31) fixé au sol ou dans le sol. 13. Portail selon la 12, caractérisé en ce que lesdites première et deuxième positions sont définies par deux éléments de fin de course. 14. Portail selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce que ledit vantail (12, 13) étant relié par des pivots audit pilier (14, 15), lesdits pivots comprennent des moyens pour ajuster la position dudit vantail. 15. Clôture comportant un portail comprenant au moins un vantail, caractérisé en ce que ledit portail est un portail selon l'une quelconque des 10 à 14.
E
E05,E06
E05F,E06B
E05F 15,E06B 11
E05F 15/12,E06B 11/02,E06B 11/04,E06B 11/06
FR2891399
A1
SUBSTRAT POUR DISPOSITIF A SEMI-CONDUCTEURS COMPOSES ET DISPOSITIF A SEMI-CONDUCTEURS COMPOSES UTILISANT LE SUBSTRAT
20,070,330
La présente invention concerne un dispositif à semi-conducteurs composés incluant du 3C-SiC (carbure de silicium sous forme de cristal cubique) utilisé pour un dispositif à semi-conducteurs qui permet d'obtenir une fréquence élevée et une haute efficacité, etc., et des couches monocristallines à semi-conducteurs composés, tel qu'un nitrure représenté par SaN (nitrure de gallium sous forme de cristal hexagonal) et A1N (nitrure d'aluminium sous forme de cristal hexagonal), Un semi- conducteur composé fournit une vitesse de transfert électronique qui est considérablement plus rapide que celle du silicium et, par conséquent, il est adapté pour un traitement de signaux à grande vitesse et présente la propriété de fonctionner à basse tension, de réagir à la lumière ou d'émettre une hyperfréquence. A partir de telles propriétés physiques exceptionnelles, un dispositif utilisant le semi-conducteur composé est supposé excéder la plage de propriétés physiques d'un dispositif au silicium à semi-conducteurs qui est actuellement utilisé majoritairement. Cependant, ce type de semi-conducteur composé est coûteux et il existe une demande quant à la réduction du coût. Un exemple connu d'un tel semiconducteur composé permettant d'obtenir un faible coût est un semiconducteur dans lequel une couche tampon monocristalline à semiconducteurs composés et une couche monocristalline à semi-conducteurs composés sont superposées sur un substrat monocristallin de Si, puis une structure de dispositif de transistor à grande mobilité d'électrons (HEMT; High Electron Mobility Transistor) est formée en utilisant du GaN, etc. (par exemple, se reporter au brevet japonais mis à l'inspection publique N 2003-59948). Néanmoins, un dispositif conventionnel fabriqué en utilisant un tel semiconducteur composé, tel que mentionné ci-dessus, présente un problème en ce que le dispositif conventionnel n'est pas conçu pour supprimer les trous générés au moment du fonctionnement d'un dispositif de transistor HEMT et le dispositif peut être endommagé à une basse tension. Ceci est dû au fait que de multiples couches de A1N (largeur de bande interdite: 6,2 eV) ayant une largeur de bande interdite plus grande que celle d'un GaN (largeur de bande interdite: 3,4 eV) dans une couche active du dispositif sont superposées et par conséquent la largeur de bande interdite de A1N est si grande que les trous générés dans le GaN ne peuvent pas passer au-dessus de celui-ci et le A1N est si épais que le trou généré dans le GaN ne peut pas passer à travers celui-ci, ainsi le A1N constitue une barrière des trous et les trous générés sont accumulés jusqu'à endommager le dispositif. En outre, le transistor HEMT utilisant le GaN et formé sur la couche tampon monocristalline à semi-conducteurs composés conventionnelle présente une faible concentration de gaz électronique bidimensionnel qui se produit dans la couche active du dispositif. Ceci est dû au fait qu'une différence de coefficient de dilatation thermique entre le substrat monocristallin de Si (coefficient de dilatation thermique: 4,2 x 10-6 / K) et la couche tampon monocristalline à semi-conducteurs composés (coefficient de dilatation thermique: 5,3 x 10-6 - 5,6 x 10-6 / K) atteint jusqu'à 18 - 33 % et la contrainte causée par la différence réduit la 35 concentration du gaz électronique bidimensionnel généré. Il existe un problème en ce qu'une faible concentration du gaz électronique bidimensionnel augmente la résistance électrique lorsque le dispositif est en fonctionnement, entraînant ainsi une perte d'énergie. La présente invention est conçue afin de résoudre les problèmes techniques mentionnés ci-dessus et a pour objectif de fournir un substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés qui permet d'obtenir une tension disruptive élevée, d'entraîner une faible perte d'énergie et qui est utilisé de manière adaptée pour le transistor à grande mobilité d'électrons, etc., ainsi qu'un dispositif à semi-conducteurs composés utilisant le substrat. Il est fourni un substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon la présente invention dans lequel au moins une couche de 3C-SiC ayant une épaisseur de 100 nm ou plus et une structure de transistor à grande mobilité d'électrons (HEMT) sont formées sur un substrat monocristallin de Si. En particulier, il est fourni un substrat pour dispositif à semiconducteurs composés selon un premier mode de réalisation préféré de la présente invention dans lequel une couche tampon monocristalline de 3CSiC de type n ayant une épaisseur de 0,05 - 2 m et une concentration des porteurs de 1016 - 102L / cm3, une couche tampon monocristalline de GaxAll_XN hexagonale ayant une épaisseur de 0,01 - 0,5 m (0 x < 1), une couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale de type n (0,2 Etant constitué comme mentionné ci-dessus, le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés permet d'obtenir une tension disruptive élevée, d'entraîner une faible perte d'énergie et, par conséquent, il peut être utilisé de manière adaptée pour un transistor HEMT pour un dispositif d'alimentation électrique. En ce qui concerne le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon le premier mode de réalisation préféré mentionné ci-dessus, il est préférable qu'une couche tampon monocristalline de c-BP (phosphure de bore cubique) de type n ayant une épaisseur de 0,01 - 1 m et une concentration des porteurs de 1016 - 1021 / cm3 soit insérée et formée entre le substrat monocristallin de Si et la couche tampon monocristalline de 3C-SiC. Au moyen de cette couche tampon monocristalline de C-BP, il est possible de réduire la dislocation SiC et inadaptée dans la couche tampon monocristalline de 3C-d'améliorer la concentration du gaz électronique bidimensionnel. En outre, il est fourni un substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon un deuxième mode de réalisation préféré de 1a présente invention dans lequel une couche tampon monocristalline de 3C-SiC de type p ayant une épaisseur de 0,05 - 2 m et une concentration des porteurs de 1016 1021 / cm3, une couche tampon monocristalline de GaXAll_XN hexagonale (0 5 x < 1) ayant une épaisseur de 0,01 - 0,5 m, une couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale de type n (0,2 -< y S 1) ayant une épaisseur de 0,5 - 5 m et une concentration des porteurs de 1011 1016 / cm3, et une couche génératrice de porteurs monocristalline de Gaz,Al1_ZN hexagonale de type n (0 z Ainsi, en constituant une partie de couche inférieure du substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés de manière à être de type p, une largeur de bande interdite progressive est formée entre la couche tampon monocristalline de GaXAll_XN hexagonale et la couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale de type n, et les trous générés peuvent être supprimés de manière efficace, de manière à ce que le substrat puisse également être utilisé de manière adaptée pour le transistor HEMT pour le dispositif d'alimentation électrique. En ce qui concerne le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon le deuxième mode de réalisation préféré mentionné ci- dessus, similaire à celui du premier mode de réalisation préféré mentionné ci-dessus, il est préférable qu'une couche tampon monocristalline de c-BP de type p ayant une épaisseur de 0,01 - 1 m et une concentration des porteurs de 1016 - 1021 / cm3 soit insérée et formée entre le substrat monocristallin de Si et la couche tampon monocristalline de 3C-SiC. En outre, il est fourni un substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon un troisième mode de réalisation préféré de la présente invention dans lequel une couche tampon monocristalline de 3C-SiC ayant une épaisseur de 0,05 - 2 m et une 2891399 6 concentration des porteurs de 1011 - 1016 / cm3, une couche tampon monocristalline de Ga,Al1_\1 hexagonale (0 5 x < 1) ayant une épaisseur de 0,01 - 0,5 m, une couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale de type n (0,2 S y S 1) ayant une épaisseur de 0,5 - 5 m et une concentration des porteurs de 1011 - 1016 / cm3, et une couche génératrice de porteurs monocristalline de GaZAll_ZN hexagonale de type n (0 5 z 0,8 et 0,2 Ainsi, en faisant en sorte que la concentration des porteurs d'une partie de couche inférieure du substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés soit faible, la résistance électrique parasite du substrat produite lorsque le dispositif fonctionne à fréquence élevée est réduite, de manière à ce que le substrat ayant une telle structure puisse être utilisé de manière adaptée pour un transistor HEMT pour une fréquence élevée. En ce qui concerne le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon le troisième mode de réalisation préféré mentionné ci- dessus, similaire à ceux des premier et deuxième modes de réalisation préférés mentionnés ci-dessus, il est préférable qu'une couche tampon monocristalline de c-BP ayant une épaisseur de 0,01 - 1 m et une concentration des porteurs de 1011 - 1016 / cm3 soit insérée et formée entre le substrat monocristallin de Si et la couche tampon monocristalline de 3C-SiC. En outre, en ce qui concerne le substrat pour dispositif à semiconducteurs composés mentionné ci- dessus, il est préférable que la couche tampon monocristalline de GaXAll_XN hexagonale scit A1N sous forme de cristal hexagonal (x = 0) et que la couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale mentionnée ci-dessus soit GaN sous forme de cristal hexagonal (y = 1). Au moyen d'une telle structure, il est possible de réduire la dislocation inadaptée, d'améliorer la concentration du gaz électronique bidimensionnel, de réduire la résistance électrique lorsque le dispositif est en fonctionnement, et de diminuer la perte d'énergie. En outre, en ce qui concerne le substrat pour dispositif à semiconducteurs composés mentionné ci-dessus, il est préférable qu'un gaz électronique bidimensionnel de type n ayant une concentration des porteurs de 1016 - 1021 / cm3 soit généré entre la couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale et la couche génératrice de porteurs monocristalline de Ga,All_ZN hexagonale. En générant un tel gaz électronique bidimensionnel, la résistance électrique lorsque le dispositif est en fonctionnement est réduite, diminuant ainsi la perte d'énergie. En fonction du procédé de mesure, la concentration du gaz électronique bidimensionnel peut être mesurée en unité bidimensionnelle. Par exemple, la concentration des porteurs de 1016 - 1021 / cm3 équivaut à 1012 - 1014 / cm2 en terme d'unité bidimensionnelle. En outre, le dispositif à semi-conducteurs composés selon la présente invention est un dispositif à semi-conducteurs composés utilisant le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés mentionné ci-dessus, dans lequel une électrode arrière est formée à l'arrière du substrat monocristallin de Si, et une électrode de surface est formée sur une surface de la couche génératrice de porteurs monocristalline de Ga,Al1_ZN hexagonale ou au niveau d'une partie de formation d'électrode exposée de la couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale. L'électrode arrière et l'électrode de surface mentionnées ci-dessus sont chacune formées d'un métal incluant au moins l'un des éléments parmi Al, Ti, In, Au, Ni, Pt, Pd et W, et une ou deux électrodes ohmiques ainsi qu'une électrode de Schottky ou une électrode de commande sont au moins formées. Comme mentionné ci-dessus, en utilisant le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés mentionné ci-dessus selon la présente invention, et en formant une telle électrode, il est obtenu un dispositif dans lequel la résistance électrique en fonctionnement est faible et la perte d'énergie est réduite jusqu'à environ 1 / 100. La figure 1 est une vue en coupe montrant schématiquement un dispositif à semi.-conducteurs composés selon l'exemple 1 qui suit. Ci-après, la présente invention va être décrite en détail. Un substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon la présente invention est tel qu'au moins une couche de 3C-SiC ayant une épaisseur de 100 nm ou plus et une structure de transistor HEMT sont formées sur un substrat monocristallin de Si. En particulier, un substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon le premier mode de réalisation préféré de la présente invention est tel qu'une couche tampon monocristalline de 3C-SiC de type n ayant une épaisseur de 0,05 - 2 m et une concentration des porteurs de 1016 - 101 / cm3, une couche tampon monocristalline de GaXAl1_XN hexagonale (0 S x < 1) ayant une épaisseur de 0,01 - 0,5 m, une couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale de type n (0,2 Dans le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés ainsi constitué, une largeur de bande interdite de GaN est de 3,4 eV tandis qu'une largeur de bande interdite de 3C-SiC est de 2,2 eV. Dans la mesure où une largeur de bande interdite de la couche tampon monocristalline de 3C-SiC est plus petite que celle du GaN d'une couche active du dispositif, les trous générés dans le GaN lorsque le dispositif est en fonctionnement passent à travers le 3C-SiC et, par conséquent, ne sont pas accumulés. En outre, dans la mesure où la couche tampon monocristalline de GaxAll_XN hexagonale a u:Ze épaisseur aussi petite que 0,01 - 0,5 m, les trous mentionnés ci-dessus peuvent également passer à travers la couche tampon monocristalline de GaXA11_xN hexagonale et, par conséquent, ils ne sont pas accumulés. Ainsi, la tension disruptive du dispositif est augme-Itée environ par deux par rapport à la tension disruptive conventionnelle En outre, un coefficient de dilatation thermique de la couche tampon monocristalline de 3C-SiC est de 4,5 x 10-6 / K, et constitue une valeur moyenne entre le substrat monocristallin de Si (coefficient de dilatation thermique: 4,2 x 10-6 / K) et la couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale (coefficient de dilatation thermique: 5,3 x 10-6 - 5,6 x 10-6 / K). Une différence des coefficients de dilatation thermique entre le substrat monocristallin de Si et la couche tampon monocristalline de 3CSiC ainsi qu'une différence entre la couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale et la couche tampon monocristalline de 3CSiC sont de 7 - 18 % et, par conséquent, peuvent être réduites par rapport aux différences (18 - 33 %) des coefficients de dilatation thermique des couches tampons monocristallines à semi-conducteurs composés conventionnelles. Ainsi, les contraintes résultant des différences de coefficients de dilatation thermique diminuent. Correspondant à ceci, la concentration du gaz électronique bidimensionnel généré est améliorée, la résistance électrique lorsque le dispositif est en fonctionnement peut être réduite et la perte d'énergie est diminuée jusqu'à environ 1 / 2 par rapport à la perte d'énergie conventionnelle. Par conséquent, le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés ayant une telle structure, tel que mentionné ci-dessus, peut être utilisé de manière adaptée pour un transistor HEMT pour un dispositif d'alimentation électrique. En ce qui concerne le substrat monocristallin de Si selon la présente invention, non seulement un substrat qui est fabriqué au moyen de la méthode de CZ (de Czochralski) mais aussi un substrat qui est fabriqué au moyen de la méthode de la zone flottante et un substrat dans lequel une couche monocristalline de Si est mise en croissance de manière épitaxiale sur le substrat monocristallin de Si au moyen d'une épitaxie en phase vapeur (substrat épitaxial de Si) peuvent être utilisés. De plus, la croissance épitaxiale peut fournir une couche monocristalline (couche épitaxiale) présentant une excellente cristallinité et elle présente un avantage en ce qu'une orientation de plan cristallin du substrat peut être suivie par la couche épitaxiale. En ce qui concerne le substrat monocristallin de Si mentionné ci-dessus, il est utilisé un substrat qui présente l'orientation de plan cristallin {111}. Ici, par l'orientation de face {111}, nous incluons une petite inclinaison (environ dix et quelques degrés) de l'orientation de plan cristallin {111} ou une orientation de plan cristallin ayant des indices de plan d'ordre élevé, tel que {211}. En outre, en ce qui concerne le substrat monocristallin de Si mentionné ci-dessus, un substrat ayant une concentration des porteurs de 1016 _ 1021 / cm3 est utilisé. Lorsque la concentration des porteurs mentionnée ci-dessus est inférieure à 1016 / cm3, le substrat monocristallin de Si a la résistance électrique élevée, de sorte que la perte d'énergie augmente lorsqu'il est alimenté. D'un autre côté, plus la concentration des porteurs est élevée, meilleur est le résultat obtenu, du point de vue de la perte d'énergie. Cependant, il est physiquement difficile pour le substrat monocristallin de Si d'excéder 1021 / cm3. Il est préférable que la limite minimale de la concentration des porteurs du substrat monocristallin de Si soit de 1017 / cm3. L'épaisseur du substrat monocristallin de Si mentionné ci-dessus est de préférence 100 - 1000 m, et de manière davantage préférée de 200 -800 m. Lorsque l'épaisseur du substrat monocristallin de Si est inférieure à 100 pm, il en résulte une résistance mécanique insuffisante. D'un autre côté, lorsque l'épaisseur mentionnée ci-dessus excède 1000 m, les coûts matériels deviennent élevés et il. ne peut pas être dit que des résultats justifiant ces coûts peuvent être obtenus. Une couche tampon monocristalline de 3C-SiC de type n est formée sur le substrat monocristallin de Si mentionné ci-dessus. Lorsque leurs types de conductivité sont différents, une jonction pn est formée à proximité d'une frontière entre la couche tampon monocristalline de 3C-SiC et le substrat monocristallin de Si augmentant la résistance électrique et ayant pour résultat la perte d'énergie lorsqu'ils sont alimentés. La concentration des porteurs de la couche tampon monocristalline de 3CSiC mentionnée ci-dessus est conçue de manière à être de 1016 - 1021 / cm3. Lorsque la concentration des porteurs mentionnée ci-dessus est inférieure à 1016 / cm3, il présente la résistance électrique élevée, ayant pour résultat la perte d'énergie lorsqu'il est alimenté. D'un autre côté, plus la concentration des porteurs mentionnée ci-dessus est élevée, meilleur est le résultat obtenu, du point de vue de la perte d'énergie. Cependant, il est physiquement difficile de dépasser 1021 / cm3. Il est préférable que la limite minimale de la concentration des porteurs de la couche tampon monocristalline de 3C-SiC soit de 1017 / cm3. En outre, l'épaisseur de la couche tampon monocristalline de 3C-SiC mentionnée ci-dessus est 30 conçue de manière à être de 0,05 - 2 m. Lorsque l'épaisseur de la couche tampon monocristalline de 3C-SiC mentionnée ci-dessus est inférieure à 0,05 m, un effet tampon est insuffisant. D'un autre côté, si l'épaisseur mentionnée ci-dessus excède 2 m, seuls les coûts matériels sont élevés. De manière davantage préférée, l'épaisseur de la couche tampon monocristalline de 3C-SiC est de 0,1 - 1 m. La couche tampon monocristalline de GaxAll_xN hexagonale (0 x < 1) est formée sur la couche tampon monocristalline de 3C-SiC mentionnée cidessus. Cette couche joue le rôle d'une couche tampon sur laquelle la couche monocristalline de GayAllN hexagonale est superposée. Une épaisseur de la couche tampon monocristalline de GaXAl1_XN hexagonale mentionnée ci-dessus est conçue pour être de 0,01 - 0,5 m. Lorsque l'épaisseur mentionnée ci--dessus est inférieure à 0,01 m, un effet tampon de la couche tampon monocristalline de GaxAll_XN hexagonale est insuffisant. D'un autre côté, si l'épaisseur mentionnée ci-dessus excède 0,5 m, elle a la résistance électrique élevée, ayant pour résultat. la perte d'énergie lorsqu'elle est alimentée. De manière davantage préférée, l'épaisseur de la couche tampon monocristalline de GaxAll_xN hexagonale mentionnée ci-dessus est de 0,02 - 0,1 m. En outre, une couche monocristalline de GayAllN hexagonale de type n (0,2 Lorsque les types de conductivité sont différents, des jonctions pn sont formées à proximité des frontières de la couche tampon monocristalline de 3C- SiC, de la couche tampon monocristalline de GaxAll_xN hexagonale et de la couche monocristalline de GayAllN hexagonale, augmentant ainsi la résistance électrique et ayant pour résultat la perte d'énergie lorsqu'elles sont alimentées. La concentration des porteurs de la couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale mentionnée ci-dessus est conçue pour être de 1011 -1016 / cm3. Bien que la concentration des porteurs inférieure mentionnée ci-dessus fournisse le meilleur résultat du point de vue de la performance d'un semi-conducteur composé, il est physiquement difficile qu'elle soit inférieure à 1011 / cm3. D'un autre côté, si la concentration des porteurs mentionnée ci-dessus excède 1016 / cm3, une couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale présente un problème en ce qu'elle est détruite à basse tension. En outre, l'épaisseur de la couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale mentionnée ci-dessus est conçue 15 pour être de 0,1 - 5 m. Lorsque l'épaisseur mentionnée ci-dessus est inférieure à 0,1 m, un dispositif cible ayant la tension disruptive élevée ne peut pas être obtenu. D'un autre côté, si l'épaisseur mentionnée ci-dessus excède 5 m, seuls les coûts matériels sont élevés. De manière davantage préférée, l'épaisseur de la couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale mentionnée ci-dessus est de 0,5 -4 m. En outre, une couche génératrice de porteurs monocristalline de Ga,All_ZN hexagonale de type n (0 5 z _< 0,8 et 0,2 Lorsque leurs types de conductivité sont différents, une jonction pn est formée à proximité d'une frontière entre la couche monocristalline de GayAl1_yN hexagonale et la couche génératrice de porteurs monocristalline de GaZAll_ZN hexagonale, augmentant ainsi la résistance électrique et ayant pour résultat la perte d'énergie lorsqu'elles sont alimentées. La concentration des porteurs de la couche génératrice de porteurs monocristalline de Ga,Ali_ZN hexagonale mentionnée ci-dessus est conçue de manière à être de 10u - 1016 / cm3. Bien que la concentration des porteurs inférieure mentionnée ci-dessus fournisse le meilleur résultat du point de vue de la performance d'un semi-conducteur composé, il est physiquement difficile qu'elle soit inférieure à 1011 / cm3. D'un autre côté, si la concentration des porteurs mentionnée ci-dessus excède 1016 / cm3, la couche génératrice de porteurs monocristalline de Ga,All_,N hexagonale présente un problème en ce qu'elle est détruite à basse tension. En outre, l'épaisseur de la couche génératrice de porteurs monocristalline de Ga,Al1_ZN hexagonale mentionnée ci-dessus est conçue de manière à être de 0,01 - 0,1 m. Lorsque l'épaisseur mentionnée ci-dessus est inférieure à 0, 01 m, la génération de porteurs par la couche génératrice de porteurs monocristalline de Gaz,Al1_ZN hexagonale n'est pas suffisante. D'un autre côté, lorsque l'épaisseur mentionnée ci-dessus excède 0,1 m, il existe une possibilité pour que la couche génératrice de porteurs monocristalline de Ga,Ali_ZN hexagonale puisse être endommagée. De manière davantage préférée, l'épaisseur de la couche génératrice de porteurs monocristalline de Gaz,All_ZN hexagonale mentionnée ci-dessus est de 0,02 - 0,05 m. En ce qui concerne la couche tampon monocristalline de GaXAll_,N hexagonale mentionnée ci- dessus (0 x < 1), dans le cas où x = 1, il s'agit du GaN. Ainsi, une réaction chimique non souhaitée peut avoir lieu de manière trop prononcée entre Ga et Si et sa surface est si rugueuse qu'elle ne permet pas au monocristal de croître davantage. De manière davantage préférée, x dans la couche tampon monocristalline de GaXAl1_xN hexagonale mentionnée ci-dessus est de 0,1 -0,9. En outre, la couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale (0,2 En outre, dans le substrat pour dispositif à semi- conducteurs composés mentionné ci-dessus, il est préférable que la couche tampon monocristalline de c-BP soit insérée et formée entre le substrat monocristallin de Si et la couche tampon monocristalline de 3C-SiC mentionnés ci--dessus. En insérant cette couche tampon monocristalline de c-BP, il est possible de réduire la dislocation inadaptée dans la couche tampon monocristalline de 3CSiC, pour ainsi améliorer la concentration du gaz électronique bidimensionnel mentionné ci-dessus. Par conséquent, la résistance électrique lorsque le dispositif est en fonctionnement peut être réduite et la perte d'énergie peut être diminuée jusqu'à environ 1 / 2 par rapport à la résistance conventionnelle. La couche tampon monocristalline de c-BP mentionnée ci-dessus est conçuede manière à avoir un type n qui est le même type de conductivité que celui de la couche tampon monocristalline de 3C-SiC. Lorsque leurs types de conductivité sont différents, une jonction pn est formée à proximité d'une frontière de la couche tampon monocristalline de 3C-SiC, augmentant ainsi la résistance électrique et ayant pour résultat la perte d'énergie lorsqu'elle est alimentée. En outre, il est préférable que la concentration des porteurs de la couche tampon monocristalline de c-BP mentionnée ci-dessus soit de 1016 - 1021 / cm3. Lorsque la concentration des porteurs mentionnée ci-dessus est inférieure à 1016 / cm3, elle a la résistance électrique élevée, ayant pour résultat la perte d'énergie lorsqu'elle est alimentée. D'un autre côté, plus la concentration des porteurs mentionnée ci-dessus est élevée, meilleur est le résultat obtenu, du point de vue de la perte d'énergie. Cependant, il est physiquement difficile d'excéder 1021 / cm3. Il est préférable que la limite minimale de la concentration des porteurs de la couche tampon monocristalline de c-BP mentionnée ci-dessus soit de 1017 / cm3. En outre, il est préférable que l'épaisseur de la couche tampon monocristalline de c-BP mentionnée ci-dessus soit de 0,01 - 1 m. Lorsque l'épaisseur mentionnée ci-dessus est inférieure à 0,01 m, un effet tampon et un effet de réduction de résistance électrique de la couche tampon monocristalline de c-BP ne sont pas suffisants. D'un autre côté, si l'épaisseur mentionnée ci-dessus excède 0,5 m, seuls les coûts matériels sont élevés. En outre, le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon le deuxième mode de réalisation préféré de la présente invention est tel qu'une couche tampon monocristalline de 3C-SiC de type p ayant une épaisseur de 0,05 - 2 m et une concentration des porteurs de 1016 - 1021 / cm3, une couche tampon monocristalline de Ga,All_,JN hexagonale ayant une épaisseur de 0,01 - 0,5 m (0 x < 1), une couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale de type n (0,2 En d'autres termes, en ce qui concerne ce substrat, les types p sont utilisés en tant que types de conductivité du substrat monocristallin de Si et de la couche tampon monocristalline de 3C-S=_C dans le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés du premier mode de réalisation préféré mentionné ci-dessus. De cette manière, en utilisant le type p pour la partie de couche inférieure du substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés et en formant une largeur de bande interdite progressive entre la couche tampon monocristalline de Ga,All,N hexagonale et la couche monocristalline de GayAllN hexagonale de type n, des trous générés peuvent être supprimés de manière efficace et les trous ne sont pas accumulés. Ainsi, la tension disruptive du dispositif est augmentée environ par deux par rapport à la tension disruptive conventionnelle. Par conséquent, le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés ayant une te1=_e structure peut être utilisé de manière adaptée pour un transistor HEMT pour un dispositif d'alimentation électrique. De même, pour le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon le deuxième mode de réalisation préféré mentionné ci-dessus, similaire à celui du premier mode de réalisation préféré mentionné cidessus, il. est préférable qu'une couche tampon monocristalline de c-BP de type p ayant une épaisseur de 0,01 - 1 pm et une concentration des porteurs de 1016 - 1021 / cm3 soit insérée et formée entre le substrat monocristallin de Si et la couche tampon monocristalline de 3C-SiC, en association avec le type de conductivité de ces couches. En outre, le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon le troisième mode de réalisation préféré de la présente invention est tel qu'une couche tampon monocristalline de 3C-SiC ayant une épaisseur de 0, 05 - 2 m et une concentration des porteurs de 1011 - 1016 / cm3, une couche tampon monocristalline de GaxAll_XN hexagonale ayant une épaisseur de 0,01 - 0,5 m (0 x < 1), une couche monocristalline de GayAll_YN hexagonale de type n (0,2 -< y En d'autres termes, ce substrat utilise une faible concentration des porteurs pour le substrat monocristallin de Si et la couche tampon monocristalline de 3C-SiC dans le substrat pour dispositif à semiconducteurs composés du premier mode de réalisation préféré mentionné cidessus. Une réduction suffisante dans la concentration des porteurs est importante pour une utilisation à haute fréquence et soit le type n soit le type p peut être utilisé. De plus, lorsque la concentration des porteurs est suffisamment réduite, il est difficile de déterminer le type de conductivité dans la pratique. Ainsi, en faisant en sorte que la concentration des porteurs d'une partie de couche inférieure du substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés soit faible, la résistance électrique parasite du substrat produite lorsque le dispositif fonctionne à fréquence élevée est réduite, et la perte d'énergie est réduite jusqu'à environ 1 / 100 par rapport à une perte d'énergie conventionnelle. Par conséquent, le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés ayant une telle structure peut être utilisé de manière adaptée pour un transistor HEMT pour une fréquence élevée. De même, dans le substrat pour dispositif à semi- conducteurs composés selon le troisième mode de réalisation préféré mentionné ci-dessus, tout comme pour les premier et deuxième modes de réalisation préférés mentionnés ci-dessus, il est préférable que la couche tampon monocristalline de c-BP ayant l'épaisseur mentionnée ci-dessus de 0,01 - 1 m et la concentration des porteurs de 1011 - 1016 / cm3 soit insérée et formée entre le substrat monocristallin de Si et la couche tampon monocristalline de 30-SiC, en association avec la concentration des porteurs de ces couches. En outre, également dans le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon l'un quelconque des premier, deuxième et troisième modes de réalisation préférés, il est préférable que la couche tampon monocristalline de GaxAll_XN hexagonale soit en A1N sous forme de cristal hexagonal (x = 0) et que la couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale soit en GaN sous forme de cristal hexagonal (y = 1). Dans ce cas, les constantes du réseau cristallin de la couche tampon monocristalline de 30-SiC, de la couche tampon monocristalline de GaxAll_xN hexagonale (A1N sous forme de cristal hexagonal (x = 0)) et de la couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale (GaN sous forme de cristal hexagonal (y = 1)) sont respectivement de 3,083 angstrOms (conversion d'axe a), de 3,112 angstroms et de 3,18 angstroms et des degrés d'inégalité des paramètres de maille sort petits et changent progressivement, de sorte que la dislocation inadaptée générée en raison de l'inégalité des paramètres de maille est réduite. Cette dislocation inadaptée permet au gaz électronique bidimensionnel d'être absorbé et réduit la concentration. Ainsi, en réduisant la dislocation inadaptée, la concentration du gaz électronique bidimensionnel est améliorée, la résistance électrique lorsque le dispositif est en fonctionnement est réduite et la perte d'énergie est diminuée. Par conséquent, la perte d'énergie du dispositif peut être réduite jusqu'à environ 1 / 2 par rapport à 30 la perte d'énergie conventionnelle. En outre, également dans le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon l'un quelconque des premier, deuxième et troisième modes de réalisation préférés mentionnés ci-dessus, il est préférable qu'un gaz électronique bidimensionnel de type n ayant une concentration des porteurs de 1016 102 / cm3 soit généré entre la couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale et la couche génératrice de porteurs monocristalline de GaZAll_ZN hexagonale. Ainsi, la résistance électrique lorsque le dispositif est en fonctionnement peut être réduite et la perte d'énergie peut être diminuée jusqu'à environ 1 / 2 à 1 / 1000 par rapport à la perte d'énergie conventionnelle. Le dispositif à semi-conducteurs composés selon la présente invention peut être fabriqué de manière à ce qu'une électrode arrière soit formée à l'arrière du substrat monocristallin de Si en utilisant le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon la présente invention comme mentionné ci-dessus, qu'une électrode de surface soit formée sur une surface de la couche génératrice de porteurs monocristalline de Ga,All_ZN hexagonale ou au niveau d'une partie de formation d'électrode exposée de la couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale, que l'électrode arrière et l'électrode de surface mentionnées ci-dessus soient chacune formées d'un métal incluant au moins l'un des éléments parmi Al, Ti, In, Au, Ni, Pt, Pd et W, et qu'une ou deux électrodes ohmiques ainsi qu'une électrode de Schottky ou une électrode de commande soient au moins formées. Un tel dispositif présente une faible résistance électrique lorsqu'il est en fonctionnement et réduit la perte d'énergie jusqu'à environ 1 / 100 par rapport à la perte d'énergie conventionnelle. Ci-après, la présente invention va être décrite plus particulièrement en se basant sur un exemple, néanmoins, la présente invention n'est pas limitée à l'exemple qui suit. La figure 1 montre une vue en coupe schématique d'un dispositif à semiconducteurs composés selon cet exemple. Le dispositif à semi-conducteurs composés 1, comme représenté sur la figure 1, est tel qu'une couche 3 tampon monocristalline de 3C-SiC de type n ayant une épaisseur de 1 m, une concentration des porteurs de 1017 / cm3,de l'AIN sous forme de cristal hexagonal (x = 0) ayant une épaisseur de 0,02 pm en tant que couche 4 tampon monocristalline de GaXAll_XN hexagonale, du GaN sous forme de cristal hexagonal (y = 1) ayant une épaisseur de 4 pm et une concentration des porteurs de 1015 / cm3 en tant que couche 5 monocristalline de GayAll_ yN hexagonale de type n, et une couche 6 génératrice de porteurs monocristalline de Ga,All_z,N hexagonale de type n (z = 0,2) soient superposées dans l'ordre sur un substrat monocristallin de Si de type n 2 ayant une orientation de plan cristallin {111}, une concentration des porteurs de 1017 / cm3 et une épaisseur de 400 m, ainsi qu'une électrode arrière 7 et une électrode de surface 8 qui sont respectivement formées à l'arrière du substrat 2 monocristallin de Si et sur une surface de la couche 6 génératrice de porteurs monocristalline de Ga2All_z,N hexagonale (z = 0,2) Ci-après, un processus de fabrication de ce dispositif à semi-conducteurs composés 1 va être décrit. Tout d'abord, un substrat 2 monocristallin de Si de type n ayant une orientation de plan cristallin {111}, une concentration des porteurs de 1017 / cm3 et une épaisseur de 400 m, et fabriqué au moyen de la méthode de CZ (de Cz.ochralski), a été traité thermiquement à 1000 C dans une atmosphère d'hydrogène, et sa surface a été nettoyée. Le substrat 2 monocristallin de Si mentionné ci-35 dessus a été traité thermiquement à 1000 C dans une atmosphère gazeuse de source C3H8, et une couche 3 tampon monocristalline de 3C-SiC de type n ayant une épaisseur de 10 nm et une concentration des porteurs de 1017 / cm3 a été formée. Ensuite, en utilisant un gaz de SiH4 et un gaz de C3H8 en tant que gaz source, et au moyen d'une épitaxie en phase vapeur à 1000 C, une couche 3 tampon monocristalline de 3C-SiC de type n ayant une épaisseur de 1 m et une concentration des porteurs de 1017 / cm3 a été en outre superposée sur la couche 3 tampon monocristalline de 3C-SiC de type n mentionnée cidessus de manière à obtenir une épaisseur souhaitée. De plus, l'épaisseur de la couche 3 tampon monocristalline de 3C-SiC a été ajustée en fonction d'un débit et d'une durée du gaz source. En outre, la concentration des porteurs a été ajustée en. ajoutant du N2 en tant que dopant au cours de l'épitaxie en phase vapeur. Par la suite, en utilisant un gaz de TMA (triméthyl-aluminium) et un gaz de NH3 en tant que gaz source, et au moyen d'une épitaxie en phase vapeur à 1000 C, un A1N sous forme de cristal hexagonal (x = 0) en tant que couche 4 tampon monocristalline de GaXAll_XN hexagonale ayant une épaisseur de 0,02 m a été superposé sur la couche 3 tampon monocristalline de 3CSiC mentionnée ci-dessus. En outre, en utilisant un gaz de TMG (triméthylgallium) et un gaz de NH3 en tant que gaz source, et au moyen d'une épitaxie en phase vapeur à 1000 C, un GaN sous forme de cristal hexagonal (y = 1) en tant que couche 5 monocristalline de GayAll_yN hexagonale de type n ayant une épaisseur de 4 m et une concentration des porteurs de 1015 / cm3 a été superposé sur la couche 4 tampon monocristalline de A1N hexagonale. En outre, en utilisant un gaz de TMA, un gaz de TMG et un gaz de NH3 en tant que gaz source, et au moyen d'une épitaxie en phase vapeur à 1000 C, la couche 6 monocristalline de Gaz,All_ZN hexagonale de type n (z = 0,2) ayant une épaisseur de 0,02!lm et une concentration des porteurs de 1015 / cm3 a été superposée sur la couche monocristalline de GaN hexagonale 5. De plus, les épaisseurs de la couche 4 tampon monocristalline de A1N hexagonale, de la couche 5 monocristalline de GaN hexagonale et de la couche 6 monocristalline de Gao,2A1o,8N hexagonale ont été ajustées en fonction d'un débit et d'une durée de débit de matière. En outre, la concentration des porteurs a été ajustée de manière à être faible en n'ajoutant pas de dopant au cours du traitement thermique. Enfin, l'électrode arrière 7 a été formée au moyen du dépôt par évaporation sous vide de Al, et l'électrode de surface 8 a été formée au moyen du dépôt par évaporation sous vide de Ni. L'électrode ohmique, l'électrode de Schottky et l'électrode de commande ont été ajustées au moyen du traitement thermique. En ce qui concerne le dispositif à semi-conducteurs composés 1 obtenu au moyen du processus de fabrication mentionné ci-dessus, la résistance électrique et la tension disruptive ont été mesurées. La résistance électrique a été réduite jusqu'à environ 1 / 100 de celle d'un dispositif conventionnel et la tension disruptive a été augmentée environ par deux par rapport à la tension disruptive conventionnelle, il a été ainsi utilisé suffisamment dans la pratique. Comme cela a été décrit ci-dessus, selon la présente invention, il est fourni le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés et le dispositif à semi-conducteurs composés qui permettent de n'obtenir qu'une petite perte d'énergie et d'obtenir une tension disruptive élevée. Par conséquent, le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon la présente invention peut être utilisé de manière adaptée pour un dispositif d'alimentation électrique, un transistor HEMT pour les dispositifs à fréquence élevée, etc. 2891399 *-
Substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés et dispositif à semi-conducteurs composés (1) utilisant le substrat qui permettent une tension disruptive élevée, une faible perte d'énergie et sont adaptés pour un transistor à grande mobilité d'électrons etc. Une couche tampon monocristalline de 3C-SiC de type n (3), une couche tampon monocristalline de GaxAl1-xN hexagonale (0 <= x < 1) (4), une couche monocristalline de GayAl1-yN hexagonale de type n (0,2 <= y <= 1) (5), et une couche génératrice de porteurs monocristalline de GazAl1-zN hexagonale de type n (0 <= z <= 0,8 et 0,2 <= y - z <= 1) (6) sont superposées dans l'ordre sur un substrat monocristallin de Si de type n (2) ayant une orientation de plan cristallin {111} et une concentration des porteurs de 10<16>-10<21> / cm<3>.
1. Substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés dans lequel au moins une couche de 3C-SiC ayant une épaisseur de 100 nm ou plus et une structure de transistor à grande mobilité d'électrons sont formées sur un substrat monocristallin de Si. 2. Substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon la 1, caractérisé en ce qu'une couche tampon monocristalline de 3C-SiC de type n (3) ayant une épaisseur de 0,05 - 2 pm et une concentration des porteurs de 1016 - 1021 / cm3, une couche tampon monocristalline de GaxAll_XN hexagonale (4) ayant une épaisseur de 0,01 0,5 pm (0 x < 1), une couche monocristalline de GayAl1_yN hexagonale de type n (5) (0,2 5 y 5 1) ayant une épaisseur de 0,5 - pm et une concentration des porteurs de 1011 - 1016 / cm3, et une couche génératrice de porteurs monocristalline de GaZAll_ZN hexagonale de type n (6) (0 S z < 0,8 et 0,2 S y - z 5 1) ayant une épaisseur de 0,01 - 0,1 pm et une concentration des porteurs de 1011 - 1016 / cm3 sont superposées dans l'ordre sur un substrat monocristallin de Si de type n (2) ayant une orientation de plan cristallin {111} et une concentration des porteurs de 1016 - 1021 / cm3. 3. Substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon la 2, dans lequel une couche tampon monocristalline de c-BP de type n ayant une épaisseur de 0,01 - 1 pm et une concentration des porteurs de 1016 - 1021 / cm3 est insérée et formée entre ledit substrat monocristallin de Si et ladite couche tampon monocristalline de 3C-SiC. 4. Substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés dans lequel une couche tampon monocristalline de 3C-SiC de type p ayant une épaisseur de 0,05 - 2 m et une concentration des porteurs de 1016 - 1021 / cm3, une couche tampon monocristalline de GaXAll_xN hexagonale (4) ayant une épaisseur de 0,01 - 0,5 m (0 x < 1), une couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale de type n (5) (0,2 5. Substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon la 4, dans lequel une couche tampon monocristalline de c-BP de type p ayant une épaisseur de 0,01 - 1 m et une concentration des porteurs de 1016 - 1021 / cm3 est insérée et formée entre ledit substrat monocristallin de Si et ladite couche tampon monocristalline de 3C-SiC. 6. Substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés dans lequel une couche tampon monocristalline de 3C-SiC ayant une épaisseur de 0,05 - 2 m et une concentration des porteurs de 1011 - 1016 / cm3, une couche tampon monocristalline de GaXAll_XN hexagonale (4) ayant une épaisseur de 0,01 0,5 m (0 S x < 1), une couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale de type n (5) (0,2 7. Substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon la 6, dans lequel une couche tampon monocristalline de c-BP ayant une épaisseur de 0,01 - 1 m et une concentration des porteurs de 1011 - 1016 / cm3 est insérée et formée entre ledit substrat monocristallin de Si et ladite couche tampon monocristalline de 3C-SiC. 8. Substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon l'une quelconque des 2 à 7, dans lequel ladite couche tampon monocristalline de GaxA11_XN hexagonale (4) est du A1N sous forme de cristal hexagonal (x = 0) et ladite couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale est du GaN sous forme de cristal hexagonal (y = 1). 9. Substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon l'une quelconque des 2 à 8, dans lequel un gaz électronique bidimensionnel de type n ayant une concentration des porteurs de 1016 1021 / cm3 est généré entre ladite couche monocristalline de GayAl1_yN hexagonale et ladite couche génératrice de porteurs monocristalline de GaZAll_ZN hexagonale. 10. Dispositif à semi-conducteurs composés (1) utilisant le substrat pour dispositif à semi-conducteurs composés selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel une électrode arrière (7) est formée à l'arrière dudit substrat monocristallin de Si, une électrode de surface (8) est formée sur une surface de ladite couche génératrice de porteurs monocristalline de GaZAll_2N hexagonale ou au niveau d'une partie de formation d'électrode exposée de la couche monocristalline de GayAll_yN hexagonale, ladite électrode arrière (7) et ladite électrode de surface (8) sont chacune formées d'un métal incluant au moins l'un des éléments parmi Al, Ti, In, Au, Ni, Pt, Pd et W, et une ou deux électrodes ohmiques et une électrode de Schottky ou une électrode de commande sont au moins formées.
H
H01
H01L
H01L 29
H01L 29/02,H01L 29/778
FR2888540
A1
MECANISME D'ARTICULATION DEBRAYABLE DU DOSSIER D'UN SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET SEIGE ESCAMOTABLE PAR UN MOUVEMENT UNIQUE COMPORTANT LEDIT MECANISME.
20,070,119
MECANISME. La présente invention concerne un mécanisme d'articulation débrayable du dossier d'un siège de véhicule automobile avec l'assise du siège, ainsi qu'un siège escamotable de véhicule automobile comportant ledit mécanisme. Les sièges de véhicule automobile comportent souvent un mécanisme de réglage de l'inclinaison du dossier de façon à augmenter le confort des passagers. Ce mécanisme permet de faire pivoter le dossier vers l'arrière du véhicule d'environ 90 degrés, ce qui place le dossier sensiblement horizontalement, obtenant ainsi une position couchette. Des moyens de rappel tendent à faire pivoter le dossier vers l'avant pour le ramener en position verticale. Cette limitation d'inclinaison du dossier constitue une contrainte si l'on souhaite replier le siège afin de dégager un espace de chargement supplémentaire. A cette fin, les véhicules automobiles sont en effet de plus en plus souvent équipés de sièges ou de banquettes arrière repliables. De façon classique, le dossier ou la banquette se rabat vers l'avant sur le coussin d'assise, le dos du coussin étant alors sensiblement horizontal et formant le dessus du siège replié. Cette solution simple ne permet généralement pas de dégager un espace de chargement important et le plancher du véhicule est souvent à un niveau plus bas que le dos du siège replié. Le plancher de chargement n'est alors pas plat, ce qui n'est pas pratique. De plus, c'est le dos des sièges avant qui sert de barrière d'arrêt pour les objets tels que les bagages situés à l'arrière du véhicule. En cas de freinage d'urgence ou en cas d'accident, ces objets peuvent être projetés vers l'avant ce qui 2888540 2 constitue un risque d'enfoncement des dossiers des sièges avant et donc un risque de blessures pour le conducteur et le passager avant. Selon une solution plus complexe, le dossier se rabat vers l'avant sur le coussin d'assise comme précédemment et, de plus, l'ensemble pivote vers l'avant du véhicule autour d'un axe situé sensiblement à la jonction des pieds avant du siège avec le plancher du véhicule. En position repliée, le dossier et l'assise sont sensiblement verticaux et le dos du dossier du siège replié est appliqué contre le dos du dossier du siège avant. Cette solution ne permet généralement pas de dégager un plancher de chargement qui soit plan. De plus, la transformation du siège de la position d'assise en position repliée est souvent fastidieuse et nécessite plusieurs manipulations successives. La présente invention a pour but d'obvier à ces inconvénients en proposant un mécanisme d'articulation du dossier avec l'assise qui ne présente pas l'inconvénient de l'art antérieur et un siège comportant ledit mécanisme d'articulation du dossier. De façon plus précise, la présente invention concerne un mécanisme d'articulation du dossier d'un siège de véhicule automobile avec l'assise dudit siège, comportant des moyens de rappel du dossier d'une position inclinée vers une position droite permettant de régler l'inclinaison du dossier autour d'un arbre de transmission. Selon l'invention, le mécanisme d'articulation comporte des moyens d'inhibition desdits moyens de rappel du dossier. Selon un mode de réalisation, lesdits moyens de rappel du dossier entourent ledit arbre de transmission et possèdent une première extrémité solidaire du dossier et une deuxième extrémité reliée audit arbre de transmission, et ledit mécanisme d'articulation comporte un dispositif d'embrayage et de débrayage pour respectivement solidariser et désolidariser ladite deuxième extrémité du dossier à l'aide d'une commande de cinématique. 2888540 3 Le dispositif d'embrayage et de débrayage comporte avantageusement une pièce de liaison solidaire de ladite deuxième extrémité des moyens de rappel, une pièce intermédiaire solidaire de l'assise et un système d'entraînement à dents interposé entre ladite pièce de liaison et ladite pièce intermédiaire pour solidariser ou désolidariser lesdites pièces entre elles. Le système d'entraînement à dents comporte au moins une partie mobile munie de dents pouvant être engrenées avec des dents de ladite pièce intermédiaire à l'aide de ladite commande de cinématique. Les moyens de rappel peuvent comporter un ressort de rappel tel que par exemple un ressort à spiral ou une barre de torsion. L'invention concerne également un siège escamotable pour véhicule automobile comprenant une assise et un dossier. Selon l'invention, le siège comporte en outre un mécanisme d'articulation tel que défini précédemment et des moyens autour desquels pivote l'assise, lesdits moyens étant situés à proximité de l'extrémité de l'assise opposée au dossier du siège, et une liaison entre l'assise et le dossier de sorte que la rotation de l'assise dans un sens autour desdits moyens entraîne la rotation du dossier dans le sens opposé autour dudit arbre de transmission. Selon un mode de réalisation, la liaison entre l'assise et le dossier comporte deux roues dentées engrenées l'une avec l'autre, l'une des deux roues étant mobile en rotation autour d'un axe solidaire de l'assise et l'autre roue étant mobile en rotation autour d'un axe solidaire du dossier. Selon un autre mode de réalisation, le siège comporte un mécanisme à bielle et vérin permettant de transformer en une seule opération ledit siège d'une position d'assise en une position repliée, et inversement, ledit mécanisme comportant un ensemble bielle-vérin pour déplacer l'assise longitudinalement et des moyens pour déplacer l'assise en rotation. 2888540 4 Selon un mode réalisation, lesdits moyens autour desquels pivote l'assise comportent un premier et un deuxième pivots fixés sous l'assise du siège et ledit ensemble bielle-vérin comporte un bras articulé en rotation autour d'un premier axe et ayant deux extrémités, l'une étant solidaire dudit premier pivot et l'autre étant reliée à un vérin pour faire pivoter ledit bras autour dudit premier axe, et une bielle reliant ledit bras à ladite roue dentée solidaire de l'assise. Lesdits moyens pour déplacer l'assise en rotation comportent un élément de connexion dudit deuxième pivot à un deuxième axe de rotation. Le siège comporte avantageusement des moyens pour verrouiller et déverrouiller ledit mécanisme à bielle et vérin pour transformer le siège respectivement en position d'assise et en position repliée, ainsi que des moyens permettant d'activer ladite commande de cinématique pour inhiber lesdits moyens de rappel du dossier uniquement lorsque ledit mécanisme à bielle et vérin est déverrouillé. Selon un mode de réalisation, le siège comporte un soubassement muni d'une surface portante, le siège étant monté sur cette surface portante. Lesdits moyens d'inhibition des moyens de rappel du dossier coopèrent avec ledit mécanisme à bielle et vérin pour faire pivoter le siège dans son ensemble de manière à amener le dos de l'assise sensiblement dans le plan de la surface portante du soubassement et le dos du dossier dans un plan sensiblement orthogonal à l'assise. Le soubassement est avantageusement muni de moyens lui permettant de coulisser longitudinalement sur le plancher du véhicule. Selon un mode de réalisation, le siège comporte des moyens de verrouillage et déverrouillage dudit mécanisme à bielle et vérin verrouillant le siège en position d'assise, et des moyens pour détecter lorsque le siège est dans une position arrière prédéterminée, les 2888540 5 moyens de détection commandant le déverrouillage du mécanisme à bielle et vérin pour la position arrière prédéterminée, ce qui permet d'activer les moyens d'inhibition des moyens de rappel du dossier. Le siège comporte avantageusement des pieds qui reposent sur ladite surface portante lorsque le siège est en position d'assise Selon un mode de réalisation, le siège comporte au moins sur l'un des deux cotés du dossier, au niveau dudit mécanisme d'articulation, un carter qui fait fonction de béquille lorsque le siège est en position repliée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante d'un mode de réalisation donné uniquement à titre d'exemple, la description faisant référence aux dessins annexés sur lesquels: - les figures lA à 1F illustrent la cinématique du siège selon l'invention pour passer de la position d'assise à la position repliée; la figure 2 montre un mode réalisation de la liaison entre l'assise et le dossier du siège; - les figures 3A et 3B représentent en coupe le mécanisme d'articulation du dossier avec les moyens d'inhibition des moyens de rappel du dossier respectivement en position embrayée et en position débrayée; - les figures 4A et 4B représentent le mécanisme d'embrayage et de débrayage du mécanisme d'articulation respectivement en position embrayée et en position débrayée; - la figure 5 représente schématiquement le mécanisme à bielle et vérin permettant la transformation du siège; - la figure 6 montre en détail une partie du mécanisme à bielle et vérin; et - les figures 7A à 7B illustrent le fonctionnement du 30 mécanisme à bielle et vérin. 2888540 6 Sur les figures 1, on a représenté un agencement de sièges dans l'habitacle d'un véhicule automobile avec une première rangée de sièges, représentée par un siège 10, comprenant le siège du conducteur, et une seconde rangée de sièges illustrée par un siège escamotable 11 conforme à la présente invention. Le siège 11 comprend de façon classique une assise 12 et un dossier 13 inclinable à l'aide d'une commande 14 de réglage de dossier. Le siège 11 est muni de glissières coulissant selon la direction longitudinale du véhicule sur des rails longitudinaux 28 (représentés uniquement sur la figure 1A) fixés au plancher 15 du véhicule et peut donc être déplacé longitudinalement, d'avant en arrière et d'arrière en avant. Le siège comporte des pieds arrière 16 reposant sur une surface portante 17 d'un soubassement 18. L'avant du siège est supporté par un mécanisme à bielle et vérin 19 permettant de transformer le siège, en une seule opération, de la position d'assise représentée sur la figure lA en position repliée représentée sur la figure 1 F, sans que le haut du dossier 13, comprenant un appui-tête 20, ne touche le toit 21 du véhicule. Le plancher 15 comprend deux niveaux: un niveau inférieur 22 et un niveau supérieur 23. La hauteur du soubassement est avantageusement égale à la différence de hauteur entre les deux niveaux inférieur et supérieur, de façon à obtenir un plancher plat lorsque le siège 11 est en position repliée (figure 1F). La jonction entre les deux niveaux est constituée par une planche à talon 24. L'assise 12 peut pivoter autour de deux pivots 25 et 26 (montrés en détail sur les figures 5 et 6) situés sous l'assise et vers l'avant (du côté opposé au dossier). L'assise 12 et le dossier 13 sont reliés par un arbre de transmission 27. Le dossier est monté mobile en rotation autour de l'arbre de transmission 27, permettant un déplacement angulaire relatif du dossier par rapport à l'assise de grande amplitude. 2888540 7 Le dossier est muni de façon classique de moyens permettant de régler son inclinaison, autour d'une position verticale, pour améliorer le confort du passager. Ces moyens peuvent éventuellement permettre une inclinaison proche de l'horizontale, en inclinant le dossier vers l'arrière, afin d'obtenir une position de couchette. De façon classique, ces moyens d'inclinaison de confort comportent des moyens de rappel tendant à maintenir le dossier en position droite sensiblement verticale. Pour placer le siège 11 en position repliée, le siège est tout d'abord reculé vers l'arrière dans un mouvement de translation (figure 1B) jusqu'à venir dans une position arrière prédéterminée. Cette dernière est par exemple lorsque le soubassement 18 vient en butée contre la planche à talon 24. La translation du siège peut être effectuée manuellement ou à l'aide de moyens de déplacement tels qu'un moteur électrique commandé à l'aide d'un bouton. Le siège est maintenu dans sa position d'assise (figure 1A) à l'aide de moyens classiques tels qu'un verrou. Lorsque le soubassement arrive dans la position arrière prédéterminée, un contacteur 29 (figure 1B) commande le déverrouillage du siège, ce qui actionne le mécanisme à bielle et vérin 19 faisant pivoter l'assise 12 et inhibe les moyens de rappel du dossier 13 en position verticale à l'aide d'un mécanisme d'articulation dont un mode de réalisation est représenté sur les figures 3A et 3B. Le mouvement du dossier 13 est lié au mouvement de l'assise 12 à l'aide d'une liaison 30 illustrée sur la figure 2. Cette liaison 30 comporte deux roues dentées ou pignons 31 et 32 engrenées l'une à l'autre. La roue 31, ou pignon de commande, est mobile en rotation autour d'un axe 33 solidaire de l'assise 12 et est entraînée en rotation par une bielle 34 du mécanisme à bielle et vérin 19. La roue 32, ou pignon récepteur, est mobile en rotation autour d'un axe 35 solidaire du dossier 13 et est actionnée par la rotation de la roue 31 à laquelle 2888540 8 elle est engrenée. On remarque que les roues 31 et 32 tournent en sens inverse l'une de l'autre. Il en résulte que l'assise et le dossier pivotent en sens inverse, l'assise pivotant dans le sens de la flèche 36 et le dossier dans le sens de la flèche 37. Le choix de la différence de diamètre des roues dentées 31 et 32 permet d'ajuster l'angle de rotation du dossier par rapport à l'angle de rotation de l'assise. En revenant aux figures 1, lorsque le contacteur 29 a déverrouillé le siège 11 (figure 1B), ce dernier peut alors être basculé manuellement ou de préférence automatiquement, à l'aide d'un moteur actionnant le mécanisme à bielle et vérin 19, comme illustré sur les figures 1C à IF. L'assise effectue un mouvement de rotation, dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, autour des pivots 25 et 26, ainsi qu'un mouvement longitudinal vers l'avant, grâce au mécanisme à bielle et vérin 19. Le dossier effectue alors un mouvement dans le sens opposé, c'est-à-dire dans le sens des aiguilles d'une montre, ainsi qu'un mouvement vers l'avant. En fin de mouvement, lorsque le siège est en position repliée illustrée sur la figure IF, le dossier 13 est approximativement vertical, l'avant 38 du dossier étant à proximité immédiate du dos 39 du dossier du siège avant 10. L'assise 12 est pratiquement horizontale, la partie inférieure 40 de l'assise étant avantageusement à la même hauteur que le niveau 23 du plancher. Le dos du dossier 13 est contenu dans un plan approximativement orthogonal à la partie inférieure 40 de l'assise. On obtient ainsi un plancher de chargement sensiblement plat et continu constitué du niveau supérieur 23, de la surface portante 17 et de la partie inférieure 40 de l'assise. De plus le dos du dossier 13 fait office d'arrêt de charge, empêchant ainsi un contact direct d'objets de chargement avec le siège 10 de la première rangée. Le siège 11 comporte de préférence un carter 41 pour habiller le côté du mécanisme d'articulation. Ce carter 41, solidaire de l'assise 2888540 9 12, peut alors servir de béquille lorsque le siège est en position repliée comme illustré sur la figure IF. Lorsque l'on souhaite replacer le siège en position d'assise, on effectue en sens inverse les opérations précédemment décrites, donc 5 en partant de la figure 1F pour aboutir à la figure 1A. Les figures 3A et 3B représentent en coupe un mécanisme d'articulation 42 comportant des moyens de rappel d'inclinaison du dossier et des moyens permettant d'inhiber ces moyens de rappel, en position embrayée (figure 3A) et en position débrayée (figure 3B). Les moyens de rappel et d'inhibition entourent l'arbre de transmission 27 autour duquel s'articule l'assise 12. L'inclinaison de confort du dossier est effectuée à l'aide d'un module standard 43 commandé manuellement à l'aide de la commande 14 fixée en bout d'arbre de transmission 27. Les moyens de rappel d'inclinaison du dossier comportent de façon classique une pièce de liaison 44 fixée autour de l'arbre de transmission 27et un ressort à spiral 45. Ce ressort 45 a l'une de ses deux extrémités fixée à la pièce de liaison 44 et son autre extrémité reliée à une flasque 46 solidaire du dossier 13. Le ressort 45 est bandé de façon à ramener le dossier 13 en position droite ou sensiblement verticale. Au lieu d'un ressort à spiral, une barre de torsion par exemple pourrait être utilisée comme ressort de rappel. Afin de pouvoir effectuer le mouvement du dossier représenté sur les figures 1, il est nécessaire de disposer de moyens pour neutraliser ou d'inhiber l'action du ressort 45. Ces moyens comportent un mécanisme d'embrayage et de débrayage 47 permettant de libérer le mouvement de l'assise par rapport à l'arbre de transmission 27 et au dossier, la liaison par les deux roues dentées 31 et 33 entre le dossier et l'assise (illustrée sur la figure 2) subsistant. Le mécanisme d'embrayage et de débrayage 47 est représenté sur les figures 3A et 3B mais également, selon un plan de 2888540 lo coupe différent, sur les figures 4A et 4B. Ce mécanisme 47 comporte un système à dents d'entraînement ayant au moins une pièce mobile 48, appelée "grain". Chaque grain 48 comporte une partie dentée 49 pouvant être engrenée avec une partie dentée 50 d'une pièce intermédiaire en forme de cage 51. Cette dernière est solidaire d'une flasque d'assise 52. Chaque grain 48 comporte un pion ou ergot 53 se déplaçant dans une lumière 54 d'une commande de cinématique 55 constituée d'une couronne entourant l'arbre de transmission 27 et la pièce de liaison 44, et d'une poignée 56. Les deux extrémités de la lumière 54 ne sont pas à distance égale par rapport à la cage 51, la distance étant établie de sorte que, lorsque l'ergot 53 est positionné à l'une des extrémités de la lumière 54, la partie dentée 49 du grain se trouve engrenée avec la partie dentée 50 de la cage 51, alors que lorsque l'ergot est positionné à l'autre extrémité de la lumière 54 les parties dentées 49 et 50 ne sont pas engrenées. Une lame de ressort 57 tend à ramener le mécanisme d'embrayage en position embrayée. Le fonctionnement des moyens d'embrayage et de débrayage est le suivant. En position embrayée (figures 3A et 4A), les parties dentées 49 et 50 respectivement des grains 48 et de la cage 51 sont engrenées. Elles sont maintenues dans cette position par la lame ressort 57. Pour débrayer le mécanisme, comme illustré sur les figures 3B et 4B, la couronne 55 est déplacée en rotation à l'aide de la poignée 56 dans le sens des flèches 58 (figure 3B) et 59 (figure 4B). Les ergots 53 se déplacent alors dans les lumières 54, ce qui déplace les grains 48 en direction de l'arbre de transmission 27 et ce qui désolidarise les parties dentées 49 et 50. La flasque 46 et donc le dossier 13 sont donc libres de pivoter par rapport à la cage 51 et la flasque 52 qui est solidaire de cette cage. C'est alors la liaison 30 entre le dossier et l'assise (figure 2) qui détermine le mouvement du dossier par rapport à l'assise. 2888540 11 Au lieu d'être manuelle à l'aide de la poignée 56, la commande de cinématique pourrait être motorisée et actionnée automatiquement lorsque le contacteur 29 (figure 1B) se met en marche pour actionner le mécanisme de bielle et vérin 19. Le mécanisme à bielle et vérin 19 est représenté en détail sur les figures 5 et 6. Il est constitué par un ensemble bielle-vérin pour déplacer l'assise longitudinalement, d'arrière en avant et d'avant en arrière, et par des moyens 67 pour déplacer l'assise en rotation. L'ensemble bielle-vérin comporte un bras 60 articulé en rotation autour d'un premier axe de rotation 61 fixé au soubassement 18. L'une des deux extrémités de ce bras 60 est reliée au premier pivot 25 fixé sous l'assise 12 à proximité du bord avant 62 de l'assise. L'autre extrémité est reliée, par l'intermédiaire d'une articulation 63, à un vérin 64 actionné par un moteur électrique 65. La bielle 34 relie la roue dentée 31 au bras 60 par une articulation 66 située entre le premier axe 61 et le premier pivot 25. Les moyens pour déplacer l'assise en rotation comprennent un élément de connexion 67 reliant un deuxième axe de rotation 68 au deuxième pivot 26, lequel est situé sous l'assise 12 à proximité du premier pivot 25 mais légèrement plus éloigné du bord avant 62 de l'assise. Le fonctionnement du mécanisme à bielle et vérin est illustré en regard des figures 7A à 7F. Lorsque le contacteur 29 (figure 1B) a détecté que le soubassement 18 du siège 11 est venu en butée contre la planche à talon 24, un signal est envoyé d'une part vers le mécanisme d'inhibition des moyens de rappel du dossier afin d'annuler l'action du ressort de rappel et, d'autre part, vers le moteur afin de le mettre en marche. Des moyens logiques non représentés permettent d'interdire la mise en marche du moteur 65 si le mécanisme d'inhibition du ressort de rappel n'a pas annulé l'action du ressort de rappel. Le moteur 65 actionne le vérin 64. Le bras 60 2888540 12 pivote alors autour du premier axe 61, entraînant d'une part le déplacement des pivots 25 et 26 vers l'avant du véhicule (figures 7B à 7F) et d'autre part la rotation des roues dentées 31 et 32. Comme illustré sur les figures 7B à 7F, la rotation du bras 60 autour du premier axe 61 a pour effet de déplacer l'assise vers l'avant du véhicule, en direction du siège 10, alors que la rotation de l'élément de connexion 67 autour du deuxième axe 68 a pour effet de faire basculer l'assise en rotation autour du pivot 26. L'assise 12 pivote d'un angle voisin de 180 . La bielle 34, entraînée par le bras 60, actionne en rotation la roue dentée 31, qui elle entraîne à son tour la roue dentée 32, et donc le dossier 13, en sens inverse de l'assise 12. Les diamètres des roues dentées 30 et 32 sont choisis en fonction des efforts de couple à fournir pour déplacer le dossier et pour aboutir en fin de course (figure 7F) à une position de dossier approximativement verticale et orthogonale à l'assise. On remarque que la transformation du siège peut être complètement automatisée. Pour cela, il suffit de commander le déplacement du siège vers l'arrière à l'aide d'un bouton actionnant un moteur électrique. Lorsque le siège vient en butée contre la planche à talon 24, le contacteur 29 commande alors un moteur électrique (non représenté) qui actionne le mécanisme d'inhibition de rappel du dossier en faisant tourner la commande de cinématique 55-56. Puis le moteur 65 actionne le mécanisme à bielle et vérin pour replier le siège comme illustré sur les figures 7. Pour repositionner le siège en position d'assise, les opérations montrées sur les figures 7 sont effectuées en sens inverse. Lorsque l'on se retrouve dans la position de la figure 7A, le ressort de rappel 45 du dossier est à nouveau embrayé, le siège est verrouillé à nouveau au soubassement 18 et déplacé vers l'avant jusqu'à une position avancée souhaitée. La transformation du siège peut ainsi être effectuée en un seul mouvement, principalement grâce à la coopération des moyens 2888540 13 d'inhibition du ressort de rappel d'inclinaison du dossier avec le mécanisme à bielle et vérin. La transformation du siège pourrait aussi être effectuée manuellement en débrayant le ressort de rappel du dossier, couplée au déverrouillage des pieds arrières 16, à l'aide de la poignée 56, puis en soulevant l'assise et le dossier (figure 7B) et en continuant le mouvement (figures 7C à 7E) pour parvenir à la position repliée de la figure 7B. D'autres modes de réalisation que ceux décrits et représentés peuvent être conçus par l'homme du métier sans sortir du cadre de la présente invention. Par exemple, le mode de réalisation qui vient d'être décrit ne concerne qu'un seul siège. On comprendra aisément que le principe et les moyens de la présente invention peuvent être répétés et associés à plusieurs sièges. Le même agencement de siège peut être étendu à tous les sièges de la deuxième rangée de sièges, située derrière le conducteur, ou à une ou plusieurs autres rangées de sièges situées derrière le conducteur. On peut également appliquer la présente invention à une rangée intermédiaire de sièges, par exemple la deuxième rangée alors qu'il y a une troisième rangée derrière la seconde rangée, ce qui a pour résultat d'augmenter la surface du plancher entre la deuxième et la troisième rangée et de créer ainsi un plancher de chargement intermédiaire ou un espace libre intermédiaire. Enfin, la présente invention s'applique pareillement si l'on substitue une banquette à plusieurs sièges ou à tous les sièges d'une même rangée de sièges, située au deuxième rang ou plus
L'invention a pour objet un mécanisme d'articulation (42) du dossier (13) d'un siège de véhicule automobile avec l'assise (12) du siège, ainsi qu'un siège escamotable (11) de véhicule automobile comportant ledit mécanisme.Selon l'invention, le mécanisme d'articulation du dossier comportent des moyens (44, 45) de rappel du dossier d'une position inclinée vers une position droite permettant de régler l'inclinaison du dossier autour d'un arbre de transmission (27) et des moyens d'inhibition (47) des moyens de rappel du dossier.Le siège escamotable comporte ledit mécanisme d'articulation (42) et une liaison (30) entre l'assise et le dossier de sorte que la rotation de l'assise dans un sens entraîne la rotation du dossier dans le sens opposé.
1. Mécanisme d'articulation (42) du dossier (13) d'un siège de véhicule automobile avec l'assise (12) dudit siège, comportant des moyens (44, 45) de rappel du dossier d'une position inclinée vers une position droite permettant de régler l'inclinaison du dossier autour d'un arbre de transmission (27), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'inhibition (47) desdits moyens de rappel du dossier. 2. Mécanisme d'articulation selon la 1 caractérisé en ce que lesdits moyens (44, 45) de rappel du dossier entourent ledit arbre de transmission (27) et possèdent une première extrémité solidaire du dossier (13) et une deuxième extrémité reliée audit arbre de transmission (27), et en ce qu'il comporte un dispositif d'embrayage et de débrayage (47) pour respectivement solidariser et désolidariser ladite deuxième extrémité du dossier à l'aide d'une commande de cinématique (55, 56). 3. Mécanisme d'articulation selon la 2 caractérisé en ce que ledit dispositif d'embrayage et de débrayage (47) comporte une pièce de liaison (44) solidaire de ladite deuxième extrémité des moyens de rappel, une pièce intermédiaire (51) solidaire de l'assise et un système d'entraînement à dents (48, 49, 50, 53) interposé entre ladite pièce de liaison et ladite pièce intermédiaire pour solidariser ou désolidariser lesdites pièces entre elles. 4. Mécanisme d'articulation selon les 2 et 3 caractérisé en ce que ledit système d'entraînement à dents comporte au moins une partie mobile (48) munie de dents (49) pouvant être engrenées avec des dents (50) de ladite pièce intermédiaire à l'aide de ladite commande de cinématique. 5. Mécanisme d'articulation selon l'une des 2 à 4 caractérisé en ce que lesdits moyens de rappel 2888540 15 comportent un ressort de rappel (45) choisi parmi un ressort à spiral et une barre de torsion. 6. Siège escamotable (11) pour véhicule automobile comportant une assise (12), un dossier (13) et un mécanisme d'articulation (42) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (25, 26) autour desquels pivote l'assise, lesdits moyens étant situés à proximité de l'extrémité (62) de l'assise opposée au dossier du siège, et une liaison (30) entre l'assise et le dossier de sorte que la rotation de l'assise dans un sens autour desdits moyens entraîne la rotation du dossier dans le sens opposé autour dudit arbre de transmission (27). 7. Siège escamotable selon la 6 caractérisé en ce que ladite liaison (30) entre l'assise et le dossier comporte deux roues dentées engrenées l'une avec l'autre, l'une (31) des deux roues étant mobile en rotation autour d'un axe (33) solidaire de l'assise et l'autre roue (32) étant mobile en rotation autour d'un axe (35) solidaire du dossier. 8. Siège escamotable selon l'une des 6 et 7 caractérisé en ce qu'il comporte un mécanisme à bielle et vérin (19) permettant de transformer en une seule opération ledit siège d'une position d'assise en une position repliée, et inversement, ledit mécanisme comportant un ensemble bielle-vérin (34, 60, 64) pour déplacer l'assise longitudinalement et des moyens (67) pour déplacer l'assise en rotation. 9. Siège escamotable selon les 7 et 8 caractérisé en ce que lesdits moyens autour desquels pivote l'assise comportent un premier et un deuxième pivots (25, 26) fixés sous l'assise du siège et en ce que ledit ensemble bielle-vérin comporte un bras (60) articulé en rotation autour d'un premier axe (61) et ayant deux extrémités, l'une étant solidaire dudit premier pivot (25) et l'autre étant reliée à un vérin (64) pour faire pivoter ledit bras autour 2888540 16 dudit premier axe, et une bielle (34) reliant ledit bras à ladite roue dentée (31) solidaire de l'assise. 10. Siège escamotable selon la 9 caractérisé en ce que lesdits moyens pour déplacer l'assise en rotation comportent un élément de connexion (67) dudit deuxième pivot (26) à un deuxième axe de rotation (68). 11. Siège escamotable selon l'une des 8 à 10 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour verrouiller et déverrouiller ledit mécanisme à bielle et vérin pour transformer le siège respectivement en position d'assise et en position repliée. 12. Siège escamotable selon la 11 et comprenant un mécanisme d'articulation selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (29) permettant d'activer ladite commande de cinématique pour inhiber lesdits moyens de rappel du dossier uniquement lorsque ledit mécanisme à bielle et vérin est déverrouillé. 13. Siège escamotable selon l'une des 8 à 12 caractérisé en ce que ledit siège comporte un soubassement (18) muni d'une surface portante (17), ledit siège étant monté sur ladite surface portante, lesdits moyens d'inhibition desdits moyens de rappel du dossier coopérant avec ledit mécanisme à bielle et vérin pour faire pivoter le siège dans son ensemble de manière à amener le dos (40) de l'assise sensiblement dans le plan de la surface portante (17) du soubassement et le dossier (13) dans un plan approximativement orthogonal à l'assise (12). 14. Siège escamotable selon la 13 caractérisé en ce que ledit soubassement (18) est muni de moyens (28) lui permettant de coulisser sur le plancher (15) du véhicule selon la direction longitudinale du véhicule. 15. Siège escamotable selon la 14 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de verrouillage et déverrouillage 2888540 17 dudit mécanisme à bielle et vérin verrouillant le siège en position d'assise, et des moyens (29) pour détecter lorsque le siège est dans une position arrière prédéterminée, lesdits moyens de détection commandant le déverrouillage dudit mécanisme à bielle et vérin pour ladite position arrière prédéterminée, ce qui permet d'activer lesdits moyens d'inhibition desdits moyens de rappel du dossier. 16. Siège escamotable selon l'une des 13 à 15 caractérisé en ce que ledit siège comporte des pieds (16) verrouillés sur le soubassement (18) lorsque le siège est en position d'assise. 17. Siège escamotable selon la 16 et la 9 ou 10 caractérisé en ce que les pieds avant du siège sont constitués par ledit bras articulé (60) et/ou par ledit élément de connexion (67). 18. Siège escamotable selon l'une des 6 à 17 caractérisé en ce qu'il comporte au moins sur l'un des deux cotés du dossier, au niveau dudit mécanisme d'articulation, un carter (41) qui fait fonction de béquille lorsque le siège est en position repliée. 25
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/30,B60N 2/36
FR2902613
A1
METHODE POUR LE MOULAGE DE BIJOUX FAINTAISIE CREUX RECOUVERTS D'UNE PATINE DE METAL OU D'ALLIAGE METALLIQUE DE VALEUR.
20,071,228
L'invention concerne une méthode pour le moulage de bijoux fantaisie creux recouverts d'une patine de métal ou d'un alliage métallique de valeur, donc des articles en métal non précieux normalement volumineux, vides et donc légers, utilisés dans le domaine ornemental et de la mode. On connaît des articles ornementaux en métal non précieux, comme par exemple le cuivre et ses alliages, le zamak et d'autres métaux encore, réalisés normalement par microfusion, et donc pleins, et lourds à porter quand ils sont volumineux. Pour surmonter ce dernier inconvénient, dû au fait que les articles sont volumineux et lourds, ils sont produits par le procédé de moulage par lequel sont réalisées, à partir d'une tôle métallique fine, deux coques qui sont ensuite couplées entre elles, puis soudées le long de la ligne de jonction. De cette façon, l'objet réalisé est relativement léger. Les articles réalisés par microfusion et ceux réalisés par moulage et soudure sont nettoyés et dégraissés en surface, puis recouverts normalement d'une patine de cuivre, s'ils sont réalisés dans un métal différent, par un bain galvanique ; enfin, ils sont recouverts d'une patine de valeur par électrolyse, afin de leur donner un aspect brillant et précieux. Les procédés connus, dans le premier cas, donnent naissance à des articles lourds, donc utilisables uniquement pour de minuscules articles ornementaux. Dans le second cas, bien qu'étant relativement légers, ils nécessitent des moules coûteux et un usinage successif complexe. Dans un cas comme dans l'autre, les bijoux fantaisie finis sont relativement coûteux et par conséquent pas toujours faciles à commercialiser. Dans le domaine des métaux précieux, en particulier de l'or et de l'argent, les articles massifs sont normalement produits par le procédé de l'électrodéposition. Un tel procédé prévoit la réalisation avec un produit conducteur de courant et ayant une basse température de fusion, ci-après dénommé plus brièvement produit à faible point de fusion, d'un modèle reproduisant l'objet à réaliser, puis par le biais d'un procédé électrolytique, il est recouvert d'une épaisse patine de métal précieux, dans laquelle on peut ensuite réaliser plusieurs trous. L'objet est ensuite réchauffé à la température de fusion du produit à faible point de fusion, avec lequel on réalise son âme, d'environ 200 - 250 C, pour en permettre le vidage par écoulement à l'extérieur à travers lesdits trous. Le produit à faible point de fusion pourra ainsi être récupéré et donc réutilisé. Une fois le vidage réalisé, les traces du produit à faible point de fusion restées à l'intérieur de l'objet sont retirées par un bain chimique approprié pour les dissoudre, afin de ne pas modifier le titre de coque > d'or ou d'un autre métal précieux avec lequel est réalisé l'article en cours de construction. L'article ainsi vidé sera poli et/ou soumis à une finition pour être ensuite commercialisé. Dans les objets en métal précieux ainsi produits, on voit bien les trous qui servent dans un premier temps à faire s'écouler le produit à faible point de fusion porté à la température de fusion, à permettre ensuite aux traces du produit à faible point de fusion qui restent à l'intérieur de l'article ornemental lui-même de se dissoudre dans le bain d'acide dans lequel est immergé ledit produit, puis à les retirer afin de ne pas en modifier le titre. Cette même méthode ne peut pas être utilisée pour la production des bijoux fantaisie en alliage de cuivre parce que le bain d'acide qui permet de retirer les traces du produit à faible point de fusion qui restent à l'intérieur de la coque , corroderait et transformerait en solution également le cuivre et ses alliages, détruisant ainsi la coque reproduisant l'article à réaliser. En outre, il n'est pas possible de réaliser la dorure par un bain électrolytique car le produit à faible point de fusion qui reste à l'intérieur de la coque se dissoudrait dans le bain et abîmerait la dorure obtenue, qui serait par conséquent tachée. En outre, le même bain galvanique ne pourrait plus être utilisé pour réaliser la dorure d'autres objets en métal précieux puisque le produit à faible point de fusion dissous en gênerait l'application, en tacherait la surface et modifierait le titre des articles précieux soumis à la dorure. Tout ceci rend impossible la production d'objets en cuivre ou en alliage de cuivre, avec le procédé de l'électrodéposition et avec la dorure finale de leur surface. Un objet de la présente invention est la détermination de la méthode grâce à laquelle la réalisation d'articles ornementaux volumineux creux, constitués d'une coque de métal ou d'alliage métallique non précieux, sans ouvertures, recouverts uniformément d'une patine de métal précieux ou bien de valeur, est rendue possible. Un autre objet de la présente invention est la production d'objets servant à décorer le corps humain, ou des accessoires dans le domaine de la mode, réalisés en métal ou en alliage métallique non précieux, qui soient creux et donc légers et soient recouverts d'une fine patine de métal précieux ou bien de valeur qui les rend précieux. Enfin, un autre objet de la présente invention est la production d'objets en métal ou en alliage métallique non précieux, en particulier de cuivre et ses alliages, qui apparaissent sans trous inesthétiques sur la surface. L'invention qui a permis d'atteindre de tels résultats se concrétise par un procédé pour le moulage de bijoux fantaisies creux recouverts d'une patine de métal ou d'alliage métallique de valeur, comportant : une phase pendant laquelle on réalise le modèle en matériau conducteur d'électricité et avec une basse température de fusion (produit à faible point de fusion) ; une phase pendant laquelle on réalise par voie électrolytique, le revêtement dudit modèle avec du cuivre ou ses alliages, ou en tout cas avec un métal ou un alliage métallique non précieux, pour réaliser une coque qui reproduise la forme du modèle ; une phase pendant laquelle des ouvertures sont ménagées sur la coque de revêtement jusqu'à atteindre le modèle ou l'âme interne à faible point de fusion ; une phase de réchauffement par laquelle le modèle recouvert est réchauffé jusqu'à la température de fusion du produit à faible point de fusion et y est maintenu dans une position adaptée pour permettre la sortie du produit à faible point de fusion fondu à travers les ouvertures jusqu'au vidage de la coque ; caractérisé en ce qu'il comporte également : une phase pendant laquelle des appliques ou des bouchons métalliques sont appliqués au moins sur les ouvertures dans la coque ,et ils y sont fixés par brasage ; une phase de nettoyage - polissage au moins des points où ont été appliquées les appliques métalliques d'obturation et éventuellement des éléments d'accrochage et/ou de support par brasage ; et une phase pendant laquelle on réalise le revêtement de la coque avec un procédé électrolytique, en déposant sur cette dernière une patine de finition en métal ou en alliage métallique précieux ou bien de valeur. Selon des modes de réalisation particuliers de l'invention . Le procédé peut comporter également une phase pendant laquelle on applique sur la coque , outre les bouchons métalliques correspondant aux ouvertures, un élément d'accrochage et/ou de support ou un autre élément d'interaction, à l'endroit où la coque doit interagir avec des moyens externes. L'application des bouchons métalliques et des éléments d'accrochage et/ou de support peut s'effectuer par brasage avec un métal d'apport fondant à basse température. Le procédé peut comporter également une phase pendant laquelle la coque est soumise à un procédé électrolytique par lequel sa surface externe est rendue adaptée pour recevoir la patine de finition en métal ou en alliage métallique précieux ou de valeur. L'invention se concrétise également par des articles ornementaux réalisés par un tel procédé, caractérisés par une structure vide ou coque obtenue par électrodéposition, ladite coque étant réalisée en cuivre ou ses alliages ou d'autres métaux ou alliages métalliques non précieux, sans ouverture, et recouverts d'une patine de finition en métal ou en alliage métallique précieux déposée par électrodéposition. Le produit obtenu par le procédé de l'invention s'avère être volumineux, léger et avec des surfaces uniformes sans trou, recouvert de métal ou d'alliage métallique précieux ou bien de valeur qui lui donnent l'aspect d'un bijou de qualité supérieure. Une telle invention est avantageuse en ce qu'elle permet la réalisation d'articles ornementaux fantaisie, avec des surfaces de toute façon formées sans trous inesthétiques, légers et volumineux, qui ont l'apparence d'un métal ou d'un alliage métallique précieux ou bien de valeur, par conséquent des ornements de qualité supérieure. Ceci est avantageux en ce que les ouvertures ou les trous pratiqués sur la coque peuvent être également relativement grands, afin d'accélérer le procédé de vidage par fusion de l'âme en produit à faible point de fusion, avec la récupération presque totale de ce dernier pour être réutilisé. Ceci est avantageux parce que l'on ne prévoit pas le recours à une phase avec de l'acide entrant en contact avec le produit à faible point de fusion, par conséquent on exclut tout danger de pollution avec le produit à faible point de fusion du bain d'acide utilisé. Ceci est avantageux parce que l'application des bouchons sur les ouvertures préserve le bain, par lequel on réalise le revêtement électrolytique, de la pollution du produit à faible point de fusion et le revêtement obtenu sur les articles produits est uniforme et parfait, comme celui réalisé sur des articles métalliques non précieux pleins ou sur ceux obtenus par des coques moulées, couplées, puis soudées. L'invention est décrite plus en détail en se référant au mode de réalisation préféré et aux dessins schématiques qui la représentent, dans lesquels : La figure 1 est la vue de face d'une structure annulaire en produit à faible point de fusion, coupée selon un plan médian ; La figure 2 est la vue de face de la structure annulaire de la figure 1, recouverte d'une coque obtenue par électrodéposition avec un métal ou alliage métallique non précieux, coupée selon un plan médian ; la figure 3 est la vue de face de la structure de la figure 2, sur laquelle on a pratiqué deux ouvertures ou trous de vidage, par lesquels on atteint l'âme interne en produit à faible point de fusion ; la figure 4 est la vue de face de la structure de la figure 3 après qu'elle a été vidée par fusion de l'âme interne ou du produit à faible point de fusion, et que les ouvertures de vidage ont été bouchées avec des bouchons métalliques brasés ; la figure 5 est la vue de face de la structure de la figure 4 après que les parties externes des bouchons ont été polies, ensuite le produit a été recouvert par électrolyse d'une patine de métal ou en alliage de valeur ; la figure 6 est la vue de face du dos de la structure annulaire de la figure 5, sur le côté de laquelle se trouvent les bouchons cachés par la patine de revêtement ; la figure 7 illustre un pendentif réalisé avec le procédé décrit et dans lequel, outre les bouchons , on a appliqué l'anneau d'attache avant de procéder au revêtement de la patine précieuse par le biais du bain électrolytique. Il est évident que les dessins sont de type schématique et sont indiqués uniquement pour faciliter la compréhension de l'invention et en particulier de la succession de phases grâce auxquelles on obtient l'article fini, sans pour autant être limitatifs. L'invention concerne principalement le procédé grâce auquel on réalise le moulage d'articles destinés au domaine des bijoux fantaisie et de la mode, réalisés avec des métaux ou des alliages métalliques non précieux et en particulier le cuivre et ses alliages, recouverts d'une patine de métal ou d'un alliage métallique précieux ou bien de valeur, tels que par exemple l'or et ses alliages, grâce auxquels lesdits articles ont un aspect agréable et semblent précieux, tout en ayant un coût limité et en restant légers même s'ils sont volumineux. Le procédé en objet prévoit une phase dans laquelle on réalise le modèle 1 en produit à faible point de fusion, ou plutôt en matériau conducteur de courant électrique et avec une basse température de fusion, donc qui passe de l'état solide à l'état liquide à une température comprise normalement entre 200 et 250 C, comme par exemple les alliages utilisés dans le procédé de l'électrodéposition dans la production d'articles en métal précieux. Dans une phase suivante, on réalise, par voie électrolytique, le revêtement dudit modèle 1 avec un métal ou un alliage métallique non précieux, en particulier avec le cuivre ou ses alliages, jusqu'à donner naissance à une coque 2 ayant une épaisseur comprise normalement entre un et cinq dixièmes de millimètre. Sur l'objet composite ainsi obtenu, on réalise des ouvertures 3 qui traversent la coque 2 de revêtement et atteignent le modèle 1 ou l'âme interne en produit à faible point de fusion. Ces ouvertures 3 sont réalisées à des endroits de préférence à surface lisse et dans des positions telles qu'elles favorisent le vidage par écoulement de l'âme interne lorsqu'elle est portée à un état en fusion. Les ouvertures 3 sont pratiquées, par exemple, avec des forets de perceuse et en tout cas de préférence avec un profil de leur section en forme de trapèze, comme illustré sur la figure 3, sur les planches de dessins joints. Il s'ensuit une phase dans laquelle le modèle 1 recouvert de la coque 2 est réchauffé jusqu'à la température de fusion du produit à faible point de fusion et y est maintenu en position adaptée pour permettre sa sortie jusqu'au vidage de la coque 2 elle-même, éventuellement avec des secousses ou des mouvements adaptés permettant d'accélérer le vidage. Un vidage incomplet est par conséquent toléré, puisqu'il ne modifie pas les qualités du produit fini, excepté son poids plus important et une récupération incomplète du matériau à faible point de fusion à réutiliser pour la production des modèles suivants. A ce stade, les ouvertures 3 dans la coque 2 sont bouchées avec de minuscules appliques ou bouchons métalliques 4, stabilisés par brasage, c'est-à-dire par soudure avec un métal d'apport à basse température de fusion, comme par exemple l'étain. On réalise ensuite le nettoyage - polissage au moins des points dans lesquels ont été appliquées les appliques métalliques ou bouchons 4, afin de masquer leur présence, ou de façon à ne pas déterminer de variation formelle des surfaces dans lesquelles lesdits bouchons 4 ont été insérés et sans modifier la continuité métallique de la surface de l'article produit. Une fois un tel état atteint, après avoir réalisé le lavage - dégraissage de l'objet, on réalise son revêtement par le procédé électrolytique, en déposant sur la surface de ce dernier une patine de finition 5 en métal ou en alliage métallique précieux ou bien de valeur, sur une épaisseur normalement de l'ordre du micron, jusqu'à donner au produit une uniformité de surface et une couleur constante et par conséquent l'image souhaitée. En fonction de l'article à réaliser, dans la phase dans laquelle on applique sur la coque 2 non précieuse vidée les bouchons métalliques 4, au niveau des ouvertures 3 de vidage, on peut appliquer, toujours par brasage, un ou plusieurs éléments d'application, tels qu'un élément d'accrochage et/ou de soutien à l'endroit où la coque devra interagir avec des moyens externes, par exemple un anneau d'attache 6, dans le cas où l'objet réalisé est un pendentif comme illustré sur la figure 7, un axe avec lequel réaliser l'attache des boucles d'oreilles, une base pour un fermoir à déclic ou un clip, etc. L'application des bouchons et des éléments d'accrochage et/ou de soutien est réalisée par brasage avec un métal d'apport fondant à basse température, afin qu'il n'y ait pas de contraintes thermiques importantes sur la coque et en même temps qu'il n'y ait pas de réchauffement de l'air contenu à l'intérieur de la coque elle-même, susceptible de provoquer la naissance de pressions qui, si elles sont relativement importantes, peuvent entraîner des déformations ou même l'explosion de l'objet lui-même. Si le métal ou l'alliage métallique avec lequel est réalisée la coque 2 s'avère incompatible avec le revêtement en métal ou en alliage métallique précieux avec lequel on prévoit de finir l'objet, ladite coque 2 est soumise à un bain galvanique électrolytique avec lequel elle est recouverte d'une patine très mince de métal qui la rend compatible avec le revêtement final. Les articles ornementaux réalisés par la méthode décrite peuvent être par conséquent diversifiés. Il pourra s'agir de bracelets, de colliers, de boucles d'oreilles, de broches, de boucles, de pendentifs fantaisie et autres, et ils seront tous caractérisés par un volume normalement grand, par la légèreté, l'uniformité de surface et donc par l'absence de trous ou d'ouvertures inesthétiques. Ils auront en outre un revêtement avec une patine de finition, normalement en métal ou en alliage métallique précieux, déposé par électrodéposition. La succession des phases décrites pourra également subir de légères variations lors de l'exécution, sans pour autant modifier la logique de l'invention qui a permis la production d'articles volumineux et légers fantaisie et pour la mode, donc sans que lesdites variations sortent du cadre de l'invention
Procédé grâce auquel, par le biais de l'électrodéposition, on produit une « coque » (2) en métal ou en alliage métallique non précieux, on réalise des ouvertures (3) grâce auxquelles, par fusion, on fait couler à l'extérieur le métal à faible point de fusion (1), puis on applique des « bouchons » en métal (4) par brasage, et enfin on réalise, par le biais d'un bain galvanique, le revêtement d'une pellicule (5) en métal ou en alliage métallique de valeur.
1. Procédé pour le moulage de bijoux fantaisies creux recouverts d'une patine de métal ou d'alliage métallique de valeur, comportant : une phase pendant laquelle on réalise le modèle (1) en matériau conducteur d'électricité et avec une basse température de fusion (produit à faible point de fusion) ; une phase pendant laquelle on réalise par voie électrolytique, le revêtement dudit modèle (1) avec du cuivre ou ses alliages, ou en tout cas avec un métal ou un alliage métallique non précieux, pour réaliser une coque qui reproduise la forme du modèle (1) ; une phase pendant laquelle des ouvertures (3) sont ménagées sur la coque (2) de revêtement jusqu'à atteindre le modèle (1) ou l'âme interne à faible point de fusion ; une phase de réchauffement par laquelle le modèle (1) recouvert est réchauffé jusqu'à la température de fusion du produit à faible point de fusion et y est maintenu dans une position adaptée pour permettre la sortie du produit à faible point de fusion fondu à travers les ouvertures (3) jusqu'au vidage de la coque (2), caractérisé en ce qu'il comporte également : une phase pendant laquelle des appliques ou des bouchons métalliques (4) sont appliqués au moins sur les ouvertures (3) dans la coque (2),et ils y sont fixés par brasage ; une phase de nettoyage - polissage au moins des points où ont été appliquées les appliques métalliques (4) d'obturation et éventuellement des éléments d'accrochage et/ou de support (6) par brasage ; et une phase pendant laquelle on réalise le revêtement de la coque (2) avec un procédé électrolytique, en déposant sur cette dernière une patine de finition (5) en métal ou en alliage métallique précieux ou bien de valeur. 2. Procédé, selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte également une phase pendant laquelle on applique sur la coque (2), outre les bouchons métalliques (4) correspondant aux ouvertures (3), un élément d'accrochage et/ou de support (6) ou un autre élément d'interaction, à l'endroit où la coque (2) doit interagir avec des moyens externes. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'application des bouchons métalliques (4) et des éléments d'accrochage et/ou de support (6), s'effectue par brasage avec un métal d'apport fondant à basse température. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte également une phase pendant laquelle la coque (2) est soumise à un procédé électrolytique par lequel sa surface externe est rendue adaptée pour recevoir la patine de finition (5) en métal ou en alliage métallique précieux ou de valeur. 5. Articles ornementaux, réalisés avec le procédé selon la 1, caractérisés par une structure vide ou coque obtenue par électrodéposition, ladite coque étant réalisée en cuivre ou ses alliages ou d'autres métaux ou alliages métalliques non précieux, sans ouverture (3), et recouverts d'une patine de finition (5) en métal ou en alliage métallique précieux déposée par électrodéposition.
A
A44
A44C
A44C 27
A44C 27/00
FR2890675
A1
ACCESSOIRE DE CHARPENTE DE BATIMENT POUR CLORE LES VIDES CREES EN CONTRE-PROFIL DES MATERIAUX DE COUVERTURE
20,070,316
La présente invention concerne un pour empêcher le passage des animaux et autres nuisibles afin de protéger la toiture, tout en permettant sa ventilation. La fermeture de ces vides est traditionnellement effectuée, avant la pose de la couverture lors de la construction de la charpente, à l'aide de closoir-peigne, élément composé d'une succession de dents en matière plastique souple relié entre-elles par une étroite bande, dont les dents cassent facilement laissant ainsi passer les nuisibles. Le remplacement de ces closoir-peigne nécessite la dépose de la couverture. Notre accessoire permet de remédier à ces inconvénients. Il est en effet composé d'une partie pleine et plane, plus résistante que les dents du closoir-peigne, dont la partie supérieure comporte un profil reprenant la forme des matériaux de couverture permettant ainsi la fermeture du vide créé en contre-profil de ces derniers empêchant ainsi l'entrée des nuisibles. Notre accessoire se pose, sur la structure de la charpente et en contre-profil des matériaux de couverture, avant ou après la pose de la couverture et peut donc être utilisé lors de la construction ou la rénovation de la charpente sans dépose de la couverture. Selon des modes particuliers de réalisation: - Le profil peut reprendre la forme des différents matériaux de couverture de charpente. - Le profil comporte des saillies venant en butée, sous la couverture de la charpente, lors de la pose de l'accessoire. - Les saillies servant de butoirs permettent de créer un vide d'air entre l'accessoire et la couverture de la charpente permettant ainsi la ventilation de cette dernière. - Les butoirs empêchent les frottements entre l'accessoire et la couverture de la charpente. - Le vide d'air permet de compenser les défauts d'entraxes et d'écrasements des différents matériaux de couverture. - La partie inférieure de l'accessoire constitue une bande de fixation. 2 - La bande de fixation est munie en face avant d'avant-trous. - Lors de la fabrication de l'accessoire une seule coupe peut créer deux profils en symétrie. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente une vue de face d'une partie de l'accessoire. La figure 2 représente une vue de face d'une partie de l'accessoire en contact avec la couverture de la charpente. La figure 3 représente une vue de face de l'accessoire. La figure 4 représente une des variantes de l'accessoire. La figure 5 représente l'accessoire en situation, posé sur la structure de la charpente. En référence à ces dessins, l'accessoire comporte une partie pleine (1), une bande de fixation (6) dans sa partie inférieure et un profil (2) dans sa partie supérieure (7). La bande de fixation (6) est munie d'avanttrous (5) en face avant, son coté inférieur et ses cotés latéraux sont droits. La partie supérieure (7) de l'accessoire comporte un profil (2) reprenant la forme des différents matériaux de couverture (8), des butoirs (3) en saillie sur le profil (2) qui lors de leurs découpe font apparaître des négatifs (4) en opposition. La partie pleine (1) et la forme du profil (2) de l'accessoire, ce dernier étant posé sur la structure de la charpente (11) et en contre- profil de la couverture de la charpente (8), permettent de clore le vide existant empêchant le passage des nuisibles. Le profil (2), permet de reprendre et d'épouser la forme du contour de la couverture de la charpente (8) afin de permettre de clore efficacement le vide crée en contre-profil des matériaux de couverture et d'empêcher ainsi l'entrée des nuisibles. Les butoirs (3), venant en butée sous la couverture de la charpente (8), permettent lors de la fixation de l'accessoire de créer un vide d'air (9) entre le profil (2) et la couverture (8) permettant ainsi la ventilation de la charpente. Les butoirs (3) permettent également de protéger la toiture en éloignant l'accessoire de la couverture de la charpente (8) afin de réduire la surface de contact évitant ainsi les frottements des matériaux 2890675 3 lors de la dilation de ceux-ci. Le vide d'air (9) créé grâce aux butoirs (3) permet de compenser les défauts d'entraxes, d'écrasements ou autres, des différents matériaux de couverture (8). Les avant-trous (5) permettent le maintien des clous de fixation et évitent à l'utilisateur d'avoir à pré-percer la matière lors de la pose de l'accessoire. La bande de fixation (6), qui permet la fixation de l'accessoire sur la structure de la charpente(ll), grâce notamment aux avant-trous(5), a une hauteur qui peut être variable et qui est déterminée par la hauteur de ses côtés latéraux. Pour un gain de temps lors de la fabrication de l'accessoire, ceci notamment dans le cas où la fabrication est réalisée par découpe numérique, cette dernière peut-être réalisée de façon à ce qu'une seule coupe réalise la découpe de deux profils en symétrie. Ceci en particulier pour les profils (2) sinusoïdaux. Ce qui fait que la découpe des butoirs (3) crée en opposition des négatifs (4). Dans la forme de réalisation selon la figure 4, le profil (2) reprend la forme d'un autre modèle de couverture de charpente (8). Puisqu'il existe plusieurs types de couverture de charpente (8) (tôles à ondes sinusoïdales ou trapézoïdales, tuiles...) et que pour clore efficacement le vide créé en contre-profil de ces dernières, le profil (2) doit avoir la même forme que le profil de la couverture (8), la partie supérieure (7) de l'accessoire peut donc avoir plusieurs formes de profil (2) ou de butoirs (3). L'accessoire peut donc avoir plusieurs variantes, non illustrées. En référence à la figure 5, l'accessoire (10) est en situation posé sur la structure de la charpente (11)et en contre-profil de la couverture de la charpente (8). A titre d'exemple non limitatif, l'accessoire aura des dimensions de l'ordre de 3 mm d'épaisseur pour 38 mm de hauteur et 988 mm de longueur. La longueur de l'accessoire peut-être, de la même dimension que la largeur standard de la couverture de la charpente, par exemple 988 mm soit 13 ondes de 76mm pour la tôle ondulée. La hauteur de l'accessoire, et en particulier la hauteur de la partie supérieure (7), variera en fonction de la hauteur du profil de la couverture de la charpente (8). Dans notre exemple non limitatif cité cidessus la hauteur de 38 mm correspond à 20 mm pour la bande de fixation (6) et 18 mm, hauteur du profil de la tôle ondulée, pour la partie supérieure (7) de l'accessoire. Il peut donc y avoir autant de variantes de l'accessoire qu'il existe de modèles de couverture de charpente (8). L'accessoire peut avoir un nombre indéfini de butoirs, d'avant-trous et de dimensions en fonction de ses variantes. Cet accessoire est particulièrement destiné à empêcher l'entrée des nuisibles (chauve-souris...) dans la charpente des bâtiments
Accessoire de charpente de bâtiment pour clore les vides créés en contre-profil des matériaux de couverture.L'invention concerne un accessoire de charpente, pour clore les vides créés en contre-profil des couvertures pour protéger la toiture en empêchant le passage des animaux et autres nuisibles.L'accessoire est constitué d'une partie pleine (1) dont la partie supérieure (7) comporte un profil (2), reprenant la forme des matériaux de couverture (8) permettant la fermeture du vide. Le profil (2) est pourvu de butoirs (3) qui lors de la pose de l'accessoire créent un petit vide d'air (9) entre la couverture (8) et l'accessoire permettant la ventilation de la charpente, la compensation des défauts des matériaux de couverture (8) et leur protection contre les frottements dues à la dilatation.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à empêcher le passage des animaux dans la charpente des bâtiments.
1) Accessoire de charpente de bâtiment pour clore les vides créés en contre-profil des matériaux de couverture(8) pour empêcher le passage des animaux et autres nuisibles caractérisé par, une partie pleine (1) et plane dont la partie supérieure (7) comporte un profil (2) pourvu de butoirs (3) créant un vide d'air (9) lors de la pose de l'accessoire, et dont la partie inférieure comporte une bande de fixation (6) munie d'avant-trous (5) en face avant. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce 10 que la partie pleine (1) et plane comporte dans sa partie supérieure un profil (2). 3) Dispositif selon la 1 et la 2 caractérisé en ce que le profil (2) reprend la forme des différents matériaux de couverture (8) de charpente. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le profil (2) comporte des saillies servant de butoirs (3) lors de la pose de l'accessoire. 5) Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que les saillies servant de butoirs (3) permettent d'éloigner l'accessoire de la couverture de la charpente(8) créant un vide d'air (9) permettant la ventilation de la charpente. 6) Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que les saillies servant de butoirs (3) permettent d'éloigner l'accessoire de la couverture (8) empêchant le frottement entre l'accessoire et la couverture (8) protégeant ainsi cette dernière. 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le vide d'air (9) permet de compenser les défauts d'entraxes d'écrasements ou autres, des différents matériaux de couverture. 8) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la partie inférieure de l'accessoire constitue une bande de fixation (6) dont la hauteur est déterminé par la hauteur de ses côtés latéraux. 9) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la bande de fixation (6) est munie d'avant-trous (5) en face avant permettant, lors de la pose de l'accessoire, le maintien des clous et évitant à l'utilisateur d'avoir à pré-percer la matière. 10) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par le procédé de découpe réalisé de façon à ce qu'une seule coupe réalise la découpe de 2 profils (2) en symétrie. Ce qui fait que la découpe des butoirs (3) crée en opposition des négatifs (4).
E
E04
E04D,E04B
E04D 13,E04B 1
E04D 13/00,E04B 1/72
FR2889285
A1
CANALISATION STATIONNAIRE SOUTERRAINE POUR TRANSPORT DE CARBURANT ET PROCEDE DE FABRICATION
20,070,202
La présente invention concerne une canalisation souterraine pour le transport de carburant. L'invention con-cerne également un procédé de fabrication d'une telle conduite. La distribution de carburant aux usagers se fait grâce à des stations services implantées le long des routes pour les activités automobiles, dans les ports pour les activités maritimes ou au sein de dépôts pour les applications aériennes et domestiques. Une station service comprend en général des cuves de stockage incluant une ou des pompes de répartition, et une zone qui est destinée à accueillir le véhicule et qui est équipée de pompes de distribution. Les pompes de répartition ont pour fonctions de fournir le carburant aux pompes de distribution et de réaliser le mélange des carburants afin d'obtenir l'indice d'octane désiré. En particulier, aux Etats-Unis, trois qualités d'essences sont disponibles à la pompe (Octane 96, 97 et 98) mais les stations ne disposent que de 2 cuves (96 et 98), la troisième qualité d'essence étant obtenue par un mélange 50/50 des deux autres qualités d'essences. Ainsi, il n'existe pas de distribution directe du carburant d'indice d'octane intermédiaire, ce qui réduit les coûts d'infrastructure et de gestion. La pompe de distribution est incluse dans la borne proche du véhicule et est directement reliée au pistolet de remplissage. Un ensemble de canalisations stationnaires relie les différents éléments entre eux et, en particulier, les cu- ves aux pompes de répartition, et les pompes de répartition aux pompes de distribution. Les canalisations ont des diamètres usuellement de 1,27 cm à 6,35 cm. Les canalisations utilisées dans un tel ensemble sont de deux types: rigides, en acier ou en polymères renforcés de fibres de verre; ou flexibles, multicouches principalement polymères. Une canalisation flexible est constituée de deux tubes, multicouches et concentriques, l'un étant contenu dans l'autre. Le tube intérieur est appelé tube primaire (" primary pipe ") et le tube extérieur est appelé tube de rétention (" containment pipe "). Le tube intérieur sert au transfert du carburant (essences, diesels, kérosène...). 1l est composé d'une série de couches concentriques en polymères extrudés (poly- amides, polyéthylènes, polymères fluorés...) incluant ou non des couches de renforts (tresses, ruban aluminium...). En général un procédé d'extrusion multicouche tandem est utilisé. Le tube extérieur sert, en cas de défaillance du tube intérieur, à éviter la contamination des sols. Un espace est aménagé entre le tube intérieur et le tube extérieur pour faciliter l'élimination des carburants s'y trouvant. Le taux de carburant résidant dans cet espace est ainsi périodiquement contrôlé, assurant une non con- tamination des sols par des phénomènes de suintement ou de perméabilité. Le tube extérieur est composé d'une ou plusieurs couches de polymères extrudés, avec ou sans renforts, suivant les fabricants. Le maintien de l'espace intermédiaire est assuré par des nervures longitudinales (" ribs ") qui maintiennent les deux tubes écartés l'un de l'autre et qui sont ménagées en général par extrusion avec une filière de forme cannelée. Les matériaux utilisés sont principalement des polyoléfines. L'ensemble des exigences techniques (perméabilité, éclatement, résistance aux fluides...) est répertorié dans la spécification UL971. Avec l'évolution récente des normes environnementales, les constructions de tubes polymères employées jus-qu'à présent ne satisfont plus la spécification UL971. Deux nouveaux critères, en particulier, ont rendu obsolè- tes la quasitotalité des produits existants: première-ment, la perméabilité au carburant (phénomène d'évaporation au travers des parois du tube et donc synonyme de pollution) et, deuxièmement, la variation de ion- gueur du tube en immersion dans le carburant. Ce dernier critère est important car de nombreux cas ont été reportés où le tube, se rétractant ou s'allongeant par effet de vieillissement, provoquait la rupture des connecteurs engendrant ainsi des pollutions importantes sur sites. L'invention concerne une structure de canalisation flexible compatible avec la norme précitée, offrant en particulier un très faible niveau de perméabilité et de changement dimensionnel, pour obtenir une canalisation plus propre et plus sûre. A cet effet, on prévoit, selon l'invention, une canalisation de transport de carburant comportant un tube intérieur et un tube extérieur coaxiaux entre lesquels un espace est maintenu par un moyen d'entretoisement. La canalisation est caractérisée en ce que le tube extérieur comprend une couche externe et une couche interne, la couche interne étant annelée hélicoïdalement et libre par rapport au tube intérieur pour former le moyen d'entretoisement. Ainsi, l'espace de rétention du carburant qui fui- rait du tube intérieur est délimité par les annelures dont la forme hélicoïdale permet d'évacuer le carburant retenu le long de la canalisation lorsque la quantité de celui-ci est trop importante. L'absence de solidarisation des tubes intérieur et extérieur améliore la flexibilité de la canalisation. L'absence de solidarisation des tubes intérieur et extérieur permet en outre de limiter les conséquences d'une dilatation de la canalisation sur les connecteurs reliant la canalisation aux éléments du circuit dans lequel elle est implantée: lorsque le tube ex- térieur se dilate, les annelures se rapprochent de sorte que l'effort exercé par le tube extérieur sur les connecteurs est limité. Il est ainsi possible d'obtenir que le tube extérieur exerce sur les connecteurs un effort équivalent à celui provoqué par un allongement inférieur à seulement 0,2 % environ. De préférence, la couche interne du tube extérieur a un diamètre intérieur minimal supérieur au diamètre extérieur du tube intérieur. L'absence de solidarisation des tubes intérieur et extérieur est ainsi obtenue de manière simple et l'écou- lement le long de la canalisation du carburant qui fui- rait du tube intérieur est facilité. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'une telle canalisation de transport de carbu- rant. Ce procédé comporte les étapes de: - réaliser un tube intérieur, - faire passer le tube intérieur dans une filière d'extrudeuse, - à la sortie de la filière d'extrudeuse, former des annelures hélicoïdales autour du tube intérieur sur la matière sortant de la filière pour constituer une couche interne d'un tube extérieur libre par rapport au tube intérieur, - enrubanner la couche interne avec un ruban pour former une couche intermédiaire enrubannée du tube extérieur, extruder une couche externe du tube extérieur. Le ruban permet d'éviter que le matériau de la couche externe ne vienne remplir les annelures à la sortie de la filière, ce qui limiterait la flexibilité de la canalisation. Il est alors possible d'avoir une couche ex-terne de relativement faible épaisseur. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réa- lisation particulier non limitatif de l'invention. Il sera fait référence aux dessins annexés, parmi lesquels: - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une canalisation conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue schématique d'une unité d'extrusion pour la fabrication de cette canalisation. En référence à la figure 1, la canalisation conforme à l'invention comprend un tube intérieur, généralement désigné en 1, et un tube extérieur, généralement désigné en 2. Le tube intérieur 1 et le tube extérieur 2 sont coaxiaux. Le tube intérieur 1 comporte, de l'intérieur vers l'extérieur, une couche interne 3, une couche intermédiaire 4 enrubannée, une armature 5 de renfort mécanique et une couche externe 6. La couche interne 1 est en polyamide, de préférence en polyamide 12 (PAl2) . En raison de la flexibilité souhaitée, un grade plastifié est privilégié, typiquement à 12,5%. La couche interne a une épaisseur comprise par exemple entre 1 mm et 3 mm en fonction des diamètres. La couche intermédiaire 4 est formée d'un ruban de polyester aluminisé. Typiquement, ce ruban est composé de 2 couches de polyester de quelques microns (usuellement 24 m) prenant en sandwich une bande d'aluminium de 30 m à 60 m. Ce produit est par exemple produit sous le nom de MYLAR par la société Dupont de Nemours. Le ruban est déposé en long avec un recouvrement minimum autour du tube ("overlap"). Optionnellement, ce ruban peut être revêtu d'une fine couche d'adhésif (de type polyéthylène, élastomère thermoplastique oléfine, ou polyuréthanne), sur une ou deux faces, afin d'adhérer sur les couches si-tuées immédiatement au-dessous et/ou au-dessus de lui. L'adhésif permet une meilleure tenue à l'éclatement (environ 50 bars) mais occasionne une moindre flexibilité. Les deux options sont compatibles avec la spécification et sont au choix de l'utilisateur final. L'armature 5 de renfort mécanique est réalisée, par exemple, par tressage, tricotage ou guipage de fibres de renfort de type polyamide, polyester ou aramide, ou toute autre fibre améliorant la résistance à l'éclatement. On utilise ici des fibres en polyamide (ou en polyester) d'environ 400 dtex. Le guipage est ici privilégié car il permet d'obtenir la meilleure flexibilité. La couche externe 6 est en polyamide, tel qu'un po- lyamide 12 (PAl2) plastifié, avec une épaisseur de 0,5 à 3 mm par exemple, et a pour fonction de protéger l'armature contre les agressions externes. Le tube extérieur 2 comprend, de l'intérieur vers l'extérieur, une couche interne 7, une couche intermé- diaire 8 enrubannée et une couche externe 9. La couche interne 7 est en polyamide, tel qu'un polyamide 12 (PA 12) plastifié. La couche interne 7 est annelée, l'annelure s'étendant hélicoïdalement. La couche interne 7 a un diamètre intérieur minimal D supérieur au diamètre extérieur d du tube intérieur 1 et une épaisseur de 1,5 à 3 mm. L'annelure permet une circulation de fluide entre le tube intérieur 1 et le tube extérieur 2. La couche intermédiaire 8 est formée d'un ruban de polyester aluminisé comme la couche intermédiaire 4 du tube intérieur 1. La couche externe 9 est en polyamide, tel qu'un polyamide 12 (PAl2) plastifié, avec une épaisseur de 0,5 à 2,5 mm par exemple. La canalisation est fabriquée au moyen du procédé décrit ci-après dans une ligne d'extrusion. Le procédé de fabrication débute par la réalisation du tube intérieur. La couche interne 3 est extrudée dans une filière 100, calibrée puis refroidie avant d'être enrubannée dans un poste 110 pour constituer la couche intermédiaire 4. La couche interne 3 refroidie sert de support au ruban lors de l'enrubannage. Dans un poste de guipage 120, les fibres de renfort sont assemblées sur la couche intermédiaire 4 pour former 5 l'armature 5. La couche externe 6 est déposée sur l'armature 5 dans une filière 130. Le tube intérieur 1 ainsi réalisé est amené dans une filière 140 pour l'extrusion de la couche interne 7 du tube extérieur 2. En sortie de la filière 140, des coquilles 150 sont appliquées sur le matériau sortant de la filière 140 pour former les annelures. On notera qu'une surpression d'air est maintenue entre le tube intérieur 1 et le matériau sortant de la filière 140 pour éviter que ce dernier ne colle au tube intérieur 1. La couche interne 7 annelée est refroidie et le ru-ban de la couche intermédiaire 8 est déposé sur la couche interne 7 dans un poste d'enrubannage 160. La couche externe 9 est extrudée sur la couche in-20 termédiaire 8 dans une filière 170. Bien entendu l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit mais englobe les variantes de réalisations entrant dans le cadre de l'invention telle que définie par les revendications. En particulier, le nombre de couches de la canalisation peut être modifié. Ainsi, en variante, un ruban polyester, disposé en long avec un recouvrement ("overlap") peut être ajouté entre le tube intérieur 1 et le tube extérieur 2. Son rôle est d'empêcher l'adhésion du tube in- térieur 1 et du tube extérieur 2 l'un avec l'autre, en particulier durant l'extrusion tandem. La couche interne 7 du tube extérieur 2 peut alors avoir un diamètre intérieur minimal sensiblement égal au diamètre extérieur du tube intérieur 1. Les matériaux des couches peuvent également être modifiés. La couche interne 3 du tube intérieur 1 peut ainsi être réalisée en polyfluorure de vinylidène
La présente invention concerne une canalisation de transport de carburant comportant un tube intérieur (1) et un tube extérieur (2) coaxiaux entre lesquels un espace est maintenu par un moyen d'entretoisement, le tube extérieur comprenant une couche externe (9) et une couche interne (7), la couche interne étant annelée hélicoïdalement et libre par rapport au tube intérieur pour former le moyen d'entretoisement.L'invention concerne également un procédé de fabrication de cette conduite.
1. Canalisation de transport de carburant comportant un tube intérieur (1) et un tube extérieur (2) coaxiaux entre lesquels un espace est maintenu par un moyen d'entretoisement, caractérisée en ce que le tube extérieur comprend une couche externe (9) et une couche interne (7), la couche interne étant annelée hélicoïdalement et libre par rapport au tube intérieur pour former le moyen d'entretoisement. 2. Canalisation selon la 1, caractérisée en ce que la couche interne (7) du tube extérieur (2) a un diamètre intérieur minimal supérieur au diamètre extérieur du tube intérieur(l). 3. Canalisation selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que le tube extérieur (2) comprend une couche intermédiaire (8) formée d'un ru-ban entourant la couche interne (7). 4. Canalisation selon la 3, caractérisée en ce que la couche interne (7) du tube extérieur (2) est en polyamide. 5. Canalisation selon la 3, caractérisée en ce que le ruban de la couche intermédiaire (8) du tube extérieur (2) est en polyester aluminisé. 6. Canalisation selon la 3, caractérisée en ce que la couche externe (9) du tube extérieur (2) est en polyamide. 7. Canalisation selon la 1, caractéri- sée en ce que le tube intérieur (1) comprend de l'intérieur vers l'extérieur une couche interne (3), une couche intermédiaire enrubannée (4), une armature tubulaire (5) en fibres de renfort mécanique et une couche externe (6). 8. Canalisation selon la 7, caractéri- sée en ce que la couche interne (3) du tube intérieur (1) est en polyamide. 9. Canalisation selon la 7, caractérisée en ce que la couche intermédiaire (4) enrubannée du tube intérieur (1) comprend un ruban de polyester alumi- nisé entourant la couche interne (3). 10. Canalisation selon la 7, caractérisée en ce que l'armature tubulaire (5) en fibres de renfort mécanique comprend des fibres de polyamide, polyester ou aramide. 11. Canalisation selon la 7, caractérisée en ce que la couche externe (6) du tube intérieur (1) est en polyamide. 12. Procédé de fabrication d'une canalisation de transport de carburant, comportant les étapes de: - réaliser un tube intérieur (1), -faire passer le tube intérieur dans une filière (140) d'extrudeuse, - à la sortie de la filière d'extrudeuse, former des annelures hélicoïdales autour du tube intérieur (1) sur la matière sortant de la filière pour constituer une couche interne (7) d'un tube extérieur (2) libre par rapport au tube intérieur, - enrubanner la couche interne avec un ruban pour former une couche intermédiaire (8) enrubannée du tube extérieur, -extruder une couche externe (9) du tube extérieur.
F
F16
F16L
F16L 11
F16L 11/20,F16L 11/11
FR2888512
A1
TUNNEL D'INFRASTRUCTURE PARE-FUMEE DE PROTECTION DES PERSONNES, DES RESEAUX DE CABLES ET DE GAINES
20,070,119
-1- La présente invention est un dispositif permettant de bloquer la propagation des fumées circulant dans un bâtiment en sous plafond et inter étage -entre deux volumes horizontaux ou verticaux- et de faciliter le passage des réseaux de câbles et ou de gaines à travers un percement de mur ou d'un planché. Les fumées, d'origine incendie ou autres, peuvent progresser aux travers des différentes structures d'un bâtiment, notamment aux passages de réseaux d'alimentations électriques, informatiques et de sécurités. Actuellement, les principes utilisés pour combler ces orifices, après le passage de ces réseaux sont: l'injection de mousse expansive ou le colmatage par enduit autour des câbles. Ces deux procédés n'apportent pas l'assurance d'une d'étanchéité lorsqu'ils sont réalisés (espace entre les câbles, câbles emmêlés...). De plus, Il apparaît que ces orifices ne peuvent plus être réutilisées car il faut les déboucher sans détériorer les réseaux, ou parfois refaire un autre percement pour modifier un réseau. On constate également que ces orifices peuvent parfois concentrer des réseaux très différents (courants forts, courants faibles). Ceux-ci peuvent donc amoindrir la qualité de certain réseau dit sensible. Le dispositif selon l'invention se propose de résoudre l'ensemble des problèmes précités en réduisant les mouvements de fumée dans les bâtiments. Sa construction mécanique et ses propriétés physiques permettant de séparer deux volumes adjacents. Son ergonomie permet d'être inséré dans différent type de mur, de différencier et d'organiser aux plus prés les différents réseaux (extension, création, suppression) grâce à sa modularité, son repérage normé, adapté aux différents réseaux. 2888512 -2- Il peut être installé avant ou après le passage du réseau. Il améliore les conditions de constructions et de déploiements des réseaux grâce à sa souplesse d'emploi. Le dispositif est composé dans le descriptif de deux ensembles: Le premier ensemble nommé tunnel, se loge dans le percement du mur prévu au passage du réseau de câbles ou de gaines; Il est formé d'un demi tunnel haut et d'un demi tunnel bas. Les demis tunnels s'imbriquent l'un sur l'autre par un système de glissières. Le deuxième ensemble est constitué de modules, enfichés sur toute la hauteur à chaque entrée du tunnel. Chaque module a une partie haute et une partie basse. Le module, ainsi que ses deux parties sont autobloquant. La juxtaposition de la partie haute sur la partie basse forme des orifices simples ou doubles permettant d'accueillir les câbles et/ou gaines, simples ou doubles. Les orifices des modules qui ne sont pas utilisés sont pourvus de bouchons obturateurs. Pour les câbles de type oblongs, il est prévu des adaptateurs à clipper dans les modules. Les dessins annexés illustrent l'invention. Les figures son représentées en perspective: La figure 1 représente le dispositif tunnel/ modules/ câbles/ bouchons obturateurs. La figure 2 représente le tunnel seul. La figure 3 représente le demi tunnel haut. La figure 4 représente le demi tunnel bas, par dessus. La figure 5 représente le module. La figure 6 représente la partie haute du module vue par dessus. La figure 7 représente la partie basse du module vue par dessus. 2888512 -3- La figure 8 représente la partie basse du module vue par dessous. La figure 9 représente la partie haute du module vue par dessous. En référence à ces dessins, le dispositif comprend Un premier ensemble, appelé TUNNEL(l), constitué d'un demi tunnel haut(2) et d'un demi tunnel bas (3) . Un deuxième ensemble, appelé MODULE(4), est constitué d'une partie haute(5) et d'une partie basse(6). Ce deuxième ensemble est positionné sur toute la hauteur des deux entrées du tunnel. Cet ensemble peut être hétérogène. Des Orifices(7) correspondant au diamètre des câbles et/ou gaines(8) sont formés après assemblage de la partie haute(5) du module sur la partie basse(6) du module. Les orifices non utilisés sont munis de bouchon obturateur (9) adéquates. L'ensemble tunnel(l) constitué du demi tunnel 25 haut(2) et du demi tunnel bas(3) peut comprendre sur ses faces extérieures d'une collerette centrale(11), dans cette forme de réalisation, permettant d'obtenir un renfort de sa structure lors du montage, et une zone d'étanchéité avec l'orifice du mur lors du colmatage. Le tunnel(l) comprend deux gorges(10) à ses extrémités pouvant correspondre à des colliers de serrage(non représentés). Il comprend à l'inter- leur, sur ses cotés opposés, des arrêtoirs de fin de course(15) pour les modules, et des supports verticaux(14) pour fixer les modules(4), dans cette forme de réalisation. Le demi tunnel haut(4) comprend deux glissières(18) en forme de rail inversé, 2888512 -4- permettant au demi tunnel bas(3) de glisser et de s'emboîter afin d'obtenir un maintien et une étanchéité de l'ensemble sur toute la longueur du tunnel(l). Il comprend deux arrêts(19) symé-triques qui permettent de bloquer la translation du demi tunnel bas(3). Le demi tunnel bas(3) comprend deux rails symétriques(16) qui s'emboîtent sur le demi tunnel haut(4). Il comprend des butées(17) symétriques qui bloquent la fin de la translation sur l'arrêt(19) du demi tunnel haut(4). Il comprend à ses extrémités basse d'un épaulement(12) servant de jointure étanche avec le premier module, et d'une mortaise(13) sous la forme d'un triangle rectangle, pour bloquer, à chaque entrée, le premier module(4). Le deuxième ensemble, MODULE(4), est constitué d'une partie haute(5) et d'une partie basse(6), positionnées sur toute la hauteur et aux entrées du tunnel(l). Il existe différents types de modules, selon le diamètre, la forme des orifices, et selon le choix des fixations. Seul ici est représenté le module à clip, avec des orifices(7) simples de 7,5 mm de diamètre. Un ensemble de deux clips(21) de chaque coté, à l'arrière du module(4) , de la partie haute(5) et de la partie basse(6), permettent de maintenir celui-ci sur des supports verticaux (14) dans le tunnel(l). Deux renfort(20) de chaque coté du module viennent en buté des arrêtoirs de fin de course (15) du tunnel(l) afin de placer le module(4)dans son logement. Sur la partie supérieur de la partie haute(5) du module correspond une mortaise(13) en forme 2888512 -5- de triangle rectangle afin de bloquer le module suivant. La partie haute(5) du module comporte un épaulement(12) qui permet au module suivant de le recouvrir pour obtenir une étanchéité. La forme inversé(23) de l'encoche sur sa partie interne, jumelé avec l'effet de fixation des clips(21), permettent de le maintenir sur la partie basse(6) du module et dans le tunnel(l). Sur la partie basse(6) du module correspond une lèvre de recouvrement(22) qui permet d'obtenir une étanchéité soit avec la partie inférieur du demi tunnel bas(3), soit avec le module précédent, lors du montage. Un tenon(24), de forme triangle rectangle, sur sa partie inférieur, lui permet de se bloquer, dans la mortaise du demi tunnel bas(3), ou le module précédent( partie haute (5)). Une encoche(26) entre chaque orifice permet de maintenir la partie haute(5) du module sur la partie basse(6), lors du montage. La forme des orifices bas(25) quasi fermé, c'est-à-dire refermé au-delà de leur moitié horizontale, permettent un maintien par serrage des câbles, lors de leurs poses et, procure une zone supplémentaire d'étanchéité. Des bouchons obturateurs(9) correspondant aux diamètres des orifices(non représenté en détail), permettent d'obturer tous les orifices non utilisés de chaque coté du tunnel(l). Un adaptateur pour câble oblong, non représenté 35, est envisagé. Il sera en deux parties et se logera par simple clip dans les orifices du module. Un ensemble de deux ceintures larges de circonférence, non représentées, positionnées sur les entrées du tunnel, pourront permettre un 2888512 -6maintien de tout le système et une étanchéité complémentaire avec les parois du bâtiment, dés lors qu'ils appuient, par un système de fixation, sur le mur. A titre d'exemple non limitatif, les différentes parties constituants l'invention pourront être de matière différentes, elles auront différentes dimensions (hauteur -largeur- profondeur) et différents colories afin de s'intégrer et respecter leurs environnements. Il existe une variante évoquée plus haut concernant le mode de fixation du module: il s'agit de module vissable dans le même emplacement du tunnel, muni de supports verticaux taraudés, adaptés à ce type de fixation. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné dans des applications du second uvre en bâtiment
L'invention concerne un dispositif permettant de bloquer les fumées, se déplaçant entre deux volumes, prévu au passage des réseaux de câbles et/ou gaines dans un bâtiment.Il est constitué d'un tunnel(1), de deux demis tunnels (2 et 3) présentant à ses extrémités d'un ensemble de modules(4) formant des orifices de diamètres adéquats, fixés sur toute sa hauteur, ou sont posés les câbles et/ou gaines(8), lors du montage. Les orifices non utilisés sont pourvus de bouchon obturateur (9). Le tunnel(1) peut être installé avant ou après la pose des réseaux.Le dispositif selon l'invention est destiné aux risques liés aux mouvements des fumées dans les bâtiments.
7- 1) Dispositif pour bloquer la progression des fumées se propageant dans un bâtiment, caractérisé en ce qu'il comporte un tunnel(1) étanche, placé à l'intérieur d'un percement de mur accueillant un réseau de câbles et/ou de gaines, rendant étanche deux volumes séparés par un mur. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte un demi tunnel haut(2) s'imbriquant sur un demi tunnel bas(3) par une translation symétrique pour obtenir un tunnel (1) étanche. 3)Dispositif selon la 1 permettant la mise en place des câbles et/ou gaines dans le tunnel(1) caractérisé en ce qu'il comporte deux ensembles identiques de modules(4) positionnés à chaque entrée du tunnel, permettant une double isolation entre deux volumes séparés par un mur. 4) Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que chaque module(4) comporte une partie haute(5) et une partie basse(6) autobloquantes par un ensemble d'encoches inversés(23) dans des encoches(26) afin d'obtenir un maintien suffisant lors de la pose des modules suivant et une zone d'étanchéité. 5) Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que lors de la mise en place de la partie haute(5) du module sur la partie basse(6) du module, il correspond un ensemble d'orifices, au diamètre des câbles et/ou gaines. 6) Dispositif selon la 5 caractérisé en ce que sur la partie basse(6) du module, ses parties d'orifices (25)soient quasi 2888512 -8fermé, c'est-à-dire refermé au-delà de la moitié du diamètre, permettant un maintien (par resserrement) des câbles et/ou gaines lors de leur pose, une zone d'étanchéité à l'intérieur du module(4) et une zone d'étanchéité à l'intérieur du tunnel(l). 7) Dispositif selon la 5 caractérisé en ce que tous les orifices non utilisés soit obstrué par un bouchon obturateur(9) afin d'obtenir une étanchéité complémentaire à l'intérieur du tunnel(1) et entre les deux volumes adjacents. 8) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que chaque module(4) se trouvant à l'intérieur du tunnel(1)soit maintenu par un système de clip(21) pour obtenir un maintien de celui-ci dans le tunnel(l) . 9) Dispositif selon la 5 caractérisé en ce qu'une lèvre de recouvrement (22), formé sur la partie inférieur basse(6) du module(4) recouvre systématiquement soit le demi tunnel bas(3), soit le module précédent, ceci à partir d'un épaulement(12) du demi tunnel bas(3) ou du module suivant, afin d'obtenir une étanchéité en façade des entrées du tunnel(1).
A,E,F
A62,E04,F16
A62C,E04B,F16L
A62C 2,E04B 1,F16L 5
A62C 2/06,E04B 1/94,F16L 5/04
FR2891756
A1
PROCEDE DE RIVETAGE
20,070,413
La présente invention se rapporte à un procédé de rivetage d'un organe de préhension sur le corps d'un article culinaire, par exemple un procédé de rivetage d'une poignée, d'une anse... sur le corps d'une casserole, d'une poêle, d'un fait-tout... On connaît un procédé de rivetage d'un organe de préhension sur le corps d'un article culinaire, du type comprenant une étape de préparation lors de laquelle l'organe de préhension est appliqué contre le corps, et une étape d'introduction lors de laquelle un rivet est entraîné de façon à traverser les deux éléments. De plus, de façon classique, une fois le rivet mis en place, l'extrémité de ce dernier ayant traversé les deux éléments est écrasé de façon à former la liaison entre les deux éléments. L'inconvénient d'un tel procédé est d'exiger des tolérances concernant les dimensions des trous de rivetage des deux éléments et du fût du rivet, des dispersions extrêmes pouvant engendrer des risques de discontinuité entre le rivet et au moins l'un des trous de rivetage une fois le rivetage réalisé, ce qui peut entraîner des problèmes d'étanchéité. La présente invention vise à pallier les inconvénients précités, c'est à dire à réaliser un procédé de rivetage permettant de réduire les exigences de tolérances concernant les dimensions des trous de rivetage et le fût du rivet et d'assurer une plus grande fiabilité à l'étanchéité du rivetage. Selon l'invention, le procédé de rivetage du type précité comprend, entre l'étape de préparation et l'étape d'introduction, une étape de présentation lors de laquelle une surface de pénétration du rivet est mise en butée contre une portion de surface d'un premier élément, la surface de pénétration étant conformée de sorte que lors de l'étape d'introduction, le rivet traverse le premier élément au niveau d'un premier trou de rivetage et entraîne la portion de surface de façon à la coincer entre lui et un second trou de rivetage qui est porté par le second élément et qui reçoit le rivet. Ainsi, selcn l'invention, les tolérances entre les dimensions du fût du rivet et celles du trou de rivetage porté par le second élément sont moins contraignantes, le jeu devant permettre le fluage d'une portion du premier élément. De plus, du fait du fluage et du coincement qui en découle, la portion coincée du premier élément assure une amélioration de l'étanchéité du rivetage. D'autres particularités et avantages apparaîtront dans la description des modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins dans lesquels : La figure 1 est une vue schématique en coupe du rivet et des deux éléments lors de l'étape de présentation d'un premier mode de réalisation du procédé conforme à la présente invention, La figure 2 est une vue schématique en coupe du rivetage obtenu par la mise en oeuvre du premier mode de 25 réalisation du procédé, La figure 3 est une reproduction photographique du rivetage obtenu par la mise en oeuvre d'un second mode de réalisation du procédé, La figure 4 est une vue schématique en coupe du rivet 30 et des deux éléments lors de l'étape d'introduction d'un troisième mode de réalisation du procédé, La figure 5 est une vue schématique en coupe similaire à la figure 4, une fois l'étape d'introduction achevée, La figure 6 est une vue schématique en coupe similaire aux figures 4 et 5, représentant le rivetage obtenu par la mise en oeuvre du troisième mode de réalisation du procédé, La figure 7 est une vue schématique en coupe représentant le rivetage obtenu par la mise en œuvre d'un quatrième mode de réalisation du procédé, et La figure 8 est une vue schématique en coupe 10 représentant le rivetage obtenu par la mise en oeuvre d'un cinquième mode de réalisation du procédé. Comme on peut le voir aux différentes figures, la mise en oeuvre de la présente invention nécessite l'emploi d'un premier élément 1 (par exemple le corps d'un ustensile 15 culinaire), d'un second élément 2 (par exemple l'organe de préhension d'un ustensile culinaire) et d'un rivet 3 (de préférence en acier inoxydable) qui comprend un fût 4 (la partie destinée à traverser les deux éléments), une tête 5 (la partie n'ayant pas traversé les deux éléments), et une 20 surface de pénétration 6,7. Dans une première étape de préparation, les deux éléments 1,2 sont correctement appliqués l'un contre l'autre. Ensuite, dans une seconde étape de présentation, le rivet 3 est correctement positionné par rapport aux deux 25 éléments 1,2, plus précisément, sa surface de pénétration 6,7 est mise en butée contre une portion de surface 8,9 du premier élément 1. Après, dans une troisième étape d'introduction, le rivet 3 est entraîné (généralement par un coup porté à sa tête 5) de façon à traverser les 30 deux éléments 1,2. Lors de cette étape d'introduction, du fait de la conformation de la surface de pénétration 6,7 et de sa mise en butée contre la portion de surface 8,9 du premier élément le rivet 3, en traversant le premier élément 1 au niveau d'un premier trou de rivetage 10, entraîne la portion de surface 8,9 avec lui. Ainsi, le résultat de cette étape est le fluage d'une portion de volume 11 du premier élément 1 qui est coincé entre le rivet 3 (plus précisément, le fût 4 du rivet 3) et le second élément 2 (plus précisément, un second trou de rivetage 12 porté par le second élément 2 dans lequel est logé le fût 4 du rivet 3). Enfin, dans une dernière étape de rivetage, l'extrémité libre 13 du fût 4 du rivet 3 est frappé de façon à former un bourrelet de coincement 14 (le rivet 3 étant maintenu en place par une pièce apposée contre sa tête 5). Ainsi, selon le procédé de rivetage, le coincement des deux pièces 1,2 est réalisée par le gonflement classique du rivet 3 et par le fluage de la portion de volume 11 entraînée du premier élément 1. De façon générale, les dimensions du fût 4 et celles du second trou de rivetage 12 doivent permettrent l'introduction de la matière du premier élément 1. Par ailleurs, le profil de la surface de pénétration 6,7 et celui de la portion de surface 8,9 contre laquelle elle est en butée sont conformées de façon à faciliter l'entraînement de matière du premier élément 1 (il doit y avoir un certain angle entre les deux surfaces au niveau de leur contact). Ainsi, la surface de pénétration 6,7 peut avantageusement présenter une forme conique, ogivale ou prismatique, par exemple. De même la section droite de la surface de pénétration 6,7 peut être circulaire, carrée ou en croix, par exemple. Dans le cas d'une surface conique, il est avantageux que le demi angle au sommet 15 soit d'environ 50 . Les qualités du fluage dépendent également de la dureté du rivet 3 par rapport à celles des deux s éléments 1,2, des dimensions respectives des trous de rivetage 10,12 et de l'épaisseur du premier élément 1. De préférence, afin d'obtenir un bon effet de coincement du premier élément 1 entre le rivet 3 et le second élément 2, le fluage doit être tel que la hauteur de pénétration du premier élément 1 dans le second élément 2 est supérieure au quart de la hauteur du second trou de rivetage 12. Dans les deux premiers modes de réalisation, tels qu'illustrés aux figures 1 à 3, chacun des deux éléments 1,2 présente, préalablement à l'étape de préparation, son trou de rivetage 10,12. Comme on peut le voir à la figure 1, à l'étape de présentation, les deux trous de rivetage 10,12 sont disposés dans le prolongement de l'un de l'autre, le fût 4 du rivet 3 est introduit des les deux trous 10,12, et la surface de pénétration 6, formée par la collerette 6 du rivet 3 reliant la tête 5 au fût 4, est en butée contre la périphérie 8 du premier trou de rivetage 10 (qui est de même dimension ou de dimension inférieur au second trou de rivetage 12). De tels modes de réalisation permettent d'obtenir un rivetage dans lequel la tête 5 du rivet 3 est affleurant à la surface du premier élément 1, sans avoir à former dans le premier élément 1 un chanfrein servant de logement à la tête 5 : lors de l'étape d'introduction, l'entraînement de la portion de volume 11 par la collerette 6 entraîne un aplatissement d'au moins un des deux éléments 1,2 sous la tête 5 (selon la rigidité de ces éléments 1,2). La figure 2 illustre le rivetage obtenu quand le premier élément 1 est plus rigide (typiquement, en acier inoxydable de limite élastique 270 MPa, par exemple) que le second élément 2 (typiquement, en aluminium de limite élastique 70 MPa par exemple). Dans ce cas, le second élément 2 est déformé du fait de la pression exercée sur le rivet 3 et transmise par le premier élément 2. La figure 3 représentant le rivetage obtenu quand le second élément 2 est plus rigide (par exemple en acier inoxydable) que le premier élément 1 (par exemple en aluminium). Dans ce cas, seul le premier élément 1 est déformé du fait de la pression exercée sur le rivet 3. Dans les trois autres modes de réalisation, tels qu'illustrés aux figures 4 à 8, le second élément 2 présente, préalablement à l'étape de préparation, son trou de rivetage 12, contrairement au premier élément 1. Lors de l'étape de préparation, le premier élément 1 plein (c'est à dire non troué) est apposé contre le second élément 2 et recouvre le second trou de rivetage 12. Lors de l'étape de présentation, l'extrémité libre 13 du fût 4 du rivet 3 qui forme la surface de pénétration 7 est en butée contre la portion de surface 9 du premier élément 1 recouvrant le second trou de rivetage 12. Comme on peut le voir à la figure 4, pendant l'étape d'introduction, la surface de pénétration 7 perce le premier élément 1 et réalise ainsi le premier trou de rivetage 10. Par ailleurs, le second trou de rivetage 12 est utilisé comme guide du rivet 3. De tels modes de réalisation présentent l'avantage se supprimer une étape préalable de perçage du premier élément. Dans la figure 7, le second trou de rivetage 12 présente, à son entrée 16, un chanfrein 17 orienté dans le sens d'une réduction du diamètre du trou 12 pour un déplacement dans le sens du rivet 3. Ce chanfrein 17 permet de faciliter le fluage du premier élément 1. Dans la figure 8, le second trou de rivetage 12 présente, à sa sortie 18, un chanfrein 19 orienté dans le sens d'une réduction du diamètre du trou 12 pour un déplacement dans le sens du rivet 3. Ce chanfrein 19 permet de recevoir un volume 11 du premier élément 1 relativement important (partie large du second trou de rivetage 12) tout en permettant au gonflement du rivet 3 d'assurer par lui même une bonne étanchéité (partie étroite du second trou de rivetage 12). D'autres modes de réalisation de la présente invention sont possibles. Il serait ainsi possible que le premier élément soit l'organe de préhension d'un ustensile culinaire et que le second élément soit le corps de l'ustensile. Il serait aussi possible que non seulement le premier trou de rivetage soit réalisé lors de l'étape d'introduction par l'extrémité libre du fût du rivet, mais également le second trou de rivetage
L'invention concerne un procédé de rivetage d'un premier élément à un second élément, comprenant une étape de préparation lors de laquelle le premier élément est appliqué contre le second élément, et une étape d'introduction lors de laquelle un rivet (3) est entraîné de façon à traverser les deux éléments (1,2).Selon l'invention, le procédé comprend, entre l'étape de préparation et l'étape d'introduction, une étape de présentation lors de laquelle une surface de pénétration (6) du rivet (3) est mise en butée contre une portion de surface du premier élément (1), la surface de pénétration (6) étant conformée de sorte que lors de l'étape d'introduction, le rivet (3) entraîne la portion de surface de façon à coincer une portion de volume (11) du premier élément (1) entre le rivet (3) et le second élément (2).
Revendications 1. Procédé de rivetage d'un organe de préhension sur le corps d'un article culinaire comprenant une étape de préparation lors de laquelle l'organe de préhension est appliqué contre le corps, et une étape d'introduction lors de laquelle un rivet (3) est entraîné de façon à traverser les deux éléments (1,2), caractérisé en ce qu'il comprend, entre l'étape de préparation et l'étape d'introduction, une étape de présentation lors de laquelle une surface de pénétration (6,7) du rivet (3) est mise en butée contre une portion de surface (8,9) d'un premier élément (1), la surface de pénétration (6,7) étant conformée de sorte que lors de l'étape d'introduction, le rivet (3) traverse le premier élément (1) au niveau d'un premier trou de rivetage (10) et entraîne la portion de surface (8,9) de façon à coincer une portion de volume (11) du premier élément (1) entre le rivet (3) et un second trou de rivetage (12) qui est porté par le second élément (2) et qui reçoit le rivet (3). 2. Procédé de rivetage selon la 1, caractérisé en ce que le second trou de rivetage (12) est réalisé par la surface de pénétration (7) lors de l'étape d'introduction. 3. Procédé de rivetage selon la 1, caractérisé en ce que le second trou de rivetage (12) est réalisé préalablement à l'étape de préparation et est utilisé comme guide du rivet (3) lors de l'étape d'introduction. 4. Procédé de rivetage selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le premier trou de rivetage (10) est réalisé lors de l'étape d'introductionpar la surface de pénétration (7) qui est formée par l'extrémité libre (13) du fût (4) du rivet (3). 5. Procédé de rivetage selon la 3, caractérisé en ce que le premier trou de rivetage (10) est réalisé préalablement à l'étape de préparation et est disposé dans le prolongement du second trou de rivetage (12) lors de l'étape de préparation, la surface de pénétration (6), formée par la collerette (6) du rivet reliant la tête (5) au fût (4), étant en butée, lors de l'étape de présentation, contre la périphérie (8) du premier trou de rivetage (10). 6. Procédé de rivetage selon la 5, caractérisé en ce que, lors de l'étape d'introduction, l'entraînement de la portion de volume (11) par la collerette (6) entraîne un aplatissement d'au moins un des deux éléments (1,2) sous la tête (5) de sorte qu'à la fin de cette étape, la tête (5) est affleurant à la surface du premier élément (1). 7. Procédé de rivetage selon l'une des 4 à 6 dépendantes de la 3, caractérisé en ce que le second trou de rivetage (12) présente un chanfrein (17,19) orienté dans le sens d'une réduction du diamètre du trou (12) pour un déplacement dans le sens du rivet (3). 8. Procédé de rivetage selon la 7, caractérisé en ce que le chanfrein (17) est réalisé à l'entrée (16) du second trou de rivetage (12). 9. Procédé de rivetage selon la 7, caractérisé en ce que le chanfrein (19) est réalisé à proximité de la sortie (18) du second trou de rivetage (12). 10. Procédé de rivetage selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que la surface de pénétration (6,7) présente une forme conique, ogivale ou prismatique.
B
B21
B21J
B21J 15
B21J 15/02
FR2890948
A1
SYSTEME DE PREHENSION ET DE RETOURNEMENT D'UNE CLAIE A FROMAGES
20,070,323
L'invention concerne un système de préhension et de retournement d'une claie sur laquelle sont disposés des fromages à pâte molle. Lors de leur fabrication, les fromages subissent sous l'action des enzymes des transformations physicochimiques qui leur confèrent leurs caractéristiques organoleptiques. Lors de cette phase, appelée affinage, les fromages à pâte molle doivent être retournés. A cet effet, les fromages sont disposés dans des claies d'affinage réalisés en fils io d'inox et un dispositif permet de prendre les claies et de les retourner. Cependant, lors du retournement des claies, les fromages à pâte molle restent collés sur les fils d'inox. Afin de résoudre ce problème, il est connu dans l'art antérieur des dispositifs permettant de décoller les fromages lors du retournement de la claie. Il est notamment connu des systèmes de préhension et de retournement de claies comprenant une mâchoire montée mobile par rapport à la claie. La mâchoire comprend un mors sur lequel sont disposés des organes saillants. Le mors est plaqué contre la claie et les organes saillants viennent en contact avec les fromages afin de les décoller de la claie. Dans certains cas, les organes saillants sont des éléments rigides qui sont adaptés pour passer dans l'interstice entre deux fils d'inox. Dans d'autres cas, les organes saillants sont des brosses qui sont animées d'un mouvement de façon à décoller les fromages de la claie. Cependant dans les deux cas, les organes saillants détériorent le fromage. En effet, le contact entre le fromage mou et des éléments rigides entraîne généralement une détérioration du fromage. De même, les brosses sont composées de poils durs qui forment une somme de contacts ponctuels durs provoquant également une détérioration du fromage. En outre, les poils des brosses restent collés au fromage. Enfin, les brosses posent des problèmes d'hygiène. En effet, le nettoyage des brosses s'avère souvent difficile à réaliser. L'invention vise à remédier à ces problèmes en proposant un système de préhension et de retournement de claies limitant les interventions humaines et équipé d'organes saillants pour le décollage du fromage de la claie permettant de ne pas endommager la pâte du fromage et qui soient simples, peu coûteux et hygiéniques. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un système de préhension et de retournement d'une claie sur laquelle est disposé au moins un io fromage à pâte molle en vue de son affinage, ledit système comprenant un châssis destiné à être déplacé et retourné par un robot retourneur; ledit châssis étant pourvu de moyens actionnables de saisie de la claie, au moins une mâchoire étant monté mobile d'un côté dudit châssis entre une position éloigné de la claie et une position de décollement du fromage de la claie, ladite mâchoire comprenant une plaque formant mors qui est pourvu d'organes saillants destinés à être en contact avec les fromages à travers la claie en position de décollement. Les organes sont formés d'un pont de matière souple dont chaque extrémité est solidarisée à ladite plaque. Ainsi, le système de préhension et de retournement limite l'intervention humaine et le matériau des organes saillants est souple afin de ne pas endommager le fromage. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 représente un système de préhension et de retournement d'une claie; et - la figure 2 représente une plaque pourvue d'organes saillants selon l'invention. Lors de l'opération d'affinage, les fromages sont disposés sur des claies 3, 4 qui sont empilées les unes sur les autres. Les claies 3, 4 sont des treillages réalisés à partir de fils d'acier inoxydable. La largeur de l'interstice entre les fils d'acier inoxydable est constante et est par exemple supérieure à 2 mm. Les claies 3, 4 possèdent des pieds dont la hauteur est supérieure à la largeur des fromages afin de permettre l'empilement des claies 3,4 sans altération des fromages. Le dispositif de préhension et de retournement 1 des claies 3, 4, représenté sur la figure 1, comprend un châssis 2. Le châssis 2 est solidarisé à un robot retourneur permettant de déplacer et de retourner ledit châssis 2. Une pile de claies 4 sur lesquelles sont disposés des fromages à retourner, la pile de claies amonts 4, est disposée à proximité du dispositif de préhension et de retournement. Le châssis 2 possède des moyens actionnables de saisie des claies 3, 4. Le châssis 2 est déplacé à proximité de la pile de claies amonts 4 et la claie amont supérieure 4 de la pile est prise par les moyens de saisie disposés sur le châssis 2. Ladite claie amont 4 est disposé horizontalement et en position inférieure sur le châssis 2 et une claie réceptrice 3 est disposée en vis-à-vis de la claie amont 4, en position supérieure sur le châssis. La claie amont 4 et la claie réceptrice 3 sont séparées par un espace supérieur à la hauteur des fromages à retourner. Ainsi, on évite le serrage des fromages. Le châssis 2 est ensuite retourné de 180 0. Ainsi, la claie amont 4 est disposée en position supérieure sur le châssis 2 et la claie de réception 3 est disposée en position inférieure sur le châssis 2. Par conséquent, les fromages sont retournés et transférés de la claie amont 4 vers la claie de réception 3. Lorsque les fromages ont été retournés, le robot retourneur déplace le châssis 2 et vient empiler la claie réceptrice 3 sur une pile de claies aval. La pile de claies aval est ensuite ré acheminé vers un hâloir afin de continuer l'affinage des fromages. Le dispositif de préhension et de retournement est alors re déplacé vers la pile de claies amont afin d'effectuer une seconde opération de retournement. Lors de cette opération, la claie amont 4 de l'opération précédente devient alors claie de réception 3. Ainsi, le dispositif de préhension et de retournement 1 réalise plusieurs opérations de retournement et le châssis 2 n'est pas retourné entre chaque opération. Généralement, les fromages à pâte molle sont collés contre les fils d'acier inoxydable de la claie amont 4 en raison du processus de maturation du fromage. to Par conséquent, afin de décoller les fromages de la claie amont 3, au moins une mâchoire 5, 6, 7, 8 est monté mobile d'un côté dudit châssis 2 entre une position éloignée de la claie amont 3 et une position de décollement. Avantageusement, au moins une mâchoire 5, 6, 7, 8 est monté mobile de 15 chaque côté dudit châssis 2. Ainsi, le châssis 2 est réversible et ne nécessite pas d'être retourné entre deux opération de retournement. Dans le mode de réalisation préféré représenté sur la figure 1, le châssis 2 possède quatre mâchoires 5, 6, 7, 8. Les deux mâchoires inférieures 7, 8 permettent de décoller les fromages de la claie amont 4 lors des opérations de retournement n. Les deux mâchoires supérieures 5, 6 permettent de décoller les fromages lors des opérations de retournement n+1. Les mâchoires 5, 6, 7, 8 sont montées en rotation sur le châssis 2. Ainsi, lesdites mâchoires 5, 6, 7, 8 sont mobiles entre une position éloignée de la claie amont 4 et une position de décollement dans laquelle la mâchoire 5, 6, 7, 8 est sensiblement parallèle à la claie amont 4. La mâchoire 5, 6, 7, 8 comprend une plaque 9 formant mors qui est pourvu d'organe saillant 10 destiné à être en contact avec les fromages à travers la claie amont 4 lorsque la mâchoire 5, 6, 7, 8 est en position de décollement. Les organes saillants 10 sont mis en contact avec les fromages au travers des interstices entre les fils d'acier inoxydable de la claie amont 4. La figure 2 représente de façon détaillée la plaque 9 formant mors ainsi que les organes saillants 10. Les organes saillants 10 sont composés de ponts de matière souple dont chaque extrémité est solidaire de la plaque 9. Dans un mode de réalisation préféré, les organes 10 sont formés par une corde en silicone repliée en U. Le diamètre de la corde est inférieur à l'interstice entre les fils d'acier inoxydable des claies 3, 4. Ainsi, le diamètre de la corde est par exemple de 2 mm. to Avantageusement, comme illustré sur la figure 2, les pont souples sont disposés en réseau. Le réseau est formé de différentes rangées 11, 12, 13 de ponts, les ponts d'une rangée 11, 12, 13 étant décalés par rapport aux ponts de la rangée voisine. La distance d séparant les différentes rangées de ponts est supérieure au diamètre des fils d'acier inoxydable des claies 3, 4. Avantageusement, le décollage des fromages est réalisé après le retournement du châssis 2. Afin d'éviter l'altération des fromages lors de l'opération de retournement, le système de préhension et de retournement 1 est équipé de moyens de maintien des fromages, non représentés. Ainsi, les fromages à retourner sont maintenues, sans serrage, par les moyens de maintien lors du retournement du châssis 2. Notons que le dispositif de préhension et de retournement 1 selon l'invention permet de réaliser les étapes de dépilage, retournage, décollage et ré empilage sur un même poste de travail
L'invention concerne un système de préhension et de retournement (1) d'une claie (4) sur laquelle est disposé au moins un fromage à pâte molle en vue de son affinage, ledit système (1) comprenant un châssis (2) destiné à être déplacé et retourné par un robot retourneur ; ledit châssis (2) étant pourvu de moyens actionnables de saisie de la claie (4), au moins une mâchoire (5, 6, 7, 8) étant monté mobile d'un côté dudit châssis (2) entre une position éloigné de la claie (4) et une position de décollement du fromage de la claie, ladite mâchoire (5, 6, 7, 8) comprenant une plaque (9) formant mors qui est pourvu d'organes saillants (10) destiné à être en contact avec les fromages à travers la claie (4) en position de décollement. Les organes (10) sont formés d'un pont de matière souple dont chaque extrémité est solidarisée à ladite plaque (9).
1. Système de préhension et de retournement (1) d'une claie (4) sur laquelle est disposé au moins un fromage à pâte molle en vue de son affinage, ledit système (1) comprenant un châssis (2) destiné à être déplacé et retourné par un robot retourneur; ledit châssis (2) étant pourvu de moyens actionnables de saisie de la claie (4), au moins une mâchoire (5, 6, 7, 8) étant monté mobile d'un côté dudit châssis (2) entre une position éloigné de la claie (4) et une position de décollement du fromage de la claie, ladite io mâchoire (5, 6, 7, 8) comprenant une plaque (9) formant mors qui est pourvu d'organes saillants (10) destiné à être en contact avec les fromages à travers la claie (4) en position de décollement, ledit système étant caractérisé en ce que les organes (10) sont formés d'un pont de matière souple dont chaque extrémité est solidarisée à ladite plaque (9). 2. Système de préhension et de retournement (1) d'une claie (4) selon la 1, caractérisé en ce que les organes (10) sont formés par une corde en silicone repliée en U. 3. Système de préhension et de retournement (1) d'une claie (4) selon la 2, caractérisé en ce que le diamètre de ladite corde est de 2mm. 4. Système de préhension et de retournement (1) d'une claie (4) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les ponts souples sont disposés en réseau, le réseau étant formé de différentes rangées (11, 12, 13) de ponts, les ponts d'une rangée (11, 12, 13) étant décalées par rapport aux ponts de la rangée voisine (11, 12, 13). 5. Système de préhension et de retournement (1) d'une claie (4) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens actionnables de saisie de deux claies (3, 4), une claie amont (4) supportant au moins un fromage étant disposé horizontalement et en position inférieure sur le châssis (2) et une claie réceptrice (3) étant disposée en vis-à-vis de la claie amont (4), en position supérieure sur le châssis (2) avant le retournement du châssis (2) par le robot retourneur. 6. Système de préhension et de retournement (1) d'une claie (4) selon l'une 5 des 1 à 5, caractérisé en ce qu'au moins une mâchoire (5, 6, 7, 8) est monté mobile de chaque côté dudit châssis (2). 7. Système de préhension et de retournement (1) d'une claie (4) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que deux mâchoires (5, 6, 7, 8) to sont montés mobiles de chaque côté dudit châssis (2). 8. Système de préhension et de retournement (1) d'une claie (4) selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est équipé de moyens de maintien des fromages, les fromages à retourner étant maintenues par les 15 moyens de maintien lors du retournement du châssis (2).
B,A
B65,A01
B65G,A01J
B65G 61,A01J 25
B65G 61/00,A01J 25/16
FR2888474
A1
PINCE A EPILER AUTOMATIQUE
20,070,119
La présente invention concerne le domaine des pinces à épiler. On a représenté sur la figure 1 annexée, la structure d'une pince à épiler 10 connue. On aperçoit sur cette figure, une pince comprenant deux 5 branches 20, 30. Ces branches sont reliées entre elles à une première extrémité 12 dite distale. Les secondes extrémités 24, 34 des deux branches 20, 30, dites proximales, sont libres. Elles forment des mâchoires de pinçage. Généralement, à ce niveau, l'extrémité libre 24, 34 de chaque branche 20, 30, possède une surface plane 25, 35 destinée à assurer le serrage. Par construction, la zone de liaison définie au niveau des extrémités distales 12 et/ou la structure des branches 20, 30, définissent au repos une position ouverte de la pince, c'est-à-dire que les extrémités proximales 24, 34 sont séparées au repos. Pour assurer le pinçage, l'utilisateur doit solliciter les deux branches 20, 30 en rapprochement comme schématisé sur la figure 1 par les flèches P. La pince 10 peut être réalisée sous forme d'une pièce unique comme schématisé sur la figure 1, ou à l'aide de deux lames distinctes fixées entre elles sur leurs extrémités distales 12, par exemple soudées. Les pinces à épiler ont donné lieu à une littérature abondante. On pourra sur ce point se référer aux documents suivants: W001/13756, W081/03121, FR 2854037, DE 8806843U, UK 466766, DE 2129595, DE 1978322U, DE 3323705, US 4240435, DE 2416877, DE 2248212, DE 2248153, US 3264909, DE 1147721, FR 1127592, GB 636853, FR 57835, US 2584547, US 2533801, FR 937416, FR 929011, FR 1001665, GB 601348, FR 902641, US 2381084, US 2199685, FR 810749, CH 160292, FR 699972, FR 696469, DE 551959, FR 961259, FR 956354, DE 7235982. Malgré de nombreuses tentatives de perfectionnement exposées dans les documents cités ci-dessus, les pinces à épiler actuellement connues ne donnent pas totalement satisfaction. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer une nouvelle pince à épiler présentant des propriétés supérieures à celles des pinces à épiler connues. La présente invention a en particulier pour objectif de proposer 5 une nouvelle pince à épiler permettant de faciliter l'opération d'épilation. La présente invention a notamment pour objectif de limiter le risque de sectionnement du poil à arracher. Ce but est atteint dans le cadre de la présente invention, grâce à une pince à épiler comprenant deux branches reliées entre elles à une 10 première extrémité et définissant des mâchoires de serrage, possédant un plan, sur une seconde extrémité, caractérisée pur le fait que les branches se croisent entre leur première et leur seconde extrémité et qu'au repos les deux plans des mâchoires de serrage sont parallèles et en contact étroit sous un effort de serrage contrôlé. Comme l'homme de l'art le comprendra à l'examen des figures annexées, la pince à épiler conforme à la présente invention est fermée au repos et doit être sollicitée pour assurer son ouverture provisoire. Par ailleurs, elle garantit que les deux plans des mâchoires de serrage sont parfaitement parallèles et en contrat étroit, au repos. Ainsi, la pince à épiler conforme à la présente invention permet de garantir un pinçage des poils, avant extraction, entre deux plans des mâchoires de serrage et non pas, comme cela est fréquent à l'aide des pinces à épiler connues du type illustré sur la figure 1, entre deux arêtes. En effet, avec les pinces à épiler connues, si l'effort de serrage n'est pas contrôlé avec précision, les deux plans définis au niveau des mâchoires de serrage peuvent ne pas être rigoureusement parallèles, mais au contraire obliques entre eux, de sorte que le poil est serré non pas entre deux plans mais entre deux arêtes. D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels: - la figure 1 représente une vue schématique latérale d'une pince à épiler connue conforme à l'état de la technique, -la figure 2 représente une pince à épiler conforme à la présente invention, en perspective, - les figures 3 et 4 représentent deux vues latérales de la même pince à épiler conforme à la présente invention selon deux vues latérales orthogonales entre elles, - les figures 5 à 7 représentent trois vues respectivement similaires aux figures 2 à 4 d'une pince à épiler conforme à une variante de réalisation 10 de la présente invention, et la figure 8 représente une vue à échelle agrandie de l'extrémité proximale d'une pince à épiler conforme à la présente invention. On a représenté sur les figures 2 à 4 annexées, une pince 100 conforme à la présente invention. La pince 100 comprend deux branches 120, 130. Les branches 120, 130 sont fixées entre elles sur une première extrémité 122, 132. Les secondes extrémités 124, 134 des branches sont libres et définissent des mâchoires de serrage. A cette fin, de préférence, chaque seconde extrémité 124, 134, des branches 120, 130 possède un plan 125, 135 de serrage. Comme on le voit sur les figures 2 à 4 annexées, selon une caractéristique essentielle de l'invention, les branches 120, 130 se croisent entre elles entre leurs deux extrémités 122, 132 et 124, 134. Par ailleurs, au repos la pince conforme à la présente invention est fermée. Ainsi, les deux plans 125, 135 des mâchoires de serrage sont parallèles et en contact étroit sous un effort de se:rage contrôlé, au repos. Plus précisément encore, selon la présente invention, chaque branche 120, 130 est ondulée en forme générale d'une sinusoïde. On notera que de préférence, la demi sinusoïde 118 comprise 30 entre l'extrémité distale de liaison 122, 132 et la zone de croisement présente une longueur et une flèche supérieures à la demi sinusoïde 119 comprise entre la zone de croisement 140 et l'extrémité libre proximale 124, 134. Chacune des demies sinusoïdes 118, 119 peut elle- même faire l'objet de différentes variantes. Selon le mode de réalisation présenté sur les figures 2 à 4, la demie sinusoïde 118 comprise entre la zone de liaison des extrémités distales 122, 132 et la zone de croisement 140 est globalement arrondie, tandis que la demie sinusoïde 119 comprise entre la zone de croisement 140 et l'extrémité proximale 124, 134 est formée plutôt de tronçons rectilignes inclinés entre eux. Selon la variante de réalisation illustrée sur les figures 5 à 7, chacune des deux demies sinusoïdes 118, 119, est composée de la combinaison de tronçons globalement rectilignes. Ce mode de réalisation n'est cependant pas limitatif. Les deux demies sinusoïdes 118, 119 peuvent, le cas échéant, être réalisées sous forme globalement arrondie, ou encore sous forme de tronçons globalement rectilignes. Pour ouvrir la pince conforme à la présente invention, l'utilisateur doit solliciter les surfaces externes des demies sinusoïdes 118 de chaque branche 120, 130 situées entre la zone de liaison des extrémités distales 122, 132 et la zone de croisement 140, comme illustré par les flèches P1 sur la figure 7. On notera que de préférence, la pince conforme à la présente invention présente un plan de symétrie S schématisé sur les figures qui passent par le plan médian des extrémités distales 122, 132 et proximales 124, 134. De préférence, chaque branche 120, 130 est formée d'une lame de faible épaisseur (l'épaisseur étant considérée perpendiculairement au plan de symétrie S précité). Typiquement, chaque branche 120, 130 a une épaisseur de l'ordre de Imm. Par ailleurs, de préférence, la largeur des branches 120, 130 considérée parallèlement au plan de symét ie S diminue progressivement de l'extrémité distale 122, 132 en direction de l'extrémité proximale 124, 134 formant les mâchoires de serrage. Comme on le voit sur les figures annexées, de préférence, au niveau de la zone de croisement 140, chaque branche 120, 130 possède une échancrure 126, 136 s'étendant sensiblement sur la demi largeur des lames, pour permettre leur croisement avec liberté de déplacement relatif tout en limitant l'encombrement global de la pince à la largeur des lames composant celle-ci. Typiquement mais non limitativement, chaque échancrure 126, 136 est formée d'une découpe de contour rectangulaire. Les deux échancrures 126, 136 sont disposées tête bêche, l'une en regard de l'autre. De préférence, au niveau de leur extrémité distale de liaison 122, 132 les branches 120, 130 sont arrondies, comme référencé 102. Au contraire de préférence, au niveau de leurs extrémités proximales 124, 134 formant mâchoires, les branches 120, 130 possèdent une arête rectiligne 127, 137. Cette arête référencée 127, 137 peut être transversale à la direction d'élongation O-O de la pince comme illustré sur la figure 3 ou inclinée par rapport à cette direction d'élongation O-O comme illustré sur la variante de la figure 6. La pince conforme à la présente invention est de préférence réalisée en métal, typiquement en acier inoxydable. Cependant, le cas échéant, on peut envisager de réaliser la pince conforme à la présente invention en matériau thermoplastique sous réserve que la zone de liaison et/ou les branches 120, 130 définissent une élasticité suffisante pour assurer l'effort de serrage contrôlé au repos. Par ailleurs, la pince conforme à la présente invention peut être réalisée en une pièce unique ou à l'aide de deux lames initialement distinctes et fixées entre elles, typiquement soudées au niveau de leur extrémité distale 122, 132. Par rapport aux pinces à épiler connues du type illustré sur la figure 1, la pince à épiler conforme à la présente invention offre de nombreux avantages. Grâce aux croisements des branches 120, 130, la pince est en effet fermée au repos sous un effort contrôlé mais peut être ouverte par simple pression. Ainsi, la pince à épiler conforme à la présente invention permet de saisir simplement un poil en ouvrant la pince puis en relâchant celle-ci, une fois les deux mâchoires situées de part et d'autre du poil à retirer. De ce fait, contrairement aux pinces à épiler connues selon lesquelles lors de l'opération d'extraction l'utilisateur doit se concentrer à la fois sur l'effort de serrage qu'il doit maintenir et sur la traction à réaliser, grâce à une pince à épiler conforme à la présente invention, l'utilisateur, une fois le poil saisi, n'a qu'à se préoccuper de la traction, l'effort de serrage étant défini par construction par l'élasticité intrinsèque de la pince. On notera que des pinces, notamment pour le domaine de l'aéromodélisme, présentant des branches croisées et par conséquent une position fermée au repos, ont déjà été proposées dans l'état de la technique. Cependant, à la connaissance de l'inventeur de telles pinces à branches croisées n'ont pas été combinées avec des plans au niveau des mâchoires de serrage, ou en tout cas n'ont pas été proposées pour réaliser des pinces à épiler. Par conséquent, l'état de la technique ainsi formé n'offre pas les avantages inhérents à ceux de la présente invention qui combinent branches croisées et plans de serrage et permettent d'éviter le sectionnement du poil. Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation particuliers qui viennent d'être décrits mais s'étend à toute variante conforme à son esprit. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, les deux plans 125, 135 visibles notamment sur la figure 8, qui sont au repos parallèles et en contact étroit sous un effort de serrage contrôlé, pour former les mâchoires de serrage proprement dites, sont de préférence réalisées par usinage de l'extrémité 124, 134 des branches 120, 130. Plus précisément encore, comme on le voit sur la figure 8, au niveau de ces extrémités 124, 134 les branches 120, 130 forment un dièdre d'angle a et les plans 125, 135 sont usinés en biais ou biseau sur les branches 120, 130 pour former un angle a/2 par rapport à la face externe des branches 120, 130. Ainsi, l'épaisseur des branches 120, 130 se réduit progressivement en direction de l'extrémité libre des branches 120, 130 au niveau de laquelle les branches 120, 130 présentent une arête semi vive 1250, 1350. La réalisation des plans 125, 135 formant mâchoire de serrage, par usinage, permet de garantir une parfaite planéité et un parfait parallélisme de ces faces au repos et de ce fait un pincement idéal des poils à épiler
La présente invention concerne une pince à épiler comprenant deux branches (120, 130) reliées entre elles par une première extrémité (122, 132) et définissant sur leur seconde extrémité (124, 134) des mâchoires de serrage possédant chacune un plan (125, 135), caractérisée par le fait que les branches (120, 130) se croisent entre leur première extrémité et leur seconde extrémité (124, 134) et qu'au repos les deux plans (125, 135) des mâchoires de serrage sont parallèles et en contact étroit sous un effort de serrage contrôlé.
1. Pince à épiler comprenant deux branches (120, 130) reliées entre elles par une première extrémité (122, 132) et définissant sur leur seconde extrémité (124, 134) des mâchoires de serrage possédant chacune un plan (125, 135), caractérisée par le fait que les branches (120, 130) se croisent entre leur première extrémité et leur seconde extrémité (124, 134) et qu'au repos les deux plans (125, 135) des mâchoires de serrage sont parallèles et en contact étroit sous un effort de serrage contrôlé. 2. Pince à épiler selon la 1, caractérisée par le fait que chaque branche (120, 130) a la forme générale d'une sinusoïde. 3. Pince à épiler selon la 2, caractérisée par le fait que la demie sinusoïde (118) située entre l'extrémité de liaison (122, 132) et la zone de croisement (140) possède une longueur et une flèche supérieures à la demie sinusoïde (119) située entre la zone de croisement (140) et l'extrémité libre (124, 134). 4. Pince à épiler selon l'une des 1 à 3, caractérisée par le fait que la zone (118) de chaque branche (120, 130) 20 située entre l'extrémité de liaison (122, 132) et la zone de croisement (140) est globalement arrondie. 5. Pince à épiler selon l'une des 1 à 4, caractérisée par le fait qu'elle présente un plan de symétrie (S) 6. Pince à épiler selon l'une des 1 à 5, caractérisée par le fait que chaque branche (120, 130) est formée d'une lame de faible épaisseur. 7. Pince à épiler selon l'une des 1 à 6, caractérisée par le fait que chaque branche (120, 130) possède une échancrure (126, 136) au niveau de la zone de croisement (140) couvrant sensiblement la demi largeur des branches. 8. Pince à épiler selon l'une des 1 à 7, caractérisée par le fait que chaque branche (120, 130) possède une arête rectiligne (127, 137) au niveau de son extrémité libre. 9. Pince à épiler selon la 8, caractérisée par le fait que l'arête (127, 137) de l'extrémité proximale (124, 134) s'étend transversalement à la direction d'élongation (O-O) des branches. 10. Pince à épiler selon la 8, caractérisée par le 5 fait que l'arête rectiligne (127, 137) de l'extrémité libre (124, 134) des branches (120, 130) est inclinée par rapport à la direction d'élongation (O-O) des branches. 11. Pince à épiler selon l'une des 1 à 10, caractérisée par le fait qu'elle est réalisée en métal. 12. Pince à épiler selon l'une des ) à 11, caractérisée par le fait que les plans (125, 135) sont réalisés par usinage de l'extrémité des branches (120,130).
A
A45
A45D
A45D 26
A45D 26/00
FR2897246
A1
BROSSE ROTATIVE
20,070,817
La présente invention concerne une comportant un support de brosse et un organe de brossage annulaire, ledit organe de brossage annulaire étant constitué par une bande flexible munie de poils dépassant vers l'extérieur. Dans le domaine des brosses rotatives pour le traitement de surfaces, on connaît en particulier les brosses rotatives comportant une bande de brossage flexible. Ces dispositifs de brossage mettant en œuvre une bande de brossage flexible serrée entre deux disques sont bien connus. Ils posent des difficultés du fait de la flexibilité même de la bande de brossage. C'est pourquoi on recourt à un noyau en matière déformable, généralement en caoutchouc, dont la déformation radiale procure un appui suffisant de la bande flexible sur le noyau pour éviter sa déformation. Cette technique est par exemple illustrée par le brevet publié sous le numéro EP 0.347.429, qui décrit un outil à brosse rotative dans lequel une bande en matière plastique ou en métal est garnie de poils en fils d'acier de même longueur. Cette bande sans fin, mince et plate, est tendue en anneau sur un noyau annulaire élastique, qui est serré entre deux disques, et qui donc se déforme radialement, ce qui a pour effet de serrer fermement la bande. On obtient ainsi un meilleur effet de brossage car la bande flexible ne se déforme pas en flexion lorsque la brosse est mise en contact avec une surface à brosser, le noyau d'appui élastique s'opposant à cette déformation lors de l'utilisation. Néanmoins, la compression exercée par le noyau d'appui déformable pose un certain nombre d'inconvénients, le principal étant que la bande de brossage flexible se dilate en prenant une forme bombée, épousant la déformation du noyau compressible, de telle sorte que l'on ne dispose que d'une surface de contact réduite au niveau de la surface à brosser. De plus, cette surface de contact diminue constamment, ce qui provoque une usure plus importante et prématurée de la brosse. De fait, MFB001-FR-2 TEXTE DEPOSE - 2 l'utilisation de ces brosses est peu économique. En outre, le noyau d'appui utilisé doit avoir une bonne capacité à reprendre sa forme initiale, une fois qu'il n'est plus soumis à la compression entre les deux disques, afin de recevoir une bande de brossage neuve lorsqu'il est nécessaire de la remplacer. La présente invention a donc pour objectif d'obvenir aux inconvénients des dispositifs de brossage connus comportant un organe de brossage annulaire enserré entre deux disques de serrage et comportant en outre un noyau d'appui central. La présente invention propose donc un nouveau type de brosse rotative comportant deux disques de serrage entre lesquels est montée, sans noyau d'appui, un organe de brossage annulaire flexible, lui procurant un positionnement et une stabilisation tels que la surface de brossage soit bien régulière et que ledit organe de brossage annulaire ne présente pas de déformation en flexion lors de l'utilisation malgré l'absence d'un noyau d'appui. Entre autres avantages, la brosse rotative selon l'invention est robuste, simple et économiquement attractive. A cet égard, cette nouvelle brosse rotative comporte un support de brosse et un organe de brossage annulaire, le support de brosse comportant deux flasques de serrage montés sur un arbre d'entraînement et l'organe de brossage annulaire comportant une bande flexible munie de poils dépassant vers l'extérieur, ladite brosse rotative étant remarquable en ce que chaque flasque présente un épaulement circulaire de section globalement tronconique issu de la face interne de chacun des flasques, le diamètre périphérique externe D2 desdits épaulements, c'est-à-dire le diamètre à la jonction avec la face interne du flasque, étant légèrement supérieur au diamètre interne D de l'organe de brossage annulaire et lesdits épaulements étant avantageusement identiques et en regard de sorte que ledit organe de brossage soit maintenu par friction en appui serré sur la face externe de l'épaulement de chacun des MFBOOI-FR-2 TEXTE DEPOSE flasques après emboîtement sur lesdits épaulements. On mesure bien tout l'intérêt de cette brosse rotative de conception extrêmement simple et robuste qui permet de se passer aisément d'un noyau d'appui tout en assurant la même performance lors du brossage de surfaces. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront mieux de la description qui va suivre d'une variante particulière d'exécution, donnée à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue éclatée en demi-coupe de la brosse rotative selon l'invention ; - la figure 2 représente l'objet de la figure 1 à l'état assemblé ; - la figure 3 est une vue frontale du côté intérieur d'un flasque de serrage mis en œuvre dans la brosse rotative selon l'invention. En référence à la figure 1, la brosse rotative 1 selon l'invention comporte un support de brosse 2 et un organe de brossage annulaire 3. Le support de brosse 2 est essentiellement constitué par deux flasques de serrage 4 et un arbre d'entraînement 5 sur lesquels les deux flasques de serrage sont montés concentriques et parallèles lors du montage de la brosse rotative 1. En référence aux figures 1 et 2, le support de brosse 2 comporte également une pièce interne qui est un calibre d'écartement 6, de type entretoise constitué par un cylindre creux autorisant le passage de l'arbre d'entraînement 5. Ce calibre 6 permet d'assurer un écartement constant entre les deux flasques 4 lors de l'assemblage de la brosse rotative. En outre, ce calibre permet avantageusement d'éviter l'écrasement et la déformation de l'organe de brossage annulaire 3 lors de l'assemblage par sertissage de la brosse rotative 1. Dans la variante représentée sur les figures, le calibre 6 est un élément indépendant, et les deux flasques 4 sont strictement identiques. Dans une autre variante de réalisation, non MFB001-FR -2 _TEXTE DEPOSE - 4 - représentée sur les figures, le calibre 6 est partie intégrante d'un des deux flasques 4. Bien entendu, on pourra également réaliser des flasques munis chacun d'une partie complémentaire de ce calibre, de sorte que, lors de l'assemblage, ces deux parties viennent se positionner en vis-à-vis et en contact afin de former un calibre d'écartement complet. En référence à l'ensemble des figures, les flasques de serrage 4 comportent sur leur face interne un flanc annulaire périphérique 7 sur lequel vient se positionner l'organe de brossage annulaire 3. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, les flasques comportent un épaulement circulaire 8 de section tronconique issu de la face interne de chacun des flasques. Le profil tronconique est du type à entrée progressive, c'est-à-dire dont le diamètre va en s'élargissant du sommet de l'épaulement 8 vers sa base, afin de permettre un emboîtement aisé de l'organe de brossage 3 annulaire sur les épaulements disposés en regard lors du montage de la brosse 1. Ainsi, le diamètre Dl au sommet 80 de l'épaulement 8 est inférieur au diamètre D interne de l'organe de brossage annulaire 3, tandis que le diamètre D2 à la base de la face externe 81 de l'épaulement 8, c'est-à-dire le diamètre à la jonction avec la face interne du flasque 4, est légèrement supérieur à ce même diamètre interne D de l'organe annulaire 3. Par légèrement supérieur, on entend ici que le diamètre D2 est supérieur au diamètre D, d'au moins un demi millimètre, suffisamment pour obtenir le maintien en friction de l'organe de brossage annulaire 3 sur la face externe 81 de l'épaulement 8 par simple emboîtement. L'Homme de l'Art pourra aisément déterminer la valeur applicable au diamètre D2 en fonction du diamètre D et du coefficient d'élasticité du matériau constituant l'organe de brossage 3. La hauteur de la face externe 81 de l'épaulement 8 qui sera en contact avec la face interne de l'organe de brossage annulaire 3, est telle que les forces de friction MFBOOI-FR-2 TEXTE DEPOSE - 5 - appliquées scient suffisantes pour éviter le ripage de l'organe de brossage annulaire 3 lors d'une utilisation intensive de la brosse rotative conforme à l'invention. De préférence, cette hauteur représente au minimum 15% de la largeur de l'organe de brossage En jouant sur le diamètre D2, la pente de la face externe 81, la hauteur de cette même face, l'écartement des flasques et le coefficient d'élasticité du matériau constituant l'organe de brossage 3, l'Homme de l'Art est à même de construire une brosse conforme à l'invention qui procure toute satisfaction lors de son utilisation. La section de l'épaulement 8 est globalement tronconique et de préférence régulière. Toutefois, si pour des raisons fonctionnelles, la pente de la face externe 81 et le profil de sa section doivent être constants et réguliers afin d'assurer un maintien optimal de l'organe de brossage 3, on comprend bien que la régularité de la face interne 82 n'est qu'une commodité dans la conception de la forme des flasques 4 et qu'on pourra lui donner n'importe quelle autre forme. La hauteur de la face interne 82 de l'épaulement 8, c'est-à-dire la distance entre le sommet 80 de l'épaulement 8 et la surface du voile central 9 du flasque 4 détermine la longueur du calibre d'écartement 6 en fonction de la largeur de l'organe annulaire 3, de manière à ce que, lors du montage de la brosse rotative selon l'invention, le serrage exercé par les deux flasques de serrage 4 sur l'organe 3 annulaire soit suffisant pour entraîner la brosse en rotation sans ripage, même en utilisation intensive de la brosse. Le maintien de l'organe de brossage annulaire 3 sur le support de brosse 2 est donc annulé par la combinaison du serrage entre les flasques 4 et de la force de friction exercée par l'emboîtement de l'organe annulaire 3 sur les épaulements en regard des flasques 4. Le voile central 9 des flasques 4 est percé en son centre d'un orifice 10 permettant le passage de l'arbre d'entraînement 5. MFBOOI-FR-2 TEXTE DEPOSE - 6 - En référence aux figures 1 et 2, l'arbre d'entraînement 5 est une tige cylindrique comportant deux sections de diamètre et de longueur différentes. A son extrémité distale, l'arbre d'entraînement comporte un épaulement d'abutement 51, dont les dimensions sont déterminées pour que la tige puisse être bloquée sur la face externe 91 du voile 9 d'un des flasques 4. En vue d'un assemblage par sertissage, la section distale 52 de l'arbre 5 présente une longueur telle que son extrémité proximale 52a dépasse légèrement de la face externe du second flasque de serrage 4 lorsque la brosse est montée. La seconde section 53 de l'arbre 5 a un diamètre et une longueur compatibles avec une insertion dans le mandrin d'un outil pouvant entraîner la brosse en rotation, par exemple une perceuse électrique. Selon une variante de réalisation non représentée sur les figures, l'arbre d'entraînement 5 peut comporter, à la place de la section distale 52, une section filetée permettant un assemblage par boulonnage de la brosse rotative. Selon un autre aspect de l'invention, l'organe de brossage annulaire 3 est constitué d'une bande flexible 11 munie de poils 12 dépassant vers l'extérieur. Les poils sont issus sensiblement perpendiculairement au plan tangentiel de la bande 11, de manière à ce que leur axe longitudinal soit orienté radialement par rapport à l'axe de l'arbre d'entraînement 5 lorsque la brosse est montée. De préférence, les poils 12 sont constitués par des agrafes métalliques en forme générale de U enfoncées dans la bande flexible 11 par sa face interne. Cette dernière est constituées d'une trame tissée enduite sur sa face externe d'un polymère élastique du type caoutchouc. On se référera avantageusement au modèle d'utilité allemand DE 8805136U qui détaille la fabrication d'un organe de brossage annulaire de ce type. Selon une variante d'exécution, l'extrémité libre des poils 12 est inclinée par rapport à leur axe longitudinal. Cette inclinaison est comprise entre 30 et 60 et est de MFB001-FR-2 TEXTE DEPOSE - 7 - préférence à 45 . Cette inclinaison de l'extrémité libre de l'ensemble des poils permet une meilleure attaque de la surface à brosser. Les poils 12 sont en fil métallique, de préférence en 5 fil métallique lisse. Les poils de la brosse peuvent bien entendu être réalisés en d'autres matériaux, tels que des polymères synthétiques ou de la fibre de verre. L'Homme de l'Art pourra également utiliser du fil d'acier communément 10 utilisé pour les brosses métalliques, mais également tout autre métal non ferreux par exemple du laiton, du cuivre ou de l'aluminium. En outre, l'extrémité libre des poils peut être affûtée en fonction des contraintes d'utilisation prévues. 15 La brosse annulaire 3 pourra être couverte de poils 12 sur toute la surface ou comporter des plages dépourvues de poils, réparties systématiquement ou non, en fonction d'utilisations particulières. Il va enfin de soi que l'exemple de réalisation de 20 brosse rotative selon l'invention qui vient d'être donné n'est qu'une illustration particulière, en aucun cas limitative des domaines de l'invention. MFBOOI-FR-2 TEXTE DEPOSE
La présente invention a pour objet une brosse rotative (1) comportant un support de brosse et un organe de brossage annulaire (3), le support de brosse comportant deux flasques (4) de serrage montés concentriques et parallèles sur un arbre d'entraînement (5) et l'organe de brossage (3) comportant une bande flexible (11) munie de poils (12) dépassant vers l'extérieur, remarquable en ce que chaque flasque (4) présente un épaulement circulaire (8) de section globalement tronconique issu de la face interne de chacun des flasques, le diamètre périphérique externe D2 desdits épaulements (8), c'est-à-dire le diamètre à la jonction avec la face interne du flasque (4), étant légèrement supérieur au diamètre interne D de l'organe de brossage annulaire (3) et lesdits épaulements étant avantageusement identiques et en regard de sorte que ledit organe de brossage (3) soit maintenu par friction en appui serré sur la face externe (81) de l'épaulement (8) de chacun des flasques (4) après emboîtement sur lesdits épaulements.
1 - Brosse rotative (1) comportant un support de brosse (2) et un organe de brossage annulaire (3), le support de brosse (2) comportant deux flasques (4) de serrage montés concentriques et parallèles sur un arbre d'entraînement (5) et l'organe de brossage (3) comportant une bande flexible (11) munie de poils (12) dépassant vers l'extérieur, caractérisée en ce que chaque flasque (4) présente un épaulement circulaire (8) de section tronconique issu de la face interne de chacun des flasques, le diamètre périphérique externe D2 desdits épaulements (8), c'est-à-dire le diamètre à la jonction avec la face interne du flasque (4), étant supérieur au diamètre interne D de l'organe de brossage annulaire (3) et lesdits épaulements étant en regard, de sorte que ledit organe de brossage (3) soit maintenu par friction en appui serré sur la face externe (81) de l'épaulement (8) de chacun des flasques (4) après emboîtement sur lesdits épaulements (8). 2 - Brosse rotative (1) selon la 1, caractérisée en ce que les deux flasques (4) sont séparés par un calibre d'écartement (6), destiné à éviter l'écrasement et la déformation de l'organe de brossage annulaire (3) entre les deux flasques (4) lors du montage de la brosse (1). 3 - Brosse rotative (1) selon la 2, caractérisée en ce que les flasques (4) sont identiques. 4 - Brosse rotative (1) selon la 2, caractérisée en ce que le calibre d'écartement (6) est intégré à l'un des deux flasques (4). 5 - Brosse rotative (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les poils (12) de l'organe de brossage annulaire (3) sont constitués par des agrafes métalliques en U, implantées par MFBOOI-FR-2 SUITE A NOTIFICATION IRREGULARITES - 9 poils (12) de l'organe de brossage annulaire (3) sont constitués par des agrafes métalliques en U, implantées par la face interne dans la bande flexible (11). 6 - Brosse rotative (1) selon la 5, caractérisée en ce que l'extrémité libre des poils (12) est inclinée de 30 à 60 par rapport à leur axe longitudinal. MFB001-FR-2 SUITE A NOTIFICATION IRREGULARITES
A
A46
A46B
A46B 7
A46B 7/10
FR2893634
A1
APPAREIL DANS UNE CARDE A CHAPEAU OU UNE CARDE A ROULEAU DESTINE A MEULER UNE GARNITURE SUR UN ROULEAU ROTATIF
20,070,525
L'invention se rapporte à un appareil dans une carde à chapeau ou une carde à rouleau destiné à meuler une garniture disposée sur un rouleau rotatif, ayant un dispositif de support avec au moins un élément de meulage et un dispositif d'avance servant à placer l'élément de meulage contre la garniture, l'appareil comportant un dispositif de rappel servant à continuer à pousser automatiquement vers l'avant l'élément de meulage dans une direction d'entrée en contact pendant la procédure de meulage, et le dispositif de support étant fixé sur la carde à chapeau ou la carde à rouleau. Lorsque des fibres textiles sont traitées, les fibres sont orientées et nettoyées à l'aide de cardes à chapeau ou de cardes à rouleau. Ces appareils de traitement de fibre comportent au moins un rouleau ayant une paroi sous la forme d'un cylindre circulaire et portant une garniture de traitement de fibre sur sa surface de paroi extérieure. Pour le traitement de fibre, le rouleau est mis en rotation par rapport à son axe de cylindre. La garniture disposée sur la surface de paroi extérieure passe à travers la matière fibreuse et l'oriente, éventuellement en coopération avec d'autres éléments de traitement tels que, par exemple, des cardes à chapeau, des rouleaux de nettoyage et équivalent. Le nettoyage de la matière brute est par ailleurs également obtenu par le traitement de fibre. Afin d'augmenter une résistance à l'usure et d'améliorer la qualité de la matière fibreuse textile, une garniture à dent-de-scie tout en acier est habituellement utilisée comme garniture de traitement de fibre. Une garniture d'un tel type comprend un fil à dent-de-scie enroulé sur une trajectoire hélicoïdale autour du rouleau ayant une paroi sous la forme d'un cylindre circulaire, les dents-de-scie du fil passant à travers la matière fibreuse. Dans la mise en œuvre des fils décrits ci-dessus, une usure considérable de la garniture de traitement de fibre se produit. De plus, des produits contaminants peuvent se rassembler dans la zone de cette garniture. Le problème décrit en dernier est particulièrement évident lors du traitement de fibre synthétique, au cours duquel les fibres peuvent fondre et se coller sur la garniture. Par conséquent, afin d'obtenir la qualité souhaitée de matière fibreuse, il est nécessaire que la garniture de traitement de fibre subisse un traitement de manière régulière afin, au cours de ce traitement, de meuler à nouveau les pointes de la garniture et/ou enlever les produits contaminants de la garniture. Dans le cas d'un appareil connu (EP 1 430 997 A), après montage du dispositif de meulage sur le bâti de machine d'une carde à chapeau ou d'une carde à rouleau, l'orientation souhaitée du dispositif de meulage par rapport à la garniture devant subir le traitement est tout d'abord ajustée à l'aide d'une vis de réglage. Grâce à ces moyens, la pression de contact (dispositif de rappel) de l'élément de meulage contre la garniture est ajustée. Le dispositif de traitement est alors soulevé à l'écart de la garniture en actionnant un vérin de levage pneumatique, le rouleau avec la garniture est amené à tourner et le dispositif de traitement est avancé vers la garniture en actionnant de nouveau le vérin de levage pneumatique. Il est désavantageux que le rappel du dispositif de meulage ait à être ajusté dans une étape de préparation additionnelle, pour laquelle l'élément de meulage est tout d'abord placé contre la garniture qui ne tourne pas. De plus, pour l'ajustement du dispositif de rappel, de la place supplémentaire en termes d'appareil et d'installation est exigée. Il est par ailleurs désavantageux que, dans le cas d'une utilisation mobile ou du remplacement de l'appareil, la procédure d'ajustement prenant du temps soit exigée de manière additionnelle. Le problème sous-tendant l'invention est par conséquent de procurer un appareil du type décrit au début qui évite les inconvénients mentionnés et qui est particulièrement simple en termes de construction et d'installation et rend possible le fait de réduire le temps jusqu'à la disponibilité pour l'entretien afin d'avancer l'appareil de meulage et pour la procédure de meulage. Le problème est résolu selon la présente invention par un appareil du type décrit au début, caractérisé en ce qu'une multiplicité d'éléments de capot et/ou d'éléments de travail est associée au rouleau, le dispositif de meulage avec l'élément de meulage étant interchangeable avec un élément de capot et/ou un élément de travail. Comme cela résulte du fait que les éléments de transport au niveau des côtés, ayant déjà des points de référence définis, sont associés au dispositif de support ayant le dispositif de rappel pour le au moins un élément de meulage, la place en termes d'appareil et le temps exigé pour la disponibilité pour l'entretien sont réduits de manière substantielle. Comparé â l'appareil connu, un ajustement séparé ou additionnel du dispositif de rappel n'est plus nécessaire. D'une manière particulièrement avantageuse, les espacements définis déjà prédéterminés de construction au niveau des parties latérales sont utilisés dans ce but. Plus particulièrement, selon l'invention, des éléments de support ajustés par rapport à l'espacement par rapport au cylindre peuvent être utilisés pour l'ajustement du dispositif de rappel. Des deux côtés du cylindre peuvent être prévus des parties latérales ayant des éléments de support, dont la zone périphérique a dans la direction radiale des espacements prédéterminés par rapport à un point de référence du rouleau, et le dispositif de support de l'appareil de meulage peut être associé aux éléments de support des parties latérales. Au moins un élément de meulage peut être prévu pour être déplacé, pendant la procédure de meulage, dans la direction d'une trajectoire de déplacement s'étendant perpendiculairement à la direction d'entrée en contact. Le dispositif de rappel peut être prévu pour être déplacé dans la direction de la trajectoire de déplacement avec le au moins un élément de meulage. Le au moins un élément de meulage peut avoir une liaison articulée sur le dispositif de rappel au moyen d'un joint, par exemple un joint universel. La direction de déplacement pendant le processus de meulage peut être réversible. Le support, avec le dispositif de rappel pour le au moins un élément de meulage, peut être prévu être déplacé ou avancé dans la direction d'entrée en contact. Le dispositif de rappel peut comprendre un ressort, par exemple un ressort hélicoïdal. Une multiplicité d'éléments de meulage peut être prévue dans la direction de la surface de garniture devant être meulée. A chaque élément de meulage peut être associé un dispositif de rappel, sur lequel il peut avoir une liaison articulée. Au moins un élément de meulage peut réaliser un mouvement oscillant ou de va et vient en arrière et en avant pendant le processus de meulage. Le support peut être monté sur les coudes d'extension d'une carde à chapeau ou d'une carde à rouleau. La position des coudes d'extension peut être réglable dans la direction radiale, par exemple au moyen d'éléments d'ajustement, par exemple des broches filetées. La position des coudes d'extension par rapport au rouleau peut être réglable. Les coudes d'extension peuvent être montés sur les parties latérales. Le dispositif de support peut être monté sur les grilles latérales de la carde à chapeau. Le dispositif de support peut être monté sur une surface usinée, par exemple du coude d'extension. La surface usinée, par exemple du coude d'extension, peut avoir un espacement défini par rapport à l'axe central du rouleau. Le support peut avoir, dans chacune de ses zones d'extrémité, une plaque de liaison ou équivalent. L'entraînement de mouvement de dispositif de meulage peut être relié au système de commande de machine de la carde à chapeau ou de la carde à rouleau. L'entraînement de mouvement peut englober le mouvement d'avance vers et à l'écart du rouleau. La procédure de mouvement peut englober le mouvement de meulage orienté longitudinalement. La durée de meulage peut être réglable, par exemple en fonction du temps d'utilisation (temps de fonctionnement) de la garniture. La durée de meulage peut être entre environ 2 et 120 secondes. La multiplicité d'éléments de meulage, par exemple des meules, peut être disposée l'un à la suite de l'autre ou être disposée en une rangée. Des petits espaces (espacements), par exemple inférieurs à 1,0 mm, peuvent être prévus entre les éléments de meulage. Les éléments de meulage, par exemple des meules, peuvent avoir une largeur d'environ 15 à 1500 mm, de préférence d'environ 50 mm. Pour le mouvement, par exemple le mouvement oscillant, peut être prévu un élément d'entraînement électrique, par exemple un moteur électrique, un élément d'entraînement pneumatique ou un élément d'entraînement hydraulique. L'élément d'entraînement peut être relié mécaniquement à l'entraînement de rouleau. L'élément d'entraînement peut être un vérin pneumatique à course courte. L'élément de support interne, sur lequel sont fixés les éléments de meulage, peut être logé et guidé dans un élément de fixation. L'élément de meulage peut être fixé sur un axe de guidage. Les éléments de meulage peuvent être mobiles sur la largeur du travail en même temps que l'élément de mouvement. Le support, tout comme l'élément de fixation, peut être un élément extrudé, par exemple en aluminium. Les dimensions du support et de l'élément de capot ou de l'élément de travail peuvent être les mêmes ou sensiblement les mêmes. Le dispositif de meulage peut être employé dans une utilisation mobile ou dans une utilisation fixe. Enfin, l'élément de meulage peut être sous la forme d'un parallélogramme, d'un parallélépipède (rectangulaire) ou avoir une forme carrée. La multiplicité d'éléments de meulage peut être disposée avec un angle par rapport à l'axe longitudinal du support. Les éléments de meulage peuvent se chevaucher l'un l'autre dans la direction de meulage. Le rouleau peut être le cylindre, un avant-train ou un peigneur d'une carde à chapeau ou d'une carde à rouleau. La surface usinée, par exemple le coude d'extension, peut avoir un espacement défini par rapport au cercle des extrémités de la garniture du cylindre. L'invention va être décrite ci-après plus en détail en se référant à des formes de réalisation représentées dans les dessins, dans lesquels : La figure 1 montre, dans une vue de côté schématique, une carde à chapeau ayant l'appareil de meulage selon l'invention; La figure 2 montre une partie d'une grille latérale avec une partie d'un coude d'extension, sur laquelle l'appareil de meulage selon l'invention et un élément de cardage sont montés; La figure 3 montre, dans une vue de côté schématique, une grille latérale avec un coude flexible, un cylindre, un coude d'extension, des éléments de cardage fixes et l'appareil de meulage selon l'invention; La figure 4 montre un coude d'extension avec des broches de réglage filetées et l'appareil de meulage selon l'invention; La figure 5a est une vue de côté en coupe de l'appareil de meulage selon l'invention, dans laquelle les éléments de meulage et la garniture de cylindre sont hors d'engagement; La figure 5al est un détail à une échelle agrandie de la figure 5a; La figure 5b est une vue de dessus et une coupe partielle à travers l'appareil de meulage de l'invention selon la figure 5a; La figure 5c est une vue en coupe, depuis l'avant, à travers l'appareil de meulage de l'invention selon la figure 5a; La figure 6 est une vue en coupe, depuis le côté, à travers l'appareil de meulage de l'invention selon la figure 5a, mais avec les éléments de meulage et la garniture de cylindre en engagement de meulage; et Les figures 7a à 7d montrent quatre formes pratiques de disposition pour une multiplicité d'éléments de meulage. La figure 1 montre une carde à chapeau, par exemple une carde à chapeau Trützschler TC 03, ayant un rouleau d'avance 1, une table d'avance 2, des avants-trains 3a, 3b, 3c, un cylindre 4, un peigneur 5, un rouleau débourreur 6, des rouleaux de pincement 7, 8, un élément de guidage de nappe 9, un entonnoir à nappe 10, des rouleaux d'évacuation 11, 12, une partie supérieure de carde rotative 13 ayant des rouleaux de guidage de partie supérieure de carde 13a, 13b et des chapeaux 14, un pot 15 et un empoteur 16. Les sens de rotation des rouleaux sont indiqués par des flèches courbes. La référence M désigne le centre (axe) du cylindre 4. La référence 4a désigne la garniture et la référence 4b désigne le sens de rotation du cylindre 4. La référence B désigne le sens de rotation de la partie supérieure de carde rotative 13 dans la position de cardage et la référence C désigne la direction de transport de retour des chapeaux 14. Entre l'avant-train 3c et le rouleau de guidage de partie supérieure de carde arrière 13a sont disposés des éléments de capot ou des éléments de travail immobiles, par exemple des éléments de cardage fixes 27', et entre le rouleau de guidage de partie supérieure de carde avant 13b et le peigneur 5 sont disposés des éléments de capot et des éléments de travail immobiles, par exemple des éléments de cardage fixes 27". La flèche A indique la direction de travail. Les flèches courbes dessinées à l'intérieur des rouleaux désignent les sens de rotation des rouleaux. La référence 25 désigne un appareil de meulage selon l'invention. Selon la figure 2, un panneau latéral rigide approximativement semi-circulaire 18 est fixé latéralement à chaque extrémité du bâti de machine (non représenté), et sur l'extérieur de ce panneau dans la zone de la périphérie est monté de manière concentrique un élément de support courbe 19 (coude d'extension), par exemple en utilisant des vis, lequel élément de support a, comme surface de support, une surface extérieure convexe 19' et un côté inférieur 19" Les éléments de cardage 27' ont, à leurs deux extrémités, des surfaces de support, qui reposent sur le dessus de la surface extérieure convexe 19' de l'élément de support. Sur le côté inférieur du segment de cardage 27' sont montés des éléments de cardage 20a, 20b, qui ont des garnitures de cardage 20a', 20b'. La référence 21 désigne le cercle des extrémités des garnitures. Le cylindre 4 a, autour de sa circonférence, une garniture de cylindre 4a, par exemple une garniture à dent-de-scie. La référence 22 désigne le cercle des extrémités de la garniture de cylindre 4a. L'espacement entre le cercle des extrémités 21 et le cercle des extrémités 22 est indiqué par la référence a et est par exemple de 0,20 mm. La référence b désigne l'espacement entre la surface extérieure convexe 19' et le cercle des extrémités 22. La référence ri désigne le rayon de la surface extérieure convexe 19' et la référence r2 désigne le rayon du cercle des extrémités 22. Les rayons et r2 se coupent au niveau du centre M (voir la figure 1) du cylindre 4. Le segment de cardage 27' selon la figure 2 se compose d'un support 23 et de deux éléments de cardage 20a, 20b, qui sont disposés l'un après l'autre dans le sens de rotation (flèche 4b) du cylindre 4, les garnitures des éléments de cardage 20a, 20b et la garniture 4a du cylindre 4 s'étendant à l'opposé l'une de l'autre. L'appareil de meulage 25 est disposé à la suite du segment de cardage 27', vu dans le sens de rotation 4b du cylindre 4. La meule chargée par ressort 40 est en engagement de meulage avec les pointes de la garniture de cylindre 4a. Un dispositif d'avance 33 (voir la figure 5a) entraîne un déplacement du dispositif de support pour la meule dans une direction radiale par rapport à l'axe de cylindre M dans la direction des flèches C, D, avec pour résultat que la meule est amenée en et hors d'engagement avec la garniture de cylindre 4a. Selon la figure 3, entre les avant-trains 3 et le rouleau de guidage de partie supérieure de carde 13a se trouvent trois éléments de cardage fixes immobiles 27a, 27b, 27c et trois éléments de boîtier de cylindre sans garniture 28a, 28b, 28c. Les éléments de cardage fixes 27 ont une garniture qui s'étend à l'opposé de la garniture de cylindre 4a. Les éléments de cardage fixes 27a à 27c sont fixés au moyen de vis et les éléments de capot 28a à 28c sont fixés au moyen de vis (non représentées) sur un coude d'extension 19a ou 19b (dans la figure 3, seuls les coudes d'extension 19a1, 19a2 sur un côté de la carde à chapeau sont représentés), qui à son tour est fixé au moyen de vis sur les panneaux de carde à chapeau 18a et 18b (dans la figure 3, seul 18a est représenté) de chaque côté de la carde à chapeau. Les coudes flexibles 17a, 17b (dans la figure 3, seul 17a est représenté) sont fixés au moyen de vis sur les panneaux latéraux 18a et 18b, respectivement. La référence 24a désigne le bâti de machine et la référence 30 désigne des capots d'aspiration ayant des lames de séparation. L'appareil de meulage 25 selon l'invention est monté entre un élément de capot 28b et un élément de carde fixe 27b sur le coude d'extension 19a1. Selon la figure 4, les coudes d'extension 19a1, 19a2 et 19b1, 19b2 sont fixés sur chaque côté de la carde à chapeau sur un panneau de carde à chapeau 18a et 18b respectivement. Chaque coude d'extension 19a1, 19a2 et l9bl, 19b2 est, d'une manière représentée dans la figure 4 en utilisant l'exemple du coude d'extension 19a1, réglable dans la direction radiale au moyen d'au moins trois broches de réglage 29a1, 29a2, 29a3 (broches filetées). Grâce à ces moyens, il est possible d'ajuster l'espacement b (figure 2) entre la surface extérieure convexe 19' et le cercle des extrémités 22 de la garniture 4a du cylindre. Il en résulte qu'il est également possible d'ajuster l'espacement entre la surface extérieure convexe 19' et le centre M (voir la figure 1) du cylindre 4. Il en résulte que des espacements définis sont spécifiés entre la zone périphérique 19' du coude d'extension 19a1 et un point de référence (le cercle des extrémités 22 ou le centre M). Ces espacements définis sont utilisés pour le rappel du dispositif de rappel 34 et rendent un ajustement séparé du dispositif de rappel inutile. L'appareil de meulage selon l'invention doit seulement être placé contre la garniture 4a qui doit être meulée et/ou, lorsque cela s'avère approprié, être soulevé à l'écart de celle-ci, au moyen du dispositif d'avance. L'espacement a (figure 2) entre les garnitures de l'élément de cardage fixe 27' et la garniture 4a du cylindre 4 peut également être ajusté au moyen des broches de réglage 29a1, 29a2, 29a3. Les références fl à f9 désignent les largeurs des éléments montés sur le coude d'extension 19a1, par exemple l'appareil de meulage 25, l'élément de cardage 27, le capot d'aspiration 30 avec une lame de séparation, les largeurs fl à f9 étant les mêmes. L'appareil de meulage 25 et un élément de capot ou un élément de travail sont par conséquent interchangeables. Il est par conséquent possible pour un élément de capot ou un élément de travail d'être enlevé et pour un appareil de meulage 25 d'être installé à la place de celui-ci (échange). Toutefois, il est également possible pour l'appareil de meulage 25 d'avoir été monté de façon permanente sur la carde à chapeau. La figure 5a montre le cylindre 4, pourvu de la garniture 4a, et l'appareil de meulage 25. L'appareil de meulage 25 possède un boîtier 31, dans lequel sont prévus un dispositif de support 32 ayant des éléments de meulage 40, un dispositif d'avance 33, un dispositif de rappel 34 et un dispositif de déplacement 47 (voir la figure 5b). La référence f désigne la largeur du boîtier 31. Le dispositif de support 32 comprend un élément de guidage 35 et un élément de support 36. Un support de meule 39 ayant une meule 40 est monté au moyen d'un joint universel 38 à une extrémité d'un axe de guidage 37. L'axe de guidage 37 est monté dans un trou débouchant dans l'élément de guidage 35 de façon à être mobile dans la direction de flèche F, G. L'autre extrémité de l'axe de guidage 37 passe à travers un trou débouchant 36a, 36b dans l'élément de support 36. Un anneau de fixation 41 est fixé sur l'extrémité de l'axe de guidage 37. L'élément de guidage 35 et l'élément de support 36 sont des éléments en aluminium extrudés. Les références 46a1, 46a2 désignent des axes de guidage (voir la figure 5a). Le dispositif d'avance 33 comprend un vérin pneumatique 42 ayant une tige de vérin 43 (tige de piston), par exemple un vérin pneumatique à course courte. Sur l'extrémité libre de la tige de vérin 43 est fixé un élément de transmission mécanique 44, par exemple une plaque de tôle plate ou équivalent, qui est fixée de manière additionnelle sur l'élément de support 36. Comme cela résulte de cette liaison rigide, la tige de vérin 43 et l'élément de support 36 sont tous les deux mobiles dans la même direction. La face d'extrémité du vérin 33 qui est éloignée de la tige de vérin 43 est fixée de telle sorte qu'elle est supportée contre l'élément de guidage 35. En fonction de la position du dispositif d'avance 33 qui est représenté dans la figure 5a, un espacement c est présent entre l'élément de meulage 40 et la garniture de cylindre 4a, c'est-à-dire que les éléments de meulage 40 ne sont pas en engagement avec la garniture de cylindre 4a. Le dispositif de rappel 34 comprend un ressort hélicoïdal 45, par exemple un ressort de compression, dont une extrémité est supportée sur un épaulement 37a de l'axe de guidage 37 et dont l'autre extrémité est supportée sur un palier 36c dans le trou 36a à travers l'élément de support 36. Selon la figure 5b, le dispositif de déplacement 47 comprend un vérin pneumatique 48 ayant une tige de vérin 49 (tige de piston), par exemple un vérin pneumatique à course courte. A l'extrémité libre de la tige de vérin 49 est fixé un élément de transmission mécanique 50, par exemple une plaque en tôle pliée deux fois ou équivalent, qui est fixée de manière additionnelle sur l'élément de guidage 35, par exemple par des vis 51a, 51b. Comme cela résulte de cette liaison rigide, la tige de vérin 49 et l'élément de guidage 35 sont chacun mobiles dans la même direction. La zone d'extrémité du vérin 48 qui est éloignée de la tige de vérin 49 est fixée de telle sorte qu'elle est supportée contre une plaque de liaison 53a. L'élément de guidage 35 est sous la forme d'un élément en aluminium extrudé, dans lequel, dans des passages creux latéraux 35b, 35c, se trouvent des fiches collées de manière adhésive 46, par exemple des fiches en acier de section circulaire. Des fiches 46a1, 46a2 et 46b1, 46b2, qui sont sous la forme d'axes de guidage, s'étendent vers l'extérieur depuis chacune des deux faces d'extrémité de l'élément de guidage 35. Des manchons 55a1, 55a2 et 55b1, 55b2 sont fixés dans des alésages 54al, 54a2 et 54bl, 54b2 dans les plaques de liaison 53a et 53b respectivement. Les extrémités libres des axes de guidage 46a1, 46a2 et 46b1, 46b2 s'engagent dans les ouvertures des manchons 55a1, 55a2 et 55b1, 55b2, respectivement, d'une manière permettant un déplacement dans la direction des flèches K, L. La figure 5c montre des espacements différents d et e entre, d'une part, les faces d'extrémité des plaques de liaison 53a, 53b qui sont l'une en face de l'autre et, d'autre part, les faces d'extrémité 35d, 35e de l'élément de guidage 35. Au moyen du dispositif de déplacement 47 et du déplacement de la tige de vérin 49 dans la direction des flèches M, N, l'élément de guidage 35 et avec lui, dans le même temps, l'élément de support 36 sont par conséquent poussés en arrière et en avant dans la direction des flèches K, L. Selon la figure 5c, une multiplicité d'éléments de meulage 40a, 40n, par exemple des meules, est disposée sur la largeur de l'appareil de meulage 25 ou du cylindre 4 l'un à la suite de l'autre en une rangée. L'espacement g entre les éléments de meulage 40a à 40c disposés l'un à la suite de l'autre est par exemple inférieur à 1,0 mm. La durée du meulage détermine la quantité de matière enlevée de la garniture 4a et varie entre par exemple 2 et 120 secondes. Pendant la procédure de meulage, les éléments de meulage 40a à 40n réalisent un mouvement de va et vient ou oscillant en arrière et en avant dans les directions K, L. Au cours de l'avance (mise en place contre la garniture 4a), le dispositif d'avance 33 se déplace dans la direction de la flèche G et au cours du mouvement de retour (soulèvement à l'écart de la garniture 4a), le dispositif d'avance 33 se déplace dans la direction de la flèche F. Pendant le mouvement du dispositif d'avance 33 dans les directions F, G, l'élément de guidage 35 reste immobile (fixe). Au cours du mouvement de meulage, l'élément de guidage 35 et également l'élément de support 36 sont tous les deux déplacés dans la direction des flèches K, L. Selon la figure 6, au contraire de ce qui est représenté dans la figure 5a, l'élément de meulage 40 est en engagement de meulage avec la garniture 4a. Comme cela résulte de l'actionnement du vérin 42, l'élément de support 36 est déplacé dans la direction de la flèche I. Il en résulte que l'espacement représenté dans la figure 5a par h, entre l'élément de support 36 et l'élément de guidage 35, a été réduit à l'espacement i. Dans le même temps, l'espacement entre l'anneau de fixation 41 et l'élément de support 36 a été accru, comparé à la figure 5a, jusqu'à l'espacement k. Selon les figures 7a à 7d, les surfaces de meulage des éléments de meulage 40a à 40n sont disposées l'une à la suite de l'autre en une rangée. Selon la figure 7a, les surfaces de meulage des éléments de meulage 40a â 40n sont sous la forme de parallélogrammes. Les bords adjacents des éléments de meulage 40a à 40n forment un angle par rapport à l'appareil de meulage P. Selon la figure 7b, les éléments de meulage 40a à 40n sont sous la forme de parallélépipèdes. Les bords des éléments de meulage 40a à 40n qui sont l'un en face de l'autre sont orientés parallèlement à l'appareil de meulage P. Selon la figure 7c, les éléments de meulage 40a à 40n sont sous la forme de parallélépipèdes. Ils ont une surface de meulage ayant deux bords courts a et deux bords longs b, le rapport a : b étant égal à 1 : 2. L'angle des bords y par rapport à l'appareil de meulage P est de a = 45 . Selon la figure 7d, les surfaces de meulage des éléments de meulage 40a à 40n sont de forme carrée et les bords des éléments de meulage 40a à 40n sont disposés avec un angle a par rapport à l'appareil de meulage P. De manière avantageuse, l'appareil de meulage 25 peut être remplacé par un composant fonctionnel tel qu'une cassette MTT de la carde à chapeau ou de la carde à rouleau, sans avoir à ajuster ou orienter le dispositif par rapport au rouleau (cylindre 4). Ceci signifie que ce dispositif peut être utilisé pour une machine particulière et est étalonné en usine. L'appareil de meulage possède des plaques de liaison 53a et 53b sur les côtés droit et gauche, au moyen desquelles il peut être relié directement au coude d'extension 19 ou à une surface usinée sur le panneau latéral 18 du rouleau 4. Les espacements des coudes d'extension 19 par rapport au cylindre 4 sont toujours ajustés afin de supporter des composants fonctionnels tels qu'une cassette MTT, un capot d'aspiration MTT et des éléments de capot. Il n'y a par conséquent pas de nécessité de bras de fixation additionnels ou d'alignement ou de préréglage du dispositif de meulage dans la machine. L'appareil de meulage 25 est adapté à une utilisation mobile et à une utilisation fixe dans une machine de salle defilature qui a des rouleaux avec des garnitures. De préférence, le dispositif reste dans la carde à chapeau ou la carde à rouleau et le processus de meulage est spécifié par le système de commande de machine. La durée du meulage détermine la quantité de matière enlevée de la garniture et varie entre 2 et 120 secondes. Ce dispositif possède un ou plusieurs éléments de meulage 40, qui ont un mouvement de va et vient ou oscillant. De préférence, les éléments de meulage 40 sont disposés l'un à la suite de l'autre en une rangée, mais il est possible de produire des espaces (espacements) entre les éléments de meulage 40 qui sont aussi petits que possible 1,0 mm). Les éléments de meulage 40 ont de préférence une largeur de 15 à 1500 mm; dans un agencement préféré, la largeur est de 50 mm. Les meules 40 sont disposées dans un élément de guidage 35 et sont fixées dessus au moyen d'un axe de guidage 37 et, dans le processus, montées sur un joint universel. Lorsque le nombre d'éléments de meulage est supérieur à 1, un mouvement oscillant est, à cause des espaces, exigé dans la direction longitudinale (dans le sens de la largeur du travail) de telle sorte que toutes les dents de la garniture 4a sont uniformément meulées de nouveau et activées sur la largeur du travail. Ce mouvement oscillant peut être réalisé au moyen d'un entraînement électrique, électromagnétique, pneumatique ou hydraulique. Un accouplement mécanique à l'entraînement de cylindre ou l'entraînement de rouleau est également possible. Un agencement préféré a un vérin pneumatique à course courte dans cet emplacement. L'élément de guidage 35, sur lequel les éléments de meulage sont fixés au moyen de l'axe de guidage, est reçu et guidé dans un élément de support 36. Les éléments de meulage 40 peuvent, dans le même temps, être déplacés par rapport à l'élément de support 36 et peuvent être avancés vers ou déplacés à l'écart du cylindre à garniture 4 ou du composant à garniture. Il en résulte que la procédure de meulage peut être mise en marche et arrêtée. La durée de meulage dépend du temps d'utilisation de la garniture 4a et peut être modifiée et commandée. Une préférence en outre est donnée au dispositif de meulage qui est une partie de la machine et à la procédure de meulage qui est spécifiée par le système de commande de la machine. De manière avantageuse, l'élément de guidage 35 et l'élément de support 36 sont des éléments extrudés en aluminium, afin de réduire le poids des composants. De plus, la largeur de composant f et la hauteur (section) correspondent approximativement à celle d'une cassette MTT de telle sorte que, plutôt qu'un dispositif Twintop, le dispositif de meulage 25 peut être installé dans une carde à chapeau
Dans un appareil destiné à meuler une garniture, ayant un dispositif de support avec au moins un élément de meulage et un dispositif d'avance servant à placer l'élément de meulage contre la garniture, l'appareil comporte un dispositif de rappel servant à continuer à pousser automatiquement vers l'avant l'élément de meulage dans une direction d'entrée en contact pendant la procédure de meulage, et le dispositif de support est fixé sur la carde à chapeau ou la carde à rouleau. L'invention est caractérisée par le fait qu'une multiplicité d'éléments de capot et/ou d'éléments de travail (27') est associée au rouleau, le dispositif de meulage (25) avec l'élément de meulage étant interchangeable avec un élément de capot et/ou un élément de travail (27').
1. Appareil dans une carde à chapeau ou une carde à rouleau destiné à meuler une garniture disposée sur un rouleau rotatif, ayant un dispositif de support avec au moins un élément de meulage et un dispositif d'avance servant à placer l'élément de meulage contre la garniture, l'appareil comportant un dispositif de rappel servant à continuer à pousser automatiquement vers l'avant l'élément de meulage dans une direction d'entrée en contact pendant la procédure de meulage, et le dispositif de support étant fixé sur la carde à chapeau ou la carde à rouleau, caractérisé en ce qu'une multiplicité d'éléments de capot et/ou d'éléments de travail (27', 27"; 27a à 27c; 28a à 28c; 30) est associée au rouleau (4), le dispositif de meulage (25) avec l'élément de meulage (40, 40a à 40n) étant interchangeable avec un élément de capot et/ou un élément de travail (27', 27"; 27a à 27c; 28a à 28c; 30). 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que des éléments de support (19a, 19b; 19a1, 19a2, 19bl, 19b2) ajustés par rapport à l'espacement (b) par rapport au cylindre (4) sont utilisés pour l'ajustement du dispositif de rappel (34). 3. Appareil selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que, des deux côtés du cylindre (4) sont prévus des parties latérales (18a, 18b) ayant des éléments de support (19a, 19b; 19a1, 19a2, 19b1, 19b2), dont la zone périphérique (19') a dans la direction radiale (r1) des espacements prédéterminés (b) par rapport à un point deréférence (22; M) du rouleau (4), et le dispositif de support (32) de l'appareil de meulage (25) est associé aux éléments de support (19a, 19b; 19a1, 19a2, 19bl, 19b2) des parties latérales (18a, 18b). 4. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins un élément de meulage {40; 40a à 40n) est prévu pour être déplacé, pendant la procédure de meulage, dans la direction d'une trajectoire de déplacement s'étendant perpendiculairement à la direction d'entrée en contact. 5. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le dispositif de rappel est prévu pour être déplacé dans la direction de la trajectoire de déplacement avec le au moins un élément de meulage (40; 40a à 40n). 6. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le au moins un élément de meulage (40; 40a à 40n) a une liaison articulée sur le dispositif de rappel au moyen d'un joint. 7. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'un joint universel {38) est utilisé. 8. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la direction de 30 déplacement pendant le processus de meulage est réversible. 9. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le support, avec le dispositif de rappel pour le au moins un élément demeulage {40; 40a à 40n), est prévu être déplacé ou avancé dans la direction d'entrée en contact. 10. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le dispositif de rappel comprend un ressort, par exemple un ressort hélicoïdal. 11. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'une multiplicité d'éléments de meulage (40; 40a à 40n) est prévue dans la direction de la surface de garniture devant être meulée. 12. Appareil selon la 11, caractérisé en ce que, à chaque élément de meulage (40; 40a à 40n), est associé un dispositif de rappel, sur lequel il a une liaison articulée. 13. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que au moins un élément de meulage (40; 40a à 40n) réalise un mouvement oscillant ou de va et vient en arrière et en avant pendant le processus de meulage. 14. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que le support est monté sur les coudes d'extension d'une carde à chapeau ou d'une carde à rouleau. 15. Appareil selon la 14, caractérisé en ce que la position des coudes d'extension est réglable dans la direction radiale, par exemple au moyen d'éléments d'ajustement, par exemple des broches filetées.30 16. Appareil selon l'une des 14 ou 15, caractérisé en ce que la position des coudes d'extension par rapport au rouleau est réglable. 17. Appareil selon l'une quelconque des 14 à 16, caractérisé en ce que les coudes d'extension sont montés sur les parties latérales. 10 18. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que le dispositif de support est monté sur les grilles latérales de la carde à chapeau. 15 19. Appareil selon l'une quelconque des 14 à 18, caractérisé en ce que le dispositif de support est monté sur une surface usinée, par exemple du coude d'extension. 20 20. Appareil selon la 19, caractérisé en ce que la surface usinée, par exemple du coude d'extension, a un espacement défini par rapport à l'axe central du rouleau. 25 21. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisé en ce que le support a, dans chacune de ses zones d'extrémité, une plaque de liaison ou équivalent. 30 22. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisé en ce que l'entraînement de mouvement de dispositif de meulage est relié au système de commande de machine de la carde à chapeau ou de la carde à rouleau.5 23. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 22, caractérisé en ce que l'entraînement de mouvement englobe le mouvement d'avance vers et à l'écart du rouleau. 24. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 23, caractérisé en ce que la procédure de mouvement englobe le mouvement de meulage orienté longitudinalement. 25. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisé en ce que la durée de meulage est réglable. 26. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 25, caractérisé en ce que la durée de meulage est réglable en fonction du temps d'utilisation (temps de fonctionnement) de la garniture. 27. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 26, caractérisé en ce que la durée de meulage est entre environ 2 et 120 secondes. 25 28. Appareil selon la 11 et l'une quelconque des 1 à 27, caractérisé en ce que la multiplicité d'éléments de meulage {40; 40a à 40n), par exemple des meules, est disposée l'un à la suite de l'autre. 30 29. Appareil selon la 11 et l'une quelconque des 1 à 28, caractérisé en ce que la multiplicité d'éléments de meulage (40; 40a à 40n), par exemple des meules, est disposée en une rangée. 20 30. Appareil selon la 11 et l'une quelconque des 1 à 29, caractérisé en ce que des petits espaces (espacements), par exemple inférieurs à 1,0 mm, sont prévus entre les éléments de meulage (40; 40a à 40n). 31. Appareil selon la 11 et l'une quelconque des 1 à 30, caractérisé en ce que les éléments de meulage (40; 40a à 40n), par exemple des meules, ont une largeur d'environ 15 à 1500 mm. 32. Appareil selon la 31, caractérisé en ce que la largeur est d'environ 50 mm. 33. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 32, caractérisé en ce que, pour le mouvement, par exemple le mouvement oscillant, est prévu un élément d'entraînement électrique, par exemple un moteur électrique. 34. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 33, caractérisé en ce que, pour le mouvement, par exemple le mouvement oscillant, est prévu un élément d'entraînement pneumatique. 35. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 34, caractérisé en ce que, pour le mouvement, par exemple le mouvement oscillant, est prévu un élément d'entraînement hydraulique. 36. Appareil selon l'une quelconque des 33 à 35, caractérisé en ce que l'élémentd'entraînement est relié mécaniquement à l'entraînement de rouleau. 37. Appareil selon la 34, caractérisé en ce que l'élément d'entraînement est un vérin pneumatique à course courte. 38. Appareil selon la 11 et l'une quelconque des 1 à 37, caractérisé en ce que l'élément de support interne, sur lequel sont fixés les éléments de meulage (40; 40a à 40n), est logé et guidé dans un élément de fixation. 39. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 38, caractérisé en ce que l'élément de meulage (40; 40a à 40n) est fixé sur un axe de guidage. 40. Appareil selon la 11 et l'une quelconque des 1 à 39, caractérisé en ce que les éléments de meulage (40; 40a à 40n) sont mobiles sur la largeur du travail en même temps que l'élément de mouvement. 41. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 40, caractérisé en ce que le support est un élément extrudé, par exemple en aluminium. 42. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 41, caractérisé en ce que l'élément de fixation est un élément extrudé, par exemple en aluminium. 43. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 42, caractérisé en ce que les dimensionsdu support et de l'élément de capot ou de l'élément de travail sont les mêmes ou sensiblement les mêmes. 44. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 43, caractérisé en ce que le dispositif de meulage (25) est employé dans une utilisation mobile. 45. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 43, caractérisé en ce que le dispositif 10 de meulage (25) est employé dans une utilisation fixe. 46. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 45, caractérisé en ce que l'élément de meulage (40; 40a à 40n) est sous la forme d'un 15 parallélogramme. 47. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 45, caractérisé en ce que l'élément de meulage (40; 40a à 40n) est sous la forme d'un 20 parallélépipède (rectangulaire). 48. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 45, caractérisé en ce que l'élément de meulage (40; 40a à 40n) a une forme carrée. 25 49. Appareil selon la 11 et l'une quelconque des 1 à 48, caractérisé en ce que la multiplicité d'éléments de meulage (40; 40a à 40n) est disposée avec un angle par rapport à l'axe longitudinal du 30 support. 50. Appareil selon la 11 et l'une quelconque des 1 à 49, caractérisé en ce queles éléments de meulage (40; 40a à 40n) se chevauchent l'un l'autre dans la direction de meulage. 51. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 50, caractérisé en ce que le rouleau est le cylindre d'une carde à chapeau ou d'une carde à rouleau. 52. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 50, caractérisé en ce que le rouleau est un avant-train d'une carde à chapeau ou d'une carde à rouleau. 53. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 50, caractérisé en ce que le rouleau est un peigneur d'une carde à chapeau ou d'une carde à rouleau. 54. Appareil selon la 19 et l'une quelconque des 1 à 50, caractérisé en ce que la surface usinée, par exemple le coude d'extension, a un espacement défini par rapport au cercle des extrémités de la garniture du cylindre.
D,B
D01,B24
D01G,B24B
D01G 15,B24B 19
D01G 15/38,B24B 19/18
FR2892500
A1
CHAUDIERE ELECTRIQUE A CIRCULATION D'EAU
20,070,427
La présente invention concerne une . On connaît notamment par le document FR-A-2728958 une chaudière électrique à circulation d'eau comprenant plusieurs blocs modulaires en métal ou alliage bon conducteur de la chaleur empilés les uns sur les autres. Chaque bloc modulaire comporte un circuit d'eau et une résistance électrique de chauffage. Dans cette chaudière électrique, les circuits d'eau des blocs modulaires sont reliés en parallèle. La demanderesse a constaté qu'une telle liaison en parallèle des circuits d'eau des blocs modulaires présentait des inconvénients : elle ne facilite ni io l'installation, ni la modularité, et ni la régulation de la puissance du chauffage. Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients de la chaudière électrique précitée. Suivant l'invention, la chaudière électrique à circulation d'eau comprenant plusieurs blocs modulaires en métal ou alliage bon conducteur de la chaleur 15 empilés les uns sur les autres, chaque bloc modulaire comportant un circuit d'eau et une résistance électrique de chauffage est caractérisée en ce que les circuits d'eau des blocs modulaires sont reliés en série et les résistances électriques sont reliées individuellement à un boîtier de régulation permettant de mettre en circuit un nombre variable de résistances pour ajuster la puissance de chauffage. 20 Le fait de relier en série les circuits d'eau des blocs modulaires facilite l'installation, la modularité (c'est-à-dire l'adaptation à la puissance désirée) et la régulation de la puissance de chauffage. De préférence, les blocs modulaires sont de forme parallélépipédique et sont en contact les uns avec les autres par l'une de leurs grandes faces. Cette 25 disposition permet d'assurer un excellent contact thermique entre les différents blocs modulaires. De préférence également, les blocs modulaires sont fixés de façon amovible, les uns par rapport aux autres. Il est ainsi possible d'adapter facilement la puissance maximale de la chaudière en modifiant le nombre des blocs modulaires. 30 Les blocs modulaires sont de préférence en aluminium ou alliage d'aluminium de façon à obtenir une conductibilité thermique optimale. Selon d'autres particularités de l'invention : chaque circuit d'eau d'un bloc modulaire est relié au circuit d'eau du bloc voisin par une conduite s'étendant à l'extérieur des blocs, le long de leur face latérale ; - le circuit d'eau de chaque bloc modulaire est constitué par une tubulure 5 de métal pliée en spirale, noyée dans le métal ou alliage dudit bloc modulaire ; ladite tubulure est en acier inoxydable ; la résistance électrique de chauffage est constituée par une plaque en matière réfractaire électriquement isolante dans laquelle est noyée la ~o résistance électrique proprement dite, cette plaque étant incorporée dans la face inférieure de chaque bloc modulaire ; - le circuit d'eau de chaque bloc s'étend au-dessus de ladite plaque ; les conduites qui relient extérieurement les blocs modulaires les uns aux autres comportent des raccords permettant de connecter et de 15 déconnecter ces conduites par rapport à l'entrée et à la sortie de chaque circuit d'eau. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore tout au long de la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples, non limitatifs : 20 - la figure 1 est le schéma d'une installation de chauffage comprenant une chaudière électrique selon l'invention, - la figure 2 est une vue latérale éclatée montrant les différents blocs modulaires de la chaudière électrique selon l'invention, - la figure 3 est une vue latérale montrant les différents blocs modulaires 25 empilés et fixés les uns aux autres, la figure 4 est une vue en plan d'un bloc modulaire et de ses raccords de connexion, la figure 5 est une vue latérale d'un bloc modulaire et de ses raccords de connexion, 30 - la figure 6 est une vue en coupe d'un bloc modulaire suivant le plan A-A de la figure 4. La figure 1 représente schématiquement une installation de chauffage central comprenant une chaudière électrique 1 à circulation d'eau comprenant plusieurs blocs modulaires 2 en métal ou alliage bon conducteur de la chaleur empilés les uns sur les autres. Chaque bloc modulaire 2 comporte un circuit d'eau (qui sera décrit plus loin) et une résistance électrique de chauffage 3. Les circuits d'eau des blocs modulaires 2 sont reliés en série et les résistances électriques 3 sont reliées individuellement à un boîtier 4 de régulation permettant de mettre en circuit un nombre variable de résistances pour ajuster la puissance de chauffage. io Les blocs modulaires 2 sont de forme parallélépipédique et sont en contact les uns avec les autres par l'une de leurs grandes faces. La chaudière électrique 1 comporte de façon connue, une arrivée d'eau 5 située sur le côté du bloc modulaire 2 inférieur et une sortie d'eau 6 située sur le côté du bloc modulaire 2 supérieur. 15 Cette arrivée 5 et cette sortie d'eau 6 sont reliées par des conduites 7 et 8 à un ou plusieurs radiateurs 9. La conduite 8 comprend une soupape de purge 10, un vase d'expansion 11, une vanne à trois voies 12 dont l'une des voies est reliée par une conduite 13 à la conduite 7. La conduite 14 qui relie la vanne 12 au radiateur 9 comprend un 20 circulateur 15. Comme on le voit sur la figure 2, les blocs modulaires 2 sont fixés de façon amovible, les uns par rapport aux autres, ce qui permet de modifier le nombre de blocs pour adapter la puissance maximale de la chaudière en fonction des besoins. 25 Les blocs modulaires 2 sont de préférence en aluminium ou alliage d'aluminium compte-tenu de l'excellente conductibilité thermique de ceux-ci. La figure 3 montre que chaque circuit d'eau 16 d'un bloc modulaire 2 est relié au circuit d'eau 16 du bloc 2 voisin par une conduite 17 s'étendant à l'extérieur des blocs 2 le long de leur face latérale 2a. 30 On voit sur la figure 4, que le circuit d'eau 16 de chaque bloc modulaire 2 est constitué par une tubulure 16a de métal pliée en spirale à spires rectangulaires, noyée dans le métal ou alliage du bloc modulaire 2. Les dimensions des spires augmentent du centre vers la périphérie du bloc 2. Cette tubulure 16a est de préférence en acier inoxydable. Comme montré par les figures 5 et 6, la résistance électrique de chauffage 3 est constituée par une plaque 18 en matière réfractaire électriquement isolante dans laquelle est noyée la résistance électrique proprement dite 19. Cette plaque 18 est incorporée dans la face inférieure 2b de chaque bloc modulaire 2. Les figures 5 et 6 montrent également que le circuit d'eau 16 de chaque bloc 2 s'étend au-dessus de la plaque 18 formant la résistance de chauffage 3. Cette io disposition est favorable à l'échange thermique entre la résistance 3 et le circuit d'eau 16 de chaque bloc 2. Les figures 2, 3, 4 et 5 montrent en outre que les conduites 17 qui relient extérieurement les blocs modulaires 2 les uns aux autres comportent des raccords 20 permettant de connecter et de déconnecter facilement ces conduites 17 par 15 rapport à l'entrée et à la sortie de chaque circuit d'eau 16, qui débouchent sur une face latérale 2a de chaque bloc modulaire 2. La chaudière électrique que l'on vient de décrire présente les principaux avantages suivants. Elle présente un excellent rendement thermique du fait du contact thermique 20 optimal réalisé entre les blocs modulaires 2 et la plaque formant la résistance de chauffage 3, de la disposition optimale de celle-ci par rapport au circuit d'eau 16 et de la grande longueur de ce dernier en raison de sa forme en spirale. La puissance maximale de la chaudière peut être adaptée facilement aux besoins, en empilant les uns sur les autres un nombre plus ou moins important de 25 blocs modulaires 2. La régulation du chauffage peut être programmée en cascade en utilisant au maximum trois modules 2 soit 3 KW, ce qui permet de connecter la chaudière sur une simple prise de courant alimentée en 220 V par des fils de 2,5 mm2 de section. Cette possibilité rend l'installation de la chaudière selon l'invention 30 particulièrement simple et économique. On donne ci-après, à titre d'exemple non limitatif, les principales caractéristiques d'une chaudière électrique selon l'invention : Dimensions des blocs modulaires 2 : 40X40X5,2 cm Dimensions de la plaque formant résistance 3 : 30X30X1,5 cm Puissance en KW de la résistance 3 : 1 KW Circuit d'eau 16 : tubulure inox de diamètre égal à 15 mm et de longueur 5 égale à 870 cm. Une chaudière électrique équipée de plusieurs modules répondant aux caractéristiques ci-dessus est aussi économe qu'une chaudière de même puissance fonctionnant au gaz ou au fioul. REFERENCES io 1. Chaudière électrique 2. Blocs modulaires 2a. Face latérale 2b. Face inférieure 3. Résistances électriques 4. Boîtier de régulation 5. Arrivée d'eau 6. Sortie d'eau 7, 8. Conduites 9. Radiateur 10. Soupape de purge 11. Vase d'expansion 15 12. Vanne à trois voies 13. Conduite 14. Conduite 15. Circulateur 16. Circuit d'eau 20 16a. Tubulure 17. Conduites 18. Plaque 19. Résistance électrique 20. Raccords 25
Chaudière électrique à circulation d'eau comprenant plusieurs blocs modulaires (2) en métal ou alliage bon conducteur de la chaleur empilés les uns sur les autres, chaque bloc modulaire (2) comportant un circuit d'eau (16) et une résistance électrique de chauffage (3), caractérisée en ce que les circuits d'eau (16) des blocs modulaires (2) sont reliés en série et les résistances électriques (3) sont reliées individuellement à un boîtier de régulation permettant de mettre en circuit un nombre variable de résistances pour ajuster la puissance de chauffage.
1) Chaudière électrique à circulation d'eau comprenant plusieurs blocs modulaires (2) en métal ou alliage bon conducteur de la chaleur empilés les uns sur les autres, chaque bloc modulaire (2) comportant un circuit d'eau (16) et une résistance électrique de chauffage (3), caractérisée en ce que les circuits d'eau (16) des blocs modulaires (2) sont reliés en série et les résistances électriques (3) sont reliées individuellement à un boîtier de régulation (4) permettant de mettre en circuit un nombre variable de résistances pour ajuster la puissance de chauffage. 2) Chaudière électrique selon la 1, caractérisée en ce que les blocs modulaires (2) sont de forme parallélépipédique et sont en contact les uns avec les autres par l'une de leurs grandes faces. 3) Chaudière électrique selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que les blocs modulaires (2) sont fixés de façon amovible, les uns par rapport aux autres. 4) Chaudière électrique selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que les blocs modulaires (2) sont en aluminium ou alliage d'aluminium. 5) Chaudière électrique selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que chaque circuit d'eau (16) d'un bloc modulaire (2) est relié au circuit d'eau du bloc voisin par une conduite (17) s'étendant à l'extérieur des blocs, le long de leur face latérale (2a). 6) Chaudière électrique selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que le circuit d'eau (16) de chaque bloc modulaire est constitué par une tubulure de métal (16a) pliée en spirale, noyée dans le métal ou alliage dudit bloc modulaire (2). 7) Chaudière électrique selon la 6, caractérisée en ce que ladite tubulure (16a) est en acier inoxydable. 8) Chaudière électrique selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que la résistance électrique de chauffage (3) est constituée par une plaque (18) en matière réfractaire électriquement isolante dans laquelle est noyée la résistance électrique proprement dite (19), cetteplaque (18) étant incorporée dans la face inférieure (2b) de chaque bloc modulaire. 9) Chaudière électrique selon la 8, caractérisée en ce que le circuit d'eau (16) de chaque bloc (2) s'étend au-dessus de ladite plaque (18). 10) Chaudière électrique selon l'une des 5 à 9, caractérisée en ce que les conduites (17) qui relient extérieurement les blocs modulaires (2) les uns aux autres comportent des raccords (20) permettant de connecter et de déconnecter ces conduites (17) par rapport à l'entrée et à la sortie de chaque circuit d'eau (16).
F
F24
F24H
F24H 1,F24H 9
F24H 1/22,F24H 9/14,F24H 9/18,F24H 9/20
FR2893449
A1
PROCEDE DE COMPRESSION D'UN EMPILEMENT D'ELECTRODES D'UN ACCUMULATEUR PAR UNE PINCE, ACCUMULATEUR CORRESPONDANT
20,070,518
La présente invention concerne un procédé de compression d'un empilement d'électrodes d'un accumulateur, comportant une étape consistant à placer l'empilement à l'intérieur d'un bac de l'accumulateur. L'invention concerne également un accumulateur correspondant. ETAT DE L'ART II est connu d'exercer une force de compression sur un empilement d'électrodes d'un accumulateur, utilisé par exemple dans le domaine automobile, pour améliorer les performances de l'accumulateur, notamment son endurance en cyclage. Une telle méthode et un tel accumulateur sont connus de WO 95/15584 par exemple. Ils sont repris schématiquement à la figure 1. La figure 1 représente un accumulateur connu comportant un bac 40 contenant un empilement 48 d'une pluralité d'électrodes 24 et 28. Chaque couple d'électrodes 24 et 28 est compris dans une cellule, et l'empilement 48 est constitué d'une pluralité cellules. L'accumulateur comporte en outre deux bornes, chaque borne étant située à une extrémité de l'empilement 48 d'électrodes 24 et 28. La figure 2 représente schématiquement un exemple d'une cellule de l'empilement 48 d'un accumulateur. Chaque cellule comporte une plaque bipolaire 20 sur laquelle vient prendre appui une électrode positive 28, un séparateur 30, une électrode négative 24 et à nouveau une plaque bipolaire 20. Le séparateur peut généralement être composé d'une couche de polyéthylène (PE) microporeux pour les batteries dites ouvertes , ou être composé d'une couche de feutre de laine de verre imbibé ( glass mat selon la terminologie anglaise) ou encore être un écarteur ondulé perforé en polychlorure de vinyle (PVC) pour les batteries à recombinaison dites étanches . Il existe également moins généralement des combinaisons de séparateurs combinant plusieurs de ces matériaux ; par exemple des feuilles de PE combinées à des couches de laine de verre, ou une combinaison selon la figure 2. Sur la figure 2, le séparateur 30 est composé d'une couche 31 constituée d'une feuille plane de polyéthylène microporeux sur laquelle est posé un écarteur ondulé perforé 32. L'écarteur ondulé 32 supporte à son tour une couche 33 de laine de verre. Le séparateur 30 permet de séparer mécaniquement les électrodes positives 28 et négatives 24 tout en permettant une jonction électrolytique. La figure 1 illustre une méthode de disposition de l'empilement d'électrodes 48 dans le bac 40, pour exercer une force de compression constante et uniforme entre les plaques bipolaires 20 et des séparateurs 30 constituant l'empilement 48. L'empilement 48 d'électrodes est lié à une première plaque d'extrémité 41 formant collecteur de courant et une deuxième plaque d'extrémité 42 formant également collecteur de courant. La première plaque 41 est fixe par rapport au bac 40. La deuxième plaque d'extrémité 42 est supportée par une pluralité de ressorts 44 qui fournissent une force de compression de l'empilement 48. Les ressorts 44 permettent d'exercer une force de compression, notamment sur les séparateurs 30. Dans le mode de réalisation connu de la figure 1, la borne reliée à la plaque 42 sollicitée par les ressorts 44 glisse dans des moyens de scellage 20 47 du bac. Le dispositif de compression comportant des ressorts 44 selon la figure 1 présente des inconvénients. Un tel dispositif est encombrant, et sa mise en place dans un bac d'un accumulateur se fait au détriment du nombre de cellules dans 25 l'empilement. Il est notamment difficile de mettre en place un tel dispositif de compression dans un accumulateur traditionnel non bipolaire comportant un bac 40 divisé en plusieurs compartiments et comportant un empilement 48 dans chaque compartiment, comme cela est représenté schématiquement à 30 la figure 3. En effet, un espace 5 entre un empilement 48 et des parois latérales 3 ou internes 6 délimitant les compartiments du bac 40 est souvent inférieur à 5 mm. L'espace 5 n'est pas suffisant pour permettre l'installation du dispositif de compression de la figure 1 ou alors il faut supprimer des cellules de l'empilement. De plus, la mise en place d'un dispositif selon la figure 1 dans un bac 40 selon la figure 3 provoque des difficultés d'insertion. Ladite insertion est 5 contraignante et coûteuse pour la fabrication industrielle. Une adaptation du bac est nécessaire pour le montage d'un dispositif 47 de scellage visible à la figure 1. Le dispositif 47 est difficile à réaliser techniquement, et est donc onéreux. Enfin, une pression s'applique sur la paroi 41 du bac, et le bac peut 10 subir une déformation. PRESENTATION DE L'INVENTION L'invention propose de pallier au moins un des inconvénients cités précédemment. A cet effet, on propose selon l'invention un procédé de compression 15 d'un empilement d'électrodes d'un accumulateur, comportant une étape consistant à placer l'empilement à l'intérieur d'un bac de l'accumulateur, caractérisé en ce qu'il comporte une étape consistant à comprimer l'empilement grâce à au moins une pince de compression, de sorte que la pince de compression ne prenne aucun appui sur le bac pour exercer une 20 force de compression élastique. L'invention est avantageusement complétée par les caractéristiques suivantes, prises seules ou en une quelconque de leur combinaison techniquement possible : -on comprime l'empilement avant le placement de l'empilement à 25 l'intérieur du bac ; - on comprime l'empilement grâce à au moins une pince en forme de U comportant des bras, l'empilement étant placé entre les bras du U ; - on écarte la pince grâce à un écarteur pour placer l'empilement entre les bras du U ; 30 - on place au moins une cale entre la pince et l'empilement ; - on place des séparateurs entre les électrodes de l'empilement, les séparateurs étant composés d'une superposition d'une couche de feutre collée sur couche nervurée. L'invention concerne également un accumulateur correspondant. L'invention présente de nombreux avantages. Elle permet notamment le montage facile et peu onéreux d'un dispositif de compression dans un bac d'un accumulateur. Le bac de l'accumulateur reste standard et n'a besoin d'aucune adaptation. Le bac ne nécessite aucun renforcement de son épaisseur ni aucun ajout d'un système extérieur de maintien des côtés. L'invention permet l'obtention d'une force de compression élastique constante. La variation du volume de l'empilement d'électrodes est donc permise, ce qui limite un fluage et permet un meilleur rendement dans les cycles de l'accumulateur. PRESENTATION DES FIGURES D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la 15 description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1, déjà commentée, représente schématiquement une coupe d'un accumulateur connu comportant un seul empilement d'électrodes, et un procédé pour appliquer une force de compression audit empilement ; 20 - la figure 2, déjà commentée également, représente schématiquement un couple d'électrodes connues, séparées par un séparateur connu ; - la figure 3, déjà commentée aussi, représente un bac connu d'un accumulateur comportant une pluralité de compartiments, chaque compartiment comportant un empilement d'électrodes ; 25 - la figure 4 représente schématiquement un accumulateur selon la figure 3 comportant des pinces de compression selon l'invention ; - la figure 5 représente une vue de profil d'un empilement compressé par une paire de pinces selon l'invention ; - les figures 6a et 6b représentent schématiquement des vues d'une pince 30 selon la figure 5, respectivement de derrière et de profil ; et - la figure 7 représente schématiquement en coupe un séparateur pouvant être avantageusement mis dans un empilement d'électrodes. Sur l'ensemble des figures, les éléments similaires portent des références numériques identiques. DESCRIPTION DETAILLEE La figure 4 illustre schématiquement un exemple d'un procédé de 5 compression mis en oeuvre dans un accumulateur comportant au moins un empilement 48 d'électrodes 24 et 28, disposés en cellules. Dans l'exemple de la figure 4, l'accumulateur comporte un bac 40 avec des parois externes longitudinales 3 et des parois externes transverses 2. 10 Le bac 40 comporte par exemple six compartiments, recevant chacun un empilement 48. Les compartiments sont délimités par une paroi interne longitudinale médiane 6 intersectant des parois internes transverses 7. Bien entendu, on peut aussi envisager des bacs en ligne, et l'exemple de bac de la présente 15 description n'est pas limitatif. On référence par 10 et 11 les faces longitudinales des empilements 48. Des cadres 8 perpendiculaires aux faces 10 et 11 permettent de maintenir les électrodes 24 et 28 ensemble. Les cadres 8, qui assurent la 20 connexion électrique entre les électrodes 24 et 28, sont reliés à une partie 9 (soudure inter éléments) qui permet la connexion électrique entre les différents éléments de la batterie. Les empilements 48 sont supportés dans chaque compartiment par les cadres 8 et la partie 9. Comme le montre la figure 4, un procédé de compression de 25 l'empilement 48 d'électrodes 24 et 28 comporte une étape consistant à comprimer l'empilement 48 grâce à au moins une pince 440 de compression. La pince de compression ne prend aucun appui sur le bac pour exercer une force de compression élastique. Très avantageusement, on place deux pinces sur chaque 30 empilement, une sur chaque petit côté des faces 10 et 11. Avantageusement, on comprime l'empilement 48 avant le placement de l'empilement à l'intérieur du bac 40. Il est facile de placer l'empilement 48 dans le bac 40, du fait qu'il est comprimé par la pince. Avantageusement encore, on comprime l'empilement grâce à au moins une pince 440 en forme de U comme le montre plus précisément les figures 5, 6a et 6b. La pince en forme de U comporte ainsi une base 446 et deux bras 5 445, avantageusement venus de matière sur la base 446. La base 446 peut comporter des renforts longitudinaux ou transversaux (non représentés sur les figures). Préférentiellement, les bras 445 sont légèrement inclinés vers l'intérieur par rapport à la base 446, de sorte qu'un angle interne 0 entre la 10 base 446 et un des bras 445 soit inférieur à 90 . La valeur de cet angle permet d'exerce une force de compression lorsque l'empilement 48 est placé entre les bras 445 du U comme le montre la figure 5 notamment. On comprend que d'autres formes sont possibles, en fonction des différents critères liés à l'encombrement, un revêtement, la mise en place, la 15 masse et le coût de la pince. La force de compression élastique s'exerce sur l'empilement, pour un meilleur rendement et de meilleures performances de l'accumulateur, notamment son endurance en cyclage. L'invention permet un accroissement d'un facteur compris entre 5 et 10 environ sur l'endurance en 20 cyclage. La pression exercée par la pince 440 correspond à une pression de 0,1 à 1 kg/cm2, soit 0,01 à 0,1 MPa. Afin de pouvoir placer l'empilement entre les bras 445 du U formant la pince 440, notamment avant le placement de l'empilement 48 dans le bac 25 40, on écarte la pince grâce à un écarteur. Avantageusement, on place au moins une cale 12 entre la pince 440 et l'empilement 48. Une telle cale permet la répartition des efforts sur l'ensemble des faces 10 et 11 de l'empilement. Avantageusement, chaque pince 440 est en matériau métallique. On 30 peut par exemple prendre pour la fabrication de la pince 440 de l'acier inoxydable, préférentiellement austénitique du type 301, car cet acier est disponible dans une large gamme d'épaisseurs et un travail à froid est possible. Bien entendu, le choix du matériau pour la pince 440 peut être différent, en fonction de la dimension de l'empilement 48, de la masse souhaitée de la pince, de son coût de fabrication souhaité, etc. L'accumulateur est soumis à des conditions de température très variables. Globalement, le matériau des pinces 440 de compression et des cales 12, ainsi que leurs caractéristiques, doivent être stables pour une gamme de températures comprises entre -20 C et +80 C. Les pinces 440 et les cales 12 sont de plus plongées dans une solution d'acide sulfurique dont la concentration varie de 0,5 à 5 mol/L. Les pinces 440 et les cales 12 doivent donc être stables en milieu d'acide sulfurique. Elles doivent également garder l'ensemble de ces propriétés pour une durée équivalente à la durée de vie calendaire de l'accumulateur, soit plus de cinq ans pour une température moyenne de l'ordre de 25 C. Par conséquent, la pince 440 est avantageusement recouverte d'un revêtement de protection du matériau métallique contre la corrosion et/ou l'attaque par un acide. Le revêtement doit être stable dans une solution d'acide sulfurique dont la concentration varie de 0,5 à 5 mol/L. Le mode d'application du revêtement sur la pince ne doit pas modifier les propriétés mécaniques de la pince, sachant que certaines pinces subissent des traitements thermiques - par exemple, l'acier inox 301 subit un traitement thermique à 400 C. Lors de la mise en place de la pince sur l'empilement, ainsi qu'au cours du cyclage de la batterie (charge/décharge), la pince subit des contraintes mécaniques importantes. Le revêtement doit donc avoir des propriétés élastiques suffisantes pour suivre les déformations de la pince sans modification de son pouvoir couvrant. Par exemple lors de la mise en place de la pince sur l'empilement, le 30 revêtement est soumis à des contraintes du type frottement et/ou écrasement qui ne devront pas l'endommager. Avantageusement, le revêtement est du type polymère. Le polymère est par exemple un polymère polypropylène/polytétrafluoroéthylène pulvérisé sur la pince chaude ou par bain fluidisé. L'épaisseur du revêtement est préférentiellement de l'ordre de 0.5 mm. Avantageusement, les cales 12 sont en plastique dur, par exemple du type polycarbonate, ou en verre. Comme pour les pinces, d'autres matériaux sont bien entendu possibles pour le revêtement et les cales 12. La figure 7 montre des séparateurs 30 avantageux placés entre les électrodes 24 et 28 de l'empilement différents de ceux de la figure 2. Chaque séparateur 30 est composé d'une superposition d'une couche de feutre 301 collée sur une couche nervurée 302. Avantageusement, la couche de feutre 301 est de la laine de verre et la couche nervurée 302 est en polyéthylène. La couche nervurée 302 comporte une plaque 304 comportant des nervures 303 régulièrement espacées. La distance 306 entre chaque nervure est préférentiellement comprise entre 3,5 et 4 mm. La plaque 304 a une épaisseur 305 de l'ordre de 0,5 mm. La hauteur totale des nervures 303 par rapport à la base de la plaque 304 est une hauteur 308 de l'ordre de 1,5 à 1,75 mm. L'épaisseur 309 de la couche 301 de feutre est de l'ordre de 0,7 mm. L'épaisseur 307 totale du séparateur 30 est de l'ordre de 2,2 à 2,45 mm. Bien entendu, les dimensions précédentes sont données à titre d'exemples non limitatifs. Les figures 5, 6a et 6b montrent un mode préféré de réalisation de l'invention. Dans ce mode de réalisation, l'empilement 48 comporte sept électrodes positives 28 et huit électrodes négatives 24, pour des faces 10 et 11 ayant une longueur de 153 mm et une largeur de 86 mm. La hauteur de l'empilement 48, avec les séparateurs et avant compression, est de 74 mm environ. La hauteur 443 des bras 445 est environ égale à la moitié de la largeur 442 de la base 446. La valeur maximale pour la dimension 442 est de l'ordre de 74 mm, et par conséquent la dimension 443 a une valeur de l'ordre de 35 mm. L'écartement 441 entre les bras 445 peut être variable en fonction de la force de compression à exercer. La longueur 447 de la pince 440 est égale à 86 mm. L'épaisseur 444 de la pince 440 est égale à 1.2 mm environ. Les cales 12 ont des épaisseurs comprises entre 1 mm et 3 mm, par exemple 2 mm. Dans ces conditions, l'empilement à une hauteur de 62.5 mm pour une force de compression de 0,7 kg/cm2 (0,07 MPa). La figure 4 montre un exemple d'accumulateur comportant six compartiments, mais le nombre de compartiments peut être quelconque
L'invention concerne un procédé de compression d'un empilement (48) d'électrodes (24, 28) d'un accumulateur, comportant une étape consistant à placer l'empilement à l'intérieur d'un bac (40) de l'accumulateur, caractérisé en ce qu'il comporte une étape consistant à comprimer l'empilement (48) grâce à au moins une pince (440) de compression, de sorte que la pince de compression ne prenne aucun appui sur le bac pour exercer une force de compression élastique.L'invention concerne également un accumulateur correspondant.
1. Procédé de compression d'un empilement (48) d'électrodes (24, 28) d'un accumulateur, comportant une étape consistant à placer l'empilement à l'intérieur d'un bac (40) de l'accumulateur, caractérisé en ce qu'il comporte une étape consistant à comprimer l'empilement (48) grâce à au moins une pince (440) de compression, de sorte que la pince de compression ne prenne aucun appui sur le bac pour exercer une force de compression élastique. 2. Procédé selon la précédente, dans lequel on comprime l'empilement (48) avant le placement de l'empilement à l'intérieur du bac (40). 3. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel on comprime l'empilement grâce à au moins une pince (440) en forme de U comportant des bras (445), l'empilement étant placé entre les bras (445) du U. 4. Procédé selon la précédente, dans lequel on écarte la pince grâce à un écarteur pour placer l'empilement entre les bras du U. 5. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel on place au moins une cale (12) entre la pince (440) et l'empilement (48). 6. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel on place des séparateurs (30) entre les électrodes (24, 28) de l'empilement, les séparateurs étant composés d'une superposition d'une couche de feutre (301) collée sur couche nervurée (302). 7. Accumulateur comportant un bac (40) et au moins un empilement (48) d'électrodes (24, 28), l'empilement étant placé à l'intérieur du bac, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une pince de compression (440) 30comprimant l'empilement (48), de sorte que la pince (440) exerce une force de compression élastique sur l'empilement (48) en ne prenant aucun appui sur le bac (40). 8. Accumulateur selon la précédente, dans lequel la pince est en forme de U comportant des bras (445), l'empilement étant placé entre les bras (445) du U. 9. Accumulateur selon la précédente, dans lequel les bras 10 (445) du U sont inclinés vers l'intérieur. 10. Accumulateur selon l'une des trois précédentes, dans lequel la pince (440) est en matériau métallique. 15 11. Accumulateur selon la précédente, dans lequel la pince est recouverte d'un revêtement de protection du matériau métallique contre la corrosion et/ou l'attaque par un acide. 12. Accumulateur selon l'une des cinq précédentes, 20 comportant au moins une cale (12) entre la pince (440) et l'empilement (48). 13. Accumulateur selon l'une des six précédentes, dans lequel l'empilement comporte des séparateurs (30) entre les électrodes (24, 28), les séparateurs étant composés d'une superposition d'une couche de 25 feutre (301) collée sur couche nervurée (302).
H
H01
H01M
H01M 10
H01M 10/04
FR2899310
A1
DISPOSITIF D'ECLAIRAGE OU DE SIGNALISATION AVEC ZONE ECLAIRANTE PROLONGEE, POUR VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,005
DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention a pour objet un dispositif d'éclairage ou de signalisation en particulier pour véhicule automobile, ledit dispositif comportant une zone éclairante prolongée. L'invention a essentiellement pour but de proposer une solution pour créer un faisceau lumineux au moyen d'un dispositif d'éclairage ou de signalisation allongé au moins dans une direction, ledit faisceau lumineux étant généré, au travers d'un unique écran optique, ou écran de diffusion, et présentant un aspect continu tant au niveau d'une première zone de l'écran optique sous laquelle est placé un ensemble de sources lumineuses qu'au niveau d'au moins une deuxième zone de l'écran optique sous laquelle aucune source lumineuse n'est disposée et au niveau de la jonction de ces différentes zones ;c'est cette au moins deuxième zone qui est désignée par l'expression zone éclairante prolongée. En outre, de l'invention présente un avantage supplémentaire résidant dans le diminution du nombre d'opérations de montage intervenant dans la réalisation de tels dispositifs d'éclairage ou de signalisation. Le domaine de l'invention est, d'une façon générale, celui de l'éclairage et de la signalisation appliqué aux véhicules automobiles. Dans ce domaine, on connaît différents types de dispositifs, parmi lesquels on trouve essentiellement les dispositifs suivants, directement concernés par l'invention: - des dispositifs d'éclairage situés à l'arrière du véhicule avec, notamment, les 25 feux de recul ; - des dispositifs de signalisation situés à l'avant (ou sur le côté) du véhicule avec, notamment, des indicateurs de direction, des rappels de clignotants, et des D.R.L. (Daytime Running Light, en terme anglo-saxon) ou phares de jour ; - des dispositifs de signalisation situés à l'arrière du véhicule avec, 30 notamment, des feux antibrouillards, des feux arrière, des indicateurs de direction et des feux stop, des feux "stop supérieur" ; - des dispositifs d'éclairage intérieur avec notamment les plafonniers principaux (Avant, Central, Arrière) ; - des dispositifs d'éclairage participant au style, avec par exemple des lignes 35 de style éclairées sur les ailes du véhicule ou sur le tableau de bord, l'habillage de portières ou encore l'éclairage du pavillon de toit. Pour l'ensemble de ces dispositifs, traditionnellement, on utilisait par le passé des sources lumineuses de type lampes classiques ou éventuellement des lampes halogènes. Mais depuis quelques années, les équipementiers automobiles ont proposé l'utilisation de diodes électroluminescentes, ou leds, notamment pour les feux de signalisation. Les diodes électroluminescentes présentent un certain nombre d'avantages : - tout d'abord, depuis longtemps, on sait que ce type de diodes ne rayonnent pas de façon omnidirectionnelle, mais rayonnent dans un demi-espace opposé à un substrat qui supporte la jonction P-N de la diode considérée ; ainsi, en utilisant un rayonnement plus directif que les lampes halogènes, ou à décharge, de l'état de la technique, la quantité d'énergie perdue est moins importante qu'avec les lampes à décharge ou halogènes ; - ensuite, on a récemment perfectionné ces diodes en terme d'intensité de rayonnement ; elles peuvent désormais rayonner un flux d'environ 100 lumens. De plus, les diodes fabriquées émettent un rayonnement depuis longtemps dans le rouge, mais désormais également dans le blanc, ce qui accroît le champ de leurs utilisations envisageables. La quantité de chaleur qu'elles dégagent est relativement limitée, et un certain nombre de contraintes, liées à la dissipation de la chaleur dans les dispositifs projecteurs de l'état de la technique, disparaissent ; -enfin, les diodes consomment moins d'énergie, même à intensité de rayonnement égal, que les lampes à décharge ou les lampes halogènes ; elles sont peu encombrantes, et leur forme particulière offre des possibilités nouvelles pour la réalisation et la disposition sur des surfaces complexes auxquelles elles sont destinées. D'une façon générale, les diodes électroluminescentes sont disposées sur un support de type substrat (les plus connus dans le domaine automobile étant les substrats SMI, FR4, CEM1...), qui est, selon une définition générale, un matériau destiné à recevoir l'impression d'un circuit électronique, et /ou les différents composants constituant ce circuit, le tout formant une carte de circuit imprimé, ou PCB (pour Printed Circuit Board en langue anglaise). On peut désormais distinguer notamment deux types de diodes : les diodes dites à émission axiale, qui émettent un faisceau lumineux dans une direction principale sensiblement perpendiculaire au plan du PCB les supportant, et les diodes dites à émission latérales, qui émettent un faisceau lumineux dans une direction principale présentant un angle d'une vingtaine de degrés par rapport au plan du PCB les supportant. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Un problème général que cherche à résoudre l'objet de l'invention est l'éclairage de parties du véhicule, extérieures ou intérieures, pour lesquelles l'espace disponible pour placer des sources lumineuses est réduit. C'est le cas, par exemple, des dispositifs de signalisation de type "stop supérieurs", ou "feu stop surélevé", ou encore désignés comme fonction CHMSL (Central High Mounted Stop Lamp en anglais), qui sont placés sur la partie supérieure de la vitre arrière du véhicule, ou de lignes de styles présentes sur certaines ailes : le caractère courbé de ces parties du véhicule entraîne, au fur et à mesure que l'on évolue le long de la courbe considérée, une réduction du volume disponible pour recevoir les sources lumineuses, et notamment les PCB supportant des diodes électroluminescentes. Pour remédier à de tels problèmes, l'utilisation de guides optiques apparaît comme étant une solution tout particulièrement appropriée. On connaît dans l'état de la technique différents dispositifs de signalisation pour véhicules automobiles. On connaît notamment un dispositif de signalisation du type de celui représenté à la figure 1. Sur la figure 1, on peut voir en coupe un dispositif de signalisation S pour véhicule automobile prévu pour assurer une fonction "stop surélevé". Le dispositif comporte une source lumineuse L constituée par une diode électroluminescente 1 propre à émettre un faisceau lumineux suivant une direction principale X-X et suivant des directions B obliques par rapport à la direction principale X-X. Un premier guide de lumière, ou guide optique, G1 et un deuxième guide de lumière G2 sont disposés de part et d'autre de la source lumineuse L. Ils sont aptes à propager de la lumière dans leur longueur, tout en en diffusant de la lumière dans une direction sensiblement parallèle à la direction principale X-X. Un système optique 2 est associé à la source lumineuse L pour concentrer l'émission suivant la direction X-X. Le système optique 2 comprend une bonnette 3 en matière plastique, qui forme une coupelle dont la concavité est tournée du côté opposé à la diode 1. La section transversale de la surface concave de la bonnette est formée par des gradins 3a à angles droits prévus pour assurer une concentration des rayons lumineux vers l'axe X-X. La partie centrale de la bonnette forme une lentille semi-convexe 4 dont la face convexe est tournée vers la LED 1. La bonnette 3 comporte deux logements cylindriques diamétralement opposés 5a, 5b propres à recevoir, de manière ajustée, l'extrémité des guides G1 et G2. Lorsque la LED 1 est allumée, une émission principale a lieu suivant la direction X-X. L'intensité lumineuse est concentrée par la lentille 4 et par le dispositif optique constitué par la bonnette 3. On obtient ainsi une première fonction, par exemple de type feu stop surélevé. Une deuxième fonction de signalisation est obtenue de part et d'autre de la bonnette 3 suivant la longueur des guides G1, G2 à partir des rayons obliques tels que B qui y subissent des réflexions internes dans les guides pour être renvoyés par une face inférieure F vers l'avant, c'est-à-dire du même côté que l'émission principale. Ce sont donc les deux appendices constitués par les guides de lumière G1, G2 qui permettent ici de réaliser une fonction de style, par exemple pour souligner les formes d'un véhicule. Dans la réalisation de l'état de la technique qui vient d'être décrite, on prévoit donc la réalisation d'un dispositif de signalisation réalisant deux fonctions distinctes, dans laquelle on vient placer deux guides de lumière distincts autour d'une source lumineuse unique centrale. Mais, d'une part, il n'existe pas réellement de continuité de la plage éclairante générée, ne serait ce que parce qu'on s'intéresse à créer ici deux fonctions de signalisation distinctes. D'autre part, du fait de leur caractère indépendant l'un de l'autre, le positionnement des guides de lumière s'avère une opération délicate à mener lors d'une opération de montage du dispositif de signalisation. La nécessité de les insérer, de façon indépendante, dans des logements peu accessibles du système optique 2 ralentit une telle opération de montage. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION L'objet de l'invention propose une solution aux problèmes et inconvénients qui viennent d'être exposés. D'une façon générale, l'invention propose un dispositif d'éclairage ou de signalisation dans lequel une pluralité de sources lumineuses sont recouvertes par un écran de diffusion permettant d'orienter les faisceaux lumineux produits dans au moins une direction principale d'émission. L'écran de diffusion est une pièce monobloc qui s'étend au-delà d'une zone au niveau de laquelle sont disposées les sources lumineuses : ses extensions constituent alors des guides de lumière qui assurent d'une part une propagation des faisceaux lumineux, et d'autre part, leur émission vers l'extérieur sur toute la longueur de l'écran de diffusion. Le caractère monobloc de l'écran de diffusion assure une bonne continuité de la plage éclairante sur toute la longueur de l'écran de diffusion, tout en simplifiant les opérations de montage du dispositif de signalisation considéré. L'invention concerne donc essentiellement un dispositif d'éclairage ou de signalisation, pour véhicule automobile, comportant notamment une pluralité de sources lumineuses, avec au moins une première source lumineuse de type diode électroluminescente et une deuxième source lumineuse de type diode électroluminescente, chaque source lumineuse de la pluralité de sources lumineuses émettant un faisceau lumineux, la pluralité de sources lumineuses étant disposées sur une carte de circuit imprimé, caractérisé en ce que le dispositif de signalisation comporte un écran de diffusion avec une direction principale d'émission pour assurer, une unique fonction d'éclairage ou de signalisation, l'écran de diffusion étant une pièce monobloc constituée d'une partie principale qui est disposée en vis-à-vis de la carte de circuit imprimé supportant les diodes électroluminescentes et d'au moins une première partie complémentaire qui n'est pas disposée en vis-à-vis de la carte de circuit imprimé supportant les diodes électroluminescentes, la partie complémentaire étant utilisée comme guide de lumière, la fonction de signalisation étant obtenue par l'émission vers l'extérieur dudit dispositif d'un flux lumineux tant au niveau de la partie principale que de la partie complémentaire de l'écran de diffusion. Outre les caractéristiques principales qui viennent d'être mentionnées dans le paragraphe précédent, le dispositif selon l'invention peut présenter une ou plusieurs caractéristiques complémentaires parmi les suivantes : - l'écran de diffusion comporte une face intérieure adaptée striée pour orienter les faisceaux lumineux émis par les diodes électroluminescentes dans une direction sensiblement parallèle à la direction principale d'émission ; - la première partie complémentaire s'étend dans une première direction et l'écran de diffusion comporte une deuxième partie complémentaire s'étendant dans une deuxième direction ; -la pluralité de sources lumineuses comporte au moins une diode électroluminescente à émission latérale disposée à une première extrémité de la carte de circuit imprimé voisine de la partie complémentaire de l'écran de diffusion, au moins une partie du faisceau lumineux de ladite diode à émission latérale pénétrant dans le guide de lumière constitué par la partie complémentaire de l'écran de diffusion ; - la pluralité de sources lumineuses comporte une deuxième diode électroluminescente à émission latérale disposée à une deuxième extrémité, opposée à la première extrémité, de la carte de circuit imprimé ; - le faisceau lumineux de chaque diode à émission latérale pénètre au moins partiellement dans le guide de lumière en traversant un front de transition de l'écran de diffusion marquant un décrochement entre la partie principale et la partie complémentaire considérée de l'écran de diffusion ; - le faisceau lumineux de chaque diode à émission latérale pénètre totalement dans le guide de lumière en traversant le front de transition de l'écran de diffusion marquant un décrochement entre la partie principale et la partie complémentaire de l'écran de diffusion ; - le front de transition est sensiblement parallèle à la direction principale d'émission de l'écran de diffusion. ; - les sources lumineuses de la pluralité de sources lumineuses qui ne sont pas des diodes à émission latérales sont des diodes à émission axiales ; - l'écran de diffusion comporte une première hétérogénéité, disposée en vis-à-vis de la première source lumineuse de la pluralité de sources lumineuses, ladite première source lumineuse étant du type diode électroluminescente à émission axiale, l'hétérogénéité déviant au moins une partie du faisceau lumineux émis par ladite première source lumineuse et injectant au moins une partie du faisceau lumineux dévié dans une première partie complémentaire de l'écran de diffusion ; l'écran de diffusion comporte une deuxième hétérogénéité, disposée en vis-à-vis de la deuxième source lumineuse de la pluralité de sources lumineuses, ladite deuxième source lumineuse étant du type diode électroluminescente à émission axiale, déviant au moins une partie du faisceau lumineux émis par ladite deuxième source lumineuse et injectant au moins une partie du faisceau lumineux dévié dans une deuxième partie complémentaire de l'écran de diffusion ; - chaque hétérogénéité consiste en une cavité dans le matériau constituant l'écran de diffusion ; - la cavité est une cavité non traversante ; - la cavité comporte au moins un premier coté et un deuxième côté, le premier coté et le deuxième coté définissant un angle adapté pour l'injection, dans la partie complémentaire considérée, par réfraction sur le premier coté puis sur le deuxième coté, d'au moins une partie du faisceau lumineux émis par la source lumineuse considérée ; - chaque hétérogénéité présente des dimensions appropriées pour dévier seulement une partie du faisceau lumineux émis par la source lumineuse considérée et pour injecter la partie du faisceau lumineux dévié dans la partie complémentaire considérée de l'écran de diffusion ; - la première diode électroluminescente disposée en vis-à-vis de la première hétérogénéité est disposée à une première extrémité de la carte de circuit imprimé supportant la pluralité de sources lumineuses ; - la deuxième diode électroluminescente disposée en vis-à-vis de la deuxième hétérogénéité est disposée à une deuxième extrémité de la carte de circuit imprimé supportant la pluralité de sources lumineuses ; - les sources lumineuses constituant la pluralité de sources lumineuses sont toutes des diodes à émission axiales ; - la partie principale et chaque partie complémentaire de l'écran de diffusion présentent une épaisseur sensiblement constante ; - les sources lumineuses constituant la pluralité de sources lumineuses sont alignées sur la carte de circuit imprimé ; - le dispositif de signalisation constitue un feu stop arrière surélevé ; - le dispositif de signalisation constitue une ligne de style éclairée ; La présente invention se rapporte également à un véhicule automobile équipé d'un dispositif d'éclairage ou de signalisation comportant les caractéristiques principales et éventuellement une ou plusieurs caractéristiques complémentaires qui viennent d'être mentionnées. L'invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - à la figure 1, déjà décrite, un exemple d'un dispositif de signalisation de l'état de la technique faisant intervenir des guides de lumière; - à la figure 2, un premier exemple de réalisation du dispositif selon l'invention; - à la figure 3, un deuxième exemple de réalisation du dispositif selon l'invention. DESCRIPTION DES FORMES DE REALISATION PREFEREES DE L'INVENTION Les différents éléments apparaissant sur plusieurs figures auront gardé, sauf précision contraire, la même référence. A la figure 2, on a représenté un dispositif de signalisation 250, apte à réaliser une fonction stop arrière surélevée. Bien entendu, le dispositif de signalisation ou d'éclairage selon l'invention n'est pas limité à ce type de fonction. Le dispositif 250 comporte notamment une carte de circuit imprimé 200, supportant une pluralité de sources lumineuses 201, seules une partie de ces sources lumineuses ayant été représentées par soucis de simplification. Le PCB 200 est maintenu dans un logement 202, ménagé par exemple dans la carrosserie 207 du véhicule. Le PCB 200 est surplombé par un écran de diffusion 203, par exemple en matière plastique, présentant une face externe 215 diffusant vers l'extérieur du dispositif de signalisation 250 les rayons lumineux des faisceaux lumineux produits par les sources lumineuses 201, et une face interne 216 faisant face au PCB 200. L'écran de diffusion est une pièce monobloc, dans laquelle on peut distinguer une partie principale 204, disposée en vis-à-vis du PCB et des sources lumineuses qu'il maintient, et au moins une première partie complémentaire 205, s'étendant dans une première direction, de telle sorte qu'elle est disposée en vis-à-vis d'une zone, dans cet exemple, de la carrosserie où l'espace disponible n'est pas suffisant pour disposer un PCB. Dans l'exemple considéré, une deuxième partie complémentaire 206 de l'écran de diffusion 203, s'étendant dans une deuxième direction opposée à la première direction, est représentée de façon simplifiée. Dans la pratique, la deuxième partie complémentaire remplit la même fonction que la première partie complémentaire, et ne sera pas plus détaillée par la suite. Elle peut être de forme et de longueur semblable ou non à la première partie complémentaire. Chaque source lumineuse 201 émet un faisceau lumineux 208. Dans l'exemple représenté, l'ensemble des sources lumineuses sont des diodes électroluminescentes, toutes, à l'exception d'une diode électroluminescente 209 disposée à une première extrémité 210 du PCB 200, sont à émission axiale : l'intensité maximale du faisceau lumineux 208 qu'elles produisent est observé selon une première direction 211, sensiblement perpendiculaire au plan défini par la surface du PCB 200 ;la direction 211 correspond à la direction principale d'émission de l'écran de diffusion 203. La LED 209 est à émission latérale : l'intensité maximale d'un faisceau lumineux 214 qu'elle produit est observé selon une deuxième direction 212, présentant un angle relativement faible, une vingtaine de degrés, par rapport au plan défini par la surface du PCB 200. Dans ce premier exemple, la limite entre la partie principale 204 et la première ou la deuxième partie complémentaire 205 ou 206 est respectivement marquée par un front de transition 213 et 217, marquant un décrochement vers la surface de la carrosserie 207 de la face interne 216 de l'écran de diffusion 203. L'écran de diffusion est ainsi plus fin dans sa partie principale 204 que dans ses parties complémentaires 205 et 206. L'épaisseur des parties complémentaires 205 et 206, de l'ordre de 5 à 10 millimètres, est cependant moins important que l'épaisseur de la partie principale 204 ajoutée à l'épaisseur nécessaire pour positionner le PCB, un PCB occupant à lui seul une épaisseur d'environ 15 millimètres. Les parties complémentaires 205 et 206 peuvent ainsi être destinées à des zones de la carrosserie 207 où l'espace disponible n'est pas suffisant pour placer un PCB. Dans l'exemple représenté, la totalité du faisceau lumineux 214 traverse le front de transition 213 pour pénétrer dans la première partie complémentaire 205 de l'écran de diffusion 203. La première partie complémentaire 205 agit alors comme un guide de lumière, assurant par réfraction la propagation de signaux lumineux dans sa longueur, tout en provoquant la diffusion de signaux lumineux 219 hors de l'écran de diffusion. La diffusion des signaux lumineux hors de l'écran de diffusion 203 est assurée par des caractéristiques structurelles, symbolisées par des dents 220, de la face interne 216. Ces caractéristiques structurelles sont, dans la pratique, présentes sur toute la longueur de la face interne 216, tant au niveau de la partie principale 204 que des parties complémentaires 205 et 206 de l'écran de diffusion 203, à l'exception des fronts de transition 213 et 217 qui sont plans. Au niveau de la partie principale 204, ces caractéristiques structurelles permettent la concentration du faisceau lumineux autour de la direction principale d'émission de chaque faisceau lumineux 208. Ces caractéristiques structurelles peuvent par exemple consister en des stries ou des dents de scie, éventuellement au moins partiellement métallisées, formant des prismes de Fresnel à section triangulaire. Les caractéristiques structurelles peuvent également consister en des micro-motifs optiques, consistant en des trous de forme adaptée dans la matière pour améliorer l'aspect homogène du faisceau lumineux renvoyé par l'écran de diffusion 203. Le premier exemple décrit permet par ailleurs d'assurer une continuité de la plage éclairante, même au niveau d'une zone 221 de transition entre la partie principale 203 et chaque partie complémentaire de l'écran de diffusion. Cette continuité est notamment assurée par l'orientation du front de transition 213 ou 217 qui, en étant orienté dans une direction sensiblement perpendiculaire au plan défini par le PCB 200, assure la diffusion d'un premier rayon lumineux 219 à proximité immédiate d'un rayon lumineux 222 émis par la LED à émission axiale la plus proche de la LED 209 à émission latérale. A la figure 3, on a représenté un dispositif de signalisation 350, apte à réaliser lui aussi une fonction stop arrière surélevée. Le dispositif 350 comporte notamment la carte de circuit imprimé 200, maintenu dans le logement 202, supportant la pluralité de sources lumineuses 201. Le PCB 200 est surplombé par un écran de diffusion 303, présentant une face externe 315 et une face interne 316. L'écran de diffusion 303 est une pièce monobloc, dans laquelle on peut distinguer, de façon comparable au premier exemple décrit : - une partie principale 304, disposée en vis-à-vis du PCB et des sources lumineuses qu'il maintient ; -une première partie complémentaire 305, s'étendant dans une première direction, de telle sorte qu'elle est disposée en vis-à-vis d'une zone de la carrosserie où l'espace disponible n'est pas suffisant pour disposer un PCB ; - une deuxième partie complémentaire 306 de l'écran de diffusion 303, s'étendant dans une deuxième direction opposée à la première direction. Chaque source lumineuse 201 émet un faisceau lumineux 208. Dans l'exemple représenté, l'ensemble des sources lumineuses sont toutes des diodes électroluminescentes à émission axiale qui émettent selon la direction principale 211, y compris une LED 309 disposée à la première extrémité 210 du PCB 200. Dans ce deuxième exemple, la limite entre la partie principale 304 et la première ou la deuxième partie complémentaire 305 ou 306 n'est marquée par aucun décrochement de la face interne 316, ni de la face externe, de l'écran de diffusion 303. L'écran de diffusion est ainsi aussi fin dans sa partie principale 304 que dans ses parties complémentaires 305 et 306. L'épaisseur des parties complémentaires 305 et 306 est ainsi inférieure à celle des parties complémentaires 205 et 206 du premier exemple décrit. Elles peuvent ainsi être destinées à des zones de la carrosserie 207 où l'espace disponible est encore plus minime. Dans cet exemple, on prévoit de ménager, dans l'épaisseur de l'écran de diffusion 303, une hétérogénéité 300 ; l'hétérogénéité 300 consiste en un volume de matière présentant un indice de réfraction différent de l'indice de réfraction du matériau dans lequel on réalise l'écran de diffusion 303. Dans un exemple de réalisation, l'hétérogénéité 300 se résume à un volume d'air ou de vide présent dans l'écran 303. Elle constitue ainsi une cavité, non traversante dans cet exemple, dans l'écran 303. Elle est placée en vis-à-vis de la LED 309 ; dans ce même exemple, on peut prévoir de la même façon une deuxième hétérogénéité disposée en vis-à-vis d'une autre LED disposée à une autre extrémité du PCB 200. L'hétérogénéité 300 intercepte au moins une partie du faisceau lumineux 314 produit par la LED 309. Dans l'exemple représenté, l'hétérogénéité 300 présente en coupe une forme triangulaire, avec notamment un premier côté 315 et un deuxième côté 316 ; un rayon lumineux 317 du faisceau lumineux 314, qui est émis en direction du premier coté 315 subit ainsi une double réfraction : tout d'abord une première réfraction au niveau du premier coté 315 puis une deuxième réfraction au niveau du deuxième 316. L'angle entre le premier coté 315 et le deuxième coté 316 est déterminé de telle manière à assurer la pénétration du rayon lumineux 317 dans la partie complémentaire 305 selon un angle tel qu'il pourra se propager dans la partie complémentaire 305 sur une distance importante. Comme dans le premier exemple, la première partie complémentaire 305 agit alors comme un guide de lumière, assurant par réfraction la propagation de signaux lumineux dans sa longueur, tout en provoquant la diffusion de signaux lumineux 319 hors de l'écran de diffusion. Là encore, la diffusion des signaux lumineux hors de l'écran de diffusion 303 est assurée par des caractéristiques structurelles, symbolisées par des dents 320, de la face interne 316, comparables à celles mentionnées dans la description du premier exemple. Ces caractéristiques structurelles sont, dans la pratique, présentes sur toute la longueur de la face interne 316, tant au niveau de la partie principale 304 que des parties complémentaires 305 et 306 de l'écran de diffusion 303. Le deuxième exemple décrit permet par ailleurs d'assurer une continuité de la plage éclairante, même au niveau d'une zone 321 de transition entre la partie principale 303 et chaque partie complémentaire de l'écran de diffusion 303. Cette continuité est notamment assurée par le fait que quelques signaux lumineux 322 du faisceau lumineux 314 ne sont pas interceptés par l'hétérogénéité 300, de telle sorte qu'ils sont diffusés au travers de l'écran de diffusion à proximité immédiate despremiers signaux lumineux 319. Dans d'autres exemples de réalisation, les parties complémentaires de l'écran de diffusion suivent le tour de la lunette arrière, ou d'une partie de la carrosserie ou du gabarit du véhicule.10
La présente invention se rapporte à un dispositif d'éclairage (250 ;350) ou de signalisation dans lequel une pluralité de sources lumineuses (201) sont recouvertes par un écran de diffusion (203) permettant d'orienter les faisceaux lumineux produits dans au moins une direction principale d'émission (211). L'écran de diffusion est une pièce monobloc qui s'étend au-delà d'une zone au niveau de laquelle sont disposées les sources lumineuses : ses extensions constituent alors des guides de lumière qui assurent d'une part une propagation des faisceaux lumineux et d'autre part, leur émission vers l'extérieur sur toute la longueur de l'écran de diffusion. En outre, le caractère monobloc de l'écran de diffusion assure une bonne continuité de la plage éclairante sur toute la longueur de l'écran de diffusion, tout en simplifiant les opérations de montage du dispositif d'éclairage ou de signalisation considéré.
1- Dispositif d'éclairage ou de signalisation (250 ; 350), pour véhicule automobile, comportant notamment une pluralité de sources lumineuses (201), avec au moins une première source lumineuse de type diode électroluminescente et une deuxième source lumineuse de type diode électroluminescente, chaque source lumineuse de la pluralité de sources lumineuses émettant un faisceau lumineux, la pluralité de sources lumineuses étant disposées sur une carte de circuit imprimé (200), caractérisé en ce que le dispositif de signalisation comporte un écran de diffusion (203 ; 303) avec une direction principale d'émission (211) pour assurer une unique fonction d'éclairage ou de signalisation, l'écran de diffusion étant une pièce monobloc constituée d'une partie principale (204 ; 304) qui est disposée en vis-à-vis de la carte de circuit imprimé supportant les diodes électroluminescentes et d'au moins une première partie complémentaire (205 ; 305) qui n'est pas disposée en vis- à-vis de la carte de circuit imprimé supportant les diodes électroluminescentes, la partie complémentaire étant utilisée comme guide de lumière, la fonction de signalisation étant obtenue par l'émission vers l'extérieur dudit dispositif d'un flux lumineux tant au niveau de la partie principale que de la partie complémentaire de l'écran de diffusion. 2- Dispositif selon la précédente caractérisé en ce que l'écran de diffusion comporte une face intérieure (216 ; 316) adaptée pour orienter les faisceaux lumineux émis par les diodes électroluminescentes dans une direction sensiblement parallèle à la direction principale d'émission. 3- Dispositif selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que la première partie complémentaire s'étend dans une première direction et en ce que l'écran de diffusion comporte une deuxième partie complémentaire (206 ; 306) s'étendant dans une deuxième direction. 4- Dispositif selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que la pluralité de sources lumineuses comporte au moins une diode électroluminescente (209) à émission latérale disposée à une première extrémité (210) de la carte de circuit imprimé voisine de la première partie complémentaire de l'écran de diffusion, au moins une partie du faisceau lumineux (214) de ladite diode à émission latérale pénétrant dans le guide de lumière constitué par la partie complémentaire de l'écran de diffusion. 5- Dispositif selon la précédente caractérisé en ce que la pluralité de sources lumineuses comporte une deuxième diode électroluminescente à émission latérale disposée à une deuxième extrémité, opposée à la première 13 extrémité, de la carte de circuit imprimé. 6- Dispositif selon l'une au moins des 4 ou 5 caractérisé en ce que le faisceau lumineux de chaque diode à émission latérale pénètre au moins partiellement dans le guide de lumière en traversant un front de transition (213 ; 217) de l'écran de diffusion marquant un décrochement entre la partie principale et la partie complémentaire considérée de l'écran de diffusion. 7- Dispositif selon la précédente caractérisé en ce que le faisceau lumineux de chaque diode à émission latérale pénètre totalement dans le guide de lumière en traversant le front de transition de l'écran de diffusion marquant un décrochement entre la partie principale et la partie complémentaire de l'écran de diffusion. 8- Dispositif selon l'une au moins des 6 ou 7 caractérisé en ce que le front de transition est sensiblement parallèle à la direction principale d'émission de l'écran de diffusion. 9- Dispositif selon l'une au moins des 4 à 8 caractérisé en ce que les sources lumineuses de la pluralité de sources lumineuses qui ne sont pas des diodes à émission latérales sont des diodes à émission axiales. 10- Dispositif selon l'une au moins des 1 à 3 caractérisé en ce que l'écran de diffusion comporte une première hétérogénéité (300), disposée en vis-à-vis de la première source lumineuse (309) de la pluralité de sources lumineuses, ladite première source lumineuse étant du type diode électroluminescente à émission axiale, l'hétérogénéité déviant au moins une partie du faisceau lumineux émis par ladite première source lumineuse et injectant au moins une partie du faisceau lumineux dévié dans la première partie complémentaire (305) de l'écran de diffusion. 11- Dispositif selon la précédente caractérisé en ce que l'écran de diffusion comporte une deuxième hétérogénéité, disposée en vis-à-vis de la deuxième source lumineuse de la pluralité de sources lumineuses, ladite deuxième source lumineuse étant du type diode électroluminescente à émission axiale, déviant au moins une partie du faisceau lumineux émis par ladite deuxième source lumineuse et injectant au moins une partie du faisceau lumineux dévié dans une deuxième partie complémentaire de l'écran de diffusion. 12- Dispositif selon la précédente caractérisé en ce que chaque hétérogénéité consiste en une cavité dans le matériau constituant l'écran de 35 diffusion. 13- Dispositif selon la précédente caractérisé en ce que la cavité est une cavité non traversante. 14- Dispositif selon l'une au moins des 12 ou 13 caractérisé en ce que la cavité comporte au moins un premier coté (315) et un deuxième côté (316), le premier coté et le deuxième coté définissant un angle adapté pour l'injection, dans la partie complémentaire considérée, par réfraction sur le premier coté puis sur le deuxième coté, d'au moins une partie du faisceau lumineux émis par la source lumineuse considérée 15- Dispositif selon l'une au moins des 10 à 14 caractérisé en ce que chaque hétérogénéité présente des dimensions appropriées pour dévier seulement une partie du faisceau lumineux émis par la source lumineuse considérée et pour injecter la partie du faisceau lumineux dévié dans la partie complémentaire considérée de l'écran de diffusion. 16- Dispositif selon l'une au moins des 10 à 15 caractérisé en ce que la première diode électroluminescente disposée en vis-à-vis de la première hétérogénéité est disposée à une première extrémité de la carte de circuit imprimé supportant la pluralité de sources lumineuses. 17- Dispositif selon la précédente et selon la 11 caractérisé en ce que la deuxième diode électroluminescente disposée en vis-à-vis de la deuxième hétérogénéité est disposée à une deuxième extrémité de la carte de circuit imprimé supportant la pluralité de sources lumineuses. 18- Dispositif selon l'une au moins des 10 à 17 caractérisé en ce que les sources lumineuses constituant la pluralité de sources lumineuses sont toutes des diodes à émission axiales. 19- Dispositif selon l'une au moins des 10 à 18 caractérisé en ce que la partie principale et chaque partie complémentaire de l'écran de diffusion 25 présentent une épaisseur sensiblement constante. 20- Dispositif selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que les sources lumineuses constituant la pluralité de sources lumineuses sont alignées sur la carte de circuit imprimé. 21- Dispositif selon l'une au moins des précédentes 30 caractérisé en ce qu'il constitue un feu stop arrière surélevé. 22- Dispositif selon l'une au moins des 1 à 20 caractérisé en ce qu'il constitue une ligne de style éclairée. 23- Véhicule automobile équipé d'un dispositif d'éclairage ou de signalisation selon l'une au moins des précédentes. 35
F
F21
F21S,F21W
F21S 8,F21W 101,F21W 107
F21S 8/10,F21W 101/14,F21W 107/10
FR2902168
A1
PROCEDE ET SYSTEME D'ENGAGEMENT D'UN RAPPORT DE VITESSES, SUPPORT D'ENREGISTREMENT POUR CE PROCEDE
20,071,214
La présente invention concerne un procédé et un système d'engagement d'un rapport de vitesses, et un support d'enregistrement pour ce procédé. De tels procédés sont utiles lors de l'engagement d'un nouveau rapport de vitesses entre un arbre primaire et un arbre secondaire d'une boîte de vitesses pilotée d'un véhicule automobile hybride. Les véhicules automobiles hybrides sont équipés d'un moteur thermique et d'une machine électrique tournante propre chacun à entraîner, en alternance ou simultanément, l'arbre primaire de la boîte de vitesses. Généralement, la machine électrique est équipée à cet effet d'un rotor fixé en permanence à l'arbre primaire. Par ailleurs, classiquement, les boîtes de vitesses comportent au moins un synchroniseur mécanique commandable propre à transmettre par frottement une quantité réglable de couples de l'arbre secondaire à l'arbre primaire et vice versa. Dans ce contexte, les procédés existants d'engagement d'un nouveau rapport de vitesses comprennent : - une phase de désengagement du rapport de vitesses actuellement engagé pendant laquelle la boîte de vitesses désaccouple mécaniquement l'arbre primaire et l'arbre secondaire, puis - une phase de synchronisation des vitesses angulaires des arbres primaire et secondaire, cette phase comportant : a) une étape d'action de la machine électrique pour faire converger la vitesse angulaire (o de l'arbre primaire vers la vitesse angulaire (02 de l'arbre secondaire multipliée par la démultiplication de boîte dnf du nouveau rapport nf de vitesses à engager, et b) une étape d'action du synchroniseur mécanique pour faire 25 converger la vitesse angulaire 0 vers la vitesse angulaire (02 multipliée par la démultiplication de boîte dnf du nouveau rapport nf, - une phase d'engagement du nouveau rapport de vitesses dès que la condition d'arrêt suivante est satisfaite : So < û w2 - dn f < SI, où So et SI sont des seuils prédéterminés. 30 Dans les procédés existants, les étapes a) et b) sont exécutées l'une après l'autre. On définit ici le temps de creux comme étant le temps nécessaire pour exécuter la phase de désengagement, la phase de synchronisation et la phase d'engagement. Dans les véhicules hybrides, le rotor de la machine électrique augmente fortement l'inertie de l'arbre primaire. Dès lors, le temps nécessaire pour faire converger la vitesse angulaire co ~ de l'arbre primaire vers la vitesse angulaire de l'arbre secondaire 0)2 multipliée par la démultiplication de boîte dnf du nouveau rapport de vitesses nf est nettement supérieur à celui que l'on peut observer pour un véhicule automobile sans rotor fixé à l'arbre primaire. Il est donc souhaitable de diminuer ce temps de creux pour les véhicules automobiles hybrides. L'invention vise à satisfaire ce souhait en proposant un procédé permettant de diminuer le temps de creux pour un véhicule automobile hybride. L'invention a donc pour objet un tel procédé dans lequel les étapes a) et b) sont 15 au moins en partie exécutées simultanément. Dans le procédé ci-dessus, la durée de la phase de synchronisation est raccourcie car la machine électrique et le synchronisateur mécanique agissent simultanément pour faire converger la vitesse angulaire (o vers la vitesse angulaire (t)2.dnf. 20 Les modes de réalisation de ce procédé peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - l'instant auquel est commandé le déclenchement de l'étape b) est fonction de la quantité d'énergie restant à dissiper avant que la condition d'arrêt soit satisfaite ; 25 - l'étape b) est uniquement déclenchée si la quantité d'énergie restant à dissiper est inférieure à un seuil prédéterminé, ce seuil prédéterminé étant inférieur ou égal à la quantité maximale d'énergie que peut dissiper le synchroniseur mécanique ; - l'instant auquel est commandé le déclenchement de l'étape b) est 30 également déterminé en fonction du temps de réaction d'un actionneur du synchroniseur mécanique propre à déplacer ce synchroniseur de sa position de repos vers sa position active, en réponse à une nouvelle commande de déplacement ; 3 - l'instant auquel est commandé le déclenchement de l'étape b) est également déterminé en fonction du temps de propagation d'une commande de déplacement du synchroniseur mécanique sur un bus de transmission d'informations, cette commande étant émise par un superviseur commun et transmise jusqu'à l'actionneur auquel elle est destinée par l'intermédiaire du bus, le superviseur commun étant propre à commander la machine électrique et l'actionneur du synchroniseur mécanique ; Les modes de réalisation de ce procédé présentent en outre les avantages suivants : - déclencher l'étape b) en fonction de la quantité d'énergie restante à dissiper rend possible la protection du synchroniseur mécanique en empêchant le déclenchement de cette étape b) si la quantité d'énergie restante à dissiper est trop importante, déclencher l'étape b) uniquement si la quantité d'énergie restante à 15 dissiper est inférieure à un seuil prédéterminé permet d'empêcher ou de ralentir la détérioration du synchroniseur, - tenir compte du temps de réaction de l'actionneur du synchroniseur permet de compenser le retard correspondant à ce temps de réaction, et - déclencher l'étape b) en fonction du temps de propagation permet de 20 compenser le retard dû à la propagation des commandes du superviseur commun jusqu'à l'actionneur. L'invention a également pour objet un support d'enregistrement d'informations comportant des instructions pour l'exécution du procédé ci-dessus d'engagement d'un nouveau rapport de vitesses, lorsque ces instructions sont 25 exécutées par un calculateur électronique. L'invention a également pour objet un système d'engagement d'un nouveau rapport de vitesses entre des arbres primaire et secondaire d'une boîte de vitesses d'un véhicule automobile hybride, ce système comportant : - la boîte de vitesses mécaniquement accouplée entre les arbres 30 primaire et secondaire, cette boîte comportant au moins un synchroniseur mécanique commandable propre à être déplacé entre une position active dans laquelle il transmet par frottements du couple de l'arbre secondaire à l'arbre 4 primaire et vice versa, et une position de repos dans laquelle il ne permet pas de transmettre du couple de l'arbre secondaire vers l'arbre primaire et vice versa, - une machine électrique commandable propre à entraîner en rotation, en alternance ou simultanément avec un moteur thermique, l'arbre primaire de la 5 boîte de vitesses, cette machine électrique étant équipée d'un rotor fixé en permanence à l'arbre primaire, - un superviseur apte à commander la machine électrique et la boîte de vitesses pilotée. Le superviseur est apte à exécuter le procédé ci-dessus d'engagement 10 d'un nouveau rapport de vitesses. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une illustration schématique d'un véhicule automobile 15 hybride équipé d'un système d'engagement d'un nouveau rapport de vitesses, - la figure 2 est une illustration schématique d'une boîte de vitesses manuelle du véhicule de la figure 1, - la figure 3 est un organigramme d'un procédé d'engagement d'un nouveau rapport de vitesses à l'aide du système de la figure 1, et 20 - la figure 4 est un chronogramme illustrant l'enchaînement dans le temps de différentes phases du procédé de la figure 3. La figure 1 représente un véhicule automobile hybride 2. Dans la suite de cette description, les caractéristiques et fonctions bien connues de l'homme du métier ne sont pas décrites en détail. 25 Le véhicule 2 est équipé d'un moteur commandable 4 apte à entraîner en rotation un arbre 6 connu sous le terme d'arbre moteur . Un contrôleur 8 est connecté au moteur 4 de manière à commander le couple T am produit par le moteur 4 sur l'arbre 6 pour que ce dernier se rapproche d'une consigne T cns-am de couple pour l'arbre moteur. 30 Un volant d'inertie 9 est fixé à l'arbre 6. L'arbre 6 est mécaniquement accouplable à un arbre primaire 10 d'une boîte de vitesses manuelle pilotée 12 par l'intermédiaire d'un mécanisme commandable 14 d'accouplement et de désaccouplement mécanique des arbres 6 et 10. Plus précisément, le mécanisme 14 est déplaçable entre une position complètement débrayée dans laquelle aucun couple de l'arbre 6 n'est transmis à l'arbre 10, et une position embrayée dans laquelle la totalité du couple de l'arbre 6 est transmise à l'arbre 10. Typiquement, le mécanisme 14 peut prendre des 5 positions intermédiaires dans lesquelles seule une partie du couple de l'arbre 6 est transmise à l'arbre 10. Le mécanisme 14 est, par exemple, un embrayage sec ou humide. Le mécanisme 14 est commandé par un contrôleur rapproché 16 apte à ajuster la position du mécanisme 14 en fonction d'une consigne T cns-emb de couple à 10 transmettre par l'intermédiaire de ce mécanisme. La boîte de vitesses 12 est mécaniquement accouplée entre l'arbre 10 et un arbre secondaire 18. La boîte 12 est apte à faire tourner l'arbre 18 avec une vitesse angulaire (02 égale à la vitesse angulaire col de l'arbre 10 divisée par un rapport de démultiplication dnf. Le rapport dnf peut typiquement prendre un 15 nombre prédéterminé de valeurs strictement supérieures à 1. On suppose ici que la boîte 12 est une boîte à cinq rapports de vitesses ni, n2, n3, n4 et n5, ce qui correspond respectivement à cinq valeurs dnf, dn2, dn3, dn4 et dn5 possibles pour le rapport de démultiplication. Le rapport de démultiplication est, par exemple, obtenu en calculant le rapport du nombre de dents du pignon fou sur le 20 nombre de dents du pignon fixé. L'arbre 18 entraîne en rotation les roues motrices du véhicule 2 par l'intermédiaire d'un mécanisme 20 de transmission du couple aux roues motrices. Pour simplifier la figure 1, seule une roue motrice 22 a été représentée. 25 La boîte 12 est pilotée par un calculateur rapproché 24 apte, en réponse à une commande de changement de rapport de vitesses, à commander différents actionneurs à l'intérieur de la boîte 12 de manière à changer le rapport dnf. Le véhicule est également apte à entraîner en rotation les roues motrices 30 à l'aide d'une machine électrique tournante 26. A cet effet, cette machine 26 comprend un rotor 28 et un stator 30. Le rotor 28 est fixé sans aucun degré de liberté en rotation à l'arbre 10. Le stator 30 est fixé au châssis du véhicule 2. 6 La machine 26 est commandée par un calculateur rapproché 32 apte à commander le couple T Ce exercé par la machine 26 sur l'arbre 10 en réponse à une consigne de couple r' cns_ce. L'ensemble des calculateurs rapprochés 8, 16, 24 et 32 sont raccordés à un superviseur commun 34 propre à transmettre les consignes ou les commandes à chacun des contrôleurs rapprochés par l'intermédiaire d'un bus 36 de transmission d'informations. Le bus 36 est, par exemple, un bus CAN (Controler Area Network). Le véhicule 2 est équipé d'un système 40 d'engagement d'un nouveau 10 rapport de vitesses nf. Ce système 40 comprend : - la boîte 12 et son contrôleur rapproché 24, - la machine 26 et son contrôleur rapproché 32, - un capteur 42 de la vitesse angulaire co 1, - un capteur 43 de la vitesse angulaire de la roue 22, et 15 - le superviseur 34. A cet effet, le superviseur 34 est équipé d'un module 44 de commande de l'engagement du nouveau rapport nf. Le superviseur 34 et en particulier le module 44 est typiquement réalisé à partir de calculateurs électroniques programmables aptes à exécuter des 20 instructions enregistrées sur un support d'enregistrement d'informations. A cet effet, le superviseur 34 est connecté à une mémoire 46 contenant des instructions pour l'exécution du procédé de la figure 3 lorsque ces instructions sont exécutées par le calculateur électronique. La figure 2 représente schématiquement l'intérieur de la boîte de vitesses 25 12. Sur cette figure, les éléments déjà décrits en regard de la figure 1 portent les mêmes références numériques. La boîte 12 comprend : - cinq pignons 50 à 54 fixés sans aucun degré de liberté en rotation à l'arbre 10, et 30 cinq pignons fous 56 à 60 montés libres en rotation autour de l'arbre 18. Les pignons 50 à 54 sont engagés en permanence avec, respectivement, les pignons 56 à 60 de manière à entraîner simultanément en rotation tous les 7 pignons fous. Par exemple, les couples de pignons 50 et 56, 51 et 57, 52 et 58, 53 et 59, 54 et 60 correspondent respectivement aux rapports de vitesses ni, n2, n3, n4 et n5. La boîte 12 comprend également trois synchroniseurs mécaniques 62, 64 et 65 montés sur l'arbre 18. Chacun de ces synchroniseurs est, d'une part, apte à synchroniser la vitesse angulaire de l'arbre 18 avec celle du pignon fou à engager et, d'autre part, à engager le pignon fou sélectionné de manière à le rendre solidaire en rotation de l'arbre 18. Les synchroniseurs 62, 64 et 65 sont, par exemple, identiques les uns aux autres et seul le synchroniseur 62 sera décrit plus en détails. Des boîtes de vitesses équipées de synchroniseurs mécaniques sont bien connues (voir, par exemple, US 5 722 291 ou EP 1 298 340) de sorte que seule une représentation très schématique du synchroniseur 62 permettant d'expliquer un exemple de fonctionnement d'un tel synchroniseur sera présentée ici. Le synchroniseur 62 est équipé d'un moyeu 66 fixé en permanence à l'arbre 18. Ce moyeu 66 entraîne en rotation une bague de synchronisation 68. Cette bague 68 comprend deux portées coniques 70 et 72 de friction en regard respectivement de portées coniques complémentaires 74 et 76. Les portées coniques 74 et 76 sont respectivement solidaires des pignons 56 et 57. La bague 68 est déplaçable axialement le long de l'axe X-X' de rotation de l'arbre 18 entre : - une première position active dans laquelle la portée 70 est en contact avec la portée 74, ce qui permet sous l'action du frottement entre ces portées d'égaliser la vitesse angulaire du pignon 56 et de l'arbre 18, - une seconde position active dans laquelle la portée 72 est en contact avec la portée 76, ce qui, sous l'action des frottements entre ces portées, permet d'égaliser la vitesse angulaire du pignon 57 avec celle de l'arbre 18, et - une position de repos dans laquelle aucune des portées 70 ou 72 est en contact avec l'une des portées 74 ou 76, de sorte que la vitesse angulaire des pignons 56 et 57 est différente de celle de l'arbre 18. Le synchroniseur 62 est également équipé d'un manchon 80 entraîné en rotation par le moyeu 66. Ce manchon 80 est équipé d'une denture 82 de 8 crabotage femelle destinée à être engagée dans une denture 84 de crabotage mâle solidaire du pignon 56 ou dans une denture 86 de crabotage mâle solidaire du pignon 57. Le manchon 80 est déplaçable axialement le long de l'axe X-X' entre : - une première position active dans laquelle la denture 82 est engagée dans la denture 84 afin de solidariser en rotation le pignon 56 avec l'arbre 18, - une seconde position active dans laquelle la denture 82 est engagée dans la denture 86 afin de solidariser en rotation le pignon 57 avec l'arbre 18, - une position de repos dans laquelle la denture 82 n'est ni engagée dans la denture 84 ni engagée dans la denture 86 de sorte que les pignons 56 et 57 sont libres en rotation autour de l'arbre 18. L'engagement de la denture 82 soit dans la denture 84 soit dans la denture 86 ne peut être réalisé qu'une fois que la vitesse angulaire des dentures à engager a été égalisée grâce à la bague 68. Le manchon 80 est également équipé d'une fourchette 88 permettant de déplacer axialement ce manchon. La boîte 12 est également équipée d'un actionneur commandable 90 d'engagement propre à déplacer la bague 68 et le manchon 80 entre leurs positions actives et leur position de repos. La boîte 12 est également équipée d'un actionneur de sélection 92 permettant d'accoupler mécaniquement l'actionneur 90 au synchroniseur à piloter. Pour simplifier la figure 2, les liaisons mécaniques entre les actionneurs 90 et 92 et les synchroniseurs correspondants n'ont pas été représentées. Ces actionneurs 90 et 92 sont commandés par le contrôleur rapproché 25 24. Le fonctionnement du système 40 va maintenant être décrit en regard du procédé de la figure 3 dans le cas particulier où le rapport de vitesses actuellement engagé est le rapport n2 et le nouveau rapport de vitesses à engager est le rapport ni. 30 Le procédé d'engagement du rapport ni commence par une phase 100 d'annulation du couple exercé par le moteur 4 et par la machine électrique tournante 26 sur l'arbre primaire 10. A cet effet, lors d'une étape 102, le module 9 44 commande le moteur 4 et la machine électrique tournante 26 pour annuler le couple Tap. En parallèle de la phase 100, lors d'une étape 106, la vitesse angulaire w est mesuré par le capteur 42 et le capteur 43 mesure la vitesse de rotation de la 5 roue w fOUe. Ces deux mesures sont transmisses au module 44. Ensuite, lors d'une étape 108, le module 44 calcule la vitesse angulaire w 2 de l'arbre 18 à partir de la vitesse de rotation de la roue w fOUe. Dans la suite du procédé, on suppose que la vitesse angulaire (02 10 calculée lors de l'étape 108 reste constante. En effet, l'arbre 18 est en prise avec les roues motrices du véhicule et la vitesse du véhicule 2 peut être considérée comme constante lors de l'engagement d'un nouveau rapport de vitesses. Ensuite, lors d'une étape 110, le module 44 calcule une vitesse angulaire w imax à partir de laquelle le synchroniseur 62 peut être utilisé pour égaliser la 15 vitesse angulaire du pignon 56 avec celle de l'arbre 18 tout en maintenant l'échauffement de ce synchroniseur inférieur à une limite acceptable. Plus précisément, la quantité d'énergie maximale Emax que peut dissiper un synchroniseur lorsque la bague 68 est dans sa position active est une donnée constructeur connue. Il est possible d'estimer la variation dw 1 de la vitesse 20 angulaire de l'arbre 10 correspondant à la dissipation d'une énergie égale à Emax. Par exemple, à l'aide des équations fondamentales de la dynamique appliquée aux arbres 10 et 18, la quantité d'énergie à dissiper pour égaliser la vitesse angulaire du pignon 56 avec celle de l'arbre 18 peut être estimée à l'aide de la relation suivante : 25 E = - [wlini ù wi al 12 2 où : - E est la quantité d'énergie à dissiper pour égaliser la vitesse angulaire du pignon 56 avec celle de l'arbre 18, - Jl est le moment d'inertie de l'arbre 10, 30 - w lirai est la vitesse angulaire initiale de l'arbre 10 mesurée lors de l'étape 106, (1) et - CO lfinai est la vitesse angulaire de l'arbre 10 lorsque la vitesse angulaire du pignon 56 est égale à la vitesse angulaire de l'arbre 18. La différence entre la vitesse angulaire W fini et CO lfinai correspond à une variation dc de la vitesse angulaire de l'arbre 10 lors de l'engagement du 5 nouveau rapport de vitesses. A partir de la relation (1) la variation dw 1 de la vitesse angulaire de l'arbre 10 correspondant au seuil d'énergie Emax peut être estimée à l'aide de la relation suivante : dc~, = 2E,,,ax J, 10 La vitesse angulaire 0) ffinai est connue et peut être calculée à l'aide de la relation suivante : couinai = dn,w2 (3) Dès lors, la vitesse angulaire W1max à partir de laquelle la bague 68 peut être déplacée dans sa première position active sans risquer de dépasser le seuil 15 d'énergie Emax est, par exemple, estimée à l'aide de la relation suivante : col max = Deal +dn1w2 (4) Ici, la valeur de la vitesse CO 1max est ensuite encore modifiée pour obtenir une valeur 0) tant qui permet de compenser le fait que : - la commande envoyée par le module 44 à l'actionneur 90 met un 20 temps t1 pour se propager du superviseur 34 jusqu'au contrôleur 24, et - entre l'instant où l'actionneur 90 a reçu la commande et l'instant où la bague 68 est effectivement déplacée dans sa première position active, il s'écoule encore un temps supplémentaire t2 connu sous le terme de temps de réponse. 25 Les temps t1 et t2 peuvent être déterminés expérimentalement. En d'autres termes, la vitesse angulaire w tant correspond à la vitesse angulaire à laquelle le module 44 doit envoyer la commande de déplacement de la bague 68 pour qu'à l'instant où la bague 68 est réellement dans sa première position active, la vitesse co 1 de l'arbre 10 soit égale à la vitesse co lmax• La 30 vitesse c>,,ant peut être déterminée en temps réel à partir des valeurs de t1 et t2, (2) 11 de l'accélération ou la décélération instantanée de l'arbre 10, et de la valeur de lmax calculée à l'aide de la relation (4). Dès que le couple de l'arbre 10 est égal à un couple AP prédéterminé permettant le dégagement du rapport, une phase 114 de désengagement du 5 rapport n2 est exécuté. Lors de la phase 114, le module 44 envoie, lors d'une étape 116, une commande de désengagement du rapport actuellement engagé au contrôleur rapproché 24. En réponse à cette commande, le contrôleur rapproché commande les actionneurs 90 et 92 pour désengager le rapport n2. En parallèle, 10 le module 44 commande, lors d'une étape 118, la machine 26 pour maintenir le couple AP permettant le dégagement du rapport. Une fois que le rapport n2 a été désengagé, lors d'une étape 120, le contrôleur 24 indique au module 44 que ce rapport est désengagé. En réponse, la phase 114 s'achève et une phase 124 de synchronisation 15 de la vitesse angulaire du pignon 56 avec la vitesse angulaire de l'arbre 18 est exécutée. Pendant toute cette phase 124, lors d'une étape 126, le module 44 commande la machine 26 pour que la vitesse col se rapproche le plus rapidement possible de la vitesse dni. w2 (le symbole . représente ici 20 l'opération de multiplication). Ensuite, lors d'une étape 127, la machine 26 agit sur l'arbre 10 pour faire converger la vitesse w l vers la vitesse dn1. 0)2. En parallèle, aux étapes 126 et 127, lors d'une étape 128, le module 44 commande l'actionneur 92 pour que celui-ci sélectionne le synchroniseur qui 25 sera utilisé pour engager le rapport ni. Une fois le synchroniseur sélectionné, lors d'une étape 130, le module commande l'actionneur 90 pour que celuici déplace la bague 68 dans une position où les portées 70 et 74 sont proches sans pour autant être en contact. L'étape 130 permet notamment de rattraper les jeux dans le synchroniseur 62. 30 Ensuite, lors d'une étape 132, la vitesse w 1 est mesurée. Ensuite, lors d'une étape 134, le module 44 vérifie si la vitesse w mesurée est inférieure ou égale à w tant. Dans la négative, le procédé retourne à l'étape 132. Dans l'affirmative, à un instant to, lors d'une étape 136, le module 44 12 envoie immédiatement la commande de déplacement du synchroniseur 62 vers sa première position active. A l'instant t1+t2 plus tard, lors d'une étape 138, le synchroniseur 62 agit pour faire converger la vitesse co i vers la vitesse dnf. (1)2. Pendant toute la durée 5 de l'étape 138 la portée 70 est en contact avec la portée 74 de manière à accélérer la vitesse angulaire du pignon 56. Les étapes 127 et 138 sont exécutées en parallèle tant que la condition d'arrêt suivante n'est pas vérifiée : So , w2 •dnf En variante, la machine électrique tournante 26 est utilisée en lieu et place du capteur 42 pour mesurer la vitesse angulaire c0,
Ce procédé d'engagement d'un nouveau rapport de vitesses comporte :a) une étape (127) d'action d'une machine électrique tournante pour faire converger la vitesse angulaire omega1 d'un arbre primaire de boîte de vitesses vers une vitesse angulaire omega2 d'un arbre secondaire de cette boîte multipliée par la démultiplication de boîte dnf du nouveau rapport nf de vitesses à engager, etb) une étape (138) d'action d'un synchroniseur mécanique pour faire converger la vitesse angulaire omega1 vers la vitesse angulaire omega2 2 multipliée par la démultiplication de boîte dnf du nouveau rapport nf,Les étapes a) et b) sont au moins en partie exécutées simultanément.
1. Procédé d'engagement d'un nouveau rapport de vitesses entre un arbre primaire et un arbre secondaire d'une boîte de vitesses pilotée d'un véhicule automobile hybride, le véhicule automobile hybride ayant un moteur thermique et une machine électrique tournante commandable propre chacun à entraîner, en alternance, l'arbre primaire de la boîte de vitesses, la machine électrique étant équipée à cet effet d'un rotor fixé en permanence à l'arbre primaire, et la boîte de vitesses comportant au moins un synchroniseur mécanique commandable propre à être déplacé dans une position active dans laquelle il transmet par frottements du couple de l'arbre secondaire à l'arbre primaire et vice versa et une position de repos dans laquelle il ne transmet pas de couple de l'arbre secondaire vers l'arbre primaire et vice versa, le procédé comportant : - une phase (114) de désengagement du rapport de vitesses actuellement engagé pendant laquelle la boîte de vitesses désaccouple mécaniquement l'arbre primaire et l'arbre secondaire, puis - une phase (124) de synchronisation des vitesses angulaires des arbres primaire et secondaire, cette phase comportant : a) une étape (127) d'action de la machine électrique pour faire converger la vitesse angulaire wi de l'arbre primaire vers la vitesse angulaire (02 de l'arbre secondaire multipliée par la démultiplication de boîte dnf du nouveau rapport nf de vitesses à engager, et b) une étape (138) d'action du synchroniseur mécanique pour faire 25 converger la vitesse angulaire (0 l vers la vitesse angulaire w2 multipliée par la démultiplication de boîte dnf du nouveau rapport nf, -une phase (144) d'engagement du nouveau rapport de vitesses dès que la condition d'arrêt suivante est satisfaite : So < w, ùcol •dnf < S, , où So et SI sont des seuils prédéterminés, 30 caractérisé en ce que les étapes a) et b) sont au moins en partie exécutées simultanément. 15 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'instant auquel est commandé le déclenchement de l'étape b) est fonction de la quantité d'énergie restant à dissiper avant que la condition d'arrêt soit satisfaite. 3. Procédé selon la 2, dans lequel l'étape b) est uniquement déclenchée si la quantité d'énergie restant à dissiper est inférieure à un seuil prédéterminé (Emax), ce seuil prédéterminé étant inférieur ou égal à la quantité maximale d'énergie que peut dissiper le synchroniseur mécanique. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'instant auquel est commandé le déclenchement de l'étape b) est également déterminé en fonction du temps de réaction d'un actionneur du synchroniseur mécanique propre à déplacer ce synchroniseur de sa position de repos vers sa position active, en réponse à une nouvelle commande de déplacement. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'instant auquel est commandé le déclenchement de l'étape b) est également déterminé en fonction du temps de propagation d'une commande de déplacement du synchroniseur mécanique sur un bus de transmission d'informations, cette commande étant émise par un superviseur commun et transmise jusqu'à l'actionneur auquel elle est destinée par l'intermédiaire du bus, le superviseur commun étant propre à commander la machine électrique et l'actionneur du synchroniseur mécanique. 6. Support d'enregistrement d'informations, caractérisé en ce qu'il comporte des instructions pour l'exécution d'un procédé d'engagement d'un nouveau rapport de vitesses conforme à l'une quelconque des précédentes, lorsque ces instructions sont exécutées par un calculateur électronique. 7. Système d'engagement d'un nouveau rapport de vitesses entre des arbres primaire (10) et secondaire (18) d'une boîte (12) de vitesses d'un véhicule automobile hybride (2), ce système comportant : - la boîte (12) de vitesses mécaniquement accouplée entre les arbres primaire et secondaire, cette boîte comportant au moins un synchroniseur mécanique commandable (62) propre à être déplacé entre une position active dans laquelle il transmet par frottements du couple de l'arbre secondaire à 16 l'arbre primaire et vice versa, et une position de repos dans laquelle il ne permet pas de transmettre du couple de l'arbre secondaire vers l'arbre primaire et vice versa, - une machine électrique commandable (26) propre à entraîner en rotation, en alternance avec un moteur thermique (4), l'arbre primaire de la boîte de vitesses, cette machine électrique étant équipée d'un rotor (28) fixé en permanence à l'arbre primaire, - un superviseur (34) apte à commander la machine électrique et la boîte de vitesses pilotée, caractérisé en ce que le superviseur (34) est apte à exécuter un procédé d'engagement d'un nouveau rapport de vitesses conforme à l'une quelconque des 1 à 6.
F,B
F16,B60
F16H,B60W
F16H 3,B60W 10,B60W 30
F16H 3/12,B60W 10/10,B60W 30/18
FR2890960
A1
PROCEDE DE TRAITEMENT DE DEJECTIONS ANIMALES COMPRENANT UNE ETAPE DE TRAITEMENT MICRO-AEROBIE EN PRESENCE D'AMMONIAQUE
20,070,323
La présente invention se rapporte, de manière générale, à un procédé de traitement de déjections animales, notamment lisiers de porcs. Plus particulièrement, l'invention concerne un procédé de traitement de déjections animales comprenant une étape de traitement micro-aérobie au cours de laquelle les matières végétales présentes dans les déjections à traiter ou ajoutées à ces dernières sont imprégnées et dégradées par l'ammoniaque dans une atmosphère confinée. Les déjections animales, notamment le lisier de porcs, ont longtemps été utilisées à l'état brut comme engrais pour les terres agricoles, en raison des éléments nutritifs qu'elles renferment. Actuellement, l'épandage du lisier brut est de plus en plus limité, car impliquant des difficultés liées au transport à distance (volume et poids importants, nécessitant l'utilisation de gros matériel), et surtout en raison de la pollution engendrée, touchant l'ensemble du milieu naturel: air, eau sol. Divers procédés de traitement de déjections animales ont par 20 conséquent été développés, visant, d'une part, à les concentrer, et, d'autre part, à les rendre moins polluantes. Parmi ces procédés, certains, de type biologique, comprennent une succession d'étapes nitrification/dénitrification, produisant une boue dont le contenu en azote a été diminué mais qui contient encore beaucoup de phosphates. D'autres procédés de traitement comportent une étape de déshydratation thermique de la matière organique volatile. Ces procédés consomment beaucoup d'énergie et nécessitent pour leur mise en oeuvre des installations complexes. La présente invention a pour but de pallier les inconvénients susmentionnés. Dans ce but, la présente invention vise à fournir un procédé de traitement de déjections animales simple d'exécution et de coût relativement faible, permettant l'obtention d'un produit de salinité réduite apte à être utilisé comme ingrédient pour support de culture et/ou terreau. A cet effet l'invention a pour objet un procédé de traitement de déjections animales en vue de réduire leur salinité et d'obtenir un produit final pouvant servir comme ingrédient pour support de culture et/ou terreau, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a. au préalable, ajuster si nécessaire le contenu des déjections animales à traiter ou d'une fraction solide de celles-ci obtenue auparavant par centrifugation, filtration ou déshydratation, de manière à obtenir un premier produit ayant une teneur en eau comprise entre 60 et 80% et un rapport C/N supérieur à 12; b. placer ledit premier produit, pendant une durée donnée et à une température donnée, en conditions de microaérobiose en limitant les échanges avec l'atmosphère environnante pour obtenir un second produit désodorisé dans lequel les matières végétales présentes ont été imprégnées et dégradées par l'ammoniaque provenant de l'urée contenue dans le premier produit. De manière caractéristique, les conditions de micro-aérobiose de l'étape b sont obtenues par la succession d'étapes suivante: bi. déposer ledit premier produit dans un conteneur apte à être fermé de manière étanche, de telle sorte que son tassement soit évité ; b2. couvrir ledit conteneur de manière pratiquement étanche afin d'éviter l'évaporation de l'ammoniac; b3. maintenir ledit premier produit dans ces conditions pendant une durée suffisante pour permettre aux matières végétales présentes dans le premier produit et éventuellement celles ajoutées à l'étape a d'être dégradées par l'ammoniaque. A la différence d'autres procédés de traitement de déjections animales biologiques connus, le procédé selon l'invention comprend une étape de 2890960 3 traitement micro-aérobie ayant lieu dans un espace confiné. Ce confinement permet à l'ammoniaque en solution et à l'ammoniac gazeux, formés par hydrolyse de l'urée, d'imprégner les matières végétales, notamment lignine, présentes dans les déjections animales, et de participer à leur dégradation par voie biologique. Le produit intermédiaire ainsi obtenu (second produit) est exempt de mauvaises odeurs et constitue la base de départ pour l'étape finale du procédé (étape c), le compostage, qui conduit à la formation d'un produit (compost) de salinité réduite apte à être utilisé comme ingrédient d'un support de culture ou d'un terreau. Lorsque la fraction solide des déjections animales à traiter obtenue par centrifugation, filtration ou déshydratation, présente un rapport C/N supérieur à 20, le procédé selon l'invention comprend une étape supplémentaire i consistant à ajouter au second produit désodorisé, obtenu à l'issue de l'étape b, des déjections animales liquides brutes, puis de soumettre le mélange ainsi obtenu au traitement micro-aréobie de l'étape b. Dans un mode de réalisation, l'étape c de compostage consiste à maintenir le confinement dudit second produit dans les mêmes conditions de microaérobiose de l'étape b pendant une durée donnée, comprise de préférence entre 6 et 8 semaines. Dans un autre mode de réalisation, l'étape c de compostage consiste en l'incorporation de terre par étapes successives, aboutissant en environ 20 jours à un support de culture utilisable directement. L'invention va maintenant être décrite en détail. Le procédé selon l'invention décrit la manière d'obtenir rapidement un support de culture peu salé, sans odeurs nauséabondes, à partir de déjections animales, en particulier du lisier de porcs. Les lisiers de porcs issus d'élevages intensifs présentent des caractéristiques physicochimiques variant avec leur densité. Pour un lisier brut à 15 C et une densité comprise entre 1,006 à 1,046 g/cm3, les différents paramètres physico-chimiques s'étalent généralement, en France, sur les domaines suivants: - teneur en matières sèches: 10 à 93 g/kg (1 à 9,3% en poids) ; teneur en azote total: 2 à 7 g/kg (0,2 à 0,7% en poids) ; teneur en P205: 0,7 à 7,5 g/kg; teneur en K20: 1,2 à 4,5 g/kg; teneur en NH4: 1,5 à 3,9 g/kg. Le procédé de transformation s'applique au lisier qui, suivant les exploitations et la réglementation, peut se présenter sous deux formes: une forme composée par deux phases issues d'une séparation mécanique, obtenue par filtration, centrifugation ou déshydratation et aboutissant à une partie solide et une partie liquide; - une forme brute dans laquelle la phase solide et la phase liquide n'ont pas séparées. Selon un premier mode de réalisation, le procédé de traitement selon l'invention s'applique à la phase solide d'un lisier filtré, centrifugé ou déshydraté. La séparation mécanique des phases liquides et solides des lisiers de porcs est parfois rendue nécessaire par l'application d'une réglementation. La phase solide est récupérée en sortie du système de séparation mécanique (centrifugation ou filtration) ou est obtenue par déshydratation. Cette phase solide présente généralement les caractéristiques suivantes, dépendant de l'élevage lui-même, de l'âge et de la destination des porcs y évoluant (maternité, engraissement, etc.), et de leur alimentation: - matières sèches: 25 à 35 % en poids du lisier brut; - matières organiques: 10 à 25 % en poids du lisier brut (ou 65 à 90% en poids de la matière s) - teneur en azote total: 15 à 25 g/kg de matière sèche; - teneur en azote ammoniacal: 3,5 à 8 g/kg de matière sèche; - rapport carbone/azote (C/N): 5 à 30; -pH:7,5à9,5; - conductivité électrique: 5 000 à 6 000 microSiemens/cm ( S/cm) ; - densité : 0,5 à 0,6 g/cm3. 2890960 5 La partie solide du lisier filtré ou centrifugé présente une teneur forte en sels, traduite par une conductivité électrique très élevée. Ainsi l'utilisation de ce produit comme base de support de culture est impossible d'un point de vue réglementaire d'une part et surtout du point de vue agronomique. Rares sont en effet les plantes acceptant une telle salinité, et la réglementation française fixe pour limite une conductivité de 2000 S/cm pour les supports de culture. Les compostages traditionnels en mélange avec d'autres déchets et aération forcée ou non, ne modifient pas la conductivité électrique du produit final qui reste incompatible avec le développement de la majorité des plantes. Le procédé selon l'invention permet d'obtenir par voie biologique rapide et peu onéreuse un produit présentant une conductivité inférieure à 2 000 S/cm le rendant apte à être incorporé ultérieurement dans un terreau ou un support de culture. La première étape (étape a) du procédé de traitement de déjections animales de l'invention consiste en à ajuster, si nécessaire, le contenu de fraction solide précitée, de manière à obtenir un premier produit ayant une teneur en eau comprise entre 60 et 80% et un rapport C/N supérieur à 12. En effet, la transformation de la partie solide du lisier de porc selon le procédé de l'invention se déclenche en fonction du taux des paramètres précités. Ainsi la siccité de la partie solide du lisier devra présenter une valeur inférieure à 45% soit une teneur en eau supérieure à 55%. Cette même teneur en eau ne devra cependant pas être supérieure à 80% (siccité inférieure à 20%); ce niveau ne peut cependant être atteint que lors de phases exceptionnelles (particularités venant de la santé des porcs) ou de désordre technique au niveau de la séparation de phases solide-liquide. Les systèmes de séparation proposent des performances de séparation suffisantes pour atteindre le niveau requis avec des déjections d'animaux en bonne santé (siccité de la phase solide du lisier comprise entre 20 et 40%), l'optimum étant voisin généralement de 68% (siccité de 32%), avec les lisiers issus d'élevages d'engraissements. 2890960 6 Si le niveau requis pour la teneur en eau n'est pas atteint, il conviendra soit de rajouter de l'eau, ou mieux, du lisier liquide issu de la séparation. Dans la cas d'une siccité insuffisante (<20%), il conviendra de procéder à une phase de séparation complémentaire destinée à amener le lisier à une siccité conforme à l'application du présent procédé ou à rajouter de la matière sèche, carbonée ou non, comme décrit ci-dessous. Le rapport carbone sur azote (C/N) est important pour le procédé : il doit être supérieur à 12, l'optimum étant de 18 à 20. Si le filtrat de lisier présente un rapport C/N inférieur à 12, il conviendra d'ajouter de la matière végétale à forte teneur en carbone pour amener le rapport final du mélange matière carbonée / lisier à la valeur prescrite. Cet ajout par mélange soigneux (mélange intégral) permet en outre d'augmenter le taux de matières sèches du mélange tant il semble avantageux d'utiliser de la sciure de bois à fort C/N (sapin, épicéa etc.. au C/N supérieur à 500) pour atteindre le niveau minimum requis pour que la réaction ait lieu. Par ailleurs, le choix de sciure d'une essence de bois particulièrement riche en cellulose augmente les chances d'obtenir un second produit rapidement sans odeurs et de très bonne qualité pour la confection des supports de culture. De préférence, le sciure ajoutée à ladite fraction solide doit être fine. L'utilisation de sciure grossière et de déchets verts hétéroclites contraint à un tamisage post-opératoire onéreux et du fait même de l'hétérogénéité desdits déchets verts ou écorces, le contrôle du rapport C/N final du mélange lisier/végétal s'avère particulièrement difficile. L'usage de déchets végétaux pour augmenter la valeur du rapport C/N du mélange fraction solide du lisier /végétaux (source de carbone) est donc déconseillé sinon proscrite. L'utilisation d'autres sources de carbone non fossile et naturel se présentant sous forme solide peut être mise en oeuvre sous réserve d'en connaître parfaitement les caractéristiques. L'étape suivante du procédé (étape b) consiste à placer ledit premier produit, pendant une durée donnée et à une température donnée, en conditions de micro-aérobiose en limitant les échanges avec l'atmosphère environnante pour obtenir un second produit désodorisé dans lequel les matières végétales présentes ont été imprégnées et dégradées par l'ammoniaque provenant de l'urée contenue dans le premier produit. Les conditions de micro-aérobiose de l'étape b sont obtenues par la succession d'étapes suivante bi. déposer ledit premier produit dans un conteneur apte à être fermé de manière étanche, de telle sorte que son tassement soit évité ; b2. couvrir ledit conteneur de manière pratiquement étanche afin d'éviter l'évaporation de l'ammoniac; b3. maintenir ledit premier produit dans ces conditions pendant une durée suffisante pour permettre aux matières végétales présentes dans le premier produit et éventuellement celles ajoutées à l'étape a d'être dégradées par l'ammoniaque. Etape bi Il s'agit de déposer ledit premier produit dans une benne étanche ou dans un dispositif maçonné. L'épaisseur suivant laquelle peut être déposé la matière à traiter est définie par la capacité de celle-ci à résister au tassement. Il est absolument nécessaire que le produit ne soit pas tassé mais reste fluide pour que la circulation des gaz puisse s'effectuer convenablement à l'intérieur de la masse et de l'espace confiné. La nature physique du lisier filtré permet cette disposition car celui-ci présente une densité comprise entre 0,5 et 0,6 g/cm3 et une forte teneur en débris végétaux non digérés (partie ligneuse des végétaux) . Le tassement du produit a pour effet d'empêcher la circulation des gaz, d'obturer les interstices par du liquide résiduel, et de modifier, sinon ralentir voire stopper le développement de l'action de transformation. Etape b2 Elle consiste en à recouvrir ladite benne ou conteneur avec un film plastique ou un couvercle, de manière à ce que la circulation d'air entre le conteneur et l'espace environnant soit limitée au maximum, soit de procéder à une opération de confinement. L'état de confinement empêche qu'une réaction de fermentation aérobie (compostage) se développe, avec apparition de moisissures, montée en 2890960 8 température et dégagement d'odeurs nauséabondes. Le compost ainsi fabriqué sera alors trop salé et donc de moindre intérêt pour l'obtention d'un support de culture de qualité requise car il faudra le diluer avec de la terre pour abaisser la conductivité. Cette opération dilue aussi le taux de matières organiques qui devient alors souvent, insuffisant alors pour répondre aux exigences qualitatives d'un terreau exigeant un fort taux de matières organiques. Il n'est cependant pas nécessaire d'isoler de manière totalement étanche, pour ne pas créer d'anaérobiose stricte (anoxie) qui troublerait le processus biologique de transformation voire le stopperait. La couverture du lisier ne doit, elle non plus, en aucun cas le tasser mais a pour fonction de confiner l'air et d'empêcher une évaporation qui nuirait au déroulement du processus, ce dernier ayant besoin d'eau. Etape b3 Il s'agit de créer les conditions de ce que l'on appelle: la micro-aérobiose, réaction au cours de laquelle a lieu l'hydrolyse biochimique des particules végétales résiduelles du lisier. Ce n'est pas en elle-même un compostage sensu stricto puisqu'il n'y a pas de montée en température, la réaction n'étant pas génératrice de montée en température: par contre, plus la température est élevée, plus la réaction est rapide. Les conditions de micro-aérobiose favorisent l'hydrolyse de l'urée résiduelle présente sous forme de cristaux dans les fèces des porcs et donc la transformation en ammoniac de la partie organique de l'azote. Grâce au confinement, les matières végétales ligneuses présentes dans les fèces porcines qui n'ont pas eu le temps d'être digérées (enveloppe des grains de blé et d'orge et soja et pois etc..) sont imprégnées d'ammoniac puis digérées. La vitesse de cette hydrolyse dépend de la température. L'essentiel de l'azote est donc transformé en biomasse aérobie facultative. Au cours de cette étape de micro-aérobiose la conductivité du premier produit (partie solide issue de la séparation de phases) baisse jusqu'à une valeur comprise entre 1200 et 1 800 gS/cm. On a donc divisé par quatre la conductivité initiale. La teneur en ions NH4+ s'est abaissée en dessous de 0,1% en poids de la matière brute. Le contenant (benne ou autre contenant, ou système maçonné-alvéole ou silo) et son contenu peuvent être déposés à l'extérieur, en plein soleil ou à l'intérieur de locaux ou de hangars. La vitesse de réaction biologique dépend de la température et sera plus rapide en plein été qu'en hiver. Ainsi disposé, ledit premier produit doit rester sans aucun bouleversement ni retournement, dans les conditions de micro-aérobiose pendant 12 jours minimum. La température d'été favorise les réactions rapides: température maximum atteinte par le produit: 45 C au soleil; température minimale nocturne: 14 C; moyenne générale pendant douze jours: 22 . Les douze jours sont suffisants pour obtenir un produit totalement désodorisé en été; en hiver la réaction sera plus lente: il faudra compter environ le doublement du temps de réaction par tranche de perte de 10 C (moyenne générale). Ainsi à une température moyenne de 12 C la réaction se déroule pendant 22 à 23 jours. Par temps d'hiver rigoureux, la réaction sera extrêmement lente voire inhibée, il sera nécessaire de chauffer un peu le produit par tout moyen adapté : dalle chauffante ou autre, éviter cependant les courants d'air générés par un ventilateur aérotherme qui disperseraient l'ammoniac. A l'issue de ce temps, le contenant: benne, alvéole maçonnée ou autre peut être débâché, le film plastique récupéré pour être réutilisé ultérieurement. Le second produit obtenu ne présente plus aucune odeur d'urine ou de fèces particulièrement déplaisantes dans le lisier frais. Il est facile de contrôler la fin de la réaction en récupérant, soulevant légèrement le couvercle du dispositif de réaction, un peu de produit pour vérifier que toute odeur de lisier ou d'ammoniac a disparu. Le second produit, récupéré à l'issue de la phase de micro-aérobiose, est très léger, il a légèrement "gonflé" par imprégnation des matières végétales (action de l'ammoniac par hydrolyse) est s'avère parfaitement conforme à l'étape c de compostage. Comme exemple simple et pour une petite quantité de lisier filtré nous citerons le remplissage d'un sac de plastique de contenance environ 70 litres jusqu'au deux tiers le rabattage sans noeud de la partie supérieure du sac puis le dépôt de celui-ci dans une poubelle classique cylindrique et la fermeture de celle-ci par son couvercle. Les conditions de micro-aérobiose sont dans ce cas parfaitement obtenues, elles sont facilement reproductibles pour des ouvrages de forte dimension (benne agricole, ouvrages maçonnés spécialement construits, autres contenants). Pour les contenants plus grands: bennes de 10 à 20 m3, il convient d'assurer le confinement du milieu par la disposition à même la surface du lisier, d'un film plastique léger aux dimensions intérieures de ladite benne puis s'appuyant sur les bords de la benne d'un autre film de plastique de taille supérieure à la benne, débordant de chaque côté, soigneusement disposé et bordé pour empêcher les courants d'air à la surface de la benne. Le choix de la couleur noir pour le film plastique de couverture favorise les augmentations de température du lisier en transformation par "effet de serre" et accélère légèrement la vitesse de transformation. Tout autre système de couverture convient au process, le film plastique reste, à ce jour, cependant le plus abordable financièrement et le plus simple à mettre en oeuvre sur les fermes d'élevage. Il en sera de même pour les autres contenants susceptibles de recevoir le filtrat de lisier qui devront être couverts et confinés pour: - limiter l'évaporation de l'eau, - maintenir des conditions de micro-aérobiose strictes, - limiter les variations de température tout en augmentant les températures 25 maximales pouvant être atteintes en plein soleil, - éviter la dispersion trop rapide de l'ammoniac résultant de l'hydrolyse de l'urée résiduelle du lisier et base fondamentale de l'hydrolyse biologique des végétaux. Selon un deuxième mode de réalisation, le procédé de traitement selon 30 l'invention s'applique au lisier brut non filtré ou non centrifugé. 2890960 11 Il est à noté ici que le procédé ne s'applique pas au résidu liquide issu de la filtration ou de la séparation de phases en général mais bien du lisier brut tel qu'il est évacué des bâtiments ou aires d'élevage des porcs. Celui-ci doit être amené aux valeurs paramétriques permettant la phase de micro-aérobiose, à savoir un rapport C/N supérieur à 12, une teneur en eau comprise entre 60 et 80%. Pour obtenir ces valeurs il est nécessaire d'abord d'ajuster la valeur du C/N par ajout de sciure dont on connaît la valeur du rapport C/N. La valeur du C/N du lisier brut est souvent proche de 3 ou 4; amener à 12 impose l'utilisation dune quantité de sciure dépendant de sa granulométrie et de l'essence du bois utilisé ainsi que de sa siccité. Ainsi est cité à titre d'exemple, un kilogramme de sciure d'épicéa du Jura, de granulométrie < 450 pm et séchée à 97% représente 680 de carbone utilisable immédiatement par voie bactériologique et une quantité d'azote négligeable. Il est donc aisé de calculer la quantité de carbone nécessaire à amener la valeur du rapport C/N du mélange lisier/sciure aux valeurs requises du C/N. Plus le bois présente un rapport C/N faible, plus il sera nécessaire d'en ajouter. Les essences de bois riches en cellulose sont toutefois à privilégier (bois de papeterie). On choisira l'essence économiquement la plus avantageuse ou un mélange d'essences de bois dont on devra connaître la valeur du C/N. L'ajout de sciure dans le lisier brut ajuste le rapport C/N du mélange mais contribue aussi à augmenter la siccité du mélange. Ainsi pour atteindre la siccité de 20% il suffira de compléter le mélange avec de la matière minérale apte à ne pas troubler un processus biologique naturel, voire à le favoriser. L'utilisation de terre broyée ou tamisée, dont la siccité est généralement supérieure à 80% même si elle a été récupérée par temps humide est un moyen peu onéreux d'ajuster la siccité du mélange sciure/lisier à la siccité requise si celle-ci n'est pas atteinte par le seul ajout de matière végétale au faible rapport C/N. Une fois le mélange effectué, il est disposé en milieu micro- aérobie comme décrit plus haut pour la phase solide de lisier. 2890960 12 La réaction dégage cette fois une quantité d'ammoniac importante tant la teneur du lisier liquide en azote est plus riche que la partie solide. L'ammoniac contribue fortement à l'hydrolyse des matières végétales utilisées pour augmenter la valeur du C/N et aux matières végétales résiduelles constituant la partie solide du lisier. Au bout du même temps soit douze jours (été), le second produit obtenu (mélange terre/ sciure/ lisier) ne présente plus aucune odeur, sa conductivité électrique étant inférieure à 1200 pS/cm. Il peut être réutilisé avantageusement comme la terre initialement utilisée pour améliorer la siccité, en recevant un autre mélange lisier/sciure. Il est possible de combiner les deux techniques en mélangeant a posteriori le second produit à de la terre ayant reçu du lisier brut liquide et ayant subi elle aussi une phase de micro-aérobiose. De ce fait on obtiendra à l'issue de l'étape de compostage (si les teneurs en métaux ne sont pas limitantes) directement un support de culture de très bonne qualité. Dans une variante de réalisation, des déjections animales liquides brutes peuvent être ajoutées au second produit désodorisé (étape supplémentaire i), obtenu à l'issue de l'étape b du procédé selon l'invention lorsque la fraction solide à laquelle il est appliqué présente un rapport C/N supérieur à 20. Le mélange ainsi obtenu est ensuite soumis au traitement micro-aréobie de l'étape b. Le procédé selon l'invention comprend en outre une étape c de compostage dudit second produit (fermentation aérobie avec montée en température), conduisant à la formation d'un produit final (compost) de salinité réduite apte à être utilisé comme ingrédient d'un support de culture ou d'un terreau. Dans un mode de réalisation, l'étape c de compostage consiste à maintenir le confinement dudit second produit dans les mêmes conditions de microaérobiose de l'étape b pendant une durée donnée, comprise de préférence entre 6 et 8 semaines; le compostage qui se déclenche alors est absolument sans odeurs. Dans ce cas, le procédé selon l'invention aboutit à un compost de très haute qualité et à la granulométrie fine sans tamisage et sans odeur. Cependant, la teneur en zinc et en cuivre de l'alimentation des porcs, donc dans leurs déjections, dans certains élevages, s'oppose souvent l'utilisation d'un tel compost pur car les réglementations peuvent limiter les concentrations en métaux divers dans les produits destinés à la culture, normalisé ou non. Dans un autre mode de réalisation, l'étape c de compostage consiste en l'incorporation de terre par étapes successives, aboutissant en environ 20 jours à un support de culture utilisable directement. La technologie de compostage avec terre présente des avantages de rapidité et donc limite considérablement les surfaces nécessaires au procédé de transformation. Ce type de compostage aboutit en environ 20 jours directement à un support de culture pouvant correspondre à une norme d'application obligatoire; c'est le cas en France. Dans ce cas, l'ajout d'argiles permet de fixer certains cations en particuliers métalliques et d'abaisser encore la salinité du terreau (autour de 800 - 1 000 S/cm). La mise en oeuvre du procédé selon l'invention permet la récupération d'un compost de qualité pouvant être utilisé seul ou en mélange avec d'autres éléments comme base de fabrication des supports de culture du commerce et exporté hors des zones de production intensives de porcs (notamment la Bretagne), conformément à la réglementation, avec une forte valeur ajoutée. 2890960 14
La présente invention concerne un procédé de traitement de déjections animales comprenant une étape de traitement micro-aérobie au cours de laquelle les matières végétales présentes dans les déjections à traiter ou ajoutées à ces dernières sont imprégnées et dégradées par l'ammoniaque dans une atmosphère confinée.
1. Procédé de traitement de déjections animales en vue de réduire leur salinité et d'obtenir un produit final pouvant servir comme ingrédient pour support de culture et/ou terreau, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a. au préalable, ajuster si nécessaire le contenu des déjections animales à traiter ou d'une fraction solide de celles-ci obtenue auparavant par centrifugation, filtration ou déshydratation, de manière à obtenir un premier produit ayant une teneur en eau comprise entre 60 et 80% et un rapport C/N supérieur à 12; b. placer ledit premier produit, pendant une durée donnée et à une température donnée, en conditions de micro-aérobiose en limitant les échanges avec l'atmosphère environnante pour obtenir un second produit désodorisé dans lequel les matières végétales présentes ont été imprégnées et dégradées par l'ammoniaque provenant de l'urée contenue dans le premier produit. 2. Procédé selon la 1 dans lequel l'ajustement du rapport C/N se fait par ajout de matière végétale à forte teneur en carbone. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2 dans lequel les conditions de micro-aérobiose de l'étape b sont obtenues par la succession d'étapes suivante: bl. déposer ledit premier produit dans un conteneur apte à être fermé de manière étanche, de telle sorte que son tassement soit évité ; b2. couvrir ledit conteneur de manière pratiquement étanche afin d'éviter l'évaporation de l'ammoniac; b3. maintenir ledit premier produit dans ces conditions pendant une durée suffisante pour permettre aux matières végétales présentes dans le premier produit et éventuellement celles ajoutées à l'étape a d'être dégradées par l'ammoniaque. 15 4. Procédé selon l'une des 1 à 3 dans lequel la durée de l'étape b est de minimum 12 jours à une température moyenne de 22 C. 5. Procédé selon l'une des 1 à 3 dans lequel la température de l'étape b est de minimum 10 C. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5 dans lequel la fraction solide des déjections animales à traiter obtenue par centrifugation, filtration ou déshydratation, ayant un rapport C/N supérieur à 20, ledit procédé comprend une étape supplémentaire i consistant à ajouter au second produit désodorisé obtenu à l'issue de l'étape b des déjections animales liquides brutes, puis de soumettre le mélange ainsi obtenu au traitement micro-aréobie de l'étape b. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6 dans lequel le second produit obtenu à l'issue de l'étape b présente une teneur en ions NH4+ inférieure à 0,1% en poids de la matière brute. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7 comprenant en outre une étape c de compostage dudit second produit, conduisant à la formation d'un produit final (compost) de salinité réduite apte à être utilisé comme ingrédient d'un support de culture ou d'un terreau. 9. Procédé selon la 8 dans lequel l'étape c de compostage consiste à maintenir le confinement dudit second produit dans les mêmes conditions de micro-aérobiose de l'étape b pendant une durée donnée, comprise de préférence entre 6 et 8 semaines. 10. Procédé selon la 8 dans lequel l'étape c de compostage consiste en l'incorporation de terre par étapes successives. 11. Procédé selon la 10 dans lequel la durée de l'étape de compostage est d'environ 20 jours. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11 dans lequel le produit final présente une conductivité inférieure à 2000 gS/cm.
C
C05
C05F
C05F 3
C05F 3/04
FR2897196
A1
PROCEDE DE SCELLEMENT A BASSE TEMPERATURE D'UNE CAVITE SOUS VIDE OU SOUS ATMOSPHERE CONTROLEE
20,070,810
L'invention se rapporte au scellement sous vide ou sous atmosphère contrôlée de micro-ou nano-dispositifs, pour lesquels il est nécessaire de maintenir une partie du système sous un vide partiel d'air. 10 Le procédé décrit dans cette invention consiste à réaliser un dépôt de Germanium (Ge) ou de Silicium (Si) par PVD pour Physical Vapor Deposition (dépôt physique en phase vapeur). Ce procédé permet de réaliser un scellement, davantage connue sous l'expression anglo- 15 saxonne packaging , des éléments actifs au niveau du wafer, c'est à dire de la tranche de matériau semi-conducteur, de façon collective, ce qui permet de baisser de manière significative les coûts de réalisation. En outre, ce procédé de scellement présente l'avantage de ne pas induire ou de ne pas 20 nécessiter d'élévation significative de température. Avantageusement, le procédé selon l'invention trouve application dans le domaine des détecteurs infrarouge non refroidis. En effet, la mise en oeuvre d'un tel procédé permet de sceller une cavité sous vide pour améliorer l'isolation thermique du capteur, tout en 25 obtenant un scellement transparent au rayonnement infrarouge. ETAT DE LA TECHNIQUE Comme indiquée précédemment, l'invention vise une technologie de scellement sous vide 30 trouvant des applications dans les nano- ou micro-dispositifs. Sont particulièrement concernés les domaines des MEMS (Micro Electro Mechanical Systems), notamment les micro-résonateurs RF pour les systèmes de communication, nécessitant un facteur de qualité Q élevé. Un tel facteur Q caractérise la sélectivité en fréquence des filtres réalisés et est donc directement lié aux performances des micro-résonateurs. Sous vide, les 35 frottements sont supprimés et le facteur Q s'en trouve considérablement amélioré. Par ailleurs, le vide évite toute contamination des micro-résonateurs, qui induirait un glissement de la fréquence de résonance.5 2 Sont également visés les accéléromètres, les convertisseurs dc-dc micromécaniques et les dispositifs à émission de champ. Un domaine d'application particulièrement intéressant est celui des détecteurs infrarouge non refroidis. Dans cette application, à la contrainte de sceller une cavité sous vide pour améliorer l'isolation thermique du capteur s'ajoute la nécessité de disposer d'un scellement qui soit transparent au rayonnement infrarouge. Plusieurs méthodes de scellement de cavités sont connues à ce jour, notamment les méthodes de packaging standard à partir de boîtiers individuels en métal ou en céramique. Malgré les possibilités d'automatisation des procédés, les coûts de tels packaging restent très élevés et parfois rédhibitoires pour certaines applications. La demande croissante dans le marché des MEMS a conduit à développer des technologies moins coûteuses qui consistent à réaliser le packaging au niveau du wafer lui-même, de façon à bénéficier des effets de traitements collectifs. Selon cette dernière approche, deux grandes familles de procédés peuvent être distinguées : les procédés dits de wafer bonding et les procédés de scellement par 20 dépôt sous vide de couches minces. Les procédés de wafer bonding consistent, dans leur principe, à placer en contact deux wafers et à les souder par élévation de température. Ces procédés sont complexes à mettre en oeuvre et nécessitent, pour réaliser la soudure, une élévation de température qui peut 25 être critique pour certains dispositifs et autres composants actifs. La réalisation de dispositifs de taille de plus en plus réduite permet désormais de réaliser des scellements de cavités directement à partir d'un dépôt de couches minces. Ces procédés permettent de baisser les coûts de réalisation car ils ne nécessitent l'adjonction 30 que d'une seule étape dans le procédé de réalisation. La mise sous vide préalable au dépôt assure l'évacuation hors de la cavité à sceller de l'atmosphère ambiante, et le dépôt réalisé bouche les évents, constituant ainsi une barrière étanche. Les techniques de dépôt utilisées dans l'état antérieur de la technique sont basées sur le 35 principe du dépôt chimique en phase vapeur (CVD, LPCVD, MOCVD...). 3 Selon ces procédés, un gaz précurseur du dépôt à réaliser est injecté à une pression typiquement comprise entre 10 et 103 Pa et se décompose sur le substrat à traiter, porté à haute température, typiquement > 400 C (1). Cette technique permet d'obtenir une bonne conformité du dépôt, c'est-à-dire que le dépôt se dépose sur la totalité de la pièce, quelle que soit la géométrie de cette dernière. Pour des passages de marche ou le bouchage d'évent, ceci est un avantage déterminant puisqu'il s'agit de déposer de la matière à la fois au fond et sur les bords du trou à combler. Toutefois, les inconvénients de la CVD et de ses techniques dérivées, résident dans la température élevée mise en oeuvre, et imposée pour aboutir à la décomposition des précurseurs sur le substrat. Cette température élevée condamne certaines applications où le budget thermique à respecter doit rester le plus faible possible (microbolomètres, applications sur circuit intégré...). Par ailleurs, les pressions de travail, qui déterminent le niveau de vide dans la cavité, sont de plusieurs décades supérieures à celles mises en oeuvre dans les techniques de dépôt physique en phase vapeur (PVD). Enfin, les risques de laisser dans la cavité des résidus organiques existent. Une technique de dépôt alternative est le dépôt physique en phase vapeur (PVD). Selon ce procédé qui se déroule sous vide partiel, la vapeur du matériau à déposer est créée par un 25 procédé physique, à savoir par échauffement ou pulvérisation d'une cible. Contrairement aux techniques CVD, la vapeur se condense sur le substrat à traiter, sans nécessiter d'apport thermique supplémentaire. Toutefois et en pratique, lorsqu'il s'agit d'évaporation, la grande majorité des procédés 30 incluent une étape de chauffage des substrats, en vue de densifier les dépôts et d'améliorer l'adhésion au substrat. Par ailleurs, il a été observé que les procédés PVD ne permettent pas de réaliser des dépôts conformes, c'est à dire susceptibles d'épouser correctement les formes du substrat. 35 En effet, que ce soit par procédé d'évaporation ou de pulvérisation, la vapeur générée présente une distribution spatiale qui peut être modélisée mathématiquement par une loi en cos(0)n, 0 étant l'angle entre la direction d'émission de l'atome et l'axe de symétrie de20 4 la source émettrice (la perpendiculaire à la cible, dans le cas d'une cible de pulvérisation) et n, un entier qui détermine la forme exacte du nuage de vapeur. L'émission de la vapeur est donc très dirigée, ce qui affecte de manière importante une bonne conformité de dépôt. De ce fait et jusqu'à présent, les techniques dérivées de la PVD n'ont pas été retenues pour le passage de marche ou le bouchage de trous. Certaines équipes ont cependant tenté de telles réalisations, mais sans succès. Ainsi, Stark et al. (2) revendiquent un scellement sous vide à basse température (T < 250 C). Il s'agit en fait d'un dépôt de nickel réalisé par électrodéposition qui assure un couvercle d'étanchéité. Le scellement final du trou de la cavité a été tenté avec plusieurs méthodes, dont les techniques d'évaporation et de pulvérisation d'or. Dans le cas des techniques de PVD, il a fallu réduire la taille du trou à une valeur de 0,15 m car le bouchage de trous de dimension supérieure (8 m) s'est avéré impossible. Ceci constitue une contrainte importante pour la réalisation du dispositif car la réduction de taille de l'évent augmente la durée d'évacuation des gaz de façon importante. Ce document révèle donc que le bouchage d'évents par évaporation d'or est infructueux. Les auteurs ont choisi, comme stratégie alternative pour le scellement définitif du trou, le soudage de billes d'alliage plomb/étain. Pour tenter d'éviter l'émission dirigée de la vapeur dans les procédés de PVD et donc la non-conformité du bouchage d'évents, une solution pour l'homme du métier pourrait résider dans le chauffage du substrat. En effet, bien que les espèces aient une forte directivité lors de la phase de transport à l'état gazeux, l'activation thermique du substrat à traiter permet d'augmenter la mobilité des atomes sur la surface et éventuellement d'améliorer la capacité de recouvrement du dépôt. Cependant, comme déjà dit, l'élévation de la température du substrat est fortement défavorable, voire incompatible avec les applications visées par la présente invention. Une autre alternative qui pourrait être testée est constituée par l'utilisation de porte-substrats inclinés ou orientables, de façon à compenser la directivité de la vapeur par une adaptation de l'angle entre la vapeur et le dispositif à traiter. Cependant, il s'agit d'équipements non conventionnels, peu disponibles dans le milieu industriel, et coûteux. Il existe donc un besoin avéré d'un procédé de scellement par dépôt ne présentant pas les inconvénients mentionnés ci-dessus en rapport avec les procédés de l'état antérieur de la technique, notamment pouvant être mis en oeuvre à basse pression, à basse température, sans précurseur organique ou organo-métallique et dans des dispositifs standardisés de 5 dépôt. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Ainsi, l'invention concerne un procédé de scellement d'une cavité d'un échantillon placé 10 dans une enceinte, par dépôt physique en phase vapeur. Selon l'invention et de manière inventive, le dépôt est réalisé par évaporation de Germanium (Ge) ou de Silicium (Si). Le procédé de dépôt physique en phase vapeur (PVD) est bien connu de l'homme du métier. Il se déroule sous atmosphère raréfié (< 10 Pa) en trois étapes : la création d'une 15 vapeur par évaporation ou pulvérisation à partir d'une source, son transport dans une enceinte et sa condensation à la surface d'un échantillon à revêtir. L'invention consiste donc à avoir sélectionné les éléments Ge ou Si pour créer la vapeur par évaporation. Cette sélection est inventive puisque l'état antérieur de la technique a 20 montré que ce procédé n'était pas adapté en utilisant Au (2) et il est également montré dans le cadre de l'invention que l'utilisation d'aluminium (Al) ou de sulfure de zinc (ZnS) ne donne pas des résultats satisfaisants (voir Fig. 2, 3 et 4 ci-dessous). En pratique, le Germanium (Ge) peut se présenter sous forme de morceaux de géométrie 25 quelconque ou de wafer. Le Germanium est placé dans un creuset en cuivre par exemple, ou un liner d'un autre matériau, en molybdène notamment. La vaporisation du Germanium peut être provoquée par un canon à électrons ou un creuset à effet Joule. Dans le cas d'un canon à électrons, les électrons émis par un filament sont accélérés vers le creuset polarisé à des tensions de plusieurs kV, par exemple 8 kV, et provoquent 30 l'échauffement du matériau et son évaporation. Les conditions d'évaporation du Silicium (Si) sont similaires. De manière remarquable, aucun chauffage intentionnel des échantillons à traiter n'est effectué. Ceci est une différence notoire avec les procédés de l'état antérieur de la 35 technique qui nécessitent une activation thermique. 6 De ce fait, la température dans l'enceinte demeure inférieure à 100 C, préférentiellement de l'ordre de 20 C. En effet, en l'absence d'échauffement, on peut considérer que la température reste voisine de la température ambiante, autour de 20 C. Un léger échauffement est possible dans le cas où l'enceinte présente de très petites dimensions et la distance creuset-échantillon faible. Quoi qu'il en soit, la température reste toujours inférieure à 100 C. Comme déjà dit, pour les applications visées, il est déterminant de ne pas induire d'élévation de température lors du procédé de scellement. Ceci présente comme avantage majeur de pouvoir traiter des matériaux sensibles aux élévations de température, notamment les verres et les polymères. Par ailleurs, le Demandeur a montré dans le cadre de cette invention que l'élévation de la température ne suffisait pas à améliorer significativement les résultats de scellement par PVD (voir Fig. 3 ci-dessous). En termes de pression, l'ensemble du procédé se déroule à basse pression. La pression dans l'enceinte varie avantageusement entre 10-5 Pa et 10-1 Pa. Préalablement à l'évaporation, le vide dans l'enceinte est réalisé au moyen d'un groupe de pompage primaire, puis secondaire. Le vide typique avant dépôt est inférieur à 10-4 Pa. La pression lors de la phase de dépôt, qui correspond à la pression maximale régnant dans la cavité après scellement, est typiquement comprise entre 10-3 et 104 Pa, en l'absence de dégazage de la cavité elle-même. 25 Il est possible d'introduire un gaz dans l'enceinte pour augmenter la pression de travail. Une pression typique est alors de 10-1 Pa. Un avantage considérable du procédé selon l'invention est qu'il peut être mis en oeuvre dans des dispositifs standard pour la PVD, appelé bâti PVD d'évaporation standard, par 30 exemple de type BALZERS BAK 760. En outre, des résultats tout à fait satisfaisants ont été obtenus en plaçant l'échantillon à traiter dans l'enceinte sur un porte-échantillon classique, de type calotte. De manière surprenante, il a été montré par le Demandeur que contrairement aux suggestions de l'état 35 antérieur de la technique, l'utilisation d'un porte-échantillon incliné ne permettait pas d'obtenir des résultats satisfaisants dans le cadre des applications visées par la présente invention (voir Fig. 2 et 3 ci-dessous).20 7 Le Germanium et le Silicium utilisés sont suffisamment purs pour être transparents dans l'infrarouge, en particulier dans la gamme spectrale comprise entre 2 et 20 m. Si le procédé selon l'invention est applicable pour traiter tout nano- ou micro-dispositif, la transparence du scellement obtenu le rend particulièrement adapté lorsque l'échantillon traité est un micro-bolomètre. Comme déjà dit, le procédé de l'invention permet de réaliser des scellements, bouchages ou encapsulations parfaitement conformes, c'est-à-dire couvrant le fond et les bords des trous à traiter, et présentant l'avantage d'être transparents. L'invention concerne donc également un échantillon présentant des évents bouchés ou des cavités scellées par dépôt en couches minces de Ge ou de Si. Avantageusement, un tel échantillon est réalisé en verre ou en polymère, est un nano- ou 15 micro-dispositif, préférentiellement un micro-bolomètre. EXEMPLES DE REALISATION LEGENDE DES FIGURES 20 Figure 1 : schéma du dispositif de test pour les essais de bouchage d'évents. Figure 2 : vue au microscope électronique à balayage (MEB) du dispositif après dépôt par évaporation à froid d'aluminium (Al) en incidence oblique. Figure 3 : vue au MEB du dispositif après dépôt par évaporation à chaud d'Al en incidence oblique. 25 Figure 4 : vue au MEB du dispositif après dépôt par évaporation de sulfure de zinc (ZnS) dans un bâti type BAK 760. Figure 5 : vue au MEB du dispositif après dépôt par évaporation de germanium (Ge). La réalisation de bouchage d'évents par procédé PVD d'évaporation a été testée sur des 30 dispositifs représentatifs d'évents de micro-bolomètre. Le dispositif est représenté sur la figure 1. Il s'agit d'une plaque de Silicium (Si) 1 sur laquelle 0,3 m d'oxyde de silicium 2, puis 1 m de Si amorphe 3 ont été déposés. L'oxyde est gravé de façon à simuler l'évent. Le 35 trou présente un diamètre de 3 m et une profondeur de 0,3 m.10 8 Un premier dépôt par évaporation d'aluminium (Al) à froid a été réalisé. Le substrat a été incliné de 45 par rapport au flux de vapeur pour faciliter le bouchage de l'évent. Un dépôt de 2,6 m a été réalisé. L'observation au microscope électronique à balayage montre que la couche d'aluminium n'a pas permis de combler l'évent (figure 2). Un nouveau dépôt de 3 m d'épaisseur, réalisé avec chauffage de l'échantillon et avec le porte-substrat incliné à 45 a été réalisé. L'échantillon a été porté à une température de 145 C pendant le dépôt. On se trouve ici dans des conditions optimales, telles que définies par l'homme de l'art, pour combler un évent avec ce type de procédé. Les analyses au MEB montrent que l'évent n'est cependant pas bouché (figure 3). Un autre matériau, qui présente l'avantage d'être transparent dans la gamme infrarouge, à savoir le sulfure de zinc (ZnS), a été testé. Le dépôt a été conduit dans un évaporateur de type BALZERS BAK 760. Le porte-échantillon est constitué d'une calotte. L'image MEB montre que le bouchage d'évent n'a pas été obtenu (figure 4). La figure 5 est une vue au microscope à balayage d'une coupe du dispositif déjà décrit après dépôt de Germanium. Le Germanium a été déposé dans les conditions décrites ci-dessus sur un bâti équivalent au modèle BALZERS BAK 760 avec un porte-substrat de type calotte. L'épaisseur de germanium déposée ici est de 21am. On peut observer sur la figure 5 que le dépôt est conforme et qu'il n'y a pas de discontinuité après le passage de marche. Le trou dans ce dispositif qui simule l'évent de microbolomètre est bouché.25 9 BIBLIOGRAPHIE (1) H. Guckel and D.W. Burns, "Sealed cavity semiconductor pressure transducers and method of producing the same", US patent no. 4 853 669. (2) B.H. Stark and K. Najafi, Journal of Microelectromechanical systems, Vol. 13, no. 2, April 2004
Ce procédé de scellement d'une cavité d'un composant placé dans une enceinte est réalisé par la mise en oeuvre de la technologie du dépôt physique en phase vapeur (PVD) par évaporation de Germanium ou de Silicium.
1. Procédé de scellement d'une cavité d'un composant placé dans une enceinte par mise en oeuvre de la technologie du dépôt physique en phase vapeur (PVD), caractérisé en ce que le dépôt est réalisé par évaporation de Germanium ou de Silicium. 2. Procédé de scellement d'une cavité d'un composant selon la 1, caractérisé en ce que la température dans l'enceinte est inférieure à 100 C, avantageusement de l'ordre de 20 C. 3. Procédé de scellement d'une cavité d'un composant selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la pression dans l'enceinte est comprise entre 10-5 Pa et 10-1 Pa. 4. Procédé de scellement d'une cavité d'un composant selon la 3, caractérisé en ce que, préalablement à l'évaporation, la pression dans l'enceinte est inférieure à 10-4 Pa. 20 5. Procédé de scellement d'une cavité d'un composant selon la 3, caractérisé en ce qu'en l'absence de dégazage, la pression dans l'enceinte au moment du dépôt est comprise entre 104 Pa et 10-3 Pa. 6. Procédé de scellement d'une cavité d'un composant selon la 3, 25 caractérisé en ce qu'en présence d'au moins un gaz, la pression dans l'enceinte au moment du dépôt est de l'ordre de 10-1 Pa. 7. Procédé de scellement d'une cavité d'un composant selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'enceinte est constituée d'un bâti PVD 30 d'évaporation standard. 8. Procédé de scellement d'une cavité d'un composant selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le composant est placé sur un porte-échantillon de type calotte situé dans l'enceinte. 35 9. Procédé de scellement d'une cavité d'un composant selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le composant est réalisé en verre ou en polymère. 10. Procédé de scellement d'une cavité d'un composant selon l'une des 5 précédentes, caractérisé en ce que le composant est constitué d'un nano- ou micro-dispositif. 11. Procédé de scellement d'une cavité d'un composant selon la 10, caractérisé en ce que le composant est constitué par un micro-bolomètre. 12. Composant présentant des évents bouchés ou des cavités scellées par dépôt en couches minces de Ge ou de Si. 13. Composant selon la 12, caractérisé en ce qu'il est réalisé en verre ou 15 en polymère. 14. Composant selon l'une des 12 et 13, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un nano- ou micro-dispositif. 20 15. Composant selon la 14, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un micro-bolomètre. 10
H,B
H01,B81
H01L,B81C
H01L 21,B81C 1,H01L 31
H01L 21/56,B81C 1/00,H01L 31/0216
FR2895915
A1
DISPOSITIF POUR LE DEGAZAGE DE L'EAU AVANT SON INTRODUCTION DANS UN CIRCUIT ET APPLICATIONS CORRESPONDANTES.
20,070,713
Dispositif de dégazage de l'eau avant son introduction dans un circuit et applications correspondantes. L'invention concerne un dispositif pour favoriser le dégazage de l'eau, eau qui doit être introduite dans un circuit, et les applications correspondantes. On sait que l'eau dissout l'air avec lequel elle est en contact. Cet air peut se dégazer notamment quand l'eau acheminée dans un circuit est réchauffée et il peut s'accumuler aux points hauts du circuit et perturber la circulation de l'eau, et provoquer l'oxydation des enceintes métalliques (chaudières, tuyauteries, etc...) dans lesquelles il se dégage, le risque étant proportionnel à la quantité d'air dissout dans l'eau. L'invention vise à remédier à ces inconvénients et propose un dispositif pour le dégazage de l'eau avant son introduction dans un circuit, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un réservoir d'eau fermé pour l'alimentation en eau du circuit, un moyen de remplissage et/ou mise en pression du circuit et par exemple au moins une pompe apte à aspirer l'eau dans le réservoir pour alimenter le circuit à ladite pression, un moyen de remplissage en eau du réservoir sans introduction d'air et un moyen d'évacuation de l'air du réservoir et par exemple un clapet d'échappement d'air (en non retour) disposé sur le réservoir fermé, lequel moyen d'évacuation de l'air s'ouvre pour laisser s'échapper de l'air lorsque de l'eau est introduite dans le réservoir par ledit moyen de remplissage en eau du réservoir. Le moyen d'évacuation de l'air, avantageusement un clapet d'échappement d'air est de préférence adapté pour permettre l'échappement d'air du réservoir à une pression déterminée, par exemple supérieure à la pression atmosphérique. Au démarrage, le réservoir fermé est rempli d'eau. Au fur et à mesure de l'alimentation du circuit et de son remplissage, le moyen d'évacuation de l'air s'ouvre et laisse s'échapper un volume d'air sensiblement égal au volume d'eau introduit dans le réservoir. On sait en effet que pour favoriser le dégazage de l'eau, il faut créer dans le réservoir fermé une dépression par rapport à la pression atmosphérique. En effet, la solubilité de l'air dans l'eau est d'autant plus faible que la pression de l'air, s'exerçant au-dessus de l'eau, est plus faible. Pour diminuer cette pression d'air, il faut que la pompe qui aspire l'eau dans le réservoir fermé afin de remplir le circuit soit une pompe auto-amorçante. Si, lorsque la pompe se met en marche, le niveau d'eau est élevé dans le réservoir et si on ne réalise pas d'appoint d'eau avant que le niveau n'ait très sensiblement baissé dans le réservoir, la pression d'air dans le réservoir va baisser en suivant la loi de Mariotte puisque le volume d'air augmente et qu'il n'a pas d'introduction d'air. Au prochain remplissage du réservoir fermé, si le niveau d'eau monte plus haut que la fois précédente ou si, entre temps, il y aurait eu quelques entrées d'air, de l'air sera à nouveau expulsé par le clapet et le système au fur et à mesure des séquences de remplissage du réservoir contribue à dégazer l'eau du circuit. Une première application peut concerner les systèmes d'expansion dits par maintien de pression qui remplissent une fonction de vase d'expansion dans les circuits de chauffage à eau chaude. Dans ces systèmes, on maintient une pression sensiblement constante dans le circuit à alimenter. Si la pression tend à baisser, on injecte de l'eau dans le circuit. Si la pression tend à s'élever, on décompresse le circuit en créant un échappement d'eau. Pour que la même eau soit toujours utilisée (notamment pour ne pas introduire des sels minéraux en même temps que l'eau neuve), l'eau à injecter dans le circuit ou l'eau prélevée dans le circuit est stockée dans un réservoir. L'invention concerne un système de ce type et en particulier un dispositif de dégazage, appliqué à un circuit, notamment à un circuit de chauffage, caractérisé en ce que le réservoir fermé est de volume égal au moins au volume dilaté de l'eau du circuit d'eau, le réservoir étant relié en boucle audit circuit, ledit dispositif comportant sur ladite boucle d'une part au moins un moyen déverseur de vidange dudit circuit de transfert thermique dans le réservoir et d'autre part le moyen de remplissage et/ou de mise en pression dudit circuit. Le moyen l'évacuation d'air du réservoir pourrait être une simple pompe à vide mais il est avantageusement constitué d'un clapet d'échappement d'air en non retour disposé dans le réservoir et qui s'ouvre si la pression dans le réservoir est supérieure à la pression atmosphérique. De plus, il faut noter que le moyen de remplissage et/ou de mise en pression du circuit par au moins une pompe apte à aspirer de l'eau du réservoir le met en dépression. On pourrait dire en quelques sortes que le moyen de mise en dépression effectif comporte le moyen d'évacuation d'air et le moyen de remplissage et/ou de mise en pression. Cette mise en dépression du réservoir résulte des cycles de chauffage et refroidissement de l'eau du circuit. En effet, quand l'eau du circuit de chauffage se réchauffe, elle se dilate et emplit progressivement le réservoir. L'air compris dans le réservoir est alors généralement un peu comprimé, ce qui provoque l'ouverture du clapet de non retour et un échappement d'air à l'extérieur. Quand l'eau du circuit de chauffage se refroidit, cela produit généralement une diminution de pression dans le circuit de chauffage compensée par une mise en marche de la pompe. Cette pompe aspirant dans le réservoir le met en dépression et cette dépression diminue généralement la solubilité de l'air dans l'eau. Il se forme généralement un dégazage partiel de l'eau et de plus l'eau ne s'aère pas. Le réservoir est le plus souvent conçu pour résister à ladite mise en dépression. Le moyen de remplissage et/ou de mise de pression est de préférence au moins une pompe auto amorçante capable de fonctionner avec une pression de l'eau aspirée inférieure à la pression atmosphérique, par exemple au moins une pompe auto amorçante à anneau liquide. L'invention est illustrée ci-après à l'aide d'un exemple de réalisation et en comparaison d'un exemple de l'état de la technique, et en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un dispositif de l'art antérieur, à savoir un circuit de chauffage à eau classique, et - la figure 2 est une vue schématique d'un dispositif selon l'invention, ici un circuit de chauffage à eau. Un exemple de réalisation de l'état de la technique est représenté à la figure 1. Il montre un circuit de chauffage à eau chaude d'une installation de chauffage, par exemple un circuit de chauffage central 1. L'eau circule par des conduits appropriés du circuit de chauffage proprement dit 3 dans un ensemble de radiateurs chauffants du circuit 3 de l'installation de chauffage (non représentés). L'eau est chauffée de façon classique par une chaudière de l'installation de chauffage (non représentée), à une température et dans des cycles de chauffage variables successifs, fonctions de l'installation de chauffage et de la demande de chauffage commandée. En conséquence, l'eau est chauffée et se refroidit dans les divers radiateurs du circuit 3 de l'installation de chauffage, respectivement selon des cycles de chauffage par la chaudière et de refroidissement ultérieurs successifs dans les radiateurs. Le circuit 1 comporte de façon générale ledit circuit de chauffage proprement dit 3, une bâche à l'air libre 5 et au moins une pompe 7 (généralement deux, parfois trois) de maintien en pression du circuit 3. Le circuit de chauffage proprement dit 3 est constitué comme mentionné précédemment de l'ensemble des conduits véhiculant l'eau chauffée et des radiateurs chauffants correspondants reliés aux conduits de l'installation et recevant l'eau chauffée. La bâche à l'air libre 5 est reliée au circuit de chauffage 3 par une conduite 9 en dérivation du circuit (au niveau haut sur le schéma) et constitue un élément tampon, recueillant par au moins un élément déverseur 11 (généralement deux), par exemple au moins une vanne automatique fonctionnant à une surpression donnée, l'eau du circuit qui se dilate au chauffage. Cette bâche à l'air libre 5 est reliée à une autre conduite 13 (inférieure sur le schéma) disposée en dérivation du circuit de chauffage 3 et comportant la pompe 7 de mise au maintien en pression du circuit 3. Elle permet d'alimenter par la même eau (en boucle) et au moyen de ladite au moins une pompe 7 le circuit 3 à une pression sensiblement constante, un peu supérieure à la hauteur de colonne d'eau séparant le point haut du circuit 3 du point de la chaudière, à un point bas généralement. Dans un tel système, l'eau de la bâche 5 est au contact de l'air et peut donc s'aérer. L'air dissout dans l'eau au niveau de la bâche 5 peut s'en dégager dans le circuit 3, notamment au cours de son chauffage, pour s'accumuler aux points hauts du circuit 3 et perturber la circulation de l'eau dans ce circuit 3. En outre, l'air dans le circuit 3 provoque des corrosions dans le circuit, oxydant notamment des parties métalliques de celui-ci. Le circuit de chauffage central 1' selon l'invention est représenté à la figure 2. Les composants analogues à ceux du circuit 1 de la figure 1, ont été désignés par les mêmes références numériques. Ce circuit 1' est conçu notamment en vue de limiter la dissolution mentionnée de l'air dans l'eau et favoriser son élimination de l'eau, en vue de remédier aux inconvénients précités relatifs à cette présence de l'air dans l'eau du circuit. Le circuit de chauffage 3 est analogue au circuit de chauffage classique 3 précité à l'exception de la bâche à l'air libre 5 qui est remplacée par un réservoir fermé 15 dont le volume est au moins égal au volume de dilatation de l'eau du circuit de chauffage correspondant 3, en fait plus précisément le volume total dilaté de l'eau comprise dans le circuit 1'. Ladite au moins une pompe (en général deux, parfois trois) de maintien en pression 7' du circuit de chauffage 3 doit être capable d'aspirer dans le réservoir fermé 15 mis en dépression relativement à la pression atmosphérique environnante comme on le décrira ci-après. Cette pompe 7' est par exemple une pompe auto amorçante à anneau liquide. Naturellement, le réservoir 15 doit être conçu rigidement pour supporter la dépression, généralement jusqu'à 1 bar de dépression, et sa surface interne est traitée pour résister à la corrosion d'une eau aérée, bien que d'une teneur en air moindre que celle des circuits classiques. Le réservoir est en outre équipé à sa partie supérieure d'un clapet 17 d'échappement d'air en non retour, lequel s'ouvre automatiquement si la pression d'air dans le réservoir 15 est supérieure à la pression atmosphérique. Naturellement, le réservoir 15 pourra comporter des moyens classiques d'appoint d'eau 16 (sans air, simple robinet d'alimentation en eau depuis le réseau) et de contrôle de niveau d'eau dans celui-ci (non représentés), de même que la bâche 5 à l'air libre du circuit 1 de la figure 1. Le fonctionnement du circuit est à présent décrit. Lorsque l'eau du circuit de chauffage 3 se réchauffe dans un cycle de chauffage, elle se dilate, sort par ledit au moins un élément déverseur 11 et emplit progressivement le réservoir 15. L'air compris dans le réservoir 15 est alors un peu comprimé, ce qui provoque l'ouverture du clapet de non retour 17 et donc un échappement d'air du réservoir à l'extérieur. Quand l'eau du circuit de chauffage 3 se refroidit selon un cycle de refroidissement ultérieur, cela produit une diminution de pression dans le circuit de chauffage 3 compensée par une mise en marche de la pompe 7' pour maintenir le circuit 3 à la pression fixée. Cette pompe 7' aspirant dans le réservoir 15 le met en dépression et cette dépression diminue la solubilité de l'air dans l'eau. Il se forme alors un dégazage partiel de l'eau et l'eau ne s'aère pas. Même si des défauts d'étanchéité sur les divers raccords du réservoir 15 provoquaient de petites entrées d'air, chaque montée de température du circuit de chauffage favoriserait une légère compression de l'air dans le réservoir d'où un échappement par le clapet de non retour 17 et chaque baisse de température du circuit de chauffage en provoquant une baisse de pression, donc une mise en marche de la pompe 7', augmenterait à nouveau la dépression dans le réservoir 1. La dépression dans le réservoir 15 est donc entretenue. On voit donc qu'un tel circuit favorise le dégazage de l'air dans l'eau, au fur et à mesure des cycles de chauffage et de refroidissement de l'eau, cet air s'échappant par le clapet de non retour 17 du réservoir 15. Ce dégazage successif au fur et à mesure des cycles de chauffage de l'installation entretient la dépression dans le réservoir 15 et, ce faisant favorise le dégazage de l'eau et s'oppose à son aération. On notera par ailleurs que ce même principe de mise en dépression de l'eau d'alimentation et de maintien en pression du circuit de chauffage tel que décrit ci-dessus, pourrait également s'appliquer à un circuit d'eau glacée, par exemple à 5-7 C, destiné par exemple à une installation de climatisation, ou à un circuit d'eau surchauffée, dont l'eau est véhiculée à une pression donnée et où il est utile là aussi d'éliminer l'air dans l'eau. Il est à noter que la branche 9 du circuit peut être éliminée, le circuit étant ouvert, et le réservoir 15 est alors alimenté uniquement par le moyen d'appoint en eau 16. L'alimentation du circuit d'eau depuis le réservoir engendre une baisse du niveau d'eau et donc une augmentation du volume d'air et par conséquent une dépression dans le réservoir, laquelle diminue la solubilité de l'air dans l'eau. Si on part d'un niveau haut dans le réservoir jusqu'à atteindre un niveau bas dans le réservoir, on crée une forte dépression dans le réservoir et son remplissage au niveau haut chasse l'air présent dans le réservoir. Cette opération est répétée en séquences pour dégazer l'air de l'eau du circuit. Une autre application pourrait concerner l'alimentation en eau d'une chaudière à vapeur. Le principe de fonctionnement est très semblable à celui qui vient d'être exposé quand les condensats de vapeur sont récupérés. Les condensats qui reviennent dans la bâche ou le réservoir fermé vont remplir cette bâche et comprimer légèrement l'air contenu dans le réservoir. Cet air va s'échapper par le clapet de non retour. Pour éviter d'introduire de l'air dans la bâche fermée, il faut prévoir en tant que moyen déverseur du circuit précédent une vanne déverseuse des condensats qui ne s'ouvrira que si la pression des condensats est suffisante (et spécialement, si elle est supérieure à 1 bar). Si la vapeur est utilisée en vapeur perdue, on réglera l'alimentation en eau de la bâche fermée de telle façon que l'on obtienne un remplissage important (jusqu'à un niveau assez haut) de façon à bien comprimer et chasser l'air et on ne déclenchera pas de nouvel appoint d'eau jusqu'à ce que le niveau ait très sensiblement baissé dans la bâche fermée (du fait de l'alimentation de la chaudière). Dans ces conditions, la baisse de niveau, due au fonctionnement de la pompe d'alimentation, provoquera une mise en dépression de la bâche fermée. La répétition de ces séquences de remplissage du réservoir fermé dans le temps contribue à dégazer l'eau du circuit. L'invention apporte ainsi un dispositif simple et économique de désaération de l'eau des circuits, notamment des circuits de chauffage à eau chaude, d'eau glacée, d'eau surchauffée ou d'alimentation de chaudières à vapeur
L'invention concerne un dispositif (1') pour le dégazage de l'eau avant son introduction dans un circuit (3), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un réservoir d'eau fermé (15) pour l'alimentation en eau du circuit (3), un moyen de remplissage et/ou mise en pression (7') apte à aspirer l'eau dans le réservoir (15) pour alimenter le circuit (3), un moyen (16 ; 9, 11) de remplissage en eau du réservoir sans introduction d'air et un moyen d'évacuation d'air (17) du réservoir, par exemple un clapet d'échappement d'air (17) (en non retour) disposé sur le réservoir fermé (15), lequel moyen d'évacuation d'air (17) est apte à laisser s'échapper de l'air lorsque de l'eau est introduite dans le réservoir (15) par le moyen (16; 9, 11) de remplissage en eau du réservoir.
1. Dispositif (1') pour le dégazage de l'eau avant son introduction dans un circuit (3), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un réservoir d'eau fermé (15) pour l'alimentation en eau du circuit (3), un moyen de remplissage et/ou mise en pression (7') apte à aspirer l'eau dans le réservoir (15) pour alimenter le circuit (3), un moyen (16 ; 9, 11) de remplissage en eau du réservoir sans introduction d'air et un moyen d'évacuation d'air (17) du réservoir, par exemple un clapet d'échappement d'air (17) (en non retour) disposé sur le réservoir fermé (15), lequel moyen d'évacuation d'air (17) est apte à laisser s'échapper de l'air lorsque de l'eau est introduite dans le réservoir (15) par le moyen (16 ; 9, 11) de remplissage en eau du réservoir. 2. Dispositif (1') selon la 1, dans lequel ledit moyen d'évacuation d'air (17) est apte à permettre l'échappement d'air du réservoir (15) à une pression déterminée, par exemple à la pression atmosphérique. 3. Dispositif (1), selon l'une des 1 ou 2, appliqué à un circuit (3), notamment un circuit de chauffage (3), caractérisé en ce que le réservoir fermé (15) est de volume égal au moins au volume dilaté de l'eau du dispositif (11 le réservoir (15) étant relié en boucle (9, 13) au circuit (3), le dispositif (1') comportant sur ladite boucle (9, 13) d'une part au moins un moyen déverseur (11) de vidange du circuit (3) dans le réservoir (15) et d'autre part le moyen de remplissage et/ou mise en pression (7'). 4. Dispositif (1') selon l'une des 1 à 3, dans lequel le moyen d'évacuation d'air (17) est une pompe à vide. 5. Dispositif (1') selon l'une des 1 à 4, dans lequel le moyen d'évacuation d'air (17) du réservoir (15) comprend un clapet (17) d'échappement d'air en non retour disposé dans le réservoir (15) et s'ouvrant si la pression dans le réservoir est supérieure à la pression atmosphérique. 6. Dispositif (1') selon l'une des précédentes 1 à 5, dans lequel le réservoir (15) est conçu pour résister à la mise en dépression. 7. Dispositif (1') selon l'une des précédentes 1 à 6, dans lequel le moyen de remplissage et/ou mise en pression (7') est au moins une pompe auto amorçante capable de fonctionner avec unepression de l'eau aspirée inférieure à la pression atmosphérique, par exemple au moins une pompe auto amorçante (7') à anneau liquide. 8. Application d'un dispositif (1') selon l'une des 1 à 7, à un circuit fermé d'eau glacée, destiné par exemple à une installation de climatisation. 9. Application d'un dispositif (1') selon l'une des 1 à 7, à un circuit d'eau surchauffée.
B,F
B01,F24
B01D,F24H
B01D 19,F24H 9
B01D 19/00,F24H 9/16
FR2889197
A1
PARTICULES NANOCOMPOSITES ELECTRIQUEMENT CONDUCTRICES POSSEDANT UN COEUR DE POLYACRYLATE D'ALKYLE ET UNE ECORCE DE POLYANILINE
20,070,202
La présente invention concerne des , les dispersions les comprenant et leur utilisation pour la préparation de films conducteurs. L'invention concerne également un procédé de préparation de particules, comprenant un coeur élastomère et une écorce de polyaniline. Les polymères intrinsèquement conducteurs (PICs) possèdent les propriétés électroniques des semi-conducteurs ainsi que les propriétés mécaniques des polymères. Parmi les PICs les plus connus, on peut citer le io polypyrrole, le polythiophène ou la polyaniline. La polyaniline (PANI) est particulièrement intéressante grâce notamment à sa bonne stabilité thermique en conditions atmosphériques, à son faible coût, à ses propriétés anti-corrosion, et à sa forte conductivité. Cependant, la polyaniline est un matériau rigide, infusible et soluble dans un nombre très limité de solvants, ce qui rend sa manipulation particulièrement difficile et limite son utilisation. Plusieurs méthodes permettant d'améliorer la manipulation de la polyaniline ont été décrites, en particulier des méthodes utilisant une structure coeur-écorce. Le coeur, généralement constitué d'un polymère inorganique ou d'un polymère vinylique, confère au matériau composite des propriétés mécaniques tandis que l'écorce, constituée du polymère conducteur, apporte des propriétés conductrices. Toutefois, il a été démontré que les propriétés conductrices du matériau composite résultant varient considérablement selon la nature du polymère constituant le coeur. Réciproquement, les propriétés mécaniques du polymère constituant le coeur peuvent varier selon la nature du polymère intrinsèquement conducteur constituant l'écorce. Des particules coeur-écorce [polyuréthane-polyaniline] ont été décrites dans la demande EP 0 589 529. Des particules comprenant un coeur de copolymère d'acrylate de n-butyle de méthacrylate de méthyle et de méthacrylate d'allyle et une écorce de polyaniline sont décrites dans le brevet US 6,399,675. Par ailleurs, il a également été décrit un procédé de préparation de particules comprenant une écorce de polyaniline et un coeur thermoplastique de polystyrène, en un seul "batch" (N. Kohut Svelko, S. Reynaud, Langmuir 2005, 21, 1575-1583). Il a maintenant été synthétisé des particules nanocomposites comprenant un coeur élastomère constitué d'un homopolymère de polyacrylate d'alkyle, une 5 écorce constituée de polyaniline et un tensioactif. De façon surprenante, ces particules permettent d'obtenir des composites présentant à la fois une conductivité élevée et de bonnes propriétés filmogènes. A titre d'exemple des conductivités comprises entre 0,01 et 0,20 S/cm sont obtenues pour des compositions à faibles taux de polyaniline, notamment de 5 à l0 20% en masse de polyaniline. De plus, ces composites présentent de bonnes propriétés d'adhésion avec différents matériaux, notamment avec le verre, le papier, le métal. Les dispersions de ces particules permettent d'appliquer un film conducteur sur des objets de façon simple. Ainsi, après application homogène de la dispersion sur un objet et élimination du milieu dispersant, un revêtement conducteur est obtenu. En outre, ces particules de coeur de composition simple sont peu coûteuses, faciles d'accès et peuvent être préparées selon un procédé particulièrement avantageux. Ainsi, il a également été mis au point un procédé de préparation de particules comprenant un coeur élastomère, une écorce de polyaniline et un tensioactif, dans lequel les réactions de polymérisation de la polyaniline et du polymère élastomère sont avantageusement réalisées directement dans le même milieu. Ce procédé constitue un procédé économique, facile à mettre en oeuvre, rapide et ne nécessite pas d'appareillage spécifique pour obtenir des composites conducteurs aux propriétés filmogènes en sortie de synthèse. Plus précisément, ce procédé peut être mis en oeuvre dans des conditions douces, en milieu aqueux, à partir de produits commerciaux, dans un seul réacteur, et constitue donc un procédé facilement transposable à l'échelle industrielle. Selon un autre aspect avantageux, ce procédé peut être mis en oeuvre à partir de seulement quatre réactifs: un monomère élastomère, un tensioactif, un catalyseur de polymérisation et un monomère aniline. Particules Ainsi, selon un premier aspect, la présente invention concerne des particules nanocomposites électriquement conductrices comprenant: - un coeur constitué d'un homopolymère de polyacrylate d'alkyle en C1-C6; 5 une écorce constituée de polyaniline; - un tensioactif. Par "nanocomposite", on entend des particules composites de taille inférieure au micromètre. La taille du coeur est généralement de l'ordre de 20 nm à 700 nm et la taille de l'écorce est généralement de l'ordre de quelques nm à io 100 nm. Au sens de la présente description, le terme "polyaniline" couvre la polyaniline ou l'un de ses dérivés. Les dérivés de polyaniline sont des polymères dans lesquels les motifs monomères aniline sont substitués sur l'azote ou sur le noyau aromatique. Des exemples de substituants du noyau aromatique sont notamment le groupe hydroxy, les atomes d'halogène, en particulier le chlore, les groupes alkyle en C1-C4, en particulier le méthyle, l'éthyle, l'isopropyle et les groupes alkoxy en C1-C4 tels que le méthoxy, l'éthoxy, le n-ou l'iso-propoxy, le n-, l'iso- ou le tertiobutoxy. L'atome d'azote peut être, par exemple, substitué par des groupes alkyle en C1-C4. Par "écorce constituée de polyaniline", on entend un dépôt continu ou discontinu constitué de polyaniline liée physiquement (i. e. adsorbée) et/ou chimiquement (i. e. greffée) à la surface du coeur de polyacrylate d'alkyle. De préférence, ce dépôt est discontinu. De façon préférée, l'écorce est adsorbée à la surface du coeur. Un "homopolymère de polyacrylate d'alkyle" signifie un polymère résultant de l'enchaînement de plusieurs motifs monomères acrylate d'alkyle identiques. Au sens de la présente description, le terme "polyacrylate d'alkyle" englobe des polyméthacrylates d'alkyle. Des exemples de polyacrylates d'alkyle en Cl-C6 sont notamment le polyméthacrylate de méthyle, le polyacrylate de méthyle, le polyacrylate d'éthyle, le polyméthacrylate d'éthyle, le polyacrylate de n-propyle ou d'isopropyle, le polyméthacrylate de n-propyle ou d'isopropyle, le polyacrylate de n-, secou tertio-butyle et le polyméthacrylate de n-, sec- ou tertio-butyle. De préférence, le polyacrylate d'alkyle en C1-C6 est le polyacrylate de nbutyle. Celui-ci possède avantageusement une température de transition vitreuse de -54 C ce qui permet d'obtenir des propriétés filmogènes à température ambiante. Selon une variante de l'invention, le polyacrylate d'alkyle est réticulé. Des exemples d'agents de réticulation particulièrement appropriés sont notamment les composés diacrylate, de préférence le 1,6 hexanediol diacrylate. Ce dernier est notamment disponible sous la dénomination commerciale SR238 (Cray Valley). La réticulation du polyacrylate d'alkyle permet en effet de moduler les io propriétés mécaniques du composite conducteur et notamment de réduire son élasticité. De préférence, le rapport en poids de polyacrylate d'alkyle / polyaniline varie de 45:55 à 98:2 et est de préférence compris entre 50:50 et 95:5. Les particules selon l'invention sont obtenues par polymérisation de la is polyaniline dans une dispersion de polyacrylate d'alkyle stabilisée par la présence d'un tensioactif. Le tensioactif peut être non ionique ou ionique, notamment anionique. II est de préférence non ionique car les tensioactifs ioniques peuvent interférer de façon indésirable dans les réactions de polymérisation, en particulier au cours de la polymérisation de la polyaniline. Par "tensioactif non ionique", on entend un tensioactif non chargé dans les conditions opératoires. Le tensioactif non ionique peut être physiquement adsorbé à la surface des particules de polyacrylate d'alkyle (i.e. liées physiquement) ou incorporées dans le polyacrylate d'alkyle (i.e. liées chimiquement). De préférence, le tensioactif non ionique est physiquement lié au polyacrylate d'alkyle. Ceci peut être obtenu en réalisant la polymérisation du polyacrylate d'alkyle en présence de tensioactif non ionique. Le tensioactif non ionique peut être choisi parmi une grande variété de composés dont notamment les alkoxylates d'alkylphénol, les alkoxylates d'alcool, les alkoxylates d'alkyle, les alkoxylates d'amine, les oxydes d'alkylamine, en particulier parmi les éthoxylates d'alkylphénol, les éthoxylates d'alcool, les éthoxylates d'alkyle, ou les copolymères blocs EO/PO (oxyde d'éthylène/ oxyde de propylène), les éthoxylates ou polyéthoxylates d'amine. Cependant, on préfère tout particulièrement les tensioactifs non ioniques, répondant à la formule (I) suivante: Alk1 OCHZCHZO/ H 5 dans laquelle AIk1 désigne un groupe alkyle en C1-C20 et n représente un entier de 1 à 100. De préférence, AIk1 est un groupe alkyle en C1-C15. Selon une variante particulièrement préférée, on utilise le nonylphénol lo éthoxylate, comprenant de préférence 40 unités éthoxylates, représenté par la formule ci-dessous: CH2-CHZ O où n=40. Ce tensioactif est avantageusement disponible commercialement, 15 notamment sous la dénomination Igepal CO 897 (Rhodia). La quantité de tensioactif non ionique mise en oeuvre n'est pas critique et peut varier dans une large mesure. Ainsi, les dispersions de particules de faibles tailles requièrent généralement une quantité de tensioactif stabilisant plus élevée que les particules de taille plus grande. Cependant, cette quantité doit être suffisante pour permettre de stabiliser les particules de polyacrylate d'alkyle et ne doit pas être trop importante pour ne pas altérer les propriétés mécaniques et conductrices des particules. Le tensioactif non ionique présent dans les particules selon l'invention représente généralement 1 % à 20 % en masse, et plus préférentiellement de 1 à 10 % en masse, les valeurs en masse étant exprimées par rapport à la masse totale sèche de l'écorce et du coeur. Selon une variante particulièrement préférée de l'invention, les particules comprennent en outre un deuxième tensioactif non ionique possédant des fonctions chimiques capables d'améliorer la conductivité du composite. A titre d'exemple, on peut citer les tensioactifs non ionique comprenant au moins une fonction amide, tels que les composés de formule (Il) : O AIk2 C H CH2-CH2-O m (II) dans laquelle AIk2 désigne un groupe alkyle en C1-C20, de préférence en C1-C15, 5 et m représente un entier de 1 à 100. Selon une variante préférée, on utilise un composé de formule (II) dans laquelle AIk2 est un groupe alkyle en C11 et m représente un nombre moyen de 6. Celui-ci est disponible commercialement sous la dénomination Ninol (Stepan). Ainsi, sans vouloir se limiter à une théorie, il a été démontré que les lo fonctions amides présentes à la surface du coeur permettent d'obtenir un meilleur recouvrement de la particule de coeur et permettent aussi l'établissement de liaisons hydrogène avec la polyaniline. Ces propriétés permettent donc d'améliorer la conductivité. De préférence, ce deuxième tensioactif non ionique représente 1 % à 20 % 15 en masse par rapport à la masse sèche de l'écorce et du coeur. Dispersion de particules Selon un autre aspect, l'invention concerne une dispersion comprenant les particules telles que définies ci-dessus dans un milieu dispersant. De préférence, les particules sont dispersées en milieu aqueux, notamment dans l'eau. La teneur en solide de la dispersion de particules de polyacrylate d'alkyle est généralement comprise entre 1 et 60 % en poids de la dispersion, de préférence de 10 à 40 % en poids. De préférence, les particules de coeur de polyacrylate d'alkyle possèdent 25 une taille hydrodynamique de 100 à 700 nm, de préférence de 200 à 400 nm la taille hydrodynamique des particules étant mesurée par diffusion de la lumière sur couche mince. La faible taille du coeur et donc des particules résultantes permet avantageusement de favoriser la formation de chemins de conduction dans le matériau composite ultérieur. Elle permet en outre de préparer des films composites très minces et de favoriser l'application des dispersions par exemple par pulvérisation. Procédé de préparation des dispersions de particules Selon un autre aspect, l'invention concerne un procédé de préparation d'une dispersion de particules comprenant: - un coeur constitué d'un polymère élastomère, une écorce constituée de polyaniline, et - d'un tensioactif, io ledit procédé comprenant: a) la polymérisation de monomères élastomères en présence d'un tensioactif et d'un catalyseur de polymérisation dans un milieu dispersant; et b) l'addition de monomères aniline et d'un catalyseur de polymérisation au is milieu contenant les particules de polymère élastomère obtenues à l'étape a). Ainsi, de façon particulièrement avantageuse, la polymérisation des monomères aniline est effectuée directement dans le milieu obtenu après polymérisation des monomères d'élastomère, sans qu'il soit nécessaire d'isoler les particules d'élastomère formées intermédiairement. La synthèse des dispersions de particules d'élastomère et de polyaniline peut donc être avantageusement réalisée dans un seul réacteur dans un système continu. Etape a) Par "polymère élastomère", on entend au sens de la présente description un homopolymère ou un copolymère dont le ou les point(s) de transition vitreuse est/sont inférieur(s) à la température ambiante, de préférence inférieur(s) à 0 C, plus préférentiellement inférieur(s) à 10 C, et mieux encore inférieur(s) à -20 C Les élastomères présentent des propriétés analogues à celles du caoutchouc naturel. De préférence, le polymère élastomère est un homopolymère. Des exemples d'élastomères utiles selon l'invention sont notamment les élastomères de dioléfines tels que le polybutadiène, les copolymères butadiène-styrène, les copolymères butadiène-acrylonitrile, le polychloroprène, les élastomères de monooléfines tels que l'isobutylène, les copolymères isobutylène isoprène, les polymères et copolymères d'éthylène tels que le polyéthylène chloré, le polyéthylène chlorosulfoné, les copolymères éthylène-acétate de vinyle, éthylène-propylène, éthylèneesters acryliques, les élastomères fluorés tels que les élastomères chlorofluorés obtenus par copolymérisation de trifluorochloroéthylène avec une dioléfine comme le butadiène ou l'isoprène, et io les élastomères de polycondensation tels que les polyesters, les polyuréthanes, les polysulfures organiques et les silicones, les esters polyacryliques ou méthacryliques. Selon une variante particulièrement préférée, le polymère élastomère est un ester polyacrylique ou méthacrylique, de préférence un polyacrylate ou polyméthacrylate d'alkyle en C1-C6, notamment un polyacrylate d'alkyle en C1-C6, et plus préférentiellement le polyacrylate de n-butyle. Les monomères élastomères mis en oeuvre à l'étape a) peuvent être de nature identique, dans le cas d'un homopolymère élastomère, ou différente, dans le cas d'un copolymère élastomère. De préférence, on met en oeuvre au plus deux types de monomères élastomères de nature différente. De façon préférée, les monomères élastomères sont de même nature, et plus préférentiellement ils sont choisis parmi les acrylates ou méthacrylates d'alkyle en C1-C6. De préférence, le tensioactif est non ionique, celui-ci jouant le rôle de stabilisant de la dispersion des monomères élastomères, puis des particules de 25 polymères élastomères. Selon une variante préférée, le milieu dispersant comprend un deuxième tensioactif préférentiellement non ionique. Le milieu dispersant peut être un solvant organique ou de l'eau. De préférence, il représente un milieu aqueux, notamment de l'eau. Le catalyseur de polymérisation mis en oeuvre à l'étape a) est utilisé pour initier la réaction de polymérisation du polymère élastomère. Le catalyseur de polymérisation peut être choisi parmi les composés couramment utilisés pour la polymérisation des polymères élastomères. II peut s'agir notamment d'un catalyseur de polymérisation par radicaux libres ou d'un catalyseur métallique. De préférence, un catalyseur de polymérisation par radicaux libres est utilisé. A titre d'exemple, on peut citer les composés azoïques tels que le 2,2'-azobis(isobutyronitrile) (AIBN) et peroxydes comme le peroxyde d'hydrogène ou l'hydroperoxyde de tert-butyle. D'autres exemples de catalyseurs de polymérisation sont les composés K2Cr2O7, K103, K2S208, Na2S2O8, NaBO3, H202, et (NH4)2S208. De préférence, le catalyseur de polymérisation est un io persulfate de métal alcalin ou alcalino-terreux tels que le persulfate de sodium, de potassium, de lithium ou encore le persulfate d'ammonium, ce dernier étant particulièrement préféré. La quantité de catalyseur de polymérisation n'est pas critique et varie généralement de 0,001 à 5 % en poids par rapport au monomère élastomère. II est généralement ajouté sous forme de solution, de préférence préalablement dégazée, par exemple par bullage avec un gaz inerte tel que l'azote ou l'argon. L'ordre d'introduction des réactifs à l'étape a) n'est pas critique. Toutefois, il est préférable d'ajouter successivement: (1) le tensioactif; (2) le monomère élastomère et (3) le catalyseur de polymérisation dans le milieu dispersant. La température à laquelle s'effectue la polymérisation du polymère élastomère n'est pas critique et est généralement comprise entre 35 et 90 C, de préférence entre 60 et 80 C. La durée de la réaction peut varier de quelques heures à quelques jours. A titre indicatif, en opérant à 70 C, la polymérisation du polyacrylate de n-butyle est réalisée en moins de 24 heures de réaction. Etape b) Préférentiellement, les monomères aniline et le catalyseur de polymérisation sont ajoutés lorsque la polymérisation des monomères 30 élastomères est terminée. io La fin de la polymérisation de l'élastomère peut être déterminée par des prélèvements et des dosages du polymère solide et/ou des monomères élastomères résiduels dans le milieu. A titre d'exemple, l'avancement de la réaction de polymérisation de 5 l'élastomère peut être suivi par exemple par gravimétrie, ou RMN. De préférence, le catalyseur de polymérisation à l'étape b) est ajouté après l'aniline, et plus particulièrement après abaissement de la température du milieu à une valeur inférieure à 0 C. Le catalyseur de polymérisation peut être choisi parmi les composés lo couramment utilisés pour la polymérisation de la polyaniline. Il peut être notamment identique ou différent à/de celui mis en oeuvre à l'étape a) au cours de la polymérisation du polymère élastomère. Selon une variante préférée, le catalyseur de polymérisation mis en oeuvre à l'étape b) est identique à celui mis en oeuvre à l'étape a). Ceci permet de limiter 15 le nombre de réactifs et d'éventuels sous- produits de réaction. De préférence, le catalyseur de polymérisation est le persulfate d'ammonium ((NH4)2S208). Avantageusement, il est ajouté successivement dans l'étape de polymérisation du polymère élastomère à l'étape a) et de la polyaniline à l'étape b). De préférence, le catalyseur de polymérisation ajouté à l'étape b) représente de 100 à 300% en poids par rapport à l'aniline. De préférence, les monomères aniline sont polymérisés en présence d'un dopant, de préférence l'acide chlorhydrique. Celui-ci offre en effet plusieurs avantages: il est économique et ne possède pas de propriétés tensioactives susceptibles d'influer sur la cinétique de polymérisation. De plus, contrairement aux dopants plastifiants qui sont rarement commerciaux, il ne requiert pas d'étape de traitement supplémentaire à l'issue de la polymérisation. Par "dopant", on entend un agent capable de convertir la polyaniline sous sa forme polyémeraldine base, en polyaniline sous forme acide (ou sel d'émeraldine), laquelle possède des propriétés conductrices. Il est généralement mis en oeuvre dans des quantités variant de 0,5 à 3 % en moles par rapport à l'aniline. 2889197 Il Selon une variante particulièrement préférée, les monomères anilines sont mis en oeuvre sous forme de chlorhydrate d'anilinium. La température du milieu réactionnel n'est pas critique pour la polymérisation de la polyaniline et peut varier de -5 C à 30 C. On préfère cependant opérer à basse température dans un premier temps, notamment à 0 C puis laisser la température remonter à température ambiante. L'achèvement de la réaction de polymérisation de l'aniline peut être déterminé selon des techniques conventionnelles, par exemple, par mesure UV de la concentration du monomère aniline résiduel dans le milieu de réaction. io Une dispersion dans laquelle la polyaniline est adsorbée à la surface des particules de polymère élastomère est ainsi obtenue. Cette dispersion peut néanmoins contenir des particules de polyaniline libres, i.e. non adsorbées à la surface du polymère élastomère. Ceci n'a cependant pas été observé dans le procédé selon l'invention. Selon une variante particulièrement préférée, des dispersions de particules de polyacrylate de n-butyle-polyaniline sont préparées selon le procédé comprenant: a) la polymérisation des monomères acrylate de nbutyle en présence de nonyl phénol éthoxylate et de persulfate d'ammonium dans l'eau, et b) la polymérisation des monomères chlorhydrates d'anilinium en présence de persulfate d'ammonium dans le milieu obtenu à l'étape a). Selon un autre aspect avantageux, le procédé de préparation selon l'invention ne comprend pas d'étape de traitement après polymérisation de la polyaniline. Ce post-traitement est généralement nécessaire dans les méthodes de l'art antérieur pour éliminer les réactifs ou les solvants toxiques ou corrosifs présents dans le milieu réactionnel. Ainsi, la dispersion obtenue selon ce procédé peut être directement utilisée pour la préparation de composites conducteurs par simple évaporation du milieu dispersant. Les écorces de polyaniline entrent alors en contact lors d'une phase de percolation et forment un continuum de polymère intrinsèquement conducteur à travers la matrice d'élastomère. Selon un autre aspect, l'invention concerne l'utilisation des particules électriquement conductrices selon l'invention ou d'une dispersion de ces particules pour la préparation ou l'application d'un matériau conducteur, notamment d'un film conducteur. L'invention concerne également un procédé de préparation d'un film conducteur comprenant: - un procédé de préparation d'une dispersion de particules d'élastomère et de polyaniline tel que défini ci-dessus et lo l'élimination du milieu dispersant. L'élimination du milieu dispersant peut être effectuée selon des techniques conventionnelles, notamment par évaporation, par exemple par chauffage et/ou sous pression réduite ou encore après centrifugation de la dispersion de particules. Selon une variante, ce procédé comprend une étape d'application de la dispersion de particules d'élastomère et de polyaniline sur une surface. De préférence, la dispersion de particules d'élastomère et de polyaniline mise en oeuvre selon ce procédé est une dispersion de particules de polyacrylate d'alkyle en C1-C6 et de polyaniline selon l'invention. L'invention a également pour objet un film conducteur susceptible d'être obtenu à partir d'une dispersion de particules d'alkyle en CI-C6 et de polyaniline selon le procédé défini ci-dessus. De façon avantageuse, les films conducteurs obtenus présentent une 25 conductivité spécifique comprise entre 0,01 et 0,20 S/cm. Ces composites sont particulièrement utiles pour le traitement de surface, notamment pour leurs propriétés anti-statiques, anti-corrosives et thermiques. Ils sont également utiles pour leurs propriétés d'adhésion et pour le blindage électromagnétique, textile, diodes électroluminescentes (encore appelées OLED: Organic Light Emitting Diode). Les dispersions de particules selon l'invention, leurs procédés de préparation et leur propriétés apparaîtront plus clairement lors de l'étude des exemples suivants qui sont présentés comme une illustration uniquement et ne doivent pas être considérés comme limitant la portée de l'invention. EXEMPLES Matériels et méthodes L'Igepal CO 897 ou nonylphénol éthoxylate 40 (encore appelé NP 40, HLB = 17,8) a été fourni par Rhodia. o Le Ninol ou polyoxyéthylène lauramide a été fourni par Stepan. L'acrylate de n-butyle, le chlorhydrate d'anilinium, le persulfate d'ammonium ont été fournis par Aldrich . Le réticulant 1,6 hexanediol diacrylate (SR238 ) a été fourni par Cray Valley. Les composites ont été analysés de la façon suivante: - La stabilité thermique a été mesurée avec un appareil de TA Instrument (Thermal Analyst 2000). Les mesures ont été effectuées sous atmosphère contrôlée. Le débit total est de 100 mL / min avec une distribution de 40 mL/min pour la balance de précision (azote) et 60 mL/min pour le four (oxygène). La vitesse de chauffage est de 10 C/min. de 40 C à 900 C. - Les spectres Infra Rouge ont été enregistrés sur un appareil Bruker IFS 66/S sur des pastilles de KBr. Les spectres ont été obtenus après 50 scans et une résolution de 4cm-1. - Les spectres UV-Visible ont été enregistrés sur un appareil Shimadzu UV 2101 avec une échelle de longueur d'onde de 190 à 900 nm. Le taux de polymérisation de l'aniline a été estimé en mesurant le monomère résiduel dans le surnageant après centrifugation. - La taille des particules de latex a été mesurée sur un appareil, le DL 135-45 de diffusion de lumière inélastique, développé par l'Institut Français du Pétrole. Cette technique permet de mesurer la taille de particules dans des solutions concentrées. Les résultats ont été confirmés par diffusion dynamique de la lumière sur des solutions très diluées (solvant: l'eau, longueur d'onde 514,5 nm) - Les masses moléculaires ont été déterminées par chromatographie d'exclusion stérique (CES) dans le THF. Les échantillons sont d'abord mis en 5 solution dans le THF et filtrés sur des filtres de 0,2 m en PTFE. La calibration est basée sur des étalons de polystyrènes linéaires. - La conductivité des composites a été mesurée avec un appareil 4 fils. Abréviations: PBuA = polyacrylate de n-butyle PANI-CI = polyaniline dopé par HCI ATG = Analyse thermique S/cm = Siemens/cm Mn = masse molaire mesurée par CES. Exemple 1: PBuA/PANI-CI avec Igepal CO 897 50/50 Dans un tricol muni d'une agitation mécanique, d'un réfrigérant et d'une ampoule d'addition, on dissout 3,325 g de tensioactif Igepal CO 897 sec dans 200 mL d'eau avant d'ajouter en une fois 86,318 g d'acrylate de butyle (purifié par passage sur alumine basique) pour former l'émulsion. Le mélange réactionnel est porté à 70 C avant l'ajout de la solution oxydante (0,293g d'ammonium persulfate (NH4)2S208 dans 4,088 mL d'eau). Le mélange réactionnel est laissé à 70 C, sous agitation (180 tr/min) pendant 24 heures. Le rendement de polymérisation est estimé à 87 % par gravimétrie, le taux de solide est à 27,37%. (Mn (CES, détection réfractométrique) = 428700, lp=3,0.) Le rayon des particules est mesuré par diffusion de lumière sur couche mince à 110 nm. Analyse thermique: début de dégradation à 290 C, dégradation totale à 600 C. On prélève 6,654 g de latex qui sont placés dans un ballon de 250 mL contenant 134,9 g d'eau. 2,06 g de chlorhydrate d'anilinium sont additionnés au mélange et laissé sous agitation 30 min avant d'abaisser le mélange réactionnel à 0 C sous agitation magnétique. On dégaze l'émulsion par bullage d'azote pendant une heure avant l'addition goutte à goutte de la solution oxydante dégazée au préalable (ammonium persulfate, 3,657 g dans 10,60 mL d'eau). La polymérisation est laissée 5 heures à 0 C sous agitation magnétique puis le mélange réactionnel est laissé à température ambiante pendant 19 heures. Le rendement est mesuré par la concentration de l'anilinium résiduel (analyse du UV) et estimé à 99%. La composition du composite est déterminé par ATG à PBuA/PANI- CI=47/53. Le composite possède une conductivité de 0,20 0,03S.cm-1. Exemple 2: PBuA/PANI-Cl avec Igepal CO 897 80/20 Dans un tricol muni d'une agitation mécanique, d'un réfrigérant et d'une ampoule d'addition, on dissout 3,325 g de tensioactif Igepal CO 897 sec dans 200 mL d'eau avant d'ajouter en une fois 86,318 g d'acrylate de butyle (purifié par passage sur alumine basique) pour former l'émulsion. Le mélange réactionnel est porté à 70 C avant l'ajout de la solution oxydante (0,293 g d'ammonium persulfate (NH4)2S208 dans 4,09 mL d'eau). Le mélange réactionnel est laissé à 70 C, sous agitation (180 tr/min) pendant 24 heures. Le rendement de polymérisation est estimé à 87 % par gravimétrie. Le rayon des particules est mesuré par diffusion de lumière sur couche mince à 110 nm. Analyse thermique: début de dégradation à 290 C, dégradation totale à 600 C. On prélève 29,98 g de latex qui sont placés dans un ballon de 250 mL contenant 105,7 g d'eau. 2,01 g de chlorhydrate d'anilinium sont additionnés au mélange et laissés sous agitation 30 min avant d'abaisser le mélange réactionnel à 0 C sous agitation magnétique. On dégaze l'émulsion par bullage d'azote pendant une heure avant l'addition goutte à goutte de la solution oxydante dégazée au préalable (ammonium persulfate, 3,557 g dans 5,84 g d'eau). La polymérisation est laissée 5 heures à 0 C sous agitation magnétique puis le mélange réactionnel est laissé à température ambiante pendant 19 heures. Le rendement est mesuré par la concentration de l'anilinium résiduel (analyse du UV) et estimé à 98,7%. La composition du composite est déterminé par ATG à PBuA/PANICI=80,3/19,7. Le composite possède une conductivité de 0,02 0,03S.cm"1 Exemple 3: PBuA/PANI-Cl avec Igepal CO 897 95/05 Dans un tricol muni d'une agitation mécanique, d'un réfrigérant et d'une ampoule d'addition, on dissout 1,650 g de tensioactif Igepal CO 897 dans 69,0 mL d'eau avant d'ajouter en une fois 33,5 mL d'acrylate de butyle pour former l'émulsion. Le mélange réactionnel est porté à 70 C avant l'ajout de la solution oxydante (0,102 g d'ammonium persulfate (NH4)2S208 dans 3,00 mL d'eau). Le mélange réactionnel est laissé à 70 C, sous agitation (200 tr/min) pendant 24 heures. Un prélèvement permet de mesurer le taux de solide à 29%, Le rayon des particules est mesuré par diffusion de la lumière à 100 nm. Analyse lo thermique: début de dégradation à 290 C, dégradation totale à 600 C. Le mélange réactionnel est laissé sous agitation et ramené progressivement à température ambiante avant l'ajout de 1,50 g de chlorhydrate d'anilinium. Après 30 minutes sous agitation, le mélange réactionnel est refroidi à 0 C pour l'addition goutte à goutte de la solution oxydante (ammonium persulfate, 2,672 g dans 5,0 mL d'eau). La polymérisation est laissée 5 heures à 0 C sous agitation magnétique puis le mélange réactionnel est laissé à température ambiante pendant 19 heures. Le rendement est mesuré par la concentration de l'anilinium résiduel (analyse du UV) et estimé à 99%. La composition du composite est déterminé par ATG à PBuA/PANI-Cl=95/05. Le composite possède une conductivité de 0,01S.cm"'. Exemple 4: PBuA réticulé/PANI-CI avec Igepal CO 897 95/05 Dans un tricol muni d'une agitation mécanique, d'un réfrigérant et d'une ampoule d'addition, on dissout 1,675 g de tensioactif Igepal CO 897 dans 69,6 mL d'eau avant d'ajouter en une fois 33,5 mL d'acrylate de butyle et 1,06 g de SR238 pour former l'émulsion. Le mélange réactionnel est porté à 70 C avant l'ajout de la solution oxydante (0,102 g d'ammonium persulfate (NH4) 2S208 dans 2,00 mL d'eau). Le mélange réactionnel est laissé à 70 C, sous agitation (180 tr/min) pendant 24 heures. Un prélèvement permet de mesurer le rendement de polymérisation à 97 % par gravimétrie. Le rayon des particules est mesuré par diffusion de la lumière à 100 nm. Le mélange réactionnel est laissé sous agitation et ramené à température ambiante avant l'ajout de 1,512 g de chlorhydrate d'anilinium. Après 30 min sous agitation, le mélange réactionnel est refroidi à 0 C pour l'addition goutte à goutte de la solution oxydante (ammonium persulfate, 2,675 g dans 5,0 mL d'eau). La polymérisation est laissée 5 heures à 0 C sous agitation magnétique puis le mélange réactionnel est laissé à température ambiante pendant 19 heures. Le rendement est mesuré par la concentration de l'anilinium résiduel (analyse du UV) et estimé à 99%. La composition du composite est déterminé par ATG à PBuA/PANI-C1=95,0/05,0. Le composite possède une conductivité de 2x10-4 io S.cm"'. Exemple 5: PBuA réticulé/PANI-CI avec Igepal CO 897 80/20 Dans un tricol muni d'une agitation mécanique, d'un réfrigérant et d'une ampoule d'addition, on dissout 4,771 g de tensioactif Igepal CO 897 sec dans 200, 5 mL d'eau avant d'ajouter en une fois 96 mL d'acrylate de butyle (purifié par passage sur alumine basique) et 3 mL de réticulant SR238 pour former l'émulsion. Le mélange réactionnel est porté à 70 C avant l'ajout de la solution oxydante (0,300 g d'ammonium persulfate (NH4)2S208 dans 2,93 g d'eau). Le mélange réactionnel est laissé à 70 C, sous agitation (180 tr/min) pendant 24 heures. Le rendement de polymérisation est estimé à 89,3 % par gravimétrie, présence d'agrégats, taux de solide à 27,97%. Le rayon des particules est mesuré par diffusion de lumière sur couche mince à 125 nm. On prélève 28,57 g de latex qui sont placés dans un ballon de 250 mL contenant 107,12 g d'eau. 2,045 g de chlorhydrate d'anilinium sont additionnés au mélange et laissés sous agitation 30 minutes avant d'abaisser le mélange réactionnel à 0 C sous agitation magnétique. On dégaze l'émulsion par bullage d'azote pendant une heure avant l'addition goutte à goutte de la solution oxydante dégazée au préalable (ammonium persulfate, 3,555 g dans 8,96 mL d'eau). La polymérisation est laissée 5 heures à 0 C sous agitation magnétique puis le mélange réactionnel est laissé à température ambiante pendant 19 heures. Le rendement est mesuré par la concentration de l'anilinium résiduel (analyse du UV) et estimé à 99%. La composition du composite est déterminé par ATG à PBuA/PANICI=80/20. Le composite possède une conductivité de 0,10 0,02S.cm-1. Exemple 6: PBuA/PANI-CI avec Igepal CO 897 et Ninol 80/20 Dans un tricol muni d'une agitation mécanique, d'un réfrigérant et d'une ampoule d'addition, on dissout 3,320 g de tensioactif Igepal CO 897 et 1,298 g de Ninol dans 201 g d'eau avant d'ajouter en une fois 88,88 g d'acrylate de butyle pour former l'émulsion. Le mélange réactionnel est porté à 70 C avant l'ajout de la solution oxydante (0,372 g d'ammonium persulfate (NH4) 2S2O8 dans io 5 mL d'eau). Le mélange réactionnel est laissé à 70 C, sous agitation (180 tr/min) pendant 24 heures. Le rendement de polymérisation est estimé à 87 % par gravimétrie, la taille des particules (rayon) est mesurée par diffusion de lumière à 105 nm. On prélève 30 g de latex qui sont placés dans un ballon de 250 mL contenant 100,7g d'eau. 2,03 g de chlorhydrate d'anilinium sont additionnés au mélange et laissés sous agitation 30min avant d'abaisser le mélange réactionnel à 0 C sous agitation. On dégaze l'émulsion par bullage d'azote pendant une heure avant l'addition goutte à goutte de la solution oxydante dégazée au préalable (ammonium persulfate, 3,65 g dans 8 mL d'eau). La polymérisation est laissée 5 heures à 0 C sous agitation magnétique puis le mélange réactionnel est laissé à température ambiante pendant 19 heures. Le rendement est mesuré par la concentration de I'anilinium résiduel (analyse du UV) et estimé à 98,5%. La composition du composite est déterminé par ATG à PBuA/PANI-Cl=80,3/19,6. Le composite possède une conductivité de 1,00S.cm"'
La présente invention concerne des particules nanocomposites électriquement conductrices possédant un coeur de polyacrylate d'alkyle et une écorce de polyaniline, les dispersions les comprenant et leur utilisation pour la préparation de films conducteurs. L'invention concerne également un procédé de préparation de particules, comprenant un coeur élastomère et une écorce de polyaniline.
1. Particules nanocomposites électriquement conductrices comprenant: - un coeur constitué d'un homopolymère de polyacrylate d'alkyle en C1-C6; 5 une écorce constituée de polyaniline; - un tensioactif. 2. Particules selon la 1, dans laquelle le polyacrylate d'alkyle en C1-C6 est le polyacrylate de n-butyle. 3. Particules selon l'une des 1 ou 2, dans lesquelles le polyacrylate d'alkyle est réticulé. 4. Particules selon l'une quelconque des 1 à 3, dans 15 lesquelles le rapport en poids de polyacrylate d'alkyle / polyaniline varie de 45:55 à 98:2. 5. Particules selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lesquelles le tensioactif est un tensioactif non ionique. 6. Particules selon la 5, dans lesquelles le tensioactif non ionique est un composé de formule (I) : Alk1 (I) dans laquelle AIk1 représente un groupe alkyle en C1-C15 et n un entier de 1 à 25 100. 7. Particules selon l'une quelconque des précédentes, dans lesquelles le tensioactif représente 1 à 20 % en masse par rapport à la masse sèche totale de l'écorce et du coeur. o 8. Particules selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre un deuxième tensioactif non ionique. 9. Particules selon la 8, dans lesquelles le deuxième 5 tensioactif non ionique comprend au moins une fonction amide. 10. Particules selon la 9, dans lesquelles le deuxième tensioactif non ionique est un composé de formule (II) : O AIk2 C N (CH2CH2OH H (II) io dans laquelle AIk2 représente un groupe alkyle en C1-C20 et m représente un entier de 1 à 100. 11. Particules selon l'une quelconque des 9 à 10 dans lesquelles le deuxième tensioactif non ionique représente 1 à 20 % en masse par 15 rapport à la masse sèche totale de l'écorce et du coeur. 12. Dispersion de particules nanocomposites électriquement conductrices comprenant des particules telles que définies dans les 1 à 11 dans un milieu dispersant. 13. Dispersion selon la 12, dans laquelle le milieu dispersant est un milieu aqueux. 14. Dispersion selon l'une quelconque des 12 ou 13 dans 25 lesquelles le coeur possède une taille hydrodynamique, de 100 à 700 nm, et de préférence de 200 à 400 nm. 15. Procédé de préparation d'une dispersion de particules comprenant: - un coeur constitué d'un polymère élastomère, 30 - une écorce constituée de polyaniline, et - d'un tensioactif, ledit procédé comprenant: a) la polymérisation de monomères élastomères en présence d'un tensioactif et d'un catalyseur de polymérisation dans un milieu dispersant; s et b) l'addition de monomères aniline et d'un catalyseur de polymérisation au milieu contenant les particules de polymère élastomère obtenues à l'étape a). 16. Procédé selon la 15, dans lequel les monomères aniline sont des monomères chlorhydrate d'anilinium. 17. Procédé selon l'une des 15 ou 16, dans lequel le polymère élastomère est choisi parmi les polyacrylates d'alkyle ou 15 polyméthacrylates d'alkyle en C1-C6. 18. Procédé selon la 17, dans lequel le polymère est un polyacrylate d'alkyle en C1-C6. 19. Procédé selon la 18, dans lequel le polyacrylate d'alkyle en C1-C6 est le polyacrylate de n-butyle. 20. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 19, dans lequel le milieu dispersant est un milieu aqueux. 21. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 20, dans lequel le tensioactif est un tensioactif non ionique. 22. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 21, dans 30 lequel le milieu dispersant à l'étape a) comprend en outre un deuxième tensioactif. 23. Procédé selon la 15, dans lequel le catalyseur de polymérisation ajouté à l'étape b) est identique à celui mis en oeuvre à l'étape a). 24. Utilisation des particules selon l'une quelconque des 1 5 à 11 ou d'une dispersion selon les 12 à 14 pour la préparation ou l'application d'un matériau conducteur. 25. Procédé de préparation d'un film conducteur comprenant: - un procédé de préparation d'une dispersion de particules selon les lo 15 à 23; - l'élimination du milieu dispersant. 28. Procédé selon la 25, dans lequel la dispersion de particules est telle que définie aux 12 à 14. 29. Film conducteur susceptible d'être obtenu selon le procédé de la 26.
C,B,H
C08,B82,C09,H01
C08J,B82B,C08F,C08G,C09K,H01B
C08J 3,B82B 1,C08F 120,C08G 73,C08J 7,C09K 23,H01B 1
C08J 3/12,B82B 1/00,C08F 120/10,C08G 73/00,C08J 7/04,C09K 23/42,H01B 1/12
FR2897003
A1
PROCEDE DE CONTROLE DE L'ECOULEMENT D'UN ADJUVANT DE COULEE D'UN METAL FONDU
20,070,810
La présente invention concerne un . Dans le domaine de la fonderie, il est connu de réaliser, au moyen d'une empreinte de moulage, une succession de moules, ou mottes, se déplaçant axialement en direction d'une machine de coulée propre à déverser du métal fondu. Un bol de coulée, destiné à recevoir ce métal fondu, est relié par un remplir. En fonction de matériau final, il le bol de coulée, adjuvant destinécanal d'alimentation à l'empreinte à la nature que l'on désire conférer au est parfois nécessaire de déverser dans en même temps que le métal fondu, un à conférer au métal coulé des caractéristiques métallurgiques particulières, lors de la solidification. A titre d'exemple, si l'on désire limiter la formation des carbures il est connu d'utiliser un adjuvant appelé inoculant, à base de ferro-silicium. Ce procédé est connu sous l'appellation "inoculation tardive". A cet effet, on prévoit un dispositif permettant la distribution de cet adjuvant au-dessus du bol de coulée. Il s'agit par exemple d'une vis sans fin permettant de doser l'adjuvant puis de le convoyer vers un tube d'alimentation incliné, dont l'extrémité aval est placée au-dessus du bol de coulée et au voisinage du jet de métal fondu. Selon une première solution connue, on distribue cet adjuvant de manière continue, de sorte que ce dernier se déverse non seulement dans le bol de coulée, mais également à la surface des mottes, lors du déplacement de ces dernières. Outre le coût lié à la consommation importante d'adjuvant, cette solution provoque également une pollution du sable constitutif des mottes ainsi que des éléments mécaniques de l'ensemble de l'installation. Il est également connu de déverser l'adjuvant de manière discontinue. A cet effet, lorsque le bol de coulée 2 s'immobilise à l'aplomb de la machine de coulée, on initie l'action de la vis, de manière à provoquer l'écoulement de l'adjuvant. Puis on procède à la coulée proprement dite. Une fois cette dernière réalisée, l'alimentation en adjuvant est arrêtée. Durant le processus décrit ci-dessus, il existe des risques d'obturation du tube d'alimentation, qui peuvent être dûs à des projections de métal fondu au niveau de l'extrémité aval de ce tube. Il est donc nécessaire de contrôler que l'adjuvant est effectivement admis dans le bol de coulée, afin de conférer au métal fondu les propriétés requises. A cet effet, FR-A-2 820 063 décrit un procédé de contrôle de l'écoulement de cet adjuvant, dans lequel on choisit tout d'abord une zone cible, de passage théorique de cet adjuvant, qui est disposée en aval du dispositif permettant l'alimentation de cet adjuvant. Il s'agit ensuite de détecter par voie optique, notamment au moyen d'une caméra de type CCD, le passage effectif de cet adjuvant dans la zone cible précitée. Enfin, dans le cas où cette caméra ne détecte pas l'adjuvant, théoriquement présent dans cette zone cible, un signal d'alerte est généré de façon à avertir l'opérateur. Cette solution connue se révèle, de façon globale, tout à fait satisfaisante. L'invention vise cependant à améliorer la précision de ce procédé de contrôle antérieur, en particulier pour certaines valeurs du débit de l'adjuvant de coulée. A cet effet, elle a pour objet un procédé de contrôle de l'écoulement d'un adjuvant de coulée, destiné à être distribué lors de la coulée d'un métal fondu dans un bol de coulée, procédé dans lequel on distribue l'adjuvant depuis un moyen d'alimentation, notamment tubulaire, disposé au- dessus du bol de coulée, on choisit une zone cible de 3 passage théorique de cet adjuvant, disposée en aval du moyen d'alimentation, on détecte par voie optique, au moyen d'au moins une caméra, le passage effectif de l'adjuvant dans la zone cible et on génère le cas échéant un signal d'alerte, caractérisé en ce qu'on réalise au moins une image de la zone cible au moyen de la ou de chaque caméra, en affectant à cette image une durée d'exposition suffisamment faible pour identifier la densité de particules de cet adjuvant présentes sur la ou chaque image, et on génère le signal d'alerte si la densité de particules identifiée est inférieure à une valeur prédéterminée. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - on affecte une durée d'exposition de chaque image 15 comprise entre 0,1 et 0,5 millisecondes ; on affecte une durée d'exposition de chaque image d'environ 0,2 millisecondes ; on distribue l'adjuvant à un débit inférieur à 10 grammes/seconde, de préférence inférieur à 9 20 grammes/seconde ; la ou chaque caméra est de type CMOS ; - on réalise plusieurs images durant l'ensemble de la coulée du métal fondu dans le bol de coulée et on génère le signal d'alerte si, pour au moins une desdites images, 25 la densité de particules d'adjuvant identifiée est inférieure à ladite valeur prédéterminée ; - deux images successives sont séparées par un intervalle dont la durée est comprise entre 40 et 80 millisecondes ; 30 on déverse directement l'adjuvant dans un jet dudit métal fondu ; on utilise au moins une première caméra dont le faisceau s'étend parallèlement à un axe principal du flux de particules d'adjuvant, vu de dessus, ainsi qu'au moins 4 une seconde caméra, dont le faisceau est décalé angulairement par rapport au faisceau de la première caméra ; - le faisceau de la première caméra et le faisceau de la seconde caméra sont décalés mutuellement selon un angle compris entre 10 et 30 , notamment voisin de 20 . L'invention va être décrite ci-dessous, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemples non limitatifs et dans lesquels : - la figure 1 est une vue de côté illustrant un premier mode de réalisation du procédé de l'invention ; - les figures 2 et 3 sont des vues de face, illustrant deux images obtenues grâce à la mise en oeuvre du procédé de l'invention ; et - la figure 4 est une vue de dessus illustrant un second mode de réalisation du procédé de l'invention. La figure 1 représente le contexte général dans lequel est mis en oeuvre le procédé conforme à l'invention. Il y est représenté plusieurs mottes juxtaposées, qui sont désignées chacune par la référence 2. Chaque couple de mottes délimite, au niveau de son plan de joint, un bol de coulée 4. Ce dernier est propre à recevoir un jet de métal fondu 6, déversé à partir d'une machine de coulée 8. Le débit de métal s'écoulant de la machine 8 est contrôlé, de manière connue, par une quenouille non représentée, ou tout autre système. Pendant l'opération de coulée, il est parfois nécessaire d'ajouter au métal fondu 6 un adjuvant, tel qu'un inoculant. A cet effet, il est prévu des moyens de distribution de cet adjuvant, qui comprennent un moyen de dosage et de convoyage, par exemple une vis d'Archimède 10, prolongée par un tube d'alimentation 12 s'étendant obliquement par rapport à l'horizontale. Le trajet théorique de l'adjuvant entre l'extrémité aval du tube 12 et le bol de coulée 4 est matérialisé par la flèche F. Selon l'enseignement de FR-A-2 820 063, on choisit une zone cible, désignée dans son ensemble par la référence Z, 5 qui s'étend depuis l'extrémité aval du tube d'alimentation 12 jusqu'au voisinage de la région où s'écoule le jet de métal 6. Cette zone Z correspond au passage théorique de l'adjuvant, en direction du bol de coulée 4. La figure 1 illustre également un dispositif optique permettant la mise en oeuvre du procédé de l'invention. Ce dispositif comprend tout d'abord une caméra 14, par exemple du type CMOS (Complementary Metal Oxide Semiconductor). Cette caméra 14 est reliée à un système d'analyse d'images 16, associé à une alarme 18, par exemple de type visuel. Cette caméra 14 est disposée du même côté du jet de métal 6 que les moyens de distribution 10, 12, sensiblement à l'aplomb de ces derniers. Le faisceau 20 de la caméra 14 est dirigé vers la zone cible Z de passage théorique de l'adjuvant. Le procédé de coulée est mis en oeuvre de la façon suivante. Une fois le train de mottes immobilisé, afin que le bol de coulée 4 soit à l'aplomb de la machine de coulée 8, on actionne la vis 10, de manière à initier la distribution de l'adjuvant en direction de ce bol de coulée 4. De manière concomitante, on commence à déverser le métal fondu 6 à partir de la machine de coulée 8, étant entendu que les premières particules d'adjuvant doivent atteindre le bol de coulée 4 avant que ce dernier ne reçoive le jet de métal fondu 6, ce qui permet de conférer les propriétés requises à l'ensemble du métal fondu admis dans le bol. On dispose le tube d'alimentation 12 de façon que, dès que le métal fondu 6 s'écoule, l'adjuvant se trouve déversé directement dans le jet de ce métal fondu. Cette mesure est 6 avantageuse, puisqu'elle permet au jet d'entraîner l'adjuvant, de sorte que ce dernier est instantanément fondu. En revanche, si l'adjuvant est distribué directement dans le bol de coulée, il surnage alors durant un certain temps avant d'être fondu, ce qui conduit à la formation de plaques d'adjuvants agglomérées susceptibles de demeurer au-dessus du bol jusqu'à la fin de la coulée. Afin de contrôler que l'adjuvant est effectivement admis dans le bol de coulée 4, la caméra 14 est susceptible de détecter le contraste provoqué par les particules d'adjuvant interposées entre cette caméra et le jet de métal fondu 6, qui constitue un fond brillant uni. Cette détection, dite en ombres chinoises, est réalisée de manière connue en soi. Conformément à l'invention, il s'agit de mettre en oeuvre sur cette caméra 14 une technique connue en soi, dite de shutterisation , au moyen d'un obturateur électronique. Dans ces conditions, la durée d'exposition de chaque image, susceptible d'être réalisée par cette caméra, est diminuée de façon sensible par rapport aux durées d'exposition classiques. Ainsi, si la durée habituelle est de l'ordre de 40 millisecondes, la durée d'exposition conforme à l'invention présente une valeur comprise entre 0,1 et 0,5 millisecondes, soit 100 à 500 microsecondes. A titre d'exemple, on mentionnera 200 microsecondes comme valeur typique de cette durée d'exposition conforme à l'invention. Les figures 2 et 3 illustrent deux images réalisées par la caméra 14, selon la procédure conforme à l'invention explicitée ci-dessus. On retrouve, sur ces figures, la zone cible Z ainsi que le jet 6 de métal fondu qui s'écoule dans cette zone Z. Etant donné la durée d'exposition très courte, la position des particules d'adjuvant dans l'espace 7 se trouve figée, de sorte qu'il est possible de distinguer ces particules sur les images des figures 2 et 3. Sur ces figures, les particules d'adjuvant, qui sont affectées des références P, sont schématiquement représentées sous forme de croix. Il est alors possible d'identifier, de façon simple et précise, la densité de ces particules P dans la zone cible Z, à savoir la surface de cette zone Z, dans laquelle sont présentes les particules P, surface qui forme par conséquent un contraste avec le jet 6 de métal fondu. On conçoit bien entendu que cette densité de particules, qui est ainsi identifiée au moyen de la caméra 14 et du système d'analyse 16, est représentative de la quantité d'adjuvant effectivement présente à un instant donné dans la zone cible Z. Afin de réaliser un contrôle satisfaisant de l'écoulement, il s'agit de déterminer au préalable une valeur seuil de la densité de particules P, telle que définie ci-dessus. A cet effet, on réalise une coulée de type standard, pour laquelle on s'assure de façon visuelle que l'adjuvant est effectivement présent dans le jet de métal fondu. Comme on l'a vu ci-dessus, il est alors possible, lors de cette coulée standard, d'identifier la densité de particules P présentes dans la zone Z, ce qui conduit à l'obtention de la valeur seuil précitée, moyennant le cas échéant l'application d'une certaine tolérance. Puis, une fois cette valeur seuil déterminée, on réalise différentes images, analogues à celles des figures 2 et 3, durant l'intégralité de la phase de coulée, dont la durée est typiquement comprise entre 5 et 20 secondes. Ces différentes images sont prises à intervalles réguliers, dont la valeur est typiquement comprise entre 40 et 80 millisecondes. Ceci permet donc d'accéder à quelques 8 centaines d'images, dont chacune est représentative de la présence d'adjuvant dans la zone cible à un instant donné. Dans le cas où, pour un nombre significatif de ces images, la densité mesurée de particules P est inférieure à la valeur seuil déterminée ci-dessus, le système d'analyse d'images 16 active l'alarme 18, de manière à avertir l'opérateur. De façon concrète, l'image de la figure 2 ne conduit pas à l'activation de l'alarme, étant donné que la densité de particules P présentes dans la zone cible Z est suffisamment élevée. En revanche, cette densité de particules P mesurée sur l'image de la figure 3 est plus faible, de sorte qu'elle est inférieure à la valeur seuil et conduit ainsi au déclenchement de l'alarme. L'invention permet d'atteindre les objectifs précédemment mentionnés. En effet, la Demanderesse a constaté que, pour des débits d'adjuvant relativement faibles, la solution décrite dans FR-A-2 820 063 montre quelques limites, en termes de précision. Ainsi, en utilisant la caméra CCD mentionnée dans cet état de la technique, dont la durée d'exposition typique de chaque image est de 40 millisecondes, les particules d'adjuvant forment des traits noirs, difficilement identifiables sur les images réalisées au moyen de cette caméra. Dans ces conditions, pour les faibles débits précités, notamment inférieurs à environ 10 grammes/seconde, la présence de ces traits est susceptible de fausser l'appréciation de la quantité d'adjuvant, effectivement présente dans la zone cible. En revanche, grâce à l'invention, le fait d'abaisser très sensiblement la durée d'exposition de chaque image permet une visualisation très nette des différentes particules d'adjuvant, en particulier pour de faibles débits de ce dernier. Dans ces conditions, la densité de 9 ces particules dans la zone cible peut être identifiée précisément, puis comparée à une valeur seuil. Ceci garantit une appréciation particulièrement fiable de la quantité d'adjuvant effectivement présente dans le jet de métal fondu. L'invention n'est pas limitée à l'exemple décrit et représenté. A cet égard, la figure 4 illustre une variante de réalisation où on retrouve, outre la caméra 14 décrite en référence aux figures précédentes, une caméra supplémentaire 14'. Sur cette figure 4, qui est une vue de dessus, on retrouve le jet de métal fondu 6, le tube d'alimentation 12, ainsi que le flux de particules P d'adjuvant. Conformément à cette variante de réalisation, le faisceau 20 de la première caméra 14 s'étend parallèlement à l'axe principal A du tube d'alimentation 12, qui correspond également à l'axe du flux d'adjuvant, ce dernier étant vu de dessus. En revanche, le faisceau 20' de la seconde caméra 14', tout en étant dirigé vers le jet de métal fondu 6, se trouve décalé angulairement par rapport au premier faisceau 20, selon un angle noté a. Cet angle a est typiquement compris entre 10 et 30 degrés, notamment voisin de 20 degrés. L'agencement de cette figure 4 est avantageux, dans la mesure où la seconde caméra 14' permet d'accéder à un autre angle de vision, décalé par rapport à celui conféré par la première caméra 14. L'opérateur est alors à même d'accéder à une vision. en profondeur de l'ensemble de l'opération de coulée. Grâce au mode de réalisation de la figure 4, il est possible de déterminer certains cas où l'adjuvant n'est pas déversé dans le jet, mais directement dans le bol de 10 coulée, voire à côté de ce dernier, c'est-à-dire sur le sable du moule où il est alors totalement inopérant. Dans ce cas, l'image réalisée par la première caméra 14 fait apparaître une densité de particules d'adjuvant présentes qui n'est pas inférieure à la valeur seuil. L'éventuelle anomalie peut cependant être détectée grâce à la seconde caméra 14', qui réalise une image dont sont absentes les particules d'adjuvant, ce qui permet d'alerter l'opérateur
Selon ce procédé, on distribue l'adjuvant depuis un moyen d'alimentation (12) disposé au-dessus du bol de coulée (4), on choisit une zone cible (Z) de passage théorique de cet adjuvant, disposée en aval du moyen d'alimentation (12) et on détecte par voie optique, au moyen d'au moins une caméra (14), le passage effectif de l'adjuvant dans la zone cible (Z).On réalise au moins une image de la zone cible (Z) au moyen de la ou de chaque caméra (14), en affectant à cette image une durée d'exposition suffisamment faible pour identifier la densité de particules de cet adjuvant présentes sur la ou chaque image, et on génère un signal d'alerte si la densité de particules mesurée est inférieure à une valeur prédéterminée.
1. Procédé de contrôle de l'écoulement d'un adjuvant de coulée, destiné à être distribué lors de la coulée d'un métal fondu dans un bol de coulée (4), procédé dans lequel on distribue l'adjuvant depuis un moyen d'alimentation (12), notamment tubulaire, disposé au-dessus du bol de coulée (4), on choisit une zone cible (Z) de passage théorique de cet adjuvant, disposée en aval du moyen d'alimentation (12), on détecte par voie optique, au moyen d'au moins une caméra (14, 14'), le passage effectif de l'adjuvant dans la zone cible (Z) et on génère le cas échéant un signal d'alerte, caractérisé en ce qu'on réalise au moins une image de la zone cible (Z) au moyen de la ou de chaque caméra (14, 14'), en affectant à cette image une durée d'exposition suffisamment faible pour identifier la densité de particules (P) de cet adjuvant présentes sur la ou chaque image, et on génère le signal d'alerte si la densité de particules identifiée est inférieure à une valeur prédéterminée. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on affecte une durée d'exposition de chaque image comprise entre 0,1 et 0,5 millisecondes. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'on affecte une durée d'exposition de chaque image d'environ 0,2 millisecondes. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on distribue l'adjuvant à un débit inférieur à 10 grammes/seconde, de préférence inférieur à 9 grammes/seconde. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la ou chaque caméra (14, 14') est de type CMOS. 12 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on réalise plusieurs images durant l'ensemble de la coulée du métal fondu dans le bol de coulée (4) et on génère le signal d'alerte si, pour au moins une desdites images, la densité de particules d'adjuvant identifiée est inférieure à ladite valeur prédéterminée. 7. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que deux images successives sont séparées par un intervalle dont la durée est comprise entre 40 et 80 millisecondes. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on déverse directement l'adjuvant dans un jet (6) dudit métal fondu. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on utilise au moins une première caméra (14) dont le faisceau (20) s'étend parallèlement à un axe principal (A) du flux de particules d'adjuvant, vu de dessus, ainsi qu'au moins une seconde caméra (14'), dont le faisceau (20') est décalé angulairement par rapport au faisceau de la première caméra. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le faisceau (20) de la première caméra (14) et le faisceau (20') de la seconde caméra (14') sont décalés mutuellement selon un angle (a) compris entre 10 et 30 , notamment voisin de 20 .
B,C
B22,C21
B22D,C21C
B22D 1,C21C 7
B22D 1/00,C21C 7/00
FR2898890
A1
PRODUIT D'OXYDE D'YTTRIUM FRITTE ET DOPE.
20,070,928
La présente invention concerne un nouveau produit possédant de bonnes propriétés mécaniques et transparent dans le domaine du visible et de l'infrarouge, notamment pour fabriquer des fenêtres de visée en température, des fenêtres résistantes à la corrosion plasma ou des dômes de missiles, ainsi qu'un procédé de fabrication d'un tel produit. Plusieurs produits sont connus dans la plupart de ces applications : Les produits d'alumine frittée pure ou contenant des dopants sont connus par exemple de EP 1 053 983, de WO 2004/007398 ou de FR 0513144. Leur transparence dans le domaine du visible pour des longueurs d'onde inférieures à 0,6 pm et leur transparence dans l'infrarouge pour des longueurs d'onde supérieures à 5 pm sont cependant limitées. En outre, leur résistance à une sollicitation de type corrosion chimique est faible. Le saphir, qui présente une bonne transparence dans les longueurs d'onde du visible (0,4 û 0,8 pm) et dans l'infrarouge proche et moyen (0,8 à 5 pm). La transparence du saphir est cependant mauvaise au-delà de 5 pm. De plus, son coût est prohibitif et il résiste mal à une sollicitation de type corrosion chimique. Les produits à base d'oxyde d'yttrium (Y203) présentent une bonne transparence dans l'infrarouge, pour des longueurs d'onde pouvant atteindre 7 pm, une transparence dans le domaine du visible généralement assez bonne, ainsi qu'une émittance très faible comparativement au saphir pour des longueurs d'onde supérieures à 2,5 pm. On connaît des produits d'oxyde d'yttrium pur, par exemple de US 5,004, 712 ou de US 2004/0159984. L'article Non-doped Y203 for 3-5 pm IR transmission de Sumitomo Electric Industries (SPIE Vol 1326, p 48 à 53, Window and dome technologies and materials II, 1990) détaille l'impact de la taille de grain d'un produit d'oxyde d'yttrium non dopé sur les propriétés de résistance mécanique et de transparence. On connaît aussi des produits d'oxyde d'yttrium dopés à l'oxyde de lanthane (US 4,115,134), à l'alumine (US 4,166,831, US 4,098,612), ou à l'oxyde de titane (US 5,308,809). US 3,545,987 décrit enfin des produits dopés avec ThO2, ZrO2, Hf02 ou une combinaison de ceux-ci et pouvant contenir entre 2 et 15 mol%, de préférence entre 5 et 12 mol%, de ZrO2. La taille moyenne des grains des produits à base d'oxyde d'yttrium est en général supérieure à 10 pm et souvent supérieure à 100 pm, ce qui limite leurs caractéristiques mécaniques. En outre, bien que ces produits présentent une bonne transparence dans le domaine de l'infrarouge, la transparence dans le domaine du visible peut être parfois limitée. Il existe donc un besoin pour un produit présentant une bonne transparence dans les domaines du visible et de l'infrarouge, de bonnes propriétés mécaniques et d'un coût réduit. Selon l'invention, on atteint ce but au moyen d'un produit d'oxyde d'yttrium fritté comportant - plus de 99,5 % d'oxyde d'yttrium, en pourcentage massique, et plus de 50 ppma, de préférence plus de 100 ppma et moins de 1000 ppma, de préférence moins de 500 ppma d'un dopant choisi parmi ZrO2, Hf02 et leurs mélanges, la taille moyenne des grains du produit d'oxyde d'yttrium dopé étant supérieure à 0,03 et inférieure à 5 pm, de préférence à 2 pm, de préférence encore à 1 pm, et le produit présentant une densité supérieure à 99,95% de la densité théorique du mélange de l'oxyde d'yttrium et du dopant. De préférence le dopant est la zircone (ZrO2), de préférence stabilisée, de préférence encore stabilisée à l'yttrium. Comme on le verra plus en détail dans la suite de la description, le produit selon l'invention présente avantageusement une résistance mécanique élevée, en particulier une bonne résistance à la flexion à chaud, et une très bonne transparence dans le domaine du visible (à partir de 0,4 pm) comme dans l'infrarouge (jusqu'à 7 pm). Par ailleurs, la transparence du produit selon l'invention peut encore être considérablement améliorée en faisant subir à ce produit une recuisson (en anglais annealing ) adaptée, de manière connue en soi, pour diminuer le nombre de lacunes d'oxygène. L'invention concerne ainsi un produit d'oxyde d'yttrium fritté selon l'invention ayant subi une telle recuisson, quel que soit le procédé utilisé pour fabriquer le produit selon l'invention, ainsi qu'un procédé de fabrication d'un produit selon l'invention comportant une étape de recuisson apte à diminuer le nombre de lacunes d'oxygène. Cette recuisson est de préférence effectuée sous atmosphère d'air ou sous atmosphère d'oxygène. Sous atmosphère d'oxygène, les résultats se sont révélés particulièrement remarquables. On entend par atmosphère d'oxygène , toute atmosphère contenant plus de 99% en volume d'oxygène. Elle se traduit sur le produit par une diminution de la quantité de lacunes d'oxygène et par une amélioration remarquable de la transmittance (RIT, ou, en anglais Real in Line Transmittance ). Le produit selon l'invention présente ainsi, selon des caractéristiques préférées, - une transmittance entre 0,4 et 0,5 pm, de préférence entre 0,4 et 0,6 pm, supérieure à 30%, de préférence à 40%, de préférence encore à 60%, et de manière préférée entre toutes, supérieure à 70%, et/ou - une transmittance entre 0,5 et 0,7 pm supérieure à 40%, de préférence à 50%, de préférence encore à 60%, et de manière préférée entre toutes, supérieure à 70%, et/ou - une transmittance entre 0,6 et 0,8 pm supérieure à 55%, de préférence à 70%. De préférence, le produit selon l'invention présente une transmittance supérieure à 70%, de préférence à 80%, entre 0,4 et 0,8 pm, de préférence entre 0,4 et 6 pm, de préférence entre 0,4 et 6,5 pm. Comme on le verra plus en détail dans la suite de la description, un produit selon l'invention peut être obtenu par la mise en oeuvre d'un procédé de fabrication selon l'invention comprenant les étapes successives suivantes : a) préparation d'une barbotine à partir d'une poudre d'oxyde d'yttrium dont la taille moyenne des agrégats est comprise entre 0,1 et 3 pm, de préférence d'environ 1 pm, la taille moyenne des particules élémentaires composant ces agrégats étant comprise entre 0,02 et 0,5 pm, de préférence étant environ de 0,1 pm, et d'une poudre d'un dopant choisi parmi ZrO2, HfO2 et leurs mélanges, introduit sous forme de ces oxydes ou d'un ou plusieurs précurseur(s) de ces oxydes, dont la taille moyenne des particules élémentaires est inférieure ou égale à la taille moyenne des particules élémentaires de la poudre d'oxyde d'yttrium, b) coulage de la barbotine dans un moule poreux puis séchage et démoulage de manière à obtenir une pièce crue, c) séchage de la pièce crue démoulée, d) déliantage à une température comprise entre 350 et 800 C, e) frittage à une température comprise entre 1350 C et 1700 C jusqu'à obtention d'un produit fritté dont la densité est au moins égale à 92% de la densité théorique du produit obtenu en fin d'étape f), et f) compression isostatique à chaud, dite HIP , à une température comprise entre 1250 C et 1675 C sous une pression comprise entre 5 et 300 MPa, de manière à obtenir un produit dit produit fritté dense . La compression isostatique à chaud est effectuée à une température inférieure à la température de frittage. De préférence la température de la compression isostatique à chaud est inférieure de 20 à 100 C à la température de frittage. les teneurs en oxyde d'yttrium et en dopant/précurseur(s) de dopant dans la barbotine préparée à l'étape a) étant déterminées de manière que le produit fritté obtenu à la fin de l'étape f) soit conforme à l'invention. Comme expliqué ci-dessus, le produit fritté dense obtenu en fin d'étape f) subit de préférence une étape supplémentaire g) de recuisson. De préférence cette recuisson est effectuée sous air ou, de préférence, sous oxygène, à une température comprise entre 800 C et 1500 C et pendant un temps compris entre 0,5 et 24 heures de façon à diminuer le nombre de lacunes d'oxygène du produit. Avantageusement, la réduction du nombre de lacunes d'oxygène du produit en améliore la transparence, en particulier dans le domaine du visible. En variante, la recuisson est effectuée pendant l'étape f). La compression isostatique à chaud est alors, de préférence, effectuée sous atmosphère d'oxygène. Bien que ce deuxième mode de réalisation ne soit pas préféré pour des raisons de sécurité, il présente l'avantage de simplifier le procédé, la recuisson étant simultanée à la densification par HIP. La recuisson sous oxygène permet avantageusement d'obtenir un produit selon l'invention présentant une transmittance supérieure à 70%, et même supérieure à 80%, entre 0,4 et 0,8 pm, de préférence entre 0,4 et 6 pm. De préférence, le procédé selon l'invention comporte une et de préférence plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes : - le moule est séché préalablement au coulage de la barbotine ; - la température pendant toute l'étape b) est comprise entre 20 et 25 C ; la pression de la barbotine à l'intérieur du moule est comprise entre 1 et 1,5 bar; l'hygrométrie de l'environnement du moule est maintenue entre 45 et 55%, de préférence entre 48 et 52%, pendant toute l'étape b). L'invention concerne enfin l'utilisation d'un produit selon l'invention ou d'un produit fabriqué par un procédé selon l'invention comme fenêtre de visée en température, dôme de missile ou fenêtre résistante à la corrosion plasma. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et à l'examen des figures 1 et 2 qui représentent des courbes de mesures de la transmittance en ligne ( RIT , en pourcentages, en ordonnées), de différents produits en fonction de la longueur d'onde du rayonnement incident ( ? , en mm, en abscisses). Sur ces figures, les courbes en trait plein noir représentent les mesures obtenues avec un produit d'oxyde d'yttrium pur, de taille moyenne de grains de 6 pm, les courbes de couleur grise représentent les mesures obtenues avec un produit d'oxyde d'yttrium dopé avec 300 ppma de zircone, de taille moyenne de grains de 2,8 pm (produit de l'exemple 1) et les courbes en traits pointillés noirs représentent les mesures obtenues avec un produit d'oxyde d'yttrium dopé avec 300 ppma de zircone, de taille moyenne de grains de 0,9 pm (produit de l'exemple 2). On appelle densité théorique d'un ensemble constitué d'oxyde d'yttrium et de dopant la densité d'une masse constituée par cet oxyde d'yttrium et ce dopant et dont la porosité serait nulle. Une poudre est un ensemble de particules qui elles-mêmes peuvent être des agglomérats de particules élémentaires . On appelle grains les polyèdres cristallins constituant le produit fini. On appelle taille d'un grain ou d'une particule sa dimension moyenne. Classiquement, on appelle taille moyenne de particules ou de grains d'un mélange de particules ou d'un ensemble de grains, la taille divisant les particules de ce mélange ou les grains de cet ensemble en première et deuxième populations égales en nombre, ces première et deuxième populations ne comportant que des particules ou grains présentant une taille supérieure, ou inférieure respectivement, à la taille moyenne. Par précurseur de dopant , on entend un constituant apte à fournir un dopant lors de la fabrication d'un produit fritté selon l'invention. Un gros grain est un grain présentant une taille supérieure à deux fois la taille moyenne des autres grains, la taille étant mesurée par une analyse menée sur des images obtenues par microscopie à balayage. A l'étape a) du procédé de fabrication selon l'invention, on prépare une barbotine à partir d'une poudre d'oxyde d'yttrium et de dopant/précurseur de dopant. Le dopant peut être une poudre de zircone, de Hf02 ou d'un mélange de ces deux espèces. En particulier, la zircone s'est révélée procurer une transparence remarquable au produit selon l'invention. Les autres espèces de la barbotine susceptibles de se retrouver dans le produit final sont des impuretés nécessairement introduites avec les poudres d'oxyde d'yttrium et de dopant, ainsi que lors des différentes étapes du procédé. On considère que leurs teneurs sont insuffisantes pour modifier les propriétés avantageuses du produit selon l'invention. On désigne par barbotine une substance formée par une suspension de particules dans un liquide, généralement de l'eau ou un solvant organique (alcool par exemple), avec ou sans additifs tels que dispersants, défloculants, polymères, etc. De préférence, la barbotine comporte un agent liant temporaire, c'est-à-dire éliminé du produit pendant le frittage. La fabrication d'une barbotine est une technique parfaitement connue de l'homme du métier. En particulier, l'homme du métier sait comment déterminer les teneurs d'oxyde d'yttrium et de dopant/précurseur(s) de dopant ainsi que la nature et la quantité des additifs dans la barbotine de manière à obtenir à la fin de l'étape f) un produit selon l'invention. Typiquement, la pureté de la poudre d'oxyde d'yttrium utilisée est supérieure à 99,97% en volume. De même, la taille moyenne des grains d'oxyde d'yttrium du produit final dépend, de manière connue, des conditions de frittage, de la température de traitement HIP et de la taille moyenne des particules élémentaires de la poudre d'oxyde d'yttrium utilisée à l'étape a). Pour que la taille moyenne de ces grains soit comprise entre 0,03 et 5 pm, la taille moyenne des particules élémentaires de la poudre d'oxyde d'yttrium utilisée est choisie entre 0,02 et 0,5 pm. De préférence, la taille moyenne des particules élémentaires de la poudre utilisée est choisie de manière que la taille moyenne des grains d'oxyde d'yttrium du produit final soit supérieure à 0,03 prn, et inférieure à 5 pm, de préférence inférieure à 2 pm, de préférence encore inférieure à 1 pm. La barbotine peut être fabriquée dans un récipient selon des techniques connues de l'homme du métier par mélange et homogénéisation des poudres et de la quantité souhaitée de liquide. De préférence la barbotine comporte plus de 60 % de matières sèches. De préférence encore, le récipient contenant la barbotine peut être mis, temporairement, sous une dépression de préférence supérieure à 0,5 bar pour éliminer au mieux les bulles d'air résiduelles de la barbotine. De préférence, le moule est préalablement séché. Avantageusement, le temps de prise pendant l'étape b) de séchage est réduit. La température pendant les opérations de coulage et de formation de la préforme est de préférence maintenue entre 20 et 25 C. Les inventeurs ont découvert qu'un coulage d'une barbotine permet de conférer au produit une densité supérieure à 99,95 % de la densité théorique après le cycle complet de fabrication et que cette densité très élevée améliore la transparence. Après remplissage du moule, au moins une paroi poreuse du moule absorbe, au moins en partie, le liquide de la barbotine. Le remplissage complet du moule et l'évacuation peuvent être favorisés par une mise sous pression de l'intérieur du moule, par exemple par l'utilisation d'une colonne d'alimentation de hauteur adaptée à la géométrie de la pièce. De préférence, la pression de la barbotine à l'intérieur du moule est comprise entre 1 et 1,5 bar. Avantageusement, la densité de la pièce crue est ainsi augmentée et/ou cela rend la mise en forme de pièces d'épaisseur supérieure à 3 millimètres possible. De préférence encore, l'hygrométrie de l'air environnant le moule est maintenue entre 45 et 55%, de préférence entre 48 et 52%, pendant toute l'étape b). Avantageusement, le temps de séchage est ainsi contrôlé. A mesure que le liquide est évacué, les particules d'oxyde d'yttrium et de dopant s'immobilisent les unes par rapport aux autres. Cette immobilisation est appelée prise de la préforme . La porosité résiduelle entre les particules immobilisées autorise cependant la traversée par le liquide. De la barbotine complémentaire est de préférence introduite dans le moule à mesure que le liquide est absorbé. Avantageusement, une partie du volume laissé vacant par le liquide est ainsi remplie par des particules d'oxyde d'yttrium et de dopant de la barbotine complémentaire. Après que l'humidité de la pièce dans le moule est devenue inférieure à 2%, on considère qu'elle a subi un séchage suffisant pour assurer son intégrité et le maintien de sa géométrie lors de sa manutention après démoulage. Le moule contient alors une préforme et on cesse toute alimentation en barbotine complémentaire. On procède ensuite au démoulage de la préforme pour obtenir une pièce crue, ou cru . A l'étape c), la pièce crue subit un séchage complémentaire, par exemple par stockage dans une étuve à température et hygrométrie contrôlées, selon des procédés classiques. A l'étape d), la pièce crue séchée subit un déliantage, de préférence sous air, à une température comprise entre 350 et 800 C. Le déliantage est une opération connue en soi destinée à éliminer les produits organiques de la pièce crue. A l'étape e), la pièce crue séchée et déliantée, ou ébauche , est frittée, c'est-à-dire densifiée et consolidée par un traitement thermique. Classiquement, l'ébauche est placée dans un milieu, de préférence de l'air, dont la température varie en fonction du temps selon un cycle prédéterminé. Le traitement thermique comprend une phase de montée de la température du milieu environnant la pièce, puis une phase de maintien de la température ou "palier de frittage" à une température comprise entre 1350 et 1700 C, puis enfin une phase de descente de la température. Le frittage peut être effectué dans un four classique ou bien par SPS (Spark Plasma Sintering) ou bien MWS (MicroWave Sintering). La durée du palier de frittage est de préférence comprise entre 0 (pas de maintien en palier) et 20 heures. Dans un four classique, les vitesses de montée/descente en température sont comprises entre 50 et 900 C/heure. Pour un frittage par SPS ou MWS, elles sont comprises entre 20 et 300 C/minute Le frittage provoque un retrait volumique, et donc une densification de la pièce. Il est possible d'obtenir une densité après frittage supérieure ou égale à 92% de la densité théorique. Cette limite est considérée par l'homme de l'art comme nécessaire pour obtenir après l'étape f) suivante (HIP) une densité supérieure à 99,95 % de la densité théorique. A l'étape f), la pièce frittée résultant du frittage de l'ébauche subit, après refroidissement, un post-traitement thermique sous pression appelé HIP (de l'anglais "Hot Isostatic Pressing", c'est-à-dire pressage, ou compression , isostatique à chaud), de préférence sous gaz neutre, par exemple sous argon. La compression isostatique à chaud (HIP) est effectuée dans une enceinte dont la température est comprise entre 1250 et 1675 C sous une pression comprise entre 5 et 300 MPa. La température au sein de l'enceinte est de préférence inférieure à la température de frittage. De préférence encore, la température au sein de l'enceinte est inférieure de 20 à 100 C à la température de frittage. L'opération de compression isostatique à chaud (HIP) permet d'accroître encore la densité des pièces en éliminant la porosité résiduelle éventuellement présente après frittage, et de refermer certains défauts structuraux du type micro- fissures, améliorant ainsi la tenue mécanique des pièces en céramique. Le déliantage et le frittage peuvent être effectués sous une atmosphère différente de l'air. En revanche, pour des raisons de sécurité, la compression isostatique à chaud est de préférence effectuée sous atmosphère neutre, de préférence sous argon. A l'issue de l'étape f), on obtient un produit fritté selon l'invention. Ce produit subit alors une étape supplémentaire g) de recuisson. Les rayonnements électromagnétiques peuvent être transmis, réfléchis ou diffusés. Classiquement, un matériau est dit transparent à un rayonnement lorsqu'il est capable de transmettre en ligne ce rayonnement, c'est-à-dire qu'il présente une transmittance (RIT, ou, en anglais Real in Line Transmittance ) élevée. Pour un matériau pur, lorsque les valeurs de RIT mesurées sont proches des valeurs de RIT théoriques calculées en tenant compte de l'indice de réfraction du matériau, la diffusion est négligeable. Un matériau pur est d'autant plus transparent qu'il présente une valeur de RIT élevée et une réflexion faible. Dans les essais suivants, pour évaluer la transparence, les pièces sont rectifiées et polies jusqu'à la qualité miroir. A l'issue de cette préparation, les produits présentent un Ra < 10 nm (Ra : average Roughness ) et une épaisseur de 1 mm. On mesure ensuite la RIT dans le domaine des longueurs d'onde comprises entre 0,4 et 10 pm. La taille des grains a été mesurée par une méthode de Mean Linear Intercept , basée sur l'analyse d'images obtenues par microscopie à balayage à partir de polis miroirs attaqués thermiquement (à une température de 50 à 80 C en dessous de la température de traitement HIP) pour révéler les joints de grains. Une méthode de mesure de ce type est décrite dans la méthode ASTM (American Linear Intercept Method) : NPA 04102. Les résultats obtenus par cette méthode ont été multipliés par un coefficient correcteur égal à 1,2 pour tenir compte de l'aspect tridimensionnel. La résistance mécanique des pièces frittées a été mesurée en flexion trois points, à chaud, c'est-à-dire à 1000 C, sur des éprouvettes de dimensions 24 mm * 4 mm * 2 mm. La ténacité a été mesurée par une méthode d'indentation et par mesure des longueurs des fissures créées. Les exemples non limitatifs suivants sont donnés dans le but d'illustrer l'invention. Des échantillons sont préparés conformément à un procédé selon l'invention de la manière suivante. Exemple 1 : Produit d'oxyde d'yttrium fritté contenant 300 ppm atomique de ZrO2 et de taille moyenne de grains de 2,8 pm. Une barbotine sous la forme d'une suspension à 65% en matière sèche est préparée en mélangeant dans un broyeur à jarre : un dispersant dont la nature et le taux d'introduction ont été déterminés de façon à ce que son action sur la dispersion des particules de la poudre d'oxyde d'yttrium soit optimum, - un liant organique, - de la poudre d'oxyde d'yttrium de pureté supérieure à 99,97% et dont la taille moyenne des agrégats d50 est de 1 pm, les agrégats étant constitués de particules élémentaires ayant un d50 de 0,1 pm, et - de la poudre d'oxyde de zirconium (ZrO2) stabilisée à l'oxyde d'yttrium (3 mol%) constituée de particules élémentaires de d50 égal à 0,05 pm, introduite à hauteur de 300 ppm atomique (ppma). Les billes de broyage sont en alumine 99% vol. Le temps de mélange est de 24 heures. La barbotine ainsi préparée est désaérée et coulée dans un moule poreux préalablement étuvé pendant 48h à 50 C. Pendant le coulage et maintien dans le moule, la température est maintenue à 23 C, l'air ambiant étant à pression atmosphérique et présentant une hygrométrie de 50%. Après un premier séchage dans le moule, puis un démoulage, la pièce crue subit un séchage complémentaire et un déliantage sous air pendant 3h à 480 C, puis est laissée au repos aux conditions de température et de pression ambiantes pendant 2 jours. L'ébauche ainsi obtenue est ensuite frittée sous air à 1600 C pendant 6 heures. La pièce frittée subit ensuite une compression isostatique à chaud (HIP) sous argon à 1550 C pendant 15 heures. Le produit fritté obtenu subit enfin un traitement de recuisson, sous air à 1200 C pendant 12 heures de façon à diminuer le nombre de lacunes d'oxygène et à améliorer sa transparence, notamment dans le domaine du visible. Exemple 2 : Produit d'oxyde d'yttrium fritté contenant 300 ppm atomique de ZrO2 et de taille moyenne de grains de 0,9 pm Une barbotine sous la forme d'une suspension à 65% en matière sèche est préparée en mélangeant dans un broyeur à jarre un dispersant dont la nature et le taux d'introduction ont été déterminés de façon à ce que son action sur la dispersion des particules de la poudre d'oxyde d'yttrium soit optimum, - un liant organique, - de la poudre d'oxyde d'yttrium de pureté supérieure à 99,97% et dont la taille moyenne des agrégats d50 est de 1 pm, constitués de particules élémentaires ayant un d50 de 0,1 pm, et - de la poudre d'oxyde de zirconium (ZrO2) stabilisée à l'oxyde d'yttrium (3 mol%) constituée de particules élémentaires de d50 égal à 0,05 pm, introduit à hauteur de 300 ppm atomique. Les billes de broyage sont en alumine 99% vol. Le temps de mélange est de 24 heures. La barbotine ainsi préparée est désaérée et coulée dans un moule poreux préalablement étuvé pendant 48h à 50 C. Pendant le coulage et maintien dans le moule, la température est maintenue à 23 C, l'air ambiant étant à pression atmosphérique et présentant une hygrométrie de 50%. Après un premier séchage dans le moule, puis un démoulage, la pièce crue subit un séchage complémentaire et un déliantage sous air pendant 3 heures à 480 C, puis est laissée au repos aux conditions de température et de pression ambiantes pendant 2 jours. L'ébauche ensuite obtenue est frittée sous air à 1600 C pendant 1 heure. La pièce frittée subit ensuite une compression isostatique à chaud (HIP) sous argon à 1550 C pendant 15 heures. Le produit fritté obtenu subit enfin un traitement de recuisson, sous oxygène à 1200 C pendant 12h de façon à diminuer le nombre de lacunes d'oxygène et à améliorer sa transparence, notamment dans le domaine du visible. Le tableau 1 suivant fournit les résultats des tests effectués sur les produits des exemples 1 et 2 et sur du saphir (orientation 0 ). Saphir Exemple 1 Exemple 2 (orientation 0 ) Taille moyenne de grains (pm) - 2,8 0,9 Densité (% par rapport à densité théorique) - 100% 100% Croissance anormale - Non Non Ténacité à l'ambiante en MPa.m-112 0,9 2,2 2,2 Résistance mécanique à 1000 C mesurée 150 190 300 en flexion 3 points (en MPa) Résistance à la corrosion dans le cadre Mauvaise Bonne Bonne d'une application fenêtre plasma RIT(%) à 0,5 pm 83 52 81,7 RIT(%) à 2 pm 85,4 78,4 83 RIT(%) à 4 pm 86,1 83,4 82,8 RIT(%) à 6,5 pm 10,3 82 83 II apparaît que la résistance mécanique à 1000 C mesurée en flexion des produits frittés selon l'invention est très satisfaisante, supérieure à celle du saphir couramment utilisé dans des applications dôme de missile ou fenêtre de visée. Les figures 1 et 2 représentent les mesures de la transmittance en ligne de différents produits en fonction de la longueur d'onde du rayonnement incident, comprise entre 0,4 et 10 pm. Les produits testés sont un produit d'oxyde d'yttrium fritté pur, la taille moyenne des grains étant de 6 pm, - un produit d'oxyde d'yttrium fritté dopé avec 300ppma de zircone, la taille moyenne des grains d'oxyde d'yttrium étant de 2,8 pm, le produit ayant subi une recuisson sous air (Exemple n 1), et un produit d'oxyde d'yttrium fritté dopé avec 300ppma de zircone, la taille moyenne des grains d'oxyde d'yttrium étant de 0,9 pm, le produit ayant subi une étape de recuisson sous oxygène (Exemple n 2). Les figures 1 et 2 confirment la transparence remarquable des produits selon l'invention, aussi bien dans les longueurs d'onde de la lumière visible (0,4 à 0,8 pm) que dans celles de l'infrarouge (0,8 à 7 pm), en particulier pour le produit de l'exemple n 2. Comme cela apparaît clairement à présent, l'invention fournit des produits très denses, à grains fins, résistant mécaniquement et possédant une très bonne transparence aussi bien dans l'infrarouge que dans le domaine duvisible. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits fournis à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs
Produit d'oxyde d'yttrium fritté comportant- plus de 99,5 % d'oxyde d'yttrium en pourcentage massique et- plus de 50 ppma et moins de 1000 ppma d'un dopant choisi parmi ZrO2 et/ou HfO2,la taille moyenne des grains d'oxyde d'yttrium étant supérieure à 0,03 et inférieure à 5 &mum, et le produit présentant une densité supérieure à 99,95% de la densité théorique du mélange de l'oxyde d'yttrium et du dopant.
1. Produit d'oxyde d'yttrium fritté comportant plus de 99,5 % d'oxyde d'yttrium, en pourcentage massique, et - plus de 50 ppma et moins de 1000 ppma d'un dopant choisi parmi ZrO2, HfO2 et leurs mélanges, la taille moyenne des grains étant supérieure à 0,03 et inférieure à 5 pm et le produit présentant une densité supérieure à 99,95% de la densité théorique du mélange de l'oxyde d'yttrium et du dopant. 2. Produit d'oxyde d'yttrium fritté selon la 1 présentant une transmittance supérieure à 70% entre 0,4 et 6 pm. 3. Produit d'oxyde d'yttrium fritté selon l'une quelconque des 1 et 2 comportant plus de 100 ppma et/ou moins de 500 ppma de dopant. 4. Produit d'oxyde d'yttrium fritté selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la zircone (ZrO2) est stabilisée. 5. Produit d'oxyde d'yttrium fritté selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la zircone (ZrO2) est stabilisée à l'yttrium. 6. Produit d'oxyde d'yttrium fritté selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la taille moyenne des grains est inférieure à 2 pm. 7. Produit d'oxyde d'yttrium fritté selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la taille moyenne des grains est inférieure à 1 pm. 8. Produit d'oxyde d'yttrium fritté selon l'une quelconque des précédentes présentant une transmittance supérieure à 70% pour des rayonnements incidents dont la longueur d'onde est comprise entre 0,4 et 0,8 pm. 9. Procédé de fabrication d'un produit selon l'une quelconque des 1 à 8 comprenant les étapes successives suivantes : a) préparation d'une barbotine à partir d'une poudre d'oxyde d'yttrium dont la taille moyenne des agrégats est comprise entre 0,1 et 3 pm et la taille moyenne des particules élémentaires composant ces agrégats est compriseentre 0,02 et 0,5 pm, et d'une poudre d'un dopant choisi parmi ZrO2, Hf02 et leurs mélanges, introduit sous forme de ces oxydes ou d'un ou plusieurs précurseur(s) de ces oxydes, dont la taille moyenne des particules élémentaires est inférieure ou égale à la taille moyenne des particules élémentaires de la poudre d'oxyde d'yttrium, b) coulage de la barbotine dans un moule poreux puis séchage et démoulage de manière à obtenir une pièce crue, c) séchage de la pièce crue démoulée, d) déliantage à une température comprise entre 350 et 800 C, e) frittage à une température comprise entre 1350 C et 1700 C jusqu'à obtention d'un produit fritté dont la densité est au moins égale à 92% de la densité théorique du produit obtenu en fin d'étape f), et f) compression isostatique à chaud, dite HIP , à une température comprise entre 1250 C et 1675 C sous une pression comprise entre 5 et 300 MPa, g) recuisson à une température comprise entre 800 C et 1500 C et pendant une durée comprise entre 0,5 et 24 heures de manière à diminuer le nombre de lacunes d'oxygène du produit, les teneurs en oxyde d'yttrium et en dopant/précurseur(s) de dopant dans la barbotine préparée à l'étape a) étant déterminées de manière que le produit fritté obtenu à la fin de l'étape g) soit conforme à l'une quelconque des 1 à 8. 10.Procédé de fabrication selon la 9, dans lequel la recuisson est effectuée sous oxygène. 11.Utilisation d'un produit selon l'une quelconque des 1 à 8 ou d'un produit fabriqué par un procédé selon l'une quelconque des 9 et 10 comme fenêtre de visée en température, dôme de missile ou fenêtre résistante à la corrosion plasma.
C
C04
C04B
C04B 35
C04B 35/505,C04B 35/64
FR2899235
A1
ELECTROLYTES POLYMERES SOLIDES A BASE DE COPOLYMERES TRIBLOCS NOTAMMENT POLYSTYRENE-POLY(OXYETHYLENE)-POLYSTYRENE
20,071,005
L'invention concerne des électrolytes polymères solides à base de copolymères triblocs qui sont notamment des copolymères polystyrènepoly(oxyéthylène)-polystyrène ou PS-b-POE-b-PS. Le domaine technique de l'invention peut être défini, de manière générale comme celui des électrolytes polymères solides ou EPS qui sont notamment mis en oeuvre dans les accumulateurs au lithium Li+. Une cellule élémentaire d'une batterie rechargeable ou accumulateur au lithium comporte (voir figure 1) une anode (à la décharge) (1), généralement en lithium métallique ou à base de carbone, et une cathode (idem : à la décharge) (2), généralement en un composé d'insertion du lithium de type oxyde métallique tel que LiMn204r LiCo02 ou LiNi02, entre lesquelles se trouve intercalé un électrolyte conducteur (3) des ions lithium. En cas d'utilisation, donc lors de la décharge de la batterie (voir figure 1), le lithium relâché par oxydation au pôle (-) par l'anode (1) sous forme ionique Li+, migre à travers l'électrolyte conducteur (3) et vient s'insérer par une réaction de réduction dans le réseau cristallin du matériau actif de la cathode (2) pôle (+). Le passage de chaque ion Li+ dans le circuit interne de l'accumulateur est exactement compensé par le passage d'un électron dans le circuit externe (4), générant un courant électrique qui peut servir à alimenter divers appareils (5) dans le domaine de l'électronique portable tels que des ordinateurs ou téléphones, ou dans le domaine des applications de plus grande densité de puissance et d'énergie, tels que les véhicules électriques. Lors de la charge (figure 2), les réactions électrochimiques sont inversées, les ions lithium sont libérés par oxydation au pôle (+), cathode (2) (la cathode à la décharge devient l'anode à la recharge), ils migrent à travers l'électrolyte conducteur (3) dans le sens inverse de celui dans lequel ils circulaient lors de la décharge, et viennent se déposer ou s'intercaler par réduction au pôle (-), anode (1) (de même l'anode à la décharge devient la cathode à la recharge) où ils peuvent former des dendrites de lithium métallique(6), causes possibles de courts- circuits. Dans les accumulateurs, l'électrolyte ou conducteur ionique (3) qui sépare les électrodes est un élément fondamental. Cet électrolyte peut être liquide, solide, ou peut encore se présenter sous la forme d'un film polymère poreux par exemple en poly(difluorure de vinylidène) (PVDF) ou en poly(difluorure de vinylidène- hexafluoropropylène) (PVDF-HDP) imprégné d'un électrolyte liquide. Les électrolytes liquides sont généralement à base de carbonates tels que le carbonate de propylène, le carbonate d'éthylène et le diméthylcarbonate. Ces électrolytes liquides présentent une bonne conductivité, de l'ordre de 1 mS/cm à la température ambiante, et permettent un fonctionnement entre -20 et 60 C. Ils n'offrent cependant pas des performances et des conditions de sécurité optimales, en particulier du fait de la formation de dendrites lors de la charge, des problèmes d'emballement thermique, des fuites possibles, etc. A la fin des années 1970, Armand et al. [1] ont démontré que les polymères secs pourraient éventuellement remplacer les électrolytes liquides dans les batteries au Li+. Les électrolytes à base de polymères secs, comme le poly(oxyéthylène) (POE), bien que plus sûrs, du fait de l'absence de liquide, ont des valeurs de conductivité beaucoup trop faibles pour une utilisation à température ambiante. Ainsi, la conductivité 6 obtenue dans le document [1] avec un système composé de POE et de 20 LiC1O4 n'est que de 10-7 S/cm. Depuis, la recherche et le développement d'électrolytes polymères solides (EPS) non seulement légers, flexibles, faciles à mettre en oeuvre mais possédant en outre une conductivité ionique à 25 température ambiante comparable aux électrolytes liquides se sont activement poursuivis. Parmi les électrolytes polymères solides, on peut citer outre ceux à base de POE, ceux à base : HO CH2 CH de CH3 de -(HN CH2CH2 de ( CH2CH2 N_ CH2CH2CH3 ou de (CH2) S avec p = 2 à 6. Nous nous intéressons ici plus particulièrement aux électrolytes solides à base de POE. Afin d'augmenter la conductivité de la matrice de POE de l'électrolyte polymère solide, différents moyens ont été envisagés dans la littérature parmi lesquels on peut citer par exemple : - L'incorporation d'une fraction de nanocharges minérales telles que (SiO2, TiO2, ou Al2O3) dans le POE. Cette incorporation de nanocharges minérales présente l'inconvénient d'une mise en oeuvre délicate pour obtenir une dispersion homogène des nanocharges, en outre, la présence d'aggrégats diminue les propriétés conductrices et mécaniques. - La réticulation des chaînes de POE joue aussi un rôle essentiellement mécanique. La conductivité diminue avec le taux de réticulation en diminuant les mobilités segmentaires et dégrade aussi les performances de l'interface entre le pôle(-) et l'électrolyte (augmentation de la résistance interfaciale dans le cas du lithium, passivation, dégradation de la qualité du contact). Les inconvénients liés à la réticulation sont donc essentiellement un problème de stabilité de la batterie et une conductivité plus faible. La copolymérisation des macromères POE. On retrouve les performances du POE en termes de conductivité car les tailles des chaînes macromoléculaires sont du même ordre, sinon la tenue mécanique est insuffisante. Et enfin, -L'élaboration de copolymères séquencés, ou à blocs à base de POE. C'est sur cette dernière stratégie que les travaux de recherche se sont développés depuis quelques années grâce au fort développement des méthodes de polymérisation radicalaire contrôlée telles que l'ATRP ( Atom Transfer Radical Polymerization en anglais), la NMP ( Nitroxide Mediated Polymerization en anglais) dans le milieu des années 1990 permettant de préparer aisément ces copolymères à blocs. Les copolymères à blocs de POE utilisés dans les électrolytes polymères solides (EPS) peuvent être des copolymères diblocs A-B ou des copolymères triblocs A-B-A. En ce qui concerne les copolymères diblocs, Sodaway et al. [2] ont été les premiers à étudier les copolymères à blocs en tant que base pour un électrolyte polymère solide (EPS). En en ce qui concerne les copolymères diblocs, leurs travaux ont essentiellement porté sur les copolymères diblocs dont le premier bloc est un poly(méthacrylate d'alkyle) tel que le poly(méthacrylate de lauryle) (PLMA), le poly(méthacrylate de n-butyle) (PnMBA), ou le poly(méthacrylate de méthyle), et le second bloc est le poly(méthacrylate de polyéthylène glycol, 9 unités d'OE) (PMAPEG). Ces copolymères ont été synthétisés par voie anionique ou par la méthode ATRP. Les matériaux obtenus sont dimensionnellement stables, ne coulent pas et se comportent comme un élastomère. Le copolymère PLMA-b-PMAPEG dopé au LiCF3SO3 présente une conductivité de l'ordre de 8.10-6 S/cm à température ambiante et est électrochimiquement stable sur une large fenêtre de potentiel. Leurs travaux ont également démontré que la conductivité du PMAPEG dans ces électrolytes copolymères à blocs évolue inversement à la température de transition vitreuse Tg du second bloc. Ainsi, 6PLMA-PMAPEG (TgPLMA = - 3 5 c) > 6PnBMA-PMAPEG (TgPnBMA = 4 0 c) 6PMMA-PMAPEG (TgpMMA = 100 c) . Un test de cyclage a été également réalisé sur une cellule de batterie Li/Li+/VOX, l'électrolyte utilisé est le copolymère PnBMA-PMAPEG dopé au LiCF3SO3. Le test a montré que la capacité de ces batteries reste stable à 80% au bout de 300 cycles. Les inconvénients des EPS préparés avec les copolymères de ce document sont une conductivité faible à la température ambiante. Il est certes possible d'augmenter la conductivité en abaissant la température de transition vitreuse (Tg) des matériaux (qui ont alors un caractère élastomère) mais alors se pose le problème de la faisabilité des films. En ce qui concerne les copolymères triblocs, Jannasch et al. [3] ont étudié les copolymères triblocs préparés par méthode ATRP dont le bloc central est un POE ou un POE-co-PPO et le bloc externe est du poly(pentafluorostyrène) (PFS). Les courts blocs PFS (Tg = 33 C) et le bloc POE ou POE-co-PPO dopé au LiN(CF3SO2)2 (Tg -65 C) sont immiscibles, ce qui conduit à une microséparation de phase conférant aux électrolytes des propriétés électriques et mécaniques intéressantes. Avec ce système, ils ont obtenu une conductivité ionique de 3.10-5 S/cm. La conductivité du copolymère PFS-POE-co-PPO-PFS est légèrement supérieure à celle du PFS-POE-PFS, ceci est dû simplement à la proportion du polyéther qui est plus élevée dans PFS-POE-co-PPO-PFS (85 wt%) que dans PFS-POE-PFS (71 wt%). L'inconvénient majeur de ce système est une conductivité qui n'est encore pas suffisamment améliorée à la température ambiante par rapport aux systèmes déjà décrits précédemment dans la littérature. L'intérêt d'une telle structure comme EPS n'est pas démontrée par rapport à du POE de même masse molaire. Récemment, Niitani et al. {4] ont décrit un nouvel électrolyte copolymère tribloc composé de PMAPEG (23 unités d'OE) en tant que bloc central et de PS en tant que blocs externes. Ce copolymère dont la masse moléculaire moyenne en nombre (Mn) est de 250 700 g/mol, est préparé par la méthode ATRP, les blocs PS représentent 8% massique du copolymère. Les images TEM ont montré que la microséparation de phase dépend de la proportion de POE et de PS dans le copolymère. La taille du domaine PS ou POE est inférieure à 100 nm et diminue avec l'augmentation de la proportion de POE. Le copolymère dopé au LiC1O4 avec un rapport (OE/Li = 20) présente de bonnes propriétés mécaniques et a la conductivité ionique la plus élevée à T = 30 C (6 = 2.10-4 S/cm) connue à l'heure actuelle pour les EPS étudiés. La cellule de batterie Li/Li+/LiCoO2 montre une capacité de décharge à température ambiante de 100 mAh/g à 0,1 C, la batterie présente également une bonne réversibilité charge/décharge. On met donc en évidence dans ce document une nette amélioration de la conductivité ionique, qui n'est néanmoins pas encore similaire à celle des électrolytes liquides. En outre, les copolymères de ce document ont des masses moléculaires moyennes en nombre très élevées (Mn = 250700 g/mol) impliquant des viscosités très importantes. En conséquence, ils sont très difficiles à mettre en oeuvre avec des techniques classiques telles que l'extrusion. De plus, le nombre de transport en Li+ est faible, ce qui entraine une mauvaise tenue en puissance et une chute importante de la capacité au-delà de C/10. Il existe donc, au regard de ce qui précède, un besoin pour un électrolyte polymère solide (EPS) qui présente non seulement d'excellentes propriétés mécaniques et thermiques, mais aussi d'excellentes propriétés conductrices, et en particulier une conductivité ionique élevée et améliorée par rapport aux électrolytes polymères solides connus pouvant être mis en oeuvre avec des procédés classiques d'obtention de films. Il existe notamment un besoin pour un électrolyte polymère solide qui soit léger, flexible, maniable, facile à mettre en oeuvre, qui présente une bonne tenue mécanique et qui ait en outre une conductivité ionique élevée en particulier à température ambiante. Le but de la présente invention est de fournir un électrolyte polymère solide (EPS) qui réponde, entre autres, aux besoins énumérés ci-dessus. Le but de la présente invention est en outre de fournir un électrolyte polymère solide (EPS) qui ne présente pas les défauts, inconvénients, limitations et désavantages des électrolytes polymères solides de l'art antérieur et qui résolve les problèmes des électrolytes polymères solides de l'art antérieur. Ce but, et d'autres encore sont atteints, conformément à l'invention, par un électrolyte polymère solide (EPS) qui comprend au moins un sel électrolyte, et au moins un copolymère tribloc linéaire A-B-A dans lequel : - les blocs A sont des polymères susceptibles d'être préparés à partir d'un ou plusieurs monomères, choisis parmi le styrène, l'o-méthylstyrène, le p-méthylstyrène, le m-t-butoxystyrène, le 2,4-diméthylstyrène, le m-chlorostyrène, le p- chlorostyrène, le 4-carboxystyrène, le vinylanisole, l'acide vinylbenzoïque, la vinylaniline, le vinylnaphtalène, le 9-vinylanthracène, les méthacrylates d'alkyle de 1 à 'oc, le 4- chlorométhylstyrène, le divinylbenzène, le triméthylol propane triacrylate, le tétraméthylolpropane tétraacrylate, les acrylates d'alkyle de 1 à 'oc, l'acide acrylique, l'acide méthacrylique. - le bloc B est un polymère susceptible d'être préparé à partir d'un ou plusieurs monomères choisis parmi l'oxyde d'éthylène (0E), l'oxyde de propylène (0P), les acrylates de poly(éthylène glycol) (APEG), et les méthacrylates de poly(éthylène glycol) (MAPEG). Les blocs A peuvent être des homopolymères susceptibles d'être préparés à partir d'un seul monomère choisi parmi les monomères tels qu'énumérés ci-dessus ou bien ils peuvent être des copolymères statistiques susceptibles d'être préparés à partir de plusieurs des monomères cités ci-dessus. En particulier, les blocs A peuvent être des homopolymères susceptibles d'être préparés à partir d'un monomère choisi parmi le styrène, l'o- méthylstyrène, le p-méthylstyrène, le m-t- butoxystyrène, le 2,4-diméthylstyrène, le m-chlorostyrène, le p-chlorostyrène, le 4-carboxystyrène, le vinylanisole, l'acide vinylbenzoïque, la vinylaniline, le vinylnaphtalène, le 9-vinylanthracène, les méthacrylates d'alkyle de 1 à 'oc, l'acide acrylique, l'acide méthacrylique ; ou bien les blocs A peut être des copolymères statistiques susceptibles d'être préparés à partir d'un monomère décrit précédemment et d'un ou plusieurs autres monomères choisis parmi le 4-chlorométhyl styrène, le divinyl benzène, le triméthylolpropane triacrylate, le tétraméthylolpropane tétraacrylate, les acrylates d'alkyle de 1 à 10 C, l'acide acrylique, l'acide méthacrylique. Le bloc B peut être un homopolymère susceptible d'être préparé à partir d'un seul monomère choisi parmi les monomères énumérés ci-dessus, ou bien le bloc B peut être un copolymère statistique oui susceptible d'être préparé à partir de plusieurs monomères choisis parmi les monomères énumérés ci-dessus pour le bloc B. Les EPS selon l'invention contiennent des copolymères blocs de type ABA spécifiques dont la mise en oeuvre dans des EPS n'a jamais été décrite dans l'art antérieur. Les électrolytes polymères solides selon l'invention présentent une combinaison de propriétés mécaniques et électriques, due essentiellement aux copolymères ABA mis en oeuvre qui n'a jamais été obtenue jusqu'alors. Les EPS selon l'invention en particulier lorsqu'ils se présentent sous la forme de films, membranes sont souples, flexibles, présentent une bonne tenue mécanique et sont maniables. En outre, de manière étonnante, ils présentent aussi une excellente conductivité électrique pouvant atteindre par exemple jusqu'à 9.10-4 S/cm-2 à température ambiante (à savoir généralement 20 C à 30 C) qui n'avait jamais été atteinte dans l'art antérieur pour les électrolytes solides. L'électrolyte polymère solide selon l'invention satisfait simultanément et de manière étonnante aux deux exigences fondamentales pour un électrolyte polymère solide qui sont d'une part une conductivité ionique élevée, et d'autre part d'excellentes propriétés mécaniques. Ces deux caractéristiques étaient jusqu'à présent considérés comme étant incompatibles. L'EPS selon l'invention comprenant le copolymère spécifique ABA décrit plus haut va donc à l'encontre d'un préjugé largement répandu dans ce domaine de la technique et surmonte ce préjugé. Dans les copolymères de l'EPS selon l'invention, les blocs A par exemple de PS (polystyrène) confèrent aux EPS les excellentes propriétés mécaniques désirées tandis que le bloc B par exemple de POE leur apporte la conductivité ionique. Les polymères triblocs ABA se composent de deux polymères chimiquement dissemblables, donc immiscibles, liés entre eux par des liaisons covalentes. Sous certaines conditions, une forte répulsion entre les blocs induit la microséparation de phase caractérisée par l'organisation des microdomaines en structures régulières et périodiques. Il a été mis en évidence de manière inattendue que les copolymères triblocs ABA dans lesquels le bloc A représente respectivement moins de 30% en masse du copolymère conduisent à une microséparation de phase en formant des microdomaines comme le montre la figure 3 où l'on observe des domaines discrets de blocs A interconnectés par les blocs B. Selon l'invention, on met à profit de manière totalement nouvelle et surprenante la microstructuration des copolymères à blocs dans un EPS. Cette microstructuration des copolymères ABA spécifiques mis en oeuvre selon l'invention semble être la cause principale conduisant à des EPS présentant des propriétés mécaniques excellentes. Les figures 4A et 4B montrent que la plage de température (T) d'utilisation des EPS est inférieure à la Température Ordre-Desordre (ToDT) des copolymères à blocs, et qu'elle est combinée à une conductivité ionique élevée. De préférence, les blocs A sont choisis parmi les blocs de polystyrène (PS), les blocs de poly(méthacrylate d'alkyle en 1 à 10 C), les blocs de poly(acide acrylique), les blocs de poly(acide méthacrylique), les blocs statistiques de poly(styrène/acide acrylique), les blocs statistiques de poly(styrène/acide méthacrylique), les blocs statistiques de poly(méthacrylate d'alkyle en 1 à 10C/acide acrylique) et les blocs statistiques de poly(méthacrylate d'alkyle en 1 à 10C/acide méthacrylique). De préférence, les blocs B sont choisis parmi les blocs de poly(oxyde d'éthylène) (POE), les blocs de poly(oxyde de propylène) (POP), les blocs de copolymères statistiques POE/POP, les blocs de poly(méthacrylate de poly(éthylène glycol)), et les blocs de poly(acrylate de poly(éthylène glycol)). Généralement lesdits poly(éthylène glycol) présentent de 2 à 5000 unités 0E. Avantageusement, le copolymère tribloc ABA de l'EPS selon l'invention est choisi parmi les copolymères suivants : - les copolymères dans lesquels le bloc B est un bloc de POE et les deux blocs A sont des des blocs de poly(méthacrylate d'alkyle en 1 à 10 C) (Formule (I)); - les copolymères dans lesquels le bloc B est un bloc de POE et les deux blocs A sont des blocs de poly(acide acrylique) ou bien des blocs de poly(acide méthacrylique) ; - les copolymères dans lesquels le bloc B est un bloc de POE et les blocs A sont des blocs de polystyrène ; - les copolymères dans lesquels le bloc B est un bloc de poly(acrylate de poly(éthylène glycol)) ou bien de poly(méthacrylate de poly(éthylène glycol)) et les blocs A sont des blocs de polystyrène ; - les copolymères dans lesquels le bloc B est un bloc de poly(acrylate de poly(éthylène glycol)) ou bien de poly(méthacrylate de poly(éthylène glycol)) et les blocs A sont des blocs d'acide poly(acrylique). - les copolymères dans lesquels le bloc B est un bloc de poly(acrylate de poly(éthylène glycol)) ou bien de poly(méthacrylate de poly(éthylène glycol)) et les blocs A sont des blocs de poly(methacrylate d'alkyle en 1 à 10 C) ou d'acide poly(methacrylique). Le copolymère de l'EPS selon l'invention peut répondre à l'une des formules (I) (II) (III) (IV) suivantes . C O O C / O O R, (I) R, R1 = groupement alkyle Cl à C10 R R C C C /\ O OH O O O OH dans lesquelles m est un nombre entier de 5 à 1000, n est un nombre entier de 2 à 5000, p est un nombre entier de 2 à 50, R1 représente un groupe alkyle de 1 à 'oc, et R représente H ou CH3. Les copolymères davantage préférés selon l'invention sont les copolymères dans lesquels le bloc B est un bloc de POE et les blocs A sont des blocs de polystyrène, à savoir les copolymères PS-b-POE-b-PS (Formule (II)) . Avantageusement, la proportion de blocs A, par exemple de PS est inférieure ou égale à 35% en masse par rapport à la masse totale du copolymère. De préférence, la proportion de blocs A est de 15 à 30% en masse de la masse totale du copolymère. La masse moléculaire moyenne en nombre de chacun des blocs A, par exemple de PS, est généralement de 500 g/mol à 30000 g/mol, de préférence de 1000 g/mol à 10000 g/mol Les blocs A du copolymère de l'EPS selon l'invention peuvent être un polymère photoréticulable ou thermoréticulable en vue d'améliorer les propriétés mécaniques de l'EPS tout en conservant une bonne conduction ionique de la matrice due au bloc B. En d'autres termes, les blocs A peuvent être photoréticulés ou thermoréticulés après la nanostructuration et l'élaboration de l'EPS. La masse moléculaire (moyenne en nombre du bloc B par exemple de POE est généralement de 2000 g/mol à 200000 g/mol, de préférence de 5000 g/mol à 20000 g/mol. La masse moléculaire moyenne en nombre des copolymères des EPS selon l'invention est généralement de 2500 g/mol à 260000 g/mol, de préférence de 10000 g/mol à 50000 g/mol. Les copolymères triblocs ABA mis en oeuvre selon l'invention peuvent être préparés par des procédés connus. Les copolymères des EPS selon l'invention en particulier les copolymères PS-POE-PS peuvent être notamment préparés par une méthode, un procédé NMP ou un procédé ATRP. Dans ce qui suit, on illustre essentiellement la synthèse de copolymères triblocs PS-b-POE-b-PS mais il est bien évident que ces procédés de synthèse peuvent également s'appliquer aux autres copolymères blocs selon l'invention moyennant quelques adaptations à la portée de l'homme du métier dans ce domaine de la technique. La méthode NMP consiste à synthétiser dans un premier temps une macroalcoxyamine à base de POE puis à polymériser le styrène. Plusieurs voies de synthèse ont été élaborées. La première consiste en un couplage entre l'alcoxyamine AMA-SG1 (V) et le POE dihydroxylé via la N,N'-Dicyclohexyl-Carbodiimide (DCC) et la 4- Dimethylaminopyridine (DMAP) pour former la macroalcoxyamine difonctionnelle SG1-AMA-POE-AMA-SG1 (VI). Le copolymère tribloc PS-POE-PS est obtenu par polymérisation du styrène en présence de la macroalcoxyamine difonctionnelle à 110 C. O H CH2C12/Tamb DMAP/DCC SG1 110m/N2 PS-b-PEO-b-PS HO SG1 O SG1 (V) La deuxième consiste en un couplage entre un halogénure d'acryloyle et le POE dihydroxylé en présence de triéthylamine pour former un diacrylate de poly(oxyde d'éthylène) (VII). La macroalcoxyamine difonctionnelle SG1-MAMA-POE-MAMA-SG1 (IX) est ensuite obtenue par réaction d'addition 1,2 de la MAMA-SG1 (BlocBuilderTM (VIII))sur le diacrylate de poly(oxyde d'éthylène). Le copolymère tribloc PS-POE-PS est obtenu par OH 20 polymérisation du styrène en présence de la macroalcoxyamine difonctionnelle à 110 C. O O' HO % H CH2C12/T OT Tri thy1hylamine O O O X X = Cl, Br O 110CC/N2 SGI \yJ /\ ~v^ GIS PS-b-PEO-b-PS THF/T = 1000 (VII) OH (VIII) La méthode ATRP consiste à réaliser dans un premier temps le couplage entre le bromure de bromoisobutyryle et le POE dihydroxylé en présence de triéthylamine pour former le macroamorceur difonctionnel Br-POE-Br. Le copolymère tribloc PS-POE- PS est réalisé par amorçage du styrène avec le macroamorceur difonctionnel à 110 C en présence de CuBr et de N-[2-(Dimethylamino)ethyl] N,N',N'-trimethyl- 1.2-ethanediamine (PMDETA) comme ligand. O CuBr/PMDETA 110T/N2 Br PS-b-PEO-b-PS HO O O' RT H CH2C12/TEA Br O (X) L'électrolyte polymère solide de la présente invention comprend au moins un copolymère ABA tel que décrit ci-dessus et un sel électrolyte. On peut utiliser par exemple un seul copolymère ABA ; un mélange de plusieurs copolymères ABA, chacun avec des motifs structuraux différents ; ou un mélange d'au moins un copolymère ABA et d'au moins un autre copolymère (qui n'est pas un ABA) et/ou d'un homopolymère. Ledit autre copolymère ou homopolymère est choisi par exemple parmi les PEO, les PS, les PS-b- PEO, de préférence on choisit un PEO. Un électrolyte polymère solide préféré comprend un copolymère tribloc linéaire ABA et un PEO, et bien sûr un sel électrolyte. Le sel électrolyte utilisé dans l'électrolyte polymère solide selon l'invention peut être tout sel électrolyte connu de l'homme du métier. Des exemples de ces sels comprennent les sels de métaux alcalins, les sels d'ammonium quaternaire tels que (CH3)4NBF6, les sels de phosphonium quaternaires tels que (CH3)4PBF6, les sels de métaux de transition tels que AgC104i ou les acides tels que l'acide chlorhydrique, l'acide perchlorique, l'acide fluoroborique, l'acide phosphorique, et l'acide sulfurique. Des exemples des sels électrolytes comprennent les sels de métaux alcalins classiques tels que LiCF3SO3, LiB (0204) 2, LiN (CF3SO2) 2, LiC (CF3SO2) 3, LiC (CH3) (CF3SO2) 2, LiCH (CF3SO2) 2, LiCH2 (CF3SO2) , LiC2F5SO3, LiN (C2F5SO2) 2, LiN (CF3SO2) , LiB (CF3SO2) 2, LiPF6i LiSbF6, LiC104, LiSCN, LiAsF6, NaCF3SO3, NaPF6, NaC104, NaI, NaBF4, NaAsF6, KCF3SO3, KPF6, Kl, LiCF3CO3, NaC103, NaSCN, KBF4, KPF6, Mg(C104)2, et Mg (BF4) 2 et leurs mélanges. Les sels de lithium sont particulièrement préférés. La quantité de sel électrolyte ajoutée définie par le rapport [bloc central B tel que OE/Li (en mole), est généralement dans la gamme de 0,01 à 200, de préférence de 0,02 à 100, de préférence encore de 15 à 30. L'électrolyte polymère solide selon l'invention peut comprendre en outre une charge minérale. Cette charge minérale est choisie généralement parmi les oxydes tels que SiO2, TiO2, Al2O3 et leurs mélanges. Généralement, cette charge minérale se présente sous la forme de nanoparticules. La charge minérale représente généralement de 1 à 20%, de préférence 1 à 15% en poids de l'EPS. Un électrolyte polymère solide selon l'invention peut être préparé par un procédé dans lequel on dissout, dans le rapport [OE]/Li voulu, le copolymère ABA et le sel électrolyte dans un solvant adéquate choisi par exemple parmi le tétrahydrofurane, la méthyl-éthyl-cétone, l'acétonitrile, l'éthanol, le diméthyl formamide, le CH3CN, le CH2C12 et leurs mélanges. La solution obtenue a généralement une 25 concentration de 1 à 20% en poids, par exemple de 5% en poids. On peut ensuite éventuellement ajouter à ladite solution la charge minérale par exemple de TiO2, SiO2, ou Al2O3 de préférence sous la forme de nanoparticules. La solution obtenue à l'issue de l'addition 30 éventuelle de la charge minérale a généralement une concentration en poids de 1 à 20% en poids, par exemple de 10% en poids. On peut ensuite homogénéiser ladite solution pendant une durée généralement de 15 min à 10 heures, par exemple de deux heures et évaporer le solvant par évaporation lente. Ou bien l'électrolyte solide peut être préparé par un procédé dans lequel le copolymère et le sel d'électrolyte sont mélangés mécaniquement soit à température ambiante, soit avec chauffage. L'électrolyte polymère solide ainsi préparé peut être ensuite mis sous toute forme voulue, par exemple sous la forme d'une membrane, d'un film, ou d'une feuille d'une épaisseur par exemple de 10 à 200 pm. Pour préparer un électrolyte solide sous la forme d'une feuille, film ou membrane, on pourra utiliser toute technique connue telle que l'enduction centrifuge ( spin coating ), le revêtement au rouleau ( roll coating ), l'application au rideau ( curtain coating ), par extrusion, etc... Par exemple, on dépose une solution de l'EPS contenant un copolymère, un sel électrolyte et éventuellement une charge sur un substrat, on évapore le solvant pour former un film sur ledit substrat puis on sépare le substrat du film ou membrane. L'EPS peut subir un traitement thermique par exemple à une température de 40 à 100 C pendant une durée de 2 heures à 300 heures, par exemple pendant 96 heures à 50 C. L'invention concerne également une cellule d'une batterie rechargeable ou accumulateur comprenant une anode et une cathode entre lesquelles se trouve intercalé un électrolyte polymère solide tel que décrit ci-dessus. De préférence, l'anode est en lithium métallique ou à base de carbone et la cathode est en un composé d'insertion du lithium. Des modes de réalisation de 1"invention vont maintenant être décrits dans ce qui suit, notamment en référence à des exemples donnés à titre illustratif et non limitatif. Cette description est faite en relation avec les dessins joints, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'une cellule élémentaire d'un accumulateur au lithium lors de la décharge. - La figure 2 est une vue schématique d'une cellule élémentaire d'un accumulateur au lithium lors de la charge. - La figure 3 est une vue schématique qui représente la structure de copolymères blocs ABA dans lesquels le bloc A représente moins de 30% en masse du copolymère. - La figure 4A est une vue schématique qui représente la microstructuration de copolymères à blocs ABA à une température T supérieure à la température ordre-désordre (TODT) de ces copolymères à blocs ABA. - La figure 4B est une vue schématique qui représente la microstructuration (à une échelle de 10 à 100 nm) des copolymères à blocs ABA à une température T inférieure à la température ordre-désordre (TODT) de ces copolymères à blocs ABA. - La figure 5 est une image en AFM ( Atomic Force Microscopy ) du film mince du copolymère PS-POE-PS de l'exemple 3 : 5,6K-10K-5,6K (48% en poids de POE) idem que figure 6 - La figure 6 est une image en AFM d'un film mince du copolymère PS-POE-PS de l'exemple 4 : 1,8K-10-1,8K (75% en poids de POE). L'échelle représentée sur l'image est de 200 nm. La figure 7 est un graphique de calorimétrie à balayage différentiel ( Differential Scanning Calorimetry ou DSC en anglais) qui montre l'influence de la taille, longueur des blocs de POE sur la température de fusion Tf du bloc de POE de divers copolymères : à savoir : un POE-Br2 (Précurseur X, POE difonctionnel) (courbe A) ; un copolymère PS-POE-PS à 75% en masse de POE (courbe B) ; un copolymère PS-POEPS à 56% de POE (courbe C) ; et un copolymère PS-POE-PS à 25% de POE (courbe en insert). En abscisse est portée la température T (en C) et en ordonnée est portée le flux thermique (en W/g). La figure 8 est un graphique de calorimétrie à balayage différentiel (DSC) qui montre l'influence de la microstructuration sur la température de fusion Tf du bloc de POE de divers copolymères, PS- POE-PS (9,7K-10K-9,7K). A savoir : un polymère précipité, non nanostructuré ayant subi un premier cycle de chauffe (courbe A), un polymère précipité, non nanostructuré ayant subi un second cycle de chauffe (courbe B) ; et enfin un film microstructuré obtenu par coulée avec du toluène (courbe C). La figure 9 est un graphique de calorimétrie à balayage différentiel (DSC) qui montre l'influence de la proportion d'addition du sel de lithium dans un EPS préparé avec le copolymère de l'exemple 4. A savoir : copolymère avec [0E]/Li = 30 (courbe A), copolymère sans Li (courbe B) et copolymère avec [OE]/Li = 15 (courbe C). - La figure 10 est une vue en coupe schématique d'une cellule de type Swagelok utilisée par la mesure de conductivité des films d'EPS. - La figure 11 est un graphique où est représentée la conductivité de divers films d'EPS à base de copolymère PS-POE-PS (1,8K-10K-1,8K). A savoir un EPS avec un rapport [OE]/[Li] = 30 (courbe avec ^) ; un EPS avec un rapport [OE]/[Li] = 15 avec addition de TiO2 (courbe avec O) ; et enfin un POE de référence (masse moléculaire de 20000 à 40000) (courbe avec •). En ordonnée est portée la conductivité (en S.cm-1) et en abscisse est protée 1000/T (en 10-3.K-I). -La figure 12 est un graphique où est représentée la conductivité de divers EPS en fonction de la température. A savoir l'EPS de JANNASH [3] (PFS-PEGPGPFS) (courbe A), l'EPS de NIITANI [4] ( PFS-PEGPG-PFS) (courbe B), et enfin l'EPS selon l'invention (courbe C). En ordonnée est portée la conductivité (log/6 en S/cm) et en abscisse est portée 1000/T (K-1) .30 Exemple 1 : Synthèse de la macroalcoxyamine SG1-AMA-POE-AMA-SG1 (VI) Dans un ballon bicol de 100 mL, 15 g de POE a,w hydroxylé (Mn = 10000 g/mol), 2,2 g d'alcoxyamine AMA-SG1 (2 équivalents), 0,37 g de DMAP (1 équivalent) sont solubilisés dans 45 mL de dichlorométhane. Le mélange réactionnel est dégazé par bullage d'azote pendant 10 minutes. A l'aide d'une seringue, 1,5 g de DCC (2,4 équivalent) solubilisés dans 5 mL de dichlorométhane sont introduit au goutte à goutte dans le mélange réactionnel à une température de 0 C. On laisse réagir pendant 20 heures, puis le mélange réactionnel est filtré pour éliminer la dicyclohexylurée formée. Ensuite le filtrat est précipité dans de l'éther diéthylique. La macroalcoxyamine SG1-AMA-POE-AMA-SG1 (VI) est récupérée par filtration puis séchée sous vide. Le taux de couplage déterminée par RMN 1H est de 98%. Exemple 2 : Synthèse de la macroalcoxyamine SG1-MAMAPOE-MAMA-SG1 (IX) Dans un ballon tricol, 10 g de POE a,w hydroxylé (Mn = 10000 g/mol), 1,4 mL de triéthylamine sont solubilisés dans 40 mL de dichlorométhane. Le mélange réactionnel est dégazé par bullage d'azote pendant 20 minutes. A l'aide d'une ampoule à brome, on introduit goutte à goutte à une température de 0 C, 0,9 mL de chlorure d'acryloyle solubilisé (5 équivalent) dans 10 mL de dichlorométhane. On laisse réagir pendant environ 15 heures. Le mélange réactionnel est filtré pour éliminer le chlorure de triéthylammonium. Le filtrat est lavé 2 fois avec 20 mL d'une solution aqueuse saturée en NaHCO3. La phase organique est précipitée dans de l'éther diéthylique. Le diacrylate de POE est récupéré par filtration puis séchage sous vide. L'analyse RMN 1H montre un taux de couplage supérieur à 95%. Ensuite, 2 g de POE diacrylate sont introduits dans un Schlenk muni d'un Rotaflo . 0,16g (4.2mmol) de MAMA-SG1 (VIII) dissout dans 6mL de THF est introduite sur le POE diacrylate. La suspension est désoxygénée par barbotage d'azote pendant 30 minutes. Le Schlenk est plongé dans un bain d'huile thermostatée à 100 C pendant 1 heure. Le THF et évaporé sous vide à température ambiante. L'analyse RNM 1H montre un taux de couplage radicalaire autour de 85%. L'analyse RNM 31P montre la disparition de l'alcoxyamine acide méthacrylique-SG1 (27,4 ppm) et l'apparition de dialcoxyamine à 24, 23ppm (diastéroisomère majoritaire, 69%) et à 24, 6 ppm (diastéréoisomère minoritaire, 31%). Exemple 3 : Synthèse de copolymères à blocs PS-POE-PS de masse molaire (5600 g/mol-10000 g/mol-5600 g/mol) Dans un ballon tricol de 100 mL, 6,3 g de macroalcoxyamine (VI) , 15 g de styrène et 10 g de toluène sont introduit à température ambiante. Après 20 min de dégazage par barbotage d'azote, le milieu réactionnel est porté à 110 C et maintenue à cette température par régulation thermique pendant 5 h. Le copolymère PS-POE-PS est récupéré par précipitation dans de l'éther, filtré et séché sous pression réduite à température ambiante. Le pourcentage massique de POE dans le copolymère est 48% et la Mn = 21200 g/mol. Exemple 4 : Synthèse de copolymères à blocs PS-POE-PS de masse molaire (1800 g/mol-10000 g/mol-1800 g/mol) Dans un ballon tricol de 100 mL, 6 g de macroalcoxyamine (VI) , 9 g de styrène et 15 g de toluène sont introduit à température ambiante. Après 20 min de dégazage par barbotage d'azote, le milieu réactionnel est porté à 110 C et maintenue à cette température par régulation thermique pendant 150 min. Le copolymère PS-POE-PS est récupéré par précipitation dans de l'éther, filtré et séché sous pression réduite à température ambiante. Le pourcentage massique de POE dans le copolymère est 75% et la Mn = 13600g/mol. Exemple 5 : Préparation d'un film mince du copolymère Le copolymère préparé dans l'exemple 4 ou dans l'exemple 5 est dissout dans du toluène à une concentration de 10% w/v. La solution est filtrée sur un filtre de 0,45 pm puis déposé sur un wafer de silicium par spin-coating (200 trs/min pendant 10 s). Le solvant est évaporé lentement sous une cloche à température ambiante. Les films ont une épaisseur de l'ordre de 40 nm. Les analyses d'AFM ont été réalisées sur un AFM Dimension 3100 (Veeco Instruments ) opéré en mode tapping à température ambiante. Exemple 6 Les films minces préparés dans l'exemple 5 sont observés par AFM. Les images en AFM ( Atomic Force Microscopy en anglais) des différents films minces obtenus sont présentés aux figures 5 à ~6 respectivement pour les copolymères 5,6K-10K-5,6K (48% de POE) et 1,8K-10K-1,8K (75% de POE). Quelle que soit leur topologie, ces copolymères bien définis s'organisent de façon classique et conforme à la littérature. Une organisation avec différentes orientations peut être observée, dépendant de l'énergie de surface des blocs et celle du substrat, on observe par exemple des cylindres orientés parallèlement ou perpendiculairement au substrat. De manière plus précise, le film du copolymère de l'exemple 3 (5,6K-10K-5,6K) avec 48% en poids de POE est lamellaire (Fig. 5), et le film du copolymère de l'exemple 4 (1,8K-10K-1,8) avec 75% en poids de POE présente des cylindres de polystyrène de 18 nm de diamètre (Fig. 6). Les copolymères préparés dans les exemples 3 à 4 sont également caractérisés par DSC modulée (Figures 7 et 8). Tous les copolymères présentent deux températures de transition vitreuse Tg distinctes indiquant l'immiscibilité de ces deux blocs. La Tg des blocs PS (94 C) est proche de celle de l'homoPS (Tg = 100 C), tandis que la Tg du bloc POE est bien supérieure (environ 9 C) à celle de l'homoPOE (Tg ) = -56 C) . Cela peut être expliqué par le fait que le bloc POE est le bloc central d'un copolymère tribloc, donc ses propriétés seraient différentes de celles d'un homopolymère. La figure 7 montre que la longueur des blocs PS inhibe la cristallisation du bloc POE et en conséquence indique une diminution de la température de fusion (Tf)du POE lorsque la longueur des blocs PS augmente. Nous observons également l'influence de la nanostructuration sur la température de fusion du POE. Pour un même copolymère, le film organisé présente une Tf inférieure à celle d'un film non organisé (Figure 8). On remarque que le traitement thermique facilite l'auto-organisation des chaînes ; en effet, une seconde Tf, attribuée aux domaines organisés de l'échantillon, apparaît lors du deuxième cycle de chauffe. Exemple 7 Dans cet exemple, on prépare un électrolyte polymère solide (EPS) avec le copolymère de l'exemple 4 que l'on mélange avec le sel LiN(CF3SO2)2 (LITFSI). Le rapport [EO] / [Li] est de 30. On fabrique ensuite un film avec l'EPS ainsi préparé de la manière suivante : 0,5 g de copolymère PS-POE-PS (Mn = 13600 g/mol) et 0,08 g (OE/Li = 30) de LiN(CF3SO2)2 sont dissous dans 5mL d'un mélange d'acétonitrile-dichlorométhane (60:40 v/v). La solution homogène est ensuite étalée sur un support en Teflon. Le solvant est évaporé à température ambiante pendant 24h, puis à 60 C sous vide pendant 24h. On obtient un film d'électrolyte polymère solide uniforme ayant une épaisseur de l'ordre de 110pm. Le film est monté sur une cellule de mesure d'impédance de type Swagelok Exemple 8 Dans cet exemple, on prépare un électrolyte polymère solide (EPS) avec le polymère de l'exemple 4 que l'on mélange avec le sel LiN(CF3SO2)2. Le rapport [OE]/ [Li] est de 15. Les conditions de la fabrication de l'EPS sont analogues à celles de l'exemple 7. On fabrique ensuite un film avec l'EPS ainsi préparé de la même manière que dans l'exemple 7. On effectue une analyse DSC des EPS des exemples 7 et 8 : il apparaît clairement que le copolymère avec [OE]/[Li] = 15 présente beaucoup plus de zone cristalline. Exemple 9 On prépare un électrolyte polymère solide et un film de cet EPS dans les mêmes conditions que dans l'exemple 7 mais on ajoute une charge inorganique qui est du TiO2 dans une proportion de 10% de l'électrolyte polymère solide.30 Les films d'électrolytes polymères solides (EPS) des exemples 7 à 9 sont montés dans une cellule de mesure de la conductivité de type Swagelok telle que celle qui est représentée sur la figure 13. Dans une telle cellule, un film (11) de l'électrolyte polymère solide est placé entre deux pistons (12) en acier inoxydable pourvus d'un ressort (13). Les mesures sont effectuées par spectroscopie d'impédance dans un premier temps vers les basses températures, puis, dans un deuxième temps, vers les plus hautes températures avant de revenir à la température ambiante, la gamme de fréquences de mesure s'étend de 0,1 Hz à 100 kHz. Pour chaque température une période de stabilisation de 24 heures a été utilisée avant d'effectuer la mesure. La conductivité ionique est calculée par la relation : 6 = 1/ (RxA) où 1 est l'épaisseur du film A est la surface de la cellule R est la résistance. Les résultats des mesures de la conductivité obtenus sont présentés sur la figure 11 où l'on a porté l'évolution de la conductivité (en S . cm-1) en fonction de la température pour les divers films d'EPS étudiés. Pour une concentration en sel, l'ajout de TiO2 n'améliore guère la conductivité ionique de l'EPS, cependant la présence de TiO2 apporte une tenue mécanique au film de forte concentration en sel (OE/Li = 15). Sur la plage de température étudiée, il y a un léger phénomène d'hystérésis et un changement de pente pour le film ayant OE/Li = 30. (caractéristique de la fusion des domaines cristallisé de PEO). La conductivité augmente de plus de 2 ordres de grandeur pour le film avec OE/Li = 30 et 1 ordre de grandeur pour le film avec OE/Li = 15 lors du deuxième passage de l'échantillon vers les hautes températures. Cette amélioration est attribuée à la nanostructuration du film facilité par le traitement thermique. La meilleure conductivité à température ambiante obtenue dans cette étude est égale à 9.10-4 S/cm pour un EPS composé de copolymères triblocs PS1,ax-POE1OK-PS1,8K (75 wt% POE) dopé au LITFSI à une concentration en sel OE/Li = 15. Sur la figure 12, on a représenté la conductivité de divers EPS en fonction de la température. A savoir l'EPS de JANNASH [3] (PFS-PEGPG- PFS) (courbe A), l'EPS de NIITANI [4] ( PFS-PEGPG-PFS) (courbe B) et enfin l'EPS selon l'invention (courbe C) (EPS de l'exemple 8). On note que l'EPS selon l'invention présente une conductivité supérieure à celle des EPS de 25 l'art antérieur en particulier à température ambiante (ligne verticale pointillée). 30 5 10 15 20 30 REFERENCES [1] M. Armand, Journal of Power Sources, 4 (1979), 251. [2] (a) Sadoway, D.R., Block and graft copolymer electrolytes for high-performance, solid-state, lithium batteries, J. Power Sources 2004, 129, 1-3 (b) Ruzette, A.-V.G. ; Soo, P.P ; Sadoway, D.R. ; Mayes, A.M., Melt-Formable Block Copolymer Electrolytes for Lithium Rechargeable Batteries, J. Electrochemical Society 2001, 148, A537-A543 (c) Soo, P.P. ; Huang, B. ; Jang, Y.-I.; Chiang, Y.-M.; Sadoway, D.R. ; A.M., Rubbery Block Copolymer Electrolytes for Solid-State Rechargeable Lithium Batteries, J. Electrochemical Society 1999, 148, 32-37 (d) Trapa, P.E.; Huang, B. ; Won, Y.-Y. ; Sadoway, D.R. ; Mayes, A.M., Block Copolymer Electrolytes Synthetized by Atom Transfer Radical Polymerization for Solid-State, Thin-Film Lithium Batteries, Electrochemical Solid-State Letters 2002, 5, A85-A88. 10 15 20 [3] K. Jankova ; P. Jannasch ; Hvilsted, S., Ion conducting solid polymer electrolytes based on polypentafluorostyerene-b-polyether-bpolypentafluorostyrene prepared by atom transfer radical polymerization, J. Mater. Chem. 2004, 14, 2902-2908. [4] (a) Niitani, T. ; Shimada, M. ; Kawamura, K.; Dokko, K.; Rho, Y.H.; Kanamura, K., Synthesis Li+ ion conductine PEO-PSt block copolymer electrolyte with Microphase separation structure, Electrochemical Solid-State Letters 2005, 8, (8), A385-A388 (b) Niitani, T. ; Shimada, M. ; Kawamura, K.; Kanamura, K., Characteristics of new-type solid polymer electrolyte controlling nanostructure, J. Power Sources 2005, 146, 386-390, (c) Niitani, T.; Muramoto, H, Solid Polymer Electrolyte, EP-A-1 553 117 - Nippon Soda Co. 25
Electrolyte Polymère Solide (EPS) comprenant au moins un sel électrolyte et au moins un copolymère tribloc linéaire A-B-A, dans lequel :- les blocs A sont des polymères susceptibles d'être préparés à partir d'un ou plusieurs monomères, choisis parmi le styrène, l'o-méthylstyrène, le p-méthylstyrène, le m-t-butoxystyrène, le 2,4-diméthylstyrène, le m-chlorostyrène, le p-chlorostyrène, le 4-carboxystyrène, le vinylanisole, l'acide vinylbenzoïque, la vinylaniline, le vinylnaphtalène, et le 9-vinylanthracène, les méthacrylates d'alkyle de 1 à 10C, le 4-chlorométhylstyrène, le divinylbenzène, le triméthylol propane triacrylate, le tétraméthylolpropane tétraacrylate, les acrylates d'alkyle de 1 à 10C, l'acide acrylique, l'acide méthacrylique ;- le bloc B est un polymère susceptible d'être préparé à partir d'un ou plusieurs monomères choisis parmi l'oxyde d'éthylène (OE), l'oxyde de propylène (OP), les acrylates de poly(éthylène glycol) (APEG), et les méthacrylates de poly(éthylène glycol) (MAPEG) .Cellule d'une batterie rechargeable ou accumulateur comprenant une anode et une cathode entre lesquelles se trouve intercalé ledit électrolyte polymère solide.
1. Electrolyte Polymère Solide (EPS) comprenant au moins un sel électrolyte et au moins un copolymère tribloc linéaire A-B-A, dans lequel : - les blocs A sont des polymères susceptibles d'être préparés à partir d'un ou plusieurs monomères, choisis parmi le styrène, l'o-méthylstyrène, le p-méthylstyrène, le m-t-butoxystyrène, le 2,4- diméthylstyrène, le m-chlorostyrène, le p- chlorostyrène, le 4-carboxystyrène, le vinylanisole, l'acide vinylbenzoïque, la vinylaniline, le vinylnaphtalène, et le 9-vinylanthracène, les méthacrylates d'alkyle de 1 à 'oc, le 4-chlorométhylstyrène, le divinylbenzène, le triméthylol propane triacrylate, le tétraméthylolpropane tétraacrylate, les acrylates d'alkyle de 1 à 'oc, l'acide acrylique, l'acide méthacrylique ; - le bloc B est un polymère susceptible d'être préparé à partir d'un ou plusieurs monomères choisis parmi l'oxyde d'éthylène (0E), l'oxyde de propylène (0P), les acrylates de poly(éthylène glycol) (APEG), et les méthacrylates de poly(éthylène glycol) (MAPEG). 2. Electrolyte polymère solide selon la 1, dans lequel les blocs A sont des homopolymères susceptibles d'être préparés à partir d'un seul monomère ou bien les blocs A sont des copolymères statistiques susceptibles d'être préparés à partir de plusieurs monomères. 3. Electrolyte polymère solide selon la 2, dans lequel les blocs A sont des homopolymères susceptibles d'être préparés à partir d'un monomère choisi parmi le styrène, l'o- méthylstyrène, le p-méthylstyrène, le m-t- butoxystyrène, le 2,4-diméthylstyrène, le m- chlorostyrène, le p-chlorostyrène, le 4-carboxystyrène, le vinylanisole, l'acide vinylbenzoïque, la vinylaniline, le vinylnaphtalène, le 9-vinylanthracène, les méthacrylates d'alkyle de 1 à 'oc, l'acide acrylique et l'acide méthacrylique. 4. Electrolyte polymère solide selon la 2, dans lequel les blocs A sont des copolymères statistiques susceptibles d'être préparés à partir d'un monomère choisi parmi le styrène, l'o- méthylstyrène, le p-méthylstyrène, le m-t- butoxystyrène, le 2,4-diméthylstyrène, le m-chlorostyrène, le p-chlorostyrène, le 4-carboxystyrène, le vinylanisole, l'acide vinylbenzoïque, la vinylaniline, le vinylnaphtalène, le 9-vinylanthracène, les méthacrylates d'alkyle de 1 à 'oc, l'acide acrylique et l'acide méthacrylique ; et d'un ou plusieurs autres monomères choisis parmi le 4-chloromethyl styrène, le divinyl benzène, le trimethylolpropane triacrylate, le tetraméthylolpropane tétraacrylate,les acrylates d'alkyle de 1 à 10 C, l'acide acrylique, l'acide méthacrylique,.30 5. Electrolyte selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le bloc B est un homopolymère ou bien un copolymère statistique. 6. Electrolyte polymère solide selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les blocs A sont choisis parmi les blocs de polystyrène (PS), les blocs de poly(méthacrylate d'alkyle en 1 à 10 C), les blocs de poly(acide acrylique), les blocs de poly(acide méthacrylique), les blocs statistiques de poly(styrène/acide acrylique), les blocs statistiques de poly(styrène/acide méthacrylique), les blocs statistiques de poly(méthacrylate d'alkyle en 1 à 10C/acide acrylique) et les blocs statistiques de poly(méthacrylate d'alkyle/acide méthacrylique). 7. Electrolyte polymère solide selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les blocs B sont choisis parmi les blocs de poly(oxyde d'éthylène) (POE), les blocs de poly(oxyde de propylène) (POP), les blocs de copolymères statistiques POE/POP, les blocs de poly(méthacrylate de poly(éthylène glycol)), et les blocs de poly(acrylate de poly(éthylène glycol)). 8. Electrolyte polymère solide selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le copolymère tribloc ABA de l'EPS selon l'invention est choisi parmi les copolymères suivants :- les copolymères dans lesquels le bloc B est un bloc de POE et les deux blocs A sont des blocs de poly(méthacrylate d'alkyle en 1 à 10 C) ; - les copolymères dans lesquels le bloc B est un bloc de POE et les deux blocs A sont des blocs de poly(acide acrylique) ou bien des blocs de poly(acide méthacrylique) ; - les copolymères dans lesquels le bloc B est un bloc de POE et les blocs A sont des blocs de polystyrène ; - les copolymères dans lesquels le bloc B est un bloc de poly(acrylate de poly(éthylène glycol)) ou bien de poly(méthacrylate de poly(éthylène glycol)) et les blocs A sont des blocs de polystyrène ; - les copolymères dans lesquels le bloc B est un bloc de poly(acrylate de poly(éthylène glycol)) ou bien de poly(méthacrylate de poly(éthylène glycol)) et les blocs A sont des blocs d'acide poly(acrylique) ou d'acide poly(méthacrylique) ou de poly(méthacrylate d'alkyle en 1 à 'oc). 9. Electrolyte polymère solide selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le copolymère tribloc A-B-A répond à l'une des formules (I) (II) (III) (IV) suivantes :R, R1 = groupement alkyle Cl à C105R C C C 1\ O OH O O O OH dans lesquelles m est un nombre entier de 5 à 1000, n est un nombre entier de 2 à 5000, p est un nombre entier de 2 à 50, R1 représente un groupe alkyle de 1 à 'oc, et R représente H ou CH3. 10. Electrolyte polymère solide selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le copolymère A-B-A est un copolymère PS-b-POE-b-PS. 11. Electrolyte polymère solide selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la proportion de blocs A du copolymère est inférieure ou égale à 35% en masse par rapport à la masse totale du copolymère, de préférence la proportion de blocs A est de 15 à 30% en masse de la masse totale du copolymère. 12. Electrolyte polymère solide selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la masse moléculaire moyenne en nombre de chacun des blocs A du copolymère, est de 500 à 30000, de préférence de 1000 à 10000 g/mol. 13. Electrolyte polymère solide selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la masse moléculaire moyenne en nombre du bloc B est de 2000 à 200000, de préférence de 5000 à 20000. 14. Electrolyte polymère solide selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la masse moléculaire moyenne en nombre du copolymère tribloc A-B-A est de 2500 à 260000, de préférence de 10000 à 50000. 15. Electrolyte polymère solide selon l'une quelconque des précédentes, dans lequelles blocs A peuvent etre photoréticulé ou thermoréticulé après la nanostructuration et l'élaboration de l'EPS. 16. Electrolyte polymère solide selon l'une quelconque des précédentes comprenant un seul copolymère ABA ; ou bien un mélange de plusieurs copolymères ABA, chacun avec des motifs structuraux différents ; ou un mélange d'au moins un copolymère tribloc linéaire ABA et d'au moins un autre homopolymère et/ou copolymère. 17. Electrolyte polymère solide selon la 16, dans lequel ledit autre homopolymère ou copolymère est choisi parmi les PEO, les PS, les PSb-PEO. 18. Electrolyte polymère solide selon la 17 comprenant un copolymère tribloc linéaire ABA et un PEO. 19. Electrolyte polymère solide selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le sel électrolyte est choisi parmi les sels de métaux alcalins, les sels d'ammonium quaternaire tels que (CH3)4NBF6, les sels de phosphonium quaternaires tels que (CH3)4PBF6, les sels de métaux de transition tels que AgC1O4r ou les acides tels que l'acide chlorhydrique, l'acide perchlorique, l'acide fluoroborique, l'acide phosphorique, et l'acide sulfurique. 20. Electrolyte polymère solide selon la 19, dans lequel le sel électrolyte est choisi parmi LiCF3SO3r LiB (C2O4) 2 LiN (CF3SO2) 2, LiC (CF3SO2) 3, LiC (CH3) (CF3SO2) 2, LiCH (CF3SO2) 2, LiCH2 (CF3SO2) , LiC2F5SO3r LiN (C2F5SO2) 2, LiN (CF3SO2) , LiB (CF3SO2) 2, LiPF6, LiSbF6, LiC1O4, LiSCN, LiAsF6, NaCF3SO3r NaPF6, NaC1O4, Nal, NaBF4, NaAsF6, KCF3SO3, KPF6, K1, LiCF3CO3, NaC1O3, NaSCN, KBF4, KPF6, Mg(C104)2, et Mg (BF4) 2 et leurs mélanges. 21. Electrolyte polymère solide selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la quantité de sel électrolyte ajoutée, définie par le rapport [bloc central B tel que OE] / [Li] (en mole) est dans la gamme de 0,01 à 200, de préférence de 0,02 à 100, de préférence encore de 15 à 30. 22. Electrolyte polymère solide selon l'une 20 quelconque des précédentes comprenant en outre une charge minérale. 23. Electrolyte polymère solide selon la 22, dans lequel la charge minérale est 25 choisie parmi les oxydes tels que SiO2, TiO2, Al2O3 et leurs mélanges. 24. Electrolyte polymère solide selon l'une quelconque des 22 et 23, dans lequel la 30 charge minérale représente de 1 à 20% en poids de l'électrolyte polymère solide. 25. Electrolyte polymère solide selon l'une quelconque des précédentes qui se présente sous la forme d'une feuille, d'une membrane ou d'un film. 26. Electrolyte polymère solide selon l'une quelconque des précédentes qui est en outre soumis à un traitement thermique à une température de 40 à 100 C pendant une durée de 2 à 300 heures. 27. Cellule d'une batterie rechargeable ou accumulateur comprenant une anode et une cathode entre lesquelles se trouve intercalé un électrolyte polymère solide selon l'une quelconque des 1 à 26. 28. Cellule selon la 27, dans lequel l'anode est en lithium métallique ou à base de carbone et la cathode est en un composé d'insertion du lithium.
C,H
C08,H01
C08L,C08J,C08K,H01M
C08L 53,C08J 5,C08K 3,C08L 25,C08L 71,H01M 10
C08L 53/00,C08J 5/22,C08K 3/22,C08K 3/28,C08L 25/08,C08L 71/02,H01M 10/0565,H01M 10/26
FR2902703
A1
DISPOSITIF DE REGLAGE D'UNE VITRE ET PROCEDE DE REGLAGE UTILISANT UN TEL DISPOSITIF.
20,071,228
DISPOSITIF. L'invention se rapporte à un dispositif de réglage d'une vitre et à un procédé de réglage d'une vitre de véhicule automobile muni d'un tel dispositif. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de réglage de la position d'une vitre par rapport à un élément de carrosserie adjacent. Il est connu que les véhicules comprennent des ouvrants, telle une porte latérale, qui permettent aux occupants du véhicule un accès à l'intérieur de l'habitacle du véhicule. Ces accès sont rendus possibles par le déplacement des ouvrants, entre la fermeture et l'ouverture de passages définis au niveau des côtés de caisse. Il est aussi connu que certaines portes latérales sont dépourvues d'un encadrement de vitre sur lequel cette dernière est traditionnellement apte à coulisser. En l'absence d'un tel encadrement de vitre, il est nécessaire de disposer à l'intérieure de la porte des coulisses suffisamment rigides, le long desquelles la vitre de porte, par exemple, peut se mouvoir de manière sensiblement verticale. Il en est notamment ainsi pour les vitres de porte d'un véhicule muni d'un toit escamotable qui assure la transformation du véhicule en cabriolet par exemple. Il en est également ainsi pour les vitres adjacentes, situées dans le prolongement de la vitre de porte, que l'on nomme parfois vitre de custode. En configuration de toit fermé ou ouvert, les vitres doivent toujours pouvoir se déplacer soit verticalement, soit selon un mouvement combinant une rotation et une translation, d'une position sortie à une position repliée en tout ou partie dans la porte ou la caisse du véhicule. Une porte sans encadrement de vitre apporte esthétiquement un confort visuel recherché par la clientèle qui est soucieuse d'une qualité perçue dégagée par une telle conception du véhicule. Il a été relevé que pour satisfaire à son exigence, il faille procéder à de lourdes phases de réglage des vitres entre-elles qui tendent à allonger de façon significative le temps de fabrication de ces véhicules. En effet, un défaut majeur relevé sur ce type de véhicule concerne un désalignement des bords verticaux de chacune des vitres, de sorte que l'affleurement longitudinal entre le bord arrière d'une vitre de porte latéral et le bord avant d'une vitre de custode, n'est pas constant c'est-à-dire qu'un défaut de parallélisme entre les bords verticaux précédemment cités, influence de façon négative la qualité perçue. En effet, il a été remarqué qu'un défaut d'affleurement longitudinal entre des vitres nuit l'aspect qualitatif de fabrication d'un tel véhicule. Pour remédier à cela, il est connu de monter la vitre de custode réglable verticalement et longitudinalement par rapport au support qui la lie à la structure du véhicule. Pour rendre mobile chaque vitre latérale, il est fait recours à un lève-vitre, qui fait office de support de vitre et qui comporte notamment un châssis monté rigidement à la caisse du véhicule, et un plateau lié à coulissement le long d'un chemin définit dans le châssis. La conception d'un tel mécanisme d'entraînement d'une vitre fait traditionnellement appel à au moins un curseur monté solidaire du plateau et coulissant le long des chemins du châssis. Il est couramment laissé un jeu de montage important entre le plateau et la vitre, qui est destiné au montage de la vitre de custode sur le support. Pour cela, il est procédé à la fixation de la vitre de custode sur le plateau de lève-vitre sur un poste de montage disposé par exemple hors de la ligne de montage en série, et qui comporte des référentiels représentatifs de butée verticale, horizontale et/ou transversale du véhicule. La vitre de custode prise séparément est d'abord mise en référence sur l'un des référentiels du poste de montage. Le lève-vitre associé est ensuite mis en référence sur un autre référentiel du poste de montage, puis assemblé à la vitre de custode alors présente sur ce même poste de montage de sorte que le module ainsi réalisé est par la suite dégagé du poste de montage pour être préassemblé en ligne à la caisse du véhicule. Pour cela, le module est amené verticalement, du haut vers le bas, au travers d'une ouverture pratiquée dans la caisse. Une fois les vitres latérale et de custode en position haute, un gabarit est disposé entre les bords verticaux se faisant face de la vitre de porte et de la vitre de custode, afin d'en mesurer leur affleurement longitudinal, c' est-à-dire le jeu en X présent le long des bords verticaux des vitres. Selon la mesure de cet affleurement, il est procédé à un réglage des bords verticaux des vitres, afin de rendre parallèle chacun des bords de vitres entre eux, ce qui nécessite inéluctablement un desserrage total entre la vitre de custode et du plateau de lève-vitre. L'inconvénient d'un tel procédé réside dans la perte des réglages qui ont été préalablement effectués sur le poste de montage entre la vitre et le support, plus particulièrement entre la vitre de custode et le plateau de lève-vitre. Pour cela, la présente invention a trait à un dispositif de réglage de la position d'une vitre de véhicule automobile par rapport à un autre élément de carrosserie, la vitre étant reliée à la structure du véhicule au moyen d'un support, ledit dispositif de réglage comportant au moins un moyen de maintien de la vitre sur le support dont le but est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. A cette fin, le dispositif selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que ledit moyen de maintien intègre un moyen de réglage angulaire de la vitre sur le support. Par ailleurs, le dispositif de l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - au moins deux moyens de maintien de la vitre sur le support, et l'au moins un desdits moyens de maintien intègre un moyen de réglage angulaire de la vitre sur le support - ledit moyen de réglage angulaire de la vitre sur le support comprend un élément d'entraînement en rotation de tout ou partie d'au moins un desdits moyens de maintien autour du support, ledit élément d'entraînement étant destiné à recevoir un couple de réglage transmissible à la vitre par l'un desdits moyens de maintien, afin de déplacer angulairement la vitre par rapport au support - la vitre comprend au moins une ouverture disposée sensiblement au droit d'un passage ménagé dans le support, ledit moyen de maintien de la vitre sur le support comprenant au moins un axe relié à un élément de renfort et s'étendant au travers respectivement d'un passage du support et d'une ouverture associée de la vitre, un élément de serrage étant destiné à être monté sur ledit axe de sorte qu'un couple de serrage Cs appliqué audit élément de serrage rend apte le maintien serré de la vitre entre le support et l'élément de renfort - l'élément d' entraînement définit une empreinte ménagée au niveau de l'extrémité libre dudit axe, ladite empreinte étant destinée à transmettre audit axe un couple de réglage Cr qui permette un entraînement en rotation de la vitre sur le support lorsque sa valeur est supérieure à celle du couple de serrage Cs -l'élément de serrage comprend un écrou monté à rotation autour de l'axe, et en ce que ledit axe est une vis montée libre en rotation sur l'élément de renfort, la tête de vis étant en butée contre une face extérieure de l'élément de renfort - un unique élément de renfort reliant chacune des vis desdits moyens de maintien, l'élément de renfort étant une plaque sur laquelle sont ménagés des trous au travers 30 desquels est montée à rotation au moins une vis munie d'une empreinte - le support comprend un plateau mobile de lève-vitre, plusieurs passages étant ménagés dans ledit plateau, au moins l'un des passages étant destiné à recevoir un axe muni d'une empreinte. L'objet de la présente invention concerne également un procédé de réglage d'une vitre par rapport à un autre élément de carrosserie d'un véhicule automobile, ledit autre élément de carrosserie étant par exemple une vitre adjacente positionnée dans le prolongement de la vitre à régler angulairement autour d'un axe transversal s'étendant au travers d'un support au moyen du dispositif de réglage comportant tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus. Le procédé de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce qu'il consiste en un montage de la vitre sur le support se terminant par une étape de serrage de la vitre entre le support et un élément de renfort, suivi d'un montage du module ainsi composé sur la structure du véhicule, puis en une mesure du jeu de montage entre un bord de la vitre à régler et un bord de l'autre vitre lorsque les vitres sont en position de fermeture de l'habitacle du véhicule, puis en un réglage angulaire de la vitre par rapport au support en apportant un couple de réglage Cr au niveau de l'empreinte pratiquée sur ledit axe. Par ailleurs, le procédé de l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - l'étape de serrage de la vitre entre le support et l'élément de renfort consiste à appliquer au niveau de chacun des écrous un même couple de serrage Cs dont la valeur est inférieure à celle devant être appliquée au niveau de l'empreinte dudit axe pour obtenir un réglage angulaire de la vitre sur ledit support et ainsi obtenir que le bord de la vitre à régler soit parallèle au bord de la vitre, - une étape de blocage définitif de la vitre sur le support consistant en un serrage de l'écrou de chacun desdits moyens de maintien de la vitre, l'opération de serrage visant en l'apport d'un couple de serrage Cs dont la valeur est supérieure à celle du couple de réglage Cr apporté à l'empreinte dudit moyen de réglage angulaire de la vitre par rapport au support. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après faite en référence aux figures dans lesquelles : - la figure 1 est une vue latérale d'un véhicule comportant une porte sans encadrement de vitre et une vitre disposée de façon adjacente à la vitre de porte, ladite vitre de custode étant destinée à être montée sur un support par l'intermédiaire d'un dispositif de réglage selon l'invention, - la figure 2 est un agrandissement partiel d'un support de vitre coopérant avec le dispositif de réglage selon l'invention, - la figure 3 est un agrandissement d'une vue en perspective éclatée représentant schématiquement des éléments de fixation d'une vitre sur le support de la figure 2, - la figure 4 est un agrandissement d'une vue en perspective représentant schématiquement une partie du support de la figure 2, - la figure 5 est une vue en perspective éclatée représentant schématiquement les éléments de fixation et de réglage d'une vitre sur un support, selon l'invention. Classiquement, les positions et les références dans l'espace sont données en fonction du sens de déplacement du véhicule. Ainsi l'axe des X, ou axe longitudinal, correspond à l'axe avant-arrière du véhicule, l'axe des Y, ou axe transversal, est orienté sur le côté gauche du véhicule, en regardant vers l'avant de celui-ci, et l'axe des Z correspond à l'axe vertical. Sur la FIG.1, on a représenté schématiquement un véhicule automobile vu de profil, c'est-à-dire selon l'axe Y, qui est désigné dans son ensemble par la référence 1 et qui comporte, de manière classique, un habitacle délimité en partie supérieure par un toit 2 de pavillon situé dans le prolongement d'un pare-brise 3 et d'un couvercle 4 de coffre. Par exemple, le véhicule 1 est un véhicule de type coupé, comportant de chaque côté une porte unique, transformable en véhicule de type cabriolet. Pour cela, le toit 2 est escamotable dans le compartiment de coffre situé en partie sous le couvercle 4. Bien entendu, le véhicule 1 peut également être une berline à toit fixe. Dans un soucis de clarté, seule une description des éléments composant un côté du véhicule sera décrit ci-après, tout en sachant que par symétrie par rapport à l'axe longitudinal du véhicule, les mêmes éléments se trouvent agencés de l'autre côté du véhicule. Ainsi, par porte latérale on entend une porte montée sur l'un des deux côtés de caisse du véhicule, une telle porte comprenant traditionnellement une vitre 70 montée à coulissement sur la porte. La vitre 70, représentée en FIG.1 en position haute, dite également de fermeture, est en partie supérieure en appui contre le toit 2 alors représenté en position de fermeture de l'habitacle du véhicule. Il en est de même en ce qui concerne la vitre 10 de custode 5 située verticalement dans le prolongement de la vitre 70 de porte, sachant bien entendu que dans le cas d'un véhicule du type d'une berline traditionnelle, la vitre 10 est agencée sur une porte arrière tandis que le vitre 70 se trouve positionnée sur une porte avant. La vitre 10, représentée en FIG.1 en position haute, dite également de fermeture, est en partie supérieure en appui contre le toit 2 alors représenté en position de fermeture de l'habitacle du véhicule et contre un bras de custode 5. Chacune des vitres 10 et 70 comprennent, outres les bords en appui contre le toit, respectivement des bords 13 et 73 s'étendant sensiblement verticalement au véhicule. Afin de rendre possible le déplacement des vitres 10 et 70 entre des positions de fermeture et d'ouverture totale ou partielle, chaque vitre est montée sur un support comprenant une partie montée solidaire de la porte ou d'un côté de caisse. En FIG.2, on a représenté un support 20 de vitre de custode, qui comprend un châssis destiné à être monté rigidement à la caisse du véhicule, et un plateau 21 lié à coulissement le long de chemins définit dans le châssis. A titre d'exemple, le plateau 21 représenté en FIG.2 comprend trois curseurs, deux d'entre-eux coulissant au travers d'un chemin, le troisième étant monté coulissant le long d'un bord du châssis. Le plateau 21 comprend plusieurs passages 21 débouchant, c'est-à-dire traversant la paroi du châssis. Tel que cela est représenté en FIGs.2 et 4, chaque passage 21 est sensiblement de section carrée. Comme cela est représenté plus particulièrement en FIG.3, la vitre 10 est montée sur le plateau par l'intermédiaire d'un moyen de maintien 30 comprenant au moins un axe 31 muni à l'une de ses extrémités d'une tête 34, dont une des faces perpendiculaires à l'axe 31 est destinée à venir en appui contre un élément de renfort 50. Dans l'illustration faite en FIG.5, le moyen de maintien 30 de la vitre 10 comprend trois axes 31 montés de façon libre en rotation sur l'élément de renfort 50. L'élément de renfort 50 est par exemple une plaque en acier qui est en forme de L, et 25 qui est destinée à passer au droit de chacun des passages 21 du plateau. La vitre 10 est ainsi agencée entre le plateau 21 du support 20 et l'élément de renfort 50. Afin d'éviter que la vitre 10 ne vienne en contact avec chacun des axes 31 dudit moyen de maintien, il est fait recours à un moyen de protection de la vitre 60 comprenant des brides 61 et 62 destinées à être montées directement en appui respectivement entre une 30 face de la vitre 10 et un écrou 32, et entre une face parallèle opposée de la vitre et l'élément de renfort 50. En ce qui concerne l'axe 31, il comprend par exemple une tige de section sensiblement cylindrique qui comprend à son extrémité libre, c'est-à-dire à l'extrémité dépourvue d'une tête 34, un filetage qui rend apte le vissage de l'écrou 32. Bien entendu tout ou partie de la tige peut être filetée, dans quel cas l'axe 31 et assimilable à une vis, sur laquelle un écrou 32 est destiné à être vissé. Chaque écrou 32 comprend un corps 33 dont une face, celle orientée en direction de la vitre, est par exemple rendue solidaire d'une rondelle 35. Un trou fillette, ménagé dans le corps 33 de l'écrou, s'étend de façon sensiblement coaxiale à un trou ménagé dans la rondelle 35. Le corps 33 et la rondelle 35 sont par exemple réalisées d'un seul tenant dans un matériau de nature différente de celui utilisé dans la fabrication des brides 61 et 62 de protection de la vitre afin de réduire les frottements entre ces pièces. Par exemple, les pièces dudit moyen 30 de maintien de la vitre sont fabriquées en acier, tandis que les pièces dudit moyen 60 de protection de la vitre sont fabriqués en matière plastique. Chaque axe 31 est destiné à s'étendre au travers de passages coaxiaux ménagés dans les brides 61 et 62. En appliquant ainsi un couple de serrage Cs sur chaque écrou 32, la vitre 10 est maintenue par compression exercée par chacune des têtes 34 et par chacun des écrous 32 associés, entre le plateau 21 et l'élément de renfort 50. Pour favoriser le réglage de la position de la vitre 10 de custode par rapport au support 20, chacun des passages 21 du plateau est de dimension supérieure au diamètre de chaque axe 31 afin de laisser entre chaque axe 31 et le bord périphérique de chaque passage 21, des jeux de réglage en X et en Z suffisants. Ces jeux Jx et Jz rendent avantageusement apte le montage de la vitre 10 sur le support 20 selon des réglages initiaux prédéterminés. Pour permettre le réglage plus fin de la vitre 10, au moins un des axe 31 comprend en son extrémité libre un moyen 40 de réglage angulaire qui, tout en maintenant serrée la vitre 10 sur le support 20, rend apte la rotation en Y de la vitre sur le support. Ledit moyen 40 de réglage comprend un élément d'entraînement 41, telle une empreinte pratiquée à l'extrémité libre de l'axe 31. Cet élément d'entraînement 41 est avantageusement destiné à recevoir de la part du monteur, un couple de réglage Cr qui assure la rotation de la vitre. En fait, le couple de réglage Cr donné par le monteur à l'axe 31 muni de l'empreinte, est transmis à la vitre 10 par l'intermédiaire dudit moyen 30 de maintien. Pour cela, le couple de réglage Cr doit être supérieur au couple de serrage Cs de l'écrou 32 qui, grâce à son vissage sur l'axe 31, applique un effort de serrage de la vitre 10 entre le support 20 et l'élément de renfort 50. Ainsi, le couple de réglage Cr donné par le monteur à l'empreinte 41 pratiquée sur une extrémité de l'axe 31, doit être compris entre 7 et 15 Nm, de préférence d'environ 10 Nm. Dans le mode de réalisation de la FIG.5, la vitre 10 est maintenue serrée entre le plateau 22 et le renfort 50 par l'intermédiaire de trois axes 31. Parmi ces trois axes, au moins l'un d'entre-eux comprend ledit moyen 40 de réglage, c'est-à-dire une empreinte 41 ménagée en son extrémité libre. Afin de permettre la rotation en Y de la vitre sur son support, l'axe 31 de liaison de la vitre au support est monté à rotation autour du support 20. Pour cela, la tête de l'axe 31 muni d'une empreinte 41 est montée à rotation en Y sur le renfort 50. Le réglage de la vitre 10 va maintenant être décrit en détails. Il s'agit en fait du réglage de l'affleurement longitudinal entre des bords verticaux de la vitre 70 de porte et de la vitre 10 de custode du véhicule de la FIG.1. Pour permettre cela, les vitres 10 et 70 doivent être en position déployée, c'est-à-dire en position de fermeture, dite encore en position haute, respectivement agencée sur la caisse et la porte latérale dans le cas d'un véhicule de type coupé. La vitre 10 de custode est au préalable montée sur le support 20, grâce à l'utilisation d'un poste de montage dédié qui est situé de préférence hors ligne de production. Le montage s'effectue selon un positionnement initial de la vitre sur le support. Pour rappel, le support 20 est par exemple un lève-vitre dans le cas où la vitre 10 est escamotable à l'intérieur de la caisse du véhicule. Le montage de la vitre 10 sur le support 20 est ainsi obtenu par un serrage de la vitre entre le plateau 22 de support situé d'un côté de la vitre et l'élément de renfort 50 situé d'un côté opposé de la vitre, selon un couple de serrage Cs déterminé, compris par exemple entre 6 et 10 Nm, de préférence d'environ 8 Nm. Le réglage que permet d'effectuer le dispositif de l'invention consiste principalement en la mise en parallèle des bords verticaux des vitres 10 et 70 adjacentes, en ce sens qu'il permet d'obtenir un affleurement longitudinal conforme aux préconisations de montage. Pour cela, le parallélisme d'entre ces bords verticaux est réglé par une mise en rotation d'au moins l'une des vitres 10 et 70 sur son support, en maintenant toutefois les réglages initiaux de montage de la vitre 10 sur le support 20, c'est-à-dire en gardant les paramètres généraux de réglage de la position de la vitre sur son support. Pour réaliser cela, ledit procédé comprend une étape de desserrage des écrous 32 dudit moyen de maintien 30. En fait, le monteur procède au desserrage de chacun des écrous 32 monté vissé sur un axe 31 dépourvu d'une empreinte 41 dédiée au réglage de l'affleurement longitudinal, de sorte à réduire l'effort de serrage de la vitre 10 entre le plateau 20 et le renfort 50. Puis, à l'aide d'un gabarit, il est procédé à la mesure du jeu en X séparant les bords verticaux des vitres 10 et 70 adjacentes. En fait, le monteur place un gabarit entre les deux vitres, et contrôle le parallélisme entre ces dernières. Dans le cas d'un défaut de parallélisme en X, c'est-à-dire dans le cas d'un désaffleurement longitudinal, le monteur procède à l'apport d'un couple de réglage Cr au niveau de l'empreinte 41 ménagée à l'extrémité de l'un des axes 31 dudit moyen 30 de maintien, de sorte à faire pivoter la vitre 10 autour d'un axe transversal, s'étendant perpendiculairement à la vitre, dans l'un des sens horaire et anti-horaire de rotation. Pour cela, il applique un couple de serrage Cr audit axe 31 au moyen d'un outil dédié présentant une extrémité de forme conjuguée à celle de l'empreinte 41. L'outil est par exemple une clé hexagonale male de forme conjuguée à celle de l'empreinte creuse 41 présente à l'extrémité libre de l'axe 31. L'effort de serrage donné à la vitre 10 par l'écrou 32 rend ainsi apte la rotation en Y de la vitre 10 par rapport au support 20, mais en gardant toutefois les principaux réglages initiaux de la vitre 10 sur le support 20. Le réglage minutieux en X de l'affleurement s'effectue par une rotation en Y de quelques degrés de l'axe 32. A titre d'exemple, la rotation en Y permet de rattraper un écart de jeu longitudinal d'environ 3 à 4 millimètres entre les bords des vitres 10 et 70. Lorsque les bords verticaux des vitres adjacentes 10 et 70 sont parallèles entre-eux, il est alors procédé au serrage des écrous 32 qui ont précédemment été desserrés, afin de 20 parfaire le maintien serré et définitif de la vitre 10 sur le support 20. Le dispositif de réglage de l'affleurement longitudinal de deux vitres adjacentes contiguës est remarquable en ce qu'il permet de garder les paramètres de réglages initiaux de la vitre sur son support. De plus, il est de fabrication relativement simple et peu coûteuse, consistant principalement en la réalisation d'une empreinte pratiquée sur 25 l'extrémité libre d'au moins l'un des axes dudit moyen de maintien de la vitre sur le support. Sans sortie du périmètre de l'invention, le dispositif de réglage de la vitre précédemment décrit, permet aussi de régler la vitre par rapport à un autre élément de carrosserie adjacent sans perdre l'intégralité des réglages initiaux qui ont été donnés pour 30 le montage correct d'une vitre sur son support
L'invention concerne un dispositif de réglage de la position d'une vitre (10) de véhicule automobile par rapport à un autre élément de carrosserie, la vitre (10) étant reliée à la structure du véhicule au moyen d'un support (20), ledit dispositif de réglage comportant au moins un moyen de maintien (30) de la vitre sur le support.Le dispositif de réglage se caractérise en ce que ledit moyen de maintien intègre un moyen de réglage (40) angulaire de la vitre sur le support.L'invention concerne également à un procédé de réglage d'une vitre comportant une étape d'utilisation dudit moyen (40) de réglage angulaire de la vitre.
1. Dispositif de réglage de la position d'une vitre (10) de véhicule automobile par rapport à un autre élément de carrosserie, la vitre (10) étant reliée à la structure du véhicule au moyen d'un support (20), ledit dispositif de réglage comportant au moins un moyen de maintien (30) de la vitre sur le support, caractérisé en ce que ledit moyen de maintien intègre un moyen de réglage (40) angulaire de la vitre sur le support. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux moyens de maintien (30) de la vitre (10) sur le support (20), et en ce qu'au moins un desdits moyens de maintien (30) intègre un moyen de réglage (40) angulaire de la vitre sur le support. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit moyen de réglage (40) angulaire de la vitre sur le support comprend un élément d'entraînement (41) en rotation de tout ou partie d'au moins un desdits moyens de maintien (30) autour du support (20), ledit élément d'entraînement (41) étant destiné à recevoir un couple de réglage Cr transmissible à la vitre (10) par l'un desdits moyens de maintien, afin de déplacer angulairement la vitre par rapport au support (20). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la vitre (10) comprend au moins une ouverture (11) disposée sensiblement au droit d'un passage (21) ménagé dans le support (20), ledit moyen de maintien (30) de la vitre sur le support comprenant au moins un axe (31) relié à un élément de renfort (50) et s'étendant au travers respectivement d'un passage (21) du support et d'une ouverture (11) associée de la vitre, un élément de serrage (32) étant destiné à être monté sur ledit axe (31) de sorte qu'un couple de serrage Cs appliqué audit élément de serrage rend apte le maintien serré de la vitre (10) entre le support (20) et l'élément de renfort (50). 5. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que l'élément d'entraînement (41) définit une empreinte ménagée au niveau de l'extrémité libre dudit axe (31), ladite empreinte étant destinée à transmettre audit axe (31) un couple de réglage Cr qui permette un entraînement en rotation de la vitre (10) sur le support (20) lorsque sa valeur est supérieure à celle du couple de serrage Cs. 6. Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que l'élément de serrage (32) comprend un écrou (33) monté à rotation autour de l'axe (31), et en ce queledit axe (31) est une vis montée libre en rotation sur l'élément de renfort (50), la tête (34) de vis étant en butée contre une face extérieure (51) de l'élément de renfort. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend un unique élément de renfort (50) reliant chacune des vis (31) desdits moyens de maintien, l'élément de renfort étant une plaque sur laquelle sont ménagés des trous au travers desquels est montée à rotation au moins une vis munie d'une empreinte (41). 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le support (20) comprend un plateau mobile (22) de lève-vitre, plusieurs l0 passages (21) étant ménagés dans ledit plateau, au moins l'un des passages étant destiné à recevoir un axe (31) muni d'une empreinte (41). 9. Procédé de réglage d'une vitre (10) par rapport à un autre élément de carrosserie d'un véhicule automobile, ledit autre élément de carrosserie étant par exemple une vitre (70) adjacente positionnée dans le prolongement de la vitre (10) à régler 15 angulairement autour d'un axe (31) transversal s'étendant au travers d'un support (20) au moyen du dispositif de réglage conforme aux précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste en un montage de la vitre (10) sur le support (20) se terminant par une étape de serrage de la vitre (10) entre le support (20) et un élément de renfort (50), suivi d'un montage du module ainsi composé sur la 20 structure du véhicule, puis en une mesure du jeu de montage entre un bord (13) de la vitre (10) à régler et un bord (73) de l'autre vitre (70) lorsque les vitres (10, 70) sont en position de fermeture de l'habitacle du véhicule, puis en un réglage angulaire de la vitre (10) par rapport au support en apportant un couple de réglage Cr au niveau de l'empreinte (41) pratiquée sur ledit axe (31). 25 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'étape de serrage de la vitre (10) entre le support (20) et l'élément de renfort (50) consiste à appliquer au niveau de chacun des écrous (32) un même couple de serrage Cs dont la valeur est inférieure à celle devant être appliquée au niveau de l'empreinte (41) dudit axe (31) pour obtenir un réglage angulaire de la vitre (10) sur ledit support (20) et ainsi 30 obtenir que le bord (13) de la vitre (10) à régler soit parallèle au bord (73) de la vitre (70). 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de blocage définitif de la vitre (10) sur le support (20) consistant en un serrage de l'écrou (32) de chacun desdits moyens de maintien (30) de la vitre (10), l'opérationde serrage visant en l'apport d'un couple de serrage Cs dont la valeur est supérieure à celle du couple de réglage Cr apporté à l'empreinte (41) dudit moyen de réglage angulaire de la vitre (10) par rapport au support (20).5
B
B60,B62
B60J,B62D
B60J 1,B62D 65
B60J 1/17,B62D 65/06
FR2901688
A1
BOITIER D'ORTHODONTIE AUTO BLOQUANT
20,071,207
-1- L'objet de cette description concerne la structure d'accueil d'un arc de redressement dentaire dans un boîtier d'orthodontie et la position de l'arc dans cette structure. Un boîtier d'orthodontie est classiquement collé directement par sa base sur la face antérieure ou postérieure d'une dent ou bien soudé sur une bague elle même scellée autour de la dent. La face opposée de la base comprend une gorge de section carrée ou rectangulaire pour recevoir l'arc. Il s'agit d'une simple gorge transversale rectiligne dans laquelle l'arc est maintenu en place par une ligature mobile soit élastique soit faite d'un fin fil d'acier hyper trempé. De plus, selon l'art antérieur, des auxiliaires incorporés au boîtier semi amovibles tels que tirettes, clavettes, ressorts, couvercles, charnières, clips, sont plus récemment venus créer des boîtiers dits auto ligaturant, souvent assez volumineux, compliqués, onéreux et d'emploi fastidieux. Le boîtier selon l'invention est un boîtier d'orthodontie comprenant une structure d'accueil et une portion d'arc de redressement dentaire de sorte que celui ci reste auto verrouillé dans sa structure sans recourir à des d'auxiliaires mobiles ou semi amovibles. Les simples changements de forme et de direction de la structure, suffisent à dresser à l'arc dentaire un obstacle à sa sortie de la gorge. Il y reste verrouillé jusqu'à l'intervention de l'opérateur. Dans un mode de réalisation , on situe d'abord le boîtier dans l'espace : on le considère collé sur la face visible d'une incisive inférieure, le patient debout face à l'observateur, donc face au lecteur. Sa largeur est de 3mm. L' arc de redressement dentaire choisi est fait d'un fil ressort en alliage de Nickel Titane dit thermo élastique à mémoire de forme, de section rectangulaire et de dimension connue : 0,56 mm X 0,72 mm. Cet arc ressort de redressement est nommé ici : fil . Cette structure se compose d' une entrée de gorge et de la gorge elle même : l'entrée n'est plus traditionnellement rectiligne, mais ses extrémités sont décalées frontalement par rapport à son milieu : En débouchant dans la gorge les extrémités et le milieu s'alignent. Ainsi se dresse entre l'entrée et la gorge une paroi faisant obstacle à la sortie du fil. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente une projection frontale de la structure et du fil dans la gorge. Les figures 1A et 1B représentent la position du fil respectivement fléchi dans l'entrée et au repos dans la gorge. La figure 1C est une variante de la description. La figure 2 est coupe frontale d'une extrémité de la structure, selon La figure I B. La figure 3 est une coupe verticale d'une extrémité de la structure selon la figure I B. Les figures 4 et 5 représentent des coupes frontales d'une variante de l'invention. Le figure 6 est une coupe médiane de la structure selon cette variante. La figure 7 est une coupe verticale d' une extrémité de la structure selon cette variante 35 La figure 5A est une vue frontale d'une variante de cette réalisation . Les figures 8, 9 et 10 reprennent les figures 5, 6 et 7 selon une autre variante de l'invention. 1 -2- Les figures 11A, 11B et 11c représentent les vues supérieures de pinces créées pour former le fil, selon les différentes utilisations. La figure 12 est une vue frontale des mors A et B des pinces enserrant le fil. La description fait référence aux figures 1,1A,1 B , 2 et 3 . Sur la Fig. 1, la première partie de la structure, l'entrée, convexe vers le bas, en arc de cercle est limitée par une partie supérieure 3a et une partie inférieure 3b. Le fil 1B est montré rectiligne, dans sa gorge. L'entrée se dirige en arrière vers la base 2. Sur les côtés, Fig. 2, le fil passe en 5 entre les bords 3a et 3b en prenant la forme convexe du bord 3a. M est le milieu de la structure. Les deux extrémités E du fil, fig. 1A, ne sont pas alignées avec le milieu. En arrière l'entrée débouche dans la gorge. Celle ci devient rectiligne. Les extrémités E étant restées fixes, c'est le milieu M qui s'aligne sur celles ci selon une direction parallèle à la base, Fig. 1 B. Dans ce mouvement se sont dressées les zones triangulaires supérieures 4 derrière lesquelles le fil vient spontanément se verrouiller en passant de la position fléchie à la position rectiligne de repos dans sa gorge. La distance orthogonale 6 entre 3a et 3b égale l'épaisseur du fil . Il est à noter que le passage 5 du fil fléchi est plus grand que 6. Dans sa gorge le fil repose sur l'arête 7. En arrière il est contre la base 2. Selon une coupe d'une extrémité, Fig. 3 , sur les quatre faces du fil, les zones de contact avec la structure sont soit une ligne, l'arête 7, soit une surface. Dans cette réalisation, l'entrée et la gorge n'occupent qu'une partie de la largeur du boîtier. Selon une variante de cette description, Fig. 1C, la structure 3a et 3b est d'un seul tenant et occupe toute la largeur du boîtier. En plus les zones de blocage 4 pourraient se répartir de chaque côté du fil, non représentées ainsi sur les dessins. Une première variante de l'invention fait référence aux figures 4,5,6 et 7. Les parties supérieures 3a et inférieure 3b se réunissent pour occuper toute la largeur du boîtier, mais ici c'est le milieu M qui reste fixe et les extrémités E qui viennent s'aligner sur lui. Le fil vient se verrouiller en bas derrière les zones triangulaires 4 qui se sont dressées quand les extrémités E se sont rabattues en bas, parallèlement à la base 2. Sur une coupe médiane selon M, Fig. 6, le fil 1B est montré au repos, au contact par trois de ses côtés, de : la base 2, l'arête tangente à 3a en haut et 3b en bas. Sur la coupe latérale Fig. 7, il 1B est en plus en rapport en avant avec les zones triangulaires 4 selon son quatrième côté. On le distingue aussi en position 1A , fléchi dans l'entrée, au contact de la surface 3a à cheval sur les zones 4 juste avant son passage en 1B ; Les zones 4 sont ici montrées recouvrant exagérément toute la face antérieure du fil 1B ; elles sont ici situées d'un seul côté du fil mais peuvent aussi se répartir de chaque côté du fil, selon une même réalisation , non représentées par un dessin. Selon une deuxième variante de la réalisation , Fig.5A , les extrémités E de l'entrée sont droites sur quelques dixièmes de millimètres et la partie convexe n'intéresse qu'une partie de sa longueur. Elle devient ainsi sinusoïdale sur certains boîtiers plus larges. 2 -3- Une troisième réalisation de l'invention fait référence aux figures 8, 9 et 10. Ces dessins reprennent ceux des figures précédentes, sauf que le contact médian du fil 1B avec 3a, montrée aussi dans le plan de la coupe , Fig. 10 , en projection , est un point : un point tangent à une surface sphérique, ici une bille de 0,8 mm de diamètre soudée en haut , au milieu de la structure. Selon sa forme, le fil tendu d'allure convexe est souvent difficile à insérer ou à déposer. Une pince est créée à cette effet, une pince ressemblant à une pince à épiler dont on adapte les mors. Ceux ci sont plus larges, environ 5 à 6 millimètres et décolletés en leur milieu. Cette ouverture de la largeur du boîtier permet son libre passage quand la pince saisit le fil de chaque coté du boîtier : 1 Fig. 11A , vue supérieure de la pince en position de préhension. Ainsi sont dégagés 4 mors d'environ 1 mm chacun de largeur, opposés deux à deux : A et B, Fig. 12 -. Frontalement leur intersection est taillée obliquement vers le bas et le milieu. Quand ils saisissent le fil, celui ci forme une boucle convexe en bas de même rayon que l'entrée de la structure. La portion de fil peur alors y passer. Pour intervenir sur les boîtiers latéraux postérieurs ou sur les boîtiers collés coté lingual les mors sont biseautés quand la pince reste droite Fig. 11B ; ou bien droits quand la pince est coudée, Fig. 11C. Comme sur un boîtier traditionnel on peux adjoindre sur les parties voisines de la structure des auxiliaires fixes telles qu'ailettes de ligatures provisoires, crochets d'ancrages pour un élastique ou un ressort de traction, non représentés par les dessins. De même, peuvent varier la distance du fil 1, Fig. 3 à la base 2 ainsi que l'angle qu'il forme avec la base 2, selon la technique opératoire utilisé. Les dimensions exprimées dans cette description ne sont pas limitatives car dépendantes entre autre des largeurs des boîtiers, des élasticités et sections des fils. Ces boîtiers sont usinés ou coulés en une ou plusieurs parties dans des matériaux communément utilisés en art dentaire : acier inoxydable, titane, plastique, céramique. A donc été décrite une structure d'accueil à un arc d'orthodontie, structure en une ou plusieurs parties occupant tout ou partie de la largeur d'un boîtier et composée d'une entrée forçant le fil à prendre une allure fléchie convexe et d'une gorge dans laquelle le fil reprend sa position de repos rectiligne pour se trouver immobilisé et verrouillé, toujours au contact d'une partie rigide de la structure sur chacune de ses quatre faces. Cette rigidité est un des avantages sur les boîtiers antérieurs. Les zones de contact peuvent être une surface, une ligne ou un point. On appréciera de même la réduction des forces de friction du boîtier le long du fil. Les formes et direction données dans la description à l'entrée et à la gorge de la structure diffèrent quand la convexité de l'entrée est dirigée symétriquement ou si l'on s'adresse à un boîtier posé sur une dent du maxillaire opposé ou sur la face linguale de la dent : la conception reste identique et ne peut faire l'objet d'une différente invention. 3
Un boîtier d'orthodontie dit « auto verrouillant » comprenant une structure d'accueil 3a et 3b à une portion d' arc de redressement dentaire 1B, composée d'une entrée convexe, transversale, dirigée vers la base du boîtier 2, et débouchant en arrière dans une gorge rectiligne transversale et parallèle à la dite base. Ces changements de forme et de direction correspondent à l'alignement des extrémités E et du milieu M entre eux dans la gorge. Ainsi se crée la paroi antérieure 4 de celle ci. Dans l'entrée, la portion d'arc de redressement 1A en prend la forme convexe, en arc de cercle. Puis il se détend 1 B dans la gorge rectiligne grâce à sa force de rappel. La paroi 4 ainsi créée, devient un obstacle à sa sortie. Il reste verrouillé dans sa gorge sans avoir eu recours à des auxiliaires mobiles ou semi amovibles. Pour l'y insérer ou l'en dégager, une pince vient saisir l'arc de chaque côté du boîtier ; le dessin de ses mors A et B est tel qu'ils donnent à la portion d'arc incorporé une forme convexe de même rayon que l'entrée par laquelle il peut alors passer.
1) Un boîtier d'orthodontie comprenant une base, une portion d'un fil de redressement dentaire 1B de section carrée ou rectangulaire et une structure d'accueil à ce fil, composée d'une entrée transversale, convexe, dirigée vers la base, et débouchant dans une gorge transversale rectiligne de telle sorte que la portion de fil y étant incorporé prenne une forme fléchie, tendue, en arc de cercle (1A) dans l'entrée et une forme rectiligne de repos (1B) dans la gorge. 2) Un boîtier d'orthodontie selon la 1 caractérisé en que la structure d'accueil est composée de deux parties (3a et 3b) situées chacune de part et d'autre du fil et dont l'une au moins forme un obstacle (4) à la sortie du fil (1 B) lorsqu'il est dans sa forme rectiligne de repos. 3) Un boîtier d'orthodontie selon la 1 caractérisé en ce que la dite structure (3a et 3b) occupe tout ou partie de la largeur du dit boîtier. 4) Un boîtier d'orthodontie selon la 1 caractérisé en ce que la forme convexe de la dite entrée intéresse tout ou partie de sa totalité. 5) Un boîtier d'orthodontie selon la 1 caractérisé en ce que les quatre côtés du dit fil sont en contact avec la dite structure dans la dite gorge. 6) Un boîtier d'orthodontie selon les 1 et 6 caractérisé en ce que les dits contacts sont une surface, une ligne ou un point.
A
A61
A61C
A61C 7
A61C 7/28,A61C 7/04
FR2899619
A1
AGENCEMENT DE TRANSMISSION DE MOUVEMENT ENTRE NOTAMMENT UN VERROU ET UNE SERRURE DE PORTE DE VEHICULE
20,071,012
L'invention concerne un agencement de transmission de mouvement entre un organe rotatif de sortie tel qu'un verrou d'un véhicule automobile et un organe rotatif d'entrée d'un mécanisme telle qu'une serrure de véhicule automobile du type comprenant un dispositif de transmission de mouvement interposé entre les deux organes rotatifs et comportant un arbre de transmission dont les deux extrémités constituent avec les organes rotatifs de sortie et d'entrée des joints de transmission articulés autorisant un désalignement axial, chaque extrémité présentant la forme générale d'une rotule coopérant avec une partie d'organe rotatif complémentaire. Un agencement de transmission de ce type est connu par le brevet européen EP0943759. La figure 1 représente la partie de l'agencement qui est intéressant dans le cadre de l'invention. Sur cette figure, l'organe rotatif de sortie est désigné par la référence 1, l'organe rotatif d'entrée du mécanisme de serrure par la référence 2 et l'arbre de transmission du mouvement de l'organe de sortie 1 à l'organe d'entrée 2 par la référence 3. L'extrémité 4 de l'arbre 2, destinée à s'engager dans l'organe rotatif de sortie 2 est retenue dans l'organe 1 par une tige cylindrique d'articulation 6 traversant un orifice radial 7 de l'organe 1 et une fente diamétrale 8 se rétrécissant de chaque côté de la périphérie vers le centre. L'autre extrémité de l'arbre de transmission 3 comporte également une tête de forme générale sphérique 9 pourvue de deux tenants diamétralement en saillis 10 et destinés à s'engager dans des fentes axiales 11 complémentaires de l'organe d'entrée 2 du mécanisme de serrure. Cet agencement connu présente l'inconvénient de présenter une structure relativement complexe et surtout de nécessiter pour l'établissement du joint pivotant entre l'organe de sortie 1 et l'arbre de transmission 3 une pièce séparée, à savoir l'axe 6, impliquant, de plus, une opération d'assemblage supplémentaire. De plus, cet agencement connu nécessite deux arbres de transmission différents pour les portes gauche et droite. L'invention a pour but de proposer un agencement qui pallie les inconvénients qui viennent d'être énoncés. Pour atteindre ce but, l'agencement selon l'invention est caractérisé en ce qu'au moins l'extrémité en forme de côté verrou du dispositif de transmission de mouvement est une rotule à facettes dont le nombre est défini en fonction de l'angle entre le verrou et la serrure. Selon une caractéristique de l'invention, l'agencement selon l'invention comporte des moyens permettant l'utilisation du même agencement pour des portes droite et gauche du véhicule. Selon une autre caractéristique de l'invention, ce moyen réside dans le choix du nombre de facettes. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite ne référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective, schématique, d'un agencement transmission de mouvement entre un verrou et une serrure d'une porte de véhicule automobile, selon l'état de la technique ; - la figure 2 est une vue en perspective d'un 25 agencement selon l'invention, la partie de la serrure étant omise ; - les figures 3 et 4 sont des vues schématiques illustrant la rotule-cardan du côté serrure par rapport au verrou respectivement pour la porte gauche et la porte 30 droite, - les figures 5 et 6 sont des vues en perspective de l'agencement selon l'invention dans une vue selon la flèche V, de la figure 2, respectivement pour la porte gauche et la porte droite, - la figure 7 est une vue schématique illustrant la façon de calculer le nombre de facettes d'une rotule-cardan à facettes selon l'invention. Sur la figure 2 qui illustre un agencement de transmission de mouvement entre un verrou et une serrure d'une porte d'un véhicule automobile, selon l'invention la référence 13 désigne un mécanisme de verrou comportant un stator en deux parties assemblables 14, 14' et un ensemble barillet 15, la référence 17 l'arbre de transmission des mouvements du verrou à la serrure (non représentée). Les deux extrémités de l'arbre 17 destinées à coopérer avec le verrou et la serrure sont réalisées sous forme de rotules à facettes 18, 22, la rotule 18 côté verrou constituant un cardan engagé dans un embout de cardan de forme complémentaire 19. Selon une autre caractéristique de l'invention, le cardan à facettes 18 est configuré de façon à ne permettre que deux positions de montage pour éviter tout risque d'erreur de montage. Le dispositif de détrompage prévu à cette fin comporte, dans l'exemple représenté, un tenon ou ergot 26 en saillie sur une facette 20 du cardan et deux rainures appropriées 27, dans la face interne également facettée de l'embout cardan 19, l'ergot étant destiné à s'engager dans l'une ou l'autre des deux nervures. Les figures 5 et 6 illustrent le montage d'un même agencement de transmission selon l'invention sur une porte gauche et une porte droite, comme l'indique les lettres G et D. En se référant à la figure 7, on décrit ci-après une méthode d'établissement du nombre de facettes du cardan 18 pour obtenir à la fois l'angle a souhaité entre le verrou et la serrure et l'utilisation du même agencement sur la porte droite et la porte gauche du véhicule. Les lignes Y et Z' sur la figure 7 indiquent respectivement les positions "verrou à droite" et "verrou à gauche". Pour assurer cette même utilisation, on prolonge diamétralement la ligne Z' donnant la ligne Z délimitant avec la ligne verticale également l'angle a. On obtient pour le nombre de facettes C entre les deux lignes Y et Z, du côté gauche de la ligne verticale et l'angle A d'une facette, la relation : 180 - 2î = C x A En considérant B le nombre de facettes de l'autre côté et N le nombre de facettes total, on peut formuler le système d'équations suivant : 180 - 2î = C x A N = C + B N x A = 360 B > C 15 N, C et B étant des nombres entiers avec N le plus faible possible. A titre d'exemple, en appliquant ces équations, on obtient pour un angle î = 10 imposé par le véhicule les 20 valeurs C = 4, A = 40 , B = 5 et N = 9. Il ressort de la description qui vient d'être faite, que l'invention permet de ne réaliser qu'un seul cardan utilisable à la fois pour des portes gauche et droite, ce qui permet de supprimer des pièces supplémentaires, comme le 25 montre la comparaison de la figure 2 à la figure 1 illustrant l'état de la technique. Ci-avant l'invention a été décrite à titre d'exemple dans son application à des véhicules automobiles. Or, l'invention est utilisable dans tous les cas où le problème 30 correspond à celui qui vient d'être invoqué en relation avec les véhicules automobiles. 10
L'invention concerne un organe rotatif de sortie tel qu'un verrou de porte de véhicule automobile et un organe rotatif d'entrée d'un mécanisme tel qu'une serrure de porte de véhicule automobile.Cet agencement est du type comprenant un dispositif de transmission de mouvement interposé entre les deux organes rotatifs (18, 23) et comportant un arbre de transmission dont les deux extrémités constituent avec les organes rotatifs de sortie et d'entrée des joints de transmission articulés autorisant un désalignement axial. Chaque extrémité présentant la forme générale d'une rotule coopérant avec une partie d'organe rotatif complémentaire. L'agencement est caractérisé en ce qu'au moins la rotule (18) côté verrou de l'arbre de transmission (17) est une rotule à facettes (20) dont le nombre est défini en fonction de l'angle (alpha) entre le verrou (13) et la serrure.L'invention est utilisable dans des véhicules automobiles.
1. Agencement de transmission de mouvement entre un organe rotatif de sortie tel qu'un verrou de porte de véhicule automobile et un organe rotatif d'entrée d'un mécanisme tel qu'une serrure de porte de véhicule automobile, du type comprenant un dispositif de transmission de mouvement interposé entre les deux organes rotatifs et comportant un arbre de transmission dont les deux extrémités constituent avec les organes rotatifs de sortie et d'entrée des joints de transmission articulés autorisant un désalignement axial, chaque extrémité présentant la forme générale d'une rotule coopérant avec une partie d'organe rotatif complémentaire, caractérisé en ce qu'au moins la rotule (18) côté verrou de l'arbre de transmission (17) est une rotule à facettes (20) dont le nombre est défini en fonction de l'angle (a) entre le verrou (13) et la serrure. 2. Agencement selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens permettant l'utilisation du même dispositif de transmission pour des portes droite et gauche du véhicule. 3. Agencement selon la 2, caractérisé en ce que le moyen précité réside dans le choix du nombre de facettes {20). 4. Agencement selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que le nombre de facettes est déterminé en fonction de l'angle (a) entre le verrou et la serrure et le fait d'utilisation du même mécanisme de transmission pour les portes gauche et droite. 5. Agencement selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de détrompage{26, 27) du montage sur les portes gauche et droite du véhicule. 6. Agencement selon la 5, caractérisé en ce que le dispositif de détrompage comporte un ergot (26) en saillie d'une facette (20) de la rotule à facettes (18) et deux rainures (27) dans la face de l'embout de réception de la rotule coopérant avec cette dernière, l'ergot étant destiné à s'engager dans l'un ou l'autre des deux rainures.10
E
E05
E05B
E05B 17,E05B 65
E05B 17/04,E05B 65/12
FR2900582
A1
JOUET AVEC DES PIECES LIEES
20,071,109
Certains enfants aiment jouer avec des jouets qui peuvent être démontés et remontés. En particulier, des jouets qui se caractérisent par un démontage automatique qui ressemble à un accident ou une explosion peuvent être très populaires. Le chaos simulé d'un accident ou d'une explosion peut ajouter un élément d'excitation au jeu. Les inventeurs ont reconnu que des jouets qui peuvent être démontés comprennent souvent de nombreuses pièces séparées qui sont faciles à perdre. Par ailleurs, le mode d'explosion peut être d'une courte duré, en procurant seulement un moment de stimulation visuelle. Par conséquent, un jouet qui comprend une multiplicité de pièces qui peuvent s'écarter du jouet dans un mode d'accident ou d'explosion est prévu. Les pièces peuvent être liées au jouet, et au moins certaines des pièces peuvent rester au moins partiellement suspendues à l'écart du sol par les liens après s'être éloignées du corps du jouet. Les liens peuvent être fabriqués à partir d'une matière au moins partiellement élastique qui permet aux pièces de continuer à se déplacer une fois qu'un accident ou une explosion simulé est terminé. La multiplicité de pièces peut être remise en place par un mécanisme commun de telle sorte que chaque pièce individuelle ne doit pas être remise en place séparément. Les pièces liées peuvent être pourvues d'une clé sur le corps afin de faciliter le retour des pièces à clé vers sensiblement le même emplacement chaque fois que les pièces sont ramenées vers un état rétracté. Selon un premier aspect de l'invention, le jouet comprend : un corps ; une multiplicité de liens reliés de manière mobile au corps ; une multiplicité correspondante de pièces liées reliées à la multiplicité de liens et mobiles entre un état rétracté dans lequel la multiplicité de liens maintient les pièces liées à proximité du corps et un état sorti dans lequel la multiplicité de liens maintient les pièces liées à l'écart du corps ; un mécanisme de déclenchement relié de manière opérationnelle à la multiplicité de liens et prévu pour déplacer la multiplicité de pièces liées de l'état rétracté vers l'état sorti en réponse à un événement de déclenchement; un premier guide dirigeant au moins un des liens dans une première direction; et un deuxième guide dirigeant le au moins un lien dans une deuxième direction, différente de la première direction. Selon un second aspect de l'invention, le jouet comprend : un corps ; une multiplicité de liens reliés de manière mobile au corps ; une multiplicité correspondante de pièces liées reliées à la multiplicité de liens et mobiles entre un état rétracté dans lequel la multiplicité de liens maintient les pièces liées à proximité du corps et un état sorti dans lequel la multiplicité de liens maintient les pièces liées à l'écart du corps ; et un mécanisme de déclenchement relié de manière opérationnelle à la multiplicité de liens et prévu pour déplacer la multiplicité de pièces liées de l'état rétracté vers l'état sorti en réponse à un événement de déclenchement; le mécanisme de déclenchement étant prévu pour déplacer au moins deux des pièces liées de l'état sorti vers l'état rétracté en réponse à une force appliquée sur une pièce de la multiplicité de pièces liées. Selon un troisième aspect de l'invention, le jouet comprend : un corps (12); une multiplicité de liens (18, 76) reliés de manière mobile au corps (12); une multiplicité correspondante de pièces liées (20, 70) reliées à la multiplicité de liens (18, 76), au moins certaines des pièces liées (70) comprenant une partie de panneau (72) et une partie de clé (74), le lien (76) étant relié à la partie de clé (74), et la partie de clé (74) étant conformée afin de faciliter l'alignement de la pièce liée {70) avec le corps (12) lorsqu'elle est déplacée de l'état sorti vers l'état rétracté; et un mécanisme de déclenchement relié de manière opérationnelle à la multiplicité de liens (18, 76) et prévu pour déplacer la multiplicité de pièces liées (20, 70) d'un état rétracté vers un état sorti en réponse à un événement de déclenchement. La figure 1 montre un exemple de dans un état rétracté. La figure 2 montre le jouet de la figure 1 avec les pièces liées dans un état sorti. La figure 2A montre schématiquement une partie de l'ensemble de liaison du jouet de la figure 1. La figure 3 montre le jouet de la figure 1 avec les pièces liées dans un état sorti et avec une configuration à gueule ouverte. Les figures 4A et 4B montrent schématiquement un exemple de mécanisme de déclenchement destiné à déplacer les pièces liées depuis un état rétracté jusqu'à un état sorti. Les figures 4C et 4D montrent schématiquement comment le mécanisme de déclenchement des figures 4A et 4B peut être configuré afin d'éviter un déclenchement accidentel lorsque le jouet est déplacé dans une configuration à gueule ouverte. Les figures 5A, 5B et 5C montrent schématiquement un exemple de mécanisme de déclenchement destiné à déplacer le jouet dans une configuration à gueule ouverte. La figure 6 montre un exemple de pièce liée avec une clé pour alignement avec une partie de corps correspondante. La figure 7 montre une variante de véhicule jouet ayant un style de corps différent et un mécanisme de déclenchement différent. La figure 8 montre un jouet de la figure 1 dans un exemple de conditionnement qui facilite la démonstration de la sortie et de la rétraction des pièces liées. La présente description se rapporte à un jouet qui comprend une ou plusieurs pièces qui sont séparables du corps du jouet, mais qui restent reliées au corps du jouet par l'intermédiaire de liens correspondants. Comme cela est expliqué ici, une transition soudaine de l'état rétracté à l'état sorti peut créer un effet visuel intéressant, simulant un accident, une explosion, ou un autre démontage dramatique. Les liens peuvent maintenir les pièces liées à l'écart du jouet et/ou au-dessus du sol, en améliorant l'effet visuel. Les pièces maintenues par des liens longs peuvent s'écarter davantage du corps, en générant l'impression que les pièces sont séparées du corps. Cet effet visuel peut être encore amplifié lorsque les liens sont configurés pour tordre ou courber les pièces lorsqu'elles sortent, et/ou lorsque les liens sont configurés afin de permettre aux pièces liées sorties d'osciller, vibrer ou se balancer. Par ailleurs, les pièces sorties peuvent facilement être ramenées vers l'état rétracté. Bien que la présente description décrive un véhicule jouet comme exemple, il est évident que les concepts décrits ici peuvent également être parfaitement appliqués à une variété de jouets différents. Par exemple, des liens peuvent être utilisés pour sortir les yeux, les dents, et/ou d'autres parties d'un jouet en forme de monstre. Ces caractéristiques ainsi que d'autres sont expliquées ci-dessous à titre d'exemple non limitatif. La figure 1 montre un exemple de jouet 10 avec des pièces liées dans un état rétracté, et la figure 2 montre le même jouet avec les pièces liées dans un état sorti. La figure 3 montre le même jouet dans une configuration à gueule ouverte. Bien que la fonctionnalité de gueule ouverte puisse être combinée avec les pièces liées, ceci n'est pas exigé dans toutes les formes de réalisation. Dans la forme de réalisation illustrée, le jouet est une voiture, bien que cela ne soit pas exigé. La voiture 10 comprend une carrosserie 12, des roues avant 14, des roues arrière 16, des liens 18, et des pièces liées 20. Comme cela peut se voir en traits en pointillé, les liens peuvent être au moins partiellement enfermés dans la carrosserie 12 dans l'état rétracté. Par conséquent, le mécanisme de liaison peut être au moins partiellement caché de telle sorte qu'il n'est pas évident que le jouet est configuré différemment de la plupart des autres jouets. La longueur d'un lien affecte la distance sur laquelle les pièces peuvent s'éloigner du corps. Les liens longs peuvent sortir des pièces plus loin que des liens courts. Comme cela est représenté dans les figures 1 et 2, au moins certains des liens peuvent être courbés à l'intérieur du corps de telle sorte que des parties différentes du même lien sont orientées dans des directions différentes. Par exemple, la figure 1 montre une partie 18a d'un lien 18 orientée dans une direction sensiblement parallèle à un axe longitudinal du corps et une partie 18b orientée dans une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal du corps. Le coude à approximativement 90 permet au lien d'être plus long que ce qu'il serait s'il était disposé principalement seulement perpendiculairement à l'axe longitudinal du jouet. En général, une extension de lien accrue peut être réalisée en alignant un mécanisme de coulissement près d'un axe plus long du jouet, et en courbant alors les liens individuels afin de sortir du corps dans différents emplacements avec des trajectoires souhaitées. Un lien peut être courbé virtuellement de n'importe quelle valeur afin d'obtenir une extension de lien souhaitée dans un emplacement souhaité. Dans encore un autre exemple un ensemble de lien et/ou de glissière peut comprendre de multiples coudes ou plis (coudes à 180 ), en permettant ainsi à la longueur d'un lien d'être plus longue que n'importe quelle dimension du jouet. D'une manière similaire, un lien peut être bobiné, d'une façon similaire à un mètre à ruban, afin d'être relativement long tout en occupant peu d'espace à l'intérieur du corps. Les liens peuvent être fabriqués à partir de matières au moins partiellement élastiques telles qu'une matière plastique et/ou du caoutchouc. L'élasticité des liens peut leur permettre d'être courbés et/ou de tourner à l'intérieur du corps afin d'obtenir des extensions plus longues. Par ailleurs, l'élasticité peut permettre aux pièces liées d'osciller ou de vibrer une fois sorties. Dans certaines formes de réalisation, les liens peuvent être pré-torsadés, de telle sorte que les pièces liées semblent tourner lorsqu'elles sortent d'un corps. Les liens peuvent de manière additionnelle ou en variante comprendre une surface conformée qui facilite le mouvement lorsque les pièces sortent. Dans certaines formes de réalisation, certains liens peuvent avoir une torsion ou une conformation de surface différente des autres liens. Au moins certains des liens peuvent être construits dans des matières suffisamment résistantes et s'éloigner du jouet avec une trajectoire suffisamment élevée de telle sorte que la pièce liée est suspendue à l'écart du sol lorsqu'elle est totalement sortie. Les liens individuels peuvent être construits différemment l'un de l'autre. Par exemple, les liens individuels peuvent avoir des longueurs différentes, peuvent être courbés dans différentes directions, peuvent être courbés avec des valeurs différentes, peuvent avoir des torsions différentes, et/ou peuvent avoir des élasticités et/ou des rigidités différentes. Comme cela est représenté en traits en pointillé dans les figures 1 à 3, chaque lien de la multiplicité de liens peut être fixé sur une glissière 22. La glissière 22 est mobile le long d'une piste 24. Du fait que les pièces liées sont fixées sur la glissière, les pièces liées se déplacent avec la glissière et peuvent sortir du corps lorsque la glissière se déplace sur la piste (figure 2). La figure 2A montre schématiquement une configuration d'exemple d'une glissière, de liens reliés à la glissière, et d'une piste. Une multiplicité de liens 18 est reliée à la même glissière 22. La glissière 22 est mobile le long de la piste 24. Une rampe 21 est également représentée, la rampe étant configurée afin de modifier la direction du lien. La rampe peut avoir une fente qui permet à un ressort de passer à travers, et le ressort peut être relié à la glissière afin de rappeler la glissière dans un état sorti. Il est à noter que les liens et la piste peuvent avoir des configurations différentes, et/ou qu'un mécanisme différent peut être utilisé pour sortir les liens. Par exemple, deux pistes ou plus peuvent être utilisées. Ainsi, certaines des pièces liées peuvent être sorties par une glissière alors que d'autres sont sorties par une glissière différente. Lorsque deux glissières ou plus, ou d'autres mécanismes d'extension, sont présents, ils peuvent être configurés afin de s'étendre en réponse au même événement de déclenchement, ou en réponse à un événement de déclenchement différent. En outre, le mécanisme à glissière et piste illustré est prévu comme exemple non limitatif afin de sortir la multiplicité de liens, et d'autres mécanismes d'extension peuvent être utilisés. Les figures 4A et 4B illustrent schématiquement un mécanisme de déclenchement qui met les pièces liées en mouvement depuis un état rétracté jusqu'à un état sorti. Dans la forme de réalisation illustrée, un état sorti peut être déclenché lorsque les roues avant touchent un obstacle (c'est-à-dire qu'une collision de roue avant est l'événement de déclenchement). Comme cela a été expliqué ci-dessus, chaque lien de la multiplicité de liens peut être relié à la glissière 22. La multiplicité de liens peut initialement être guidée sur une trajectoire relativement droite correspondant à la piste 24. La direction d'un lien peut alors être modifiée par un guide, tel que les rampes 21 et 23. La glissière peut être rappelée dans une direction avant (correspondant à un lien sorti) par un ressort 28. Toutefois, un verrou 26 sur la glissière peut empêcher la glissière de se déplacer vers l'avant et de sortir les pièces liées. Le verrou peut engager n'importe quelle structure de référence appropriée, telle qu'une partie de la piste, ou une autre partie du corps du jouet. Un ressort 30 peut appliquer une force destinée à aider à maintenir le verrou dans l'état rétracté. La figure 4B montre les pièces liées se déplaçant dans l'état sorti. Afin de déclencher un état sorti, le verrou 26 peut être libéré en soulevant le verrou de telle sorte que la glissière ne peut plus résister au rappel du ressort 28. Dans l'exemple illustré, le verrou est libéré par une barre de déclenchement 32, qui transmet un mouvement vers le haut et vers l'arrière des roues avant au verrou, en libérant ainsi le verrou et en permettant à la glissière de se déplacer vers l'avant. L'essieu avant s'étend à travers une rainure 31 qui est inclinée vers l'arrière et vers le haut. Toutefois, la barre de déclenchement 32 engage l'essieu et un ressort 33 rappelle l'essieu vers sa position vers l'avant et vers le bas (figure 4A). Lorsque l'essieu est déplacé l'avant et vers le bas, la barre de déclenchement est prête à soulever le verrou 26, mais le ressort 33 empêche la barre de déclenchement de se déplacer vers le haut et vers l'arrière afin de soulever le verrou. Toutefois, si les roues avant subissent une force suffisante, le rappel appliqué par le ressort 33 peut être surmonté, et l'essieu peut se déplacer vers le haut et vers l'arrière dans la rainure 31. La barre de déclenchement peut alors transmettre ce mouvement vers la glissière, et soulever le verrou 26 (figure 4B). A ce moment-là, les pièces liées peuvent être sorties lorsque le ressort 28 tire la glissière vers l'avant. Il est à noter que le mécanisme de déclenchement décrit ci-dessus est un exemple non limitatif, et l'état sorti peut être déclenché par différents autres mécanismes. Par exemple, une barre de déclenchement peut être reliée de façon mobile à un pare-chocs plutôt qu'à un essieu de roue avant. Comme exemple non limitatif, la figure 7 montre un jouet 10' qui comprend une barre de déclenchement 32' qui s'étend depuis le pare-chocs, plutôt que l'essieu avant, jusqu'au verrou qui maintient la glissière dans un état rétracté. Les pièces liées peuvent être ramenées vers un état rétracté depuis un état sorti en repoussant une des pièces liées vers le corps, comme cela est représenté dans la figure 4A. Lorsque la pièce liée est repoussée, le lien sur lequel elle est fixée peut être forcé dans le corps, en amenant ainsi la glissière à se déplacer vers l'arrière sur la piste. Lorsque la glissière se déplace vers l'arrière, les autres liens fixés sur la glissière déplacent les autres pièces liées vers le corps. Lorsque la glissière est repoussée suffisamment loin, le verrou 26 peut être engagé, en mettant le jouet prêt pour un autre déclenchement. D'autres mécanismes de remise en place peuvent être utilisés. Par exemple, une corde à tirer peut être fixée sur la glissière et peut être utilisée pour tirer la glissière vers l'arrière, en déplaçant ainsi simultanément toutes les pièces liées depuis un état sorti jusqu'à un état rétracté. Dans certaines formes de réalisation, la glissière peut être reliée de manière opérationnelle à un moteur conçu pour déplacer la glissière en arrière vers son état rétracté. Comme cela est représenté dans les figures 4C et 4D, certaines formes de réalisation peuvent comprendre une gueule qui peut être ouverte en soulevant une partie de corps supérieure et en permettant à une partie de mâchoire inférieure de descendre. Dans ces formes de réalisation, le verrou 26 peut être aligné avec un point de pivotement P autour duquel la partie de corps supérieure est soulevée. De cette manière, le soulèvement de la partie de corps supérieur ne déplace pas le verrou en déclenchant accidentellement la glissière afin de déplacer les pièces liées dans l'état sorti. Dans le même temps, le verrou ne se déplace pas hors de la plage de la barre de déclenchement, et si un événement de déclenchement se produit, les liens peuvent être déplacés vers un état sorti, même lorsque le corps est soulevé et la gueule est ouverte. Comme cela est représenté dans la figure 3, un véhicule jouet peut comprendre de manière optionnelle une gueule qui peut s'ouvrir de manière sélective. Par exemple, une partie de corps supérieure du véhicule peut être soulevée, en permettant à une partie de mâchoire inférieure de descendre, en simulant ainsi l'aspect d'un monstre qui ouvre sa gueule. Lorsque la partie de corps supérieure est abaissée, la gueule se ferme. Ceci peut produire un effet dramatique qui est intéressant pour les enfants. Cela peut également faciliter l'utilisation de ces jouets dans des joutes simulées, dans lesquelles les jouets sont utilisés pour s'attaquer l'un l'autre. Par ailleurs, lorsqu'il est utilisé en combinaison avec les pièces liées, un véhicule apparemment normal peut soudain être transformé en un type de jouet très différent. En particulier, les pièces liées peuvent s'étendre afin de révéler des caractéristiques bestiales en dessous, et la gueule peut s'ouvrir afin d'établir un autre motif bestial. Bien sûr, d'autres transformations peuvent en variante être réalisées, et une transformation de camion en bête est prévue comme exemple non limitatif. Les figures 5A et 5B montrent schématiquement le jouet 10 qui se transforme en une configuration à gueule ouverte, dans laquelle un corps supérieur 42 se soulève et une mâchoire inférieure 44 descend par rapport au corps supérieur. Le corps supérieur 42 peut être soulevé par une main comme cela est représenté dans la figure 4D, ou bien le corps supérieur peut être soulevé automatiquement par un ressort 62. Un mécanisme de déclenchement peut être utilisé afin de coordonner l'ouverture automatique de la gueule avec un événement de déclenchement prédéterminé. Dans la forme de réalisation illustrée, le mécanisme de déclenchement est actionné par une force appliquée sur les roues avant, bien que cela ne soit pas exigé. En d'autres termes, le même événement de déclenchement peut amener la gueule à s'ouvrir et amener les pièces liées à sortir, comme cela a été expliqué ci-dessus. La figure 5A montre le mécanisme de déclenchement dans une configuration verrouillée dans laquelle un bras de verrouillage 52 fixe le corps supérieur 42 sur une partie non mobile, ou verrou 54, du jouet. Le bras de verrouillage maintient la partie de corps supérieure vers le bas lorsqu'il engage le verrou 54. Une barre de déclenchement 32 s'étend depuis l'essieu avant jusqu'à proximité de l'endroit où le bras de verrouillage 52 engage le verrou 54. La barre de déclenchement comprend une saillie 58 qui est conçue pour interrompre l'engagement du bras de verrouillage 52 avec le verrou 54 lorsque la barre de déclenchement se déplace en réponse à une force appliquée sur les roues avant. En particulier, le bras de verrouillage 52 et la saillie sont configurées de manière complémentaire de telle sorte que la saillie désengage le bras de verrouillage du verrou, comme cela est représenté dans la figure 5B. Le ressort 62 peut soulever le corps supérieur 42 lorsque le bras de verrouillage est désengagé du verrou. Il en résulte que la mâchoire inférieure 44 peut s'ouvrir vers le bas lorsque le corps supérieur se soulève. Comme cela a été décrit ci-dessus, le même mécanisme de déclenchement peut également amener les pièces liées à être sorties, comme cela est représenté dans la figure 3. Une fois que le mécanisme de liaison et le mécanisme d'ouverture de gueule ont été déclenchés, un ou bien les deux mécanismes peuvent être remis en place. Par exemple, seul le mécanisme d'ouverture de gueule peut être remis en place. Ceci peut être réalisé en poussant vers le bas le corps supérieur 42 jusqu'à ce que le bras de verrouillage 52 engage de façon sûre le verrou 54. Comme cela a été décrit ci-dessus, le mécanisme de liaison peut être remis en place en poussant vers le bas l'une des pièces liées. Le mécanisme de liaison peut être remis en place seul, ou bien le mécanisme de liaison peut être remis en place en combinaison avec le mécanisme d'ouverture de gueule. Si seul le mécanisme de liaison est remis en place, la gueule peut être manuellement ouverte par l'utilisateur, comme cela est représenté dans la figure 4D. La figure 5C montre schématiquement comment le mécanisme de liaison peut rester en place et prêt au déclenchement alors que le corps supérieur est déplacé manuellement vers le haut et vers le bas. La figure 6 montre une configuration d'exemple illustrant l'alignement entre une pièce liée et une partie d'un jouet. Comme cela est représenté dans la figure 6, une pièce liée 70 comprend un panneau 72, une partie de clé 74, et un lien 76 relié à la partie de clé 74. La partie de clé a la section la plus grande près du panneau 72. La section de la partie de clé diminue près du lien 76. En d'autres termes, la partie de clé a une surface inclinée par rapport au panneau 72. La carrosserie 12 comprend une ouverture 78 qui est complémentaire de la forme de la partie de clé 74. La configuration ci-dessus peut faciliter l'alignement entre la pièce liée et le corps. Par exemple, la partie plus petite de la partie de clé 74 est déplacée dans la partie plus grande de l'ouverture 78. De cette manière, il y a des tolérances de position accrues pendant l'engagement initial entre la partie de clé et l'ouverture. Lorsque la partie de clé est davantage insérée dans l'ouverture, les tolérances de position diminuent, et la pièce liée est guidée précisément dans une position souhaitée. Les surfaces inclinées de l'ouverture et de la partie de clé limitent le risque que la pièce liée se coince sur l'ouverture, ce qui pourrait empêcher la pièce liée d'être totalement escamotée, et pourrait empêcher de ce fait le mécanisme de liaison d'être totalement remis en place. La figure 6 montre également qu'une pièce liée peut être fabriquée avec une épaisseur qui correspond à l'épaisseur de la zone libérée par la pièce liée. De cette manière, la pièce liée peut affleurer de manière substantielle une surface extérieure du jouet lorsque la pièce liée est dans un état rétracté. La figure 8 montre un jouet 10' dans un emballage qui permet au mécanisme de liaison d'être présenté alors que le jouet reste emballé. La capacité du mécanisme de liaison à revenir en place en appuyant sur une des pièces liées permet à l'état sorti d'être déclenché de manière répétée alors que le jouet reste dans l'emballage. Dans des formes de réalisation qui comprennent une configuration à gueule ouverte, l'ouverture de gueule automatique peut également être déclenchée et remise en place. Les différentes transformations dynamiques décrites ci-dessus peuvent être coordonnées avec des lumières et des sons produits par le jouet 10. Par exemple, le châssis de jouet peut comprendre un système sonore actionné par pile qui joue des grognements, des aboiements et des rugissements préenregistrés lorsque l'ouverture de gueule et/ou la liaison est déclenchée. D'une manière similaire, le châssis peut comprendre des lumières, telles qu'un phare qui brille d'une couleur différente lorsqu'une transformation est déclenchée. Virtuellement n'importe quel nombre de sons ou d'effets visuels différents peut être utilisé pour rendre les transformations de jouet encore plus excitantes. Il est à noter que les configurations décrites ici sont des exemples par nature, et que ces formes de réalisation spécifiques ne doivent pas être considérées dans un sens limitatif, du fait que de nombreuses variantes sont possibles. Le sujet de la présente description comprend toutes les combinaisons et sous combinaisons nouvelles et non évidentes des différents systèmes et configurations, et autres caractéristiques, fonctions et/ou propriétés décrites ici
Le jouet (10) comprend un corps et une multiplicité de liens (18) reliés de façon mobile au corps. Le jouet (10) comprend également une multiplicité correspondante de pièces liées (20) reliées à la multiplicité de liens (18) et mobiles entre un état rétracté dans lequel la multiplicité de liens (18) maintient les pièces liées (20) à proximité du corps et un état sorti dans lequel la multiplicité de liens (18) maintient les pièces liées (20) à l'écart du corps. Un mécanisme de déclenchement est prévu de manière opérationnelle afin de déplacer la multiplicité de pièces liées (20) de l'état rétracté vers l'état sorti en réponse à un événement de déclenchement.
1. Jouet (10) caractérisé en ce qu'il comprend : un corps (12); une multiplicité de liens {18, 76) reliés de manière mobile au corps (12); une multiplicité correspondante de pièces liées (20, 70) reliées à la multiplicité de liens (18, 76) et mobiles entre un état rétracté dans lequel la multiplicité de liens (18, 76) maintient les pièces liées (20, 70) à proximité du corps (12) et un état sorti dans lequel la multiplicité de liens (18, 76) maintient les pièces liées (20, 70) à l'écart du corps (12); un mécanisme de déclenchement relié de manière opérationnelle à la multiplicité de liens (18, 76) et prévu pour déplacer la multiplicité de pièces liées (20, 70) de l'état rétracté vers l'état sorti en réponse à un événement de déclenchement; un premier guide dirigeant au moins un des liens (18, 76) dans une première direction; et un deuxième guide dirigeant le au moins un lien (18, 76) dans une deuxième direction, différente de la première direction. 2. Jouet (10) selon la 1, caractérisé en ce que le premier guide comprend une glissière (22) reliée de manière opérationnelle à la multiplicité de liens (18, 76) et mobile le long d'une piste (24) dans la première direction, l'évènement dedéclenchement initiant le mouvement de la multiplicité de liens (18, 76) de l'état rétracté vers l'état sorti. 3. Jouet (10) selon la 2, caractérisé en ce que la glissière (22) est rappelée vers l'état sorti et le mécanisme de déclenchement maintient la glissière (22) dans l'état rétracté à l'encontre du rappel avant l'événement de déclenchement. 4. Jouet (10) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la première direction est sensiblement parallèle à un axe longitudinal du jouet (10). 5. Jouet (10) selon la 4, caractérisé en ce que la deuxième direction est sensiblement perpendiculaire à un axe longitudinal du jouet (10). 6. Jouet (10) selon la 1, caractérisé en ce que la première direction est différente d'au moins 45 par rapport à la deuxième direction. 7. Jouet (10) selon l'une quelconque des 25 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une multiplicité de roues (14, 16) reliées de façon rotative au corps (12). 8. Jouet (10) selon la 7, 30 caractérisé en ce que au moins une roue de la multiplicité de roues (14, 16) est une partie du mécanisme de déclenchement. 20 9. Jouet (10) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le corps (12) comprend une partie de gueule supérieure (42) reliée de façon mobile à une partie de gueule inférieure (44) par l'intermédiaire d'une articulation de mâchoire. 10. Jouet (10) selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le mécanisme de déclenchement est prévu pour déplacer la partie de gueule supérieure (42) par rapport à la partie de gueule inférieure (44) en réponse à l'événement de déclenchement. 11. Jouet (10) selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que au moins certaines des pièces liées (20, 70) s'ajustent sensiblement en affleurement avec une surface du corps {12). 12. Jouet (10) selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que chaque pièce liée (70) comprend une partie de panneau (72) et une partie de clé (74), le lien (76) étant relié à la partie de clé (74), et la partie de clé (74) étant conformée afin de faciliter l'alignement de la pièce liée (70) avec le corps (12) lorsqu'elle est déplacée de l'état sorti vers l'état rétracté. 13. Jouet (10) selon la 12, caractérisé en ce qu'une section de la partie de clé (74) augmente depuis le lien (76) jusqu'à la partie de panneau (72), et le corps (12) comprend un trou (78) conformé de manière complémentaire à la partie de clé (74). 14. Jouet (10) selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que les liens (18,76) facilitent les oscillations de pièces liées (20, 70) après le déplacement de l'état rétracté vers l'état sorti. 15. Jouet (10) selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le mécanisme de déclenchement est prévu pour déplacer au moins deux des pièces liées {20, 70) de l'état sorti vers l'état rétracté en réponse à une force appliquée sur une pièce de la multiplicité de pièces liées (20, 70). 16. Jouet (10) caractérisé en ce qu'il comprend : un corps (12); une multiplicité de liens (18, 76) reliés de manière mobile au corps (12); une multiplicité correspondante de pièces liées (20, 70) reliées à la multiplicité de liens (18, 76) et mobiles entre un état rétracté dans lequel la multiplicité de liens (18, 76) maintient les pièces liées (20, 70) à proximité du corps (12) et un état sorti dans lequel la multiplicité de liens (18, 76) maintient les pièces liées (20, 70) à l'écart du corps (12); et un mécanisme de déclenchement relié de manière opérationnelle à la multiplicité de liens (18, 76) et prévu pour déplacer la multiplicité de pièces liées (20, 70) de l'état rétracté vers l'état sorti en réponse à un événement de déclenchement; le mécanisme de déclenchement étant prévu pour déplacer au moins deux des pièces liées (20, 70) de l'état sorti vers l'état rétracté en réponse à une force appliquée sur une pièce de la multiplicité de pièces liées (20, 70). 17. Jouet (10) selon la 16, caractérisé en ce que laite pièce (20) de la multiplicitéde pièces liées (20, 70) se trouve au niveau d'un sommet du véhicule. 18. Jouet {10) selon l'une quelconque des 16 et 17, caractérisé en ce que le lien (18) relié à ladite pièce de la multiplicité de pièces liées (20) se coude à au moins 45 à l'intérieur du corps (12). 19. Jouet (10) caractérisé en ce qu'il comprend : un corps (12); une multiplicité de liens (18, 76) reliés de manière mobile au corps (12); une multiplicité correspondante de pièces liées (20, 70) reliées à la multiplicité de liens (18, 76), au moins certaines des pièces liées (70) comprenant une partie de panneau (72) et une partie de clé (74), le lien (76) étant relié à la partie de clé (74), et la partie de clé (74) étant conformée afin de faciliter l'alignement de la pièce liée (70) avec le corps (12) lorsqu'elle est déplacée de l'état sorti vers l'état rétracté; et un mécanisme de déclenchement relié de manière opérationnelle à la multiplicité de liens (18, 76) et prévu pour déplacer la multiplicité de pièces liées (20, 70) d'un état rétracté vers un état sorti en réponse à un événement de déclenchement. 20. Jouet (10) selon la 19, caractérisé en ce qu'une section de la partie de clé (74) augmente depuis le lien (76) jusqu'à la partie de panneau (72), et le corps (12) comprend un trou (78) conformé de manière complémentaire par rapport à la partie de clé (74).
A
A63
A63H
A63H 17
A63H 17/26,A63H 17/02
FR2893781
A1
COMMANDE D'UN TRIAC POUR DEMARRAGE D'UN MOTEUR
20,070,525
Domaine de l'invention La présente invention concerne de façon générale les circuits de démarrage des moteurs asynchrones alimentés par une tension alternative et, plus particulièrement, un circuit de commande d'un triac actionnant un enroulement auxiliaire d'un moteur asynchrone pour son démarrage. Un exemple d'application de la présente invention concerne les compresseurs qui comportent généralement de tels moteurs asynchrones alimentés par la tension alternative du secteur. Exposé de l'art antérieur La figure 1 représente, de façon très schématique, un exemple classique de circuit de commande d'enroulements d'un moteur asynchrone. Pour simplifier, le moteur a été symbolisé par un enroulement principal Lm et un enroulement auxiliaire Ls servant au démarrage. L'enroulement principal Lm est destiné à être alimenté par une tension alternative Vac appliquée entre deux bornes 1 et 2. Un interrupteur K (par exemple, commandé par thermostat Th, par l'utilisateur, etc.) est intercalé en série avec l'enroulement Lm entre les bornes 1 et 2. Pour démarrer un moteur asynchrone, il est nécessaire de créer un couple au moyen d'un déphasage ou en injectant un courant supérieur au courant absorbé par l'enroulement Lm. C'est le rôle de l'enroulement auxiliaire Ls, connecté en parallèle avec l'enroulement principal. Cet enroulement auxiliaire ou de démarrage Ls n'est pas destiné à fonctionner en permanence. C'est pourquoi, il est généralement associé à un élément résistif 3 à coefficient de température positif (PTC) dont la résistance augmente avec la température. Cet élément 3 permet de déconnecter l'enroulement auxiliaire une fois que le moteur a démarré, le courant circu- tant alors dans l'enroulement auxiliaire étant suffisant pour que la résistance de l'élément 3 puisse être considérée comme ouvrant la branche de l'enroulement auxiliaire. Pour éviter que l'élément 3 n'engendre une dissipation permanente dans le circuit, il est généralement associé en série avec un triac T. Ainsi, comme l'illustre la figure 1, l'enroulement auxiliaire Ls en série avec l'élément 3 et le triac T sont reliés en parallèle avec l'enroulement principal Lm. La gâchette du triac T est reliée au point milieu d'une association en série d'une résistance R avec un condensateur C, connectée entre les bornes 1 et 2, une diode de redressement D étant intercalée entre la borne 1 et la résistance R avec son anode côté borne 1. Le circuit de la figure 1 est décrit dans le document EP-A-O 571 956. Lorsqu'une tension Vac est appliquée entre les bornes 1 et 2 et que l'interrupteur K est fermé, le courant qui circule dans l'enroulement Ls aide à fournir du couple au moteur pour qu'il démarre. En parallèle, le triac T est rendu passant par le courant de gâchette que lui fournissent la diode D et la résistance R. Un circuit 6 sert à décharger le condensateur C pour bloquer le triac T après un certain temps, ce qui déconnecte l'enroulement Ls. Ce temps fixé par le circuit 6 correspond au temps de démarrage. Le temps de démarrage (conduction de l'enroulement Ls) est fixé par la constante de temps apportée par la résistance R et le condensateur C. Dans un tel circuit, l'élément résistif 3 à coefficient de température positif sert plutôt de sécurité pour le cas où le triac T serait défectueux. Un inconvénient du circuit de la figure 1 est qu'il ne sert qu'une fois, lors de la mise sous tension du montage. En raison de la connexion directe de la diode D à la borne 1, il ne sert plus lorsque le thermostat coupe le moteur, le condensateur C restant chargé. Même si le circuit de déclenchement (diode D, résistance R, condensateur C) était connecté en aval de l'inter-rupteur K (anode de la diode D connectée entre l'interrupteur K et les enroulements Lm et Ls), l'absence de circuit de décharge du condensateur C nuirait au redémarrage du moteur, suite à une ouverture-fermeture du thermostat. En outre, le plus souvent, un interrupteur normalement fermé (non représenté en figure 1) servant de protection thermique (connu sous la dénomination KLIXON) est intercalé entre le point 4 d'interconnexion des enroulements Ls et Lm et l'inter-rupteur K. Cet interrupteur de protection est en général interne au moteur de sorte que le point 4 n'est, en pratique, pas accessible. Dans un tel cas, le circuit de la figure 1 ne permet pas de redémarrer automatiquement le moteur à la fermeture de l'interrupteur KLIXON, après avoir subi une ouverture de protection thermique. On connaît également des montages (par exemple issus du document US-5 989 289) dans lesquels un deuxième élément résistif à coefficient de température positif est prévu pour alimenter la gâchette du triac. Un inconvénient de ce montage est que l'amorçage est tardif dans le cas où le deuxième élément résistif chauffe, ce qui engendre du bruit électromagnétique. Un autre inconvénient de ce type de montage est une conduction mono alternance. Résumé de l'invention La présente invention vise à pallier tout ou partie 35 des inconvénients des circuits connus de commande d'un triac servant à déconnecter un enroulement auxiliaire d'un moteur une fois son démarrage effectué. L'invention vise plus particulièrement à proposer une solution réamorçable, c'est-à-dire permettant des redémarrages successifs du moteur sans engendrer de dissipation thermique excessive dans un élément résistif. L'invention vise également à proposer une solution intégrable. L'invention vise également à proposer une solution compatible avec le fonctionnement d'une protection thermique rendant l'une des bornes des enroulements du moteur non directement accessible. Pour atteindre tout ou partie de ces objets ainsi que d'autres, la présente invention prévoit un circuit de commande d'un triac destiné à être connecté en série avec un élément résistif à coefficient de température positif ou au moins capacitif, et un enroulement de démarrage d'un moteur asynchrone pour alimentation par une tension alternative, comportant : un circuit de détection d'une tension représentative de la tension aux bornes de l'association en série dudit élément et du triac, et de comparaison de cette tension par rapport à un seuil ; et un circuit de blocage d'une remise en conduction du triac quand ledit seuil est dépassé. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ledit élément est une résistance à coefficient de température positif. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le circuit comporte en outre un circuit de commande du triac au zéro de tension, commandé par ledit circuit de blocage. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ledit circuit de blocage mémorise l'information comme quoi ledit seuil est dépassé. Selon un mode de réalisation de la présente invention, 35 ledit circuit de détection et de comparaison comporte : un pont diviseur résistif recevant ladite tension représentative de la tension aux bornes de l'association en série du triac et dudit élément, redressée en mono alternance ; et une diode Zener dont la tension seuil fixe le déclenchement du circuit de blocage. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le circuit de blocage comporte un interrupteur choisi parmi un transistor MOS, un thyristor à gâchette de cathode, un tran-sistor bipolaire, pour connecter la gâchette du triac à la masse. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ledit circuit de blocage est dimensionné pour mémoriser le blocage pendant au moins deux alternances de la tension d'alimentation. La présente invention prévoit également un circuit de commande d'un moteur asynchrone pourvu d'un enroulement principal et d'un enroulement auxiliaire de démarrage, comportant au moins un interrupteur d'alimentation en série avec lesdits enroulements, et un triac en série avec un élément résistif à coefficient de température positif, ou au moins capacitif, et l'enroulement auxiliaire, le circuit de commande du moteur comportant un circuit de commande du triac. La présente invention prévoit également un procédé de commande d'un triac destiné à être connecté en série avec un élément résistif à coefficient de température positif ou au moins capacitif, et un enroulement de démarrage d'un moteur asynchrone, pour alimentation par une tension alternative, comportant les étapes de : détecter une tension représentative de la tension aux bornes de l'association en série dudit élément et du triac ; comparer cette tension détectée par rapport à un seuil ; et bloquer une remise en conduction du triac quand ledit seuil est dépassé. Selon un mode de mise en oeuvre de la présente invention, l'information comme quoi ledit seuil est dépassé est mémorisée pendant au moins deux alternances de la tension d'alimentation pour maintenir le blocage du triac. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1 qui a été décrite précédemment représente un exemple classique de circuit de commande d'un triac servant au démarrage d'un moteur asynchrone du type auquel s'applique la présente invention ; la figure 2 représente, de façon très schématique et sous forme de blocs, un mode de réalisation d'un circuit de commande d'un triac dans un circuit de démarrage d'un moteur asynchrone selon la présente invention ; la figure 3 est un schéma électrique détaillé d'un 20 exemple de réalisation du circuit de commande de la figure 2 ; et la figure 4 représente une variante du circuit de la figure 3. De mêmes éléments ont été désignés par de mêmes réfé- 25 rences aux différentes figures. Pour des raisons de clarté, seuls les éléments qui sont utiles à la compréhension de l'invention ont été représentés aux figures et seront décrits par la suite. En particulier, les détails constitutifs d'un moteur asynchrone n'ont pas tous été représentés, l'invention 30 étant compatible avec tout moteur asynchrone classique comportant un enroulement auxiliaire servant à son démarrage. Description détaillée La figure 2 représente, de façon très schématique et sous forme de blocs, un mode de réalisation d'un circuit 10 de 35 commande d'un triac T servant au démarrage d'un moteur asynchrone 5. En figure 2, le moteur 5 est symbolisé par son enroulement principal Lm, son enroulement secondaire Ls et un interrupteur KTh de protection thermique (KLIXON). L'inter-rupteur KTh relie un point commun 4 des enroulements Lm et Ls à une borne 51 destinée à être connectée, par l'intermédiaire d'un interrupteur K (par exemple, commandé par un thermostat Th), à une borne 1 d'application d'une tension d'alimentation alter-native Vac entre des bornes 1 et 2. Les autres extrémités des enroulements Lm et Ls définissent des bornes 52 et 53 accessibles de l'extérieur du moteur 5. La borne 52 est destinée à être connectée directement à l'autre borne 2 d'application de la tension Vac. Comme précédemment, la borne 53 est reliée à la borne 2 au moyen d'un élément résistif 3 à coefficient de température positif (PTC) en série avec le triac T. Selon ce mode de réalisation de l'invention, on utilise une mesure (bloc 11, LEVEL DET) d'une tension V53 présente entre la borne 53 et la masse, cette tension étant représentative de la tension V3 aux bornes de l'élément résistif 3 et du triac T en série, afin de la comparer par rapport à un seuil. Cette mesure s'effectue, par exemple, au moyen d'un pont diviseur résistif constitué de deux résistances R1 et R2 en série entre la borne 53 et la masse M, avec interposition d'une diode Dl de redressement dont l'anode est connectée à la borne 53. Un premier condensateur Cl sert optionnellement à filtrer d'éventuelles perturbations. Lorsque la tension V53 atteint un seuil déterminé, l'information correspondante est verrouillée (bloc 12, LATCH) ou mémorisée. Une telle fonction est rendue nécessaire par le fait que le signal est variable avec la périodicité de la tension d'alimentation (généralement le secteur). De préférence, le triac T est rendu passant à chaque passage par zéro de la tension V53 au moyen d'un bloc 13 (ZVS) de façon à limiter les perturbations électromagnétiques par la mise en conduction du triac T. Dans ce cas, le circuit 12 désactive le circuit 13 de façon à empêcher la remise en conduction du triac à chaque début d'alternance. Un avantage qui ressort déjà de la représentation fonctionnelle de la figure 2 est que le circuit de l'invention se réactive automatiquement en cas de disparition de la tension d'alimentation Vac aux bornes des enroulements Lm et Ls, que ce soit par l'intermédiaire du thermostat Th de commande ou par la sécurité thermique KTh intégrée au moteur. La figure 3 représente le schéma électrique détaillé d'un premier exemple de réalisation du circuit 10 de la figure 2. Selon cet exemple, le circuit 13 de commande du triac T au zéro de tension comporte un thyristor Thl à gâchette de cathode dont l'anode est reliée, par une résistance R3, à une borne 131 de sortie positive d'un pont redresseur double alternance constitué de diodes D3, D4, D5 et D6, la cathode du thyristor Thl étant reliée à une deuxième borne 132 de sortie redressée du pont. Une première borne 133 d'entrée alternative du pont (anode de la diode D3 et cathode de la diode D5) est reliée au point milieu 14 entre l'élément résistif 3 et le triac T. La deuxième borne 134 d'entrée alternative du pont est reliée à la gâchette du triac T. La gâchette du thyristor Thl est reliée au point milieu d'une association en série d'une résistance R4 et d'un transistor MOS M connectée entre la borne 53 et la masse M (correspondant à la deuxième borne de sortie redressée 132 du pont). En supposant le transistor M bloqué, dès que la tension V53 commence à croître au début de l'alternance tandis que l'élément résistif 3 est froid, un courant circule à la fois dans cet élément 3 et dans la résistance R4 (par l'intermédiaire du pont redresseur) pour amorcer le thyristor Thl. Une fois celui-ci amorcé, le courant circulant dans l'élément 3 et dans la résistance R3 sert à amorcer le triac T par l'intermédiaire de deux des diodes du pont de redressement, de la résistance R3 et du thyristor Thl. Le thyristor Thl est choisi pour être sensible par rapport au triac T et la résistance R4 est choisie pour être supérieure à la résistance R3 de façon à réduire les pertes à l'état bloqué du triac T. Quand l'élément résistif 3 est chaud, en supposant que le circuit 10 de commande du triac n'ouvre pas celui-ci une fois le moteur démarré, l'enroulement auxiliaire Ls est déconnecté grâce à la résistance élevée de l'élément 3. La sécurité apportée par l'élément 3 est donc préservée. Le circuit de détection de niveaux 11 comporte le pont diviseur résistif constitué des résistances R1 et R2, le condensateur Cl, et une diode Zener DZ1 dont la valeur seuil est choisie en fonction du seuil de déclenchement souhaité. Le point milieu 15 entre les résistances R1 et R2 est relié à l'émetteur d'un premier transistor bipolaire de type PNP B1 dont le collecteur est relié à la base d'un deuxième transistor bipolaire B2 de type NPN, la base du transistor B1 étant reliée au collecteur du transistor B2 et également par l'intermédiaire d'une résistance R5 au point 15. Les transistors B1 et B2 et la résistance R5 forment un thyristor à gâchette d'anode du circuit de détection. L'anode de la diode DZ1 est connectée à la masse tandis que sa cathode est reliée à la base du transistor B1. Dès que la tension entre la borne 15 et la masse M excède la tension seuil de la diode DZ1 (en négligeant la chute de tension dans la résistance R5), le transistor B1 devient passant, ce qui rend passant le transistor B2 qui fournit un autoentretien de la conduction du transistor B1. La diode D1 fournit un redressement monoalternance pour la tension mesurée par le pont R1/R2. Les transistors B1 et B2 se bloquent dès que le courant dans la diode D7 disparaît, quand la tension aux bornes du condensateur Cl devient inférieure à celle aux bornes du condensateur C2. Le circuit de verrouillage 12 est requis pour mémoriser la détection effectuée par le circuit 11 afin de rendre passant le transistor M et empêcher le redémarrage du circuit 13 en court-circuitant la gâchette et la cathode du thyristor Th1. Le circuit de verrouillage comporte un condensateur C2 reliant la grille du transistor M à la masse en parallèle avec une résistance R7 de forte valeur. L'émetteur du transistor B2 est connecté à la grille du transistor M par une diode D7, l'anode de la diode D7 étant côté émetteur du transistor B2. Le condensateur C2 sert à mémoriser l'information détectée par le circuit 11 pour rendre le transistor M passant. La constante de temps de la cellule résistive et capacitive C2-R7 est choisie en fonction de la période de la tension alternative d'alimentation (donc de la tension V53) pour mémoriser l'information pendant au moins une période. Par exemple, pour une tension alternative de 50 Hz, on choisira une constante de temps de l'ordre de 20 millisecondes. La résistance R7 sert à décharger le condensateur C2 pour permettre une réinitialisation du circuit lorsque la tension V53 disparaît pendant une durée suffisante indiquant un besoin de redémarrage du moteur. Le condensateur optionnel Cl du circuit 11 permet d'accélérer la charge du condensateur C2 à chaque alternance et sert à filtrer d'éventuelles perturbations présentes sur la tension V53. A titre d'exemple particulier de réalisation, un montage tel que représenté en figure 3 est réalisé avec des composants ayant les valeurs suivantes : R1 = 510 kiloohms, R2 = 30 kilohoms, R3 = 620 ohms, R4 = R7 = 1 mégohms, R5 = 10 kiloohms, Cl = C2 = 10 nanoFarads, DZ1 = 15 volts, Vac = 220 volts - 50 Hz. En variante, le transistor M est un transistor bipolaire et le circuit est adapté pour un déclenchement en courant. La figure 4 représente une variante de réalisation du circuit de démarrage 10' dans laquelle le thyristor Th1 est bloqué non plus au moyen d'un transistor M mais au moyen d'un thyristor Th2 à gâchette de cathode reliant la gâchette du thyristor Th1 à la masse (borne 132). Une diode Zener DZ2 relie la gâchette du thyristor Th2 au point 15 (anode de la diode DZ2 côté thyristor Th2). Dès que la tension au point 15 devient supérieure à la tension seuil de la diode Zener DZ2, un courant circule dans la gâchette du thyristor Th2 pour l'amorcer. De préférence, un condensateur C2 entre la gâchette du thyristor Th2 et la masse stocke une énergie suffisante pour maintenir le thyristor Th2 passant pendant deux alternances alors que du courant n'est injecté qu'une alternance sur deux par le redressement monoalternance effectué grâce à la diode Dl (non représentée en figure 4). Un avantage de la présente invention est que le circuit de commande préserve une mise à l'état passant du triac T au zéro de tension. Un autre avantage de l'invention est que le circuit se réactive automatiquement en cas de disparition de la tension 15 d'alimentation. Un autre avantage de l'invention est qu'elle préserve la sécurité apportée par l'élément résistif 3 à coefficient de température positif en cas de défaillance du triac. Un autre avantage de l'invention est qu'elle préserve 20 le fonctionnement de la protection thermique du moteur. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, les dimensionnements des différents composants du circuit sont à adapter à l'application et 25 notamment des caractéristiques du moteur et de la tension d'alimentation. De plus, bien que l'invention ait été décrite en relation avec une résistance à coefficient de température positif, elle s'applique également au circuit de démarrage dans 30 lequel cet élément est remplacé par un élément capacitif ou un circuit résistif et capacitif
L'invention concerne un procédé et un circuit de commande d'un triac (T) destiné à être connecté en série avec un élément résistif à coefficient de température positif (3) ou au moins capacitif, et un enroulement (Ls) de démarrage d'un moteur asynchrone, pour alimentation par une tension alternative (Vac), l'invention consistant à : détecter une tension (V53) représentative de la tension (V3) aux bornes de l'association en série de l'élément résistif (3) et du triac (T) ; comparer cette tension détectée par rapport à un seuil (DZ1) ; et bloquer une remise en conduction du triac (T) quand ledit seuil est dépassé.
1. Circuit de commande d'un triac (T) destiné à être connecté en série avec un élément résistif à coefficient de température positif (3) ou au moins capacitif, et un enroulement (Ls) de démarrage d'un moteur asynchrone (5) pour alimentation par une tension alternative (Vac), caractérisé en ce qu'il comporte : un circuit (11) de détection d'une tension (V53) représentative de la tension (V3) aux bornes de l'association en série dudit élément (3) et du triac (T), et de comparaison de cette tension par rapport à un seuil (DZ1, DZ2) ; et un circuit (12) de blocage d'une remise en conduction du triac (T) quand ledit seuil est dépassé. 2. Circuit selon la 1, dans lequel ledit élément (3) est une résistance à coefficient de température 15 positif. 3. Circuit selon l'une quelconque des 1 et 2, comportant en outre un circuit (13) de commande du triac (T) au zéro de tension, commandé par ledit circuit de blocage (12). 20 4. Circuit selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel ledit circuit de blocage (12) mémorise l'information comme quoi ledit seuil est dépassé. 5. Circuit selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel ledit circuit de détection et de comparaison 25 (11) comporte : un pont diviseur résistif (R1, R2) recevant ladite tension (V53) représentative de la tension (V3) aux bornes de l'association en série du triac (T) et dudit élément (3), redressée en mono alternance ; et 30 une diode Zener (DZ1, DZ2) dont la tension seuil fixe le déclenchement du circuit de blocage (12). 6. Circuit selon la 5, dans lequel le circuit de blocage (12) comporte un interrupteur choisi parmi un transistor MOS (M), un thyristor à gâchette de cathode (Th2), un transistor bipolaire, pour connecter la gâchette du triac (T) à la masse. 7. Circuit selon la 6, dans lequel ledit circuit de blocage (12) est dimensionné pour mémoriser le blocage pendant au moins deux alternances de la tension d'alimentation. 8. Circuit de commande d'un moteur asynchrone (5) pourvu d'un enroulement principal (Lm) et d'un enroulement auxiliaire (Ls) de démarrage, comportant au moins un interrupteur (K) d'alimentation en série avec lesdits enroulements, et un triac (T) en série avec un élément résistif à coefficient de température positif (3), ou au moins capacitif, et l'enroulement auxiliaire, caractérisé en ce qu'il comporte un circuit (10, 10') de commande du triac conforme à l'une quelconque des 1 à 7. 9. Procédé de commande d'un triac (T) destiné à être connecté en série avec un élément résistif à coefficient de température positif (3) ou au moins capacitif, et un enroulement (Ls) de démarrage d'un moteur asynchrone, pour alimentation par une tension alternative (Vac), caractérisé en ce qu'il comporte les étapes de : détecter une tension (V53) représentative de la tension (V3) aux bornes de l'association en série dudit élément (3) et du triac (T) ; comparer cette tension détectée par rapport à un seuil (DZ1, DZ2) ; et bloquer une remise en conduction du triac (T) quand ledit seuil est dépassé. 10. Procédé selon la 9, dans lequel 30 l'information comme quoi ledit seuil est dépassé est mémorisée pendant au moins deux alternances de la tension d'alimentation (Vac) pour maintenir le blocage du triac.
H
H02
H02M,H02P
H02M 1,H02P 1
H02M 1/08,H02P 1/26
FR2900369
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE COMMANDE D'UN SYSTEME ANTI-ROULIS ACTIF D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,102
L'invention concerne un procédé de commande d'un système anti-roulis actif d'un véhicule, destiné à améliorer la stabilité du véhicule, donc son comportement et son confort de conduite. Elle concerne également un dispositif de mise en oeuvre dudit procédé. Un véhicule automobile est conçu de manière à présenter un comportement le plus stable possible quelle que soit la sollicitation du conducteur ou l'état de la chaussée. Cependant, certaines situations de conduite peuvent engendrer une perte de contrôle du véhicule, comme par exemple un évitement d'obstacle simple ou double. Dans pareil cas, les pertes de contrôle sont souvent provoquées par une réponse du véhicule inadaptée, car trop vive et/ou pas assez amortie et/ou peu prévisible. Le comportement des véhicules automobiles peut être amélioré dans ces situations délicates grâce à un système actif anti-roulis, comprenant une ou deux barres placées à l'avant ou/et à l'arrière des véhicules, et piloté en fonction de la vitesse des véhicules. Une solution actuelle pour piloter un système anti-roulis à deux barres associées à deux actionneurs avant et arrière est décrit dans le brevet US 5 948 027, déposé au nom de FORD GLOBAL TECHNOLOGIES. La structure de contrôle présente une boucle fermée en vitesse de lacet, la consigne de vitesse de lacet étant construite à partir de l'angle volant, de la vitesse du véhicule et d'un coefficient de sous virage. Selon le procédé décrit, si la mesure de vitesse de lacet est supérieure à celle désirée, alors la distribution de charge est augmentée sur la barre avant, et inversement, si elle est inférieure à celle désirée, la distribution de charge sur la barre arrière est augmentée. L'inconvénient de ce procédé d'amélioration de la stabilité d'un véhicule réside dans le fait que les bornes de saturation de la commande sont très restrictives, car il impose que le signe du couple appliqué sur la barre anti-roulis avant est le même que celui du couple appliqué sur la barre arrière. De plus, le procédé ne s'applique pas à un système mono-train.35 Le but de l'invention est de pallier cet inconvénient, en proposant un procédé de commande d'un système anti-roulis mono ou bi-train actif, optimisant la réponse en lacet du véhicule à la suite d'un coup de volant du conducteur, en fonction de sa vitesse de déplacement longitudinal. Pour cela, un premier objet de l'invention est un procédé de commande d'un système anti-roulis actif pour véhicule automobile, équipé de deux barres anti-roulis au niveau des trains avant et arrière, associée chacune à un actionneur piloté par une unité centrale électronique en fonction par exemple de l'angle du volant et de la vitesse du véhicule, caractérisé en ce qu'il détermine le couple anti-roulis à appliquer sur chacun des deux trains avant et arrière correspondant à une consigne de vitesse de lacet en réponse à un angle de braquage du train avant et à une vitesse longitudinale du véhicule et assurant la stabilité du véhicule en fonction de l'accélération latérale subie par le véhicule. Selon une caractéristique du procédé, il comporte les étapes suivantes : détermination de la vitesse de lacet de consigne en réponse à un angle de braquage moyen du train avant et à une vitesse longitudinale du véhicule, calcul de la différence entre la vitesse de lacet mesurée et la consigne de vitesse de lacet, détermination d'une répartition de charge k' de correction à partir de ladite différence entre la vitesse de lacet mesurée et la vitesse de lacet de consigne, destinée à moduler la répartition de charge kp passive du véhicule, calcul de la commande k de répartition de charge entre les deux trains, à appliquer sur les actionneurs des barres anti-roulis, par modulation de la répartition de charge du véhicule kp par la répartition de charge de correction k' : k = k' + kp saturation de ladite commande k de répartition de charge entre les deux trains, calculée précédemment, pour assurer la stabilité du véhicule, détermination des consignes de couples à appliquer sur les trains avant et arrière, à partir du couple total calculé par ailleurs et de la répartition de charge k saturée d'une part, et de l'accélération latérale subie par le véhicule d'autre part.35 Selon une autre caractéristique du procédé, la saturation de la commande de répartition de charge entre les deux trains est telle que sa valeur est inférieure ou égale à la répartition de charge passive du véhicule. Un second objet de l'invention est un dispositif de mise en oeuvre du procédé de commande d'un système anti-roulis actif pour véhicule, intégré dans une unité centrale électronique du véhicule et pilotant au moins un actionneur agissant sur la raideur d'au moins une des deux barres anti-roulis, caractérisé en ce qu'il comporte : des moyens de détermination de la consigne de vitesse de lacet en réponse à un angle de braquage moyen du train avant et à une vitesse longitudinale du véhicule, des moyens de calcul de la différence entre la vitesse de lacet mesurée et la consigne de vitesse de lacet, des moyens de commande délivrant une répartition de charge k' de correction à partir de ladite différence entre la vitesse de lacet mesurée et la vitesse de lacet de consigne, destinée à moduler la consigne de répartition de charge par la répartition de charge de correction, des moyens de calcul de la commande k de répartition de charge entre les deux trains, résultant de la modulation de la répartition de charge passive du véhicule par la répartition de charge de correction : k = k' + kp des moyens de saturation de ladite commande de répartition de charge pour assurer la stabilité du véhicule, des moyens de calcul des couples désirés à appliquer sur les trains avant et arrière, à partir du couple total et de la répartition de charge k saturée d'une part, et de l'accélération latérale subie par le véhicule d'autre part. Selon une caractéristique du dispositif de commande, lesdits moyens de commande délivrant une répartition de charge k' de correction à partir de ladite différence entre la vitesse de lacet mesurée et la vitesse de lacet de consigne, sont réalisés par un correcteur du type proportionnel-intégral-dérivé PID avec un procédé de désaturation de l'intégrateur, dit anti-windup . D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'un mode de réalisation de l'invention, illustrée par les figures suivantes qui sont : la figure 1 : un schéma fonctionnel d'un dispositif de commande d'un système anti-roulis d'un véhicule ; la figure 2 : un détail fonctionnel des moyens de commande PID du dispositif ; la figure 3 : la courbe de variation de la rigidité de dérive d'un train en fonction du report de charge sur ce train. L'invention consiste à calculer la répartition de couple anti-roulis optimale à appliquer sur les actionneurs des deux trains de pneus, selon une configuration mono- train ou bi-train avant et arrière du système anti-roulis actif, correspondant à une consigne de vitesse de lacet en réponse à un angle de braquage du train avant et à une vitesse longitudinale du véhicule, dans le but d'augmenter la stabilité en lacet du véhicule. Selon le schéma de la figure 1, concernant un dispositif 1 de commande d'un système anti-roulis pour véhicule, ledit dispositif étant généralement intégré dans une unité centrale électronique du véhicule, les signaux d'entrée sont l'angle volant a, la vitesse V du véhicule, la vitesse de lacet y'm mesurée et l'accélération latérale yT subie par le véhicule qui sont délivrées par des capteurs. Dans le cas d'un système anti- roulis bi-train, le dispositif de commande utilise de plus la consigne de couple total CT anti-roulis à distribuer entre les trains avant et arrière. Ce dispositif 1 de commande comporte des moyens 2 de détermination de la consigne de vitesse de lacet çd en réponse à un angle de braquage moyen a du train avant et à une vitesse longitudinale V du véhicule, à partir d'un modèle à deux roues par exemple utilisant la vitesse de véhicule, selon l'équation suivante (El) : D, L~ + D2 L2 D2 L2 ù DI LI DI L. (El) a S = V I, Iz + Iz a at Wd -1+ D2L2ùDILI DI+D2 ,%/ D, d _I M v2 AMMV MV dans laquelle M est la masse totale du véhicule, Iz son inertie autour d'un axe 30 vertical passant par son centre de gravité, LI et L2 la distance du centre de gravité aux essieux avant et arrière respectivement, a l'angle de braquage moyen du train avant, DI et D2 la rigidité de dérive des trains avant et arrière respectivement et i5 l'angle de dérive. Selon une variante, on peut considérer une relation quasi-statique, en considérant que la vitesse S de l'angle de dérive est nulle. La différence entre la vitesse de lacet tfr,,, mesurée et la consigne y.' de vitesse de lacet est obtenue dans des moyens 3 et elle est corrigée ensuite par des moyens 4 de commande, délivrant une répartition de charge k' de correction, destinée à moduler la répartition de charge kp passive du véhicule à cause de ladite différence c existant entre la vitesse de lacet mesurée vin, et la vitesse de lacet çVd de consigne. Ces moyens 4 peuvent être réalisés par exemple par un correcteur du type intégrateurproportionnel-intégral PID avec anti-windup . La figure 2 est un schéma d'un tel correcteur proportionnel-intégral-dérivé PID avec désaturation de l'intégrateur, dite anti-windup . L'entrée u, qui est égale à la différence entre la vitesse de lacet tfr m mesurée et la consigne rd de vitesse de lacet, est multipliée par un premier coefficient de proportionnalité Kp dans une première branche dite proportionnelle, par un deuxième coefficient KD avant d'être dérivée dans un dérivateur 7 dans une deuxième branche dite dérivée, et enfin par un troisième coefficient K, avant d'être intégrée par un intégrateur 8 dans une autre branche dite intégrale. Pour éviter que la valeur intégrée u; ne diverge, elle passe dans un circuit dit anti-windup , constitué d'un saturateur 9, délivrant une valeur saturée us qui est ensuite comparée à la valeur intégrée u;, et leur différence 0 est multipliée par un gain K. puis retranchée à la valeur à intégrer K, * u pour éviter toute divergence de l'intégrateur. Les moyens 4 de commande délivrent en sortie y une répartition de charge k' à appliquer sur les actionneurs des barres anti-roulis, telle qu'elle est la somme des trois branches du correcteur PID : k'=Kp *u+Kä* dt +K,*f[uûKa,,,(u,ùus)]t avec u = Wd ûW,ä Cette répartition de charge k' de correction est ajoutée, dans des moyens 11, à la répartition de charge kp passive du véhicule, qu'elle module pour délivrer la commande k de répartition de charge entre les deux trains : k = k'+ kp Pour s'assurer que le véhicule équipé du système anti-roulis actif ne peut jamais devenir plus instable que le véhicule équipé d'un système de barres anti-roulis passif, le dispositif 1 comporte de plus des moyens 5 de saturation de cette commande k de répartition de charge entre les deux trains, calculée précédemment. Le véhicule décrit précédemment par l'équation (E1), est stable si les racines carrées du polynôme caractéristique suivant (E2) : (E2) s2 +/D, +D, +D L' +DZLZ\s+ D,D2L2 +D2L2 ù D,L, MV VIz MV2Iz Iz 10 ont une partie réelle négative selon le critère de Routh-Hurwitz, ce qui se traduit par l'inégalité suivante (E3) : (E3) DZ L2 - DI L, )0 15 Pour réaliser cette condition sur les rigidités de dérive D, et D2 des pneus avant et arrière, le dispositif va piloter la répartition de charge sur les barres anti-roulis. La charge d'un train de pneus est l'effort vertical appliqué aux pneus de l'essieu avant ou arrière respectivement. Pour cela, le transfert de charge 4Fzl ou ïFz2 sur le 20 train avant ou arrière respectivement s'exprime en fonction de l'accélération latérale y,., de la masse M du véhicule et de la hauteur h du centre de gravité du véhicule par rapport au sol, selon les expressions suivantes (E4) et (E5) : (E4) Azi =t y, *(1ùk)= MhYT *(1ùk'ùkP~ e, e, (E5) Az2 = 111127T * k = YT * (k1 + kP) e2 e2 k étant la distribution de report de charge calculée. La figure 3 montre que les rigidités de dérive D; de chaque pneu dépendent de 30 l'effort vertical Fz qui est appliqué au pneu, de façon non linéaire. Le transfert de charge IFZ; augmente sur le train i de pneus quand sa rigidité de dérive D; décroît. La 25 rigidité D; d'un train de pneus i est obtenue en faisant la somme Dr des rigidités D;1 et Di2 des deux pneus. Ainsi, si le train i est soumis à un report de charge, sa rigidité initialement référencée Do , est modifiée et devient Dr. Si la répartition du report de charge k est inférieure ou égale à la répartition de charge kp passive du véhicule : kkP soit k'+kP On en déduit, à partir de la courbe de la figure 3, que la rigidité de dérive DI et D2 sur les deux trains respectifs avant et arrière est telle que : D,(k)~D,(kv) D2(k)?4D2(kp) de sorte que le système anti- roulis actif sera effectivement stable si k En appliquant les conditions (E,) sur la rigidité de dérive à l'inégalité (E3) pour répondre au critère de Routh-Hurwitz, on obtient l'inégalité (E8) suivante : (E8) D2(k)*L2-D,(k)*L, - D2(kp)*L2-D,(kP)*L, équivalente à (E3) : D,L2 - D, L, )0 permettant ainsi au véhicule actif d'être au moins aussi stable que le véhicule passif. (E6) 20 25 30 Après avoir déterminé le coefficient k de report de charge à appliquer au couple total calculé par ailleurs dans des moyens 11 et ses bornes de saturation pour assurer la stabilité du véhicule, le dispositif comporte de plus des moyens 6 de calcul des consignes de couples Ca, et Ca2 à appliquer sur les trains avant et arrière, à partir dudit couple total CT , de la commande de répartition de charge k, et de l'accélération latérale yT subie par le véhicule. Etant donné, d'une part, que la répartition k du report de charge entre l'avant et l'arrière du véhicule est définie comme le quotient du transfert de charge AFz2 sur le train arrière et du transfert de charge AFZ1 et AFz2 sur les deux trains, donc qu'elle s'exprime par la relation (E9) suivante : k= AFz2 =k +kpCalù(1ùkp)Ca2 (Es) OFz1+AFz2 p mhYT et que le couple total est la somme des couples Ca, et Cal sur chaque train : (Es) CT = Ca, + Ca2 les expressions desdits couples sont les suivantes en fonction de la configuration : - en cas de système bi-train, avant et arrière : Cap = (1û k)CT + (k û kP)IvIh y Caz=kp CTû(kûkn)MhYT -en cas de système mono-train à l'avant : kûkpmh YT et Ca2 =0 en cas de système mono-train à l'arrière : k û k Caz = -- 1LIh yT et Ca, = 0 1ûkp 30 Pour respecter la condition de saturation de la répartition k de la charge sur les deux trains permettant d'assurer la stabilité du véhicule :25 k'+k,≤ kP, on en déduit que les couples Ca, et Cal appliqués sur le train avant et sur le train arrière du véhicule sont bornés de la façon suivante, en fonction des configurations du système anti-roulis : en cas de système bi-train, avant et arrière : ûk Ca, < - k P *Ca 2 si y, >- O 1ûk ca, > û k P *Ca2 si y,. 0 P en cas de système mono-train à l'avant : Ca, 0 si 7, -< O Ca, <0 si y, >- O 15 - en cas de système mono-train à l'arrière : Ca2>0siy,.-< 0 Ca20 si y,. 20 Ce procédé de commande du système d'anti-roulis actif permet d'améliorer la stabilité d'un véhicule à partir de l'accélération latérale, de l'angle de braquage du volant, de la vitesse du véhicule, de la vitesse de lacet et du couple appliqué. Ainsi, ce système anti-roulis, qu'il soit de type bi-train ou mono-train, est piloté de façon à optimiser, pour chaque vitesse véhicule, la réponse en lacet du véhicule à la suite d'un 25 coup de volant du conducteur. 10
L'invention concerne un procédé et un dispositif de commande d'un système anti-roulis actif pour véhicule automobile, équipé de deux barres anti-roulis au niveau des trains avant et arrière, associée chacune à un actionneur piloté par une unité centrale électronique en fonction notamment de l'angle du volant et de la vitesse du véhicule, caractérisé en ce qu'il détermine le couple anti-roulis à appliquer sur chacun des deux trains avant et arrière correspondant à une consigne de vitesse de lacet (psid) en réponse à un angle de braquage (alpha) du train avant et à une vitesse longitudinale (V) du véhicule et assurant la stabilité du véhicule en fonction de l'accélération latérale (ϒT) subie par le véhicule.
1. Procédé de commande d'un système anti-roulis actif pour véhicule automobile, équipé de deux barres anti-roulis au niveau des trains avant et arrière, associée chacune à un actionneur piloté par une unité centrale électronique en fonction notamment de l'angle du volant et de la vitesse du véhicule, caractérisé en ce qu'il détermine le couple anti-roulis à appliquer sur chacun des deux trains avant et arrière correspondant à une consigne de vitesse de lacet (rd) en réponse à un angle de braquage (a) du train avant et à une vitesse longitudinale (V) du véhicule et assurant la stabilité du véhicule en fonction de l'accélération latérale (VT) subie par le véhicule. 2. Procédé de commande d'un système anti-roulis actif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : -détermination de la vitesse de lacet (ljrd) de consigne en réponse à un angle de braquage moyen (a) du train avant et à une vitesse longitudinale (V) du véhicule, calcul de la différences entre la vitesse de lacet (y'.) mesurée et la consigne (rd) de vitesse de lacet, détermination d'une répartition de charge (k') de correction à partir de ladite différence (s) entre la vitesse de lacet mesurée (~,n) et la vitesse de lacet de consigne (d ), destinée à moduler la répartition de charge (kp) passive du véhicule, calcul de la commande k de répartition de charge entre les deux trains, à appliquer sur les actionneurs des barres anti-roulis, par modulation de la répartition de charge de référence kp par la répartition de charge de correction k' : k = k' + kp saturation de ladite commande k de répartition de charge entre les deux trains, calculée précédemment, pour assurer la stabilité du véhicule, - détermination des consignes de couples (Cal) et (Ca2) à appliquer sur les trains avant et arrière, à partir du couple total (CT) calculé par ailleurs et de la répartition de charge (k) saturée d'une part, et de l'accélération latérale (y,.) subie par le véhicule d'autre part. 3. Procédé de commande d'un système anti-roulis actif selon la 1, caractérisé en ce que la saturation de la commande (k) de répartition de charge entre les deux trains est telle que sa valeur est inférieure ou égale à la répartition de charge (kp) passive du véhicule. 4. Procédé de commande d'un système anti-roulis actif selon la 1, caractérisé en ce que les consignes de couples (Ca,) et (Ca2) à appliquer sur les trains avant et arrière sont bornées de la façon suivante, en fonction des configurations du système anti-roulis, pour assurer la stabilité du véhicule : en cas de système bi-train, avant et arrière : 1ùk Ca, 5. Dispositif de mise en oeuvre d'un procédé de commande d'un système antiroulis actif pour véhicule, intégré dans une unité centrale électronique du véhicule et pilotant au moins un actionneur agissant sur la raideur d'au moins une des deux barres anti-roulis, selon les 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte : des moyens (2) de détermination de la consigne de vitesse de lacet (rd) en 30 réponse à un angle de braquage moyen (a) du train avant et à une vitesse longitudinale (V) du véhicule, 10 15 si y,. >•- 0 si yT - Odes moyens (3) de calcul de la différence (E) entre la vitesse de lacet (qr,, ) mesurée et la consigne ((/d) de vitesse de lacet, - des moyens (4) de commande délivrant une répartition de charge (k') de correction à appliquer sur les actionneurs des barres anti-roulis à partir de ladite différence (s) entre la vitesse de lacet mesurée (rm) et la vitesse de lacet de consigne (qrd ), des moyens (11) de calcul de la commande (k) de répartition de charge entre les deux trains, résultant de la modulation de la répartition de charge passive du véhicule par la répartition de charge de correction : k = k' + k, des moyens (5) de saturation de ladite commande de répartition de charge pour assurer la stabilité du véhicule, des moyens (6) de calcul des consignes de couples (Cal) et (Ca2) à appliquer sur les trains avant et arrière, à partir du couple total (CT) calculé dans les moyens (10), de la répartition de charge (k), et de l'accélération latérale (y,.) subie par le véhicule. 6. Dispositif de mise en oeuvre d'un procédé de commande d'un système anti- roulis actif selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens (4) de commande délivrant une répartition de charge (k') de correction à partir de ladite différence (e) entre la vitesse de lacet mesurée (t%rm) et la vitesse de lacet de consigne (rd ), sont réalisés par un correcteur du type intégrateur-proportionnel-intégral PID avec désaturation de l'intégrateur , dite anti-windup . 7. Dispositif de mise en oeuvre d'un procédé de commande d'un système antiroulis actif selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens (5) de saturation de la commande (k) de répartition de charge entre les deux trains du véhicule, calculée pour assurer la stabilité du véhicule, lui imposent d'être inférieure ou égale à la répartition de charge (kp) passive du véhicule, donc que la répartition de charge (k') de correction, à appliquer sur les actionneurs des barres anti-roulis à partir de ladite différence (E) entre la vitesse de lacet mesurée (rm) et la vitesse de lacet désirée (~rd ), soit négative par pilotage des dérives (DI et D2) des deux trains de pneus. 8. Dispositif de mise en oeuvre d'un procédé de commande d'un système antiroulis actif selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens (2) de détermination de la consigne de vitesse de lacet (Wd) en réponse à un angle de braquage moyen (a) du train avant et à une vitesse longitudinale (V) du véhicule, sont 5 réalisés à partir d'un modèle à deux roues, utilisant la vitesse de véhicule selon l'équation suivante (El) _ DI L; + D2 L2 D2 L2 ù DI LI VIZ Iz -1+D2 L2ùDI LI D,+D2 MV2 MV 10 dans laquelle M est la masse totale du véhicule, Iz son inertie autour d'un axe vertical passant par son centre de gravité, L, et L2 la distance du centre de gravité aux essieux avant et arrière respectivement, a l'angle de braquage moyen du train avant, DI et D2 la rigidité de dérive des trains avant et arrière respectivement et b l'angle de dérive. (E,) 181 = l~/ d D, LI Iz D, MV + a
B
B60,B62
B60G,B62D
B60G 17,B62D 6
B60G 17/016,B62D 6/00
FR2892697
A1
TRANSPORT DE LIQUIDE IMMERGE
20,070,504
-1- La présente invention consiste à transporter des fluides liquides, en immersion. Le transport de ces fluides est traditionnellement effectué dans des citernes rigides de volumes importants, en relation avec la taille du bateau. Ces citernes encombrent le volume et leur masse à vide et en charge est préjudiciable à la masse du navire, à son déplacement d'eau, à l'énergie consommée, à sa vitesse et à sa stabilité. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients et rendre la masse du fluide transportée sans influence sur la masse du bateau, sans encombrer son volume habitable et en améliorant sa stabilité. Le principe exposé est particulièrement axé sur le transport des eaux claires, grises et noires des bateaux de plaisance pour réduire leur pollution par les eaux noires. Ce principe peut être transposé sur de grands navires à fond plat, pour tout transport de liquide. Une ou des capacités étanches sont aménagées sous la ligne de flottaison. La forme de la coque est inchangée. Trois poches immergées (dans le cas des eaux claires, grises et noires) sont empilées les unes sur les autres dans la capacité dans un ou des tiroirs aménagés dans la capacité. Le schéma de principe 1 illustre l'invention. En référence au schéma de principe 1, une capacité (1) est aménagée sous la ligne de flottaison (2), à l'arrière du bateau, ou dans tout le volume immergé. Cette capacité est étanche vis-à-vis de l'intérieur (3) du bateau. Elle est en relation avec l'eau du plan d'eau (4) sur lequel évolue le bateau. Cette capacité est en relation avec l'eau du plan d'eau (4), par l'arrière du bateau, et des ouïes latérales. Cette capacité est légèrement supérieure au volume d'eau claire (5) ou de fluide que l'on souhaite transporter. A l'intérieur de cette capacité, un tiroir (6) métallique inoxydable ou en matériau composite perforé sur rail (7) qui épouse la forme de la capacité, permet l'extraction sur les petites unités. Un espace entre la coque et le tiroir est aménagé pour immerger la ou les poches déposées dans le tiroir. Dans le cas particulier de la réduction de pollution, les trois poches souples d'eaux claires (5), grises (8) et noires (9) sont déposées dans le tiroir. Ce tiroir peut être extrait par l'arrière. Pour les grands navires, la fermeture des ouïes et de portes étanches permettent d'isoler les entrées d'eau pour visiter ou changer les poches. -2- Dans ce tiroir, trois poches sont empilées les unes sur les autres, séparées chacune par un film souple anti-usure. La poche supérieure est la poche d'eau claire (5). Son volume correspond à celui du tiroir moins le volume des deux autres poches vides. Un manomètre indique la pression de la poche qui est représentative du taux de remplissage de l'ensemble de la capacité du tiroir. Cette information permet d'apporter les corrections nécessaires pour garder un taux de remplissage de 100 %, en rejetant de l'eau grise pour abaisser le taux ou en apportant de l'eau extérieure dans les WC pour compléter le taux. La poche intermédiaire correspond au volume d'eaux grises issues des eaux de lavage du corps et du linge. Son volume est fonction du nombre de passagers pour lequel est conçu le bateau. Pour quatre personnes, elle a une capacité d'environ 80 litres. Une soupape de décharge des eaux grises vers l'extérieur évite la surpression dans la capacité si le taux de remplissage dépasse les 100 %. Cette soupape a deux positions, Décharge et Vidange, cette dernière surtarant la soupape. La poche d'eaux noires est renforcée pour éviter toute pollution. Elle a une capacité égale à celle de l'eau claire. Elle est reliée par son point haut à un collecteur dégazeur des gaz CH4 et mercaptans, soient 10 litres environ traités par un filtre à charbon actif qui détruit les mercaptans. L'évacuation des gaz traités est immergée. Le collecteur des gaz est réalisée en matière rigide pour éviter son écrasement. La température du plan d'eau, entre 10 C et 25 C, réduit la fermentation et la formation de gaz. Les eaux noires sont à l'extérieur du bateau ce qui évite les odeurs. La poche d'eaux claires est remplie et prend toute la capacité disponible du tiroir. Suite à une douche, une quantité d'eau est prélevée de la poche d'eaux claires (5) pour se retrouver dans la poche d'eaux grises (8). Les transferts s'effectuent par les pompes déjà présentes ou installées sur le bateau, manuelles ou électriques. L'eau grise est utilisée en eau de chasse de WC pour se retrouver au final dans la poche à eaux noires (9). Un réducteur de fermentation peut être injecté lors de cette manoeuvre. Les trois poches flottant dans l'eau (10) du plan d'eau (4) n'exercent aucune pression les unes sur les autres si le taux de remplissage est maintenu à 100 %. Leur masse liquide est nulle lorsqu'elles sont immergées. A l'arrivée au port, après connexion des eaux noires sur le collecteur de traitement des eaux, le remplissage de l'eau claire permet la vidange des eaux -3- noires par compression de la poche. La soupape de décharge des eaux grises est en position vidange pour éviter son ouverture intempestive. Lorsque les liquides sont immergés, leur masse est nulle à la différence de densité près. Si le bateau gîte, une partie de l'eau du plan d'eau à l'intérieur de la capacité (1) s'évacue. Le volume de stockage liquide hors d'eau retrouve sa masse. Le centre de gravité de cette masse et celui du bateau s'éloignent et créent un bras de levier. Ce bras de levier et la masse hors d'eau exercent un couple de redressement qui tend à réduire la gîte et améliore la stabilité du bateau. Cette invention permet de réduire la consommation d'énergie pour la propulsion, d'augmenter l'autonomie, de réduire le coût du transport maritime, d'améliorer la vitesse, d'avoir les mêmes caractéristiques du navire en charge, à demi charge ou à vide. Le ou les stockages sont remplaçables sans intervention à l'intérieur du bateau. Pour les stockages d'un seul fluide liquide, deux poches sont nécessaires. Une pour le liquide à transporter, l'autre en eau du plan d'eau. Ces deux poches ont chacune un volume égal à la capacité pour éviter le déplacement des poches de liquide dans la capacité. Si l'une est pleine, l'autre est vide. Pour les stockages de produits nocifs, la température restant faible, la production de gaz inflammables est réduite. Une double poche permet de garantir l'intégrité du stockage par l'analyse des gaz se trouvant entre les poches sans une augmentation du coût de construction du navire. La souplesse des stockages les rend moins fragiles aux chocs et aux ondes de chocs. La sécurité est accrue. Le changement de poches permet d'affréter le même navire pour des transports de liquide différents durant sa carrière, ce qui améliore sa rentabilité
La présente invention consiste à transporter des fluides liquides, en immersion. Ce transport est traditionnellement effectué dans des citernes rigides volumineuses préjudiciables aux performances du navire. Le T.L.I. permet de rendre la masse du fluide transporté sans influence sur la masse du bateau, sans encombrer son volume habitable et en améliorant sa stabilité. Une ou des capacités étanches sont aménagées sous la ligne de flottaison. Leur masse liquide est nulle lorsqu'elles sont immergées. Le T.L.I. permet de réduire la consommation d'énergie, d'augmenter l'autonomie, de réduire le coût du transport maritime, d'améliorer la vitesse, d'avoir les mêmes caractéristiques du navire quelle que soit sa charge. Le ou les stockages sont remplaçables sans intervention à l'intérieur du bateau. La souplesse des stockages les rend moins fragiles aux chocs et aux ondes de chocs. La sécurité est accrue sans augmentation du coût de construction du navire. Le changement de poches permet d'affréter le même navire pour des transports de liquide différents durant sa carrière, ce qui améliore sa rentabilité.
Revendications 1) Dispositif pour transporter des fluides liquides en immersion, caractérisé en ce qu'il comporte sous la ligne de flottaison, une ou des capacités (1) étanches vers l'intérieur du bateau et en communication avec l'eau du plan d'eau (4) sans changer la forme du bateau et ses caractéristiques à vide. 2) - Dispositif selon la 1 caractérisée en ce qu'un ou des tiroirs perforés, en métaux inoxydables ou en matières composites, sur rail extractable ou non, épouse la forme de la capacité. Un espace périphérique laisse circuler l'eau du plan d'eau. 3) - Dispositif selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que dans le 10 tiroir est déposé une ou des poches souples dont le volume de volume de chacune est égale au volume disponible du ou des tiroirs. 4) - Dispositif selon la 1 ou 2 ou 3 caractérisée en ce que, dans le cas particulier du stockage d'eau claire, grise et noire, le transfert d'une capacité vers l'autre ne modifie pas la capacité de stockage globale. 15 5) - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce qu'un indicateur de taux de remplissage de la capacité totale est connectée sur la bâche d'eau claire, pour permettre de maintenir le taux de remplissage à 100 % en en effectuant les corrections nécessaires. 6) - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes 20 caractérisée en ce qu'une soupape de décharge évite un taux de remplissage supérieur à 100 % et est tarée pour décharger une partie des eaux grises vers l'extérieur. 7) - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que, lors de la gîte du bateau, la masse de liquide non 25 immergée crée un couple de redressement qui réduit la gîte. 8) - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que la vidange des eaux noires vers le collecteur de traitement des eaux s'effectue sans pompe. 9) - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes 30 caractérisée en ce que le stockage souple résiste mieux aux ondes de choc et aux chocs.-5- 10) - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que la double poche rend le transport de produits nocifs plus sûrs, sans induire une augmentation du coût de construction du navire. 11) - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que l'interchangeabilité des poches permet d'affréter le même navire pour des transports de liquides différents.
B
B63
B63B
B63B 25,B63B 29
B63B 25/08,B63B 29/16
FR2897346
A1
GODET DE DISTRIBUTION DE PRODUIT EN VRAC
20,070,817
La présente invention concerne un . Un tel godet de distribution est destiné à être attelé à un tracteur agricole, un chargeur, un engin pourvu d'un bras télescopique, pour transporter et distribuer en particulier de la nourriture aux animaux. Un godet de distribution comprend généralement une benne qui incorpore dans son fond une vis sans fin susceptible d'être entraînée à rotation par un moteur. La benne est constituée d'une enveloppe, de section transversale en forme de V, ouverte sur une de ses faces. L'enveloppe comprend ainsi deux parois principales frontale et dorsale réunies, d'une part, par une paroi de fond et latéralement par deux parois latérales. Une ouverture, pourvue d'une trappe de fermeture/dégagement, est réalisée dans au moins l'une des parois latérales de la benne de manière à ce que la mise en fonctionnement de la vis sans fin puisse faire sortir au travers de ladite ouverture, le produit en vrac contenu dans la benne dans la position de dégagement de ladite trappe. Compte tenu de la section transversale en forme de V de la benne et du tassement du produit que génère cette géométrie pendant le stockage ou le transport, il arrive parfois que, certains produits, tels que du maïs et de l'herbe ensilée, s'agglomèrent à l'intérieur de la benne et adhèrent aux parois de l'enveloppe de la benne. Dans ces conditions, le travail de la vis sans fin finit par creuser pendant son fonctionnement un tunnel dans le produit. Ce produit gratté par la vis sans fin est évacué normalement au travers de l'ouverture, puis, compte tenu de l'agglomération du produit stocké dans la benne, celui finit par former une voûte au niveau de la partie supérieure de la vis sans fin, que celle-ci ne parvient pas à rompre, si bien que la distribution du produit devient aléatoire ou est réalisée par à-coups. Le dosage du produit distribué est difficile à contrôler. Dans certains cas, la distribution ne peut pas être réalisée sans une intervention humaine, consistant en un débourrage de la benne. Une solution connue pour tenter de palier cet inconvénient consiste à installer dans la benne, un dispositif de défragmentation destiné à défragmenter le produit au voisinage de la vis sans fin pendant la distribution du produit. De tels dispositifs de défragmentation sont constitués par exemple, d'une seconde vis de démêlage disposée au-dessus de la première et entraînée en sens inverse, d'un axe pourvu de picots disposé au-dessus de la vis sans fin et entraîné en rotation, d'un disque disposé de manière libre à rotation contre une paroi principale de la benne et qui est pourvu à sa périphérie de dents entraînées par le filet hélicoïdale de la vis sans fin et qui agissent comme un peigne. Ces différents dispositifs ne donnent malheureusement pas toujours satisfaction. En ce qui concerne le disque pourvu de dents, son fonctionnement engendre une usure rapide du filet hélicoïdale de la vis sans fin. Aussi, le but de l'invention est donc de proposer un godet de distribution qui puisse distribuer de façon continue et régulière des produits considérés comme difficiles à déverser. A cet effet, est proposé un godet de distribution de produit en vrac, du type constitué d'une benne comprenant deux parois principales frontale et dorsale dont les sections transversales présentent une forme en V, un moyen d'extraction disposé au niveau de l'intersection des deux parois. Selon l'invention, le godet de distribution est pourvu d'un dispositif prévu pour décompacter son contenu, le dispositif comprenant une plaque de décollement montée de manière oscillante le long d'une paroi principale sous l'effet d'un moyen d'entraînement. Lors de son mouvement, la plaque de décollement se déplace parallèlement à faible distance de la paroi principale et parvient à décoller le produit de ladite paroi principale si bien qu'il s'effondre sous l'effet de sa masse dans le fond du godet où il peut alors être facilement extrait par le moyen d'extraction. La plaque de décollement est de préférence montée contre la paroi dorsale de la benne. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le dispositif pour décompacter comprend une roue d'entraînement interposée entre la paroi principale et la plaque de décollement en étant reliée, d'une part, au moyen d'entraînement et d'autre part, à ladite plaque par l'intermédiaire d'une première articulation, ladite plaque étant pourvue d'une rainure oblongue apte à coulisser autour d'une seconde articulation fixée sur la paroi principale. La plaque de décollement est ainsi mue de manière cyclique suivant un mouvement combiné d'une rotation autour de l'articulation mobile et d'un coulissement autour de l'articulation fixe. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la rainure oblongue est de type rectiligne. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la rainure oblongue est de forme incurvée. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'axe de la rainure oblongue de la plaque de décollement est sécant avec l'axe de la première articulation. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la plaque de décollement présente une forme triangulaire allongée dont la pointe la plus fermée est fixée par la première articulation sur la roue d'entraînement. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la plaque de décollement est pourvue de tasseaux aptes à disloquer la structure agglomérée du produit. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les tasseaux de la plaque de décollement sont disposés perpendiculairement à l'axe de la rainure oblongue de la plaque de décollement. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les tasseaux sont montés de manière amovible. On peut ainsi les remplacer par d'autres adaptés à un usage spécifique ou les remplacer lorsqu'ils sont usés. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le moyen d'entraînement comprend un moto-réducteur fixé à l'arrière de la paroi principale et dont l'axe traverse ladite paroi principale de manière à pouvoir entraîner en rotation la roue d'entraînement. Avantageusement, le moto-réducteur est de type dont le sens de rotation peut être inversé. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le sens de rotation de la roue d'entraînement est tel que le mouvement de la plaque de décollement, dans la position basse de la première articulation est dirigé en direction d'une ouverture de déchargement ouverte dont est pourvue le godet. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la plaque de décollement présente dans un plan transversal médian, une symétrie. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : la Fig. 1 représente une vue en perspective d'un godet de distribution pourvu d'un dispositif pour décompacter son contenu pendant sa vidange selon l'invention, la Fig. 2 représente une vue en perspective d'un godet de distribution dont une trappe de fermeture est placée dans une position de dégagement selon l'invention, la Fig. 3 représente une vue arrière d'un godet de distribution selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue latérale en coupe d'un godet de distribution selon l'invention et, les Fig. 5a, 5b, 5c représentent trois vues de dessus d'un godet de distribution 10 dont la plaque de décollement du dispositif pour décompacter son contenu est montrée dans différentes positions selon l'invention. Le godet de distribution 100 représente à la Fig. 1 est destiné à être rempli d'un produit en vrac, à transporter ce produit pour le distribuer ailleurs. Un tel godet de distribution convient en particulier pour apporter de la nourriture à des animaux 15 d'élevage. On peut ainsi transporter et déverser de l'ensilage d'herbe ou de maïs. Seule cette utilisation est décrite ici à titre d'illustration. Le godet de distribution 100 comprend essentiellement une benne 200 à l'intérieur de laquelle est montée un moyen d'extraction 120 tel qu'une une vis sans fin. 20 La benne 200 est constituée d'une enveloppe, de section transversale en forme de V, ouverte sur une de ses faces. Elle comprend deux parois principales frontale 202 et dorsale 204 qui sont réunies en partie basse par une paroi de fond 210 et latéralement par deux parois latérales 222, 224. La vis sans fin 120 est disposée longitudinalement dans la benne 200, au 25 niveau de sa paroi de fond 210. Au moins une des parois latérales 222 ou 224 est pourvue d'une ouverture de déchargement 232 ou 234. A cette Fig. 1, les deux parois latérales 222 ou 224 sont pourvues respectivement de deux ouvertures de déchargement 232, 234. Une trappe de fermeture 242, 244 est disposée à recouvrement sur chaque 30 ouverture de déchargement 232, 234. Cette trappe de fermeture 242, 244 est montée à coulissement, par exemple autour d'une articulation 250, sur la face externe de la paroi latérale 222 ou 224 correspondante, sous l'effet du travail d'un moyen de manoeuvre 260, tel qu'un vérin hydraulique, entre une position de fermeture de l'ouverture correspondante 232, 234, visible sur la partie gauche de cette Fig. 1, et une position de dégagement visible sur la partie droite de cette Fig. 1 ainsi que sur la Fig. 2. Seules une paroi latérale 224, une ouverture de dégagement 234, une trappe de fermeture 244 sont visibles à cette Fig. 2. Aux Figs. 3 et 4 uniquement, apparaissent des moyens de fixation 270 du godet de distribution 100 à un engin de manoeuvre, tel qu'un tracteur agricole, un chargeur, un engin pourvu d'un bras télescopique. Ces moyens de fixation 270 sont disposés sur la paroi principale dorsale 204. Ils sont constitués par des sous-ensembles fabriqués en mécano soudure et qui sont fixés par vissage sur ladite paroi. A la Fig. 1, le godet de distribution 100 est pourvu d'un dispositif 300 pour décompacter son contenu pendant sa vidange. L'utilisation de ce dispositif est particulièrement avantageuse lorsque le produit destiné à être distribué par le godet 100 est de nature à s'agglomérer, à coller contre ses parois. A titre d'illustration un ensilage d'herbe à forte teneur en eau et/ou contenant de longues fibres est considéré comme particulièrement difficile à vidanger. A cet effet, le dispositif 300 comprend principalement une plaque 310 de décollement montée de manière oscillante, par l'intermédiaire d'un moyen d'entraînement 330, le long d'une paroi principale de la benne 200 et de préférence contre sa paroi dorsale 204 comme cela apparaît à cette Fig. 1. Lors de son mouvement, la plaque 310 se déplace parallèlement à faible distance de la paroi dorsale 204. La dimension de la plaque 310 et la portée de son mouvement mis en oeuvre par le moyen d'entraînement 330 sont tels que pendant son déplacement la plaque 310 couvre la plus grande surface possible de la paroi dorsale 204 afin de pouvoir décoller le produit de ladite paroi dorsale si bien que le produit n'adhère plus contre la paroi dorsale 204 et s'effondre sous l'effet de sa masse au fond du godet 100 ce qui permet d'éviter la formation en voûte du produit pendant sa vidange. Il en résulte un débit plus régulier du produit extrait par la vis sans fin ainsi qu'un débit plus important à puissance consommée identique. Le moyen d'entraînement 330 comprend à la Fig. 3 un moto-réducteur 332 fixé à l'arrière de la paroi dorsale 204 et dont l'axe traverse ladite paroi dorsale pour entraîner en rotation une roue d'entraînement 340. Aux Figs. 1 et 5, cette roue 340, disposée entre la paroi dorsale 204 et la plaque 310, est reliée, par l'intermédiaire d'une première articulation 342, à la plaque 310. Le mouvement de cette plaque 310 est par ailleurs défini par une seconde articulation 344, fixée sur la paroi dorsale 204, et autour de laquelle peut coulisser la plaque 310. Celle-ci est pourvue à cet effet d'une rainure oblongue 314. Cette rainure oblongue est de type rectiligne. Son axe est sécant avec l'axe de la première articulation 342. Dans une variante de réalisation, non représentée, cette rainure oblongue est de type incurvée, permettant ainsi un mouvement vertical de plus grande amplitude de ladite plaque au niveau de la seconde articulation. On peut ainsi prévoir une plaque dont la largeur est moins importante à cet endroit et qui est cependant susceptible de couvrir la plus grande surface possible de la paroi dorsale. Aux Figs. 1 et 5, la plaque 310 présente globalement une forme triangulaire allongée dont la base la plus étroite coulisse le long de la seconde articulation et dont la pointe la plus fermée est fixée par la première articulation 342 sur la roue 340. La plaque 310 peut être constituée d'un élément plein comme cela apparaît à ces Figs. 1 et 5 ou d'un élément perforé de structure plus légère. A ces Figs. 1 et 5, la plaque 310 est constituée d'un assemblage de deux éléments dont l'un repose au niveau de la seconde articulation 344 sur la paroi dorsale 204 et dont l'autre, disposé de manière décalée, repose au niveau de la première articulation 342 sur la roue d'entraînement 340. La plaque 310 est pourvue de tasseaux 312 aptes à déplacer le produit suivant le mouvement de la plaque afin de disloquer la structure agglomérée du produit lors de son mouvement. A ces Figs. 1 et 5, les tasseaux 312 sont disposés perpendiculairement à l'axe de la rainure oblongue 314. Les tasseaux 312 sont de préférence montés de manière amovible afin de pouvoir être remplacés pour être adaptés à un usage spécifique ou encore pour être facilement remplacés lorsqu'ils sont usés. Aux Fig. 5a-5d, le mouvement de la plaque 310 est obtenu autour de l'articulation mobile 342 et de l'articulation fixe 344. La plaque 310 est ainsi mue de manière cyclique suivant un mouvement combiné d'une rotation et d'un coulissement comme le montrent les différentes flèches F1. Dans la pratique on a constaté qu'une durée de l'ordre de quatre secondes du cycle de la plaque 310 donnait des résultats satisfaisants. On remarquera que le sens de rotation de la roue 340 est tel que le mouvement de la plaque 310, dans la position basse de la première articulation 342 visible à la Fig. 5b, est dirigé en direction de la sortie du produit matérialisée par la flèche F2, c'est-à-dire en direction de l'ouverture de déchargement qui est ouverte et ici du côté droite des Figs. 5. Ce mouvement de la plaque 310 contribue ainsi à déstructurer la masse de produit contenu dans la benne du godet de distribution, ce qui facilite son évacuation régulière par la vis sans fin. Par ailleurs, le moto réducteur est de préférence du type dont le sens de rotation peut être inversé afin de pouvoir inverser le mouvement de la plaque selon le côté du déversement choisi, dans le cas d'une construction du godet de distribution offrant cette possibilité. Le fonctionnement du godet de distribution est mis en oeuvre de la manière suivante. La benne 200 attelée à un engin puis est remplie d'un produit tel que du maïs ou de l'herbe ensilé. Elle est transportée par l'engin sur le lieu de distribution afin de nourrir des animaux. L'une de trappes 242, 244 est alors ouverte puis la vis sans fin 120 est mise en fonctionnement de manière à distribuer du produit au travers de l'ouverture de déchargement 232, 234. Le moto-réducteur 332 du dispositif pour décompacter 300 est également mis en route si bien que la plaque 310 se déplace le long de la paroi dorsale 204 de la benne 200. Pendant son mouvement, la plaque 310 évite ainsi la formation de voûte dans le produit pendant sa distribution du fait de sa descente entre les parois frontale 202 et dorsale 204 présentant une section en forme de V. Elle fracture les blocs de matière qui auraient pu se former consécutivement au tassement du produit entre les parois incurvées pendant le transport ou le stockage du produit dans la benne 200. Le fonctionnement du dispositif pour décompacter 300 est avantageusement mis en oeuvre avec celui de la vis sans fin 120. Le godet de distribution de l'invention permet de conserver pratiquement le volume utile de la benne. Il procure un débit plus régulier que dans un godet de l'art antérieur. A puissance consommée comparable, son débit est plus important que dans un godet de l'art antérieur. 7
La présente invention concerne un godet (100) de distribution de produit en vrac, du type constitué d'une benne (200) comprenant deux parois principales frontale (202) et dorsale (204) dont les sections transversales présentent une forme en V, un moyen d'extraction (120) disposé au niveau de l'intersection des deux parois (202, 204). Selon l'invention, le godet (100) est pourvu d'un dispositif (300) prévu pour décompacter son contenu, le dispositif (300) comprenant une plaque de décollement (310) montée de manière oscillante le long d'une paroi principale (202, 204) sous l'effet d'un moyen d'entraînement (330).Lors de son mouvement, la plaque de décollement se déplace parallèlement à faible distance de la paroi principale et parvient à décoller le produit de ladite paroi principale si bien qu'il s'effondre sous l'effet de sa masse dans le fond du godet où il peut alors être facilement extrait par le moyen d'extraction.
1) Godet (100) de distribution de produit en vrac, du type constitué d'une benne (200) comprenant deux parois principales frontale (202) et dorsale (204) dont les sections transversales présentent une forme en V, un moyen d'extraction (120) disposé au niveau de l'intersection des deux parois (202, 204), caractérisé en ce qu'il est pourvu d'un dispositif (300) prévu pour décompacter son contenu, le dispositif (300) comprenant une plaque de décollement (310) montée de manière oscillante le long d'une paroi principale (202, 204) sous l'effet d'un moyen d'entraînement (330). 2) Godet (100) selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif (300) pour décompacter comprend une roue d'entraînement (340) interposée entre la paroi principale (202, 204) et la plaque de décollement (310) en étant reliée, d'une part, au moyen d'entraînement (330) et d'autre part, à ladite plaque (310) par l'intermédiaire d'une première articulation (342), ladite plaque (310) étant pourvue d'une rainure oblongue (314) apte à coulisser autour d'une seconde articulation (344) fixée sur la paroi principale (202, 204). 3) Godet (100) selon la 2, caractérisé en ce que la rainure oblongue (314) est de type rectiligne. 4) Godet (100) selon la 2, caractérisé en ce que la rainure oblongue (314) est de forme incurvée. 5) Godet (100) selon la 2, 3 ou 4, caractérisé en ce que l'axe de la rainure oblongue (314) est sécant avec l'axe de la première articulation (342). 6) Godet (100) selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que la plaque de décollement (310) présente une forme triangulaire allongée dont la pointe la plus fermée est fixée par la première articulation (342) sur la roue d'entraînement (340). 7) Godet (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la plaque de décollement (310) est pourvue de tasseaux (312) aptes à disloquer la structure agglomérée du produit. 8) Godet (100) selon la 7, caractérisé en ce que les tasseaux (312) de la plaque de décollement (310) sont disposés perpendiculairement à l'axe de la rainure oblongue (314). 9) Godet (100) selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que les tasseaux (312) sont montés de manière amovible. 10) Godet (100) selon l'une quelconque des 2 à 9, caractérisé en ce que le moyen d'entraînement (330) comprend un moto-réducteur (332) fixé à l'arrière de la paroi principale (202, 204) et dont l'axe traverse ladite paroi principale de manière à pouvoir entraîner en rotation la roue d'entraînement (340). 11) Godet (100) selon la 10, caractérisé en ce que le moto-réducteur (332) est de type dont le sens de rotation peut être inversé. 12) Godet (100) selon l'une quelconque des 2 à 11, caractérisé en ce que le sens de rotation de la roue d'entraînement (340) est tel que le mouvement de la plaque (310), dans la position basse de la première articulation (342) est dirigé en direction d'une ouverture de déchargement (232, 234) ouverte dont est pourvue le godet (100).
B,A
B65,A01
B65D,A01K
B65D 88,A01K 5
B65D 88/64,A01K 5/00
FR2892933
A1
EXTRAIT VEGETAL OBTENU PAR UN PROCEDE D'EXTRACTION A L'AIDE DE SOLVANTS D'ORIGINE VEGETALE
20,070,511
L'invention concerne le domaine des procédés d'extraction de composés actifs à partir de matières premières d'origine naturelle entrant dans la formulation de compositions pharmaceutiques, cosmétiques ou alimentaires et/ou de la chimie organique et notamment la chimie des composés d'origine naturelle. Les plantes et les produits naturels sont la source de molécules qui peuvent êtres utilisées sous forme d'extraits dans de nombreux domaines : pharmaceutique, cosmétique ou alimentaire. II peut s'agir d'extraits thérapeutiques (principes actifs d'origine végétale : digitaline, morphine...etc.), présentant une activité cosmétique particulière (régénération cellulaire, activité anti-âge), de substances utilisées comme additifs (colorants : rouge de cochenille, bêta carotène, curcumine ; antioxydants : extraits de romarin, conservateurs : extrait de pépins de pamplemousse) ou pour d'autres applications comme les insecticides naturels (pyréthrines, roténone). Le séchage a certainement été le premier moyen utilisé pour conserver l'activité des plantes mais cette technique ne permet ni de concentrer ni de préserver les composés actifs de l'oxydation. Au fil du temps, de nombreuses méthodes comme l'extraction à 20 l'eau, la macération, l'hydrodistillation, la lixiviation, la décoction, l'extraction par solvants ont été utilisées pour obtenir des extraits de plantes. L'hydrodistillation ou entraînement à la vapeur est une technique classique limitée à l'extraction des huiles essentielles. Ce procédé utilise une grande quantité d'énergie pour produire la vapeur qui entraîne les composés 25 volatils et l'eau nécessaire pour condenser les vapeurs est rejetée sous forme d'effluent chaud entraînant également des pertes en énergie. Les huiles essentielles ainsi obtenues sont soumises à des températures voisines de 100 C et les composants sensibles à la chaleur ou à l'hydrolyse sont souvent altérés. 30 Parmi les procédés d'extraction dits naturels, la pharmacopée chinoise rapporte l'utilisation de solvants particuliers comme le vin, l'alcool, le vinaigre, le citron, le lait, la crème mais les extraits obtenus à l'aide de ces méthodes sont difficilement caractérisables. L'extraction mettant en oeuvre des solvants organiques de 35 synthèse ou issus des processus de raffinage de la pétrochimie, est la méthode qui présente la plus grande importance du point de vue industriel en raison de la standardisation des méthodes, de l'exigence de reproductibilité et de caractérisation des extraits obtenus. Parmi ces procédés, ceux mettant en oeuvre de l'eau, de l'alcool ou des mélanges hydroalcooliques permettent d'obtenir des molécules essentiellement hydrophiles (ou fortement polaires) mais ces solvants entraînent également de nombreuses molécules de faible intérêt, qui peuvent diminuer l'activité des extraits (protéines provoquant des précipitations, tanins, minéraux), ou nuire à leur stabilité (anthocyanes). D'autres solvants comme le glycérol et les dérivés du glycol, 10 utilisés notamment en cosmétique, ont un très faible pouvoir solvant, ainsi les extraits obtenus sont pauvres en molécules actives. Parmi les solvants organiques classiquement mis en oeuvre, on citera également les éthers de glycol, l'hexane, l'éther, l'acétone, le chlorure de méthylène, les alcools, les hydrocarbures aliphatiques ou aromatiques, les 15 solvants chlorés et fluorés ou des molécules de synthèse comme la N-méthylpyrrolidone ou le dimethoxymethane, par exemple. Ces solvants, s'ils permettent d'obtenir des molécules lipophiles (ou fortement apolaires) avec des rendements satisfaisants présentent de nombreux inconvénients. Ils sont notamment très inflammables, dangereux ou 20 extrêmement toxiques pour l'homme et son environnement. Les solvants synthétiques comme le perchloroéthylène, le chlorure de méthylène, les solvants chlorés et certaines fractions issues du pétrole comme l'hexane ont été très largement utilisés pour l'extraction d'arômes, de parfums, de colorants et de principes actifs de plantes. Souvent très toxiques, 25 contenant des impuretés ou des dénaturants cancérigènes, ces solvants organiques sont particulièrement visés par les règlements internationaux qui imposent des teneurs en solvant résiduel très basses (de l'ordre de 1 à 5 ppm). Ces règlements qui limitent ou interdisent leur utilisation pour des applications alimentaires ou thérapeutiques impliquent des retraitements coûteux pour 30 éliminer les solvants résiduels, comme un chauffage supplémentaire, et les principes actifs peuvent être dégradés. De plus, lorsqu'ils sont mal choisis ou choisis uniquement sur des critères économiques, la nature chimique de ces solvants peut rendre les produits actifs instables. Depuis quelques années, certains solvants organiques très peu 35 toxiques comme les solvants fluorés, la N-méthylpyrrolidone, ou le dimethoxymethane ont été utilisés. Malheureusement, ceux-ci sont peu disponibles ou ont un coût extrêmement élevé qui limite leur utilisation dans l'industrie. Par ailleurs, s'agissant de la réglementation en terme de certification biologique, aucune labellisation ou certification biologique ne peut être octroyée aux extraits végétaux obtenus par des procédés mettant en oeuvre des solvants de synthèse ou issus de la pétrochimie alors que la demande de ce marché est de plus en plus importante. En effet en dehors de la contrainte du caractère biologique du végétal à extraire, la certification biologique autorise uniquement l'utilisation d'extraits obtenus par distillation à la vapeur (huiles essentielles), par macération dans un excipient certifié biologique ou par extraction au CO2 à l'état supercritique. L'extraction alcoolique ou hydro-alcoolique permet l'obtention de composés hydrophiles, mais ne permet pas l'extraction efficace des composés lipophiles apolaires et peut entraîner l'extraction de composés indésirables comme les tanins qui sont fortement hydrosolubles. L'extraction par macération dans une huile végétale ou une solution hydroglycérinée, limite le procédé à l'extraction des actifs lipophiles, avec des rendements souvent assez médiocres. De plus, il est difficile de séparer les molécules extraites des excipients d'extraction qui sont ainsi obligatoirement incorporés en l'état dans les produits formulés et sont susceptibles de limiter ou modifier ainsi l'efficacité des molécules extraites. Ainsi, lorsqu'un extrait doit pouvoir obtenir la certification biologique, la seule technique réellement utilisable pour obtenir un extrait contenant des molécules lipophiles non entraînables à la vapeur est la technologie d'extraction par fluide supercritique. Cette dernière nécessite des installations particulières permettant de créer les conditions de température et de pression dans lesquelles le gaz employé, le dioxyde de carbone ou l'azote, se trouve à l'état supercritique. Cette technologie nécessite des investissements importants et des dépenses de fonctionnement très élevés qui la réserve à des extraits à très forte valeur (principes aromatiques pour la parfumerie, spécialités pharmaceutiques, ). De fait, très peu d'actifs cosmétiques, sont obtenus par extraction au CO2 supercritique et de nombreux actifs à caractère lipophile et non entraînables à la vapeur ne sont pas disponibles. Ainsi, malgré l'existence des nombreux procédés d'extraction, il existe un besoin de procédés d'extraction permettant l'obtention d'extraits végétaux à des coûts compatibles avec les exigences du marché des principes actifs, permettant auxdits extraits de satisfaire aux exigences de la certification biologique, tout en ne présentant pas les inconvénients précités. La présente invention permet de satisfaire ce besoin et consiste en un procédé alternatif d'extraction et de purification de molécules à caractère lipophile et/ou partiellement polaire mettant en oeuvre des solvants d'origine végétale dont les constituants sont caractérisés et chimiquement définis. Le procédé permet d'obtenir des extraits riches en molécules à caractère lipophile mais de façon surprenante et inattendue, il permet également l'extraction concomitante des molécules à caractère polaire qui participent à l'activité des plantes entières. On connaît de Le Gall (Brevet FR 77 36976) un procédé d'extraction de composés organiques à activité thérapeutique contenus dans les végétaux et produits ainsi obtenus, caractérisé en ce que l'on traite une plante préalablement broyée par des essences naturelles prises dans le groupe qui comprend l'essence de citral, l'essence de bergamote, l'essence de menthe et l'essence de romarin. L'essence utilisée pour l'extraction des végétaux est auparavant distillée par entraînement à la vapeur d'eau sous pression réduite, de manière à n'utiliser que la fraction à bas point d'ébullition, c'est-à-dire la fraction distillant au maximum à 95 C sous 20 mm de mercure mais cette fraction est néanmoins constituée d'un mélange d'entités chimiques non caractérisées entraînant l'impossibilité de caractériser l'extrait et d'obtenir un extrait purifié par élimination du solvant résiduel. Cette élimination n'est d'ailleurs ni décrite ni suggérée. On connaît de Mengal (Brevet FR 99 13241) un procédé d'extraction par fluide supercritique utilisant un cosolvant, ledit cosolvant étant un excipient entrant directement dans les compositions pharmaceutiques, cosmétiques ou alimentaires dans lesquelles les extraits obtenus seraient incorporés. Les composés terpéniques sont désignés parmi ces cosolvants. Bien que ce procédé permette de limiter le prix de revient et la complexité du procédé d'extraction par fluide supercritique pour certains actifs, cette technique ne permet pas d'obtenir un extrait pur, caractérisé et universellement utilisable, car les actifs ne sont pas isolés de l'excipient. On connaît de Grinda (Brevet FR 79 03590) un procédé d'extraction de substances insecticides de plantes. Le procédé décrit consiste à extraire les principes actifs des plantes au moyen de liquides organiques à faible tension de vapeur dont les points d'ébullition sont supérieurs à 100 C et dont la toxicité est faible, lesdits liquides étant destinés à ne pas être éliminés, les terpènes sont cités, bien qu'ils dissolvent les insecticides végétaux moins bien que les esters d'acides aromatiques. La lipophilie des composés extraits n'est pas discutée et dans la mise en oeuvre du procédé, le liquide à point d'ébullition élevé est mélangé avec un solvant léger de type connu pour effectuer l'extraction, ledit solvant léger, étant soit un solvant de synthèse, soit issu de la pétrochimie. On connaît de Pisacane (demande de brevet PCT WO 01/07135 A2) un procédé d'extraction des fleurs et des plantes de la famille des chrysanthèmes et de la famille des Hélianthus pour produire des substances insecticides. Lesdites substances insecticides sont des pyréthrines, composés hydrophopes et insolubles dans l'eau. Le procédé décrit met en oeuvre des solvants extraits de plantes comme les terpènes dans une phase de macération à froid ou à chaud avec agitation mécanique. Après cette phase de macération, le résidu solide est filtré et optionnellement le solvant peut être éliminé ou réduit par évaporation ou distillation, mais peut être conservé afin d'être utilisé comme transporteur ou support de l'activité après formulation. Les propriétés des composés extraits, à savoir leur caractère lipophile ou hydrophile et/ou leur pureté ne sont pas discutées. L'invention concerne un extrait végétal obtenu par un procédé d'extraction en une seule phase, à l'aide d'un solvant et/ou d'un mélange de solvants d'origine végétale dont les constituants sont caractérisés et chimiquement définis, caractérisé en ce qu'il est exempt de polyphénol, d'anthocyane et/ou de tanin et qu'il comporte une fraction de composés à caractère lipophile et/ou une fraction de composés à caractère polaire. Les tanins sont des composés phénoliques hydrosolubles ayant une masse moléculaire comprise entre 500 et 3000 qui présentent à coté des réactions classiques des phénols, la propriété de précipiter les alcaloïdes, la gélatine et d'autres protéines. Ces polyphénols (ou polymères de phénols) sont des polyesters des acides gallique et ellagique en majorité. D'autres composés hydrophiles sont souvent gênants lors des phases d'extraction, comme les anthocyanes, qui sont des polymères de proanthocyanidols. L'invention concerne également un extrait tel que ci-dessus défini caractérisé en ce que les composés à caractère lipophile sont choisis 10 notamment parmi les composés insaponifiables. Les insaponifiables sont les constituants non glycéridiques des huiles. Ils représentent 0,3 à 2% des huiles : ce sont des hydrocarbures, des caroténoïdes, des stérols (sitostérol, stigmastérol, campestérol), des tocophérols (vitamine E), des alcools aliphatiques de masse moléculaire 15 élevée, des alcools terpéniques. On citera à titre d'exemple les composés à caractère lipophile suivants : - le bêta sitostérol, le campestérol, le stigmastérol, le cholestérol et 20 leurs dérivés, par exemple extraits du café vert, -la curcumine et les curcuminoïdes, par exemple extraits du Curcuma, - les caroténoïdes par exemple extraits de carotte, le lycopène par exemple extrait de tomate, 25 - les lactones sesquiterpéniques et I'hélénanine, par exemple extraits de l'Arnica, -les alcaloïdes de plantes, notamment la chélidonine extraite de la Chélidoine ; la sanguinarine, la chélérythrine, la coptisine et la berbérine extraites de la Sanguinarine. 30 - Les xanthones libres extraites par exemple de la Gentiane, - Les parthénolides et les flavonoïdes aglycones, par exemple extraits de la Grande camomille. Il concerne également un extrait tel que ci-dessus défini caractérisé 35 en ce que les composés à caractère polaire sont choisis parmi les alcaloïdes, les néoxanthines, les xanthones glycolysées, les flavonoïdes ou les flavonoïdes glycosylés. Parmi les alcaloïdes, on citera la caféine, la théophylline et/ou la théobromine, Parmi les xanthones glycosylées, on citera le gentioside de la Gentiane, Parmi les flavonoïdes glycosylés, on citera le glycoside d'apigénine de la Grande camomille. L'invention concerne un extrait végétal, directement obtenu à l'aide d'un procédé mettant en oeuvre un solvant d'origine végétale dont le ou les consituants sont caractérisés et chimiquement définis, caractérisé en ce qu'il comprend au plus 0,1% de tanins. Il concerne également un extrait de café vert caractérisé en ce qu'il comprend au moins 0,8% de composés insaponifiables, au moins 2,0% de 15 caféine et au plus 0,1% de tanins. Il concerne également un extrait de curcuma caractérisé en ce qu'il comprend au moins 8% de curcuminoïdes et au plus 0,1% de tanins. II concerne également un extrait de fleurs d'Arnica montana caractérisé en ce qu'il comprend au moins 5% de lactones sesquiterpéniques 20 exprimées en hélénanine et au plus 0,1% de tanins. II concerne également un extrait de Chélidoine caractérisé en ce qu'il comprend au moins 0,75% d'alcaloïdes totaux exprimés en chélidonine ou des cristaux de chlorhydrate de chélidonine et au plus 0,1% de tanins. Il concerne également un extrait de Sanguinarine caractérisé en ce 25 qu'il comprends des cristaux de chlorhydrate de sanguinarine et au plus 0,1% de tanins. Il concerne également un extrait de Gentiane caractérisé en ce qu'il comprend au moins 3% de xanthones libres avec au moins 0,5% de gentioside et au plus 0,1% de tanins. 30 II concerne également un extrait de Grande camomille caractérisé en ce qu'il comprend au moins 0,83% de parthénolides, des flavonoïdes aglycones, des glucosides d'apigénine et au plus 0,1% de tanins. Les extraits selon l'invention sont obtenus par un procédé 35 caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - une macération de matériel végétal dans un solvant d'origine végétale dont le ou les constituants sont caractérisés et chimiquement définis, - une filtration du matériel végétal, - une élimination partielle ou totale du solvant. Dans une variante, une étape d'irradiation par micro-ondes est effectuée pendant la macération. Dans un mode de réalisation préférentiel, le solvant est choisi dans le groupe constitué par les solvants terpéniques. Les solvants terpéniques constituent une classe d'hydrocarbures isoprénoïdes qui sont les constituants principaux de nombreuses essences de plantes ou huiles essentielles. Le précurseur de tous les terpènes est l'acide mévalonique. Tous les terpènes peuvent être décomposés formellement en unités isopréniques. Les principaux terpènes sont le pinène, le camphène et le limonène, et leurs isomères, mais également les terpènes d'orange, de pin et leurs composés oxygénés, le linalol ou le terpinéol par exemple ou le paramenthane. Dans un mode de réalisation, l'invention concerne donc un extrait caractérisé en ce que le solvant est un isomère ou un mélange d'isomère du limonène ou un pinène seul ou en mélange. Dans un mode de réalisation, le solvant utilisé est un mélange de d-limonène et d'alpha-pinène. Dans un mode de réalisation, le solvant utilisé est un mélange de d-limonène et alpha-pinène, avec au moins 50% de limonène. Dans un mode de réalisation particulier, le mélange comprend 70% de d-limonène et 30% d'alpha-pinène. Dans un mode de réalisation, de l'éthanol peut être utilisé en mélange avec au moins un solvant terpénique. Dans des modes de réalisations particuliers, les solvants utilisés seront des mélanges binaires ou ternaires terpène / alcool, comme par exemple d-limonène / éthanol à 95 : 70% / 30%, alpha-pinène / éthanol à 95 : 70% / 30%, d-limonène / alpha-pinène / éthanol à 95 : 50% / 20% / 30%. Le limonène est un composé naturel de la famille des monoterpènes qui est présent en quantité dans le zeste des agrumes. C'est un sous-produit de l'industrie des jus de fruits. En ce sens, il est abondant et bon marché. Ce monoterpène est aussi un hydrocarbure à très fort pouvoir solvant. L'alpha pinène est également produit en grande quantité à partir des essences de pin (térébenthine) par l'industrie du bois et du papier. Les solvants d'origine végétale dont le ou les constituants sont caractérisés et chimiquement définis, sont biodégradables, peu flammables, non-toxiques et respectueux de l'environnement. En outre, il sont faciles d'utilisation : diluables et rinçables à l'eau avec des tensioactifs classiques. Bien que les solvants d'origine végétale présentent toutes les caractéristiques requises en terme d'innocuité, il peut être nécessaire d'éliminer toute trace de ceux-ci des extraits végétaux obtenus pour obtenir les actifs sous forme pure. Ces solvants d'origine végétale dont le ou les constituants sont caractérisés et chimiquement définis, lorsqu'ils appartiennent aux solvants terpéniques peuvent être éliminés par différentes techniques : - par entraînement azéotropique à la vapeur d'eau 35 C sous vide (15 mmHg) 2000 Pa . L'injection de vapeur dans le filtrat permet l'élimination de 97,26 à 99,99% du limonène et de 98,2 à 99,99% de l'alpha pinène. - en utilisant des mélanges binaires (limonène / éthanol) ou ternaires (limonène / pinène / éthanol), l'élimination des hydrocarbures monoterpéniques est facilité puisqu'on élimine alors 99,2% et 99,6% des mélanges solvants, respectivement. - par distillation moléculaire sous vide très poussé entre (7,5 10 4 et 7,5 10"6 mmHg) 0,1 et 0,01 Pa qui permet une élimination de 99,99% du limonène L'invention concerne donc également le procédé selon l'invention caractérisé en ce que l'étape d'élimination du solvant est une étape d'entraînement azéotropique à la vapeur. L'invention concerne également le procédé selon l'invention caractérisé en ce que l'étape d'élimination du solvant est une distillation 30 moléculaire sous vide. Avantageusement, le procédé selon l'invention est mis en oeuvre avec des proportions pondérales matière première/hydrocarbure monoterpénique de 1/4 à 1/10 Le limonène et l'alpha pinène de qualité industrielle peuvent être 35 achetés facilement par exemple auprès des sociétés suivantes : Capua Sri, Campo calabro, Italie ou Les Dérivés Résiniques et Terpéniques, Dax, France, ces mêmes solvants de qualité biologique pouvant être achetés par exemple auprès des sociétés : Montecitrus, Monte Azul Paulista, Brésil ou Sirius, Paris, France avec une pureté au moins égale à 98%. Les solvants provenant de ces sources industrielles contiennent notamment une faible part d'impuretés constituée par des produits d'oxydation du limonène ou de l'alpha pinène qui représente entre 0,3 et 0,6% en masse des produits. Selon les applications envisagées, cette fraction non volatile à 40 C à la pression atmosphérique peut être ou non éliminée, par exemple par entraînement azéotropique à la vapeur d'eau du d-limonène ou de l'alpha pinène, ce qui permet d'obtenir des solvants purs à plus de 99,95%. Le limonène ou l'alpha pinène quasiment incolore et inodore utilisés dans les exemples ci-dessous présentent une pureté supérieure à 99,95% (analyse par chromatographie en phase gazeuse). EXEMPLE n 1: Extraction simultanée des composés insaponifiables et de la caféine du Café vert et élimination du solvant à basse température par entraînement azéotropique à la vapeur d'eau sous vide. Le Café vert contient habituellement 14% de lipides, 0,1% de composés insaponifiables et au minimum 1% de caféine. On fait macérer 1,5 kg de grains de Café vert de qualité biologique et préalablement broyé dans 15 litres de d-limonène durant 3h30 sous agitation à 40 C (rapport solvant/charge : 1/10). On élimine les particules par filtration pour obtenir une solution chargée de composés d'intérêt dont on élimine ensuite le limonène par entraînement azéotropique à la vapeur d'eau. L'ensemble du dispositif est placé sous vide (10-40 mmHg soit 1300-5300 Pa), ce qui permet d'abaisser considérablement les températures mises en oeuvre et facilite l'évaporation du solvant : un bouilleur permet de produire de la vapeur d'eau à 30 C qui est injectée à la surface ou dans l'extrait à désolvantiser, lui même chauffé à 45 C. Le limonène est vaporisé puis recyclé à l'aide d'un condenseur maintenu à 0 C pour des opérations d'extraction ultérieures tandis que les composés insaponifiables sont récupérés dans l'extracteur. On vaporise ainsi 18,7 litres d'eau pour éliminer 15 litres de limonène. On obtient ainsi 188,1 g d'extrait riche en composés lipidiques, en composés insaponifiables et en caféine. Le rendement d'extraction exprimé par rapport au poids sec de plante est de 13,43%. Solvant 3 : Mélange Limonène / alcool 95 en mélange 70/30 (v/v) 13,79% 10 monoterpéniques sont meilleurs que celui obtenu avec l'hexane. Les meilleurs rendements d'extraction sont obtenus avec l'alpha pinène biologique, le 15 mélange limonène / alpha pinène 70/30 (v/v), le limonène biologique, le mélange limonène / alcool 95 en mélange 70/30 (v/v). On observe un effet synergique du mélange de solvants limonène / alpha pinène 70/30 (v/v). Les extraits ainsi obtenus contiennent moins de 0,05% de solvant résiduel, cette limite n'étant pas acceptable pour l'extrait obtenu à l'aide 20 d'hexane. Solvant 1 : Composés insaponifiables Caféine 0,815% non détectable Solvant 2 : 0,895% 2,53% Solvant 3 : 0,825% 3,68% Solvant 4 : 0,912% 2,47% Solvant 5 : 0,789% 2,64% Solvant 6 : 0,805% 2, 74% Solvant 7 : 0,952 3,98% La teneur en tanins déterminée par la méthode décrite à la Pharmacopée Européenne 5.02 notice Détermination des tanins dans les drogues végétales (2.8.14.) est inférieure à 0,1 %. 35 La méthode ci-dessus permet donc d'extraire sélectivement les composés insaponifiables et la caféine et de les concentrer. On peut réaliser les mêmes opérations de macération puis de désolvantisation avec différents solvants ou mélanges de solvants et on obtient les rendements d'extraction exprimé par rapport au poids sec de plante, comme suit : 11,7% Solvant 1 : hexane Solvant 2 (rappel) : limonène 13,43% Solvant 4 :limonène de qualité biologique 14,07% Solvant 5 : Alpha pinène 13,65% Solvant 6 : Alpha pinène de qualité biologique 14,72% Solvant 7 : Mélange Limonène / alpha pinène 70/30 (v/v) : 14,52% Les rendements d'extraction obtenus avec les hydrocarbures Les composés insaponifiables et la caféine ont fait l'objet d'une étude analytique qui permet d'exprimer les rendements d'extraction suivants : 25 30 Cet exemple de réalisation met en évidence une des caractéristiques de l'invention, c'est à dire que les hydrocarbures monoterpéniques permettent l'extraction concomitante de composés à caractère lipophile (exemple : les insaponifiables) et de composés à caractère polaire (exemple : la caféine) et leur concentration, tout en excluant les autres composants (polyphénols, tanins) pourtant présents en grande quantité dans la matière première. Le procédé selon l'invention permet effectivement l'extraction sélective de composés lipophiles et de polarité intermédiaire. L'extrait ainsi obtenu riche en composés insaponifiables et en caféine peut être directement intégré dans des formulations dermopharmaceutiques, réduisant ainsi les étapes de solubilisation souvent nécessaires lors de l'introduction d'actifs dans les formulations topiques. Lors de l'étape de macération, il n'est pas nécessaire de renouveler le solvant car le limonène épuise quasi complètement le café vert : un seul étage d'extraction est nécessaire. II est également possible de réaliser une extraction des composés insaponifiables du café vert et de la caféine à l'aide d'un appareil d'extraction continu à contre courant. EXEMPLE n 2: Extraction simultanée des composés insaponifiables et de la caféine du café vert et élimination du solvant à basse température sous vide en absence d'eau. On fait macérer 1,5 kg de café vert de qualité biologique et préalablement broyé dans 15 litres de d-limonène durant 3h30 sous agitation à 40 C (rapport solvant/charge : 1/10). On élimine les particules par filtration pour obtenir une solution chargée de composés d'intérêt dont on élimine ensuite le limonène en absence d'eau par rectification sous vide très poussé (1 mmHg soit 133,2 Pa). Le limonène est vaporisé puis recyclé à l'aide d'un condenseur maintenu à 0 C pour des opérations d'extraction ultérieures tandis que les composés insaponifiables sont récupérés dans l'extracteur. On obtient ainsi 198,9 g d'extrait riche en composés lipidiques, en composés insaponifiables et en caféine. Le rendement d'extraction exprimé par rapport au poids sec de plante est de 13,26%. L'extrait ainsi obtenu contient 0,915% de composés insaponifiables et 2,49% de caféine. La teneur en tanins déterminée par la méthode décrite à la Pharmacopée Européenne 5.02 notice Détermination des tanins dans les drogues végétales (2.8.14.) est inférieure à 0,1 %. EXEMPLE n 3: Extraction des curcuminoïdes du Curcuma, selon le procédé de l'invention en comparaison avec une méthode d'extraction utilisant l'hexane. Les rhizomes de Curcuma (Curcuma longa L.) contiennent 8% de curcuminoïdes. On fait macérer 1 kg de poudre de Curcuma de qualité biologique finement broyé dans 10 litres de d-limonène durant 3h30 sous agitation à 40 C (rapport solvant/charge : 1/10). On élimine les particules par filtration pour obtenir une solution très fortement colorée en orange dont on élimine ensuite le limonène par entraînement azéotropique à la vapeur d'eau comme décrit dans l'exemple 1. On vaporise environ 12,5 litres d'eau pour éliminer le limonène. On obtient ainsi 81,5 g d'extrait riche en curcuminoïdes. Le rendement d'extraction exprimé par rapport au poids sec de plante est de 8,15%. On peut réaliser les mêmes opérations de macération puis de désolvantisation avec différents solvants ou mélanges de solvants et on obtient les rendements d'extraction exprimé par rapport au poids sec de plante, comme suit : 7,86% Solvant 1 : hexane Solvant 2 (rappel) : limonène 8,15% Solvant 3 : Mélange Limonène / alcool 95 en mélange 70/30 (v/v) 8,49% 25 30 monoterpéniques sont meilleurs que celui obtenu avec l'hexane. Les meilleurs rendements d'extraction sont obtenus avec l'alpha pinène biologique, le mélange limonène / alpha pinène 70/30 (v/v), le limonène biologique, le mélange limonène / alcool 95 en mélange 70/30 (v/v). On observe un effet synergique des mélanges limonène / alpha pinène 70/30 (v/v). Solvant 4 : limonène de qualité biologique 8,36% Solvant 5 : Alpha pinène 8,10% Solvant 6 : Alpha pinène de qualité biologique 8,55% Solvant 7 : Mélange Limonène / alpha pinène 70/30 (v/v) : 8,85% hydrocarbures Les rendements d'extraction obtenus avec les Les extraits ainsi obtenus contiennent moins de 0,05% de solvant résiduel, cette limite n'étant pas acceptable pour l'extrait obtenu à l'aide d'hexane. La teneur en tanins déterminée par la méthode décrite à la 5 Pharmacopée Européenne 5.02 notice Détermination des tanins dans les drogues végétales (2.8.14.) est inférieure à 0,1 %. La méthode ci-dessus permet donc d'extraire sélectivement les curcuminoïdes et de les concentrer. Lors de l'étape de macération, il n'est pas nécessaire de renouveler 10 le solvant car le limonène épuise quasi complètement le Curcuma : un seul étage d'extraction est nécessaire. Il est également possible de réaliser une extraction des curcuminoïdes du Curcuma à l'aide d'un appareil d'extraction continu à contre courant. On peut procéder de façon identique pour extraire les caroténoïdes 15 des plantes ou le lycopène de la tomate, par exemple. Etude de l'activité antioxydante de l'extrait monoterpénique: L'activité antioxydante de l'extrait de Curcuma obtenu avec le solvant n 2 (limonène) a été étudiée à l'aide du test xanthine / xanthine 20 oxydase selon la méthode adaptée de RICE EVANS et al (Techniques in free radical research, 1991, Elsevier, Paris) et (MASAKI et al. (Antioxygene scavenging activity of plant extracts . Biol. Pharm. Bull., 1995, 18 (1), 162-166). L'extrait monoterpénique de Curcuma présente une activité antioxydante (IC50 = 0,002%) 3 fois plus importante qu'un extrait hexanique de 25 Romarin (Rosmarinus officinalis L ; IC50 = 0,006%) et 20 fois plus important que l'Allopurinol (IC50 = 0,06%), un autre antioxydant de référence (n=10). EXEMPLE n 4: Extraction de l'hélénanine de l'Arnica, selon le procédé de l'invention en comparaison avec une méthode d'extraction utilisant 30 l'hexane. Les capitules de fleurs d'Arnica montana contiennent 0,4% de sesquiterpènes lactoniques (dont 0,2-0,5% d'hélénanine dans la plante) qui sont rendus responsables de l'activité anti-inflammatoire et cicatrisante de l'Arnica. On fait macérer 200 g de sommités fleuries d'Arnica (Arnica montana.) entières et de qualité biologique dans 5 litres de d-limonène durant 3h30 sous agitation à 40 C (rapport solvant/charge : 1/25). On élimine les particules par filtration pour obtenir une solution fortement colorée en jaune dont on élimine ensuite le limonène par entraînement azéotropique à la vapeur d'eau comme décrit dans l'exemple 1. On vaporise environ 6,3 litres d'eau pour éliminer le limonène. On obtient ainsi 18, 44 g d'extrait enrichi en lactones sesquiterpéniques. Le rendement d'extraction exprimé par rapport au poids sec 10 de plante est de 9,22%. On peut réaliser les mêmes opérations de macération puis de désolvantisation avec différents solvants ou mélanges de solvants et on obtient les rendements d'extraction exprimé par rapport au poids sec de plante, 15 Solvant 3 : Mélange Limonène / alcool 95 en mélange 70/30 (v/v) 9,48% 20 monoterpéniques sont meilleurs que celui obtenu avec l'hexane. Les meilleurs rendements d'extraction sont obtenus avec l'alpha 25 pinène biologique, le mélange limonène / alpha pinène 70/30 (v/v), le limonène biologique, le mélange limonène / alcool 95 en mélange 70/30 (v/v). On observe un effet synergique des mélanges limonène / alpha pinène 70/30 (v/v). Les extraits ainsi obtenus contiennent moins de 0,05% de solvant résiduel, cette limite n'étant pas acceptable pour l'extrait obtenu à l'aide 30 d'hexane. La teneur en tanins déterminée par la méthode décrite à la Pharmacopée Européenne 5.02 notice Détermination des tanins dans les drogues végétales (2.8.14.) est inférieure à 0,1 %. La méthode ci-dessus permet donc d'extraire sélectivement les 35 lactones sesquiterpéniques et de les concentrer. comme suit : 5,84% Solvant 1 : hexane Solvant 2 (rappel) : limonène 9,22% Solvant 4 : limonène de qualité biologique 10,38% Solvant 5 : Alpha pinène 7,81% Solvant 6 : Alpha pinène de qualité biologique 9,11% Solvant 7 : Mélange Limonène / alpha pinène 70/30 (v/v) : 10,47% hydrocarbures Les rendements d'extraction obtenus avec les Lors de l'étape de macération, il n'est pas nécessaire de renouveler le solvant car le limonène épuise quasi complètement l'Arnica : un seul étage d'extraction est nécessaire. II est également possible de réaliser une extraction des lactones sesquiterpéniques de l'Arnica à l'aide d'un appareil d'extraction continu à contre courant. EXEMPLE n 5: Extraction simultanée des composés insaponifiables et de la caféine du café vert en un temps réduit par le procédé selon l'invention et une irradiation au moyen de micro-ondes. Une cellule cylindrique en verre autour de laquelle sont disposé des générateurs de micro-ondes (2000-3000 Mhz) est remplie avec 10 g de café vert grossièrement broyé et 50 g de limonène. La cellule reçoit une puissance d'hyperfréquence micro-ondes de 100 W pendant 2 minutes 30 secondes. La solution qui se maintient à une température inférieure à 40 C se colore rapidement en vert-brun puis est filtrée. Le limonène est éliminé comme décrit dans l'exemple 2. On obtient ainsi 1,34 g d'extrait riche en composés lipidiques, en composés insaponifiables et en caféine en un temps très court. Le rendement d'extraction 20 exprimé par rapport au poids sec de plante est de 13,4%. L'extrait ainsi obtenu contient 0,917% de composés insaponifiables et 2,51% de caféine. La teneur en tanins déterminée par la méthode décrite à la Pharmacopée Européenne 5.02 notice Détermination des tanins dans les 25 drogues végétales (2.8.14.) est inférieure à 0,1 %. La cinétique d'extraction peut être fortement améliorée en irradiant la plante à l'aide de micro-ondes. De part leurs propriétés, le limonène et l'alpha pinène absorbent relativement peu les micro-ondes. Ils demeurent ainsi à température réduite tout en facilitant la solubilisation des composés actifs. 30 EXEMPLE n 6 : Extraction des curcuminoïdes du Curcuma en un temps réduit par le procédé selon l'invention et une irradiation au moyen de micro-ondes. Selon un mode opératoire identique à celui décrit à l'exemple 5, en 35 mettant en oeuvre 10 g de poudre de Curcuma et 50g de limonène. On obtient 0,856 g d'extrait riche en curcuminoïdes en un temps très court. Le rendement d'extraction exprimé par rapport au poids sec de plante est de 8,56%. EXEMPLE n 7: Extraction des lactones sesquiterpéniques de l'Arnica en un temps réduit par le procédé selon l'invention et une irradiation au moyen de micro-ondes. Selon un mode opératoire identique à celui décrit à l'exemple 5, en mettant en oeuvre 5 g de sommités fleuries d'Arnica et 50g de limonène. On obtient ainsi 0,473g d'extrait riche en lactones sesquiterpéniques. Le rendement d'extraction exprimé par rapport au poids sec de plante est de 9,47%. EXEMPLE n 8: Extraction des alcaloïdes de la Chélidoine 15 (Chelidonium majus) par le procédé selon l'invention. On fait macérer 50 g de racines et de radicelles de Chélidoine (Chelidonium majus L.) séchées et broyées dans 500 ml de Limonène durant 3h30 sous agitation à 40 C (rapport solvant/charge : 1/10). On élimine les particules par filtration pour obtenir une solution 20 chargée de composés d'intérêt dont on élimine ensuite le limonène en absence d'eau par rectification sous vide très poussé (133,2 Pa) comme décrit dans l'exemple 2. On obtient ainsi 1,05 g d'extrait sirupeux auquel on ajoute 100 ml d'acide sulfurique N/10 pour dissoudre les alcaloïdes qui est ensuite alcalinisée 25 à l'aide de 130 ml d'ammoniaque N/10. Après filtration, l'analyse de la solution aqueuse alcaline selon la méthode de la Pharmacopée Européenne montre que l'on obtient une solution alcaloïdique contenant 0,75% d'alcaloïdes totaux exprimés en chélidonine. L'analyse chromatographique sur couche mince selon la méthode 30 décrite par LAVENIR et PARIS (Sur les alcaloïdes de la Chélidoine (Chelidonium majus L.). Répartition dans les divers organes, isolement de la stylopine à partir des fruits. Annales Pharmaceutiques Françaises 1965, 23, (5), 307-312) permet de révéler la présence des différents alcaloïdes typiques de la Chélidoine dans l'extrait ainsi obtenu selon les proportions décroissantes 35 suivantes : chélidonine, chélérythrine, sanguinarine, coptisine et berbérine. EXEMPLE n 9 : Extraction de la chélidonine par le procédé selon l'invention. On fait macérer 100 g de racines et de radicelles de Chélidoine (Chelidonium majus L.) séchées et broyées dans 1 litre de Limonène durant 5 3h30 sous agitation à 40 C (rapport solvant/charge : 1/10). On élimine les particules par filtration pour obtenir une solution chargée de composés d'intérêt dont on élimine ensuite le limonène en absence d'eau par rectification sous vide très poussé (133,2 Pa) comme décrit dans l'exemple 2. 10 On obtient ainsi 21,6 g d'extrait sirupeux auquel on ajoute 100 ml d'acide sulfurique N/10 chauffé à 50 C. Après refroidissement 16,2 g de cristaux de Chlorhydrate de chélidonine sont récupérés par filtration. EXEMPLE n 10: Extraction de la sanguinarine de rhizomes de 15 Sanguinarine par un procédé selon l'invention. On fait macérer 100 g de rhizomes de Sanguinarine (Sanguinaria canadensis L.) séchés et broyés dans 1 litre de Limonène durant 3h30 sous agitation à 40 C (rapport solvant/charge : 1/10). On élimine les particules par filtration pour obtenir une solution 20 chargée de composés d'intérêt dont on élimine ensuite le limonène en absence d'eau par rectification sous vide très poussé (133,2 Pa) comme décrit dans l'exemple 2. On obtient ainsi 24,5 g d'extrait sirupeux auquel on ajoute 100 ml d'acide sulfurique N/10 chauffé à 50 C. Après refroidissement 18,7 g de 25 cristaux de Chlorhydrate de sanguinarine sont récupérés par filtration. Ces cristaux peuvent êtres solubilisés dans l'alcool ou dans de nombreux excipients. EXEMPLE n 11 : Extraction des xanthones libres de la Gentiane 30 par un procédé selon l'invention. On fait macérer 100 g de rhizomes de Gentiane (Gentiana lutea L..) séchés et broyés dans 1 litre de Limonène durant 3h30 sous agitation à 40 C (rapport solvant/charge : 1/10). On élimine les particules par filtration pour obtenir une solution très 35 fortement colorée en jaune dont on élimine ensuite le limonène par entraînement azéotropique à la vapeur d'eau comme décrit dans l'exemple 1. On vaporise environ 1,45 litres d'eau pour éliminer le limonène. On obtient ainsi 4,51 g d'extrait riche en xanthones. Le rendement d'extraction exprimé par rapport au poids sec de plante est de 4,51%. La teneur en tanins déterminée par la méthode décrite à la 5 Pharmacopée Européenne 5.02 notice Détermination des tanins dans les drogues végétales (2.8.14.) est inférieure à 0,1 %. L'analyse par HPLC selon CARNAT et al (Journal of the Science of Food and Agriculture 2005, 85 (4), 598-602, Influence of drying mode on iridoid 10 bitter constituent levels in gentian root) permet de montrer la présence de 3% de xanthones (gentisine, isogentisine) et de 0,5% de glycosides (gentioside) dans l'extrait. Cet exemple de réalisation met à nouveau en évidence une caractérisation de l'invention, c'est à dire que les hydrocarbures 15 monoterpéniques permettent l'extraction concomitante de composés à caractère lipophile (exemple : xanthones) et de composés à caractère polaire (exemple : glycosides), leur concentration, tout en excluant les autres composants (par exemple, les iridoïdes responsable de l'amertume des extraits de gentiane) pourtant présents en grande quantité dans la matière première. 20 Cette méthode permet effectivement l'extraction sélective de composés lipophiles et de composés présentant une polarité intermédiaire. Les composés xanthoniques et les formes glycosylées ainsi extraits de la gentiane peuvent facilement être incorporés dans des formes d'administration par voie orale chez l'Homme et dépourvues d'amertume. 25 EXEMPLE n 12: Extraction des parthénolides de la Grande camomille (Tanacetum parthenium L.) Les capitules de fleurs de Tanacetum parthenium contiennent 1,5% de lactones sesquiterpéniques (parthénolide principalement) qui sont rendus 30 responsables de l'activité anti-migraineuse de la Grande camomille. On fait macérer 100 g de sommités fleuries de Grande Camomille dans 2,5 litres de Limonène durant 3h30 sous agitation à 40 C (rapport solvant/charge : 1/10). On élimine les particules par filtration pour obtenir une solution très 35 fortement colorée en jaune dont on élimine ensuite le limonène par entraînement azéotropique à la vapeur d'eau comme décrit dans l'exemple 1. On vaporise environ 3,8 litres d'eau pour éliminer le limonène. On obtient ainsi 1,37 g (rendement = 1,37%) d'extrait riche en lactones sesquiterpéniques et contenant 0,83% de parthénolides par analyse HPLC selon la méthode de ZHOU et al. (Rapid extraction and high performance liquid chromatographic determination of parthenolide in feverfew (Tanacetum parthenium) Journal of Agricultural and Food Chemistry 47 (3) 10018-1022, 1999). L'analyse chromatographique sur couche mince selon la méthode décrite par WAGNER et al. (Plant Drug Analysis-A thin layer Chromatographyl 984, Springer Verlag, 1984, p182-184) permet également de mette en évidence la présence d'acide chlorogénique, de flavonoïdes aglycones et de 7-o-glucoside d'apigénine. On note encore ici la présence de composés à caractère lipophile (lactones sesquiterpéniques) et de composés à caractère plus polaire (acide chlorogénique, flavonoïdes aglycones et glucoside d'apigénine). Les exemples ci-dessus peuvent être appliqués à de nombreuses autres plantes, par exemple la Réglisse, le Gingembre et le Serenoa repens, 20 sans que cette liste soit limitative. Les extraits selon l'invention peuvent être facilement intégrés dans des compositions notamment pharmaceutiques ou cosmétiques, liquides ou semi-liquides afin de se présenter sous les formes pharmaceutiques couramment utilisées en médecine humaine et préparées selon les méthodes 25 usuelles. Le ou les extraits selon l'invention peuvent être incorporés à des excipients habituellement employés dans les compositions pharmaceutiques, tels que les véhicules aqueux ou non, les divers agents mouillants, les conservateurs, les épaississants. La présente invention a également pour objet des compositions 30 pharmaceutiques et/ou cosmétiques comprenant en tant qu'ingrédient actifs un extrait selon l'invention et/ou le procédé de préparation desdites compositions, caractérisé en ce que l'on mélange, selon des méthodes connues en elles mêmes, le ou les extraits selon l'invention avec des excipients ou solvants acceptables, notamment pharmaceutiquement ou cosmétiquement 35 acceptables. L'extraction mettant en oeuvre des solvants d'origine végétale dont le ou les constituants sont caractérisés et chimiquement définis, comme par exemple les hydrocarbures monoterpéniques de qualité biologique est une solution technique alternative nouvelle pour les molécules non entraînables à la vapeur ainsi qu'à l'extraction par CO2 supercritique qui est efficace pour une gamme assez large de molécules utilisées en cosmétique et pharmacie. Les extraits obtenus selon ce procédé comprennent des composés qui présentent un caractère lipophile ou une polarité intermédiaire
L'invention concerne un extrait végétal obtenu par un procédé d'extraction en une seule phase, à l'aide d'un solvant et/ou d'un mélange de solvants d'origine végétale dont les constituants sont caractérisés et chimiquement définis, caractérisé en ce qu'il est exempt de polyphénol, d'anthocyane et/ou de tanin et qu'il comporte une fraction de composés à caractère lipophile et/ou une fraction de composés à caractère polaire.Elle concerne également un procédé permettant d'obtenir un extrait selon l'invention.
1. Extrait végétal obtenu par un procédé d'extraction en une seule phase, à l'aide d'un solvant et/ou d'un mélange de solvants d'origine végétale dont les constituants sont caractérisés et chimiquement définis, caractérisé en ce qu'il est exempt de polyphénol, d'anthocyane, qu'il comprend au plus 0,1% de tanins et qu'il comporte une fraction de composés à caractère lipophile et/ou une fraction de composés à caractère polaire. 2. Extrait selon la 1 , caractérisé en ce que les composés à caractère lipophile sont choisis notamment parmi les composés insaponifiables. 3. Extrait selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les composés à caractère polaire sont choisis parmi les alcaloïdes, les néoxanthines, les xanthones glycolysées, les flavonoïdes, ou les flavonoïdes glycosylés. 4. Extrait végétal selon l'une quelconque des précédentes, le végétal étant le Café vert caractérisé en ce qu'il comprend au moins 0,8% de composés insaponifiables, au moins 2,0% de caféine et au plus 0,1% de tanins. 5. Extrait végétal selon l'une quelconque des précédentes, le végétal étant le Curcuma caractérisé en ce qu'il comprend au moins 8% de curcuminoïdes et au plus 0,1% de tanins 6. Extrait végétal selon l'une quelconque des précédentes, le végétal étant les fleurs d'Arnica montana caractérisé en ce qu'il comprend au moins 5% de lactones sesquiterpéniques exprimées en hélénanine et au plus 0,1% de tanins. 7. Extrait végétal selon l'une quelconque des précédentes, le végétal étant le Chélidoine caractérisé en ce qu'il comprend au moins 0,75% d'alcaloïdes totaux exprimés en chélidonine ou des cristaux de chlorhydrate de chélidonine et au plus 0,1% de tanins. 8. Extrait végétal selon l'une quelconque des précédentes, le végétal étant la Sanguinarine caractérisé en ce qu'il comprend des cristaux de chlorhydrate de sanguinarine et au plus 0,1% de tanins. 9. Extrait végétal selon l'une quelconque des précédentes, le végétal étant la Gentiane caractérisé en ce qu'il comprend aumoins 3% de xanthones libres avec au moins 0,5% de gentioside et au plus 0,1% de tanins. 10. Extrait végétal selon l'une quelconque des précédentes, le végétal étant la Grande camomille caractérisé en ce qu'il comprend au moins 0,83% de parthénolides, des flavonoïdes aglycones, des glucosides d'apigénine et au plus 0,1% de tanins. 11. Extrait selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le solvant est un isomère ou un mélange d'isomère du limonène ou un pinène seul ou en mélange. 12. Procédé d'extraction caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - une macération de matériel végétal dans un solvant d'origine végétale dont le ou les constituants sont caractérisés et chimiquement définis, - une filtration du matériel végétal, - une élimination partielle ou totale du solvant. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'une étape d'irradiation par micro-ondes est effectuée pendant la macération. 14. Procédé selon l'une des 12 ou 13 caractérisé en ce que au moins un solvant est choisi dans le groupe constitué par les solvants terpéniques. 15. Procédé selon l'une des 12 à 14 caractérisé en ce que le solvant est un mélange de d-limonène et d'alpha-pinène. 16. Procédé selon l'une des 12 à 14 caractérisé en ce que le solvant est un mélange de d-limonène et d'alpha-pinène, avec au moins 50% de limonène. 17. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que le mélange comprend 70% de d-limonène et 30% d'alpha-pinène. 18. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que de l'éthanol peut être utilisé en mélange avec au moins un solvant terpénique. 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que le mélange est choisi parmi les mélanges binaires ou ternaires terpène l alcool. 20. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que le mélange est choisi dans les groupes formés par les mélanges binaires ou ternaires suivants : - d-limonène I éthanol à 95 : 70% 130%,- alpha-pinène / éthanol à 95 : 70% 130%, - d-limonène / alpha-pinène / éthanol à 95 : 50% l 20% l 30%. 21. Procédé selon l'une des 12 à 19, caractérisé en ce que l'étape d'élimination du solvant est une étape d'entraînement azéotropique à la vapeur. 22. Procédé selon l'une des 12 à 19, caractérisé en ce que l'étape d'élimination du solvant est une distillation moléculaire sous vide. 23. Procédé selon l'une des 12 à 22, caractérisé en 10 ce qu'il est mis en oeuvre avec des proportions pondérales matière premièrelhydrocarbure monoterpénique de 1/4 à 1/10.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 36,A61K 8,A61Q 19
A61K 36/28,A61K 8/97,A61K 36/51,A61K 36/9066,A61Q 19/00
FR2891812
A1
SYSTEME POUR LE TRANSPORT ET LA SEPARATION DE PIECES FERROMAGNETIQUES.
20,070,413
La présente invention concerne un dispositif pour le transport et la séparation de pièces ferromagnétiques. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif pour transporter et séparer des pièces ferromagnétiques, en particulier des pièces longues, dans un dispositif de transport agencé transversalement à l'axe longitudinal des pièces, comprenant au moins deux dispositifs magnétiques disposés sur un cadre, espacés l'un de l'autre transversalement au sens de transport et formant entre eux un tronçon de transport s'étendant dans le sens de transport d'une partie d'amenée à une position d'approvisionnement avec des pôles tournés les uns vers les autres et de type différent, qui forment un champ magnétique traversant les pièces à transporter pour la séparation des pièces par une répulsion réciproque. Par le document DE 40 38 841 Al, on connaît un dispositif pour le transport et pour la séparation de pièces magnétisables, sur lequel deux parois latérales se faisant face et une partie de fond délimitent un trajet de transport pour les pièces et un champ magnétique entraînant un état de sustentation des pièces est formé par des dispositifs magnétiques reliés aux parois latérales. Le dispositif magnétique comprend des aimants permanents pour générer le champ magnétique et des électroaimants qui peuvent être excités par cycles dans le sens de propulsion avant pour la démagnétisation partielle des pièces. Grâce à ces affaiblissements locaux du champ magnétique, on obtient des composantes résultantes de force magnétique dans le sens de propulsion avant qui entraînent un déplacement en avant des pièces, l'axe longitudinal des pièces étant orienté horizontalement et transversalement au sens de déplacement. Sur le dispositif, les parois latérales du cadre portant les dispositifs magnétiques sur la partie de fond peuvent aussi être déplacées les unes par rapport aux autres pour modifier la largeur de cadre, de sorte que des pièces avec différentes dimensions en longueur peuvent être transportées et séparées. L'inconvénient sur cette réalisation s'avère être la dépense élevée en technique de câblage pour l'activation régulée des électroaimants pour entraîner le transport ultérieur des pièces. D'autre part, il s'établit dans le cas d'un tronçon de transport approximativement horizontal de grands espacements entre les pièces et dans le cas d'un tronçon de transport très incliné vers le bas ou vers le haut de très faibles espacements entre les pièces. Comme conséquence, on a une grande variation du rendement. L'objectif de l'invention est de mettre à disposition un dispositif pour le transport et la séparation de pièces ferromagnétiques, qui permet avec une structure simple un mode de fonctionnement fiable et un débit élevé. L'objectif de l'invention est atteint par un dispositif pour transporter et séparer des pièces ferromagnétiques, en particulier des pièces longues, dans un dispositif de transport agencé transversalement à l'axe longitudinal des pièces, comprenant au moins deux dispositifs magnétiques disposés sur un cadre, espacés l'un de l'autre transversalement au sens de transport et formant entre eux un tronçon de transport s'étendant dans le sens de transport d'une partie d'amenée à une position d'approvisionnement avec des pôles tournés les uns vers les autres et de type différent, qui forment un champ magnétique traversant les pièces à transporter pour la séparation des pièces par une répulsion réciproque. Dans la zone du tronçon de transport est disposé un dispositif de transport qui présente des éléments de séparation disposés à distance les uns des autres dans le sens de transport et pouvant être déplacés le long du tronçon de transport dans la zone d'action du champ magnétique au moyen d'un entraînement, lesquels éléments divisent le tronçon de transport en plusieurs zones de logement consécutives et guidant chacune le cas échéant au moins une pièce. L'avantage est que, du fait des éléments de séparation déplacés le long du tronçon de transport, le transport des pièces flottantes peut être contrôlé de façon fiable. Les forces de répulsion agissant dans le sens contraire entre les pièces peuvent déplacer les pièces individuelles respectivement seulement jusqu'au prochain élément de séparation, indépendamment du nombre des pièces se trouvant dans le dispositif. Par ces éléments de séparation, la distance maximum entre deux pièces consécutives est prédéfinie de façon limitée et un débit constant du dispositif est obtenu approximativement indépendamment de l'inclinaison du tronçon de transport. Un autre avantage, qui est obtenu par le dispositif de transport, est le guidage forcé au moins par portions des pièces le long du tronçon de transport, de sorte que, avec un champ magnétique d'intensité appropriée, on peut réaliser également des tronçons de transport descendant verticalement, montant verticalement ou même en surplomb. A cela s'ajoute le fait que le rendement du dispositif peut être encore élevé du fait que la vitesse, avec laquelle les éléments de séparation et donc les pièces contenues dans les zones de réception sont déplacées le long du tronçon de transport, est augmentée par l'élévation de la vitesse d'entraînement du dispositif de transport. La conception d'un mode de réalisation, selon lequel les éléments de séparation sont guidés par le dispositif de transport le long d'une partie de guidage entre les dispositifs magnétiques et cette partie est plus courte que le tronçon de transport, est également avantageuse, étant donné que, dans les zones où les pièces ne sont pas guidées par les éléments de séparation, les déplacements provoqués par les forces répulsives et réciproques ne sont pas gênés le long du tronçon de transport et les pièces se répartissent du fait de la répulsion réciproque dans le champ magnétique de façon uniforme dans l'espace mis à disposition et se séparent ainsi. La conception du dispositif de transport sous la forme d'une commande de moyen de traction tournant de façon continue se caractérise en particulier dans le cas de tronçons de transport droits par une structure simple et une possibilité de choix multiple pour le type et la forme d'éléments de séparation. Ces éléments peuvent être conçus par exemple en forme de plaque, de boulon ou de goupille. Une disposition approximativement perpendiculaire des éléments de séparation par rapport à une surface périphérique et extérieure du moyen de traction avec dépassement permet que les éléments de séparation puissent freiner les pièces dans des tronçons de transport à forte pente décroissante et puissent pousser les pièces en avant dans des tronçons de transport à forte pente croissante. La réalisation du dispositif comme surface de transport inclinée par endroits convient pour des tâches de transport, pour lesquelles on ne peut pas avoir une réalisation rectiligne du tronçon de transport en raison des conditions de place. Là aussi, on peut avoir une inclinaison latérale, vue dans le sens de transport, du tronçon de transport étant donné qu'un côté frontal des pièces est guidé dans ce cas le long de la surface de limitation citée plus bas. De même, la réalisation des dispositifs magnétiques pour générer le champ magnétique avec des électroaimants agencés approximativement en alignement, où l'intensité du champ magnétique peut être réglée par simple ajustage de la tension d'alimentation, est avantageuse. De ce fait, par exemple des pièces de longueurs différentes et donc de poids différents peuvent être toujours déplacées le long de la même surface de transport par le réglage du champ magnétique. Autrement, des pièces plus lourdes seraient "accrochées" dans le champ magnétique plus bas que des pièces plus légères. Du fait des électroaimants qui se font face avec des axes médians en alignement, les lignes du champ magnétique sont perpendiculaires au sens de transport et donc également les axes longitudinaux des pièces. Il en résulte ainsi un champ magnétique largement homogène, de sorte qu'on évite en majeure partie des déplacements incontrôlés des pièces dans le champ magnétique. Une possibilité de réglage de la distance entre les dispositifs magnétiques formant des délimitations latérales sert également à un ajustement à différentes longueurs de pièces et garantit que des pièces plus courtes de même que des pièces plus longues, vues dans le sens de transport, sont guidées suffisamment sur le côté. De façon avantageuse, l'opération de réglage s'effectue de façon automatisée au moyen d'un dispositif de commande. La conception du dispositif avec un cadre à base de matériau ferromagnétique renforce le champ magnétique entre les deux dispositifs magnétiques qui se font face. Si l'on n'utilise pas sur le dispositif magnétique des éléments permanents, mais des électroaimants pour générer le champ magnétique, la consommation de courant de l'électroaimant peut être ainsi abaissée. De plus, des champs de dispersion magnétique à l'extérieur du dispositif sont minimisés, étant donné que les lignes du champ magnétique se trouvent principalement à l'intérieur du cadre ferromagnétique, sauf dans la zone du tronçon de transport entre les deux dispositifs magnétiques qui se font face et qui sont reliés de façon conductrice au plan électromagnétique. Une autre réalisation avantageuse du dispositif selon laquelle un premier dispositif magnétique est relié sur un côté du tronçon de transport à une partie de cadre fixe et au moins un second dispositif magnétique est relié sur l'autre côté du tronçon de transport à une partie de cadre pouvant être déplacée entre une position de départ en contact avec la partie de cadre fixe et une position d'actionnement soulevée de la partie de cadre fixe, présente une partie de cadre déplaçable pouvant être soulevée du cadre fixe, de sorte que le réglage de la distance entre les dispositifs magnétiques qui se font face peut être effectué avec peu d'usure. Une réalisation du dispositif selon laquelle la partie de cadre réglable est reliée à un dispositif de levage, facilite l'opération de soulèvement de la partie de cadre réglable, étant donné que des forces magnétiques importantes, qui peuvent être encore efficaces même avec des électroaimants déconnectés, peuvent agir entre les deux parties du cadre. Une réalisation du dispositif selon laquelle le dispositif de soulèvement, la partie de cadre réglable et le dispositif magnétique relié à celle-ci sont disposés sur une plaque support réglable par rapport à la partie du cadre fixe, permet une structure claire du dispositif de réglage avec attribution des fonctions nécessaires au processus de réglage à différents composants. L'équipement du dispositif de réglage avec un entraînement linéaire permet en combinaison avec un dispositif de commande programmable l'automatisation du processus de réglage. En supplément de la séparation par des forces magnétiques répulsives entre les parties à transporter, on peut réaliser un soutien mécanique par un dispositif de séparation supplémentaire disposé dans la zone du tronçon de transport qui agit sur des parties accrochées éventuellement les unes avec les autres. Pour les séparer, le dispositif de séparation comprend alors au moins un levier dépassant dans une zone de logement et fixé sur un axe de pivotement s'étendant horizontalement et à angle droit par rapport au sens de transport. Par une modification de position forcée des pièces lors du transport et de l'effet de brusques contacts, la séparation des pièces est améliorée en supplément même avec une géométrie de pièce compliquée. L'invention concerne également un procédé pour la réception de pièces ferromagnétiques au moyen d'une pince à aimant, une pince à aimant pour la réception de pièces ferromagnétiques et un dispositif de manipulation pour la manipulation de pièces ferromagnétiques. Pour la manipulation de pièces ferromagnétiques, on utilise souvent des pinces à électroaimants avec lesquelles les pièces sont prélevées dans des conteneurs dans une position désordonnée et sont amenées à des systèmes de transport et de séparation. Pour contrôler ce flux de matériau, il est judicieux que de telles pinces à aimant soient équipées de dispositifs pour reconnaître si des pièces ont été réceptionnées avec cette pince. Par le document DD 266 788 Al, on connaît une pince à électroaimant qui constate la présence de pièces réceptionnées au moyen d'un contact de travail à contact de tube de protection, qui réagit au flux de dispersion magnétique, lequel se forme lorsqu'aucune pièce n'est réceptionnée. D'autres types de pince à aimant utilisent pour la reconnaissance des pièces des sondes de Hall, qui permettent d'enregistrer des modifications dans le champ magnétique. Ces systèmes équipés de capteurs sont sensibles aux perturbations dans le cadre d'une exploitation. L'objectif de l'invention consiste donc aussi à mettre à disposition un procédé pour la réception de pièces ferromagnétiques, une pince à aimant ainsi qu'un dispositif de manipulation, qui permettent une structure simple, a une fonctionnalité élargie et autorisent une exploitation fiable. L'objectif de l'invention est également atteint par : un procédé pour recevoir des pièces ferromagnétiques à partir d'une quantité de pièces au moyen d'une pince à aimant comprenant au moins un électroaimant pour générer une force de retenue et un capteur relié à un dispositif de commande programmable. Selon ce procédé, un élément de contact du dispositif capteur est amené aux pièces et est appuyé contre celles-ci, l'élément de contact est déplacé d'une position de départ éloignée par rapport à l'électroaimant dans une position finale proche par rapport à l'électroaimant, au moins une partie est appliquée avec la force de retenue contre une surface de logement réalisée par l'élément de contact et opposée à l'électroaimant et la position de départ et/ou la position finale de l'élément de contact sont détectée(s) au moyen d'un organe de contrôle du dispositif capteur, -une pince à aimant pour le logement d'au moins une pièce ferromagnétique, comprenant au moins un électroaimant pour générer une force de retenue et un dispositif capteur, qui est relié à un dispositif de commande programmable, dans laquelle le dispositif capteur présente un élément de contact pouvant être déplacé par rapport à l'électroaimant entre une position de départ éloignée de celui-ci et une position finale rapprochée de celui-ci et au moins un organe de contrôle détectant la position de départ et/ou la position finale de l'élément de contact coulissant, la au moins une partie reposant avec la force d'appui contre une surface de logement réalisée par l'élément de contact et/ou posée à l'électroaimant, - un dispositif de manipulation pour la manipulation d'au moins une pièce ferromagnétique avec une pince à aimant telle que décrite ci-avant. La réception d'une quantité suffisante de pièces ferromagnétiques à partir d'une quantité de pièces qui se trouvent dans une position désordonnée dans un conteneur, avec la pince conforme à l'invention, forme la première étape de l'opération de transport et de séparation qui permet une alimentation en pièces fiable pour les systèmes de transport et de séparation consécutifs. Grâce aux dispositions et caractéristiques du procédé de réception et de la pince à aimant décrits ci-avant, une détection sûre des pièces réceptionnées est possible, ce qui permet d'éviter des trajets à vide avec la pince à aimant. D'autre part, une collision avec des obstacles est détectée. Selon l'invention, une collision avec des obstacles est détectée, le mouvement d'avance de la pince à aimant pouvant être arrêté d'une part en cas de contact avec des pièces et les composants de la pince à aimant étant protégés ainsi de charges mécaniques inutiles et d'autre part, le risque d'accident pour un opérateur se trouvant dans l'espace de travail de la pince à aimant étant minimisé. En supplément, une réduction de la qualité des pièces à réceptionner due à des déformations ou des détériorations de surface est ainsi largement évitée. Une optimisation du procédé pour la réception de pièces et de la pince à aimant est obtenue par le fait que l'élément de contact est déplacé dans la position de départ, définie par un premier élément de butée, avant la réception de pièces par un élément de positionnement et est appuyé et maintenu contre un élément de butée. De ce fait, également la force exercée par l'élément de positionnement agit sur l'élément de contact parallèlement à la force du poids, sachant que la force, avec laquelle l'élément de contact est déplacé de la position de départ à la position finale, peut être influencée par la variation de la force exercée par l'élément de positionnement. Ainsi, le procédé peut être appliqué également avec un sens de balayage horizontal sur la quantité de pièces. Un perfectionnement du procédé pour la réception de pièces ferromagnétiques et de la pince à aimant selon lequel l'élément de contact peut être déplacé par la force de retenue dans le sens contraire à l'effet de la force de l'élément de positionnement ou dans le sens d'action de cette force, de la position de départ à la position finale et la position finale est définie par un second élément de butée, permet de régler la sensibilité du dispositif capteur de la pince à aimant. Si la force exercée par l'élément de positionnement sur l'élément de contact agit dans le même sens que la force de pesanteur, il est nécessaire pour le déplacement et le blocage de l'élément de contact dans la position finale d'avoir une force de retenue assez grande qui devient efficace seulement à partir d'un nombre défini de pièces réceptionnées. Si la force exercée par l'élément de positionnement sur l'élément de contact agit dans le sens contraire à la force du poids exercée sur l'élément de contact, la force de retenue nécessaire pour le déplacement et le blocage de l'élément de contact dans la position finale se réduit. De ce fait, également les pièces qui ne subissent que de faibles forces de retenue du fait de leur géométrie ou de leurs propriétés de matériau, peuvent également être réceptionnées et influencées par le dispositif capteur, même lorsque la force de poids de l'élément de contact dépasse les forces de retenue apparaissant entre l'électroaimant et les pièces. Un autre perfectionnement du procédé réside dans le fait d'activer l'électroaimant de la pince à aimant seulement lorsqu'on atteint la position finale de l'élément de contact. De ce fait, la durée d'enclenchement de l'électroaimant peut être réduite, ce qui réduit la consommation d'énergie pour l'exploitation de la pince à aimant. Un perfectionnement avantageux et supplémentaire de la pince à aimant consiste à réaliser l'élément de positionnement par un ressort, un entraînement électrique ou une commande par fluide. Il est avantageux alors que la force exercée par l'élément de positionnement sur l'élément de contact soit reproductible et également réglable et que, de ce fait, la sensibilité du dispositif capteur puisse être adaptée simplement à la géométrie des pièces et aux forces de retenue ainsi occasionnées. La réalisation de la pince à aimant avec un élément de contact à base de matériau non magnétisable entraîne une réalisation non perturbée du champ magnétique entre l'électroaimant et les pièces à réceptionner, de sorte qu'on obtient des forces de retenue assez grandes entre l'électroaimant et les pièces à réceptionner. La liaison de la pince à aimant conforme à l'invention avec un dispositif de manipulation, qui peut être réalisé en particulier sous la forme d'un robot de portique programmable, permet la réalisation automatisée et l'adaptation flexible des déplacements de la pince à aimant qui sont nécessaires pour la réception des pièces ferromagnétiques. L'invention concerne également un système de 15 transport pour le transport et la séparation de pièces avec une longueur de pièce différente par lot. On connaît déjà des systèmes de transport pour le transport et la séparation de pièces qui comprennent un convoyeur longitudinal et un convoyeur transversal se 20 raccordant au premier. Ces systèmes permettent de transporter éventuellement également des pièces avec des longueurs de pièces différentes par lots, le convoyeur longitudinal et le convoyeur transversal étant dimensionnés dans ce cas aux pièces présentant les 25 dimensions maximales et des pièces plus petites étant guidées souvent insuffisamment entre les surfaces de délimitation latérales du convoyeur transversal. L'objectif de l'invention est ainsi également de mettre à disposition un système de transport qui convient 30 pour le transport de pièces présentant une longueur de pièce différente par lot. L'objectif de l'invention est atteint par un système pour le transport et la séparation de pièces avec une longueur de pièce différente par lot, comprenant 35 successivement dans le sens de transport un convoyeur longitudinal pour le transport des pièces dans la direction de leur axe longitudinal à une position de transfert et un convoyeur transversal consécutif au premier convoyeur à la position de transfert pour le transport et la séparation des pièces transversalement à leur axe longitudinal orienté horizontalement, les organes de guidage sur le convoyeur transversal formant des surfaces de délimitation latérales et tournées les unes vers les autres pour au moins un tronçon de transport comprenant une partie de logement pour les pièces et une zone de séparation s'y raccordant, et les pièces peuvent être transférées de la position de transfert du convoyeur longitudinal dans la partie de logement du convoyeur transversal. Dans ce système, la largeur du tronçon de transport entre les surfaces de délimitation peut être réglée en fonction de la longueur de pièce au moyen d'un dispositif de réglage et la position de transfert du convoyeur longitudinal est réglable sur toutes les pièces avec des longueurs de pièce différentes par lot entre les surfaces de délimitation du tronçon de transport. Il est avantageux ici que des pièces présentant une longueur de pièces différente par lot puissent être acheminées séparées par le système de transport et puissent être transmises dans une position correcte à des dispositifs de transport placés en aval. Avec le convoyeur transversal, formant la seconde partie du système de transport, la largeur du tronçon de transport entre deux surfaces de délimitation peut être adaptée à la longueur de pièce, de sorte que des pièces courtes comme des pièces longues sont transportées de façon fiable avec leur axe longitudinal transversalement au tronçon de transport. La position de transfert des pièces sur le convoyeur longitudinal formant la première partie du système de transport est adaptée à cet effet également à la longueur de pièce, de sorte que le transfert entre le convoyeur longitudinal et le convoyeur transversal s'effectue sans incident pour toutes les longueurs de pièces. Un perfectionnement du système de transport selon lequel la surface de délimitation avant ou arrière, vue dans le sens de transport du convoyeur, du tronçon de transport du convoyeur transversal coïncide pour toutes les longueurs de pièce avec un plan de référence fixe, fait que les pièces sont guidées pour toutes les longueurs de pièces avec une extrémité le long d'un plan de référence fixe, de sorte qu'un dispositif de transport consécutif peut présenter également un plan de référence fixe et qu'avec celui-ci, une surface de délimitation latérale peut être réglée pour le réglage de la largeur. La réalisation du système de transport avec plusieurs tronçons de transport, disposés les uns à côté des autres sur le convoyeur transversal, de largeur différente est avantageuse si seul un faible nombre prédéfini de longueurs de pièces différentes doit être transporté et séparé par le système de transport. Pour l'adaptation à la longueur de pièce respective, le tronçon de transport avec la largeur attribuée à la longueur de pièce est amené en position lors de l'opération de modification, ce qui peut être effectué par de simples organes de positionnement sans dispositifs de mesure de force nécessaires pour le positionnement. Une réalisation du système de transport selon laquelle seul un tronçon est aménagé, l'organe de guidage avant ou arrière, vu dans le sens de transport du convoyeur longitudinal, formant une première surface de délimitation fixe, coïncidant avec le plan de référence fixe et l'organe de guidage formant la seconde surface de délimitation opposée pouvant être déplacée au moyen du dispositif de réglage horizontalement et transversalement au sens de transport du convoyeur transversal pour l'adaptation du convoyeur transversal à différentes longueurs de pièce, est avantageuse lorsqu'un nombre assez grand de longueurs de pièces différentes est prédéfinie ou lorsque les longueurs de pièces des lots individuels sont soumises à des modifications. Par un réglage progressif de la largeur du tronçon de transport entre deux surfaces de délimitation, le système de transport présente une souplesse extrême vis-à-vis de modifications des longueurs de pièces. Le système de transport peut être réalisé également de façon avantageuse de manière que la position de transfert du convoyeur longitudinal est disposée dans un plan situé au-dessus de la partie de logement du convoyeur transversal, un bord avant, tourné vers le convoyeur transversal et formant la position de transfert, du convoyeur longitudinal s'étendant au moins jusqu'à la surface de délimitation avant, vue dans le sens de transport du convoyeur longitudinal, du tronçon de transport et le bord avant étant placé au moyen d'un servomoteur le long d'un dispositif de guidage et dans le sens de transport du convoyeur longitudinal. Dans ce cas, les parties de l'arête frontale du convoyeur longitudinal peuvent descendre dans une section de réception du convoyeur transversal et sont donc remises à celui-ci. Lorsque le système de transport est réalisé de façon qu'un bord avant, longitudinal est disposé dans un plan situé au-dessus de la partie de logement du convoyeur transversal, un bord avant, tourné vers le convoyeur transversal et formant la position de transfert, du convoyeur longitudinal s'étendant au moins jusqu'à la surface de délimitation avant, vue dans le sens de transport du convoyeur longitudinal, du tronçon de transport et le bord avant étant placé au moyen d'un servomoteur le long d'un dispositif de guidage et dans le sens de transport du convoyeur longitudinal, une autre possibilité de remise des pièces du convoyeur longitudinal au convoyeur transversal consiste à transférer des pièces dans la zone de la position de transfert du convoyeur longitudinal au moyen d'un dispositif de transfert à la section de réception du convoyeur transversal. Dans ce cas, le convoyeur transversal ne doit pas être réglable dans le sens longitudinal, mais l'opération de transfert peut être commandée dans le temps par une reconnaissance de pièces appropriée de telle sorte que les pièces tombent dans la section de réception du convoyeur transversal. L'invention concerne également un système d'alimentation en pièces pour le transport et la mise à disposition de pièces ferromagnétiques. L'objectif de l'invention est également de proposer un système d'alimentation enpièces qui permet une mise à disposition automatisée de pièces séparées et ferromagnétiques à partir de la position désordonnée, sous la forme de produit en vrac, avec une longueur de pièce différente par lot et en même temps un rendement élevé. L'objectif de l'invention est atteint par un système d'approvisionnement en pièces ferromagnétiques, en particulier de pièces allongées, comprenant une pince à aimant pour des pièces ferromagnétiques, un convoyeur transversal, un système de transport pour le transport et la séparation de pièces et un dispositif pour le transport et la séparation de pièces ferromagnétiques. Dans ce système, la pince à aimant, le système de transport et le dispositif pour la séparation de pièces ferromagnétiques sont formés comme décrits plus haut. Le système d'alimentation en pièces ainsi formé pour le transport, la séparation et la mise à disposition de pièces ferromagnétiques comprend le déroulement global du prélèvement des pièces dans un conteneur dans une position désordonnée jusqu'à la mise à disposition en une position d'alimentation dans une position séparée et éventuellement orientée, également des pièces présentant des dimensions de longueur variables par lot pouvant être transportées et mises à disposition. Les perfectionnements avantageux des composants inclus peuvent être extraits des avantages déjà décrits. L'invention est expliquée de façon plus détaillée ci-dessous à l'aide des exemples de réalisation présentés sur les dessins. Sur ces dessins, la figure 1 montre un système d'alimentation en pièces conforme à l'invention dans une vue latérale dans une représentation très simplifiée, la figure 2 le système d'alimentation en pièces conforme à l'invention dans une vue de dessus dans une 10 représentation très simplifiée, la figure 3 une pince à aimant conforme à l'invention dans une représentation en coupe suivant les lignes III-III sur la figure 2, la figure 4 une première variante de réalisation 15 d'un système de transport conforme à l'invention en vue latérale dans une représentation très simplifiée, la figure 5 la première variante de réalisation du système de transport conforme à l'invention en vue de dessus dans une représentation très simplifiée, 20 la figure 5a un détail de la commande de transport du système de transport conforme à l'invention de la figure 5, la figure 6 une seconde variante de réalisation du système de transport conforme à l'invention en vue de 25 dessus dans une représentation très simplifiée, la figure 7 un dispositif conforme à l'invention pour le transport et la séparation de pièces ferromagnétiques dans une représentation en coupe selon la ligne VII-VII de la figure 2 dans une représentation 30 très simplifiée, la figure 8 le dispositif conforme à l'invention pour le transport et la séparation de pièces ferromagnétiques avec une petite dimension de longueur en vue de dessus dans une représentation très simplifiée, 35 la figure 8a le dispositif conforme à l'invention pour le transport et la séparation de pièces ferromagnétiques avec une grande dimension de longueur en vue de dessus dans une représentation très simplifiée, la figure 9 le dispositif conforme à l'invention pour le transport et la séparation de pièces ferromagnétiques en coupe transversale selon les lignes IX-IX sur la figure 2. En introduction, mentionnons que, dans les différents modes de réalisation décrits, des pièces identiques sont désignées par des références identiques ou des désignations de composants identiques, les divulgations contenues dans la description globale pouvant être appliquées par analogie à des pièces identiques avec des références identiques ou des désignations de composants identiques. De même les indications de position choisies dans la description, comme par exemple en haut, en bas, sur le côté, etc., sont rapportées à la figure directement décrite et présentée et peuvent être appliquées dans le cas d'un changement de position par analogie à la nouvelle position. De même également des caractéristiques individuelles ou des combinaisons de caractéristiques résultant des différents exemples de réalisation montrés et décrits peuvent représenter des solutions autonomes en soi, inventives ou conformes à l'invention. Sur les figures 1 et 2 est présenté un système d'alimentation en pièces 1 conforme à l'invention pour le transport et la mise à disposition de pièces 2 ferromagnétiques, en particulier de pièces longues ferromagnétiques, à partir d'un conteneur 3 vers une position d'approvisionnement 4. Ces pièces longues sont formées habituellement par des pièces dont l'étirement longitudinal correspond au moins au double des autres dimensions des pièces. Ce système d'approvisionnement 1 en pièces comprend, dans le sens de transport un dispositif de manipulation 5 avec une pince à aimant 6 pour la réception et la manipulation de pièces 2, ensuite un premier convoyeur transversal 7 pour la séparation et le transport de pièces 2 avec un transfert à un système de convoyeur 8, comprenant un convoyeur longitudinal 9 et un second convoyeur transversal 10 disposé à angle droit par rapport au premier. De ce convoyeur, les pièces 2 sont remises à un dispositif 11 pour le transport et la séparation, par lequel elles sont mises à disposition sur la position d'approvisionnement 4 pour un système de montage automatique non présenté. Le dispositif de manipulation 5 (non représenté sur la figure 2) est conçu comme un robot de portique 12 avec trois axes linéaires librement programmables, disposés à angle droit les uns par rapport aux autres, sa plage de travail s'étendant au-dessus du conteneur et au moins partiellement au-dessus du premier convoyeur transversal 7. Comme représenté sur la figure 3, la pince à aimant 6 est déplacée par le robot de portique 12 (indiqué seulement sur la figure 3) et relié à ce robot au moyen d'une plaque support 13. Sur le côté inférieur de la plaque support 13 est fixé un électroaimant 14 pour générer une force d'attraction magnétique sur les pièces 2 électromagnétiques, également plusieurs électroaimants 14 pouvant être utilisés pour un rendement supérieur, afin d'augmenter le nombre des pièces 2 pouvant être réceptionnées avec un cycle de prélèvement. La pince à aimant 6 présente en supplément un dispositif capteur 15 qui peut détecter un état de charge de la pince à aimant 6 avec des pièces 2. Celui-ci comprend un élément de contact 16 de forme carrée, ouvert en haut et entourant l'électroaimant 14 en haut, en bas et sur le côté, qui empêche un contact direct des pièces 2 avec l'électroaimant 14. Le côté inférieur de l'élément de contact 16 en forme de tasse forme une surface de logement 17, sur laquelle les pièces 2 s'appuient sous l'effet d'une force de retenue de l'électroaimant 14. La surface de logement 17 peut représenter une surface plane ou incurvée. L'élément de contact 16 est levé de façon coulissante par rapport à la plaque support 13 et peut être déplacé entre une position de départ 18 plus éloignée de l'électroaimant 14 - représentée en tirets sur la figure 3 - et une position finale 19 plus proche de l'électroaimant 14 -représentée en lignes pleines sur la figure 3. La position de départ 18 davantage éloignée de l'électroaimant est définie par un premier élément de butée 20, qui définit la position finale 19 plus proche de l'électroaimant 14 par un second élément de butée 21. La liaison mobile entre l'élément de contact 16 et la plaque support 13 est établie par un élément de positionnement 22, celui-ci étant formé dans la réalisation décrite par quatre cylindres à fluide 23 disposés dans les zones d'angle de l'élément de contact 16. Le premier élément de butée 20 et le second élément de butée 21 peuvent être formés également par les butées finales du cylindre à fluide 23. Dans d'autres réalisations, les éléments de butée 20 et 21 peuvent être formés également par l'électroaimant 14 et/ou la plaque support 13. L'élément de positionnement 22 peut être réalisé, parallèlement à la réalisation avec des cylindres à fluide 23, également sous la forme d'un ressort mécanique ou d'un entraînement linéaire électrique. Le dispositif capteur 15 comprend également un organe de contrôle 24 qui détecte la position finale 19 et/ou la position de départ 18 de l'élément de contact 16 coulissant. Dans l'exemple de réalisation, celui-ci est réalisé par des détecteurs de proximité 25 qui sont disposés chacun sur les cylindres à fluide 23. Ceux-ci sont reliés à un dispositif de commande 26 qui commande également d'autres composants du système d'approvisionnement en pièces 1 parallèlement à la fonction de la pince à aimant 6. Le procédé pour la manipulation des pièces 2 par le dispositif de manipulation 5 est décrit ci-dessous à l'aide des figures 1 et 3. Les pièces 2 à transporter se trouvent dans une position désordonnée dans le conteneur 3 ouvert vers le haut, qui peut être positionné dans la zone de travail du robot de portique 12. Pour la réception des pièces 2, la pince à aimant 6 vide est introduite par le haut dans le conteneur 3 et rapprochée des pièces 2. Lorsque la pince à aimant 6 est vide, l'élément de contact 16 est appuyé avant le contact des pièces 2 par les cylindres à fluide 23 de l'électroaimant 14 vers le bas dans la position de départ 18 déterminée par le premier élément de butée 20. L'électroaimant 14 n'est pas enclenché dans cet état. Dès que l'élément de contact 16 touche les pièces 2 avec la surface de logement 17 lors du mouvement d'avance de la pince à aimant 6, l'élément de contact 16 est appuyé dans le sens contraire à la force exercée par les cylindres à fluide 23 vers la haut dans la position finale 19. Les détecteurs de proximité 25 réagissent à l'atteinte de la position finale 19 déterminée par le second élément de butée 21 et le mouvement à l'avance est arrêté par le dispositif de commande 26 et l'électroaimant 14 est activé pour générer la force de retenue. Ensuite, la pince à aimant 6 est soulevée du robot de portique 12. La au moins une pièce 2 attirée par l'électroaimant 14 par la force de retenue appuie l'élément de contact 16 dans le sens contraire à la force générée par les cylindres à fluide 23 vers le haut et dans la position finale 19, ce qui peut être identifié par le dispositif de commande 26 par le fait que les détecteurs de proximité 25 détectent pendant le soulèvement également la persistance de l'élément de contact 16 dans la position finale 19. Lorsque l'élément de contact 16 est appuyé à nouveau dans la position de départ 18 après le soulèvement et l'activation de la pince à aimant 6 par les cylindres à fluide 23, ceci signifie qu'aucune pièce 2 n'a été réceptionnée lors de cette opération de préhension. Ceci est le cas par exemple lorsque le conteneur 3 ne contient plus de pièce 2 sur la position de préhension actuelle et que la pince à aimant 6 a été appuyée par le robot de portique 12 contre le fond du conteneur 3. Dans ce cas, le robot de portique 12 peut effectuer sur l'ordre du dispositif de commande 26 d'autres essais de préhension sur d'autres positions dans le conteneur 3 jusqu'à ce qu'au moins une pièce 2 soit réceptionnée ou qu'aucune pièce 2 ne s'y trouve plus. Lorsque le conteneur 3 est complètement vidé, la sortie d'un signal destiné à un utilisateur peut être déclenchée éventuellement par le dispositif de commande 26, ce qui permet une demande de changement de conteneur par des signaux optiques ou acoustiques. La pince à aimant 6 chargée avec une ou plusieurs pièces 2 est déplacée par le robot de portique 12 au-dessus du premier convoyeur transversal 7 et les pièces 2 sont remises du fait de la désactivation de l'électroaimant 14 au premier convoyeur transversal 7. Celui-ci sert de tampon et de dispositif de dosage pour le système de transport 8 s'y raccordant. La réalisation détaillée du premier convoyeur transversal 7 correspond dans cet exemple de réalisation largement au second convoyeur transversal 10 contenu dans le système de transport 8 défini ci-dessous, mais peut être réalisé également selon d'autres conceptions, par exemple sous la forme d'un convoyeur de bande. En ce qui concerne une autre réalisation détaillée possible du premier convoyeur transversal 7 et du second convoyeur transversal 10, référence est faite au dispositif de séparation, qui est divulgué dans le document AT 500087 (numéro de demande A 2016/2003). Pour l'application de cette procédure de préhension, la condition suivante doit être remplie : La force de retenue, qui s'établit entre l'électroaimant 14 activé et au moins une pièce 2 ferromagnétique qui touche la surface de logement 17, doit être supérieure à la somme résultant de la force de poids de l'élément de contact 16 et de la force de poids de la pièce 2 et de la force exercée par l'élément de positionnement 22. Si la force contenue entre l'électroaimant 14 et la pièce 2 est inférieure à la somme résultant de la force de poids de l'élément de contact 16 et de la pièce 2, mais supérieure à la force de poids de la pièce 2, la fonction du procédé est rendue possible malgré tout par une force agissant vers le haut de l'élément de positionnement 22, étant donné que, de ce fait, la force de poids de l'élément de contact 16 peut être supprimée au moins partiellement. Par une augmentation de la force agissant de l'élément de positionnement 22 vers le haut, on peut arriver à ce que l'élément de contact 16 soit maintenu dans la position finale 19 par la force de retenue uniquement lors de la réception de plusieurs pièces 2, par exemple de cinq pièces 2. De ce fait, le rendement du dispositif de manipulation 5 peut être augmenté, étant donné qu'un nouvel essai de préhension, si on réceptionne par hasard seulement une pièce 2 qui a une position approximativement verticale dans le conteneur 3, est effectué plus rapidement qu'une étape de manipulation nécessaire en supplément pour le premier convoyeur transversal 7. A l'aide des figures 4 et 5, on décrit ci-dessous un exemple de réalisation du système de transport 8 conforme à l'invention. Celui-ci comprend un convoyeur longitudinal placé en aval du premier convoyeur transversal 7 et un second convoyeur transversal 10 disposé à angle droit par rapport au premier. Guidées au moyen de chicanes 27 disposées sur le premier convoyeur transversal 7, les pièces 2 tombent du premier convoyeur transversal 7 sur le convoyeur longitudinal 9. Celui-ci transporte les pièces 2 horizontalement et en direction de leur axe longitudinal et est disposé perpendiculairement au sens de transport du premier convoyeur transversal 7. Dans la réalisation décrite, le convoyeur longitudinal 9 est conçu comme convoyeur à bande 28. Celui-ci présente sous la forme d'un moyen de traction tournant de façon continue une bande transporteuse 29 et un cadre support 30. La bande transporteuse 29 est guidée autour d'un organe d'entraînement 31 logé de façon rotative sur le cadre support 30 et d'un organe de déviation 32 et dimensionnée du point de vue de la largeur de telle sorte que les pièces 2 ne peuvent être transportées que dans la direction de leur axe longitudinal. Comme délimitations latérales pour le transport de pièces, des tôles de guidage 33 verticales et latérales sont disposées sur le cadre support 30, lesquelles s'étendent sur toute la longueur du convoyeur longitudinal 9 et forment en même temps que le côté supérieur de la bande transporteuse 39 un tronçon de transport largement fermé en bas et sur le côté. Le convoyeur à bande 28 est couplé avec un entraînement 34, par exemple un moteur électrique, qui est fixé également sur le cadre support 30. Le cadre support 30 est logé sur un cadre d'appui 36 de façon coulissante au moyen d'un dispositif de guidage 35 dans le sens longitudinal du convoyeur longitudinal 9, lequel cadre est fixé pour sa part sur une plaque d'assise 37. Le dispositif de guidage 35 comprend un rail de guidage 38 agencé dans le sens longitudinal du convoyeur longitudinal 9 et relié au cadre d'appui 36 et un élément de guidage 39 relié au cadre support 30, le déplacement relatif entre le rail de guidage 38 et l'élément de guidage 39 étant exécuté par un servomoteur 40. Par ce déplacement longitudinal du cadre support 29, une position de transfert 41, dans laquelle les pièces 2 sont transmises du convoyeur longitudinal 9 au second convoyeur transversal 10, est modifiée également. Dans la variante de réalisation décrite, celle-ci est formée par l'arête frontale 42 du convoyeur longitudinal 9, sur laquelle les pièces 2 tombent sur une section de réception, située au-dessous et à décrire de façon encore plus détaillée, du second convoyeur transversal 10. D'autre part, la position de transfert 41 peut se situer, vue dans le sens de transport du convoyeur longitudinal 9, également après l'arête frontale 42 ou avant l'arête frontale 42, dans le cas où d'une part le convoyeur longitudinal 9 ne s'étend pas jusqu'à la surface de délimitation 56 avant et où les pièces 2 sont transmises malgré tout, du fait de leur vitesse de transport, entre les deux surfaces de délimitation 56 et d'autre part le convoyeur longitudinal 9 s'étend au-delà de la surface de délimitation 56 arrière, et les pièces 2 sont transférées par un dispositif approprié de l'arête frontale 42 au convoyeur transversal 10. Le transfert des pièces 2 du convoyeur longitudinal 9 au convoyeur transversal 10 peut être effectué (comme représenté sur la figure 6), également par un dispositif de transfert 105 attribué au convoyeur longitudinal 9, lequel dispositif transfère les pièces 2 à la position de transfert 41 du convoyeur longitudinal 9 au convoyeur transversal 10. Ce dispositif de transfert peut être formé par un déflecteur disposé sur la position de transfert 41 respective qui entraîne une chute des pièces 2 sur le convoyeur transversal 10 ou comprendre des ripeurs 106 (représentés sur la figure 6) actionnés en conséquence, qui poussent les pièces 2 à angle droit par rapport à l'arête longitudinale à partir du convoyeur longitudinal 9. Dans ce cas, l'arête frontale 42 du convoyeur longitudinal 9 n'a pas besoin d'être déplacée pour l'adaptation du système de convoyeur 8 à différentes longueurs de pièce, de sorte qu'on obtient une structure plus simple du convoyeur longitudinal 9. Le second convoyeur transversal 10 est orienté à angle droit par rapport au convoyeur longitudinal 9 et transporte et sépare les pièces 2 transversalement à leur axe longitudinal 43 orienté horizontalement et présente une surface porteuse de charge 44, qui est formé d'une grande quantité d'organes d'entraînement 45 en forme de bande, orientés horizontalement et transversalement au sens de transport. Les organes d'entraînement 45 sont fixés respectivement sur des organes porteurs 46 parallèles aux premiers, qui sont déplacés par un moyen de traction 47 tournant de façon continue dans le sens de transport. Dans la réalisation décrite, il est prévu deux moyens de traction 47 qui sont formés par des chaînes à rouleaux 48 espacées transversalement à la direction de transport et entraînées de façon synchrone avec des pattes de fixation. Entre celles-ci s'étendent les organes porteurs 46, lesquels sont fixés chacun par une extrémité sur une patte de fixation de la chaîne à rouleaux 48. L'entraînement des chaînes à rouleaux 48 s'effectue par deux roues à chaîne disposées sur un arbre d'entraînement commun, qui sont couplées avec un entraînement 49, par exemple un moteur électrique. L'arbre d'entraînement ainsi que d'autres roues de renvoi et éléments à coulisse pour le guidage de la chaîne à rouleaux 48 sont logés sur deux parties latérales 50, disposées à distance transversalement au sens de transport entre elles, du second convoyeur transversal 10, qui peuvent être conçues en forme de plaque ou comme une construction de base. Les deux parties latérales 50 verticales, qui forment la structure de base du convoyeur transversal 10, sont fixées sur un coulisseau réglable 51, qui est logé de façon à pouvoir coulisser à travers un dispositif de guidage 52 horizontalement et transversalement à la direction de transport par rapport à la plaque d'assise 37. Le dispositif de guidage 52 comprend deux rails de guidage 53, orientés horizontalement et transversalement au sens de transport, fixés sur la plaque d'assise 37, sur laquelle sont guidés des éléments de guidage 54 reliés au coulisseau de réglage 51. Le convoyeur transversal 10 présente plusieurs organes de guidage 55 parallèles entre eux, espacés transversalement à la direction de transport et agencés dans le sens de transport, deux organes de guidage 55 délimitant sur le côté par deux surfaces de délimitation 56 tournées l'une vers l'autre un tronçon de transport 57, le long duquel les pièces 2 sont déplacées. Dans le mode de réalisation décrit du système de transport 8, quatre tronçons de transport 57 disposés en parallèle et de façon juxtaposée avec quatre largeurs 58 différentes pour le transport de pièces 2 avec différentes longueurs de pièce sont formés par cinq organes de guidage 55 verticaux et en forme de paroi. Dans cette réalisation, quatre organes d'entraînement 45, de longueurs différentes, sont fixés les uns à côté des autres sur chaque organe porteur 46, vu dans le sens de transport. Des espacements entre les organes d'entraînement 45 de largeurs différentes forment des espaces intermédiaires agencés dans le sens de transport, dans lesquels dépassent les organes de guidage 55, les arêtes inférieures des surfaces de délimitation 56 formées par les organes de guidage 55 arrivant au-dessous de la surface porteuse de charge 44 et un guidage latéral fiable des pièces 2 étant garanti. Le tronçon de transport 57 comprend respectivement un tronçon de réception 59, du fait que les pièces 2 prises en charge sur le convoyeur longitudinal 9 placé en amont sont réceptionnées dans une position désordonnée, et une zone de séparation 60 consécutive à la première, dans laquelle les pièces 2 prélevées par les organes d'entraînement 45 sur le tronçon de réception 59 sont séparées et réacheminées. Par la disposition des roues à chaîne et de la forme des éléments à coulisse, qui guident la chaîne à rouleaux 48, le tronçon de réception 59 présente une forme concave, ouverte vers le haut, de sorte que les pièces 2 peuvent circuler dans le tronçon de réception 59 jusqu'à ce qu'elles soient séparées par un organe d'entraînement 45 de la quantité de pièces et qu'elles soient installées dans la zone de séparation 60 à forte pente croissante par rapport à l'horizontale. En une position d'éjection 61 sur l'extrémité du tronçon de transport 57, les pièces 2 séparées sont remises au dispositif 11 consécutif pour le transport et la séparation. Vue dans le sens de transport du convoyeur longitudinal 9, chaque tronçon de transport 57 présente une première surface de délimitation 56 avant et une seconde surface de délimitation 56 arrière. Dans la variante de réalisation décrite du système d'approvisionnement en pièces 1, on utilise pour le transport des pièces 2, sur les tronçons de transport 57 disposés les unes à côté des autres, à chaque fois le tronçon de transport 57 qui est attribué à une classe de pièces avec une longueur de pièce définie et dont la largeur 58 est légèrement plus grande que la longueur des pièces à transporter. A cet effet, le coulisseau de réglage 51, commandé par le dispositif de commande 26, est positionné au moyen d'un dispositif de réglage 62, de telle sorte que la surface de délimitation 56 arrière, vue dans le sens de transport du convoyeur longitudinal 9, du tronçon de transport 57 utilisé actuellement coïncide avec un plan de référence 63 local qui est nécessaire pour le transfert des pièces à des dispositifs de transport placés en aval. La surface de délimitation avant vue dans le sens du transport du convoyeur longitudinal est disposée à distance de la largeur 58 du tronçon de transport 57 avant le plan de référence 63 local. Le dispositif de réglage 62 comprend dans la variante de réalisation décrite le coulisseau de réglage 51 avec les organes de guidage 55 disposés dessus et un entraînement 64, qui est formé par exemple par un moteur électrique. Sur la figure 6 est représentée une autre variante de réalisation du système de transport 8. Dans cette variante, on effectue pour l'adaptation du second convoyeur transversal 10 à la longueur de pièce une modification de la largeur 58 du tronçon de transport 57 par le réglage de la distance entre les surfaces de délimitation 56 formées par les organes de guidage 55. L'organe de guidage 55 formant la surface de délimitation 56 arrière, vue dans le sens de transport du convoyeur longitudinal 9, est disposé dans cette réalisation de façon fixe par rapport à la partie latérale 50 arrière, la surface de délimitation 56 arrière coïncidant avec la surface de référence 63 fixe. L'organe de guidage 55, formant la surface de délimitation 56 avant, vue dans le sens du transport du convoyeur longitudinal 9, peut être réglé dans cette réalisation au moyen du dispositif de réglage 62 transversalement au sens du transport par rapport à l'organe de guidage 55 fixe. Le guidage de l'organe réglable le long de la course de réglage s'effectue par le dispositif de guidage 52 qui est contenu dans le dispositif de réglage 62. Cependant, on peut réaliser comme alternative ou en supplément un dispositif de guidage 52' séparé, qui comprend par exemple de tiges de guidage qui sont fixées au-dessus de la surface porteuse de charge 44 par leurs extrémités sur les deux parties latérales se faisant face et le long desquelles l'organe de guidage 55 réglable est guidé lors du déplacement de réglage. Etant donné que, dans cette variante de réalisation du second convoyeur transversal 10, seul un organe d'entraînement 45 continu est disposé sur un organe porteur 46, l'organe de guidage 55 réglable ne peut pas être guidé jusqu'au-dessous de la surface porteuse de charge 44. Afin malgré tout d'obtenir une terminaison latérale fiable du tronçon de transport 57, un organe de terminaison non représenté de type chaîne peut être disposé sur l'arête inférieure de l'organe de guidage 55 réglable, et est équipé d'éléments qui correspondent respectivement à une forme négative d'un organe d'entraînement et ces éléments rapprochent la surface de délimitation latérale de l'organe de guidage 55 réglable jusqu'à la surface porteuse de charge lors de l'engagement dans des cavités des organes d'entraînement. Le dispositif de réglage 62 comprend également un entraînement 64 effectuant le mouvement de réglage. Le réglage de la largeur 58 du tronçon de transport 57 est commandé par le dispositif de commande 26 également dans cette variante de réalisation. Parallèlement aux variantes de réalisation décrites jusqu'ici, sur lesquelles la surface de délimitation 56 arrière, vue dans le sens du transport du convoyeur longitudinal 9, coïncide avec un plan de référence 63 fixe pendant le transport, la surface de délimitation 56 avant, vue dans le sens du transport du convoyeur longitudinal 9, peut coïncider avec la surface de référence 63 fixe. Dans ce cas, l'organe de guidage 55 arrière, vu dans le sens du transport du convoyeur longitudinal 9, peut être amené dans la position où on a la largeur 58 nécessaire du tronçon de transport 57. Le dispositif 11 conforme à l'invention, représenté sur les figures 7, 8, 8a et 9 pour le transport et la séparation des pièces 2 ferromagnétiques, seraccorde au système de transport 8 et transporte les pièces 2 également avec un axe longitudinal orienté horizontalement et transversalement au sens du transport - selon la flèche 65. A cet effet, le dispositif 11 présente deux dispositifs magnétiques 66 disposés transversalement au sens du transport, horizontalement et espacés les uns des autres, qui sont formés par des électroaimants ou des aimants permanents de section similaire et forment entre eux un tronçon de transport 67, le long duquel un champ magnétique traversant les pièces 2 à transporter est formé par des pôles 68, tournés les uns vers les autres, des dispositifs magnétiques 66. Des pôles 68, tournés les uns vers les autres, des deux dispositifs magnétiques 66 se faisant face sont différents - un pôle sud fait face à un pôle nord -, de sorte que les lignes du champ magnétique s'étendent de façon largement rectiligne d'un dispositif magnétique 66 au dispositif magnétique 66 opposé. Le tronçon de transport 67, qui s'étend entre les deux dispositifs magnétiques 66 disposés à la distance 69 l'un de l'autre, s'étend depuis une partie d'arrivée 70, dans laquelle les pièces 2 remises par le système de transport 8 placé en amont sont réceptionnées, à la position d'approvisionnement 4 placée sur l'extrémité du tronçon de transport qui est définie par deux butées 71. De la position d'approvisionnement 4, les pièces sont prélevées par un dispositif de manipulation non présenté et réachéminé. Le tronçon de transport 67 est délimité dans la zone des dispositifs magnétiques 66 vers le bas par des éléments d'appui 72, les pièces 2 étant protégées contre la chute pendant l'opération de transport, par exemple lorsque le champ magnétique devient inefficace en raison d'un incident ou d'une défaillance de courant. Les pièces 2 ferromagnétiques se déplacent pendant l'opération de transport à l'intérieur du champ magnétique existant entre les deux dispositifs magnétiques 66 et sont traversées par celui-ci. Par l'effet du champ magnétique, toutes les pièces 2 sont magnétisées de façon similaire, de sorte que des forces répulsives s'établissent entre les pièces 2 magnétisées, lesquelles entraînent la séparation. Le champ magnétique est réglé dans la réalisation décrite si fort que les pièces 2 sont maintenues dans un état de flottation au-dessus des éléments de soutien 72, les pièces 2 étant transportées largement sans frottement le long du dispositif de transport et de séparation 11 et du tronçon de transport 67. Cependant, il est également possible que les pièces 2 ne soient pas complètement maintenues en suspension par le champ magnétique, mais touchent au moins partiellement les éléments d'appui 72. Le tronçon de transport 67, qui descend dans la réalisation décrite de la section d'amenée 70 à la position d'approvisionnement 4 par rapport à une ligne horizontale, entraîne du fait de la force de pesanteur une composante de force de déplacement agissant sur les pièces 2 en direction de la position d'approvisionnement 4. Entre les pièces 2 se trouvant dans la position d'approvisionnement 4 et en contact avec la butée 71 et la pièce 2 consécutive agit une composante de force répulsive, entraînée par la magnétisation de même sens, qui augmente en cas de réduction de la distance réciproque entre ces deux pièces. La partie 2 consécutive se rapproche de la partie 2 se trouvant dans la position d'approvisionnement 4 jusqu'à ce que les forces répulsives des pièces 2 voisines soient en équilibre dans le sens de transport avec la composante de force de déplacement occasionnée par la force de pesanteur. De la même façon, il s'établit un équilibre de force entre toutes les parties se trouvant dans la zone d'action du champ magnétique aussi longtemps que les déplacements ne sont pas limités par d'autres influences, comme par exemple, des obstacles où divers dispositifs de fixation, avec lesquels les pièces 2 peuvent être fixées provisoirement dans leur position. Pour le transport contrôlé des pièces 2 le long du tronçon de transport 67, le dispositif 11 présente un dispositif de transport 73 pour le transport et la séparation dans la zone du tronçon de transport 67. Ce dispositif comprend un entraînement 74, ainsi que plusieurs éléments de séparation 75 disposés à des intervalles équidistants dans le sens de transport et pouvant être déplacés par l'élément 74 le long du tronçon de transport 67, ces éléments divisant le tronçon de transport 67 en plusieurs zones de réception qui se suivent dans le sens de transport, lesquelles zones conviennent respectivement pour la réception d'au moins une pièce 2. Le dispositif de transport 73 est formé par une commande de moyen de traction 77 tournant de façon continue avec au moins un moyen de traction 78, sur lequel les éléments de séparation 75 sont fixés. Dans la variante de réalisation décrite, il est prévu deux moyens de traction 78 qui sont formés par deux courroies plates 79 agencées parallèlement entre elles et espacées l'une de l'autre horizontalement et transversalement au sens de transport. Sur leur surface périphérique 80 sont fixés comme éléments de séparation 75 des boulons 81 dépassant de façon largement verticalement et répartis sur le pourtour, dont la longueur est choisie de telle sorte que le déplacement des pièces 2 à travers les boulons 81 est limité. La distance parallèle entre les deux courroies plates 79 agencées parallèlement est plus faible que l'extension longitudinale des pièces 2, de sorte que celles-ci sont maintenues par les boulons 81 pendant leur déplacement le long du tronçon de transport 67 dans la zone de réception 76 respective. Dans la réalisation décrite du système d'approvisionnement en pièces 1, le tronçon de transport 67 est rectiligne et légèrement en pente par rapport à une horizontale, étant donné que les pièces 2 sont guidées dans les zones de logement 76, le tronçon de transport 67 peut présenter également des parties horizontales et montant par rapport à l'horizontale, de sorte que la fonction de transport serait impossible sans les zones de logement 76 conformes à l'invention et formées par les éléments de séparation 75 par exemple avec une seule pièce 2. Comme on peut le voir sur la figure 7, une partie de guidage 107 et une partie d'évacuation 108 font suite à la partie d'amenée 70, vue dans le sens de transport. La partie de guidage 107 comprend toutes parties du tronçon de transport 67 dans lequel les éléments de séparation 75 dépassent dans le tronçon de transport 67 et divisent celui-ci entre les zones de logement 76. De ce fait, les éléments de séparation 75 sont guidés par le moyen de traction 78 sur toute la longueur du tronçon de transport 67, mais seulement le long de la partie de guidage 107 entre la partie d'amenée 70 et la partie d'évacuation 108. La longueur des parties individuelles dans la zone d'action du champ magnétique est dépendante de la longueur totale du tronçon de transport 67, la longueur de la partie d'amenée et de la partie d'évacuation correspond dans la réalisation décrite à peu près à quatre fois la distance entre deux éléments de séparation 75 qui se suivent directement dans le sens de transport. La longueur de la partie de guidage s'élève en fonction de la longueur totale du tronçon de transport 67 de façon caractéristique entre 30 % et 95 % de la longueur du tronçon de transport 67, de sorte que, dans la partie d'amenée 70 et dans la partie d'évacuation 108, il reste des tronçons partiels du tronçon de transport 67 sans intervention des éléments de séparation 75, qui correspondent au moins au double de la distance entre deux éléments de séparation 75 qui se suivent directement. Dans la partie d'amenée 70, ceci facilite la séparation des pièces 2, étant donné que les déplacements des pièces 2, provoqués par les forces répulsives de façon réciproque, ne sont pas gênées par les éléments de séparation 75 le long du tronçon de transport 67 et que les pièces 2 peuvent se répartir uniformément dans cette partie. Lors du transfert de la partie d'amenée 70 à la partie de guidage 107, les courroies plates 79 avec les boulons 81 sont guidées et rapprochées par en bas au moyen d'organes de renvoi 82 du tronçon de transport 67 et les boulons 81 sont basculés à l'intérieur du tronçon de transport, de sorte que ceux-ci forment les zones de réception 76 pouvant être déplacés dans le sens de transport. La longueur, définie par la distance entre deux boulons 81 consécutifs, d'une zone de logement 76 est choisie de telle sorte qu'au moins une pièce 2 peut être réceptionnée et guidée dans une zone de logement 76. Comme on peut le voir sur la figure 8, également deux ou plus de pièces 2 peuvent être guidées dans une zone de logement 76 dans la variante de réalisation décrite lorsque la distance entre deux éléments de séparation 75 consécutifs est suffisamment grande. Lors du transfert de la partie de guidage 107 à la partie d'évacuation 108, la courroie plate 79 avec les boulons 81 est guidée par les organes de renvoi 82 à nouveau vers le bas à la sortie du tronçon de transport 67 et les boulons 81 sont basculés en sortant du tronçon de transport, de sorte que les pièces 2 peuvent se répartir uniformément dans la partie jusqu'à la position d'approvisionnement 4 à nouveau sans restriction de déplacement par les éléments de séparation 75 ou les boulons 81 le long du tronçon de transport 67. Les côtés supérieurs des éléments d'appui 72 ou les moyens de traction 78 du dispositif de transport 73 forment une surface de transport 83, qui est inclinée par endroits dans un plan horizontal ou par rapport à une horizontale. Le dispositif de transport 73 peut être réalisé cependant par endroits également sous la forme d'une vis sans fin, l'axe de rotation de la vis sans fin étant disposé au-dessous de la surface de transport 83 et parallèlement au sens de transport, seuls des segments, dépassant par la surface de transport 83 et dans le tronçon de transport 67, de la surface de vis, formant les éléments de séparation 75. Dans la version décrite, la surface de transport 83 est inclinée vers le bas par rapport à l'horizontale, vue dans le sens de transport. Dans d'autres exemples de réalisation du système d'approvisionnement en pièces 1, la surface de transport 83 peut également être conçue incurvée et croissante par rapport à l'horizontale. Les dispositifs magnétiques 66 se faisant face contiennent chacune dans la réalisation décrite plusieurs électroaimants 84 disposés les uns derrière les autres. Ceux-ci sont disposés respectivement de telle sorte qu'un axe médian 85 d'un électroaimant 84 est aligné approximativement avec l'axe médian 85 d'un électroaimant 84 disposé sur les dispositifs magnétiques 66 opposés et des pôles 68 de noms différents sont tournés les uns contre les autres. De ce fait, les lignes du champ magnétique entre les électroaimants 84 se faisant face s'étendent largement parallèlement à leurs axes médians 85, de sorte que les pièces 2 sont orientées avec leur axe longitudinal largement transversalement au sens de transport. Les dispositifs magnétiques 66, qui se font face transversalement au sens de transport, forment des délimitations 86 latérales pour les zones de logement 76, les surfaces de délimitation pouvant être formées respectivement par de la tour métallique s'étendant au- dessus de tous les électroaimants 84 d'un dispositif magnétique 66 ou par une plaque métallique. Pour l'adaptation du dispositif 11 pour le transport et la séparation à différentes longueurs de pièce, les dispositifs magnétiques 66 se faisant face sont déplacés dans leur distance les uns par rapport aux autres au moyen d'un dispositif de réglage 87, par exemple du réglage sur la figure 8 pour les pièces 2 avec une petite dimension en longueur vers le réglage sur la figure 8a pour des pièces 2 avec une grande dimension en longueur. Pour le renforcement du champ magnétique agissant entre les dispositifs magnétiques 66, les pôles 68, opposés au tronçon de transport 67, des électroaimants 84 des dispositifs magnétiques 66 se faisant face sont reliés de façon conductrice au plan électromagnétique par un cadre 88 à base de matériau ferromagnétique. Le cadre 88, soutenu au moyen d'un cadre support 89 sur la plaque d'assise 37 , comprend une partie de plaque 90 fixe, sur laquelle est disposé un premier dispositif magnétique 66, et une partie de cadre 91 réglable, sur laquelle est exposé un second dispositif magnétique 66. La partie de cadre 91 réglable peut être réglé au moyen d'un dispositif de levage 92 entre une position de départ 93 en contact avec la partie de cadre 90 fixe et une position d'actionnement 94 soulevée de la partie de cadre 90 fixe - représentée sur la figure 9 sous la forme d'un extrait de détail. Pour le réglage de la distance 69 entre les dispositifs magnétiques 66, la partie de cadre 91 réglable et le dispositif de levage 92 sont disposés sur une plaque de support 97 pouvant être réglée au moyen d'un dispositif de guidage 95 et d'un entraînement linéaire 96 par rapport à la partie de cadre 90 fixe. Le dispositif de levage 92 comprend une plaque pivotante 98 et un organe de positionnement 99, qui fait basculer la plaque pivotante 98 autour d'un axe agencé horizontalement et parallèlement au sens de transport par rapport à la plaque support 97. L'organe de positionnement 99 est formé dans la version représentée par un cylindre à fluide 100. Par le déplacement, exécuté par l'organe de positionnement 99, de la plaque pivotante 98, la partie de cadre 91 réglable est transférée en même temps que le dispositif magnétique 66 fixé dessus de la position de départ 93 en contact avec la partie de cadre 90 fixe à la position d'actionnement 94 soulevée de la partie de cadre 90 fixe. Pour le réglage de la distance 69 entre les deux dispositifs magnétiques 66 lors de l'adaptation à une longueur de pièce modifiée, toutes les pièces 2 contenues dans le dispositif 11 sont prélevées sur la position d'approvisionnement 4, les électroaimants 84 sont désactivés, la partie de cadre 91 réglable est soulevée au moyen de la plaque pivotante 98 et de l'organe de positionnement 99 dans la position d'actionnement 94 et la plaque de support 97 est déplacée ensuite par l'entraînement linéaire 96 le long du dispositif de guidage 95 transversalement au sens de transport. Après l'exécution du réglage, la partie de cadre 91 réglable est amenée à nouveau dans la position de départ 93 au moyen de la plaque pivotante 98 et de l'organe de positionnement 99 et les électroaimants 84 sont de nouveau activés ensuite. Lors du réglage de l'espacement 69 entre les dispositifs magnétiques 66, par exemple du réglage sur la figure 8 pour des pièces 2 avec une petite dimension en longueur au réglage sur la figure 8a pour des pièces 2 avec une grande dimension en longueur, en même temps que la partie de cadre 91 réglable, la courroie plate 79 voisine de celle-ci avec les éléments de séparation 75 placés dessus est réglée de la même façon que la distance 69. A cet effet, les organes de renvoi 82 de la courroie plate 79 réglable peuvent être déplacés sur des arbres 109 communs par rapport aux organes de renvoi 82 de la courroie plate 79 fixe, les organes de renvoi 82 attribués à la courroie plate 79 réglable étant logés avantageusement sur un cadre en hauteur non représenté et de ce fait un mouvement de réglage simultané et synchrone de tous les organes de renvoi 82 de la courroie plate 79 réglable intervenant en particulier dans les cas où le cadre support est couplé avec la plaque support 97 réglable. L'arbre 109 relié à l'entraînement 74 peut être conçu comme un arbre cannelé, de sorte qu'on a une liaison fixe au niveau du couple, mais facilement réglable axialement par rapport aux organes de renvoi 82 de la courroie plate 79 réglable. Pour l'adaptation du champ magnétique à différentes longueurs de pièce, l'alimentation électrique des électroaimants 84 est réglée au moyen du dispositif de commande 26. Avec une intensité de champ magnétique restant identique, la distance verticale entre l'axe longitudinal des pièces 2 et les axes médians 85 des électroaimants 84 avec des pièces 2 en suspension est plus grande avec des pièces 2 plus lourdes du fait du poids plus élevé qu'avec des pièces 2 plus légères. C'est pourquoi une distance définie entre les bords inférieurs des pièces 2 flottantes à transporter et la surface de transport 83 formée par les éléments de support 72 peut être réglée en modifiant l'intensité du champ magnétique, du fait que l'intensité du champ magnétique est augmentée avec des pièces 2 plus lourdes, de sorte que les axes longitudinaux des pièces 2 sont soulevés plus près dans le plan des axes médians 85 et du fait qu'avec des pièces 2 plus légères l'intensité du champ est réduite, des sorte que les axes longitudinaux des pièces 2 sont abaissés par rapport au plan des axes médians 85. Ainsi, l'état de sustentation des pièces 2 peut être influencé simplement par la modification de la tension d'alimentation électrique des électroaimants 85. La tension d'alimentation peut être réglée avantageusement progressivement par un bloc d'alimentation de montage englobé par le dispositif de commande 26. Dans la partie d'évacuation 108 du tronçon de transport 57, les pièces 2 sont guidées verticalement vers deux éléments de chicane 101 en forme de baguettes. De ce fait et du fait de la butée 71, les pièces 2 sont mises à disposition dans la position d'approvisionnement 4 dans une position définie. Pour favoriser la séparation des pièces 2, le dispositif 11 présente pour le transport et la séparation dans la zone du tronçon de transport 67 en supplément un dispositif de séparation 102 (représenté sur la figure 7), qui comprend au moins un levier 104 logé sur un axe de pivotement 103 horizontal et agencé à angle droit par rapport au sens du transport. L'axe de pivotement 103 peut être disposé ici sur la partie de cadre 90 fixe et/ou la partie de cadre 91 réglable. Le levier 104 dépasse avec son extrémité libre dans une zone de logement 76 recevant les pièces 2 et appuie au moins avec son propre poids sur les pièces 2 guidées par le dispositif de transport 73 en passant devant son extrémité libre. De ce fait, les pièces 2 subissent en supplément lors du déplacement de transport un léger mouvement de basculement, de sorte que des pièces 2 accrochées entre elles peuvent se détacher. En supplément, le levier 104 est dévié par les éléments de séparation 75 déplacés en passant devant le levier provisoirement vers le haut et se déplace ensuite sous l'effet de son propre poids vers le bas vers des pièces 2 incluses éventuellement dans la zone de logement 76. Du fait de ces brusques contacts, la séparation de pièces 2 adhérant les unes aux autres ou accrochées les unes avec les autres est également favorisée. Pour renforcer cet effet de séparation, plusieurs leviers 104 peuvent être disposés de façon juxtaposée les uns derrière les autres dans le sens de transport et/ou au transversalement au sens de transport. Le système d'approvisionnement en pièces 1 présente également plusieurs capteurs reliés au dispositif de commande 26, avec lesquels on contrôle le transport de pièces le long du premier convoyeur transversal 7, du convoyeur longitudinal 9, du second convoyeur transversal 10 et du dispositif pour le transport et la séparation 11, de sorte que, lorsqu'un nombre de pièces minimum réglable n'est pas dépassé sur un capteur, les unités de transport individuelles et placées en amont du système d'approvisionnement en pièces 1 sont activées éventuellement par le dispositif de commande 26. Ces capteurs contrôlent au moins la position d'approvisionnement 4, la partie d'amenée 70 du dispositif 11 pour le transport et la séparation et la partie de logement 59 du second convoyeur transversal 10. Le procédé pour modifier le système d'approvisionnement en pièces 1 d'une longueur de pièce a à une autre longueur de pièce b est décrit de façon simplifiée ci-dessous. Pour exécuter les opérations de réglage nécessaires pour cette opération de changement, on enlève dans une première étape toutes les pièces 2 avec la longueur de pièce a des trajets de transport du système d'approvisionnement en pièces 1. Cette opération peut s'effectuer par le fait que toutes les pièces 2 sont transportées les unes après les autres jusqu'à la position d'approvisionnement 4 et sont prélevées sur leur position par un manipulateur d'un système de montage non représenté. Afin de réduire le temps nécessaire pour le vidage du système d'approvisionnement en pièces 1, on a également une possibilité pour évacuer au moins une quantité partielle des pièces 2 avant la position d'approvisionnement 4, par exemple du fait que les pièces 2 transférées du premier convoyeur transversal 7 au convoyeur longitudinal 9 ne sont pas remises par ce convoyeur au second convoyeur transversal 10, mais que les pièces à évacuer sont transportées dans un conteneur collectif 110 par l'inversion du sens de transport du convoyeur longitudinal 9 et que les pièces se trouvant déjà dans le second convoyeur transversal 10 sont évacuées sur la position d'approvisionnement 4. Du fait de cette réalisation de deux opérations d'évacuation s'effectuant en même temps, le temps pour le vidage du système d'approvisionnement en pièces 1 est divisé à peu près par deux, donc peut être réduit sensiblement. Par des capteurs appropriés pour l'identification de pièces dans les unités de transport individuelles du système d'approvisionnement en pièces 1, l'état sans pièce peut être contrôlé par un opérateur sans contrôle nécessaire. Ensuite, les différentes opérations de réglage nécessaires pour les composants du système sont effectuées de la façon suivante. Sur le dispositif pour le transport et la séparation 11, la tension d'alimentation des électroaimants 84 est interrompue et de ce fait le champ magnétique est désactivé à l'exception d'un magnétisme résiduel restant éventuellement. Le dispositif de transport 73 peut éventuellement également être arrêté pour l'exécution de l'opération de réglage. Ensuite, la partie de cadre 91 réglable avec le dispositif magnétique 66 fixé dessus est soulevée au moyen du dispositif de levage dans la position d'actionnement 94 soulevée de la partie de cadre 90 fixe. Ensuite, la partie de cadre 91 réglable est déplacée par le dispositif de réglage 87 horizontalement et transversalement au sens de transport jusqu'à ce que la distance 69 entre les deux dispositifs magnétiques 66 se faisant face soit légèrement plus grande que la longueur de pièce b actuelle des pièces 2 à transporter. Après avoir atteint cette position, la partie de cadre 91 réglable est amenée dans la position de départ 93 et donc mise en contact avec la partie de cadre 90 fixe, les pôles 68, opposés au tronçon de transport, des deux dispositifs magnétiques 66 se faisant face étant de nouveau reliés de façon conductrice au plan électromagnétique par des composants ferromagnétiques. Après l'activation consécutive des électroaimants 84 par l'application de la tension d'alimentation électrique et le démarrage du dispositif de transport 73, le dispositif pour le transport et la séparation 11 de pièces 2 de longueur de pièce b fait l'objet d'une modification finale. Sur le deuxième transport transversal 10, le tronçon de transport 57 avec la largeur 58 entre les surfaces de délimitation 56, qui est attribuée à la longueur de pièce b, doit être choisi lors du réglage et amené en position. A cet effet, le coulisseau de réglage 51 est déplacé avec les organes de guidage 55 disposés dessus au moyen du système de réglage 62 horizontalement et transversalement au sens de transport jusqu'à ce que la surface de délimitation 56 arrière, vue dans le sens de transport du convoyeur longitudinal 9, du tronçon de transport 57 sélectionné coïncide avec la surface de référence 63 fixe, qui est définie par la délimitation 86 formée par le dispositif magnétique 66 fixe. Dans cette position, le tronçon de transport 67 du dispositif pour le transport et la séparation 11 forme en vue de dessus le prolongement du tronçon de transport 57 du second convoyeur transversal 10, étant donné qu'également la distance 69 entre les délimitations formées par les dispositifs magnétiques 66 correspond à la largeur 58 entre les surfaces de délimitation 56 du tronçon de transport 57 choisi (voir figure 2). Le convoyeur longitudinal 9 est réglé lors de la modification de la longueur de pièce a pour la longueur de pièce b de telle sorte que la position de transfert 41 arrive au-dessus du tronçon de transport 57 du second convoyeur transversal. A cet effet, le convoyeur longitudinal 29 est déplacé le long du dispositif de guidage 35 au moyen du servomoteur 40 en direction de son axe longitudinal, de telle sorte que son arête frontale 42 arrive, vue dans le sens de transport, au moins jusqu'à la surface de délimitation 56 avant du second convoyeur transversal 10 ou légèrement au-delà, pour que les pièces 2 tombent dans la partie de logement 59 du second convoyeur transversal 10. Le déplacement de la bande transporteuse 29 peut être arrêté éventuellement provisoirement pour l'exécution de l'opération de réglage. Le premier convoyeur transversal 7 ne nécessite pas de réglage lors d'une modification de la longueur de pièce, étant donné que sa largeur de transport est fixe et que celle-ci est dimensionnée selon la longueur de pièce maximum à transporter. Le dispositif de manipulation 5 n'exige également pas de réglage en raison d'une modification de la longueur de pièce, mais peut effectuer éventuellement un changement automatique du conteneur 3 avec les pièces à transporter par le fait que le conteneur avec la longueur de pièce a est transporté hors de la zone de travail du robot de portique 12 et est remplacé par un conteneur avec la longueur de pièce b, qui est transporté par un système de transport d'une position latente dans la position de travail du robot de portique. La commande séquentielle pour le système d'approvisionnement en pièces 1 s'effectue avantageusement par le dispositif de commande 26, qui peut faire partie elle-même d'un système prioritaire de commande de production et peut contenir tous les systèmes partiels connus par l'état actuel de la technique pour l'entrée de données et de signaux, la commande de programme, la commande de fonctionnement et la sortie de données et de signaux. Les exemples de réalisation montrent des variantes de réalisation possibles du système d'approvisionnement en pièces, il faut mentionner ici que l'invention n'est pas limitée aux variantes de réalisation spécialement représentées de l'invention, mais que plutôt également diverses combinaisons des différentes variantes de réalisation entre elles sont possibles et cette possibilité de variation est de la compétence du technicien travaillant dans ce domaine technique d'après l'enseignement concernant l'action technique fourni par la présente invention. L'étendue de la protection comprend donc également toutes les variantes de réalisation imaginables, qui sont possibles par des combinaisons de détails individuels de la variante de réalisation présentée et décrite. Pour être complet, mentionnons pour finir que, pour une meilleure compréhension de la structure du système d'approvisionnement en pièces, ce système et ses composants sont présentés ici en partie non à l'échelle et/ou agrandis et/ou réduits. L'objectif à la base des solutions inventives autonomes peut être relevé dans la description. Surtout les réalisations individuelles, représentées sur les figures 1, 2 ; 6 ; 7, 8,9 peuvent constituer l'objet de solutions autonomes et conformes à l'invention. Les objectifs et solutions spécifiques et conformes à l'invention sont prélevés dans les descriptions de détail de ces figures. Liste des références 1. Système d'approvisionnement en pièces 2. Pièce 3. Conteneur 4. Position d'approvisionnement 5. Dispositif de manipulation 6. Pince à aimant 7. Convoyeur transversal 8. Système de transport 9. Convoyeur longitudinal 10. Convoyeur transversal 11. Dispositif 12. Robot de portique 13. Plaque support 14. Electroaimant 15. Dispositif capteur 16. Elément de contact 17. Surface de logement 18. Position de départ 19 Position finale 20. Elément de butée 21. Elément de butée 22. Elément de positionnement 23. Vérin pneumatique 24. Organe de contrôle 25. Détecteur de proximité 26. Dispositif de commande 27. Tôle chicane 28. Convoyeur à bande 29. Bande transporteuse 30. Cadre support 31. Organe d'entraînement 32. Organe de renvoi 33. Tôle de guidage 34. Entraînement 35. Dispositif de guidage 36. Cadre d'appui 37. Plaque d'assise 38. Rail de guidage 39. Elément de guidage 40. Servomoteur 41. Position de transfert 42. Arête frontale 43. Axe longitudinal 44. Surface porteuse de charge 45. Organe d'entraînement 46. Organe porteur 47. Moyen de traction 48. Chaîne à rouleaux 49. Entraînement 50. Partie latérale 51. Coulisseau de réglage 52. Dispositif de guidage 53. Rail de guidage 54. Elément de guidage 55. Organe de guidage 56. Surface de délimitation 57. Tronçon de transport 58. Largeur 59. Partie de logement 60. Zone de séparation 61. Position d'éjection 62. Dispositif de réglage 63. Ligne de référence 64. Entraînement 65. Flèche 66. Dispositif magnétique 67. Dispositif de transport 68. Pôle 69. Distance 70. Partie d'amenée 71. Butée 72. Elément d'appui 73. Dispositif de transport 74. Entraînement 75. Elément de séparation 76. Zone de logement 77. Commande de moyen de traction 78. Moyen de traction 79. Courroie plate 80. Surface périphérique 81. Broche 82. Organe de renvoi 83. Surface de transport 84. Electroaimant 85. Axe médian 86. Délimitation 87. Dispositif de réglage 88. Cadre 89. Cadre support 90. Partie de cadre 91. Partie de cadre 92. Dispositif de levage 93. Position de départ 94. Position d'actionnement 95. Dispositif de guidage 96. Entraînement linéaire 97. Plaque support 98. Plaque de pivotement 99. Organe de positionnement 100. Vérin pneumatique 101. Elément de guidage 102. Dispositif de séparation 103. Axe de basculement 104. Levier 105. Dispositif de transfert 106. Ripeur 107. Partie de guidage 108. Partie d'évacuation 109. Arbre
L'invention concerne un système de transport (8) pour le transport et la séparation de pièces (2).Le système comprend, successivement dans le sens de transport, un convoyeur longitudinal pour le transport des pièces (2) à une position de transfert et un convoyeur transversal consécutif au premier convoyeur à la position de transfert pour le transport et la séparation des pièces (2), des organes de guidage sur le convoyeur transversal formant des surfaces de délimitation latérales tournées les unes vers les autres pour au moins un tronçon de transport. La largeur du tronçon de transport entre les surfaces de délimitation peut être réglée en fonction de la longueur de pièce au moyen d'un dispositif de réglage. Le convoyeur longitudinal étant conçu comme convoyeur à bande, la position de transfert est formée par une arête frontale au bout du convoyeur à bande et l'arête frontale est déplacée moyennant un servomoteur le long d'un dispositif de guidage dans le sens longitudinal du convoyeur longitudinal.L'invention est applicable dans le domaine des systèmes de transport de pièces.
1. Système de transport (8) pour le transport et la séparation de pièces (2) avec une longueur de pièce différente par lot, comprenant successivement dans le sens de transport un convoyeur longitudinal (9) pour le transport des pièces (2) à une position de transfert (41) et un convoyeur transversal (10) consécutif au premier convoyeur (9) à la position de transfert (41) pour le transport et la séparation des pièces (2), des organes de guidage (55) sur le convoyeur transversal (10) formant des surfaces de délimitation (56) latérales tournées les unes vers les autres pour au moins un tronçon de transport (57) comprenant une partie de logement (59) pour les pièces (2) et une zone de séparation (60) s'y raccordant, et les pièces (2) pouvant être transférées de la position de transfert (41) du convoyeur longitudinal (9) dans la partie de logement (59) du convoyeur transversal (10), la position de transfert (41) du convoyeur longitudinal (9) étant réglable sur toutes les pièces avec des longueurs de pièce différentes par lot entre les surfaces de délimitation (56) du tronçon de transport (57), caractérisé en ce que la largeur (58) du tronçon de transport (57) entre les surfaces de délimitation (56) peut être réglée en fonction de la longueur de pièce au moyen d'un dispositif de réglage (62) et en ce que le convoyeur longitudinal (9) est conçu comme convoyeur à bande (28), la position de transfert (41) étant formée par une arête frontale (42) au bout du convoyeur à bande (28) et l'arête frontale (42) pouvant être déplacée moyennant un servomoteur (40) le long d'un dispositif de guidage (35) dans le sens longitudinal du convoyeur longitudinal (9). 2. Système de transport selon la 1, caractérisé en ce que la surface de délimitation (56) avant ou arrière, vue dans le sens de transport du convoyeur (9), du tronçon de transport (57) du convoyeurtransversal (10) coïncide pour toutes les longueurs de pièce avec un plan de référence (63) fixe. 3. Système de transport selon la 2, caractérisé en ce que le convoyeur transversal (10) présente plusieurs tronçons de transport (57) disposés les uns à côté des autres, de largeurs (58) différentes et fixes, les tronçons de transport (57) étant disposés conjointement sur un coulisseau de réglage (51) déplaçable au moyen du dispositif de réglage (62) en direction du convoyeur longitudinal (9), l'organe de guidage (55) formant respectivement la surface de délimitation (56) avant ou arrière d'un tronçon de transport (57) pouvant être réglé pour chacun des tronçons de transport (57) disposés les uns à côté des autres dans le plan de référence (63) fixe. 4. Système de transport selon la 2, caractérisé en ce que seul un tronçon de transport est aménagé, l'organe de guidage (55) avant ou arrière, vu dans le sens de transport du convoyeur longitudinal (9), formant une première surface de délimitation (56) fixe, coïncidant avec le plan de référence (63) fixe et l'organe de guidage (55) formant la seconde surface de délimitation (56) opposée pouvant être déplacée au moyen du dispositif de réglage (62) horizontalement et transversalement au sens de transport du convoyeur transversal (10) pour l'adaptation du convoyeur transversal (10) à différentes longueurs de pièce. 5. Système d'approvisionnement en pièces (1) pour le transport et la mise à disposition de pièces (2) ferromagnétiques, en particulier de pièces allongées, comprenant une pince à aimant (6) pour des pièces (2) ferromagnétiques, un convoyeur transversal (7), un système de transport (8) pour le transport et la séparation de pièces (2) et un dispositif (11) pour le transport et la séparation de pièces (2) ferromagnétiques, caractérisé en ce que le système detransport (8) est formé selon l'une quelconque des 1 à 4.
B
B65
B65G
B65G 47
B65G 47/53
FR2902316
A1
DEAMBULATEUR
20,071,221
Domaine de l'invention La présente invention concerne un formé d'un cadre muni de roues et plus particulièrement, un déambulateur permettant la rééducation de personnes invalides ou nécessitant une ré-éducation. Etat de la technique On connaît déjà un certain nombre de déambulateurs destinés en particulier aux personnes âgées. Ces déambulateurs sont généralement de deux types différents : - Un premier type de déambulateur que l'on peut qualifier de statique ; il s'appuie sur le sol au moyen de pieds et offre un appui aux mains de l'utilisateur. Ce type de déambulateur doit être soulevé du sol à chaque pas et être reposé en avant dans le sens du déplace-ment pour offrir à nouveau un appui à l'utilisateur. Les déambulateurs de ce type rendent les déplacements relativement laborieux. - Un second type de déambulateur est quant à lui monté sur roues ou roulettes et offre également un appui mobile aux mains de l'utilisateur. Ces déambulateurs sont équipés de freins permettant à l'utilisateur de ne pas être emporté en cas de déclivité. Ces déambulateurs n'offrent qu'un appui à l'utilisateur qui doit se soutenir lui-même à l'aide de la force de ses bras. But de l'invention Le but de l'invention est de développer un déambulateur permettant la rééducation de personnes momentanément handicapées en 25 les soulageant d'une partie du poids du corps. Exposé et avantages de l'invention La présente invention concerne un déambulateur comprenant Aun portique s'appuyant sur le sol par l'intermédiaire d'un polygone de 30 sustentation formé par au moins trois roues, B- un moyen de suspension de l'utilisateur comprenant un harnais relié par un câble à un point haut du portique au-dessus de l'utilisateur, se projetant près du centre du polygone de sustentation et un treuil pour le câble, 35 C- une barre de préhension fixée au portique. Le déambulateur permet à l'utilisateur de se déplacer en étant délesté d'une partie de son poids, la barre de préhension ne servant alors pratiquement qu'à faciliter l'équilibre et guider le cas échéant le déambulateur. Le moyen de suspension permet de tenir l'utilisateur en le soulageant plus ou moins de son propre poids pour faciliter l'exercice de marche sans trop solliciter le patient. De plus, en cas de faiblesse brus-que, le patient reste suspendu par son harnais au moyen de suspension et ne peut tomber. Suivant le mou laissé au moyen de suspension, le patient s'affaissera seulement légèrement et, en tous les cas, le centre de gravité du patient restera toujours à l'intérieur du polygone de sustentation, du fait de la structure du portique et de la disposition du point de reprise des efforts du moyen de suspension sur le portique, c'est-à-dire le point haut du portique sur lequel passe le câble. Du fait même de cette structure, le patient ne peut jamais tomber ni renverser par son léger affaissement, le déambulateur qui le 15 soutient. Le déambulateur ayant une structure de portique, il est facilement accessible pour installer le patient ou l'extraire du déambulateur. Ce déambulateur donne également au patient la sensation du soutien lui permettant de reprendre confiance pour l'exécution des 20 exercices de marche sans avoir la crainte d'un accident provoqué par une chute puisque, étant soutenu, il ne peut pas chuter. De façon particulièrement avantageuse, le déambulateur comporte - deux roues avant fixes, parallèles, écartées au moins de la largeur 25 d'une personne et -au moins une roue arrière directrice, pivotante. L'utilisateur bénéficie ainsi d'une bonne stabilité ainsi que d'une maniabilité. L'utilisateur se trouvant à l'avant près des roues avant fixes 30 et en partie engagé dans l'intervalle entre les roues avant fixes, la roue arrière constitue une roue de guidage, pivotante. Cette roue arrière est notamment réalisée sous la forme d'une roulette. Cette roulette peut également être dédoublée de manière à transformer le polygone de sus-tentation triangulaire dans le cas de trois roues en un trapèze, dont le 35 grand côté se trouve à l'avant entre les deux roues et le petit côté, à l'arrière. De façon particulièrement avantageuse, le portique se compose de trois montants sensiblement verticaux réunis en partie haute par un cadre, deux montants à l'avant et un à l'arrière, associés respective-ment aux roues avant et aux roues arrière, la barre de préhension reliant les deux montants avant. Cette structure du portique offre de multiples avantages de visibilité et de dégagement pour l'utilisateur qui, placé juste derrière les deux montants avant, n'est pas gêné par la présence des montants. Le montant arrière, unique, permet d'assurer un bon dégagement pour accéder dans le volume du portique pour installer le patient ou le dégager du déambulateur. Les deux roues avant, fixes ne gênent nullement les manoeuvres de guidage exécutées par le patient ou par un assistant poussant le déambulateur. En effet, le patient peut effectuer un virage même très accentué ou tourner pratiquement sur lui-même, l'une des roues avant avançant et l'autre reculant pratiquement autour du centre de rotation que constitue le patient en position debout, tenant la barre de préhension. La ou les roulettes constituant les roues arrière sont libres en pivotement. Elles s'orientent automatiquement suivant le tracé de la courbe à parcourir. Suivant une autre caractéristique avantageuse, une poignée de guidage escamotable, fixée au-dessus de la roue arrière. La poignée de guidage permet à un assistant de guider le déambulateur et d'aider ainsi le patient. Ce guidage est d'autant plus souple que le poids de l'ensemble déambulateur/patient est reporté principalement sur les roues avant. Si le déambulateur est utilisé sans assistant, la poignée escamotable peut s'aligner sur le montant de façon à ne pas constituer d'obstacle augmentant l'encombrement. Selon une autre caractéristique, un siège escamotable est fixé au portique. Le patient peut s'asseoir pour se reposer sans avoir à être détaché du câble de manière à être toujours protégé contre une chute ré- sultant d'une faiblesse passagère, d'une perte de connaissance ou perte d'équilibre. Outre le siège escamotable, le montant arrière porte la poignée de guidage et le treuil de façon à regrouper ces moyens de commande sans que ceux-ci ne gênent ni l'accessibilité au volume du déambulateur ni la visibilité pour l'utilisateur. Pour des raisons de sécurité, les roues sont munies de frein. Le blocage de l'ensemble du portique permet également à l'utilisateur de recouvrer son équilibre en ayant à sa disposition un appui fixe. Selon une autre caractéristique avantageuse, la câble est 5 équipé d'un système de mesure du délestage du patient. Cela permet de doser de manière précise, l'effort à fournir par le patient. En outre, il est possible de reprendre une séance ultérieure en employant directement le délestage approprié sans avoir à perdre du 10 temps en tâtonnements. Dessins Un exemple de réalisation de l'invention sera décrit plus en détails à l'aide d'un mode de réalisation d'un déambulateur selon l'invention représenté ci-après à l'aide des dessins annexés dans lesquels : 15 - la figure 1 est une vue de 3/4 avant du déambulateur, - la figure 2 est une vue de 3/4 arrière du déambulateur, - la figure 3 est une vue de profil du déambulateur, - la figure 4 est une vue de face du déambulateur et - la figure 5 est une vue de dessus du déambulateur. 20 Description d'un mode de réalisation Selon les figures 1 et 2, l'invention concerne un déambulateur formé d'un cadre muni de roues 21, 22 ; 31, 32 pour recevoir un utilisateur U (patient) en position soutenue, notamment pour des exercices de rééducation. 25 Ce déambulateur se compose d'un portique prenant appui sur le sol par deux roues avant 21, 22 et une ou deux roues ou roulettes arrière 21, 32. Ces roues définissent le polygone de sustentation P par le-quel le portique s'appuie sur le sol. Le portique est muni d'un moyen de suspension constitué 30 par un harnais 10 que l'on passe autour du corps de l'utilisateur U. Ce harnais 10 est accroché à un câble 11 passant par un point haut du portique, au-dessus de l'utilisateur U pour être relié à un treuil 12 permet-tant de régler la tension du câble 11 et, le cas échéant, soulever l'utilisateur U dans les conditions détaillées ultérieurement. 35 L'avant du portique est équipé d'une barre de préhension 40 qui permet à l'utilisateur U de se tenir et/ ou de guider le déambulateur. Le point de suspension PS du câble 11 en partie haute du portique se projette verticalement à l'intérieur du polygone de sustentation P et notamment près du centre de celui-ci. En fait, les roues avant 21, 22 sont écartées d'une largeur, correspondant sensiblement à celle d'un fauteuil roulant (ou de la largeur d'une personne) si bien que l'utilisateur U se tient près de l'avant lorsqu'il tient la barre 40 et le point de fixation 13 du câble 11 au harnais 10 se trouve dans son dos et vient alors se projeter près du milieu du polygone de sustentation P. De façon plus détaillée : Selon les figures 1 et 2, le portique est constitué par deux montants avant 51, 52 et un montant arrière 53 réunis en partie supérieure par un cadre 60 sensiblement triangulaire. L'extrémité inférieure des deux montants avant 51, 52 se termine par une fourche 211, 221 re- cevant chacune une roue 21, 22. Ces roues avant 21, 22 de dimensions relativement importantes pour faciliter le passage d'obstacles ou d'irrégularités du sol, sont parallèles et non orientables. La barre de préhension 40 relie les deux montants 51, 52. Elle est fixée à une hauteur réglable en fonction de la taille de l'utilisateur U. Cette barre 40 consti- tuant la traverse avant près de la partie basse du portique, stabilise également celui-ci en réunissant les deux montants 51, 52 de manière à éviter toute autre liaison ou traverse au niveau des roues 21, 22 et laisser la place disponible pour l'avancée des pieds. Le montant arrière 53 du portique est constitué par un tube terminé de préférence en partie basse par un cadre 70 portant une platine 531 recevant deux roulettes 31, 32 orientables. Ces roulettes 31, 32 sont libres en pivotement autour d'un axe vertical. Bien qu'il soit possible d'utiliser une seule roulette à l'arrière, il est néanmoins préférable d'utiliser deux roulettes 31, 32 jume- lées pour avoir une surface d'appui plus importante d'autant plus que le montant arrière 53 porte également un siège escamotable 71 fixé au cadre à la base du montant arrière du portique. Le cadre 70 arrive à hauteur de siège 71 de manière à porter l'articulation du siège 71 et aussi à s'appuyer sur les deux roulet- tes 31, 32 qui élargissent à cet endroit le polygone de sustentation P. Cela est d'autant plus utile si le siège 71 est utilisé car alors le centre de gravité se trouve déplacé vers l'arrière, là où le polygone de sustentation P a sa largeur la plus réduite. La largeur du siège 71 escamotable est sensiblement égale à l'écartement des deux branches. Le siège 71 est maintenu en position escamotée au moyen d'un crochet non représenté articulé au montant arrière 53 du portique. L'assise peut être recouverte d'un matériau de type mousse pour assurer une fonction antidérapante et augmenter le confort. Lorsqu'on souhaite installer l'utilisateur sur le siège 71 escamotable, il suffit de relâcher le câble 11 au moyen du treuil 12 tout en avançant légèrement le portique. L'utilisateur dont les pieds sont en appui sur le sol, descend ainsi automatiquement vers le siège 71 pour s'y as-seoir. Le montant porte également en saillie vers l'arrière, le treuil 12 du câble de suspension 11 ainsi qu'une poignée de guidage 14 escamotable. Cette poignée de guidage 14 peut se mettre en position sensiblement horizontale en saillie vers l'arrière pour permettre à un assistant 15 de la tenir et de guider le déambulateur en agissant sensiblement à la verticale des roulettes pivotantes 31, 32. L'ouverture latérale du déambulateur, c'est-à-dire la dis-tance libre E entre le bord arrière des roues avant 21, 22 et l'avant du montant arrière 53 et des accessoires (siège escamotable 71 en position 20 relevée) permet le passage d'un fauteuil roulant de manière à pouvoir placer un patient directement sous le point d'accrochage haut PS du moyen de suspension et faciliter son installation dans le déambulateur. Le treuil 12 est destiné à soulever et à délester l'utilisateur d'une partie de son poids en exerçant une traction sur le harnais 10. Le 25 treuil 12 comporte un dispositif de blocage permettant de régler la tension ou la longueur libre du câble 11. Les roulettes 31, 32 arrière sont avantageusement munies d'un frein permettant leur blocage. Celles-ci peuvent être équipées d'un dispositif de freinage, actionnable par le pied de la personne qui conduit le 30 déambulateur et marche derrière celui-ci. Les roues avant 21, 22 sont également équipées d'un frein ou de deux freins jumelés qui se commandent directement à partir de la barre de préhension 40. Ces freins, leur transmission et leur commande ne sont pas représentés dans les dessins. Aux figures 1 et 2, l'utilisateur U est représenté très sché- 35 matiquement entouré de son harnais 10, debout, près de la barre de préhension 40. La vue de côté de la figure 3 montre la forme du portique et la position de l'utilisateur U debout mettant en évidence sa position. Cette figure montre que le portique est dimensionné pour dépasser la tête d'un utilisateur U sans toutefois laisser un espace trop important de manière à éviter que le point d'accrochage 13 du harnais ne soit trop éloigné du point de fixation PS ou de renvoi du câble sur le dessus du portique pour éviter un mouvement pendulaire, qui pourrait déstabiliser le déambulateur ; ainsi la projection du centre de gravité reste bien dans le polygone de sustentation P avec une marge de sécurité suffisante, compatible avec l'utilisation du déambulateur. Cette figure montre également la position des pieds de l'utilisateur debout dans l'intervalle des deux roues avant en soulignant la position de la barre de préhension 40, en retrait par rapport à la verticale passant par le point d'appui des roues avant 21, 22. Même si le buste de l'utilisateur U est penché vers l'avant, le câble 11 étant simplement tendu, le centre de gravité de la personne ne dépassera pas le plan vertical pas- sant par les points d'appui des roues avant 21, 22. La figure 3 laisse également apparaître l'intervalle E qui subsiste entre l'arrière des roues avant 21, 22 et le montant arrière 53 du portique (cet intervalle E ne tient pas compte de la position abaissée du siège escamotable 71). La vue de face de la figure 4 montre la position de l'utilisateur debout dans l'espace compris entre les deux montants avant 51, 52 et les roues avant 21, 22 du portique. L'espace est utilisé de manière très fonctionnelle car cette géométrie permet les mouvements de marche de l'utilisateur, les roues avant 21, 22 étant fixes et parallèles sans toutefois que l'encombrement du déambulateur dans le sens de la largeur ne soit trop important ; au contraire, il est réduit au minimum possible pour faciliter la circulation. De plus, l'utilisateur U étant debout, donc s'appuyant sur le sol par ses pieds, son centre de gravité est situé en projection verticale entre la projection du point haut du passage du câble et celle du centre de gravité de la personne libre, non soutenue par le câble 11. Dans ces conditions, le centre de gravité est très près du côté avant du polygone de sustentation P qui est le côté le plus grand. Cela se traduit par une excellente stabilité latérale car même si le câble 11 a du mou pour permettre à la personne de s'appuyer normalement sur le sol pour l'exercice de marche, alors, même en cas de faux mouvement se traduisant automatique-ment par un abaissement du point d'attache 13 du harnais 10 au câble 11, le câble se tend et le centre de gravité ne risque pas de sortir du polygone de sustentation P. Cette excellente stabilité existe également dans le sens longitudinal, lorsque la personne est debout en position de marche près de la barre de préhension qui est la position d'utilisation normale du déambulateur pour la marche. En position assise sur le siège, le centre de gravité de la personne est abaissé de sorte que là encore, il ne sortira pas du polygone de sustentation P même si la personne assise se penche sur le côté dans les limites de mouvements autorisés par la longueur de câble 11, mou, avant qu'il ne se tende. De la sorte, les roulettes orientables 31, 32, même plus rapprochées transversalement que les roues avant, sont adaptées à cet abaissement du centre de gravité. De plus, lorsque la personne est assise sur le siège 71 pour se reposer, le déambulateur est normalement à l'arrêt et une personne assise bouge en général beaucoup moins qu'une personne qui marche. Enfin, la vue de dessus de la figure 5 montre plus particu- lièrement le polygone de sustentation P (trapèze) défini par les deux points d'appui des deux roues avant 21, 22 et les deux points d'appui des roulettes directionnelles arrière 31, 32. Comme les roulettes arrière 31, 32 sont orientables alors que les roues avant 21, 22 ne le sont pas, la forme du polygone de sustentation P ne varie pratiquement pas ou seulement de manière non significative lorsque les roulettes pivotent 31, 32 et changent d'orientation. Cette figure laisse également apparaître la traverse 61 du cadre supérieur 60 du portique avec le point de fixation ou de guidage du câble relié au harnais. Le point de guidage du câble 11 tant au niveau de la traverse 61 que vers l'arrière au-dessus de la poulie est, de préférence, constitué par un tube dans lequel le câble 11 peut glisser à la manière d'un câble Bowden. Le câble 11 destiné à soutenir l'utilisateur U partant du treuil 12 passe par le sommet du montant arrière 53 et passe ensuite la traverse 61 pour venir au dispositif d'accrochage 13 du harnais 10. Le harnais 10 est, de préférence, un harnais à accrochage dorsal. La fixation du câble 11 au harnais 10 se fait au moyen d'un organe de fixation du type mousqueton. Pour faciliter le mouvement du câble 11 et réduire les forces de frottement et l'usure, le passage du câble dans la traverse 61 est un tube en métal coudé dont le rayon de courbure est approximativement de 10 cm. Ce tube coudé est, de préférence, réalisé en Inox. Les extrémités du tube sont évasées pour éviter un cisaillement du câble. Pour permettre un réglage précis du poids du patient, on prévoit de disposer un capteur d'efforts non représenté sur le câble 11 à proximité du treuil 12. Un tel capteur permet de définir précisément le délestage nécessaire. En outre, dans le cas où un portique serait utilisé pour la ré-éducation de plusieurs patients, il est alors possible de régler facilement le portique avec le délestage propre à chaque patient. Dans ce mode de réalisation, les montants du portique 51, 52, 53 sont reliés entre eux à leur extrémité supérieure au moyen d'un cadre triangulaire 60. L'assemblage se fait au moyen de pièces intermédiaires 65, 66, 67 auxquelles sont vissés ou soudés les différents éléments. Selon une variante non représentée, un boudin en mousse synthétique est fixé par l'une de ses extrémités à proximité du milieu de la barre de préhension 40 et par son autre extrémité, à un quelconque en-droit du montant arrière 53 pour éviter, lors de l'exercice de rééducation, le croisement des jambes de l'utilisateur. Le déambulateur est réalisable avec des tubes assemblés soudés ou vissés. La structure du portique peut également être réalisée en matière plastique armée de fibres. Certaines parties du déambulateur peuvent être démontables pour réduire son encombrement pour le stockage ou le transport. 35
The rollator has a gantry pressed on the ground via a support polygon formed by front and rear wheels (21, 22, 31, 32). A user such as disabled person, suspension unit has a harness (10) connected by a cable (11) at a high suspension point (PS) of the gantry above a user (U), and is projected near the center of the polygon and a winch (12) for the cable. A gripping rod (40) is fixed at the gantry for the user, and a retractable seat (71) is fixed at the rear of the gantry. A synthetic foam flange is fixed by one of its ends to proximity of the rod and by its another end to a rear jamb (53).
1 ) Déambulateur formé d'un cadre muni de roues, caractérisé en ce qu' il comprend A- un portique s'appuyant sur le sol par l'intermédiaire d'un polygone de sustentation (P) formé par au moins trois roues (21, 22 ; 31, 32), B- un moyen de suspension de l'utilisateur comprenant un harnais (10) relié par un câble (11) à un point haut (PS) du portique au-dessus de l'utilisateur, se projetant près du centre du polygone de sustentation (P) et un treuil (12) pour le câble (11), C- une barre de préhension (40) fixée au portique pour l'utilisateur. 2 ) Déambulateur selon la 1, caractérisé en ce qu' 15 il comporte - deux roues avant (21, 22) fixes, parallèles, écartées au moins de la largeur d'une personne et - au moins une roue arrière (31, 32) directrice, pivotante. 20 3 ) Déambulateur selon la 1, caractérisé en ce que le portique se compose de trois montants (51, 52, 53) sensiblement verticaux réunis en partie haute par un cadre (60), deux montants à l'avant (51, 52) et un montant (53) à l'arrière associés respectivement aux 25 roues avant (21, 22) et aux roues arrière (31, 32), la barre de préhension (40) reliant les deux montant avant (51, 52). 4 ) Déambulateur selon la 2, caractérisé en ce que 30 la roue arrière (31, 32) est une roulette. 5 ) Déambulateur selon la 1, caractérisé par une poignée de guidage (14) escamotable, fixée à l'arrière du portique. 6 ) Déambulateur selon la 1, caractérisé par un siège escamotable (71) fixé à l'arrière portique. 5107 ) Déambulateur selon les 3, 4 et 5, caractérisé en ce que le montant arrière (53) porte le siège escamotable (71), la poignée (14) et le treuil (12). 8 ) Déambulateur selon la 1, caractérisé en ce que les roues sont munies de frein et les freins des roues avant (21, 22) sont commandés à partir de la barre de préhension (40). 9 ) Déambulateur selon la 1, caractérisé en ce que la câble (11) est équipé d'un système de mesure du délestage du patient. 15
A
A61
A61H,A61G
A61H 3,A61G 7
A61H 3/00,A61G 7/10,A61H 3/04
FR2898135
A1
ALLIAGE D'ALUMINIUM POUR LA FABRICATION D'UN USTENSILE CULINAIRE, SON UTILISATION, ET USTENSILE CULINAIRE CORRESPONDANT
20,070,907
La présente invention concerne un alliage d'aluminium pour la fabrication d'un ustensile culinaire, son utilisation pour la fabrication d'un ustensile culinaire, ainsi qu'un ustensile culinaire comprenant un tel alliage. L'invention concerne, de façon générale, les produits laminés en aluminium utilisés pour l'élaboration d'articles culinaires et, de façon plus précise, des alliages qui autorisent une bonne accroche d'un revêtement en polytétrafluoroéthylène, dénommé dans ce qui suit PTFE, en vue de la réalisation d'un tel article culinaire. Le PTFE est aujourd'hui largement utilisé dans les articles culinaires, en tant que revêtement anti-adhérent. A cet égard, on se référera aux deux brevets de base FR-A1 119 221 et FR-A-1 120 749. Ce dernier document décrit en particulier un procédé, dans lequel un alliage d'aluminium subit soit une attaque au moyen d'acide chlorhydrique, et/ou d'un mélange d'acides soit subit un sablage, de façon à créer des anfractuosités en surface et à permettre l'accroche mécanique du revêtement en PTFE. On connaît en outre, par FR-A-1 137 972, un procédé dans lequel on réalise l'attaque acide précitée, puis le revêtement de PTFE, sur des flans plats en alliage d'aluminium. Dans ces conditions, la mise en forme, notamment par emboutissage, est réalisée postérieurement. Cette solution offre des degrés de liberté plus nombreux, en ce qui concerne la forme finale des pièces. En revanche, il nécessite une très bonne accroche du revêtement, qui doit nécessairement résister à l'opération postérieure de mise en forme. Dans le mode de réalisation préféré, tel que décrit dans le brevet précité, l'attaque acide fait intervenir une solution d'acide chlorhydrique, additionné d'acide fluorhydrique. Or, la toxicité de ce dernier produit est particulièrement élevée, son usage présente des risques à 2 la fois pour la santé et pour l'environnement. Par conséquent, il est souhaitable de réduire, dans la mesure du possible, la quantité utilisée de cet acide, ou mieux de s'en affranchir totalement. Dans ces conditions, deux grandes familles de procédés peuvent être distinguées, en ce qui concerne la fabrication d'ustensiles de cuisine, selon que la mise en forme par emboutissage est réalisée avant le dépôt des revêtements, ou bien postérieurement à celui-ci. Ainsi, on retrouve tout d'abord la première gamme de procédés, pour lesquelles l'emboutissage est réalisé avant l'opération de revêtement, ce qui permet, pour préparer la surface, d'utiliser une attaque chimique qui ne présente que relativement peu de risques, voire un simple sablage ou un émerisage. Ce type de procédés est le plus souvent utilisé pour des produits revêtus de PTFE sur leur face interne, ainsi que d'un émail sur leur face externe. Ce procédé fait intervenir, postérieurement à l'emboutissage, le dépôt de l'émail, puis le dépôt de PTFE. Cet ordre est immuable, dans la mesure où la température de cuisson de l'émail, qui est de 560 C, est de nature à détériorer le PTFE qui est cuit à 420 C. On notera également qu'un article revêtu d'émail est nécessairement fabriqué selon ce premier type de procédés, puisque cet émail ne résisterait pas à une opération de mise en forme postérieure. Un article revêtu de PTFE, sur ses deux faces, peut également être fabriqué selon ce premier procédé. Cependant, pour ce genre d'articles, il est plus avantageux de faire appel au second type de procédés, qui va être présenté ci-dessous, car il offre plus de degrés de liberté. En effet, plusieurs types d'articles peuvent être élaborés à partir des flans revêtus. En ce qui concerne les contraintes imparties à l'alliage employé, ce dernier doit présenter une teneur relativement faible en magnésium, car la présence de cet élément en surface perturberait le procédé d'émaillage. Le second type de procédés fait intervenir un emboutissage, postérieurement à l'opération de dépôt des revêtements. Cette solution se révèle plus commode sur le plan industriel, de sorte qu'elle est le plus souvent utilisée pour la fabrication de produits revêtus de PTFE sur leurs deux faces. Dans cette optique, le choix de l'alliage utilisé n'est pas restreint par les contraintes d'émaillage évoquées ci-dessus. Cependant, les exigences de ce second type de procédés sont beaucoup plus fortes, en ce qui concerne l'adhérence du PTFE sur l'aluminium, puisque l'emboutissage intervient en dernier. Dans ces conditions, il est nécessaire de faire appel à une attaque chimique plus complexe et présentant potentiellement plus de risques. Les alliages d'aluminium qui ont tout d'abord été utilisés, pour la fabrication d'articles culinaires comprenant du PTFE, sont des produits peu chargés, tel que l'alliage 1200 selon la norme NF EN 573-3. Ces alliages, qui peuvent être utilisés pour les deux types de procédés décrits ci-dessus, présentent cependant un inconvénient majeur, en ce sens que leurs caractéristiques mécaniques sont relativement faibles. On a donc cherché à mettre au point des alliages plus durs. Les alliages utilisés pour la mise en oeuvre du premier type de procédés doivent, comme on l'a vu ci-dessus, être compatibles non seulement avec le PTFE, mais également avec l'émail. De plus, il convient de prendre en compte la norme EN 602, qui fixe les teneurs maximales en certains éléments pour les alliages destinés au contact alimentaire. Dans ces 4 conditions, différentes solutions ont tiré parti d'alliages au silicium, qui vont être présentés dans ce qui suit. FR-A-2 392 130 décrit un alliage d'aluminium, connu sous la référence commerciale 4006, dont la composition est la suivante, en ô en poids : Si : 1 - 1.5 Fe+Ni+Co : 0.3 - 1.2 Cr : 0.05 0.2 Cu < 0.2 et Mg < 0.01 De plus, FR-A-2 420 377 décrit un alliage d'aluminium, connu sous la référence commerciale 4007, dont la composition est la suivante, en % en poids : Si : 1 - 1.5 Fe+Ni+Co : 0.8 - 1.2 Mn : 0.9 - 1.5 Cr : 0.05 - 0.2 Cu < 0.2 et Mg < 0.2. Comme on l'a vu ci-dessus, ces deux alliages 4006 et 4007 ont été développés pour la mise en oeuvre du premier type de procédés, faisant intervenir tout d'abord l'emboutissage. Cependant, l'alliage 4007 peut éventuellement, d'après WO-A-01/51678, se prêter également au second type de procédés, dans lequel l'emboutissage est réalisé postérieurement. Enfin, on citera un troisième alliage destiné à la 25 mise en oeuvre du premier type de procédés, qui est divulgué par FR-A-2 400 244. La composition de cet alliage, en % en poids, est la suivante : Si : 0.6 - 3 Fe. 0.2 - 1 Mn : 0.8 - 2 Cu < 0.2 et 30 Mg < 0.2 En revanche, en ce qui concerne la seconde gamme de procédés, faisant intervenir un emboutissage postérieur, on utilise en général des alliages de la série 5xxx, qui présentent une teneur élevée en magnésium. En effet, cette forte teneur est permise, puisque le choix de la composition ne se heurte pas à la contrainte liée à l'émaillage. On notera cependant que ces alliages ne sont pas utilisables pour le premier type de procédés. Plus récemment, on a réalisé des alliages polyvalents, susceptibles d'être employés à la fois dans les premier et second types de procédés de fabrication. De la sorte, ces alliages peuvent être utilisés, de façon industriellement fiable, pour la réalisation d'articles culinaires dont une face est revêtue de PTFE et dont l'autre face est revêtue d'émail, mais également pour la réalisation de tels articles dont les deux faces sont revêtues de PTFE. Ceci permet aux fabricants d'ustensiles culinaires de simplifier leur schéma d'approvisionnement. A cet égard, on a proposé, par WO-A-01/51678, une utilisation de l'alliage 4007 décrit ci-dessus, pour la réalisation d'articles culinaires revêtus de PTFE et/ou d'émail. WO-A-03/047 404 concerne également un tel alliage polyvalent, présentant une très forte teneur en silicium comprise entre 5 et 13%. Les différents alliages durcis présentés ci-dessus présentent cependant certains inconvénients. En effet, il a notamment été constaté que leur conductivité thermique était sensiblement inférieure à celle des alliages moins chargés tels que le 1200. Ceci étant précisé, l'invention vise à proposer un alliage d'aluminium permettant la fabrication d'un ustensile culinaire qui possède de bonnes propriétés mécaniques tout en ayant une conductivité thermique significativement améliorée par rapport à celle des alliages actuels, ceci de façon à obtenir une excellente homogénéité de cuisson. 6 A cet effet, elle a pour objet un alliage d'aluminium, propre à la fabrication d'un ustensile culinaire dont au moins une des faces est revêtue de PTFE, cet alliage contenant, en % en poids : Si : 0,5-1,5%, Fe . 0,5-1,5%, avec un rapport pondéral (Si-0,7)/(Fe+0,5Mn) < 0,5, Mn : 0,9-1,7%, Cu : entre traces et 0,6%, Cr : entre traces et 0,2%, le reste étant de l'aluminium et des impuretés résultant de l'élaboration. L'invention permet d'atteindre les objectifs précédemment mentionnés. En effet, la Demanderesse a découvert qu'en changeant le mode de durcissement de l'alliage, il était possible d'en améliorer ses propriétés de propagation de la chaleur, ceci en vue d'une cuisson des aliments la plus homogène possible, tout en conservant une excellente tenue mécanique. En effet, si les alliages durcis antérieurs sont relativement peu performants, en termes de conductivité thermique, c'est notamment parce qu'ils présentent une teneur de silicium en solution solide relativement forte. A cet égard on notera que, dans l'état de la technique, on indique clairement tirer parti de cette teneur élevée de silicium en solution, afin de conférer un effet durcissant important, comme cela est notamment décrit dans l'article de M. DELEUZE et D. MARCHIVE, revue de l'aluminium, juin 1980, pages 289-292. Or, dans la présente invention, les différentes teneurs en manganèse, fer et silicium sont telles qu'elles conduisent à la formation de précipités de petites tailles, qui sont inclus dans la matrice d'aluminium. A cet égard, on notera que la teneur globale en silicium correspond à la somme entre, d'une part, le silicium ainsi précipité et, d'autre part, le silicium en solution solide, à savoir non précipité. La présence de ces précipités confère à l'alliage de l'invention une dureté importante, ce qui autorise des propriétés mécaniques analogues à ceux des alliages de l'état de la technique. On soulignera cependant que, dans l'invention, cette dureté n'est pas obtenue en augmentant la quantité de silicium en solution, comme dans l'état de la technique. Au contraire, comme on l'a vu ci-dessus, la présence substantielle de ces précipités contribue, pour une teneur en silicium donnée, à réduire la quantité de silicium en solution. Dans ces conditions, l'alliage de l'invention présente une conductivité thermique nettement améliorée. Les teneurs respectives en silicium, fer et manganèse sont supérieures à 0,5%, 0,5% et 0,9%, alors que le rapport (Si-0,7)/(Fe+0,5Mn) est inférieur à 0,5, de manière à garantir la formation d'une quantité substantielle des précipités évoqués ci-dessus, ainsi qu'à limiter la quantité de silicium qui restera en solution dans l'aluminium après les traitements thermiques associés aux dépôts de PTFE et/ou d'émail. Par ailleurs, ces teneurs en silicium, fer et manganèse sont inférieures respectivement à 1,5%, 1,5% et 1,7%, de manière à préserver les propriétés d'emboutissage de l'alliage. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, l'alliage possède une teneur en silicium en solution inférieure à 0,7 de préférence inférieure à 0,6 %. Comme on l'a vu ci-dessus, une faible quantité de silicium en solution est avantageuse, en ce qui concerne la conductivité thermique de l'alliage utilisé. 8 De façon préférée, l'alliage conforme à l'invention contient, en % en poids . - Si : 0,8-1,2% - Fe . 0,6-0,8%, et - Mn : 1,2-1,5% De façon encore plus préférée, l'alliage de l'invention contient, en % en poids . Si : 1,0-1,15% Fe : 0,65-0,75%, et Mn : 1,3-1,4%. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, le rapport pondéral (Si-0,7)/(Fe+0,5Mn) est inférieur à 0,4. La présence éventuelle de cuivre et/ou de chrome assure un durcissement supplémentaire de l'alliage. Cependant leurs teneurs respectives sont maintenues en dessous de 0,6% et de 0,2%, de façon à ne pas induire une baisse substantielle de la conductivité. La teneur en cuivre est comprise, de façon avantageuse, entre 0,2 et 0,6 % en poids. On notera que, pour cette gamme de teneur, le cuivre se trouve sensiblement dans son intégralité en solution dans la matrice d'aluminium. On notera en outre que l'alliage conforme à l'invention ne fait pas appel à des quantités significatives de nickel, ni de cobalt. Etant donné que ces deux éléments se prêtent mal aux opérations de recyclage, on soulignera le caractère avantageux de l'alliage de l'invention, en termes écologiques, à l'égard en particulier de l'alliage 4007 de l'art antérieur. Il est à souligner que l'alliage conforme à l'invention se prête indifféremment aux deux types de procédés, explicités au début de la présente description. Dans ces conditions, l'alliage conforme à l'invention est 9 propre à la fabrication, non seulement d'un article culinaire dont les deux faces sont revêtues de PTFE, mais encore d'un ustensile culinaire dont une face est revêtue de PTFE et l'autre face est émaillée. L'invention a également pour objet l'utilisation, pour la fabrication d'ustensiles culinaires dont au moins une face est revêtue de PTFE, et l'autre face est éventuellement émaillée, d'une tôle réalisée en un alliage d'aluminium tel que défini ci-dessus. L'invention a enfin pour objet un ustensile culinaire, notamment une poêle ou une casserole, comprenant un fond destiné à être placé au voisinage d'une source de chaleur, ce fond étant formé d'une tôle réalisée en un alliage tel que défini ci-dessus. La présente invention va maintenant être illustrée, à l'aide de l'exemple ci-dessus donné uniquement à titre non limitatif. On a coulé des plaques de cinq alliages, numérotés 1 à 5, dont les compositions (% en poids) sont indiquées dans le tableau 1 ci-dessous. Tableau 1 Alliage Si Fe Cu Mn Cr Ni Si en sol. 1 1.45 0.50 0.00 1.46 0.09 0.20 0.95 2 1.07 0. 67 0.00 0.04 0.17 0.00 0.76 3 1.05 0.66 0.00 0.98 0.00 0.00 0.62 4 1.03 0.66 0.00 1.32 0.00 0.00 0.50 5 1.07 0.67 0.51 1.35 0.00 0.00 0.53 Les alliages 1 et 2 correspondent respectivement à des alliages 4007 et 4006, tels que présentés ci-dessus. 10 Par ailleurs, les alliages 3 à 5 sont conformes à l'invention. Dans le tableau ci-dessus, la légende Si en sol. désigne la teneur en silicium en solution dans la matrice d'aluminium, à savoir comme on l'a vu ci-dessus en silicium non précipité. Les plaques, d'épaisseur initiale 27 mm, ont été réchauffées jusqu'à une température de 500 C puis laminées à chaud pour ramener leur épaisseur à 3 mm. Elles ont ensuite été laminées à froid jusqu'à 1.5 mm, épaisseur typique de celle d'un disque utilisé pour un article culinaire, puis ont subi un recuit de recristallisation sous la forme d'une montée en température à 380 C en 6 h. Ce traitement permet d'obtenir la formabilité nécessaire à l'emboutissage des disques. Après un refroidissement à l'air, les tôles subissent à nouveau un cycle thermique, destiné cette fois à simuler le traitement de cuisson de l'émail extérieur : il correspond à un enfournement du métal dans un four chauffé à 560 C et à un maintien durant 20 minutes. Puis, on coupe en deux chacune des plaques ainsi obtenues, de façon à mettre en oeuvre deux types d'essais. Sur une première moitié de chaque plaque, on réalise successivement . un microbillage sur l'une des faces -la préparation d'une solution PTFE + charge mica l'enduction du métal avec cette solution à l'aide d'une centrifugeuse - la cuisson du PTFE par un enfournement du métal dans un four à 430 C et son maintien durant 5 minutes - un test d'adhérence afin de vérifier que le PTFE ne s'écaille pas : il s'agit d'un test, courant en galvanoplastie, de quadrillage du revêtement et d'arrachement au ruban adhésif. L'ensemble des alliages testés ont conduit à des résultats satisfaisants à ce test. Sur l'autre moitié de chaque plaque, on ne réalise qu'un traitement thermique de simulation de la cuisson du PTFE (sans effectuer réellement le dépôt), selon les mêmes conditions que celles indiquées ci-dessus, à savoir un maintien durant 5 minutes à 430 C. On extrait de ces échantillons : - des éprouvettes sur lesquelles on réalise la mesure 10 de la résistivité électrique d'où on déduit la conductivité thermique en utilisant la loi de Wiedemann-Franz. - des éprouvettes sur lesquelles on mesure les caractéristiques mécaniques pour chacun des alliages tests. De façon classique, Rm désigne la résistance à la rupture, 15 R0,2 la limite d'élasticité et A l'allongement à la rupture comme indiqué dans la norme NF-EN 10002-1 . Les résultats correspondants sont regroupés dans le tableau 2 ci-dessous. Tableau 2 Alliage Conductivité Rm (MPa) R0.2 (MPa) A(%) [W.m--.K-1] 1 161 159 51 30.5 2 158 140 ! 45 34.4 3 192 148 51 31.4 4 192 145 52 32.6 5 181 169 55 ' 30.6 20 Il est constaté que les alliages proposés permettent d'obtenir un très bon compromis entre la résistance mécanique et la conductivité thermique. On notera que les alliages 3 et 4 possèdent en particulier une conductivité thermique très supérieure à celle des alliages de l'art antérieur, tout en étant dotés de caractéristiques mécaniques satisfaisantes, en particulier bien supérieures à celles de l'alliage 4006 de l'art antérieur. On notera également que l'alliage 5 possède des caractéristiques mécaniques nettement supérieures à celles de l'alliage 4007 et, a fortiori, à celles de l'alliage 4006, tout en présentant une conductivité thermique supérieure à celle de ces deux alliages
Cet alliage d'aluminium, qui est propre à la fabrication d'un ustensile culinaire dont au moins une face est revêtue de PTFE, contient en % en poids :Si : 0,5-1,5%,Fe : 0,5-1,5%,avec un rapport (Si-0,7)/(Fe+0,5Mn) < 0,5,Mn : 0,9-1,7%,Cu : entre traces et 0,6%,Cr : entre traces et 0,2%,le reste étant de l'aluminium et des impuretés résultant de l'élaboration.
1. Alliage d'aluminium, propre à la fabrication d'un 5 ustensile culinaire dont au moins une des faces est revêtue de PTFE, cet alliage contenant, en % en poids Si : 0,5-1,5%, Fe : 0,5-1,5%, avec un rapport pondéral (Si-0,7)/(Fe+0,5Mn) < 0,5, 10 Mn : 0,9-1,7%, Cu : entre traces et 0,6%, Cr : entre traces et 0,2%, le reste étant de l'aluminium et des impuretés résultant de l'élaboration. 15 2. Alliage selon la 1, caractérisé en ce que la teneur en silicium en solution est inférieure à 0,7 %, de préférence inférieure à 0,6 %. 3. Alliage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il contient, en pourcentage en poids : 20 Si : 0,8-1,2% Fe : 0,6-0,8%, et Mn : 1,2-1,5%. 4. Alliage selon la 3, caractérisé en ce qu'il contient, en pourcentage en poids 25 Si : 1,0-1,15% Fe : 0,65-0,75%, et Mn : 1,3-1,4%. 5. Alliage selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le rapport (Si-0,7)/(Fe+0,5Mn) 30 est inférieur à 0,4. 6. Alliage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la teneur en Cu de l'alliage est comprise entre 0,2 et 0,6 % en poids. 7. Utilisation, pour la fabrication d'ustensiles culinaires dont au moins une face est revêtue de PTFE, et l'autre face est éventuellement émaillée, d'une tôle réalisée en un alliage d'aluminium conforme à l'une quelconque des précédentes. 8. Ustensile culinaire, notamment casserole ou poêle, comprenant un fond destiné à être placé au voisinage d'une source de chaleur, ce fond étant formé d'une tôle réalisée en un alliage conforme à l'une quelconque des revendicaticns 1 à 6.
C,A
C22,A47
C22C,A47J
C22C 21,A47J 36
C22C 21/02,A47J 36/02
FR2901055
A1
DISJONCTEUR SECTIONNEUR D'ALTERNATEUR ACTIONNE PAR UN SERVO-MOTEUR
20,071,116
L'invention concerne un disjoncteur sectionneur d'alternateur comprenant : un premier interrupteur comprenant une première paire de contacts mobiles l'un par rapport à l'autre en translation selon un premier axe ; un deuxième interrupteur de coupure comprenant une deuxième paire de contacts mobiles l'un par rapport à l'autre en translation selon un deuxième axe, le deuxième interrupteur étant mis en parallèle du premier interrupteur ; - un troisième interrupteur sectionneur comprenant une troisième paire de contacts mobiles l'un par rapport à l'autre ; - des moyens de synchronisation permettant, lors d'une interruption, la séparation des contacts du premier interrupteur avant la séparation des contacts du deuxième interrupteur, qui eux-mêmes se séparent avant que les troisièmes contacts ne se séparent entièrement. On connaît déjà (EP 0 877 405, EP 0878 817) des appareils de ce type. Leur manoeuvre est assurée par une commande unique liée au pôle par une cinématique destinée à assurer la séquence de fonctionnement du disjoncteur. Toutefois, la combinaison d'une commande et d'une cinématique capable d'ouvrir un circuit principal, un disjoncteur, puis un sectionneur puis d'actionner un indicateur de position sont d'une conception très difficile de part l'antinomie des exigences des mouvements de chacun des équipements et de la durée des mouvements de commandes classiques des disjoncteurs. Cette séquence d'actionnement est également rendue complexe par le rassemblement de contraintes tantôt géométriques, tantôt temporelles. On connaît également (EP 1 108 261) l'utilisation d'un servo-moteur pour actionner un disjoncteur. Toutefois, le servo-moteur ne s'applique pas à la manoeuvre de plusieurs appareils de commutation par l'intermédiaire d'une même chaîne cinématique. La présente invention a pour objet un disjoncteur sectionneur d'alternateur qui remédie à ces inconvénients. Ces buts sont atteints par le fait que les moyens de synchronisation sont actionnés par un servo-moteur. Grâce à cette caractéristique on peut maîtriser les caractéristiques de déplacement des contacts en fonction du temps par un procédé électronique. Cela permet d'ajuster l'énergie de la commande aux besoins exacts du mouvement à réaliser. Avantageusement le servo-moteur actionne les moyens de synchronisation de manière à obtenir une vitesse d'ouverture des contacts du premier interrupteur compris entre 1,5m/s et 2,5m/s pendant environ la première moitié de la course d'ouverture de ces contacts et une vitesse comprise entre 0,5m/s et 0,8m/s pendant la seconde moitié de la course d'ouverture de ces contacts. Grâce à cette caractéristique on génère un mouvement rapide en début de cycle qui se ralentit fortement en une partie du cycle pour attendre l'extinction de l'arc et le mouvement du sectionneur. De préférence les moyens de synchronisation sont conçue de manière que le deuxième interrupteur s'ouvre sensiblement lorsque le premier interrupteur a effectué la moitié de sa course et à une vitesse d'ouverture comprise entre 1,5m/s et 2,5m/s. De préférence le troisième interrupteur s'ouvre lorsque la premier interrupteur a parcouru sensiblement les deux tiers de sa course d'ouverture. Avantageusement les moyens de synchronisation sont conçus de telle manière que la vitesse d'ouverture du 15 troisième interrupteur soit comprise entre 1,5m/s et 2,5m/s. Des caractéristiques complémentaires optionnelles ou alternatives sont énumérées ci-après : -les contacts de la troisième paire du 20 troisième interrupteur sont mobiles l'un par rapport en translation selon un troisième axe et l'un au moins des deuxième ou troisième axes est sécant du premier axe ; le troisième axe est sensiblement parallèle au premier axe ; 25 - le deuxième axe est sécant du premier axe ; - les contacts de la troisième paire sont mobiles l'un par rapport à l'autre par pivotement autour d'un axe ; 10 le troisième interrupteur est en série avec le deuxième interrupteur est leur ensemble étant parallèle avec le premier interrupteur ; - le deuxième axe fait un angle sensiblement égal à 90 degrés par rapport au premier axe ; - chaque paire de contacts est associée à l'actionnement mobile sous l'action de moyens de commande ; - le disjoncteur comprend des moyens de synchronisation adaptés pour séparer dans cet ordre les contacts du premier interrupteur puis du deuxième interrupteur puis du troisième interrupteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui suit d'exemples de réalisations donnés à titre illustratif en référence aux figures annexées. Sur ces figures : - la figure 1 illustre schématiquement le principe de coupure d'un disjoncteur sectionneur selon l'invention ; - la figure 2 montre un mode de réalisation préféré du disjoncteur selon l'invention ; -les figures 3A à 3F illustrent une séquence de coupure pour un disjoncteur d'alternateur selon un autre mode de réalisation de l'invention ; - la figure 4 représente trois courbes qui représentent la course des trois interrupteurs en fonction du temps. Le principe de fonctionnement d'un disjoncteur, et en particulier d'un disjoncteur d'alternateur selon l'invention, est schématisé en figure 1, avec un circuit principal dans lequel circule en fonctionnement une intensité Io proche de l'intensité nominale I, et un circuit auxiliaire sollicité pour la coupure de court-circuit. Pour un disjoncteur d'alternateur, le passage d'un courant I d'une intensité nominale supérieure à plusieurs milliers d'ampères nécessite l'utilisation sur le circuit principal d'un interrupteur 10 dont les contacts sont particulièrement conducteurs, par exemple en cuivre ; leur pouvoir de coupure est cependant limité en raison de la génération d'arcs électriques. Un deuxième interrupteur 20 de coupure est mis en parallèle avec le premier 10 afin d'effectuer la fonction de coupure proprement dite, l'ouverture du premier interrupteur 10 commutant de fait le courant I du circuit principal sur ce circuit auxiliaire ; les contacts de ce deuxième interrupteur 20, par exemple en tungstène, sont de performance limitée en ce qui concerne le passage du courant nominal I, mais possèdent un fort pouvoir de coupure. Ainsi, les fonctions de transmission du courant permanent et de coupure de court-circuit sont séparées : en cas de sollicitation, le premier interrupteur 10 est tout d'abord activé, le courant I passe alors totalement dans le circuit auxiliaire et entraîne l'ouverture du deuxième interrupteur 20 pour obtenir la fonction de coupure. En outre, un troisième interrupteur 30 est ensuite ouvert : sa fonction est principalement une fonction de sécurité, son association sur le circuit auxiliaire permettant d'éviter une baisse de tenue diélectrique du deuxième interrupteur 20 qui pourrait accidentellement permettre le passage de courant dans la branche associée. Pour refermer un tel disjoncteur, l'ordre est inversé : le sectionneur 30 est d'abord refermé, puis l'interrupteur de coupure 20, et enfin le premier interrupteur 10. Chacun des interrupteurs 10, 20, 30 comprend une paire de contacts mobiles l'un par rapport à l'autre ; avantageusement, le premier contact 12, 22, 32 de chaque paire est fixe, et le deuxième contact 14, 24, 34 est mobile par rapport au premier. Selon un premier mode de réalisation illustré en figure 2, chacun des contacts mobiles se déplace par translation le long d'un axe AA, BB, CC respectif. En particulier, le premier interrupteur 10 peut être du type à gaz ; il peut aussi, notamment si le courant nominal est très élevé, s'agir lui-même d'un appareil de commutation comprenant deux interrupteurs mis en parallèle l'un par rapport à l'autre. De préférence cependant, tel qu'illustré, le premier interrupteur 10 est un interrupteur dans l'air comprenant un premier contact 12 tubulaire dans lequel peut s'insérer un deuxième contact 14 tubulaire également. Le deuxième interrupteur 20 peut être un disjoncteur à gaz, du type SF6 ; de préférence, comme le courant I - Io le traversant est faible en fonctionnement normal, il s'agit d'une ampoule à vide : ceci permet d'éviter l'utilisation de l'hexafluorure de soufre qui ne remplit pas tous les critères écologiques, et réduit les coûts. Le contact mobile 24 du deuxième interrupteur 20 est déplacé au moyen d'une barre d'actionnement 44 mobile le long de l'axe BB. Enfin, le troisième interrupteur 30 peut, selon un mode de réalisation, comprendre un contact fixe 32 dans lequel peut s'insérer un autre contact mobile 34 le long de l'axe CC d'ouverture/fermeture, du type tige. La tige 34 peut être déplacée par l'intermédiaire d'une barre 46 en translation. Un servo-moteur 40 permet le déplacement des premier 14, deuxième 24 et troisième 34 contacts mobiles. A cette fin, le servo-moteur 40 est relié de façon fonctionnelle à chacun des actuateurs 42, 44, 46. Des moyens de synchronisation 50 permettent de différer les ouvertures relatives des interrupteurs 10, 20, 30. Le servo-moteur 40 ouvre d'abors le premier interrupteur 10. Cette ouverture se fait, dans une première partie de la course d'ouverture des contacts à une vitesse relativement rapide, comprise entre 1,5m/s et 2,5m/s et de préférence égale à 2m/s. Cette première partie s'étend sur, sensiblement, la moitié de la course d'ouverture du premier interrupteur 10. Lorsque le premier interrupteur a atteint une distance d'ouverture suffisante, les moyens de synchronisation 50 commandent l'ouverture du deuxième interrupteur 20. Cette distance suffisante est fonction du voltage. A titre d'exemple une distance d'ouverture de 70mm peut être suffisante pour une tension de 61kV. En tout état de cause, le deuxième interrupteur s'ouvre au plus tard lorsque le premier interrupteur a parcouru la moitié de sa course. Par exemple, si la couse du premier interrupteur est de 170mm, le deuxième interrupteur s'ouvrira au plus tard lorsque les contacts mobiles du premier interrupteur auront parcouru 85mm. Sa vitesse d'ouverture et relativement rapide, environ 2m/s. Le premier interrupteur ayant parcouru la moitié de sa course, le servo-moteur ralentit sa vitesse d'actionnement du mécanisme de synchronisation 50 de telle sorte que la seconde moitié de l'ouverture des contacts 12, 14 s'effectue relativement lentement. Par relativement lentement, il faut entendre que la vitesse d'ouverture,exprimée en m/s est environ trois fois plus lente que la vitesse relativement rapide. Ainsi, la vitesse d'ouverture relativement lente du premier interrupteur sera comprise entre 0,5 et 0,8m/s. Le disjoncteur 20 étant ouvert, les moyens de synchronisation font que l'on attend un certain temps nécessaire pour l'extinction de l'arc du disjoncteur 20 avant de déplacer le troisième contact 34 du sectionneur 30. Le sectionneur ayant atteint une distance de sectionnement suffisante, le servo-moteur déplace un indicateur de position (non représenté) dont la fonction est d'indiquer si le disjoncteur est ouvert ou fermé. Bien que chaque barre d'actionnement 42, 44, 46 de ce mode de réalisation se déplace en translation et soit solidaire des mêmes moyens de commande 40, les trois axes AA, BB, CC d'ouverture/fermeture ne sont pas nécessairement parallèles, l'un au moins étant sécant au premier axe AA par exemple. Pour des raisons de compacité, il est préférable de disposer au moins un axe BB selon un angle d'environ 90 par rapport au premier axe AA. Bien que cette configuration nécessite des agencements différents des paires de contacts 12, 14 ; 22, 24 ; 32, 34 et de leurs moyens de mise en mouvement 42, 44, 46, il apparaît que cette géométrie, a priori écartée pour des raisons de complexité de la synchronisation, puisse être retenue. Les moyens de synchronisation 50 peuvent ainsi par exemple comprendre, sur la barre d'actionnement 42 du premier interrupteur 10, une rainure 52 généralement longitudinale le long de l'axe AA de la barre mais comprenant une partie oblique, la rainure étant associée à un élément de type ergot 54 solidaire de la deuxième barre 44 d'actionnement, de sorte que, dans un premier temps, lors du mouvement du premier contact 14 mobile, la position de l'ergot 54 reste stable, puis, dans un deuxième temps, l'ergot 54 est déplacé de façon à écarter le deuxième contact 24 mobile du deuxième contact fixe 22. Il peut être avantageux que les axes AA, CC de l'interrupteur de commutation 10 et du sectionneur 30 soient parallèles, comme illustré sur la figure 2, mais d'autres options sont possibles, tel que décrit plus loin. Les moyens de synchronisation 50 peuvent comprendre un système similaire au précédent 52, 54 pour différer l'ouverture du sectionneur 30 par rapport à l'interrupteur de coupure 20 ; il est cependant préférable que les moyens de synchronisation 50 soient associés directement entre premier et troisième interrupteurs 10, 30. Par exemple, les moyens de synchronisation 50 comprennent un bras de levier 56 couplé à une partie d'extrémité au troisième contact mobile 34 et dont l'axe de pivotement est associé à une rainure 58 localisée dans la barre d'actionnement 46 du troisième interrupteur 30 : les barres d'actionnement 42, 46 des premier et troisième interrupteurs 10, 30 sont déplacées conjointement par les moyens d'actionnement 40, mais un retard au déplacement du troisième contact 34 est généré par la latence avant le pivotement du levier 56. D'autres solutions d'actionnement et de synchronisation sont bien entendu envisageables. En particulier, tel qu'illustré en figure 3, l'interrupteur de section 30' peut fonctionner sur un autre principe du type sectionneur à couteau . Dans le disjoncteur d'alternateur illustré, l'interrupteur principal 10' comprend deux contacts 12', 14' mobiles relativement en translation, disposés dans une enveloppe comme un tube de diamètre 200 mm ; dans une position de fonctionnement illustrée en figure 3A, le courant Io d'alternateur circule dans ce circuit principal (voir flèche). Lorsqu'une coupure est requise, le servomoteur 60 sépare relativement rapidement les deux contacts 12', 14' l'actionnement est effectué au moyen d'une barre 42'. Dans un premier temps illustré en figure 3B, le courant I conserve son chemin principal, mais un arc est formé, couvrant la distance entre les deux contacts 12', 14' de l'interrupteur 10' ; puis, l'interruption sur le circuit principal est achevée (figure 3C), et le courant circule uniquement sur le circuit auxiliaire, les moyens de retardement 50' ayant différé l'ouverture des contacts 22', 24' de l'interrupteur de coupure 20'. Par exemple, la distance diélectrique sur le circuit principal permet de tenir la tension transitoire de rétablissement, c'est-à-dire que la barre d'actionnement 42' se déplace d'environ la moitié de sa course totale avant ouverture de la chambre à vide 20'. Pour réaliser la coupure du courant de court-circuit, le servo-moteur 60' déplace en translation les deux contacts 22', 24' mobiles relativement de la chambre de coupure 20' selon un axe orthogonal à l'axe de translation du premier interrupteur 10' : figure 3D. Le déplacement des deux contacts 22', 24' est effectué au moyen d'une barre d'actionnement 44' orthogonale à la barre 42', solidaire de cette dernière par l'intermédiaire des moyens de retardement 50', par exemple au moyen d'un ergot 54' se déplaçant dans une rainure 52' de la première barre d'actionnement 42'. Lors de l'écartement des contacts 22', 24', un arc se crée, puis, très rapidement, la coupure est achevée : figure 3E. Pendant ces étapes, l'interrupteur 30' de section n'est pas sollicité grâce aux moyens de retardement 50'. A partir de ce point, le servo-moteur 60' manoeuvre les contacts relativement lentement. Le contact fixe 32' du sectionneur 30' est solidaire du contact fixe 12' du premier interrupteur ; le deuxième contact 34' du sectionneur 30' est mobile relativement par pivotement autour d'un axe 36'. Les moyens d'actionnement 46' des contacts 32', 34' de cet interrupteur 30' sont solidaires de la première barre 42' ; par ailleurs, au niveau du pivot 36', le contact mobile 34' comprend des moyens de retardement 56' sous la forme d'une gorge complémentaire d'un ergot de la barre d'actionnement 46' mais permettant un déplacement relatif avant entraînement par la barre 46' du contact 34' en rotation autour de son axe 36' : enfin, tel qu'illustré en figure 3F, la section est achevée. Naturellement, d'autres actionnements sont possibles : par exemple, le sectionneur 30' peut également se déplacer dans un plan horizontal , c'est-à-dire, dans le cadre représenté, par pivotement autour d'un axe 36' parallèle à l'un des axes de translation des contacts des deux autres interrupteurs 10', 20'. Sur la figure 4 la référence 110 représente la courbe de la course d'ouverture du premier contact 10, la référence 120 représente la course d'ouverture du deuxième interrupteur 20 et la référence 130 la courbe d'ouverture du troisième interrupteur 30. Comme on le constate, la courbe 110 présente une partie de forte pente 132 et une partie 134 d'une pente relativement plus faible. La partie 132 correspond à la partie du cycle pendant laquelle le servo-moteur 40 ou 60' actionne relativement rapidement les moyens de synchronisation et la partie 134 correspond à la seconde partie du cycle d'ouverture du disjoncteur sectionneur durant laquelle le servo-moteur actionne relativement lentement ces mêmes moyens de synchronisation. A titre d'exemple, la partie 132 de la courbe 110 correspond à une vitesse d'ouverture de 2 m/s tandis que la partie 134 de cette même courbe correspond à une vitesse d'ouverture de 0,6m/s. En d'autres termes, la vitesse d'ouverture est plus de trois fois supérieure durant la partie de cycle d'ouverture relativement rapide que durant la partie du cycle d'ouverture relativement lente. Le point 135 de transition entre les deux parties de la courbe est situé sensiblement à la moitié de la course d'ouverture du premier interrupteur 10. Comme on peut le voir sur la figure 4, l'ouverture 136 de l'interrupteur de coupure 20 s'effectue sensiblement vers la fin de la période d'ouverture rapide et la pente de la partie 136 est sensiblement égale à la pente de la partie 132 c'est-à-dire qu'elle correspond à une vitesse approximativement de deux m/s, dans l'exemple. Après la fin de l'ouverture de l'interrupteur de coupure 20 on attend un certain délai, par exemple une dizaine de millisecondes comme représenté par le segment de droite 138 avant l'ouverture du troisième interrupteur sectionneur 30. A ce point, le premier interrupteur a parcouru sensiblement les deux tiers de sa course d'ouverture. L'ouverture de l'interrupteur sectionneur 30 s'effectue alors relativement rapidement, comme le montre la pente 140 de la courbe 120, c'est-à-dire à une vitesse de 2m/s environ et cela bien qu'à ce moment le servo-moteur actionne relativement lentement l'ouverture du premier contact. L'ouverture relativement rapide du troisième interrupteur est obtenue par la construction des moyens de synchronisation, par exemple par le rapport des bras de levier 42 et 56 (voir figure 2)
Disjoncteur sectionneur d'alternateur.Un premier interrupteur (10) comprend une première paire de contact (12, 14) mobiles l'un par rapport à l'autre en translation. Un deuxième interrupteur (20) de coupure comprend une deuxième paire de contact (21, 24) mobiles l'un par rapport à l'autre en translation, le deuxième interrupteur (20) étant mis en parallèle du premier interrupteur (10). Un troisième interrupteur (30) sectionneur comprend une troisième paire de contact (32, 34) mobile l'un par rapport à l'autre. Des moyens de synchronisation (50, 50') permettent lors d'une interruption, la séparation des contacts du premier interrupteur (10) avant la séparation des contacts du deuxième interrupteur (20) qui eux-mêmes se séparent avant que les troisièmes contacts (32, 34) ne se séparent entièrement. Les moyens de synchronisation sont actionnés par un servomoteur (40).
1. Disjoncteur sectionneur d'alternateur comprenant : - un premier interrupteur (10) comprenant une première paire de contact (12, 14, 12', 14') mobiles l'un par rapport à l'autre en translation selon un premier axe (AA) ; - un deuxième interrupteur (20, 20') de coupure comprenant une deuxième paire de contact (21, 24, 22', 24') mobiles l'un par rapport à l'autre en translation selon un deuxième axe (BB), le deuxième interrupteur (20, 20') étant mis en parallèle du premier interrupteur (10, 10') ; - un troisième interrupteur (30, 30') sectionneur comprenant une troisième paire de contact (32, 34, 32', 34') mobile l'un par rapport à l'autre ; - des moyens de synchronisation (50, 50') permettant lors d'une interruption, la séparation des contacts du premier interrupteur (10, 10') avant la séparation des contacts du deuxième interrupteur (20, 20') qui eux-mêmes se séparent avant que les troisièmes contacts (32, 34, 32', 34') ne se séparent entièrement ; caractérisé en ce que les moyens de synchronisation sont actionnés par un servo-moteur (40, 60') . 2. Disjoncteur selon la 1 caractérisé en ce que le servo-moteur (40, 60') actionne les moyens de synchronisation (50, 50') de manière à obtenir une vitesse d'ouverture des contacts (12, 14, 12', 14') du premier interrupteur (10)comprise entre 1,5m/s et 2,5m/s pendant environ la première moitié de la course d'ouverture de ces contacts et une vitesse comprise entre 0,5m/s et 0,8m/s pendant la seconde motié de la course d'ouverture de ces contacts. 3. Disjoncteur selon la 2 caractérisé en ce que les moyens de synchronisation (50) sont conçus de manière que le deuxième interrupteur s'ouvre sensiblement lorsque le premier interrupteur (10) a effectué la moitié de sa course et à une vitesse d'ouverture comprise entre 1,5m/s et 2,5m/s. 4. Disjoncteur selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le troisième interrupteur s'ouvre lorsque le premier interrupteur (10) a parcouru sensiblement les deux tiers de sa course d'ouverture. 5. Disjoncteur selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de synchronisation sont conçus de telle manière que la vitesse d'ouverture du troisième interrupteur (30) soit comprise entre 1,5m/s et 2,5m/s. 6. Disjoncteur selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les contacts de la troisième paire du troisième interrupteur (30) sont mobiles l'un par rapport l'autre en translation selon un troisième axe (CC) l'un au moins des deuxième et troisième axes étant sécant du premier axe (AA). 7. Disjoncteur selon l'une des 1 à 5, dans lequel le troisième axe (CC) est sensiblement parallèle au premier axe (AA). 8. Disjoncteur selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les contacts de la troisième paire (32', 34') sont mobiles l'un par rapport à l'autre par pivotement autour d'un axe (36 . 9. Disjoncteur selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le troisième interrupteur (30, 30') est en série avec le deuxième interrupteur (20, 20') et leur ensemble étant parallèle avec le premier interrupteur (10, 10'). 10. Disjoncteur selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le deuxième axe (BB) fait un angle sensiblement égal à 90 par rapport au premier axe (AA). 11. Disjoncteur selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que chaque paire de contact est associée à une barre d'actionnement (42, 44, 46) mobile sous l'action de moyens de commande (4 0) . 12. Disjoncteur selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que les moyens de synchronisation (50, 50') sont adaptés pour séparer dans cet ordre les contacts du premier interrupteur (10, 10') puis du deuxième interrupteur (20, 20') puis 25 du troisième interrupteur (30, 30'). 13. Disjoncteur selon la 12, caractérisé en ce que les moyens de synchronisation (50, 50') sont adaptés pour refermer succesivement les contacts des interrupteurs (10, 20, 30, 10', 20', 30') 30 dans l'ordre inverse de leur séparation. 20
H
H01
H01H
H01H 33,H01H 3
H01H 33/36,H01H 3/26
FR2898497
A1
UTILISATION DE L'APRATASTAT OU DU (S)-N-HYDROXY-4-(4-BUT-2- YNYLOXY-BENZENESULFONYL)-2,2-DIMETHYL-THIOMORPHOLINE-3-CARBO XAMIDE DANS LE TRAITEMENT DE PATHOLOGIES INFLAMMATOIRES CUTANEES
20,070,921
La présente invention concerne une nouvelle utilisation d'un composé de formule (I) ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables, solvats pharmaceutiquement acceptables ou hydrates, pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir et/ou à traiter des pathologies inflammatoires cutanées et préférentiellement l'eczéma ou le psoriasis. La demande de brevet WO 00/44709 décrit une famille de dérivés d'acide hydroxamique arylsulfonamide, inhibiteurs de l'enzyme de conversion du TNF-alpha, qui sont utiles pour le traitement ou la prévention de l'arthrite, de métastases tumorales, de l'ulcération des tissus, une cicatrisation anormale des plaies, de maladies aprodontales, du rejet de greffe, de la résistance à l'insuline, de maladies des os et du SIDA. II a maintenant été trouvé, de façon inattendue, que certains des composés de cette demande étaient actifs pour prévenir et/ou traiter des pathologies inflammatoires cutanées, et préférentiellement l'eczéma ou le psoriasis. La présente invention se rapporte donc à l'utilisation d'au moins un composé choisi parmi les composés de formule (I) suivante: OH O~N H3C = Omo. O NS dans laquelle R correspond à un radical ûCH3 ou un radical CIH2OH, leurs sels pharmaceutiquement acceptables, leurs solvats pharmaceutiquement acceptables ou leurs hydrates, pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir et/ou à traiter les pathologies inflammatoires cutanées. Ces pathologies sont notamment toutes les formes de psoriasis, qu'il soit cutané, muqueux ou unguéal, le rhumatisme psoriasique, ou encore l'atopie cutanée, telle que l'eczéma ou l'atopie respiratoire ou encore l'hypertrophie gingivale. L'invention concerne plus précisément l'utilisation du (3S)-N-hydroxy-4-({4-[(4-hydroxy-2-butynyl)oxy]phényl}sulfonyl)-2, 2-diméthyl-3-thiomorpholine carboxamide H3C S (ou Apratastat) ou du (S)-N-Hydroxy-4-(4-but-2-ynyloxy-benzenesulfonyl) -2,2-dimethyl-thiomorpholine-3-carboxamide, d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables, solvats pharmaceutiquement acceptables ou hydrates, pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir et/ou à traiter les pathologies inflammatoires cutanées. Les sels des composés de formule (I) selon l'invention comprennent des sels avec des bases organiques ou minérales, par exemple les sels des métaux alcalins, comme les sels de lithium, de sodium, de potassium. Par hydrate d'un composé de formule (I), on entend la combinaison de ce composé avec une ou plusieurs molécules d'eau. Par solvat d'un composé de formule (I), on entend l'association résultant de la fixation d'un solvant sur les cristaux de composé de formule (I) formés en présence de ce solvant. Pour leur utilisation en tant que médicament, les composés de formule (I), leurs sels pharmaceutiquement acceptables,leurs solvats pharmaceutiquement acceptables ou leurs hydrates, doivent être formulés en composition pharmaceutique, de préférence dermatologique. La présente invention a donc également pour objet des compositions pharmaceutiques, notamment dermatologiques, comprenant au moins un composé choisi parmi les composés de formule (I) OH O~N dans laquelle R correspond à un radical ûCH3 ou un radical CIH2OH, leurs sels pharmaceutiquement acceptables, leurs solvats pharmaceutiquement acceptables et leurs hydrates, pour le traitement et/ou la prévention des pathologies inflammatoires cutanées, et notamment toutes les formes de psoriasis, qu'il soit cutané, muqueux ou unguéal, et même le rhumatisme psoriasique, ou encore l'atopie cutanée, telle que l'eczéma ou l'atopie respiratoire ou encore l'hypertrophie gingivale. La présente invention a plus particulièrement pour objet des compositions pharmaceutiques, notamment dermatologiques, comprenant au moins un composé choisi parmi les composés de formule (I), leurs sels pharmaceutiquement acceptables, leurs solvats pharmaceutiquement acceptables ou leurs hydrates, préférentiellement pour le traitement et/ou la prévention de l'eczéma ou du psoriasis. De telles compositions peuvent être destinées, et donc adaptées, à une administration par voie orale, topique, entérale, parentérale, oculaire, sublinguale, inhalée, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, transdermique, locale ou rectale. Le composé de formule (I), éventuellement sous la forme d'un sel, solvat et/ou hydrate, pharmaceutiquement acceptable, seul ou en association avec un autre principe actif, peut être administré sous une forme unitaire d'administration, en mélange avec des supports ou excipients pharmaceutiques classiques, aux animaux et aux êtres humains. De préférence, la composition pharmaceutique est conditionnée sous une forme convenant à une administration par voie orale ou topique. Les compositions selon l'invention comprennent au moins un composé de formule (I), ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptables, solvats pharmaceutiquement acceptables ou hydrates, en quantité suffisante pour obtenir l'effet prophylactique ou thérapeutique souhaité. La posologie utile varie selon l'âge, le sexe et le poids du patient. Le composé de formule (I), ou un de ses sels, solvats ou hydrates sera, de préférence, administré à raison de 0,01 à 100 mg/kg et par jour, avantageusement de 0,01 à 50 mg/kg et par jour. Il est également possible d'administrer de telles doses, en 2 à 4 administrations quotidiennes. Bien que ces dosages soient des exemples de situations moyennes, il peut y avoir des cas particuliers où des dosages plus élevés ou plus faibles sont appropriés, de tels dosages appartiennent également à l'invention. Les compositions selon l'invention comprennent un support physiologiquement acceptable ou au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable, choisi selon la forme pharmaceutique, notamment dermatologique, souhaitée et le mode d'administration choisi. Par support physiologiquement acceptable et excipient pharmaceutiquement acceptable, on entend respectivement un support et un excipient compatibles avec la peau, les muqueuses et les phanères. Pour une administration par voie orale, la composition pharmaceutique ou dermatologique, peut se présenter sous la forme de comprimés, de gélules, de dragées, de pilules, de sirops, de suspensions, de solutions, de poudres, de granulés, d'émulsions, de capsules, de microsphères ou nanosphères ou vésicules lipidiques ou polymériques permettant une libération contrôlée. Par voie parentérale, la composition peut se présenter sous forme de solutions ou suspensions pour perfusion ou pour injection. Pour obtenir une composition solide pour administration orale, le principe actif pourra être mélangé avec au moins un diluant inerte, tel que le sucrose, le lactose ou l'amidon. En général, d'autres additifs, tel qu'un lubrifiant comme le stéarate de magnésium, pourront être ajoutés. Dans le cas de capsules, comprimés ou pilules notamment, un tampon pourra être ajouté. Dans le cas des compositions liquides orales, un diluant inerte tel que de l'eau pourra être utilisé. Par voie topique, la composition pharmaceutique selon l'invention est plus particulièrement destinée au traitement de la peau et des muqueuses et peut se présenter sous forme d'onguents, de crèmes, de laits, de pommades, de poudres, de tampons imbibés, de syndets, de solutions, de gels, de sprays, de mousses, de suspensions, de lotions, de sticks, de shampoings, ou de bases lavantes. Elle peut également se présenter sous forme de suspensions de microsphères ou nanosphères ou vésicules lipidiques ou polymériques ou de patches polymériques et d'hydrogels permettant une libération contrôlée. Cette composition par voie topique peut se présenter sous forme anhydre, sous forme aqueuse ou sous la forme d'une émulsion. Le composé de formule (I), ou un de ses sels, solvats ou hydrates, lorsqu'il est administré par voie orale est administré à raison de 0,01 à 100 mg/kg et par jour, avantageusement de 0,01 à 50 mg/kg. Le composé de formule (I), ou un de ses sels, solvats ou hydrates, lorsqu'il est administré par voie topique est utilisé à une concentration généralement comprise entre 0,001 et 10% en poids, de préférence entre 0,01 et 5% en poids, par rapport au poids total de la composition. On peut également utiliser, pour le traitement d'une pathologie inflammatoire cutanée, et plus particulièrement de l'eczéma ou du psoriasis, au moins un composé de formule (I), ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptables ou un de ses solvats pharmaceutiquement acceptables ou hydrates, en association avec un autre principe actif. Les compositions pharmaceutiques et dermatologiques telles que décrites précédemment peuvent donc contenir des additifs inertes, ou même pharmacodynamiquement actifs, ou des combinaisons de ces additifs, et notamment : - des agents mouillants ; - des agents d'amélioration de la saveur ; - des agents conservateurs tels que les esters de l'acide parahydroxybenzoïque ; - des agents stabilisants ; - des agents régulateurs d'humidité ; - des agents régulateurs de pH ; - des agents modificateurs de pression osmotique ; - des agents émulsionnants ; - des filtres UV-A et UV-B ; - des antioxydants, tels que l'a-tocophérol, le butylhydroxyanisole ou le butylhydroxytoluène, la super oxyde dismutase, l'ubiquinol ou certains chélatants de métaux ; - des agents dépigmentants tels que l'hydroquinone, l'acide azélaïque, l'acide caféïque ou l'acide kojique ; - des émollients ; - des agents hydratants comme le glycérol, le PEG 400, la thiamorpholinone, et ses dérivés ou l'urée ; - des agents antiséborrhéiques ou antiacnéiques, tels que la S-carboxyméthylcystéine, la S-benzyl-cystéamine, leurs sels ou leurs dérivés, ou le peroxyde de benzoyle ; - des antibiotiques comme l'érythromycine et ses esters, la néomycine, la clindamycine et ses esters, les tétracyclines ; - des agents antifongiques tels que le kétoconazole ou I,es polyméthylène-4,5 isothiazolidones-3 ; - des agents favorisant la repousse des cheveux, comme le Minoxidil (2,4-diamino-6-pipéridino-pyrimidine-3-oxyde) et ses dérivés, le Diazoxicle (7-chloro 3-méthyl 1,2,4-benzothiadiazine-1,1-dioxyde) et le Phénytoïne (5,4-diphényl-imidazolidine 2,4-dione) ; - des agents anti-inflammatoires non stéroïdiens ; - des caroténoïdes et, notamment, le 13-carotène ; - des agents anti-psoriatiques tels que l'anthraline et ses dérivés; - des acides eicosa-5,8,11,14-tétraynoïque et eicosa-5,8,11-triynoïque, leurs esters et amides ; - des rétinoïdes, c'est à dire des ligands des récepteurs RAR ou RXR, naturels ou synthétiques ; - des ligands des récepteurs VDR ; - des corticostéroïdes ou des oestrogènes ; - des a-hydroxy acides et des a-céto acides ou leurs dérivés, tels que les acides lactique, malique, citrique, glycolique, mandélique, tartrique, glycérique, ascorbique, ainsi que leurs sels, amides ou esters, ou des 13-hydroxy acides ou leurs dérivés, tels que l'acide salicylique ainsi que ses sels, amides ou esters ; - des bloqueurs de canaux ioniques tels que les canaux potassiques ; - ou encore, plus particulièrement pour les compositions pharmaceutiques, en association avec des médicaments connus pour interférer avec le système immunitaire (par exemple, la cyclosporine, le FK 506, les glucocorticoïdes, les anticorps monoclonaux, les récepteurs solubles, les cytokines ou les facteurs de croissance...). Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir le ou les éventuels composés à ajouter à ces compositions de telle manière que l'effet sur le psoriasis ou l'eczéma désiré ne soit pas, ou substantiellement pas altéré par l'addition envisagée. Les composés de formule (I) sont notamment synthétisés comme cela est décrit dans la demande W000/44709. L'étude des propriétés du composé de formule (I) a montré que le composé de formule (I), ainsi que ses sels, solvats ou hydrates pharmaceutiquement acceptables ne sont pas toxiques, et sont doués d'une activité antiinflammatoire dans le traitement de l'eczéma et/ou du psoriasis, qui se manifeste aussi bien par voie topique que orale. EXEMPLES DE COMPOSITION A- VOIE ORALE Comprimé de 0,2 g - Composé de formule (I) 0,001 g - Amidon 0,114 g - Phosphate bicalcique 0,020 g - Silice 0,020 g -Lactose 0,030 g - Talc 0,010 g - Stéarate de magnésium 0,005 g B- VOIE TOPIQUE (a) Onquent -Composé de formule (I) 0,30 g - Vaseline blanche codex qsp 100 g 8 (b) Lotion - Composé de formule (I) 0,10 g -Polyéthylène glycol (PEG 400) 69,90 g - Ethanol à 95% 30,00 g
L'invention concerne l'utilisation d'un composé de formule (I) suivante : dans laquelle R correspond à un radical -CH3 ou un radical CH2OH, d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables, solvats pharmaceutiquement acceptables ou hydrates, pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir et/ou à traiter les pathologies inflammatoires cutanées.L'invention concerne plus précisément l'utilisation du (3S)-N-hydroxy-4-({4-[(4-hydroxy-2-butynyl)oxy)phényl}sulfonyl)-2,2-diméthyl-3-thiomorpholine carboxamide (ou Apratastat) ou du (S)-N-Hydroxy-4-(4-but-2-ynyloxy-benzenesulfonyl) -2,2-dimethyl-thiomorpholine -3-carboxamide, d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables, solvats pharmaceutiquement acceptables ou hydrates, pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir et/ou à traiter les pathologies inflammatoires cutanées.
1 - Utilisation d'au moins un composé choisi parmi les composés de formule (I) : OH Oy N H~C 'O N H3C R (1) dans laquelle R correspond à un radical ûCH3 ou un radical CH2OH, leurs sels pharmaceutiquement acceptables, leurs solvats pharmaceutiquement acceptables et leurs hydrates, pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir et/ou à traiter les pathologies inflammatoires cutanées. 2 - Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que le composé de formule (I) est le (3S)-N-hydroxy-4-({4-[(4-hydroxy-2-butynyl)oxy]phényl}sulfonyl)-2, 2-diméthyl-3-thiomorpholine carboxamide. 3 - Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que le composé de formule (I) est le (S)-N-Hydroxy-4-(4-but-2-ynyloxy-benzenesulfonyl) -2,2-dimethylthiomorpholine-3-carboxamide. 4 - Utilisation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les pathologies inflammatoires cutanées sont choisies parmi l'eczéma et le psoriasis. - Utilisation selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que le médicament est adapté à une administration orale. 6 - Utilisation selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que le médicament est adapté à une administration topique. 7 -Utilisation d'une composition pharmaceutique comprenant au moins un composé choisi parmi les composés de formule (I) :R (l) dans laquelle R correspond à un radical ùCH3 ou un radical CH2OH, leurs sels pharmaceutiquement acceptables, leurs solvats pharmaceutiquement acceptables et leurs hydrates, pour préparer un médicament destiné à prévenir et/ou traiter les pathologies inflammatoires cutanées choisies parmi l'eczéma et le psoriasis.
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61P 17
A61K 31/54,A61P 17/00,A61P 17/06
FR2902495
A1
LAMPE POUR VEHICULE
20,071,221
Cette demande revendique la priorité étrangère sur la demande de brevet japonais n 2006-109060, déposée le 11 avril 2006. ARRIÈRE-PLAN DE L'INVENTION La présente invention concerne une lampe pour véhicule, elle concerne en particulier une lampe pour véhicule pour former un motif de répartition de lumière prédéterminé par la lumière de recouvrement émise par une pluralité d'unités de source de lumière. Dans une lampe pour véhicule, il existe un cas où, du point de vue de la sécurité, il est nécessaire de former un motif de répartition de lumière avec une haute précision. Le motif de répartition de lumière est formé par un système optique utilisant, par exemple, un miroir réfléchissant ou une lentille ou analogue. En outre, il est également proposé une lampe pour véhicule pour former un motif de répartition de lumière prédéterminé par la lumière de recouvrement émise par une pluralité d'unités de source de lumière (se référer par exemple à JP-B2-3187755). Selon la lampe pour véhicule classique représentée sur la figure 8 et la figure 9, une partie d'ouverture de face avant d'un corps de lampe 210 ayant la forme d'un récipient verticalement long ouvert depuis l'avant dans une direction latérale inclinée, est intégrée avec un couvercle de face avant transparent 211, dont un côté de face latérale est courbé vers l'arrière pour former une chambre de lampe courbée par rapport à un côté de face avant dans une direction de côté. L'intérieur de la chambre de lampe est aligné avec une unité de lampe du type à réflexion 220 pour former un feu de route et un feu de croisement, et une unité de lampe antibrouillard du type à projection 240 vers le haut et vers le bas. L'unité de lampe 220 est constituée d'un réflecteur fait d'une résine synthétique 222 ayant la forme d'un paraboloïde faisant l'objet d'un processus de dépôt d'aluminium en phase vapeur, et d'une ampoule 230 constituant une source de lumière attachée par insertion pour être fixée à un trou d'insertion d'ampoule 123 formé dans une partie supérieure arrière du réflecteur 222. L'ampoule 230 est constituée d'une structure intégrant un corps principal d'ampoule 236 contenant un filament 236a pour un feu de route et un filament 236b pour un feu de croisement, sur une douille d'ampoule 232 faite d'une résine synthétique. L'unité de lampe 240 est constituée d'un réflecteur 242 ayant sensiblement la forme d'un ellipsoïde fait d'aluminium moulé faisant l'objet d'un processus de dépôt d'aluminium en phase vapeur ayant une ouverture plus petite que celle du réflecteur 222 de l'unité de lampe 220, une ampoule 250 constituant une source de lumière insérée de manière à être fixée à un trou d'insertion d'ampoule 243 du réflecteur 242, et une lentille convexe de projection 248 de forme circulaire, vue de face, intégrée sur une partie d'ouverture de face avant du réflecteur 242 au moyen d'un support de lentille de type cylindrique circulaire 246 fait d'aluminium moulé. L'ampoule 250 est constituée d'une structure intégrant un corps principal d'ampoule 256 contenant un filament 256a sur une douille d'ampoule 252 faite d'une résine synthétique. Un réflecteur d'extension 218 prévu à partir de la partie d'ouverture de face avant du corps de lampe 210 le long d'un côté interne du couvercle de face avant 211 est respectivement formé avec des parties d'ouverture circulaire 218a, 218b, en correspondance avec le réflecteur 222 de l'unité de lampe 220 et la lentille convexe de projection 248 de l'unité de lampe 240. Un côté de surface du réflecteur d'extension 218 fait l'objet d'un processus de dépôt d'aluminium en phase vapeur similaire à celui des réflecteurs 222, 242, pour agir de manière à cacher les parties de bord périphérique des unités de lampe 220, 240, et à réaliser une excellente vue du feu de route en montrant la totalité de la chambre de lampe par une couleur de face de miroir unique. Toutefois, selon la lampe pour véhicule décrite dans JP-B2-3187755, il existe une partie B (partie entourée par une ligne en trait mixte sur la figure 8) qui ne réalise pas d'illumination entre les unités de lampe 220, 240, et en conséquence, un marcheur ou analogue reconnaît les unités de lampe 220, 240, comme des parties émettrices de lumière individuellement séparées. En conséquence, selon la lampe pour véhicule formant un motif de répartition de lumière prédéterminé par la lumière de recouvrement émise par les unités de lampe 220, 240, constituant la pluralité d'unités de source de lumière, il existe une possibilité de dégradation de l'aptitude à la reconnaissance optique de l'élément de lampe dans sa totalité. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Un ou plusieurs modes de réalisation de l'invention fournissent une lampe pour véhicule capable de favoriser l'aptitude à la reconnaissance optique d'un élément de lampe dans sa totalité pour favoriser la sécurité tout en utilisant une pluralité d'unités d'éléments de lampe. Selon un ou plusieurs modes de réalisation de l'invention, une lampe pour véhicule est munie : d'une première unité incluant une première source de lumière et un premier réflecteur principal pour réfléchir vers l'avant la lumière provenant de la première source de lumière ; d'une deuxième unité incluant une deuxième source de lumière et un deuxième réflecteur principal pour réfléchir vers l'avant la lumière provenant de la deuxième source de lumière, caractérisée en ce qu'une région émettrice de lumière de la première unité et une région émettrice de lumière de la deuxième unité sont agencées de manière à être séparées l'une de l'autre ; et d'une unité optique supplémentaire pour recevoir la lumière irradiée par au moins une parmi la première unité et la deuxième unité, pour être irradiée vers l'avant et prévue entre la première unité et la deuxième unité. Dans la lampe pour véhicule, l'unité optique supplémentaire est agencée de telle sorte qu'une région émettrice de lumière de l'unité optique supplémentaire relie la région émettrice de lumière de la première unité et la région émettrice de lumière de la deuxième unité de manière à être optiquement reconnues comme une région émettrice de lumière unique dans leur ensemble. Selon la lampe pour véhicule ayant la constitution décrite ci-dessus, en disposant l'unité optique supplémentaire entre la première unité et la deuxième unité, la région émettrice de lumière de la première unité et la région émettrice de lumière de la deuxième unité, séparées l'une de l'autre, sont optiquement reconnues comme une région émettrice de lumière unique dans leur ensemble, par la région émettrice de lumière de l'unité optique supplémentaire. C'est-à-dire qu'un marcheur ou analogue reconnaît la pluralité d'unités de source de lumière en tant que partie émettrice de lumière unique, et en conséquence, l'aptitude à la reconnaissance optique de l'élément de lampe dans sa totalité est favorisée et la sécurité est favorisée. En outre, dans la lampe pour véhicule ayant la constitution décrite ci-dessus, la première source de lumière de la première unité et la deuxième source de lumière de la deuxième unité peuvent être respectivement constituées d'un premier élément émetteur de lumière à semiconducteur et d'un deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur. Selon la lampe pour véhicule ayant une telle constitution, en constituant une source de lumière d'une lampe pour véhicule au moyen d'un élément émetteur de lumière à semiconducteur d'une diode électroluminescente (LED) qui est généralement de petite taille et ayant une faible consommation de puissance, on peut utiliser efficacement une puissance limitée. En outre, dans la lampe pour véhicule ayant la constitution décrite ci-dessus, la première unité et la deuxième unité peuvent être agencées de telle sorte qu'une face de fixation du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur et une face de fixation du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur soient opposées l'une à l'autre. Selon la lampe pour véhicule ayant une telle constitution, un espace constant est nécessaire pour installer une carte ou analogue, en faisant en sorte que le côté de la face de fixation du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur et le côté de la face de fixation du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur, n'émettent de la lumière normalement opposée l'une à l'autre et en faisant en sorte que la partie d'espace émette de la lumière par l'unité optique supplémentaire, la première unité et la deuxième unité peuvent être agencées efficacement. En outre, selon la lampe pour véhicule ayant la constitution décrite ci-dessus, les axes d'irradiation du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur et du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur peuvent être agencés de manière à être sensiblement orthogonaux aux directions d'irradiation de la première unité et de la deuxième unité. Dans la lampe pour véhicule, un deuxième réflecteur supplémentaire pour réfléchir la lumière provenant du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur vers l'unité optique supplémentaire, peut être disposé sur un côté de l'axe d'irradiation du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur. Dans la lampe pour véhicule, un troisième réflecteur supplémentaire pour réfléchir la lumière provenant du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur vers l'unité optique supplémentaire peut être disposé sur un côté de l'axe d'irradiation du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur. Selon la lampe pour véhicule ayant une telle constitution, la lumière provenant du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur et du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur peut être irradiée vers l'unité optique supplémentaire unique. Ainsi, la constitution de l'unité optique supplémentaire peut être simplifiée et on peut faire en sorte que l'unité optique supplémentaire émette facilement de la lumière uniformément. En outre, selon la lampe pour véhicule ayant la constitution décrite ci-dessus, l'unité optique supplémentaire peut inclure un quatrième réflecteur supplémentaire pour réfléchir la lumière réfléchie par le deuxième réflecteur supplémentaire pour être irradiée vers l'avant, et un cinquième réflecteur supplémentaire pour réfléchir la lumière réfléchie par le troisième réflecteur supplémentaire pour être irradiée vers l'avant. Selon la lampe pour véhicule ayant une telle constitution, celle- ci peut également être constituée de telle sorte que, par exemple, la lumière provenant du quatrième réflecteur supplémentaire soit dirigée vers le haut pour assurer l'irradiation de lumière pour illuminer un panneau indicateur aérien (lumière d'irradiation de panneau indicateur aérien), et on peut favoriser le degré de liberté de conception d'un motif de répartition de lumière. En outre, l'unité optique supplémentaire peut être constituée par le réflecteur supplémentaire pour recevoir la lumière irradiée depuis au moins une parmi la première unité et la deuxième unité, pour être irradiée vers l'avant, ou le réflecteur supplémentaire et un guide d'onde de lumière ou analogue agencé en avant. Selon la lampe pour véhicule selon un ou plusieurs modes de réalisation de l'invention, en disposant l'unité optique supplémentaire entre la première unité et la deuxième unité, la région émettrice de lumière de la première unité et la région émettrice de lumière de la deuxième unité, qui sont séparées l'une de l'autre, peuvent être reconnues optiquement en tant que région émettrice de lumière unique dans leur ensemble, par la région émettrice de lumière de l'unité optique supplémentaire, et en conséquence, un marcheur ou analogue peut reconnaître la pluralité d'unités de source de lumière en tant que partie émettrice de lumière unique. En conséquence, la lampe pour véhicule capable de favoriser l'aptitude à la reconnaissance optique de l'élément de lampe dans sa totalité et de favoriser la sécurité, peut être fournie en utilisant la pluralité d'unités de source de lumière. D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront d'après la description suivante et les revendications annexées. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue de face représentant une lampe pour véhicule selon un premier exemple de mode de réalisation de l'invention. La figure 2 est une vue en coupe par la ligne II-II de la lampe pour véhicule représentée sur la figure 1. La figure 3 est une vue agrandie d'une partie essentielle de la lampe pour véhicule représentée sur la figure 2. Les figures 4(a) et 4(b) sont des vues explicatives pour expliquer l'aptitude à la reconnaissance optique d'une lampe pour véhicule, la figure 4(a) montre le cas de la fourniture d'une unité optique supplémentaire, la figure 4(b) montre le cas où l'unité optique supplémentaire n'est pas fournie. La figure 5 est une vue en coupe verticale d'une lampe pour véhicule selon un deuxième exemple de mode de réalisation de l'invention. La figure 6 est une vue en coupe verticale d'une lampe pour véhicule selon un troisième exemple de mode de réalisation de l'invention. La figure 7 est une vue en coupe verticale d'une lampe pour véhicule selon un quatrième exemple de mode de réalisation de l'invention. La figure 8 est une vue de face d'une lampe pour véhicule de l'art antérieur. La figure 9 est une vue en coupe verticale de la lampe pour véhicule représentée sur la figure 8. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES EXEMPLES DE MODES DE RÉALISATION Une explication détaillée va être fournie d'exemples de mode de réalisation d'une lampe pour véhicule selon l'invention, en référence aux dessins, comme suit. La figure 1 est une vue de face représentant une lampe pour véhicule selon un premier exemple de mode de réalisation de l'invention, la figure 2 est une vue en coupe par la ligne II-II de la lampe pour véhicule représentée sur la figure 1, la figure 3 est une vue agrandie d'une partie essentielle de la lampe pour véhicule représentée sur la figure 2 les figures 4(a) et 4(b) sont des vues explicatives pour expliquer l'aptitude à la reconnaissance optique de la lampe pour véhicule, la figure 4(a) montre le cas de la fourniture d'une unité optique supplémentaire, la figure 4(b) montre le cas où l'unité optique supplémentaire n'est pas fournie. Une lampe pour véhicule 10 selon le premier exemple de mode de réalisation est un phare fixé, par exemple, à une partie d'extrémité avant d'un véhicule et capable d'allumer et d'éteindre de façon sélective un feu de route et un feu de croisement. Sur la figure 1, une unité de phare (unité de phare) fixée à l'avant droit d'un véhicule d'une automobile ou analogue est représentée en tant que lampe pour véhicule 10 comme exemple. Comme représenté sur la figure 1 et la figure 2, la lampe pour véhicule 10 est munie d'un couvercle de transmission de lumière 12 ayant des performances de transmission de lumière et d'un corps de lampe (élément de lampe) 14. En outre, à l'intérieur d'une chambre de lampe l0a entourée par le couvercle de transmission de lumière 12 et le corps de lampe 14, trois unités de source de lumière (première unité 20, deuxième unité 40, troisième unité 60) sont agencées de manière fixe au-dessus d'un élément support 15. En outre, une extension 16 est agencée entre les trois unités de source de lumière 20, 40, 60, et le couvercle de transmission de lumière 12 pour recouvrir un espace, vu de l'avant de l'élément de lampe. L'élément support 15 comporte une face support 15a fixée à une face de fixation 22b d'un premier élément émetteur de lumière à semiconducteur (LED) 22 constituant une première source de lumière de la première unité 20, et une face support 15b fixée à une face de fixation 42b d'un deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur (LED) 42 constituant une deuxième source de lumière de la deuxième unité 40, et est fixé au corps de lampe 14. L'élément support 15 est fixé au corps de lampe 14 au moyen d'un mécanisme de mise à niveau, non illustré, et peut régler les axes optiques des unités de source de lumière respectives. Les unités de source de lumière respectives 20, 40, 60, vont ensuite être expliquées. La lampe pour véhicule 10 du premier exemple de mode de réalisation est constituée de manière à former un motif de répartition de lumière d'un feu de croisement par la lumière de recouvrement émise par la première unité 20 et la deuxième unité 40 et à former un motif de répartition de lumière d'un feu de route par la lumière émise par la troisième unité 60. Dans ce qui suit, la première unité 20 va d'abord être expliquée. La première unité 20 est une unité de source de lumière formant le motif de répartition de lumière du feu de croisement ainsi que la deuxième unité 40, mentionnée ultérieurement, et installée avec 3 élément d'unités secondaires 20A, 20B, 20C, ayant respectivement la même constitution de manière à être alignées dans le sens de la largeur d'une partie d'installation supérieure de l'élément support 15. Comme représenté sur la figure 2 et la figure 3, l'unité secondaire 20A (sensiblement similaire aux unités secondaires 20B, 20C) comporte le premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 22 constituant la première source de lumière agencée de manière fixe sur la face support 15a de l'élément support 15, un premier élément réflecteur principal 26 pour réfléchir vers l'avant la lumière provenant du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 22, un élément de base 21 agencé en avant de l'élément support 15, et une lentille de projection 24 maintenue par l'élément de base 21. Le premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 22 est une diode électroluminescente blanche dans la partie émettrice de lumière (puce émettrice de lumière) 22a d'une taille d'environ 1 mm carré, et est monté sur la face support 15a de l'élément support 15 dans un état de direction d'un axe d'irradiation L1 sensiblement dans une direction supérieure verticale sensiblement orthogonale à une direction d'irradiation (direction gauche sur la figure 3) de l'unité secondaire 20A. En outre, la partie émettrice de lumière 22a peut être constituée de manière à être agencée par une fixation plus ou moins inclinée selon la forme de la partie émettrice de lumière ou une répartition de la lumière irradiée vers l'avant. En outre, une pluralité de parties émettrices de lumière (puces émettrices de lumière) peuvent être disposées dans un élément émetteur de lumière à semiconducteur. Le premier réflecteur principal 26 est un élément réfléchissant dont le côté interne est formé avec une face réfléchissante 26a ayant une forme en section verticale sensiblement de forme elliptique et une forme en section horizontale de forme incurvée libre constituant sa base par une ellipse. Le premier réflecteur principal 26 est conçu de manière à être agencé de telle sorte qu'un premier foyer F1 constitue le voisinage de la partie émettrice de lumière 22a du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 22, et un second foyer F2 est disposé au voisinage d'une ligne d'arête 21c constituée par une face inclinée 21a et une face horizontale 21b de l'élément de base 21. La lumière émise par la partie émettrice de lumière 22a du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 22 est réfléchie par la face réfléchissante 26a du premier réflecteur principal 26 et frappe la lentille de projection 24 en passant au voisinage du second foyer F2. En outre, l'unité secondaire 20A (unités secondaires 20B, 20C) est constituée de manière à former une ligne de découpe inclinée vers un motif de répartition de lumière se projetant vers l'avant du véhicule par découpe sélective de la lumière en réfléchissant une partie de la lumière sur la face horizontale 21b en constituant une ligne frontière par la ligne d'arête 21c de l'élément de base 21. C'est-à-dire que la ligne d'arête 21c constitue une ligne frontière lumière/obscurité de l'unité secondaire 20A (unités secondaires 20B, 20C). En outre, il est préférable qu'une partie de la lumière réfléchie par la face réfléchissante 26a du premier réflecteur principal 26 et également réfléchie par la face horizontale 21b de l'élément de base 21 soit également irradiée vers l'avant sous la forme de lumière efficace. En conséquence, selon le premier exemple de mode de réalisation, l'avant du véhicule de la face horizontale 21b de l'élément de base 21 est doté d'une forme optique dans laquelle un angle de réflexion est déterminé de façon pertinente en considérant la relation de position entre la lentille de projection 24 et le premier réflecteur principal 26. La lentille de projection 24 est une lentille asphérique du type lentille convexe pour projeter la lumière réfléchie vers l'avant du véhicule par la face réfléchissante 26a du premier réflecteur principal 26, et est fixée au voisinage d'une partie d'extrémité avant de l'avant du véhicule de l'élément de base 21. Selon le premier exemple de mode de réalisation, un foyer arrière de la lentille de projection 24 est constitué de manière à coïncider sensiblement avec le second foyer F2 du premier réflecteur principal 26. En conséquence, la lumière réfléchie par le premier réflecteur principal 26 et frappant la lentille de projection 24 se projette vers l'avant sensiblement sous la forme de lumière parallèle. C'est-à-dire que les unités secondaires 20A, 20B, 20C de la première unité 20 du premier exemple de mode de réalisation constituent respectivement des sources de lumière du type à projection d'un type réfléchissant pour former une découpe de lumière condensée. La deuxième unité 40 va ensuite être expliquée. La deuxième unité 40 est une unité de source de lumière pour former un motif de répartition de lumière d'un feu de croisement avec la première unité 20, et est agencée en bas de l'unité secondaire 20A. Comme représenté sur la figure 2 et la figure 3, la deuxième unité 40 comporte le deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 42 constituant la deuxième source de lumière agencée de manière fixe au niveau de la face support 15b de l'élément support 15, et un deuxième réflecteur principal 46 pour réfléchir vers l'avant la lumière provenant du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 42. Le deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 42 est une diode blanche ayant une partie émettrice de lumière 42a similaire à la première partie émettrice de lumière 22, et est monté sur la face support 15b de l'élément support 15 dans un état de direction d'un axe d'irradiation L2 sensiblement dans une direction inférieure verticale sensiblement orthogonale à une direction d'irradiation (direction gauche sur la figure 3) de la deuxième unité 40. Le deuxième réflecteur principal 46 est un élément réfléchissant dont le côté interne est formé avec une face réfléchissante 46a constituant sa face réfléchissante sensiblement par un paraboloïde de révolution constituant un foyer au voisinage de la partie émettrice de lumière 42a. La lumière émise par la partie émettrice de lumière 42a du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 42 est réfléchie par la face réfléchissante 46a du deuxième réflecteur principal 46 et est irradiée vers l'avant du véhicule. C'est-à-dire que la deuxième unité 40 du premier exemple de mode de réalisation constitue une unité de source de lumière d'un type réfléchissant. Puis, la troisième unité 60 est une unité de source de lumière pour former un motif de répartition de lumière d'un feu de route et comporte un troisième élément émetteur de lumière à semiconducteur (non illustré) constituant une troisième source de lumière agencée de manière fixe sur l'élément support 15, et une lentille de projection 64. La lentille de projection 64 est une lentille asphérique du type lentille convexe pour projeter vers l'avant du véhicule la lumière émise par une partie émettrice de lumière du troisième élément émetteur de lumière à semiconducteur, et est constituée de telle sorte que le foyer arrière de la lentille de projection 64 coïncide sensiblement avec la partie émettrice de lumière du troisième élément émetteur de lumière à semiconducteur (se référer à la figure 1). En conséquence, la lumière émise par la partie émettrice de lumière du troisième élément émetteur de lumière à semiconducteur frappe directement la lentille de projection 64, et la lumière incidente est projetée vers l'avant le long d'un axe optique en tant que lumière sensiblement parallèle. C'est-à-dire que la troisième unité 60 du premier exemple de mode de réalisation constitue une unité de source de lumière du type à projection d'un type à projection rectiligne. En outre, selon le premier exemple de mode de réalisation, comme représenté sur la figure 2 et la figure 3, la face de fixation 22b du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 22 et la face de fixation 42b du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 42 sont agencées de manière à être opposées l'une à l'autre, et une unité optique supplémentaire 50 est prévue entre la première unité 20 et la deuxième unité 40, dont les régions émettrices de lumière sont agencées de manière à être séparées l'une de l'autre vers le haut et vers le bas. Selon l'unité optique supplémentaire 50, comme représenté sur la figure 4(a), une région émettrice de lumière de l'unité optique supplémentaire 50 est agencée de manière à être reconnue optiquement comme une région émettrice de lumière unique S dans son ensemble en reliant une région émettrice de lumière S1 de la première unité 20 et une région émettrice de lumière S2 de la deuxième unité 40. En outre, un côté de l'axe d'irradiation L1 du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 22 est muni d'un deuxième réflecteur supplémentaire 51 pour réfléchir la lumière provenant de la source de lumière 22a du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 22 vers l'unité optique supplémentaire 50, et un côté de l'axe d'irradiation L2 du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 42 est muni d'un troisième réflecteur supplémentaire 53 pour réfléchir la lumière provenant de la source de lumière 42a du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 42 vers l'unité optique supplémentaire 50. En outre, l'unité optique supplémentaire 50 comporte un quatrième réflecteur supplémentaire 55 pour réfléchir la lumière réfléchie par le deuxième réflecteur supplémentaire 51 pour être irradiée vers l'avant, et un cinquième réflecteur supplémentaire 57 pour réfléchir la lumière réfléchie par le troisième réflecteur supplémentaire 53 pour être irradiée vers l'avant. Ainsi, le deuxième réflecteur supplémentaire 51 est agencé en avant d'une partie d'extrémité avant en haut du premier réflecteur principal 26 pour réfléchir la lumière provenant de la source de lumière 22a du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 22 vers le quatrième réflecteur supplémentaire 55. En outre, le troisième réflecteur supplémentaire 53 est agencé sur une partie d'extrémité avant en bas dudeuxième réflecteur principal 46 pour réfléchir la lumière provenant de la source de lumière 42a du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 42 vers le cinquième réflecteur supplémentaire 57. Une face réfléchissante du quatrième réflecteur supplémentaire 55 du mode de réalisation est formée sensiblement par un système elliptique sur sa section verticale et sensiblement par un système parabolique sur section horizontale pour constituer la diffusion de lumière par la lumière irradiée vers l'avant du véhicule et est constituée de telle sorte que l'irradiation de lumière pour illuminer un panneau indicateur aérien (lumière d'irradiation de panneau indicateur aérien) puisse être assurée en dirigeant vers le haut la lumière provenant du quatrième réflecteur supplémentaire 55. Selon la lampe pour véhicule 10 du premier exemple de mode de réalisation, comme représenté sur la figure 4(a), en disposant l'unité optique supplémentaire 50 entre la première unité 20 et la deuxième unité 40, la région émettrice de lumière S1 de la première unité 20 et la région émettrice de lumière S2 de la deuxième unité 40, qui sont séparées l'une de l'autre, sont optiquement reconnues dans leur ensemble par la région émettrice de lumière de l'unité optique supplémentaire 50 comme étant la région émettrice de lumière unique S. C'est-à-dire que, comme représenté sur la figure 4(b), lorsque l'unité optique supplémentaire 50 n'est pas disposée entre la première unité 20 et la deuxième unité 40, un marcheur ou analogue reconnaît la région émettrice de lumière S1 de la première unité 20 et la région émettrice de lumière S2 de la deuxième unité 40 comme des parties émettrices de lumière individuellement séparées. En conséquence, selon la lampe pour véhicule 10 du premier exemple de mode de réalisation, un marcheur ou analogue peut reconnaître la première unité 20 et la deuxième unité 40 constituant la pluralité d'unités de source de lumière en tant que partie émettrice de lumière unique, et en conséquence, l'aptitude à la reconnaissance optique de l'élément de lampe dans sa totalité est favorisée et la sécurité est favorisée. En outre, selon la lampe pour véhicule 10 du premier exemple de mode de réalisation, la première source de lumière de la première unité 20 et la deuxième source de lumière de la deuxième unité 40 sont respectivement constituées par le premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 22 et le deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 42. Ainsi, les sources de lumière de la lampe pour véhicule 10 sont constituées au moyen des éléments émetteurs de lumière à semiconducteur 22, 42, tels que des diodes électroluminescentes (LED) qui sont généralement de petite taille et ont une faible consommation de puissance. Naturellement, comme première source de lumière, deuxième source de lumière et troisième source de lumière de la lampe pour véhicule selon l'invention, on peut utiliser des ampoules à décharge, des ampoules halogènes ou analogue ou des ampoules à halogénure métallique ou analogue, constituant les sources de lumière par des parties émettrices de lumière à décharge. En outre, selon la première unité 20 et la deuxième unité 40 du premier exemple de mode de réalisation, la face de fixation 22b du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 22 et la face de fixation 42b du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 42, sont agencées de manière à être opposées l'une à l'autre. Ainsi, en faisant en sorte qu'un côté de la face de fixation 22b du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 22 et qu'un côté de la face de fixation 42b du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 42, nécessitent des espaces constants pour installer des cartes ou analogue et n'émettent pas de lumière normalement opposée l'une à l'autre, et en faisant en sorte que la partie d'espace émette de la lumière par l'unité optique supplémentaire 50, la première unité 20 et la deuxième unité 40 peuvent être agencées efficacement. En outre, l'unité optique supplémentaire 50 de la lampe pour véhicule 10 du premier exemple de mode de réalisation comporte le quatrième réflecteur supplémentaire 55 pour réfléchir la lumière réfléchie par le deuxième réflecteur supplémentaire 51 pour être irradiée vers l'avant et le cinquième réflecteur supplémentaire 57 pour réfléchir la lumière réfléchie par le troisième réflecteur supplémentaire 53 pour être irradiée vers l'avant. Ainsi, on peut construire une constitution dans laquelle la lumière provenant du quatrième réflecteur supplémentaire 55 est dirigée vers le haut et la lumière d'irradiation pour l'illumination d'un panneau indicateur aérien (lumière d'irradiation de panneau indicateur aérien) est assurée comme décrit ci-dessus, et on peut favoriser le degré de liberté de conception du motif de répartition de lumière. En outre, les constitutions de la première, de la deuxième unité et des unités optiques supplémentaires et analogue dans la lampe pour véhicule de l'invention ne sont pas limitées aux constitutions du mode de réalisation décrit ci-dessus mais peuvent naturellement adopter divers modes en se basant sur l'essentiel de l'invention. La figure 5 est une vue en coupe verticale d'une lampe pour véhicule selon un deuxième exemple de mode de réalisation de l'invention. En outre, les éléments constituants sensiblement similaires à ceux de la lampe pour véhicule 10 du premier exemple de mode de réalisation reçoivent les mêmes numérotations et leur explication détaillée est omise. Selon une lampe pour véhicule 70 du deuxième exemple de mode de réalisation, comme représenté sur la figure 5, l'intérieur d'une chambre de lampe 70a entourée par le couvercle de transmission de lumière 12 et le corps de lampe 14 est agencé de manière fixe avec la première unité 80 et une deuxième unité 90 sur un élément support 75. L'élément support 75 comporte une face support 75a fixée à une face de fixation 72b d'un premier élément émetteur de lumière à semiconducteur (LED) 72 constituant une première source de lumière de la première unité 80, et une face support 75b fixée à une face de fixation 92b d'un deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur (LED) 92 constituant une deuxième source de lumière de la deuxième unité 90. L'élément support 75 est fixé au corps de lampe 14 au moyen d'un mécanisme de mise à niveau, non illustré, et peut régler les axes optiques des unités de source de lumière respectives. La lampe pour véhicule 70 du deuxième exemple de mode de réalisation est constituée de manière à former un motif de répartition de lumière d'un feu de route par la lumière de recouvrement émise par la première unité 80 et la deuxième unité 90. La première unité 80 comporte le premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 72 constituant la première source de lumière agencée de manière fixe sur la face support 75a de l'élément support 75 et un premier réflecteur principal 76 pour réfléchir vers l'avant la lumière provenant du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 72. Le premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 72 est une diode blanche ayant une partie émettrice de lumière 72a et est monté sur la face support 75a de l'élément support 75 dans un état où un axe d'irradiation L1 est dirigé sensiblement dans une direction verticale supérieure sensiblement orthogonale à une direction d'irradiation (direction gauche sur la figure 5) de la première unité 80. Le premier réflecteur principal 76 est un élément réfléchissant dont un côté interne est formé avec une face réfléchissante 76a constituant une face de référence sensiblement par un paraboloïde de révolution constituant un foyer au voisinage de la partie émettrice de lumière 72a. La lumière émise par la partie émettrice de lumière 72a du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 72 est réfléchie par la face réfléchissante 76a du premier réflecteur principal 76 pour être irradiée vers l'avant du véhicule. C'est-à-dire que la première unité 80 du deuxième exemple de mode de réalisation constitue une unité de source de lumière d'un type réfléchissant. D'autre part, la deuxième unité 90 est une unité de source de lumière formant un motif de répartition de lumière d'un feu de route avec la première unité 80 et est agencée en bas de la première unité 80. Comme représenté sur la figure 5, la deuxième unité 90 comporte le deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 92 en tant que deuxième source de lumière agencée de manière fixe sur la face support 75b de l'élément support 75, et un deuxième réflecteur principal 96 pour réfléchir vers l'avant la lumière provenant du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 92. Le deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 92 est une diode blanche ayant une partie émettrice de lumière 92a similaire au premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 72 et est monté sur la face support 75b de l'élément support 75 dans un état où un axe d'irradiation L2 est dirigé sensiblement dans une direction inférieure verticale sensiblement orthogonale à une direction d'irradiation (direction gauche sur la figure 5) de la deuxième unité 90. Le deuxième réflecteur principal 96 est un élément réfléchissant dont un côté interne est formé avec une face réfléchissante 96a constituant une face de référence sensiblement par un paraboloïde de révolution constituant un foyer au voisinage de la partie émettrice de lumière 92a. La lumière émise par la partie émettrice de lumière 92a du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 92 est réfléchie par la face réfléchissante 96a du deuxième réflecteur principal 96 de manière à être irradiée vers l'avant du véhicule. C'est-à-dire que la deuxième unité 90 du mode de réalisation constitue une unité de source de lumière d'un type réfléchissant. En outre, selon le deuxième exemple de mode de réalisation, comme représenté sur la figure 5, la face de fixation 72b du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 72 et la face de fixation 92b du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 92 sont agencées de manière à être opposées l'une à l'autre, et une unité optique supplémentaire 100 est prévue entre la première unité 80 et la deuxième unité 90, dont les régions émettrices de lumière sont agencées de manière à être séparées l'une de l'autre vers le haut et vers le bas. L'unité optique supplémentaire 100 est agencée de telle sorte qu'une région émettrice de lumière de l'unité optique supplémentaire 100 relie une région émettrice de lumière de la première unité 80 et une région émettrice de lumière de la deuxième unité 90 de manière à être reconnues optiquement comme une région émettrice de lumière unique dans leur ensemble. En outre, un côté de l'axe d'irradiation L1 du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 72 est muni d'un deuxième réflecteur supplémentaire 78 pour réfléchir la lumière provenant de la source de lumière 72a du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 72 vers l'unité optique supplémentaire 100, et un côté de l'axe d'irradiation L2 du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 92 est muni d'un troisième réflecteur supplémentaire 98 pour réfléchir la lumière provenant de la source de lumière 92a du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 92 vers l'unité optique supplémentaire 100. En outre, l'unité optique supplémentaire 100 comporte un quatrième réflecteur supplémentaire 102 pour réfléchir la lumière réfléchie par le deuxième réflecteur supplémentaire 78 pour être irradiée vers l'avant, et un cinquième réflecteur supplémentaire 104 pour réfléchir la lumière réfléchie par le troisième réflecteur supplémentaire 98 pour être irradiée vers l'avant. Ainsi, le deuxième réflecteur supplémentaire 78 est agencé en avant de la partie d'extrémité avant en haut du premier réflecteur principal 76 pour réfléchir la lumière provenant de la source de lumière 72a du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 72 vers le quatrième réflecteur supplémentaire 102. En outre, le troisième réflecteur supplémentaire 98 est agencé dans une partie d'extrémité avant en bas du deuxième réflecteur principal 96 pour réfléchir la lumière provenant de la source de lumière 92a du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 92 vers le cinquième réflecteur supplémentaire 104. Selon la lampe pour véhicule 70 du deuxième exemple de mode de réalisation, de façon similaire à la lampe pour véhicule 10 du premier exemple de mode de réalisation, en disposant l'unité optique supplémentaire 100 entre la première unité 80 et la deuxième unité 90, la région émettrice de lumière de la première unité 80 et la région émettrice de lumière de la deuxième unité 40 qui sont séparées l'une de l'autre, sont reconnues optiquement comme la région émettrice de lumière unique dans leur ensemble par la région émettrice de lumière de l'unité optique supplémentaire 100. En conséquence, selon la lampe pour véhicule 70 du deuxième exemple de mode de réalisation, un marcheur ou analogue peut reconnaître la première unité 80 et la deuxième unité 90 constituant la pluralité d'unités de source de lumière en tant que partie émettrice de lumière unique et en conséquence, l'aptitude à la reconnaissance optique de l'élément de lampe dans sa totalité est favorisée et la sécurité est favorisée. La figure 6 est une vue en coupe verticale d'une lampe pour véhicule selon un troisième exemple de mode de réalisation de l'invention. En outre, les éléments constituants sensiblement similaires à ceux de la lampe pour véhicule 10 du premier exemple de mode de réalisation reçoivent les mêmes numérotations et leur explication détaillée est omise. Selon une lampe pour véhicule 110 du troisième exemple de mode de réalisation, comme représenté sur la figure 6, l'intérieur d'une chambre de lampe 110a entourée par le couvercle de transmission de lumière 12 et le corps de lampe 14 est agencée de manière fixe avec une première unité 120 et une deuxième unité 140 sur un élément support 135 et un élément support 136. L'élément support 135 comporte une face support 135a fixée à une face de fixation 112b d'un premier élément émetteur de lumière à semiconducteur (LED) 112 constituant une première source de lumière de la première unité 120 et est fixé au corps de lampe 14. L'élément support 136 comporte une face support 136a fixée à une face de fixation 142b d'un deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur (LED) 142 constituant une deuxième source de lumière de la deuxième unité 140 et est fixé au corps de lampe 14. Les éléments support 135, 136, sont fixés au corps de lampe 14 au moyen d'un mécanisme de mise à niveau, non illustré, et peuvent régler les axes optiques des unités de source de lumière respectives. La lampe pour véhicule 110 du troisième exemple de mode de réalisation est constituée de manière à former un motif de répartition de 10 lumière d'un feu de route par la lumière de recouvrement émise par la première unité 120 et la deuxième unité 140. Comme représenté sur la figure 6, la première unité 120 comporte le premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 112 constituant la première source de lumière agencée de manière fixe sur la 15 face support 135a de l'élément support 135, un premier réflecteur principal 116 pour réfléchir vers l'avant la lumière provenant du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 112, un élément de base 121 agencé en avant de l'élément support 135, et une lentille de projection 124 maintenue par l'élément de base 121. 20 Le premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 112 est une diode électroluminescente blanche ayant une partie émettrice de lumière (puce émettrice de lumière) 112a ayant une taille d'environ 1 mm carré et est monté sur la face support 135a de l'élément support 135 dans un état de direction d'un axe d'irradiation S1 sensiblement dans une 25 direction supérieure verticale sensiblement orthogonale à une direction d'irradiation (direction gauche sur la figure 6) de la première unité 120. En outre, la partie émettrice de lumière 112a peut être constituée de manière à être agencée par une fixation plus ou moins inclinée en fonction de la forme de la partie émettrice de lumière ou la répartition de lumière 30 irradiée vers l'avant. Le premier réflecteur principal 116 est un élément réfléchissant dont un côté interne est formé avec une face réfléchissante 116a ayant une forme en section verticale sensiblement de forme elliptique et une forme en section horizontale en forme de face incurvée libre constituant 35 une base par une ellipse. Le premier réflecteur principal 116 est conçu de manière à être agencé de telle sorte qu'un premier foyer F1 de celui-ci constitue un voisinage de la partie émettrice de lumière 112a du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 112, et un second foyer F2 est disposé au voisinage d'une ligne d'arête 121c constituée par une face courbée 121a et une face horizontale 121b de l'élément de base 121. La lumière émise par la partie émettrice de lumière 112a du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 112 est réfléchie par la face réfléchissante 116a du premier réflecteur principal 116 et frappe la lentille de projection 124 en passant au voisinage du second foyer F2. En outre, la première unité 120 est constituée de manière à former une ligne de découpe inclinée vers un motif de répartition de lumière se projetant vers l'avant du véhicule par découpe sélective de la lumière en réfléchissant une partie de la lumière par la face horizontale 121b en constituant une ligne frontière par la ligne d'arête 121c de l'élément de base 121. C'est-à-dire que la ligne d'arête 121c constitue une ligne frontière lumière/obscurité de la première unité 120. En outre, il est préférable qu'une partie de la lumière réfléchie par la face réfléchissante 116a du premier réflecteur principal 116 et réfléchie en outre par la face horizontale 121b de l'élément de base 121 soit également irradiée vers l'avant en tant que lumière efficace. En conséquence, selon le troisième exemple de mode de réalisation, l'avant du véhicule de la face horizontale 121b de l'élément de base 121 est doté d'une forme optique déterminée avec un angle avec une réflectance en considérant de façon pertinente une relation de position entre la lentille de projection 124 et le premier réflecteur principal 116. La lentille de projection 124 est une lentille asphérique du type lentille convexe pour projeter vers l'avant du véhicule la lumière réfléchie par la face réfléchissante 116a du premier réflecteur principal 116 et est fixée au voisinage d'une partie d'extrémité avant en avant du véhicule de l'élément de base 121. Selon le troisième exemple de mode de réalisation, un foyer arrière de la lentille de projection 124 est constitué de manière à coïncider sensiblement avec le second foyer F2 du premier réflecteur principal 116. En conséquence, la lumière réfléchie par le premier réflecteur principal 116 et frappant la lentille de projection 124 est projetée vers l'avant en tant que lumière sensiblement parallèle. C'est-à-dire que la première unité 120 du troisième exemple de mode de réalisation constitue une unité de source de lumière du type à projection d'un type réfléchissant pour former une découpe de lumière convergente. D'autre part, comme représenté sur la figure 6, la deuxième unité 140 comporte le deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 142 constituant la deuxième source de lumière agencée de manière fixe sur la face support 136a de l'élément support 136, un deuxième réflecteur principal 146 pour réfléchir vers l'avant la lumière provenant du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 142, un élément de base 141 agencé en avant de l'élément support 136, et une lentille de projection 144 maintenue par l'élément de base 141. Le deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 142 est une diode électroluminescente blanche ayant une partie émettrice de lumière (puce émettrice de lumière) 142a similaire au premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 112 et est monté sur la face support 136a de l'élément support 136 dans un état de direction d'un axe d'irradiation L2 sensiblement dans une direction supérieure verticale sensiblement orthogonale à une direction d'irradiation (direction gauche sur la figure 6) de la deuxième unité 140. En outre, la partie émettrice de lumière 142a peut être constituée de manière à être installée par une fixation plus ou moins inclinée en fonction de la forme de la partie émettrice de lumière ou d'une répartition de lumière irradiée vers l'avant. Le deuxième réflecteur principal 146 est un élément réfléchissant dont le côté interne est formé avec une face réfléchissante 146a ayant une forme en section verticale sensiblement de forme elliptique, et une forme en section horizontale en forme de face incurvée libre constituant une base par une ellipse. Le deuxième réflecteur principal 146 est conçu de manière à être agencé de telle sorte qu'un premier foyer F1 de celui-ci constitue un voisinage de la partie émettrice de lumière 142a du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 142, et un second foyer F2 est disposé au voisinage d'une ligne d'arête 141c constituée par une face incurvée 141a et une face horizontale 141b de l'élément de base 141. La lumière émise par la partie émettrice de lumière 142a du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 142 est réfléchie par la face réfléchissante 146a du deuxième réflecteur principal 146 et frappe la lentille de projection 144 en passant au voisinage du second foyer F2. En outre, la deuxième unité 140 est constituée de manière à former une ligne de découpe inclinée vers un motif de répartition de lumière se projetant vers l'avant du véhicule par découpe sélective de la lumière en réfléchissant une partie de la lumière par la face horizontale 141b en constituant une ligne frontière par la ligne d'arête 141c de l'élément de base 141.. C'est-à-dire que la ligne d'arête 141c constitue une ligne frontière lumière/obscurité de la deuxième unité 140. En outre, il est préférable qu'une partie de la lumière réfléchie par la face réfléchissante 146a du deuxième réflecteur principal 146 et réfléchie en outre par la face horizontale 141b de l'élément de base 141 soit également irradiée sous la forme de lumière efficace. En conséquence, selon le troisième exemple de mode de réalisation, l'avant du véhicule de la face horizontale 141b de l'élément de base 141 est doté d'une forme optique déterminée avec un angle de réflexion en considérant de façon pertinente la relation de position entre la lentille de projection 144 et le deuxième réflecteur principal 146. La lentille de projection 144 est une lentille asphérique du type lentille convexe pour projeter la lumière réfléchie vers l'avant du véhicule par la face réfléchissante 146a du deuxième réflecteur principal 146 et est fixée au voisinage d'une partie d'extrémité avant en avant du véhicule de l'élément de base 141. Selon le troisième exemple de mode de réalisation, un foyer arrière de la lentille de projection 144 est constitué de manière à coïncider sensiblement avec le second foyer F2 du deuxième réflecteur principal 146. En conséquence, la lumière réfléchie par le deuxième réflecteur principal 146 et frappant la lentille de projection 144 se projette vers l'avant sensiblement sous la forme de lumière parallèle. C'est-à-dire que la deuxième unité 140 du troisième exemple de mode de réalisation constitue une unité de source de lumière du type à projection d'un type réfléchissant pour former une découpe de lumière condensée. En outre, selon le troisième exemple de mode de réalisation, comme représenté sur la figure 6, une unité optique supplémentaire 150 est prévue entre la première unité 120 et la deuxième unité 140, agencée de telle sorte que la face de fixation 112B du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 112 et la face de fixation 142b du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 142 soient dirigées dans la même direction inférieure, et agencée de telle sorte que les régions émettrices de lumière soient séparées l'une de l'autre vers le haut et vers le bas. L'unité optique supplémentaire 150 est agencée de telle sorte qu'une région émettrice de lumière de l'unité optique supplémentaire 150 relie une région émettrice de lumière de la première unité 120 et une région émettrice de lumière de la deuxième unité 140 de manière à être optiquement reconnues comme une région émettrice de lumière unique dans leur ensemble. En outre, un côté de l'axe d'irradiation L1 du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 112 est muni d'un deuxième réflecteur supplémentaire 118 pour réfléchir la lumière provenant de la source de lumière 112a du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 112 vers l'unité optique supplémentaire 150, et un côté de l'axe d'irradiation L2 du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 142 est muni d'un troisième réflecteur supplémentaire 148 pour réfléchir la lumière provenant de la source de lumière 142a du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 142 vers l'unité optique supplémentaire 150. En outre, l'unité optique supplémentaire 150 comporte un sixième réflecteur supplémentaire 151 pour réfléchir vers l'avant la lumière réfléchie respectivement par le deuxième réflecteur supplémentaire 118 et le troisième réflecteur supplémentaire 148. Ainsi, le deuxième réflecteur supplémentaire 118 est agencé en avant d'une partie d'extrémité avant en haut du premier réflecteur principal 116 pour réfléchir la lumière provenant de la source de lumière 112a du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 112 vers le sixième réflecteur supplémentaire 151. En outre, le troisième réflecteur supplémentaire 148 est agencé en avant d'une partie d'extrémité avant en haut du deuxième réflecteur principal 146 pour réfléchir la lumière provenant de la source de lumière 142a du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 142 vers le sixième réflecteur supplémentaire 151. Selon la lampe pour véhicule 110 du troisième exemple de mode de réalisation, de façon similaire à la lampe pour véhicule du premier exemple de mode de réalisation, en disposant l'unité optique supplémentaire 150 entre la première unité 120 et la deuxième unité 140, une région émettrice de lumière de la première unité 120 et une région émettrice de lumière de la deuxième unité 140, qui sont séparées l'une de l'autre, sont optiquement reconnues comme une région émettrice de lumière unique dans leur ensemble par une région émettrice de lumière de l'unité optique supplémentaire 150. En outre, selon la lampe pour véhicule 110 du troisième exemple de mode de réalisation, la lumière provenant du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur 112 et du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur 142 peut êtreirradiée vers le sixième réflecteur :supplémentaire unique 151. Ainsi, la constitution de l'unité optique supplémentaire 150 peut être simplifiée et on peut faire en sorte que l'unité optique supplémentaire 150 émette facilement de la lumière uniformément. En conséquence, selon la lampe pour véhicule 110 du troisième exemple de mode de réalisation, un marcheur ou analogue peut reconnaître la première unité 120 et la deuxième unité 140 constituant la pluralité d'unités cie source de lumière en tant que partie émettrice de lumière unique et en conséquence, l'aptitude à la reconnaissance optique dans son ensemble de l'élément de lampe est favorisée et la sécurité est favorisée. La figure 7 est une vue en coupe verticale d'une lampe pour véhicule selon un quatrième exemple de mode de réalisation de l'invention. Comme représenté sur la figure 7, une lampe pour véhicule 160 du quatrième exemple de mode de réalisation est construite au moyen d'une constitution sensiblement similaire à la lampe pour véhicule 10 du premier exemple de mode de réalisation, à l'exception du fait qu'un élément de diffusion 175 constituant un guide d'ondes constituant une unité optique supplémentaire 170 est ajouté à l'intérieur d'une chambre de lampe 160a entourée par le couvercle de transmission de lumière 12 et le corps de lampe 14. Ainsi, les éléments constituants similaires à ceux de la lampe pour véhicule 10 du premier exemple de mode de réalisation reçoivent les mêmes numérotations et leur explication détaillée est omise. L'unité optique supplémentaire 170 selon le quatrième exemple de mode de réalisation comporte un quatrième réflecteur supplémentaire 55 pour réfléchir la lumière réfléchie par le deuxième réflecteur supplémentaire 51 pour être irradiée vers l'avant, un cinquième réflecteur supplémentaire 57 pour réfléchir la lumière réfléchie par le troisième réflecteur supplémentaire 53 pour être irradiée vers l'avant, et l'élément de diffusion 175 comportant une première partie de diffusion 171 et une seconde partie de diffusion 172 pour diffuser la lumière réfléchie par le quatrième réflecteur supplémentaire 55 et le cinquième réflecteur supplémentaire 57. Ainsi, la lumière réfléchie par le quatrième réflecteur supplémentaire 55 est diffusée de manière à être irradiée par la première partie de diffusion 171 de l'élément de diffusion 175, et la lumière réfléchie par le cinquième réflecteur supplémentaire 57 est diffusée de manière à être irradiée par la seconde partie de diffusion 172 de l'élément de diffusion 175. C'est-à-dire que l'unité optique supplémentaire selon la lampe pour véhicule de l'invention peut être constituée uniquement par les réflecteurs supplémentaires du quatrième réflecteur supplémentaire et du cinquième réflecteur supplémentaire pour recevoir la lumière irradiée au moins par la première unité et la deuxième unité pour être irradiée vers l'avant comme dans la lampe pour véhicule 10, 70, 110, du premier jusqu'au troisième exemple de mode de réalisation, ou peut être constituée par le réflecteur supplémentaire et le guide d'ondes de l'élément de diffusion ou analogue agencé devant le réflecteur supplémentaire. Il apparaîtra aux hommes de l'art que diverses modifications et variantes peuvent être réalisées aux exemples de modes de réalisation décrits de la présente invention sans s'écarter de l'esprit ou de la portée de l'invention. Il est ainsi voulu que la présente invention recouvre toutes les modifications et variantes de cette invention cohérentes avec la portée des revendications annexées et leurs équivalents
Une lampe pour véhicule est munie d'une première unité (20) comportant un premier réflecteur principal (26) pour réfléchir vers l'avant la lumière provenant d'un premier élément émetteur de lumière à semiconducteur (22), et d'une deuxième unité (40) comportant un deuxième réflecteur principal (46) pour réfléchir vers l'avant la lumière provenant d'un deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur (42). Une région émettrice de lumière (S1) de la première unité (20) et une région émettrice de lumière (52) de la deuxième unité (40) sont agencées de manière à être séparées l'une de l'autre. Une unité optique supplémentaire (50) pour recevoir la lumière irradiée par la première unité (20) et la deuxième unité (40), pour être irradiée vers l'avant est agencée entre la première unité (20) et la deuxième unité (40) de telle sorte qu'une région émettrice de lumière de l'unité optique supplémentaire (50) relie la région émettrice de lumière (S1) de la première unité (20) et la région émettrice de lumière (52) de la deuxième unité (40) de manière à être optiquement reconnues comme une région émettrice de lumière unique dans leur ensemble.
1. Lampe pour véhicule comprenant une première unité (20) incluant une première source de lumière et un premier réflecteur principal (26) pour réfléchir vers l'avant la 5 lumière provenant de la première source de lumière ; une deuxième unité (40) incluant une deuxième source de lumière et un deuxième réflecteur principal (46) pour réfléchir vers l'avant la lumière provenant de la deuxième source de lumière, caractérisée en ce qu'une région émettrice de lumière (Si) de la première unité (20) et une 10 région émettrice de lumière (S2) de la deuxième unité (40) sont agencées de manière à être séparées l'une de l'autre ; et une unité optique supplémentaire (50) pour recevoir la lumière irradiée par au moins une parmi la première unité (20) et la deuxième unité (40), pour être irradiée vers l'avant et prévue entre la première unité 15 (20) et la deuxième unité (40) ; caractérisée en ce que l'unité optique supplémentaire (50) est agencée de telle sorte qu'une région émettrice de lumière de l'unité optique supplémentaire (50) relie la région émettrice de lumière (Si) de la première unité (20) et la région émettrice de lumière (S2) de la deuxième 20 unité (40) de manière à être optiquement reconnues comme une région émettrice de lumière unique dans leur ensemble. 2. Lampe pour véhicule selon la 1, caractérisée en ce que la première source de lumière comprend un premier élément émetteur de lumière à semiconducteur (22) et la deuxième source de 25 lumière comprend un deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur (42). 3. Lampe pour véhicule selon la 2, caractérisée en ce que la première unité (20) et la deuxième unité (40) sont agencées de telle sorte qu'une face de fixation (22b) du premier élément émetteur 30 de lumière à semiconducteur (22) et une face de fixation (42b) du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur (42) soient opposées l'une à l'autre. 4. Lampe pour véhicule selon la 2 ou 3, caractérisée en ce qu'un axe d'irradiation (L1) du premier élément 35 émetteur de lumière à semiconducteur (22) est sensiblement orthogonal à une direction d'irradiation de la première unité (20) ;en ce qu'un axe d'irradiation (L2) du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur (42) est sensiblement orthogonal à une direction d'irradiation de la deuxième unité (40) ; en ce qu'un deuxième réflecteur supplémentaire (51) pour réfléchir la lumière provenant du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur (22) vers l'unité optique supplémentaire (50) est disposé sur un côté de l'axe d'irradiation (L1) du premier élément émetteur de lumière à semiconducteur (22) ; et en ce qu'un troisième réflecteur supplémentaire (53) pour réfléchir la lumière provenant du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur (42) vers l'unité optique supplémentaire (50) est disposé sur un côté de l'axe d'irradiation (L2) du deuxième élément émetteur de lumière à semiconducteur (42). 5. Lampe pour véhicule selon la 4, caractérisée en ce que l'unité optique supplémentaire (50) comporte un quatrième réflecteur supplémentaire (55) pour réfléchir la lumière réfléchie par le deuxième réflecteur supplémentaire (51) pour être irradiée vers l'avant, et un cinquième réflecteur supplémentaire (57) pour réfléchir la lumière réfléchie par le troisième réflecteur supplémentaire (53) pour être irradiée vers l'avant.
F
F21
F21S,F21V,F21W
F21S 8,F21V 17,F21W 107
F21S 8/12,F21V 17/00,F21W 107/00
FR2889844
A1
VERRE OPTIQUE AU PHOSPHATE DE NIOBIUM SANS PLOMB ET SANS ARSENIC
20,070,223
P2O5 14 - 31 Nb2O5 22 - _ 50 Bi2O3 5 - 36 GeO2 0 - 14 Li2O 0 - 6 K2O 0 - 6 Cs2O 0 - 7 MgO 0 - 6 CaO 0 - 6 SrO 0 - 6 BaO 0 - 6 ZnO 0 - 6 TiO2 0 - 4 E oxydes alcalins 2 - 12 E oxydes alcalino-terreux 0 - 10 Agents de finition 0 _ 2 conventionnels 2889844 - 1 - La présente invention concerne un et de préférence sans fluor, l'utilisation d'un tel verre dans le domaine de la cartographie, la projection, les télécommunications, l'ingénierie des communications optiques, les lecteurs mobiles et la technologie des lasers, ainsi que des éléments optiques et lesdites préformes de tels éléments optiques, respectivement. Ces dernières années, la tendance sur le marché dans le domaine des technologies optiques ainsi qu'opto-électroniques (domaines d'application de cartographie, de projection, de télécommunications, d'ingénierie des communications optiques, les lecteurs mobiles et la technologie des lasers) s'oriente de plus en plus vers la miniaturisation. On peut le constater dans les produits finis qui deviennent de plus en plus petits et nécessitent bien entendu une augmentation de la miniaturisation des éléments structuraux isolés et des composants de tels produits finis. Pour les producteurs de verres optiques, ce développement représente une diminution nette des volumes demandés de verre brut malgré l'augmentation des quantités de produits finis. En même temps la pression croissante sur les prix du côté des transformateurs touche les fabricants de verre, étant donné qu'avec la production de tels composants plus petits faits de blocs et/ou de verre en lingots on produira proportionnellement notablement plus de déchets par rapport au produit et que, pour la transformation de telles pièces miniatures, la dépense de transformation qui est nécessaire est plus élevée que pour de plus grands composants. Au lieu d'enlever des parties de verre pour les composants optiques d'un bloc ou d'un verre en lingot, 2889844 - 2 - ce qui est usuel jusqu'à maintenant, des procédures de production récentes prennent de l'importance, par lesquelles après la fonte des préformes de verre, qui sont aussi proches que possible du contour final respectivement, on peut obtenir directement des géométries telles que par exemple des paraisons ou des sphères. Par exemple, les demandes des transformateurs pour des préformes, qui sont proches de la géométrie finale pour re-pressage, dites paraisons de précision , augmentent. Normalement, par l'expression paraisons de précision , on entend des pièces de verre de préférence complètement polies au feu, formées libres ou semi-libres, qui sont déjà partagées et ont une géométrie qui est proche de la forme finale du composé optique. De telles paraisons de précision peuvent de préférence aussi être transformées en éléments optiques tels que des lentilles, des surfaces asphériques, etc., par ledit pressage précis ou par moulage de précision ou pressage de précision (expression allemande: Blankpressen ). Les expressions sont utilisées comme synonymes. Ensuite, un autre traitement de la forme géométrique ou de la surface, par exemple avec un poli de surface, n'est plus nécessaire. Ce mode opératoire peut convenir aux plus petits volumes de verre fondu (distribués sur un nombre élevé de petites pièces de matière) de manière flexible avec des temps de réglage plus courts. Cependant, du fait du nombre de cycles comparativement plus faible ou du nombre de pièces et du fait de la petite géométrie d'une manière générale, la valeur ajoutée du procédé ne peut plus provenir de la valeur de la matière seule. Plutôt, les produits doivent quitter la presse dans un état prêt à l'installation, c'est-àdire qu'un post-traitement laborieux, un refroidissement et/ou un retraitement à 2889844 - 3 - froid ne doivent pas être nécessaires. Du fait de la précision élevée nécessaire des géométries, il faut utiliser des instruments de précision avec des matières de moule de haute qualité et par conséquent coûteuses pour un tel mode opératoire de pressage. Les durées de vie de tels moules influent massivement sur la profitabilité des produits et/ou des matériaux produits. Un facteur très important pour une longue durée de vie des moules est une température de travail qui est aussi faible que possible, mais qui ne peut être diminuée qu'au point auquel la viscosité des matériaux à presser est encore suffisante pour le mode opératoire de pressage. Ceci signifie qu'il y a une conjonction causale directe entre la température de transformation et par conséquent entre la température de transformation Tg d'un verre à transformer et la profitabilité d'un tel mode opératoire de pressage. Plus la température de transformation du verre est faible, plus les durées de vie des moules sont longues, et par conséquent plus les gains sont élevés. Ainsi, il y a une demande pour desdits verres à faible Tg , c'est-à-dire des verres ayant de faibles points de fusion et de faibles températures de transformation, c'est-à-dire des verres ayant une viscosité qui est suffisante pour la transformation à des températures qui sont aussi faibles que possible. En outre, du point de vue de la mise en oeuvre de la fonte, il y a récemment une demande croissante pour des verres courts , c'est-à-dire des verres ayant une viscosité qui varie fortement à l'intérieur d'une certaine gamme de viscosités à un relativement petit changement de température. Ce comportement a l'avantage que dans le procédé de fonte, les temps de formage à chaud, c'est-à-dire les temps de fermeture des moules, peuvent être diminués. De ce fait, d'une part on augmentera le débit, c'est-à-dire que les 2889844 - 4 - temps de cycle seront réduits. D'autre part, de ce fait le matériau du moule sera également protégé, ce qui a aussi un effet positif sur les coûts totaux de production, comme décrit ci-dessus. De tels verres courts ont pour autre avantage que l'on peut transformer des verres ayant une tendance plus élevée à la cristallisation par le refroidissement plus rapide que des verres correspondants plus longs . Ainsi la prénucléation, qui pourrait engendrer des problèmes dans les étapes successives de thermoformage secondaire, sera évitée. Ceci présente la possibilité que de tels verres puissent aussi être étirés en fibres. En outre, il est aussi souhaitable, en plus des propriétés optiques mentionnées et nécessaires, que les verres soient suffisamment résistants chimiquement et aient un coefficient de dilatation qui soit aussi faible que possible. L'état de l'art décrit déjà des verres ayant un état optique similaire ou une composition chimique comparable, mais ces verres présentent d'immenses inconvénients. En particulier, un grand nombre de verres contiennent des proportions élevées de SiO2, qui est un agent formateur de réseaux et par conséquent augmente la température de transformation du verre, provoque une courbe de viscosité plus longue et réduit l'indice de réfraction, et/ou de composants tels que par exemple B2O3, Na2O et F, qui peuvent facilement s'évaporer pendant le procédé de fonte et de cuisson, rendant ainsi difficile un ajustement exact de la composition du verre. Cette évaporation est aussi désavantageuse pendant le procédé de pressage, au cours duquel le verre est à nouveau chauffé, et peut faire des dépôts à la surface des moules et sur le verre. 2889844 - 5 - Selon l'état de l'art, on utilise souvent de plus grandes quantités du composant oxyde de titane (plus de 4 % en poids), cependant la tendance à la cristallisation augmentera de manière non désirée et en outre la limite UV est décalée dans une gamme de plus grandes longueurs d'ondes. Le document EP 1 078 894 fait référence à un verre optique pour le formage de précision avec un indice de réfraction d'au moins 1,83 et un nombre d'Abbe d'au plus 26. Dans tous les cas, le verre contient Na2O en une quantité d'au moins 2,5 % en poids, qui est un inconvénient à cause de la volatilité de ce composant, comme cela est dit précédemment. Le document JP 01219036 décrit un verre optique avec un indice de réfraction élevé et une dispersion élevée. Le verre contient dans tous les cas SiO2 en une quantité d'au moins 5 % en poids, qui est un agent formateur de réseaux. Le document JP 2002173336 comprend un verre hautement réfringent avec un indice de réfraction de 1,75 jusqu'à 2,0 pour technologie de pressage de précision. Le verre contient dans tous les cas 0,2 % en moles de B2O3, qui est volatil. Le document JP 09188540 décrit un verre optique au phosphate de niobium ayant une stabilité améliorée à la solarisation. Cependant, il contient WO3 en une proportion maximum de seulement 10 % en poids. En combinaison avec les autres composants nécessaires, un indice de réfraction avantageux de > 1,86 ne peut être obtenu par ce moyen. Le document JP 06345481 décrit la production d'un verre P2O5-TiO2 avec une transmission améliorée. Il contient TiO2 en une proportion d'au moins 5 % en 35 poids. Une telle teneur élevée en TiO2 décale la limite UV dans la gamme des longueurs d'ondes plus élevées, - 6 ce qui n'est pas souhaité, et favorise les propriétés de dévitrification du verre. Le document JP 05-270853 décrit un verre au phosphate de niobium avec une transmission et une stabilité à la dévitrification améliorées, un indice de réfraction de 1,53 à 1,85 et un nombre d'Abbe de 18 à 48. Néanmoins, il contient WO3 en une proportion maximum de seulement 10 % en poids. En combinaison avec les autres composants nécessaires, un indice de réfraction avantageux de > 1,86 ne peut être obtenu par ce moyen. Le document JP 2002293572 concerne un verre optique pour des lentilles de verres de lunettes, qui contient dans chaque cas les composants B2O3 et Na2O. En plus, la teneur en P2O5 étant supérieure à 32 % en poids est si élevée qu'en combinaison avec les autres composants nécessaires, un indice de réfraction avantageux de > 1,86 ne peut être obtenu par ce moyen. Le document JO 2003160355 divulgue un verre optique avec un indice de réfraction > 1,83 pour pressage de précision. Néanmoins, le verre contient dans chaque cas le composant Na2O légèrement volatil. Le document JP 2001066425 comprend un substrat de verre pour filtres optiques avec un coefficient de dilatation de 9 à 12 x 10-6/K dans la gamme de températures de -20 à +70 C. Les verres de la présente invention se trouvent loin au-dessous de ce coefficient de dilatation, ce qui est avantageux et donne aux verres la propriété positive de réagir de manière insensible à des différences de température. De plus, selon cet état de l'art, la somme de la teneur de silicium, de baryum et d'oxyde de phosphore de 35 à 55 % en poids est souhaitable. Avec une telle teneur élevée de ces composants en relation avec les autres composants nécessaires, un indice de réfraction avantageux de > 1,86 ne peut pas être obtenu. 2889844 - 7 - Le document EP 1 350 770 décrit un verre optique avec un indice de réfraction de 1,88 et un nombre d'Abbe de 22 à 28. Néanmoins, il contient dans chaque cas SiO2 à une teneur d'au moins 15 % en poids, ainsi que TiO2 à une teneur d'au moins 5 % en poids. Le document JP 08104537 décrit un verre optique hautement réfringent et hautement dispersant. Néanmoins, il contient dans chaque cas B2O3 au moins en une quantité de 1 % en poids. Le document JP 62128946 concerne un verre tellurique hautement réfringent, qui comprend comme composant dans chaque cas de l'oxyde de tellure toxique. Les documents JP 63170247, DE 4025814 et US 2004053768 divulguent des verres optiques, qui, en effet, peuvent être exempts de plomb et exempts de fluor, cependant, ils contiennent SiO2, dans chaque cas. Les documents JP 2003238197, US 2004018933 et EP 1468974 font référence à des verres optiques, qui contiennent comme composant dans chaque cas de l'oxyde de sodium. Le document JP 61040839 décrit un verre optique au phosphate, qui contient Sb2O3 à au moins 1 % en poids dans chaque cas. Le document EP 1 493 720 revendique un verre optique pour pressage précis, les verres cependant ayant des coefficients de dilatation élevés de manière non souhaitée de 11 à 18,4 * 10-6/K dans la gamme de températures de 100 à 300 C. Les verres comprennent Li2O en une quantité de plus de 3 % en poids. Le document US 20050164862 décrit des verres, qui peuvent contenir du bismuth, ou de l'oxyde de tungstène comme composant et utilise en outre de l'oxyde d'antimoine dans le verre dans chaque cas. 2889844 -8 Le document US 2005/0159290 se réfère à des verres appropriés pour le moulage de précision comprenant de l'oxyde de niobium en une quantité de moins de 22 % en poids. On explique que des quantités de ce composant au-dessus de 22 % en poids conduisent à une coloration indésirable du verre sous exposition en lumière UV. Le document EP 1 568 665 A2, qui est publié après la date de priorité de la présente invention, 10 fait référence à des verres appropriés pour le moulage de précision comprenant plus de 14 % en poids d'oxyde de germanium. On énonce que l'indice de réfraction souhaitable ne peut pas être obtenu dans le cas où moins de 14 % en poids du composé est présent dans le 15 verre. Le but de la présente invention est de fournir un verre optique avec lequel on peut réaliser les propriétés optiques souhaitées et avantageuses (nd/vd) avec des températures de transformation concurremment 20 faibles, en particulier en vertu de considérations écologiques sans l'utilisation de PbO, T12O, TeO2 et As2O3 et de préférence sans les composants SiO2 et/ou B2O3 et/ou Na2O et/ou sans fluor. Les verres préférés sont exempts du composé volatil B2O3. En outre, ces verres doivent être transformables par le procédé de pressage de précision et doivent être appropriés pour les domaines d'application de cartographie, de projection, de télécommunications, d'ingénierie des communications optiques, les lecteurs 30 mobiles et la technologie des lasers, doivent avoir un indice de réfraction nd de 1,86 5 nd 5 1,95, un nombre d'Abbe Vd de 19 On atteint le but ci-dessus par les modes de réalisation de la présente invention qui sont décrits. En particulier, on fournit un verre optique sans plomb et sans arsenic et de préférence sans SiO2, B2O3, Na2O, et sans fluor avec un indice de réfraction nd de 1,86 La somme des oxydes Nb2O5, WO3, Bi2O3 est supérieure ou égale à 50 % en poids. De préférence, les verres sont exempts des composants non mentionnés. Les verres selon la présente invention ont le même état optique, tel que le nombre d'Abbe et l'indice de réfraction, que les verres optiques connus de familles de verres similaires. Cependant, ils se caractérisent par une bonne aptitude à la fusion et à 2889844 - 11 - la transformation, ainsi qu'une bonne compatibilité environnementale. En particulier, ces verres sont appropriés pour une transformation proche du contour final, comme par exemple pour la production de paraisons de précision, ainsi que pour un procédé de pressage de précision pour la production d'un composant optique ayant un contour final exact. Dans cette relation, le profil viscosité température et la température de transformation des verres selon la présente invention ont été ajustés de préférence de manière à ce qu'un thermoformage proche de la géométrie finale respectivement du contour final soit aussi possible avec des machines de précision sensibles. De plus, la combinaison de la stabilité à la cristallisation et le profil viscosité température des verres selon la présente invention peuvent faciliter un (autre) traitement thermique (pressage respectivement repressage) des verres, presque sans aucun problème. En particulier, les verres selon la présente invention ont un indice de réfraction nd de 1,86 Selon un mode de réalisation de la présente invention, les verres selon la présente invention ont une température de transformation Tg Selon la présente invention, on entend par ledit verre à faible Tg un verre ayant une faible température de transformation Tg, c'est-à-dire de préférence une Tg au maximum de 595 C. 2889844 - 12 - De préférence, les verres selon la présente invention sont aussi courts que possible, dans une gamme de viscosités de 107'6 à 1013 dPas. Dans ce cas, on entend par l'expression verres courts des verres qui ont une viscosité qui varie fortement à un changement relativement faible de température à l'intérieur d'une certaine gamme de viscosités. De préférence, l'intervalle de températures AT dans lequel la viscosité de ce verre diminue de 10''6 à 1013 dPas, est au maximum de 120 K. La figure 1 montre une courbe de transmission interne d'un verre selon la présente invention selon le verre d'exemple 1. La figure 2 montre la courbe de viscosité d'un verre selon la présente invention selon le verre d'exemple 11. A la figure 1, les lignes verticales montrent l'intervalle de température AT, dans lequel la viscosité de ce verre diminue de 107'6 à 1013 dPas. Dans ce cas, AT est entre 610 et 514 C, c'est-à-dire l'expression qualité interne d'un verre présente invention, on une proportion de bulles et/ou de stries défauts similaires qui est aussi faible que respectivement de préférence, qu'il ne contient pas de tels défauts du tout. Dans ce qui suit, les expressions exempt de X ou exempt d'un composé X signifient respectivement que le verre ne contient essentiellement pas ce composant X, c'est-à-dire qu'un tel composant est seulement présent dans le verre sous forme d'impureté, cependant qu'il n'est pas ajouté à la composition du verre comme composant isolé. Ici, X représente un composant arbitraire, tel que parexemple Na2O. est de 96 K. Par selon la contient et/ou de possible, entend que le verre - 13 - Dans ce qui suit, toutes les données en proportion des composés du verre sont données en % en poids et à base de l'oxyde, sauf indication contraire. Le système de verre basique du verre selon la présente invention est un système de phosphate de niobium, qui est une bonne base pour les propriétés souhaitées. Le verre selon la présente invention a une proportion de P2O5 d'au moins 14 % en poids, de préférence d'au moins 16 % en poids, de manière particulièrement préférée d'au moins 18 % en poids. La proportion de P2O5 est limitée à au plus 31 % en poids, de préférence au plus 28 % en poids, de manière particulièrement préférée au plus 25 % en poids. La proportion minimum mentionnée ne doit pas tomber au-dessous de 14 % en poids, autrement la viscosité/Tg du verre augmenterait trop. La proportion maximum de 31 % en poids ne doit pas être dépassée pour garantir l'indice de réfraction élevé. Le verre selon la présente invention a une proportion de Nb2O5 d'au moins 22 % en poids, de préférence d'au moins 27 % en poids, de manière particulièrement préférée de 30 % en poids. La proportion maximum de Nb2O5 est de 50 % en poids, de préférence au plus de 45 % en poids, de manière préférée au plus de 40 % en poids. La proportion maximum mentionnée de 50 % en poids ne doit pas être dépassée, pour éviter une trop forte réduction du nombre d'Abbe. La proportion minimum ne devrait pas tomber au-dessous de 22 % en poids pour garantir l'indice de réfraction élevé. Le verre selon la présente invention a une proportion de Bi2O3 d'au moins 5 % en poids, de préférence d'au moins 5,5 % en poids, de manière particulièrement préférée d'au moins 6 % en poids. La proportion de Bi2O3 est au plus de 36 % en poids, de - 14 - préférence au plus de 25 % en poids, de manière préférée au plus de 18 % en poids. Bi2O3 contribue au comportement viscosité température souhaité (verre court ) dans la gamme de viscosités de 107'6 à 1013 dPas. En outre, il réduit la Tg et augmente la masse volumique du verre. Le dernier garantit un indice de réfraction élevé. La proportion maximum de 36 % en poids ne devrait pas être dépassée, étant donné que la coloration propre de Bi2O3 du verre aurait un effet trop négatif sur la transmission du verre. Cependant, la proportion ne devrait pas tomber au- dessous de la proportion minimum de 5 % en poids pour garantir la faible Tg en combinaison avec un indice de réfraction élevé du verre selon la présente invention. Le verre selon la présente invention a une proportion de WO3 d'au moins > 10 % en poids, de préférence d'au moins 11 % en poids, de manière particulièrement préférée d'au moins 12 % en poids. La proportion maximum de WO3 est limitée à au plus 25 % en poids, de préférence au plus 21 % en poids, de manière particulièrement préférée au plus 17 % en poids. La proportion maximum mentionnée de 25 % en poids ne devrait pas être dépassée, autrement la viscosité du verre augmenterait trop. La proportion minimum ne devrait pas tomber au-dessous de > 10 % en poids, pour garantir l'indice de réfraction élevé. Le verre selon la présente invention peut contenir une proportion de GeO2 d'au plus 14 % en poids, de préférence d'au plus 10 % en poids, de manière particulièrement préférée d'au plus 7 % en poids. La proportion maximum donnée de 14 % en poids ne devrait pas être dépassée, autrement le verre serait trop cher et par conséquent non économique. Du fait du procédé de production, le verre peut contenir une proportion de SiO2 jusqu'à 2 % en poids. Les verres contenant une proportion de SiO2 d'au plus 2889844 - 15 - 1 % en poids sont plus appropriés; on préfère les verres sans SiO2. SiO2 donne des températures de transition vitreuse augmentées et des viscosités augmentées du verre. En outre, le verre est de préférence exempt de 32O3. 32O3 contenu dans un verre provoque des verres qui deviennent plus longs , ce qui n'est pas non plus préféré selon la présente invention. En outre, pendant le procédé de fusion et de cuisson, il y a tendance à évaporation du composant ajouté, ainsi un ajustement exact de la composition est difficile. De plus, lorsque le verre est chauffé de nouveau par exemple pendant le procédé de pressage, cette évaporation facile peut aussi influer négativement sur la surface du verre et/ou la surface des moules. Les verres selon la présente invention contiennent un oxyde de métal alcalin Li2O en une quantité d'au plus 6 % en poids, de préférence d'au plus 4 % en poids, de manière particulièrement préférée d'au plus Selon un mode de réalisation particulièrement 25 préféré de la présente invention, le verre est exempt de Na2O. Le verre selon la présente invention contient une proportion de K2O d'au plus 6 % en poids, de préférence d'au plus 5 % en poids, de manière particulièrement préférée d'au plus 4 % en poids. Le verre selon la présente invention peut contenir une proportion de K2O d'au moins 0,5 % en poids. Si le verre contient de l'oxyde de césium, celui-ci est contenu en quantités d'au plus 7 % en poids, de préférence d'au plus 6 % en poids. Le verre selon la présente invention peut contenir une 2889844 - 16 proportion de Cs2O d'au moins 0,5 % en poids, de préférence d'au moins 1 % en poids, de manière particulièrement préférée d'au moins 2 % en poids. La somme des oxydes de métaux alcalins dans le verre selon la présente invention est de 2 à 12 % en poids. On préfère au plus 10 % en poids; on préfère particulièrement au plus 9 % en poids. La somme des oxydes de métaux alcalins est au plus de 12 % en poids, tandis que cette valeur ne devrait pas être dépassée, parce qu'autrement l'indice de réfraction d'un tel système de verre diminuerait trop. L'addition des oxydes de métaux alcalins est pour l'optimisation du comportement en fusion, c'est-à-dire qu'ils ont un effet comme agent de flux. En outre, ils contribuent à l'abaissement de la Tg. Pour une régulation flexible du comportement de viscosité température, le verre selon la présente invention peut éventuellement contenir des oxydes de métaux alcalino-terreux (MO), qui sont choisis dans le groupe constitué de MgO, CaO, SrO et/ou BaO. La proportion du composant seul ne doit pas dépasser 6 % en poids. Le verre selon la présente invention peut contenir un ou plusieurs composants de MgO, CaO, SrO ou BaO en une quantité d'au moins 0,5 % en poids, de préférence d'au moins 1 % en poids. La somme des oxydes de métaux alcalino-terreux MO est au plus de 10 % en poids, de préférence est au plus de 7 % en poids et de manière particulièrement préférée est au plus de 6 % en poids. Les alcalino- terreux contribuent à une courbe de viscosité courte. La proportion maximum de 10 % en poids ne devrait pas être dépassée, étant donné que des proportions supérieures dans le verre ont pour résultat une dévitrification, en particulier pendant un re-chauffage. Le verre selon la présente invention peut contenir ZnO dans la gamme entre 0 à au plus 6 % en - 17 - poids, de préférence entre 0 et au plus 4 % en poids, de manière particulièrement préférée entre 0 et au plus 2 % en poids. De manière particulièrement préférée, le verre est exempt de ZnO parce qu'il tend à s'évaporer. Le verre est de préférence exempt de TiO2. Il peut contenir TiO2 en une quantité de 0 à au plus 4 % en poids, de préférence à au plus 3 % en poids, de manière particulièrement préférée à au plus 1,5 % en poids. TiO2 contribue à un indice de réfraction élevé et à une dispersion élevée et peut servir pour l'ajustement de l'état optique. Mais le composant a pour résultat des Tg augmentées et des viscosités augmentées du verre et il influe négativement sur la transmission par absorption dans l'UV. Une quantité de 4 % d'oxyde de titane ne devrait pas être dépassée, parce quece composant peut agir comme agent de nucléation, qui est non souhaité, et par conséquent provoquer une dévitrification. De préférence, la somme des oxydes Nb2O5, WO3 et Bi2O3 est supérieure à 50 % en poids, de préférence supérieure à 55 % en poids, et de manière particulièrement préférée supérieure à 57 % en poids. Avec cette somme, l'indice de réfraction élevé du verre selon la présente invention est garanti. De préférence, le verre selon la présente invention comme verre optique est aussi exempt de composants colorants et/ou optiquement actifs, tels que des composants sensibles au laser. En particulier, le verre selon la présente invention est aussi de préférence exempt de composants qui sont sensibles aux réactions redox, tels que par exemple Ag, et/ou exempt de composants qui sont toxiques et néfastes pour la santé respectivement, tels que par exemple les oxydes de Tl, Te, Be et As. 2889844 - 18 - Dans chaque cas, le verre est exempt de PbO et d'arsenic. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le verre selon la présente invention est aussi de préférence exempt d'autres composants qui ne sont pas mentionnés dans les revendications, c'est-à-dire que selon un tel mode de réalisation, le verre est constitué essentiellement des composants mentionnés. Dans ce cas, l'expression constitué essentiellement de signifie que d'autres composants sont seulement présents comme impuretés; cependant, ils ne sont pas intentionnellement ajoutés à la composition du verre comme composants isolés. Le verre selon la présente invention peut contenir des agents de finition conventionnels en petites quantités. De préférence, la quantité d'agents de finition ajoutés est au plus de 2,0 % en poids, de préférence d'au plus 1,0 % en poids. Comme agent de finition, au moins l'un des composants suivants peut être contenu dans le verre selon la présente invention (en % en poids, en plus de la composition du verre résiduel) . Sb203 0 - 1 et/ou SnO 0 - 1 et/ou SO42 0 - 1 et/ou F- 0 - 1 Egalement, le fluor et les composés contenant du fluor ont tendance à s'évaporer pendant le procédé de fusion et de cuisson et ainsi rendent un ajustement exact de la composition du verre difficile. Par conséquent, de préférence le verre selon la présente invention est aussi exempt de fluor. De préférence, selon la présente invention on ajoute le phosphate au mélange sous la forme d'un 30 35 2889844 - 19 - phosphate complexe . C'est aussi la raison pour laquelle une proportion de phosphate de 31 % en poids au maximum est avantageuse, parce qu'à une proportion supérieure la quantité de phosphates complexes diminue en faveur du P2O5 libre , qui peut provoquer un état, qui conduit à un comportement de fusion incontrôlable et à des effets clairement augmentés d'évaporation et de saupoudrage, allant dans le sens d'une détérioration de la qualité interne. De plus, une quantité augmentée de phosphate libre, c'est-à-dire non complexé, provoque des exigences augmentées pour la sécurité de la technologie de l'opération de production, ce qui augmente les coûts de production. Selon la présente invention, l'expression phosphate complexe signifie que l'on n'ajoute pas de phosphate sous la forme de P2O5 au mélange, mais que des composants comme MO et M2O ne sont pas ajoutés, par exemple, sous la forme d'un oxyde ou d'un carbonate, mais sont plutôt ajoutés au mélange sous forme d'un phosphate, comme par exemple sous la forme d'hydrogénophosphate et/ou métaphosphate de baryum et/ou d'hydrogénophosphate de métal alcalin et/ou métaphosphate de métal alcalin. Ainsi l'aptitude à la production du verre est considérablement améliorée. La tendance au saupoudrage du mélange peut être réduite énormément parce que les phosphates complexes peuvent être humidifiés au contraire du phosphate libre. En outre, la tendance à l'évaporation de la fonte de verre diminue. Ainsi on obtient une homogénéité clairement améliorée de la fonte de verre, qui est reflétée en particulier dans la qualité et l'homogénéité des résultats optiques du verre obtenu. En outre, la présente invention concerne l'utilisation des verres selon la présente invention pour les domaines d'application de cartographie, projection, télécommunications, ingénierie des 2889844 - 20 communications optiques, lecteurs mobiles et technologie des lasers. En outre, la présente invention concerne des éléments optiques, qui comprennent le verre selon la présente invention. Ici, les éléments optiques peuvent être en particulier des lentilles, des surfaces asphériques, des prismes et des éléments de structure compacte. Dans ce cas, selon la présente invention, l'expression élément optique comprend aussi les préformes d'un tel élément optique, comme par exemple des paraisons, des paraisons de précision et analogues. Dans ce qui suit, la présente invention est expliquée en détail par une série d'exemples. Mais la présente invention n'est pas limitée aux exemples mentionnés.EXEMPLES Les exemples suivants montrent des verres préférés selon l'invention et ne devraient pas limiter le champ de protection de celle-ci.Exemple 1: On pèse les matières premières pour les oxydes, un ou plusieurs agents de finition, tels que par exemple Sb2O3, sont ajoutés et ensuite on les mélange bien. On fond le mélange de verre en un agrégat de fusion continu à environ 1100 C et on insuffle des bulles d'oxygène, puis on clarifie (1100 C) et on homogénéise. A une température de coulée d'approximativement 1160 C, le verre peut être coulé et transformé aux dimensions souhaitées. L'expérience a montré que dans l'agrégat continu d'un volume élevé, les températures peuvent être réduites d'au moins environ 100 K et que la matière peut être transformée 2889844 - 21 - par le procédé de pressage proche de la géométrie finale. Tableau 1: Exemple de fusion pour 100 kg de verre calculé (selon le verre 11 d'exemple) Oxyde % en poids Matière Poids (g) première P2O5 20,83 P2O5 8836,2 Ba (H2PO4) 2 voir ci-dessous Ça (H2PO4) 2 voir ci-dessous Li3PO4 voir ci-dessous Nb2O5 32,85 Nb2O5 32 925,5 Bi2O3 14,00 Bi2O3 14 033,5 GeO2 5,00 GeO2 5002,2 Li2O 3,05 Li3PO4 7881,1 K2O 1,02 KNO3 2184,6! Cs2O 5,13 Cs20O3 5931,4! BaO 2,00 Ba (H2PO4) 2 4466,0 CaO 2,00 Ça (H2PO4) 2 14 033,5 Sb2O3 0, 1 Sb2O3 100,4 Somme 100,01 105 162,6Exemple 2: Tableau 2: Il est constitué des exemples des verres selon la présente invention, c'est-à-dire des verres d'exemples 1 à 14 15 20 - 22 -Tableau 2(1) : Verres d'exemples 1 à 7 (les résultats sont fondés sur l'oxyde en % en poids) : Exemple n 1 2 3 4 5 6 7 % en % en $ en $ en $ en $ en $ en poids poids poids poids poids poids poids P205 20,33 20,83 22,83 20,83 21, 62 20,18 20,91 3eO2 6,10 5,00 5,00 5,00 3,00 4,26 6,03 Li2O 3,05 1,02 3, 05 3,05 2,50 2,50 2,82 K20 1,02 3,05 1,02 1,02 1,00 0,98 1,04 0520 5,13 5, 13 5,13 5,00 4,99 5,29 Nb205 38,62 38,62 32,85 32,85 33,85 36,02 37,58 B1203 14,23 12,23 14,00 14,00 14,00 13,68 7,76 MgO BaO 2,03 0 2,00 4,00 5, 00 3,83 4,07 CaO SrO TiO2 W03 14,23 14,03 14,03 14,03 14,03 13,59 14,40I MoO3 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 Sb203 0,41 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0, 10 100,0 100,0 100,0 100,0 100,1 100,14 100,0 E R20 4,07 9,19 9,19 9,19 8, 50 8,47 9,15 E RO 2,03 0,00 2,00 4,00 5,00 3,83 4,07 Nb2O5+W03 67,08 64, 87 60,88 60,88 61,88 63,29 59,73 +B1203 Propriétés nd (7K/h) 1,93628 1, 91301 1,87282 1,88660 1,88576 1,91287 1,88734 vd (7K/h) 20,61 20,46 22,66 22,47 22,29 21,36 22,08 PgF 0,6357 0,6371 0,6271 0,6283 0,6296 0,6332 0, 6302 1Qp9ÉF 0,0277 0,0214 0,0223 0,0233 0,0253 0,0235 aczo, 300 c) 7,06 6, 42 7,88 8,28 7,73 7,55 7,37 [10-6/K] - a(100, 300 c) - 7, 60 [10-6/K] a(20, 70 'c) 5, 87 6, 35 [10-6/K] Tg [ C] 527 570 516 518 532 532 543 p [g/cm3] 4,27 4,1996j4,1896 4,2868',4,2400 4,3247 4,150 AT = [T(t=10''6)120 113 112 117 116 120 [T(11=1013 dPas] [K] SR 1,0 1,0 AR 1,3 1,2 2889844 - 23 - Tableau 2 (2) : Verres d'exemples 8 à 14 (les résultats sont fondés sur l'oxyde en % en poids) : Exemple n 8 9 10 11 12 13 14 % en % en % en % en $ en $ en % en poids poids poids poids poids poids poids P205 20,35 20,34 20,42 20,83 22,84 20,64 19,08 3e02 5,87 5,87 5,94 5,00 5,00 5,00 5,50 Li2O 2,75 2,75 2,78 3,05 3,05 3,05 0,00 1(20 1,01 1, 01 1,02 1,02 1,02 1,02 6,00 Cs20 2,78 3,18 3,62 5,13 5,13 5,13 6,00 Nb205 35,05 34,67 35,14 32,85 32,85 40,82 32,88 Bi203 14,11 14,11 12,44 14,00 14,00 12,23 14,30 MgO 2,00 BaO 3,96 3,96 4,01 2,00 CaO 2,00 SrO 3,00 TiO2 0,32 W03 14,02 14,01 14,20 14,03 14,03 12,03 13,14 MoO3 0,01 0,01 0,0 iSb2O3 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 100,0 100,0 00,0 100,0 100,0 100,0 100,0 iE R20 6,54 6,94 7,42 9,19 9,19 9,19 12,00 RO 3,96 3,96 4,01 4,00 2,00 0,00 3,00 IE Nb205+WO3 63,18 62,79 61,78 60,88 60,87 65,07 60, 33 +Bi203 H Propriétés rid (7K/h) 1,90959 1,90657 1,90546 1,88829 1,87242 1,91967 1,90736 Vd (7K/h) I 21,65 21,74 21,66 22,53 22,65 20,75 21,39 Pg. F 0,6315 0,6310 0,6317 0,62790 0,6280 0,6351 0,6334 APg.F 0,0241 0,0237 0, 0243 0,02210 0,0223 0,0262 0,0256_ _ ac20, 300 c 7,63 7,64 7,61 8,41 7,84 7,16 8,20 [10-6/K] I a(loo, 300 ^c) 7,80 8,64 8,27 [10-6/K] a_20, 70 C) 6, 51 1 [106/K] Tg [ C] 525 525 521 508 515 538 595* p [g/cm3] 4,305 4,30704,2710 4,2508 4,1348 4,1694 4,2279 AT = [T(=107'6) - 120 96 1 113 106,00 T (n=1013 dPas] [K] SR 1,2 1,0 I AR I 1,3 1,2 2889844 - 24 - Les verres selon la présente invention ont une température de transition vitreuse Tg inférieure ou égale à 595 C, peuvent être bien transformés et ont une très bonne résistance vis-à-vis des alcalis (bonne résistance aux alcalis). Les coefficients de dilatation sont dans la gamme bien au-dessous de 9 x 10-6/K, mesurés dans la gamme de températures de 20 jusqu'à 300 C.15 20 25 30 15 20 25 30 - 25 -
La présente invention décrit des verres optiques exempts de plomb et exempts d'arsenic et de préférence exempts de gadolinium et en outre de préférence aussi de fluor pour les domaines d'application de cartographie, projection, télécommunications, ingénierie des communications optiques, lecteurs mobiles et/ou technologie des lasers avec un indice de réfraction de 1,86 <= Nd <= 1,95, un nombre d'Abbe de 19 <= Vd <= 24 et une température de transformation faible, c'est-à-dire inférieure ou égale à 595 degree C et de préférence inférieure ou égale à 550 degree C, ainsi qu'une bonne aptitude à la production et à la transformation et une stabilité de cristallisation. Les verres selon la présente invention à l'intérieur de la gamme de composition suivante (sur la base de l'oxyde en % en poids) contiennent les composants suivants :
R E V E N D I CATI O N S 1. Verre optique exempt d'arsenic et de plomb avec un indice de réfraction nd de 1,86 3. Verre selon la 1 et/ou 2, qui comprend la composition suivante (sur la base de l'oxyde en en poids) . de dilatation a(20, 300 'C) est - 26 - P2O5 16 - 28 Nb2O5 27 - 45 Bi2O3 5 - 25 GeO2 0 -10 Li2O 0, 5 - 4 K2O 0 - 4 Cs2O 0 - 6 MgO 0 - 5 CaO 0 - 5 SrO 0 - 5 BaO 0 -6 ZnO 0 5 TiO2 0 - 3 E oxydes alcalins 3 - 10 E oxydes alcalino-terreux 0 - 7 Agents de finition 0 - 2 conventionnels 4. Verre selon une ou plusieurs des 1 à 3, qui comprend la composition suivante (sur la base de l'oxyde en en poids) . 30 - 27 - P2O5 18 - 25 Nb2O5 30 -40 Bi2O3 6 - 18 GeO2 2 - 7 Li2O 0,7 - 4 K2O 0,5 - 4 Cs2O 0 - 6 MgO 0 - 4 CaO 0 - 4 SrO 0 - 4 BaO 0 - 6 ZnO 0 - 4 TiO2 0 - 1, 5 E oxydes alcalins 3 - 9 jE oxydes alcalino-terreux 0,5 - 6 Agents de finition 0 - 2 conventionnels 5. Verre selon une ou plusieurs des 1 à 4, qui comprend comme agents de finition au moins l'un des composants suivants (en % en poids) . Sb203 0 - 1 et/ou SnO 0 - 1 et/ou SO42- 0 - 1 et/ou iF 6. Verre selon une ou plusieurs des 1 à 5, dans lequel la quantité de Li2O présent dans le verre est 5 3 % en poids. 7. Verre selon une ou plusieurs des 1 à 6, qui est exempt de SiO2 et/ou B2O3 et/ou Na2O et/ou fluor. 2889844 - 28 - 8. Utilisation d'un verre selon une ou plusieurs des 1 à 7 pour les domaines de cartographie, projection, télécommunications, ingénierie des communications optiques, lecteurs mobiles et/ou technologie des lasers. 9. Utilisation d'un verre selon une ou plusieurs des 1 à 8 pour des éléments optiques. 10. Elément optique, comprenant un verre selon une ou plusieurs des 1 à 7. 11. Procédé de production d'un élément optique, comprenant l'étape de pressage de précision d'un verre selon une ou plusieurs des 1 à 7. 20 25 30
C,G
C03,G02
C03C,C03B,G02B
C03C 3,C03B 11,G02B 1
C03C 3/16,C03B 11/00,G02B 1/00
FR2899451
A1
MEUBLE D'ASSISE CONVERTIBLE A MANIEMENT SIMPLIFIE.
20,071,012
La présente invention se rapporte à un meuble d'assise comprenant un corps, une partie d'assise et un dossier, des premières pièces d'armature, sur lesquelles ladite partie d'assise est au moins montée à mobilité verticale limitée et éventuellement aussi à mobilité longitudinale, étant fixées aux parois latérales dudit corps et conférant, audit dossier, un montage à pivotement limité de façon telle qu'il puisse être amené à une position d'assise à inclinaison accentuée, et à une position de confort moins fortement inclinée, un accouplement forcé étant en outre instauré, entre la partie d'assise et le dossier, de telle sorte qu'il s'opère un réglage commun de ladite partie et dudit dossier. Dans des meubles d'assise connus de ce genre, il est possible d'amener le dossier depuis la position d'assise, à inclinaison accentuée, jusqu'à la position de relaxation ou de confort à inclinaison modeste. Dans le même temps, la partie d'assise est légèrement déplacée vers le haut, puis sensiblement davantage en direction du bord antérieur du meuble d'assise. Dans les meubles classiques de ce type, le déplacement, de la position d'assise à la position de confort, s'opère en opposition à la force d'un ressort ou d'un accumulateur de force similaire. Il en résulte notamment que des personnes affaiblies, ou bien également des personnes à faible longueur de buste, ne peuvent procéder au réglage que difficilement. Le passage du meuble, de la position de confort à la position d'assise, a lieu par application de force correspondante à la partie d'assise dudit meuble, de telle sorte que les éléments soient mis en mouvement et retournent, par pivotement, à la position d'assise. En se fondant sur cet état de la technique, l'invention a pour objet de fournir un meuble d'assise du genre considéré, qui puisse être manipulé avec application de force extrêmement modeste, et dans lequel un actionnement simple soit également procuré à des personnes affaiblies ou à des personnes de faible taille corporelle tout en autorisant un agencement structurel notablement simple, avec des moyens structurels simples. Conformément à l'invention, cet objet est atteint par le fait que des deuxièmes pièces d'armature sont fixées au dossier et font saillie en direction de la partie d'assise, des troisièmes pièces d'armature, fixées à ladite partie d'assise, étant articulées sur la région extrême libre desdites -2- deuxièmes pièces, à proximité de la région extrême de ladite partie d'assise qui est tournée vers ledit dossier ; et par le fait que des barrettes de réglage sont fixées aux premières pièces d'armature par leur première extrémité, leur seconde extrémité étant articulée sur la deuxième pièce d'armature considérée, plus précisément avec interposition spatiale entre la zone de fixation de ladite deuxième pièce sur le dossier, et la zone d'articulation des troisièmes pièces d'armature. Conformément à cette réalisation, le dossier est amené de la position d'assise à la position de confort sous l'action d'une force modeste appliquée par un utilisateur, ledit dossier accomplissant alors, avec la deuxième pièce d'armature, une rotation autour de la barrette de réglage fixée dans les premières pièces d'armature. Dans ce cas, la partie d'assise est conjointement animée d'une rotation étant donné qu'elle est articulée, par sa troisième pièce d'armature, sur la deuxième pièce d'armature fixée audit dossier. La réalisation indiquée autorise, moyennant une application de force modeste, un déplacement des éléments depuis la position d'assise jusqu'à la position de confort, puis un retour à ladite position d'assise. Il en résulte qu'également des personnes faibles, ainsi que des personnes à faible longueur corporelle, peuvent manoeuvrer impeccablement le meuble d'assise. Un effet supplémentaire, procuré par cet agencement, permet d'éviter l'effet, jusqu'à présent habituel avec de tels meubles d'assise, consistant en ce que la chemise ou un article d'habillement similaire de l'utilisateur glisse pour ainsi dire, lors d'un passage de la position d'assise à la position de confort, suite à un mouvement relatif entre la partie d'assise et le dossier, car la structure indiquée autorise le déplacement: du dossier sans coulissement notable, vis-à-vis de la partie d'assise, ce qui évite cet "effet de déshabillage" décrit ci-avant. D'une manière particulièrement préférentielle, il est prévu que les deuxièmes pièces d'armature forment un organe basculant dont les extrémités sont articulées sur les troisièmes pièces d'armature et sont fixées au dossier, le coussinet de pivotement dudit organe basculant étant matérialisé par les zones d'articulation des barrettes de réglage. Dans ce cas, de préférence, il est prévu que l'organe basculant soit conçu et agencé de façon telle qu'une position d'équilibre approximative soit instaurée entre la partie d'assise et le dossier. La barrette de réglage, s'étendant à peu près perpendiculairement de la première pièce d'armature à la deuxième pièce d'armature, matérialise -3- quasiment le coussinet de pivotement de l'organe basculant, lequel est formé par ladite deuxième pièce. Moyennant une détermination correspondante de la zone d'articulation de la barrette de réglage sur la deuxième pièce d'armature, en fonction de la contrainte pondérale correspondante imposée, d'une part, par le dossier, et d'autre part par la partie d'assise, il est possible de régler une position dans laquelle ladite partie d'assise et ledit dossier sont maintenus dans une position d'équilibre, de sorte que le déplacement des éléments, vers les deux positions alternatives possibles, peut être exécuté avec application de force extrêmement modeste. De surcroît, un perfectionnement préférentiel consiste en ce que la deuxième pièce d'armature est de réalisation en L, l'une des branches de la configuration en L étant orientée à peu près verticalement sur le dossier, en étant fixée de façon que son extrémité libre pointe vers le plan sur lequel le meuble d'assise se dresse et l'autre branche faisant saillie en direction de la partie d'assise, sachant que la zone d'articulation de la troisième pièce d'armature est façonnée à l'extrémité de ce bras saillant, et que la zone d'articulation de la barrette de réglage est prévue sensiblement au centre dudit bras saillant. Par ailleurs, il est de préférence prévu que la troisième pièce d'armature se présente respectivement comme une platine d'armature fixée à une joue de la partie d'assise et dont la région extrême, tournée vers le dossier, comporte une protubérance qui dépasse vers le haut au-delà du cadre de ladite partie d'assise, et matérialise la zone d'articulation de la deuxième pièce d'armature. Notamment en combinaison avec la barrette de réglage, s'étendant à peu près verticalement à partir des première et deuxième pièces d'armature, ces agencements sont propices au déroulement fonctionnel souhaité. Il peut additionnellement être prévu que la partie d'assise soit guidée, avec mobilité verticale restreinte, dans des guides linéaires du corps du meuble d'assise. Le guidage linéaire peut être orienté verticalement, voire aussi légèrement à l'oblique, de manière à obtenir le mouvement correspondant de la partie d'assise, tant dans le sens de la hauteur que dans une direction horizontale superposée. A cet égard, une variante préférentielle réside dans le fait que la partie d'assise est reliée aux premières pièces d'armature par l'intermédiaire -4- de chaînes à articulations multiples, notamment des chaînes à articulation quadruple, de sorte qu'elle est retenue à coulissements vertical et longitudinal restreints. Il est, de surcroît, préférentiellement prévu que les barrettes de réglage soient articulées sur les premières pièces d'armature. Cela permet de promouvoir le déroulement des mouvements et d'obtenir, en particulier, que la partie d'assise accomplisse un léger coulissement horizontal, également lors du réglage en hauteur, lorsque le meuble d'assise est amené de la position d'assise à la position de confort. Pour obtenir une consignation à demeure dans les positions extrêmes, il est prévu que les troisièmes pièces d'armature soient pourvues de butées de limitation contre lesquelles les deuxièmes pièces d'armature sont appliquées, par des régions partielles dépassant au-delà du dossier, lorsque ledit dossier et la partie d'assise ont été amenés à la position de confort. Pour la même raison, il est prévu que les premières pièces d'armature soient dotées de butées de limitation contre lesquelles une barrette oscillante de la chaîne à articulations multiples porte, respectivement, lorsque les éléments occupent la position d'assise. En vue d'obtenir, dans la position d'assise du meuble, une certaine consignation à demeure pouvant, néanmoins, être surmontée sans grande application de force, l'on a prévu la présence, sur la première pièce d'armature, d'un moyen d'arrêt aisément déclenchable ou neutralisable par une force modeste, qui maintient la partie d'assise verrouillée dans la position d'assise. A cette fin, il est de préférence prévu qu'un ressort de traction à faible action soit interposé, en tant que moyen d'arrêt, entre les première et troisième pièces d'armature. L'invention va à présent être décrite plus en détail, à titre d'exemple nullement limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une représentation avec coupe partielle d'un meuble d'assise, dans la position d'assise ; et la figure 2 montre, de manière similaire, ledit meuble dans la position de confort. Les dessins illustrent un meuble d'assise 1 comprenant un corps 2, un dossier 3 et une partie d'assise 4. Le corps 2, uniquement évoqué sur la représentation, peut être placé sur un plan de contact par l'intermédiaire de -5- piètements 5 et est, de préférence, également muni d'accoudoirs 6. Des premières pièces d'armature 7, sur lesquelles la partie d'assise 4 est montée à mobilité verticale limitée et peut toutefois aussi, le cas échéant, être disposée à coulissement longitudinal limité, sont fixées aux parois latérales dudit corps. En outre, le dossier 3 est lui aussi monté à pivotement limité sur les pièces 7, indirectement par l'intermédiaire d'autres organes de transmission, si bien qu'il peut être amené à une position d'assise à inclinaison accentuée, conformément à la figure 1, ou à une position de confort légèrement inclinée, conformément à la figure 2. Le mouvement de la partie 4 et du dossier 3 a lieu avec accouplement forcé, ce qui implique un réglage commun de ladite partie 4 et dudit dossier 3 dans la mesure où l'utilisateur recourt à des interventions correspondantes. Les pièces d'armature sont toujours, dans leur globalité, agencées par paires. Des deuxièmes pièces d'armature 8, fixées au dossier 3, font saillie en direction de la partie d'assise 4. Des troisièmes pièces d'armature 10, fixées à ladite partie 4, sont articulées par une zone d'articulation 11 sur une région extrême libre 9 dépassant en direction de ladite partie 4. Par ailleurs, des barrettes de réglage 12 sont fixées par leur première extrémité (en partie basse) aux premières pièces d'armature 7, la seconde extrémité (en partie haute) desdites barrettes étant articulée, par une zone d'articulation 13, sur chaque deuxième pièce d'armature 8 considérée, la zone 13 étant spatialement interposée entre la zone de fixation de chaque deuxième pièce 8 sur le dossier 3, et la zone 11 d'articulation sur les troisièmes pièces 10. Chaque barrette 12 s'étend alors pour l'essentiel verticalement, l'extrémité supérieure (zone 13) étant considérablement espacée de chaque première pièce 7, et demeurant également au-dessus du plan sous-tendu par la partie 4. Dans la position d'utilisation, tant le dossier 3, que la partie d'assise 4, se présentent comme des éléments rembourrés, sachant que le rembourrage recouvre les pièces d'armature de façon que celles-ci ne soient pas visibles dans la position d'utilisation. Les deuxièmes pièces d'armature 8 forment, pour ainsi dire, un organe basculant dont les extrémités sont, d'une part, articulées sur les troisièmes pièces d'armature 10 et sont, d'autre part, fixées au dossier 3, le coussinet de pivotement de l'organe basculant ainsi formé étant matérialisé par les zones d'articulation 13 des barrettes de réglage 12. Cet organe basculant est conçu et agencé de façon telle qu'une position d'équilibre approximative s'instaure entre la partie d'assise 4 et le dossier 3. Il en résulte qu'un ajustement du meuble d'assise, pour prendre les deux positions possibles, peut s'effectuer avec application de force extrêmement modeste. Chaque deuxième pièce d'armature 8 est, en particulier, de réalisation en L, l'une des branches de la configuration en L étant orientée à peu près verticalement sur le dossier 3, et étant fixée de façon que son extrémité libre pointe vers le plan sur lequel le meuble d'assise 1 se dresse. L'autre branche fait saillie en direction de la partie d'assise 4, sachant que la zone 11 d'articulation de chaque troisième pièce d'armature 10 est façonnée à l'extrémité de ce bras saillant ; et que la zone 13 d'articulation de chaque barrette de réglage 12 est prévue sensiblement au centre dudit bras saillant. Chaque troisième pièce d'armature 10 revêt respectivement la forme d'une platine d'armature qui est fixée à une joue de la partie d'assise 4 et dont la région extrême, tournée vers le dossier 3, comporte une protubérance 14 dépassant vers le haut au-delà du cadre de ladite partie 4, et matérialisant la zone 11 d'articulation de chaque deuxième pièce d'armature 8. Dans l'exemple de réalisation, la partie 4 est reliée aux premières pièces d'armature 7 par l'intermédiaire de chaînes à articulation quadruple, de sorte qu'elle est retenue à coulissements vertical et longitudinal restreints. Chaque chaîne à articulation quadruple est formée de deux biellettes (pièces 7 et 10), ainsi que de deux barrettes oscillantes 15, 16 qui sont articulées, sur lesdites biellettes, dans des zones respectives d'articulation 17 et 18. Les barrettes de réglage 12 sont, elles aussi, articulées sur les premières pièces d'armature 7 (zone d'articulation 19). Les troisièmes pièces d'armature 10 sont additionnellement pourvues de butées de limitation 20 contre lesquelles les deuxièmes pièces d'armature 8 sont appliquées, par le bras saillant, lorsque le dossier 3 a été amené à la position de confort selon la figure 2. Les premières pièces d'armature 7 sont semblablement dotées de butées de limitation 21 contre lesquelles une barrette oscillante 15 ou 16 de la chaîne à articulation quadruple porte, respectivement, lorsque les éléments occupent la position d'assise selon la figure 1. L'on a additionnellement prévu, sur chaque première pièce d'armature 7, un moyen d'arrêt 22 aisément déclenchable ou neutralisable par une force modeste, qui maintient la partie d'assise 4 légèrement -7-verrouillée dans la position d'assise. Un ressort de traction à faible action est bandé à cette fin, en tant que moyen d'arrêt 22, entre la première pièce 7 et la troisième pièce 10. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées 5 au meuble décrit et représenté, sans sortir du cadre de l'invention
La présente invention a pour objet un meuble d'assise comprenant un corps, une partie d'assise et un dossier, des premières pièces d'armature, conférant audit dossier un montage à pivotement limité de façon telle qu'il puisse être amené à une position d'assise à inclinaison accentuée, et à une position de confort moins fortement inclinée, un accouplement forcé étant en outre instauré, entre la partie d'assise et le dossier.Meuble (1) caractérisé par le fait que des deuxièmes pièces d'armature (8) sont fixées au dossier (3) et font saillie en direction de la partie d'assise (4), des troisièmes pièces d'armature (10), fixées à ladite partie d'assise (4), étant articulées sur la région extrême libre desdites deuxièmes pièces, à proximité de la région extrême de ladite partie d'assise (4) qui est tournée vers ledit dossier (3) ; et par le fait que des barrettes de réglage (12) sont fixées aux premières pièces d'armature (7) par leur première extrémité, leur seconde extrémité étant articulée sur la deuxième pièce d'armature (8) considérée, plus précisément avec interposition spatiale entre la zone de fixation de ladite deuxième pièce sur le dossier (3), et la zone (11) d'articulation des troisièmes pièces d'armature (10).
1. Meuble d'assise (1) comprenant un corps (2), une partie d'assise (4) et un dossier (3), des premières pièces d'armature (7), sur lesquelles ladite partie d'assise (4) est au moins montée à mobilité verticale limitée et éventuellement aussi à mobilité longitudinale, étant fixées aux parois latérales dudit corps (2) et conférant, audit dossier (3), un montage à pivotement limité de façon telle qu'il puisse être amené à une position d'assise à inclinaison accentuée, et à une position de confort moins fortement inclinée, un accouplement forcé étant en outre instauré, entre la partie d'assise (4) et le dossier (3), de telle sorte qu'il s'opère un réglage commun de ladite partie (4) et dudit dossier (3), meuble caractérisé par le fait que des deuxièmes pièces d'armature (8) sont fixées au dossier (3) et font saillie en direction de la partie d'assise (4), des troisièmes pièces d'armature (10), fixées à ladite partie d'assise (4), étant articulées sur la région extrême libre desdites deuxièmes pièces, à proximité de la région extrême de ladite partie d'assise (4) qui est tournée vers ledit dossier (3) ; et par le fait que des barrettes de réglage (12) sont fixées aux premières pièces d'armature (7) par leur première extrémité, leur seconde extrémité étant articulée sur la deuxième pièce d'armature (8) considérée, plus précisément avec interposition spatiale entre la zone de fixation de ladite deuxième pièce sur le dossier (3), et la zone (11) d'articulation des troisièmes pièces d'armature (10). 2. Meuble d'assise selon la 1, caractérisé par le fait que les deuxièmes pièces d'armature (8) forment un organe basculant dont les extrémités sont articulées sur les troisièmes pièces d'armature (10) et sont fixées au dossier (3), le coussinet de pivotement dudit organe basculant étant matérialisé par les zones d'articulation (13) des barrettes de réglage (12). 3. Meuble d'assise selon la 2, caractérisé par le fait que l'organe basculant est conçu et agencé de façon telle qu'une position d'équilibre approximative soit instaurée entre la partie d'assise (4) et le dossier (3). 4. Meuble d'assise selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé par le fait que la deuxième pièce d'armature (8) est de réalisation en L, l'une des branches de la configuration en L étant orientée à-9 peu près verticalement sur le dossier (3), en étant fixée de façon que son extrémité libre pointe vers le plan sur lequel ledit meuble d'assise (1) se dresse ; et l'autre branche faisant saillie en direction de la partie d'assise (4), sachant que la zone (11) d'articulation de la troisième pièce d'armature (10) est façonnée à l'extrémité de ce bras saillant, et que la zone (13) d'articulation de la barrette de réglage (12) est prévue sensiblement au centre dudit bras saillant. 5. Meuble d'assise selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé par le fait que la troisième pièce d'armature (10) se présente respectivement comme une platine d'armature fixée à une joue de la partie d'assise (4) et dont la région extrême, tournée vers le dossier (3), comporte une protubérance (14) qui dépasse vers le haut au-delà du cadre de ladite partie d'assise (4), et matérialise la zone d'articulation (11) de la deuxième pièce d'armature (8). 6. Meuble d'assise selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé par le fait que la partie d'assise (4) est guidée, avec mobilité verticale restreinte, dans des guides linéaires du corps (2) dudit meuble d'assise (1). 7. Meuble d'assise selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé par le fait que la partie d'assise (4) est reliée aux premières pièces d'armature (7) par l'intermédiaire de chaînes à articulations multiples, notamment des chaînes à articulation quadruple, de sorte qu'elle est retenue à coulissements vertical et longitudinal restreints. 8. Meuble d'assise selon l'une quelconque des 1 à 7, 25 caractérisé par le fait que les barrettes de réglage (12) sont articulées sur les premières pièces d'armature (7). 9. Meuble d'assise selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé par le fait que les troisièmes pièces d'armature (10) sont pourvues de butées de limitation (20) contre lesquelles les deuxièmes pièces 30 d'armature (8) sont appliquées, par des régions partielles dépassant au-delà du dossier (3), lorsque ledit dossier (3) et la partie d'assise (4) ont été amenés à la position de confort. 10. Meuble d'assise selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé par le fait que les premières pièces d'armature (7) sont dotées de 35 butées de limitation (21) contre lesquelles une barrette oscillante (15, 16) de la chaîne à articulations multiples porte, respectivement, lorsque les éléments occupent la position d'assise. 11. Meuble d'assise selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé par la présence, sur la première pièce d'armature (7), d'un moyen d'arrêt (22) aisément déclenchable ou neutralisable par une force modeste, qui maintient la partie d'assise (4) verrouillée dans la position d'assise. 12. Meuble d'assise selon la 11, caractérisé par le fait qu'un ressort de traction à faible action est interposé, en tant que moyen d'arrêt (22), entre les première et troisième pièces d'armature (7, 10).
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A47C 1/032