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DISPOSITIF D'INJECTION DE GAZ HAUTE PRESSION DANS UN CYLINDRE DE MOTEUR A COMBUSTION
| 20,070,720 |
Dispositif d'injection de qaz haute pression dans un cylindre de moteur à combustion DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne un dispositif d'injection de gaz haute pression, par exemple de l'air haute pression, dans un cylindre de moteur à combustion interne, par exemple pour un moteur Diesel ou pour un moteur à essence. L'invention concerne plus particulièrement un qui permet io d'obtenir un compromis rapport de tourbillonnement/perméabilité optimisé pour tous les points de fonctionnement du moteur. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Dans les moteurs à combustion interne, qu'il s'agisse des moteurs à essence ou plus particulièrement des moteurs Diesel à injection directe, il est 15 nécessaire, pour assurer un mélange correct entre l'air et le carburant dans le cylindre, d'imposer à l'air un mouvement de rotation dans la chambre de combustion. Ce mouvement de rotation autour d'un axe parallèle à l'axe du cylindre, est caractérisé par le rapport de la vitesse de rotation de l'air dans le cylindre à la vitesse de rotation du moteur. Ce rapport est appelé rapport 20 de tourbillonnement ou, plus généralement swirl . Dans un moteur Diesel à injection directe, un tel rapport de tourbillonnement, nécessaire au moment de la phase d'injection, est particulièrement souhaité pour le fonctionnement du moteur à faible charge. On définit en outre la perméabilité dans un cylindre de moteur à 25 combustion, en particulier de moteur Diesel, comme étant le rapport du débit réellement admis par le moteur sur le débit qui aurait été admis dans les conditions idéales, c'est-à-dire, sans pertes de charge. La perméabilité dépend donc, non seulement de la différence de pression de part et d'autre de la soupape d'admission, mais également de la qualité aérodynamique de la zone de passage vers le cylindre. Généralement, une augmentation du rapport de tourbillonnement est associée à une chute importante de la perméabilité en raison, par exemple, d'une diminution de la section effective de passage à l'admission, d'augmentation de frottement dans l'écoulement de l'air d'admission dû à la turbulence, etc. Le rapport de tourbillonnement s'avère donc coûteux en termes d'énergie consommée. De manière connue, lors du dimensionnement d'un moteur Diesel à lo injection directe on peut choisir une valeur de rapport de tourbillonnement qui représente un compromis sur l'ensemble de la plage de fonctionnement du moteur, avec un ou deux conduits d'admission. Cette valeur de rapport de tourbillonnement ne correspond cependant pas, dans ce cas, à la valeur optimale qui serait nécessaire pour les fortes charges, ni pour les charges 15 faibles. On connaît déjà dans l'état de la technique, des solutions traitant le problème d'optimisation des valeurs de rapport de tourbillonnement et de perméabilité quel que soit le mode de fonctionnement du moteur. La première approche consiste à concevoir des conduits d'admission 20 de formes particulières et/ou munis des dispositifs particuliers favorisant le rapport de tourbillonnement comme le brevet JP2003013741 et le brevet JP58135322 par des jets d'air déviant ou modifiant l'écoulement d'air d'admission. Ainsi, le brevet JP61160519 divulgue un canal d'air haute pression 25 débouchant dans le conduit d'admission d'air, proche de la tulipe de la soupape d'admission. L'air haute pression est injecté en pleine charge du moteur à contre sens du mouvement de rotation de la masse gazeuse dans le conduit d'admission. Cela fait baisser le rapport de tourbillonnement dans le cylindre. A l'inverse, en charge partielle, l'injection d'air est désactivée pour 30 limiter les perturbations aérodynamiques de la masse gazeuse en rotation et favoriser le rapport de tourbillonnement élevé dans le cylindre. Le brevet JP60204920 divulgue un dispositif de déviation par injection d'air haute pression dans le passage d'admission au sein de la culasse en aval du conduit d'admission et en amont du cylindre. Le jet d'air haute pression fait dévier l'air d'admission traversant le passage lors du cycle d'admission en arnont du cylindre dans une direction favorable à l'accroissement du rapport de tourbillonnement dans le cylindre. Cette première approche illustrée par les exemples ci-dessus optimisant les géométries des conduits d'admission en vue d'augmenter le rapport de tourbillonnement, a pour inconvénient d'entraîner un ro accroissement des pertes de charges pénalisantes pour la perméabilité, en comparaison avec une aérodynamique non structurée. En outre, pour être efficace, le canal d'air haute pression doit nécessairement être situé entre le conduit et la face feu de la culasse. Un tel perçage fragilise la culasse et pose des problèmes pour le passage du circuit 15 d'eau de refroidissement. Enfin, des ondes de pression se déplacent dans les conduits d'admission rendant le contrôle précis du rapport de tourbillonnement (fort/faible) dans le conduit plus difficile et hasardeux. La deuxième approche consiste à multiplier les conduits d'admission 20 par cylindre, puis piloter l'admission d'air dans ces conduits de manière à faire évoluer le rapport de tourbillonnement en fonction des besoins de moteur. A titre d'illustration, le brevet JP58122322 divulgue un dispositif qui porte sur un cylindre avec deux conduits d'admission, le premier classique et 25 le second relié à une source d'air comprimé. Les deux conduits sont agencés de manière à ce que les axes des tiges reliées à des têtes de soupapes d'admission respectives forment un angle (aigu sur la figure 3 du brevet JP58122322) dans le plan perpendiculaire à la face feu du piston de manière à faire rentrer en collision les flux venant des deux conduits. Lors de la 30 charge faible du moteur, le cylindre est alimenté de manière classique exclusivement par le premier conduit d'admission avec un rapport de tourbillonnement donné. Le second conduit est activé exclusivement à haut régime (pleine charge) du moteur quand le faible rapport de tourbillonnement dans le cylindre est nécessaire. Le flux d'air comprimé sortant avec une vitesse élevée du second conduit (lors du cycle d'admission) rentre alors en violente collision avec le mélange en rotation issu du premier conduit en réduisant efficacement le rapport de tourbillonnement. Le dispositif vise à améliorer le mélange de la masse gazeuse dans le cylindre. En d'autres termes, la quantité d'air pressurisé rentrant dans le cylindre via le second conduit n'est pas négligeable par rapport à la quantité d'air rentrant via le premier conduit. io Le principal inconvénient de cette deuxième approche est l'encombrement de a zone d'admission du cylindre, le dispositif nécessitant obligatoirement au moins deux conduits d'admission pour son fonctionnement. II est essentiel de noter que les deux approches de l'art antérieur 15 décrites précédemment divulguent des dispositifs agissant lors du cycle d'admission du moteur à combustion interne. De ce fait, toutes ces solutions présentent un important inconvénient commun. Le fait de piloter (par exemple, d'abaisser) le rapport de tourbillonnement pendant sa génération dans le conduit d'admission est assez aléatoire du point de vue de la 20 répétabilité. En effet, le mouvement de rotation formant le rapport de tourbillonnement ne se structure dans le cylindre (et a fortiori dans la chambre de combustion) qu'en fin de cycle d'admission. Il apparaît donc assez aléatoire de contrôler précisément le niveau du rapport de tourbillonnement dans le cylindre généré dans le conduit d'admission en 25 injectant de l'air dans ce dernier avant la fin de la phase d'admission. Une troisième approche issue de l'état de la technique divulgue des dispositifs agissant au cours du cycle de compression. Le brevet US4401072 divulgue un dispositif comprenant un cylindre avec une chambre d'accumulation (18) agencée dans une culasse et reliée 30 au carter (2) du cylindre à l'aide d'un canal (21, 22). Ce dernier débouche dans une zone qui n'est pas celle de la chambre de combustion (7) (colonne 3, ligne 12-14), et est obturé par une soupape (20) d'accumulation. Lors de la première moitié du cycle de compression (colonne 3, lignes 46-63), la soupape (20) d'accumulation libère une masse gazeuse enfermée dans la chambre d'accumulation (18) lors du cycle de compression précédent. Le flux qui en résulte crée un jet sortant du canal (21, 22) et produisant un fort mouvement de rotation de la masse d'air dans le cylindre. Au fur et à mesure de la montée du piston (3) lors du cycle de compression, la pression au-dessus du piston augmente jusqu'à ce qu'elle devienne équivalente à celle dans la chambre (18) d'accumulation. A ce moment le flux de la masse gazeuse provenant de la chambre (18) d'accumulation (et, donc son action io sur la rotation de l'air dans le cylindre) cesse (colonne 4, lignes 2-6). Lors de la deuxième moitié du cycle de compression et jusqu'à l'injection du carburant, le piston (3) pousse la masse d'air à travers la soupape (20) d'accumulation dans la chambre (18) d'accumulation qui se remplit alors de nouveau (colonne 4., lignes 6-10). La soupape (20) d'accumulation se ferme 15 avant l'injection de carburant (colonne 4, lignes 15-18). L'inconvénient majeur de ce dispositif réside dans le fait qu'il ne peut agir sur le mouvement de rotation de la masse d'air dans le cylindre que lors de la première moitié du cycle de compression quant le rapport de tourbillonnement dans la chambre de combustion n'est pas encore 20 complètement structuré. En effet, le dispositif ne prévoit aucune alimentation secondaire extérieure en air de la chambre de combustion qui pourrait être actionnée lors de la deuxième moitié du cycle de compression. De ce point de vue, le dispositif selon le brevet US4401072 est du type auto-réglable sans possibilité d'agir sur le rapport de tourbillonnement à tout moment par 25 une action extérieure. Ainsi, tout contrôle précis du rapport de tourbillonnement structuré à la fin du cycle de compression est exclu. En plus, pour minimiser des pertes énergétiques lors du remplissage de la chambre de (18) d'accumulation pendant la deuxième moitié du cycle de compression, le diamètre du canal (21, 22) doit être non négligeable 30 comparé, par exemple, à celui du port d'admission (9) ou à celui de l'ouverture de la chambre de combustion (7) sur la face feu du piston. Il en résulte immédiatement que le jet sortant du canal (21, 22) dans le carter pendant la première moitié du cycle de compression suivant n'est pas véritablement unidimensionnel. Cela provoque inévitablement une dissipation supplémentaire de Na quantité de mouvement au sein du jet et, donc, une perte énergétique supplémentaire. Un autre exemple est issu du brevet US4685432 qui divulgue un dispositif d'injection de carburant dans la chambre de combustion. Le jet de combustible interagit avec la masse gazeuse en rotation induite à l'aide d'un conduit d'admission hélicoïdal. La vitesse (sa valeur et son vecteur) et la quantité de carburant injecté sont régulées en fonction de l'intensité du io rapport de tourbillonnement présent dans le cylindre en vue d'optimiser la qualité du mélange air/carburant. II ne s'agit donc pas de créer une aérodynamique structurée de grande échelle dans la chambre de combustion. Un autre exemple est issu du brevet JP62214219. Comme 15 précédemment, il s'agit d'optimiser la qualité de mélange air/carburant. Pour atteindre cet objectif, la face feu du piston dispose des quatre canaux dont les ouvertures aboutissent sur les parois internes de la chambre de combustion. Ainsi, lors la phase de compression après l'injection de carburant, le mouvement du piston vers le point mort haut compresse la 20 masse gazeuse entre la face feu du piston et la face feu de la culasse. Une partie de la masse gazeuse pénètre à l'intérieur des quatre canaux et se dirige dans la chambre de combustion en formant les quatre jets haute pression rentrant latéralement dans la chambre de combustion via les ouvertures sur ses parois internes. Ces jets brassant la masse gazeuse à 25 l'intérieur de la chambre de combustion dans le plan parallèle avec l'axe du piston interagissent avec le mouvement de rotation déjà présent dans la chambre de combustion dans un plan perpendiculaire à l'axe du piston. La pression des quatre jets dépend de la vitesse du piston. Ainsi, l'impact de ces quatre jets sur le rapport de tourbillonnement diffère selon la charge du 30 moteur. Notons, qu'il n'y a aucune alimentation extérieure secondaire en air dans le cylindre. De même, le dispositif divulgué ne crée aucun rapport de tourbillonnement mais utilise celui qui existe déjà. Ce rapport de tourbillonnement existant est altéré par les quatre jets latéraux haute pression de manière à augmenter davantage la turbulence dans la chambre de combustion de façon bénéfique pour la qualité de mélange air/carburant. Le dispositif selon JP62214219 est donc du type auto-réglable sans possibilité d'agir sur le rapport de tourbillonnement autrement qu'à travers la vitesse de piston (pour un agencement des canaux donné). Ainsi, tout contrôle précis du rapport de tourbillonnement est exclu. Citons enfin le brevet JP2001271646 qui vise à optimiser la qualité de mélange air/carburant dans une chambre de combustion. Cette dernière io est en forme de cuve avec des parois courbées agencée au sein d'une culasse et reliée avec un carter de cylindre à l'aide d'un passage d'admission principal pourvu de deux canaux auxiliaires. Comme pour le dispositif selon JP62214219 décrit ci-dessus, le dispositif selon le brevet JP2001271646 est du type auto-réglable sans possibilité d'agir sur le rapport de 15 tourbillonnement autrement qu'à travers la vitesse de piston (pour un agencement des canaux donné). Ainsi, tout contrôle précis du rapport de tourbillonnement est exclu. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention a pour but de pallier un ou plusieurs des 20 inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif d'injection de gaz haute pression dans un cylindre de moteur à combustion. A cet effet, le dispositif d'injection de gaz haute pression dans au moins un cylindre de moteur à combustion interne, en particulier de moteur Diesel à injection directe ou de moteur à essence, du type à quatre temps 25 comprenant au moins un conduit d'admission reliant une culasse du moteur à une zone d'admission d'air dans le cylindre obturable par une soupape d'admission, au moins un conduit d'échappement reliant une zone d'échappement 30 du cylindre avec une ligne d'échappement obturable par une soupape d'échappement, un piston relié à un vilebrequin et coopérant avec le cylindre, qui se déplace dans l'axe de symétrie du cylindre le long des parois du carter entre les deux points morts en bas et en haut du cylindre en alternant mouvement descendant et mouvement ascendant et vice versa, une chambre de combustion formée par une cuve agencée dans le corps du piston et ouverte à l'extrémité sur la face feu du piston, un moyen d'injection de carburant dans la chambre de combustion avec un moyen d'activation respectif, une source de gaz, io un canal traversant la culasse pour déboucher sur la face feu de la culasse et reliant la source de gaz avec la face feu de la culasse, un moyen d''activation du jet de gaz provenant de la source de gaz via le canal traversant la culasse dans le cylindre, un moyen de mesure de la position du vilebrequin relié aux moyens 15 d'activation, caractérisé en ce que le moyen d'activation du jet de gaz est déclenché au cours de la deuxième moitié du cycle de compression et en ce que la pression de gaz dans la source de gaz est supérieure à la pression dans la chambre de combustion au moment de déclenchement 20 du moyen d'activation du jet de gaz. Selon une autre particularité, l'axe de symétrie du canal est orienté vers la chambre de combustion. Selon une autre particularité, le moyen d'activation du jet de gaz est déclenché avant le déclenchement du moyen d'activation du moyen 25 d'injection de carburant. Selon une autre particularité, l'approche du piston à une distance prédéterminée du point mort haut identifiée par le moyen de mesure de la position du vilebrequin, déclenche le moyen d'activation du jet de gaz. Selon une autre particularité, l'axe de symétrie du canal est incliné 30 d'un angle a 90 par rapport à l'axe de symétrie du piston. Selon une autre particularité, l'axe de symétrie du canal est formé dans la culasse pour déboucher tangentiellement à la cuve du piston. Selon une autre particularité, l'axe de symétrie du canal est orienté vers la paroi du piston formant la partie latérale périphérique interne de la cuve lorsque le piston se trouve à la distance prédéterminée du point mort. Selon une autre particularité, le canal emprunté par le jet de gaz est 5 le seul lien fluidique entre la source de gaz et le cylindre. Selon une autre particularité, le diamètre du canal est au moins dix fois plus petit que celui de l'ouverture de la cuve sur la face feu du piston. Selon une autre particularité, le moment et/ou la durée de l'injection de gaz est régulé par le moyen d'activation du jet de gaz en fonction de la io pression génératrice du jet. Selon un premier mode de réalisation du dispositif selon l'invention, l'ouverture du canal est disposée dans la culasse de façon que l'axe du jet provenant du canal est orienté dans le sens de rotation de la masse gazeuse dans le cylindre propre à l'architecture du moteur. 15 Selon un deuxième mode de réalisation du dispositif selon l'invention, l'ouverture du canal est disposée dans la culasse de façon que l'axe du jet provenant du canal est orienté dans le sens opposé à celui de rotation de la masse gazeuse dans le cylindre propre à l'architecture du moteur. 20 Selon un troisième mode de réalisation, le dispositif selon l'invention comprend au moins un premier canal dont l'ouverture est disposée dans la culasse de façon que l'axe du jet provenant du premier canal est orienté dans le sens de rotation de la masse gazeuse dans le cylindre propre à l'architecture du moteur, et 25 au moins un deuxième canal dont l'ouverture est disposée dans la culasse de façon que l'axe du jet provenant du deuxième canal est orienté dans le sens opposé à celui de rotation de la masse gazeuse dans le cylindre propre à l'architecture du moteur. Selon une autre particularité, le dispositif selon l'invention comprend 30 un moyen d'allumage de la masse gazeuse dans la chambre de combustion avec un moyen d'activation respectif. i0 L'invention avec ses caractéristiques et avantages ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente en coupe partielle simplifiée une vue de côté 5 (a) et une vue de dessus (b) du premier mode de réalisation du système selon l'invention, la figure 2 représente en coupe partielle simplifiée une vue de côté (a) et une vue de dessus (b) du deuxième mode de réalisation du système selon l'invention. io DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION Les figures 1-2 représentent en coupe partielle une vue de côté (a) et une vue de dessus (b) d'un cylindre de moteur à combustion interne à quatre temps, par exemple, un cylindre de moteur Diesel à injection directe, 15 comprenant de manière classique une culasse (1), un carter (2) de cylindre et un piston (3). Les figures 1-2 ne montrent que les éléments des équipements (1, 2, 3) en rapport direct avec l'objet de la présente invention. En d'autres termes, les vues représentées sur les figures 1-2 sont à considérer comme 20 simplifiées et schématiques, données ici à titre d'illustration. Elles ne présentent en aucun cas l'ensemble des équipements indispensables pour le bon fonctionnement du moteur, par exemple : au moins un conduit d'admission reliant une culasse (1) du moteur à une zone d'admission d'air dans le cylindre obturable par une 25 soupape d'admission, au moins un conduit d'échappement reliant une zone d'échappement du cylindre avec une ligne d'échappement obturable par une soupape d'échappement, un moyen d'injection de carburant dans la chambre de combustion 30 avec un moyen d'activation respectif, 2896273 Il un moyen d'allumage de la masse gazeuse dans la chambre de combustion avec un moyen d'activation respectif, un moyen de mesure de la position angulaire du vilebrequin par rapport à un point de référence, par exemple, un point mort haut, relié 5 aux moyens d'activation, un joint entre la culasse (1) et le carter (2) du cylindre, etc. Au cours des quatre cycles (Admission, Compression, Explosion et détente, Échappement) désormais classiques du fonctionnement de moteur à combustion interne, le piston (3) relié à un vilebrequin et coopérant avec le io cylindre, se déplace dans l'axe de symétrie du cylindre le long des parois du carter (2) entre les deux points morts en bas et en haut du cylindre en alternant mouvement descendant et mouvement ascendant et vice versa. Le corps du piston (3) est muni dans sa partie supérieure d'une cuve (5) ouverte à l'extrémité sur la face feu (Il) du piston (3). Cette cuve (5) dit 15 bol de piston (3) , forme de manière connue (en association avec la face feu (10) de la culasse (1)) une chambre de combustion lorsque le piston (3) se trouve dans son point mort haut à la fin du cycle de compression. Notons que les figures la et 2a représentent le piston (3) lors du cycle de compression à l'approche du point mort haut mais qui n'a pas 20 encore atteint ce point mort haut. Les parois internes de la cuve (5) sont courbées de manière à favoriser la rotation de la masse gazeuse confinée dans la chambre de combustion à la fin du cycle de compression. A titre d'exemple, les figures la, 2a représentent une cuve (5) symétrique par rapport à l'axe de symétrie 25 du piston (3) avec une partie centrale (8) surélevée par rapport à une partie latérale périphérique (7) de manière à ce que la partie latérale périphérique (7) ressemble à un tore implanté dans le corps du piston (3) et ouvert sur la face feu (11) du piston (3). Selon l'architecture choisie, le moteur peut disposer ou non des 30 moyens connus de l'art antérieur favorisant le rapport de tourbillonnement. Ainsi, le rapport de tourbillonnement représenté schématiquement par une flèche en spirale (6) (figure lb, figure 2b) peut être interprétée : soit comme un mouvement de rotation de la masse gazeuse dans la chambre de combustion créé artificiellement par des moyens connus de l'art antérieur agencés dans le moteur pour produire ce mouvement, soit comme un mouvement de rotation de la masse gazeuse dans la chambre de combustion naturellement induit sans aucune intervention des quelconques moyens spécifiques, par le seul mouvement du piston (3). Une source de gaz, par exemple, une source d'air haute pression, est embarquée sur un véhicule et/ou agencée dans le moteur. La pression de gaz dans la source de gaz est avantageusement supérieure à la pression dans la chambre de combustion, par exemple, au cours de la deuxième 1s moitié du cycle de compression. La culasse (1) selon l'invention est munie avantageusement d'un canal (4) ou gicleur, par exemple de forme cylindrique, réalisée, par exemple par perçage de la culasse (1). Le canal (4) traverse la culasse (1) pour déboucher sur la face feu (10) de la culasse (1). Le canal (4) relie la source 20 de gaz avec la face feu (10) de la culasse (1). Le dispositif selon l'invention est muni d'un moyen d'activation du jet (9) de gaz provenant de la source de gaz via le canal (4) traversant la culasse (1) dans le cylindre. Un tel jet (9), par exemple, d'air haute pression, pénétrant dans le cylindre est représenté schématiquement sur les figures 1a 25 et 2a. Bien entendu, la pression de gaz dans la source de gaz est supérieure à la pression dans la chambre de combustion au moment de déclenchement du moyen d'activation du jet (9) de gaz. Le canal (4) emprunté par le jet (9) de gaz est le seul lien fluidique entre la source de gaz et le cylindre. Comme le montrent schématiquement 30 les figures la et 2a, ce lient fluidique fonctionne dans un sens unique, à savoir, de la source de gaz vers le cylindre. La source de gaz n'a pas d'un lien de retour fluidique avec le cylindre. En d'autres termes, la source de gaz est en boucle ouverte avec le cylindre. L'alimentation du jet (9) de gaz avec la pression suffisante s'effectue en régulant le moment et la durée de l'injection de gaz, par exemple, au cours du cycle de compression, par le moyen d'activation du jet (9) de gaz en fonction de la pression génératrice du jet (9). Ce réglage du jet (9) de gaz prend naturellement en compte au moins l'un des paramètres ci-après propres à chaque moteur : ù l'architecture (dimensions, rapports, matériaux utilisés etc.), ù caractéristiques du canal (4) définissant la forme et l'orientation du jet (9) de gaz. Dans une variante de réalisation, la source de gaz peut être munie d'un lien de retour fluidique avec le cylindre, éventuellement en combinaison avec un lien électrique, de manière à ce que la source de gaz soit en boucle fermée avec le cylindre. Le diamètre du canal (4) est plus petit, par exemple au moins dix fois plus petit, que celui du conduit d'admission de manière à ce que la soupape et le conduit d'admission restent le principal moyen de remplissage d'air du cylindre. Le diamètre du canal (4) est aussi plus petit, par exemple au moins dix fois plus petit, que celui de l'ouverture de la cuve (5) sur la face feu (11) du piston (3). De ce fait, l'ouverture du canal (4) sur la face feu (10) de la culasse (1) peut être considérée comme ponctuelle, c'est-à-dire, confinée à un point. Le jet (9) de gaz sortant du canal (4) se présente donc comme uniaxial. En outre, le faible diamètre du canal (4) assure la fragilisation moindre de la culasse (1) comparé aux dispositifs connus de l'art antérieur (par exemple, ceux divulgués dans les brevets JP61160519, US4401072). La durée d'injection de gaz est suffisamment longue pour que la quantité de mouvement provenant du jet (9) de gaz puisse être transmise à la masse gazeuse disposant d'une inertie qui lui est propre pour faire évoluer le rapport de tourbillonnement (6) dans le cylindre. En d'autres termes, le canal (4) selon l'invention est agencé pour que le jet (9) de gaz à sa sortie puisse servir d'un efficace moyen aérodynamique de régulation du mouvement de rotation (6) de la masse gazeuse autour de l'axe de symétrie du piston (3). Le moyen d'activation du jet (9) de gaz est déclenché lorsque le piston (3) est en mouvement ascendant au cours du cycle de compression, par exemple, au cours de la deuxième moitié du cycle de compression. Dans un mode de réalisation, l'approche du piston (3) à une distance prédéterminée du point mort haut identifiée par le moyen de mesure de la position du vilebrequin, déclenche le moyen d'activation du jet (9) de gaz. Dans une variante de ce mode de réalisation, lorsque le piston se trouve à cette distance prédéterminée du point mort haut, l'axe de symétrie du canal (4) est orienté vers la paroi du piston (3) formant la partie latérale périphérique interne (7) de la cuve (5). Ainsi, le jet (9) de gaz pénètre avantageusement dans la partie latérale périphérique (7) de la cuve (5), comme le montrent schématiquement les figures 1 a, 2a, Dans un autre mode de réalisation, le moyen d'activation du jet (9) de gaz est déclenché lors du cycle de compression avant le déclenchement du moyen d'activation du moyen d'injection de carburant. Dans un autre mode de réalisation, l'axe de symétrie du canal (4) est incliné d'un angle a s 90 (figures la, 2a) par rapport à l'axe de symétrie du piston (3). Dans une variante, l'axe de symétrie du canal (4) est orienté vers la chambre decombustion. L'axe de symétrie du canal (4) est formé dans la culasse (1) pour déboucher tangentiellement (avec un angle R = 90 sur les figures lb, 2b) à la cuve (5) du piston (3) de manière à maximiser l'action aérodynamique, c'est- à-dire, la transmission de la quantité de mouvement du jet (9) de gaz à la masse gazeuse en rotation (6) dans la chambre de combustion. Quant à l'orientation du jet (9) de gaz par rapport au sens de rotation (6) de la masse gazeuse dans la chambre de combustion, deux situations sont envisageables. Mode de réalisation n 1 augmentant le rapport de tourbillonnement (figure lb) Dans ce mode de réalisation n 1, l'ouverture du canal (4) est disposée dans la culasse (1) de façon que l'axe du jet (9) provenant du canal (4) est orienté dans le sens de rotation (6) de la masse gazeuse dans le cylindre propre à l'architecture du moteur. En particulier, le jet (9) de gaz pénétrant tangentiellement dans la chambre de combustion y favorise aérodynamiquement le mouvement de rotation (6) de la masse gazeuse. L'activation du dispositif selon l'invention dans ce mode n 1 a lieu à bas régime (charge partielle ou faible) du moteur quand le fort rapport de tourbillonnement dans le cylindre est nécessaire. La durée d'injection d'air io est suffisamment longue pour que le jet (9) de gaz puisse transmettre aérodynamiquement à la masse gazeuse la quantité de mouvement nécessaire pour générer et/ou accroître le rapport de tourbillonnement dans le cylindre. Mode de réalisation n 2 abaissant le rapport de tourbillonnement 15 (figure 2b) Dans ce mode de réalisation n 2, l'ouverture du canal (4) est disposée dans la culasse (1) de façon que l'axe du jet (9) provenant du canal (4) est orienté dans le sens opposé à celui de rotation (6) de la masse gazeuse dans le cylindre propre à l'architecture du moteur. En particulier, le 20 jet (9) de gaz pénétrant tangentiellement dans la chambre de combustion rentre en collision avec la masse gazeuse en y freinant aérodynamiquement son mouvement de rotation (6). L'activation du dispositif selon l'invention dans ce mode n 2 a lieu à haut régime (pleine charge) du moteur quand le faible rapport de 25 tourbillonnement dans le cylindre est nécessaire. La durée d'injection d'air est suffisamment longue pour que le jet (9) de gaz puisse transmettre aérodynamiquement à la masse gazeuse la quantité de mouvement nécessaire pour dégénérer le rapport de tourbillonnement dans le cylindre. Notons que ce sens de rotation (6) de la masse gazeuse dans le 30 cylindre (et a fortiori dans la chambre de combustion) est propre à l'architecture donnée du moteur. Ainsi, le cylindre représenté schématiquement sur la figure 1 avec le sens de rotation (6) de la masse gazeuse contre le sens de l'aiguille de montre et le cylindre représenté schématiquement sur la figure 2 avec le sens de rotation (6) de la masse gazeuse dans le sens de l'aiguille de montre proviennent de deux moteurs différents et ne se confondent donc pas. Autrement dit, pour un moteur donné, le dispositif selon invention peut être régulé : soit exclusivement pour le mode n 1 augmentant le rapport de tourbillonnement, soit exclusivement pour le mode n 2 abaissant le rapport de 10 tourbillonnement. Comme nous l'avons déjà mentionné ci-dessus, le mouvement de rotation formant le rapport de tourbillonnement se structure dans le cylindre à la fin de cycle d'admission. Le déclenchement du dispositif selon l'invention lors du cycle de compression (postérieur au cycle d'admission) fait que le jet 15 (9) de gaz agit aérodynamiquement sur le mouvement de rotation (6) déjà structurée de la masse gazeuse. Il s'agit d'une différence fondamentale avec l'art antérieur (par exemple, le brevet JP 61160519) où l'on agit sur le rapport de tourbillonnement non structuré en aval du cylindre dans le conduit d'admission avant la fin du cycle d'admission. 20 En outre, le dispositif selon l'invention permet d'agir : à partir d'une source assimilable à un point (ouverture du canal (4) sur la face feu (10) de la culasse (1)) sur la masse gazeuse à la fin du cycle de compression quand cette masse gazeuse est confinée dans la chambre de combustion. 25 II s'agit d'une différence fondamentale avec l'art antérieur (par exemple, le brevet US4401072) où l'on agit : à partir d'une source non assimilable à un point (car son diamètre reste comparable, par exemple, à celui de l'ouverture de la chambre de combustion sur la face feu du piston) sur la masse gazeuse dispersée dans tout le volume du cylindre au début du cycle de compression (même à la fin de la première moitié du cycle de compression le volume occupé par la masse gazeuse reste plusieurs fois supérieur au volume de la chambre de combustion). Par conséquent, le dispositif selon l'invention permet avantageusement de contrôler l'augmentation (mode n 1) ou l'abaissement (mode n 2) du rapport de tourbillonnement plus précisément que les dispositifs connus de l'art antérieur. ro II est essentiel de noter que le canal (4) dans la culasse (1) est complètement indépendant du conduit d'admission (non représenté sur les figures). Ainsi, le jet (9) de gaz agit à l'intérieur même du cylindre (et a fortiori dans la chambre de combustion) et n'intervient aucunement en amont de celui-ci. Le dispositif selon l'invention est donc avantageux car il ne crée is aucun obstacle, ni perturbation en amont du cylindre, par exemple dans le(s) conduit(s) d'admission, susceptible de dégrader la perméabilité. En d'autres termes, le dispositif selon l'invention rend avantageusement la régulation du rapport de tourbillonnement indépendante de la régulation de perméabilité. En outre, le dispositif selon l'invention permet avantageusement de 20 compenser les dispersions en termes du rapport de tourbillonnement d'un moteur à l'autre dues aux aléas technologiques propres au processus de la fonderie des culasses (1). En plus, le dispositif selon l'invention permet avantageusement d'assurer un rapport de tourbillonnement homogène dans les cylindres 25 différents du même moteur. En d'autres termes, le dispositif selon l'invention permet de réguler le rapport de tourbillonnement individuellement et/ou de manière indépendante l'un de l'autre dans chaque cylindre du moteur. Un autre avantage du dispositif selon l'invention est de pouvoir générer le rapport de tourbillonnement variable avec un seul conduit 30 d'admission. Cela procure un gain d'espace non négligeable dans la zone d'admission très encombré, par exemple, d'un moteur Diesel. Bien entendu, le dispositif selon l'invention est compatible également avec une architecture du moteur à au moins deux soupapes d'admission par cylindre. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus. to Notamment, bien que l'invention ait été illustrée par un exemple d'utilisation dans un moteur Diesel à injection directe, on comprendra que l'invention puisse également être utilisée dans un moteur essence et, d'une manière plus générale, chaque fois qu'il est souhaitable de créer un rapport de tourbillonnement variable en continu sans pour autant sacrifier la 15 perméabilité, ni modifier les géométries des conduits d'admission et/ou des sièges et/ou des soupapes d'admission. De même, bien que l'invention ait été illustrée par un exemple d'utilisation avec un seul canal débouchant directement sur la face feu de la culasse (1), on comprendra que l'invention puisse également être utilisée 20 dans une configuration comprenant au moins un premier canal selon l'invention dont l'ouverture est disposée dans la culasse (1) de façon que l'axe du jet provenant du premier canal est orienté dans le sens de rotation (6) de la masse gazeuse dans le cylindre propre à l'architecture du moteur, et au moins un deuxième canal selon l'invention dont l'ouverture est 25 disposée dans la culasse (1) de façon que l'axe du jet provenant du deuxième canal est orienté dans le sens opposé à celui de rotation (6) de la masse gazeuse dans le cylindre propre à l'architecture du moteur. Ainsi, en actionnant les jets de gaz à travers ces canaux on peut doser encore plus finement la quantité de mouvement transmis aérodynamiquement par les jets 30 à la masse gazeuse en régulant d'avantage l'accroissement ou l'abaissement du rapport de tourbillonnement dans le cylindre. Cette configuration dite canaux multiples est particulièrement adaptée au moteur avec un seul conduit d'admission par cylindre. Un autre avantage de cette configuration canaux multiples est qu'elle permet la régulation du dispositif selon invention à la fois pour le mode n 1 (augmentant le rapport de tourbillonnement) et pour le mode n 2 (abaissant le rapport de tourbillonnement) ce qui est impossible avec la configuration dite mono canal illustrée sur les figures 1-2. De même, bien que l'invention ait été illustrée par un exemple d'utilisation avec un canal (4) réalisée par perçage de la culasse (1), on comprendra que l'invention puisse également être utilisée dans le cas où le canal (4) est réalisé à l'aide de toute autre technique permettant son agencement dans la culasse (1), par exemple, la fonderie. De même, bien que l'invention ait été illustrée par un exemple d'utilisation avec un canal (4) dont le diamètre reste constant le long de l'axe de symétrie du canal (4), on comprendra que l'invention puisse également être utilisée dans le cas d'un canal dont le diamètre varie le long de l'axe de symétrie du canal (4). De même, bien que l'invention ait été illustrée par un exemple d'utilisation avec un canal (4) cylindrique, on comprendra que l'invention puisse également être utilisée dans le cas d'un canal de forme quelconque. Cette forme peut, par exemple, être axisymétrique ou non axisymétrique. Les sections du canal peuvent présenter des contours fermés quelconques (cercle, ovale, parallélogramme, trapèze etc). Enfin, bien que l'invention ait été illustrée par un exemple d'utilisation avec un canal (4) produit en une seule pièce, on comprendra que l'invention puisse également être utilisée dans le cas où le canal (4) est composé en plusieurs segments et/ou pièces de formes et diamètres variés. Par exemple, le segment du canal sortant sur la face feu (10) de la culasse (1) peut être agencée en forme d'une buse pour augmenter la vitesse de sortie du jet (9) de gaz
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Dispositif d'injection de gaz dans un cylindre de moteur comprenant un conduit d'admission,un piston,une chambre de combustion formée par une cuve dans le corps du piston ouverte à l'extrémité sur la face feu du piston,une source de gaz,un canal traversant la culasse pour déboucher sur la face feu de la culasse et reliant la source de gaz avec la face feu de la culasse,un moyen d'activation du jet de gaz dans le cylindre,caractérisé en ce que le moyen d'activation du jet de gaz est déclenché au cours de la deuxième moitié du cycle de compression eten ce que la pression de gaz dans la source de gaz est supérieure à la pression dans la chambre de combustion au moment de déclenchement du moyen d'activation du jet de gaz.
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1. Dispositif d'injection de gaz haute pression dans au moins un cylindre de moteur à combustion interne, en particulier de moteur Diesel à injection directe ou de moteur à essence, du type à quatre temps comprenant au moins un conduit d'admission reliant une culasse (1) du moteur à une zone d'admission d'air dans le cylindre obturable par une soupape d'admission, au moins un conduit d'échappement reliant une zone d'échappement io du cylindre avec une ligne d'échappement obturable par une soupape d'échappement, un piston (3) relié à un vilebrequin et coopérant avec le cylindre, qui se déplace dans l'axe de symétrie du cylindre le long des parois du carter (2) entre les deux points morts en bas et en haut du cylindre en alternant 15 mouvement descendant et mouvement ascendant et vice versa, une chambre de combustion formée par une cuve (5) agencée dans le corps du piston (3) et ouverte à l'extrémité sur la face feu (11) du piston (3), un moyen d'injection de carburant dans la chambre de combustion 20 avec un moyen d'activation respectif, une source de gaz, un canal (4) traversant la culasse (1) pour déboucher sur la face feu (10) de la culasse (1) et reliant la source de gaz avec la face feu (10) de la culasse (1), 25 un moyen d'activation du jet (9) de gaz provenant de la source de gaz via le canal (4) traversant la culasse (1) dans le cylindre,un moyen de mesure de la position du vilebrequin relié aux moyens d'activation, caractérisé en ce que le moyen d'activation du jet (9) de gaz est déclenché au cours de la deuxième moitié du cycle de compression et en ce que la pression de gaz dans la source de gaz est supérieure à la pression dans la chambre de combustion au moment de déclenchement du moyen d'activation du jet (9) de gaz. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'axe de symétrie du canal (4) est orienté vers la chambre de combustion. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen d'activation du jet (9) de gaz est déclenché avant le déclenchement du moyen d'activation du moyen d'injection de carburant. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'approche du piston (3) à une distance prédéterminée du point mort haut 1s identifiée par le moyen de mesure de la position du vilebrequin, déclenche le moyen d'activation du jet (9) de gaz. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'axe de symétrie du canal (4) est incliné d'un angle a s 90 par rapport à l'axe de symétrie du piston (3). 20 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'axe de symétrie du canal (4) est formé dans la culasse (1) pour déboucher tangentiellement à la cuve (5) du piston (3). 7. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que l'axe de symétrie du canal (4) est orienté vers la paroi du piston (3) formant la partie 25 latérale périphérique interne (7) de la cuve (5) lorsque le piston (3) se trouve à la distance prédéterminée du point mort. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le canal (4) emprunté par le jet (9) de gaz est le seul lien fluidique entre la source de gaz et le cylindre. 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le diamètre du canal (4) est au moins dix fois plus petit que celui de l'ouverture de la cuve (5) sur la face feu (11) du piston (3). 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce 5 que le moment et/ou la durée de l'injection de gaz est régulé par le moyen d'activation du jet (9) de gaz en fonction de la pression génératrice du jet (9). 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que l'ouverture du canal (4) est disposée dans la culasse (1) de façon que l'axe du jet (9) provenant du canal (4) est orienté dans le sens de rotation (6) io de la masse gazeuse dans le cylindre propre à l'architecture du moteur. 12. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que l'ouverture du canal (4) est disposée dans la culasse (1) de façon que l'axe du jet (9) provenant du canal (4) est orienté dans le sens opposé à celui de rotation (6) de la masse gazeuse dans le cylindre propre à l'architecture 15 du moteur. 13. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un premier canal dont l'ouverture est disposée dans la culasse (1) de façon que l'axe du jet provenant du premier canal est orienté dans le sens de rotation (6) de la masse gazeuse dans le cylindre 20 propre à l'architecture du moteur, et en ce qu'il comprend au moins un deuxième canal dont l'ouverture est disposée dans la culasse (1) de façon que l'axe du jet provenant du deuxième canal est orienté dans le sens opposé à celui de rotation (6) de la masse gazeuse dans le cylindre propre à l'architecture du moteur. 25 14. Dispositif selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'allumage de la masse gazeuse dans la chambre de combustion avec un moyen d'activation respectif.
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COMPOSITION PHARMACEUTIQUE ORODISPERSIBLE POUR ADMINISTRATION OROMUCOSALE OU SUBLINGUALE D'AGOMELATINE
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-1- La présente invention a pour objet une nouvelle forme pharmaceutique orodispersible solide enrobée pour l'administration par voie orale, oromucosale ou sublinguale d'agomélatine. L'agomélatine ou N-[2-(7-méthoxy-l-naphthyl)éthyl]acétamide présente des propriétés pharmacologiques intéressantes : c'est un agoniste sélectif des récepteurs du système mélatoninergique et d'autre part un antagoniste du récepteur 5-HT2c, ce qui lui confère une activité dans le système nerveux central. L'agomélatine peut être administré par voie orale sous forme de comprimés à libération immédiate à avaler avec un demi-verre d'eau. Ces comprimés d'agomélatine sont utiles, notamment pour le traitement de la dépression majeure, des dépressions saisonnières, des troubles du sommeil, des pathologies cardiovasculaires, des pathologies du système digestif, des insomnies et fatigues dues aux décalages horaires, des troubles de l'appétit et de l'obésité, et de l'ensemble des pathologies liées à un dérèglement des rythmes circadiens. Des études pharmacocinétiques chez l'homme ont montré que la biodisponibilité de l'agomélatine par voie orale est faible par rapport à la voie parentérale et varie pour un 15 même individu et d'un individu à l'autre. Aussi, la biodisponibilité faible de l'agomélatine ainsi que les variations des concentrations inter et intra-individuelles ont conduit à rechercher une nouvelle formulation permettant de remédier à ces inconvénients. Une composition pharmaceutique solide orodispersible d'agomélatine décrite dans la demande de brevet EP1427724 a ainsi été mise au point 20 contenant de lagomélatine et des granules consistant en lactose et amidon séchés par co-atomisation et commercialisés sous l'appellation STARLAC . Cette composition pharmaceutique permet d'obtenir des comprimés ayant une très bonne aptitude à se désagréger en bouche, en respectant les critères d'orodispersibilité. Les comprimés orodispersibles permettent de délivrer le principe actif dans la cavité orale. La dissolution 25 du principe actif dans la salive puis l'absorption par les muqueuses de la cavité orale et le passage rapide dans le sang permettent de contourner la dégradation présystémique. Ainsi, la biodisponibilité est très nettement améliorée avec des variabilités beaucoup plus faibles et une apparition rapide du principe actif dans le sang. Pour une absorption optimale à -2- travers les muqueuses de la cavité orale, le comprimé peut être placé spécifiquement sous la langue afin de délivrer le principe actif au niveau de la muqueuse sublinguale, considérée comme la muqueuse la plus perméable de la cavité orale. Par ailleurs, les formes pharmaceutiques orodispersibles sont reconnues pour améliorer la 5 compliance et le confort du patient grâce à leur disparition rapide de la cavité orale sans besoin de liquide et sans difficulté pour avaler. Cependant, il est rapidement apparu que cette formulation présentait un inconvénient provenant du principe actif utilisé, l'agomélatine, qui provoque une sensation irritante prononcée au niveau des muqueuses de la cavité orale. 10 Lorsque la voie sublinguale est spécifiquement ciblée, cet effet piquant est exacerbé en raison de concentrations locales élevées en agomélatine, ce qui se traduit par une très mauvaise acceptabilité par le patient. L'utilisation de composés gustatifs répondant aux 5 descripteurs sucré, salé, acide, amer et umami n'est pas susceptible de modifier une perception douloureuse de type irritation puisque 15 les deux systèmes chimiosensibles responsables de la transmission du goût et de l'irritation sont anatomiquement et physiologiquement différents (FRANCK et RABIN, Nose and Throat Journal, 1989, 68, 291-296). Les moyens connus de l'homme de l'art pour masquer la sensation irritante provoquée par un produit destiné à se dissoudre dans la salive sont très limités : (i) utilisation 20 d'anesthésiques locaux (WO 9915171), (ii) utilisation de molécules capables d'interagir avec les récepteurs situés sur les terminaisons nerveuses responsables des sensations irritantes (RAISINGHANI et PREMKUMAR, Pain, 2005, 113, 123-133), (iii) désensibilisation des terminaisons nerveuses en assurant la libération programmée (en durée et en quantité) de produits irritants à partir de formes pharmaceutiques destinées à 25 être maintenue dans la cavité orale pendant un temps prolongé (US 5762963). Ces différentes approches présentent cependant des inconvénients. En effet, l'utilisation d'anesthésiques locaux ou de molécules capables d'interagir avec les récepteurs impliqués dans la sensation irritante n'est pas satisfaisante puisque ces composés comportent des propriétés pharmacologiques intrinsèques non recherchées. Par ailleurs, une stratégie 30 reposant sur la désensibilisation n'est pas compatible avec l'obtention d'une composition -3- pharmaceutique orodispersible (désagrégation in vitro inférieure à 3 minutes), c'est-à-dire qui se désagrège dans la cavité buccale en moins de 3 minutes, et de préférence en moins d'une minute. La Demanderesse a présentement mis au point une nouvelle composition pharmaceutique permettant de pallier le problème irritant du principe actif tout en permettant d'obtenir une formulation orodispersible délivrant le principe actif par voie sublinguale ou oromucosale, et sans association avec un anesthésique local ou avec un autre composé pharmacologiquement actif. Plus particulièrement, la présente invention concerne une composition pharmaceutique solide constituée : * d'un noyau central contenant de l'agomélatine et des excipients permettant d'obtenir une formulation orodispersible, * d'un enrobage orodispersible. Préférentiellement, la présente invention concerne une composition pharmaceutique solide constituée : * d'un noyau central contenant de l'agomélatine et des excipients permettant d'obtenir une formulation orodispersible par un procédé de compression en utilisant un diluant, un lubrifiant et éventuellement un agent d'écoulement et un agent désintégrant ; plus particulièrement, le diluant utilisé est à base de granules obtenues par co-atomisation de lactose et d'amidon et commercialisés sous l'appellation STARLAC , * et d'un enrobage orodispersible de poudre à base d'un diluant, d'un lubrifiant, éventuellement d'un agent d'écoulement, éventuellement d'un agent désintégrant et éventuellement d'un agent désensibilisant dilué dans l'enrobage. La composition pharmaceutique solide selon l'invention est un comprimé préparé par un procédé d'enrobage par compression d'une couche de poudre orodispersible autour d'un noyau central orodispersible. Le procédé d'enrobage par compression est déjà décrit dans le cas de comprimés non orodispersibles dans le but de concevoir des formes à libération prolongée : comprimés à noyau central ou comprimés multicouches (ABDUL et PODDAR, Journal of Controlled Release, 2004, 97, 393-405). Dans le cas de comprimés à 2894475 -4- noyau central, l'enrobage par compression nécessite d'utiliser un noyau central suffisamment résistants pour supporter l'étape d'enrobage. Ce procédé d'enrobage n'est a priori pas recommandé dans le cas de noyaux orodispersibles démontrant généralement une résistance à l'écrasement modérée et une friabilité non négligeable. Dans le cas de la 5 présente invention, il est possible d'enrober par compression le noyau central sans aucune difficulté, en utilisant une presse à comprimer industrielle conventionnelle adaptée à l'enrobage par compression. La présente invention concerne donc également le procédé d'obtention du comprimé orodispersible solide à noyau central caractérisé en ce que les constituants du noyau sont 10 mélangés puis compressés, puis les constituants de la couche d'enrobage sont mélangés et l'enrobage effectué par compression du mélange de poudre obtenu autour des noyaux. Préférentiellement, l'agent désensibilisant utilisé selon l'invention sera de l'acide citrique. D'autres agents tels que le menthol, l'acide aspartique ou le salicylate de méthyle peuvent être employés. 15 Le diluant préféré utilisé pour le noyau central et la couche d'enrobage et conférant la propriété orodispersible selon l'invention est constitué de granules à base de lactose et amidon séchés par co-atomisation. D'autres diluants peuvent être utilisés, éventuellement en association avec des désintégrants, pourvu qu'ils confèrent des propriétés orodispersibles avec une dureté suffisante et une faible friabilité. 20 L'agent lubrifiant, l'agent d'écoulement et éventuellement l'agent désintégrant sont choisis parmi les classes respectives de ces différents excipients. Préférentiellement, l'agent lubrifiant est le stéarate de magnésium ou le sodium stéaryl fumarate. La Demanderesse a alors trouvé que la composition pharmaceutique selon l'invention conserve son caractère orodispersible avec une très bonne aptitude à se désagréger en 25 bouche, ce qui n'était a priori pas envisageable pour une composition pharmaceutique enrobée. En particulier, la composition pharmaceutique selon l'invention permet d'obtenir une désagrégation dans la cavité orale en moins de 3 minutes, et plus préférentiellement en moins d'une minute, sans autoriser une libération programmée capable de jouer sur les 2894475 -5- mécanismes de désensibilisation. Mais de façon surprenante, la composition pharmaceutique orodispersible selon l'invention permet d'obtenir une très bonne acceptabilité du principe actif en limitant l'aspect irritant, tout en permettant une dissolution du principe actif dans la salive et un passage rapide dans le sang. 5 La composition pharmaceutique selon l'invention, administrée par voie sublinguale a montré également une excellente capacité à réduire la sensation irritante provoquée par le principe actif, et donc une excellente acceptabilité par le patient. L'administration ainsi réalisée permet de limiter l'effet de premier passage hépatique, donc d'augmenter la biodisponibilité du principe actif et de diminuer la variation inter-individuelle observée 10 avec les compositions pharmaceutiques classiques d'agomélatine destinées à l'administration entérale. Les compositions pharmaceutiques selon l'invention sont préférentiellement caractérisées en ce qu'elles contiennent, par rapport au poids total du comprimé : - de 0,02% à 5% en poids d'agomélatine 15 - de 70% à 99,88 % en poids de STARLAC - de 0,1 % à 3 % de stéarate de magnésium. Encore plus particulièrement, les compositions pharmaceutiques selon l'invention contiennent, par rapport au poids total du comprimé : - de 0,02% à 5% en poids d'agomélatine 20 - de 70% à 99,88 % en poids de STARLAC - de 0,1 % à 3 % de stéarate de magnésium - de 0,5 % à 5 % en poids d'un agent désensibilisant, préférentiellement l'acide citrique, et préférentiellement entre 1 % et 3 %. Elles contiendront éventuellement : 25 - un agent lubrifiant autre que le stéarate de magnésium comme par exemple 0,1% à 3% en poids de stéaryl-fumarate de sodium, préférentiellement de 0,5 % à 1,5% ; - un agent d'écoulement comme la silice colloïdale par exemple, de 0,1 % à 3 % en poids, préférentiellement de 0,2 % à 1 % ; - 0,01 % à 5 % en poids d'un ou plusieurs édulcorants, préférentiellement de 0,1 % à 1 %. -6- En outre, les compositions pharmaceutiques selon l'invention pourront contenir des composés aromatisant et des substances colorantes. La posologie utile est adaptable selon la nature et la sévérité de l'affection, la voie d'administration ainsi que l'âge et le poids du patient. Cette posologie varie de 0,1 mg à 5 1 g par jour en une ou plusieurs prises. Les exemples suivants illustrent l'invention mais ne la limitent en aucune façon : EXEMPLE 1, Formulation : Comprimé terminé à 320 mg Constituants Quantité (mg) Noyau central 1 Agomélatine Starlac 67,65 Sodium stéaryl fumarate 1,35 Enrobage 7,5 Acide citrique anhydre broyé Starlac 238,75 Acesulfam potassium 2,5 Sodium stéaryl fumarate 1,25 lo EXEMPLE 2 Formulation : Comprimé terminé à 350 mg Constituants Quantité (mg) Noyau central 1 Agomélatine Starlac 48,75 Stéarate de magnésium 0, 25 Enrobage 10 Acide citrique anhydre broyé Starlac 282 Aspartam 3 Acesulfam potassium 3 Stéarate de magnésium 2 2894475 -7- Le noyau central est préparé par mélange des constituants suivi d'une compression directe. La dureté des noyaux des exemples 1 et 2 est environ égale à 15 newtons avec une friabilité inférieure à 1%. Les constituants de la couche d'enrobage sont mélangés puis l'enrobage est effectué par compression du mélange de poudre obtenu autour des noyaux. Les comprimés enrobés des exemples 1 et 2 ont une dureté cible de 40 newtons et une friabilité autour de 1%. Les temps de désagrégation in vitro sont inférieurs à 3 minutes (Pharmacopée Européenne)
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L'invention a pour objet une composition pharmaceutique solide orodispersible solide enrobée pour l'administration par voie orale, oromucosale ou sublinguale d'agomélatine.
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1- Composition pharmaceutique solide orodispersible enrobée d'agomélatine caractérisée en ce qu'elle comprend - un noyau central contenant de lagomélatine et des excipients permettant d'obtenir 5 une formulation orodispersible, - un enrobage orodispersible. Composition pharmaceutique selon la 1 caractérisée en ce que le noyau central contient un diluant. 3- Composition pharmaceutique selon la 2 caractérisée en ce que le diluant 10 utilisé dans le noyau central est à base de granules obtenues par co-atomisation de lactose et d'amidon. 4-Composition pharmaceutique selon la 1 caractérisée en ce que l'enrobage orodispersible contient un diluant. 5- Composition pharmaceutique selon la 4 caractérisée en ce que le diluant 15 utilisé dans l'enrobage est à base de granules obtenues par co-atomisation de lactose et d'amidon. 6- Composition pharmaceutique selon la 1 caractérisée en ce que l'enrobage orodispersible contient un agent désensibilisant. 7- Composition pharmaceutique selon la 6 caractérisée en ce que l'agent 20 désensibilisant utilisé est l'acide citrique. 2894475 -9- Composition pharmaceutique selon la 1 caractérisée en ce qu'elle comprend, par rapport au poids total de la composition : - de 0,02% à 5% en poids d'agomélatine - de 70% à 99,88 % en poids de STARLAC - de 0,1 % à 3 % de stéarate de magnésium. 9- Composition pharmaceutique selon la 1 caractérisée en ce qu'elle comprend, par rapport au poids total de la composition : - de 0,02% à 5% en poids d'agomélatine - de 70% à 99,88 % en poids de STARLAC - de 0,1 % à 3 % de stéarate de magnésium - de 0,5 % à 5 % en poids d'un agent désensibilisant. 10- Composition pharmaceutique selon la 1 caractérisée en ce qu'elle comprend un ou plusieurs lubrifiants, et également un agent d'écoulement, et un ou plusieurs édulcorants. 11- Composition pharmaceutique selon la 1 caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme de comprimé à noyau central. 12- Procédé d'obtention de la composition pharmaceutique selon la 11 caractérisé en ce que les constituants du noyau sont mélangés puis compressés par compression directe, puis les constituants de la couche d'enrobage sont mélangés et l'enrobage effectué par compression du mélange de poudre obtenu autour des noyaux. 13- Utilisation de granules consistant en lactose et amidon séchés par co-atomisation et d'acide citrique dans la fabrication de l'enrobage des compositions solides orodispersibles à noyau central d'agomélatine selon la 1 se délitant en bouche en moins de trois minutes et de préférence en moins d'une minute.- 10- 14- Composition pharmaceutique solide orodispersible à noyau central d'agomélatine, selon l'une des 1 à 11, utile pour le traitement de la dépression majeure, des dépressions saisonnières, des troubles du sommeil, des pathologies cardiovasculaires, des pathologies du système digestif, des insomnies et fatigues dues aux décalages horaires, des troubles de l'appétit et de l'obésité et de l'ensemble des pathologies liées à un dérèglement des rythmes circadiens.
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A61K 31/165,A61K 9/20,A61P 1/00,A61P 9/00,A61P 25/00
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ENSEMBLE A PORTE COULISSANTE ET CAMION CORRESPONDANT.
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La présente invention concerne un ensemble à porte coulissante d'une enceinte, du type comprenant une porte et une glissière de guidage de la porte entre une position de fermeture d'une enceinte et une position d'ouverture de cette enceinte, la glissière étant adaptée pour être montée sur un encadrement de support délimitant l'enceinte. De tels ensembles peuvent s'appliquer notamment à des carrosseries de camions ou à des conteneurs. De tels dispositifs sont couramment montés sur deux rails fixes, l'un solidaire du plafond de l'enceinte, l'autre solidaire du plancher de l'enceinte. Généralement, un troisième rail monté sur la paroi extérieure de l'enceinte sert de guidage à un galet monté sur la face intérieure de la porte. Or, de tels dispositifs présentent l'inconvénient d'une forte contrainte de dimensionnement et de positionnement. En effet, une telle porte, sur un camion, ne peut être montée au voisinage du passage de roues. De même, la hauteur de la porte est imposée puisque les rails sont prévus sur la structure du camion, l'un au plafond de l'enceinte et l'autre au plancher. De plus, le troisième rail monté sur la paroi extérieure de l'enceinte est inesthétique et augmente encore la complexité du montage d'une porte sur une enceinte. Le but de l'invention est de résoudre ce problème, en apportant une solution avec un dimensionnement et un positionnement plus adaptables. A cet effet, l'invention a pour objet un ensemble à porte coulissante du type précité, caractérisé en ce que la glissière est télescopique et en ce qu'une première extrémité de la glissière, située du côté de l'ouverture de la porte, est adaptée pour être déplacée entre une position escamotée à l'intérieur de l'enceinte et une première position déployée à l'extérieur de l'enceinte dans laquelle la porte peut être déplacée entre lesdites positions de fermeture et d'ouverture. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention: 2891571 2 - la porte est montée sur une huisserie, adaptée pour être insérée dans l'encadrement de support, - l'huisserie est monobloc et asymétrique par rapport au plan général de l'encadrement de support, - ladite première extrémité de la glissière est articulée à une extrémité d'une bielle dont l'autre extrémité est montée sur une tige perpendiculaire à la glissière et portée par l'huisserie, - la bielle est adaptée pour autoriser par un mouvement en rotation une deuxième position déployée de la glissière dans laquelle l'angle formé par la glissière et le plan général de l'encadrement est réduit par rapport à l'angle formé dans ladite première position déployée, - la bielle a une forme générale en C, - la seconde extrémité de la glissière, située du côté de la fermeture de la porte, est montée sur un axe de rotation perpendiculaire à la glissière et situé à l'intérieur par rapport au plan général de l'encadrement, - ladite seconde extrémité de la glissière est montée rotative et coulissante sur ledit axe de rotation, un patin monté dans ladite seconde extrémité de la glissière est adapté pour transmettre les efforts de la glissière à l'axe de rotation, - il comporte un rail de guidage monté sur la porte côté intérieur de l'enceinte, et coulissant sur un galet adapté pour être relié à l'encadrement, - le galet est porté par une seconde bielle montée sur ladite tige, - un moyen de blocage débrayable monté sur le rail de guidage est adapté pour prendre appui sur le galet en position d'ouverture de la porte. L'invention a également pour objet un camion, caractérisé en ce qu'il comprend une structure portant une enceinte, une entrée délimitée dans une paroi de l'enceinte par un encadrement de support, et un ensemble à porte coulissante tel que défini ci-dessus, l'huisserie étant insérée et fixée dans l'encadrement de support. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue de l'intérieur en perspective d'un ensemble à porte coulissante suivant l'invention, en position de début d'ouverture de la porte; - la figure 2 est une vue correspondante de l'extérieur de l'ensemble; - la figure 3 est une vue de face de l'intérieur de l'ensemble en position d'ouverture de la porte; la figure 4 est une vue de dessus de l'objet de la figure 3; - les figures 5 et 6 sont des vues en coupe selon respectivement les plans V-V et VI-VI de la figure 4; - la figure 7 est une vue de l'extérieur en perspective du montage de la glissière côté fermeture; - la figure 8 est une vue de détail de la glissière en perspective; - les figures 9 et 10 sont des vues de détail de l'encadrement de support; - la figure 11 représente un détail de la partie inférieure de l'ensemble; - les figures 12 et 13 sont des vues schématiques de dessus de l'ensemble, respectivement en positions de fermeture et de début d'ouverture et en position d'ouverture de la porte; et - les figures 14 et 15 sont des vues schématiques de dessous de l'ensemble, respectivement en positions de fermeture et de début d'ouverture et en position d'ouverture de la porte. L'ensemble à porte coulissante 1 représenté sur les dessins est destiné à équiper un encadrement de support rectangulaire 2 intégré dans une paroi verticale 3 (figures 12 à 15) d'une enceinte, par exemple d'un camion. La paroi 3 définit un côté intérieur I et un côté extérieur E par référence à l'enceinte. L'ensemble 1 comprend essentiellement une huisserie rigide 4 sur laquelle est montée une porte coulissante 5 portée par une glissière 6 télescopique supérieure horizontale. Cette glissière est elle-même portée par deux bielles 7A et 7B superposées en forme de C, formant liaison entre la glissière 6 et une tige verticale 9 montée verticalement dans un montant de l'huisserie 4. La tige 9 définit le côté ouverture, le côté opposé étant le côté fermeture, par référence aux mouvements de la porte. La glissière 6 est également montée rotative et coulissante sur l'huisserie 4 par son extrémité côté fermeture. Au bas de la porte 5 (figures 14 et 15), une bielle 11 similaire aux bielles 7A et 7B forme liaison entre la porte et la tige verticale 9. Plus précisément, un rail inférieur 13 fixé horizontalement au dos de la porte coulisse sur un galet 15 solidaire de l'extrémité de la bielle 11. Le rail 13 est équipé d'un verrou débrayable 17 (figure 11). Comme le montre la figure 3, l'huisserie 4 est un cadre rectangulaire rigide formé de quatre pièces A, B, C et D, soudées ensemble. Chaque pièce de l'huisserie a une section en U (figures 9 et 10) adaptée pour coopérer avec l'encadrement. L'aile extérieure 18 du U est plus longue que son aile intérieure 19, afin de permettre une insertion de l'ensemble à porte coulissante dans l'encadrement. La fixation est ensuite réalisée par des vis insérées dans des trous 20 prévus dans les ailes 18. Comme on le voit sur les figures 5 et 8, la glissière 6 est essentiellement constituée d'un rail 21 fixé sur la porte 5, d'un rail 22 fixé sur un U de maintien 23, et d'un profilé en I intermédiaire 25 monté coulissant entre les rails 21 et 22, coopérant avec eux par des roulements à billes 27. Le U 23 est muni, côté ouverture, de deux ergots 28 articulés chacun sur l'extrémité de la bielle 7A, 7B correspondante. 2891571 5 Comme on le voit sur les figures 6 et 7, côté fermeture, l'huisserie 4 porte un ergot de liaison horizontal 29 sur lequel est fixé un axe de pivotement vertical 31. Sur cet axe est monté rotatif un patin de glissement 32 constitué par un bloc de polyéthylène. Le patin 32 a une section conjuguée de celle du U de maintien 23 et porte celui-ci à coulissement. On décrira maintenant le fonctionnement de l'ensemble 1 en considérant les vues schématiques des figures 12 à 15. La figure 12 montre les positions escamotée et déployée de la glissière 6, autorisées par le mouvement des bielles 7A et 7B, ainsi qu'une position intermédiaire. La glissière 6 est montée rotative et coulissante, à son extrémité côté fermeture, sur l'axe de rotation 31, lequel est situé légèrement à l'intérieur par rapport au plan général de l'encadrement. L'extrémité de la glissière 6, côté ouverture, est articulée à une extrémité 33 de chaque bielle 7A et 7B, dont l'autre extrémité est montée sur la tige verticale 9. Pour ouvrir la porte 5, on actionne une poignée extérieure 34 de celle-ci voisine du bord vertical côté ouverture de la porte (figure 2). Ceci tire vers l'extérieur le côté ouverture de la porte 5. Cette action fait pivoter les trois bielles 7A, 7B et 11, de sorte que l'extrémité côté ouverture de la glissière 6 sort de l'huisserie 4. Simultanément, le patin 32 a légèrement pivoté et coulissé sur l'axe 31. La porte 5 est alors libre de coulisser. La figure 13 montre, en position déployée, la glissière télescopique 6 dans la position porte ouverte, en extension maximale. La porte 5 dégage alors totalement l'ouverture de l'encadrement 2, et forme, comme la glissière, un petit angle a avec la paroi 3. En poussant sur la porte (flèche F), on peut faire pivoter un peu plus les bielles 7A, 7B et 11 dans le même sens et plaquer pratiquement la porte 5 contre la paroi 3, comme schématisé par un trait mixte. Comme représenté sur la figure 14, en partie basse, le rail inférieur 13 porte à son extrémité côté fermeture un pêne de fermeture qui, en position escamotée de la glissière 6, coopère avec une gâche de blocage 37 fixée à l'huisserie. Les mouvements décrits ci-dessus sont permis par la forme en C des bielles 7A, 7B et 11 et par le montage rotatif et coulissant de la glissière 6 sur l'axe 31. Comme le montre la figure 11, le verrou débrayable 17 est monté sur le rail 13 par une ferrure 39. Le verrou 17 est mobile autour d'un axe de rotation horizontal 41 et s'encliquette, en position déployée de la glissière 6 et lorsque la porte 5 est totalement ouverte, derrière le galet 15 de la bielle inférieure 11. Ainsi, avec le dispositif mis en oeuvre selon l'invention, l'ouverture de la porte se fait en deux temps: dans un premier temps, le côté ouverture de la porte 5 est sorti de l'encadrement 2 par un mouvement de rotation des trois bielles 7A, 7B et 11 autour de l'axe de la tige 9. Dans un deuxième temps, la porte 5 coulisse le long de la glissière télescopique 6 qui la supporte, guidée sur le galet 15 par le rail inférieur 13. Une fois ouverte, la porte 5 peut être rabattue contre la paroi 3 pour obtenir un encombrement minimal. Dans cette position, la porte 5 est rapprochée au maximum de la paroi 3 et dégage complètement l'encadrement de support 2. Elle est bloquée en position ouverte par le verrou anti- fermeture 17, pour éviter que la porte 5 ne coulisse vers sa position de fermeture, par exemple dans une situation d'une porte de camion en pente (figure 11). Pour fermer la porte 5, on libère le verrou 17, on fait coulisser la porte 5, en rétractant la glissière 6, puis on pousse vers l'enceinte 3 le côté ouverture de la porte. Cette action fait pivoter les bielles 7A, 7B et 11 et amène la glissière 6 en position escamotée et la porte 5 dans le plan général de l'huisserie 4. On comprend qu'un dispositif selon l'invention permet un dimensionnement et un positionnement de la porte adaptables, puisque les dimensions de l'ensemble ne sont pas déterminées par la structure de l'enceinte, et que le système de coulissement sur une glissière permet de faire passer la porte au-dessus d'obstacles, tels qu'un passage de roues. Un dispositif selon l'invention apporte aussi une solution plus esthétique au montage d'une porte coulissante sur une enceinte, sans rail visible sur la paroi extérieure de l'enceinte en position fermée de la porte. En variante, la glissière 6 de support peut être montée en position basse et le rail 13 en position haute. Dans ce cas, la porte 5 est en appui sur la glissière 6. On comprend que l'ensemble décrit ci-dessus peut s'adapter à une porte située dans un plan général non vertical
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Cet ensemble comprend une porte (5) et une glissière de guidage (6) de la porte entre une position de fermeture d'une enceinte et une position d'ouverture de cette enceinte, la glissière étant adaptée pour être montée sur un encadrement de support délimitant l'enceinte. Cette glissière est télescopique, et l'extrémité de la glissière (6) située du côté de l'ouverture de la porte est adaptée pour être déplacée entre une position escamotée à l'intérieur de l'enceinte et une première position déployée à l'extérieur de l'enceinte dans laquelle la porte (5) peut être déplacée entre lesdites positions.
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1. Ensemble à porte coulissante (1), du type comprenant une porte (5) et une glissière de guidage (6) de la porte entre une position de fermeture d'une enceinte et une position d'ouverture de cette enceinte, la glissière étant adaptée pour être montée sur un encadrement de support (2) délimitant l'enceinte, caractérisé en ce que la glissière (6) est télescopique et en ce qu'une première extrémité de la glissière (6), située du côté de l'ouverture de la porte, est adaptée pour être déplacée entre une position escamotée à l'intérieur de l'enceinte et une première position déployée à l'extérieur de l'enceinte dans laquelle la porte (5) peut être déplacée entre lesdites positions de fermeture et d'ouverture. 2. Ensemble à porte coulissante selon la 1, caractérisé en ce que la porte (5) est montée sur une huisserie (4), adaptée pour être insérée dans l'encadrement de support (2). 3. Ensemble à porte coulissante selon la 2, caractérisé en ce que l'huisserie (4) est monobloc et asymétrique par rapport au plan général de l'encadrement de support (2). 4. Ensemble à porte coulissante selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que ladite première extrémité de la glissière est articulée à une extrémité (33) d'une bielle (7A) dont l'autre extrémité est montée sur une tige (9) perpendiculaire à la glissière (6) et portée par l'huisserie (1). 5. Ensemble à porte coulissante selon la 4, caractérisé en ce que la bielle (7A) est adaptée pour autoriser par un mouvement en rotation une deuxième position déployée de la glissière (6) dans laquelle l'angle formé (a) par la glissière et le plan général de l'encadrement (2) est réduit par rapport à l'angle formé dans ladite première position déployée. 6. Ensemble à porte coulissante selon l'une quelconque des 4 ou 5, caractérisé en ce que la bielle (7A) a une forme générale en C. 7. Ensemble à porte coulissante selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la seconde extrémité de la glissière (6), située du côté de la fermeture de la porte, est montée sur un axe de rotation (31) perpendiculaire à la glissière (6) et situé à l'intérieur par rapport au plan général de l'encadrement (2). 8. Ensemble à porte coulissante selon la 7, caractérisé en ce que ladite seconde extrémité de la glissière (6) est montée rotative et coulissante sur ledit axe de rotation (31). 9. Ensemble à porte coulissante selon la 8, caractérisé en ce qu'un patin (33) monté dans ladite seconde extrémité de la glissière est adapté pour transmettre les efforts de la glissière (6) à l'axe de rotation (31). 10. Ensemble à porte coulissante selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte un rail de guidage (13) monté sur la porte (5) côté intérieur de l'enceinte, et coulissant sur un galet (15) adapté pour être relié à l'encadrement (2). 11. Ensemble à porte coulissante selon la 10 lorsqu'elle dépend de l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que le galet (15) est porté par une seconde bielle (11) montée sur ladite tige (9). 12. Ensemble à porte coulissante selon la 10 ou 11, caractérisé en ce qu'un moyen de blocage débrayable (17) monté sur le rail de guidage (13) est adapté pour prendre appui sur le galet (15) en position d'ouverture de la porte (5). 13. Camion, caractérisé en ce qu'il comprend une structure portant une enceinte, une entrée délimitée dans une paroi (3) de l'enceinte par un encadrement de support (2), et un ensemble (1) à porte coulissante (5) suivant la 2 ou l'une quelconque des 3 à 12, prise ensemble avec la 2, l'huisserie (4) étant insérée et fixée dans l'encadrement de support (2).
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E,B
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E06,B60
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E06B,B60J
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E06B 3,B60J 5
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E06B 3/42,B60J 5/06
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FR2891749
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A1
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GAMME D'ARTICLES DE VISION SUB-AQUATIQUE
| 20,070,413 |
SUB-AQUATIQUE. La présente invention a pour objet une gamme d'articles de vision sub-aquatique. Elle trouve en particulier son application dans le domaine des articles tels que des lunettes de natation, masques de natation ou de plongée. Généralement, un produit est proposé à la vente dans une taille unique ou dans plusieurs tailles. Lorsqu'il est proposé dans une taille unique, on comprend évidemment que le produit ne sera pas nécessairement adapté à tout utilisateur. En effet, la taille, quelle que soit sa définition, sera généralement déterminée statistiquement pour une adaptation au plus grand nombre. Mais le taux de satisfaction, lié au taux d'adaptation, sera relativement faible, compte tenu des différents morphotypes possibles, et des différences morphologiques à l'intérieur d'un même morphotype. Le problème est particulièrement délicat pour des produits tels que des articles de vision sub-aquatique, comme des lunettes de natation, masques de natation ou de plongée. Pour de tels produits se pose de façon primordiale la question du confort et de l'étanchéité. Il est en effet extrêmement difficile de concevoir un produit dans une taille unique qui offre un niveau de confort et d'étanchéité satisfaisant pour un grand nombre de personnes, tant les différences morphologiques dans le visage peuvent être importantes d'une personne à l'autre. Dans une telle situation, pour améliorer le confort, on pourra par exemple adjoindre au produit un joint en mousse qui épousera au mieux le visage de l'utilisateur pour compenser l'inadaptation de la taille unique. Mais le problème sera alors le faible niveau d'étanchéité dû au type de joint. A l'inverse, pour garantir une bonne étanchéité, on pourra adjoindre au produit un joint en silicone, celui-ci procurant un niveau d'étanchéité supérieur à celui procuré par un joint en mousse. Mais le problème sera alors l'inconfort pour un certain nombre d'utilisateur pour lesquels la taille unique n'est pas adaptée. On trouve parfois des articles de vision sub-aquatique proposés dans deux tailles, l'une pour enfant et l'autre pour adulte, ce qui permet de prendre en compte la variation de la largeur du visage notamment. Mais cette seule distinction entre deux catégories de morphotypes (enfant et adulte) n'est toujours pas suffisante pour rendre le produit adapté à un nombre maximum d'utilisateurs. Ainsi, le produit ne sera pas suffisamment adapté à un nombre trop important d'enfants dont le morphotype ne 1 o correspond pas à celui standardisé de la taille enfant unique du produit. Il en va bien sûr de même pour la taille adulte unique. De fait, le taux de satisfaction, lié au taux d'adaptation, restera faible, toujours compte tenu des différents morphotypes possibles, et des différences morphologiques à l'intérieur d'un même morphotype. 15 On comprend donc qu'un produit proposé aux utilisateurs dans plusieurs tailles satisferait un plus grand nombre. En outre, des paramètres dimensionnels des produits adaptés à un ou plusieurs morphotypes, reliés entre eux par des relations indépendantes de ce morphotype, permettraient de caractériser une gamme de produits avec 20 un taux de couverture élevé. Le problème qui se pose alors est donc de disposer d'une gamme d'articles de vision sub-aquatique permettant d'obtenir un taux de couverture de morphotype élevé, de façon à pouvoir proposer à chaque individu la taille, parmi un ensemble de tailles possibles, qui est la plus 25 adaptée, à partir d'une définition dimensionnelle indépendante de cette taille. L'objet de l'invention est donc d'apporter une solution aux problèmes précités parmi d'autres problèmes. La demanderesse, à partir d'études anthropométriques et 30 statistiques, et ainsi parvenue à définir les caractéristiques d'une gamme d'articles de vision sub-aquatiques, dans laquelle, quelle que soit effectivement la taille de l'article, certains paramètres dimensionnels de cet article, correspondant indirectement à des paramètres morphologiques du visage d'un individu, sont reliés à au moins un paramètre dimensionnel principal par une relation arithmétique basée sur des coefficients numériques constant quelle que soit la taille de l'article. L'invention se rapporte donc à une gamme d'articles de vision sub-aquatique, comprenant une ou plusieurs tailles d'articles, ces articles comportant un élément optique droit lui-même comportant un élément d'étanchéité droit destiné à venir en contact, par sa zone de contact droite, 1 o avec le visage d'une personne, et un élément optique gauche lui-même comportant un élément d'étanchéité gauche destiné à venir en contact, par sa zone de contact gauche, avec le visage d'une personne, ces articles comportant en outre les points caractéristiques suivants, en considérant les éléments optiques droit et gauche posés à plat sur un 15 même plan support par leur côté opposé au côté des zones de contact droite et gauche des éléments d'étanchéité droit et gauche : P1 : point le plus bas de l'arête interne ou externe de la zone de contact gauche, - P2 : point le plus à gauche de l'arête interne ou externe de la zone 20 de contact gauche, - P3 : point le plus bas de l'arête interne ou externe de la zone de contact droite, - P4 : point le plus à droite de l'arête interne ou externe de la zone de contact droite. 25 De façon caractéristique, quelle que soit la taille des articles, la ou les relations suivantes sont vérifiées : PP1,2 = u'. 4 4 X PP2,4 + 1)12,1, et/ou PP1,3 = a; l4 X PP2,4 , où PP;,j est la distance entre P; et Pj, quels que soient i et j, et a; , , et sont des nombres réels prédéfinis constants à 5 %, de préférence à 3 0 3 % près, quelle que soit la taille des articles. Ainsi, une telle gamme d'articles de vision sub-aquatique permet d'obtenir un taux de couverture de morphotype élevé, de façon à pouvoir proposer à chaque individu la taille, parmi un ensemble de tailles possibles, qui lui est le plus adaptée, à partir d'une définition s dimensionnelle indépendante de cette taille, puisqu'il existe une relation constante entre au moins un paramètre important et un paramètre principal, à savoir le paramètre PP2,4 qui est directement relié à la largeur du visage de la personne destinée à porter l'article. Dans une première variante de réalisation, les articles sont des 10 lunettes de natation, et la gamme d'article est caractérisée en ce que a; 4 = 0.2880, et/ou a ,4 = 0.5738, et/ou h; ,4 = 0, quelle que soit la taille des articles, ces valeurs étant définies à 5 % près, de préférence à 3 près. Dans toute la présente description, les distances PP;,i sont 15 exprimées en mm. Ainsi, les valeurs données dans cette description pour les coefficients hk' dans les relations du type PP;,i = ak'j/ x PPk,i + bk,r sont valables pour des distances mesurées en mm uniquement. Quant aux valeurs données dans cette description pour les coefficients akjj dans les relations du type ci-dessus, elles sont bien sûr indépendantes de 20 l'unité de mesure utilisée pour les distances. En combinaison avec l'objet premier de l'invention présenté plus haut, toujours dans le cas où les articles sont des lunettes de natation, et éventuellement également en combinaison avec la première variante présentée ci-dessus, la gamme d'articles peut être caractérisée de la 25 façon ci-après présentée. Les articles comportent, en plus des points P,, P2, P3, et P4, les points caractéristiques suivants : - P5 : point le plus à droite de l'arête interne de la zone de contact gauche, 30 P6 : point à l'intersection de la portion supérieure de l'arête interne de la zone de contact gauche avec l'axe passant par le point P1 et perpendiculaire au segment [P2; P4], P7 : point le plus à gauche de l'arête interne de la zone de contact droite, P8 : point au milieu de l'arête supérieure du pont reliant l'élément optique droit à l'élément optique gauche, P9 : point au milieu de l'arête inférieure du pont. La gamme est alors caractérisée en ce que, quelle que soit la taille des articles, une ou plusieurs des relations suivantes sont vérifiées : PP1,5 = x PP1,6 , et/ou PP2,6 = 2,4 2,6 x PP2,4 + h,,6 et/ou PP5,6 = cr,6 x PP1,6 + 1)5' et/ou PP5,8 = a5,8 x PP5,7 + bs g et/ou PP8,9 = où PP;d est la distance entre P. et Pi, quels que soient i et j, et a;,b , 2 ,4 1,6 5,6 5 .7 2.6 a5_6 hL6 h X et h8 9 sont des nombres réels prédéfinis constants , à 5 %, de préférence à 3 % près, quelle que soit la taille des articles. Alors, de préférence, les valeurs de ce ou ces nombres réels peuvent être les suivantes : (1,Y = 0.8745, et/ou a;,', = 0.2450, et/ou h;. = 4.2, et/ou (16 = 0.3088, et/ou h;5 = 15.7, et/ou a; = 0.3874, et/ou h R = 15.3, et/ou h9 ,, = 10, quelle que soit la taille des articles, ces valeurs étant définies à 5 % près, de préférence à 3 % près. Dans une deuxième variante, les articles étant des masques de natation, la gamme d'article est caractérisée en ce que a 2 = 0.7287, et/ou a; ;a = 0.3723, et/ou = -32.1, quelle que soit la taille des articles, ces valeurs étant définies à 5 % près, de préférence à 3 % près. En combinaison avec l'objet premier de l'invention présenté plus haut, toujours dans le cas où les articles sont des masques de natation, et éventuellement également en combinaison avec la deuxième variante présentée ci-dessus, la gamme d'articles peut être caractérisée de la façon ci-après présentée. Les articles présentent un axe de symétrie entre les optiques droit et gauche, et les zones de contact droite et gauche se rejoignent de part et d'autre de cet axe de symétrie en une zone de contact médiane, les éléments optiques droit et gauche étant reliés par un pont. Les articles comportent, en plus des points P1, P2, P3, et P4, les points caractéristiques suivants : P5 : point à l'intersection de la portion supérieure de l'arête externe de la zone de contact gauche avec l'axe passant par le point P1 10 et perpendiculaire au segment [P2; P4], P6 : point à l'intersection de la portion supérieure de l'arête externe de la zone de contact droite avec l'axe passant par le point P3 et perpendiculaire au segment [P2; P4], P7 : point à l'intersection de l'axe de symétrie avec l'arête externe 15 inférieure de la zone de contact médiane, P8 : point au milieu de l'arête inférieure du pont, projeté sur la zone de contact médiane, P9: point au milieu de l'arête supérieure du pont, projeté sur la zone de contact médiane, 20 P10 : point à l'intersection de l'axe de symétrie avec l'arête externe supérieure de la zone de contact médiane, La gamme est alors caractérisée en ce que, quelle que soit la taille des articles, une ou plusieurs des relations suivantes sont vérifiées : PP2,5 = ; x PP2,4 , et/ou PP6,9 = a~,~ x PP1,5 , 25 et/ou PP1,7 = et/ou PP7,8 = et/ou PP1.8 = r; ; x PP1,5 , et/ou PP8,9 = a8~ x PP2,4 + b8,~ , ; 'x x PP24 4 + h2,4 et/ou PP '1s ' 5,5 7.x , 5,8 = as ~ X PP1,5 + b5~ , '` x PP1 h'~~ et/ou PP ' ' ' S ,5 + I,8 , 9,10 = a~io x PP-1,5 + b9,1u , où PP;,i est la distance entre P; et P;, quels que soient i et j, et a;,5 , a(,9 1,5 ?_ -1 ' .1 ?.l ' 4 a1 .~ ' aR 91 h8,9 , ciR , b; x, 1.5 1_8 1 b5 4 , ai.s et b,;,;o sont des 1.8 , nombres réels prédéfinis constants à 5 %, de préférence à 3 % près, quelle que soit la taille desdits articles. Alors, de préférence, les valeurs de ce ou ces nombres réels peuvent être les suivantes : = 0.4365, et/ou = 0.4938, et/ou a1 = 0.5777, et/ou = 0.2000, et/ou h8. = -10, et/ou a72,8 = 0.1333, et/ou h;.84 = 5.9, et/ou = 0.3792, et/ou h5 g = 16.5, et/ou 0.7050, 1.5 1.8 et/ou h; H = -1, et/ou a9 = 0.4073, et/ou h,;;( _ -8.2, quelle que soit la taille des articles, ces valeurs étant définies à 5 % près, de préférence à 3 % près. 1 o Enfin, dans une troisième variante, les articles étant des masques de plongée, la gamme d'article est caractérisée en ce que a; ; = 0.5931, et/ou a; = 0.5694, et/ou h2 = 0, quelle que soit la taille des articles, ces valeurs étant définies à 5 % près, de préférence à 3 % près. En combinaison avec l'objet premier de l'invention présenté plus 15 haut, toujours dans le cas où les articles sont des masques de plongée, et éventuellement également en combinaison avec la troisième variante présentée ci-dessus, la gamme d'articles peut être caractérisée de la façon ci-après présentée. Les articles présentent un axe de symétrie entre les optiques droit 20 et gauche, et les zones de contact droite et gauche se rejoignent de part et d'autre de cet axe de symétrie en une zone de contact médiane, cette zone de contact médiane présentant une empreinte pour le nez. Les articles comportent, en plus des points PI, P2, P3, et P4, les points caractéristiques suivants : 25 - P9 : point à l'intersection de l'axe de symétrie avec le sommet du contour de l'empreinte pour le nez, P5 : point situé sur le côté gauche du contour de l'empreinte pour le nez, à 4 cm du point P9, P6 : point à l'intersection de la portion supérieure de l'arête externe de la zone de contact gauche avec l'axe passant par le point P1 et perpendiculaire au segment [P2 ; P4], P, : point situé sur le côté droit du contour de l'empreinte pour le nez, à 4 cm du point P9, P8 : point le plus profond de l'empreinte pour le nez, P 10 : point à l'intersection de l'axe de symétrie avec l'arête interne de la partie supérieure de la zone de contact médiane, P 11 : point à l'intersection de l'axe de symétrie avec l'arête externe de la partie supérieure de la zone de contact médiane, - P12 : point à l'intersection de l'axe de symétrie avec l'arête externe de la partie inférieure de la zone de contact médiane, - P13 : point à l'intersection de l'axe de symétrie avec l'arête interne de la partie inférieure de la zone de contact médiane. La gamme est alors caractérisée en ce que, quelle que soit la taille 15 des articles, une ou plusieurs des relations suivantes sont vérifiées : P P2,9 = x PP2,4 , et/ou PP1,13 = x PP57 7 , et/ou PP5,9 = hs ,, , et/ou PP8,9 = ag,(,; x PP1,6 et/ou PP9,13= x PP1.6 et/ou PP8,13 = 18x PP16 6 + asi~ x PP2,4 + R1~ x PP5,7 + b8 13 20 et/ou PP12113= x PP1,6+ a12~413 X PP2,4 + a1~~71~ X PP57+ h12,13, et/ou PP '`' x PP h'•6 et/ou PP ; ~ x PP1,6 + b; ~ 9,12 = a,) I-, 1,6 + 9,12 , 1,9 = a et/ou PP6,9 = a~ ,; X PP2,4 + h(;~ , et/ou PP11,13 = ,6X PP1,6 + h11~613 , et/ou PP10,13 1Q13 = Ctio.l3 x PP1,6 + 1)1013 ~ où PP;,i est la distance entre P; et Pi, quels que soient i et j, et a;'94 , a;;; 1,6 1.6 1.6 2.4 5.7 1.6 2,4 5,7 1,6 1,6 25 b5,9 , a8,9 , a9,13 e C18.13 e C18.1 3 e C18.13 + h8,13 e a12,13 , a:2,13 ' a12,13 + h12,13 , a9,12 ~ h9,12 e a1,6 h1,6 a2,4 h2-' U1 h' a' (' et h16 sont des nombres réels 1,9 ' - 1,9 6,9 6 11.13 + 11,13 10_I 3 + 10,13 prédéfinis constants à 5 %, de préférence à 3 % près, quelle que soit la taille des articles. Alors, de préférence, les valeurs de ce ou ces nombres réels peuvent être les suivantes : a22,9 = 0.6926, et/ou 473= 1.2085, et/ou bs 9 = 40, et/ou a8;9 = 0.5690, et/ou a9,63 = 0.5534, et/ou aâ;i3 = 0.1770, et/ou a8; 2 5 3 = 0.2005, et/ou a8,; = -0.3168, et/ou b813 = -4.6, et/ou a12613 = 0.0487, et/ou a; 13 = 0.0552, et/ou a12'13 = -0.0872, et/ou b12,13 = -1.3, et/ou a9;612 = 0.5796, et/ou b9;i2 = 4.4, et/ou a; 9 = 0.5480, et/ou b1,9 = 24.6, et/ou a6' = 0.4813, et/ou bb 9 = -1.5, et/ou ai613 = 0.8781, et/ou b1 i6, 3 = 6.4, et/ou al'' 0613 = 0.7316, et/ou b116613 = 10.3, quelle que soit la taille des articles, ces valeurs étant définies à 5 % près, de 1 o préférence à 3 % près. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement et de manière complète à la lecture de la description ci-après des variantes préférées de réalisation, lesquelles sont données à titre d'exemples non limitatifs et en référence aux dessins annexés 15 suivants. figure 1 : représente schématiquement un article d'une gamme de l'invention dans une première variante, figure 2 : représente schématiquement un article d'une gamme de l'invention dans une deuxième variante, figure .3 : représente schématiquement un article d'une gamme de l'invention dans une troisième variante, La figure 1 représente donc schématiquement un article d'une gamme de l'invention dans une première variante, dans laquelle l'article est plus précisément du type lunettes de natation. 25 L'article comprend ainsi deux éléments optiques : un élément optique droit 1 et un élément optique gauche 3. Chaque élément optique comprend un élément d'étanchéité et une partie optique proprement dite, généralement en matière plastique translucide. Ainsi, l'élément optique droit 1 comprend une partie optique qui 20 peut se décomposer en un élément principal plan 20 et une partie latérale 21. L'élément optique droit 1 comprend également, comme mentionné ci-dessus, un élément d'étanchéité droit par exemple en silicone, qui comporte lui-même une zone de contact 2 par laquelle cet élément s d'étanchéité droit vient en contact avec le visage d'une personne et éventuellement une partie latérale 2' par laquelle cet élément d'étanchéité droit rejoint la partie optique latérale 21. De la même façon, l'élément optique gauche 3 comprend une partie optique à proprement parler, généralement en matière plastique, qui peut 1 o se décomposer en un élément principal plan 22 et une partie latérale 23. Comme mentionné ci-dessus, l'élément optique gauche 3 comprend également un élément d'étanchéité gauche, par exemple en silicone, qui comporte lui-même une zone de contact gauche 4 par laquelle cet élément d'étanchéité gauche vient en contact avec le visage d'une 15 personne et éventuellement une partie latérale 4' par laquelle cet élément d'étanchéité gauche rejoint la partie optique latérale 23. La zone de contact droite de l'élément optique 1 comprend une arête interne 7 et une arête externe 8. De même, la zone de contact gauche 4 de l'élément d'étanchéité gauche de l'élément optique gauche 3 20 comprend une arête interne 5 et une arête externe 6. L'élément optique droit 1 et l'élément optique gauche 3 sont éventuellement reliés par un pont 9 dont l'arête supérieure est alors référencée 10 et l'arête inférieure est référencée 11. Les lunettes de natation sont ainsi représentées avec leurs 25 éléments optiques droit et gauche, 1 et 3, posés à plat sur un même plan support par leurs parties optiques 20 et 22, c'est-à-dire par leurs côtés opposés aux côtés des zones de contact droite et gauche, 2 et 4, des éléments d'étanchéité droit et gauche. Par ailleurs, l'article possède un axe de symétrie A passant par les 30 milieux respectifs des arêtes inférieure 11 et supérieure 10 du pont 9. Ces lunettes de natation possèdent les points caractéristiques Il suivants, dont la position est schématisée sur la figure 1 : P1 : correspond au point le plus bas de l'arête interne 5 de la zone de contact gauche 4, - P2 : correspond au point le plus à gauche de l'arête interne 5 de la zone de contact gauche 4, P3: correspond au point le plus bas de l'arête interne 7 de la zone de contact droite 2, P4: correspond au point le plus à droite de l'arête interne 7 de la zone de contact droite 2. l o Les points P1 et P3 sont donc symétriques par rapport à l'axe A, et les points P2 et P4 sont donc également symétriques par rapport à cet axe A. Toutes les lunettes de natation de la gamme, quelle que soit leur taille, donc leurs dimensions, possèdent ainsi les points caractéristiques 15 cités ci-dessus. Le découpage de la gamme en plusieurs tailles, et la définition précise de ces tailles, proviennent d'études et de tests anthropologiques et statistiques. Ils sont ainsi définis de façon à offrir un taux de couverture maximum de la population. 20 Dans cette gamme, de façon caractéristique et fondamentale, certains paramètres dimensionnels PP;,i, qui correspondent aux distances entre les points caractéristiques P; et Pi, sont reliés à d'autres paramètres dimensionnels PP;,; par des relations arithmétiques constantes quelle que soit la taille, c'est-àdire des relations arithmétiques indépendantes de la 25 taille. Ainsi, indépendamment de la taille, l'une ou, de préférence, les deux relations suivantes, sont vérifiées : PP1,2 = 4 x PP2,4 + h2-1 et/ou PP1,3= x PP2,4 , où PP1,2 correspond à la distance entre les points caractéristiques P1 et 30 P2, PP13 3 correspond à la distance entre les points caractéristiques P1 et P3, et PP24 4 correspond à la distance entre les points caractéristiques P2 et P4 (donc distance associée à la largeur du visage), et a,- a; 14 , et b; ,4 sont des nombres réels prédéfinis constants, avec une certaine tolérance, quelle que soit la taille des articles (lunettes de natation). Les études ont montré qu'avec une tolérance de 5 %, de préférence 3 %, la gamme de lunettes de natation conserve ses propriétés de couverture maximale des différents morphotypes de la population ciblée. Autrement dit, a,2,' et b,';4 sont constants à 5 % près, de préférence à 3 % près, quelle que soit la taille des articles. Précisément, dans cette variante décrite en référence à la figure 1, 10 quelle que soit la taille des lunettes de natation, les valeurs des coefficients sont les suivantes, à 5 % près, de préférence à 3 % près : a; _4 = 0.2880, et/ou a-- = 0.5738, et/ou b; ,4 = 0. De préférence, mais pas nécessairement, les trois coefficients a,'; , a; 4 , et /y. sont affectés des valeurs respectives ci-dessus (avec la 15 tolérance de 5%, éventuellement de 3%). On peut en outre caractériser les lunettes de natation avec les points caractéristiques supplémentaires suivants : P5 : correspond au point le plus à droite de l'arête interne 5 de la zone de contact gauche 4, 20 - P6 : correspond au point à l'intersection de la portion supérieure de l'arête interne 5 de la zone de contact gauche 4 avec l'axe passant par le point P, et perpendiculaire au segment [P2; P4], P7 : correspond au point le plus à gauche de l'arête interne 7 de la zone de contact droite 2, 25 - P8 : correspond au point milieu de l'arête supérieure 10 du pont 9 reliant l'élément optique droit 1 à l'élément optique gauche 3, - P9 : correspond au point milieu de l'arête inférieure 11 du pont 9. Le point P10 représenté à la figure 1, symétrique du point P6 par rapport à l'axe de symétrie A, est également caractéristique des lunettes 30 de natation, mais cependant non utile pour la caractérisation dimensionnelle de ces lunettes. Alors, dans cette gamme, certains paramètres dimensionnels supplémentaires sont reliés à d'autres paramètres dimensionnels, toujours par des relations arithmétiques constantes quelle que soit la taille, c'est-à-5 dire des relations arithmétiques indépendantes de la taille. Ainsi, indépendamment de la taille, une ou plusieurs des relations suivantes, sont vérifiées : PP1,5 = a;, x PP1,6 , et/ou PP2,6 = (1),6 X PP2,4 et/ou PP5,6 = x PP1,6 I + h~k%' , et/ou PP5,8 ù x PP5,7 5 + h5 s.t> 5,8 ,~7 8 lo et/ou PP8,9 = hK,, , De la même façon que précédemment, les paramètres dimensionnels PP,,j correspondent à la distance entre P; et Pi, quels que soient i et j. Egalement, a22-(4, h?21, , , .8' , et h8,9 sont des nombres réels prédéfinis constants, à une certaine tolérance près, quelle 15 que soit la taille des lunettes. Comme expliqué précédemment, une tolérance de 5 %, de préférence 3 %, donne une la gamme de lunettes de natation qui conserve ses propriétés de couverture maximale des différents morphotypes de la population ciblée. Les coefficients supplémentaires 2 o précités sont donc constants à 5 % près, de préférence à 3 % près, quelle que soit la taille des articles. Précisément, quelle que soit la taille des lunettes de natation, les valeurs de ces coefficients supplémentaires sont les suivantes, à 5 % près, de préférence à 3 % près : a;, = 0.8745, et/ou a22), = 0.2450, et/ou 25 = 4.2, et/ou = 0.3088, et/ou h,'j,`' = 15.7, et/ou a%7 = 0.3874, et/ou h x = 15.3, et/ou h8 ,, = 10. De préférence, mais pas nécessairement, tous ces coefficients supplémentaires, et plus seulement certains d'entre eux, sont affectés des valeurs respectives ci-dessus (avec la tolérance de 5%, éventuellement de La figure 2 représente schématiquement un article d'une gamme de l'invention dans une deuxième variante. Dans cette variante, l'article est plus précisément du type masque de natation. Le masque comprend ainsi deux éléments optiques, comme c'est déjà le cas pour les lunettes de natation précédemment décrites : un élément optique droit 1 et un élément optique gauche 3. Chaque élément optique comprend un élément d'étanchéité et une partie optique proprement dite, généralement en matière plastique translucide. lo De la même façon que pour les lunettes de natation, l'élément optique droit 1 comprend une partie optique, généralement en matière plastique, qui peut se décomposer en un élément principal plan 20 et une partie latérale 21. L'élément optique droit 1 comprend également, comme mentionné ci-dessus, un élément d'étanchéité droit par exemple en 15 silicone, qui peut prendre la forme d'une jupe, et qui comporte lui-même une zone de contact 2 par laquelle cet élément d'étanchéité droit vient en contact avec le visage d'une personne et éventuellement une partie latérale 2' par laquelle cet élément d'étanchéité droit rejoint la partie optique latérale 21. 20 Egalement, l'élément optique gauche 3 comprend une partie optique à proprement parler, généralement en matière plastique, qui peut se décomposer en un élément principal plan 22 et une partie latérale 23. L'élément optique gauche 3 comprend également un élément d'étanchéité gauche, par exemple en silicone, éventuellement sous la forme d'une 25 jupe, et qui comporte lui-même une zone de contact gauche 4 par laquelle cet élément d'étanchéité gauche vient en contact avec le visage d'une personne et éventuellement une partie latérale 4' par laquelle cet élément d'étanchéité gauche rejoint la partie optique latérale 23. La zone de contact droite de l'élément optique 1 comprend une 30 arête interne 7 et une arête externe 8. De même, la zone de contact gauche 4 de l'élément d'étanchéité gauche de l'élément optique gauche 3 comprend une arête interne 5 et une arête externe 6. L'élément optique droit 1 et l'élément optique gauche 3 sont symétriques par rapport à un axe de symétrie A. Dans cette variante, les zones de contact respectives droite et 5 gauche 2, 4 se rejoignent de part et d'autre de cet axe de symétrie A en une zone de contact médiane 12. L'élément optique droit 1 et l'élément optique gauche 3 sont alors reliés par un pont 9 situé dans la zone de contact médiane 12, et dont l'arête supérieure est référencée 10 et l'arête inférieure est référencée 11. 10 L'axe de symétrie A passe précisément par les milieux respectifs des arêtes inférieure 11 et supérieure 10 de ce pont 9. La zone de contact médiane 12 présente une arête externe inférieure 13 et une l'arête externe supérieure 14. Le masque de natation est ainsi représenté avec ses éléments 15 optiques droit et gauche, 1 et 3, posés à plat sur un même plan support par leurs parties optiques 20 et 22, c'est-à-dire par leurs côtés opposés aux côtés des zones de contact droite et gauche, 2 et 4, des éléments d'étanchéité droit et gauche. Par ailleurs, le masque de natation possède les mêmes points 20 caractéristiques principaux que ceux concernant les lunettes de natation, dont la position est schématisée sur la figure 2 : - P1 : correspond au point le plus bas de l'arête externe 6 de la zone de contact gauche 4, P2 : correspond au point le plus à gauche de l'arête externe 6 de la 25 zone de contact gauche 4, P3: correspond au point le plus bas de l'arête externe 8 de la zone de contact droite 2, P4: correspond au point le plus à droite de l'arête externe 8 de la zone decontact droite 2. 30 De la même façon que dans le cas des lunettes de natation, les points P1 et P3 sont donc symétriques par rapport à l'axe A, et les points P2 et P4 sont également symétriques par rapport à cet axe A. Tous les masques de natation de la gamme, quelle que soit leur taille, donc leurs dimensions, possèdent ainsi les points caractéristiques cités ci-dessus. Comme pour la gamme de lunettes de natation, le découpage de la gamme en plusieurs tailles, et la définition précise de ces tailles, proviennent d'études et de tests anthropologiques et statistiques, et sont définis de façon à offrir un taux de couverture maximum de la population. Dans cette gamme, de façon caractéristique et fondamentale, et 1 o indépendamment de la taille, l'une ou, de préférence, les deux relations suivantes, sont vérifiées : PP1,2 = a,-;' X PP2,4 + 1)1,2 4 et/ou PP1,3 = (11'14 X PP2,4 , où PP1,2 correspond toujours à la distance entre les points caractéristiques P1 et P2, PP1,3 correspond toujours à la distance entre les points 15 caractéristiques P1 et P3, et PP24 4 correspond toujours à la distance entre les points caractéristiques P2 et P4 (donc distance associée à la largeur du visage), et u-;' , , et b12 sont des nombres réels prédéfinis constants, avec une tolérance de 5 %, de préférence 3 %, quelle que soit la taille des masques de natation. 20 Le même type d'études que celles citées plus haut pour les lunettes de natation a en effet été réalisé pour les masques de natation et a également montré qu'avec une tolérance de 5 %, de préférence 3 %, la gamme de masques de natation conserve ses propriétés de couverture maximale des différents morphotypes de la population ciblée. Autrement 25 dit, a,'; , , et h,,;' sont constants à 5 % près, de préférence à 3 % près, quelle que soit la taille de ces masques de natation. Précisément, dans cette variante décrite en référence à la figure 2, quelle que soit la taille des lunettes de natation, les valeurs des coefficients sont les suivantes, à 5 % près, de préférence à 3 % près : 30 a; ; = 0.7287, et/ou ' = 0.3723, et/ou b;2,4 = -32.1. De préférence, mais pas nécessairement, ces trois coefficients 2~4 , et b; ;4 sont affectés des valeurs respectives ci-dessus (avec la tolérance de 5%, éventuellement de 3%). On peut en outre caractériser les masques de natation avec les s points caractéristiques supplémentaires suivants : -P5 : correspond au point à l'intersection de la portion supérieure de l'arête externe 6 de la zone de contact gauche 3 avec l'axe passant par le point P1 et perpendiculaire au segment [P2; P4], - P6 : correspond au point à l'intersection de la portion supérieure de 10 l'arête externe 8 de la zone de contact droite 2 avec l'axe passant par le point P3 et perpendiculaire au segment [P2; P4], - P7 : correspond au point à l'intersection de l'axe de symétrie A avec l'arête externe inférieure 13 de la zone de contact médiane 12, P8 : correspond au point au milieu de l'arête inférieure 11 du pont 9, 15 projeté sur la zone de contact médiane 12, P9 : correspond au point au milieu de l'arête supérieure 10 du pont 9, projeté sur la zone de contact médiane 12, P10: correspond au point à l'intersection de l'axe de symétrie A avec l'arête externe supérieure 14 de la zone de contact médiane 20 12. Ainsi, dans cette gamme également, certains paramètres dimensionnels supplémentaires sont reliés à d'autres paramètres dimensionnels, toujours par des relations arithmétiques constantes quelle que soit la taille, c'est-à- dire des relations arithmétiques indépendantes de 25 la taille. Ainsi, indépendamment de la taille, une ou plusieurs des relations et/ou PP1,7 = a;; X PP1,5 suivantes, sont vérifiées : PP2,5 = a x PP24 4 , et/ou PP69 9 = 1s x PP155 , 2 4 , et/ou PP8,9 = a~ ~ x PP24 4 + h82,: , et/ou 2.4 a1_2, PP7,B = L772.s4 30 PP ' 1,8 ù Ui.xx PP2,4 + b;-84 , et/ou PP5,8 = as,R x PP1,5 + PP15 5 + , et/ou PP ~.~ s.1o= a,,',~~'u x PP15 5 + h9''`,o • b5.8 , et/ou De la même façon que précédemment, les paramètres dimensionnels PP;,i correspondent à la distance entre P; et Pi, quels que soient i et j. Egalement, a' î,' aG' 59 , aR',,9 ~ , /382:,4 ~ a7' 84 , h7', 84 , a, b'5,,S8 , a1,''85 ~ , b;,8 , , et b,;;(, sont des nombres réels prédéfinis constants, à une certaine tolérance près, quelle que soit la taille des lunettes. Une tolérance de 5 %, de préférence 3 %, donne une gamme de masques de natation qui conserve ses propriétés de couverture maximale des différents morphotypes de la population ciblée. Les coefficients supplémentaires précités sont donc constants à 5 % près, de préférence à 3 % près, quelle que soit la taille des masques. Précisément, quelle que soit la taille de ces masque de natation, les valeurs de ces coefficients supplémentaires sont les suivantes, à 5 0/0 près, de préférence à 3 % près : a;,s = 0.4365, et/ou agi; = 0.4938, et/ou (11'7 = 0.5777, et/ou 0.2000, et/ou hx 9 = -10, et/ou a' 8 = 15 0.1333, et/ou h;:84 = 5.9, et/ou = 0.3792, et/ou h5,~ = 16.5, et/ou a,' 8 = 0.7050, et/ou h; ~ = -1, et/ou a~ ; = 0.4073, et/ou b~ ;o = -8.2. De préférence, mais pas nécessairement, tous ces coefficients supplémentaires, et plus seulement certains d'entre eux, sont affectés des valeurs respectives ci-dessus (avec la tolérance de 5%, éventuellement de 3%). Enfin, la figure 3 représente schématiquement un article d'une gamme de l'invention dans une troisième variante, dans laquelle l'article est plus précisément du type masque de plongée. Le masque comprend ainsi deux éléments optiques, comme c'est déjà le cas pour les lunettes ou le masque de natation précédemment décrits : un élément optique droit 1 et un élément optique gauche 3. Chaque élément optique comprend un élément d'étanchéité et une partie optique proprement dite, généralement en matière plastique translucide. De la même façon que pour les lunettes ou le masque de natation, l'élément optique droit 1 comprend une partie optique, généralement en matière plastique, qui peut se décomposer en une partie optique principale 20 et une partie optique latérale 21. L'élément optique droit 1 comprend également, comme mentionné ci-dessus, un élément d'étanchéité droit par exemple en silicone, qui peut prendre la forme d'une jupe, et qui comporte lui-même une zone de contact 2 par laquelle cet élément d'étanchéité droit vient en contact avec le visage d'une personne et éventuellement une partie latérale (non représentée) par laquelle cet élément d'étanchéité droit rejoint la partie optique latérale 21. Egalement, l'élément optique gauche 3 comprend une partie optique à proprement parler, généralement en matière plastique, qui peut se décomposer en une partie optique principale 22 et une partie optique latérale 23. L'élément optique gauche 3 comprend également un élément d'étanchéité gauche, par exemple en silicone, éventuellement sous la forme d'une jupe, et qui comporte lui-même une zone de contact gauche 4 par laquelle cet élément d'étanchéité gauche vient en contact avec le visage d'une personne et éventuellement une partie latérale (non représentée) par laquelle cet élément d'étanchéité gauche rejoint la partie optique latérale 23. La zone de contact droite de l'élément optique 1 comprend une arête interne 7 et une arête externe 8. De même, la zone de contact gauche 4 de l'élément d'étanchéité gauche de l'élément optique gauche 3 comprend une arête interne 5 et une arête externe 6. L'élément optique droit 1 et l'élément optique gauche 3 sont 25 symétriques par rapport à un axe de symétrie A. Dans cette variante, les zones de contact respectives droite et gauche 2, 4 se rejoignent de part et d'autre de cet axe de symétrie A en une zone de contact médiane 12. La zone de contact médiane 12 présente alors une empreinte pour le nez 15, et se décompose en une 30 partie inférieure et une partie supérieure. La partie supérieure de cette zone de contact médiane 12 présente une arête interne 16 et une arête externe 17. La partie inférieure de cette zone de contact médiane 12 présente une arête externe 18 et une arête interne 19. Le masque de plongée est ainsi représenté avec ses éléments optiques droit et gauche, 1 et 3, posés à plat sur un même plan support par leurs parties optiques 20 et 22, c'est-à-dire par leurs côtés opposés aux côtés des zones de contact droite et gauche, 2 et 4, des éléments d'étanchéité droit et gauche. Par ailleurs, le masque de plongée possède les mêmes points 1 o caractéristiques principaux que ceux cités en référence aux lunettes et au masque de natation (figures 1 et 2), et dont la position est schématisée sur la figure 3 : P, : correspond au point le plus bas de l'arête externe 6 de la zone de contact gauche 4, 15 - P2 : correspond au point le plus à gauche de l'arête externe 6 de la zone de contact gauche 4, P3: correspond au point le plus bas de l'arête externe 8 de la zone de contact droite 2, P4: correspond au point le plus à droite de l'arête externe 8 de la 20 zone de contact droite 2. De la même façon que dans le cas des lunettes ou du masque de natation, les points P, et P3 sont donc symétriques par rapport à l'axe A, et les points P2 et P4 sont également symétriques par rapport à cet axe A. Tous les masques de plongée de la gamme, quelle que soit leur 25 taille, donc leurs dimensions, possèdent ainsi les points caractéristiques cités ci-dessus. Comme pour la gamme de lunettes ou de masque de natation, le découpage en plusieurs tailles, et la définition précise de ces tailles, proviennent d'études et de tests anthropologiques et statistiques, et sont 3 o définis de façon à offrir un taux de couverture maximum de la population. Dans cette gamme, de façon caractéristique et fondamentale, et indépendamment de la taille, l'une ou, de préférence, les deux relations suivantes, sont encore vérifiées : PP12 = 2x PP2,4 + h;-,4 et/ou PP1,3 = a; ~ x PP2,4 , , 1.2 où PP1,2 correspond toujours à la distance entre les points caractéristiques P1 et P2, PP1,3 correspond toujours à la distance entre les points caractéristiques Pi et P3, et PP2,4 correspond toujours à la distance entre les points caractéristiques P2 et P4 (donc distance associée à la largeur du visage), et (112_;4 , a,2 ; , et h,2;4 sont des nombres réels prédéfinis constants, avec une tolérance de 5 %, de préférence 3 %, quelle que soit 10 la taille des masques de plongée. Le même type d'études que celles citées plus haut pour les lunettes ou les masques de natation a en effet été réalisé pour les masques de plongée et a également montré qu'avec une tolérance de 5 %, de préférence 3 %, la gamme de masques de plongée conserve ses 15 propriétés de couverture maximale des différents morphotypes de la population ciblée. Autrement dit, , et b,224 sont constants à 5 % près, de préférence à 3 % près, quelle que soit la taille de ces masques de plongée. Précisément, dans cette variante décrite en référence à la figure 3, 20 quelle que soit la taille des masques de plongée, les valeurs des coefficients sont les suivantes, à 5 % près, de préférence à 3 % près : a ; = 0.5931, et/ou u2 = 0.5694, et/ou 11,22;' = 0. De préférence, mais pas nécessairement, ces trois coefficients a,2,4 , (1;2,4 , et b,2'.21 sont affectés des valeurs respectives ci-dessus (avec la 25 tolérance de 5%, éventuellement de 3%). On peut en outre caractériser les masques de plongée avec les points caractéristiques supplémentaires suivants : P9 : correspond au point à l'intersection de l'axe de symétrie A avec le sommet du contour de l'empreinte pour le nez 15, 30 - P5 : correspond au point situé sur le côté gauche du contour de l'empreinte pour le nez 15, à 4 cm du point P9, P6 : correspond au point à l'intersection de la portion supérieure de l'arête externe 6 de la zone de contact gauche 4 avec l'axe passant par le point P1 et perpendiculaire au segment [P2; P4], s P7: correspond au point situé sur le côté droit du contour de l'empreinte pour le nez 15, à 4 cm du point P9, P8 : correspond au point le plus profond de l'empreinte pour le nez 15, P10: correspond au point à l'intersection de l'axe de symétrie A 1 o avec l'arête interne 16 de la partie supérieure de la zone de contact médiane 12, - P11 : correspond au point à l'intersection de l'axe de symétrie A avec l'arête externe 17 de la partie supérieure de la zone de contact médiane 12, 15 P12 : correspond au point à l'intersection de l'axe de symétrie A avec l'arête externe 18 de la partie inférieure de la zone de contact médiane 12, P13 : correspond au point à l'intersection de l'axe de symétrie A avec l'arête interne 19 de la partie inférieure de la zone de contact 20 médiane 12. Le point P14 représenté à la figure 3, symétrique du point P6 par rapport à l'axe de symétrie A, est également caractéristique du masque de plongée, mais cependant non utile pour la caractérisation dimensionnelle de ce masque. 25 Ici encore, donc, certains paramètres dimensionnels supplémentaires sont reliés à d'autres paramètres dimensionnels, toujours par des relations arithmétiques constantes quelle que soit la taille, c'est-àdire des relations arithmétiques indépendantes de la taille. Ainsi, indépendamment de la taille, une ou plusieurs des relations 30 suivantes, sont vérifiées : PP2,9 = n; ~ x PP2,4 , et/ou PP1,13 = a; ,1 X PP6,7, et/ou PP5,9 = et/ou PPs,g = aR",; x PP1,6 , et/ou PP9,13 = a9l'`l', X PP1,6 , 59 et/ou PP813 = aR ~'3 x PP1,6 + a,,2,4 ,,,x PP2,4 + ct17 8,17 x PP5,7 + bs 1, , et/ou PP12,13 = X PP1,6 + X PP2,4 + a15271, x PP5,7 + h12.13 , et/ou L6 PPg,12 = a9,13 24 PP6,9 = cr6:9 x PP1,6 + h,;;, , et/ou PP1,g= x PP1,6 + h; 96 , et/ou X PP2,4 + , et/ou PP11,13 = 613 x PP1,6 + 1311,631 , et/ou PP10,13= a1(),17 X PP1,6 + De la même façon que précédemment, les paramètres dimensionnels PR., correspondent à la distance entre P; et Pi, quels que i 7 16 16 16 2 4 5,7 16 soient i et j. Egalement, a, b5 9 , as9 a9 1, , aK 11 , a813 , as,13 , b8,, , a12,1,, a' 4 a 5.7 "1_12, u .0 h1 6 a1,6 bI.6 a 2.4 h2.4 a1,6 b1,6 aI.6 et h1'6 13, 13 , 12,17 _R )_12 ' 1,9 1,9 6,9 , 6,) , 11,13 11,13 + 013 10,17 sont des nombres réels prédéfinis constants, à une certaine tolérance près, quelle que soit la taille des lunettes. Encore une fois dans ce cas, une tolérance de 5 %, de préférence 3 %, donne une gamme de masques de plongée qui conserve ses propriétés de couverture maximale des différents morphotypes de la population ciblée. Les coefficients supplémentaires précités sont donc constants à 5 % près, de préférence à 3 % près, quelle que soit la taille de ces masques. Précisément, quelle que soit la taille de ces masque de plongée, les 20 valeurs de ces coefficients supplémentaires sont les suivantes, à 5 % près, de préférence à 3 % près : = 0.6926, et/ou = 1.2085, et/ou = 40, et/ou al s; 0.5690, et/ou = 0.5534, et/ou a1,13 = 0.1770, et/ou aH,4, = 0.2005, et/ou aR,,7, = -0.3169, et/ou bu, = -4.6, et/ou = 0.0487, et/ou = 0.0552, et/ou a;'71, = -0.0872, et/ou 25 h,,1, = -1.3, et/ou = 0.5796, et/ou = 4.4, et/ou ai ;' = 0.5480, et/ou h; = 24.6, et/ou a~;~ = 0.4813, et/ou h62:: = -1.5, et/ou 11 '161, = 0.8781, et/ou h11î`'17 = 6.4, et/ou a;~;' z = 0.7316, et/ou h;~; ; = 10.3. De préférence, mais pas nécessairement, tous ces coefficients supplémentaires, et plus seulement certains d'entre eux, sont affectés des valeurs respectives ci-dessus (avec la tolérance de 5%, éventuellement de 3%). L'ensemble de la description ci-dessus est bien évidemment donné à titre d'exemple et n'est pas limitatif de l'invention. En particulier, la forme et la géométrie exactes des différents articles de vision sub-aquatique des gammes décrites ci-dessus n'est pas l o limitative de l'invention, à partir du moment où ces articles présentent les points caractéristiques principaux décrits, avec la ou les relations arithmétiques constantes également décrites, indépendamment de la taille de l'article
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L'invention concerne une gamme d'articles de vision subaquatique comportant deux éléments optiques 1,3, deux éléments d'étanchéité en contact avec le visage par leurs zones de contact droite et gauche 2,4, avec les points caractéristiques suivants, les éléments optiques étant posés à plat sur un plan du côté opposé aux zones de contact :- P1, P2 : points respectivement le plus bas et le plus à gauche de l'arête interne 5 ou externe 6 de la zone de contact gauche 4,- P3, P4 : points respectivement le plus bas et le plus à droite de l'arête interne 7 ou externe 8 de la zone de contact droite 2.Indépendamment de la taille, le rapport entre PP2,4 et PP1,3 est constant, et/ou le rapport entre PP2,4 plus une constante et PP1,2 est constant, où PPi,j est la distance entre Pi et Pj, pour tout i et j.
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1. Gamme d'articles de vision sub-aquatique, comprenant plusieurs articles de différentes tailles, lesdits articles comportant un élément optique droit (1) lui-même comportant un élément d'étanchéité droit destiné à venir en contact, par sa zone de contact droite (2), avec le visage d'une personne, et un élément optique gauche (3) lui-même comportant un élément d'étanchéité gauche destiné à venir en contact, par sa zone de contact gauche (4), avec le visage d'une 1 o personne, lesdits articles comportant en outre les points caractéristiques suivants, en considérant lesdits éléments optiques droit et gauche (1, 3) posés à plat sur un même plan support par leur côté opposé au côté desdites zone de contact droite et gauche (2, 4) desdits éléments d'étanchéité droit et gauche : 15 P1 : point le plus bas de l'arête interne (5) ou externe (6) de ladite zone de contact gauche (4), P2 : point le plus à gauche de l'arête interne (5) ou externe (6) de ladite zone de contact gauche (4), P4 : point le plus à droite de l'arête interne (7) ou externe (8) de 20 ladite zone de contact droite (2), ladite gamme étant caractérisée en ce que, quelle que soit la taille desdits articles le rapport entre d'une part PP2,4 plus une constante prédéfinie à 5 % près, de préférence à 3 % près, et d'autre part PP1,2, est constant à 5 % près, de préférence à 3 % près, où PP;2, 25 est la distance entre P; et Pj, quels que soient i et j. 2. Gamme d'articles de vision sub-aquatique selon la 1, lesdits articles étant des lunettes de natation, caractérisée en ce que, quelle que soit la taille desdits articles, le rapport entre PP2,4 et PP1,2 est égal à 3.4722 à 5 % près, de préférence à 3 % près, ladite 30 constante prédéfinie étant sensiblement égale à 0. 3. Gamme d'articles de vision sub-aquatique selon l'une quelconquedes 1 et 2, lesdits articles étant des lunettes de natation comportant en outre les points caractéristiques suivants : P5 : point le plus à droite de l'arête interne (5) de ladite zone de contact gauche (4), P6: point à l'intersection de la portion supérieure de l'arête interne (5) de ladite zone de contact gauche (4) avec l'axe passant par ledit point Pi et perpendiculaire au segment [P2; P4], ladite gamme étant caractérisée en ce que, quelle que soit la taille desdits articles, le rapport entre PP1,5 et PP1,6 est constant à 5 0/0 près, de préférence à 3% près, où PP;,j est la distance entre P; et Pi, quels que soient i et j. 4. Gamme d'articles de vision sub-aquatique selon la 3, caractérisée en ce que, quelle que soit la taille desdits articles, le 15 rapport entre PP1,5 et PP1,6 est égal à 0.8745 à 5 % près, de préférence à 30/0 près. 5. Gamme d'articles de vision sub-aquatique selon l'une quelconque des 1 à 4, lesdits articles étant des lunettes de natation comportant en outre les points caractéristiques suivants : 20 P5 : point le plus à droite de l'arête interne (5) de ladite zone de contact gauche (4), P6: point à l'intersection de la portion supérieure de l'arête interne (5) de ladite zone de contact gauche (4) avec l'axe passant par ledit point P1 et perpendiculaire au segment 25 [P2 ; Pa], ladite gamme étant caractérisée en ce que, quelle que soit la taille desdits articles, le rapport entre PP5,6 et PP1,6 est constant à 5 0/0 près, de préférence à 3% près, où PP;,j est la distance entre P; et Pj, quels que soient i et j. 30 6. Gamme d'articles de vision sub-aquatique selon la 5, caractérisée en ce que, quelle que soit la taille desdits articles, lerapport entre d'une part PP5,6 moins la constante 15.7 définie à 5% près, de préférence à 3% près, et d'autre part PP1,6 est égal à 0.3088 à 5 % près, de préférence à 3 % près. 7. Gamme d'articles de vision sub-aquatique selon la 1, 5 lesdits articles étant des masques de natation, caractérisée en ce que, quelle que soit la taille desdits articles, le rapport entre d'une part PP2,4 moins la constante 44.0 définie à 5 % près, de préférence à 3 % près, et d'autre part PP1,2 , est égal à 1.3723 à 5 près, de préférence à 3 % près. 10 8. Gamme d'articles de vision sub-aquatique selon l'une quelconque des 1 et 7, lesdits articles étant des masques de natation avec un axe de symétrie (A) entre lesdits optiques droit (1) et gauche (3), lesdites zones de contact droite et gauche (2, 4) se rejoignant de part et d'autre dudit axe de symétrie (A) en une zone 15 de contact médiane (12), lesdits éléments optiques droit et gauche (1, 3) étant reliés par un pont (9), lesdits articles comportant en outre les points caractéristiques suivants : P5: point à l'intersection de la portion supérieure de l'arête externe (6) de ladite zone de contact gauche (3) avec l'axe 20 passant par ledit point P1 et perpendiculaire au segment [P2 ; P4], - P8: point au milieu de l'arête inférieure (11) dudit pont (9), projeté sur ladite zone de contact médiane (12), ladite gamme étant caractérisée en ce que, quelle que soit la taille 25 desdits articles, le rapport entre d'une part PP1,8 plus une constante prédéfinie à 5 % près, de préférence à 3 % près, et d'autre part PP1,5 , est constant à 5 % près, de préférence à 3% près, où PP;J est la distance entre P; et Pi, quels que soient i et j. 9. Gamme d'articles de vision sub-aquatique selon la 8, 30 caractérisée en ce que, quelle que soit la taille desdits articles, le rapport entre d'une part PP1,8 plus la constante 1 définie à 5 0/0près, de préférence à 3 % près, et d'autre part PP1,5 est égal à 0.7050 à 5 % près, de préférence à 3 % près. 10. Gamme d'articles de vision sub-aquatique selon l'une quelconque des 1, et 7 à 9, lesdits articles étant des masques de 5 natation avec un axe de symétrie (A) entre lesdits optiques droit (1) et gauche (3), lesdites zones de contact droite et gauche (2, 4) se rejoignant de part et d'autre dudit axe de symétrie (A) en une zone de contact médiane (12), lesdits éléments optiques droit et gauche (1, 3) étant reliés par un pont (9), lesdits articles comportant en 10 outre les points caractéristiques suivants : P5: point à l'intersection de la portion supérieure de l'arête externe (6) de ladite zone de contact gauche (3) avec l'axe passant par ledit point P1 et perpendiculaire au segment [P2 ; P4], 15 P8: point au milieu de l'arête inférieure (11) dudit pont (9), projeté sur ladite zone de contact médiane (12), ladite gamme étant caractérisée en ce que, quelle que soit la taille desdits articles, le rapport entre d'une part PP5,8 plus une constante prédéfinie à 5 % près, de préférence à 3 % près, et d'autre part 20 PP1,5 , est constant à 5 % près, de préférence à 3% près, où est la distance entre P; et P;, quels que soient i et j. 11. Gamme d'articles de vision sub-aquatique selon la 10, caractérisée en ce que, quelle que soit la taille desdits articles, le rapport entre d'une part PP5,8 moins la constante 16.5 définie à 5 25 % près, de préférence à 3 % près, et d'autre part PP1,5 est égal à 0.3792 à 5 % près, de préférence à 3 % près. 12. Gamme d'articles de vision sub-aquatique selon la 1, lesdits articles étant des masques de plongée, caractérisée en ce que, quelle que soit la taille desdits articles, le rapport entre PP2,4 et 30 PP1,2 , est égal à 1.6861 à 5 % près, de préférence à 3 % près, ladite constante prédéfinie étant sensiblement égale à 0. 13. Gamme d'articles de vision sub-aquatique selon l'une quelconque des 1 et 12, lesdits articles étant des masques de plongée avec un axe de symétrie (A) entre lesdits optiques droit (1) et gauche (3), lesdites zones de contact droite et gauche (2, 4) se rejoignant de part et d'autre dudit axe de symétrie (A) en une zone de contact médiane (12), ladite zone de contact médiane (12) présentant une empreinte pour le nez (15), lesdits articles comportant en outre les points caractéristiques suivants : P9: point à l'intersection dudit axe de symétrie (A) avec le sommet du contour de ladite empreinte pour le nez (15), - P6: point à l'intersection de la portion supérieure de l'arête externe (6) de ladite zone de contact gauche (4) avec l'axe passant par ledit point P1 et perpendiculaire au segment [P2 ; P4], ladite gamme étant caractérisée en ce que, quelle que soit la taille desdits articles, le rapport entre d'une part PP1,9 plus une constante prédéfinie à 5 % près, de préférence à 3 % près, et d'autre part PP1,6 est constant à 5 % près, de préférence à 3% près, où PP;,j est la distance entre P; et Pi, quels que soient i et j. 14. Gamme d'articles de vision sub-aquatique selon la 13, caractérisée en ce que quelle que soit la taille desdits articles, le rapport entre d'une part PP1,9 moins la constante 24.6 définie à 5 0/9 près, de préférence à 3 % près, et d'autre part PP1,6 est égal à 0.5480 à 5 % près, de préférence à 3 % près. 15. Gamme d'articles de vision sub-aquatique selon l'une quelconque des 1 et 12 à 14, lesdits articles étant des masques de plongée avec un axe de symétrie (A) entre lesdits optiques droit (1) et gauche (3), lesdites zones de contact droite et gauche (2, 4) se rejoignant de part et d'autre dudit axe de symétrie (A) en une zone de contact médiane (12), ladite zone de contact médiane (12) présentant une empreinte pour le nez (15), lesdits articlescomportant en outre les points caractéristiques suivants : P9: point à l'intersection dudit axe de symétrie (A) avec le sommet du contour de ladite empreinte pour le nez (15), P6: point à l'intersection de la portion supérieure de l'arête externe (6) de ladite zone de contact gauche (4) avec l'axe passant par ledit point P1 et perpendiculaire au segment [P2 ; P4], P8 : point le plus profond de ladite empreinte pour le nez (15), ladite gamme étant caractérisée en ce que, quelle que soit la taille desdits articles le rapport entre PP8,9 et PP1,6 est constant à 5 près, de préférence à 3% près, où PP;,j est la distance entre P; et Pj, quels que soient i et j. 16. Gamme d'articles de vision sub-aquatique selon la 15, caractérisée en ce que quelle que soit la taille desdits articles, le rapport entre PP89 9 et PP1,6 est égal à 0.5690 à 5 % près, de préférence à 3 % près.
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FR2898999
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PROCEDE DE FABRICATION D'UNE ETIQUETTE ELECTRONIQUE RFID
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La présente invention concerne la réalisation d'étiquettes électroniques RFID (Radio Frequency Identification). Les étiquettes électroniques RFID sont réalisées au moyen de circuits intégrés sans contact passifs, ou transpondeurs, qui peuvent être du type à couplage électrique ou du type à couplage inductif. Les circuits intégrés sans contact à couplage électrique, ou circuits intégrés sans contact UHF, sont alimentés électriquement par un champ électrique UHF oscillant à plusieurs centaines de MHz et émettent des données par modulation du taux de réflexion de leur circuit d'antenne (technique appelée "backscattering"). De tels circuits intégrés sont par exemple décrits par la spécification industrielle EPCTM-GEN2 ("Radio-Frequency Identity Protocols Class-1 Generation-2 - UHF RFID Protocol for Communications at 860 MHz - 960 MHz") en cours de normalisation. Ils sont généralement utilisés dans les applications dites à longue portée ("long range") dans lesquelles la distance entre le circuit intégré et une station d'émission/réception de données émettant le champ électrique, appelée communément un lecteur, peut atteindre plusieurs mètres. Les circuits intégrés sans contact à couplage inductif, ou circuits intégrés sans contact RF, émettent des données par modulation de charge et sont alimentés par couplage inductif en présence d'un champ magnétique dont la fréquence est généralement de l'ordre de la dizaine de MHz. De tels circuits intégrés sont par exemple décrits par les normes ISO/IEC 14443A/B, ISO/IEC 15693 qui prévoient une fréquence de travail de 13,56 MHz. La figure 1 représente schématiquement une étiquette électronique TG1 de type UHF. L'étiquette électronique TG1 comprend un substrat 10, une antenne dipolaire UHF 11 comprenant deux brins d'antenne 11-1, 11-2, et un circuit intégré UHF 12 ayant deux plages de contact connectées aux brins d'antenne 11-1, 11-2. La figure 2 représente schématiquement une étiquette électronique TG2 de type RF. L'étiquette électronique TG2 comprend un substrat 20, une antenne 21 en forme de bobine, comprenant par exemple deux enroulements, et un circuit intégré RF 22 ayant deux plages de contact connectées aux extrémités 21-1, 21-2 de la bobine d'antenne. Le substrat 10, 20 peut être une simple feuille de matière plastique souple (polyamide, polyester...) ayant une face arrière autocollante, voire un simple substrat de papier. L'antenne dipolaire UHF 11 ou la bobine d'antenne RF 21 peut être réalisée par gravure d'une couche de métal, par collage sur le support d'un motif métallique prédécoupé ("leadframe"), par dépôt d'une encre conductrice (sérigraphie ou jet d'encre), etc. Il est également connu de réaliser l'antenne 11 ou 21 directement sur le produit de destination, par dépôt d'encre conductrice sur une face du produit, laquelle forme alors le substrat de l'étiquette. De telles étiquettes électroniques UHF ou RF sont couramment utilisées pour l'identification et/ou l'authentification des produits sur lesquels elles sont apposées. Le circuit intégré sans contact comprend le plus souvent une mémoire effaçable et programmable électriquement permettant d'enregistrer, outre des données d'identification, des données d'application, des données commerciales, des données de traçage, etc. Les applications offertes sont ainsi très nombreuses et comprennent l'authentification de produits (lutte contre la contrefaçon ou la contrebande), la gestion des stocks, la gestion logistique (suivi des produits pendant le transport), etc. En raison du prix de revient de plus en plus faible des circuits intégrés sans contact, les étiquettes électroniques sont destinées à être apposées sur un nombre de plus en plus importants de produits. Pour satisfaire des exigences de respect de la vie privée du consommateur, il a été proposé de réaliser une étiquette électronique pouvant être détruite par l'acheteur après achat du produit. Une étiquette électronique étant généralement accessible en lecture et en écriture, elle pourrait en effet être utilisée frauduleusement pour identifier ou suivre secrètement non seulement le produit revêtu de l'étiquette mais également la personne ayant fait l'acquisition du produit. Plutôt qu'une mise hors service de l'étiquette au moyen de la commande classique "KILL", difficile à vérifier par le consommateur final, une destruction physique du circuit d'antenne est considérée comme la solution la plus rassurante pour le consommateur, celui-ci pouvant s'assurer visuellement que l'étiquette est hors d'usage. Le document intitulé "Disabling RFID Tags with visible confirmation - Clipped tags are silenced" de Gunter Karjoth (IBM Zurich Research Laboratory Ruschlikon) et de Paul Moskowitz (IBM T.J. Watson Research Center Hawthorne) du 31 août 2005, Computer Science (Références du document RC23710(W0508-164)), décrit diverses solutions permettant à l'utilisateur de mettre une étiquette électronique hors service, à savoir : 1) la réalisation de tout ou partie de l'antenne sur un matériau à gratter ("scratch-off material") devant ainsi être gratté par l'utilisateur pour détruire =L'antenne, 2) la réalisation de tout ou partie de l'antenne sur un support prédécoupé devant être retiré par l'utilisateur, une languette d'arrachement étant prévue à cet effet, 3) la réalisation de tout ou partie de l'antenne sur une couche "à peler" ("peel-off layer") que =L'utilisateur doit également retirer pour mettre l'antenne hors service, toujours au moyen d'une languette d'arrachement. Ces diverses solutions visant une destruction de l'antenne complexifient toutefois la structure des étiquettes électroniques "prêtes à être posées" et augmentent par conséquent leur prix de revient. Le brevet US 6,574,166 décrit par ailleurs une méthode permettant de détecter et de gérer la consommation de comprimés agencés dans un emballage de type "blister". Selon le mode de réalisation représenté en figure 2 de ce brevet, un réseau de conducteurs électriques (108, 210) est prévu dans la feuille d'emballage du blister (feuille recouvrant les alvéoles du blister). Le réseau de conducteurs est pris en sandwich entre deux feuilles plastiques (208, 212) électriquement isolantes au-dessus desquelles s'étend un film d'aluminium (104), les deux feuilles plastique et la feuille d'aluminium formant la feuille d'emballage. Lorsque l'utilisateur ouvre une alvéole du blister pour expulser un comprimé, il rompt l'un des conducteurs. La rupture est détectée comme un circuit ouvert par un circuit électronique connecté au réseau de conducteurs. Dans le même ordre d'idée, la société ABR Pharma commercialise un blister Med-ic dit "intelligent" (www.abrpharma.com/PDF/blister.pdf), comportant un réseau de conducteurs quadrillé réalisé par dépôt d'encres conductrices à base d'argent et de graphite sur un substrat de papier. Le réseau de conducteurs est collé sur la face avant en aluminium du blister et est conformé de telle sorte que l'un des conducteurs est détruit lorsque le patient extrait un comprimé d'une alvéole. La rupture du conducteur est détectée par un circuit intégré RFID 13,56 MHz qui retransmet à un lecteur les données d'ouverture des alvéoles. Cette technique de détection de la prise de comprimés est basée sur la destruction de conducteurs incorporés dans la feuille d'emballage du blister mais n'est pas destructive pour le circuit d'antenne, puisque le circuit intégré RFID relié au réseau de conducteurs doit pouvoir continuer à échanger des données avec un lecteur afin d'envoyer des informations concernant le nombre de comprimés restant dans le blister. Une première idée de l'invention, ayant un lien de parenté avec l'enseignement du brevet US 6,574,166 mais ne découlant pas de façon évidente de celui-ci, est de réaliser une antenne d'étiquette RF ou UHF dans l'emballage même d'un produit, de manière que l'étiquette soit détruite au moment de l'ouverture du produit, ou qu'elle soit, à tout le moins, "jetée à la poubelle" lorsque l'emballage est retiré du produit. La technique divulguée par US 6,574,166, pour réaliser les conducteurs de détection d'ouverture des alvéoles du blister, nécessite de prévoir deux couches de matériau isolant pour éviter que la couche supérieure d'aluminium de la feuille d'emballage du blister ne court-circuite le réseau de conducteurs. Cette technique est coûteuse et ne peut être retenue pour réaliser une antenne à faible coût intégrée dans une feuille d'emballage, le prix de revient des étiquettes "prêtes à poser" restant plus avantageux. La présente invention vise un procédé permettant de réaliser à moindre coût une étiquette électronique qui puisse optionnellement être détruite lors de l'ouverture d'un emballage. A cet effet, la présente invention propose d'utiliser les parties métalliques ou électriquement conductrices d'un matériau d'emballage, de conditionnement ou de transport d'un produit, pour réaliser une antenne RF ou UHF, en retirant de la matière métallique ou de la matière conductrice de manière à faire apparaître un motif d'antenne. La présente invention se fonde notamment sur l'idée d'utiliser le film métallique d'une feuille d'emballage de blister pour former une antenne RF ou UHF, en retirant une partie de la matière métallique de manière à faire apparaître un motif d'antenne. Selon l'invention, cette idée est généralisée à tout type de produit autre qu'un blister pour lequel une feuille d'emballage, de conditionnement ou de transport comportant un film métallique est utilisée. Le motif d'antenne peut être formé par gravure de la matière métallique ou par retrait de celle-ci au moyen d'un procédé mécanique (abrasion, découpe...). Ainsi, la présente invention prévoit un procédé de fabrication d'une étiquette électronique destinée à être apposée sur un produit, comprenant les étapes consistant à faire apparaître, dans un film électriquement conducteur d'une feuille d'emballage, de conditionnement ou de transport du produit, des zones dépourvues de matière conductrice délimitant dans le film conducteur au moins un motif d'antenne formant une antenne pour étiquette RFID, le film conducteur n'étant pas recouvert sur l'une des ses faces par un film électriquement isolant, et connecter à l'antenne une puce en matériau semi-conducteur formant avec l'antenne une étiquette électronique. Selon un mode de réalisation, la feuille d'emballage, de conditionnement ou de transport comprend au moins un film support électriquement isolant recouvert en tout ou en partie par le film conducteur. Selon un mode de réalisation, l'étape consistant à faire apparaître des zones dépourvues de matière conductrice comprend une étape d'abrasion ou de découpe du film conducteur. Selon un mode de réalisation, l'étape d'abrasion ou de découpe du film conducteur est conduite après application de la feuille d'emballage, de conditionnement ou de transport sur le produit, et le procédé comprend une étape consistant à prévoir des sillons sur une face du produit en regard des zones où la matière conductrice doit être retirée par abrasion ou découpe. Selon un mode de réalisation, l'étape consistant à faire apparaître des zones dépourvues de matière conductrice comprend une étape de gravure du film conducteur. Selon un mode de réalisation, le produit est une plaquette de type blister et la feuille d'emballage, de conditionnement ou de transport est appliquée sur une face de la plaquette avec le film conducteur orienté vers l'extérieur. Selon un mode de réalisation, le film conducteur est un film métallique. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un emballage de type blister, comprenant une étape de fabrication d'une plaquette en matière plastique comprenant des alvéoles, une étape de fabrication d'une feuille d'emballage comprenant au moins un film support électriquement isolant et un film métallique recouvrant tout ou partie du film support, et une étape de fermeture des alvéoles en appliquant la feuille d'emballage sur la plaquette avec le film métallique orienté vers l'extérieur, le procédé comprenant une étape consistant à faire apparaître dans le film métallique des zones dépourvues de matière métallique délimitant dans le film métallique au moins un motif d'antenne formant une antenne pour étiquette RFID. Selon un mode de réalisation, l'étape consistant à faire apparaître des zones dépourvues de matière métallique comprend une étape d'abrasion ou de découpe du film métallique conduite après la fermeture des alvéoles. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape consistant à prévoir des sillons sur la plaquette en regard des zones où la matière métallique doit être retirée par abrasion ou découpe. Selon un mode de réalisation, l'étape consistant à faire apparaître des zones dépourvues de matière métallique comprend une étape de gravure du film métallique conduite avant la fermeture des alvéoles. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape consistant à connecter à l'antenne une puce en matériau semi-conducteur pour former une étiquette électronique. L'invention concerne également un procédé d'emballage ou de conditionnement d'un produit au moyen d'une feuille d'emballage ou de conditionnement comprenant un film électriquement conducteur, le procédé comprenant une étape consistant à faire apparaître dans le film conducteur des zones dépourvues de matière conductrice délimitant dans le film métallique au moins un motif d'antenne formant une antenne pour étiquette RFID. Selon un mode de réalisation, le film électriquement conducteur n'est pas recouvert sur l'une des ses faces par un film électriquement isolant. Selon un mode de réalisation, la feuille d'emballage ou de conditionnement comprend au moins un film support électriquement isolant recouvert en tout ou en partie par le film conducteur. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape d'application de la feuille d'emballage ou de conditionnement sur tout ou partie du produit de manière que le film conducteur se trouve à l'extérieur de l'emballage ou du conditionnement. Selon un mode de réalisation, le film conducteur 25 est un film métallique. Selon un mode de réalisation, l'étape consistant à faire apparaître des zones dépourvues de matière conductrice comprend une étape de gravure du film conducteur conduite avant application de la feuille 30 d'emballage ou de conditionnement sur le produit. Selon un mode de réalisation, l'étape consistant à faire apparaître des zones dépourvues de matière conductrice comprend une étape d'abrasion ou de découpe du film conducteur conduite après application de la 35 feuille d'emballage ou de conditionnement sur le produit. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape consistant à connecter à l'antenne une puce en matériau semi-conducteur pour former une étiquette électronique. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une feuille d'emballage, de conditionnement ou de transport d'un produit, la feuille comprenant un film électriquement conducteur, le procédé comprenant une étape consistant à faire apparaître dans le film conducteur des zones dépourvues de matière conductrice délimitant dans le film conducteur au moins un motif d'antenne formant une antenne pour étiquette RFID. Selon un mode de réalisation, le film électriquement conducteur n'est pas recouvert sur l'une des ses faces par un film électriquement isolant. Selon un mode de réalisation, l'étape consistant à faire apparaître dans le film conducteur des zones dépourvues de matière conductrice comprend une étape de gravure du film conducteur. Selon un mode de réalisation, la feuille d'emballage, de conditionnement ou de transport comprend au moins un film support électriquement isolant recouvert en tout ou en partie par le film conducteur. Selon un mode de réalisation, la feuille d'emballage, de conditionnement ou de transport est réalisée de manière que le film conducteur se trouve à l'extérieur de la feuille. Selon un mode de réalisation, le film conducteur est un film métallique. L'invention concerne également une feuille d'emballage, de conditionnement ou de transport d'un produit, comprenant un film électriquement conducteur, le film conducteur comportant des zones dépourvues de matière conductrice délimitant dans le film conducteur au moins un motif d'antenne formant une antenne pour étiquette RFID. Selon un mode de réalisation, le film électriquement conducteur n'est pas recouvert sur l'une des ses faces par un film électriquement isolant. Selon un mode de réalisation, la feuille se présente sous forme d'une bande à découper et comprend un motif d'antenne répétitif pour former plusieurs feuilles d'emballage, de conditionnement ou de transport de moindre longueur comprenant chacune au moins un motif d'antenne. Selon un mode de réalisation, la feuille comprend au moins un film support électriquement isolant recouvert en tout ou en partie par le film conducteur. Selon un mode de réalisation, le film conducteur se trouve à l'extérieur de la feuille. Selon un mode de réalisation, le film conducteur est un film métallique. L'invention concerne également un produit recouvert en tout ou en partie par une feuille d'emballage, de conditionnement ou de transport comprenant un film électriquement conducteur, dans lequel le film conducteur comporte des zones dépourvues de matière conductrice délimitant dans le film conducteur au moins un motif d'antenne formant une antenne pour étiquette RFID. Selon un mode de réalisation, le film électriquement conducteur n'est pas recouvert sur l'une des ses faces par un film électriquement isolant. Selon un mode de réalisation, la feuille d'emballage, de conditionnement ou de transport comprend au moins un film support électriquement isolant recouvert en tout ou en partie par le film conducteur. Selon un mode de réalisation, le film conducteur se trouve à l'extérieur de la feuille d'emballage, de 30 conditionnement ou de transport. Selon un mode de réalisation, le film conducteur est un film métallique. Selon un mode de réalisation, le produit comprend une puce en matériau semi-conducteur connectée à 35 l'antenne et formant avec celle-ci une étiquette électronique. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante du procédé selon l'invention et d'exemples d'antennes réalisées selon ce procédé, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : - les figures 1 et 2 précédemment décrites représentent respectivement des étiquettes électroniques RF et UHF classiques, - les figures 3A et 3B représentent un blister de type classique, respectivement par une vue de dessus et une vue en coupe, - la figure 4A est une vue de dessus d'un blister comprenant une antenne UHF selon l'invention, - la figure 4B est une vue de dessus du blister de la figure 4A après montage et connexion d'un circuit intégré sans contact sur l'antenne, - les figures 5 et 6 sont des vues en coupe représentant deux modes de montage et de connexion du circuit intégré 20 sur l'antenne de la figure 4A, - la figure 7A est une vue de dessus d'une plaque de blister en formation illustrant une étape de fabrication d'un blister selon l'invention, - la figures 7B est une vue en coupe d'une partie du 25 blister de la figure 7A, - la figure 7C est une vue en coupe d'une partie du blister de la figure 7A après application d'une feuille d'emballage sur le blister, - les figures 8A, 8B sont des vues en coupe du blister de 30 la figure 7C illustrant un premier procédé de fabrication d'une antenne selon l'invention, - la figure 9A est une vue de dessus d'un blister comprenant une bobine d'antenne selon l'invention, - la figure 9B est une vue grossie de la bobine d'antenne 35 de la figure 9A, - la figure 10 est une vue de face d'un paquet de cigarette comprenant une bobine d'antenne conforme à celle de la figure 9B, - la figure 11 illustre schématiquement un second procédé 5 de fabrication d'une antenne selon l'invention, - la figure 12 représente une feuille d'emballage après mise en oeuvre du second procédé et conditionnée sous forme de rouleau, - les figures 13A à 13D sont des vues en coupe de la 10 feuille d'emballage au cours d'étapes de formation de l'antenne suivant le procédé illustré en figure 11, - les figures 14A, 14B représentent une feuille d'emballage conditionnée en rouleau respectivement avant et après mise en oeuvre d'une variante du procédé illustré 15 en figure 11, - la figure 15 est une vue de face d'un paquet de cigarette emballé dans la feuille d'emballage de la figure 14B, et - la figure 16 est un schéma-bloc représentant 20 l'architecture d'un circuit intégré sans contact classique. Comme indiqué plus haut, la présente invention se fonde sur l'idée simple mais non moins inventive que le film d'aluminium des feuilles d'emballage comprenant un 25 tel film d'aluminium, notamment celles utilisées pour recouvrir les blisters, peut être utilisé pour former une antenne RF ou UHF en retirant de la matière métallique en des zones appropriées de manière à faire apparaître un motif d'antenne. 30 La figure 3A représente un blister classique BL1 vu de dessus avant sa fermeture. A ce stade, le blister est une plaquette thermoformée 30 comprenant des alvéoles 31 recevant des comprimés 32. Après insertion des comprimés 32, la plaquette est refermée au moyen d'une feuille à 35 film métallique qui sera désignée ici une "feuille d'emballage", l'invention ne faisant pas la différence entre les feuilles d'emballage utilisées pour empaqueter intégralement un produit et les feuilles d'emballage appliquées sur une face ou une partie d'un produit pour assurer sa fermeture. La feuille d'emballage est représentée en coupe sur la figure 3B, faite suivant un axe de coupe AA' représenté en figure 3A, et est désignée par la référence 40. Elle comporte un film d'aluminium 41 et un film plastique 42, par exemple du vinyle copolymère, qui permet de fixer le film d'aluminium 41 sur la plaquette 30 et se trouve ainsi en contact avec les comprimés. La fixation de la feuille 40 sur la plaquette 30 est généralement faite à chaud, en faisant fondre le film 42 pour qu'il adhère à la plaquette 30 (thermosoudure). La figure 4A est une vue de dessus d'un blister BL2 selon l'invention. Le blister comprend classiquement la plaquette 30 déjà décrite et ses alvéoles thermoformées 31 (en traits pointillés) recouvertes par la feuille 40, le film d'aluminium 41 s'étendant sur la face avant du blister. Selon l'invention, le film 41 comprend des zones dépourvues de matière métallique, ici deux zones 43a, 43b rectilignes et parallèles passant par le centre du blister et une zone 43c rectiligne perpendiculaire aux zones 43a, 43b et passant également par le centre du blister. Les zones 43a, 43b, 43c et leurs intersections font apparaître à la surface du blister deux bandes métalliques 50a, 50b isolées électriquement du reste du film 41. Ces deux bandes métalliques forment les deux brins d'antenne d'une antenne dipolaire ou antenne UHF, utilisable pour réaliser une étiquette électronique. L'étiquette électronique est réalisée comme représenté en figure 4B, en disposant sur le film 41 un circuit intégré sans contact 60 se présentant sous forme de puce de semi-conducteur ayant des plages de contact connectées aux brins d'antenne 50a, 50b. Les figures 5 et 6 sont des vues en coupe du blister selon un axe BB' représenté en figure 4B, et représentent deux exemples de montage de la puce 60. Sur la figure 5, la puce 60 est montée selon la technique "flip-chip" (puce retournée) et présente deux plages de contact 61a, 61b qui sont collées sur les extrémités proximales des brins d'antenne 50a, 50b au moyen d'une colle conductrice 62a, 62b. Une telle colle conductrice est couramment utilisée en microélectronique et comprend généralement un polymère à charge métallique. Sur la figure 6, on a préalablement réalisé un ensemble prêt à être monté sur l'antenne, appelé un "interposeur", en soudant sur les plages de contact 61a, 61b de la puce 60 des rectangles métalliques 63a, 63b prédécoupés sur bande métallique (technique dite "leadframe"), formant des sortes de pattes électriques. Le matériau constituant les rectangles métalliques est compatible avec le film métallique utilisé pour réaliser l'antenne selon l'invention, et est donc ici, de préférence, de l'aluminium. La face arrière de la puce 60 est recouverte d'un matériau électriquement isolant et repose sur les extrémités proximales des brins d'antenne 50a, 50b, les plages de contact 61a, 61b étant orientées vers le haut. Les extrémités distales des rectangles métalliques 63a, 63b sont rabattues et collées sur les extrémités proximales des brins d'antenne 50a, 50b au moyen d'une colle conductrice 62a, 62b. La face supérieure de l'interposeur est recouverte d'une couche protectrice 64 électriquement isolante. On décrira maintenant deux procédés permettant d'enlever de la matière métallique dans le film d'aluminium 41 pour faire apparaître une antenne telle que celle décrite plus haut. Le premier procédé est un procédé de retrait de matière par action mécanique sur le film 41 et est mis en oeuvre après fermeture du blister (i.e. après application de la feuille d'emballage 40 sur le blister). Le second procédé est mis en oeuvre par action chimique sur la feuille d'emballage 40 avant la fermeture du blister. Comme illustré sur la figure 7A, le premier procédé comprend de préférence une étape préliminaire de formation de gorges ou sillons 70a, 70b, 70c à la surface d'une plaque de blister. Le blister BL2 représenté sur cette figure est fabriqué collectivement à partir d'une grande plaque 300 de matière plastique qui est thermoformée de manière à former simultanément les sillons 70a, 70b, 70c et les alvéoles de plusieurs blisters, qui sont individualisés par découpe de la plaquette 300 en fin de processus, après insertion des comprimés, fermeture de la plaque 300 et réalisation d'une antenne sur chaque blister. Les sillons 70a, 70b, 70c sont agencés de manière à s'étendre sous les zones où la matière métallique doit être retirée. Ils correspondent donc ici aux zones 43a, 43b, 43c dépourvues de matière métallique représentées en figures 4A, 4B, les sillons 70a, 70b étant rectilignes et parallèles et le sillon 70c rectiligne et perpendiculaire aux sillons 70a, 70b. Les sillons 70a, 70b, 70c sont réalisés sur la plaque 300 selon un motif répétitif (en fonction du nombre de blisters individuels à réaliser) et traversent toute la surface de la plaque. La figure 7B est une vue en coupe de la plaque 300 selon un axe CC' représenté en figure 7A, qui représente schématiquement la forme des sillons 70a, 70b. La figure 7C représente les mêmes sillons après soudure de la feuille d'emballage 40 sur la plaque 300. Les sillons 70a, 70b s'étendent sous la feuille d'emballage 40 et vont faciliter le retrait de la matière métallique au cours d'une étape illustrée sur la figure 8A. Sur la figure 8A, le retrait de matière métallique est effectué au moyen d'un outil 80 comprenant deux molettes 81a, 81b de découpe ou d'abrasion permettant de réaliser les zones 43a, 43b dépourvues de matière métallique (figure 4A). Un outil similaire mais ne comprenant qu'une seule molette de découpe ou d'abrasion (non représenté) est utilisé pour réaliser la zone 43c. L'outil 80 comporte un sabot 82 dont la partie inférieure est équipée d'une semelle glissante 83. La semelle 83 vient s'appuyer sur le filmd'aluminium 41 de la feuille 40 et permet à l'outil de glisser le long de la feuille pendant la découpe ou l'abrasion de matière. Un moteur électrique 84 peut être prévu pour entraîner les molettes en rotation, notamment si celles-ci sont des molettes abrasives. Les molettes présentent un profil effilé dans un plan perpendiculaire à leur axe de rotation et pénètrent dans les sillons 70a, 70b sans toutefois toucher le fond des sillons. La figure 8B représente en coupe l'aspect de la feuille d'emballage 40 après formation simultanée des zones 43a, 43b au-dessus des sillons 70a, 70b. La présente invention n'est pas limitée à la réalisation d'une antenne dipolaire sur un emballage de type blister. De façon générale, le film métallique d'une feuille d'emballage peut être utilisé pour réaliser toutes sortes de formes d'antennes et une feuille d'emballage traitée conformément à l'invention peut être utilisée pour l'emballage de divers produits. Le film métallique n'est pas nécessairement en aluminium et peut comprendre tout type de métal ou alliage conducteur ayant des caractéristiques électriques satisfaisantes pour réaliser des antennes. Le film métallique peut présenter une épaisseur plus ou moins importante selon les propriétés électriques souhaitées de l'antenne, la fréquence de travail, la distance de communication sans contact visée, etc. A titre d'exemple, la figure 9A représente un blister BL3 dont le film d'aluminium 41 présente un motif d'antenne en forme de bobine 90, formé par retrait de matière métallique conformément à l'invention. Comme cela apparaît plus clairement en figure 9B, un circuit intégré sans contact sous forme de puce 60 de semi-conducteur est monté et est connecté à la bobine d'antenne 90 pour former une étiquette électronique. Le montage de la puce 60 sur l'antenne 90 est effectué comme décrit plus haut en relation avec les figures 5 et 6 (flip chip ou interposeur), les plages de contact de la puce 60 étant ici reliées électriquement aux deux extrémités 90-1, 90-2 de la bobine d'antenne 90. Sur la figure 10, la même bobine d'antenne 90 est réalisée sur le film métallique d'une feuille d'emballage d'un paquet de cigarettes CP1. Une ligne prédécoupée 91 est prévue dans la feuille d'emballage pour permettre l'ouverture du paquet. Cette ligne prédécoupée passe ici sous la zone où se trouve la bobine d'antenne 90, mais peut également être agencée de manière à traverser la bobine d'antenne 90 afin que l'ouverture du paquet entraîne sa destruction. A cet effet, des points de perçage de la feuille d'emballage, formant la ligne prédécoupée 90, doivent être suffisamment petits pour ne pas empêcher la bobine d'antenne 90 d'être opérationnelle. Plus particulièrement, ils doivent être d'un diamètre inférieur à la largeur du conducteur formant la bobine d'antenne 90 (soit la distance entre deux zones dépourvues de matière métallique). La bobine d'antenne 90 est de préférence réalisée par gravure chimique de la feuille d'emballage avant emballage du produit, au moyen du second procédé selon l'invention. Ce procédé est illustré sur les figures 11, 13A à 13D. La feuille d'emballage 40 est préparée sous forme de rouleau 401 et le processus de gravure est mis en oeuvre en déroulant la feuille 40 sur une certaine longueur et en formant progressivement à son extrémité un "rouleau final" 402, le rouleau 401 étant ainsi le "rouleau initial". Cinq étapes de traitement S1 à S5 sont appliquées à la feuille 40 : - étape S1 : la feuille 40 passe sur une plaque support 403 et sa face avant (film d'aluminium 4:L) reçoit une couche de résine de masquage 404, de préférence une résine positive, comme illustré en figure 11 et en figure 13A, - étape S2 . la feuille 40 étant encore sur la plaque support 403, la résine 404 est insolée à travers un masque d'insolation 405 qui comprend des ouvertures aux emplacements où de la matière métallique doit être retirée du film d'aluminium 41, - étape S3 la feuille 40 passe dans un bac 406 comprenant un solvant sélectif qui dissout :La résine 404 dans les régions ayant été insolées, pour obtenir des ouvertures 404' représentées en figure 13B, -étape S4 la feuille 40 passe dans un bac 407 comprenant un solvant sélectif qui dissout le film d'aluminium 41 dans les zones où s'étendent les ouvertures 404', pour obtenir des zones 43 sans matière métallique, représentées en figure 13C, - étape S5 la feuille 40 passe dans un bac 408 comprenant un solvant sélectif qui dissout le masque de résine 404, comme représenté en figure 13D. Ces étapes sont conduites en parallèle sur différentes parties de la feuille 40 qui sont de préférence de même longueur. L'étape la plus longue détermine le temps à respecter entre deux déroulements de la feuille 40 à partir du rouleau 401 et enroulements correspondants de la feuille sur le rouleau 402. Des étapes supplémentaires de rinçage et de séchage de la feuille 40, non représentées, peuvent être prévues. La figure 12 représente le rouleau final 402, une partie de la feuille 40 étant déroulée pour montrer le résultat obtenu grâce au procédé de l'invention. La feuille 40 présente, de façon répétitive, des zones où a été formé un motif d'antenne, ici le motif d'antenne en forme de bobine 90 décrit plus haut. La distance entre chaque motif d'antenne est définie en fonction de la destination du rouleau (dimensions de l'objet à emballer). Les figures 14A et 14B illustrent une variante du second procédé de l'invention. Ici, le rouleau initial 401 est formé par une feuille d'emballage 40' qui n'est pas entièrement recouverte par le film d'aluminium 41. Ce dernier forme des régions métallisées 41-1, 41-2... qui sont ainsi isolées les unes des autres en raison de l'absence de matière métallique entre ces régions. Le film d'aluminium 41 est porté par un film plastique 42' qui est de préférence plus épais que le film de liaison 42 utilisé pour réaliser les blisters. Le rouleau final 402, représenté en figure 14B, présente comme précédemment des motifs de bobines d'antennes 90 mais ceux-ci sont réalisés par retrait d'aluminium dans les régions 41-1, 41-2 uniquement. Un paquet de cigarettes CP2 emballé au moyen de la feuille 40' est représenté sur la figure 15. Un circuit intégré 60 est fixé à la bobine d'antenne 90 selon la méthode décrite plus haut (Cf. fig. 9B). La figure 16 représente sous forme de blocs, à titre d'exemple, l'architecture classique d'un circuit intégré sans contact ICI. Le circuit intégré comprend un circuit d'antenne comportant une antenne ACT, ici une antenne de type UHF, un circuit d'interface sans contact ICT connecté à l'antenne ACT, un circuit de contrôle CCT, à logique câblée ou à microprocesseur, et une mémoire MEM, par exemple une mémoire de type effaçable et programmable électriquement (EEPROM). Le circuit de contrôle CCT reçoit via le circuit d'interface ICT des commandes CMD de lecture ou d'écriture de la mémoire, ainsi que des commandes anticollision et éventuellement des commandes d'authentification (s'il est équipé d'une fonction de cryptographie). Le circuit d'interface ICT comprend un circuit de démodulation d'un signal d'antenne induit dans l'antenne ACT par un champ électrique (ou par un champ magnétique quand l'antenne est de type bobine), et un circuit de décodage de données issues du circuit d'antenne. Le circuit ICT comprend également un circuit de modulation de l'impédance du circuit d'antenne. Le circuit d'antenne comprend l'antenne ACT et d'autres composants (capacités et/ou selfs) non représentés sur la figure, pouvant être intégrés dans la microplaquette de silicium portant le circuit intégré ou être agencés à l'extérieur de celle-ci. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que la présente invention est susceptible de diverses autres variantes de réalisation. Par exemple, un plus grand nombre d'antennes peut être prévu sur la feuille d'emballage afin que le produit emballé présente des antennes sur plusieurs de ses faces et/ou plusieurs antennes sur l'une des ses faces. Les procédé de retrait de matière métallique par action mécanique ou chimique précédemment décrits permettent de réaliser des motifs conducteurs de forme complexe et permettent par exemple de réaliser le point de connexion du circuit intégré à un endroit différent de celui où se trouve l'antenne. Ainsi, des plages de connexion de la puce peuvent être prévues en un emplacement différent de celui où se trouve l'antenne, et être reliées à l'antenne par des conducteurs formés dans le film d'aluminium de la même manière que l'antenne est formée, soit en enlevant de la matière métallique. Cela permet par exemple de monter le circuit intégré sur une face de l'objet emballé différente de celle recevant l'antenne, afin que la puce ne soit pas visible lorsque le produit est présenté à la vente. Cela permet également de mettre hors service l'étiquette électronique en prévoyant une ligne de prédécoupe de l'emballage passant par le conducteur reliant l'antenne au circuit intégré. La présente invention est également susceptible de diverses applications et s'applique de façon générale à toute feuille souple, semi-rigide voire rigide, d'emballage, de conditionnement ou de transport de produits, comportant un film électriquement conducteur, par exemple les barquettes pour matière consommable, les sacs de transport d'objet divers, les sacs de transport de nourriture, notamment les sacs pour le transport de nourriture surgelée, les étiquettes publicitaires comprenant des parties métalliques, les bouteilles comprenant un film métallique (jus de fuit frais, lait), etc.. Les films d'aluminium étant fréquemment utilisés dans l'industrie alimentaire, ils permettent de réaliser, à moindre coût, des antennes selon l'invention. De plus, l'invention peut s'appliquer à tout type de feuille d'emballage ou de conditionnement comprenant un film électriquement conducteur initialement prévu pour des raisons autres que la réalisation d'une antenne RFID, par exemple des couches conductrices de protection antistatique, des films en cuivre, en poudre métallique agglomérée, en alliage, etc. Bien que certaines de ces applications ne permettent pas de réaliser une antenne qui soit aisément destructible par l'utilisateur, elles entrent dans le cadre de la présente invention, la réalisation d'une antenne destructible n'étant qu'un objectif optionnel de l'invention concernant certaines catégories d'applications. Dans les exemples qui précèdent et dans les revendications, le film conducteur n'est pas recouvert sur l'une des ses faces par un film électriquement isolant, ce qui permet de réaliser l'antenne selon l'invention puis d'y connecter le circuit intégré sans contact. Ainsi, la caractéristique selon laquelle le film métallique n'est pas recouvert par un film électriquement isolant signifie que le film métallique utilisé par l'invention n'est pas intégralement pris dans un sandwich de matériaux diélectriques, notamment au moment où l'antenne est réalisée, mais n'exclut pas que l'on dispose ensuite un isolant de protection sur le circuit intégré et/ou sur l'antenne, comme cela est le cas avec la couche protectrice 64 disposée sur l'interposeur décrit plus haut en relation avec la figure 6
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L'invention concerne un procédé de fabrication d'une étiquette électronique destinée à être apposée sur un produit (BL3), comprenant les étapes consistant à faire apparaître, dans un film électriquement conducteur (41) d'une feuille d'emballage, de conditionnement ou de transport du produit (BL3), des zones dépourvues de matière conductrice délimitant dans le film conducteur au moins un motif d'antenne formant une antenne (90) pour étiquette RFID, et connecter à l'antenne (90) une puce en matériau semi-conducteur formant avec l'antenne une étiquette électronique.
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1. Procédé de fabrication d'une étiquette électronique destinée à être apposée sur un produit (BL2, BL3, CPi, CP2), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - faire apparaître, dans un film électriquement conducteur (41, 41-1, 41-2) d'une feuille (40, 40') d'emballage, de conditionnement ou de transport du produit, des zones (43, 43a, 43b, 43c) dépourvues de matière conductrice délimitant dans le film conducteur au moins un motif d'antenne formant une antenne (50a, 50b, 90) pour étiquette RFID, le film conducteur n'étant pas recouvert sur l'une des ses faces par un film électriquement isolant, et - connecter à l'antenne (50a, 50b, 90) une puce (60) en 15 matériau semi-conducteur formant avec l'antenne une étiquette électronique. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la feuille (40, 40') d'emballage, de conditionnement ou de 20 transport comprend au moins un film support (42, 42') électriquement isolant recouvert en tout ou en partie par le film conducteur (41, 41-1, 41-2). 3. Procédé selon la 2, dans lequel 25 l'étape consistant à faire apparaître des zones (43a, 43b, 43c) dépourvues de matière conductrice comprend une étape d'abrasion ou de découpe du film conducteur (41, 41-1, 41-2). 30 4. Procédé selon la 3, dans lequel l'étape d'abrasion ou de découpe du film conducteur est conduite après application de la feuille d'emballage, de conditionnement ou de transport (40) sur le produit (BL2), et comprenant une étape consistant à prévoir des 35 sillons (70a, 70b, 70c) sur une face du produit (BL2) en 22 regard des zones (43a, 43b, 43c) où la matière conductrice doit être retirée par abrasion ou découpe. 5. Procédé selon l'une des 1 et 2, dans lequel l'étape consistant à faire apparaître des zones (43, 43a, 43b, 43c) dépourvues de matière conductrice comprend une étape de gravure du film conducteur (41, 41-1, 41-2). 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel le produit (BL2, BL3) est une plaquette (30, 300) de type blister et la feuille d'emballage, de conditionnement ou de transport est appliquée sur une face de la plaquette (30, 300) avec le film conducteur (41, 41-1, 41-2) orienté vers l'extérieur. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, dans lequel le film conducteur est un film métallique. 8. Procédé de fabrication d'un emballage de type blister (BL2, BL3), comprenant : - une étape de fabrication d'une plaquette (30, 300) en matière plastique comprenant des alvéoles (31), - une étape de fabrication d'une feuille d'emballage (40, 40') comprenant au moins un film support (42, 42') électriquement isolant et un film métallique (41, 41-1, 41-2) recouvrant tout ou partie du film support (42, 42'), et - une étape de fermeture des alvéoles (31) en appliquant la feuille d'emballage (40, 40') sur la plaquette (30, 300) avec le film métallique (41, 41-1, 41-2) orienté vers l'extérieur, caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à faire apparaître dans le film métallique des zones (43, 43a, 43b, 43c) dépourvues de matière métallique délimitant dans le film métallique au moins un motif d'antenne formant une antenne (50a, 50b, 90) pour étiquette RFID. 9. Procédé selon la 8, dans lequel l'étape consistant à faire apparaître des zones (43a, 43b, 43c) dépourvues de matière métallique comprend une étape d'abrasion ou de découpe du film métallique (41, 41-1, 41-2) conduite après la fermeture des alvéoles (31). 10. Procédé selon la 9, comprenant une étape consistant à prévoir des sillons (70a, 70b, 70c) sur la plaquette (30, 300) en regard des zones (43, 43a, 43b, 43c) où la matière métallique doit être retirée par abrasion ou découpe. 11. Procédé selon la 8, dans lequel l'étape consistant à faire apparaître des zones (43, 43a, 43b, 43c) dépourvues de matière métallique comprend une étape de gravure du film métallique (41, 41-1, 41-2) conduite avant la fermeture des alvéoles (31). 12. Procédé selon l'une des 8 à 11, comprenant une étape consistant à connecter à l'antenne (50a, 50b, 90) une puce (60) en matériau semi-conducteur pour former une étiquette électronique. 13. Procédé d'emballage ou de conditionnement d'un produit (BL2, BL3, CP1, CP2) au moyen d'une feuille d'emballage ou de conditionnement (40, 40') comprenant un film électriquement conducteur (41, 41-1, 41-2), caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à faire apparaître dans le film conducteur des zones (43, 43a, 43b, 43c) dépourvues de matière conductrice délimitant dans le film métallique au moins un motif d'antenne formant une antenne (550a, 50b, 90) pour étiquette RFID. 14. Procédé selon la 13, dans lequel le film électriquement conducteur (41, 41-1, 41-2) n'est pas recouvert sur l'une des ses faces par un film électriquement isolant. 15. Procédé selon l'une des 13 et 14, dans lequel la feuille d'emballage ou de conditionnement comprend au moins un film support (42, 42') électriquement isolant recouvert en tout ou en partie par le film conducteur (41, 41-1, 41-2). 16. Procédé selon l'une des 13 à 15, comprenant une étape d'application de la feuille d'emballage ou de conditionnement sur tout ou partie du produit (BL2, BL3, CP1, CP2) de manière que le film conducteur (41, 41-1, 41-2) se trouve à l'extérieur de l'emballage ou du conditionnement. 17. Procédé selon l'une des 13 à 16, dans lequel le film conducteur est un film métallique. 18. Procédé selon l'une des 13 à 17, dans lequel l'étape consistant à faire apparaître des zones (43, 43a, 43b, 43c) dépourvues de matière conductrice comprend une étape de gravure du film conducteur (41, 41-1, 41-2) conduite avant application de la feuille d'emballage ou de conditionnement sur le produit (BL2, BL3, CP1, CP2). 19. Procédé selon l'une des 13 à 17, dans lequel l'étape consistant à faire apparaître des zones (43, 43a, 43b, 43c) dépourvues de matière conductrice comprend une étape d'abrasion ou de découpe du film conducteur (41, 41-1, 41-2) conduite après application de la feuille d'emballage ou de conditionnement sur le produit (BL2, BL3, CP1, CP2). 20. Procédé selon l'une des 13 à 19, comprenant une étape consistant à connecter à l'antenne (50a, 50b, 90) une puce (60) en matériau semi-conducteur 5 pour former une étiquette électronique. 21. Procédé de fabrication d'une feuille (40, 40') d'emballage, de conditionnement ou de transport d'un produit (BL2, BL3, CP1, CP2), la feuille comprenant un 10 film électriquement conducteur (41, 41-1, 41-2), caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à faire apparaître dans le film conducteur des zones (43, 43a, 43b, 43c) dépourvues de matière conductrice délimitant dans le film conducteur au moins 15 un motif d'antenne formant une antenne (50a, 50b, 90) pour étiquette RFID. 22. Procédé selon la 21, dans lequel le film électriquement conducteur (41, 41-1, 41-2) n'est 20 pas recouvert sur l'une des ses faces par un film électriquement isolant. 23. Procédé de fabrication selon l'une des 21 et 22, dans lequel l'étape consistant à 25 faire apparaître dans le film conducteur des zones (43, 43a, 43b, 43c) dépourvues de matière conductrice comprend une étape de gravure du film conducteur (41, 41-1, 41-2). 24. Procédé selon l'un des 20 à 23, 30 dans lequel la feuille d'emballage, de conditionnement ou de transport comprend au moins un film support (42, 42') électriquement isolant recouvert en tout ou en partie par le film conducteur (41, 41-1, 41-2). 35 25. Procédé selon l'une des 20 à 24, dans lequel la feuille d'emballage, de conditionnement oude transport (40, 40') est réalisée de manière que le film conducteur se trouve à l'extérieur de la feuille. 26. Procédé selon l'une des 20 à 25, 5 dans lequel le film conducteur est un film métallique. 27. Feuille (40, 40') d'emballage, de conditionnement ou de transport d'un produit (BL2, BL3, CP1, CP2), comprenant un film électriquement conducteur 10 (41, 41-1, 41-2), caractérisé en ce que le film conducteur comporte des zones (43, 43a, 43b, 43c) dépourvues de matière conductrice délimitant dans le film conducteur au moins un motif d'antenne formant une antenne (50a, 50b, 90) pour étiquette RFID. 15 28. Feuille selon la 27, dans laquelle le film électriquement conducteur (41, 41-1, 41-2) n'est pas recouvert sur l'une des ses faces par un film électriquement isolant. 20 29. Feuille selon l'une des 27 et 28, se présentant sous forme d'une bande à découper (402) et comprenant un motif d'antenne (50a, 50b, 90) répétitif pour former plusieurs feuilles d'emballage, de 25 conditionnement ou de transport de moindre longueur comprenant chacune au moins un motif d'antenne (50a, 50b, 90). 30. Feuille selon l'une des 27 à 29, 30 comprenant au moins un film support (42, 42') électriquement isolant recouvert en tout ou en partie par le film conducteur (41, 41-1, 41-2). 31. Feuille selon l'une des 25 à 29, 35 dans laquelle le film conducteur (41, 41-1, 41-2) se trouve à l'extérieur de la feuille. 32. Feuille selon l'une des 27 à 31, dans lequel le film conducteur est un film métallique. 33. Produit (BL2, BL3, CP1, CP2) recouvert en tout ou en partie par une feuille d'emballage, de conditionnement ou de transport (40, 40') comprenant un film électriquement conducteur (41, 41-1, 41-2), caractérisé en ce que le film conducteur comporte des zones (43, 43a, 43b, 43c) dépourvues de matière conductrice délimitant dans le film conducteur au moins un motif d'antenne formant une antenne (50a, 50b, 90) pour étiquette RFID. 34. Produit selon la , 33, dans lequel le film électriquement conducteur (41, 41-1, 41-2) n'est pas recouvert sur l'une des ses faces par un film électriquement isolant. 35. Produit selon l'une des 33 et 34, dans lequel la feuille d'emballage, de conditionnement ou de transport comprend au moins un film support (42, 42') électriquement isolant recouvert en tout ou en partie par le film conducteur (41, 41-1, 41-2). 36. Produit selon l'une des 33 à 35, dans lequel le film conducteur (41, 41-1, 41-2) se trouve à l'extérieur de la feuille d'emballage, de conditionnement ou de transport. 37. Produit selon l'une des 33 à 36, dans lequel le film conducteur est un film métallique. 38. Produit selon l'une des 33 à 37, 35 comprenant une puce (60) en matériau semi-conducteur connectée à l'antenne (50a, 50b, 90) et formant avec celle-ci une étiquette électronique.30
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G,A,B
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G06,A61,B65
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G06K,A61J,B65D
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G06K 19,A61J 1,B65D 75,B65D 83
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G06K 19/077,A61J 1/03,B65D 75/34,B65D 83/04
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FR2899474
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A1
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UTILISATION DE COMPOSE C-GLYCOSIDE DERIVE D- ET L-FUCOSE COMME AGENT ACTIVATEUR ET REGULATEUR DE L'IMMINITE CUTANEE
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La présente invention se rapporte à l'utilisation de composés C-glycosides dérivés de D- et L-fucose comme agent stimulant du système immunitaire de la peau et/ou comme immunorégulateur et pour la préparation d'une composition renfermant un milieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable, notamment destinée à prévenir et/ou limiter l'apparition des déséquilibres immunitaires cutanés, en particulier, liés aux stress de l'environnement. Les désordres immunitaires cutanés sont des phénomènes physiologiques normaux qui apparaissent avec rage. Ils peuvent néanmoins être accélérés par les infections de microorganismes (virus et bactéries), le stress, le vieillissement chronologique, les ultraviolets, les conditions de vie dites urbaines... Le système immunitaire comprend un ensemble de cellules spécialisées soumises à de multiples mécanismes de contrôle assurant leur renouvellement, leur activation et leur différenciation, indispensables à un niveau normal d'immunocompétence. Le rôle du système immunitaire est de discriminer le soi du non soi pour éliminer les agents pathogènes et les tumeurs spontanées. Toute déplétion cellulaire, toute mauvaise régulation immunitaire ou tout déficit fonctionnel est susceptible de favoriser la survenue de manifestations qui vont de l'inconfort à des désordres pathologiques caractérisés par la perturbation des mécanismes de reconnaissance du soi vis-à-vis du non soi, et une plus grande sensibilité vis-à-vis des agressions microbiennes et des processus néoplasiques. La peau est un organe de grande importance pour l'organisme et est reconnue comme l'un des principaux éléments actifs du système de défense immunitaire. Trois types de cellules épidermiques participent à ce système : les kératinocytes, les mélanocytes et les cellules de Langerhans. Ces cellules que l'on ne retrouve qu'au niveau de la peau, jouent un rôle primordial dans la réponse immunitaire et en particulier dans la présentation antigénique. La peau saine constitue une barrière et est capable de se défendre contre les agressions extérieures, notamment chimiques, mécaniques, à ce titre un certain nombre de réactions de défense contre les facteurs environnementaux (climat, rayons ultraviolets, tabac, pollutions...) et/ou les xénobiotiques (comme par exemple certains médicaments) se produisent à son niveau. Différents facteurs, tels que les polluants atmosphériques, les détergents, les allergènes, les rayonnements UV..., affectent négativement, par leur action au niveau de la peau, une variété de réponses immunes aussi bien localement au niveau du site d'exposition, qu'au niveau systémique, à des sites distants. Cette forme d'immunosuppression est notamment liée, à l'induction de cellules T suppresseur spécifiques d'antigène. L'altération de la réponse retardée est particulièrement importante car les réactions immunitaires générées par les lymphocytes T sont responsables de la protection contre de nombreuses pathologies chroniques infectieuses. II existe également des pathologies reposant non pas sur une insuffisance de cellules immunitaires mais sur un déséquilibre immunitaire, c'est le cas, en particulier des maladies atopiques et des maladies autoimmunes qui présentent, respectivement, un excès de lymphocytes Th-2 et un excès de lymphocytes Th-1. La prévalence des maladies atopiques (accompagnées d'une présence excessive de lymphocytes de type Th-2 telles que la dermatite atopique, les allergies gastrointestinales, les rhinites et conjonctivites allergiques, l'asthme) et des maladies auto-immunes (accompagnées d'une présence excessive de lymphocytes de type Th-1 telles que le psoriasis, le vitiligo, la sclérodermie diffuse, le lupus érythémateux, certaines formes de pelades, la polyarthrite rhumatoïde, le diabète de type I) a augmenté progressivement durant les dernières décennies dans les sociétés occidentales. L'explication qui est apparue la plus plausible concernant l'augmentation des affections liées à Th-2 est l'hypothèse hygiéniste qui suggère que l'augmentation rapide des eczémas atopiques est liée à la propreté actuelle des environnements et à la diminution de l'exposition aux microbes au début de la vie (Holt PG, ln Nestlé Nutrition Workshop series Pediatric Program, Isolauri E et al ed, Allergic diseases and the environment, Karger AG, Basel, vol 53 pp53-68, 2004). Au cours de la réaction de type allergique, qui peut être expliquée par une réorientation des réactions immunes du type Th-1 vers des réponses du type Th-2, l'interaction entre l'hôte sain et l'allergène est altérée. La réaction allergique s'accompagne alors d'un déséquilibre de la réponse immunitaire qui pourra alors être induite par les bactéries résidentes (Martinez FD, Respir Res : 2 :129-132, 2001). Ces troubles atopiques sont des réactions inflammatoires chroniques et souvent systémiques d'origine complexe (facteurs génétiques et d'environnement). Dans ces pathologies, les réponses des cellules T auxiliaires de type 2 (Th-2) à des antigènes (allergènes) inoffensifs de l'environnement jouent un rôle déterminant dans le déclenchement des troubles allergiques (Romagnani S, Curr Opin Immunol 6 :838-846, 1994). Les cellules Th-2 expliquent l'intervention conjointe, dans le processus inflammatoire allergique des cellules B produisant des immunoglobulines E (par l'intermédiaire de la production d'interleukine IL-4 et d'IL-13), et des mastocytes (par l'intermédiaire de la production d'IL-5). Par ailleurs, il est également important de souligner que si il y a actuellement une augmentation des pathologies allergiques liées aux cellules de type Th-2, dans le même temps, il est observé dans les pays en développement une augmentation des pathologies liés aux cellules Th-1 (maladies auto-immunes, tels que le diabète de type I, le psoriasis, le vitiligo). Les cellules de type Th-1 ont un rôle important dans le développement de la réaction d'hypersensibilité retardée (HSR), ainsi lors de certaines maladies chroniques auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïdes et la thyroïdite, les lésions cutanées observées sont de type HSR, et les cellules CD4 T au sein de celles-ci sont principalement du type Th-1. Des résultats identiques ont été obtenus au cours de maladies infectieuses dues à des mycobactéries (tuberculose, lèpre), au cours de la maladie de Lyme et au cours du psoriasis. Le vitiligo est un désordre de la dépigmentation acquis de la peau affectant 1 % de la population du monde, quelque soit la couleur de la peau. Le vitiligo est une maladie cutanée dans laquelle les mélanocytes (MCs) sont éliminés de la couche basale de l'épiderme dans les lésions. Cette disparition des mélanocytes conduit à un défaut de pigmentation. Dans les lésions de vitiligo, les mélanocytes sont détruits par des cellules T-MCs-réactives. La dépigmentation commence fréquemment pendant l'adolescence. Par exemple, après une infection, une irradiation UV ou une agression chimique/mécanique, les mélanocytes sont endommagés. Dans des conditions de contrôle immunitaire normal, ces altérations sont contrôlées par le système immunitaire qui détruit les cellules modifiées. Dans le cas du vitiligo, ces altérations ne sont pas correctement prises en charge et elles constituent une source d'auto anticorps qui va participer à l'installation de la pathologie auto-immune. Aussi, il apparaît qu'une thérapie qui permettrait de réorienter la réponse immunitaire allergique Th-2 ou autoimmune Th-1 vers un équilibre physiologique conduirait à des produits dont l'application topique pourrait induire une régulation des phénomènes immunitaires locaux. La Demanderesse a maintenant mis en évidence que des composés C-glycosides de formule générale (I) étaient à la fois capables de stimuler le système immunitaire de la peau mais aussi de rétablir un déséquilibre immunitaire entre les population de lymphocytes Th-1 et Th-2 et susceptibles de provoquer des désordres atopiques ou auto-immuns. II est connu que certains sucres tels que les aldoses, les cétoses, les désoxyoses, les dérivés d'oses stimulent les défenses immunitaires (EP 0 818 201). II existe également des molécules 0-glycosidiques ou C-glycosidiques qui modulent le système immunitaire tels que des composés C-glycolipidiques (WO 2003/105769), des fucopeptides et des dérivés amidodexoygalactose (US 5,962,660 et WO 96/29339). La présente invention se rapporte à l'utilisation de composés de formule générale (I) : OXR HO- OH OH (I) dans laquelle, 25 - X représente un groupement choisi parmi: -CO-, -CH(NR,R2)-, -CHR'-, -C(=CHR')-, - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroalkyle, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, un radical phényle, ladite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs 30 hétéroatomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée par au moins un radical choisi20 parmi -OR',, -SR",, -NR"',R'2i -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuellement substitués, - R', R,, R2, identiques ou différents ont la même définition que celle donnée pour R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle ; - R'2i R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; - R"1, R"2, R"',, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; avec les restrictions suivantes : - R1 et R2 ne pouvant pas être simultanément un hydroxyle ; - R"', et R'2 ne pouvant pas être simultanément un hydroxyle ; - quant S est le L-fucose et X est =CO alors R ne peut pas être un -CH3 ou un phenyl non substitué ; pour lutter contre l'affaiblissement des défenses naturelles de la peau qui apparait au cours du vieillissement chronologique ou photoinduit et/ou renforcer les défense naturelles de la peau. Les composés C-glycosides utilisables selon l'invention représentent une sous famille des dérivés C-glycosides décrits dans l'EP 1 345 919, ils peuvent être préparés selon le procédé décrit dans ce document. Parmi les dérivés C-glycosides de formule (I) utilisés selon l'invention, on préfère tout particulièrement : Composé 1. 1-(C-13-L-fucopyranosyl)-2-hydroxyl-propane ; HO%% OHOH OH Composé 2. 1-(C-p-D-fucopyranosyl)-propane-2-one; O HO' ''OHO OH Composé 3. 1-phenyl-2-(C-a-L-fucopyranosyl)-1-hydroxy-ethane ; Composé 4. 1-phenyl-2-(C-13-L-fucofuranosyl) -1 -hydroxy-ethane ; Composé 5. 1-phenyl-2-(C-13-D-fucopyranosyl)-ethane-1 -one ; Composé 6. 1-phenyl-2-(C-3-D-fucopyranosyl)-1-hydroxy-ethane ; Composé 7. 1-phenyl-2-(C-a- D-fucopyranosyl)-ethane-1 -one ; Composé 8. 1-phenyl-2-(C-a-D-fucopyranosyl)-1-hydroxy-ethane. Plus particulièrement, l'utilisation des C-glycosides de formule générale (I) selon l'invention est adaptée à la préparation de la peau à l'exposition au soleil. Ainsi, l'utilisation selon l'invention permet de prévenir et/ou limiter les effets néfastes résultant de l'exposition aux UV. Les C-glycosides de formule générale (I) sont aussi utiles pour maintenir un équilibre entre les populations de lymphocytes Th-1 et Th-2 et/ou pour corriger un déséquilibre immunitaire lié à un excès de lymphocytes de type Th-1 ou de lymphocytes de type Th-2. Ces composés selon l'invention pourront donc être avantageusement être utilisés pour lutter contre les manifestations indésirables de type atopique, en particulier, pour traiter les peaux réactives (caractérisées par des rougeurs, des sensations douloureuses, des gonflements), pour prévenir et/ou diminuer les démangeaisons ou encore contre les troubles auto- immuns tel qu'un déséquilibre de la pigmentation de la peau et/ou du cheveu, notamment la canitie Selon un autre de ses objets, la présente invention se rapporte à l'utilisation de composés C-glycosides de formule générale (I) pour la préparation d'une composition, comprenant un milieu physiologiquement acceptable, destinée à la prévention et/ou au traitement des maladies autoimmunes cutanées ou des désordres atopiques cutanés. Plus particulièrement, les désordres atopiques cutanés sont choisis parmi les réactions allergiques cutanées, la dermatite atopique, l'eczéma atopique et les maladies autoimmunes cutanées sont choisies parmi l'hypersensibilité retardée de contact, le psoriasis , le vitiligo, la sclérodermie diffuse, le lupus érythémateux ou certaines pelades. Par agent immunostimulant, on entend un composé dont l'administration à un organisme conduit à la prolifération des cellules immunitaires dudit organisme, par exemple, les lymphocytes. Par agent immunorégulateur, on entend un agent capable de maintenir et/ou de rétablir un équilibre immunitaire cutané entre les populations des cellules de type Th-1 et de type Th-2, ou encore de corriger une présence excessive en cellules de type Th-1 ou de type Th-2. Un déséquilibre immunitaire pourra notamment être mis en évidence par l'augmentation dans un organisme d'une ou plusieurs cytokines caractéristiques d'un type de lymphocyte. En effet, en plus de leur classification selon la structure de leur récepteur T, les lymphocytes de type Th-1 et de type Th-2 ont été classés selon leur profil de cytokines. Les cytokines caractéristiques des lymphocytes de types 1 (Th-1) sont IL-2, IFN-y, le TNF-R. Les cytokines des lymphocytes de type 2 (Th-2) sont l'IL-4, IL-5, IL-9, IL-10, IL-13. De façon plus générale, les composés C-glycosides de formule générale (I) sont utilisables comme médicament immunostimulant, chez l'homme ou chez l'animal. Pour ce type d'utilisation, les compositions comprenant les composés C-glycosides de formule générale (I) peuvent être administrées par exemple par voie parentérale (intrapéritonéale, sous-cutanée, intra-musculaire, intra-veineuse, percutanée), par voie orale, par voie nasale, par voie conjonctivale, par voie rectale ou par voie per-linguale. Elle peut être aussi utilisée en application locale, par exemple à l'aide de comprimés à délitement buccal, notamment dans l'immunothérapie non spécifique des maladies de la cavité buccale. Le médicament de l'invention peut être administré à titre prophylactique, dans les différents cas ci-dessus et en particulier pour la prévention des infections récidivantes de la sphère otorhinolaryngologique (ORL), et pour la prévention des risques infectieux chez les malades chroniques. Le médicament de l'invention est administré notamment à titre de traitement immunostimulant, dans le domaine ORL ou bronchopulmonaire (rhinopharyngites, laryngites, sinusites, angines, otites, bronchites...) ou dans le domaine dermatologique, dans le cas d'infections bactériennes, fongiques ou virales. De préférence, le composé C-glycoside de formule générale (I) selon l'invention sera formulé dans une composition cosmétique ou pharmaceutique destinée à être appliquée topiquement sur la peau, le cuir chevelu ou les muqueuses. Les compositions utilisées selon l'invention peuvent se présenter sous toutes les formes adaptées aux applications envisagées, notamment par voie topique, dans les domaines cosmétiques et dermatologiques. La composition selon l'invention contient un milieu physiologiquement acceptable et un ou plusieurs composés selon l'invention en une quantité efficace pour stimuler l'immunité de la peau ou pour rééquilibrer la balance entre lymphocytes Th-1 et Th-2, par exemple en une quantité allant de 0,01 à 30 % en poids et de préférence de 0,1 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Par milieu physiologiquement acceptable, on comprend un milieu compatible avec la peau et éventuellement avec les muqueuses, les ongles, le cuir chevelu et/ou les cheveux. La composition selon l'invention peut avoir la forme notamment d'une solution aqueuse ou d'une dispersion du type lotion ou sérum, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle du type crème ou gel aqueux ou anhydres, ou encore de microcapsules ou microparticules, ou de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Cette composition peut être plus ou moins fluide et avoir l'aspect d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un lait, d'une lotion, d'un sérum, d'une pâte, d'une mousse. Elle peut éventuellement être appliquée sur la peau sous forme d'aérosol. Elle peut également se présenter sous forme solide, et par exemple sous forme de stick. Elle peut être utilisée comme produit de soin, comme produit de nettoyage, comme produit de maquillage ou encore comme shampooing ou après-shampooing. Lorsque la composition utilisable selon l'invention est une émulsion, la proportion de la phase grasse peut aller de 5% à 80% en poids, et de préférence de 5% à 50% en poids par rapport au poids total de la composition. Les huiles, les cires, les émulsionnants et les coémulsionnants utilisés dans la composition sous forme d'émulsion sont choisis parmi ceux classiquement utilisés dans le domaine cosmétique. L'émulsionnant et le coémulsionnant sont présents, dans la composition, en une proportion allant de 0,3% à 30% en poids, et de préférence de 0,5 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. L'émulsion peut, en outre, contenir des vésicules lipidiques. La composition selon l'invention peut être destinée à une application cosmétique ou pharmaceutique, particulièrement dermatologique. De préférence la composition selon l'invention est destinée à une application cosmétique. L'invention a donc également pour objet un procédé de traitement cosmétique de la peau ou du cuir chevelu, comprenant l'application topique sur la peau ou le cuir chevelu de la composition décrite précédemment. Compte tenu des propriétés immunostimulantes et équilibrantes des composés selon l'invention, ce procédé est en particulier destiné à renforcer les défenses naturelles de la peau et améliorer l'équilibre immunitaire cutané. Les composés C-glycosides selon l'invention seront avantageusement associés à des actifs capillaires choisis parmi : - les antiséborrhéiques tels que certains acides aminés soufrés, l'acide 13-cis rétinoïque, l'acétate de cyprotérone ; - les agents de lutte contre les états squameux du cuir chevelu (pellicules) comme le zinc pyrithione, le disulfure de sélénium, le climbazole, l'acide undécylénique, le Kétoconazole, la piroctone olamine (octopirox) ou la ciclopiroctone (ciclopirox) ; - les actifs stimulant la repousse et/ou favorisant le ralentissement de la chute des cheveux, on peut plus particulièrement citer à titre non limitatif : * les esters d'acide nicotinique, dont notamment le nicotinate de tocophérol, le nicotinate de benzyle et les nicotinates d'alkyles en C1-C6 comme les nicotinates de méthyle ou d'hexyle ; * les dérivés de pyrimidine, comme le 2,4-diamino 6-piperidinopyrimidine 3-oxyde ou "Minoxidil" décrit dans les brevets US 4,139,619 et US 4,596,812 ; l'Aminexil ou 2,4 diamino pyrimidine 3 oxyde décrit dans WO96/09048 ; * les agents à la fois inhibiteurs de la lipoxygénase et inducteurs de la cyclo-oxygénase, ou les agents inducteurs de la cyclo-oxygénase favorisant la repousse des cheveux comme ceux décrits par la Demanderesse dans la demande de brevet européen EP 0 648 488 ; - les agents antibiotiques tels que les macrolides, les pyranosides et les tétracyclines, et notamment l'Erythromycine ; - la Cinnarizine, la Nimodipine et la Nifedipine ; - des hormones, telles que l'estriol ou des analogues, ou la thyroxine et ses sels ; - des agents antiandrogènes, tels que l'oxendolone, la spironolactone, le diéthylstilbestrol et la flutamide ; - la cromakalim et le nicorandil. Exemple 1 - Mise en évidence de l'activité immunostimulante des dérivés C-alvcosides de formule générale (I) L'activité immunostimulante est testée de la façon suivante : des cellules de sang périphérique humain sont mises en culture en présence d'un milieu de culture de type RPMI supplémenté par de la L-Glutamine (2mM), de la pénicilline/streptomycine (50 g/50Ui/ml), et du sérum de veau foetal (10%). Les dérivés C-glycosides sont ajoutés à différentes concentrations (10 à 0.05mM) ainsi que la phytohemagglutine (PHA à 5 *G/ml), contrôle positif de la prolifération lymphocytaire. Après 3 jours de culture la prolifération est révélée par un marquage au BrdU. Les résultats obtenus sont les suivants : Actif % de stimulation par rapport au contrôle Concentrations (mM) 10 5 1 Composé 1 129 91 136 1-(C-R-L-fucopyranosyl)-2-hydroxyl-propane Composé 2 121 120 104 1-(C-(3-D-fucopyranosyl)-propane-2-one Les dérivés testés présentent une forte capacité de prolifération des lymphocytes humains. Les composés 1 et 2 ont la tendance à stimuler la prolifération des lymphocytes humains à la concentration testée (entre 1 et 10 mM), ces composés présentent donc une activité immunostimulante. EXEMPLE 2 ù Formulations Gel pour le soin du visage Composé 2 0,05 0/0 Polymère épaississant 1,00 0/0 Antioxydant 0,05 0/0 Isopropanol 40,00 0/0 Conservateur 0,30 0/0 Eau qsp 100 % Lotion pour le visage des peaux hvper réactives Composé 7 0,50 Gluconate de magnésium 3,00 Antioxydant 0,05 Isopropanol 40,0 Conservateur 0,30 Eau qsp 100 0/0
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La présente invention se rapporte à l'utilisation de composés de formule générale (I) dérivés de D- et L-fucose : comme agent stimulant du système immunitaire de la peau et/ou comme immunorégulateur et pour la préparation d'une composition renfermant un milieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable, notamment destinée à prévenir et/ou limiter l'apparition des déséquilibres immunitaires cutanés, en particulier, liés aux stress de l'environnement.
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1. Utilisation cosmétique d'au moins un composé de formule générale (I) : OXR HO- OH OH (I) dans laquelle, - X représente un groupement choisi parmi: -CO-, -CH(NR1R2)-, -CHR'-, -C(=CHR')-, - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroalkyle, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, un radical phényle, la dite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR'1, -SR"1, -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuellement substitués ; - R', R1, R2, identiques ou différents ont la même définition que celle donnée pour R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle ; - R'2i R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi 20 parmi un radical alkyle, hydroxyle perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; - R"1, R"2, R"'1, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; 25 à l'exclusion des composés tels que : - R1 et R2 ne pouvant pas être simultanément un hydroxyle ; - R"'1 et R'2 ne pouvant pas être simultanément un hydroxyle ; - quant S est le L-fucose et X est =CO alors R ne peut pas être un -CH3 ou un phenyl non substitué ; pour lutter contre l'affaiblissement des défenses naturelles de la peau qui apparait au cours du vieillissement chronologique ou photoinduit et/ou renforcer les défense naturelles de la peau. 2. Utilisation selon la 1, pour préparer la peau au soleil et/ou prévenir et/ou limiter les effets néfastes des UV. 3. Utilisation selon la 1, pour traiter les peaux réactives et/ou prévenir et/ou diminuer les démangeaisons. 4. Utilisation selon la 1, pour prévenir et/ou traiter les désordres auto-immuns associés à un déséquilibre de la pigmentation de la peau et/ou du cheveu. 5. Utilisation selon la 4, pour prévenir et/ou traiter la canitie. 6. Utilisation selon la 4 ou 5, caractérisée en ce que ledit composé de formule générale (I) est associé à au moins un actif capillaire. 7. Utilisation d'au moins un composé de formule générale (I) : OX R HO T ~OH 20 OH (1) dans laquelle, - X représente un groupement choisi parmi: -CO-, -CH(NR1R2)-, -CHR'-, -C(=CHR')-, - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, 25 saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroalkyle, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, un radical phényle, ladite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée par au moins un radical choisi 30 parmi -OR'1, -SR"1, -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, 15 hydrofluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuellement substitués ; - R', R1i R2, identiques ou différents ont la même définition que celle donnée pour R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle ; - R'2i R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; - R"1, R"2, R"'1, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; à l'exclusion des composés tels que : - R1 et R2 ne pouvant pas être simultanément un hydroxyle ; - R"'1 et R'2 ne pouvant pas être simultanément un hydroxyle ; - quant S est le L-fucose et X est =CO alors R ne peut pas être un -CH3 ou un phenyl non substitué ; pour la préparation d'une composition comprenant un milieu physiologiquement acceptable destinée à la prévention et/ou au traitement des maladies autoimmunes cutanées ou des désordres atopiques cutanés. 8. Utilisation selon la 7, caractérisée en ce que les désordres atopiques cutanés sont choisis parmi les réactions allergiques cutanées, la dermatite atopique, l'eczéma atopique. 9. Utilisation selon la 8, caractérisée en ce que les maladies autoimmunes cutanées sont choisies parmi l'hypersensibilité retardée de contact, le psoriasis, le vitiligo, la sclérodermie diffuse, le lupus érythémateux ou certaines pelades. 10. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite composition est destinée à être appliquée topiquement sur la peau, les muqueuses ou le cuir chevelu. 11. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le composé de formule générale (I) est choisi parmi : Composé 1. 1-(C-13-L-fucopyranosyl)-2-hydroxyl-propane ;Composé 2. 1-(C-p-D-fucopyranosyl)-propane-2-one ; Composé 3. 1-phenyl-2-(C-a-L-fucopyranosyl)-1-hydroxy-ethane ; Composé 4. 1-phenyl-2-(C-13-L-fucofuranosyl) -1 -hydroxy-ethane ; Composé 5. 1-phenyl-2-(C-13-D-fucopyranosyl)-ethane-1 -one ; Composé 6. 1-phenyl-2-(C-13-D-fucopyranosyl)-1-hydroxy-ethane ; Composé 7. 1-phenyl-2-(C-a- D-fucopyranosyl)-ethane-1-one ; Composé 8. 1-phenyl-2-(C-a-D-fucopyranosyl)-1-hydroxy-ethane. 12. Composition comprenant au moins un composé de formule générale (I) : HO" T OH OH (1) dans laquelle, - X représente un groupement choisi parmi: -CO-, -CH(NR1R2)-, -CHR'-, -C(=CHR')-, - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroalkyle, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, un radical phényle, la dite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR'1, -SR"1, -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuellement substitués ; - R', R1, R2, identiques ou différents ont la même définition que celle donnée pour R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle ; - R'2i R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; - R"1, R"2, R"'1, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou 30 ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ;à l'exclusion des composés tels que : - R1 et R2 ne pouvant pas être simultanément un hydroxyle ; - R"'1 et R'2 ne pouvant pas être simultanément un hydroxyle ; - quant S est le L-fucose et X est =CO alors R ne peut pas être un -CH3 ou un phenyl 5 non substitué ; et au moins un actif capillaire.
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A
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A61
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A61K,A61P,A61Q
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A61K 31,A61K 8,A61P 17,A61Q 5
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A61K 31/351,A61K 8/60,A61P 17/00,A61Q 5/00
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FR2891201
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A3
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DISPOSITIF DE DIFFUSION D'AIR DANS UN VEHICULE
| 20,070,330 |
La présente invention se rapporte à dispositif de diffusion d'air dans un véhicule. Elle concerne en particulier un tel dispositif qui comporte une grille placée en partie supérieure d'une planche de bord pourvue d'un conduit interne d'alimentation en air. La grille obture l'extrémité du conduit à son raccordement avec la planche de bord. La grille délimite une pluralité de fûts de passage d'air, chaque fût étant adapté à déboucher dans la surface inférieure de la grille dans le conduit et à déboucher dans la surface supérieure de la grille dans un habitacle du véhicule. La grille délimite une embouchure inférieure au raccordement de chaque fût avec la surface inférieure. La grille délimitant une embouchure supérieure au raccordement de chaque fût avec la surface supérieure. Un tel dispositif est décrit dans le document US5620366 dans lequel les fûts sont perpendiculaires aux surfaces supérieure et inférieure. Ce type de dispositif ne convient pas pour effectuer une diffusion douce dans certains cas d'architecture de véhicule. L'invention vise à améliorer un tel dispositif. L'invention a pour objet un dispositif de diffusion d'air dans un véhicule comportant une grille placée en partie supérieure d'une planche de bord pourvue d'un conduit interne d'alimentation en air, la grille obturant l'extrémité du conduit à son raccordement avec la planche de bord, la grille délimitant une pluralité de fûts de passage d'air, chaque fût étant adapté à déboucher dans la surface inférieure de la grille dans le conduit et à déboucher dans la surface supérieure de la grille dans un habitacle du véhicule, la grille délimitant une embouchure inférieure au raccordement de chaque fût avec la surface inférieure, la grille délimitant une embouchure supérieure au raccordement de chaque fût avec la surface supérieure, caractérisé en ce que chaque fût comporte une face avant en regard de l'embouchure inférieure, chaque fût comporte - t - une face arrière en regard de l'embouchure supérieure et la projection de la face avant sur la surface supérieure ou la surface inférieure recoupe la projection de la face arrière sur ladite surface supérieure ou ladite surface inférieure, l'embouchure supérieure étant décalée longitudinalement par rapport à l'embouchure inférieure de manière à ce que de l'air circulant du conduit vers l'habitacle soit dévié dans le fût entre les deux embouchures, du bas vers le haut et de l'avant vers l'arrière. Le dispositif selon l'invention permet d'effectuer de la diffusion d'air douce dans de multiples cas d'architecture de véhicule et de forme de planche de bord. La déviation de l'air permet de casser le flux d'air pour éviter une perception désagréable par un occupant, tout en préservant l'efficacité d'aération. L'utilisation d'une grille directive permet de disposer d'un dispositif compact, ce qui ne serait pas le cas d'un dispositif à ailettes. L'utilisation d'une grille directive permet de disposer d'un dispositif peu sensible aux salissures, ce qui ne serait pas le cas d'un dispositif à ailettes. L'épaisseur de la grille peut être sensiblement comprise entre 2,5 et 6 millimètres pour une section de tout ou partie des fûts sensiblement comprise entre 3 et 12 millimètres au carré, la section de fût étant fonction de l'épaisseur et de l'inclinaison du fût par rapport aux surfaces supérieure et inférieure. Tout ou partie des fûts peut comporter une section sensiblement constante. Tout ou partie des fûts peut comporter une section sensiblement circulaire. Tout ou partie des fûts peut comporter une section sensiblement hexagonale. La plus petite distance de séparation de tout ou partie de fûts adjacents peut être sensiblement 0,5 millimètre. L'invention a également pour objet un véhicule qui comporte un habitacle avec une planche de bord, un dispositif selon les caractéristiques cidessus, l'air étant dévié du conduit vers l'habitacle de façon à être dirigé dans l'habitacle sensiblement parallèlement au pare brise, de la grille vers une partie de l'habitacle située en avant et au dessus d'un emplacement prévu pour accueillir la tête d'un usager d'un siège avant. La partie de l'habitacle peut être située au niveau d'un rétroviseur intérieur et de pare soleils. La grille peut être sensiblement horizontale. La vitesse de l'air dans l'habitacle à proximité des embouchures supérieures peut être inférieure à 1,5 mètres par seconde. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description suivante du mode de réalisation non limitatif de celle-ci, en liaison avec les dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective de trois quarts arrière et de dessus d'une planche de bord adaptée à recevoir une grille de dispositif selon l'invention, - la figure 2 est une vue schématique d'un véhicule comportant un dispositif selon l'invention, - la figure 3 est une vue d'un détail de la figure 2, - la figure 4 est une vue partielle en perspective de trois quarts arrière et de dessus d'une grille de dispositif selon l'invention, - la figure 5 est une vue d'un détail en écorché de la figure 4, - la figure 6 est une coupe partielle d'une grille selon l'invention. Dans la description qui va suivre, la direction désignée L est la direction longitudinale correspondant à l'axe d'avancement d'un véhicule, la direction désignée T est transversale, la direction désignée V est verticale. L'axe L est orienté de l'avant vers l'arrière du véhicule, l'axe T de la gauche vers la droite et l'axe V du bas vers le haut. Traditionnellement, un véhicule automobile est équipé d'un cockpit comportant une planche de bord 10 et un appareil de climatisation 12 interne dissimulé à la vue d'un utilisateur par la planche de bord 10. L'appareil de climatisation 12 est destiné à délivrer de l'air dans l'habitacle, réchauffé si nécessaire, voire refroidi dans certains cas. Pour le dégivrage ou le désembuage du pare brise, l'air sort dans l'habitacle par une frise de dégivrage 14 aménagée dans la planche de bord 10. Pour le dégivrage ou le désembuage des vitres latérales avant, l'air sort dans l'habitacle par des ouïes latérales 16 aménagées dans la planche de bord 10. Pour l'aération de l'habitacle, l'air sort par des ouïes 18 latérales et centrales. La frise de dégivrage 14, les ouies latérales 16 et les ouïes d'aération 18 sont reliées à des sorties de l'appareil de climatisation 12 par l'intermédiaire d'un réseau de conduits internes à la planche de bord. Ici, la planche de bord comporte aussi une ouïe centrale dite de diffusion douce pour l'aération. L'ouïe de diffusion douce comporte une grille 20 sensiblement horizontale, placée en partie supérieure de la planche de bord 10. L'ouïe de diffusion douce est raccordée à un conduit interne 22 d'alimentation en air. La grille 20 obture l'extrémité du conduit 22 à son raccordement avec la planche de bord 10. La grille délimite une pluralité de fûts 24 de passage d'air, chaque fût étant adapté à déboucher dans la surface inférieure 26 de la grille dans le conduit et à déboucher dans la surface supérieure 28 de la grille dans l'habitacle du véhicule. La grille délimite une embouchure inférieure 30 au raccordement de chaque fût 24 avec la surface inférieure 26, la grille délimitant une embouchure supérieure 32 au raccordement de chaque fût 24 avec la surface supérieure 28. Chaque fût 24 comporte une face avant 34 en regard de son embouchure inférieure 30 et comporte une face arrière 36 en regard de l'embouchure supérieure 32. La projection de la face avant 34 sur la surface supérieure 28 ou la surface inférieure 26 recoupe la projection de la face arrière 36 sur ladite surface supérieure 28 ou ladite surface inférieure 26. Ici, le recoupement entre la projection de l'extrémité avant de l'embouchure inférieure 30 et la projection de l'extrémité arrière de l'embouchure supérieure 32 est la distance Dl de la figure 6. L'embouchure supérieure 32 est donc décalée longitudinalement par rapport à l'embouchure inférieure 30. Dans l'exemple décrit, tous les fûts 24 sont identiques. Chaque fût 24 est incliné par rapport aux surfaces supérieure 28 et inférieure 26 qui sont ici sensiblement planes et horizontales. Compte tenu des caractéristiques géométriques précitées de la grille, de l'air circulant du conduit vers l'habitacle est dévié dans le fût entre les deux embouchures, du bas vers le haut et de l'avant vers l'arrière. Il y a interaction de l'air avec la grille lors du passage du conduit vers l'habitacle, l'air n'ayant pas de trajectoire directe du conduit vers l'habitacle. L'épaisseur de la grille 20 représentée est de 2,5 millimètres, la section des fûts étant sensiblement de 3 millimètres au carré. L'épaisseur de la grille est comprise sensiblement entre 2,5 et 6 millimètres. Les fûts adjacents sont séparés d'une distance minimale de 0, 5 millimètres. La grille selon l'invention est ainsi compacte dans sa direction verticale afin d'éviter une épaisseur contraignante de la planche de bord au niveau de fouie de diffusion douce. La grille selon l'invention est avantageuse par rapport à un diffuseur comportant des ailettes utilisées dans une ouie pour diriger de l'air. La grille selon l'invention est avantageuse par rapport à un diffuseur comportant une grille métallique fine, par exemple d'épaisseur 0,5 millimètre, qui brise de flux d'air pour l'adoucir mais ne le dirige pas, au détriment de l'efficacité de l'aération. La section de chaque fût est ici constante et de forme sensiblement hexagonale. La section de fût est fonction de l'épaisseur de la grille et de l'inclinaison du fût par rapport aux surfaces supérieure et inférieure. De façon plus générale, la section des fûts est comprise sensiblement entre 3 millimètres au carré pour une épaisseur de grille de 2,5 millimètres, et 12 millimètres au carré pour une épaisseur de grille de 6 millimètres. Une section circulaire est envisageable, par exemple de diamètre 2 millimètres à 4 millimètres respectivement pour des épaisseurs de grille de 2,5 millimètres et 6 millimètres. Dans un véhicule selon l'invention, le flux d'air 40, qui est ici vertical dans l'axe du conduit 22, est dévié du conduit vers l'habitacle de façon à être dirigé dans l'habitacle selon un flux 42 sensiblement parallèle au pare brise 44. Le flux 42 est ainsi dirigé de la grille 20 vers une partie de l'habitacle située en avant et au dessus d'un emplacement prévu pour accueillir la tête 46 d'un usager d'un siège avant. Ladite partie de l'habitacle est située au niveau d'un rétroviseur intérieur 48 (figure 3) et de pare soleils 49 (figure 2). La vitesse de l'air de diffusion douce dans l'habitacle à proximité des embouchures supérieures 32 est inférieure à 1,5 mètres par seconde
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Dispositif de diffusion d'air dans un véhicule comportant une grille (20) placée de planche de bord pourvue d'un conduit d'air interne. La grille délimite une pluralité de fûts (24) de passage d'air, chaque fût étant adapté à déboucher dans la surface inférieure (26) de la grille dans le conduit et à déboucher dans la surface supérieure (28) de la grille dans un habitacle du véhicule. La projection d'une face avant de fût (24) sur la surface supérieure (26) ou la surface inférieure (28) recoupe la projection d'une face arrière du fut sur ladite surface supérieure ou ladite surface inférieure. Les embouchures sont décalées longitudinalement. L'air circulant du conduit vers l'habitacle est dévié entre les deux embouchures. Véhicule équipé d'un tel dispositif.
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1. Dispositif de diffusion d'air dans un véhicule comportant une grille (20) placée en partie supérieure d'une planche de bord (10) pourvue d'un conduit (22) interne d'alimentation en air, la grille obturant l'extrémité du conduit à son raccordement avec la planche de bord, la grille délimitant une pluralité de fûts (24) de passage d'air, chaque fût étant adapté à déboucher dans la surface inférieure (26) de la grille dans le conduit et à déboucher dans la surface supérieure (28) de la grille dans un habitacle du véhicule, la grille délimitant une embouchure inférieure (30) au raccordement de chaque fût avec la surface inférieure, la grille délimitant une embouchure supérieure (32) au raccordement de chaque fût avec la surface supérieure, caractérisé en ce que chaque fût (24) comporte une face avant (34) en regard de l'embouchure inférieure (30), chaque fût (24) comporte une face arrière (36) en regard de l'embouchure supérieure (32) et la projection de la face avant sur la surface supérieure (26) ou la surface inférieure (28) recoupe la projection de la face arrière sur ladite surface supérieure ou ladite surface inférieure, l'embouchure supérieure étant décalée longitudinalement par rapport à l'embouchure inférieure de manière à ce que de l'air circulant du conduit vers l'habitacle soit dévié dans le fût entre les deux embouchures, du bas vers le haut et de l'avant vers l'arrière. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'épaisseur de la grille (20) est sensiblement comprise entre 2,5 et 6 millimètres pour une section de tout ou partie des fûts (24) sensiblement comprise entre 3 et 12 millimètres au carré, la section de fût étant fonction de l'épaisseur et de l'inclinaison du fût par rapport aux surfaces supérieure (28) et inférieure (26). 3. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que tout ou partie des fûts (24) comporte une section sensiblement constante. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que tout ou partie des fûts (24) comporte une section sensiblement circulaire. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que tout ou partie des fûts (24) comporte une section sensiblement hexagonale. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la plus petite distance de séparation de tout ou partie de fûts (24) adjacents est sensiblement 0,5 millimètre. 7. Véhicule comportant un habitacle avec une planche de bord, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif selon l'une quelconque des précédentes, l'air étant dévié du conduit vers l'habitacle de façon à être dirigé dans l'habitacle sensiblement parallèlement au pare brise (44), de la grille (20) vers une partie de l'habitacle située en avant et au dessus d'un emplacement prévu pour accueillir la tête (46) d'un usager d'un siège avant. 8. Véhicule selon la précédente, caractérisé en ce que la partie de l'habitacle est située au niveau d'un rétroviseur intérieur (48) et de pare soleils (49). 9. Véhicule selon l'une quelconque des 7 à 8, caractérisé en ce que la grille (20) est sensiblement horizontale. 10. Véhicule selon l'une quelconque des 8 à 9, caractérisé en ce que la vitesse de l'air dans l'habitacle à proximité des embouchures supérieures (32) est inférieure à 1,5 mètres par seconde.
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B
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B60
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B60H
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B60H 1
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B60H 1/34
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FR2901053
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A1
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DISPOSITIF ELECTRONIQUE DE COMMANDE POUR APPAREIL ELECTROMAGNETIQUE
| 20,071,116 |
La présente invention se rapporte à un dispositif électronique de commande pour la commande d'un appareil interrupteur électromagnétique monopolaire ou multipolaire, en particulier pour un appareil de type relais, contacteur ou contacteur-disjoncteur. Un tel dispositif peut être intégré directement dans un appareil interrupteur ou peut-être placé à l'extérieur d'un appareil interrupteur existant. Ces appareils interrupteurs utilisent habituellement un actionneur électromagnétique, comme un électroaimant, comportant une partie mobile qui peut se déplacer sous l'action d'un courant d'excitation circulant dans une bobine de commande. Suivant le type d'appareil, la bobine de commande peut appartenir ou non à la partie mobile de l'actionneur. La partie mobile de l'actionneur est mécaniquement liée à un ou plusieurs contacts mobiles par pôle. Le déplacement de cette partie mobile permet donc de plaquer ou de séparer ce ou ces contacts mobiles par rapport à des contacts fixes correspondants, pour fermer ou ouvrir un circuit électrique, appelé circuit électrique de puissance. Le courant d'excitation reçu par la bobine est généralement un signal de commande de type tout ou rien (0/1 ou ON/OFF), correspondant à un simple ordre de commande d'ouverture ou de fermeture des contacts du circuit de puissance. Cette solution simple et largement répandue ne permet cependant pas de faire varier et d'optimiser la force de déplacement appliquée à la partie mobile de l'actionneur lors de son déplacement. Les dimensions de l'actionneur doivent alors souvent être calculées sur la force de déplacement maximale nécessaire, ce qui entraîne une consommation élevée et/ou une taille importante de l'actionneur. Certains systèmes proposent déjà des moyens simples permettant de faire varier le courant d'excitation circulant dans la bobine entre deux valeurs, par exemple à l'aide d'une résistance commutable dans le circuit de commande bobine ou à l'aide d'une bobine comprenant deux enroulements de commande commutables en série ou en parallèle (voir document FR2807871) ou de deux bobines commutables. Cela permet notamment de différencier un courant d'excitation de fermeture important pour l'action de fermeture du circuit et un courant d'excitation de maintien plus faible pour le maintien de la partie mobile en position fermée. Cependant, ce type de système nécessite la présence de moyens de commutation dans le circuit de commande de la bobine et ne permet que des variations de courant très rudimentaires entre phase de fermeture et phase de maintien. Il existe aussi des systèmes qui fonctionnent en boucle fermée, notamment dans les documents FR2835061 ou W02005017933, dans lesquels on calcule ou on mesure la position de la partie mobile de l'actionneur pour faire varier la valeur du courant d'excitation envoyé dans la bobine. D'autres systèmes prévoient de mesurer le flux magnétique circulant dans la bobine pour permettre une régulation de ce flux magnétique (voir notamment EP0865660). Cependant, ces systèmes nécessitent des moyens pour mesurer en temps réel une grandeur déterminée (position, flux,...), ainsi que des moyens permettant d'effectuer une régulation du courant de commande de bobine à partir de cette mesure, ce qui peut entraîner des moyens électroniques importants et des coûts élevés. C'est pourquoi, l'invention a pour objectif de proposer un dispositif simple et économique de commande électronique fonctionnant en boucle ouverte pour un contrôle dynamique du mouvement de fermeture d'un actionneur électromagnétique. Avantageusement, ce dispositif simple ne nécessite aucun capteur ni prise d'informations sur l'appareil interrupteur, telle qu'un capteur de vitesse, de position, de déplacement, de flux magnétique, courant bobine ou autres. Il est donc également très facilement utilisable en association avec des appareils déjà existants de type relais, contacteur ou contacteur-disjoncteur. Un tel dispositif permettra d'améliorer sensiblement les performances et la durée de vie de ces nombreux appareils sans avoir besoin de les modifier. Il peut être utilisé avec différents types d'actionneurs électromagnétiques tels qu'un voice-coil à aimant permanent, ou un électroaimant réluctant polarisé ou non-polarisé. Pour cela, l'invention décrit un dispositif électronique de commande pour un appareil interrupteur, lequel comporte un actionneur électromagnétique doté d'une bobine de commande alimentée par un courant d'excitation pour fermer un circuit électrique de puissance. Selon l'invention, le dispositif de commande comprend une unité de mémorisation pour mémoriser au moins un profil de commande bobine, le profil de commande contenant une pluralité de valeurs représentatives du courant d'excitation en fonction du temps, et une unité de pilotage reliée à l'unité de mémorisation, recevant en entrée un ordre de fermeture externe et délivrant en sortie ledit courant d'excitation en suivant ledit profil de commande durant la fermeture du circuit de puissance. Selon une caractéristique, le dispositif est alimenté électriquement par l'ordre de fermeture externe, sans nécessiter d'autres sources d'alimentation. Selon une autre caractéristique, l'unité de mémorisation comporte une mémoire non volatile et mémorise plusieurs profils de commande. Le dispositif comprend des moyens de sélection reliés à l'unité de pilotage pour sélectionner un desdits profils de commande. Selon une autre caractéristique, le dispositif est intégré à l'intérieur de l'appareil interrupteur et l'ordre de fermeture externe est raccordé sur des bornes de commande bobine de l'appareil. Alternativement, le dispositif est placé à l'extérieur de l'appareil interrupteur et délivre le courant d'excitation sur des bornes de commande bobine de l'appareil. L'invention décrit aussi un appareil électrique interrupteur comprenant un actionneur électromagnétique doté d'une bobine de commande alimentée par un courant d'excitation pour fermer un circuit électrique de puissance, et intégrant un tel dispositif électronique de commande. D'autres caractéristiques et avantages vont apparaître dans la description détaillée qui suit en se référant à un mode de réalisation donné à titre d'exemple et représenté par les dessins annexés sur lesquels : la figure 1 représente un exemple simplifié d'un mode de réalisation de l'invention avec un dispositif électronique de commande extérieur à un appareil interrupteur, la figure 2 détaille un exemple de structure interne du dispositif de commande, la figure 3 montre un deuxième exemple avec un dispositif électronique de commande intégré dans un appareil interrupteur. En référence au mode de réalisation de la figure 1, un appareil interrupteur multipolaire 10, de type relais, contacteur ou contacteur-disjoncteur, est destiné à commuter un circuit de puissance triphasé L1, L2, L3. L'appareil 10 comprend un actionneur électromagnétique comportant d'une partie fixe 11 et d'une partie mobile 12. La partie mobile 12 est mécaniquement liée à des contacts mobiles 18 du circuit de puissance qui coopèrent avec des contacts fixes (non représentés) pour commuter le circuit de puissance. Indifféremment, l'appareil 10 comprend un ou deux contacts mobiles 18 par phase. L'actionneur électromagnétique est également doté d'une bobine de commande 15. Lorsque la bobine 15 reçoit un courant d'excitation 26, elle entraîne le déplacement de la partie mobile 12 de façon à ce que les contacts mobiles 18 ferment le circuit électrique de puissance. Lorsque la bobine 15 ne reçoit plus de courant d'excitation 26, la partie mobile 12 revient alors en position initiale, grâce habituellement à des moyens de rappel (comme un ressort de rappel) non représentés sur les figures, et le circuit électrique de puissance s'ouvre. La figure 1 montre l'appareil 10 en position ouverte. La figure 1 montre également un dispositif électronique de commande 20 chargé de fournir à l'appareil 10 un courant d'excitation 26 à partir d'un ordre de fermeture externe 25. L'ordre de fermeture externe 25 provient par exemple d'une tension délivrée par une sortie d'un équipement d'automatisme. En référence à la figure 2, le dispositif de commande 20 comporte une unité de pilotage 21 reliée à une unité de mémorisation 22. L'unité de mémorisation 22 mémorise au moins un profil de commande de la bobine 15 de l'actionneur électromagnétique. Un profil de commande contient différentes valeurs variables représentatives du courant d'excitation en fonction du temps durant au moins la durée de la course de fermeture de la partie mobile 12. Un profil de commande peut par exemple se présenter sous la forme d'un tableau donnant un ensemble de n couples de valeurs V;,T;, pour des valeurs d'échantillonnage i allant de 0 à n. Pour la valeur d'échantillonnage i, Ti représente le temps écoulé depuis le top départ matérialisé par exemple par l'apparition d'un ordre de fermeture externe 25, et V; représente la valeur correspondante de la consigne du courant d'excitation 26 à fournir à la bobine à cet instant Ti. Cette valeur de consigne V; est exprimée par exemple en pourcentage de la valeur du courant d'excitation nominal Inom de la bobine. L'unité de pilotage 21 comporte également un module d'amplification de courant 23, réalisé par exemple par un servo-ampli, permettant d'amplifier le signal issu des valeurs V; et de générer avec précision le courant d'excitation 26 correspondant qui est envoyé dans la bobine 15 de l'actionneur électromagnétique. Grâce au profil de commande mémorisé, le dispositif de commande 20 est donc capable de faire varier la valeur du courant d'excitation 26 à chaque valeur d'échantillonnage i en suivant les différentes valeurs V; du profil de commande. On obtient ainsi une commande du courant d'excitation bobine qui est une courbe de la forme I = f(t). Un profil de commande contient des valeurs de consignes du courant de fermeture 26 durant la durée de la course de fermeture du circuit de puissance et aussi la(les) consigne(s) du courant de maintien 26 à fournir à la bobine 15 pour rester à l'état fermé durant la phase de maintien du circuit de puissance. Un profil de commande est déterminé pour un type d'actionneur électromagnétique donné. Par contre, pour tous les appareils ayant un actionneur électromagnétique possédant des caractéristiques mécaniques identiques, le profil de commande sera identique pour une même application de l'appareil interrupteur. Ce dispositif fournit donc un moyen simple de faire un contrôle dynamique du courant d'excitation envoyé à la bobine d'un actionneur électromagnétique pour un type d'actionneur donné, sans nécessiter de capteurs et/ou de moyens de régulation. La courbe du profil de commande pourra privilégier par exemple un courant d'excitation élevé au début du mouvement de fermeture pour accélérer le démarrage de la partie mobile de l'actionneur, puis un courant d'excitation plus faible en fin de fermeture pour ralentir la partie mobile de façon à éviter des rebonds éventuels de l'actionneur en position fermée et/ou diminuer le bruit au moment de la fermeture. D'autres profils de commande plus complexes sont évidemment mémorisables. Avantageusement, la création de profils de commande est déterminée au préalable grâce par exemple à l'utilisation de logiciels de simulation et de modélisation. En fonction des caractéristiques mécaniques de l'appareil interrupteur, on détermine un profil de vitesse de fermeture puis un profil d'accélération de la partie mobile. On obtient ensuite par simulation une courbe d'effort à appliquer par l'actionneur pour suivre ce profil d'accélération et donc ce profil de vitesse. En fonction des caractéristiques moteur de l'actionneur, les logiciels de modélisation et de simulation permettent ensuite d'obtenir le profil de courant d'excitation à injecter dans la bobine de l'actionneur en fonction du temps, pour obtenir l'effort souhaité. L'unité de mémorisation 22 comporte par exemple une mémoire non volatile, de type mémoire flash. L'unité de mémorisation 22 est évidemment capable de stocker plusieurs profils de commande différents, correspondants à différents types d'actionneurs électromagnétiques et/ou à différentes applications de l'appareil interrupteur. Dans ce cas, on peut prévoir des moyens de sélection chargés de fournir à l'unité de pilotage 21 une information 28, permettant à l'unité de pilotage 21 de sélectionner un profil parmi plusieurs profils de commande mémorisés pour délivrer un courant d'excitation 26 suivant le profil souhaité. Un même dispositif de commande 20 mémorisant plusieurs profils différents pourra alors facilement être employé plusieurs types d'appareils 10 et/ou d'applications grâce aux moyens de sélection. Différents moyens de sélection sont envisageables dans le cadre de l'invention : soit des moyens locaux simples de type interface Homme-Machine intégrés dans le dispositif de commande 20 (commutateurs, roues codeuses, afficheurs, etc...), soit des moyens déportés reliés à l'unité de pilotage 21 par divers moyens de communication (bus, réseaux, liaisons sans fil, etc...) pour fournir l'information de sélection 28 à l'unité de pilotage 21. Préférentiellement, le dispositif de commande 20 n'est électriquement alimenté que par l'ordre de fermeture externe 25. Dans un appareil interrupteur classique, l'ordre externe 25 fournit habituellement une tension et un courant suffisants pour commander directement la bobine 15. Le dispositif de commande 20 est conçu pour que cette tension et ce courant fournis soient adaptés pour alimenter les composants électroniques du dispositif 20 lorsque l'ordre 25 est présent, c'est-à-dire durant les phases de fermeture et de maintien à l'état fermé de l'appareil 10. Lorsque l'ordre 25 n'est pas présent, c'est-à-dire durant les phases d'ouverture et de maintien à l'état ouvert de l'appareil 10, le dispositif 20 n'est plus alimenté et ne délivre donc plus de courant d'excitation 26 à la bobine 15. L'actionneur revient alors en position ouverte grâce aux moyens de rappel. Ainsi, aucune source d'énergie supplémentaire n'est avantageusement requise pour alimenter l'électronique du dispositif 20, ce qui contribue à la simplicité de la solution. Alternativement, on pourrait cependant envisager une source d'alimentation électrique permanente pour le dispositif de commande 20 et une entrée supplémentaire fournissant l'ordre de fermeture de l'actionneur. Dès l'apparition d'un ordre de fermeture 25, l'unité de pilotage 21 est mise sous tension et initialise le top départ (T = 0). Elle sélectionne alors le profil de commande souhaité (si plusieurs profils sont mémorisés dans l'unité de mémorisation 22) et commence à dérouler ce profil pour chaque instant d'échantillonnage Ti en délivrant en sortie le courant d'excitation 26 déterminé à l'aide de la valeur correspondante V; contenue dans le profil de commande. Avantageusement, durant le déroulement du profil de commande, l'unité de pilotage 21 peut fournir une valeur du courant d'excitation 26 qui peut être supérieure à la valeur du courant d'excitation nominal Inom de la bobine (correspondant par exemple à une valeur V; supérieure à 100% de la valeur de Inom). Pour cela, l'amplificateur de courant 23 comporte un dispositif auxiliaire capable de délivrer temporairement ce surplus de courant. Un tel dispositif auxiliaire peut par exemple prévoir un condensateur auxiliaire et deux mini interrupteurs ou un module électronique de hacheur-élévateur de courant. De même, dans le cas d'un actionneur de type voice-coil ou d'un électroaimant réluctant polarisé, la valeur du courant d'excitation 26 peut temporairement avoir un signe inverse (correspondant à une valeur V; négative). Ces fonctionnalités permettent d'accentuer les accélérations et les décélérations de l'actionneur et donc d'offrir beaucoup plus de souplesse et de précision dans la commande de l'actionneur. La figure 1 montre un dispositif de commande 20 qui est placé à l'extérieur d'un appareil interrupteur 10 classique. D'habitude, un tel appareil 10 reçoit un ordre de commande bobine qui est raccordé sur les bornes de commande bobine 14 de l'appareil. Désormais, cet ordre de commande bobine correspond à l'ordre de fermeture externe 25 et est raccordé directement en entrée du dispositif de commande 20. La sortie du dispositif de commande 20 fournit le courant d'excitation 26 qui est raccordé sur les bornes de commande bobine 14. Ainsi, si le profil de commande de l'actionneur de l'appareil 10 est connu, on peut facilement placer un dispositif de commande 20 pour piloter l'actionneur de tout appareil 10 existant sans aucune modification de celui-ci. Alternativement, la figure 3 montre un dispositif de commande 20 qui est intégré à l'intérieur d'un appareil interrupteur 10'. L'ordre de commande bobine est alors assimilé à l'ordre de fermeture externe 25 et est directement câblé sur les bornes de commande 14 de l'appareil. Il est bien entendu que l'on peut, sans sortir du cadre de l'invention, imaginer 5 d'autres variantes et perfectionnements de détail et de même envisager l'emploi de moyens équivalents
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L'invention concerne un dispositif électronique de commande pour un appareil interrupteur (10), lequel comporte un actionneur électromagnétique doté d'une bobine de commande (15) alimentée par un courant d'excitation (26) pour fermer un circuit électrique de puissance. Le dispositif de commande (20) comprend une unité de mémorisation (22) d'au moins un profil de commande donnant une pluralité de valeurs du courant d'excitation variables en fonction du temps, et une unité de pilotage (21) recevant en entrée un ordre de fermeture externe (25) et délivrant en sortie ledit courant d'excitation (26) en suivant ledit profil de commande durant la fermeture du circuit de puissance.
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1. Dispositif électronique de commande pour un appareil interrupteur (10), lequel comporte un actionneur électromagnétique doté d'une bobine de commande (15) alimentée par un courant d'excitation (26) pour fermer un circuit électrique de puissance, caractérisé en ce que le dispositif de commande (20) comprend : - une unité de mémorisation (22) pour mémoriser au moins un profil de commande bobine, le profil de commande contenant une pluralité de valeurs représentatives du courant d'excitation en fonction du temps, - une unité de pilotage (21) reliée à l'unité de mémorisation (22), recevant en entrée un ordre de fermeture externe (25) et délivrant en sortie ledit courant d'excitation (26) en suivant ledit profil de commande durant la fermeture du circuit de puissance. 2. Dispositif électronique de commande selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif (20) est alimenté électriquement par l'ordre de fermeture externe (25). 3. Dispositif électronique de commande selon la 1, caractérisé en ce que l'unité de mémorisation (22) comporte une mémoire non volatile. 4. Dispositif électronique de commande selon la 1, caractérisé en ce que l'unité de mémorisation (22) mémorise plusieurs profils de commande et le dispositif (20) comprend des moyens de sélection reliés à l'unité de pilotage (21) pour sélectionner un desdits profils de commande. 5. Dispositif électronique de commande selon la 1, caractérisé en ce que, en fonction du profil de commande, l'unité de pilotage (21) est capable de délivrer temporairement un courant d'excitation (26) d'une valeur supérieure à la valeur du courant nominal de la bobine (15). 6. Dispositif de commande selon la 1, caractérisé en ce que l'unité de pilotage (21) comporte un module d'amplification de courant (23) permettant de délivrer le courant d'excitation (26). 7. Dispositif de commande selon la 1, caractérisé en ce que le profil de commande contient une pluralité de valeurs représentatives du courant d'excitation en fonction du temps, durant la course de fermeture du circuit de puissance et durant la phase de maintien du circuit de puissance à l'état fermé. 8. Dispositif électronique de commande selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif (20) est intégré à l'intérieur de l'appareil interrupteur (10) et l'ordre de fermeture externe (25) est raccordé sur des bornes (14) de commande bobine de l'appareil (10). 9. Dispositif électronique de commande selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif (20) est placé à l'extérieur de l'appareil interrupteur (10) et délivre le courant d'excitation (26) sur des bornes (14) de commande bobine de l'appareil. 10. Appareil électrique interrupteur (10) comprenant un actionneur électromagnétique doté d'une bobine de commande (15) alimentée par un courant d'excitation (26) pour fermer un circuit électrique de puissance, caractérisé en ce que l'appareil (10) comporte un dispositif électronique de commande (20) selon l'une des 1 à 8.
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H
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H01
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H01F,H01H
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H01F 7,H01H 47
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H01F 7/18,H01H 47/00
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FR2890141
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A1
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EMBRAYAGE A FRICTION, EN PARTICULIER POUR VEHICULE AUTOMOBILE, COMPORTANT DES MOYENS DE FROTTEMENT DIFFERENCIES ET MODULES PRE-ASSEMBLE POUR CET EMBRAYAGE A FRICTION
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La présente invention concerne un embrayage à friction, en particulier pour véhicule automobile, comportant des moyens de frottement différenciés, et un module pré-assemblé pour cet embrayage à friction. Dans un véhicule automobile, un embrayage à friction a pour fonction de transmettre un couple entre un élément rotatif d'entrée et un élément rotatif de sortie, par pincement de la friction entre un plateau de pression et un volant moteur. En général, l'élément d'entrée est formé par un disque de friction et l'élément de sortie est formé par un moyeu destiné notamment à être couplé à un arbre d'entrée de boite de vitesses. L'embrayage à friction a aussi pour fonction d'assurer la continuité du couple transmis et de filtrer les vibrations en provenance du moteur, notamment grâce à des moyens d'amortissement comportant des organes élastiques et des moyens de frottement. On connaît déjà dans l'état de la technique, notamment d'après FR-A-2 804 190 (FR-00 00950), un embrayage à friction, en particulier pour véhicule automobile, du type comprenant au moins un amortisseur comportant: - des première et seconde rondelles de guidage solidaires en rotation entre elles, - un voile annulaire coaxial aux rondelles de guidage et mobile en rotation par rapport aux rondelles de guidage, - des moyens d'amortissement à activation conditionnelle comportant: o un groupe d'organes élastiques à activation conditionnelle transmettant un couple entre les rondelles de guidage et le voile annulaire lorsque, ici, le débattement angulaire entre ces rondelles de guidage et ce voile est supérieur à un angle seuil prédéterminé, et o des moyens de frottement à activation conditionnelle, agencés entre la première rondelle de guidage et le voile, destinés à dissiper l'énergie accumulée dans les organes élastiques à activation conditionnelle, comprenant un organe de frottement comportant une rondelle de frottement munie d'au moins une patte d'activation de cette rondelle de frottement liée angulairement avec un organe élastique correspondant, la patte d'activation étant venue de matière avec la rondelle de frottement. la patte d'activation étant délimitée par des surfaces de contact avec l'organe élastique à activation conditionnelle correspondant et le voile formées par la tranche de la rondelle La patte d'activation est liée à une extrémité de l'organe élastique de manière à se déplacer conjointement avec cette extrémité et le voile lorsque l'organe élastique transmet le couple. La rondelle de frottement est ainsi entraînée en rotation avec le voile, ce qui active les moyens de frottement. Habituellement, la rondelle de frottement est en plastique ou en métal. Les formes de la patte d'activation proposées dans l'état de la technique conduisent dans certains cas à une usure de cette patte d'activation qui n'est plus compatible avec les nouvelles exigences de durée de vie d'un embrayage, en particulier si la rondelle de frottement est en plastique. D'autre part, une telle rondelle de frottement, dans cette configuration connue, ne permet pas un frottement suffisant pour filtrer les acyclismes de plus en plus important des moteurs à explosion. L'invention a notamment pour but de fournir une rondelle de frottement pour des moyens de frottement à activation conditionnelle présentant une efficacité et une fiabilité améliorées. A cet effet, l'invention a pour objet un embrayage à friction du type précité, dont la rondelle de frottement est fabriquée dans une tôle métallique, l'organe de frottement comprenant une rondelle en plastique, solidarisée en rotation avec la rondelle en tôle qui est intercalée axialement entre la première rondelle de guidage et la rondelle en plastique. La patte d'activation munie de surfaces de contact formées par la tranche de la rondelle en tôle est particulièrement résistante. De plus, la forme de cette patte est simple, si bien qu'il est possible de réaliser facilement la rondelle de frottement en matériau métallique résistant mieux à l'usure que le plastique. Enfin, on a constaté que les surfaces de contact formées par la tranche de la rondelle en tôle ne provoquent pas d'incrustation gênante dans l'organe élastique ou le voile. D'autre part, la rondelle en plastique permet de réaliser une autre zone de frottement avec une pièce métallique. Ainsi, cela améliore l'efficacité des moyens frottement à activation conditionnelle ainsi que leur fiabilité. Suivant d'autres caractéristiques particulières à un mode de réalisation et à ses variantes de cet embrayage à friction: - la patte d'activation est repliée axialement de façon à enjamber ou traverser la première rondelle de guidage; - la surface de contact avec l'organe élastique de la patte d'activation comprend des moyens d'encliquetage destinés à coopérer avec un organe élastique à activation conditionnelle correspondant afin d'accrocher l'organe de frottement sur l'amortisseur; - les moyens d'encliquetage comprennent un ergot, venu de matière avec la patte d'activation, destiné à coopérer avec une extrémité de l'organe élastique à activation conditionnelle correspondant; - l'ergot est disposé à une extrémité libre de la patte d'activation; - l'ergot est disposé entre une extrémité de liaison de la patte d'activation avec la rondelle en tôle et une extrémité libre de cette patte d'activation; - l'embrayage comporte deux organes élastiques à activation conditionnelle, la rondelle en tôle comportant deux paires de pattes d'activation, les pattes d'activation d'une même paire étant en prise avec une paire d'extrémités d'un organe élastique à activation conditionnelle correspondant; - les moyens de frottement à activation conditionnelle comprennent deux premières surfaces de frottement complémentaires radiales portées respectivement par la première rondelle de guidage et l'organe de frottement; - les deux premières surfaces de frottement complémentaires radiales sont portées respectivement par la première rondelle de guidage et la rondelle en tôle; - les moyens de frottement à activation conditionnelle comprennent deux secondes surfaces de frottement complémentaires radiales portées respectivement par une rondelle élastique de compression axiale et l'organe de frottement; - les deux secondes surfaces de frottement complémentaires radiales sont portées respectivement par la rondelle élastique et la rondelle en plastique; -l'organe de frottement est intercalé axialement entre la première rondelle de guidage et la rondelle élastique; - l'amortisseur forme un pré-amortisseur, l'embrayage comportant de plus un amortisseur principal couplé en série avec le pré-amortisseur; - l'amortisseur principal comprend des première et seconde rondelles principales de guidage solidaires en rotation entre elles, et un voile annulaire solidaire en rotation avec les rondelles de guidage du pré-amortisseur, coaxial aux rondelles principales de guidage et mobile en rotation par rapport à ces rondelles principales de guidage, la rondelle élastique étant intercalée axialement entre l'organe de frottement et la première rondelle de guidage de l'amortisseur principal; - moyens d'amortissement à activation conditionnelle sont agencés de sorte à être activés lorsque le débattement angulaire entre la rondelle de guidage et le voile est supérieur à un angle seuil prédéterminé ; - moyens d'amortissement à activation conditionnelle sont agencés de sorte à être activés lorsque le débattement angulaire s'(effectue selon un sens de rotation prédéterminé. L'invention a également pour objet un module pré-assemblé destiné à être monté dans un embrayage à friction tel que défini précédemment, comportant les rondelles de guidage, le voile annulaire et au moins un organe élastique à activation conditionnelle du pré-amortisseur, la rondelle de frottement étant encliquetée sur chaque organe élastique à activation conditionnelle du pré-amortisseur. De préférence, le module pré-assemblé comporte le voile de l'amortisseur principal sur lequel sont fixées les rondelles de guidage du préamortisseur. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une demi-vue en coupe axiale d'un embrayage à friction selon l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective éclatée de l'embrayage de la figure 1; - la figure 3 est une vue en perspective d'éléments de l'embrayage à friction représenté sur les figures précédentes; - la figure 4 est une vue en perspective et en coupe de la rondelle en tôle des moyens d'amortissement à activation conditionnelle d'un pré-amortisseur de l'embrayage à friction représenté sur les figures précédentes; - la figure 5 est une vue de détail de la partie cerclée 5 de la figure 4, montrant une patte d'activation de la rondelle en tôle; 30 35 les figures 6 et 7 sont des vues de différentes variantes de la patte d'activation représentée sur la figure 5. On a représenté sur les figures 1 et 2 un embrayage à friction selon un exemple de mode de réalisation de l'invention. Dans l'exemple décrit, l'embrayage est destiné à équiper un véhicule automobile. L'embrayage à friction comprend un dispositif à friction 10, destiné à transmettre un couple entre un volant moteur solidaire en rotation d'un arbre menant, tel que le vilebrequin d'un moteur à combustion interne, et un arbre mené tel que l'arbre d'entrée d'une boite de vitesses. Le dispositif à friction 10 est muni de moyens d'amortissement comportant un amortisseur principal Al et un pré-amortisseur A2. Ces amortisseurs Al, A2 sont couplés en série entre un élément rotatif d'entrée générale, tel qu'un disque de friction 12, et un élément rotatif de sortie générale, tel qu'un moyeu interne 14, de forme générale annulaire, ces éléments d'entrée et de sortie étant sensiblement coaxiaux. De façon connue, le disque de friction 12 est destiné à être serré entre le volant moteur et un plateau de pression actionné par des moyens embrayeurs. Le moyeu interne 14 comprend des cannelures longitudinales internes permettant de le solidariser en rotation avec une extrémité de l'arbre mené. Chaque amortisseur Al, A2 est muni d'éléments rotatifs d'entrée et de sortie, un couple entrant par l'élément d'entrée étant transmis à l'élément de sortie après amortissement. L'élément d'entrée de l'amortisseur principal Al est l'élément d'entrée générale du dispositif à friction 10, c'est à dire le disque de friction 12. L'amortisseur principal Al comprend des première 16A et seconde 16B rondelles de guidage, solidarisées en rotation entre elles à l'aide de moyens classiques 17. Ces rondelles de guidage 16A, 16B sont montées en rotation sur le moyeu 14 au moyen de paliers annulaires 18, 20 respectivement. Le disque de friction 12 est fixé sur la première rondelle de guidage 16A au moyen de rivets 22. Un voile annulaire 24 est intercalé axialement entre les deux rondelles de guidage 16A, 16B, co-axialement à celles-ci. Ce voile annulaire 24 comporte, en périphérie interne, une denture 241 qui engrène, avec un jeu circonférentiel prédéterminé, avec une denture correspondante 14E de la périphérie externe du moyeu 14. La denture interne 241 du voile 24 forme des saillies sensiblement radiales destinées à coopérer avec des évidements complémentaires externes du moyeu 14. L'amortisseur principal Al comporte également des moyens d'amortissement destinés à amortir des vibrations en provenance du moteur. Ces moyens d'amortissement 25 comportent des moyens 25A d'amortissement à activation immédiate, activés dès que débute le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 16A, 16B et le voile 24, et des moyens 25B d'amortissement à activation conditionnelle, activés, ici, lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 16A, 16B et le voile annulaire 24 dépasse un angle seuil prédéterminé à partir d'une position de repos, dit angle seuil d'amortisseur principal Al. Les moyens d'amortissement 25 comportent des organes élastiques à action circonférentielle, tels que des ressorts hélicoïdaux 26A, 26B, 28A, 28B de forte raideur, logés dans des fenêtres 30 des rondelles de guidage 16A, 16B et dans des fenêtres 32 du voile annulaire 24. Les organes élastiques 26A, 26B, 28A, 28B sont répartis en deux groupes. Les moyens d'amortissement à activation immédiate 25A comportent des organes élastiques 26A, 26B d'un premier groupe, dits organes élastiques à activation immédiate, logés sans jeu circonférentiel dans les fenêtres 30 des rondelles de guidage 16A, 16B et dans les fenêtres 32 du voile annulaire 24. Ils participent à la transmission d'un couple de rotation entre les rondelles de guidage 16A, 16B et le voile 24 dès le début d'une rotation relative entre le disque de friction 12 et le moyeu 14. Les moyens d'amortissement à activation conditionnelle 25B comportent des organes élastiques 28A, 28B d'un second groupe, dits organes élastiques à activation conditionnelle, logés sans jeu circonférentiel dans les fenêtres 30 des rondelles de guidage 16A, 16B et avec un jeu circonférentiel prédéterminé dans les fenêtres 32 du voile annulaire 24. Les organes élastiques 28A, 28B du second groupe sont ici activés de façon décalée pour assurer la transmission d'un couple de rotation que lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 16A, 16B et le voile annulaire 24 dépasse l'angle seuil d'amortisseur principal Al. On notera que cet angle seuil d'amortisseur principal Al correspond au jeu circonférentiel entre les organes élastiques 28A, 28B et les fenêtres 32 du voile 24. Ainsi les organes élastiques 26A, 26B du premier groupe sont activés de façon immédiate pour transmettre le couple en permanence, et les organes élastiques 28A, 28B du second groupe sont activés de façon conditionnelle pour transmettre le couple uniquement lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 16A, 16B et le voile annulaire 24 est, ici, supérieure à l'angle seuil d'amortisseur principal Al. Le pré-amortisseur A2 relie le voile annulaire 24 de l'amortisseur principal Al et le moyeu 14. Le pré-amortisseur A2 comprend des première 34A et seconde 34B rondelles de guidage. Ces rondelles de guidage 34A, 34B sont solidarisées en rotation avec le voile 24 et accrochées sur ce voile 24 à l'aide de pattes axiales 36 ménagées à la périphérie de la première rondelle de guidage 34A. En effet, les pattes 36 sont emboîtées dans des encoches complémentaires 38, 40 de solidarisation en rotation ménagées respectivement sur les contours de la seconde rondelle de guidage 34B et des fenêtres 32 du voile 24. Par ailleurs, les extrémités libres des pattes 36 coopèrent par encliquetage avec les contours des fenêtres 32 pour solidariser axialement les première 34A et seconde 34B rondelles de guidage au voile 24. Dans le mode de réalisation représenté, les rondelles de guidage 34A, 34B sont en matière plastique, éventuellement renforcée de fibres. Un voile annulaire 42 de pré-amortisseur est intercalé axialement entre les deux rondelles de guidage 34A, 34B, co-axialement à celles-ci. Ce voile annulaire 42 est solidaire en rotation du moyeu 14, par exemple par engrènement avec la denture périphérique externe 14E de ce moyeu. On notera que les pattes 36 enjambent le voile 42 sans gêner le mouvement relatif entre les rondelles de guidage 34A, 34B et le voile 42. Le pré-amortisseur A2 comporte également des moyens d'amortissement 43 destinés à amortir des vibrations en provenance du moteur. Ces moyens d'amortissement 43 de pré-amortisseur A2 comportent des moyens 43A d'amortissement à activation immédiate, activés dès que débute le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 34A, 34B et le voile 42 du pré-amortisseur A2, et des moyens 43B d'amortissement à activation conditionnelle, activés, ici, lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 34A, 34B et le voile annulaire 42 du pré-amortisseur A2 dépasse un angle seuil prédéterminé à partir d'une position de repos, dit angle seuil de pré-amortisseur A2. Les moyens d'amortissement 43 comportent des organes élastiques à action circonférentielle, tels que des ressorts hélicoïdaux 44A, 44B, 46A, 46B de raideur relativement faible, logés dans des fenêtres 48 des rondelles de guidage 34A, 34B et dans des fenêtres 50 du voile annulaire 42. De façon analogue à l'amortisseur principal Al, les organes élastiques 44A, 44B, 46A, 46B sont répartis en deux groupes. Les moyens d'amortissement à activation immédiate 43A comportent des organes élastiques 44A, 44B d'un premier groupe, dits organes élastiques à activation immédiate, logés sans jeu circonférentiel dans les fenêtres 48, 50. Ils participent à la transmission d'un couple de rotation entre les rondelles de guidage 34A, 34B et le voile 42 dès le début d'une rotation relative entre ces rondelles de guidage 34A, 34B et ce voile 42. Les moyens d'amortissement à activation conditionnelle 43B comportent des organes élastiques 46A, 46B d'un second groupe, dits organes élastiques à activation conditionnelle, logés sans jeu circonférentiel dans les fenêtres 48 des rondelles de guidage 34A, 34B et avec un jeu circonférentiel prédéterminé dans les fenêtres 50 du voile annulaire 42. Les organes élastiques 46A, 46B du second groupe sont activés de façon conditionnelle pour assurer la transmission d'un couple de rotation que lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 16A, 16B et le voile annulaire 24 dépasse l'angle seuil de pré-amortisseur A2. On notera que cet angle seuil de pré-amortisseur A2 correspond au jeu circonférentiel entre les organes élastiques 46A, 46B et les fenêtres 50 du voile 42. Ainsi les organes élastiques 44A, 44B du premier groupe sont activés de façon immédiate pour transmettre le couple en permanence, et les organes élastiques 46A, 46B du second groupe sont activés de façon décalée pour transmettre le couple uniquement lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 34A, 34B et le voile annulaire 42 est supérieure à l'angle seuil de pré-amortisseur A2. L'ensemble des organes élastiques 26A, 26B, 28A, 28B, 44A, 44B, 46A, 46B permet donc d'obtenir quatre étages d'amortissement des vibrations et des irrégularités de couple. En effet, les organes élastiques 44A, 44B, 46A, 46B du pré-amortisseur A2 déterminent des premier et deuxième étages d'amortissement selon qu'ils sont montés sans ou avec jeu circonférentiel dans leurs fenêtres correspondantes. Par ailleurs, en fin de course du pré-amortisseur A2, les organes élastiques 26A, 26B, 28A, 28B de l'amortisseur principal Al déterminent des troisième et quatrième étages d'amortissement selon qu'ils sont montés sans ou avec jeu circonférentiel dans leurs fenêtres correspondantes. A chaque étage d'amortissement sont associés des moyens de frottement destinés à dissiper l'énergie accumulée dans les organes élastiques. Ainsi, le pré-amortisseur A2 comprend des premiers et deuxièmes moyens de frottement, et l'amortisseur Al principal comprend des troisièmes et quatrièmes moyens de frottement. Les premiers moyens de frottement associés au pré-amortisseur A2 comprennent des surfaces de frottement portées par le moyeu 14 et les paliers 18, 20. Le palier 18 est solidarisé en rotation avec la première rondelle de guidage 16A de l'amortisseur principal Al à l'aide de moyens classiques, par exemple des doigts axiaux 52 coopérant par encliquetage avec un contour interne complémentaire 54 de la rondelle de guidage 16A. Le palier 20, participant au centrage de la seconde rondelle de guidage 16B de l'amortisseur principal Al, est solidarisé en rotation avec cette rondelle de guidage 16B à l'aide de moyens classiques, par exemple des doigts axiaux 56 emboîtés dans des orifices complémentaires 58 de la rondelle de guidage 16B. Deux surfaces de frottement complémentaires radiales F1, F1' sont portées respectivement par le palier 18 et un épaulement du moyeu 14. Deux surfaces de frottement complémentaires tronconiques G1, G1' sont portées respectivement par le palier 20 et le moyeu 14. Les surfaces de frottement complémentaires F1, F1', G1, G1' sont sollicitées élastiquement en contact mutuel par une rondelle élastique 60 de compression axiale en appui entre la première rondelle de guidage 16A de l'amortisseur principal Al et le palier 18. La rondelle élastique 60, de préférence en acier à ressort, est solidarisée en rotation avec la première rondelle de guidage 16A de l'amortisseur principal Al à l'aide de moyens classiques, par exemple par coopération de pattes et encoches complémentaires. Dans le mode de réalisation représenté, les paliers 18 et 20 sont en matière plastique, éventuellement renforcée de fibres, et exercent un frottement relativement doux sur le moyeu 14. Les deuxièmes moyens de frottement associés au pré-amortisseur A2 sont activés de façon décalés par rapport aux premiers moyens de frottement. Ces deuxièmes moyens de frottement comprennent des surfaces de frottement portées par un organe de frottement 62, la rondelle de guidage 34A du préamortisseur A2 et une rondelle élastique 64 de compression axiale, de préférence en acier à ressort. L'organe de frottement 62, représenté plus en détail sur la figure 3, comprend des première 66 et seconde 68 rondelles de frottement coaxiales, juxtaposées et fabriquées respectivement en tôle métallique et en matière plastique. Ces rondelles de frottement 66, 68 sont solidarisées en rotation l'une avec l'autre à l'aide de moyens classiques comprenant par exemple des encoches 66E, ménagées sur un contour interne de la rondelle en tôle 66, dans lesquelles sont emboîtées des saillies axiales 68S, ménagées sur un contour interne de la rondelle en plastique 68. L'organe de frottement 62 est intercalé axialement entre la rondelle de guidage 34A du pré-amortisseur A2 et la rondelle élastique 64 de compression axiale. La rondelle en tôle 66 est munie également, à sa périphérie externe, de deux paires de pattes 66P d'activation de cette rondelle 66. Les pattes d'activation 66P d'une 20 même paire étant en prise avec une paire d'extrémités d'un organe élastique 46A, 46B correspondant lorsque celuici est au repos. Lorsque le deuxième étage d'amortissement associé au pré-amortisseur A2 est activé, le jeu circonférentiel entre chaque organe élastique 46A, 46B et le contour d'une fenêtre 50 correspondante du voile 42 est annulé, si bien que le voile 42 vient en appui contre une des extrémités de l'organe élastique 46A, 46B pour comprimer cet organe élastique 46A, 46B. Ainsi, la patte d'activation 66P, en contact avec l'extrémité de l'organe élastique 46A, 46B coopérant avec le voile 42, se déplace conjointement avec cette extrémité et le voile 42 pour entraîner en rotation la rondelle en tôle 66 (et donc la rondelle en plastique 68). Deux surfaces de frottement complémentaires radiales F2, F2' sont portées respectivement par la première rondelle de guidage 34A et la rondelle en tôle 66 de façon à créer un frottement de type plastique/acier. Deux surfaces de frottement complémentaires radiales G2, G2' sont portées respectivement par la rondelle élastique 64 et la rondelle en plastique 68 de façon à créer un frottement de type plastique/acier. Les surfaces de frottement complémentaires F2, F2', G2, G2' sont sollicitées élastiquement en contact mutuel par la rondelle élastique 64. En effet, cette rondelle élastique 64 est montée en appui entre la première rondelle de guidage 16A de l'amortisseur principal Al et l'organe de frottement 62, plus particulièrement la rondelle en plastique 68. La rondelle élastique 64 est solidarisée en rotation avec la rondelle de guidage 16A de l'amortisseur principal Al à l'aide de moyens classiques, par exemple par coopération de pattes radiales et encoches complémentaires. On a représenté plus en détail les pattes 66P sur les figures 3 à 5. Chaque patte 66P est venue de matière avec la rondelle 66 en tôle et est délimitée par des surfaces de contact avec l'organe élastique 46A, 46B correspondant et le voile 42 formées par la tranche de cette rondelle 66 en tôle. En outre, chaque patte 66P est repliée axialement de façon à traverser la première rondelle de guidage 34A du pré-amortisseur A2 (voir figure 3). En variante, les pattes 66P pourraient enjamber la première rondelle de guidage 34A du pré-amortisseur A2. Deux variantes de réalisation d'une patte d'activation 66P sont représentées respectivement sur les figures 6 et 7. Selon ces variantes, la surface de contact avec l'organe élastique 46A, 46B de 35 chaque patte d'activation 66P comprend des moyens d'encliquetage 69 destinés à coopérer avec un organe élastique à activation conditionnelle 46A, 46B correspondant afin d'accrocher l'organe de frottement 62 sur l'amortisseur A2. De préférence, les moyens d'encliquetage 69 comprennent un ergot 70, venu de matière avec la patte d'activation 66P, destiné à coopérer avec une extrémité de l'organe élastique à activation conditionnelle 46A, 46B correspondant. Dans la variante de la figure 6, l'ergot 70 est disposé à une extrémité libre 66L de la patte 66P. Dans la variante de la figure 7, l'ergot 70 est disposé entre une extrémité de liaison de cette patte 66P avec la rondelle en tôle 66 et une extrémité libre 66L de cette patte 66P. Les troisièmes moyens de frottement associés à l'amortisseur principal Al comprennent des surfaces de frottement portées par le palier 20, le voile 24 de l'amortisseur principal Al, la première rondelle de guidage 34A du pré-amortisseur A2 et une rondelle élastique 72 de compression axiale, de préférence en acier à ressort. Deux surfaces de frottement complémentaires radiales F3, F3' sont portées respectivement par le palier 20 et le voile 24 de l'amortisseur principal Al. Comme déjà précisé ci-dessus, le palier 20 est solidaire en rotation de la rondelle de guidage 16B. On notera que le palier 20 est un organe de frottement commun aux moyens de frottement à activation immédiate du pré-amortisseur (premier étage) et aux moyens de frottement à activation immédiate de l'amortisseur principal (troisième étage). Deux surfaces de frottement complémentaires radiales G3, G3' sont portées respectivement par la rondelle de guidage 34A du pré-amortisseur A2 et la rondelle élastique 72. Les surfaces de frottement complémentaires F3, F3', G3, G3' sont sollicitées élastiquement en contact mutuel par la rondelle élastique 72. En effet, cette rondelle élastique 72 est montée en appui entre la première rondelle de guidage 16A de l'amortisseur principal Al et la première rondelle de guidage 34A du pré-amortisseur A2. La rondelle élastique 72 est solidarisée en rotation avec la rondelle de guidage 16A de l'amortisseur principal Al à l'aide de moyens classiques, par exemple par coopération de pattes radiales et encoches complémentaires. Les quatrièmes moyens de frottement de l'amortisseur principal Al associés à l'amortisseur principal Al sont activés de façon conditionnelle par rapport aux troisièmes moyens de frottement. Ces quatrièmes moyens de frottement comprennent des surfaces de frottement portées par la seconde rondelle de guidage 16B de l'amortisseur principal Al, un organe de frottement 74 et une rondelle élastique 76 de compressionaxiale, de préférence en acier à ressort. L'organe de frottement 74 comprend des première 78 et seconde 80 rondelles de frottement coaxiales, sensiblement planes, fabriquées respectivement en tôle métallique et en matière plastique. La première rondelle de frottement 78 est intercalée axialement entre la seconde rondelle de guidage 16B et le voile annulaire 24 de l'amortisseur principal Al, et entoure le palier 20. La seconde rondelle de frottement 80 est intercalée axialement entre le voile annulaire 24 de l'amortisseur principal Al et la rondelle élastique 76, et entoure la première rondelle de guidage 34A du pré-amortisseur A2. On notera que des moyens d'entretoisement 81 sont agencés entre la première rondelle de frottement 78 et la seconde rondelle de frottement 80. Ces moyens d'entretoisement 81 ménagent un dégagement axial J entre deux faces en vis à vis de la première rondelle de frottement 78 et du voile 24 de l'amortisseur principal Al. Ainsi, la première rondelle de frottement 78 comporte une surface libre en regard du voile 24, qui n'est sujette à aucun frottement. La première rondelle de frottement 78 ne subit alors des frottements qu'avec la rondelle de guidage 16B, et uniquement lorsque les moyens d'amortissement 25B à activation conditionnelle de l'amortisseur principal Al sont activés. De préférence, les moyens d'entretoisement 81 comportent des pattes axiales d'entretoisement 78A, venues de matière avec la première rondelle de frottement 78, et munies chacune d'une extrémité de liaison avec la première rondelle de frottement 78 et d'une extrémité libre de coopération avec la seconde rondelle de frottement 80. Les rondelles de frottement 78, 80 sont solidarisées en rotation l'une avec l'autre à l'aide des pattes axiales d'entretoisement 78A. En effet, les extrémités libre de coopération ces pattes d'entretoisement 78A sont emboîtées dans des orifices complémentaires 80A, ménagés dans la seconde rondelle de frottement 80. La première rondelle de frottement 78 comporte huit pattes d'entretoisement 78A disposées sur tout le contour de cette première rondelle de frottement 78 afin d'optimiser la solidarisation en rotation des rondelles de frottement 78, 80. On notera que les pattes d'entretoisement 78A enjambent le voile 24 sans gêner le mouvement relatif entre les rondelles de guidage 16A, 16B et le voile 24. La première rondelle de frottement 78 est munie également de deux paires de pattes 78P d'activation de cette rondelle 78, venues de matière avec la première rondelle de frottement 78. Les pattes d'activation 78P d'une paire sont liées angulairement avec les extrémités d'un organe élastique 28A, 28B correspondant lorsque celui-ci est au repos. Chaque patte d'activation 78P est délimitée par une surface de contact avec l'organe élastique 28A, 28B correspondant. Plus particulièrement, chaque patte d'activation 78P comporte un siège pour l'organe élastique 28A, 28B correspondant délimité par la surface de contact. Le siège et au moins l'une des pattes d'entretoisement 78A sont formés par un même bord tombé de la rondelle de frottement 78, délimité par une ligne de pliage continue. Lorsque le quatrième étage d'amortissement associé à l'amortisseur principal Al est activé, le jeu circonférentiel entre chaque organe élastique 28A, 28B et le contour d'une fenêtre 32 correspondante du voile 24 est annulé, si bien que le voile 24 vient en appui contre une des extrémités de l'organe élastique 28A, 28B pour comprimer cet organe élastique 28A, 28B. Ainsi, la patte d'activation 78P, en contact avec l'extrémité de l'organe élastique 28A, 28B coopérant avec le voile 24, se déplace conjointement avec cette extrémité et le voile 24 pour entraîner en rotation la première rondelle de frottement 78 (et donc la seconde rondelle de frottement 80). Deux surfaces de frottement complémentaires radiales F4, F4' sont portées par la seconde rondelle de guidage 16B et la première rondelle de frottement 78. Deux surfaces de frottement complémentaires radiales G4, G'4 sont portées par la seconde rondelle de frottement 80 et la rondelle élastique 76. Les surfaces de frottement complémentaires F4, F4', G4, G4' sont sollicitées élastiquement en contact mutuel par la rondelle élastique 76. En effet, cette rondelle élastique 76 est montée en appui entre la première rondelle de guidage 16A de l'amortisseur principal Al et l'organe de frottement 74, plus particulièrement la seconde rondelle de frottement 80. La rondelle élastique 76 est solidarisée en rotation avec la rondelle de guidage 16A de l'amortisseur principal Al à l'aide de moyens classiques, par exemple par coopération de pattes radiales et encoches complémentaires. On décrira ci-dessous les principaux aspects du fonctionnement de l'embrayage à friction 10 illustré sur les figures 1 et 2. Lorsque le moteur du véhicule automobile fonctionne à un régime de ralenti, l'amortisseur principal Al se comporte comme un organe rigide en raison de la raideur relativement élevée de ses organes élastiques 44A, 44B, 46A, 46B. Dans ce cas, le couple de rotation fourni par le vilebrequin du moteur est directement transmis du disque de friction 12 au voile annulaire 24 de l'amortisseur principal Al. Les rondelles de guidage 34A, 34B étant solidaires en rotation du voile 24 de l'amortisseur principal Al, le couple de rotation est également transmis à ces rondelles de guidage 34A, 34B. Le couple de rotation est alors transmis de ces rondelles de guidage 34A, 34B au voile annulaire 42 du pré-amortisseur A2, et donc au moyeu 14, par l'intermédiaire des organe élastiques 44A, 44B, 46A, 46B. Les vibrations et irrégularités de couple sont amorties dans un premier temps par les organes élastiques à activation immédiate 44A, 44B du préamortisseur A2 et par les premiers moyens de frottement à activation immédiate (surfaces F1, F'1, G1, G'1) associés au pré-amortisseur A2. Dans le cas ici illustré, lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 34A, 34B et le voile annulaire 42 du pré-amortisseur A2 dépasse l'angle seuil de pré-amortisseur A2, les vibrations et irrégularités sont également amorties par les organes élastiques à activation conditionnelle 46A, 46B du pré-amortisseur A2 et par les seconds moyens de frottements à activation conditionnelle (surfaces F2, F'2, G2 et G'2) associés au pré-amortisseur A2. Le voile annulaire 24 comporte, en périphérie interne, une denture 241 qui engrène, avec un jeu circonférentiel prédéterminé, avec une denture correspondante 14E de la périphérie externe du moyeu 14. La denture interne 241 du voile 24 forme des saillies sensiblement radiales destinées à coopérer avec des évidements complémentaires externes du moyeu 14. Lorsque le débattement angulaire entre le voile 42 du pré-amortisseur A2 et les rondelles de guidage 34A, 34B est égal au jeu circonférentiel prédéterminé entre le voile 24 et le moyeu 14, ce voile 24 et ce moyeu 24 coopèrent entre eux par butée. Dans ce cas, le pré-amortisseur A2 n'intervient plus dans la transmission du couple, ce couple étant directement transmis du voile 24 de l'amortisseur principal Al au moyeu 14. Le couple est alors transmis du disque de friction 12 au moyeu 14 par l'intermédiaire de l'amortisseur principal Al uniquement. Les vibrations et irrégularités du couple sont amorties dans un premier temps par les organes élastiques 26A, 26B à activation immédiate de l'amortisseur principal Al et par les troisièmes moyens de frottement à activation immédiate (surfaces F3, F3', G3 et G'3) associés à l'amortisseur principal Al. Dans le cas ici illustré, lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 16A, 16B et le voile annulaire 24 de l'amortisseur principal Al dépasse l'angle seuil de l'amortisseur principal Al, les vibrations et irrégularités sont également amorties par les organes élastiques à activation conditionnelle 28A, 28B de l'amortisseur principal Al et par les quatrièmes moyens de frottement à activation conditionnelle (surfaces F4, F'4, G4, G'4) associés à l'amortisseur principal Al. On forme ainsi quatre étages d'amortissement, qui s'activent successivement en fonction du débattement angulaire entre le disque de friction 12 et le moyeu 14. Dans une variante, non illustrée, de réalisation de l'invention qui vient d'être décrite, les vibrations et irrégularités sont également amortis par les organes élastiques à activation conditionnelle 46A, 46B du préamortisseur A2 et par les seconds moyens de frottements à activation conditionnelle (surfaces F2, F'2, G2 et G'2) associés au pré-amortisseur A2, lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 34A, 34B et le voile annulaire 42 du pré-amortisseur A2 s'effectue selon un sens de rotation prédéterminé, par exemple en rétro. Dans une autre variante, non illustrée, de réalisation de l'invention qui vient d'être décrite, les vibrations et irrégularités sont également amortis par les organes élastiques à activation conditionnelle 28A, 28B de l'amortisseur principal Al et par les quatrièmes moyens de frottement à activation conditionnelle (surfaces F4, F'4, G4, G'4) associés à l'amortisseur principal Al, lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 16A, 16B et le voile annulaire 24 de l'amortisseur principal Al s'effectue selon un sens de rotation prédéterminé, par exemple en rétro. On notera que l'invention ne se limite pas au mode de réalisation décrit ci- dessus. En particulier, on pourrait équiper, le cas échéant, l'amortisseur principal de moyens d'amortissement comportant une rondelle de frottement similaire à la rondelle de frottement 66. Par ailleurs, on notera que la rondelle de frottement 66 de l'invention est particulièrement avantageuse puisque, en plus de remplir les fonctions décrites précédemment, cette rondelle de frottement 66 simplifie le montage du dispositif à friction 10. En effet, lorsque les pattes 66P de la rondelle de frottement 66 sont encliquetées dans les organes élastiques 46A, 46B, cette rondelle de frottement 66 et le pré-amortisseur A2 forment un module pré-assemblé pouvant être monté en une seule opération sur le dispositif à friction 10. De préférence, le module pré-assemblé comporte également le voile 24 de l'amortisseur principal Al, sur lequel sont fixées des rondelles de guidage 34A, 34B du pré-amortisseur A2. Le module pré-assemblé comporte donc les rondelles de guidage (34A, 34B), 35 le voile annulaire (42) et au moins un organe élastique (46A, 46B) à activation conditionnelle du pré-amortisseur (A2), la rondelle de frottement (66) étant encliquetée sur chaque organe élastique (46A, 46B) à activation conditionnelle du pré-amortisseur (A2)
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Cet embrayage comprend un amortisseur (A2) comportant deux rondelles de guidage (34A, 34B) solidaires en rotation entre elles et un voile annulaire (42) coaxial aux rondelles de guidage (34A, 34B) et mobile en rotation par rapport à elles. Il comporte également des organes élastiques à activation conditionnelle (46A, 46B) transmettant un couple selon le débattement angulaire entre les rondelles de guidage (34A, 34B) et le voile (42), et des moyens de frottement à activation conditionnelle pour dissiper l'énergie accumulée dans les organes élastiques (44A, 44B). Ces moyens de frottement comprennent une rondelle de frottement (66) munie d'une patte d'activation (66P), venue de matière avec cette rondelle de frottement (66), et liée angulairement avec un organe élastique (46A, 46B) correspondant. La rondelle de frottement (66) est en tôle métallique. La patte d'activation (66P) est délimitée par des surfaces de contact avec l'organe élastique à activation conditionnelle correspondant et le voile (42) formées par la tranche de la rondelle en tôle (66). L'organe de frottement comprend une rondelle en plastique, solidarisée en rotation avec la rondelle en tôle qui est intercalée axialement entre la première rondelle de guidage et la rondelle en plastique.
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1. Embrayage à friction, en particulier pour véhicule automobile, du type comprenant au moins un amortisseur (A2) comportant: - des première (34A) et seconde (34B) rondelles de guidage solidaires en rotation entre elles, - un voile annulaire (42) coaxial aux rondelles de guidage (34A, 34B) et mobile en rotation par rapport aux rondelles de guidage (34A, 34B), - des moyens d'amortissement à activation conditionnelle comportant: o un groupe d'organes élastiques à activation conditionnelle (46A, 46B) transmettant un couple entre les rondelles de guidage (34A, 34B) et le voile annulaire (42) selon le débattement angulaire entre ces rondelles de guidage (34A, 34B) et ce voile (42), et o des moyens de frottement à activation conditionnelle, agencés entre la première rondelle de guidage (34A) et le voile (42), destinés à dissiper l'énergie accumulée dans les organes élastiques à activation conditionnelle (46A, 46B), comprenant un organe de frottement (62) comportant une rondelle de frottement (66) munie d'au moins une patte d'activation (66P) de cette rondelle de frottement (66) liée angulairement avec un organe élastique (46A, 46B) correspondant, la patte d'activation (66P) étant venue de matière avec la rondelle de frottement (66), la patte d'activation (66P) étant délimitée par des surfaces de contact avec l'organe élastique (46A, 46B) à activation conditionnelle correspondant et le voile (42) formées par la tranche de la rondelle en tôle caractérisé en ce que la rondelle de frottement (66) est fabriquée dans une tôle métallique, l'organe de frottement comprenant une rondelle en plastique (68), solidarisée en rotation avec la rondelle en tôle qui est intercalée axialement entre la première rondelle de guidage et la rondelle en plastique. 2. Embrayage selon la 1, caractérisé en ce que la patte d'activation (66P) est repliée axialement de façon à enjamber ou traverser la première rondelle de guidage (34A). 3. Embrayage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la surface de contact avec l'organe élastique (46A, 46B) de la patte d'activation (66P) comprend des 35 moyens d'encliquetage (69) destinés à coopérer avec un organe élastique à activation conditionnelle (46A, 46B) correspondant afin d'accrocher l'organe de frottement (62) sur l'amortisseur (A2). 4. Embrayage selon la 1 à 3 caractérisé en ce que les moyens d'encliquetage (69) comprennent un ergot (70), venu de matière avec la patte d'activation (66P), destiné à coopérer avec une extrémité de l'organe élastique à activation conditionnelle correspondant. 5. Embrayage selon la 4, caractérisé en ce que l'ergot (70) est disposé à une extrémité libre de la patte d'activation (66P). 6. Embrayage selon la 4, caractérisé en ce que l'ergot (70) est disposé entre une extrémité de liaison de la patte d'activation (66P) avec la rondelle en tôle (66) et une extrémité libre de cette patte d'activation (66P). 7. Embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte deux organes élastiques (46A, 46B) à activation conditionnelle, la rondelle en tôle (66) comportant deux paires de pattes d'activation (66P), les pattes d'activation d'une même paire étant en prise avec une paire d'extrémités d'un organe élastique à activation conditionnelle correspondant. 8. Embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de frottement à activation conditionnelle comprennent deux premières surfaces de frottement complémentaires radiales (F2, F2') portées respectivement par la première rondelle de guidage (34A) et l'organe de frottement (62). 9. Embrayage selon la 8, caractérisé en ce que les deux premières surfaces de frottement complémentaires radiales (F2, F2') sont portées respectivement par la première rondelle de guidage (34A) et la rondelle en tôle (66). 10. Embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de frottement à activation conditionnelle comprennent deux secondes surfaces de frottement complémentaires radiales (G2, G'2) portées respectivement par une rondelle élastique de compression axiale (64) et l'organe de frottement (62). 11. Embrayage selon la 10, caractérisé en ce que les deux secondes surfaces de frottement complémentaires radiales (G2, G'2) sont portées respectivement par la rondelle élastique (64) et la rondelle en plastique (68). 12. Embrayage selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que l'organe de frottement (62) est intercalé axialement entre la première rondelle de guidage (34A) et la rondelle élastique (64). 13. Embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'amortisseur (A2) forme un pré-amortisseur, l'embrayage comportant de plus un amortisseur principal (Al) couplé en série avec le pré-amortisseur (A2). 14. Embrayage selon les 10 et 13 prises ensemble, caractérisé en ce que l'amortisseur principal (Al) comprend: - des première (16A) et seconde (16B) rondelles principales de guidage solidaires en rotation entre elles, et - un voile annulaire (24) solidaire en rotation avec les rondelles de guidage (34A, 34B) du pré- amortisseur (A2), coaxial aux rondelles principales de guidage (16A, 16B) et mobile en rotation par rapport à ces rondelles principales de guidage (16A, 16B), la rondelle élastique (64) étant intercalée axialement entre l'organe de frottement (62) et la première rondelle de guidage (16A) de l'amortisseur principal (Al). 15. Embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que moyens d'amortissement à activation conditionnelle sont agencés de sorte à être activés lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage et le voile est supérieur à un angle seuil prédéterminé. 16. Embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que moyens d'amortissement à activation conditionnelle sont agencés de sorte à être activés lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage et le voile s'effectue selon un sens de rotation prédéterminé. 17. Module pré-assemblé destiné à être monté dans un embrayage à friction selon l'une quelconque des précédentes prise en combinaison avec les 3 et 12, caractérisé en ce qu'il comporte les rondelles de guidage (34A, 34B), le voile annulaire (42) et au moins un organe élastique (46A, 46B) à activation conditionnelle du pré-amortisseur (A2), la rondelle de frottement (66) étant encliquetée sur chaque organe élastique (46A, 46B) à activation conditionnelle du pré- amortisseur (A2). 18. Module pré-assemblé selon la 17, caractérisé en ce qu'il comporte le voile (24) de l'amortisseur principal (Al) sur lequel sont fixées les rondelles de guidage (34A, 34B) du pré-amortisseur (A2).
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F
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F16
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F16F,F16D
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F16F 15,F16D 13
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F16F 15/123,F16D 13/64,F16F 15/129
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FR2893584
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A1
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"SIDE-CAR"
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La présente invention concerne une remorque latérale, dite , destinée à être attelée à une motocyclette, et s'intéresse plus particulièrement à la liaison mécanique entre le châssis du side-car et le cadre de la motocyclette. Le freinage d'une motocyclette génère un transfert de masse qui sollicite fortement le cadre de la motocyclette, en particulier au niveau de la colonne de direction. L'attelage d'un side-car à la motocyclette accentue ce problème car il augmente la masse à transférer lors du freinage de l'ensemble, cette masse étant transférée sur la roue avant de la motocyclette via une zone critique: la liaison entre le cadre de la motocyclette et la fourche. En général, le side-car est lié au cadre de la motocyclette par des liaisons complètes, rigides, qui transfèrent les efforts supplémentaires dûs au side-car directement au cadre de la motocyclette. On comprend donc que le transfert de masse précédent, lors du freinage de l'ensemble side-car et motocyclette, puisse provoquer une rupture du cadre de la motocyclette. Afin d'éviter une détérioration du cadre, en particulier au niveau de la colonne de direction, il est généralement nécessaire de modifier le cadre de la motocyclette et la fourche. Les solutions existantes consistent à remplacer la fourche avant de la motocyclette par un dispositif complexe pouvant conduire à éliminer la transmission d'effort important par la liaison entre la fourche et le cadre de motocyclette, cette liaison étant en ce cas limitée à la seule fonction de direction, voire à créer un nouveau produit dont le châssis n'est plus le cadre de la motocyclette mais le châssis du side-car sur lequel sont alors rapportés les autres éléments fonctionnels. La complexité de ces solutions les rend onéreuses: le remplacement de la fourche de la motocyclette par un système spécifique peut ainsi représenter jusqu'à un quart du prix d'un side-car. Une autre solution connue serait de réaliser un side-car présentant 30 une mobilité suivant un parallélogramme déformable, mais cette solution présente l'inconvénient de réduire l'espace "habitable" à l'intérieur du side-car. La présente invention vise à éviter ces inconvénients en proposant un side-car simple et économique, permettant de ne pas faire supporter les efforts dynamiques additionnels, dus à l'ajout du side-car, par le cadre de la 35 motocyclette, ce sans limiter l'espace habitable à l'intérieur du side-car. A cet effet, l'invention a pour objet un side-car destiné à être attelé à une motocyclette, comportant un châssis et une roue latérale, le châssis du side-car étant relié - à l'arrière d'un cadre de la motocyclette par des moyens de liaison pivot autour d'un axe de rotation, instantané ou réel, horizontal et incliné, de préférence perpendiculaire, par rapport à un plan médian longitudinal de la motocyclette; et - à une fourche avant de la motocyclette, par des moyens de liaison rotule dont une rotule est portée par un axe de support fixe par rapport à un axe de roue avant de la motocyclette, et aligné avec un axe de pivot de la colonne de direction de la motocyclette. Ainsi, le châssis du side-car est mobile par rapport à la motocyclette, articulé autour d'un axe perpendiculaire au plan médian longitudinal, de symétrie, de la motocyclette, et il est relié à la fourche avant de la motocyclette, de sorte que les efforts additionnels, dus à l'ajout du side-car, sont supportés par la roue avant de la motocyclette sans passer par le cadre de la motocyclette, et sans modification de la fourche de la motocyclette. Cette invention permet ainsi d'adapter un side-car sur toute motocyclette sans nécessiter de modification du cadre de la motocyclette. Un side-car selon l'invention est donc attelable à tout type de motocyclette. Les moyens de liaison pivot entre le châssis de side-car et l'arrière du cadre de la motocyclette peuvent comprendre des moyens de liaison linéaire annulaire d'axe vertical associés en parallèle à des moyens de liaison linéaire annulaire d'axe horizontal longitudinal par rapport à la motocyclette. Les moyens de liaison rotule au niveau de la fourche avant de la motocyclette sont par exemple reliés à des moyens de liaison pivot glissant ou de liaison pivot d'axe horizontal associés à un amortisseur monté horizontalement sur le châssis du side-car afin d'améliorer le confort du passager. Les moyens de liaison pivot glissant ou de liaison pivot d'axe horizontal et les moyens de liaison rotule, qui relient le châssis du side-car à la fourche avant de la motocyclette, sont par exemple associés par de premiers moyens de liaison pivot d'axe vertical eux-mêmes reliés aux moyens de liaison rotule notamment - par des moyens de liaison pivot glissant d'axe horizontal, sécant ou non à l'axe vertical desdits premiers moyens de liaison pivot, ou appartenant de préférence au plan médian de la motocyclette, ou - par des seconds moyens de liaison pivot d'axe vertical disposés 5 hors d'un plan formé par lesdits moyens de liaison rotule et l'axe vertical desdits premiers moyens de liaison pivot. Dans ce cadre, une biellette de liaison centrale, entre le châssis du side-car et le cadre de motocyclette, peut être montée pivotante autour d'un axe quasi-vertical du châssis du side-car, et en liaison linéaire annulaire sur un 10 axe quasi-vertical du cadre de motocyclette, un plan formé par lesdits axes quasi-verticaux étant perpendiculaire au plan médian de la motocyclette et tangent à un rayon issu de l'axe de rotation instantané ou réel à l'arrière du cadre de motocyclette et passant par le centre de ladite liaison linéaire annulaire sur l'axe quasi-vertical du cadre de motocyclette. Ainsi, la liaison 15 centrale entre le side-car et la motocyclette ne fait pas obstacle à la mobilité du side-car, l'amplitude de ses mouvements étant faible. L'invention sera de toute façon mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé qui représente à titre d'exemples, des formes de réalisation de ce side-car. 20 La figure 1 est une vue d'ensemble en perspective d'un side-car conforme à la présente invention. La figure 2 est un schéma cinématique de la liaison arrière du side-car de la figure 1 avec la motocyclette. La figure 3 est un schéma analogue à la figure 2 dans une 25 deuxième forme de réalisation du side-car selon l'invention. La figure 5 est un schéma cinématique de dessus de la liaison avant du side-car de la figure 1 avec la motocyclette. La figure 4 est un schéma analogue à la figure 5 dans une troisième forme de réalisation du sidecar selon l'invention. 30 La figure 6 est un schéma analogue à la figure 5 dans une quatrième forme de réalisation du side-car selon l'invention. La figure 1 représente un side-car comportant une roue latérale et un châssis formé de tubes dont, sur un côté opposé à la roue du side-car, un tube latéral principal et un tube latéral avant. 35 Une patte de fixation arrière 1.13 est montée également sur le tube latéral principal au moyen d'un mors 1.12. Une patte de fixation centrale 1.15 est montée sur le tube latéral principal au moyen d'un mors 1.14. Deux pattes de fixation avant 1.17, 1.18 sont montées sur le tube latéral avant au moyen de deux mors 1.16. Les goujons d'origine pour la liaison du bloc moteur au cadre de motocyclette sont remplacés par des goujons plus longs afin de permettre d'assembler une plaque de fixation 0.5 à l'arrière du cadre de la motocyclette. Ceci évite de déformer le cadre de la motocyclette. La patte arrière 1.13 est montée sur la plaque de fixation 0.5 en liaison pivot autour d'un axe instantané de rotation horizontal et perpendiculaire à un plan médian P, de symétrie, de la motocyclette. Cette liaison pivot est réalisée sous la forme de deux liaisons linéaires annulaires associées en parallèle entre la patte arrière 1.13 et la plaque de fixation 0.5. Un axe horizontal 0.7, orienté longitudinalement par rapport à la motocyclette, est fixé dans une extrémité supérieure de la patte arrière 1.13, 15 perpendiculairement au plan de la patte arrière 1.13. L'axe 0.7 supporte une rotule 0.10 (voir aussi figure 2) montée libre autour d'un axe vertical 0.11 immobilisé par rapport à la plaque de fixation 0.5 par un anneau élastique (non représenté) à chaque extrémité. L'axe 0.11 et la rotule 0.10 forment une liaison linéaire annulaire d'axe vertical. 20 La plaque de fixation 0.5 est également solidaire d'une rotule 0.2 montée libre autour d'un axe horizontal 0.1 orienté longitudinalement par rapport à la motocyclette et fixé dans une extrémité inférieure de la patte arrière 1.13. La rotule 0.2 et l'axe 0.1 forment une liaison linéaire annulaire d'axe horizontal. 25 Ainsi, la liaison "arrière" entre la motocyclette et le side-car est réalisée par l'association en parallèle de deux liaisons linéaires annulaires d'axes horizontal en bas et vertical en haut entre la patte arrière 1.13 et la plaque de fixation 0.5. Une variante de réalisation de cette liaison arrière avec un axe 0.11' horizontal et un axe 0.1' vertical est illustrée sur la figure 3. 30 Il en découle une articulation du side-car à l'arrière de la motocyclette suivant un axe de rotation instantané perpendiculaire au plan longitudinal médian P de la motocyclette. La mobilité du side-car par rapport à la motocyclette permet de diminuer les efforts dans le cadre de la motocyclette et donc les risques de défaillance. 35 Cette mobilité nécessite des moyens pour récupérer les efforts dus au poids du side-car et au transfert de masse lors du freinage. Le side-car selon l'invention permet de récupérer ces efforts directement sur la roue avant sans passer par le cadre de motocyclette. A cet effet, les deux pattes de fixation avant 1.17 et 1.18 sont reliées par un axe horizontal 0.21 autour duquel est montée pivotante une 5 chape d'articulation 0.24. Un bras 0.27 est articulé, par une première extrémité, autour d'un axe vertical 0.25 sur la chape 0.24, et par une seconde extrémité autour d'un axe 0.28 horizontal disposé longitudinalement par rapport à la motocyclette. Le bras 0.27 et l'axe 0.28 réalise ainsi une liaison pivot glissant d'axe horizontal 10 perpendiculaire au rayon issu de l'axe vertical 0.25 (voir également figure 5). L'axe 0.28 est solidaire d'une coquille de rotule 0.29 contenant une rotule 0.30 supportée par un axe de support 0.31. L'axe de support 0.31 est fixé sur un Té 0.32 de liaison à la fourche, en deux parties, fixe par rapport à l'axe 4.3 de la roue avant de la motocyclette, et dans l'alignement de l'axe de 15 pivot de la colonne de direction de la motocyclette. Une liaison directe du side-car sur l'axe de la roue avant de la motocyclette ne serait pas intéressante car elle contrarierait fortement la direction : le freinage générerait un appui déporté sur la roue avant, la faisant tourner à droite. 20 Dans une variante illustrée sur la figure 4, l'axe horizontal de la liaison pivot glissant entre le bras 0.27 et l'axe 0.28 passe par l'axe théorique de l'axe vertical 0.25. Dans une autre variante illustrée sur la figure 6, la liaison pivot glissant entre la bielle 0.27 et l'axe 0.28 est remplacée par une liaison pivot 25 d'axe vertical 0.25bis non aligné avec l'axe vertical 0.25 et la rotule 0.29. Pour les motocyclettes équipées de fourches inversées, le Té 0.32 serait lié à l'axe de la roue avant via une pièce intermédiaire fixée à la base de la fourche. De toutes façons, il importe que l'axe de support 0.31 soit fixe par rapport à l'axe de roue et aligné avec l'axe de rotation de la colonne de 30 direction. La liaison avant du châssis du side-car à la fourche avant de la motocyclette permet de récupérer les efforts dus au poids et au transfert de masse lors du freinage sans pour autant s'opposer à la mobilité du side-car par rapport à la motocyclette. 35 La patte de fixation centrale 1.15 est solidaire, à une extrémité opposée au mors 1.14, d'un axe quasi-vertical 0.13bis autour duquel est montée pivotante, par une première extrémité, une biellette 0.14. La biellette 0.14 présente une seconde extrémité liée à une rotule qui coulisse autour d'un axe quasi-vertical 0.13 solidaire du cadre de la motocyclette de manière à autoriser la mobilité du side-car. Le plan formé par les axes quasi-verticaux 0.13 et 0.13bis est perpendiculaire au plan médian P de la motocyclette afin de limiter la modification du pincement de la roue du side-car durant le fonctionnement. La liaison centrale pourrait être supprimée si l'on supprimait également la ou les mobilités dans la liaison avant qui permettent le rapprochement ou l'éloignement de l'avant du side-car par rapport à la motocyclette. La liaison pivot glissant entre le bras 0.27 et l'axe 0.28 (voir figures 4, 5) ou les deux liaisons pivots d'axe vertical 0.25 et 0.25bis (voir figure 6) seraient alors remplacées par des liaisons complètes. Dans ce cas, le pincement de la roue du side-car serait variable en fonction de l'enfoncement de l'avant du side-car. Un amortisseur 0.45 est monté horizontalement sous le châssis du side-car, et agit sur un levier de renvoi 0.36 lié par une rotule à une biellette de renvoi 0.35, laquelle biellette 0.35 transmet ainsi l'amortissement, par l'intermédiaire d'un axe vertical 0.33, du pivotement de la chape 0.24 autour de l'axe 0.21. A défaut d'amortisseur, la chape 0.24 serait en liaison complète avec les pattes de fixation avant 1.17, 1.18 et l'axe 0.21. L'axe 0.33 serait supprimé. La position axiale des mors 1.12, 1.14 et 1.16 et des pattes respectives 1.13, 1.15 et 1.17, 1.18 sur les tubes latéraux, principal et avant, du châssis de side-car peut être ajustée pour faciliter l'adaptation du side-car sur n'importe quelle motocyclette et pour le réglage de la précession. Pour désaccoupler mécaniquement le side-car du cadre de motocyclette, il suffit de démonter les anneaux élastiques de l'axe vertical 0.11 et de l'axe horizontal 0.1 des liaisons linéaires annulaires à l'arrière du cadre de motocyclette, et déboîter la rotule 0.30 de son axe de support 0.31 à l'avant de la motocyclette. Le cas échéant, il faut aussi démonter une seconde extrémité de la biellette 0.14 en enlevant l'anneau élastique qui retient l'axe quasi-vertical 0.13 35 de la liaison centrale du side-car au cadre de motocyclette. Bien entendu, il faut également désaccoupler le circuit de freinage de la motocyclette par un coupleur hydraulique (non représenté) du circuit de freinage de la roue du side-car, ou à défaut de coupleur, démonter la mâchoire de frein (non représentée) et insérer une butée mécanique entre les plaquettes de frein. La possibilité de démontage rapide du side-car par rapport à la motocyclette facilite les opérations d'entretien, notamment dans les garages qui ne sont pas forcément équipés pour accueillir les side-cars. L'invention permet d'atteler le side-car à n'importe quelle motocyclette sans modification mécanique de celle-ci (la seule modification à prévoir, imposée par la réglementation, étant l'extension du circuit de freinage). L'invention évite d'avoir à changer le système de suspension et de direction de la roue avant de la motocyclette, et permet donc de réaliser une économie notable sur la fabrication du side-car. La motocyclette n'étant pas modifiée, elle peut être utilisée au choix seule ou équipée du side-car selon l'invention. L'invention permet aussi le montage du side-car à droite comme à gauche de la motocyclette. Il suffit de prévoir des pattes de fixation sur le châssis, symétriques à celles évoquées précédemment. Comme il va de soi, et comme il ressort de ce qui précède, l'invention ne se limite pas aux seules formes de réalisation décrites ci-dessus, à titre d'exemples; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe. C'est ainsi, notamment, que l'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention en modifiant les formes et composants de détail du side-car
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Le châssis du side-car est relié - à l'arrière d'un cadre de la motocyclette par des moyens de liaison pivot (1.13, 0.7, 0.10, 0.11, 0.2, 0.1) autour d'un axe de rotation, instantané ou réel, horizontal et incliné, de préférence perpendiculaire, par rapport à un plan médian longitudinal (P) de la motocyclette; et- à une fourche avant de la motocyclette par des moyens de liaison rotule (0.29, 0.30) dont une rotule (0.30) est portée par un axe de support (0.31) fixe par rapport à un axe de roue avant (4.3) de la motocyclette, et aligné avec un axe de pivot de la colonne de direction de la motocyclette.
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1- Side-car destiné à être attelé à une motocyclette, comportant un châssis et une roue latérale, caractérisé en ce que le châssis du side-car est relié - à l'arrière d'un cadre de la motocyclette par des moyens de liaison pivot (1.13, 0.7, 0.10, 0.11, 0.2, 0.1) autour d'un axe de rotation, instantané ou réel, horizontal et incliné, de préférence perpendiculaire, par rapport à un plan médian longitudinal (P) de la motocyclette; et - à une fourche avant de la motocyclette par des moyens de liaison rotule (0.29, 0.30) dont une rotule (0.30) est portée par un axe de support (0.31) fixe par rapport à un axe de roue avant (4.3) de la motocyclette, et aligné avec un axe de pivot de la colonne de direction de la motocyclette. 2- Side-car selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de liaison pivot entre le châssis de side-car et l'arrière du cadre de la motocyclette comprennent des moyens de liaison linéaire annulaire (0.10, 0.11) d'axe vertical associés en parallèle à des moyens de liaison linéaire annulaire (0.1, 0.2) d'axe horizontal longitudinal par rapport à la motocyclette. 3- Side-car selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison rotule (0.29, 0.30) au niveau de la fourche avant de la motocyclette sont reliés à des moyens de liaison pivot glissant ou de liaison pivot (1.17, 1.18, 0.24) d'axe horizontal (0.21) associés (en 0.36, 0.35, 0.33) à un amortisseur (0.45) monté horizontalement sur le châssis du side-car. 4- Side-car selon la 3, caractérisé en ce que les moyens de liaison pivot glissant ou de liaison pivot (1.17, 1.18, 0.24) d'axe horizontal (0.21) et les moyens de liaison rotule (0.29, 0.30), qui relient le châssis du side-car à la fourche avant de la motocyclette, sont associés par des premiers moyens de liaison pivot d'axe vertical (0.25). 5- Side-car selon la 4, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens de liaison pivot d'axe vertical (0.25) sont reliés aux moyens de liaison rotule (0.29, 0.30) par des moyens de liaison pivot glissant (0.27) d'axe horizontal (0.28), sécant ou non à l'axe vertical (0.25) desdits premiersmoyens de liaison pivot, ou appartenant de préférence au plan médian (P) de la motocyclette. 6- Side-car selon la 4, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens de liaison pivot d'axe vertical (0.25) sont reliés aux moyens de liaison rotule (0.29, 0.30) par des seconds moyens de liaison pivot d'axe vertical (0.25bis) disposés hors d'un plan formé par lesdits moyens de liaison rotule (0.29, 0.30) et l'axe vertical (0.25) desdits premiers moyens de liaison pivot. 7- Side-car selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce qu'une biellette (0.14) de liaison centrale entre le châssis du side-car et le cadre de motocyclette, est montée pivotante autour d'un axe quasi-vertical (0.13bis) du châssis du side-car, et en liaison linéaire annulaire sur un axe quasi-vertical (0.13) du cadre de motocyclette, et en ce qu'un plan formé par lesdits axes quasi-verticaux (0.13, 0.13bis) est perpendiculaire au plan médian (P) de la motocyclette et tangent à un rayon issu de l'axe de rotation instantané ou réel à l'arrière du cadre de motocyclette et passant par le centre de ladite liaison linéaire annulaire sur l'axe quasi-vertical (0.13) du cadre de motocyclette.
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B
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B62
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B62K
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B62K 27/02,B62K 27/12
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COMPOSITION A BASE DE CONCENTRES MINERAUX DERIVES DE PIERRES PRECIEUSES.
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La présente invention concerne une nouvelle composition utilisable en cosmétologie et en dermatologie, et plus particulièrement une nouvelle . La peau constitue un organe essentiel à la vie, qui remplit plusieurs fonctions dont la qualité a une influence déterminante sur la santé de tout individu. Plus particulière-ment, la peau constitue une véritable barrière vis-à-vis de l'environnement et elle est soumise à des agressions inces- santes. La qualité de ses défenses est donc un élément majeur pour l'efficacité de sa protection. La peau comprend plusieurs couches intégrées, à savoir la couche superficielle (l'épiderme), et les couches plus profondes (le derme et l'hypoderme), et chacune de ces couches possède des propriétés spécifiques permettant à l'ensemble de réagir et de s'adapter aux conditions de son environnement. L'épiderme est principalement composé de kératinocytes (90% des cellules épidermiques), de mélanocytes (2 à 3% des cellules épidermiques) et des cellules de Langerhans. Son épaisseur est variable selon les différentes parties du corps. Le derme est plus épais, et se compose principalement de collagène, d'élastine et de protéoglycanes. Ces trois types de molécules sont synthétisés par les fibroblastes dermiques. Les fibres de collagène assurent la résistance mécanique et la texture de la peau, l'élastine est responsable de l'élasticité, et les protéoglycanes jouent un rôle majeur de structure et d'hydratation de la peau. D'autres cellules comme les macrophages et les leucocytes sont également présentes dans la couche du derme. L'hypoderme est la couche la plus profonde de la peau, et contient les adipocytes qui produisent des lipides afin que le tissu sous-cutané puisse fabriquer une couche grasse protégeant les muscles, les os et les organes internes contre les chocs. B1606fr Le vieillissement de la peau peut être intrinsèque, ou extrinsèque c'est-à-dire provoqué par l'environnement, y compris les agressions climatiques, qui peuvent notamment contribuer à accélérer la dégradation du collagène du derme, et en particulier l'exposition au soleil, les variations de températures et les radicaux libres. Les premiers signes du vieillissement de la peau, tels que les rides et ridules, sont généralement provoqués par le stress et les changements biologiques et physiologiques, accélérés par l'environnement extérieur ou par les modes de vie. L'apparition de marques pigmentaires, la diminution de l'épaisseur de la peau et son affaissement sont également des changements observés au cours du vieillissement. On sait que la capacité de la peau à remplacer le collagène endommagé diminue avec le temps, et en conséquence des espaces et des irrégularités apparaissent dans le réseau du collagène. Ainsi les fonctions de la peau sont constamment sollicitées, et notamment l'épiderme par sa fonction de kératinisation, le derme par sa fonction fibroblastique, la jonction dermo-épidermique par sa fonction d'ancrage et sa fonction régulatrice, ainsi que la microcirculation par sa fonction nutritionnelle et oxygénatrice. La protection de la peau doit porter en priorité sur la surface cutanée car toute perturbation du stratum corneum et du film hydrolipidique de surface entraîne des effets sur les structures plus profondes de la peau. La vascularisation et la microcirculation doivent aussi être prises en considération pour assurer le maintien d'un bon équilibre cutané. On connaît de nombreuses compositions destinées à protéger la peau contre les effets néfastes du rayonnement ultraviolet, et ces compositions peuvent contenir des filtres ou des pigments formant un écran solaire. Par exemple on peut utiliser des filtres solaires UV-A et UV-B hydrophiles ou lipophiles, qui peuvent être choisis parmi la benzophénone ou un dérivé de benzophénone tel que la 2-hydroxy-4-méthoxy- benzophénone (Eusolex 4360), ou un ester d'acide cinnamique tel que le méthoxycinnamate d'éthyl-2-hexyle (Parsol MCX ), ou encore un cyano-R,R- diphénylacrylate tel que l'octocrylène (Eusolex OCR), le 4- méthylbenzylidène camphre (Eusolex 6300 ), et des dérivés du dibenzoylméthane tels que le 4-isopropyl dibenzoylméthane (Eusolex 8020), et le 4-méthoxydibenzoylméthane. Ces filtres peuvent être utilisés isolément ou une combinaison, comme dans les brevet EP 514.491 et EP 685. 225. On peut aussi utiliser des pigments formant écran anti-ultraviolet, qui peuvent par exemple être choisis parmi le dioxyde de titane, l'oxyde de zinc, de zirconium ou encore d'aluminium. On peut en particulier utiliser des nanopigments d'oxydes métalliques de taille de particules comprise entre 5 et 100 nm, tels que ceux décrits dans la demande de brevet EP 518.773. Divers traitements ont aussi été proposés pour protéger la peau et atténuer les signes du vieillissement cutané. Par exemple, on a proposé des traitements à base de compositions telles que crèmes et lotions contenant des alpha-hydroxyacides ou des rétinoïdes, appliquées régulièrement, pour réduire progressivement le nombre de rides et ridules. Toutefois, si tous ces produits et méthodes connus peuvent avoir un effet favorable sur les signes du vieillissement cutané, par exemple en protégeant la peau, ou en masquant ou réduisant les rides, ils n'ont généralement qu'un effet limité sur l'évolution qui aboutit à ces signes du vieillissement. Par ailleurs, on connaît aussi quelques compositions cosmétiques comprenant des composés minéraux. Par exemple, le brevet US 4.857.306 décrit des compositions destinées au maquillage qui peuvent contenir des poudres à base de pierres précieuses colorées dans un support liquide à forte viscosité. Toutefois, ces divers composés minéraux dérivés de pierres précieuses ont été utilisés dans des compositions en raison de leurs propriétés colorées ou granulométriques. Par contre, aucune propriété de protection de la peau n'a été mise en évidence. Il est donc apparu souhaitable de mettre au point des compositions cosmétiques ou dermatologiques susceptibles de procurer une excellente protection superficielle de la peau et plus particulièrement une composition procurant - une protection contre les effets nocifs des rayonnements électromagnétiques et contre les agressions physiques et chimiques de l'environnement afin de préserver ses défenses naturelles, de maintenir une bonne hydratation locale, de préserver sa fonction fibroblastique, - une activation des fonctions microcirculatoires afin d'améliorer la nutrition, le drainage et l'oxygénation de la peau. La présente invention a donc pour objet une composition utile en cosmétologie et en dermatologie assurant la protection de la peau, notamment contre les rayonnements électromagnétiques et les agressions de l'environnement, favorisant la microcirculation cutanée et susceptible de maintenir son hydratation. La composition suivant la présente invention, utile en cosmétique et en dermatologie pour assurer la protection de la peau comme indiqué cidessus, se distingue en ce qu'elle comprend d'une part au moins un dérivé du silicium et d'autre part au moins un autre oligoélément, en mélange avec un support et des excipients physiologiquement acceptables. La composition suivant la présente invention comprend de préférence une poudre ou un mélange de poudres contenant d'une part un oxyde silicium (silice) et/ou un silicate, et d'autre part un ou plusieurs oligoéléments, autres que le silicium. Les oligoéléments sont choisis parmi le fer, le cuivre, le zinc, le manganèse, le molybdène, le bore, le cobalt et le sélénium. Ces poudres et mélanges de poudres à base de dérivé de 35 silicium et/ou de silicate, et d'oligoéléments, sont obtenues de préférence à partir de pierres précieuses ou semi-précieuses et plus particulièrement de tourmaline, d'aigue-marine, d'émeraude, de citrine, d'améthyste, de malachite, de rhodocrosite, de smithsonite, de rhodolite, de lapis lazuli et de topaze. On choisit de préférence des pierres précieuses ou semi-précieuses contenant du silicium ou des silicates, et par exemple la tourmaline qui contient du borosilicate, l'aigue-marine et l'émeraude qui contiennent un aluminosilicate, la lo citrine et l'améthyste qui contiennent du dioxyde de silicium. Les pierres précieuses ou semi-précieuses contenant des oligoéléments sont de préférence choisies parmi la malachite qui contient du cuivre, la rhodocrosite qui contient du manganèse et la smithsonite qui contient du zinc. Ainsi, suivant une forme préférentielle de réalisation de l'invention, la composition contient d'une part au moins une poudre obtenue à partir de pierres précieuses ou semi-précieuses contenant un dérivé de silicium choisi parmi un borosilicate, un aluminosilicate, et le dioxyde de silicium, et d'autre part au moins une poudre contenant un oligoélément choisi parmi le fer, le cuivre, le zinc et le manganèse. Les pierres précieuses ou semi-précieuses contenant un dérivé de silicium sont choisies de préférence parmi l'aigue-marine, la tourmaline, l'émeraude, la citrine et l'améthyste, tandis que les pierres précieuses contenant un oligoélément sont choisies de préférence parmi la malachite, la rhodocrosite et la smithsonite. Ces pierres précieuses ou semi-précieuses sont disponibles sous forme de poudres et sont réduites en poudre par broyage de manière à obtenir une granulométrie comprise entre 1 pm et 50 pm. La dimension moyenne des particules des poudres est de préférence inférieure à 50 pm, et plus particulièrement inférieure à 20 pm environ. Par exemple, l'aigue marine est une poudre ultrafine, 35 ayant une granulométrie moyenne inférieure à 10 microns. Sa 2890857 6 formule générique comprend un aluminosilicate de béryllium avec du chrome et des traces du magnésium. Son système cristallin est hexagonal avec un arrangement en colonne. Le dosage des métaux lourds est inférieur à 50 ppm. La citrine est une poudre ultrafine de couleur gris pâle avec une granulométrie moyenne inférieure à 10 microns. Sa formule générique comprend du dioxyde de silicium de fer et de manganèse, calcium et de titane. Son système cristallin est hexagonal à six pans. Sa teneur en métaux lourds est infé- rieure à 50 ppm Suivant une forme préférentielle de réalisation, la composition comprend en mélange une ou plusieurs poudres sèches contenant le dérivé de silicium et une suspension aqueuse comprenant une ou plusieurs poudres contenant les oligoéléments, pour former un concentré minéral. Le rapport en poids poudres sèches / suspension de poudres peut être compris entre 1/5 et 1/1 environ, ce rapport n'étant pas limitatif. Ainsi, suivant une forme préférentielle de réalisation de l'invention, la composition comprend un mélange de poudres sèches obtenues par broyage d'aigue-marine, de tourmaline, de citrine et d'améthyste, et d'une suspension aqueuse de poudres obtenues par broyage de malachite, de rhodocrosite et de smithsonite, ainsi qu'un support et des excipients physio- logiquement acceptables. Par "physiologiquement acceptable" au sens de la présente invention, on entend des supports et excipients d'un type couramment utilisé dans les compositions cosmétiques et dermatologiques, neutres vis-à-vis des principes actifs utilisés, ne présentant pas d'effet toxique et n'occasionnant aucun effet secondaire néfaste sur la peau. Les poudres contenant des oligoéléments tels que le fer, le zinc, le cuivre, et le manganèse, peuvent être utilisées sous forme de suspensions ou d'extraits aqueux disponibles dans le commerce. Ces suspensions ou extraits aqueux sont 2890857 7 solubles dans l'eau et généralement insolubles dans les huiles minérales et végétales. Leur extrait sec est généralement compris entre 0,2% et 10% et leur teneur en oligoélément comprise entre 1 et 15%, voire davantage. La concentration d'utilisation de ces suspensions ou extraits aqueux peut être de l'ordre de 0,5% à 50% et de préférence de 1% à 30%. Il peut être avantageux d'incorporer dans la composition une substance améliorant le pouvoir couvrant, comme par exemple le nitrure de bore. Cette substance est ajoutée après Io mélange des poudres sèches et des poudres en suspension. Un liant tel qu'un polyol, un polyéthylène glycol, le butylène glycol et la glycérine peut être avantageusement incorporé dans la composition du concentré minéral. Suivant l'invention, on utilise de préférence la glycérine. Un gélifiant est de préférence ajouté pour améliorer les propriétés physiques de la composition. On peut utiliser plus particulièrement un gélifiant choisi parmi les polyacrylamides (par exemple du type Carbopol), les copolymères acrylate/acide acrylique ou acrylamide/acide acrylamido propane sulfonique, des mélanges à base de polyacrylamides, et par exemple un mélange de polyacrylamide, C13-14-isoparaffine et Laureth-7 (Sepigel 305 , de la société Seppic), les dérivés de cellulose comme l'hydroxypropyl cellulose, le chitosan, des mucopolysaccharides végétaux, et les argiles. Le concentré minéral contenant le cas échéant le nitrure de bore est dilué dans le gélifiant, et les excipients sont ajoutés de telle sorte que la teneur du concentré minéral dans la composition finale soit comprise entre 1% et 15%, de préférence entre 2% et 10% en poids par rapport au poids total de la composition. Les essais effectués avec divers concentrés minéraux suivant l'invention ont mis en évidence d'intéressantes propriétés utilisables en cosmétologie et en dermatologie, notamment des effets de protection directe de la peau, en 2890857 8 particulier un effet de protection solaire, un effet anti-oxydant, et un effet thermique et microcirculatoire. Protection solaire Des essais ont été effectués avec des concentrés minéraux dilués à 2,5%, 5% et 10% respectivement, dans un véhicule neutre pouvant contenir le gélifiant (Sepigel 305) éventuellement additionné de liant, pour évaluer le pouvoir de protection contre les rayonnements, par comparaison avec un écran solaire connu à base d'oxyde de titane, et ont mis en évidence une excellente efficacité dans un domaine de longueurs d'onde allant de 190 à 900 nm, c'est-à-dire un domaine allant de l'ultraviolet à l'infrarouge. Il est particulièrement intéressant d'observer que les résultats sont sensiblement équivalents aux trois concen- trations testées de 2,5%, 5% et 10%, ce qui montre qu'un effet protecteur satisfaisant contre les rayonnements est obtenu dès la dose de 2,5% et qu'au-delà de cette valeur, l'effet ne dépend plus de la dose. Plus particulièrement, en utilisant le concentré minéral ayant la composition A indiquée dans l'Exemple 1, on a vérifié par spectroscopie l'absorption et la réflexion de l'UV à l'IR par comparaison avec l'oxyde de titane. Les spectres sont représentés sur les Figures 1 et 2 jointes. La Figure 1 montre le spectre d'absorption dans une gamme de longueurs d'onde allant de 190 nm à 900 nm indiquée en abscisse. La courbe A correspond à l'oxyde de titane (TiO2) pris comme référence, tandis que les courbes B, C et D correspondent au concentré minéral A de l'exemple 1, aux concentrations de 10%, 5% et 2,5% respectivement. Ces trois courbes sont pratiquement superposées, ce qui montre que l'effet d'absorption ne dépend pas de la dose au-delà de 2,5%. L'écart (1) entre la courbe A et les courbes B, C et D, montre que le concentré minéral de l'invention présente une plus forte absorption que l'oxyde de titane. La partie (2) des courbes montre que le concentré minéral présente une absorption équivalente à celle de l'oxyde de titane dans l'ultraviolet, et l'écart (3) montre que l'absorption du titane est plus large dans cette zone. La Figure 2 montre le spectre de réflexion du concentré minéral B décrit dans l'Exemple 1 ci-après par comparaison avec l'oxyde de titane (TiO2) pris comme référence. Ce spectre montre que dans la zone de l'ultraviolet, le concentré minéral de l'invention possède un indice de réflexion supérieur à celui de l'oxyde de titane. Ces résultats montrent que les compositions suivant l'invention procurent une protection efficace contre les rayonnements, en particulier les rayons UV, sans qu'il soit nécessaire d'ajouter un filtre UV ou un écran solaire. Protection directe L'effet protecteur immédiat a été vérifié par un test de picotement ("stinging test"). Ce test consiste à provoquer une irritation en appliquant une goutte d'acide lactique à 10% sur l'un des plis du nez d'un patient, puis à comparer avec un placebo sur l'autre pli du nez. Le placebo utilisé est du sérum physiologique. La composition de l'invention a été préalablement appliquée sur la peau, avant l'application de l'acide lactique et du sérum physiologique, chez la moitié des patients. La composition de l'invention est le concentré minéral A de l'Exemple 1 dilué à 2,5% dans le Sepigel 305. Le test est effectué sur un échantillon de 10 patients présentant une peau fine et sensible. Le degré d'irritation est évalué sur une échelle de 0 (aucune irritation) à 10 (irritation importante). La moyenne des patients n'ayant pas reçu la composition de l'invention est de 7,5 tandis qu'elle n'est que de 3,5 chez les patients qui l'on reçue. Ce test montre l'effet protecteur du concentré minéral suivant la présente invention. Effet anti-oxydant Le concentré minéral suivant l'invention a montré un effet anti-oxydant inattendu mesuré par des tests in vivo. L'évaluation de l'effet anti-oxydant a été faite par mesure de la dégradation du squalène sous rayonnement ultra-violet. Le squalène est un composé naturel présent dans le sébum de la peau, qui, en raison de sa structure chimique insaturée, est facilement oxydé après exposition aux ultra-violets. Le produit d'oxydation peut être dosé par chromato- graphie HPLC. Le principe du test consiste donc à mesurer l'intensité du pic de HPLC caractéristique du squalène et de son produit d'oxydation (monohydroperoxyde), après exposition contrôlée aux ultraviolets. Le protocole d'évaluation consiste à appliquer sur la peau les concentrés minéraux A et B de l'invention décrits dans l'Exemple 1, puis à prélever un échantillon de sébum sur le front de chaque volontaire au moyen d'une bande de Sebutape après 1 heure de contact avec le produit, puis irradiation aux ultraviolets (lampe UVA-B Philips, délivrant 30-40 joules/cm2, placée à 21 cm pendant 16 minutes) afin d'oxyder le squalène présent dans le sébum prélevé. La surface de la peau a été nettoyée 5 minutes avant le début du test au moyen d'un coton imbibé d'alcool éthylique à 70 de manière à éliminer les lipides présents en surface. Deux échantillons de sébum ont été prélevés sur chaque volontaire participant au test au moyen de deux bandes de Sebutape et chaque bande est divisée en deux parties, dont l'une est exposée aux UV et l'autre ne l'est pas pour servir de référence. Les mêmes tests ont été effectués avec un placebo (même composition sans le concentré minéral de l'invention). Les valeurs moyennes de quantités de squalène non oxydé détectées dans le sébum pour les concentrés minéraux A et B suivant l'invention, à TO (immédiatement après application de la composition) et à Ti (1 heure après application), sont indiquées dans le tableau suivant (quantités en pg dans la bande de Sebutape ) TO Ti Concentré minéral A non irradié 54, 45 48,93 56,67 21,34 Concentré minéral A irradié 10,68 10,53 14,56 7,61 Concentré minéral B non irradié 45,64 26,11 64,48 28,64 Concentré minéral B irradié 11,04 9,69 21,17 11,37 En se fondant sur une valeur 100 pour l'échantillon non irradié, les quantités relatives de squalène non oxydé sont exprimées dans le tableau ci-après: TO Ti Concentré minéral A 19% 26% Concentré minéral B 26% 33% Ces résultats montrent l'efficacité du concentré minéral de l'invention contre l'oxydation du squalène par exposition aux ultraviolets. L'application d'une composition suivant l'invention sur la peau avant exposition aux ultraviolets induit un effet protecteur du sébum. De plus, les essais montrent que la composition de l'invention n'a pas d'effet oxydant, même après exposition, contrairement à certaines huiles dont les produits de dégradation sont oxydants et ont un effet nocif pour la peau, en particulier des huiles de monoï ou certaines benzophénones utilisés comme produits de protection solaire. Ce résultat est d'autant plus intéressant que la composition de l'invention procure une protection contre le rayonnement ultraviolet, comme indiqué plus haut, qui rend alors moins utile l'addition de filtres UV. En outre, on a constaté que le concentré minéral de l'invention ne modifie pas l'excrétion du sébum et n'a donc aucun effet occlusif, et qu'il peut même avoir un effet d'absorption du sébum. Effet sur la microcirculation cutanée L'étude a été faite sur un échantillon de 5 femmes d'âge 5 compris entre 23 et 32 ans. Les moyennes des résultats sont regroupées au tableau ci-dessous. Une première mesure est faite au moment de l'application du concentré minéral A sur la peau (TO) et une deuxième mesure est faite 5 minutes plus tard (Tl). Une seule application de 50 mg de concentré minéral est faite sur la peau de la joue et de la pommette d'une face du visage. Les mesures de thermographie cutanée sont faites au moyen d'une caméra placée à 62 cm du visage du patient. La mesure du flux circulatoire est faite dans l'obscurité au moyen d'un laser Doppler. Valeurs moyennes TO Ti Thermographe 29,65 29,26 Laser (flux) 396,16 397, 52 Thermocouple 0,65 0,45 Cette étude montre que l'application du concentré minéral A décrit dans l'Exemple 1, sur la peau, entraîne des modifi- cations thermiques constatées par thermographie et par thermocouple. Ces modifications sont constatées 5 minutes seulement après application sur la peau. La diminution thermique observée (thermographe et thermo- couple) prouve que le concentré minéral de l'invention exerce très rapidement un effet bouclier en diminuant les pertes caloriques à la surface de la peau, sans réduction du flux circulatoire mesuré par laser Doppler. Ce résultat est inattendu car on aurait pu prévoir, selon les règles classiques de la thermorégulation liée à la microcirculation, une réduction du flux circulatoire. Au contraire, la légère augmentation du flux constatée traduit une action énergétique sur la vasomotricité induite par le concentré minéral de l'invention. Ces différents tests montrent que le concentré minéral suivant l'invention procure un effet protecteur contre les rayonnements dans un domaine de longueurs d'onde allant de l'ultraviolet à l'infrarouge, contre les irritations de la peau, une protection antioxydante, avec un effet thermique de surface, une stimulation de la microcirculation, un pouvoir absorbant du sébum sans effet occlusif, ainsi qu'une tolérance parfaite de la peau vis-à-vis du concentré minéral sans phénomène de sensibilisation. Ce concentré minéral constitue un principe actif présentant des propriétés utiles permettant de l'incorporer dans des compositions topiques à usage dermatologique ou cosmétologique, dans une concentration qui peut être comprise entre 1 et 50% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence entre 1 et 20% et plus préférentiellement entre 2 à 10 dans le but de protéger la peau ou de renforcer ses défenses naturelles. Le concentré minéral peut aussi être utilisé pour renforcer l'action d'autres actifs présents dans de telles compositions topiques pour favoriser l'hydratation de la peau, la protection solaire, la lutte contre les phénomènes inflam- matoires, la lutte contre le vieillissement cutané et plus généralement le maintien d'une bonne homéostasie. L'agent hydratant ou humectant éventuellement incorporé dans la composition peut être choisi parmi les agents hydratants utilisés classiquement dans les compositions cosmétiques ou dermatologiques, et par exemple un polyol, la glycérine (glycérol et dérivés de glycérol), le polyéthylène glycol, le sorbitol, les polyacrylates et polyméthacrylates de glycéryle, les mucopolysaccharides tels que l'acide hyalu- ronique, des dérivés du chitosan et des dérivés de l'acide pyrrolidone carboxylique. La teneur en agent hydratant ou humectant est généralement comprise entre 0,1 et 10% en poids par rapport au poids total de la composition. Les conservateurs usuels de la technique des compositions dermatologiques ou cosmétologiques peuvent être utilisés dans l'invention, et par exemple un alcool tel que l'éthanol, l'isopropanol et le phénoxy-éthanol, l'acide benzoïque et un p-hydroxybenzoate d'alkyle tel que les p-hydroxybenzoates de méthyle et de propyle (Méthylparaben et Propylparaben), ou encore la chlorphénésine ou l'imidazolidinyl urée. Ces conser- vateurs peuvent être utilisés isolément ou en combinaison. La composition peut être complétée par divers excipients selon la nature des phases désirées, tels que le triglycéride caprylique / caprate C8-C10 (Estasan ou Miglyol 812), ou l'acide oléique, comme constituants de la phase grasse dans le cas d'une émulsion, ou du cyclopentasiloxane pour améliorer les propriétés de toucher de la composition. Les compositions suivant l'invention peuvent se présenter sous forme de crèmes, baumes, émulsions huile-dans-eau (H/E) ou émulsions eau-danshuile (E/H), gels, sérums, masques, onguents ou pommades, et de préférence sous forme de crèmes ou émulsions eau dans silicone ou huile dans eau. Ces diverses formes galéniques sont préparées suivant les techniques usuelles. Ces compositions peuvent être présentées sous forme de complément de maquillage ou de produits de soins, par exemple de baume pour les lèvres. Les exemples suivants illustrent plus en détail l'invention sans en limiter la portée. Dans ces exemples de composition, les parties sont exprimées en poids, sauf indication contraire. Exemple 1 Préparation d'un concentré minéral. Dans un récipient de 1 1 équipé d'un mélangeur, on verse successivement les poudres suivantes: aigue-marine (dimension moyenne 10 pm) 2,5 g tourmaline (dimension moyenne 10 pm) 15,0 g citrine (dimension moyenne 10 pm) 7,5 g Après avoir soigneusement mélangé les poudres pendant 15 minutes environ, on introduit les extraits aqueux indiqués ci-dessous: Malakite (extrait aqueux à 5,0 g/1 de cuivre) 15,0 g Rhodolite (extrait aqueux à 3,0 g/1 de manganèse) 30,0 g La Malakite est un extrait aqueux de malachite disponible dans le commerce (Gattefossé) ayant une teneur en cuivre supérieure à 5 g/1 et dont l'extrait sec est compris entre 5 et 7%. La Rhodolite est un extrait aqueux de rhodocrosite disponible dans le commerce (Gattefossé) ayant une teneur en manganèse comprise entre 1,0 et 3,5 g/1 et dont l'extrait sec est compris entre 0,7 et 1,5%. Le mélange obtenu est maintenu sous agitation à température ambiante pendant environ 15 minutes, pour former un concentré minéral, puis on ajoute un gélifiant constitué par 2,0 g de mélange de polyacrylamide, C1314-isoparaffine et Laureth-7 (Sepigel 305 ) additionné de 16,5 g de nitrure de bore (poudre blanche de dimension moyenne de grains égale à 2 pm). On obtient ainsi un concentré minéral A additionné de gélifiant et de nitrure de bore ayant la composition pondérale ci-dessous exprimée en parties en poids: Concentré minéral A aigue-marine tourmaline citrine Malakite Rhodolite glycérine 2,5 15,0 7,5 15,0 30,0 11,5 gélifiant 2,0nitrure de bore 16,5 Le gélifiant utilisé est le Sepigel 305 comme pour le concentré minéral précédent. Concentré minéral B En procédant de la même manière, on prépare un concentré minéral B additionné de gélifiant et de nitrure de bore ayant la composition ci-dessous exprimée en parties en poids: aigue-marine tourmaline citrine Malakite Rhodolite glycérine nitrure de bore 2,5 20, 0 10, 0 7,5 15,0 20,0 25,0 La glycérine est utilisée pour absorber l'eau et épaissir la composition. Concentré minéral C En procédant de la même manière que ci-dessus, on prépare 20 le concentré minéral suivant: aigue-marine 7,0 tourmaline 15,0 améthyste 3,0 Malakite 25,0 Rhodolite 25,0 glycérine 8,0 gélifiant 2,0 nitrure de bore 15,0 Concentré minéral D aigue-marine 5,0 tourmaline 15,0 citrine 5,0 Malakite 22,5 Rhodolite glycérine gélifiant nitrure de bore Concentré minéral E aigue-marine tourmaline citrine Malakite Zin'cite glycérine gélifiant nitrure de bore 22,5 11,0 2,5 16,5 5,0 15,0 5,0 22,5 22,5 11,0 2,5 16,5 La Zin'cite est un extrait aqueux de smithsonite 15 disponible dans le commerce (Gattefossé) ayant une teneur en zinc comprise entre 1,2 et 2,5 g/l et dont l'extrait sec est compris entre 0,4 et 1,0%. Exemple 2 Par les techniques usuelles, on prépare une crème de jour 20 ayant la composition suivante indiquée en parties en poids: Concentré minéral A cidessus 5,00 EDTA 0,05 PEG 400 3,00 Glycérine 4,00 Phénoxyéthanol 0,80 Chlorphénésine 0,10 triglycéride caprylique / caprique 6,00 Polyisobutène 4,00 CETYL ALCOHOL(and) GLYCERYL STEARATE(and) PEG-75 STEARATE (and) CETEH-20 (and) STEARETH-20 4,00 Cera alba 0,50 Huile de noix de macadamia 1,00 Succinate d'octényle 1,00 Complexe lipoprotéique 2,00 Cyclopentasiloxane 3,00 Acrylate de sodium 2,00 Eau qsp 100,00 Cette crème est destinée à une utilisation en application sur la peau du visage et du décolleté une à deux fois par jour, pendant 6 à 12 semaines. Elle procure une bonne hydratation et une excellente protection contre les agressions de l'environnement, en particulier contre les rayons ultra- violets. Exemple 3 Par les techniques usuelles, on prépare une crème de jour ayant la composition suivante indiquée en parties en poids: Concentré minéral B cidessus 5,00 Propylène glycol 5,00 Palmitate d'octyle 2,00 Poly-isobutène 7,00 Phénoxyéthanol 0,80 Chlorphénésine 0,20 triglycéride caprylique / caprique 6,00 Diméthicone 0,20 Acrylate / C10-C30 Alkylacrylate crosspolymer 0,30 Cire d'abeille 0,50 Acétate de tocophéryle 0,10 Carbomer 0,50 Triéthanolamine 0,60 Matrixyl 2,00 Eau qsp 100,00 Cette crème peut être utilisée en application sur la peau du visage une à deux fois par jour, pendant 10 semaines et procure une bonne hydratation et une excellente protection contre les agressions de l'environnement, en particulier contre les rayons ultraviolets. Exemple 4 Par les techniques usuelles, on prépare un lait démaquillant ayant la composition suivante indiquée en parties en poids: Concentré minéral A cidessus 5,00 Stéarate de glycérol 4,50 Acide stéarique 3,00 Palmitate de cétyle 0,30 Poly-isobutène 7,00 Acide sorbique 0,10 Chlorphénésine 0,20 triglycéride caprylique / caprique 3,00 Monopropylène glycol 3,00 Allantoine 0,30 Beurre de karité 0,80 Acétate de tocophéryle 0,10 Alginate de sodium 0,30 Phénoxyéthanol 0,80 Triéthanolamine 0,60 Matrixyl 2,00 Eau jour qsp 100,00 Ce lait est utilisé une fois par pour le déma- quillage de la peau. Exemple 5 On prépare un sérum correcteur par les techniques usuelles de fabrication, ayant la composition pondérale suivante: Concentré minéral C ci-dessus 10,00 Chlorphénésine 0,20 Carbomer 0,45 Glycérine 10,00 Triéthanolamine 0,80 Gomme xanthane 0,20 Matrixyl 2,00 Eau qsp 100,00 Ce sérum est appliqué sur la peau le soir en massage sur le visage et le décolleté, jusqu'à complète pénétration, et procure un effet tenseur de la peau
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L'invention concerne une composition à base de concentrés minéraux.La composition comprend une poudre ou un mélange de poudres contenant d'une part au moins un dérivé du silicium et d'autre part au moins un oligoélément autre que le silicium, en mélange avec un support et des excipients physiologiquement acceptables.Application en cosmétologie et en dermatologie pour la protection de la peau.
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1. Composition cosmétique et/ou dermatologique pour la protection de la peau, caractérisée en ce qu'elle comprend une poudre ou un mélange de poudres contenant d'une part au moins un dérivé du silicium et d'autre part au moins un oligoélément autre que le silicium, en mélange avec un support et des excipients physiologiquement acceptables. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend une poudre ou un mélange de poudres contenant d'une part un oxyde de silicium (silice) et/ou un silicate, et d'autre part un ou plusieurs oligoéléments. 3. Composition selon la 2, caractérisée en ce que les poudres et mélanges de poudres à base d'oxyde de silicium et/ou de silicate, et d'oligoéléments, sont obtenues à partir de pierres précieuses ou semi-précieuses. 4. Composition selon la 3, caractérisée en ce que les pierres précieuses ou semi-précieuses sont choisies parmi la tourmaline, l'aigue-marine, l'émeraude, la citrine, l'améthyste, la malachite, la rhodocrosite, la smithsonite, le lapis lazuli et la topaze 5. Composition selon l'une quelconque des revendica- tions 1 et 2, caractérisée en ce que l'oligoélément est choisi parmi le fer, le cuivre, le zinc, le manganèse, le molybdène, le bore, le cobalt et le sélénium. 6. Composition selon l'une quelconque des revendica- tions 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une poudre obtenue à partir de pierres précieuses ou semi-précieuses contenant un dérivé de silicium choisi parmi un borosilicate, un aluminosilicate, et le dioxyde de silicium. 7. Composition selon la 6, caractérisée en ce que les pierres précieuses ou semi-précieuses sont choisies parmi l'aigue-marine, la tourmaline, la citrine et l'améthyste. 8. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une poudre obtenue à partir de pierres précieuses ou semi-précieuses contenant un oligoélément choisi parmi le fer, le cuivre, le zinc et le manganèse. 9. Composition selon la 8, caractérisée en ce que les pierres précieuses ou semi-précieuses sont choisies parmi la malachite, la rhodocrosite et la smithsonite. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la granulométrie des poudres est comprise entre 1 pm et 50 pm. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une ou plusieurs poudres sèches contenant le dérivé de silicium et une suspension aqueuse comprenant une ou plusieurs poudres contenant les oligoéléments pour former un concentré minéral. 12. Composition selon la 11, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange de poudres sèches obtenues par broyage d'aigue-marine, de tourmaline, d'émeraude, de citrine et d'améthyste, et d'une suspension aqueuse de poudres obtenues par broyage de malachite, de rhodocrosite et de smithsonite, ainsi qu'un support et des excipients physiologiquement acceptables. 13. Composition selon l'une quelconque des 11 et 12, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un gélifiant. 14. Composition selon la 13, caratérisée en ce que le gélifiant est choisi parmi les polyacrylamides, les copolymères acrylate/acide acrylique ou acrylamide/acide acrylamido propane sulfonique, les dérivés de cellulose, le chitosan, des mucopolysaccharides végétaux, et les argiles. 15. Composition selon la 14, caractérisée en ce que le gélifiant est l'hydroxypropyl cellulose ou un mélange de polyacrylamide, C13-14-isoparaffine et Laureth-7. 16. Composition selon l'une quelconque des 12 et 13, caractérisée en ce qu'elle contient en outre du niture de bore.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 19
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A61K 8/25,A61K 8/26,A61K 8/27,A61Q 19/00
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FR2900108
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A1
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PROJECTEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE.
| 20,071,026 |
Domaine de l'invention La présente invention concerne un comportant un boîtier et un insert de projecteur pivotant autour d'un axe de pivotement par rapport au boîtier, des moyens d'entraînement assurant le pivotement de l'insert de projecteur autour de l'axe de pivotement. Etat de la technique On connaît de tels projecteurs selon l'état de la technique. La possibilité de pivotement d'un insert de projecteur peut servir pour régler la portée du projecteur. Un autre domaine d'application des inserts pivotants de projecteur est celui des projecteurs pivotants dans un plan horizontal pour éclairer une courbe. Les moyens d'entraînement peuvent être par exemple des moteurs linéaires. Le mouvement du moteur linéaire est couplé à l'insert de projecteur par des moyens complémentaires tels que par exemple une pièce de cou-plage Comme en particulier pour réguler la portée d'éclairage un pivotement même faible de l'insert de projecteur suffit pour produire une forte variation de la portée de la lumière émise par le projecteur, il faut que le moyen d'entraînement qui pivote l'insert de projecteur per-mette un réglage aussi précis que possible de la position de pivotement de l'insert. Ces moyens d'entraînement doivent ne présenter qu'un jeu aussi réduit que possible pour éviter que partant de la position de pivotement réglée, l'insert de projecteur ne puisse bouger à cause du jeu. Ce phénomène est connu sous la dénomination de tremblement de projecteur . Pour réduire au minimum l'entraînement en pivotement, on peut augmenter la précision à laquelle les moyens d'entraînement sont définis les uns par rapport aux autres. Mais cela se traduit par une augmentation significative du coût d'un projecteur. Une autre possibilité consiste à utiliser un entraînement qui agit sur l'insert de projecteur par l'intermédiaire d'un levier très long et très encombrant. Selon l'état actuel de la technique, un insert de projecteur qui ne présente qu'un faible jeu angulaire nécessite des compo- sants particulièrement précis et/ou présente un encombrement important. But de l'invention Partant de cet état de la technique, la présente invention a pour but de développer un projecteur compact dont l'insert présente un jeu aussi réduit que possible. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne un projecteur du type dé-fini ci-dessus, caractérisé par au moins un élément tendeur qui crée un couple de tension agissant sur l'insert de projecteur autour de l'axe de pivotement. Le couple tendeur sollicite les moyens d'entraînement par l'intermédiaire de l'insert de projecteur avec une force qui élimine le jeu dans les moyens d'entraînement. Cela signifie que le projecteur selon l'invention présente non seulement un très faible jeu angulaire mais ce jeu angulaire peut être éliminé complètement. Cela permet également de supprimer les leviers encombrants évoqués ci-dessus et qui font partie des moyens d'entraînement. En revanche, l'utilisation de moteurs linéaires permet des leviers relativement courts peu encombrants. Cela évite le tremblement du projecteur malgré sa construction très com- pacte. Selon l'invention, les moyens d'entraînement utilisés habituellement sont dimensionnés pour que l'insert de projecteur puisse également pivoter contre l'action de l'élément tendeur. Selon l'invention, il n'est pas nécessaire d'utiliser un moyen d'entraînement particulière-ment puissant. L'élément tendeur selon l'invention permet avec des moyens d'entraînement linéaires habituels et des leviers d'entraînement relativement courts, de réduire dans une très large mesure le jeu angulaire d'un insert de projecteur. L'élément tendeur peut être réalisé par exemple sous la forme d'un ressort de compression. Cela signifie que l'élément tendeur génère une force de compression créant un couple tendeur grâce à son décalage par rapport à l'axe de pivotement. L'élément tendeur peut également être réalisé sous la forme d'un ressort de traction qui peut éga- lement générer un couple tendeur. Une combinaison de ces ressorts créant des couples tendeurs s'additionnant est une solution également envisageable. Comme ressort de compression et/ou de traction, on peut utiliser par exemple des ressorts hélicoïdaux et/ou des ressorts à branches. De façon avantageuse, l'élément tendeur est monté sur le boîtier du projecteur. Ainsi l'élément tendeur peut être installé directe-ment sur un élément du projecteur qui existe tel quel. Comme le boîtier du projecteur est habituellement en matière plastique, on crée pour cette raison des points de palier correspondants pour l'élément tendeur. On peut également envisager de monter l'élément tendeur sur un com- posant du véhicule solidaire de la carrosserie. Selon un développement de l'invention, l'élément tendeur agit sur un segment de l'insert de projecteur écarté de l'axe de pivote-ment. Cela signifie que l'élément tendeur peut agir directement sur un segment de l'insert de projecteur sans que celui-ci nécessite une trans- formation particulière. On augmente le couple tendeur par un levier de tendeur relié à l'insert de projecteur. Cela permet d'utiliser des éléments tendeurs générant des efforts de tension relativement faibles. En position de montage du projecteur, son axe de pivotement est au moins sensiblement horizontal. On peut ainsi compenser le jeu du projecteur par la régulation de la portée d'éclairage. Il est particulièrement avantageux que l'élément tendeur soit installé pour que le couple généré par l'élément tendeur favorise le pivotement de l'insert de projecteur raccourcissant la portée d'éclairage. Cela signifie que pour raccourcir la portée d'éclairage, on dispose non seulement du couple d'entraînement fourni par les moyens d'entraînement pour pivoter l'insert de projecteur mais ce couple d'entraînement est encore amplifié par le couple tendeur de l'élément tendeur. La portée d'éclairage peut ainsi être raccourcie d'une manière particulièrement sûre, fiable et rapide à l'aide d'un tel couple d'actionnement. Cela est particulièrement vrai pour les systèmes AFS (Système d'éclairage Frontal Avancé) qui permet une régulation dynamique de la portée d'éclairage en fonction des états du véhicule et/ou des conditions d'environnement. C'est ainsi que par exemple sur une autoroute, on peut allonger légèrement la portée puis la diminuer de nouveau en fonction de la situation. Une telle diminution doit se faire aussi rapidement que possible pour éviter le cas échéant d'éblouir la circulation venant en sens inverse. De tels systèmes exigent une capacité de réglage particulièrement précise de la portée d'éclairage. Cela est assuré par des projecteurs selon l'invention. Un autre mode de réalisation de l'invention prévoit que l'insert de projecteur comporte un centre de gravité décalé par rapport à l'axe de pivotement pour qu'en fonctionnement du projecteur dans un véhicule, les couples d'accélération appliqués à l'insert de projecteur et le couple de tension soient choisis pour être supérieurs au couple d'accélération maximum autorisé. Aussi longtemps que le couple d'accélération maximum autorisé n'est pas dépassé, l'insert de projecteur sera maintenu dans sa position de pivotement réglée et ainsi compenser le jeu des moyens d'entraînement. La compensation du jeu selon l'invention convient égale-ment pour des projecteurs dont les inserts pivotent autour d'un axe pratiquement vertical lorsque le projecteur est en position de montage. Ces projecteurs permettent d'assurer la fonction d'éclairage d'une courbe. Dessin La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un mode de réalisation représenté schématiquement dans le dessin dans lequel : La figure unique est une vue en perspective très schéma- tique d'un projecteur selon l'invention. Description d'un mode de réalisation de l'invention La figure montre un projecteur selon l'invention portant globalement la référence 2. Ce projecteur comprend un boîtier 4 seule-ment représenté partiellement logeant un insert de projecteur 8 pivotant autour d'un axe de pivotement 6. L'insert de projecteur 8 comporte un cadre 10 auquel est fixée l'unité d'éclairage 12. Le centre de gravité de l'insert 8 porte la référence 14. Le cadre 10 est monté dans deux paliers de pivotement 16, 18 réalisés dans le boîtier 4. Le projecteur 2 a un moyen d'entraînement 20 constitué par un moteur linéaire agissant par l'intermédiaire d'une pièce de cou- plage 22 sur un levier 24 faisant corps avec le cadre 10 de l'insert de projecteur 8. Le moyen d'entraînement 20, la pièce de couplage 22 et le levier 24 forment le moyen d'entraînement portant la référence 26. L'entraînement ou moteur 20 comporte une tige d'entraînement 28 dont le mouvement est transmis par l'intermédiaire d'un palier 30 à la pièce de couplage 22. Le mouvement est transmis de la pièce de couplage 22 par un palier 32 au levier 24. A l'aide de l'entraînement 20, on peut générer une force d'entraînement portant la référence 24 créant un couple d'entraînement 38 appliqué suivant un bras de levier d'entraînement portant la référence 36 à l'insert de projecteur 8 autour de l'axe de pivotement 6. Le bras de levier d'entraînement 36 se définit par le décalage entre la di-rection longitudinale de la tige d'entraînement 28 et l'axe de pivotement 6. De façon correspondante, en tirant sur la tige d'entraînement 28, on peut créer une force d'entraînement 40 qui génère un couple d'entraînement 42 correspondant en fonction de la longueur du bras de levier 36. Le projecteur 2 comprend en outre un élément tendeur 44 en forme de ressort de compression. Cet élément tendeur est monté dans un logement 46 du boîtier 4. L'élément tendeur 44 génère une forte tension portant la référence 48 agissant sur un levier tendeur 50 réalisé en une seule pièce avec le cadre 10. La longueur du bras de levier est définie par la distance entre l'extrémité libre du levier tendeur 50 et l'axe de pivotement 6 ; ce bras de levier porte la référence 52 à la figure. Ainsi, la force de tension 48 créée sur la longueur du bras de levier 52 a un couple tendeur portant la référence 54. Le couple tendeur 54 élimine le jeu produit dans les moyens d'entraînement 26. Le jeu découle d'une part des tolérances de guidage de la tige d'entraînement 28 par rapport au moyen d'entraînement 20 le long de la course de coulissement. On peut avoir des tolérances de l'ordre de 0,2 mm et plus. D'autre part, le jeu résulte du couplage de la tige d'entraînement 28 et de la pièce de couplage 22 ainsi que de son couplage au levier 24 par les paliers 30 et 32. Ce jeu fait qu'en fonction de la longueur du bras de levier 36, l'insert de pro- jecteur 8 peut bouger autour de sa position de pivotement choisie. Ce mouvement s'élimine à l'aide de l'élément tendeur 44 qui crée le couple tendeur 54 pour que les moyens d'entraînement 26 soient précontraints les uns par rapport aux autres et que l'on élimine le jeu des moyens d'entraînement. Il est avantageux que le jeu puisse être compensé tota- lement si la longueur du bras de levier d'entraînement 36 (comme re- présenté à la figure) est relativement court L'élément tendeur 44 est installé pour que le couple tendeur 54 correspondant à la force de tension 48 et de la longueur du bras de levier 52 favorise par rapport à l'axe optique 56, l'abaissement io du faisceau lumineux généré par l'unité d'éclairage 12 comme indiqué par la référence 58. L'abaissement du faisceau lumineux raccourcit la portée d'éclairage. Pour abaisser le faisceau lumineux selon la direction 58, on dispose ainsi non seulement du couple d'entraînement 42 mais en plus du couple de tension 54. 15 Le moteur 20 est un moteur linéaire déjà utilisé pour les projecteurs. De tels moteurs fournissent une force d'actionnement 34 qui permet de générer même pour une courte longueur de levier d'entraînement 36, un couple d'entraînement 38 suffisamment important pour vaincre le couple de tension 54 et basculer ainsi l'insert de 20 projecteur 8 pour que le faisceau lumineux émis soit relevé dans la di- rection portant la référence 60. Le centre de gravité 14 déjà évoqué de l'unité d'éclairage 12 est décalé de la longueur 62 par rapport à l'axe de pivotement 6. Pendant le fonctionnement du projecteur 2 à bord d'un véhicule, le 25 projecteur et ainsi l'insert de projecteur pivotant sont en partie exposés à de fortes accélérations qui peuvent aller de 4 à 5 fois l'accélération terrestre. En fonction du poids de l'insert de projecteur 8 on aura ainsi des couples d'accélération. L'élément tendeur 44 et la longueur de bras de levier de tendeur 52 sont choisis pour que le couple tendeur 54 suf- 30 fise pour s'opposer au couple d'accélération ainsi créé. Cela permet d'éviter un pivotement non voulu de l'insert de projecteur 8 même sous l'effet de conditions de fonctionnement extrêmes, très brèves. 35
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Projecteur (2) de véhicule automobile comportant un boîtier (4) et un insert de projecteur (8) pivotant autour d'un axe de pivotement (6) par rapport au boîtier (4) des moyens d'entraînement (26) assurant le pivotement de l'insert de projecteur (8) autour de l'axe de pivotement (6). Au moins un élément tendeur (4) qui crée un couple de tension (54) agissant sur l'insert de projecteur (8) autour de l'axe de pivotement (6).
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1 ) Projecteur (2) de véhicule automobile comportant un boîtier (4) et un insert de projecteur (8) pivotant autour d'un axe de pivotement (6) par rapport au boîtier (4), des moyens d'entraînement (26) assurant le pivotement de l'insert de projecteur (8) autour de l'axe de pivotement (6), caractérisé par au moins un élément tendeur (4) qui crée un couple de tension (54) agissant sur l'insert de projecteur (8) autour de l'axe de pivotement (6). 2 ) Projecteur (2) selon la 1, caractérisé en ce que l'élément tendeur (44) est un ressort de compression. 3 ) Projecteur (2) selon la 1, caractérisé en ce que l'élément tendeur (44) est un ressort de traction. 4 ) Projecteur (2) selon la 1, caractérisé en ce que l'élément tendeur (44) est monté sur le boîtier (4) du projecteur (2). 5 ) Projecteur (2) selon la 1, caractérisé en ce que l'élément tendeur (44) agit sur un segment (10) de l'insert de projecteur (8) écarté de l'axe de pivotement (6). 6 ) Projecteur (2) selon la 1, caractérisé par un levier de tension (50) relié à l'insert de projecteur (8) pour augmenter le couple tendeur (54). 7 ) Projecteur (2) selon la 1, caractérisé en ce quel'axe de pivotement (6) est au moins sensiblement en position horizon-tale lorsque le projecteur (2) est monté. 8 ) Projecteur (2) selon la 1, caractérisé en ce que l'élément tendeur (44) est installé pour que le couple tendeur (54) qu'il engendre soutient le basculement de l'insert de projecteur (8) qui raccourcit la portée d'éclairage. 9 ) Projecteur (2) selon la 1, caractérisé en ce que le centre de gravité (14) de l'insert de projecteur (8) est décalé par rapport à l'axe de pivotement (6) pour qu'en fonctionnement du projecteur (2) installé dans un véhicule automobile, les couples d'accélération s'appliquent à l'insert de projecteur (8) et que le couple tendeur (54) est choisi supérieur au couple d'accélération maximum autorisé. 10 ) Projecteur (2) selon la 1, caractérisé en ce que l'axe de pivotement (6) est au moins sensiblement vertical lorsque le projecteur (2) est en position installée.25
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B
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B60
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B60Q
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B60Q 1
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B60Q 1/06,B60Q 1/10,B60Q 1/12
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FR2891729
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A1
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MASQUE DE SOUDAGE A SURFACE FRONTALE OUVRANTE
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La présente invention est relative à un masque de soudage porté par un utilisateur pendant un travail de soudage pour protéger les yeux et le visage de l'utilisateur, et plus particulièrement à un masque de soudage employant une structure de montage d'un écran de protection à cristaux liquides, dans laquelle l'écran de protection à cristaux liquides s'attache et se détache facilement au/du plan de soudage du masque de soudage et l'écran de protection à cristaux liquides est monté d'une manière sûre sur le plan de soudage. D'une façon générale, les divers travaux de soudage créent plusieurs dangers, tels que de puissants rayons dommageables et des projections de métal de base sur le visage de l'utilisateur du fait de la chaleur momentanée dégagée par le soudage à haute température du fait de la résistance. Ainsi, on utilise couramment un masque de soudage pour protéger les yeux et le visage de l'utilisateur contre les dangers précités. Comme représenté sur la Fig. 1, un masque de soudage comprend un plan de soudage 10 à travers la surface frontale duquel un hublot transparent 12 est formé pour couvrir la totalité du visage de l'utilisateur, une sangle de support 20 qu'un utilisateur met sur la tête et qui est reliée au plan de soudage 10 à l'aide d'une tige rotative 22 pour faire tourner le plan de soudage 10 vers le haut et vers le bas suivant un angle donné, et un écran de protection 30 à cristaux liquides installé à l'arrière du hublot transparent 12 du plan de soudage 10 pour protéger les yeux de l'utilisateur contre les rayons dommageables générés par un travail de soudage. L'écran de protection 30 à cristaux liquides comprend un panneau à cristaux liquides installé dans un boîtier pour permettre à un utilisateur de regarder à l'extérieur à travers celui-ci et de se protéger contre les rayons dommageables, un système de commande pour détecter les rayons dommageables générés pendant le soudage pour faire fonctionner le panneau à cristaux liquides, et une source d'alimentation électrique pour fournir de l'électricité au panneau à cristaux liquides et au système de commande. Ainsi, l'écran de protection 30 à cristaux liquides est au contact de la surface arrière du hublot transparent 12 du plan de soudage 10, comme décrit plus haut, et est en même temps fixé au plan de soudage 10 à l'aide de vis de façon que l'écran de protection 30 à cristaux liquides ne se détache pas facilement du plan de soudage 10. La structure de montage ci-dessus de l'écran de protection 30 à cristaux liquides sur le plan de soudage 10 du masque de soudage présente un inconvénient au moment du remplacement de l'écran de protection 30 à cristaux liquides par un écran neuf. Ainsi, lorsque l'écran de protection 30 à cristaux liquides, endommagé, doit être remplacé par un neuf ou que le hublot transparent 12 du plan de soudage 10, utilisé depuis longtemps, doit être remplacé par un neuf, l'écran de protection 30 à cristaux liquides doit être séparé du plan de soudage 10, ce qui présente l'inconvénient de nécessiter le desserrage et le serrage de plusieurs vis. Ainsi, on a besoin d'une structure de montage perfectionnée d'un écran de protection à cristaux liquides pour un masque de soudage. Par conséquent, la présente invention a été élaborée compte tenu des problèmes ci-dessus, et la présente invention vise à réaliser un masque de soudage à surface frontale ouvrante, dans lequel un écran de protection à cristaux liquides s'attache et se détache facilement au/du plan de soudage du masque de soudage et l'écran de protection à cristaux liquides soit monté d'une manière sûre sur le plan de soudage. La présente invention vise également à réaliser un masque de soudage à surface frontale ouvrante, dans lequel un utilisateur puisse facilement et commodément remplacer un écran de protection à cristaux liquides par un neuf. Selon la présente invention, les objectifs ci-dessus et d'autres peuvent être atteints grâce à un masque de soudage à surface frontale ouvrante, sur lequel est monté un écran de protection à cristaux liquides, pour protéger les yeux de l'utilisateur contre les puissants rayons dommageables générés pendant le soudage, comprenant : une ouverture de montage ménagée à travers la partie centrale d'un plan de soudage et pourvue d'une partie réceptrice formée le long du bord de celle-ci de façon que l'écran de protection à cristaux liquides soit monté sur l'ouverture de montage, ladite partie réceptrice comportant une saillie de verrouillage formée sur la face inférieure de celle-ci et des espaces de montage, ayant chacun des parties avant et gauche ou droite ouvertes, formées de part et d'autre de la face supérieure de celle-ci ; un capot frontal comportant un hublot transparent monté sur la partie centrale de celui-ci, une gorge de verrouillage formée dans la face inférieure de celui-ci dans une position correspondant à la saillie de verrouillage, et des pièces de montage, chacune ayant un trou de montage, formées sur la face supérieure de celui-ci et montées sur les espaces de montage correspondants ; et des boutons, insérés dans les espaces de montage correspondants, comportant chacun un élément élastique formé dans celui-ci, coudé en zigzag et exerçant une force élastique donnée, une saillie d'accrochage formée sur la partie centrale de celui-ci et insérée dans le trou de montage de la pièce correspondante parmi les pièces de montage, et une partie à pression formée sur la surface extérieure de celui-ci et sur laquelle appuie la main d'un utilisateur pour séparer la saillie d'accrochage d'avec le trou de montage de la pièce de montage. De préférence, des moyens de support destinés à fixer l'écran de protection à cristaux liquides peuvent être formés sur les faces supérieure et inférieure de la partie réceptrice. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels : la Fig. 1 est une vue en perspective assemblée d'un masque de soudage à surface frontale ouvrante selon une forme préférée de réalisation de la présente invention ; la Fig. 2 est une vue éclatée en perspective du masque de soudage à surface frontale ouvrante selon la forme préférée de réalisation de la présente invention ; la Fig. 3 est une vue latérale éclatée du masque de soudage à surface frontale ouvrante selon la forme préférée de réalisation de la présente invention ; et la Fig. 4 est une vue en coupe d'une partie essentielle du masque de soudage à surface frontale ouvrante selon la forme préférée de réalisation de la présente invention. En référence aux dessins annexés, on va maintenant décrire une forme préférée de réalisation de la présente invention. La Fig. 1 est une vue en perspective assemblée d'un masque de soudage à surface frontale ouvrante selon une forme préférée de réalisation de la présente invention, la Fig. 2 est une vue éclatée en perspective du masque de soudage à surface frontale ouvrante selon la forme préférée de réalisation de la présente invention, la Fig. 3 est une vue latérale éclatée du masque de soudage à surface frontale ouvrante selon la forme préférée de réalisation de la présente invention et la Fig. 4 est une vue en coupe d'une partie essentielle du masque de soudage à surface frontale ouvrante selon la forme préférée de réalisation de la présente invention. Comme représenté sur les figures 1 à 4, le masque de soudage à surface frontale ouvrante selon la présente invention comprend une ouverture de montage 100 formée à travers la surface frontale d'un plan de soudage 10, un capot frontal 200 à travers la partie centrale duquel est formé un hublot transparent 12, lequel hublot s'attache et se détache à/de l'ouverture de montage 10, et des boutons 300 pour monter le capot frontal 200 sur l'ouverture de montage 100. De la même manière que dans le masque de soudage selon la technique antérieure, le masque de soudage à surface frontale ouvrante selon la présente invention comprend en outre le plan de soudage 10 à travers la surface frontale duquel est formé le hublot transparent 12 pour couvrir la totalité du visage de l'utilisateur, une sangle de support 20 que l'utilisateur met sur sa tête et qui est reliée au plan de soudage 10 à l'aide d'un axe rotatif 22 pour faire tourner le plan de soudage 10 vers le haut et vers le bas suivant un angle donné, et un écran de protection 30 à cristaux liquides installé à l'arrière du hublot transparent 12 du plan de soudage 10 pour protéger les yeux de l'utilisateur contre les rayons dommageables générés par un travail de soudage. L'écran de protection 30 à cristaux liquides comprend un panneau à cristaux liquides installé dans un boîtier pour permettre à un utilisateur de regarder à l'extérieur à travers celui-ci et d'être protégé contre les rayons dommageables, un système de commande pour détecter les rayons dommageables générés pendant le soudage pour faire fonctionner le panneau à cristaux liquides et une source d'alimentation électrique pour fournir de l'électricité au panneau à cristaux liquides et au système de commande. Le hublot transparent 12 s'attache et se détache d'une manière simple au/du 25 plan de soudage 10 et l'écran de protection 30 à cristaux liquides est intercalé entre le plan de soudage 10 et le hublot transparent 12. Une partie réceptrice 120 est formée le long de l'ouverture de montage 100 ménagée à travers la surface frontale du plan de soudage 10 de façon que l'écran de protection 30 à cristaux liquides soit monté sur la partie réceptrice 120. Des moyens 30 de support 122, auxquels est fixé l'écran de protection 30 à cristaux liquides, sont installés sur les faces supérieure et inférieure de la partie réceptrice 120. Ainsi, les moyens de support 122 se déplient d'une manière simple pour que l'écran de protection 30 à cristaux liquides puisse se détacher de la partie réceptrice 120. Une saillie de verrouillage 140, qui correspond à une gorge de verrouillage 35 220 formée dans la face inférieure du capot frontal 200, fait saillie depuis la face inférieure de la partie réceptrice 120. Des espaces de montage 160, ayant chacun des parties frontales et gauche ou droite ouvertes, ont une forme concave de part et d'autre de la face supérieure de la partie réceptrice 120 de façon que le bouton correspondant 300 et l'une, correspondante, des pièces de montage 240 du capot frontal 200 soient montés dans chacun des espaces de montage 160. Ainsi, le capot frontal 200 s'attache et se détache d'une manière simple à/de l'ouverture de montage 100 à condition que les pièces de montage 240 soient insérées dans les espaces de montage 160. Le hublot transparent 12 est monté sur la partie centrale du capot frontal 200. La gorge de verrouillage 220 correspondant à la saillie de verrouillage 140 est formée dans la face inférieure du capot frontal 200 et les pièces de montage 240, ayant chacune un trou de montage donné 242, montées dans les espaces de montage 160 sont formées sur la face supérieure du capot frontal 200. Les saillies d'accrochage 340 des boutons 300 sont insérées à demeure dans les trous de montage 242 formés dans les pièces de montage 240. Ainsi, le capot frontal 200 s'attache et se détache d'une manière simple à/de l'ouverture de montage 100 à condition que le capot frontal 200 vienne au contact de l'ouverture de montage 100 du plan de soudage 10 à l'aide de la gorge de verrouillage 220 et des pièces de montage 240 du capot frontal 200, et immobilise l'écran de protection 30 à cristaux liquides monté sur la partie réceptrice 120. Les boutons 300 servent à bloquer ou débloquer les pièces de montage correspondantes 240 du capot frontal 200 sous l'effet d'une force élastique constante à condition que les boutons 300 soient montés dans les espaces de montage droit et gauche 160. Ainsi, un élément élastique 320 coudé en zigzag et exerçant une force élastique donnée est formé dans chacun des boutons 300, la saillie d'accrochage 340 insérée dans le trou de montage 242 de l'une, correspondante, des pièces de montage 240 du capot frontal 200 est formée sur la partie centrale de chacun des boutons 300 et une partie à pression 360 sur laquelle appuie la main d'un utilisateur pour séparer la saillie d'accrochage 340 d'avec le trou de montage 242 de la pièce de montage 240 est formée sur la surface extérieure de chacun des boutons 300. De la sorte, lorsque les pièces de montage 240 s'insèrent dans les espaces de montage 160, l'état d'insertion des saillies d'accrochage 340 dans les trous de montage 242 des pièces de montage 240 est maintenu par les éléments élastiques 320 et, lorsqu'on appuie sur les parties à pression 360, les éléments élastiques 320 sont comprimés et les saillies d'accrochage 340 se détachent des trous de montage 242, si bien que le capot frontal 200 peut se détacher de l'ouverture de montage 100. Dans la structure décrite ci-dessus, le capot frontal 200 à hublot transparent 12 s'attache et se détache facilement à/de l'ouverture de montage 100 du plan de soudage 10 par les boutons 300, et l'écran de protection 30 à cristaux liquides s'attache et se détache d'une manière simple au/du capot frontal 200. Ainsi qu'il apparaît d'après la description ci-dessus, la présente invention consiste en un masque de soudage à surface frontale ouvrante, dans lequel un capot frontal à hublot transparent s'attache et se détache facilement à/d'une ouverture de montage d'un plan de soudage du masque de soudage, si bien qu'un écran de protection à cristaux liquides s'attache et se détache d'une manière simple au/du plan de soudage et qu'une partie réceptrice immobilise l'écran de protection à cristaux liquides, de telle manière que l'écran de protection à cristaux liquides est monté d'une manière sûre sur le plan de soudage. Bien que les formes préférées de la présente invention aient été présentées au titre d'illustrations, l'homme du métier se rendra compte que diverses modifications, additions et substitutions sont possibles, sans affecter la portée et l'esprit de l'invention tels que révélés dans les revendications ci-jointes
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Masque de soudage à surface frontale ouvrante, dans lequel un écran de protection (30) à cristaux liquides s'attache et se détache d'une manière simple à/d'un plan de soudage (10) et l'écran de protection (30) à cristaux liquides est monté d'une manière sûre sur le plan de soudage (10). Le masque de soudage à surface frontale ouvrante comprend une ouverture de montage (100) formée à travers la surface frontale du plan de soudage (10), un capot frontal (200) ayant un hublot transparent (12) formé à travers la partie centrale de celui-ci et s'attachant à/se détachant de l'ouverture de montage (100), et des boutons (300) pour monter le capot frontal (200) sur l'ouverture de montage (100). Le capot frontal (100) muni du hublot transparent (12) s'attache et se détache facilement à/de l'ouverture de montage (100) du plan de soudage (10), aussi l'écran de protection (30) à cristaux liquides s'attache-t-il et se détache-t-il d'une manière simple au/du plan de soudage (10) et une partie réceptrice (120) immobile l'écran de protection (30) à cristaux liquides, si bien que l'écran de protection (30) à cristaux liquides est monté d'une manière sûre sur le plan de soudage (10).
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1. Masque de soudage à surface frontale ouvrante, sur lequel est monté un écran de protection (30) à cristaux liquides, afin de protéger les yeux de l'utilisateur contre les puissants rayons dommageables générés pendant le soudage, caractérisé en ce qu'il comprend : une ouverture de montage (100) formée à travers la partie centrale d'un plan de soudage (10) et pourvue d'une partie réceptrice (120) formée le long du bord de celle-ci de façon que l'écran de protection (30) à cristaux liquides se monte sur l'ouverture de montage (100), ladite partie réceptrice (120) comportant une saillie de verrouillage (140) formée sur la face inférieure de celle-ci et des espaces de montage (160), ayant chacun des parties avant et gauche ou droite ouvertes, formées de part et d'autre de la face supérieure de celle-ci ; un capot frontal (200) comportant un hublot transparent (12) monté sur la partie centrale de celui-ci, une gorge de verrouillage (220) formée dans la face inférieure de celui-ci d'une manière correspondant à la saillie de verrouillage (140), et des pièces de montage (240), ayant chacune un trou de montage (242), formées sur la face supérieure de celui-ci et montées dans les espaces de montage correspondants (160) ; et des boutons (300), insérés dans les espaces de montage correspondants (160), comportant chacun un élément élastique (320) formé dans ceux-ci, coudés en zigzag et exerçant une force élastique donnée, une saillie d'accrochage (340) formée sur leur partie centrale et insérée dans le trou de montage (242) de l'une, correspondante, des pièces de montage (240), et une partie à pression (360) formée sur la surface extérieure de ceux-ci et sur laquelle appuie la main de l'utilisateur pour détacher la saillie d'accrochage (340) du trou de montage (242) de la pièce de montage (240). 2. Masque de soudage à surface frontale ouvrante selon la 1, caractérisé en ce que des moyens de support (122) servant à supporter à demeure l'écran de protection (30) à cristaux liquides sont formés sur les faces supérieure et inférieure de la partie réceptrice (120). 7 3. Masque de soudage à surface frontale ouvrante selon la 1, caractérisé en ce que l'élément élastique (320), la saillie d'accrochage (340) et la partie à pression (360) de chacun des boutons (300) sont moulés d'une seule pièce de façon que les boutons (300) puissent exercer une force élastique.
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A
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A61
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A61F
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A61F 9
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A61F 9/06
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FR2889813
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A1
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SONDE INTRA-CEREBRALE ET DISPOSITIF DE TRAITEMENT DE DYSFONCTIONNEMENTS NEUROLOGIQUES OU PSYCHIATRIQUES
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L'invention concerne une sonde destinée à être introduite dans un cerveau et un dispositif de traitement comprenant une telle sonde, pour le traitement de zones du cerveau sujettes à des dysfonctionnements. Plus particulièrement, l'invention vise à traiter les dysfonctionnements métaboliques ou électrophysiologiques cérébraux à l'origine de symptômes ou de maladies neurologiques ou psychiatriques, telles que, par exemple, l'épilepsie, la maladie de Parkinson, les troubles obsessionnels compulsifs, la dépression etc. Aujourd'hui, les traitements pour ce type de dysfonctionnements sont io soit médicamenteux, soit chirurgicaux. Les traitements médicamenteux sont le plus souvent efficaces mais un nombre significatif (20 à 30%) des patients y sont insensibles ou présentent des effets secondaires trop importants. Les traitements chirurgicaux comprennent, d'une part, des opérations dites à crâne ouvert d'ablation de certaines sous-parties du cerveau (cortectomie, lobectomie totale ou partielle...) et, d'autre part, des méthodes de traitement ciblé dites "à crâne fermé ". Ces méthodes de traitement ciblé font appel à différentes techniques: implantation définitive d'une électrode cérébrale induisant un électrostimulation inhibitrice, ou implantation temporaire d'une sonde induisant une destruction tissulaire locale. Cette destruction peut être effectuée de différentes manières: par contraintes mécaniques comme dans US 6,375,666, par chauffage au moyen d'une résistance chauffante dite de radiofréquence, ou par refroidissement au moyen d'appareils comme un refroidisseur de Peltier ou un refroidisseur thermoélectrique, comme dans US 6,629,990. Ces méthodes de traitement ciblé à "crâne fermé" nécessitent la réalisation d'un trou dans le crâne et l'implantation d'une sonde profonde dans le cerveau. Les sondes profondes utilisées à ce jour ont pour seule fonction de détruire les zones du cerveau ciblées et ne comportent aucune fonction de détection associée. Il est donc nécessaire de repérer préalablement les zones de dysfonctionnement à détruire. Soit ces régions sont bien connues car similaires d'un individu à un autre (comme pour la maladie de Parkinson par exemple) soit ces régions nécessitent d'être repérées chez chaque patient par la réalisation d'une imagerie par résonance 2889813 2 magnétique (ou IRM), ou au moyen d'électro-encéphalogrammes, notés EEG (notamment pour une épilepsie). Dans la suite, on entend désigner par EEG un enregistrement graphique, généralement numérique, de l'activité électrique du cerveau, montrant des variations de tension/intensité électrique en fonction du temps. Ces variations peuvent être mesurées à l'aide d'électrodes appliquées soit sur la peau, soit sur le cerveau lui même, en dessous du crâne (électrodes sous durale), soit dans le cerveau (électrodes profondes). US 5,995,868 décrit un exemple d'utilisation d'électrodes permettant io d'obtenir un signal de type EEG, représentatif de l'activité électrique cérébrale, et un exemple de méthode d'analyse d'un tel signal permettant de détecter un dysfonctionnement avant-coureur d'une crise d'épilepsie. L'invention a pour but de proposer une sonde à double fonction diagnostique (i.e. de détection) et thérapeutique (i.e. de traitement), c'est à dire une sonde permettant, d'une part, de détecter la zone de dysfonctionnement à traiter et, d'autre part, de traiter cette zone. Dans ce but, l'invention a pour objet une sonde destinée à être introduite dans un cerveau comprenant sur sa portion intra-cérébrale des moyens de traitement de la zone cérébrale qui les environne, caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, sur sa portion intra-cérébrale, au moins un détecteur pour détecter l'activité électrique ou magnétique ou métabolique de la zone cérébrale qui l'environne. On notera que les moyens de traitement et ledit au moins un détecteur sont distincts. Selon un mode de réalisation, la sonde comprend un unique détecteur. Par exemple, ce détecteur est une électrode apte à mesurer un potentiel électrique, fixée sur la portion intra-cérébrale de la sonde. Cette électrode est combinée avec une électrode extracrânienne placée sur le cuir chevelu, apte à mesurer un potentiel électrique extracranien, de référence. On mesure ainsi une tension électrique caractéristique de la zone du cerveau entourant l'électrode intra-cérébrale. En déplaçant cette électrode, on peut détecter précisément la zone de dysfonctionnement recherchée. Selon un autre mode de réalisation, la sonde comprend plusieurs détecteurs. Avantageusement, ces détecteurs sont répartis sur une partie de la portion intra-cérébrale de la sonde de manière à détecter l'activité électrique ou magnétique ou métabolique des zones cérébrales, situées le long de cette partie de sonde. Ainsi, pour une position donnée de la sonde, il est possible d'effectuer un repérage sur une partie relativement étendue du cerveau. Selon un mode de réalisation particulier, les détecteurs sont circonférentiels ou partiellement circonférentiels, en ce sens qu'ils font partiellement ou intégralement le tour de la sonde. Chaque détecteur explore alors l'espace circonférentiel qui lui correspond. Lorsque les détecteurs sont circonférentiels ou partiellement circonférentiels, ils peuvent également être segmentés, par exemple en quatre segments repartis angulairement à 0, 90, 180 et 270 autour de la sonde. Dans ce cas, chaque segment est capable de détecter l'activité électrique ou magnétique ou métabolique de la zone angulaire particulière de la zone cérébrale qui l'environne, de sorte qu'il est possible de repérer la position angulaire de la zone de dysfonctionnement recherchée. Ainsi, selon ce dernier mode de réalisation le repérage réalisé par le biais des détecteurs est effectué à la fois le long de l'axe longitudinal de la sonde et radialement autour de cet axe. Bien entendu, la sonde est implantée dans une partie du cerveau dans laquelle un dysfonctionnement est susceptible de survenir. Cette partie du cerveau est quadrillée ou plutôt divisée en plusieurs zones de détection délimitées par les détecteurs. Les détecteurs étant répartis le long de l'axe longitudinal de la sonde, les zones de détection se succèdent le long de cet axe. On peut alors laisser la sonde et ses détecteurs en position fixe, pendant quelques heures ou jours, dans l'attente d'un recueil suffisant de données. Ce dernier mode de réalisation présente, en outre, un avantage pour la détection de dysfonctionnements qui n'interviennent que ponctuellement dans le temps, comme ceux à l'origine des crises d'épilepsie. Eventuellement, si aucune crise ne survient naturellement, elle peut être provoquée en stimulant la partie du cerveau concernée, par exemple, en faisant passer un courant électrique entre deux électrodes. Il peut s'agir soit d'électrodes supplémentaires fixées sur la portion intra-cérébrale de la sonde et spécialement dédiées à la stimulation, soit des électrodes existantes utilisées comme détecteurs, que l'on commande différemment pour former des moyens de stimulation. Pour les autres applications, telles que les désordres neurologiques continus (maladie de parkinson par exemple) et les désordres psychiatriques, les détecteurs de la dite sonde ont pour but de détecter des modifications électrophysiologiques, magnétiques ou métaboliques du tissu (modification de l'activité électrique de base, modification du spectre, etc.) par rapport à une activité normale connue chez le sujet sain pour la zone de détection. Avantageusement, le ou les détecteurs sont choisis parmi des électrodes détectant l'activité électrique cérébrale et/ou des détecteurs de l'activité magnétique cérébrale et/ou des détecteurs du métabolisme local. Avantageusement encore, ces détecteurs sont répartis sur la portion intracérébrale de la sonde, de préférence au voisinage de son extrémité avant, l'avant et l'arrière de la sonde étant définis par rapport à son sens d'introduction dans le cerveau. Lorsque les détecteurs sont des électrodes, les tensions mesurées à l'aide de ces électrodes (intracérébrales) peuvent correspondre à la différence de potentiel entre deux de ces électrodes (on parle d'enregistrement bi-polaire) ou à la différence de potentiel entre une de ces électrodes et une électrode de référence extracrânienne (on parle d'enregistrement monopolaire). En ce qui concerne les moyens de traitement, il peut s'agir de moyens de destruction ou de moyens de modulation de l'activité cérébrale. Lesdits moyens de destruction sont choisis parmi des moyens aptes à détruire la zone cérébrale qui les environne par photocoagulation, notamment à l'aide d'un rayonnement laser et/ou par le biais de contraintes mécanique, notamment de type ultrasoniques et/ou par destruction chimique, notamment à l'aide d'un agent cytotoxique ou d'un agent inducteur d'apoptose et/ou par thermocoagulation au moyen d'une source thermique chaude (générée par micro-ondes) ou froide (par exemple, par cryogénie). Lesdits moyens de modulation sont choisis parmi des moyens aptes à moduler l'activité cérébrale électromagnétique ou métabolique du milieu cérébral qui les environne par stimulation/inhibition magnétique et/ou par libération d'agents thérapeutiques de type biologiques, pharmaceutiques, ou nanoéléments (par exemple des nanoparticules dont l'activation est modulable ultérieurement par phénomène physique ou chimique). Avantageusement, les moyens de traitement sont situés au voisinage des moyens de détection de sorte qu'une fois la zone à détruire détectée, les moyens de traitement n'ont besoin d'être déplacés que sur une faible distance pour être amenés au niveau de la zone à traiter. Selon un exemple de réalisation, lesdits moyens de traitement permettent de délivrer de l'énergie à la zone cérébrale qui les environne, ces moyens de traitement pouvant être reliés à un système générateur d'énergie par l'intermédiaire de moyens de conduction d'énergie situés au sein de la sonde. Selon un autre exemple de réalisation, lesdits moyens de traitement permettent de délivrer un agent thérapeutique à la zone du milieu cérébral io qui les environne, ces moyens de traitement étant reliés à un système d'injection d'agent thérapeutique par l'intermédiaire de moyens de transport de cet agent thérapeutique situés au sein de la sonde. Selon un mode de réalisation, lesdits moyens de traitement peuvent être circonférentiels ou partiellement circonférentiels, en ce sens qu'ils font intégralement ou partiellement le tour de la sonde, et être aptes à traiter (i.e. délivrer de l'énergie ou un agent thérapeutique) une zone angulaire particulière de l'espace circonférentiel qui les entoure. Par exemple, ceci peut être réalisé à l'aide d'une fenêtre de traitement pivotant autour de l'axe longitudinal de la sonde, ou à l'aide d'un cache pivotant autour de cet axe et recouvrant en partie seulement une fenêtre circonférentielle (ou partiellement circonférentielle), de sorte qu'en tournant ce cache on découvre la partie de la fenêtre qui fait face à la zone angulaire à traiter. Ce dernier mode de réalisation présente un intérêt particulier lorsque la sonde permet de repérer la position angulaire d'une zone de dysfonctionnement. L'invention a également pour objet un kit comprenant une sonde selon l'une quelconque des revendications précédentes, des moyens pour rigidifier cette sonde lors de son introduction, un guide pour guider cette sonde lors de son introduction, un système de serrage pour fixer la sonde et le guide dans une position relative déterminée et une gaine plastique pour maintenir un environnement stérile. L'invention a également pour objet un dispositif de traitement comprenant une sonde selon l'invention. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit. Cette description fait référence aux figures annexées sur lesquelles: - la figure 1 est une représentation d'un premier exemple de sonde selon l'invention; - la figure 2 est une représentation d'un deuxième exemple de sonde selon l'invention; et - la figure 3 est une représentation schématique d'un exemple de dispositif selon l'invention. io Nous allons maintenant décrire un premier mode de réalisation d'une sonde selon l'invention, dont la figure 1 donne un exemple. Selon ce premier mode de réalisation, la sonde 1 est longue et mince et s'étend suivant un axe principal A. Elle comprend une portion intracérébrale lA destinée à être introduite dans un cerveau et une portion extra-cérébrale 1B. Si la sonde 1 seule ne présente pas une rigidité suffisante pour pouvoir être enfoncée dans le cerveau sans se déformer, on utilise des moyens pour rigidifier celle-ci (non représentés). Il peut s'agir, par exemple, d'un guide tubulaire glissé à l'extérieur de la sonde pour augmenter sa rigidité. Ce guide est de longueur moindre que la sonde afin qu'il ne masque ni les détecteurs 6 ni la fenêtre de traitement 3 de la sonde, décrits ci-après. La sonde présente à l'avant de la portion lA une fenêtre de traitement 3 capable de libérer de l'énergie thérapeutique. Cette fenêtre 3 peut être reliée à un générateur d'énergie, par exemple d'énergie thermique, électrique, mécanique, ou lumineuse, par l'intermédiaire de moyens de conduction d'énergie situés au sein de la sonde et de connecteurs situés en sortie de sonde pour la connection à un système générateur d'énergie. Dans l'exemple, un rayonnement laser peut être émis par la fenêtre de traitement 3. Ce rayonnement est conduit jusqu'à la fenêtre 3 à l'aide d'une fibre optique 5 située à l'intérieur de la sonde 1. L'extrémité distale 5A de la fibre optique 5 émet le rayonnement laser qui traverse la fenêtre 3 pour atteindre la zone à détruire. Le rayonnement laser émis permet de détruire les tissus de la zone cérébrale qui l'environne, par échauffement de ceux-ci. L'extrémité 5A de la fibre optique 5 et la fenêtre 3 forment donc des moyens de traitement, au sens de l'invention. Avantageusement, un système de refroidissement, par exemple un système de va-et-vient de liquide de refroidissement (non représenté), est prévu afin de contrôler (limiter) l'échauffement du cerveau. De manière générale, pour préserver le tissu cérébral sain, il est préférable de pouvoir contrôler l'échauffement et de surveiller la dissipation de chaleur (ou de froid pour les méthodes cryogéniques) dans les différentes régions du cerveau. Avec le choix d'une sonde compatible avec l'IRM ou "IRM compatible", c'est-à-dire une sonde non ferromagnétique, la surveillance peut être effectuée par des séquences de diffusion en IRM pendant le traitement. io La sonde 1 comprend également plusieurs (six) détecteurs 6 répartis le long de la portion intra-cérébrale 1A de la sonde 1, à l'avant de celleci. Ces détecteurs 6 sont répartis de chaque côté de la fenêtre de traitement 3 et peuvent être reliés à un dispositif de mesure, extérieur à la sonde, au moyen de connexions comme des fils électriques 7, passant à l'intérieur de la sonde 1. De préférence, ces fils 7 sont non ferromagnétiques. Les détecteurs 6 sont des électrodes, des capteurs de champ magnétique et/ou des senseurs métaboliques. Lorsqu'il s'agit d'électrodes, celles-ci sont réalisées, par exemple, en titane, en platine, ou en carbone. Nous allons maintenant décrire un deuxième mode de réalisation d'une 20 sonde selon l'invention dont la figure 2 donne un exemple. Il s'agit d'une sonde 11 en deux parties. Les éléments analogues à ceux de la figure 1 sont affectés des mêmes références numériques augmentées de 10. La sonde 11 comprend une portion intra-cérébrale 11A et une portion extra-cérébrale 11B. La sonde 11 comprend deux parties: une partie interne 20 et une partie externe 22 disposée autour de la partie interne 20. La partie interne est mobile en translation suivant l'axe longitudinal A de la sonde, par rapport à la partie externe 22. En d'autres termes, la partie interne 20 peut coulisser à l'intérieur de la partie externe 22. Dans l'exemple, la partie interne 20 est constituée par une fibre de verre 15. Cette fibre 15 peut, si nécessaire, être entourée d'une gaine protectrice. Un rayonnement laser peut être conduit par cette fibre de verre 15 et être émis à l'extrémité 15A de celle-ci. L'extrémité 15A de la fibre 15 constitue donc les moyens de traitement de la sonde 11. Pour faciliter le déplacement manuel de la partie interne 20 (i.e. de la fibre 15), celle-ci présente des moyens de préhension 33. Dans l'exemple, il s'agit d'une molette fixée autour de l'extrémité arrière de la partie 20. La partie externe 22 peut être bloquée en position, relativement à la partie interne 20, à l'aide de moyens de serrage formés, dans l'exemple, par une vis de serrage 23 présente à l'arrière de la partie externe 22 et apte à serrer la partie interne 20 à l'intérieur de la partie externe 22. Avantageusement, la partie interne 20 (i.e. la fibre 15) est graduée au niveau de sa zone de serrage, ce qui permet de connaître la position relative io des parties interne et externe 20 et 22 et/ou de régler manuellement cette position en se référant aux graduations. La partie externe 22, elle, porte des moyens de détection formés par des détecteurs 16. Ces détecteurs 16 sont répartis le long d'un segment de portion intra-cérébrale de la partie externe 22, au voisinage de son extrémité avant. Ces détecteurs 16 peuvent être connectés à un dispositif de mesure, extérieur à la sonde, par l'intermédiaire de connections, comme des fils électriques 17, passant dans la partie externe 22. Pour implanter la sonde 11 on réalise un trou de trépan dans la boîte crânienne 24 du patient et on peut installer, dans ce trou, un guide 26 pour guider la sonde lors de son implantation. Dans l'exemple représenté, ce guide 26 est traversé par un évidemment 27 apte à recevoir la tige 22 et comprend, à l'avant, une partie filetée 28, susceptible d'être vissée dans le crâne 24 et, à l'arrière, un système de serrage formé par une vis de serrage 29 qui, lorsqu'elle est vissée, serre la partie externe 22 dans le guide 26 pour fixer la sonde et le guide dans une position relative déterminée. Avantageusement, des graduations sont présentes sur la partie externe 22, dans sa zone de serrage, pour permettre de repérer visuellement et/ou de régler manuellement la position de la partie 22 par rapport au guide 26. Une telle sonde 11 s'utilise comme suit: d'abord on glisse la partie externe 22 de la sonde 20 dans le guide 26 et on enfonce celle-ci dans le cerveau du patient jusqu'à atteindre la position souhaitée. La partie externe 22 peut être enfoncée seule ou avec la partie interne 20. Si la partie 22 seule ou avec la partie 20 ne présente pas une rigidité suffisante pour pouvoir enfoncer la sonde, on utilise un mandrin glissé à l'intérieur de la sonde pour augmenter sa rigidité. Une fois la sonde en place, on détecte l'activité électrique, magnétique ou métabolique du milieu cérébral environnant au moyen des détecteurs 16. Si un dysfonctionnement neurologique survient, on repère la zone cérébrale où a lieu ce dysfonctionnement. Ensuite, on déplace l'extrémité 15A de fibre 15 jusqu'à cette zone (Si la fibre optique 15 n'a pas encore été insérée à l'intérieur de la partie externe 22, c'est à ce moment qu'elle l'est). Une fois l'extrémité 15A au bon endroit, on tire la partie externe 22 de manière à découvrir l'extrémité 15A de sorte que le rayonnement laser émis par cette extrémité puisse atteindre la zone de dysfonctionnement et traiter celle-ci. La io phase de traitement n'est généralement débutée qu'une fois l'extrémité 15A découverte. Lors de l'opération, une protection plastique stérile 32 est fixée d'un côté autour du guide 26 et de l'autre autour de la molette 33. Cette protection 32 entoure la quasi-intégralité de la portion extra-cérébrale 11B de la sonde 11, afin de garder son environnement interne stérile. Elle est flexible et transparente de manière à pouvoir manipuler les vis de serrage 23, 29, et lire les graduations présentes sur les parties internes et externes 20, 22. Nous allons maintenant décrire une méthode de traitement utilisant une sonde selon l'invention. Sous sa forme la plus générale, cette méthode de traitement consiste à : repérer l'activité électrique, magnétique ou métabolique cérébrale dans différentes zones du cerveau, à l'aide des détecteurs qui équipent une sonde selon l'invention; - localiser une zone de dysfonctionnement en terme d'activité électrique, 25 magnétique ou métabolique; - déplacer la sonde ou une partie de celle-ci pour amener les moyens de traitement de la sonde au niveau de la zone de dysfonctionnement repérée; et - activer les moyens de traitement pour traiter cette zone. Avantageusement, la sonde est implantée par stéréotaxie ou par un système de neuronavigation robotisé sous anesthésie locale ou générale. Avantageusement, pour l'étape de détection, on effectue des mesures simultanément dans plusieurs zones adjacentes, située dans une même région du cerveau, à l'aide d'une sonde selon l'invention portant plusieurs détecteurs. On récupère ainsi des signaux représentatifs de l'activité électrique, magnétique ou métabolique cérébrale. Grâce à la sonde de l'invention, immédiatement après l'étape de traitement on peut vérifier l'efficacité de celle-ci en contrôlant, à l'aide des détecteurs, l'activité électrique, magnétique ou métabolique cérébrale dans la zone traitée (i.e. on vérifie la disparition du dysfonctionnement détecté à l'origine). Dans la pratique, la sonde n'est pas implantée au hasard dans le cerveau. On effectue un pré-repérage par IRM des régions particulières du io cerveau dans lesquelles des dysfonctionnements neurologiques semblent apparaître, par exemple, lors d'une crise d'épilepsie. Ensuite, on calcule les coordonnées et les trajectoires d'implantation de la sonde par stéréotaxie. Pour implanter la sonde, on utilise de préférence un cadre stéréotaxique. Ce cadre constitue un guide extracrânien pour pratiquer dans le crâne le trou de trépan à travers lequel on va passer la sonde. En alternative, on peut également implanter la sonde à l'aide d'un système de neuronavigation robotisé. On introduit la sonde dans le cerveau jusqu'à ce que la partie porteuse des électrodes de détection atteigne la zone localisée lors du pré-repérage. On peut suivre et mesurer les déplacements de la sonde (voire des différentes parties de celle-ci) par IRM. Si on utilise un guide 26 du type de celui représenté sur la figure 2, on visse ce guide dans le trou de trépan pratiqué et on passe la sonde dans ce guide. Avantageusement, pour l'étape de diagnostic et de repérage, on analyse les signaux détectés par les détecteurs, afin de repérer une activité cérébrale anormale, signe d'un dysfonctionnement tissulaire. Ensuite, la connaissance du positionnement de la sonde dans le cerveau et du positionnement sur la sonde des détecteurs (ou du détecteur, s'il s'agit d'un enregistrement monopolaire) ayant détecté cette activité anormale, permet de déterminer par calcul la position de la zone de dysfonctionnement, dans le référentiel du cerveau. On notera que pour le traitement de l'épilepsie, la sonde peut rester implantée dans une même position plusieurs heures, ou plusieurs jours, avant de relever un tel dysfonctionnement. Dans le cas où une sonde portant plusieurs détecteurs est implantée en 35 position fixe, la précision du repérage dépend de la répartition des détecteurs 2889813 11 (i.e. de leur écartement). En outre, plus les détecteurs sont proches les uns des autres plus ils doivent être nombreux afin de couvrir une région du cerveau suffisamment grande. Pour l'étape de déplacement de la sonde, on peut utiliser des moyens d'actionnement robotisés ou effectuer ces déplacements manuellement. Dans ce dernier cas, il est préférable que la sonde porte des graduations permettant de repérer sa position. Avec une sonde du type de celle de la figure 1, on déplace l'ensemble de la sonde 1 pour déplacer les moyens de destruction. Avec une sonde 11 du io type de celle de la figure 2, il faut juste déplacer la partie interne 20 de la sonde, (c'est-à-dire, dans l'exemple, la fibre optique 15). Un exemple de dispositif selon l'invention permettant de mettre en oeuvre une méthode de traitement du type de celle précédemment décrite, est représenté schématiquement sur la figure 3. Ce dispositif comprend une sonde 1, 11, selon l'invention du type de celle de la figure 1 ou de celle de la figure 2, une unité d'analyse de signal 50 reliée aux détecteurs 6, 16 des sondes 1, 11, par l'intermédiaire des fils électriques 7, 17. Dans l'exemple, un multiplexeur 51 est prévu entre les fils 7, 17 et l'unité 50. L'unité d'analyse de signal 50 reçoit par exemple en provenance de chaque paire de détecteurs un signal de type EEG. Elle traite ce signal de manière à repérer dans celui-ci des anomalies traduisant un dysfonctionnement tissulaire. Une fois l'anomalie détectée, elle transmet à l'unité de calcul et de commande 52 à laquelle elle est reliée, l'information selon laquelle une anomalie a été détectée par tel(s) détecteurs(s). L'unité de calcul et de commande 52 peut alors calculer la position dans le cerveau de la zone cérébrale de dysfonctionnement. Les unités 50 et 52 sont un exemple de moyens de repérage au sens de l'invention. L'unité 52 peut ensuite soit communiquer la position déterminée au chirurgien pour que celui-ci déplace manuellement les moyens de destruction, soit commander, s'ils existent, des moyens d'actionnement 54 aptes à déplacer la sonde 1, ou la partie interne 22 de la sonde 11, pour amener les moyens de destruction au niveau de la zone de dysfonctionnement repérée. Une fois les moyens de destruction en place, le chirurgien ou l'unité de calcul et de commande 52 active les moyens de destruction. Dans l'exemple, l'unité de calcul et de commande 52 allume le laser 56 qui génère un rayonnement laser transmis par la fibre optique 5, 15 et émis à son extrémité distale 5A, 15A. Le laser 56 est un système générateur d'énergie au sens de l'invention. L'unité de calcul et de commande 52 peut également être connectée à un appareil 58 d'IRM qui permet de suivre le déplacement et de vérifier le bon positionnement de la sonde à l'intérieur du cerveau avant le traitement, ainsi que l'intensité et la dissipation de chaleur à l'intérieur du cerveau pendant le traitement. En cas d'échauffement trop important constituant un io danger pour le patient, l'unité 52 peut émettre un signal d'alarme à l'attention du chirurgien ou désactiver d'elle-même les moyens de destruction (par exemple, éteindre le laser 56). Le suivi par IRM permet également de vérifier immédiatement après le traitement si ce dernier a été efficace ou non, ce qui permet, si nécessaire, de renouveler le traitement. De préférence, l'ensemble des matériaux constitutifs de la sonde 1, 11 sont choisis compatibles avec l'IRM pour permettre d'effectuer une telle surveillance par IRM
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Sonde intra-cérébrale (1) comprenant sur sa portion intra-cérébrale (1A) à la fois des détecteurs (6) pour détecter l'activité électrique, magnétique ou métabolique de la zone cérébrale qui les environnent, dans le but de repérer une zone cérébrale de dysfonctionnement, et des moyens de traitement (5A, 3) permettant de délivrer soit de l'énergie destructrice, soit un agent thérapeutique, à la zone de dysfonctionnement repérée préalablement dans le but de la faire disparaître. Les détecteurs (6) permettent également de contrôler la disparition de la zone après traitement. Cette sonde (1) est, de préférence, compatible avec l'IRM.Kit et dispositif de traitement comprenant une telle sonde.Utilisation pour le traitement de dysfonctionnements cellulaires à l'origine de symptômes neurologiques ou psychiatriques.
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1. Sonde (1, 11) destinée à être introduite dans un cerveau comprenant sur sa portion intra-cérébrale (1A, 11A) des moyens de traitement de la zone cérébrale qui les environne, caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, sur sa portion intra-cérébrale, au moins un détecteur (6, 16) pour détecter l'activité électrique ou magnétique ou métabolique de la zone cérébrale qui l'environne. 2. Sonde selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend plusieurs détecteurs (6, 16) répartis sur une partie de ladite portion intra-cérébrale (1A, 11A) de manière à détecter l'activité électrique ou magnétique ou métabolique des zones cérébrales situées le long de cette partie. 3. Sonde selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le ou les détecteurs (6, 16) sont choisis parmi: des électrodes détectant l'activité électrique cérébrale et/ou des détecteurs de l'activité magnétique cérébrale et/ou des détecteurs du métabolisme local. 4. Sonde selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que lesdits moyens de traitement permettent de délivrer de l'énergie à la zone cérébrale qui les environne, ces moyens de traitement pouvant être reliés à un système générateur d'énergie (56) par l'intermédiaire de moyens de conduction d'énergie (5, 15) situés au sein de la sonde. 5. Sonde selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que lesdits moyens de traitement permettent de délivrer un agent thérapeutique à la zone du milieu cérébral qui les environne, ces moyens de traitement étant reliés à un système d'injection d'agent thérapeutique par l'intermédiaire de moyens de transport de cet agent thérapeutique situés au sein de la sonde (1, 11). 6. Sonde selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que lesdits moyens de traitement sont des moyens de destruction de la zone du milieu cérébral qui les environne et sont aptes à détruire cette zone par photocoagulation, notamment à l'aide d'un rayonnement laser, et/ou par le biais de contraintes mécaniques, notamment de type ultrasoniques, et/ou par une destruction chimique, et/ou par thermocoagulation au moyen d'une source thermique chaude ou froide. 7. Sonde selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que lesdits moyens de traitement sont des moyens de modulation aptes à moduler l'activité cérébrale électromagnétique ou io métabolique par stimulation/inhibition magnétique et/ou par libération d'agents thérapeutiques de type biologiques, pharmaceutiques, ou nanoéléments. 8. Sonde selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que lesdits moyens de traitement font intégralement ou partiellement le tour la sonde (1, 11), et sont aptes à traiter une zone angulaire particulière de la zone cérébrale qui les environne. 9. Sonde selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que chaque détecteur (6, 16) fait intégralement ou partiellement le tour de la sonde (1, 11) et est segmenté de manière à détecter l'activité électrique ou magnétique ou métabolique d'une zone angulaire particulière la zone cérébrale qui l'environne. 10. Sonde selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que lesdits moyens de traitement et ledit au moins un détecteur (6, 16) sont mobiles en translation suivant l'axe longitudinal (A) de la sonde, l'un par rapport à l'autre. 11. Sonde selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle comprend une partie interne (20) et une partie externe (22) disposées autour de la partie interne, la partie interne portant lesdits moyens de traitement et la partie externe portant ledit au moins un détecteur (6, 16), la partie interne et la partie externe étant mobiles en translation suivant l'axe longitudinal (A) de la sonde, l'une par rapport à l'autre. 12. Sonde selon la 11, caractérisée en ce qu'elle 5 comprend, en outre, un système de serrage (29) pour fixer les parties interne et externe (20, 22) de la sonde (11) dans une position relative déterminée. 13. Sonde selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée en ce que l'ensemble des matériaux constitutifs de la sonde (1, io 11) sont choisis compatibles avec l'IRM, par quoi il est possible d'effectuer une surveillance par IRM lors de l'utilisation de la sonde. 14. Kit comprenant une sonde (1, 11) selon l'une quelconque des précédentes, des moyens pour rigidifier cette sonde lors de son introduction, un guide (26) pour guider cette sonde lors de son introduction, un système de serrage (29) pour fixer la sonde (1, 11) et le guide (26) dans une position relative déterminée et une gaine plastique (32) pour maintenir un environnement stérile. 15. Dispositif de traitement caractérisé en ce qu'il comprend une sonde (1, 11) selon l'une quelconque des précédentes, des moyens de repérage (50, 52) coopérant avec ledit au moins un détecteur (6, 16) de la sonde afin de repérer dans le cerveau une zone cérébrale de dysfonctionnement en terme d'activité électrique, magnétique ou métabolique. 16. Dispositif de traitement selon la 15, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'actionnement (54) pour déplacer la sonde (1, 11), ou une partie (20, 22) de celle-ci, de manière à amener les moyens de destruction au niveau de la zone de dysfonctionnement repérée.
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A
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A61
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A61M,A61B,A61N
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A61M 25,A61B 5,A61N 1,A61N 5,A61N 7
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A61M 25/01,A61B 5/00,A61B 5/0476,A61B 5/055,A61N 1/36,A61N 5/067,A61N 7/02
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FR2888196
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A1
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VEHICULE A CAISSE RENFORCEE
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L'invention concerne la réalisation d'un véhicule, en particulier découvrable. Le ou les buts ici visés concerne(nt) . - l'amélioration de la structure de la caisse du véhicule, pour augmenter la sécurité des occupants, et/ou - l'obtention de mécanismes d'actionnement du toit performants, simples/simplifiés, bien intégrés sur le véhicule, en particulier sur un convertible à toit rigide, où les toits sont lourds et souvent constitués de plusieurs éléments, en particulier plusieurs panneaux. On connaît des véhicules comprenant une caisse, un habitacle, au moins deux sièges côte à côte disposés dans cet habitacle, de part et d'autre d'un plan longitudinal vertical du véhicule, la caisse comprenant, derrière les sièges, une poutre structurelle qui s'étend transversalement audit plan longitudinal vertical du véhicule et présente des premiers prolongements latéraux coudés vers l'avant. Tel est le cas dans US-A-5 788 322. Mais les caisses existantes de ce type peuvent encore être améliorées en termes de sécurité, rigidité et/ou transmission et absorption des efforts, en particulier sur des caisses destinées à des convertibles à toit rigide comme évoqué ci-avant. Dans ce but, il est ici proposé que la poutre structurelle précitée soit raccordée vers l'avant de ses premiers prolongements latéraux à des pieds dressés fixés sur des longerons latéraux de la caisse et/ou sur un plancher structurant de cette caisse, la poutre étant très avantageusement situé sensiblement au niveau de la ceinture de caisse et continue sur sa dite partie transversale, et avec une concavité tournée vers l'avant. L'invention visant en particulier l'amélioration de caisses pour des véhicules à toit rigide rétractable, on conseille par ailleurs que: -le toit comprenne au moins un panneau rigide de 5 toit monté basculant vis-àvis de la caisse entre une et une position jusque derrière pour le de sorte agissant audit plan longitudinal lié/fixé (directement ou non) à la poutre unique non pas au voisinage d'un Quant au toit, il comprendra typiquement au moins deux panneaux rigides, comme détaillé plus, en liaison avec sa commande et sa 20 liaison à la caisse. Parmi les véhicules permettant de découvrir au moins en partie l'habitacle, on peut en particulier citer, comme dans W0-A-01/62533 et US 2002/125 733, les cabriolets et coupés découvrables, ou encore des berlines découvrables avec au moins deux rangées de sièges. Revenant à la caisse, on préférera que latéralement, à l'arrière par rapport à l'extrémité où les premiers prolongements latéraux coudés sont raccordés auxdits pieds dressés, la poutre structurelle présente des seconds prolongements latéraux, offrant ainsi une rigidité et une protection latérale renforcées, d'autant plus si, latéralement, le long de ses premiers 15 sensiblement parallèlement vertical et structurelle précitée. On conseillera un actionneur disposé sur un côté du véhicule mais plan central vertical et longitudinal. position fermée au-dessus de l'habitacle ouverte atteinte par dégagement du toit cet habitacle, et qu'un dispositif de commande basculement dudit panneau de toit soit prévu qu'il comprenne un actionneur disposé et prolongements latéraux coudés et/ou en extrémité desdits seconds prolongements latéraux, la poutre est raccordée à premiers et/ou seconds prolongements latéraux. Pour limiter les porte-à-faux et bien résister en torsion notamment, on conseille que ladite poutre structurelle soit, là où elle s'étend transversalement audit plan longitudinal vertical, située à l'avant ou à proximité immédiate de l'avant des passages de roues prévus sur la caisse pour les roues arrière du véhicule, avec favorablement, à titre complémentaire, le fait que: -lesdits pieds dressés soient confondus avec les piliers B de la caisse, et/ou -lesdits longerons latéraux rejoignent les piliers A, et/ou -lesdits pieds dressés soient reliés entre eux, vers leur extrémité inférieure, par une traverse. Favorablement, les doublures latérales de caisse comprendront une partie dressée raccordée, en partie inférieure, à un plancher de la caisse et/ou à des extensions des longerons latéraux se terminant au contact de l'avant des passages de roues arrière, et/ou, à l'arrière, auxdits passages de roues. Concernant la poutre, on remarquera encore que, de façon très préférentielle: - elle sera continue, donc sans interruption ni espace vide rompant sa continuité longitudinale entre les deux côtés latéraux du véhicule, de manière que les efforts entre ces côtés se transmettre à travers elle, - elle présentera favorablement une section fermée sur toute sa longueur, hormis d'éventuelles ouvertures localisées, et/ou elle sera incurvée avec une concavité dirigée vers l'avant du véhicule, globalement. Concernant le montage du toit sur la caisse, on offre la possibilité d'un montage par un module complet, en prévoyant que ce toit, avec certains au moins parmi des éléments comprenant son/ses panneau(x) de toit, l'actionneur, un organe intermédiaire d'entraînement (lié au/à l'un de ces panneau(x) de toit pour le basculer et mû par l'actionneur), des paliers supportant cet organe d'entraînement, soit rapporté(s) sur ladite poutre et/ou ses prolongements latéraux, par l'intermédiaire d'une platine additionnelle portant le/lesdits éléments. Les revendications jointes complètent cette présentation et apportent des solutions favorisant la tenue mécanique de la caisse, la compacité et/ou un combinaison optimisée entre elle et le toit. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore de la description plus détaillée qui suit, en référence aux dessins donnés à titre d'exemple et dans lesquels: - la figure 1 montre schématiquement de côté un véhicule auquel les solutions de l'invention sont applicables, - la figure 2 montre en perspective locale 25 intérieure, schématique, une partie du véhicule, vers l'arrière du siège droit du véhicule, - la figure 3 est une vue locale de côté agrandie dans le sens de la flèche III de la figure 2, - la figure 4 montre plus particulièrement la poutre transversale à laquelle est liée le panneau pivotant directement commandé en rotation par l'actionneur, suivant une perspective à échelle réduite, la figure 5 montre en perspective locale en particulier la poutre et son environnement, - la figure 6 correspond à la vue suivant VI, - et la figure 7 correspond à la vue suivant VII. Figure 1, le véhicule 1 comprend un bâti structurel 3, également appelé caisse ou structure du véhicule, qui intègre ici les portières telles que 5, un coffre arrière 9 et un cadre frontal 11 délimitant un pare-brise 13, notamment. Le véhicule 1 est un coupé découvrable à toit 15 entièrement escamotable dans le coffre 7, à l'arrière de l'habitacle 17. Le toit 15 s'articule sur le bâti structurel 3 entre une position fermée représenté en trait plein sur la figure 1 et une position ouverte, repliée, représenté en traits mixtes sur cette même figure. Dans la position fermée, le toit s'étend au-dessus de l'habitacle 17 du véhicule qu'il ferme au moins essentiellement à sa partie supérieure, tandis qu'en position ouverte, le toit est ici disposé derrière l'habitacle. Le toit 15 comprend plusieurs panneaux de toit rigides, mobiles, adaptés pour recouvrir l'habitacle 17 dans leur première position relative déployée, tout en pouvant être repliés les uns vers les autres dans la deuxième position ouverte, rangée du toit. Ici, le toit 15 comprend deux panneaux rigides de toit 15a, 15b définissant respectivement un panneau de toit avant et, derrière suivant l'axe 21, un panneau de toit arrière, cette position relative entre les panneaux étant respectée dans la position fermée du toit, tandis que dans la position ouverte, les deux panneaux de toit sont ici disposés l'un audessus de l'autre, sensiblement horizontalement, repliés qu'ils sont derrière l'habitacle. Le toit pourrait comprendre un nombre de panneaux rigides autre que deux. Ici, les éléments de toit avant 15a et arrière 15b sont reliés entre eux, respectivement vers leurs bords arrière et avant, par une articulation 20. Figure 2 on a repéré 20a l'axe d'articulation entre ces panneaux. Cet axe est ici perpendiculaire à l'axe longitudinal 21 du véhicule, ainsi qu'au plan vertical médian 30 parallèle à cet axe 21. Le plan 30 constitue donc globalement le plan de symétrie de part et d'autre duquel se trouvent, sur la figure 4, notamment les sièges gauche 31 et droit 33 (conducteur et passager), situés côte à côte. Figure 1, AVT et ARR repèrent respectivement l'avant et l'arrière du véhicule, suivant l'axe longitudinal 21. Pour sa man uvre en basculement, le panneau de toit avant 15a est entraîné entre ses positions ouverte et fermée par au moins un bras 23 articulé sur l'arrière du panneau, autour d'un axe transversal 25a. On dénommera transversal , tout axe transversal à l'axe longitudinal 21 et/ou au plan longitudinal vertical médian 30. A son autre extrémité, le bras 23 que l'on voit également sur les figures 2 et 3 est articulé vis-à-vis du bâti 3, autour d'un axe transversal 25b. De préférence, deux bras 23 seront prévus, situés latéralement, chacun de part et d'autre du toit. En 27b, on a par ailleurs repéré figures 1 et 2 l'un des points latéraux de la liaison, ici rigide, entre le panneau de toit 15b et son mécanisme d'entraînement en basculement. Bien qu'il puisse en être autrement, le panneau 15b à partir duquel s'effectue la commande en basculement de l'ensemble du toit 15, est ici un panneau arrière de custode s'étendant suivant une surface transversale, en particulier perpendiculaire, au plan longitudinal médian 30. Figure 2, est schématisé en 34 une partie de la lunette arrière du véhicule. Pour la commande du panneau de toit 15b, un actionneur 35 est disposé et agit sensiblement dans le plan longitudinal vertical médian 30, via les mouvements de sa partie mobile 37. Cet actionneur 35 (de préférence unique) comprend ici un fût 39 et une tige (pièce mobile 37) montée donc coulissante par rapport à ce fût, sensiblement dans le plan 30. Il est avantageusement situé entre les deux sièges, sensiblement au niveau de leur dossier (figures 2 à 4). Typiquement, il sera légèrement inclinée par rapport à l'horizontale. L'actionneur 35, et en particulier son fût 39, étant donc avantageusement situé entre les parties arrière des sièges, on peut protéger la partie avant la plus proéminente de son fût dans un boîtier 41 (figures 2 et 3). La partie fixe, ou fût, 39 de l'actionneur 35 est liée au bâti structurel 3 du véhicule en étant portée par une pièce de guidage 42 liée à ce bâti. Ici, le basculement du panneau 15b devant typiquement être court, la partie fixe 39 de l'actionneur est avantageusement montée articulée en rotation par rapport au bâti 3, autour d'un axe transversal 43 porté par la pièce de guidage 42 qui constitue une pièce du bâti structurel 3 en ce qu'elle est fixe par rapport à ce bâti et de surcroît avantageusement étroitement fixée à une poutre structurelle 45 s'étendant globalement perpendiculairement à l'axe longitudinal 21 entre les deux bords latéraux gauche et droit du véhicule, comme on le comprend au vu des figures 2 et 5. La poutre transversale 45 n'est que très schématiquement montrée figures 2 et 4. Une représentation globalement incurvée ou en cuvette, plus exacte, encore qu'uniquement approchante de la réalité pour ses formes locales précises, est montrée figures 3 et 5. La partie mobile (tige coulissante 37) de l'actionneur 35 est liée de façon articulée, par un système de biellettes 47, à un organe intermédiaire d'entraînement 49 lié, ici directement par une fixation rigide, au panneau de toit 15b pour son basculement. L'organe intermédiaire 49 est ici animé exclusivement d'un mouvement de rotation autour d'un axe transversal 49a. Avantageusement, l'organe 49 comprend un tube cintré vers ses extrémités latérales, et s'étendant globalement transversalement au plan longitudinal médian 30, la fixation au panneau 15b s'opérant donc à ses extrémités latérales, en 27b comme déjà indiqué. Les liaisons en 27b entre le tube intermédiaire d'entraînement 49 et le panneau 15b s'opèreront avantageusement à proximité immédiate du bord transversal arrière 15b1 de ce panneau qui apparaît figure 2 comme le bord transversal le plus bas de ce panneau, puisque ce dernier est ici représenté dans une position intermédiaire où il s'étend sensiblement verticalement. Pour pivoter, l'organe ou tube 49 est fixé (directement ou indirectement, voir ci après platine de montage 130) à la poutre transversale 45 (ou à ses prolongements 45a,45b,45c,45c; voir ci-après), par des étriers 51 définissant des paliers. En outre, le tube 49 traverse la pièce de guidage 42 pour pouvoir s'étendre sur l'essentiel au moins de la largeur du véhicule, derrière donc les sièges 33. La liaison articulée entre la partie mobile de l'actionneur 35 (tige coulissante 37) et l'organe intermédiaire d'entraînement 49, celle-ci est assurée par l'intermédiaire du système de biellettes 47 précité. Ici, il s'agit de deux biellettes disposées côte à côte, parallèlement au plan 30 et pourvues chacune d'un tourillon tel que 53 figures 2 et 3 s'étendant transversalement à l'axe longitudinal 21, chaque tourillon étant disposé coulissant dans une glissière 55 incurvée vers le haut et vers l'avant pour transformer donc le mouvement de coulissement de la tige 37 en un mouvement de rotation (basculement) communiqué à l'organe intermédiaire 49. Ainsi chaque biellette 47 est articulée à ses extrémités via des tourillons tels que 53 et 57 vis-à-vis respectivement de la tige 37 et d'un excentrique 59 lié fixement à la pièce intermédiaire, ou tube, 49. Les biellettes 47 seront avantageusement coudées vers le haut et vers l'avant, comme les fentes 55. Concernant maintenant l'aspect résistance mécanique/rigidité du véhicule, on notera qu'avantageusement chaque bras latéral 23 lié au panneau de toit avant 15a sera avantageusement fixé, via des paliers tels que 26, sur la platine de montage 130, figs.2 et 3, ou directement sur la poutre structurelle transversale 45 ou sur un prolongement latéral de celle- ci, tel que le prolongement droit repéré 45b figures 2, 3,5 pour le côté droit du véhicule (prolongement gauche 45a figure 5). Ces premiers prolongements latéraux 45a,45b monoblocs avec, ou raccordés en continuité à, la poutre 45 la prolonge vers l'avant à la manière de coudes latéraux. Vers leur extrémité avant, ces premiers prolongements latéraux sont supportés par des pieds dressés 101 fixés sur des longerons latéraux 103 de la caisse. On aurait pu les fixer sur le plancher 105 structurant de cette caisse. A priori, ces pieds 101 seront les deux piliers B de la caisse et les longerons latéraux 103 rejoindront les piliers A 104. Fig.5, les pieds 101 sont reliés entre eux, transversalement au plan 30, vers leur extrémité inférieure, par une traverse 106. A l'arrière de ces pieds 101, les longerons latéraux 103 se prolongent par, ou sont raccordés à, des extensions de longerons latéraux 103a se terminant au contact de l'avant des passages de roues 108 prévus sur la caisse pour les roues arrière du véhicule. Fig.5, chacun des premiers prolongements latéraux définit un coude avec la poutre 45 et s'étend comme elle sensiblement horizontalement. De chaque côté, les prolongements donne à la poutre une forme sensiblement horizontale en U ou C évasé, ouvert vers l'avant, chaque prolongement s'étendant ainsi en direction de l'arrière de l'une des portières 5 du véhicule. Ainsi, chaque prolongement est situé sensiblement près d'un bord latéral de ce véhicule, à proximité d'un bord latéral correspondant de l'un desdits sièges, tel que le bord latéral extérieur 33a du siège 33 sur la figure 2. Latéralement, à l'arrière par rapport aux pieds dressés 101, la poutre 45 présente des seconds prolongements latéraux 46a,46b. Avec ses prolongements latéraux, cette poutre est située sensiblement au niveau de la ceinture de caisse et c'est là qu'est situé ledit axe 49a transversal de rotation de l'organe intermédiaire 49 d'entraînement. Figure 5 (et à la différence de FR-A-2 859 431 sur les côtés de la caisse) , on notera qu'entre ses premiers et/ou seconds prolongements latéraux, là où elle s'étend transversalement au plan longitudinal vertical 30, la poutre 45 est continue, donc sans interruption ni espace vide rompant sa continuité longitudinale, de manière à transmettre spécialement à travers elle les efforts entre, latéralement, les deux côtés de la caisse et en particulier les deux longerons latéraux et les deux piliers B. Elle est en outre a priori à section fermée sur toute sa longueur (voir volume clos 45d fig.3), hormis d'éventuelles ouvertures 109 peu nombreuses et localisées ne rompant pas la continuité générale. Elle rigidifiera ainsi notablement la caisse en particulier en torsion et renforcera la résistance en formant avec ses prolongements, voir une/des paroi(s) ou cloison de soubassement 61 et/ou des pieds arrière 111, une sorte de caisson protecteur jusqu'au niveau de la ceinture de caisse. En relation avec cela, la poutre 45, voire l'amorce de ses premiers prolongements, sera favorablement et globalement, comme montré fig.5, incurvée avec une concavité dirigée vers l'avant du véhicule. Figs.5 et 6, il est remarquable que la poutre 45 est, là où elle s'étend transversalement au plan 30, située à l'avant ou à proximité immédiate de l'avant des passages de roues 108. Fig.5 et latéralement, de préférence le long de ses premiers prolongements latéraux coudés 45a,45b et en extrémité des seconds prolongements latéraux 46a,46b, la poutre 45 est raccordée à des doublures latérales de caisse 113 interposées entre des éléments 115 latéraux de carrosserie et, ici, lesdits premiers et seconds prolongements latéraux. Ceci, ainsi que les caractéristiques qui précèdent, renforce mécaniquement la caisse. Toujours fig.5, les doublures locales de caisse 113 ou flancs comprennent une partie dressée, ouverte en 113a entre les piliers B et les seconds prolongements 46a,46b. Chaque partie 113 est raccordée à l'arrière, par une partie bombée 113b, aux passages de roues 108, et, de préférence, en partie inférieure, auxdites extensions de longerons latéraux 103a, sinon à la portion de plancher de caisse 117 située entre la traverse 106 et la possible paroi 61 sous-jacente à la poutre 45. Sous elle et de préférence à l'arrière, la poutre 45 est, là où elle s'étend transversalement au plan 30, en outre soutenue: - par les pieds arrière dressés 111 reliés à la partie de plancher 119 de caisse (fig.6) ou, comme également fig.5, à des longerons arrière 121 de la caisse, et/ou pa:r une ou plusieurs parois dressées 61, s'étendant de façon incurvée transversalement audit plan longitudinal vertical 30 du véhicule et reliée(s) au plancher de caisse voire aux longerons arrière 121. Si elle existe, cette paroi 61 unique ou multiple sera frontalement raccordée, comme montré fig.5, à la portion 117 de plancher. Latéralement, on conseille un raccordement aux doublures latérales de caisse 113. Toujours pour une résistance aux efforts, les pieds arrière 111 sont reliés entre eux par la traverse à talons 106. Cette traverse 106 est, avec les pieds arrière, raccordée aux longerons arrière 111, lesquels s'étendent localement entre les passages de roues 108, comme montré figs. 5 et 6. Et cette traverse 106 est en outre raccordée aux longerons latéraux 103. Si, sous la poutre 45, on trouve la cloison 61, celle-ci pourra être double afin de définir au moins un caisson creux 61a en appui sur un soubassement structurel, tel que le plancher déjà cité. Dans le/chaque caisson 61a sera avantageusement disposé une armature de protection 65 visant, à la manière d'un arceau de sécurité mobile, à protéger les occupants du véhicule en cas de choc et notamment de retournement du véhicule. Ainsi, chaque armature 65 sera avantageusement montée coulissante verticalement vis-à-vis du caisson correspondant, entre une position basse (position représentée figure 2) dans laquelle l'armature est au moins en partie escamotée à l'intérieur du caisson et une position haute dans laquelle elle se dresse au moins en partie au-dessus de ce caisson, derrière le siège correspondant (position non représentée). Pour faire se déplacer ainsi et rapidement chaque arceau de protection 65, un système de propulsion par exemple à ressort déclenché par voie pyrotechnique pourra être utilisé, les parois latérales du caisson creux guidant chaque arceau dans son déplacement vertical jusqu'à ce que sa partie supérieure atteigne avantageusement un niveau plus haut que la tête des occupants. L'actionneur 35 pourra notamment être un vérin par 10 exemple hydraulique ou un système d'actionnement à arbre motorisé, mû par un moteur électrique. Revenant sur le montage du toit sur la caisse, on illustré figs.3 et 5 que sont rapportés sur une platine intermédiaire ou additionnelle 130 certains au moins parmi les éléments suivant du toit: son/ses panneaux 15a,15b, l'actionneur 35, l'organe d'entraînement 49 et les paliers 51. Ainsi, on propose de préassembler sur une platine additionnelle le toit et ses éléments constitutifs et de commande (actionneur,biellette..) ou de manoeuvre (paliers, arbre intermédiaire 49".), puis de fixer cette platine sur la poutre 45, voire ses prolongements. La platine pourra être une cornière (voir pointillés 130 fi.g.3) ou une poutre rapportée fixée à la caisse, en particulier sur la face arrière de la poutre 45. L'actionneur 35, en particulier sa partie fixe 39 et son axe de pivotement pourront être fixés à la poutre 45 ou être porté uniquement par cette platine rapportée 130, comme fig.3; de même pour le/chaque bras pivotant 23 dont l'extrémité portée par le(s) palier 26 pourra être articulée sur une partie latérale, telle que 130b fig.2 ou 3, de cette platine 130 qui pourra être donc coudée latéralement. A toutes fins utiles, il est encore précisé ce qui suit: - la poutre structurelle 45 peut être soutenue, là où elle s'étend transversalement au plan longitudinal vertical 30 du véhicule, par les pieds arrière dressés 111 reliés au plancher de caisse et aux longerons arrière 121 de la caisse, - et/ou par une ou plusieurs desdits parois dressées 61,61a reliée(s) audit plancher 117,119 de caisse et/ou aux longerons arrière 121 de cette caisse; - frontalement la paroi dressée considérée (61, 61a) peut être raccordée au plancher de caisse raccordé lui-même à la traverse 106, - la partie fixe 39 de l'actionneur peut être montée articulée en rotation sur la poutre structurelle 45 ou la platine intermédiaire 130, autour de l'axe 43 transversal audit plan longitudinal vertical 30; - le tube que peut comprendre l'organe intermédiaire 49 d'entraînement en rotation du panneau de toit considéré peut être raccordé à ce panneau de toit; - l'axe 49a peut être transversal au plan longitudinal vertical 30 du véhicule; le bras pivotant 23 peut être articulé, à une extrémité, sur le deuxième panneau de toit 15a et, à une deuxième extrémité, sur les prolongements latéraux 45a,45b de la poutre structurelle 45
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Il s'agit d'un véhicule comprenant une caisse, un habitacle, au moins deux sièges côte à côte disposés dans cet habitacle, de part et d'autre d'un plan longitudinal vertical du véhicule, la caisse (3) comprenant, derrière lesdits sièges, une poutre structurelle (45) qui s'étend transversalement audit plan longitudinal vertical (30) du véhicule et présente des premiers prolongements latéraux (45a,45b) coudés vers l'avant, caractérisé en ce que la poutre structurelle est supportée, vers l'avant de ses premiers prolongements latéraux (45a,45b), par des pieds dressés (101) fixés sur des longerons latéraux (103,103a) de la caisse et/ou sur un plancher (105,117) de cette caisse.
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1. Véhicule comprenant une caisse, un habitacle (17), au moins deux sièges côte à côte disposés dans cet habitacle, de part et d'autre d'un plan longitudinal vertical du véhicule, la caisse (3) comprenant, derrière lesdits sièges, une poutre structurelle (45) qui s'étend transversalement audit plan longitudinal vertical (30) du véhicule et présente des premiers prolongements latéraux (45a,45b) coudés vers l'avant, caractérisé en ce que la poutre structurelle est supportée, vers l'avant de ses premiers prolongements latéraux (45a,45b), par des pieds dressés (101) fixés sur des longerons latéraux (103,103a) de la caisse et/ou sur un plancher (105,117) de cette caisse. 2. Véhicule selon la 1, caractérisé en ce qu'il est découvrable, présente un avant, un 20 arrière et comprend en outre: - un toit rigide (15) rétractable, comprenant au moins un panneau rigide de toit (15a,15b) monté basculant vis-à-vis de la caisse (3) entre une position fermée au-dessus de l'habitacle (17) et une position ouverte atteinte par dégagement du toit (15) jusque derrière cet habitacle, - et un dispositif de commande pour le basculement dudit panneau (15a,15b) de toit, ce dispositif de commande comprenant un actionneur (35) qui est disposé et agit sensiblement parallèlement audit plan longitudinal vertical et qui est lié à ladite poutre structurelle (45). 3. Véhicule selon la 1, caractérisé en ce que latéralement, à l'arrière par rapport à l'extrémité où les premiers prolongements latéraux coudés (45a,45b) sont raccordés auxdits pieds dressés (101), la poutre structurelle présente des seconds prolongements latéraux (46a,46b). 4. Véhicule selon la 1 ou 3, caractérisé en ce que latéralement, le long de ses premiers prolongements latéraux coudés (45a, 45b) et/ou en extrémité desdits seconds prolongements latéraux (46a,46b), la poutre structurelle est raccordée à des doublures latérales de caisse (113) interposées entre des éléments latéraux de carrosserie (115) et ces premiers et/ou seconds prolongements latéraux. 5. Véhicule selon la 1 ou 3, caractérisé en ce qu'entre ses premiers et/ou seconds prolongements latéraux (45a,45b,46a,46b), là où elle s'étend transversalement audit plan longitudinal vertical (30) du véhicule,: - ladite poutre (45) est continue, sans interruption ni espace vide rompant sa continuité longitudinale, de manière à transmettre des efforts à travers elle, à section fermée sur toute sa longueur, hormis d'éventuelles ouvertures localisées, - et/ou cette poutre (45) est incurvée et présente une concavité dirigée vers l'avant du véhicule, globalement. 6. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que: - lesdits pieds dressés sont les piliers B {101) de la caisse, -les longerons latéraux (103) auxquels sont fixés ces pieds dressés rejoignent les piliers A (104), - et lesdits pieds dressés sont reliés entre eux, transversalement audit plan longitudinal vertical (30) du véhicule, vers leur extrémité inférieure, par une traverse {106). 7. Véhicule selon la 1 ou 3, ou l'une des 4 à 6 s'y rattachant, caractérisé en ce que ladite poutre structurelle (45) pourvues de ses premiers et/ou seconds prolongements latéraux {45a,45b, 46a,46b) est, là où elle s'étend transversalement audit plan longitudinal vertical (30) du véhicule, située à l'avant ou à proximité immédiate de l'avant de passages de roues (108) prévus sur la caisse pour les roues arrière du véhicule. 8. Véhicule selon la 1 ou l'une quelconque des 3 à 7 s'y rattachant, caractérisé en ce qu'à l'arrière desdits pieds dressés (101), les longerons latéraux se prolongent par, ou sont raccordés à, des extensions (103a) de longerons latéraux se terminant au contact de l'avant des passages de roues (108) prévus sur la caisse pour les roues arrière du véhicule. 9. Véhicule selon la 4 ou la 8 alors nécessairement rattachée à elle, caractérisé en ce que lesdites doublures latérales de caisse (113) comprennent une partie dressée raccordée: - en partie inférieure, auxdites extensions de longerons latéraux (103a) et/ou à un plancher de la caisse (105, 117), - et/ou, à l'arrière, aux passages de roues (108) 5 prévus sur la caisse pour les roues arrière du véhicule. 10. Véhicule selon la 1 ou l'une quelconque des 3 à 9 s'y rattachant, caractérisé en ce que, sous elle et à l'arrière, ladite poutre structurelle (45) pourvues de ses premiers et/ou seconds prolongements latéraux est, là où elle s'étend transversalement audit plan longitudinal vertical {30) du véhicule, soutenue en outre: -par des pieds arrière dressés (111), reliés à un 15 plancher de caisse (119) et/ou à des longerons arrière (121) de la caisse, - et/ou par une ou plusieurs parois dressées (61,61a), s'étendant de façon incurvée transversalement audit plan longitudinal vertical (30) du véhicule et reliée(s) audit plancher (117,119) de caisse et/ou aux longerons arrière (121) de cette caisse. 11. Véhicule comprenant lesdits pieds arrière dressés selon la 10 non rattachée à la 25 6, caractérisé en ce que: - ces pieds arrière (111) sont reliés entre eux par une traverse à talons (106), - ladite traverse est, avec les pieds arrière, raccordée aux longerons arrière {121), lesquels s'étendent localement entre les passages de roues (108) prévus sur la caisse pour les roues arrière du véhicule, cette traverse est en outre raccordée aux longerons latéraux (103) auxquels sont fixés lesdits pieds dressés (101) raccordés aux premiers prolongements latéraux coudés (45a,45b) de la poutre structurelle, et ces longerons latéraux s'étendent au moins entre les piliers A (101) et les piliers B (104) de la caisse. 12. Véhicule selon la 11, caractérisé en ce que lesdits pieds dressés (101) sont les piliers B 10 de la caisse. 13. Véhicule comprenant la/les paroi(s) dressée(s) selon la 10 non rattachée à la 6 et, le cas échéant, les doublures latérales de caisse (113) selon la 4 ou la 9 alors nécessairement rattachée à elle, caractérisé en ce que: frontalement la paroi dressée considérée (61,61a) est raccordée au plancher (117) de caisse du véhicule raccordé lui-même à une traverse (106), et/ou 20 - latéralement, cette paroi dressée est raccordée auxdites doublures latérales de caisse (113). 14. Véhicule selon la 2 ou l'une des 3 à 13 alors nécessairement rattachée à elle, caractérisé en ce que le toit, avec certains au moins parmi des éléments comprenant: ledit panneau de toit, l'actionneur (35), un organe intermédiaire d'entraînement (49) lié audit panneau de toit (15b) pour le basculer, mû par l'actionneur et appartenant audit dispositif de commande, des paliers (51) supportant cet organe intermédiaire (49) d'entraînement, est rapporté sur ladite poutre (45) et/ou ses prolongements latéraux {45a,45b), par l'intermédiaire d'une platine additionnelle (130) portant le/lesdits éléments. 15. Véhicule selon la 2 ou l'une des 3 à 13 alors nécessairement rattachée à elle, caractérisé en ce que l'actionneur comprend une partie fixe (39) et une partie mobile (37), la partie fixe {39) étant liée à la caisse (3), la partie mobile {37) étant liée de façon articulée à un organe intermédiaire d'entraînement (49) qui appartient audit dispositif de commande, qui est lié audit panneau de toit (15b) pour le basculer et qui est fixé à ladite poutre structurelle (45) ou à une platine intermédiaire (130) rapportée sur cette poutre (45) et/ou ses prolongements latéraux (45a,45b) et portant certains au moins parmi des éléments du toit comprenant ledit panneau de toit, l'actionneur (35), l'organe intermédiaire d'entraînement (49) et des paliers (51) supportant cet organe intermédiaire (49) d'entraînement. 16. Véhicule selon la 15, caractérisé en ce que la partie fixe (39) de l'actionneur est portée par la poutre structurelle (45) ou la platine intermédiaire (130) et est montée articulée en rotation sur celle-ci, autour d'un axe (43) transversal audit plan longitudinal vertical (30) du véhicule. 17. Véhicule selon la 14 ou 15, caractérisé en ce que: l'organe intermédiaire (49) d'entraînement en rotation dudit panneau de toit comprend un tube raccordé audit panneau de toit et s'étendant globalement transversalement audit plan longitudinal vertical (30) du véhicule, - et/ou cet organe intermédiaire {49) d'entraînement est animé d'un mouvement de rotation autour d'un axe (49a) transversal audit plan longitudinal vertical (30) du véhicule, est commandé en rotation par l'actionneur (35) et est fixé derrière les sièges (33) à ladite poutre transversale (45) et/ou à la platine additionnelle (130). 18. Véhicule selon la 2 ou l'une quelconque des 3 à 17 alors nécessairement rattachée à elle, caractérisé en ce que l'actionneur (35) est unique et: - est disposé et agit sensiblement dans ledit plan longitudinal vertical du véhicule, qui est médian, - et/ou est disposé entre les deux sièges (31,33), sensiblement au niveau de leur dossier. 19. Véhicule selon la 2 ou l'une des 20 3 à 18 alors nécessairement rattachée à elle, caractérisé en ce que: - le toit comprend un deuxième panneau rigide de toit (15a), les premier et second panneaux de toit présentant respectivement un bord avant et un bord arrière, le second panneau de toit étant lié vers son bord arrière et de façon articulée au bord avant du premier panneau de toit, suivant un axe (20a) transversal au plan longitudinal vertical (30) du véhicule, - le deuxième panneau de toit (15a) est lié à la caisse du véhicule par au moins un bras pivotant (23) articulé sur lui à une extrémité et, à une deuxième extrémité, sur l'un au moins parmi la poutre structurelle (45), ses prolongements latéraux (45a,45b) et la platine additionnelle (130) selon la 14 ou 15.
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B
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B62,B60
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B62D,B60J
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B62D 25,B60J 7
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B62D 25/08,B60J 7/14
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FR2900119
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A1
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CHARIOT PLIABLE POUR POMPE DE PULVERISATION DE PEINTURE
| 20,071,026 |
La présente invention concerne des chariots pour pompes de pulvérisation de peinture. Par le passé, de tels chariots étaient généralement formés d'un tubage rigide pour supporter une pompe de pulvérisation de peinture sur un conteneur de peinture, tel qu'un seau de 5 gallons, pour permettre à la pompe d'aspirer la peinture depuis le seau, et de repositionner le seau en levant le seau par son anse lorsqu'il est souhaité repositionner la pompe et le seau. Les chariots de l'art antérieur étaient généralement figés au niveau de leur configuration, certaines versions ayant une capacité de pliage limitée, par exemple, permettant de plier ou de retirer une poignée. Néanmoins, de tels chariots de l'art antérieur nécessitaient un espace volumétrique substantiel pour leur stockage et leur transport. En conséquence, il existe un besoin pour un chariot qui est facile à plier et requiert un espace minimal pour le stockage et le transport. BREF RESUME DE L'INVENTION La présente invention propose un chariot pliable pour des pompes de pulvérisation de peinture qui est à la fois facile à plier et requiert un espace minimal une fois plié. Dans un aspect, la présente invention peut être un ensemble formant chariot pliable pour une pompe de pulvérisation de peinture incluant une paire de jambes espacées, chacune s'étendant d'une extrémité inférieure à une extrémité supérieure ; un support de pompe s'étendant entre les extrémités supérieures des jambes ; une paire de pieds, un pied étant associé à chaque jambe au niveau de son extrémité inférieure ; une poignée s'étendant au-dessus du support de pompe ; et des moyens de verrouillage et de libération connectés à la poignée, au support de pompe et aux jambes et actionnables pour verrouiller de façon libérable le support de pompe et la poignée dans une première position dans laquelle le support de pompe positionne la pompe à des fins d'actionnement et la poignée est positionnée pour permettre le déplacement de l'ensemble formant chariot et dans laquelle les moyens de verrouillage et de libération sont en outre actionnables pour verrouiller de façon libérable le support de pompe et la poignée dans une seconde position dans laquelle l'ensemble formant chariot est plié. Dans un autre aspect, la présente invention peut comprendre un ensemble formant chariot pliable pour une pompe de pulvérisation de peinture ayant une paire de jambes espacées, chacune s'étendant d'une extrémité inférieure à une extrémité supérieure ; un élément de cadre inférieur s'étendant entre les extrémités inférieures des jambes ; et une paire de pieds, un pied étant associé à chaque jambe à son extrémité inférieure et dans lequel chaque pied peut pivoter par rapport à la jambe à laquelle il est fixé entre une première position dans laquelle le pied est positionné d'une façon généralement perpendiculaire par rapport à l'élément de cadre inférieur pour supporter l'ensemble formant chariot dans une condition verticale, et une seconde position dans laquelle le pied est positionné d'une façon généralement adjacente à l'élément de cadre inférieur pour ranger le pied contre l'élément formant cadre. Dans encore un autre aspect, la présente invention peut comprendre un procédé d'actionnement de l'ensemble formant chariot pliable incluant les étapes consistant à déverrouiller une poignée sur un ensemble formant chariot pliable en faisant tourner un moyeu sur l'ensemble pour libérer la poignée à des fins de rotation sur un ensemble formant chariot pliable ; à faire tourner une poignée autour du moyeu depuis une position opérationnelle jusqu'à une position intermédiaire ; à continuer la rotation de la poignée autour du moyeu depuis la position intermédiaire jusqu'à une position de stockage ; et à verrouiller la poignée dans la position de stockage. Dans cet aspect, le procédé peut en outre comprendre l'entraînement d'un support de pompe sur l'ensemble formant chariot depuis une position opérationnelle jusqu'à une position de stockage lorsque la poignée passe de la position intermédiaire jusqu'à la position de stockage. Le procédé peut en outre inclure le déverrouillage d'une paire de pieds fixés à l'ensemble formant chariot en tournant une anse de verrouillage depuis une position verrouillée intermédiaire des pieds jusqu'à une position déverrouillée hors du chemin des pieds ; le stockage des pieds en faisant tourner les pieds depuis une position opérationnelle vers l'ensemble formant chariot jusqu'à une position de stockage; et le verrouillage des pieds dans la position de stockage en faisant tourner l'anse de verrouillage depuis la position déverrouillée jusqu'à la position verrouillée dans laquelle l'anse retient les pieds dans la position de stockage. BREVE DESCRIPTION DES DIFFERENTES VUES DES DESSINS La figure 1 est une vue en perspective d'un ensemble formant chariot avec une pompe de pulvérisation de peinture en pointillés utile dans la pratique de la présente invention, montrée dans une position opérationnelle. La figure 2 est une vue en élévation de côté de l'ensemble de la figure 1. La figure 3 est une vue avant en élévation de l'ensemble de la figure 1. La figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 2, excepté avec une poignée dans une position intermédiaire. la figure 5 est une vue similaire à celle de la 5 figure 3, excepté avec la poignée dans la position intermédiaire. La figure 6 est une vue similaire à celle de la figure 2, excepté avec la poignée et un support de pompe dans une position de stockage. 10 La figure 7 est une vue en plan de dessous de l'ensemble de la figure 6, excepté avec une paire de pieds dans la position de stockage. La figure 8 est une vue en plan de dessus de l'ensemble de la figure 7 dans la position de stockage. 15 La figure 9 est une vue en élévation de côté de l'ensemble de la figure 7, montrant des pièces dans la position de stockage. La figure 10 est une vue en perspective similaire à celle de la figure 1, excepté avec des pièces omises et 20 avec l'ensemble formant chariot partiellement en éclaté pour illustrer les sous-ensembles porteurs supérieur et inférieur utiles dans la pratique de la présente invention. La figure 11 est une vue en éclaté du sous- ensemble 25 porteur supérieur de la figure 10. La figure 12 est une vue agrandie des pièces sur le côté droit de la figure 11. La figure 13 est une vue agrandie des pièces au centre de la figure 11, certaines pièces étant repositionnées pour mieux illustrer leur relation. La figure 14 est une vue agrandie des pièces au côté gauche de la figure 11. La figure 15 est une vue en éclaté de l'ensemble porteur inférieur de la figure 10. La figure 16 est une vue agrandie des pièces depuis le côté droit de la figure 15. La figure 17 est une vue en perspective de l'extérieur d'une molette à came utile dans la pratique de la présente invention. La figure 18 est une vue en perspective de l'intérieur de la molette à came de la figure 17. La figure 19 est une vue d'extrémité de l'extérieur de la molette à came de la figure 17. La figure 20 est une vue de côté de la molette à came de la figure 17. La figure 21 est une vue d'extrémité de l'intérieur 20 de la molette à came de la figure 17. La figure 22 est une vue en coupe suivant la ligne XXII-XXII de la figure 21. La figure 23 est une vue en perspective d'une came de côté gauche utile dans la pratique de la présente 25 invention. La figure 24 est une première vue d'extrémité de la came de côté gauche de la figure 23. La figure 25 est une vue de côté de la came de côté gauche de la figure 23. La figure 26 est une seconde vue d'extrémité de la came de côté gauche de la figure 23. La figure 27 est une vue en coupe suivant la ligne XXVII-XXVII de la figure 26. La figure 28 est une vue en perspective d'une pièce injectée de capuchon de jambe gauche utile dans la pratique de la présente invention. La figure 29 est une première vue de côté du capuchon de jambe de la figure 28. La figure 30 est une seconde vue de côté du capuchon de jambe de la figure 28. La figure 31 est une vue en coupe suivant la ligne XXXI-XXXI de la figure 30. La figure 32 est une vue en coupe suivant la ligne 15 XXXII-XXXII de la figure 30. La figure 33 est une vue en perspective d'un grande ressort utile dans la pratique de la présente invention. La figure 34 est une vue en élévation de côté du ressort de la figure 33. 20 La figure 35 est une vue en plan supérieure du ressort de la figure 33. La figure 36 est une vue en perspective d'un ressort de cliquet utile dans la pratique de la présente invention. 25 La figure 37 est une vue en élévation de côté du ressort de la figure 36. La figure 38 est une vue en plan supérieure du ressort de la figure 36. La figure 39 est une vue en perspective d'un cliquet utile dans la pratique de la présente invention. La figure 40 est une vue de côté du cliquet de la figure 39. La figure 41 est une vue d'extrémité du cliquet de la figure 39. La figure 42 est une vue en perspective d'une plaque à cames utile dans la pratique de la présente invention. La figure 43 est une vue d'extrémité de la plaque à cames de la figure 42. La figure 44 est une vue en plan latérale de la plaque à cames de la figure 42. La figure 45 est une vue en perspective d'une plaque de poignée gauche utile dans la pratique de la présente 15 invention. La figure 46 est une vue en élévation de côté de la plaque de poignée de la figure 45. La figure 47 est une vue en plan supérieure de la plaque de poignée de la figure 45. 20 La figure 48 est une vue d'extrémité de la plaque de poignée de la figure 45. La figure 49 est une vue en perspective d'une plaque de support de pompe utile dans la pratique de la présente invention. 25 La figure 50 est une vue en plan supérieure de la plaque de support de pompe de la figure 49. La figure 51 est une vue en élévation de côté de la plaque de support de pompe de la figure 49. La figure 52 est une vue en coupe suivant la ligne LII-LII de la figure 51. La figure 53 est une vue en plan inférieure de la plaque de support de pompe de la figure 49 avec une paire 5 de montants installés à l'intérieur. La figure 54 est une vue en éclaté fragmentaire d'un ensemble formant moyeu pour illustrer certains aspects de la présente invention. La figure 55 est une vue de côté de certaines pièces 10 de l'ensemble formant moyeu montrant certaines pièces pour illustrer certains aspects de la présente invention. La figure 55 est une vue de côté simplifiée de certaines pièces de l'ensemble formant moyeu montrant certaines pièces pour illustrer certains aspects de la 15 présente invention. La figure 56 est une vue similaire à celle de la figure 55 excepté qu'elle montre d'autres pièces pour illustrer certains aspects de la présente invention. La figure 57 est une vue similaire à celle de la 20 figure 55 excepté qu'elle comprend la plaque de poignée pour illustrer certains aspects de la présente invention. La figure 58 est une vue similaire à celle de la figure 57 excepté qu'elle comprend une vue en coupe fragmentaire de la plaque de support de pompe dans une 25 première position pour illustrer certains aspects de la présente invention. La figure 59 est une vue similaire à celle de la figure 58, excepté qu'elle montre la plaque de poignée et la plaque de support de pompe dans une seconde position, la première position de ces pièces étant montrée en pointillés. La figure 60 est une vue en perspective fragmentaire des pièces montrées sur la figure 58 depuis le dessous 5 montrant les pièces dans la première position. La figure 61 est une vue similaire à celle de la figure 60, excepté avec le capuchon de jambe et la plaque de capuchon omis pour mieux illustrer la relation des pièces illustrées. 10 La figure 62 est une vue des pièces montrée sur la figure 61, excepté depuis l'arrière et au-dessus du chariot, mais avec la plaque de capuchon incluse. La figure 63 est une vue des pièces comme montré sur la figure 62, excepté depuis l'avant et au-dessus du 15 chariot. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence aux figures, et plus particulièrement aux figures 1, 2 et 3, un ensemble formant chariot 20 pliable 10 de la présente invention peut être vu. L'ensemble formant chariot 10 est montré dans une première position 12 sur ces figures dans laquelle l'ensemble formant chariot ou chariot 10 est dans une condition autonome verticale, et est conçu pour supporter 25 une pompe pour peinture 14, montrée en pointillés. Il convient de comprendre que la pompe 14 est une pompe de type à piston ayant une section fluidique cylindrique 16 (montrée par des doubles lignes en pointillés sur les figures 2 et 3), qui peut être retirée de la pompe 14 à des fins de transport, stockage et entretien, comme souhaité. Il convient en outre de comprendre que le chariot, la pompe et la section fluidique peuvent être déplacés en basculant le chariot vers l'arrière sur une paire de roues 18 pour repositionner la section fluidique 16, par exemple, dans et hors d'un conteneur de peinture, tel qu'un seau classique de 5 gallons (non montré). Le chariot 10 peut également avoir une poignée 20 avec un élément de saisie 22, et une paire de jambes espacées 24 pour supporter la pompe pour peinture 14 sur un support de pompe 26 s'étendant entre les extrémités supérieures des jambes 24. Le chariot 10 peut également avoir une paire de pieds 28, un pied étant associé à chaque jambe au niveau de son extrémité inférieure. La poignée 20 s'étend de préférence au-dessus du support de pompe 26 dans la première position ou position opérationnelle 12. Le chariot 10 a également de préférence des moyens de verrouillage et de libération 30 connectés à la poignée, au support de pompe et aux jambes. Les moyens 30 sont actionnables pour verrouiller de façon libérable le support de pompe et la poignée dans la première position 12 dans laquelle le support de pompe positionne la pompe pour fonctionner et la poignée est positionnée pour permettre de déplacer l'ensemble formant chariot (comme décrit ci-dessus) et dans laquelle les moyens de verrouillage et de libération sont en outre actionnables pour libérer la poignée et le support de pompe pour sortir de la première position jusqu'à une seconde position ou position de stockage 36 (montrée sur les figures 7, 8, et 9). Les moyens de verrouillage et de libération peuvent également être actionnés pour verrouiller de façon libérable le support de pompe et la poignée dans la seconde position dans laquelle l'ensemble formant chariot 10 est plié. Dans un mode de réalisation, les moyens de verrouillage et de libération 30 comprennent un mécanisme ayant un moyeu avec une molette à came 32 manuellement actionnable pour libérer la poignée afin qu'elle tourne autour du moyeu, comme décrit ci-dessus, infra. Le chariot 10 peut être plié en faisant tourner une ou les deux molettes à cames 32 pour libérer la poignée après quoi la poignée peut être tournée depuis la première position 12 via une position intermédiaire 34 montrée sur les figures 4 et 5 jusqu'à la seconde position ou position de stockage 36 montrée sur les figures 6, 7, 8 et 9. Il convient de comprendre qu'alors que la poignée 20 est déplacée de la première position 12 à la position intermédiaire 34, le support de pompe reste comme il était dans la première position. Alors que la poignée 20 est déplacée de la position intermédiaire 34 jusqu'à la position de stockage 36, le support de pompe 26 tourne avec la poignée 20 pour déplacer le support de pompe et la pompe jusqu'à la position de stockage 36, montrée sur les figures 6 à 9. Il convient également de comprendre que la poignée et le support de pompe peuvent être déplacés jusqu'à la position de stockage comme montré sur la figure 6 alors que les pieds 28 continuent de supporter l'ensemble formant chariot 10, après quoi une anse métallique 38 peut être déplacée depuis une première position 40 dans laquelle chaque pied est retenu dans une position opérationnelle 42 généralement perpendiculaire à un élément de cadre inférieur 43 pour supporter l'ensemble formant chariot dans une condition verticale, jusqu'à une seconde position 44 dans laquelle chaque pied est libre d'être déplacé jusqu'à une position de stockage 46 généralement adjacente à l'élément de cadre inférieur pour stocker le pied contre l'élément formant cadre. Une fois que les pieds 28 sont déplacés, l'anse 38 peut être ramenée de la seconde position 44 à la première position 40 pour retenir les pieds dans la position de stockage 46. Le chariot 10 peut également avoir une barre de support avant 48 suspendue au support de pompe. La barre 48 peut servir de poignée pour saisir l'ensemble formant chariot 10 en position pliée ou position de stockage 36 (très utile lorsque le chariot est orienté verticalement), et peut servir à supporter la pompe hors d'une surface de support 50 dans la position de stockage (lorsque le chariot est orienté horizontalement, comme montré sur la figure 9). En référence à la figure 10, il peut sembler que l'ensemble formant chariot 10 a deux principaux sous- ensembles, un ensemble porteur supérieur 52 et un ensemble porteur inférieur 54. Il convient de comprendre que les ensembles porteurs 52 et 54 sont connectés l'un à l'autre par des jambes 24 qui sont omises sur la figure 10 pour plus de clarté. L'ensemble porteur supérieur 52 comprend la poignée 20, le support de pompe 26 et les moyens de verrouillage et de libération 30. L'ensemble porteur inférieur comprend les pieds 28 et l'élément de cadre inférieur 43 avec des ensembles formant charnières 56 pour connecter les pieds 28 à l'élément de cadre inférieur 43. En référence maintenant aux figures 11, 12, 13, et 14, l'ensemble porteur supérieur 52 est montré dans une vue en éclaté. La figure 11 montre une vue en éclaté globale, la figure 12 montrant des pièces d'une partie à gauche 58 des moyens de verrouillage et de libération 30. La figure 13 montre les détails du support de pompe 26, alors que la figure 14 montre des pièces d'une partie à droite 60 des moyens de verrouillage et de libération 30. Il convient de comprendre que les parties à gauche et à droite 58 et 60 ont les mêmes pièces avec des structures inversées et que les parties à gauche et à droite 58 et 60 sont couplées ensemble par un arbre pivot principal 62 (montré sur la figure 13). Etant donnée la relation inversée, seule la partie à gauche 58 sera décrite, et il convient de comprendre que la partie à droite 60 fonctionne de façon inversée par rapport à la partie à gauche 58. La partie à gauche 58 comprend la molette à came 32, un écrou 64, une rondelle 66, une came de cliquet gauche 68, un palier extérieur 70, un capuchon de jambe gauche 72, un grand ressort 74, un cliquet 76, un ressort de cliquet 78 et un palier de cliquet 80. La partie 58 comprend également de préférence une plaque de capuchon 82, un palier intérieur 84, et une plaque de poignée gauche 86. Des fixations filetées classiques 88 peuvent être utilisées pour fixer la plaque de capuchon 82 au capuchon de jambe gauche 72 pour retenir le ressort 74, le cliquet 76, le ressort de cliquet 78 et le palier de cliquet 80 entre la plaque de capuchon 82 et le capuchon de jambe gauche 72 dans un sous-ensemble formant capuchon de jambe gauche 92. L'écrou 64 fixe la came de cliquet gauche 68 à l'arbre 62, avec le sous-ensemble 92, les paliers intérieurs et extérieurs 84, 70, et la plaque de jambe gauche 86 capturés entre la came 68 et l'arbre 62 une fois assemblés. La molette à came 32 est fixée à l'arbre 62 par une autre fixation classique 90, comme montré sur la figure 11, il convient de comprendre que l'arbre 62 est solide entre les parties de moitié gauche et droite 58 et 60, et a des filets internes et externes à chacune de ses extrémités pour qu'elles correspondent, respectivement, à des fixations 90 et écrous 64. Les pièces inversées montrées sur la figure 14 sont marquées avec le suffixe R alors que les pièces identiques n'ont pas de suffixe. Une paire de courtes brides de palier 94 sont reçues sur l'arbre 62 pour supporter les plaques de poignée 86, 86R. En référence plus particulièrement à la figure 13, le support de pompe 26 peut comprendre une plaque de support de pompe 96, un couvercle de support supérieur 98 et un couvercle de support inférieur 100. Une entretoise d'essieu centrale 102 sous la forme d'un tube creux se trouve sur l'arbre 62 et a une longue bride de palier 104 à chacune de ses extrémités. En référence maintenant aux figures 15 et 16, divers détails du sous-ensemble porteur inférieur 54 peuvent être vus. Comme avec l'ensemble porteur supérieur, parce que diverses pièces sont des images inverses entre les moitiés droite et gauche, seules les demi-pièces gauches seront décrites en détail. Le sous-ensemble porteur inférieur 54 comprend l'élément de cadre inférieur 43 et un essieu 110 connectant les côtés à gauche et droite. En référence maintenant plus particulièrement à la figure 16, le pied gauche 28 comprend une extrusion de pied gauche 112 et un capuchon de pied gauche 114. Le pied gauche 28 est connecté à une charnière de support gauche 116, avec une broche de charnière 118, et un couvercle extérieur de support gauche 120 et un couvercle intérieur 122. L'élément 43, les extrusions de pied 112 et les jambes 24 peuvent être tous formés en aluminium, et le capuchon de pied 114 et sa contrepartie peuvent être formés d'un matériau polymère approprié. En référence maintenant aux figures 17 à 22, diverses vues de la molette à came 32 sont montrées. Les figures 17 et 18 montrent, respectivement, des vues en perspective de l'extérieur et de l'intérieur de la molette à came 32. La molette 32 a de préférence une pluralité de retraits dirigés radialement vers l'intérieur 124 et une pluralité de cannelures en saillie radialement vers l'extérieur 126 sur l'extérieur de la molette 32 pour fournir une surface de saisie pratique pour un utilisateur. La molette 32 a également une pluralité de saillies dirigées longitudinalement 128 s'étendant depuis la surface intérieure 130. Il convient de noter que les saillies 128 ne sont pas espacées de façon équidistante autour de la circonférence de la molette 32 de sorte que la molette 32 est clavetée sur la came de cliquet 68. La molette 32 a également un retrait en forme de D 132 sur son extérieur pour aider à orienter la molette 32 sur la came 68 pendant l'assemblage. La molette 32 a également un moyeu en retrait 134 avec un alésage traversant 136. La molette 32 peut être moulée en un polymère approprié, tel que le polypropylène. En référence maintenant aux figures 23 à 27, diverses vues de la came de cliquet gauche 68 sont montrées. La came 68 a un premier côté 138 venant en prise avec la molette à came 32 et un second côté 140 faisant face au capuchon de jambe 72 pour venir en prise avec une broche 142 sur le cliquet 76 et une saillie 144 sur la plaque de poignée 86. La came 68 a également une pluralité de retraits 146 dimensionnés et situés pour recevoir les saillies 128 de la molette à came 32 pendant l'assemblage. La came de cliquet 68 a une surface de came 148 en saillie hors du second côté 144, et un retrait en forme de C 150 dans la surface de came 148. La came de cliquet 68 a également un moyeu 152 avec une double ouverture en forme de D 154 à l'intérieur pour correspondre à et entraîner ou être entraînée par l'arbre 62 qui a des plats correspondants 155 à chacune de ses extrémités. La came de cliquet 68 peut également être faite d'un polymère approprié, tel que le polypropylène. En référence maintenant aux figures 28 à 32, diverses vues du capuchon de jambe gauche 72 sont montrées. Les capuchons de jambe peuvent être formés d'un métal approprié, tel que de l'aluminium coulé. Le capuchon de jambe 72 peut avoir une partie de base rectangulaire 160 pour recevoir la jambe formant extrusion en aluminium 24. Le capuchon de jambe 72 peut également avoir une partie de tête agrandie 162 pour servir de cadre ou boîtier pour diverses pièces des moyens de verrouillage et de libération 30, comme décrit ci-dessous, infra. La partie de tête 162 a un premier côté 164 faisant face à et recevant la came de cliquet 68 dans un retrait généralement cylindrique 166. Le capuchon de jambe 72 a également un alésage traversant 168 centré dans le retrait 166. Le capuchon de jambe 72 a également une ouverture de forme ovale allongée 170 à travers laquelle la broche 142 fait saillie lorsque le cliquet 76 est assemblé au capuchon de jambe 72. L'ouverture allongée 170 permet à la broche 142 de se déplacer dans une direction généralement radiale par rapport au retrait 166. Le capuchon de jambe 72 a également une ouverture arquée 172 à travers laquelle la saillie ou tenon 144 de la plaque de poignée 86 s'étend lorsque la partie à gauche 58 des moyens de verrouillage et de libération 30 est assemblée. Le capuchon de jambe 72 a également une paire de méplats arqués 174, 176 entourant en partie de façon circonférentielle l'alésage 168. Les méplats 174 et 176 aident à retenir le grand ressort 74 lorsqu'il est reçu dans le capuchon de jambe 72 et pendant le fonctionnement des moyens de verrouillage et de libération 30. Le capuchon de jambe 72 a également un alésage cylindrique 178 dimensionné et positionné pour recevoir le cliquet 76, le ressort de cliquet 78 et le palier de cliquet 80. Le capuchon de jambe 72 peut également avoir des alésages aveugles filetés 180 pour recevoir les fixations 88 afin de fixer la plaque de capuchon 82 au capuchon de jambe 72 et de retenir les pièces situées entre eux. En référence maintenant aux figures 33 à 35, diverses vues du grand ressort 74 sont montrées. Le ressort 74 a une première extrémité faisant saillie de façon radiale 182 et une seconde extrémité décalée en saillie radiale 184, montrée dans un état détendu à la position 186, et dans une position entièrement chargée 188 lorsque la première extrémité 182 est fixe et la seconde extrémité est tournée dans le sens de la flèche 190. Le ressort 74 a de préférence un couple de 7,9 pouces-livre à la position 188 à l'angle 192 d'environ 70 degrés. En référence maintenant aux figures 36 à 38, diverses vues du ressort de cliquet 78 sont montrées. Le ressort 78 a une première extrémité en saillie tangentielle 194, et une seconde extrémité généralement pliée et en saillie radiale 196. En cas de déflexion sur un angle 198 d'environ 33,6 degrés avec la première extrémité fixe, le couple sur la seconde extrémité est de préférence d'environ 0,23 pouces-livre. En référence maintenant aux figures 39 à 41, diverses vues du cliquet 76 sont montrées. Le cliquet 76 a un bras 200 avec une bague 202 formée à une extrémité et une tête 204 formée à l'autre extrémité. Comme le montrent mieux les figures 39 et 41, la broche 142 fait saillie dans une direction à l'opposé du bras 200 et la tête 204 fait saillie du bras 200 dans la direction opposée. Le cliquet 76 est de préférence formé de métal, tel que de l'acier. La broche 142 peut être une goupille cylindrique pressée dans un alésage dans un ajustement avec serrage avec la tête 204. En référence maintenant aux figures 42 à 44, diverses vues de la plaque de capuchon 82 sont montrées. La plaque de capuchon 82 est de préférence formée d'acier laminé à froid de grade 11 et a un alésage traversant central 210, une ouverture en forme de C 212, une ouverture généralement rectangulaire 214, une ouverture cylindrique 216 (pour l'alésage 178 du capuchon de jambe 72), et trois trous 218 (pour les fixations 88). L'alésage central 210 estdimensionné pour recevoir l'arbre 62. L'ouverture en forme de C 212 permet l'entrée d'une broche 220 (sur la plaque 96) et d'un tenon 144 (de la plaque de poignée 86) à travers la plaque de capuchon 82 et permet également son mouvement arqué limité. L'ouverture 214 permet l'entrée de la tête 204 du cliquet 76 à travers la plaque 82, et permet son mouvement radial limité. En référence maintenant aux figures 45 à 48, diverses vues de la plaque de poignée 86 sont montrées. La plaque de poignée 86 a une extension en forme de canal 222 dimensionnée pour être reçue dans la poignée 20. La plaque de poignée 86 a également une partie semblable à une palette plate 224 avec un alésage traversant central 226 (pour permettre à l'arbre 62 de passer au travers), une ouverture arquée 228 (pour permettre à la broche 220 de la plaque 96 de faire saillie au travers), et une paire d'encoches rectangulaires 230, 232, en plus d'avoir un tenon 144 en saillie perpendiculaire depuis la partie 224. La plaque de poignée 86 peut être formée de métal, tel que de l'acier laminé à froid de grade 11. En référence maintenant aux figures 49 à 53, diverses vues de la plaque de support de pompe 96 sont montrées. La plaque 96 est de préférence formée d'acier laminé à froid de grade 11, et a une paire de broches 220 reçues à travers les ouvertures 234 et soudées en place, comme montré sur la figure 53. La plaque 96 a une section généralement horizontale 236 avec une découpe 238 pour permettre à la section fluidique 16 de la pompe 14 de faire saillie au travers, et a des plaques latérales 240 formées intégralement avec elle. La plaque 96 peut également avoir des soufflets latéraux 242 et un pli raidisseur avant 244 pour renforcer la rigidité de la plaque 96. Chaque plaque latérale 240 a une paire d'encoches 246, 248. En référence maintenant à la figure 54, une vue en éclaté fragmentaire d'un côté gauche de la plaque de support 96, de la plaque de poignée gauche 86, du capuchon de jambe gauche 72, de la came de cliquet gauche 68 et de la molette à came 32 est montrée. Cette vue illustre la relation de ces pièces et indique la façon de les assembler. En référence maintenant à la figure 55, un sousensemble du capuchon de jambe gauche 72 et de la plaque de capuchon 82 est illustré, avec l'extrémité de l'arbre 62, et les ressorts 74 et 78 et le cliquet 76 pour illustrer certains aspects de la présente invention. La broche 220 est montrée en pointillés pour illustrer sa relation avec les autres pièces, en particulier avec l'ouverture en forme de C 212 et le ressort 74. La seconde extrémité décalée du ressort 74 peut être reçue dans une encoche radiale 250 pendant l'assemblage et ensuite la seconde extrémité du ressort 74 s'étend hors de l'ouverture 212 et chevauche la plaque de capuchon 82. Lorsque la seconde extrémité 184 du ressort 74 est déplacée pour être adjacente à la broche 220, elle pousse la broche 220 dans la direction de la flèche 252. Le ressort 78 pousse le cliquet 76 jusqu'à la position montrée sur la figure 55. En référence maintenant à la figure 56, une vue d'ensemble simplifiée de la plaque de capuchon gauche 82, de la came de cliquet gauche 68 et du cliquet gauche 76 est montrée. Sur cette vue, la came 68 et le cliquet 76 sont montrés en lignes pleines pour illustrer l'état dans lequel les moyens de verrouillage et de libération verrouillent l'ensemble formant chariot 10 dans l'une des première et secondes positions 12, 36. Les positions de lignes en chaîne pour la came 68 et le cliquet 76 illustrent la condition dans laquelle la molette à came a été tournée pour tourner la came de la position montrée en lignes pleines et où la surface de came 148 a entraîné le cliquet 76 (via la broche 142) dans une condition de libération dans laquelle la poignée 20 de l'ensemble formant chariot 10 peut être déplacée entre les première et seconde positions 12 et 36. Lorsqu'une molette à came 32 est tournée, elle tourne l'arbre 62 via des plats 155 pour tourner la came sur l'autre côté du chariot. Sur la figure 56, le tenon 144 est montré dans la position dans laquelle il serait lorsque la poignée 20 est dans la seconde position ou position de stockage 36. En référence maintenant à la figure 57, la plaque de capuchon 82 est montrée avec une partie du cliquet 76 dans la condition verrouillée, et avec la plaque de poignée gauche 86 dans la première position ou position opérationnelle 12 pour la poignée 20. Veuillez noter que la tête 204 du cliquet 76 vient en prise avec l'encoche 232 de la plaque de poignée 86 dans cette condition. Sur cette vue, la broche 220 de la plaque de support 96 peut également être vue comme étant retenue par une extrémité de l'ouverture en forme de C 212 dans la plaque de capuchon 82 et également par l'ouverture arquée 228 de la plaque de poignée 86. Ces ouvertures fournissent un mécanisme de mise en prise à mouvement perdu entre la poignée 20 et le support de pompe 26 qui permet à la poignée 20 de tourner depuis la première position 12 jusqu'à la position intermédiaire 34 sans rotation du support de pompe 26 depuis la première position 12. Sur la figure 58, la plaque de support 96 a été ajoutée, et il peut être noté que l'encoche 248 vient également en prise avec la tête 204 du cliquet 76 dans la position montrée, qui indique toujours la première position ou position opérationnelle 12 pour le chariot 10. La figure 59 montre la plaque de poignée 86 et la plaque de support 96 en lignes pleines dans la position de stockage 36. Les lignes en chaînes indiquent des pièces dans la position opérationnelle 12, pour référence. Il convient de noter que l'encoche 230 dans la plaque de poignée 86 et l'encoche 246 dans la plaque de support 96 viennent en prise avec la tête 204 du cliquet 76 lorsque les pièces sont dans la position de stockage ou seconde position 36, correspondant aux figures 7, 8 et 9 lorsque la poignée 20 est entièrement pliée ou repliée contre le chariot. La figures 60 à 63 montrent diverses vues en perspective en gros plan des pièces des moyens de verrouillage et de libération 30, avec des pièces dans la position opérationnelle 32, et avec le capuchon de jambe 72 omis des figures 61 à 63, et avec la plaque de capuchon 82 enlevée de la figure 61 pour mieux montrer la relation des pièces restantes. D'après ce qui précède, il peut en conséquence être vu que les moyens de verrouillage et de libération 30 verrouillent automatiquement la poignée 20 et le support de pompe 26 dans la seconde position 36 alors que la poignée 20 tourne de la position intermédiaire 34 jusqu'à la seconde position 36. De même, on peut voir que les moyens de verrouillage et de libération 30 verrouillent automatiquement la poignée 20 et le support de pompe 26 (qui comprend la plaque 96) dans la première position 12 alors que la poignée 20 est tournée de la position intermédiaire 34 à la première position 12. Dans l'aspect de la présente invention concernant le procédé, le procédé comprend l'actionnement d'un ensemble formant chariot pliable selon les étapes consistant à déverrouiller la poignée sur l'ensemble formant chariot pliable en faisant tourner le moyeu sur l'ensemble pour libérer la poignée à des fins de rotation ; à faire tourner la poignée autour du moyeu depuis la position opérationnelle jusqu'à la position intermédiaire ; à continuer la rotation de la poignée autour du moyeu depuis la position intermédiaire jusqu'à la position de stockage ; et à verrouiller la poignée dans la position de stockage. Le procédé peut en outre comprendre l'étape consistant à entraîner le support de pompe sur l'ensemble formant chariot de la position opérationnelle jusqu'à la position de stockage lorsque la poignée se déplace de la position intermédiaire à la position de stockage. Le procédé peut en outre comprendre les étapes supplémentaires consistant à déverrouiller la paire de pieds fixés à l'ensemble formant chariot en faisant tourner l'anse de verrouillage depuis la position verrouillée intermédiaire aux pieds jusqu'à la position déverrouillée hors du chemin des pieds ; à ranger les pieds en faisant tourner les pieds de la position opérationnelle vers l'ensemble formant chariot jusqu'à la position de stockage ; et à verrouiller les pieds dans la position de stockage en faisant tourner l'anse de verrouillage de la position déverrouillée à la position verrouillée dans laquelle l'anse retient les pieds dans la position de stockage. La présente invention ne doit pas être comprise comme étant limitée par ses détails, des modifications et variations pouvant lui être apportées sans dévier de la portée de la présente invention
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Un chariot pliable pour pulvérisateurs de peinture comprenant une paire de jambes espacées, un support de pompe s'étendant entre les extrémités supérieures des jambes, une paire de pieds, une poignée s'étendant au-dessus du support de pompe, et des moyens de verrouillage et de libération connectés à la poignée, au support de pompe et aux jambes et actionnables pour verrouiller de façon libérable le support de pompe et la poignée dans une première position, dans laquelle le support de pompe positionne la pompe à des fins de fonctionnement et la poignée est positionnée pour permettre le déplacement de l'ensemble formant chariot et, dans laquelle les moyens de verrouillage et de libération sont en outre actionnables pour verrouiller de façon libérable le support de pompe et la poignée dans une seconde position, dans laquelle l'ensemble formant chariot est plié et en outre, dans laquelle chaque pied peut pivoter par rapport à la jambe à laquelle il est fixé entre une première position généralement perpendiculaire à un élément de cadre inférieur, et une seconde position généralement adjacente à l'élément de cadre inférieur.
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1. Ensemble formant chariot pliable pour une pompe de pulvérisation de peinture comprenant : a. une paire de jambes espacées, chacune s'étendant d'une extrémité inférieure à une extrémité supérieure ; b. un support de pompe s'étendant entre les extrémités supérieures des jambes ; c. une paire de pieds, avec un pied associé à chaque jambe au niveau de son extrémité inférieure ; d. une poignée s'étendant au-dessus du support de pompe ; et e. des moyens de verrouillage et de libération connectés à la poignée, au support de pompe et aux jambes et actionnables pour verrouiller de façon libérable le support de pompe et la poignée dans une première position dans laquelle le support de pompe positionne la pompe pour fonctionner et la poignée est positionnée pour permettre le déplacement de l'ensemble formant chariot et dans laquelle les moyens de verrouillage et de libération sont en outre actionnables pour verrouiller de façon libérable le support de pompe et la poignée dans une seconde position dans laquelle l'ensemble formant chariot est plié. 2. Ensemble formant chariot selon la 1, dans lequel les moyens de verrouillage et de libération comprennent un moyeu avec une came manuellement actionnable pour libérer la poignée pour tourner autour du moyeu. 3. Ensemble formant chariot selon l'une quelconque des 1 ou 2, dans lequel les moyens de verrouillage et de libération comprennent en outre un mécanisme de mise en prise à mouvement perdu entre la poignée et le support de pompe qui permet à la poignée de tourner de la première position jusqu'à une position intermédiaire sans rotation du support de pompe depuis la première position. 4. Ensemble formant chariot selon l'une quelconque des 2 ou 3, dans lequel le mécanisme de mise en prise à mouvement perdu accouple la poignée au support de pompe pour tourner le support de pompe de la première position à la seconde position alors que la poignée tourne de la position intermédiaire à la seconde position. 5. Ensemble formant chariot selon l'une quelconque des 2 à 4, dans lequel les moyens de verrouillage et de libération verrouillent automatiquement la poignée et le support de pompe dans la seconde position alors que la poignée est tournée de la position intermédiaire à la seconde position. 6. Ensemble formant chariot selon l'une quelconque des 2 à 5, dans lequel les moyens de verrouillage et de libération verrouillent automatiquement la poignée et le support de pompe dans lapremière position alors que la poignée est tournée de la position intermédiaire à la première position. 7. Ensemble formant chariot selon l'une quelconque des 5 1 à 6 comprenant en outre une roue fixée à l'extrémité inférieure de chaque jambe. 8. Ensemble formant chariot selon l'une quelconque des 1 à 7 comprenant en outre une pompe pour 10 peinture fixée au support de pompe. 9. Ensemble formant chariot pliable pour une pompe de pulvérisation de peinture comprenant : a. une paire de jambes espacées, chacune s'étendant 15 d'une extrémité inférieure à une extrémité supérieure ; b. un élément de cadre inférieur s'étendant entre les extrémités inférieures des jambes ; et c. une paire de pieds, avec un pied associé à chaque jambe à son extrémité inférieure et, dans lequel chaque 20 pied peut pivoter par rapport à la jambe à laquelle il est fixé entre i. une première position, dans laquelle le pied est positionné généralement perpendiculaire à l'élément de cadre inférieur pour supporter l'ensemble formant 25 chariot dans une condition verticale, et ii. une seconde position, dans laquelle le pied est positionné généralement perpendiculaire à l'élément de cadre inférieur pour ranger le pied contre l'élément formant cadre. 10. Ensemble formant chariot selon la 9 comprenant en outre d. une anse fixée aux jambes et positionnable dans i. une première position, dans laquelle les jambes sont retenues dans la première ou la seconde position, et ii. une seconde position, dans laquelle les jambes sont libérées pour être déplacées entre les première et seconde positions. 11. Procédé d'actionnement d'un ensemble formant chariot pliable comprenant les étapes consistant à : a. déverrouiller une poignée sur un ensemble formant chariot pliable en tournant un moyeu sur l'ensemble pour libérer la poignée à des fins de rotation sur l'ensemble formant chariot pliable ; b. tourner la poignée autour du moyeu d'une position opérationnelle à une position intermédiaire ; c. continuer la rotation de la poignée autour du moyeu 20 de la position intermédiaire à une position de stockage ; d. verrouiller la poignée dans la position de stockage. 12. Procédé selon la 12, dans lequel l'étape c comprend en outre l'étape consistant à 25 entraîner un support de pompe sur l'ensemble formant chariot d'une position opérationnelle à une position de stockage lorsque la poignée se déplace de la position intermédiaire à la position de stockage. 13. Procédé selon l'une quelconque des 11 ou 12, comprenant en outre les étapes supplémentaires consistant à e. déverrouiller une paire de pieds fixés à l'ensemble formant chariot en tournant une anse de verrouillage d'une position verrouillée intermédiaire aux pieds à une position déverrouillée hors du chemin des pieds ; f. ranger les pieds en faisant tourner les pieds d'une position opérationnelle vers l'ensemble formant chariot jusqu'à une position de stockage ; et g. verrouiller les pieds dans la position de stockage en faisant tourner l'anse de verrouillage de la position déverrouillée à la position verrouillée, dans laquelle l'anse retient les pieds dans la position de stockage.
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B
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B62
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B62B
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B62B 1
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B62B 1/20
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FR2897413
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A1
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RECIPIENT DE CONDITIONNEMENT D'ACETYLENE A DISPOSITIF DE RECHAUFFAGE EXTERNE
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L'invention porte sur un récipient de conditionnement d'acétylène avec dispositif de réchauffage extérieur au récipient. Le stockage de l'acétylène en bouteille s'effectue traditionnellement par sa dissolution dans un solvant. Les bouteilles d'acétylène sont remplies d'une matière poreuse au sein de laquelle est imprégné le solvant, tel l'acétone, dans lequel est dissous l'acétylène. Cette matière poreuse, selon sa formulation, de porosité pouvant être comprise entre 70 et 95%, cohérente ou non, pouvant être constituée d'éléments tels que le charbon de bois, des ciments, l'amiante, le kieselguhr, l'oxyde de zinc, des matières céramiques silico-calcaires,... renforcée ou non de fibres, permet ainsi d'éviter la propagation d'une décomposition de l'acétylène à l'intérieur du récipient. Lors de son soutirage, la consommation énergétique est de l'ordre de 600 joules par gramme d'acétylène extrait du solvant et son soutirage hors de la bouteille. La pression au sein de la bouteille baissant proportionnellement à la température et la pression étant le moteur du soutirage de l'acétylène, les bouteilles d'acétylène dissous sont donc particulièrement sensibles à la baisse de température accompagnant leur utilisation. Cette baisse de température apparaît donc comme néfaste au débit de gaz et conduit finalement à l'épuisement du débit lorsque la pression en sortie de bouteille passe en deçà de la pression atmosphérique. Autrement dit, la déperdition thermique associée à l'extraction de l'acétylène hors du solvant est inévitable et apparaît comme plus ou moins néfaste au débit de gaz selon le type de masse poreuse, le volume de la bouteille, le débit de travail réglé, la température initiale, la quantité initiale de gaz stockée. En fait, on observe localement au sein d'une bouteille d'acétylène, au cours de sa vidange, de fortes hétérogénéités de température, pression et taux de chargement, qui se définit comme étant la quantité d'acétylène dissoute par gramme de solvant. Ces hétérogénéités constituent l'inconvénient majeur des bouteilles actuelles d'acétylène car elles engendrent des gradients de pression préjudiciables à la durée de vie des masses poreuses. En pratique, les phénomènes néfastes observés sont les suivants : - La bouteille se refroidit plus lors d'un long soutirage. - Le débit s'épuise d'autant plus vite que la température ambiante d'utilisation de la bouteille est basse, la pression de la solution solvant / acétylène étant elle-même plus basse. La capacité de la bouteille à débiter sur une période longue peut donc se trouver particulièrement limitée en hiver ou dans des régions au climat froid. - Le débit s'épuise d'autant plus vite que le débit de travail réglé est important par rapport au volume de la bouteille. - Les propriétés de pression et de température se dégradent en priorité près de l'ogive, c'est-à-dire à l'endroit de la bouteille où les phénomènes de migration de l'acétylène hors du solvant sont les plus importants. - On observe un écart de pression allant jusqu'à 4 bar entre haut et bas de la bouteille lors du soutirage. Ces écarts de pression s'exercent sur des sections importantes, conduisant à des contraintes mécaniques pouvant être à l'origine de la dégradation de la masse poreuse au fil du temps. - Le fond se refroidit plus lentement. Ces phénomènes sont illustrés sur la Figure 1 pour une bouteille d'acétylène de volume en eau de 5.8 litres, apte à contenir 800 litres d'acétylène mais chargée à seulement 38%, et utilisée à 20 C, garnie au moyen d'une masse poreuse cohérente silico-calcaire, et pour laquelle le débit d'acétylène est régulé à 400 litres/h. L'évolution de la courbe de débit (D en I/h) sur la Figure 1 montre que le débit s'épuise après 6.5 min d'utilisation, soit après que seulement 15% du gaz initialement contenu ait été soutiré. L'évolution de la pression mesurée à la sortie de la bouteille avant le détendeur, indique que celle-ci est le moteur du soutirage de l'acétylène. Aux pertes de charge dans le circuit prêt, lorsque cette pression devient égale à la pression de détente, le débit en acétylène chute. En outre, un suivi en température sur la paroi de la bouteille indique que la température baisse d'abord au niveau du sommet de la bouteille avant le bas de celle-ci. De plus, ceci confirme que la chute de pression accompagne la chute en température de la bouteille. Pour tenter de palier au problème de chute de débit susmentionné, il est connu de réchauffer les bouteilles d'acétylène en les plongeant partiellement dans un bain-marie, par exemple à mi-hauteur. A ce titre, il a été mesuré qu'une bouteille d'acétylène garnie d'une masse micro-poreuse silico-calcaire, de volume en eau de 41.5 litres, apte à contenir 6 000 litres d'acétylène et chargée à 100% ne pouvait répondre à un débit continu de 0.25 Nm3/h que pendant une durée de 15 heures, lorsqu'elle était utilisée à une température ambiante de 4 C, correspondant à un taux de restitution en gaz de la bouteille égal à 62%. En comparaison, l'immersion de cette même bouteille dans un bain d'eau thermostatée à 25 C jusqu'à mi-hauteur de la bouteille a permis d'obtenir une durée de maintien de ce même débit jusqu'à 20.5 heures, soit 85% de restitution en gaz. Cette méthode conduit néanmoins à ne réchauffer généralement que le bas de la bouteille, ce qui est parfois insuffisant. Bien entendu, on peut aussi immerger totalement la bouteille dans un bain-marie mais ceci est difficile à mettre en oeuvre sur une installation industrielle et peut conduire à une détérioration des équipements connexes à la bouteille dans le cas où ceux-ci seraient mouillés durant l'immersion de la bouteille. Le problème qui se pose est donc d'améliorer le soutirage de l'acétylène en évitant les inconvénients susmentionnés. La solution est alors un récipient de conditionnement d'acétylène, telle une bouteille d'acétylène, dans lequel peut être stocké de l'acétylène comprenant un dispositif de contrôle de la sortie d'acétylène pour contrôler la sortie d'acétylène dudit récipient, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, un dispositif de réchauffage agencé à l'extérieur dudit récipient au niveau de . Selon le cas, le récipient de conditionnement d'acétylène de l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le dispositif de contrôle de la sortie d'acétylène est un robinet ou un robinet-détendeur de gaz. - le dispositif de réchauffage comprend une ou plusieurs résistances chauffantes. - la ou les résistances chauffantes sont en contact, direct ou indirect, avec un fluide caloporteur, en particulier de l'eau. - le dispositif de réchauffage comprend une enveloppe rigide externe en un matériau isolant thermiquement. - le dispositif de réchauffage comprend une enveloppe interne comprenant un matériau thermiquement conducteur, de préférence une pâte thermique. - la ou les résistances sont des résistances électriques. - le récipient comporte une portion en forme d'ogive muni d'un col portant un orifice communiquant avec l'intérieur dudit récipient, ledit dispositif de réchauffage étant agencé à l'extérieur dudit récipient au niveau de l'ogive et/ou dudit col. La solution proposée consiste donc à compenser la baisse locale de température au sein de la bouteille d'acétylène en disposant un accessoire chauffant externe à la bouteille, de préférence au niveau de l'ogive ou du col de la bouteille, c'est-à-dire à l'endroit de la bouteille où la production de frigories est la plus importante, dans le but de tendre vers une augmentation et une homogénéisation des températures et pressions au sein de la bouteille. Bien entendu, dans le but de préserver la sécurité de la bouteille, cette élément chauffant, encore appelé bouillotte , est conformé de telle sorte que l'intérieur de la bouteille ne peut excéder une température maximale de 50 C lors de sa vidange, c'est-à-dire en deçà des 65 C réglementés par les normes en vigueur. L'invention permet d'obtenir une diminution du temps de repos entre deux utilisations, parfois nécessaire à la remontée et ré-homogénéisation en température du système, un débit plus important à volume de bouteille donné en utilisation prolongée ; et lorsque cela est nécessaire, une amplification du débit momentanément. La Figure 2 annexée schématise la présente invention. Comme on le voit, on a aménagé, autour de l'ogive 11 de la bouteille 10 d'acétylène, laquelle portion en ogive 11 est surmontée d'un col portant l'orifice communiquant avec l'intérieur de la bouteille pour y introduire ou en extraire le gaz, un dispositif de chauffage 1 qui englobe dans sa partie interne, une série de résistances 2 chauffantes en contact avec un liquide 3 caloporteur, tel que de l'eau. Sous l'effet des résistances 2 chauffantes, la température du liquide 3 augmente jusqu'à atteindre une température maximale de 100 C, signalée à l'utilisateur par une soupape 7 sifflante de type cocotte-minute . Afin de préserver la sécurité de l'utilisateur, le dispositif de chauffage 1 est constitué, dans sa partie externe, d'une enveloppe rigide 4 construite en matériau isolant. Afin que l'apport calorifique généré par l'augmentation de température de l'eau 3 contenue soit transmis par conduction au sein de la bouteille 10, le dispositif de chauffage 1 est constitué, dans sa partie interne, d'une enveloppe 5 construite en matériau bon conducteur thermique. Cette enveloppe 5 peut être conçue grâce à la mise en oeuvre d'une pâte thermique de telle sorte que la température interne de la bouteille ne puisse atteindre 65 C, afin que la sécurité de l'ensemble soit garantie. A cet effet, le dispositif peut aussi intégrer un interrupteur thermostatique dans le circuit d'alimentation des résistances électriques ou un volet de déflexion des gaz chauds, commandés par la température de l'eau. La source d'énergie utilisée pour le chauffage des résistances 2 peut être soit le chalumeau de l'utilisateur, que l'utilisateur vient de placer dans un guide buse 8 monté dans un appendice sur le flanc de la bouillotte de manière telle que la flamme du chalumeau ne soit pas orientée vers la bouteille, soit un dispositif de chauffage électrique par exemple, de préférence fonctionnant sous une tension de sécurité par exemple inférieure à 24 volts. En variante, le dispositif de chauffage 1 de la figure peut être remplacé par un produit en surfusion, par exemple de l'eau saturée d'acétate de sodium, dont on provoque la cristallisation à partir d'une action mécanique le moment voulu, permettant l'effet exothermique recherché (typiquement jusqu'à 50 C). Un intérêt majeur de cette variante est de pouvoir travailler en toute autonomie énergétique. Après l'utilisation d'une telle chaufferette , le produit peut ensuite être replacé en surfusion par chauffage en vue d'une utilisation ultérieure.30
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L'invention est un récipient (10) de conditionnement d'acétylène, telle une bouteille de gaz, dans lequel peut être stocké de l'acétylène, comprenant un dispositif de contrôle de la sortie d'acétylène pour contrôler la sortie d'acétylène dudit récipient (10), caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, un dispositif de réchauffage (1) agencé à l'extérieur dudit récipient (10).
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Revendications 1. Récipient (10) de conditionnement d'acétylène dans lequel peut être stocké de l'acétylène comprenant un dispositif de contrôle de la sortie d'acétylène pour contrôler la sortie d'acétylène dudit récipient (10), caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, un dispositif de réchauffage (1) agencé à l'extérieur dudit récipient (10). 2. Récipient selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de contrôle de la sortie d'acétylène est un robinet ou un robinet-détendeur de gaz. 3. Récipient selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le dispositif de réchauffage (1) comprend une ou plusieurs résistances (2) chauffantes. 4. Récipient selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la ou les résistances (2) chauffantes sont en contact, direct ou indirect, avec un fluide caloporteur (3), en particulier de l'eau. 5. Récipient selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le dispositif de réchauffage (1) comprend une enveloppe (4) rigide externe en un matériau isolant thermiquement. 6. Récipient selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le dispositif de réchauffage (1) comprend une enveloppe interne (5) comprenant un matériau thermiquement conducteur, de préférence une pâte thermique. 7. Récipient selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la ou les résistances (2) sont des résistances électriques. 8. Récipient selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le récipient comporte une portion en forme d'ogive (11) surmontée d'un col portant un orifice communiquant avec l'intérieur dudit récipient, ledit dispositif de réchauffage (1) étant agencé à l'extérieur dudit récipient (10) au niveau de l'ogive (11) et/ou dudit col. 9. Récipient selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il est une bouteille de gaz. 10. Utilisation d'un récipient selon l'une des 1 à 9 pour réaliser le soutirage d'acétylène.
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F
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F17
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F17C
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F17C 13,F17C 7
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F17C 13/00,F17C 7/00
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FR2894623
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A1
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PROCEDE DE COMMANDE D'UN MOTEUR COMPORTANT UNE BOUCLE DE RECIRCULATION DE GAZ D'ECHAPPEMENT DE TYPE BASSE PRESSION
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La présente invention se rapporte à un procédé de commande d'un moteur d'un véhicule, notamment automobile. En particulier, l'invention concerne un procédé appliqué à un moteur pourvu d'un système de recirculation de gaz d'échappement et plus 5 particulièrement encore pourvu d'une boucle de recirculation de type basse pression. Un moteur de ce type est déjà connu. Il comporte typiquement un bloc moteur avec un collecteur d'échappement et d'admission. 10 En suivant le trajet des gaz d'échappement, le collecteur d'échappement est en communication avec une turbine d'un turbocompresseur. Les gaz possèdent une énergie apte à faire tourner la turbine et un compresseur de la laquelle il est solidaire. Les gaz traversant la turbine sont évacués vers un filtre à particules pour 15 y subir un traitement connu en soi. En sortie de ce filtre, une partie au moins des gaz traités est recirculée à l'aide de la boucle précitée tandis que l'autre partie continue dans une conduite d'échappement vers un volet échappement et un silencieux. Dans la boucle de recirculation basse pression, un refroidisseur permet 20 d'abaisser avantageusement une température des gaz recirculés. En outre, une vanne de recirculation disposée en aval du refroidisseur permet de contrôler le débit de ces gaz. On notera ici que ce débit est également contrôlé par un volet d'admission. 25 En effet, celui-ci est apte à modifier une différence de pression des gaz aux bornes de la vanne, ce qui conduit à modifier le débit. Les gaz recirculés débouchent ensuite dans une conduite où circule de l'air provenant d'une entrée d'air et d'un filtre à air. Le mélange de gaz ainsi constitué est alors acheminé vers le collecteur d'admission du moteur en passant par le compresseur et éventuellement un refroidisseur de suralimentation d'air. Il est connu que, comparé notamment à un moteur doté d'un système de recirculation haute pression, un tel moteur offre des performances qui respectent bien mieux des contraintes antipollution imposées par des normes notamment européennes. En particulier, il est connu que ce type de moteur permet de réduire encore plus des émissions nocives d'oxydes d'azote (Nox) et de particules polluantes telles des particules de suie. Toutefois, leur utilisation étant encore récente, on ne connaît pas de procédés de commande réellement adaptés à ce type de moteur. En particulier, on ne connaît pas de procédés de commande qui permettent d'optimiser une régulation du débit d'air et/ou du taux de recirculation en fonction d'un état de fonctionnement de la vanne de recirculation et du volet d'échappement. Un but de l'invention est donc de pallier à ces inconvénients. A cet effet, on propose un procédé de commande d'un moteur pourvu d'une boucle de recirculation d'un gaz d'échappement du type basse pression, caractérisé en ce qu'il comporte une étape où l'on régule un paramètre prédéterminé de fonctionnement du moteur en contrôlant une position d'une vanne de recirculation du gaz d'échappement disposée dans la boucle si la mesure d'une grandeur prédéterminée de cette vanne respecte un critère prédéterminé, et en contrôlant une position d'un volet d'échappement disposé hors de cette boucle si ladite mesure ne respecte pas ledit critère Des aspects préférés mais non limitatifs de ce procédé sont les suivants : - le paramètre prédéterminé de fonctionnement du moteur est un taux de recirculation du gaz d'échappement ; le paramètre prédéterminé est un débit d'air destiné à être mélangé au gaz recirculé ; la grandeur prédéterminée est la position de la vanne et le respect du critère consiste à déterminer si cette position est inférieure à une valeur seuil estimée ; on détermine la position du volet et de la vanne au moyen d'un seul régulateur dont on choisit automatiquement un gain d'amplification (Kp, Ki) en fonction du résultat lié au critère ; on estime la valeur seuil à partir d'une cartographie en régime moteur et débit carburant. On propose en outre selon l'invention un moteur comprenant une boucle de recirculation d'un gaz d'échappement du type basse pression, des moyens de régulation d'un paramètre de fonctionnement du moteur, des moyens de contrôle d'une position d'une vanne de recirculation du gaz d'échappement disposé hors de cette boucle, et des moyens de mesure d'une grandeur prédéterminée de la vanne, caractérisé en ce que les moyens de régulation sont adaptés pour agir sur les moyens de contrôle de la position de la vanne si la mesure de la grandeur relative à celle-ci respecte un critère prédéterminé, et sur les moyens de contrôle de la position du volet si ladite mesure ne respecte pas ledit critère. Des aspects préférés mais non limitatifs de ce moteur sont les suivants : le paramètre prédéterminé de fonctionnement du moteur est un taux de recirculation du gaz d'échappement ; le paramètre prédéterminé est un débit d'air destiné à être mélangé au gaz recirculé ; les moyens de régulation comportent un seul régulateur dont un gain d'amplification est sélectionné automatiquement en fonction du résultat lié au critère. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description suivante de l'invention, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 illustre à titre d'exemple non limitatif un moteur apte à mettre en oeuvre le procédé de l'invention, la figure 2 est un schéma simplifié d'une structure de régulation d'un débit d'air selon l'invention, la figure 3 montre un schéma plus détaillé d'un régulateur utilisé dans la structure de la figure 2, - la figure 4 montre un schéma plus détaillé d'un séparateur de signal de commande utilisé dans la structure de la figure 2, - la figure 5 est un schéma d'un exemple non limitatif d'une structure de régulation conforme à l'invention. En se référant à la figure 1, on a illustré un moteur de l'invention. Il comporte un bloc moteur 1, un collecteur d'admission 2 et d'échappement 3, un turbocompresseur 4 composé d'une turbine 41 et d'un compresseur 42. Des gaz d'échappement 6, qui passent à travers la turbine 41, sont acheminés vers un filtre à particules 7 duquel une conduite de dérivation 8 permet de recirculer au moins en partie ces gaz vers le compresseur 42. Dans cette conduite 8, un refroidisseur 9 et une vanne de recirculation 10 sont aptes à refroidir et contrôler un débit de ces gaz, respectivement. Par ailleurs, cette conduite 8 débouche dans une autre conduite 11 dans laquelle de l'air 13 peut circuler selon un débit contrôlé en amont par un volet d'admission d'air 14. On notera que cet air provient classiquement d'un filtre à air 15 connecté à une entrée d'air 16. L'ensemble composé de la conduite 8, du filtre à particules 7, du turbocompresseur et de la conduite 11 forme une boucle de recirculation basse pression 17. Encore en sortie du filtre à particules 7, les gaz d'échappement qui ne sont pas recirculés sont évacués dans une conduite d'échappement 18 dans laquelle se trouve un volet d'échappement 19 et un silencieux 20. Le volet d'échappement 19 en coopération avec la vanne 10, permet notamment de contrôler le débit des gaz recirculés. On notera ici que par construction du moteur, on doit considérer qu'une régulation de ce débit revient automatiquement à réguler le taux de recirculation des gaz d'échappement, noté couramment taux EGR. En effet, ces deux grandeurs sont reliées directement l'une à l'autre. Finalement, le moteur illustré à titre d'exemple non limitatif sur ladite figure 1 comporte typiquement un refroidisseur d'air 21 disposé entre le compresseur 42 et le collecteur d'admission 2. En se référant maintenant à la figure 2, on a représenté en vue d'ensemble une structure de régulation du débit d'air. La structure comporte un régulateur 30 qui admet en entrée en différence entre une mesure de débit d'air mes_air, mise en oeuvre au moyen d'un capteur connu en soi, et une consigne de débit d'air cons_air, élaborée en amont de ce régulateur. Le régulateur est apte à délivrer un signal de commande reg_com qui permet de contrôler selon un critère prédéterminé la vanne EGR 10 et/ou le volet d'échappement 19. Selon un aspect de l'invention, le signal de commande précité permet de contrôler une position d'ouverture/fermeture de la vanne EGR 10 et du volet 19. Et le critère prédéterminé concerne un état de fonctionnement de la vanne EGR 10. En particulier, selon cet aspect, le critère consiste à déterminer si la position de la vanne 10 est apte à assurer un fonctionnement jugé satisfaisant. A titre d'exemple non limitatif, on peut considérer qu'une ouverture au-delà de 60% de la vanne EGR 10 ne convient pas pour réguler le débit d'air. Dans ce cas, le procédé comporte des moyens 50 qui agissent sur le régulateur 30 pour que la régulation soit assurée au moins pour l'essentiel par le volet d'échappement 19 et non plus la vanne EGR 10. Ainsi, les moyens 50 permettent d'adapter la régulation, et en particulier le régulateur 30, selon que le critère prédéterminé est respecté ou non. Tel qu'illustré à la figure 2 encore, les moyens 50 agissent sur un séparateur de signal de commande 80. Ce séparateur 40 transforme le signal de commande reg_com du régulateur 30 en deux signaux de commande 80 et 81. Le signal 41 est un signal pour commander la position de la vanne EGR 10 tandis que le signal 42 est un signal pour commander la position du volet 5 d'échappement 19. On va maintenant décrire plus en détail le régulateur 30 et le séparateur 50. A cet égard la figure 3 montre schématiquement un mode d'implémentation du régulateur 30. 10 Dans le cas d'espèce, il s'agit d'un régulateur proportionnel-intégral, mais l'homme du métier comprendra que d'autres implémentations sont évidemment possibles. De façon classique, un tel régulateur comporte une étape d'amplification 31 de gain Kp, un étage d'intégration 32 et un deuxième étage 15 d'amplification 23 de gain Ki associé à l'étage d'intégration 32. Selon l'invention, les gains Kp et Ki peuvent avoir différentes valeurs choisies selon que ledit critère prédéterminé est respecté ou non, par exemple selon que la vanne EGR 10 a une position d'ouverture supérieure à 60%. Ainsi, dans ce mode de réalisation, on ne change pas la structure du 20 régulateur 30 selon le critère mais plutôt le ou les gains utilisés dans ce régulateur. En particulier, selon le respect du critère prédéterminé on utilise des gains Kp et Ki adaptés à la vanne EGR 10 ou au volet d'échappement 19. La figure 4 montre schématiquement un mode d'implémentation du 25 séparateur de consigne 40. Il comporte deux blocs 45 et 46 qui définissent chacun une gamme de valeurs pour lesquelles la vanne EGR 10 et le volet 19 sont censés réguler le débit d'air correctement. Par exemple, dans le bloc 45 la gamme est définie entre deux plateaux de 5 saturation MIN et MAX de la vanne 10. Plus précisément, d'après la même figure, on peut voir que le séparateur 40 comporte un bloc soustracteur 47 qui soustrait au signal reg_com délivré par le régulateur 30 une valeur fournie par les moyens 50. Cette valeur définit au moins une limite supérieure d'au moins une des 10 gammes précitées, en l'occurrence d'après la figure la gamme du bloc 45. La différence obtenue en sortie du bloc soustracteur 47 est ensuite injectée dans le bloc 46. Une telle implémentation permet de délivrer le signal 80 ou 81 selon la valeur du signal de commande reg_com en fonction des gammes précitées. 15 A titre d'exemple non limitatif, supposons que la valeur fournie par les moyens 50 soit égale à 100. Supposons par ailleurs que la valeur du signal reg_com soit égale à 80, donc inférieure à MAX. Dans ce cas, la valeur de ce signal se trouve dans la gamme du bloc 45. 20 En outre, cette valeur 80 soustraite à la valeur 100 par le bloc 47 donne -20. Cette valeur 80 est donc comprise dans la gamme du bloc 46, mais étant négative on considère qu'elle ne doit pas avoir d'effet sur la position volet d'échappement. 25 Supposons maintenant que la valeur du signal reg_com soit égale à 110. Dans ce cas, elle n'est plus comprise dans la gamme du bloc 45 de sorte que le signal reg_com ne correspond plus au signal 80. Par ailleurs, en sortie du bloc 47 on obtient la valeur 10, qui est cette fois-ci positive et qui se trouve dans la gamme du bloc 46. Par conséquent, c'est maintenant le signal 81 qui correspond au signal reg_com. Et la régulation du débit d'air est alors assuré par le volet d'échappement 19 et non plus la vanne EGR 10. En particulier, pour continuer à augmenter le débit d'air, le régulateur va délivrer le signal 42 de sorte à fermer un peu plus le volet d'échappement. En même temps, la vanne EGR 10 va conserver la position qu'elle avait au moment où on sortait de la gamme du bloc 45. En d'autres termes, elle restera dans un état considéré comme saturé. En se référant maintenant à la figure 5, on a représenté un exemple non limitatif d'une structure de régulation complète conforme à l'invention. On retrouve notamment dans cette figure, le régulateur 30 et les blocs 45, 46 et 47. On peut également voir comment on construit la valeur qui sert notamment à définir ladite limite supérieure de la gamme du bloc 45. En effet, on utilise selon un aspect préféré de l'invention une cartographie 60 en régime moteur 61 et débit de carburant 62 de la position de la vanne EGR 10. Cette cartographie 60 sert en outre de manière indirecte à choisir les gains Kp et Ki appropriés. Plus précisément, une sortie de la cartographie 60 est comparée à une mesure mes_pos_EGR de la position de la vanne EGR 10. A cet effet, on peut construire à partir par exemple de deux constantes C1 et C2 et de la sortie de la cartographie 60 un diagramme d'hystérésis normalisé 65 auquel on compare la mesure mes_pos_EGR. Le résultat de cette comparaison permet d'activer un jeu de valeurs approprié pour les gains Ki et Kp. Une telle sélection est mise en oeuvre dans un bloc 66. Il reçoit en entrée ledit résultat ainsi qu'au moins un jeu de valeurs pour les gains Ki et Kp de la vanne 10 et du volet 19. Il délivre par ailleurs un signal qui agit sur le régulateur 30. Par exemple ce signal opère une mise à jour des gains Kp et Ki dans les étages 31 et 33. Ainsi, si l'on considère l'exemple donné plus haut, lorsque la mesure mes_pos_EGR montre que l'ouverture de la vanne 10 est inférieure à 60%, valeur fournie par la cartographie 60, le bloc 65 envoie un signal au bloc 66 qui l'amène à sélectionner un jeu de paramètre approprié au contrôle de la vanne 10. Inversement, lorsque la mesure mes_pos_EGR montre que l'ouverture de la vanne 10 est supérieure à 60%, le bloc 65 envoie un signal au bloc 66 qui l'amène à sélectionner un jeu de paramètre approprié au contrôle du volet 19 et non plus de la vanne 10. Tel qu'illustré encore sur la figure 5, la consigne du débit d'air fournie en entrée de la structure et comparée à la mesure du débit d'air possède une valeur qui est lue dans une cartographie 70 en régime moteur 61 et débit de carburant 62. Par ailleurs, les blocs 71, 72 et 73 définissent des constantes C3, C4 et C5 qui définissent elles-mêmes une limite basse de la gamme des blocs 45 et 46, et une limite haute de la gamme du bloc 46. On notera ici que sur la figure 5, les blocs sur fond blanc ont été définis lors d'une calibration, par exemple une calibration du moteur sur banc d'essai à rouleaux. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation présenté ci-dessus. En particulier, le paramètre prédéterminé du moteur qui est régulé peut correspondre au taux de recirculation des gaz d'échappement. A cet égard, la structure de régulation admet en entrée non plus une mesure et une consigne de débit d'air mais une estimation et une consigne de taux de recirculation. Afin d'obtenir ladite estimation, on pourra envisager diverses solutions. Une première solution consiste à utiliser un capteur de température de l'air frais non encore mélangé aux gaz recirculés qui viennent de la boucle basse pression. On utilise en outre un capteur de température des gaz recirculés juste avant le mélange et un capteur de température du mélange après la boucle de recirculation basse pression. Une deuxième solution consiste à utiliser un capteur de température du mélange présent dans un plénum du moteur avec un capteur de pression de ce mélange. On utilise en outre, au choix, une mesure par capteur ou une estimation du débit d'air. L'homme du métier comprendra qu'il existe encore d'autres variantes de l'invention. En particulier, on peut aussi considérer que la régulation du débit d'air et/ou du taux de recirculation soit tout d'abord mise en oeuvre avec le volet d'échappement 19 puis la vanne EGR 10 lorsque le critère prédéterminé sur le volet, cette fois-ci, n'est plus respecté
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L'invention se rapporte au contrôle moteur.En particulier, on propose un procédé de commande d'un moteur pourvu d'une boucle de recirculation (8) d'un gaz d'échappement (6) du type basse pression, caractérisé en ce qu'il comporte une étape où l'on régule un paramètre prédéterminé de fonctionnement du moteur en contrôlant une position d'une vanne de recirculation (10) du gaz d'échappement disposée dans la boucle (8) si la mesure d'une grandeur prédéterminée de cette vanne (10) respecte un critère prédéterminé, et en contrôlant une position d'un volet d'échappement (19) disposé hors de cette boucle (8) si ladite grandeur ne respecte pas ledit critère.
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1. Procédé de commande d'un moteur pourvu d'une boucle de recirculation (8) d'un gaz d'échappement (6) du type basse pression, caractérisé en ce qu'il comporte une étape où l'on régule un paramètre prédéterminé de fonctionnement du moteur en contrôlant une position d'une vanne de recirculation (10) du gaz d'échappement disposée dans la boucle (8) si la mesure d'une grandeur prédéterminée de cette vanne (10) respecte un critère prédéterminé, et en contrôlant une position d'un volet d'échappement (19) disposé hors de cette boucle (8) si ladite mesure ne respecte pas ledit critère. 2. Procédé de commande selon la 1, caractérisé en ce que le paramètre prédéterminé de fonctionnement du moteur est un taux de recirculation du gaz d'échappement. 3. Procédé de commande selon la 1, caractérisé en ce que le paramètre prédéterminé est un débit d'air destiné à être mélangé au gaz recirculé. 4. Procédé de commande selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la grandeur prédéterminée est la position de la vanne (10) et en ce que le respect du critère consiste à déterminer si cette position est inférieure à une valeur seuil estimée. 5. Procédé de commande selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on détermine la position du volet (19) et de la vanne (10) au moyen d'un seul régulateur (30) dont on choisit,automatiquement un gain d'amplification (Kp, Ki) en fonction du résultat lié au critère. 6. Procédé de commande selon l'une des 4 à 5, caractérisé en ce que l'on estime la valeur seuil à partir d'une cartographie (60) en régime moteur et débit carburant. 10 7. Moteur comprenant une boucle de recirculation (8) d'un gaz d'échappement (6) du type basse pression, des moyens de régulation d'un paramètre prédéterminé de fonctionnement du moteur, des moyens de contrôle d'une position d'une vanne de recirculation (10) du gaz d'échappement disposée dans la boucle (8) et d'une position d'un volet 15 d'échappement (19) disposé hors de cette boucle (8), et des moyens de mesure d'une grandeur prédéterminée de la vanne (10), caractérisé en ce que les moyens de régulation sont adaptés pour agir sur les moyens de contrôle de la position de la vanne si la mesure de la grandeur relative à celle-ci respecte un critère prédéterminé, et sur les moyens de contrôle de la position 20 du volet si ladite mesure ne respecte pas ledit critère. 8 Moteur selon la 7, caractérisé en ce que le paramètre prédéterminé de fonctionnement du moteur est un taux de recirculation du gaz d'échappement. 259. Moteur selon la 7, caractérisé en ce que le paramètre prédéterminé est un débit d'air destiné à être mélangé au gaz recirculé. 10. Moteur selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce que les moyens de régulation comportent un seul régulateur (30) dont un gain d'amplification (Kp, Ki) est sélectionné automatiquement en fonction du résultat lié au critère.
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F
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F02
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F02D
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F02D 21,F02D 9,F02D 41
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F02D 21/08,F02D 9/04,F02D 41/14
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FR2889241
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A1
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TARIERE A ERGOT MOBILE
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La présente invention a pour objet une . Pour la réalisation de pieux forés ou moulés, on utilise le plus souvent comme outil une tarière qui permet de creuser dans le sol une excavation cylindrique correspondant aux dimensions du pieu à réaliser et qui permet également la remontée du terrain creusé ou découpé. Souvent, la tarière est équipée d'un tube plongeur qui est monté coulissant dans l'âme creuse de la tarière et qui permet d'injecter dans le forage au fur et à mesure de la remontée de la tarière le béton ou le coulis servant à réaliser le pieu. Les efforts que peut absorber le pieu moulé ou foré dépendent d'une part du diamètre de celui-ci et d'autre part du coefficient de frottement qui existe entre la paroi externe du pieu et la paroi interne du forage. L'augmentation du diamètre du pieu entraîne un accroissement du coût du forage et surtout une augmentation de la quantité de coulis ou de béton à utiliser pour réaliser le pieu. On comprend donc qu'il est intéressant pour augmenter l'efficacité du pieu d'améliorer le coefficient de frottement entre le pieu et le sol. Pour cela, il est connu de réaliser à l'aide d'un ergot une rainure hélicoïdale dans la paroi interne du forage qui sera ultérieurement remplie tout comme le forage par le béton ou le coulis pour former une nervure hélicoïdale pénétrant dans le sol. C'est ce qu'on a représenté sur la figure 5 annexée, la référence 10 représentant le forage cylindrique, la référence 12 représentant la paroi interne de ce forage, la référence 14 représentant la rainure hélicoïdale réalisée dans la paroi 12 du forage. Sur cette figure, on a également fait apparaître le pieu 16 avec sa nervure hélicoïdale 18 pénétrant dans le sol S. Pour réaliser la rainure hélicoïdale dans la paroi du forage, on équipe habituellement l'extrémité inférieure de la pale de la tarière d'un ergot. Dans certains cas, cet ergot est fixe, c'est-à-dire qu'il réalise une rainure dans le sens de la descente et de la remontée de la tarière. Pour obtenir une qualité élevée de cette rainure, c'est-à-dire un compactage efficace des parois de la nervure, il est nécessaire en particulier de contrôler avec précision la vitesse de rotation et de déplacement linéaire de la tarière à la descente et surtout à la remontée. 2889241 2 Pour simplifier ces opérations, on a proposé d'utiliser des tarières équipées d'un ergot escamotable ne faisant saillie hors de la pale de la tarière pour réaliser la rainure que durant la remontée de la tarière. En général, la sortie de l'ergot mobile est provoquée simplement par l'inversion du sens de rotation de la tarière. Une telle solution présente l'avantage d'être simple mais elle présente l'inconvénient majeur de ne pas assurer de façon certaine la sortie de l'ergot pour réaliser la rainure hélicoïdale. On comprend qu'il s'agit là d'un inconvénient majeur puisque, en effet, pour accroître la capacité du pieu foré à supporter des efforts, il est nécessaire que la rainure hélicoïdale soit effectivement réalisée sur au moins la partie inférieure du forage. Un objet de la présente invention est de fournir une tarière équipée d'un ergot mobile pour laquelle on peut assurer la sortie effective de l'ergot lors de la remontée de la tarière de façon fiable. Pour atteindre ce but, selon l'invention, la tarière comprend: -une âme ayant une extrémité inférieure, - au moins une pale faisant saillie hors de l'âme en forme d'hélice, ladite pale comportant un bord d'attaque inférieur proche de l'extrémité inférieure de l'âme et un bord périphérique, Et elle se caractérise en ce qu'elle comprend en outre: - un ergot, ayant une extrémité de coupe, monté pivotant autour d'un axe sensiblement parallèle à ladite âme et des moyens moteurs pour amener ledit ergot d'une première position dans laquelle ladite extrémité de coupe est disposée à l'intérieur du cylindre défini par le bord périphérique de ladite pale et une deuxième position dans laquelle ladite extrémité de coupe fait saillie hors dudit cylindre. Par "axe sensiblement parallèle à ladite âme" il faut entendre soit que l'axe de pivotement de l'ergot est effectivement parallèle à l'âme, soit que cet axe est orthogonal à la pale de la tarière, soit encore qu'il occupe une position intermédiaire, ce qui signifie qu'il fait un angle réduit avec l'âme de la tarière correspondant à l'inclinaison de la pale. On comprend que grâce à l'action des moyens moteurs sur l'ergot, on obtient de façon beaucoup plus sûre l'amenée en position sortie de l'ergot de telle manière qu'il réalise la rainure. 2889241 3 De préférence, la tarière se caractérise en ce qu'elle comprend en outre des moyens pour détecter le passage effectif de ladite extrémité de coupe de l'ergot de sa première à sa deuxième position. Grâce à la présence de ce détecteur, on peut s'assurer que les moyens moteurs ont bien amené l'ergot en position sortie. De préférence également, la tarière se caractérise en ce qu'elle comprend en outre des moyens définissant un volume protégé, lesdits moyens étant disposés en dessous de ladite pale à proximité dudit bord d'attaque et adjacents à une partie de la surface externe de l'âme. Du fait de sa position à proximité du bord d'attaque de la pale et en dessous de celle-ci, le volume protégé n'altère pas significativement l'efficacité de la tarière lorsqu'elle découpe le sol et il n'entraîne nullement la remontée des déblais par la rotation de la tarière. Dans ce cas, de préférence, la tarière se caractérise en ce que ledit axe de pivotement de l'ergot est monté dans ledit volume protégé et en ce que ladite paroi latérale présente une fente sensiblement horizontale pour le passage dudit ergot. Ainsi, l'axe de pivotement de l'ergot et ses moyens de commande sont protégés des effets néfastes du déblais découpé par la tarière. Selon un premier mode de mise en oeuvre de l'invention, les moyens moteurs sont constitués par un système hydraulique monté à proximité de l'ergot et alimenté en fluide depuis la surface, le système hydraulique entraînant la rotation de l'ergot mobile. Selon un deuxième mode de mise en oeuvre de l'invention, la tarière se caractérise en ce que son âme est creuse, en ce qu'elle comprend en outre un tube plongeur mobile en translation dans l'âme de la tarière, et en ce que lesdits moyens moteurs sont commandés par le déplacement relatif en translation du tube plongeur par rapport à l'âme de la tarière. Dans ce mode de mise en oeuvre, les moyens de commande et les moyens moteurs peuvent comprendre un piston mobile monté à l'extrémité inférieure de l'âme de la tarière, occupant une première position pour une première position relative du tube plongeur par rapport à l'âme de la tarière et une deuxième position pour une deuxième position relative du tube plongeur par rapport à l'âme de la tarière, ledit piston, 2889241 4 dans sa première position, alimentant un premier vérin agissant sur l'ergot mobile pour amener celui-ci dans sa première position, et, dans sa deuxième position, alimentant un deuxième vérin agissant sur l'ergot mobile pour amener celui-ci dans sa deuxième position. Dans ce même mode de mise en oeuvre, les moyens de commande et les moyens moteurs peuvent comprendre une bague montée rotative autour du tube plongeur et immobile en translation par rapport à l'âme de la tarière, ladite bague étant solidaire d'un doigt de commande apte à coopérer avec une fente hélicoïdale ménagée dans le tube plongeur par quoi la translation du tube plongeur est convertie en une rotation de ladite bague, ladite bague comportant au moins une portion dentée apte à coopérer avec une portion dentée de l'ergot mobile. Selon un troisième mode de mise en oeuvre de l'invention, la tarière se caractérise en ce que son âme est creuse, en ce qu'elle comprend en outre un tube plongeur mobile en rotation autour de son axe longitudinal par rapport à l'âme de la tarière, et en ce que les moyens moteurs sont commandés par le mouvement relatif de rotation. Selon ce mode de mise en oeuvre, de préférence, les moyens de commande et les moyens moteurs comprennent une portion en creux réalisée dans la face externe du tube plongeur sur une partie de sa périphérie et deux poussoirs montés coulissant dans l'âme de la tarière, chaque poussoir ayant une première extrémité au contact de la face externe du tube plongeur et une deuxième extrémité en contact avec ledit ergot mobile par quoi la rotation relative du tube plongeur par rapport à l'âme de la tarière provoque des déplacements desdits poussoirs pour commander la rotation de l'ergot mobile dans un sens et dans l'autre. Selon un quatrième mode de mise en oeuvre, la tarière se caractérise en ce que son âme est creuse, en ce qu'elle comprend en outre à son extrémité inférieure une pièce mobile constituée par une portion de tube montée coulissante en translation dans l'âme de la tarière et un fond obturant l'extrémité de ladite portion de tube, et en ce que les moyens moteurs sont commandés par le mouvement relatif de translation de ladite pièce mobile par rapport à l'âme. Selon un cinquième mode de mise en oeuvre, la tarière a une âme creuse, et elle comprend en outre à son extrémité inférieure une pièce mobile constituée par une portion de tube montée mobile en 2889241 5 rotation dans l'âme de la tarière et un fond obturant l'extrémité de ladite portion de tube. Les moyens moteurs sont commandés par le mouvement relatif de rotation de ladite pièce mobile par rapport à l'âme. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit de plusieurs modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux figures annexées, sur lesquelles: - la figure 1 est une vue en élévation de l'ensemble de la machine de forage comportant la tarière à ergot mobile; - la figure 2 montre un mode préféré de réalisation de la partie inférieure de la tarière; - la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la figure 2 selon un mode préféré de réalisation de l'invention; - la figure 4 est une vue en élévation montrant l'action de l'ergot lors de la remontée de la tarière; - la figure 5 déjà décrite montre en coupe verticale un pieu foré obtenu à l'aide d'une tarière à ergot. - les figures 6A et 6B montrent l'extrémité inférieure d'une 20 tarière équipée d'un tube plongeur correspondant à un deuxième mode de mise en oeuvre de l'invention; - la figure 7 montre en vue de dessous, l'extrémité inférieure de l'âme de la tarière selon le deuxième mode de mise en oeuvre de l'invention; - la figure 8 montre les circuits de commande de l'ergot mobile selon le deuxième mode de mise en oeuvre de l'invention; - la figure 9 montre l'extrémité inférieure de la tarière selon un troisième mode de mise en oeuvre de l'invention; - la figure 10 est une vue de dessus simplifiée de la tarière de la figure 9; - les figures 11A et 11B sont des vues en coupe selon la figure XI-XI de la figure 9 montrant l'ergot en position "sortie" et en position "rentrée" ; - la figure 12 est une vue en coupe verticale de l'extrémité inférieure de la tarière selon une variante du deuxième mode de mise en oeuvre de l'invention; 2889241 6 - les figures 13A et 13B sont des vues partielles en perspective de la partie inférieure de la tarière de la figure 12 montrant l'ergot mobile dans ses deux positions; - les figures 14A et 14B montrent l'extrémité inférieure de la tarière selon un quatrième mode de mise en oeuvre de l'invention; et - la figure 15 montre l'extrémité inférieure de la tarière selon un cinquième mode de mise en oeuvre de l'invention. En se référant tout d'abord à la figure 1, on va décrire l'ensemble de la machine de forage comportant la tarière à ergot selon un premier mode de mise en oeuvre de l'invention. Sur cette figure, on a représenté la plateforme 20 avec son mât de guidage articulé 22 commandé de façon symbolique par les vérins 24. Le long du mât de guidage 22, peut se déplacer un chariot 26 portant la tête de mise en rotation 28 de la tarière 30. Le chariot 26 peut être déplacé le long du mât 22 par des moyens non représentés. Il est donc ainsi possible de commander d'une part la vitesse de rotation de la tarière à l'aide de la tête de mise en rotation 28 et d'autre part la vitesse de déplacement linéaire de la tarière en contrôlant le déplacement du chariot 26 par rapport au mât 22. La tarière 30 est constituée par une âme cylindrique 32 et par deux pales hélicoïdales 34 et 36 décalées angulairement de 180 degrés. L'âme 32 se termine par une pointe 35. Les bords d'attaque 34a et 36a des pales sont équipés de dents telles que 38. Il va de soi qu'on ne sortirait pas de l'invention si la tarière comportait une seule pale hélicoïdale ou si cette tarière comportait une pale hélicoïdale sur toute sa hauteur et une deuxième pale sur sa partie terminale proche de la pointe 35. La tarière comporte également un joint tournant 39 pour relier une conduite d'alimentation en liquide sous pression 41 à des conduits montés sur la tarière proprement dite qui seront décrits ultérieurement. Le joint tournant 40 comporte également une partie électrique qui permet de relier des conducteurs électriques montés sur le chariot 26 à des conducteurs électriques portés par la tarière proprement dite. En se référant maintenant plus particulièrement à la figure 2, on 35 va décrire la partie inférieure de la tarière. A son extrémité inférieure, à proximité de la pointe 35 et sous la partie terminale de la pale 36, est 2889241 7 réalisé à l'aide de cloisons qui seront décrites ultérieurement plus en détail une cavité ou volume protégé 40 dans lequel est monté pivotant un ergot 42, cet ergot étant pivotant autour d'un axe 44 qui peut être vertical, orthogonal à la pale de la tarière, ou occuper une position intermédiaire. Ainsi qu'on l'expliquera ultérieurement, l'ergot 42 est commandé par des moyens moteurs qui sont dans ce premier mode de mise en oeuvre, de préférence du type hydraulique et alimentés par une conduite hydraulique 46 fixée sous la face inférieure de la pale 36 et raccordée au joint tournant 40. L'extrémité inférieure 46a de la conduite débouche dans le volume protégé 40. De même, un câble électrique 48 comportant une pluralité de conducteurs électriques est fixé parallèlement à la conduite hydraulique 46 pour alimenter des composants électriques disposés dans le volume protégé 40 et pour permettre également la transmission d'informations entre les composants montés dans le volume protégé 40 et la partie aérienne de la tarière. De préférence, la tarière comporte une partie inférieure 30a comportant le volume 40 et une partie courante 30b. Ces deux parties étant solidarisées par tout moyen mécanique convenable. Bien entendu, au niveau de la liaison entre les parties 30a et 30b de la tarière, il est nécessaire de prévoir des systèmes de connexion 50 hydrauliques et électriques pour relier les câbles électriques 48 et la conduite hydraulique 46 montés respectivement sur chacune des parties de la tarière. De préférence, le volume protégé 40 est limité par une plaque inférieure 40a orthogonale à l'âme de la tarière et qui se raccorde à la face inférieure de la pale 36 à proximité de son bord d'attaque 36a, par la paroi externe de l'âme 32 et par une paroi à génératrice verticale 40b dans laquelle est ménagée une fente 62 pour le passage de l'ergot 42. Sur cette figure, on a représenté l'ergot 42 avec son extrémité coupante 42a montée pivotant autour de l'axe vertical 44. L'ergot 42 est prolongé, dans ce mode de réalisation, au-delà de l'axe 44 par un talon 50. Dans le volume protégé 40 est monté un vérin hydraulique 52 dont l'extrémité 54a de la tige 54 peut venir agir sur le talon 50 de l'ergot 42 pour faire passer celui-ci d'une position de repos I représentée en pointillé à une position II représentée en trait plein dans laquelle la partie coupante 42a fait saillie hors du volume limité par le bord externe des 2889241 8 pales de la tarière. Le vérin hydraulique 52 est alimenté en liquide par un circuit de commande 54 relié à l'extrémité 46a de la conduite hydraulique 46. De préférence, un capteur de rotation 56 est monté sur l'ergot 42 à proximité de l'axe 44. Ce capteur de rotation 56 délivre un signal électrique sur le conducteur 60 lorsque l'ergot 42 arrive effectivement dans la position II, c'est-à-dire en saillie. En outre, l'ouverture 62 ménagée dans la paroi externe du volume 50 se termine par une butée 64 contre laquelle vient l'ergot 42 en position sortie. Compte tenu du sens de rotation repéré par la flèche F de la tarière, l'ergot 42 est maintenu en position sortie sur la butée 64. Il n'est donc plus nécessaire de faire agir la tige 54 du vérin 52. En conséquence, lorsque le détecteur 56 a détecté que l'ergot 42 est effectivement en position sortie, le signal électrique qu'il émet sur la ligne 64 est transmis par la ligne 70 au circuit de commande 54 du vérin 52 pour interrompre la commande du vérin. Les différents conducteurs électriques permettant le transfert des signaux et l'alimentation par exemple du capteur 56 sont reliés à l'extrémité 48a du câble électrique 48 fixé sur la pale de la tarière. Dans le volume 40, il est également possible de prévoir un capteur de pression 66 qui, dans la phase de remontée de la tarière, permet de mesurer la pression du béton ou du coulis injecté pour réaliser le pieu foré. Si cette pression est insuffisante, cela indique que le remplissage du forage est insuffisant. La figure 4 montre la tarière 30 du premier mode de mise en oeuvre, dans sa phase de remontée. On voit que l'ergot 42 en position sortie est en train de réaliser la rainure hélicoïdale décrite précédemment. Dans ce mode de réalisation, le béton ou le coulis sera introduit dans le forage ultérieurement. Dans d'autres modes de réalisation, l'âme de la tarière 30 est creuse et équipée d'un tube plongeur mobile en translation qui permet l'injection du béton ou du coulis dans le forage par l'extrémité inférieure de la tarière au fur et à mesure de la remontée de celle-ci. Ce mode de mise en oeuvre est bien sûr préférable puisqu'il permet d'assurer de façon plus sécurisée le remplissage du forage y compris celui de la rainure hélicoïdale réalisée par l'ergot dans la face interne du forage et d'éviter l'altération de la paroi du forage. Dans la description précédente, l'ergot mobile et ses systèmes de commande et de contrôle de fonctionnement sont disposés à l'intérieur 2889241 9 du volume protégé 40. Il s'agit là d'un mode de réalisation préféré qui garantit la protection de l'ergot et de ses éléments de commande et de contrôle à l'égard des déblais extraits du sol. Il va cependant de soi qu'on ne sortirait pas de l'invention si l'ergot mobile 42 et son système de commande étaient directement fixés sur la face inférieure de la pale ou d'une des pales de la tarière. Dans le mode de réalisation décrit en liaison avec les figures 2 et 3 les moyens moteurs pour provoquer le pivotement de l'ergot sont alimentés par des conduits fixés sur la pale de la tarière. Dans la description qui suit en référence aux figures 6A à 13B, on va décrire un deuxième mode de mise en oeuvre de l'invention dans lequel la commande des moyens moteurs est assurée par un tube plongeur qui est associé à la tarière. Les tarières à tube plongeur sont des machines de forage bien connues et notamment décrites dans la demande de brevet FR 2 807 455 au nom du demandeur. Dans ce cas, la tarière à une âme creuse dans laquelle peut se déplacer en translation un tube dit tube plongeur dont l'extrémité supérieure est reliée par un flexible à une source de coulis ou de ciment et dont l'extrémité intérieure peut faire saillie hors de l'extrémité inférieure de la tarière pour permettre l'injection du coulis ou du béton dans le forage réalisé à l'aide de la tarière. Le tube plongeur peut être déplacé en translation par rapport à la tarière à l'aide par exemple de vérins montés sur la tête de mise en rotation de la tarière et, le plus souvent, le tube plongeur peut également être déplacé en rotation autour de son axe longitudinal par rapport à la tarière. Dans le deuxième mode de mise en oeuvre de l'invention, on utilise, pour commander les moyens moteurs de l'ergot mobile, le mouvement relatif en translation dudit tube plongeur par rapport à la tarière. Sur les figures 6A et 6B, on a représenté la partie inférieure de la tarière 30 avec son âme 32, ses pâles 34 et 36 ainsi que son ergot pivotant 42. Dans l'âme creuse 32 est monté à coulissement un tube plongeur 100 dont l'extrémité inférieure est obturée par une pointe de forme conique 102. Le tube plongeur comporte une pluralité d'orifices 104 pour permettre la sortie du coulis ou du ciment. Lorsque le tube plongeur 100 est en position remontée à l'intérieur de l'âme de la tarière 32, le tube 2889241 10 plongeur et la tarière sont solidaires en rotation. Pour cela la face inférieure 32a de l'âme 32 de la tarière est munie d'encoches telles que 106 qui peuvent coopérer avec des crabots 108 prévus sur la périphérie de l'extrémité inférieure du tube plongeur, c'est-à-dire immédiatement au- dessus de son extrémité 102. Ainsi, en position relevée, la tarière et le tube plongeur sont solidaires en rotation. En revanche, lorsque le tube plongeur est en position sortie pour permettre l'injection du béton, du ciment ou du coulis, l'extrémité inférieure du tube plongeur 100 occupe une positon telle que les orifices 104 soient dégagés et bien entendu les crabots 108 sont sortis des encoches 106. Selon ce deuxième mode de mise en oeuvre représenté sur les figures 6A et 6B, des pistons mobiles tels que 110 sont montés dans les encoches 106. Comme le montre mieux la figure 7, l'extrémité 32a de l'âme de la tarière peut comporter quatre encoches 106, dans chaque encoche deux pistons mobiles 110 étant montés. On comprend que lorsque le tube plongeur est en position rentrée comme cela est représenté sur les figures 6B, les crabots 108 entrant dans les encoches 106 poussent les pistons 110. En revanche, lorsque le tube plongeur est en position sortie aucune action n'est exercée sur le piston 110. C'est cette absence d'action sur les pistons 110 qui va être utilisée pour commander le pivotement de l'ergot mobile 42. Comme le montre mieux la figure 8, chaque piston 110 est constitué par une tige 112 susceptible de recevoir l'action des crabots 108 par sa première extrémité 112 a alors que sa deuxième extrémité 112b coopère avec un ressort de rappel 114. A la tige 112 est associé un piston 116 monté mobile dans une enceinte cylindrique 118 remplie d'un liquide incompressible. Le piston 116 divise le cylindre 118 en deux chambres respectivement 120 et 122. Chaque chambre est reliée par une conduite 124, 126 à un vérin de commande 128 et 130. Les vérins de commande 128 et 130 agissent de part et d'autre de l'axe de pivotement 44 de l'ergot 42 pour amener respectivement cet ergot en positon sortie ou en position rentrée. On comprend que lorsque le tube plongeur est en positon rentrée (figure 6B) les crabots 108 appuient sur l'extrémité 112A de la tige 112, ce qui a pour effet d'une part de comprimer le ressort de rappel 114 et d'autre part d'alimenter en liquide incompressible le vérin 128, ce qui 2889241 11 amène l'ergot 42 en position rentrée. En revanche, lorsqu'on provoque la sortie du tube plongeur par rapport à la tarière, les crabots cessent d'agir sur l'extrémité 112a de la tige 112 qui est déplacée sous l'effet du ressort de rappel 114 en chassant le liquide incompressible de la chambre 120 vers le vérin 130, ce qui amène l'ergot 42 en position sortie, l'ergot étant maintenu dans cette position par le ressort de rappel 114. Les figures 9, 10 et 11 illustrent un troisième mode de réalisation de l'invention. Dans ce mode de mise en oeuvre, on utilise un mouvement de rotation du tube plongeur par rapport à la tarière pour commander les moyens moteurs de l'ergot mobile. Au niveau de la tête de mise en rotation de la tarière 30, on prévoit un moteur supplémentaire 140 qui permet de provoquer un mouvement de rotation du tube plongeur 100 par apport à l'âme 32 de la tarière. Plus précisément, cette possibilité de rotation est limitée par deux butées 142 et 144 ménagées à l'extrémité supérieure de l'âme 32 de la tarière et par une extension 146 solidaire de la face externe de l'extrémité supérieure 100a du tube plongeur. Par rotation autour de son axe longitudinal, le tube plongeur 100 peut être amené dans une première position dans laquelle l'extension 146 est au contact de la butée 142 et une deuxième position dans laquelle l'extension 146 est au contact de la deuxième butée 144. Comme le montre mieux la figure 9, à proximité de son extrémité inférieure, le tube plongeur 100 comporte une portion en creux 150 par rapport à sa paroi extérieure 100b est visible également sur les figures 11A et 11B. Cette portion d'évidement 150 constitue une came rotative autour de l'axe longitudinal X, X' du tube plongeur et de l'âme 32 de la tarière. Au niveau de l'ergot mobile 42 sont montés deux poussoirs 152 et 154 mobiles en translation dans des perçages 156 et 158 ménagés dans l'âme 32 de la tarière. Les premières extrémités des poussoirs sont au contact de la face externe du tube plongeur 100 alors que leurs deuxièmes extrémités sont au contact de la partie de commande de l'ergot mobile 42 de part et d'autre de son axe de pivotement 44. Dans la première position angulaire du tube plongeur 100, le poussoir 152 est au contact de la paroi externe 100b du tube plongeur alors que le poussoir 154 est au contact de l'évidement 150, ce qui amène l'ergot mobile 42 en position sortie (figure 11A). En revanche, pour la deuxième position angulaire, c'est le premier poussoir 152 qui au contact 2889241 12 de l'évidement 150, alors que le deuxième poussoir 154 est au contact de la paroi externe 100b du tube plongeur 100. On obtient ainsi le maintien de l'ergot 42 dans sa position rentrée. En se référant maintenant aux figures 12 et 13, on va décrire une variante du deuxième mode de réalisation de l'invention. Pour commander les moyens moteurs de l'ergot mobile 42 on utilise le mouvement de translation verticale du tube plongeur 100 par rapport à l'âme de la tarière 32. L'organe de commande est essentiellement constitué par une bague en partie dentée 160 qui entoure le tube plongeur 100 et qui est libre en rotation par rapport à celui-ci mais immobilisé en translation verticale par rapport au tube plongeur. La bague 160 est solidaire d'un doigt de commande 162 qui pénètre dans une fente hélicoïdale 164 ménagée dans la portion correspondante du tube plongeur et qui constitue une came. En réalité, pour tenir compte de la longueur de la course relative du tube plongeur par rapport à l'âme de la tarière, la fente hélicoïdale ménagée dans le tube plongeur est précédée par une fente verticale qui est donc sans effet sur la bague. La portion dentée de la bague rotative 162 coopère avec une portion de commande 42a de l'ergot mobile 42 qui est également dentée. L'engrènement entre la partie dentée de la bague 162 et la partie de commande 42a de l'ergot 42 se fait par l'intermédiaire d'une fente 166 ménagée dans la partie inférieure de l'âmecreuse 32 de la tarière. On comprend que lorsque l'on déplace le tube plongeur 100 selon la direction verticale par rapport à l'âme de la tarière, la fente hélicoïdale 164 qui joue le rôle de came provoque la rotation dans un sens ou dans l'autre du doigt de commande 162 et donc la rotation de la bague partiellement dentée 162. La rotation de cette bague entraîne elle- même la rotation de l'ergot mobile 42 autour de son axe 44 pour l'amener soit en position rentrée comme cela est représenté sur la figure 13A, soit en position sortie comme cela est représenté sur la figure 13B. Comme dans le premier mode de mise en oeuvre, on peut monter sur l'axe 44 de pivotement de l'ergot 42 un capteur de rotation constitué par un capteur de rotation. Le signal délivré par ce capteur et transmis à l'ensemble de commande de la tarière permet de s'assurer que l'ergot 42 occupe effectivement la position souhaitée. 2889241 13 Cependant, dans ces deux modes de mise en oeuvre, on utilisera plutôt les déplacements relatifs (rotation ou translation) du tube plongeur par rapport à l'âme de la tarière pour détecter que l'ergot 42 a bien été amené en position sortie. En effet, ces mouvements peuvent aisément être détectés à l'extrémité supérieure de la tarière. En se référant maintenant aux figures 14A et 14B on va décrire un quatrième mode de mise en oeuvre de l'invention. Il correspond au cas où la tarière 30 n'est pas équipée d'un tube plongeur. L'injection de coulis ou de béton dans le forage est alors réalisée en alimentant l'âme creuse 32 de la tarière avec ce produit. Selon ce mode de réalisation, l'extrémité inférieure de la tarière est équipée d'une pièce mobile 170 constituée par une portion de tube 172 obturée à son extrémité inférieure par un fond 174 de forme conique qui forme la pointe de la tarière. La portion de tube 172 est libre en translation dans l'âme creuse de la tarière et munie d'orifices 176 pour la sortie du coulis ou du béton. De plus, lorsque la pièce mobile 170 est en position rentrée dans la tarière la pièce mobile est solidaire en rotation de celle-ci par des crabots 178 et des encoches 180 ménagées dans le bord inférieur de l'âme 32 de la tarière. Lors du mouvement de descente de la tarière qui correspond au creusement du forage, la pièce mobile 170 est maintenue rentrée dans l'âme de la tarière (figure 14A). En revanche, lorsqu'on remonte la tarière et qu'on injecte un coulis ou un béton dans l'âme creuse de celle-ci la pression du matériau sur la pièce mobile 170 ainsi que l'action du sol environnant provoque un mouvement relatif de translation de la pièce mobile 170 par rapport à l'âme de la tarière, l'amplitude de ce mouvement relatif est limitée par exemple, par des butées (non représentées sur les figures). C'est ce qui est représenté sur la figure 14B. Ce résultat peut également être obtenu en interposant un ressort entre l'âme de la tarière et la pièce mobile. Lors du mouvement de descente de la tarière, le ressort est comprimé. Lorsqu'on amorce le mouvement de remontée, le ressort se détend et provoque la sortie de la pièce mobile. Ce mouvement relatif de translation sert à commander le 35 pivotement de l'ergot 42 par des moyens moteurs représentés symboliquement par la référence 180. 2889241 14 Les moyens moteurs peuvent être du type illustré par les figures 6 à 8 (hydraulique) ou du type illustré par les figures 12 et 13 (mécanique), la portion de tube 172 de la pièce mobile remplaçant le tube plongeur. La figure 15 illustre un cinquième mode de mise en oeuvre de l'invention. Selon ce mode de mise en oeuvre, la tarière 30 est équipée d'une pièce mobile 170 montée coulissante dans l'âme creuse 32 de la tarière. La différence avec le quatrième mode de réalisation consiste dans le fait que la face externe de la portion du tube 172 et l'extrémité inférieure de la face interne de l'âme creuse 32 de la tarière comportent des reliefs conjugués 182 capables de convertir le mouvement relatif de translation de la pièce mobile 170 par rapport à l'âme de la tarière, lors de la remontée de celle-ci, en un mouvement de rotation. Les moyens moteurs symbolisés par la référence 184 peuvent alors être du type représenté sur les figures 9 et 11, la portion de tube 172 remplaçant le tube plongeur
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L'invention concerne une tarière.Elle comprend :- une âme ayant une extrémité inférieure,- au moins une pale faisant saillie hors de l'âme en forme d'hélice, ladite pale comportant un bord d'attaque inférieur proche de l'extrémité inférieure de l'âme et un bord périphérique,caractérisée en ce qu'elle comprend en outre :- un ergot (42), ayant une extrémité de coupe (42a), monté pivotant autour d'un axe (44) sensiblement parallèle à ladite âme et des moyens moteurs (52, 54) pour amener ledit ergot d'une première position dans laquelle ladite extrémité de coupe est disposée à l'intérieur du cylindre défini par le bord périphérique de ladite pale et une deuxième position dans laquelle ladite extrémité de coupe fait saillie hors dudit cylindre.
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1. Tarière comprenant: - une âme ayant une extrémité inférieure, -au moins une pale faisant saillie hors de l'âme en forme d'hélice, ladite pale comportant un bord d'attaque inférieur proche de l'extrémité inférieure de l'âme et un bord périphérique, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre: - un ergot, ayant une extrémité de coupe, monté pivotant autour d'un axe sensiblement parallèle à ladite âme et des moyens moteurs pour amener ledit ergot d'une première position dans laquelle ladite extrémité de coupe est disposée à l'intérieur du cylindre défini par le bord périphérique de ladite pale et une deuxième position dans laquelle ladite extrémité de coupe fait saillie hors dudit cylindre. 2. Tarière selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens pour détecter le passage effectif de ladite extrémité de coupe de l'ergot de sa première à sa deuxième position. 3. Tarière selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens définissant un volume protégé, lesdits moyens étant disposés en dessous de ladite pale à proximité dudit bord d'attaque et adjacents à une partie de la surface externe de l'âme, les moyens définissant un volume protégé comprennent une paroi inférieure sensiblement orthogonale à l'âme et raccordée à une extrémité à la face inférieure de la pale et une paroi latérale dont les génératrices sont parallèles à ladite âme et qui relie la face inférieure de la pale à ladite paroi inférieure. 4. Tarière selon l'une quelconque des 1 et 3, caractérisée en ce que lesdits moyens moteurs sont hydrauliques, et montés sur la tarière à proximité de l'ergot et en ce que les moyens moteurs hydrauliques sont alimentés en fluide sous pression depuis la surface. 5. Tarière selon les 2 et 4, caractérisée en ce que les moyens de détection sont électriques et en ce que les câbles électriques et la conduite hydraulique d'alimentation des moyens moteurs sont fixés sur la face inférieure de ladite pale. 2889241 16 6. Tarière selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que son âme est creuse, en ce qu'elle comprend en outre un tube plongeur mobile en translation dans l'âme de la tarière, et en ce que lesdits moyens moteurs sont commandés par le déplacement relatif en translation du tube plongeur par rapport à l'âme de la tarière. 7. Tarière selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que son âme est creuse, en ce qu'elle comprend en outre un tube plongeur mobile en rotation autour de son axe longitudinal par rapport à l'âme de la tarière, et en ce que les moyens moteurs sont commandés par le mouvement relatif de rotation du tube plongeur par rapport à l'âme de la tarière. 8. Tarière selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que son âme est creuse, en ce qu'elle comprend en outre à son extrémité inférieure une pièce mobile constituée par une portion de tube montée coulissante en translation dans l'âme de la tarière et un fond obturant l'extrémité inférieure de la portion de tube, et en ce que lesdits moyens moteurs sont commandés par le mouvement relatif de translation de ladite pièce mobile par rapport à l'âme. 9. Tarière selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que son âme est creuse, en ce qu'elle comprend en outre à son extrémité inférieure une pièce mobile constituée par une portion de tube montée mobile en rotation par rapport à l'âme et un fond obturant l'extrémité inférieure de la portion de tube, et en ce que lesdits moyens moteurs sont commandés par le mouvement relatif de rotation de la pièce mobile par rapport à l'âme. 10. Tarière selon l'une quelconque des 6 et 8, caractérisée en ce que les moyens de commande et les moyens moteurs comprennent un piston mobile monté à l'extrémité inférieure de l'âme de la tarière, occupant une première position pour une première position relative du tube plongeur ou de la pièce mobile par rapport à l'âme de la tarière et une deuxième position pour une deuxième position relative du tube plongeur ou de la pièce mobile par rapport à l'âme de la tarière, ledit piston, dans sa première position, alimentant un premier vérin agissant sur l'ergot mobile pour amener celui-ci dans sa première position, et, dans sa deuxième position, alimentant un deuxième vérin agissant sur l'ergot mobile pour amener celui-ci dans sa deuxième position. 2889241 17 11. Tarière selon l'une quelconque des 6 et 8, caractérisée en ce que les moyens de commande et les moyens moteurs comprennent une bague montée rotative autour du tube plongeur ou de la pièce mobile et immobile en translation par rapport à l'âme de la tarière, ladite bague étant solidaire d'un doigt de commande apte à coopérer avec une fente hélicoïdale ménagée dans le tube plongeur ou ladite pièce mobile par quoi la translation du tube plongeur ou de la pièce mobile est convertie en une rotation de ladite bague, ladite bague comportant au moins une portion dentée apte à coopérer avec une portion dentée de l'ergot mobile. 12. Tarière selon l'une quelconque des 7 et 9, caractérisée en ce que les moyens de commande et les moyens moteurs comprennent une portion en creux réalisée dans la face externe du tube plongeur ou de la pièce mobile sur une partie de sa périphérie et deux poussoirs montés coulissant dans l'âme de la tarière, chaque poussoir ayant une première extrémité au contact de la face externe du tube plongeur ou de la pièce mobile et une deuxième extrémité en contact avec ledit ergot mobile par quoi la rotation relative du tube plongeur ou de la pièce mobile par rapport à l'âme de la tarière provoque des déplacements desdits poussoirs pour commander la rotation de l'ergot mobile dans un sens et dans l'autre.
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E
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E21,E02
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E21B,E02D
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E21B 10,E02D 5
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E21B 10/44,E02D 5/36
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FR2892875
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A1
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PROCEDE DE SECURISATION DES PAIEMENTS PAR DECOUPAGE DES MONTANTS
| 20,070,504 |
La présente invention concerne les procédés de sécurisation des transactions, par exemple dans le cadre d'un paiement par carte bancaire. 10 Dans ce cadre, la carte elle-même n'est souvent pas utilisée et l'information imprimée dessus est suffisante pour effectuer des achats par Internet, par téléphone, ou par fax. Par exemple, le numéro de carte et la date d'expiration 15 suffisent pour réaliser un achat sur Internet. Parfois, un cryptogramme imprimé au dos de la carte, et composé de trois chiffres en général, est également demandé pour l'authentification du possesseur de la carte. Cependant, le degré de sécurité rajouté par cette identification supplémentaire est faible puisque ce 20 cryptogramme est facile à retrouver par une tierce personne. La perte de la carte ou l'inattention de son possesseur qui laisserait un tiers voir ces données, entraînent donc un risque évident. Un des buts de la présente invention est donc d'améliorer le niveau de sécurisation d'une transaction à partir d'un moyen de paiement tout en utilisant les infrastructures existantes telles que les téléphones, les ordinateurs, ou les fax. 30 Un autre but de la présente invention est d'empêcher un tiers mal intentionné de pouvoir faire facilement des achats à partir uniquement des données publiques d'un moyen de paiement, par exemple le numéro d'une carte bancaire et/ou sa date d'expiration. 25 35 II est par ailleurs connu de pouvoir insérer dans une mémoire non volatile d'une carte bancaire, une information secrète uniquement partagée par la carte et l'institution bancaire. Pour cela, on stocke dans la mémoire de la carte au moment de sa fabrication, une clé secrète, qui est associée au numéro de série de la carte. La banque peut alors retrouver la relation entre le numéro de série et la clé par exemple à partir d'une base de données mettant en relation les numéros de série des cartes et les clés secrètes. De façon plus générale, la banque possède les moyens de retrouver la clé secrète d'une carte. Cependant, cette clé secrète n'est pas utilisée dans des infrastructures de paiement telles que le téléphone, Internet, ou le fax. Un autre but de la présente invention est de pouvoir utiliser une telle clé pour des paiements sur des infrastructures qui ne la prennent pas a priori comme paramètre. 20 On connaît également des lecteurs de cartes à puce pouvant être connectés par exemple sur des ordinateurs. Ces lecteurs sont aptes à alimenter la puce de la carte, à afficher des informations sur un écran et à recevoir des données par l'intermédiaire d'un clavier. Un tel lecteur de carte est par exemple commercialisé par la 25 demanderesse sous le nom commercial GemPocket. Un autre but de la présente invention est d'utiliser de tels lecteurs existants afin d'améliorer la sécurisation des transactions. 30 À cet effet, la présente invention a tout d'abord pour objet un procédé pour réaliser une transaction d'un montant transactionnel entre un moyen de paiement et une institution de paiement par l'intermédiaire d'un terminal de lecture, ledit moyen de paiement15 comprenant un processeur et au moins une mémoire stockant une première information secrète partagée avec ladite institution de paiement, ledit terminal de lecture étant apte à transmettre des données audit moyen de paiement, ce procédé comprenant les étapes : de transmission par ledit terminal de lecture, audit moyen de paiement, d'au moins ledit montant transactionnel ; - de génération par ledit moyen de paiement, à l'aide dudit processeur, d'au moins une valeur de codage transactionnelle, ladite valeur de codage transactionnelle étant au moins fonction dudit montant transactionnel et de ladite première information secrète ; de transmission de ladite valeur de codage transactionnelle à ladite institution de paiement ; d'authentification par ladite institution de paiement, de ladite transaction correspondant audit montant transactionnel en fonction de ladite valeur de codage transactionnelle et de ladite première information secrète. Selon l'invention, on code donc un montant de transaction en au moins une valeur de codage transactionnelle, par exemple sous la forme d'une pluralité de sous-montants dont le total est égal audit montant transactionnel. Les sous-montants sont fonction du secret partagé entre l'institution de paiement, par exemple une banque, et le moyen de paiement, par exemple une carte bancaire. Le destinataire du paiement peut alors vérifier que le découpage en sous-montants est conforme au secret et au montant, et ainsi s'assurer de l'authenticité de la transaction. Par ailleurs, les sous-montants obtenus selon la présente invention sont très difficilement identifiables par un tiers sans la connaissance de l'information secrète et des algorithmes de détermination de ces sous-montants, et la sécurité de la transaction en est améliorée. Par ailleurs, afin que, pour un même montant transactionnel, les sous-montants soient différents d'une transaction à une autre, il est avantageux de prendre en compte un identifiant de chaque transaction dans le calcul des sous-montants. Le procédé selon l'invention peut donc comprendre en outre de l'étape de transmission dudit montant transactionnel, une étape de transmission d'un identifiant de ladite transaction ; ladite valeur de codage transactionnelle étant en outre fonction dudit identifiant, ladite institution de paiement authentifiant ladite transaction en outre en fonction dudit identifiant. Un exemple simple de tel identifiant de transaction est la date et/ou l'heure de la transaction. Une précision donnée sur la date et l'heure, par exemple d'une seconde, empêchera alors la génération des mêmes sous-montants pour le même montant transactionnel selon deux transactions espacées de plus d'une seconde. Afin que la valeur de codage transactionnelle calculée ne puisse être déterminée facilement par un tiers, la génération de ladite valeur de codage transactionnelle au moins en fonction dudit montant transactionnel et de ladite première information secrète dépend d'une fonction de calcul apte à générer des nombres pseudo-aléatoires en fonction dudit montant transactionnel et de ladite première information secrète. De la même façon, afin de rendre difficile la détermination de ladite valeur de codage transactionnelle par un tiers par essais successifs sur une liste exhaustive d'informations secrètes, ladite première information secrète est par exemple un nombre long, typiquement d'au moins 8 octets. L'invention a également pour objet un moyen de paiement comprenant au moins un processeur et une mémoire stockant une première information secrète partagée avec une institution de paiement, ledit moyen de paiement étant apte à recevoir un montant transactionnel depuis un terminal de lecture, ce moyen de paiement comprenant des moyens pour générer à l'aide dudit processeur, au moins une valeur de codage transactionnelle, ladite valeur de codage transactionnelle étant au moins fonction dudit montant transactionnel et de ladite première information secrète. Le moyen de paiement est adapté au terminal de lecture utilisé. En particulier, le moyen de paiement peut être une carte bancaire, et le terminal de lecture, un lecteur de carte tel que décrit précédemment. Le moyen de paiement peut également être une carte apte à être insérée dans un téléphone mobile, par exemple une carte UICC, et le terminal de lecture est dans ce cas le téléphone mobile lui-même. Le terminal de lecture comprend de préférence une interface homme-machine sous la forme d'un écran et d'un clavier, l'écran du terminal pouvant être utilisé pour afficher à l'utilisateur les sous- montants calculés selon le procédé ci-dessus mentionné, et le clavier pouvant être utilisé pour que l'utilisateur saisisse le montant transactionnel. Par exemple, pour l'achat par Internet d'un produit sur un site donné, le site fournit à l'utilisateur le prix du produit, l'utilisateur entre le prix au niveau du terminal de lecture et insère sa carte bancaire dans le terminal de lecture, le terminal de lecture transmet le prix à la carte bancaire, la carte bancaire calcule les sous- montants à partir du montant et de la clé secrète, le terminal de lecture affiche les sous-montants, et l'utilisateur paie alors au site le prix sous la forme de plusieurs sous-transactions correspondant aux sous-montants. Le site transmet alors les sous-montants à la banque associée à la carte bancaire, qui, à l'aide du prix total correspondant à la somme des sous-montants, et de l'information secrète associée à la carte, authentifie la transaction. L'invention a également pour objet un programme d'ordinateur destiné à la mise en oeuvre du procédé sus mentionné, ce programme comprenant une pluralité d'instructions pour générer au moins une valeur de codage transactionnelle, ladite valeur de codage transactionnelle étant au moins fonction dudit montant transactionnel et de ladite première information secrète. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description de ses modes de réalisation. L'invention sera également mieux comprise à l'aide des dessins, dans lesquels : - La figure 1 est un exemple de diagramme schématique du procédé mis en oeuvre selon la présente invention ; - La figure 2 est un exemple de diagramme bloc du procédé mis en oeuvre selon la présente invention. La figure 1 décrit un exemple de réalisation de l'invention dans le cas d'une transaction par Internet depuis un poste utilisateur de type ordinateur. Selon l'invention, on réalise une transaction à partir d'un moyen de paiement, par exemple sous la forme d'une carte bancaire 1 comprenant un processeur apte à réaliser des calculs, une30 mémoire non volatile apte à stocker des données, une mémoire RAM et une mémoire de type E2PROM ou Flash. La carte bancaire 1 peut interagir avec un terminal de lecture 2. Ce terminal peut transmettre des données à la carte, recevoir des données en provenance de la carte, et alimenter la carte électriquement. II comprend également un clavier et un écran pour saisir et afficher des informations. Le terminal de lecture 2 est connecté à un poste utilisateur sous la forme d'un ordinateur 3. Dans l'exemple d'un achat sur Internet, l'utilisateur désire acheter un produit auprès d'un vendeur 4 matérialisé par un site marchand transmettant ses offres sur le poste 3. De façon connue en soi, lorsque l'utilisateur réalise un achat sur Internet, il fournit les données de sa carte sous la forme d'un numéro de carte et d'une date d'expiration, et le site transmet ensuite ces données ainsi que le montant payé à la banque 5 afin que celle-ci réalise la transaction après authentification des données de la carte. La figure 2 décrit plus en détail le procédé selon l'invention. La carte 1 contient dans sa mémoire non volatile E2PROM ou flash, une information secrète K. Cette information est secrète au sens où elle n'est partagée qu'entre la banque 5 et la carte 1, l'utilisateur n'ayant pas connaissance de cette clé K. En pratique, une telle clé est insérée en mémoire au moment de la fabrication de la carte 1 dans des locaux hautement sécurisés. Cette clé K est associée à un numéro de série de la carte. La banque peut par exemple retrouver la relation entre le numéro de série et la clé à partir d'une base de données mettant en relation les numéros de série des cartes et les clés secrètes. La clé K peut aussi être générée aléatoirement ou plus avantageusement dérivée d'une clef mère Km par un des mécanismes connus dans le domaine, évitant ainsi à la partie qui effectue la vérification de stocker toutes les clés de toutes les cartes. La clé mère Km sert, lors d'une vérification, à régénérer la clé K de la carte correspondant à la transaction à traiter. De façon plus générale, la banque possède les moyens de retrouver la clé secrète d'une carte par exemple à partir de son numéro de série. La carte 1 comprend également en mémoire un programme d'ordinateur implémentant un algorithme de calcul ALG qui peut être mis en oeuvre à l'aide du processeur de cette carte. Cet algorithme ALG peut prendre en données d'entrée des données stockées en mémoire de la carte 1, ou reçues par la carte 1. Selon l'invention, lorsque l'utilisateur décide de faire un achat pour un montant A, par exemple de 100 Euros, il entre le montant de 100 Euros au niveau du terminal de lecture 2, par exemple par l'intermédiaire du clavier du terminal. Il insère également sa carte 1 dans le terminal de lecture 2. Le terminal de lecture transmet ensuite le montant A (en étape 10) à la carte 1, ainsi que la date et l'heure associée à la transaction D. On note que la date et l'heure de la transmission peuvent être par exemple connues par le lecteur qui comprend une fonction d'horloge, ou elles peuvent être transmises au lecteur par l'utilisateur ou par un dispositif d'horloge associé au lecteur. À réception de ces données, la carte calcule (en étape 20), à l'aide de son processeur, une pluralité de sous-montants A; en appliquant l'algorithme ALG avec en données d'entrée, A, K, et D. On a donc A;=ALG (A, K, D), i=1 à N, N étant déterminé par l'algorithme ALG. Les sous-montants A; sont tels que la somme de A; est égale N au montant A, soit A= Ai. Les sous-montants A; sont ensuite transmis (en étape 30) à l'utilisateur, par exemple par l'intermédiaire de l'écran du terminal de lecture. L'utilisateur paie ensuite le produit sur le site marchand 4 en une pluralité de sous-transactions Ti, chacune des sous-transactions Té correspondant au montant A;. Il transmet également un identifiant de sa carte bancaire 1, par exemple sous la forme d'un numéro de carte et d'une date d'expiration de la carte. Afin d'être payé du montant A pour l'achat d'un produit, le site marchand 4 transmet alors (en étape 40) l'identifiant de la carte bancaire 1 à la banque 5, ainsi que tous les montants A; correspondant aux transactions Té ayant la même date et heure. À l'aide de l'identifiant de la carte 1, la banque 5 retrouve la clé K' associée à cet identifiant. La banque a également connaissance de l'algorithme ALG ayant servi à calculer les sous-montants A; pour une date D. La banque 5 fait alors la somme de tous les sous-montants reçus pour une même transaction issue de la carte 1. Elle retrouve donc (en étape 50) le montant total de la transaction A. Elle calcule alors des sous-montants A';=ALG (K',A,D). Si les sous-montants A'; sont égaux aux sous-montants A;, c'est que la clé secrète K' récupérée par la banque 5 correspond bien à la clé secrète K de la carte ayant servie à la transaction. Dans ce cas, la banque 5 authentifie (en étape 60) la transaction et valide le paiement du site 4. En effet, le fait que la banque ait retrouvé l'ensemble des sous-montants Ai indique que l'algorithme ayant permis de générer les sous-montants Ai a été réalisé par la carte stockant la clé K. Si un tiers mal intentionné était en possession de la carte bancaire 1 et désirait réaliser des transactions par Internet, il paierait directement pour le montant A. Ceci serait alors interprété par la banque comme un sous-montant tel que A;=A, i=1, et elle calculerait alors A'; =ALG (K',A,D), K' étant la clé secrète de la carte ayant servie à la transaction, et la probabilité est très faible pour que ce calcul redonne A;=A, i=1. La transaction ne serait alors pas authentifiée et le paiement refusé, ou bien la transaction deviendrait répudiable. Par ailleurs, un tiers mal intentionné qui calculerait les sous-montants Ai pour un montant A donné sans posséder la clé K aurait une probabilité négligeable de retrouver le bon découpage en sous-montants Ai. Nous décrivons maintenant plus en détail l'algorithme ALG utilisé conformément à la présente invention. Cet algorithme ALG prend en données d'entrée, un montant transactionnel A, l'heure et la date de la transaction D, et le secret partagé par la carte et la banque 5. Selon l'algorithme ALG, on calcule d'abord un nombre pseudo-aléatoire S, à l'aide d'une fonction R. Cette fonction est de préférence à sens unique (fonction one way en langue anglaise), et sans collision. Un exemple de telle fonction est la fonction connue en cryptographie HMAC-SHA2. Avec une telle fonction, on peut calculer un nombre pseudo-aléatoire S possédant jusqu'à 512 bits. Si ceci n'est pas suffisant, on peut encore itérer la fonction R sur le nombre S obtenu. Un autre exemple de fonction R pourrait être à base de DES afin de profiter de la présence d'un composant dédié dans certaines cartes à puces 1 et donc d'accélérer les calculs cryptographiques. Le nombre pseudo-aléatoire S ayant été calculé, on génère ensuite les N sous-montants A; à l'aide d'une fonction F prenant S N et A comme argument, de sorte que A = Le nombre N est déterminé par la fonction F selon le montant A et de sorte que la probabilité d'obtenir deux fois le même 10 ensemble de sous-montants soit très faible. Par exemple, si l'on considère la suite stochastique d'entiers correspondant à l'événement A est découpé en N sous-montants dont la somme est égale à A , on peut choisir F tel que la 15 probabilité d'obtenir le même découpage est inférieure par exemple à 2-50 On peut par exemple définir F comme A1 =Smod2k, A2 = S mod 2k 2k S k An-1 = 2(n-2)k mod 2 n-1 An = A ù Ai , tel que An E A ù (n -1).E , A n 20 avec k tel que Ai E 0; A +s pour 1 si s n -1, e étant adapté n pour le nombre de bits. F Ainsi, si l'utilisateur désire payer 100 Euros, soit 10 000 centimes, par téléphone ou par Internet, on choisit A= 10000 et par exemple pour n=10, V i, i E [1;9] A. E [O;1024] A. = [I~.1) ]mod 210 and A10 E[784;10000] 21194) avec ici k=10, 210=1024 et E=24. On considère maintenant une attaque possible du procédé selon l'invention consistant à générer, pour un montant donné A, tous les ensembles de sous-montants possibles afin d'obtenir le bon découpage. Dans ce cas, pour la fonction F décrite ci-dessus, les n-1 premiers sous-montants sont issus de la source pseudo-aléatoire S=R(A,D,K). La probabilité que pour une date et heure D fixée, quelqu'un trouve le bon découpage est alors : 1 On note qu'un avantage de ce mode de réalisation est que, pour un nombre de montants donné, la probabilité de retrouver le bon découpage diminue lorsque le montant transactionnel A augmente. Le procédé est donc d'autant plus sécurisé que le montant à payer est élevé. De plus, pour une probabilité P fixée d'avoir le même ensemble de sous-montants, le nombre n de sous-montants diminue lorsque le montant transactionnel augmente. Ainsi, l'attaque consistant à générer A n-1 I ù+ e +1) combinaisons différentes devient très difficile si n est n choisi convenablement en fonction du montant A. P= n-1 (ùA+e+l n Dans l'exemple ci-dessus, la probabilité de retrouver le bon 9 1 -90 découpage est de C 2 (1025) Afin d'avoir une probabilité de retrouver le bon découpage jugée satisfaisante, on peut donc choisir 10 sous-montants pour un montant total de 100 Euros, et seulement 5 sous-montants pour un montant total de 10000 Euros. Nous avons décrit ci-dessus un mode de réalisation de l'invention dans lequel le montant transactionnel est découpé en sous-montants A; tels que la somme des A; est égale au montant transactionnel A. Selon l'invention, on prévoit aussi que les sous-montants A; ne soient pas nécessairement de somme égale au montant transactionnel A. En effet, le n-uplet (AI, ..., An) est calculé à partir d'une fonction F prenant en paramètre au moins le montant transactionnel A et la clé K. Si la fonction F est partiellement inversible, c'est-à-dire si on peut retrouver A à partir de la clé K et du n-uplet (AI, ..., An), alors la banque pourra calculer le montant transactionnel A, refaire le calcul pour déterminer le n-uplet (AI, ..., An), et donc authentifier ou non la transaction, même si la somme des A; n'est pas égale à A. On comprend dans ce cas que les variables A; correspondent plus généralement à un codage transactionnel du montant transactionnel A, le codage transactionnel ayant la forme d'un nuplet, la clé de codage étant constitué par la clé K et la fonction F tel que : F(A,K)=(Ai, A2, ..., An).30 La façon dont est réalisée le codage transactionnel du montant transactionnel peut alors permettre de maîtriser le niveau de sécurité de la transaction. Par exemple, en reprenant les nombres aléatoires AI, A2 et A3 tels que précédemment décrits pour n=3, on peut transmettre non pas les sous-montants A;, mais les valeurs de codage transactionnelles suivantes: TI= (A XOR Al XOR A2) T2= Al T3= A2 Dans ce cas, le montant transactionnel peut être recalculé par la banque par le calcul TI XOR T2 XOR T3, et la transaction peut donc être identifiée. Dans le cas particulier où la somme des A; est égale au montant transactionnel A, les valeurs de codage transactionnelles du montant transactionnel correspondent à des sous-montants du montant transactionnel A. On décrit maintenant différentes variantes avantageuses du procédé selon l'invention. Selon une première de ces variantes, après authentification de la transaction par la banque 5 destinataire, celle-ci peut substituer aux n sous-transactions une seule transaction reconstituée afin d'éviter de provoquer la confusion sur les relevés de comptes du porteur de la carte 1 ainsi que des coûts de traitement supplémentaires. Le porteur de la carte 1 verra donc sur son relevé de compte le montant A correspondant au produit acheté et non les n sous-montants A. Selon une autre de ces variantes, l'utilisateur peut vérifier sa propre transaction à l'aide de sa carte 1 lorsqu'il reçoit un relevé de compte mentionnant une pluralité de sous-montants correspondant à une date et à une heure donnée. Cette vérification peut également être faite de façon automatique si le relevé de compte est sous format électronique. Dans ce cas, la carte insérée dans un lecteur recalcule les sous-montants correspondant au montant transactionnel A et authentifie sa propre transaction comme le fait la banque selon le procédé de l'invention. Ceci peut par exemple être réalisé sur un lecteur indépendant de type GemPocket connu. Dans le cas où la date et/ou l'heure sont prises en compte dans le calcul des sous-montants, l'utilisateur peut également entrer la date de la transaction telle qu'elle apparaît sur son relevé de compte au niveau du lecteur de carte afin de retrouver les sous-montants. II est entendu que les algorithmes mis en oeuvre par la présente invention et en particulier l'algorithme ALG embarqué dans la carte 1 peuvent être embarqués sur celle-ci en complément d'une autre application, par exemple une application de débit crédit de type EMV. Les applications embarquées correspondant à la mise en oeuvre de la présente invention peuvent également être les seules applications embarquées dans la carte. Dans le cas où l'invention cohabiterait sur la carte avec une autre application, les applications peuvent être totalement séparées ou collaborer et/ou partager des données et/ou des fonctions de base telles que des algorithmes cryptographiques, ou des fonctions de hachage. Selon un mode de réalisation particulier, la clé K peut donc être la clef secrète d'une application de débit/crédit embarquée sur la carte 1, ce qui évite ainsi de gérer une clef supplémentaire dans la carte 1. Par ailleurs, nous avons décrit un exemple dans lequel c'est la banque 5 qui réalise l'authentification de la transaction à partir des sous-montants A;, mais il est entendu que cette étape d'authentification peut être réalisée par une autre entité que la banque, la banque ne recevant alors que le résultat de l'authentification. Aux fins de la présente invention, l'institution de paiement correspond donc à la banque, éventuellement associée à des entités traitant l'authentification, ou bien à ces entités seules. Enfin, dans le cas d'une transaction Internet, et si le lecteur 2 peut être piloté par le terminal 3 connecté à Internet, on peut implémenter sur le terminal un logiciel qui effectue automatiquement les tâches de communication du montant de la transaction et de la date à la carte 1, de récupération des sous-montants et de remplissage d'un formulaire Web avec les sous-montants. Le moyen de paiement selon l'invention peut être une carte à puce fonctionnant en mode contact ou sans contact, nécessitant la saisie d'un code PIN ou non. Le moyen de paiement peut également être un ordinateur stockant une clé secrète K, ou une carte UICC comprenant une application apte à mettre en oeuvre la présente invention. Le terminal de lecture peut être tout terminal apte à recevoir les données du moyen de paiement. Il peut être relié à un ordinateur ou compris dans l'ordinateur dans le cas d'un lecteur intégré. On note que dans le cas d'un lecteur intégré, les sous-montants A; peuvent être transmis directement dans un formulaire d'achat ou à la banque de façon transparente pour l'utilisateur. Il peut également être un terminal mobile de type téléphone mobile, un téléphone fixe, combiné ou non à un minitel muni d'un lecteur de carte. La saisie des sous-montants par l'utilisateur pour la réalisation de la transaction peut être réalisée à l'aide d'un clavier, correspondant par exemple aux touches d'un ordinateur, d'un téléphone ou d'un minitel, ou de vive voix par exemple pour un paiement ou une réservation par téléphone. Les différentes variantes ci-dessus peuvent bien sûr être utilisées en combinaison afin de mettre en oeuvre l'invention
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L'invention a pour objet un procédé pour réaliser une transaction d'un montant transactionnel (A) entre un moyen de paiement (1) et une institution de paiement (5) par l'intermédiaire d'un terminal de lecture (2), ledit moyen de paiement (1) comprenant au moins un processeur et une mémoire stockant une première information secrète (K) partagée avec ladite institution de paiement (5), ledit terminal de lecture (2) étant apte à transmettre des données audit moyen de paiement, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes :- de transmission (10) par ledit terminal de lecture (2), audit moyen de paiement (1), d'au moins ledit montant transactionnel (A);- de génération (20) par ledit moyen de paiement (1), à l'aide dudit processeur, d'au moins une valeur de codage transactionnelle, ladite valeur de codage transactionnelle étant au moins fonction dudit montant transactionnel (A) et de ladite première information secrète (K) ;- de transmission (40) dudit codage transactionnel à ladite institution de paiement;- d'authentification (50, 60) par ladite institution de paiement, de ladite transaction correspondant audit montant transactionnel en fonction dudit codage transactionnel et de ladite première information secrète (K).
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1. Procédé pour réaliser une transaction d'un montant transactionnel (A) entre un moyen de paiement (1) et une institution de paiement (5) par l'intermédiaire d'un terminal de lecture (2), ledit moyen de paiement (1) comprenant au moins un processeur et une mémoire stockant une première information secrète (K) partagée avec ladite institution de paiement (5), ledit terminal de lecture (2) étant apte à transmettre des données audit moyen de paiement, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes : - de transmission (10) par ledit terminal de lecture (2), audit moyen de paiement (1), d'au moins ledit montant transactionnel (A); - de génération (20) par ledit moyen de paiement (1), à l'aide dudit processeur, d'au moins une valeur de codage transactionnelle, ladite valeur de codage transactionnelle étant au moins fonction dudit montant transactionnel (A) et de ladite première information secrète (K) ; - de transmission (40) dudit codage transactionnel à ladite institution de paiement; - d'authentification (50, 60) par ladite institution de paiement, de ladite transaction correspondant audit montant transactionnel en fonction dudit codage transactionnel et de ladite première information secrète (K). 2. Procédé pour réaliser une transaction selon la 1, comprenant les étapes de transmission par ledit terminal de lecture audit moyen de paiement, en outre dudit montant transactionnel A, d'un identifiant de ladite transaction, ladite valeur de codage transactionnel étant en outre fonction dudit identifiant, ladite institution de paiement, authentifiant ladite transaction en outre en fonction dudit identifiant. 3. Procédé pour réaliser une transaction selon la 2, dans lequel ledit identifiant est au moins la date et l'heure (D) de ladite transaction. 4. Procédé pour réaliser une transaction selon l'une des 1 à 3, dans lequel la génération de ladite valeur transactionnel au moins en fonction (R) dudit montant transactionnel et de ladite première information secrète dépend d'une fonction de calcul apte à générer au moins un nombre pseudo-aléatoire (S) en fonction dudit montant transactionnel et de ladite première information secrète. 5. Procédé pour réaliser une transaction selon l'une des 1 à 4, dans lequel ladite valeur de codage transactionnelle correspond à au moins un sous-montant, la somme desdits sous-montants étant égale audit montant transactionnel. 6. Procédé pour réaliser une transaction selon l'une des 1 à 5, dans lequel ledit moyen de paiement est une carte à puce et dans lequel ledit terminal de lecture est un lecteur de carte à puce. 7. Moyen de paiement (1) comprenant au moins un processeur et une mémoire stockant une première information secrète (K) partagée avec une institution de paiement (5), ledit moyen de paiement (1), étant apte à recevoir un montant transactionnel (A) depuis un terminal de lecture (2), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour générer, à l'aide dudit processeur, au moins une valeur de codage transactionnelle au moins fonction dudit montant transactionnel et de ladite première information secrète. 8. Moyen de paiement selon la 7, dans lequel ladite au moins une valeur de codage transactionnelle correspond à au moins un sous-montant, la somme desdits sous-montants étant égale audit montant transactionnel.
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H,G
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H04,G06
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H04L,G06F,G06Q
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H04L 9,G06F 7,G06Q 20
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H04L 9/14,G06F 7/58,G06Q 20/00
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FR2891365
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A1
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PLOT DE TRACTION POUR DISPOSITIF DE TEST D'ADHERENCE D'UN REVETEMENT SUR UN SUBSTRAT
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La présente invention est relative aux dispositifs servant à mesurer les qualités d'adhésions de revêtements tels que des peintures, des protections de surface, des colles ou des films adhésifs sur des substrats auxquels ils sont destinés ou de mesurer les qualités de cohésion de surfaces en général. Plus particulièrement l'invention concerne une amélioration des plots de traction utilisés par de tels dispositifs et qui sont collés sur la surface dont les performances d'adhésion doivent être mesurées en exerçant une force d'arrachement par l'intermédiaire desdits plots de traction. La connaissance des qualités d'adhésion d'un revêtement sur un substrat, par exemple une peinture sur son support de destination, ou de la cohésion de la surface d'un matériau est une donnée essentielle dans l'industrie car elle conditionne en grande partie le comportement des pièces et des assemblages de ces pièces dans leurs futurs environnements de fonctionnement. Une méthode couramment utilisée pour déterminer de telles qualités d'adhésion d'un revêtement ou de cohésion de surface consiste à mesurer les efforts nécessaires pour provoquer sur une éprouvette d'essai l'arrachement d'un échantillon de revêtement du substrat sur lequel il a été déposé ou de parties de la surface d'un matériau. Souvent les essais sont effectués sur des éprouvettes normalisées et suivent des protocoles parfaitement définis car il est utile de pouvoir reproduire les mesures de façon répétitive pour comparer efficacement les performances d'adhésion des différents couples revêtement-substrat. Le principe général d'une telle mesure consiste à coller un plot rigide de surface de collage calibrée sur un échantillon de surface à évaluer, c'est à dire un substrat recouvert du revêtement suivant le procédé d'application prévu ou un échantillon de matière ayant subi des traitements de surface, et, après la prise de la colle, à effectuer une traction sur le plot jusqu'à arrachement du revêtement de la surface du substrat ou de sa matière de surface. La force correspondant à cet arrachement donne une mesure des qualités d'adhésion ou de cohésion recherchée. La norme ISO 4624 décrit la procédure à mettre en ceuvre pour que les résultats effectués par différents laboratoires d'essais puissent être comparés. On trouve également des dispositifs de traction tels que celui décrit dans le brevet US 3 821 892 qui sont mis en ceuvre pour réaliser les essais en question. Le dispositif décrit permet d'exercer une force de traction sur un plot collé en forme de diabolo et est équipé des moyens de mesure de l'effort de traction appliqué. Toutefois s'il est clair que le plot est collé sur la surface testée, la norme se contente de préciser que la surface du plot collée doit être plate. Ainsi, tant dans la norme ISO 4624 que dans le brevet US 3 821 892, rien n'incite à prévoir une surface de collage du plot autrement que plane, forme qui est même explicitement demandée. Lorsque la forme du plot de traction est abordée, telle que sa forme en diabolo dans le brevet US 3 821 892, il ne s'agit que d'assurer une bonne préhension du plot par les moyens de traction. L'expérience montre que la qualité des résultats obtenus lors de la mise en ceuvre de la norme ISO 4624 est très liée à la qualité du collage du plot et à la qualité de préparation de l'essai. La plupart du temps ces qualités de préparation et de collage ne sont pas totalement satisfaisantes ce qui a pour effet de perturber fortement les mesures des forces d'arrachement. Premièrement, en raison de la fluidité de la colle au moment où le plot est collé sur la surface à essayer, il est très difficile de contrôler l'épaisseur du film de colle et en particulier d'avoir une épaisseur uniforme de ce film entre la surface inférieure du plot et la surface soumise à l'essai. Du fait d'une épaisseur non maîtrisée et de la possibilité d'un affaissement latéral du plot, l'axe du plot peut avoir une orientation décalée par rapport à la normale à la surface de l'éprouvette d'essai qui est la direction de la traction sur le plot pendant l'essai. En pratique, une déviation, même de faible valeur, de l'axe du plot par rapport à l'axe de traction et la variation d'épaisseur du film de colle à l'interface entre le plot de traction et le revêtement testé affectent sensiblement la valeur de la force mesurée au moment de l'arrachement, effet d'autant plus gênant que par son côté aléatoire il conduit à une dispersion significative des mesures. Pour prendre en compte ce phénomène, l'opérateur des essais est en général conduit à multiplier les essais un grand nombre de fois pour fournir des valeurs moyennes des efforts à l'arrachement qui soient exploitables. Deuxièmement, un bourrelet de colle se forme autour du plot au moment du collage dudit plot. Ce bourrelet est formé par la colle fluide qui est chassée latéralement au moment où le plot est appuyé sur la surface devant faire l'objet de l'essai pour assurer une bonne adhésion du plot. La procédure d'essai prévoit que le revêtement soumis à l'essai d'arrachement soit découpé suivant le contour du plot afin que seule la surface d'adhérence du revêtement déposé sur le substrat en vis à vis du plot soit prise en compte dans la mesure des efforts à l'arrachement. Une entaille dans le revêtement est donc effectuée autour du plot, ce qui nécessite l'élimination préalable du bourrelet de colle. Ce bourrelet de colle, durci à ce stade des opérations de préparation de l'éprouvette d'essai, demande pour son élimination l'application d'efforts importants sur le plot lui-même. Il est fréquent qu'au cours de cette opération d'élimination du bourrelet de colle, les efforts appliqués provoquent un début de décollement du plot rendant l'éprouvette d'essai inapte à la réalisation de l'essai ou conduisent à des résultats de l'essai non significatifs et obligent donc à la réalisation d'une nouvelle éprouvette. La présente invention se propose de résoudre ces problèmes de collage et de préparation de l'éprouvette d'essai par l'adoption d'un plot présentant des caractéristiques originales, sans que ces caractéristiques ne remettent en cause les moyens de traction et de mesure existants ni les procédures d'essai utilisées. Suivant l'invention le plot de traction pour essais d'adhérence d'un revêtement sur un substrat comporte un axe de référence et une surface inférieure, ledit plot de traction étant fixé à la surface du revêtement avant essai au moyen d'une colle. Le dit plot est caractérisé en ce qu'il comporte de plus, sur la surface inférieure destinée à être collée sur le revêtement, un lamage dont la profondeur correspond sensiblement à l'épaisseur de colle recherchée pour fixer le plot de traction au revêtement et des moyens de maintien à distance du fond du lamage pour assurer la stabilité du plot de traction et le maintien de son axe perpendiculaire au plan défini par la surface du revêtement à tester lorsque la surface inférieure du plot est appliquée sur la surface du revêtement. Dans un mode préféré de réalisation, le lamage est de profondeur sensiblement constante. Les moyens de maintien à distance sont constitués par une bordure à la surface inférieure du plot de traction. Cette bordure est de préférence à la périphérie de ladite surface inférieure. Dans une autre forme de réalisation, les moyens de maintien à distance sont constitués de cales d'écartement réparties à la surface inférieure du plot de traction, sur le périmètre de ladite surface inférieure. Les surfaces inférieures desdites cales en contact avec la surface de revêtement à tester constituent le plan de pose du plot. Quelle que soit la forme de réalisation du plot, les moyens de maintien à distance peuvent être obtenus en laissant de la matière du plot de traction lors de la réalisation du lamage. Dans un mode de réalisation de l'invention, le plot de traction comporte des moyens aptes à laisser fluer l'excédant de colle en dehors de la zone de collage définie par l'empreinte du plot de traction sur la surface du revêtement. Ainsi, le surplus de colle est évacué en dehors du périmètre de collage du plot sans que ces moyens ne viennent perturber la régularité de l'épaisseur du film de colle. Dans une première variante, ces moyens ont la forme de passages libres ménagés dans la bordure de la surface inférieure du plot. Dans une deuxième variante de réalisation, ces moyens sont ménagés entre les cales d'écartement. Enfin, dans une troisième variante de réalisation, ces moyens consistent en une ou plusieurs cheminées d'échappement remontant dans le corps du plot de traction. De préférence, au moins une desdites cheminées d'échappement débouche à la surface extérieure du plot de traction, dans une partie dudit plot au dessus du fond du lamage. Une au moins des cheminées peut, de plus, déboucher dans une chambre d'expansion. Quel que soit le mode de réalisation de l'invention, la surface inférieure du plot de traction comporte préférentiellement des irrégularités de surface. Ces irrégularités volontairement créées ou volontairement laissées améliorent l'adhérence de la colle à la surface inférieure du plot. L'invention concerne aussi un procédé de collage d'un plot de traction sur un revêtement recouvrant un substrat au moyen d'une colle et comportant les étapes suivantes: a) application de la colle sur la surface inférieure du plot de traction et/ou sur la surface du revêtement; b) avant durcissement de la colle, positionnement du plot de traction dans la position et à l'emplacement recherchés à la surface du revêtement en exerçant une pression suffisante pour faire fluer la colle; c) attente du durcissement de la colle; d) réalisation d'une entaille dans le revêtement à la périphérie du plot de traction; ledit procédé étant caractérisé en ce que: e) le plot est conforme à l'une des revendications 1 à 13; f) la pression exercée lors de l'étape b) est suffisante pour amener les moyens de maintien à distance en appui sur la surface du revêtement; g) les éventuels excédents de colle formant un bourrelet à la surface du revêtement autour du plot de traction sont éliminés entre les étapes b) et c) avant le durcissement de la colle et en maintenant le plot de traction par une pression suffisante pour éviter tout mouvement du plot de traction pendant l'opération d'élimination de l'excédent de colle pour éviter la formation d'un bourrelet de colle durcie; Les figures 1 à 3 représentent les étapes de la pose d'un plot de traction de manière connue. Les figures 4a et 4b représentent un plot de traction suivant l'invention utilisant une bordure. Les figures 5a et 5b représentent un plot de traction suivant l'invention utilisant des cales d'écartement. La figure 6 représente un plot de traction suivant l'invention utilisant une bordure présentant des interruptions. La figure 7 représente un plot de traction suivant l'invention avec des cheminées d'échappement latérales. La figure 8 représente un plot de traction suivant l'invention avec une cheminée d'échappement verticale. La figure 9 représente un plot de traction suivant l'invention dont la cheminée d'échappement comporte une chambre d'expansion. La présente description et les dessins présentent un plot de traction de forme essentiellement axisymétrique. Cette forme d'ensemble d'un plot de traction est relativement généralisée en raison de sa facilité de réalisation et est décrite dans la norme ISO 4624, mais l'invention est applicable à toute forme de plot de traction destiné à être collé soit sur un revêtement appliqué sur un substrat pour des essais d'adhérence, soit directement sur un matériau pour des essais de cohésion de surface. Un plot de traction 1 comporte à sa base une surface la destinée à être collée sur un revêtement 3, couvrant un substrat 4, au moyen d'une colle 2. Afin d'appliquer les efforts de traction F sur une surface du revêtement 3 dont la dimension est parfaitement délimitée, le revêtement 3 est découpé sur le pourtour du plot 1 par une entaille 31. L'objectif de cette entaille est que la traction F s'applique uniformément sur la surface du revêtement 3 testé en évitant que le revêtement 3 en dehors de la zone collée déterminée par la surface la de collage du plot de traction 1 n'interfère sur le résultat de la mesure, d'autant que des moyens 5 prenant appui autour du plot de traction 1 sont généralement utilisés pour appliquer des efforts de réaction à la force de traction F sur l'échantillon 4 Pour éviter que l'axe 20 du plot de traction 1 en position collé ne s'écarte de la normale à la surface du revêtement 3, un lamage 11 est réalisé sur la surface inférieure du plot de traction 1 tout en préservant des éléments de maintien à distance 12, 13, du fond du lamage 11 a par rapport au plan de pose et de telle manière qu'il est garanti que l'épaisseur de colle 2 voulue soit maintenue entre le plot de traction 1 et le revêtement 3. Les dimensions et la disposition desdits éléments de maintien à distance 12, 13, sont choisies de manière à assurer au plot de traction 1 un plan de pose qui vient en contact avec la surface libre du revêtement 3 stable et perpendiculaire à l'axe 20 du plot de traction 1. Dans une forme de réalisation, présentée sur les figures 4a et 4b,, l'élément de maintien à distance prend la forme d'une lèvre continue 12 qui de préférence suit le périmètre de la surface inférieure la du plot de traction 1. Il est préférable de réaliser cette lèvre 12 la plus mince possible pour que la différence de surface entre la surface collée, c'est à dire la surface délimitée par l'empreinte du plot de traction 1 réduite de la surface de l'empreinte de la lèvre 12 sur la surface du revêtement 3, et la surface de revêtement 3 découpée, c'est à dire la surface délimitée par l'empreinte du plot de traction 1, soit la plus faible possible pour ne pas fausser la mesure de traction. Par exemple la réalisation d'une lèvre périphérique 12 sous la forme d'un voile de 0,5mm d'épaisseur ne pose aucun problème technique pour un plot de traction 1 en alliage d'aluminium ou en acier, ce qui représente une réduction de la surface de collage de 0,25% pour un plot de traction 1 de 20mm de diamètre conforme à la norme ISO 4624. Une telle déviation s'avère parfaitement négligeable par rapport aux dispersions de mesures qui sont constatées dans ce type d'essais et peut être pris en compte dans les calculs. Les éléments de maintien à distance peuvent également prendre la forme de cales d'écartement 13, comme présenté sur les figures 5a et 5b, dont la hauteur assure l'épaisseur de colle 2 souhaitée. Afin que le plan de pose du plot de traction 1 soit parfaitement stable, les cales d'écartement 13 seront prises au moins au nombre de trois, non alignées, et avantageusement les plus écartées que possible. Un nombre plus important de cales d'écartement 13 peut être utilisé et leurs formes importent peu tant que la surface qu'elles occupent sur le revêtement 3 reste négligeable par rapport à la surface de collage du plot de traction 1. Que les éléments de maintien à distance soient réalisés au moyen d'une lèvre 12, au moyen de cales d'écartement 13 ou de tout autre moyen équivalent, il est essentiel que le plan de pose défini par les surfaces inférieures de ces éléments de maintien à distance soit parfaitement stable et perpendiculaire à l'axe 20 du plot de traction 1 qui correspond à la direction de traction pendant l'essai proprement dit. Une telle qualité est aisément obtenue lorsque les éléments de maintien à distance 12, 13, sont réalisés en laissant la matière correspondante du plot de traction 1 lors de la réalisation, par exemple par usinage, du lamage 11. Le fond 11 a du lamage 11 est sensiblement parallèle au plan de pose pour obtenir un film de colle homogène d'épaisseur sensiblement constante. Toutefois, les irrégularités de la surface du fond 11 a du lamage 11, par exemple des stries laissées par le passage des outils lors de l'usinage du lamage 11, seront avantageusement conservées ou créées pour améliorer les qualités d'adhérence de la colle sur le plot de traction 1, la liaison entre le plot 1 et la colle 2 devant impérativement être plus résistante que la liaison à tester entre le revêtement 3 et le substrat 4. Le plot de traction 1 peut en outre être équipé de moyens pour faciliter l'évacuation de l'excès de colle 2 pendant l'opération de collage dudit plot 1 sur l'éprouvette lorsque cette colle 2 est encore fluide. Ainsi la lèvre 12, comme présentée sur la figure 6, peut être interrompue par des passages libres 14 sur une partie de sa longueur et sur tout ou partie de sa hauteur en un ou plusieurs emplacements. Dans d'autres formes de réalisation, comme présentées sur les figures 7, 8 et 9, ces moyens peuvent prendre la forme d'une ou de plusieurs cheminées d'échappement 15, 16, débouchantes ou non, qui dans leurs parties inférieures sont ouvertes dans l'espace délimité par l'intérieur de la lèvre périphérique 12, le fond 11 a du lamage 11 et le plan de pose du plot de traction 1. Les cheminées d'échappement 15, 16, peuvent déboucher à l'extérieur du plot de traction 1 sur le sommet du plot de traction 1 ou sur la paroi latérale dudit plot. Lorsque les cheminées d'échappement 15, 16 sont non débouchantes (solutions non représentées sur les dessins), il faut prendre la précaution de leur donner un volume suffisant pour contenir la colle pouvant fluer dans lesdites cheminées d'échappement 15,16, et ceci sans que l'air emprisonné entre la colle 2 et le fond aveugle des cheminées d'échappement 15, 16, ne contrarie la remontée de la colle 2 dans les cheminées 15,16. Accessoirement une chambre d'expansion 17 peut être prévue pour recueillir une quantité plus importante de colle 2 en excès sans que cette dernière ne déborde du plot de traction 1 par l'extrémité des cheminées d'échappement 15, 16 lorsque celles ci sont débouchantes. Après que le plot de traction 1 et le revêtement à tester 3 aient été encollés avec la colle 2, le plot de traction 1 est appliqué sur le revêtement à tester 3 avec une force de pression suffisante pour faire fluer l'excès de colle 2 encore à l'état fluide. La colle 2 fluant par les bords du plot de traction 1 peut aisément être essuyée avant son séchage sans altérer la position du plot de traction 1 qui peut être maintenu en position pendant cette opération au moyen d'un effort modéré grâce à la stabilité que lui confère le plan de pose des moyens de maintien à distance 12, 13. On élimine ainsi aisément le bourrelet de colle 21 non durcie, et l'entaille 31 peut être réalisée dans le revêtement 3 à tester sans difficulté après le durcissement de la colle. Lorsque le plot de traction 1 est doté de cheminées d'échappement 15, 16, la montée de la colle 22 dans les cheminées 15, 16 et dans les éventuelles chambres d'expansion 17 évite ou au moins limite le besoin d'éliminer la colle 2 fluant par le bord inférieur du plot de traction 1. Des essais effectués suivant la norme ISO 4624 avec des plots de traction conformes à l'invention comportant une lèvre 12 périphérique continue et une cheminée d'échappement verticale 16 ont démontré que moins de dix essais suffisent pour obtenir une valeur fiable de la force d'arrachement F du revêtement 3 testé là où plus de quatre vingt dix essais étaient nécessaires avec les plots de traction antérieurs pour obtenir une fiabilité de mesure équivalente
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Un plot de traction à coller pour les essais d'adhérence de revêtement ou de cohésion de surface par arrachement comporte un lamage destiné à maîtriser l'épaisseur du film de colle. Des éléments de support tels que des cales ou une bordure maintiennent le fond du lamage à la distance voulue de la surface mise à l'essai et des ouvertures sont prévues pour évacuer la colle avant son durcissement de façon contrôlée lorsque le plot de traction est appliqué sur la surface mise à l'essai.
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1- Plot de traction (1), d'axe de référence (20) et ayant une surface inférieure (la), pour essais d'adhérence d'un revêtement (3) sur un substrat (4), ledit plot de traction (1) étant fixé à la surface du revêtement (3) avant essai au moyen d'une colle (2), caractérisé en ce qu'il comporte sur la surface inférieure (la) destinée à être collée sur le revêtement (3) : - un lamage (11) dont la profondeur correspond sensiblement à l'épaisseur de colle (2) recherchée pour fixer le plot de traction (1) au revêtement (3), - des moyens de maintien à distance (12, 13) du fond (11a) du lamage (11) pour assurer la stabilité du plot de traction (1) et la perpendicularité de son axe (20) par rapport à la surface du revêtement (3) à tester lorsque la surface inférieure (la) du plot (1) est appliquée sur la surface du revêtement (3). 2- Plot de traction (1) suivant la 1 dont le lamage (11) est de profondeur sensiblement constante. 3- Plot de traction (1) suivant la 1 ou suivant la 2 dont les moyens de maintien à distance sont constitués par une bordure (12) à la surface inférieure (la) du plot de traction (1). 4- Plot de traction (1) suivant la 1 ou suivant la 2 dont les moyens de maintien à distance sont constitués de cales (13) répartis à la surface inférieure (la) du plot de traction (1). 5- Plot de traction (1) suivant l'une quelconque des 30 précédentes dont la moyen (12, 13) de maintien à distance sont situés sur le périmètre de la surface inférieure (la) du plot de traction (1). 6- Plot de traction (1) suivant l'une des précédentes dans lequel les surfaces inférieures des moyens de maintien à distance (12, 13) détermine un plan de pose perpendiculaire à l'axe (20) du plot de traction (1). 7- Plot de traction (1) suivant l'une quelconque des précédentes dans lequel les moyens de maintien à distance (12,13) sont obtenus en laissant de la matière du plot de traction (1) lors de la réalisation du lamage (11). 8- Plot de traction (1) suivant l'une quelconque des précédentes comportant des moyens (14, 15, 16) aptes à laisser fluer l'excédant de colle (2) en dehors de la zone de collage définie par l'empreinte du plot de traction (1) sur la surface du revêtement (3). 9- Plot de traction (1) suivant la 8 dont les moyens pour évacuer la colle (2) consistent en un ou plusieurs passages libres (14) réalisées dans la bordure (12) de la surface inférieure (la) du plot (1). 10- Plot de traction (1) suivant la 8 dont les moyens pour évacuer la colle (2) consistent en un ou plusieurs passages libres (14) entre les cales d'écartement (13). 11- Plot de traction (1) suivant la 8 dont les moyens pour évacuer la colle (2) consistent en une ou plusieurs cheminées d'échappement (15, 16) remontant dans le corps du plot de traction (1). 12- Plot de traction (1) suivant la 11 dont au moins une des cheminées d'échappement (15, 16) débouche à la surface extérieure du plot de traction (1) dans une partie dudit plot au dessus du fond du lamage (11a). 13- Plot de traction (1) suivant la 11 ou la 12 dont au moins une des cheminées d'échappement (15, 16) débouche dans une chambre d'expansion (17). 14- plot de traction (1) suivant l'une des précédentes dans lequel le fond du lamage (11a) comporte des irrégularités de surface aptes à améliorer l'adhérence de la colle (2). 15- Procédé de collage d'un plot de traction (1) sur un revêtement (3) recouvrant un substrat (4) au moyen d'une colle (2) comportant les étapes suivantes: - a) application de la colle (2) sur la surface inférieure (la) du plot de traction (1) et/ou sur la surface du revêtement (3) ; - b) avant durcissement de la colle (2) positionnement du plot de traction (1) dans la position et à l'emplacement recherchés à la surface du revêtement (3) en exerçant une pression suffisante pour faire fluer la colle (2) ; c) attente du durcissement de la colle (2) ; - d) réalisation d'une entaille (31) dans le revêtement (3) à la périphérie du plot de traction (1) ; le procédé étant caractérisé en ce que: - e) le plot de traction (1) est conforme à l'une des 1 à 14 - f) la pression exercée lors de l'étape b) est suffisante pour amener 25 les moyens de maintien à distance (12, 13) en appui sur la surface du revêtement (3) ; - g) les éventuels excédents de colle (2) formant un bourrelet (21) à la surface du revêtement (3) autour du plot de traction (1) sont éliminés entre les étapes b) et c) avant le durcissement de la colle (2) et en maintenant le plot de traction (1) par une pression suffisante pour éviter tout mouvement du plot de traction (1) pendant l'opération d'élimination de l'excédent de colle (2), pour éviter la formation d'un bourrelet (21) de colle durcie.
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G
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G01
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G01N 19
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G01N 19/04
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FR2892119
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A1
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PRODUIT RESULTANT DU GREFFAGE DE CHAINES GRASSES SUR DES ULVANES ET SON UTILISATION COMME TENSIOACTIF
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La présente invention concerne de nouveaux dérivés d'ulvanes, leurs procédés de préparation ainsi que leurs utilisations, notamment comme tensioactifs. On sait que les algues marines sont une source importante de polysaccharides aux propriétés gélifiantes et épaississantes, largement utilisées à des fins alimentaires et non alimentaires. Les ulvanes sont extraits des ulves ou des entéromorphes. Ces algues de couleur verte font partie du phyllum des chlorophytes et de l'ordre des ulvales caractérisées par un thalle en tube (entéromorphe) ou en double couche cellulaire (ulve). Il existe plusieurs espèces d'ulves notamment U/va /actuca, U/va rigida, U/va armoricana et U/va rotundata ainsi que plusieurs espèces d'entéromorphes telles que notamment Enteromorpha compressa, Enteromorpha intestinales et Enteromorpha ramu/osa. On a décrit dans la littérature différents procédés d'extraction des ulvanes à partir des algues. On citera tout particulièrement le procédé décrit par M. LAHAYE, B. RAY, S. BAUMBERGER, B. QUEMENER et M. A.V. AXELOS dans Hydrobiologia 326/327 :473-480, 1996. Selon ce procédé, une algue fraîche ou séchée est broyée puis mise en solution dans l'eau et portée au reflux pendant une heure. La suspension est ensuite centrifugée puis réextraite une seconde fois selon le même protocole. Les deux surnageants sont ensuite réunis puis les ulvanes sont précipités à l'éthanol. Après filtration, les ulvanes sont ensuite séchés à l'étuve. Les rendements sont de l'ordre de 10 /o par rapport à la matière sèche de l'algue de départ. Les ulvanes sont des polysaccharides anioniques sulfatés solubles dans l'eau. Ils sont localisés au niveau de la cellule dans la paroi cellulaire. La littérature ( Lahaye M., Jegou D. Buleon A. E. Carbohydr Res 1994 ; 262 :115) indique que les ulvanes sont de la famille des xyloramnoglucoronane sulfatés ou des glucoronorhamnoxyloglycanes sulfatés. Les sucres entrant dans la composition des ulvanes sont le rhamnose sulfaté en position 3, le galactose, le glucose et le xylose pour les sucres neutres et l'acide glucuronique et l'acide iduronique pour les sucres acides. ( Lahaye M., Alvarez-Cabal Cimadevilla E., Kuhlenkamp R., Quemener B. Lognoné V., Dion P. ; Journal of Applied Phycology 11:1-7, 1999) Le xylose peut être partiellement sulfaté. La proportion relative des sucres est variable selon le lieu de récolte des ulves, l'espèce et aussi le moment de récoltes dans l'année. Le tableau suivant présente des teneurs de sucres relevées chez différentes espèces d'ulves : échantillons Rhamnose Galactose Glucose Xylose Acide Acide glucuronique Iduronique U/va armoricana 1993 Saint 48.3 3.1 17.5 10.1 15.2 5.9 Brieuc 9/94 Saint 51.6 1.2 8.4 9.1 22.8 7.0 Brieuc 10/94 Binic 53.6 1.0 6.1 7.0 25.5 6.9 4/95 Saint 47.8 1.3 13.0 8.2 25.9 3.8 Brieuc U/va ridiga 9/94 50.9 1.3 6.6 7.9 28.9 4.4 Pleubian 10/94 52.2 0.9 5.3 6.5 30.4 4.7 Roscoff 5/95 Etang 58.3 1.7 5.0 12.0 19.0 4.0 de Pau U/va rotundata 9/94 49.6 1.5 5.4 23.8 17.8 2.0 pleubian 10/96 le 46.7 3.0 14.4 15.4 20.0 0.6 Palmones Les algues vertes de la famille des ulves, incluant les espèces produites par les marées vertes, contiennent des ulvanes qui sont des polysaccharides complexes hydrosolubles comprenant à la fois des acides uroniques et des oses sulfatés. La structure chimique des ulvanes est basée sur la répétition de différentes unités disaccharidiques. Les unités disaccharidiques sont majoritairement composées de 3-sulfate ulvanobiuronate de sodium de type A comprenant du 3-sulfate rhamnose lié à de l'acide glucuronique par une liaison de type 1ù>4 et de 3-sulfate ulvanobiuronate de sodium de type B comprenant du 3-sulfate rhamnose lié à de l'acide Iduronique par une liaison de type 1-4 Les deux unités disaccharidiques sont représentées ci-dessous. > Unité disaccharidique d'acide 3-sulfate ulvanobiuronique A 1 2 [->4)-[3-D-GlucpA-(1->4)-a-L-Rhap 3-sulfate-(1->] > Unité disaccharidique d'acide 3-sulfate ulvanobiuronique B 1 2 [->4)a-L-IdopA-(1->4)-a-L-Rhap 3-sulfate-(1->] 20 Les autres sucres minoritaires (xylose, galactose et glucose) sont insérés sur la chaîne de manière indéterminée et certainement de manière variable selon les espèces et les localisations et les périodes de l'année. Le polysaccharide peut également porter des chaînes latérales dont la structure n'a pas été clairement identifiée. 15 La littérature cite un nombre important de documents concernant la synthèse ou l'utilisation d'esters de polyose. On citera en particulier les brevets US 4 517 360 et US 3 963 699 qui décrivent des esters de polyose issus de mono- et de disaccharose ou de polyols de type sucrose, xylitol ou sorbitol ainsi que le brevet français 2 009 161 qui décrit des esters de polyols issus d'amidons naturels. La demande internationale WO 92/13006 décrit également des produits complexes à base de polyoses et d'acides gras résultant de la réaction d'au moins un polyose avec au moins un acide gras, notamment sous forme d'halogénure ou d'anhydride. Toutefois, aucun des documents de la littérature ne suggère d'utiliser comme polyose un polysaccharide de type ulvane et, encore moins, l'intérêt en tant que tensioactif présenté par le produit d'estérification d'un tel polysaccharide et l'intérêt supplémentaire que présenterait la valorisation, sous forme de produits à caractères tensioactifs, des algues de type ulva considérées essentiellement à ce jour plutôt comme des nuisances, leur prolifération résultant essentiellement de pollution. En effet, le phénomène des marées vertes touche chaque année certaines plages, notamment de Bretagne (Côtes d'Armor) et y entraîne des nuisances olfactives et visuelles importantes. Celles-ci entravent l'activité touristique (deuxième secteur économique du département de Côtes d'Armor) et engendrent des coûts de ramassage élevés. C'est à partir des années 1980, que les ramassages d'algues vertes se sont avérés nécessaires afin de maintenir l'activité touristique des sites et de pallier les nuisances olfactives et visuelles engendrées par ce phénomène. Ainsi, en 2000, plus de 75 000 m3 d'algues vertes ont fait l'objet d'une collecte sur les côtes bretonnes. Les algues sont alors stockées dans des décharges non contrôlées, ou directement épandues sur des terres agricoles. Les facteurs responsables des marées vertes sont aujourd'hui connus. Ils se situent au niveau des bassins versants qui supportent une agriculture intensive génératrice de sels nutritifs, lesquels finissent par se retrouver en excès dans les eaux côtières. Ainsi, un avantage supplémentaire de l'invention est de valoriser un produit habituellement considéré comme une nuisance. L'invention propose de nouveaux produits qui résultent directement du greffage par estérification ou transestérification de chaînes grasses sur des ulvanes. Les propriétés particulièrement intéressantes des produits de l'invention permettent d'envisager leurs utilisations dans de nombreux domaines, en tant qu'agents tensioactifs, notamment en vue de la préparation d'émulsions. Comme cela ressortira de la description et des exemples qui suivent, des propriétés sont particulièrement intéressantes dans différents domaines, notamment dans le domaine de la cosmétique, du fait du toucher particulièrement doux et substantif de ces produits ainsi que de leurs propriétés émulsionnantes et hydratantes mais aussi dans des domaines totalement différents tels que la récupération ou la dispersion des hydrocarbures. Plus précisément, selon l'une de ses caractéristiques essentielles, l'invention concerne un produit résultant du greffage par estérification ou transestérification sur au moins une partie des fonctions hydroxyle d'un polysaccharide de type ulvane sous forme acide ou sous forme d'un sel d'un cation mono- ou divalent, notamment un sel de sodium de chaînes grasses ou de mélanges de chaînes grasses contenant 8 à 28 atomes de carbone, lesdites chaînes grasses étant saturées ou insaturées, linéaires ou ramifiées. Ce produit, ci-après désigné par "polyose-ester" est issu de la réaction de polysaccharides (ulvanes) extraits d'algues de type ulve ou entéromorphe ou de mélanges de ces deux types d'algues avec des composés comprenant des chaînes grasses contenant entre 8 et 28 atomes de carbone, ces chaînes pouvant être saturées ou insaturées, linéaires ou ramifiées. Pour la préparation de l'ulvane par extraction à partir de l'ulve, on se reportera au procédé d'extraction décrit dans Carbohydrate Research 274 (1995) 251-261 ou dans Hydrobiologia 326/327 :473-480,1996. D'une façon générale, les extraits utilisés selon l'invention sont avantageusement préparés par extraction en milieu aqueux d'ulves et/ou d'entéromorphes, l'étape d'extraction étant avantageusement suivie d'une étape d'ultrafiltration. Par taux de greffage des chaînes grasses sur le squelette ulvane, on entend au sens de l'invention, la proportion en poids en acide gras par rapport au polyose de départ. L'homme du métier comprendra qu'en fonction de la nature des chaînes grasses et du taux de greffage de ces chaînes sur le squelette polysaccharidique, on obtiendra des propriétés qui varieront d'un produit à l'autre. On pourra ainsi faire varier notamment les propriétés rhéologiques, solubilisantes, gélifiantes, épaississantes, émulsifiantes, co- émulsionnantes, organoleptiques, ainsi que la solubilité, la lipophilie, la texture, la couleur, la tension de surface, la tension interfaciale, la concentration micellaire critique en solution, l'indice de saponification, l'indice d'iode, l'acidité des produits de l'invention. A titre d'exemple et pour faciliter la compréhension du type de réaction mis en jeu, deux formules chimiques d'unités disaccharidiques greffées sont données ci-dessous, chaque groupement R représentant soit une chaîne grasse carboxylée soit un hydrogène et étant indépendant des autres, du moment que l'unité disaccharidique contient au moins une chaîne grasse. Unité disaccharidique greffée d'acide 3-sulfate ulvanobiuronique A - Unité disaccharidique greffée d'acide 3-sulfate ulvanobiuronique B Selon une deuxième caractéristique essentielle de l'invention, elle concerne un procédé pour préparer les produits et mélanges de produits désignés ci-dessus. D'une façon générale, ce procédé comprend une étape d'estérification ou de transestérification utilisant au moins une partie des fonctions hydroxyles d'un polysaccharide de type ulvane ou d'un de ses sels obtenu par extraction à partir d'une algue de type ulve. Différentes variantes de ce procédé peuvent être envisagées, notamment pour tenir compte du caractère spécifique du squelette sur lequel on souhaite greffer les chaînes grasses et du taux de greffage que l'on souhaite réaliser, taux qui peut varier en particulier avec le domaine d'application visé. Ainsi, les différents procédés mis au point par les inventeurs de la présente invention sont tous inspirés de procédés décrits dans la littérature en tenant compte à la fois du caractère spécifique du substrat polyosique et de l'application visée qui pourra nécessiter une pureté plus ou moins importante du produit et/ou un taux de greffage des chaînes grasses plus ou moins important sur le squelette du polysaccharide. Ainsi, on pourra envisager différentes variantes de procédés dont le point commun sera de réaliser une estérification ou une transestérification de chaînes grasses sur un extrait d'ulve ou d'entéromorphe sous forme solide contenant généralement au moins 85 % en poids d'ulvanes, de préférence au moins 95%, cet extrait pouvant notamment être obtenu selon le protocole décrit dans Hydrobiologia 326/327 :473-480,1996. Selon une première variante du procédé de l'invention, le greffage sera réalisé par estérification, notamment par l'intermédiaire d'un chlorure d'acide d'un acide à chaîne grasse comprenant de 8 à 28 atomes de carbone. Un tel procédé présente l'avantage de pouvoir préparer des produits hautement greffés dans lesquels la proportion en poids d'acide gras par rapport au polyose est au moins égale à 10%, de préférence comprise entre 50 et 75%. Toutefois, un tel procédé s'avère relativement agressif vis-à-vis des réactifs et on lui préfèrera généralement un procédé procédant par transestérification, procédé qui peut être mis en oeuvre dans des conditions plus douces en respectant particulièrement bien le squelette, ce qui permet d'accéder à des produits, de pureté supérieure, donc non colorés. Comme indiqué précédemment, on recourra de préférence pour la préparation des produits de l'invention à un procédé de transestérification. Cette transestérification sera réalisée avantageusement à partir d'esters d'acides gras en C8 à C28 et d'alcools en Cl à C6 ou de mélanges de tels esters et permettra de greffer les chaînes grasses en provenance desdits esters par l'intermédiaire d'une liaison de type ester sur au moins une partie des groupements hydroxyles de l'ulvane. A titre d'exemples d'esters gras utilisables pour réaliser une telle transestérification, on citera des esters méthyliques, éthyliques, isopropylique, pentylique, méthylique, propylique, butylique, hexylique d'acides gras tels que l'acide laurique, oléique, caprique, myristique, palmitique, palmitoléique, linoléique, linolénique, arachidique, ainsi que les mélanges de ces différents esters. Ces esters pourront avoir différentes sources, en particulier végétales ou animales. On citera en particulier les huiles végétales de soja, d'arachide, de tournesol, de colza, de sésame, d'olive, de palme, de palmiste, de coprah, de lin, de ricin, les huiles animales de poissons, les beurres, le saindoux et le suif. Selon une première variante, la transestérification pourra être réalisée en milieu solvant. A titre d'exemples non limitatifs de solvants utilisés dans un tel procédé de transestérification, on citera diméthylsulfoxyde, le diéthylsulfoxyde, le dibutylsulfoxyde, le dibenzylsulfoxyde, le N,N-diméthylformamide, le N,N-diéthylformamide, le N,N-diphénylformamide. Le solvant utilisé pour réaliser la transestérification devra ensuite être éliminé, par exemple par évaporation. L'élimination du solvant devra être plus ou moins totale, en fonction de l'utilisation visée ultérieurement pour le produit de l'invention. Selon une autre variante préférée de l'invention, le produit pourra être préparé par transestérification sans solvant. Un tel procédé s'avère nettement plus intéressant que le précédent à des fins industrielles puisqu'il est moins coûteux et évite les problèmes liés à l'utilisation du solvant et à la nécessité dans certains cas d'éliminer la totalité du solvant. D'une façon générale, les procédés de transestérification en milieu non-solvant développés dans le cadre de la présente invention s'inspirent des procédés décrits dans les brevets US 4 517 360 et US 963 699 mais ont nécessité un certain nombre d'adaptations liées en particulier à la nature du substrat spécifique utilisé pour le greffage des fonctions esters dans le cas des produits de l'invention. Par transestérification en milieu non solvant, on entend au sens de l'invention que la réaction, elle-même, de transestérification est réalisée en absence de solvant. Toutefois, la récupération du produit formé lors de la réaction nécessitera le recours à au moins un milieu solvant dans une ou plusieurs étapes d'extraction, comme cela ressort de la description détaillée qui suit. Le procédé de transestérification sans solvant est avantageusement réalisé en mettant en contact le polysaccharide avec au moins un ester gras tel que défini précédemment et au moins un composé à base de savons, avantageusement au moins un composé à base de savons métalliques alcalins d'acides gras saturés ou insaturés. La présence de ce ou ces savons permet d'améliorer grandement l'intersolubilité entre les deux réactifs ulvane et ester gras. Par savons métalliques alcalins d'acides gras , on entend les savons métalliques alcalins d'acides gras ayant de 8 à 22 atomes de carbone. Des exemples de savons métalliques alcalins d'acides gras sont notamment les sels de sodium, de lithium, de potassium, de rubidium et de césium d'acides caprique, laurique, oléique, myristique, palmitique, licanique, parinariques, arachidique ou stéarique, ainsi que leurs mélanges. Les réactifs décrits ci-dessus pour la préparation du produit de transestérification forment un mélange hétérogène. Les ratios précis de réactifs peuvent être librement déterminés soit par l'expérimentation soit en s'aidant des exemples donnés ci-après. En général, le mélange de réactifs de départ comprend d'environ 5% à environ 75%, préférentiellement d'environ 15% à environ 35% en poids de polyoses issus d'ulve, d'environ 20% à environ 90%, préférentiellement d'environ 40% à environ 70% en poids d'esters d'acides gras et d'environ 1% à environ 35%, préférentiellement d'environ 10% à environ 20% en poids de savons métalliques alcalins d'acides gras. Le mélange hétérogène est chauffé à une température avantageusement comprise entre environ 70 C et environ 180 C, préférentiellement entre environ 100 C et 150 C sous une pression d'environ 0.1 mm de mercure à environ 760 mm de mercure, préférentiellement de 0.5 à 100 mm de mercure. Avec cette gamme de températures et de pressions, un mélange homogène de polyoses partiellement ou totalement esterifiés et de réactifs de départ n'ayant pas réagi est formé après une durée variant d'environ 1 heure à 18 heures, préférentiellement une durée variant d'environ 4 heures à 10 heures. A la suite de cette étape réactionnelle, on ajoutera avantageusement un solvant organique qui peut être soit soluble, soit insoluble dans l'eau et dont l'effet est de modifier la viscosité du milieu réactionnel. L'addition de ce solvant permet de former une phase organique plus fluide. La quantité de solvants à ajouter dépend grandement de la viscosité du milieu réactionnel à la fin de l'étape de réaction. Le milieu réactionnel est ensuite acidifié. A titre d'exemple, on peut citer plusieurs acides pouvant être utilisés : l'acide chlorhydrique, l'acide sulfurique, l'acide citrique, l'acide lactique, l'acide acétique, l'acide formique ainsi que leurs mélanges. Le but de ce traitement par un acide est de permettre l'élimination du ou des savons métalliques par neutralisation. Ensuite, un traitement rapide et simple permet de fournir une famille de polyoses-esters. Ce traitement met en jeu une addition d'eau permettant la formation d'un gel. Le gel formé est séparé du milieu réactionnel puis, si nécessaire, il peut être séché par des techniques de séchage classiques pour donner une famille de polyoses-esters. La famille de polyoses-esters ainsi obtenue est caractérisée par des composés avec une proportion ester gras / polyose qui, à titre d'exemple, peut être comprise entre 5 et 85% en poids, de préférence entre 25 et 70%. Ces produits sont facilement solubles dans l'eau et donnent des composés ayant des propriétés intéressantes, notamment hydratantes, émulsionnantes, co-émulsionnantes et conférant un toucher doux et substantif en solution. Le procédé par transestérification en milieu non-solvant tel que défini ci-dessus permet de récupérer au moins une partie des polyoses- esters formés dans la réaction de transestérification sous forme de gel aqueux. Ce procédé présente l'intérêt d'être particulièrement simple. Toutefois, en fonction de la longueur des chaînes grasses fixées sur le squelette et/ou du taux de greffage, il est des cas où, pour récupérer de façon aussi quantitative que possible l'ensemble des polyoses-esters formés, il sera intéressant de faire suivre l'étape d'extraction sous forme de gel en milieu aqueux d'une deuxième étape d'extraction des polyosesesters éventuellement contenus dans la phase organique formée précédemment. Cette étape supplémentaire d'extraction destinée à une meilleure récupération de l'ensemble des polyoses-esters formés s'avèrera particulièrement intéressante lorsque les chaînes grasses sont longues ou lorsque le taux de greffage de ces chaînes sur le squelette polysaccharidique est élevé. Ce sera en particulier le cas lorsque les chaînes acides auront 16 atomes de carbone ou plus ou lorsque le taux de greffage sera supérieur ou égal à 30%. Un tel traitement conduit à la séparation de deux familles de polyoses-esters dont l'une présente un taux moyen de greffage plus élevé 30 que l'autre. Dans un tel procédé, on réalise tout d'abord un procédé en tout point identique à celui décrit ci-dessus dans lequel on réalise la transestérification en milieu non-solvant, de préférence en présence d'au moins un savon métallique, comme défini ci-dessus. Puis, comme selon le procédé précédent, on élimine le savon métallique et on règle la viscosité du milieu avant de précipiter une première famille de polyoses-esters sous forme de gel. Ensuite, Le gel formé est séparé du milieu réactionnel puis, si nécessaire, il peut être séché par des techniques de séchage classiques et il donne ainsi une première famille de polyoses-esters. Le milieu réactionnel restant est lavé une ou plusieurs fois à l'eau et les eaux de lavage sont extraites avec un solvant de type alcool partiellement soluble dans l'eau ou insoluble dans l'eau, par exemple, le 1-butanol, le 2-butanol, le pentanol, l'hexanol, le cyclohexanol. La phase alcoolique est ensuite séchée et donne une seconde famille de polyosesesters, qui présente un taux de greffage supérieur à celui de la première. La première famille de polyoses-esters est caractérisée par des composés moins greffés, où, à titre d'exemple, la proportion ester gras/polyose peut être comprise entre 5 et 75% en poids, de préférence entre 20 et 60%. Cette famille est plus hydrophile et donne des composés ayant des propriétés intéressantes, notamment émulsionnantes, co-émulsionnantes et conférant un toucher doux et substantif en solution. La seconde famille est caractérisée par des composés à taux de greffage peu élevé avec une proportion ester gras/polyose élevée, comprise, à titre d'exemple, entre 15 et 100% en poids, de préférence entre 40 et 90%. Cette famille a des propriétés hydratantes très marquées. La présente invention concerne encore l'utilisation du produit polyose-ester gras comme agent émulsionnant ou co-émulsionnant dans le cadre d'applications topiques cosmétiques ou pharmaceutiques. Dans cette utilisation, toute proportion du produit précité peut être utilisée. Des proportions en poids particulièrement préférées pour lesquelles on obtient un effet émulsionnant ou co-émulsionnant varient entre 0.1% et 10%. Des proportions préférées sont de l'ordre de 1 à 3% en poids par rapport au poids total de la composition à émulsionner. L'invention concerne encore l'utilisation du produit polyose-ester gras comme agent filmogène apportant notamment un toucher doux dans le cadre d'applications cosmétiques ou pharmaceutiques. Dans cette utilisation, toute proportion du produit complexe précité peut être utilisée. Des proportions en poids particulièrement préférées pour lesquelles on obtient un effet filmogène et doux varient entre 0.1% et 25%. Des proportions préférées sont de l'ordre de 1 à 3% en poids par rapport au poids total de la composition à émulsionner. L'invention concerne encore l'utilisation du produit comme agent hydratant dans le cadre d'applications cosmétiques ou pharmaceutiques. Dans cette utilisation, toute proportion du produit de l'invention peut être utilisée. Des proportions en poids particulièrement préférées pour lesquelles on obtient un effet hydratant varient entre 0.1% et 10%. Des proportions préférées sont de l'ordre de 1 à 3% en poids par rapport au poids total de la composition. L'invention concerne également une composition émulsionnante, caractérisée en ce qu'elle contient à titre d'agent émulsionnant ou co-émulsionnant un produit complexe polyose-ester gras tel que précédemment défini. L'invention concerne également une composition hydratante, caractérisée en ce qu'elle contient, à titre d'agent hydratant, un produit polyose-ester gras tel que précédemment défini. La présente invention concerne également une composition filmogène, caractérisée en ce qu'elle contient à titre d'agent filmogène un polyose-ester gras, tel que précédemment défini. Du fait de leurs remarquables propriétés tensioactives, les produits de l'invention peuvent également être utilisés dans un domaine totalement différent, à savoir la récupération ou la dispersion des hydrocarbures, aussi bien sur des sols que sur des étendues d'eau. Dans de telles applications, le produit de l'invention sera utilisé en tant qu'agent tensioactif destiné à émulsionner ou disperser les phases grasses, à des concentrations classiquement utilisées à cette fin. EXEMPLES Dans tous les exemples qui suivent, l'extrait d'ulve traité est obtenu en suivant le protocole décrit dans hydrobiologia 326/327 :473-480,1996. (Extraction en milieu aqueux à chaud et ultrafiltration) Exemple 1 Préparation d'un polyose-ester hautement estérifié 300 g de polysaccharides d'ulve dilués dans 5 litres de pyridine sont mélangés à 1 kg de chlorure de lauryle à une température de 130 C pendant 2 heures. L'agitation mécanique est fixée à 400 tours par minute. La réaction est ensuite stoppée par l'ajout d'un mélange d'alcool et d'eau. Le tout est filtré sous vide et lavé à l'éthanol et à l'acétone. Le composé obtenu est hautement greffé mais aussi très coloré, ce qui prouve une certaine dégradation. Exemple 2 Préparation de deux familles de polyoses-esters à partir d'oléate 15 de méthyle par transestérification sans solvant On mélange les polyoses issus d'ulve (500 grammes), l'oléate de méthyle (1200 grammes), l'oléate de sodium (225 g) et l'oléate de lithium (53 g) dans un réacteur de 4 litres. On chauffe à 150 C pendant 6 h sous 20 agitation mécanique (600 tr/min) et sous pression réduite. On dissout le milieu réactionnel dans de la butanone. On neutralise les savons à l'acide lactique. On ajoute de l'eau distillée et l'on forme une phase gélifiée que l'on sépare aisément du milieu réactionnel. Cette phase gélifiée est séchée et constitue la première famille de polyoses-esters. Parallèlement, on lave 25 plusieurs fois le reste du milieu réactionnel à l'eau distillée puis on extrait au butanol les eaux de lavage. La phase butanolique est séchée et contient la seconde famille de polyoses-esters. Cette seconde famille contient les polyoses les plus greffés. La distillation de la phase organique restante permet la récupération de butanone, d'acides gras et d'esters 30 méthyliques afin de recyclage. Exemple 3 Préparation de deux familles de polyoses-esters à partir de laurate de méthyle par transestérification sans solvant 35 On mélange les polyoses issus d'ulve (200 grammes), le laurate de méthyle (360 grammes), l'oléate de sodium (117 g) et l'oléate de lithium (27,7 g) dans un réacteur de 2 litres. On chauffe à 100 C pendant 6 h sous agitation mécanique (600 tr/min) et sous pression réduite. On dissout le milieu réactionnel dans de la butanone. On neutralise les savons à l'acide lactique. On ajoute de l'eau distillée et l'on forme une phase gélifiée que l'on sépare aisément du milieu réactionnel. Cette phase gélifiée est séchée et constitue la première famille de polyoses-esters. Parallèlement, on lave plusieurs fois le reste du milieu réactionnel à l'eau distillée puis on extrait au butanol les eaux de lavage. La phase butanolique est séchée et contient la seconde famille de polyoses-esters. Cette secondefamille contient les polyoses les plus greffés. La distillation de la phase organique restante permet la récupération de butanone, d'acides gras et d'esters méthyliques afin de recyclage. Exemple 4 Préparation d'une famille de polyoses-esters à partir d'oléate de méthyle par transestérification sans solvant On mélange les polyoses issus d'ulve (500 grammes), l'oléate de méthyle (1200 grammes), I'oléate de sodium (225 g) et l'oléate de lithium (53 g) dans un réacteur de 4 litres. On chauffe à 150 C pendant 6 h sous agitation mécanique (600tr/min) et sous pression réduite. On dissout le milieu réactionnel dans de la butanone. On neutralise les savons à l'acide lactique. On ajoute de l'eau distillée et l'on sépare la phase aqueuse contenant un gel. Cette phase est séchée et constitue la famille complexe de polyoses-esters. La distillation de la phase organique restante permet la récupération de butanone, d'acides gras et d'esters méthyliques afin de recyclage. Les polyoses-esters ont une proportion acide gras/polyose qui est proche de 55% en poids. Exemple 5 Préparation d'une famille de polyoses-esters à partir de laurate de méthyle par transestérification sans solvant35 On mélange les polyoses issus d'ulva (200 grammes), le laurate de méthyle (360 grammes), l'oléate de sodium (117 g) et l'oléate de lithium (27,7 g) dans un réacteur de 2 litres. On chauffe à 100 C pendant 6 h sous agitation mécanique (600 tr/min) et sous pression réduite. On dissout le milieu réactionnel dans de la butanone. On neutralise les savons à l'acide lactique. On ajoute de l'eau distillée et l'on sépare la phase aqueuse contenant un gel. Cette phase est séchée et constitue la famille complexe de polyoses-esters. La distillation de la phase organique restante permet la récupération de butanone, d'acides gras et d'esters méthyliques afin de recyclage. Les polyoses-esters ont une proportion acide gras/polyose qui est proche de 40% en poids. Exemple 6 Formulation simple pour des application en tant que shampooing 15 Texapon NSO (sodium laureth sulfate) 20.0% poids Tegobetaine F 50 (cocamidopropylbetaine) 5% poids Complexe polyose-ester issu de l'exemple 4 : 1.5% poids NaCl quantité suffisante pour la viscosité désirée 20 Eau : pour compléter à 100.0 % poids Le shampooing est homogène, stable, doux au toucher après rinçage. Un shampoing en tous points analogue mais qui ne contient pas le 25 complexe de l'exemple 4 donne un toucher sec après rinçage. Exemple 7 Formulation simple pour des application en tant que gel douche 30 Texapon NSO (sodium laureth sulfate) 20.0% Tegobetaine F 50 (cocamidopropylbetaine) 5% Complexe polyose-ester de l'exemple 5 : 2.5% NaCI QUANTITÉ SUFFISANTE POUR viscosité Eau : pour compléter à 100.0 la 35 Le gel douche est homogène, stable, il laisse un film doux et agréable sur la peau après rinçage. Un shampoing en tous points analogue mais qui ne contient pas le complexe de l'exemple 4 donne un toucher sec après rinçage Exemple 8 Formulation d'émulsion Composé polyose-ester de l'exemple 4 : 2.5% 10 Polysorbate 80 : 4% Capric caprylic triglycéride : 6% Acide stéarique : 10% Eau : pour compléter à 100% 15 On obtient une belle émulsion, homogène et stable. Le composé polyose-ester de l'exemple 4 est donc émulsionnant. Il apporte en plus un toucher doux et substantif. Exemple 9 20 Formulation d'émulsion Composé polyose-ester de l'exemple 5 : 2.5% Capric caprylic triglycéride : 10% Span 60 (sorbitan stéarate) : 3% 25 Eau : pour compléter à 100% On obtient une belle émulsion, homogène et stable. Le composé polyose-ester de l'exemple 5 est donc co-émulsionnant. Il apporte en plus un toucher doux et substantif.5
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L'invention concerne un produit résultant du greffage par estérification ou transestérification sur au moins une partie des fonctions hydroxyle d'un polysaccharide de type ulvane sous forme acide ou sous forme d'un sel mono- ou divalent, notamment un sel de sodium, de chaînes grasses ou de mélanges de chaînes grasses contenant 8 à 28 atomes de carbone, lesdites chaînes grasses étant saturées ou insaturées, linéaires ou ramifiées.Elle concerne également le procédé de préparation de ce produit.Elle concerne également des utilisations de ce produit, notamment comme agent tensioactif.
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1. Produit résultant du greffage par estérification ou transestérification sur au moins une partie des fonctions hydroxyle d'un polysaccharide de type ulvane sous forme acide ou sous forme d'un sel mono- ou divalent, notamment un sel de sodium, de chaînes grasses ou de mélanges de chaînes grasses contenant 8 à 28 atomes de carbone, lesdites chaînes grasses étant saturées ou insaturées, linéaires ou ramifiées. 2. Produit selon la 1, caractérisé en ce que ledit polysaccharide de type ulvane est sous la forme d'un sel mono-ou divalent, notamment d'un sel de sodium. 3. Procédé de synthèse de produits ou de mélanges contenant au moins un produit tel que défini dans la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'estérification ou de transestérification d'au moins une partie des fonctions hydroxyle d'un polysaccharide de type ulvane ou d'un de ses sels, obtenu par extraction à partir d'une algue de type ulve ou entéromorphe ou d'un mélange de ces algues. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre sur un extrait d'ulve ou d'entéromorphe sous forme solide contenant au moins 85%, de préférence au moins 95 % en poids d'ulvane. 5. Procédé selon la 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'estérification par l'intermédiaire d'un chlorure d'acide d'un acide à chaîne grasse comprenant de 8 à 28 atomes de carbone. 6. Procédé selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de greffage de chaînes grasses telles que définies dans la 1 par transestérification sur au moins une partie des groupements hydroxyle dudit ulvane, à partir d'esters d'acide gras en C8-C28 et d'alcool en C1-C6 ou de mélanges de tels esters. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que ladite transestérification est réalisée en milieu solvant, ledit solvant étant ensuite éliminé par évaporation. 8. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que ladite transestérification est réalisée en milieu non-solvant. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que l'on ajoute un solvant destiné à régler la viscosité du milieu réactionnel. 10. Procédé selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que ladite transestérification est réalisée en présence d'un savon métallique ou d'un mélange de savons métalliques. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que ledit savon métallique est ensuite éliminé par neutralisation par un acide. 12. Procédé selon l'une des 8 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'extraction par l'intermédiaire d'au moins un solvant. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape d'extraction par un milieu aqueux pour récupérer au moins une partie du produit résultant de ladite transestérification sous forme d'un gel aqueux. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape d'extraction réalisée au moyen d'un solvant organique du produit non extrait lors de l'extraction par ledit milieu aqueux. 15. Utilisation du produit tel que défini dans la 1 ou 2 ou tel qu'obtenu par le procédé de l'une des 3 à 14 en tant qu'agent tensioactif. 16. Utilisation selon la 15, caractérisée en ce que ledit produit est utilisé en tant qu'agent émulsionnant. 17. Utilisation selon la 15 ou 16, caractérisée en ce que ledit produit est utilisé dans une composition cosmétique ou pharmaceutique à application topique en tant qu'agent conférant un toucher doux et/ou substantif et/ou en tant qu'agent hydratant et/ou en tant qu'agent conférant des propriétés filmogènes. 18. Utilisation selon l'une des 15 ou 16, caractérisée en ce que ledit produit est utilisé dans une composition destinée à la récupération ou à la dispersion des hydrocarbures sur le sol ou sur une étendue d'eau.
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C,A
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C08,A61,C09,C11
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C08B,A61K,A61Q,C09K,C11D
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C08B 37,A61K 8,A61Q 5,A61Q 19,C09K 3,C09K 23,C11D 1
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C08B 37/00,A61K 8/72,A61Q 5/02,A61Q 19/10,C09K 3/32,C09K 23/34,C09K 23/56,C11D 1/26
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FR2891277
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A1
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PROCEDE DE CONVERSION DE GAZ HYDROCARBONES EN LIQUIDES METTANT EN OEUVRE UN GAZ DE SYNTHESE A FLAIBLE RATIO H2/CO
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La présente invention concerne un nouveau procédé de conversion de gaz hydrocarbonés en liquides hydrocarbonés mettant en oeuvre un des procédés connus pour la génération de gaz de synthèse de faible ratio H2/CO suivi du procédé Fischer-Tropsch. Il est connu de convertir des composés hydrocarbonés gazeux ou solides de base en produits hydrocarbonés liquides valorisables dans l'industrie pétrochimique, en raffineries ou dans le secteur des transports. En effet, certains gisements importants de gaz naturel se situent dans des lieux isolés et éloignés de toute zone de consommation; ils peuvent alors être exploités par la mise en place d'usines de conversion dites "gaz en liquide" ou "gas to liquid" en anglais (GtL) sur un site proche de ces sources de gaz naturel. La transformation des gaz en liquides permet un transport plus aisé des hydrocarbures. Ce type de conversion GtL se fait habituellement par transformation des composés hydrocarbonés gazeux ou solides de base en un gaz de synthèse comprenant majoritairement H2 et CO (par oxydation partielle à l'aide d'un gaz oxydant et/ou réaction avec de la vapeur d'eau et/ou du CO2), puis par traitement de ce gaz de synthèse selon le procédé Fischer-Tropsch pour obtenir un produit qui, après condensation, conduit aux produits hydrocarbonés liquides désirés. Lors de cette condensation, un gaz résiduaire est produit. Ce gaz résiduaire contient des produits hydrocarbonés de faibles poids moléculaire et des gaz n'ayant pas réagi. Il est généralement utilisé comme carburant dans un des procédés de l'unité GtL, par exemple dans une turbine à gaz ou une chambre de combustion associée à une turbine à vapeur ou dans une turbine de détente associée à un compresseur de l'unité GtL. Cependant, le gaz résiduaire peut être également traité pour récupérer ces différents composants et les valoriser; ainsi WO 2004/092306 décrit le traitement du gaz résiduaire pour en isoler successivement l'hydrogène, puis un mélange H2/CO et CH4, puis du CO2, puis un mélange comprenant des hydrocarbures. Il a été observé que l'étape de transformation des composés hydrocarbonés gazeux ou solides de base en un gaz de synthèse comprenant majoritairement H2 et CO conduit à différent types de ratio molaire H2/CO selon la nature de la réaction mise en oeuvre. Ainsi, les réactions d'oxydation partielle catalytiques ou non catalytiques conduisent généralement à un rapport molaire H2/CO inférieur à 2. Or de telles valeurs de ratio H2/CO ne conviennent pas toujours à la mise en oeuvre de l'étape suivante du procédé Fischer-Tropsch qui ne conduit plus à des taux élevés de conversions de CO en hydrocarbures liquides; le CO non converti est alors brûlé comme combustible. De plus, la faible quantité d'hydrogène dans le gaz de synthèse peut conduire à la formation d'oléfines au cours du procédé Fischer-Tropsch; ces oléfines perturbent la mise en oeuvre de l'étape d'hydrocraquage. Il est connu de résoudre ce problème de déficience en hydrogène en ajoutant une unité de production d'hydrogène par réformage à la vapeur de méthane ("steam methane reforming" ou SMR en anglais). Toutefois, cette unité SMR demande un investissement économique important. Le but de la présente invention est de proposer un nouveau procédé de conversion de gaz hydrocarbonés en liquides hydrocarbonés mettant en oeuvre un procédé pour la génération de gaz de synthèse permettant d'augmenter le ratio H2/CO du gaz de synthèse préalablement à l'étape suivante du procédé Fischer-Tropsch. Dans ce but, l'invention concerne un procédé de conversion de gaz hydrocarbonés en liquides hydrocarbonés dans lequel on met en oeuvre les étapes suivantes: a) on produit un gaz de synthèse à partir des gaz hydrocarbonés, de charbons ou de résidus, b) on traite le gaz de synthèse par un procédé Fischer-Tropsch de manière à obtenir des liquides hydrocarbonés et un gaz résiduaire comprenant au moins de l'hydrogène, du monoxyde de carbone, du dioxyde de carbone et des hydrocarbures, c) on traite le gaz résiduaire par un procédé de séparation produisant: au moins un flux gazeux comprenant majoritairement de l'hydrogène, au moins un flux gazeux comprenant de l'hydrogène et du monoxyde de carbone pour lequel le niveau de récupération du monoxyde de carbone est d'au moins 60%, 25. au moins un flux gazeux comprenant du dioxyde de carbone et des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au moins 2, dans lequel: - le flux gazeux comprenant de l'hydrogène et du monoxyde de carbone pour lequel le niveau de récupération du monoxyde de carbone est d'au moins 60 % est soumis à la réaction d'oxydation à la vapeur du monoxyde de carbone de manière à convertir CO en hydrogène et CO2, et - l'effluent gazeux issu de la réaction d'oxydation à la vapeur du monoxyde de carbone est mélangé au gaz de synthèse issu de l'étape a) avant d'être traité au cours de l'étape b). La présente invention est particulièrement appropriée aux procédés GtL dans lesquels le gaz synthèse produit à l'étape a) présente un rapport H2/CO d'au plus 1,8. C'est le cas, par exemple, lorsque le gaz de synthèse est produit par oxydation partielle, catalytique ou non. Selon le procédé de l'invention, ce gaz de synthèse est soumis à une réaction de Fischer-Tropsch par mise en contact avec un catalyseur favorisant cette réaction. Au cours de la réaction de Fischer-Tropsch, l'hydrogène et le CO sont convertis en composés hydrocarbonés de longueur de chaîne variable selon la réaction suivante: CO + (1+m/2n) H2 -(11n) CnHR, + H2O Du CO2 est également produit au cours de cette réaction; par exemple, par les réactions parallèles suivantes: CO + H20 4 CO2 + H2 2 CO CO2 + C A la sortie du réacteur mettant en oeuvre le procédé FischerTropsch, la température des produits est généralement abaissée d'une température de l'ordre de 130 C à une température de l'ordre de 90 à 60 C si bien que l'on obtient d'une part un condensat, majoritairement composé d'eau et des liquides hydrocarbonés présentant un nombre de carbone supérieur à 4, et d'autre part, un gaz résiduaire comprenant au moins de l'hydrogène, du monoxyde de carbone, des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au plus 6, du dioxyde de carbone et en outre généralement de l'azote. Selon le procédé de l'invention, ce gaz résiduaire est soumis à un procédé de séparation produisant: au moins un flux gazeux comprenant majoritairement de l'hydrogène, au moins un flux gazeux comprenant de l'hydrogène et du monoxyde de carbone pour lequel le niveau de récupération du monoxyde de carbone est d'au moins 60 %, . au moins un flux gazeux comprenant du dioxyde de carbone et des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au moins 2. Selon l'invention, le niveau de récupération d'un composé dans un des flux gazeux issus du procédé de séparation correspond à la quantité volumique ou molaire dudit composé présent dans le gaz résiduaire que l'on sépare dudit gaz résiduaire et que l'on produit dans ledit flux gazeux issu du procédé de séparation par rapport à la quantité volumique ou molaire totale de ce composé présente dans le gaz résiduaire. Dans le cas du flux gazeux dont le niveau de récupération de l'hydrogène et du monoxyde de carbone est d'au moins 60 %, la condition de récupération de 60 % s'applique au composé au CO par rapport à la quantité de CO présente initialement dans le gaz résiduaire. Selon l'invention, on entend par "flux gazeux comprenant majoritairement un composé", un flux gazeux dont la concentration en ce composé est supérieure à 50 % en volume. Selon l'invention, le procédé de séparation visant à traiter le gaz résiduaire est avantageusement un procédé d'adsorption modulée en pression (ou procédé de séparation PSA ("Pressure Swing Adsorption" en anglais). Ce procédé de séparation PSA est mis en oeuvre à l'aide d'une unité de séparation PSA permettant d'obtenir au moins les trois flux gazeux précités. Le flux gazeux comprenant majoritairement de l'hydrogène présente généralement une concentration en hydrogène supérieure à 98 % en volume. Compte-tenu de sa pureté, ce flux peut être utilisé dans une unité d'hydrocraquage des hydrocarbures liquides produits par le procédé Fischer-Tropsch. En général, pour le deuxième flux à base de H2 et CO, le niveau récupération du monoxyde du carbone est plus élevé que le niveau de récupération de l'hydrogène. Le niveau de récupération est d'environ 60 à 75 % pour le monoxyde du carbone et d'environ 15 à 85 % pour l'hydrogène, le niveau de récupération de l'hydrogène dans ce deuxième étant dépendant du niveau de récupération de l'hydrogène dans le premier flux. Ce deuxième flux comprend aussi généralement du méthane; environ 50 % du méthane initialement présent dans le gaz résiduaire est présent dans le deuxième flux à base de H2 et CO. Ce deuxième flux comprend enfin également de l'azote. Le troisième et dernier flux est un flux complémentaire comprenant le CO2 et les hydrocarbures présents initialement dans le gaz résiduaire. Ce flux comprend également le reste de CH4 initialement présent dans le gaz résiduaire, ainsi que de l'azote, de l'hydrogène et du CO. De préférence, chaque adsorbeur de l'unité de séparation PSA est composé d'au moins deux lits d'adsorbants, - le premier lit étant composé d'un mélange de gel de silice, de charbon actif et de, soit des zéolithes ou des tamis moléculaires carbonés, de tailles de pores moyens compris entre 3,4 et 5 A et de préférence compris entre 3,7 et 4,4 A, soit de titanosilicates de tailles de pores moyens compris entre 3,4 et 5 A, et préférentiellement entre 3,7 et 4,4 A, - le deuxième lit étant composé de zéolithe riche en alumine. L'ordre des deux lits d'adsorbants est le suivant, selon le sens de circulation du gaz résiduaire dans I'adsorbeur: premier lit, puis deuxième lit. En fonction des différents cycles de pression, le procédé de séparation PSA permet d'obtenir successivement: - le flux gazeux sous pression haute comprenant majoritairement de l'hydrogène, - le flux gazeux sous pression haute pour lequel le niveau de récupération du monoxyde de carbone est d'au moins 60 %, puis - le flux gazeux complémentaire comprenant majoritairement du dioxyde de carbone et des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au moins 2. Le gel de silice permet d'adsorber les composés hydrocarbonés et notamment les composés hydrocarbonés présentant un nombre de carbones d'au moins 3. De préférence, le gel de silice utilisé présente une concentration en alumine (AI2O3) inférieure à 1 % en poids. Par contre, le gel de silice laisse passer H2, CO. La zéolithe ou les tamis moléculaires carbonés, de tailles de pores moyens compris entre 3,4 et 5 A, et de préférence compris entre 3,7 et 4,4 A permettent d'adsorber CO2 et au moins partiellement CH4. Le charbon actif permet d'adsorber les hydrocarbures oxygénés tels que alcools, aldéhydes, esters, ... La zéolithe riche en alumine arrête les composés CO et N2. Selon une des caractéristiques essentielles de l'invention, le flux gazeux pour lequel le niveau de récupération du monoxyde de carbone est d'au moins 60 % est chauffé et mélangé avec de la vapeur d'eau avant d'être soumis à la réaction d'oxydation à la vapeur du monoxyde de carbone. Le gaz riche en CO est chauffé au contact des produits sortant du réacteur et est mélangé avec la vapeur à une température d'environ 320 C en présence d'un catalyseur à base de fer. Comme la réaction étant exothermique, la chaleur du CO2 produit par la réaction d'oxydation peut être évacuée par contact avec le gaz réactif à base de H2 et CO avant son introduction dans le réacteur Fischer-Tropsch. Le ratio molaire vapeur/flux gazeux comprenant H2 et CO est d'environ 1,5 à 2. Pour certains procédé Fischer-Tropsch sensibles à la vapeur d'eau, la produit gazeux issu de la réaction d'oxydation de CO est refroidi à une température permettant d'en éliminer l'eau, puis cet effluent est réchauffé avant d'être introduit dans le réacteur Fischer-Tropsch. La figure 1 illustre le procédé selon l'invention. Du gaz naturel est introduit dans un unité de production de gaz de synthèse 2 formant un gaz de synthèse 3 qui est traité dans une unité Fischer-Tropsch 4 pour produire des liquides hydrocarbonés 5. Ces liquides peuvent être hydrocraqués dans une unité d'hydrocraquage 15 pour produire des liquides hydrocarbonés 16 de plus faibles longueurs de chaînes. L'unité FischerTropsch 4 produit également un gaz résiduaire 6 qui est traité par l'unité 7, de préférence une unité PSA, conduisant à : - un flux gazeux 12 riche en hydrogène qui est utilisé dans unité d'hydrocraquage 15, - un flux gazeux 13 comprenant du dioxyde de carbone et des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au moins 2, qui est brûlé dans une chaudière 14, un flux gazeux 8 comprenant de l'hydrogène et du monoxyde de carbone pour lequel le niveau de récupération du monoxyde de carbone est d'au moins 60 %. Le flux gazeux subit une réaction d'oxydation du monoxyde de carbone par réaction avec la vapeur d'eau 10 dans l'unité 9. L'effluent gazeux 11 issu de cette réaction est mélangé au gaz de synthèse 3 avant son traitement par l'unité Fischer-Tropsch 4. Par mise en oeuvre du procédé tel que précédemment décrit, il devient donc possible de diminuer les coûts opératoires de production d'hydrogène car le procédé d'oxydation à la vapeur du monoxyde de carbone utilise un gaz qui serait habituellement simplement utilisé comme combustible. Ainsi une rédaction de consommation en gaz naturel de 12 % peut être atteinte. En outre, les coûts d'investissement dans une unité SMR sont évités. 15 20 25 30
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L'invention concerne un procédé de conversion de gaz hydrocarbonés en liquides hydrocarbonés dans lequel :a) on produit un gaz de synthèse à partir des gaz hydrocarbonés,b) on traite le gaz de synthèse par procédé Fischer-Tropsch de manière à obtenir des liquides hydrocarbonés et un gaz résiduaire comprenant au moins de l'hydrogène, du monoxyde de carbone, du dioxyde de carbone et des hydrocarbures,c) on traite le gaz résiduaire par un procédé de séparation produisant au moins un flux gazeux comprenant de l'hydrogène et du monoxyde de carbone,d) on soumet ce flux gazeux à une réaction de réaction d'oxydation à la vapeur du monoxyde de carbone de manière à convertir CO en hydrogène et CO2, et on mélange l'effluent gazeux issu de la réaction d'oxydation à la vapeur du monoxyde de carbone au gaz de synthèse issu de l'étape a).
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1. Procédé de conversion de gaz hydrocarbonés en liquides hydrocarbonés dans lequel on met en oeuvre les étapes suivantes: a) on produit un gaz de synthèse à partir des gaz hydrocarbonés, de charbon ou de résidus, b) on traite le gaz de synthèse par procédé Fischer-Tropsch de manière à obtenir des liquides hydrocarbonés et un gaz résiduaire comprenant au moins de l'hydrogène, du monoxyde de carbone, du dioxyde de carbone et des hydrocarbures, c) on traite le gaz résiduaire par un procédé de séparation produisant: au moins un flux gazeux comprenant majoritairement de l'hydrogène, au moins un flux gazeux comprenant de l'hydrogène et du monoxyde de carbone pour lequel le niveau de récupération du monoxyde de carbone est d'au moins 60 0/0, au moins un flux gazeux comprenant du dioxyde de carbone et des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au moins 2, caractérisé en ce que: - le flux gazeux comprenant de l'hydrogène et du monoxyde de carbone pour lequel le niveau de récupération du monoxyde de carbone est d'au moins 60 % est soumis à une réaction d'oxydation à la vapeur du monoxyde de carbone de manière à convertir CO en hydrogène et CO2, et - l'effluent gazeux issu de la réaction de la réaction d'oxydation à la vapeur du monoxyde de carbone est mélangé au gaz de synthèse issu de l'étape a) avant d'être 25 traité au cours de l'étape b). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le gaz de synthèse produit à l'étape a) présente un rapport H2/CO d'au plus 1,8. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au cours de l'étape a) le gaz de synthèse est produit par oxydation partielle, catalytique ou non. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au cours de l'étape b), le procédé de traitement du gaz résiduaire met en oeuvre une unité de 35 séparation PSA. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que chaque adsorbeur de l'unité de séparation PSA est composé d'au moins deux lits d'adsorbants, - le premier lit étant composé d'un mélange de gel de silice, de charbon actif et de, soit des zéolithes ou de tamis moléculaires carbonés, de tailles de pores moyens compris entre 3,4 et 5 A et de préférence compris entre 3,7 et 4,4 A, soit un titano-silicate de tailles de pores moyens compris entre 3,4 et 5 A, et préférentiellement entre 3,7 et 4,4 A, - le deuxième lit étant composé de zéolithe riche en alumine. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le flux gazeux pour lequel le niveau de récupération du monoxyde de carbone est d'au moins 60 % est chauffé et mélangé avec de la vapeur d'eau avant d'être soumis à la réaction d'oxydation à la vapeur du monoxyde de carbone.
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C,B
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C10,B01,C01
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C10G,B01D,C01B
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C10G 2,B01D 53,C01B 3
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C10G 2/00,B01D 53/047,C01B 3/56
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FR2889521
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A1
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NOUVELLE FORME CRISTALLINE III DE L'AGOMELATINE, SON PROCEDE DE PREPARATION ET LES COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES QUI LA CONTIENNENT
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MeO NHCOMe (1) La présente invention concerne une nouvelle forme cristalline III de l'agomélatine ou N-[2-(7-méthoxy-l-naphtyl)éthyl]acétamide de formule (I) : NHCOMe (1) MeO son procédé de préparation ainsi que les compositions pharmaceutiques qui la contiennent. L'agomélatine ou N-[2-(7-méthoxy-l-naphtyl)éthyl]acétamide possède des propriétés pharmacologiques intéressantes. Il présente en effet la double particularité d'être d'une part agoniste sur les récepteurs du système mélatoninergique et d'autre part antagoniste du récepteur 5-HT2c. Ces propriétés lui confère une activité dans le système nerveux central et plus particulièrement dans le traitement de la dépression majeure, des dépressions saisonnières, des troubles du sommeil, des pathologies cardiovasculaires, des pathologies du système digestif, des insomnies et fatigues dues aux décalages horaires, des troubles de l'appétit et de l'obésité. L'agomélatine, sa préparation et son utilisation en thérapeutique ont été décrits dans le brevet européen EP 0 447 285. Compte tenu de l'intérêt pharmaceutique de ce composé, il était primordial de l'obtenir avec une excellente pureté, et notamment sous une forme parfaitement reproductible, présentant des caractéristiques intéressantes de facilité de formulation permettant son stockage prolongé sans conditions particulières de température, de lumière, d'humidité ou de taux d'oxygène. Le brevet EP 0 447 285 décrit l'accès en huit étapes à l'agomélatine à partir de la 7-méthoxy-1-tétralone. Cependant, ce document ne précise pas les conditions d'obtention de l'agomélatine sous une forme présentant ces caractéristiques de manière reproductible. La demanderesse a présentement mis au point un procédé d'obtention de l'agomélatine sous une forme cristalline bien définie, parfaitement reproductible et présentant de ce fait des caractéristiques intéressantes de facilité de formulation. Plus spécifiquement, la présente invention concerne la forme cristalline III du composé de formule (I), caractérisée par le diagramme de diffraction X sur poudre suivant, mesuré sur un diffractomètre Siemens D5005 (anticathode de cuivre) et exprimé en termes de distance interréticulaire d, d'angle de Bragg 2 thêta, et d'intensité relative (exprimée en pourcentage par rapport à la raie la plus intense) : 2-Theta ( ) d (0) Intensité exp. exp. (%) 10,52 8,405 100 12,92 6,848 40 16,15 5, 482 53 17,38 5,097 69 17,84 4,968 96 18,55 4,779 22 19,20 4,619 97 19,89 4,460 30 20,32 4,366 24 21,15 4,197 26 22,08 4,022 16 22,96 3,870 23 23, 33 3,810 95 23,84 3,730 33 24,52 3,628 25 24,88 3,576 59 25,07 3,550 90 26,27 3,390 61 26,86 3,316 22 27,97 3,187 20 29,51 3,024 43 L'invention s'étend également au procédé de préparation de la forme cristalline III du 10 composé de formule (I), caractérisé en ce que l'agomélatine est porté à 110 C jusqu'à fusion complète, puis refroidi lentement jusqu'à recristallisation. L'obtention de cette forme cristalline a pour avantage de permettre la préparation de formulations pharmaceutiques ayant une composition constante et reproductible, ce qui est particulièrement avantageux lorsque ces formulations sont destinées à l'administration orale. L'étude pharmacologique de la forme III ainsi obtenue a montré une importante activité sur le système nerveux central ainsi que sur la microcirculation qui permet d'établir son utilité dans le traitement du stress, des troubles du sommeil, de l'anxiété, de la dépression majeure, des dépressions saisonnières, des pathologies cardiovasculaires, des pathologies du système digestif, des insomnies et fatigues dues aux décalages horaires, de la schizophrénie, des attaques de panique, de la mélancolie, des troubles de l'appétit, de l'obésité, de l'insomnie, de la douleur, des troubles psychotiques, de l'épilepsie, du diabète, de la maladie de Parkinson, de la démence sénile, des divers désordres liés au vieillissement normal ou pathologique, de la migraine, des pertes de mémoire, de la maladie d'Alzheimer, ainsi que dans les troubles de la circulation cérébrale. Dans un autre domaine d'activité, il apparaît que dans le traitement, la forme III de l'agomélatine peut être utilisée dans les dysfonctionnements sexuels, qu'elle possède des propriétés d'inhibiteurs de l'ovulation, d'immunomodulateurs et qu'elle est susceptible d'être utilisée dans le traitement des cancers. La forme cristalline III de l'agomélatine sera utilisée de préférence dans les traitements de la dépression majeure, des dépressions saisonnières, des troubles du sommeil, des pathologies cardiovasculaires, des pathologies du système digestif, des insomnies et fatigues dues aux décalages horaires, des troubles de l'appétit et de l'obésité. L'invention s'étend aussi aux compositions pharmaceutiques renfermant comme principe actif la forme cristalline III du composé de formule (I) avec un ou plusieurs excipients inertes, non toxiques et appropriés. Parmi les compositions pharmaceutiques selon l'invention, on pourra citer plus particulièrement celles qui conviennent pour l'administration orale, parentérale (intraveineuse ou sous-cutanée), nasale, les comprimés simples ou dragéifiés, les granulés, les comprimés sublinguaux, les gélules, les tablettes, les suppositoires, les crèmes, les pommades, les gels dermiques, les préparations injectables, les suspensions buvables et les pâtes à mâcher. La posologie utile est adaptable selon la nature et la sévérité de l'affection, la voie d'administration ainsi que l'âge et le poids du patient. Cette posologie varie de 0,1 mg à 1 g par jour en une ou plusieurs prises. Les exemples ci-dessous illustrent l'invention, mais ne la limitent en aucune façon. Exemple 1: Forme cristalline III du N-[2-(7-Méthoxy-l-naphtyl)éthyl] acétamide g de N-[2-(7-Méthoxy-l-naphtyl)éthyl]acétamide sont portés à 110 C à l'étuve ventilée jusqu'à fusion complète, puis refroidis lentement jusqu'à recristallisation. La forme III obtenue est caractérisée par le diagramme de diffraction X sur poudre suivant, mesuré sur un diffractomètre Siemens D5005 (anticathode de cuivre) et exprimé en termes de distance inter-réticulaire d, d'angle de Bragg 2 thêta, et d'intensité relative (exprimée en pourcentage par rapport à la raie la plus intense) : 2-Theta ( ) d (Â) Intensité exp. exp. (%) 10,52 8,405 100 12,92 6,848 40 16,15 5,482 53 17,38 5,097 69 17,84 4,968 96 18,55 4,779 22 19,20 4,619 97 19,89 4,460 30 20,32 4,366 24 21,15 4,197 26 22,08 4, 022 16 22,96 3,870 23 23,33 3,810 95 23,84 3,730 33 24,52 3,628 25 24,88 3,576 59 25,07 3,550 90 26,27 3,390 61 26,86 3,316 22 27,97 3,187 20 29, 51 3,024 43 Exemple 2: Composition pharmaceutique Formule de préparation pour 1000 comprimés doses à 25 mg: Composé de l'exemple 1 25 g Lactose monohydrate 62 g Stéarate de Magnésium 1,3 g Amidon de maïs 26 g Maltodextrines 9 g Silice colloïdale anhydre 0,3 g Amidon de maïs prégélatinisé type A 4 g Acide stéarique 2,6 g Exemple 3: Composition pharmaceutique Formule de préparation pour 1000 comprimés doses à 25 mg: Composé de l'exemple 1 25 g Lactose monohydrate 62 g Stéarate de Magnésium 1,3 g Povidone 9 g Silice colloïdale anhydre 0,3 g Cellulose sodium glycolate 30 g Acide stéarique 2,6 g
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Forme cristalline III du composé de formule (I) : caractérisée par son diagramme de diffraction X sur poudre. Médicaments
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1. Forme cristalline III de l'agomélatine de formule (I) : NHCOMe MeO caractérisée par le diagramme de diffraction X sur poudre suivant, mesuré sur un diffractomètre Siemens D5005 (anticathode de cuivre) et exprimé en termes de 5 distance inter-réticulaire d, d'angle de Bragg 2 thêta, et d'intensité relative (exprimée en pourcentage par rapport à la raie la plus intense) : 2-Theta ( ) d (Â) Intensité exp. exp. (%) 10,52 8,405 100 12,92 6,848 40 16,15 5,482 53 17,38 5,097 69 17,84 4, 968 96 18,55 4,779 22 19,20 4,619 97 19,89 4,460 30 20,32 4,366 24 21,15 4,197 26 22,08 4,022 16 22,96 3,870 23 23,33 3,810 95 23,84 3,730 33 24, 52 3,628 25 24,88 3,576 59 25,07 3,550 90 26,27 3,390 61 26,86 3,316 22 27,97 3,187 20 29,51 3,024 43 (I) 2. Procédé de préparation de la forme cristalline III du composé de formule (I) selon la 1, caractérisé en ce que l'agomélatine est porté à 110 C jusqu'à fusion complète, puis refroidi lentement jusqu'à recristallisation. 3. Compositions pharmaceutiques contenant comme principe actif la forme cristalline III de l'agomélatine selon la 1, en combinaison avec un ou plusieurs véhicules inertes, non toxiques et pharmaceutiquement acceptables. 4. Compositions pharmaceutiques selon la 3 utiles pour la fabrication de médicaments pour traiter les troubles du système mélatoninergique. 5. Compositions pharmaceutiques selon la 3 utiles pour la fabrication de médicaments pour le traitement des troubles du sommeil, du stress, de l'anxiété, des dépressions saisonnières ou de la dépression majeure, des pathologies cardiovasculaires, des pathologies du système digestif, des insomnies et fatigues dues aux décalages horaires, de la schizophrénie, des attaques de paniques, de la mélancolie, des troubles de l'appétit, de l'obésité, de l'insomnie, des troubles psychotiques, de l'épilepsie, du diabète, de la maladie de Parkinson, de la démence sénile, des divers désordres liés au vieillissement normal ou pathologique, de la migraine, des pertes de mémoire, de la maladie d'Alzheimer, des troubles de la circulation cérébrale, ainsi que dans les dysfonctionnements sexuels, en tant qu'inhibiteurs de l'ovulation, d'immunomodulateurs et dans le traitement des cancers.
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C,A
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C07,A61
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C07C,A61K,A61P
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C07C 231,A61K 31,A61P 3,A61P 9,A61P 15,A61P 25,A61P 37,C07C 217
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C07C 231/12,A61K 31/165,A61P 3/00,A61P 9/00,A61P 15/08,A61P 25/00,A61P 37/00,C07C 217/60
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FR2899372
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A1
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SYSTEME DE COMMUNICATION AUDIO SANS FIL
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Domaine technique de l'invention L'invention concerne un système autonome de communication audio sans fils multi-utilisateurs, et sans hiérarchie dans les échanges, chaque utilisateur 10 étant muni d'un équipement de transmission numérique comportant : - un microphone relié à des moyens d'amplification et de filtrage du signal audio capté, lequel est ensuite numérisé dans un convertisseur analogique digital ou codeur-décodeur, - un processeur de traitement numérique à multiplexage temporel apte à 15 piloter un module de transmission radio à émetteur-récepteur associé à une antenne d'émission et de réception, - et un circuit décodeur interconnecté entre le module de transmission radio et un haut-parleur, l'ensemble des équipements étant couplés entre eux en communication 20 permanente par liaison radio en constituant une conférence téléphonique où tous les utilisateurs peuvent parler entre eux et où chacun entend les échanges des autres. 25 L'équipement mis en oeuvre dans le système permet des communications audio de type Conférence entre plusieurs utilisateurs, sans aucune hiérarchie dans les échanges. Lors d'une conversation de visu , tout le monde communique avec tout le monde, sans nécessiter de commande spéciale de l'appareil, par exemple par actionnement d'un bouton poussoir 30 classiquement employé dans les talkie walkies à radiofréquence.5 L'équipement s'approche beaucoup des téléphones sans fil, à ceci près que la communication directe (en radio) n'est pas limitée à seulement deux interlocuteurs. Le système est constitué par des éléments de communication mobiles non raccordés à une quelconque base, afin d'assurer la plus parfaite autonomie aux utilisateurs. De fait, l'équipement est en communication permanente, ce qui suppose une gestion particulière de la détection et de la transmission de la parole. En effet, le champ d'application de la présente invention concerne tous les 1 o contextes et, notamment, ceux où l'environnement extérieur est bruyant et où il peut constituer une gêne à l'établissement de communications audio. On peut citer à titre d'exemple, les représentations sportives publiques, les chantiers de constructions, le monde industriel (contrôle de machines), certaines applications militaires, la sécurité lors de manifestations culturelles 15 ou autres. État de la technique Les systèmes de transmission analogiques (Talkie-walkie...) connus du 20 commerce transmettent la voix selon le principe présenté au schéma de la figure 1. Dans le circuit émetteur, la voix captée par un microphone 10 est orientée par une liaison 11 vers un détecteur audio 12 ayant une double fonction : - d'une part il bloque le passage de sons, bruits en dessous d'un certain 25 seuil (la plupart du temps réglable par l'utilisateur du produit). - d'autre part, et si le niveau audio est suffisant, il assure une fonction d'amplification, voir de limitation, avant d'attaquer un circuit modulateur 13 à travers un premier filtre 14. La génération de l'onde porteuse peut se faire par exemple au moyen d'une 30 boucle à verrouillage de phase BVP, le signal audio S1 modulant alors librement un oscillateur VCO commandé en tension. En général, le signal S2 issu de l'oscillateur VCO est alors amplifié dans un amplificateur 15, puis filtré dans un deuxième filtre 16 de manière à atteindre le niveau désiré et rentrer dans les gabarits normatifs. L'antenne 17 fait office de transducteur pour convertir l'énergie électrique en énergie électromagnétique nécessaire à la propagation. Le récepteur utilise un principe de démodulation tout aussi classique. Il n'est pas détaillé ici car très loin de l'objet du brevet. La figure 2 illustre un autre moyen connu pour les communications audio à transmission numérique, du type téléphonie DECT. La différence majeure avec le circuit analogique de la figure 1 est le traitement du signal audio. Au départ, le signal audio issu du microphone 10, est traité de la même manière que pour la transmission analogique, c'est à dire après passage dans le détecteur audio 12 et le filtre 14. Seulement avant d'attaquer le circuit modulateur 13, le signal est numérisé par le biais d'un convertisseur analogique numérique CAN, faisant souvent partie intégrante d'un codeur-décodeur CODEC intégrant quelques fonctionnalités supplémentaires, notamment d'amplification Le signal issu du convertisseur CAN est ensuite injecté dans un circuit de traitement numérique 18 à microprocesseur ou processeur DSP, pour pouvoir être analysé et éventuellement compressé avant d'attaquer le circuit modulateur 13 de la figure 1. La compression du signal (possible par l'utilisation d'un vocodeur type GSM ou équivalent) permet de réaliser du multiplexage temporel et d'obtenir des conversations type conférence téléphonique sur un seul canal de transmission. Le procédé de numérisation/compression induit néanmoins une perte sensible de la qualité du signal sonore. L'ensemble de ces systèmes connus, du talkie-walkie au téléphone DECT 30 offre de très bonnes performances dans un environnement calme ou peu bruité. Par contre, l'utilisation de ce type d'appareil dans une ambiance fortement bruitée (par exemple, un stade de football ou de rugby avec plus de 50000 personnes) est quasiment impossible ou du moins n'offre pas satisfaction. En effet, il n'existe pas de niveau de déclenchement du détecteur audio assurant une distinction de la voix de l'utilisateur par rapport aux bruits environnants (foule, machines, sifflets...). Dans nombres de contextes, l'ambiance est tellement forte que les bruits environnants peuvent arriver au même niveau sonore que la voix de l'utilisateur sur l'entrée du microphone. ~o En conséquence : • Ou le seuil de déclenchement du détecteur audio est réglé trop haut et une pluralité de paroles de l'utilisateur sont coupées. • Ou il est réglé trop bas et les voix des utilisateurs sont en permanence couvertes par les bruits environnants, et le système se déclenche 15 intempestivement sur les bruits extérieurs occasionnant des gênes importantes dans l'écoute des autre utilisateurs appartenant au système de communication. Un palliatif serait l'insertion d'un bouton poussoir destiné à assurer une 20 fonction de prise de ligne appelée Push to talk entre le microphone et l'électronique audio. L'inconvénient de cette solution est qu'elle est contraignante et peu adaptée à nombre de domaines d'application (milieu sportif, militaire, services d'urgence...). A titre d'exemple, la fonction d'arbitrage sportif de haut niveau demande une telle concentration qu'il n'est 25 pas envisageable de demander aux arbitres d'appuyer sur un bouton pour parler. Objet de l'invention 30 L'objet de la présente invention consiste à réaliser un système de communication numérique multi-utilisateurs, en améliorant la distinction des voix des utilisateurs par rapport aux bruits environnants, tout en garantissant une qualité audio suffisante et une ergonomie du produit adaptée. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que le processeur de chaque 5 équipement de communication comporte : - des moyens de traitement temporel d'un premier circuit doté d'un filtre de bruit numérique et d'un vocodeur pour transformer le signal audio numérique issu du convertisseur en un signal de sortie de commande du module de transmission radio, 10 -et des moyens d'analyse spectrale d'un deuxième circuit (CAS) coopérant avec le filtre de bruit (20) pour réaliser un filtrage dynamique apte à extraire la parole du bruit ou de l'ambiance sonore. Il en résulte une bonne qualité des échanges entre les différents utilisateurs, 15 tout en conservant une très bonne immunité à l'environnement sonore extérieur (bruits de foules, machines, sifflets...). Préférentiellement, les moyens d'analyse spectrale comportent un circuit analyseur de fréquence, par exemple un analyseur de transformation 20 Fourier, en liaison avec un circuit d'extraction des paramètres du filtre de bruits numérique. Le vocodeur en sortie du filtre de bruits numérique est en liaison avec un circuit d'encapsulation apte à délivrer après compression et/ou cryptage le 25 signal de sortie sous forme de trames. L'effet de filtrage dynamique mise en oeuvre dans le processeur permet de détecter le meilleur filtrage à appliquer, afin d'extraire la parole de l'ambiance sonore selon le processus suivant : 30 - analyse spectrale du signal audio numérisé avec détection de phénomènes vocaux, - extraction des caractéristiques spectrales du bruit d'ambiance, - conversion spectrale/temporelle de l'ambiance, soustraction temporelle de l'ambiance à l'audio, encodage et/ou encryptage du signal audio filtré pour délivrer le signal de sortie adapté à la transmission. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la io description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif et représenté aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 montre un circuit de communication audio de l'art antérieur à 15 transmission analogique du type Talkie Walkie ; - la figure 2 représente un autre circuit de communication audio de l'art antérieur à transmission numérique du type téléphonie DECT ; 20 - la figure 3 illustre un schéma bloc du système de communication multiutilisateurs à transmission numérique selon l'invention ; - la figure 4 représente le synoptique détaillé du filtrage dynamique utilisé dans le circuit de la figure 3. Description d'un mode préférentiel de réalisation La figure 3 concerne un équipement de communication 19 utilisé par chaque 30 utilisateur pour constituer un système de communication numérique de type conférence téléphonique : tout le monde peut parler à 1:out le monde et chacun entend tout le monde. Pour cela, on utilisera une technologie de 25 30 transmission numérique par multiplexage temporel qui suppose une numérisation et une compression de la voie. L'objectif est d'avoir un système de communication à mains libres à plusieurs intervenants, par exemple six, pour répondre aux différents clients susceptibles d'être intéressés par notre système (milieux sportifs, militaires, génie civil...). De plus, le système de communication est capable de filtrer les bruits environnants (cris, sifflets, moteurs, machines...), par détermination des critères différenciateurs entre la voix humaine et les autres sons possibles dans l'environnement applicatif (un stade de 50000 personnes par exemple) et, ensuite, par création du filtre correspondant, en limitant au maximum l'impact sur la qualité audio. Les échanges sont cryptés pour donner de la confidentialité aux communications. De fait, au sein d'un système, l'ensemble des appareils ou équipements devra être appairé. Cet appairage sera réalisé au moyen d'une clef échangée entre les produits et modifiable à volonté. Le dernier point important est la facilité d'utilisation du système. Les utilisateurs sont autonomes, aucun technicien ne doit les assister pour la mise en oeuvre du système, élément obligatoire pour le développement commercial du produit. 25 L'idée inventive dans le système de communication numérique est de combiner dans chaque équipement 19 une analyse spectrale et temporelle du signal pour répondre aux exigences de qualité de la voix et de filtrage de l'ambiance. Côté filtrage, il est impossible de distinguer la voix de l'utilisateur de son environnement sonore par le biais d'une simple analyse temporelle20 (ambiance très bruitée). Par contre, l'analyse spectrale du signal permet de faire cette distinction. A contrario, une application directe du filtrage fréquentiel sur l'audio avant 5 retour dans le domaine temporel serait l'origine d'une dégradation qualité de la voix, par trop forte réduction de la bande passante audio. Sur la figure 3, le signal issu du microphone 10 de chaque équipement 19 est amplifié par un amplificateur 15a, filtré dans le premier filtre 14 et envoyé 10 dans le convertisseur analogique numérique CAN ou codeur-décodeur CODEC. A la sortie de ce dernier, le signal numérique S3 est orienté vers un processeur numérique DSP renfermant des moyens des moyens de traitement temporel agencés dans un premier circuit de traitement temporel CTT, et des moyens d'analyse spectrale agencés dans un deuxième circuit 15 d'analyse spectrale CAS. Le premier circuit de traitement temporel CTT comprend un filtre de bruits 20 relié à un vocodeur 21 et à un circuit d'encapsulation 22, lequel délivre après éventuel compression et/ou cryptage, un signal de sortie S4 sous forme de 20 trames compatibles, lequel est appliqué à un module de transmission radio ARF relié à l'antenne 17 d'émission et de réception. Le deuxième circuit d'analyse spectrale CAS est composé d'un circuit analyseur de Fourier 23 connecté à un circuit d'extraction 24 des paramètres 25 du filtre, de manière à pouvoir engendrer un signal pilote S5 pour la commande du filtre de bruits 20 numérique. Le module de transmission radio ARF est formé par un circuit émetteur-récepteur, autorisant une réception multi-usage par l'antenne 17. A la 30 réception, le module de transmission radio ARF communique par le signal S6 avec un circuit décodeur 25 relié au codeur-décodeur CODEC. Une sortie de ce dernier est en liaison avec un haut-parleur HP avec interposition d'un troisième filtre 26. La solution de filtrage dynamique mise en oeuvre dans le processeur DSP permet de détecter le meilleur filtrage à appliquer, afin d'extraire la parole de l'ambiance sonore (variable d'un milieu à l'autre), selon le processus représentant sous forme de synoptique dans la figure 4. Les étapes suivantes interviennent successivement lors de ce filtrage 10 dynamique 1. La première étape est l'analyse spectrale de l'audio avec détection de phénonèmes vocaux. La conversion analogique numérique dans le CODEC avec création d'un registre tampon d'échantillons numériques du signal audio 15 numérique, est suivie par une transformation de Fourier dans le circuit analyseur 23 du deuxième circuit CAS. 2. La deuxième étape est réalisée dans le circuit 24 pour l'extraction des caractéristiques spectrales du bruit d'ambiance. 3. La troisième étape concerne la conversion spectrale / temporelle de l'ambiance dans le filtre de bruit 20 numérique. 4. La quatrième étape effectue la soustraction temporelle de l'ambiance à 25 l'audio. II en résulte un filtrage adaptatif agissant sur le registre tampon d'échantillons. 5. La dernière étape est l'encodage et l'encryptage audio nettoyée pour délivrer le signal S4 au module de transmission ARF radio. A partir d'une 30 compression audio à partir d'un registre tampon d'échantillons yi avec i variant de 0 à N-1, on effectue un cryptage de ce registre yi, pour créer un 20 registre tampon zi. On termine par l'encapsulation du registre tampon zi dans la trame radio du signal s4 envoyée au module de transmission ARF radio. La mise en oeuvre de ce processus permet de combiner une analyse spectrale du signal numérique audio pour satisfaire aux exigences de qualité de la voix et de filtrage de l'ambiance. Des essais ont permis de mettre en évidence une amélioration significative offerte par une telle architecture. II en résulte une bonne qualité des échanges (pas de sensation de voix synthétisée, exploitation directe des échantillons) tout en conservant une très bonne immunité à l'environnement sonore extérieur (bruits de foules, machines, sifflets...).15
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Système autonome de communication audio sans fils multi-utilisateurs, et sans hiérarchie dans les échanges, chaque utilisateur étant muni d'un équipement de transmission numérique (19) comportant un processeur (DSP) de traitement numérique à multiplexage temporel apte à piloter un module de transmission radio (ARF) à émetteur-récepteur associé à une antenne (17) d'émission et de réception. Des premiers moyens de traitement temporel comportent un filtre de bruit (20) numérique coopérant avec des deuxièmes moyens d'analyse spectrale pour réaliser un filtrage dynamique apte à extraire la parole du bruit ou de l'ambiance sonore.
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Revendications 1. Système autonome de communication audio sans fils multi-utilisateurs, 5 et sans hiérarchie dans les échanges, chaque utilisateur étant muni d'un équipement de transmission numérique (19) comportant : un microphone (10) relié à des moyens d'amplification et de filtrage (15a, 14) du signal audio capté, lequel est ensuite numérisé dans un convertisseur analogique digital (CAN) ou codeur-décodeur 10 (CODEC), un processeur (DSP) de traitement numérique à multiplexage temporel apte à piloter un module de transmission radio (ARF) à émetteur-récepteur associé à une antenne (17) d'émission et de réception, 15 et un circuit décodeur (25) interconnecté entre le module de transmission radio (ARF) et un haut-parleur (HP), l'ensemble des équipements étant couplés entre eux en communication permanente par liaison radio en constituant une conférence téléphonique où tous les utilisateurs peuvent parler entre eux et où chacun entend les 20 échanges des autres, caractérisé en ce que le processeur (DSP) de chaque équipement de communication (19) comporte : - des moyens de traitement temporel d'un premier circuit (CTT) doté d'un filtre de bruit (20) numérique et d'un vocodeur (21) pour 25 transformer le signal audio numérique (S3) issu du convertisseur (CAN) en un signal de sortie (S4) de commande du module de transmission radio (ARF), - et des moyens d'analyse spectrale d'un deuxième circuit (CAS) coopérant avec le filtre de bruit (20) pour réaliser un filtrage 30 dynamique apte à extraire la parole du bruit ou de l'ambiance sonore. 11 2. Système autonome de communication audio selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'analyse spectrale du deuxième circuit (CAS) comportent un circuit analyseur de fréquence (FFT) en liaison avec un circuit d'extraction (24) des paramètres du filtre de bruits (20) numérique du premier circuit (CTT). 3. Système autonome de communication audio selon la 1, caractérisé en ce que le vocodeur (21) en sortie du filtre de bruits (20) numérique est en liaison avec un circuit d'encapsulation (22) pour délivrer après compression et/ou cryptage le signal de sortie (S4) sous forme de trames. 4. Système autonome de communication audio selon la 2, caractérisé en ce que le circuit analyseur de fréquence (FFT) est formé par 15 un analyseur de transformation Fourier. 5. Procédé de communication audio sans fils multi-utilisateurs, et sans hiérarchie dans les échanges, consistant à équiper chaque utilisateur autonome d'un équipement de transmission numérique (19) à mains libres, 20 caractérisé par les étapes suivantes successives : analyse spectrale du signal audio numérisé (S3) avec détection de phénomènes vocaux, -extraction des caractéristiques spectrales du bruit d'ambiance, conversion spectrale/temporelle de l'ambiance, 25 soustraction temporelle de l'ambiance à l'audio, encodage et/ou encryptage du signal audio filtré pour délivrer le signal de sortie (S5) adapté à la transmission. 30
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G,H
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G10,H04
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G10L,H04B,H04L,H04M
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G10L 19,G10L 21,H04B 7,H04L 9,H04M 3,H04M 9
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G10L 19/02,G10L 21/02,G10L 21/0208,H04B 7/00,H04L 9/00,H04M 3/56,H04M 9/08
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FR2892907
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A1
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SUPPORT DE LATTE(S), NOTAMMENT DE LATTE(S) DE LIT POUR LA REALISATION DE SURFACE D'APPUI A LATTES ET SURFACE D'APPUI A LATTES OBTENUE
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Support _de latte(s), notamment de latte(s) de lit pour la réalisation de surface d'appui à_lattes et surface d'appui à lattes obtenue La présente invention concerne un support de latte(s), notamment de latte(s) de lit ou autre dispositif porte-charge, pour la réalisation de surface d'appui à io lattes entre deux longerons ainsi qu'une surface d'appui à lattes entre deux longerons obtenue à l'aide d'au moins deux supports de latte(s) du type précité. Elle concerne plus particulièrement un support de latte comprenant au moins une section de fixation audit longeron, une section de palier(s) servant à la is réception de l'extrémité d'au moins une latte et, interposée entre lesdites sections, une section de suspension élastique réglable en dureté. Les supports de latte(s), notamment pour la réalisation de surface d'appui à lattes, telle que sommier à lattes, sont bien connus à ceux versés dans cet art. 20 Un exemple de réalisation d'un tel support de lattes est notamment décrit dans le brevet FR-A-2.757.754 du présent demandeur. Pour ménager une surface d'appui à lattes entre deux longerons à l'aide de tels supports de latte(s), on positionne les supports de latte(s) en regard et on 25 solidarise chaque support de latte à un longeron, chaque extrémité d'une latte étant insérée dans un palier de la section de palier de chaque support de latte. Pour accroître le confort de l'utilisation, en particulier dans le cas d'une application à la réalisation d'une surface de couchage ou d'assise, il peut être 30 prévu un dispositif de réglage de la dureté des lattes. II existe aujourd'hui essentiellement deux familles de dispositif de réglage de la dureté connues. La première famille de dispositifs concerne les dispositifs de réglage de la dureté de la latte. Dans de tels dispositifs, la latte, destinée à être insérée dans un support de latte, est doublée d'une seconde latte venant se superposer à la latte insérée dans le palier du support de latte. Un curseur est positionné à coulissement sur les deux lattes superposées et permet, en fonction de sa position, proche du support de latte, ou proche du milieu de la latte, de faire s varier à volonté la dureté de la latte. Une telle solution ne permet toutefois pas d'agir sur le support de latte(s) proprement dit. En conséquence, si la section de suspension du support de latte est une section de suspension très molle, il est probable que le confort de l'utilisateur ne sera pas accru par le réglage de la dureté opéré au niveau de la latte. i0 Une seconde famille de dispositifs concerne les dispositifs qui agissent sur le réglage de la dureté de la section de suspension. Ces dispositifs sont en général constitués d'une molette apte à passer d'une position à une autre, le passage d'une position à une autre entraînant le déplacement d'une butée is mobile qui empêche ou non, au niveau de chaque support de latte(s), le rapprochement de la section de palier de la section de fixation en fonction de sa position. Ainsi, pour un réglage en position ferme ou dure de la suspension, la butée mobile est positionnée de manière telle qu'elle empêche le rapprochement de la section de palier de la section de fixation au niveau du 20 support de latte alors que pour un réglage mou ou doux de la suspension, la butée mobile est positionnée de manière telle qu'elle autorise un rapprochement de la section de palier de la section de fixation du support de latte(s) à l'état chargé ou sollicité du support de latte(s). L'inconvénient de cette deuxième solution est que dans le cas où les lattes sont particulièrement 25 flexibles, le seul réglage de la dureté de la suspension ne permet pas d'accroître de manière importante le confort de l'utilisateur, la surface continuant à ployer sous le poids de l'utilisateur au niveau des lattes. Un but de la présente invention est donc de proposer un support de latte(s) et 30 une surface d'appui à latte(s) obtenue à partir de tels supports de latte(s) dont les conceptions sont améliorées en permettant un réglage efficace de la dureté de l'ensemble de la surface d'appui à lattes. Un autre but de la présente invention est de proposer un support de latte(s) et une surface d'appui ménagée à l'aide de tels supports dont les conceptions permettent un réglage homogène de la dureté de la surface d'appui sur la totalité de l'aire délimitée par ladite surface. s A cet effet, l'invention a pour objet un support de latte(s), notamment de latte(s) de lit ou autre dispositif porte-charge, pour la réalisation de surface d'appui à lattes entre deux longerons, ce support de latte comprenant au moins une section de fixation audit longeron, une section de palier(s) servant à la réception de l'extrémité d'au moins une latte et, interposée entre lesdites i0 sections, une section de suspension élastique réglable en dureté, caractérisé en ce que, à l'état inséré d'une latte dans un palier, l'organe de réglage de la dureté de la section de suspension agit simultanément sur la dureté d'une part, de la section de suspension et d'autre part, de la ou des latte(s) portée(s) par ledit support. 15 Grâce au fait que l'organe de réglage agit à la fois sur la dureté de la section de suspension et sur la dureté de la latte, tout risque de fléchissement de la latte lors d'un réglage ferme de la suspension est évité de même qu'un affaissement de la suspension lors d'un réglage dur de la latte. Les réglages sont désormais 20 cohérents entre latte et section de suspension. L'invention a encore pour objet une surface d'appui à lattes entre deux longerons, du type comprenant, au moins deux supports de lattes positionnés en regard et solidarisés chacun à un longeron, chaque support de lattes 25 comprenant au moins une section de fixation auxdits longerons, une section de palier servant à la réception de l'extrémité d'au moins une latte et interposée entre lesdites sections une section de suspension élastique réglable en dureté, caractérisée en ce que l'organe de réglage de la dureté de la section de suspension agit simultanément sur la dureté d'une part, de la section de 30 suspension et d'autre part, de la ou des lattes portées par lesdits supports. Selon une forme de réalisation préférée de ladite surface, la section de suspension de chaque support de latte(s) se présente sous forme d'un bras de suspension, tel qu'un bras oscillant, s'étendant sous la ou les lattes insérée(s) 20 4 dans lesdits paliers, ce bras de suspension tendant à se rapprocher de la latte à l'état chargé dudit support, l'organe de réglage étant commandé en déplacement sur, ou le long de, la latte pour modifier les possibilités de rapprochement entre bras et latte et, par suite, le réglage de la dureté. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue en perspective d'une surface d'appui lo délimitée à l'aide de lattes et de supports de lattes conformes à l'invention ; la figure 2 représente une vue en perspective d'un support de latte(s) conforme à l'invention, l'organe de réglage de la dureté étant représenté 15 à côté du reste du support de latte(s) ; la figure 3 représente une vue en coupe d'une surface d'appui obtenue à partir de deux supports de lattes et de deux lattes, le réglage de la dureté étant de type ferme et la figure 4 représente une vue en coupe d'une surface d'appui délimitée à l'aide de lattes et de supports de latte, le réglage opéré étant un réglage de type doux. 25 Comme mentionné ci-dessus, le support 1 de latte(s) 2, objet de l'invention, est plus particulièrement destiné à permettre, par coopération avec un support de latte(s) en regard, de ménager une surface d'appui à lattes entre deux longerons 3 en vue notamment de la réalisation de surface de couchage ou d'assise, telle qu'en particulier un sommier à lattes. Les longerons 3 peuvent 30 être réalisés sous forme d'éléments continus ou discontinus, articulés ou non. Cette surface d'appui à lattes 2 comprend au moins deux supports 1 de latte(s) positionnés en regard et solidarisés chacun à un longeron 3, la ou les lattes 2 reliant entre eux lesdits supports 1 de latte. Généralement, une telle surface comprend sur chacun des longerons, une pluralité de supports de lattes. Chaque support porte une ou plusieurs lattes. Ces lattes 2 peuvent constituer des lattes de lit ou de tout autre dispositif porte-charge. Chaque support 1 de latte(s) 2 pour la réalisation d'une surface d'appui à lattes entre deux longerons 3 comprend au moins une section 4 de fixation à un longeron 3, une section 5 de palier(s) 5A servant à la réception de l'extrémité d'au moins une latte 2 et, interposée entre lesdites sections 4, 5, une section 6 de suspension élastique réglable en dureté. Dans tous les exemples représentés, la section 5 de palier 5A à latte a été représentée de manière à lo recevoir deux lattes s'étendant parallèlement l'une par rapport à l'autre. La section 5 comporte donc deux paliers 5A. De manière caractéristique à l'invention, à l'état inséré d'une latte 2 dans un palier 5A, l'organe 13 de réglage de la dureté de la section de suspension agit ls simultanément sur la dureté de la section 6 de suspension et sur la dureté de la ou des latte(s) 2 portée(s) par ledit support 1 comme l'illustrent les figures 3 et 4. Pour permettre l'obtention d'une telle action simultanée de l'organe 13 de 20 réglage de la dureté, à la fois sur la suspension et sur les lattes, la section 6 de suspension se présente sous forme d'un bras 7 de suspension s'étendant sous la latte 2, à l'état inséré de la latte 2 dans le palier 5A. Bien évidemment, dans le cas de plusieurs lattes au niveau de la section 5 de palier, le bras 7 de suspension s'étend sous l'ensemble des lattes. Ce bras 7 de suspension tend à 25 se rapprocher de la latte 2 à l'état chargé dudit support 1, comme l'illustre la figure 4, dans laquelle le bras de suspension est représenté dans une position correspondant à une position dans laquelle un effort de poussée est exercé soit au niveau de la latte, soit au niveau des supports de latte(s), cet effort de poussée résultant par exemple du couchage d'une personne sur la surface 30 d'appui à lattes ménagée. L'organe 13 de réglage est, quant à lui, commandé en déplacement sur, ou le long de, la latte 2 pour modifier les possibilités de rapprochement entre bras 7 et latte 2. En position de réglage de la dureté maximale, l'organe 13 de réglage e) est disposé, à ou au voisinage de l'extrémité du bras 7 de suspension opposée à celle équipée d'au moins un palier 5A porte-latte 2 et empêche ou limite au maximum tout rapprochement entre bras 7 et latte 2. Cette impossibilité de rapprochement correspond aux blocages de la section 6 de suspension et du fléchissement de la latte 2. Cette position est plus particulièrement représentée à la figure 3. En effet, lorsque le curseur est positionné au voisinage de l'extrémité du bras 7 de suspension, opposée à celle équipée d'au moins un palier 5A porte-latte 2, ce curseur empêche le déplacement dans le sens d'un rapprochement du bras 7 de suspension de la latte 2 et empêche, parallèlement, le fléchissement de la latte 2 positionnée au-dessus du bras 7 de suspension. Il en résulte un réglage de la suspension appelé réglage dur ou ferme de ladite suspension et de la latte. A l'inverse, lorsque l'organe de réglage, comme l'illustre la figure 4, est positionné au droit de l'extrémité du bras 2 de suspension équipée d'au moins un palier 5A porte-latte 2, le bras 7 de suspension peut, à l'état chargé du support de latte(s) ou de la latte, se rapprocher de la latte 2 assurant alors un amortissement de l'ensemble. De la même manière, la latte 2 peut librement fléchir. Le réglage obtenu est alors un réglage dit doux ou mou. Bien évidemment, l'organe de réglage peut occuper l'ensemble des positions intermédiaires entre ces deux positions extrêmes en fonction du réglage de dureté souhaité. Comme l'illustre la figure 2, l'extrémité de bras 7 de suspension, opposée à celle équipée d'au moins un palier 5A porte-latte 2, est reliée à la latte 2 par une liaison 10 élastiquement déformable. Cette liaison 10 élastiquement déformable est ici constituée par une structure creuse, en forme générale d'anneau 11 élastiquement déformable à l'écrasement, surmontée d'une barrette 12 prenant appui contre la face du dessus d'au moins une latte du support 1 de latte(s). Cette barrette 12 peut librement coulisser le long de la latte lors d'une déformation de la latte. L'anneau 11 ne nuit, quant à lui, en rien à la déformation de la latte ou du bras 7. L'organe 13 de réglage de la dureté se présente quant à lui sous forme d'un curseur avec une embase 14 pouvant coulisser le long d'au moins une latte 2. La pointe 15 du curseur se déplace à la surface du bras 7 de suspension. La surface du bras 7 de suspension peut alors délimiter un chemin de guidage 16 pour la pointe 15 du curseur. Ce chemin de guidage 16 est conformé en fonction du réglage de la dureté souhaitée. Indépendamment du mode de réalisation retenu, à chaque fois, le bras 7 de suspension est donc un bras oscillant pour autoriser le rapprochement du bras 7 de la latte 1 à l'état chargé du support 1 et/ou de la latte. Pour permettre une telle oscillation du bras 7 de suspension, dans les exemples représentés, le bras 7 de suspension se divise en deux branches 8, 9 à l'une de ses extrémités. L'une des branches, statique, représentée en 8 aux figures, relie le lo bras 7 à la section 4 de fixation du support 1. L'autre branche, dite dynamique et représentée en 9 aux figures, relie le bras 7 à la section 5 de palier. Le point d'intersection desdites branches 8, 9 constitue le point pivot du bras 7 dont l'amplitude de déplacement angulaire est réglée par la position de l'organe 13 de réglage sur la latte 2. 15 Comme cela a été mentionné ci-dessus, la section 5 de palier 5A peut comporter au moins deux paliers 5A servant chacun à la réception de l'extrémité d'une latte 2, lesdits paliers 5A étant reliés à une section 4 de fixation commune par une section 6 de suspension élastique commune. Ainsi, 20 un même support 1 de lattes 2 est équipé de deux paliers 5A mais d'un seul bras 7 de suspension et d'une seule section 4 de fixation à un longeron 3. Comme mentionné ci-dessus, le fonctionnement d'un tel ensemble pour le réglage de la dureté d'une suspension est le suivant. 25 Une fois chaque support 1 de latte(s) fixé à un longeron 3, de manière telle que les supports 1 de latte(s) puissent s'étendre en regard l'un de l'autre, et la ou les latte(s) 2 insérées dans les paliers 5A desdits supports 1, l'organe de réglage, réalisé sous forme d'un curseur dont l'embase 14 coulisse le long des 30 lattes tandis que la pointe 15 vient en appui sur la surface du bras 7 de suspension, est ajusté en position de manière à être rapproché soit de l'extrémité du bras de suspension équipée des paliers porte-latte, soit de l'extrémité du bras 7 de suspension équipée d'une liaison 10 élastique aux lattes en fonction de la dureté souhaitée. Plus le curseur est rapproché de la liaison 10 élastique, plus le réglage de la dureté est un réglage ferme. A l'inverse, plus le curseur est rapproché des paliers, plus le réglage à la fois de la dureté de la suspension et de la dureté de la latte est un réglage doux autorisant alors une déformation par oscillation du bras de suspension dans le sens d'un rapprochement de la latte. Il suffit de faire coulisser le curseur le long du chemin de guidage formé par les lattes pour modifier à volonté le réglage de la dureté. Dans le cas d'une surface d'appui équipée de deux supports de latte(s) reliés io entre eux par une ou plusieurs lattes, bien évidemment chaque support de latte est équipé de son organe de réglage. Dans les exemples représentés, la section de fixation au longeron, la section de palier et la section de suspension d'un support de latte ont été réalisées 15 sous forme d'une seule pièce. Cette pièce est généralement une pièce plastique qui peut être réalisée par moulage par exemple par injection
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L'invention concerne un support (1) de latte(s) (2), notamment de latte(s) de lit ou autre dispositif porte-charge, pour la réalisation de surface d'appui à lattes (2) entre deux longerons (3), ce support (1) de latte (2) comprenant au moins une section (4) de fixation audit longeron (3), une section (5) de palier(s) servant à la réception de l'extrémité d'au moins une latte (2) et, interposée entre lesdites sections (4, 5), une section (6) de suspension élastique réglable en dureté.Ce support est caractérisé en ce que, à l'état inséré d'une latte (2) dans un palier, l'organe (13) de réglage de la dureté de la section (6) de suspension agit simultanément sur la dureté d'une part, de la section (6) de suspension et d'autre part, de la ou des latte(s) (2) portée par ledit support (1).Application : support de latte pour plan de couchage ou d'assise.
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1. Support (1) de latte(s) (2), notamment de latte(s) de lit ou autre dispositif porte-charge, pour la réalisation de surface d'appui à lattes (2) entre deux s longerons (3), ce support (1) de latte (2) comprenant au moins une section (4) de fixation audit longeron (3), une section (5) de palier(s) (5A) servant à la réception de l'extrémité d'au moins une latte (2) et, interposée entre lesdites sections (4, 5), une section (6) de suspension élastique réglable en dureté, caractérisé en ce que, à l'état inséré d'une latte (2) dans un palier (5A), l'organe io (13) de réglage de la dureté de la section (6) de suspension agit simultanément sur la dureté d'une part, de la section (6) de suspension et d'autre part, de la ou des latte(s) (2) portée(s) par ledit support (1). 2. Support (1) de latte(s) (2) selon la 1, 15 caractérisé en ce que la section (6) de suspension se présente sous forme d'un bras (7) de suspension s'étendant sous la latte (2), à l'état inséré de la latte (2) dans ledit palier (5A), ce bras (7) de suspension, tel qu'un bras oscillant, tendant à se rapprocher de la latte (2) à l'état chargé dudit support (1), l'organe (13) de réglage étant commandé en déplacement sur, ou le long de, la latte (2) 20 pour modifier les possibilités de rapprochement entre bras (7) et latte (2) et, par suite, le réglage de la dureté. 3. Support (1) de latte(s) (2) selon la 2, caractérisé en ce que, en position de réglage de la dureté maximale, l'organe 25 (13) de réglage est disposé, à ou au voisinage de l'extrémité du bras (7) de suspension opposée à celle équipée d'au moins un palier (5A) porte-latte (2) et empêche ou limite au maximum tout rapprochement entre bras (7) et latte (2). 4. Support (1) de latte(s) (2) selon la 2, 30 caractérisé en ce que l'extrémité de bras (7) de suspension, opposée à celle équipée d'au moins un palier (5A) porte-latte (2), est reliée à la latte (2) par une liaison (10) élastiquement déformable. 5. Support (1) de latte(s) (2) selon la 2,~ r) caractérisé en ce que le bras (7) de suspension se divise en deux branches (8, 9) à l'une de ses extrémités, l'une (8) des branches, statique, reliant le bras (7) à la section (4) de fixation du support (1), l'autre branche (9), dynamique, reliant le bras (7) à la section (5) de palier, le point d'intersection desdites branches (8, s 9) constituant le point pivot du bras (7) dont l'amplitude de déplacement angulaire est réglée par la position de l'organe (13) de réglage sur la latte (2). 6. Support (1) de latte(s) (2) selon la 2, caractérisé en ce que l'organe (13) de réglage de la dureté de la section (6) de io suspension est un curseur avec une embase (14) pouvant coulisser le long d'au moins une latte (2), la pointe (15) du curseur se déplaçant à la surface du bras (7) de suspension. 7. Support (1) de latte(s) (2) selon la 6, 15 caractérisé en ce que la surface du bras (7) de suspension délimite un chemin de guidage (16) pour la pointe (15) du curseur. 8. Support (1) de latte(s) (2) selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la section (5) de palier (5A) comporte au moins deux 20 paliers (5A) servant, chacun, à la réception de l'extrémité d'une latte (2), lesdits paliers (5A) étant reliés à une section (4) de fixation commune par une section (6) de suspension élastique commune. 9. Surface d'appui à lattes (2) entre deux longerons (3), du type comprenant au 25 moins deux supports (1) de latte(s) (2) positionnés en regard et solidarisés chacun à un longeron (3), chaque support de latte(s) comprenant au moins une section (4) de fixation à un longeron (3), une section (5) de palier (5A) servant à la réception de l'extrémité d'au moins une latte et, interposée entre lesdites sections (4, 5), une section (6) de suspension élastique réglable en dureté, 30 caractérisée en ce que l'organe de réglage de la dureté de la section (6) de suspension d'un support (1) de latte(s) agit simultanément sur la dureté d'une part, de la section (6) de suspension et d'autre part, de la ou des lattes (2) portées par ledit support (1).Il 10. Surface d'appui à lattes (2) entre deux longerons (3) selon la 9, caractérisée en ce que la section (6) de suspension de chaque support (1) de latte(s) (2) se présente sous forme d'un bras (7) de suspension s'étendant sous la ou les lattes insérée(s) dans lesdits paliers (5A), ce bras (7) de suspension tendant à se rapprocher de la latte (2) à l'état chargé dudit support (1), l'organe (13) de réglage étant commandé en déplacement sur, ou le long de, la latte (2) io pour modifier les possibilités de rapprochement entre bras (7) et latte (2) et, par suite, le réglage de la dureté.
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A
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A47
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A47C
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A47C 23
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A47C 23/06
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FR2894552
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TRAIN ROULANT AUTO-VIREUR POUR REMORQUE
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L'invention concerne, de façon générale, la conception des engins de transport. Plus précisément, l'invention concerne un train roulant pour semi-remorque, destiné à permettre un roulement de la semi-remorque dans un sens de déplacement privilégié, ce train roulant comprenant au moins une traverse, des supports droit et gauche respectivement liés à des extrémités droite et gauche de la traverse, et des roues droite et gauche respectivement portées par les supports droit et gauche et tournant autour d'axes droit et gauche respectifs, les supports droit et gauche étant montés sélectivement pivotants par rapport à la traverse au moyen de liaisons à pivots droite et gauche respectives incluant des pivots droit et gauche respectifs. L'essor des transports routiers, qui incite à augmenter la taille des véhicules, a conduit au développement de semi-remorques utilisant jusqu'à trois 20 essieux groupés, appelées "remorques tridem". Néanmoins, le respect des normes en vigueur impose qu'un tracteur équipé de sa semi-remorque puisse inscrire sa trajectoire dans une couronne circulaire comprise entre un rayon de 5,3 mètres et un rayon de 12,5 mètres. 25 La nécessité de concilier ces besoins a priori antinomiques a conduit, depuis quelques années déjà, à remplacer progressivement les essieux fixes qui équipaient autrefois les semi-remorques par des essieux permettant un braquage passif ou actif des roues dans les 30 virages, principalement dans les ronds points ou en manœuvre, de manière à augmenter la facilité de conduite 1 des grands poids lourds tout en évitant ou en réduisant le ripage des roues qui les équipent. Deux types d'essieux à roues pivotantes sont actuellement connus. Les essieux du premier type, qui ne sont pas conformes à la définition ci-dessus, relient rigidement les roues droite et gauche et sont eux-mêmes montés pivotants, par leur milieu, par rapport à la caisse de la semi-remorque. Dans les essieux du second type, qui sont quant à eux conformes à la définition ci-dessus, les roues droite et gauche sont reliées l'une à l'autre par une barre de direction dont la position est contrôlée pour autoriser, ou interdire, une orientation des roues différente de la position angulaire de roulement en ligne droite. Chacune de ces deux techniques connues présente cependant l'un ou plusieurs des inconvénients suivants. Tout d'abord, l'épure de Jeantaud, qui définit la position idéale des roues d'un véhicule en virage, est rarement respectée, en particulier avec les essieux du premier type. Chaque roue, en virage, balaie un volume important qui impose des contraintes sévères sur la conception des semi-remorques connues. Le mouvement de ces semi-remorques en virage fait apparaître un couple de braquage dû au déport vers l'intérieur de l'axe des pivots droit et gauche. Tout déséquilibre de freinage engendre une instabilité des semi-remorques équipées des essieux auto-30 vireurs connus. Enfin, ces semi-remorques doivent nécessairement être dotées d'amortisseurs de stabilisation spécifiques, 2 permettant de réduire l'effet de dandinement des roues, connu de l'homme du métier sous le nom d'effet "shimmy". Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer un train roulant conçu pour éviter à la semi- remorque qu'il équipe de présenter l'un au moins des inconvénients précités. A cette fin, le train roulant de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que les supports droit et gauche sont montés sélectivement pivotants indépendamment l'un de l'autre par rapport à la traverse, et en ce que le pivot de chaque roue est disposé dans le plan central (V) de la roue, suivant une direction sensiblement verticale et en avant de l'axe de cette roue dans le sens de déplacement privilégié. Grâce à cet agencement, le train roulant de l'invention permet à la semi-remorque qu'il équipe de respecter à la fois l'épure de Jeantaud et les normes de circulation en vigueur et de réduire l'usure des pneumatiques. Grâce à cet agencement, le volume balayé par chaque roue lors de son braquage est sensiblement inférieur à celui qui peut être observé sur les semi-remorques connues. Par convention, on considérera dans la suite de la présente description que toutes les indications d'orientation telles que "horizontal", "vertical", devant, etc. sont données par défaut pour une semi- remorque tirée en ligne droite sur un sol horizontal par un tracteur roulant en marche avant, cette direction 3 constituant le sens de déplacement privilégié précédemment évoqué. Selon un aspect important de l'invention, chaque roue délimite un volume interne dans lequel est disposée 5 la liaison à pivot de cette roue. La liaison à pivot de chacune des roues droite et gauche comprend avantageusement une chape correspondante solidaire de la traverse et portant deux éléments de pivot par lesquels le support de cette roue est monté 10 pivotant sur la chape, ces éléments de pivot comprenant un élément de pivot inférieur et un élément de pivot supérieur respectivement disposés en dessous et au dessus d'un plan horizontal passant par l'axe de cette roue. De préférence, la liaison à pivot de chacune des 15 roues droite et gauche comprend également des moyens de blocage pour bloquer sélectivement cette roue dans une position angulaire de roulement en ligne droite. Dans ce cas, il est judicieux de prévoir que ces moyens de blocage soient actifs par défaut et soient 20 sélectivement commandés dans le sens d'un déblocage. Bien que s'étendant suivant une direction sensiblement verticale, le pivot de chacune des roues droite et gauche peut présenter une inclinaison non nulle et au plus égale à 5 degrés avec la verticale, ce dont il 25 résulte un rappel de chaque roue par gravité dans une position angulaire de roulement en ligne droite. Les moyens de blocage de chacune des roues droite et gauche comprennent par exemple un doigt et une came présentant un secteur circulaire et une découpe de 30 blocage, la came étant liée au support de cette roue et liée à cette roue en rotation autour de son pivot, et le doigt étant lié à la chape et coopérant sélectivement, 4 dans une position de blocage, avec la découpe de blocage pour bloquer le support dans une position neutre pour laquelle la roue portée par ce support est dans sa position angulaire de roulement en ligne droite. Cette solution conduit à un blocage efficace et avantageux du braquage des roues, grâce auquel une semi-remorque à trois essieux (ou "tridem") peut être équipée, sans compromis sur la stabilité à haute vitesse, d'un essieu fixe et de deux essieux auto-vireurs selon l'invention. Les essieux auto-vireurs peuvent être disposés de part et d'autre de l'essieu fixe. En variante, l'essieu fixe peut être situé devant les deux essieux auto-vireurs dans le sens de déplacement privilégié, cet agencement permettant d'allonger le convoi sans sortir des limites des couronnes normalisées de giration. Similairement, dans le cas d'une remorque tandem, l'essieu fixe est de préférence l'essieu avant. Par ailleurs, le blocage des roues peut être progressif et appliqué d'abord sur un premier des essieux auto-vireurs, puis sur le second. Par exemple, il est possible de décider que la vitesse de la semi-remorque dans les ronds points et en manœuvre sera au plus égale à 40 km/h, les deux essieux auto-vireurs arrière étant libres de braquer jusqu'à cette vitesse, que les routes relativement sinueuses seront parcourues à moins de 70 km/h, avec les deux essieux avant bloqués entre 40 km/h et 70 km/h, et qu'au-delà de 70 km/h, les trois essieux seront bloqués pour garantir la stabilité à haute vitesse. Dans un mode de réalisation possible de l'invention, l'élément de pivot inférieur de chacune des 5 roues droite et gauche est constitué par une rotule articulée sur le support de cette roue, et ce support présente une fente s'étendant perpendiculairement à l'axe de la roue correspondante et dans laquelle l'élément de pivot supérieur est monté coulissant entre des première et deuxième positions extrêmes de coulissement, ce support pouvant ainsi corrélativement basculer, par rapport à la chape et à la traverse, entre des première et deuxième positions extrêmes de basculement dans lesquelles la traverse se trouve respectivement à un niveau relativement bas et à un niveau relativement haut par rapport au sol. Dans la première position extrême de coulissement de l'élément de pivot supérieur dans la fente, le doigt est par exemple engagé dans la découpe de blocage de la came et bloque cette dernière, alors que, dans la deuxième position extrême de coulissement de l'élément de pivot supérieur dans la fente, ce doigt parcourt librement le secteur circulaire de la came et autorise une libre rotation de la roue autour de son pivot. Par ailleurs, les niveaux relativement bas et relativement haut sont de préférence séparés l'un de l'autre par une distance inférieure à celle dont peut s'élever la traverse sous l'effet d'une récupération d'énergie cinétique de la semi-remorque, obtenue par un simple freinage de cette dernière. La fente et l'élément de pivot supérieur peuvent être dotés de moyens de verrouillage respectifs coopérant pour bloquer sélectivement cet élément de pivot supérieur dans l'une au moins de ses positions extrêmes de coulissement dans la fente, une fois cet élément de pivot placé dans cette position. 6 Ces moyens de verrouillage sont avantageusement au moins conçus ou commandés pour bloquer l'élément de pivot supérieur dans sa première position extrême de coulissement dans la fente pour un déplacement de la semi-remorque en ligne droite et / ou suivant un sens de déplacement inverse du sens de déplacement privilégié, et / ou pour une vitesse de la semi-remorque supérieure à un seuil déterminé. Par ailleurs, ces moyens de verrouillage sont de préférence également conçus ou commandés pour bloquer l'élément de pivot supérieur dans sa deuxième position extrême de coulissement dans la fente pour un déplacement de la semi-remorque en courbe, et / ou pour une vitesse de la semi-remorque inférieure à un seuil déterminé. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels -la figure 1 est une vue de face d'environ une moitié d'un train roulant conforme à l'invention; - la figure 2 est une vue de profil de la portion de 25 train roulant illustrée à la figure 1; - la figure 3A est un schéma illustrant le fonctionnement d'un train roulant conforme à l'invention, représenté partiellement sur cette figure en élévation dans sa 30 configuration bloquée dans laquelle la roue est bloquée dans sa position angulaire de roulement en ligne droite; 7 - la figure 3B est une vue de dessus schématique et partielle du train roulant de la figure 3A; - la figure 4A est un schéma illustrant le fonctionnement du train roulant de la figure 3A, représenté cette fois dans sa configuration débloquée dans laquelle la roue est libre en rotation autour de son pivot; - la figure 4B est une vue de dessus schématique et 10 partielle du train roulant de la figure 4A; - la figure 5 est une vue agrandie du train de la figure 2 représenté en configuration bloquée, la roue ayant en outre été dépouillée de sa jante pour laisser apparaître 15 les parties non visibles sur la figure 2; - la figure 6 est une vue en coupe du train de la figure 5, la coupe étant réalisée dans le plan passant par le pivot de la roue et transversal à l'axe de cette roue; 20 - la figure 7 est une vue agrandie du train de la figure 2 représenté en configuration débloquée, la roue ayant en outre été dépouillée de sa jante pour laisser apparaître les parties non visibles sur la figure 2; 25 - la figure 8 est une vue en coupe du train de la figure 7, la coupe étant réalisée dans le plan passant par le pivot de la roue et transversal à l'axe de cette roue; - la figure 9 est une vue de dessus partielle de la roue 30 et du support de roue, représentés en configuration bloquée; 8 - la figure 10 est une vue de dessus partielle de la roue et du support de roue, représentés en configuration débloquée; et - la figure 11 est une vue de dessus partielle du train 5 roulant illustré à la figure 5, représenté en configuration débloquée et en virage. Comme indiqué précédemment, l'invention concerne un train roulant destiné à équiper une semi-remorque, et donc à permettre un roulement de cette semi-remorque sur 10 le sol S dans le sens de déplacement privilégié AV représenté par la direction de traction de cette remorque. Ce train roulant comprend notamment, pour chacun des côtés droit et gauche de la semi-remorque, une 15 traverse 1, un support de roue 2, et une roue 3. Sur chacun de ces côtés, le support 2 situé de ce côté est lié à l'extrémité correspondante 10 de la traverse 1, et la roue 3 située de ce côté est portée par le support de roue 2 correspondant de manière à pouvoir 20 tourner autour d'un axe Y lié à ce support. A chaque roue est associé un dispositif de freinage comprenant par exemple un actionneur pneumatique F1, un étrier F2, un disque F3 et une pince telle que F4. Selon un premier aspect fondamental de l'invention, 25 chacun des supports 2 à droite et à gauche de la semi-remorque est monté pivotant, indépendamment de l'autre, par rapport à la traverse 1. Chaque support 2 est ainsi relié à la traverse 1 par une liaison incluant un pivot 4, le terme de "pivot" 30 étant ici utilisé, par simple économie de langage, pour désigner aussi bien les pièces mécaniques permettant le 9 pivotement de chaque support sur la traverse que l'axe du mouvement de pivotement de ce support. Selon un second aspect fondamental de l'invention, le pivot 4 de chaque roue 3 est disposé en avant de l'axe Y de cette roue 3 dans le sens de déplacement privilégié AV, cette disposition permettant l'orientation spontanée et optimale de chaque roue, indépendamment de toute autre roue, suivant l'épure de Jeantaud. Par ailleurs, le pivot 4 de chaque roue 3 s'étend suivant une direction sensiblement verticale dans le plan vertical et central V de la roue 3 et perpendiculaire à son axe Y. Par "direction sensiblement verticale", on entend ici une direction faisant typiquement un angle au plus égal à 5 degrés avec la verticale. En revanche, il peut être avantageux de donner au pivot 4 de chaque roue 3 une inclinaison non totalement nulle avec la verticale, par exemple de l'ordre de 2 degrés, de manière que chaque roue subisse par gravité un couple de rappel qui la sollicite vers sa position angulaire de roulement en ligne droite. Selon un autre aspect avantageux de l'invention, la liaison à pivot de chaque roue est ménagée à l'intérieur du volume que délimite cette roue, c'est-à-dire dans l'espace intérieur de sa jante. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, la liaison à pivot de chaque roue 3 comprend une chape 41 solidaire de la traverse 1 et portant deux éléments de pivot, 411 et 412, par lesquels le support 2 de cette roue 3 est monté pivotant sur la chape 41. Ces éléments de pivot, qui forment ensemble le pivot 4, comprennent en fait un élément de pivot 10 inférieur 411 et un élément de pivot supérieur 412 respectivement disposés en dessous et au dessus du plan horizontal H qui passe par l'axe Y de cette roue 3. Le train roulant de l'invention comprend également des moyens de blocage, qui seront détaillés ci-après, et qui permettent de bloquer chaque roue 3 dans une position angulaire de roulement en ligne droite, ces moyens de blocage étant actifs par défaut et sélectivement commandés dans le sens d'un déblocage. De façon schématique, les moyens de blocage de chaque roue 3 comprennent par exemple un doigt 51 et une came 52 liée au support 2 de cette roue 3, et donc liée à cette roue 3 en rotation autour de son pivot 4. Cette came 52 présente un secteur circulaire 520 et une découpe de blocage 521, cette découpe étant par exemple constituée par une échancrure ménagée dans le secteur circulaire 520. Le doigt 51 est lié à la chape 41 et peut coopérer avec la découpe de blocage 521, dans une position relative de blocage, pour bloquer le support 2 de la roue 3 dans une position neutre pour laquelle la roue 3 portée par ce support 2 est dans sa position angulaire de roulement en ligne droite. Plus précisément, et comme le montrent notamment les figures 3A, 4A, et 5 à 8, l'élément de pivot inférieur 411 de chaque roue 3 est constitué par une rotule articulée sur le support 2 de cette roue 3. De son côté, ce support 2 présente une fente 20 qui s'étend perpendiculairement à l'axe Y de la roue 3, et dans laquelle l'élément de pivot supérieur 412 est monté coulissant entre une première position extrême de coulissement illustrée aux figures 3A, 3B, 5, 6, et 9, et 11 une deuxième position extrême de coulissement illustrée aux figures 4A, 4B, 7, 8, 10, et 11. Lorsque l'élément de pivot supérieur 412 est dans sa première position de coulissement, et comme le montrent le mieux les figures 3B et 9, le doigt 51 est engagé dans la découpe de blocage 521 de la came 52 de sorte que la came 52 est alors bloquée dans une position pour laquelle la roue 3 adopte autour de son pivot 4 une position angulaire de roulement en ligne droite. En revanche, lorsque l'élément de pivot supérieur 412 est dans sa deuxième position de coulissement, et comme le montrent le mieux les figures 4B et 10, le doigt 51 circule librement dans le secteur circulaire 520 de la came 52 et autorise une libre rotation de la roue 3 autour de son pivot 4. Corrélativement au coulissement de l'élément de pivot supérieur 412 dans la fente 20 entre ses première et deuxième positions, le support 2 bascule, par rapport à la chape 41 et à la traverse 1, entre une première position extrême de basculement illustrée notamment aux figures 3A et 6, et une deuxième position extrême de basculement illustrée notamment aux figures 4A et 8. Dans la première position de basculement du support 2 (figures 3A et 6), la traverse 1 se trouve à plus faible distance du sol S que dans la deuxième position de basculement (figures 4A et 8), le passage de la première position de basculement à la deuxième exigeant donc que la traverse 1 et la caisse de la semi-remorque s'élèvent d'une distance dZ (figure 8). En pratique, il est avantageux de faire en sorte que cette distance, qui représente la différence entre le niveau relativement bas qu'occupe la traverse 1 par 12 rapport au sol S dans la première position de basculement du support 2 (figures 3A et 6) et le niveau relativement haut qu'elle occupe dans la deuxième position de basculement (figures 4A et 8), soit inférieure à la hauteur dont peut s'élever la traverse 1 sous l'effet d'un freinage tel que celui qu'effectue normalement un convoi à l'approche d'un rond point ou d'une courbe suffisamment serrée pour justifier un libre pivotement des roues 3. Pour éviter tout basculement intempestif du support 2, la fente 20 et l'élément de pivot supérieur 412 sont de préférence dotés de moyens de verrouillage respectifs, tels que 60 à 65, propres à coopérer pour bloquer cet élément de pivot supérieur 412 dans l'une et / ou l'autre de ses positions extrêmes de coulissement, une fois cet élément de pivot 412 placé dans cette position. Plus précisément, la fente 20 est par exemple pourvue d'une gorge latérale 60 dans laquelle est engagé un ergot 61 solidaire de l'élément de pivot supérieur 412. La gorge latérale est elle-même pourvue d'une échancrure 62 orientée vers le haut et disposée à l'emplacement qu'occupe l'ergot 61 pour la première position de coulissement de l'élément de pivot supérieur 412, ainsi que d'une échancrure 63 orientée vers le bas et disposée à l'emplacement qu'occupe l'ergot 61 pour la deuxième position de coulissement de l'élément de pivot supérieur 412. Cet élément 412 est par ailleurs monté coulissant dans une douille 64 au moyen d'un levier rotatif 65, un 13 ressort (non représenté) assurant un certain débattement élastique de cet élément de pivot 412 suivant l'axe du pivot 4. Dans ces conditions, la rotation du levier 65 entre sa position illustrée à la figure 5 et sa position illustrée à la figure 7 permet de dégager l'ergot 61 de l'échancrure 62, et d'autoriser ainsi le basculement du support 2 entre sa première position (figure 6) et sa deuxième position (figure 8) dès que la semi-remorque est freinée de façon suffisante. Dès que le support 2 atteint sa deuxième position de basculement, l'ergot 61 s'inscrit dans l'échancrure 63 et verrouille l'élément de pivot supérieur 412 dans sa deuxième position de coulissement. Dès que les conditions de circulation en ligne droite sont rétablies, le levier 65 est replacé dans sa position initiale. L'ergot 61 se dégage alors de l'échancrure 63, le support 2 retourne dans sa première position de basculement sous l'effet du poids de la semi-remorque par perte d'énergie potentielle, et l'ergot 61 s'inscrit à nouveau dans l'échancrure 62. La commande du levier 65 peut être manuelle ou automatique. Dans ce dernier cas, la commande peut notamment être prévue pour bloquer l'élément de pivot supérieur 412 dans sa première position extrême de coulissement lorsque la semi-remorque se déplace en ligne droite et / ou lorsqu'elle roule en marche arrière, et / ou lorsque sa 30 vitesse est supérieure à un seuil déterminé. Par ailleurs, cette commande peut être prévue pour bloquer l'élément de pivot supérieur 412 dans sa deuxième 14 5 position extrême de coulissement lorsque la semi-remorque prend un virage suffisamment serré, et / ou lorsque sa vitesse est inférieure à un seuil déterminé. 15
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L'invention concerne un train roulant pour semi-remorque, destiné à permettre un roulement de la semi-remorque sur le sol et comprenant, sur chacun des côtés droit et gauche, un support (2) lié à l'extrémité (10) d'une traverse (1) et une roue (3) montée à rotation sur ce support (2) autour d'un axe, le support (2) étant lui-même monté pivotant par rapport à la traverse (1) au moyen d'une liaison à pivot (4).Selon l'invention, les supports (2) droit et gauche sont montés pivotants indépendamment l'un de l'autre, et le pivot (4) de chaque roue (3), par exemple constitué par un pivot provisoire, est disposé en avant de l'axe (Y) de cette roue (3) dans le sens de déplacement avant de la semi-remorque.
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1. Train roulant pour semi-remorque, destiné à permettre un roulement de la semi-remorque sur le sol (S) dans un sens de déplacement privilégié (AV), ce train roulant comprenant au moins une traverse (1), des supports (2) droit et gauche respectivement liés à des extrémités (10) droite et gauche de la traverse (1), et des roues (3) droite et gauche respectivement portées par les supports (2) droit et gauche et tournant autour d'axes (Y) droit et gauche respectifs, les supports (2) droit et gauche étant montés sélectivement pivotants par rapport à la traverse (1) au moyen de liaisons à pivots droite et gauche respectives incluant des pivots (4) droit et gauche respectifs, caractérisé en ce que les supports (2) droit et gauche sont montés sélectivement pivotants indépendamment l'un de l'autre, et en ce que le pivot (4) de chaque roue (3) est disposé dans le plan central (V) de la roue, suivant une direction sensiblement verticale et en avant de l'axe (Y) de cette roue (3) dans le sens de déplacement privilégié (AV). 2. Train roulant suivant la 1, caractérisé en ce que chaque roue (3) délimite un volume interne dans lequel est disposée la liaison à pivot de cette roue. 3. Train roulant suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la liaison à pivot de chacune des roues (3) droite et gauche comprend une chape correspondante (41) solidaire de la traverse (1) et portant deux éléments de pivot (411, 412) par lesquels le support (2) de cette roue (3) est monté 16pivotant sur la chape (41), ces éléments de pivot comprenant un élément de pivot inférieur (411) et un élément de pivot supérieur (412) respectivement disposés en dessous et au dessus d'un plan horizontal (H) passant par l'axe (Y) de cette roue (3). 4. Train roulant suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la liaison à pivot de chacune des roues (3) droite et gauche comprend également des moyens de blocage (51, 52, 521) pour bloquer sélectivement cette roue (3) dans une position angulaire de roulement en ligne droite. 5. Train roulant suivant la 4, caractérisé en ce que les moyens de blocage (51, 521) sont actifs par défaut et sont sélectivement commandés dans le sens d'un déblocage. 6. Train roulant suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le pivot (4) de chacune des roues (3) droite et gauche présente une inclinaison non nulle et au plus égale à 5 degrés avec la verticale, ce dont il résulte un rappel de chaque roue (3) par gravité dans une position angulaire de roulement en ligne droite. 7. Train roulant suivant les 3 et 4, caractérisé en ce que les moyens de blocage de chacune des roues (3) droite et gauche comprennent un doigt (51) et une came (52) présentant un secteur circulaire (520) et une découpe de blocage (521), la came (52) étant liée au support (2) de cette roue (3) et liée à cette roue (3) en rotation autour de son pivot (4), et le doigt (51) étant lié à la chape (41) et coopérant sélectivement, dans une position de blocage, avec la découpe de blocage (521) pour bloquer le support (2) dans une position 17neutre pour laquelle la roue (3) portée par ce support (2) est dans sa position angulaire de roulement en ligne droite. 8. Train roulant suivant l'une quelconque des précédentes combinée à la 4, caractérisé en ce que l'élément de pivot inférieur (411) de chacune des roues (3) droite et gauche est constitué par une rotule articulée sur le support (2) de cette roue (3), et en ce que ce support (2) présente une fente (20) s'étendant perpendiculairement à l'axe (Y) de la roue correspondante (3) et dans laquelle l'élément de pivot supérieur (412) est monté coulissant entre des première et deuxième positions extrêmes de coulissement, ce support (2) pouvant ainsi corrélativement basculer, par rapport à la chape (41) et à la traverse (1), entre des première et deuxième positions extrêmes de basculement dans lesquelles la traverse (1) se trouve respectivement à un niveau relativement bas et à un niveau relativement haut par rapport au sol (S). 9. Train roulant suivant les 7 et 8, caractérisé en ce que, dans la première position extrême de coulissement de l'élément de pivot supérieur (412) dans la fente (20), le doigt (51) est engagé dans la découpe de blocage (521) de la came (52) et bloque cette dernière, alors que, dans la deuxième position extrême de coulissement de l'élément de pivot supérieur (412) dans la fente (20), ce doigt (51) parcourt librement le secteur circulaire (520) de la came (52) et autorise une libre rotation de la roue (3) autour de son pivot (4). 10. Train roulant suivant l'une quelconque des précédentes combinée à la 9, 18caractérisé en ce que les niveaux relativement bas et relativement haut sont séparés l'un de l'autre par une distance inférieure à celle dont peut s'élever la traverse (1) sous l'effet d'une récupération d'énergie cinétique de la semi-remorque, obtenue par un simple freinage de cette dernière. 11. Train roulant suivant la 9 ou 10, caractérisé en ce que la fente (20) et l'élément de pivot supérieur (412) sont dotés de moyens de verrouillage respectifs (60-65) coopérant pour bloquer sélectivement cet élément de pivot supérieur (412) dans l'une au moins de ses positions extrêmes de coulissement dans la fente, une fois cet élément de pivot (412) placé dans cette position. 12. Train roulant suivant la 11, r caractérisé en ce que les moyens de verrouillage (60-65) sont au moins conçus ou commandés pour bloquer l'élément de pivot supérieur (412) dans sa première position extrême de coulissement dans la fente (20) pour un déplacement de la semi-remorque en ligne droite et / ou suivant un sens de déplacement inverse du sens de déplacement privilégié, et / ou pour une vitesse de la semi-remorque supérieure à un seuil déterminé. 13. Train roulant suivant la 11 ou 12, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage (60-65) sont conçus ou commandés pour bloquer l'élément de pivot supérieur (412) dans sa deuxième position extrême de coulissement dans la fente (20) pour un déplacement de la semi-remorque en courbe, et / ou pour une vitesse de la semi-remorque inférieure à un seuil déterminé. 19
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B
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B62
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B62D
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B62D 13,B62D 9
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B62D 13/04,B62D 9/04
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FR2898863
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A1
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DISPOSITIF D'AERATION POUR VOILIERS DE PLAISANCE
| 20,070,928 |
L'invention concerne l'aération intérieure des voiliers habitables. A la mer, lorsque toutes les ouvertures telles que les capots, panneaux de pont et hublots, sont fermées pour éviter les entrées d'embruns, la ventilation s'effectue généralement au moyen de dispositifs appelés communément dorades ou boîtes-dorades, qui sont des manches à air orientables traversant le pont associées à des moyens de chicanes. Ce système de ventilation naturelle très rustique et efficace est abondamment utilisé sur les bateaux de plaisance et de course-croisière à io voile de moins de vingt mètres de longueur. Au-delà, l'espace et les moyens de production d'énergie embarqués permettent le plus souvent d'installer des appareils de climatisation qui évitent l'utilisation des manches à air et des dorades. Ces dernières, en dépit de leur simplicité, ont en effet pour principal inconvénient de constituer sur le pont autant 15 d'obstacles en saillie qui, outre le fait qu'elles nuisent à l'esthétique, sont autant de points d'accrochage intempestif pour les écoutes, amarres, drisses et autres cordages lors des manoeuvres courantes, ce qui peut engendrer des situations périlleuses. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients en 20 proposant des moyens de prise d'air pour la ventilation intérieure des bateaux de plaisance à voile qui suppriment l'usage des manches à air et dorades connues. Selon, l'invention, on utilise l'espace interne du mât du bateau comme conduit des moyens d'aération de l'habitacle. A cet effet, ledit mât 25 comporte au-dessus du pont des moyens de prise d'air et de conduite de l'air extérieur jusqu'à au moins une ouverture du pont du bateau en communication avec l'intérieur dudit bateau. Si le mât est un mât traversant le pont, ladite ouverture pourra avantageusement être intégrée à la partie du mât se trouvant à l'intérieur du bateau. Si, le mât est un mât posé sur le pont, l'ouverture pourra être constituée par une ouïe traversant le pont à l'emplacement ou à proximité immédiate de l'emplacement du pied de mât. De façon préférentielle, la prise d'air sera disposée sur la face avant du mât de manière à se trouver à une hauteur au-dessus du pont d'environ 1,50 mètres. Ainsi elle sera à hauteur d'homme, donc facile d'accès pour le contrôle et l'entretien. De plus, elle ne sera pas susceptible d'interférer avec io les nombreux équipements de manoeuvre qui sont généralement implantés en pied de mât : winchs, taquets, prises de ris, sorties de drisses, cloches de tangons, etc. En outre à cette hauteur, le risque que cette prise d'air soit exposée aux embruns et aux paquets de mer est très sérieusement diminué. Les moyens de prise d'air peuvent être constitués par une ou plusieurs 15 ouvertures pratiquées à une hauteur convenable sur l'enveloppe du mât. Les moyens de conduite d'air peuvent être constitués par l'espace interne du mât, si ce dernier ne comporte aucun cloisonnement interne, ou par une conduite aménagée à l'intérieur du mât, par exemple l'un des cloisonnements internes du mât ou une conduite souple spécialement 20 disposée à cet effet à l'intérieur du mât pour relier les moyens de prise d'air aux moyens de distribution de 1 `air à l'intérieur de l'habitacle. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins annexés dans lesquels : 25 - la Figure 1 est une vue en coupe schématique verticale partielle d'un tronçon de mât de voilier avec un agencement de prise d'air conforme à l'invention, - la Figure 2 est une vue analogue à la Figure 1 montrant une variante de réalisation du flotteur de sécurité de la prise d'air, - la Figure 3 est une vue en coupe horizontale schématique illustrant un principe de disposition préférentielle sur un mât des ouies de prises d'air 5 selon l'invention, munies des volets, - la Figure 4 est une vue en élévation illustrant le principe de disposition de la Figure 3, - la Figure 5 est une vue schématique en coupe horizontale d'un mât équipées d'ouies de prises d'air avant et arrière selon l'invention avec un i o clapet de répartition, - la Figure 6 est une vue schématique en coupe verticale de l'agencement du volet de répartition de la Figure 5, - la Figure 7 est une vue schématique en coupe verticale illustrant le principe de l'intégration au circuit de ventilation interne du mât de moyens 15 de ventilation mécanique auxiliaire, Sur la figure 1 on voit en coupe verticale la partie avant de l'enveloppe 1 d'un mât de voilier, qui, de manière connue en soi est un espar tubulaire creux qui peut être réalisé dans divers matériaux (aluminium, alliages d'aluminium, fibres de carbone, etc.) par des procédés 20 également bien connus (extrusion, moulage, enroulement filamentaire, etc.). En fonction de sa taille et de son procédé de fabrication, un tel mât peut être entièrement creux ou comporter des cloisonnement qui forment autant de puits pour le passage des drisses et câbles électriques nécessaires pour la manoeuvre des voiles, l'alimentation des feux de navigation et la 25 transmission à l'électronique de navigation d' informations à partir des capteurs équipant le mât (girouettes, antennes, anémomètres). Selon l'invention, on pratique dans cette enveloppe 1, une ouverture 2 qui met ainsi en communication l'espace interne du mât avec l'air extérieur. Cette ouverture 2 est disposée à une hauteur convenable au-dessus du pont de manière à diminuer très significativement les risques de pénétration d'embruns et de paquets de mer, et à ne pas interférer avec les nombreux équipements de manoeuvre qui sont traditionnellement implantés au pied de mât à la hauteur de la bôme : sorties de drisses, winchs, taquets, cloches de tangons, etc. Typiquement, l'ouverture 2 sera disposée à une hauteur comprise entre 1,5 et 2 mètres au-dessus du pont. Si le mât est io conçu pour être posé sur le pont, il faudra pratiquer sur le pont, à l'emplacement de son emplanture une ouverture, de manière à mettre en communication l'intérieur du mât avec l'habitacle du voilier. Si le mât est conçu pour être implanté sur la quille en traversant le pont, il y aura lieu de pratiquer une ouverture supplémentaire dans le mât à un niveau inférieur à 15 celui du pont. Grâce à l'invention, on obtient une ventilation naturelle permanente de l'intérieur d'un voilier sans utiliser de dispositifs faisant saillie sur le pont ou le rouf. L'esthétique du bateau en est améliorée, les risques d'incident liés à la présence de dorades ou manches à air sont, supprimés, 20 la hauteur au-dessus de l'eau de la ou des prises d'air aménagée(s) dans le mât évite les soucis d'entrée d'eau tant en navigation qu'au mouillage ou en hivernage sur l'eau. Pour les voiliers de petite taille qui ne comportent pas de boîtes-dorades ou de manche à air et dont la ventilation résulte de la seule ouverture des capots, hublots et panneaux de descente, l'invention 25 procure l'avantage d'une ventilation naturelle permanente, aussi bien en navigation qu'en escale ou en hivernage, même lorsque toutes les ouvertures précitées sont closes. Pour renforcer l'étanchéité du dispositif, l'invention prévoit d'aménager un drainage automatique par gravité dont le principe est illustré sur les figures 1 et 2. On voit sur ces figures que derrière l'ouverture 2, on a disposé un boîtier 3 avec une cloison 4, un plafond 5 et un plancher 6. Le s plancher 6 est incliné vers l'enveloppe 1 du mât . Au niveau de son raccordement avec le plancher 6, l'enveloppe 1 du mât comporte une rangée de trous 7, disposés sensiblement à l'aplomb de l'ouverture 2, qui mettent en communication l'intérieur du boîtier avec l'extérieur. Ainsi, toute eau éventuellement introduite à l'intérieur du boîtier 3 s'évacuera par io gravité. Dans sa partie basse, la cloison 4 comporte une ouverture 8 débouchant dans un couloir en col de cygne formé par une seconde cloison 9. On obtient ainsi pour l'air admis par l'ouverture 2, in parcours en chicane qui fait obstacle à l'arrivée intempestive d'eau dans le circuit de 15 ventilation. De préférence, l'ouverture 8 sera formée par une grille. Selon un mode de réalisation préféré, l'invention prévoit également des moyens de fermeture automatique du circuit de ventilation, en cas d'envahissement par l'eau de la chambre avant du boîtier 3. Ceci peut se 20 produire par exemple lors de l'arrivée à hauteur de l'ouverture 2 d'un paquet de mer particulièrement important, en cas d'enfournement du bateau aux allures portantes dans une grosse mer, en cas de couchage du bateau lors d'un départ au lof ou en cas extrême de retournement du bateau. A cet effet, on dispose selon l'invention dans le couloir formé à l'intérieur du 25 boîtier 3 par les cloisons 4 et 9, un flotteur 10, apte à venir s'appliquer contre un siège 11 formé par des nervures 1 l a et 11 b solidaires des parois de cloisons 4 et 9 et dirigées l'une vers l'autre. Lesdites nervures 1 la et 1 lb constituent également un moyen de rétrécissement de la section de passage du flux d'air créant un effet de venturi à l'intérieur du circuit de l'air admis par l'ouverture 2, ce qui accélère la circulation de l'air. Le flotteur 10 peut, comme on le voit sur la figure 1 être un corps dont la base présente une pente concordante à celle du plancher 6 du boîtier 3, et dont la périphérie concorde avec la forme en section du couloir formé par les cloisons 4 et 9. Il peut, selon une autre forme de réalisation illustrée par la figure 2, être une simple boule apte à coopérer avec des nervures concaves 11 a, 11 b. io Dans cette réalisation, la forme sphérique du flotteur et sa taille réduite diminuent considérablement le risque de grippage par des saletés ou le sel. Avantageusement, le siège 11 du flotteur 10 sera muni de moyens d'étanchéité additionnels tels qu'une rondelle en élastomère. Comme illustré sur les figure 3 et 4, la ou les ouvertures de prise 15 d'air 2 disposées en hauteur sur le mât 1 peuvent être équipées de volets déflecteurs 12 qui ont pour fonction de canaliser de manière optimale l'air vers l'intérieur du mât 1 quel que soit l'angle que fait le bateau par rapport au vent. Ces volets 12 peuvent êtres montés fixes ou mobiles. Selon une autre variante de réalisation, illustrée sur la figure 5, le mât 20 1 peut être équipé de moyens de prises d'air 2 disposés près de sa face avant et de sa face arrière et de moyens de raccordement communs des dits moyens de prise d'air avec les moyens de conduite d'air intérieurs au mât. Avantageusement les dits moyens de raccordement peuvent comporter un volet qui permet d'équilibrer le flux d'air provenant de l'avant et celui 25 provenant de l'arrière en fonction de la direction du bateau par rapport au vent. A titre d'exemple sur la figure 5 on a représenté schématiquement les moyens de raccordement 13, constitués par une conduite en Y dont une branche 13a est en communication avec un moyen de prise d'air disposé à la partie avant du mât, une autre branche 13b est en communication avec un moyen de prise d'air disposé à la partie arrière du mât, et la troisième branche 13c est en communication avec les moyens de conduite d'air intérieurs au mât. A son embranchement, la conduite en Y 13 comporte un volet 14 monté à rotation libre autour d'un axe 15 de manière à reposer par son propre poids en appui sur le bord de la branche 13c adjacente à la branche 13a des moyens de prise d'air avant. A cet effet, l'axe d'articulation 15 du volet est décalé vers l'avant par rapport à l'axe médian de la conduite en Y. Ainsi, lorsque la force du flux d'air provenant des moyens de prise d'air avant du mât est supérieure à celle du flux provenant des moyens de prise d'air arrière, ce qui correspond majoritairement aux allures auxquelles le bateau navigue plus près du vent, le volet 14 est soulevé jusqu'à venir obturer la branche 13b ; tandis que lorsque la force du flux arrière est plus grande que celle du flux avant, ce qui correspond majoritairement aux allures portantes, le volet 14 obture la branche 13a ; alors que lorsque le bateau reçoit le vent de côté, le volet est maintenu en position médiane et l'air de ventilation provient aussi bien de l'avant que de l'arrière. La figure 6 montre schématiquement que l'axe 15 du volet 14 peut être prolongé pour faire saillie hors du mât de manière à constituer une prise permettant de le manoeuvrer, par exemple pour le dégripper après un hivernage. Selon encore une autre variante de réalisation de l'invention, lorsque le bateau est équipé d'une ventilation mécanique, on peut avantageusement raccorder le circuit de ventilation naturelle provenant des moyens de prise d'air agencés dans le mât conformément à l'invention, avec le circuit de ventilation mécanique au moyen d'un raccordement en by-pass muni de moyens d'aspiration électrique. La figure 7 montre schématiquement un exemple d'un tel raccordement dans lequel 16 est la conduite de ventilation naturelle raccordée aux moyens de prise d'air du mât, 17 la dérivation intégrant des moyens d'aspiration électrique 18, 19 est un clapet articulé qui, lorsque la ventilation mécanique est inactive obture la sortie de la dérivation 17, et lorsque la ventilation mécanique est active obture la conduite 16, tandis que io 20 est la conduite raccordée au système de distribution de l'air dans l'habitacle du voilier. Dans l'exemple représenté sur cette figure, le mât 1 est du type posé sur le pont P. Mais, sans sortir du cadre de l'invention, le même système de raccordement peut être adapté aux voiliers dans lesquels le mât traverse le pont. Compte tenu de la généralisation des gaines de 15 ventilation plates, l'invention est facilement intégrable dans l'espace séparant le pont des vaigrages, sans diminuer sensiblement le volume interne de l'habitacle L'affaiblissement provoqué dans la structure du mât par les moyens de prise d'air est négligeable compte tenu de leur faible surface, qui reste 20 comparable à celle des autres ouvertures pratiquées pour la sortie des drisses, et du fait que les ouvertures de prise d'air sont disposées à un niveau de très forte rigidité du mât. Néanmoins, par sécurité, on pourra disposer dans la zone de la ou des ouvertures 2 des renforts appropriés, par exemple des nervures. Dans le cas où l'ouverture 2 est combinée avec u 25 boîtier 3, cet éventuel affaiblissement est largement compensé par les raidisseurs additionnels que constituent les cloisons et nervures dudit boîtier 3
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Un mât pour bateau de plaisance à voile comporte des moyens de prise d'air (2) disposés pour se trouver en service au-dessus du pont du bateau sur lequel il est destiné à être emplanté ou posé et des moyens de conduite de l'air jusqu'en partie basse du mât.
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1) Bateau de plaisance à voile comportant au moins un mât principal pour l'établissement de la voilure, caractérisé en ce que ledit mât comporte au-dessus du pont des moyens de prise d'air et de conduite de l'air extérieur jusqu'à au moins une ouverture du pont du bateau en communication avec l'intérieur dudit bateau. 2) Bateau de plaisance à voile comportant au moins un mât principal pour l'établissement de la voilure, caractérisé en ce que ledit mât comporte io au-dessus du pont des moyens de prise d'air et de conduite de l'air extérieur jusqu'à une ouverture basse du mât en communication avec l'intérieur dudit bateau. 3) Mât pour bateau de plaisance à voile caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de prise d'air (2) disposés pour se trouver en service 15 au-dessus du pont du bateau sur lequel il est destiné à être emplanté ou posé et des moyens de conduite de l'air jusqu'en partie basse du mât. 4) Mât selon la 3 caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier interne (3) en communication avec les moyens de conduite d'air et avec les moyens de prise d'air (2). 20 5) Mât selon la 4 caractérisé en ce qu'il comporte à l'aplomb des moyens de prise d'air (2) et au-dessous de ces derniers une rangée de trous (7) communiquant avec l'intérieur d'un boîtier (3). 6) Mât selon la 5 caractérisé en ce que le boîtier (3) comporte un plancher (6) en pente en direction de la rangée de trous (7). 25 7-) Mât selon l'une quelconque des 3 à 6 caractérisé en ce que le boîtier (3) comporte une première cloison (4) ayant une 9i0 ouverture (8) qui débouche dans un couloir en col de cygne formé par une seconde cloison (9), ledit couloir étant raccordé aux moyens de conduite d'air logés à l'intérieur du mât. 8) Mât selon la 5 caractérisé en ce que l'ouverture (8) s de la première cloison (4) forme une grille. 9) Mât selon l'une quelconque des 3 à 8 caractérisé en ce que le boîtier comporte des moyens de fermeture automatique du circuit de ventilation (10, 11), en cas d'envahissement par l'eau de la chambre avant du boîtier (3). io 10) Mât selon la 9 caractérisé en ce que les moyens de fermeture automatique sont constitués par un flotteur (10) apte à venir s'appliquer contre un siège (11) disposés dans le couloir formé à l'intérieur du boîtier (3) par les cloisons (4) et (9). 11) Mât selon l'une quelconque des 3 à 9 caractérisé 15 en ce qu'il comporte des moyens de venturi dans le circuit d'air admis par les moyens de prise d'air (2). 12) Mât selon la 10 et 11 caractérisé en ce que les moyens de venturi sont constitués par des nervures (11a, 11 b) des cloisons (4,9) formant le siège du flotteur (10). 20 13) Mât selon l'une quelconque des 3 à 12 caractérisé en ce que les moyens de prises d'air sont équipés d'ailettes déflectrices (12). 14) Mât selon l'une quelconque des 3 à 13 caractérisé en ce qu'il est équipé se moyens de prises d'air (2) disposés près de sa face 25 avant et de sa face arrière et de moyens de raccordement communs (13) desIl dits moyens de prise d'air avec les moyens de conduite d'air intérieurs au mât. 15) Mât selon la 14 caractérisé en ce que les moyens de raccordement (13) sont constitués par une conduite en Y dont une branche (13a) est en communication avec un moyen de prise d'air disposé à la partie avant du mât, une autre branche (13b) est en communication avec un moyen de prise d'air disposé à la partie arrière du mât, et la troisième branche (13c) est en communication avec les moyens de conduite d'air intérieurs au mât io 16) Mât selon la 14 ou 15 caractérisé en ce que les moyens de raccordement (13) comportent un volet (14) qui permet d'équilibrer le flux d'air provenant de l'avant et celui provenant de l'arrière en fonction de la direction du bateau par rapport au vent. 17) Mât selon la 16 caractérisé en ce que l'axe 15 d'articulation (15) du volet (14) fait saillie hors du mât de manière à constituer une prise permettant de le manoeuvrer. 18) Bateau de plaisance à voile équipé d'un mât selon l'une quelconque des 3 à 17 ainsi que de moyens de ventilation mécanique caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de raccordement 20 du circuit de ventilation naturelle provenant des moyens de prise d'air agencés dans le mât conformément à l'invention, avec le circuit de ventilation mécanique au moyen d'un raccordement en dérivation (17) muni de moyens d'aspiration électrique (18). 19) Bateau de plaisance à voile selon la 18 caractérisé 25 les moyens de raccordement comportent une conduite (16) communiquant avec les moyens de prise d'air (2) du mât (1), une conduite (20)communiquant avec le circuit de ventilation mécanique, une dérivation (17) dans laquelle sont disposés des moyens d'aspiration d'air (18) et un volet (19) permettant d'obturer alternativement la conduite (16) ou la conduite (20).
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B
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B63
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B63J
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B63J 2
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B63J 2/04
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FR2889109
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A1
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CHARIOT PERFECTIONNE POUR LA MANUTENTION DE ROUES
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Le domaine de l'invention est celui des appareils de manutention de roues et plus spécialement de roues de véhicules lourds comme par exemple les camions, les tracteurs, les bus ou les avions. Ces appareils sont destinés à assister les opérateurs lors du montage/démontage des roues sur les véhicules, ainsi que pour le transport de ces roues démontées. La présente invention concerne plus précisément un chariot facilitant les manoeuvres de levage et de dépose de roues lors du montage/démontage, tout en permettant également le transport des roues démontées de manière aisée et en toute sécurité. Les roues (jantes équipées de pneumatiques) susceptibles d'être manipulées à l'aide d'un tel chariot peuvent être des roues simples ou des roues jumelées. Le montage et le démontage de roues de véhicules lourds en relation avec le chariot selon la présente invention, s'inscrit dans le cadre des opérations de montage des roues équipées de pneus neufs lors de la fabrication des véhicules lourds, ou bien encore et le plus souvent lors du remplacement ou de la réparation des pneus usagés pour des véhicules lourds. Le chariot pour la manutention objet de l'invention peut être utilisé en tous lieux, en ateliers de réparation, en ateliers de montage ou en extérieur pour le dépannage de véhicules victimes de crevaisons. Il permet la mise en place et un centrage correct de roues lourdes en bout d'essieux évitant ainsi une usure prématurée des pneumatiques, le cisaillement des goujons, voire la perte d'une roue. Même si le chariot selon l'invention est plus particulièrement adapté à la manutention de roues de véhicules, et en particulier de véhicules lourds, il n'est pas exclu qu'il puisse être employé pour la manipulation d'objets cylindriques ou annulaires. De nombreux appareils de manutention de roues ont déjà été proposés pour faciliter et améliorer la sécurité des opérateurs chargés de démonter, de remonter et de transporter des roues très lourdes et volumineuses de véhicules du type poids lourds, tracteurs, bus ou avions, entres autres. Le but visé par tous ces appareils connus est de permettre à un seul opérateur de mettre en oeuvre ces opérations avec un minimum d'efforts et en toute sécurité. Ces appareils de manutention, également dénommés "dépose-roues", peuvent exister dans une version sédentaire d'atelier ou bien encore dans une version transportable, plus légère et moins encombrante, utilisable pour le dépannage dans des espaces réduits au voisinage des chaussées. Certains de ces appareils connus sont des chariots comprenant: ^ un châssis en "U" monté sur roulettes et comportant au moins deux cylindres étant, d'une part, libres en rotation autour de leurs axes respectifs parallèles et coplanaires, et, d'autre part, montés sur des bras transversaux reliés l'un à l'autre par un longeron de longueur variable, constitué d'au moins deux éléments mobiles l'un par rapport à l'autre et équipé d'un mécanisme de réglage de cette longueur et donc de la distance séparant les axes des cylindres; ^ éventuellement deux poteaux de maintien de la roue en position verticale, ces poteaux étant disposés au voisinage des zones de liaison entre le longeron et les bras transversaux; ^ et éventuellement un lien de sécurité pour le maintien de la roue en position verticale. Ces chariots "dépose-roues" fonctionnent sur le principe suivant: les deux cylindres parallèles ou rouleaux sont rapprochés l'un de l'autre dans un plan horizontal, par mise en oeuvre du mécanisme de réglage de la longueur du longeron, de façon à venir en contact avec la roue à manipuler disposée verticalement entre les rouleaux et perpendiculairement à ceux-ci. Après la mise en contact de la roue avec les rouleaux, la poursuite du rapprochement desdits rouleaux entraîne le levage de la roue afin de pouvoir aligner son axe avec celui de l'essieu de la roue et remonter la roue sur l'essieu. Ces chariots permettent de maintenir les roues lourdes en position stable, notamment pour les engager ou les dégager des goujons de fixation en bout d'essieu, lors du montage ou du démontage. Si la roue est dégagée de l'essieu, la manoeuvre contraire d'éloignement des rouleaux provoque l'abaissement de la roue. En position levée de la roue (rouleaux rapprochés), le chariot à roulettes permet le transport aisé de la roue. Le principe de fonctionnement de ces déposes-roues de type chariot à roulettes dont le chassis est en forme générale de "U", est explicité à la planche 1/6, figures 1 et 2 de la demande de brevet français FR-A-2 812 239. Généralement, le mécanisme de réglage de la longueur du longeron comporte des systèmes à pignon/crémaillère, à vis ou bien encore à vérin, entre autres. Le propos de la présente invention est l'amélioration de la sécurité de ces "déposes-roues" notamment en cas de surcharge imposée à l'usage. Le but étant, dans de telles circonstances, d'éviter la détérioration du dispositif. Plus particulièrement, l'invention vise à perfectionner le chariot pour la manutention de roues lourdes, tel que décrit dans la demande de brevet français FR-A-2 798 888. Celle-ci concerne un appareil de manutention du type "dépose-roues" multidirectionnel à roues pivotantes commandées comprenant deux rouleaux parallèles montés libres en rotation sur deux bras transversaux d'un châssis reliés l'un à l'autre par un longeron télescopique comprenant un tube mâle et un tube femelle. Ce "déposeroues" multidirectionnel à roues pivotantes commandées, comprend également des poteaux verticaux escamotables de maintien de la roue démontée lors des déplacements. Ce chariot comporte enfin un mécanisme de réglage de la longueur du longeron incluant un arbre fixe solidaire du tube femelle permettant la rotation d'un pignon mené, par exemple à l'aide d'une clé à cliquets et d'un doigt menant s'emboîtant dans le pignon, ce dernier s'engrenant dans les deux sens sur une crémaillère solidaire du tube mâle. Ce mécanisme est muni d'un ressort de torsion permettant le blocage ou le déblocage du pignon par contrainte coaxiale. En cas de surcharge imposée à l'usage, ce ressort de blocage résiste à la surcontrainte, mais cette dernière est alors néfaste pour les autres éléments du "dépose- roues", qui peuvent être irrémédiablement endommagés. Dans un tel état de la technique, l'un des objectifs essentiels de l'invention est de proposer un perfectionnement au chariot à roulettes ("dépose-roues") pour la manutention de roues lourdes, qui remédie à l'inconvénient de celui tel que décrit dans la demande de brevet français FR-A-2 798 888. Un autre objectif de l'invention est de fournir un chariot pour la manutention de roues lourdes qui soit doté d'une résistance accrûe au vieillissement. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir un chariot pour la manutention de roues lourdes qui constitue une solution pratique, sûre et fiable pour le montage/démontage de roues lourdes, pour le levage et l'abaissement de roues lourdes et pour le transport de telles roues lourdes. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir un chariot pour la manutention de roues lourdes, doté d'un mécanisme de réglage de la distance séparant les cylindres libres en rotation porteurs, qui soit de conception et de réalisation les plus simples possibles. Un autre objectif de l'invention est de fournir un chariot pour la manutention de roues lourdes qui soit économique. Ces objectifs parmi d'autres, sont atteints par l'invention qui concerne tout d'abord un 30 chariot pour la manutention de roues, en particulier lors du montage/démontage sur un véhicule, du type de ceux comprenant: ^ un châssis monté sur roulettes et comportant au moins deux cylindres étant, d'une part, libres en rotation autour de leurs axes respectifs parallèles et coplanaires, et, d'autre part, montés sur des bras transversaux reliés l'un à l'autre par un longeron de longueur variable, constitué d'au moins deux éléments mobiles l'un par rapport à l'autre et équipé d'un mécanisme de réglage de cette longueur et donc de la distance séparant les axes des cylindres; ^ deux poteaux de maintien de la roue en position verticale, ces poteaux étant disposés au voisinage des zones de liaison entre le longeron et les bras transversaux; ^ et éventuellement un lien de sécurité pour le maintien de la roue en position verticale; le mécanisme de réglage de la longueur du longeron étant un mécanisme à crémaillère, cette crémaillère prévue sur l'un des éléments mobiles constitutifs du longeron, étant apte à coopérer avec un pignon monté libre en rotation sur un axe solidaire d'un autre élément mobile du longeron, ledit pignon étant associé à au moins un ressort de torsion coaxial à l'axe de rotation du pignon et fonctionnant comme un moyen de blocage du pignon dans la position qu'il occupe dès lors que l'on n'entraîne plus en rotation ledit pignon et que ce dernier est ainsi soumis à une contrainte imposée par la crémaillère, c'est-à-dire indirectement par une roue reposant sur les deux cylindres parallèles, de sorte que lesdits cylindres tendent à s'éloigner l'un de l'autre et à allonger ainsi le longeron, caractérisé en ce que le ressort est choisi de telle sorte que sa résistance à la rupture corresponde à une limite lui permettant de jouer le rôle de "fusible", en cas de contrainte excessive susceptible d'entraîner la détérioration du chariot (1). Ce chariot ou "dépose-roues" présente toutes les caractéristiques souhaitables, en particulier il est sûr, simple, résistant, fiable et doté d'une longue durée de vie,. Le fait de concevoir le ressort anti-retour comme un moyen de sécurité rompant en cas de surcharge est un atout remarquable pour ce type de "dépose-roues". Selon un mode préféré de réalisation, le ressort de torsion est un ressort hélicoïdal dont chacune des extrémités comprend un embout destiné à coopérer avec au moins une butée ménagée sur le pignon, l'un des embouts étant susceptible d'être sollicité par la butée qui lui est associée, pour bloquer le pignon en permettant le serrage de l'axe par le ressort dans un sens de rotation et inversement pour l'autre embout et en ce que le mécanisme de réglage de la longueur du longeron comprend en outre au moins un doigt menant conçu pour transmettre au pignon le mouvement d'entraînement en rotation, ce doigt menant venant pour ce faire en appui sur l'une des butées selon le sens de rotation, cet appui s'effectuant au moins en partie par l'intermédiaire de l'embout, de sorte que pour un sens d'entraînement en rotation donné, le doigt menant exerce une force opposée à celle s'appliquant sur ledit embout pour le serrage bloquant du ressort autour de l'axe du pignon, de manière à débloquer le pignon. Ce type de mécanisme à crémaillère est, par exemple, semblable à celui décrit dans la demande de brevet français FR-A-2 798 888 (page 2 et planche 3/4, figure 4). Avantageusement, les embouts sont recourbés et ont chacun un axe perpendiculaire à celui du ressort, de manière à localiser la rupture susceptible d'intervenir sur le ressort, précisément au niveau desdits embouts, en cas de contrainte imposée audit ressort dépassant la limite susvisée. Suivant une caractéristique remarquable de l'invention, le paramétrage de cette fonction "fusible" anti-retour du ressort se fait au travers de la définition de la section du fil constitutif du ressort hélicoïdal et/ou du choix de la matière constitutive de ce ressort et/ou du mode de fabrication dudit ressort et en particulier des embouts. Avantageusement, les embouts du ressort sont réalisés par retournement des extrémités du fil (de préférence de section rectangulaire) utilisé pour la fabrication dudit ressort, sans créer d'amorce de rupture sur le fil. Pour améliorer encore leur qualité, les embouts du ressort sont soumis, après leur mise en 20 forme par retournement, à un traitement thermique de stabilisation, de préférence 60 min à 360 C suivi d'un retour naturel à la température ambiante. De préférence, la limite de résistance mécanique du ressort est calculée par rapport à la charge maximale utile (CMU) donnée pour le chariot, cette limite correspondant, de 25 préférence, à la CMU augmentée de 50 %. En pratique, sans que cela ne soit limitatif, le fil métallique constituant le ressort de torsion 94 peut être un fil de section carrée de 2,5 x 2,5 mm réalisé dans un acier de classe B, de type XC75 et présentant une résistance à la rupture maximale de 1500 N/mm2, soit 9375 N pour une section de 2,5 x 2,5 mm. Selon une alternative (parmi d'autres) convenant plus particulièrement pour les roues ou analogues les plus lourdes (e.g. roues d'avions, notamment gros porteurs, roues d'avions, roues de matériel d'intervention sur piste aéroportuaire type TRACMA, roues de matériel agricole ou de travaux publics), le mécanisme de réglage de la longueur du longeron, est toujours un mécanisme à crémaillère, mais ce mécanisme, d'un type connu en soi, comprend au moins deux pignons et des moyens anti-retour de blocage des pignons, formés non pas par un ressort mais par un système irréversible à rouleaux disponible dans le commerce, par exemple du type SIAM RIGSPANN . L'invention sera mieux comprise et ses avantages ressortiront bien de la description qui suit d'un exemple préféré, mais non limitatif de réalisation du chariot pour manutention de roues qu'elle concerne. Ce chariot est un chariot portable, indémontable, utilisable sur tous types de terrains, mais il va de soi que l'invention peut être mise en oeuvre sur d'autres types de chariots. La description de cet exemple est effectuée en référence aux dessins annexés dans 10 lesquels: É La figure 1 est une vue en perspective vue de l'un des côtés (côté base du "U") du chariot selon l'invention, en position écartée des bras transversaux (extension du longeron). É La figure 2 est une vue en perspective de l'autre côté (côté extrémités libres des bras du "U") du chariot selon l'invention en position écartée des bras transversaux (extension du longeron) É La figure 3 est une vue identique à la figure 1 en position rapprochée des bras transversaux (rétraction du longeron), supportant une roue R. É La figure 4 est une vue en perspective du même côté que la figure 1 en position rapprochée des bras transversaux (rétraction du longeron) et en position escamotée (repliée) des poteaux de maintien en position verticale de la roue à manipuler lorsqu'elle est en appui sur les bras transversaux lors de son transport. É La figure 5 est une vue de détail en perspective de la figure 3 selon la flèche V. É La figure 6 est une vue de détail en perspective de la figure 3 selon la flèche VI. É La figure 7 est une vue en perspective éclatée des éléments constitutifs essentiels du mécanisme de réglage de la longueur du longeron reliant les bras transversaux du chariot selon l'invention. É La figure 8 est une vue en perspective non éclatée des éléments de la figure 6, à l'exception de la crémaillère, lors de l'entraînement en rotation du pignon par l'élément menant dans le sens anti-trigonométrique. É La figure 9 est une vue en perspective non éclatée des éléments de la figure 6, à l'exception de la crémaillère, lors de l'entraînement en rotation du pignon par l'élément menant dans le sens trigonométrique. 20 25 30 35 Le chariot pour la manutention de roues lourdes est désigné par la référence générale 1. Ce chariot 1, objet de l'invention comprend un châssis 2 en "U", deux poteaux 3 de maintien de la roue en position verticale et de préférence un lien de sécurité 4 pour le maintien de la roue en position verticale, notamment lors de son transport. Le châssis 2 (de préférence métallique) comprend deux bras transversaux 5 parallèles (branches du "U") reliés l'un à l'autre par un longeron 6 (base du "U") de longueur variable et perpendiculaire audits bras transversaux 5. Chaque bras transversal 5 comporte deux roulettes 7 montées folles aux extrémités dudit bras 5 et pourvues éventuellement d'un système de freins de stationnement 71. Les bras transversaux 5 sont des tubes cylindriques sur chacun desquels est monté un autre tube cylindrique 8 libre en rotation, coaxial au bras 5 et destiné à servir de support à la roue à manipuler. Les axes des bras transversaux 5 et des cylindres 8 libres en rotation sont parallèles et coplanaires. Dès lors que les cylindres 8 sont en contact avec le pneumatique de la roue à manipuler, la poursuite de leur rapprochement mutuel provoque le soulèvement de la roue comme cela est expliqué par la planche 1/6, figures 1 et 2 de la demande de brevet français FR-A-2 812 239. Pour éviter que chaque cylindre 8 soit mobile en translation le long du bras transversal cylindrique 5, une butée peut être prévue à cet effet sur ce bras 5. Le longeron à longueur variable 6 du châssis 2 est composé de deux éléments mobiles 61 et 62 l'un par rapport à l'autre. Ce longeron 6 est également équipé d'un mécanisme de réglage de la longueur 9 et d'une poignée de préhension pour le transport 10. Les éléments mobiles 61 et 62 du longeron 6 sont constitués de tubes métalliques de section transversale droite rectangulaire et télescopiques. En l'espèce, l'élément mobile 61 de plus petite dimension est engagé à l'intérieur de l'élément mobile 62 porteur du mécanisme de réglage 9 et de la poignée de préhension 10. L'extrémité de l'élément mobile interne 61 est solidarisée par exemple par soudure d'un bras transversal 5 tandis que l'autre bras transversal 5 est fixé de la même façon à 30 l'extrémité de l'élément mobile externe 62. Le mécanisme de réglage 9 est détaillé figures 7-9. Il comprend un boitier, une crémaillère 91 solidaire de l'élément mobile interne 61 du longeron 6, un arbre ou axe fixe 92 solidaire de l'élément mobile externe 62 du longeron 6, un pignon 93 monté libre en rotation sur l'arbre 92, un ressort de torsion 94 coaxial à l'axe du pignon 93 et de l'arbre 92 et un organe menant 95 également coaxial aux éléments 94, 93 et 92. L'organe menant 95 est entraînable en rotation par tout outil approprié comme par exemple une clé à cliquets ou analogue. Un logement d'accouplement 96 est prévu à cet effet dans l'organe menant 95. Ce dernier présente également un doigt menant 97. Le ressort de torsion 94 est un ressort hélicoïdal emmanché sur l'arbre 92 et présentant un embout supérieur 98 recourbé vers l'extérieur et un embout inférieur 99 recourbé vers l'extérieur ("supérieur" et "inférieur" sont utilisés en référence à la figure 7). Ce ressort de torsion 94 précontraint est logé dans une partie partiellement annulaire 100 du pignon 93. Les faces transversales 101, 102 de ette partie annulaire 100, délimitent une section angulaire ouverte. En position statique, les deux embouts 98, 99 du ressort 94 tendent à se rapprocher l'un de l'autre, de sorte que, d'une part, ils assurent ainsi le serrage de l'arbre 92 et donc le blocage du pignon 93 (forces F3, F4 sur la figure 7), et, d'autre part, ils pincent le doigt menant 97 de l'organe menant 95, logé comme les embouts 98,99 dans la section ouverte de la partie annulaire 100.. La crémaillère 91 coopère avec le pignon 93 monté libre en rotation sur l'arbre 92, ce pignon étant associé au ressort de torsion 94 qui fonctionne comme un moyen anti-retour de blocage du pignon dans la position qu'il occupe dès lors que l'on entraîne plus en rotation ledit pignon et que ce dernier est alors soumis à une contrainte imposée par la crémaillère 91 (forces F ou F' sur la figure 7), c'est-à-dire indirectement par une roue reposant sur les deux cylindres parallèles 8 et tendant à provoquer l'éloignement desdits cylindres 8 et l'allongement du longeron 6. Cette contrainte est supportée par le ressort 94 jusqu'à une certaine limite. Comme cela ressort des figures 7 8 & 9, dès lors que l'on impose un mouvement d'entraînement en rotation au pignon par l'intermédiaire du doigt menant 97, celui-ci exerce une force Fl ou F2 selon le sens de rotation sur l'embout 98 ou 99, de manière à permettre le desserrage du ressort 94 autour de l'arbre 92 (augmentation du diamètre intérieur du ressort 94), et à entraîner en rotation le pignon 93 dans le sens de rotation voulu. Pour ce faire le doigt menant 97 amène l'embout 98 ou 99 en butée contre la face 101,102 correspondante de la partie annulaire 100 délimitant la section ouverte. Selon le sens de rotation imposé, soit on rapproche les cylindres 8 en raccourcissant le longeron 6, soit l'inverse. Compte tenu de sa fonction anti-retour, il est prévu, conformément à une caractéristique préférée de l'invention, de choisir ce ressort 94, de telle sorte que sa résistance à la rupture corresponde à une limite permettant de jouer le rôle de "fusible", en cas de contrainte excessive susceptible d'entraîner la détérioration du chariot 1. Au sens de l'invention le nom "fusible" est employé pour faire une assimilation ou un parallèle avec le "fusible" utilisé en électricité. Le ressort selon l'invention remplit bien la même fonction que le "fusible" électrique dans un système mécanique et non électrique, et ce en rompant et non en fondant. Conformément à l'invention et dans cette perspective de donner au ressort 94 une fonction de "fusible", il est prévu de réaliser des embouts recourbés et d'axe perpendiculaire à celui du ressort 94. Une telle structure d'embout permet de localiser la rupture précisément au niveau desdits embouts. Ainsi, au-delà d'une limite mécanique donnée, le ressort "fusible" ne supporte plus la contrainte imposée par une charge donnée supportée par les bras transversaux 5. Alors, au moins l'un de ses embouts 98,99 rompt et cette rupture met fin à la fonction anti-retour du mécanisme 9 de réglage de la longueur du longeron 6. Conformément à l'invention, le paramétrage de cette fonction "fusible" anti-retour du ressort 94 peut se faire au travers de la définition de la section du fil constitutif du ressort hélicoïdal 94 et/ou du choix de la matière constitutive de ce ressort et/ou du mode de fabrication dudit ressort et en particulier des embouts 98 et 99. Avantageusement, la limite de résistance mécanique du ressort peut être calculée par 20 rapport à la charge maximale utile (CMU) donnée pour le chariot "dépose-roues" considéré. Par exemple, cette limite peut correspondre à la CMU augmentée de 50 %. En pratique, le fil métallique constituant le ressort de torsion 94 peut être un fil de section carrée de 2,5 x 2,5 mm réalisé dans un acier de classe B, de type XC75 et présentant une résistance à la rupture maximale de 1500 N/mm2, soit 9375 N pour une section de 2,5 x 2,5 mm. La mise sous forme hélicoïdale du ressort par enroulement du fil autour d'un arbre, réduit sa résistance de 40 %, soit dans notre exemple 5625 N après mise en forme. Aussi, conformément à l'invention, le mode de fabrication du ressort est particulièrement soigné en ce qui concerne l'obtention des embouts (98,99) du ressort (94). En particulier, ces derniers sont de préférence réalisés par retournement des extrémités du fil (de préférence de section rectangulaire carrée-) utilisé pour la fabrication dudit ressort (94), sans créer d'amorce de rupture sur le fil constitutif du ressort de torsion hélicoïdal 94. En effet, le retournement des deux embouts 98 supérieur et 99 inférieur réduit la résistance du fil de 50 %, soit 2812, 5 N. Il est donc avantageux que le mode de retournement des embouts soit effectué en minimisant la pliure, par exemple en utilisant un outil émoussé ou arrondi, qui permet d'éviter les ruptures aléatoires indésirables du fil dans la zone de pliure. Pour compenser cette perte de résistance, il est avantageusement prévu un traitement thermique de stabilisation des embouts (98,99) du ressort (94) après leur mise en forme par retournement, par exemple 60 mn à 360 C suivi d'un retour naturel à la température ambiante. Cela permet un gain de l'ordre de 10 % en résistance mécanique, soit 3093 N. Comme cela ressort plus spécialement des figures 1 à 3, les poteaux 3 de maintien de la roue en position verticale sont des tubes de section rectangulaire dont la partie terminale est conçue la partie terminale des poteaux 3 permettant l'articulation autour des bras transversaux 5 consiste soit en un manchon cylindrique engagé et mobile en rotation autour du bras transversal 5 correspondant (non représenté sur les dessins), soit en deux paliers 31 & 32 circulaires alésés, emmanchés autour du bras transversal 5 tubulaire cylindrique correspondant (figures 1-3, 5 & 6). Comme montré plus en détail sur les figures 5 & 6, en position verticale d'utilisation, chaque poteau 3 est immobilisé de manière réversible à l'aide d'un étrier 11 en forme de "U" en section transversale droite. La face correspondant à la base du "U" étant solidaire de l'une des parois de l'élément tubulaire mobile 61 ou 62. Chaque poteau 3 est bloqué latéralement par les ailes de l'étrier en "U". Une goupille 12 amovible traversant les ailes de l'étrier et le poteau 3 permet un verrouillage réversible. Chaque goupille 12 est équipée d'une bague (collier) de verrouillage 13 permettant d'éviter l'éjection de la goupille 12 lorsque celle-ci fixe le poteau 3 à l'étrier 11. Par ailleurs, la goupille 12 est avantageusement reliée au châssis 2 par l'intermédiaire d'une chaînette (non représentée sur le dessin) permettant d'éviter que ladite goupille 12 soit facilement égarée. Dès lors que la goupille 12 est enlevée, chaque poteau 3 peut aisément coulisser en direction de l'extrémité libre du bras transversal pour être dégagée des ailes de l'étrier 11 et ainsi basculer jusqu'à venir reposer sur le bras transversal opposé 5. La figure 4 illustre cette position escamotée des poteaux 3. Ce type d'accessoires goupilles 12 ou colliers 13 sont disponibles dans le commerce. Avantageusement, il est possible de prévoir un moyen 15 d'immobilisation des poteaux 3 en position escamotée/rabattue. Comme montré sur les figures 4 & 5, ce moyen peut par exemple comporter une goupille 151 munie d'un anneau de préhension 152. En position verticale des poteaux 3, cette goupille 151 peut être rangée dans un fourreau 153 comme cela apparaît sur la figure 5, tandis qu'en position escamotée/rabattue des poteaux 3, la goupille 151 est engagée dans des fourreaux 154 coaxiaux, disposés chacun sur la face supérieure de chaque poteau 3. A l'instar de la goupille 12, la goupille 151 est avantageusement reliée au châssis 2 par l'intermédiaire d'une chaînette (non représentée sur le dessin). Naturellement tout autre moyen 15 d'immobilisation connu de l'homme de l'art: collier, bague clipsée ou autre. Dès lors que le chariot est en position escamotée (figure 4), il est aisé de pouvoir le saisir par l'intermédiaire de la poignée 10, laquelle est avantageusement montée libre en rotation sur des attaches solidaires de l'élément mobile externe 62 du longeron 6, de manière à faciliter le transport par un opérateur. Sur les figures 1 et 2, la chaînette ou lien de sécurité 4 est stockée dans la lumière de l'un des poteaux tubulaires 3 ("poteau stockeur de lien"). Comme montré à la figure 3, cette chaînette de sécurité 4 peut être aisément extraite du poteau stockeur 3 pour entourer la roue R disposée sur les cylindres 8 des bras transversaux 5. L'extrémité de la chaînette 4 est alors fixée sur un point d'ancrage 14 approprié prévu surle poteau 3 opposé au poteau 3 contenant la chaînette lorsque celle-ci n'est pas utilisée. Suivant une variante de l'invention, une assistance au levage de la roue par rapprochement des cylindres 8 portés par les bras transversaux 5 peut être prévue en mettant en oeuvre un ressort de traction, dont l'une des extrémités est solidaire de l'un des éléments mobiles 61 et dont l'autre extrémité est solidaire de l'autre élément mobile 62. Ce ressort de traction pour l'assistance au levage peut être logé dans la lumière des tubes 61 et 62 formant le longeron 6. Le ressort de traction utilisé est, par exemple, un ressort précontraint qui est mis en extension lors de l'ouverture du chariot en augmentant la longueur du longeron 6. Cette énergie élastique du ressort est restituée lors de la fermeture du chariot (rapprochement des cylindres 8 et levage de la roue qu'ils supportent), ce qui permet ainsi de faciliter le levage de la roue et subsidiairement d'augmenter la CMU
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L'invention concerne un chariot pour la manutention de roues (e.g. de véhicules lourds : camions, avions, bus), en particulier lors du montage/démontage et du transport de la roue démonté. Ce chariot comprend un châssis monté sur roulettes et comportant deux cylindres libres en rotation sur des bras transversaux parallèles reliés l'un à l'autre par un longeron de longueur variable, et équipé d'un mécanisme de réglage de cette longueur et donc de la distance séparant les axes des cylindres.Deux poteaux de maintien de la roue en position verticale et un lien de sécurité pour le maintien de la roue en position verticale sont prévus sur ce châssis (2).Le mécanisme (3) de réglage de la longueur du longeron comprend une crémaillère (91) prévue sur l'un des éléments mobiles constitutifs du longeron (6) et apte à coopérer avec un pignon (93) monté libre en rotation sur un axe solidaire (92) d'un autre élément mobile (62) du longeron (6). Le pignon (93) est associé à au moins un ressort de torsion coaxial (94) à l'axe de rotation du pignon (93) et fonctionnant comme un moyen de blocage du pignon (93) dans la position qu'il occupe dès lors que l'on n'entraîne plus en rotation ledit pignon (93), et que ce dernier est ainsi soumis à une contrainte imposée par la crémaillère (91), c'est-à-dire indirectement par une roue reposant sur les deux cylindres parallèles, de sorte que lesdits cylindres tendent à s'éloigner l'un de l'autre et à allonger ainsi le longeron. Le ressort est choisi de telle sorte que sa résistance à la rupture corresponde à une limite lui permettant de jouer le rôle de "fusible", en cas de contrainte excessive susceptible d'entraîner la détérioration du chariot.
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1. Chariot (1) pour la manutention de roues, en particulier lors du montage/démontage sur un véhicule, du type de ceux comprenant: ^ un châssis (2) monté sur roulettes (7) et comportant au moins deux cylindres (8) étant, d'une part, libres en rotation autour de leurs axes respectifs parallèles et coplanaires, et, d'autre part, montés sur des bras transversaux (5) reliés l'un à l'autre par un longeron (6) de longueur variable, constitué d'au moins deux éléments mobiles (61,62) l'un par rapport à l'autre et équipé d'un mécanisme de réglage de cette longueur et donc de la distance séparant les axes des cylindres; ^ deux poteaux (3) de maintien de la roue en position verticale, ces poteaux (3) étant disposés au voisinage des zones de liaison entre le longeron (6) et les bras transversaux (5); ^ et éventuellement un lien de sécurité (4) pour le maintien de la roue en position verticale; le mécanisme de réglage de la longueur du longeron (6) étant un mécanisme (9) à crémaillère, cette crémaillère (91) prévue sur l'un des éléments mobiles (61) constitutifs du longeron (6), étant apte à coopérer avec un pignon (93) monté libre en rotation sur un axe solidaire (92) d'un autre élément mobile (62) du longeron (6), ledit pignon (93) étant associé à au moins un ressort de torsion coaxial (94) à l'axe de rotation du pignon (93) et fonctionnant comme un moyen de blocage du pignon (93) dans la position qu'il occupe dès lors que l'on n'entraîne plus en rotation ledit pignon (93) et que ce dernier est ainsi soumis à une contrainte imposée par la crémaillère (91), c'est-à-dire indirectement par une roue reposant sur les deux cylindres (8) parallèles, de sorte que lesdits cylindres (8) tendent à s'éloigner l'un de l'autre et à allonger ainsi le longeron (6), caractérisé en ce que le ressort est choisi de telle sorte que sa résistance à la rupture corresponde à une limite lui permettant de jouer le rôle de "fusible", en cas de contrainte excessive susceptible d'entraîner la détérioration du chariot (1). 2. Chariot (1) selon la 1, caractérisé en ce que le ressort de torsion (94) est un ressort hélicoïdal dont chacune des extrémités comprend un embout (98, 99) destiné à coopérer avec au moins une butée ménagée (101, 102) sur le pignon (93), l'un des embouts (98, 99) étant susceptible d'être sollicité par la butée (101, 102) qui lui est associée, pour bloquer le pignon (93) en permettant le serrage de l'axe (92) par le ressort (94) dans un sens de rotation et inversement pour l'autre embout (98, 99) et en ce que le mécanisme (9) de réglage de la longueur du longeron (6) comprend en outre au moins un doigt menant (97) conçu pour transmettre au pignon (93) le mouvement d'entraînement en rotation, ce doigt menant (97) venant pour ce faire en appui sur l'une des butées (101, 102) selon le sens de rotation, cet appui s'effectuant au moins en partie par l'intermédiaire de l'embout (98, 99), de sorte que pour un sens d'entraînement en rotation donné, le doigt menant (97) exerce une force opposée à celle s'appliquant sur ledit embout (98, 99) pour le serrage bloquant du ressort (94) autour de l'axe (92) du pignon (93), de manière à débloquer le pignon (93). 3. Chariot (1) selon la 2, caractérisé en ce que les embouts (98, 99) sont recourbés et ont chacun un axe perpendiculaire à celui du ressort (94), de manière à localiser la rupture susceptible d'intervenir sur le ressort (94), précisément au niveau desdits embouts, en cas de contrainte imposée audit ressort (94) dépassant la limite susvisée. 4. Chariot (1) selon au moins l'une des précédentes, caractérisé en ce que le paramétrage de cette fonction "fusible" antiretour du ressort 94 se fait au travers de la définition de la section du fil constitutif du ressort hélicoïdal 94 et/ou du choix de la matière constitutive de ce ressort et/ou du mode de fabrication dudit ressort et en particulier des embouts 98 et 99. 5. Chariot (1) selon la 2 et éventuellement 3 et/ou 4, caractérisé en ce le les embouts (98,99) du ressort (94) sont réalisés par retournement des extrémités du fil (de préférence de section rectangulaire) utilisé pour la fabrication dudit ressort (94), sans créer d'amorce de rupture sur le fil. 6. Chariot (1) selon la 2 et éventuellement au moins l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que, après leur mise en forme par retournement, les embouts (98,99) du ressort (94) sont soumis à un traitement thermique de stabilisation, de préférence 60 min à 360 C suivi d'un retour naturel à la température ambiante. 7. Chariot (1) selon au moins l'une des précédentes, caractérisé en ce que la limite de résistance mécanique du ressort est calculée par rapport à la charge maximale utile (CMU) donnée pour le chariot (1), cette limite correspondant, de préférence, à la CMU augmentée de 50 %. 8. Chariot (1) selon au moins l'une des précédentes, caractérisé en ce que le fil métallique constituant le ressort de torsion 94 est un fil de section carrée de 2,5 x 2,5 mm réalisé dans un acier de classe B, de type XC75 et présentant une résistance à la rupture maximale de 1500 N/mm2, soit 9375 N pour une section de 2,5 x 2,5 mm.
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B
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B60,B21
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B60B,B21F
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B60B 29,B21F 35
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B60B 29/00,B21F 35/00
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FR2899260
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A1
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FIXATION POUR SURTOITURE EN PLAQUE ONDULEE FIBRE CIMENT
| 20,071,005 |
La présente invention concerne un dispositif permettant de rendre étanche une couverture existante en plaques ondulées métalliques ou en fibre ciment sans effectuer de percement dans celle-ci. Traditionnellement la mise en place d'une protection étanche de type surtoiture isolante sur les couvertures de cette nature nécessite soit de dévisser les écrous des fixations existantes (4) ce qui est impossible ou très difficile à cause de la corrosion de celles-ci, soit de percer les plaques formant la couverture pour se fixer directement sur elles ou pour atteindre la charpente du bâtiment. Les plaques en fibre ciment contiennent des fibres d'amiante, ce qui, en cas de percement, oblige la prise de nombreuses précautions conformément à la réglementation en vigueur. Cela implique entre autre l'enlèvement ou la protection de tous les objets entreposés dans le bâtiment et l'interdiction à toute personne de pénétrer dans les locaux traités sans le port d'équipements spéciaux. Même si l'occupant des lieux prend le parti d'évacuer ou de bâcher tout le mobilier, il devra dans la plupart des cas effectuer une décontamination générale après travaux. Cette sur-toiture remédie à cet inconvénient. Elle permet d'effectuer les travaux d'étanchéité sans percement des plaques support contenant des fibres d'amiante et donc de maintenir l'activité à l'intérieur du bâtiment. Elle comprend la pose d'une super structure légère qui permettra soit l'apport d'une isolation en panneau rigide et d'une étanchéité, soit la pose de plaques rigides de couverture. Le dispositif selon l'invention est caractérisé par l'accrochage du nouveau complexe sur les fixations existantes des plaques ondulées ou nervurées, sans qu'il soit nécessaire de les dévisser. Le dispositif est caractérisé par la réalisation de l'accrochage au moyen de soudure. Un premier dispositif connu de ce type permet de prendre ancrage en soudant des prolongateurs sur les fixations existantes des plaques ondulées mais la pose de ces prolongateurs s'avère difficile à réaliser sur un toit. En effet, ce système nécessite de mettre à la bonne longueur les tiges filetées formant les fixations des plaques existantes. Cette opération est coûteuse car elle implique la mise en place d'un platelage pour que le déplacement de l'opérateur puisse se faire en toute sécurité sur les plaques ondulées en fibre-ciment qui sont très fragiles. Les prolongateurs sont introduits sur les tiges filetées mises à bonne longueur puis ils sont soudés. Pour maintenir le prolongateur dans l'axe de la tige filetée, un dispositif de calage est installé mais sa pose est minutieuse et consommatrice de temps. Entre les lignes formées par ces prolongateurs, des panneaux isolants sont disposés sur la toiture. Des profils métalliques en forme d'équerre sont posés sur les arêtes des panneaux isolants. Des vis traversant ces équerres doivent être introduites dans les prolongateurs pour y être vissées. Les prolongateurs n'étant pas visibles car noyés dans les panneaux isolants, il est indispensable de repérer l'emplacement de chaque prolongateur. Malgré cette précaution, l'introduction de la vis dans l'extrémité du prolongateur non visible ne peut s'effectuer qu'à tâtons. Sachant que ces opérations doivent être reproduites deux fois pour chaque m2 de toiture soit des milliers de fois pour une toiture, la mise en oeuvre s'avère économiquement impossible. Le deuxième dispositif connu de ce type prévoit la pose de profils métalliques de section oméga percés sur leur axe longitudinal de trous oblongs. Ces dits profils métalliques sont alignés au dessus des pannes de la charpente du bâtiment de sorte que chaque fixation des plaques ondulées existantes, généralement constituées de tiges filetées et d'écrous, traverse le profil oméga en passant dans un trou oblong. Les écartements des fixations existantes des plaques de fibro n'étant pas réguliers, il est nécessaire d'effectuer un relevé (métré) très précis de la toiture afin que les percements des profils oméga soient réalisés selon le relevé pris sur chantier. La fabrication des profils oméga ne peut donc pas être automatisée. Le coût de production de ces profils est très élevé et la pose compliquée car chaque profil correspond à un emplacement particulier. La complexité de fabrication des profils oméga cumulée à la complexité de mise en place sur chantier rend la solution peu viable sur le plan économique. Ce dispositif de surtoiture selon l'invention remédie à tous les inconvénients énoncés ci-dessus de par son concept. Des éclisses de liaison (11) percées d'un trou oblong de diamètre supérieur à celui des tiges filetées sont introduites dans chaque tige. Les éclisses seront emprisonnées sur les tiges en étant soit soudées directement sur celles-ci, soit des rondelles métalliques seront introduites dans les tiges par-dessus les éclisses puis soudées sur les tiges (4). Si la qualité du filetage des tiges est bonne, la soudure est remplacée par le vissage d'un écrou. La forme des éclisses, leur nature ainsi que le mode d'ancrage peuvent faire l'objet de variantes qui devront par leur nature, offrir une résistance mécanique suffisante pour maintenir la surtoiture en place sous les effets du vent. Des profils oméga (6) sont ensuite enfilés dans les éclisses parallèlement aux sens des pannes de la toiture. Des vis autoforeuses viendront bloquer les profils oméga sur les éclisses. Les éclisses ainsi que les profils oméga étant tous identiques, la fabrication peut être totalement automatisée. Quant à la pose sur chantier, elle est rapide car il n'est plus nécessaire d'effectuer des repérages ce qui rend la solution économiquement viable. Dans ce dispositif, les lignes formées par les profils oméga constituent une ossature porteuse qui peut recevoir la surtoiture. Celle-ci peut être constituée soit de panneaux isolants rigides recouverts d'une étanchéité en rouleau, soit d'éléments rigides de couverture type tôles acier, plaques de fibro-ciment sans amiante, plaques translucides. Dans le 1 e` cas, des panneaux isolants (2) sont posés librement entre les profils oméga. Un profil métallique en forme d'équerre (3) est placé sur les arêtes des panneaux isolants à l'aplomb des omégas (6). Cette équerre vient serrer les panneaux isolants par l'intermédiaire de vis autoforeuses qui la relient à l'oméga. Ainsi, les panneaux isolants et les profils métalliques sont devenus solidaires de la structure du bâtiment. Les équerres qui permettent d'exercer un effort réparti sur le panneau isolant peuvent être remplacées par des points d'ancrage ponctuels réalisés par vis autoforeuses avec rondelles de répartition (9). Cette variante économique offre de bonnes valeurs de résistances aux efforts d'arrachement si la densité de vis est suffisante. De nombreuses autres variantes sont possibles. La surface plane obtenue par la pose des panneaux isolants constitue un support dit admissible selon les règles professionnelles de l'étanchéité pour appliquer un système d'étanchéité en rouleau (10). Si l'amélioration de l'isolation thermique de la toiture n'est pas souhaitée, les panneaux isolants peuvent être remplacés par tout type de panneaux 5 10 15 20 25 supports offrant la possibilité d'appliquer un système d'étanchéité en rouleau. Le support ainsi constitué, la pose de la membrane d'étanchéité se fera soit en semi-indépendance par fixations mécaniques, soit en adhérence totale avec des colles. Dans la solution d'une pose en semiindépendance, les vis autoforeuses qui maintiennent le système d'étanchéité seront vissées dans les équerres (3). Dans la solution d'une pose en adhérence, le système d'étanchéité sera encollé sur toute la surface des panneaux supports (2) afin d'offrir une résistance mécanique maximale aux efforts d'arrachement dus au vent. Dans le 2ème cas, des panneaux rigides de couverture type bac acier, plaque de fibre ciment, etc.... sont posés sur les profils oméga. Ils sont fixés sur ces derniers par des vis autoforeuses. Pour les bâtiments non isolés, cette variante est plus économique et rapide de mise en oeuvre. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente en perspective, le dispositif de l'invention avec une nouvelle couverture constituée de panneaux isolants et d'une étanchiété. La figure 2 représente en perspective, le principe de pose d'un profil oméga. La figure 3 représente une coupe dans un plan verticale parallèle aux ondes des plaques de fibre-ciment et traversant une fixation existante de ces plaques. La figure 4 représente une coupe dans un plan verticale parallèle aux ondes des plaques de fibre-ciment et ne traversant pas une fixation existante de ces plaques. La figure 5 représente en perspective, le dispositif de l'invention avec une nouvelle couverture constituée de tôles d'acier nervurées. Tableau des nomenclatures : 1 Support à onde généralement plaque de fibre-ciment ou métallique 2 Panneau isolant 3 Profil de maintien du panneau isolant 4 Fixation existante de la plaque support Ossature porteuse de la toiture 6 Profil oméga 7 Rondelle métallique 8 Vis autoforeuse 9 Rondelle Membrane d'étancheité 11 Eclisse de liaison 12 Tôle métallique formant la nouvelle couverture 6 5 10 20 25
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Dispositif permettant de rénover une couverture existante en plaques ondulées (1) par l'apport d'une nouvelle couverture sans percer le support existant mais en prenant ancrage sur les fixations existantes.L'invention prévoit la pose d'éclisses métalliques (11) sur chaque fixation de la couverture existante. Ces éclisses sont soudées sur la fixation existante avec ou sans l'interposition d'une rondelle de blocage (7). Des profils métalliques de section oméga (6) sont glissés dans les éclisses métalliques (11). Ils sont bloqués sur les éclisses de liaison par la mise en oeuvre de vis autoforeuses.La nouvelle couverture est composée de panneaux isolants (2) qui sont disposés sur les plaques de fibre-ciment et maintenus en place par des équerres métalliques (3) vissées dans les profils oméga (6). Une membrane d'étanchéité (10) déroulée sur les panneaux isolants et fixée dans les équerres métalliques par des vis assure l'étanchéité de la toiture.Pour les constructions qui ne doivent pas être isolées, la nouvelle couverture est composée d'éléments rigides de couverture en tôles métalliques, en plaques fibre ciment, en plaques translucides.
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1/ Dispositif de fixation permettant d'isoler et d'étancher une couverture existante en plaques ondulées (1) par l'apport d'un nouveau matériau d'étanchéité avec ou sans isolation, ces éléments isolants et étanches devenant solidaires de la toiture grâce au dispositif de fixation caractérisé en ce qu'il comprend : - des éclisses de liaison (11) positionnées librement sur les fixations ( sans nécessité de les dévisser ) de la couverture existante ; des assemblages entre éclisses de liaison (11) et les fixations existantes (4) ; - des profils (6) qui sont introduits dans les éclisses parallèlement aux pannes de la charpente métallique et qui sont fixés par vis sur les éclisses de liaison (11) ; -la pose sur les profils (6) d'une nouvelle couverture isolée ou non 2/ Dispositif selon la 1 caractérisé par le fait que les éclisses de liaison (11) sont métalliques, ces éclisses sont percées sur leur axe longitudinal d'un trou oblong, une éclisse de liaison est enfilée au travers de son trou oblong dans chaque fixation de la couverture existante. 3/ Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2 caractérisé par la réalisation d'assemblages entre les éclisses de liaison (11) et les fixations existantes (4) qui sont faits par soudure entre des rondelles métalliques (7) et les tiges filetées des fixations des plaquesondulées, rondelles qui permettent d'obturer les trous oblongs des éclisses de liaison (11) et de les maintenir à leur emplacement. 4/ Dispositif selon l'une des 1 ou 2 caractérisé par le fait que l'assemblage entre les éclisses de liaison (11) et les fixations existantes (4) des plaques ondulées se fait par vissage d'un écrou si la fixation (4) est une tige filetée, soudure directe entre les éclisses de liaison (11) et les fixations (4). 5/ Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que les profils (6) sont métalliques de section oméga, ces profils sont enfilés dans les éclisses de liaison (11) puis bloqués par une vis de serrage. 6/ Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte des rails de maintien (3) constitués d'équerres qui, placées sur les panneaux isolants à l'aplomb des profils oméga (6) et vissées dans ces derniers avec des vis autoforeuses, plaquent les panneaux isolants sur le support existant ondulé. 7/ Dispositif selon la 6 caractérisé en ce que les rails de maintien (3) peuvent être remplacés par des vis avec rondelles qui, placées sur les panneaux isolants à l'aplomb des profils oméga (6) et vissées dans ces derniers, plaquent les panneaux isolants sur le support existant ondulé.8/ Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé par la mise en place d'une membrane d'étanchéité sur les panneaux isolants. 9/ Dispositif selon la 8 caractérisé par la fixation de la membrane d'étanchéité (10) en semi-indépendance par vissage au moyen de vis autoforeuses, ces fixations prenant ancrage dans les rails (3). 10/ Dispositif selon la 8 caractérisé par la pose de la 10 membrane d'étanchéité (10) en adhérence totale par encollage sur les panneaux isolants (2). 11/ Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé par la mise en place de panneaux rigides de couverture 15 directement sur les profils oméga (6), maintenus sur ces derniers par vis perforantes. 12/ Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé par le fait que les panneaux rigides de couverture peuvent être 20 des tôles métalliques, des plaques de fibre ciment sans amiante, des plaques translucides de couverture. 25
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E
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E04
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E04D
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E04D 11
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E04D 11/02
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FR2895943
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A1
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ENSEMBLE POUR VEHICULE COMPRENANT UN SIEGE RABATTABLE ET UNE STRUCTURE PORTEUSE
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La présente invention concerne un ensemble comportant un siège de véhicule articulé sur une structure porteuse. Plus particulièrement, le siège est mobile entre une position d'utilisation et une position de rangement. La position de rangement est usuellement dénommée mise en plancher plat. Le document DE-100 47 743 divulgue un siège de ce type comportant : û une première bielle montée rotat:_ve par rapport à la structure porteuse, û une deuxième bielle montée rotative par rapport à la structure porteuse, û une assise s'étendant entre une partie avant et une partie arrière, l'assise étant montée rotative sur la première bielle dans sa partie avant et sur la deuxième bielle dans sa partie arrière, û un soubassement monté sur la structure porteuse, û un dossier s'étendant entre une partie supérieure et une partie inférieure, ledit dossier étant monté rotatif par rapport au soubassement dans sa partie inférieure, ù un dispositif d'articulation présentant. un état déverrouillé dans lequel il autorise la rotation eu dossier par rapport au soubassement et un état verrou=_11é dans lequel il interdit la rotation du dossier par rapport au soubassement. L'invention vise à améliorer l'ergonomie du siège, sa robustesse et son rangement. Pour ce faire, conformément à l'invention, le soubassement est monté rotatif par rapport à la structure porteuse et l'ensemble comprend en outre un dispositif de retenue présentant un état actif dans lequel il lie le soubassement à l'assise et. un état inactif dans lequel il ne lie pas le soubassement à l'assise. Ainsi, en couchant le soubassement sensiblement contre la structure porteuse, le dossier est plus proche du sol en position de rangement, tout en disposant la partie inférieure du dossier en position d'utilisation à une hauteur satisfaisante (supérieure) par rapport au sol. En outre, le dispositif de retenue permet, en liant l'assise et le soubassement, lorsque le siège est en position d'utilisation, d'améliorer sa résistance mécanique. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, lorsque le dispositif de retenue est dans son état actif, le soubassement est monté rotatif par rapport à l'assise et ledit ensemble comprend en outre : ù un plancher sur lequel la structure porteuse est montée rotative, et ù un dispositif de verrouillage présentant un état actif dans lequel il interdit la rotation du soubassement par rapport à la structure porteuse et un état inactif dans laquelle il autorise la rotation du soubassement par rapport à la structure porteuse. Ainsi, l'ensemble est escamotable en relevant la structure porteuse et en faisant pivoter le soubassement par rapport à la structure porteuse, en particulier pour permettre un accès à un rang de sièges situé plus en arrière dans le véhicule. Selon une caractéristique complémentaire conforme à l'invention, le soubassement et la deuxième bielle sont montés rotatifs par rapport à la structure porteuse autour d'un même axe de rotation. Cette solution avantageuse permet d'escamoter le siège pour un coût modéré et de conférer à l'ensemble une robustesse satisfaisante, en particulier en montant le soubassement ainsi que la première et la deuxième bielles directement sur la structure porteuse. Selon une autre caractéristique complémentaire conforme à l'invention, l'ensemble comprend en outre un dispositif de fixation présentant un état actif dans lequel il interdit la rotation de la structure poreuse par rapport au plancher et un état inactif dans laquelle il autorise la rotation de la structure porteuse pEr rapport au plancher. On réduit ainsi le risque que la structure porteuse pivote de manière inopinée par rapport au plancher en cas de choc. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, visant à faciliter la manipulation de l'ensemble, le dispositif de verrouillage comprend un crochet présentant une position active et une position escamotée, le crochet est sollicité vers l'état actif sous l'action d'un ressort et le crochet lie automaticuement le soubassement à la partie arrière de l'assise lorsque le soubassement est amené à proximité immédiate de la partie arrière de l'assise. Ainsi, l'utilisateur n'a pas d'autre action à exercer que de placer l'assise par rapport au soubassement pour qu'ils soient à nouveau maintenus ensemble par le dispositif de verrouillage. La position escamotée est usuellement dénommée accès places arrières. Avantageusement, l'ensemble présente en outre les caractéristiques suivantes : ù en position de rangement, le dossier est rabattu contre l'assise avec sa partie supérieure en regard de l'assise et sa partie inférieure à l'écart de La partie arrière de l'assise, et ù en position d'utilisation la partie inférieure du dossier s'étend à proximité immédiate de la partie arrière de l'assise et le dossier définit un angle légèrement obtus avec l'assise, ù le siège passe de la position d'utilisation à la position de rangement par : • passage du dispositif d'articulation de son état verrouillé à son état déverrouillé, • rotation du dossier par rapport au soubassement, • passage du dispositif de retenue de son état verrouillé à son état déverrouillé, • rotation de la première bielle et de la deuxième bielle par rapport à la structure porteuse et à l'assise, • passage du dispositif de verrouillage de son état actif à son état inactif, et • rotation du soubassement par rapport à la structure porteuse. Le déplacement du siège de la position d'utilisation à la position de rangement et inversement est relativement aisée à réaliser, tout en permettant une utilisation ergonomique du siège et un faible encombrement en position de rangement. Selon une caractéristique complémentaire conforme à l'invention, l'ensemble présentant en outre une position escamotée dans laquelle la structure porteuse est sensiblement verticale, le dossier est sensiblement dans le prolongement de l'assise et le siège passe de la position d'utilisation à la position escamotée par : ù maintien du dispositif d'articulation dans son état verrouillé, ù maintien du dispositif de retenue dans son état actif, ù passage du dispositif de verrouillage de son état actif à son état inactif, ù rotation du soubassement par rapport à la structure porteuse, et ù rotation de la structure porteuse par rapport au plancher. Le déplacement du siège de la position d'utilisation à la position escamotée et inversement est ainsi relativement aisée à réaliser. Afin de faciliter encore la manipulation de l'ensemble, conformément à l'invention, l'ensemble comprend en outre une manette de commande présentant une position repos, une première position de commande et une deuxième position de commande, le déplacement de la manette de commande de la position repos vers la deuxième pcsition de commande commandant lorsque la mannette de commande arrive dans la première position de commande l'état inactif du dispositif de retenue et lorsqu'elle arrive ensuite dans la deuxième position de commande l'état déverrouillé du dispositif d'articulation. Ainsi, l'utilisateur peut réaliser deux fonctions avec la même manette de commande en foncticn de l'amplitude 25 dont il la déplace. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, la structure porteuse comprend un profilé mobile et l'ensemble comprend en outre an profilé fixe définissant avec le profilé mobile une glissière, ledit 30 profilé mobile étant adapté pour coulisser par rapport au profilé fixe. Le siège est ainsi apte à coulisser pour 3ermettre un réglage longitudinal du siège. - la figure 15 escamotée, - la l'ensemble en figure 6 est une vue en perspective de position normale d'utilisation, 5 représente l'ensemble en position 5 10 20 D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement un ensemble conforme à l'invention en positior normale d'utilisation, - la figure 2 représente l'ensemble en cours de déplacement vers une position rangement, - la figure 3 représente l'ensemble en position de rangement, - la figure 4 représente l'ensemble en cours de déplacement vers une position escamotée, - la figure 7 est une vue en perspective de l'ensemble en position de rangement, - la figure 8 est une vue en perspective de l'ensemble en position escamotée, - la figure 9 est une vue à échelle agrandie la flèche repérée IX à la figure 1, - la figure 10 est une vue à échelle agrandie la flèche repérée X à la figure 2, - la figure 11 est une vue à échelle agrandie suivant la flèche repérée XI à la figure 1. Les figures illustrent un ensemble 1 comprenant essentiellement un siège 2 porté par deux glissières 40 30 montées rotatives sur un plancher 30 de véhicule automobile. Le siège 2 comprend essentiellement une assise 6, un dossier 8, deux bielles avant 12, deux bielles arrière suivant 25 suivant 14, un soubassement 16, un dispositif d'articulat=_on 18, un dispositif de retenue 22, un dispositif de verrouillage 24 et un dispositif de fixation 56. Chaque glissière 40 comprend un profilé fixe 42 et un profilé mobile 44. Le profilé mobile 44 etit apte à coulisser par rapport au profilé fixe 42 dans lé position d'utilisation illustrée aux figures 1 et 6 suivant une direction longitudinale 10 du véhicule, lorsqu'un utilisateur actionne un palonnier (non représenté) commandant le déverrouillage des glissières. Les profilés mobiles 44 sont solidaires l'un de l'autre et appartiennent à une structure porteuse 4 supportant le siège 2. Les profilés fixes 42 sont solidaires l'une de 1 autre et appartiennent à une structure de base 58 montée pivotante autour d'un axe de pivotement 38 par rapport à un support 66 fixé au plancher 30. Chaque bielle avant 12 est montée rotative sur la structure porteuse 4 autour d'un axe de pivotement32 s'étendant parallèlement à une direction transversale 20 perpendiculaire à la direction longitudinale 10. La bielle arrière 14 est montée rotative sur la structure porteuse 4 autour d'un axe de pivotement 34 s'étendant parallèlement à la direction transversale 20. L'assise 6 s'étend en position d'utilisation sensiblement suivant la direction longitudinale 10 entre une partie avant 6a et une partie arrière 6b. La partie avant 6a de l'assise 6 est montée pivotante sur les bielles avant 12 autour d'un axe de pivotement 33 s'étendant parallèlement à la direction transversale 20. Ira partie arrière 6b de l'assise 6 est montée pivotante sur la bielle arrière 14 autour d'un axe de pivotement 35 s'étendant parallèlement à la direction transversale 20. Le dossier 8 s'étend sensiblement verticalement dans la position d'utilisation entre une partie supérieure 8a et une partie inférieure 8b. Dans cette position d'utilisation, le dossier 8 forme un angle légèrement obtus par rapport à l'assise 6. La partie inférieure 8b du dossier est montée rotative par rapport au soubassement 16 autour d'un axe de pivotement 36 s'étendant parallèlement à la direction transversale 20. Le dispositif d'articulation 18 permet de faire varier l'inclinaison du dossier 8 par rapport à l'assise 6. En effet, le dispositif d'articulation 18 présente un état déverrouillé dans lequel il autorise la rotation chu dossier 8 par rapport au soubassement 16 et un état verrouillé dans lequel il interdit la rotation du dossier 8 par rapport au soubassement 16. On pourra se référer notamment au document FR-2 777 234, pour plus de détail concernant le dispositif d'articulation 18. Les soubassements 16 sont montés rotatifs sur la structure porteuse 4 autour de l'axe de pivotement 34 commun aux bielles arrière 14 et aux soubassements 16. Le dispositif de verrouillage 24 comprend un crochet 48 monté pivotant sur le soubassement 16 et un ergot 50 solidaire de la structure porteuse 4. L'ergot 50 s'étend parallèlement à la direction transversale 20, à l'écart de l'axe de pivotement 34. Le dispositif de verrouillage 24 présente un état actif dans lequel le crochet 48 emprisonne l'ergot 50, ce qui interdit la rotation du soubassement 16 par rapport à la structure porteuse 4 et un état inactif dans lequel le crochet 48 libère l'ergot 50, ce qui permet la rotation du soubassement 16 par rapport à la structure porteuse 4. Le dispositif de retenue 22 comprend un crochet 28 monté pivotant sur une barre de renfort 52 et sollicité par un ressort à spirale 29. Le crochet 28 est relié à une manette de commande 26 par l'intermédiaire d'un câble coulissant dans une gaine. La barre de renfort 52 relie les deux soubassements 16 et s'étend sensiblement parallèlement à la direction transversale 20. Le dispositif de r=tenue 22 présente un état actif dans lequel le crochet 28 emprisonne une barre de liaison 54 et un état inactif dans lequel il libère la barre de liaison 54. La barre de liaison 54 s'étend parallèlement à la direction transversale 20 et relie les deux bielles arrière 14. Ainsi, dans son état actif, le dispositif de retenue 22 lie le soubassement 16 à la partie arrière 6b de l'assise 6. Plus précisément, dans cet état actif du dispositif de retenue 22, le soubassement 16 peut pivoter autour de l'axe de pivotement 35 par rapport à l'assise 6. En revanche, lorsque le dispositif de retenue 22 est dans son état inactif, l'assise 6 et le soubassement 16 ne sont pas liés l'un à l'autre par le dispositif de retenue 22. Lorsque le soubassement 16 est rapproché de l'assise 6, la barre de liaison 54 pousse sur le crochet 28 à l'encontre du ressort à spirale 29, jusqu'à ouvrir le crochet 28, puis le crochet 28 se referme en verrouillant la barre de liaison 54, de sorte à lier automatiquement le soubassement 16 à la partie arrière 6b de l'assise 6, lorsqu'ils rapprochés l'un de l'autre. Le dispositif de fixation 56 comprend un pêne 60 solidaire de la structure de base 58 et une gâche 62 solidaire du plancher 30. Il présente un état actif et un état inactif. Lorsque le pêne 60 est verrouillé dans la gâche 62, le dispositif de fixation 56 est dans son état actif. La structure de base 58, et donc les profilés fixes 42 de la glissière 40, est alors fixée sur le plancher 30. Lorsque le pêne 60 est dégagé de la gâche 62, perrrettant la rotation de la structure de base 58 par rapport au plancher 30 autour de l'axe de pivotement 38, le dispositif de fixation 56 est dans son état inactif. Le pêne 60 est sollicité par un ressort (non représenté) pour venir se verrouiller automatiquement dans la gâche 62 lorsque la structure de base 58 est appliquée sur le plancher 30. Le dispositif de fixation 56 est décrit plus en détails dans le document FR-2 793 199. Dans la position de rangement illustrée aux figures 3 et 7, le dossier 8 est rabattu, sa partie supérieure 8a venant en regard de l'assise 6. Le dossier 8 étant décalé vers l'arrière par rapport à l'assise 6, la partie inférieure 8b du dossier 8 est à l'écart de l'assise 6. Pour faire passer le siège 2 de la position d'utilisation à la position de rangement, l'utilisateur actionne la manette de commande 26 depuis une position de repos vers une première position de commande faisant passer le dispositif d'articulation 18 de son état verrouillé à son état déverrouillé et fait pivoter le dossier 8 par rapport au soubassement 16. Puis, l'utilisateur amplifie son mouvement sur la manette de commande 26 pour l'amener dans une deuxième position de commande provoquant le passage du dispositif de retenue 22 de son état verrouillé à son état déverrouillé et l'utilisateur déplace l'assise 6 vers l'avant, de sorte à faire pivoter la bielle avant 12 et la bielle arrière 14 par rapport à la structure porteuse 4 et à l'assise 6. Enfin, l'utilisateur actionne le dispositif de verrouillage 24 pour le faire passer de son état actif à son état inactif, ce qui provoque par gravité la rotation du soubassement 16 par rapport à la structure 4 et amène le soubassement 16 à être couché contre le plancher 30. Avantageusement, l'utilisateur fait passer le dispositif de verrouillage 24 de son état actif à son état inactif en amenant la manette de commande 26 dans une troisième position de commande, par exemple en la faisant tourner par rapport à sa position repos dans un sens opposé à celui l'amenant vers la première et la deuxième position de commande. Pour ramener le siège 2 en position d'utilisation, l'utilisateur relève le soubassement 16 jusque dans une position dressée dans laquelle le crochet 48 vient automatiquement se verrouiller sur l'ergot 50 et le dispositif de verrouillage 24 passe à son état actif. Puis, l'utilisateur relève le dossier 8 jusqu'à ce que le dispositif d'articulation 18, dans son état vjerrouillé, maintienne le dossier 8 en position dressée. Enfin, l'utilisateur relève l'assise 6 et la rapproche de la partie inférieure 8b du dossier 8 et du soubassement 16 jusqu'à ce que le dispositif de retenue 22 passe dans son état verrouillé, le crochet 28 maintenant la barre de liaison 54. Pour faire passer le siège 2 de la position d'utilisation à la position escamotée illustrée aux figures 5 et 8, l'utilisateur maintient le dispositif d'articulation 18 dans son état verrouillé et le dispositif de retenue 22 dans son état actif, de sorte à empêcher la rotation du dossier 8 par rapport au soubassement 16 et maintenir la partie inférieure 8b du dossier à proximité immédiate de la partie arrière 6b de l'assise. En revanche, l'utilisateur fait passer le dispositif de verroLillage 24 de son état actif à son état inactif, en amenant ].a manette de commande 26 dans sa troisième position de commande. L'utilisateur fait alors pivoter le soubassement 16 par rapport à la structure porteuse 4 par rotation autour de l'axe de pivotement 34 en appuyant sur le dossier 8. Le soubassement 16 pivote alors par rapport à l assise 6 autour de l'axe de pivotement 35. Et, l'utilisateur fait passer le dispositif de fixation 56 de son état actif à son état inactif, avantageusement en poursuivant le mouvement de rotation de la manette de commande 26 vers une quatrième position de commande. L'utilisateur fait alors pivoter la structure porteuse 4 et la structure de base 58 par rapport au plancher 30 autour de l'axe de pivotement 38 sensiblement de 90 degrés. La rotation de la structure porteuse 4 par rapport au plancher 30 est avantageusement assistée par un ressort de torsion 64. Dans la position escamotée, l'assise 6 est sensiblement verticale, de même que le dossier 8 venant sensiblement dans son prolongement. Pour ramener le siège 2 en position d'utilisation, l'utilisateur fait pivoter l'assise 6 pour la ramener dans sa position d'utilisation sensiblement horizontale, jusqu'à ce que les moyens de fixation 56 se verrouillent automatiquement sur le plancher 30 en passant à leur état actif, puis l'utilisateur relève le dossier 8, ce qui fait pivoter le soubassement 16, jusqu'à ce que le crochet 48 du dispositif de verrouillage 24 vienne se verrouiller sur l'ergot 50 et qu'ainsi le dispositif de verrouillage 24 lo revienne automatiquement à son état actif. Bien entendu l'invention n'est nullement _imitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit à titre d'exemple illustratif. Ainsi, bien que cela ne soit pas préféré, la deuxième bielle pourrait être portée par le 15 soubassement et le soubassement porté par la structure porteuse, autrement dit la deuxième bielle pourrait être montée rotative sur la structure porteuse par l'intermédiaire du soubassement
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Ensemble (1) pour véhicule comprenant une structure porteuse (4) et un siège (2) mobile entre une position d'utilisation et une position de rangement, ledit siège comportant :- une première bielle (12) et une deuxième bielle (14) montées rotatives par rapport à la structure porteuse (4),- une assise (6) montée rotative par rapport à la première bielle (12) et à la deuxième bielle (14),- un soubassement (16) monté rotatif sur la structure porteuse (4),- un dossier (8) monté rotatif par rapport au soubassement (16),- un dispositif d'articulation (18) pour autoriser ou interdire la rotation du dossier (8) par rapport au soubassement (16),- un dispositif de retenue présentant un état actif dans lequel il lie le dossier (8) à l'assise (6) et un état inactif dans lequel il ne les lie pas.
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1. Ensemble (1) pour véhicule comprenant une structure porteuse (4) et un siège (2) mobile entre une position d'utilisation et une position de rangement, ledit siège comportant . ù une première bielle (12) montée rotative par rapport à la structure porteuse (4), ù une deuxième bielle (14) montée rotative par rapport à la structure porteuse (4), ù une assise (6) s'étendant entre une partie avant (6a) et une partie arrière (6b), l'assise était montée rotative sur la première bielle (12) dans sa partie avant (6a) et sur la deuxième bielle (14) dans sa partie arrière (6b), ù un soubassement (16) monté sur la structure porteuse (4), ù un dossier (8) s'étendant entre une partie supérieure (8a) et une partie inférieure (8b), ledit dossier étant monté rotatif par rapport au soubassement (16) dans sa partie inférieure (8b), ù un dispositif d'articulation (18) présentant un état déverrouillé dans lequel il autorise la rotation du dossier (8) par rapport au soubassement (16) et un état verrouillé dans lequel il interdit la rotation du dossier (8) par rapport au soubassement (16), caractérisé en ce que le soubassement (16) est monté rotatif par rapport à la structure porteuse (4) et l'ensemble comprend en outre un dispositif de retenue (22) présentant un état actif dans lequel il lie le soubassement (16) à l'assise (6) et un état inactif dans lequel il ne lie pas le soubassement (16) à l'assise (6). 2. Ensemble d'assise selon la 1, dans lequel lorsque le dispositif de retenue (22) est dans sonétat actif, le soubassement (16) est monté rotatif par rapport à l'assise (6) et ledit ensemble coirprend en outre : ù un plancher (30) sur lequel la structure porteuse 5 (4) est montée rotative, et ù un dispositif de verrouillage (24) présentant un état actif dans lequel il interdit la rotation du soubassement (16) par rapport à la structure porteuse (4) et un état inactif dans laquelle il autorise la rotation du 10 soubassement (16) par rapport à la structure porteuse (4). 3. Ensemble selon la 2, dans lequel le soubassement (16) et la deuxième bielle (14) sont montés rotatifs par rapport à la structure porteuse (4) autour d'un même axe de rotation (34). 15 4. Ensemble selon la 2 ou la 3, comprenant en outre un dispositif de fixation (56) présentant un état actif dans lequel il interdit la rotation de la structure porteuse (4) par rapport au plancher (30) et un état inactif dans laquelle 20 il autorise la rotation de la structure porteuse (4) par rapport au plancher (30). 5. Ensemble selon l'une quelconque des 2 à 4, dans lequel le dispositif de verrouillage (24) comprend un crochet (28) présentant une 25 position active et une position escamotée, le crochet (28) est sollicité vers l'état actif sous l'action d'un ressort (29) et le crochet (28) lie automatiquement le soubassement (16) à la partie arrière (6b) de l'assise (6) lorsque le soubassement (16) est amené à proximité immédiate 1a partie 30 arrière (6b) de l'assise (6). 6. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel : ù en position de rangement, le dossier (8) est rabattu contre l'assise (6) avec sa partie supérieure (8a)en regard de l'assise (6) et sa partie inférieu_:e (8b) à l'écart de la partie arrière (6b) de l'assise (6), et ù en position d'utilisation la partie inférieure (8b) du dossier (8) s'étend à proximité immédiate de la 5 partie arrière (6b) de l'assise (6) et le dossier (8) définit un angle légèrement obtus avec l'assise, ù le siège (2) passe de la position d'utilisation à la position de rangement par : • passage du dispositif d'articulation (18) 10 de son état verrouillé à son état déverrouillé, • rotation du dossier (8) par rapport au soubassement (16), • passage du dispositif de retenue (22) de son état verrouillé à son état déverrouillé, 15 • rotation de la première bielle (12) et de la deuxième bielle (14) par rapport à la structure porteuse (4) et à l'assise (6), • passage du dispositif de verrouillage (24) de son état actif à son état inactif, et 20 • rotation du soubassement (16) par rapport à la structure porteuse (4). 7. Ensemble selon la 6 lorsqu'elle dépend de la 2, présentant en cutre une position escamotée dans laquelle la structure porteuse (4) 25 est sensiblement verticale et le dossier (8) est sensiblement dans le prolongement de l'assise (6) et le siège (2) passe de la position d'utilisation à la position escamotée par : ù maintien du dispositif d'articulation 18) dans 3o son état verrouillé, ù maintien du dispositif de retenue (22) dans son état actif,ù passage du dispositif de verrouillage (24) de son état actif à son état inactif, ù rotation du soubassement (16) par rapport structure porteuse (4), et ù rotation de la structure porteuse (4) pEr rapport au plancher (30). 8. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre une mannette de commande (26) présentant une position repos, une première position de commande et une deuxième position de commande, le déplacement de la manette de commande (26) de la position repos vers la deuxième position de commande, commandant lorsqu'elle arrive dans la première position de commande l'état déverrouillé du dispositif d'articulation (18) et lorsqu'elle arrive ensuite dans la deuxième position de commande l'état inactif dc. dispcsitif de retenue (22). 9. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la structure porteuse (4) comprend un profilé mobile (44) et l'ensemble comprend en outre un profilé fixe (42) définissant avec le profilé mobile (44) une glissière (40), ledit profilé mobile (44) étant adapté pour coulisser par rapport au profilé fixe (42).25
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B
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B60
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B60N
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B60N 2
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B60N 2/10
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FR2902583
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A1
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AMPLIFICATEUR MELANGEUR ET CIRCUIT FRONTAL RADIOFREQUENCE POURVU D'UN TEL AMPLIFICATEUR MELANGEUR
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L'invention concerne les circuits frontaux notamment pour appareils de télécommunication et se rapporte plus particulièrement à un amplificateur mélangeur pour des tels circuits. Les amplificateurs mélangeurs sont des composants essentiels de tous les émetteurs et récepteurs fonctionnant aux hyperfréquences. En effet, les mélangeurs sont utilisés dans la plupart des systèmes de communication, et en particulier dans les postes de télécommunication de type postes téléphoniques cellulaires pour transposer en fréquence un signal sans modifier l'information dont il est porteur. En particulier, à l'émission, les mélangeurs sont utilisés pour transposer en hyperfréquences un signal utile à émettre délivré à une fréquence intermédiaire. Inversement, en réception, ils sont utilisés pour transposer la fréquence RF d'un signal reçu vers une fréquence intermédiaire relativement basse afin de pouvoir être traité par des circuits électroniques avals. On distingue ainsi deux modes de fonctionnement pour le mélangeur, d'une part dans le sens montant, à l'émission, qui correspond à la transposition de la fréquence du signal traité de la fréquence intermédiaire FI vers les hautes fréquences et, d'autre part, dans le sens descendant, à la réception, qui correspond à la transposition de la fréquence RF vers la fréquence intermédiaire FI. Il existe à ce jour divers types d'amplificateurs mélangeurs permettant d'obtenir un tel comportement. Toutefois, les circuits actifs pour la réalisation de circuits frontaux, également désignés par les anglo-saxons par le terme de Front End Circuits , sont avantageux dans la mesure où ils permettent d'obtenir une intégration très compacte. Toutefois, les circuits actifs présentent des performances en bruit et en linéarité relativement médiocres. En particulier, le mélangeur requiert, à la réception, des performances élevées en termes de linéarité et de bruit. A cet égard, la linéarité d'ordre 2 d'un amplificateur mélangeur, qui est définie par le point d'interception de la tangente de la puissance d'entrée à la première harmonique avec la tangente de la puissance d'entrée à la deuxième harmonique, dans leurs zones linéaires, et qui qualifie la pureté spectrale de l'amplificateur mélangeur est un paramètre qui doit être maîtrisé. On a représenté sur la figure 1 la structure générale d'un amplificateur mélangeur selon l'état de la technique. Comme on le voit sur cette figure, un amplificateur mélangeur conventionnel comprend essentiellement un étage d'amplification 1 et un étage mélangeur 2 servant conjointement, selon le mode de fonctionnement du circuit frontal radiofréquence auquel il est intégré, soit à décaler la fréquence du signal utile de la bande de base vers les hautes fréquences, à l'émission, soit à décaler la haute fréquence du signal utile reçu vers la bande de base pour être ultérieurement traité, à la réception. Un homme du métier reconnaîtra que l'amplificateur mélangeur illustré à la figure 1 correspond à un mélangeur de type à cellules de Gilbert. Comme on le voit sur cette figure, un mélangeur possède deux accès pour les fréquences utiles, à savoir pour la fréquence intermédiaire FI et pour la radiofréquence RF, et un accès pour un signal de référence issu d'un oscillateur local LO auquel est multiplié le signal d'entrée. Après multiplication du signal d'entrée et du signal issu de l'oscillateur local, deux nouvelles fréquences sont générées, constituées l'une par la somme des fréquences du signal d'entrée et du signal de référence, et l'autre par la différence entre ces deux fréquences. En fonction du mode de fonctionnement à obtenir, on peut sélectionner, par filtrage, soit la fréquence haute, soit la fréquence basse, afin d'éliminer la composante fréquentielle qui n'intéresse pas la conversion mise en jeu. Comme indiqué précédemment, un amplificateur mélangeur à cellules de Gilbert présente des performances en linéarité relativement médiocres. En particulier, la linéarité d'ordre 2 ou IIP2 ( Input Interception Point 2 ), est relativement médiocre. En outre, comme illustré par les flèches F, aux fréquences mises en jeu, il existe un couplage entre les ports d'entrée à haute fréquence et le port d'entrée pour le signal de référence issu de l'oscillateur local. On retrouve également un couplage entre le port pour le signal utile à fréquence intermédiaire et le port pour le signal de l'oscillateur local, ainsi qu'un couplage entre le port pour le signal utile à fréquence intermédiaire et pour le signal utile à haute fréquence RF. Ces couplages induisent un mélange des signaux, en particulier en raison du couplage entre le port à hautes fréquences RF et le port de l'oscillateur local. Enfin, ce type de mélangeur est le siège de fuites dans les transistors entrant dans la constitution du mélangeur. Ces fuites tendent à engendrer un déséquilibre qui est susceptible de favoriser un multiple d'une fréquence. Au vu de ce qui précède, le but de l'invention est de pallier les inconvénients liés aux amplificateurs mélangeurs conventionnels et, en particulier, de fournir un amplificateur mélangeur présentant une pureté spectrale améliorée et, en particulier, une linéarité spectrale d'ordre 2 la plus grande possible. L'invention a donc pour objet un amplificateur mélangeur, en particulier pour circuit frontal radiofréquence d'un appareil de télécommunication, comprenant un étage d'amplification et un étage mélangeur servant conjointement à amplifier un signal incident et à transposer la fréquence du signal vers une fréquence prédéterminée, l'étage d'amplification comprenant au moins un circuit source de courant. Cet amplificateur mélangeur se caractérise en ce qu'il comprend un filtre bouchon adapté pour modifier le courant circulant dans le circuit source de courant. Ainsi, lorsqu'un déséquilibre apparaît au sein de l'amplificateur mélangeur, et en particulier entre deux branches d'une cellule de Gilbert, le filtre bouchon est en mesure, par appel de courant, de modifier le comportement de l'amplificateur mélangeur et, en particulier, de réduire les harmoniques d'ordre 2 engendrés et amplifiés par l'étage d'amplification. Ainsi, par exemple, l'étage mélangeur et l'étage d'amplification sont avantageusement réalisés sous la forme d'une paire de cellules en parallèle, le filtre bouchon pouvant alors être disposé entre les deux cellules en parallèle. Selon une autre caractéristique de l'invention, le filtre bouchon comporte des moyens pour détecter un déséquilibre entre les deux cellules et une source de courant qui est connectée auxdites cellules et qui est pilotée par les moyens pour détecter le déséquilibre de manière à modifier le courant circulant dans chaque cellule. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la source de courant est raccordée à chaque cellule par une inductance. On peut encore utiliser un condensateur pour raccorder à la masse le noeud commun entre la source de courant et les inductances. Dans un mode de réalisation, les moyens pour détecter le déséquilibre entre les deux cellules de l'amplificateur mélangeur comportent un comparateur dont l'une des bornes inverseuse et non inverseuse reçoit un niveau de potentiel prélevé entre les deux cellules et dont l'autre borne reçoit un seuil de tension de détection de déséquilibre. Par exemple, les deux cellules étant reliées par une branche du circuit pourvue de deux résistances identiques, ledit niveau de tension étant constitué par le niveau de tension prélevé sur le noeud commun entre les deux résistances. Par exemple, l'amplificateur mélangeur est réalisé à partir d'une cellule de Gilbert, de préférence une cellule de Gilbert doublement équilibrée. L'invention a également pour objet, selon un deuxième aspect, un circuit frontal radiofréquence pour appareil de télécommunication, comprenant un amplificateur mélangeur tel que défini ci-dessus. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1, dont il a déjà été fait mention, illustre la structure générale d'un amplificateur mélangeur conventionnel ; et - la figure 2 est un schéma synoptique d'un amplificateur mélangeur selon l'invention. En référence à la figure 2, l'amplificateur mélangeur selon l'invention comprend un étage d'amplification 3 et un étage mélangeur 4. Par exemple, ce circuit est destiné à être incorporé à un circuit frontal radiofréquence d'un poste de télécommunication tel qu'un poste téléphonique mobile. En fonction du mode de fonctionnement du circuit frontal, l'amplificateur mélangeur est destiné à convertir en hyperfréquences la fréquence d'un signal utile élaboré par des circuits de téléphonie à une fréquence intermédiaire FI comprise dans une bande de base ou, à la réception, pour transposer vers la fréquence intermédiaire FI la fréquence d'un signal radiofréquence incident afin de permettre un traitement ultérieur de signal par des circuits de traitement aval. En d'autres termes, le principe du mélangeur est de procéder à un décalage en fréquence d'un signal par un signal d'un oscillateur local LO, vers le haut, à l'émission, ou vers le bas à la réception. En particulier, après multiplication du signal par le signal issu de l'oscillateur local, le signal converti issu du mélangeur se présente sous la forme : 2 AB[Cos(wRF û COOL ) t + Cos(Q)RF + Q)OL) t] dans laquelle : - A et B désignent respectivement l'amplitude du signal utile à convertir et l'amplitude du signal de l'oscillateur local ; et - ( RF et cool désignent la pulsation du signal utile et du signal de l'oscillateur local. Par filtrage, en fonction du mode de fonctionnement du circuit frontal, on privilégie soit la composante Cos (WRF-WOL) t, à la réception, soit la composante Cos (( RF + COOL) t, à l'émission. Comme on le voit sur la figure 2, l'amplificateur mélangeur est de type à cellules de Gilbert et comporte deux cellules constituant deux branches B1 et B2 symétriques disposées en parallèle. En ce qui concerne l'étage d'amplification 3, celui-ci est constitué par l'association de deux transistors NMOS Ti et T2 dont la grille reçoit les signaux hyperfréquence RF+ et RF-, dont la source est raccordée à la masse et dont le drain est relié à l'étage mélangeur 4. Comme cela sera décrit en détail par la suite, les transistors MOS Ti et T2 constituent des circuits source de courant qui sont destinés, en fonctionnement, à être couplés à des sources de courant complémentaire S1 et S2 de l'étage mélangeur. En ce qui concerne cet étage mélangeur, celui-ci comporte essentiellement deux paires de transistors NMOS fonctionnant en régime de commutation. La grille d'un premier transistor T3 et T4, respectivement, de chaque paire, reçoit un signal LO- d'un oscillateur local, tandis que sa source est raccordée au drain d'un transistor Ti ou T2 correspondant de l'étage d'amplification 3, et son drain est raccordé, d'une part, à un circuit source de courant correspondant et d'autre part à une borne de sortie ou d'entrée du signal FI à fréquence intermédiaire. Chaque paire est également pourvue d'un deuxième transistor NMOS T5 ou T6 dont la source est raccordée à la source du premier transistor T3 ou T4, dont le drain est raccordé au drain du premier transistor T3 ou T4 de l'autre paire, et dont la grille reçoit un signal de l'oscillateur local LO+. Les circuits source de courant S1 et S2 de chaque étage mélangeur sont réalisés à partir d'une paire de transistors PMOS T7 et T8 dont la source S est connectée à une source de tension continue Vdd et dont le drain est raccordé au drain des premiers transistors T3 et T4 de chaque paire de transistors de l'étage mélangeur 4. On voit également sur la figure 2 que les grilles des deux transistors T7 et T8 sont raccordées, tandis que des résistances de charge R1 et R2 associées à des condensateurs de filtrage Cl et C2 sont connectées en parallèle entre la source et le drain de chaque transistor T7 et T8. Dans le but d'améliorer la pureté spectrale de l'amplificateur mélangeur et, en particulier, d'obtenir une linéarité spectrale d'ordre 2 la plus grande possible, en réduisant les harmoniques d'ordre 2, l'amplificateur mélangeur est pourvu d'un filtre bouchon B interposé entre les deux branches B1 et B2. Ce filtre bouchon B est associé à des moyens pour mesurer le déséquilibre entre les deux branches B1 et B2. Pour ce faire, un pont diviseur, constitué par l'association en série de deux résistances R3 et R4 est disposé entre les deux branches B1 et B2, au sein de l'étage mélangeur. Un condensateur C3 est placé en parallèle sur les deux résistances R3 et R4. Le noeud commun entre les deux résistances R3 et R4 est raccordé à la borne non inverseuse d'un amplificateur opérationnel A, dont la borne inverseuse reçoit une tension de référence Vref de contrôle. La sortie de l'amplificateur opérationnel A est raccordée à la grille d'un transistor PMOS T9 formant source de courant dont la source S est raccordée à une source de tension continue Vdd. Enfin, le filtre est pourvu de deux inductances L1 et L2 disposées en série entre les deux branches B1 et B2 et d'un condensateur C4 optionnel, dont la fonction est essentiellement d'augmenter la dynamique des transistors RF Ti et T2. Le noeud commun entre les deux inductances L1 et L2 est raccordé au drain du transistor T9. On notera que les résistances R3 et R4 de mesure de déséquilibre entre les branches B1 et B2 ont une valeur relativement élevée, de l'ordre de 10 k1l. Par exemple, le condensateur C3 connecté en parallèle sur ces résistances a une valeur de l'ordre de 520 pF. On crée ainsi un filtre passe-haut permettant de réduire le bruit en 1/f de l'amplificateur mélangeur. Lorsque les deux branches B1 et B2 sont parfaitement équilibrées, la tension prélevée par la borne non inverseuse de l'amplificateur opérationnel A est nulle. Au contraire, en cas de déséquilibre, cette tension s'élève. Dans le cas où elle devient supérieure à la tension de référence Vref, traduisant un déséquilibre entre les branches B1 et B2 et une différence de courant consécutive entre ces deux branches B1 et B2, la sortie de cet amplificateur pilote le transistor TNP T9, ce qui provoque l'injection d'un courant dans les branches B1 et B2 de manière à solliciter les transistors T7 ou T8 des circuits source de courant et à ramener ainsi les deux branches à l'équilibre. On conçoit donc que l'invention permet un maintien de l'équilibre entre les deux branches B1 et B2 en prévoyant une contre-réaction au sein de l'amplificateur mélangeur
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Cet amplificateur mélangeur comprend un étage d'amplification (3) et un étage mélangeur (4) servant conjointement à amplifier un signal incident et à transposer la fréquence dudit signal vers une fréquence prédéterminée.L'étage d'amplification comprend au moins un circuit source de courant (T1, T2).En outre, il comprend un filtre bouchon (B) adapté pour modifier le courant circulant dans le circuit source de courant.
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1. Amplificateur mélangeur, en particulier pour circuit frontal radiofréquence d'un appareil de télécommunication, comprenant un étage d'amplification (3) et un étage mélangeur (4) servant conjointement à amplifier un signal incident et à transposer la fréquence dudit signal vers une fréquence prédéterminée (FI), l'étage d'amplification (3) comprenant au moins un circuit (Tl, T2) source de courant, caractérisé en ce qu'il comprend un filtre bouchon (B) adapté pour modifier le courant circulant dans le circuit source de courant. 2. Amplificateur mélangeur selon la 1, caractérisé en ce que l'étage d'amplification est réalisé sous la forme d'une paire de cellules (B1, B2) en parallèle, le filtre bouchon (B) étant disposé entre les deux cellules en parallèle. 3. Amplificateur mélangeur selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le filtre bouchon (B) comporte des moyens (R3, R4, A) pour détecter un déséquilibre entre les deux cellules et une source de courant (T9) qui est connectée auxdites cellules et qui est pilotée par des moyens pour détecter le déséquilibre de manière à modifier le circuit circulant dans chaque cellule. 4. Amplificateur mélangeur selon la 3, caractérisé en ce que la source de courant (T9) est raccordée à chaque cellule (B1, B2) par une inductance. 5. Amplificateur mélangeur selon la 4, caractérisé en ce que le noeud commun entre la source de courant et les inductances est raccordé à la masse par un condensateur (C4). 6. Amplificateur mélangeur selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que les moyens pour détecter le déséquilibre comportent un comparateur (A) dont l'une des bornes inverseuse et non inverseuse reçoit un niveau de potentiel prélevé entre les deux cellules et dont l'autre borne reçoit un seuil de tension de détection de déséquilibre. 7. Amplificateur mélangeur selon la 6, caractérisé en ce que les deux cellules étant reliées par une branche du circuit pourvue de deux résistances identiques (R3, R4), ledit niveau de tension est constitué par le point commun entre les deux résistances. 8. Amplificateur mélangeur selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est réalisé à partir d'une cellule de Gilbert. 9. Amplificateur mélangeur selon la 8, caractérisé en ce que la cellule de Gilbert est une cellule de Gilbert doublement équilibrée. 10. Circuit frontal radiofréquence pour appareil de télécommunication, caractérisé en ce qu'il comporte un amplificateur mélangeur selon l'une quelconque des 1 à 9.
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H
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H03
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H03D,H03F
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H03D 7,H03F 1
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H03D 7/14,H03F 1/32
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FR2892132
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A1
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RALENTISSEUR MOBILE
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L'invention est un dispositif qui permet le respect des limitations de vitesse aux véhicules. L'invention s'installe sur les routes. Actuellement, sur les routes qui ont une limitation de vitesse basse de l'ordre de 40 kilomètre par heure, un des dispositifs pour faire ralentir les véhicules est le ralentisseur. Le problème de ce ralentisseur, c'est qu'il est placé sur la route de manière fixe. De ce fait, il pénalise tous les véhicules, aussi bien les véhicules qui respectent la limitation de vitesse que ceux qui ne respectent pas la limitation de vitesse. Les ralentisseurs ont l'avantage de réduire la vitesse des véhicules, seulement ils ont un grand inconvénient. Ils perturbent aussi bien les véhicules en dépassement de vitesse que les véhicules respectant les limitations de vitesse. L'invention est un dispositif mécanique et électronique qui est installé en-dessous du niveau de la route (figure 1). L'invention sanctionnera de la même manière qu'un ralentisseur les voitures fautives, en revanche l'invention ne sanctionnera pas les voitures qui sont en règle avec la limitation de vitesse. Lorsqu'un véhicule se présente devant le dispositif de l'invention, deux cas se présentent. Le premier cas est le véhicule (114) qui roule à une vitesse autorisée. L'invention n'a aucune action. Donc pour le véhicule, il ne se passe rien et il n'y a aucun désagrément pour les occupants (figure 1). Le deuxième cas est le véhicule (114) qui roule au-dessus de la vitesse autorisée. L `élévateur (103) va basculer de la route pour créer un obstacle (figure 2). Un obstacle qui est identique au ralentisseur. Le conducteur fautif va alors subir un désagrément identique, à celui causé par un ralentisseur. Une fois que le véhicule est passé, l'élévateur (103) se replace en position plate à la même hauteur que la route (figure 3). L'obstacle est donc immédiatement supprimé. L'invention est prête pour le véhicule suivant. Pour les voitures ne respectant pas la limitation de vitesse, le système de l'invention aura le même effet qu'un ralentisseur. Pour les voitures respectant la limitation de 35 vitesse, la route restera plate. Les voitures ne subiront pas de désagrément. La figure 1 représente l'invention en vue de coupe de côté avec l'élévateur à plat et avec la cible. La figure 2 représente l'invention en vue de coupe de côté avec l'élévateur basculé et avec la cible La figure 3 représente l'invention en vue de coupe de côté avec l'élévateur à plat. La figure 4 représente l'invention en vue de coupe de côté avec l'élévateur basculé. La figure 5 représente la route et un des capteurs infra-rouges de face avec le rayon infra-rouge. La figure 6 représente la route et un des capteurs infra-rouges de face avec la cible et le rayon infra-rouge coupé. La figure 7 représente la tranché vide pour l'installation de l'invention. La figure 8 représente l'invention avec une installation partielle en vue de coupe de côté. La figure 9 représente l'invention avec une installation partielle en vue de haut. La figure 10 représente l'invention en vue de haut avec les trois capteurs infra-rouge et la route. La figure 11 représente l'invention en vue de haut avec les trois capteurs infra-rouges et leur rayon infra-rouge. La figure 12 représente l'invention en vue de haut avec les trois capteurs infra-rouges et la cible qui passe devant le capteur infra-rouge 1. La figure 13 représente l'invention en vue de haut avec les trois capteurs infra-rouges et la cible qui passe devant les capteurs infra-rouges 1 et 2. La figure 14 représente l'invention en vue de haut avec les trois capteurs infra-rouges et la cible qui passe devant le capteur infra-rouge 3. La figure 15 représente le montage électronique qui est dans les capteurs infra-rouges. La figure 16 représente le montage électronique du générateur d'impulsions NE555. La figure 17 est un graphique qui représente les impulsions de la sortie du générateur d'impulsions NE555. La figure 18 représente le montage électronique des trois compteurs 4029B. La figure 19 représente le montage électronique des trois comparateurs 4585B. La figure 20 représente le montage électronique de l'amplification avec les transistors La figure 21 représente l'invention en vue de côté en coupe avec les roues avant de la cible qui sont sur la partie arrière de l'élévateur. La figure 22 représente l'invention en vue de côté en coupe avec les roues arrière de la cible qui sont sur la partie avant de l'élévateur. La figure 23 représente l'invention en vue de côté en coupe avec les roues avant de la cible qui sont sur le prolongateur. La figure 24 représente l'invention en vue de côté en coupe avec les roues avant de la cible qui sont sur la partie avant de l'élévateur qui est basculé. La figure 25 représente l'invention en vue de côté en coupe avec la cible qui arrive sur le prolongateur et les supports de pistons des vérins qui sont rentrés. La figure 26 représente le capteur de vérin en vue de haut en coupe avec la tige sortie. La figure 27 représente le capteur de vérin en vue de haut en coupe avec la tige entrée. La figure 28 représente le détail des entrées et des sorties des compteurs 4029B. La figure 29 représente le détail des entrées et des sorties des comparateurs 4585B. La figure 30 est le tableau de correspondance entre le nombre d'impulsions généré par le générateur d'impulsion NE555 et la vitesse de la cible en kilomètre par heure. L'invention se divise de trois parties, des capteurs infra-rouge (119, 120 et 121), d'une partie électronique (111) et une partie mécanique (110). Les trois capteurs infra-rouge sont installés le long de la route (113) (figure 5). Ils servent à la détection des passages des véhicules (114) sur la route. La partie mécanique (110) se situe dans le sous-sol de la route (figure 3). La partie mécanique est composée d'un ensemble de pièces mécaniques qui créé l'obstacle dont les voitures en survitesse vont percuter. La partie électronique (111) est installée à côté de la partie mécanique. Elle sert à analyser les signaux émis par les capteurs infra-rouge et à commander la partie 25 mécanique (110). L'invention se pose sur une route. Pour son installation, il faut creuser dans la route (113) une tranché (124) (figure 7). Cette tranchée a une profondeur de 0,7 mètre, une 30 longueur de 2,2 mètres et une largeur identique à la largeur d'une voie de route (113). Dans cette tranché (124), il faut poser le socle (101) (figure 8). Le socle est une pièce en acier lourd sur lequel tout le système mécanique repose. Le socle a la même largeur que la route et il mesure 2,2 mètres en longueur, et 0,3 mètre en hauteur. Le socle possède plusieurs orifices filtrés, sur lequel des vis peuvent être vissés. Sur le socle, il faut poser le collisionneur (102). Le collisionneur est une pièce en acier lourd qui est percuté par les cibles (124). Le collisionneur supporte l'élévateur et permet le basculement de l'élévateur (103). Les vis (105) assurent l'assemblage du socle (101) avec le collisionneur (102) (figure 8). Sur le collisionneur (102) il faut installer les deux capteurs de fin de course (109) (figure 8 et 9). Ces capteurs de fin de course sont maintenus sur le socle par les vis (13). Ces deux capteurs de fin de course servent à déterminer si les pistons (115) sont rentrés ou sorties. Ensuite, il faut placer les deux vérins (90) et le boîtier de la partie électronique (111) sur la partie haute (125) du socle (101) (figure 8 et 9). Les deux vérins (90) et le boîtier de la partie électronique (111) sont maintenus sur le socle (101) par la plaquette des vérins (118) qui elle-même est fixée sur le socle par des vis (105) (figure 8 et 9). Sur les pistons (115) des vérins (90), il faut fixer les supports de pistons (126) avec les vis (133). Ces supports de pistons (126) servent à supporter l'élévateur (103) lorsque les roues de la cible (114) sont sur l'élévateur. Sur la plaquette des vérins, il y a le prolongateur (127). Le prolongateur est maintenu sur le socle par les vis (105). Pour boucher les orifices créés par les vis, il y a les caches vis (106) qui sont posés sur les vis (figure 3). Sur le collisionneur (102) est installé l'élévateur (103). L'élévateur est maintenu sur le socle par l'axe (104) qui est introduit sur le côté du collisionneur (figure 3). Cet axe permet la rotation de l'élévateur (103) par rapport au collisionneur (102) (figure 4). Mais lorsque l'élévateur est à plat, la surface est parfaitement lisse sur l'élévateur (103) et le prolongateur (127) (figure 3). L'élévateur (103) est une pièce qui bascule (figure 1 et 2) de haut en bas pour permettre à la cible (114) de percuter le collisionneur. Lorsque que l'élévateur (103) et le collisionneur (102) sont bien alignés, un couloir se créé. Dans ce couloir, il faut introduire l'axe (104). Cet axe lie l'élévateur et le collisionneur et il permet à l'élévateur de basculer suivant l'axe (104) (figure 4). Lorsque que l'élévateur (103) est basculé, la partie avant de l'élévateur (116) est plus bas que le niveau de route (113) et la partie arrière de l'élévateur (117) est plus haute que le niveau de la route. Dans cette position, un obstacle est créé sur la route (figure 2). Lorsque que l'élévateur n'est pas basculé, la partie avant de l'élévateur (116) et la partie arrière de l'élévateur (117) sont au même niveau que la route (113). Dans cette position, il n'y aucun obstacle sur la route (figure 1). Pour son fonctionnement, l'invention a besoins d'une alimentation électrique délivrant trois tensions différentes et deux courants différents ; une tension de 5 Volts en continu (95), une tension de 24 Volts en continu (97) et une tension de 220 Volts alternatif (99). La tension de 5 Volts (95) et de 24 Volts (97) sont sur le même circuit et ils ont la même masse (96). La tension de 220 Volts (99) est sur un circuit différent avec une masse (100) différente. La tension de 220 Volts alternatif sert à alimenter les deux vérins (90). De l'alimentation électrique (94) vont partir tous les files électriques. Ces files comprennent un fils d'alimentation de 5 Volts (3), le file de masse 5 Volts (4) et le file de sortie du signal (149 et 150 et 151). Le file de 5 Volts (3) et le file de masse (4) alimentent en électricité avec une tension de 5 Volts les trois capteurs infra-rouge (119 et 120 et 121). Les files de sortie du signal (149 et 150 et 151) servent à faire circuler l'information de l'état des capteurs infra-rouge à la partie électronique (111). Ces trois fils sont protégés des parasites électriques sur toute leur longueur par une gaine (6). Les capteurs infra-rouge 1 (119), 2 (120) et 3 (121) servent à déterminer la vitesse de la cible (114) et à détecter le passage de la cible. Ils sont placés le long de la route (113). Le capteur 1 (119) est placé 6 mètres à l'avant du dispositif de l'invention. Le capteur infra-rouge 2 (120) est placé à 1 mètre derrière le capteur infra-rouge 1 (figure 10). Le capteur infra-rouge 3 (121) est placé en face du collisionneur (102). Les trois capteurs infra-rouge (119 et 120 et 121) sont placés par un piquet (2) à une hauteur de 30 centi-mètre du sol (figure 5). Ces trois capteurs infra-rouge sont capables de détecter le passage d'une cible (114) Les capteurs infra-rouge (119 et 120 et 121) ont deux éléments. Il y a le composant infra-rouge (20) (figure 15) qui émet en permanence un rayon infra-rouge (8 ou 10 ou 12). Ce rayon infra-rouge est invisible à l'oeil nu et il a une portée d'environ 2,50 mètres et il est perpendiculaire à l'axe de la route (113) (figure 11). Le composant infra-rouge est capable de savoir si le rayon infra-rouge a été coupé. Il y a ensuite le comparateur analogique (19), qui compare la tension envoyée par le composant infra- rouge et une tension servant de référence (5) (figure 15). Dans le boîtier de la partie électronique (111), il y a cinq éléments ; il y a le générateur d'impulsion (27), les compteurs logiques (32 et 33 et 34), les comparateurs logiques (54 et 55 et 56), une valeur de référence (131) et des transistors (88 et 92). Le générateur d'impulsion (27) créé des impulsions (1) d'une tension de 5 volts et d'une fréquence de 1 kilo-hertz. Les compteurs logiques (32 et 33 et 34) effectuent un comptage en BCD binaire codé décimal. La valeur de référence (131) est une valeur logique en BCD binaire codé décimal qui sert de référence. Les comparateurs logiques (54 et 55 et 56) effectuent une comparaison entre la valeur de référence et la sortie des compteurs. Les transistors (88 et 92) amplifient la tension en sortie des comparateurs. Le descriptif non-détaillé du l'invention est le suivant. Dès qu'une cible (114) roule sur l'invention, elle coupe le rayon infra-rouge (8) du capteur infra-rouge 1 (119) (figure 6 et 12). Ce capteur infra-rouge émet une tension électrique de 5 Volts (7) sur les compteurs (32 et 33 et 34). Les trois compteurs commencent un comptage en binaire codé sur trois digits, unité dizaine et centaine, synchronisé sur le générateur d'impulsion (27) (figure 18). Ensuite la cible coupe le rayon infra-rouge (10) du capteur infra-rouge 2 (120) (figure 13). Le capteur infra-rouge 2 émet une tension électrique de 5 Volts sur les trois compteurs. Les compteurs s'arrêtent de compter (figure 18). La valeur obtenue par les trois compteurs est la valeur de la cible (131) est envoyée sur les trois comparateurs (54 et 55 et 56). La valeur de référence (131) qui est générée par les 12 mini-interrupteurs (57 60 61 62 141 142 143 144 145 146 147 et 148) est également envoyée sur les trois comparateurs (figure 19). Si la valeur de la cible (131) est supérieure à la valeur de référence (131), la sortie du comparateur des centaines A Lors de la mise sous tension de l'invention, les trois capteurs infra-rouge (119, 120 et 121) et les composants électroniques vont s'allumés et ils vont fonctionnés en permanence. Tous les composants électroniques employés pour l'invention sont de la technologie CMOS, ils sont tous alimentés en 5 Volts et leurs masses sont toutes reliées à la masse générale de l'invention (96). Le capteur infra-rouge 1 (119) émet le rayon infra-rouge (8) perpendiculaire à l'axe de la route (113) (figure 11). Ce rayon infra-rouge est invisible à l'oeil nu et il y a une portée de 2.5 mètres. Ce rayon infra-rouge est obtenu par la led émettrice infra-rouge (21) (figure 15). Cette led est alimenté en 5 Volts et le courant est limité par la résistance de 100 Ohms (14). Le transistor récepteur infra-rouge (22) ne reçoit pas de rayon infra-rouge donc il est bloqué et il envoie une tension de 0 Volt à l'entrée + de l'amplificateur opérationnel (19). Ce transistor (22) est alimenté en 5 Volts et le courant est limité par la résistance de 100 ohms (15). Sur l'entrée û de l'amplificateur opérationnel, il y a le potentiomètre de 10 Kilo Ohms (18) qui est pré-réglé pour envoyer la tension de référence (5) qui est de 3 Volts. L'amplificateur opérationnel est bloqué car la tension de référence (5) (de 3 Volts) provenant du potentiomètre est supérieure à la tension provenant du transistor récepteur (22) infra-rouge (de 0 Volt). La sortie de l'amplificateur opérationnel (19) est de 0 Volt (figure 15). Le fonctionnement interne du capteur infra-rouge 2 (120) est identique au fonctionnement du capteur infra-rouge 1 (119). La sortie du capteur infra-rouge 2 (9) est donc à 0 Volt (figure 15). Le fonctionnement interne du capteur infra-rouge 3 (121) est identique au fonctionnement du capteur infra-rouge 1 (119). La sortie du capteur infra-rouge (11) est donc à 0 Volt. Le générateur d'impulsion (27) est un circuit intégré du type NE555 (figure 16). Il créé une tension avec des signaux carrés (figure 17). Ces signaux carrés sont les impulsions (1) qui sont en sortie du générateur d'impulsions (28). Selon la documentation technique du constructeur, le câblage du générateur d'impulsion NE555 doit être réalisé comme le montre la figure 16. Pour son fonctionnement, il a besoin de deux résistances (23) et (24) et de deux condensateurs (25) et (26). Le condensateur (26) a une capacité de 10 nano-Farad et il sert à supprimer les parasites électriques. Les résistances (23) et (24) et le condensateur (25) servent à régler la fréquence des oscillations. Pour les besoins de l'invention, il faut que les signaux carré d'une fréquence de 1 kilo-hertz avec une demi-période haute (30) de 0,6 milli-seconde et une demi-période basse (31) de 0,4 milli-seconde (figure 17). L'addition de la demi-période haute (30) et de la demi-période basse (31) donne une période (29) de 1 milli-seconde soit une fréquence (134) de 1 kilo-hertz. Les formules du constructeur du NE555 sont : fréquence = 1 / période soit F = 1 / T soit (134) = 1 / (29) période = demi-période haute + demi-période basse soit T = Ti + T2 soit (29) = (30) + (31) Ti = 0,6931 x (R1 + R2) x C soit (30) = 0,6931 x((23) + (24)) x (25) T2 = 0,693 x R2 x C soit (31) = 0,693 x (24) x (25) Pour obtenir ces paramètres, il faut choisir les valeurs de 500 ohms pour la résistance (23), de 1000 ohms pour la résistance (24) et de 580 pico- farad pour le condensateur (25). Avec ces valeurs, on obtient les résultats suivants : Ti = 0,6931x(R1+R2)xC soit (30) = 0,6931x((23)+(24))x(25) Soit 0,0006 = 0,6931 x (500 + 1000) x 0,000000580 = 0,6 milli-seconde T2 = 0,693xR2xC soit (31) = 0,693x(24)x(25) Soit 0,0004 = 0,693 x 1000 x 0,000000580 = 0,4 milli-seconde période = demi-période haute + demi-période basse soit T = Ti + T2 soit (29) = (30) + (31) soit 0,001 = 0,0006 + 0,0004 = 1 milli-seconde fréquence = 1 / période soit F = 1 / T soit (134) = 1 / (29) soit 1000 = 1 / 0,001 = 1 kilo-hertz Le signal de sortie du générateur des impulsions (28), sera des impulsions (1) en carré, avec une tension de 5 Volts et une fréquence de 1 kilo-hertz (figure 17). Dans la partie électronique (111), il y a trois circuits intégrés (32) (33) (34) du type 4029B (figure 18). Le circuit 4029B (32) est un compteur logique avec des entrées et des sorties. Il y a quatre entrées de chargement de valeurs PO PI P2 et P3 (38) qui permettent aux compteurs de charger une valeur logique sur 4 bits à partir de laquelle le compteur commence son comptage (figure 28). Il y a l'entrée PL (39) qui autorise le chargement d'une valeur logique dans les quatre entrées de chargement de valeur PO P1 P2 P3 (38). L'entrée (39) est active à 5 Volts. Il y a l'entrée CP (40 ou 41 ou 45) qui est l'horloge interne du compteur. Lorsque l'entrée CP reçoit une impulsion (1) de 5 Volt, le compteur s'incrémente. Il y a l'entrée CE (46) qui permet de suspendre ou de reprendre le comptage. L `entrée CE (46) est active à 0 Volt. Il y a l'entrée BIN/DEC (47) qui permet de sélectionner un comptage en binaire ou en DCB Décimal Codé en Binaire. Si l'entrée BIN/DEC (47) est à 5 Volts, le comptage s'effectuera en binaire et si l'entrée (47) est à 0 Volt, le comptage s'effectuera en DCB Décimal Codé Binaire (figure 28). Il y a l'entrée UP/DN (48) qui permet de sélectionner un comptage croissant ou décroissant (figure 28). Si l'entrée UP/DN (47) est à 5 Volts, c'est un comptage croissant qui s'effectuera et si l'entrée (47) est à 0 Volt, c'est un comptage décroissant qui s'effectuera. Il y a les quatre sorties 0 1 2 et 3 (42 ou 43 ou 44) qui sont le résultat du comptage sur 4 bits. Il y a la sortie TC (51 ou 52 ou 53) qui est la retenue. La sortie TC est à 5 Volts lorsque le compteur compte et la sortie TC est à 0 Volt lorsque le compteur arrive à saturation. Le compteur (32) est alimenté en 5 Volts sur l'entrée (49) et la masse est sur l'entrée (50). Le compteur (32) est le compteur des unités. Le compteur (33) est le compteur des dizaines. Le compteur (34) est le compteur des centaines. Le compteur des dizaines (33) et le compteur des centaines (34) ont un fonctionnement interne identique au compteur des unités (32). Le compteur des unités (32) a la configuration suivante ; Les quatre entrées de chargement de valeurs PO P1 P2 P3 (38) sont mis à 0 Volt (96) (figurel8). Le début du comptage commencera donc à la valeur logique de 0. L'entrée BIN/DEC (47) est mis à 0 Volt. Le comptage se fera donc en DCB Décimal Codé en Binaire. L'entrée UP/DN (48) est mis à 5 Volts. Le comptage se fera donc en croissant. Il y a un condensateur d'une capacité de 100 nano-Farad entre l'alimentation et la masse du compteur qui sert à supprimer les parasites électriques. Le compteur est alimenté en 5 Volts par l'entrée Vcc (49) et la masse GND (50). La configuration du compteur des dizaine (33) et la configuration du compteur des centaines (34) sont identiques à la configuration du compteur des unités (32) (figure 18). Le signal de sortie du générateur d'impulsion (28), qui sont les impulsions (1) carrés de 5 Volts et d'une fréquence de 1 kilo-hertz (figure 17), est branché sur l'entrée de l'horloge CP (40) du compteur des unités (32) (figure 18). La sortie TC (51) du compteur des unités est branchée sur l'entrée CP de l'horloge (41) du compteur des dizaines mais en passant par une porte inverseuse (35). Pendant le comptage du compteur des unités la sortie TC (51) est à 5 Volts. A chaque fois que le compteur des unités (32) arrive à saturation, c `est à dire 10, il redémarre son comptage depuis 0 et la sortie TC (51) passe à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt est inversé par la porte inverseuse (35) en 5 Volts qui arrive sur l'entrée de l'horloge CP (41) du compteur des dizaines (33). A chaque fois que le compteur des unité arrive à 10, il incrémente le compteur des dizaines. Pendant le comptage du compteur des dizaines, la sortie TC (52) est à 5 Volts. Dés que le compteur des dizaines (33) arrive à saturation, c `est à dire 10, il redémarre son comptage depuis 0 et la sortie TC (52) passe à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt est inversé par la porte inverseuse (35) en 5 Volts qui arrive sur l'entrée de l'horloge CP (45) du compteur des centaines (34). A chaque fois que le compteur des dizaines arrive à 10, il incrémente le compteur des centaines (figure 18). Le compteur des centaines (34) compte et il arrive à 9. Ce chiffre est détecté par la porte ET NON (89). La première entrée de la porte ET NON est branchée sur le bit de poids 1 du signal de sortie des centaines (44). La deuxième entrée de la porte ET NON est branchée sur le bit de poids 8 du signal de sortie des centaines (44) (figure 18). La porte ET NON (89) détecte et bascule lorsque le bit de poids 1 et le bit de poids 8 du signal de sortie des centaines (44) sont à 5 Volts, c'est-à-dire lorsque le compteur des centaines arrive au chiffre 9. La porte ET NON (89) envoie une tension de 0 Volt à la porte ET NON à 3 entrées (93). Cette porte ET NON (93) commande de début et l'arrêt du comptage. Les trois compteurs sont montés en cascade et ils peuvent compter de 0 à 900. Il y a la porte ET à 3 entrées (36) du type 4073 sur laquelle arrive le signal électrique du capteur infra-rouge 1 (7), le signal électrique du capteur infra-rouge 2 (9) inversé par une porte inverseuse (108) et le signal du capteur infra-rouge 3 (11) inversé par une porte inverseuse (107) (figure 18). La sortie de la porte ET (36) est branchée sur la première entrée de la porte ET NON à 3 entrées (93). Les deux autre entrées de la porte ET NON (93) sont le signal du capteur de fin de course (130) et la sortie de la porte ET NON (89). Il y a une résistance (154) de 500 méga-ohms entre le signal du capteur de fin de course (130) et la masse (96). Cette résistance (154) sert à imposer le potentiel 0 Volt lorsque le capteur de fin de course (109) est en position ouverte. La sortie de la porte ET NON (93) est branchée sur les entrées CE (46) des trois compteurs. C'est cette sortie de la porte ET NON (93) qui commande le début du comptage des trois compteurs et l'arrêt du comptage. La sortie des trois compteurs est envoyée sur trois comparateurs (54 et 55 et 56) (figure 19). Ce comparateur est du type 4585B et il compare deux valeurs logiques sur 4 bits. Ce comparateur a les entrées et les sorties suivantes ; il y a les quatre entrées lA 2A 4A 8A de la première valeur logique à comparer (63 ou 65 ou 67) (figure 29). Il y a les quatre entrées 1B 2B 4B et 8B de la seconde valeur logique à comparer (64 ou 66 ou 68). Le comparateur compare les quatre entrées lA 2A 4A 8A avec les quatre entrées 1B 2B 4B 8B. Il y a trois entrées AB (71 ou 77 ou 83). Ces trois entrées servent à prendre en compte d'un résultat intermédiaire d'un comparateur en amont pour un résultat final. Il y a les trois sorties AB (74 ou 80 ou 86) (figure 19 et 29). Ces trois sorties servent aux résultats de la comparaison. Si la valeur logique A est inférieure à la valeur logique B, la sortie AB sont à 0 Volt. Si la valeur A est égale à la valeur B, la sortie A=B est à 5 Volts et les sorties A B sont à 0 Volt. Si la valeur A est supérieure à la valeur B, la sortie A>B est à 5 Volts et les sorties A=B et A Il y a un condensateur (37) d'une capacité de 100 nano-Farad qui sert à supprimer les parasites électriques. Il y a les quatre entrées lA 2A 4A 8A (63) qui sont branchés sur les quatre signaux de sorties unités (42) provenant du compteur des unités (32). L'entrée d'alimentation du comparateur (49) est alimentée par le 5 Volts de l'alimentation générale de l'invention (95). La sortie de la masse du comparateur (50) est reliée à la masse générale de l'invention (96). La configuration du comparateur des dizaines (55) est identique à la configuration du comparateur des unités (54) sauf que les quatre entrées lA 2A 4A 8A sont branchés sur les quatre signaux de sorties dizaines (43) provenant du comparateur des dizaines (33) (figure 19). La configuration du comparateur de centaines (56) est identique à la configuration du comparateur des unités (54) sauf que les quatre entrées 1A 2A 4A 8A (67) sont branchés sur les quatre signaux de sorties des centaines (44) provenant du compteur des centaines (34). L'entrée A=B (70) du comparateurs des unités est mis à 5 Volts et les entrées AB (71) du même comparateur sont mis à 0 Volt Le comparateur a donc une valeur en amont qui est neutre. La sortie A La sortie A>B du comparateur des unités (74) est reliée à l'entrée A>B du comparateur des dizaines (77). La sortie A La sortie A=B du comparateur des dizaines (79) est reliée à l'entrée AB du comparateur des dizaines (80) est reliée à l'entrée A>B du comparateur des centaines (83) (figure 19). Les sorties A>B (86) et A=B (85) du comparateur des centaines ne sont pas relié. Le sortie A Si la cible roule en-dessous de 4 Km/h, le nombre d'impulsions (1) est supérieur à 900 et donc la valeur de la cible (132) ne sera pas pris en compte. Par exemple, si la vitesse limite est de 50 Km/h. Le technicien regarde le tableau de correspondance (135). A 50 Km/h correspond un nombre d'impulsions de 72. La valeur référence (131) sera alors 72. Le technicien va prendre le chiffre unité de la valeur de référence qui est 2. Le technicien va transformer ce chiffre 2 en binaire qui sera 0010. Le bit de poids 1 est à 0, le bit de poids 2 est 1, le bit de poids 4 est 0 et le bit de poids 8 est O. Le technicien règle les quatre mini-interrupteurs des unités. Le mini-interrupteur (57) sert à fixer le bit de poids 1 des unités, dans l'exemple ce mini-interrupteur (57) sera ouvert. Le mini-interrupteur (60) sert à fixer le bit de poids 2 des unités, dans l'exemple ce mini-interrupteur (60) sera fermé. Le mini-interrupteur (61) sert à fixer le bit de poids 4 des unités, dans l'exemple ce mini-interrupteur (61) sera ouvert. Le mini-interrupteur (62) sert à fixer le bit de poids 8 des unités, dans l'exemple ce mini-interrupteur sera ouvert. Ce nombre en binaire est envoyé sur le comparateur des unités (54) (figure 19). Le technicien répète cette même opération pour le chiffre des dizaines. Dans l'exemple, c'est le chiffre 7 qui en binaire est 0111. Le mini-interrupteur (141) sert à fixer le bit 1 des dizaines, dans l'exemple ce mini-interrupteur (141) sera fermé. Le mini-interrupteur (142) sert à fixer le bit 2 des dizaines, dans l'exemple ce mini-interrupteur (142) sera fermé. Le mini-interrupteur (143) sert à fixer le bit 4 des dizaines, dans l'exemple ce mini-interrupteur (143) sera fermé. Le mini-interrupteur (144) sert à fixer le bit 8 des dizaines, dans l'exemple ce mini- interrupteur (144) sera ouvert. Ce nombre en binaire est envoyé sur le comparateur des dizaines (55) (figure 19). Le technicien répète cette même opération pour le chiffre des centaines. Dans l'exemple, c'est le chiffre 0 qui en binaire est 0000. Le mini-interrupteur (145) sert à fixer le bit 1 des centaines, dans l'exemple ce mini-interrupteur (145) sera ouvert. Le mini-interrupteur (146) sert à fixer le bit 2 des centaines, dans l'exemple ce mini-interrupteur (146) sera ouvert. Le mini-interrupteur (147) sert à fixer le bit 4 des centaines, dans l'exemple ce mini-interrupteur (147) sera ouvert. Le mini-interrupteur (148) sert à fixer le bit 8 des centaines, dans l'exemple ce mini-interrupteur sera ouvert. Ce nombre en binaire est envoyé sur le comparateur des centaines (56) (figure 19). Lorsqu'un mini-interrupteur est ouvert, la résistance de 500 Méga-ohms (59) fixe un potentiel de 0 Volt. Avant la mise en service de l'invention, un technicien règle ces 12 mini-interrupteurs pour rentrer la valeur de référence. La sortie A Dès la mise sous tension de l'invention tous les composants électroniques sont allumés. Le générateur d'impulsion NE555 (27) créé les impulsions (1) carrés de 1 kilo-hertz (28) qui sont envoyées sur l'entrée de l'horloge (40) du compteur des unités (32) (figure 16 17 et 18). Pour les trois capteurs infra-rouge (119 et 120 et 121), une tension traverse la résistance (14) et la led émettrice infra-rouge (21) (figure 15). les leds émettrices infra-rouge (21) émettent leur trois rayons (8 et 10 et 12) infra-rouge sur la route (113) (figure 5 et 11). Les rayons infra-rouge ne sont pas coupés donc les transistors récepteurs infra- rouge (22) ne reçoivent pas de rayons infra-rouges. Ils sont donc bloqués (figure 11 et 15) et une tension de 0 Volt est émit sur l'entrée + de l'amplificateur opérationnel (19) (figure 15). L'amplificateur opérationnel reste bloqué car la tension de 3 Volts sur l'entrée û est supérieure. Les signaux électriques de sortie (7 et 9 et 11) des trois capteurs infra-rouge 1 et 2 et 3 (119 et 120 et 121) sont à 0 Volt. La tension de 0 Volt du signal de sortie (7) du capteur infra-rouge 1 parvient à l'une des entrées de la porte ET (36) (figure 18). Si une des entrée de la porte ET est à 0 Volt, la sortie de la porte ET (36) sera à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt parvient à l'une des entrées de la porte ET NON (93) (figure 18). Si une des entrées de la porte ET NON est à 0 Volt, la sortie de la porte ET NON (93) sera à 5 Volts. La sortie de la porte ET NON (93) est donc à 5 Volts. Cette tension de 5 Volts parvient à l'entrée Count Enable (46) de chaque compteur (32 et 33 et 34) (figure 18). L'entrée Count Enable du compteur 4029B est active à 0 Volt et inactive à 5 Volts. Comme l'entrée Count Enable des compteurs est à 5 Volts, les trois compteurs sont en arrêt et donc ils ne démarrent pas leur comptage. Une cible (114) s'approche de l'invention et elle passe devant le capteur-infra-rouge 1 (119). La cible coupe le rayon infra-rouge (8) qui rebondit et va illuminer le capteur infra-rouge (figure 6 et 12). Le transistor récepteur infra-rouge (22) est également illuminé. L'illumination du transistor récepteur infra-rouge provoque son basculement. Il va alors envoyer une tension de 5 Volts à l'entrée + de l'amplificateur opérationnel (19) (figure 15). Cette tension de 5 Volts est amplifié en courant par l'intermédiaire de la résistance de 2,2 kilo-ohms (16). Comme la tension à l'entrée + (5 Volts) est supérieure à l'entrée û (3 Volts), l'amplificateur opérationnel (19) bascule et il émet une tension de 5 Volts à sa sortie (figure 15). Cette tension est amplifiée en courant par la résistance de 15 kilo-ohms (17). Le signal électrique 1 (7) du capteur infra-rouge 1 (119) est donc à 5 Volts. Ce signal électrique 1 (7) parvient à la porte ET (36) (figure 18). A cet instant précis les signaux électriques 2 et 3 (9 et 11) sont à 0 Volt. Ces deux signaux 2 et 3 (9 et 11) sont inversés par les deux portes inverseuses (108 et 107) (figure 18). La sortie de ces deux portes inverseuses est donc à 5 Volts. Les trois entrées de la porte ET (36) sont à 5 Volts, la porte bascule et elle envoie une tension de 5 Volts à la deuxième porte ET NON (93). A instant précis, la sortie de la porte ET NON (89) est à 5 Volts car le compteur des centaines (34) n'est pas à 9. Le signal du capteur de fin de course (130) est 5 Volts car les pistons (115) sont sortis. Comme toutes les entrées de la porte ET NON (93) sont à 5 Volts, cette porte ET NON (93) bascule et sa sortie passe à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt parvient à l'entrée CE (46) de chaque compteur ce qui active les compteurs. Les trois compteurs (32 et 33 et 34) peuvent commencer le comptage (figure 18). Le compteur des unités commence le comptage à partir de 0. Les impulsions (1) du signal du générateur d'impulsion (28) parviennent à l'entrée de l'horloge CP (40) du compteur des unités (32) (figure 18). A chaque impulsion (1) du signal du générateur d'impulsions (28), le compteur des unités (32) s'incrémente et il envoie la valeur sur les quatre signaux de sorties des unités (42). Pendant le comptage du compteur des unités (32), la sortie TC (51) est à 5 Volts. Dès que le compteur arrive à 10, le compteur redémarre à 0 et la sortie TC (51) passe à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt parvient à la porte inverseuse (35) qui inverse cette tension en 5 Volts (figure 18). Cette tension de 5 Volts arrive à l'entrée de l'horloge CP (41) du compteur des dizaines (33). A chaque impulsion (1) de la sortie TC (51), le compteur des dizaine s'incrémente et il envoie la valeur sur les quatre signaux de sorties des dizaines (43). Dès que le compteur des dizaines (33) arrive à 10, le compteur redémarre à 0 et la sortie TC (52) passe à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt parvient à la porte inverseuse (35) qui inverse cette tension en 5 Volts (figure 18). Cette tension de 5 Volts arrive à l'entrée de l'horloge CP (45) du compteur des centaines (34). A chaque impulsion (1) de la sortie TC (52), le compteur des centaines s'incrémente et il envoie la valeur sur les quatre signaux de sorties centaines (44). Dans le descriptif qui suit, il est expliqué le cas où une cible passe sur l'invention à une vitesse autorisée, c'est-à-dire une vitesse inférieure que la vitesse limité. La distance qui sépare le capteur infra-rouge 1 (119) et la capteur infra-rouge 2 (120) est de 1 mètre. La cible (114) parcourt cette distance en fonction de sa vitesse mais se sera au alentour de environ 80 milli-seconde et elle passe devant le capteur infra-rouge 2 (figure 13). Le capteur infra-rouge 2 a un fonctionnement interne identique qu'au capteur infra-rouge 1 (119) (figure 15). Le rayon infra-rouge (10) du capteur infra-rouge 2 (120) est coupé par la cible (114) (figure 13). Le signal de sortie 2 (9) du capteur infra-rouge 2 est à 5 Volts et il arrive à la porte inverseuse (108) (figure 18). La porte inverseuse fait passer cette tension de 5 Volts A 0 Volt. Cette tension de 0 Volt parvient à l'une des entrées de la porte ET (36). Comme l'une des entrées de la porte ET est à 0 Volt, la porte ET (36) bascule et sa sortie passe bascule et sa sortie passe à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt parvient à l'une des entrées de la porte ET NON (93) (figure 18). Comme l'une des entrées de la porte ET NON (93) est à 0 Volt, elle bascule et sa sortie passe à 5 Volts. Cette tension de 5 Volts parvient sur l'entrée Count Enable (46) des trois compteurs (32 et 33 et 34). Les trois compteurs stoppent leur comptage et maintiennent le résultat en Binaire Codé Décimal sur les trois sorties (42 et 43 et 44). La sortie (42) représente le chiffre unité du résultat du comptage, la sortie (43) représente le chiffre dizaine et la sortie (44) représente le chiffre centaine. Ce résultat est la valeur de la cible (132) et il est envoyé sur les trois comparateurs (figure 18 et 19). Le signal de sortie des unités (42) est envoyé sur le comparateur des unités (54) sur les quatre entrées (63). Le signal de sortie des dizaines (43) est envoyé sur le comparateur des dizaines (55) sur les quatre entrées (65). Le signal de sortie des centaines (44) est envoyé sur le comparateur des centaines (56) sur les quatre entrées (67) (figure 19). Cette valeur de la cible (132) est comparée à la valeur de référence (131). La valeur de référence est aussi sur trois chiffres. Le chiffre des unités de la valeur de référence est configuré par les quatre mini-interrupteurs (57 et 60 et 61 et 62) et il est envoyé sur les quatre entrées (64) du comparateur des unités (54). Le mini-interrupteur (57) configure le bit de poids 1 du chiffre unité, le mini-interrupteur (60) configure le bit de poids 2 du chiffre unité, le mini-interrupteur (61) configure le bit de poids 4 du chiffre unité et le mini- interrupteur (62) configure le bit de poids 8 du chiffre unité. Le chiffre des dizaines de la valeur de référence est configuré par les quatre mini-interrupteurs (141 et 142 et 143 et 144) et il est envoyé sur les quatre entrées (66) du comparateur des dizaines (55). Le mini-interrupteur (141) configure le bit de poids 1 du chiffre dizaine, le mini-interrupteur (142) configure le bit de poids 2 du chiffre dizaine, le mini-interrupteur (143) configure le bit de poids 4 du chiffre dizaine et le mini-interrupteur (144) configure le bit de poids 8 du chiffre dizaine. Le chiffre des centaines de la valeur de référence est configuré par les quatre mini-interrupteurs (145 et 146 et 147 et 148) et il est envoyé sur les quatre entrées (68) du comparateur des centaines (56). Le mini-interrupteur (145) configure le bit de poids 1 du chiffre centaine, le mini-interrupteur (146) configure le bit de poids 2 du chiffre centaine, le mini-interrupteur (147) configure le bit de poids 4 du chiffre centaine et le mini-interrupteur (148) configure le bit de poids 8 du chiffre centaine. Les douze résistances de valeur 500 mégaohms (59) servent à forcer une tension de 0 Volt lorsque les miniinterrupteurs sont ouverts (figure 19). Les entrées AB (71) du comparateur des unités (54) sont à 0 Volt et l'entrée A=B (70) est à 5 Volts. Le comparateur des unités est donc configuré au neutre. Il compare le chiffre unité de la valeur de la cible (132) et le chiffre unité de la valeur de référence (131). Il envoie le résultat de cette comparaison avec les trois sorties AB (74) (figure 19). C'est-à-dire qu'il envoie une tension de 5 Volts à la sortie correspondant au résultat et une tension de 0 Volt au deux autres sorties. Le comparateur des dizaines (55) compare le chiffre dizaines de la valeur de la cible (132) et le chiffre dizaines de la valeur de référence (131). Il envoie le résultat de cette comparaison avec les trois sorties AB (80). Si ces deux chiffres sont égaux, le comparateur des dizaines, avec ses trois entrées AB (77), tient compte du résultat du comparateur des unités. Le comparateur des centaines (56) compare le chiffre centaine de la valeur de la cible (132) et le chiffre centaine de la valeur de référence (131). Si ces deux chiffres sont égaux, le comparateur des centaines, avec ses trois entrées AB (83), tient compte du résultat du comparateur des dizaines. Dans ce cas où la cible roule à une vitesse autorisée donc la vitesse de la cible (132) est supérieure à la vitesse de référence (131). Le comparateur des centaines (56) envoie donc une tension de 5 Volts à la sortie A>B (86) et une tension de 0 Volt aux deux sorties A=B (85) et A La distance qui sépare le capteur infra-rouge 2 (120) et la capteur infra-rouge 3 (121) est de 6 mètre. La cible (114) parcourt cette distance au environ 400 milli-seconde et elle passe devant le capteur infra-rouge 3 (121) (figure 14). Les rayons infra-rouge 1 (8) et 2 (10) ne sont plus coupés. Le transistor récepteur infra-rouge (22) n'est plus illuminé et donc il se bloque et sa sortie repasse à 0 Volt (figure 15). Cette tension de 0 Volt arrive à l'entrée + de l'amplificateur opérationnel (19). Comme la tension de l'entrée ù (3 Volts) est supérieure à la tension de l'entrée + (0 Volt), l'amplificateur opérationnel bascule et sa sortie repasse à 0 Volt. Le signal électrique 1 (7) repasse donc à 0 Volt et parvient à la porte ET (36). Avec le même fonctionnement pour le capteur infra-rouge 2 (120), le signal électrique 2 (9) repasse également à 0 Volt et parvient à la porte inverseurse (108) (figure 18). La porte inverseuse (108) bascule et sa sortie passe à 5 Volts. Cette tension de 5 Volts parvient à la porte ET (36). La sortie de cette porte ET (36) reste à 0 Volt car l'une de ses entrées, le signal électrique 1 (7), n'est pas à 5 Volts. Le rayon infra-rouge 3 (12) est coupé par la cible (figure 14). Il rebondit et illumine le capteur infra-rouge 3 (121). Le transistor récepteur infra-rouge (22) est également illuminé. Le fonctionnement interne du capteur infra-rouge 3 (121) est identique qu'au capteur infra-rouge 1 (119) et 2 (120) (figure 15). La sortie du signal électrique 3 (11) passe à 5 Volts. Cette tension de 5 Volts arrive à la porte inverseuse (107) qui fait passer cette tension de 5 Volts à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt parvient à la porte ET (36). Mais comme la sortie de cette porte ET (36) était déjà 0 Volt, la porte (36) ne bascule pas sa sortie reste à 0 Volt (figure 18). La sortie du signal électrique 3 (11) arrive également à l'entrée PL (39) des trois compteurs (32 et 33 et 34) (figure 18). Lorsque cette entrée est à 5 Volts, le compteur charge la valeur qu'il y a dans les quatre entrées PO P1 P2 P3 de chargement de valeur (38). Ces quatre entrées (38) sont toutes à 0 Volt pour les trois compteurs (32 et 33 et 34). Les trois compteurs chargent donc la valeur logique O. Les quatre signaux de sorties des unités (42) du compteur des unités sont tous remis à la valeur logique 0 ainsi que les quatre signaux de sorties des dizaines (43) du compteur des dizaines ainsi que les quatre signaux de sorties des centaines (44) du compteur des centaines. Dès que la cible (114) roule devant le capteur infra-rouge 3 (121), les trois compteurs sont remis à 0 et ils ne peuvent pas recommencer le comptage tant que la cible est devant le capteur infra-rouge 3. La sortie du signal électrique 3 (11) parvient également à l'une des entrées de la porte ET (91) (figure 20). Mais l'autre entrée de cette porte ET (91), qui le signal du capteur de fin de course (130), est à ce moment précis à 0 Volt, donc la porte ne bascule pas et sa sortie reste à 0 Volt. Les roues avant de la cible (114) roule sur la partie avant (116) de l'élévateur (103). L'élévateur reste à plat car sa partie avant (116) est maintenue par les piston (115) (figure 1). Juste après, les roues avant de la cible roulent sur le collisionneur (102). Comme l'élévateur (103) est resté à plat, l'élévateur et le collisionneur sont parfaitement alignés et à l'horizontale (figure 1), la cible ne subit aucune perturbation. Juste après, les roues avant de la cible roulent sur la partie arrière (117) de l'élévateur (103) (figure 21). L'élévateur reste à plat car sa partie arrière (117) est maintenue par les vis (105). La cible (114) qui, dans ce cas roule à une vitesse autorisée, passe sur l'invention sans subir de désagrément. Au environ de 300 milli-seconde après, la cible (114) sort complètement de l'invention. Le rayon infra-rouge 3 (12) n'est plus coupé et donc le signal électrique 3 (11) repasse à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt arrive à la porte inverseuse (107) qui transforme cette tension en 5 Volts (figure 18). Cette tension de 5 Volts parvient à la porte ET (36). A partir de ce moment toutes les entrées de la porte ET (36) sont à 5 Volts sauf l'entrée provenant du signal électrique 1 (7). La tension de 0 Volt du signal électrique 3 (11) arrive aussi l'entrée PL (39) (figure 18). Les trois compteurs (32 et 33 et 34) ne chargent plus de valeurs aux entrées PO Pl P2 P3 (38). Ils sont prêts à reprendre leur comptage à partir de zéro. A partir de cet instant, le cycle d'un passage de cible à vitesse autorisée est terminé et l'invention peut alors recevoir le passage de la cible suivante. Dans le descriptif qui suit, il est expliqué le cas où une cible passe sur l'invention à une vitesse non-autorisée, c'est-à-dire une vitesse supérieure que la vitesse limité. La cible (114) se présente devant l'invention et le capteur infra-rouge 1 (119). Le fonctionnement pour ce nouveau cycle est exactement le même que celui décrit précédement jusqu'au moment où la cible s'apprête à franchir le capteur infra-rouge 2 (120) (figure 12). Les trois compteurs (32 et 33 et 34), les trois capteurs infra-rouge (119 et 120 et 121) et les tous les composants du générateur d'impulsions (27) ont le même fonctionnement décrit précédement. Les trois comparateurs (54 et 55 et 56) ont également le même fonctionnement décrit précédement seulement la valeur de la cible (132) est inférieure à la valeur de référence (131). Les trois comparateurs sont montés en cascade et donc ils détectent ce changement et la sortie A Cette tension de 5 Volts arrive sur l'une des entrées de la porte ET (87) (figure 20). La deuxième entrée de la porte ET (87) est le signal du capteur de fin de course (130) qui est à 5 Volts car les pistons (115) sont sorties en ce moment (figure 3). La troisième entrée de la porte ET (87) est le signal électrique 2 (9) qui est à 5 Volts. Comme les trois entrées sont à 5 Volts, la porte ET (87) bascule et sa sortie passe à 5 Volts (figure 20). Cette tension de 5 Volts arrive à la base (155) du transistor (88) (figure 20). Le collecteur (153) du transistor est alimenté en 24 Volts. Le transistor bascule et l'émetteur (152) passe à 24 Volts. Cette tension de 24 Volts traverse le câble (123) et parvient aux deux vérins (90). En recevant cette tension de 24 Volts, les deux vérins (90) font faire rentrer leur pistons (115) par un mouvement de translation (figure 25) en une durée de 120 milli-seconde selon les données du constructeur. Les deux vérins (90) sont programmés tel que dès qu'ils reçoivent une tension électrique, même très brève, ils poussent leur piston jusqu'au bout de leur course à une position précise Les pistons (115) sont fixés au support de pistons (126). Les supports de pistons (126) sont donc déplacés par lemême mouvement de translation que les pistons (115). Les supports de pistons (126) ne sont donc plus en face de la partie avant (116) de l'élévateur (103) (figure 25). L'élévateur commence tout doucement à basculer vers l'avant car la partie avant (116) est plus grande et donc plus lourde que la partie arrière (117). Lorsque les supports de pistons (126) se sont déplacés, les capteurs de fin de course (109) ont poussé leurs tiges (129) avec ses ressorts (98) (figure 25 et 26). Ces tiges établissaient un lien électrique avec les deux files (112) lorsque la tige (129) était rentrée (figure 27). Ce fils électrique est alimenté en 5 Volts (95) et sa sortie est le signal (130) du capteur de fin de course. Le signal électrique (130) du capteur de fin de course était alors à 5 Volts. Lorsque la tige est sortie, ce lien électrique est rompu et le signal électrique (130) du capteur de fin de course passe à 0 Volt (figure 26). Aux environs de 40 milli-seconde après, la cible (114) avance et elle roule sur la partie avant (116) de l'élévateur (103) (figure 24). L'élévateur n'est plus maintenu par les supports de pistons (126). Sous le poids de la cible, l'élévateur bascule en effectuant une rotation depuis l'axe (104). La partie avant (116) de l'élévateur s'enfonce jusqu'à ce qu'elle heurte le bas du collisionneur (102) (figure 24). Le signal électrique (130) du capteur de fin de course est à 0 Volt et il arrive sur l'une des entrées de la porte ET (87) (figure 20). La résistance de 500 méga-ohms (154) sert à imposer la tension de 0 Volt afin d'éviter les tensions parasites. La porte ET (87) bascule et sa sortie passe à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt parvient à la base (155) du transistor (88) (figure 20). Ce transistor (88) bascule et l'émetteur (152) passe à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt arrive aux deux vérins (90) (figure 20). Les deux vérins n'exercent plus leur force, mais ils maintiennent les pistons (115) à l'intérieur de leur cylindre. Dans le capteur de fin course (109), la tige (129) est sortie le fils (112) du signal électrique (130) du capteur de fin de course est soumis aux perturbations parasites electriques. La résistance de grande valeur 500 méga-ohms (154) qui est placé entre le signal (130) et la masse du 5 Volts (96) supprime ces parasites (figure 20). Le signal électrique (130) avec sa tension de 0 Volt arrive également à l'entrée de la porte inverseuse (58). Cette porte inverseuse (58) inverse le signal d'entrée et donc la sortie de la porte inverseuse passe à 5 Volts. Cette tension de 5 Volts parvient à l'une des entrées de la porte ET (91) (figure 20). L'autre entrée de la porte ET (91) est connecte au signal 3 (11) du capteur infra-rouge 3 (121). A ce moment précis ce signal 3 (11) est à 0 Volt. La porte ET (91) ne bascule donc pas et sa sortie reste à 0 Volt. En roulant sur la partie avant (116) de l'élévateur (103), la cible (114) coupe le rayon infra-rouge 3 (12) du capteur infra-rouge 3 (121) (figure 14). Le fonctionnement du capteur infra-rouge 3 (121) est identique qu'au capteur infra-rouge 1 (119) et 2 (120) (figure 15). Le signal 3 (11) du capteur infra-rouge 3 passe donc a 5 Volts. Cette tension de 5 Volts arrive a l'entrée de la porte inverseuse (107) (figure 18). La porte inverseuse (107) inverse la tension et sa sortie passe à 0 Volt (figure 18). Cette tension de 0 Volt arrive à la porte ET à trois entrées (36).La sortie de cette porte ET (36) était déjà à 0 Volt. Donc la porte ET (36) ne bascule pas. Cette porte commande le comptage (figure 18). Tant que le signal 3 (11) du capteur infra-rouge 3 (121) est a 5 Volts, le comptage ne peut pas commencer. Autrement dit tant que la cible est devant le capteur infra-rouge 3, le comptage ne peut pas commencer. La tension de 5 Volts du signal 3 (11) du capteur infra-rouge 3 (121) arrive aussi sur l'entrée PL (39) des trois compteurs (32 et 33 et 34) (figure 18). Cette entrée PL (39) charge la valeur qu'il y a sur les quatre entrées PO P1 P2 P3 (38). Ces quatre entrées (38) sont à la masse. La tension de 5 Volts du signal 3 (11) active l'entrée PL (39) qui charge la valeur logique 0 aux trois compteurs (32 et 33 et 34). Les trois compteurs sont remis a zéro. Les trois signaux de sorties unités (42) du compteur des unités (32), dizaines (43) du compteurs des dizaines (33) et centaines (44) du compteur des centaines (34) passent alors tous à la valeur logique 0 (figure 18). Ces trois signaux (42 et 43 et 44) parviennent respectivement sur les trois comparateurs unités (54) dizaines (55) et centaines (56) (figure 18 et 19). A ce moment la valeur de référence (131) redevient supérieure à la valeur de la cible (132). Les trois comparateurs basculent et la sortie A 40 milli-seconde après, les roues avant de la cible (114) percutent le collisionneur (102) (figure 2). Le choc ressenti par la cible est identique à un ralentisseur classique. 20 milli-seconde après, les roues avant de la cible (114) roulent sur la partie arrière (117) de l'élévateur (103) (figure 21). L'élévateur, sous la pression des roues avant de la cible, effectue une rotation selon l'axe (104) jusqu'à que la partie arrière (117) de l'élévateur touche les vis (105). Les rayons infra-rouges 1 (8) et 2 (10) ne sont plus coupés par le cible (114) et donc le signal électrique 1 (7) et le signal électrique 2 (9) repasse à 0 Volt (figure 14).Les signaux électriques 1 (7) et 2 (9) arrivent sur la porte ET (36). La sotie de cette porte ET (36) était à 0 Volt donc elle ne bascule pas (figure 18). L'élévateur (103) reprend alors à sa position horizontale (figure 21). La partie avant (116) de l'élévateur a libéré de l'espace pour les supports de pistons (126). Comme les supports de pistons ne sont plus bloqués par la partie avant (116) de l'élévateur, les deux vérins (90) peuvent maintenant pousser leur piston (115). Les deux vérins (90) sont programmés tel que dès qu'ils reçoivent une tension électrique, même très brève, ils poussent leur piston jusqu'au bout de leur course à une position précise. Les supports de pistons (126) suivent le même mouvement de translation et ils se glissent sous la partie avant (116) de l'élévateur en une durée de 100 milli-seconde. L'élévateur (103) a maintenant repris sa position initiale horizontale et il est stabilisé (figure 21). Par leur mouvement de translation les supports de pistons (126) ont poussé la tige (129) du capteur de fin de course (109). La tige est rentrée dans le cylindre du capteur de fin de course (figure 27 et 21). En rentrant, la tige (129) a rétablie le contact électrique entre les deux fils (112). Une tension de 5 Volts peut alors passer et le signal électrique (130) du capteur de fin de course passe à 5 Volts. Cette tension de 5 Volts parvient à l'une des entrées de la porte ET (87) (figure 20). Mais comme les deux autres entrées de cette porte ET (87), qui sont la sortie A Après, la cible (114) avance et ses roues arrières roulent sur la partie avant (116) de l'élévateur (103) (figure 22). L'élévateur étant parfaitement stabilisé, les roues arrière roulent sur une surface plane et la cible ne subit pas de désagrément. Au environ de 120 milli-seconde après, la cible (114) sort complètement de l'invention. Le rayon infra-rouge 3 (12) n'est plus coupé et le signal électrique 3 (11) repasse à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt arrive à la porte inverseuse (107) qui transforme cette tension en 5 Volts (figure 18). Cette tension de 5 Volts parvient à la porte ET (36). A partir de ce moment toutes les entrées de la porte ET (36) sont à 5 Volts sauf l'entrée provenant du signal électrique 1 (7). La tension de 0 Volt du signal électrique 3 (11) arrive aussi l'entrée PL (39) de chargement de valeurs (figure 18). Les trois compteurs (32 et 33 et 34) ne chargent plus de valeurs aux entrées PO P1 P2 P3 de chargement de valeur (38). Ils sont prêts à reprendre leur comptage à partir de zéro. A partir de cet instant, le cycle d'un passage de cible à vitesse non-autorisée est terminé et l'invention peut alors recevoir le passage de la cible suivante. Dans le descriptif qui suit, il est expliqué le cas où une cible passe sur l'invention à une vitesse très lente, comme par exemple une cible qui est pris dans un ralentissement ou dans un emboutaillage. La cible (114) se présente devant l'invention et le capteur infra-rouge 1 (119). Le fonctionnement pour ce nouveau cycle est exactement le même que celui décrit précédement jusqu'au moment où la cible s'apprête à franchir le capteur infra-rouge 2 (120) (figure 6 et 12). La cible met donc beaucoup de temps pour arriver devant le capteur infra-rouge 2 (120) plusieurs minutes. Dans cette situation, le signal électrique infra-rouge 1 (7) est à 5 Volts et le signal électrique 2 (9) est à 0 Volt. Les trois compteurs sont actifs et ils comptent. Comme la cible (114) roule très doucement, elle ne passe pas immédiatement devant le capteur infra-rouge 2 (120) (figure 12). La période de comptage dure longtemps et les trois compteurs chacun arrivent à saturation. Les deux entrées de la porte ET NON (89) sont branchées les bits 1 et 8 du signal de sortie (44) du compteur des centaines (34) (figure 18). Ces deux bits représentent le chiffre 9 en binaire. Dès que le compteur des centaines (34) arrive à 9, les bits 1 et 8 sont à 5 Volts et donc la porte ET NON (89) détecte ce chiffre 9 et la porte bascule et sa sortie passe à 0 Volt (figure 18). Cette tension de 0 Volt parvient à la porte ET NON (93). Cette porte ET NON (93) était active et sa sortie était à 0 Volt. Cette porte bascule et sa sortie passe à 5 Volts. Cette tension de 5 Volts parvient à l'entrée Count Enable (46) de chaque compteurs ce qui stoppent le comptage des trois compteurs (figure 18). Les trois compteurs s'arrêtent à 900. Les trois comparateurs (54 et 55 et 56) ne peuvent pas basculer car la valeur de référence (131) est plus petite que la valeur de la cible (132) (figure 19). La sortie A Puis la cible avance et elle passe devant le capteur infra-rouge 3 (121) (figure 14). Avec le fonctionnement interne du capteur infra-rouge 3 (121) (figure 15), le signal électrique 3 (11) passe à 5 Volts. Cette tension de 5 Volts parvient sur la porte inverseuse (107) (figure 18). Cette porte inverseuse (107) bascule et sa sortie passe à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt arrive à l'une des entrées de la porte ET (36). La sortie de cette porte ET (36) était déjà à 0 Volt donc la porte ne bascule pas et sa sortie reste à 0 Volt. La tension de 5 Volts du signal électrique 3 (11) parvient également sur l'entrée de chargement (39) de chaque compteurs (figure 18). Les trois compteurs rechargent la valeur logique 0 qu'il y a sur leurs entrées PO Pl P2 P3 (38). Les trois compteurs sont donc remis à zéro. La tension de 5 Volts du signal électrique 3 (11) arrive aussi sur l'une des entrées de la porte ET (91) (figure 20). Cela n'a pas de conséquence car l'autre entrée de cette porte ET (91) est le signal du capteur de fin de course (130). Le signal du capteur de fin de course (130) est à 5 Volts mais cette tension est inversée par la porte inverseuse (58). L'autre entrée est à 0 Volt, donc cette porte ET (91) ne bascule pas et sa sortie reste à 0 Volt. Dans ce cas, le passage de la cible devant le capteur infra-rouge 3 (120) n'a donc aucune action sur la partie électronique. Puis, la cible (114) sort complètement de l'invention. Le rayon infra-rouge 3 (12) n'est plus coupé et donc le signal électrique 3 (11) repasse à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt arrive à la porte inverseuse (107) qui transforme cette tension en 5 Volts (figure 18). Cette tension de 5 Volts parvient à la porte ET (36). Cette porte ET (36) ne bascule pas car toutes ces entrées ne sont pas à 5 Volts. A partir de ce moment toutes les entrées de la porte ET (36) sont à 5 Volts sauf l'entrée provenant du signal électrique 1 (7). La tension de 0 Volt du signal électrique 3 (11) arrive aussi l'entrée PL (39) de chargement de valeurs (figure 18). Les trois compteurs (32 et 33 et 34) ne chargent plus de valeurs aux entrées PO P1 P2 P3 (38). Ils sont prêts à reprendre leur comptage à partir de zéro. A partir de cet instant, le cycle d'un passage de cible à une vitesse très lente est terminé et l'invention peut alors recevoir le passage de la cible suivante. La liste ci-dessous énumère toute les pièces de l'invention avec leur référence : numéro composant référence ou valeur 1 impulsion du NE555 2 piquet 3 câble du 5V 4 câble de masse du 5 V 5 tension de référence pour le comparateur 3 Volts analogique 6 gaine des câbles 7 signal électrique du CIR 1 8 rayon du CIR1 9 signal électrique du CIR 2 rayon du CIR2 11 signal électrique du CIR 3 12 rayon du CIR3 13 vis du CFC 14 résistance 100 Ohm résistance 100 Ohm 16 résistance 2,2 Kohm 17 résistance 15 Kohm 18 potentiomètre 10 Kohm 19 amplificateur opérationnel LM393 composant infra-rouge CNY70 21 led émettrice infra-rouge 22 transistor récepteur infra-rouge 23 résistance 500 Ohm 24 résistance 1 000 Ohm condensateur 580 PF = 10-9 26 condensateur 10 nF 27 générateur d'impulsion NE555 28 signal de sortie du générateur d'impulsion 29 période complète haute et basse demi-période haute 31 demi-période basse numéro composant référence ou valeur 32 Compteur unité 4029B 33 Compteur dizaine 4029B 34 Compteur centaine 4029B 35 porte inverseuse des compteurs 4049 36 porte ET à 3 entrées première 4073 37 condensateur anti-parasite 100 nF 38 entrée du 4029B PO P1 P2 P3 39 entrée du 4029B PL chargement 40 entrée du 4029B unite CP horologe 41 entrée du 4029B dizaine CP horologe 42 signal de sortie du 4029B unité 43 signal de sortie du 4029B dizaine 44 signal de sortie du 4029B centaine 45 entrée du 4029B centaine CP horologe 46 entrée du 4029B CE Count enable 47 entrée du 4029B BIN/DEC 48 entrée du 4029B UP/DN 49 entrée 5V circuit intégré 50 masse 5 V circuit intégré 51 sortie du 4029B unite TC retenu 52 sortie du 4029B dizaine TC retenu 53 sortie du 4029B centaine TC retenu 54 comparateur BCD unite 4585B 55 comparateur BCD dizaine 4585B 56 comparateur BCD centaine 4585B 57 mini-interrupteur 1 unité 58 porte inverseuse du CFC 4049 59 résistance de forçage à 0 500 méga ohms 60 mini-interrupteur 2 unité 61 mini-interrupteur 3 unité 62 mini-interrupteur 4 unité 63 entrée A du HC85 unité 64 entrée B du HC85 unité 65 entrée A du HC85 dizaine 66 entrée B du HC85 dizaine 67 entrée A du HC85 centaine 68 entrée B du HC85 centaine 69 entrée AB du HC85 unité 72 sortie AB du HC85 unité 75 entrée AB du HC85 dizaine 78 sortie AB du HC85 dizaine numéro composant référence ou valeur 81 entrée AB du HC85 centaine 84 sortie AB du HC85 centaine 87 porte ET à 3 entrées D 4073 88 transistor "de descente" 2N3772 89 porte ET NON à 2 entrées 4011B 90 vérin électrique Magnetic ILD02 91 porte ET 2 entrées M 4081B 92 transistor "de monté" 2N3772 93 porte ET NON à 3 entrées deuxième 4023 94 alimentation électrique générateur de tension 95 alimentation 5 V en continu 96 masse 5 V en continu 97 alimentation 24 V en continu 98 ressort du capteur de fin de course CFC 99 alimentation 220 V alternatif 100 masse 220 V alternatif 101 socle 102 collisionneur 103 élévateur 104 axe 105 vis 106 cache vis 107 porte inverseuse du CIR3 4049 108 porte inverseuse du CI R2 4049 109 Capteur de Fin de Course pour les vérins 110 partie mécanique / partie opérative 111 partie électronique / partie commande 112 fils électrique de la tige du CFC 113 route 114 cible 115 piston 116 partie avant de l'élévateur 117 partie arrière de l'élévateur 118 plaquette des vérins 119 CIR1 120 CIR2 121 CIR3 122 câble de 24V alimentation vérins monté 123 câble de 24V alimentation vérins descente numéro composant référence ou valeur 124 tranchée 125 partie haute du socle 126 support de piston 127 prolongateur 128 câble 220 Volts d'alimentation des vérins 129 tige du capteur de fin de course 130 signal du Capteur de Fin de Course 131 valeur de référence 132 valeur de la cible 133 vis des supports de vérin 134 fréquence du NE555 1 KHz 135 tableau de correpondance 136 câble de 220V de masse des vérins 137 masse des vérins 138 entrée de 24V pour la montée des Vérins 139 entrée de 24V pour la descente des Vérins 140 entrée 220 Volts alternatif du vérin 141 mini-interrupteur 5 dizaine 142 mini-interrupteur 6 dizaine 143 mini-interrupteur 7 dizaine 144 mini-interrupteur 8 dizaine 145 mini-interrupteur 9 centaine 146 mini-interrupteur 10 centaine 147 mini-interrupteur 11 centaine 148 mini-interrupteur 12 centaine 149 câble du signal du CIR 1 150 câble du signal du CIR 2 151 câble du signal du CIR 3 152 émetteur des transistors 153 collecteur des transistors 154 résistance de forçage à 0 du CFC 500 méga-ohms 155 base des transistors
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L'invention est un dispositif qui permet de limiter la vitesse des véhicules sur une route.Les ralentisseurs sont placés sur les routes pour obliger les véhicules à respecter une limitation de vitesse. Seulement ces ralentisseurs causent un désagrément à tous les véhicules qui circulent. Ils sanctionnent aussi bien les voitures qui dépassent la limitation de vitesse que les voitures qui respectent la limitation de vitesse. L'invention, grâce à son électronique, analyse la vitesse des véhicules et va placer un obstacle sur la route seulement pour les véhicules dépassant la limitation de vitesse. Dans ce cas, l'avant de l'élévateur (103) se rabaisse et le véhicule (114), qui est en survitesse, percute le collisionneur (102) qui créé un désagrément identique au ralentisseur. Pour les autres voitures, qui respectent la limitation de vitesse, l'invention ne créera aucun désagrément car l'élévateur sera en position plate. L'invention apporte toujours la sanction pour les véhicules en infraction de vitesse, comme les ralentisseurs, mais surtout, il apporte le confort pour les véhicules non-fautifs contrairement aux ralentisseurs.
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1) L'invention est un montage mécanique et électronique installé sur une route qui permet de faire ralentir les véhicules. 2) L'invention, selon la 1, est caractérisé par sa capacité de créer un obstacle sur une zone limité d'une route, uniquement au passage d'un véhicule en survitesse, en temps réel, et de supprimer ce même obstacle après le passage du véhicule, toujours en temps réel. 3) Pour son fonctionnement, l'invention a besoins d'une installation et d'un assemblage de plusieurs pièces mécaniques. 4) L'invention, selon la 3, est caractérisée par la présence sur la route (113) d'une tranché (124) qui a la même largeur d'une voie de route, qui a une longueur de 2,20 mètres et qui a une profondeur de 0,7 mètre (figure 7). 5) L'invention, selon la 3, est caractérisée par la pose d'un socle (101) dans la tranché (figure 8). 6) L'invention, selon la 5, est caractérisée par la présence d'orifices filtés qui sont dans le socle et qui servent à visser des vis. 7) L'invention est caractérisée par la pose du collisionneur (102) sur le socle (101) (figure 8). 8) L'invention, selon les 5, 6 et 7, est caractérisée par l'assemblage et la fixation du collisionneur (102) sur le socle (101) avec 8 vis (105). 9) L'invention est caractérisée par la pose des deux capteurs de fin de course (109) sur le collisionneur (102) (figure 8). 10) L'invention, selon la 9 est caractérisée par l'assemblage et la fixation des capteurs de fin de course (109) et le collisionneur (102) avec les deux vis (13). 11) L'invention est caractérisée par la pose de 2 vérins (90) sur la partie haute (125) du socle (101) (figure 8). 12) L'invention est caractérisée par la pose du boîtier de la partie électronique (111) sur la partie haute du socle (125) du socle (101) (figure 8 et 9). 13) L'invention est caractérisée par la pose de la plaquette des vérins (118) sur le socle (101), les 2 vérins (90) et le boîtier de la partie électronique (111) (figure 8 et 9). 14) L'invention, selon les 11, 12 et 13 est caractérisée par l'assemblage et la fixation des 2 vérins (90) et du boîtier de la partie électronique (111) par la plaquette des vérins (118) sur le socle (101) par les 8 vis (105) (figure 8 et 9). 15) L'invention, selon les 8 et 14 est caractérisée par les pièces suivantes socle (101), collisionneur (102), les 2 vérins (90), le boîtier de la partie électronique (111) et la plaquette des vérins (118) forment une ensemble solidaire (figure 8 et 9). 16) L'invention est caractérisée par la fixation des supports de piston (126) sur les pistons (115) des vérins (90) avec les vis (133) (figure 8). 17) L'invention est caractérisée par la pose du prolongateur (127) sur le socle (101) (figure 3). 18) L'invention, selon la 17 est caractérisée par l'assemblage et la fixation entre le socle (101) et le prolongateur (127) avec les vis (105) (figure 3). 19) L'invention, selon la 18 est caractérisée par la pose de cache vis (106) au dessus des vis (105). 20) L'invention est caractérisée par la pose le l'élévateur (103) sur le collisionneur (102) (figure 3). 21) L'invention, selon la 20 est caractérisée par l'introduction de l'axe (104) dans le socle (101) et dans l'élévateur (104) (figure 3). 22) L'invention, selon les 20 et 21 est caractérisée par la possibilité de l'élévateur d'effectuer une rotation par rapport à l'axe (104) (figure 4). 23) L'invention, selon les 18, 19 et 20 est caractérisée par une surface parfaitement plane sur toutes la largeur et la longueur du prolongateur (127) et de l'élévateur (103) lorsque ce dernier est à plat (figure 3). 24) L'invention, selon les 20, 21 et 22 est caractérisée par le collisionneur (102) qui créé un obstacle lorsque l'élévateur (103) est en position basculé (figure 4). 25) L'invention, selon les 13, 15 et 18 est caractérisée par les pièces suivantes socle (101), collisionneur (102), les deux vérins (90), le boîtier de la partie électronique (111), la plaquette des vérins (118), le prolongateur (127) et l'élévateur (103) forment un ensemble pièce solidaire (figure 3). 26) Pour son fonctionnement, l'invention a besoins d'une installation électrique. 27) L'invention est caractérisée par la présence d'une alimentation électrique (94) qui fournie trois tensions différentes, du 5 Volts continu (95), du 24 Volts continu (97), et du 220 Volts alternatif (99). 28) L'invention, selon la 27 est caractérisée par la tension de 5 Volts (95) et la tension de 24 Volts (97) sont sur le même circuit et ils ont la même masse (96). 29) L'invention, selon la 27 est caractérisée par la tension de 220 Volts (99) est sur un circuit différent avec une masse différente (100). 30) L'invention est caractérisée par la pose du capteur infra-rouge 1 (119) à une hauteur de trente centi-mètre du sol par le piquet (2) à 6 mètres devant le disposition de l'invention (figure 5 et 10). 31) L'invention est caractérisée par la pose du capteur infra-rouge 2 (120) à une hauteur de trente centi-mètre du sol par le piquet (2) et à 1 mètres derrière le capteur infra-rouge 1 (119) (figure 5 et 10). 32) L'invention est caractérisée par la pose du capteur infra-rouge 3 (121) à une hauteur de trente centi-mètre du sol par le piquet (2) en face du collisionneur (102) (figure 5 et 10). 33) L'invention est caractérisée par la pose du file électrique (3) et du file de masse (4) entre les trois capteurs (119 et 120 et 121) alimentant en une tension de 5 Volts les trois capteurs infra-rouge (figure 10). 34) L'invention est caractérisée par la pose d'un file (149) entre le capteur infra-rouge 1 (119) et le boîtier de la partie électronique (111) (figure 10). 35) L'invention, selon la 34 est caractérisée par la capacité du file (149) de transmettre un signal électrique (7) compris entre 0 et 5 Volts entre le capteur infra-rouge 1 (119) et le boîtier de la partie électronique (111). 36) L'invention est caractérisée par la pose d'un file (150) entre le capteur infra-rouge 2 (120) et le boîtier de la partie électronique (111) (figure 10). 37) L'invention, selon la 36 est caractérisée par la capacité du file (150) de transmettre un signal électrique (9) compris entre 0 et 5 Volts entre le capteur infra-rouge 2 (120) et le boîtier de la partie électronique (111). 38) L'invention est caractérisée par la pose d'un file (151) entre le capteur infra-rouge 3 (121) et le boîtier de la partie électronique (111) (figure 10). 39) L'invention, selon la 38 est caractérisée par la capacité du file (151) de transmettre un signal électrique (11) compris entre 0 et 5 Volts entre le capteur infra-rouge 3 (121) et le boîtier de la partie électronique (111). 40) L'invention, selon les 34 et 36 et 38 est caractérisée par les trois 5 files (149 et 150 et 151) qui sont recouvert d'une gaine (6) sur toute leur longueur pour les protégés des parasites électriques. 41) L'invention, selon les 35 et 37 et 39 est caractérisée par la connaissance de la partie électronique (111) des états de niveau des trois capteurs infra-rouge (119 et 120 et 121). 10 42) Dans les trois capteurs infra-rouge, il y a un montage électronique qui permet la détection de la cible. 43) L'invention, selon la 42 est caractérisée par la led émettrice infra-rouge (21) qui est alimenté en 5 Volts (95) dont le courant est limité par la résistance 15 de 100 Ohms (14) (figure 15). 44) L'invention, selon la 42 est caractérisée par la capacité par la led émettrice infra-rouge (21) du composant infra-rouge (20) à émettre un rayon infra-rouge (8), invisible à l'oeil nu, et d'une portée de 2,50 mètres (figure 15). 45) L'invention, selon la 44 est caractérisé par ce rayon infra-rouge (8) 20 qui perpendiculaire à l'axe de la route (113) et qui une portée de 2,50 mètres (figure 11). 46) L'invention, selon la 42 est caractérisée par le transistor récepteur infra-rouge (22) qui est alimenté en 5 Volts (95) dont le courant est limité par la résistance de 100 Ohms (15). 25 47) L'invention, selon la 46 est caractérisée par le transistor récepteur infra-rouge (22) de rester bloquer et donc d'envoyer une tension de 0 Volt à l'entrée + de l'amplificateur opérationnel (19) si il ne reçoit pas de rayon infra-rouge (figure 11 et 15). 48) L'invention est caractérisée par la capacité du potentiomètre de 10 kilo Ohms 30 (18), déjà pré-réglé d'envoyer la tension de référence (5) de 3 Volts à l'entrée û de l'amplificateur opérationnel (19) (figure 15). 49) L'invention, selon les 47 et 48 est caractérisée par la capacité de l'amplificateur opérationnel (19) de recevoir sur l'entrée + la tension de 0 Volt dutransistor récepteur infra-rouge (22) et sur l'entrée û la tension de référence (5) de 3 Volts. 50) L'invention, selon la 49 est caractérisée par la capacité de l'amplificateur opérationnel (19) de comparer ces deux tensions. 51) L'invention, selon la 50 est caractérisée par la capacité de l'amplificateur opérationnel (19) de rester bloquer et donc d'envoyer une tension de 0 Volt en sortie (7) car la tension sur l'entrée + (0 Volt) est inférieure à la tension sur l'entrée û (3 Volts) (figure 15). 52) L'invention est caractérisée par la capacité du capteur infra-rouge 2 (120) d'avoir un fonctionnement interne identique au capteur infra-rouge 1 (119) et donc sa sortie (9) est à 0 Volt lors de sa mise sous tension. 53) L'invention, selon la 47 est caractérisée par la capacité du capteur infra-rouge 3 (121) d'avoir un fonctionnement interne identique au capteur infra-rouge 1 (119) et donc sa sortie (9) est à 0 Volt lors de sa mise sous tension. 54) Dans la partie électronique, il y a un montage électronique avec un générateur d'impulsions (27) qui permet de générer des impulsions. 55) L'invention est caractérisée par la présence du générateur d'impulsion (27) qui est du type NE555. (figure 16). 56) L'invention, selon la 55 est caractérisée par la capacité du circuit intégré NE555 (27) de créer des signaux carrés (figure 17) avec le câblage donné par le constructeur (figure 16). 57) L'invention, selon la 56 est caractérisée par le condensateur (26) avec une capacité de 10 nano-Farad qui supprime les parasites électriques. 58) L'invention, selon la 56 est caractérisée par la présence d'une résistance (23) avec une valeur de 500 Ohms, d'une résistance de (24) avec une valeur de 1 000 Ohms et d'un condensateur (25) d'une capacité de 580 pico-Farad. 59) L'invention, selon la 56 est caractérisée par le câblage donnés par le constructeur (figure 16) et les trois composants (23 et 24 et 25) qui règlent la fréquence des oscillations. 60) L'invention est caractérisée par le besoin pour l'invention d'avoir une fréquence de 1 kilo-Hertz (134), une période de 1 milli-seconde (28), une demi-période haute de 0,6 milli-seconde (29) et une demi-période basse de 0,4 milli-seconde (30) (figure 17). 61) L'invention est caractérisée par les formules générales du constructeur du NE555 qui sont les suivantes : fréquence = 1 / période soit F = 1 / T soit (134) = 1 / (29) et Période = demi-période haute + demi-période basse soit T = Tl + T2 Soit (29) = (30) + (31). 62) L'invention est caractérisée par les formules données par le constructeur du NE555 qui sont les suivants : Tl = 0,6931 x (R1 + R2) x C soit (30) = 0,6931 x ((23) + (24)) x (25) et T2 = 0,693 x R2 x C soit (31) = 0,693 x (24) x (25). 63) L'invention, selon la 56 est caractérisée par la valeur de la résistance (23) de 500 Ohms, la valeur de la résistance (24) de 1 000 Ohms et la valeur du condensateur (25) de 580 nano-Farad. 64) L'invention, selon les 62 et 63 est caractérisée par l'obtention d'une demi-période haute de 0,6 milli- seconde et d'une demi-période basse de 0,4 milli-seconde. 65) L'invention, selon les 61 et 64 est caractérisée par l'obtention d'une période de 1 milli-seconde. 66) L'invention, selon les 61 et 65 est caractérisée par l'obtention d'une fréquence de 1 kilo-Hertz. 67) L'invention, selon les précédentes est caractérisée par le signal du générateur des impulsions (28) qui est des impulsions (1) en carré d'une tension de 5 Volts et d'une fréquence de 1 kilo-Hertz (figure 16 et 17). 68) Dans la partie électronique, il y a un montage électronique avec trois compteurs (32 et 33 et 34) qui permettent d'effectuer un comptage. 69) L'invention caractérisée par la présence de trois circuits intégrés (32 et 33 et 34) qui sont des compteurs logiques du type 4029B (figure 18). 70) L'invention est caractérisée par les quatre entrées PO Pl P2 et P3 de chargement de valeur (38) sur le compteur (32) (figure 28). 71) L'invention, selon la 70 est caractérisée par la capacité des quatre 30 entrées PO P1 P2 et P3 de chargement de valeur (38) de charger une valeur logique sur 4 bits qui va servir de début de comptage pour le compteur. 72) L'invention est caractérisée par l'entrée PL (39) qui est active à 5 Volts, et qui permet de lire la valeur logique de 4 bits sur les quatre entrées PO P1 P2 P3 (38) qui va servir de valeur pour le début du comptage. 73) L'invention est caractérisée par l'entrée CE (46) qui est active à 0 Volt et permettant d'activer ou de désactiver le comptage (figure 28). 74) L'invention est caractérisée par l'entrée CP (40 ou 41 ou 45) qui est l'horloge interne du compteur et qui permet d'incrémenter le compteur à chaque impulsion (1) reçu par l'entrée CP. 75) L'invention est caractérisée par l'entrée BIN/DEC (47) qui permet au compteur (32) d'effectuer un comptage binaire ou en DCB Décimal Codé en Binaire. 76) L'invention, selon la 75 est caractérisée que si l'entrée BIN/DEC est à 0 Volt, le compteur comptera en DCB. 77) L'invention, selon la 75 est caractérisée que si l'entrée BIN/DEC est à 5 Volts, le compteur comptera en binaire. 78) L'invention est caractérisée par l'entrée UP/DN (48) qui permet au compteur (32) d'effectuer un comptage croissant ou décroissant. 79) L'invention, selon la 78 est caractérisée que si l'entrée UP/DN est à 0 Volt, le compteur comptera en décroissant. 80) L'invention, selon la 78 est caractérisée que si l'entrée UP/DN est à 5 Volts, le compteur comptera en croissant. 81) L'invention est caractérisée par les quatre sorties 0 1 2 et 3 (42 ou 43 ou 44), du compteur, qui sont le résultat du comptage sur 4 bits (figure 28). 82) L'invention est caractérisée par la sortie TC (51 ou 52 ou 53) qui est la retenue du compteur. 83) L'invention, selon la 82 est caractérisée par la sortie TC qui est à 5 Volts lorsque le compteur est en train de compter et qui est à 0 Volt lorsque le compteur est arrive à saturation. 84) L'invention est caractérisée à ce que le compteur (32) a besoin d'une entrée pour l'alimentation électrique de 5 Volts Vcc (49) et d'une sortie de masse GND (50) pour pouvoir fonctionner (figure 28). 85) L'invention est caractérisée par le compteur (33) et le compteur (34) qui ont un fonctionnement interne identique qu'au compteur (32). 86) L'invention est caractérisée par le compteur (32) qui compte les unités, par le compteur (33) qui compte les dizaines et par le compteur (34) qui compte les centaines. 87) L'invention, selon la 78 est caractérisée par le compteur des unités (32) dont a les quatre entrées PO P1 P2 P3 de chargement de valeur (38) sont mis à 0 Volt (96) (figure 18). 88) L'invention, selon la 87 est caractérisée par le compteur des unités débutera son comptage à partir du chiffre 0. 89) L'invention est caractérisée par l'entrée BIN/DEC (47) qui est mis à 0 Volt (96) (figure 18). 90) L'invention, selon la 89 est caractérisée par le compteur qui effectuera un comptage en DCB Décimal Codé en Binaire. 91) L'invention est caractérisée par l'entrée UP/DN (48) qui est mis à 5 Volts (95). 92) L'invention, selon la 91 est caractérisée par le compteur qui effectuera un comptage croissant. 93) L'invention est caractérisée par l'entrée Vcc (49) qui sert à l'alimentation électrique du compteur et qui est à 5 Volts. 94) L'invention, selon la 93 est caractérisée par la sortie GND (50) qui est la masse du compteur et qui est mis à 0 Volt. 95) L'invention est caractérisée par le condensateur (37) de 100 nano-Farad placé entre l'alimentation Vcc (49) et la masse GND (50) de chaque compteurs et qui sert à supprimer les parasites électriques (figure 18). 96) L'invention est caractérisée par le compteur des dizaines (33) et le compteur des centaines (34) qui ont une configuration identique qu'au compteur des unités (32). 97) L'invention est caractérisée par le signal du générateur d'impulsion (28) qui est connecté sur l'entrée de l'horloge CP (40) du compteur des unités (32). 98) L'invention est caractérisée par la sortie TC (51) du compteur des unités qui est connectée sur l'entrée CP (41) du compteur des dizaines (33) en passant par une porte inverseuse (35) (figure 18). 99) L'invention, selon la documentation du constructeur est caractérisée par la sortie TC (51) du compteur des unités qui est à 5 Volts lorsque le compteur compte. 100) L'invention, selon la documentation du constructeur est caractérisée par la sortie TC (51) du compteur des unités qui est à 0 Volt lorsque le compteur arrive à saturation. 101) L'invention est caractérisée par la sortie TC (52) du compteur des dizaines (33) qui est connectée sur l'entrée CP (45) du compteur des centaines (34) en passant par une porte inverseuse (35). 102) L'invention, selon la documentation du constructeur est caractérisée par la sortie TC (52) du compteur des dizaines qui est à 5 Volts lorsque le compteur compte. 103) L'invention, selon la documentation du constructeur est caractérisée par la sortie TC (52) du compteur des dizaines qui est à 0 Volt lorsque le compteur arrive à saturation. 104) L'invention est caractérisée par la présence de la porte ET NON (89) dont la première est relié au bit de poids 1 et la deuxième entrée est relié au bit de poids 8 du signal de sortie centaines (44) du compteur des centaines (34) (figure 18). 105) L'invention est caractérisée par la sortie de la porte ET NON (89) qui est relié à l'une des entrées de la porte ET NON (93). 106) L'invention, selon les 98, 99, 100, 101, 102, 103, 104 et 105 est caractérisée par les trois compteurs (32 et 33 et 34) qui sont montés en cascade (figure 18). 107) L'invention, selon les 98, 99 et 100 est caractérisée que lorsque le compteur des unités arrive à saturation, il redémarre son comptage à 0 et il incrémente le compteur des dizaines. 108) L'invention, selon les 101, 102 et 103 est caractérisée que lorsque le compteur des dizaines arrive à saturation, il redémarre son comptage à 0 et il incrémente le compteur des centaines. 109) L'invention, selon la 104 est caractérisée par la porte ET NON (89) qui détecte lorsque le compteur des centaines arrive à 9 en envoie une tension de 0 Volt à la porte ET NON (93). 110) L'invention est caractérisée par la porte ET NON (93) qui commande le début et l'arrêt du comptage des trois compteurs (figure 18). 111) L'invention, selon les 106, 107, 108, 109 et 110 est caractérisée par la capacité des trois compteurs de pouvoir compter de 0 à 900. 112) L'invention est caractérisée par présence de la porte ET à 3 entrées (36) qui est du type 4073 (figure 18). 113) L'invention est caractérisée par le signal électrique du capteur infra-rouge 1 (7) qui parvient à la première entrée de la porte ET (36). 114) L'invention est caractérisée par le signal électrique (9) du capteur infra-rouge 2 qui parvient à la deuxième entrée de la porte ET (36) en passant par l'intermédiaire d'une porte inverseuse (108). 115) L'invention est caractérisée par le signal électrique (9) du capteur infra-rouge 2 qui parvient également à la troisième entrée de la porte ET (87) (figure 20). 116) L'invention est caractérisée par le signal électrique du capteur infra-rouge 3 (11) qui parvient à la troisième de la porte ET en passant par l'intermédiaire d'une porte inverseuse (107) (figure 18). 117) L'invention est caractérisée par la sortie de la porte ET (36) qui est connectée sur la première entrée de la porte ET NON à 3 entrées (93). 118) L'invention est caractérisée par le signal du capteur de fin de course (130) qui parvient sur la deuxième entrée de la porte ET NON (93). 119) L'invention est caractérisée par la sortie de la porte ET NON (89) qui parvient sur la troisième entrée de la porte ET NON (93). 120) L'invention est caractérisée par la résistance de 500 méga-ohms (154) qui est placée entre le signal du capteur de fin de course et l'entrée la masse (96). 121) L'invention, selon la 115 est caractérisée par la résistance de 500 méga-ohms (154) qui impose un potentiel de 0 Volt à l'entrée de la porte ET lorsque le capteur de fin de course (109) est en position ouverte (figure 18). 122) Dans le montage électronique, il y a avec trois comparateurs (54 et 55 et 56) qui permettent de comparer deux valeurs logiques. 123) L'invention est caractérisée par la présence des trois comparateurs du type 4585B qui sont le comparateur des unités (54), le comparateur des dizaines (55) et le comparateur des centaines (56) (figure 19). 124) L'invention est caractérisée par les quatre entrées lA 2A 4A 8A (63 ou 65 ou 67) du comparateur qui sont les entrées logiques de la première valeur à comparer (figure 29). 125) L'invention est caractérisée par les quatre entrées 1B 2B 4B 8B (64 ou 66 ou 68) du comparateur qui sont les entrées de la seconde valeur à comparer. 126) L'invention, selon les 124 et 125 est caractérisée par la capacité du comparateur 4585B à comparer ces deux valeurs logiques (63 ou 65 ou 67) et (64 ou 66 ou 68) sur 4 bits. 127) L'invention est caractérisée par les trois entrées AB (71 ou 77 ou 83) du comparateur et qui servent à prendre en compte un résultat d'un autre comparateur en amont (figure 19 et 29). 128) L'invention est caractérisée par les trois sorties AB (74 ou 80 ou 86) du comparateur et qui servent aux résultats de la comparaison (figure 19 et 29). 129) L'invention, selon la 123 est caractérisée par la capacité du comparateur d'envoyer une tension de 5 Volts à la sortie AB si la valeur logique des entrées lA 2A 4A 8A est inférieure à la valeur logique 1B 2B 4B 8B. 130) L'invention, selon la 123 est caractérisée par la capacité de comparateur d'envoyer une tension de 5 Volts à la sortie A=B et une tension de 0 Volt aux sorties AB si la valeur logique des entrées lA 2A 4A 8A est égale à la valeur logique 1B 2B 4B 8B. 131) L'invention, selon la 122 est caractérisée par la capacité de comparateur d'envoyer une tension de 5 Volts à la sortie A>B et une tension de 0 Volt aux sorties A=B et A 132) L'invention est caractérisée pour son fonctionnement que le comparateur a besoin d'une alimentation électrique avec une entrée de 5 Volts (49) et d'une sortie de masse (50) (figure 29). 133) L'invention, selon la 132 est caractérisée par l'entrée de l'alimentation du 5 Volts (49) de comparateur des unités (54) qui est reliée à l'alimentation générale du 5 Volts (95) (figure 19). 134) L'invention, selon la 132 est caractérisée par la sortie de la masse (50) du comparateur des unités qui est reliée à la masse générale (96). 135) L'invention est caractérisée par le comparateur des dizaines (55) et le comparateur des centaines (56) ont un fonctionnement interne identique qu'au comparateur des unités (54) (figure 29). 136) L'invention est caractérisée par la présence d'un condensateur de 100 nano-Farad (37) entre l'alimentation de 5 Volts (49) et la masse (50) de chaque comparateur et qui sert à supprimer les parasites électriques. 137) L'invention est caractérisée par la présence de quatre mini-interrupteurs (57 60 61 62) qui sont reliés sur chacune des quatre entrées 1B 2B 4B 8B (64) du comparateur des unités (54) (figure 19). 138) L'invention, selon la 137 est caractérisée par ces quatre mini-interrupteurs (57 60 61 62) qui servent à fixer une valeur logique. 139) L'invention est caractérisée par la présence de quatre résistances de 500 mégaohms (59) qui sont reliés entre chaque entrées B (64) du comparateur des unités et la masse générale du système (96) (figure 19). 140) L'invention, selon la 139 est caractérisée par ces quatre résistances de 500 méga-ohms (59) qui servent à fixer une tension de 0 Volt lorsque les mini-interrupteurs sont ouverts. 141) L'invention est caractérisée par le comparateur des dizaines (55) et le comparateur des centaines (56) qui ont une configuration identique qu'au comparateur des unités (54) (figure 19). 142) L'invention est caractérisée par le signal de sortie des unités (42) sur 4 bits, qui est relié aux entrées Al A2 A4 A8 (63) du comparateur des unités (54) (figure 19). 143) L'invention est caractérisée par le signal de sortie des dizaines (43) sur 4 bits, qui est relié aux entrées Al A2 A4 A8 (65) du comparateur des dizaines (55). 144) L'invention est caractérisée par le signal de sortie des centaines (44) sur 4 bits, qui est relié aux entrées Al A2 A4 A8 (67) du comparateur des centaines (56). 145) L'invention est caractérisée par une tension de 5 Volts qui parvient à l'entrée A=B (70) du comparateur des unités (figure 19). 146) L'invention est caractérisée par une tension de 0 Volt qui parvient aux deux entrées AB (71). 147) L'invention, selon les 145 et 146 est caractérisée à ce que le comparateur des unités (54) est configuré au neutre. 148) L'invention est caractérisée par la sortie A 149) L'invention est caractérisée par la sortie A=B (73) du comparateur des unités est reliée à l'entrée A=B (76) du comparateur des dizaines. 150) L'invention est caractérisée par la sortie A>B (74) du comparateur des unités est reliée à l'entrée A>B (77) du comparateur des dizaines. 151) L'invention est caractérisée par la sortie A des dizaines est reliée à l'entrée A 152) L'invention est caractérisée par la sortie A=B (79) du comparateur des dizaines est reliée à l'entrée A=B (82) du comparateur des centaines. 153) L'invention est caractérisée par la sortie A>B (80) du comparateur des dizaines est reliée à l'entrée A>B (83) du comparateur des centaines. 154) L'invention est caractérisée par les deux sorties A>B (86) et A=B (85) du comparateur des centaines qui ne sont reliées (figure 19). 155) L'invention est caractérisée par la sortie A 156) L'invention, selon les de 145 à 155 est caractérisée par les trois comparateurs (54 et 55 et 56) qui sont montés en cascade. 157) L'invention, selon la 156 est caractérisée par le montage des trois comparateurs qui leur permettent de comparer deux valeurs logiques (figure 19). 158) L'invention, selon la 157 est caractérisée par les trois comparateurs (54 et 55 et 56) qui comparent la valeur logique de référence (131) avec la valeur logique de la cible (132). 159) L'invention est caractérisée par la présence des douze mini-interrupteurs (57 60 61 62 141 142 143 144 145 146 147 et 148) (figure 19). 160) L'invention, selon la 159 est caractérisée par les quatre mini- interrupteurs (57 60 61 et 62) qui servent à régler le chiffre des unités de la valeur de référence (131) (figure 19). 161) L'invention, selon la 159 est caractérisée par les quatre mini-interrupteurs (141 142 143 et 144) qui servent à régler le chiffre des dizaines de la valeur de référence (131). 162) L'invention, selon la 159 est caractérisée par les quatre mini-interrupteurs (145 146 147 et 148) qui servent à régler le chiffre des centaines de la valeur de référence (131) (figure 19). 163) L'invention est caractérisée par le technicien qui doit regarder le tableau de correspondance (135) pour effectuer le réglage des douze mini-interrupteurs (figure 30). 164) L'invention est caractérisée par le tableau de correspondance dont la colonne de gauche qui identique une vitesse en kilo-mètre par heure. 165) L'invention, selon la 164 est caractérisée par le tableau de correspondance dont la colonne de droite qui identique le nombre d'impulsions (1) créer par le générateur d'impulsion NE555 (27) pour une vitesse donnée. 166) L'invention, selon les 164 et 165 est caractérisée par le tableau de correspondance qui donne pour chacune des vitesses de 4 à 200 kilo-mètre par heure un nombre d'impulsion (1). 167) L'invention, selon la 166 est caractérisée par le technicien qui va choisir la valeur de référence (131) correspondant à la vitesse maximum autorisée dans le tableau de correspondance (135). 168) L'invention, selon la 167 est caractérisée par le technicien qui va prendre le chiffre unité de la valeur de référence (131). 169) L'invention, selon la 168 est caractérisée par le technicien qui va transformer le chiffre unité en valeur binaire sur 4 bits. 170) L'invention, selon la 169 est caractérisée par le technicien qui va régler le bit de poids 1 du chiffre unité sur le mini-interrupteur de poids 1 unité (57) (figure 19). 171) L'invention, selon la 169 est caractérisée par le technicien qui va régler le bit de poids 2 du chiffre unité sur le mini-interrupteur de poids 2 unité (60). 172) L'invention, selon la 169 est caractérisée par le technicien qui va régler le bit de poids 4 du chiffre unité sur le mini-interrupteur de poids 4 unité (61). 173) L'invention, selon la 169 est caractérisée par le technicien qui va régler le bit de poids 8 du chiffre unité sur le mini-interrupteur de poids 8 unité (62). 174) L'invention, selon les 170, 171, 172 et 173 est caractérisé par l'unité de la valeur de référence (131) qui envoyée sur les entrées B (64) du comparateur des unités (54) (figure 19). 175) L'invention, selon la 167 est caractérisée par le technicien qui va prendre le chiffre dizaine de la valeur de référence (131). 176) L'invention, selon la 175 est caractérisée par le technicien qui va transformer le chiffre unité en valeur binaire sur 4 bits. 177) L'invention, selon la 175 est caractérisée par le technicien qui va régler le bit de poids 1 du chiffre dizaine sur le mini-interrupteur de poids 1 dizaine (141) (figure 19). 178) L'invention, selon la 175 est caractérisée par le technicien qui va régler le bit de poids 2 du chiffre dizaine sur le mini-interrupteur de poids 2 dizaine (142). 179) L'invention, selon la 175 est caractérisée par le technicien qui va régler le bit de poids 4 du chiffre dizaine sur le mini-interrupteur de poids 4 dizaine (143). 180) L'invention, selon la 175 est caractérisée par le technicien qui va régler le bit de poids 8 du chiffre dizaine sur le mini-interrupteur de poids 8 dizaine (144). 181) L'invention, selon les 177, 178, 179 et 180 est caractérisé par l'unité de la valeur de référence (131) qui envoyée sur les entrées B (66) du comparateur des dizaines (55) (figure 19). 182) L'invention, selon la 167 est caractérisée par le technicien qui va prendre le chiffre centaine de la valeur de référence (131). 183) L'invention, selon la 182 est caractérisée par le technicien qui va transformer le chiffre centaine en valeur binaire sur 4 bits. 184) L'invention, selon la 182 est caractérisée par le technicien qui va régler le bit de poids 1 du chiffre centaine sur le mini-interrupteur de poids 1 centaine (145) (figure 19). 185) L'invention, selon la 182 est caractérisée par le technicien qui va régler le bit de poids 2 du chiffre centaine sur le mini-interrupteur de poids 2 centaine (146). 186) L'invention, selon la 182 est caractérisée par le technicien qui va régler le bit de poids 4 du chiffre centaine sur le mini-interrupteur de poids 4 centaine (147). 187) L'invention, selon la 182 est caractérisée par le technicien qui va régler le bit de poids 8 du chiffre centaine sur le mini-interrupteur de poids 8 centaine (148). 188) L'invention, selon les 184, 185, 186 et 187 est caractérisé par l'unité de la valeur de référence (131) qui envoyée sur les entrées B (66) du comparateur des dizaines (55) (figure 19). 189) Dans le montage électronique, il y a avec deux transistors (88 et 92) qui permettent d'amplifier des tensions de 5 Volts en 24 Volts. 190) L'invention est caractérisée par la sortie A 191) L'invention est caractérisée par la sortie de la porte ET (87) qui est relié à la base (155) du transistor (88) (figure 20). 192) L'invention est caractérisée par l'alimentation de 24 Volts (97) qui est relié au collecteur (153) du transistor (figure 20). 193) L'invention, selon les 191 et 192 est caractérisée par la capacité du transistor (88) d'amplifier la tension de 5 Volts provenant de la porte ET (87) à une tension de 24 Volts (figure 20). 194) L'invention est caractérisée par l'émetteur (152) du transistor qui est relié par le câble (123) aux l'entrées (139) des deux vérins (90) (figure 20). 195) L'invention est caractérisée les deux sorties (137) des deux vérins qui sont reliés par les câbles (136) à la masse générale (100) (figure 20). 196) L'invention est caractérisée les deux entrées (140) des deux vérins qui sont reliés par les câbles (128) à l'alimentation de 220 Volts alternatif (99) (figure 20). 197) L'invention est caractérisée par la résistance de 500 méga-ohms (154) qui est entre le signal du capteur de fin de course (130) et la masse général 5 Volts (figure 20). 198) L'invention, selon la 197 est caractérisée par la capacité de la résistance de 500 méga-ohms (154) de forcer une tension de 0 Volt au signal du capteur de fin de course (130) lorsque le capteur de fin de course (109) est ouvert. 199) L'invention est caractérisée par le signal du capteur de fin de course (130) qui est relié à la deuxième entrée de la porte ET (87) (figure 20). 200) L'invention est caractérisée par le signal du capteur de fin de course (130) qui relié à la deuxième entrée de la porte ET (91) en passant par une porte inverseuse (58). 201) L'invention est caractérisée par le signal du capteur infra-rouge 3 (11) qui est relié à la troisième entrée de la porte ET (91). 202) L'invention est caractérisée par la sortie de la porte ET (91) qui est relié à la base (155) du transistor (92) (figure 20). 203) L'invention est caractérisée par l'alimentation 24 Volts qui est relié au collecteur (153) du transistor (92). 204) L'invention, selon les 202 et 203 est caractérisée par le transistor (92) qui amplifié la tension de 5 Volts en sortie de la porte ET (91) à 24 Volts (figure 20). 205) L'invention est caractérisée par l'émetteur du transistor (152) qui est relié par le câble (122) à l'entrée (138) de chaque vérin (90) (figure 20). 206) Les composants de la partie électronique vont être mis sous tension et il n'aura pas de cible roulera sur l'invention dans les suivantes. 207) L'invention est caractérisée par le générateur d'impulsion NE555 (27) qui créé les impulsions (1) carrés avec une fréquence de 1 kilo-hertz (figure 16 et 17). 208) L'invention, selon la 207 est caractérisée par le signal de sortie du générateur d'impulsion (28) qui envoie ces impulsions (1) à l'entrée de l'horloge (40) du compteur des unités (32) (figure 18). 209) L'invention est caractérisée par une tension de 5 Volts qui traverse la résistance de 100 Ohms (14) et la led émettrice infra-rouge (21) dans les trois capteurs infra- rouge (119 et 120 et 121) (figure 15). 210) L'invention, selon la 208 est caractérisée par les leds émettrices infra-rouge (21) des trois capteurs infra-rouge qui émettent leur trois rayons infra-rouge (8 et 10 et 12) (figure 11 et 15). 211) L'invention est caractérisée par les trois rayons infra-rouge qui ne sont pas coupés (figure 11). 212) L'invention, selon la 211 est caractérisée par le transistor récepteur infra-rouge (22) des trois capteurs infra-rouge qui est bloqué car il ne reçoit pas de rayon infra-rouge. 213) L'invention, selon la 212 est caractérisé par le transistor récepteur infra-rouge (22) qui envoie une tension de 0 Volt à l'entrée + l'amplificateur opérationnel (19) (figure 15). 214) L'invention, selon la 213 est caractérisée par l'amplificateur opérationnel qui reste bloqué et émet une tension de 0 Volt à sa sortie car la tension de l'entrée + (0 Volt) est inférieure la tension de l'entrée û (3 Volts). 215) L'invention, selon la 214 est caractérisée par cette tension de 0 Volt du signal électrique (7) qui parvient à l'une des entrée de la porte ET (36) (figure 18). 216) L'invention, selon la 215 est caractérisée par la sortie de la porte ET (36) qui est à 0 Volt car si une des entrées de la porte ET est à 0 Volt, la sortie de la porte ET est à 0 Volt. 217) L'invention, selon la 216 est caractérisée par cette tension de 0 Volt de la sortie de la porte ET (36) qui arrive sur l'une des entrées de la porte ET NON (93) (figure 18). 218) L'invention, selon la 217 est caractérisée par la porte ET NON (93) qui a une tension de 5 Volts à sa sortie, car si une des entrées de la porte ET NON (93) est à 0 Volt, la sortie de la porte ET NON est à 5 Volts. 219) L'invention, selon la 218 est caractérisée par cette tension de 5 Volts de la sortie de la porte ET NON (93) qui parvient à l'entrée count Enable (46) de chaque compteur (32 et 33 et 34) (figure 18). 220) L'invention, selon la documentation technique du constructeur est caractérisée que si l'entrée Count Enable des compteurs est à 5 Volts, les compteurs sont à l'arrêt. 221) L'invention, selon les 219 et 220 est caractérisée par les trois compteurs (32 et 33 et 34) qui sont à l'arrêt et donc ils ne commencent pas leur comptage (figure 18). 222) Une cible s'approche de l'invention, passe devant le capteur infra-rouge 1 (119) et ce qui déclanche les plusieurs événements. 223) L'invention, selon la 222 est caractérisée par la cible (114) qui roule devant le capteur infra-rouge 1 (119) (figure 6 et 12). 224) L'invention, selon la 223 est caractérisée par le rayon infra-rouge 1 (8) qui rebondit sur la cible et illumine le capteur infra-rouge 1 (119) et le transistor récepteur infra-rouge (22) (figure 12 et 15). 225) L'invention, selon la 224 est caractérisée par le transistor récepteur infra-rouge (22) qui bascule et envoie une tension de 5 Volts à l'entrée + de l'amplificateur opérationnel (19) (figure 15). 226) L'invention, selon la 225 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui est amplifié en courant par la résistance de 2,2 kilo-ohms (16). 227) L'invention, selon les 225 et 226 est caractérisée par l'amplificateur opérationnel (19) qui bascule car la tension de l'entrée + (5 Volts) est supérieure à la tension de l'entrée û (3 Volts) et donc la sortie de l'amplificateur passe à 5 Volts (figure 15). 228) L'invention, selon la 227 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui est amplifié en courant par la résistance de 15 kilo-ohms (17) (figure 15). 229) L'invention, selon les 227 et 228 est caractérisée par le signal électrique 1 (7) qui est à 5 Volts et qui parvient à une des entrée de la porte ET (36) (figure 18). 230) L'invention est caractérisée par le signal électrique 2 (9) et le signal électrique 3 (11) qui, à cet instant précis sont à 0 Volt car les rayons infra-rouge 2 (10) et 3 (12) capteurs infra-rouge 2 (120) et 3 (121) ne sont pas coupés (figure 12). 231) L'invention, selon la 230 est caractérisée par les portes inverseuses (108 et 107) qui inversent la tension de 0 Volt en tension de 5 Volts des signaux électriques 2 (9) et 3 (11) (figure 18). 232) L'invention, selon les 230 et 231 est caractérisée par la porte ET (36) qui bascule, car ces trois entrées sont à 5 Volts, et donc la sortie de la porte ET (36) passe à 5 Volts. 233) L'invention, selon la 232 est caractérisée par la tension de 5 Volts de la sortie de la porte ET (36) qui parvient à une des trois entrées de la deuxième porte ET NON (93) (figure 18). 234) L'invention est caractérisée par la sortie de la porte ET NON (89) qui à cet instant précis est à 5 Volts car le compteur des centaines (34) n'est pas arrivé à 9. 235) L'invention est caractérisée par le signal du capteur de fin de course (130) qui à cet instant précis est à 5 Volts car les pistons sont sortis. 236) L'invention, selon les 233, 234 et 235 est caractérisée par la porte ET NON (93) qui bascule car toutes ces entrées sont à 5 Volts et donc sa sortie passe à 0 Volt (figure 18). 237) L'invention, selon la 236 est caractérisée par cette tension de 0 Volt qui parvient à l'entrée CE (46) de chaque compteur. 238) L'invention, selon la 237 est caractérisée par les trois compteurs (32 et 33 et 34) qui peuvent commencer le comptage car ils sont rendus actif par la tension de 0 Volt de la porte ET NON (93) (figure 18). 239) L'invention, selon la 238 est caractérisée par le compteur des unités (32) qui commence son comptage à partir de 0. 240) L'invention est caractérisée par le signal du générateur d'impulsion (28) qui arrive à l'entrée CP (40) du compteur des unités. 241) L'invention, selon les 239 et 240 est caractérisée par le compteur des unités qui compte et il s'incrémente à chaque impulsions (1) du signal du générateur d'impulsion (28) 242) L'invention, selon la 241 est caractérisée par le compteur des unités qui envoie le résultat du comptage sur les quatre signaux de sorties unités (42) (figure 18). 243) L'invention est caractérisée par le compteur des unités qui envoie une tension de 5 Volts sur la sortie TC (51) pendant son comptage. 244) L'invention est caractérisée par le compteur des unités qui envoie une tension de 0 Volt lorsqu'il arrive à 10 et il recommence son comptage à partir de O. 245) L'invention, selon la 244 est caractérisée par la porte inverseuse (35) qui fait passer la tension de la sortie TC (51) de 0 Volt à 5 Volts (figure 18). 246) L'invention, selon la 245 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui parvient à l'entrée CP (41) du compteur des dizaines (33). 247) L'invention, selon la 246 est caractérisée par le compteur des dizaines (33) qui compte et il s'incrémente à chaque impulsions (1) de la sortie TC (51). 248) L'invention, selon la 247 est caractérisée par le compteur des dizaines qui envoie le résultat du comptage sur les quatre signaux de sorties dizaines (43) (figure 18). 249) L'invention est caractérisée par le compteur des dizaines (33) qui envoie une tension de 5 Volts sur la sortie TC (52) pendant son comptage. 250) L'invention est caractérisée par le compteur des dizaines qui envoie une tension de 0 Volt lorsqu'il arrive à 10 et il recommence son comptage à partir de O. 251) L'invention, selon la 250 est caractérisée par la porte inverseuse (35) qui fait passer la tension de la sortie TC (52) de 0 Volt à 5 Volts (figure 18). 252) L'invention, selon la 251 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui parvient à l'entrée CP (45) du compteur des centaines (34). 253) L'invention, selon la 252 est caractérisée par le compteur des centaines (34) qui compte et il s'incrémente à chaque impulsions (1) de la sortie TC (52). 254) L'invention, selon la 253 est caractérisée par le compteur des centaines qui envoie le résultat du comptage sur les quatre signaux de sorties centaines (44) (figure 18). 255) Les comprises entre 257 et 365 explique le passage sur l'invention, d'une cible qui roule à une vitesse inférieure que la vitesse limite. 256) La cible avance et passe devant le capteur infra-rouge 2 (120) ce qui déclanche plusieurs événements. 257) L'invention, selon la 256 est caractérisée par la cible (114) qui roule devant le capteur infra-rouge 2 (120) (figure 13). 258) L'invention, selon la 257 est caractérisée par le rayon infra-rouge 2 (10) qui rebondit sur la cible (114) et illumine le capteur infra-rouge 2 (120) (figure 5 13). 259) L'invention est caractérisée par le capteur infra-rouge 2 (120) qui a un fonctionnement identique au capteur infra-rouge 1 (119). 260) L'invention, selon les 258 et 259 est caractérisée par le signal électrique du capteur infra-rouge 2 (9) qui passe à 5 Volts (figure 15). 10 261) L'invention, selon la 260 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui arrive à la porte inverseuse (108) (figure 18). 262) L'invention, selon la 261 est caractérisée par la porte inverseuse (108) qui fait passer cette tension de 5 Volts à 0 Volt. 263) L'invention, selon la 262 est caractérisée par cette de 0 Volt qui 15 arrive à l'une des entrée de la porte ET (36). 264) L'invention, selon la 263 est caractérisée par la porte ET (36) qui bascule et sa sortie passe à 0 Volt. 265) L'invention, selon la 264 est caractérisée par cette tension de 0 Volt qui arrive à l'une des entrées de la porte ET NON (93). 20 266) L'invention, selon la 265 est caractérisée par la porte ET NON (93) qui bascule et sa sortie passe à 5 Volts. 267) L'invention, selon la 266 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui parvient au Count Enable (46) de chaque compteur (figure 18). 268) L'invention, selon la 267 est caractérisée par les trois compteurs 25 (32 et 33 et 34) qui stoppent leur comptage et maintiennent leur résultat de leur comptage en Binaire Codé Décimal sur les trois sorties (42 et 43 et 44). 269) L'invention, selon la 268 est caractérisée par ce résultat des trois compteurs qui est la valeur de la cible (132). 270) L'invention, selon la 268 est caractérisée par le compteur des 30 unités (32) qui envoie le signal de sortie unités (42) sur les quatre entrées (63) du comparateur des unités (54) (figure 18 et 19). 271) L'invention, selon la 268 est caractérisée par le compteur des dizaines (33) qui envoie le signal de sortie dizaines (43) sur les quatre entrées (65) du comparateur des dizaines (55). 272) L'invention, selon la 268 est caractérisée par le compteur des centaines (34) qui envoie le signal de sortie centaines (44) sur les quatre entrées (67) du comparateur des centaines (56) (figure 18 et 19). 273) L'invention est caractérisée par les quatre mini-interrupteurs (57 et 60 et 61 et 62) qui sont réglés pour définir le chiffre unité de la valeur de référence (131). 274) L'invention, selon la 273 est caractérisée par le mini-interrupteur (57) qui configure le bit de poids 1 du chiffre unité. 275) L'invention, selon la 273 est caractérisée par le mini-interrupteur (60) qui configure le bit de poids 2 du chiffre unité. 276) L'invention, selon la 273 est caractérisée par le mini-interrupteur (61) qui configure le bit de poids 4 du chiffre unité. 277) L'invention, selon la 273 est caractérisée par le mini-interrupteur (62) qui configure le bit de poids 8 du chiffre unité. 278) L'invention, selon les 274, 275, 276 et 277 est caractérisée par ce chiffre unité de la valeur de référence qui est envoyée sur les quatre entrées (64) du comparateur des unités (54) (figure 19). 279) L'invention est caractérisée par les quatre mini-interrupteurs (141 et 142 et 143 et 144) qui sont réglés pour définir le chiffre dizaine de la valeur de référence. 280) L'invention, selon la 279 est caractérisée par le mini-interrupteur (141) qui configure le bit de poids 1 du chiffre dizaine. 281) L'invention, selon la 279 est caractérisée par le mini-interrupteur (142) qui configure le bit de poids 2 du chiffre dizaine. 282) L'invention, selon la 279 est caractérisée par le mini-interrupteur (143) qui configure le bit de poids 4 du chiffre dizaine. 283) L'invention, selon la 279 est caractérisée par le mini-interrupteur (144) qui configure le bit de poids 8 du chiffre dizaine. 284) L'invention, selon les 280, 281, 282 et 283 est caractérisée par ce chiffre dizaine de la valeur de référence qui est envoyée sur les quatre entrées (66) du comparateur des dizaine (55). 285) L'invention est caractérisée par les quatre mini-interrupteurs (145 et 146 et 147 et 148) qui sont réglés pour définir le chiffre centaine de la valeur de référence centaine 286) L'invention, selon la 285 est caractérisée par le mini-interrupteur (145) qui configure le bit de poids 1 du chiffre centaine. 287) L'invention, selon la 285 est caractérisée par le mini-interrupteur (146) qui configure le bit de poids 2 du chiffre centaine. 288) L'invention, selon la 285 est caractérisée par le mini-interrupteur (147) qui configure le bit de poids 4 du chiffre centaine. 289) L'invention, selon la 285 est caractérisée par le mini-interrupteur (148) qui configure le bit de poids 8 du chiffre centaine. 290) L'invention, selon les 286, 287, 288 et 289 est caractérisée par ce chiffre centaine de la valeur de référence qui est envoyée sur les quatre entrées (68) du comparateur des centaine (56). 291) L'invention est caractérisée par les douze résistances de valeur 500 méga-ohms (59) qui sont placés entre chaque mini-interrupteur et la masse (96) (figure 19). 292) L'invention, selon la 291 est caractérisée par ces douze résistances (59) qui servent à forcer une tension de 0 Volt lorsque les mini-interrupteurs sont ouverts. 293) L'invention est caractérisée par le comparateur des unités (54) qui est configuré avec les deux entrées AB (71) qui sont au 0 Volt et l'entrée A=B (70) qui est au 5 Volts. 294) L'invention, selon la 293 est caractérisée par le comparateur des unités (54) qui est au neutre. 295) L'invention est caractérisée par la capacité du comparateur des unités (54) de comparer le chiffre unité de la valeur de la cible (132) et le chiffre unité de la valeur de référence (131). 296) L'invention, selon la 295 est caractérisée par la capacité du comparateur des unités d'envoyer le résultat de cette comparaison sur les trois sorties AB (74) en mettant une tension de 5 Volts sur la sortie correspondante au résultat et une tension de 0 Volt aux deux autres sorties. 297) L'invention est caractérisée par la capacité du comparateur des dizaines (55) de comparer le chiffre dizaine de la valeur de la cible (132) et le chiffre dizaine de la valeur de référence (131). 298) L'invention, selon la 297 est caractérisée par la capacité du comparateur des dizaines d'envoyer le résultat de cette comparaison sur les trois sorties AB (80) en mettant une tension de 5 Volts sur la sortie correspondante au résultat et une tension de 0 Volt aux deux autres sorties. 299) L'invention, selon la 297 est caractérisée par la capacité du comparateur des dizaines (55) de tenir compte du résultat de la comparaison des chiffres unités avec les trois entrées AB (77) si le chiffre dizaine valeur de la cible (132) et le chiffre dizaine de la valeur de référence (131) des dizaines sont égaux (figure 19). 300) L'invention est caractérisée par la capacité du comparateur des centaines (56) de comparer le chiffre centaine de la valeur de la cible (132) et le chiffre centaine de la valeur de référence (131). 301) L'invention, selon la 300 est caractérisée par la capacité du comparateur des centaines d'envoyer le résultat de cette comparaison sur les trois sorties AB (86) en mettant une tension de 5 Volts sur la sortie correspondante au résultat et une tension de 0 Volt aux deux autres sorties. 302) L'invention, selon la 300 est caractérisée par la capacité du comparateur des centaines de tenir compte du résultat de lacomparaison des chiffres des dizaines avec les trois entrées AB (83) si le chiffre centaine de la valeur de la cible et le chiffre centaines et la valeur de référence sont égaux. 303) L'invention, selon les de 293 à 302 est caractérisée par la capacité des trois comparateurs (54 et 55 et 56) de comparer la valeur de la cible (132) et la valeur de référence (131) (figure 19). 304) L'invention, selon la 255 est caractérisée par la valeur de la cible (132) qui est supérieure à la valeur de référence (131). 305) L'invention, selon les 255, 303 et 304 est caractérisée par le comparateur des centaines (56) qui envoie une tension de 5 Volts à la sortie A>B (86) et une tension de 0 Volt aux deux sorties A=B (85) et A 306) L'invention, selon la 260 est caractérisée par la tension de 5 Volts du signal électrique 2 (9) qui parvient à la troisième entrée de la porte ET (87) (figure 20). 307) L'invention, selon la 305, est caractérisée par cette tension de 0 Volt de la sortie A 308) L'invention caractérisée par le signal (130) du capteur de fin de course qui est à 5 Volts à ce moment précis car les pistons sont sortis. 309) L'invention, selon la 308 est caractérisée par cette tension de 5 Volts du signal (130) qui parvient à la troisième entrée de la porte ET (87) (figure 20). 310) L'invention, selon les 306, 307 et 309 est caractérisée par la porte ET (87) qui ne peut pas basculer car l'une de ses entrées A 311) L'invention, selon la 310 est caractérisée par la sortie de la porte ET (87) qui reste à 0 Volt. 312) La cible avance et passe devant le capteur infra-rouge 3 (121) et elle sort des capteurs infra-rouge 1 (119) et 2 (120) ce qui déclanche plusieurs événements. 313) L'invention est caractérisée par la cible (114) qui avance et roule devant le capteur infra-rouge 3 (121) (figure 14). 314) L'invention, selon la 313 est caractérisée par le rayon infra-rouge 1 (8) qui n'est plus coupé par la cible (114). 315) L'invention, selon la 314 est caractérisée par le rayon infra-rouge (8) qui n'illumine plus le transistor récepteur infra-rouge (22). 316) L'invention, selon la 315 est caractérisée par le transistor récepteur infra-rouge (22) qui bascule et sa sortie repasse à 0 Volt (figure 15). 317) L'invention, selon la 316 est caractérisée par cette tension de 0 Volt qui parvient à l'entrée + de l'amplificateur opérationnel (19). 318) L'invention, selon la 317 est caractérisée par la tension (3 Volts) 20 de l'entrée û de l'amplificateur opérationnel qui est supérieure à la tension (0 Volt) de l'entrée + de l'amplificateur opérationnel (figure 15). 319) L'invention, selon la 318 est caractérisée par l'amplificateur opérationnel (19) qui bascule et sa sortie repasse à 0 Volt. 320) L'invention, selon la 319 est caractérisée par le signal électrique 1 25 (7) qui repasse à OVolt. 321) L'invention, selon la 320 est caractérisée par cette tension de 0 Volt du signal électrique 1 (7) qui parvient à l'une des entrées de la porte ET (36) (figure 18). 322) L'invention, selon la 321 est caractérisée par la sortie de la porte 30 ET (36) qui reste à 0 Volt. 323) L'invention, selon la 312 est caractérisée par le rayon infra-rouge 2 (10) qui n'est plus coupé par la cible (114) (figure 14). 324) L'invention est caractérisée par le capteur infra-rouge 2 (120) qui a un fonctionnement identique au capteur infra-rouge 2 (120). 325) L'invention, selon la 323 et 324 est caractérisée par le signal électrique 2 (9) qui repasse à OVolt (figure 15). 326) L'invention, selon la 325 est caractérisée par cette tension de 0 Volt du signal électrique 2 (9) qui parvient à la porte inverseuse (108) (figure 18). 327) L'invention, selon la 326 est caractérisée par la porte inverseuse (108) qui bascule et sa sortie passe à 5 Volts. 328) L'invention, selon la 327 est caractérisée par cette tension de 5 Volts de la porte inverseuse (108) qui parvient à l'une des entrées de la porte ET (36) (figure 18). 329) L'invention, selon la 321 est caractérisée par la porte ET (36) qui ne bascule pas car l'une de ses entrées, le signal életrique 1 (7), n'est pas à 5 Volts. 330) L'invention, selon la 312 est caractérisée par le rayon infra-rouge 3 (12) qui est coupé par la cible (114) (figure 14). 331) L'invention, selon la 330 est caractérisée par le rayon infra-rouge 3 (12) qui rebondit sur la cible et illumine le capteur infra-rouge 3 (121) et le transistor récepteur infra-rouge (22) (figure 14 et 15). 332) L'invention est caractérisée par le capteur infra-rouge 3 (121) qui a un fonctionnement interne identique qu'aux capteurs infra-rouge 1 (119) et 2 (120) (figure 15). 333) L'invention, selon les 331 et 332 est caractérisée par le signal électrique 3 (11) qui passe à 5 Volts. 334) L'invention, selon la 333 est caractérisée par cette tension de 5 Volts du signal électrique 3 qui arrive à la porte inverseuse (107) (figure 18). 335) L'invention, selon la 334 est caractérisée par la porte inverseuse (107) qui bascule et sa sortie passe à 0 Volt. 336) L'invention, selon la 335 est caractérisée par cette tension de 0 Volt de la porte inverseuse (107) qui parvient à la porte ET (36). 337) L'invention, selon la 336 est caractérisée par la porte ET (36) qui ne bascule pas car sa sortie est déjà à 0 Volt (figure 18). 338) L'invention, selon la 333 est caractérisée par la tension de 5 Volts du signal électrique 3 (11) qui parvient également sur l'entrée PL (39) des trois compteurs (32 et 33 et 34). 339) L'invention est caractérisée par la tension de 0 Volt qui est sur les douze entrées PO Pl P2 P3 de chargement de valeur (38) des trois compteurs (figure 18). 340) L'invention, selon les 338 et 339 est caractérisée par la valeur logique 0 qui est sur les entrées PO P1 P2 P3 de chargement de valeur (38) des trois compteurs. 341) L'invention, selon les 338 et 339 et 340 est caractérisée par les trois compteurs qui sont remis à zéro. 342) L'invention, selon la 341 est caractérisée par les quatre signaux de sorties unités (42) du compteurs des unités (32) qui sont à la valeur logique 0. 342) L'invention, selon la 341 est caractérisée par les quatre signaux de sorties dizaines (43) du compteurs des dizaines (33) qui sont à la valeur logique 0. 343) L'invention, selon la 341 est caractérisée par les quatre signaux de sorties centaines (44) du compteurs des centaines (34) qui sont à la valeur logique 0. 344) L'invention, selon les précédentes est caractérisée par le passage de la cible (114) devant le capteur infra-rouge 3 (121) qui remet les trois compteurs à zéro et bloque le comptage tant que la cible est devant le capteur infra-rouge 3 (figure 14 et 18). 345) L'invention, selon la 333 est caractérisée par cette tension de 5 Volts de la sortie du signal 3 (11) qui parvient à l'une des entrées de la porte ET (91) 20 (figure 20). 346) L'invention est caractérisée par l'autre entrée de la porte ET (91), le signal du capteur de fin de course (130), qui à ce moment précis est à 0 Volt. 347) L'invention, selon les 345 et 346 est caractérisée par la porte ET (91) qui ne bascule pas et sa sortie reste à 0 Volt (figure 20). 25 348) La cible avance et roule sur l'élévateur (103) et le collisionneur (102). 349) L'invention, selon la 348 est caractérisée par la cible (114) qui avance et ses roues avant qui roulent sur la partie (116) avant de l'élévateur (103) 30 (figure 1). 350) L'invention est caractérisée par la partie avant (116) de l'élévateur (103) qui est maintenu par les pistons (115). 351) L'invention, selon la 350 est caractérisée par l'élévateur (103) qui reste en position plate et qui est parfaitement aligné avec le collisionneur (102) (figure 1). 352) L'invention, selon la 351 est caractérisée par la cible qui ne subit aucune perturbation (figure 1). 353) L'invention, selon la 348 est caractérisée par la cible (114) qui avance et ses roues avant roulent sur la partie arrière (117) de l'élévateur (103) (figure 21). 354) L'invention, selon la 353 est caractérisée par la partie arrière (117) de l'élévateur (103) qui est maintenu par les vis (105) (figure 21). 355) L'invention, selon les précédentes est caractérisée par la cible (114) qui roule sur l'invention sans subir aucun désagrément. 356) La cible avance et elle sort complètement de l'invention. 357) L'invention, selon la 356 est caractérisée par le rayon infra-rouge 3 (12) qui n'est plus coupé. 358) L'invention, selon la 357 est caractérisée par le transistor récepteur infra-rouge (22) du capteur infra-rouge 3 (121) qui n'est plus illuminé (figure 15). 359) L'invention, selon les 53, 314, 315, 316, 317, 318, 319, 320 et 357 est caractérisée par le signal électrique 3 (11) qui repasse à 0 Volt. 360) L'invention, selon la 359 est caractérisée par cette tension de 0 Volt qui parvient à la porte inverseur (107) (figure 18). 361) L'invention, selon la 360 est caractérisée par la porte inverseuse (107) qui transforme cette tension de 0 Volt en une tension de 5 Volts. 362) L'invention, selon la 361 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui parvient à la porte ET (36) (figure 18). 363) L'invention, selon la 359 est caractérisée par la tension de 0 Volt provenant du signal électrique 3 (11) qui arrive aussi sur l'entrée CP (39) de chargement de valeur des trois compteurs (32 et 33 et 34). 364) L'invention, selon la 363 est caractérisée par les trois compteurs qui ne chargent plus de valeurs aux entrées PO P1 P2 P3 (38) et donc les trois compteurs sont prêts à reprendre leur comptage à partir de zéro. 365) L'invention, selon les précédentes est caractérisée par un cycle d'un passage autorisée qui est terminé et l'invention qui est prête à recevoir la cible suivante. 366) Les comprises entre 367 et 496 explique le passage sur l'invention, d'une cible qui roule à une vitesse supérieure que la vitesse limite. 367) La cible (114) roule devant le capteur infra-rouge 1 (119) à une vitesse supérieure que la vitesse limite (figure 6 et 12). 368) L'invention, selon la 367 est caractérisée par ce nouveau cycle dont le fonctionnement est identique qu'aux comprises entre 221 et 253. 369) L'invention, selon la 367 est caractérisée par la valeur de la cible (132) qui est inférieure que la valeur de référence (131). 370) L'invention est caractérisée par les trois comparateurs (54 et 55 et 56), montés en cascade, qui comparent la valeur de la cible (132) et la valeur de référence (131) (figure 19). 371) L'invention, selon les 369 et 370 est caractérisée par les trois comparateurs qui détectent ce changement et la sortie A 372) L'invention, selon la 371 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui parvient à l'une des entrées de la porte ET (87) (figure 20). 373) L'invention est caractérisée par le signal du capteur de fin de course (130) qui est à 5 Volts à ce moment précis car les pistons (115) sont sortis. 25 374) L'invention, selon la 260 est caractérisée par la tension de 5 Volts du signal électrique 2 (9) qui parvient à la troisième entrée de la porte ET (87). 375) L'invention, selon les 371, 373 et 374, est caractérisée par la porte ET (87) qui bascule car ses trois entrées sont à 5 Volts et donc sa sortie passe à 5 Volts. 30 376) L'invention, selon la 375 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui arrive à la base (155) du transistor (88) (figure 20). 377) L'invention est caractérisée par le collecteur (153) transistor (88) qui est alimenté en 24 Volts. 378) L'invention, selon les 376 et 377 est caractérisée par le transistor (88) qui bascule et l'émetteur (152) passe à 24 Volts (figure 20). 379) L'invention, selon la 378 est caractérisée par cette tension de 24 Volts qui passe à travers le câble (123). 380) L'invention, selon la 379 est caractérisée par cette tension de 24 Volts qui arrive aux deux vérins (90) (figure 20). 381) Les deux vérins (90) vont être solliciter ce qui va déclancher plusieurs 10 changements dans la partie mécanique. 382) L'invention, selon la 380 est caractérisée par les deux vérins (90) qui en recevant cette tension de 24 Volts font faire rentrer les pistons (115) par un mouvement de translation en une duré de 100 milli-seconde (figure 25). 383) L'invention est caractérisée par les deux vérins (90) qui sont programmés tel que 15 dès qu'ils reçoivent une tension électrique, même très brève, ils poussent leur piston (115) jusqu'au bout de leur course à une position précise 384) L'invention, selon la 382 et 383 est caractérisée par les supports de pistons (126) qui font le même mouvement de translation que les pistons (115). 385) L'invention, selon les 382, 383 et 384 est caractérisée par les 20 supports de vérins (126) qui sont décalés par rapport à la partie avant (116) de l'élévateur (103) (figure 25). 386) L'invention, selon la 385 est caractérisée par la partie avant (116) de l'élévateur qui n'est plus soutenu par les supports de pistons (126). 387) L'invention est caractérisée par la partie avant (116) de l'élévateur qui plus 25 grande et donc plus lourde que la partie arrière (117). 388) L'invention, selon les 386 et 387 est caractérisée par l'élévateur (103) qui commence tout doucement à basculer vers l'avant. 389) L'invention est caractérisée par la présence des deux capteurs de fin de course (109) qui sont fixés entre le collisionneur (102) et les supports de pistons (126) (figure 30 25). 390) L'invention est caractérisée par la présence des tiges (129) dans chacun de deux capteurs de fin de course (109) (figure 26 et 27). 391) L'invention, selon la 390 est caractérisée par ces deux tiges (129) qui sont maintenues dans les capteurs de fin de course par les deux supports de pistons (126) (figure 23). 392) L'invention, selon les 385 et 386 est caractérisée par les supports de pistons qui ne maintiennent plus les tiges (129) dans le capteur de fin de course. 393) L'invention est caractérisée par la présence d'un ressort (98) dans chacun des capteurs de fin de course (109) (figure 26 et 27). 394) L'invention, selon les 385, 386, 389, 392 et 393 est caractérisée par les capteurs de fin de course (109) qui, avec leurs ressorts (98) poussent les tiges (129) en dehors (figure 26). 395) L'invention est caractérisée par les tiges (129) qui établissaient un lien électrique entre le fils (112) (figure 27). 396) L'invention, selon la 395 est caractérisée par ce fils électrique (112) qui est alimenté en 5 Volts (95) et sa sortie est le signal (130) du capteur de fin de course (figure 27). 397) L'invention, selon la 396 est caractérisée par ce lien électrique qui mettait une tension de 5 Volts au signal de sortie (130) du capteur de fin de course. 398) L'invention, selon la 394 est caractérisée par ce décalage entre les tiges (129) et le fils (112) dans les capteurs de fin de course (109) (figure 26). 399) L'invention, selon la 398 est caractérisée par ce décalage qui rompt le lien électrique. 400) L'invention, selon la 399 est caractérisée par cette rupture du lien électrique et donc la sortie électrique (130) du capteur de fin de course passe à 0 Volt. 401) L'invention, selon la 400 est caractérisée par la résistance de 500 méga-ohms (154) qui supprime les parasites électriques pour imposer le 0 Volt au signal (130) du capteur de fin de course (figure 20). 402) La cible (114) avance et roule sur la partie avant (116) de l'élévateur (103) (figure 24). 403) L'invention, selon la 386 est caractérisée par l'élévateur qui n'est plus maintenu par les pistons (126). 404) L'invention, selon les 402 et 403 est caractérisée par la partie avant (116) l'élévateur qui s'enfonce sous le poids de la cible (114) jusqu'à ce qu'elle heurte le bas du collisionneur (102) (figure 24). 405) L'invention, selon la 404 est caractérisée par l'élévateur (103) qui s'enfonce en effectuant une rotation depuis l'axe (104). 406) L'invention, selon la 400 est caractérisée par cette tension de 0 Volt du signal (130) du capteur de fin de course (109) qui arrive sur la résistance de grande valeur 500 méga-ohms (154) (figure 20). 407) L'invention, selon la 406 est caractérisée par cette résistance (154) qui supprime les parasites électriques et imposer la tension de 0 Volt sur le signal (130) du capteur de fin de course. 408) L'invention, selon la 400 est caractérisée par cette tension de 0 Volt du signal (130) qui arrive également sur l'une des entrées de la porte ET (87) (figure 20). 409) L'invention, selon la 408 est caractérisée par la porte ET (87) qui bascule et sa sortie passe à 0 Volt. 410) L'invention, selon la 409 est caractérisée par cette tension de 0 Volt qui parvient à la base (155) du transistor (88) (figure 20). 411) L'invention, selon la 410 est caractérisée par le transistor (88) qui bascule et son émetteur (152) passe à 0 Volt. 412) L'invention, selon la 411 est caractérisée par cette tension de 0 Volt qui parvient aux deux vérins (90) qui n'exercent plus leur force, mais ils maintiennent les pistons (115) à l'intérieur de leur cylindre. 413) L'invention, selon la 412 est caractérisée par les supports de pistons (126) qui sont maintenus plaqués contre les vérins (90) (figure 24). 414) L'invention, selon la 400 est caractérisée par cette tension de 0 Volt du signal (130) du capteur de fin de course (109) qui parvient aussi à l'entrée de la porte inverseuse (58) (figure 20). 415) L'invention, selon la 414 est caractérisée par cette porte inverseuse (58) qui bascule et sa sortie passe à 5 Volts. 416) L'invention, selon la 415 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui arrive à l'une des entrées de la porte ET (91). 417) L'invention est caractérisée par la cible (114) qui, en roulant sur la partie avant (116) de l'élévateur (103) coupe le rayon infra-rouge 3 (12) du capteur infra-rouge 3 (121) (figure 14). 418) L'invention est caractérisée par le fonctionnement du capteur infra-rouge 3 (121) qui est identique qu'aux capteurs infra-rouges 1 (119) et 2 (120). 419) L'invention, selon les 417 et 418 est caractérisée par le signal électrique 3 (11) qui passe à 5 Volts. 420) L'invention, selon la 419 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui arrive sur la porte inverseuse (107) (figure 18). 421) L'invention, selon la 420 est caractérisée par la porte inverseuse (107) qui bascule et sa sortie passe à 0 Volt. 422) L'invention, selon la 421 est caractérisée par cette tension de 0 Volt qui arrive à l'une des trois entrées de la porte ET (36). 423) L'invention, selon la 422 est caractérisée par cette porte ET (36) qui ne bascule pas car sa sortie était déjà à 0 Volt (figure 18). 424) L'invention est caractérisée par cette porte ET (36) qui commande le début du comptage. 425) L'invention, selon la 424 est caractérisée par tant que l'une des entrées de la porte ET (36) est à 0 Volt, le comptage ne peut pas repartir. 426) L'invention, selon les 422 et 425 est caractérisée par tant le signal 3 (11) est à 5 Volt, le comptage ne peux pas repartir. 427) L'invention, selon la 426 est caractérisée par tant que la cible (114) est devant le capteur infra-rouge 3, le comptage ne peut pas repartir. 428) L'invention, selon la 419 est caractérisée par la tension de 5 Volts du signal 3 (11) du capteur infra-rouge 3 (121) qui arrive sur l'entrée PL (39) des trois compteurs (32 et 33 et 34) (figure 18). 429) L'invention est caractérisée par les entrées PO P1 P2 P3 (38) des trois compteurs qui sont toutes à 0 Volt. 430) L'invention, selon les 428 et 429 est caractérisée par les trois compteurs (32 et 33 et 34) qui chargent la valeur logique 0, ce qui les remets à zéro pour leur prochain comptage. 431) L'invention, selon la 430 est caractérisée par les signaux de sortie unités (42), dizaines (43) et centaines (44) qui sont à la valeur logique 0 (figure 18). 432) L'invention, selon la 431 est caractérisée par cette valeur logique de 0 des trois signaux (42 et 43 et 44) qui arrivent respectivement aux entrées A (63 et 65 et 67) des trois comparateurs (54 et 55 et 56) (figure 18 et 19). 433) L'invention, selon la 432 est caractérisée par la valeur de référence (131) qui devient supérieure à la valeur de la cible (132). 434) L'invention, selon les 303 et 433 est caractérisée par les trois comparateurs, qui sont montés en cascade, et qui détectent ce changement. 435) L'invention, selon la 434 est caractérisée par les trois comparateurs qui basculent et la sortie A 436) L'invention, selon la 435 est caractérisée par cette tension de 0 Volt qui parvient à l'une des entrée de la porte ET (87) (figure 20). 437) L'invention, selon la 436 est caractérisée par cette porte ET (87) qui ne bascule pas parce que ses autres entrées, le signal électrique 2 (9) le signal du capteur de fin de course (130) sont 0 Volt. 438) L'invention, selon la 419 est caractérisée par cette tension de 5 Volts du signal 3 (11) qui parvient à l'une des entrée de la porte ET (91) (figure 20). 439) L'invention, selon la 438 est caractérisée par cette porte ET (91) qui bascule car ses deux entrées sont à 5 Volts et donc sa sortie passe à 5 Volts. 440) L'invention, selon la 439 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui arrive à la base (155) du transistor (92) (figure 20 et 30). 441) L'invention est caractérisée par le transistor (92) dont son collecteur (153) est alimenté en 24 Volts. 442) L'invention, selon la 440 et 441 est caractérisée par le transistor (92) qui bascule est son émetteur (152) passe à 24 Volts. 443) L'invention, selon la 442 est caractérisée par cette tension de 24 Volts qui circule dans le câble (122) et parvient aux entrées (138) deux vérins (90). 444) L'invention, selon la 443 est caractérisée par les deux vérins (90) qui sont sollicités et ils tentent de faire faire sortir leurs pistons (115) et les supports de pistons (126) (figure 24). 445) L'invention, selon les 404, 405 et 444 est caractérisée par les supports de pistons (126) qui sont bloqués par la partie avant (116) de l'élévateur (103) et donc les pistons (126) restent dans la même position. 446) L'invention, selon les précédentes est caractérisée par la cible (114) qui avance et ses roues avant percutent le collisionneur (102) (figure 2). 447) L'invention, selon la 446 est caractérisée par ce choc entre la cible et le collisionneur qui identique à un ralentisseur classique. 448) La cible (114) avance et roule sur la partie arrière (117) de l'élévateur (103) (figure 21) et la cible sort de la portion de route (113) illuminé par les rayons infra- rouge 1 (8) et 2 (10) (figure 14). 449) L'invention, selon la 448 est caractérisée par l'élévateur (103) qui bascule et effectue une rotation par rapport à l'axe (104) sous la pression des roues avant de la cible (114). 450) L'invention, selon la 449 est caractérisée par le mouvement de rotation de la partie arrière (117) de l'élévateur qui est stoppé par la vis (105) du collisionneur (102) (figure 21). 451) L'invention, selon les 448, 449 et 450 est caractérisée par l'élévateur (103) qui reprend sa position initiale à l'horizontale (figure 21). 452) L'invention, selon la 451 est caractérisée par l'espace libéré par la partie avant (116) de l'élévateur. 453) L'invention, selon la 452 est caractérisée par les supports de pistons (126) qui ne sont plus bloqué par la partie avant (116) (figure 21). 454) L'invention, selon la 453 est caractérisée par les vérins (90) qui ne sont plus bloqués et ils peuvent faire sortie leur pistons (115). 455) L'invention est caractérisée par les deux vérins (90) qui sont programmés de telle sorte que, dès qu'ils reçoivent une tension électrique, même très brève, ils poussent leur piston (115) jusqu'au bout de leur course à une position précise. 456) L'invention, selon la 454 est caractérisée par les pistons (115) qui sont poussés vers l'extérieur du cylindre des vérins (90) par un mouvement de translation. 457) L'invention, selon la 456 est caractérisée par les supports de pistons (126) qui suivent le même mouvement de translation que les pistons (115) et ils viennent se glisser sous la partie avant (116) de l'élévateur (103) (figure 21). 458) L'invention, selon la 457 est caractérisée par l'élévateur (103) qui est parfaitement stabilisé par les supports de pistons (126) sous la partie avant (116), et les vis (105) sous la partie arrière (117). 459) L'invention, selon la 457 est caractérisée par le mouvement de translation des supports de pistons (126) qui ont poussé les tiges (129) du capteur de fin de course (109) (figure 27 et 21). 460) L'invention, selon la 459 est caractérisée par le déplacement des tiges (129) qui ont rétabli le contact électrique entre le fils (112). 461) L'invention, selon la 460 est caractérisée par une tension de 5 Volts qui peut passer dans le fils (112) et dans la tige (129) (figure 27). 462) L'invention, selon la 461 est caractérisée par le signal du capteur de fin de course (130) qui est à 5 Volts. 463) L'invention, selon la 462 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui arrive à l'une des entrées de la porte ET (87) (figure 20). 464) L'invention, selon la 463 est caractérisée par la porte ET (87) qui ne bascule pas car ses autres entrées, qui sont le signal A 465) L'invention, selon la 462 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui parvient à l'entrée de la porte inverseuse (58). 466) L'invention, selon la 465 est caractérisée par cette porte inverseuse (58) qui bascule et sa sortie passe à 0 Volt. 467) L'invention, selon la 466 est caractérisée par cette tension de 0 Volt qui parvient à l'une des entrée de la porte ET (91) (figure 20). 468) L'invention, selon la 467 est caractérisée par la porte ET (91) qui bascule et sa sortie passe à 0 Volt. 469) L'invention, selon la 468 est caractérisée par cette tension de 0 Volt qui parvient à la base (155) du transistor (92) (figure 20). 470) L'invention, selon la 469 est caractérisée par le transistor qui bascule et son émetteur (152) passe à 0 Volt. 471) L'invention, selon la 470 est caractérisée cette tension de 0 Volt qui circule dans le câble (122). 472) L'invention, selon la 471 est caractérisée par cette tension de 0 Volt qui parvient aux entrées (138) des deux vérins (90). 473) L'invention, selon la 472 est caractérisée par les deux vérins (90) qui stoppent leur pression sur les pistons (115). 474) L'invention, selon la 473 est caractérisée par les pistons (115) et les supports de pistons (126) qui deviennent immobile. 475) L'invention, selon la 474 est caractérisée par les supports de pistons (126) qui sont positionnés sous la partie avant (116) de l'élévateur (103) (figure 21). 476) L'invention, selon les 473, 474 et 475 est caractérisée par l'élévateur qui est stabilisé à l'horizontale (figure 21). 477) L'invention, selon la 448 est caractérisée par le rayon infra-rouge 1 (8) qui n'est plus coupé par la cible (114) (figure 14). 478) L'invention, selon les 314, 315, 316, 317, 318, 319 et 477 est caractérisée par le signal électrique 1 (7) qui repasse à 0 Volt. 479) L'invention, selon la 448 est caractérisée par le rayon infra-rouge 2 (10) qui n'est plus coupé par la cible (figure 14). 480) L'invention, selon la 314, 315, 316, 317, 318, 319 et 479 est caractérisée par le signal électrique 2 (9) qui repasse à 0 Volt. 481) L'invention est caractérisé par les deux signaux 1 (7) et 2 (9) qui parviennent aux entrées de la porte ET (36) (figure 18). 482) L'invention, selon la 481 est caractérisée par l'état de la porte ET (36) qui ne change pas car sa sortie était déjà à 0 Volt. 483) La cible (114) avance et ses roues arrière roulent sur la partie avant (116) de l'élévateur (103) (figure 22). 484) L'invention, selon les 483 et 476 est caractérisée par les roues arrière de la cible qui roulent sur une surface plane et donc la cible ne subit pas de désagrément. 485) La cible (114) avance et elle sort complètement de l'invention. 486) L'invention, selon la 485 est caractérisée par le rayon infra-rouge 3 (12) qui n'est plus coupé par la cible. 487) L'invention, selon la 486 est caractérisée par le transistor récepteur infra-rouge (22) qui n'est plus illuminé. 488) L'invention, selon les 53, 314, 315, 316, 317, 318, 319 et 487 est caractérisée par le signal électrique 3 (11) qui repasse à 0 Volt (figure 15). 489) L'invention, selon la 488 est caractérisée par cette tension de 0 Volt qui parvient à la porte inverseuse (107) (figure 18). 490) L'invention, selon la 489 est caractérisée par la porte inverseuse (107) qui transforme cette tension de 0 Volt en une tension de 5 Volts. 491) L'invention, selon la 490 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui parvient à la porte ET (36) (figure 18). 492) L'invention, selon la 491 est caractérisée par la porte ET (36) qui ne bascule pas car l'une de ses entrées, le signal électrique 1 (7) est à 0 Volt. 493) L'invention, selon la 492 par la sortie de la porte ET (36) qui reste à 0 Volt. 494) L'invention, selon la 488 est caractérisée par la tension de 0 Volt provenant du signal électrique 3 (11) qui arrive aussi sur l'entrée CP (39) des trois compteurs (32 et 33 et 34). 495) L'invention, selon la 494 est caractérisée par les trois compteurs qui ne chargent plus de valeurs aux entrées PO P1 P2 P3 (38) et donc ils sont prêts à reprendre leur comptage à partir de zéro. 496) L'invention, selon les précédentes est caractérisée par un cycle d'un passage d'une cible à une vitesse non-autorisée qui est terminé et l'invention est prête à recevoir la cible suivante. 497) Les comprises entre 496 et 555 explique le passage d'une cible sur l'invention, à une vitesse très lente. 498) La cible passe devant le capteur infra-rouge 1 (119) à une vitesse très lente. 499) L'invention, selon les 497 et 498 est caractérisée par ce nouveau cycle dont le fonctionnement est identique qu'aux comprises entre 221 et 253. 500) L'invention, selon la 498 est caractérisée par la cible qui met longtemps pour atteindre le capteur infra-rouge 2 (120). 501) L'invention, selon les précédentes est caractérisée dans cette situation, que le signal électrique 1 (7) est à 5 Volt et que le signal électrique 2 (9) est à 0 Volt. 502) L'invention, selon la 501 est caractérisée par les trois compteurs (32 et 33 et 34) qui comptent avec un fonctionnement identique qu'aux de 238 à 253. (figure 18). 503) L'invention, selon la 502 est caractérisée par le compteur des centaines (34) qui compte et qui arrive à 9. 504) L'invention est caractérisée par la porte ET NON (89) dont les deux entrées sont reliées aux bits de poids 1 et 8 du signal de sorties des centaines (44) (figure 18). 505) L'invention, selon la 504 est caractérisée par ce chiffre 9 qui est détecté par la porte ET NON (89) 506) L'invention, selon la 505 est caractérisée par la porte ET NON (89) qui bascule et sa sortie passe à 0 Volt. 507) L'invention, selon la 506 est caractérisée par cette tension de 0 Volt qui parvient à l'une des entrées de la porte ET NON (93) (figure 18). 508) L'invention, selon la 507 est caractérisée par la porte ET NON (93) qui bascule et sa sortie passe à 5 Volts. 509) L'invention, selon la 508 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui parvient à l'entrée CE (46) des trois compteurs. 510) L'invention, selon la 509 est caractérisée par les trois compteurs qui stoppent leur comptage. 511) L'invention, selon les 509 et 510 la valeur de la cible (132) est à 900. 512) L'invention, selon la 511 est caractérisée par la valeur de référence (131) qui est plus petite que la valeur de la cible (132). 513) L'invention, selon la 512 est caractérisée par les trois comparateurs (54 et 55 et 56) qui ne peuvent pas basculer et la donc la sortie A 514) L'invention, selon la 513 est caractérisée par cette tension de 0 Volt de la sortie A 515) L'invention est caractérisée par la cible (114) qui avance et qui passe devant le capteur infra-rouge 2 (120). 516) L'invention, selon la 515 est caractérisée par le signal électrique 2 (9) qui passe à 5 Volts. 517) L'invention, selon la 516 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui parvient à la troisième entrée de la porte ET (87). 518) L'invention est caractérisée par le signal (130) du capteur de fin de course qui est à 5 Volts à ce moment précis car les pistons sont sortis. 519) L'invention, selon la 518 est caractérisée par cette tension de 5 Volts du signal (130) qui parvient à la deuxième entrée de la porte ET (87) (figure 20). 520) L'invention, selon les 514, 517 et 519 est caractérisée par la porte ET (87) qui ne peut pas basculer car l'une de ses entrées, A 521) L'invention, selon la 520 est caractérisée par la sortie de la porte ET (87) qui reste à 0 Volt. 522) L'invention, selon la 516 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui arrive à la porte inverseuse (108) (figure 18). 523) L'invention, selon la 522 est caractérisée par cette porte inverseuse (108) qui bascule et sa sortie passe à 0 Volt. 524) L'invention, selon la 523 est caractérisée par cette tension de 0 Volt qui arrive à l'une des entrées de la porte ET (36). 525) L'invention, selon la 524 est caractérisée par cette porte ET (36) qui bascule et sa sortie passe à 0 Volt. 526) L'invention, selon la 525 est caractérisée par cette tension de 0 Volt qui parvient à la porte ET NON (93). 527) L'invention, selon la 526 est caractérisée par cette porte ET NON (93) qui ne bascule pas car sa sortie était déjà à 5 Volts. 528) L'invention, selon les précédentes est caractérisée par cette tension de 5 Volts du signal électrique 2 (9) qui n'a aucune conséquence, car les trois compteurs (32 et 33 et 34) était déjà à l'arrêt. 529) La cible avance et passe devant le capteur infra-rouge 3 (121) (figure 14). 530) L'invention, selon la 529 est caractérisée par le rayon infra-rouge 3 (12) qui est coupé. 531) L'invention, selon la 530 est caractérisée par le fonctionnement interne du capteur infra-rouge 3 (121) et la coupure du rayon infra-rouge 3 (12) qui font passer le signal 3 (11) à 5 Volts (figure 15). 532) L'invention, selon la 531 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui parvient sur la porte inverseuse (107) (figure 18). 533) L'invention, selon la 532 est caractérisée par cette porte inverseuse qui inverse la tension et sa sortie passe à 0 Volt. 534) L'invention, selon la 533 est caractérisée par cette tension de 0 Volt qui arrive à l'une des entrées de la porte ET (36). 535) L'invention, selon la 534 est caractérisée par cette porte ET (36) dont sa sortie était déjà à 0 Volt et donc cette porte ne bascule pas. 536) L'invention, selon la 531 est caractérisée par cette tension de 5 Volts du signal 3 (11) qui arrive sur l'entrée PL (39) de chaque compteur (figure 18). 537) L'invention est caractérisée par les entrées PO P1 P2 et P3 qui sont à 0 Volt donc à la valeur logique O. 538) L'invention, selon les 536 et 537 est caractérisée par les trois compteurs (32 et 33 et 34) qui chargent la valeur logique 0 avec les entrées PO P1 P2 P3 de chargement de valeur (38). 539) L'invention, selon la 538 est caractérisée par les trois compteurs qui sont remis à zéro. 540) L'invention, selon la 531 est caractérisée par cette tension de 5 Volts du signal électrique 3 (11) qui parvient à la porte ET (91) (figure 20). 541) L'invention est caractérisée par l'autre entrée de la porte ET (91), qui est la tension inversée du signal du capteur de fin de course (130), qui est à 0 Volt. 542) L'invention, selon les 540 et 541 est caractérisée par la porte ET (91) qui ne bascule pas et sa sortie reste à 0 Volt. 543) L'invention, selon les précédentes est caractérisée par le passage de la cible (114) devant le capteur infra-rouge 3 (121) qui n'a aucune action sur la partie électronique dans ce cas où la cible roule très lentement. 544) La cible avance et elle sort complètement de l'invention. 545) L'invention, selon la 544 est caractérisée par le rayon infra-rouge 3 (12) qui n'est plus coupé par la cible. 546) L'invention, selon la 545 est caractérisée par le transistor récepteur infra-rouge (22) qui n'est plus illuminé (figure 15). 547) L'invention, selon les 53, 314, 315, 316, 317, 318, 319 et 546 est caractérisée par le signal électrique 3 (11) qui repasse à 0 Volt. 548) L'invention, selon la 547 est caractérisée par cette tension de 0 Volt qui parvient à la porte inverseuse (107) (figure 18). 549) L'invention, selon la 548 est caractérisée par la porte inverseuse (107) qui transforme cette tension de 0 Volt en une tension de 5 Volts. 550) L'invention, selon la 549 est caractérisée par cette tension de 5 Volts qui parvient à la porte ET (36) (figure 18). 551) L'invention, selon la 550 est caractérisée par la porte ET (36) qui ne bascule pas car toutes ces entrées ne sont pas à 5 Volts. 552) L'invention, selon la 551 est caractérisée par la sortie de la porte ET (36) qui reste à 0 Volt. 553) L'invention, selon la 552 est caractérisée par la tension de 0 Volt provenant du signal électrique 3 (11) qui arrive aussi sur l'entrée CP (39) de chargement de valeur des trois compteurs (32 et 33 et 34). 554) L'invention, selon la 553 est caractérisée par les trois compteurs qui ne chargent plus de valeurs aux entrées PO P1 P2 P3 (38) et donc ils sont prêts à reprendre leur comptage à partir de zéro. 555) L'invention, selon les précédentes est caractérisée par un cycle d'un passage d'une cible à vitesse très lente qui est terminé et l'invention qui est prête à recevoir la cible suivante.
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E,G
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E01,G08
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E01F,G08G
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E01F 9,G08G 1
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E01F 9/529,G08G 1/052
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FR2902640
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A1
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PINCE POUR COURBER DES BROCHES MEDICALES
| 20,071,228 |
La présente invention concerne les pinces pour courber des broches médicales quand ces broches sont initialement de forme générale 5 sensiblement cylindrique, avantageusement de révolution. Il est tout d'abord précisé que, par broches médicales, il est entendu, au sens de la présente description, toutes tiges en matériau ductile métallique ou analogue, qui sont aptes à être implantées dans un corps humain ou animal, plus particulièrement dans au moins une portion d'os, 10 cette implantation se faisant par enfoncement en force, vissage, etc., en soulignant que la courbure d'une broche peut se faire avant qu'elle ne soit implantée ou après son implantation pour courber son extrémité émergente. En effet, les chirurgiens sont souvent obligés de recourber l'extrémité émergente d'une broche médicale implantée dans un os pour éviter que 15 cette extrémité émergente, qui est le résultat d'une coupe présentant généralement une forme en biseau, ne blesse d'autres parties du corps du patient, ou d'autres personnes que le patient lui-même. Or, les chirurgiens n'ont actuellement pas à leur disposition un outil essentiellement manuel qui leur permet de recourber facilement et en toute 20 sécurité l'extrémité d'une broche, qui soit d'une structure très simple et d'une réalisation peu onéreuse, et qui puisse en outre être facilement stérilisé. Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser une pince pour courber des broches médicales qui pallie au moins en grande partie les inconvénients des outils actuellement à la disposition des chirurgiens, et qui 25 tente d'atteindre les buts définis ci-dessus. Plus précisément, la présente invention a pour objet une pince pour courber des broches médicales quand ces broches sont initialement de forme générale cylindrique de section transversale de valeur Eb1, caractérisée par le fait qu'elle comporte : 30 • deux première et seconde branches de forme générale oblongue définies longitudinalement respectivement selon deux premier et deuxième axes, 2 • des moyens pour monter les deux branches en rotation l'une par rapport à l'autre autour d'un troisième axe de façon que les premier et deuxième axes soient sensiblement concourants sur ce troisième axe et soient contenus dans un premier plan sensiblement perpendiculaire au dit troisième axe, en formant entre eux un angle 13 variable, • une première gorge pour recevoir une broche à courber, ladite première gorge étant sensiblement rectiligne et réalisée dans la première branche suivant un quatrième axe de façon que ce quatrième axe soit sensiblement contenu dans le premier plan et que sa section transversale définie dans un plan perpendiculaire au dit quatrième axe soit au moins égale à Eb1, le point de la sortie de cette dite première gorge, le plus proche du troisième axe et où doit être courbée la broche, étant situé à une distance du dit troisième axe égale à SG20, la longueur LB11 de ladite première branche définie entre le troisième axe et le pôle de son extrémité libre la plus éloignée du dit troisième axe étant au moins égale à SG20, ladite première gorge étant en outre délimitée par au moins deux portions de paroi opposées de longueur non nulle sensiblement perpendiculaires au dit premier plan, • un bec d'appui solidaire de la seconde branche, ce dit bec d'appui étant réalisé sensiblement à l'extrémité libre de la seconde branche et en déport de cette dernière vers la première branche, la première partie de l'extrémité libre du bec d'appui en regard de la première gorge se trouvant à une distance LB2e1 du troisième axe supérieure à SG20, et • des moyens pour commander la rotation des deux branches l'une 25 par rapport à l'autre. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels : - la figure 1 représente le schéma de principe de la pince à courber 30 des broches médicales selon l'invention, dans sa position ouverte juste avant qu'elle soit apte à être utilisée pour procéder à la courbure d'une broche, - les figures 2 et 3 représentent deux vues de côté d'un mode de réalisation industriel préférentiel d'une pince à courber des broches médicales selon l'invention, respectivement dans sa position ouverte avant la courbure d'une broche et dans sa position fermée après la courbure de la broche, ces deux figures étant en accord avec la représentation schématique de principe selon la figure 1, et - la figure 4 représente la pince à courber une broche selon l'invention dans une vue orthogonale à la vue selon les figures 2 et 3 prise dans le sens de la flèche F sur la figure 2. Il est tout d'abord précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure. II est aussi précisé que les figures représentent essentiellement un mode de réalisation industriel de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention. Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments. Il est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. La pince selon l'invention permet de courber des broches médicales 1, comme définies au préambule de la présente description. Ces broches sont initialement de forme générale cylindrique de section transversale de valeur Eb1, en précisant qu'elles peuvent être de toutes formes longitudinales, rectilignes, pré-courbées, etc., avec des sections qui peuvent avoir toute forme, circulaire, polygonale, etc., bien qu'en général elles soient initialement rectilignes et de section circulaire, c'est-à-dire cylindriques de révolution. Ceci ayant été précisé, la pince à courber comporte deux première et seconde branches 11, 12 de forme générale oblongue définies longitudinalement respectivement selon deux premier 111 et deuxième 112 axes, et des moyens 15 pour monter ces deux branches 11, 12 en rotation l'une par rapport à l'autre autour d'un troisième axe 113 de façon que les premier et deuxième axes 111, 112 soient sensiblement toujours concourants sur ce troisième axe 113 et soient contenus dans un premier plan sensiblement perpendiculaire au troisième axe 113, en formant entre eux un angle 13 variable en fonction de la rotation des deux branches l'une par rapport à l'autre, figure 1. Ces moyens 15 définis ci-dessus sont par exemple du même type que ceux qui sont utilisés pour les pinces, par exemple, à couper de l'art antérieur, et sont par exemple constitués d'une vis épaulée sur l'une des branches et vissée dans l'autre. La pince comporte en outre une première gorge 20 pour recevoir une broche 1 à courber, le point 27 de la sortie 28 de cette première gorge 20, le plus proche du troisième axe 113 et qui est l'endroit où la broche 1 doit être courbée comme il sera explicité ci-après, étant situé à une distance de ce troisième axe égale à SG20. Cette première gorge 20 est sensiblement rectiligne et réalisée dans la première branche 11 suivant un quatrième axe 114, de façon que ce quatrième axe 114 soit sensiblement contenu dans le premier plan et tangent à un cercle virtuel 21 de rayon Rc centré sur le troisième axe 113, et de façon qu'elle ait une section transversale définie dans un plan perpendiculaire au quatrième axe 114 au moins égale à Eb1. En fait la forme et la section de cette gorge sont déterminées de façon que la broche 1 à courber puisse y glisser longitudinalement sans un jeu important. La première gorge 20 est en outre réalisée de façon qu'elle soit délimitée par au moins deux portions de paroi opposées 25, 26 de longueur non nulle sensiblement perpendiculaires au premier plan, de sorte que, lorsque la broche sera courbée en un point comme il sera explicité ci-après, la partie de cette broche contenue dans la gorge 20 soit bien tenue par les deux portions de paroi opposées 25, 26 et n'ait pas tendance à pivoter dans le premier plan lorsque son autre partie située en dehors de la gorge pivote dans ce premier plan lors de la courbure. Il en outre précisé que par "portion de paroi de longueur non nulle sensiblement perpendiculaire au premier plan", il est entendu au sens de la présente description, soit une paroi unique, soit par exemple une combinaison d'une pluralité finie ou infinie de parois qui est équivalente à une portion de paroi unique. C'est ainsi que, par exemple, une portion de paroi concave en "V' ou en "U" dans laquelle la broche viendrait se loger doit être considérée physiquement comme équivalente à une paroi unique qui serait sensiblement parallèle à une droite passant par les sommets des deux côtés du "V' ou du "U". La longueur LB11 de la première branche 11 définie entre le troisième axe 113 et le pôle 23 de son extrémité libre 24 la plus éloignée de ce 25 troisième axe est au moins égale à SG20. Dans l'exemple illustré sur les figures 2 à 4 qui est le mode de réalisation préférentiel pour la pince à courber selon l'invention, le quatrième axe 114 est perpendiculaire au premier axe 111 de la première branche 11. Il est cependant précisé que ce quatrième axe 114 peut avoir toute 30 autre orientation possible par rapport au premier axe 111. Il est par exemple envisageable qu'il coupe le troisième axe 113. Dans ce cas, la valeur du rayon Rc du cercle virtuel défini ci-dessus est nulle et la première gorge 20 débouche sensiblement au pôle 23 de la première branche 11, c'est-à-dire à son extrémité la plus éloignée du troisième axe 113. Dans ce cas, son axe 114 est sensiblement parallèle ou confondu avec l'axe 111 de la première branche 11. Ce mode de réalisation possible n'a pàs été illustré car il se déduit sans aucune difficulté de la description donnée en faisant référence aux quatre figures. Il est aussi précisé que cette gorge 20 peut être une percée traversante ou borgne à son extrémité opposée à celle contenant sa sortie 28 définie ci-avant. Mais elle peut aussi être ouverte longitudinalement sur un côté pour pouvoir placer la broche par enfichage latéral. C'est cette réalisation de gorge qui est illustrée sur les figures. Dans ce cas cependant, pour que la paroi de la gorge puisse faire réaction lors de la courbure de la broche comme explicité ci-après et pour qu'elle comporte bien les deux portions de paroi opposées 25, 26 définies auparavant, il ne faut pas que l'ouverture longitudinale soit située dans le premier plan. La pince comporte en outre un bec d'appui 30 solidaire de la seconde branche 12, ce bec d'appui étant réalisé sensiblement à l'extrémité libre 31 de la seconde branche 12 et en déport de cette dernière vers la première branche 11, la première partie 36-1 de l'extrémité libre 36 du bec d'appui 30 en regard de la première gorge 20 se trouvant à une distance LB2e1 du troisième axe 113 supérieure à SG20 et avantageusement au moins égale à la SG20 + Eb1. Sont en outre prévus des moyens 40 pour commander la rotation des deux branches 11, 12 l'une par rapport à l'autre. Ces moyens 40 sont avantageusement constitués par deux poignées de préhension 41, 42 en forme de bras de levier solidaires respectivement des deux branches 11, 12, par exemple de la même forme que celles pour les pinces à couper de l'art antérieur. Il est bien évident que la rotation l'une part rapport à l'autre des deux branches de la pince à courber selon l'invention peut se comparer à la rotation des deux branches des pinces à couper de l'art antérieur, et qu'elle présente avantageusement une amplitude maximum limitée. Dans ce but, les moyens de rotation 15 de la pince à courber selon l'invention sont agencés de façon que la valeur maximale que peut atteindre l'angle variable 7 [3 que font entre eux les premier et deuxième axes 111, 112 soit supérieure à une valeur donnée a déterminée de façon que la seconde branche 12 et le bec d'appui 30 soient entièrement contenus dans le demi-espace contenant le troisième axe 113 et délimité par un second plan perpendiculaire au premier plan et passant par le quatrième axe 114. Le but de cette caractéristique sera explicité ci-après dans la description de l'utilisation et du fonctionnement de la pince à courber selon l'invention. Pour certaines applications, la pince à courber selon l'invention peut comporter en outre des moyens pour limiter la valeur de 13 à une valeur minimale, dans le but de limiter par exemple l'amplitude de la courbure de la broche 1. Ces moyens n'ont pas été spécifiquement illustrés. Ils ont simplement été évoqués schématiquement en 100 sur la figure 3. Ils peuvent par exemple être constitués d'un doigt réglable en longueur solidaire de l'une 11 des deux branches et apte à venir en butée contre l'autre branche 12 pour limiter la rotation des deux branches l'une par rapport à l'autre. Le doigt réglable en longueur est par exemple constitué d'une vis montée vissée dans l'épaisseur de l'une 11 des deux branches en la traversant et dont la pointe pénétrante est apte à émerger dans l'espace angulaire défini entre les deux branches. Selon une réalisation préférentielle de la pince, la portion du pied 33 du bec d'appui 30 située sur la seconde branche 12 et la plus proche du troisième axe 113 est située à une distance LB2p1 du troisième axe 113 au moins égale à SG20. Le mode de réalisation décrit ci-dessus est celui d'une pince permettant de courber une broche dont la section transversale a une valeur comprise entre deux limites dont la plus élevée est égale à Eb1, la valeur limite inférieure dépendant de la précision souhaitée pour la courbure de la broche. Aussi, la pince à courber peut-elle très avantageusement se 30 présenter sous une réalisation perfectionnée comme celle qui est illustrée et qui permet, avec la même pince, de courber deux types de broche 1, une 8 broche qui a une section transversale Eb1 et une autre d'une section transversale différente, par exemple Eb2. Dans ce mode de réalisation, la première branche 11 étant délimitée par deux faces latérales 51, 52 sensiblement perpendiculaires au troisième axe 113 et la première gorge 20 étant réalisée sur l'une 51 de ces deux faces latérales, la pince comporte en outre une seconde gorge 200 réalisée dans l'autre face latérale 52 de la même première branche 11, cette seconde gorge ayant les mêmes caractéristiques structurelles que la première gorge 20, excepté le fait que sa section transversale est d'une valeur Eb2 généralement différente de Eb1. Cette seconde gorge est définie selon un cinquième axe 115 sensiblement parallèle au quatrième axe 114, le point de la sortie de la seconde gorge 200, le plus proche du troisième axe 113 et où doit être courbée la broche 1 de section Eb2, étant situé à une distance du troisième axe égale à SG200 qui peut être égale à la valeur SG20. SG200 n'a pas été représentée sur les figures, car elle ne constitue pas une référence mais une donnée caractérisant un élément structurel, d'autant plus qu'elle se déduit sans aucune difficulté de la représentation de SG20 qui est visualisée sur la figure 1. Dans le mode de réalisation défini ci-dessus de la pince à courber selon l'invention, l'extrémité libre 36 du bec d'appui 30 a une largeur au moins égale à celle de la première branche 11 définie entre ses deux faces latérales 51, 52 et elle est agencée pour être entièrement comprise dans l'espace défini entre les deux plans P51, P52 passant respectivement par ces deux faces latérales 51, 52, la seconde partie 36-2 de l'extrémité libre 36 du bec d'appui 30 en regard de la seconde gorge 200 étant distante du troisième axe 113 d'une longueur LB2e2 au moins égale à SG200 et avantageusement au moins égale à SG200 + Eb2. Comme mentionné ci-avant, les broches médicales 1 à courber sont 30 généralement cylindriques de révolution. Aussi, pour éviter, quand il sera procédé à la courbure d'une telle broche 1, qu'elle ne se courbe dans un plan non souhaité hors du premier plan défini ci-avant, la première partie 36-1 de l'extrémité du bec d'appui en regard de la première gorge 20 comporte avantageusement une rainure 81 définie dans le premier plan et apte à recevoir au moins partiellement la paroi latérale de la broche. De façon avantageuse, la 'seconde partie 36-2 de l'extrémité du bec d'appui en regard de la seconde gorge 200 comporte, elle aussi, une rainure 82 semblable à la rainure 81. Ces rainures 81, 82 permettent de guider en glissement la broche 1 et de la maintenir dans le premier plan quand elle est en train de se courber comme il sera explicité ci-après. La pince à courber selon les modes de réalisation décrits ci-dessus 10 permet de courber une broche sur un angle de l'ordre de quatre-vingt-dix degrés ou un peu plus. Cependant, il peut être envisagé, pour certains types de broche 1, de les courber suivant une boucle faisant un angle très supérieur à quatre-vingt-dix degrés, par exemple jusqu'à cent-quatre-vingts degrés. 15 Dans ce but, la forme de la surface 38 du bec d'appui 30 comprise entre la portion 33 de son pied située sur la seconde branche 12 la plus proche du troisième axe 113 et la première partie 36-1 de son extrémité libre 36 est sensiblement homothétique de la forme de la surface 29 de l'extrémité libre 24 de la première branche 11 comprise entre la sortie 28 de 20 la première gorge 20 en regard de la seconde branche 12 et le pôle 23 de cette extrémité libre 24, de façon que, lorsque les deux surfaces 38, 29 sont l'une au dessus de l'autre, elles soient séparées d'un espace sensiblement égal à Eb1 pour un côté de la première branche 11 et Eb2 pour l'autre côté. Pour cela, il est évident que la sortie 28 de la gorge 20 ou 200 ne doit pas 25 être située au pôle 23 de la première branche 11. De façon avantageuse, la pince à courber selon l'invention comporte aussi des moyens de coupe spécifique par guillotine d'une broche 1, pour éviter par exemple d'obtenir une surface de coupe en forme de biseau. De façon préférentielle, ces moyens de coupe par guillotine d'une 30 broche 1 sont constitués d'un orifice traversant 90 réalisé dans une portion de l'une 12 des deux branches 11, 12 suivant un axe sensiblement perpendiculaire au premier plan, la section de l'orifice 90 étant sensiblement complémentaire de celle de la broche 1, et par le fait que la portion de l'autre branche 11 apte à venir en recouvrement total de la sortie 92 de l'orifice 90 quand les deux branches pivotent l'une par rapport à l'autre est conformée en lame coupante 91. La pince à courber selon l'invention décrite ci-dessus en référence aux figures 1 à 4 s'utilise de la façon suivante : Quand un Praticien veut courber une broche rectiligne 1 de section Eb1 (ou Eb2), il ouvre la pince en écartant les deux branches 11, 12 d'un angle maximum 3 supérieur à a et place la broche dans la gorge 20 (ou la gorge 200), figures 1, 2 et 4, en la faisant passer au-dessus du bec d'appui 30. Il referme ensuite la pince jusqu'à ce que la rainure 81 vienne se placer au contact de la broche 1, la broche étant par exemple tenue manuellement. Puis, au moyen des deux poignées de préhension 41, 42, il tend à refermer totalement la pince, c'est-à-dire à faire diminuer l'angle pour faire tendre sa valeur vers zéro. Lors de la fermeture de la pince, l'extrémité 36 du bec d'appui 30 applique une force sur la broche suivant une composante non confondue avec l'axe 114 de la gorge 20, qui tend à la courber au niveau de la sortie 28 de la gorge 20 puisque l'autre partie de la broche est tenue entre les deux portions de paroi opposées 25, 26. Au fur et à mesure que les deux branches 11, 12 se rapprochent l'une de l'autre, la broche 1 se courbe de plus en plus au niveau de la sortie 28 de la gorge 20. La figure 3 représente la configuration de l'ensemble pince-broche à la fin de l'opération de courbure d'une broche sur environ quatre-vingt-dix degrés. La rainure 81 permet de maintenir constamment la broche 1 dans le premier plan défini auparavant et évite que, lors du rapprochement l'une de l'autre des deux branches 11, 12, elle ne ripe ou glisse latéralement sur l'extrémité 36 du bec d'appui 30, au risque de s'en échapper totalement. Bien évidemment, si la broche 1 a une section polygonale, par exemple carrée, la rainure 81 n'est pas, en principe, nécessaire, bien que préférable. Le mode d'utilisation de la pince à courber selon l'invention serait exactement le même pour une broche de section Eb2. Dans ce cas, la broche serait positionnée dans la seconde gorge 200- et, pendant l'opération de courbure, c'est la rainure 82 qui glisserait sur la broche en la maintenant dans le premier plan
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La présente invention concerne les pinces pour courber des broches médicales 1.La pince selon l'invention se caractérise essentiellement par le fait qu'elle comporte deux branches 11, 12 respectivement définies selon deux axes 111, 112 et montées en rotation l'une par rapport à l'autre autour d'un axe 113, une gorge 20 de section Eb1 rectiligne suivant un axe 114 pour recevoir une broche 1 à courber, le point 27 de la sortie 28 de cette gorge 20 le plus proche de l'axe 113 étant situé à une distance de l'axe 113 égale à SG<20>, un bec d'appui 30 solidaire de la branche 12, en déport de cette dernière vers la première branche 11, la première partie 36-1 de l'extrémité libre 36 du bec d'appui 30 en regard de la gorge 20 se trouvant à une distance LB2e<1> de l'axe 113 supérieure à SG<20>.
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1. Pince pour courber des broches médicales .(1) quand ces broches sont initialement de forme générale cylindrique de section transversale de valeur Eb1, caractérisée par le fait qu'elle comporte : • deux première et seconde branches (11, 12) de forme générale oblongue définies longitudinalement respectivement selon deux premier (111) et deuxième (112) axes, • des moyens (15) pour monter les deux branches (11, 12) en rotation l'une par rapport à l'autre autour d'un troisième axe (113) de façon que les premier et deuxième axes (111, 112) soient sensiblement concourants sur ce troisième axe (113) et soient contenus dans un premier plan sensiblement perpendiculaire au dit troisième axe (113), en formant entre eux un angle variable, • une première gorge (20) pour recevoir une broche (1) à courber, ladite première gorge (20) étant sensiblement rectiligne et réalisée dans la première branche (11) suivant un quatrième axe (114) de façon que ce quatrième axe (114) soit sensiblement contenu dans le premier plan et que sa section transversale définie dans un plan perpendiculaire au dit quatrième axe (114) soit au moins égale à Eb1, le point de la sortie (28) de cette dite première gorge (20), le plus proche du troisième axe (113) et où doit être courbée la broche (1), étant situé à une distance du dit troisième axe (113) égale à SG20, la longueur LB11 de ladite première branche (11) définie entre le troisième axe (113) et le pôle (23) de son extrémité libre (24) la plus éloignée du dit troisième axe étant au moins égale à SG20, ladite gorge (20) étant en outre délimitée par au moins deux portions de paroi opposées de longueur non nulle sensiblement perpendiculaires au dit premier plan, • un bec d'appui (30) solidaire de la seconde branche (12), ce dit bec d'appui étant réalisé sensiblement à l'extrémité libre (31) de la seconde branche (12) et en déport de cette dernière vers la première branche (11), la première partie (36-1) de l'extrémité libre (36) du bec d'appui (30) en regard 13 de la première gorge (20) se trouvant à une distance LB2e' du troisième axe (113) supérieure à SG20, et • des moyens (40) pour commander la rotation des deux branches (11, 12) l'une par rapport à l'autre. 2. Pince selon la 1, caractérisée par le fait que la valeur maximale de l'angle variable j3 doit être supérieure à une valeur donnée a déterminée de façon que la seconde branche (12) et le bec d'appui (30) soient entièrement contenus dans le demi-espace contenant le troisième axe (113) et délimité par un second plan perpendiculaire au premier plan et passant par le quatrième axe (114). 3. Pince selon l'une des 1 et 2, caractérisée par le fait que la portion du pied (33) du bec d'appui (30) située sur la seconde branche (12) et la plus proche du troisième axe (113) est située à une distance LB2p' du troisième axe (113) au moins égale à SG20. 4. Pince selon l'une des 1 à 3, caractérisée par le fait que les moyens (40) pour commander la rotation des deux branches (11, 12) l'une par rapport à l'autre sont constitués par deux poignées de préhension (41, 42) en forme de bras de levier solidaires respectivement des deux branches (11, 12). 5. Pince selon l'une des 1 à 4, lorsque ladite première branche (11) est délimitée par deux faces latérales (51, 52) sensiblement perpendiculaires au troisième axe (113) et que la première gorge (20) est réalisée sur l'une (51) de ces deux faces latérales, caractérisée par le fait qu'elle comporte en outre une seconde gorge (200) réalisée dans l'autre face latérale (52) de la première branche (11), la seconde gorge étant définie selon un cinquième axe (115) sensiblement parallèle au quatrième axe (114), le point de la sortie de ladite seconde gorge (200), le plus proche du troisième axe (113) et où doit être courbée ladite broche (1), étant situé à une distance du dit troisième axe égale à SG2oo 6. Pince selon la 5, caractérisée par le fait que la section transversale de la seconde gorge (200) définie dans un troisième plan perpendiculaire au cinquième axe (115) a une valeur Eb2 différente de Eb1. 7. Pince selon la 6, caractérisée par le fait que l'extrémité libre (36) du bec d'appui (30) a une largeur au moins égale à celle de la première branche (11) définie entre les deux faces latérales (51, 52) et est agencée pour être entièrement comprise dans l'espace défini entre les deux plans (P51, P52) passant respectivement par les deux faces latérales (51, 52), la seconde partie (36-2) de l'extrémité libre (36) du bec d'appui (30) en regard de la seconde gorge (200) étant distante du troisième axe (113) d'une longueur LB2e2 au moins égale à SG2oo 8. Pince selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que la première partie (36-1) de l'extrémité du bec d'appui en regard de la première gorge (20) comporte une rainure (81, 82) définie dans ledit premier plan apte à recevoir au moins partiellement la paroi latérale de la broche (1). 9. Pince selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que la forme de la surface (38) du bec d'appui (30) comprise entre la portion (33) du pied de ce bec d'appui située sur la seconde branche (12) et la plus proche du troisième axe (113) et la première partie (36-1) de l'extrémité libre (36) du bec d'appui (30) est sensiblement homothétique de la forme de la surface (29) de l'extrémité libre (24) de la première branche (11) comprise entre la sortie (28) de la première gorge (20) en regard de la seconde branche (12) et le pôle (23) de cette extrémité libre (24) de la première branche (11), de façon que, lorsque les deux surfaces (38, 29)15 sont l'une au dessus de l'autre, elles soient séparées d'un espace sensiblement égal à Eb1. 10. Pince selon l'une des précédentes, caractérisée 5 par le fait qu'elle comporte des moyens de coupe d'une broche (1). 11. Pince selon la 10, caractérisée par le fait que les moyens de coupe d'une broche (1) sont constitués par un orifice traversant (90) réalisé dans l'une (12) des branches (11, 12) suivant un axe 10 sensiblement perpendiculaire au premier plan, la section du dit orifice (90) étant sensiblement complémentaire de celle de ladite broche, et par une portion (91) de l'autre branche apte à venir en recouvrement total de l'une (92) des sorties du dit orifice (90), conformée en lame coupante. 15 12. Pince selon la 2 ou l'une des 3 à 11 quand elles dépendent de la 2, caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens pour limiter la valeur de f3 à une valeur minimale.
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A
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A61
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A61B
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A61B 17
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A61B 17/88
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FR2889066
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A1
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PROCEDE D'IMMUNISATION GENETIQUE PAR ELECTROTRANSFERT CONTRE UNE TOXINE ET ANTISERUM SUSCEPTIBLE D'ETRE OBTENU PAR LEDIT PROCEDE
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L'invention a pour objet un procédé d'obtention d'un antisérum dirigé contre une toxine protéique par administration chez un animal d'une solution comprenant une construction génétique codant un fragment immunogène de toxine, suivie de l'application d'un champ électrique dans la zone d'administration, et isolement du sérum. L'antisérum susceptible d'être obtenu par le procédé ainsi que l'utilisation de la solution pour la fabrication d'un médicament destiné à prévenir ou à traiter un effet toxique lié à l'absorption chez un mammifère d'une toxine, caractérisée en ce que ledit médicament est formulé en vue d'une administration par électrotransfert chez le patient, sont également compris dans l'invention. Le moyen le plus utilisé à l'heure actuelle qui permet d'obtenir des antisérums contre un antigène protéique, par exemple une toxine ou un poison, est d'effectuer des injections répétitives de protéines recombinantes ou natives purifiées afin d'induire une réponse immunitaire chez l'animal. Alternativement, on peut aussi faire exprimer la protéine sur une capside ou enveloppe virale, ou dans une particule de type virosome. Pour la toxine botulinique ou d'autres toxines létales, on ne peut pas immuniser avec la toxine entière. Classiquement, il faut produire de la toxine à partir de la bactérie, la purifier, puis modifier cette protéine de façon à inactiver sa létalité, tout en gardant son pouvoir antigénique. Ceci s'obtient, par exemple, en purifiant une sous- unité de la toxine, qui n'est donc pas entièrement fonctionnelle. Alternativement, on peut produire une telle sous-unité recombinante, par exemple chez E.coli. Ceci peut se révéler indispensable en l'absence de procédé fiable d'inactivation de la toxine. Dans les deux cas, production de protéine native inactivée ou de fragments recombinants, les techniques sont lourdes et coûteuses. Ceci explique par exemple, qu'un seul stock de sérum multivalent contre les divers sérotypes de toxines botuliniques aient été produits à ce jour. Une voie alternative pour l'obtention d'un antisérum est l'immunisation génétique, dans laquelle un ADN codant la toxine est administré chez l'animal à immuniser. L'ADN codant, dans lequel le gène codant est précédé d'un promoteur adéquat et comporte une séquence de polyadénylation, peut être porté, soit par un vecteur viral (adénovirus, AAV, rétrovirus, lentivirus, etc...), soit par un plasmide bactérien. Il peut être aussi produit par synthèse acellulaire in vitro, par exemple par PCR. La possibilité d'obtenir une immunisation par injection d'un ADN plasmidique a été démontrée pour la première fois il y a une dizaine d'années (Tang et al., Nature. 1992 Mar 12; 356(6365):152-4; Ulmer et al., Science. 1993 Mar 19;259(5102):1745-9). L'immunisation génétique consiste à injecter directement dans le muscle squelettique ou la peau, ou encore dans d'autres tissus, les gènes codant les protéines antigéniques et insérés sur un fragment circulaire d'ADN bactérien (plasmide). L'organisme lui-même produit les antigènes qui vont induire la réaction immunitaire. Il est maintenant bien établi que l'immunisation par ADN induit une réponse durable à la fois cellulaire et humorale (Gurunathan et al., Annu Rev Immunol. 2000;18:927-74. Review; Quinn et al. , Vaccine. 2002 Aug 19;20(25-26):3187-92). De nombreuses publications récentes font état de cette réponse humorale, dont on peut citer quelques exemples: - Une injection intramusculaire unique de plasmide codant une protéine de l'enveloppe du virus HBV (hépatite B) provoque la production d'anticorps pendant au moins 74 semaines (Davis et al., Gene Ther. 1997 Mar;4(3):181-8), à un titre compatible avec une protection efficace. - Lorsqu'un plasmide codant un génome muté du virus de Kunjin est injecté intramusculairement chez la souris, des anticorps sont produits avec un titre variant de 10 à 40. Si ces souris sont soumises au virus sauvage de Kunjin, ou au très ressemblant virus West Nile, elles sont protégées (0 à 20% de mortalité) (Hall et al., Proc Natl Acad Sci U S A. 2003 Sep 2; 100(18):10460-4. Epub 2003 Aug 13). - L'injection intramusculaire chez la souris de plasmide codant la partie membranaire de la protéine humaine PSMA (prostate specific membrane antigen) conduit à la production d'anticorps contre cette protéine (Kuratsukuri et al., Eur Urol. 2002 Jul;42(1):67-73). Ces quelques exemples montrent qu'il est possible d'obtenir des anticorps neutralisants avec des titres satisfaisants chez l'animal par immunisation par l'ADN. Ceci est surtout vrai chez la souris, et la méthode est un peu moins efficace chez les animaux plus gros (Babiuk et al., Vaccine. 2003 Jan 30;21(7- 8):649-58. Review; Dupuis et al., J Immunol. 2000 Sep 1;165(5):2850-8). Une bien meilleure efficacité de transfert de gène peut être obtenue en utilisant la technique physique. Par exemple, la méthode balistique de "gene gun" utilisant des particules d'or recouvertes d'ADN, qui sont projetées à très grande vitesse sur la peau ou les muqueuses de l'animal conduisant à l'administration d'ADN aux noyaux des cellules de ces tissus. Une autre technique utilise les ultrasons. Une autre technique, appelée méthode "hydrodynamique ou hydrostatique" d'injection d'ADN, utilise l'injection rapide intraveineuse ou intraartérielle d'un grand volume de liquide contenant l'ADN codant, ce qui permet la pénétration de l'ADN dans les cellules, par exemple les hépatocytes, les cellules endothéliales, ou les cellules musculaires. Une dernière méthode physique très efficace d'administration d'ADN est l'électrotransfert, que les inventeurs ont développée au laboratoire. L'électrotransfert est une technique simple et efficace de transfert de gènes, consistant en une injection intramusculaire d'une solution d'ADN suivie de l'application d'une série d'impulsions électriques, au moyen d'électrodes reliées à un générateur (Aihara et al., Nat Biotechnol. 1998 Sep;16(9):867-70.; Mir et al., C R Acad Sci III. 1998 Nov;321(11):893-9.; Mir et al., Proc Natl Acad Sci U S A. 1999 Apr 13;96(8):4262-7.). Ceci permet d'améliorer l'expression des protéines de plusieurs ordres de grandeur (Lee et al., Mol Cells. 1997 Aug 31;7(4):495-501; Kirman et al., Curr Opin Immunol. 2003 Aug;15(4):471-6. Review). Plusieurs études récentes montrent l'intérêt de la technique d'électrotransfert lors de l'immunisation par ADN: par exemple, le titre en anticorps produit augmente d'un facteur 100 chez la souris après électrotransfert d'un plasmide codant un antigène de surface du virus HBV (Widera et al., J Immunol. 2000 May 1;164(9):4635-40). Ce facteur d'augmentation est de l'ordre de 10 dans le cas de lapins ou de cochons d'Inde. Des titres élevés en anticorps ont également été obtenus chez la souris et le lapin après électrotransfert intramusculaire d'un plasmide codant une glycoprotéine de l'enveloppe du virus de l'hépatite C (Zucchelli et al., J Virol. 2000 Dec;74(24):11598-607), et chez la souris après électrotransfert d'un plasmide codant une protéine du bacille de la tuberculose (Tollefsen et al., Vaccine. 2002 Sep 10;20(27-28):3370-8). Cette technique est également applicable à des animaux plus gros tels que la chèvre ou les bovins, (Tollefsen et al., Scand J Immunol. 2003 Mar; 57(3):229-38). Les inventeurs ont eux-même montré au laboratoire que l'électrotransfert d'un plasmide codant l'hémagglutinine de la grippe induisait une meilleure réponse immune chez la souris qu'une simple injection intramusculaire (Bachy et al., Vaccine. 2001 Feb 8;19(13-14) :1688-93). Enfin, on peut noter qu'il a été possible de générer des anticorps monoclonaux contre des allergènes de mites après immunisation de souris par électrotransfert (Yang et al., Clin Exp Allergy. 2003 May; 33(5):663-8). La technique d'électrotransfert est simple, facile à mettre en oeuvre, et ne requiert pas la purification de protéines recombinantes, étape généralement longue, fastidieuse et de coût élevé nécessaire lors de l'immunisation classique. Elle permet donc de tester rapidement plusieurs épitopes. Les techniques d'immunisation génétiques citées plus haut (méthodes balistiques, ultrasoniques, hydrodynamiques, hydrostatiques ou électriques) peuvent être combinées avec des méthodes d'immunisation classique par protéine. Par exemple, on pourra pratiquer une première immunisation génétique, suivie après plusieurs semaines de 1 à 2 immunisations génétiques, suivies enfin après plusieurs semaines ou plusieurs mois de plusieurs immunisations protéiques contre le même antigène. On pourra aussi, alternativement, vacciner d'abord contre la protéine puis effectuer une immunisation génétique. Les neurotoxines botuliques (Clostridium botulinum) et tétaniques (Clostridium tetani) présentent une organisation commune. Elles sont synthétisées sous forme d'une seule chaîne protéique ( 150 kDa), qui est ensuite activée par un clivage protéolytique déterminant deux chaînes protéiques: la chaîne légère en N-terminal ou L ( 50 kDa) et la chaîne lourde en C-terminal ou H ( 100 kDa), qui restent réunies par un pont disulfure. Trois domaines fonctionnels ont été définis sur ces neurotoxines. La moitié C-terminale de la chaîne H (dénommée Hc) est le domaine de reconnaissance d'un récepteur spécifique à la surface des neurones. La moitié N-terminale de la chaîne H (H-N) est impliquée dans l'internalisation dans le neurone de la chaîne L. Cette dernière contient le site enzymatique de protéolyse vis-à-vis des protéines SNAREs et est responsable de l'activité intraneuronale des neurotoxines qui se traduit par un blocage de la neuroexocytose. Chacun de ces trois domaines fonctionnels est associé à une structure tridimensionnelle particulière. Le domaine Hc contient deux structures riches en feuillets bêta, le domaine H-N est formé de deux très longues hélices alpha, et la chaîne L forme une structure compacte riche en feuillets bêta (Kozaki et al., Infect Immun. 1986 Jun;52(3):786-91; Kozaki et al., Infect Immun. 1987 Dec;55(12):3051-6). L'ensemble des gènes des neurotoxines botuliques et tétaniques a été séquencé et la structure cristallographique a été déterminée pour les neurotoxines botuliques A et B et la neurotoxine tétanique. Divers travaux ont été réalisés pour déterminer le fragment immunogène de ces neurotoxines. Il a d'abord été montré que le fragment Hc de la toxine tétanique, obtenu par protéolyse par la papaïne et purifié par chromatographie, est non toxique et protège par immunisation anti-Hc les souris contre une dose d'épreuve de toxine (Kozaki et al., Infect Immun. 1989 Sep;57(9):2634-9.). Puis, ce fragment a été produit en tant que protéine recombinante chez Escherichia coli et s'est également révélé un excellent immunogène (Halpern et al., Infect Immun. 1989 Jan;57(1):18-22.) . Parmi tous les fragments recombinants de neurotoxine botulique A testés, le seul qui induise une protection complète des souris est le domaine Cterminal de la chaîne lourde, qui correspond au domaine Hc de la neurotoxine tétanique (Clayton et al., Infect Immun. 1995 Jul;63(7):273842; Dertzbaugh et West, Vaccine. 1996 Nov;14(16):1538-44; Kubota et al., Appl Environ Microbiol. 1997 Apr;63(4):1214-8; LaPenotiere et al., Toxicon. 1995 Oct;33(10):1383-6. Review). Les anticorps monoclonaux neutralisants obtenus avec la neurotoxine botulique A entière comme immunogène étaient tous dirigés contre le fragment Hc. L'analyse des anticorps générés par vaccination avec la neurotoxine botulique entière formolée chez l'homme a montré que la plupart étaient dirigés contre la chaîne légère et peu contre le fragment Hc. Cette étude a conclu qu'un vaccin basé sur le fragment Hc est plus protecteur qu'un vaccin préparé avec la toxine entière (Brown et al., Hybridoma. 1997 Oct;16(5):447-56). De ce fait, la deuxième génération de vaccin antibotulique développée par l'USAMRIID consiste en des fragments Hc recombinants et purifiés des sept toxinotypes de neurotoxines botuliques A, B, C, D, E, F et G. Il a été noté que le fragment recombinant Hc serait plus efficace que l'anatoxine correspondante préparée de façon classique. La protection à l'aide d'anticorps neutralisants de neurotoxine consiste essentiellement dans le blocage de la reconnaissance du récepteur cellulaire par le fragment Hc (Brown et al., 1997). Par ailleurs, de nombreux travaux ont été réalisés pour obtenir des anticorps monoclonaux neutralisants contre les neurotoxines botuliques. Les essais réalisés avec la neurotoxine botulique A entière se sont fréquemment révélés infructueux alors que ceux produits en immunisant des souris avec la protéine recombinante Hc ont permis d'obtenir un nombre significatif d'anticorps monoclonaux neutralisants (Amersdorfer et al., Infect Immun. 1997 Sep;65(9):3743-52; Middlebrook, Adv Exp Med Biol. 1995; 383:93-8). Ainsi, le fragment Hc se révèle être un meilleur immunogène que la neurotoxine entière et détoxifiée pour induire des anticorps neutralisants. La méthode actuellement utilisée implique la production de protéines natives ou recombinantes, ce qui est un processus long et côuteux. De plus, si la proteine native ou recombinante est toxique, elle doit être dénaturée avant l'injection chez des animaux. Il peut en résulter des antisérums à faible pouvoir neutralisant, puisque seul des anticorps d'épitopes peuvent être obtenus. Ainsi, il existe aujourd'hui un réel besoin de posséder des antisérums protecteurs contre des toxines botuliques (ou autres), notamment en cas de bioterrorisme. Les inventeurs ont mis au point une nouvelle méthode d'obtention d'antisérum dirigé contre une toxine protéique, l'antisérum obtenu avec cette méthode possédant un titre élevé en anticorps neutralisants contre les toxines botuliques. La nouvelle méthode présente en outre l'avantage d'être facile à mettre en oeuvre et d'être peu coûteuse. Ainsi, selon un premier aspect, l'invention a pour objet un procédé d'obtention d'un antisérum dirigé contre au moins une toxine protéique comprenant les étapes suivantes: a) obtention d'une solution comprenant au moins une construction génétique, ladite construction comprenant un acide nucléique codant au moins un 25 fragment immunogène de ladite toxine, b) administration par injection chez un animal de la solution obtenue à l'étape a), c) application d'un champ électrique dans la zone d'injection, et d) prélèvement ultérieur de sang total et isolement du sérum. Par toxine protéique on entend désigner toute substance d'origine animale, végétale ou bactérienne qui produit des effets toxiques et qui est généralement antigénique. Par fragment immunogène de toxine protéique on entend désigner tout fragment de ladite toxine qui possède la capacité d'induire une réaction ou une réponse immunitaire. Les termes protéine, polypeptide ou peptide sont utilisés indifféremment dans la présente description pour désigner une séquence d'acides aminés ou, pour leurs dérivés, contenant une séquence d'acides aminés. Par prélèvement ultérieur (étape (d)) au sens de la présente demande on entend un prélèvement qui est effectué dans un laps de temps minimum après létape (c) (application d'un champ électrique) nécessaire pour obtenir une immunisation. De manière générale, ce laps de temps est d'au moins 15 jours après l'application du champ électrique. Pour la mise en pratique de la présente invention, on utilise de nombreuses techniques classiques en biologie moléculaire, en microbiologie et en génie génétique. Ces techniques sont bien connues et sont expliquées, par exemple, dans Current Protocols in Molecular Biology, Volumes I, II et III, 1997 (F. M. Ausubel, éd.) ; Sambrook et coll., 1989, Molecular Cloning: A Laboratory Manual, 2ème édition, Cold Spring Harbor Laboratory Press, Cold Spring Harbor, N.Y. ; DNA Cloning: A Practical Approach, Volumes I et II, 1985 (D.N. Glover, éd.) ; Oligonucleotide Synthesis, 1984 (M.L. Gait, éd.) ; Nucleic Acid Hybridization, 1985 (Hames et Higgins) ; Transcription and Translation, 1984 (Hames et Higgins, éd.) ; Animal Cell Culture, 1986 (R.I. Freshney, éd.) ; Immobilized Cells and Enzymes, 1986 (IRL Press) ; Perbal, 1984, A Pratical Guide to Molecular Cloning; la série, Methods in Enzymology (Academic Press, Inc.) ; Gene Transfer Vectors for Mammalian Cells, 1987 (J.H. Miller et M.P. Calos, éds., Cold Spring Harbor Laboratory) ; et Methods in Enzymology Vol. 154 et Col. 155 (Wu et Grossmann, et Wu, éd. respectivement). Les conditions d'application d'un champ électrique dans la zone d'injection selon l'étape (c) sont maintenant bien connues de l'homme l'art, et sont notamment décrites dans les demandes de brevet internationales publiées le 14 janvier 1999 sous les numéros WO 99/01157 et WO 99/01158. L'homme de l'art saura adapter ces conditions selon chaque cas. De préférence, le champ électrique possède une intensité comprise entre 1 et 800 V/cm sous la forme de 1 à 100 000 impulsions carrées d'une durée supérieure à 100 microsecondes et d'une fréquence comprise entre 0,1 et 1000 Hertz. De manière encore préférée, le champ électrique possède une intensité comprise entre 80 et 250 V/cm sous la forme de 1 à 20 impulsions à ondes carrées d'une durée comprise entre 1 et 50 millisecondes et d'une fréquence de 1 à 10 Hertz. Avantageusement, l'injection est une injection intradermique ou intramusculaire. Selon un mode de réalisation préféré, l'étape b) d'administration de la solution est précédée d'une étape d'injection d'une solution contenant une enzyme dégradant la matrice extracellulaire, telle que la hyaluronidase. En effet, cette enzyme est responsable de la dégradation de l'acide hyaluronique, constituant majeur de la matrice extracellulaire du muscle. La hyaluronidase permet donc d'augmenter l'accessibilité des plasmides aux cellules musculaires. De préférence, on injecte entre 5 et 200 l d'une solution contenant entre 0,1 à 2 U/ l de hyaluronidase. De manière encore plus préférée, on injecte environ 25gl d'une solution à 0. 4U/ l de hyaluronidase dans du NaCl. De manière avantageuse, la toxine est choisie dans le groupe constitué par une toxine de Clostridium botulinum, de Clostridium tetani, de Bacillus anthracis, la ricine, la toxine diphtérique et la toxine du choléra. De manière encore plus avantageuse, le fragment immunogène de ladite toxine est le fragment C-terminal (Hc) choisi dans le groupe constitué par le fragment Hc de la toxine de sérotype A de Clostridium botulinum de séquence SED ID N 1, le fragment Hc de la toxine de sérotype B de Clostridium botulinum de séquence SED ID N 2, le fragment Hc de la toxine de sérotype C de Clostridium botulinum de séquence SED ID N 3, le fragment Hc de la toxine de sérotype D de Clostridium botulinum de séquence SED ID N 4, le fragment Hc de la toxine de sérotype E de Clostridium botulinum de séquence SED ID N 5, le fragment Hc de la toxine de sérotype F de Clostridium botulinum de séquence SED ID Na 6, le fragment Hc de la toxine de sérotype G de Clostridium botulinum de séquence SED ID N 7, et le fragment Hc de la toxine de Clostridium tetani de séquence SED ID N 8, ainsi que leurs variants. De préférence, l'acide nucléique codant le fragment Hc de la toxine A de 15 Clostridium botulinum est de séquence SED ID N 17, ou l'un de ses variants. Dans son sens le plus large, le terme "variant" d'une séquence protéique désigne une séquence ne présentant de modifications qu'au niveau d'aminoacides ou de nucléotides n'ayant pas d'influence sur sa fonction en ne diminuant pas son immunogénicité. De même, on entend désigner par variant quand elle est utilisée ici en référence à une séquence nucléotidique, une séquence de nucléotides correspondant à une séquence de nucléotides de référence, la séquence correspondante codant un polypeptide ayant sensiblement la même structure et la même fonction que le polypeptide codé par la séquence nucléotidique de référence. Il est souhaitable que la séquence nucléotidique sensiblement similaire code le polypeptide codé par la séquence nucléotidique de référence. Il est souhaitable que le pourcentage d'identité entre la séquence nucléotidique sensiblement similaire et la séquence nucléotidique de référence soit d'au moins 90 %, plus préférablement d'au moins 95 %, encore plus préférablement d'au moins 99 %. Les comparaisons de séquences sont réalisées en utilisant l'algorithme d'alignement des séquences de SmithWaterman (se reporter par exemple à Waterman, M.S. Introduction to Computational Biology: Maps, sequences and genomes. Chapman & Hall. Londres: 1995.ISBN 0412-99391-0 ou à http://www-hto.usc.edu/ software/segaln/index.html). Le programme localS version 1.16 est utilisé avec les paramètres suivants: "match" : 1, "mismatch penalty" : 0,33, "open-gap penalty" : 2, "extended-gap penalty" : 2. Une séquence nucléotidique "sensiblement similaire" à la séquence nucléotidique de référence s'hybride avec la séquence nucléotidique de référence dans dodécylsulfate de sodium (SDS) à 7 %, NaPO4 0,5M, EDTA lmM à 50 C avec lavage dans 2 x SSC, SDS à 0,1 % à 50 C, de façon plus souhaitable dans dodécylsulfate de sodium (SDS) à 7 %, NaPO4 0,5M, EDTA lmM à 50 C avec lavage dans 1 x SSC, SDS à 0,1 % à 50 C, de façon encore plus désirable dans dodécylsulfate de sodium (SDS) à 7 %, NaPO4 0,5M, EDTA lmM à 50 C avec lavage dans 0,5 x SSC, SDS à 0,1 % à 50 C, de préférence dans dodécylsulfate de sodium (SDS) à 7 %, NaPO4 0,5M, EDTA lmM à 50 C avec lavage dans 0,1 x SSC, SDS à 0,1 % à 50 C, plus préférablement dans dodécylsulfate de sodium (SDS) à 7 %, NaPO4 0,5M, EDTA 1mM à 50 C avec lavage dans 0,1x SSC, SDS à 0,1 % à 65 C, et code encore pour un produit de gène fonctionnellement équivalent. Selon un autre mode de réalisation préféré, la construction génétique comprend en 5' de l'acide nucléique codant au moins un fragment de ladite toxine, le promoteur du cytomégalovirus (CMV). La structure du promoteur du CMV est notamment décrite dans Hennighausen et al. (EMBO J. 5 (6), 1367-1371, 1986). Selon un autre mode de réalisation préféré, la construction génétique comprend une séquence codant un signal de sécrétion extracellulaire. Ces signaux de sécrétion extracellulaires, qui sont bien connus de l'homme de l'art, permettent d'obtenir des titres en anticorps plus élevés. De préférence, la séquence codant le signal de sécrétion extracellulaire est choisie parmi les séquences SEQ ID N 9, qui code le signal de sécrétion extracellulaire de l'érythropoïétine de souris, et SEQ ID N 10, qui code le signal de sécrétion extracellulaire de la phosphatase alcaline humaine, et l'un de leur variants. Selon encore un autre mode de réalisation préféré, la construction génétique 5 comprend en 5' du promoteur une séquence nucléique de site d'initiation de la traduction, dite séquence KOZAK, de séquence SEQ ID N 11. Selon encore un nouveau mode de réalisation préféré, au moins un codon initial de la séquence d'acide nucléique qui code au moins un fragment de ladite toxine, est remplacé par un codon différent codant le même acide aminé et dont la fréquence dans les cellules eucaryotes est plus élevée que la fréquence dans Clostridium botulinum, comme défini dans le tableau 1. Tableau 1: Fréquence des codons (%o) UUU 15,5 45,4 UCU 10,7 23,6 UAU 12,6 54,5 UGU 10,0 6,8 UUC 23,8 6,1 UCC 14,2 3,1 UAC 17,8 5,9 UGC 12,0 1,7 UUA 6,5 55,5 UCA 15,1 22,0 UAA 0,7 1,1 UGA 1,1 0,0 UUG 9,0 8,4 ACG 4,2 1,4 UAG 1,1 0,3 UGG 15,8 11,5 CUU 11,8 11,4 CCU 14,3 13,7 CAU 11,4 5,7 CGU 3,3 2,6 CUC 18, 4 0,9 CCC 16,5 2,0 CAC 22,2 0,8 CGC 7,0 0,3 CUA 13,0 8,7 CCA 18,8 13,2 CAA 16,5 26,9 CGA 5,3 1,1 CUG 30,3 0,7 CCG 5,8 1,0 CAG 49,8 4,2 CGG 6,9 0, 2 AUU 15,9 44,4 ACU 13,0 23,8 AAU 18,7 103,7 AGU 8,9 24,2 AUC 25,4 5,3 ACC 15,2 2,9 AAC 26,4 12,0 AGC 15,9 5,1 AUA 18,1 54,7 ACA 23,3 22,8 AAA 46,8 62,6 AGA 20,1 20,3 AUG 22,7 16,2 ACG 4,4 2,1 MG 30,1 14,7 AGG 14,0 3, 3 GUU 5,8 21,0 GCU 12,4 15,0 GAU 18,2 53,7 GGU 9,1 13,7 GUC 10,0 1,1 GCC 19,4 1,9 GAC 28,9 6,o GGC 17,5 2,7 GUA 8,3 21,9 GCA 17,8 15,2 GAA 31,7 49, 3 GGA 15,7 21,0 GUG 17,6 3,1 GCG 6,2 1,2 GAG 30,4 10,0 GGG 10,8 4,2 Génome: Mus musculus Clostridium botulinum Les toxines botuliques étant produites naturellement par l'organisme Clostridium, le code génétique utilisé par cet organisme n'est pas nécessairement adapté à une bonne expression de la protéine chez les mammifères. Les inventeurs ont donc utilisé un gène synthétique conçu selon la technique d'optimisation de codons, c'est-à-dire l'utilisation de codons synonymes correspondant aux ARNt (ARN de transfert) les plus fréquents dans les cellules eucaryotes. Selon un autre mode de réalisation préféré, la construction génétique comprend en outre un acide nucléique codant au moins une cytokine. Avantageusement, la solution de l'étape (a) comprend une autre construction génétique qui contient un acide nucléique codant une cytokine, lesdites deux constructions génétiques étant co-administrées à l'étape (b). De préférence, la séquence de l'acide nucléique codant la cytokine est choisie dans le groupe constitué par SEQ ID N 12, qui code le facteur de croissance hématopoïétique (GM-CSF), SEQ ID N 13, qui code la sous-unité p35 de l'interleukine 12 de souris, SEQ ID N 14, qui code la sous-unité p40 de l'interleukine 12 de souris, SEQ ID N 15, qui code l'interleukine 4 de souris, et SEQ ID N 16, qui code l'interleukine 10 humaine. Selon un autre mode de réalisation avantageux, la construction génétique comprend en outre une séquence d'immunostimulation non méthylée riche en bases guanine et cytosine, d'une taille comprise entre 10 et 10000 nucléotides. Une telle séquence, dite séquence CpG, est bien connue de l'homme de l'art. Il doit être entendu que dans la présente invention la séquence d'immunostimulation peut aussi être un oligonucléotide particulier qui sera co-administré avec le plasmide codant le fragment de toxine. (Mutwiri et al., Veterinary Immunology and immunopathology, 2003, 91, 89103; R. Rankin, et al., Vaccine 2002, 20, 3014-3022). Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, l'antisérum est dirigé contre au moins deux toxines protéiques et en ce que la solution de l'étape a) comprend un mélange d'au moins deux constructions génétiques, chacune desdites constructions comprenant un acide nucléique codant au moins un fragment immunogène desdites toxines. De préférence, l'animal est choisi parmi la souris, le lapin, le cheval et le porc. Selon un mode de réalisation tout particulièrement préféré, les étapes b) et c) sont répétées au moins une fois avant l'étape d). De manière générale, ces étapes sont répétées à un intervalle d'au moins 15 jours, de préférence d'au moins 3 semaines, et de manière particulièrement préférée, d'au moins un mois. De manière encore plus préférée, l'étape c) est suivie d'une administration chez l'animal du fragment immunogène recombinant de ladite toxine. De manière générale cette administration est effectuée au moins 15 jours après l'étape c). On isole ensuite le sérum à l'étape d). L'isolement du sérum peut être réalisé par toute méthode connue de l'homme du métier. De préférence, le sérum est isolé à l'étape d) par centrifugation. 15 Selon un deuxième aspect, la présente invention a pour objet un antisérum dirigé contre une toxine protéique susceptible d'être obtenu par le procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce son titre en anticorps anti-toxine est supérieur ou égal à 100, et en ce que son pouvoir neutralisant estsupérieur ou égal à 100. Le titre en anticorps peut être déterminé en effectuant des dilutions, par exemple des dilutions de deux en deux des sérums à partir de la dilution 1/100e puis, on effectue un dosage ELISA, et on obtient une courbe donnant la densité optique à une longueur d'onde donnée, par exemple à 492 nm lorsqu'on utilise le système peroxydase/orthophénylènediamine en fonction de la dilution. Le titre en anticorps correspond à la réciproque du facteur de dilution qui donne une densité optique d'au moins 0,2 au dessus des sérums naïfs. Pour la détermination du pouvoir neutralisant, ou titre neutralisant, la présence d'anticorps neutralisants est déterminée par un test de létalité chez la souris: par exemple, la neurotoxine botulique de type A est produite et calibrée à 10 Doses Létales Souris par ml. Des dilutions de sérum sont ensuite incubées avec une préparation de toxine, et injectées à des souris. La survie des souris est ensuite observée pendant quelques jours. Les résultats sont exprimés par unités neutralisantes par ml (une unité neutralisante correspondant au volume de sérum neutralisant 10 Doses Létales Souris). L'invention a également pour objet l'antisérum selon la présente invention, pour son utilisation comme sérum préventif ou comme antidote destiné à neutraliser chez un mammifère les effets toxiques liés à l'absorption de la toxine chez ledit mammifère. Dans la présente demande, l'absorption de la toxine peut résulter de la contamination par bactéries chez ledit mammifère. La présente invention a encore pour objet l'utilisation d'un antisérum selon la présente invention, pour la fabrication d'un médicament destiné à prévenir ou à traiter un effet toxique lié à l'absorption chez un mammifère d'une toxine choisie dans le groupe constitué par une toxine de Clostridium botulinum, une toxine de Clostridium tetani, une toxine de Bacillus anthracis, la ricine, la toxine diphtérique et la toxine du choléra. L'invention a encore pour objet l'antisérum selon la présente invention, pour son utilisation comme réactif dans un test immunologique, tel que par exemple, sans toutefois s'y limiter, un titrage immuno-enzymatique ELISA, un immunotransfert, un titrage immunoluminescent, etc.. L'homme du métier connaît bien ces différents tests immunologiques et saura y appliquer l'antisérum selon l'invention. Selon un dernier aspect, l'invention a pour objet l'utilisation d'une solution contenant au moins une construction génétique selon la présente invention, pour la fabrication d'un médicament destiné à prévenir ou à traiter un effet toxique lié à l'absorption chez un mammifère d'une toxine choisie dans le groupe constitué par une toxine de Clostridium botulinum, une toxine de Clostridium tetani, une toxine de Bacillus anthracis, la ricine, la toxine diphtérique et la toxine du choléra, caractérisée en ce que ledit médicament est formulé en vue d'une administration par électrotransfert. Les conditions d'électroporation applicables pour l'administration par électrotransfert, le mode et le nombre d'injections sont tels que définis précédemment. Le médicament, préparé à partir de la solution contenant ladite au moins une construction génétique, doit être formulé en l'absence de lipides cationiques pour permettre l'électrotransfert. Il peut être formulé en présence de tout excipient pharmaceutique acceptable connu de l'homme de l'art, tel qu'une solution saline, un tampon phosphate, un tampon glucosé, etc... De préférence, l'utilisation selon l'invention est caractérisée en ce que la solution contient en outre un adjuvant immunostimulant. On pourra citer comme exemples d'adjuvants immunostimulants, sans toutefois s'y limiter, l'adjuvant de Freund et l'alun. Les exemples et figures qui suivent servent à illustrer la présente invention, sans toutefois en limiter la portée. LEGENDES DES FIGURES Le signe * dans certaines figures correspond à un titre en anticorps inférieur à 100. Figure 1: Dosage ELISA des sérums 3 semaines après électrotransfert. Dilutions de 2 en 2 des sérums à partir de la dilution 1/100e. Figure 2: Dosage ELISA des sérums 70 jours après électrotransfert. Dilutions de 2 en 2 des sérums à partir de la dilution 1/100e. Figure 3: Titres en anticorps obtenus à partir des dosages ELISA de 21 à 70 jours après électrotransfert (titre en anticorps = réciproque du facteur de 10 dilution qui donne une DO490 de 0.3 au dessus des sérums naïfs). Figure 4: Comparaison injection seule/injection + électrotransfert avec les plasmides pVaxFcBoNTA et pVaxFc*BoNTA Figure 5: Apport de l'optimisation des codons au niveau de la séquence FcBoNTA (FcBoNTA/Fc*BoNTA). Figure 6: Effet de la hyaluronidase sur le titre en anticorps (plasmide pVaxFcBoNTA et pVaxFc*BoNTA) Figure 7: Effet de la hyaluronidase sur le titre en anticorps (plasmide pVaxFc*BoNTA-Master) Figure 8: Titres en anticorps anti-FcBoNTB avec les plasmides pVaxFc*BoNTA et pVaxFc*BoNTAMaster (injection+électrotransfert) Figure 9: Titres en anticorps anti FcBoNTE avec les plasmides pVaxFcBoNTE, pVaxFc*BoNTE, pVaxFc*BoNTE-Master et pVaxFc*BoNTEVariant Figure 10: Titres en anticorps anti-FcBoNTA, antiFcBoNTB et anti-25 FcBoNTE dans ABE (avec les plasmides pVaxFc*BoNTAMaster, pVaxFc*BoNTB-Master et pVaxFc*BoNTE-Master co-injectés et électrotransférés: sérum multivalent ABE) Figure 11: Titres en anticorps anti-FcBoNTA chez le lapin Figure 12: Titres en anticorps anti-FcBoNTA avec ou sans réinjection du plasmide pVaxFc*BoNTA-Master chez la souris ( id. pour intradermique et im. pour intramusculaire) Figure 13: Titres en anticorps anti-FcBoNTA avec ou sans réinjection du 5 plasmide pVaxFc*BoNTA chez la souris. EXEMPLES I- Materiels et méthodes Matériel génétique Les inventeurs ont injecté et électrotransféré différentes constructions plasmidiques codant le fragment C-terminal de la toxine botulique A, noté FcBoNTA dans la suite, fragment connu comme étant la partie la plus immunogène de la toxine. Les différentes constructions testées sont: pVaxFcBoNTA: ce plasmide contient le fragment FcBoNTA sous contrôle d'un promoteur CMV. pVaxFc*BoNTA: ce plasmide contient le fragment FcBoNTA dont la séquence a été optimisée pour que l'expression de la protéine soit optimale chez la souris (notée Fc*BoNTA). En effet, la fréquence des codons chez Clostridium Botulinum et chez la souris est très différente: ce qui signifie que le pool des ARN de transfert chez ces deux espèces est différent et pourrait être un facteur limitant. La séquence a entièrement été modifiée pour donner au final la même protéine, en utilisant les codons les plus fréquents chez la souris. Le fragment Fc* est sous contrôle d'un promoteur CMV. - pVaxFc*BoNTA-Master: ce plasmide contient le fragment Fc*BoNTA fusionné au signal de sécrétion de l'érythropoïétine murine, et précédé d'une séquence Kozak qui améliore la traduction. - pVaxFc*BoNTA-Variant: ce plasmide contient le fragment Fc*BoNTA fusionné au signal de sécrétion de la phosphatase alcaline sécrétée humaine, et précédé d'une séquence Kozak qui améliore la traduction. Mode opératoire Ces différentes constructions ont été injectées et électrotransférées sur des souris SWISS à raison de 40 g par injection dans 30111 de NaCl 150mM dans le muscle tibial cranial - dans 100111 de NaCl 150mM dans la peau en intradermique Dans tous les cas, le mode opératoire est le suivant: les souris sont anesthésiées (injection intrapéritonéale d'un mélange Ketamine/Xylazine), leurs pattes postérieures sont rasées puis la solution de plasmide est injectée dans le muscle tibial cranial ou dans la peau. Les muscles ou la peau sont ensuite soumis à un champ électrique de 200V/cm sous la forme de 8 impulsions carrées de 20 ms d'une fréquence de 2 Hz à l'aide de deux électrodes plaques reliées à un générateur électrique Genetronics EC 830. Si nécessaire, une solution de hyaluronidase (25 l à 0.4U/ L dans NaCl 150mM) est injectée dans le muscle tibial cranial deux heures avant injection et électrotransfert. Des prélèvements de sang (environ 150 l) sont réalisés par ponction rétro-orbitale sur souris anesthésiées. Pour le dosage dans le sérum les prélèvements sont centrifugés 10 minutes à 4 C à 3000 rpm. Le plasma est retiré et les sérums sont conservés à -80 C. - Dosage des anticorps anti-FcBoNTA, anti-FcBoNTB et anti- FcBoNTE (dosage Elisa) Pour doser les anticorps anti-FcBoNTA (ou anti-FcBoNTB ou antiFcBoNTE) dans le sérum des souris on réalise un test ELISA. Concrètement la protéine recombinante FcBoNTA, FcBoNTB ou FcBoNTE est déposée au fond d'une plaque 96 puits, les sérums sont ensuite incubés avec la plaque: si des anticorps sont présents dans le sérum, ils se fixeront à la protéine. Des lavages permettent de retirer tout ce qui ne s'est pas fixé à la protéine recombinante et la présence d'anticorps anti- Fc est ensuite détectée par la combinaison d'un anticorps secondaire anti- Ig de souris biotinylé et de streptavidine couplée à la peroxydase. Il suffit ensuite de révéler avec un substrat de la peroxydase et de lire la plaque à 492 nm. Pour déterminer le titre en anticorps, on effectue des dilutions de deux en deux des sérums à partir de la dilution 1/100e. La courbe donnant la densité optique à 492 nm en fonction de la dilution permet de déterminer le titre en anticorps qui correspond à la réciproque du facteur de dilution qui donne une DO490 de 0.3 au dessus des sérums naïfs. Dosage des anticorps neutralisants (test de létalité) La présence d'anticorps neutralisants est déterminée par un test de létalité chez la souris: la neurotoxine botulique de type A est produite et calibrée à 10 Doses Létales Souris par ml. Des dilutions de sérum sont ensuite incubées avec 2 ml de préparation de toxine 30 minutes à 37 , et injectées à des souris par voie intrapéritonéale (2 souris par dilution, lml par souris). La survie des souris est ensuite observée pendant quatre jours. Les résultats sont exprimés par unités neutralisantes par ml (une unité neutralisante correspondant au volume de sérum neutralisant 10 Doses Létales Souris). II- Expériences complémentaires: 1) Comparaison injection seule/infection+ électrotransfert Les inventeurs ont effectué une expérience pour valider l'intérêt de l'électrotransfert. Les inventeurs ont pour cela comparé les titres en anticorps obtenus sur des lots de souris injectés avec le même plasmide (pVaxFcBoNTA ou pVaxFc*BoNTA) mais avec ou sans électrotransfert suite à l'injection. Les titres en anticorps obtenus 30 jours après traitement sont donnés à la figure 4. Suite à cette expérience, les inventeurs ont testé le pouvoir neutralisant de ces anticorps obtenus par injection seule ou injection+ électrotransfert: Les inventeurs ont donc effectué un test de neutralisation ou test de létalité chez la souris. Les sérums ont été testés à 45 jours et les sérums d'une même condition ont été poolés pour limiter le nombre de souris. Les résultats présentés dans le tableau 2 donnent le nombre de souris vivantes sur le nombre de souris totales pour chaque dilution de sérum et pour chaque condition. On en déduit le titre neutralisant comme la réciproque de la dilution la plus forte pour laquelle les souris sont vivantes: Tableau 2: Dilutions Titre neutralisant Fc*BoNTA 102 10-3 10-4 10 5 *1OMDL Injection seule 0/2 0/2 0/2 0/2 <100 Injection + électrotransfert 2/2 1/2 0/2 0/2 1000 On constate donc que les anticorps obtenus avec une injection seule ne sont pas neutralisants alors qu'avec électrotransfert on retrouve des résultats comparables aux précédents. 1) Diverses comparaisons a) apport de l'optimisation: Les inventeurs ont comparé l'apport de l'optimisation des codons au niveau de la séquence administrée par électrotransfert (Figure 5) ou sans électrotransfert (Figure 4) . On observe bien que l'optimisation au niveau des codons de la séquence 20 FcBoNTA augmente très fortement le titre en anticorps (grisé par rapport à hachuré). b) apport de la hyaluronidase dans le procédé utilisant l'électrotransfert Les inventeurs ont étudié l'effet de la hyaluronidase sur le titre en 25 anticorps: Les résultats obtenus avec le plasmide pVaxFcBoNTA sont donnés à la figure 6. Les résultats obtenus avec le plasmide pVaxFc*BoNTA sont donnés à la figure 6. Les résultats obtenus avec le plasmide pVAxFc*BoNTA-Master sont donnés figure 7. 2) Toxines B et E: Les inventeurs ont suivi exactement le même protocole qu'avec la toxine A. Injection + électrotransfert de 40 g de plasmide pVaxFc*BoNTB et pVaxFc*BoNTB-Master (fragment C-terminal de BoNTB + signal de sécrétion de 10 l'Epo+ séquence Kozak). Des prélèvements ont été effectués à 15 jours, 30 jours et 45 jours après injection et électrotransfert. Les résultats obtenus pour les titres en anticorps anti-FcBoNTB sont donnés à la figure 8. Il est donc possible d'obtenir des anticorps anti-FcBoNTB par électrotransfert de plasmide. Titre en anticorps anti-FcBoNTE Même protocole avec la toxine E (40 g de plasmide). Les inventeurs ont comparé - pVaxFcBoNTE: fragment C-terminal non sécrété, non optimisé pVaxFc*BoNTE: fragment C-terminal optimisé (codons) pVaxFc*BoNTE-Master: fragment C-terminal optimisé + signal de sécrétion mEpo+ séquence Kozak pVaxFc*BoNTE-Variant: fragment C-terminal optimisé+ signal 25 de sécrétion hSeAP + séquence Kozak Des prélèvements ont été effectués à 15, 28 et 42 jours. Les résultats sont donnés à la figure 9. 3) Sérums multivalents: Les inventeurs ont testé la co-injection + électrotransfert de plusieurs 30 plasmides codant plusieurs fragments Cterminaux: FcBoNTA, FcBoNTB, et FcBoNTE. Les trois plasmides codent les fragments C-terminaux précédés du signal de sécrétion de l'Epo de souris et d'une séquence Kozak. On a injecté 401..tg de chaque plasmide soit 20 g de chaque dans chaque patte de la souris pour faire un total de 60 g d'ADN par patte. Les titres en anticorps anti-FcBoNTA sont donnés à la figure 10 (A). Les titres en anticorps anti-FcBoNTB sont donnés à la figure 10 (B). Les titres en anticorps anti-FcBoNTE sont donnés à la figure 10 (E). 4) Chez le lapin: Les inventeurs ont testé l'injection ou injection + électrotransfert de 50011g de plasmide pVaxFc*BoNTA-Master chez le lapin. Les conditions d'électrotransfert sont: 8 impulsions de 125V/cm; de 20ms; d'une fréquence de 2Hz avec des électrodes aiguilles. Les résultats sont présentés figure 11. 5) Effet de réinjections: Les inventeurs ont testé chez la souris l'effet d'un second réinjection + électrotransfert: - deux injections + électrotransfert dans chaque muscle à JO avec le plasmide pVaxFc*BoNTAMaster (notation im. 80 g) (figure 12) deux injections + électrotransfert à 3 semaines d'intervalle en intramusculaire chaque fois avec le plasmide pVaxFc*BoNTA-Master (notation im. + im. 40 g) (figure 12) - deux injections + électrotransfert à 3 semaines d'intervalle, le le traitement en intradermique, le 2eme en intramusculaire, avec le plasmide pVaxFc*BoNTA-Master (notation id. + im. 40 g) (figure 12) deux injections + électrotransfert à 1 mois d'intervalle en intramusculaire à chaque fois avec le pVaxFc*BoNTA (figure 13) III- RESULTATS Les inventeurs ont comparé différentes constructions et différents modes opératoires (4 souris par condition) : injection seule (injection + Electrotransfert) - injection + électrotransfert en intramusculaire de 40 g de pVaxFcBoNTA - injection + électrotransfert en intramusculaire de 40 g de 5 pVaxFc* BoNTA(séquence optimisée) - injection + électrotransfert en intramusculaire de 40 g de pVaxFc*BoNTA-Master (séquence optimisée +signal de sécrétion de l'érythropoïetine murine + séquence Kozak) injection + électrotransfert en intramusculaire de 40 g de 10 pVaxFc*BoNTA-Variant (séquence optimisée +signal de sécrétion de la phosphatase alcaline humaine sécrétée +séquence Kozak) injection + électrotransfert en intradermique de 40 g de pVaxFc*BoNTA (séquence optimisée) traitement à la hyaluronidase + injection + électrotransfert en 15 intramusculaire de 40 g de pVaxFc*BoNTA (séquence optimisée) aucun traitement Les résultats obtenus avec le dosage ELISA des sérums 3 semaines après l'électrotransfert sont donnés à la figure 1. Les inventeurs détectent donc dès trois semaines des anticorps antiFcBoNTA dans l'ensemble des sérums des souris traitées dans les différentes conditions décrites, et pas dans les sérums des souris naïves. On peut cependant remarquer que le titre en anticorps varie selon les conditions: les souris traitées à la hyaluronidase ont un titre en anticorps supérieur aux autres. Cette enzyme est responsable de la dégradation de l'acide hyaluronique, constituant majeur de la matrice extracellulaire du muscle. La hyaluronidase permet donc d'augmenter l'accessibilité des plasmides aux cellules musculaires. L'électrotransfert en intradermique peüuet aussi d'obtenir des anticorps. Des prélèvements ont ensuite été effectués tous les 15 jours, et les résultats obtenus avec le dosage ELISA à 70 jours après injection sont donnés à la figure 2. L'allure du dosage ELISA à 70 jours ressemble à celle obtenue à 21 jours. On peut cependant remarquer que les titres en anticorps ont augmenté dans toutes les conditions sauf la condition intradermique. Ceci peut s'expliquer par le fait que les inventeurs ont montré que l'expression d'une protéine après électrotransfert intradermique ne dure qu'une quinzaine de jours, comparée à des cinétiques d'expression dans le muscle qui perdurent jusqu'à un an. Pour avoir une vue plus globale des titres en anticorps au cours de la cinétique, la figure 3 présente l'ensemble des titres obtenus par condition au cours du temps. Ces résultats nous donnent une information sur le titre en anticorps dans le sérum des souris de chaque condition mais ne donnent pas d'information quand au pouvoir neutralisant de ces anticorps. Les inventeurs ont donc effectué un test de neutralisation ou test de létalité chez la souris. Les sérums prélevés à 40 jour sont été testés et les sérums d'une même condition ont été regroupés pour limiter le nombre de souris à utliser. Les résultats présentés dans le Tableau 3 donnent le nombre de souris vivantes sur le nombre de souris traitées pour chaque dilution de sérum et pour chaque condition. On en déduit le titre neutralisant comme l'inverse de la dilution la plus forte pour laquelle les souris sont vivantes: Tableau 3: souris survivantes après un challenge létal (10 doses létales) de toxine BoNTA dilutions titre neutral. 10.2 10 3 10-4 10.5 *10MLD pVaxFc Fe 2/2 0/2 0/2 0/2 100 pVaxFc* Fe* 2/2 0/2 0/2 0/2 100 pVaxFc*Master M 2/2 2/2 2/2 0/2 10000 pVaxFc*Variant V 2/2 1/2 0/2 0/2 100-1000 pVaxFc*+hyalu H 2/2 2/2 0/2 0/2 1000 pVaxFc*intradermique ID 0/2 0/2 0/2 0/2 0 La première conclusion de ce test est que les anticorps obtenus par électrotransfert de plasmide sont neutralisants. La deuxième conclusion est que certaines conditions donnent un titre 5 neutralisant très convainquant, la condition pVAxFc*BoNTA-Master en particulier donne un titre neutralisant de 10000 au moins. Les inventeurs ont ensuite effectué une expérience pour valider l'intérêt de l'électrotransfert. Ils ont pour cela comparé les titres en anticorps obtenus sur des lots de souris injectés avec le même plasmide (pVaxFcBoNTA ou pVaxFc*BoNTA) mais avec ou sans électrotransfert suite à l'injection. Les titres en anticorps obtenus 30 jours après traitement sont donnés à la figure 4. Dans les deux cas on observe une forte augmentation du titre en anticorps dans les lots injectés ET électrotransférés comparés aux lots injectés seulement. IV- CONCLUSION Les inventeurs ont obtenu après une simple injection et électrotransfert de plasmide codant le fragment C-terminal FcBoNTA de la toxine botulique A, de forts titres en anticorps neutralisants. Ce résultat permet de penser qu'il est possible d'obtenir par cette méthode simple des antisérums antitoxine botulique mono ou multivalents à usage thérapeutique. En effet, un antisérum multivalent peut être obtenu par immunisation génétique à plusieurs plasmides, car il a été démontré que la cotransfection conduisait avec la technique d'électrotransfert à une coexpression. Alternativement, un antisérum multivalent peut être obtenu par simple mélange d'antisérums univalents
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L'invention a pour objet un procédé d'obtention d'un antisérum dirigé contre une toxine protéique par administration chez un animal d'une solution comprenant une construction génétique codant un fragment immunogène de toxine, suivie de l'application d'un champ électrique dans la zone d'administration, et isolement du sérum. L'antisérum susceptible d'être obtenu par le procédé ainsi que l'utilisation de la solution pour la fabrication d'un médicament destiné à prévenir ou à traiter un effet toxique lié à l'absorption chez un mammifère d'une toxine, caractérisée en ce que ledit médicament est formulé en vue d'une administration par électrotransfert, sont également compris dans l'invention.
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1. Procédé d'obtention d'un antisérum dirigé contre au moins une toxine protéique comprenant les étapes suivantes: a) obtention d'une solution comprenant au moins une construction génétique, ladite construction comprenant un acide nucléique codant au moins un fragment immunogène de ladite toxine, b) administration par injection chez un animal de la solution obtenue à l'étape a), c) application d'un champ électrique dans la zone d'injection, et d) prélèvement ultérieur de sang total et isolement du sérum. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le champ électrique possède une intensité comprise entre 1 et 800 V/cm sous la forme de 1 à 100 000 impulsions carrées d'une durée supérieure à 100 microsecondes et d'une fréquence comprise entre 0,1 et 1000 Hertz. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le champ électrique possède une intensité comprise entre 80 et 250 V/cm sous la forme de 1 à 20 impulsions à ondes carrées d'une durée comprise entre 1 et 50 millisecondes et d'une fréquence de 1 à 10 Hertz. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'injection est une injection intradermique ou intramusculaire. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'étape b) d'administration de la solution est précédée d'une étape d'injection d'une solution contenant une enzyme dégradant la matrice extracellulaire, telle que la hyaluronidase. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'on injecte entre 5 et 200 gl d'une solution contenant entre 0,1 à 2 U/ l de hyaluronidase. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la toxine est choisie dans le groupe constitué par une toxine de Clostridium botulinum, de Clostridium tetani, de Bacillus anthracis, la ricine, la toxine diphtérique et la toxine du choléra. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le fragment immunogène de ladite toxine est le fragment C-terminal (Hc) choisi dans le groupe constitué par le fragment Hc de la toxine de sérotype A de Clostridium botulinum de séquence SED ID N 1, le fragment Hc de la toxine de sérotype B de Clostridium botulinum de séquence SED ID N 2, le fragment Hc de la toxine de sérotype C de Clostridium botulinum de séquence SED ID N 3, le fragment Hc de la toxine de sérotype D de Clostridium botulinum de séquence SED ID N 4, le fragment Hc de la toxine de sérotype E de Clostridium botulinum de séquence SED ID N 5, le fragment Hc de la toxine de sérotype F de Clostridium botulinum de séquence SED ID N 6, le fragment Hc de la toxine de sérotype G de Clostridium botulinum de séquence SED ID N 7, et le fragment Hc de la toxine de Clostridium tetani de séquence SED ID N 8, ainsi que leurs variants. 9 Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la construction génétique comprend en 5' de l'acide nucléique codant au moins un fragment de ladite toxine, le promoteur du cytomégalovirus (CMV). 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la construction génétique comprend une séquence codant un signal de sécrétion extracellulaire. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que la séquence codant le signal de sécrétion extracellulaire est choisie parmi les séquences SEQ ID N 9, qui code le signal de sécrétion extracellulaire de l'érythropoïétine de souris, et SEQ ID N 10, qui code le signal de sécrétion extracellulaire de la phosphatase alcaline humaine, et l'un de leur variants. 12. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce que la construction génétique comprend en 5' du promoteur une séquence nucléique de site d'initiation de la traduction, dite séquence KOZAK, de séquence 10 SEQ ID N 11. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un codon initial de la séquence d'acide nucléique qui code au moins un fragment de ladite toxine, est remplacé par un codon différent codant le même acide aminé et dont la fréquence dans les cellules eucaryotes est plus élevée que la fréquence dans Clostridium botulinum, comme défini dans le tableau 1. 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, 20 caractérisé en ce que la construction génétique comprend en outre un acide nucléique codant au moins une cytokine. 15. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que la solution de l'étape (a) comprend une autre construction génétique qui contient un acide nucléique codant une cytokine, lesdites deux constructions génétiques étant co-administrées à l'étape (b). 16. Procédé selon la 14 ou 15, caractérisé en ce que la séquence de l'acide nucléique codant la cytokine est choisie dans le groupe constitué par SEQ ID N 12, qui code le facteur de croissance hématopoïétique (GM-CSF), SEQ ID N 13, qui code la sous-unité p35 de l'interleukine 12 de souris, SEQ ID N 14, qui code la sous-unité p40 de l'interleukine 12 de souris, SEQ ID N 15, qui code l'interleukine 4 de souris, et SEQ ID N 16, qui code l'interleukine 10 humaine. 17. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la construction génétique comprend en outre une séquence d'immunostimulation non méthylée riche en bases guanine et cytosine, d'une taille comprise entre 10 et 10000 nucléotides. 18. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'antisérum est dirigé contre au moins deux toxines protéiques et en ce que la solution de l'étape a) comprend un mélange d'au moins deux constructions génétiques, chacune desdites constructions comprenant un acide nucléique codant au moins un fragment immunogène desdites toxines. 19. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'animal est choisi parmi la souris, le lapin et le cheval et le porc. 20. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les étapes b) et c) sont répétées au moins une fois avant l'étape d). 21. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape c) est suivie d'une administration chez l'animal du fragment immunogène recombinant de ladite toxine. 22. Antisérum dirigé contre une toxine protéique susceptible d'être obtenu par le procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce son titre en anticorps anti-toxine est supérieur ou égal à 100, et en ce que son pouvoir neutralisant est supérieur ou égal à 100. 23. Antisérum selon la 22, pour son utilisation comme sérum préventif ou comme antidote destiné à neutraliser chez un mammifère les effets toxiques liés à l'absorption de la toxine chez ledit mammifère. 24. Utilisation d'une solution contenant au moins une construction génétique telle que définie dans les 1 et 7 à 18, pour la fabrication d'un médicament destiné à prévenir ou à traiter un effet toxique lié à l'absorption chez un mammifère d'une toxine choisie dans le groupe constitué par une toxine de Clostridium botulinum, une toxine de Clostridium tetani, une toxine de Bacillus anthracis, la ricine, la toxine diphtérique et la toxine du choléra, caractérisée en ce que ledit médicament est formulé en vue d'une administration par électrotransfert. 25. Utilisation selon la 24, caractérisée en ce que la solution contient en outre un adjuvant immunostimulant.
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A
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A61
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A61K,A61P
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A61K 35,A61K 39,A61P 39
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A61K 35/16,A61K 39/00,A61P 39/00
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FR2889615
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A1
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MATRICE ACTIVE POUR UN DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAL LIQUIDE
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La présente invention concerne une matrice active pour des dispositifs d'affichage à cristal liquide. L'invention s'applique en particulier à des dispositifs d'affichage à cristal liquide nématique bistable, dénommés habituellement dispositifs BiNem . Dans la suite nous parlerons d'afficheur nématique bistable. Les afficheurs nématiques bistables sont utilisés dans diverses applications, et plus particulièrement dans les applications dites nomades. On peut citer entre autres exemples, les téléphones portables ou les ordinateurs de poche tels que les organiseurs, généralement désignés par l'acronyme anglais PDA pour Persona/ Digital Assistant, ou encore les "liseurs électroniques" traduction française consacrée pour le terme anglo-saxon ebook, plus couramment employé. Ces afficheurs nématiques bistables ont en effet la propriété particulièrement intéressante de ne pas nécessiter de rafraîchissement d'image, ce qui est très favorable pour toutes ces applications nomades, pour lesquelles on cherche à réduire au minimum la consommation. Ils offrent une grande qualité d'image indépendante du nombre de lignes. Ces afficheurs nématiques bistables sont principalement à matrice dite passive: chaque pixel est commandé directement par un signal ligne et un signal colonne. L'inconvénient des matrices passives est que le pixel d'une colonne "voit" tous les signaux appliqués à chacun des pixels de la colonne, pendant le temps d'affichage d'une image. Ceci rend problématique l'utilisation de cette technologie pour des grands écrans. En outre, la commutation est lente, ce qui rend cette technologie inutilisable pour des applications vidéo. Ainsi, ces afficheurs à matrice passive sont-ils plus particulièrement adaptés à des applications où l'image change peu ou lentement, et des petites tailles, typiquement pour des applications de type e-book. Pour ces différentes raisons, on a cherché à utiliser des matrices actives avec de tels afficheurs. On entend par matrice active une structure matricielle d'électrodes pixel, dans laquelle l'adressage passe par un dispositif de commutation associé à chaque électrode pixel. Lorsqu'un pixel n'est pas adressé, le dispositif de commutation associé isole l'électrode pixel des signaux lignes et colonnes (aux problèmes de couplage par capacités parasites près). Le dispositif de commutation peut-être une diode ou un transistor. Il s'agit de façon avantageuse d'un transistor standard de type TFT (Thin Film Transistor), qui utilise une couche mince de silicium amorphe (a-Si). En effet, ces transistors ont comme avantage par rapport au transistor en silicium polycristallin, d'avoir un courant de fuite nul ou très faible, ce qui est une caractéristique très importante pour maintenir l'information sur les pixels de type TN. La matrice active comprenant les électrodes pixel, les dispositifs de commutation, les conducteurs lignes et colonnes, est réalisée sur un premier substrat. L'afficheur comprend en plus de la matrice active, un deuxième substrat qui forme l'autre électrode pixel, commune à tous les pixels et encore appelée contre-électrode. Le deuxième substrat est disposé en sorte qu'une cavité est formée entre le dessus de la matrice active et le deuxième substrat. La cavité est remplie de cristal liquide avec une composition et une orientation des molécules fonction de la technologie envisagée. L'électrode pixel et la contre-électrode forment alors les deux armatures de la capacité pixel, et le matériau bistable qui permet de mémoriser l'information est entre les deux armatures. Un afficheur à cristaux liquides du type nématique bistable et à matrice active est décrit dans la demande de brevet français ayant pour titre: "Procédé et dispositif perfectionnés d'affichage à cristal liquide nématique bistable", enregistrée sous le n 02 14806 et déposée par la société Nemoptic. On obtient un afficheur (écran) du type AMLCD (Active Matrix Liquid Crystal Display). Une structure de matrice active pour afficheur nématique bistable tel que décrit dans la demande précitée, est illustrée schématiquement sur la 30 figure 1. La structure M de la matrice active comprend de manière habituelle m*p couples (électrode pixel 1, transistor 2) arrangés en un réseau de m lignes r2, ...rm, et de p colonnes cols, colt, ...colp. Le transistor 2 associé à chaque électrode pixel 1 permet d'adresser individuellement un pixel correspondant de l'écran par un conducteur ligne et un conducteur colonne. Dans la suite on entend par "ligne" ou "colonne" indifféremment le 5 conducteur, au sens électrique, ou la ligne ou la colonne au sens arrangement matriciel. Le transistor 2 associé à chaque électrode 1 agit comme un élément de commutation. Quand il est commandé à l'état passant, il permet l'application d'un niveau de tension déterminé sur l'électrode pixel, permettant l'affichage d'un niveau de gris correspondant sur le pixel de l'écran. Quand il est commandé à l'état non passant ou bloqué, il isole l'électrode pixel du reste de la matrice (aux couplages par capacités parasites près). Le transistor comprend deux électrodes de conduction, appelées drain d et source s, et une électrode de grille g, par laquelle on commande l'état "on" ou "off' du transistor. Plus précisément, le transistor est généralement connecté dans la structure matricielle de la façon suivante: une électrode de conduction, par exemple le drain d, est connectée à l'électrode pixel. La grille g du transistor est commandée par le signal de sélection de ligne appliqué sur la ligne associée. L'autre électrode de conduction du transistor, dans l'exemple la source s, est connectée à la colonne associée. Ainsi, les grilles de tous les transistors d'une même ligne sont toutes connectées à cette ligne, tandis que les sources de tous les transistors d'une même colonne sont toutes connectées à cette colonne. Quand un transistor est mis "on", il commute la tension appliquée par la colonne associée à sa source s, sur le drain d: on charge ainsi l'électrode pixel 1 à un niveau de tension correspondant à une donnée vidéo (niveau de gris) à afficher. Les électrodes pixels 1 sont chacune commandées, via leur transistor 2 associé, par des circuits d'adressage périphériques. Ces circuits d'adressage comprennent typiquement un circuit 3 de commande ligne, appelé plus simplement driver ligne dans la suite, et un circuit 4 de commande colonne appelé plus simplement driver colonne dans la suite. Le circuit 3 de commande ligne applique des niveaux de tension successivement sur les lignes, dans le but de les sélectionner séquentiellement sur un temps trame. Sur chaque temps ligne, le circuit 4 de commande des colonnes applique des niveaux de tension appropriés sur les colonnes, dans le but d'afficher un niveau de gris donné sur chaque pixel de la ligne sélectionnée. La commande des pixels d'un écran nématique bistable suppose l'utilisation de tensions élevées si on veut que la commutation entre les deux états stables du pixel soit rapide. Ces deux états stables, correspondent à deux textures différentes, une texture uniforme et une texture tordue. Elles résultent d'une composition judicieuse du cristal liquide associée à des couches d'orientation des molécules différentes sur chaque face des substrats (ou plaques) formant la cavité remplie de cristal liquide. La texture uniforme se définit par un faible angle de twist, proche de 0 , dans l'épaisseur du pixel. La texture tordue se définit par un fort angle de twist proche de 180 dans l'épaisseur du pixel. Ces deux textures sont caractérisées par l'existence de deux points d'ancrage des molécules, un ancrage sur chacune des plaques formant la cavité contenant le cristal liquide, chacune étant revêtue à cet effet d'une couche d'orientation différente appropriée. Un point d'ancrage est très fort, et peu perturbé par l'application d'un champ électrique. L'autre point d'ancrage est faible. Cet ancrage faible peut être rompu quand un fort champ électrique est appliqué. Ainsi la seule façon de passer d'un état stable à un autre, est d'apporter de l'énergie sous forme d'une impulsion électrique, qui a pour effet de casser le point d'ancrage faible. Ensuite, selon la forme de l'impulsion, les molécules s'organisent dans l'épaisseur du pixel dans l'un des deux états stables. On trouvera de plus amples détails sur cette technologie et ses principes dans les publications suivantes de Ivan N. Dozov et al, "Fast bistable nematic display from coupled surface anchoring breaking", SPIE Proceedings Vol.3015, pp.61-69 (0-8194-2426-9, 214 pages Published 1997) et "Ultra low power bright reflective displays using Binem technology fabricated by standard manufacturing equipment", SID Symposium Digest of Technical Papers -- May 2002 -- Volume 33, Issue 1, pp. 30-33. Ainsi, la forme du champ électrique appliqué aux bornes du pixel permet de choisir l'une ou l'autre des deux textures après une étape de cassure de l'ancrage à une valeur de champ électrique élevée, équivalente à une phase de "reset" de la texture. Cette phase de reset se caractérise par un niveau de tension de cassure déterminé, et une durée d'application. Dans la phase suivante d'écriture, on obtient l'une ou l'autre texture selon la forme de l'impulsion électrique appliquée. En effet, la commutation dans l'un ou l'autre état stable peut être obtenue par la forme du front descendant de l'impulsion électrique. -la texture uniforme U peut être obtenue par une commutation à front descendant lent, par exemple par une forme à paliers ou par une rampe analogique de tension descendante depuis le niveau de tension de cassure, qui favorise un comportement de relaxation élastique. Ce processus de relaxation élastique entraîne les molécules à se mettre toutes parallèles sans aucun angle de twist, conduisant à la texture uniforme U. Le pixel apparaît noir sur l'afficheur. -la texture tordue T peut être obtenue par une commutation à front descendant raide, depuis le niveau de tension de cassure, qui favorise un processus dynamique de modification de l'orientation des molécules, connu sous le terme anglo-saxon de "backflow". Le fort flux hydrodynamique des molécules à cristaux liquides du pixel entraîne une cassure de l'ancrage faible des molécules et une organisation des molécules avec un angle de twist de l'ordre de 180 . Le pixel apparaît blanc sur l'afficheur. Selon l'état de l'art, on sait aussi afficher un niveau de gris, correspondant à une texture mixte, par une commutation à front intermédiaire, qui conduit à une coexistence des deux textures dans l'épaisseur du pixel, dans une proportion variable, en fonction du niveau de gris à afficher. Un signal de commande d'affichage SD(P1,P2) d'un niveau de gris sur un afficheur nématique bistable est illustré sur la figure 2. Un tel signal est notamment décrit dans la demande de brevet français précitée (FR 02 14806). C'est un signal à deux paliers, P1 et P2, appliqué sur les colonnes de la matrice pendant chaque temps ligne. Le premier palier P1 correspond à la phase de cassure de l'ancrage. Elle est caractérisée par une durée r1 et un niveau de tension VP1 déterminé. Ce niveau de tension est en pratique choisi supérieur ou égal à une tension de cassure définie pour la technologie, en fonction du temps d'application tif. Le deuxième palier P2 correspond à la phase d'affichage (ou d'écriture) de la nouvelle texture. Elle est caractérisée par une durée T2 et un niveau de tension VP2 inférieur à la tension VP1 de cassure d'ancrage. Ainsi, sur chaque colonne, la forme du signal Sc est fonction de la donnée à afficher. La somme tif plus T2 donne le temps ligne de l'afficheur, c'est à dire le temps nécessaire pour afficher les nouvelles données d'affichage sur les 5 pixels d'une ligne sélectionnée de la matrice. La différence (ou hauteur) de marche entre le premier palier P1 et le deuxième palier P2 est fonction de la texture que l'on veut obtenir. Le front descendant lent nécessaire pour obtenir la texture uniforme U est ainsi obtenu en choisissant un deuxième palier P2 plus bas, mais pas trop distant du premier palier. Le front descendant raide nécessaire pour obtenir la texture tordue T est obtenu en choisissant un deuxième palier P2 plus éloigné, donc plus bas que dans le cas précédent. On note VP1, le niveau de tension du premier palier P1 et VP2, le niveau de tension variable du second palier P2 de durée T2, fonction de la texture à obtenir. VP2 est égal à Vu La tension VP2 peut ainsi prendre toute valeur comprise entre les valeurs Vu et VT, qui sont des caractéristiques de la technologie. Dans l'exemple illustré, pour VP2= VMi, apparaît une portion de texture tordue T, dans la texture uniforme U: on a une texture mixte M(U,T)1, correspondant à un niveau de gris déterminé. Pour VP2=VM2 Ainsi, les niveaux de gris intermédiaires sont obtenus en variant le niveau de tension VP2 du deuxième palier entre les valeurs extrêmes Vu et VT. Dans un exemple pratique, pour une technologie donnée de l'état de l'art, on dispose ainsi d'une plage de variation de l'ordre de 3 volts entre Vu et VT (Vu VT 3 volts). Plus le niveau de tension du palier P2 devient proche de VT, plus l'effet "backflow" est important. La double flèche allant de la gauche vers la droite sur la figure 2 illustre le sens croissant de cet effet en fonction de la tension du deuxième palier. Dans un exemple pratique, le niveau de la tension de cassure d'ancrage VP1 est de l'ordre de 15 à 18 volts pour des temps lignes assez 5 longs. Dans le cas d'une matrice active, ces tensions doivent être appliquées sur l'électrode pixel, via le transistor de commutation. Le signal de commande d'affichage SD(P1,P2) que l'on vient de décrire en relation avec la figure 2 est appliqué sur les colonnes, tandis qu'un signal de sélection de ligne est appliqué successivement sur chaque ligne de la matrice, pendant le temps ligne. Le signal de commande d'affichage a deux composantes signal distinctes, successives: un signal de reset et un signal vidéo. Le signal de reset correspond à la phase initiale, de cassure d'ancrage. Le signal vidéo correspond à une phase d'écriture, ou de programmation d'une nouvelle texture. Ces deux signaux ont des niveaux de tension différents. En pratique, l'adressage d'une ligne de la matrice en vue de l'affichage de nouvelles données se déroule comme suit: la ligne est sélectionnée par application d'un signal de sélection qui a la forme d'une impulsion de tension, pendant le temps ligne. Cette impulsion est en fait appliquée sur la grille g de chacun des transistors de la ligne (Figure 1). Cette impulsion a un niveau de tension suffisant à mettre chacun des transistors 2 de la ligne à l'état "on". Un signal de commande d'affichage est appliqué sur chacune des 25 colonnes de la matrice, et donc sur la source s des transistors. La tension de grille appliquée sur les transistors de la ligne sélectionnée doit être au moins égale à la tension appliquée sur les colonnes augmentée de la tension de seuil Vth des transistors (ie la tension minimale appliquée entre grille et drain, ou grille et source, pour que le transistor soit conducteur), pour obtenir que chaque transistor de la ligne sélectionnée commute quasiment sans pertes le signal d'affichage Sc sur l'électrode pixel associée. Les matrices actives selon l'état de l'art ont été plus particulièrement développées pour les écrans à cristaux liquide du type TN, pour "Twisted Nematics", ou du type IPS, pour "ln Play Switching", avec des drivers lignes et colonnes standards conçus pour supporter les niveaux de tension de commande. Ces drivers ligne ou colonne sont de préférence intégrés à la matrice active. Ils peuvent être réalisés sur un circuit externe. Ils reçoivent les alimentations analogiques nécessaires à assurer l'affichage des données vidéo qu'ils reçoivent. Le driver ligne assure le balayage des lignes, séquentiellement et le driver colonne assure pour chaque ligne, l'application sur les colonnes des niveaux de tension à appliquer sur l'électrode pixel pour assurer l'affichage d'une donnée correspondante (niveau de gris) sur chaque pixel de la ligne. Dans le cas du standard TN, les drivers colonne haute tension sont prévus pour délivrer 13 volts, permettant d'obtenir environ 6 volts rms sur le cristal liquide (alternance positives et négatives). Pour une matrice active au standard IPS, la tension maximum atteint 16,5 volts. Les drivers lignes standards sont capables de délivrer en sortie des niveaux de tension de 10 volts à 30 volts, par exemple. Ainsi pour des temps lignes relativement longs, la gamme des tensions nécessaires pour commander des afficheurs nématiques bistables est compatible avec les drivers des matrices actives standard de l'état de l'art, TN ou IPS. Dans l'invention, on s'intéresse à des afficheurs nématiques bistables à matrice active, pour des applications vidéo notamment. Pour ces applications vidéo, le temps ligne doit être plus court, nécessitant de réduire le temps de commutation des pixels. Il s'agit ainsi de rendre la phase de reset la plus courte possible. Or plus la phase de cassure d'ancrage est courte, plus la tension de cassure nécessaire doit être élevée. Ceci est notamment expliqué dans la publication précitée (voir 3. 4 et figure 5 notamment) et dans une publication plus récente de Ivan Dozov et al "Recent improvements of bistable nematic displays switch by anchoring breaking" SID Symposium Digest 32, 224 (2001). Pour avoir un temps de commutation compatible avec un temps ligne de 50 microsecondes, ou moins (pour des applications vidéo, les temps lignes doivent être de 40 microsecondes ou moins), la tension de cassure est alors supérieure à 20 volts avec les afficheurs nématiques bistables actuels. Un problème qui se pose alors dans l'utilisation d'une matrice active standard, en combinaison avec des afficheurs nématiques bistables, est qu'il n'y a plus compatibilité de la gamme des tensions nécessaires pour commander ces afficheurs avec la technologie standard des drivers colonne des matrices actives. En effet, on a vu que dans l'état de l'art, le niveau de la tension de cassure est appliqué sur les colonnes de la matrice, par le driver colonne 4 (figure 1). On a aussi vu que les drivers ligne de l'état de l'art sont conçus pour appliquer des niveaux de tension de grille d'amplitude pouvant aller jusqu'à 40 volts. Par contre, les drivers colonnes ne peuvent pas appliquer des tensions de plus de 16, 5 volts dans le meilleur cas (standard IPS) sur les drains (ou sources) des transistors de la matrice. Il n'est donc pas possible de commander des tensions supérieures à 13 volts (drivers TN) ou 16,5 volts (drivers IPS) sur les colonnes de la matrice. Ces niveaux sont insuffisants à permettre la cassure d'ancrage sur un temps ligne suffisamment faible, compatible avec des applications vidéo. Ainsi, même si les transistors TFT associés aux électrodes pixel sont capables de supporter et de commuter une tension supérieure à 20 volts, il n'est pas possible d'appliquer de telles tensions en utilisant les drivers standards de l'état de l'art. Si les tensions à appliquer sur les grilles des transistors, et la plage [Vu, VT] des niveaux de tension du signal vidéo à appliquer, soit entre 10 et 13 volts en pratique, correspondant respectivement à la texture tordue T et la texture uniforme U, entrent bien dans les spécifications standards des drivers de ces matrices, il n'en va pas de même pour la composante d'initialisation (palier P1) du signal de commande d'affichage So(P1,P2) appliquée sur les colonnes: il n'est en effet pas possible d'appliquer une tension de cassure de 20 volts et plus au moyen de drivers colonne standards de l'état de l'art. Or développer de nouveaux drivers spécifiques est toujours une opération longue et coûteuse. Un objet de l'invention est de résoudre ce problème technique. Un objet de l'invention est d'offrir une structure d'afficheur nématique bistable à matrice active utilisable avec des drivers standards (en intégré ou en externe) pour appliquer des niveaux de tension élevés sur les électrodes pixel. Un objet de l'invention est de proposer une telle matrice active à moindre coût. Un objet de l'invention est d'obtenir une matrice active pour un dispositif d'affichage nématique bistable, essentiellement par modification des dessins des masques utilisés pour la fabrication d'une matrice active standard pour afficheurs TN ou IPS. Une idée à la base de l'invention est de partir d'une matrice active standard, et d'en modifier la structure de manière à pouvoir utiliser des drivers standards, et d'appliquer les niveaux de tension de commande nécessaires sur les électrodes pixel, sans dégrader ni la fiabilité de la matrice, ni celle des drivers. Selon l'invention, on prévoit que le dispositif de commutation associé à chaque électrode pixel, comprend un autre élément de commutation, par exemple un autre transistor, dont la fonction est d'assurer la cassure du point d'ancrage du pixel. Ainsi, on sépare dans le dispositif de commutation, la fonction reset et la fonction écriture d'une nouvelle texture. Cet autre élément de commutation peut être commandé par le driver ligne, qui supporte des hautes tensions de l'ordre de 40 volts, et connecté à un bus d'alimentation spécifique, pour commuter une tension de cassure de l'ordre de 20 volts ou plus. Cette tension de cassure est appliquée par le bus d'alimentation spécifique et non plus par le driver colonne qui sert alors exclusivement à commander les niveaux de tension correspondant à la vidéo à afficher, comme pour les matrices standards TN ou IPS. Le bus d'alimentation spécifique peut être réalisé par des conducteurs que l'on ajoute dans la structure de la matrice, sur les niveaux de couches conductrices, ou par des couches conductrices fonctionnelles déjà prévues dans la matrice, mais dont on peut détourner la fonction, aux fins d'y appliquer le niveau de tension de cassure. II s'agit typiquement des couches fonctionnelles conductrices prévues dans les structures de matrice active comme capacité de stockage. On peut détourner ces couches de leur fonction d'origine, car les pixels des afficheurs nématiques bistables ne nécessitent pas de capacité de stockage, pour maintenir le niveau de tension sur l'électrode pixel. En effet, une fois que la nouvelle texture est "écrite" dans le pixel, elle y reste indéfiniment, tant que l'on ne casse pas un point d'ancrage. On peut aussi utiliser l'écran de lumière de type "light shield" habituellement utilisé pour améliorer le taux d'ouverture OAR "Open Aperture Ratio". En effet, cet écran est généralement conducteur, pour améliorer la capacité de stockage. Ainsi, il est possible de détourner des couches fonctionnelles prévues dans les matrices actives TN ou IPS de l'état de l'art pour réaliser un bus d'alimentation spécifique, pour la tension de cassure, et ce à moindre coût de développement. L'invention concerne donc une matrice active pour un dispositif d'affichage à cristal liquide, comprenant des électrodes pixels arrangées selon un réseau croisé de lignes et colonnes, et associé à chaque électrode pixel, un dispositif électronique de commande comprenant un premier élément de commutation connecté entre ladite électrode pixel et une colonne associée, une électrode de commande dudit premier élément de commutation étant connectée à une ligne associée, caractérisée en ce que ledit dispositif de commande comprend un circuit d'initialisation de ladite électrode pixel comprenant un deuxième élément de commutation, connecté à ladite électrode pixel, et dont une électrode de commande est connectée à une ligne précédente du réseau. L'invention s'applique à des afficheurs à cristaux liquides comportant 20 une telle matrice active, et notamment à un afficheur de type nématique bistable. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre indicatif et non 25 limitatif de l'invention et en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 déjà décrite, représente une structure de matrice active pour afficheur nématique bistable, suivant l'état de l'art; - la figure 2 déjà décrite illustre la commande d'affichage d'un pixel d'un afficheur nématique bistable; - la figure 3a illustre un premier mode de réalisation d'une matrice active selon l'invention, avec une phase d'initialisation pour chaque ligne de la matrice, correspondant à la cassure de l'ancrage, réalisée sur le temps d'adressage de la ligne précédente; - la figure 3b illustre des formes de signaux électriques sur les différents conducteurs de la matrice de la figure 3a; - les figures 3c et 3d représentent chacune une variante de réalisation d'une matrice active selon l'invention; - la figure 4a illustre un autre mode de réalisation d'une matrice active selon l'invention; - la figure 4b représente des signaux électriques correspondant sur les lignes ou colonnes de la matrice; - la figure 5 illustre une matrice active de l'état de l'art, comprenant un bus de capacité de stockage sous chaque rangée d'électrodes pixel, et qui peut être utilisée dans l'invention; - la figure 6a illustre un premier mode de réalisation d'un perfectionnement d'une matrice active selon l'invention; - la figure 6b représente des signaux électriques correspondant sur les lignes et colonnes de la matrice; - les figures 6c et 6d illustrent chacune une variante de réalisation du perfectionnement; - la figure 7 illustre un autre mode de réalisation du perfectionnement d'une matrice active selon l'invention; et - la figure 8 illustre une variante du mode de commande d'une structure de matrice suivant la figure 3a. La figure 3a illustre un premier exemple d'une structure de matrice active à transistors standards selon l'invention, apte à permettre l'application de très hauts niveaux de tension sur les électrodes pixel, sans risque de claquage des transistors utilisés. Une telle structure de matrice utilisée dans un afficheur nématique bistable, permet alors l'utilisation de l'afficheur dans des applications vidéo, avec des temps ligne inférieurs à 40 microsecondes, ce qui offre des perspectives intéressantes d'ouverture du marché de ces afficheurs. Une électrode pixel EP;d associée dans la matrice à la ligne r; et à la colonne Coli, comprend un dispositif de commande associé. Ce dispositif comprend de façon habituelle un élément de commutation T connecté entre 10 15 20 la colonne Coli et l'électrode pixel EP;,i. L'électrode de commande g de cet élément de commutation T est connectée à la ligne r;. L'élément de commutation est typiquement un transistor, dont une électrode de conduction, la source s par exemple, est connectée à la colonne, et dont l'autre électrode de conduction, le drain d par exemple, est connectée à l'électrode pixel. Selon l'invention, le dispositif de commande de chaque électrode picomprend en outre un circuit d'initialisation de l'électrode pixel sur le temps ligne précédent. o Dans le mode de réalisation représenté, ce circuit d'initialisation est un élément de commutation de type transistor, T'. Ce transistor d'initialisation T' est connecté entre un conducteur relié à un bus d'alimentation spécifique Reset, et l'électrode pixel. Par exemple la source s' du transistor T' est connectée à l'électrode pixel EP;,i et le drain d' du transistor T' est connecté au bus Reset. La grille g' de ce transistor d'initialisation est connectée à une ligne précédente, r;_l dans l'exemple. Si on considère un afficheur à cristal liquide utilisant une telle matrice, un pixel correspondant est formé entre l'électrode pixel EP;,i et une contre-électrode CE. Comme illustré sur la figure 3b, la sélection d'une ligne, par exemple la ligne r;, se traduit par l'application par le driver ligne 3 d'un niveau de tension Vgo appliqué sur cette ligne. Les transistors, dont la grille est connectée à cette ligne, sont alors à l'état passant "on", équivalent à un court-circuit. La désélection de cette ligne se traduit par un niveau de tension Vgoff appliqué sur cette ligne. Les transistors d'une ligne désélectionnée, sont alors à l'état bloqué "off', équivalent à un circuit ouvert. On comprend ainsi que les transistors T' associés aux électrodes pixels EP;,i de la ligne r;, et dont les grilles sont connectées à la ligne précédente r;_l, sont mis à l'état "on" sur le temps ligne précédent c'est à dire quand la ligne r;_1 est sélectionnée. Ils sont à l'état "off' sinon. En particulier, ils sont à l'état "off' sur le temps ligne tl;. Les transistors T sont eux à l'état "on" sur le temps ligne tl;, et "off' sur les autres temps ligne. Le bus Reset est porté à un niveau Vreset continu de tension supérieur ou égal à la tension de cassure d'ancrage des molécules de cristal liquide. Lorsque le transistor T' passe à l'état "on", il transfère le niveau de tension Vreset sur l'électrode pixel EP;,i sur le temps ligne à hauteur de Vgon-Vth qui doit être supérieure à la tension de cassure. Lorsque la ligne r; est ensuite sélectionnée, sur le temps ligne tl;, le transistor T' passe à l'état "off' (ligne désélectionnée) et le transistor T à l'état "on". L'électrode pixel EP;,i se charge par le transistor T au niveau de tension VD; appliqué dans le même temps tl; sur la colonne associée Col,. On entend par temps ligne, le temps d'adressage d'une ligne, pendant lequel le circuit de commande ligne (driver ligne) applique un signal de sélection sur cette ligne, qui a pour effet de rendre passant tous les éléments de commutation T de cette ligne. Toutes les autres lignes sont désélectionnées pendant ce temps ligne. Ainsi, comme représenté sur la figure 3b, le driver ligne applique sur le temps ligne tl; de la ligne r;, un niveau de tension Vgon qui rend passants tous les transistors T de cette ligne. Sur les autres lignes, le driver ligne applique un niveau de tension Vgoff, en sorte que tous les transistors soient non passants ou "off'. Vgoff est en pratique inférieur à la tension de seuil du transistor T. On peut avoir Vgoff=O volt. Le transistor T commute alors la tension VD; appliquée sur sa source, par la colonne Col; associée. Cette commutation se fait sans pertes car Vo; est au maximum égal au niveau de tension pour une texture uniforme, soit 13 volts dans l'état de l'art, alors que la tension de grille Vgon est bien supérieure, de l'ordre de 20 volts et plus. L'électrode pixel EP; connectée à un transistor T de la ligne r; sélectionnée se charge donc sensiblement au niveau de tension VD; qui est appliqué sur la colonne Coli correspondante sur le temps ligne tl;. Ce niveau de tension correspond typiquement à la donnée à afficher. On retrouve sur l'électrode pixel EP;,i une forme de signal à deux paliers s'étalant sur les temps lignes tli_1 et tl;. Le premier palier correspond à une phase tic de cassure d'ancrage, et le second palier à une phase d'écriture 'Lv de la nouvelle donnée vidéo. Une telle matrice selon l'invention commandée comme décrit en relation avec la figure 3b, et utilisée dans un afficheur nématique bistable permet donc la commande appropriée des pixels pour afficher les différents niveaux de gris, avec une commutation suffisamment rapide permettant d'envisager des applications vidéo, car la phase de cassure tic est réalisée sur un temps ligne précédent, et que les niveaux de tension appliqués sont compatibles avec la technologie standard TN ou IPS. En effet, on a vu en relation avec la description d'un afficheur nématique bistable que la tension d'initialisation Vreset était de l'ordre de 20 volts ou supérieure à 20 volts, pour des temps ligne compatibles avec des applications vidéo. Dans l'invention telle qu'illustrée sur la figure 3a, cette tension est appliquée par un bus spécifique, directement sur le drain du transistor T' de la matrice, alors que la grille g' commandée par le driver ligne reçoit une tension Vgon supérieure à la tension Vreset d'au moins la tension de seuil Vth du transistor T'. La tension de seuil Vgor, reste inférieure à 30 volts: elle est donc compatible avec la gamme de tension de commande de grille des drivers lignes standards. Les niveaux de tension vidéo appliqués par le driver colonne sur les sources ou drains des transistors T, varient eux entre 13 volts, pour commander une texture uniforme U, et 10 volts, pour commander une texture tordue T. Ces niveaux de tension sont compris dans la gamme de tensions de commande fournies par les drivers colonne standard. Une matrice active telle qu'illustrée sur la figure 3a utilisée avec des drivers ligne et colonne standards, intégrés à la matrice ou non, dans un afficheur nématique bistable, est ainsi apte à permettre la cassure d'ancrage et l'affichage de la nouvelle donnée vidéo pour chacun des pixels d'une ligne r;, sur deux temps ligne séparés: la cassure d'ancrage sur le temps ligne précédent, tl;_1 et l'affichage de la nouvelle donnée vidéo sur le temps ligne tl;. Le dispositif de commande de chaque électrode pixel comprenant un transistor T et un circuit d'initialisation T' selon l'invention permet ainsi d'obtenir simplement une forme de signal à deux paliers sur l'électrode pixel, comme illustré sur la figure 3b pour les électrodes pixels EP;J et EP;+1J. Ce signal est compatible avec la commande des pixels d'un afficheur nématique bistable. Ceci est obtenu en utilisant une matrice active standard, avec des drivers ligne et colonne standards, pour afficheurs TN ou IPS, en ajoutant simplement un transistor dans la matrice. Ceci est obtenu simplement en modifiant les dessins des masques, sans avoir à modifier les étapes du procédé de fabrication standard. Pour un afficheur nématique bistable, l'ajout d'un transistor par pixel n'est pas préjudiciable en terme d'OAR, car les dispositifs ultra portatifs qui utilisent de tels afficheurs fonctionnent généralement en mode réflectif. Par ailleurs, les transistors T et T' sont chacun utilisés dans des 5 gammes habituelles de tension. Ainsi, la séparation des fonctions de cassure d'ancrage, et d'affichage vidéo par des moyens de commutation différents, activés sur des temps lignes différents, permet d'appliquer des niveaux de tension compatibles avec la technologie, et avec des applications vidéo. o Dans l'exemple représenté sur la figure 3a, le bus Reset d'alimentation spécifique, qui amène la tension d'initialisation Vreset, sur les drains ou sources des transistors d'initialisation de la matrice, comprend une pluralité de conducteurs disposés parallèlement aux colonnes. En pratique ces conducteurs sont réalisés sur le même niveau que les colonnes de la matrice, ou sur un niveau séparé. On peut de manière similaire prévoir que les conducteurs du bus d'alimentation Reset sont disposés parallèlement aux lignes de la matrice. C'est la variante représentée sur la figure 3c. On notera à cet égard qu'il existe dans l'état de l'art des matrices qui comprennent pour chaque pixel, une colonne, une ligne d'adressage et une ligne de capacité de stockage. II est alors facile d'utiliser ces matrices de l'état de l'art en modifiant la fonction de ces lignes de stockage, en une fonction d'amenée d'une tension d'initialisation Vreset sur les drains (ou sources) des transistors d'initialisation T', en prévoyant des connexions adaptées entre ces lignes et ces drains (ou sources). Dans une autre variante de réalisation d'une matrice selon l'invention, comme illustré sur la figure 3d, le bus d'alimentation Reset est formé par une couche fonctionnelle conductrice F d'une matrice standard, tel que le plan de masse enterré ("Ground plane') habituellement utilisé pour former une capacité de stockage avec chaque électrode pixel, dans les matrices TN standards notamment. Une telle couche fonctionnelle est formée sur un niveau séparé des électrodes pixel par au moins une couche d'isolant, pour former une capacité de stockage en parallèle sur la capacité pixel Cpixel. En effet, comme on l'a déjà expliqué, une telle capacité de stockage n'a pas d'utilité dans les afficheurs nématiques bistables, puisque les molécules, une fois orientées selon le mode texture uniforme ou tordue, restent dans cet état indéfiniment tant que l'ancrage faible n'est pas cassé. Cette couche fonctionnelle peut encore être une couche de type "Light Shield", c'est à dire un écran qui est utilisé de façon courante dans les matrices standard TN notamment, pour masquer les fuites de lumière dues aux lignes de champ induites par la structure. C'est généralement une couche conductrice et opaque, en titane en forme de grille, et qui peut être soit disposée sous la matrice active (c'est à dire sous les transistors) ou entre le niveau des lignes/colonnes (formant les drains/sources des transistors) et les électrodes pixel. Cette couche conductrice est habituellement formée sur un niveau séparé des électrodes pixel par au moins une couche d'isolant et sert ainsi dans ces structures de capacité de stockage pour chaque électrode pixel. Pour les mêmes raisons que précédemment, on peut donc sans inconvénient utiliser cette couche, comme bus d'amenée de la tension d'initialisation Vreset sur le drain (ou la source) de chaque transistor d'initialisation T'. Un autre mode de réalisation d'un circuit d'initialisation selon l'invention est représenté sur la figure 4a. Le circuit d'initialisation du dispositif de commande d'une électrode pixel d'une ligne r; comprend alors une diode D connectée entre l'électrode pixel EP;,i et la ligne précédente r;_1. La diode D peut être obtenue typiquement par un transistor dont le drain d' (ou la source) et la grille g' sont connectés ensemble, à la ligne précédente r;_I. L'autre électrode de conduction du transistor, la source s' dans l'exemple, est reliée à l'électrode pixel EP;,i. La figure 4b montre la forme du signal qui peut être obtenue sur l'électrode pixel EP;j, selon les signaux appliqués sur les lignes et colonnes de la matrice pendant les différents temps lignes tl;, ... Elle est sensiblement identique à celle illustrée sur la figure 3b. La figure 5 illustre un exemple de matrice active décrite dans la demande de brevet français ayant pour titre " Structure de matrice active pour écran de visualisation et écran comportant une telle matrice" et enregistrée sous le numéro 02 15484. Une telle matrice décrit des bus parallèles aux lignes, et disposés sous chaque rangée d'électrodes pixels, et utilisés comme capacité de stockage. Une telle matrice peut encore être utilisée pour réaliser une matrice selon l'invention. Une telle matrice est illustrée sur la figure 5. Elle comprend des bus de capacité de stockage prévus sous chaque rangée d'électrode pixel. Chaque électrode pixel EP;,; couvre une grande partie de la surface encadrée par deux lignes et deux colonnes successives. Sur la figure, la rangée R; d'électrodes pixel est encadrée par la ligne de sélection associée, r;, et par la ligne de sélection r;_i de la rangée immédiatement précédente. Pour chaque rangée R; d'électrode pixel, un bus de capacité de stockage associé B; est prévu sous la rangée, sensiblement de même largeur. Ce bus B; est disposé parallèlement, entre les deux lignes de sélection r; et ro. Il est connecté à la ligne de sélection r;_1 de la rangée précédente. Dans l'exemple représenté, il est connecté à cette ligne, à l'extérieur de la zone active de la matrice, ZA, par ses deux extrémités. Ce bus B; forme une capacité de stockage Cst avec chaque électrode pixel EP;i de la rangée R;. Dans l'invention, on utilise avantageusement cette capacité de stockage formée par le bus B;, qui est grande, et qui est connectée à la ligne de sélection précédente r;_,, pour charger les électrodes pixel EP;i de la ligne r;, à la tension d'initialisation recherchée, typiquement à la tension d'initialisation Vreset. Ceci est obtenu en dimensionnant la capacité de stockage (surface en regard entre le plan de la capacité de stockage et l'électrode pixel, diélectrique utilisé et épaisseur du diélectrique) en sorte que l'offset de couplage soit supérieur à la tension d'initialisation recherchée. Ainsi l'élément de commutation T' connecté à l'électrode pixel EP;i de la figure 3a est ici remplacé de façon équivalente par le bus B;. En effet ce bus forme une capacité de stockage avec cette électrode EP;i, une borne de cette capacité étant connectée à l'électrode pixel, l'autre borne de la capacité étant formée par le bus conducteur lui même et connecté à la ligne précédente r;_1. La commutation sur la ligne ro de la tension Vg0ff à la tension Vgon entraîne la commutation sur l'autre borne de la capacité de stockage d'une tension égale à l'offset de couplage, de l'ordre de la tension Vreset. Ainsi, si on reprend la figure 3b, sur le temps ligne précédent tl;_1, la ligne précédente r;_l est à un niveau Vgon choisi supérieur à la tension d'initialisation Vreset. Par couplage via le bus B; qui est connecté à la rangée précédente r;_I, toutes les électrodes pixel de la rangée r; sont amenées à la tension d'initialisation Vreset. Le circuit d'initialisation associé à chaque électrode pixel, comprend ainsi le bus formant capacité de stockage avec ladite électrode. Ainsi, plus généralement, selon un mode de réalisation de l'invention, la matrice comprend pour chaque ligne r;, un bus conducteur B; enterré sous la rangée d'électrodes pixel de ladite ligne, et connecté à la ligne précédente r;_,. Ce bus forme une capacité de stockage avec chacune des électrodes pixel de ladite ligne de rang i. Cette capacité de stockage est dimensionnée pour dépasser un offset de couplage supérieur à la tension d'initialisation Vreset. Le circuit d'initialisation associé à chaque électrode pixel, comprend alors le bus formant capacité de stockage avec ladite électrode. L'invention qui vient d'être décrite permet d'appliquer sur chaque électrode pixel une forme de signal électrique à deux paliers: un palier d'initialisation, permettant la cassure, un palier d'écriture de la nouvelle donnée vidéo. L'électrode pixel reste au niveau du deuxième palier jusqu'au temps ligne suivant de la nouvelle trame vidéo. Un perfectionnement de l'invention comprend un circuit de mise à la masse des électrodes pixel de chaque ligne en fin de temps ligne. On a alors une forme de signal sur l'électrode pixel à trois paliers: le palier correspondant à la cassure d'ancrage, le palier correspondant à l'affichage de la nouvelle donnée vidéo (niveau de gris) et le palier de retour à la masse. Selon le brevet de la société Nemoptic précité, un tel mode de commande des électrodes pixel offre de meilleures performances. Un premier mode de réalisation d'une matrice selon l'invention comprenant un tel circuit de mise la masse est représenté sur la figure 6a. Dans ce mode de réalisation, le circuit de mise à la masse est un autre élément de commutation, typiquement un transistor T", connecté entre l'électrode pixel EP;,i et un plan de masse "ground plane" GP de la matrice, et activé sur le temps ligne suivant tl;+1. A cet effet, la grille g" de ce transistor de mise à la masse T" est connectée à la ligne suivante 41. Comme illustré sur la figure 6b, le niveau de tension de l'électrode pixel EP;i est tiré sur le temps ligne tl;+1, depuis le niveau vidéo VD; chargé sur le temps ligne tl;, vers la masse électrique (0 volt). On a un fonctionnement en trois temps lignes, correspondant aux trois paliers de tension du signal commandé sur l'électrode pixel EP;i de la ligne r; -Le temps ligne correspond à un cycle d'initialisation Tc de ces 5 électrodes pixels (qui permet la cassure d'ancrage). -Le temps ligne tl;, correspond à un cycle d'affichage i de la nouvelle vidéo sur ces électrodes pixels. -Le temps ligne tl;+i, correspond à un cycle de mise à la masse Tm de ces électrodes pixels. De ligne en ligne, se succèdent ainsi les trois cycles Tc, tv, Tm, sur trois temps lignes successifs: le temps ligne de la ligne précédente, le temps ligne de la ligne courante, le temps ligne de la ligne suivante. Ces temps lignes sont dans l'exemple immédiatement successifs, choix qui facilite la conception, mais il est tout à fait possible que ces temps 15 lignes soient séparés de plusieurs temps lignes. Sur la figure 6a, on a un dispositif de commande à trois transistors: le transistor T pour charger la vidéo, le transistor T' d'initialisation et le transistor T" de mise à la masse. Dans l'exemple, le transistor de mise à la masse est connecté à un plan de masse enterré GP. Ceci suppose que le transistor d'initialisation T' soit connecté à un bus ou un plan conducteur différent, qui est lui porté à la tension Vreset. Sur la figure 6a, la tension Vreset est ainsi amenée par un bus Reset d'alimentation, comprenant des conducteurs parallèles aux colonnes (ce qui correspond au mode de réalisation de la figure 3a). Sur la figure 6c, la tension Vreset est amenée par un plan conducteur de type écran ("Light Shield") LS (ce qui correspond au mode de réalisation expliqué en relation avec la figure 3d). Plus généralement, et comme illustré sur la figure 6d, le transistor T" de mise à la masse est connecté à une couche fonctionnelle conductrice F de la matrice, qui est portée à la masse. Le circuit de mise à la masse peut encore être réalisé par la capacité parasite ligne/pixel Cpixe;/r;, illustrée sur la figure 4a. Pour assurer la décharge de l'électrode pixel, la valeur de la capacité est adaptée pour assurer au moins le passage sous la tension de seuil de torsion du pixel à la désélection de la ligne. Selon une autre réalisation, la mise à la masse peut être obtenue par le jeu naturel des courants de fuite du premier élément de commutation (T) et/ou du deuxième élément de commutation du dispositif de commande de chaque électrode pixel, quand ces transistors sont polycristallin, monocristallin, polymorphe ou organique. La figure 7 illustre un autre mode de réalisation d'un circuit de mise à la masse dans une matrice selon l'invention, selon lequel on utilise un courant de fuite des espaceurs e habituellement utilisés dans la cavité comprenant les cristaux liquides d'un afficheur. Selon l'invention, on dispose un ou des espaceurs, sur chaque électrode. Ces espaceurs sont en contact avec l'électrode pixel et la contre-électrode CE. On a alors un courant de fuite dans chaque espaceur qui va tirer l'électrode pixel vers le potentiel de contre-électrode (typiquement la masse). Ces espaceurs sont dans un matériau choisi avec une conductivité déterminée suffisamment élevée pour ne pas perturber la charge du pixel mais suffisamment faible pour obtenir la décharge au bout de quelques temps ligne. La figure 8 illustre encore un autre mode de réalisation du circuit de mise à la masse dans une matrice selon l'invention, avec une matrice selon l'une quelconque des réalisations illustrées aux figures 3a, 3b, 3c, 3d, 4a, ou 5, ou une variante qui en découle, en combinaison avec une commande appropriée des alimentations sur le driver colonne 4 en fin de chaque temps ligne, c'est à dire juste avant la fin du temps ligne, car il faut ici que la ligne soit encore sélectionnée. La mise à la masse des électrodes pixels d'une ligne est ainsi obtenue en commandant sur les colonnes, un retour à zéro en fin de chaque temps ligne. Ainsi, sur chaque temps ligne, par exemple sur le temps ligne tl;, on a sur chaque colonne, par exemple sur la colonne col;, d'abord le niveau de tension vidéo à afficher VDi, puis le niveau 0. Ceci est bien visible sur la figure 8. Ceci est obtenu en prévoyant au niveau du circuit de commande des colonnes (driver colonne), ou via un circuit indépendant commandé de façon appropriée, une mise à la masse des tensions analogiques juste avant la fin de chaque temps ligne (il faut que la ligne soit encore sélectionnée). En pratique, dans l'invention qui vient d'être décrite, les transistors de la matrice T et T' (ou D), ou T, T' et T" selon les variantes de réalisation, peuvent être des transistors TFT, dont le canal est réalisé en silicium amorphe, et qui ont comme avantage de ne pas être le siège de courants de fuite. Ceci est un paramètre important pour les afficheurs TN ou IPS. Pour des afficheurs nématiques bistables, où l'on n'est pas gêné par des courants de fuites, puisque le pixel garde l'information indéfiniment une fois la texture "écrite", on peut avantageusement utiliser des transistors de type polycristallin, microcristallin, polymorphe, voire organique. Dans ce cas, on a vu que la mise à la masse peut encore être obtenue simplement par le jeu des courants de fuite des transistors T et/ou T'qui vont décharger l'électrode pixel. Les différents modes de réalisation vus pour le circuit d'initialisation et le circuit de mise à la masse se combinent entre eux. Les figures montrent certaines de ces combinaisons à titre d'exemples illustrant l'invention. L'invention ne se limite pas à ces seules combinaisons illustrées mais couvre toutes les variantes qui en découlent pour l'homme de l'art par application de ces connaissances normales. Un afficheur nématique bistable comprenant une matrice active selon l'invention avec des drivers ligne ou colonne, intégrés ou non, standards, peut ainsi être piloté avec des temps lignes inférieurs à 40 microsecondes, ce qui le rend utilisable pour de nombreuses applications, avec tous les avantages qu'offrent la technologie nématique bistable, et ce à moindre coût. Dans un afficheur à cristal liquide, l'électrode pixel et la contreélectrode forment les deux armatures de la capacité pixel, et le matériau bistable qui permet de mémoriser l'information est entre les deux armatures. L'invention qui vient d'être décrite s'applique par équivalence à des dispositifs mémoire matriciels, à au moins deux états stables, tels que des mémoires de type ROM, RAM, CCD dans lesquels le matériau bistable est compris entre les deux armatures de la capacité de stockage de l'information. Dans ce contexte, l'électrode pixel est à comprendre comme une armature de cette capacité
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Une matrice active pour un dispositif d'affichage à cristal liquide, comprend des électrodes pixels arrangées selon un réseau croisé de lignes et colonnes. Associé à chaque électrode pixel, un dispositif électronique de commande est prévu comprenant un premier élément de commutation (T) connecté entre ladite électrode pixel (EPi,j) et une colonne (colj) associée, une électrode de commande (g) dudit premier élément de commutation (T) étant connectée à une ligne (ri) associée. Le dispositif de commande comprend un circuit d'initialisation de ladite électrode pixel comprenant un deuxième élément de commutation (T'), connecté à ladite électrode pixel (EPi,j), et dont une électrode de commande (g') est connectée à une ligne précédente (ri-1) du réseau.
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1. Matrice active pour un dispositif d'affichage à cristal liquide, comprenant des électrodes pixels arrangées selon un réseau croisé de lignes et colonnes, et associé à chaque électrode pixel, un dispositif électronique de commande comprenant un premier élément. de commutation (T) connecté entre ladite électrode pixel (EP;,i) et une colonne (colt) associée, une électrode de commande (g) dudit premier élément de commutation (T) étant connectée à une ligne (r;) associée, caractérisée en ce que ledit dispositif de commande comprend un circuit d'initialisation de ladite électrode pixel comprenant un deuxième élément de commutation (T'), connecté à ladite électrode pixel (EP;,i), et dont une électrode de commande (g') est connectée à une ligne précédente (ro) du réseau. 2. Matrice active selon la 1, caractérisée en ce que lesdits premier et deuxième éléments de commutation du dispositif électronique de commande sont des transistors. 3. Matrice active selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la matrice comprend un bus d'alimentation (Reset), et en ce que ledit deuxième élément de commutation (T') est connecté entre ledit bus d'alimentation et ladite électrode pixel. 4. Matrice active selon la 3, caractérisée en ce que ledit bus d'alimentation comprend une pluralité de conducteurs disposés parallèlement aux colonnes ou disposés parallèlement aux lignes. 5. Matrice active selon la 3, caractérisée en ce que ledit bus d'alimentation est une couche fonctionnelle conductrice (F) transparente ou opaque de la matrice, formée sur un niveau séparé des électrodes pixel par au moins une couche d'isolant. 6. Matrice active selon la 1, du type comprenant pour chaque ligne (ri) de rang i de la matrice, un bus conducteur (B;) enterré sous la rangée (R;) d'électrodes pixel de ladite ligne, et connecté à une ligne précédente (r;_,), ledit bus formant une capacité de stockage avec chacune des électrodes pixel de ladite ligne de rang i, caractérisée en ce que ledit élément de commutation du circuit d'initialisation associé à chaque électrode pixel (EP;i), comprend le bus formant capacité de stockage avec ladite électrode, une borne de ladite capacité étant connectée à la dite électrode pixel, l'autre borne de la capacité étant formée par ledit bus conducteur, et connecté à ladite ligne précédente. 7. Matrice active selon la 2, caractérisée en ce que ledit deuxième élément de commutation est une diode (D). 8. Matrice active selon la 7, caractérisée en ce que ladite diode est formée par un transistor, dont une électrode de conduction, drain (d') ou source (s'), est connectée à la grille (g'), l'autre électrode de conduction étant connectée à l'électrode pixel (ER;J). 9. Matrice active selon l'une quelconque des précédentes, chaque électrode pixel associée (EP;,i) d'une ligne (ri) étant amenée par ledit premier élément de commutation (T), à un niveau de tension (VD;) correspondant à un niveau de gris à afficher, sur un temps d'adressage (tl;) de la ligne correspondante (r;), caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un circuit de mise à la masse de chaque électrode pixel (EP;i) . 10. Matrice active selon la 9 du type comprenant une couche fonctionnelle conductrice (F), caractérisée en ce que ledit circuit de mise à la masse comprend un élément de commutation (T") connecté entre ladite électrode pixel (EP;,i) et ladite couche fonctionnelle, et dont une électrode de commande (g") est connectée à une ligne suivante (r;+l) dans la matrice, ladite couche fonctionnelle étant portée à la masse. 11. Matrice active selon la 9, caractérisée en ce que ledit circuit de mise à la masse est formé par une capacité parasite de couplage (Cp1Xe,/r;) entre chaque électrode pixel (Ep;J) et la ligne associée (r;), qui assure la décharge de ladite électrode pixel quand ladite ligne est désélectionnée. 12. Matrice active selon la 9, caractérisée en ce que le premier élément de commutation (T) et/ou le deuxième élément de commutation du dispositif de commande de chaque électrode pixel 10 est un transistor polycristallin, monocristallin, polymorphe ou organique. 13. Afficheur à cristal liquide comprenant une matrice active selon la 9, caractérisé en ce que ledit circuit de mise à la masse comprend des espaceurs (e) dans la cavité contenant les cristaux liquides, lesdits espaceurs (e) étant placés sur chaque électrode pixel, entre chaque électrode pixel et une contre-électrode CE, et ayant un courant de fuite apte à décharger l'électrode pixel sur quelques temps lignes. 14. Afficheur à cristal liquide comprenant une matrice active selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend un driver ligne (3) et un driver colonne (4) aptes à commander ledit circuit de commande associé à chaque électrode pixel (EP;J), ledit premier élément de commutation étant activé par le driver ligne sur un temps d'adressage (t1;) de ladite ligne (r;), pour appliquer un niveau de tension (VDi) correspondant à un niveau de gris à afficher sur la dite électrode pixel (EP;,i), ledit niveau de tension étant appliqué sur la colonne associée sur ledit temps d'adressage (t1;) par le driver colonne (4), ledit deuxième élément de commutation étant activé par le driver ligne sur un temps d'adressage (tli_1) d'une ligne précédente (ri_1), pour appliquer un niveau de tension d'initialisation (Vreset). 15. Afficheur à cristal liquide comprenant une matrice active selon l'une quelconque 1 à 8, en combinaison avec la 9, caractérisé en ce qu'il comprend un driver ligne (3) et un driver colonne (4) aptes à commander ledit circuit de commande associé à chaque électrode pixel (EP; J), ledit premier élément de commutation étant activé par le driver ligne sur un temps d'adressage (tl;) de ladite ligne (ri), pour appliquer un niveau de tension (VDi) correspondant à un niveau de gris à afficher sur la dite électrode pixel (EPii), ledit niveau de tension étant appliqué sur la colonne associée sur ledit temps d'adressage (t1;) par le driver colonne (4), ledit deuxième élément de commutation étant activé par le driver ligne sur un temps d'adressage (tl;_1) d'une ligne précédente (r; _1), pour appliquer un niveau de tension d'initialisation (Vreset), et en ce que le driver colonne (4) tire toutes les colonnes à la masse en fin de chaque temps d'adressage d'une ligne, ladite ligne étant encore sélectionnée. 16. Afficheur selon la 14, comprenant une matrice active selon l'une quelconque des 9 à 12. 17. Afficheur selon l'une quelconque des 13 à 16, de type nématique bistable.
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G
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G09,G02
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G09G,G02F
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G09G 3,G02F 1
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G09G 3/36,G02F 1/1368
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FR2900420
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A1
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PROCEDE DE REALISATION DE STRATE FIBREUSE POUR LA FABRICATION D'UNE PREFORME DE PIECE COMPOSITE
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Arrière plan de l'invention L'invention concerne la réalisation de strates fibreuses destinées à 10 la fabrication de préformes fibreuses pour pièces composites comprenant un renfort fibreux et présentant une forme de révolution et de surface non développable comme par exemple des surfaces en anneau ou tronc de sphère. Un domaine particulier d'application de l'invention est la réalisation 15 de renforts fibreux utilisés pour la fabrication d'armatures composites de butées flexibles. Les butées flexibles sont couramment utilisées dans le domaine de la propulsion pour former des articulations reliant une tuyère au corps d'un propulseur. Ces butées sont formées en alternant des armatures composites rigides ayant une forme en anneau de sphère avec 20 des couches en matériau élastiquement déformable tel qu'un élastomère. Un procédé actuellement utilisé pour former de telles armatures composites consiste à draper et mouler des strates de tissu en carbone préimprégné par une résine (par exemple une résine époxy). Plus précisément, le procédé comprend les étapes suivantes: 25 - découpe, dans un tissu de fibres de carbone ou de verre préimprégné, de strates en forme de secteurs annulaires ayant une forme approchée de développée de tronc de cône, -drapage des strates de tissu préimprégné suivant un motif 30 en rosette sur un moule mâle ayant une surface en forme d'anneau sphérique correspondant à la surface interne de l'armature sphérique à réaliser, compactage des strates sous vide au moyen d'une membrane, mise en place d'un moule femelle ayant une surface en forme d'anneau 35 sphérique correspondant à la surface externe de l'armature à réaliser, -2 -polymérisation sous presse de l'ensemble, et démoulage de l'armature. On obtient ainsi une pièce rigide à renfort fibreux offrant une meilleure résistance face aux sollicitations mécaniques. Cependant, le procédé ci-dessus est très délicat à mettre en oeuvre. Le drapage de strates de fibres pour former le renfort fibreux est une opération manuelle qui s'effectue directement sur un support de mise en forme et qui ne permet pas un contrôle précis de l'orientation et de la quantité des fibres en tout point du renfort. Le placement du moule femelle peut entraîner un glissement des strates et la formation de plis. Cette technique n'offre pas, par conséquent, une bonne reproductibilité entre les pièces qui peuvent alors présenter des caractéristiques mécaniques différentes, en particulier vis-à-vis du taux de fibres et de leur orientation. Dans le cas d'une butée flexible lamifiée, il est important que toutes les armatures de la butée présentent des formes et des caractéristiques mécaniques similaires pour un bon comportement de la butée. Par ailleurs, les strates sont formées avec des fibres préimprégnées qui présentent une moins grande souplesse que des fibres sèches, ce qui rend encore plus difficile la conformation des strates à la forme d'une pièce de révolution non développable. Il existe bien sûr d'autres types de pièces composites (ex. carter de moteur) qui présentent des formes de révolution et de surface non développable et qui comprennent un renfort fibreux dont les fibres sont orientées en fonction des efforts mécaniques de manière à accroître la résistance mécanique de la pièce. Toutefois, de même que pour l'armature de butée flexible, il n'existe pas de procédé permettant de réaliser de façon systématique des couches fibreuses présentant une quantité et une orientation de fibres constantes permettant de former des renforts fibreux ayant des formes de révolution non développable avec des caractéristiques géométriques homogènes. Par ailleurs, certains types de pièces ont en outre besoin d'être renforcées localement. A cet effet, le renfort fibreux doit présenter à des endroits déterminés des épaisseurs de fibres plus importantes. La réalisation de couches fibreuses avec des portions de fibres plus épaisses et aptes à se déformer pour épouser des formes de révolution non - 3 développable devient encore plus difficile notamment en ce qui concerne le contrôle de l'orientation des fibres et le niveau de reproductibilité entre les couches. Objet et description succincte de l'invention La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients des procédés de l'art antérieur en proposant un procédé permettant de 10 réaliser des strates fibreuses aptes à former des préformes ou renforts fibreux ayant des formes de révolution et de surface non développable et dans lesquelles la quantité et l'orientation des fibres peuvent être contrôlées de façon précise et reproductible. Ce but est atteint grâce à procédé de réalisation d'une strate 15 fibreuse destinée à former une préforme pour une pièce de révolution et de surface non développable, procédé comprenant les étapes consistant à: - définir un espace annulaire avec un premier et un second canevas délimitant respectivement une périphérie interne et une périphérie externe, 20 - disposer des fibres entre les canevas en plaçant les fibres dans l'espace annulaire suivant au moins une direction et en maintenant lesdites fibres sur les canevas par couture, - réaliser une couture circulaire de liaison au voisinage de la périphérie interne de l'espace annulaire, et 25 - découper la strate fibreuse ainsi formée dans l'espace annulaire pour l'extraire des canevas. Grâce au procédé de l'invention, la strate fibreuse destinée à former une préforme ayant une forme de révolution de surface non développable est réalisée à plat entre deux canevas. Par conséquent, l'orientation des 30 fibres peut être contrôlée de façon précise et permettre la réalisation de pièces particulièrement bien adaptées aux sollicitations mécaniques auxquelles elles doivent être soumises. La strate fibreuse selon l'invention est réalisée de préférence en utilisant une machine à broder automatique pour placer les fibres entre les deux canevas. Ainsi, on peut automatiser le 35 placement des fibres et former des strates fibreuses identiques5 -4 notamment en ce qui concerne l'orientation et la quantité des fibres utilisées. Selon un aspect de l'invention, des fibres supplémentaires sont ajoutées pour combler les espaces libres présents entre les fibres disposées entre les deux canevas, les fibres supplémentaires étant fixées aux fibres adjacentes par couture. On assure ainsi un taux de fibres constant sur toute la strate fibreuse permettant d'obtenir des préformes ou renforts fibreux ayant des caractéristiques géométriques homogènes. Les fibres utilisées peuvent être notamment des fibres de carbone ou des fibres de verre. La présente invention concerne également un procédé de fabrication d'un renfort fibreux pour armature de butée flexible comprenant la formation d'une préforme alternant au moins deux strates fibreuses, procédé dans lequel, la première strate est réalisée conformément au procédé de réalisation d'une strate fibreuse destinée à former une pièce de révolution de surface non développable décrit précédemment. La deuxième strate est réalisée en disposant sur la première couche, maintenue en forme sur un outillage sphérique, une strate de fibres orientées perpendiculairement aux fibres de la première couche. Ainsi, le procédé de fabrication de strate fibreuse de l'invention permet ici la fabrication d'un renfort fibreux pour une armature de butée flexible particulièrement bien adapté aux exigences mécaniques requises pour l'armature. En effet, l'armature doit présenter une bonne résistance suivant deux directions perpendiculaires, une correspondant à l'axe de l'armature et l'autre perpendiculaire à cet axe. A cet effet, le renfort de l'armature est formé en alternant des strates dont les fibres sont orientées successivement dans l'une ou l'autre de ces deux directions. Grâce au procédé de l'invention, la strate la plus difficile à réaliser, à savoir la strate dont les fibres sont orientées suivant l'axe de l'armature, peut être réalisée à plat entre les deux canevas, ce qui permet de contrôler l'orientation et la quantité des fibres de façon précise et reproductible pour chaque strate et d'obtenir un renfort fibreux homogène et adapté aux sollicitations mécaniques. La strate ainsi réalisée peut être facilement mise en place sur un outillage sphérique tout en conservant l'orientation des fibres. On peut alors réaliser un renfort fibreux sec (i.e. sans fibres préimprégnées) qui - 5 présente déjà la forme de l'armature à réaliser, à savoir une forme de révolution ayant une surface non développable. Selon un aspect de l'invention, la deuxième strate est réalisée par bobinage filamentaire sur la première strate. Une fois le renfort fibreux réalisé, il est placé dans un moule dans lequel est injecté sous pression une résine thermodurcissable, la polymérisation de la résine étant ensuite réalisée par traitement thermique. On obtient ainsi une armature composite rigide qui comprend un renfort fibreux structurellement adapté pour résister aux efforts mécaniques que doit subir l'armature et qui présente une porosité quasi inexistante. L'invention a encore pour objet un procédé de fabrication de butée flexible consistant à former une structure lamifiée comprenant une pluralité d'armatures composites rigides intercalées avec des couches en matériau élastiquement déformable, chaque armature étant réalisée conformément au procédé de fabrication d'une armature décrit précédemment. Selon un aspect particulier, le procédé de fabrication de butée flexible comprend les étapes consistant à: - réaliser plusieurs renforts fibreux de taille croissante conformément au procédé décrit précédemment, - maintenir les renforts les uns dans les autres avec des intercalaires entre chaque armature, lesdits intercalaires définissant l'épaisseur des couches de matériau élastiquement déformable, - injecter sous pression dans les renforts une résine thermodurcissable, - appliquer un traitement thermique pour polymériser la résine dans chaque renfort de manière à former une pluralité d'armatures composites rigides, - retirer les intercalaires, et - injecter ou couler un matériau élastique dans les espaces présents entre les armatures composites rigides pour former entre elles des couches de matériau élastique. Cette mise en oeuvre du procédé permet de réaliser l'injection et la polymérisation de la résine simultanément dans les renforts fibreux et de - 6 procéder ensuite à la formation des couches de matériau élastique entre chaque armature ainsi formée. La présente invention concerne en outre un procédé de fabrication d'une pièce composite de type carter comprenant la formation d'un renfort fibreux ou préforme composé d'au moins une strate de fibres qui est réalisée conformément au procédé de réalisation d'une strate fibreuse destinée à former une préforme de pièce de révolution et de surface non développable décrit précédemment. La strate de fibres est formée de fibres orientées suivant deux directions différentes. Selon un aspect de l'invention, une ou plusieurs portions d'épaississement sont formées à des endroits déterminés sur chaque strate de fibres, lesdites portions étant réalisées en répétant le placement de fibres aux endroits déterminés sur la strate. Ainsi, il est possible de fabriquer des pièces comportant des renforts locaux qui sont directement réalisés sur la strate fibreuse et dont on peut facilement contrôler l'épaisseur et l'orientation des fibres, et ce de manière reproductible pour chaque strate. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en coupe d'une partie arrière d'un propulseur équipée d'une butée flexible, - la figure 2 est une vue schématique de dessus montrant la réalisation d'une strate fibreuse conformément à un mode de réalisation de l'invention, - la figure 3 est une vue agrandie en perspective d'une partie (repère III) de la figure 2 montrant le placement et la couture de fibres par une machine à broder automatique, - la figure 4 est une vue agrandie d'une partie (repère IV) de la strate de la figure 2 sur laquelle sont réalisés le placement et la couture 35 de fibres supplémentaires par une machine à broder automatique, - 7 - la figure 5 est une vue en demi coupe, suivant le repère V, de la strate fibreuse de la figure 2 montrant la réalisation d'une couture circulaire, - la figure 6 est une vue en demi coupe, suivant le repère V, de la strate fibreuse de la figure 1 montrant le retrait de la strate des canevas, - la figure 7 est une vue schématique de dessus montrant la strate fibreuse de la figure 2 après ajout de fibres supplémentaires et retrait des canevas, - la figure 8 est une vue schématique en perspective d'un outillage de mise en forme utilisé pour la fabrication d'un renfort fibreux conformément à un mode de réalisation de l'invention, - la figure 9 est une vue schématique en perspective de l'outillage de la figure 8 sur lequel est disposé la strate fibreuse de la figure 7, - la figure 10 est une vue schématique de détail montrant le positionnement de barrettes de picots dans l'outillage de la figure 9, -la figure 11 est une vue schématique en perspective d'une installation de bobinage filamentaire, - la figure 12 est une vue schématique en perspective de l'outillage de la figure 9 comprenant en outre, sur la strate fibreuse, une strate de bobinage filamentaire, - la figure 13 montre un renfort fibreux formé d'une superposition de strates alternant des strates fibreuses de la figure 7 et 25 des strates de bobinage filamentaire, - la figure 14A est une vue en perspective montrant l'assemblage utilisé pour l'injection de résine dans un renfort fibreux, -la figure 14B est une vue schématique partielle en coupe montrant l'injection de résine dans un renfort fibreux, 30 - la figure 15 est une photographie illustrant un exemple de réalisation d'une armature composite de butée flexible conformément à l'invention, - la figure 16 est une vue de dessus montrant le placement de fibres suivant deux orientations distinctes conformément à un autre mode 35 de réalisation de l'invention, -8 - les figures 17A, 17B, 18A, 18B et 19 sont des vues schématiques montrant la réalisation d'une strate fibreuse ayant des fibres suivant deux orientations distinctes conformément à un autre mode de réalisation de l'invention, - la figure 20 est une vue schématique en perspective d'une couche fibreuse comprenant des portions de renforts conformément à encore un autre mode de réalisation de l'invention. Description détaillée des modes de réalisation de l'invention Le procédé de réalisation de strate fibreuse de la présente invention peut être utilisé d'une manière générale pour la fabrication de tout type de préforme de pièce présentant une forme de révolution et dont la surface n'est pas développable. Comme expliqué plus loin en détail, ce procédé permet de réaliser au départ sur des canevas une strate fibreuse à plat qui pourra par la suite s'adapter à la forme de la pièce de révolution et de surface non développable. Cette strate peut être utilisée seule ou faire partie d'un empilement de plusieurs strates pour former la préforme ou le renfort fibreux de la pièce à fabriquer. Dans un premier exemple de mise en oeuvre, le procédé de l'invention est utilisé dans la fabrication d'armatures composites de butée flexible. Comme illustré sur la figure 1, il est courant d'articuler une tuyère 11 d'un propulseur ou moteur-fusée 10 au moyen d'une butée flexible 12 comprenant une structure lamifiée constituée d'une alternance de couches de matériau élastiquement déformable 121 (par exemple en élastomère) et d'armatures composites rigides 122 présentant une forme en tronc de sphère. La butée 12 forme ainsi une liaison flexible entre la tuyère 11 et le corps 13 du propulseur de sorte que la tuyère peut être orientée au moyen d'un vérin 14 disposé entre le corps 13 du propulseur et le divergent 15. La fabrication de l'armature consiste tout d'abord à réaliser un renfort fibreux constitué d'un empilement alternant des strates ayant des fibres orientées suivant une première direction correspondant à l'axe de l'armature et appelées "strates à 00" avec des strates suivant une seconde -9 direction perpendiculaire à l'axe de l'armature et aux fibres des strates à 0 et appelées "strates à 900". Les fibres utilisées pour réaliser les strates peuvent être notamment des fibres de verre ou de carbone suivant les performances et les coûts 5 recherchés. Les strates à 0 sont réalisées conformément au procédé de l'invention. Comme illustré sur la figure 2, la réalisation d'une strate à 0 se fait à partir de deux canevas 20 et 21 définissant un espace annulaire 23. Les canevas 20 et 21 délimitent respectivement la périphérie interne et 10 externe de l'espace annulaire dont la largeur I est choisie légèrement supérieure aux dimensions nécessaires pour la strate à 0 . Des fibres 22 sont disposées radialement entre les deux canevas de manière à remplir au mieux l'espace annulaire. Les fibres 22 sont disposées en utilisant la technologie de placement TFP (pour "Tailored 15 Fibre Placement"). Cette technologie consiste à placer et fixer par couture des fibres à des endroits précis sur un support (canevas) au moyen d'une machine à broder automatique. Toutefois, dans la présente invention, la technologie TFP est utilisée d'une manière différente. En effet, comme décrit par exemple dans le 20 document US 2004/0074589, la technologie TFP est utilisée pour placer et coudre des fibres sur un support qui fait partie intégrante de la strate. De façon différente, dans la présente invention, on utilise des supports (canevas) uniquement pour définir la forme et les dimensions de la strate fibreuse à réaliser. Les supports ne se retrouvent pas dans la strate 25 fibreuse finale. Si on utilise la technologie TFP habituelle, la strate fibreuse brodée sur le support présente une trop grande rigidité et ne peut pas être déformée pour épouser une forme tridimensionnelle de révolution et de surface non développable. Plus précisément et comme illustré sur la figure 3, la machine 30 délivre les fibres à partir d'une bobine (non représentée) contenant par exemple des stratifils (ou "rovings") de verre et les positionne au moyen d'un guide 25 dans l'espace annulaire 23. Pour maintenir les fibres ainsi placées, la machine comprend une tête de couture 24 qui coud les fibres au niveau de leurs extrémités sur les canevas 20 et 21 avec un fil 26 très 35 fin, par exemple en polyéthylène ou polyester. Le placement et la couture des fibres sont programmés dans la commande numérique de la machine. -10- De par la forme annulaire de l'espace 23 et le placement radial des fibres dans celui-ci, il subsiste des espaces entre les fibres placées par la machine qui sont plus importants au fur et à mesure que l'on se rapproche de la périphérie externe de l'espace annulaire. Pour conserver un taux de fibres identique en tout point de la strate, on ajoute des fibres supplémentaires 27 de longueur variable dans les espaces présents entre les fibres 22 comme illustré sur la figure 4. Dans ce cas, la machine à broder automatique est programmée pour combler les espaces libres entre les fibres 22 en plaçant les fibres supplémentaires 27 dans ces espaces et en les cousant aux fibres adjacentes. Une fois tous les espaces comblés, l'espace annulaire 23 est rempli par une strate 30 contenant un taux de fibres constant en tout point. On réalise alors une couture circulaire 31 (figure 5) au voisinage de la périphérie interne de l'espace annulaire pour maintenir les fibres avant le retrait de la strate fibreuse 30 des canevas qui peut être réalisé, par exemple, en découpant la strate 30 le long des périphéries interne et externe de l'espace annulaire 23 en utilisant des outils de coupe 28 et 29 (ex. couteaux, bistouris électriques, jets d'eau sous pressions, lasers, etc.) (figure 6). La figure 7 montre la strate fibreuse 30 après le retrait des canevas. On obtient alors une strate fibreuse dont les fibres 32 sont maintenues entre elles par la couture circulaire 31 tout en conservant une grande souplesse permettant de la conformer facilement sur un outillage de mise en forme. La figure 8 illustre un exemple d'un tel outillage qui peut être utilisé pour réaliser un empilement alternant des strates à 0 et à 90 . L'outillage 40 présente une forme hémisphérique comportant des fentes 41 pour permettre le passage de picots servant à la réalisation des strates à 90 . La figure 9 montre la strate fibreuse 30 lorsqu'elle est positionnée (i.e. mise en forme) sur l'outillage 40. Puisque les fibres 32 sont relativement libres du côté de la périphérie externe de la strate 30, cette dernière s'adapte parfaitement à la forme sphérique de l'outillage 40. On positionne ensuite dans chaque fente 41 de l'outillage une barrette 42 de support de picots 43 (figure 10). Une strate 50 à 90 est réalisée directement sur la couche à 0 constituée de la strate fibreuse 30 par bobinage filamentaire (figure 11). A cet effet, le sommet 42 de l'outillage 40 est fixé sur un mandrin 61 d'une machine à bobiner 60. De cette façon, la machine 60 entraîne l'outillage 40 en rotation tout en délivrant en continu un fil 57 au moyen d'un passe-fils 62 monté sur un bras 63 qui est décalé au fur et à mesure du bobinage de manière à former des boucles successives sur la strate 30 maintenues entre les picots 43. Le fil 57 est constitué de préférence du même matériau (ex. fibres de verre ou de carbone) que celui composant les fibres 32 de la strate fibreuse 30. Lorsque le bobinage est terminé, la strate fibreuse 30 à 0 est entièrement recouverte par une strate 50 à 90 (figure 12), c'est-à-dire une strate dont les fibres 52 sont orientées perpendiculairement aux fibres 32 de la strate sous-jacente 30. Le renfort fibreux ou la préforme de l'armature de butée flexible est ainsi réalisé en alternant sur l'outillage 40 des strates fibreuses 30 à 0 avec des strates 50 à 90 réalisées par bobinage. Chaque strate à 0 est réalisée suivant le procédé décrit précédemment en augmentant éventuellement à chaque fois légèrement la largeur de la couche 30 afin de tenir compte de l'augmentation de volume dans l'empilement. A titre d'exemple, pour une armature d'épaisseur de 3 mm ayant un taux de fibres volumique de 50%, on réalise l'empilement suivant: - 1 strate à 0 par placement TFP d'épaisseur de 0,35mm, - 1 strate à 90 par bobinage filamentaire d'épaisseur de 0,53 mm, - 1 strate à 0 par placement TFP d'épaisseur de 0,35mm, - 1 strate à 90 par bobinage filamentaire d'épaisseur de 0,53 mm, - 1 strate à 0 par placement TFP d'épaisseur de 0,35mm, - 1 strate à 90 par bobinage filamentaire d'épaisseur de 0,53 mm, - 1 strate à 0 par placement TFP d'épaisseur de 0,35mm, Une fois l'empilement réalisé (figure 13), on dispose d'un renfort fibreux 80 composé de fibres sèches orientées alternativement suivant deux directions perpendiculaires correspondant ici au sens des sollicitations mécaniques auxquelles sera soumise la butée. Les strates à 0 et 90 présentes dans l'empilement peuvent être liées en elles par l'intermédiaire de fils 64 traversant les strates dans le sens de leur épaisseur (sens Z) (figure 13). Ces liaisons inter-couches peuvent être réalisées en utilisant les fentes 41 de l'outillage comme -12- passage de couture pour les fils 64. Les fils 64 peuvent être par exemple en PET (polyéthylène téréphtalate) ou en carbone. On procède ensuite au moulage de la pièce en imprégnant le renfort 80 avec une résine thermodurcissable que l'on polymérise par traitement thermique. On utilise à cet effet le procédé bien connu de moulage par transfert dit RTM ("Resin Transfert Moulding"). Conformément au procédé RTM, on place le renfort fibreux 80 entre un moule 70 et un contre-moule 71 (figure 14A), le renfort étant d'abord positionné sur le moule 70. Une fois assemblés entre eux (figure 14B), le moule 70 et le contre-moule 71 définissent un espace interne 72 comprenant le renfort 80 et dans lequel est injectée une résine thermodurcissable 73 via un orifice d'alimentation 710 ménagé sur la partie inférieure du contre-moule 71. Le contre-moule 71 comprend en outre des orifices 711 qui sont reliés à des conduits d'évacuation 712 maintenus sous pression. Cette configuration permet l'établissement d'un gradient de pression entre la partie inférieure du renfort où la résine est injectée et la partie supérieur du renfort située à proximité des orifices 711. De cette manière, la résine thermodurcissable 73 injectée sensiblement au niveau de la partie inférieure du renfort 80 va imprégner progressivement l'ensemble du renfort en circulant dans l'espace 72 jusqu'aux orifices 711 par lesquels le surplus est évacué. La résine utilisée peut être, par exemple, une résine époxyde de classe de température 180 C (température maximale supportée sans perte de caractéristiques). Les résines adaptées pour les procédés RTM sont bien connues. Elles présentent de préférence une faible viscosité pour faciliter leur injection dans les fibres. Le choix de la classe de température et/ou la nature chimique de la résine est déterminé en fonction des sollicitations thermomécaniques auxquelles doit être soumise la pièce. Une fois la résine injectée dans tout le renfort, on procède à sa polymérisation par traitement thermique conformément au procédé RTM. Après l'injection et la polymérisation, la pièce est démoulée. Elle peut éventuellement subir un cycle de post-cuisson pour améliorer ses caractéristiques thermomécaniques (augmentation de la température de transition vitreuse), comme par exemple un cycle de 2 heures à 180 C. Au final, la pièce est détourée pour enlever l'excès de résine et les -13-chanfreins sont usinés. Aucun autre usinage n'est nécessaire puisque, la pièce étant moulée, elle respecte les cotes exigées. Comme illustrée sur la figure 15, on obtient une armature composite 90 présentant une forme de tronc de sphère. La butée flexible est réalisée en formant une structure lamifiée alternant de telles armatures composites avec des couches de matériau élastiquement déformable (par exemple un élastomère). La butée peut être réalisée en empilant des armatures composites de taille croissante et en interposant entre chaque armature une couche de matériau élastiquement déformable obtenue par drapage d'une feuille d'élastomère non vulcanisé. Le nombre d'armatures et de couches de matériau élastique composant la butée flexible est déterminé en fonction des efforts auxquels cette dernière devra résister. A titre d'exemple, une butée flexible peut comprendre 7 armatures avec 6 couches de matériau élastomère, chacune interposée entre deux armatures successives. L'ensemble armatures composites/couches de matériau élastomère est ensuite soumis à un cycle thermique (ex. dans une étuve à 150 C) afin de vulcaniser l'élastomère composant les couches de matériau élastique. Selon un mode de réalisation particulier de butée flexible, on réalise une série (par exemple 7) de renforts fibreux gigognes (i.e. de taille croissante ou décroissante) suivant le procédé décrit précédemment. On maintient les renforts les uns dans les autres avec des intercalaires métalliques entre chaque renfort correspondant à l'épaisseur des couches de matériau élastiquement déformable. On injecte et on polymérise la résine dans tous les renforts suivant le procédé RTM.On retire les intercalaires et on place les armatures sur des moules permettant de maintenir un espace entre chaque armatures. On injecte/coule alors le matériau élastomère dans les espaces ménagés entre les armatures. Les fils 64 réalisant des liaisons inter-couches dans chaque armature (figure 15) permettent d'établir une conductivité thermique entre deux armatures, ce qui facilite l'apport de chaleur dans la couche de matériau élastiquement déformable entre deux armatures. Dans le cas par exemple de couches élastiques constituées de caoutchouc, la présence des fils 64 en augmentant la conductivité thermique entre les armatures améliore la vulcanisation de celui-ci. -14- Le procédé de réalisation de strate fibreuse de la présente invention n'est évidemment pas limité à la seule fabrication d'armatures comme décrit précédemment. Il peut être utilisé pour la fabrication de tout type de pièce présentant une forme de révolution et dont la surface n'est pas développable. La figure 16 montre une autre mise en oeuvre du procédé de l'invention destinée à la fabrication d'une pièce annulaire tel qu'un carter. Dans cette mise en oeuvre, la strate fibreuse est constituée de plusieurs séries de fibres 122a et 122b, par exemple des fibres de verre ou de carbone, qui sont respectivement placées suivant deux orientations différentes correspondant aux directions des efforts mécaniques (ex. tension et compression) auxquels la pièce doit être soumise. Ce placement de fibres suivant deux orientations permet de conférer à la pièce résultante une résistance vis-à-vis de sollicitations mécaniques ayant des directions différentes. Comme expliqué précédemment, la couche fibreuse est réalisée à partir de deux canevas 120 et 121 définissant un espace annulaire 123. Les canevas 120 et 121 délimitent respectivement la périphérie interne et externe de l'espace annulaire dont la largeur est choisie légèrement supérieure aux dimensions nécessaires pour la strate. Les fibres 122a et 122b sont disposées en utilisant la technologie de placement TFP, c'est-à-dire en programmant la machine à broder automatique pour qu'elle place et couse les fibres 122a et 122b sur les canevas suivant respectivement un angle a et un angle -a (figure 16). Les angles a et ûa peuvent correspondre par exemple respectivement à +45 et -45 . La mise en oeuvre de la machine à broder automatique est la même que celle décrite en relation avec la figure 3, le placement et la couture des fibres suivant des angles a et -a sont programmés dans la commande numérique de la machine. Concrètement, comme représentée sur la figure 17A, la machine dispose par exemple dans l'espace annulaire 123 une première série de fibres 122a suivant l'angle a. Comme pour la couche fibreuse 30 décrite précédemment, on peut combler les espaces subsistant entre les fibres 122a en plaçant avec la machine à broder des fibres supplémentaires 123a dans ces espaces (figure 17B), la machine fixant ces fibres -15- supplémentaires aux fibres adjacentes par couture. Le taux de fibres est alors sensiblement constant en tout point. Comme illustré sur la figure 18A, la machine à broder dispose ensuite une série de fibres 122b suivant l'angle ûa sur la série de fibres 122a et 123a. Des fibres supplémentaires 123b sont ensuite ajoutées pour combler les espaces présents entre les fibres 122b (figure 18B). Ces étapes sont éventuellement répétées pour former plusieurs séries de fibres superposées et disposées respectivement suivant l'angle ûa et a. Après avoir réalisé une couture circulaire 131 au voisinage de la périphérie interne de l'espace annulaire et découpé la partie située entre les deux canevas, on obtient alors une strate fibreuse 130 (figure 19) dont les fibres 132 sont maintenues entre elles par la couture circulaire 131 tout en conservant une grande souplesse, ce qui permet de la positionner facilement sur un outillage ou dans un moule présentant une forme de révolution et de surface non développable. Le renfort fibreux de la pièce à réaliser peut être constitué d'une seule strate 130 ou d'un empilement de plusieurs de ces strates, chacune réalisée à partir de deux canevas comme décrit précédemment. Dans le cas d'un empilement, les strates fibreuses 130 peuvent être liées entre elles par un fil traversant les couches dans le sens de leur épaisseur (sens Z) comme pour la liaison réalisée entre les strates 30 et 50 sur la figure 13. Selon un aspect particulier de l'invention, il est possible de former des strates fibreuses comportant des zones plus épaisses formant des renforts locaux dans la pièce finale. La figure 20 montre une strate fibreuse 230 comprenant une strate fibreuse 231 formée de deux séries de fibres orientés respectivement suivant des angles a et ûa comme décrit précédemment. La strate fibreuse 231 comprend en outre une portion 232 réalisée par superposition répétée de fibres cousues. La portion 232 est réalisée en programmant la machine à broder automatique pour qu'elle répète dans une zone déterminée le placement et la couture de fibres créant ainsi une ou plusieurs portions plus épaisses sur la strate fibreuse. On obtient ainsi des strates fibreuses comprenant localement une ou plusieurs portions d'épaississement permettant de fabriquer des pièces de révolution comportant des parties renforcées. -16- Une fois le renfort fibreux formé d'une ou plusieurs couches fibreuses 130 et comprenant éventuellement des portions de renfort 232, on procède au moulage de la pièce en imprégnant le renfort avec une résine thermodurcissable que l'on polymérise par traitement thermique. Comme pour la fabrication de l'armature pour butée flexible décrite précédemment, on utilise le procédé bien connu de moulage par transfert dit RTM ("Resine Transfert Moulding"). Conformément à ce procédé, on place le renfort fibreux dans un moule de préférence métallique puis on injecte dans celui-ci une résine thermodurcissable sous pression. La résine peut être, par exemple, une résine cyanate ester de classe de température 250 C (température maximale supportée par la résine sans perte de caractéristiques). Les résines adaptées pour le procédé RTM sont bien connues. Elles présentent de préférence une faible viscosité pour faciliter leur injection dans les fibres. Le choix de la classe de température et/ou la nature chimique de la résine est déterminé en fonction des sollicitations thermomécaniques auxquelles doit être soumise la pièce. Une fois la résine injectée dans tout le renfort, on procède à sa polymérisation par traitement thermique conformément au procédé RTM. Après l'injection et la polymérisation, la pièce est démoulée. Elle peut éventuellement subir un cycle de post-cuisson pour améliorer ses caractéristiques thermomécaniques (augmentation de la température de transition vitreuse). Au final, la pièce est détourée pour enlever l'excès de résine et les chanfreins sont usinés. Aucun autre usinage n'est nécessaire puisque, la pièce étant moulée, elle respecte les cotes exigées
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L'invention concerne un procédé de réalisation d'une strate fibreuse destinée à former une préforme de pièce composite de révolution et de surface non développable, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à:- définir un espace annulaire (23) avec un premier et un second canevas (20, 21) délimitant respectivement une périphérie interne et une périphérie externe,- disposer des fibres entre les canevas (20, 21) en plaçant les fibres dans l'espace annulaire suivant au moins une direction et en maintenant lesdites fibres sur les canevas par couture,- réaliser une couture circulaire de liaison au voisinage de la périphérie interne de l'espace annulaire (23), et- découper la strate fibreuse ainsi formée dans l'espace annulaire (23) pour l'extraire des canevas.
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1. Procédé de réalisation d'une strate fibreuse (30) destinée à former une préforme de pièce composite de révolution et de surface non développable, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à: - définir un espace annulaire (23) avec un premier et un second canevas (20, 21) délimitant respectivement une périphérie interne et une périphérie externe, - disposer des fibres (22) entre les canevas (20, 21) en plaçant les fibres dans l'espace annulaire suivant au moins une direction et en maintenant lesdites fibres sur les canevas par couture, - réaliser une couture circulaire de liaison (31) au voisinage de la périphérie interne de l'espace annulaire (23), et - découper la strate fibreuse (30) ainsi formée dans l'espace annulaire (23) pour l'extraire des canevas. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que des fibres supplémentaires (27) sont ajoutées pour combler les espaces libres présents entre les fibres (20) disposées entre les deux canevas (20, 21), les fibres étant fixées aux fibres adjacentes par couture. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les fibres (20, 27) sont des fibres de carbone ou des fibres de verre. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les fibres (20, 27) sont disposées et cousues par une machine à broder automatique. 30 5. Procédé de fabrication d'un renfort fibreux (80) pour armature composite de butée flexible comprenant la formation d'une préforme alternant au moins deux strates fibreuses (30, 50) caractérisé en ce que la première strate (30) est réalisée conformément au procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, et en ce que la deuxième strate (50) 35 est réalisée en disposant sur la première strate, maintenue en forme sur25-18- un outillage sphérique (40), une strate de fibres orientées perpendiculairement aux fibres de la première strate. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que la 5 deuxième strate (50) est réalisée par bobinage filamentaire sur la première strate (30). 7. Procédé selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que les strates (30, 50) du renfort fibreux (80) sont liées entre elles par des fils 10 (64). 8. Procédé de fabrication d'une armature pour butée flexible caractérisé en ce qu'il comprend la fabrication d'un renfort fibreux (80) conformément au procédé selon l'une quelconque des 5 à 7 15 et en ce que le renfort fibreux (80) est placé dans un moule (70) dans lequel est injecté sous pression une résine thermodurcissable (71), la polymérisation de la résine étant ensuite réalisée par traitement thermique. 20 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la résine (71) est une résine époxyde. 10. Procédé de fabrication de butée flexible formée d'une structure lamifiée comprenant une pluralité d'armatures rigides intercalées avec des 25 couches en matériau élastiquement déformable caractérisé en ce que chaque armature est réalisée conformément au procédé selon la 8 ou 9. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que les 30 couches en matériau élastique sont composés d'élastomère ou de caoutchouc et en ce que la structure lamifiée est soumise à un traitement thermique pour vulcaniser l'élastomère ou le caoutchouc. 12. Procédé de fabrication de butée flexible formée d'une structure 35 lamifiée comprenant une pluralité d'armatures rigides intercalées avec des-19- couches en matériau élastiquement déformable caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à: - réaliser plusieurs renforts fibreux (80) de taille croissante conformément au procédé selon l'une quelconque des 5 à 7, - maintenir les renforts les uns dans les autres avec des intercalaires entre chaque armature, lesdits intercalaires définissant l'épaisseur des couches de matériau élastiquement déformable, - injecter sous pression dans les renforts une résine thermodurcissable, - appliquer un traitement thermique pour polymériser la résine dans chaque renfort de manière à former une pluralité d'armatures composites rigides, - retirer les intercalaires, et - injecter ou couler un matériau élastique dans les espaces présents entre les armatures composites rigides pour former entre elles des couches de matériau élastique. 13. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que les couches en matériau élastique sont composés d'élastomère et en ce que la structure lamifiée est soumise à un traitement thermique pour vulcaniser l'élastomère. 14. Procédé de fabrication d'une pièce composite de type carter comprenant la formation d'un renfort fibreux composé d'au moins une strate fibreuse (130) caractérisé en ce que ladite strate est réalisée conformément au procédé selon l'une quelconque des 1 à 4 et en ce qu'elle est formée de fibres (122a, 122b) orientées suivant deux directions différentes. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce qu'une ou plusieurs portions d'épaississement (232) sont formées à des endroits déterminés sur chaque strate fibreuse (231), lesdites portions étant réalisées en répétant le placement de fibres aux endroits déterminés sur la strate. 5- 20 - 16. Procédé selon la 14 ou 15, caractérisé en ce que le renfort est placé dans un moule dans lequel est injecté une résine thermodurcissable, la polymérisation de la résine étant ensuite réalisée par traitement thermique. 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que la résine est une résine cyanate-ester.
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D,B,F
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D04,B29,F02
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D04H,B29C,F02K
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D04H 3,B29C 70,F02K 9
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D04H 3/02,B29C 70/16,B29C 70/48,D04H 3/07,D04H 3/10,F02K 9/84
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FR2895455
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A1
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DISPOSITIF DE CONTROLE D'ECOULEMENT DES GAZ DANS UN CIRCUIT D'ADMISSION DE MOTEUR
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Dl SPOSI Tl F DE CONTROLE D'ECOULEMENT DES GAZ DANS UN Cl RCUI T D'ADMI SSI ON DE MOTEUR La présente invention concerne l'admission des moteurs à combustion interne, notamment des moteur turbocompressés comportant une boucle de recirculat ion des gaz d'échappement vers l'admission, ou boucle EGR , pour Exhaust Gas Recirculat ion en anglais. Rus précisément, l'invention a pour objet un à combustion interne, comportant ou non une boucle EGR . Dans un circuit d'admission, les variations du débit d'air à l'admission liées à l'ouverture et à la fermeture successive des soupapes d'admission, peuvent entraîner des reflux de gaz non négligeables dans les conduits, qui sollicitent une puissance plus importante au niveau de la turbine du t ur bocompr esseur . Rus précisément, les reflux temporaires à partir du répartiteur d'admission, sont générés lorsque des f luctuations importantes apparaissent sur certains points de fonctionnement des moteurs. C'est notamment le cas dans la situation critique où les ondes remontant à partir de tous les postes d'admission du moteur (quatre dans le cas d'un moteur à quatre cylindres), se superposent. Des f luct uat ions importantes peuvent ainsi apparaître dans le circuit d'échappement, à partir des différents postes d'échappement du moteur. Les ondes remontant de l'échappement, sont déphasées par rapport à celles de l'admission. Elles interfèrent avec ces dernières dans la boucle EGR, si bien, qu' on peut, avoir à certaines phases du cycle, une pression plus forte à l'admission qu'à l'échappement. L'air rentre momentanément dans le circuit EGR, -2 jusqu'à ce que la sit uat ion inverse, lorsque le vilebrequin aura tourné de quelques degrés. En résumé, quand la pression à l'échappement est supérieure à la pression à l'admission, le f lux va dans le bon sens, tandis que si la pression à l'échappement est inf érieure à la pression à l'admission, le f lux va dans le mauvais sens. Par la publication EP 0 363 021, il est connu de placer un clapet piloté dans la branche EGR du circuit d'admission. Ce clapet a pour f onction d'égaliser la pression du gaz d'échappement renvoyé à l'admission au même niveau que la pression de l'air dans la branche principale d'admission. I I est associé avec un volet ét ouf f oir côté admission d'air et un volet doseur à l'entrée de la conduite EGR. La présence de ces trois clapets a pour but d'utiliser, en fonction des régimes, une concentration plus ou moins importante de gaz EGR, et de pouvoir commander plus ou moins rapidement la présence ou non d'EGR dans les conduits d'admission, en vue de contrôler le taux de recirculat ion. Ainsi la disposition proposée dans cette publication permet de contrôler le flux d'air et de gaz à l'admission du moteur, mais ne permet pas d'éviter les reflux à partir de l'admission. La présente invention vise à éviter un tel ref lux par un dispositif de contrôle approprié. Dans ce but, elle prévoit que le conduit d'admission comprenne au moins un clapet anti-retour des gaz vers l'amont du circuit d'admission, intervenant en cas d'inversion du sens d'écoulement des gaz dirigés normalement vers le répartiteur d'admission, de manière à interdire leur retour dans le tuyau d'arrivée d'air f rais du circuit. De préférence, ce clapet est situé en amont du raccordement d'un conduit de recirculat ion des gaz d'échappement sur le t uyau d'arrivée d'air. - 3 Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de contrôle comporte un deuxième clapet anti-retour des gaz situé dans un conduit de recirculation des gaz d'échappement, ce deuxième clapet intervenant en cas d'inversion du sens d'écoulement des gaz dirigés normalement vers l'admission, de manière à interdire leur retour vers l'entrée d'air en recirculation dans le circuit. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation particulier de celle-ci, en se reportant aux dessins annexés, sur lesquels - la figure 1 représente un circuit d'admission et d'échappement de moteur, et - les figures 2 et 3 illustrent deux modes de réalisation préférés, du dispositif proposé. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement un cylindre 1 de moteur à combustion, avec son piston 2, son conduit d'admission 3, son conduit d'échappement 4, et sa conduite de retour des vapeurs d'huile 6 vers le conduit d'arrivée d'air f rais 7, en amont du compresseur 8. L'air f rais traverse un filtre à air 5 à l'entrée du tuyau 7. En aval du compresseur 8, le tuyau d'arrivée d'air 7 traverse un refroidisseur 9, puis un boîtier papillon 11, avant de rejoindre le conduit d'admission 3 d'un cylindre, après le raccordement d'une conduite EGR 12. En aval du conduit d'échappement 4, la ligne d'échappement présente une voie principale 13 où les gaz d'échappement traversent la turbine 14, avant d'être traités dans un catalyseur d'oxydation 16 et dans un filtre à particules 17, puis de passer dans un silencieux 18. -4 La conduite EGR 12 traverse un refroidisseur 19, qui peut être évité par une dérivation 21, avant de rencontrer une vanne EGR 22, qui contrôle l'int roduct ion de gaz d'échappement, dans le circuit d'admission. L'agrandissement des figures 2 et 3 correspond au secteur de raccordement de la conduite de recirculat ion 12, sur le tuyau d'arrivée d'air 7. Sur la figure 2, on a représenté deux clapets 22, 23, disposés respectivement dans le tuyau 7, et la conduite EGR 12, en amont de leur raccordement. Sur la figure 2, les clapets sont fixés à une paroi des conduits 7, 12, et retenus par des ressorts 24, de faible raideur. Le premier clapet anti-retour 22 des gaz vers l'amont du circuit d'admission, intervient en cas d'inversion du sens d'écoulement des gaz dirigés normalement vers l'admission du cylindre, de manière à interdire leur retour vers l'entrée d'air f rais du circuit. Ce clapet est situé en amont du raccordement d'un conduit de recirculat ion des gaz d'échappement sur le circuit d'admission. Conformément au schéma, le dispositif de contrôle peut aussi comporter un deuxième clapet anti-retour 23 des gaz, situé dans le conduit de recirculat ion 12 des gaz d'échappement vers l'admission. Le deuxième clapet 23 intervient, comme le premier, en cas d'inversion du sens d'écoulement des gaz dirigés normalement vers l'admission, de manière à interdire leur retour vers la conduite 12. Pour être efficace, le premier clapet 22 doit de préf érence être situé à proximité du raccordement du conduit de recirculat ion des gaz d'échappement 12 sur le circuit d'admission. De même, le deuxième clapet 23 est normalement situé à proximité de l'intersection des conduits 7, 11 et 12, donc à proximité du premier 22. -5 Dans le mode de réalisation illustré par la figure 2, les clapets 22, 23 sont fixés à la paroi d'un conduit. Un ressort 24 de faible raideur permet au clapet de s'effacer contre la paroi du conduit lorsque les gaz s'écoulent dans le sens normal indiqué par des flèches sur les schémas, c'est-à-dire vers l'admission, et d'obturer celui-ci lorsque le f lux en s'inverse en direct ion du tuyau d'arrivée d'air 7 et/ ou de la conduite EGR. Dans le mode de réalisation de la figure 3, le comportement des clapets est analogue, mais il n'y a pas de ressort de rappel, et les clapets sont pilotés, par exemple en f onction du gradient de pression au point considéré. En résumé, le dispositif de contrôle proposé peut comporter, soit un seul clapet, disposé de préférence dans le tuyau d'arrivée d'air, soit deux clapets, dont un dans ce tuyau, et l'autre dans la conduite EGR, de manière à éviter les inversions de flux dans ces branches. Dans le cadre de l'invention, les clapets peuvent être associés à des ressorts de rappel ou pilotés en fonction des gradients de pression. Le dispositif proposé permet notamment de diminuer la puissance nécessaire à la turbine, grâce à une diminution des amplitudes de pulsation dans les arrivées d'air f rais et de gaz EGR. Elle permet également de réduire l'encrassement de la conduite d'air. Enfin, elle permet d'utiliser un taux de gaz EGR plus important , et d'économiser du carburant
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Disposit if de cont rôle d'écoulement des gaz dans un circuit d'admission de moteur à combust ion interne, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un clapet anti-retour (22, 23) des gaz vers l'amont du circuit d'admission, intervenant en cas d'inversion du sens d'écoulement des gaz dirigés normalement vers l'admission du cylindre, de manière à interdire leur retour dans le tuyau d'arrivée d'air frais (7) du circuit.
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1. Dispositif de contrôle d'écoulement des gaz dans un circuit d'admission de moteur à combustion interne, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un clapet anti-retour (22, 23) des gaz vers l'amont du circuit d'admission, intervenant en cas d'inversion du sens d'écoulement des gaz dirigés normalement vers l'admission du cylindre, de manière à interdire leur retour dans le tuyau d'arrivée d'air frais (7) du circuit. 2. Dispositif de contrôle selon la 1, caractérisé en ce 10 qu'un premier clapet (22) est situé en amont du raccordement d'un conduit de recirculation des gaz d'échappement (12) sur le tuyau (7). 3. Dispositif de contrôle selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte un deuxième clapet anti-retour (23) des gaz situé dans un conduit de recirculation des gaz d'échappement (12), intervenant en cas d'inversion du 15 sens d'écoulement des gaz dirigés normalement vers l'admission, de manière à interdire leur retour vers l'échappement. 4. Dispositif de contrôle selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le premier clapet (22) est situé à proximité du raccordement du conduit de recirculation des gaz d'échappement (12) sur le tuyau d'arrivée d'air (7). 20 5. Dispositif de contrôle selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que le deuxième clapet (23) est situé à proximité du premier (22). 6. Dispositif de contrôle selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les clapets (22, 23) sont fixés à la paroi des conduits (7, 12). 25 7. Dispositif de contrôle selon la 6, caractérisé en ce que le déplacement des clapets (22, 23) est contrôlé par un ressort (24) de faibleraideur leur permettant de s'effacer contre la paroi du conduit (7, 12) lorsque les gaz s'écoulent dans le sens souhaité, et d'obturer les conduits lorsque le flux s'inverse. 8. Dispositif de contrôle selon l'une des 1 à 5, 5 caractérisé en ce que les clapets (22, 23) sont pilotés. 9. Dispositif de contrôle selon la 8, caractérisé en ce que l'ouverture et la fermeture des clapets (22, 23) sont pilotées en fonction du gradient de pression au niveau du clapet considéré.
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F
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F02
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F02B,F02D,F02M
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F02B 77,F02B 47,F02D 9,F02D 21,F02M 35
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F02B 77/08,F02B 47/08,F02D 9/02,F02D 9/08,F02D 21/08,F02M 35/10
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FR2901109
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A1
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MACHINE A HOUSSER ET/OU A DEHOUSSER LES COUETTES DE LIT.
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-~- DESCRIPTION La machine se compose de plusieurs éléments, les mesures et les formes sont données à titre d'exemple non limitatif . - le socle : est un parallélépipède rectangle d'une dimension de 1000 mm de long, 480mm de large et 350mm de haut. Il est fabriqué à l'aide de profilés. Les traverses supérieures longitudinales(l)et(2), latérales(3)et(4)ainsi que les 4 montants verticaux (5)(6)(7)(8) sont des quart de ronds de dimension 45mm x 45mm assemblés à leurs extrémités par des cornières d'angles(éléments de jonction recouverts d'un cache en forme de boule)arr.ondis boulonnés en bout de profilés. Les traverses inférieures longitudinales(9)et(10)et les traverses inférieures latérales(11)et(12)sont des profilés carrés de dimension 45mm x 45mm assemblés entre eux, ainsi qu'aux montants verticaux(5)(6)(7)(8)par des équerres à ergots de centrage dont les pièces de fixation sont coulissées et boulonnées dans les rainures des profilés. Le socle est fixé sur quatre roues omnidirectionnelles de dimension 80mrn de diamètre avec frein actionnable par le pied. Les faces avant, arrière, supérieure et latérales sont 25 fermées par des panneaux emboîtés dans les glissières des profilés prévues à cet effet. Centrés sur la longueur des deux profilés latéraux inférieurs(11)et(12)deux rails de glissière (13)et(14) sont boulonnés par leur extrémité externe, horizontalement, 30 parallèlement et espacés de 10mm (guidage orienté vers le haut) de dimension 43mm x 22mm et d'une longueur de 1000mm. -Éléments extensibles latéralement : Deux profilés(15)et(16)de dimension 45mm x 45m et d'une longueur de 1000mm coulissent parallèlement et en 35 opposition sur chaque glissière(13)et(14)sur une distance -2- de 700mm chacun, afin d'obtenir une largeur totale en extension de 2400mm (700mm + 1000mm + 700mm). Le système étant symétrique, la description est réalisée unilatéralement. Le glissement est permis grâce à deux coulisseaux(17)(18)boulonnés sur la face inférieure du profilé mobile horizontal(15): un coulisseau(17)à l'extrémité interne du profilé(15)qui entre en butée à la fermeture sur un des boulons de maintien de la glissière(13), un deuxième(18)à 720mm de l'extrémité externe du profilé(15)qui entre en butée à l'extension sur l'autre boulon de maintien de la glissière(13). A l'extrémité externe inférieure de l'élément extensible horizontal(15)est boulonnée une équerre d'angle de 90 45mm x 45mm(angle droit vers l'extérieur)servant à fixer un profilé vertical(21)de 45mm x 45mm sur 1000mm dépassant de 45mm. vers le bas le profilé extensible(15) (l'extrémité inférieure du profilé vertical coïncide avec la partie la plus basse de l'équerre). Dans le cas d'une commande automatique par un moteur réducteur (M2) à courant continu, l'extension et le retour des deux profilés horizontaux(15)(16)se fait simultanément. L'extrémité d'un câble est fixée à l'extrémité supérieure du profilé mobile horizontal(15). Le câble chemine vers une poulie(P6), tourne autour de celle-ci, continue pour s'enrouler autour de la poulie (P7)du moteur (M2), chemine vers la poulie(P8). L'extrémité du câble est fixée à l'extrémité supérieure du profilé horizontal mobile(16). Un second câble est fixé entre cette extrémité supérieure du profilé(16)et l'extrémité interne du profilé mobile(15)(côté opposé à l'angle formé par le profilé horizontal mobile et le profilé vertical)en tournant autour de la poulie(P9). Sur la face extérieure du profilé vertical(21)est boulonné sur son extrémité supérieure un premier coulisseau -3- (23). Un deuxième coulisseau(24)est fixé à 100mm de ce premier. Ces deux coulisseaux permettent le glissement d'une glissière verticale(27)de dimension 43mm x 22mm x 1000mm, surmontée d'une pince de maintien(29)(décrite ultérieurement). 1:,a base de la glissière(27)dans sa position la plus basse coïncide avec la base du profilé vertical(21) . Le mouvement vertical de la glissière(27)a une course totale de 900mm arrêtée vers le haut par un boulon de blocage fixé à l'extrémité inférieure de cette glissière (27), le boulon entre en butée avec le coulisseau(24)le plus bas. La position la plus basse de la glissière est limitée 15 par la pince(29)boulonnée dans l'extrémité supérieure de la glissière(27). - La pince de maintien: A l'extrémité supérieure de la glissière verticale mobile (27)est fixée une pince manuelle. 20 Cette pince est composée d'une mâchoire(31)fixe vissée sur une moitié du fond de la rainure de la glissière verticale mobile(27)et d'une deuxième mâchoire(33)mobile faisant corps avec une poignée d'ouverture débordant vers le bas et le long du côté latéral de la glissière(27). Cet 25 ensemble pivote en son milieu sur un axe(37) maintenu sur l'autre moitié du fond de la rainure de la glissière verticale mobile(27). Un ressort de pression(35)est situé entre la face latérale externe de la glissière(27)et la poignée d'ouverture(33), pour son maintien il est logé dans 30 un orifice cylindrique dans celle-ci. Les deux faces de contact des mâchoires(31)et(33)sont recouvertes d'une matière(39) empêchant le glissement de la couette. La longueur totale de la mâchoire fixe(31)est 90mm, 35 la mâchoire mobile et la poignée(33)mesurent 160mm. -4- Toutes les surfaces extérieures de la pince(29)sont arrondies et non saillantes de manière à éviter tout accroc ou rétent .on de tissus lors de l'utilisation du système. Dans le cas d'une automatisation complète de l'ensemble de la machine, l'ouverture des pinces peut se faire par l'intermédiaire d'électroaimants ou de vérins pneumatiques commandés par boutons poussoirs ou distributeurs pneumatiques(dans le cas d'une modification 10 en pneumatique: compresseur). - La description mécanique : La description du mécanisme est effectuée en position fermée, c'est à dire les profilés horizontaux mobiles(15)(16)et: les profilés verticaux 15 mobiles(21)(22)sont en position zéro (sans extension). L'explication est: identique pour les deux bras mobiles. Au centre de la face intérieure d'une des deux traverses longitudinales(9)est fixé un moteur(M)avec réducteur de vitesse entraînantune poulie double(Pl)dont l'axe se 20 dresse verticalement vers le haut. Cet ensemble (M)(P1)est fixé au moyen d'équerres et de boulons, ne déborde pas des limites du cadre du socle et ne gêne pas le libre mouvement des profilés mobiles horizontaux(15)(16). La commande de la montée de la glissière se fait par 25 l'intermédiaire de câble de faible dimension (2mm de diamètre). Ce câble décrit un circuit comme suit: Sur une partie de la poulie double du moteur est fixée une extrémité d'un câble(Cl)enroulé sur 2 tours. Ce câble chemine vers une poulie(P2)fixée au centre de la face 30 interne d'un profilé carré(41)de 45mm x 45mm et d'une longueur de 390mm, lui- même fixé horizontalement et latéralement aux profilés d'angles verticaux(5)(6)par des équerres de 90 de 45mm x 45mm. Ce profilé carré latéral(41)est muni de plaquettes sur sa face 35 inférieure. Ces plaquettes coïncident avec la surface -5- supérieure du profilé horizontal mobile(15)et lui sert de guide. Ensuite le câble décrit une boucle autour de la poulie (P3a)(la plus proche de l'angle formé par le profilé horizontal mobile(15)et le profilé vertical(21))en passant par son dessus. La poulie(P3a)est maintenue verticalement sur un chariot mobile (P3)(composé de deux poulies alignées (P3a)(P3b))lui-même positionné dans cette configuration au centre du profilé horizontal mobile(15)coulissant dans l'encoche supérieure du profilé horizontal mobile(15). Le câble(Cl)continue horizontalement dans la rainure supérieure du profilé horizontal mobile(15)jusqu'à une poulie(P4)fixée dans l'angle supérieur formé par le profilé horizontal mobile(15)et le profilé vertical(21). Le câble remonte dans la rainure du profilé vertical(21) à sa face interne jusqu'à une poulie(P5)centrée à 125mm de l'extrémité supérieure du profilé vertical(21), tourne autour de celle-ci, et redescend dans la rainure de la face externe du profilé vertical (21), pour se fixer à l'extrémité inférieure de la glissière verticale mobile(27)à l'aide d'un boulon de butée (47). Un second câble(C2)est fixé à l'extrémité de la face supérieure du profilé horizontal mobile(15)(côté opposé à l'angle formé par le profilé horizontal mobile(15)et le profilé vertical(21)). Le câble(C2)chemine vers la deuxième poulie(P3b)du chariot mobile (P3)(fixée verticalement) s'enroule de bas en haut et revient pour se fixer au centre du profilé guide(42), lui-même fixé horizontalement entre les montants vert icaux(7)(8)(côté opposé à l'angle formé par le profilé horizontal mobile(15)et le profil vertical(21)). Le mouvement des profilés horizontaux mobiles et glissières verticales mobiles peuvent également se faire par des vérins pneumatiques ou électriques de même fonction et ainsi se substituer à toute commande par câble. Un compresseur peut être fixé au socle pour -6- l'alimentation en air, si l'on utilise des vérins et distributeurs pneumatiques. - La commande électrique : Le moteur réducteur(M)est de type courant continu, connecté à une carte électronique(CE)logée dans un coffret isolant alimentée par transformateur d'isolation(T)ou par accumulateur rechargeable. Cette carte électronique(CE)est un récepteur commandé par une commande à distance(CD)permettant les deux sens de 10 rotation du moteur(M)ainsi que son arrêt. Sur cette carte é:Lectronique(CE)sont branchés à l'aide de connecteurs électriques deux détecteurs magr..étiques(Dl)(D2) de fin de course. Un détecteur(Dl)est vissé au creux de l'extrémité inférieure du profilé vertical(21)pour l'arrêt 15 inférieur de la glissière mobile verticale(27). L'autre détecteur est vissé à l'intérieur du creux du même profilé(21)à 140rnm de son extrémité supérieure pour l'arrêt de la glissière(27)à son extension maximale. Un aimant(A)est logé à l'extrémité inférieure de la 20 glissière verticale mobile(27), dans un orifice cylindrique (le plus proche des détecteurs magnétiques). Cette glissière coulisse sur le profilé vertical(21)munis des détecteurs magnétiques(D1)(D2). La carte électronique(CE) comprend un contrôle de la surconsommation électrique du 25 moteur, celui-ci agit sur l'inversion de la polarité de la tension d'alimentation continue et provoque donc l'inversion du sens de rotation du moteur(M). Cette sécurité intervient lors de la montée des glissières verticales mobiles(27)(28)de sorte que si l'on exerce un 30 arrêt ou freinage de l'une ou l'autre des glissières verticales mobiles(27)(28)le moteur(M)s'arrête et inverse immédiatement son sens de rotation. Les glissières verticales mobiles(27)(28) redescendent ainsi au point le plus bas. La descente des glissières verticales mobiles 35 (27)(28) se fait par leur poids respectif. Ce dispositif -l- évite de ce fait toutes blessures éventuelles par écrasement. Les moteurs électriques peuvent être remplacés par des entraînements manuels(non illustré)pour permettre au 5 système d'être entièrement manuel
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Machine mobile pour enfiler et retirer les housses de couette comprenant deux bras munis de pinces, extensibles latéralement et verticalement.La couette est maintenue dans les pinces des bras (B1) (B2) réglés latéralement à la largeur de la couette.L'utilisateur fixe les deux angles (A1) (A2) de la couette dans les pinces, retire partiellement la housse et commence l'enfilage de la nouvelle housse par dessus les pinces.L'utilisateur actionne la commande pour la montée des bras permettant de retirer et d 'enfiler les housses.Une impulsion sur la commande ramène les bras dans leur position initiale. La pression sur les pinces libère la couette regarnie pour la déposer sur le lit.
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1)Machine semi-automatique pour enfiler et retirer les housses de couettes, composée d'un socle mobile muni de deux bras extensibles à l'horizontal et extensibles à la verticale, prolongés de deux pinces . 2) Dispositif selon la 1 caractérisée par l'automatisation du système: le déploiement des deux bras en largeur se fait automatiquement par l'intermédiaire d'un moteur supplémentaire commandé électriquement. 3)Dispositif selon la 1 caractérisée par l'utilisation par le système d'automatisation de vérins pneumatiques pour le déploiement des bras à l'horizontal. 4)Dispositif selon la 1 caractérisée par l'extension manuelle verticale des bras. 5)Dispositif selon la 1 caractérisée par l'extension par vérins pneumatiques des bras verticaux. 6)Dispositif selon la 1 caractérisée par l'ouverture des deux pinces électriquement. 7)Dispositif selon la 1 caractérisée par l'ouverture des deux pinces par vérins pneumatiques. 8)Dispositif selon la 3 ou la 5 ou la 7 caractérisée par l'utilisation d'un compresseur pneumatique pour l'alimentation des vérins. 9)Dispositif selon la 1 ou la 2 ou la 6 caractérisée par l'utilisation d'accumulateur ou batterie pour l'alimentation électrique.
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A
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A47
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A47C,A47G
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A47C 21,A47C 31,A47G 9
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A47C 21/02,A47C 31/10,A47G 9/02
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FR2894252
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A1
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COMPOSITION RETICULEE COMPRENANT UN COPOLYMERE COEUR ECORCE, SON PROCEDE D'OBTENTION ET SES UTILISATIONS
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Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à une . Elle décrit particulièrement une composition réticulée comprenant un élastomère et un copolymère coeur écorce, son procédé d'obtention basé sur une réticulation à haute température et ses utilisations. La composition réticulée de l'invention trouve ses applications dans la fabrication de certains articles tels que les pneus, les joints et garnitures d'isolation ainsi que les conduits pour transfert des fluides comme ceux utilisés dans l'industrie automobile, par exemple dans les circuits de freinage ou de refroidissement. La technologie des pneus est décrite dans les demandes WO 00 05300, WO 00 05301 et EP 501227. A titre d'exemple de partie de pneus pouvant bénéficier des ces compositions, ont peut citer de manière non limitative le sommet (< apex ), les flancs, la carcasse et les gommes chargées de fils d'acier, les épaules mais aussi le talon, les couches étanches, les raclettes et la bande de roulement. D'autres applications peuvent faire appel aux compositions de l'invention, telles que la fabrication de courroies (comme des courroies de transmission), de gaines de câbles électriques, de semelles de chaussures, de joints, de liaisons élastiques, de tubes et de tuyaux, de membranes ou de dispositifs antivibratoires, ainsi que les applications dans l'industrie mécanique, dans l'industrie aéronautique, dans les transports, dans l'industrie électrique, dans le bâtiment, en médecine et en pharmacie, et dans l'industrie nucléaire. Dans ces différentes applications, les élastomères peuvent bien sur être associés à d'autres matériaux tels que les métaux, les textiles et certaines matières plastiques. Selon une forme particulière les compositions réticulées de l'invention peuvent être transformées comme les matériaux thermoplastiques. En effet, pour certaines applications (joints et garnitures d'isolation ou conduit de transfert de fluide) il est souhaitable de disposer de matériaux qui, tout en présentant des propriétés semblables à celles des élastomères et notamment, une aptitude à supporter des déformations importantes sans rupture et une capacité à retrouver leur géométrie initiale après des sollicitations du type allongement ou compression, même répétées, ainsi qu'une bonne tenue à la chaleur, aux agents chimiques et aux intempéries, peuvent être mis en oeuvre par les techniques et le matériel qu'utilisent les transformateurs de matières thermoplastiques, et ce, principalement, pour permettre le recyclage de ces articles ainsi que celui des déchets produits au cours de leur fabrication, recyclage que n'autorise pas l'utilisation d'élastomères. L'art antérieur et le problème technique Le brevet US-A-4 130 535 décrit des "élastomères thermoplastiques" à base de polyoléfines qui présentent une structure constituée par une matrice de polypropylène non réticulée et des nodules de terpolymère éthylène/propylène/diène (EPDM) réticulés, de manière à présenter à la température d'utilisation -qui est inférieure à la température de fusion du polypropylène- un comportement analogue à celui des élastomères après vulcanisation, tandis que leur chauffage au-dessus de cette température de fusion permet de les mettre en oeuvre comme des matières thermoplastiques. Si ces matériaux présentent effectivement un certain nombre de propriétés équivalentes à celles des élastomères, ils montrent toutefois une déformation rémanente à l'allongement importante (supérieure à 50%) à des températures supérieures à 100 C, ce qui rend leur utilisation peu appropriée à la fabrication d'articles destinés à être utilisés dans des zones où règnent des températures de plus de 100 C comme peuvent l'être les joints et garnitures d'isolation et/ou d'étanchéité ou encore les conduits, tuyaux, tubes et analogues prévus pour assurer le transfert de fluides dans le compartiment moteur d'une automobile. Pour résoudre ce problème le brevet EP 0840763 BI propose une solution basée sur l'utilisation d'un élastomère réticulé à transformation thermoplastique obtenu par la réticulation d'un mélange, désigné plus loin par Végaprène , comprenant un élastomère à base de poly(octène/éthylène) obtenu par catalyse métallocène et une polyoléfine greffée anhydride maléique. Bien que cette solution soit satisfaisante, elle reste néanmoins limitée à certaines applications. En effet, les propriétés des mélanges sont en général différentes de celles prévues par une simple interpolation linéaire de celles des constituants pris séparément (élastomères et plastiques). Des effets de synergie peuvent parfois être présents mais il existe d'autres cas où les propriétés sont légèrement inférieures. Ceci peut se relier à la morphologie des différentes phases, à la distribution des charges et plastifiants, à la nature des interfaces ou à la distribution des ponts de vulcanisation dans les différentes phases. Pour pallier ces phénomènes on fait généralement appel à des agents compatibilisants ou à des co-agents qui sont coûteux et difficiles à incorporer dans les mélanges. En particulier dans le cas des propriétés de résistance à des sollicitations répétées le comportement en fatigue des composés est primordial. Ceci peut être obtenu à l'aide de co-agents tels le méthacrylate de zinc. Toutefois en raison de la polarité de ce composé celui-ci est difficile à disperser dans les mélanges. De plus sa forte réactivité avec le métal à haute température conduit à des mélanges qui adhèrent aux outils de mélangeage. Il est par conséquent peu utilisé. Une autre propriété intéressante peut être la résistance à un allongement élevé. Cette caractéristique est difficile à obtenir avec les mélanges décrits dans EP 0840763 B1. Enfin dans certains cas l'amélioration de la Déformation Rémanente à la Compression, désignée généralement par DRC, obtenue par l'application du procédé décrit dans EP 0840763 B1 peut se révéler insuffisante. La demande de brevet WO 2005-082996 décrit une composition réticulée comprenant: - au moins un élastomère, au moins un copolymère séquencé triblocs, et au moins un polymère thermoplastique. Pour résoudre les problèmes décrits précédemment et bien d'autres on a trouvé une solution basée sur une composition réticulée comprenant au moins un élastomère et au moins un copolymère coeur écorce et éventuellement un polymère thermoplastique. Ceci permet de résoudre les problèmes cités précédemment sans modifier de manière néfaste les autres caractéristiques mécaniques des mélanges (propriétés dynamiques, dissipation, dureté, rebond...). Le mélange est facile à disperser suivant la méthode décrite dans la présente invention. De plus il présente l'avantage de ne pas adhérer aux équipements. Brève description de l'invention Le premier objet de l'invention est donc une composition réticulée comprenant en parties en poids: 20 à 100 parties d'au moins un élastomère (I), 2 à 50 parties d'au moins un copolymère coeur écorce (Il), et 0 à 100 parties d'au moins un polymère thermoplastique (Ill). La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication d'une composition réticulée telle que définie ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comprend le mélange d'un élastomère et d'un copolymère coeur écorce en présence éventuellement : d'une polyoléfine greffée, d'un plastifiant, de charges et/ou d'adjuvants et d'un système de réticulation convenablement choisi, puis la réticulation de ce mélange à une température appropriée. Selon un mode de mise en oeuvre préféré du procédé conforme à 20 l'invention, la température à laquelle est effectuée la réticulation est comprise entre 150 et 320 C. Ce procédé peut être mis en oeuvre dans un mélangeur interne ou, en variante, dans une extrudeuse bi-vis ou un co-malaxeur du type BUSS . La masse résultante est, selon le cas, calandrée ou extrudée, puis refroidie et 25 soumise à une granulation. Les granulés ainsi obtenus sont prêts à être transformés - par chauffage de ces granulés- en feuilles, plaques, profilés, tubes ou autres produits désirés. La présente invention a aussi pour objet l'utilisation d'une composition réticulée telle que définie ci-avant pour la fabrication de joints et garnitures 30 d'isolation et/ou d'étanchéité tels qu'employés pour l'isolation thermique, phonique et/ou l'étanchéité à l'eau et à l'humidité, notamment dans le bâtiment et par l'industrie automobile (garnitures de portières par exemple). La présente invention a, en outre, pour objet l'utilisation d'une telle composition dans la fabrication de conduits, de tubes, de tuyaux, de tubulures, de raccords ou analogues pour le transfert de fluides. A titre d'exemples, on peut citer les conduites, tuyaux et autres éléments prévus pour l'acheminement des fluides qui sont utilisés par l'industrie automobile dans les circuits de freinage, de refroidissement, d'assistance de direction ou encore de climatisation. On peut aussi citer l'utilisation de la composition réticulée de l'invention dans la fabrication de courroies, de pneus, de gaines de câbles électriques et 10 de semelles de chaussures. Description détaillée de l'invention S'agissant de l'élastomère (I), il peut être choisi dans le groupe comprenant les caoutchoucs naturels (NR), les caoutchoucs synthétiques (BR), 15 les élastomères à polymérisation par catalyse métallocène, les poly(ethylène/propylène)(EPR), les poly(éthylène/propylène/diène) (EPDM), les polyacrylates à chaîne longue tels que le polyacrylate de butyle ou le polyacrylate d'éthyle 2-héxyle et les élastomères fluorés (FPM) comme les copolymères à base de tetrafluoroéthylène et les silicones élastomères. 20 Par caoutchouc synthétique (BR) on entend les polydiènes conjuguées telles que le polybutadiène, le polyisoprène et leurs copolymères séquencés ou statistiques, notamment les copolymeres styrèniques-dièniques à teneur majoritaire en diènes. Au sens de la présente invention, on entend par élastomère à 25 polymérisation par un catalyseur métallocène, tout élastomère constitué par un homopolymère, un copolymère ou un terpolymère dont la polymérisation a été réalisée au moyen d'un catalyseur métallocène tels que les poly(octène/éthylène) appelés encore polyoctènes, qui sont disponibles auprès de la Société DU PONT DOW Elastomers (DDE) sous la dénomination 30 commerciale ENGAGE. S'agissant du copolymère coeur écorce, il se présente sous la forme de fines particules ayant un coeur en élastomère et au moins une écorce thermoplastique, la taille des particules est en général inférieure au pm et avantageusement comprise entre 50 et 300 nm. A titre d'exemple de coeur on peut citer les homopolymères de l'isoprène ou du butadiène, les copolymères isoprène-butadiène, les copolymères de l'isoprène avec au plus 98% en poids d'un monomère vinylique et les copolymères du butadiène avec au plus 98% en poids d'un monomère vinylique. Le monomère vinylique peut être le styrène, un alkylstyrène, l'acrylonitrile, un (méth)acrylate d'alkyle ou le butadiene ou l'isoprène. Le coeur du copolymère coeur écorce peut être réticulé en tout ou partie. Il suffit d'ajouter des monomères au moins difonctionnels au cours de la préparation du coeur, ces monomères peuvent être choisis parmi les esters poly(méth)acryliques de polyols tels que le di(méth)acrylate de butylène et le triméthylol propane triméthacrylate. D'autres monomères multifonctionnels sont par exemple le divinylbenzène, le trivinylbenzène, l'acrylate de vinyle et le méthacrylate de vinyle, le triallyle cyanurate. On peut aussi réticuler le coeur en y introduisant, par greffage ou comme comonomère pendant la polymérisation, des monomères fonctionnels insaturés tels que des anhydrides d'acides carboxyliques insaturés, des acides carboxyliques insaturés et des époxydes insaturés. On peut citer à titre d'exemple l'anhydride maléique, l'acide (méth)acrylique et le méthacrylate de glycidyle. On peut aussi réticuler en utilisant la réactivité intrinsèque des monomères, par exemple les dièniques. L'écorce ou les écorces sont des homopolymères du styrène, d'un alkylstyrène ou du méthacrylate de méthyle ou des copolymères comprenant au moins 70% en poids de l'un de ces monomères précédents et au moins un comonomère choisi parmi les autres monomères précédents, un autre (méth)acrylate d'alkyle, l'acétate de vinyle et l'acrylonitrile. L'écorce peut être fonctionnalisée en y introduisant, par greffage ou comme comonomère pendant la polymérisation, des monomères fonctionnels insaturés tels que des anhydrides d'acides carboxyliques insaturés, des acides carboxyliques insaturés et des époxydes insaturés. On peut citer à titre d'exemple l'anhydride maléique, l'acide (méth)acrylique, le méthacrylate de glycidyle,le méthacrylate d'hydroxyéthyle et les (méth)acrylamides d'alkyle . A titre d'exemple on peut citer des copolymères coeur ù écorce ayant une écorce en polystyrène et des copolymères coeur ù écorce ayant une écorce en PMMA. L'écorce peut aussi contenir des fonctions imides, soit par copolymérisation avec un malé'imide, soit par modification chimique du PMMA par une amine primaire. Avantageusement, le % molaire de fonctions imides est de 30 à 60% (par rapport à l'ensemble de l'écorce). Il existe aussi des copolymères coeur ù écorce ayant deux écorces , l'une en polystyrène et l'autre à l'extérieur en PMMA. Des exemples de copolymère ainsi que leur procédé de préparation sont décrits dans les brevets suivants : US 4 180 494, US 3 808 180, US 4096 202, US 4 260 693, US 3 287 443, US 3 657 391, US 4 299 928, US 3 985 704, US5773520. Avantageusement le coeur représente dans cette invention, en poids, 5 à 90% du copolymère coeur écorce et l'écorce 95 à 10%. A titre d'exemple de copolymère on peut citer celui constitué (i) de 70 à 75 parties d'un coeur comprenant en moles au moins 93% de butadiène, 5% de styrène et 0,5 à 1% de divinylbenzène et (ii) de 25 à 30 parties de deux écorces essentiellement de même poids l'une intérieure en polystyrène et l'autre extérieure en PMMA. A titre d'autre exemple on peut citer ceux ayant un coeur en copolymère de I'acrylate de butyle et du butadiène et une écorce en PMMA. Tous ces copolymères coeur écorce sont parfois appelés mou / dur à cause du coeur en élastomère. On ne sortirait pas du cadre de l'invention en utilisant des copolymères coeur écorce tels que les dur / mou / dur, c'est à dire des copolymère qui ont dans cet ordre un coeur dur, une écorce molle et une écorce dure. Les parties dures peuvent être constituées des polymères de l'écorce des mou / dur précédents et la partie molle peut être constituée des polymères du coeur des mou / dur précédents. On peut citer par exemple ceux décrit dans EP 270865, et ceux constitués dans cet ordre : d'un coeur en copolymère du méthacrylate de méthyle et de l'acrylate d'éthyle, d'une écorce en copolymère de l'acrylate de butyle et du styrène, d'une écorce en copolymère du méthacrylate de méthyle et de l'acrylate d'éthyle. Il existe encore d'autres types de copolymères coeur écorce tels que les dur (le coeur) / mou / mi dur. Par rapport aux précédents la difference vient de l'écorce extérieure "mi dur" qui est constituée de deux écorces : l'une intermédiaire et l'autre extérieure. L'écorce intermédiaire est un copolymère du méthacrylate de méthyle, du styrène et d'au moins un momère choisi parmi les acrylates d'alkyle, le butadiène et l'isoprène. L'écorce extérieure est un PMMA homopolymère ou copolymère. On peut citer par exemple ceux constitués dans cet ordre : d'un coeur en copolymère du méthacrylate de méthyle et de l'acrylate d'éthyle, d'une écorce en copolymère de l'acrylate de butyle et du styrène, d'une écorce en copolymère du méthacrylate de méthyle, de l'acrylate de butyle et du styrène, d'une écorce en copolymère du méthacrylate de méthyle et de I'acrylate d'éthyle. S'agissant du polymère thermoplastique (III), il est choisi par exemple parmi les polyoléfines modifiées ou non modifiées, les polyamides, les polyesters, les polyuréthanes thermoplastiques, les polymères fluorés et les polymères chlorés comme le poly(chlorure de vinyle) (PVC). Le polymère thermoplastique (Ill) est avantageusement une polyoléfine fonctionnalisée. Le polymère thermoplastique (Ill) est de préférence une polyoléfine greffée choisie dans le groupe comprenant les polyéthylènes, les polypropylènes et les poly(éthylène/propylène) greffés d'acide acrylique, d'anhydride maléique ou de méthacrylate de glycidyle. S'agissant des constituants de la composition de l'invention, les proportions de l'élastomère (I), du copolymère coeur écorce (II), et du polymère thermoplastique (Ill) sont avantageusement 60 à 90 parties de (I), 5 à 20 parties de (II) et 48 à 5 parties de (Ill). De manière avantageuse, la composition réticulée conforme à l'invention peut, également, comprendre un élastomère polyacrylique tel qu'un terpolymère d'éthylène, d'acrylate et d'acide acrylique ou un terpolymère de styrène, d'acrylonitrile et d'acrylate, qui joue le rôle d'agent anti-ultraviolets et d'agent filmogène et qui permet d'améliorer l'aspect de surface de la composition lorsque celle-ci est mise en oeuvre par extrusion. Lorsqu'un tel élastomère polyacrylique est utilisé, il l'est de préférence à raison de 2 à 20 parties en masse pour 100 parties en masse du mélange élastomère / copolymère coeur écorce. De manière également avantageuse, la composition de l'invention peut contenir, de plus, un plastifiant dont la présence permet d'augmenter sa fluidité et, partant, de faciliter sa mise en oeuvre, ainsi que d'ajuster la dureté des produits issus de cette mise en oeuvre en fonction d'une valeur de dureté recherchée. De préférence, ce plastifiant est un plastifiant paraffinique du type de ceux commercialisés par la Société TOTAL sous la dénomination commerciale PLAXENE ou par la Société EXXON sous la dénomination commerciale FLEXON, et est utilisé à raison de 5 à 120 parties en masse pour 100 parties en masse du mélange élastomère/copolymère coeur écorce (II) et éventuellement polymère thermoplastique (Ill). Toutefois, d'autres plastifiants tels qu'un polyalkylbenzène peuvent également convenir. La composition peut aussi comprendre des charges du type charges claires : silices, carbonates, argiles, craie, kaolin, etc ou noirs de carbone. L'utilisation de ces derniers s'est révélée particulièrement avantageuse car ils permettent, non seulement de moduler certaines propriétés mécaniques de la composition conforme à l'invention telles que la résistance à la rupture ou les modules de traction, mais aussi de lui conférer une excellente résistance à l'action des ultraviolets. Lorsque de telles charges sont présentes dans la composition, elles le sont avantageusement à hauteur de 5 à 100 parties en poids pour 100 parties en masse du mélange élastomère (I) /copolymère coeur écorce (Il) et polymère thermoplastique (Ill) éventuel. La composition réticulée peut contenir, en outre, d'autres adjuvants classiquement employés dans l'industrie des polymères comme, par exemple, des antistatiques, des lubrifiants, des antioxydants, des agents de couplage, des colorants, des agents de mise en oeuvre ou encore des promoteurs d'adhérence selon les propriétés que l'on souhaite lui donner pour autant, bien entendu, que ces adjuvants soient compatibles avec les autres constituants de la composition de l'invention. La composition conforme à l'invention est dite "réticulée" en raison de ce que sa préparation implique une réticulation de l'élastomère entrant dans sa composition. De ce fait, la composition conforme à l'invention contient, avant réticulation, au moins un système de réticulation comprenant un ou plusieurs agents de réticulation convenablement choisis selon la nature des polymères entrant dans sa constitution et un ou plusieurs promoteurs de réticulation dont la fonction est d'activer la cinétique de la réaction et d'augmenter la densité de réticulation. Selon une disposition préférée de l'invention, ce système de réticulation comprend comme agent(s) de réticulation, un ou plusieurs peroxydes organiques choisis parmi le groupe comprenant le peroxyde de dicumyle, le peroxyde de 1,3-bis-(t-butyl-isopropyl)-benzène, le peroxyde de 2,5-diméthyl-2,5-bis-t-butylhexane et le 1,1-bis-( t-butyl)-3,3,5-triméthylcyclohexane, et comme promoteur(s) de réticulation, un ou plusieurs composés choisis parmi le groupe comprenant l'oxyde de zinc, l'acide stéarique, le N,N-m-phénylènedimaléimide, les cyanurates de triallyle ou de triisoallyle, les méthacrylates (comme les méthacrylates de tétrahydrofurfuryle ou de 2-phénoxyéthyle), les diméthacrylates (comme les diméthacrylates d'éthylène glycol, de tétraéthylène glycol, de 1,4- butanediol ou de zinc), les triméthacrylates (comme le triméthacrylate de triméthylolpropane) et les diacrylates (comme le diacrylate de zinc). Selon une autre disposition préférée de l'invention, le système de réticulation est un système basé sur le soufre qui comprend, outre de l'oxyde de zinc et/ou de l'acide stéarique comme promoteur(s) de réticulation, un ou plusieurs accélérateurs donneurs de soufre tels que la 4,4- dithiomorpholine, le disulfure de tétraméthylthiurame, le tétrasulfure de dipentaméthylènethiurame ou le dibutyldithiocarbamate de zinc, et, éventuellement, un agent anti-réversion tel que le 1,3-bis-(cistraconimido-méthyl)benzène. Selon une disposition particulièrement préférée de l'invention, le système de réticulation comprend comme agent de réticulation, une résine phénolique choisie parmi les résines méthyl- phénolformaldéhyde et bromo-méthylphénolformaldéhyde alkylées réactives, et comme promoteur de réticulation, un polymère chloré tel qu'un polyéthylène chloré ou chlorosulfoné ou un polychioroprène, éventuellement associé à de l'oxyde de zinc et/ou de l'acide stéarique. En effet, ce dernier système de réticulation permet d'obtenir des élastomères qui, outre de présenter des propriétés mécaniques et de rémanence à l'allongement et à la compression extrêmement satisfaisantes, se caractérisent par un bel aspect de surface. Dans tous les cas, le ou les agents de réticulation sont, de préférence, présents dans la formulation à hauteur de 1 à 10 parties en masse pour 100 parties en masse du mélange élastomère (I) /copolymère coeur écorce (Il) et polymère thermoplastique (Ill) éventuel, tandis que le ou les promoteurs de réticulation sont, de préférence, présents à hauteur de 0,5 à 12 parties en masse pour 100 parties en masse du mélange. Lorsque le système de vulcanisation est un système à base de soufre, le ou les accélérateurs donneurs de soufre sont, quant à eux, de préférence présents dans la formulation à hauteur de 1 à 7 parties en masse pour 100 parties en masse du mélange élastomère (I) /copolymère coeur écorce (Il) et polymère thermoplastique (Ill) éventuel. Conformément à l'invention, la réticulation de la composition peut être réalisée au moyen de deux systèmes de réticulation. A titre d'exemple, on peut utiliser conjointement un système de réticulation basé sur le soufre et un système de réticulation basé sur les peroxydes organiques ou un système de réticulation basé sur une résine phénolique et un système de réticulation basé sur les péroxydes organiques. Selon la nature et les proportions de (I) et (Ill) les compositions de l'invention peuvent être transformées par les techniques et matériels utilisés pour la mise en oeuvre des matières thermoplastiques : thermoformage, moulage par injection, extrusion, formage... Dans ce cas particulier les compositions de l'invention sont dites à transformation thermoplastique . A titre d'exemple de telles compositions on peut citer celles dans lesquelles l'élastomère I est constitué par un homopolymère, un copolymère ou un terpolymère dont la polymérisation a été réalisée au moyen d'un catalyseur métallocène et le polymère III est présent. Avantageusement III est une polyoléfine fonctionnalisée, de préférence une polyoléfine greffée. Elle peut être choisie parmi les polyoléfines greffées telles que citées plus haut. A titre d'exemple on peut les mélanges de I et III connus sous le nom de végaprène tels que decrits par exemple dans les brevets FR 2667016, WO 97/44390, US-A-4 130 535 ou EP 0840763 BI. Les compositions réticulées à transformation thermoplastique conformes à l'invention, tout en présentant des propriétés mécaniques en termes de dureté, de résistance à la rupture et d'allongement à la rupture équivalentes à celles des élastomères thermoplastiques de l'art antérieur précédemment évoqués, ont de meilleures propriétés de rémanence à la compression et à l'allongement que ces derniers. Cet avantage s'observe non seulement à court terme mais également à long terme où les compositions conformes à l'invention manifestent une tendance moindre au fluage. S'agissant du procédé de fabrication, selon un mode de mise en oeuvre particulièrement préféré, celui-ci comprend : a) le mélange de l'élastomère, du copolymère coeur écorce (II) et du système de réticulation en présence, éventuellement, du polymère thermoplastique, de l'élastomère polyacrylique, du plastifiant, des charges et/ou des adjuvants ; b) le chauffage de ce mélange à une température comprise entre 150 et 320 C, et c) son maintien à cette température pendant un temps compris entre 1 et 15 30 minutes. Exemples Différentes formulations ont été préparées selon le mode suivant : on introduit dans un mélangeur interne et sous un cisaillement approprié les ingrédients nécessaires à la réalisation de la composition réticulée. Tout en poursuivant le cisaillement, on porte la température interne des mélangeurs à une valeur de 170 C et, lorsque cette température est atteinte, on y maintient les mélanges pendant 5 minutes environ. On refroidit les masses ainsi obtenues à la sortie des mélangeurs et on les soumet à une granulation. On détermine : - la dureté Shore A selon la méthode décrite dans la norme NF T 46-052, - la résistance à la rupture (R/R) et l'allongement à la rupture (AIR) selon la méthode décrite dans la norme ISO 37, de chacune des compositions ainsi préparées, ainsi que : la déformation rémanente à la compression (DRC) au terme d'une 15 compression de 25% appliquée pendant 22 heures à 100 C, selon la méthode décrite dans la norme ISO 815, et - la déformation rémanente à l'allongement (DRA) au terme d'un allongement de 20% appliqué pendant 70 heures selon la méthode décrite dans la norme ISO 2285. 20 Les tableaux suivants résument les compositions étudiées, exprimées en parties poids, ainsi que les résultats obtenus. Dans les tableaux suivants : 25 ML et MH désignent les couples minimum et maximum et Max ù Min la différence entre ces deux couples. t'c (05), t'(50) et t'(95) désignent les temps pour atteindre respectivement 5, 50 et 95% du couple maximal. MBS 1 désigne un core ùshell à coeur essentiellement à base de butadiène et 30 styrène et d'une écorce de PMMA vendu par Arkema . MBS 2 désigne Un core-shell composé à moitié massiquement d'un coeur essentiellement à base de butadiène et styrène et d'une écorce de PMMA. MBS 3 désigne Un core-shell composé essentiellement d'un coeur sous-structuré en un noyau central en PMMA majoritaire et une couche périphérique à base de butadiène et d'une écorce de PMMA. Le mélangeage ducaoutchouc a été réalisé en deux phases par méthode directe : La première phase utilise un mélangeur interne dans le quel on préchauffe le NR pendant une minute avec une température de rotors de 60 C et une vitesse de rotors à 60tr/min. On introduit ensuite tous les réactifs à l'exception du système de vulcanisation. Et on augmente la vitesse des rotors à 80 tr/min, en veillant à ce que la température de mélangeage ne dépasse pas 140 C. On fait tomber le mélange au bout de 6 min. La température de piquée du mélange avoisine les 160 C. La deuxième phase consiste à travailler manuellement au moyen d'un outil tranchant le caoutchouc sur le mélangeur ouvert. La température des cylindres est de 40 C et le coefficient de friction de 1,2. On incorpore le système de vulcanisation et on réalise au moins 3 passages au fin. Ce travail dure une vingtaine de minutes. Les résultats sont reportés dans le tableau suivant : A C Caoutchouc naturel (NR) pce 80 80 Butadiene (BR) pce 20 20 MBS 1 pce 10 ZnO pce 5 5 Acide stearique pce 2 2 Paraffine pce 2 2 Noir pce 35 35 Plastifiant pce 4 4 Protecteur pce 4,5 4,5 Accélérateurs pce 1,5 1,5 Soufre pce 1,55 1,55 Rhéomètre MDR 160 C ML dNm 0,53 0,52 MH dNm 9,52 8, 37 Max-Min dNm 8,99 7,85 t'c(05) min 2,13 2,25 t'c(50) min 3,32 3,72 t'c(95) min 7,67 8,15 Propriétés physiques Dureté (shore A) 48 49 Rebond % 77 73 DRC (22h à 125 C) % 47 49 Contrainte 50% Mpa 0,8 0,9 Contrainte 100% Mpa 1,4 1,6 Contrainte 200% MPa 2,9 3,2 Contrainte 300% MPa 5,4 5,9 Contrainte rupture MPa 17,2 16 Ecart type MPa 0,9 0,9 Allongement rupture % 542 513 Ecart type % 22 21 Déchirement N/mm 20,18 26,86 Ecart type N/mm 0,92 4,75 On constate qu'il y a amélioration importante du déchirement Delft, ce qui est indicatif d'un meilleur comportement en fatigue (sous sollicitations mécaniques répétées) et ce sans que les autres caractéristiques importantes pour l'application soient modifiées (DRC, rebond). Ceci est une amélioration apportée aux formulations réticulées, qu'elles aient ou non un mode de transformation thermoplastique. Dans le tableau suivant les mélanges sont réalisés par méthode inverse, c'est à dire en introduisant pour la première phase tous les additifs d'abord puis les élastomères. Le mélangeur interne est utilisé à 30 C et avec une vitesse de retors à 120 tr/min. Le travail dure environ 7 minutes. La deuxieme phase est similaire à la procédure utilisé pour le NR. A C D E EPDM (à 5% pce 175 175 175 175 d'ethylidène-norbornene (ENB)) Charge pce 80 80 80 80 Plastifiant pce 10 10 10 10 Additifs pce 6 6 6 6 Syst de vulc au S pce 1,43 1,43 1,43 1,43 MBS 1 pce 18 MBS 2 pce 18 MBS 3 pce 18 Viscosimètre Mooney Viscosité 100 C MU 61,5 67,3 67,8 66,9 Grillage t5-125 C min 14,12 21,31 20,08 16,47 Rhéomètre MDR 170 C ML dNm 1,37 1,55 1,33 1,49 MH dNm 8,79 5,26 5,22 7,24 Max-Min dNm 7,41 3,71 3,89 5,75 t'c(05) min 1,1 1,32 1,28 1,13 t'c(50) min 2,08 2,07 2,12 1,97 t'c(95) min 5,58 4,42 4,61 4,48 Propriétés physiques Dureté (shore A) 46 42 43 48 Rebond % 65 60 60 63 DRC (22h à 125 C) % 52 53 51 50 Contrainte 50% Mpa 0,7 0,7 0,7 0,7 Contrainte 100% Mpa 1,3 0,8 0,9 1,2 Contrainte 200% MPa 3,2 1,7 2,1 2,7 Contrainte 300% MPa 5,7 2,9 3,5 4,5 Contrainte rupture MPa 19,5 10,9 12,5 11 Ecart type MPa 0,6 0,5 0,5 0,8 Allongement rupture % 693 875 798 617 Ecart type % 9 17 27 39 Déchirement N/mm 22,02 22,09 23,57 23,13 Ecart type N/mm 0,29 0,38 0,28 0,41 Ces résultats montrent que malgré une diminution de la différence de couple Max-Min , il y a une amélioration de l'allongement et du déchirement Delft ce qui est important pour la mise en place et la résistance de la pièce.5 F H I J EPDM (taux d'ENB de 10%) pce 115 115 115 115 MBS 1 pce 18 MBS 2 pce 18 MBS 3 pce 18 Charge pce 78 78 78 63 Plastifiant pce 15 15 15 12 Additifs pce 6 6 6 6 Syst de vulc au S pce 3,6 3,6 3,6 3,6 Viscosimètre Mooney Viscosité 100 C MU 96,6 104,5 104,9 110,6 Grillage t5-125 C min 9,93 15,22 13,42 13,03 Rhéomètre MDR 170 C ML dNm 2 2,35 2,25 2,35 MH dNm 27,09 12,53 12,47 20, 18 Max-Min dNm 25,08 10,18 10,23 17,83 t'c(05) min 0,88 1 0,98 1 t'c(50) min 1,57 1,7 1,55 1,68 t'c(95) min 4,23 4,88 3,75 3,73 Propriétés physiques Dureté (shore A) 66 62 63 68 Rebond % 56 52 51 50 DRC (22h à 125 C) % 50 46 48 47 Contrainte 50% Mpa 1,9 1,6 1,6 2,1 Contrainte 100% Mpa 4 2,9 2,8 4,2 Contrainte 200% MPa 9,2 6,7 6,4 9,4 Contrainte 300% MPa 14,2 10,4 9,8 13,7 Contrainte rupture MPa 16,1 16,1 15,5 15,8 Ecart type MPa 1,5 0,6 0, 8 0,9 Allongement rupture % 344 439 462 354 Ecart type % 36 17 15 22 Déchirement N/mm 23,56 25,92 25,67 25,2 Ecart type N/mm 1,17 0,48 0,61 0,76 Ces résultats montrent que malgré une diminution de la différence de couple 5 Max-Min , il y a une amélioration de l'allongement et du déchirement Delft ce qui est important pour la mise en place et la résistance de la pièce. A D EPDM pce _ 100 100 PP pce 50 50 Plastifiant pce 30 30 Charge pce 30 30 Peroxydes pce 4 4 Agents de mise en oeuvre pce 10.5 10.5 MBS 1 pce 15 Propriétés physiques Dureté (shore A) 81 81 DRC (22h à 125 C) % 61 54 Contrainte 50% Mpa 5.8 5.8 Contrainte 100% Mpa 7.1 7.2 Contrainte 200% MPa 9.5 9.8 Contrainte 300% MPa 12 Contrainte rupture MPa 12.1 10.9 Ecart type MPa 0.4 0.2 Allongement rupture % 306 246 Ecart type % 9 6 Déchirement N/mm 29.41 29.98 Ecart type N/mm 0.08 0.12 On constate à la lecture de ce tableau que la DRC à haute température est 5 améliorée. Exemple a) : Tableau 1 : Composition des mélanges Composition TO Ti T2 T3 SBR Buna VSL 5525-1 103,12 103,12 103,12 103,12 BR cis 1,4 (cariflex 1220) 25 25 25 25 Silice 1165 MP 80 80 80 80 Huile Mobilsol K 4,38 4,38 4,38 4,38 ZnO neige B 2,5 2,5 2,5 2,5 Acide stéarique 2,5 2,5 2,5 2,5 6PPD 2 2 2 2 Antilux 500 1,5 1,5 1,5 1,5 Silane X50S 12,8 12,8 12,8 12,8 MBS 0 5 10 20 Noir N300 2,4 2,4 2,4 2,4 Soufre trituré maille 300 1,4 1,4 1,4 1,4 CBS 1,7 1,7 1,7 1,7 DPG 2 2 2 2 Mode opératoire pour la préparation des mélanges : Tous les ingrédients sont introduits au début avec la gomme, à l'exception des agents de cuisson (souffre, etc.). Le mélange est ensuite malaxé jusqu'à ce qu'il atteigne 170 C par auto-échauffement. Il est ensuite refroidi sur une calandre, et les agents de cuisson y sont alors rajoutés. Tableau 2 : Propriétés rhéométrique à 170 C (ISO 3417) Référence Couple mini Couple maxi ts(2) tc'(90) t(RH) RH ML (Ib.inch) MH (Ib.inch) (min,sec) (min,sec) (min,sec) (Ib.inch) TO 14,7 70,2 2,23 15,06 4,26 0,33 Ti 15,3 67,9 2,30 20,15 4,57 0,27 T2 15,5 68,5 2,41 21,43 5,09 0,25 T3 14,2 64,8 2,53 22,33 5,38 0,22 20 10 Tableau 3 : Indice consistométrique Mooney ML(1+4) à 100 C (ISO 289-1) TO 66 Ti 68 T2 67 T3 65 Tableau 4 : Essai de pré-vulcanisation à 135 C (ISO 289-2) Référence t5 t35 t35-t5 couple mini RH (min,sec) (min,sec) (min,sec) (Ib.inch) (lb.inch) TO 13,18 19,46 6,28 57,1 0,08 Ti 14,09 20,55 6,46 58,5 0,07 T2 14,46 21,45 6,59 58,7 0,07 T3 15,06 20,44 6,38 56,8 0,06 Tableau 5 : Durée de vulcanisation à 170 C des plaques et éprouvettes d'essais Référence TO Ti T2 T3 Plaques 2 mm (min,sec) 16 20 24 25 Plots Goodrich (min,sec) 18 22 26 29 Tableau 6 : mesure de dureté Shore 1 (ISO 7619) Référence Instantanée à 15 secondes TO 73 67,9 0,5 Ti 75 67,6 0,2 T2 76 67,0 0,3 T3 76 69,1 0,3 15 510 Tableau 7 : Propriétés de traction (ISO 37) Réf. Résistance à la Allongement a (50 %) a (100 %) a (200 %) a (300 %) 6300 / 6100 rupture (MPa) à la rupture (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (Mpa) TO 20,2 404 1,55 2,72 7,50 13,9 5,1 Ti 21,5 444 1,59 2,84 7,91 14,6 5,1 T2 22,6 472 1,62 2,55 7,01 13,4 5,25 T3 22,3 518 1,65 2,51 6,46 12,1 4,8 Tableau 8 : Résistance au déchirement (ISO 34-2) Référence Delft (N) TO 46,6 Ti 49,5 T2 54,3 T3 59,5 Tableau 9 : Caractérisation viscoélastique dynamique à 0 C Référence E* (MPa) E' (MPa) E" (MPa) tan 6 TO 52,3 45,5 25,8 0,57 Ti 52,5 46,3 24,7 0,53 T2 53,3 46,4 25,0 0,54 T3 54,5 47,6 24,0 0,50 à 70 C Référence E* (MPa) E' (MPa) E" (MPa) tan S TO 16,0 15,8 2,1 0,14 Ti 14,4 14,0 1,8 0,13 T2 16,7 16,4 2,7 0,17 T3 _J 14,6 14,4 2,1 0,15 On constate sur ces exemples que l'introduction de MBS dans des formules pour pneumatiques procure a ces compositions une augmentation de leur résistance au déchirement, ce qui (sous sollicitations mécaniques répétées en usage) est indicatif d'une diminution des vitesses de propagations de fissure ainsi que d'un meilleur comportement en fatigue et ce sans que les autres caractéristiques importantes pour l'application soient modifiées (dureté, propriétés en traction, propriétés viscoélastiques dynamique). Ceci est une amélioration apportée aux formulations réticulées existantes.10 Exemple b : 1 2 BR (Budene 1207G) 25.00 25.00 SSBR (VSL 5025-1 HM) 75.00 75.00 MBS 10.00 IPPD 2.00 2.00 Budene 1207G VSL 5025-1 HM Silica (Zeopol 8745) 65.00 65.00 Silane (Z6945) 10.40 10.40 Agent de mise en oeuvre Sundex 790 TN 5.00 5.00 Stearic Acid 1.00 1.00 Sulfur 1.40 1.40 Zinc Oxide 2.50 2.50 Accelerator (CBS) 1.70 1.70 Accelerator (TMTD) 1.00 1.00 ML (dNm) 8.4 8.2 MH (dNm) 37.2 38 MH-ML (dNm) 29.8 29.8 Ts2 (min) 0.75 0.8 Tc90 {min} 1.61 1.84 Shore A (ASTM D 2240) Hardness 65 67 Tests selon ASTM D 412, D 624) Tensile Strength (psi) 2543 2412 Elongation (%) 277 305 Contrainte 50% (psi) 345 480 Contrainte 100% (psi) 722 875 Contrainte 300% (psi) 964 1412 Tear Strength (lb/in) 254 315 On voit sur cette formulation (utilisée aussi pour la fabrications de pneumatiques) que de nouveau l'incorporation de MBS augmente significativement la résistance à la déchirure, tout en augmentant sur cet exemple le module, ce qui procure un nouveau compromis de propriétés utile pour limiter les déformation tout en renforçant la composition. 24
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Le premier objet de l'invention est une composition réticulée comprenant en parties en poids:20 à 100 parties d'au moins un élastomère (I),2 à 50 parties d'au moins un copolymère coeur écorce (II), et0 à 100 parties d'au moins un polymère thermoplastique (III).La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication d'une composition réticulée telle que définie ci-dessus.La présente invention a, en outre, pour objet l'utilisation d'une telle composition dans la fabrication de conduits, de tubes, de tuyaux, de tubulures, de raccords ou analogues pour le transfert de fluides, la fabrication de courroies, de pneus, de gaines de câbles électriques et de semelles de chaussures.
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1 Composition réticulée comprenant : 20 à 100 parties en poids d'au moins un élastomère (I) 2 à 50 parties en poids d'au moins un copolymère coeur écorce (II) 0 à 100 parties en poids d'au moins un polymère thermoplastique (III). 2 Composition selon la 1 dans laquelle l'élastomère (I) est un composé choisi dans le groupe contenant les caoutchoucs naturels, les caoutchoucs synthétiques, les EPR, les EPDM, les élastomères à polymérisation métallocène tels que les poly(octène/éthylène), les polyacrylates à chaînes longues ou les polyoléfines élastomères modifiés ou non, les polyacrylates à chaîne longue tels que le polyacrylate de butyle ou le polyacrylate d'éthyle 2-héxyle et les élastomères fluorés (FPM) comme les copolymères à base de tetrafluoroéthylène et les silicones élastomères. 3 Composition selon la 2 dans laquelle l'élastomère (I) est le poly(octène / éthylène). 4 Composition selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisée en ce qu'elle peut être transformée comme un matériau thermoplastique. 5 Composition selon la 1 ou 2 dans laquelle le polymère thermoplastique (Ill) est choisi parmi les polyoléfines greffées telles que les polyéthylènes, les polypropylènes et les poly(éthylène/propylène) greffés d'acide acrylique, d'anhydride maléique ou de méthacrylate de glycidyle. 6 Composition selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce qu'elle contient avant réticulation au moins un système de réticulation qui comprend un ou plusieurs agents de réticulation et un ou plusieurs promoteurs de réticulation.7 Composition selon la 6 caractérisée en ce que le système de réticulation comprend comme agent de réticulation un ou plusieurs peroxydes organiques choisis dans le groupe comprenant le peroxyde de dicumyle, le peroxde de 1,3-bis-(t-butylisopropyl)benzène, le peroxyde de 2,5- diméthyl-2,5-bis-t-butyl-hexane et le 1,1 bis-(t-butyl)-3,3,5-triméthyl- cyclohexane, et comme promoteurs(s) de réticulation un ou plusieurs composés choisis dans le groupe comprenant l'oxyde de zinc, l'acide stéarique, le N,N-m-phénylène dimaléimide, les cyanurates de triallyle ou de triisoallyle, les diméthacrylates, les triméthacrylates, les diacrylates et les triacrylates. 8 Composition selon la 6 caractérisée en ce que le système de réticulation est basé sur le soufre et comprend outre de l'oxyde de zinc et/ou de l'acide stéarique en tant que promoteurs de réticulation un ou plusieurs activateurs donneurs de soufre et éventuellement un agent anti- réversion. 9 Composition selon la 6 caractérisée en ce que le système de réticulation comprend comme agent de réticulation une résine phénolique choisie parmi les résines méthyl phénolformaldéhyde et bromo-méthyl-phénolformaldéhyde alkylées réactives et comme promoteur de réticulation un polymère chloré éventuellement associé à de l'oxyde de zinc et/ou de l'acide stéarique. 10 Composition selon l'une des 6 à 9 caractérisée en ce que l'agent de réticulation et le promoteur de réticulation sont présents à une teneur comprise entre 0,5 et 12 parties en masse pour 100 parties du mélange. 11 Composition réticulée selon l'une quelconque des précédentes comprenant en outre un plastifiant et/ou des charges du type charges claires ou noirs de carbone et/ou des adjuvants.12 Procédé de préparation d'une composition réticulée selon l'une des précédentes qui comprend le mélange d'au moins un élastomère (I), d'au moins un copolymère coeur écorce (Il) en présence éventuellement d'un polymère thermoplastique (Ill), d'un plastifiant, de charges et d'adjuvants et la réticulation de ce mélange par un système de réticulation approprié à une température convenablement choisie. 13 Procédé selon la 12 dans lequel la réticulation est effectuée à une température comprise entre 150 et 320 C. 14 Procédé selon la 12 ou 13 dans lequel la réticulation est opérée pendant un temps compris entre 1 et 15 minutes. 15 Joints et garnitures d'isolation et/ou d'étanchéité comprenant une 15 composition réticulée selon l'une quelconque des 1 à 11. 16 Conduits tels que tubes, tuyaux, tubulures, raccords comprenant une composition réticulée selon l'une quelconque des 1 à 11. 20 17 Utilisation des compositions selon l'une des 1 à 11 dans la fabrication de câbles électriques. 18 Utilisation des compositions selon l'une des 1 à 11 dans la fabrication de pneus. 19 Utilisation des compositions selon l'une des 1 à 11 pour la fabrication de courroies. 20 Utilisation des compositions selon l'une des 1 à 11 30 pour la fabrication de semelles de chaussures. 25
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C,A,B,F,H
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C08,A43,B60,F16,H01
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C08L,A43B,B60C,C08J,F16J,F16L,H01B
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C08L 23,A43B 13,B60C 1,C08J 3,C08L 51,F16J 15,F16L 11,H01B 7
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C08L 23/20,A43B 13/04,B60C 1/00,C08J 3/24,C08L 23/00,C08L 51/04,F16J 15/00,F16L 11/00,H01B 7/17
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FR2894369
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A1
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PROCEDE D'ADRESSAGE AMELIORE POUR UN AFFICHEUR MATRICIEL A CRISTAUX LIQUIDES
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La présente invention concerne un procédé de commande d'affichage des pixels pour un afficheur à cristaux liquides à matrice active et plus particulièrement un procédé d'adressage en mode séquentiel couleur. Un intérêt du mode séquentiel couleur, est la possibilité de réaliser des systèmes d'affichage couleur pour des écrans vision directe sans filtres colorés, c'est-à-dire sans information de couleur attachée à un point d'image ou pixel. Chaque pixel est alors incolore et une boîte à lumière est utilisée qui permet successivement d'éclairer l'afficheur dans les trois couleurs primaires. L'invention s'applique particulièrement au marché des écrans io vision directe : des écrans de téléphone cellulaire aux écrans de grandes dimensions pour la télévision. Elle s'intéresse plus particulièrement aux afficheurs dont les pixels sont commandés de façon analogique. Dans un procédé d'adressage correspondant, la vidéo à afficher sur un pixel est commandée par un niveau de tension analogique, fourni par un 15 convertisseur numérique analogique à partir du signal numérique vidéo reçu. Pour afficher un niveau de gris donné, l'élément actif d'un pixel est activé pendant une période ligne pour transférer un niveau de tension analogique correspondant sur la capacité du pixel. Le cristal liquide s'oriente alors dans une direction qui dépend de la valeur analogique appliquée. Une polarisation 20 lumineuse entrante passant à travers ce cristal liquide est alors modifiée et analysée par un polariseur. La performance de l'afficheur dépend notamment de la brillance. Celle-ci est fonction du temps d'illumination du pixel. Ce temps d'illumination dépend du temps d'adressage nécessaire pour transférer les niveaux de 25 tension analogique sur chacun des pixels d'une ligne de la matrice, et du temps de stabilisation du cristal liquide, fonction du niveau de tension analogique précédent, et le niveau de tension analogique courant. Ces contraintes sont accentuées s'agissant d'un afficheur adressé en mode séquentiel couleur. On rappelle que dans un afficheur, les pixels 30 sont organisés matriciellement en lignes et en colonnes, chaque pixel étant disposé au croisement d'une ligne et d'une colonne. Les lignes de cellules sont adressées séquentiellement. Les cellules d'une ligne sont adressées simultanément et reçoivent les nouvelles données analogiques via les colonnes pendant le temps ligne (c'est à dire le temps pendant lequel la ligne associée est sélectionnée). Une phase d'adressage d'un afficheur comprend habituellement une étape d'écriture, pendant laquelle les lignes sont sélectionnées séquentiellement, et les éléments actifs de chaque ligne sélectionnée sont activés pour recevoir et transférer sur la capacité pixel associée le niveau de tension analogique, avec un temps de stabilisation, qui correspond au temps de basculement nécessaire pour que tous les pixels aient commutés; et une étape d'éclairage, pendant lequel le panneau est éclairé, la lumière modulée par l'afficheur et l'image correspondante récupérée. Dans le cas d'un mode séquentiel couleur, ces étapes sont réalisées au moins une fois pour chaque couleur primaire, au sein d'une même trame vidéo. On a généralement trois sous-trames colorées par trame. Dans le temps d'une trame, il faut ainsi adresser au moins trois fois tous les pixels de la matrice pour afficher l'information vidéo correspondant à chaque couleur primaire. Pour éviter de percevoir les différentes trames colorées, il peut être nécessaire d'avoir deux sous trames colorées par couleur primaire ou plus dans une trame vidéo. Il reste que certains problèmes sont rencontrés avec ces afficheurs, en particulier à cause du temps de réponse du cristal liquide, qui est fonction du niveau de tension analogique mémorisé pendant la sous- trame précédente et du niveau de tension analogique à charger pendant la nouvelle sous-trame. Si on prend l'exemple d'un afficheur à cristaux liquides du type TN (Twisted Nematic), le temps de basculement du cristal liquide d'un niveau de gris à un autre niveau de gris est bien supérieur au temps de basculement du niveau noir au niveau blanc, ou du niveau blanc à un niveau de gris. Le niveau noir est le mode du cristal liquide dans lequel la différence de potentiel entre le pixel et la contre-électrode est le maximum. Le niveau blanc est le mode du cristal liquide dans lequel la différence de potentiel entre le pixel et la contre-électrode est le minimum. Un niveau de gris est un niveau intermédiaire : les gris clairs correspondent à une différence de potentiel appliquée proche de celle appliquée pour obtenir du blanc; les gris foncés correspondent à une différence de potentiel proche de celle appliquée pour obtenir du noir. Le temps de basculement du niveau blanc à un niveau gris clair peut ainsi être une fois et demie supérieur au temps de basculement du niveau noir à ce même niveau de gris clair. Le temps de basculement d'un niveau de gris au niveau noir est lui très court. Dans un exemple, avec des cristaux liquides du type TN, on a pu mesurer les temps de basculement suivants : 0.2 milliseconde, pour basculer du blanc au noir;1 milliseconde, pour basculer du noir au blanc; 3.25 millisecondes, dans le pire cas mesuré entre deux niveaux de gris. Dans l'invention, on cherche à améliorer les performances d'un afficheur à cristaux liquides. Notamment, on cherche à améliorer la brillance de l'afficheur. Un moyen d'améliorer la brillance, est d'augmenter le temps io d'éclairage du panneau à chaque phase d'adressage du panneau. On cherche encore à améliorer les performances d'un afficheur à cristaux liquides du type séquentiel couleur dont la fréquence d'affichage des couleurs est augmentée pour résoudre le problème bien connu de rupture des couleurs (color break-up), dû notamment au temps de stabilisation du 15 cristal liquide. On a ainsi par exemple deux sous-trames colorées par couleur primaire, dans chaque trame vidéo. Or la limite supérieure du temps d'adressage de l'afficheur est fixée par la durée de la trame vidéo. Si on double la fréquence vidéo, cela revient à diviser par deux la durée de la trame vidéo ce qui n'est pas sans poser de problème. Notamment les pixels 20 des dernières lignes du panneau peuvent ne pas avoir assez de temps pour atteindre leur nouvelle consigne de niveau vidéo. Si la précédente phase d'adressage correspondant à une sous-trame rouge, dans la soustrame suivante, par exemple la sous-trame verte, il peut rester dans le bas du panneau des données correspondant à la sous-trame rouge précédente. 25 On voit que pour résoudre ces différents problèmes, il est utile de réduire le temps nécessaire à l'adressage des cellules, c'est à dire, réduire la durée des étapes d'écriture et stabilisation, de manière à pouvoir disposer d'une durée d'éclairage plus importante donc améliorer la brillance, et à permettre de multiplier le nombre de sous-trames colorées dans chaque 30 trame vidéo, de manière à réduire l'effet stroboscopique dû à la fréquence d'allumage et d'extinction de la boite à lumière. Un objet de l'invention est un procédé d'adressage d'un afficheur à cristaux liquides par lequel les performances de l'afficheur sont améliorées. Un objet de l'invention, est un procédé d'adressage qui s'appuie sur les dispositifs de contrôle de l'affichage, et ne nécessite que peu de modifications. Un autre objet de l'invention est un système de projection couleur à simple panneau d'affichage à cristaux liquides. L'invention concerne donc un procédé d'adressage des lignes et des colonnes d'un afficheur à cristaux liquides, pour appliquer des informations vidéo sur chacun des pixels de l'afficheur, dans lequel une trame vidéo comprend au moins une phase d'adressage des lignes du panneau, ladite phase comprenant : - une étape d'écriture des lignes, comprenant pour chaque ligne, une phase de sélection de ladite ligne pendant un temps ligne et l'application sur chacun des pixels de la ligne sélectionnée d'un niveau de tension analogique (V1,...Vn), correspondant à des données image à afficher; - une étape d'éclairage par une boîte à lumière apte à éclairer lesdits pixels, caractérisé en ce que ladite phase d'adressage comprend une étape de précharge des pixels de l'afficheur avant ladite étape d'écriture, pour appliquer une tension de précharge sur tous les pixels. L'invention concerne aussi un système vidéo correspondant. L'afficheur est avantageusement du type séquentiel couleur. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention sont détaillés dans la description suivante en référence aux dessins illustrés d'un mode de réalisation de l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif. Dans ces dessins : la figure 1 illustre un panneau d'affichage LCD selon 25 l'invention; - la figure 2 est un schéma-bloc d'un dispositif de commande des colonnes du panneau selon l'état de l'art; la figure 3 illustre une variante du panneau d'affichage LCD selon l'invention; 30 - les figures 4a et 4b illustrent un procédé d'adressage selon l'invention selon une première et une deuxième mises en oeuvre; - la figure 5 illustre schématiquement un circuit de référence de tension permettant de varier l'échelle de gris en fonction de la 35 position du pixel dans le panneau; - la figure 6 illustre l'effet de dégradé de luminance obtenu avec un procédé d'adressage conforme à la deuxième mise en oeuvre (figure 4b); et la figure 7 illustre la compensation de cet effet obtenu selon un 5 perfectionnement de l'invention. Sur la figure 1 est illustré un schéma-bloc d'un afficheur LCD, avec un panneau 1 à matrice active. Il comprend un premier substrat supportant les transistors et les électrodes pixel, un deuxième substrat comportant ou non des filtres colorés et une contre-électrode CE commune à 10 tous les pixels du panneau, posée ou non sur les filtres colorés. Les deux substrats sont sensiblement parallèles et espacés l'un de d'autre, avec du cristal liquide dans l'espace entre les deux substrats entre la contre-électrode et la matrice active. Le panneau consiste en m lignes r1 à rm comprenant chacune n 15 éléments d'affichage ou pixels 2, et n colonnes c1 à en avec m pixels 2 dans chaque colonne. Chaque pixel a un élément actif associé, dans l'exemple, un transistor 3. De manière habituelle, les électrodes de grille des transistors dans une même ligne sont reliées en commun au conducteur de ligne r1,...rm et les électrodes conductrices de source ou de drain des transistors dans 20 une même colonne sont reliées en commun au conducteur de colonne l'autre électrode étant reliée à une électrode pixel Ep du pixel 2 associé. L'adressage de chacune des lignes du panneau 1 consiste à appliquer une tension de grille sur le conducteur de ligne associé, pendant 25 un temps d'adressage ligne t, (ou temps ligne). Ceci a pour effet de mettre à l'état ON (passant) tous les transistors 3 de cette ligne. L'information vidéo présente sur les n colonnes est transférée sur les électrodes pixel Ep. A chaque phase d'adressage, correspondant à un flux de n données entrant à écrire dans les pixels du panneau, les lignes sont ainsi 30 adressées chacune pendant un temps ligne, en sorte de réaliser un balayage de toutes les lignes du panneau d'affichage. L'adressage se fait habituellement en séquence, ligne après ligne. D'autres modes d'adressage des lignes sont possibles. Notamment les lignes d'un panneau peuvent être réparties en différents groupes, en sorte qu'il soit possible d'adresser en 35 écriture plusieurs lignes simultanément. Une phase d'adressage peut correspondre à une trame vidéo, ou à une sous-trame colorée dans le cas d'un afficheur séquentiel couleur. Comme schématiquement illustré sur la figure 2, l'information vidéo appliquée sur les colonnes consiste en un ensemble de niveaux de tension analogique, un par colonne, V, A Vn, correspondant au flux de signaux vidéo numérique entrant (DataiN). Cet ensemble de niveaux de tension analogique est fourni par un convertisseur numérique analogique 10. Dans un exemple d'architecture connue, ce convertisseur est de type RDAC, c'est à dire qu'il utilise un circuit de référence de tension 11, qui fournit io k niveaux de tension analogique de référence Vrefl à Vrefk et une chaîne de résistances en série qui établit des ponts diviseur résistifs à I étages entre chaque niveau de référence, pour fournir les niveaux de tension analogique V, à V. Le convertisseur établit une bijection entre chaque code numérique reçu en entrée et un niveau de tension analogique V, à Vn. Le nombre de 15 niveaux de gris du panneau est égal à (k-1).l ou (k-1), I/2 suivant le mode d'adressage choisi. Pour chaque série de données numériques du flux entrant DataiN correspondant aux données d'une ligne de l'afficheur, le convertisseur 10 fournit ainsi en sortie un ensemble de n niveaux de tension analogiques VI à Vn, via un dispositif amplificateur 12, niveaux qui sont 20 appliqués sur les colonnes c, à c,,. Selon l'invention, et comme illustré sur la figure 1, l'afficheur comprend un circuit 4 de précharge des pixels 2 du panneau 1. Ce circuit de précharge comprend m transistors de précharge TI associés aux lignes, un par ligne, et n transistors de précharge Tc associés aux colonnes, un par 25 colonne. Les transistors de précharge TI associés aux lignes, ont une électrode conductrice reliée au conducteur de ligne associé, l'autre électrode conductrice étant reliée à un premier conducteur commun à tous les transistors de précharge (figure 1), ou à l'électrode de grille (figure 3). L'électrode de grille est reliée à un deuxième conducteur commun à tous les 30 transistors de précharge. Les transistors de précharge Tc associés aux colonnes, ont une électrode conductrice reliée au conducteur de colonne associé. L'autre électrode conductrice est reliée à un premier conducteur commun à tous les transistors de précharge. L'électrode de grille est reliée à un deuxième conducteur commun à tous les transistors de précharge. Dans l'étape de précharge, les grilles des transistors de précharge des lignes TI sont portées à une tension de commande Vc1. Leurs électrodes conductrices communes, sont portées à une tension de commande Vc2, en sorte que toutes les lignes r1 à rm se trouvent simultanément sélectionnées. Ce mode de commande des transistors de précharge des lignes TI permet avantageusement d'inverser la polarité de la tension de précharge Vr à chaque phase d'adressage. Ceci permet d'obtenir une tension moyenne nulle sur le cristal liquide et évite le marquage des panneaux. Dans une autre variante de réalisation, on remplace les transistors de précharge par une diode. Ceci peut être obtenu simplement comme illustré sur la figure 3, avec les transistors TI, en court-circuitant leur grille avec l'électrode conductrice qui était précédemment reliée à Vc2. Cette variante a pour avantage de ne nécessiter qu'une seule tension de commande de précharge pour commander l'état passant ou bloqué de la diode. Dans l'exemple, la tension de grille appliquer sur les transistors TI et Tc est la même notée Vg. Si on veut pouvoir inverser la polarité de la tension de précharge, il faut prévoir une deuxième diode, en sorte qu'il y ait toujours une diode passante, selon la polarité de la tension de précharge (non illustré). Dans cette étape de précharge, les grilles des transistors de précharge des colonnes Tc sont portées à une tension de commande Vc3 (Figure 1) ou Vg (Figure 3) et leurs électrodes conductrices communes sont portées à une tension de précharge Vr, en sorte que toutes les colonnes c1 à cr, se trouvent portées à un même niveau de tension de précharge sensiblement égal à Vr. On notera que le taux d'utilisation des transistors de précharge des lignes et des colonnes est très faible. Ils ne sont actifs qu'une fois par phase d'adressage. Leur temps d'activation et le niveau de la tension de précharge Vr sont ajustés en pratique selon les paramètres du cristal liquide de l'afficheur, selon la température de fonctionnement de l'afficheur. Leurs caractéristiques évoluent au cours du temps sensiblement de la même façon que les transistors 3 associés aux pixels. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le niveau de précharge Vr correspond au niveau blanc, soit typiquement 0 volt. Dans cette mise en oeuvre, on a vu précédemment que le passage du noir au blanc ou d'un niveau de gris au niveau blanc est lent. La durée de la précharge est prévue en conséquence. Mais l'étape d'écriture qui suit est alors rapide, puisqu'il s'agit de passer d'un niveau blanc pour tous les pixels, à un niveau quelconque : blanc, gris ou noir. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, le niveau de précharge Vr correspond au niveau noir, soit typiquement de l'ordre de 6 volts. Dans cette mise en oeuvre, on a vu précédemment que le passage du blanc au noir ou d'un niveau blanc au niveau de gris est rapide. En outre, alors mettre en oeuvre facilement un mode de commande des pixels dit d"'overdrive". Dans ce mode, les niveaux de tension appliqués sur les pixels sont surévalués par rapport à une valeur cible désirée, en sorte que cette valeur cible soit dépassée, et que le retard de commutation du cristal liquide ait pour effet de faire revenir le niveau de tension sur le pixel à la valeur cible, en fin de commutation. Ceci est aisé à mettre en oeuvre car on réalise une précharge du pixel au niveau noir. On part donc pour chacun des pixels d'un niveau toujours connu, le noir. Ce niveau noir correspond généralement à 6 volts. Supposons que le nouvel objectif soit un niveau de gris donné, qui est normalement obtenu avec une consigne de 3 volts sur le pixel avec l'échelle de gris appliquée. Selon la technique d"'overdrive", on applique alors une consigne de 2,5 volts sur le pixel, au lieu de 3 volts, de manière à forcer la commutation du cristal liquide : le pixel va se charger plus vite à 2,5 volts, qu'il ne l'aurait fait à 3 volts. Le niveau 2,5 volts est déterminé pour que l'effet de retard de commutation du cristal liquide fasse remonter le niveau sur le pixel de 2,5 volts aux 3 volts voulus en fin de commutation. L'effet est double : on accélère la commutation et on évite la dilution de tension lors de la commutation du cristal liquide. En pratique, on prévoit ainsi que l'ensemble des valeurs de tension analogique de référence qui code l'échelle de gris déterminée pour le panneau est choisi pour permettre un mode de commande des pixels de type overdrive. Selon ce deuxième mode de réalisation de l'invention, avec une précharge au niveau noir, la durée de la précharge est plus courte. Elle peut durer moins de 0.2 milliseconde. L'étape d'écriture qui suit est alors plus lente que dans le premier mode de réalisation, puisqu'il s'agit de passer d'un niveau noir, haut (6 volts) pour tous les pixels, à un niveau quelconque : blanc, gris ou noir. Mais elle est mieux contrôlée et plus rapide que dans l'art antérieur, sans précharge. Une phase d'adressage selon l'invention comprend alors une étape de précharge, pendant une durée tp, suivie d'une étape d'écriture de durée tw. La phase d'adressage comprend encore une étape d'éclairage du panneau de pixels. Dans une première mise en oeuvre selon l'invention illustrée sur la figure 4a, l'étape d'éclairage est activée (L-on) après la fin de l'étape d'écriture de la phase d'adressage courante. On a ainsi une durée d'éclairage tE pour chaque phase d'adressage sensiblement égale à la durée tst de la phase d'adressage moins la somme des durées des étapes de précharge (tp) et d'écriture (tW). En pratique, on a un délai t; entre la fin de l'étape d'écriture et l'étape d'éclairage correspondante, pour ne pas passer de l'information avant que le cristal liquide de tous les pixels soit stabilisé sur les dernières lignes adressées du panneau. Dans une deuxième mise en oeuvre de l'invention illustrée sur la figure 4a, la boîte à lumière est activée (L-on) dès la fin de l'étape de précharge de la phase d'adressage courante. Cette mise en ceuvre n'est applicable que dans le cas où le niveau de précharge est le noir. En effet, dans ce cas, l'éclairage de la boîte à lumière pendant l'étape d'écriture n'est pas susceptible de faire passer une information erronée, ce qui n'est pas le cas avec tout autre niveau de précharge (blanc ou gris). On a ainsi une durée d'éclairage tE' pour chaque sous trame ST-R, ST-V ou ST-B qui est sensiblement égale à la durée tst de la phase d'adressage. On a vu que la durée tp de la précharge pendant laquelle la boîte à lumière est éteinte est dans le cas d'une précharge au niveau noir, inférieure à 0.2 microseconde, soit négligeable. En pratique, l'activation de la lampe est effectuée après la fin de l'étape de précharge. Le temps d'éclairement tE' du panneau pour chaque phase 30 d'adressage est bien plus important que dans la première mise en oeuvre (Figure 4a). La brillance de l'afficheur est améliorée. Dans le cas de la précharge au niveau noir, on peut même prévoir que la boîte à lumière est allumée pendant la précharge. Dans ce cas, la boîte à lumière est allumée tout le temps. Dans un tel contexte, les pixels étant préchargés au niveau noir et la boîte à lumière allumée quasiment tout le temps de la phase d'adressage, et les lignes de la matrice sélectionnées une à une séquentiellement, il apparaît une disparité de la brillance des pixels, selon leur position dans le panneau d'affichage et selon le niveau de gris commandé. En effet, les pixels de la première ligne qui est sélectionnée en premier dans la phase d'adressage, ont un temps d'affichage du blanc plus long de m temps lignes par rapport aux pixels de la m-ième ligne du panneau qui est sélectionnée en dernier dans la phase d'adressage. Il y a un fort dégradé de luminance entre le haut et le bas du panneau. La figure 6 illustre cette disparité des brillances entre le premier pixel p(r1, ci), première ligne r1 et première colonne c1, et le dernier pixel p(rm, Cä), dernière ligne rm et dernière colonne c,,, dans un exemple d'affichage du blanc sur le premier et le dernier pixel du panneau. Dans l'invention, on prévoit de compenser ce dégradé de luminance par un ajustement de la tension analogique commutée sur les pixels en fonction de la position de ces pixels dans le panneau. Pour illustrer cette compensation, en reprenant l'exemple de l'affichage du blanc sur le premier pixel et le dernier pixel du panneau et en admettant que la brillance du premier pixel p(r1,c1) soit deux fois supérieure à la brillance du dernier pixel p(rm,cn), le niveau de tension analogique appliqué pour le blanc est tel que la transmission de ce pixel cumulée sur le temps d'éclairage (quasiment le temps de la phase d'adressage) est divisée par deux par rapport à celle du dernier pixel. C'est ce qui est illustré sur la figure 7. Ce perfectionnement de l'invention est obtenu en prévoyant d'appliquer une échelle de niveaux de gris en fonction de la position de la ligne adressée. Cela revient à moduler les niveaux de tension analogiques V1 à Vn appliqués sur les colonnes en fonction de la position du pixel dans le panneau. Ce perfectionnement est applicable également dans le cas d'une précharge en blanc. Il permet d'améliorer la qualité de l'affichage vidéo. L'échelle de niveaux de gris est habituellement calibrée pour chaque panneau de manière à intégrer une compensation dite gamma (ou courbe en S) pour améliorer les performances d'affichage de l'afficheur. Dans l'invention, on prévoit d'ajuster cette échelle en fonction de la ligne adressée. En pratique, on modifie les valeurs des références de tension Vref1 à Vrefk au début de chaque nouvelle étape d'écriture. Ceci peut être par exemple obtenu en prévoyant, comme illustré schématiquement sur la figure 5, un circuit de référence de tension 11 (figure 2) comprenant un dispositif 5 de mémorisation d'ensembles de valeurs numériques, chaque ensemble codant une échelle de gris pour une ou plusieurs lignes du panneau. De préférence, pour permettre une commande des pixels de type overdrive, chaque ensemble de valeurs numériques mémorisé et qui code une échelle de gris déterminée, est choisi pour permettre un mode de commande des pixels de type overdrive. Le dispositif 5 peut par exemple être une mémoire de type RAM. Il est associé à un circuit 6 de k convertisseurs numériques analogiques, qui fournit en sortie les valeurs analogiques de référence Vref1 à Vrefk. Les circuits 10 et 11 sont synchronisés pour qu'à chaque nouvelle étape d'écriture, on ait en entrée du circuit 10, un set de référence Vref1 à Vrefk correspondant à la ligne sélectionnée. Ceci peut être réalisé par un circuit 11 de référence de tension tel que décrit précédemment et illustré à la figure 5, synchronisé de manière adaptée. On peut en outre, seul ou en combinaison avec ce perfectionnement, inverser le sens de balayage vertical (sens de sélection des lignes) du panneau tous les j phases d'adressage, où j est un entier non nul. Dans le cas d'un afficheur séquentiel couleur, on peut notamment prévoir le mode d'adressage selon le schéma suivant, avec inversion du sens de balayage vertical de trame vidéo en trame vidéo, et même sens de sélection des lignes pour toutes les sous-trames d'une même trame : trame i : - sous trame colorée rouge : sélection de la ligne r1 à la ligne rm. - sous trame colorée verte : sélection de la ligne r1 à la ligne rm. sous trame colorée bleu : sélection de la ligne r1 à la ligne rm. trame i+1 : - sous trame colorée rouge : sélection de la ligne rm à la ligne r1. - sous trame colorée verte : sélection de la ligne rm à la ligne r1, - sous trame colorée bleue : sélection de la ligne rm à la ligne r1. On peut aussi prévoir d'inverser le sens de sélection entre une sous-trame colorée et la sous-trame colorée de même couleur suivante. Ceci s'applique notamment dans le cas où l'on prévoit plus d'une sous-trame colorée par couleur primaire dans chaque trame vidéo. Dans un exemple où l'on prévoit la division de chaque trame image en six sous-trames colorées, soit deux sous-trames par couleur primaire, on peut alors avoir le séquencement suivant : trame i : - sous trame colorée rouge : sélection de la ligne r1 à la ligne rm. - sous trame colorée verte : sélection de la ligne r1 à la ligne rm. - sous trame colorée bleu : sélection de la ligne r1 à la ligne rm. - sous trame colorée rouge : sélection de la ligne rm à la ligne r1. - sous trame colorée verte: sélection de la ligne rm à la ligne r1. - sous trame colorée bleu : sélection de la ligne rm à la ligne r1. trame 41: - sous trame colorée rouge : sélection de la ligne r1 à la ligne rm. - sous trame colorée verte : sélection de la ligne r1 à la ligne rm. - sous trame colorée bleu : sélection de la ligne r1 à la ligne rm. - sous trame colorée rouge : sélection de la ligne rm à la ligne r1 - sous trame colorée verte : sélection de la ligne rm à la ligne r1, - sous trame colorée bleu: sélection de la ligne rm à la ligne r1. L'invention qui vient d'être décrite est applicable à tout afficheur dont on veut améliorer la luminance ou la consommation d'énergie à luminance constante. Elle s'applique aussi à des afficheurs qui ne comportent qu'une seule phase d'adressage par trame vidéo, avec un éclairage en lumière blanche dynamique, sur un panneau dont la structure est avec ou sans filtres colorés. Elle s'applique aussi bien à des afficheurs utilisant un mode d'adressage dans lequel les m lignes du panneau sont sélectionnées chacune l'une après l'autre, ou dans lequel plusieurs lignes peuvent êtresélectionnées à la fois. Ceci est notamment possible dans un afficheur matriciel à affichage séquentiel des couleurs, du type à matrice active, dont les lignes sont réparties en p groupes et dans lequel chaque colonne de pixel comprend p conducteurs colonnes permettant une sélection en écriture des pixels de p lignes en parallèle, une ligne par groupe. Chaque groupe peut par exemple comprendre m/p lignes successives du panneau, en sorte que l'afficheur est organisé en p bandes de m/p lignes
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Dans un procédé d'adressage des lignes et des colonnes d'un afficheur à cristaux liquides, chaque phase d'adressage des lignes du panneau, comprend une étape de précharge des pixels de l'afficheur avant l'étape d'écriture des lignes, pour appliquer une tension de précharge (Vr) sur tous les pixels. Selon le niveau de précharge noir ou blanc choisi, la boîte à lumière est allumée tout le temps, ou dans chaque phase d'adressage, tout de suite après l'étape de précharge, ou tout de suite après l'étape d'écriture. La luminance de l'afficheur est ainsi améliorée. L'afficheur est avantageusement du type séquentiel couleur.
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1. Procédé d'adressage des lignes et des colonnes d'un afficheur à cristaux liquides, pour appliquer des informations vidéo sur chacun des pixels (2) de l'afficheur, dans lequel une trame vidéo comprend au moins une phase d'adressage des lignes du panneau, ladite phase comprenant : une étape d'écriture des lignes, comprenant pour chaque ligne (ri, ... rm), une phase de sélection de ladite ligne pendant un temps ligne et l'application sur chacun des pixels de la ligne sélectionnée d'un niveau de tension analogique (V1,...Vr,), correspondant à des données image à afficher; une étape d'éclairage par une boîte à lumière apte à éclairer lesdits pixels (2), caractérisé en ce que ladite phase d'adressage comprend une étape de précharge des pixels de l'afficheur avant ladite étape d'écriture, pour appliquer une tension de précharge (Vr) sur tous les pixels. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la polarité de la tension de précharge est inversée à chaque phase d'adressage. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite tension de précharge (Vr) correspond au niveau blanc et la boîte à lumière éteinte pendant ladite étape de précharge. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que dans chaque phase d'adressage, l'étape d'allumage de la boîte à lumière est activée après l'étape d'écriture. 5. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite tension de précharge (Vr) correspond au niveau noir et la boîte à lumière est éteinte pendant ladite étape de précharge. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que dans chaque phase d'adressage, l'étape d'allumage de la boîte à lumière et l'étape d'écriture sont activées sensiblement en même temps. 7. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit niveau de précharge (Vr) est un niveau noir et la boîte à lumière allumée pendant la précharge. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, l'application d'un niveau de tension analogique (V1,...Vn) sur chacun des pixels d'une ligne sélectionnée dans l'étape d'écriture étant réalisée au moyen d'un circuit de conversion numérique vers analogique (10) et d'un ensemble de valeurs de tension analogique de référence (Vrefl,...Vrefk) codant une échelle de gris, caractérisé en ce que l'étape d'écriture comprend la sélection d'un ensemble de valeurs de tension analogique de référence fonction de la position de la ligne sélectionnée courante, dans le panneau. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que les valeurs de tension analogique de référence sont déterminées pour permettre un mode de commande des pixels de type overdrive. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le sens de sélection des lignes du panneau est 15 alterné toutes les j phases d'adressage, j entier non nul. 11. Procédé d'adressage d'un afficheur à cristaux liquides en mode séquentiel couleur selon l'une quelconque des précédentes, une trame vidéo comprenant au moins une sous-trame colorée par couleur primaire, caractérisé en ce que ladite phase 20 d'adressage est répétée pour chaque sous-trame colorée (ST-R, ST-V, ST-B) d'une trame vidéo. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que le sens de sélection des lignes du panneau est alterné de trame vidéo en trame vidéo ou dans une trame vidéo, entre les sous-trames colorées de même 25 couleur. 13. Système vidéo comprenant un afficheur à cristaux liquides avec un panneau (1) de pixels (2) arrangés en lignes et colonnes, caractérisé en ce qu'il comprend un circuit de précharge (TI, Tc) activé dans une étape de précharge en début de chaque phase d'adressage des lignes du 30 panneau, ledit circuit de précharge étant apte à sélectionner toutes les lignes du panneau simultanément, et à appliquer une tension de précharge (Vr) sur toutes les colonnes simultanément. 14. Système vidéo selon la 13, caractérisé en ce que la dite tension de précharge a une polarité inversée à chaque phase 35 d'adressage. 15. Système vidéo selon la 13 ou 14, caractérisé en ce que ledit circuit comprend une pluralité de transistors de précharge intégrés à l'afficheur ou externes à l'afficheur, un transistor (TI) par ligne et un transistor (Tc) par colonne. 16. Système vidéo selon la 13 ou 14, caractérisé en ce que ledit circuit comprend une pluralité de transistors de précharge intégrés à l'afficheur ou externes à l'afficheur, au moins un transistor (TI) par ligne monté en diode et un transistor (Tc) par colonne. 17. Système selon l'une quelconque des 13 à 16, caractérisé en ce qu'il comprend un circuit de génération d'une pluralité d'ensembles de valeurs de tension analogique de référence, chaque ensemble codant une échelle de gris déterminée en fonction de paramètres d'adressage. 18. Système selon la 17, caractérisé en ce que chaque ensemble est déterminé pour permettre un mode de commande des pixels de type overdrive. 19. Système selon l'une quelconque des 13 à 18, dans lequel l'afficheur est un afficheur séquentiel couleur, une trame vidéo comprenant au moins une sous-trame colorée par couleur primaire, avec une phase d'adressage des lignes par sous-trame colorée.
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G
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G09,G02
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G09G,G02F
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G09G 3,G02F 1
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G09G 3/36,G02F 1/1362
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FR2890618
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A1
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ENSEMBLE DE COMMANDE, NOTAMMENT POUR HAUT DE COLONNE DE DIRECTION DE VEHICULE AUTOMOBILE
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La présente invention est relative à un ensemble de commande, notamment s pour haut de colonne de direction de véhicule automobile. On connaît largement dans la technique des ensembles de commande pour un haut de colonne de direction de véhicule automobile. De tels ensembles regroupent dans un même système plusieurs modules de commutateurs électriques pour,par exemple, commander des phares, les essuie-glaces, des fonctions audio, des fonctions de téléphonie ou encore des régulateurs de vitesse. On a constaté depuis de nombreuses années que les véhicules sont de plus en plus personnalisés au niveau de leur équipement d'où une nécessité de pouvoir adapter les modules de commutateurs autour du volant à l'équipement is effectivement présent sur le véhicule. Ainsi, la modularité d'un ensemble de commande est un facteur important pour pouvoir adapter facilement un ensemble de base avec plusieurs modules optionnels aux besoins exprimés du client et pour pouvoir proposer des ensembles de commandes à un prix de revient acceptable. On connaît du document WO2004/098950 un ensemble de commande pour haut de colonne qui présente des modules pouvant se brancher sur une carte mère avec un microcontrôleur. Dans ce document, les modules de commutation présentent des connecteurs identiques de branchement à la carte mère et chaque module possède un code d'identification. Combiné à ce code d'identification, le changement de l'état de commutation d'un des commutateurs d'un module est interprété de façon à délivrer un signal de sortie à l'équipement devant être commandé. Ainsi, une bonne modularité de cet ensemble de commande est garantie. Toutefois, il ressort de ce document que toutes les sorties des modules de 30 commandes doivent être branchées sur une entrée correspondante du SFR7159 microcontrôleur ce qui aura comme désavantage un nombre très élevé de pistes sur la carte mère et surtout un nombre élevé d'entrées pour le microcontrôleur, ce qui augmente le prix de revient de celui-ci de façon considérable. Pour réduire le nombre d'entrées du microcontrôleur, le document précité propose d'ajouter dans le circuit électrique un multiplexeur. Toutefois, cette solution ne parait pas satisfaisante étant donné qu'il faut prévoir un composant électronique de plus dans le circuit. Par ailleurs, étant donné que pour chaque commutateur d'un module, il faut prévoir une entrée dédiée du microcontrôleur, des modifications ultérieures et évolutions futures nécessitent des modifications de la carte mère et de ses composants entraînant ainsi des coûts importants de développement. La présente invention vise à proposer un système de commutation plus simple et moins onéreux que celui de l'état de la technique tout en présentant une modularité satisfaisante. Selon un objectif secondaire, l'invention vise à proposer une solution permettant de réduire considérablement les coûts de développement pour des évolutions futures. A cet effet, l'invention a pour objet un ensemble de commande, notamment pour haut de colonne de direction de véhicule automobile, comprenant É plusieurs modules de commutation tels qu'un module de commande d'éclairage, un module de commande des essuie-glace, un module de commande de fonctions audio, un module de commande de régulation de vitesse, chaque module possédant un identifiant propre, É un microcontrôleur logé sur une carte mère, pouvant être relié à chaque module de commutation et servant à interpréter un état de commutation en fonction de l'identifiant du module pour délivrer un signal de commande approprié, É la carte mère possédant plusieurs emplacements de branchement possédant un nombre N identique de pistes prédéfinies de SFR7159 branchement et pouvant accueillir chacun le branchement d'un module de commutation, et É chaque module possédant un nombre N identique de pistes prédéfinies de branchement à des pistes associées de la carte mère, caractérisé en ce que les pistes équivalentes de sortie de chaque module de commutation sont interconnectées et raccordées ensemble sur la même entrée du microcontrôleur, et en ce qu'il comprend pour chaque emplacement des moyens d'activation de lecture d'un état de commutation d'un module branché à cet emplacement, ces moyens d'activations étant pilotés par le microcontrôleur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante, donnée à titre d'exemple, sans caractère limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels: la figure 1 montre une vue en perspective arrière d'un haut de colonne de 15 direction pour véhicule automobile monté sur une colonne de direction équipé d'un volant la figure 2 montre un schéma synoptique de connexion d'un ensemble de commande selon l'invention - la figure 3 montre un schéma synoptique de connexion d'une carte mère 20 d'un ensemble de commande selon l'invention, la figure 4 montre un schéma synoptique de connexion d'un exemple d'un module de connexion appartenant à un ensemble de commande selon l'invention, la figure 5 montre un schéma synoptique de connexion d'un exemple d'un 25 sous-module de connexion selon l'invention, la figure 6 présente le même schéma que la figure 3 avec des modifications pour illustrer le fonctionnement de l'invention, la figure 7 présente le même schéma que la figure 4 avec des modifications pour illustrer le fonctionnement de l'invention, et SFR7159 - la figure 8 présente le même schéma que la figure 5 avec des modifications pour illustrer le fonctionnement de l'invention. Un exemple de réalisation non limitatif de l'invention sera décrit par la suite en relation avec les figures annexées. La figure 1 présente une vue en perspective depuis l'arrière d'un ensemble de commande 1 en particulier pour haut de colonne de direction de véhicule automobile. Cet ensemble 1 est monté sur une colonne de direction 3 qui porte sur son extrémité arrière un volant 5. A titre d'exemple, on voit sur la figure 1 que l'ensemble de commande présente sur des côtés opposés un levier de commande de l'éclairage 7 et un levier de commande des essuie-glace 9 monté sur un support central 11. Comme cela sera décrit plus en détail ci-après, chaque levier est réalisé sous forme d'un module de commande, c'est-à-dire qu'il possède d'une part une mécatronique intrinsèque et propre qui traduit un mouvement d'un utilisateur en un changement d'état de commutation et d'autre part une connectique mécanique et électrique au support, en particulier à la carte mère de l'ensemble de commande, qui est standardisé et donc identique pour tous les modules pouvant être raccordés sur le support et à la carte mère. Il en résulte que avantageusement, chaque module de commande peut être logé dans chaque emplacement du support 11 et être en même temps connecté électriquement à la carte mère. Pour des agencements mécaniques d'ensemble de commande avec leurs leviers et autre commandes, par exemple pour traduire un mouvement en un changement de l'état de commutation, on pourra se référer utilement aux brevets suivants FR2782960, FR2833553, FR2800347. La figure 2 montre un schéma synoptique de connexion d'un ensemble de commande selon l'invention. L'ensemble de commande 1 comprend plusieurs modules de commutation 30 tels qu'un module de commande d'éclairage 7, un module de commande des SFR7159 essuie-glace 9, un module de commande de fonctions audio 13 et un module de commande de régulation de vitesse 15 qui sont prévus pour être branchés dans quatre emplacements El, E2, E3 et E4 d'une carte mère 17, réalisé par exemple sous forme d'une carte PCB ( printed circuit board ou carte à circuit imprimé en français), sur laquelle est logé un microcontrôleur 19. Bien entendu, selon le besoin, on peut envisager encore plus de modules de commande aussi bien en ce qui concerne leur nombre pour un seul support que pour leurs fonctionnalités. Ainsi, il est envisageable de prévoir des modules de commandes supplémentaires par exemple pour des commandes de téléphone, des commandes pour un système de navigation ou même pour des commandes centralisés au niveau du volant pour la fermeture des vitres, du toit ouvrant etc.. De même, on peut envisager pour une même carte mère un nombre plus élevé d'emplacements pour brancher des modules de commutation sans déroger à l'esprit de la présente invention. Le branchement des modules 7, 9, 13 et 15 aux emplacements El, E2, E3 et E4 respectifs est réalisé à l'aide d'une connectique identique pour chaque module entre les parties mâle et femelle entre les modules et les pistes associés de la carte mère 17. A cet effet, la carte mère 17 possède donc au niveau de chaque emplacement El, E2, E3 et E4 un nombre N identique de pistes prédéfinies de branchement (N étant un nombre naturel prédéfini) et pouvant accueillir chacun le branchement d'un module de commutation. Comme on le voit sur la figure 2, chaque module 7, 9, 13 et 15 comporte sept pistes L1, L2, L3, L4, L5, ID1, ID2 de sortie qui sont branchées sur des pistes associées de la carte mère 17. Parmi les sept pistes, cinq pistes L1, L2, L3, L4, L5 servent à transmettre des états de commutation du module et deux pistes ID1, ID2 servent à transmettre un identifiant propre à chaque module au microcontrôleur 19. Bien entendu on peut envisager selon le besoin un nombre supérieur ou inférieur de pistes à la fois pour transmettre l'état de commutation du module ou SFR7159 pour transmettre l'identifiant au microcontrôleur 19 si on respecte la règle que le nombre N de pistes est identique pour tous les emplacements El à E4 et pour tous les modules 7, 9, 13, 15. Lors du fonctionnement, le microcontrôleur 19 sur la carte mère 17 servira à interpréter un état de commutation des pistes L1, L2, L3, L4, L5 en fonction de l'identifiant du module pour délivrer un signal de commande approprié, pour par exemple commander l'essuyage par intermittence des essuie-glace. Avantageusement, le microcontrôleur 19 est configuré de manière à délivrer ses signaux de sortie sur un réseau de communication, en particulier un bus de réseau du type LIN ou CAN. On constate sur la figure 2 que, selon l'invention, les pistes équivalentes de sortie L1, L2, L3, L4, L5 et ID1, ID2 de chaque module de commutation sont interconnectées et raccordées ensemble sur la même entrée analogique du microcontrôleur 19 pour pouvoir utiliser la méthode peu coûteuse de la lecture des niveaux de tensions pour lire les états de commutation de chaque module. Selon une variante non décrite, au moins une partie des entrées du microcontrôleur recevant une piste de sortie d'un module de commutation est une entrée analogique et les autres sont des entrées numériques. Afin de permettre le branchement des modules de commutation 7, 9, 13 et 15 indépendamment du côté choisi de l'emplacement El à E4, la répartition des pistes équivalentes sur des côtés opposés de la carte mère 17 est inversée. Ainsi vu sur la figure 2, les pistes L1 des modules 7 et 15 sont en haut suivi des pistes L2 à L5 et ID1 et ID2 vers le bas, alors que les pistes L1 des modules 9 et 13 sont en bas suivi des pistes L2 à L5 et ID1 et ID2 vers le haut. Selon l'invention, l'ensemble de commande comprend en outre pour chaque emplacement des moyens d'activation de lecture d'un état de commutation d'un module branché à cet emplacement El à E4, ces moyens d'activations étant pilotés par le microcontrôleur via des pistes CS1, CS2, CS3 et CS4. Ces lignes de pilotage CS1, CS2, CS3 et CS4 sont raccordées à des sorties logiques du microcontrôleur 19. Selon le présent exemple, les lignes sont par défaut à l'état bas. Comme on va SFR7159 le voir par la suite, il est nécessaire de mettre une ligne CSx (x=1,2,3 ou 4) à l'état haut (environ 5V = tension d'alimentation) pour pouvoir lire l'état de commutation des commutateurs d'un des emplacements Ex (x=1,2,3 ou 4). Bien entendu, le raccordement des lignes de pilotage respecte la même 5 règle que les pistes Lx (x=1,2,3, 4 ou 5) ou IDx (x=1 ou 2), c'est-à-dire, qu'il y a un inversement afin de permettre le branchement des modules de commutation 7, 9, 13 et 15 indépendamment du côté choisi de l'emplacement El A E4. En passant maintenant à la figure 3 qui montre plus en détail le circuit électrique de la carte mère 17, on y distingue les quatre emplacements El A E4 de branchement des modules de commutation avec les pistes de lecture L1 à L5 de l'état de commutation et les pistes ID1 et ID2 pour transmettre l'identifiant d'un module au microcontrôleur 19. On constate à nouveau que toutes les pistes équivalentes sont interconnectées et raccordées à une même entrée du microcontrôleur. Ainsi, les lignes L1 des quatre emplacements El à E4 sont interconnectées et raccordées à l'entrée et du microcontrôleur. De façon analogue, chaque piste Lx (x=1,2,3, 4 ou 5) ou IDx (x=1 ou 2) est raccordée à l'entrée ey (Y=1,2,3, 4, 5, ID1 ou ID2). Par ailleurs, on a prévu un filtre passe bas RC avec une résistance RF et une 20 capacité CF classique devant chaque entrée ey (Y=1,2,3, 4, 5, ID1 ou ID2) du micro pour protéger l'entrée du microcontrôleur 19. On relève également que chaque piste Lx (x=1,2,3,4 ou 5) ou IDx (x=1 ou 2) est raccordée à la tension d'alimentation Vpp et ainsi relevée via une résistance de pull-up Rp à la tension d'alimentation Vpp. Selon l'invention, les moyens d'activation de lecture comprennent pour chaque emplacement El à E4 un moyen d'alimentation électrique du module de commutation branché de manière qu'en recevant un signal d'activation depuis une sortie numérique du microcontrôleur 19 via une ligne de pilotage correspondante CSx (x=1,2,3 ou 4), le module de commutation déterminé 7, 9, 13 ou 15 est mis sous tension de façon à permettre la lecture des états de commutation des SFR7159 commutateurs du module et qu'en absence de ce signal d'activation, les pistes de sortie du module de commutation possèdent un potentiel flottant. Selon la réalisation spécifique décrite en relation avec les figures annexées et à titre d'exemple, le moyen d'alimentation électrique du module de commutation comprend donc d'une part pour chaque piste de sortie une connexion permanente, de préférence via la résistance d'adaptation Rp, à une tension d'alimentation (Vcc) et d'autre part, piloté par le microcontrôleur 19, un moyen de mise à la masse comprenant par exemple un transistor TI, T2, T3, ou T4 pour chaque emplacement Ex (x=1,2,3 ou4) respectif, branché en mode de commutation de manière qu'un signal numérique de sortie du microcontrôleur 19 permet d'amener le potentiel de masse au module de commutation pour permettre la lecture des états de commutation des commutateurs d'un module déterminé. Plus en détail, si le microcontrôleur applique un signal logique 0 à la base d'un des transistors Ti à T4, celui-ci est bloqué et le potentiel de masse n'arrive is pas à être amené dans le module de commutation, alors que si le microcontrôleur applique un signal logique 1 à la base d'un des transistors Ti A T4, celui-ci est rendu passant et le potentiel de masse est amené dans le module de commutation, permettant ainsi la lecture des états de commutation. En se référant maintenant à la figure 4, on a représenté sur celle-ci un 20 exemple d'un schéma de circuit électrique d'un module de commutation 7, 9, 13 ou 15. Ce module de commutation se compose d'au moins un, dans le cas présent de cinq, sous-modules de commutation S_MODX (X= 1,2,3,4 ou 5) et d'un identifiant formé dans le présent exemple par deux résistances spécifiques disposés en parallèle R_ID1 et R ID2. Les cinq sous-modules de commutation et les deux résistances spécifiques sont donc raccordés à une extrémité via une ligne commune aux moyens d'activation de lecture d'un état de commutation. Bien entendu, dans une version simplifiée, il suffit de réaliser l'identifiant par au moins un composant électrique spécifique pour ce module de commutation, en particulier une résistance spécifique. SFR7159 Comme on le voit sur la figure 4, les composants électriques spécifiques R_ID1 et R_ID2 sont branchés d'une part à une piste de sortie ID1, ID2 du module de commutation et d'autre part aux moyens de mise à la masse pilotés par le microcontrôleur 19. En variante, on peut également prévoir une identification numérique avec un codage binaire pour chaque piste d'identification. Sur cette figure, on comprend aussi le principe d'activation de lecture de chaque emplacement Ex (X= 1,2,3 ou 4). En effet, étant donné que chaque piste Lx (x=1,2,3,4 ou 5) ou IDx (x=1 ou 2) est raccordée via Rp à la tension d'alimentation Voe, on peut lire l'état de commutation du module dans son ensemble ainsi que son identifiant seulement si la ligne de pilotage CSx (x=1,2,3 ou 4) est mise par le microcontrôleur 19 au niveau bas, à la masse. Bien entendu, dans le fonctionnement global de l'invention, les lignes CSx (x=1,2,3 ou 4) sont mises par le microcontrôleur 19 au niveau bas, à la masse un à un, à tour de rôle et exclusivement une ligne à la fois. En effet, le microcontrôleur 19 est configuré de manière à activer périodiquement au niveau de chaque emplacement la lecture des états de commutation. Chaque sous-module S_MODX (X= 1,2,3,4 ou 5) comporte au moins un de préférence plusieurs commutateurs individuels pouvant prendre des états de commutation ouverts ou fermés en fonction des positions de commande appliquées par un utilisateur au sous-module. On prévoit ainsi à titre d'indication non limitative de réaliser un sousmodule sous la forme d'un bouton pression, d'un interrupteur à bascule, d'une molette 25 indexée, d'une bague rotative ou d'un levier de commande. Un exemple d'un sous-module de commutation particulièrement avantageux est représenté sur la figure 5. En effet, ce sous-module comporte un circuit électrique avec deux branches BI et B2 en parallèles. SFR7159 io En partant depuis la ligne destinée à être mise à la masse par le ligne de pilotage CSX, la première branche BI présente en série un premier commutateur SI et une première résistance R1 et la seconde branche B2 présente en série une seconde résistance R2 et un second commutateur S2. De plus, les deux branches BI et B2 peuvent être reliées au milieu entre respectivement les premier commutateur S1 et première résistance R1 d'une part et les seconde résistance R2 et second commutateur S2 d'autre part, par un troisième commutateur S3 de manière à pouvoir obtenir cinq niveaux de tensions représentant cinq états différents de commutation de l'ensemble des premier, Io second et troisième commutateurs. Cette solution a plusieurs avantages notables, car on obtient cinq niveaux de tensions avec une répartition égale optimisée réduisant ainsi des possibles erreurs de lecture. De plus, on peut réduire le nombre de résistances à deux au lieu de trois dans l'état de la technique. Puis, les deux résistances RI et R2 du sous-module S_MODX sont identiques de préférence égale à est choisie entre 2kQ et 5kO2, de préférence de l'ordre de 3,6kO. Selon des mesures effectuées, les tensions obtenues avec cette configuration sont: Configuration des switchs Tensions obtenues Si S2 S3 U min U nom U max 0 0 0 5.00 5.00 5.00 O F 0 3.76 3.93 4.10 O O F 2.92 3. 10 3.29 F O F 2.10 2.27 2.44 F F F _ 0.56 0.64 _ 0.72 0 interrupteur en question est ouvert F interrupteur en question est fermé Les tensions données dans le tableau Umin (tension minimale constatée) Unom 25 (tension nominale constatée) Umax (tension maximale constatée) sont des tensions SFR7159 Il en Volt avec une tension d'alimentation Vcc de 5V. Les tensions Umin et Umax tiennent compte des tolérances des composants. Pour minimiser les interférences entre les sous-modules, une diode D est placée dans le circuit dans la piste LN (N=1,2,3,4 ou 5). Par la suite, on décrira le fonctionnement de l'ensemble de commutation en détail en référence aux figures 6, 7 et 8. Pour cela, on suppose que les quatre modules de commutation 7, 9, 13 et 15 sont respectivement branchés dans les emplacements El à E4 de la carte mère. On suppose que le microcontrôleur doit procéder à la lecture des états de commutations du module 7, c'est-à-dire par exemple le levier de commande de l'éclairage, qui est banché dans l'emplacement El, mais la lecture des états de commutation des autres modules se fait exactement de la même manière. A cet effet, le microcontrôleur passe la ligne de pilotage CS1 en niveau haut, ce qui est représenté par le chiffre 1 en gras à côté du transistor Ti. Ceci rend le transistor T1 passant, de sorte que le module de commutation 7 est maintenant relié d'une part à la masse et d'autre part, via les lignes L1 à L5 ainsi que IDI et ID2 à la tension Vcc Par les chiffres 0 en gras à côté des transistors T2 à T4, on a indiqué que le microcontrôleur applique lors de la lecture des états de commutation du module 7 le niveau logique bas rendant ainsi ces transistors T2 à T4 bloquant. Ainsi, les autres modules 9, 13 et 15 n'interfèrent pas dans la lecture du module 7 indépendamment des actions qu'un utilisateur peut exercer sur les modules et en particulier sur les interrupteurs / commutateurs de ces modules. Sur les figures 6, 7 et 8, on a représenté en gras les lignes alimentées pour 25 la lecture des états de commutation du module 7. Et par conséquent, on voit que par le signal d'activation du microcontrôleur 19, on met l'emplacement El et le module de commutation 7 en état de lecture des lignes LI à L5 ainsi ID1 et ID2. On peut remarquer aussi un autre avantage de l'invention, car même si un 30 emplacement est vide, par exemple parce que un module de commutation a été SFR7159 retiré, le fonctionnement de l'ensemble de commutation n'est nullement affecté. De plus, le microcontôleur peut reconnaître qu'un emplacement est vide étant donné que les lignes d'identification IDI et ID2 sont toutes les deux à un potentiel correspondant à la tension d'alimentation VO. Si on passe maintenant à la figure 7 montrant le module de commutation 7, on observe aussi comment le signal de pilotage permet d'alimenter à la fois les sous-modules S MODX (X= 1 à 5) et les résistances d'identification R IDI et RID2 Puis, la figure 8 montre à titre d'exemple un des sous-modules S_MODX pour lequel les commutateurs S1 et S3 sont ouverts et le commutateur S2 est fermé, de sorte que l'on mesure la tension de 3,96V à l'entrée du microcontrôleur de la ligne L1. On comprend donc que la présente invention se distingue par son aisance d'implantation, par un coût réduit et par une possibilité de modularité exemplaire. SFR7159
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La présente invention a pour objet un ensemble de commande, notamment pour haut de colonne de direction (1) de véhicule automobile, comprenant● plusieurs modules de commutation (7 ; 9 ; 13 ; 15)● un microcontrôleur (19) logé sur une carte mère (17) servant à interpréter un état de commutation en fonction de l'identifiant du module pour délivrer un signal de commande approprié,● la carte mère (17) possédant plusieurs emplacements (E1, E2, E3, E4) de branchement, et● chaque module (7 ; 9 ; 13 ; 15) possédant un nombre N identique de pistes prédéfinies de branchement (L1, L2, L3, L4, L5, ID1, ID2; CS1 ; CS2 ; CS3 ; CS4) à des pistes associées de la carte mère (17).Les pistes équivalentes de sortie (L1, L2, L3, L4, L5, ID1, ID2) de chaque module de commutation (7 ; 9 ; 13 ; 15) sont interconnectées et raccordées ensemble sur la même entrée du microcontrôleur (19), et l'ensemble de commande comprend pour chaque emplacement (E1, E2, E3, E4) des moyens d'activation de lecture d'un état de commutation d'un module branché à cet emplacement, ces moyens d'activation étant pilotés par le microcontrôleur (19).
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1. Ensemble de commande, notamment pour haut de colonne de direction (1) 5 de véhicule automobile, comprenant É plusieurs modules de commutation (7; 9; 13; 15) tels qu'un module de commande d'éclairage, un module de commande des essuie-glace, un module de commande de fonctions audio, un module de commande de régulation de vitesse, chaque module possédant un identifiant propre, É un microcontrôleur (19) logé sur une carte mère (17) , pouvant être relié à chaque module de commutation (7; 9; 13; 15) et servant à interpréter un état de commutation en fonction de l'identifiant du module pour délivrer un signal de commande approprié, É la carte mère (17) possédant plusieurs emplacements (El, E2, E3, E4) de branchement possédant un nombre N identique de pistes prédéfinies (L1, L2, L3, L4, L5, IDI, ID2; CS1; CS2; CS3; CS4) de branchement et pouvant accueillir chacun le branchement d'un module de commutation (7; 9; 13; 15), et É chaque module (7; 9; 13; 15) possédant un nombre N identique de pistes prédéfinies de branchement (L1, L2, L3, L4, L5, ID1, ID2; CS1; CS2; CS3; CS4) à des pistes associées de la carte mère (17), caractérisé en ce que les pistes équivalentes de sortie (L1, L2, L3, L4, L5, ID1, ID2) de chaque module de commutation (7; 9; 13; 15) sont interconnectées et raccordées ensemble sur la même entrée du microcontrôleur (19), et en ce qu'il comprend pour chaque emplacement (El, E2, E3, E4) des moyens d'activation de lecture d'un état de commutation d'un module branché à cet emplacement, ces moyens d'activations étant pilotés par le microcontrôleur (19). 2. Ensemble de commande selon la 1, caractérisé en ce que 30 chaque entrée (el, e2, e3, e4, e5, e,Dl, e1D2) du microcontrôleur (19) recevant SF R7159 une piste de sortie (L1, L2, L3, L4, L5, IDI, ID2) d'un module de commutation est une entrée analogique. 3. Ensemble de commande selon la 2, caractérisé en ce que les moyens d'activation de lecture comprennent pour chaque emplacement (El, E2, E3, E4) un moyen d'alimentation électrique du module de commutation branché de manière qu'en recevant un signal d'activation d'une sortie prédéfinie du microcontrôleur (19), le module de commutation (7, 9, 13, 15) est mis sous tension de façon à permettre la lecture des états de commutation des commutateurs du module et qu'en absence de ce signal d'activation, les pistes de sortie du module de commutation possèdent un potentiel flottant. 4. Ensemble de commande selon la 3, caractérisé en ce que le moyen d'alimentation électrique du module de commutation comprend d'une part pour chaque piste de sortie une connexion permanente, de préférence 1s via une résistance d'adaptation (Rp), à une tension d'alimentation (Vcc) et d'autre part un moyen de mise à la masse (Ti, T2, T3, T4) piloté par le microcontrôleur. 5. Ensemble de commande selon la 4, caractérisé en ce que chaque moyen de mise à la masse comprend un transistor (Ti, T2, T3, T4) branché en mode de commutation de manière q'un signal numérique de sortie du microcontrôleur (19) permet d'amener le potentiel de masse au module de commutation (7, 9, 13, 15) pour permettre la lecture des états de commutations des commutateurs des modules. 6. Ensemble de commutation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que chaque module de commutation comprend au moins un identifiant (R ID1, R ID2) et un sous-module (S MOD1, S_MOD2, S_MOD3, S_MOD4, S_MOD5) avec plusieurs commutateurs individuels (Si, S2, S3) pouvant prendre des états de commutation ouverts ou fermés en fonction des positions de commande appliquées par un utilisateur au sous-module. SFR7159 7. Ensemble selon la 6, caractérisé en ce qu'un sous-module est réalisé sous la forme d'un bouton pression, d'un interrupteur à bascule, d'une molette indexée, d'une bague rotative ou d'un levier de commande. 8. Ensemble de commutation selon la 6 ou 7, caractérisé en ce s que l'identifiant est réalisé par au moins un composant électrique spécifique pour ce module de commutation, en particulier une résistance spécifique (R ID1, R ID2). 9. Ensemble de commutation selon la 8 prise ensemble avec la 4 ou 5, caractérisé en ce que le composant électrique io spécifique (R_ID1, R_ID2) est branché d'une part à une piste de sortie du module de commutation (ID1; ID2) et d'autre part aux moyens de mise à la masse (Ti; T2; T3; T4) pilotés par le microcontrôleur (19). 10. Ensemble de commutation selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce que dans un module de commutation (7, 9, 13, 15), le au moins un sous-module (S_MOD1) et le au moins une piste d'identifiant comportant le composant spécifique (R_ID1, R_ID2) du module sont raccordées à une extrémité via une ligne commune aux moyens d'activation de lecture d'un état de commutation. 11. Ensemble de commutation selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisé en ce qu'au moins un sous-module de commutation (S MOD1) comporte un circuit électrique avec deux branches (B1, B2) en parallèle, dont la première branche (B1) présente en série un premier commutateur (SI) et une première résistance (RI) et dont la seconde branche (B2) présente en série une seconde résistance (R2) et un second commutateur (S2), les deux branches (B1, B2) pouvant être reliées au milieu entre respectivement les premier commutateur (S1) et première résistance (R1) d'une part et les seconde résistance (R2) et second commutateur (S2) d'autre part, par un troisième commutateur (S3) de manière à pouvoir obtenir cinq niveaux de tensions représentant cinq états différents de commutation de l'ensemble des premier, second et troisième commutateurs (Si, S2, S3). SFR7159 12. Ensemble de commutation selon la 11, caractérisé en ce que les première (R1) et seconde (R2) résistances sont identiques. 13. Ensemble de commutation selon la 12, caractérisé en ce que la valeur des première et seconde résistances est choisie entre 2k4 et 5kO, 5 de préférence de l'ordre de 3,6kO. 14. Ensemble de commutation selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que le microcontrôleur (19) est configuré de manière à activer périodiquement au niveau de chaque emplacement la lecture des états de commutation. 15. Ensemble de commutation selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le microcontrôleur (19) est configuré de manière à délivrer ses signaux de sortie sur un réseau de communication, en particulier un bus de réseau du type LIN ou CAN. 16. Ensemble de commutation selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé ce que la carte mère (17) possède des emplacements (El, E2, E3, E4) de branchement sur des côtés opposés et en ce que la répartition des pistes équivalentes (L1, L2, L3, L4, L5, IDI, ID2) est inversée de manière à permettre le branchement des modules de commutation indépendamment du côté choisi de l'emplacement. SFR7159
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B,G
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B60,G05
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B60R,B60K,B60L,G05B
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B60R 16,B60K 37,B60L 1,G05B 19
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B60R 16/023,B60K 37/06,B60L 1/00,G05B 19/07
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FR2902816
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A1
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SYSTEME D'ECHAFAUDAGE OU PLATEFORMES MODULAIRES CAPABLE DE CONSERVER SA STABILITE SUR UN SOL IRREGULIER
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-1-DESCRIPTION Brevet d'application nouvelle d'un mécanisme de liaison isostatique à multiples liaisons entre une surface plane et une surface gauche pour la conception et la fabrication d'échafaudages et plateformes sécurisées de travail avec la propriété de se stabiliser automatiquement au moment de la pose contrairement à l'état actuel de la technique et aux dispositifs actuellement disponibles dans le commerce. On rappellera tout d'abord les principes de base du système isostatique : La présente invention découle de l'application d'un principe permettant d'assurer la liaison entre un point ou un plan quelconque et quatre autres points de l'espace, de façon isostatique, alors que cette propriété s'obtient habituellement par une liaison à trois points. Les liaisons à quatre points étant hyperstatiques nécessitent un réglage des quatre appuis pour assurer l'équilibre du système, ce qui implique l'exécution de quatre opérations par le procédé habituel de tâtonnement. La réalisation de le dispositif isostatique est basée sur la propriété géométrique suivante (Figure 1): Soit un quadrilatère ABCD déformable dans le plan et dans l'espace de façon à former une surface gauche constituée de deux triangles ABD et DBC . Si on trace deux droites HE et GF parallèles à la diagonale DB du quadrilatère, ces deux droites seront toujours située dans un même plan quelle que soit la déformation du quadrilatère. Cette propriété permet de relier une surface plane HEGF à une surface gauche ABCD . Cette propriété permet en particulier de relier une surface plane formée par les points H, E, G, F à une surface gauche formée par les points A, B, C, D, chacun de ces points étant articulé. De la même façon avec un dispositif semblable il est possible de décomposer dans l'espace une force F en quatre autres forces égales parallèles ou concourantes F1, F2, F3 et F4 (Figure 2). Le principe de base décrit ci-dessus permet d'obtenir la stabilité d'une surface plane unique avec un maximum de quatre appuis ce qui n'autorise pas le déploiement de grandes portées linéaires ou la création de plateformes de grande surface avec des appuis multiples. Le système inventé et décrit dans le présent brevet permet de résoudre ces limitations et de créer un système automatiquement stable et sécurisé capable de grandir sans limite dans toutes les directions avec des appuis multiples et un réglage très facile de l'horizontalité.35 PRINCIPE DE REALISATION : L'invention est constituée d'un système de liaisons permettant d'associer plusieurs plateformes isostatiques formant un système modulaire unique capable de garder après réglage et blocage la stabilité et l'horizontalité de l'ensemble. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit du mode de réalisation préféré donné uniquement à titre d'exemple non limitatif. Description du système d'application et de ses dispositifs : - Plusieurs cadres en forme de quadrilatères articulés et solidaires des surfaces 10 gauches. - Quatre premières articulations (ABCD Figure 3) par quadrilatère à au moins deux degrés de liberté en rotation situées aux angles de chaque cadre pour relier deux à deux les côtés de chaque cadre, lesdites libertés de rotation de chaque première articulation étant prévues autour d'un axe coaxial aux deux côtés 15 adjacents à ladite première articulation ou voisin et parallèle à ceux-ci. Quatre secondes articulations par cadre (EFGH Figure 3) à un degré de liberté situées dans un même plan constituant une surface plane en rotation et un degré de liberté en translation axiale situés aux milieux respectifs desdits côtés de chaque cadre et solidaires de la surface plane, ladite liberté de rotation de 20 chaque seconde articulation étant prévue autour d'un axe parallèle aux deux côtés encadrant le côté supportant la seconde articulation considérée, Les liaisons à chaque surface gauche peuvent être réalisées de deux façons : (figure 4,5 et 6). Dans le figure 4 deux barres opposées comportent chacune deux liaisons, dans les figures 5 et 6 chaque barre compte une liaison. Les 25 premières articulations ou les secondes articulations possédant en outre un degré supplémentaire de liberté en translation axiale. Un agencement conforme à l'invention permettant d'associer plusieurs mécanismes stables entre eux par des barres de liaisons articulées à leurs extrémités liées au cadre rigide de chaque élément isostatique. 30 L'invention a essentiellement pour but de proposer une système modulaire autobloquant visant a immobiliser la structure après réglage du niveau à l'horizontale, en particulier appliqué à la fabrication d'échafaudages ou plateformes liés en série pour la sécurité des occupants. A ces fins, un mécanisme conforme à la présente invention se 35 caractérise essentiellement en ce que chacun des multiples appuis est constitué par un système de blocage avec deux possibilités: a) soit avec des barres reliant directement la partie rigide au sol, b) soit par un blocage direct entre partie rigide et partie articulée par des dispositifs de blocage. Le système inventé permet en outre de régler la surface plane des plateformes à l'horizontale uniquement par deux opérations distinctes, sans jamais déséquilibrer le système au cours de chaque manoeuvre, en opérant de la façon suivante (Figure 9) : 1- On pose un niveau sur la surface plane, orienté suivant la direction u et on règle la 5 hauteur du pied A ou C. 2- On pose le niveau sur la surface plane, orienté suivant la direction v et on règle la hauteur du pied D ou B. La table est alors horizontale sans être déséquilibrée durant le réglage. Comme il va de soi et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne 10 se limite nullement à ceux de ses modes d'application et de réalisation qui ont été plus particulièrement envisagés; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes. 15 20
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Invention d'un système d'évolution modulaire caractérisé par la stabilité automatique de l'ensemble, le réglage facile de l'horizontalité des plateformes et échafaudages, et la mise en blocage permettant de conserver pendant l'utilisation la sécurité et la finesse des réglages.Les moyens employés pour constituer le système sont composés de la façon suivante 1)Mise en batterie d'un ensemble de systèmes isostatiques par l'emploi d'un système de barres de liaison articulées reliant les cadres rigides entre eux. 2) Mise en place d'un système de réglage simplifié à l'horizontale. 3) Mise en place d'un système de sécurité permettant le blocage de l'ensemble.
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1. Le premier est caractérisé par un mécanisme associant, par le moyen de barres de liaison articulées à leurs extrémités liées au cadre rigide de chaque élément isostatique, plusieurs systèmes isostatiques entre eux, de façon à constituer un système modulaire stable capable de garder après un réglage précis et blocage facile à l'horizontale, l'horizontalité et la stabilité de l'ensemble. 2. Le deuxième est caractérisé par un mécanisme de blocage permettant d'immobiliser chaque système isostatique après réglage à l'horizontale caractérisé par l'emploi d'une contrefiche immobilisant la partie rigide au sol. 3. Le troisième est caractérisé par un mécanisme de blocage permettant d'immobiliser le système isostatique après réglage à l'horizontale caractérisé par l'emploi d'un système de blocage entre la partie rigide et la partie articulée.15
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E
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E04
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E04G
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E04G 7,E04G 1
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E04G 7/00,E04G 1/00
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FR2887779
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A1
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SYSTEME DE STRUCTURE D'EQUIPEMENT SPORTIF, POUR LE SUPPORT DE FILETS
| 20,070,105 |
La présente invention concerne un système de structure d'équipement sportif, pour le maintien de filets ou similaires, c'est à dire pouvant servir notamment pour supporter des filets verticaux tendus horizontalement, tel que des filets de type tennis, ou volley, ou des filets de buts de type handball ou football. Dans des sports de type tennis ou volley, le filet séparant les terrains est classiquement maintenu tendu entre deux poteaux verticaux situés de part et d'autre du terrain. Ces poteaux peuvent être fixés à demeure, ou amovibles. Dans ce cas, il est généralement prévu des réservations sous forme de trous réalisés dans la surface de jeu, et dans lesquels le bas des poteaux peut être inséré pour maintenir fermement les poteaux en place. Lorsque que les poteaux ne sont pas utilisés, les trous sont obturés par des bouchons agencés pour ne pas dépasser de la surface du terrain. Il peut aussi être prévu de maintenir ces poteaux sur des supports mobiles, reposant simplement sur le sol et lestés, ce qui évite d'avoir besoin de trouer le terrain de sport. Pour des buts amovibles de petite taille, le cadre de but est couramment constitué d'une structure tubulaire métallique comportant une traverse horizontale supérieure dont les extrémités sont liées rigidement aux poteaux verticaux, et les extrémités inférieures des poteaux sont ellesmêmes liées rigidement chacune à une barre latérale, les deux barres latérales étant reliées par une barre transversale inférieure. Les barres latérales et la barre transversale inférieure forment ensemble un cadre de support, destiné à reposer sur le sol. La configuration de ces structures est généralement prévue pour limiter au maximum les risques de basculement, et couramment aussi à cette fin, ces structures sont par ailleurs ancrées sur le sol. Lorsque de telles structures sont utilisées par exemple dans des salles de sport ou terrains omnisports, il arrive couramment qu'il soit nécessaire de les démonter après utilisation, pour permettre l'utilisation du terrain par des personnes pratiquant un autre sport ou pour d'autres activités. Le démontage d'un filet de type volley par exemple et la dépose des poteaux nécessite une certaine main-d' uvre. Le déplacement et le rangement de buts en construction tubulaire soudée tels que mentionnés ci-dessus, nécessite au moins deux personnes pour leur manipulation. Par ailleurs, le développement de jeux de ballons existants, ou de nouveaux jeux à finalité ludique ou essentiellement sportives, peuvent conduire d'une part à un besoin croissant de pouvoir disposer des structures adaptées aux jeux en question sur des terrains divers, tout en restant aisément déplaçables et démontables. Egalement, cela peut conduire au besoin de matériel spécifique, nouveau, dont l'implantation n'est pas prévue sur des terrains utilisés jusqu'alors pour des sports connus depuis longtemps. Il existe donc un besoin de disposer de structures facilement montables, démontables et transportables, aptes à supporter des filets de différents types. La présente invention vise à satisfaire ces besoins, en proposant un système de structure démontable et modulable susceptible de répondre au mieux à des applications diverses. Avec ces objectifs en vue, l'invention a pour objet un système de structure d'équipement sportif pour le support et le maintien de filets ou similaires, caractérisé en ce qu'il comporte: - une base formée d'éléments de base tubulaires destinés à reposer horizontalement sur le sol, présentant sur toute leur longueur un méplat formant une face inférieure sensiblement plane adaptée pour reposer sur le sol, et d'éléments de raccordements tubulaires rigidement liés aux éléments de base et s'étendant perpendiculairement à la dite face inférieure, et - des éléments pesants, présentant préférentiellement une section de forme correspondante aux éléments de base, adaptée pour que les éléments pesants puissent être glissés à l'intérieur des éléments de base pour alourdir l'ensemble de la structure formée et la maintenir en position désirée sur le sol. Selon une disposition complémentaire, la structure comporte aussi des poteaux verticaux, qui s'emmanchent sur les éléments de raccordement, pour former les supports verticaux de filets, et, le cas échéant, en fonction de la configuration d'équipement désirée, une ou des barres horizontales, comportant des retours d'extrémité à angle droit, raccordés également par emmanchement sur les poteaux verticaux. Selon une disposition préférentielle, la section des éléments de base est sensiblement semi-circulaire. Bien évidemment, la section pourra aussi avoir une forme telle que sa hauteur sera inférieure à la moitié de sa largeur, pour, à largeur donnée, obtenir une base moins épaisse, ou, à hauteur donnée, permettre une largeur plus grande pouvant augmenter la stabilité. Les bords longitudinaux de la face inférieure pourront être en débord, au moins légèrement, par rapport au plan général de la dite face, pour améliorer la stabilité, en évitant que des bosses ou autres petits reliefs du terrain ne risquent d'avoir un effet de bascule de la base. Selon une autre disposition, les éléments de base s'assemblent par emboîtement de leurs extrémités, et comportent préférentiellement à cette fin une extrémité ayant une section extérieure réduite, de dimension correspondant à la section intérieure générale des éléments de base. Selon des dispositions complémentaires: - les éléments pesants sont réalisés en un matériau de forte densité, tel que par exemple du béton ou de la fonte ou similaire, et comportent au moins une poignée de portage et mise en place à une extrémité, pour faciliter leur mise en place par coulissement dans les éléments de base, et aussi pour en permettre l'extraction, au besoin au moyen d'un crochet de longueur adaptée. La longueur des éléments pesants sera déterminée de manière que le poids de chacun de ces éléments reste individuellement compatible avec une manutention aisée. Plusieurs de ces éléments pourront être placés successivement dans chaque élément de base, le dernier mis en place poussant le précédent. - les éléments de base, les poteaux, et les éléments complémentaires de la structure, tels que les barres horizontales, pourront être réalisés notamment en métal, par exemple en aluminium ou autre alliage léger pour les poteaux ou barres horizontales situés en hauteur. - les extrémités des divers éléments sont obturées de manière permanente ou temporaire par des bouchons ou capuchon en matière plastique. - certains au moins des divers éléments comportent 35 des moyens d'accrochage rapide, par exemple en matière plastique et fixés à demeure ou démontables, répartis sur au moins certaines zones des dits éléments, pour y accrocher les filets. - les poteaux utilisés pour supporter des filets tendus horizontalement comportent des tendeurs intégrés à 5 l'intérieur du tube qui les constituent. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va être faite d'un ensemble d'éléments de structures utilisables notamment pour un nouveau sport appelé "Pro-Training" , pour lequel sont utilisés: - un ensemble de filets de milieu de terrain, de différentes hauteurs, et - des buts, de type but de football. On se reportera aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 illustre l'ensemble de filets de milieu de terrain, - la figure 2 est une vue de détail de l'ensemble de support latéral situé à droite sur la figure 1, la figure 3 est une vue en perspective de la base de l'ensemble représenté figure 2, - la figure 4 illustre l'intégration d'un tendeur de filet dans un poteau, - la figure 5 est une vue de face d'un but équipé de son filet, - la figure 6 est une vue de détail en perspective de l'élément de base constitutif de la partie droite de la base du but de la figure 5, - la figure 7 et une vue en perspective, de la barre transversale supérieure du but de la figure 5, vue de l'arrière, -la figure 8 illustre un des éléments pesants utilisés pour assurer la stabilité des éléments de 35 structure selon l'invention. A titre explicatif, les éléments de structure représentés dans les différentes figures sont particulièrement destinés, mais nullement de manière limitative, à la pratique du "Pro-Training" , qui est un nouveau jeu de ballon qui se pratique typiquement sur un terrain de 24 X 12 mètres, utilisant: - un ensemble de filets de milieu de terrain, séparant le terrain en deux camps adverses, et s'étendant transversalement sur la ligne médiane du terrain de forme rectangulaire, - deux buts, situés respectivement dans chaque camp, sur la limite de terrain, comme des buts de football. L'ensemble de filets comporte trois filets de même longueur, portés et tendus par des poteaux de différentes hauteurs: - un filet central haut 11, de type filet de volley, tenu entre deux grands poteaux 21, - deux filets latéraux bas 12, de type filet de tennis, de part et d'autre du filet central, tendus entre respectivement un grand poteau 21 et un petit poteau 22, situé en limite de terrain. Le grand poteau 21 et le petit poteau 22 d'un même côté de terrain sont fixés sur une base commune 30, qui est formée: - d'un élément de base tubulaire 31 dont la section est sensiblement semi-circulaire, de manière à présenter un méplat formant une face inférieure plane 32 destinée à reposer sur le sol. - d'éléments de raccordement tubulaires verticaux 33, soudés sur l'élément de base 31 et s'étendant perpendiculairement à la dite face inférieure 32, et présentant une zone d'extrémité supérieure 33a ayant une section réduite, adaptée pour que les poteaux 21 ou 22 puissent y être emmanchés sans jeu. De manière avantageuse, un ou des éléments de base supplémentaires 31a ( représentés en traits pointillés sur la figure 1) seront utilisés, placés entre les éléments 31 correspondants respectivement aux deux filets 12, pour relier ces éléments en s'emboîtant l'un dans l'autre comme décrit par la suite. Ces éléments de base supplémentaires 31a assurent une meilleure stabilité de l'ensemble et en particulier maintiennent l'écartement des poteaux 21 et l'alignement des éléments de base 31. Des éléments pesant 51, en béton ou autre matériau lourd, sont glissés dans les éléments de base 31, à partir d'une extrémité, comme on le voit bien figure 3. Ces éléments pesants, par leur poids global important, par exemple de 10 à 30 kg chacun, assurent un bon maintien de l'ensemble de la structure sur le sol. La section de ces éléments pesants est préférentiellement similaire à celle des éléments de base 31, pour qu'ils soient facilement guidés lors de leur introduction par poussée dans le tube constituant le dit élément de base. Pour réduire leur poids unitaire, leur longueur peut être réduite, et plusieurs de ces éléments pesants peuvent être glissés successivement dans le même élément de base. Pour les transporter et aussi les retirer des éléments de base, les éléments pesants comportent, à au moins une extrémité, une poignée 52, qui peut être saisie par un crochet adapté si l'élément pesant est situé loin à l'intérieur du tube. Par ailleurs, des bouchons ou capuchons en matière plastique 61, sont montés à demeure, ou de manière amovible, en fonction des éléments considérés, sur les extrémités des éléments pour les obturer et les protéger contre des entrées d'eau, de terre, etc. Pour y fixer les filets, des crochets 71 permettant un accrochage et décrochage rapide des filets sont prévus sur les poteaux 21, 22 et/ou sur les éléments de base 31. Pour permettre le réglage de la tension des filets, les poteaux 21 ou 22 peuvent être équipés dans leur partie supérieure d'un tendeur de câble 81 placé à l'intérieur du tube constituant le poteau, comme illustré figure 4. Le tendeur 81 comporte par exemple une crémaillère 82 portant un crochet 83 sur lequel un câble supérieur de filet peut être accroché, après être passé sur une poulie de renvoi 84. La crémaillère est actionnée de manière par une roue dentée entraînée par une manivelle, non représentée, et un cliquet 85 assure le verrouillage du tendeur. A titre purement indicatif, l'élément de base 31 aura par exemple une longueur de 4 mètres, pour une section, légèrement inférieure à un demicercle, de 350 mm et une hauteur de 150 mm environ. Pour une meilleure stabilité, la largeur de l'élément de base pourra être augmentée, et il pourra aussi à cette fin être prévu des ancrages complémentaires pour fixer la base sur le terrain, comme cela est par ailleurs connu pour des équipements amovibles de terrain de sports. Pour en faciliter le transport, l'élément de base 31 pourra aussi être réalisé en plusieurs tronçons, assemblés comme les poteaux par emboîtement. Les éléments de raccordement tubulaires verticaux 33 pourront avoir un diamètre de l'ordre de 90 à 120 mm, pour une hauteur totale de 600 à 900 mm et une hauteur d'emmanchement (hauteur de la partie 33a) de 200 à 450 mm par exemple. Le diamètre des poteaux 21 ou 22 sera aussi de 90 à 120 mm, pour une longueur de 1,35 mètre par exemple, ou plus pour les grands poteaux 21, et de 600 mm pour les petits poteaux 22. Les éléments pesants 51 ont une section adaptée 35 pour pouvoir glisser sans coincement dans les éléments de base 31, par exemple une largeur de 300 mm et une longueur de 500 mm. Toutes ces dimensions ne sont données qu'à titre d'exemple illustratif. La structure du but représenté figure 5 reprend les mêmes principes qu'exposés précédemment. Le but comporte une base 30' de forme générale en U, formée d'une barre transversale inférieure 34 qui relie deux éléments de base latéraux 35, 36. Ces éléments latéraux 35, 36 sont formés par l'assemblage soudé à angle droit de tube de section sensiblement en demi-cercle, de même type que le tube utilisé précédemment pour former l'élément de base 31. Comme on le voit figure 6, une extrémité de l'élément de base latéral 36 porte un élément de raccordement tubulaire vertical 33, de section circulaire, soudé sur le dit élément et s'étendant perpendiculairement à la face inférieure 32, et présentant une zone d'extrémité supérieure 33a ayant une section réduite, adaptée pour qu'un poteau de but 23 puisse y être emmanché sans jeu. L'autre extrémité de l'élément latéral 36 a une section 36a de dimension réduite adaptée pour être emmanchée dans la barre transversale inférieure 34. Un pied 37 soudé sur la partie arrière de l'élément latéral 36 permet d'y raccorder une barre 45 de soutien de filet, reliée par ailleurs sur la traverse supérieure horizontale 41. L'élément latéral 35 est symétrique par rapport à l'élément 36 qui vient d'être décrit en détail. La barre transversale supérieure 41 comporte à ses extrémités des retours 42 à angle droit, qui se terminent par des parties 42a de section réduite adaptées pour être emmanchées sans jeu dans les poteaux 23. Des éléments pesants 51 sont placés, de manière similaire à ce qui a été dit précédemment, dans les 35 éléments de base latéraux 36, et éventuellement aussi dans la traverse inférieure 34, des bouchons 61 obturant l'extrémité des dits éléments latéraux 35 et 36. Des crochets 71 permettant l'accrochage du filet de but 13 sont prévus sur les poteaux 23, sur les éléments latéraux de base 35 et 36, et sur les barres transversales 34 et 41. Tous les éléments pourront être réalisés en tube métallique, ou autre matériau de résistance mécanique adaptée. Pour alléger la structure, les éléments constitutifs, au moins ceux situés en hauteurs tels que poteaux ou barres transversales, pourront être réalisés en alliage léger, par exemple en alliage d'aluminium. Le système de structure selon l'invention pourra être installé sur tous types de surface parquet, synthétique, gazon, sable, terrain goudronné, etc. et s'adapter aux installations déjà existantes de salles de sport. Un de ses avantages principaux est sa réalisation sous forme de kit facilement montable et démontable, et les formes arrondies des éléments de base lui confèrent un aspect esthétique, allié à une meilleure sécurité lors de l'utilisation
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Le système de structure d'équipement sportif pour le support et le maintien de filets (11,12, 13) ou similaires comporte :- une base (30, 30') formée d'éléments de base tubulaires (31, 34, 35, 36) destinés à reposer horizontalement sur le sol, présentant sur toute leur longueur un méplat formant une face inférieure (32) sensiblement plane adaptée pour reposer sur le sol, et d'éléments de raccordements tubulaires (33) rigidement liés aux éléments de base et s'étendant perpendiculairement à la dite face inférieure, et- des éléments pesants (51), présentant une section adaptée pour qu'ils puissent être glissés à l'intérieur des éléments de base pour alourdir l'ensemble de la structure formée et la maintenir en position désirée sur le sol.
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1. Système de structure d'équipement sportif pour le support et le maintien de filets (11,12, 13) ou similaires, caractérisé en ce qu'il comporte: une base (30, 30') formée d'éléments de base tubulaires (31, 34, 35, 36) destinés à reposer horizontalement sur le sol, présentant sur toute leur longueur un méplat formant une face inférieure (32) sensiblement plane adaptée pour reposer sur le sol, et d'éléments de raccordements tubulaires (33) rigidement liés aux éléments de base et s'étendant perpendiculairement à la dite face inférieure, et - des éléments pesants (51), présentant une section adaptée pour qu'ils puissent être glissés à l'intérieur des éléments de base pour alourdir l'ensemble de la structure formée et la maintenir en position désirée sur le sol. 2. Système de structure d'équipement sportif selon la 1, caractérisé en ce que la structure comporte des poteaux verticaux (21, 22, 23), qui s'emmanchent sur les éléments de raccordement, pour former des supports verticaux des filets (11, 12, 13) 3. Système de structure d'équipement sportif selon la 2, caractérisé en ce que la structure comporte une ou des barres horizontales (41), comportant des retours d'extrémité (42) à angle droit, raccordés par emmanchement sur les poteaux verticaux (23). 4. Système de structure d'équipement sportif selon la 1, caractérisé en ce que la section des éléments de base (31, 34, 35, 36) est sensiblement semi-circulaire. 5. Système de structure d'équipement sportif selon la 1, caractérisé en ce que les éléments de base (31, 31a; 34, 35, 36) s'assemblent par emboîtement de leurs extrémités, et comportent à cette fin une extrémité (36a) ayant une section extérieure réduite, de dimension correspondant à la section intérieure générale des éléments de base. 6. Système de structure d'équipement sportif selon la 1, caractérisé en ce que les éléments pesants (51) sont réalisés en un matériau de forte densité, tel que du béton ou de la fonte ou similaire, et comportent au moins une poignée (52) de portage et mise en place à une extrémité. 7. Système de structure d'équipement sportif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les éléments de base (31, 34, 35, 36), les poteaux (21, 22, 23), et des éléments complémentaires de la structures, tels que des barres transversales (41, 34), sont réalisés en métal léger. 8. Système de structure d'équipement sportif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les extrémités des divers éléments sont obturées de manière permanente ou temporaire par des bouchons ou capuchon (61) en matière plastique. 9. Système de structure d'équipement sportif selon l'une des précédentes,, caractérisé en ce que certains au moins des divers éléments comportent des moyens d'accrochage rapide (71), par exemple en matière plastique et fixés à demeure ou démontables, répartis sur au moins certaines zones des dits éléments, pour y accrocher les filets (11, 12, 13). 10. Système de structure d'équipement sportif selon la 2, caractérisé en ce que les poteaux (21, 22) utilisés pour supporter des filets (11, 12) 5 tendus horizontalement comportent des tendeurs (81) intégrés à l'intérieur du tube qui les constituent.
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A
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A63
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A63B
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A63B 61,A63B 63
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A63B 61/00,A63B 61/02,A63B 61/04,A63B 63/00
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FR2901497
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A1
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PROCEDE DE FABRICATION D'UN DISQUE DE ROTOR DE TURBOMACHINE
| 20,071,130 |
latéraux, lesdits blocs et lesdits flasques délimitant entre eux au moins une cavité annulaire, - à positionner un insert précité dans la ou chaque cavité, - à soumettre l'ensemble ainsi constitué à une opération de compaction isostatique à chaud, pour former une ébauche monobloc, et - à usiner au moins un disque de rotor précité dans ladite ébauche. Selon la définition ci-dessus du procédé conforme à l'invention, il est possible d'intégrer au moins un insert de relativement grande longueur, les deux flasques formant couvercles, se déformant l'un vers l'autre pendant l'opération de compactage isostatique à chaud. Très avantageusement, l'invention permet aussi, en une seule opération de compactage isostatique à chaud, de réaliser un disque comportant deux inserts espacés axialement. L'intérêt d'un disque ou d'un ANAM à deux inserts a été démontré pour certaines applications, notamment pour un disque de soufflante. A cet effet, l'invention concerne aussi un procédé selon la définition qui précède, caractérisé en ce que l'on définit les deux blocs annulaires coaxiaux dans un seul bloc annulaire comportant une partie intermédiaire reliant lesdits deux blocs annulaires coaxiaux de façon à former deux gorges espacées axialement l'une de l'autre, lesdites gorges étant respectivement fermées par les flasques précités pour définir deux cavités annulaires situées de part et d'autre de ladite partie intermédiaire, chaque cavité recevant un insert précité. Il est à noter que l'ébauche résultant de la compaction isostatique à chaud, dans la variante à deux inserts, peut aussi être utilisée pour réaliser deux disques comportant chacun un seul insert. Il suffit de découper en deux ladite ébauche après l'opération de compactage isostatique à chaud et procéder aux étapes ultérieures d'usinage sur chacune des deux parties. On réduit ainsi de moitié les temps et les coûts relatifs à la compaction isostatique à chaud. On peut aussi réaliser deux disques aubagés liés comportant chacun un insert. Eventuellement, on peut intégrer plusieurs inserts précités et 35 notamment plus de deux inserts, en les intercalant, dans une cavité annulaire précitée, avec des anneaux métalliques plats, susceptibles de former après compaction, des cloisons métalliques intermédiaires entre les inserts séparant axialement lesdits inserts. A partir de l'ébauche, on peut réaliser (par usinage) un disque alvéolé susceptible de recevoir des aubes. On peut aussi usiner un ANAM dans ladite ébauche. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaitront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un procédé conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins schématiques annexés dans lesquels : - la figure 1 illustre une bobine plate entrant dans la constitution d'un insert de renforcement ; - la figure 2 est une coupe II-II de la figure 1 à plus grande échelle ; - la figure 3 représente une première pièce métallique annulaire munie de deux gorges dans laquelle on dispose des inserts de renforcement ; - la figure 4 illustre la mise en place des deux flasques annulaires latéraux formant des couvercles ; - la figure 5 illustre la fermeture des couvercles par soudure sous vide ; - la figure 6 illustre l'opération de compactage isostatique à chaud ; - la figure 7 illustre l'ébauche obtenue ; - la figure 8 illustre les opérations d'usinage sur cette ébauche ; et - la figure 9 illustre un ANAM bifide à deux inserts, obtenu après cet usinage. L'une des étapes du procédé consiste à fabriquer séparément une pluralité de bobines plates 12. Chaque bobine 12 a une seule spire par rangée, radialement. Elle est constituée d'un fil de carbure de silicium 14 enrobé de titane 16. Cet exemple n'est pas limitatif. On peut envisager d'autres types de fibres et d'autres alliages pour l'enrobage. Des bandes de colle 18 s'étendant radialement permettent de stabiliser le bobinage. Cependant, la colle sera enlevée ultérieurement. De telles bobines plates sont destinées à être empilées les unes sur les autres à l'intérieur d'un conteneur métallique 20 représenté sur les figures 3 à 5, notamment. Ce conteneur métallique comprend notamment deux blocs annulaires coaxiaux 21, 22 superposés axialement (axe x) et deux flasques annulaires latéraux 23a, 23b. Lesdits blocs annulaires et les deux flasques délimitent entre eux au moins une cavité annulaire. Selon l'exemple plus particulièrement représenté, les deux blocs annulaires coaxiaux 21, 22 sont réalisés dans une seule pièce annulaire 26 (ici en titane) comportant une partie intermédiaire 25 reliant lesdits deux blocs annulaires coaxiaux 21, 22. La partie intermédiaire 25 est plus étroite axialement que les deux blocs annulaires 21, 22, ce qui défini deux gorges 24a, 24b espacées axialement l'une de l'autre. Les gorges 24a, 24b sont destinées à être refermées par les deux flasques 23a, 23b, respectivement, pour définir deux cavités annulaires 28a, 28b closes, espacées axialement. Il est à noter que la partie intermédiaire 25 pourrait ne pas exister, ce qui permettrait de définir un conteneur métallique constitué des deux blocs annulaires coaxiaux 21, 22 indépendants, rassemblés par les deux flasques 23a, 23b annulaires. On définirait ainsi une seule cavité annulaire, de grande longueur axiale. La ou chaque cavité 28a, 28b est destinée à être remplie par un empilage de bobines plates 12 dont la réalisation est décrite ci-dessus. Le diamètre intérieur d'une telle bobine plate correspond au diamètre extérieur du bloc annulaire intérieur 22 tandis que son diamètre extérieur correspond au diamètre intérieur du bloc annulaire extérieur 21. Autrement dit, la hauteur radiale d'une bobine plate correspond à celle de la cavité, c'est-à-dire aussi à la hauteur radiale de la partie intermédiaire 25 reliant les deux blocs annulaires coaxiaux 21, 22. Les deux gorges 24a, 24b ouvrent respectivement sur les deux faces axiales de la pièce annulaire centrale 26. Des parties annulaires légèrement en pente relient les bords des gorges aux faces planes respectives de la pièce annulaire centrale. Les deux flasques sont aussi en titane mais de plus faible épaisseur. Ils comportent néanmoins des parties annulaires de profil sensiblement complémentaire de celles de la pièce annulaire centrale. Chaque flasque comporte aussi une nervure 29 de faible épaisseur positionnée et dimensionnée pour s'engager dans l'ouverture de la gorge 24a, 24b correspondante. L'empilage des bobines plates 12 constitue un insert 30 qui vient remplir chaque cavité. Bien entendu, on pourrait élaborer un tel insert en formant une bobine d'au moins un fil de carbure de silicium enrobé de titane, ladite bobine étant dimensionnée pour occuper sensiblement tout l'espace d'une telle cavité. Dans le cas d'un insert constitué par un empilage de bobines plates, la colle est éliminée par un solvant lorsque les bobines plates remplissent les gorges. A l'étape illustrée à la figure 5, les deux flasques 23a, 23b sont mis en place de part et d'autre de la pièce annulaire centrale 26 et on procède à l'assemblage des trois parties métalliques en effectuant une soudure périphérique circulaires entre chaque bord de flasque et le bord correspondant de la pièce annulaire centrale. L'assemblage se fait par soudure sous vide au moyen d'un faisceau électronique. A partir de cette étape, on a défini un conteneur métallique en titane 20 comprenant deux cavités 28a, 28b coaxiales et décalées axialement, chaque cavité étant remplie par un insert annulaire de renforcement 30. L'opération suivante illustrée à la figure 6 est une compaction isostatique à chaud. Pour le titane, le conteneur métallique renfermant les inserts est porté à 940 sous 90 MPa. Au cours de cette opération, le titane des deux flasques et le titane qui enrobe les fils fluent dans les cavités 28a, 28b pour combler tous les espaces morts entre les spires. L'ébauche 20A, monobloc, obtenue illustrée à la figure 7 montre que les deux flasques se sont déformées au voisinage des deux cavités. En revanche, les spires de carbure de silicium sont complètement noyées dans la masse métallique devenue homogène. La figure 8 illustre des opérations classiques d'usinage, connues en soit, qui n'ont pas à être détaillées. Cet usinage a pour but de définir un ANAM bifide, c'est-àdire comprenant deux anneaux 32a, 32b renforcés par les bobines de carbure de silicium, décalées axialement (c'est-à-dire avec enlèvement de matière entre les deux parties renforcées). Les aubes 34 sont également d'un seul tenant avec l'anneau bifide. Le résultat est illustré à la figure 9. Comme mentionné précédemment, le même processus peut être utilisé pour obtenir deux disques de rotor comprenant chacun un insert annulaire de renforcement. Pour obtenir deux disques séparés, il suffit de couper l'ébauche en deux parties égales, radialement et d'usiner ensuite séparément chaque partie pour définir le disque central (renfermant l'insert) et les aubes rattachées d'un seul tenant à ce disque. Pour obtenir un tambour (assemblage de plusieurs disques) avec ceux ANAMs, il suffit d'usiner ces derniers, ainsi que la virole les reliant, dans le bloc issu de la compaction isostatique à chaud. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la formation d'un anneau aubagé monobloc tel que représenté. Elle peut s'appliquer à la fabrication d'un disque de rotor (sans les aubes) en usinant à la périphérie de celui-ci des alvéoles destinées à recevoir des aubes indépendantes. L'invention concerne aussi un rotor de turbomachine comprenant au moins un disque obtenu par mise en oeuvre du procédé décrit ainsi qu'une turbomachine équipée d'un tel rotor
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Fabrication d'un ANAM notamment un ANAM bifide.On définit un conteneur (20) métallique en plusieurs pièces délimitant entre elles au moins une cavité annulaire (28a, 28b), on positionne un insert en matériau composite (30) dans la ou chaque cavité, on soumet l'ensemble à une compaction isostatique à chaud et on usine un disque de rotor.
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1. Procédé de fabrication d'un disque de rotor de turbomachine muni d'au moins un insert annulaire de renforcement en matériau composite, caractérisé en ce qu'il consiste : - à définir un conteneur métallique (20) comprenant deux blocs annulaires coaxiaux (21, 22) superposés axialement et deux flasques annulaires (23a, 23)) latéraux, lesdits blocs et lesdits flasques délimitant entre eux au moins une cavité annulaire (28a, 28b), - à positionner un insert (30) précité dans la ou chaque cavité, - à soumettre l'ensemble ainsi constitué à une opération de compaction isostatique à chaud, pour former une ébauche monobloc (20A), et - à usiner au moins un disque de rotor précité dans ladite 15 ébauche. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on définit les deux blocs annulaires coaxiaux dans un seul bloc annulaire comportant une partie intermédiaire (25) reliant lesdits deux blocs annulaires coaxiaux (21, 22) de façon à former deux gorges espacées 20 axialement l'une de l'autre, lesdites gorges étant respectivement fermées par les flasques (23a, 23b) précités pour définir deux cavités annulaires situées de part et d'autre de ladite partie intermédiaire, chaque cavité recevant un insert précité. 3. Procédé selon l'une des précédentes, 25 caractérisé en ce qu'on élabore un insert précité en formant une bobine d'au moins un fil de carbure de silicium ou analogue enrobé de métal, ladite bobine étant dimensionnée pour occuper sensiblement tout l'espace d'une cavité précitée. 4. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce 30 qu'on élabore un insert (30) précité en formant une pluralité de bobines plates (12), d'un fil de carbure de silicium ou analogue enrobé de métal, chaque bobine plate étant conformée pour occuper toute la hauteur radiale de ladite cavité et en ce que l'on empile de telles bobines plates dans la ou chaque cavité jusqu'à la remplir. 35 5. Procédé selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que ledit métal enrobant ledit fil de carbure de silicium est le titane. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'opération d'usinage comprend la formation d'un disque de rotor comportant deux inserts (30) espacés axialement. 7. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en 5 ce que l'opération d'usinage comprend la formation de deux disques de rotor distincts comprenant chacun un insert (30) précité. 8. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'opération d'usinage comprend la formation de deux disques de rotor liés comprenant chacun un insert (30) précité. 10 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'opération d'usinage comprend la formation d'aubes (34) d'un seul tenant avec le ou chaque disque. 10. Rotor de turbomachine, caractérisé en ce qu'il comporte un disque obtenu par mise en oeuvre du procédé selon l'une des 15 1 à 9. 11. Anneau aubagé monobloc, caractérisé en ce qu'il est obtenu par mise en oeuvre du procédé selon la 9. 12. Turbomachine caractérisée en ce qu'elle comporte un rotor selon la 10. 20
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B
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B23
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B23P
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B23P 15
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B23P 15/04
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FR2899496
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A1
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DISPOSITIF DE LAQUAGE OU PEINTURE ET PROCEDE DE DELIVRANCE DE LAQUE OU PEINTURE
| 20,071,012 |
La présente invention se rapporte à un dispositif de laquage ou peinture comprenant une source de laque ou peinture ; une pompe doseuse raccordée à ladite source ; un dispositif distributeur de laque ou peinture, raccordé à ladite pompe par l'intermédiaire d'un conduit souple ; et un dispositif de commande agissant sur ladite pompe. L'invention concerne, par ailleurs, un procédé de délivrance de laque ou peinture refoulée par une pompe doseuse vers un dispositif distributeur de laque ou peinture, par l'intermédiaire d'un conduit souple. L'invention est décrite, ci-après, à l'appui d'une forme de réalisation dans laquelle le dispositif distributeur de laque ou peinture est guidé au-dessus d'une pièce, par l'intermédiaire d'un robot ou d'un autre système manipulateur, tandis que la pompe doseuse occupe une position stationnaire à une certaine distance dudit dispositif. Un conduit souple, doté d'une certaine flexibilité, s'avère nécessaire pour que la laque ou peinture puisse parvenir au dispositif distributeur à partir de la pompe. Il convient d'entendre dans la présente description, par l'acception "conduit souple", un conduit dont le volume varie légèrement lorsque son espace intérieur est sollicité par une pression. Tel est le cas, en principe, pour tous les conduits souples constitués d'un matériau élastomère, également lorsque ce dernier est renforcé. Une variation de volume survient également lorsque des parties du conduit souple se présentent comme des tubes dénués de souplesse élastique, par exemple des tubulures métalliques. Dans de nombreux cas, une variation de volume peut survenir également lorsque des matériaux d'étanchéité se déforment, sous l'effet d'une pression exercée dans un conduit par ailleurs rigide. L'acception "conduit souple" est également réputée englober un conduit de ce genre. Dans un certain nombre d'opérations de laquage ou peinture, il est nécessaire de modifier rapidement la quantité de laque ou peinture dispensée. Lorsque, par exemple, un robot de laquage ou peinture déplace le dispositif distributeur de laque ou peinture à une vitesse préétablie, et lorsqu'il convient de doubler la largeur d'une bande de laque ou peinture déposée sur une pièce, il est également impératif de doubler la quantité de laque ou peinture par unité de temps. Cela vise à éviter, le plus possible, que ladite bande s'élargisse progressivement, c'est-à-dire en forme de rampe. Une transition la plus étagée possible, de la partie étroite à la partie large de la bande, s'avère en revanche souhaitable. Lorsqu'il est fait usage d'un conduit souple, c'est-à-dire d'un conduit dont le volume varie en fonction de variations de pression, il est pratiquement impossible, en se fondant sur une variation de la quantité refoulée par la pompe doseuse, d'obtenir une variation suffisamment rapide, dans une mesure correspondante, de la quantité de laque ou peinture dispensée dans la zone du dispositif distributeur. Lorsqu'un robot, guidant ledit dispositif distributeur, présente des vitesses de mouvement pouvant parfaitement avoisiner 1 mis, cela se traduit par l'obtention de plages transitoires relativement grandes entre une zone de dépôt à quantité de laque ou peinture dispensée relativement faible, et une zone de délivrance à quantité de laque ou peinture délivrée relativement grande. Ces plages transitoires ne sont fréquemment plus acceptées. Un mode opératoire, selon lequel une montée en régime de la pompe doseuse est provoquée avant même que soit atteinte la zone de délivrance de laque ou peinture en quantité supérieure, ne peut pas être accepté, étant donné qu'il se solde uniquement par un décalage, mais nullement par une diminution de la plage transitoire. L'invention a pour objet de permettre une variation plus rapide d'une 20 quantité de laque ou peinture devant être dispensée. Conformément à l'invention, dans un dispositif de laquage ou peinture du type cité en introduction, cet objet est atteint par le fait qu'un dispositif compensateur de volume, relié au conduit souple, présente un volume de compensation qui est en communication avec l'espace intérieur dudit conduit, et peut 25 être modifié par une pression agissant de l'extérieur. En vue de faciliter les explications ci-après, l'exposé porte sur un accroissement de la quantité de laque ou peinture dispensée. Les commentaires s'appliquent, de façon analogue, à une diminution de ladite quantité dispensée. Si l'on souhaite augmenter la quantité de laque ou peinture devant être 30 dispensée dans la zone du dispositif distributeur, il est impératif que la pompe doseuse refoule une quantité de laque ou peinture conséquemment plus grande. Etant donné qu'une pompe doseuse est équipée, en règle générale, d'un entraînement à action relativement rapide, par exemple d'un servo-entraînement, la quantité refoulée modifiée est disponible relativement rapidement, c'est-à-dire en quelques centièmes 35 de seconde seulement, à la sortie de ladite pompe. La quantité de laque ou peinture, refoulée par la pompe, parvient également dans le conduit souple menant au dispositif distributeur. La pression, régnant dans ledit conduit, croît cependant du fait que ledit dispositif distributeur oppose, dans le cas le plus simple, une résistance constante à l'écoulement, et que la vitesse d'écoulement augmente. L'accroissement de pression se traduit, à son tour, par une augmentation de volume dans le conduit souple, si bien que la quantité de laque ou peinture refoulée par la pompe doit, dans un premier temps, être employée pour contrebalancer cette augmentation de volume. C'est l'une des raisons pour lesquelles la quantité de laque ou peinture, dispensée dans la zone du dispositif distributeur, n'augmente pas exactement avec la même rapidité que la quantité de laque ou peinture refoulée à la sortie de la pompe. Le dispositif compensateur de volume 'vise, précisément, à faire en sorte qu'un volume de laque ou peinture additionnel soit introduit dans le conduit souple, si bien que la quantité de laque ou peinture accrue souhaitée est disponible, dans la zone du dispositif distributeur, plus tôt que jusqu'à présent. Dans ce cas, néanmoins, aucun volume fixe n'est introduit dans le conduit souple, mais l'introduction ou l'admission forcée est pilotée par pression. En cas d'accroissement de la pression agissant sur ou dans le dispositif compensateur de volume, le volume de compensation est diminué, et la quantité de laque ou peinture qu'il renferme est refoulée vers le conduit souple. Ledit conduit peut ainsi être amené, d'une manière beaucoup plus rapide, à son volume accru généré par la nouvelle quantité refoulée, sans affecter, pour autant, le comportement de refoulement de la pompe doseuse qui délivre un volume constant indépendamment de la pression dominante. Après l"'impulsion de pression", la pression régnant dans l'espace intérieur du conduit prend, très rapidement, une valeur correspondant à la quantité de laque ou peinture dispensée souhaitée. De préférence, le volume de compensation est au moins égal à une variation de volume du conduit souple, entre une pression minimale et une pression maximale prédéterminée. De la sorte,, ledit volume de compensation permet d'obtenir une compensation intégrale de l'accroissement de volume dudit conduit souple. Inversement, lors d'une diminution de la quantité refoulée et lors de la baisse corrélative de la pression dans l'espace intérieur du conduit, impliquant à son tour une diminution du volume dudit conduit, il est, bien entendu, possible d'obtenir que le volume de laque ou peinture, refoulé du conduit suite à une contraction, puisse être absorbé par le volume de compensation. De préférence, le dispositif compensateur de volume comporte un raccord de pression en liaison avec une source de fluide pressurisé, ladite source de fluide présentant une pression de sortie réglable à l'aide du dispositif de commande. Ainsi, ledit dispositif de commande est en mesure de régler la pression de la source de fluide pressurisé, utilisée pour faire varier le volume de compensation, de façon telle que le volume de compensation souhaité soit atteint, pour chaque cas d'application, dans l'espace intérieur du conduit souple. Dans ce cas, une préférence particulière est accordée à la présence d'une 5 vanne proportionnelle équipant la source de fluide pressurisé. Une telle vanne autorise le réglage simple d'une pression déterminée. De préférence, le volume de compensation est délimité par une membrane. L'utilisation d'une membrane représente une mesure structurelle relativement simple pour pouvoir faire varier le volume de compensation. Des garnitures d'étanchéité ne 10 sont pas nécessaires entre des pièces mises en mouvement. La membrane, généralement douée d'une certaine souplesse élastique, peut en revanche se déformer, en pénétrant dans le volume de compensation, afin de diminuer ce dernier. Etant donné que le côté situé en vis-à-vis dudit volume de compensation est exposé à la pression développée par la source de fluide pressurisé, par exemple une source 15 d'air comprimé, cette pression peut agir sur une surface relativement grande pour faire varier ledit volume de compensation. Le volume de compensation est, de préférence, raccordé en série à l'espace intérieur du conduit souple. Cela offre des avantages considérables dans le cadre d'un changement de teinte. Lors d'un changement de teinte, il est impératif de 20 nettoyer toutes les pièces qui sont antérieurement entrées en contact avec une laque ou peinture d'une autre couleur, c'est-à-dire également le conduit souple et le volume de compensation. Or, précisément lorsque ledit volume est raccordé en série audit conduit, un liquide de nettoyage parcourant ledit conduit doit également circuler par ledit volume. Cela constitue une mesure structurelle simple pour assurer 25 que le liquide de nettoyage puisse également éliminer, par lavage, les résidus de laque ou peinture situés dans le volume de compensation. De préférence, le volume de compensation est plus rapproché de la pompe doseuse que du dispositif distributeur de laque ou peinture. L'impulsion de pression, engendrée afin de refouler la laque ou peinture hors dudit volume de compensation, 30 ne peut pas s'échapper par le dispositif distributeur de laque ou peinture, en n'exerçant aucun effet, mais accroît, en revanche, le volume du conduit souple. Ces considérations s'appliquent, en particulier, lorsque le volume de compensation se trouve à l'extrémité du conduit souple au niveau de laquelle la pompe doseuse est installée. Du fait que ladite pompe doseuse est dépourvue, en 35 règle générale, de pièces accusant une augmentation de volume lors d'un accroissement de pression, ledit accroissement de pression est répercuté, en totalité, sur l'espace intérieur du conduit souple. De surcroît, cette conception offre l'avantage consistant en ce que ledit conduit peut être nettoyé à la brosse sur toute sa longueur, c'est-à-dire parcouru par un "écouvillon". De la sorte, lors d'un changement de teinte, les résidus de laque ou peinture situés dans ledit conduit peuvent être quasi intégralement refoulés vers la source de laque ou peinture, sans que le dispositif compensateur de volume doive être contourné par l'écouvillon. De même, il est avantageux que le dispositif de commande comporte un système de mémorisation dans lequel est mémorisée une corrélation entre une quantité de laque ou peinture, refoulée par la pompe doseuse par unité de temps, et une pression régnant ensuite dans le conduit souple. Un tel système de mémorisation peut, par exemple, être réalisé sous la forme d'une table de consultation ("look up"). Lorsque, comme mentionné ci-avant, le dispositif distributeur de laque ou peinture oppose une résistance constante à l'écoulement, du fait qu'il comporte par exemple une buse distributrice de section transversale constante, une variation de la quantité refoulée par la pompe doseuse se traduit par une variation de la pression intérieure. Ainsi, une augmentation de la quantité refoulée implique un accroissement de la pression. Or, si l'on connaît précisément cette corrélation, l'impulsion de pression, par laquelle de la laque ou peinture est refoulée hors du volume de compensation, peut être adaptée à la nouvelle quantité refoulée, de façon telle que la pression, nécessaire à cette nouvelle quantité, règne en un temps bref dans le conduit souple. Le dispositif de commande provoque de préférence une variation, selon une corrélation temporelle prédéterminée, de la pression et de la quantité refoulée par la pompe doseuse. En particulier, ledit dispositif peut modifier simultanément la pression et la quantité refoulée, ou bien modifier ladite pression peu avant la variation de ladite quantité refoulée. En définitive, cela a pour effet d'assurer que, lors d'une augmentation de la quantité refoulée, une quantité délivrée, modifiée en conséquence, soit quasi simultanément disponible dans la zone du dispositif distributeur de laque ou peinture. Conformément à l'invention, l'objet recherché est atteint, grâce à un procédé du type cité en introduction, par le fait que, lors d'une variation de la quantité refoulée par la pompe doseuse, un volume de laque ou peinture, introduit dans le conduit souple ou extrait de ce dernier, est soumis à une pression compensatrice associée à ladite quantité refoulée. De la sorte, comme décrit ci-avant dans le contexte du dispositif de 35 laquage ou peinture, il est possible de contrebalancer, à partir du dispositif compensateur de volume, la variation de volume résultant d'une variation de la pression dans l'espace intérieur du conduit souple ; de ce fait, à l'aide du volume de laque ou peinture introduit ou extrait, l'on compense la variation de volume dudit conduit et la quantité de laque ou peinture, refoulée par la pompe doseuse, peut être délivrée quasi simultanément au dispositif distributeur de laque ou peinture. Cela permet d'obtenir des transitions relativement précises entre deux zones devant être laquées ou peintes par des quantités de laque ou peinture différentes. Dans ce cas, de préférence, aux stades respectifs d'introduction et d'extraction, la pression compensatrice est respectivement supérieure et inférieure à une pression de service régnant dans le conduit souple et correspondant au l0 refoulement. De la sorte, la variation de volume dudit conduit est respectivement surcompensée ou sous-compensée lors d'une variation de la pression. Certes, cela se traduit par une petite surpulsation ou par une petite sous-pulsation de la quantité de laque ou peinture dispensée. Néanmoins, ce dépassement positif ou négatif est aisément acceptable, car il implique une délimitation plus précise encore entre des 15 zones présentant différentes quantités de laque ou peinture. De préférence, la quantité refoulée et la pression sont simultanément soumises à une variation. La quantité de laque ou peinture requise est ainsi disponible, dans la zone du dispositif distributeur de laque ou peinture, pratiquement aussitôt après la variation de la quantité refoulée par la pompe doseuse. 20 L'invention va à présent être décrite plus en détail, à titre d'exemple nullement limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une illustration schématique d'un dispositif de laquage ou peinture ; et la figure 2 est une représentation schématique d'un dispositif 25 compensateur de volume. La figure 1 est une illustration schématique d'un dispositif de laquage ou peinture 1 équipé d'une source de laque ou peinture 2, réalisée sous la forme d'un variateur chromatique. Ladite source 2 est raccordée à une pompe doseuse 4 par l'intermédiaire d'un conduit 3. Ladite pompe est une pompe volumétrique, c'est-à- 30 dire qu'elle refoule une quantité préétablie de fluide de laquage ou peinture, par unité de temps, d'une manière largement indépendante des pressions régnant dans le dispositif 1. Le volume refoulé par la pompe est réglable. Par l'intermédiaire d'un conduit souple 5, la pompe doseuse 4 est raccordée à un dispositif 6 distributeur de laque ou peinture qui, au moyen d'une 35 buse 7, dispense la laque ou peinture délivrée. Le dispositif 6 est manoeuvré par un robot 8 représenté uniquement de manière schématique. Ledit robot 8 peut guider la buse 7 le long d'un trajet de mouvement préétabli, par exemple pour revêtir certaines pièces structurelles d'une couche de laque ou peinture. Le conduit 5 doit, en conséquence, présenter une certaine flexibilité. En vue d'assurer cette flexibilité, le conduit 5 est en général constitué d'un matériau élastomère. Toutefois, le volume d'un espace intérieur 9 dudit conduit 5 en élastomère varie en fonction des pressions régnant dans ledit espace intérieur. Lorsque la pression croît, le volume de l'espace intérieur 9 augmente légèrement. Lorsque la pression chute dans l'espace intérieur 9, ledit volume diminue de façon correspondante, jusqu'à une valeur minimale. Il est prévu un dispositif de commande 10 pilotant tant la source de laque ou peinture 2, que la pompe doseuse 4. Ledit dispositif 10 est également connecté au dispositif 6 distributeur de laque ou peinture, par exemple en vue de fermer une soupape, présente dans ce dernier, lorsqu'il doit être mis un terme à une délivrance de laque ou peinture. Le dispositif de commande 10 est également raccordé au robot 8, de sorte 15 que ledit dispositif 10 est informé, en permanence, sur la position de la buse 7 et du dispositif 6 distributeur de laque ou peinture. Lorsque, sur la base d'un programme de laquage ou peinture préétabli, le dispositif de commande 10 sait qu'une plus grande quantité de laque ou peinture doit être dispensée sur un segment prédéterminé de la course du dispositif 6 distributeur 20 de laque ou peinture, par exemple du fait qu'il convient d'engendrer un jet de laque ou peinture pulvérisée de largeur supérieure, l'épaisseur de la couche déposée devant néanmoins demeurer inchangée, la pompe doseuse 4 est réglée sur une puissance de refoulement conséquemment supérieure. Ladite pompe 4 réagit très rapidement de façon qu'en théorie, aussitôt après la modification de la puissance de refoulement de 25 ladite pompe 4, la quantité de laque ou peinture, s'avérant alors nécessaire, puisse être obtenue dans la zone du dispositif distributeur 6. Tel n'est toutefois pas le cas, du fait de la dilatation ou l'expansibilité du conduit souple 5. Lorsque, par exemple, la pompe doseuse 4 refoule une quantité supérieure, la pression croît tout d'abord dans l'espace intérieur 9 dudit conduit 5, 30 car il ne se produit aucune variation de la résistance à l'écoulement que le dispositif distributeur 6 oppose à la laque ou peinture. L'accroissement de la pression gouverne, à son tour, un léger accroissement du volume du conduit 5, de sorte que la quantité de laque ou peinture additionnellement refoulée par la pompe 4 doit être employée, dans un premier temps, pour contrebalancer cet accroissement de volume. 35 Cette temporisation se traduit par le fait que la quantité de laque ou peinture accrue est disponible, dans la zone du dispositif distributeur 6, non pas immédiatement, mais seulement après un court laps de temps. Même si ce court laps de temps ne représente qu'une fraction de seconde, par exemple un quart de seconde, cette temporisation implique cependant une plage transitoire relativement grande, si l'on tient compte du fait que le robot 8 met le dispositif 6 en mouvement à une vitesse de l'ordre de 1 m/s. Ainsi, une temporisation d'un quart de seconde conditionne une plage transitoire d'une longueur de 25 cm, dans laquelle la quantité de laque ou peinture dispensée augmente. Une plage transitoire aussi étendue n'est plus acceptable dans de nombreuses applications, en particulier lors du laquage ou peinture de pièces de véhicules automobiles. De surcroît, la longueur de la plage transitoire augmente au prorata de la longueur du conduit souple 5. Etant donné que, lors du laquage ou peinture de pièces de fort dimensionnement, par exemple des carrosseries de poids lourds ou d'autobus, il est absolument nécessaire de disposer de conduits souples présentant une longueur de l'ordre de 15 m à 20 m, la longueur de la plage transitoire deviendrait intolérablement grande dans ce cas. En conséquence, pour permettre une variation plus rapide de la quantité de laque ou peinture dispensée par le dispositif distributeur 6, l'extrémité du conduit souple 5, au niveau de laquelle la pompe doseuse 4 est installée, comporte un dispositif 11 compensateur de volume dont l'agencement structurel est exposé, plus en détail, en regard de la figure 2. Le dispositif 11 compensateur de volume est raccordé, par l'intermédiaire d'un conduit 12, à une source 13 de fluide pressurisé. Ladite source 13 se présente, de préférence, comme une source d'air comprimé. La pression, parvenant au dispositif 11 en provenance de la source 13, est réglée par une vanne 14 à action proportionnelle pilotée par le dispositif de commande 10. Le dispositif 11 compensateur de volume comprend une entrée 15 raccordée à la pompe doseuse 4, et une sortie 16 raccordée à l'espace intérieur 9 du conduit souple 5. Un volume de compensation 17 interposé entre l'entrée 15 et la sortie 16 est délimité, d'une part, par un élément de carter 18 et, d'autre part, par une membrane 19. Ladite membrane 19 est élastiquement déformable. Lorsqu'elle est mue vers l'élément 18, cela gouverne une diminution du volume 17. Lorsqu'elle est éloignée dudit élément 18, cela se solde par un accroissement dudit volume 17. Un raccord de pression 20 est relié au conduit 12. Par l'intermédiaire d'une soupape 21 illustrée uniquement de manière schématique, et ouverte en règle générale, ledit raccord débouche dans une chambre de pression 22 située du côté de la membrane 19 qui est tourné à l'opposé du volume de compensation 17. Ladite membrane 19 s'en trouve ainsi déviée en direction dudit volume 17 et provoque une diminution dudit volume 17 lorsque la pression, régnant dans la chambre 22, excède la pression régnant dans ledit volume 17 et, par conséquent, dans l'espace intérieur 9 du conduit souple 5. Ainsi, le volume de compensation 17 est raccordé en série à l'espace intérieur 9 du conduit souple 5. Cela procure un avantage pour le nettoyage. Lors d'un changement de teinte, le conduit 5 peut être nettoyé à la brosse, c'est-à-dire qu'un écouvillon peut être inséré depuis le dispositif 6 distributeur de laque ou peinture jusqu'au dispositif 11 compensateur de volume, et que les résidus de laque ou peinture renfermés dans ledit conduit 5 peuvent être renvoyés vers la source de laque ou peinture. Une opération ultérieure de rinçage concerne, non seulement, l'espace intérieur 9 dudit conduit 5, mais également l'espace interne dudit dispositif compensateur 11. Ainsi, le dispositif de commande 10 ne pilote plus seulement la pompe doseuse 4, mais également le dispositif 11 compensateur de volume. Lorsqu'il convient, par exemple, d'augmenter la quantité de laque ou peinture dispensée par le dispositif distributeur 6, la quantité refoulée par la pompe doseuse 4 est accrue. La vanne 14 à action proportionnelle développe simultanément, dans la chambre de pression 22, une pression qui correspond à la pression associée à la quantité refoulée réglée, ou qui excède sensiblement ladite pression. Cette pression a pour effet de refouler du fluide de laquage ou peinture hors du volume de compensation 17. Ce dernier est au moins égal à la différence de volume du conduit souple 5, entre une pression minimale et une pression maximale. Le volume de laque ou peinture émanant dudit volume 17 suffit par conséquent, dans tous les cas, pour compenser l'accroissement de volume de l'espace intérieur 9 du conduit 5. Etant donné que cette compensation utilise non pas une laque ou peinture devant être, tout d'abord, additionnellement refoulée par la pompe doseuse 4, mais une laque ou peinture déjà présente dans le volume 17, la quantité de laque ou peinture nécessaire est pratiquement disponible, dans la zone du dispositif distributeur 6, lors de la montée en régime de ladite pompe 4. Lorsqu'il convient de diminuer la quantité de laque ou peinture à dispenser, l'on provoque une baisse de régime de la pompe doseuse 4. Le dispositif de commande 10 règle simultanément dans la chambre de pression 22, par l'intermédiaire de la vanne 14 à action proportionnelle, une pression qui correspond à la quantité de laque ou peinture devenue pertinente, ou est sensiblement inférieure à ladite pression. La pression réduite se traduit par une contraction sensible du conduit souple 5. Le fluide de laquage ou peinture ainsi refoulé est absorbé par le volume de compensation 17, la membrane 19 s'éloignant alors de l'élément de carter 18, ce qui implique un accroissement dudit volume de compensation. Etant donné que la membrane 19 est commandée par une pression, cela se traduit, très rapidement, par le rétablissement d'un régime permanent dans le conduit souple 5. La pression, adaptée à une quantité refoulée par la pompe doseuse 4, s'instaure dans l'espace intérieur 9 en un très court laps de temps succédant à la variation de la pression régnant dans la chambre 22. Le dispositif de commande 10 comporte un système de mémorisation 23 (figure 1) organisé, par exemple, sous la forme d'une table de consultation ("look up"). Ledit système renferme, pour chaque quantité refoulée pouvant être réglée par la pompe doseuse 4, une valeur de pression qui est ensuite obtenue dans l'espace intérieur 9 du conduit souple 5. Cette pression, voire une pression légèrement supérieure ou une pression sensiblement inférieure, selon que la quantité refoulée augmente ou diminue respectivement, peut à présent être réglée, dans la chambre 22, par ledit dispositif 10. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'invention telle que décrite et représentée, sans sortir de son cadre
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Dans ledit dispositif (1) de laquage ou peinture, un dispositif (11) compensateur de volume, raccordé à un conduit souple (5), comporte un volume de compensation qui est en liaison avec un espace intérieur (9) dudit conduit (5), et peut être modifié par une pression agissant de l'extérieur.
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1. Dispositif de laquage ou peinture comprenant une source de laque ou peinture ; une pompe doseuse raccordée à ladite source ; un dispositif distributeur de laque ou peinture, raccordé à ladite pompe par l'intermédiaire d'un conduit souple ; et un dispositif de commande agissant sur ladite pompe, dispositif caractérisé par le fait qu'un dispositif (11) compensateur de volume, relié audit conduit souple (5), présente un volume de compensation (17) qui est en communication avec l'espace intérieur (9) dudit conduit (5), et peut être modifié par une pression agissant de l'extérieur. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que le volume de compensation (17) est au moins égal à une variation de volume du conduit souple (5), entre une pression minimale et une pression maximale prédéterminée. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait que le dispositif (11) compensateur de volume comporte un raccord de pression (20) en liaison avec une source (13) de fluide pressurisé, ladite source (13) de fluide présentant une pression de sortie réglable à l'aide du dispositif de commande (10). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé par le fait que la source (13) de fluide pressurisé est munie d'une vanne (14) proportionnelle. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé par le fait que le volume de compensation (17) est délimité par une membrane (19). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé par le fait que le volume de compensation (17) est raccordé, en série, à l'espace intérieur (9) du conduit souple (5). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé par le fait que le volume de compensation (17) est plus rapproché de la pompe doseuse (4) que du dispositif (6) distributeur de laque ou peinture. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé par le fait que le volume de compensation (17) se trouve à l'extrémité du conduit souple (5) au niveau de laquelle la pompe doseuse (4) est installée. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé par le fait que le dispositif de commande (10) comporte un système de mémorisation (23) dans lequel est mémorisée une corrélation entre une quantité de laque ou peinture, refoulée par la pompe doseuse (4) par unité de temps, et une pression régnant ensuite dans le conduit souple (5). 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé par le fait que le dispositif de commande (10) fait varier, selon une corrélation temporelle prédéterminée, la pression et la quantité refoulée par la pompe doseuse (4). 11. Procédé de délivrance de laque ou peinture refoulée par une pompe doseuse vers un dispositif distributeur de laque ou peinture, par l'intermédiaire d'un conduit souple, procédé caractérisé par le fait que, lors d'une variation de la quantité refoulée par la pompe doseuse, un volume de laque ou peinture, introduit dans le conduit souple ou extrait de ce dernier, est soumis à une pression compensatrice associée à ladite quantité refoulée. 12. Procédé selon la 11, caractérisé par le fait que, aux stades respectifs d'introduction et d'extraction, la pression compensatrice est respectivement supérieure et inférieure à une pression de service régnant dans le conduit souple et correspondant au refoulement. 13. Procédé selon la 11 ou 12, caractérisé par le fait que la quantité refoulée et la pression sont simultanément soumises à une variation.
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B
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B05
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B05B
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B05B 12
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B05B 12/02,B05B 12/08
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FR2893315
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A1
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DISPOSITIF APTE A DELIVRER DES FLUIDES, NOTAMMENT MEDICAMENTEUX SOUS PRESSION
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L'invention a pour objet un dispositif du genre de ceux qui sont aptes à 5 délivrer des fluides, notamment médicamenteux, sous pression. Dans de nombreux domaines industriels, et notamment dans ceux des médicaments et des produits cosmétiques, des fluides, et principalement des liquides contenant des substances médicamenteuses ou cosmétiques, ou constitués par des produits naturels éventuellement modifiés ou adaptés, 10 doivent être délivrés sous pression pour les besoins de leur utilisation. Il en est ainsi à titre d'exemple de l'eau de mer isotonique qui a des applications notamment pour le lavage des fosses nasales. Il existe déjà des dispositifs du genre en question dont les caractéristiques sont décrites dans les brevets américains N 4 387 833, 15 4 423 829, 5 927 551 et 4 964 540. Dans le cas de ces dispositifs, qui peuvent fonctionner dans toutes les positions et même en position retournée, le fluide est délivré non pas sous l'action d'un gaz propulseur mais sous l'action d'une contrainte mécanique qui est exercée sur un récipient en forme de poche ou de sac de volume variable et 20 de forme générale cylindrique à plis longitudinaux, rempli du fluide à délivrer. Toujours dans le cas des dispositifs décrits dans les susdits brevets américains, la contrainte mécanique, sous l'action de laquelle le fluide contenu dans le récipient de volume variable est délivré sous pression, est exercée par un manchon cylindrique en matériau élastique, et notamment en un 25 caoutchouc à propriétés élastiques particulières, qui entoure le récipient en forme de poche ou de sac et dont le diamètre est légèrement supérieur à celui du récipient à volume variable lorsque celui-ci est vide. Le manchon en question est alors mis en place et le fluide à délivrer est introduit sous pression dans le récipient qui se dilate contre l'action contraire du manchon élastique dont la force de compression exercée sur le récipient augmente avec la dilatation de celui-ci par suite du remplissage par le fluide à délivrer. Le récipient en forme de poche ou de sac est muni d'une commande permettant d'actionner un clapet en vue de la délivrance du fluide, l'ensemble étant disposé à l'intérieur d'un récipient ou réservoir classique du type de ceux utilisés dans l'industrie des aérosols, notamment en cosmétologie. Ces dispositifs, qui sont très robustes, ont toujours donné entière satisfaction aux utilisateurs mais sont pénalisés par leur prix de revient dû au coût du caoutchouc constitutif du manchon élastique entrant dans leur constitution. Il existe d'autres dispositifs du genre en question dans lesquels un récipient de volume variable, destiné à être rempli du fluide à délivrer et équipé également d'une commande propre à actionner un clapet pour permettre de délivrer le fluide sous pression, est disposé à l'intérieur d'un récipient extérieur capable de résister à des pressions élevées, notamment supérieures à 20 bars ; ce récipient extérieur est rempli d'un gaz neutre sous pression, le récipient à volume variable vide étant en place, puis ce dernier est rempli du fluide à délivrer par l'introduction de ce dernier sous une pression suffisante pour vaincre la pression exercée sur le récipient par le gaz neutre remplissant le récipient extérieur, ce qui a pour conséquence d'accroître encore la pression du gaz neutre. Dans le cas de ces dispositifs, la contrainte exercée sur le récipient intérieur à volume variable et grâce à laquelle le fluide sous pression peut être 25 délivré est donc de nature pneumatique. Ces dispositifs n'ont pas connu un succès comparable à ceux décrits plus haut, notamment en raison de leur fragilité en cas de choc ou de chute, notamment au niveau de la liaison entre le récipient de volume variable et la commande dont l'actionnement permet de délivrer le fluide sous pression. L'invention a pour but, surtout, de remédier aux inconvénients de l'art antérieur et de mettre à la disposition de l'utilisateur un dispositif du genre en question exempt des inconvénients de ceux qui existent déjà. Et il est du mérite de la Société Demanderesse d'avoir trouvé que, de façon surprenante et inattendue, ce but était atteint dès lors que dans un dispositif du genre en question, on exerce une contrainte pneumatique sur un récipient de volume variable de forme générale cylindrique à plis longitudinaux contenant, sous pression, le fluide qu'il s'agit de délivrer. En conséquence, le dispositif conforme à l'invention et apte à délivrer des fluides, notamment médicamenteux, sous pression, est caractérisé par le fait qu'il comporte un récipient de volume variable en forme de poche ou de sac de forme générale cylindrique à plis longitudinaux contenant le fluide sous pression à délivrer et muni d'une commande permettant d'ouvrir un clapet pour délivrer ledit liquide, l'ensemble étant disposé à l'intérieur d'un récipient résistant à une pression intérieure élevée et notamment supérieure à 20 bars, le volume intérieur de ce dernier récipient compris entre sa paroi et le récipient à volume variable étant rempli d'un gaz neutre sous une pression suffisante pour exercer sur le récipient à volume variable une contrainte pneumatique suffisante pour permettre de délivrer le fluide que contient ce dernier lorsque le susdit clapet permettant cette délivrance est actionné par la susdite commande. Le récipient externe du dispositif de l'invention est destiné à contenir un gaz sous pression, il doit donc être capable de résister à une pression supérieure à 5 bars, de préférence supérieure à 8 bars, plus préférentiellement supérieure à 12 bars et peut même être capable de supporter des pressions supérieures à 20 bars. Selon un mode de réalisation particulier, le récipient de volume variable contenant le fluide à délivrer et le récipient extérieur résistant à la pression sont réalisés en matériaux transparents, de telle sorte que l'utilisateur voit le fluide et peut connaître à tout moment l'état de remplissage du dispositif. De même, toute altération du fluide qui conduirait à un changement de l'aspect de celui-ci (coloration, déphasage, etc.) peut être détectée par l'utilisateur. L'invention vise encore d'autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicitement question ci-après. Et elle sera encore mieux comprise à l'aide du complément de description qui suit et qui est relatif à un mode de réalisation avantageux, illustré par les dessins, dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique extérieure en élévation d'un dispositif conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe à plus grande échelle selon 2-2 figure 1, - la figure 3 est une vue partielle en coupe à plus grande échelle du dispositif selon la figure 1. Comme montré figures 1 et 2, le dispositif conforme à l'invention comporte - un récipient 1 désigné dans son ensemble par 1, en forme de poche ou de sac de volume variable, de forme généralement cylindrique à plis ou nervures longitudinales 2, fermé à l'une de ses extrémités El et présentant à son autre extrémité une ouverture de bord 3 portée par un prolongement cylindrique E2, un récipient extérieur 4 également cylindrique comportant une ouverture à bord 5 et à l'intérieur duquel est disposé le récipient 1, un manchon de fixation désigné dans son ensemble par M reliant les récipients 1 et 2 qui comporte un pourtour ou bord MI et une ouverture circulaire axiale à bord 12, une commande formant bouton poussoir et désignée dans son ensemble par C, disposée sur l'ouverture du récipient 1, le manchon de fixation M étant sertie par son pourtour M1 sur le bord 5 du récipient 4 et par sa partie centrale comportant l'ouverture axiale à bord 12 sur le prolongement E2 à proximité du bord 3. Pour la fabrication du récipient 1, on peut avoir recours aux procédés 5 décrits dans les quatre brevets américains identifiés plus haut et plus particulièrement dans le brevet n 4 387 833, de la colonne 3, lignes 63 à la colonne 4, ligne 16. C'est pendant ce procédé que l'on fixe sur le bord 3 par sertissage le manchon de fixation M, avantageusement établi en aluminium ou en acier 10 étamé ou fer blanc (acier comportant une couche d'étain sur chaque face). On utilise avantageusement des manchons de fixation standard existant dans le commerce, notamment ceux d'un diamètre de 25.4 mm, de façon à ce que l'on puisse utiliser pour la constitution du récipient extérieur 4 des récipients pour aérosols également du commerce, notamment ceux dont 15 l'ouverture délimitée par le bord 5 présente un diamètre de 25.4 mm, ledit manchon étant serti sur le bord 5. Les récipients 1 et 4 sont avantageusement établis en aluminium, en polyéthylènetéréphtalate, ou en acier étamé, ou en tout autre matériau synthétique approprié offrant des propriétés analogues. 20 En particulier, les récipients 1 et 4, peuvent chacun être réalisés, à l'aide de laminés dont l'une au moins des couches constitutives confère au laminé la résistance mécanique suffisante, une autre couche pouvant conférer des propriétés de barrière aux gaz, notamment à l'oxygène, à l'azote et/ou au dioxyde de carbone, et/ ou une autre couche encore pouvant conférer des 25 propriétés de résistance chimique vis-à-vis du fluide à délivrer. Une couche apte à conférer de bonnes propriétés de résistance mécanique peut par exemple être constituée en polyéthylène téréphtalate ou PET. Une couche apte à conférer de bonnes propriétés de barrière aux gaz peut par exemple être réalisée en Nylon, notamment Nylon MXD6, en résine éthylène-vinylalcool (ou EVOH) ou en oxyde de silicium. Une couche apte à conférer de bonnes propriétés de résistance chimique peut par exemple, elle aussi, être constituée en polyéthylène téréphtalate. Ainsi, le récipient 1 peut être réalisé en un laminé de type PET/Nylon/PET, c'est-à-dire comportant une couche externe en polyéthylène téréphtalate, une couche intermédiaire en Nylon et une couche interne, c'est à dire une couche destinée à être en contact avec le fluide à délivrer également, en polyéthylène téréphtalate ; il peut également être réalisé en un laminé de type PET/EVOH/PET. Un tel matériau de type PET/Nylon/PET présente l'avantage supplémentaire d'être transparent. Le récipient 4 peut être réalisé en le même matériau. Cependant, compte tenu du fait que ce matériau constitutif de ce récipient n'est pas en contact avec le fluide à délivrer, il est tout à fait possible d'utiliser un laminé bi-couche, par exemple en polyéthylène téréphtalate et Nylon. Un tel matériau dépourvu de couche interne conférant une résistance chimique pourra également être mis en oeuvre pour la réalisation du récipient 1 dans la mesure où le fluide à délivrer est chimiquement compatible avec les autres couches. De tels laminés peuvent être réalisés par mise en oeuvre de techniques de co-extrusion ou de co-injection à l'aide de technologies telles que celles développées par la Société KORTEC Inc. Ipswich, MA01938, USA. Il est également envisageable de déposer une couche, par exemple d'oxyde de silicium, par déposition de vapeur. La couche ainsi déposée peut être extrêmement fine, de quelques microns d'épaisseur seulement. La technologie à mettre en oeuvre est, par exemple, celle développée par la Société SIG Corplast Inc., sous l'appellation PLASMAX. Une telle couche peut être déposée sur un matériau monocouche classique ou bien sur un laminé obtenu par co-extrusion ou par co-injection. La figure 3 montre en détail les parties constitutives du dispositif conforme à l'invention selon le présent mode de réalisation avantageux. On y retrouve les éléments déjà décrits en rapport avec les vues schématiques des figures 1 et 2. Comme visible sur la figure 3, l'étanchéité d'une part, au niveau du sertissage du manchon de fixation M sur le prolongement E2 à proximité du bord 3 de l'ouverture du récipient 1, est assurée par un joint 8 en matériau élastomère, notamment en caoutchouc et, d'autre part, au niveau du sertissage du même manchon sur le bord 5 de l'ouverture du récipient 4 par un joint 9 établi dans le même matériau que le joint 8. Il est également envisageable de s'exonérer du joint 9 dans le cas où le récipient 4 est réalisé en un matériau présentant des caractéristiques suffisantes d'élasticité, par exemple en polyéthylène téréphtalate ou tout matériau synthétique analogue. L'étanchéité de l'emballage sera alors assurée directement lors du sertissage entre le bord 5 du récipient et le manchon M du fait des propriétés élastiques du matériau. L'absence de joint permet une réduction du coût. Le sertissage du manchon M sur l'extrémité du prolongement E2 du récipient 1 est rendu possible par un rebord extérieur 10 prévu à son extrémité. Le récipient 1 peut être entouré d'un manchon cylindrique élastique 11 qui est avantageusement en matière synthétique, notamment en polyvinyléthylène et dont la fonction est de protéger le récipient 1. Le manchon M comporte une ouverture circulaire centrale dont le bord est montré en 12. La commande C, qui se présente sous la forme d'un bouton poussoir, a une forme générale d'étui en forme de chapeau, comme montré figure 3, avantageusement en matériau synthétique rigide, notamment en polyéthylène haute densité ; elle comporte un tube axial 13 à conduit axial intérieur 13a, qui d'une part, communique à son extrémité supérieure 13b avec un conduit 14 ménagé dans la partie supérieure C1 de la commande et connecté au tube 13 et, d'autre part, débouche par son extrémité inférieure 13c, lorsqu'elle est en place comme montré à la figure 3 sur le dispositif conforme à l'invention, dans la partie E2 du récipient 1 en passant par l'ouverture 12 du manchon de fixation M, le joint 8 étant agencé de telle sorte qu'il assure également l'étanchéité avec le tube 13 comme visible. La commande C est donc disposée et maintenue en place sur l'extrémité 10 E2 du récipient 1 grâce au positionnement du tube 13 dans l'ouverture à bord 3 du récipient 1 comme montré. L'extrémité 13c du tube 13 prend appui sur un clapet constitué par un élément en forme de coupelle comportant un fond 15a et une paroi 15b ; à l'extrémité 13c, le tube 13 comporte une ouverture ou encoche 13d. 15 En position de fermeture -- sous l'action d'un ressort 16 disposé entre le fond 15a et un rebord 17a d'un élément 17 en forme de douille fixé à l'intérieur de l'extrémité E2 -- le fond 15a est appliqué contre l'extrémité 13c du tube 13 et le bord libre de la paroi 15b de la coupelle vient en appui contre le joint 8. L'élément 17 comporte une ouverture axiale 17c pour la 20 communication de l'intérieur du récipient 1 avec l'intérieur de l'espace délimité par l'élément 17. Pour délivrer le fluide sous pression contenu dans le récipient 1, il suffit d'exercer sur la commande C en direction du récipient 1 une pression supérieure à celle avec laquelle le ressort 16 applique le fond 15a de la 25 coupelle contre l'extrémité 13c du tube 13 ce qui a pour conséquence d'éloigner le bord libre de la paroi 13b du joint 8. Le fluide sous pression contenu dans le récipient 1 peut alors passer entre le bord libre de la paroi 15b et le joint 8 vers l'intérieur de la coupelle et par l'encoche 13d prévue à l'extrémité 13c du tube 13 dans le conduit axial 13a puis par le conduit 14 vers l'extérieur sous la forme désirée. Pour monter le dispositif conforme à l'invention, on peut procéder comme suit : Le récipient 1, sur lequel a été fixé le manchon de fixation M après mise en place du joint 8, est de préférence vidé de la plus grande partie de l'air qu'il contient. L'ensemble est ensuite fixé, après mise en place du joint 9, par sertissage sur le récipient extérieur 4 dans lequel est donc logé le récipient 1, avant que l'on introduise dans le volume compris entre la paroi du récipient 4 et la surface extérieure du récipient 1 de l'air ou du gaz neutre sous pression en une quantité telle que la pression atteigne une valeur de préférence comprise entre environ 1.5 et environ 3.5 bars, la valeur précise choisie étant fonction de la nature du fluide à délivrer. Pour introduire le gaz neutre, on peut procéder comme indiqué ci-après, en utilisant un outil adapté, par exemple une tête de dégazage et de sertissage du type de celle commercialisée par la Société Pamasol Willi Maeder AG, Driesbuelstrasse 2, CH-8808 Pfaffikon, SZ Suisse sous l'appellation "Tête UTC". Cet outil permet d'assurer l'étanchéité à la surface supérieure du récipient 4 et soulève légèrement le manchon M, utilisant une liaison par le vide pour aspirer le manchon dans un siège, et pour permettre l'introduction sous pression d'un gaz neutre ou de l'air comprimé. Une fois le gaz introduit, le manchon M est appuyé sur le bord 5 du récipient 4 et la tête et un sertissage est effectué entre le manchon M et le récipient 4. Pendant cette opération, une pression suffisante est maintenue par la tête pour comprimer le joint 9 et assurer ainsi une bonne étanchéité entre le manchon M et le récipient 4. Le récipient 1 est ensuite rempli du fluide destiné à être délivré sous pression. Pour ce faire, on peut utiliser une unité de conditionnement, par exemple celle qui est commercialisée par la Société Pamasol Willi Maeder AG, Driesbuelstrasse 2, CH-8808 Pfaffikon, SZ Suisse sous la désignation "Remplisseuse volumétrique sous pression". Cette unité de dosage comporte généralement un dispositif de dosage volumétrique sous pression élevée, et une buse de remplissage. Après sertissage du manchon M sur le récipient 4, l'ensemble est positionné sous une buse de remplissage qui fait partie de l'unité de conditionnement et la buse est actionnée pour descendre et assurer l'étanchéité sur le manchon. Un adaptateur assure l'étanchéité sur la partie supérieure 12 du manchon et le fluide est introduit sous pression à travers le clapet 15 pour remplir le récipient 1. De par l'augmentation en volume du récipient 1 par suite de l'introduction du fluide, la pression de l'air ou du gaz neutre compris entre la paroi du récipient 4 et le récipient 1 augmente pour atteindre généralement une valeur comprise entre environ 4 et environ 10 bars, la valeur précise choisie étant fonction de la nature du fluide à délivrer. La commande C est ensuite mise en place et le dispositif conforme à l'invention est prêt à l'usage. En suite de quoi, et quel que soit le mode de réalisation adopté, on dispose ainsi d'un dispositif du genre en question dont les caractéristiques résultent suffisamment de ce qui précède pour qu'il soit inutile d'insister à ce sujet, ce dispositif présentant, par rapport à ceux qui existent déjà, de nombreux avantages dont notamment celui d'une grande fiabilité, celui d'une grande robustesse et celui d'un prix de revient compétitif
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L'invention a pour objet un dispositif du genre de ceux qui sont aptes à délivrer des fluides, notamment médicamenteux, sous pression.Ce dispositif comporte un récipient 1 de volume variable en forme de poche ou de sac de forme générale cylindrique à plis longitudinaux 2 contenant le fluide sous pression à délivrer et muni d'une commande C permettant d'ouvrir un clapet 15a, 15b pour délivrer ledit liquide, l'ensemble étant disposé à l'intérieur d'un récipient 4 résistant à une pression intérieure élevée, le volume intérieur de ce dernier récipient compris entre sa paroi et le récipient à volume variable étant rempli d'un gaz neutre sous une pression suffisante pour exercer sur le récipient à volume variable une contrainte pneumatique suffisante pour permettre de délivrer le fluide que contient ce dernier lorsque le susdit clapet permettant cette délivrance est actionné par la susdite commande C.
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1. Dispositif apte à délivrer des fluides, notamment médicamenteux, sous pression, caractérisé par le fait qu'il comporte un récipient 1 de volume variable en forme de poche ou de sac de forme générale cylindrique à plis longitudinaux 2 contenant le fluide sous pression à délivrer et muni d'une commande C permettant d'ouvrir un clapet 15a, 15b pour délivrer ledit liquide, l'ensemble étant disposé à l'intérieur d'un récipient 4 résistant à une pression intérieure élevée et notamment supérieure à 20 bars, le volume intérieur de ce dernier récipient compris entre sa paroi et le récipient à volume variable étant rempli d'un gaz neutre sous une pression suffisante pour exercer sur le récipient à volume variable une contrainte pneumatique suffisante pour permettre de délivrer le fluide que contient ce dernier lorsque le susdit clapet permettant cette délivrance est actionné par la susdite commande C. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comporte : - un récipient 1 désigné dans son ensemble par 1, en forme de poche ou de sac de volume variable, de forme généralement cylindrique à plis ou nervures longitudinales 2, fermé à l'une de ses extrémités E1 et présentant à son autre extrémité une ouverture de bord 3 portée par un prolongement cylindrique E2, - un récipient extérieur 4 également cylindrique comportant une ouverture à bord 5 et à l'intérieur duquel est disposé le récipient 1, - un manchon de fixation désigné dans son ensemble par M reliant les récipients 1 et 2 qui comporte un pourtour ou bord M1 et une ouverture circulaire axiale à bord 12, - une commande formant bouton poussoir et désignée dans son ensemble par C, disposée sur l'ouverture du récipient 1,le manchon de fixation M étant sertie par son pourtour M1 sur le bord 5 du récipient 4 et par sa partie centrale comportant l'ouverture axiale à bord 12 sur le prolongement E2 à proximité du bord 3. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé par le fait que le récipient 1 est avantageusement établi en polyéthylènetéréphtalate (PET) ou en toute autre matière synthétique appropriée offrant des propriétés analogues et que le manchon M qui est fixé sur le bord 3 par sertissage est établi en aluminium ou en acier étamé ou fer blanc (acier comportant une couche d'étain sur chaque face), le récipient 4 étant établi en aluminium, en polyéthylènetéréphtalate, ou en acier étamé. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé par le fait que l'étanchéité d'une part, au niveau du sertissage du manchon de fixation M sur le prolongement E2 à proximité du bord 3 de l'ouverture du récipient 1, est assurée par un joint 8 en matériau élastomère, notamment en caoutchouc et, d'autre part, au niveau du sertissage du même manchon sur le bord 5 de l'ouverture du récipient 4 par un joint 9 établi avantageusement dans le même matériau que le joint 8, le sertissage du manchon M sur l'extrémité du prolongement E2 du récipient 1 étant rendu possible par un rebord extérieur 10 prévu à son extrémité. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé par le fait que la commande C, qui se présente sous la forme d'un bouton poussoir, a une forme générale d'étui en forme de chapeau, avantageusement en matériau synthétique rigide, notamment en polyéthylène haute densité et comporte un tube axial 13 à conduit axial intérieur 13a, qui d'une part, communique à son extrémité supérieure 13b avec un conduit 14 ménagé dans la partie supérieure C1 de la commande et connecté au tube 13 et, d'autre part, débouche par son extrémité inférieure 13c, lorsqu'elle est en place sur le dispositif, dans la partie E2 du récipient 1 en passant par l'ouverture 12 du manchon de fixation M, le joint 8 étant agencé de telle sorte qu'il assure également l'étanchéité avec letube 13, ladite commande C étant disposée et maintenue en place sur l'extrémité E2 du récipient 1 grâce au positionnement du tube 13 dans l'ouverture à bord 3 du récipient 1, l'extrémité 13c du tube 13 prenant appui sur un clapet constitué par un élément en forme de coupelle comportant un fond 15a et une paroi 15b, le tube 13 comportant à l'extrémité 13c une ouverture ou encoche 13d. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé par le fait qu'en position de fermeture -- sous l'action d'un ressort 16 disposé entre le fond 15a et un rebord 17a d'un élément 17 en forme de douille fixé à l'intérieur de l'extrémité E2 -- le fond 15a est appliqué contre l'extrémité 13c du tube 13 et le bord libre de la paroi 15b de la coupelle vient en appui contre le joint 8, l'élément 17 comportant une ouverture axiale 17c pour la communication de l'intérieur du récipient 1 avec l'intérieur de l'espace délimité par l'élément 17. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé par le fait que le récipient 1 et le récipient 4 sont réalisés en des matériaux transparents.
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B
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B65
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B65D
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B65D 83
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B65D 83/62
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FR2897975
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF D'ASSISTANCE AU PILOTAGE D'UN AERONEF.
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La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'assis-tance au pilotage d'un aéronef, en particulier d'un avion de transport militaire ou civil. Généralement, le trafic environnant d'un aéronef est représenté à bord de cet aéronef sur un écran de visualisation qui indique le plus sou-vent une position en mode plan, de type PPI ("Plan Position Indicator" en anglais), illustrant une représentation graphique dans le plan horizontal de l'environnement aéronautique de l'aéronef. Un tel mode d'affichage per-met au pilote de l'aéronef de repérer aisément l'azimut et la distance des aéronefs environnants affichés, mais toutefois pas leur position verticale. Aussi, pour pallier cette lacune, on affiche généralement de plus des va-leurs numériques (relatives ou absolues) indiquant les altitudes des différents aéronefs environnants. Toutefois, une telle représentation numérique de l'altitude (ou position verticale), associée à la représentation graphique précitée (qui est beaucoup plus intuitive) de la position horizontale, rend la compréhension et la perception de la position réelle des différents aéronefs environnants difficiles pour le pilote. Ce mode d'affichage nécessite notamment une charge de travail importante, ainsi qu'une durée importante pour permettre au pilote de bien intégrer mentalement la situation réelle de l'environnement aérien de son aéronef. La présente invention concerne un procédé d'assistance au pilotage d'un aéronef,, en particulier d'un avion de transport, qui permet de remédier aux inconvénients précités. A cet effet, ledit procédé selon lequel on présente, sur au moins un écran de visualisation dudit aéronef, un ensemble d'informations qui illustre un plan vertical et qui comporte : 2 un système d'axes, dont un axe d'ordonnée est gradué en altitude, et un axe d'abscisse est gradué en distance à partir de la position de l'aéronef ; et un symbole caractéristique représentant l'aéronef, qui est disposé sur ledit axe d'ordonnée à une position représentative de l'altitude dudit aé- ronef, est remarquable en ce que, au cours d'un vol de l'aéronef : a) on réalise une surveillance automatique de l'environnement dudit aéronef de manière à pouvoir détecter l'ensemble des aéronefs environnants 1 o qui se trouvent dans un espace de détection particulier situé au moins à l'avant dudit aéronef ; et b) pour chacun des aéronefs environnants détectés à l'étape a), on réalise de façon automatique la suite d'opérations successives suivantes : b1) on engendre des informations de distance et d'altitude de l'aéronef 15 environnant ; b2) on détermine, à l'aide desdites informations de distance et d'altitude, une valeur de distance et une valeur d'altitude ; et b3) on présente, sur ledit écran de visualisation, un symbole caractéristique auxiliaire qui représente ledit aéronef environnant et qui est 20 positionné sur ledit système d'axes à une position correspondant : ù sur ledit axe d'ordonnée, à ladite valeur d'altitude ; et û sur ledit axe d'abscisse, à ladite valeur de distance. Ainsi, grâce à l'invention, on fournit au pilote de l'aéronef une représentation graphique qui lui procure une présentation facilement com-25 préhensible et lisible de la situation effective de son environnement, en particulier dans le plan vertical, puisque chaque symbole caractéristique auxiliaire représentant l'un des aéronefs environnants détectés est situé sur l'axe d'ordonnée (à savoir l'échelle verticale) à la valeur d'altitude correspondante (c'est-à-dire à son altitude effective, absolue ou relative, 3 comme précisé ci-dessous). Cette représentation graphique du plan vertical est beaucoup plus intuitive pour le pilote qu'une représentation numérique usuelle de l'altitude. Le procédé d'assistance conforme à l'invention permet également d'informer le pilote sur l'éloignement (valeur de distance sur l'axe d'abscisse) des différents aéronefs environnants. Par conséquent, le procédé conforme à l'invention permet au pilote d'améliorer sa perception de la situation réelle de l'environnement de son aéronef, et permet de diminuer sa charge de travail, en réduisant notam- 1 o ment la durée de compréhension du trafic environnant. De façon avantageuse, à l'étape b1), on engendre les informations de distance et d'altitude relatives à au moins l'un desdits aéronefs environnants : ù à l'aide d'une détection radar réalisée à partir dudit aéronef ; ou 15 ù à l'aide de la détection sur l'aéronef d'une réponse dudit aéronef environnant à une interrogation antérieure émise à partir dudit aéronef ; ou ù à l'aide de la réception sur l'aéronef d'informations qui sont transmises par ledit aéronef environnant. 20 En outre, de façon avantageuse, on détermine, à l'étape b2), comme valeur de distance pour au moins un aéronef environnant, la dis-tance entre la position effective de l'aéronef et une position auxiliaire liée audit aéronef environnant. Dans ce cas, ladite position auxiliaire correspond, de façon avantageuse : 25 simplement à la position effective de l'aéronef environnant ; ou à la projection orthogonale de cette position effective de l'aéronef environnant sur l'axe dudit aéronef ; ou 4 ù à la projection orthogonale de ladite position effective de l'aéronef environnant sur un segment de la trajectoire de vol de l'aéronef, et à savoir sur celui qui est le plus proche de cette position effective. Par ailleurs, le procédé conforme à la présente invention peut pré- senter de nombreuses autres particularités avantageuses. En particulier : ù on peut mettre en valeur, sur l'écran de visualisation, par des symbologies différentes, des valeurs de distance différentes d'aéronefs environnants ; et/ou ù les caractéristiques de présentation dudit ensemble d'informations peu- vent dépendre d'au moins un paramètre particulier tel que la phase de vol de l'aéronef par exemple ; et/ou - ledit axe d'ordonnée dudit système d'axes peut présenter une échelle variable ; et/ou - au moins un symbole caractéristique auxiliaire présenté sur ledit écran de visualisation peut être interactif. En outre, dans un mode de réalisation particulier, on réalise, de plus, les opérations suivantes : pour au moins un aéronef environnant détecté à l'étape a), on détermine son angle de montée ; et à l'étape b3), on présente de plus, sur l'écran de visualisation, en association avec le symbole caractéristique auxiliaire représentant cet aéronef environnant, un segment de droite illustrant son angle de montée. Les opérations précédentes peuvent également être réalisées pour l'aéronef, sur lequel on met en oeuvre la présente invention. Par ailleurs, dans un mode de réalisation préféré, ledit écran de visualisation comporte au moins deux fenêtres de visualisation, dont une première fenêtre comprend ledit ensemble d'informations (précité, illustrant le plan vertical) et une seconde fenêtre comprend un ensemble d'in- formations supplémentaire, de type usuel, qui illustre un plan horizontal et qui comprend : un système d'axes gradué en distance et en azimut ; û un symbole caractéristique illustrant l'aéronef ; et 5 û des symboles caractéristiques auxiliaires illustrant les aéronefs environ-nants détectés. Ainsi, en associant à la représentation graphique dans le plan ver-tical conforme à l'invention, une représentation graphique dans le plan horizontal de type usuel, on permet au pilote d'améliorer la perception de la situation réelle de son environnement, puisque la représentation dans le plan horizontal fournit notamment des informations supplémentaires relatives aux azimuts des aéronefs environnants. La présente invention concerne également un dispositif d'assis-tance au pilotage d'un aéronef, en particulier d'un avion de transport. Selon l'invention, ledit dispositif du type comportant des moyens d'affichage qui sont susceptibles de présenter, sur au moins un écran de visualisation dudit aéronef, un ensemble d'informations qui illustre un plan vertical et qui comporte : un système d'axes, dont un axe d'ordonnée est gradué en altitude, et un axe d'abscisse est gradué en distance à partir de la position de l'aé- ronef ; et un symbole caractéristique représentant l'aéronef, qui est disposé sur ledit axe d'ordonnée à une position représentative de l'altitude dudit aéronef, est remarquable en ce que : û ledit dispositif comporte de plus : des premiers moyens pour réaliser une surveillance automatique de l'environnement dudit aéronef de manière à pouvoir détecter l'en- 6 semble des aéronefs environnants qui se trouvent dans un espace de détection particulier situé au moins à l'avant dudit aéronef ; • des deuxièmes moyens pour engendrer, pour chacun des aéronefs environnants détectés par lesdits premiers moyens, des informations de distance el: d'altitude ; et • des troisièmes moyens pour déterminer, pour chacun desdits aéro- nefs environnants détectés, à l'aide desdites informations de distance et d'altitude, lune valeur de distance et une valeur d'altitude ; et lesdits moyens d'affichage sont formés de manière à présenter, sur ledit 1 o écran de visualisation, pour chacun des aéronefs environnants détectés par lesdits premiers moyens, un symbole caractéristique auxiliaire qui représente l'aéronef environnant considéré et qui est positionné sur ledit système d'axes à une position correspondant : • sur ledit axe d'ordonnée, à la valeur d'altitude correspondante ; et 15 • sur ledit axe d'abscisse, à la valeur de distance correspondante. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 est le schéma synoptique d'un dispositif d'assistance 20 conforme à l'invention. La figure 2 montre schématiquement une fenêtre d'affichage d'un dispositif d'assistance conforme à l'invention, permettant de bien mettre en évidence les caractéristiques essentielles de la présente invention. La figure 3 illustre schématiquement un écran de visualisation par- 25 ticulier d'un dispositif d'assistance conforme à l'invention. Le dispositif 1 conforme à l'invention et représenté schématique-ment sur la figure 1, est destiné à assister des opérateurs (pilote, copilote, ...) d'un aéronef non représenté, par exemple un avion de transport militaire, lors du pilotage dudit aéronef. 7 Pour ce faire, ledit dispositif d'assistance 1 qui est embarqué sur l'aéronef, comporte des moyens d'affichage 2 qui sont susceptibles de présenter, sur une fenêtre d'affichage 3 d'un écran de visualisation 4 usuel, un ensernble d'informations 5 précisé ci-après. Ladite fenêtre d'affi- chage 3 peut être représentée sur une partie 6A de l'écran de visualisation 4, par exemple une partie inférieure de ce dernier. Elle peut également être représentée sur la totalité dudit écran de visualisation 4. Ledit ensemble d'informations 5 illustre un plan vertical et comporte, comme représenté sur la figure 2 : ù un système d'axes SA, dont un axe d'ordonnée 7 est gradué en altitude, exprimée de préférence en pieds (un pied valant environ 0,3 mètre), et un axe d'abscisse 8 est gradué en distance à partir de la position de l'aéronef illustrée par un symbole caractéristique 9, ladite dis-tance étant exprimée de préférence en mille nautique NM (un mille nau- tique valant environ 1852 mètres) ; ledit symbole caractéristique 9 qui représente l'aéronef et qui est dis-posé sur ledit axe d'ordonnée 7 à une position PO représentative de l'altitude dudit aéronef ; et éventuellement un tracé Ti usuel, représentant le profil du terrain survolé et mettant en évidence une coupe de terrain verticale 10. Ce tracé Ti peut être formé suivant la route courante de l'aéronef ; et un tracé T2 usuel, situé au-dessus du tracé Ti et représentant une altitude de sécurité. Ledit dispositif 1 peut comporter, en outre, un ensemble 12 de sources d'informations, qui est relié par l'intermédiaire d'une liaison 13 auxdits moyens d'affichage 2. Ledit ensemble 12 de sources d'informations peut, notamment, comporter les moyens suivants non précisés davantage : 8 une unité centrale d'acquisition et de traitement d'informations, par exemple un système de gestion de vol de type FMS ("Flight Manage-ment Systern" en anglais) ; et des sources d'informations usuelles telles que des instruments de navigation et des capteurs donnant des informations sur l'état et la po- sition de l'aéronef par exemple. Selon l'invention, ledit dispositif 1 comporte de plus : des moyens 14 : • qui permettent de réaliser une surveillance automatique de l'environ- nement dudit aéronef de manière à pouvoir détecter l'ensemble des aéronefs environnants qui se trouvent dans un espace de détection particulier situé au moins à l'avant dudit aéronef ; et • qui comprennent des moyens intégrés pour engendrer, pour chacun des aéronefs environnants détectés, des informations de distance et d'altitude précisées ci-dessous ; et des moyens 15 qui sont reliés par l'intermédiaire d'une liaison 16 aux-dits moyens 14 et qui sont formés de manière à déterminer, pour chacun des aéronefs environnants détectés, à l'aide des informations de distance et d'altitude reçues desdits moyens 14, une valeur de distance et une valeur d'altitude qui sont transmises par l'intermédiaire d'une liai- son 17 auxdits moyens d'affichage 2. De plus, selon l'invention, lesdits moyens d'affichage 2 sont formés de manière à présenter, sur ladite fenêtre d'affichage 3 dudit écran de visualisation 4,, des symboles caractéristiques auxiliaires 18A, 18B et 18C qui représentent respectivement les différents aéronefs environnants détectés par les moyens 14. Selon l'invention, chacun desdits symboles caractéristiques auxiliaires 18A, 18B et 18C est positionné sur ledit système d'axes SA à une position 19A, 19B, 19C qui correspond : 9 sur ledit axe d'ordonnée 7, à la valeur d'altitude correspondante déterminée par les moyens 15 ; et sur ledit axe d'abscisse 8, à la valeur de distance correspondante (préci- sée ci-dessous), également déterminée par lesdits moyens 15. Ainsi, le dispositif 1 conforme à l'invention fournit au pilote de l'aéronef une représentation graphique qui lui procure une présentation facilement compréhensible et intuitive de la situation effective de son environnement,, en particulier dans le plan vertical, puisque chaque symbole caractéristique auxiliaire 18A, 18B, 18C représentant l'un des aéro- nefs environnants détectés est situé sur l'axe d'ordonnée 7 (à savoir l'échelle verticale) à la valeur d'altitude correspondante (c'est-à-dire à son altitude effective, absolue ou relative, comme précisé ci-dessous). Ledit diispositif 1 permet également d'informer le pilote sur l'éloignement (valeur de distance sur l'axe d'abscisse 8) des différents aéro- nefs environnants. Par conséquent, le dispositif 1 conforme à l'invention permet au pilote d'améliorer sa perception de la situation réelle de l'environnement de son aéronef, et permet de diminuer sa charge de travail, en réduisant notamment la durée de compréhension du trafic environnant. Dans lei cadre de la présente invention, lesdits moyens 14 destinés à engendrer les informations de distance et d'altitude des différents aéronefs environnants peuvent être réalisés selon différents modes de réalisation, permettant d'obtenir la localisation géographique des différents aéronefs environnants par rapport à l'aéronef équipé dudit dispositif 1. Dans un premier mode de réalisation, lesdits moyens 14 réalisent une détection 'usuelle directe, non coopérative, de type radar. Le radar qui est monté sur l'aéronef équipé du dispositif 1 est en mesure de connaître l'élévation (azimut, distance, site) des différents aéronefs environnants de manière à obtenir une position relative pour chacun desdits aéronefs envi- 10 ronnants par rapport audit aéronef. Ce mode de réalisation est particulièrement approprié dans le cas où tous les aéronefs environnants ne disposent pas d'un système coopératif tel que décrit ci-dessous. Dans un deuxième mode de réalisation, lesdits moyens 14 réali- sent une détection par réponse à interrogation, relative à un système d'évitement de collision avec le trafic, de type TCAS ("Traffic Collision Avoidance System" en anglais). Grâce à un tel système coopératif, l'aéronef équipé du dispositif 1 interroge les aéronefs environnants qui renvoient des informations permettant de les localiser, sous forme de positions géo-graphiques absolues. En outre, dans un troisième mode de réalisation, lesdits moyens 14 sont formés de manière à recevoir de façon régulière des aéronefs environnants des informations de position permettant de les localiser. Les moyens 14 tiennent compte, dans ce cas, d'une transmission automatique de paramètres de surveillance, de type ADS-B ("Automatic Dependent Surveillance-Broadcast" en anglais). La position ainsi obtenue est égale-ment une position géographique absolue. Comme indiqué précédemment, lesdits moyens 14 réalisent une surveillance de l'environnement dans un espace de détection. Cet espace de détection peut correspondre à tout l'espace autour de l'aéronef, où les-dits moyens 14 sont susceptibles techniquement de réaliser une détection. Il peut également correspondre (uniquement) à l'espace qui est susceptible d'être affiché sur l'écran de visualisation 4. A partir des informations précitées engendrées par les moyens 14, les moyens 15 sont en mesure de déterminer les valeurs d'altitude qui correspondent aux altitudes effectives des différents aéronefs environnants. L'altitude effective d'un aéronef environnant est déduite de la position verticale de cet aéronef environnant, qui est connue soit de manière 11 relative (premier rnode de réalisation précité), soit de manière absolue (deuxième et troisième modes de réalisation précités). En outre, lesdits moyens 15 déterminent, comme valeur de dis- tance pour un aéronef environnant, la distance entre la position effective de l'aéronef (équipé du dispositif 1) et une position auxiliaire liée à cet aé- ronef environnant. Dans ce cas, ladite position auxiliaire correspond : simplement et directement à la position effective de l'aéronef environnant. Ainsi, la distance entre le symbole caractéristique 9 et le symbole caractéristique auxiliaire correspondant illustre directement la distance 1 o effective entre les deux aéronefs, indépendamment de leurs directions ; ou à la projection orthogonale de cette position effective de l'aéronef environnant sur l'axe dudit aéronef équipé du dispositif 1 ; ou à la projection orthogonale de ladite position effective de l'aéronef envi- 15 ronnant sur un segment S1, S2, S3 de la trajectoire de vol TO de l'aéronef équipé du dispositif 1, et plus précisément sur le segment qui est le plus proche de cette position effective, comme précisé davantage ci-dessous en référence à la figure 3. On notera que dans le cadre de la présente invention, des symbo- 20 logies différentes peuvent être utilisées pour mettre en évidence les dis-tances des aéronefs environnants par rapport à un plan de coupe pris en compte. On peut en particulier utiliser un jeu de couleurs différentes, des pointillés différents, et des tailles variables. Par ailleurs, dans le cadre de la présente invention, lesdits moyens 25 d'affichage 2 peuvent être formés de manière à mettre en oeuvre les ca- ractéristiques suivantes : ù les modes de présentation dudit ensemble d'informations 5 peuvent dépendre d'au rnoins un paramètre particulier, par exemple la phase de vol ou une tranche d'altitude (présentant un intérêt) ; 12 û l'affichage peut également être filtré en fonction de divers paramètres tels que la phase de vol, la position des aéronefs environnants par rapport au plan de vol, ... ; - des échelles différentes ou variables peuvent être appliquées sur l'axe d'ordonnée 7, afin d'améliorer la précision de l'information dans une tranche d'altitude donnée. A titre d'exemple, en vol de croisière, seuls des niveaux proches de l'aéronef équipant le dispositif 1 peuvent être intéressants ; et - les différents symboles caractéristiques auxiliaires 18A, 18B et 18C peuvent être interactifs de sorte que, lors d'un pointage et d'une activation d'un curseur sur l'un desdits symboles 18A, 18B et 18C, les moyens d'affichage 2 affichent des informations concernant l'aéronef environnant correspondant, telles que sa vitesse, son altitude, son cap ou des données permettant de l'identifier. Par ailleurs, dans un mode de réalisation particulier, ledit dispositif 1 comporte également des moyens, par exemple lesdits moyens 14, per-mettant de prévoir l'angle de montée [ou angle de vol FPA ("Flight Path Angle" en anglais)] des aéronefs environnants, ainsi que de l'aéronef sur lequel est monté le dispositif 1. Cette valeur FPA peut être obtenue, soit par transmission directe (ADS-B), soit par calcul trigonométrique sur des variations de position et d'altitude à deux instants successifs. Les moyens d'affichage 2 sont formés de manière à présenter sur la fenêtre 3 de l'écran de visualisation 4, en association avec le symbole caractéristique auxiliaire représentant un aéronef environnant ou l'aéronef équipé du dis- positif 1, un segment de droite illustrant l'angle de montée correspondant. Sur la figure 2,, on a représenté de tels segments de droite 20A et 20B en association avec les symboles caractéristiques auxiliaires 18A et 18B. Par ailleurs, dans un mode de réalisation préféré, l'écran 4 est un écran de navigation, de type ND ("Navigation Display" en anglais), qui 13 comporte, en plus de la fenêtre 3 située dans sa partie inférieure 6A, une fenêtre 22 située dans sa partie supérieure 6B, comme représenté sur la figure 3. La fenêtre 22 comprend un ensemble d'informations 23 qui correspond à une présentation usuelle sur un écran de navigation et illus-tre la situation de l'aéronef (plan de vol latéral) dans un plan horizontal. Cet ensemble d'informations 23 comporte notamment, comme représenté sur la figure 3 : un symbole 24 illustrant la position de l'aéronef ; un tracé TL représentant la trajectoire latérale, c'est-àdire la trajectoire de vol TO de l'aéronef dans le plan horizontal. La trajectoire verticale TV correspondante est affichée sur la fenêtre 3 ; une graduation El en écarts angulaires ; une graduation E:2 en distance ; et des symboles caractéristiques auxiliaires 25D, 25E et 25F situés aux positions horizontales d'aéronefs environnants qui sont mis en évidence, dans l'ensemble d'informations 5 relatif au plan vertical, respectivement par des symboles 18D, 18E et 18F. Dans le plan horizontal, la trajectoire TL comporte une pluralité de segments rectilignes S1, S2, S3 qui se rejoignent à des points de route P1, P2. Dans l''exemple de la figure 3, les positions des aéronefs environnants sont projetées orthogonalement sur le segment S1, S2, S3 de la trajectoire de vol TO qui est le plus proche de cette position effective. Ainsi : l'aéronef environnant illustré par les symboles 18D et 25D est projeté sur le segment S2 ; l'aéronef illustré par les symboles 18E et 25E est projeté sur le segment S2 ; et l'aéronef illustré par les symboles 18F et 25F est projeté sur le segment S3. 14 Ainsi, en associant à la représentation graphique dans le plan ver-tical (ensemble d'informations 5) conforme à l'invention, une représentation graphique dans le plan horizontal (ensemble d'informations 23) de type usuel, le dispositif 1 permet au pilote d'améliorer la perception de la situation réelle de son environnement, puisque la représentation dans le plan horizontal fournit des informations supplémentaires, telles que les azimuts des aéronefs environnants par exemple
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- Procédé et dispositif d'assistance au pilotage d'un aéronef.- Le dispositif (1) comporte des moyens (14) pour détecter tous les aéronefs environnants et des moyens (2) pour présenter, sur un écran de visualisation (4) illustrant un plan vertical, des symboles caractéristiques indiquant les positions de ces aéronefs environnants.
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1. Procédé d'assistance au pilotage d'un aéronef, procédé selon lequel on présente, sur au moins un écran de visualisation (4) dudit aéro- nef, un ensemble d'informations (5) qui illustre un plan vertical et qui comporte : ù un système d'axes (SA), dont un axe d'ordonnée (7) est gradué en altitude, et un axe d'abscisse (8) est gradué en distance à partir de la position de l'aéronef ; et - un symbole caractéristique (9) représentant l'aéronef, qui est disposé sur ledit axe d'ordonnée (7) à une position représentative de l'altitude dudit aéronef, caractérisé en ce que, au cours d'un vol de l'aéronef : a) on réalise une surveillance automatique de l'environnement dudit aéronef de manière à pouvoir détecter l'ensemble des aéronefs environnants qui se trouvent dans un espace de détection particulier situé au moins à l'avant dudit aéronef ; et b) pour chacun des aéronefs environnants détectés à l'étape a), on réalise de façon automatique la suite d'opérations successives suivantes : b1) on engendre des informations de distance et d'altitude de l'aéronef environnant ; b2) on détermine, à l'aide desdites informations de distance et d'altitude, une valeur de distance et une valeur d'altitude ; et b3) on présente, sur ledit écran de visualisation (4), un symbole carac- téristique auxiliaire (18A à 18F) qui représente ledit aéronef envi- ronnant et qui est positionné sur ledit système d'axes (SA) à une position (19A, 19B, 19C) correspondant : ù sur ledit axe d'ordonnée (7), à ladite valeur d'altitude ; et - sur ledit axe d'abscisse (8), à ladite valeur de distance. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'à l'étape b1), on engendre les informations de dis-tance et d'altitude d'au moins l'un desdits aéronefs environnants, à l'aide d'une détection radar réalisée à partir dudit aéronef. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'à l'étape b1), on engendre les informations de dis-tance et d'altitude d'au moins l'un desdits aéronefs environnants, à l'aide de la détection sur l'aéronef d'une réponse dudit aéronef environnant à une interrogation antérieure émise à partir dudit aéronef. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'à l'étape b1), on engendre les informations de dis-tance et d'altitude d'au moins l'un desdits aéronefs environnants, à l'aide de la réception sur l'aéronef d'informations qui sont transmises par ledit aéronef environnant. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'on détermine, à l'étape b2), comme valeur de dis-tance pour au rnoins un aéronef environnant, la distance entre la position effective de l'aéronef et une position auxiliaire liée audit aéronef environnant. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ladite position auxiliaire correspond à la position effective de l'aéronef environnant. 7. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ladite position auxiliaire correspond à la projection orthogonale de la position effective de l'aéronef environnant sur l'axe du-dit aéronef. 8. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ladite position auxiliaire correspond à la projection orthogonale de la position effective de l'aéronef environnant sur le seg- 17 ment (S2, S3) de la trajectoire (TO) de l'aéronef, qui est le plus proche de cette position effective. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on détermine, à l'étape b2), comme valeur d'alti-tude l'altitude effective dudit aéronef environnant. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'à l'étape b3), on met en valeur, sur l'écran de visualisation (4), par des symbologies différentes, des valeurs de distance diffé- rentes d'aéronefs environnants. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'à l'étape b3), les caractéristiques de présentation du-dit ensemble d'informations (5) dépendent d'au moins un paramètre parti- culier. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit axe d'ordonnée (7) dudit système d'axes (SA) présente une échelle variable. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un symbole caractéristique auxiliaire (18A à 18F) présenté sur ledit écran de visualisation (4) est interactif. 14. Procédé selon l'une quelconque des précéden- tes, caractérisé en ce que l'on réalise, de plus, les opérations suivantes : ù pour au moins un aéronef environnant détecté à l'étape a), on détermine son angle de montée ; et 18 à l'étape b3), on présente de plus, sur l'écran de visualisation (4), en association avec le symbole caractéristique auxiliaire (18A, 18B) représentant cet aéronef environnant, un segment de droite (20A, 20B) illustrant son angle de montée. 15. Procédé selon l'une quelconque des précéden- tes, caractérisé en ce que ledit écran de visualisation (4) comporte au moins deux fenêtres de visualisation (3, 22), dont une première fenêtre (3) comprend ledit ensemble d'informations (5) et une seconde fenêtre (22) com- prend un ensemble d'informations supplémentaire (23) qui illustre un plan horizontal et qui comprend : un système d'axes (E1, E2) gradué en distance et en azimut ; un symbole caractéristique (24) illustrant l'aéronef ; et des symboles caractéristiques auxiliaires (25D, 25E, 25F) illustrant les aéronefs environnants détectés. 16. Dispositif d'assistance au pilotage d'un aéronef, ledit dispositif (1) comportant des moyens d'affichage (2) qui sont susceptibles de présenter, sur au moins un écran de visualisation (4) dudit aéronef, un en-semble d'informations (5) qui illustre un plan vertical et qui comporte : un système d'axes (SA), dont un axe d'ordonnée (7) est gradué en alti- tude, et un axe d'abscisse (8) est gradué en distance à partir de la posi- tion de l'aéronef ; et un symbole caractéristique (9) représentant l'aéronef, qui est disposé sur ledit axe d'ordonnée (7) à une position représentative de l'altitude dudit aéronef, caractérisé en ce que : û ledit dispositif (1) comporte de plus : • des premiers moyens (14) pour réaliser une surveillance automatique de l'environnement dudit aéronef de manière à pouvoir détecter l'en- 19 semble des aéronefs environnants qui se trouvent dans un espace de détection particulier situé au moins à l'avant dudit aéronef ; • des deuxièmes moyens (14) pour engendrer, pour chacun des aéronefs environnants détectés par lesdits premiers moyens (14), des in- formations de distance et d'altitude ; et • des troisièmes moyens (15) pour déterminer, pour chacun desdits aéronefs environnants détectés, à l'aide desdites informations de dis-tance et d'altitude, une valeur de distance et une valeur d'altitude ; et lesdits moyens d'affichage (2) sont formés de manière à présenter, sur ledit écran de visualisation (4), pour chacun des aéronefs environnants détectés par lesclits premiers moyens (14), un symbole caractéristique auxiliaire (18A à 18F) qui représente l'aéronef environnant considéré et qui est positionné sur ledit système d'axes (SA) à une position (19A, 19B, 19C) correspondant : • sur ledit axe d'ordonnée (7), à la valeur d'altitude correspondante ; et • sur ledit axe d'abscisse (8), à la valeur de distance correspondante. 17. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (1) susceptible de mettre en oeuvre le procédé spécifié sous l'une quelconque des 1 à 15. 18. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (1) tel que celui spécifié sous la 16.
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G,B
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G09,B64,G05,G06
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G09G,B64D,G05D,G06F
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G09G 5,B64D 43,G05D 1,G06F 3
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G09G 5/36,B64D 43/00,G05D 1/10,G06F 3/048
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FR2894045
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A1
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PROCEDE DE CONTROLE DE PARAMETRES DE DECOLLAGE OU D'ATTERRISSAGE ET DISPOSITIF ASSOCIE
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La présente invention concerne un procédé de contrôle de paramètres de décollage ou d'atterrissage d'un aéronef. Elle concerne également un dispositif de contrôle adapté à mettre en oeuvre le procédé conforme à l'invention. Lors du décollage ou de l'atterrissage d'un aéronef, le pilote doit 10 déterminer les paramètres associés à chaque manoeuvre. En particulier, lors du décollage, les vitesses de décision, de rotation et de montée doivent être déterminées, ainsi que le niveau de la poussée moteur lors du décollage, ou encore le braquage des volets... De même, lors de l'atterrissage, la vitesse d'approche est 15 déterminée, ainsi que par exemple le poids maximal atterrissable. Le choix de ces paramètres va modifier la trajectoire de décollage ou d'atterrissage ainsi que la masse maximale décollable ou atterrissable. En choisissant judicieusement les paramètres, il est possible d'embarquer le maximum de fret à bord de l'aéronef ou de minimiser l'usure 20 moteur en toute sécurité. Traditionnellement, l'optimisation des paramètres est réalisée lors de la préparation du vol au sol. L'optimisation des paramètres prend en compte notamment des conditions initiales telles que la masse de l'aéronef, la météo, la longueur de piste disponible. 25 Toutefois, au moment du décollage, il est possible que les paramètres initialement prévus ne soient plus respectés de telle sorte que le pilote doit redéterminer ces paramètres à partir d'abaques plus ou moins fiables. Il existe également des systèmes permettant de déterminer à partir 30 d'une série de conditions d'entrée des paramètres de décollage ou d'atterrissage, embarqués dans l'aéronef et directement utilisables par le pilote. Un module de détermination des paramètres utilise des méthodes de calcul équivalentes à celles utilisées traditionnellement lors de la préparation du vol au sol. Un tel module embarqué permet de déterminer des paramètres optimisés de décollage ou d'atterrissage en fonction de conditions d'entrée qui peuvent dépendre notamment de l'état de l'aéronef, des données atmosphériques et de données liées à l'aéroport. Comme pour un calcul effectué au sol, les paramètres ainsi déterminés sont sensés respecter des contraintes réglementaires. Pour se faire, dans le cas d'un calcul au sol, l'opérateur doit comparer les résultats issus d'un module de détermination optimisé avec un manuel de vol. Ce manuel de vol est un module à part entière certifié pour une utilisation au sol et utilisant une base de donnée représentant l'aéronef qui est elle-même certifiée. Toutefois, le module embarqué de détermination de paramètres est plus complexe que le module manuel de vol utilisé au sol car il permet de calculer des paramètres optimisés (vitesses de décollage ou Take Off Speeds par exemple) et il utilise des moyens pour accélérer le calcul. En outre il n'est pas certifié et peut présenter éventuellement des écarts par rapports au manuel de vol qui peuvent conduire à la détermination de paramètres en dehors des plages de valeurs réglementaires. La présente invention a pour but de fournir un procédé de contrôle des paramètres de décollage ou d'atterrissage permettant de déterminer de manière fiable les paramètres optimums de décollage ou d'atterrissage, facilitant ainsi la charge de travail et de vérification du pilote. Selon un premier aspect, un procédé de contrôle de paramètres de décollage ou d'atterrissage d'un aéronef conforme à l'invention comprend une étape de détermination à partir d'une série de conditions d'entrée desdits paramètres de décollage ou d'atterrissage. Selon l'invention, ce procédé de contrôle comprend en outre les étapes suivantes : - calcul de données réglementaires à partir desdits paramètres de décollage ou d'atterrissage déterminés ; et 3 - comparaison desdites données réglementaires calculées à des valeurs seuils prédéfinies en vue de la validation ou non desdits paramètres de décollage ou d'atterrissage déterminés. Les comparaisons à effectuer sont le plus souvent définies par la réglementation. Ainsi, il est possible de s'assurer que les paramètres déterminés respectent bien les contraintes réglementaires et de vérifier que le logiciel de calcul permettant de déterminer les paramètres de décollage ou d'atterrissage à partir d'une série de conditions d'entrée ne génère pas des résultats erronés, en contradiction avec des valeurs seuils prédéfinies pour des données réglementaires. En pratique, à l'étape de détermination de paramètres de décollage ou d'atterrissage, les paramètres sont calculés au moyen d'une fonction de calcul correspondant en partie à une fonction de calcul d'un manuel de vol certifié pour une utilisation au sol. A l'étape de détermination, des méthodes itératives d'optimisation sont utilisées pour trouver la masse maximale décollable par exemple et les vitesses de décollage associées à cette masse : ces méthodes itératives prennent en compte des paramètres du jour (configuration de l'aéronef, piste, atmosphère...) et des contraintes à respecter que sont les contraintes réglementaires (vitesses minimales par exemple) et les contraintes de piste (longueur de piste par exemple). Par ailleurs, à l'étape de calcul de données réglementaires, ces données réglementaires sont calculées au moyen d'une fonction identique à une fonction de calcul d'un manuel de vol certifié pour une utilisation au sol et au moyen d'une base de données aéronef certifiée pour une utilisation au sol. A ladite étape de calcul, les données réglementaires sont calculées à partir d'un premier sous-ensemble de la série de conditions d'entrée et desdits paramètres de décollage ou d'atterrissage déterminés. Cette étape de calcul utilise ainsi les résultats de l'optimisation (masse, vitesses de décollage) ainsi que des paramètres du jour, pour recalculer des données soumises à des contraintes réglementaires ou de piste. 4 En outre, à l'étape de comparaison, les valeurs seuils prédéfinies correspondent à un second sous ensemble de la série de conditions d'entrée ainsi qu'à des données contenues dans une base de données aéronef certifiée pour une utilisation au sol. Par ailleurs, le procédé de contrôle comprend en outre les étapes suivantes : - calcul d'une distance de décollage tous moteurs en fonctionnement à partir des paramètres de décollage déterminés ; et -comparaison de ladite distance de décollage avec une distance de décollage disponible appartenant à ladite série de conditions d'entrée en vue de la validation ou non desdits paramètres de décollage déterminés. Il est ainsi possible lors du décollage de vérifier que la distance nécessaire au décollage est bien suffisante et, en pratique, inférieure à la distance de décollage disponible. Afin de fiabiliser cette vérification, qui correspond à une donnée réglementaire très sensible, lors de l'étape de calcul de la distance de décollage, la fonction de calcul utilisée est différente de la fonction de calcul utilisée à ladite étape de détermination des paramètres de décollage. De préférence, la base de données aéronef utilisée est également différente de la base de données aéronef certifiée pour une utilisation au sol. Ainsi, la base de données utilisée est différente de celle utilisée lors de l'étape de détermination des paramètres de décollage ou d'atterrissage et du calcul de données réglementaires. Selon un autre aspect de l'invention, un dispositif de contrôle de paramètres de décollage ou d'atterrissage d'un aéronef comprend des moyens de détermination à partir d'une série de conditions d'entrée desdits paramètres de décollage ou d'atterrissage. Selon l'invention, ce dispositif comprend des moyens de calcul de données réglementaires à partir des paramètres de décollage ou d'atterrissage déterminés et des moyens de comparaison des données réglementaires calculées à des valeurs seuils prédéfinies en vue de la validation ou non des paramètres de décollage ou d'atterrissage déterminés. Ce dispositif de contrôle présente des caractéristiques et avantages analogues à ceux décrits précédemment en relation avec le procédé de contrôle conforme à l'invention. Enfin, la présente invention concerne un aéronef comprenant un dispositif de contrôle conforme à l'invention et adapté à mettre en oeuvre le procédé de contrôle conforme à l'invention. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs : - la figure 1 est un schéma bloc illustrant un dispositif de contrôle conforme à un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est un schéma bloc illustrant les flux de données dans un dispositif de contrôle tel qu'illustré à la figure 1 ; et - la figure 3 est un algorithme illustrant le procédé de contrôle conforme à un mode de réalisation de l'invention. On va décrire tout d'abord en référence à la figure 1 un dispositif de contrôle de paramètres de décollage ou d'atterrissage d'un aéronef conforme à un mode de réalisation de l'invention. Le dispositif de contrôle est intégré à un système embarqué dans l'aéronef, directement accessible au pilote. Le dispositif de contrôle peut être intégré ou non à l'avionique. Le dispositif de contrôle comporte une interface 20 permettant de dialoguer avec le pilote grâce à des moyens de communications classiques du type clavier, écran... En particulier, l'interface 20 permet au pilote de saisir des conditions d'entrée qui seront prises en compte pour le calcul de paramètres de décollage ou d'atterrissage de l'aéronef. Par ailleurs, l'interface 20 comporte un système d'affichage du type écran permettant la visualisation des résultats des paramètres calculés par un calculateur 30. La gestion des flux de données entre l'interface 20 et un calculateur 30 est réalisée par l'intermédiaire d'un gestionnaire de données 40. En particulier, le gestionnaire 40 permet de transmettre des données d'entrées à différents modules de calcul 50, 60, 70 du calculateur 30 qui seront décrits ci-après. Réciproquement, en sortie du gestionnaire 40, les paramètres provenant du calculateur peuvent être au moins en partie adressés à l'interface 20 en vue notamment de leur visualisation sur un écran. Le calculateur 30 comporte un module de détermination 50 permettant de calculer et de déterminer, à partir d'une série de conditions d'entrée, des paramètres de décollage ou d'atterrissage, un premier module de contrôle 60 et un second module de contrôle 70. Le rôle et les caractéristiques de ces différents modules 50, 60, 70 vont être explicités ci-après, en référence à la figure 2. Le module de détermination 50 des paramètres permet d'optimiser les paramètres de décollage ou d'atterrissage en utilisant des méthodes de calcul connues, et déjà traditionnellement utilisées lors de la préparation des vols au sol. Les méthodes de calcul utilisées sont généralement complexes et peuvent intégrer ou non des méthodes d'approximation pour accélérer la convergence des calculs de paramètres optimisés. Les conditions d'entrée utilisées par le module de détermination 50 pour calculer les paramètres de décollage ou d'atterrissage proviennent tant de conditions d'entrée saisies par le pilote au niveau de l'interface 20 que de conditions d'entrée mémorisées au niveau du gestionnaire 40, par exemple dans une base de données aéroport, référencée également AIRPORT DB à la figure 2. En particulier, ces conditions d'entrée comprennent des données sur les conditions atmosphériques, du type température extérieure, vitesse et direction du vent, état de la piste (sèche, mouillée...), pression au niveau de la mer, ... Par ailleurs, les conditions d'entrée comprennent des données sur l'état de l'aéronef, du type configuration aérodynamique, régime moteur, poids 7 au décollage, état des systèmes antigivrage et d'air conditionné, ainsi qu'éventuellement des données sur des dispositifs inopérants de l'aéronef. Enfin, les conditions d'entrée comportent des données relatives à l'aéroport qui peuvent être saisies par le pilote ou directement mémorisées dans la base de données aéroport. Ces données concernent notamment les pistes et en particulier la longueur de la piste, l'altitude de la piste, la pente de la piste, la distance de roulement disponible au décollage, la distance entre le seuil de début de la piste et le point d'alignement de l'aéronef au décollage, la présence d'un prolongement dégagé ou d'un prolongement d'arrêt, ou la présence d'obstacles. Bien entendu, cette liste des conditions d'entrée n'est nullement limitative. A partir des conditions d'entrée, le module de détermination 50 détermine au niveau d'un module de calcul et d'optimisation 51 les paramètres correspondant aux performances maximales de l'aéronef pour le décollage ou l'atterrissage envisagé. Le module de calcul et d'optimisation 51 met en oeuvre une fonction de calcul référencée TLO SW sur la figure 2 (en anglais Take-off and Landing Optimisation) et est similaire à un module de calcul utilisé au sol. Ce module de calcul utilise des données plus ou moins précalculées rassemblées dans une base de données référencée TLO DB à la figure 2. II fait aussi appel, pour certains calculs, au noyau de calcul AFM S/W (manuel de vol aéronef ou en anglais Aircraft Flight Manual) qui lui même utilise des données regroupées dans une base de données aéronef certifiée pour l'utilisation au sol, appelée base de données manuel de vol AFM DB (en anglais Aircraft Flight Manual DataBase). Cette base de données aéronef est adaptée à regrouper l'ensemble des données caractérisant l'aéronef, et notamment son aérodynamique, ses caractéristiques moteur, géométriques, ainsi que certaines valeurs seuil réglementaires. Cette base de données AFM DB est identique à un fichier aéronef certifié pour une utilisation au sol par les autorités de certification. 8 Le module de calcul et d'optimisation 51 est censé respecter les contraintes réglementaires et permet d'optimiser différents paramètres de décollage ou d'atterrissage de l'aéronef. Parmi les paramètres déterminés, les paramètres suivants sont 5 déterminés au moment du décollage : la vitesse de décision VI, la vitesse de rotation VR, la vitesse de décollage V2, la masse maximale décollable MTOW, ... 10 De même, au moment de l'atterrissage, les paramètres suivants peuvent être déterminés : la masse maximale atterrissable, la vitesse d'approche Vapp, la distance d'atterrissage LD, 15 l'écart avec la vitesse d'atterrissage de référence .AVREF, - le coefficient correctif KLD de la distance d'atterrissage nominale en cas de pannes en vol modifiant les performances d'atterrissage de l'aéronef,... Les paramètres ainsi déterminés par le module de détermination 50 20 peuvent être adressés au gestionnaire 40 et transférés en sortie à l'interface 20 en vue par exemple de l'affichage ultérieur de ces paramètres s'ils sont validés par les modules de contrôle décrits ci-après. Afin de fiabiliser le calcul de ces paramètres optimisés, un premier module de contrôle 60 est prévu dans le calculateur 40. 25 Ce premier module de contrôle comprend des moyens de calcul 61 de données réglementaires à partir notamment des paramètres de décollage ou d'atterrissage déterminés précédemment par le module de détermination 50. Ce premier module de contrôle 60 permet de valider les paramètres optimisés déterminés en vérifiant que ceux ci respectent des données 30 réglementaires telles que les trajectoires issues du manuel de vol AFM anticipant une panne moteur, ainsi que les longueurs de pistes et les obstacles fournis par la base de données aéroport AIRPORT DB. Les moyens de calcul 61 de données réglementaires utilisent une fonction de calcul identique à celle utilisée par les moyens de calcul et d'optimisation 51 du module de détermination 50 : il s'agit du noyau de calcul AFM S/W. Ce module de calcul 61 utilise également la même base de données aéronef AFM DB que le module de détermination 50. Ainsi, le code source de la fonction de calcul du module de calcul 61 ainsi que la base de données utilisée sont identiques à ceux utilisés pour effectuer des calculs manuels de vol pour une utilisation au sol. Le premier module de contrôle 60 comporte en outre des moyens de comparaison 62 adaptés à comparer les données réglementaires calculées par les moyens de calcul 61 avec des valeurs seuils prédéfinies, provenant principalement de la base de données aéroport ou de la base de donnée aéronef AFM DB, en vue de la validation ou non des paramètres de décollage ou d'atterrissage déterminés. On donne ci-dessous de manière non limitative une liste de données réglementaires en association avec des valeurs seuils prédéfinies correspondant à des limitations réglementaires. De manière générale, le premier module de contrôle permet de calculer des données réglementaires pour le décollage ou l'atterrissage (distance, gradient de montée, vitesse) à partir d'un certain nombre de conditions d'entrées et des paramètres optimisés calculés par le module de détermination (masse maximale décollable ou atterrissable, vitesse). DONNEES REGLEMENTAIRES VALEURS SEUILS PREDEFINIES CALCULEES VLOFO (vitesse de décollage tous Vitesse limite pneu moteurs en fonctionnement) VLOF1 (vitesse de décollage un Vitesse limite pneu moteur en panne) VR (vitesse de rotation) _ 1.05*VMCA (vitesse minimum de contrôle aérodynamique) V2 (vitesse de montée au décollage) _ 1.10*VMCA (vitesse minimum de contrôle aérodynamique) V2 (vitesse de montée au décollage) VMU1 (vitesse de décollage minimum un moteur en panne) V screen height (vitesse atteinte à VMUO (vitesse de décollage l'altitude de 35 pieds) minimum tous moteurs) FSG (gradient du 1' segment) Valeur minimum FSG SSG (gradient du 2ème segment) Valeur minimum SSG TODO (distance de décollage tous TODA (distance de décollage moteurs en fonctionnement) disponible) TORO (distance de roulage au TORA (distance de roulage au décollage tous moteurs en décollage disponible) fonctionnement) ASDO (distance accélération-arrêt ASDA (distance accélération-arrêt tous moteurs en fonctionnement) disponible) ASD1 (distance accélération-arrêt un ASDA (distance accélération-arrêt moteur en panne) disponible) TODI (distance de décollage un TODA (distance de décollage moteur en panne) disponible) TOR1 (roulement au décollage un TORA (roulement au décollage moteur en panne) disponible) Trajectoire de décollage avec un Marge mini de 35 pieds de la moteur en panne trajectoire nette par rapport à l'obstacle ALD (Distance d'atterrissage vraie) LDA (Distance d'atterrissage disponible) RLD (Distance d'atterrissage LDA (Distance d'atterrissage réglementaire) disponible) Gradient de remise des gaz un Gradient minimum de remise des gaz moteur en panne un moteur en panne Gradient de remise des gaz tous Gradient minimum de remise des moteurs en fonctionnement gaz tous moteurs en fonctionnement Suivant les données réglementaires, ces données calculées doivent être supérieures ou inférieures aux valeurs seuils prédéterminées. A titre d'exemple, la vitesse de décollage tous moteurs ou un moteur en panne doit rester inférieure à la vitesse limite du pneu. De même l'ensemble des distances calculées (de roulement, de décollage, d'accélération-arrêt) doit rester inférieur aux distances disponibles. En revanche, les gradients de premier et second segments doivent être supérieurs aux valeurs minimales FSG ou SSG. En pratique, les fonctions de calcul et d'optimisation utilisées peuvent être des fonctions classiques utilisés dans un système embarqué de l'aéronef. 11 A titre d'exemple et de manière non limitative, des méthodes d'intégration des équations de la mécanique au sol ou des méthodes d'exploitation de données précalculées peuvent être utilisées. Le calculateur 40 comporte également un second module de contrôle 70. Le second module de contrôle 70 est différent par rapport au module de contrôle 60 et au module de détermination 50 tant au niveau de la fonction de calcul mise en oeuvre que des données utilisées. De manière générale, le but du second module de contrôle 70 est de vérifier, pour les paramètres optimisés déterminés par le module de détermination 50, la capacité de l'aéronef à décoller sans panne moteur sur la piste considérée. Ce second module est utilisé uniquement au moment du décollage en vue de vérifier la compatibilité de la distance de décollage déterminée avec la distance de décollage disponible. En pratique, ce second module de contrôle 70 comprend des moyens de calcul 71 adaptés à calculer une distance de décollage tous moteurs en fonctionnement TODO à partir de paramètres de décollage déterminés précédemment par le module de détermination 50. Il comporte également des moyens de comparaison 72 adaptés à comparer cette distance de décollage TODO avec une distance de décollage disponible TODA afin de valider ou non les paramètres de décollage déterminés. La distance de décollage disponible TODA appartient à la série de conditions d'entrée, et peut être mémorisée dans la base de données aéroport. Afin de fiabiliser le calcul de cette distance de décollage, les moyens de calcul 71 du second module de contrôle 70 utilise une fonction de calcul différente de celle utilisée par les moyens de calcul et d'optimisation 51 du module de détermination 50 et des moyens de calcul 61 du premier module de contrôle 60. Par ailleurs, la base de données aéronef utilisée C-TOD DB est différente de la base de données aéronef AFM DB utilisée par le module de détermination 50 et le premier module de contrôle 60. Le calcul de la distance de décollage tous moteurs en fonctionnement est réalisé à partir notamment de la vitesse de rotation VR, la vitesse de décollage de sécurité V2 et la masse maximum décollable MTOW. Les moyens de calcul 71 utilisent donc une fonction de calcul simplifiée de la distance de décollage tous moteurs en fonctionnement TODO. A titre d'exemple non limitatif, cette méthode simplifiée consiste principalement à réaliser une approximation d'un décollage réel (correspondant à une phase de roulage et une phase de vol jusqu'à 35 pieds) en considérant une phase de roulage unique dont la longueur est égale à la longueur de décollage réelle. En considérant cet exemple de méthode simplifiée de la distance de décollage tous moteurs en fonctionnement TODO, le roulage est effectué à partir d'une vitesse nulle jusqu'à une vitesse finale VF dont la valeur peut être déduite d'une part des vitesses de rotation VR et de sécurité au décollage V2 déterminées par le module de détermination 50 et d'autre part d'un incrément de vitesse AV2 ou AVR prédéterminé et mémorisé dans une base de données C-TOD BD intégrée au second module de contrôle. Cet incrément de vitesse est dépendant de plusieurs paramètres d'entrée, et notamment de la poussée, de l'altitude, de l'aérodynamique de l'aéronef, du poids au décollage. La vitesse finale VF est ainsi égale à : VF=V2+OV2=VR+AVR La distance de roulage peut ensuite être calculée par intégration de la vitesse finale VF selon l'équation de mécanique de roulage au sol : m f =Fn-RD -/3.mg-,u(mg-RL) dt dans laquelle : Fn = poussée (en anglais : thrust ) RD = traînée (en anglais : drag ) RL = portance (en anglais : lift ) m = masse au décollage (en anglais : take off weight ) 30 13 = pente de la piste (en anglais : runway slope ) = coefficient de friction (en anglais : friction coefficient ) On va décrire à présent en référence à la figure 3 le procédé de contrôle mis en oeuvre par le dispositif tel que décrit précédemment en référence aux figures 1 et 2. Le procédé de contrôle de paramètres de décollage ou d'atterrissage d'un aéronef comprend tout d'abord une étape de détermination E101 d'un ensemble de paramètres optimisés de décollage ou d'atterrissage, à partir d'une série de conditions d'entrée. Comme explicité ci-dessus, les conditions d'entrée comportent notamment des données de configuration de l'aéronef, des conditions atmosphériques et des données sur la piste et sur l'aéroport de décollage ou d'atterrissage. L'ensemble des paramètres déterminés à l'issue de l'étape de détermination E101 sont destinés à être affichés dans une étape d'affichage E102 à destination du pilote. L'affichage devrait avoir lieu si les contrôles ultérieurs valident ces résultats. Le flux de données 5 comporte notamment lors du décollage les valeurs MTOW, V1, VR, V2, et lors de l'atterrissage, les valeurs Vapp, LD, kLD, IWREF• Tout ou partie de ces paramètres sont adressés par le flux de 20 données 5 pour être utilisés lors de l'étape de calcul E103 de données réglementaires. Lors de cette étape de calcul E103 de données réglementaires, ces données réglementaires sont calculées au moyen d'une fonction similaire à une des fonctions de calcul utilisée à l'étape de détermination E101 et à partir d'un 25 premier sous-ensemble de la série de conditions d'entrée, illustrée par le flux de données 3. Ce premier sous-ensemble de la série de conditions d'entrée comprend notamment les données sur les conditions atmosphériques et les données de configuration de l'aéronef ainsi que quelques données de piste 30 telles que le type de piste, la pente de la piste, l'altitude de la piste. Les données réglementaires ainsi calculées sont adressées via un flux de données 7 pour la mise en oeuvre d'une étape de comparaison E104 de 14 ces données réglementaires calculées avec des valeurs seuils prédéfinies en vue de la validation ou non des paramètres de décollage ou d'atterrissage déterminés à l'étape de détermination E101. Les données réglementaires ainsi calculées et comparées aux valeurs seuils prédéfinies sont celles décrites précédemment en référence à la figure 2. Une étape d'affichage E105 permet à destination du pilote d'adresser un message valide ou non valide en fonction du résultat de l'étape de comparaison E104. Cette étape de comparaison E104 permet de comparer les données réglementaires à des valeurs seuils prédéfinies qui correspondent à un second sous-ensemble, représenté par le flux de données 2, de la série de conditions d'entrée, ainsi qu'à des données de la base de données aéronef AFM DB. Ce second sous-ensemble de la série de conditions d'entrée comprend notamment des données liées à un aéroport donné, telles que la distance disponible pour l'atterrissage TODA, la distance de roulage disponible TORA, la distance disponible d'arrêt disponible ASDA ou alternativement la distance disponible de décollage LDA. Les données seuil provenant de la base de données aéronef AFM 20 DB comprennent notamment des vitesses minimums, des gradients minimum comme décrits précédemment. A l'issue de l'étape de comparaison E104, une étape de test E106 est mise en oeuvre afin de déterminer s'il s'agit d'une phase de décollage ou d'atterrissage. 25 Dans le cas où il s'agit d'une phase d'atterrissage, le procédé de contrôle est terminé. A l'inverse, s'il s'agit d'une phase de décollage, le procédé de contrôle comprend en outre une étape de calcul E107 de la distance de décollage tous moteurs en fonctionnement TODO à partir des paramètres de 30 décollage déterminés tels que schématisés par le flux de données 6. 15 Comme décrit précédemment en référence à la figure 2, l'étape de calcul E107 met en oeuvre une fonction de calcul différente et par exemple fondéesur une approximatisation de la distance de roulage. Cette étape de calcul E107 est mise en oeuvre en utilisant comme à l'étape de calcul des données réglementaires E103 un premier sous-ensemble de la série de conditions d'entrée, schématisé par le flux 3, comprenant notamment des données sur la configuration de l'aéronef, des données sur les conditions atmosphériques, des données sur le type de piste, la pente de piste. L'étape de calcul E107 de la distance de décollage TODO est suivie d'une étape de comparaison E108 permettant de comparer la distance de décollage calculée TODO avec une distance de décollage disponible TODA provenant du flux de données 2 des conditions d'entrée. Si la distance de décollage TODO est inférieure ou égale à la distance de décollage disponible TODA, un message valide est affiché dans 15 une étape d'affichage E109. A l'inverse, un message signalant au pilote que les paramètres déterminés sont non valides est affiché. Ainsi, cette vérification de la distance de décollage calculée TODO permet de détecter une erreur de calcul de la distance de décollage qui pourrait 20 être causée par des vitesses de rotation VR et de montée V2 surestimées par le module de détermination. Grâce à ce procédé de contrôle, il est possible de fiabiliser la détermination des paramètres réalisés au niveau de l'étape de détermination E101 et de s'assurer que les résultats respectent bien les contraintes 25 réglementaires. En outre, la partie de code propre au module de détermination 50 peut ainsi être fiabilisée, permettant de s'assurer qu'elle ne génère pas de résultats erronés. Par ailleurs, le second module de contrôle permet de fiabiliser le 30 calcul de la distance de décollage tous moteurs en fonctionnement, qui est une valeur critique lors de chaque décollage. 16 En recalculant cette valeur par une fonction de calcul différente, il est possible de vérifier que la partie de code qui calcule la distance de décollage dans le module de détermination 50 et dans le premier module de contrôle 60 n'est pas corrompu, et que les données nécessaires à son calcul et contenues dans le manuel de vol AFM ne sont pas corrompues. Enfin, grâce à ces modules de contrôle 60 et 70, il sera plus facile de qualifier le dispositif dès lors que les contraintes de qualification pourront porter uniquement sur le module de contrôle 60 et non sur le module de détermination 50 et les moyens de calcul et d'optimisation 51 qui sont plus complexes. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation tels que décrits précédemment et de nombreuses modifications peuvent être apportées à ces exemples de réalisation sans sortir du cadre de l'invention. En particulier, les données d'entrée et les paramètres calculés sont donnés à titre illustratif. Des paramètres complémentaires peuvent être calculés et contrôlés par les modules de contrôle décrits précédemment selon le même principe. Ainsi, les modules de contrôles peuvent réaliser d'autres vérifications par comparaison des vitesses de rotation VR et de montée V2 à des valeurs réglementaires (vitesse minimale de contrôle en l'air VMCA, vitesse de décrochage Vsl g .). De même, les conditions d'entrée peuvent être différentes et ne comprendre qu'un sous-ensemble des conditions énoncées ci-dessus, ou au contraire être enrichies par des conditions d'entrée supplémentaires... FT:
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Un procédé de contrôle de paramètres de décollage ou d'atterrissage d'un aéronef comprend une étape de détermination (E101) à partir d'une série de conditions d'entrée des paramètres de décollage ou d'atterrissage. Il comprend en outre les étapes suivantes :- calcul (E103) de données réglementaires à partir des paramètres de décollage ou d'atterrissage déterminés ; et- comparaison (E104) des données réglementaires calculées à des valeurs seuils prédéfinies en vue de la validation ou non des paramètres de décollage ou d'atterrissage déterminés.Utilisation pour fiabiliser la détermination de paramètres optimisés de décollage ou d'atterrissage.
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1. Procédé de contrôle de paramètres de décollage ou d'atterrissage d'un aéronef, comprenant une étape de détermination (El01) à partir d'une série de conditions d'entrée desdits paramètres de décollage ou d'atterrissage, caractérisé en qu'il comprend en outre les étapes suivantes : - calcul (E103) de données réglementaires à partir desdits paramètres de décollage ou d'atterrissage déterminés ; et - comparaison (E104) desdites données réglementaires calculées à des valeurs seuils prédéfinies en vue de la validation ou non desdits paramètres de décollage ou d'atterrissage déterminés. 2. Procédé de contrôle conforme à la 1, caractérisé en qu'à ladite étape de détermination (El01) de paramètres de décollage ou d'atterrissage, lesdits paramètres sont calculés au moyen d'une fonction de calcul correspondant en partie à une fonction de calcul d'un manuel de vol certifié pour une utilisation au sol. 3. Procédé de contrôle conforme à l'une des 1 ou 2, caractérisé en qu'à ladite étape de calcul (E103) de données réglementaires, lesdites données réglementaires sont calculées au moyen d'une fonction identique à une fonction de calcul d'un manuel de vol certifié pour une utilisation au sol et au moyen d'une base de données aéronef certifiée pour une utilisation au sol. 4. Procédé de contrôle conforme à la 3, caractérisé en qu'à ladite étape de calcul (E103) de données réglementaires, lesdites données réglementaires sont calculées à partir d'un premier sous-ensemble de ladite série de conditions d'entrée et desdits paramètres de décollage ou d'atterrissage déterminés. 5. Procédé de contrôle conforme à l'une des 1 à 4, caractérisé en qu'à ladite étape de comparaison (E104), les valeurs seuils prédéfinies correspondent à un second sous-ensemble de ladite série de conditions d'entrée ainsi qu'à des données contenues dans une base de données aéronef certifiée par une utilisation au sol. 6. Procédé de contrôle conforme à l'une des 1 à 5, caractérisé en que ladite série de conditions d'entrée comprend notamment des données dépendantes de l'aéronef, des données dépendantes de conditions atmosphériques et des données dépendantes d'un aéroport de décollage ou d'atterrissage dudit aéronef. 7. Procédé de contrôle conforme à l'une des 1 à 6, caractérisé en que lesdits paramètres de décollage comprennent notamment un poids maximum décollable (TOW), une vitesse de décision (V1), une vitesse de rotation (VR), une vitesse de montée (V2). 8. Procédé de contrôle conforme aux 4 et 5, caractérisé en que le premier sous-ensemble de la série de conditions d'entrée comprend des données sur les conditions atmosphériques, des données sur le type de piste, la pente de la piste, l'altitude de la piste, ainsi que des données sur le statut de l'aéronef, et en ce que le second sous ensemble de la série de conditions d'entrée comprend notamment des données liées à un aéroport telles que la distance disponible pour l'atterrissage (TODA), la distance de roulage disponible (TORA), la distance disponible d'arrêt (ASDA) ou alternativement la distance disponible de d'atterrissage (LDA). 9. Procédé de contrôle conforme à l'une des 1 à 8, caractérisé en qu'il comprend en outre les étapes suivantes : - calcul (E107) d'une distance de décollage tous moteurs en fonctionnement (TODO) à partir des paramètres de décollage déterminés ; et - comparaison (E108) de ladite distance de décollage (TODO) avec une distance de décollage disponible (TODA) appartenant à ladite série de conditions d'entrée en vue de la validation ou non desdits paramètres de décollage déterminés. 10. Procédé de contrôle conforme à la 9, caractérisé en qu'à ladite étape de calcul (E107) d'une distance de décollage tous moteurs en fonctionnement, la fonction de calcul utilisée est différente de la fonction de calcul utilisée à ladite étape de détermination (E101) et de la fonction de calcul utilisée à l'étape de calcul (E103). 11. Procédé de contrôle conforme à la 10, caractérisé en qu'à ladite étape de calcul (E107) d'une distance de décollage tous moteurs en fonctionnement, une base de données aéronef utilisée est différente de la base de données aéronef certifiée pour une utilisation au sol. 12. Dispositif de contrôle de paramètres de décollage ou d'atterrissage d'un aéronef, comprenant des moyens de détermination (50), à partir d'une série de conditions d'entrée, desdits paramètres de décollage ou d'atterrissage, caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens de calcul (61) de données réglementaires à partir 10 desdits paramètres de décollage ou d'atterrissage déterminés ; et - des moyens de comparaison (62) desdites données réglementaires calculées à des valeurs seuils prédéfinies en vue de la validation ou non desdits paramètres de décollage ou d'atterrissage déterminés. 15 13. Dispositif de contrôle de paramètres conforme à la 12, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : - des moyens de calcul (71) d'une distance de décollage tous moteurs en fonctionnement à partir des paramètres de décollage déterminés ; et 20 - des moyens de comparaison (72) de la distance de décollage avec une distance de décollage disponible appartenant à ladite série de conditions d'entrée en vue de la validation ou non desdits paramètres de décollage déterminés. 14. Dispositif de contrôle de paramètres conforme à l'une des 25 12 ou 13, caractérisé en ce qu'il est adapté à mettre en oeuvre le procédé de contrôle conforme à l'une des 1 à 11. 15. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de contrôle conforme à l'une des 12 à 14. 16. Aéronef conforme à la 15, caractérisé en ce qu'il 30 est adapté à mettre en oeuvre le procédé de contrôle conforme à l'une des 1 à 11.
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G,B
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G06,B64
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G06F,B64D
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G06F 11,B64D 47
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G06F 11/30,B64D 47/00
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FR2901370
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A3
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LUNETTES DE CORRECTION D'ASTIGMATISME
| 20,071,123 |
traversants de forme conique situés le plus près du pourtour de la lentille ont un angle d'inclinaison plus grand sur un côté proche du pourtour de la lentille que les trous traversants de forme conique situés dans la partie centrale. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels : la Fig. 1 est une vue en perspective d'une paire de selon la présente invention ; la Fig. 2 est une vue de dessus en coupe de la lentille de lunettes de correction d'astigmatisme selon la présente invention ; la Fig. 3 est une vue latérale en coupe de la lentille de lunettes de correction d'astigmatisme selon la présente invention ; la Fig. 4 est une première vue de dessus en coupe, partiellement agrandie, de la lentille de lunettes de correction d'astigmatisme selon la présente invention ; la Fig. 5 est une deuxième vue de dessus en coupe, partiellement agrandie, de la lentille de lunettes de correction d'astigmatisme selon la présente invention ; la Fig. 6 est une première vue latérale en coupe, partiellement agrandie, de la lentille de lunettes de correction d'astigmatisme selon la présente invention ; la Fig. 7 est une deuxième vue latérale en coupe, partiellement agrandie, de la lentille de lunettes de correction d'astigmatisme selon la présente invention ; la Fig. 8 est une vue en perspective d'une paire de lunettes avec les lentilles de correction d'astigmatisme selon la présente invention ; et la Fig. 9 est une vue en coupe d'une lentille de lunettes de correction d'astigmatisme selon la technique antérieure. Une forme préférée de lunettes de correction d'astigmatisme selon la présente invention, illustrée sur les figures 1, 2 et 3, comprend une monture 11 de lentilles, deux lentilles non transparentes 12 et deux branches 13 comme principaux éléments constitutifs assemblés les uns avec les autres. Les lentilles 12 sont respectivement pourvues d'une pluralité de trous traversants 121 de forme conique, qui ont respectivement, sur un côté extérieur, un diamètre plus grand que sur un côté intérieur. En outre, les trous traversants 121 de forme conique situés le plus près du pourtour de la lentille 12 sont pourvus d'un plus 3 grand angle d'inclinaison du côté proche du pourtour de la lentille 12 que ceux, 121, situés dans la partie centrale. Par conséquent, lorsqu'un utilisateur porte les lentilles de correction d'astigmatisme selon l'invention, l'utilisateur voit un objet extérieur à travers les lentilles 12 via les trous traversants 121 de forme conique, si bien qu'il ne se forme pas d'angles morts ni de zones sans visibilité pour la vue de l'utilisateur en raison de l'accroissement intensifié de la fonction de convergence des trous traversants 121 de forme conique. En comparaison des lunettes de correction d'astigmatisme selon la technique antérieure, les lunettes de correction d'astigmatisme selon l'invention comportent les deux lentilles pourvues des trous traversants de forme conique ayant un diamètre plus grand du côté extérieur que du côté intérieur, et les trous traversants de forme conique situés plus près du pourtour de la lentille ont un plus grand angle d'inclinaison du côté proche du pourtour de la lentille que ceux situés dans la partie centrale, si bien qu'il ne risque pas de se former d'angles morts ni de zones sans visibilité lorsque la personne voit à travers les lentilles des lunettes de correction d'astigmatisme selon l'invention, en raison de la meilleure fonction de convergence, les axes de vision de l'utilisateur n'étant pas gênés par les trous traversants grâce à la forme conique des trous traversants.20
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Lunettes de correction d'astigmatisme comprenant deux lentilles non transparentes (12) respectivement pourvues d'une pluralité de trous traversants (121) de forme conique. Les trous traversants (121) de forme conique ont respectivement un diamètre plus grand d'un côté extérieur que d'un côté intérieur. Les trous traversants (121) de forme conique situés le plus près du pourtour de la lentille (12) ont un plus grand angle d'inclinaison du côté proche du pourtour de la lentille que ceux situés dans une partie centrale de la lentille (12). Par conséquent, la fonction de convergence est accrue par les trous traversants (121) de forme conique, ce qui ne gêne pas les axes de vision d'un utilisateur, si bien qu'il ne risque pas de se former d'angles morts ni de zones sans visibilité lorsqu'on utilise les lentilles de correction d'astigmatisme selon l'invention.
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1. Lunettes de correction d'astigmatisme comprenant deux lentilles non transparentes (12) soutenues par une monture (11), et deux branches (13) : lesdites lentilles non transparentes (12) sont respectivement pourvues d'une pluralité de trous traversants (121) de forme conique, chaque dit trou traversant (121) de forme conique ayant un diamètre plus grand d'un côté extérieur que d'un côté intérieur, lesdits trous traversants (121) de forme conique situés le plus près du pourtour de chaque dite lentille (12) ayant un angle d'inclinaison plus grand d'un côté proche dudit pourtour de chaque dite lentille que lesdits trous traversants (121) de forme conique situés dans une partie centrale de chaque dite lentille (12) ; et lesdits trous traversants (121) de forme conique accroissant la fonction de convergence desdites lentilles (12).
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G
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G02
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G02C
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G02C 7
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G02C 7/02
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FR2891412
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A1
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PROCEDE DE PROTECTION D'UNE MACHINE ELECTRIQUE D'UNE SURCHARGE.
| 20,070,330 |
L'invention se rapporte à un procédé et à un dispositif de protection d'une machine électrique d'une surcharge. Pour protéger une machine électrique, notamment un moteur, d'une surcharge, il est connu par exemple par le EP 1 496 589 Al d'utiliser au lieu d'un interrupteur à bi-lames un dispositif électronique de protection vis-à-vis d'une surcharge qui simule par le calcul le comportement d'un interrupteur à bi-lames. A cet effet on détermine pendant le fonctionnement en permanence au moyen de ce que l'on appelle un modèle thermique de moteur une grandeur (TMM) caractéristique thermique instantanée de la machine, qui est un indicateur de l'état thermique de la machine et qui est comparé à une valeur limite prescrite. Cette grandeur (TTM) caractéristique thermique est donnée par la relation: TMM = (1 -e-th) . INorm TMM y est l'enthalpie, T une constante de refroidissement spécifique à la machine, t l'instant de la mesure et INorm le courant passant en fait à cet instant t rapporté au courant nominal du moteur. Le calcul de cette grandeur TMM thermique s'effectue à des intervalles L t de temps discret approximativement par la formule de récurrence suivante (TMM(i) + INorm(i) ) TMM(i+l)=TMM(i)- Cette grandeur TMM thermique est surveillée pour savoir si une valeur limite, par exemple TMMg = 1 est dépassée. Si c'est le cas, la machine électrique est mise hors circuit. A l'aide d'un modèle thermique de ce genre, on détermine alors par le procédé connu de EP 1 496 859 Al ce que l'on appelle une réserve de déclenchement dans le temps, c'est à dire qu'on prédit combien de temps une machine peut fonctionner encore à une valeur de courant donné jusqu'au déclenchement d'un appareil de protection vis-à- vis d'une surcharge. Notamment lors du fonctionnement d'une machine dans un environnement automatisé, il est toutefois en outre intéressant d'obtenir une information sur l'instant où il est possible de remettre en circuit une machine mise hors circuit sans qu'il se produise pendant le démarrage un redéclenchement en raison d'une surcharge thermique, de manière à empêcher toute interruption peu souhaitable se produisant le cas échéant plusieurs fois de l'opération de démarrage. L'invention vise ainsi un dispositif et un procédé de protection d'une machine électrique d'une surcharge dans lesquels un déclenchement intempestif en raison d'une surcharge thermique est empêchée dans une grande mesure lors du redémarrage d'une machine. L'invention a donc pour objet un procédé de protection d'une machine électrique d'une surcharge caractérisé en ce que l'on détermine à l'aide d'un modèle thermique à partir du courant passant dans la machine une grandeur caractéristique thermique instantanée de la machine et on mémorise la courbe dans le temps du courant au moins d'un instant où au moins la machine est mise en circuit à un instant où la grandeur caractéristique instantanée atteint une valeur maximale et on calcule à partir des valeurs de courant mémorisées à l'aide du modèle thermique une valeur de seuil de la grandeur caractéristique thermique, qui, après une mise en circuit de la machine, ne doit pas être dépassée pour exclure une surcharge de la machine lors d'une remise en circuit. L'invention par de la considération que lors d'un redémarrage d'une machine électrique, il passe à peu près le même courant que lors du redémarrage précédent, si les conditions d'utilisation de la machine sont inchangées. En partant de cette considération, l'invention repose sur le fait, qu'à l'aide d'un modèle thermique en soi connu, on peut, au moyen d'une courbe de courant dans le temps mémorisé lors d'un démarrage de la machine jusqu'à une valeur maximum de la grandeur caractéristique thermique, déterminer une valeur de seuil pour la grandeur caractéristique thermique qui ne doit pas être atteinte avant une remise en circuit, s'il faut s'assurer que la machine ne soit pas surchargée lors d'une remise en circuit. On peut ainsi empêcher que la machine préchargée thermiquement pendant le fonctionnement précédent, ne soit mise en circuit dans un état thermique qui, en raison d'une charge et d'un dégagement de chaleur plus grands lors d'un démarrage fait qu'une valeur limite, prescrite pour la machine, de la grandeur caractéristique thermique est dépassée et qu'il se produit une mise hors circuit intempestive. Si la machine ne peut être remise en circuit que si la grandeur caractéristique thermique instantanée de la valeur de seuil n'est pas atteinte, c'est-à-dire si un ordre de mise en circuit est automatiquement négligé ou supprimé, si la grandeur caractéristique thermique dépasse la valeur de seuil, on peut empêcher d'une manière sûre une surcharge de la machine par une mise en circuit trop précoce. De préférence, le procédé est caractérisé en ce que l'on compare la valeur de seuil à une grandeur caractéristique thermique instantanée et on peut mettre à nouveau la machine en circuit lorsque la grandeur thermique caractéristique instantanée est inférieure à la valeur de seuil. Dans un mode de réalisation du procédé, on détermine à partir de la valeur de seuil à l'aide du modèle thermique une durée d'attente minimum qui indique combien de temps il faut attendre avant de pouvoir mettre en circuit la machine de nouveau sans que se produise une surcharge. On peut ainsi disposer pour l'utilisateur ou pour la commande d'utilisation d'information sur la durée pendant laquelle on doit attendre jusqu'à ce que l'on puisse effectuer un essai de remise en circuit, de sorte que des instructions de remise en circuit sans succès peuvent être supprimées d'emblée. Suivant des perfectionnements de l'invention: -la grandeur (TMM) caractéristique thermique est donnée par la relation TMM = (1 - e-tl') . 'Norm - on détermine la grandeur (TTM) caractéristique thermique de façon récurrente par la relation TMM(i -1) + INOrm (i - 1) TMM(i) = TMM(i - 1) - on détermine la valeur (TTMmir) de seuil à partir d'une valeur de départ prescrite de la grandeur caractéristique thermique par récursion inversée à l'aide de la courbe du courant en fonction du temps qui a été mémorisé par la relation TMM(i) + INOrm 1) . 0 t T TMM(i - 1) = 1 - A t T - La valeur (TMMa) de départ est plus petite que la valeur (TMMg) limite pour laquelle la machine électrique est mise en circuit. L'invention vise aussi un dispositif de protection d'une machine électrique de surcharge, caractérisé en ce qu'il comprend une unité d'exploitation pour déterminer une grandeur caractéristique thermique instantanée de la machine à partir du courant électrique qui y passe à l'aide d'un modèle thermique, et une mémoire de mémorisation de la courbe en fonction du temps du courant électrique passant dans la machine au moins d'un instant où la machine est mise en circuit à un instant où la grandeur caractéristique thermique instantanée atteint une valeur maximum, et une unité de calcul d'une valeur de seuil de la grandeur caractéristique thermique à partir des valeurs de courant mémorisées à l'aide du modèle thermique, qui ne doit pas être atteinte après une mise hors circuit de la machine pour exclure toute surcharge de la machine lors d'une remise en circuit. De préférence le dispositif: comprend un dispositif de comparaison de la grandeur caractéristique thermique instantanée à cette valeur de seuil et d'émission d'un signal de commande en fonction du résultat de cette comparaison. - est tel qu'on y détermine dans l'unité de calcul à partir de la valeur de seuil à l'aide du modèle thermique une durée d'attente minimum qui indique combien de temps il faut attendre avant de pouvoir mettre en circuit la machine sans que se produise une surcharge. Le dispositif peut comprendre un logiciel mis en oeuvre dans l'exploitation de calcul pour la mise en oeuvre du procédé suivant l'invention. Pour expliquer d'avantage l'invention, on se reportera à l'exemple de réalisation du dessin dans lequel: La figure 1 est un schéma fonctionnel d'un dispositif de protection d'une machine électrique de la surcharge, et La figure 2 donne des graphiques à titre d'exemples, dans lesquels le courant du moteur et des grandeurs caractéristiques thermiques associées sont portées en fonction du temps pour deux opérations de mise en circuit successives. Suivant la figure 1, une machine 2 électrique, par exemple à moteur est commandé par un dispositif 4 de commande qui communique par exemple en tant que partie d'une installation d'une automatisation avec un poste de contrôle supérieur hiérarchique. Au dispositif 4 de commande est associé un dispositif 6 de protection de la machine 2 électrique d'une surcharge. Ce dispositif comporte une unité 8 d'exploitation dans laquelle il est calculé à partir du courant I(i) électrique instantané passant dans la machine 2 à l'instant i. G t à des intervalles A t de temps discrets une grandeur TMM(i) caractéristique thermique instantanée au moyen de la formule de récurrence TMM ( i - 1) + 'Norm (i - 1) TMM(i) = TMM(i - 1) - Cette grandeur TMM(i) thermique instantanée est comparée dans un premier dispositif 10 de comparaison continuellement à une valeur TMMg limite. Si celle-ci est dépassée, le dispositif 4 de commande reçoit un ordre A de mettre la machine 2 hors circuit. A partir de la mise en circuit (i=0) on mémorise en outre dans une mémoire 12 le courant INorm(i) instantané passant respectivement aux instants i. A t et normé par rapport à une valeur nominale. On détermine alors dans l'unité 8 d'exploitation à quel instant i. A t la grandeur caractéristique thermique atteint son maximum TMMmax. Ce maximum TMMmax est atteint pour i=n, n étant le nombre naturel pour lequel la relation TMM(n+1) En d'autres termes: le maximun TMMmax de la grandeur caractéristique thermique est atteint après la mise en circuit en n intervalle de temps 4 t. A l'aide d'une formule de récurrence résolue suivant TMM(i-1), TMM(i) 'Norm (i - 1) . A tT t 4 t TMM(i - 1) = 2891412 8 on effectue ensuite dans une unité 14 de calcul en commençant par i=n+1, une récurrence inverse qui part d'une valeur TMMa de départ qui peut être égale à la valeur TMMg limite. Par les valeurs mémorisées pour le courant INorm(i)normé, on obtient à la fin de la récurrence, c'est-à-dire pour i=1, une valeur TMMmin = TMM(0) de seuil de la grandeur TMM caractéristique thermique, qui ne doit pas au moins être atteinte ou dépassée après la mise en circuit de la machine 2 pour empêcher lors de la remise en circuit que la valeur TMMg soit dépassée. S'il se produit alors un ordre S extérieur de démarrage, on compare dans un deuxième dispositif 16 de comparaison la grandeur TMM(i) caractéristique thermique instantanée à la valeur TMMmin de seuil. Si celle-ci est dépassée, il est transmis au dispositif 4 de commande par le deuxième dispositif 16 de comparaison un signal B de commande qui empêche la mise en circuit de la machine 2. A l'aide de la grandeur TMM (tstopl) caractéristique thermique présente à l'instant (tstopl) de la mise en circuit et de la valeur TMMmin de seuil, on peut alors calculer en outre à l'aide de la relation -t TMMmin= TMM (tstopl) . e z, la durée d'attente minimum par la 30 formule T= i. (ln TMM(tstopi)-lnTMMmin) et on peut l'émettre de sorte que des ordres S de démarrage pendant cette durée T mimimun d'attente peuvent être supprimés automatiquement par exemple déjà dans le poste de contrôle supérieur hiérarchiquement. En outre cette valeur t minimum d'attente ou une valeur résiduelle d'attente qui subsiste encore A t= T - (t- tstopl) peut être indiquée. Dans les graphiques de la figure 2 sont portés le courant I passant dans la machine ainsi que les grandeurs TMM caractéristiques déterminées pour deux opérations de mises en circuit se succédant dans le temps respectivement en fonction du temps t. A un premier instant tstartl de démarrage, la machine est mise en circuit et l'indice I variable est mis à O. Il passe dans la machine le courant I qui, dans une courbe typique de la machine augmente rapidement et peut atteindre des valeurs qui sont supérieures au courant nominal admissible pour cette machine. En raison de la charge thermique inhérente au passage I du courant, la grandeur TMM caractéristique thermique commence à partir d'une grandeur TMM(tstarti) caractéristique thermique présente à l'instant tstartl de démarrage et provoquée par des phases de fonctionnement précédentes de la machine à augmenter de nouveau et atteint son maximun TMMmax à l'instant tmaxl après un nombre n d'intervalles de mesure. Après la mise en circuit à l'instant tstop de la mise en circuit, la grandeur TMM caractéristique thermique décroît à partir de la valeur TMM (tstop) jusqu'à à l'instant tstop exponentiellement et atteint la valeur TMMmin calculée par les formules précédentes après la durée T minimum d'attente. Cette durée T minimum d'attente doit au moins s'écouler avant un nouveau démarrage pour empêcher que la grandeur TMM caractéristique thermique ne dépasse la valeur TMMg limite. En d'autres termes: pour le deuxième instant t start2 de démarrage, il faut que la relation tstart2 ^ tstop + T soit satisfaite. Or, si l'on met la machine en circuit à l'instant tstart2 = tstop + T, la valeur TMMg limite est certes atteinte à l'instant tmax2 mais n'est pas dépassée. Comme les opérations de mise en circuit ne se déroulent presque jamais de façon identique, il peut être judicieux dans le calcul par récurrence de la valeur TMMmin de seuil de ne pas partir de la valeur TMMg limite mais d'une valeur TMMa de départ un peu réduite qui représente par exemple 90% de la valeur TMMg limite. Si on effectue en outre le calcul de la valeur TMMmin de seuil pour chaque opération de mise en circuit, on est sûr qu'elle est toujours adaptée aux variations de comportement de mise en circuit se produisant pendant une longue durée d'utilisation de la machine, par exemple en raison d'un vieillissement ou de modifications des conditions de charges
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Dans ce procédé, on détermine à l'aide d'un modèle thermique à partir du courant (I) passant dans la machine une grandeur (TMM) caractéristique thermique instantanée de la machine (2) et on mémorise la courbe dans le temps du courant (I) au moins d'un instant (tstrart1) ou au moins la machine est mise en circuit à un instant (Tmax1) ou la grandeur (TMM) caractéristique instantanée atteint une valeur (TMMmax) et on calcule à partir des valeurs (I) de courant mémorisé à l'aide du modèle thermique une valeur (TMMmin) de seuil de la grandeur (TMM) caractéristique thermique, qui, après une mise en circuit de la machine (2) ne doit pas être dépassée pour exclure une surcharge de la machine (2) lors d'une remise en circuit.
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1. Procédé de protection d'une machine (2) électrique d'une surcharge, caractérisé en ce que l'on détermine à l'aide d'un modèle thermique, à partir du courant (I) passant dans la machine, une grandeur (TMM) caractéristique thermique instantanée de la machine (2) et on mémorise la courbe dans le temps du courant (I) au moins d'un instant (tstarti) où la machine est mise en circuit à un instant (tmaxi) où la grandeur (TMM) thermique caractéristique instantanée atteint une valeur (TMMmax) maximale et on calcule à partir des valeurs (I) de courant mémorisées à l'aide du modèle thermique une valeur (TMMmin) de seuil de la grandeur (TMM) caractéristique thermique, qui, après une mise en circuit de la machine (2), ne doit pas être dépassée, pour exclure une surcharge de la machine (2) lors d'une remise en circuit. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on compare la valeur (TMMmin) de seuil à une grandeur (TMM(i)) caractéristique thermique instantanée et on peut mettre à nouveau la machine en circuit lorsque la grandeur (TMM(i)) est inférieure à la valeur (TMMmin) de seuil. 3. Procédé selon une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'on détermine à partir de la valeur (TMMmin) de seuil, à :L'aide du modèle thermique, une durée ('T) d'attente minimun qui indique combien de temps il faut attendre avant de pouvoir mettre en circuit la machine (2) sans que se produise une surcharge. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la grandeur (TMM) caractéristique thermique est donnée par la relation TMM = (1 - e-tu') . INorm 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'on détermine la grandeur (TTM) caractéristique thermique de façon récurrente par la relation TMM(i -1) + INorm (i - 1) TMM(i) = TMM(i - 1) - 6. Procédé suivant la 5, caractérisé en ce que l'on détermine la valeur (TTMmin) de seuil à partir d'une valeur de départ prescrite de la grandeur caractéristique thermique par récursion inversée à l'aide de la courbe du courant en fonction du temps qui a été mémorisée par la relation TMM(i) - INorm (i - 1) . 0 t T TMM(i - 1) = 1 - At T 7. Procédé suivant la 6, caractérisée en ce que la valeur (TMMa) de départ est plus petite que la valeur (TMMg) limite pour laquelle la machine électrique est mise en circuit. T t 8. Dispositif de protection d'une machine (2) électrique d'une surcharge, caractérisé en ce qu'il comprend une unité (8) d'exploitation pour déterminer une grandeur (TMM) caractéristique thermique instantanée de la machine (2) à partir du courant (I) électrique qui y passe à l'aide du modèle thermique, et une mémoire (12) de mémorisation de la courbe en fonction du temps du courant (I) électrique passant dans la machine (2) au moins d'un instant (tstarti) où la machine est mise en circuit, à un instant (tmaxi) où la grandeur (TMM) caractéristique thermique instantanée atteint une valeur (TMMmax) maximum et une unité (14) de calcul d'une valeur (TMMmin) de seuil de la grandeur (TMM) caractéristique thermique à partir des valeurs (I) de courant mémorisées à l'aide du modèle thermique qui ne doit pas être atteinte après une mise hors circuit de la machine (2) pour exclure toute surcharge de la machine (2) lors d'une remise en circuit. 9. Dispositif suivant la 8, caractérisé en ce qu'elle comprend un dispositif (16) de comparaison de la grandeur (TMM) caractéristique thermique instantanée à cette valeur (TMMmin) de seuil et d'émission d'un signal (B) de commande en fonction du résultat de cette comparaison. 10. Dispositif suivant la 8 ou 9, caractérisé en ce que on détermine dans l'unité (14) de calcul à partir de la valeur (TMMmin) de seuil à l'aide du modèle thermique une durée (T) d'attente minimun qui indique combien de temps il faut attendre avant de pouvoir mettre en circuit la machine (2) sans que se produise une surcharge. 11. Dispositif suivant l'un des 8 à 10 caractérisé par un logiciel mis en oeuvre dans l'unité (8, 14) d'exploitation et de calcul pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 4 à 7.
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H
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H02
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H02H
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H02H 7
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H02H 7/085
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FR2889767
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A1
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RETRO ECLAIRAGE D'UN BOUTON DE COMMANDE AVEC GUIDE LUMIERE.
| 20,070,216 |
La présente invention se rapporte généralement aux boutons de commande, et plus particulièrement aux boutons de commande avec rétro éclairage, notamment aux boutons de commande permettant le réglage d'un paramètre dans le domaine de l'industrie automobile. Dans un véhicule automobile, la planche de bord du véhicule comprend généralement des boutons de commande mobile pour régler un paramètre défini, par exemple relatif à une consigne de température et/ou flux d'air propulsé par un appareil de chauffage, ventilation et/ou climatisation. Pour les phases de conduite nocturne notamment, le bouton de commande est de préférence éclairé afin de permettre à l'utilisateur de connaître la position du bouton de commande. A ce jour, l'industrie automobile utilise des dispositifs de commande avec un bouton de commande mobile et un guide de lumière entourant le bouton de commande rétro éclairé, pour éclairer la position du bouton de commande et ses éventuels indicateurs de niveau de réglage du paramètre. Le brevet US 6 685 327 divulgue un bouton de commande rotatif avec un anneau guide de lumière rétro éclairé qui entoure le bouton de commande, la lumière étant fournie par plusieurs sources de lumière, de préférence trois pour un éclairage homogène, la lumière étant guidée depuis les sources vers les zones de sortie par des canaux guide de lumière. Par ailleurs, d'autres types de boutons rétro éclairés utilisés à ce jour comprennent généralement un bouton de commande mobile, encastré dans une façade de logement qui peut être généralement une planche de bord, un guide de lumière qui entoure le bouton de commande et qui sert de guidage pour le mouvement dudit bouton. Le rétro éclairage de l'ensemble est toujours assuré par plusieurs sources de lumière, et la position des sources de lumière correspond à la périphérie du dispositif, les sources de lumière se trouvent donc face au guide de lumière entourant le bouton de commande, pour éclairer le guide de lumière. Ainsi, dans cette configuration, le guide lumière présente à la fois la fonction de guidage du mouvement du bouton de commande ainsi que celle d'éclairage, ce qui soulève plusieurs problèmes. D'une part, le guidage du mouvement du bouton de commande par le guide lumière est rendu délicat par l'incompatibilité mécanique de matière entre le guide lumière en matériau plastique transparent et le bouton de commande mobile en matériau plastique, la friction et les frottements ne facilitant pas le glissement entre ces deux matériaux en contact. En outre, l'homogénéité de l'éclairage est difficile à obtenir, par le nombre et la disposition des sources de lumière dans le dispositif, ce qui impose des phases de réglage et d'optimisation successives lors de l'assemblage du dispositif, et qui n'est donc pas optimal pour les exigences de coût et de délai de production. L'objectif de la présente invention est d'améliorer le guidage du mouvement du bouton de commande mobile d'une part, et d'optimiser et homogénéiser le rétro éclairage d'autre part. L'invention propose à cet effet un dispositif de commande comprenant un bouton de commande mobile présentant une partie à insérer dans une ouverture d'une façade de logement, une source de lumière et des moyens guide de lumière acheminant la lumière de la source de lumière à une partie visible des moyens guide de lumière. Une partie au moins de la partie à insérer constitue au moins partiellement les moyens guide de lumière. Le dispositif de commande comprend ainsi un bouton de commande mobile, qui comporte une partie extérieure à la façade de logement, par exemple une partie d'une planche de bord de véhicule automobile, et une partie intérieure à insérer dans l'ouverture de ladite façade de logement. La partie extérieure est accessible au conducteur et/ou au passager pour permettre le réglage par le conducteur ou le passager d'un paramètre relatif à une consigne, et peut présenter des moyens de préhension pour permettre à l'utilisateur une bonne prise en main. Les moyens guide lumière, qui permettent d'acheminer la lumière émise par la source de lumière, comprennent une partie visible par le conducteur/passager, pour permettre de repérer le bouton de commande et le niveau de réglage du paramètre sélectionné. Généralement, la partie visible des moyens guide lumière rétro éclairés entoure le bouton de commande. Les moyens guide de lumière peuvent être en matériau plastique transparent ou translucide standard, de la couleur désirée. En prévoyant que la partie à insérer dans l'ouverture du bouton de commande mobile constitue au moins partiellement lesdits moyens guide de lumière, on permet que la lumière émise par la source de lumière puisse être transmise de la partie à insérer du bouton mobile à la partie visible des moyens guide de lumière rétro éclairée. Ceci présente le premier avantage que la source de lumière peut être positionnée à l'intérieur de la partie à insérer du bouton de commande, et non pas en périphérie comme c'est le cas dans les dispositifs de l'art antérieur, dans lesquels plusieurs sources de lumière sont positionnées à la périphérie du dispositif, c'est-à-dire face au guide de lumière entourant le bouton de commande, pour éclairer le guide de lumière. Ainsi, le rétro éclairage de l'ensemble peut être assuré par une seule source de lumière, le bouton de commande ayant alors une fonction de réservoir de lumière , et la lumière est acheminée à la partie visible des moyens guide de lumière. Ceci peut de manière additionnelle faciliter le réglage et l'homogénéité du rétro éclairage, puisqu'une seule source est à considérer. La partie à insérer dans l'ouverture du bouton de commande peut également comprendre au moins dans la zone constitutive des moyens guide de lumière une partie en matériau plastique transparent ou translucide standard, de la couleur désirée. Un matériau translucide, de type PC blanc ou coloré, peut être préféré, parce que ce type de matériau permet de mieux homogénéiser la lumière transmise. Enfin, le bouton de commande peut également comprendre des symboles visuels ou des pictogrammes, sur la partie du bouton de commande accessible par le conducteur/passager. La lumière émise à l'intérieur du bouton de commande par la source de lumière peut ainsi rétro éclairer les symboles visuels. La façade de logement peut être une partie d'une paroi de planche de bord d'un véhicule automobile, qui peut comprendre différentes ouvertures, dont certaines sont prévues pour loger différents boutons de commande ou autres dispositifs. Un matériau plastique standard, du type ABS ou ABS/PC par exemple, peut être préféré pour la façade. Dans un mode de réalisation préféré, ladite source de lumière se trouve en position sensiblement centrale par rapport audit bouton de commande mobile. En plaçant en position sensiblement centrale ladite source de lumière, on peut augmenter la symétrie générale du dispositif de commande, ce qui peut faciliter le réglage de la source de lumière et du rétro éclairage, et encore améliorer l'homogénéité du rétro éclairage. De plus, contrairement aux dispositifs de l'art antérieur, on envisage de n'utiliser qu'une seule source de lumière. Ainsi, la mise au point du rétro éclairage par rapport à la partie visible des moyens guide de lumière peut être réalisée en une seule phase, ce qui présente des gains de temps, de coût et de productivité non négligeables. La source de lumière peut être une LED, mais toute autre source de lumière comme une ampoule classique est également envisageable. Lorsque la source de lumière est intégrée sur une carte électronique, sa position sensiblement centrale présente en outre l'avantage supplémentaire que la dite source de lumière ne constitue pas une barrière pour le routage de la carte. Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif de commande comprend en plus une pièce intérieure formant au moins un palier pour guider le mouvement dudit bouton de commande par rapport à la façade. Dans les dispositifs actuellement utilisés, le mouvement du bouton de commande est guidé par les moyens guide de lumière entourant la partie à insérer du bouton de commande. Or ces deux composants, respectivement en matériau plastique transparent et un matériau plastique, ne sont pas compatibles mécaniquement. En prévoyant une pièce supplémentaire dans le dispositif de commande, on peut reporter la fonction de guidage du mouvement du bouton de commande sur cette pièce intérieure, et dédier les moyens guide de lumière au rétro éclairage uniquement. D'une part, la pièce intérieure peut être choisie entre autres pour ses propriétés mécaniques, afin que le guidage puisse être réalisé entre deux parties ayant des matériaux compatibles mécaniquement, et limiter au maximum les frottements et le jeu des pièces les unes par rapport aux autres. D'autre part, la pièce intérieure peut former au moins un palier pour guider le mouvement du bouton de commande mobile par rapport à la façade; lorsque le bouton de commande est très long ou en cas de nécessité, il est également envisageable de prévoir une reprise pour le guidage, c'està-dire que la pièce intérieure peut former un ou plusieurs paliers de guidage supplémentaires. Dans un mode de réalisation préféré, ladite pièce intérieure peut être elle-même mobile par rapport à ladite façade, et son mouvement peut luimême être guidé par la façade. La pièce intérieure peut être injectée en matériau thermoplastique, choisi pour ses propriétés de frottement, et notamment pour être compatible avec le matériau constitutif de la façade de logement, et assurer ainsi un meilleur glissement lors du mouvement de la pièce intérieure par rapport à la façade. La surface extérieure de la pièce intérieure peut être munie d'un dispositif encodeur, par exemple au moyen de petites encoches ou nervures, et qui peuvent actionner un commutateur sur une carte électronique. Il est ainsi possible notamment de repérer la position du bouton de commande et de modifier la consigne du paramètre choisi. Autrement, la surface extérieure peut comprendre des encoches pour actionner un capteur mécanique, ou tout autre dispositif de détection de position, de potentiomètre ou de capteur, en particulier afin de régler une consigne d'un paramètre donné, et par exemple une consigne de température et/ou flux d'air propulsé par un appareil de chauffage, ventilation et/ou climatisation. Dans un mode de réalisation préféré, ledit bouton de commande est solidaire de ladite pièce intérieure. Ainsi, la pièce intérieure et le bouton de commande sont fixés et solidaires l'un avec l'autre, la pièce intérieure étant elle-même mobile par rapport à ladite façade. En d'autres termes, on prévoit de reporter la fonction mécanique de guidage du mouvement du bouton de commande sur la pièce intérieure et la façade. Comme mentionné précédemment, la partie à insérer du bouton de commande comprend au moins partiellement des moyens guide de lumière, et est au moins partiellement constituée d'un matériau translucide ou transparent. Le fait de solidariser et fixer ainsi le bouton de commande par rapport à la pièce intérieure permet de s'affranchir des conditions mécaniques entre ces deux composants. On peut ainsi prévoir que le bouton de commande soit constitué d'un seul et même matériau transparent. De même, on peut prévoir que la pièce intérieure soit injectée d'un seul et même matériau plastique, compatible avec celui de la façade. Le polyoxyméthylène serait un bon exemple, la façade étant en ABS ou ABS/PC. La solidarisation dudit bouton de commande à ladite pièce intérieure peut être effectuée au moyen de clips entre la partie à insérer du bouton de commande et la pièce intérieure. Ce moyen de fixation est simple à mettre en uvre et peu coûteux. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, ledit bouton de commande est un bouton rotatif, lesdits moyens guide lumière comprenant au moins une pièce de forme sensiblement annulaire. Le dispositif de commande peut donc avoir une forme sensiblement annulaire, ce qui lui permet de s'intégrer facilement à de nombreuses planches de bord. D'autre part, la forme arrondie/annulaire augmente considérablement la symétrie du système, et en conséquence améliore les réglages et mises au point du rétro éclairage, tout en supprimant les problèmes de centrage. On pourrait ensuite modifier les diamètres de la partie à insérer du bouton de commande, des moyens guide lumière visible et de la pièce intérieure. Lesdits moyens guide de lumière comprennent au moins deux pièces présentant des faces à juxtaposer et/ou au moins une surface d'extrémité optiquement traitée(s). Les moyens guide de lumière comprennent au moins une partie visible, qui peut former partie du guide lumière rétro éclairé entourant le bouton de commande pour l'éclairage du dispositif de commande, et la partie à insérer dans l'ouverture du bouton de commande qui constitue au moins partiellement lesdits moyens guide de lumière. Les faces à juxtaposer peuvent donc être les faces en correspondance de la partie entourant le bouton de commande des moyens guide de lumière et de la partie à insérer du bouton de commande. Afin que la lumière émise par la source de lumière puisse être transmise de la partie à insérer du bouton mobile à la partie visible des moyens guide de lumière rétro éclairée, on prévoit un traitement optique des surfaces au moins au niveau desdites deux faces. D'autre part, le traitement optique de certaines surfaces d'extrémité de la partie visible des moyens guide de lumière permet un passage de sortie de la lumière, visible par le conducteur et les passagers. Le traitement peut être un dépolissage dans les zones de sortie souhaitées de la lumière. Dans un mode de réalisation privilégié, ladite partie à insérer dudit bouton de commande est creuse. En prévoyant une forme creuse, on peut assurer la lumière émise par la source de lumière au centre du dispositif de commande stockée à l'intérieur de ladite partie à insérer du bouton de commande, soit transmise vers les moyens guide lumière visible en évitant de trop grandes pertes de lumière. Dans un mode de réalisation privilégié, la partie cylindrique du bouton de commande est de préférence creuse, avec une paroi d'une épaisseur définie de telle sorte que la lumière soit effectivement transmise de manière homogène à la partie annulaire des moyens guide de lumière, et selon la luminance souhaitée. L'épaisseur maximale peut être définie en fonction des propriétés de transmission et d'atténuation de la lumière à travers le matériau constitutif choisi pour la partie à insérer du bouton de commande. L'épaisseur peut donc être d'une épaisseur comprise généralement dans une gamme entre 0.8 et 1.2 mm, en fonction du matériau translucide utilisé, du type PC par exemple. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention sortiront par ailleurs de la description détaillée d'un mode de réalisation actuellement préféré. Ladite description n'est faite qu'à titre d'exemple non limitatif et fait référence à des dessins joints parmi lesquels: - la figure 1 représente une vue éclatée d'un dispositif de commande selon la présente invention, - la figure 2 représente un dispositif de commande selon la présente invention. Dans les figures, des éléments identiques sont identifiés par 15 des références numériques identiques. La figure 1 représente une vue éclatée d'un dispositif de commande monté dans une ouverture 10 de façade de logement 20, selon la présente invention. La façade de logement 20 est, dans le mode de réalisation représenté, une partie d'une paroi de tableau de commande d'un véhicule automobile. Parmi différentes ouvertures, prévues pour loger différents boutons de commande ou autres dispositifs, une ouverture 10 reçoit le dispositif de commande selon la présente invention. Dans l'exemple illustré, le bouton de commande est rotatif et l'ouverture 10 est circulaire. La façade est en matériau plastique standard, du type ABS ou ABS/PC par exemple. Le dispositif de commande comprend un bouton de commande 60, un anneau guide lumière 40, une pièce intérieure 80, et une source de lumière 100 sur une carte électronique 102. La source de lumière 100 est une LED dans le mode de réalisation représenté, mais toute autre source de lumière est envisageable. Le bouton de commande 60 comprend une partie à insérer 70 dans l'ouverture 10 de la façade de logement 20, et une partie accessible 65 par un conducteur ou un passager afin de permettre le réglage d'un paramètre donné par un passager. La partie à insérer 70 dans l'ouverture 10 de la façade de logement 20 est de forme cylindrique. Elle comprend un système de clips 72 pour solidarisation à la pièce intérieure 80. La partie 65 du bouton de commande est destiné à dépasser de la façade afin d'être accessible par un conducteur ou un passager pour permettre le réglage d'un paramètre donné, par exemple une consigne de température et/ou flux d'air d'un système de chauffage, ventilation et/ou climatisation. Enfin, la partie 65 du bouton de commande présente des moyens de préhension 67 pour permettre à l'utilisateur une bonne prise en main. En outre, elle comprend des symboles visuels 69 indiquant la nature du paramètre de consigne réglable par le bouton de commande, qui peuvent ainsi être rétro éclairés par la source de lumière 100. L'anneau guide lumière 40 comprend une partie annulaire 43 avec une partie visible 45. Un système de fixation 42, en l'occurrence des clips, permet de le solidariser à la façade de logement 20. L'anneau guide lumière 40 est injecté en matériau plastique transparent ou translucide standard, de la couleur désirée. Toujours en référence à la figure 1, la pièce intérieure 80 est un axe selon un mode de réalisation préféré, lorsque le bouton de commande est un bouton rotatif. Dans le cas des boutons de commande du type coulissant, la pièce intérieure 80 peut avoir une forme sensiblement parallélépipédique. Elle comprend une partie interne avec des épaulements 82 sur lesquels la partie à insérer 70 du bouton de commande peut venir se fixer au moyen des clips 72. est injectée en matériau exemple le polyoxyméthylène, choisi pour ses propriétés de frottement, et notamment pour être compatible avec le matériau constitutif de la façade de 5 logement 20, support du mouvement rotatif, et assurer ainsi un meilleur glissement lors du mouvement. La surface externe 85 de la pièce intérieure 80 comprend des encoches 84, qui permettent de faire basculer un commutateur, pour assurer le réglage de la consigne du paramètre défini. Autrement, les encoches 84 de la surface extérieure 85 peuvent actionner un capteur mécanique, ou tout autre dispositif de détection de position, de potentiomètre ou de capteur, en particulier afin de régler une consigne d'un paramètre donné, et par exemple une consigne de température et/ou flux d'air propulsé par un appareil de chauffage, ventilation et/ou climatisation. Le fonctionnement du dispositif de commande sera mieux compris à la lecture de ce qui suit en référence à la figure 2, qui représente le dispositif de commande assemblé, inséré dans l'ouverture 10 de la façade de logement 20. L'anneau guide lumière 40 est encastré dans l'ouverture 10 de la façade de logement 20, et la pièce intérieure 80 est calée dans la façade 20 par un système d'encoches 88 de la façade. La partie à insérer 70 du bouton de commande, de forme cylindrique, est insérée dans l'ouverture 10 de la façade 20, et solidarisée à la pièce intérieure 80 par les clips 72. Le bouton de commande 60 rotatif est ainsi solidaire en rotation de la partie intérieure 80, elle-même mobile en rotation et guidée sur la façade de logement 20. La source de lumière 100, en position centrale par rapport à l'axe du bouton de commande 60 sur la carte électronique 102, émet de la lumière dans la partie à insérer 70 creuse du bouton de commande 60, lumière qui est ensuite transmise à La pièce intérieure thermoplastique, par travers la paroi de la partie à insérer 70 vers l'anneau guide lumière 40 et la partie visible 45 de l'anneau guide lumière. Les moyens guide lumière comprennent ainsi l'anneau guide lumière 40, la partie visible 45, et au moins partiellement la partie à insérer 70 du bouton de commande, au moins au niveau de la zone 44 de coopération entre ladite partie à insérer 70 et l'anneau guide lumière 40. Afin d'améliorer les performances optiques pour la transmission de la lumière, les faces en correspondance de ladite partie à insérer 70 du bouton de commande et dudit anneau guide lumière 40 au niveau de ladite zone 44 de coopération peuvent être optiquement traitées. De même, la surface de la partie visible 45 de l'anneau guide lumière est optiquement traitée, et ici dépolie, pour une meilleure transmission de la lumière. Le bouton de commande 60 peut être injecté en matériau plastique préférablement translucide de la couleur désirée, choisi pour ses propriétés optiques. L'utilisation d'un matériau translucide permet de diffuser la lumière émise par la source de lumière 100 à travers la paroi vers l'anneau guide de lumière 40. Un matériau transparent est également envisageable, mais les propriétés de translucidité permettent une meilleure homogénéité de la lumière dans l'anneau guide lumière 40 rétro éclairé. La partie à insérer 70 du bouton de commande est creuse, avec une paroi d'une épaisseur définie de telle sorte que la lumière est effectivement transmise de manière homogène à l'anneau guide lumière 40 des moyens guide de lumière. Typiquement, l'épaisseur de la partie à insérer 70 est comprise entre 0.8 et 1.2 mm. Enfin, les différents éléments constitutifs du dispositif de commande sont dimensionnés de sorte que les différentes parties du dispositif de commande aient un fonctionnement mécanique et optique optimisés. Le diamètre externe de la partie 65 du bouton de commande peut être adapté au diamètre interne de la partie visible 45 de l'anneau guide de lumière 40. Le diamètre externe de l'anneau guide lumière 40 est adapté à la taille et la forme de la façade de logement 20 du dispositif de commande, alors que le diamètre interne dudit anneau guide lumière 40 peut être adapté pour recevoir la partie à insérer 70 du bouton de commande. Ainsi, l'anneau guide lumière 40 est encastré dans l'ouverture 10 de la façade de logement 20 et le bouton de commande 60 rotatif est solidaire en rotation de la partie intérieure 80, elle-même guidée sur la façade de logement 20. La source de lumière 100, en position centrale sur la carte électronique 102, émet de la lumière dans la partie à insérer 70 creuse du bouton de commande 60, lumière qui est ensuite transmise à travers la paroi de la partie à insérer 70 vers l'anneau guide lumière 40 et la partie visible 45 des moyens guide lumière. La source de lumière 100 permet donc de rétro éclairer l'anneau de lumière 40 entourant le bouton de commande 60 ainsi que les symboles visuels 69 inscrits sur la partie accessible 65 du bouton de commande 60. Lorsqu'un conducteur/passager décide de modifier un paramètre de consigne, tel que la consigne de température d'un système de ventilation, il actionne le bouton de commande 60 mobile en rotation. La pièce intérieure 80 et le bouton de commande 60 étant solidarisés en rotation, la rotation du bouton 60 est guidée par la pièce intérieure 80, comprenant au moins un palier de rotation. Les nervures 84 sur la surface extérieure 85 actionnent un commutateur et peuvent permettre le réglage effectif de la consigne. Ainsi, l'invention fournit un dispositif de commande pour le montage dans une ouverture d'une façade de logement comprenant une source de lumière, des moyens guide de lumière acheminant la lumière de la source de lumière à une partie visible des moyens guide de lumière et un bouton de commande mobile présentant une partie à insérer dans ladite ouverture, au moins une partie de ladite partie à insérer constituant au moins partiellement lesdits moyens guide de lumière. Ce dispositif présente l'avantage qu'une seule source de lumière peut être utilisée, positionnée à l'intérieur de la partie à insérer du bouton de commande, et non pas en périphérie, et la mise au point du rétro éclairage de manière homogène sur la partie visible des moyens guide de lumière peut être réalisée en une seule phase, ce qui présente des gains de temps, de coût et de productivité non négligeables. De plus, la présence d'une pièce intérieure supplémentaire, qui peut former au moins un palier pour le guidage du mouvement, permet de guider le mouvement du bouton de commande, quelque soit la longueur du guidage envisagé. Enfin, bien que le dispositif de commande ait été représenté comme un bouton du type rotatif pour des applications automobiles, d'autres modes de réalisation et applications, comme par exemple un bouton de commande coulissant, sont également envisagés
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Dispositif de commande pour le montage dans une ouverture (10) d'une façade de logement (20) comprenant un bouton de commande (60) mobile présentant une partie à insérer (70) dans ladite ouverture (10), une source de lumière (100) et des moyens guide de lumière acheminant la lumière de la source de lumière à une partie visible (45) des moyens guide de lumière, caractérisé en ce que au moins une partie de ladite partie à insérer (70) constitue au moins partiellement lesdits moyens guide de lumière.
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Revendications 1. Dispositif de commande comprenant un bouton de commande (60) mobile présentant une partie à insérer (70) dans une ouverture (10) d'une façade de logement (20), une source de lumière (100) et des moyens guide de lumière acheminant la lumière de la source de lumière (100) à une partie visible (45) des moyens guide de lumière, caractérisé en ce que au moins une partie de la partie à insérer (70) constitue au moins partiellement les moyens guide de lumière. 2. Dispositif de commande selon la 1, caractérisé en ce que la source de lumière (100) se trouve en position sensiblement centrale par rapport au bouton de commande (60) mobile. 3. Dispositif de commande selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une pièce intérieure (80) formant au moins un palier pour guider le mouvement dudit bouton de commande (60) par rapport à la façade (20). 4. Dispositif de commande selon la 3, 25 caractérisé en ce que la pièce intérieure (80) est mobile par rapport à ladite façade (20). 5. Dispositif de commande selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bouton de 30 commande (60) est solidaire de la pièce intérieure (80). 6. Dispositif de commande selon la 5, caractérisé en ce que le bouton de commande (60) et la pièce intérieure (80) sont solidarisés par un système de clips. 7. Dispositif de commande selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens guide lumière comprennent au moins une pièce de forme sensiblement annulaire (40). 8. Dispositif de commande selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens guide de lumière comprennent au moins deux pièces présentant des faces à juxtaposer et/ou au moins une surface d'extrémité optiquement traitée(s). 9. Dispositif de commande selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la partie à insérer (70) du bouton de commande (60) est creuse. 10. Dispositif de commande selon la 9, caractérisé en ce que la paroi de la partie à insérer (70) du bouton de commande (60) présente une épaisseur sensiblement comprise entre 0.8 et 1.2 mm, en fonction de la luminance souhaitée et de la translucidité du matériau dans lequel la partie à insérer (70) du bouton de commande (60) est constituée.
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H,G
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H01,G01
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H01H,G01D
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H01H 9,G01D 11
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H01H 9/18,G01D 11/28
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FR2893219
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A1
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DISPOSITIF DE SECURITE LIMITEUR D'EFFORT DE COMPRESSION ET D'EXTENSION ET MACHINE RELIABLE A UN VEHICULE PORTEUR EQUIPEE D'UN TEL DISPOSITIF ENTRE SON BATI ET UN BRAS SUPPORTANT UN OUTIL DEPORTE
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Description L'invention concerne un dispositif de sécurité utilisable sur des machines disposant d'un outil travaillant de manière déportée, notamment les faucheuses latérales, les faucheuses d'accotement, les faucheuses-débroussailleuses dénommées épareuses ainsi que les machines équipées d'un tel dispositif de sécurité. De nombreuses machines de ce genre, par exemple dans le domaine agricole ou dans le domaine des travaux publics, sont attelées à un véhicule tracteur ou portés par ledit véhicule. Ces machines disposent d'une position de travail et d'une position de transport, le passage entre les deux positions étant effectué au moyen de vérins hydrauliques. Ces machines sont conçues avec divers moyens de sécurité pour éviter que des conditions de terrain particulières n'endommagent les outils lors du déplacement de la machine en fonctionnement. Ces conditions de terrain dommageables pour la machine peuvent être par exemple des blocs pierreux, des monticules, des regards en béton, etc... La sécurité de telles machines nécessite qu'un moyen de détection adapté déclenche l'escamotage de l'outil pour passer un obstacle et cela que la machine se déplace en marche avant ou en marche arrière. L'entretien des talus de routes, de chemins de fer, de canaux et des accotements en général est réalisé avec des faucheuses d'accotement ou des épareuses. Ce dernier type de machine comporte une tête de coupe mobile portée par un bras orientable et supportée par un véhicule, lequel véhicule pouvant être par exemple un tracteur. Le déport important de la tête de coupe de l'épareuse par rapport au véhicule porteur permet à ce dernier de se déplacer sur le plat, le long du talus et donc en toute sécurité, tout en réalisant la taille des parties inclinées, y compris les surplombs et les devers par rapport au chemin sur lequel se déplace l'engin. Selon les modèles et selon la taille de la tête de coupe, le déport horizontal de la tête de coupe peut aller de quelques dizaines de centimètres à plusieurs mètres. La tête de coupe déportée des épareuses tout comme l'outil déporté d'autres machines doit pouvoir suivre précisément la surface de travail et esquiver les obstacles lorsqu'ils se présentent pour ne pas bloquer la machine dans son avancée et ne pas endommager les outils de travail. Il est par ailleurs souhaitable que cet évitement d'obstacles soit réalisé de manière automatique, sans l'intervention du conducteur de la machine dont l'attention est focalisée par la conduite du véhicule. Les solutions de sécurité qui permettent l'effacement de l'outil déporté, lorsqu'il rencontre un obstacle, présentent à ce jour plusieurs défauts majeurs : • la course de sécurité, c'est-à-dire l'amplitude disponible pour le mouvement d'évitement de l'obstacle est insuffisante et la machine se trouve donc bloquée dans certaines configurations au cours de son fonctionnement, • l'effort de sécurité est variable au cours du mouvement d'évitement ce qui n'est pas très favorable pour que le déclenchement de la sécurité soit bien adapté, • ledit effort de sécurité permettant l'évitement de l'obstacle n'est pas configurable, • la sécurité ne fonctionne généralement pas lorsque le véhicule porteur de l'outil déporté se déplace en marche arrière et manoeuvre autour d'un obstacle, • une fois déclenchée la sécurité portée par l'outil déporté doit être réarmée de manière manuelle, ce qui interrompt le travail. L'invention a pour objectif de résoudre ces principales difficultés en proposant un dispositif de sécurité compatible avec de nombreux attelages de tracteurs. La présente invention concerne un dispositif de sécurité pouvant fonctionner dans deux directions opposées et installé entre le bâti d'un véhicule porteur et un bras supportant un outil déporté, caractérisé par le fait qu'il présente : - deux vérins hydrauliques accolés par une extrémité, - l'un des vérins étant en butée mécanique avec la tige complètement sortie, - l'autre vérin étant en butée mécanique avec la tige complètement rentrée. Ce dispositif de sécurité peut fonctionner dans deux directions opposées sous l'action d'efforts de compression ou d'extension entre un point d'attache sur le bâti lié à un véhicule porteur et un point d'attache sur un bras supportant un outil déporté. Les avantages du dispositif de sécurité selon l'invention, utilisable par exemple pour un outil de travail déporté, sont multiples, notamment dans le fait que ce dispositif présente : • une course de sécurité importante, • un effort de sécurité qui varie peu au cours du mouvement, • un effort de sécurité configurable et donc ajustable selon les machines ou selon les terrains, • une action égale quel que soit le sens de déplacement du véhicule porteur de l'outil, c'est-à-dire qu'il fonctionne également pour un déplacement en marche arrière, • le réarmement de la sécurité, une fois l'obstacle évité, peut être réalisé de manière entièrement automatique si cela est souhaité. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est une vue en coupe du dispositif de sécurité selon l'invention. La figure 2 est un schéma du circuit hydraulique avec réarmement automatique de la sécurité. La figure 3 illustre un circuit hydraulique disposant d'un réarmement manuel de la sécurité. La figure 4 présente le dispositif de sécurité en coupe dans une position dite de repos. La figure 5 montre les modifications du dispositif de sécurité lors d'un effort de compression, c'est-à-dire lorsque par exemple l'outil déporté bute sur un obstacle et le véhicule porteur se déplace en direction de l'obstacle. La figure 6 montre les modifications du dispositif de sécurité lors d'un effort de traction. La figure 7 illustre un outil déporté butant sur un obstacle et le véhicule porteur se déplaçant dans la direction de l'obstacle. La figure 8 illustre un outil de travail déporté butant sur un obstacle et le véhicule porteur s'éloignant de l'obstacle. Au sens de l'invention le dispositif de sécurité déclenche un signal permettant à la machine de placer l'outil de travail dans une position dite de sécurité, c'est-à-dire usuellement une position repliée voire relevée par rapport à la surface de travail, afin d'éviter un obstacle. Tel que cela est représenté sur la figure 1 le dispositif de sécurité selon l'invention comporte deux vérins hydrauliques 1 et 2 accolés par une extrémité et configurés de manière particulière. La position dite "de repos" du dispositif de sécurité correspond à la position dans laquelle aucune contrainte extérieure n'est appliquée sur les extrémités des vérins 1 et 2. Le dispositif de sécurité a pour fonction d'estimer les contraintes entre deux parties de la machine dont l'une au moins est mobile par rapport à l'autre. Le vérin 1 est configuré pour travailler en compression, c'est-à-dire que dans la configuration dite de repos, pour laquelle l'outil de travail déporté fonctionne sans rencontrer d'obstacle, la tige 3 est complètement sortie et ce vérin est en position d'extension maximale, en butée mécanique (figure 1). Le vérin 2 est configuré pour travailler en extension, c'est-à-dire que dans la configuration dite de repos, pour laquelle l'outil de travail déporté fonctionne sans rencontrer d'obstacle, la tige 4 est complètement rentrée et ce vérin est en position de compression maximale, en butée mécanique (figure 1). Les circuits hydrauliques des deux vérins 1 et 2 reliés aux orifices 5 et 7 sont connectés sur un circuit commun mis en pression. L'orifice 6 ne travaille pas en pression et peut par exemple être relié à un retour libre. Plusieurs configurations du circuit hydraulique peuvent être adoptées pour le fonctionnement du dispositif de sécurité selon l'invention. Selon un premier mode illustré sur la figure 2 les circuits hydrauliques des deux vérins 1 et 2 sont reliés aux orifices 5 et 7 et reliés entre eux. I est disposé sur le circuit une restriction de débit 8 et un accumulateur 9 de pression garantissant le réarmement automatique du système après le franchissement de l'obstacle. La pression de gonflage de l'accumulateur 9 détermine l'effort de déclenchement et le volume dudit accumulateur détermine la progressivité. Il peut être utilisé indistinctement différents types d'accumulateurs, par exemple à boules ou à pistons, pour l'effort de sécurité et d'amortissement. Selon un deuxième mode illustré sur la figure 3 le circuit hydraulique commun aux deux vérins 1 et 2 peut comporter un limiteur de pression 10 et une distribution hydraulique 11 pour un réarmement manuel du vérin de sécurité une fois l'obstacle franchi. Dans cette configuration le tarage du limiteur de pression 10 détermine l'effort de déclenchement de la sécurité, c'est-à-dire la valeur de la contrainte entraînant par exemple le déclenchement de l'escamotage de l'outil déporté par rapport à l'obstacle rencontré. Les figures 4 à 6 montrent les modifications des deux vérins 1 et 2 dans différentes configurations de fonctionnement. La figure 4 correspond à la position dite de repos dans laquelle aucun effort de sécurité ne s'applique sur le dispositif. La figure 5 illustre un effort de compression dans le sens des deux flèches. Dans cette situation le vérin 2 étant en butée mécanique seul le vérin 1 travaille, c'est-à-dire que la tige 3 coulisse à l'intérieur du vérin 1 et a pour conséquence un raccourcissement de la longueur du dispositif de sécurité. Lors d'un effort de traction sur le dispositif de sécurité, tel que cela est illustré sur la figure 6 par la double flèche, le vérin 1 étant en butée mécanique seul le vérin 2 travaille, c'est-à-dire que la tige 4 coulisse à l'intérieur du vérin 2 et entraîne en conséquence un allongement du dispositif de sécurité dans son ensemble. Les figures 7 et 8 illustrent les situations du dispositif de sécurité décrites sur les figures 5 et 6 et présentent l'exemple d'un véhicule porteur 12 muni d'un outil de travail déporté 13 rencontrant un obstacle 14. Plus précisément la figure 7 montre le véhicule porteur 12 se déplaçant, par exemple en marche arrière, en direction de l'obstacle 14. Lorsque l'outil de travail déporté 13 arrive au contact de l'obstacle un effort de compression s'applique sur le dispositif de sécurité 15 disposé entre le bâti 16 et le bras 17 porteur de l'outil déporté. Cet effort de compression a été décrit dans la situation illustrée sur la figure 5. Cet effort de sécurité, lorsqu'un seuil critique prédéfini est atteint, entraîne le repliage et/ou le soulèvement du bras porteur de l'outil déporté pour passer l'obstacle. Une fois l'obstacle franchi le type de réarmement, manuel ou automatique, disposé sur le circuit hydraulique du dispositif de sécurité, remet en service la sécurité. La figure 8 présente un véhicule porteur 12 s'éloignant, par exemple en marche avant, de l'obstacle 14 et l'outil déporté 13 butant sur celui-ci. Dans cette situation le dispositif de sécurité 15 travaille en extension, c'est-à-dire selon la description effectuée précédemment et illustrée sur la figure 6. Dans les exemples illustrés par les figures 7 et 8 le dispositif de sécurité 15 est fixé sur le bâti 16 qui est lié au véhicule porteur 12, par l'extrémité de la tige 3 et sur le bras 17, porteur de l'outil déporté 13, par l'extrémité de la tige 4. Toutefois le dispositif de sécurité 15 selon l'invention peut être fixé indifféremment par un côté ou par l'autre sur le bâti 16 et sur le bras porteur 17, les sections des vérins 1 et 2 et les longueurs des tiges 3 et 4 pouvant être variables et ajustées en fonction des situations rencontrées. Les sections des vérins 1 et 2 et les longueurs des tiges 3 et 4 sont adaptées en fonction de l'effort de sécurité souhaité. Plusieurs variantes sont ainsi possibles notamment par le choix des sections des vérins 1 et 2 et on peut donc régler différemment les efforts pour le déclenchement de la sécurité dans les deux sens compression et extension, sans sortir du cadre de l'invention. Avantageusement le réarmement du dispositif de sécurité sera effectué de manière automatique avec des moyens connus par ailleurs pour cette opération mais il peut être également prévu, comme cela a été décrit précédemment, un mode manuel sans sortir du cadre de l'invention. Avantageusement le dispositif de sécurité est placé sur le bâti lié à un véhicule porteur disposant d'un accrochage trois points mais cette disposition n'est pas impérative. Le dispositif de sécurité selon l'invention est utilisable de préférence conjointement avec des outils de travail déportés, il peut toutefois être envisagé de placer ledit dispositif sur d'autres systèmes et notamment lorsque une sécurité doit être déclenchée pour des efforts pouvant être en traction et en compression, entre deux parties dont l'une au moins est mobile par rapport à l'autre. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons
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La présente invention concerne un dispositif de sécurité pouvant fonctionner dans deux directions opposées et installé sur une machine entre son bâti lié à un véhicule porteur et un bras supportant un outil déporté, caractérisé par le fait qu'il présente :- deux vérins hydrauliques (1, 2) accolés par une extrémité, dont- le premier vérin (1) est en butée mécanique avec la tige (3) complètement sortie en position de repos, et- le deuxième vérin (2) est en butée mécanique avec la tige (4) complètement rentrée en position de repos.Le dispositif de sécurité peut fonctionner dans deux directions opposées sous l'action d'efforts de compression ou d'extension entre ses deux points d'attache sur le bâti d'une part, et sur le bras supportant l'outil déporté d'autre part.
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Revendications 1- Dispositif de sécurité pouvant fonctionner dans deux directions opposées et pouvant être installé entre le bâti (16) d'une machine reliée à un véhicule porteur (12) et un bras (17) supportant un outil déporté (13), caractérisé parle fait qu'il présente : - deux vérins hydrauliques (1, 2) accolés par une extrémité, dont - le premier vérin (1) est en butée mécanique avec la tige (3) complètement sortie en position de repos, et -le deuxième vérin (2) est en butée mécanique avec la tige (4) complètement rentrée en position de repos. 2- Dispositif de sécurité selon la 1, caractérisé par le fait qu'il est agencé pour fonctionner dans deux directions opposées sous l'action d'efforts de compression ou d'extension entre un point d'attache sur le bâti (16) et un point d'attache sur le bras (17) supportant l'outil déporté (13). 3- Dispositif de sécurité selon la 2, caractérisé par le fait qu'un effort de compression se traduit par le déplacement de la tige (3) du premier vérin (1) sans déplacement de la tige (4) du deuxième vérin (2), lequel déplacement de la tige (3) a pour conséquence un raccourcissement du dispositif de sécurité dans son ensemble. 4- Dispositif de sécurité selon la 2, caractérisé par le fait qu'un effort d'extension se traduit par le déplacement de la tige (4) du deuxième vérin (2) sans déplacement de la tige (3) du premier vérin (1), lequel déplacement de la tige (4) a pour conséquence un allongement du dispositif de sécurité dans son ensemble. 5- Dispositif de sécurité selon la 2, caractérisé par le fait que les circuits hydrauliques des vérins (1) et (2) sont reliés entre eux. 6- Dispositif de sécurité selon la 5, caractérisé par le fait que les circuits hydrauliques comportent un dispositif de réarmement. 7- Dispositif de sécurité selon la 6, caractérisé par le fait que le mécanisme de réarmement est automatique, par exemple au moyen d'un accumulateur (9) de pression. 8- Dispositif de sécurité selon la 6, caractérisé par le fait que le mécanisme de réarmement est manuel. 9- Machine comportant un bâti (16) et un bras (17) supportant un outil de travail (13), caractérisée par le fait qu'elle comprend un dispositif desécurité selon l'une quelconque des 1 à 8 entre le bâti (16) et le bras (17) supportant l'outil de travail (13).
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A
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A01
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A01D,A01B
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A01D 34,A01B 61,A01D 75
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A01D 34/00,A01B 61/04,A01D 75/18
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FR2889297
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A1
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ECHANGEUR THERMIQUE, ENSEMBLE PROPULSEUR, ET AERONEF COMPORTANT UN TEL ENSEMBLE PROPULSEUR
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L'invention concerne un échangeur thermique apte à refroidir, au moins partiellement, un flux d'air très chaud au moyen d'un flux d'air froid. L'invention concerne plus particulièrement une position de conduits d'arrivée d'air froid et d'arrivée d'air chaud par rapport à un boîtier de l'échangeur thermique. L'invention concerne également un ensemble propulseur comportant un turboréacteur et un tel échangeur thermique. L'invention concerne aussi un aéronef comportant au moins un ensemble propulseur selon l'invention. Dans le domaine de l'aéronautique, il est connu d'utiliser de l'air chaud, prélevé à l'endroit des compresseurs des turboréacteurs d'un aéronef, pour alimenter des circuits de conditionnement d'air dudit aéronef. Les circuits de conditionnement d'air étant destinés au poste de pilotage et aux cabines transportant les passagers, il est nécessaire de refroidir cet air chaud avant de l'injecter dans lesdits circuits. Pour cela, on utilise un échangeur thermique, dans lequel un flux d'air chaud, prélevé au niveau d'un compresseur d'un turboréacteur, croise un flux d'air froid, prélevé au sortir d'une soufflante d'un turboréacteur. Le flux d'air froid et le flux d'air chaud circulent à l'intérieur d'un boîtier de l'échangeur thermique de telle manière qu'un échange calorifique peut avoir lieu. Au sortir du boîtier de l'échangeur thermique, le flux d'air chaud est partiellement refroidi et est envoyé en direction du circuit de conditionnement d'air. Le flux d'air froid ayant permis le refroidissement est quant à lui rejeté à l'extérieur. Un inconvénient majeur des échangeurs thermiques actuels est son encombrement. En effet, l'échangeur thermique est généralement disposé sur une face supérieure d'un mât de fixation qui relie le turboréacteur à la voilure de l'aéronef. Les conduits d'arrivée d'air froid et d'arrivée d'air chaud, du fait de la position du mât au-dessus du turboréacteur, doivent traverser la structure forte du mât. Le passage des conduits d'arrivée d'air froid et d'air chaud dans la structure forte, ou caisson, du mât nécessite de renforcer la structure du mât au niveau du passage desdits conduits d'arrivée d'air. Cela tend notamment à alourdir la structure. Pour pallier cet inconvénient, il est possible de ménager les conduits d'arrivée d'air froid et d'arrivée d'air chaud de manière à ce que le conduit d'arrivée d'air chaud traverse une pyramide du mât, qui est une structure creuse située en avant du caisson du mât. Le conduit d'arrivée d'air froid, lui, transite au-dessus de la pyramide du mât et ne traverse donc pas ledit mât. Cependant, une telle solution est difficile à mettre en oeuvre. En effet, le conduit d'arrivée d'air chaud est situé sous le conduit d'arrivée d'air froid, alors que les conduits d'arrivée d'air froid et d'arrivée d'air chaud pénètrent dans le boîtier de l'échangeur thermique respectivement par la face inférieure et par la face avant dudit boîtier. Ainsi, le conduit d'arrivée d'air froid peut gêner le passage du conduit d'arrivée d'air chaud. Dans l'invention, on cherche à trouver une solution permettant de diminuer la masse totale de l'échangeur thermique, ainsi que l'encombrement dudit échangeur thermique. Pour cela, l'invention propose un échangeur thermique dans lequel le flux d'air froid et le flux d'air chaud se croisent non seulement dans le boîtier de l'échangeur thermique, mais également en amont dudit boîtier, de manière à ce qu'un échange thermique préalable ait lieu. Le canal d'arrivée d'air chaud traverse le canal d'arrivée d'air froid, ou inversement, avant que les deux canaux ne pénètrent dans le boîtier de l'échangeur thermique. Ainsi, on diminue l'encombrement de l'échangeur thermique en amont du boîtier puisque les deux canaux d'arrivée d'air ne se croisent plus, mais l'un traverse l'autre. Par amont, on entend par rapport à la direction des flux d'air dans les canaux d'arrivée d'air. Par ailleurs, on permet un pré-échange thermique entre le flux d'air froid et le flux d'air chaud. Il est donc possible de réduire le volume du boîtier de l'échangeur thermique. On diminue ainsi l'encombrement du boîtier de l'échangeur thermique au-dessus du mât de liaison du turboréacteur à la voilure de l'aéronef. Ce croisement physique des flux d'air froid et d'air chaud, en amont du boîtier dans lequel a lieu l'échange calorifique principal, peut se faire par simple croisement physique des tuyauteries formant les canaux d'arrivée d'air froid et d'air chaud, mais également au moyen d'un boîtier secondaire. Le boîtier secondaire a, par exemple, une structure semblable à celle du boîtier principal, et peut être de taille réduite par rapport audit boîtier principal. De même, il est possible de prévoir que le boîtier secondaire et le boîtier principal soient de tailles réduites par rapport à un boîtier conventionnel de l'état de la technique. Par exemple, il est possible d'utiliser un boîtier principal et un boîtier secondaire tels que le volume cumulé de ces deux boîtiers correspond au volume d'un boîtier conventionnel de l'état de la technique. L'invention a donc pour objet un échangeur thermique comportant un boîtier principal d'échange thermique, un conduit d'arrivée d'air de refroidissement et un conduit d'arrivée d'air chaud pour amener un flux d'air de refroidissement et un flux d'air chaud dans le boîtier principal, caractérisé en ce qu'il comporte un pré-échangeur thermique disposé en amont du boîtier principal, de manière à ce que le flux d'air de refroidissement et le flux d'air chaud traversent le pré-échangeur thermique avant le boîtier principal. Par en amont, on entend selon le sens de l'écoulement des flux d'air de refroidissement et d'air chaud dans les conduits d'arrivée d'air. Le prééchangeur est donc disposé entre la source de flux d'air de refroidissement et le boîtier principal. Selon des exemples de réalisation de l'échangeur thermique de l'invention, ledit échangeur peut comporter tout ou parties des caractéristiques supplémentaires suivantes: - Le pré-échangeur comporte une section du conduit d'arrivée d'air de refroidissement et une section du conduit d'arrivée d'air chaud. - La section du conduit d'arrivée d'air chaud traverse la section du conduit d'arrivée d'air de refroidissement. - La section du conduit d'arrivée d'air de refroidissement traverse la section du conduit d'arrivée d'air chaud. - Le pré-échangeur comporte un boîtier secondaire d'échange thermique, dans lequel le flux d'air de refroidissement et le flux d'air chaud peuvent circuler. - Le conduit d'arrivée d'air de refroidissement pénètre dans le boîtier principal par une face inférieure dudit boîtier principal. - Le conduit d'arrivée d'air chaud pénètre dans ledit boîtier principal par une face avant dudit boîtier principal. L'invention concerne également un ensemble propulseur pour aéronef, comportant un turboréacteur et un échangeur thermique selon l'invention. Selon des exemples de réalisation de l'ensemble propulseur selon l'invention, ledit ensemble peut comporter tout ou partie des caractéristiques supplémentaires suivantes: - Le boîtier principal de l'échangeur thermique est fixé à une face supérieure d'un mât de liaison pour fixer le turboréacteur à la voilure d'un aéronef. - Le conduit d'arrivée d'air chaud traverse la pyramide du mât, le conduit d'arrivée d'air de refroidissement transitant au-dessus de ladite pyramide. - Le conduit d'arrivée d'air de refroidissement prélève le flux d'air de refroidissement dans une zone de bifurcation des flux d'air dans le turboréacteur, en amont des capots d'inverseur du turboréacteur. L'invention concerne également un aéronef comportant au moins un ensemble propulseur selon l'invention. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures représentent: - Figure 1: une représentation schématique d'un échangeur thermique selon un premier exemple de réalisation de l'invention. - Figure 2: un agrandissement de la figure 1 au niveau du croisement entre le conduit d'arrivée d'air de refroidissement et le conduit d'arrivée d'air chaud. - Figure 3: une représentation schématique d'un échangeur thermique selon un second exemple de réalisation de l'invention. Sur la figure 1 est représenté un échangeur thermique 1 selon l'invention comportant un conduit d'arrivée d'air de refroidissement 3, un conduit d'arrivée d'air chaud 4, un boîtier principal 5 et un pré-échangeur thermique 2. Le pré-échangeur thermique 2 est constitué d'un croisement physique entre le conduit d'arrivée d'air de refroidissement 3 et le conduit d'arrivée d'air chaud 4, en amont du boîtier principal 5. Plus précisément le conduit d'arrivée d'air de refroidissement 3, de plus grande section, est traversé par le conduit d'arrivée d'air chaud 4, de plus petite section. Dans un autre exemple de réalisation, il est possible à l'inverse que le conduit d'arrivée d'air de refroidissement 3 traverse le conduit d'arrivée d'air chaud 4. Le boîtier principal 5, dans lequel un flux d'air de refroidissement et un flux d'air chaud sont destinés à circuler afin de refroidir au moins partiellement le flux d'air chaud, a une forme générale rectangulaire. Le boîtier principal 5 est partiellement solidaire d'une face supérieure 7 d'un caisson 8 d'un mât 6. Le mât 6 permet de fixer un turboréacteur sur une voilure d'un aéronef (non représentés). Le mât 6 comporte le caisson 8 ainsi qu'une pyramide 9. La pyramide 9 forme l'extrémité avant du mât 6, c'est-à- dire l'extrémité du mât 6 dirigée vers l'avant de l'aéronef. Le caisson 8 est une structure forte du mât 6. La pyramide 9, elle, est une structure creuse délimitée par quatre bras 10 (trois bras visibles sur la figure 1). Le boîtier d'échangeur thermique de l'état de la technique est pleinement solidarisé à la face supérieure du mât, c'est à dire que toute la surface de la face inférieure du boîtier est solidaire du mât. Dans l'exemple selon l'invention, le boîtier principal 5 est légèrement en avant sur le caisson 8 du mât, de sorte que seulement une surface partielle de la face inférieure 12 du boîtier principal 5 est solidaire de la face supérieure 7 du caisson 8 mât 6. Par face inférieure, on entend la face du boîtier 5 dirigée vers la face supérieure 7 du caisson 8 du mât 6. La partie avant du boîtier principal 5 est au devant du caisson 8 du mât 6, au-dessus de la pyramide 9. Une face avant 11 du boîtier 5 reçoit le conduit d'arrivée d'air chaud 4. Par face avant, on entend la face du boîtier 5 dirigée vers l'avant de l'aéronef. Le conduit d'arrivée d'air chaud 4 prélève l'air chaud dans le moteur du turboréacteur, situé sous le mât 6. Ainsi, le conduit d'arrivée d'air chaud 4 doit traverser le mât 6 pour pouvoir amener le flux d'air chaud dans le boîtier principal 5 de l'échangeur thermique 1 situé audessus du mât 6. Pour cela, le conduit d'arrivée d'air chaud traverse le volume interne, creux, de la pyramide 9. La face inférieure 12 du boîtier principal 5 reçoit le conduit d'arrivée d'air de refroidissement 3. Le conduit d'arrivée d'air de refroidissement 3 prélève le flux d'air de refroidissement au niveau de la soufflante du turboréacteur (non représenté). Le flux d'air de refroidissement est par exemple prélevé frontalement par le conduit d'arrivée d'air de refroidissement, afin de pouvoir arriver de face sur le boîtier principal 5. Le conduit d'arrivée d'air de refroidissement 3 transite au-dessus de la pyramide 9 du mât 6, et ne traverse donc pas ledit mât 6. Sur la figure 2, on peut voir plus en détails le pré-échangeur 2. Une section 13 du conduit d'arrivée d'air chaud 4 traverse une section 14 du conduit d'arrivée d'air de refroidissement 3. Le flux d'air chaud et le flux d'air froid se croisent perpendiculairement l'un à l'autre. La paroi externe 15 de la section 13 du conduit d'arrivée d'air chaud 4 est léchée par le flux d'air de refroidissement traversant la section 11 du conduit d'arrivée d'air de refroidissement 3. Ainsi, le flux d'air chaud traversant la section 13 du conduit d'arrivée d'air chaud 4 est partiellement refroidi par le flux d'air de refroidissement. Plus précisément, l'air chaud en contact avec la paroi interne 16 de la section 13 du conduit d'arrivée d'air chaud 4 est plus refroidi que l'air chaud situé au coeur de la section 13 du conduit d'arrivée d'air chaud 4. L'importance de l'échange calorifique entre le flux d'air chaud et le flux d'air de refroidissement dans le pré-echangeur 2 dépend notamment de la pression de ces deux flux dans les conduits d'arrivée d'air chaud 4 et d'air de refroidissement 3. Pour réaliser un tel pré-échangeur 2, il est possible de ménager un orifice traversant dans la section 14 du conduit d'arrivée d'air de refroidissement 3, dont le diamètre est au moins égal au diamètre externe du conduit d'arrivée d'air de refroidissement 4. On introduit alors le conduit d'arrivée d'air de refroidissement 4 dans l'orifice, de manière à ce que la section 13 du conduit d'arrivée d'air de refroidissement 3 soit logée dans la section 14 du conduit d'arrivée d'air chaud 4. La section 13 du conduit d'arrivée d'air de refroidissement 4 peut également être un tube rapporté indépendant. Le conduit d'arrivée d'air chaud 4 est alors formé d'au moins trois tronçons, le tronçon central formant la section 13 du conduit d'arrivée d'air chaud 4. Il est également possible de réaliser un conduit d'arrivée d'air chaud 4 en deux tronçons ou plus. La liaison entre les différents tronçons du conduit d'arrivée d'air chaud 4 peut être réalisée par tout moyen assurant une étanchéité au fluide. Par exemple, on utilise des colliers d'étanchéité 18. Un collier d'étanchéité 18 entoure les extrémités de deux tronçons adjacents du conduit d'arrivée d'air chaud 4, et enserre lesdits tronçons de manière étanche. La section 13 du conduit d'arrivée d'air chaud 4 est par exemple soudée à la paroi de la section 14 du conduit d'arrivée d'air de refroidissement 3 bordant l'orifice traversant, afin d'être maintenue en position dans ledit orifice traversant. Par ailleurs, les soudures 17 peuvent assurer une étanchéité de la section 14 du conduit d'arrivée d'air de refroidissement 3. Le flux d'air de refroidissement ne peut ainsi pas sortir hors du conduit d'arrivée d'air de refroidissement 3, au niveau de la liaison entre les deux sectionsl3 et 14. Il est également possible d'utiliser des joints d'étanchéité à la place ou en complément des soudures 17 pour garantir l'étanchéité. Dans l'exemple représenté à la figure 1, le conduit d'arrivée d'air de refroidissement 3 est sensiblement parallèle au mât 6, ce qui permet notamment d'acheminer le flux d'air de refroidissement jusqu'au boîtier principal 5 sans que le conduit d'arrivée d'air de refroidissement 3 traverse le mât 6. Cela est notamment possible en prélevant le flux d'air de refroidissement frontalement dans le turboréacteur, par exemple au niveau d'une zone de bifurcation des flux dans le turboréacteur, en amont des capots d'inverseur, de sorte que le flux d'air de refroidissement est prélevé de face sur le turboréacteur. Bien entendu, dans d'autres exemples de réalisation, le flux d'air de refroidissement peut être prélevé, comme cela est fait d'ordinaire dans l'état de la technique, de manière latérale, au niveau d'un des deux capots d'inverseur du turboréacteur. Sur la figure 3 est représenté un deuxième exemple de réalisation d'un échangeur thermique 1 selon l'invention. L'échangeur thermique 1 comporte une conduite d'arrivée d'air de refroidissement 23, un conduit d'arrivée d'air chaud 24, un boîtier principal 21, et un pré-échangeur 20 disposé en amont du boîtier principal 20. Le pré-échangeur thermique 20 comporte un boîtier secondaire 22 dans lequel le flux d'air de refroidissement et le flux d'air chaud circulent perpendiculairement l'un à l'autre, avant de circuler dans le boîtier principal 21. Le boîtier secondaire 22 a une forme générale rectangulaire. Une section inférieure 25 du conduit d'arrivée d'air chaud 24 amène le flux d'air chaud depuis le moteur du turboréacteur jusqu'à boîtier secondaire 22. Par section inférieure 25, on entend la section du conduit d'arrivée d'air chaud 24 située sous le boîtier secondaire 22. La section inférieure 25 du conduit d'arrivée d'air chaud 24 débouche sur une face inférieure 27 du boîtier secondaire 22. Une section supérieure 26 du conduit d'arrivée d'air chaud 24 amène le flux d'air chaud depuis le boîtier secondaire 22 jusqu'au boîtier principal 21. Par section supérieure 26, on entend la section du conduit d'arrivée d'air chaud 24 située au-dessus du boîtier secondaire 22. La section supérieure 26 du conduit d'arrivée d'air chaud 24 ressort du boîtier secondaire 22 par une face supérieure 28 dudit boîtier secondaire 22, opposée à la face inférieure 25. La face supérieure 28 du boîtier secondaire 22 est la face dirigée vers le boîtier principal 21. Le flux d'air chaud traverse donc verticalement le boîtier secondaire 22. Une section avant 29 du conduit d'arrivée d'air de refroidissement 23 amène le flux d'air de refroidissement depuis le turboréacteur jusqu'au boîtier secondaire 22. Par section avant, on entend la section du conduit d'arrivée d'air de refroidissement 23 située en amont du boîtier second 22. La section avant 29 du conduit d'arrivée d'air de refroidissement 23 débouche sur une face avant 30 du boîtier secondaire 22. Une section arrière 31 du conduit d'arrivée d'air de refroidissement 23 amène le flux d'air de refroidissement depuis le boîtier secondaire 22 jusqu'au boîtier principal 21. Par section arrière, on entend la section du conduit d'arrivée d'air de refroidissement 23 située en aval du boîtier secondaire 22. La section arrière 31 du conduit d'arrivée d'air de refroidissement 23 ressort du boîtier secondaire 22 par une face arrière 32 dudit boîtier secondaire 22. Le flux d'air de refroidissement traverse donc horizontalement le boîtier secondaire 22. Le flux d'air de refroidissement traverse d'avant en arrière le boîtier secondaire 22, tandis que le flux d'air chaud traverse le boîtier secondaire 22 de bas en haut. A l'inverse, le flux d'air chaud traverse le boîtier principal 21 d'avant en arrière, tandis que le flux d'air de refroidissement transverse boîtier principal 21 de bas en haut. Le flux d'air de refroidissement et le flux d'air chaud sont donc perpendiculaires l'un à l'autre dans le boîtier secondaire 22 et dans le boîtier principal 21. L'étanchéité entre les différentes sections 25, 26, 29, 31 des conduits d'arrivée d'air chaud 24 et d'air de refroidissement 23 et le boîtier secondaire 22 peut être assurée par tout moyen, notamment en utilisant, de la même manière que dans le premier exemple de réalisation, des soudures et/ou des colliers d'étanchéité. Le boîtier principal 21 peut avoir un volume réduit par rapport aux boîtiers des échangeurs thermiques classiques du fait de la présence de ce pré-échangeur 20. En effet, un échange thermique important a déjà lieu dans le boîtier secondaire 22. En diminuant la taille, et donc le volume du boîtier principal 21, on diminue l'encombrement de l'échangeur thermique au- dessus du mât 6, et on diminue ainsi la traînée aérodynamique due à cet échangeur thermique 1. Un aéronef comporte généralement deux ensembles propulseurs, comportant chacun un turboréacteur, disposés respectivement sous chaque aile de la voilure de l'aéronef. Il est possible de munir chaque ensemble propulseur de l'aéronef, ou un seul des deux, d'un échangeur thermique 1 selon l'invention. Il existe aussi certains aéronefs munis de deux ensembles propulseurs sous chaque aile de la voilure. Dans ce cas, il est possible de munir un, deux, trois ou les quatre ensembles propulseurs d'un échangeur thermique 1 selon l'invention
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L'invention concerne un échangeur thermique (1) comportant un boîtier principal (5) d'échange thermique, un conduit d'arrivée d'air de refroidissement (3) et un conduit d'arrivée d'air chaud (4) pour amener un flux d'air de refroidissement et un flux d'air chaud dans le boîtier principal, caractérisé en ce qu'il comporte un pré-échangeur thermique (2) disposé en amont du boîtier principal, le pré-échangeur thermique étant apte à être traversé par le flux d'air de refroidissement et le flux d'air chaud préalablement au boîtier principal. L'invention concerne également un ensemble propulseur et un aéronef comportant un tel échangeur thermique.
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1- Echangeur thermique (1) comportant un boîtier principal (5, 21) d'échange thermique, un conduit d'arrivée d'air de refroidissement (3, 23) et un conduit d'arrivée d'air chaud (4, 24) pour amener un flux d'air de refroidissement et un flux d'air chaud dans le boîtier principal, caractérisé en ce qu'il comporte un pré-échangeur thermique (2, 20) disposé en amont du boîtier principal, de manière à ce que le flux d'air de refroidissement et le flux d'air chaud traversent le pré-échangeur thermique avant le boîtier principal. 2- Echangeur thermique selon la 1, caractérisé en ce que le pré-échangeur comporte une section (14) du conduit d'arrivée d'air de refroidissement et une section (13) du conduit d'arrivée d'air chaud. 3- Echangeur thermique selon la 2, caractérisé en ce que la section du conduit d'arrivée d'air chaud traverse la section du conduit d'arrivée d'air de refroidissement. 4- Echangeur thermique selon la 2, caractérisé en ce que la section du conduit d'arrivée d'air de refroidissement traverse la section du conduit d'arrivée d'air chaud. 5- Echangeur thermique selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le pré-échangeur comporte un boîtier secondaire (22) d'échange thermique. 6- Echangeur thermique selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le conduit d'arrivée d'air de refroidissement pénètre dans le boîtier principal par une face inférieure (12) dudit boîtier. 7- Echangeur thermique selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le conduit d'arrivée d'air chaud pénètre dans le boîtier principal par une face avant (11) dudit boîtier. 8- Ensemble propulseur pour aéronef, comportant un turboréacteur et un échangeur thermique (1) selon l'une des 1 à 7. 9- Ensemble propulseur selon la 8, caractérisé en ce que le boîtier principal de l'échangeur thermique est fixé à une face supérieure (7) d'un mât (6) de liaison pour fixer le turboréacteur à une voilure de l'aéronef. 10- Ensemble propulseur selon l'une des 8 à 9, caractérisé en ce que le conduit d'arrivée d'air chaud traverse la pyramide (9) du mât, le conduit d'arrivée d'air de refroidissement transitant au-dessus de ladite pyramide. 11- Ensemble propulseur selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce que le conduit d'arrivée d'air de refroidissement prélève le flux d'air de refroidissement dans une zone de bifurcation des flux d'air dans le turboréacteur, en amont des capots d'inverseur du turboréacteur. 12- Aéronef caractérisé en ce qu'il comporte au moins un ensemble propulseur selon l'une des 8 à 11.
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F,B
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F28,B64
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F28D,B64D
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F28D 7,B64D 13,B64D 27
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F28D 7/10,B64D 13/08,B64D 27/26
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FR2896798
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A1
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DERIVES DE SULFONAMIDES, LEUR PREPARATION ET LEUR APPLICATION EN THERAPEUTIQUE
| 20,070,803 |
La présente invention a pour objet des dérivés de sulfonamides, leur procédé de préparation et leur utilisation en thérapeutique. Les orexines A et B (ou hypocrétines 1 et 2) sont des neuropeptides hypothalamiques de 33 et de 28 acides aminés respectivement, récemment identifiés comme les ligands endogènes de deux récepteurs à sept domaines transmembranaires, nommés récepteurs orexine 1 et orexine 2 (Sakurai T., Cell, Vol 92, 573-585, 1998 ; De Lecea L., Proc. Natl. Acad. Sci., Vol. 95, 322-327, 1998). Le récepteur d'orexine 2 a la propriété de reconnaître les deux formes d'orexine A et B de façon équivalente. Par contre, le récepteur orexine 1, qui présente 64% d'homologie avec le récepteur orexine 2, est plus sélectif et lie dix fois mieux l'orexine A que l'orexine B (Sakurai T., Cell, Vol 92, 573-585, 1998). Via ces récepteurs, les orexines controlent diverses fonctions centrales et périphériques, notamment la prise de nourriture et de boisson, certaines fonctions endocrines cardiovasculaires et le cycle d'éveil/sommeil (Sakurai T., Regulatory Peptides, Vol 85, 25-30, 1999). Il a maintenant été trouvé que certains dérivés de sulfonamides présentent une grande affinité vis-à-vis des récepteurs de l'orexine 2 et sont de puissants antagonistes de ces récepteurs. Ainsi, la présente invention a pour objet des composés répondant à la formule générale (I) R~ / Ar- TùAr2ù NùS- Ara O (I) dans laquelle • Ar, représente - un groupe aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; • T représente 5 - un groupe û(CH2)nû avec n = 0,1,2 ; -ungroupe: /C HùR dans lequel R étant un groupe hydroxyle ; ^ Are représente 10 - un groupe aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, un (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome 15 d'halogène, un groupe (C,-C4)alkyle, (C1-C4) alcoxy ; • Ara représente - un groupe aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; 20 - un groupe hétérocyclyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; • RI représente un groupe hétérocyclyle saturé de formule (A) qui suit : (CH2)P, R2 1 CH2) n --IC )m ùN RI \ R4 (A) 25 dans laquelle : - R2 et R3 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène, un groupe C1-C3 alkyle ; ou bien R2 et R3 forment ensemble un groupement oxo ; - R4 représente un atome d'hydrogène, un groupe C1-C3 alkyle ou aralkyle ; 30 -n=0ou1 ;m=0ou1 ;p=1 ou2; H à la condition que m et ri ne représentent jamais la valeur 0 en même temps ; ^ ou bien R, représente un groupe cycloalkyle de formule (B) qui suit : (B) dans laquelle : - R5, R6 et R7 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C3 alkyle ; - R8 et R9 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène un groupe C1-C3 alkyle ; ou bien R8 et R9 forment ensemble un groupement oxo ; - n' = 0, 1 ou 2; p' = 1,2,3 ou 4; à l'état de base, de sel d'addition à un acide, d'hydrate ou de solvat, sous forme d'énantiomères, de diastéréoisomères, de rotamères, d'atropoisomères ou de leurs mélanges. Parmi les composés objets de l'invention, on peut citer un premier groupe de composés de forrnule générale (I), dans laquelle • Ar) représente - un groupe aryle notamment un phényle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle notamment le pyridinyle ou le pyrimidinyle, ledit groupe hétérocylycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; • T représente - un groupe û(CH )nû avec n = 1 ; ^ Are représente - un groupe aryle notamment un phényle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle notamment le pyridinyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; • Ara représente - un groupe aryle notamment un phényle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle notamment le pyridinyle ou le furanyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; • RI représente un groupe hétérocyclyle saturé de formule (A) dans laquelle : - R2, R3 et R4 représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupe (C1-C4) alkyle ; . p= 2;rn=n=1;ou . m = 0 ; n = 1 ; p = 2; ou . m = 0 ; n = p = 1 ; ou .m=n=p=1; • ou bien R1 représente un groupe cycloalkyle de formule (B) dans laquelle : - R5, R6 et R, représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C3 alkyle ; - R8 et R9 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène un groupe C1-C3 alkyle ; -n'=0ou1; p'=1,2ou3; à l'état de base, de sel d'addition à un acide, d'hydrate ou de solvat, sous forme d'énantiomères, de diastéréoisomères, de rotamères, d'atropoisoméres ou de leurs mélanges. Parmi les composés objets de l'invention, on peut citer un second groupe de composés de formule générale (I), dans laquelle ^ Art représente - un groupe phényle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy; - un groupe pyridinyle ou pyrimidinyle, lesdits groupes pyridinyle et pyrimidinyle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle ; • T représente - un groupe -(CH2),- avec n = 1 • Are représente - un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe pyridinyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; • Ara représente - un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe pyridinyle ou furanyle, lesdits groupes éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; • R, représente un groupe hétérocyclyle saturé de formule (A) dans laquelle : R2, R3 et R4 représentent chacun un atome d'hydrogène et m = 0 ; n = 1 ; p = 2 ; ^ ou bien RI représente un groupe cycloalkyle de formule (B) dans laquelle : R5, R6, R7 R8 et R9 représentent chacun un atome d'hydrogène ; -n'=0ou 1 etp"=1,2ou3; à l'état de base, de sel d'addition à un acide, d'hydrate ou de solvat, sous forme d'énantiomères, de diastéréoisomères, de rotamères, d'atropoisoméres ou de leurs mélanges. Parmi les composés objets de l'invention, on peut citer un troisième groupe de composés de formule générale (I), dans laquelle • Art représente - un groupe phényle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy; - un groupe pyridinyle ; • T représente - un groupe û(Cl2)nû avec n = 1 • Ar2 représente - un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; ^ Ara représente - un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe hydroxyle, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; ^ R, représente un groupe hétérocyclyle saturé de formule (A) dans laquelle : R2, R3 et R4 représentent chacun un atome d'hydrogène ; m = 0 ; n = 1 et p = 2 ; • ou bien R, représente un groupe cycloalkyle de formule (B) dans laquelle : R5, R6, R7, R8 et R9 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène; n'=0etp'=3; à l'état de base, de sel d'addition à un acide, d'hydrate ou de solvat, sous forme d'énantiomères, de diastéréoisomères, de rotamères, d'atropoisoméres ou de leurs mélanges. Lorsque Ar2 est un groupe phényle éventuellement substitué, les liaisons T-Ar2 d'une part et Arp;-N d'autre part sont en position ortho. Autrement dit, l'atome d'azote et le substituant T sont sur deux atomes de carbone adjacents. Dans le cadre de l'invention, on entend par : - un groupe (C1-C4) alkyle : un groupe aliphatique saturé, linéaire ou ramifié comprenant de 1 à 4 atomes de carbone, tel que le méthyle, l'éthyle, le propyle, l'isopropyle, le butyle, l'isobutyle, le sec-butyle, le tert-butyle ; - un groupe (C1-C4) alkyle éventuellement substitué : un groupe alkyle tel que défini ci-dessus dans lequel un ou plusieurs atomes d'hydrogène ont été substitués par un substituant ; - un groupe (C1-C4) alcoxy : un radical (C,-C4)alkyl-O- où le groupe (C1-C4) alkyle est tel que défini précédemment, par exemple le méthoxy, l'éthoxy, le propoxy, l'isopropoxy, le butoxy, l'isobutoxy, le sec-butoxy, le tert-butoxy ; - un atome d'halogène : un atome de fluor, un atome de chlore, un atome de brome ou un atome d'iode ; - un groupe cycloalkyle : un groupe alkyle cyclique saturé, comprenant de 3 à 8 atomes de carbone, par exemple le cyclopropyle, le cyclobutyle, le cyclopentyle, le 6 cyclohexyle. Le groupe cycloalkyle peut éventuellement être substitué par un groupe (C1-C4) alkyle, par exemple le méthylcyclopropyl, diméthylcyclopropyl, méthylcyclobutyl, méthylcyclopentyl, méthylcyclohexyl, diméthylcyclohexyl, cycloheptyle, cyclooctyle ; - un groupe aryle : un groupe aromatique monocyclique ou bicyclique comprenant entre 6 et 10 atomes de carbone, par exemple le phényle, le naphtyle. Le groupe aryle peut éventuellement être substitué par 1, 2, 3 ou 4 substituants ; - un groupe hétérocyclyle : un groupe monocyclique saturé, insaturé ou aromatique comprenant entre 4 et 7 atomes et comprenant de 1 à 2 hétéroatomes choisis parmi l'azote, l'oxygène ou le soufre. A titre d'exemple on peut citer le azétidine, pipéridinyle, le pyrrolidinyle, 1,3-dioxolanyle, l'imidazolyle, le pyridinyle, le thiazolyle, le thiényle, le pyrimidinyle, le furanyle ; un groupe aralkyle : une chaîne alkyle substituée par un groupe aryle, tel que par exemple un groupe benzyle ; - un groupement oxo : un groupe de formule : O - par exemple, un groupe R, qui représente un groupe hétérocyclyle saturé de formule (A) dans laquelle : . R2, R3 et R4 représentent chacun un atome d'hydrogène ; p = 2 et m = n = 1, 20 est un groupe pipéridinyle ; ou . R2, R3 et R4 représentent chacun un atome d'hydrogène ; m = 0 ; n = 1 et p = 2, est un groupe pyrrolidinyle ; . R2, R3 et R4 représentent chacun un atome d'hydrogène ; m = 0 et n = p = 1, est un groupe azétidine ; 25 - par exemple, un groupe R, qui représente un groupe cycloalkyle de formule (B) dans laquelle : . R5, R6, R7, R8 et R9 représentent chacun un atome d'hydrogène ; p' = 3 et n' = 0, est un groupe cyclopentyle. 30 Les composés de formule générale (I) peuvent comporter un ou plusieurs carbones asymétriques. Ils peuvent donc exister sous forme d'énantiomères ou de diastéréoisomères. Ces énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs mélanges, y compris les mélanges racémiques, font partie de l'invention. De par leur structure, les composés de formule générale (I) peuvent également 35 exister sous forme de rotamères. Dans le cadre de l'invention, on entend par rotamères des composés qui ont des formules dévéloppées identiques mais des conformations spatiales figées différentes. Ces différences dans les conformations spatiales figées de ces composés peuvent leur conférer des propriétés physicochimiques différentes et, même dans certains cas, des activités biologiques différentes. Les composés de formule générale (I) peuvent encore exister sous forme d'atropoisomères. Les atropoisomères sont des composés de formules développées identiques, mais qui présentent une configuration spatiale particulière, résultant d'une rotation restreinte autour d'une liaison simple, due à un encombrement stérique important de part et d'autre de cette liaison simple. L'atropioisomérie est indépendante de la présence d'éléments stéréogènes, tel qu'un carbone asymétrique. Les composés de formule (I) peuvent exister à l'état de bases ou de sels d'addition à des acides. De tels sels d'addition font partie de l'invention. Ces sels sont avantageusement préparés avec des acides pharmaceutiquement acceptables, mais les sels d'autres acides utiles, par exemple, pour la purification ou la séparation des composés de formule générale (I) font également partie de l'invention. Les composés de formule générale (I) peuvent, en outre, se trouver sous forme d'hydrates ou de solvats, à savoir sous forme d'associations ou de combinaisons avec une ou plusieurs molécules d'eau ou avec un solvant. De tels hydrates et solvats font également partie de l'invention. La présente invention a également pour objet le procédé de préparation des 25 composés de forrnule générale (I). Ainsi, les composés de formule générale (I) peuvent être préparés par le procédé illustré dans le schéma 1. Selon ce schéma, les composés de formule (I), peuvent être obtenus par une réaction de Mitsunobu entre les alcools de formule (X) et les composés de formule générale (II). 30 Dans les composés de formule (II), et (X), Ar,, Are, Ara, T et R, sont tels que définis dans la formule (I). Dans la réaction de Mitsunobu, le diisopropylazodicarboxylate (DIAD) peut être remplacé par ses analogues comme le diéthylazodicarboxylate et le diterbutylazodicarboxylate, et la triphénylphosphine peut être greffée sur une résine (R. 35 G. Gentles et al., J. Comb. Chem. 2002, 4, 442-456). Schéma 1 O R, O Ar,ùTùAr2--NH--SùAr3 Ar2 ù N ù S ù Ar O O (H) (I) PPh3 / DIAD RI ùOH (X) Les composés de formule (I) pour lesquels R4 est un hydrogène et R6 et R, sont des hydrogènes sont obtenus à partir des composés pour lesquels R4 et R6 sont des groupements protecteurs, par exemple un tert-butoxy carbonyle (BOC). Les composés de formule (I), pour lesquels T = -(CH2)n- avec n = 1, peuvent dans certains cas être obtenus à partir des composés de structure (I), pour lesquels T = -CH(R)- dans lequel R représente un groupe hydroxyle, par action d'hydrure, par exemple le triéthylsilane, en présence d'éthérate de trifluorure de bore. HCùR Les composés de formule (1), pour lesquels T = dans lequel R représente un groupe hydroxyle, peuvent, dans certains cas, être obtenus à partir de la cétone correspondante : O par action d'hydrure, par exemple le borohydrure de sodium. Les composés de formule (II) sont obtenus au préalable selon le schéma 2, par la sulfonylation du composé de formule (III) avec des chlorures de sulfonyle de formule (V) en présence d'une base choisie parmi les amines tertiaires telle que la pyridine selon le procédé décrit par Stauffer et al., Bioorg. Med. Chem., 2000, EN 8, 6, 1293-1316. Comme amines tertiaires on peut également utiliser la triéthylamine ou la diisopropyléthylarnine. Dans certains cas, on peut même envisager d'utiliser un mélange d'amines tertiaires. Les composés de formule (V) sont commerciaux ou peuvent être obtenus par adaptation des procédés décrits, par exemple, par A. J. Prinsen et al, Recl. Trav. Chim. Pays-Bas 1965, EN 84, 24. Dans les composés de formule (III) et (V), Ar,, Ar2, Ara, et T sont tels que définis 5 dans la formule (I). Schéma 2 0 I I ArtùTùAreùNHùSùAr3 O (II) (IIIa) : T --CH (IIIb) : T = jCùOH (IIIf) : T = o 10 (IIIg) : T = -(CH2)2- Les composés de formule (IIIa), (IIIb) et (IIIf) sont préparés selon les schémas 3 à 5. Les dérivés 2-nitro benzaldéhydes de formule (VI) réagissent avec des composés organométalliques de formule (VII) dans laquelle M représente un groupe MgBr, MgI, 15 ZnI ou Li pour conduire aux composés de formule (VIII). Les composés organométalliques de formule (VII) sont commerciaux, ou formés selon les procédés classiques décrits dans la littérature. La fonction nitro des composés de formule (VIII) sont réduits par hydrogénation, par exemple sous l'action d'étain métallique et d'acide chlorhydrique concentré dans l'éthanol, pour donner les composés de formule 20 (IIIb). Les dérivés de formule (IIIb) sont réduits par l'action d'hydrures, par exemple par un mélange de triéthylsilane et d'acide trifluoroacétique dans le dichlorométhane pour aboutir aux dérivés de formule (IIIa). Les nitrobenzaldéhydes de formule (VI) sont commerciaux ou peuvent être préparés, 25 par exemple, selon une adaptation du procédé décrit par J. Kenneth Horner et al., J. Med. Chem., 1968, 11; 5; 946. Arp TùAr2--NH2 base CIùSO2 Ar3 (V) 30 Schéma 3 CHO NO2 (V1) Ar,ù M (VII) NO2 Ar, Ar2~ (VIII) OH OH NH H- Ar, Ar2~ 2 (111a) Are NH2 Ar, (IIIb) 10 D'autres possibilités pour synthétiser les composés de formules générales (IIIb) et (IIIf) sont présentées dans le schéma 4. Schéma 4 PhBCl2 , NEt3 CHO (XIII) i O OH Areù NH2 acide de Lewis (IX) Ar1ùCN (XII) Are/NH2 Ar, (IIIf) (IIIb) Are NH2 Ar, H- A 1) Ar1ùM (VII) 2) H+ ou ( Ar2~ NH2 CN (XI) Les anilines de formule (IX) sont condensées avec des benzonitriles de formule (XII), en présence d'acide de Lewis comme par exemple le trichlorure de bore avec le trichlorure d'aluminium ou avec le trichlorure de gallium pour donner les composés de formule (II1f), selon le procédé décrit par T. Sugasawa et al J.A.C.S.1978; 100; 4842. Les composés de formule (IIIf) peuvent être obtenus par condensation d'aminobenzonitriles (XI) avec les dérivés organométalliques (VII), selon le procédé décrit par R. Fryer et al., J. Heterocycl. Chem, 1991, EN 28; 7, 1661. Les composés de formule (1IIf) peuvent aussi être obtenus à partir de l'intermédiaire (XIV) selon une adaptation du procédé décrit par D. Lednicer, J. Heterocyclic. Chem, 1971; 903. La fonction carbonyle des composés (II1f) est réduite par l'action d'un hydrure, par exemple le borohydrure de sodium dans l'éthanol, pour conduire aux composés de formule (IIIb). Une autre méthode de préparation des composés de formule (IIIb) consiste à condenser des anilines de formule (IX) sur des dérivés benzaldéhydes de formule (XIII) en présence de phényl-dichloro-borane et de triéthylamine selon le procédé décrit par T. Toyoda et al., Tet. Lett, 1980, 21, 173. Il est à noter que les composés de formule (II1f) sous l'action de triéthylsilane et d'acide trifluoroacétique par exemple, peuvent conduire aux composés de formule (IIIa) Une autre possibilité pour synthétiser les composés de formules générales (IIIa), dans lequel Ar, représente un héteroaryle, est présentée dans le schéma 5. Schéma 5 Art CH2CI (XVIII) Ar(ArùNO 2 (XIX) Base ArtùNO2 (XVII) H2 Les nitrophényles de formule (XVII) sont condensés sur des chloro méthyl hétérocyclyles aromatiques de formule (XVIII) en présence d'une base, par exemple le tert-butylate de potassium, pour conduire aux dérivés (XIX) selon le procédé décrit par Florio.S et al., Eur.J.Org.Chem.2004, 2118, qui sont réduit par exemple par l'action de l'étain métallique en présence d'acide chlorhydrique 12M, pour conduire aux dérivés de formule (IIIg). Les composés de formule (IIIg) sont préparés selon le schéma 6. Les nitrobenzaldéhycles (VI), par condensation avec les dérivés (XV) selon une réaction de wittig conduisent aux composés (XVI). Ces dérivés sont réduits par exemple par hydrogénation catalytique au palladium pour donner les composés de formule (IIIg). Schéma 6 + _ Ar1CH2(Ph)3 Cl (XV) Ar/..---Ar2 NO2 1 (XVI) H2 Dans tous les schémas et pour tous les composés de formules (II) à (XIX), les significations de Ar,, T, Ar2, Ara, R, sont telles que définies pour les composés de formule générale (I). 20 Dans les schémas 1 à 6, les composés de départ et les réactifs, lorsque leur mode de préparation n'est pas décrit, sont disponibles dans le commerce ou décrits dans la littérature, ou bien peuvent être préparés par des méthodes qui y sont décrites ou qui sont connues de l'homme du métier. OHCùAr2 NO215 Lorsqu'un composé comporte une fonction réactive, par exemple un groupe hydroxyle, elle peut nécessiter une protection préalable avant réaction. L'homme du métier pourra déterminer la nécessité d'une protection préalable. Les composés de formule (II) à (XIX) sont utiles en tant qu'intermédiaires de synthèse pour la préparation des composés de formule générale (I) et font partie intégrante de la présente invention. Les exemples suivants décrivent la préparation des composés conformes à l'invention. Ces exemples ne sont pas limitatifs et ne font qu'illustrer l'invention. Les numéros des composés exemplifiés renvoient à ceux donnés dans le tableau. Les micro-analyses élémentaires, les spectres de masse, et les spectres RMN confirment les structures des composés obtenus. Les conditions d'analyse par chromatographie liquide couplée à une spectrométrie de masse LC/MS sont les suivantes: • pour la partie chromatographie liquide : Colonne symetry C18 (2,1x 50mm) 3-5pm. Eluant A = H2O +0,005% de TFA, pH = 3,14; Eluant B = CH3CN +0,005% de TFA, avec un gradient de 100% de A à 90% de B en 10 minutes, puis 5 minutes à 90% de B • pour la partie spectrométrie de masse : mode d'ionisation électrospray positif. Lorsque le spectre de RMN1H met en évidence des rotamères, seule l'interprétation correspondant au rotamère majoritaire est décrite. Dans les tableaux suivants: - F( C) représente le point de fusion du composé en degré Celsius MH+ représente le pic de masse du produit ionisé Le temps de rétention est exprimé en minutes n.d. signifie non déterminé . Exemple 1 : Chlorhydrate de N-[2-(2,6-difluorobenzyl)-6-méthoxyphényl]-3,4-diméthoxy-N-[(3S) -pyrrolidin-3-yl]benzènesulfonamide (composé 6) • Exemple 1.1: (2,6-difluorophényl)(3-méthoxy-2-nitrophényl)méthanol 77,5 ml d'une solution 1.6 M dans l'hexane de n-butyllithium (1,5 eq.) sont additionnés goutte à goutte de façon à maintenir une température inférieure ou égale à -70 C, à une solution de 12,3 ml de 1,3-difluorobenzène (1,5eq.) dans 150 ml de tétrahydrofurane durant 1 heure. Après 1 heure supplémentaire à -70 C, une solution de 15 g de 2-nitro-3-methoxybenzaldehyde dans le tétrahydrofurane est ajoutée durant 1 heure toujours à ù 70 C. Le milieu réactionnel est agité 4 heures à -70 C puis amené à une température de -5 C en 1 heure. Le milieu réactionnel est alors dilué par addition d'ether diéthylique puis hydrolysé lentement par une solution aqueuse saturée de chlorure d'ammonium. Après décantation, la phase organique est lavée à l'eau puis séchée sur sulfate de sodium anhydre. Le résidu est chromatogrphié sur gel de silice en éluant avec un mélange dichlorométhane,1cyclohexane (1/1) (v/v) pour obtenir 13,4g de produit attendu RMN 1H 8 en pprn (DMSO d 6): 3,85 (s,3H);6,16(t,1H); 6,53(d,1H); 7,00- 7,61(massif,6H). • Exemple 1.2: (2-amino-3-méthoxyphényl)(2,6-difluorophényl) méthanol On met en solution 13,3 g de (2,6-difluorophényl)(3-méthoxy-2-nitrophényl)méthanol dans 75m1 d'ethanol. A 0 C, on ajoute lentement 37 ml d'acide chlorhydrique concentré (10 eq.) à 10,5 g d'étain (2,2 eq.) (réaction exothermique). Après 18 heures l'ethanol est évaporé, le résidu est repris par de l'acétate d'éthyle avant d'être alcalinisé par une solution aqueuse de soude 3N jusqu'à ce que le pH avoisine les 14. Après décantation la phase organique est séchée sur sulfate de sodium anhydre et concentrée pour obtenir 8,7 de produit attendu. RMN 1H 8 en pprn (DMSO d 6): 3,79 (s,3H);4,48(s,2H);5,98(t,1H) 6,07(d,1H); 6,52-7,43(massif,6H). • Exemple 1.3: 2-(2,6-difluorobenzyl)-6-méthoxyaniline Le mélange réactionnel composé de 5,8 g de (2-amino-3-méthoxyphényl)(2,6-difluorophényl) méthanol, 11 ml de triéthylsilane (3 eq.), de 10 ml d'acide trifluoroacétique (3,9 eq.) dans 90 ml de dichlorométhane est chauffé 6 heures à 40 C. Après une nuit à température ambiante le milieu réactionnel est hydrolysé lentement à froid par de la soude 6N, la phase organique est séchée sur sulfate de sodium anhydre, concentrée. Le résidu est purifié par filtration sur silice H en éluant au dichlorométhane pour obtenir 3,8g de produit attendu. RMN 1H 8 en pprn (DMSO d 6): 3,77 (s,5H);4,65(s,2H);6,15(d,1H) 6,45(t, 1 H);6,70(d,1 H); 7,12-7,46(massif,3H). • Exemple 1.4: N-[2-(2,6-difluorobenzyl)-6-méthoxyphényl]-3, 4-dirnéthoxybenzenesulfonamide On met en solution 3,8 g de 2-(2,6-difluorobenzyl)-6-méthoxyaniline dans 36m1 de tétrahydrofurane et 1,2 ml de pyridine, puis 4,06g de 3,4-dimethoxybenzene sulphonyl chlorure sont alors ajoutés. Après 18 heures à température ambiante le milieu réactionnel est repris par de l'acétate d'éthyle puis hydrolysé, la phase organique est séchée sur sulfate de sodium anhydre et concentrée. Le résidu est concrété dans un mélange toluéne/acétate d'éthyle (9/1)(v/v) pour obtenir 5g de produit attendu RMN 1H â en ppm (DMSO d 6): 3,17 (s,3H);3,75(s,3H);3,83(s,3H) 4,22(s,2H) ;6,37(d,1 H); 6,75(d,1 H); 7,02-7,43 (massif,7H); 9,16(s,1 H). • Exemple 1.5: tert-butyl(3S)-3-{[6-méthoxy-2-(2,6-difluorophényl][(3,4- diméthoxy phényl)sulfonyl]amino}pyrrolidine-1-carboxylate A 2,8 g de triphénylphosphine en solution dans 25 ml de tétrahydrofurane on additionne à température ambiante, 1,55g de di tert-butylazodicarboxylate. Aprés 30 minutes on introduit 0.95g de tert-butyl(3R)-3-hydroxypyrrolidine-1-carboxylate. Aprés 30 minutes on ajoute 1.46g de N-[2-(2,6-difluorobenzyl)-6-méthoxyphényl]-3,4diméthoxybenzenesulfonamide et abandonne 48 heures à température ambiante. Le milieu réactionnel est concentré et chromatographié sur gel de silice pour obtenir 0,44 g du premier atropoisomére et 0,42 g du second atropoisomére. • Exemple 1.6: chlorhydrate deN-[2-(2,6-difluorobenzyl)-6-méthoxyphényl]-3,4-diméthoxy-N[(3S) -pyrrolidin-3- yljbenzenesulfonamide A 0,44g du premier atropoisomére du tert-butyl(3S)-3-{[6-méthoxy-2-(2,6-difluorophényl][(3,4-diméthoxy phényl)sulfonyl]amino}pyrrolidine-1-carboxylate dans l'acétate d'éthyle est additionné 7ml d'une solution 2M de chlorure d'hydrogéne dans l'éther diéthylique. Aprés 18 heures à température ambiante, le milieu est filtré et le précipité repris dans un mélange dichlorométhane/acètate d'éthyle à 70 C. L'insoluble est filtré pour obtenir 0,084g de produit attendu. RMN 1H â en ppm (DMSO d 6): 1,76 (m,1 H); 2,43(m,1 H) 2,80(t,1 H) ;3,17(m,3H); 3,38(s,3H); 3,80(s,3H); 3,84(s,3H); 4,05(q,2H); 4,72(q,1H); 6,36(d,1H); 6,95(d,1 H); 7,14-7,53(massif,7H); 9.19(s,2H). F = 254 C Dans le tableau 1 qui suit, les composés sont sous forme monochlorhydrate 5 p Ar3 R 1\N O Tableau I N Nature et position des substituants F( C) MW/ temps composé de rétention sur Ar, sur Are R, sur Ar3 1 2,6-diF 4-CI N 3,4-diOMe 199 523 / 7,00 2 2,6-diF 4-CI HN 3,4-diOMe 185,5 537 / 6,41 3 2,5-diF 4-CI N 3,4-diOMe 122 523 / 7,02 P 4 2,6-diF 4-CI 3,4-diOMe 197,9 523 / 6,93 2,6-diF 4-CI H Î 3,4-diOMe 171,8 509 / 6,91 8 2,6-diF 6-OMe NH2 3,4-diOMe 138,2 488,1 / 5,6410 Les composés 6 et 7 forment un couple d'atropoisoméres. O composé 6 Pour le composé 6 : -PF=129 C - (aD) = +54, 3 à c = 0,35g/dl dans le méthanol - MH+/ temps de rétention : 519,2 / 6,56 10 Pour le composé 7 : - PF = 254 C - (aD) = -25,95 à c = 0,42g/dl dans le méthanol - MH+/ temps de rétention : 519,2 / 6,56 15 Exemple 2: Chlorhydrate de N-[4-chloro-2-(pyridin-2-ylméthyl)phényl]-3,4-diméthoxy-N-[(3S) -pyrrolidinyl-3-yl]benzenesulfonam ide (composé n 10) • Exemple 2. 1 : 2-( 5-chloro-2-nitrobenzyl)pyridine A 22,44g de tert-butylate de potassium dans 500ml de diméthylsulfoxyde on additionne lentement 8,66g de 4-chloronitrobenzène et 8,2g de 2- 20 chlorométhylpyridine en solution dans 100mI de diméthylsulfoxyde. Après 18 heures à température ambiante on hydrolyse avec une solution saturée de chlorure d'ammonium, et extrait trois fois au dichlorométhane. La phase organique est séchée sur sulfate de sodium anhydre et concentrée. Le résidu est filtré sur silice H (éluant dichlorométhane) pour obtenir 10,695g de produit attendu. 25 RMN 1H 8 en ppm (DMSO d 6): 4,49(s,2H);7,20-7,31(massif,2H);7,60-7,78(masif,3H);8,03(d,1 H);8,41(d,1 H) F = 69 C composé 7 30 • Exemple 2 2 : 4-chloro-2-(pyridin-2-ylméthyl)aniline A 5g de 2-( 5-chloro-2-nitrobenzyl)pyridine en solution dans 34 ml d'éthanol on additionne successivement à température ambiante, 4,7g d'étain métallique puis 16,8m1 d'acide chlorhydrique 12 M. Après 2 heures à température ambiante, on neutralise à 0 c par addition d'hydroxyde de sodium 6 M. Le milieu réactionnel est extrait à l'acétate d'étyle, la phase organique est séchée sur sulfate de sodium anhydre, concentrée pour obtenir 3,86g de produit attendu RMN 1H en pprn (DMSO d 6): 3,93(s,2H);5,33(s,2H);6,66(d,1H);6,93- 7,06(massif,2H); 7,21-7,38(masif,2H);7,76(m,1 H);8,47(d,1 H) • Exemple 2.3: N-[4-chloro-2-(pyridin-2-ylméthyl)phényl]-3,4-diméthoxy benzènesulfonarnide A 1,86g de 4-chloro-2-(pyridin-2-ylméthyl)aniline en solution dans 20 ml de tétrahydrofurane on additionne successivement à température ambiante 0,7m1 de pyridine puis 2,27g de 3,4-diméthoxybenzenesulfonyl chlorure. Après 72 heures à température ambiante, le milieu réactionnel est repris à l'eau et extrait à l'acétate d'étyle, la phase organique est séchée sur sulfate de sodium anhydre et concentrée pour obtenir 2,12g de produit attendu RMN 1H en ppm (DMSO d 6) : 3,71(s,3H);3,83(s,3H); 3,94(s,2H); 7,07- 7,32(massif,8H); 7,74(m,1H);8,54(d,1H) • Exemple 2.4: tert-butyl(3R)-3-{[4-chloro-2-(pyridin-ylméthyl)phényl][(3,4-diméthoxy phényl)sulfonyl]amino}pyrrolidine-1-carboxylate A 1,21g de triphénylphosphine en solution dans 25 ml de tétrahydrofurane on additionne à température ambiante 0,91ml de diisopropylazodicarboxylate. Aprés 30 minutes on introduit 0,86g de tert-butyl(3S)-3-hydroxypyrrolidine-1-carboxylate. Aprés 30 minutes on ajoute 1,29g de N-[4-chloro-2-(pyridin-2-ylméthyl)phényl]-3,4-diméthoxy benzènesulfonamide et abandonne 18 heures à température ambiante. Le milieu réactionnel est concentré et chromatographié sur gel de silice pour obtenir 2,94 g de produit attendu RMN 1H 8 en ppm (DMSO d 6):1,36(s,9H); 1,6(m,1 H); 2,15(m,1 H); 2,8-3,1(massif,3H); 3,6(m,1H); 3,78(s,3H); 3,88(s,3H); 4,2-4,6(massif,3H); 7,09-7,75(massif,10H). • Exemple 2. 5 : chlorhydrate de N-[4-chloro-2-(pyridin-2-ylméthyl)phényl]-3,4-diméthox:y-N-[(3R) -pyrrolidinyl-3-yl]benzenesulfonamide A 2,94g de tert-butyl(3R)-3-{[4-chloro-2-(pyridin-ylméthyl)phényl][(3,4-diméthoxy phényl)sulfonyl]amino}pyrrolidine-1-carboxylate dans 3ml d'acétate d'éthyle on 10 15 additionne 2,8m1 d'une solution 2M de chlorure d'hydrogéne dans l'ether diéthylique. Aprés 18 heures à température ambiante, le milieu réactionnel est concentré, le résidu est concrété à l'éther diéthylique pour obtenir après séchage 0,921g de produit attendu RMN 1H 8 en ppm (DMSO d 6):1,38(m,1 H); 1,76(m,1H);3,0-3,3(massif,4H); 3,79(s,3H); 3,88(s,3H); 4,55-4,88(massif,3H); 6,60-8,50(massif,10H); 14,1(s,1H). F = 138,2 C Dans le tableau Il qui suit, les composés sont sous forme monochlorhydrate. p Ar3 // R1\NSO Tableau II N Nature et position des substituants F( C) MH+ / composé temps de rétention sur Ar, sur Are R1 sur Ar3 9 H 4-CI N 3,4diOMe 138,2 488 / 5,71 H 4-CI N 3,4-diOMe 203,4 488 / 5,73 Les composés de l'invention ont fait l'objet d'études pharmacologiques qui ont montré leur intérêt comme substances actives en thérapeutique. 20 Ils ont en particulier été testés quant à leurs effets. Plus particulièrement, l'affinité des composés de l'invention pour les récepteurs 2 de l'orexine a été déterminée dans un test de liaison in vitro selon la technique décrite ci-dessous. Cette méthode consiste à étudier le déplacement de l'orexine A radioiodée fixée aux récepteurs de l'orexine 2 humains exprimés dans des cellules CHO. Le test s'effectue sur membranes dans un tampon d'incubation Hépès 50 mM, MgCl2 1 mM, CaCl2 25 mM, NaN3 0,025 %, le sérum albumine bovin (BSA) 1 % et 100 pM de ligand pendant 30 minutes à 25 C. La réaction est arrêtée par filtration et lavage sur filtre Wathman GF/C. La liaison non spécifique est mesurée en présence de 10-6M d'orexine B humaine. Les CI50 (concentration inhibitrice de 50% de la liaison de l'orexine A radioiodée à ses récepteurs) sont faibles, inférieures à 300 nM, en particulier inférieures à 100 nM et plus particulièrement inférieures à 30 nM. L'affinité des composés selon l'invention pour les récepteurs 1 de l'orexine a également été étudiée dans un test de liaison in vitro selon la même technique en utilisant l'orexine A radioiodée comme ligand dans une préparation membranaire de cellules CHO exprimant les récepteurs orexine 1 humains. Les composés selon l'invention sont peu ou pas affins pour les récepteurs orexine 1. Le caractère agoniste ou antagoniste des composés est déterminé in vitro dans un test de mesure de calcium intracellulaire (FLIPR) sur une préparation cellulaire exprimant les récepteurs 2 de l'orexine selon la technique générale décrite dans Sullivan et al, Methods Mol. Biol., 1999, vol. 114, 125-133, en utilisant 1 pM de Fluo-4 AM en tant qu'indicateur fluorescent de calcium. Pour le test antagoniste les composés sont préincubés 30 minutes avant ajout de 0,25 nM d'orexine B. Les CI50 pour les récepteurs orexine 2 mesurées dans ces études sont faibles et plus particulièrement inférieures à 100 nM. Le tableau suivant illustre l'affinité de quelques composés selon l'invention pour les récepteurs de l'orexine dans un test de liaison in vitro selon la technique décrite ci-dessus. N composé CI50 OX 2 CI50 OX 1 (nM) (nM) 1 16,4 1380 7 9 103 Les résultats biologiques montrent que les composés selon l'invention sont bien des 30 antagonistes spécifiques des récepteurs orexine 2. Leur caractère antagoniste est déterminé in vitro dans un test de mesure de calcium intracellulaire (FLIPR) selon la technique générale mentionnée ci-dessus. Ainsi, les composés de la présente invention, en tant qu'antagonistes des récepteurs orexine 2, peuvent être utilisés dans la prophylaxie et le traitement de toutes maladies impliquant un dysfonctionnement lié à ces récepteurs. Les composés de l'invention peuvent être utilisés pour la préparation d'un médicament destiné à la prophylaxie ou au traitement de toutes maladies impliquant un dysfonctionnement lié au récepteur orexine 2, et plus particulièrement dans la prophylaxie ou le traitement des pathologies dans lesquelles un antagoniste de récepteur orexine 2 apporte un bénéfice thérapeutique. De telles pathologies sont par exemple l'obésité, les perturbations de l'appétit ou du goût dont la cachexie, l'anorexie, la boulimie (Smart et al., Eur. J. Pharmacol., 2002, 440, 2-3, 199-212), le diabète (Ouedraogo et al., Diabetes, 2002, 52, 111-117), les syndromes métaboliques (Sakurai, Curr. Opin. Nutr. Metab. Care, 2003, 6, 353-360), les vomissements et la nausée (US 6, 506, 774), la dépression et l'anxiété (Salomon et al., Biol. Psychiatry, 2003, 54, 96-104 ; Jaszberenyi et al., J. Neuroendocrinol., 2000, 12, 1174-1178), les addictions (Georgescu et al., J. Neurosci., 2003, 23, 8, 3106-3111 ; Kane et al. Endocrinology, 2000, 141, 10, 3623-3629), les troubles de l'humeur et du comportement, la schizophrénie ( Nishino et al., Psychiatry Res., 641), les troubles de l'apprentissage de la mémoire (van den Pol et al., 2002, J. Physiol., 541(1), 169-185 ; Jaeger et al., Peptides, 2003, 23, 1683-1688 ; Telegdy et Adamik, Regul. Pept.. 2002, 104, 105-110), les dysfonctions sexuelles et psychosexuelles (Gulia et al., Neuroscience, 2003, 116, 921-923), la douleur, la douleur viscérale ou neuropathique, l'hyperalgésie, l'allodynie (US 6,506,774 ; Suyama et al., ln vivo, 2004, 18, 2, 119-123), les troubles digestifs (Takakashi et al., Biochem. Biophy. Res. Comm ., 1999, 254, 623-627 ; Matsuo et al., Eur. J. Pharmacol., 2002, 105-109), le syndrome des intestins irrités (US 6,506,774), la dégénérescence neuronale (van den Pol, Neuron, 2000, 27, 415-418), les attaques ischémiques ou hémorrhagiques (Irving et al., Neurosci. Lett., 2002, 324, 53-56), la maladie de Cushing, le syndrome de Guillain-Barré (Kanbayashi et al., Psychiatry Clin. Neurosci., 2002, 56, 3, 273-274), la dystrophie myotonique (Martinez-Rodriguez et al., Sleep, 2003, 26, 3, 287-290), l'incontinence urinaire (Blackstone et al., AGS Annual Meeting, poster P491,2002), l'hyperthyroïdie (Malendowicz et al., Biomed. Res., 2001, 22, 5, 229-233), les troubles de la fonction hypophysaire (Voisin et al., Cell. Mol. Life Sci., 2003, 60, 72-78), l'hypertension ou l'hypotension (Samson et al, Brain Res., 1999, 831, 1-2, 248-253). 2002, 110, 1-7), les troubles du sommeil (Sakurai, Neuroreport, 2002, 13, 8, 987- 995), la maladie des jambes sans repos (Allen et al., Neurology, 2002, 59, 4, 639-L'utilisation des composés selon l'invention pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir ou à traiter les pathologies ci-dessus mentionnées, fait partie intégrante de l'invention. L'invention a également pour objet des médicaments qui comprennent un composé de formule (I). Ces médicaments trouvent leur emploi en thérapeutique, notamment dans la prophylaxie ou le traitement des pathologies ci-dessus mentionnées. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne des compositions pharmaceutiques renfermant en tant que principe actif, au moins un composé selon l'invention. Ces compositions pharmaceutiques contiennent une dose efficace d'un composé selon l'invention et éventuellement un ou plusieurs excipients pharmaceutiquernent acceptables. Lesdits excipients sont choisis selon la forme pharmaceutique et le mode d'administration souhaité, parmi les excipients habituels qui sont connus de l'homme du métier. Dans les compositions pharmaceutiques de la présente invention pour l'administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intra-veineuse, topique, locale, intratrachéale, intranasale, transdermique ou rectale, le principe actif de formule (I) ci-dessus, ou son sel, solvat ou hydrate éventuel, peut être administré sous forme unitaire d'administration, en mélange avec des excipients pharmaceutiques classiques, aux animaux et aux êtres humains pour la prophylaxie ou le traitement des troubles ou des maladies ci-dessus. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules molles ou dures, les poudres, les granules, les chewing-gums et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale, buccale, intratrachéale, intraoculaire, intranasale, par inhalation, les formes d'administration sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse et les formes d'administration rectale ou vaginale. Pour l'application topique, on peut utiliser les composés selon l'invention dans des crèmes, pommades ou lotions. Par exemple, lorsqu'on prépare une composition solide sous forme de comprimés, on mélange l'ingrédient actif principal avec un excipient pharmaceutique, tel que la gélatine, l'amidon, le lactose, le stéarate de magnésium, le talc, la gomme arabique ou analogues. On peut enrober les comprimés de saccharose, d'un dérivé cellulosique, ou d'autres matières. Les comprimés peuvent être réalisés par différentes techniques, compression directe, granulation sèche, granulation humide ou fusion à chaud. Afin d'obtenir l'effet prophylactique ou thérapeutique désiré, la dose de principe actif peut varier entre 0,1 mg et 200 mg par kg de poids du corps et par jour. Bien que ces dosages soient des exemples de situation moyenne, il peut y avoir des cas particuliers où des dosages plus élevés ou plus faibles sont appropriés, de tels dosages appartiennent également à l'invention. Selon la pratique habituelle, le dosage approprié à chaque patient est déterminé par le médecin selon le mode d'administration, le poids et la réponse dudit patient. Chaque dose unitaire peut contenir de 0,1 à 1000 mg, de préférence de 0,1 à 500 mg, de principe actif en combinaison avec un ou plusieurs excipients pharmaceutiques. Cette dose unitaire peut être administrée 1 à 5 fois par jour de façon à administrer un dosage journalier de 0,5 à 5000 mg, de préférence de 0,5 à 2500 mg. La présente invention, selon un autre de ses aspects, concerne également une méthode de prévention ou de traitement des pathologies ci-dessus indiquées qui comprend l'administration d'un composé selon l'invention, d'un sel pharmaceutiquernent acceptable, d'un solvat ou d'un hydrate dudit composé
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La présente invention a pour objet des dérivés de sulfonamides répondant à la formule générale (I) : Ar1 représente un aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes, un groupe hétérocyclyle, éventuellement substitué ; T représente un -(CH2)n- ou un groupe Ar2 représente un aryle tel éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes, un groupe hétérocyclyle éventuellement substitué ; Ar3 représente un aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes, ou bien un hétérocyclyle éventuellement substitué, R1 représente un groupe de formule (A) ou (B) : à l'état de base, de sel d'addition à un acide, d'hydrate ou de solvat, sous forme d'énantiomères, de diastéréoisomères, de rotamères, d'atropoisomères ou de leurs mélanges.Elle concerne également le procédé de préparation ainsi que l'utilisation en thérapeutique des composés de formule (I).
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Revendications 1. Composé répondant à la formule générale (I) : R~ /O Ar- TùAr2ù NS-Ar3 O dans laquelle • Ar, représente - un groupe aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; • T représente - un groupe û(Cl2)nû avec n = 0,1,2 ; -un groupe: CHùR dans lequel R étant un groupe hydroxyle ; • Ar2 représente - un groupe aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C,-C4) alkyle, un (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C,-C4)alkyle, (C1-C4) alcoxy ; • Ar3 représente - un groupe aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; (I)^ R, représente un groupe hétérocyclyle saturé de formule (A) qui suit : (A) dans laquelle : - R2 et R3 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène, un groupe C1-C3 alkyle ; ou bien R2 et R3 forment ensemble un groupement oxo ; - R4 représente un atome d'hydrogène, un groupe C1-C3 alkyle ou aralkyle ; -n=Oou1;m=0ou1;p=1ou2; à la condition que m et n ne représentent jamais la valeur 0 en même temps ; ^ ou bien R, représente un groupe cycloalkyle de formule (B) qui suit : (B) dans laquelle : - R5, R6 et R7 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène ou 15 un groupe C,-C3 alkyle ; - R8 et R9 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène un groupe C1-C3 alkyle ; ou bien R8 et R9 forment ensemble un groupement oxo ; - n' =0, 1 ou 2 ; p' =1, 2, 3ou4; 20 à l'état de base, de sel d'addition à un acide, d'hydrate ou de solvat, sous forme d'énantiomères, de diastéréoisomères, de rotamères, d'atropoisomères ou de leurs mélanges. 2. Composé de formule générale (I) selon la 1, dans laquelle H (CH2)p R2 1 CH2) n --(C )m ùN R3 R4 R8 (C)\ R6 R9 (CH2)n' R5 R7 25 • Ar, représente- un groupe aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle, ledit groupe hétérocylycle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; • T représente - un groupe û(CFi2)nû avec n = 1 ; • Are représente - un groupe aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; • Ara représente - un groupe aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; ^ R, représente un groupe hétérocyclyle saturé de formule (A) dans laquelle : - R2, R3 et R4 représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupe (C1-C4) alkyle ; .p= 2;m=n=1;ou . m = 0 ; n = 1 ; p = 2; ou . m = 0 ; n = p = 1 ; ou . m = n = p = 1 ; • ou bien R, représente un groupe cycloalkyle de formule (B) dans laquelle : - R5, R6 et R, représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C3 alkyle ; - R8 et R9 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène un groupe C1-C3 alkyle ; -n'=0, 1 ;p'=1,2ou3;à l'état de base, de sel d'addition à un acide, d'hydrate ou de solvat, sous forme d'énantiomères, de diastéréoisomères, de rotamères, d'atropoisoméres ou de leurs mélanges. 3. Composé de formule générale (I) selon l'une des 1 ou 2 dans laquelle ^ Art représente - un groupe phényle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy; - un groupe pyridinyle ou pyrimidinyle, lesdits groupes pyridinyle et pyrimidinyle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle ; ^ T représente - un groupe û(CFi2)n avec n = 1 • Are représente - un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe pyridinyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; • Ara représente - un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe pyridinyle ou furanyle, lesdits groupes étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; • R, représente un groupe hétérocyclyle saturé de formule (A) dans laquelle : R2, R3 et R4 représentent chacun un atome d'hydrogène et m = 0 ; n = 1 ; p = 2 ; • ou bien R, représente un groupe cycloalkyle de formule (B) dans laquelle : R5, R6, R7 R8 et R9 représentent chacun un atome d'hydrogène ; -n'=0ou1 ;p'=1,2ou3;à l'état de base, de sel d'addition à un acide, d'hydrate ou de solvat, sous forme d'énantiomères, de diastéréoisomères, de rotamères, d'atropoisoméres ou de leurs mélanges. 4. Composé de formule générale (I) selon l'une des 1, 2 ou 3 dans laquelle • Ar, représente - un groupe phényle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy; - un groupe pyridinyle ; • T représente - un groupe û(CHI2)n- avec n = 1 • Are représente - un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; • Ara représente - un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; ^ R, représente un groupe hétérocyclyle saturé de formule (A) dans laquelle : R2, R3 et R4 représentent chacun un atome d'hydrogène ; m = 0 ; n = 1 et p = 2 ; ^ ou bien R, représente un groupe cycloalkyle de formule (B) dans laquelle : R5, R6, R7, R8 et R9 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène ; n'=0 et p'=3; à l'état de base, de sel d'addition à un acide, d'hydrate ou de solvat, sous forme d'énantiomères, de diastéréoisomères, de rotamères, d'atropoisoméres ou de leurs mélanges. 5. Procédé de préparation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'on effectue une réaction de Mitsunobu entre un alcool de formule (X) et un composé de formule générale (II) :O I1 O Ar, ù Tù Ar2 ù NH ù S ù Ar3 Ar, ù Tù Ar2 ù N ù S ù Ar3 II II O o (I) PPh3 / DIAD R, ù OH (X) dans les composés de formule (II) et (X) : Ar,, Ar2, Ar3, T et R, sont tels que définis dans la formule (I). 6. Procédé de préparation selon la 5, caractérisé en ce que l'on obtient le composé de formule (II) par la sulfonylation de composé de formule (III) avec des chlorures de sulfonyle de formule (V), en présence d'une base : o Il ArtùTùArzù N HùSùAr3 o (IIIa) : T =--CH2 (IIIb) : T = ' - - , ä H ù (IIIf) : T = } - O (IIIg) : T = -(CH2)2- dans les composés de formule (III) et (V) : Arp, Ar2, Ar3 et T sont tels que définis dans la formule (1). 7. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 15 4, pour la préparation d'un médicament destiné à la prophylaxie ou au traitement de toutes maladies impliquant un dysfonctionnement lié au récepteur orexine 2. 8. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 4 pour la préparation d'un médicament destiné à la prophylaxie ou au traitement des 20 pathologies telles que l'obésité, les perturbations de l'appétit ou du goût dont la cachexie, l'anorexie, la boulimie, le diabète, les syndromes métaboliques, les vomissements et la nausée, la dépression et l'anxiété, les addictions, les troubles de Arp TùAre--N H2 base CIùSOz Ar3 (V)10l'humeur et du comportement, la schizophrénie, les troubles du sommeil, la maladie des jambes sans repos, les troubles de l'apprentissage de la mémoire, les dysfonctions sexuelles et psychosexuelles, la douleur, la douleur viscérale ou neuropathique, l'hyperalgésie, l'allodynie, les troubles digestifs, le syndrome des intestins irrités, la dégénérescence neuronale, les attaques ischémiques ou hémorrhagiques, la maladie de Cushing, le syndrome de Guillain-Barré, la dystrophie myotonique, l'incontinence urinaire, l'hyperthyroïdie, les troubles de la fonction hypophysaire, l'hypertension ou l'hypotension. 9. Médicament caractérisé en ce qu'il comprend un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 4. 10. Composition pharmaceutique contenant au moins un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 4 et éventuellement un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptables.
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C,A
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C07,A61
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C07D,A61K,A61P,C07C
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C07D 211,A61K 31,A61P 1,A61P 3,A61P 9,A61P 15,A61P 25,A61P 29,C07C 311,C07D 205,C07D 207
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C07D 211/58,A61K 31/18,A61K 31/397,A61K 31/40,A61K 31/4465,A61P 1/14,A61P 3/00,A61P 9/12,A61P 15/00,A61P 25/00,A61P 29/02,C07C 311/44,C07D 205/04,C07D 207/14
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FR2890271
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A1
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CREATION DE MESSAGES DE PROTOCOLE DE CONTROLE D'ACCES A UN SUPPORT D'INFORMATION SYSTEME, ET DETECTION
| 20,070,302 |
Description Procédé de création assistée par ordinateur de messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, procédé pour la détection assistée par ordinateur d'informations système à partir de messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, unités de contrôle d'accès au support, dispositif de radiotéléphonie mobile et éléments de programme informatique L'invention concerne un procédé de création assistée par ordinateur de messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, un procédé pour la détection assistée par ordinateur d'informations système à partir de messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'information système, des unités de contrôle d'accès au support, des dispositifs de radiotéléphonie mobile et des éléments de programme informatique. La norme actuelle de radiotéléphonie mobile UMTS (Universal Mobile Telecommunications Systems (norme de communication)), également appelé Release 6, permet un débit de transmission net maximal de 10 Mbps dans le sens de transmission descendant et de 2 Mbps dans le sens de transmission ascendant. Le sens de transmission ascendant, également appelé liaison ascendante désigne la transmission de signaux du terminal de radiotéléphonie mobile vers la station de base UMTS concerné. Le sens de transmission descendant, également appelé liaison descendante désigne la transmission de signaux du terminal de la station de base UMTS respectivement attribué vers le terminal de radiotéléphonie mobile. Les technologies de 2890271 2 radiotransmission actuellement spécifiées sont Frequency Division Duplex (FDD) et Time Division Duplex (TDD). Le procédé d'accès multiple est basé sur la technologie Code Division Multiple Access (CDMA). Un sujet actuel dans les commissions de normalisation 3GPP (3GPP: 3 rd Generation Partnership Project) réside dans le perfectionnement de 1'UMTS en un système de radiotéléphonie mobile optimisé pour la transmission de données par paquets, par une amélioration de la capacité du système et par une amélioration de l'efficacité spectrale. L'objectif consiste à augmenter nettement le débit maximal de transmission à l'avenir, à savoir en liaison descendante à jusqu'à 100 Mbps et en liaison ascendante à 50 Mbps. Pour améliorer la transmission via l'interface radio, on procède aussi entre autres à l'analyse de nouveaux procédés d'accès multiple. Un candidat possible d'un procédé d'accès multiple, qui pourrait être utilisé en liaison descendante est 1'OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple Access, en association avec le TDMA (Time Division Multiple Access). L'OFDMA en association avec le TDMA, ci-dessous également nommé OFDMA/TDMA est un procédé d'accès multiple multiporteuses, consistant à mettre à disposition d'un abonné à la transmission de données un nombre défini de sous-porteuses dans le spectre de fréquence et un temps de transmission défini. Dans un réseau de radiotéléphonie mobile cellulaire, comme par exemple le système de communication GSM (Global System for Mobile Communications) ou le système de communication UMTS, des informations importantes d'une cellule de radiotéléphonie mobile sont transmises d'une station de 2890271 3 base au moyen de signaux de radiodiffusion vers tous les appareils des abonnés situés dans la cellule de radiotéléphonie mobile. Des exemples pour de telles informations système sont des informations spécifiques à l'exploitant du réseau, comme l'identité du réseau et de la cellule de radiotéléphonie mobile, ainsi que la configuration des ressources radioélectriques communes. Dans un réseau de radiotéléphonie mobile UMTS, la planification des informations système est réalisée par la couche de protocole RRC (Radio Resource Control) dans la station de base UMTS (également appelée NodeB). L'unité de protocole actuelle MAC-b n'a pas de fonction majeure dans la station de base UMTS, dans le réseau de communication UMTS actuel. Selon la description précédente, dans un réseau de radiotéléphonie mobile cellulaire, basé sur le GSM ou sur l'UMTS, système de déterminantes d'une cellule d'une station de base par radiodiffusion vers tous les appareils des abonnés situés dans la cellule de radiotéléphonie mobile. Dans le cas de l'UMTS, ce processus est assuré au moyen du canal logique BCCH (Broadcast Control Channel), qui est reproduit sur le canal de transport BCH (Broadcast Channel) et qui est envoyé physiquement sur le P-CCPCH (Primary Common Control Physical Channel, via l'interface radio. La figure 7 représente le format de données actuel d'un message de protocole BCCH 700 pour la transmission d'informations système. Le message de protocole BCCH 700 comporte un champ de numéro de trame système (System des informations déterminantes pour le communication ou des informations pour la cellule de radiotéléphonie mobile de radiotéléphonie mobile sont transmises 2890271 4 Frame Number, SFN) 701 de la longueur de 12 bits, ainsi qu'un champ de données utiles 702 pour la transmission des informations système proprement dites (aussi appelé System Information Block Data, SIB Data) 702 de la longueur de 234 bits. Le champ de numéro de trame système 701 restitue le rythme utilisé dans la cellule de radiotéléphonie mobile et sert à la synchronisation de la transmission de données. Une pluralité d'informations systèmes est transmise globalement dans la cellule de radiotéléphonie mobile. Des détails à ce sujet sont décrits dans [1]. En fonction de la nature des informations, ces dernières sont regroupées en différents blocs. A cet effet, on fait usuellement la distinction entre des blocs MIB (Master Information Block), des blocs SB (Scheduling Block) et des blocs SIB (System Information Block). Dans le MIB sont signalés entre autres l'identité PLMN (Public Land Mobile Network), ainsi que dans une mesure limitée également des informations de planification des SIB. Dans un bloc SB sont signalées les informations de planification des blocs SIB. 18 types de SIB sont actuellement définis selon l'UMTS. Des exemples pour des types de SIB actuellement définis par 1'UMTS sont: É SIB 1: contient les informations concernant le réseau d'infrastructure UMTS (Core Network, CN), ainsi que la configuration de temporisateurs et de constantes déterminants pour le système; É SIB 3: contient les paramètres pour le choix des cellules de radiotéléphonie mobile et le changement 2890271 5 de cellules de radiotéléphonie mobile; É SIB 5: contient la configuration des ressources radioélectriques physiques communes pour des appareils des abonnés en mode veille (Idle Mode) ; É SIB 6: contient la configuration des ressources radioélectriques physiques communes pour des appareils des abonnés en mode connecté (Connected Mode) ; et É SIB 11 contient les informations pour la 10 réalisation de mesures. Selon 1'UMTS, la planification des informations système est réalisée au moyen de la couche RRC, respectivement par son unité de protocole dans la station de base. La couche MAC (couche Medium Access Control) dans la station de base contient une unité de protocole MAC-b, mais cette dernière n'a aucune fonction majeure pour l'instant, c'est à dire qu'à l'heure actuelle, selon l'UMTS, seules les données du canal logique BCCH sont reproduites en transparence sur le canal de transport BCH dans l'unité de protocole MAC. Des caractéristiques significatives pour la transmission 25 des informations système sont les suivantes: É Le P-CCPCH est émis à une puissance relativement forte, pour que tous les abonnés à cette cellule de radiotéléphonie mobile puissent réceptionner ce canal si possible sans perturbations, ni erreurs, même si l'abonné, respectivement son terminal de radiotéléphonie mobile se trouve à proximité du bord de la cellule de radiotéléphonie mobile. É Les paramètres de transmission pour BCCH/BCH/P- 2890271 6 CCPCH, comme la longueur des paquets de données, la durée du temps de transmission, le code d'étalement et le codage du canal sont déterminés de façon statique et connus dans l'ensemble du système, pour que tous les abonnés, respectivement leurs terminaux de radiotéléphonie mobile puissent trouver, voire réceptionner rapidement ces informations système majeures dans une cellule de radiotéléphonie mobile. Toutefois, la transmission des informations système selon la technique antérieure présente entre autres les inconvénients suivants. É Le débit brut de 30 kbps (basé sur un coefficient d'étalement SF = 256 et un intervalle de temps de transmission TTI = 20 ms) est petite, il faut donc un temps relativement long pour transmettre ou pour réceptionner du point de vue de l'abonné l'ensemble des informations système, c'est-à-dire tous les SIB définis dans une cellule de radiotéléphonie mobile. En fonction de la configuration de la cellule de radiotéléphonie mobile (aussi appelée configuration de cellule), ce temps de lecture se situe dans l'ordre de grandeur de 640 ms à quelques secondes. É La capacité de transmission est déterminée de façon statique, une adaptation dynamique de la capacité à la charge de trafic respective dans la cellule de radiotéléphonie mobile n'est donc pas possible. Par ailleurs, en ce qui concerne les bases au niveau d'un canal de radiotéléphonie mobile et différents procédés d'accès multiple, référence est faite notamment pour la technologie OFDMA, aux explications fournies dans [2]. Un canal de radiotéléphonie mobile est habituellement un canal à temps variable et à fréquence sélective. Dans le cas d'un émetteur stationnaire, la variance de temps est due au déplacement du récepteur mobile. La sélectivité de fréquence est due à la propagation par trajets multiples. Les caractéristiques du canal de radiotéléphonie mobile font que le signal de l'émetteur atteint le récepteur mobile, non seulement par trajet direct, mais également par différents trajets, avec différents temps de parcours et influences d'amortissement. Le signal réceptionné est donc constitué d'un grand nombre de composantes, leurs amplitudes, temps de parcours et phases ayant un comportement aléatoire. Le signal de réception correspond donc à une version affectée de distorsions et de perturbations du signal émis. Une mission majeure du récepteur consiste maintenant à annuler les perturbations amenées par le canal de radiotéléphonie mobile dans le signal émis et à reconstruire correctement les signaux émis. Pour la transmission de données de différents abonnés via le canal de radiotéléphonie mobile, on utilise souvent des dénommés procédés d'accès multiple. La mission d'un procédé d'accès multiple consiste à régler l'accès des abonnés au canal de radiotéléphonie mobile, pour qu'ils ne se perturbent pas mutuellement. Les caractéristiques du canal de radiotéléphonie mobile sont également prises en considération à cet effet. On connaît par exemple les procédés d'accès multiples 2890271 8 fondamentaux suivants: É Procédé Time Division Multiple Access (procédé TDMA (ou AMRT)) ; É Procédé Frequency Division Multiple Access 5 (procédé FDMA (ou AMRF) ) ; et É Procédé Code Division Multiple Access (procédé CDMA (ou AMRC)). Dans le TDMA, chaque abonné dispose pour émettre de l'ensemble de la bande de fréquences, mais seulement d'un intervalle défini de temps de transmission, également appelé Transmission Time Interval (TTI). Seul un émetteur est actif pendant un TTI. Dans le FDMA, chaque abonné dispose du temps total, mais seulement d'une largeur de bande de fréquences définie (étroite) de l'ensemble de la bande de fréquences, pour émettre les données. Seul un abonné peut être actif chaque fois dans chacune de ces bandes de fréquences. Dans le CDMA, chaque abonné dispose pour émettre de tout le temps et de l'ensemble de la bande de fréquence. Pour éviter une influence réciproque des signaux des différents émetteurs, un code type binaire est affecté à chaque abonné, les codes types binaires étant indépendants les uns des autres et le signal utile étant codé, voire étalé de façon spécifique à l'abonné avec leur aide. Pour le perfectionnement à venir de systèmes de radiotéléphonie mobile, des hauts débits de transmission, par exemple jusqu'à 100 Mbps ou plus sont nécessaires. A cet effet, on nécessite aussi des 2890271 9 largeurs de bandes conséquentes. Mais la sélectivité de fréquence du canal de radiotéléphonie mobile s'amplifie au fur et à mesure que la largeur de bande augmente, ce qui provoque de fortes distorsions dans le signal de réception. Il est donc nécessaire d'utiliser des récepteurs coûteux. L'OFDMA est un procédé adapté qui minimise aussi les influences négatives sur le canal, générées par la sélectivité de fréquences, ce qui permet de réduire nettement également l'investissement lié au récepteur. L'OFDMA est un procédé multiporteuses, dans lequel la largeur de bande de signaux B est divisée en M sous- bandes orthogonales. Ainsi, on n'a pas prévu une porteuse de fréquences à large bande, mais M porteuses de fréquences avec la largeur de bande Af = B/M. Dans le procédé OFDMA, le flux de données à transmettre est donc réparti sur une grand nombre de sous-porteuses et transmis en parallèle avec un débit de données réduit en conséquence. A cet effet, l'écartement individuel de fréquences des sous-porteuses Af est déterminé de façon à ce que l'influence de la sélectivité de fréquences soit restreinte au possible. D'autre part, les effets de la variance de temps augmentent au fur et à mesure que la largeur de bande diminue, c'est pourquoi une estimation du canal doit être usuellement réalisée comme par le passé. Dans 1'OFDMA, un abonné peut disposer de tout le temps et d'un nombre défini de sous-porteuses, pour émettre. Pour améliorer la transmission de données, on peut associer l'OFDMA à d'autres procédés d'accès multiple, par exemple 1'OFDMA associé au TDMA (OFDMA/TDMA) ou 1'OFDMA associé à un procédé de saut de fréquences. Les figures 8a, 8b et 8c illustrent le principe du TDMA (cf. figure 8a, de 1'OFDMA (cf. figure 8b) et de l' OFDMA/TDMA (cf. figure 8c) selon la technique antérieure. Dans les diagrammes concernés 800, 810, 820, le temps est reporté chaque fois le long d'un axe de temps 801, 811, 821, réparti en intervalles de temps de transmission TTI 802, 812, 822 de par exemple 10 ms. La gamme de fréquences, répartie le cas échéant en sous-gammes de fréquences Af 814, 824 est respectivement représentée le long d'un axe de fréquence F 803, 813, 823. Dans la figure 8a, il est représenté, que dans le cadre du procédé TDMA, dans chaque trame de temps 802, un abonné dispose chaque fois de l'ensemble de la gamme de fréquences pour émettre(zone hachurée dans la figure 8a). Dans la figure 8b, il est représenté que chaque fois pour une sous-gamme de fréquences Af 814, un abonné dispose toujours de la plage de temps totale pour émettre (représenté à titre d'exemple dans la figure 8b au moyen des zones hachurées). Selon le procédé OFDMA/TDMA, suivant la représentation en figure 8c, chaque fois une trame de temps discrète 822, appairée avec une sous-gamme de fréquences discrète Af 824 est attribuée à un abonné, comme symbolisé par exemple par les zones hachurées dans la figure 8c. La figure 9 représente dans un diagramme 900 le principe de 1'OFDMA en association avec un procédé de saut de fréquences. Le diagramme 900 représente de 2890271 11 nouveau un axe de temps 901, le temps étant représenté par des intervalles de temps de transmission égaux, également appelés trames de temps TTI 902. Un deuxième axe du diagramme correspond à l'axe des fréquences F 903, l'ensemble de la fréquence étant également réparti en des sous-gammes de fréquences Af 904, par exemple de même grandeur. Selon 1'OFDMA en association avec un procédé de saut de fréquences, les données sont transmises dans la bande de fréquences sous forme entrelacée, c'est à dire qu'après chaque trame de temps 902, on change de sous-porteuse selon une prescription définie, pour réduire encore des perturbations par sélection de fréquence sur le canal de radiotéléphonie mobile. De ce fait, un procédé de saut de fréquences correspond en principe à une sorte de procédé CDMA. Dans la figure 9, les plages de temps et gammes de fréquences pour émettre sont représentées au moyen de chiffres dans les créneaux temporels, respectivement "créneaux de fréquence" concernés. L'OFDMA respectivement OFDM est d'ores et déjà utilisé aujourd'hui dans différents domaines d'application, par exemple dans un système de communication WLAN (Wireless Local Area Network) selon IEEE 802.11a et IEEE 802.11g, ainsi que dans DVB-T (Digital Video BroadcastingTerrestrial) et dans DVB-H (Digital Video Broadcasting-Handheld). L'invention se fixe le but de transmettre des informations 30 système dans un réseau de radiotéléphonie mobile de façon plus efficace, en comparaison de la technique antérieure. Le but est atteint: Procédé de création assistée par ordinateur de messages de protocole de contrôle d'accès à des supports d'informations système, caractérisé en ce que É des paquets d'informations système sont réceptionnés par au moins un canal logique, une information de priorisation indiquant la priorité du paquet de données d'informations système concerné étant attribuée à au moins une partie des paquets de données d'informations système, É les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations systèmes sont créés en utilisant au moins une partie du paquet de données d'informations système du canal logique, en tenant compte des informations de priorisation. Par: É un premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système d'un canal de transport contenant des informations sur la façon dont un deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est réceptionné, É dans lequel l'indication issue du premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est détectée: É dans lequel le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est réceptionné, sous considération de l'indication détectée. Par unité de contrôle d'accès à un support, pour la création de messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, 25 30 avec une unité de réception pour réceptionner des paquets de données d'informations système d'au moins un canal logique, une information É une unité de réception pour réceptionner des paquets de données d'informations système d'au moins un canal logique, une information de priorisation indiquant la priorité du paquet de données d'informations système concerné étant attribuée à au moins une partie des paquets de données d'informations système, É une unité de codage pour créer les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, en utilisant au moins une partie des paquets de données d'informations système du canal logique, sous considération des informations de priorisation. Unité de contrôle d'accès à un support, pour détecter une information système à partir de messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, caractérisé en ce qu'elle comprend É une unité réceptrice pour réceptionner un premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système d'un canal de transport, qui contient une indication sur la façon dont un deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sera transmis, É une unité de détection, pour détecter l'indication à partir du premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, É l'unité réceptrice étant installée de façon à pouvoir modifier des caractéristiques de réception en fonction de l'indication détectée, pour la réception du deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système. Elément de programme informatique pour la création de messages de protocole de contrôle d'accès à un support 10 d'informations système, qui lorsqu'il est exécuté par un processeur, caractérisé en ce qu'il comprend: É des paquets de données d'informations système sont réceptionnés par au moins un canal logique, une information de priorisation indiquant la priorité du paquet de données d'informations système concerné étant attribuée à au moins une partie des paquets de données d'informations système, É les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont créés en utilisant au moins une partie des paquets de données d'informations système du canal logique, sous considération des informations de priorisation. Elément de programme informatique pour détecter des informations systèmes à partir de messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, qui lorsqu'il est exécuté sur un processeur, comprend: É un premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système donnant des indications sur la façon dont est transmis un deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations 20 système est réceptionné, É l'indication issue du premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est détectée, le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est réceptionné, sous considération de l'indication détectée. Dans un procédé pour la création assistée par ordinateur de messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, des paquets d'informations système sont réceptionnés par au moins un canal logique, une information de priorisation indiquant la priorité du paquet de données d'informations système concerné étant attribuée à au moins une partie des paquets de données d'informations système. Les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations systèmes sont créés en utilisant au moins une partie des paquets de données d'informations système du canal logique, sous considération des informations de priorité. Dans un procédé pour la détection assistée par ordinateur d'une information système à partir de messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, un premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système d'un canal de transport est réceptionné, le message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système contenant une indication sur la façon dont un deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est transmis. L'information est détectée à partir du premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système et le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est réceptionné sous considération de l'indication détectée. Une unité de contrôle d'accès à un support pour la création assistée par ordinateur de messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système comporte une unité réceptrice, pour réceptionner des paquets de données d'informations système d'au moins un canal logique, une information de priorisation indiquant la priorité du paquet de données d'informations système concerné étant attribuée à au moins une partie du paquet de données d'informations système. On a prévu par ailleurs une unité de codage pour créer le message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, en utilisant au moins une partie des paquets de données d'informations système du canal logique, sous considération de l'information de priorisation. On met à disposition par ailleurs un dispositif de radiotéléphonie mobile avec une unité de contrôle d'accès à un support précédemment décrite, qui peut être installée par exemple comme une station de base de radiotéléphonie mobile. On a prévu par ailleurs une unité de contrôle d'accès au support pour détecter une information système à partir de messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, avec une unité réceptrice pour réceptionner un premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système d'un canal de transport, qui contient des indications sur la façon dont un deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est transmis. On a prévu par ailleurs une unité de détection, pour détecter l'indication sur le premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système. L'unité réceptrice est installée de façon à pouvoir modifier des caractéristiques de réception en fonction de l'indication détectée, pour la réception du deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système. En clair, l'unité réceptrice est réglée au niveau de ses paramètres de réception de façon à être en mesure de réceptionner le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système. On a prévu par ailleurs un dispositif de radiotéléphonie mobile avec une unité de contrôle d'accès à un support précédemment décrite, qui peut être installée par exemple comme un terminal de radiotéléphonie mobile. On a prévu par ailleurs des éléments de programme informatique correspondants, pour la réalisation des fonctionnalités précédemment décrites, respectivement des procédés précédemment décrits. A cet égard, il faut noter que l'invention peut être réalisée par des logiciels, c'est-à-dire au moyen d'un programme informatique, par des équipements matériels, c'est à dire au moyen d'un circuit électronique spécialement installé à cet effet, ou sous forme hybride, c'est à dire en parts quelconques d'équipements matériel, respectivement de logiciels. Grâce à une priorisation du paquet de données d'informations système du canal logique et à une prise en considération correspondante des informations de priorisation au niveau de la couche de protocole de contrôle d'accès au support (couche de protocole Medium Access Control, couche de protocole MAC), dans le cadre de la reproduction de ces messages sur le canal de transport, en d'autres termes dans le cadre de la création des messages de protocole MAC, il est possible maintenant de s'adapter très rapidement à des conditions types de transmission se modifiant probablement rapidement. Il est possible par ailleurs d'envoyer des informations de priorisation correspondantes d'informations système statiques, ne se modifiant que lentement sur un canal de radiotéléphonie mobile sûr, pouvant être réceptionné dans tous les cas par tous les terminaux d'abonnés à une cellule de radiotéléphonie mobile et de répartir des informations qui se modifient rapidement, par exemple sur des ressources radioélectriques se modifiant temporairement ou si une largeur de bande correspondante n'est pas disponible, de ne temporairement pas les transmettre du tout. En clair, on procède ainsi à une planification des paquets de données d'informations système du canal logique dans le cadre de la reproduction sur le canal de transport concerné, en fonction de la nature, respectivement de type de l'information système. De préférence. Les messages de protocole de contrôle d'accès à un 30 supportd'informations système sont reproduits sur au moins un canal de transport. Des paquets de données d'informations système sont réceptionnés par au moins un canal logique de radiodiffusion. Les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont reproduits sur au 5 moins un canal de transport de radiodiffusion. les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont reproduits sur plusieurs canaux de transport de radiodiffusion. É Les paquets de données d'informations système sont regroupés en au moins un premier groupe et en au moins un deuxième groupe, en fonction de l'information de priorisation, É Pour les paquets de données d'informations système du premier groupe, on crée au moins un premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système et, É Pour les paquets de données d'informations système du deuxième groupe, on crée au moins un deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système. É Le premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système contient des informations système qui sont mises à jour après écoulement d'un intervalle de temps prédéfinissable, et É Le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système contient des informations système qui sont mises à jour, doivent être mises à jour ou perdent leur validité avant écoulement d'un intervalle de temps prédéfinissable. 2890271 20 É Le premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système contient au moins une partie des informations système suivantes: - l'identité PLMN; - l'identité des cellules radioélectriques; - la configuration de temporisateurs et de constantes déterminants pour le système; la configuration des ressources radioélectriques physiques communes; - des informations pour la réalisation de mesures. É Le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système contient au moins une partie des informations système suivantes. - une situation d'interférences de la liaison ascendante; - des paramètres transmission pour des canaux d'accès aléatoires dans la liaison ascendante - la validité dans le temps des informations système dynamiques. Les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont transmis au moyen d'un procédé d'accès multiple. Les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont transmis au moyen d'un procédé d'accès à fréquences multiples. Les messages de protocole de contrôle d'accès à un 10 20 2890271 21 support d'informations système sont transmis au moyen d'un procédé d'accès multiple à multiporteuses de fréquences. Les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont transmis au moyen d'un procédé d'accès multiple à saut de fréquence. Les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont transmis au moyen d'un procédé Orthogonal Frequency Division Multiple Access. Les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont transmis au moyen 15 d'un procédé d'accès à fréquences multiples/d'un procédé d'accès à temps multiple. Le premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est conçu de façon à 20 contenir une indication sur la façon dont le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sera transmis. Le premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est conçu de façon à contenir une indication sur la bande de fréquences dans laquelle le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sera transmis. Le premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est conçu de façon à contenir une indication sur la bande de fréquences et sur le créneau temporel dans lesquels le deuxième 2890271 22 message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sera transmis. Procédé utilisé dans un système de radiotéléphonie mobile cellulaire. Procédé utilisé dans un système de radiotéléphonie mobile 3GPP ou dans un système de radiotéléphonie mobile 3GPP2. Procédé utilisé dans un système de radiotéléphonie mobile UMTS ou dans un système de radiotéléphonie mobile CDMA2000 ou dans un système de radiotéléphonie mobile FOMA. Les paquets de données d'informations système sont réceptionnés par au moins un canal Broadcast Control Channel. Les messages de protocole de contrôle d'accès à un 20 support d'informations système sont reproduits sur au moins un canal de transport Broadcast Channel. 25. Dans une mesure opportune, les exemples de réalisation décrits cidessous concernent aussi bien les procédés, les unités de contrôle d'accès au support, le dispositif de radiotéléphonie mobile, ainsi que les éléments de programme informatique. Selon une conception de l'invention, on a prévu que les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système soient reproduits sur au moins un canal de transport. 2890271 23 Les paquets de données d'informations système peuvent être réceptionnés par au moins un canal de radiodiffusion logique, par exemple selon 1'UMTS, par le canal logique Broadcast Control Channel (BCCH). Selon une autre conception de l'invention, le message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est reproduit sur au moins un canal de transport de radiodiffusion, pour une utilisation dans le cadre d'UMTS, par exemple sur le canal de transport Broadcast Channel (BCH). Mais les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système peuvent aussi être reproduits sur plusieurs canaux de transport de radiodiffusion. En fonction de l'information de priorisation, les paquets de données d'informations système peuvent être au moins regroupés en paquets de données d'informations système d'un premier groupe et en paquet de données d'informations système d'un deuxième groupe. Pour les paquets de données d'informations système du premier groupe, on crée au moins un premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système et pour le paquet de données d'informations système du deuxième groupe, on crée au moins un deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système. Dans ce cas, l'information de priorisation correspond à l'indication du type de l'information système qui doit être transmis au moyen du paquet de données d'informations système du canal logique. 2890271 24 Des exemples pour les informations système à transmettre sont: É Des informations concernant le réseau d'infrastructure UMTS, ainsi que la configuration de 5 temporisateurs et de constantes déterminants pour le système; É des paramètres pour le choix des cellules de radiotéléphonie mobile et le changement de cellules de radiotéléphonie mobile; É une configuration des ressources radioélectriques physiques communes pour des appareils des abonnés en mode veille (Idle Mode) ; É une configuration des ressources radioélectriques physiques communes pour des appareils des abonnés 15 en mode connecté (Connected Mode) ; É des informations pour la réalisation de mesures. Le premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système peut contenir des informations système, qui ne sont pas mises à jour au cours d'un intervalle de temps prédéfinissable, en d'autres termes, des informations système qui ne se modifient que lentement, également appelées informations système statiques. Le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système peut contenir des informations système qui sont mises à jour avant l'écoulement de l'intervalle de temps prédéfinissable, c'est-à-dire habituellement des informations système correspondant à des informations système se modifiant plus rapidement, également appelées informations système dynamiques. Il est ainsi possible de façon simple et adaptée aux types d'optimiser et de transmettre efficacement des informations système. Le premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système peut contenir par exemple au moins une partie des informations système suivantes: É l'identité PLMN; É l'identité des cellules radioélectriques; É la configuration de temporisateurs et de constantes 10 déterminants pour le système; É la configuration des ressources radioélectriques physiques communes; É des informations pour la réalisation de mesures. Le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système peut contenir par exemple au moins une partie des informations système suivantes: É la situation d'interférences de la liaison ascendante; É des paramètres de transmission pour des canaux d'accès aléatoires dans la liaison ascendante; É la validité dans le temps des informations système dynamiques. Les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système peuvent être transmis au moyen d'un procédé d'accès multiple, par exemple au moyen d'un procédé d'accès à fréquences multiples, et à cet effet par exemple au moyen d'un procédé d'accès multiple à des fréquences multiporteuses, le procédé d'accès multiple pouvant être un procédé d'accès multiple mixte, par exemple un procédé d'accès multiple à des fréquences multiporteuses associé à un procédé d'accès multiple à saut de fréquence 2890271 26 ou associé à un procédé d'accès multiple par multiplexage temporel. En tant que procédé d'accès multiple à fréquences multiporteuses, on peut utiliser par exemple le procédé Orthogonal Frequency Division Multiple Access (procédé OFDMA). Selon une autre conception de l'invention, le premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est créé de façon à contenir une indication sur la façon dont le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sera transmis, par exemple dans quelle bande de fréquences le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sera transmis et/ou dans quel créneau temporel le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sera transmis. Il est possible de cette façon d'y faire un renvoi dans le premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, par exemple dans un champ prévu à cet effet, et d'y faire référence au créneau temporel concerné ou à la bande de fréquence concernée qui sera utilisé(e) pour transmettre le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système. L'invention peut être utilisée par exemple dans un système de radiotéléphonie mobile cellulaire, par exemple dans un système de radiotéléphonie mobile GSM, par ailleurs, par exemple dans un système de radiotéléphonie mobile 3GPP ou dans un système de radiotéléphonie mobile 3GPP2. L'invention peut être utilisée notamment dans un système de radiotéléphonie mobile UMTS, ou dans un système de radiotéléphonie mobile CDMA2000 ou dans un système de radiotéléphonie mobile FOMA (FOMA: système de communication Freedom of Multimedia Access). Des exemples de réalisation sont représentés dans les 10 figures et sont explicités ci-dessous. Les figures représentent: Figure 1: un système de communication selon un exemple de réalisation de l'invention; Figure 2: une représentation d'une structure de protocole de l'interface radio UMTS; Figure 3: une représentation d'une reproduction de paquets de données BCCH sur des paquets de données P-CCPCH selon un exemple de réalisation de l'invention; Figure 4: une unité MAC-b selon un exemple de réalisation de l'invention; Figures 5A et 5B une représentation d'un premier paquet de données BCCH (figure 5A) et d'un deuxième paquet de données BCCH(figure 5B) selon un exemple de réalisation de l'invention; Figure 6: un diagramme, dans lequel est représenté 2890271 28 un procédé de transmission OFDMA/TDMA selon un exemple de réalisation de l'invention; Figure 7: une représentation d'un paquet de données BCCH selon la technique antérieure; Figures 8A A 8C: des diagrammes, dans lesquels sont représentés les différents procédés de transmission selon la technique antérieure, à savoir un procédé de transmission TDMA (figure 8A), un procédé de transmission OFDMA (figure 8B), ainsi qu'un procédé de transmission OFDMA/TDMA (figure 8C) ; et Figure 9: un diagramme, dans lequel est représenté un procédé de transmission OFDMA associé à un procédé de transmission à saut de fréquence selon la technique antérieure. La figure 1 représente un système de radiotéléphonie mobile UNIS 100, à des fins de simplification, notamment les composants du réseau d'accès à la radiotéléphonie mobile UMTS (UMTS Terrestrial Radio Access Network, UTRAN) comportant une pluralité de sous-systèmes de réseau de radiotéléphonie mobile (Radio Network Subsystems, RNS) 101, 102 qui sont respectivement reliés au moyen d'une dénommée interface Iu 103, 104 au réseau d'infrastructure (Core Network, CN) 105. Un sous-système de réseau de radiotéléphonie mobile 101, 102 comporte respectivement une unité de contrôle du réseau de radiotéléphonie mobile (Radio Network Controller, RNC) 106, 107, ainsi qu'une ou plusieurs stations de base UMTS 108, 109, 110, 111, qui 20 2890271 29 selon 1'UMTS sont également appelées NodeB. Au sein du réseau d'accès à la radiotéléphonie mobile, les unités de contrôle du réseau de radiotéléphonie mobile 106, 107 de chaque soussystème de réseau de radiotéléphonie mobile 101, 102 sont reliées entre elles au moyen d'une dénommée interface Iur 112. Chaque unité de contrôle du réseau de radiotéléphonie mobile 106, 107 supervise respectivement l'attribution de ressources de radiotéléphonie mobile de toutes les cellules de radiotéléphonie mobile dans un sous-système de réseau de radiotéléphonie mobile 101, 102. Une station de base UMTS 108, 109, 110, 111 est respectivement reliée avec une unité de contrôle du réseau de radiotéléphonie mobile 106, 107 attribuée à la station de base UMTS au moyen d'une dénommée interface Iub 113, 114, 115, 116. En clair, chaque station de base UMTS 108, 109, 110, 111 couvre du point de vue radiotechnique une ou plusieurs cellules de radiotéléphonie mobile (CE) au sein d'un sous-système de réseau de radiotéléphonie mobile 101, 102. Entre une station de base UMTS concernée 108, 109, 110, 111 et un appareil d'abonné 118 (User Equipment, UE), ci-dessous aussi appelé terminal de radiotéléphonie mobile, dans une cellule de radiotéléphonie mobile, des signaux de messages ou des signaux de données sont transmis au moyen d'une interface radio, appelée selon 1'UMTS interface radio Uu 117, de préférence selon un procédé de transmission à accès multiple. On obtient par exemple selon le mode UMTS-FDD (Frequency Division Duplex) une transmission de signaux séparée en liaison ascendante et en liaison descendante (liaison ascendante: transmission de signaux du terminal de radiotéléphonie mobile 118 vers la station de base UMTS concernée 108, 109, 110, 111; liaison descendante: transmission de signaux de la station de base UMTS respectivement attribuée 108, 109, 110, 111 vers le terminal de radiotéléphonie mobile 118 par une attribution séparée correspondante de fréquences ou de gammes de fréquences. Plusieurs abonnés, en d'autres termes plusieurs terminaux de radiotéléphonie mobile 118 activés ou inscrits dans le réseau d'accès à la radiotéléphonie mobile sont séparés entre eux dans la même cellule de radiotéléphonie mobile du point de vue de la technique des signaux, de préférence au moyen de codes orthogonaux, notamment selon le dénommé procédé CDMA (Code Division Multiple Access). Dans cette corrélation, il faut noter qu'à des fins de simplification, seul un terminal de radiotéléphonie mobile 118 est représenté en figure 1. En général, on a pourtant prévu un nombre quelconque de terminaux de radiotéléphonie mobile 118 dans le réseau de radiotéléphonie mobile 100. La communication d'un terminal de radiotéléphonie mobile 118 avec un autre appareil de communication peut être établie au moyen d'une liaison entièrement par radiotéléphonie mobile vers un autre terminal de radiotéléphonie mobile, en variante vers un appareil de communication du réseau fixe. 2890271 31 Selon la représentation en figure 2, l'interface radio UMTS 117 est logiquement divisée en trois couches de protocole (symbolisées en figure 2 par un agencement de couches de protocole 200). Les unités (entités) garantissant et réalisant la fonctionnalité des couches de protocole concernées décrites ci-dessous sont implémentées aussi bien dans le terminal de radiotéléphonie mobile 118 que dans la station de base UMTS 108, 109, 110, 111 ou dans l'unité de contrôle du réseau de radiotéléphonie mobile concernée 106, 107. La couche inférieure représentée en figure 2 est la couche physique PHY 201, qui selon le modèle de référence OSI (Open System Interconnection) selon ISO (International Normeisation Organisation) correspond à la couche de protocole 1. Le couche de protocole disposée au dessus de la couche physique 201 est la couche de sauvegarde des données 202, selon le modèle de référence OSI, la couche de protocole 2, qui pour sa part comporte plusieurs couches de protocole partielles 2, à savoir la couche de protocole Medium Access Control (couche de protocole MAC) 203, la couche de protocole Radio Link Control 204 (couche de protocole RLC), la couche de protocole Packet Data Convergence Protocol 205 (couche de protocole PUP), ainsi que la couche de protocole Broadcast/Multicast Control 206 (couche de protocole BMC- La couche supérieure de l'interface radio UMTS Uu est la couche du réseau de radiotéléphonie mobile (selon le modèle de référence OSI, la couche de protocole 3), comportant l'unité de contrôle des ressources de 2890271 32 radiotéléphonie mobile 207 (couche de protocole Radio Resource Control, couche de protocole RRC). Chaque couche de protocole 201, 202, 203, 204, 205, 206, 207 offre ses services à la couche directement supérieure par l'intermédiaire de points d'accès aux services déterminés, prédéfinis (Service Access Points). Pour une meilleure compréhension de l'architecture des couches de protocoles, les points d'accès aux services sont dotés de noms généralement usuels et indubitables, comme par exemple des canaux logiques 208 entre la couche de protocole MAC 203 et la couche de protocole RLC 204, des canaux de transport 209 entre la couche physique 201 et la couche de protocole MAC 203, des Radio Bearer (RB) 210 entre la couche de protocole RLC 204 et la couche de protocole PDCP 203 ou la couche de protocole BMCP 206, ainsi que des Signalling Radio Bearer (SRB) 213 entre la couche de protocole RLC 204 et la couche de protocole RRC 207. Selon 1'UMTS, la structure de protocole 200 représentée en figure 2 n'est pas seulement divisée à l'horizontale dans les couches de protocole et unités des couches de protocole concernées précédemment décrites, mais également à la verticale, en un dénommé plan de protocole de contrôle 211 (Control-Plane, C-Plane), contenant des parties de la couche physique 201, des parties de la couche de protocole MAC 203, des parties de la couche de protocole RLC 204, ainsi que la couche de protocole RRC 207 et en le plan de protocole utilisateur 212 (User-Plane, U-Plane), contenant des parties de la couche physique 201, des parties de la couche de protocole MAC 203, des parties de la couche de protocole RLC 204, la couche de protocole PDCP 205, ainsi que la couche de protocole BMC 206. Seules des données de contrôle qui sont nécessaires pour l'établissement et pour la coupure, ainsi que pour le maintien d'une liaison de communication sont transmises au moyen des unités du plan de protocole de contrôle 211, alors que les données utiles proprement dites sont transportées au moyen des unités du plan utilisateur 212. Chaque couche de protocole ou chaque unité (entité) d'une couche de protocole concernée a des fonctions prédéfinies déterminées dans le cadre d'une communication par radiotéléphonie mobile. Côté émetteur, la mission de la couche fonctionnelle 201 ou des unités de la couche fonctionnelle 201 réside dans la transmission en toute sécurité de données émanant de la couche de protocole MAC 203 via l'interface radio 117. Dans cette corrélation, les données sont reproduites sur des canaux physiques (non représentés dans la figure 2). La couche physique 201 offre ses services à la couche de protocole MAC 203 via des canaux de transport 209, au moyen desquels on détermine comment et avec quelle caractéristique les données doivent être transportées via l'interface radio 117. Les fonctions essentielles qui sont mises à disposition par les unités de la couche physique 201 comprennent le codage canal, la modulation et l'étalement de code CDMA, la couche physique 201 ou les entités de la couche physique 201 réalisent en conséquence côté récepteur le désétalement de code CDMAC, la démodulation et le décodage des données réceptionnées et les transmettent ensuite à la couche de protocole MACP 203 pour leur traitement ultérieur. La couche de protocole MAC 203 ou les unités de la couche de protocole MAC 203 offre ses ou offrent leurs services à la couche de protocole RLC 204 au moyen de canaux logiques 208 en tant que points d'accès de service, au moyen desquels on caractérise de quels types de fichiers il s'agit lors du transport de données. La mission de la couche de protocole MAC 203 au sein de l'émetteur, c'est- à-dire lors de la transmission de données en liaison ascendante dans le terminal de radiotéléphonie mobile 118 consiste notamment à reproduire les données qui s'appliquent sur un canal logique 208, au dessus de la couche de protocole MAC 203, sur les canaux de transport 209 de la couche physique 201. A cet effet, la couche physique 201 offre aux canaux de transport 209 des débits de transfert discrets. De ce fait, une fonction importante de la couche de protocole MAC 203 ou des entités de la couche de protocole MAC 203 dans le terminal de radiotéléphonie mobile 118 consiste en cas d'envoi dans le choix d'un format de transport adapté (TF) pour chaque canal de transport configuré, en fonction du débit de transmission respectivement actuel et de la priorité respective des données des canaux logiques 208 qui sont reproduites sur le canal de transport concerné 209, ainsi que de la puissance d'émission disponible sur le terminal de radiotéléphonie mobile 118 (UE). Dans un format de transport, il est déterminé entre autres le nombre d'unités de paquets de données MAC, appelées bloc de transport qui sont envoyées, en d'autres termes remises par intervalle de temps de transmission TTI (Transmission Time Interval) via le canal de transport 209 à la couche physique 201. Les formats de transport autorisés, ainsi que les associations autorisées de formats de transport des 2890271 35 différents canaux de transport 209 sont signalés au terminal de radiotéléphonie mobile 118 par l'unité de contrôle du réseau de radiotéléphonie mobile 106, 107, lors de l'établissement d'une liaison de communication sous la forme des dénommés TFCS en liaison ascendante (Transport Format Combination Set, quantité des associations autorisées de formats de transport). Dans le récepteur, les unités de la couche de protocole MAC 203 répartissent de nouveau les blocs de transport réceptionnés sur les canaux de transport 209 sur les canaux logiques 208. La couche de protocole MAC ou les unités de la couche de protocole MAC 203 comporte ou comportent usuellement trois unités logiques. La dénommée unité MAC-d (unité MAC Dedicated) traite les données utiles et les données de contrôle, qui sont reproduites par l'intermédiaire des canaux logiques dédiés (Dedicated Traffic Channel) et DCCH (Dedicated Control Channel) sur les canaux de transport dédiés DCH (Dedicated Channel). L'unité MAC-c/sh (unité MAC-Control/Shared) traite les données utiles et les données de contrôle de canaux logiques 208, qui sont reproduites sur les canaux de transport communs 209, comme par exemple sur le canal de transport commun RACH (Random Access Channel) en liaison ascendante ou sur le canal de transport commun FACH (Forward Access Channel), en liaison descendante. L'unité MAC-b (unité MAC-Broadcast) ne traite que les informations système déterminantes pour les cellules de radiotéléphonie mobile, qui par l'intermédiaire du canal logique BCCH (Broadcast Control Channel) sont reproduites sur le canal de transport BCH (Broadcast Channel) et transmises par radiodiffusion vers tous les terminaux de radiotéléphonie mobile 118, dans la cellule de radiotéléphonie mobile concernée. 2890271 36 Au moyen de la couche de protocole RLC 204 ou au moyen des unités de la couche de protocole RLC 204, ses services sont offerts à la couche de protocole RRC 207 au moyen de Signalling Radio Bearer (SRB) 213 en tant que points d'accès au service, et à la couche de protocole PDCP 205 et à la couche de protocole BMC 206 au moyen de Radio Bearer (RB) 210 en tant que points d'accès au service. Le Signalling Radio Bearer et le Radio Bearer caractérisent la façon avec laquelle la couche de protocole RLC 204 doit manipuler les paquets de données. A cet effet, la couche de protocole RRC 207 détermine par exemple le mode de transmission pour chaque Signalling Radio Bearer ou Radio Bearer configuré. Selon UMTS, on a prévu les modes de transmission suivants. É Transparent Mode (TM), É Unacknowledged Mode (UM), ou É Acknowledged Mode (AM). La couche de protocole RLC 204 est modélisée de façon à ce qu'il existe une entité RLC autonome par Radio Bearer ou Signalling Radio Bearer. Par ailleurs, la mission de la couche de protocole RLC ou de ses entités 204 au sein du dispositif émetteur consiste à répartir ou à regrouper les données utiles et les données de signalisation de Radio Bearer ou de Signalling Radio Bearer en paquets. La couche de protocole RLC 204 remet les paquets de données issus de la division ou du regroupement à la couche de protocole MAC 203 pour transport ou traitement ultérieur. La couche de protocole PDCP 205 ou les unités de la couche de protocole PDCP 205 est ou sont installée(s) 2890271 37 pour la transmission ou pour la réception de données du dénommé Packet-Switched-Domain (domaine de transfert de paquets, PS-Domain). La fonction principale de la couche de protocole PDCP 205 réside dans la compression ou dans la décompression des informations d'en-tête IP (informations Internet Protocol-Header La couche de protocole BMC 206 ou ses entités est ou sont utilisée(s) pour transmettre ou pour réceptionner 10 des dénommés messages de radiodiffusion cellulaire. La couche de protocole RRC 207 ou les entités de la couche de protocole RRC 207 est ou sont responsable(s) pour la constitution ou la suppression ou pour le changement de configuration de canaux physiques, canaux de transport 209, canaux logiques 208, Signalling Radio Bearers 213 et Radio Bearers 210, ainsi que pour la négociation de tous les paramètres de lacouche de protocole 1, c'est-à-dire de la couche physique 201 et de la couche de protocole 2. A cet effet, les unités RRC, c'est à dire les unités de la couche de protocole RRC 207 échangent des messages RRC correspondants dans l'unité de contrôle du réseau de radiotéléphonie mobile 106, 107 et le terminal de radiotéléphonie mobile 118 concerné les échange par l'intermédiaire des Signalling Radio Bearers 213. Selon les formes de réalisation suivantes, en supplément des fonctions décrites dans [1], l'unité MAC précédemment décrite et de ce fait, notamment l'unité MAC-b (unité MAC Broadcast) est installée de façon à réaliser les fonctionnalités supplémentaires décrites ci-dessous, pour la transmission d'informations système aux terminaux de radiotéléphonie mobile 118 situés respectivement dans une cellule de radiotéléphonie mobile. Ce qui s'applique aussi bien pour l'unité MAC-b concernée dans le terminal de radiotéléphonie mobile 118 que dans la station de base UMTS 108, 109, 110, 111. Pour une meilleure mise en évidence des exemples de réalisation suivants, une description générale des formes de réalisation est d'abord explicitée. De façon générale, une solution pour la transmission efficace d'informations système dans une cellule de radiotéléphonie mobile au moyen de la station de base UMTS 108, 109, 110, 111 est présentée ci- dessous, en rapport avec un système de communication UMTS supplémentaire, basé sur un procédé d'accès multiple OFDMA/TDMA et il faut noter que d'autres procédés d'accès multiple et également d'autres procédés de transmission de l'invention peuvent être prévus en remplacement du procédé d'accès multiple OFDMA/TDMA. Il faut noter, par exemple les aspects suivants: L'unité MAC-b dans la station de base UMTS 108, 109, 110, 111 procède habituellement à la programmation. La programmation est assurée en fonction du type concerné des informations à transmettre: Les informations système statiques, c'està-dire qui se modifient lentement sont envoyées sur des sous-porteuses prédéfinies et connues dans l'ensemble du système. A cet effet, selon une conception en variante de l'invention, on a aussi prévu une association avec un procédé de saut de fréquence, pour garantir une diversité de fréquences supplémentaire. Des exemples pour les informations système statiques sont. É l'identité PLMN; É l'identité des cellules radioélectriques; É la configuration de temporisateurs et de constantes déterminants pour le système; É la configuration des ressources radioélectriques physiques communes; É des informations pour la réalisation de mesures. Les informations système dynamiques, c'est-à-dire qui se modifient plus rapidement sont envoyées de façon flexible sur des sous-porteuses prédéfinies et sur des intervalles de temps de transmission. Des exemples pour les informations système dynamiques sont. É une situation d'interférences de la liaison 20 ascendante; É des paramètres de transmission pour des canaux d'accès aléatoires dans la liaison ascendante; É la validité dans le temps des informations système dynamiques. Par ailleurs, la planification est assurée en foncticn des caractéristiques du canal et de la charge de trafic dans la cellule de radiotéléphonie mobile, c'est à dire par exemple É si les conditions de transmission sont mauvaises dans la cellule de radiotéléphonie mobile, l'émission des informations système statiques sur les sous-porteuses prédéfinies (sous porteuses 2890271 40 individuelles, mais aussi toutes les sous-porteuses) est temporairement stoppée; É en cas de faible charge de trafic, la capacité de transmission est temporairement augmentée pour des informations système dynamiques à transmettre. Selon les formes de réalisation suivantes, on part du principe que dans des réseaux de radiotéléphonie cellulaire, basés sur le GSM ou sur 1'UMTS, des informations déterminantes pour le système et pour la cellule de radiotéléphonie mobile sont transmises d'une station de base 108, 109, 110, 111 au moyen de radiodiffusion vers tous les appareils d'abonnés situés dans une cellule de radiotéléphonie mobile, c'est-à- dire par exemple au terminal de radiotéléphonie mobile 118. Dans le cas de 1'UMTS, ceci est assuré par l'intermédiaire du canal logique Broadcast Control Channel (BCCH) 301 (cf. schéma fonctionnel 300 en figure 3), qui est reproduit sur le canal de transport Broadcast Channel (BCH) 302 et qui physiquement est envoyé sur le canal physique Primary Common Control Physical Channel (P-CCPCH) 303, via l'interface radio 117 (voir figure 1). Par l'intermédiaire du BCCH 301, respectivement du BCH 302, chaque fois 246 bits d'information sont envoyés à la couche physique 303, dans laquelle ils sont alors soumis à un codage canal, modulés et étalés avec un code d'étalement connu par l'ensemble du système, avec le coefficient d'étalement SF = 256. Comme un intervalle de temps de transmission fixe de TTI = 20 ms est défini pour le BCH, les données qui ont subi un codage canal sont transmises de façon répartie dans la cellule de radiotéléphonie mobile, via deux trames P- CCPCH d'une longueur de 10 ms, par l'intermédiaire de l'interface radio 117. La figure 3 représente une trame BCCH 304 de 246 bits, qui est reproduite sur une trame BCH 305, également de 246 bits de l'intervalle de temps de transmission TTI = 20 ms, laquelle trame BCH 305 pour sa part est reproduite sur le canal physique, selon la figure 3 sur deux trames PCCPCH, à savoir, une première trame PCCPCH 306, ainsi qu'une deuxième trame P-CCPCH 307. Dans un schéma fonctionnel 400 en figure 4 est représentée une unité MACb 401 selon un exemple de réalisation de l'invention. Selon cette forme de réalisation de l'invention, on a prévu au moins deux canaux logiques, c'est-à-dire un premier canal logique BCCH1 402, ainsi qu'un deuxième canal logique BCCH2 403, ainsi qu'au moins deux canaux de transport, à savoir un premier canal de transport BCHI 404, ainsi qu'un deuxième canal de transport BCH2 405. Sur le premier canal logique BCCH1 402 sont envoyées les informations système statiques, c'est-à-dire les informations système qui sont regroupées en tant qu'informations système statiques, et sur le deuxième canal logique BCCH2 403, les informations système dynamiques sont envoyées vers l'unité MAC-b 401, en d'autres termes, les informations système qui sont regroupées en tant qu'informations se modifiant plus rapidement. Une quantité de formats de transport indiquant les débits de transmission discrets autorisés du canal de transport 2890271 42 est respectivement définie pour chaque canal de transport BCH1 404 et BCH2 405. Les données sur le premier canal de transport BCH1 404 sont physiquement envoyées sur des sous-porteuses prédéfinies et connues dans tout le système, le cas échéant en association avec un procédé de saut de fréquences. En revanche, les données à transmettre sur le deuxième canal de transport BCH2 405 sont envoyées de façon flexible sur des sous-porteuses et des intervalles de temps de transmission disponibles. La capacité de transport configurée par le réseau de radiotéléphonie mobile pour le premier canal de transport ECHO 404 correspond à la capacité de transmission "garantie", alors que la capacité de transport configurée pour le deuxième canal de transport BCH2 405 correspond, en commun avec le premier canal 1 BCH1 404 à la capacité totale maximale autorisée. L'unité MAC-b 401 selon ces formes de réalisation de l'invention comporte une fonction et de ce fait une unité correspondante réalisant cette fonction, par exemple au moyen d'un microprocesseur, pour la planification, respectivement pour la manipulation prioritaire. A cet effet, les principes suivants sont appliqués: É Les canaux logiques BCCHI 402 et BCCH2 403 peuvent être respectivement multiplexés sur l'un quelconque des deux canaux de transport ECHO 404 et BCH2 405. 2890271 43 É Lors du multiplexage de données sur le premier canal de transport ECHO 404, les données du premier canal logique BCCH1 402 ont une priorité plus élevée que les données du deuxième canal logique BCCH2 403. É Si la capacité de transmission du premier canal de transport BCH1 404 l'autorise, des données du premier canal logique BCCH1 402, tout comme du deuxième canal logique BCCH2 403 peuvent être multiplexées sur le premier canal de transport BCH1 404. É Si la capacité de transmission du premier canal de transport BCH1 404 n'est pas suffisante, seules des données du premier canal logique BCCH1 402 sont multiplexées sur le premier canal de transport BCH1 404. En variante à la solution précédemment décrite, avec (au moins) deux canaux logiques de radiodiffusion 4.02, 403, une solution avec un seul canal logique de radiodiffusion est possible en variante, c'est-à-dire que dans ce cas, des informations système statiques et des informations système dynamiques sont envoyées à l'unité MAC-b 401, c'est à dire lui sont amenées par l'intermédiaire du même canal logique. Dans ce cas, on a prévu, que sur le canal logique BCCH, une information de priorité soit envoyée à l'unité MAC-b 401 hormis les données à transmettre, c'est-à-dire en supplément des données à transmettre, pour que l'unité MAC-b 401 puisse procéder correctement à la planification et à la manipulation des priorités, en fonction du type des informations système à transmettre, sous considération de l'information de 2890271 44 priorité reçue, qui est attribuée aux données qui sont acheminées vers l'unité MAC-b 401, par l'intermédiaire du canal logique BCCH. Par ailleurs, la figure 4 représente encore une unité de commande MAC 406 pour la commande de l'unité MAC-b401. Pour la transmission d'informations système sur le premier canal de transport BCH1 404 et sur le deuxième canal de transport BCH2 405, on a défini selon cet exemple de réalisation de l'invention des nouveaux formats de données, tels que représentés par exemple dans la figure 5a et dans la figure 5b. Pour une meilleure mise en évidence, le format de données de l'ancien message BCH 700, tel qu'il a été explicité précédemment, en association avec la figure 7 est représenté en haut dans la figure 5a. Le format de données pour un premier message d'information système 500 comporte par rapport aux deux champs de messages selon la technique antérieure trois champs de message, à savoir: É un premier champ indicateur d'informations système 501 d'une longueur de M bits (M est fondamentalement un nombre naturel quelconque), É un champ de numéro de trame système 502 de la longueur de 12 bits, conçu selon la technique 30 antérieure, ainsi que É un champ de données utiles, 503 de la longueur de N bits (également appelé SIB Data). Avec le champ indicateur d'information système (Sys-IND) 501, on signale aux abonnés à quel endroit (en indiquant par exemple la sous-porteuse utilisée ou l'intervalle de temps de transmission (TTI)) l'information système est envoyée via le deuxième canal de transport BCH2 405. Le champ indicateur d'information système 501 est inséré dans la couche de protocole physique. Le premier message d'information système 500 est transmis via le premier canal de transport BCHI 404. Le format de données d'un deuxième message d'information système 510 à transmettre via le deuxième canal de transport BCH2 405 est représenté en figure 5b. Le deuxième message d'information système 510 comporte uniquement un champ de données utiles, en d'autres termes, un champ de données d'informations système 511 de la longueur de L bits (L est fondamentalement un nombre naturel quelconque). Ce champ contient uniquement des informations système ("SIB Data"). En ce qui concerne la signalisation de la position des informations système, on applique selon cette forme de réalisation de l'invention: É La position des informations système statiques sur le premier canal de transport BCH1 404 est déterminée par le réseau de radiotéléphonie mobile, c'est-à-dire que pour être trouvée rapidement, elle est supposée être connue par l'ensemble du système. É La position des informations système dynamiques, qui sont transmises sur le deuxième canal de transport BCH2 405 est signalée aux abonnés, c'est à dire aux terminaux de radiotéléphonie mobile 118 dans la cellule de radiotéléphonie mobile au moyen du champ 2890271 46 indicateur d'informations système 501, qui est transmis au moyen du premier canal de transport BCH 404. Les avantages, notamment de la signalisation précédemment décrite sont les suivants: É la transmission d'informations système est adaptée pour un procédé d'accès multiple OFDMA/TDMA. É la capacité de transmission pour des informations système peut être adaptée de façon dynamique, en fonction des caractéristiques du canal et de la charge de trafic dans la cellule de radiotéléphonie mobile. É le temps de lecture des informations système par 15 les abonnés dans une cellule de radiotéléphonie mobile est réduit. Sans restriction de la validité universelle, on considère ci-dessous à titre d'exemple la configuration 20 suivante. É on utilise un procédé d'accès multiple OFDMA/TDMA; É on utilise la technologie de transmission radioélectrique FDD; É on utilise une unité MAC-b 401 représentée en 25 figure 4 sur un plan de couches de protocole MAC-b É on utilise les formats de données des messages d'informations système 500, 510, tels que représentés dans la figure 5a et dans la figure 5b, pour les messages qui sont transmis sur le premier canal de transport BCH1 404, respectivement sur le deuxième canal de transport BCH2 405; É les formats de transport suivants sont prévus pour 2890271 47 le premier canal de transport BCH1 404: (1x246, 2x246) en bits; É les formats de transport suivants sont prévus pour le deuxième canal de transport BCH2 405: (0x336, 1x336, 2x336) en bits; La figure 6 représente dans un diagramme 600 une structure pour la transmission des informations système, en d'autres termes des messages d'information système 500, 510. Le diagramme 600 représente le long d'un axe de temps 601 neuf trames de temps tl, t2, ..., t9. Le long d'un axe de fréquence 601, il est représenté que l'espace de fréquences considéré est divisé en huit plages de fréquences F1, F2, ..., F8, c'est-à-dire qu'on utilise huit sousporteuses pour la transmission d'informations système via les canaux de transport 404, 405. Les informations système sur le premier canal de transport BCHI, en d'autres termes, les premiers messages d'informations système 501 sont envoyés en permanence sur deux sous-porteuses (F3, F6), alors qu'en revanche, les informations système sur le deuxième canal de transport BCH2 405, en d'autres termes, les deuxièmes messages d'informations système 510 sont envoyés de façon flexible si besoin est sur des sous- porteuses et dans des intervalles de temps de transmission disponibles. La position des informations système dynamiques sur le deuxième canal de transport BCH2 405 est signalée aux abonnés dans la cellule de radiotéléphonie mobile via le champ indicateur d'informations système 501 sur le premier canal de transport BCH1, c'est-à-dire dans un premier message d'informations système 500. On suppose à cet effet que la signalisation est assurée à un intervalle de temps de transmission (TTI) (ou plusieurs intervalles de temps de transmission) plus tôt dans le temps. La signalisation est assurée sous la forme d'un ensemble ordonné (sous-porteuse, TTI, c'est-à-dire que les positions d'un premier deuxième message d'informations système 603 (F5, t4) pour le deuxième canal de transport BCH2 405 sont signalées dans un premier premier message d'informations système 604 précédant celui-ci dans le temps, transmis par exemple dans le troisième créneau temporel t3. La position d'un deuxième deuxième message d'informations système 605 (F7, t6) est signalée dans un intervalle de temps de transmission t5 précédent dans le temps, dans un deuxième premier message d'informations système 606, dans le cas présent au moyen de la troisième sous-porteuse F3. On suppose par ailleurs que la signalisation pour un troisième deuxième message d'informations système 607 (Fl, t8) est assurée dans un troisième premier message d'informations système 608, précédant également ce dernier dans le temps et transmis via la sixième sous-porteuse F6. Les positions d'un quatrième deuxième message d'informations système 609 (F1, t9) sont signalées au moyen d'un quatrième premier message d'informations système 610, précédant également celui-ci dans le temps, qui est transmis au moyen de la troisième sous-porteuse F3 dans le huitième créneau temporel t8. En résumé, on peut voir des aspects de l'invention en ce que la planification des informations système est réalisée dans l'unité MAC-b, dans la station de base UMTS. La planification est assurée en fonction du type respectif de l'information à transmettre (statique/dynamique) et en fonction des caractéristiques du canal et de la charge de trafic dans la cellule de radiotéléphonie mobile. La nouvelle architecture MAC-b comprend une fonction pour la planification, respectivement la manipulation des priorités, par exemple au moins deux canaux logiques et deux canaux de transport Pour la transmission d'informations système sur (au moins) deux canaux de transport, on définit de nouveaux formats de données. Le format de données pour la transmission des informations système statiques comprend également un champ de signalisation pour la transmission des informations système dynamiques, selon ces formes de réalisation de l'invention, le champ indicateur d'informations système. 2890271 50 Les publications suivantes sont citées dans le présent document. [1] 3GPP TS 25.331 V6.6.0, 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Radio Access Network; Radio Resource Control (R.RC) Protocol Specification (Release 6), juin 2005; [2] K.D. Kammeyer, Nachrichtenübertragung (Transmission de messages), B.G. Teubner, ISBN 3519-16142-7, Stuttgart, pages 593 à 638, 1996
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Procédé pour la création assistée par ordinateur de messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, procédé pour la détection assistée par ordinateur d'informations système à partir de messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, unité de contrôle d'accès à des supports, dispositifs de radiotéléphonie mobile et élément de programme informatiquePour la création de messages d'informations système MAC, des informations de priorisation qui sont attribuées à des paquets de données d'informations système d'au moins un canal logique sont prises en considération.
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Revendications 1. Procédé de création assistée par ordinateur de messages de protocole de contrôle d'accès à des supports d'informations système, caractérisé en ce que É des paquets d'informations système sont réceptionnés par au moins un canal logique, une information de priorisation indiquant la priorité du paquet de données d'informations système concerné étant attribuée à au moins une partie des paquets de données d'informations système, É les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations systèmes sont créés en utilisant au moins une partie du paquet de données d'informations système du canal logique,en tenant compte des informations de priorisation. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont reproduits sur au moins un canal de transport. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que des paquets de données d'informations système sont réceptionnés par au moins un canal logique de radiodiffusion. 15 4. Procédé selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont reproduits sur au moins un canal de transport de radiodiffusion. 5. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont reproduits sur plusieurs canaux de transport de radiodiffusion. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, É caractérisé en ce que les paquets de données d'informations système sont regroupés en au moins un premier groupe et en au moins un deuxième groupe, en fonction de l'information de priorisation, É caractérisé en ce que pour les paquets de données d'informations système du premier groupe, on crée au moins un premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système et, É caractérisé en ce que pour les paquets de données d'informations système du deuxième groupe, on crée au moins un deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce 25 30 que É caractérisé en ce que le premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système contient des informations système qui sont mises à jour après écoulement d'un intervalle de temps prédéfinissable, et É caractérisé en ce que le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système contient des informations système qui sont mises à jour, doivent être mises à jour ou perdent leur validité avant écoulement d'un intervalle de temps pouvant être défini à l'avance. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce 15 que É le premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système contient au moins une partie des informations système suivantes: l'identité PLMN; - l'identité des cellules radioélectriques; - la configuration de temporisateurs et de constantes déterminants pour le système; - la configuration des ressources radioélectriques physiques communes; - des informations pour la réalisation de mesures. É le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système contient au moins une partie des informations système suivantes. - une situation d'interférences de la liaison ascendante; - des paramètres transmission pour des canaux 10 25 2890271 54 d'accès aléatoires dans la liaison ascendante - la validité dans le temps des informations système dynamiques. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont transmis 10 au moyen d'un procédé d'accès multiple. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont transmis au moyen d'un procédé d'accès à fréquences multiples. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont transmis au moyen d'un procédé d'accès multiple à multiporteuses de fréquences. 12. Procédé selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont transmis au moyen d'un procédé d'accès multiple à saut de fréquence. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont transmis au moyen d'un procédé Orthogonal Frequency Division Multiple Access. 14. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce que les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont transmis au moyen d'un procédé d'accès à fréquences multiples/d'un procédé d'accès à temps multiple. 15. Procédé selon l'une quelconque des 10 6 à 14, caractérisé en ce que le premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est conçu de façon à contenir une indication sur la façon dont le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sera transmis. 16. Procédé selon l'une quelconque des (10 à 14) et 15, caractérisé en ce que le premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est conçu de façon à contenir une indication sur la bande de fréquences dans laquelle le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sera transmis. 17. Procédé selon l'une quelconque des 14 et 15, caractérisé en ce que le premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est conçu de façon à contenir une indication sur la bande de fréquences et sur le créneau temporel dans lesquels le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sera transmis. 18. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 17, utilisé dans un système de radiotéléphonie mobile cellulaire. 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce qu'il est utilisé dans un système de radiotéléphonie mobile 3GPP ou dans un système de radiotéléphonie mobile 3GPP2. 20. Procédé selon la 18 ou 19, caractérisé en ce qu'il est utilisé dans un système de radiotéléphonie mobile UMTS ou dans un système de radiotéléphonie mobile CDMA2000 ou dans un système de radiotéléphonie mobile FOMA. 21. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 20, caractérisé en ce que les paquets de données d'informations système sont réceptionnés par au moins un canal Broadcast Control Channel. 22. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 20, caractérisé en ce que les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont reproduits sur au moins un canal de transport Broadcast Channel. 23. Procédé de détection assistée par ordinateur d'informations système à partir de messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, É caractérisé en ce qu'un premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système d'un canal de transport contenant des informations sur la façon dont un deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est réceptionné, É caractérisé en ce que l'indication issue du premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est détectée É caractérisé en ce que le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est réceptionné, sous considération de l'indication détectée. 24. Unité de contrôle d'accès à un support, pour la création de messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, caractérisé en ce qu'elle comprend: É une unité de réception pour réceptionner des paquets de données d'informations système d'au moins un canal logique, une information de priorisation indiquant la priorité du paquet de données d'informations système concerné étant attribuée à au moins une partie des paquets de données d'informations système, É une unité de codage pour créer les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, en utilisant au moins une partie des paquets de données d'informations système du canal logique, sous considération des informations de priorisation. 25. Dispositif de radiotéléphonie mobile ayant une unité de contrôle d'accès à un support selon la 24. 25 26. Dispositif de radiotéléphonie mobile selon la 25, installé en tant que station de base de radiotéléphonie mobile. 27. Unité de contrôle d'accès à un support, pour détecter une information système à partir de messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, caractérisé en ce qu'elle comprend: É une unité réceptrice pour réceptionner un premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système d'un canal de transport, qui contient une indication sur la façon dont un deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sera transmis, É une unité de détection, pour détecter l'indication à partir du premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, É l'unité réceptrice étant installée de façon à pouvoir modifier des caractéristiques de réception en fonction de l'indication détectée, pour la réception du deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système. 28. Dispositif de radiotéléphonie mobile ayant une unité de contrôle d'accès à un support selon la 27. 29. Dispositif de radiotéléphonie mobile selon la 28, installé en tant que terminal de radiotéléphonie mobile. 30. Elément de programme informatique pour la création de messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, qui lorsqu'il est exécuté par un processeur, caractérisé en ce qu'il comprend: É des paquets de données d'informations système sont réceptionnés par au moins un canal logique, une information de priorisation indiquant la priorité du paquet de données d'informations système concerné étant attribuée à au moins une partie des paquets de données d'informations système, É les messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système sont créés en utilisant au moins une partie des paquets de données d'informations système du canal logique, sous considération des informations de priorisation. 31. Elément de programme informatique pour détecter des informations systèmes à partir de messages de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système, qui lorsqu'il est exécuté sur un processeur, caractérisé en ce qu'il comprend: É un premier message de d'accès à un support donnant des indications 15 protocole de contrôle d'informations système sur la façon dont est transmis un deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un système est réceptionné, É l'indication issue du premier message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système est détectée, le deuxième message de protocole de contrôle d'accès à un support d'informations système support d'informations est réceptionné, sous considération de l'indication détectée.
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H
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H04L 12,H04B 10,H04L 47,H04W 48
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H04L 12/56,H04B 10/2581,H04L 47/80,H04W 48/12
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FR2900555
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A1
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PARAVENT
| 20,071,109 |
La présente invention concerne un dispositif innovant pour réaliser un écran mobile constitué de plusieurs panneaux modulaires rigides, de forme rectangulaire verticale, pleins ou ajourés, assemblés entre eux et pouvant être dé-placés et se replier latéralement sur eux-mêmes pour constituer un dont la durabilité est garantie quelles que soient ses dimensions.Cet équipement mobilier décoratif, le plus souvent destiné à protéger un espace ou à dissimuler un objet, est traditionnellement constitué de panneaux identiques mobiles, assemblés entre eux au moyen de charnières métalliques à double-effet, de fiches sur tige axiale ou autre système pivotant de liaison, ce qui nécessite une épaisseur suffisante de leur câdre pour permettre le serrage des vis de fixation soumises aux multiples contraintes des manipulations. Le dispositif selon l'invention consiste à substituer à ces assemblages ponctuels par charnière un assemblage linéaire des panneaux (1) , ce qui permet de réduire considérablement leur épaisseur grâce à la suppression des vis de fixation. Selon l'invention, cette réduction d'épaisseur en-traîne une réduction du poids du paravent qui se répercute tant sur le coût des fournitures que sur celui de la main-d' oeuvre, réduisant simultanément son prix de fabrication pour une meilleure résistance et maniabilité, sans toutefois altérer la qualité du produit fini. Selon les modes particuliers de réalisation donnés à titre d'exemple non limitatifs, chaque panneau (1) du para-vent est constitué de bois ou de ses dérivés. Il se présente sous forme décorative en plaque mince de fibres durcies à chaud sous forte pression, dont une face lisse pleine,voire ajourée de motifs géométriques répétitifs qui accentue sa légèreté. Chaque panneau (1) peut également être constitué d'une sorte de treillage encadré réalisé avec des petites lamelles plates en bambou refendu ou d'un lattis de joncs entrecroisés, en finition naturelle, peinte ou veernie. - 2 Selon le mode particulier de réalisation ces panneaux (1) sont assemblés en contiguïté sur un voile (2) tendu souple, dont l'ourlet (3) périmétrique double son épaisseur en résistant à l'arrachement. La largeur de ce voile (2) qui, selon l'invention, constitue l'armature du paravent, est déterminée par le cumul des largeurs des panneaux (1) augmentées des marges (4) réservées entre panneaux (1) contigus pour permettre leur repliement sur eux-mêmes. Cet écartement (qui correspond à la double épaisseur d'un panneau (1) est réservé au moyen d'un gabarit matérialisé par une latte amovible, retirée après assemblage. Pour solidariser les panneaux (1) de leur voile (2) d'armature - les ourlets (3) latéraux sont agrafés et/ou collés aux bords des panneaux (1) d'extrêmité pour être insérés en force dans un profilé (5) métallique en forme de "U" sur toute la hauteur des panneaux (1) d'extrêmité du paravent; - les ourlets (3) haut et bas sont également agrafés et/ou collés sur les rives hautes et basses des panneaux (1) pour être insérés en force dans un profilé (5) identique sur la seule largeur de chaque panneau (1) de façon à libérer les marges (4) de replie-ment. Ces marges (4) équipées de part et d' autre d'une latte (6) mince et étroite en bois ou autre matière, collée et/ou clouée sur le voile (2) pour les solidariser des panneaux (1). Le dispositif selon l'invention, grâce à l'insertion périmétrique du paravent dans un profilé (5) métallique, permet simultanément de renforcer sa rigidité ainsi que sa résistance à l'usure au contact du sol. De plus, la réduction du poids de cet équipement mobilier favorise son déplacement et son transport au profit de sa durabilité. 20 25 30 35 - 3 Selon l'invention, le dispositif d'assemblage des panneaux (1) du paravent sur son voile (2) d'armature fait l'objet d'une première variante qui consiste à appliquer par contact en suivant le contour masqué de chaque panneau (1) un ruban adhésif double-face dont la seconde face ad-hère à l'ourlet (3) du voile (2) d'armature tendu aux dimensions du paravent. Cette jonction peut avantageusement être renforcée par des af,rafes avant son insertion dans un profilé périmétrique en plastique extrudé rigide du type "PVC" ou similaire, teinté à la demande, pour faire fonction de "SERRE-FEUILLET" (7) éventuellement encollé. Selon l'invention, le dispositif d'assemblage des panneaux (1) du paravent sur son voile (2) d'armature fait l'objet d'une seconde variante qui consiste à utiliser un galon tissé étroit du type "VELCR:e". Ce galon est traditionnellement constitué de deux composants adhésifs auto-agriffés par pression l'un sur l'autre. La face adhésive du composant "mâle" (pourvu d'un réseau de griffes en matière plastique) est appliquée et agrafée sur le parement masqué du périmètre de chacun des panneaux (1); tandis que la face adhésive du composant "femelle" (pourvu d'une bande de"feutrine") est appliquée et cousue sur l'envers du voile (2) d'armature en suivant le positionnement des panneaux (1) . Pour consolider cet assemblage, le bord périmétrique du pa- rayent est équipé d'un profilé rigide amovible du type "SERRE-FEUILLET" (7). Il est utile de souligner que cette seconde variante du dispositif de réalisation d'un écran amovible constituant un paravent -grâce au démontage de ses différents corn- posants - favorise tant l'entretien que l'éventuel remplacement de son voile (2) d'armature continue, ce qui permet de monter soi-même ce paravent,
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La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un paravent mobile dépourvu des charnières métalliques assurant l'assemblage des panneaux repliables sur eux-mêmes ce qui permet - en réduisant leur épaisseur et leur poids - de favoriser sa maniabilité.Selon l'invention, aux fixations ponctuelles classiques est substituée une fixation linéaire constituée d'un voile tendu sur l'ensemble des panneaux pour leur servir d'armature renforcée par le sertissage dans un profilé rigide de l'ourlet périmétrique du voile disposant d'une marge entre panneaux contigüs pour permettre leur repliement sur eux-mêmes.Une variante de ce procédé permet son application industrielle "à monter soi-même" accessible à un profâne quand l'assemblage des panneaux sur le voile tendu d'armature est réalisé au moyen d'un galon traditionnel constitué de deux composants adhésifs double-face dont une face, pourvue de griffes, adhère à la périmétrie de chaque panneau; tandis que l'autre face, pourvue d'une bande de feutrine, adhère au voile d'armature en suivant le positionnement des panneaux pour s'agriffer l'une à l'autre par contact. Cet assemblage est renforcé par le sertissage dans un profilé rigide amovible du type "serre-feuillet" du bord périmétrique du paravent.
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1. Paravent comportant au moins deux panneaux (1) contigus très minces et ajourés (dépourus des montants et traverses d'un bâti traditionnel d'encadrement) caractérisé par leur assemblage au moyen d'un voile (2) continu formant écran pourvüd'un ourlet (3) périmétrique serti sur les rives des panneaux (1) dans un profilé (5) en forne de "U" constituant l'encadrement du paravent fractionné sur la largeur des marges (4) réservées entre panneaux (1) pour permettre leur repliement sur eux-mêmes. 2. Paravent - selon la première - caractérisé en ce que les marges (4) sont solidarisées des panneaux (1) par une paire de lattes(6) parallèles minces et étroites collées et/ou clouées verticalement sur le voile (2) d'armature. 3. Paravent - selon l'une quelconque des précédentes -caractérisé en ce qu'il comporte sur le contour-caché des panneaux (1) un ruban adhésif double-face les solidarisant par contact de leur voile (2) continu d'armature, compris ourlet (3) périmétrique inséré dans un pro-filé en "P.V.C." rigide du type "SERRE-FEUILLET" (7) éven- tuellement collé. 4. Paravent - selon l'une quelconque des précédentes -caractérisé en ce qu'il utilise un galon traditionnel adhésif double-face du type "VELCRO" dont le composant "mâle" adhère à la périmétrie de chacun des panneaux (1); le composant "femelle" à la face cachée du voile (2) continu d'armature en suivant le positionnemenr des panneaux (1) pour être "agriffés" par contact l'un à l'autre. Cet assemblage "panneau/voile" est renforcé par insertion du contour du paravent dans un profilé en "P.V.C." rigide du type"SERRE-FEUILLET" (7) , l'amovibilité des composants favorisant leur entretien.
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A
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A47
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A47G
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A47G 5
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A47G 5/00
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FR2902686
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A1
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SERVEUR DE FENDEUSE DE BUCHE
| 20,071,228 |
La présente invention concerne un dispositif pour permettre l'alimentation et servir une fendeuse de bûches. Traditionnellement les bûches de bois sont positionnées manuellement devant le coin de la fendeuse et n'élimine pas le danger de blessures. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte en effet selon une première caractéristique une trémie réceptive alimentée par un tapis convoyeur. Celle ci est munie de deux volets articulés par un vérin double effet. Les dessins annexés illustrent l'invention . La figure N 3 représente en coupe le dispositif de l'invention. La figure N 4 représente en coupe les différentes variantes de ce dispositif. En référence de ces dessins le dispositif comporte, une trémie réceptive N 1 alimentée par un tapis convoyeur N 4. Cette trémie est munie de deux volets articulés N 2 permettent dans un premier temps de bloquer dans la trémie la bûche amenées par le tapis N 4. En deuxième mouvement en étant à demi ouvert les volets N 2 permettent de disposer lentement 25 la bûcher devant le coin et maintiennent cette bûche pendant la fente. En troisième mouvement les volets N 2 en étant complètement ouverts libèrent le bois fendu qui tombe seul sur les tabliers de la fendeuse 30 pour être coupé en plusieurs morceaux qui tombent dans un godet ou sur un tapis qui l'achemine dans une remorque
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The device has a transfer conveyor belt for supplying blocks to a receiving hopper from the ground and equipped with two shutters articulated by a double acting jack. The shutters place the blocks in front of a wedge and maintain the blocks in a semi-opened position. The shutters release the blocks in a completely open position, so that the blocks fall on an apron of a block splitting machine for being cut into several pieces.
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1 - Dispositif pour alimenter et servir une fendeuse de bûches sans intervention manuelle qui comporte une trémie réceptive N 1 alimentée par un tapis convoyeur N 4. Celle-ci est munie de deux volets N 2 articulés par un vérin double effet N 5. 2 - Dispositif pour alimenter en grosses bûches une fendeuses de bûches selon la 1 caractérisée en ce que la bûche est amenée dans la trémie depuis le sol par le tapis N 4. 3 - Dispositif pour servir une fendeuse de bûches selon la 2 caractérisée en ce que la trémie N 1 possède des volets articulés N 2 pour poser la bûche devant le coin de la fendeuse, la maintenir à fendre et la libère après la fente.
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B
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B27
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B27L
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B27L 7
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B27L 7/00,B27L 7/06
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FR2897851
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A1
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DISPOSITIF DE DISTRIBUTION ET DISTRIBUTEUR COMPRENANT UN TEL DISPOSITIF
| 20,070,831 |
La présente invention concerne un dispositif de distribution de produit fluide destiné à être associé à un réservoir de produit fluide afin de constituer un distributeur de produit fluide. La présente invention concerne également un tel distributeur de produit fluide incluant un dispositif de distribution selon l'invention. Ce dispositif de distribution comprend un organe de distribution, telle qu'une pompe ou une valve, qui définit un corps et une tige d'actionnement axiale. Le corps forme une collerette de maintien destinée à maintenir l'organe de distribution sur le réservoir. Le dispositif de distribution comprend également une bague à sertir comprenant une première section sertie autour de la collerette de l'organe de distribution et une seconde section à sertir sur ou autour du réservoir, en général autour d'un col formé par le réservoir. De tels distributeurs mettant en oeuvre des dispositifs de distribution de ce type sont fréquemment utilisés dans les domaines de la parfumerie, de la cosmétique ou encore de la pharmacie. On va tout de suite se référer à la figure 1 pour expliquer en détail la structure d'un dispositif de distribution de l'art antérieur. Le distributeur est représenté à l'état monté sur un réservoir 1. Ce réservoir 1, de manière tout à fait conventionnelle, comprend un corps de réservoir (non représenté) destiné à accueillir le produit fluide. Le corps de réservoir se termine par un épaulement 11 qui se prolonge par un col 12 d'ouverture réduite. Le col 12 définit un bord annulaire supérieur 14 ainsi qu'un épaulement inférieur 13 qui va servir à la fixation du distributeur sur le col du réservoir. Le distributeur de produit fluide de l'art antérieur comprend cinq éléments constitutifs, à savoir un organe de distribution 2, qui peut être une pompe ou une valve, une tête de distribution 3 qui se présente ici sous la forme d'un poussoir, une tourette de fixation 4A, une bague à sertir 5A et une frette d'habillage 6. L'organe de distribution 2 peut être d'un type tout à fait classique comprenant un corps 21 formant à son extrémité supérieure une collerette de maintien 22 qui fait saillie radialement vers l'extérieur. L'organe de distribution comprend d'autre part une tige d'actionnement axiale 23 qui fait saillie hors du corps 21 et qui est déplaçable axialement en va-et-vient. La structure interne de l'organe de distribution n'est pas critique pour la présente invention, et peut prendre toute forme appropriée, pouvant correspondre à une pompe ou à une valve. La tige d'actionnement 23 est coiffée d'une tête de distribution 3 qui se présente sous la forme d'un poussoir. La tête 3 comprend un noyau interne 32A qui est inséré à l'intérieur d'une enveloppe 33. Le noyau 32A peut être réalisé en matière plastique, alors que l'enveloppe 33 peut être réalisée en métal. Le noyau 32A réalise la connexion entre l'extrémité supérieure de la tige 23A et un gicleur 31, qui peut avantageusement permettre une distribution sous forme pulvérisée. Par appui sur la tête 3, on peut déplacer la tige d'actionnement 23 à l'intérieur du corps 21 et ainsi distribuer du produit fluide sous formée dosée ou non. Après chaque enfoncement de la tête 3, des moyens de rappel (non représentés) intégrés dans le corps 21 ramènent la tête dans sa position de repos initiale. La tourette 4A a pour fonction avec la bague à sertir 5A de maintenir l'organe de distribution et sa tête d'actionnement sur le col du réservoir. La tourette 4A comprend une douille sensiblement cylindrique 40A qui définit à son extrémité supérieure un logement de réception 41A destiné à recevoir, avantageusement par encliquetage, la collerette 22 du corps 21. A son extrémité inférieure, la douille 40A forme un talon d'appui 42A qui vient presser un joint de col 7 sur le bord supérieur 14 du col 12. Pour pousser le talon 42A sur le joint 7, on se sert de la bague à sertir 5A qui vient en prise sur le talon 42A et qui s'étend d'autre part autour du col 11 de manière à pouvoir être sertie sous l'épaulement inférieur 13. Quant à la frette d'habillage 6, elle comprend une première section supérieure 61 en prise fixante autour de la douille 40A de la tourette 4A, un épaulement extérieur 62 qui se prolonge vers le bas par une section inférieure 63 qui s'étend autour de la bague à sertir 5A, sans pour autant venir en contact avec elle. La fixation de la frette d'habillage 6 est entièrement assurée par la partie supérieure 61 en prise fixante autour de la tourette. La position finale de montage de la frette 6 est atteinte lorsque l'extrémité inférieure de la frette vient en appui sur l'épaulement 11 du réservoir. Ainsi, dans ce dispositif de distribution de l'art antérieur, la fixation de l'organe de distribution sur le col du réservoir nécessite la mise en oeuvre de deux pièces, à savoir la tourette 4A et la bague à sertir 5A. Le but de la présente invention est de modifier le principe de fixation de l'organe de distribution sur le col du réservoir tout en conservant la forme extérieure du dispositif de distribution, qui est entièrement assurée par la frette d'habillage 6 et la tête d'actionnement 3. Un autre but est de pouvoir utiliser un organe de distribution plus standardisé utilisant une fixation plus standardisée tout en conservant l'aspect extérieur de cette pompe de l'art antérieur. Mis à part ces problèmes très particuliers liés à un art antérieur spécifique, la présente invention permet de résoudre encore d'autres problèmes. Ces autres problèmes ne concernent pas du tout la conservation de la forme extérieure formée par la frette d'habillage, mais des problèmes d'ordres très différents, par exemple liés au verrouillage du poussoir en rotation, le guidage du poussoir, l'amélioration de la fixation de l'organe de distribution, etc. Pour atteindre tous ces problèmes et ceux listés ci-après, la présente invention propose un dispositif de distribution de produit fluide destiné à être associé à un réservoir de produit fluide pour constituer un distributeur de produit fluide, le dispositif comprenant un organe de distribution, tel qu'une pompe ou une valve, comprenant un corps et une tige d'actionnement axiale, le corps formant une collerette de maintien, et une bague à sertir destinée à fixer l'organe de distribution sur le réservoir, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une douille fixée sur ou autour de la bague, la douille s'étendant axialement au-delà de la bague autour de la tige d'actionnement. Avantageusement, la bague comprend une première section sertie autour de la collerette et une seconde section à sertir sur le réservoir, la douille est fixée sur la première section de la bague. La présente invention diffère de l'art antérieur précité en ce que la bague à sertir assure à elle seule la fixation de l'organe de distribution sur le réservoir et en ce que la douille est fixée sur la bague, et non pas le contraire comme dans l'art antérieur. La douille peut ainsi servir de support à une frette d'habillage, comme la frette d'habillage 6 de l'art antérieur, mais la douille peut également remplir d'autres fonctions, comme par exemple le guidage de la tête d'actionnement, son blocage en rotation, son blocage en position de repos ou en position actionnée. La douille peut également renforcer la fixation de la bague à sertir ou améliorer l'étanchéité du distributeur en comprimant davantage le joint de col. On voit ainsi que la douille peut remplir des fonctions très diverses qui ne sont pas simplement limitées au support d'une frette d'habillage. Selon une forme de réalisation pratique, la première section enveloppe la collerette et forme ainsi une gorge annulaire sous la collerette, la douille comprenant des moyens d'accrochage aptes à venir en prise dans cette gorge. Avantageusement, les moyens d'accrochage comprennent des profils d'accrochage saillants destinés à venir se loger dans la gorge annulaire. Avantageusement, la douille comprend des fentes axiales délimitant des pattes relativement souples, les profils d'accrochage étant formés par ces pattes souples. Plus généralement, la douille présente une caractéristique de déformabilité qui lui permet de venir se loger dans la gorge annulaire formée par la bague à sertir. La formation de pattes séparées par des fentes n'est qu'une forme de réalisation non limitative, et il est également possible de réaliser la douille sans fentes séparées par des pattes, en choisissant par exemple un matériau plastique particulièrement souple. Au contraire, on peut réaliser la douille de manière évasée vers l'extérieur de sorte qu'elle peut être mise en place sur la bague sans difficulté et sans exercer de pression. Selon une autre caractéristique particulièrement intéressante de l'invention, le dispositif de distribution comprend en outre un anneau de verrouillage apte à verrouiller la douille sur la bague. Avantageusement, l'anneau est engagé, en position de verrouillage, autour de la douille au niveau où la douille est en prise avec la bague. Avantageusement, l'anneau est initialement réalisé de manière monobloc avec la douille en étant relié à la douille par un pont de matière cassable, ce pont étant situé axialement sur la douille à un niveau autre que celui où la douille est destinée à venir en prise avec la bague, l'anneau étant déplacé axialement, après rupture du pont, jusqu'en position de verrouillage. En variante, l'anneau de verrouillage peut être une pièce totalement séparée de la douille et présenter des formes les plus diverses. L'anneau peut par exemple être formé directement par une frette d'habillage qui vient en prise autour de la douille au niveau où elle réalise la fixation dans la gorge annulaire de la bague à sertir. L'invention a également pour objet un distributeur de produit fluide comprenant un réservoir de produit fluide et un dispositif de distribution tel que décrit ci-dessus. L'invention sera maintenant plus amplement décrite en référence aux dessins joints donnant à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation de l'invention. Sur les figures : la figure 1 est une vue en section transversale verticale à travers un dispositif de distribution de l'art antérieur, la figure 2 est une vue de face du distributeur de la figure 1, la figure 3 est une vue similaire à la figure 1 pour un dispositif de distribution réalisé conformément à la présente invention, et les figures 4a, 4b et 4c sont des vues représentant diverses étapes de montage d'une douille réalisée selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 1, représentant un dispositif de distribution de l'art antérieur, a déjà été décrite en détail. Son aspect extérieur est tel que représenté sur la figure 2. Cet organe de distribution comprend une tête d'actionnement 3 dotée d'un orifice de distribution 31 et d'une frette d'habillage 6 qui masque l'intérieur de la pompe entre la tête 3 et le récipient 1. Sur la figure 3, on a représenté un dispositif de distribution selon l'invention. De l'extérieur, ce dispositif peut être tel que représenté sur la figure 2, de sorte que le dispositif de distribution de l'invention présente la même apparence extérieure que celui de l'art antérieur. Cependant, intérieurement, la structure du dispositif de distribution a été modifiée par rapport à celui de l'art antérieur représenté sur la figure 1. Sur la figure 1, les références alphanumériques se terminent par la lettre A. Les autres références sont des références numériques pures. Dans le dispositif de distribution de l'invention, les pièces ou éléments équivalents ont été désignés avec la même référence numérique, mais sans la lettre A. Quant aux références numériques pures, elles désignent des pièces ou éléments qui peuvent être similaires ou strictement identiques dans les deux modes de réalisation. En l'occurrence, le dispositif de distribution selon l'invention comprend un organe de distribution 2 définissant un corps 21 et une tige d'actionnement 23. Le corps 21 forme une collerette de maintien 22 qui fait saillie radialement vers l'extérieur et qui est située au niveau de l'extrémité supérieure du corps 21. La tige d'actionnement 23 est coiffée d'une tête d'actionnement 3 qui peut se présenter sous la forme d'un poussoir définissant un orifice de distribution 31, qui peut éventuellement se présenter sous la forme d'un gicleur. La tête 3 comprend un corps interne 3 et une enveloppe externe 33. Le corps interne 32 diffère légèrement par rapport à celui 32A de la figure 1 en ce que le manchon de raccordement fixé sur l'extrémité libre de la tige d'actionnement 23 est plus long dans la présente invention. Quant à l'enveloppe 33, elle peut être identique à celle de la figure 1. Bien entendu, dans un but de simplicité, on a utilisé dans les deux modes de réalisation le même réservoir 1 qui présente un col définissant un bord supérieur 14 et un épaulement inférieur 13. Le dispositif de distribution de l'invention comprend également une frette d'habillage 6 qui est identique à celle de la figure 1, ce qui permet d'avoir un aspect esthétique extérieur identique, comme représenté sur la figure 2. Une différence significative peut en revanche être observée au niveau de la fixation de l'organe de distribution sur le récipient et de la fixation de la frette d'habillage 6. Alors que dans l'art antérieur, ces fixations utilisent une bague à sertir 5A associée à une tourette 4A, dans la présente invention, on utilise une bague à sertir 5 et une douille 4, mais de configuration et de fonction différentes. En effet, la bague à sertir 5 présente une première section 51 sertie autour de la collerette 22 et une seconde section 52 sertie autour du col du réservoir en prenant prise sous l'épaulement 13. Dans la présente invention, c'est la bague à sertir 5 qui comprime directement le joint 7 sur le bord supérieur 14 du col. Dans l'art antérieur de la figure 1, la bague à sertir 5A pousse le talon 42A de la douille 4A sur le joint de col 7. Au niveau où la première section 51 se connecte à la seconde section 52, la bague à sertir forme une gorge annulaire 510 qui est située juste en-dessous de la collerette 22. Cette gorge 510 est réalisée du fait que la première section 51 enveloppe la collerette 22 qui fait saillie vers l'extérieur. Cette bague à sertir 5 est de conception tout à fait classique et est très largement utilisée pour la fixation de pompes ou de valves sur des cols de récipient dans les io domaines de la parfumerie, de la cosmétique ou encore de la pharmacie. Selon l'invention, le dispositif de distribution comprend en outre une douille 41 en prise fixante sur ou autour de la bague à sertir 5, de sorte que la douille s'étend axialement vers le haut au-delà de la bague pour s'étendre autour de la tige d'actionnement 23. Cette douille 41 peut venir en prise avec la section 15 inférieure 52 de la bague, mais de préférence avec la section supérieure 51 en venant s'accrocher avantageusement dans la gorge annulaire 510. La douille 41 peut par exemple comprendre un ou plusieurs profil(s) d'accrochage 44 destiné(s) à venir se loger dans la gorge annulaire 510, par exemple par encliquetage. Bien entendu, pour gagner cette position à l'intérieur de la gorge, il faut au préalable 20 que les profils d'accrochage 44 passent par-dessus la première section 51 qui présente bien entendu un diamètre extérieur supérieur à celui de la gorge annulaire 510. Il faut par conséquent que la douille présente une caractéristique de déformation élastique lui permettant de se dilater pour passer sur la première section 51 et ensuite de se contracter à nouveau pour venir se loger dans la gorge 25 510. Cette caractéristique de déformabilité peut être réalisée de n'importe quelle manière. On peut par exemple utiliser une douille parfaitement cylindrique 41, mais réalisée en un matériau suffisamment souple et élastique pour réaliser cet encliquetage. Cependant, une technique avantageuse pour réaliser cette caractéristique de déformabilité est de réaliser des fentes verticales 43 à partir de 30 l'extrémité inférieure de la douille de manière à délimiter des pattes 42 qui s'étendent sur une partie de la circonférence. En se référant aux figures 4a à 4c, et plus particulièrement à la figure 4a, on peut voir que la douille 41 est formée avec quatre fentes 43 délimitant ainsi quatre pattes 42 qui s'étendent chacune sensiblement sur un quart de cercle. Les pattes sont formées au niveau de la partie inférieure de la douille 41. Chaque patte est pourvue sur sa paroi interne d'un cordon saillant 44 qui fait office de profil d'accrochage. On comprendra aisément qu'il est possible de rapporter la douille 41 sur la bague 5 au niveau de sa gorge 510 en appuyant la bague 41 sur la première section 51 jusqu'à ce que les pattes 42 fléchissent légèrement radialement vers l'extérieur pour passer au-delà de la section 51. Une fois cette section passée, les pattes 42 peuvent à nouveau se détendre ou se relâcher de sorte que les cordons saillants 44 viennent se loger dans la gorge 510. La douille 41 s'étend alors autour de la première section 51 en faisant saillie vers le haut de manière à entourer également une partie de la tige d'actionnement 23. Une fixation efficace et stable peut être obtenue avec la seule douille 41, qu'elle soit fendue ou non. Toutefois, selon l'invention il est prévu en outre un anneau de blocage 45 qui est destiné à venir en prise autour de la douille 41 au niveau où ses profils d'accrochage 44 sont en prise dans la gorge 510. Ceci est représenté sur la figure 3 et sur la figure 4c. L'anneau de blocage 45 est mis en place sur la douille 41, seulement après que la douille 41 a été montée sur la bague 5. Avantageusement, l'anneau 45 est réalisé de manière monobloc avec la douille 41 de manière à former une pièce unitaire 4. L'anneau 45 est relié à la douille 41 par un ou plusieurs ponts de matière cassante 46. En position initiale de démoulage, comme représenté sur la figure 4a, l'anneau 45 est relié à la douille 41 par le ou les pont(s) 46 à un endroit situé axialement au-dessus des pattes 42. Cette pièce encore unitaire 4 est alors rapportée sur la bague 5, comme représenté sur la figure 4a. La poussée peut par exemple être exercée sur la douille, mais de préférence sur l'anneau 45. La résistance du ou des pont(s) 46 doit être telle que la poussée exercée sur l'anneau 45 permette d'engager la douille 41 autour de la bague 5 en encliquetant les profil(s) d'accrochage 44 dans la gorge 510 sans casser les ponts 46. Ceci est représenté sur la figure 4b. L'anneau 45 est donc encore solidaire de la douille 41. Cependant, en augmentant la force de pression exercée sur l'anneau 45, le ou les pont(s) 46 vont céder et l'anneau 45 va pouvoir coulisser autour de la douille 41 pour gagner sa position de blocage ou de verrouillage, comme représenté sur la figure 4c. L'anneau 45 est alors positionné au niveau des pattes 42, et plus précisément au niveau des profils d'accrochage 44 en prise dans la gorge annulaire 510. L'anneau 45 peut venir reposer sur la seconde section 52, comme visible sur la figure 4c. Il s'agit là de la position finale de montage de la douille 41 et de son anneau de verrouillage associé 45 sur la bague à sertir 5. La présente invention a mis en oeuvre ici une douille 41 associée à un anneau 45. Toutefois, cet anneau 45 est tout à fait optionnel, de sorte que la douille 41 peut être fixée définitivement sur la bague à sertir 5 sans aucune autre intervention. Il a également été décrit que l'anneau 45, si on en utilise un, peut être réalisé de manière monobloc avec la douille 41. Ceci est également une caractéristique optionnelle de sorte qu'il est possible d'utiliser un anneau qui est totalement séparé de la douille. On peut par exemple se servir d'un élément constitutif du dispositif de distribution pour remplir cette fonction de verrouillage. On peut par exemple se servir de la frette d'habillage 6. Il suffit que celle-ci s'étende autour de la douille au niveau où la douille vient en prise avec la bague. Dans ce cas, il n'y a pas besoin d'un anneau de verrouillage spécifique, comme l'anneau 45. Dans la présente invention telle que décrite, la douille 41 a une fonction de support pour la fixation de la frette d'habillage 6. En effet, la partie supérieure 61 de la frette d'habillage est engagée en prise serrante autour de la douille 41. La fixation de la frette 6 peut être assurée entièrement par la douille 41. En variante, la frette 6 peut également venir en prise autour de la bague 5. On comprend facilement, en regardant la figure 3, qu'il est possible de supprimer l'anneau 45 et de modifier la frette 6 en prolongeant légèrement la partie supérieure 61 vers le bas de sorte qu'elle s'étende autour de la douille 41 au niveau où elle est en prise dans la gorge 510. Dans ce cas, la frette 6 remplit une fonction de verrouillage de la douille 41 sur la bague 5. Outre cette fonction de support pour la frette 6, la bague 41 peut remplir d'autres fonctions. La douille 41 peut par exemple venir en prise avec la tête d'actionnement 3 pour assurer des fonctions diverses, comme par exemple le verrouillage en rotation de la tête 3, son guidage axial, son verrouillage en position de repos ou en position enfoncée. La douille 41 peut également remplir une fonction esthétique : en effet, on peut imaginer une autre forme pour la douille 41 qui enveloppe la totalité de la bague 5 à la manière de la frette 6. Dans ce cas, on pourrait se passer d'un anneau de verrouillage 45, ou au contraire, on pourrait utiliser un anneau de verrouillage esthétique qui se présenterait sous la forme d'un petit colleret, par exemple de couleur différente de celle de la douille. La douille pourrait également servir de support à des éléments les plus divers, comme par exemple un organe de préhension ou un dispositif électronique. L'invention réside dans le fait que l'on réalise une fixation d'un élément, en l'occurrence une douille, sur une bague à sertir, cet élément pouvant remplir des fonctions très diverses
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Dispositif de distribution de produit fluide destiné à être associé à un réservoir de produit fluide (1) pour constituer un distributeur de produit fluide, le dispositif comprenant :- un organe de distribution (2), tel qu'une pompe ou une valve, comprenant un corps (21) et une tige d'actionnement axiale (23), le corps formant une collerette de maintien (22), et- une bague à sertir (5) destinée à fixer l'organe de distribution (2) sur le réservoir,caractérisé en ce qu'il comprend en outre une douille (41) fixée sur la bague (5), la douille s'étendant axialement au-delà de la bague autour de la tige d'actionnement (23).
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Revendications 1.- Dispositif de distribution de produit fluide destiné à être associé à un réservoir de produit fluide (1) pour constituer un distributeur de produit fluide, le dispositif comprenant : - un organe de distribution (2), tel qu'une pompe ou une valve, comprenant un corps (21) et une tige d'actionnement axiale (23), le corps formant une collerette de maintien (22), et - une bague à sertir (5) destinée à fixer l'organe de distribution (2) sur le réservoir, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une douille (41) fixée sur la bague (5), la douille s'étendant axialement au-delà de la bague autour de la tige d'actionnement (23). 2.- Dispositif de distribution de produit fluide selon la 1, dans lequel la bague (5) comprend une première section (51) sertie autour de la collerette (22) et une seconde section (52) à sertir sur le réservoir, la douille (41) est fixée sur la première section (51) de la bague (5). 3.- Dispositif de distribution de produit fluide selon la 2, dans lequel la première section (51) enveloppe la collerette (23) et forme ainsi une gorge annulaire (510) sous la collerette, la douille (41) comprenant des moyens d'accrochage (42,44) aptes à venir en prise dans cette gorge. 4.- Dispositif de distribution de produit fluide selon la 3, dans lequel les moyens d'accrochage comprennent des profils d'accrochage saillants (44) destinés à venir se loger dans la gorge annulaire (510). Il 5 .- Dispositif de distribution de produit fluide selon la 4, dans lequel la douille (41) comprend des fentes axiales (43) délimitant des pattes relativement souples (42), les profils d'accrochages (44) étant formés par ces pattes souples (42). 6.- Dispositif de distribution de produit fluide selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre un anneau de verrouillage (45) apte à verrouiller la douille (41) sur la bague (5). 7.- Dispositif de distribution de produit fluide selon la 6, dans lequel l'anneau (45) est engagé, en position de verrouillage, autour de la douille (41) au niveau où la douille est en prise avec la bague (5). 8.- Dispositif de distribution de produit fluide selon la 6 ou 7, dans lequel l'anneau (45) est initialement réalisé de manière monobloc avec la douille (41) en étant relié à la douille par un pont de matière cassable (46), ce pont étant situé axialement sur la douille à un niveau autre que celui où la douille est destinée à venir en prise avec la bague, l'anneau (45) étant déplacé axialement, après rupture du pont (46), jusqu'en position de verrouillage. 9.- Dispositif de distribution de produit fluide selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre une frette d'habillage (6) montée sur la douille (41) de manière à masquer la douille (41) et la bague (5). 10.- Distributeur de produit fluide comprenant un réservoir de produit fluide et un dispositif de distribution selon l'une quelconque des précédentes.30
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B
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE COMMANDE DE COLLIMATEUR, ET SYSTEME DE RADIOGRAPHIE
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B07-0557FR 1 Société dite : GE Medical Systems Global Technology Company, LLC Invention de : YI Fan Priorité d'une demande de brevet déposée en République Populaire de Chine le 2 Mars 2006 sous le n 200610058900.7 PROCEDE ET DISPOSITIF DE COMMANDE DE COLLIMATEUR, ET SYSTEME DE RADIOGRAPHIE La présente invention est relative à un procédé et un dispositif de commande de collimateur et à un système de radiographie. Plus particulièrement, la présente invention concerne un procédé et un dispositif pour commander un collimateur qui comporte des lames entraînées par un moteur, et un système de radiographie comprenant le dispositif de commande de collimateur. Dans des systèmes de radiographie, on utilise un collimateur pour définir un champ radiographique chez un sujet destiné à être irradié par des rayons X. Le collimateur comporte des lames entraînées par un moteur. Les positions des lames sont modifiées afin d'ajuster le champ radiographique (on se reportera par exemple à la publication de brevet japonais non examinée n 2003-61 941 (p. 3 et Fig. 1)). Dans des collimateurs, il peut arriver que des lames se coincent. Lorsqu'on dit que les lames se coincent, cela signifie que les lames sont immobilisées bien qu'un moteur cherche à les entraîner. Cela est imputable à un défaut de fonctionnement d'un mécanisme d'entraînement ou à une erreur de manipulation d'un utilisateur. Si les lames sont coincées, on ne peut pas régler le champ radiographique. Par conséquent, il est impossible d'interrompre la radiographie. Par conséquent, la présente invention vise à réaliser un procédé et un dispositif de commande de collimateur qui ne provoque pas un coincement des lames, et un système de radiographie comprenant le dispositif de commande de collimateur. Pour résoudre le problème évoqué ci-dessus, selon le premier aspect de la présente invention, il est proposé un procédé de commande de collimateur servant à commander un collimateur qui comporte des lames à entraînement motorisé. Dans ce cas, on utilise un codeur afin de coder des tours faits par un moteur, un décodeur sert à décoder un signal envoyé par le codeur, et un détecteur sert à détecter si les lames se trouvent dans des positions zéro. Lorsque le collimateur entre dans une phase de guidage dans le premier état de commande, les lames sont disposées d'après un signal de détection de lames envoyé par le détecteur. Si le détecteur n'a pas détecté les lames mais que la vitesse de rotation d'un moteur a décru jusqu'à descendre sous une valeur prédéterminée, on passe du premier état de commande au second état de commande. Lorsque le collimateur entre dans une phase de travail dans le premier état de commande, si un dépassement réalisé par les lames revenant aux positions zéro est supérieur à une limite prédéterminée, on passe du premier état de commande au second état de commande. Lorsque le second état de commande est établi, le sens de rotation du moteur est contraint à s'inverser afin de retirer les lames. Si un opérateur effectue une manipulation pour remettre le collimateur dans le premier état de commande, le collimateur est remis dans le premier état de commande sur la base des positions zéro provisoires ou dans le premier état de commande sur la base du signal de détection envoyé par le détecteur. Pour résoudre le problème évoqué plus haut, selon un deuxième aspect de la présente invention, il est proposé un dispositif de commande de collimateur pour commander un collimateur qui comprend des lames à entraînement motorisé. Ce dispositif comprend : un codeur qui code les tours faits par un moteur ; un décodeur qui décode un signal envoyé par le codeur ; un détecteur qui détecte si les lames se trouvent dans des positions zéro ; et un moyen de commande qui, lorsque le collimateur entre dans une phase de guidage dans le premier état de commande, place les lames d'après un signal de détection de lames envoyé par le détecteur, qui, si le détecteur n'a pas détecté les lames mais que la vitesse de rotation d'un moteur a décru jusqu'à descendre sous une valeur prédéterminée, provoque un passage du premier état de commande au second état de commande, qui, lorsque le collimateur entre en phase de travail dans le premier état de commande, si un dépassement réalisé par les lames revenant aux positions zéro est supérieur à une limite prédéterminée, provoque un passage du premier état de commande au second état de commande, qui, lorsque le second état de commande est établi, contraint le sens de rotation du moteur à s'inverser de façon à retirer les lames, et qui, si un opérateur effectue une manipulation pour remettre le collimateur dans le premier état de commande, remet le collimateur dans le premier état de commande sur la base de positions zéro provisoires ou dans le premier état de commande sur la base du signal de détection envoyé par le détecteur, selon que le détecteur a ou n'a pas été défaillant. Dans un mode de réalisation, le dispositif de commande de collimateur comprend en outre un dispositif d'affichage sur lequel est affichée une indication signifiant que le premier état de commande a été remplacé par le second état de commande. Pour résoudre le problème évoqué plus haut, selon le troisième aspect de la présente invention, il est proposé un système de radiographie comprenant un tube radiogène, un collimateur qui comporte des lames à entraînement motorisé et reprofile un faisceau de rayons X irradiés depuis le tube radiogène vers un sujet à radiographier, et un dispositif de commande qui commande le collimateur. Le dispositif de commande comprend : un codeur qui code des tours faits par le moteur ; un décodeur qui décode un signal envoyé par le codeur ; un détecteur qui détecte la présence des lames dans des positions zéro ; et un moyen de commande qui, lorsque le collimateur entre en phase de guidage dans le premier état de commande, met en place les lames d'après un signal de détection de lames envoyé par le détecteur, qui, si le détecteur n'a pas détecté les lames mais que la vitesse de rotation d'un moteur a décru jusqu'à descendre sous une valeur prédéterminée, provoque un passage du premier état de commande au second état de commande, qui, lorsque le collimateur entre en phase de travail dans le premier état de commande, si un dépassement réalisé par les lames revenant dans les positions zéro est supérieur à une limite prédéterminée, provoque un passage du premier état de commande au second état de commande, qui, lorsque le second état de commande est établi, contraint le moteur à inverser son sens de rotation afin de retirer les lames, et qui, si un opérateur effectue une manipulation pour remettre le collimateur dans le premier état de commande, remet le collimateur dans le premier état de commande sur la base de positions zéro provisoires ou dans le premier état de commande sur la base du signal de détection envoyé par le détecteur, selon que le détecteur a ou n'a pas été défaillant. De préférence, la vitesse de rotation est obtenue sous la forme d'une valeur mesurée d'un temps nécessaire pour que le moteur fasse un tour complet de façon qu'un signal inversement proportionnel à la vitesse puisse être produit. De préférence, la valeur mesurée est une valeur mesurée en comptant le nombre d'impulsions d'horloge pour qu'une valeur mesurée précise puisse être obtenue. De préférence, la cadence de répétition des impulsions d'horloge est exprimée sous la forme suivant : Fbase = Rcoff' Vo ' Neyr/60 où Rcoff désigne un coefficient de résolution, Vo désigne le nombre de tours faits par le moteur en l'absence de charge imposée au moteur, et Neye désigne le nombre 30 d'impulsions du codeur par tour du moteur. De préférence, une indication signifiant qu'il y a eu un passage du premier état de commande au second état de commande est affichée afin qu'un état immédiat puisse être facilement connu. D'après les aspects ci-dessus de la présente invention, lorsqu'un collimateur 35 comprenant des lames à entraînement motorisé est commandé, un codeur sert à coder des tours faits par un moteur, un décodeur sert à décoder un signal envoyé par le codeur et un détecteur sert à détecter si les lames se trouvent ou non dans des positions zéro. Lorsque le collimateur entre en phase de guidage dans le premier état de commande, les lames sont mises en place d'après un signal de détection de lames envoyé par le détecteur. Si le détecteur n'a pas détecté les lames mais que la vitesse de rotation du moteur a décru jusqu'à tomber sous une valeur prédéterminée, il y a un passage du premier état de commande au second état de commande. Lorsque le collimateur entre en phase de travail dans le premier état de commande, si un dépassement réalisé par les lames revenant dans les positions zéro est supérieur à une limite prédéterminée, il y a un passage du premier état de commande au second état de commande. Lorsque le second état de commande est établi, le sens de rotation du moteur est contraint à s'inverser pour retirer les lames. Si un opérateur effectue une manipulation pour remettre le collimateur dans le premier état de commande, le collimateur est remis dans le premier état de commande sur la base de positions zéro provisoires ou est remis dans le premier état de commande sur la base du signal de détection envoyé par le détecteur, selon que le détecteur a ou n'a pas été défaillant. Par conséquent, un procédé et un dispositif de commande de collimateur qui ne provoquent pas un coincement des lames et un système de radiographie comprenant le dispositif de commande de collimateur peuvent être réalisés. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés sur lesquels : la Fig. 1 représente la configuration d'un système de radiographie constituant un exemple du meilleur mode de mise en oeuvre de la présente invention ; la Fig. 2 illustre les relations entre des lames et un détecteur aux abords d'une position zéro ; la Fig. 3 représente un modèle de vitesses de rotation présentées par un moteur pendant un guidage ; la Fig. 4 illustre une variation au fil du temps de la vitesse de rotation du 30 moteur 33 ; la Fig. 5 représente sous une forme graphique des valeurs mesurées concernant des laps de temps ; la Fig. 6 représente un mouvement effectué par les lames en phase de travail: et la Fig. 7 est un organigramme décrivant des actions à exécuter dans le système de radiographie qui constitue un exemple du meilleur mode de mise en oeuvre de la présente invention. Considérant les dessins, on va maintenant décrire un mode de mise en oeuvre de la présente invention. On notera que la présente invention ne se limite pas à ce mode de mise en oeuvre de la présente invention. La Fig. 1 représente à titre d'illustration un système radiographique. Le système radiographique est un exemple d'un mode de mise en oeuvre de la présente invention. La configuration du système de radiographie présente des exemples des modes pour mettre en oeuvre la présente invention dans un système radiographique aussi bien que dans un dispositif de commande de collimateur. Les actions à exécuter dans le système radiographique présente un exemple de mode de mise en oeuvre de la présente invention dans un procédé de commande de collimateur. Comme représenté sur la Fig. 1, un système de radiographie est tel que : des rayons X 13 irradiés depuis un foyer I l dans un tube radiogène 1 sont amenés à irradier un sujet à radiographier 7 avec un champ radiographique limité par une paire de lames 31 présentes dans un collimateur 3 ; et un détecteur 9 détecte Ies rayons X émis. Le tube radiogène 1 est un exemple de tube radiogène faisant partie de la présente invention. Le collimateur 3 est un exemple de collimateur faisant partie de la présente invention. Les lames 31 constituent un exemple de lames faisant partie de la présente invention. La paire de lames 31 est entraînée par un moteur 33 et l'espacement entre ces lames est modifié, ce qui permet de régler un champ radiographique. Le moteur 33 comporte un codeur 331. Le codeur 331 code les tours faits par le moteur 33. Un mécanisme de freinage 35 freine les lames 31. Le codeur 331 est un exemple de codeur faisant partie de la présente invention. Le mécanisme de freinage 35 est un exemple de moyen de freinage faisant partie de la présente invention. Le moteur 33 est un exemple de moteur faisant partie de la présente invention. Le codeur 331 est un exemple de codeur faisant partie de la présente 30 invention. Le mécanisme de freinage 35 est un exemple de moyen de freinage faisant partie de la présente invention. Un détecteur 37 détecte la position de référence des lames appariées 31. Ci-après, on pourra appeler position zéro la position de référence. Le détecteur 37 est réalisé, par exemple, à l'aide d'un capteur optique. Le détecteur 37 est un exemple de 35 détecteur faisant partie de la présente invention. Un signal détecté par le détecteur 9 est transmis à un pupitre 30 d'opérateur. Le pupitre 30 d'opérateur comprend un ordinateur 302. L'ordinateur 302 contient une mémoire 304. Le pupitre 30 d'opérateur reconstruit des images fluoroscopiques du sujet à radiographier 7 d'après un signal d'entrée reçu du détecteur 9 et affiche les images sur un écran 32. Le détecteur 9 peut être en matière photosensible qui émet de la lumière lorsqu'elle est bombardée par des rayons X. Dans ce cas, les images fluoroscopiques sont rendues visibles par développement. Le pupitre 30 d'opérateur commande le tube radiogène 1 et le collimateur 3 d'après des signaux d'entrée, qui sont reçus respectivement du détecteur 37 et du codeur 331, tout en étant manipulés par un opérateur. Le pupitre 30 d'opérateur utilise un décodeur intégré pour décoder le signal d'entrée reçu du codeur. Comme pour le tube radiogène 1, l'intensité des rayons X et l'instant d'irradiation par les rayons X sont commandés. Les mouvements des lames 31 du collimateur 3 sont commandés à l'aide du moteur 33. Pour commander le moteur 33, on emploie le codeur 331 et un signal de réaction envoyé par le détecteur 37. Les lames 31 sont freinées par le mécanisme de freinage 35. Le pupitre 30 d'opérateur constitue un dispositif de commande conjointement avec le codeur 331 et le détecteur 37. Le dispositif de commande est un exemple de dispositif de commande faisant partie de la présente invention. Les lames 31 subissent deux phases de mouvement. L'une des phases est une phase de guidage et l'autre est une phase de travail. La phase de guidage est une phase au cours de laquelle les lames 31 sont mises (guidées) dans la position zéro. Le guidage constitue l'une des étapes préalables avant le démarrage du système de radiographie. La phase de travail est une phase au cours de laquelle les lames 31 sont entraînées afin de régler un champ radiographique tandis que le système de radiographie est en marche. Les mouvements des lames lors de la phase de guidage seront décrits ci-après. La Fig. 2 représente à titre d'illustration les relations entre les lames 31 et le détecteur 37, établies près de la position zéro. Une seule des lames appariées est représentée sur cette figure. Il en va de même pour l'autre lame. Le détecteur 37 détecte si, oui ou non, les lames 31 sont situées dans la position zéro P0. Des positions limites PL sont fixées à des emplacements séparés de la position zéro PO par une distance LL dans des directions dans lesquelles les lames reculent à partir de la position zéro P0. Une butée, non représentée, est disposée dans chacune des positions limites afin d'empêcher les lames 31 de continuer à reculer. Le guidage s'effectue en rapprochant les lames 31 de la position zéro P0. La Fig. 3 représente un modèle de vitesses de rotation présentées par le moteur 33 pendant le guidage. Lorsque le moteur 33 tourne en marche avant, la vitesse de rotation du moteur 33 augmente progressivement à partir de zéro puis devient constante. Puisque les lames 31 sont freinées lorsqu'elles atteignent presque la position zéro P0, la vitesse de rotation du moteur 33 décroît jusqu'à zéro. Il en va de même dans le cas où le moteur tourne en marche arrière. Le moteur est entraîné en rotation à une vitesse V2 pendant une période allant d'un instant tl à un instant tl', et à une vitesse V4 pendant une période allant d'un instant t2 à un instant t2'. Le moteur est entraîné en rotation à une vitesse V3 pendant une période allant d'un instant t3 à un instant t3', et à une vitesse V 1 pendant une période allant d'un instant t4 à un instant t4'. Les vitesses de rotation Vln V2n V3 et V4 augmentent dans cet ordre. La Fig. 4 représente sous une forme graphique une évolution, au fil du temps, d'une ampleur de rotation réalisée par le moteur 33 lorsque le moteur est entraîné en rotation de la manière indiquée ci-dessus. L'ampleur de rotation est proportionnelle à la vitesse, et le temps nécessaire pour une rotation sur un tour complet de rotation d est inversement proportionnel à la vitesse. Par conséquent, le laps de temps entre les instants tl et tl' est inversement proportionnel à la vitesse de rotation V2, le laps de temps entre les instants t2 et t2' est inversement proportionnel à la vitesse de rotation V4, le laps de temps entre les instants t3 et t3' est inversement proportionnel à la vitesse de rotation V3 et le laps de temps entre les instants t4 et t4' est inversement proportionnel à la vitesse de rotation V1. Chacun des laps de temps est mesuré en comptant le nombre d'impulsions d'horloge, grâce à quoi des valeurs mesurées sont reportées comme sur la Fig. 5. Puisque la vitesse de rotation est obtenue sous la forme d'une valeur mesurée d'un temps nécessaire au moteur pour faire un tour complet, un signal inversement proportionnel à la vitesse est produit. N1 désigne une valeur mesurée pendant le laps de temps entre les instants t2 et t2', N2 désigne une valeur mesurée pendant le laps de temps entre les instants t3 et t3', N3 désigne une valeur mesurée pendant le laps de temps entre les instants tl et tl', et N4 désigne une valeur mesurée pendant le laps de temps entre les instants t4 et t4'. Les valeurs mesurées N1, N2, N3 et N4 augmentent dans cet ordre. La cadence de répétition des impulsions d'horloge est exprimée sous la forme suivante : Formule 5 Fbase = Rcof' Vo • Ncyc/6O Où Rcoff désigne un coefficient de résolution, Vo désigne le nombre de tours faits par le moteur sans qu'une charge ne soit imposée au moteur et Ncyc désigne le nombre d'impulsions du codeur par tour du moteur. L'emploi des impulsions d'horloge assure une valeur mesurée d'une haute résolution. Une valeur fixée Ns est déterminée afin de détecter le fait que les lames 31 sont coincées. La valeur fixée Ns est une valeur supérieure à la valeur mesurée N4. Lorsque la valeur fixée Ns est convertie en vitesse de rotation, la vitesse de rotation est très inférieure à la vitesse V1. La vitesse V1 est la vitesse la plus basse atteinte lorsque le moteur 33 tourne normalement. La valeur fixée Ns est déterminée comme étant équivalente à une vitesse inférieure à la vitesse la plus basse. On va maintenant décrire les mouvements effectués par les lames 31 lors de la phase de travail. Durant la phase de travail, on a une situation dans laquelle les lames 31 s'approchent de la position zéro P0, comme représenté sur la Fig. 6. A cet instant, les lames 31 sont commandées pour s'arrêter dans la position zéro P0. Cependant, si les lames 31 sont déplacées à grande vitesse, les lames dépassent la position zéro PO du fait de l'inertie, puis s'arrêtent. Conformément à la propriété des lames à commander, une limite supérieure de dépassement est déterminée afin de détecter un mouvement anormal effectué par les lames 31. La Fig. 6 représente un exemple de la limite supérieure de dépassement déterminée. Comme illustré sur la Fig. 6, la limite supérieure d'un dépassement est déterminée comme distance LO par rapport à la position zéro P0. La limite supérieure LO est déterminée de façon à être un peu plus grande qu'un dépassement provoqué lorsque les lames 31 s'approchent de la position zéro à la vitesse la plus grande VMax depuis des positions respectives séparées de la position zéro par la distance la plus grande LMax. Le dépassement est calculé ou réellement mesuré. La distance de la position zéro PO aux positions limites PL est déterminée de manière à être supérieure à une valeur 2LO. On va maintenant décrire des actions à effectuer dans le système de radiographie. La Fig. 7 est un organigramme décrivant une procédure de commande de lames. La procédure de commande de lames est exécutée par l'ordinateur 302. L'ordinateur 302 est un exemple de moyen de commande faisant partie de la présente invention. Par ailleurs, un micro-logiciel inclut dans le collimateur 3, par exemple un réseau prédiffusé programmable par l'utilisateur (FPGA) ou un dispositif logique programmable complexe (CPLD) peut être substitué à l'ordinateur 302. Lorsque le collimateur passe en mode normal dans un état de limitation positive de faisceau (LPF) qui est l'un des états de commande, la commande dont le déroulement est décrit dans l'organigramme de droite de la Fig. 7 est étendue en même temps que la commande dont le déroulement est décrit sur l'organigramme de gauche de cette figure. L'état LPF est un état dans lequel la commande est étendue sur la base d'un signal de détection de position zéro. Le mode normal est un mode dans lequel la commande est étendue sur la base du signal de détection envoyé par le détecteur 37. L'état LPF est un exemple du premier état de commande permis par la présente invention. D'après l'organigramme de droite, lors de l'étape 701, le signal de détection envoyé par le détecteur est contrôlé. Lors de l'étape 703, le signal de détection est vérifié pour savoir s'il indique un état basculé. Lorsqu'il confirme que le signal de détection indique un état basculé, cela signifie que le détecteur 17 a détecté les lames 31. Si on constate que le signal de détection indique un état basculé, une mention Basculé est affichée lors de l'étape 705. La commande est ensuite ramenée à l'étape 701. S'il n'est pas constaté que le signal de détection indique un état basculé, la mention Basculé s'efface lors de l'étape 707 et la commande revient à l'étape 701. Cette action est effectuée constamment dans le mode normal dans l'état LPF. D'après l'organigramme de gauche, lors de l'étape 801, il est déterminé si, oui ou non, le collimateur est passé en phase de guidage. S'il est constaté que le collimateur est passé en phase de guidage, une durée requise de rotation est contrôlée. On entend par durée requise de rotation le temps nécessaire au moteur 33 pour faire un tour complet d comme représenté sur la Fig. 4. La durée est toujours mesurée en comptant le nombre d'impulsions d'horloge. Lors de l'étape 813, il est vérifié si la mention Basculé est affichée. S'il est constaté que la mention Basculé a été affichée, la commande est ramenée à l'étape 811 et la durée requise de rotation est contrôlée. Tant que la mention Basculé reste affichée, les actions des étapes 811 à 813 sont répétées. S'il n'est pas constaté que la mention Basculé a été affichée, la durée requise de rotation est contrôlée lors de l'étape 815 pour savoir si elle est supérieure à Ns. Si la durée requise de rotation n'est pas supérieure à Ns, la commande est ramenée à l'étape 811 et la durée requise de rotation est contrôlée. Tant que la mention Basculé n'est pas affichée et que la durée de rotation requise n'est pas supérieure à Ns, les actions des étapes 811 à 815 sont répétées. Lorsque le détecteur 17 est défaillant, même si les lames 31 ont atteint les positions zéro P0, ce fait n'est pas détecté. Par conséquent, le mécanisme de freinage 35 n'est pas actionné. Les lames 31 dépassent les positions PO et heurtent les butées dans les positions limites PL. Lorsque les lames 31 heurtent les butées, le moteur 33 qui entraîne les lames est en surcharge. Le nombre de tours faits par le moteur décroît et la durée requise de rotation devient supérieure à Ns. Dans ce cas, il est constaté que la durée de rotation requise est supérieure à Ns lors de l'étape 815. D'après la constatation faite lors de l'étape 815, les positions zéro provisoires sont déterminées lors de l'étape 817. Les positions zéro provisoires sont déduites de la relation de correspondance connue entre les positions zéro et une valeur décodée d'un signal envoyé par le codeur 331. Lors de l'étape 819, on passe de l'état LPF à un état de dépassement de limitation de faisceau (DLF). On entend par état DLF un état de commande dans lequel la commande est étendue indépendamment d'un signal de détection de position zéro. L'état DLF est un exemple du second état de commande permis par la présente invention. D'autre part, lorsque le collimateur passe en phase de travail, la phase de guidage n'est pas constatée lors de l'étape 801. Dans ce cas, les positions des lames sont contrôlées lors de l'étape 821. Les positions des lames sont contrôlées sur la base d'une valeur décodée d'un signal envoyé par le codeur 331. Lors de l'étape 823, un dépassement est vérifié pour savoir s'il dépasse une limite. Si le dépassement ne dépasse pas la limite, la commande est ramenée à l'étape 30 821 et les positions de lames sont contrôlées. Tant que le dépassement n'excède pas la limite, les actions des étapes 821 à 823 sont répétées. Les lames 31 peuvent effectuer un dépassement sur une longueur excédant la limite supérieure LO en raison d'une anomalie dans un système de commande ou d'une erreur de manipulation faite par un opérateur. Dans ce cas, il est constaté que le dépassement a excédé la limite lors de I'étape 823. Lors de l'étape 819, l'état LPF passe à l'état DLF. Comme indiqué plus haut, si le détecteur 37 est défaillant ou si le système de commande connaît une anomalie, l'état LPF passe automatiquement à l'état DLF. Dans l'état DLF, une indication de l'état DLF est affichée lors de l'étape 901. Cela aide un opérateur à constater aisément le fait que les états de commande ont été changés. L'indication de l'état DLF est affiché, par exemple, sur l'écran 32. L'écran 32 est un exemple de moyen d'affichage faisant partie de la présente invention. Par ailleurs, le moyen indiquant l'état DLF ne se limite pas à l'écran 32, mais peut être constitué par un voyant lumineux, un vibreur ou des sons. Lors de l'étape 903, les lames sont contraintes à revenir en arrière. Le retour en arrière forcé des lames s'effectue en contraignant le moteur 3 à inverser son sens de rotation. Par conséquent, les lames 31 sont retirées des positions limites PL ou des positions que les lames ont atteintes par suite d'un dépassement. Lors de l'étape 905, une vérification est faite pour savoir si les lames ont été déplacées jusqu'à des positions prédéterminées. Le recul des lames effectué lors de l'étape 903 se poursuit jusqu'à ce que les lames aient reculé et atteint les positions prédéterminées. Lorsque les lames ont reculé jusqu'à atteindre les positions prédéterminées, les lames sont freinées lors de l'étape 907. Les positions prédéterminées atteintes par les lames du fait de leur recul sont déterminées de façon à correspondre aux positions zéro P0. Par conséquent, dans les positions zéro P0, les lames 31 restent immobiles. Comme indiqué plus haut, dans la phase deguidage, l'état LPF passe à l'état DLF à condition que la mention Basculé ne soit pas affichée et que la durée requise de rotation soit supérieure à Ns. Les lames sont alors contraintes à reculer. Il est possible d'éviter un coincement des lames 31 résultant de la défaillance du détecteur 37. Dans la phase de travail, on passe de l'état LPF à l'état DLF à condition qu'un dépassement excède une limite. Les lames sont alors contraintes à reculer. Par 30 conséquent, on empêche les lames 31 de se coincer. Ensuite, lors de l'étape 909, il est déterminé si, oui ou non, le collimateur est remis dans l'état LPF. Un opérateur détermine si, oui ou non, le collimateur doit être remis dans l'état LPF. L'opérateur exécute une manipulation prédéterminée en fonction de sa détermination. Lorsqu'une manipulation est effectuée pour remettre le collimateur dans l'état LPF, il est déterminé si, oui ou non, un problème de type 1 est survenu lors de l'étape 911. On entend par problème de type 1 un événement dans lequel l'état LPF doit être remplacé par l'état DLF en raison de la défaillance du détecteur 37. Par conséquent, lorsque l'état LPF est remplacé par l'état DLF lors de la phase de guidage, le problème de type 1 est survenu. Lorsque l'état LPF est remplacé par l'état DLF lors de la phase de travail, le problème de type 1 n'est pas survenu. Lorsque le problème de type 1 est survenu, le mode normal dans l'état LPF passe à un mode dégradé dans celui-ci. Le mode dégradé dans l'état LPF est un mode dans lequel l'état LPF est commandé sur la base de positions zéro provisoires. Comme la commande est étendue sur la base des positions zéro provisoires, malgré la défaillance du détecteur 37, les lames 31 peuvent être guidées. Cependant, puisque le guidage est effectué sur la base des positions zéro provisoires, la précision du guidage n'est pas garantie. Néanmoins, cela vaut mieux qu'un événement rendant impossible le guidage. Lorsque le problème de type 1 n'est pas survenu, le collimateur est remis dans le mode normal dans l'état LPF lors de l'étape 915. Le mode normal dans l'état LPF est un mode dans lequel l'état LPF est commandé d'après le signal de détection envoyé par le détecteur 37. Dans ce mode, puisque la commande est étendue sur la base du signal de détection envoyé par le détecteur 37, les lames 31 sont guidées d'une manière très précise
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Procédé de commande de collimateur ne provoquant pas de coincement des lames (31). Dans une phase de guidage, les lames (31) sont placées sur la base d'un signal de détection de lame envoyé par un détecteur (37). Si le détecteur (37) n'a pas détecté les lames (31) mais que la vitesse de rotation d'un moteur (33) a décru jusqu'à tomber sous une vitesse prédéterminée, des états de commande sont commutés. Dans une phase de travail, lorsqu'un dépassement réalisé par les lames (31) revenant dans des positions zéro excède une limite prédéterminée, les états de commande sont commutés. De plus, le sens de rotation du moteur (33) est inversé pour faire reculer les lames (31). De plus, un collimateur est remis dans l'état de commande sur la base de positions zéro provisoires ou dans l'état de commande sur la base du signal de détection envoyé par le détecteur (37) selon que, oui ou non, le détecteur (37) a été défaillant.
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1. Procédé de commande de collimateur pour commander un collimateur qui comporte des lames (31) à entraînement motorisé, comprenant les étapes 5 consistant à : utiliser un codeur (331) pour coder des tours faits par un moteur (33) ; utiliser un décodeur (30) pour décoder un signal envoyé par le codeur (331) ; utiliser un détecteur (37) pour détecter si, oui ou non, les lames (31) se 10 trouvent dans des positions zéro ; mettre en place les lames (31), lorsque le collimateur passe en phase de guidage dans un premier état de commande, d'après un signal de détection de lames envoyé par le détecteur (37) et, si le détecteur (37) n'a pas détecté les lames (31) mais que la vitesse de rotation du rotor (33) a décru jusqu'à tomber sous une 15 vitesse prédéterminée, passer du premier état de commande au second état de commande ; passer du premier état de commande au second état de commande lorsque le collimateur entre en phase de travail dans le premier état de commande et lorsqu'un dépassement réalisé par les lames (31) revenant dans les positions zéro 20 excèdent une limite prédéterminée ; contraindre le moteur (33) à inverser son sens de rotation, lorsque le second état de commande est indiqué, de façon à faire reculer les lames (31), et si un opérateur effectue une manipulation pour remettre le collimateur dans le premier état de commande, remettre le collimateur dans le premier état de commande sur la base 25 de positions zéro provisoires ou dans le premier état de commande sur la base du signal de détection envoyé par le détecteur (37), selon que le détecteur (37) a ou n'a pas été défaillant. 2. Dispositif de commande de collimateur pour commander un collimateur qui comporte des lames (31) à entraînement motorisé, comprenant : 30 un codeur (331) qui code des tours faits par un moteur (33) ; un décodeur (30) qui décode un signal envoyé par le codeur (331) ; un détecteur (37) qui détecte si, oui ou non, les lames (31) se trouvent dans des positions zéro ; et un dispositif de commande (30) qui, lorsque le collimateur entre en 35 phase de guidage dans un premier état de commande, place les lames (31) sur la based'un signal de détection de lames envoyé par le détecteur (37), qui, si le détecteur (37) n'a pas détecté les lames (31) mais que la vitesse de rotation du moteur (33) a décru jusqu'à tomber sous une vitesse prédéterminée, provoque un passage du premier état de commande au second état de commande, qui, lorsque le collimateur entre en phase de travail dans le premier état de commande, si un dépassement réalisé par les lames (31) revenant dans les positions zéro excède une limite prédéterminée, provoque un passage du premier état de commande au second état de commande, qui, lorsque le second état de commande est indiqué, contraint le moteur (33) à inverser son sens de rotation de manière à faire reculer les lames (31), et qui, si un opérateur effectue une manipulation pour remettre le collimateur dans le premier état de commande, remet le collimateur dans le premier état de commande sur la base de positions zéro provisoires ou dans le premier état de commande sur la base du signal de détection envoyé par le détecteur (37), selon que, oui ou non, le détecteur (37) a été défaillant. 3. Dispositif de commande de collimateur selon la 2, dans lequel le dispositif de commande (30) obtient la vitesse de rotation sous la forme d'une valeur mesurée d'une durée requise pour que le moteur (33) fasse un tour complet. 4. Dispositif de commande de collimateur selon la 3, dans 20 lequel la valeur mesurée est une valeur mesurée en comptant le nombre d'impulsions d'horloge. 5. Dispositif de commande de collimateur selon la 4, dans lequel la cadence de répétition des impulsions d'horloge est exprimée sous la forme suivante : 25 Fbase = Rcoff' VO ' NcyJ60 où R~off désigne un coefficient de résolution, Vo désigne le nombre de tours faits par le moteur (33) sans qu'une charge ne soit imposée au moteur (33) et Ncyc désigne le nombre d'impulsions du codeur par rotation du moteur (33). 6. Dispositif de commande de collimateur selon l'une quelconque des 30 2 à 5, comprenant en outre un dispositif d'affichage sur lequel est affichée une indication signifiant que le premier état de commande a été remplacé par le second état de commande. 7. Système de radiographie comprenant un tube radiogène (1), un collimateur qui comporte des lames (31) à entraînement motorisé et refaçonne un 35 faisceau de rayons X irradiés depuis le tube radiogène (1) vers un sujet (7) àradiographier, et un dispositif de commande qui commande le collimateur, le dispositif de commande comprenant : un codeur (331) qui code des tours faits par un moteur (33) ; un décodeur (30) qui décode un signal envoyé par le codeur (331) ; un détecteur (37) qui détecte si, oui ou non, les lames (31) se trouvent dans des positions zéro ; et un dispositif de commande (30) qui, lorsque le collimateur entre en phase de guidage dans un premier état de commande, place les lames (31) sur la base d'un signal de détection de lames envoyé par le détecteur (37), qui, si le détecteur (37) n'a pas détecté les lames (31) mais que la vitesse de rotation du moteur (33) a décru jusqu'à tomber sous une vitesse prédéterminée, provoque un passage du premier état de commande au second état de commande, qui, lorsque le collimateur entre en phase de travail dans le premier état de commande, si un dépassement réalisé par les lames (31) revenant dans les positions zéro excède une limite prédéterminée, provoque un passage du premier état de commande au second état de commande, qui, lorsque le second état de commande est indiqué, contraint le moteur (33) à inverser son sens de rotation afin de faire reculer les lames (31), et qui, si un opérateur effectue une manipulation pour remettre le collimateur dans le premier état de commande, remet le collimateur dans le premier état de commande sur la base de positions zéro provisoires ou dans le premier état de commande sur la base du signal de détection envoyé par le détecteur (37), selon que, oui ou non, le détecteur a été défaillant. 8. Système de radiographie selon la 7, dans lequel le dispositif de commande (30) obtient la vitesse de rotation sous la forme d'une valeur mesurée d'une durée requise pour que le moteur (33) fasse un tour complet. 9. Système de radiographie selon la 8, dans lequel la valeur mesurée est une valeur mesurée en comptant le nombre d'impulsions d'horloge. 10. Système de radiographie selon la 9, dans lequel la cadence de répétition des impulsions d'horloge est exprimée sous la forme suivante : Fbase = Rcoff' VO ' Ncy0 60 où Rcoff désigne un coefficient de résolution, Vo désigne le nombre de tours faits par le moteur (33) sans qu'une charge ne soit imposée au moteur (33), et Ncyc désigne le nombre d'impulsions du codeur par rotation du moteur (33).
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G
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G21,G03
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G21K,G03B
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G21K 1,G03B 42
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G21K 1/02,G03B 42/02
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FR2890431
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A1
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ELECTROVANNE PROPORTIONNELLE DE REGLAGE DE DEPRESSION DE L'AIR
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Objet de l'invention La présente demande de brevet d'invention a pour objet l'enregistrement d'une qui intègre de notables innovations et avantages par rapport à d'autres électrovannes de même nature. État de la technique On connaît déjà des électrovannes proportionnelles de réglage de la dépression de l'air simplement constituées d'un solénoïde exerçant une force de manière proportionnelle à un signal électrique de contrôle (habituellement un signal de tension de type duty cycle ) et d'une connexion pneumatique reliée à un composant mobile du solénoïde exerçant une force proportionnelle contraire à la valeur de dépression chargeant l'électrovanne, la valeur de dépression donnée par l'électrovanne étant le résultat de cet équilibre de forces. Le solénoïde est habituellement formé d'un bobinage électrique et d'un circuit magnétique réalisé à partir de matériaux ferriques à géométrie particulière, en ce qui concerne les composants d'attraction, générant entre eux une force qui est linéairement proportionnelle au signal électrique donné au bobinage. La majorité des fabricants du secteur automobile utilisant ces électrovannes dans le cadre de leurs applications, comme par exemple les applications à un contrôleur TGV (turbo à géométrie variable), à un contrôleur EGR (recirculation de gaz d'échappement) ou à un contrôleur de divers actionneurs pneumatiques, exigent dernièrement que l'électrovanne intègre son propre système de filtration de l'air atmosphérique qu'elle absorbe lors de son fonctionnement, réalisant ainsi une économie importante sur le coût total du système. L'un des principaux problèmes que présente ce type d'électrovanne proportionnelle se situe au niveau de la valeur de dépression réglant l'électrovanne. Dans les géométries classiques des circuits magnétiques, pour obtenir des caractéristiques de force linéaires par rapport au signal électrique dans un intervalle réduit de course, dans lequel par ailleurs on cherche à obtenir un maximum de force pour un moindre encombrement/coût de solénoïde, les profils des courbes de force par rapport à la variation de l'entrefer correspondent à une géométrie de cloche dans laquelle, par rapport à un maximum de force, il existe une pente croissante amont et une pente 2890431 2 décroissante aval. Ces courbes sont très sensibles à la position de l'entrefer et par conséquent, les valeurs de force varient sensiblement par rapport à la position lors des mesures de quelques dixièmes de millimètre, de sorte qu'un réglage de la position relative des deux noyaux définissant l'entrefer lors de la fabrication de la pièce doit être réalisé, étant impossible d'obtenir un champ de réglage précis uniquement par restriction de la tolérance des composants. Idéalement, le champ de travail de ces électrovannes doit être le plus proche possible de la force maximum dans la zone de pente décroissante aval, étant donné qu'il permet, d'une part, d'obtenir un rendement énergétique maximum du solénoïde, sans que le passage brusque d'une courbe à l'autre par variation d'un signal électrique ne provoque des pics de force qui ultérieurement se transforment en pics de pression non désirés, ceux-ci étant réglés le cas échéant dans la pente croissante, la proximité du maximum évitant par ailleurs d'obtenir des hystérésis dans la courbe à des duty cycles élevés. Ce phénomène commence à apparaître lorsque le réglage est trop éloigné du maximum dans la pente décroissante car les surfaces latérales en regard des noyaux sont trop grandes. De ce fait, le réglage précis de l'entrefer est nécessaire non seulement pour obtenir une valeur optimale de force mais aussi pour réduire au maximum les deux problèmes ci-dessus mentionnés. D'autre part, on doit considérer que progressivement, les fabricants automobiles ont perfectionné leurs systèmes et que le degré d'exigence concernant les électrovannes a augmenté, particulièrement en ce qui concerne la réduction de la tolérance dans la caractéristique de pression donnée par la pièce, ce qui implique la réalisation d'un second réglage précis de l'électrovanne, afin de centrer au maximum en un point concret de la caractéristique, la valeur de pression réglée par l'électrovanne par rapport à la nominale exigée. Un autre inconvénient non moins important que présente ce type d'électrovanne est qu'elle peut perdre facilement sa caractéristique de proportionnalité dans le temps en raison de l'accumulation d'impuretés à l'intérieur, impuretés qui sont absorbées lors de l'aspiration de l'air de l'atmosphère. Lesdites impuretés s'accumulent pour deux raisons; l'une d'entre elles est l'absorption des poussières et la seconde est l'absorption de l'eau, de telle manière que la combinaison des deux donne lieu à la formation d'une 2890431 3 masse initialement visqueuse qui, dans le temps, durcit allant jusqu'à bloquer les composants mobiles de l'électrovanne et/ou fermer le passage entre les différentes chambres. Des électrovannes du type ici décrit sont décrites par exemple dans les demandes allemandes n DE 4205565 et n DE 19805417 faisant référence à des transducteurs de pression électropneumatiques pour le contrôle des pneus d'un véhicule et présentant les inconvénients ci-dessus décrits. Description de l'invention La présente invention a été développée dans le but de fournir une électrovanne proportionnelle de réglage de la dépression de l'air qui résolve les inconvénients ci-dessus mentionnés, en apportant par ailleurs des avantages supplémentaires qui seront mis en évidence à partir de la description faite ci-après. La présente invention a pour objet de fournir une électrovanne proportionnelle de réglage de dépression de l'air comprenant, dans la zone du solénoïde, un noyau mobile à déplacement et réglage axiaux, relié à une partie pneumatique de l'électrovanne, de sorte qu'il exerce une force contraire proportionnelle à la valeur de dépression chargeant l'électrovanne, un noyau fixe non réglable disposé à une extrémité de l'électrovanne présentant une cavité pour l'introduction de l'extrémité d'attraction du noyau mobile, un solénoïde formé d'un bobinage électrique et d'un circuit magnétique relié au noyau mobile de manière enveloppante, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de réglage primaires, réglant la position relative entre les noyaux d'attraction, comprenant un élément réducteur mobile à déplacement axial, permettant le déplacement du noyau mobile par rapport au noyau fixe, la position dudit élément réducteur étant réglable; et en ce qu'elle comprend des moyens de réglage secondaires pour l'ajustement précis de la courbe de pression permettant de varier les valeurs de pression, pourvus d'un premier ressort hélicoïdal accouplé par une extrémité à une pièce du type vis vissée par une extrémité au noyau fixe, et accouplé par son autre extrémité à un épaulement disposé sur le noyau mobile; et d'un deuxième ressort hélicoïdal en appui par une extrémité sur un support de membrane, solidaire du noyau mobile, et en appui par l'extrémité opposée sur l'élément réducteur. Il doit être noté que l'élément réducteur permet le réglage de la position de l'entrefer entre les noyaux. 2890431 4 On dispose d'une entrée de dépression permettant de communiquer avec une chambre d'application, la chambre d'application pouvant communiquer à son tour avec la chambre à pression atmosphérique, une membrane en élastomère étant pourvue entre la chambre d'application et la chambre à pression atmosphérique permettant l'étanchéité des deux chambres. La membrane en élastomère est associée indirectement au noyau mobile grâce à la présence d'un support de membrane. Ledit support de membrane de la membrane en élastomère dispose d'une rainure latérale, aménagée dans la zone de contact avec la membrane en élastomère, facilitant le passage d'une micro-fuite entre la chambre d'application et la chambre atmosphérique, minimisant ainsi I'hystérésis dans la courbe de pression à des duty cycles élevés. Par ailleurs, le support de membrane est constitué d'une matière thermoplastique résistant à des températures supérieures à 200 C, ledit support de membrane étant fixé au noyau mobile. Avantageusement, l'électrovanne comprend une pièce solidaire de l'élément réducteur, disposant d'un orifice destiné au vissage et au réglage, étant accouplée et fixée de façon adéquate à un couvercle. Selon une forme de réalisation de l'invention, la pièce en matière plastique comprend deux joints toriques en élastomère permettant de réaliser l'étanchéité entre l'entrée de dépression et la chambre d'application et entre l'entrée de dépression et l'extérieur. Selon encore une forme de réalisation de l'invention, la pièce du type vis dispose à son extrémité supérieure d'un orifice destiné au vissage et au réglage, et elle est accouplée et fixée de façon adéquate à une surinjection. Avantageusement, le couvercle et la surinjection sont reliés de façon solidaire au moyen de fixations élastiques et d'une soudure. De préférence, la pièce dispose d'une rainure latérale de section contrôlée dans le logement du joint torique, permettant le passage d'une micro- fuite entre la chambre de dépression et la chambre d'application. L'invention a également pour objet de fournir une électrovanne comprenant un dispositif modulaire de compensation de température pour solénoïdes. Ledit dispositif modulaire comprend une carcasse incluant une piste en matériau conducteur électrique, duquel dépassent en direction perpendiculaire à ladite piste une pluralité d'ailettes jouant le rôle de moyens de fixation afin de s'accoupler à la carcasse et jouant le rôle de moyens de connexion électrique aux composants électriques, qui sont constitués d'une résistance dont la valeur de résistance ne varie pas avec la température et d'une résistance dont la valeur de résistance varie avec la température, de telles résistances étant logées dans la carcasse, la connexion électrique à la piste étant réalisée par l'intermédiaire de l'interférence des ailettes avec des fils dépassant de chacune des résistances, et une seconde pluralité d'ailettes aménagées sur la piste en matériau conducteur afin de se connecter aux bornes d'une bobine, ayant été pourvues en outre d'une extrémité électrique reliée à la piste en matériau conducteur afin de s'accoupler à une borne électrique. Selon une autre caractéristique de l'électrovanne de l'invention, celleci comprend un système pour la filtration des poussières et pour la protection contre l'eau comprenant un premier élément de filtre disposé dans ledit conduit d'entrée d'air et un second élément de filtre disposé sur un prolongement aval situé à l'arrière de la portion cylindrique et aligné par rapport au conduit d'entrée d'air, le conduit d'entrée d'air et lesdits prolongements étant connectés par l'intermédiaire de conduits internes situés sur la carcasse, de sorte que l'air passe initialement par le premier élément de filtre et passe ensuite par le second élément de filtre avant d'entrer à l'intérieur d'une portion cylindrique de l'électrovanne. Avantageusement, le système pour la filtration comprend un élément réflecteur en matière plastique situé à l'entrée d'air. Il empêche ainsi l'entrée directe de l'eau par éclaboussures et fournit par ailleurs une zone dans laquelle est facilitée l'accumulation de l'eau parvenant à entrer. Selon un autre aspect de l'invention, le second filtre comprend un couvercle protecteur l'isolant de l'extérieur et relié à la carcasse de l'électrovanne, garantissant ainsi l'étanchéité à l'eau. Dans une variante de réalisation, le système pour la filtration des poussières et pour la protection contre l'eau peut être constitué d'un seul filtre aménagé à l'entrée d'air. D'autres caractéristiques et avantages de l'électrovanne proportionnelle de réglage de dépression de l'air, objet de la présente invention, apparaîtront plus clairement dans la description d'une réalisation préférée, 2890431 6 mais non exclusive, illustrée à titre d'exemple non limitatif dans les figures annexes, dans lesquelles: Brève description des figures Figure 1: Représente une vue en coupe transversale de l'électrovanne proportionnelle de réglage de la présente invention Figure 2: Représente une vue en coupe d'une portion inférieure de l'électrovanne de la figure 1 correspondant à une portion sur laquelle se trouvent les éléments de filtre; Figure 3: Représente deux graphiques explicatifs de la relation existant entre dépression et signal électrique, et force et signal électrique; et Figure 4: Représente une vue en perspective du dispositif modulaire de compensation de température pour solénoïdes placé à une extrémité de l'électrovanne objet de l'invention. Description d'une réalisation préférée Tel que le montre la figure 1, l'électrovanne proportionnelle de réglage de dépression de l'air de la présente invention est constituée d'un solénoïde exerçant une force proportionnelle à un signal électrique de contrôle et d'une partie pneumatique associée à un noyau mobile 1 du solénoïde exerçant une force contraire proportionnelle à la valeur de dépression chargeant l'électrovanne. La valeur de dépression que donne l'électrovanne est le résultat de cet équilibre de forces. Le solénoïde est principalement formé d'un bobinage électrique 2 et d'un circuit magnétique composé de matériaux ferriques dont les composants d'attraction ont une géométrie particulière, c'est-à-dire le noyau mobile 1 et un noyau fixe 5, exerçant une force entre eux linéairement proportionnelle au signal électrique donné au bobinage. Deux fermetures entre chambres se trouvent dans la partie pneumatique, fermées par un seul élément en élastomère 3. Une des deux fermetures fait communiquer l'entrée de dépression a avec la chambre d'application b et l'autre fermeture fait communiquer la chambre d'application b avec la chambre à pression atmosphérique c. Les chambres d'application b et à pression atmosphérique c étant séparées par une membrane en élastomère 4. 2890431 7 La membrane en élastomère 4 est associée indirectement au noyau mobile 1 grâce à la présence d'un support de membrane 27. Ledit support dispose d'une rainure latérale, aménagée dans la zone de contact avec la membrane en élastomère 4, facilitant le passage d'une micro-fuite entre la chambre d'application b et la chambre atmosphérique c, en minimisant I'hystérésis dans la courbe de pression à des duty cycles élevés. Par ailleurs, le support de membrane 27 est constitué d'une matière thermoplastique résistant à des températures supérieures à 200 C, ledit support de membrane 27 étant fixé au noyau mobile. L'électrovanne charge ou décharge une dépression dans la chambre de l'application b, en ouvrant l'une ou l'autre des fermetures entre les chambres en fonction de l'équilibre des forces. Si la force du solénoïde est supérieure à la force exercée sur la membrane en élastomère 4 en raison de la différence de pression entre les chambres, le noyau mobile 1 se rapproche du noyau fixe 5, de sorte que, comme il entraîne avec lui l'élément en élastomère 3 fermant le passage entre la chambre d'application b et la chambre atmosphérique c, il permet le passage entre l'entrée de dépression et la chambre d'application b, cette dernière se chargeant de dépression jusqu'à obtenir l'équilibre des forces. Si la force du solénoïde est inférieure à la force exercée sur la membrane 4 en raison de la différence de pression entre les chambres, le noyau mobile 1 s'éloigne du noyau fixe 5, de sorte que, l'élément en élastomère 3 restant fixe en appui sur la fermeture de l'élément réducteur 14 en fermant le passage de charge, alors le passage entre la chambre à pression atmosphérique c et la chambre d'application b s'ouvre à son tour, celle-ci se déchargeant de dépression jusqu'à obtenir l'équilibre des forces. Pour assurer que tant dans le mouvement de charge que dans celui de décharge de dépression, l'élément en élastomère 3 réalise une fermeture correcte sur chacune des deux fermetures de passage, un ressort hélicoïdal 28 est monté en appui d'un côté sur l'élément en élastomère 3 et de l'autre sur un fond de trou réalisé dans le noyau mobile 1. Pour assurer l'appui correct du ressort hélicoïdal 28 sur l'élément en élastomère 3, ce dernier présente une géométrie externe cylindrique sur laquelle est centré le ressort et empêchant son mouvement latéral. Dans le but d'éviter l'entrée d'air et des poussières non désirés à l'intérieur de l'électrovanne, celle-ci comprend un système de filtration formé 2890431 8 d'un premier élément de filtre 6 disposé à l'entrée d'air et d'un second élément de filtre 7 disposé dans une portion aval située à l'arrière du solénoïde, l'entrée d'air et ladite portion étant connectées par l'intermédiaire de conduits latéraux intérieurs réalisés dans la surinjection 8 du bobinage, de sorte que l'air passe par le premier élément de filtre 6 et passe ensuite par le second élément de filtre 7 avant d'entrer dans une chambre à pression atmosphérique c. Pour en faciliter la compréhension, dans la figure 3, des flèches indiquant le sens de l'air ont été représentées. Le système de filtration est complété par un élément réflecteur 9 en matière plastique situé à l'entrée d'air et par un couvercle protecteur 10 comprenant le second élément de filtre 7, l'isolant de l'extérieur, et relié à la carcasse de l'électrovanne. L'électrovanne dispose également de moyens de positionnement pour le centrage et l'alignement entre le noyau fixe 5 et le noyau mobile 1, lesdits moyens de positionnement étant formés d'une douille magnétique 11 fixée par une de ses extrémités au noyau fixe par sa face extérieure et étant en contact avec un composant ferrique, dans laquelle est introduite une douille coulissante 12 dans laquelle coulisse intérieurement le noyau mobile 1. De préférence, la douille coulissante est constituée d'une chemise extérieure en acier magnétique et d'une face intérieure en polytétrafluoréthyléne (PTFE). La présence d'une couche de PTFE présente un coefficient de frottement très bas et réduit l'usure des pièces impliquées dans le mouvement. Le sous-ensemble de douilles 11, 12 est centré par rapport au noyau fixe 5 grâce à un outillage approprié et fixé au composant ferrique fermant le circuit magnétique par la partie inférieure grâce à une union par soudure laser. Le noyau fixe 5 est fixé au préalable à une rondelle 13 par clouage ou rivetage puis il est recouvert par la surinjection de la bobine. L'électrovanne dispose également de moyens de réglage pour l'ajustement de la courbe de pression. Grâce à ces caractéristiques, le centrage et l'alignement des deux noyaux sont optimisés, réduisant les éventuels problèmes causés par des contacts non désirés entre les deux noyaux lors du fonctionnement de l'électrovanne. De plus, le montage de divers composants est facilité, réduisant au maximum les possibles défauts dimensionnels de fabrication ainsi que les coûts de fabrication des électrovannes. Lesdits moyens de réglage pour l'ajustement précis de la courbe de pression sont munis d'un premier ressort hélicoïdal 19 accouplé par une extrémité à un épaulement dépassant d'une vis de réglage 21 en matériau non magnétique et avantageusement en matière plastique. Ladite vis 21 est vissée au noyau fixe 5. Le ressort hélicoïdal 19 est accouplé par son autre extrémité à un épaulement réalisé dans le noyau mobile 1. Un second ressort hélicoïdal 20 est en contact par une extrémité avec le noyau mobile 1 par l'extrémité opposée à l'extrémité ci-dessus mentionnée et par l'autre extrémité, il est associé à l'élément réducteur 14. Du fait de sa faible épaisseur et de sa hauteur considérable, l'élément réducteur 14 est fabriqué en un matériau métallique. La vis 21 ayant été réglée, elle est fixée et scellée au moyen d'une soudure par fusion de plastique avec la surinjection de la bobine, grâce à une géométrie complémentaire des deux pièces. On s'assure ainsi que le réglage ne varie pas ultérieurement. Ainsi, les deux ressorts travaillent en opposition l'un par rapport à l'autre. Grâce à la compression du premier ressort par l'intermédiaire de la vis de réglage, on peut obtenir que la caractéristique de pression de l'électrovanne augmente ou diminue par rapport à la caractéristique définie au préalable par le réglage principal. D'autre part, la vis 21 dispose d'une portion cylindrique ajustée au diamètre du noyau fixe 5 et positionnée avant le vissage de sorte que la vis 21, lorsqu'elle commence à être vissée, ne permet pas l'entrée de particules à l'intérieur de l'électrovanne. Le noyau étant fixé, la variation de la position relative de l'entrefer H, entre le noyau 5 et le noyau mobile 1, est réalisée au moyen de la variation de la position de fermeture, c'est-à-dire du déplacement de l'élément réducteur 14. La position de élément réducteur 14 est réglée au moyen d'une pièce 15 qui est fixée à l'élément réducteur et qui comporte un filetage extérieur, ladite pièce 15 se déplaçant par rapport à un filetage réalisé sur une tourelle centrale d'un couvercle pneumatique 16 présentant une entrée d'air venant de l'extérieur. La pièce 15, réalisée avantageusement en matière plastique, dispose d'une géométrie à sa partie inférieure extérieure adaptée afin de permettre la réalisation d'une fixation par soudure de fusion plastique avec le couvercle pneumatique 16, également en matière plastique, pour assurer 2890431 10 qu'une fois réglée l'électrovanne lors du processus, la pièce 15 ne puisse plus bouger ultérieurement. Le couvercle pneumatique 16 et la surinjection 8 sont reliés de façon solidaire au moyen d'une soudure plastique, de sorte que lors d'une étape préalable au montage final, les deux ensembles d'éléments sont séparés. La chambre interne de la pièce 15 communique, au moyen d'un orifice transversal passant, avec la chambre de l'entrée de dépression a. Ladite pièce 15 dispose de deux joints toriques en élastomère 17, 18 permettant de réaliser l'étanchéité entre la chambre de dépression a et la chambre d'application b et entre la chambre de dépression a et l'extérieur. La pièce 15 présente, dans le logement dans lequel est monté le joint torique en élastomère 17, une rainure de section contrôlée faisant communiquer la chambre de dépression avec celle d'application, et permettant une micro-fuite entre les deux chambres. Cette micro-fuite permet d'obtenir une faible valeur résiduelle de dépression, pour l'application à l'électrovanne non alimentée, aidant l'électrovanne à démarrer le réglage de la dépression à des valeurs plus basses de duty cycle qu'en l'absence de cette micro-fuite, grâce à quoi on obtient une caractéristique de dépression plus linéaire à tous les niveaux de fonctionnement. Mentionnons que la douille coulissante 12 est constituée d'une chemise extérieure en acier magnétique et d'une face intérieure en polytétrafluoréthylène (PTFE). Un autre aspect notable est la présence d'un dispositif modulaire de compensation de température pour solénoïdes disposé à une extrémité de l'électrovanne, de sorte qu'il permet de maintenir de façon constante la courbe caractéristique de pression, indépendamment des conditions thermiques du bobinage. Ledit dispositif modulaire de compensation de température pour solénoïdes (voir la figure 4) comprend une carcasse 22 incluant une piste 23 en matériau conducteur électrique, duquel dépassent en direction perpendiculaire à ladite piste une pluralité d'ailettes jouant le rôle de moyens de fixation afin de s'accoupler à la carcasse 22 et de moyens de connexion électrique, une résistance 24 dont la valeur de résistance ne varie pas avec la température et une résistance 25 dont la valeur de résistance varie avec la température, logées dans la carcasse 22, ceux-ci étant connectés électriquement à la piste par l'intermédiaire de fils dépassant de chacune des résistances, et une seconde pluralité d'ailettes 26 aménagées sur la piste 23 en matériau conducteur afin de se connecter aux bornes d'une bobine, ayant été pourvues en outre d'une extrémité électrique reliée à la piste en matériau conducteur afin de s'accoupler à une borne électrique. Selon une variante de réalisation, non représentée, le système pour la filtration des poussières et pour la protection contre l'eau peut être constitué d'un seul filtre disposé à l'entrée d'air. Les détails, les formes, les dimensions et autres éléments accessoires, ainsi que les matériaux employés à la fabrication de l'électrovanne proportionnelle de réglage de dépression de l'air de l'invention pourront être tout aussi bien remplacés par d'autres techniquement équivalents et ne s'écartant pas du fondement de l'invention ni du domaine défini par les revendications ci-dessous. 2890431 12
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L'électrovanne comprend un noyau mobile (1) à déplacement et réglage axiaux, relié à une partie pneumatique de l'électrovanne, de sorte qu'il exerce une force contraire proportionnelle à la valeur de dépression chargeant l'électrovanne, un noyau fixe (5) non réglable disposé à une extrémité de l'électrovanne présentant une cavité pour l'introduction de l'extrémité d'attraction du noyau mobile, un solénoïde formé d'un bobinage électrique (2) et d'un circuit magnétique relié au noyau mobile de manière enveloppante. L'électrovanne comprend des moyens de réglage primaires, réglant la position relative entre les noyaux d'attraction, comprenant un élément réducteur (14) à déplacement axial, permettant le déplacement du noyau mobile par rapport au noyau fixe, la position dudit élément réducteur étant réglable. L'électrovanne comprend des moyens de réglage secondaires pour l'ajustement précis de la courbe de pression permettant de varier les valeurs de pression, pourvus d'un premier ressort hélicoïdal (19) accouplé par une extrémité à une pièce du type vis vissée par une extrémité au noyau fixe, et accouplé par son autre extrémité à un épaulement disposé sur le noyau mobile; et d'un deuxième ressort hélicoïdal (20) en appui par une extrémité sur le support de membrane (27), solidaire du noyau mobile, et en appui par l'extrémité opposée sur l'élément réducteur.
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1. Électrovanne proportionnelle de réglage de dépression de l'air comprenant un noyau mobile (1) à déplacement et réglage axiaux, relié à une partie pneumatique de l'électrovanne, de sorte qu'il exerce une force contraire proportionnelle à la valeur de dépression chargeant l'électrovanne, un noyau fixe (5) non réglable disposé à une extrémité de l'électrovanne présentant une cavité pour l'introduction de l'extrémité d'attraction du noyau mobile (1), un solénoïde formé d'un bobinage électrique (2) et d'un circuit magnétique relié au noyau mobile (1) de manière enveloppante, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de réglage primaires, réglant la position relative entre les noyaux (1, 5) d'attraction, comprenant un élément réducteur (14) à déplacement axial, permettant le déplacement du noyau mobile (1) par rapport au noyau fixe (5), la position dudit élément réducteur (14) étant réglable; et en ce qu'elle comprend des moyens de réglage secondaires pour l'ajustement précis de la courbe de pression permettant de varier les valeurs de pression, pourvus d'un premier ressort hélicoïdal (19) accouplé par une extrémité à une pièce du type vis (21) vissée par une extrémité au noyau fixe (5), et accouplé par son autre extrémité à un épaulement disposé sur le noyau mobile (1) ; et d'un deuxième ressort hélicoïdal (20) en appui par une extrémité sur un support de membrane (27), solidaire du noyau mobile (1), et en appui par l'extrémité opposée sur l'élément réducteur (14). 2. Électrovanne selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend une pièce (15) solidaire de l'élément réducteur (14), disposant d'un orifice destiné au vissage et au réglage, étant accouplée et fixée de façon adéquate à un couvercle (16). 3. Électrovanne selon la 1, caractérisée en ce que la pièce du type vis (21) dispose à son extrémité supérieure d'un orifice destiné au vissage et au réglage, et en ce qu'elle est accouplée et fixée de façon adéquate à une surinjection (8). 4. Électrovanne selon les 1 et 2, caractérisée en ce que la pièce (15) en matière plastique comprend deux joints toriques en élastomère (17, 18) permettant de réaliser l'étanchéité entre l'entrée de 2890431 13 dépression (a) et la chambre d'application (b) et entre l'entrée de dépression (a) et l'extérieur. 5. Électrovanne selon la 1, caractérisée en ce que le support de membrane (27) est constitué d'une matière thermoplastique résistant à des températures supérieures à 200 C, ledit support de membrane 27 étant fixé au noyau mobile (1). 6. Électrovanne selon les 1 et 5, caractérisée en ce que le support de membrane (27) de la membrane en élastomère (4) dispose d'une rainure latérale, aménagée dans la zone de contact avec la membrane en élastomère (4), facilitant le passage d'une micro-fuite entre la chambre d'application (b) et la chambre atmosphérique (c). 7. Électrovanne selon la 1, caractérisée en ce que le couvercle (16) et la surinjection (8) sont reliés de façon solidaire au moyen de fixations élastiques et d'une soudure. 8. Électrovanne selon la 1, caractérisée en ce que la pièce (15) dispose d'une rainure latérale de section contrôlée dans le logement du joint torique (17), permettant le passage d'une micro-fuite entre la chambre de dépression (a) et la chambre d'application (b). 9. Électrovanne selon la 1, caractérisée en ce qu'elle 25 comprend un dispositif modulaire de compensation de température pour solénoïdes. 10. Électrovanne selon la 9, caractérisée en ce que le dispositif modulaire comprend une carcasse (22) incluant une piste (23) en matériau conducteur électrique, duquel dépassent en direction perpendiculaire à ladite piste une pluralité d'ailettes jouant le rôle de moyens de fixation afin de s'accoupler à la carcasse (22) et jouant le rôle de moyens de connexion électrique aux composants électriques, qui sont constitués d'une résistance (24) dont la valeur de résistance ne varie pas avec la température et d'une résistance (25) dont la valeur de résistance varie avec la température, de telles résistances étant logées dans la carcasse (22); la connexion électrique à la 2890431 14 piste étant réalisée par l'intermédiaire de l'interférence des ailettes avec des fils dépassant de chacune des résistances, et une seconde pluralité d'ailettes (26) aménagées sur la piste (23) en matériau conducteur afin de se connecter aux bornes d'une bobine, ayant été pourvues en outre d'une extrémité électrique reliée à la piste en matériau conducteur afin de s'accoupler à une borne électrique. 11. Électrovanne selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un premier élément de filtre (6) disposé dans ledit conduit d'entrée d'air et un second élément de filtre (7) disposé sur un prolongement aval situé à l'arrière de la portion cylindrique et aligné par rapport au conduit d'entrée d'air, le conduit d'entrée d'air et lesdits prolongements étant connectés par l'intermédiaire de conduits internes situés sur la carcasse (22), de sorte que l'air passe initialement par le premier élément de filtre (6) et passe ensuite par le second élément de filtre (7) avant d'entrer à l'intérieur d'une portion cylindrique de l'électrovanne.
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F,B
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F16,B01
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F16K,B01D,F16L
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F16K 31,B01D 35,F16K 1,F16L 55
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F16K 31/06,B01D 35/04,F16K 1/00,F16L 55/09
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FR2892884
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A1
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PROCEDE DE RECEPTION D'UN SIGNAL DANS UN RESEAU DE COMMUNICATION CELLULAIRE, DISPOSITIF DE RECEPTION ET PROGRAMME D'ORDINATEUR CORRESPONDANTS
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1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui des communications fixes ou mobiles dans un réseau cellulaire, et plus précisément de la réception au sein d'une cellule géographique donnée d'un signal perturbé par les interférences dues aux émissions de signaux dans les cellules géographiques voisines. L'invention s'applique notamment, mais non exclusivement, à la réception de signaux codés selon une technique de modulation multiporteuse à spectre étalé, notamment de type Multiporteuse-AMRC ou Multiporteuse-Accès Multiple à Répartition par Code (ou encore MC-CDMA de l'anglais Multi Carrier ù Code Division Multiple Access ). 2. Art antérieur 2.1 Réseau cellulaire et interférences On illustre, en relation avec la figure 1, un réseau de communication cellulaire couvrant un territoire découpé en une multitude de cellules géographiques. Chaque cellule géographique, par exemple 101, 102, 103, est desservie par une station de base 111, 112, 113. Dans chaque cellule 101, 102, 103, se trouve un nombre variable d'utilisateurs. Par exemple, les utilisateurs 1210 et 1211 se trouvent dans la cellule 101, les utilisateurs 1220 et 1221 se trouvent dans la cellule 102 et les utilisateurs 1230, 1231, 1232 se trouvent dans la cellule 103. Ces utilisateurs reçoivent des données sur leur terminal (fixe ou mobile), simultanément ou non, émises depuis la station de base située dans la même cellule géographique : on parle ici de transmission de données par voie descendante . Aussi, plusieurs utilisateurs peuvent émettre au même instant simultanément vers une même station de base. Les données sont dans ce cas transmises par voie montante . On utilise par la suite la même référence numérique pour désigner les utilisateurs et leur terminaux respectifs. De par la structure cellulaire du réseau de communication et la multitude d'échanges simultanés de données possibles, des interférences peuvent être générées entre les signaux transmis. Par conséquent, un terminal situé dans une cellule d'intérêt du réseau cellulaire, par exemple la cellule 101, peut recevoir un signal interférent provenant d'une autre cellule du réseau, par exemple les cellules 102 ou 103. Plus précisément, il existe deux types d'interférences: les interférences intracellulaires et les interférences intercellulaires (appelé aussi multicellulaires). Bien que la présente invention s'applique plus particulièrement dans le cadre d'interférences intercellulaires, on présente ci-après les interférences intracellulaires, dans un souci de clarté pour la suite de la description. Les perturbations appelées interférences "intracellulaires" (ou MAI pour "Multiple Access Interference" en anglais) sont produites entre deux signaux reçus ou transmis par une même station de base (c'est-à-dire que le transfert de données a lieu dans une même cellule géographique). Un exemple est illustré par la figure 2 : deux utilisateurs émettent, en même temps, respectivement un signal xi 2310 et x2 2311 depuis leur terminal respectif 2210 et 2211 en direction de la station de base 210 de la cellule 200 du réseau cellulaire. Durant la transmission de ces signaux, un phénomène d'interférences intracellulaires se produit, et se répercute lors de la réception au niveau de la station de base 210. Cette dernière reçoit alors deux signaux perturbés Xlpen et x2pert qui correspondent respectivement aux signaux émis xi et x2, auxquels s'ajoutent des composantes du signal voisin . Les signaux reçus par la station de base 210 sont donc composés ainsi : Xi pert = X 1 + X2interf + W l X2pert = X2+ X l interf + W2 où wl et w2 sont des composantes de bruit, et où Xlinterf et X2interf désignent une portion des signaux xi et x2. On note que dans cet exemple, on se place dans le cas d'une transmission en voie montante : les signaux sont émis depuis un ou plusieurs terminaux en direction d'une station de base. Le principe des interférences intercellulaires est illustré en relation avec la figure 3. On se place cette fois-ci dans une configuration en voie descendante. Trois stations de base 310, 311 et 314 émettent chacune un signal xo 330, xi 331, x4 334 simultanément dans trois cellules géographiques correspondantes 300, 301 et 304 du réseau cellulaire. Si on considère un utilisateur situé dans la cellule 300, son terminal reçoit le signal d'intérêt x0 330 perturbé par les interférences dues aux portions des signaux xi 331 et x4 334 des cellules voisines 301 et 304. En gardant les mêmes notations que précédemment, le signal x0pert reçu par le terminal 320 de cet utilisateur a la composition suivante : x0pert = x0 + xlinterf + X4interf + WO En d'autres termes, l'utilisateur concerné reçoit un signal qui contient non seulement le signal d'intérêt (c'est-à-dire le signal x0 émis par la station de base 310 couvrant la cellule 300 dans laquelle il se trouve), mais aussi des portions des signaux xi et x4 issus des stations de base 311 et 314 des cellules géographiques 301 et 304 voisines : ce sont des interférences intercellulaires. De telles interférences (intracellulaires ou intercellulaires) sont gênantes pour le décodage et le traitement des données par le dispositif de réception. Il est souhaitable de les supprimer pour ne récupérer que le signal d'intérêt, purifié de toutes les composantes des signaux d'interférence issus des émetteurs voisins. 2.2 Annulation d'interférence Les techniques d'annulation d'interférences sont nombreuses. Toutefois elles ont été uniquement développées, pour la plupart, pour réduire l'interférence intracellulaire, et non pour réduire l'interférence intercellulaire. En effet, pour lutter contre le phénomène néfaste d'interférence intercellulaire, on essaie classiquement d'éviter leur génération, par exemple en réduisant, à l'émission, la puissance des signaux, ou en utilisant des fréquences distinctes dans les cellules voisines d'un réseau de communication. Dans un souci de simplification, on décrit ici l'état de la technique d'annulation d'interférence intracellulaire dans le cas particulier où les données sont codées selon la technique AMRC. Cette technique est en effet particulièrement adaptée aux réseaux cellulaires puisqu'elle permet à un ensemble d'usagers d'une même cellule (donc vers une même station de base) de transmettre dans une même bande de fréquence, chaque usager étant alors distingué par un code d'étalement (de l'anglais spreading ). Il est clair cependant que la technique de l'invention peut aisément être transposée à d'autres types de codage de données selon une technique d'étalement de spectre. Deux grandes familles de récepteurs d'annulation d'interférences intracellulaires ont été proposées dans l'art antérieur. La première famille est une technique d'annulation d'interférence successive (SIC pour Successive Interference Cancellation en anglais) : lorsqu'un récepteur reçoit un signal composé d'un signal d'intérêt et de plusieurs signaux d'interférence, le détecteur SIC estime chaque signal d'interférence et le soustrait au signal reçu de façon successive pour ne récupérer que le signal d'intérêt. Une seconde famille de récepteurs, appelé détecteur d'annulation d'interférence parallèle (PIC pour Parallel Interference Cancellation en anglais) estime quant à lui parallèlement tous les signaux d'interférence reçus, et soustrait l'ensemble des estimations au signal reçu de manière à obtenir une estimation globale et directe du signal d'intérêt. Il existe par ailleurs des techniques hybrides (HIC pour Hybrid Interference Cancellation en anglais) combinant les idées de ces deux types de récepteurs, afin d'exploiter les avantages de chacune des familles SIC et PIC. On note que ces trois techniques d'annulation d'interférence exploitent les caractéristiques de codage des signaux selon la technique à étalement de spectre, et sont décrites en détail dans les documents cités en annexe 1 de la présente description, auxquels on pourra se référer pour plus d'information. 2.3 Inconvénients de l'art antérieur Comme indiqué précédemment, il n'existe à ce jour aucune technique d'annulation d'interférence qui soit spécifiquement dédiée à l'annulation d'interférences intercellulaires. Or, les techniques mises en oeuvre, à l'émission, pour éviter la génération de telles interférences intercellulaires sont bien souvent insuffisantes et contraignantes, et ne permettent pas d'empêcher totalement l'apparition de telles perturbations. En outre, les techniques antérieures précitées (l'annulation d'interférences successive, parallèle et hybride), conçues pour l'annulation d'interférences intracellulaires, ne sont pas adaptées à l'annulation de l'interférence intercellulaire. Plus précisément, les inventeurs ont constaté que les performances de telles techniques sont largement diminuées lorsqu'on traite le cas des interférences intercellulaires. En effet, si l'on considère l'erreur quadratique moyenne (c'est-à-dire la variance) entre le signal à estimer et l'estimation réalisée par un détecteur d'annulation d'interférences, celle-ci est augmentée d'un facteur 4 à chaque estimation de bit inexacte, dès lors qu'un détecteur d'annulation d'interférence intercellulaire ou intracellulaire est mis en oeuvre. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de la présente invention est de fournir une technique de réception d'un signal dans un réseau cellulaire, permettant l'annulation, ou à tout le moins la réduction d'une interférence intercellulaire affectant un signal d'intérêt. Un autre objectif de l'invention est de proposer une telle technique présentant de bonnes performances en termes d'estimation de l'interférence, et permettant ainsi de minimiser l'erreur quadratique moyenne. Plus spécifiquement, l'invention a pour objectif de fournir une telle technique qui présente de bonnes performances quelle que soit la position du récepteur dans la cellule, et notamment lorsque le récepteur se trouve en bordure de cellule. Un objectif de l'invention est également de fournir une telle technique permettant à un opérateur de réseau cellulaire de limiter et d'optimiser le nombre de stations de base à déployer. L'invention a en outre pour objectif de fournir une technique présentant un 5 faible taux d'erreur paquet (PER ou encore BLER pour Packet Error Rate ou Block Error Rate en anglais) ainsi qu'un faible taux d'erreur binaire (TEB ou encore BER pour Bit Error Rate en anglais). Un objectif supplémentaire de l'invention est de proposer une technique performante sur la plus grande plage possible du rapport signal d'intérêt sur signal 10 interférent (ou SIR pour Signal to Interference Ratio en anglais). Encore un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui soit particulièrement adaptée aux transferts de données lorsque celles-ci sont codées selon une technique à étalement de spectre, telle que du type Accès Multiple à Répartition de Code (AMRC), et ainsi de disposer d'un facteur de 15 réutilisation de fréquence unitaire, quelle que soit la situation géographique (en bordure de cellule ou non) du récepteur intégrant le détecteur selon la présente invention. L'invention a en outre pour objectif de fournir une technique qui s'intègre aisément dans la plupart des récepteurs de systèmes cellulaires, aussi bien fixes 20 que mobiles, et qui ne nécessite pas de surcoût trop important pour un manufacturier de composants électroniques souhaitant mettre en oeuvre la solution technique de l'invention. Enfin, un objectif supplémentaire de l'invention est de proposer une telle technique, qui soit compatible avec la plupart des spécifications existantes dans 25 les différents standards du domaine des réseaux cellulaires, telles que la norme 3GPP/LTE (pour 3rd Generation Partnership Project/Long Term Evolution en anglais). 4. Exposé de l'invention Ces différents objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, 30 sont atteints à l'aide d'un procédé de réception d'un signal dans un réseau de communication cellulaire, le signal reçu étant composé d'un signal d'intérêt issu d'une cellule d'intérêt dudit réseau et d'au moins un signal interférent issu d'au moins une autre cellule. Selon l'invention, le procédé de réception met en oeuvre : une première étape d'estimation du ou des signaux interférents, délivrant un premier signal interférent estimé ; une seconde étape d'estimation du ou des signaux interférents, délivrant un second signal interférent estimé ; une étape de combinaison des premier et second signaux interférents estimés, délivrant une estimation finale du signal 10 d'intérêt ; les premières et secondes étapes d'estimation mettant en oeuvre un traitement distinct du signal reçu. Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive de la réception d'un signal lorsque le signal reçu comprend un signal d'intérêt et 15 au moins un signal interférent (aussi appelé signal d'interférence) issu d'une cellule géographique voisine. En effet, l'invention propose de supprimer le signal interférent du signal reçu en mettant en oeuvre au moins deux étapes d'estimation, réalisées parallèlement ou successivement, de ce signal d'interférence. Ces deux étapes d'estimation mettent en oeuvre un traitement distinct du signal reçu, de 20 sorte qu'elles commettent des erreurs d'estimation sur des bits différents du signal interférent. On obtient ainsi deux estimations indépendantes du signal d'interférence, qui, dans une troisième étape, sont combinées de manière à fournir une estimation optimisée du signal d'intérêt. Ainsi, le fait de doubler l'étape d'estimation du signal d'interférence et de 25 combiner les résultats améliore de manière importante les performances de la technique de réception, en comparaison avec des techniques classiques d'estimation directe en une seule étape telles que celles présentées en préambule de la présente description dans le cadre de l'interférence intracellulaire. Dans la suite, on appelle ce procédé Annulation Moyenne d'Interférence 30 (ou MPIIC pour "Mean Parallel Intercellular Interference Cancellation"). Dans un premier mode de réalisation avantageux, l'étape de combinaison met avantageusement en oeuvre une détermination d'une moyenne des premier et second signaux interférents estimés, suivie d'une soustraction de la moyenne au signal reçu. En d'autres termes, les deux estimations du signal d'interférence sont réalisées de façon parallèle et distincte et sont moyennées (on réalise une demi-somme). Le résultat de cette moyenne est ensuite soustrait au signal global reçu de manière à supprimer toute composante du signal d'interférence dans le signal reçu et ainsi ne récupérer que le signal d'intérêt. On obtient ainsi une estimation du signal d'intérêt. Dans un second mode de réalisation avantageux, l'étape de combinaison met en oeuvre une soustraction de chacun des premier et second signaux interférents estimés au signal reçu, et une détermination d'une moyenne des signaux issus des moyens de soustraction. Ainsi, les deux estimations du signal d'interférence sont tout d'abord soustraites au signal global reçu : on obtient ainsi deux estimations indépendantes et distinctes du signal d'intérêt, lesquelles sont ensuite moyennées de manière à obtenir une estimation finale et optimale du signal d'intérêt. Avantageusement, la première étape d'estimation met en oeuvre une estimation directe du signal interférent, et la seconde étape d'estimation met en oeuvre une estimation indirecte du signal interférent, à partir d'une estimation du signal d'intérêt, appelée estimation intermédiaire du signal d'intérêt. Ainsi, deux techniques distinctes estiment le signal interférent. Une premiere technique consiste notamment en une technique classique et connue d'estimation directe telle que par exemple l'annulation d'interférence parallèle (PIC) présentée en relation avec l'art antérieur de la présente demande de brevet. On appelle cette technique Annulation d'Interférence Intercellulaire Directe, ou DPIIC dans le suite de ce document. La deuxième technique est nouvelle et inventive, et comprend une première estimation intermédiaire du signal d'intérêt sur laquelle est basée une étape d'estimation du signal interférent. Ce dernier est donc estimé de manière indirecte. On appelle par la suite cette technique Annulation d'Interférence Intercellulaire Indirecte, ou IdPIIC. De manière avantageuse, la seconde étape d'estimation met en oeuvre : une première sous-étape d'estimation intermédiaire du signal d'intérêt; une sous-étape de soustraction de l'estimation intermédiaire au signal reçu ; et une seconde sous-étape d'estimation délivrant le second signal interférent estimé, à partir du signal issu de la sous-étape de soustraction. En d'autres termes, la seconde étape d'estimation (l'Annulation d'Interférence Indirecte (IdPIIC)) se décompose de la manière suivante : on réalise dans un premier temps une estimation grossière du signal d'intérêt (avec par exemple un technique DPIIC) dans la cellule géographique d'intérêt, qu'on 15 soustrait au signal reçu. A partir du résultat de la soustraction, on réalise cette fois-ci une estimation du signal interférent, de la station de base de la cellule voisine. Cette dernière étape peut elle aussi être basée sur une technique DPIIC. L'estimation du signal interférent est soustraite au signal global : on obtient une estimation fine du signal d'intérêt, à partir du signal global reçu. Cette structure 20 est tout à fait nouvelle puisqu'elle constitue une manière indirecte d'estimer le signal issu de la station de base voisine , d'une manière parallèle. Elle diffère ainsi des techniques classiques d'annulation d'interférence qui estiment et soustraient de manière directe le signal interférent au signal global reçu. Aucune technique antérieure ne décompose ainsi l'estimation du signal interférent en se 25 basant sur une première estimation grossière du signal d'intérêt, de façon à améliorer l'estimation du signal interférent, et ainsi affiner au maximum le résultat. Avantageusement, un tel procédé de réception met en oeuvre X étapes d'estimation en parallèle, X > 2, mettant chacune en oeuvre un traitement distinct 30 du signal reçu. 10 Ainsi, la technique de l'invention n'est pas limitée à deux estimations distinctes du signal interférent. On peut envisager un plus grand nombre d'estimations pour estimer de manière plus précise le signal d'intérêt final. Selon l'invention, le signal reçu appartient avantageusement au groupe comprenant : un signal à porteuses multiples ; un signal CDMA ; un signal OFDMA ; un signal MC-CDMA. La présente invention concerne par ailleurs un procédé de réception d'un signal dans un réseau de communication cellulaire, le signal reçu étant composé d'un signal d'intérêt issu d'une cellule d'intérêt du réseau et d'au moins un signal interférent issu d'au moins une autre cellule, dite cellule interférente. Selon l'invention, la cellule d'intérêt et la cellule interférente étant à pleine charge, le procédé comprend une étape de détermination d'un rapport entre le signal reçu et le signal interférent, et une étape de comparaison du rapport à un seuil prédéterminé. Aussi, lorsque le rapport est inférieur au seuil, on met en oeuvre une unique étape d'estimation du signal interférent, et lorsque le rapport est supérieur ou égal au seuil, on met en oeuvre les étapes du procédé de réception décrit ci-dessus, comprenant au moins deux étapes d'estimation du signal interférent. En d'autres termes, l'invention propose d'adapter le processus d'estimation du signal interférent, dans le cas particulier où les cellules d'intérêt et interférentes sont à pleine charge. Cette adaptation est réalisée en fonction d'un critère qui est le rapport du signal reçu sur le signal d'interférent (ou SIR). Si le SIR est inférieur à un seuil prédéterminé, une seule étape d'estimation est réalisée (qui peut consister en une structure classique directe DPIIC ou bien une structure indirecte IdPIIC). Si le SIR est supérieur à ce seuil, on met en oeuvre le procédé précédemment décrit. L'invention concerne également un dispositif de réception d'un signal dans un réseau de communication cellulaire, le signal reçu étant composé d'un signal d'intérêt issu d'une cellule d'intérêt du réseau et d'au moins un signal interférent issu d'au moins une autre cellule. Selon l'invention, un tel dispositif comprend : des premiers moyens d'estimation du signal interférent, délivrant un premier signal interférent estimé ; des seconds moyens d'estimation du signal interférent, délivrant un second signal interférent estimé ; des moyens de combinaison des premier et second signaux interférents estimés, délivrant une estimation finale dudit signal d'intérêt ; les premiers et seconds moyens d'estimation mettant en oeuvre un traitement distinct du signal reçu. Dans un mode de réalisation particulier, ce dispositif de réception comprend en outre des moyens de détermination d'un rapport entre le signal reçu et le signal interférent (SIR), ainsi que des moyens de comparaison du rapport à un seuil prédéterminé. Ainsi, on adapte les moyens d'estimation selon que le SIR est inférieur ou supérieur à ce seuil : dans le premier cas, le dispositif met en oeuvre un seul type de moyens d'estimation du signal interférent, et dans le second cas, il met en oeuvre de manière parallèle et distincte au moins deux types de moyens d'estimation du signal interférent, selon le procédé précédemment décrit. Un tel dispositif peut notamment mettre en oeuvre le procédé de réception tel que décrit précédemment. L'invention concerne enfin un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, comprenant des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé tel que décrit précédemment. Les instructions de code d'un tel programme d'ordinateur peuvent notamment comprendre des instructions pour la mise en oeuvre d'une étape de détermination d'un rapport entre le signal reçu et le signal interférent (SIR), et d'une étape de comparaison du rapport à un seuil prédéterminé, et des moyens d'adaptation de l'estimation du signal interférent comme décrit précédemment. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 illustre le réseau cellulaire décrit en préambule ; 10 - la figure 2 est un exemple d'interférence intracellulaire, décrit en préambule; - la figure 3 est un exemple d'interférences intercellulaires, ou multicellulaires, décrit en préambule ; - la figure 4 schématise la structure d'un détecteur d'annulation 15 d'interférence directe (DPIIC) intégré dans une structure classique d'estimation d'un signal d'intérêt, décrite en préambule ; - la figure 5 est un organigramme détaillant les étapes mises en oeuvre dans un détecteur DPIIC ; - les figures 6A et 6B représentent de manière schématique le procédé 20 de l'invention selon deux modes de réalisation différents ; la figure 7 schématise la structure IdPIIC d'annulation d'interférence selon l'invention ; la figure 8 est un graphique illustrant les résultats obtenus avec le procédé selon l'invention, en comparaison aux techniques 25 classiques ; - la figure 9 est un organigramme de la structure générale d'un récepteur mettant en oeuvre le procédé de l'invention ; - la figure 10 est une représentation graphique du nombre de bits mal estimés dans un signal, selon trois structures d'annulation 30 d'interférence. - la figure 11 illustre schématiquement un dispositif de réception mettant en oeuvre l'invention. 6. Description d'un mode de réalisation de l'invention 6.1 Principe général L'invention propose donc une approche nouvelle et efficace d'annulation d'une interférence intercellulaire affectant un signal d'intérêt dans un contexte de réseau de communication cellulaire. Son principe général repose sur la mise en oeuvre de deux estimations distinctes du signal interférent, utilisant des techniques suffisament différentes pour induire des erreurs d'estimation du signal interférent distinctes. L'invention propose ensuite de combiner ces deux estimations, afin d'obtenir un signal d'intérêt estimé de meilleure qualité que si l'une seulement de ces deux techniques d'estimation avait été utilisée. On note que pour plus de clarté, on détaille le cas particulier de la voie descendante, c'est-à-dire que le dispositif de réception de l'invention est un terminal de communication recevant un signal d'intérêt issu de la station de base de la cellule dans laquelle il se trouve auquel s'ajoute un signal interférent émis par une seconde station de base située dans une cellule géographique voisine : on parle de voie descendante puisque les signaux sont transmis depuis des stations de base en direction d'un terminal (mobile ou fixe). L'homme du métier pourra aisément adapter le procédé de l'invention à tout type de récepteur, aussi bien en voie descendante qu'en voie montante. Dans ce dernier cas, le récepteur peut être une station de base, recevant un signal d'intérêt émis par un utilisateur situé dans la même cellule, et perturbé par un signal interférent issu d'un second terminal d'un utilisateur situé dans une cellule voisine. On décrit, en relation avec les figures 6A et 6B, un mode de réalisation préférentiel de l'invention, selon lequel les données sont codées selon une technique multi-porteuse AMRC ou Multiporteuse-Accès Multiple à Répartition par Code , qui combine à la fois la modulation multiporteuse de type OFDM à une allocation des ressources spectrales en code. La présente invention a donc pour caractéristique principale la combinaison des estimations distinctes résultant de deux structures d'annulation d'interférence. La figure 6A présente un premier mode de réalisation de l'invention. Soit 5 un signal y(n) reçu. Il est composé d'un signal d'intérêt xo(n), d'un signal interférent x,(n) et de bruit w(n) : y(n) = xo(n) + xl(n) + w(n). Le signal global reçu est injecté parallèlement dans deux détecteurs 61 et 62 : chacun de ces détecteurs estime distinctement le signal x1(n) d'interférence issu de la cellule voisine. Le premier détecteur 61 est un détecteur classique tel 10 que cité en préambule, d'annulation d'interférence parallèle (PIC) que l'on utilise ici pour annuler une interférence intercellulaire et que l'on note donc DPIIC (pour Direct PIIC , avec PIIC de l'anglais Parallel Intercellular Interference Cancellation ). Cette technique d'estimation directe est décrite plus en détail dans la section 6.3. 15 Le second détecteur 62, qu'on note IdPIIC (pour Indirect PIIC ), repose sur une technique nouvelle qui est décrite dans la section suivante (≈6.3). On obtient en sortie de chacun des détecteurs deux estimations distinctes xlest(n) et xiest'(n) du signal interférent xl(n). Ces deux signaux estimés sont ensuite additionnés 63 et moyennés 64. Le résultat de cette demi-somme est alors 20 soustrait 65 au signal reçu y(n) : on obtient ainsi un signal zm(n) d'intérêt estimé, auquel s'ajoute le bruit : z,n(n) = y(n) ù xtest(n) 2 x1est(n) + w(n) On injecte ensuite le signal obtenudans une unité classique (non représentée) d'annulation de bruit pour obtenir le signal d'intérêt x0(n) purifié de ses impuretés. 25 La figure 6B illustre un second mode de réalisation de l'invention. Le signal reçu y(n) est injecté dans les deux détecteurs 61 et 62 d'estimation du signal interférent. Le premier est de type classique DPIIC et le second détecteur 62 est de type IdPIIC (décrits ci-après). A la différence du précédent mode de réalisation, chaque signal xlest(n) et xiest'(n) est soustrait 66, 69 au signal reçu y(n). Les deux signaux obtenus correspondent donc à deux estimations indépendantes du signal d'intérêt xo(n), ajouté à du bruit w(n). Ces deux estimations sont ensuite additionnées 67 puis moyennées 68 : on obtient ainsi une estimation fine zn,(n) du signal d'intérêt xo(n) auquel s'ajoute le bruit initial w(n). Ainsi, les résultats expérimentaux montrent qu'avec cette structure nouvelle, les performances sont largement meilleures qu'avec une structure conventionnelle. On démontre ce résultat dans la section suivante. 6.2 Analyse théorique Tout d'abord, on précise que les performances d'un estimateur de signal sont évaluées par rapport au nombre de bits estimés avec une erreur. On note s(i) la valeur du ième bit du signal d'intérêt original, et p(i) la valeur estimée de ce même i-ième bit. On montre alors que l'erreur globale d'estimation de valeurs de bits générées par la moyenne de deux détecteurs parallèles d'annulation d'interférence est inférieure à l'erreur d'estimation générée par un unique détecteur d'annulation d'interférence. Soient pi et P2 les valeurs d'erreurs d'estimation sur un même bit du signal interférent obtenues par chacune des techniques d'estimation 1 et 2. La somme moyennée selon l'approche de l'invention est alors : p3 = Pl 2 p2 . Un tel résultat produit ainsi des demi erreurs . Plus précisément, à chaque fois que pi et P2 produisent une estimation différente pour un bit spécifique, P3 présentera inévitablement une demi erreur pour ce même bit. L'exemple suivant éclaircit ce principe. Soit une source générant un signal interférent s, estimé par deux techniques différentes d'annulation d'interférence, et dont les signaux estimés ont pour valeur pi et P2. Les valeurs obtenues sont exposées dans le tableau suivant: S 1 1 1 1 p -1 1 1 1 pz 1 -1 1 1 P3 0 0 1 1 La dernière ligne de ce tableau présente les valeurs d'une structure d'annulation d'interférence selon la technique nouvelle de l'invention, réalisant la moyenne des erreurs générées par les deux estimateurs indépendants. Soit Ei l'erreur quadratique du schéma p définie par ei = [s(i) ù p(i)f On calcule alors les erreurs quadratiques résultant des détecteurs ayant pour résultats pl, P2 et p3 on obtient : E1= 22+0+0+0=4; E2= El; 3=12+12+0+0=2. Cet exemple montre clairement que bien que les détecteurs ayant pour résultats pi et P2 ont estimé incorrectement exactement le même nombre de bits, la structure de l'invention, délivrant une estimation p3, présente de meilleures performances, puisque l'erreur quadratique qu'elle génère est plus faible que celle générée par les deux autres structures (1 et 2). On détaille en annexe 2 une analyse précise de la performance de la technique selon l'invention (équivalente à la structure 3 de l'exemple précédent), déterminant les conditions optimales de son fonctionnement. 6.3 Annulation d'Interférence On décrit maintenant en détail une structure d'annulation directe d'interférence de type PIC, ou encore DPIIC. La figure 4 schématise la structure d'un détecteur d'interférence parallèle (PIC), appliqué à l'estimation et à la suppression d'interférence intercellulaire. On note cette technique DPIIC (de l'anglais "Direct Parallel Interference Cancellation"). Soit y(n) le signal reçu par le détecteur 40 d'annulation d'interférence illustré en figure 4. Il est composé d'un signal d'intérêt xp(n) issu de la station de base de la cellule dans laquelle il se trouve, d'un signal d'interférence xl(n) issu d'une station de base d'une cellule voisine, et de bruit w(n), soit : y(n) = xo(n) + xl(n) + w(n). Le détecteur d'interférences 40 génère un signal de sortie xiest(n) correspondant à une estimation du signal d'interférence xi(n) à supprimer. Cette estimation est soustraite au signal reçu pour obtenir un signal z(n) contenant le bruit d'origine ainsi qu'une évaluation du signal d'intérêt x0(n), soit : z(n) = y(n) ù xtest(n) = x0(n) + w(n). On voit ainsi que ce détecteur estime de manière directe le signal 10 d'interférence. La figure 5 est un organigramme détaillant les étapes mises en oeuvre par le module PIC 40 décrit en relation avec la figure 4, pour l'estimation d'un signal xi(n), issu d'une station de base située dans la cellule cell-i. Soit y(n) un signal global composé de plusieurs signaux d'interférence xl(n), x2(n),..., xi(n)... 15 d'émetteurs (des stations de base par exemple) situés dans des cellules géographiques correspondantes cell-1, cell-2,...,cell-i. Le détecteur 40 PIC estime la contribution de chacun des signaux. Comme illustré sur la figure 5, le signal global y(n) subit d'abord une étape 501 de désembrouillage, qui consiste à décoder la séquence de brouillage (de l'anglais scrambling sequence ) propre à 20 chaque station de base et à déterminer ainsi les coefficients du canal que le détecteur emploie. Classiquement, le récepteur connaît à l'avance les séquences de brouillage (qui permettent d'isoler entre elles les cellules d'un système multicellulaire) aussi bien pour la cellule d'intérêt que pour les cellules voisines. Elles sont transmises par le flux de signalisation. Si on cherche à estimer le signal 25 xi(n), on utilisera donc la séquence de brouillage de la cellule cell-i. Il s'en suit une étape 502 de minimisation de l'erreur quadratique (ou MMSE pour "Minimum Mean Square Error" en anglais). On rappelle que les données sont codées selon la technique AMRC, dans laquelle chaque usager est distingué par un code d'étalement. L'étape 503 désétale 30 (de l'anglais despreading ) cette séquence d'étalement pour identifier un utilisateur. Une fois que la station de base est identifiée (étape 501) ainsi que l'usager (étape 503), les unités binaires du signal à estimer sont estimées dans l'étape 504, puis les symboles sont reconstruits à l'étape 505. A ce stade du processus, le signal que l'on cherche à estimer est identifié et isolé. Il est ensuite recodé dans une étape 506 avec la séquence d'étalement caractéristique du récepteur. Le codage canal suit le codage source dans une étape 507 dans laquelle le signal est multiplié par les coefficients propres au canal concerné. Pour finir, une étape 508 de brouillage avec la séquence de brouillage caractéristique de la station de base émettant xi(n) génère alors une estimation x1est(n) du signal xi(n). La figure 7 présente de manière schématique le détecteur 62 (présenté en relation avec les figures 6A et 6B) d'annulation d'interférence, appelé IdPIIC, qui repose sur une approche nouvelle de l'invention. En effet, dans de nombreux cas, le signal d'intérêt xo(n) est plus fort que le signal d'interférence xl(n). L'objectif étant d'estimer ce dernier signal, une structure classique d'estimation directe peut fournir de mauvaises performances, du fait que la puissance du signal à estimer est trop faible par exemple, par rapport au signal d'intérêt. Le détecteur IdPIIC comprend alors un premier détecteur 71 de type PIIC (décrit en préambule) traitant le signal reçu y(n) en entrée, et estimant tout d'abord le signal d'intérêt xo(n). Il génère alors en sortie un signal xoest(n) d'intérêt estimé. Ce signal obtenu est ensuite soustrait 73 au signal reçu y(n), de façon à obtenir une première estimation intermédiaire du signal interférent xl(n). Cette estimation est alors injectée dans un second détecteur 72 PIIC qui a pour rôle d'estimer finement le signal interférent xl(n), à partir du signal intermédiaire estimé. Le signal résultant estimé xlest(n) est enfin soustrait 74 au signal reçu y(n), de manière à obtenir une estimation z;d(n) du signal d'intérêt ajouté à du bruit w(n). En d'autres termes, les deux briques 71 et 72 du détecteur IdPIIC sont basées sur le même principe d'estimation de signal (PIIC). Cependant, elles diffèrent dans le sens où elles ne s'appliquent pas à la même cellule. Le détecteur 71 estime le signal de la cellule d'intérêt (cell-0) alors que le détecteur 72 estime le signal de la cellule interférente (cell-l). La présente invention applique une technique classique adaptée à un contexte d'interférence intercellulaire. Pour cela, les cellules sont identifiées par le détecteur IdPIIC à l'aide des codes d'embrouillage et de désembrouillage précédemment explicités. Un tel récepteur IdPIIC présente ainsi de meilleures performances, notamment lorsque le SIR est positif. 6.4 Résultats de simulation Le figure 8 est un graphique comparant les techniques classiques d'annulation d'interférences à la technique de la présente invention, qui représente le Taux d'Erreur Binaire (TEB) en ordonnée, en fonction du Rapport Signal Reçu sur Signal d'Interférence (SIR) en abscisse. On est dans un contexte typique du 3GPP (en termes de paramètres, de canaux de propagation, etc.), en transmission sur voie descendante avec deux cellules voisines. Le gain de traitement (c'est-à-dire la longueur des signatures de Walsh-Hadamard, correspondant aux codes spreading isolant les usagers d'une même cellule) du système est égal à 16 et les niveaux de SIR varient de -10 dB à 20 dB. De plus, le rapport Signal à Bruit (SNR) est fixé à 15 dB pour les simulations. Les codes d'embrouillage ( scrambling ) sont appliqués dans le domaine fréquentiel et correspondent à ceux utilisés par le standard UMTS (pour Universal Mobile Telecommunication System ). Si le SIR est inférieur à zéro, l'utilisateur d'intérêt est dans une cellule interférente (c'est-à-dire une cellule voisine). Si le SIR est égal à zéro, l'utilisateur se trouve alors à la frontière de la cellule d'intérêt et de la cellule interférente. Si enfin le SIR est supérieur à zéro, cela signifie que l'utilisateur se trouve au sein de la cellule d'intérêt. Aussi, chacune des deux cellules fonctionne à demi charge, c'est-à-dire qu'en l'espèce sept utilisateurs transmettent simultanément sur la même bande de 30 fréquence. La courbe 81 supérieure représente les résultats obtenus sans aucun traitement d'annulation d'interférence. La seconde courbe 82 reliée par des triangles représente les résultats obtenus lorsque le signal d'interférence est estimé par une unique étape d'annulation d'interférence parallèle de type DPIIC. La courbe 83 montre quant à elle les résultats obtenus avec une estimation basée sur une annulation d'interférence indirecte IdPIIC. Enfin, la courbe 84 représente les résultats obtenus par le procédé de l'invention combinant et moyennant une estimation directe DPIIC et une estimation indirecte IdPIIC. On observe alors la supériorité de la nouvelle structure (courbe 94) selon l'invention, quel que soit le niveau de SIR. Il est fréquent qu'un utilisateur soit localisé à la frontière de deux cellules géographiques. Dans ce cas, la puissance du signal d'intérêt est sensiblement égale à celle du signal interférent, et le rapport signal Reçu sur signal d'Interférence est de 0 dB. Les graphiques de la figure 8 montrent alors que, pour un SIR de 0 dB, le TEB de la structure MPIIC (courbe 84) selon l'invention est de 8 dB inférieur au schéma classique DPIIC (courbe 83), de 9 dB inférieur au schéma IdPIIC (courbe 82), et de 12 dB inférieur quand aucun traitement n'est réalisé (courbe 81). 6.5 Structure générale du récepteur Les résultats expérimentaux présentés ci-dessus couvrent uniquement le cas où les deux cellules fonctionnent à demi-charge. Plus généralement, l'invention propose un procédé adaptable d'annulation d'interférence intercellulaire, couvrant à la fois le cas où les cellules sont à demi-charge, mais aussi le cas où les cellules fonctionnent à pleine charge. De plus, ce même procédé prend en compte le niveau de SIR pour adapter ou moduler les étapes de mise en oeuvre d'estimation du signal interférent. La figure 9 est un organigramme illustrant les étapes mises en oeuvre en fonction de la charge de chaque cellule ainsi que du SIR. Une première étape 901 de test est réalisée sur la charge des cellules cell-0 (cellule d'intérêt) et cell-1 (cellule interférente). Si les deux cellules fonctionnent à pleine charge, un second test 902 est quant à lui réalisé sur la valeur du SIR. Si ce dernier est compris entre -10 dB et +10 dB, une étape 904 d'application du procédé d'estimation selon la structure MPIIC (procédé de l'invention) est réalisée, puisque les résultats expérimentaux ont montré que ce dernier présente de meilleures performances que les techniques classiques dans cette plage de valeurs de SIR. Le décodage par le récepteur de la cellule cell-0 est ensuite réalisé dans une étape 912. Si par contre le test 902 est négatif (SIR non compris entre -10 dB et 10 dB), on vérifie 903 si le SIR est inférieur à -10 dB. Si oui, le procédé DPIIC est appliqué au signal reçu, dans une étape 905, puis le signal obtenu (estimation du signal d'intérêt) est décodé 906 par le récepteur de la cellule d'intérêt cell-0. Si le test 903 est négatif, cela signifie que le SIR est supérieur à 10 dB. En d'autres termes, la puissance du signal interférent est négligeable par rapport à celle du signal d'intérêt. Ainsi, le signal reçu ne subit aucun traitement d'annulation d'interférence et est directement décodé à l'étape référencée 903. Si maintenant l'une des deux cellules cell-0 ou cell-1 n'est pas à pleine charge, le test 901 est négatif. Un test 907 est réalisé pour déterminer si le SIR est compris entre -10 dB et +20 dB. Si la réponse est positive, une étape 913 applique le procédé MPIIC selon l'invention, puis enfin les données du signal obtenu sont reçues et décodées par le récepteur de la cellule d'intérêt cell-0 dans une étape 909. Si par contre le test 907 est négatif, un test 908 supplémentaire est réalisé pour déterminer si le SIR est inférieur à -10 dB. Si oui, le procédé DPIIC est appliqué au signal reçu, dans une étape 910, puis le signal obtenu (estimation du signal d'intérêt) est décodé dans une étape 911 par le récepteur de la cellule d'intérêt cell-0. Si le test 908 est négatif, cela signifie inévitablement que le SIR est supérieur à 20 dB. En d'autres termes, la puissance du signal interférent est négligeable par rapport à celle du signal d'intérêt. Ainsi, le signal reçu ne subit aucun traitement d'annulation d'interférence et est directement décodé à l'étape 1. Dans ce mode de réalisation particulier de l'invention, la structure MPIIC est donc mise en oeuvre lorsque le SIR est compris entre -10 dB et + 10 dB dans le cas de deux cellules à pleine charge, et entre -10 dB et +20 dB lorsqu'au moins une des deux cellules n'est pas à pleine charge. Il est important de préciser que dans la pratique, ces deux cas de figures sont les plus fréquents et constituent la grande majorité des cas. Les valeurs limites de SIR données ici le sont à titre indicatif, dans un mode de réalisation particulier de l'invention. Elles sont bien sûr susceptibles de varier, en fonction du contexte de fonctionnement du réseau cellulaire considéré. 7.8 Dispositifs de mise en oeuvre Le procédé de l'invention peut être mis en oeuvre dans de nombreux dispositifs, tels que des serveurs de flux, des noeuds intermédiaires d'un réseau, des émetteurs, des dispositifs de stockage de données,... La structure générale simplifiée d'un tel dispositif est illustrée schématiquement par la figure 11. Il comprend une mémoire M 10, une unité de traitement 11, équipée par exemple d'un microprocesseur, et pilotée par le programme d'ordinateur Pg 12. A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur 12 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM 10 avant d'être exécutées par le processeur de l'unité de traitement 11. L'unité de traitement 11 reçoit en entrée un signal 13 composé d'un signal d'intérêt et d'un signal interférent. Le microprocesseur tP de l'unité de traitement 11 met en oeuvre le procédé décrit ci-dessus, selon les instructions du programme Pg 12. L'unité de traitement 11 délivre en sortie un signal 14 correspondant à une estimation du signal d'intérêt. 22 ANNEXE 1 - CHOI IN-KYEONG, "Interference canceling device and method in mobile communication system, " Brevet n US2003202568, 2003-10-30. - JANG IL-SOON, "Apparatus and method for cancelling interference 5 signais transmitted from neighbour base stations," Brevet n US2003 1 19451, 2003-06-26. SCHMIDL TIMOTHY M, "CANCELLATION OF SPREAD SPECTRUM INTERFERENCE," Brevet n JP2001339326, 2001-12-07. - FUJITA MASASHI, HARADA TOSHITARO, "Inter-cellular interference 10 detection by canceling data corruption events reported by mobile stations," Brevet n US5412659, 1995-05-02. A. J. Viterbi, "Very low rate convolutional codes for maximum theoretical performance of spread-spectrum multiple-access channels," IEEE J. Select. Areas Commun., vol. 8, pp. 641-649, May 1990. 15 - J. G. Andrews and T. H. Y. Meng, "Performance of Multicarrier CDMA with Successive Interference Cancellation in a Multipath Fading Channel," IEEE Trans. on Comm., vol. 52, pp. 811-822, May 2004. R. Hofstad and M. J. Klok, "Performance of DS-CDMA Systems with Optimal Hard-Decision Parallel Interference Cancellation," IEEE Trans. 20 on Inf. Theory, vol. 49, pp. 2918-2940, Nov. 2003. - D. Divsalar, M. K. Simon, and D. Raphaeli, "Improved Parallel Interference Cancellation for CDMA," IEEE Trans. on Comm., vol. 46, pp. 258-268, Feb. 1998. N. Kim and M. K. Howlader, "Analysis of a New Hybrid Interference 25 Cancellation (HIC) System," IEEE Proc. WCNC'2004, 2004. S. Sun, L. K. Rasmussen, H. Sugimoto, and T. J. Lim, "A Hybrid Interference Canceller in CDMA," IEEE 5th Intern. Symp. Spread Spectrum Techniques and Applications, pp. 150-154, Sep. 1998. D. Koulakiotis and A. H. Aghvami, "Evaluation of a DS/CDMA Multiuser Receiver Employing a Hybrid Form of Interference Cancellation in Rayleigh-Fading Channels," IEEE Comm. Let., vol. 2, pp. 61-63, Mar. 1998. ANNEXE 2 Cette annexe développe un lemme analysant les performances du procédé MPIIC et développe les conditions dans lesquelles ce dernier fonctionne le mieux. Lemme 1: Considérons une transmission d'un signal BPSK au-dessus d'un canal AWGN, où ce dernier est d'amplitude a. On suppose également que nous avons deux schémas d'annulation d'interférence disponibles, c'est-à-dire p, et p2, qui estiment NetM bits incorrectement. Sans perte de généralité, nous considérons ici que N est inférieur ou égal à m, ce qui signifie que la valeur de p1 est toujours meilleure que celle de p2. Donc, l'approche d'annulation d'interférence p3 définie comme p3 = p' 2 p2 présente 1. une performance toujours meilleure (ou au moins la même) que p1 et p2, si N = M. 2. une performance toujours meilleure que pl, si le nombre de bits incorrects 3N M . commun de p, et de p2 est plus petit que 2 ù 2 (ici N < M). 3. une performance toujours moins bonne que p1, si M > 3N. Preuve de Lemme 1: Selon le lemme 1, le schéma p1 estime un nombre N de bits incorrectement, alors que p2 en estime un nombre M. Supposons que Kreprésente le nombre des bits communs que les deux schémas'', et p2 estiment incorrectement. Dès que N est inférieur ou égal à m, Kpeut prendre les valeurs suivantes0 s K s N. Pour la clarté de la présentation, nous pouvons poursuivre une permutation des bits transmis (sans perte de généralité) afin d'avoir d'abord les N ù Kbits que plestime incorrectement, suivi par les K bits que p, et p2estiment incorrectement, et puis les M ù K bits restants estimés incorrectement par p2. La figure 10 est une représentation graphique des symboles estimés faux. Sur la figure 12, nous présentons également l'estimateurp3. En fait, p3feraKerreurs (zone 121) et aussi N+ M û 2K demi erreurs supplémentaires (zones 121 et 123). Nous pouvons continuer avec la preuve du premier point du lemme 1. 1. Ici nous rappelons queN = M. La variance des erreurs (ou encore l'erreur quadratique) pour p,ou p2 est égale à = E2 = 4Na2. D'autre part la variance des erreurs introduites par p3est égale à E3 = 4Ka2 + 2(N û K)a2. L'inégalité E3 s El est valable quand E3 el <=> 4Ka2+2(NûK)a2s4Na2 <=> KsN, ce qui est toujours vrai. Quand l'égalité est satisfaite, p3introduit alors exactement la même erreur (d'un point de vue de variance) comme prou p2. 2. Ici nous rappelons que N 4Ka2 +(NûK)a2 +(MûK)a2 s4Na2 <=> _ Ks 3NûM 2 3. En conclusion, afin que p3ait une performance toujours moins bonne 25 que p,, il suffit juste que la partie droite de l'inégalité ci-dessus soit négative (dès que K est un nombre entier positif), c'est-à-dire 3NùM<0 M>3N, 2 ce qui conclut réellement la preuve entière
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L'invention concerne un procédé de réception d'un signal dans un réseau de communication cellulaire, le signal reçu étant composé d'un signal d'intérêt issu d'une cellule d'intérêt du réseau et d'au moins un signal interférent issu d'au moins une autre cellule.Selon l'invention, un tel procédé met en oeuvre :- une première étape d'estimation du au moins un signal interférent, délivrant un premier signal interférent estimé ;- une seconde étape d'estimation du au moins un signal interférent, délivrant un second signal interférent estimé ;- une étape de combinaison des premier et second signaux interférents estimés, délivrant une estimation finale du signal d'intérêt ;les premières et secondes étapes d'estimation mettant en oeuvre un traitement distinct du signal reçu.
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1. Procédé de réception d'un signal dans un réseau de communication cellulaire, ledit signal reçu étant composé d'un signal d'intérêt (330) issu d'une cellule d'intérêt (300) dudit réseau et d'au moins un signal interférent (331) issu d'au moins une autre cellule (301), caractérisé en ce qu'il met en oeuvre : une première étape d'estimation (61) dudit au moins un signal interférent, délivrant un premier signal interférent estimé ; - une seconde étape d'estimation (62) dudit au moins un signal interférent, délivrant un second signal interférent estimé ; une étape de combinaison desdits premier et second signaux interférents estimés, délivrant une estimation finale dudit signal d'intérêt ; lesdites premières et secondes étapes d'estimation mettant en oeuvre un traitement distinct dudit signal reçu. 2. Procédé de réception selon la 1, caractérisé en ce que ladite étape de combinaison met en oeuvre une détermination d'une moyenne (63, 64) desdits premier et second signaux interférents estimés, et une soustraction (65) de ladite moyenne audit signal reçu. 3. Procédé de réception selon la 1, caractérisé en ce que ladite étape de combinaison met en oeuvre une soustraction de chacun desdits premier et second signaux interférents estimés audit signal reçu, et une détermination d'une moyenne des signaux issus desdits moyens de soustraction. 4. Procédé de réception selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite première étape d'estimation met en oeuvre une estimation directe dudit signal interférent, et en ce que ladite seconde étape d'estimation met en oeuvre une estimation indirecte dudit signal interférent, à partir d'une estimation dudit signal d'intérêt, appelée estimation intermédiaire dudit signal d'intérêt. 5. Procédé de réception selon l'une quelconque des 1 à 4,caractérisé en ce que ladite seconde étape d'estimation met en oeuvre : - une première sous-étape (71) d'estimation intermédiaire dudit signal d'intérêt ; une sous-étape (73) de soustraction de ladite estimation intermédiaire audit signal reçu ; et une seconde sous-étape (72) d'estimation délivrant ledit second signal interférent estimé, à partir du signal issu de ladite sous-étape de soustraction. 6. Procédé de réception selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre X étapes d'estimation en parallèle, X > 2, mettant chacune en oeuvre un traitement distinct dudit signal reçu. 7. Procédé de réception selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit signal reçu appartient au groupe comprenant : un signal à porteuses multiples ; un signal CDMA ; un signal OFDMA ; un signal MC-CDMA. 8. Procédé de réception d'un signal dans un réseau de communication cellulaire, ledit signal reçu étant composé d'un signal d'intérêt issu d'une cellule d'intérêt dudit réseau et d'au moins un signal interférent issu d'au moins une autre cellule, dite cellule interférente, caractérisé en ce que ladite cellule d'intérêt et ladite cellule interférente étant à pleine charge, ledit procédé comprend une étape de détermination d'un rapport entre ledit signal reçu et ledit signal interférent, et une étape de comparaison dudit rapport à un seuil prédéterminé, et en ce que, lorsque ledit rapport est inférieur audit seuil, on met en oeuvre une unique étape d'estimation dudit signal interférent, et lorsque ledit rapport est supérieur ou égal audit seuil, on met en oeuvre les étapes du procédé selon l'une au moins des 1 à 7. 9. Dispositif de réception d'un signal dans un réseau de communicationcellulaire, ledit signal reçu étant composé d'un signal d'intérêt (330) issu d'une cellule d'intérêt (300) dudit réseau et d'au moins un signal interférent (331) issu d'au moins une autre cellule (301), caractérisé en ce qu'il comprend : des premiers moyens d'estimation dudit au moins un signal interférent, délivrant un premier signal interférent estimé ; des seconds moyens d'estimation dudit au moins un signal interférent, délivrant un second signal interférent estimé ; des moyens de combinaison desdits premier et second signaux interférents estimés, délivrant une estimation finale dudit signal d'intérêt; lesdits premiers et seconds moyens d'estimation mettant en oeuvre un traitement distinct dudit signal reçu. 10. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre de l'une au moins des 1 à 7.
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H
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H04
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H04Q,H04B,H04L
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H04Q 7,H04B 1,H04B 7,H04L 1,H04L 27
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H04Q 7/22,H04B 1/10,H04B 1/707,H04B 7/00,H04L 1/00,H04L 27/01,H04Q 7/38
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FR2894561
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A1
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RESERVOIR AEROTRANSPORTABLE DE STOCKAGE D'UN PRODUIT A LARGUER EN VOL
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La présente invention est relative à un réservoir aérotransportable de stockage d'un produit à larguer en vol, et à un dispositif de lutte contre les incendies incorporant un tel réservoir. Le domaine technique de l'invention est celui de la fabrication de dispositifs aéroportables de lutte contre les incendies. La présente invention est plus particulièrement relative à un réservoir aérotransportable d'un produit fluide ou pulvérulent utilisé dans la lutte contre les incendies, à un dispositif incorporant un tel réservoir, et à un aéronef - giravion notamment - équipé de ce réservoir et/ou de ce dispositif. La présente invention concerne notamment un conteneur ou citerne souple embarquable à bord d'un hélicoptère, destiné à contenir un liquide - tel que de l'eau - à larguer en vol. Il est connu de fixer sous le fuselage d'un hélicoptère, un dispositif de lutte contre les incendies, qui comporte un réservoir de stockage d'eau qui est équipé de trappes dont l'ouverture libère l'eau stockée dans le réservoir ; ces dispositifs ont notamment pour inconvénient de réduire la garde au sol de l'hélicoptère, et de présenter une faible capacité de stockage. La demande internationale WO 2005/014394 décrit un hélicoptère équipé de réservoirs et d'une lance d'aspersion, qui sont disposés à l'intérieur du fuselage. Le brevet US 3603506 décrit un dispositif d'aspersion en vol d'un produit chimique contenu dans une enveloppe souple qui peut être installée de façon amovible à l'intérieur d'un avion ; l'enveloppe est maintenue en place par un filet. La demande de brevet FR 2829103 décrit un dispositif amovible de stockage d'eau à l'intérieur de la carlingue d'un aéronef, qui comporte un réservoir souple, une trappe d'évacuation d'eau, et des vérins appuyant sur le réservoir et servant à expulser l'eau par la trappe. D'une façon générale, il a été constaté que les aéronefs équipés d'un réservoir en cabine peuvent difficilement être utilisés à un usage autre que la lutte contre le feu à cause du temps et du coût nécessaire au montage et au démontage du système embarqué de lutte contre le feu. La présente invention a pour objet de proposer un réservoir aérotransportable de stockage d'un produit (ou composition) à larguer en vol qui soit amélioré et/ou qui remédie, en partie au moins, aux lacunes ou inconvénients des réservoirs aérotransportables connus. L'invention a également pour objet de proposer un dispositif de lutte contre les incendies comprenant un tel réservoir, ainsi qu'un aéronef équipé d'un tel réservoir ou d'un tel dispositif. Conformément à un aspect de l'invention, il est proposé un tel réservoir qui comporte un col terminé par une ouverture d'évacuation, et dont la (les) paroi(s) prolongeant le col est (sont) suffisamment déformable(s) pour être, en partie au moins, logée(s) à l'intérieur du col. En d'autres termes, il est proposé un réservoir dont les parois délimitent une ouverture d'évacuation du produit stocké dans le réservoir ; le réservoir comporte une première partie - ou col - qui s'étend à partir de l'ouverture et qui présente un premier volume, ainsi qu'une seconde partie délimitée par une (des) paroi(s) prolongeant la (les) paroi(s) de la première partie, et qui présente dans une configuration déployée un second volume supérieur au premier volume, par exemple supérieur au triple ou au quintuple du premier volume ; la (les) paroi(s) de la seconde partie complétant la première partie, présente(nt) une souplesse suffisante pour être, en partie ou en totalité, repliée à l'intérieur du col. Lorsque l'on installe à bord d'un aéronef le réservoir selon l'invention, on dispose le col du réservoir dans un puit ventral de l'aéronef, c'est-à-dire un compartiment s'étendant sous le plancher (de la cabine) et débouchant sur les parois ou capots externes du fuselage, l'orifice d'évacuation du réservoir s'étendant sensiblement au niveau (dans le prolongement) de ces parois ou capots, ou bien sous celles-ci. Lorsque le réservoir est vide et non utilisé, il est en grande partie au moins contenu sous le plancher, de sorte que la cabine est disponible pour son usage habituel ; lorsque l'aéronef est utilisé pour la lutte contre les incendies, la partie repliable du réservoir est déployée à l'intérieur de la cabine et est remplie du produit à larguer en vol ; après largage, le réservoir peut être à nouveau escamoté sous le plancher de la cabine. Le col peut être constitué û ou bien peut se terminer - par une portion divergente ; l'ouverture d'évacuation peut être équipée d'un mécanisme de largage à volets mobiles. L'invention s'applique notamment aux réservoirs de capacité située dans une plage allant de 0,5m' environ à 20m' environ, en particulier allant de lm' ou 2m' environ jusqu'à 5 ou 10m' environ. La partie - ou paroi - repliable et déployable du réservoir peut être réalisée en partie au moins dans un matériau présentant au moins une couche de matière plastique. Le réservoir peut comporter une cloison séparant deux compartiments du réservoir. Une telle cloison, qui est de préférence étanche, peut séparer un compartiment principal communiquant avec l'ouverture d'évacuation du produit stocké, d'un compartiment secondaire ne communiquant pas avec cette ouverture. Le compartiment secondaire peut être mis en communication avec l'extérieur par un orifice secondaire. Le compartiment secondaire peut être conçu pour recevoir un fluide secondaire de remplissage, tel que de l'air, de densité inférieure à la densité du produit de lutte contre les incendies. Le compartiment secondaire peut être arrangé pour recouvrir le col lorsque la (les) paroi(s) délimitant le compartiment est (sont) repliée(s) dans le col. Les première et seconde parties du réservoir peuvent former une seule pièce ; alternativement, ces deux parties sont distinctes et/ou séparables ; dans ce cas notamment, la paroi de la première partie - ou pièce û peut être rigide, en particulier réalisée dans un matériau composite (résine renforcée de fibres par exemple), et peut être assemblée de façon étanche à la seconde pièce û ou bâche û par l'intermédiaire de brides. L'invention propose aussi un dispositif aérotransportable de lutte contre les incendies, qui comporte un réservoir selon l'invention et une structure déformable de maintien du réservoir lorsque celui-ci est déployé à l'intérieur de la cabine d'un aéronef. La structure de maintien peut comporter des liens filiformes tels que sangles ou filet(s), qui sont prévus pour relier la paroi déformable du réservoir au plancher ou au plafond de la cabine. La structure déformable de maintien peut comporter des moyens de maintien d'inclinaison pour maintenir une portion de la (des) paroi(s) déformable(s) du réservoir entourant le col, dans une position inclinée favorisant l'écoulement du produit stocké vers le col. Les moyens de maintien d'inclinaison peuvent comporter une structure -formant une cale ou un coin - gonflable prévue pour s'étendre entre le plancher de la cabine et la paroi du réservoir, à proximité du col. La structure gonflable de maintien d'inclinaison peut être arrangée pour entourer tout ou partie du col du réservoir. La structure déformable de maintien peut comporter des moyens de cerclage, qui peuvent être gonflables, conçus pour entourer au moins la base du réservoir et pour reposer - directement ou indirectement - sur le plancher de la cabine. Les moyens de cerclage gonflables peuvent comporter plusieurs compartiments étanches superposés. L'invention propose également un aéronef comportant un fuselage, une cabine, des parois de fuselage, un plancher de cabine, un compartiment ou puit ventral s'étendant entre le plancher de la cabine et les parois de fuselage, l'aéronef étant équipé d'un réservoir ou d'un dispositif selon l'invention, le col du réservoir s'étendant dans le compartiment ou puit ventral. L'aéronef peut comporter en outre un conduit externe d'aspiration équipé d'une pompe, un conduit interne de remplissage du réservoir qui relie le conduit externe d'aspiration à un orifice de remplissage prévu dans une paroi déformable du réservoir, et le cas échéant un conduit de surverse également relié au réservoir. L'invention permet d'embarquer une quantité importante d'eau et d'optimiser le largage en vol. L'invention limite les contraintes d'atterrissage en terrain non préparé, facilite le remplissage rapide au sol et en vol. L'invention permet de conserver la polyvalence de l'aéronef, évite ou du moins limite les répercussions de la présence d'un réservoir embarqué sur les qualités de vol. L'invention permet de passer rapidement d'un aménagement de la cabine adapté au largage en vol du produit stocké, à un aménagement adapté au transport de passagers et/ou de matériels divers ; dans les deux cas, l'aéronef se prête à des opérations d'évacuation sanitaire par treuillage ou élingage. Le réservoir souple maintenu dans la cabine de l'hélicoptère par une structure gonflable à l'air permet d'emmagasiner une quantité d'eau suffisante pour rendre plus efficace la mission lutte incendie. Le largage s'effectue par le biais d'un puit dans la structure de l'hélicoptère et de trappes de largage. Le réservoir se vide rapidement par déformation, ce qui peut permettre de s'affranchir d'un système de mise à l'air libre du réservoir. Le dégonflage de la structure et le rangement de l'ensemble permettent de libérer la cabine et de rendre rapidement l'aéronef capable d'autres missions. D'autres aspects, caractéristiques, et avantages de l'invention apparaissent dans la description suivante, qui se réfère aux dessins annexés et qui illustre, sans aucun caractère limitatif, des modes préférés de réalisation de l'invention. La figure 1 illustre, en vue en perspective schématique avec arrachement, un hélicoptère équipé d'un dispositif de lutte contre le feu selon l'invention. Les figures 7 à 11 illustrent de la même façon, sous différents angles de vue, des étapes de montage du dispositif à bord de l'hélicoptère ; les figures 7 et 9 illustrent respectivement, en outre, des caractéristiques d'un puit ventral et d'un dispositif de calage de réservoir. Les figures 2 et 3 illustrent, respectivement en vue de côté et en vue de dessus, un dispositif de lutte contre le feu similaire à celui de la figure 1, embarqué sur un hélicoptère. Les figures 4 à 6 illustrent, en vue en coupe schématique, un mode préféré de réalisation d'un dispositif selon l'invention, et son implantation dans un aéronef ; la figure 4 est une vue en coupe longitudinale, tandis que les figures 5 et 6 sont des vues en coupe transversales, respectivement selon V-V et selon VI-VI, du dispositif de la figure 4. La figure 12 est une vue en perspective schématique d'un autre mode de réalisation de l'invention. Les figures 13 à 15 illustrent en vue de côté simplifiée, la structure et le fonctionnement d'un réservoir selon l'invention. La figure 16 est une vue en coupe avec arrachement de la liaison entre deux pièces formant un réservoir selon un autre mode de réalisation 5 de l'invention. Sauf indication contraire, des repères identiques désignent des éléments ou organes structurellement ou fonctionnellement identiques ou équivalents (similaires). Par référence aux figures 13 à 15, le réservoir 20 comporte une 10 paroi souple 21 prolongeant une paroi 22 qui peut être souple ou rigide ; la paroi 22 délimite une partie 23 étroite - ou col - du conteneur 20, qui se termine par une ouverture 24 d'évacuation. Dans sa configuration déployée illustrée figure 15, la paroi 21 délimite un compartiment principal 25 qui communique avec l'ouverture 24 par l'intermédiaire du 15 col 23 : le volume du compartiment 25 peut atteindre ou dépasser le décuple de celui du col 23. Dans la configuration d'escamotage partiel illustrée figure 14, le volume délimité par la paroi 21 est fortement diminué ; dans sa configuration repliée illustrée figure 13, la paroi 21 est contenue à 20 l'intérieur du volume 23 délimité par les parois 22. Par référence aux figures 4 à 6, le col 23 du réservoir 20 est inséré dans un puit 26 s'étendant verticalement, selon un axe 50, depuis une ouverture 30 prévue dans le plancher 27 de la cabine 28 de l'aéronef 29, jusqu'à une ouverture 60 prévue dans la partie ventrale du fuselage 31 25 de l'aéronef. La paroi souple 21 repose sur le plancher 27 par l'intermédiaire d'un matelas gonflable 32 de conformation du fond 33 du compartiment 25 ; la paroi souple 21 est entourée (voir également figures 1 et 3 notamment) par trois boudins ou ceintures gonflables 34 superposé(e)s qui limitent l'étalement de la paroi 21 dans la cabine. Selon une variante de réalisation, le matelas 32 comporte un ou plusieurs blocs d'une matière alvéolaire et/ou d'une mousse d'une matière plastique. Ces ceintures 34 s'étendent sur une partie de la hauteur 35 du compartiment 25 lorsque la paroi 21 est déployée. La partie supérieure centrale 36 de la paroi délimitant le compartiment principal 25 est recouverte d'une paroi 37 délimitant, avec la paroi 36, un compartiment secondaire 38 étanche muni d'une ouverture 39 obturable ; ce compartiment secondaire peut être rempli d'air sous pression pour former un matelas servant, lorsque la paroi 21 est escamotée dans le compartiment 26 (dans le col 23), à obturer l'orifice 30 et assurer une continuité du plancher 27. Au moins un autre compartiment secondaire gonflable (à l'air) 38a peut être prévu dans le réservoir 20, étant séparé du compartiment 25 principal par une cloison étanche 36a déformable (cf. figure 4) ; ceci permet de réduire la capacité utile du compartiment 25 lorsque le compartiment 38a est rempli d'air. Cela permet d'adapter la capacité du réservoir principal 25 aux performances de l'aéronef, qui peuvent être volontairement réduites en fonction de l'altitude des opérations à réaliser et/ou de la distance à parcourir par l'aéronef entre le lieu de chargement du réservoir embarqué et le lieu de largage. Une structure 40 d'obturation de l'orifice 24 d'évacuation est reliée à l'embouchure du col 23 de façon étanche ; cette structure comporte des ouvertures 41 de largage obturables par des volets 42 mobiles (figure 6) sous l'action d'un actionneur tel qu'un vérin (non représenté) permettant d'ouvrir ou de fermer ces ouvertures. Un conduit interne d'aspiration 43 dont une extrémité 44 s'étend dans le réservoir 25, permet le remplissage de celui-ci. Par référence aux figures 1 à 3, le conduit 43 présente (à cet effet) à son extrémité arrière, un raccord 45 de remplissage au sol. Une bifurcation en T 46 est insérée sur le conduit 43 pour le raccorder à un conduit externe 46 d'aspiration permettant, par son extrémité inférieure 47, le remplissage en vol du conteneur de produit à larguer, grâce à une pompe 48. Par référence aux figures 1 et 11 notamment, un conduit 49 de surverse est également mis en communication avec le réservoir 25. Par référence aux figures 1 à 3, 10 et 11 en particulier, le dispositif selon l'invention comporte un réservoir 20 souple d'une capacité de l'ordre de 4000 litres par exemple, qui est posé sur le plancher cabine, un système (40 à 42) de largage positionné sous le fuselage couplé au réservoir, ainsi qu'un système de remplissage et de mise à l'air du réservoir 20. Un réservoir (non représenté) de plus petite capacité, destiné à recevoir un produit additif à mélanger au produit contenu dans le réservoir 20 avant le largage du mélange obtenu, peut être installé à bord et raccordé au réservoir 20. Les organes de remplissage incluant la pompe 48 et les conduits 43, 46 et 49, sont reliés de façon amovible au réservoir et à la structure de l'aéronef, pour limiter les problèmes de garde au sol ; lorsque ces organes sont désolidarisés du réservoir, ils peuvent être rangés dans une soute de l'aéronef, afin d'éviter de géner l'accés à la cabine et pour faciliter la fermeture de portes, par exemple coulissantes, d'accès à la cabine. Le réservoir 20 peut être essentiellement constitué d'une bâche souple de forme grossièrement parallélépipédique, qui est reliée de façon étanche au système de largage. La liaison entre la bâche 21 et les organes 40 à 42 de largage est réalisée par le manchon 22 (délimitant le col 23) qui peut être réalisé dans un matériau de même nature que celui des parois de la bâche, et peut être intégré à celle-ci ; ce manchon présente une forme adaptée pour épouser la forme intérieure du puit ventral 26. Les parois 36 et 37 forment (cf. figure 4) un coussin gonflable 38 intégré à la bâche, qui permet de recouvrir et/ou d'obturer l'ouverture 30 formée dans le plancher 27, lorsque le réservoir 23, 25 est vide et replié dans le puits 26, et que l'aéronef est utilisé pour du transport de personnes ou de matériels divers. Ce coussin peut être relié à la structure de l'aéronef par des sangles le maintenant parallèle au plancher quand le réservoir est rempli de liquide, afin de réduire les effets du ballottement de ce liquide. Afin de limiter encore, en vol, la déformation et/ou le déplacement du réservoir rempli, sous l'effet des forces d'inertie résultant de la masse du produit fluide contenu dans le réservoir, et des accélérations de l'aéronef, le réservoir peut comporter plusieurs compartiments qui sont séparés (totalement ou partiellement) par une ou plusieurs cloisons souples, solidaires des parois 21 de l'enveloppe, qui peuvent s'étendre sensiblement verticalement. On peut prévoir une liaison par des sangles 51, un filet 52 (figure 12), ou un moyen équivalent, de la partie inférieure et/ou supérieure du réservoir avec la structure porteuse, notamment pour guider le mouvement de descente de la paroi 36 et de repliage de la partie supérieure du réservoir, lors du largage du produit qu'il contient. Le coussin gonflable obturateur peut être maintenu par des sangles ancrées sur la structure de l'hélicoptère. Le coussin comporte un ou plusieurs raccords pour la tuyauterie (non représentée) de remplissage et/ou de mise à l'air/surverse du compartiment 38 qu'il délimite. En cas de besoin de transport de personnes ou de biens, il suffit de vidanger le réservoir 23, 25, dégonfler les ceintures 34 et le matelas 32 I1 (lorsque celui-ci est gonflable), placer la paroi 21 dans le col 23, et fermer ou recouvrir l'ouverture 30 par le coussin 36 à 38. En cas d'urgence, il peut être suffisant de vidanger le(s) réservoir(s), de dégonfler les ceintures 34, et d'étaler la paroi 21 sur le plancher de la cabine, cette paroi etant conçue pour résister au piétinement des passagers et étant en grande partie protégée par le coussin 38. Comme illustré figures 4 à 6 et 9 à 11 en particulier, le réservoir souple est maintenu en place dans la cabine par une structure gonflable comportant : - une ceinture de plusieurs boudins 34 gonflables superposés, réalisés par exemple en PVC souple et résistant, et entourant le réservoir ; ces boudins peuvent s'appuyer par leur face externe sur les éléments de la structure de l'aéronef ; des sangles de retenue du réservoir selon un axe longitudinal de l'aéronef peuvent être prévues ; lorsque le réservoir est plus étroit que la cabine, la ceinture gonflable peut être maintenue par des sangles attachées à la structure aéronef ; et un plancher 32 gonflable donnant une forme de pointe de diamant au fond 33 du réservoir 25 et permettant un écoulement de l'eau dans le puit 26 quelle que soit l'assiette de l'hélicoptère. L'ensemble du système de maintien de la bâche peut être dégonflé pour rendre disponible le plancher de la cabine afin de transporter du personnel et/ou du matériel. Lors de l'installation, c'est ce même ensemble qui est installé par le dessous de l'hélicoptère à l'intérieur du puit. Pour des raisons d'encombrement, les éléments du système de remplissage peuvent être installés dans la cabine. Par référence aux figures 7 à 11 en particulier, l'installation du dispositif à bord d'un hélicoptère équipé d'un puit ventral 26 (figure7), peut comporter les opérations suivantes : - introduction (figure 8) dans le puit ventral et fixation à l'aéronef de l'ensemble réservoir/système de largage ; - mise en place autour du puit, dépliage, fixation et gonflage du matelas 32 destiner à supporter le réservoir (figure 9); - dépliage des parois 21, 36 de la bâche sur le plancher 27 et gonflage du coussin (36 à 38) obturateur inclus dans la bâche ; - dépliage, fixation et gonflage de la ceinture 34 (figurel0) ; - le cas échéant fixation de la bâche sur la ceinture 34 et sur la structure de l'appareil 29 ; - raccordement des conduits de remplissage et mise à l'air/sur verse 43, 49 (figure 11), au compartiment principal 25 au moins du réservoir. Après exécution d'une mission comportant un largage du produit contenu dans le réservoir, un dégonflage de la ceinture et du plancher permet une utilisation de l'essentiel du volume de la cabine de l'aéronef. Le fait d'attacher la bâche 21 à un ou plusieurs boudins 34, au 20 voisinage de la demi hauteur 35 de la bâche déployée, facilite le repli de la bâche sur elle-même lors de la vidange du réservoir 25. Pour passer à une configuration d'utilisation ordinaire de l'aéronef, on procède ensuite au démontage des ensembles de remplissage et de surverse, au pliage et au rangement de la ceinture et du plancher, au 25 pliage et au rangement de l'ensemble réservoir (bâche) dans le puit ménagé dans la barque, et à la fermeture du puit par le plancher obturateur.15 Dans la variante illustrée figure 12, le réservoir souple est accroché à un rail 53 horizontal équipant la cabine en partie supérieure, et maintenu sur le plancher cabine par un système de sanglage. Comme décrit précédemment, la connexion entre le reservoir et le système 40 de largage se fait dans l'espace disponible d'un puit ventral. Le réservoir est maintenu par un maillage de sangles accrochées à des points d'ancrage de la structure par des mousquetons, et par deux couples de sangles se croisant en partie inférieure du réservoir. Par référence à la figure 16, le réservoir comporte une paroi rigide 22 solidaire de la structure de l'aéronef et présentant une forme sensiblement tronconique d'axe 50, évasée vers le bas ; cette paroi est équipée à son sommet d'une bride 54 percée d'orifices de passage de vis 55 ; la paroi souple 21 du réservoir se termine par un soufflet 21b et une collerette 21a ; cette collerette s'étend entre la bride 54 et une contre bride 56 également percée d'orifices de passage des vis 55 ; le serrage de ces vis permet d'assurer une liaison étanche entre les parois 21 et 22. Il va sans dire que divers ajouts, omissions, ou modifications pourront être apportés par l'homme du métier aux différents modes de réalisation décrits ci avant, tant dans leurs éléments structurels que dans leurs composantes fonctionnelles, sans sortir du cadre de la présente invention
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L'invention concerne un réservoir (20) aérotransportable de stockage d'un produit à larguer en vol, qui comporte un col (23) terminé par une ouverture (24) d'évacuation du produit, et dans lequel la paroi (21) prolongeant le col est suffisamment déformable pour être logée en partie ou en totalité à l'intérieur du col.
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1. Réservoir (20) aérotransportable de stockage d'un produit à larguer en vol, caractérisé en ce qu'il comporte un col (23) terminé par une ouverture (24) d'évacuation du produit, et en ce que la paroi (21) prolongeant le col est suffisamment déformable pour être logée en partie ou en totalité à l'intérieur du col. 2. Réservoir selon la 1 qui comporte une première pièce (22) rigide délimitant, en partie au moins, le col, ainsi qu'une seconde pièce séparable de la première pièce et comportant la paroi déformable (21). 3. Réservoir selon la 1 ou 2 dont l'ouverture d'évacuation est équipée d'un mécanisme de largage à volets (42) mobiles, et dont le col se termine par une portion divergente. 4. Réservoir selon l'une quelconque des 1 à 3, dont la capacité est situé dans une plage allant de 0,5m3 environ à 20m3 environ, et dont la paroi repliable et déployable est réalisée, en partie au moins, dans un matériau présentant au moins une couche de matière plastique. 5. Réservoir selon l'une quelconque des 1 à 4, qui comporte une cloison (36, 36a) séparant deux compartiments (25, 38, 38a) du réservoir. 6. Réservoir selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel une cloison (36, 36a) étanche sépare un compartiment principal (25) communiquant avec l'ouverture d'évacuation du produit stocké, d'un compartiment secondaire (38, 38a) ne communiquant pas avec cette ouverture. 7. Réservoir selon la 6, dans lequel le compartiment secondaire peut être mis en communication avec l'extérieur par un orifice (39) secondaire. 8. Réservoir selon la 6 ou 7, dans lequel le compartiment secondaire est conçu pour recevoir un fluide secondaire de remplissage de densité inférieure à la densité du produit à larguer en vol. 9. Réservoir selon la 8 dans lequel le fluide secondaire de remplissage est de l'air. 10. Réservoir selon l'une quelconque des 6 à 9, dans lequel le compartiment secondaire est arrangé pour recouvrir le col lorsque la (les) paroi(s) délimitant le compartiment principal est (sont) repliée(s) dans le col. 11. Dispositif de stockage d'un produit, transportable par un aéronef (29) comportant une cabine (28), qui comporte : - un réservoir selon l'une quelconque des 1 à 10, et - une structure (32, 34) de maintien du réservoir lorsque celui-ci est déployé à l'intérieur de la cabine. 12. Dispositif selon la 11, dans lequel la structure de maintien comporte des liens filiformes tels que sangles ou filet(s), qui sont prévus pour relier la paroi déformable du réservoir au plancher ou au plafond de la cabine. 13. Dispositif selon la 11 ou 12 dans lequel la structure de maintien comporte des moyens (32) de maintien d'inclinaison pour maintenir une portion (33) de la (des) paroi(s) déformable(s) du réservoir entourant le col, dans une position inclinée favorisant l'écoulement du produit stocké vers le col. 14. Dispositif selon la 13, dans lequel les moyens de maintien d'inclinaison comportent une structure - formant une cale ou uncoin - prévue pour s'étendre entre le plancher (27) de la cabine et la paroi du réservoir, à proximité du col. 15. Dispositif selon la 14, dans lequel la structure de maintien d'inclinaison est en partie au moins gonflable et arrangée pour entourer tout ou partie du col du réservoir. 16. Dispositif selon l'une quelconque des 11 à 15 dans lequel la structure de maintien comporte des moyens (34) de cerclage conçus pour entourer au moins la base du réservoir et pour reposer -directement ou indirectement - sur le plancher de la cabine. 17. Dispositif selon la 16, dans lequel les moyens de cerclage sont gonflables et comportent plusieurs compartiments étanches superposés. 18. Dispositif selon l'une quelconque des 14 à 17, dans lequel la structure de maintien d'inclinaison comporte un ou plusieurs blocs de matière alvéolaire. 19. Dispositif selon l'une quelconque des 11 à 18, dans lequel un compartiment secondaire gonflable du réservoir permet de recouvrir et/ou obturer le col et/ou une ouverture (30) formée dans le plancher de la cabine. 20. Aéronef (29) comportant un fuselage (31), une cabine (28), des parois de fuselage, un plancher (27) de cabine, un compartiment ou puit ventral (26) s'étendant entre le plancher de la cabine et les parois de fuselage, l'aéronef étant équipé d'un réservoir selon l'une quelconque des 1 à 10 ou d'un dispositif selon l'une quelconque des 11 à 19, le col (23) du réservoir s'étendant, en partie au moins, dans le compartiment ou puit ventral. 21. Aéronef selon la 20 qui comporte en outre un conduit (46) externe d'aspiration équipé d'une pompe (48), un conduit interne (43) de remplissage du réservoir qui relie le conduit externed'aspiration à un orifice de remplissage prévu dans une paroi déformable du réservoir, et le cas échéant un conduit (49) de surverse également relié au réservoir.
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B,A
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B64,A62
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B64D,A62C
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B64D 1,A62C 3
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B64D 1/16,A62C 3/02
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FR2896920
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A1
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JEU DE CONNECTEURS DE RACCORDEMENT ELECTRIQUE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL CONNECTEUR
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L'invention a trait à un jeu de connecteurs dont chacun est apte à raccorder un conducteur de câble à un couteau appartenant à un fusible ou à un barreau conducteur. L'invention a également trait à un procédé de fabrication d'un tel connecteur. Il est connu d'utiliser des connecteurs pour le raccordement de câbles amont et aval par l'intermédiaire d'un fusible ou d'un barreau conducteur dont les couteaux sont respectivement engagés dans des mâchoires prévues sur ces connecteurs. Il est connu, par exemple de FR-A-1 359 746, FR-A-2 817 400 et FR-A-2 848 732, de définir dans un connecteur un volume ou cage de réception de l'extrémité d'un câble à raccorder, alors qu'une vis de serrage est arrangée pour presser cette extrémité contre une denture de perforation de la gaine isolante. Dans ces connecteurs, les mâchoires sont définies pour recevoir chacune un couteau appartenant au fusible ou au barreau conducteur associé. Un connecteur de raccordement peut être intégré dans divers circuits électriques, au point que l'intensité qui le traverse peut être très variable, par exemple comprise entre 10 et 100 ampères (A). Les connecteurs actuels sont parfois différenciés en fonction de l'intensité maximale du courant censé les traverser, cette intensité étant plus souvent dénommée intensité nominale . Cette différenciation impose de prévoir des connecteurs avec des constructions différentes, ce qui majore le prix de revient d'un jeu de connecteurs susceptibles d'être utilisés dans des circuits ou l'intensité du courant peut varier. Par ailleurs, en l'absence d'une telle différenciation des connecteurs, certains connecteurs sont surdimensionnés lorsqu'ils sont montés dans des circuits de faible ampérage ou risquent d'être insuffisamment dimensionnés lorsqu'ils sont montés dans des circuits de fort ampérage. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un nouveau jeu de connecteurs dont les différents connecteurs peuvent être choisis en fonction de l'ampérage prévu pour le circuit dans lequel ils sont destinés à être intégrés. A cet effet, l'invention concerne un jeu de connecteurs dont chaque connecteur est apte à raccorder un conducteur de câble à un couteau de fusible ou de barreau conducteur, chaque connecteur comprenant une cage de réception d'une extrémité de conducteur et une mâchoire de réception d'un couteau. Ce jeu de connecteurs est caractérisé en ce que la mâchoire de chaque connecteur est formée par une plaque de matériau électriquement conducteur, qui constitue une des branches de cette mâchoire, et une lame élast.quement déformable, qui constitue l'autre branche de cette mâchoire, et en ce que les propriétés de conduction électrique de la plaque sont variables d'un conducteur à l'autre, en fonction de l'intensité nominale du courant traversant ce connecteur. Grâce à l'invention, les différents connecteurs d'un jeu de connecteurs peuvent être facilement adaptés à leur intensité nominale, par changement de la plaque formant l'une des branches de la mâchoire, les autres parties constitutives des différents connecteurs du jeu de connecteur pouvant être identiques d'un type de connecteur à l'autre. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un jeu de connecteurs peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : L'épaisseur moyenne de la plaque est variable d'un connecteur à l'autre, en fonction de l'intensité nominale précitée. Dans ce cas, cette épaisseur est avantageusement comprise entre 0,5 et 3,5 mm pour une intensité nominale comprise entre 10 et 100 A. En particulier, cette épaisseur moyenne peut être égale à 2 mm pour une intensité nominale de 60 A et 3 mm pour une densité nominale de 90 A. - Le matériau constitutif de la plaque est variable d'un connecteur à l'autre, en fonction de l'intensité nominale précitée. - Dans un jeu de connecteurs dont l'un est un connecteur de neutre, les proprietes de conduction électrique de la plaque du connecteur de neutre sont différentes des propriétés de conductions électriques des plaques des autres connecteurs. En particulier, l'épaisseur et/ou le matériau constitutif de la plaque du connecteur de neutre est/sont différente(s) de l'épaisseur et/ou du matériau constitutifs de la plaque des autres connecteurs. - L'épaisseur de la plaque est, pour certains connecteurs au moins, plus importante dans certaines zones de cette plaque que dans le reste de cette plaque. - Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la plaque et la lame de chaque connecteur forment également ensemble la cage de réception d'une extrémité de conducteur. -Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, la plaque et la lame sont rapportées sur cette cage. Dans ce cas, la plaque peut être pourvue d'une partie dentée reçue à l'intérieur de la cage et destinée à perforer une gaine isolante d'une extrémité de conducteur. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un connecteur du type des connecteurs mentionnés ci-dessus. Ce procédé est caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à - sélectionner, en fonction de l'intensité nominale du connecteur, une plaque électriquement conductrice et intégrer cette plaque â ce connecteur pour constituer l'une des branches de la mâchoire du connecteur. Selon des variantes avantageuses de l'invention, la 5 plaque est sélectionnée sur la base de son épaisseur moyenne ou de son matériau constitutif. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre de deux modes de réalisation d'un 10 jeu de connecteurs conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un coffret équipé de connecteurs appartenant à un jeu de 15 connecteurs conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue de face du coffret de la figure 1 dont le panneau de fermeture a été retiré et alors que les câbles conducteurs sont en place ; la figure 3 est une vue en perspective de deux 20 connecteurs utilisés dans le coffret des figures 1 et 2 pour le raccordement de conducteurs de câble de phase amont et aval, le fusible conducteur les reliant n'étant pas représenté ; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3 25 mais représente les connecteurs dépourvus de leurs enveloppes isolantes respectives - la figure 5 est une vue de face d'un connecteur représenté à la figure 4 ; - la figure 6 est une vue de côté dans le sens de 30 la flèche VI à la figure 5 ; - la figure 7 est une vue analogue à la figure 5 pour un autre connecteur appartenant au même jeu de connecteurs que celui représenté à la figure 5 ; - la figure 8 est une vue analogue à la figure 7 pour un troisième connecteur appartenant au même jeu de connecteurs et dédié au neutre - la figure 9 est une vue analogue à la figure 5 pour un connecteur appartenant à un jeu de connecteurs conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention et la figure 10 est une vue analogue à la figure 9 et montre un autre connecteur appartenant au même jeu de 10 connecteurs. Le coffret 1 représenté aux figures 1 et 2 est prévu pour le raccordement de quatre conducteurs Al à A4 appartenant à un câble amont A avec quatre conducteurs B1 à B4 appartenant à un câble aval B, les conducteurs Al et B1 15 véhiculant le neutre, alors les conducteurs A2 à A4 et B2 à B4 véhiculent les trois phases d'un courant électrique triphasé. Ur.. barreau conducteur 2 est prévu pour assurer la continuité du circuit des conducteurs Al et B1r alors que trois fusibles 3, 3' et 3" sont prévus pour assurer la 20 continuité du circuit des conducteurs de phases. Le barreau 2 et les fusibles 3, 3' et 3" sont chacun pourvus de couteaux 21 et 22, respectivement 31 et 32, destinés à être chacun engagés dans une mâchoire formée par un connecteur amont ou aval. 25 Les connecteurs 10 utilisés pour raccorder les extrémités des conducteurs au barreau 2 ou aux fusibles 3, 3' et 3" sont montés sur deux rangées parallèles entre elles. Plus précisément, quatre connecteurs amont 10 sont disposés selon une première rangée R1 située en partie haute 30 du coffret 1 parallèlement à sa face supérieure 101, alors que quatre connecteurs aval 10 sont disposés selon une seconde rangée R2 parallèle à la première et située en dessous de celle-ci. Les connecteurs utilisés dans les rangées R1 et R2 sont similaires. Chaque connecteur 10 comporte des pièces métalliques visibles aux figures 4 à 8 et qui comprennent une plaque coudée 11 comprenant deux parties 111 et 112 globalement parallèles reliées par une zone 113 dans laquelle sont prévus deux coudes 114 et 115. Une autre zone coudée 116 relie la partie plane 112 à une partie 117 dans laquelle une denture 118 est ménagée en rabattant les bords découpés de la partie 117. Cette denture permet de perforer la gaine isolante entourant l'extrémité d'un conducteur. La plaque 11 est réalisée en cuivre. Elle pourrait également être réalisée en aluminium, en laiton, ou dans tout autre alliage électriquement conducteur. Une lame élastique 12, en acier à ressort ou dans un autre matériau élastique, est rapportée sur la plaque 11 et comprend deux voiles 121 et 122 globalement parallèles reliés par un voile 123 perpendiculaire à ces deux voiles et parallèle à la partie 112 de la plaque 11. Un voile 124 parallèle au voile 123 est relié par une zone de transition inclinée 125 à une partie globalement plane 126. Le voile 121 est engagé sous la partie 117 de la plaque 11, alors qu'une ouverture 127 est prévue dans la zone courbe de transition entre les voiles 121 et 123, cette ouverture 127 recevant l'extrémité 119 de la partie 117, ce qui permet un verrouillage des parties inférieures respectives de la plaque 11 et de la lame 12 l'une sur l'autre, le voile 121 recouvrant la partie 117. Le voile 124 de la lame 11 est en appui surfacique sur la partie 112 de la plaque et est immobilisé contre celle-ci par un boulon 13. Ainsi, il est formé une cage 14 délimitée par les parties 112, 117, 123 et 122 des pièces 11 et 12, cette cage 14 étant destinée à recevoir l'extrémité d'un conducteur de câble Al à B4 ou B1 à B4. Par ailleurs, à partir de la zone 125, la partie 126 de la lame 12 s'étend à distance de la partie 111 de la plaque 11, ces parties 111 et 126 constituant respectivement les branches 151 et 152 d'une mâchoire 15 de réception d'un des couteaux 21, 22, 31 ou 32. Une vis de serrage 16 est montée dans un crevé taraudé 122e ménagé dans le voile 122. En variante, le crevé taraudé 122e peut être remplacé par un insert taraudé fixé dans ur.. orifice traversant le voile 122. Ainsi, il est possible d'introduire, dans la cage 14 d'un connecteur 10 représenté à la figure 3, l'extrémité E2 du conducteur A2 en déplaçant cette extrémité dans le sens de la flèche F-1 aux figures 3 et 4, c'est-à-dire en pénétrant dans le volume intérieur V19 de la cage 14 par le côté C1 de cette cage visible à la figure 5, qui sera considéré dans ce qui suit comme un premier côté de cette cage 14. De la même manière, et comme représenté au bas de la figure 3, il est possible d'introduire l'extrémité E'2 du conducteur B2 dans la cage 14 d'un second connecteur 10 par le côté C2 visible pour le connecteur représenté en partie inférieure de la figure 4 et qui sera considéré dans ce qui suit comme le second côté de la cage 14 du second connecteur. Le mouvement d'introduction de l'extrémité E'2 dans la cage 14 correspondante est représenté par la flèche F2 aux figures 3 et 4. Le côté C2 de la cage 14 n'est pas visible à la figure 5. On note X19 l'axe médian de la cage 14 d'un connecteur 10. L'extrémité d'un conducteur de câble introduit dans une telle cage 14 s'étend globalement selon cet axe, quel que soit son côté d'introduction. On note X15 un axe longitudinal médian de la mâchoire 15, c'est-à-dire un axe selon lequel est orienté un couteau 21 ou 22 du barreau 2 ou un couteau 31 ou 32 d'un des fusibles 3, 3' ou 3" introduit dans cette mâchoire. Comme il ressort plus particulièrement des figures 3 et 4, il est possible de monter deux connecteurs 10 en alignant sensiblement leurs mâchoires 15 respectives de telle sorte que leurs axes X15 respectifs sont confondus mais en retournant l'un des connecteurs 10 par rapport à l'autre, de telle sorte que le côté C1 de la mâchoire 14 de l'un de ces connecteurs fait face à la partie inférieure 103 du coffret 1 par laquelle arrivent les câbles A et B, alors que le côté C2 de la cage 14 de l'autre connecteur fait face à cette même partie inférieure 103. Un tel montage tire parti du fait qu'il est possible d'introduire dans la cage 14 d'un connecteur 10 conforme à l'invention l'extrémité d'un conducteur de câble par l'un ou l'autre de ses côtés C1 ou C2 Comme il ressort plus particulièrement de la figure 3, une enveloppe isolante 18 est rapportée autour des parties métalliques de chaque connecteur 10, ce qui permet d'isoler celles-ci de l'extérieur. Une patte 19 est immobilisée par le boulon 13 sur la plaque 11 de chaque connecteur 10. La patte 19 comprend deux parties 191 et 192 globalement perpendiculaires. La partie 191 est plaquée contre la partie 111 de la plaque 11 par le boulon 13, alors que la partie 192 est percée d'un orifice 193 traversé par la tige d'une vis 194 destinée à former une prise mâle ou interface de branchement provisoire sur le connecteur 10. En variante, le boulon 13 peut être remplacé par d'autres modes d'assemblage, par exemple un sertissage. Grâce à la structure des connecteurs de l'invention, il est possible de monter ceux-ci sur l'extrémité des conducteurs A1r B1, A2r B2 etc.. avant de les immobiliser sur la paroi arrière 102 du coffret 1. Les connecteurs 10 sont enfilés, par leurs côtés C1 ou C2, sur les extrémités des conducteurs de câble selon qu'il s'agit de conducteurs amont ou de conducteurs aval, comme indiqué ci-dessus. Lorsqu'un connecteur a été enfilé sur un conducteur, il est alors possible de fixer ce connecteur sur la paroi 102 du coffret 1, puis de serrer la vis 16 pour immobiliser l'extrémité du conducteur dans la cage 14 du connecteur en question. Les connecteurs amont et aval étant en place, il est alors possible d'insérer dans leurs mâchoires 15 les couteaux du barreau conducteur ou d'un fusible. L'épaisseur e11 de la plaque 11 est sensiblement constante sur ses parties 111, 112 et 113. Cette épaisseur constitue l'épaisseur moyenne de la plaque 11. Elle est fixée en fonction de l'ampérage maximum prévu pour transiter dans le fusible 3. En d'autres termes, les propriétés de conduction électrique de la plaque 11, entre sa partie 111 qui forme la branche 151 de la mâchoire 15 et sa partie 117 pourvue de la denture 118, sont dépendantes de l'épaisseur ell qui détermine la section d'écoulement du courant électrique à travers la plaque 11. Comme il ressort plus particulièrement de la comparaison des figures 5 et 7, cette épaisseur e11 peut varier entre les différents connecteurs du jeu de connecteurs auquel appartiennent les connecteurs des figures 4 à 6. Plus précisément, dans le cas d'un connecteur 10 représenté aux figures 5 et 6 destiné à être traversé par un courant maximum de 60 A, c'est-à-dire associé à un fusible 3 limitant le courant à 60 A, l'épaisseur e11 peut être choisie égale 2 mm, alors que, dans le cas d'un connecteur 10' représenté à la figure 7 et destiné à être traversé par un courant pouvant aller jusqu'à 90 A, l'épaisseur e11 peut être reportée à 3 mm. Il est ainsi possible de prévoir un jeu de connecteurs 10 de types différents pouvant être montés à l'intérieur d'un coffret du type du coffret 1 et dont les plaques 11 ont des propriétés de conduction électrique variable, en fonction de l'intensité nominale de chacun de ces connecteurs. En pratique, l'épaisseur el] est comprise entre 0,5 et 3,5 mm pour des connecteurs 10 et 10' d'intensité nominale comprise entre 10 et 100 A. Une autre façon de faire varier ces propriétés de conduction électrique peut être utilisée en conjonction ou à la place de la variation de l'épaisseur de la plaque 11. Elle consiste à jouer sur la nature du matériau constitutif de cette plaque, en particulier sur la composition d'un alliage dans lequel est formée cette plaque. Dans un jeu de connecteurs conforme à l'invention, on peut tirer parti du fait que le courant transitant par les connecteurs de neutre, c'est-à-dire le courant transitant entre les conducteurs Al et B1r est sensiblement inférieur au courant transitant par les conducteurs de phase, en particulier dans le cas d'une installation triphasée. Ainsi, la plaque 11 d'un connecteur 10" destiné à être relié à un câble de neutre peut avoir une épaisseur e11 notablement plus faible que celle des plaques des conducteurs de phase, comme représenté à la figure 8. Il convient de relever :ci que les parties des connecteurs 10, 10' et 10" autres que les plaques 11 sont identiques, ce qui est favorable en termes de fabrication. Dans le second mode de réalisation de l'invention représenté aux figures 9 et 10, les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent des références identiques. Les connecteurs 10 et 10' de ce second jeu de connecteurs comprennent chacun une plaque 11 et une lame élastique 12. La plaque 11 a globalement la même forme que la plaque correspondante des connecteurs du premier mode de réalisation. Une mâchoire 15 est définie entre deux branches 151 et 152 formées respectivement par une partie 111 de la plaque 11 et une partie 126 de la lame 12. Une cage 14 réalisée dans un profilé d'aluminium est prévue pour recevoir l'extrémité d'un conducteur de câble. On note X14 l'axe central de cette cage et X15 l'axe central de la mâchoire 15. Une vis 16 est vissée dans un taraudage traversant 141 ménagé dans un voile supérieur 142 de la cage 14. Une vis 13 est engagée dans un taraudage non réprésenté de la cage 14 et permet de plaquer, l'une contre l'autre et contre la cage 14, la plaque 11 et la lame 12. La vis 13 permet également de plaquer contre la plaque 11 une patte 19 qui supporte une vis 194 formant un organe de raccordement provisoire, comme dans le premier mode de réalisation. Conformément à l'invention, dans le jeu de connecteurs dont deux sont représentés aux figures 9 et 10, l'épaisseur el1 de la plaque 11 est plus importante pour le connecteur 10' de la figure 10 que pour le connecteur 10 de la figure 9, le connecteur 10 de la figure 10 étant prévu pour laisser passer un courant d'ampérage plus important que celui de la figure 9. La partie 117 de la plaque 111 qui est pourvue de la denture 118 pénètre à l'intérieur de la cage 14 par une ouverture 144. Ainsi, la conduction du courant a lieu à travers la plaque 11, sans interruption, entre un couteau installé dans la mâchoire 15 et l'extrémité d'un câble conducteur installée dans la cage 14 et dont la gaine a été perforée par la denture 118. L'invention est particulièrement avantageuse en ce sens que, mises à part les plaques 11, les autres composants des types de connecteurs 10 adaptés à différents ampérages demeurent les mêmes d'un type de connecteur à l'autre, au sein d'un même jeu de connecteurs. Ceci permet de faire évoluer rapidement et d'adapter la fabrication des connecteurs en fonction des besoins, c'est-à-dire en fonction de l'ampérage à faire passer dans chaque connecteur. Ainsi, lors de la fabrication d'un connecteur 10, 10' ou 10", on peut sélectionner la plaque 11, en fonction de l'intensité nominale du connecteur en cours de fabrication, sur la base des propriétés de conduction électrique de cette plaque. En particulier, en peut prévoir de disposer, pour la fabrication de différents connecteurs 10, 10' etc..., de plaques 11 d'épaisseur moyenne e11 de valeurs différentes et de sélectionner la plaque d'épaisseur correspondant à l'intensité nominale prévue pour un connecteur en cours de fabrication. En variante, des plaques réalisées dans des matériaux différents peuvent être à disposition, l'une d'entre elles étant sélectionnée en fonction de l'intensité nominale prévue pour le connecteur 10 en cours de fabrication. Selon une variante de l'invention qui n'est pas représentée sur les figures, la plaque 11 est pourvue, en une ou plusieurs zones localisées, d'une surépaisseur permettant d'absorber un échauffement localisé plus important, cet échauffement résultant de l'écoulement du courant. Dans ce cas également, l'épaisseur moyenne de la plaque 11 peut varier en fonction de l'ampérage nominal des connecteurs. L'invention a été représentée avec des jeux de connecteurs dont les plaques 11 ont deux ou trois épaisseurs distinctes au sein d'un même jeu. Elle s'applique également à tout jeu de connecteurs comprenant des connecteurs dont les épaisseurs ont plus de deux valeurs
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Dans ce jeu de connecteurs (10), chaque connecteur (10) est apte à raccorder un conducteur de câble à un couteau de fusible ou de barreau conducteur et comprend une cage (14) de réception d'une extrémité de conducteur et une mâchoire (15) de réception d'un couteau. La mâchoire de chaque connecteur est formée par une plaque (11) de matériau électriquement conducteur, qui constitue une des branches (151) de la mâchoire (15), et une lame (12) élastiquement déformable, qui constitue l'autre branche (152) de la mâchoire (15). Les propriétés de conduction électrique de la plaque (11) sont variables d'un connecteur (10) à l'autre, en fonction de l'intensité nominale du courant traversant ce connecteur. Selon le procédé de l'invention on sélectionne, lors de la fabrication d'un connecteur (10), une plaque conductrice (11) en fonction de l'intensité nominale du connecteur (10) .
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1. Jeu de connecteurs (10, 10', 10"), chaque connecteur étant apte à raccorder un conducteur (A1-A4, B1-B4) de câble (A, B) à un couteau (21, 22, 31, 32) de fusible (3, 3', 3") ou de barreau conducteur (12), chaque connecteur comprenant une cage (14) de réception d'une extrémité (E2, E'2) de conducteur et une mâchoire (15) de réception d'un couteau, caractérisé en ce que ladite mâchoire de chaque connecteur est formée par une plaque (11) de matériau électriquement conducteur, qui constitue une des branches (151) de ladite mâchoire, et une lame (12) élastiquement déformable, qui constitue l'autre branche (152) de ladite mâchoire, et en ce que les propriétés de conduction électrique de ladite plaque sont variables (figures 5, 7, 8 ; 9, 10) d'un connecteur (10) à l'autre (10', 10"), en fonction de l'intensité nominale du courant traversant ledit connecteur. 2. Jeu de connecteurs selon la 1, caractérisé en ce que l'épaisseur moyenne (ell) de ladite plaque (11) est variable d'un connecteur (10) à l'autre (10', 10"), en fonction de ladite intensité nominale. 3. Jeu de connecteurs selon la 2, caractérisé en ce que ladite épaisseur moyenne (e11) est comprise entre 0,5 et 3,5 mm pour une intensité nominale comprise entre 10 et 100A. 4. Jeu de connecteurs selon la 3, caractérisé en ce que ladite épaisseur moyenne (eu) est égale à environ 2 mm pour une intensité nominale de 60A et 3 mm pour une intensité nominale de 90A. 5. Jeu de connecteurs selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le matériau constitutif de ladite plaque est variable d'un connecteur (10) àl'autre (10', 10"), en fonction de ladite intensité nominale. 6. Jeu des connecteurs selcn l'une des précédentes dans lequel l'un (1.0") des connecteurs est un connecteur de neutre (figure 8), caractérisé en ce que les propriétés de conduction électrique de la plaque (11) du connecteur de neutre (10") sont différentes des propriétés de conduction électrique des plaques des autres connecteurs (10, 10', figures 5, 7). 7. Jeu de connecteurs selon la 6, caractérisé en ce que l'épaisseur (e11) et/ou le matériau constitutif de la plaque dudit connecteur de neutre (10", figure 8) est/sont différent(e)(s) de l'épaisseur et/ou du matériau constitutif de la plaque des autres connecteurs (10, 10', figures 5, 7). 8. Jeu de connecteurs selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'épaisseur (e11) de ladite plaque (11) est, pour certains connecteurs au moins, plus importante dans certaines zones de ladite plaque que dans le reste de ladite plaque. 9. Jeu de connecteurs selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite plaque (11) et ladite lame (12) de chaque connecteur forment également ensemble ladite cage (14). 10. Jeu de connecteurs selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que ladite plaque (11) et ladite lame (12) sont rapportées sur ladite cage (14). 11. Jeu de connecteurs selon la 10, caractérisé en ce que ladite plaque (11) est pourvue d'une partie dentée (117) reçue à l'intérieur de ladite cage (14) et destinée à perforer une gaine isolante d'une extrémité (E2, E'2) de conducteur (A1-A4, B1-B4) . 12. Procédé de fabrication d'un connecteur (10) de raccordement d'un conducteur (A1, A4, B1-B4) de câble (A-B) àun couteau (21, 22, 31, 32) de fusible (3, 3', 3") ou de barreau conducteur (2), ledit connecteur comprenant une cage (14) de réception d'une extrémité (E2, E'2) de conducteur et une mâchoire (15) de réception d'un couteau, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : sélectionner, en fonction de l'intensité nominale dudit connecteur (10), une plaque électriquement conductrice (ll) et intégrer ladite plaque audit connecteur (10) pour 10 constituer l'une (151) des branches de ladite mâchoire (15). 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que ladite plaque (11) est sélectionnée sur la base de son épaisseur moyenne (e11). 15 14. Procédé selon l'une des 12 ou 13, caractérisé en ce que ladite plaque est sélectionnée sur la base de son matériau constitutif.
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H
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H01
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H01R,H01H
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H01R 4,H01H 1,H01R 43
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H01R 4/24,H01H 1/58,H01R 4/38,H01R 43/00
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FR2890265
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A1
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DISPOSITIF DE VERIFICATION DE COHERENCE D'INFORMATIONS DIFFUSEES, SANS CONTRAINTE SUR LES HORLOGES DES STATIONS DE SURVEILLANCE, POUR UN SYSTEME DE NAVIGATION PAR SATELLITES
| 20,070,302 |
L'invention concerne les systèmes de navigation par satellites, et plus précisément le contrôle de la cohérence entre des informations contenues dans des messages de navigation, diffusés par les satellites de tels systèmes, lo et des mesures de pseudo-distances, effectuées par des stations de surveillance de ces systèmes. Un système de navigation par satellites comporte classiquement, d'une première part, une constellation de satellites placés en orbite, chargés d'émettre des signaux permettant de faire des mesures de distance et de diffuser en direction de la Terre des messages de navigation fournis par le segment sol de mission du système et destinés à informer les usagers des positions respectives des satellites et de leurs décalages d'horloge (ou clock offsets ), d'une deuxième part, un ensemble de stations de surveillance, situées en des endroits choisis de la Terre ou dans des engins spatiaux et chargées de collecter les messages de navigation transmis par les satellites et d'effectuer des mesures relatives aux pseudo-distances qui les séparent des satellites en vue, et d'une troisième part, une station de calcul (faisant partie du segment sol de mission) chargée, notamment, de vérifier la cohérence entre les informations contenues dans les messages de navigation diffusés par les satellites et les mesures de pseudo-distances effectuées par les stations de surveillance. Cette vérification de cohérence est destinée à valider, quasiment en temps réel (typiquement en quelques secondes), la justesse des messages de navigation diffusés par les différents satellites de la constellation (et donc l'intégrité physique des usagers). Elle consiste plus précisément à vérifier l'adéquation des positions orbitales des différents satellites et des décalages temporels (ou décalages d'horloge), contenus dans les messages de 2 2890265 navigation qu'ils diffusent, avec les mesures relatives aux pseudo-distances effectuées par les stations de surveillance. La performance globale de la vérification de cohérence dépend de la résolution des vérifications d'adéquation, laquelle dépend des erreurs de mesure sur les pseudo- distances. Comme le sait l'homme de l'art, l'un des principaux contributeurs aux erreurs de mesure est le décalage d'horloge des stations de surveillance. Par conséquent, si l'on souhaite effectuer une vérification de cohérence efficace, il est important de réduire autant que possible la contribution des décalages lo d'horloge. Deux solutions ont été proposées à cet effet. Une première solution consiste à utiliser dans les stations de surveillance des horloges atomiques de grande précision afin de réduire au maximum les contributions des composants matériels ( hardware))) aux décalages d'horloge. Les contraintes imposées aux composants électroniques is contribuent à l'augmentation des coûts des stations de surveillance et empêchent d'utiliser les équipements existants avec des horloges moins précises et notablement moins chères. Cela résulte principalement du fait que la vérification de cohérence s'effectue quasiment en temps réel. En effet, contrairement aux prédictions d'orbites et de comportements d'horloge qui reposent sur la collecte pendant un long intervalle de temps (un arc de tarc heures) de milliers de mesures (typiquement tarc.120. 10.Nsta, où Nsta est le nombre de stations de surveillance du système), la vérification de cohérence repose sur l'utilisation de mesures quasi-instantanées dont le nombre est fixé par le nombre de stations de surveillance Nsta (typiquement 10.Nsta). Or, pour que la vérification de cohérence soit optimale il faudrait que sa résolution soit approximativement de l'ordre de celle de la prédiction d'orbites, ce qui est incompatible avec la réduction du nombre de stations de surveillance imposée par leurs coûts. Une seconde solution consiste à estimer les différents décalages d'horloge ( synchronisation))) au moyen d'un logiciel de pré-traitement, avant de procéder à la vérification de cohérence. Les décalages d'horloge des stations de surveillance sont des inconnues de la vérification de cohérence, les autres étant les erreurs d'orbites satellitaires et les décalages d'horloge 3 2890265 des satellites. La raison pour laquelle les décalages d'horloge des stations de surveillance peuvent être estimés au moyen d'un programme avant la vérification de cohérence, résulte du fait que leurs estimations peuvent être effectuées au moyen de filtres (par exemple de type Kalman) qui sont s considérés comme peu sûrs pour la prédiction des erreurs d'orbites satellitaires et des décalages d'horloge des satellites. Hélas, le programme introduit des contraintes qui limitent les performances de la vérification de cohérence. En effet, ce programme n'est pas optimal dans la mesure où l'estimation qu'il fait des décalages d'horloge ne tient pas compte des erreurs io d'orbites satellitaires et des décalages d'horloge des satellites, ce qui pose problème lors de la phase de vérification de cohérence proprement dite. Par ailleurs, l'aptitude des filtres à améliorer les performances des estimations est directement liée à la possibilité de modéliser les phénomènes physiques objets desdites estimations. Or, cela nécessite des horloges atomiques très précises, dont la modélisation de comportement est très délicate du fait de leur caractère stochastique et dont les coûts sont très élevés. Il est également possible de combiner les deux solutions décrites précédemment, mais cela n'est toujours pas satisfaisant. Aucune solution connue n'apportant une entière satisfaction, l'invention a donc pour but d'améliorer la situation. Elle propose à cet effet un dispositif de vérification de cohérence d'informations pour une station de calcul d'un segment sol de mission d'un système de navigation par satellites comprenant une constellation de satellites émettant des signaux (destinés à faire des mesures de pseudodistances) et diffusant des messages de navigation contenant des informations à vérifier, et un ensemble (ou réseau) de stations de surveillance terrestres ou spatiales déterminant des pseudo-distances les séparant de satellites en vue à partir des messages de navigation diffusés. Ce dispositif de vérification de cohérence d'informations se caractérise par le fait qu'il comprend des moyens de traitement chargés, en cas de réception, d'une première part, de données représentatives de pseudodistances déterminées sensiblement simultanément par chaque station de surveillance relativement à chaque satellite en vue, d'une deuxième 4 2890265 part, de messages de navigation correspondants à ces données, diffusés par les satellites, et d'une troisième part, des instants de réception de ces messages de navigation: de définir et résoudre un système d'équations (éventuellement associé à s une référence temporelle) dans lequel chaque équation est l'expression d'une différence (80p; k) entre des résidus de pseudo-distances (op;1, Opk l), relatifs à deux satellites vus par une même station de surveillance et représentant chacun la différence entre la pseudo-distance déterminée par cette station de surveillance relativement à l'un des deux satellites en lo vue et une distance déterminée à partir des données reçues, cette différence entre résidus (84p k) étant égale à la combinaison entre une distance représentative d'une différence de décalage d'horloge estimé entre les deux satellites, une différence entre les projections, suivant les directions liant les deux satellites à la station de surveillance, d'erreurs is géométriques de positionnement orbital des deux satellites, et une différence entre des erreurs résiduelles sur les pseudo-distances déterminées par la station de surveillance relativement aux deux satellites, puis de générer une alarme chaque fois que le résultat d'une combinaison, entre une projection choisie de l'erreur géométrique de positionnement orbital d'un satellite et une distance représentative de la différence entre le décalage d'horloge estimé et un décalage d'horloge prédit de ce satellite, est supérieur à un seuil choisi. Le dispositif selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment: - ses moyens de traitement peuvent être chargés de définir au i) des équations dans lesquelles chaque différence entre résidus est égale à une combinaison dans laquelle sont additionnées à la distance représentative de la différence de décalage d'horloge estimé entre le second satellite et le premier satellite, d'une part, la différence de projection d'erreur géométrique de positionnement orbital entre le second satellite et le premier satellite, et d'autre part, la différence d'erreur résiduelle sur la 2890265 pseudo-distance entre le premier satellite et le second satellite; ses moyens de traitement peuvent être chargés d'effectuer au ii) une combinaison de type somme entre la projection choisie de l'erreur géométrique de positionnement orbital d'un satellite et la distance représentative de la différence entre les décalages d'horloge estimé et prédit de ce satellite, afin de comparer le résultat de cette somme au seuil choisi. , ses moyens de traitement peuvent être chargés de choisir au ii) la projection la plus défavorable, sur la surface terrestre où le satellite est io visible, de son erreur géométrique de positionnement orbital; il peut comprendre des moyens de mémorisation couplés à ses moyens de traitement et propres à stocker les données reçues des stations de surveillance. L'invention propose également une station de calcul (ou centre de surveillance de la cohérence), pour un système de navigation par satellites, équipée d'un dispositif de vérification de cohérence du type de celui présenté ci-avant. L'invention propose également une station de surveillance terrestre ou spatiale, pour un système de navigation par satellites comprenant une station de calcul du type de celle présentée ci-avant et des satellites générant et diffusant des messages de navigation contenant des informations à vérifier, et agencée pour déterminer des pseudo-distances sensiblement simultanément relativement à chaque satellite qu'elle voit, à partir des messages de navigation qu'ils diffusent. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et du dessin annexé, sur lequel l'unique figure illustre de façon très schématique une partie d'un système de navigation par satellites comprenant une station de calcul équipée d'un exemple de réalisation d'un dispositif de vérification de cohérence selon l'invention. Le dessin annexé pourra non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que le système de navigation par satellites est le futur système GALILEO. Mais, 6 2890265 l'invention n'est pas limitée à ce système. Elle concerne en effet tous les systèmes de navigation par satellites mettant en oeuvre une vérification de cohérence (ou fonction de détermination de l'intégrité), et notamment les systèmes de type GPS (en particulier GPS Ill), et ses surcouches régionales ou locales d'intégrité basées sur des systèmes sol ou satellitaires, tels qu'EGNOS, le WAAS, le LAAS ou leurs analogues dans d'autres régions du monde. Un système de navigation par satellites, comme par exemple celui qui est partiellement illustré sur l'unique figure, comprend une constellation de io satellites SAi (ici i = 1 à 3, mais dans la réalité sa valeur maximale NsA est beaucoup plus grande, typiquement 30 dans le cas du système GALILEO), un ensemble de stations de surveillance (terrestres ou spatiales) SCj (ici j = 1 à 4, mais dans la réalité sa valeur maximale Nsc est beaucoup plus grande, typiquement de 40 à 100 dans le cas du système GALILEO), et une station de calcul SG. Schématiquement, les satellites SAi sont placés en orbite et sont chargés, notamment, d'émettre des signaux permettant de faire des mesures de pseudo-distances et de diffuser en direction de la Terre T des messages de navigation qui leurs sont transmis par le segment sol de mission, afin que les informations qu'ils contiennent soient exploitées par des récepteurs de navigation et par les stations de surveillance SCj. Les stations de surveillance SCj sont situées en des endroits choisis de la Terre T ou dans des engins spatiaux, comme par exemple des satellites. Elles sont notamment chargées, d'une part, de collecter les messages de navigation transmis par les satellites SAi de la constellation, et d'autre part, d'effectuer des mesures relatives aux pseudo-distances qui les séparent des satellites SAi en vue. Dans l'exemple illustré, le satellite SA1 est en vue des stations de surveillance SC1, SC2 et SC3, le satellite SA2 est en vue des stations de surveillance SC1, SC2, SC3 et SC4, et le satellite SA3 est en vue des stations de surveillance SC2, SC3 et SC4. Plus précisément, chaque station de surveillance SCj effectue périodiquement une mesure de la pseudo-distance qui la sépare du satellite en vue SAL Cette estimation se fait à partir de la différence entre l'instant de réception par la station de surveillance SCj d'un message de navigation émis par le satellite en vue SAi et l'instant d'émission de ce message de navigation reçu, défini par les informations qu'il contient. Chaque mesure pu et le message de navigation correspondant ainsi s que son instant de réception sont communiqués par chaque station de surveillance SCj à la station de calcul SG. La station de calcul SG est généralement implantée sur la Terre T. Elle comprend un dispositif de vérification de cohérence D muni d'un module de traitement MT chargé, notamment, de contrôler la cohérence entre les lo pseudo-distances p;,; et les informations contenues dans les messages de navigation (qui sont diffusés par les satellites SAi), qui lui sont communiqués par les stations de surveillance SCj. La station de calcul SG peut également être chargée de prédire les trajectoires et décalages d'horloge des satellites SAi à partir des pseudo-distances effectuées par les stations de surveillance SCj. Ces prédictions de trajectoires et de décalages d'horloge servent à générer les futurs messages de navigation qui sont transmis aux satellites SAi afin qu'ils les diffusent. Les données qui font l'objet d'un traitement par le module de traitement MT (pseudo-distances p;i estimées, messages de navigation diffusés par les satellites SAi et instants de réception correspondants) sont collectées auprès des stations de surveillance SCj par le dispositif D, ou bien transmises au dispositif D par lesdites stations de surveillance SCj automatiquement ou sur requête. Par exemple, le dispositif D comporte des moyens de mémorisation MY, tels qu'une mémoire ou une base de données, dans lesquels il stocke au moins provisoirement les données reçues (ou collectées) afin qu'elles puissent être traitées. Dans un dispositif de vérification de cohérence classique, la vérification de cohérence se fait en deux étapes. La première étape consiste à résoudre le système d'équation de 30 résidus de pseudo-distances (1), donné ci-dessous: Aphi =p;; Ru =c(Atseif:, AtSA, ) é; .BXSA +&jj (1), J l OU: 8 2890265 i= 1 à NsA et j= 1 à Nsc, R;,i est la prédiction de distance entre une station de surveillance SCj et un satellite en vue SAi, qui est déterminée par le module de traitement MT à partir des informations (données) contenues dans le message de navigation diffusé par le satellite SAi, - c est la vitesse de la lumière, Ats est l'écart entre le temps donné par l'horloge de la station de surveillance SCj et un temps de référence. Il est également appelé décalage d'horloge de la station de surveillance, lo AtsA est l'écart entre le temps donné par l'horloge du satellite en vue SAi et le temps de référence. Il est également appelé décalage d'horloge du satellite, éi. BXSA, est la projection, suivant la direction liant le satellite SAi à la station de surveillance SCj, de l'erreur géométrique de positionnement orbital BXSA du satellite SAi, et Br >S est l'erreur résiduelle sur les pseudo-distances p;,j. Il s'agit d'un bruit de mesure de type aléatoire dépendant de nombreux paramètres. Ats Ats et éi,J.6XSA sont trois inconnues à estimer pour chaque couple de station de surveillance SCj et de satellite en vue SAi. Le système d'équations (1) comporte donc 4NsA + Nsc inconnues. Dans le cas d'un système de type GALILEO comportant 30 satellites SAi et stations de surveillance SCj, ce système comprend environ 400 équations et 160 inconnues, ce qui conduit à un rapport dit de sur-détermination (ou over-determination - nombre d'équations divisé par le nombre d'inconnues) égal à 2,5. La seconde étape de la vérification de cohérence consiste à effectuer la somme de la plus défavorable projection, sur la surface de la Terre T où le satellite SAi est visible, de l'erreur géométrique de positionnement orbital BXSA du satellite SAi, avec le résultat du produit de la constante c par la différence entre la valeur estimée du biais (ou décalage d'horloge) AtsA et la 9 2890265 valeur prédite de ce biais, déterminable à partir des informations contenues dans le message de navigation transmis par le satellite en vue SAi, puis à générer une alarme lorsque cette somme est supérieure à un seuil choisi. Dans un dispositif de vérification de cohérence classique, le module de traitement MT doit donc déterminer le biais Ats de chaque station de surveillance SCj pour résoudre chaque système d'équations (1), ce qui revient à déterminer la synchronisation du réseau de stations de surveillance SCj par rapport au temps de référence du système, alors même que ces biais Ats/ ne servent pas dans la seconde étape de la vérification de cohérence. L'invention propose de procéder différemment de ce qui vient d'être décrit. Elle repose sur l'observation du fait que les décalages d'horloge Atsl et AtsA, respectivement d'une station de surveillance SCj et d'un satellite en vue SAi, sont des termes qui apparaissent dans le système d'équations (1) utilisé actuellement pour procéder à la vérification de la cohérence des informations diffusées par les satellites SAi, mais que dans une configuration de calcul particulière l'estimation même des décalages d'horloge des stations de surveillance SCj n'est pas nécessaire à cette vérification de cohérence qui ne concerne en réalité que des inconnues satellitaires Atre et ê; j..BXSA; L'invention propose donc, tout d'abord, que chaque station de surveillance SCj effectue sensiblement simultanément les mesures de pseudo-distance relatives à chaque satellite SAi qu'elle voit. Ainsi, toutes les mesures p;,; d'une station de surveillance SCj sont affectées par un même décalage d'horloge de station de surveillance SCj Ats (également appelé biais). Le module de traitement MT du dispositif de vérification de cohérence D peut alors fonctionner dans un mode que l'on peut qualifier de différentiel en effectuant des différences 8Ap/k entre des résidus de pseudo-distances Api,i et Apk J relatifs à deux satellites SAi et SAk (avec i k) vus par une même station de surveillance SCj. En d'autres termes, le système d'équations 30 (1) classique, dont la résolution fait l'objet de la première étape effectuée par le module de traitement MT, est transformé en un nouveau système d'équations (2), du type de celui donné ci-dessous, qui ne comporte plus de termes de biais Ats de station de surveillance SCj: 8Ap' =Api, j APk, j = c(AtSresi A_AtSresS) ,j'8X SA; +ék, j.8X SAx:,j +8r7 Erkres (2). j Lors de la nouvelle première étape selon l'invention, le module de traitement MT constitue donc le système d'équations (2) à partir des données reçues des stations de surveillance SCj (par exemple stockées dans la mémoire MY), puis il résout ce système d'équations (2) en déterminant les inconnues AtSA et é,, j.BXSA, pour chaque station de surveillance SCj et chacun io des satellites SAi qu'elle voit. Il lui faut pour ce faire une équation supplémentaire qui précise où se trouve l'origine du temps. Celle-ci est en effet nécessaire du fait que chaque biais Ats[ correspond à la différence entre le temps d'un satellite SAi tSAi et un temps de référence tref, qui est lui-même défini par rapport à une origine de temps. Pour une station donnée SCj il y a (NT' - 1) combinaisons indépendantes. Par conséquent, le nombre total d'équations indépendantes est égal à NSA x (N;v'S' - 1) +1 et le nombre d'inconnues est égal à 4NSA. Dans le cas d'un système de type GALILEO comportant 30 satellites SAi et 40 stations de surveillance SCj, le rapport de sur-détermination est alors typiquement égal à 3, et dans le cas d'un système GALILEO comportant 100 stations de surveillance ce rapport devient égal à 7,5. Il est important de noter que la combinaison qui est indiquée dans le membre de droite du système d'équations (2) est une combinaison préférentielle. Elle peut faire l'objet de variantes, dès lors qu'elle est constituée à partir de sornme(s) et/ou de soustraction(s) appropriées d'au moins la distance représentative de la différence de décalage d'horloge estimé entre les premier SAi et second SAk satellites, la différence de projection d'erreur géométrique de positionnement orbital entre les premier SAi et second SAk satellites, et la différence d'erreur résiduelle sur la pseudo-distance entre les premier SAi et second SAk satellites. io 11 2890265 La seconde étape de la vérification de cohérence est sensiblement identique à celle effectuée par un dispositif de vérification de cohérence classique. Elle consiste donc, comme indiqué précédemment, à effectuer la somme de la plus défavorable projection, sur la surface de la Terre T où le satellite SAi est visible, de l'erreur géométrique de positionnement orbital MXSA, du satellite SAi, avec le résultat du produit de la constante c par la différence entre la valeur estimée de Ats' et sa valeur prédite contenue dans le message de navigation transmis par le satellite en vue SAi, puis à générer une alarme lorsque cette somme est supérieure à un seuil choisi. II est important de noter que la combinaison qui sert dans cette seconde étape est une combinaison préférentielle. Elle peut faire l'objet de variantes, dès lors qu'elle est constituée à partir d'une somme et/ou d'une soustraction appropriée entre au moins une projection choisie de l'erreur géométrique de positionnement orbital d'un satellite SAi et une distance représentative de la différence entre les décalages d'horloge estimé et prédit du satellite SAL Le dispositif de vérification de cohérence D selon l'invention, et notamment son module de traitement MT et son éventuelle mémoire MY, peuvent être réalisés sous la forme de circuits électroniques, de modules logiciels (ou informatiques), ou d'une combinaison de circuits et de logiciels. L'invention offre de nombreux avantages, parmi lesquels: - il n'est plus nécessaire d'estimer les décalages d'horloge des stations de surveillance, et donc de déterminer la synchronisation du réseau de stations de surveillance par rapport au temps de référence du système, -il n'est plus nécessaire d'utiliser dans les stations de surveillance des horloges atomiques de très grande précision, ce qui permet de réduire notablement leur coût et de réutiliser des équipements de navigation existants, comme par exemple certains récepteurs d'aéroports utilisés dans les systèmes de type LAAS ( Local area Augmentation System - système permettant d'améliorer notablement la précision de la localisation dans des zones de dimensions restreintes telles que des aéroports), - la vérification de cohérence ne requiert plus de modélisation du 12 2890265 comportement des horloges atomiques, du fait qu'elle repose sur l'utilisation d'estimations quasi-instantanées, le rapport de sur-détermination croît plus rapidement que l'augmentation linéaire d'efficacité (typiquement 3 dans le cas d'un système GALILEO comportant 40 stations de surveillance, et 7,5 dans le cas d'un système GALILEO comportant 100 stations de surveillance). En outre, si l'on utilise l'approximation consistant à fusionner, lors de la seconde étape, l'erreur temporelle des satellites (AtsA) avec la composante radiale de l'erreur géométrique de positionnement orbital (8 sA), appelée SISE (pour Signal In-Space Error) dans le cas d'un système GALILEO, le rapport de sur-détermination passe typiquement de 3 à 4 dans le cas d'un système GALILEO comportant 40 stations de surveillance, et de 7,5 à 10 dans le cas d'un système GALILEO comportant 100 stations de surveillance), on peut utiliser comme échelle de temps de référence une horloge 1s composite basée sur l'ensemble des horloges des satellites, si bien que l'on peut disposer d'une référence de temps optimale étant donné que c'est la référence de temps que l'on peut générer au niveau du système qui est la plus proche de celle que les usagers du système utilisent, des parties d'erreurs, communes à toutes les mesures effectuées dans les stations de surveillance et dues i) aux biais introduits par les composants matériels du dispositif de mesure, ii) aux erreurs résiduelles troposphériques communes, et iii) aux erreurs de coordonnées des stations de surveillance, peuvent être supprimées. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de vérification de cohérence, de station de surveillance et de station de calcul décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. 13 2890265
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Un dispositif (D) est dédié à la vérification de cohérence d'informations diffusées par des satellites (SA1-SA3), au sein d'une station de calcul (SG) d'un système de navigation par satellites. Ce dispositif (D) comprend des moyens de traitement (MT) chargés, en cas de réception de données représentatives de pseudo-distances déterminées sensiblement simultanément par chaque station de surveillance (SC1-SC4) du système relativement à chaque satellite qu'elle voit, et des messages de navigation correspondants diffusés par ces satellites et de leurs instants de réception par les station de surveillance, i) de définir et résoudre un système d'équations de type deltaDeltadeltarhoi,k = Deltarhoi,j - Deltarhok,j = -c(DeltatSAi - DeltatSAk) - ei,j.deltaXSAi + ek,j.deltaXSAk + deltari,j - deltark,j, puis ii)de générer une alarme chaque fois que le résultat d'une combinaison, entre une projection choisie de l'erreur géométrique de positionnement orbital d'un satellite (SA1) et une distance représentative de la différence entre le décalage d'horloge estimé et un décalage d'horloge prédit de ce satellite (SA1), est supérieur à un seuil choisi.
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1. Dispositif de vérification de cohérence d'informations pour une station de calcul (SG) d'un système de navigation par satellites comprenant s des satellites (SA) générant et diffusant des messages de navigation contenant des informations à vérifier, et des stations de surveillance (SC) déterminant des pseudo-distances les séparant de satellites en vue (SAi) à partir desdits messages de navigation diffusés, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de traitement (MT) agencés, en cas de réception de lo données représentatives de pseudo-distances déterminées sensiblement simultanément par chaque station de surveillance (SCj) relativement à chaque satellite (SAi) en vue, et des messages de navigation correspondants diffusés par lesdits satellites (SAi) et de leurs instants de réception, i) pour définir et résoudre un système d'équations dans lequel chaque équation est l'expression d'une différence entre des résidus de pseudo-distances, relatifs à deux satellites (SAi, SAk) vus par une même station de surveillance (SCj) et représentant chacun la différence entre la pseudo-distance déterminée par ladite station de surveillance (SCj) relativement à l'un des deux satellites (SAi,SAk) et une distance déterminée à partir desdites données reçues, ladite différence entre résidus étant égale à une combinaison entre une distance représentative d'une différence de décalages d'horloge estimés entre les deux satellites, une différence entre des projections, suivant les directions liant les deux satellites à ladite station de surveillance (SCj), d'erreurs géométriques de positionnement orbital des deux satellites, et une différence entre des erreurs résiduelles sur les pseudo-distances déterminées par ladite station de surveillance (SCj) relativement aux deux satellites, puis ii) pour générer une alarme chaque fois que le résultat d'une combinaison, entre une projection choisie de l'erreur géométrique de positionnement orbital d'un satellite (SAi) et une distance représentative de la différence entre le décalage d'horloge estimé et un décalage d'horloge prédit dudit satellite (SAi), est supérieur à un seuil choisi. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement sont agencés pour définir au i) des équations dans 14 2890265 lesquelles chaque différence entre résidus est égale à une combinaison dans laquelle sont additionnées à la distance représentative de la différence de décalage d'horloge estimé entre le second satellite (SAk) et le premier satellite (SAi), la différence de projection d'erreur géométrique de positionnement orbital entre le second satellite (SAk) et le premier satellite (SAi), et la différence d'erreur résiduelle sur la pseudo-distance entre le premier satellite (SAi) et le second satellite (SAk). 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement sont agencés pour effectuer au ii) une lo combinaison de type somme entre ladite projection choisie de l'erreur géométrique de positionnement orbital d'un satellite (SAi) et ladite distance représentative de la différence entre les décalages d'horloge estimé et prédit dudit satellite (SAi), de manière à comparer le résultat de ladite somme au seuil choisi. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement sont agencés pour choisir au ii) la projection la plus défavorable, sur une surface terrestre où ledit satellite (SAi) est visible, de son erreur géométrique de positionnement orbital. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que 20 lesdits moyens de traitement sont agencés pour associer une référence temporelle audit système d'équations. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de mémorisation (MY) couplés auxdits moyens de traitement (MT) et propres à stocker lesdites données reçues desdites stations de surveillance (SCj). 7. Station de calcul (SG) pour un système de navigation par satellites, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de vérification de cohérence d'informations (D) selon l'une des précédentes. 8. Station de surveillance (SCj) pour un système de navigation par satellites comprenant une station de calcul (SG) selon la 7 et des satellites (SA) générant et diffusant des messages de navigation contenant des informations à vérifier, caractérisée en ce qu'elle est agencée pour déterminer des pseudo-distances sensiblement simultanément 2890265 relativement à chaque satellite (SAi) qu'elle voit, à partir des messages de navigation qu'ils diffusent.
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H,G
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H04,G01
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H04L,G01S,H04B
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H04L 7,G01S 19,H04B 7
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H04L 7/00,G01S 19/02,G01S 19/08,H04B 7/155,H04B 7/185
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FR2898963
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A1
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DISPOSITIF ACCESSOIRE UNIVERSEL POUR OPTIMISER LE RENDEMENT D'UN RADIATEUR A FLUIDE CALOPORTEUR POUR LE CHAUFFAGE D'INTERIEUR D'UN BATIMENT
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La présente invention a pour objet un dispositif accessoire universel pour optimiser le rendement d'un radiateur à fluide pour le chauffage d'intérieur d'un bâtiment. L'invention trouve son application particulièrement quoique non exclusivement dans le domaine des dispositifs de chauffage. La nécessité de chauffer l'intérieur d'une pièce est évidente, pour une question de confort et surtout dans nos latitudes où le climat, au moins pendant une certaine période de l'année, est particulièrement rigoureux. En étant très concis, on peut dire que l'installation actuellement la plus commune pour chauffer une pièce consiste en un circuit hydraulique, à l'intérieur des 20 murs, le long duquel circule, selon un horaire déterminé, de l'eau à une température prédéterminée, chauffée en amont de l'installation depuis une chaudière appropriée. La chaudière est donc de type dotée de pompe, laquelle pourvoit à faire circuler le long dudit circuit selon un 25 aller-retour une quantité d'eau déterminée, qui est réchauffée au fur et à mesure. Des corps de chauffage sont reliés à l'installation, communément appelés radiateurs, lesquels peuvent se présenter sous différentes formes et dimensions, et sont placés sur les parois de façon à 30 diffuser la chaleur. En principe, tous sont pourvus d'un ou de plusieurs éléments intercommuniquants, réalisés en métal, et avantageusement pourvus d'une entrée interceptée par une relative vanne et d'une sortie. D'autres radiateurs moins habituels sont également 35 connus, lesquels sont constitués d'appareillages électriques la plupart du temps constitués de plaques avec 15 - 2 ou sans l'emploi de dispositifs destinés à imposer un mouvement de convection et qui, par le moyen d'une ou de plusieurs résistances qui coopèrent, génèrent et irradient de la chaleur. Ces appareillages sont généralement libres de toute installation principale de chauffage, qui d'autre part ne nécessite pas de tuyauteries de recirculation de l'eau, et du fait de leur autonomie sont installés localement selon les besoins. Enfin, les radiateurs mixtes ou combinés sont connus, lesquels intègrent des dispositifs électriques à résistance et un corps de chauffage à éléments à l'intérieur duquel circule le fluide caloporteur. Il s'agit pour la plupart d'appareillages mobiles, destinés au chauffage localisé de pièces, mais est actuellement un domaine en rapide expansion, surtout du fait que leur emploi est connu par rapport à des installations de chauffage déjà existantes. ETAT DE LA TECHNIQUE Des radiateurs de ce dernier type sont décrits par exemple dans le brevet GB730976 (Harvey). Plus en détail, on y suggère un radiateur composé de plusieurs éléments échangeurs, tubulaires, disposés l'un près de l'autre et reliés entre eux supérieurement et inférieurement, dont au moins l'un de ceux-ci dans sa partie inférieure et verticalement, est pourvu d'une résistance électrique, en pratique une plaque, qui s'étend et entre en contact avec au moins un des canaux verticaux où circule le fluide caloporteur. Le brevet GB19875 (Nobbs), diversement du précédent, prévoit l'emploi d'une ou de plusieurs résistances électriques montées le long du collecteur inférieur qui relie entre eux chaque élément du corps de chauffage. Le brevet FR2823838 (Albertini) suggère aussi un radiateur, lequel est du type électrique autonome à fluide caloporteur. Il s'agit d'une pluralité d'éléments unitaires, assemblés deux par deux, définissant un circuit - 3 - de circulation dudit fluide caloporteur, et où la base définit un collecteur inférieur destiné à recevoir une résistance électrique de chauffage du fluide caloporteur, et un module de régulation électronique dudit radiateur. Il comprend, en outre, un élément unitaire supplémentaire, rapporté à une des deux extrémités latérales dudit radiateur, et intégrant ledit module de régulation électronique. Le brevet ES2000945 (Brehmer) prévoit une amélioration à un radiateur de chauffage rempli de liquide. Plus en détail, celui-ci prévoit un conduit distributeur supérieur et un conduit collecteur inférieur. Les deux conduits sont en communication avec le liquide, d'un côté par un nombre de conduits de connexion, à l'intérieur du cadre du radiateur, et de l'autre côté par un récipient relié séparément au radiateur. Le récipient est relié aux conduits de distribution et au collecteur, en deux positions diagonalement opposées le long du radiateur, lequel loge un élément électrique à immersion, chauffant, pour chauffer le liquide. L'élément chauffant est situé dans la partie de récipient qui se trouve dans le conduit collecteur. Dans ce cas, le conduit où est logée la résistance électrique prévoit un développement étendu le long des deux axes, respectivement horizontal et vertical. Enfin, le brevet GB647917 (Nobbs) suggère un radiateur à usage domestique constitué d'une pluralité d'éléments verticaux reliés entre eux depuis un collecteur inférieur et un collecteur supérieur et un élément vertical conteneur, adjacent et non relié au radiateur, à l'intérieur duquel se développe un circuit à spirale orienté verticalement, où circule le fluide caloporteur contenu à l'intérieur dudit radiateur, et où ledit récipient séparé est pourvu d'un moyen de chauffage dudit fluide qui circule à l'intérieur de la spirale. Opérationnellement, la majorité des entreprises du 35 - 4 domaine en ce qui concerne la propre production, comme par exemple les solutions proposées par l'entreprise Chauffage Français pour les modèles à haute performance dénommés RAFT, adopte la solution qui consiste à prévoir la résistance électrique à immersion, placée horizontalement, en correspondance avec la partie inférieure ou la base du radiateur. On a donc remarqué que, dans la majorité des radiateurs habituels, comme ceux à plaque d'acier, les éléments chauffants sont constitués de résistances électriques blindées avec isolation individuelle CL1 ou double isolation CL2, enfilées horizontalement à étanchéité dans la partie inférieure de la plaque et fonctionnent, une fois alimentées par le réseau électrique, complètement immergées dans le fluide caloporteur. Pour pouvoir loger les résistances, il faut donc un collecteur qui permette le passage de celles-ci dont les diamètres varient conventionnellement de 10 à 20 mm, évitant le contact de la résistance avec les parois du collecteur de façon à limiter le bruit pendant le fonctionnement. Sur la base des informations prises, des solutions alternatives qui s'éloignent de façon significative à ce qui est décrit précédemment ne résultent pas de manière évidente au demandeur. INCONVENIENTS Dans les solutions connues et décrites précédemment, selon une première opinion du demandeur, on peut discerner quelques inconvénients. En principe, on observe que, dans de nombreuses circonstances, dans les radiateurs électriques à panneaux avec fluide caloporteur, l'emplacement de la résistance électrique est la plupart du temps parallèle à la base du radiateur et immergée à l'intérieur d'un corps récipient placé et intégré à la susmentionnée base du radiateur. Cette configuration, qui pratiquement détermine une - 5 circulation du bas vers le haut, peut parfois engendrer des problématiques qui consistent en une fonction inefficace de chauffage de l'appareillage, car le chauffage du fluide caloporteur n'est pas uniforme, avec comme conséquence que certaines parties de la surface du radiateur n'atteignent pas la température adéquate et ne sont donc pas en mesure de chauffer l'endroit de manière optimale. En deuxième lieu, du fait que les résistances doivent être placées loin des parois des collecteurs, on comprend que les dimensions de ceux-ci soient importantes, comportant des corps chauffants qui, une fois carénés et particulièrement en hauteur, apparaissent de dimensions significatives et présentent donc d'évidents problèmes liés à la relative installation en plus du manque d'esthétisme. Un autre aspect négatif concerne le fait que les radiateurs existants sont du type à fonctionnement hydraulique ou électrique, et par conséquent ne peuvent être optimisés dans leur rendement. Dans d'autres cas encore, où sont prévus des radiateurs qui peuvent fonctionner aussi bien à fluide qu'électriquement, on observe que ces radiateurs sont très différents l'un de l'autre en ce qui concerne la structure, chacun comportant une propre solution relativement à l'orientation et au positionnement du collecteur de contenance de la résistance électrique. On peut donc conclure que les solutions connues apparaissent peu appréciées et peu adaptées pour satisfaire de manière optimale les multiples exigences des entreprises du secteur. Il s'avère par conséquent nécessaire d'individualiser des solutions alternatives, plus efficaces, par rapport aux solutions jusqu'à maintenant en vigueur. Le but de la présente invention consiste aussi à 6 - remédier aux inconvénients décrits. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION Ce but et d'autres sont atteints par la présente invention, selon les caractéristiques détaillées aux 5 revendications annexées, résolvant les problèmes exposés accessoire universel pour radiateur à fluide pour le bâtiment, constitué d'un à développement vertical, l'extrémité supérieure et corps chauffant constitué d'un ou de plusieurs éléments verticaux reliés entre eux et à l'intérieur duquel circule le fluide caloporteur, et à l'intérieur dudit collecteur où circule le fluide caloporteur avec un flux du haut vers le bas, au moins une résistance blindée est fixée verticalement loin des parois et dans la partie inférieure, ledit accessoire étant commandé par une unité de contrôle. BUTS 20 De cette manière, par le remarquable apport créatif dont l'effet a consenti d'atteindre un progrès technique considérable, quelques buts et avantages sont remportés. Un premier but consiste à obtenir un accessoire en mesure de transformer le fonctionnement de tout corps de 25 chauffage, hydraulique, électrique et/ou mixte, en n'apportant aucune modification du corps de chauffage même, également dans le cas où sont prévus un carénage ou des éléments latéraux. En outre, par le moyen de l'unité de contrôle, celui-ci permet l'utilisation à tout moment 30 de la version électrique et/ou hydraulique du corps de chauffage. En définitive, il peut facilement être employé aussi bien pour les nouveaux corps de chauffage que pour ceux déjà en fonction. Un deuxième but consiste à prévoir un accessoire 35 flexible, en mesure d'être adapté aussi bien le long du côté droit que du côté gauche du corps chauffant, et aussi au moyen d'un dispositif optimiser le rendement d'un chauffage collecteur d'intérieur dans un en guise de récipient 10 15 raccordé en correspondance avec inférieure le long d'un côté du - 7 en fonction des dimensions et des puissances des corps chauffants. Un troisième but consiste à limiter les dimensions et donc les encombrements opérationnels, facilitant ainsi l'installation et limitant les coûts relatifs. Un autre but encore consiste à intégrer de manière intelligente la fonction électrique. En conclusion, on a pu obtenir un accessoire qui rend le corps de chauffage davantage intégré, compact, plus commode et efficace à l'emploi, ayant un contenu technologique valable et reproductible à un coût sensiblement limité. Ces avantages et d'autres apparaîtront dans la description détaillée ci-après d'une solution préférentielle de réalisation à l'aide du dessin schématique en annexe, dont les détails d'exécution ne doivent pas être considérés limitatifs mais seulement à titre d'exemples. CONTENU DES DESSINS La Figure 1 est une vue partielle d'un corps de chauffage auquel, le long d'un côté, est assemblé l'accessoire objet de la présente invention. EXEMPLE DE REALISATION DE L'INVENTION Avec référence aussi à la figure, on observe qu'un corps de chauffage est de type connu constitué d'une structure à l'intérieur de laquelle, dans un circuit approprié, circule un fluide caloporteur. Ledit corps de chauffage, dont la longueur correspond à au moins l'un des deux côtés, droit ou gauche, dans le cas d'espèce le côté droit 10, prévoit deux crochets, respectivement l'un supérieur et l'autre inférieur, lesquels par deux conduites de raccord correspondantes respectivement 11 et 12 mettent en liaison le circuit intérieur du corps de chauffage avec la chambre interne d'un collecteur vertical 2 dont la forme est en guise de récipient tubulaire vertical, 5 10 15 20 25 30 - 8 - éloigné et parallèle par rapport au côté 10 du corps de chauffage. À l'intérieur dudit collecteur vertical 2 est placée une résistance électrique blindée 3, laquelle avec l'extrémité inférieure 30 résulte engagée en correspondance avec la base du collecteur vertical 2. On peut unir audit collecteur vertical 2 une unité de contrôle 4 du fonctionnement de la résistance électrique blindée 3, laquelle unité peut éventuellement interagir avec le contrôle de la circulation du fluide caloporteur F prévu à l'intérieur du corps de chauffage. Alternativement l'unité de contrôle 4 peut être placée en tout point du corps de chauffage en fonction des exigences de la clientèle. Un test a aussi été effectué pour relever les températures dans un radiateur du type pourvu d'accessoire objet de la présente invention, dans une condition d'exercice normal. Ledit test a été effectué dans un radiateur de type suivant . -Alimentation 1000W - 1200W ; - Radiateur 500x720x90 rempli d'eau et scellé en conditions normales et sans couverture ; - Rés. MA39206 D. 16*470 W---V--- W/cm2 -, -- de stock ; - Thermostat 100 degrés à 60mm, élément chauffant côté disque; - Thermofusible 152 degrés à 70mm, élément chauffant côté disque. Le temps d'acquisition a été de 90 s. tandis que la durée du test a été d'environ 3 heures et demie. Durée du test: 003:37:48 Nombre de lectures: 133 35 15 20 25 30 - 9 - N Ch Désignation Unité V.Début V.Fin Delta D.Nor Résultat Min. Moyenne Max. S.Min S.Max Résultat 3.2 - 23.7 25.3 27.2 0.0 25.0 ERREUR 50.2 - 25. 4 73.9 86.4 0.0 100.0 0K 47.5 - 25.9 72.3 83.8 0.0 100.0 0K 46.4 - 25.8 70. 6 81.9 0.0 100.0 0K 54.6 - 25.6 78.6 91.8 0.0 100.0 0K 3.1 - 23.8 25.3 27.2 -49.3 - 25.4 74.0 85.5 0.0 100.0 0K 46.0 - 25.6 70.9 82.6 0.0 100.0 0K 22.5 - 25.1 47.5 56.2 0.0 100.0 0K 22.9 - 25.2 47.7 56.2 0.0 100.0 0K 22. 7 -25.2 48.0 56.0 0.0 100.0 0K 24.7 - 25.2 49.2 58.8 0.0 100.0 0K 21.4 - 25.1 46.5 54.9 0.0 100.0 0K 3.3 - 23.7 25.3 27.1 - 45.9 - 25.6 70.1 82.8 0.0 100.0 0K En définitive il s'agit d'un accessoire à utiliser de façon compatible avec la surface et avec la puissance thermique du corps de chauffage 1. Celles-ci peuvent varier par exemple de 100 W à plus de 3000 W alors que les hauteurs peuvent varier de 200 mm à plus de 2000 mm. Dans ce sens donc, la puissance de la résistance électrique blindée 3 devra être conforme à la puissance thermique du corps de chauffage 1. La liaison entre le corps de chauffage 1 et le collecteur vertical 2 peut être effectuée au moyen de jonction à étanchéité ou similaire, alors que dans certains cas le collecteur vertical 2 peut être assemblé au corps de chauffage 1 par soudure. En ce qui concerne la circulation du fluide caloporteur F, dès que la résistance électrique blindée 3 est en fonction, celle-ci se produit depuis le haut vers le bas. 1 1 Temp. Pièce C 23.7 26.9 2 15 marche dr. ant. C 25.4 75.6 3 3 marche centre ant. C 25.9 73. 4 4 5 marche g. ant. C 25.8 72.2 8 marche dr. post. C 25.6 80.2 5 6 1 C 23.8 26.9 7 13 marche centre post. C 25.4 74.7 8 11 marche g. post. C 25.6 71.6 9 10 arrêt dr. ant. C 25.1 47.6 14 arrêt centre ant. C 25.2 48.1 11 4 arrêt g. ant. C 25.2 47.9 12 6 arrêt centre post. C 25.2 49.9 1 13 12 collecteur arrêt C 25.1 46.5 14 1 C 23.7 27.0 7 collecteur marche C 25.6 71.5 35
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The accessory has a vertical collector (2) connected in symmetry with an upper end (11) and a lower end (12) along a side of a heating body (1) constituted by vertical elements connected with each other. A shielded electric resistor (3) placed within the collector is controlled by a control unit (4) that controls the circulation of a heat transfer fluid (f) provided within the body. The collector is elongated and parallel with respect to a side (10) of the body.
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1. Dispositif accessoire universel pour optimiser le rendement d'un radiateur à fluide pour le chauffage d'intérieur dans un bâtiment, caractérisé par le fait qu'il est constitué d'un collecteur (2) en guise de récipient à développement vertical, raccordé en correspondance avec l'extrémité supérieure et l'extrémité inférieure (11, 12) le long d'un côté du corps de chauffage (1) constitué par un ou plusieurs éléments verticaux, reliés entre eux et à l'intérieur duquel circule le fluide caloporteur (F), et à l'intérieur dudit collecteur (2) où circule le fluide caloporteur avec un flux du haut vers le bas, est fixée verticalement loin des parois et dans la partie inférieure au moins une résistance blindée (3). 2. Dispositif accessoire universel selon la 1, caractérisé par le fait qu'une unité de contrôle (4) de fonctionnement de la résistance électrique blindée (3) est prévue, laquelle unité peut interagir avec le contrôle de la circulation de fluide caloporteur (F) prévu à l'intérieur du corps de chauffage (1). 3. Dispositif accessoire universel selon les 1 et 2, caractérisé par le fait que l'unité de contrôle (4) est fixée au corps de chauffage (1). 30 35
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F
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F24
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F24D
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F24D 13,F24D 19
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F24D 13/04,F24D 19/10
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FR2899301
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A1
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DISPOSITIF DE SOLIDARISATION DE CABLES ELECTRIQUES SUR UN SUPPORT DANS UN VEHICULE AUTOMOBILE
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-1- DESCRIPTION 10 DOMAINE TECHNIQUE La présente invention concerne un dispositif destiné à assurer une solidarisation de câbles électriques sur un support. L'invention se rapporte également plus spécifiquement à un dispositif de solidarisation d'un ou plusieurs câbles électriques à un 15 support présent dans un véhicule automobile. Dans un véhicule automobile, le moteur à combustion interne est fixé au châssis et à la caisse par des supports tampons ou silentbloc, de façon à répondre aux sollicitations mécaniques, de type vibrations, liées à son fonctionnement. Le moteur est ainsi mobile à 20 l'intérieur de son compartiment moteur. Les supports tampons permettent au moteur d'avoir des mouvements pendulaires pendant son fonctionnement. Une série de câbles électriques est utilisée pour assurer l'alimentation, la distribution électrique et la transmission de données pour et vers les organes constitutifs du moteur. Ces câbles peuvent avoir une partie, par exemple une première extrémité, 25 mécaniquement en liaison avec le moteur mobile et une autre partie, par exemple une deuxième extrémité, mécaniquement en liaison avec la caisse fixe. Il s'avère nécessaire de disposer d'une fixation très robuste et précise dans une zone spécifique servant au débattement des câbles. Pour ce faire, un dispositif de solidarisation permet de regrouper et de maintenir 30 ensemble un seul ou plusieurs câbles électriques, par exemple toronnés. Le dispositif de solidarisation permet, le cas échéant, de garder le ou les câbles électriques à proximité et/ou à une distance constante d'un support. Les regroupements de câbles entre eux sont réalisés, soit en fonction d'un point de connexion de départ commun, soit en fonction 2899301 -2- d'un point de connexion d'arrivée commun, soit en fonction de la distance existant entre leur point de départ et leur point d'arrivée. Avec un dispositif de solidarisation pour câble, les câbles ne risquent pas de venir toucher des pièces mobiles du moteur non protégées par un carénage. Les câbles 5 regroupés s'avèrent moins sensibles aux vibrations engendrées par le moteur à combustion interne. Leurs risques de débranchement au niveau des connecteurs électriques deviennent extrêmement réduits. De plus, les câbles sont rangés et courent le long de la caisse ou du châssis. Ainsi, en cas de panne du véhicule, les câbles ne viennent pas gêner le champ de vision et les manipulations lors de l'intervention d'un réparateur. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE A l'heure actuelle, pour maintenir le toron de câbles dans la zone de débattement câblage, des systèmes sont utilisés comprenant plusieurs goulottes, ainsi que des dispositifs de solidarisation à colliers de serrage, également connus sous le nom de Rilsan . On connaît d'après les documents JP- 2002.127.846 ou US-6.682. 026 un dispositif de solidarisation pour câbles électriques. Le dispositif comprend une bride formant un lien en collier rigide, et une patte attachée d'une part à la bride et d'autre part au support. Cependant, de tels dispositifs de l'art antérieur s'avèrent difficiles à développer, complexes à fabriquer et à monter et se révèlent ainsi trop coûteux. EXPOSÉ DE L'INVENTION Un problème principal que se propose de résoudre l'invention consiste à mettre au point un dispositif permettant de solidariser au moins un câble électrique à un support. Un deuxième problème est d'optimiser le montage d'un dispositif de solidarisation à un support. Un troisième problème consiste à réaliser un dispositif de solidarisation - 3 permettant une mise en place aisée du ou des câbles. Un autre problème encore est la nécessité d'obtenir un blocage robuste et précis du câblage. L'invention concerne donc un dispositif de solidarisation d'un ou plusieurs câbles électriques sur un support présent dans un véhicule automobile, comprenant : - une bride, munie d'un collier apte à entourer et à tenir le câble, et - une patte, attachée au support et sur laquelle est fixée la bride. Conformément à un aspect de la présente invention, le dispositif est caractérisé en 10 ce que la patte comprend : - des moyens de fixation de la bride, sous la forme d'un point fixe de montage du collier, et - des moyens de maintien de ladite bride sur ladite patte, sous la forme de deux languettes entre lesquelles se positionne ledit collier de ladite bride. 15 Autrement dit, les deux languettes favorisent un positionnement, un centrage et une anti-rotation de la bride par rapport à la patte. La bride est fixée sur la patte, ce qui permet une insertion et une tenue correcte du câblage, avec une faible dispersion, par rapport au support. De cette manière, le ou les câbles vont être guidés et orientés avec 20 précision, soit à partir de leur point de connexion départ, soit à partir d'un premier dispositif de solidarisation, soit vers leur point de connexion d'arrivée, soit vers un deuxième dispositif de solidarisation. De manière particulièrement avantageuse, les languettes peuvent se déployer à l'une des extrémités libres de la patte. Un rebord intérieur de chacune des languettes 25 peut être favorablement chanfreiné, de façon à permettre l'entrée et le positionnement du collier de la bride. Les languettes peuvent former un angle par rapport à une surface principale de la patte. De préférence, le point de montage fixe peut être composé d'un goujon soudé perpendiculairement à une surface principale de la patte et d'un écrou bloquant une 30 lame de la bride se déployant à partir du collier. La patte peut posséder trois parties. Une première partie peut être attachée au support. Un moyen d'attache peut être constitué d'un seul écrou sur vis. Une deuxième partie et une troisième partie, pouvant porter les languettes, peuvent former la patte. Le 2899301 -4- point de montage fixe peut être prévu à l'intersection entre la deuxième et la troisième partie. Une surface de la première partie peut former un angle sensiblement égal à 90 par rapport à une surface de la deuxième partie. La deuxième et la troisième partie 5 peuvent constituer la surface principale de la patte. La deuxième partie peut être incurvée dans le même plan par rapport à la troisième partie. La première partie de la patte peut comprendre un ergot. Une extrémité libre coudée de cet ergot peut être apte à pénétrer dans un orifice ménagé dans le support. L'ergot constitue un moyen assurant une anti-rotation, permettant une attache avec une angle précis sur le support. L'ergot peut se déployer perpendiculairement dans le même plan que la première partie de la patte. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes caractéristiques ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non limitatif de réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : - la Figure 1 représente une vue en perspective partielle d'un support muni d'un dispositif de solidarisation avec un câble ; - la Figure 2 représente une vue agrandie du dessus en perspective du dispositif de la Figure 1 attaché au support ; - la Figure 3 représente une vue du dessus en perspective de la patte constitutive du dispositif de solidarisation ; et - la Figure 4 représente une vue du dessous en perspective du dispositif de solidarisation. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Comme l'illustre la Figure 1, un moteur à combustion interne (1) est installé dans un compartiment moteur (2) d'un véhicule automobile. Le moteur (1) comprend à titre d'exemple un boîtier d'un calculateur (3), équipé d'une tôle protectrice extérieure. Un 2899301 -5 câble, plusieurs câbles juxtaposés, un toron de câbles ou un faisceau de câbles gainé (4), traverse le compartiment moteur (2). Le câble (4) passe ainsi à proximité du boîtier du calculateur (3) et pénètre dans ce boîtier (3) par sa face inférieure (6). Le câble (4) assure l'alimentation électrique et/ou 5 la transmission des données vers d'autres parties du moteur (1). Un dispositif de solidarisation (7) est prévu pour assurer la solidarisation du câble (4) au boîtier du calculateur (3), pour maintenir le câble (4) dans un volume précis du compartiment moteur (2), à proximité de ce même boîtier du calculateur (3) et pour orienter de manière très précise ce câble (4) vers les autres parties du moteur (1). 10 Le dispositif de solidarisation (7) est attaché à une face latérale (8) du boîtier du calculateur (3), formant ainsi un support. Le dispositif de solidarisation (7) comprend une patte principale (9) et une bride (11). La patte (9) est métallique et possède une épaisseur environ sensiblement égale à 2 mm. La bride (11) est formée avec un collier circulaire (12) entourant et assurant la 15 tenue du câble (4). Le collier (12) présente une ouverture (13) à travers laquelle passe le câble (4). Le collier (12) s'ouvre vers le haut en une demi-partie de collier et se referme à l'aide d'une charnière (14) ou analogue, de façon à laisser passer le câble (4). Un moyen de blocage (16), par exemple par encliquetage, est prévu diamétralement à l'opposé de la charnière (14). Le moyen de blocage permet d'assurer la fermeture du 20 collier (12) accompagné du câble (4). La bride (11) comprend en outre une lame (17) se déployant tangentiellement à partir du collier (12). La lame (17) et la face inférieure (18) du collier (12) sont posées contre la patte (9). Conformément à l'invention, la lame (17) est arrimée à l'aide d'un goujon (19) traversant la patte (9). Le goujon (19) fait sailli vers le haut perpendiculairement à une 25 surface principale (21) de la patte (9) et sert à fixer la bride (11). Le goujon (19) constitue un point fixe de montage du collier (12). La lame (17) est perforée à son extrémité libre et laisse passer le goujon (19). La lame (17) est plaquée à demeure contre la patte (9) à l'aide d'une rondelle (22) enfilée et d'un écrou (23) vissé sur le goujon (19). 30 La patte (9) comprend trois parties (24, 26 et 27). Une première partie (24) de la patte (9) est sensiblement perpendiculaire à une deuxième partie (26) et à une troisième partie (27). Il est à noter que l'angle entre la première partie (24) et la deuxième partie (26) de la patte (9) peut être différent de 90 , car il dépend de l'environnement du 2899301 -6 compartiment moteur (2) autour du boîtier du calculateur (3) et de la forme souhaitée pour la patte (9). La deuxième partie (26) est située dans la continuité de la troisième partie (27). La deuxième partie (26) et la troisième partie (27) forment la surface principale (21) de la 5 patte (9). La deuxième partie (26) est angulée, coudée ou incurvée par rapport à la troisième partie (27) et ceci dans le même plan, qui est établi par la surface principale (21). Le point de montage fixe de la bride (11) avec le goujon (19) est inséré à l'intersection entre la deuxième partie (26) et la troisième partie (27). La lame (17) de la 10 bride (11) et la face inférieure (18) du collier (2) viennent en butée contre la surface principale (21) de la patte (9). La surface principale (21), avec sa deuxième (26) et sa troisième partie (27), permet de positionner la bride (11) bien à plat, de façon à assurer un serrage correct. La lame (17) et le collier (12) sont orientés dans la même direction que la troisième partie (27) de la patte (9). 15 Conformément à l'invention, la patte (9) porte des guides de centrage et de positionnement du collier (12) de la bride (11). Ces guides se présentent sous la forme de deux languettes (28), se déployant vers le haut, au niveau de l'extrémité libre (29) de la troisième partie (27) de la patte (9). Les languettes (28) sont inclinées par rapport à la surface principale (21) de la patte (9). Les deux languettes (28) et l'extrémité libre (29) 20 délimitent un canal d'entrée pour le collier (12). Le collier (12) vient se loger et se positionner entre chacune des deux languettes (28). Les languettes forment une fourchette de centrage, empêchant ainsi toute rotation du collier (12), et de cette manière tout mouvement par rotation du câble (4). Les deux languettes (28) comprennent chacune un rebord intérieur (31) se faisant 25 face et chacun apte à tenir le collier (12) par coincement des deux tranches latérales opposées (32). Pour permettre l'entrée et le positionnement du collier (12) de la bride (11), le rebord intérieur (31) de chacune des languettes (28) est découpé en chanfrein, principalement au niveau de l'extrémité de la languette (28). Pour permettre l'attache du dispositif de solidarisation (7) du câble électrique (4) 30 au support, c'est-à-dire à la face latérale (8) du boîtier du calculateur (3), un orifice (33) est ménagé à travers la première partie (24) de la patte (9). Une vis (34) est prévue perpendiculaire à la face latérale (8). La vis (34) traverse l'orifice (33). Un écrou (36), associé à une rondelle (37), est vissé sur la vis (34) et permet de plaquer la première 2899301 -7- partie (24) contre la face latérale (8) du boîtier (3). La première partie (24), la patte (9), l'ensemble du dispositif de solidarisation (7) et ainsi le câble (4) sont attachés au boîtier (3). La première partie (24) de la patte (9) est munie d'une ramification ou ergot (38). 5 L'ergot (38) se déploie latéralement perpendiculairement dans le même plan que la première partie (24) de la patte (9). L'ergot (38) se termine par une extrémité libre coudée (39). L'extrémité libre est coudée en direction de la surface (8) du boîtier (3). Pour éviter toute rotation de la première partie (24), de la patte (9), de l'ensemble du dispositif de solidarisation (7) et ainsi du câble (4) par rapport au boîtier (3), 10 l'extrémité libre coudée (39) de l'ergot (38) pénètre dans un orifice (41) ménagé dans le boîtier (3). Tout mouvement du câble (4) par rotation est empêché par la présence des languettes (28) de blocage du collier (12) et par la présence de l'ergot (38) de blocage de la patte (9). Grâce à l'invention, le dispositif (7) accompagné par le câble (4) est ainsi 15 fermement solidarisé au boîtier support (3). La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés. De nombreuses modifications peuvent être réalisées, sans pour autant sortir du cadre défini par la portée du jeu de revendications. 20
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Un dispositif de solidarisation (7) d'un ou plusieurs câbles électriques (4) sur un support (3) présent dans un véhicule automobile, comprend une bride (11), munie d'un collier (12) apte à entourer et à tenir le câble (4), et une patte (9), attachée au support (3) et sur laquelle est fixée la bride (11)La patte (9) comprend des moyens de fixation de la bride (11), sous la forme d'un point fixe de montage du collier (12), et des moyens de maintien de ladite bride (11) sur ladite patte (9), sous la forme de deux languettes (28) entre lesquelles se positionne ledit collier (12) de ladite bride (11).
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1. Dispositif de solidarisation d'un ou plusieurs câbles électriques (4) sur un support (3) présent dans un véhicule automobile, comprenant une bride (11), munie d'un collier (12) apte à entourer et à tenir le câble (4), et une patte (9), attachée au support (3) et sur laquelle est fixée la bride (11), caractérisé en ce que la patte (9) comprend des moyens de fixation de la bride (11), sous la forme d'un point fixe de montage du collier (12), et des moyens de maintien de ladite bride (11) sur ladite patte (9), sous la forme de deux languettes (28) entre lesquelles se positionne ledit collier (12) de ladite bride (11). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les languettes (28) se déploient à l'une des extrémités libres (29) de la patte (9). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un rebord intérieur (31) de chacune des languettes (28) est chanfreiné, de façon à permettre l'entrée et le positionnement du collier (12) de la bride (11). 20 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les languettes (28) forment un angle par rapport à une surface principale (21) de la patte (9). 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en 25 ce que le point de montage fixe est composé d'un goujon (19), soudé perpendiculairement à une surface principale (21) de la patte (9) et d'un écrou (23) bloquant une lame (17) de la bride (11) se déployant à partir du collier (12). 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en 30 ce que la patte possède trois parties, une première partie (24) attachée au support (3), une deuxième partie (26) et une troisième partie (27) portant les languettes (28), le point de montage fixe étant prévu à l'intersection entre la deuxième (26) et la troisième partie (27). 5 10 15 2899301 -9 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce qu'une surface de la première partie (24) forme un angle sensiblement égal à 90 par rapport à une surface de la deuxième partie (26). 8. Dispositif selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que la deuxième (26) et la troisième partie (27) constituent la surface principale (21) de la patte (9), la deuxième partie (26) étant incurvée dans le même plan par rapport à la troisième partie (27). 9. Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que la première partie (24) de la patte (9) comprend un ergot (38), dont une extrémité libre coudée (39) est apte à pénétrer dans un orifice (41) ménagé dans le support (3). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que l'ergot (38) se déploie perpendiculairement dans le même plan que la première partie (24) de la patte (9).
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FENETRE A "GUEULE DE LOUP" POSSEDANT UN ELEMENT MOBILE DE REGLAGE ET PRESENTANT UNE ETANCHEITE OPTIMALE A L'AIR ET A L'EAU
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Fenêtre à gueule de loup possédant un élément mobile de réglage et présentant une étanchéité optimale à l'air et à l'eau. Secteur technique de l'invention : La présente invention concerne le secteur technique des fenêtres et plus précisément celui des fenêtres à gueule de loup . Le vocable fenêtre à gueule de loup se dit d'une fenêtre qui se ferme par emboîtement d'un vantail ou ouvrant présentant une gorge ( gueule de loup ) qui reçoit la tranche arrondie du vantail ou ouvrant opposé (appelé mouton ). Les fenêtres à gueule de loup sont désignées également par les termes fermetures à la française . Art antérieur : On connaît des fenêtres utilisant le système gueule de loup depuis le 18ème siècle. C'est un système d'ouverture et de fermeture traditionnel qui est généralement utilisé dans la plupart des bâtiments anciens. Ce système (et ses différentes variantes que l'on trouve en fonction des régions) fut de moins en moins utilisé dans les constructions récentes, car ce système possédait des inconvénients. En effet, les gueules de loup possèdent une bonne isolation à l'eau, mais l'étanchéité à l'air n'est pas optimale. Dans les fenêtres à gueule de loup classiques, l'étanchéité à l'air est assurée par simple contact entre les deux vantaux ou ouvrants. Afin de palier ce problème, l'une des solution est l'apport d'une pièce périphérique faisant office de joint. Le joint peut être soit métallique (fixé à la feuillure) soit adhésif en mousse élastomère ou en polypropylène. Mais cette solution ne fournit pas un confort total. En effet, les joints adhésifs sont faciles à poser mais sont peu durables et peu efficaces d'un point de vue acoustique ; les joints métalliques sont durables et efficaces mais exigent un savoir faire pour la pose. De plus, tous ces joints dégradent la qualité esthétique de la fenêtre, en rajoutant une pièce qui n'est pas naturelle à la fenêtre. De nos jours, pour rénover ces fenêtres anciennes, on préfère remplacer lesdites fenêtres à gueule de loup par des fenêtres modernes, afin d'éviter les inconvénients mentionnés précédemment, quitte à dénaturer l'ensemble. Un autre problème majeur est que l'ajustage de la fenêtre à gueule de loup est, certes, réalisé facilement à l'atelier, mais qu'une fois la fenêtre posée et en condition d'utilisation (en fonction par exemple de l'hygrométrie, des couches de peinture successives, etc .) l'espace entre les deux ouvrants de la fenêtre peut être plus ou moins grand, entraînant soit un blocage de la fenêtre (c'est-à-dire difficulté de manoeuvre), soit un trop grand jeu entre les deux ouvrants, ne permettant pas de créer une étanchéité optimale...DTD: Problème technique posé :. Au regard de tous les inconvénients mentionnés précédemment, il est nécessaire de proposer une fenêtre possédant des caractéristiques esthétiques anciennes (notamment, pour les bâtiments anciens), mais présentant également des performances acoustiques et thermiques que l'on trouve dans les fenêtres modernes. Résumé de l'invention : La présente invention repose sur une opération originale qui consiste en un réglage d'une fenêtre à gueule de loup présentant des performances acoustiques et thermiques modernes , et possédant des caractéristiques esthétiques anciennes. Celles-ci doivent être obtenues par un réglage de la fenêtre ne dégradant pas sa finition et ne nécessitant pas une intervention lourde. Ce réglage est destiné à l'amélioration de l'étanchéité thermique et acoustique. Description détaillée de l'invention : La présente invention concerne donc une fenêtre (1) à gueule de loup présentant des performances acoustiques et thermiques modernes , et possédant des caractéristiques esthétiques anciennes . 3 La figure 1 représente une vue en coupe horizontale de la fenêtre à gueule de loup selon la présente invention. La figure 2 est une vue en perspective du troisième élément tel que fixé à son vantail ou ouvrant. La figure 3 est une vue en perspective des deux vantaux ou ouvrants de la fenêtre selon la présente invention. La figure 4 est une représentation de la vis de réglage. La fenêtre à gueule de loup (1) selon la présente invention possède, en plus des deux éléments classiques de ce type de fenêtre, c'est-à-dire en plus des deux vantaux ou ouvrants (2, 3), un troisième élément (4) portant la gueule de loup proprement dite c'est-à-dire la gorge, et ledit élément (4) est mobile en translation latérale sur environ 4 - 5 millimètres par rapport à l'ouvrant (3) sur lequel ce troisième élément est fixé. Cette mobilité permet de faire varier l'espace existant entre lesdits deux vantaux ou ouvrants. Ledit troisième élément (4) est rendu mobile par au moins deux vis de réglage (5), de préférence deux, qui relient ledit troisième élément (4) audit ouvrant correspondant (3). Lesdites deux vis sont séparées l'une de l'autre au maximum de 500 mm et sont placées sur l'axe vertical de la gueule de loup , ceci afin d'apporter une rigidité suffisante de l'ensemble ouvrant (3) + troisième élément (4) . Ledit élément mobile (4) possède au moins une, de préférence deux, protubérances internes (9) et deux protubérances externes (9"). Lesdites protubérances (9) s'encastrent dans des formes ou logements correspondants (10) (fentes adaptées à la largeur desdites protubérances) ménagés dans la partie de l'ouvrant (3) sur laquelle sera fixée cet élément mobile (4) ; tandis que les protubérances (9") encadrent les faces latérales (A et B) de l'ouvrant 3. Ledit élément mobile (4) possède, de préférence, les dimensions suivantes : 83 mm en largeur et 55 mm en longueur. Bien sûr, cette élément mobile peut comporter d'autres dimensions en fonction des utilisations souhaitées (par exemple des dimensions adaptées au portes- fenêtres, à des fenêtres très larges, etc ). Ladite vis ou de préférence les deux vis (5) (afin de posséder de bonnes caractéristiques de solidité) ne doivent pas excéder 70 mm en longueur. Cette vis possède deux filetages différents : un filetage proche de la tête (6) , qui est un filetage perpendiculaire à la vis, puis un second filetage (7) classique en forme hélicoïdale autour de la vis. Les deux filetages étant séparés par une zone lisse (8). Ce double filetage permet d'assurer que la vis, une fois rentrée dans le bois, ne puisse plus être retirée (filetage supérieur). Le filetage inférieur (7), permet de régler la position de l'élément mobile par rapport à l'ouvrant correspondant. Avant d'insérer la vis (5), on effectue un avant-trou à l'endroit où doit être placée ladite vis, afin d'éviter une éventuelle casse de ladite vis. Par ce mode d'insertion, on obtient une bonne prise de la vis dans le montant gueule de loup (3) et on évite que la vis ne s'arrache lors des réglages. En fonctionnement, pour faire bouger l'élément mobile, on vis ou on dévisse lesdites vis. La vis (5) est placée à fleur de surface de la gorge ou gueule de loup, et on a donc accès audites vis seulement lorsque la fenêtre est en position ouverte. Au moins un joint de type bande d'étanchéité (11) est placé dans un espace entre ledit élément mobile (4) et la partie correspondante de l'ouvrant (3), (c'est-à-dire espace entre le logement (10) et la protubérance 9). Ce joint (11) possède les qualités de pouvoir aussi bien se détendre25 que se comprimer en fonction des forces qui lui sont appliquées. Ce joint (11) permet donc de garantir une parfaite étanchéité entre l'élément mobile (4) et la partie correspondante (3), puisqu'il épousera le mouvement de l'élément mobile souhaité. De plus, ce joint possède un très bon effet mémoire qui garanti sa bonne utilisation dans le temps . Il est possible de remplacer ce joint d'étanchéité (11) par tout élément de type mousse de polyuréthane, ou élastomère, accessible à l'homme du métier, suffisamment extensible pour remplir les conditions d'étanchéité citées précédemment. D'autres joints (ou dispositifs similaires) (12) peuvent être placés au niveau de la gueule de loup , et/ou du mouton , ici encore afin d'assurer une étanchéité maximale. 15 L'élément mobile (4) afin d'assurer une étanchéité parfaite dépasse également de 4 - 5 mm (correspondant à la longueur de déplacement dudit troisième élément), de part et d'autre dudit ouvrant (3) portant ledit élément mobile. 20 Pour assurer le verrouillage de la fenêtre on utilisera, de préférence, une crémone, tige verticale actionnée par une poignée et qui pénètre en haut et en bas du dormant (cadre de la fenêtre) ; ce dispositif de fermeture est un procédé traditionnel bien connu de l'homme du métier. Procédé de réglage d'une fenêtre à gueule de loup selon la présente 25 invention, qui permet que lorsque ladite fenêtre est ouverte, on puisse régler l'écartement relatif entre l'ouvrant (3) et l'élément mobile (4) grâce audites vis spéciales (5) disposées de manière à relier lesdits deux éléments (3 et 4). La partie de la vis se trouvant dans l'élément mobile (4)10 comporte un filetage perpendiculaire (6), qui interdit tout mouvement relatif de la vis (5) par rapport audit élément mobile (4) et la partie de la vis (5) vissée dans l'ouvrant (3) comporte un filetage hélicoïdal classique (7), les deux filetages étant séparés par une zone lisse (8). Ainsi, la rotation de ladite vis (5) provoque un mouvement relatif de l'élément mobile (4) par rapport à l'ouvrant (3). Grâce à la fenêtre (1) selon la présente invention, il est possible de régler de manière adéquate l'ouvrant (3) portant la gueule de loup par rapport à la partie ou ouvrant portant le mouton (2) et ainsi éviter tout coincement, ou au contraire éviter l'apparition d'un jeu trop important entre ces deux parties, ceci créant un très bon confort d'utilisation, et de très bonnes qualités d'étanchéité. L'invention couvre également tous les modes de réalisation et toutes les applications qui seront directement accessibles à l'homme de métier à la lecture de la présente demande, et de ses connaissances propres
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La présente invention concerne une fenêtre à « gueule de loup » présentant des performances acoustiques et thermiques « modernes », et possédant des caractéristiques esthétiques anciennes. Celles-ci doivent être obtenues par un réglage de la fenêtre ne dégradant pas sa finition et ne nécessitant pas une intervention lourde. Ce réglage est destiné à l'amélioration de l'étanchéité thermique et acoustique.La fenêtre à « gueule de loup » (1) selon la présente invention possède, en plus des deux éléments classiques de ce type de fenêtre, c'est-à-dire en plus des deux ouvrants (2, 3), un troisième élément (4) portant la « gueule de loup » proprement dite c'est-à-dire la « gorge », et ledit élément (4) est mobile en translation latérale sur environ 4 - 5 millimètres par rapport à l'ouvrant (3) sur lequel ce troisième élément est fixé, ceci afin de pouvoir faire varier l'espace existant entre lesdits deux ouvrants.
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1. Fenêtre à gueule de loup (1) présentant des performances acoustiques et thermiques modernes , et possédant des caractéristiques esthétiques anciennes , caractérisée en ce que la fenêtre à gueule de loup en plus des deux éléments classiques de fenêtre, c'est-à-dire en plus des deux vantaux ou ouvrants (2, 3), possède un troisième élément (4) portant la gueule de loup proprement dite, c'est-à-dire la gorge , ledit élément (4) est mobile en translation latérale sur environ 4 - 5 millimètres par rapport à l'ouvrant (3) sur lequel ce troisième élément est fixé ; cette mobilité permettant de faire varier l'espace existant entre lesdits deux vantaux ou ouvrants. 2. Fenêtre à gueule de loup selon la 1, caractérisée en ce que ledit troisième élément est rendu mobile par au moins deux vis de réglage (5), de préférence deux, qui relient ledit troisième élément audit ouvrant correspondant ; lesdites deux vis étant séparées l'une de l'autre au maximum de 500 mm, ceci afin d'apporter une rigidité suffisante de l'ensemble ouvrant (3) + troisième élément (4) . 3. Fenêtre à gueule de loup selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite vis (5) possède deux filetages différents (6, 7) : un filetage proche de la tête (6) , qui est un filetage perpendiculaire à la vis, puis un second filetage (7) classique en forme hélicoïdale autour de la vis ; les deux filetages étant séparés par une partie lisse (8) ; ce double filetage permet d'assurer que la vis, une fois rentrée dans le bois, ne puisse plus être retirée (filetage supérieur), le filetage inférieur, permet de régler la position de l'élément mobile (4) par rapport à l'ouvrant correspondant (3). 4. Fenêtre à gueule de loup selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que ladite vis (5) afin de posséderde bonnes caractéristiques de solidité, ne doit pas excéder 70 mm en longueur. 5. Fenêtre à gueule de loup selon les 3 à 4, caractérisée en ce que ladite vis (5) est placée à fleur de surface de la gueule de loup, et on a donc accès audites vis, seulement lorsque la fenêtre est en position ouverte. 6. Fenêtre à gueule de loup selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que ledit élément mobile (4) possède au moins une, de préférences deux, protubérances internes (9) et deux protubérances externes (9") ; lesdites protubérances (9) s'encastrant dans des formes ou logements correspondants (10) (fentes adaptées à la largeur desdites protubérances) ménagés dans la partie de l'ouvrant (3) sur laquelle sera fixée cet élément mobile (4) ; tandis que les protubérances (9") encadrent les faces latérales (A et B) de l'ouvrant 3. 7. Fenêtre à gueule de loup selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que au moins un joint de type bande d'étanchéité (11) est placé dans un espace entre ledit élément mobile (4) et la partie correspondante de l'ouvrant (3), (c'est-à-dire espace entre le logement (10) et la protubérance 9) ; ce joint (11) pouvant aussi bien se détendre que se comprimer en fonction des forces qui lui sont appliquées. 8. Fenêtre à gueule de loup selon la 7, caractérisée en ce qu'il est possible de remplacer ce joint (11) par tout élément de type mousse de polyuréthane, ou élastomère, accessible à l'homme du métier, suffisamment extensible pour remplir les conditions d'étanchéité citées précédemment. 9. Fenêtre à gueule de loup selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que ledit élément mobile possède (4), de préférence, les dimensions suivantes : 83 mm en largeur et 55 mm en longueur. 10. Fenêtre à gueule de loup selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que ledit élément mobile (4) afin d'assurer une étanchéité parfaite, dépasse également de 4 - 5 mm (correspondant à la longueur de déplacement dudit troisième élément), de part et d'autre dudit ouvrant (3) portant ledit élément mobile. 11. Fenêtre à gueule de loup selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que d'autres joints (12) (ou dispositifs similaires) peuvent être placés au niveau de la gueule de loup (4), et/ou du mouton , ici encore afin d'assurer une étanchéité maximale. 12. Fenêtre à gueule de loup, selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que pour assurer le verrouillage de la fenêtre on utilisera, de préférence, une crémone, tige verticale actionnée par une poignée et qui pénètre en haut et en bas du dormant (cadre de la fenêtre). 13. Procédé de montage dudit élément mobile de la fenêtre à gueule de loup telle que décrite dans les 1 à 12, audit ouvrant correspondant, caractérisé en ce que, avant d'insérer la vis (5), on effectue un avant-trou, afin d'éviter une éventuelle casse de ladite vis, on obtient ainsi une bonne prise de la vis dans le montant gueule de loup (3) et on évite que la vis ne s'arrache lors des réglages. 14. Procédé de réglage d'une fenêtre à gueule de loup telle que décrite dans les 1 à 12 , caractérisé en ce que lorsque ladite fenêtre est ouverte, on règle l'écartement relatif entre l'ouvrant (3) et l'élément mobile (4) grâce audites vis spéciales (5) disposées de manière à relier lesdits deux éléments (3 et 4) ; la partie de la vis se trouvant dans l'élément mobile (4) comportant un filetage perpendiculaire (6), qui interdit tout mouvement relatif de la vis (5) par rapport audit élément mobile (4) et la partie de la vis (5) vissée dans l'ouvrant (3) comportant un filetage hélicoïdal classique (7), les deux filetages étant séparés par une zone lisse (8), ainsi par rotation de ladite vis (5), on provoque un mouvement relatif de l'élément mobile (4) par rapport à l'ouvrant (3).
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E
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E06
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MARQUAGE OFFRANT UNE MEILLEURE VISIBILITE ET PROCEDE DE MARQUAGE.
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-1- (0001) L'invention concerne un marquage ainsi qu'un procédé de réalisation d'un tel marquage d'articles divers et notamment, mais non exclusivement, d'articles en matière plastique ou caoutchoutique. (0002) Dans le domaine du marquage des articles, on connaît l'emploi de pièces rapportées sur ces articles, ces pièces constituant un marquage ayant pour finalité d'être facilement visibles par un observateur. Ce type de marquage nécessite l'emploi d'un support et d'un adhésif entre le support et l'article. On comprend aisément que ce type de marquage, bien qu'assez simple, soit assez difficile à mettre en oeuvre en particulier si on veut tenir compte des contraintes d'usage de l'article comportant un tel marquage. (0003) Dans un autre type de marquage, on procède à la réalisation du marquage directement sur l'article lui même par exemple en usinant ledit marquage sur la surface de l'article ou, lorsque l'article est obtenu par moulage dans un moule, par l'usinage du marquage sur le moule de manière à pouvoir le reproduire pendant le moulage sur l'article. (0004) Dans une autre variante de réalisation, un motif de marquage est réalisé sur un support, ledit support étant ensuite placé dans un logement sur le moule. (0005) Il est recherché un type de marquage intégré à l'article sur lequel il est fait et qui présente une visibilité améliorée par rapport aux marquages connus et qui est de plus suffisamment pérenne pour être visible après usage de l'article. (0006) Le procédé de moulage selon l'invention permet d'obtenir un marquage qui résout les problèmes évoqués plus haut en relation avec l'art antérieur et qui, tout en étant plus pérenne, présente un très fort contraste sur une surface de même couleur (cette surface pouvant être de couleur noire ou bien de toute autre couleur). (0007) Selon l'invention, on réalise un motif de contraste élevé sur un article obtenu par moulage, en réalisant à l'emplacement du motif sur une surface du moule, une pluralité de trous de section moyenne comprise entre 0,003 et 0,06 mm2, de manière à générer le motif désiré selon une densité appropriée à la réalisation du motif. Préférentiellement, cette densité est au moins égale à 5 trous par mmz de surface, lesdits trous ayant une profondeur au moins égale à 0,1 mm. (0008) Grâce à ce procédé, le moule de l'article comprend une série d'orifices à l'intérieur desquels la matière de l'article va être moulé de façon à créer sur ledit article -2- une pluralité de brins ou poils sensiblement parallèles les uns aux autres et faisant saillie sur la surface de l'article pour constituer de manière visible avec un fort contraste le motif voulu. (0009) Grâce au marquage selon l'invention, il est possible avec la même couleur que celle de l'article sur lequel le marquage est réalisé d'avoir un marquage de très fort contraste dont la pérennité est assuré par le nombre et la longueur des brins. (0010) Selon une variante du procédé selon l'invention, la densité des trous réalisés sur le moule peut être variable selon des parties différentes d'un motif de manière à créer des effets de variations de couleur permettant ainsi de restituer un motif complexe. (0011) Dans une autre variante de ce procédé, les trous peuvent être réalisés sur un support distinct du moule avant de placer ce support dans un orifice sur le moule ; ceci permet de changer aisément de motif sans avoir à modifier le moule en totalité. (0012) Dans une variante préférentielle du procédé selon l'invention, le perçage des trous est obtenu au moyen d'un faisceau laser. (0013) Le procédé et ses variantes s'appliquent notamment, mais non exclusivement, à la réalisation d'articles en caoutchouc comme la fabrication de pneumatiques qu'ils soient de couleur noire ou de toute autre couleur. (0014) L'invention concerne également un marquage réalisé sur une surface d'un article, ce marquage présentant un très fort contraste par rapport à la couleur de l'article lui-même. (0015) Selon cette invention, un article ayant au moins une surface visible est pourvu sur au moins une partie de cette surface avec un motif formant un contraste marqué par rapport à la surface de l'article, ce motif étant caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de brins répartis sur la totalité dudit motif, chaque brin faisant saillie sur ladite surface et ayant une section moyenne comprise entre 0,003 et 0,06 mm2. (0016) Préférentiellement, la densité des brins sur la surface du motif est au moins égale à cinq brins par mm2 de manière à réduire le plus possible toute surface de fond entre les brins et notamment toute surface plane de l'article entre les brins et ainsi renforcer le contraste du motif. Avantageusement la densité est supérieure à 15 brins par mm2 et encore plus préférentiellement supérieure à 100 brins par mm2. -3 (0017) Préférentiellement, la hauteur moyenne des brins est au moins égale à 0,1 mm de manière à assurer une plus grande pérennité au motif ainsi qu'un contraste renforcé. (0018) De façon avantageuse, la section de chaque brin diminue en allant de la surface de l'article vers l'extérieur, c'est-à-dire vers l'extrémité dudit brin. De cette manière, on réduit les surfaces sensiblement parallèles à la surface de base de l'article, ce qui se traduit par un contraste renforcé. (0019) Par ailleurs, le motif réalisé peut reproduire un motif complexe c'est-à-dire non plus seulement un contour délimitant une surface de couleur contrastant avec la couleur de base de l'article mais un motif montrant des parties de contrastes différents à l'intérieur même dudit motif. Ainsi, l'article peut comporter la reproduction d'une photographie montrant des dégradés d'une même couleur, ces dégradés faisant contraste avec la couleur de base de l'article. Dans ce but, les brins formant le motif ont des hauteurs variables et des géométries de section de forme variable et ils sont répartis de façon appropriée pour obtenir des dégradés de couleur. Il est ainsi possible de gérer le contraste selon un motif donné. (0020) Le marquage selon l'invention trouve une application très intéressante dans le domaine des articles obtenu par moulage d'un matériau polymère. On a constaté que le marquage selon l'invention était particulièrement efficace lorsque l'article est formé en matériau caoutchoutique d'une couleur donnée, les brins composant le motif de marquage étant ou non formés dans le même matériau de même couleur. (0021) Parmi ces articles, on trouve notamment les pneumatiques obtenus par moulage dans un moule ayant à la fois la fonction de donner la forme au pneumatique et de réaliser la vulcanisation des matériaux caoutchoutiques. (0022) Dans le cas d'un pneumatique en matériau caoutchoutique, ce pneumatique peut comporter un motif occupant la totalité d'une surface visible de manière à réaliser un renforcement de la visibilité de cette surface et conférer ainsi une meilleure impression d'ensemble au pneumatique. L'ensemble de cette surface comprend une pluralité de brins de matériau caoutchoutique de même nature que le pneumatique dont les dimensions et densité sont choisis en fonction de l'effet recherché. (0023) II est important de relever qu'outre le renforcement de la visibilité par un contraste et une luminance augmentées, le motif selon l'invention confère à l'article sur lequel il est réalisé un toucher particulièrement agréable, du type "velours" ce qui ajoute -4 au premier effet un effet intéressant pour grand nombre de produits industriels, comme par exemple des planches de tableau de bord de véhicules. (0024) D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description faite ci-après en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. (0025) La figure 1 montre une vue partielle d'un article comportant sur une de ses surfaces un marquage selon l'invention ; (0026) La figure 2 montre une partie d'un moule métallique pour mouler l'article de la figure 1 ; (0027) La figure 3 montre une vue en coupe selon la ligne A-A prise sur la figure 2 ; (0028) La figure 4 montre une vue en coupe d'une variante de moule selon l'invention ; (0029) La figure 5 montre une section d'un pneumatique ainsi qu'une vue locale de la surface dudit pneumatique. (0030) La figure 1 montre un article 1 dont une surface externe 11 est pourvue d'un marquage 2 particulièrement visible et de fort contraste sous toute incidence de la lumière grâce à la mise en oeuvre de l'invention. (0031) Ce marquage 2 est formé par une pluralité de brins 21 faisant saillie sur la 20 surface I l de l'article 1. Le contour de l'ensemble de ces brins 21 sur la surface de l'article correspond précisément au contour du marquage 2. Chaque brin 21 s'appuie sur une base sur la surface 11 de l'article et présente une section qui décroît progressivement en s'éloignant de ladite surface 11. Chaque brin 21 a une hauteur h égale à 0.12 mm et a une section à la base équivalente à celle d'un disque de diamètre 0.15 mm (soit une section 25 égale à environ 0,018 mm2). Par ailleurs, chaque brin 21 se termine à son extrémité la plus éloignée de la surface de l'article par une partie 22 de forme bombée pour éviter une forme plane. (0032) Par ailleurs, les parties 23 de surface entre les bases des brins 21 sont les plus réduites possibles afin de limiter le plus possible les surfaces planes sensiblement 30 parallèles à la surface 11 de l'article. Pour cela, la densité, c'est-à-dire le nombre de brins15 -5- par unité de surface de l'article, est dans le cas présent égale à sensiblement 55 brins par millimètres carrés (mm2). (0033) La figure 2 montre une partie d'un moule métallique 10 pour mouler un article semblable à celui de la figure 1, par injection de matière à l'intérieur dudit moule 10. Sur une partie de ce moule, il est réalisé un motif 20 de forme générale rectangulaire. À l'intérieur de ce motif 20, on a réalisé sur la surface 110 du moule une pluralité de cavités 210 (formant des trous) de profondeur moyenne égale à 0,12 mm (préférentiellement la profondeur est comprise entre 0,1 et 0,2 mm) et disposés de façon à former une sorte de structure en "nid d'abeille". Ces cavités 210 ont sur la surface 110 du moule 10 une forme hexagonale de dimension moyenne égale à 0,12 mm (préférentiellement 0,1 à 0,2 mm). (0034) Les parties 230 de moule séparant chacune des cavités ont une épaisseur moyenne égale à 0,03 mm sur la surface du moule, cette épaisseur allant progressivement en augmentant avec la profondeur dans le moule. Il est essentiel de réduire le plus possible les distances entre les cavités sur la surface du moule afin de réduire le plus possible les surfaces sensiblement parallèle à la surface moyenne de l'article sur lequel est réalisé le marquage. La surface moyenne de l'article correspond à la surface sous jacente au marquage ; en effet, plus le motif de marquage est formé de surfaces inclinées par rapport à cette surface moyenne et plus la visibilité dudit marquage est améliorée. (0035) L'usinage des cavités 2 est réalisé au moyen d'un laser par passages successifs. À chaque passage, une certaine quantité de matière est enlevée. Le fond de chaque cavité présente un profil en demi sphère ce qui évite à l'extrémité des brins moulés dans ces cavités de présenter des surfaces planes, ce qui accroît encore la visibilité du marquage. (0036) Dans la variante présentée, la forme de chaque cavité présente une symétrie autour d'un axe XX' sensiblement perpendiculaire à la surface du moule comme cela est visible sur la figure 3 représentant une coupe selon une ligne A-A du moule 10 de la figure 2. Chaque cavité 210 réalisée dans le moule présente un profil sensiblement symétrique autour d'un axe XX' perpendiculaire à la surface du moule : ceci signifie que la cavité est obtenue en faisant tourner autour de l'axe XX' le profil 211 visible sur la figure 3. La réduction de la section de chaque cavité 210 est très marquée entre la surface du moule et les deux tiers de la profondeur desdites cavités. Chaque cavité 210 se termine par une partie 220 qui n'est pas plane mais sensiblement hémisphérique. -6 (0037) Dans une autre variante présentée en coupe avec la figure 4, la géométrie des cavités 210 est dissymétrique. Chaque cavité présente, dans la profondeur, une forme plane 240 combinée avec une forme sensiblement cylindrique 241 (sur la surface du moule, chaque cavité forme une ouverture comprenant un segment de droite dont les extrémités sont reliées par un arc de cercle). Cette variante permet de créer une variation de contraste du marquage en fonction de la direction d'observation. (0038) Sur la figure 5, on a représenté un pneumatique 100 en caoutchouc de couleur noire, ledit pneumatique 100 comprenant des flancs 140 ayant une surface externe 110 visible lorsque le pneumatique est monté sur une jante de montage. (0039) Ce pneumatique 100 a été moulé dans un moule en plusieurs parties, les parties moulant les flancs 140 du pneumatique étant entièrement pourvues d'une densité élevée (supérieure à 100 brins par mm2) de cavités telles que montrées avec la figure 1. Après moulage du pneumatique 100, les flancs 140 de ce dernier comporte un très grand nombre de brins 201 de forme sensiblement conique qui font saillie sur la surface 110 desdits flancs formant ainsi une sorte de texture, dont la section va en décroissant en s'éloignant de la surface de l'article. Sur cette même figure 5, on montre dans un médaillon un agrandissement localisé de la surface du flanc grâce auquel il est aisé de distinguer la pluralité de brins formant cette texture qui présente l'avantage de renforcer la couleur noire dudit flanc. (0040) Avantageusement, les inscriptions usuelles de dimension du pneumatique et réglementaires sont elles aussi formées avec une texture selon l'invention. (0041) Dans une autre variante, non montrée, ces inscriptions ne sont pas formées avec cette texture. (0042) La pérennité des marquages selon l'invention est améliorée grâce notamment au fait que les surfaces planes visibles par un observateur regardant la surface de l'article pourvu dudit marquage sont sensiblement réduites. (0043) Par ailleurs, on sait que certains des éléments chimiques rentrant dans la composition des mélanges de caoutchouc, notamment ceux employés pour les pneumatiques, peuvent migrer vers les surfaces extérieures et venir tacher ces surfaces, Grâce au marquage selon l'invention, l'impact de cette migration sur l'altération du marquage est limité, puisque, sans empêcher en tant que telle la migration, les surfaces étant relativement très inclinées par rapport à la surface moyenne du pneumatique, ces -7 taches n'altèrent pas la perception visuelle des flancs, ce qui assure effectivement une plus grande pérennité audit marquage. (0044) Ce qui a été présenté pour les flancs d'un pneumatique s'applique de façon semblable à d'autres parties visibles du pneumatique. Un pneumatique comprend notamment une bande de roulement pourvue d'une surface de roulage 121 (comme cela est visible sur la même figure 5) pour venir en contact avec la chaussée pendant le roulage dudit pneumatique, cette surface de roulage comprend en règle générale une sculpture formée par une pluralité d'éléments en relief 123 séparés les uns des autres par des rainures 122. Le marquage selon l'invention peut être réalisé sur la surface de roulement 121 ou sur une partie de ladite surface (par exemple uniquement sur les parois 130 des rainures 122). (0045) L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés et diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre. Notamment les brins peuvent prendre la forme de nervures c'est-à-dire de brins présentant une deuxième dimension au moins égale à deux fois la hauteur desdits brins. Cette dernière variante présente la particularité d'offrir une direction privilégiée selon laquelle le motif présente des différences de contraste et donc de visibilité selon la direction d'observation. (0046) Ce qui a été présenté avec une couleur unique correspondant à celle de l'article peut aisément s'appliquer à la formation d'un marquage d'au moins une couleur différente de celle de l'article. (0047) Enfin, en ce qui concerne le procédé de marquage il est possible, mais en général beaucoup plus coûteux, de réaliser directement sur le pneumatique les brins selon dimension et arrangement voulus par exemple au moyen de laser enlevant progressivement de la matière. (0048) Dans une autre variante intéressante, le marquage selon l'invention est réalisé de manière à ce que les extrémités des brins affleurent la surface de l'article ou sont en retrait par rapport à la surface de l'article dans une sorte de logement réalisé sur la surface de l'article. Ainsi, il est possible d'avoir l'effet du marquage selon l'invention tout en limitant les effets sur ledit marquage d'un frottement de la surface de l'article contre un autre objet
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Article (1) ayant au moins une surface visible (11), cette surface comportant sur au moins une partie un motif (2) faisant contraste par rapport à la surface de l'article, ce motif (2) comprenant une pluralité de brins (21) répartis sur la totalité dudit motif, chaque brin (21) ayant une section moyenne comprise entre 0,003 et 0,06 mm<2>.Procédé de moulage pour former un motif de contraste élevé sur une surface d'un article moulable dans un moule, ce procédé consistant à réaliser, à l'emplacement du motif sur la surface du moule, une pluralité de cavités de section moyenne comprise entre 0,003 et 0,06 mm<2>.
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1 ù Article (1) ayant au moins une surface visible (11), cette surface comportant sur au moins une partie un motif (2) faisant contraste par rapport à la surface de l'article, ce motif (2) étant caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de brins (21) répartis sur la totalité dudit motif, chaque brin (21) ayant une section moyenne comprise entre 0,003 et 0,06 mm2. 2- Article (1) selon la 1 caractérisé en ce que la densité des brins (21) sur la 10 surface du motif est au moins égale à cinq brins par unité de surface exprimée en millimètre carré (mm2). 3 ù Article (1) selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce que la hauteur moyenne des brins (21) est au moins égale à 0,1 mm. 4 ù Article (1) selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que la section 15 de chaque brin (21) diminue en allant de la surface de l'article vers l'extérieur dudit article. 5 ù Article (1) selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce que l'extrémité (22) des brins (21) a une forme non plane. 6 ù Article (1) selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que le motif comprend des brins de différentes hauteurs et de forme diverses disposés selon des densités 20 appropriées pour obtenir des variations de contraste. 7 ù Article selon l'une quelconque des 1 à 6 caractérisé en ce que ledit article est formé dans un matériau polymère. 8 ù Article selon la 7 caractérisé en ce que l'article est formé en matériau caoutchoutique, la pluralité de brins du motif étant formé dans le même matériau. 25 9 ù Article selon l'une quelconque des 1 à 8 caractérisé en ce que ledit article est un pneumatique (100) en matériau caoutchoutique, ce pneumatique comprenant une surface (110) visible comprenant, sur au moins une partie de cette surface, un motif comprenant-9 une pluralité de brins (201) de matériau caoutchoutique de même nature que le pneumatique, de manière à accentuer la visibilité dudit motif. 10 ù Pneumatique (100) selon la 9 caractérisé en ce qu'il comprend une surface de roulage (121) pour venir en contact avec la chaussée pendant le roulage dudit pneumatique, cette surface de roulage comprenant une sculpture formée par une pluralité d'éléments en relief (123) séparés les uns des autres par des rainures (122), ce pneumatique étant caractérisé en ce que le motif de contraste élevé est formé sur au moins une partie des éléments de relief (123). 11 ù Pneumatique (100) selon la 10 caractérisé en ce que le motif de contraste élevé est réalisé sur au moins les parties (130) de matériaux délimitant les rainures (122) dans le 10 but d'obtenir une plus grande visibilité de la sculpture du pneumatique. 12 ù Procédé de moulage pour former un motif de contraste élevé sur une surface d'un article moulable dans un moule (10), ce procédé consistant à réaliser, à l'emplacement du motif (20) sur la surface du moule (110), une pluralité de cavités (210) de section moyenne comprise entre 0,003 et 0, 06 mm2, avec une densité de cavités appropriée à la réalisation du motif. 15 13 ù Procédé de moulage selon la 12 caractérisé en ce que la densité des cavités (210) est au moins égale à cinq cavités par unité de surface de moule exprimée en mm2, lesdites cavités ayant une profondeur au moins égale à 0,1 mm. 14 ù Procédé de moulage selon la 12 ou la 13 caractérisé en ce que la réalisation des cavités (210) sur le moule est obtenu au moyen d'un faisceau laser. 20 15 ù Procédé de moulage selon l'une des 12 à 14 caractérisé en ce que l'article est un pneumatique dont au moins une surface en matériau caoutchoutique comprend un motif de contraste élevé, les trous formés sur le moule pour mouler le motif de contraste élevé étant réalisés par usinage laser. 25
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B
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B29,B60
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B29C,B29D,B60C
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B29C 33,B29C 45,B29D 30,B60C 11,B60C 13
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B29C 33/42,B29C 45/26,B29D 30/06,B60C 11/00,B60C 13/00
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FR2890737
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A1
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DISPOSITIF D'ESTIMATION DU DEPLACEMENT D'UN GROUPE MOTEUR PAR RAPPORT A LA STRUTURE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE ET SYSTEME D'EVALUATION DU COUPLE TRANSMIS PAR LE GROUPE MOTEUR
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Dispositif d'estimation du déplacement d'un qroupe moteur par rapport à la structure d'un véhicule automobile et système d'évaluation du couple transmis par le qroupe moteur L'invention se rapporte à un dispositif d'estimation du déplacement d'un groupe moteur par rapport à la structure d'un véhicule automobile et également à un système d'évaluation du couple transmis par le groupe moteur utilisant un tel dispositif. Un grand nombre de stratégies ou régulations des éléments du io groupe motopropulseur tels que le moteur, l'embrayage ou la boite de vitesses fonctionnent en boucle ouverte vis à vis de la fourniture de couple aux roues motrices du véhicule. Pour mieux contrôler ces stratégies, il est donc nécessaire de connaître les états des éléments précités à chaque instant. Cependant, Les mesures classiques de couple à la roue, c'est-à-dire du couple transmis par le groupe motopropulseur, ont un coût prohibitif pour une mise en série. En effet, les capteurs sont positionnés sur les pièces en rotation qui participent directement à la transmission du couple aux roues. La liaison, qui peut être électrique, entre le capteur et les calculateurs est une difficulté supplémentaire. Le but de la présente invention est de pallier tout ou partie les inconvénients cités précédemment en proposant un système d'évaluation du couple transmis par un groupe moteur par des mesures indirectes. A cet effet, l'invention se rapporte à un dispositif d'estimation du déplacement d'un groupe moteur par rapport à la structure d'un véhicule automobile comportant un dispositif de suspension dudit groupe moteur sur ladite structure caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de détection du mouvement permettant d'évaluer le déplacement relatif de l'un par rapport à l'autre. Conformément à d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention: - le dispositif de détection détermine la rotation que réalise le dispositif de suspension par rapport au groupe moteur ou la translation que réalise le dispositif de suspension par rapport à la structure dudit véhicule ou la force qui transite par le dispositif de suspension venant au groupe moteur ou le rapprochement du groupe moteur par rapport à un point de la structure; - le dispositif de détection comporte alors respectivement un capteur d'angle monté sur le dispositif de suspension io ou des moyens de mesure du déplacement de points appartenant au dispositif de suspension ou au moins une jauge de contrainte sur une partie du dispositif de suspension ou un ensemble du type émetteur récepteur qui, à partir du temps de parcours d'un signal émis puis réfléchi, détermine la distance qui le sépare du groupe moteur; L'invention se rapport également à un système d'évaluation du couple transmis par le groupe moteur caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif d'estimation du déplacement d'un groupe moteur par rapport à la structure selon l'une des variantes précédentes et un module d'évaluation du couple transmis par le groupe moteur en fonction d'un modèle prédéfini et de la valeur estimée par ledit dispositif d'estimation. Conformément à d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention: - le système comporte un module de pondération du couple transmis en fonction des variations du régime moteur selon la relation: Cpw = CT - CÇM OU: CPu, est le couple pondéré par rapport au régime moteur; - CT est l'évaluation du couple transmis par le groupe moteur; -Cu,M est le facteur de pondération du régime moteur; permettant de découpler de l'évaluation les phénomènes d'accélération du groupe moteur. - le module de pondération du couple transmis en fonction des variations du régime moteur comporte un capteur de régime moteur alternativement le capteur de régime moteur est remplacé par un capteur de couple du moteur et un module d'évaluation du régime moteur en fonction d'un modèle prédéfini et de la valeur du capteur de couple du moteur et un module de calcul de ladite pondération Io selon la relation dco dt où : - Cu, est le facteur de pondération du régime moteur; - w est la valeur du régime moteur; -JM est l'inertie équivalente en rotation des pièces mobiles du moteur 3 dont la vitesse est associée à celle du vilebrequin du moteur 3. - le système comporte un module de pondération du couple transmis en fonction de l'accélération du véhicule 20 automobile selon la relation: CPA = CT CA où : - CPA est le couple pondéré par rapport à l'accélération du véhicule; - CT est l'évaluation du couple transmis par le groupe moteur; - CA est le facteur de pondération de l'accélération du véhicule; permettant de découpler de l'évaluation les phénomènes d'accélération ou de décélération du véhicule automobile. - le module de pondération du couple transmis en fonction de l'accélération du véhicule comporte un accéléromètre alternativement l'accéléromètre est remplacé par un capteur de vitesse du véhicule et un module de calcul de dérivée de la valeur du capteur de vitesse du véhicule et un module de calcul de ladite pondération selon la relation: Cg = Kg x a où : - CA est le facteur de pondération à l'accélération du véhicule; -a est l'accélération du véhicule; - KA est un facteur multiplicatif qui représente globalement la masse du groupe moteur 1 et la répartition de l'effet d'accélération sur la cale instrumentée (peut être cartographié en fonction de 8GM et/ou de a). - le système comporte un module de pondération du couple transmis en fonction des frottements et amortissements subit par le dispositif d'estimation du déplacement d'un groupe moteur par rapport à la structure selon la relation: CPF = CT + CF où: - CpF est le couple pondéré par rapport aux frottements et amortissements - CT est l'évaluation du couple transmis par le groupe moteur; - CF est le facteur de pondération des frottements et amortissements permettant de compenser de l'évaluation les phénomènes de retard de détection. -enfin, le module de pondération du couple transmis en fonction de des frottements et amortissements subit par le dispositif d'estimation du déplacement d'un groupe moteur comporte un module de calcul de ladite pondération selon la relation: d6 GM CF = KF x dt où: - CF est le facteur de pondération des frottements et amortissements - 8GM est la grandeur représentant la mesure de l'angle du groupe moteur 1 par rapport à la structure 11; - KF est un facteur multiplicatif fonction de 8GM et/ou de dO GM dt D'autres particularités et avantages ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquelles: -la figure 1 est une vue d'ensemble d'un groupe moteur; - la figure 2 est une représentation schématique du système d'évaluation selon l'invention; - la figure 3 est une vue d'ensemble d'une cale de suspension du groupe moteur sur la structure d'un io véhicule; - la figure 4 est une représentation schématique montrant les couples exercés sur et par le groupe moteur; - la figure 5 est une courbe caractéristique d'un modèle de couple transmis en fonction du déplacement du groupe moteur; - la figure 6 est un graphique représentant le retard de placement du groupe moteur dû à ses amortissements sur la structure du véhicule. Dans l'exemple illustré à la figure 1 et 2, on peut voir un groupe moteur généralement annoté 1 pour notamment un véhicule automobile. Il comporte essentiellement un moteur 3, un embrayage 5, une boite de vitesses 7 et un différentiel 9. On peut voir que le groupe moteur 1 comporte un axe A et un axe B qui représentent respectivement l'axe commun de rotation entre le vilebrequin du moteur 3 et l'arbre primaire de la boite de vitesses 7, et l'axe de sortie du différentiel 9. Les axes A et B sont sensiblement parallèles l'un par rapport à l'autre. Dans l'explication ci- après, les axes A et B sont sensiblement perpendiculaires par rapport à la longueur du véhicule automobile, c'est-à-dire que le groupe moteur 1 est monté sensiblement transversalement par rapport à la longueur dudit véhicule. Une architecture de groupe moteur 1 telle que précisée ci- dessus est très connue et ne sera, par conséquent, pas d'avantage expliquée ci-dessous. Le groupe moteur 1 est monté sur la structure 11 du véhicule automobile (non représenté) au moyen d'un dispositif de suspension 13 qui comporte principalement des cales 15, 17 et 19. Les cales 17 et 19 relient le groupe moteur 1 respectivement par le haut du moteur 3 et par le haut de l'ensemble embrayage 5 boite de vitesses 7 différentiel 9 afin de limiter les translations dudit groupe moteur le long de l'axe A. La cale 15, aussi appelée biellette anti-couple, est représentée à la figure 3. Elle relie, comme les cales 17 et 19, le groupe moteur 1 à la structure 11 du véhicule. Elle comporte io principalement une platine 21, une articulation 23 et un bras 25. Le bras 25 est monté sur la structure 11 au moyen, par exemple, d'un boulon ou d'un goujon via une pièce élastique 41 sensiblement cylindrique. La platine 21 est montée sur le bas du moteur 3, également appelé carter cylindre, au moyen, par exemple, de plusieurs vis. La platine 21 est montée sensiblement orthogonalement par rapport au bras 25 au moyen de l'articulation 23. Cette dernière comporte une partie sensiblement discoïdale 27 qui reçoit en son centre un pivot 29 solidaire du bras 25. Entre le pivot 29 et la périphérie de la partie discoïdale 27, une pièce élastomère 31 est montée et peut être ajourée pour modifier ses propriétés élastiques intrinsèques. La partie élastomère 31 autorise, par déformation élastique sous contrainte, la modification de l'angle 8GM entre la platine 21 solidaire de la partie discoïdale 27 et le bras 25 solidaire du pivot 29. Ce mouvement relatif est borné par la butée 33 pour éviter de détériorer la cale 15. Par conséquent, la cale 15 est utilisée pour amortir et borner les mouvements de rotation 6GM du groupe moteur 1 autour sensiblement du pivot 29. Comme illustré à la figure 4, on peut voir une représentation schématique d'une vue de côté du groupe moteur 1. Ainsi lorsque l'arbre de transmission 35 en sortie du différentiel 9 exerce un couple CT dans le sens trigonométrique (qui peut être utilisé, par exemple, pour faire avancer le véhicule en marche avant), cela implique un mouvement Dp de rotation rétrograde pour le groupe moteur 1 par rapport à la structure 11. Le dispositif de suspension 13 est alors entièrement sollicité mais c'est principalement la cale 15 qui amorti la rotation du groupe moteur 1. La cale 15, et plus particulièrement la partie élastomère 31, est alors déformée suivant la quantité de couple fournie par le groupe moteur 1. C'est ce phénomène qui est utilisé par notre invention. L'idée est de réaliser un modèle 37 qui caractérise un couple transmis CT par le groupe moteur 1 en fonction du déplacement Dp du groupe moteur 1 par rapport à la structure io 11 puis d'utiliser ce modèle prédéfini 37 pour évaluer, à partir d'un dispositif d'estimation 45 de déplacement Dp du groupe moteur 1 par rapport à la structure 11, la valeur de couple transmis CT. Dans les deux grandes réalisations précédemment citées, un point commun consiste à proposer quatre variantes de dispositif de détection 39 d'un déplacement Dp du groupe moteur 1 par mesure indirecte. A cet effet, trois variantes concernent la détection du mouvement du dispositif de suspension 13 et une quatrième variante concerne la détection de la distance du groupe moteur 1 par rapport à un point de la structure 11. Ces mesures permettent dès lors de construire au moins quatre modèles 37 différents pour caractériser un couple transmis par le groupe moteur 1. La première variante du dispositif de détection 39 consiste en une détermination de l'angle 8GM que réalise le groupe moteur 1 par rapport à la structure 11. Cela peut être réalisé, par exemple, au moyen d'un capteur d'angle monté entre le bras 25 et la platine 21. Une deuxième variante consiste en une détection de la translation que réalise le bras 25 par rapport à la structure 11. Cela peut être réalisé, par exemple, au moyen d'un capteur qui surveille plusieurs points montés sur le bras 25. Une troisième variante consiste en une détection de la force soumise sur le bras 25 par le groupe moteur 1. Cela peut être réalisé, par exemple, au moyen de jauges de contrainte montées sur la surface du bras 25 qui en fonction de leur déformation font varier leur signal électrique de sortie. Cette fonction peut également être réalisée par un dipôle du type capacitif inclus dans la pièce élastique 41 de l'extrémité du bras 25 qui en fonction de l'espacement desdits deux pôles fait varier son signal électrique de sortie. La quatrième variante consiste en un dispositif de détection de la distance entre le groupe moteur 1 et un point de la structure io 11. Préférentiellement, ce point est situé en vis-à-vis du haut du moteur 3 pour bénéficier d'un maximum d'amplitude. Cela peut être réalisé, par exemple, au moyen d'un émetteur récepteur du type optique ou acoustique qui, à partir du temps de parcours d'un signal émis puis réfléchi, détermine la distance qui le sépare du groupe moteur 1. Pour caractériser le modèle 37, on peut donc utiliser l'une des quatre variantes de dispositif de détection 39 précédemment citées. Il faut également être capable d'associer à une de ces valeurs, caractéristique du déplacement du groupe moteur 1, une mesure du couple transmis CT par le groupe moteur 1. Il peut être envisagé trois types de mesure. Le premier type de mesure consiste en une instrumentation de l'arbre de transmission 35 uniquement dans le but de réaliser le procédé de caractérisation. En effet, ces techniques de mesures sont onéreuses du fait de leur instrumentation sur une pièce tournante (la liaison électrique doit pouvoir se déplacer). Cependant, ces boîtiers vendus dans le commerce permettent de donner fidèlement une valeur du couple transmis par le groupe moteur 1. La mesure du couple peut, par exemple, être calculée à partir de signaux électriques de jauges de contrainte montées sur l'arbre de transmission 35 ou de signaux électromagnétiques dus à la torsion d'un arbre de transmission 35 qui, comportant des matériaux du type magnétique, est utilisé spécialement pour la caractérisation. Le deuxième type de mesure consiste en un banc d'essai externe au véhicule automobile. Le banc d'essai peut alors déterminer la force F appliquée par les roues motrices. Ce deuxième type de mesure peut être réalisé, par exemple, au moyen d'un banc à rouleaux ou un équivalent. Le couple transmis CT est ensuite calculé à partir de la force mesurée selon la relation CT =RxF où : io -CT est le couple transmis par le groupe moteur 1; - R est le rayon des roues motrices; - F est la force exercée par les roues motrices. Le troisième type de mesure consiste en une série de détermination dynamique des composants du groupe moteur 1. En effet, à partir de données récupérées du système de gestion 63 du groupe moteur 1, le couple transmis CT par le groupe moteur 1 est calculé selon la relation: dco CM - jM dt CT = où : -CT est le couple transmis par le groupe moteur 1; - CM est le couple du moteur 3; - JM est l'inertie du moteur 3; - wM est le régime du moteur 3; - DM est la démultiplication du rapport de boite de vitesses 25 7. On peut ainsi noter que pour le troisième type de mesure, le calcul est plus complexe mais qu'il ne nécessite pas une instrumentation supplémentaire. Par contre, il est préférable de réaliser les mesures dans des situations particulières pour simplifier les calculs. Ainsi préférentiellement, le régime du moteur wM est stabilisé afin que le calcul ne résulte plus que de la relation: DM i0 où : - CT est le couple transmis par le groupe moteur 1; - CM est le couple du moteur 3; - DM est la démultiplication du rapport de boite de vitesses 7. Le procédé de caractérisation 51 d'un modèle 37 va maintenant être expliqué ci-après en référence à la figure 2. Il comporte une étape de mesure 53 du couple transmis CT selon l'un des trois types précédemment cités, une étape de mesure io 55 du déplacement du groupe moteur 1 par rapport à la structure 11 selon l'une des quatre variantes de dispositif de détection 39 précédemment citées et une étape de modélisation 57 qui permet de faire correspondre à une valeur du déplacement du groupe moteur 1, un couple transmis CT. Une étape de maintien 59 du régime wM du moteur 3 à une valeur cible peut être réalisée avant les étapes de mesures. En effet, comme expliqué précédemment, cela peut permettre pour simplifier les calculs. Cela permet également de pouvoir pondérer les phénomènes d'accélération du groupe moteur 1. Car lorsque l'arbre de transmission 35 accélère une force supplémentaire au couple CM du moteur 3 est exercée ce qui entraîne une surestimation de la caractérisation du couple transmis CT. Aussi, l'étape de maintien 59 est utilisée pour éviter de prendre en compte trop de paramètres et simplifier les calculs. Une étape de réitération 61 est ensuite introduite pour permettre de caractériser le modèle 37 sur une plage de valeurs suffisamment large. Lors de cette étape 61, les différentes données sont modifiées automatiquement ou seulement partiellement. Les données d'entrée peuvent ainsi être le couple CM du moteur 3 et/ou le régime wM du moteur 3 et/ou la démultiplication DM de la boite de vitesses 7 et/ou la quantité d'ouverture de l'embrayage 5 et/ou la quantité de freinage du différentiel 9. Il Grâce à ce procédé 51, une courbe modèle 37 du type couple transmis CT en fonction du mouvement Dp du groupe moteur 1 peut être construite. Un exemple de modèle 37 est illustré à la figure 5. Elle est du type en fonction du déplacement de points du bras 25 par rapport à la structure 11. Il est intéressant de voir qu'au voisinage d'un couple transmis nul, le modèle 37 varie de façon significative de sorte qu'il sera facile de détecter de faibles variations de couple. Le dispositif d'estimation 45 du déplacement du groupe moteur io 1 et le système d'évaluation 43 du couple transmis CT par le groupe moteur 1 vont maintenant être expliqués. Comme expliqué ci-dessus, le dispositif d'estimation 45 du groupe moteur 1 peut être réalisé selon au moins quatre variantes différentes de dispositifs de détection 39. Les valeurs détectées peuvent alors être respectivement l'angle 8GM de rotation du groupe moteur 1 par rapport à la structure 11, le mouvement de translation que réalise le bras 25 par rapport à la structure 11, la force soumise sur le bras 25 par le groupe moteur 1 ou la distance entre le groupe moteur 1 et un point de la structure 11. Il est bien évident qu'en fonction du modèle 37 qui sera utilisé pour le système d'évaluation 43, il faudra alors choisir le dispositif de détection 39 associé. Le système d'évaluation 43 comporte un dispositif d'estimation 39 selon l'une des variantes citées ci-dessus, un modèle prédéfini 37, un dispositif d'estimation 45 du couple transmis CT et, préférentiellement, un module de pondération 47 du couple transmis CT évalué. Le modèle 37 est, par exemple, du type comme illustré à la figure 5. Il peut être obtenu à partir d'un procédé de caractérisation 51 comme expliqué cidessus. Le module d'évaluation 47 consiste essentiellement en un calculateur qui permet, à partir d'une valeur relevée par le dispositif d'estimation 45 du déplacement Dp du groupe moteur 1, de faire correspondre cette valeur sur le modèle 37 prédéfini et ainsi de déterminer par interpolation la valeur de couple transmis CT caractéristique. Le module d'évaluation 47 permet donc par une mesure indirecte de déterminer la valeur d'un couple transmis CT par le groupe moteur 1. Le module d'évaluation 47 doit cependant être préférentiellement soumis au module de pondération 49 pour être apte à fournir une valeur de couple transmis CT suffisamment affinée pour qu'elle puisse être envoyée de manière fiable au système de gestion 63 du groupe moteur 1. Le système de gestion 63 pourra alors utiliser cette valeur de couple transmis pour contrôler le moteur 3 et/ou l'embrayage 5 et/ou la boite de vitesses 7 et/ou le différentiel 9. Le module de pondération 49 consiste essentiellement en un calculateur effectuant des soustractions et/ou additions nécessaires pour corriger le couple évalué par rapport à de phénomènes déplaçant ou amortissant le groupe moteur 1 indépendamment du couple fourni par ce dernier. Ces phénomènes sont relevés par le module de pondération 49 à l'aide de capteurs présents dans le véhicule automobile et/ou obtenu à l'aide d'un système de communication et/ou de localisation du véhicule automobile. Comme expliqué ci-dessus, un premier phénomène à trait à l'accélération du régime wM du moteur 3, agit sur le dispositif de suspension 13 de sorte que le déplacement du groupe moteur 1, n'est plus seulement dû au couple appliqué mais également aux variations de régime des pièces mécaniques en mouvement dans le groupe moteur 1. C'est notamment le cas des pièces associées dont la vitesse de rotation est liée à celle du régime wM du moteur 3 possèdant une inertie équivalente JM. Un facteur de pondération Cu, peut donc être envisagé selon la relation: dc0 = JM dt Oë : - Cu, est le facteur de pondération du régime Cu, du moteur 3; - wM est la valeur du régime du moteur 3; - JM est l'inertie équivalente en rotation des pièces mobiles du moteur 3 dont la vitesse est associée à celle du vilebrequin du moteur 3. Il est alors possible à l'aide d'un capteur de régime ()op, du moteur 3 présent sur le véhicule automobile de vérifier les variations du signal. Alternativement, le système de gestion 63 du groupe moteur 1 peut fournir ces variations à partir d'une interpolation des valeurs d'un capteur de couple du moteur 3. Le couple pondéré CPW par rapport au régime wM du moteur 3 10 devient alors: CP. = CT Co où : - CPW est le couple pondéré par rapport au régime ()op, du moteur 3; -CT est l'évaluation du couple transmis par le groupe moteur - Cu, est le facteur de pondération du régime c0M du moteur 3; De la même façon, une pondération des variations de régime d'autres pièces en rotation dans le groupe moteur 1 peut être prise en compte. Cela peut notamment être un ou plusieurs arbres primaires de boite, l'arbre secondaire de boite ou une ou plusieurs machines électriques additionnelles. Un deuxième phénomène consiste en l'accélération du véhicule automobile lui-même, ce qui occasionne une force d'écrasement du groupe moteur 1 sur la structure 11. Il est donc utile de pondérer cette force par rapport au couple transmis CT par le groupe moteur 1 seul selon la relation: CPA = CT CA où - CPA est le couple pondéré par rapport à l'accélération du véhicule; - CT est l'évaluation du couple transmis par le groupe moteur 1 - CA est le facteur de pondération de l'accélération du 35 véhicule; Le facteur de pondération CA peut être obtenu à partir de la relation: Cg = Kg x a où -CA est le facteur de pondération à l'accélération du véhicule; - a est l'accélération du véhicule; - KA est un facteur multiplicatif qui représente globalement la masse du groupe moteur 1 et la répartition de l'effet d'accélération sur la cale instrumentée (peut être cartographié en fonction de 8GM et/ou de a). Il est alors possible à l'aide d'un accéléromètre présent sur le véhicule automobile de vérifier les variations du signal. Alternativement, le système de gestion 63 du groupe moteur 1 peut fournir ces variations à partir de la dérivée des valeurs d'un capteur de vitesse du véhicule. Un troisième phénomène consiste en les amortissements et/ou les frottements propres du dispositif de suspension 13. En effet, comme illustré à la figure 6, des retards peuvent intervenir quant au déplacement DP du groupe moteur 1 suivant son interaction avec la structure 11. Le graphique de la figure 6 présente une échelle de couple en ordonnées et une échelle de temps en abscisses. On remarque la courbe en trait plein CPF et la courbe en trait pointillé CT ainsi que la différence CF entre les courbes CPF et CT à l'instant t,. Ces courbes correspondent aux relations selon lesquelles: CPF, = CT + CF, où : - CPF est le couple pondéré par rapport aux frottements et amortissements; - CT est l'évaluation du couple transmis par le groupe moteur; - CF est le facteur de pondération des frottements et amortissements; Et: CF = KF x dM t où : - CF est le facteur de pondération des frottements et amortissements; - 8GM est la grandeur représentant la mesure de l'angle du groupe moteur 1 par rapport à la structure 11; - KF est un facteur multiplicatif fonction de 8GM et/ou de dOGM dt Le troisième facteur de pondération est beaucoup plus difficile à caractériser car il change de signe suivant le sens de déplacement du groupe moteur 1. Cependant, le facteur de pondération CF peut correspondre à une valeur fixe dont le signe varie suivant le sens de déplacement du groupe moteur 1 quand CT est, par exemple, supérieur à zéro. Par conséquent, le module de pondération 49 peut être à même de réaliser au moins une pondération par rapport à au moins un des phénomènes cités ci-dessus. Il peut donc au global évaluer le couple pondéré CPT transmis par le groupe moteur 1 selon la relation: CPT = CT - C.- CA + CF ou: - CPT est le couple pondéré transmis par le groupe moteur 1; - CT est l'évaluation du couple transmis par le groupe moteur 1 - Cu, est le facteur de pondération du régime wM du moteur 3; -CA est le facteur de pondération de l'accélération du véhicule; - CF est le facteur de pondération des frottements et amortissements. Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à l'exemple illustré mais est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, d'autres dispositifs de détection 39 de déplacement DP du groupe moteur 1 peuvent être envisagés. De plus, il peut être envisagé de rajouter un module de recalage qui reprend le procédé de caractérisation 51 expliqué ci-dessus en phase de roulage à partir du troisième type de mesure pour déterminer le couple transmis CT par le groupe moteur 1 consistant en une récupération de données du système de gestion 63 du groupe moteur 1 comme: - le couple CM du moteur 3; - l'inertie JM du moteur 3; - le régime wM du moteur 3; -la démultiplication DM du rapport de boite de vitesses 7; En effet, toutes ces informations sont mesurables sans instrumentations supplémentaires et pendant que le véhicule automobile roule. On peut donc autoriser le recalage du modèle 37 en phase de roulage ou lors d'une visite auprès d'un service après-vente. Des étapes intermédiaires peuvent alors être introduite afin de simplifier l'expression: dco cm JM dt C7 __ D M où : -CT est le couple transmis par le groupe moteur 1; - CM est le couple du moteur 3; - JM est l'inertie du moteur 3; - wM est le régime du moteur 3; - DM est la démultiplication du rapport de boite de vitesses 7. Ces étapes peuvent utiliser, par exemple, le régulateur et/ou le limiteur de vitesse présent(s) dans le véhicule automobile pour obtenir des couples CM et/ou des régimes wM du moteur 3 cibles
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L'invention se rapporte à un dispositif d'estimation (45) du déplacement (DP) d'un groupe moteur (1) par rapport à la structure (11) d'un véhicule automobile comportant un dispositif de suspension (13) dudit groupe moteur sur ladite structure. Selon l'invention, le dispositif d'estimation (45) comporte un dispositif de détection (39) du mouvement permettant d'évaluer le déplacement relatif de l'un par rapport à l'autre.L'invention trouve son application notamment dans le domaine des dispositifs de détection indirecte.
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1. Dispositif d'estimation (45) du déplacement (Dp) d'un groupe moteur (1) par rapport à la structure (11) d'un véhicule automobile comportant un dispositif de suspension (13) dudit groupe moteur sur ladite structure caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de détection (39) du mouvement permettant d'évaluer le déplacement relatif de l'un par rapport à l'autre. 2. Dispositif d'estimation (45) selon la 1, io caractérisé en ce que le dispositif de détection (39) détermine la rotation (OGM) que réalise le dispositif de suspension (13) par rapport au groupe moteur (1). 3. Dispositif d'estimation (45) selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif de détection (39) comporte un capteur d'angle monté sur le dispositif de suspension (13). 4. Dispositif d'estimation (45) selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de détection (39) détermine la translation que réalise le dispositif de suspension (13) par rapport à la structure (11) dudit véhicule. 5. Dispositif d'estimation (45) selon la 4, caractérisé en ce que le dispositif de détection comporte des moyens de mesure du déplacement de points appartenant au dispositif de suspension. 6. Dispositif d'estimation (45) selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de détection (39) détermine la force qui transite par le dispositif de suspension (13) venant au groupe moteur (1). 7. Dispositif d'estimation (45) selon la 6, caractérisé en ce que le dispositif de détection (39) comporte au moins une jauge de contrainte sur une partie du dispositif de suspension (13). 8. Dispositif d'estimation (45) selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de détection (39) détermine le rapprochement du groupe moteur (1) par rapport à un point de la structure (13). 9. Dispositif d'estimation (45) selon la 8, caractérisé en ce que le dispositif de détection (39) comporte un ensemble du type émetteur récepteur qui, à partir du temps de parcours d'un signal émis puis réfléchi, détermine la distance qui le sépare du groupe moteur (1). io 10. Système d'évaluation (43) du couple transmis par le groupe moteur (CT) caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif d'estimation (45) du déplacement (Dp) d'un groupe moteur (1) par rapport à la structure (11) selon l'une des précédentes et un module d'évaluation (47) du couple transmis (CT) par le groupe moteur (1) en fonction d'un modèle (37) prédéfini et de la valeur estimée par ledit dispositif d'estimation. 11. Système d'évaluation (43) selon la 10, caractérisé en ce qu'il comporte un module de pondération (49) du couple transmis (CT) en fonction des variations du régime moteur (wM) selon la relation: CP. = CT Co où : - CPu, est le couple pondéré par rapport au régime moteur; - CT est l'évaluation du couple transmis par le groupe moteur; - Cu, est le facteur de pondération du régime moteur; permettant de découpler de l'évaluation les phénomènes d'accélération du groupe moteur (1). 12. Système d'évaluation (43) selon la 11, caractérisé en ce que le module de pondération du couple transmis en fonction des variations du régime moteur comporte un capteur de régime moteur et un module de calcul de ladite pondération selon la relation: dw Cw = JM dt où - Cu, est le facteur de pondération du régime moteur; - wM est la valeur du régime moteur; - JM est l'inertie équivalente en rotation des pièces mobiles du moteur 3 dont la vitesse est associée à celle du vilebrequin du moteur 3. 13. Système d'évaluation (43) selon la 12, caractérisé en ce que le capteur de régime moteur (wM) est remplacé par un capteur de couple du moteur (CM) et un module d'évaluation du régime moteur (wM) en fonction d'un modèle prédéfini et de la valeur du capteur de couple (CM) du moteur (3). 14. Système d'évaluation (43) selon l'une des 10 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte un module de pondération (49) du couple transmis (CT) en fonction de l'accélération (a) du véhicule automobile selon la relation: CPA = CT - CA où - CpA est le couple pondéré par rapport à l'accélération du véhicule - CT est l'évaluation du couple transmis par le groupe moteur; - CA est le facteur de pondération de l'accélération du véhicule permettant de découpler de l'évaluation les phénomènes d'accélération ou de décélération du véhicule automobile. 15. Système d'évaluation (43) selon la 14, caractérisé en ce que le module de pondération du couple transmis en fonction de l'accélération du véhicule comporte un accéléromètre et un module de calcul de ladite pondération selon la relation: CA =KAxa où - CA est le facteur de pondération à l'accélération du véhicule - KA est un facteur multiplicatif qui représente globalement la masse du groupe moteur 1 et la répartition de l'effet d'accélération sur la cale instrumentée; -a est l'accélération du véhicule. 16. Système d'évaluation (43) selon la 15, caractérisé en ce que l'accéléromètre est remplacé par un capteur de vitesse du véhicule et un module de calcul de dérivée de la valeur du capteur de vitesse du véhicule. 17. Système d'évaluation (43) selon l'une des 10 à 16, caractérisé en ce qu'il comporte un module de pondération (49) du couple transmis (CT) en fonction des frottements et amortissements subit par le dispositif d'estimation (45) du déplacement (Dp) d'un groupe moteur (1) par rapport à la structure (13) selon la relation: CPF = CT + CF Où : CFF est le couple pondéré par rapport aux frottements et amortissements CT est l'évaluation du couple transmis par le groupe moteur; -CF est le facteur de pondération des frottements et amortissements permettant de compenser de l'évaluation les phénomènes de retard de détection. 18. Système d'évaluation (43) selon la 17, caractérisé en ce que le module de pondération du couple transmis en fonction de des frottements et amortissements subit par le dispositif d'estimation du déplacement d'un groupe moteur comporte un module de calcul de ladite pondération selon la relation: d6 M CF = KF X dt Oë : -CF est le facteur de pondération des frottements et amortissements - 8GM est la grandeur représentant la mesure de l'angle du 35 groupe moteur (1) par rapport à la structure (11) ; - KF est un facteur multiplicatif fonction de 8GM et/ou de dOGM dt
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G
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G01
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G01D,G01L
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G01D 5,G01L 1
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G01D 5/12,G01L 1/20
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FR2890503
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A1
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DISPOSITIF DE CARTOGRAPHIE DE LA QUALITE DE SERVICE DANS UN RESEAU DE COMMUNICATION FIXE, NOTAMMENT A HAUT DEBIT
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L'invention concerne les réseaux de communication fixe, en particulier ceux comportant des lignes de transmission de données à haut débit, comme par exemple des lignes de type xDSL (pour x Digital Subscriber Line ) ou des câbles ou encore des fibres optiques (par exemple de type FTTH (pour Fiber To The Home )), et plus précisément le contrôle de la qualité de service dans de tels réseaux. On entend ici par lignes de type xDSL une ligne numérique à paire, symétrique ou asymétrique, utilisant les fréquences inexploitées des lignes téléphoniques des réseaux téléphoniques commutés (ou PSTN), et notamment les connexions ADSL ((( Asymetric DSL ), HDSL ( High bit rate DSL ), RDSL ((< Rate adaptive DSL ), Zo VDSL ( Very high bit rate DSL ) et SDSL ( Single line DSL ). L'émergence de services et applications à large bande passante dans les réseaux de communication fixe (du type précité), comme par exemple la vidéoconférence, la télévision numérique, la téléphonie, l'Internet (très) haut débit, rend de plus en plus important le contrôle de la qualité de service (ou QoS). II est en effet particulièrement important que les opérateurs de ces réseaux disposent d'informations leur permettant de visualiser clairement la qualité de service dans l'intégralité de leur réseau, et notamment la qualité de service effectivement perçue par ses clients (ou abonnés), si possible en fonction de chaque type de service (vidéo, voix, et analogue). Par ailleurs, les opérateurs doivent fréquemment changer leurs offres commerciales en fonction de l'évolution du marché et des réels besoins de leurs clients, ce qui requiert une bonne connaissance des services qui sont les plus utilisés et la qualité associée dans chaque partie de leurs réseaux fixes. Une telle connaissance permettrait aux opérateurs de mettre en oeuvre des politiques commerciales et publicitaires localisées par exemple dans le but de mieux faire connaître des services peu usités dans certaines parties de leurs réseaux fixes. Dans les réseaux fixes (à haut débit) actuels les outils de contrôle de la qualité de service ne sont pas suffisamment bien adaptés aux besoins précités des opérateurs. Les outils actuels, comme par exemple Concord ou Infovista, ne permettent en effet que d'afficher des courbes montrant l'évolution de certaines performances au cours du temps, et éventuellement d'effectuer des agrégations de ces performances afin de disposer de moyennes de qualité de service pour un jeu de lignes xDSL ou un concentrateur (ou DSLAM) ou encore un jeu de concentrateurs qui définissent grossièrement une zone géographique au sein d'un réseau. Ces courbes sont certes nécessaires, mais insuffisantes en particulier dans des réseaux fixes qui ne cessent de se complexifier et de se densifier. Elles ne 2 2890503 permettent notamment pas de disposer de l'état global des performances d'un réseau fixe et donc de détecter rapidement et intuitivement des zones posant problème au sein d'une zone géographique, d'une ville ou d'une région, puis d'effectuer des analyses complémentaires, notamment géographiques, de manière à déterminer les causes des problèmes. Aucune solution connue n'apportant une entière satisfaction, l'invention a donc pour but d'améliorer la situation. Elle propose à cet effet un dispositif de cartographie de qualité de service pour un réseau de communication fixe comportant des équipements de réseau de positions io géographiques déterminables et auxquels sont rattachés, via des points d'accès à au moins un service, des terminaux de communication de positions géographiques déterminables et impliqués dans des trafics définis localement par des données d'analyse représentatives d'une qualité de service et/ou d'un état de trafic. On entend ici par point d'accès à au moins un service un équipement ou un module logiciel permettant la connexion d'au moins un terminal et/ou d'un réseau résidentiel à un réseau large bande d'un opérateur. Il s'agit donc typiquement d'un modem (par exemple ADSL) ou de tout autre équipement/module logiciel d'accès à un service (par exemple une passerelle résidentielle (ou (( home gateway )). Ce dispositif se caractérise par le fait qu'il comprend: - des moyens de contrôle chargés d'ordonner à un équipement de gestion de réseau, couplé aux équipements de réseau (eux-mêmes couplés aux points d'accès des terminaux), de déterminer des données d'analyse représentatives d'au moins une qualité de service choisie et/ou d'un état de trafic relatif(s) à au moins un terminal et/ou un équipement de réseau situé dans au moins une zone (géographique ou administrative) choisie du réseau, - des moyens de collection chargés de collecter dans l'équipement de gestion de réseau les données d'analyse déterminées à la demande des moyens de contrôle, et des moyens de traitement chargés de déterminer les positions géographiques de terminaux et/ou d'équipements de réseau qui sont situés dans une zone choisie et sont concernés par des données d'analyse collectées, puis d'associer chaque position déterminée à la donnée d'analyse correspondante, et de délivrer sous une forme cartographique les données d'analyse associées aux positions géographiques de certains au moins des équipements de réseau et/ou terminaux qui sont situés dans chaque zone choisie, en vue de leur exploitation (affichage 3 2890503 et/ou analyse). Le dispositif selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment: ses moyens de contrôle peuvent être chargés de programmer, d'une part, l'équipement de gestion de réseau afin qu'il détermine certaines au moins des données d'analyse à des instants choisis et dans des zones choisies, et d'autre part, les moyens de collection afin qu'ils collectent les données d'analyse chaque fois qu'elles ont été déterminées par l'équipement de gestion de réseau; il peut comprendre des moyens d'interface homme/machine permettant à un utilisateur de définir au moins chaque zone choisie de collection de données d'analyse, chaque zone choisie à cartographier, chaque qualité de service choisie, chaque date et/ou heure de détermination de données d'analyse, et chaque terminal et/ou équipement de réseau objet de la cartographie; ses moyens de collection peuvent être chargés de stocker les données d'analyse collectées, en correspondance de leurs date et/ou heure de collection, dans des premiers moyens de mémorisation accessibles aux moyens de traitement; - ses moyens de traitement peuvent être chargés d'accéder à des seconds moyens de mémorisation du réseau dans lesquels sont stockées des données locales représentatives de la configuration au moins bidimensionnelle de zones, afin d'adjoindre aux données d'une cartographie des données locales représentatives de la configuration d'une zone choisie; - ses moyens de traitement peuvent être chargés de déterminer les positions géographiques des terminaux et/ou des équipements de réseau à partir d'informations d'abonnés et/ou d'informations de réseau accessibles au sein du réseau; - il peut comprendre des moyens de navigation chargés d'interagir avec les moyens de traitement pour permettre à un utilisateur d'obtenir un gros plan d'une partie choisie d'une cartographie affichée, et/ou l'adjonction ou la suppression d'au moins un équipement de réseau choisi et/ou d'au moins un terminal choisi d'une cartographie affichée, et/ou la restriction à un unique service choisi d'une qualité de service objet d'une cartographie affichée, et/ou l'adjonction ou la suppression d'une contrainte de sélection des données d'analyse participant à une cartographie affichée, et/ou une cartographie correspondant à une date choisie antérieure à celle de la cartographie affichée, et/ou une nouvelle cartographie 4 2890503 représentative d'une comparaison entre une cartographie affichée et une cartographie correspondant à une date antérieure (ou postérieure) choisie; - ses moyens de traitement peuvent être chargés d'attribuer à certaines au moins des données d'analyse, objet d'une cartographie, des niveaux représentatifs de la qualité de service choisie, afin que chaque équipement de réseau et/ou terminal choisi puisse être affiché en fonction du niveau associé aux données d'analyse qui le concernent. L'invention propose également un système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision de réseau équipé, d'une part, de moyens d'analyse chargés d'analyser lo des données d'analyse et des positions géographiques associées, délivrées sous une forme cartographique, et d'autre part, d'un dispositif de cartographie de qualité de service du type de celui présenté ci-avant et propre à alimenter ses moyens d'analyse en données d'analyse et positions géographiques associées. L'invention est particulièrement bien adaptée aux réseaux de communication fixe comportant des lignes de transmission de données à haut débit, comme par exemple des lignes de type xDSL ou des câbles ou encore des fibres optiques, reliant des points d'accès (tels que des modems) de terminaux à des équipements de réseau de type concentrateur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 illustre de façon très schématique une partie d'un réseau de communication fixe comprenant un équipement de gestion de réseau couplé à un système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision de réseau équipé d'un exemple de réalisation d'un dispositif de cartographie de qualité de service selon l'invention, - la figure 2 illustre de façon schématique un exemple de cartographie de la qualité de service offerte par un réseau de communication fixe dans une zone géographique de type ville, et - la figure 3 illustre de façon schématique un gros plan d'une partie (ZZ) de la cartographie de la figure 2. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour objet de permettre le contrôle de la qualité de service effectivement perçue par des terminaux de communication fixe connectés, via des points d'accès (comme par exemple des modems (modulateurs/démodulateurs)), à 2890503 des réseaux de communication fixe. Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que le réseau de communication fixe comporte des lignes de transmission de données à haut débit de type xDSL (ou x Digital Subscriber Line). Mais l'invention n'est pas limitée à cette application. Elle concerne en effet tous les réseaux de communication fixe auxquels sont connectés des terminaux de communication fixe via des points d'accès (tels que des modems), et notamment les réseaux câblés et les réseaux optiques (à fibres optiques). Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que les io terminaux de communication fixe (ci-après appelés terminaux ) sont des ordinateurs fixes ou portables équipés d'un point d'accès à au moins un service, de type modem. Mais l'invention n'est pas limitée à cette application. Elle concerne en effet tous les terminaux de communication fixe pouvant être raccordés à un réseau fixe via un point d'accès à au moins un service, et notamment les serveurs, les récepteurs de télévision et les dispositifs de réception de programmes de télévision et/ou de vidéos codés ou non (comme par exemple les set-top boxes , les live boxes , les free boxes ou les enregistreurs vidéo numériques (ou PVR (pour Personal Video Recorder )). Comme illustré sur la figure 1, un réseau fixe large bande peut, d'une façon très schématique mais néanmoins suffisante à la compréhension de l'invention, être résumé à des lignes (téléphoniques) de transmission (ici à haut débit xDSL) couplées, d'une part, à des terminaux T, éventuellement via des modems (points d'accès) MD, et d'autre part, à des équipements de réseau Ci, de type concentrateur Ci (ou DSLAM, pour Digital Subscriber Line Access Multiplexer - multiplexeur d'accès de lignes numériques d'abonnés ), connectés aux commutateurs de centraux téléphoniques, reliés entre eux par l'intermédiaire d'un coeur de réseau (non représenté). Dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 1, le réseau comprend trois concentrateurs xDSL Cl à C3 (i = 1 à 3). Mais, l'indice i peut prendre n'importe quelle valeur supérieure ou égale à un (1). Le réseau fixe comprend également un équipement de gestion de réseau EG (ou xDSL Network Manager ) couplé aux équipements de réseau, et notamment aux concentrateurs Ci, et aux modems MD afin de pouvoir obtenir auprès d'eux des données d'analyse. On entend ici par données d'analyse , des données de trafic, ou des paramètres de réseau, ou encore des indicateurs, relatifs à la qualité de service (QoS) et/ou à 6 2890503 l'état du trafic. Ces données d'analyse peuvent être mesurées ou estimées ou récupérées par le système de gestion de réseau EG. Leur récupération se fait généralement auprès des points d'accès MD, ou bien auprès des concentrateurs Ci notamment lorsqu'ils comportent une base de données destinée à stocker les données d'analyse provenant des points d'accès MD qui leurs sont connectés, voire même dans certains cas auprès des terminaux T. En outre, on entend ici par équipement (ou élément) de réseau tout constituant (physique et/ou logique) d'un réseau fixe par lequel passent des trafics définis localement par des valeurs de paramètre(s) ou d'indicateur(s). lo Afin de permettre le contrôle de la qualité de service au sein du réseau, l'invention propose de l'équiper d'un dispositif de cartographie de qualité de service D. Comme cela est illustré sur la figure 1, ce dispositif D peut par exemple faire partie d'un système (ou outil) d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision de réseau 0G couplé à l'équipement de gestion EG. Mais cela n'est pas obligatoire. Il peut en i5 effet être couplé à l'équipement de gestion EG et/ou à un système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision de réseau. II est ici rappelé que les systèmes d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision de réseau 0G permettent de suivre l'évolution de la qualité de service (ou QoS) au sein de certains équipements (ou éléments) de réseau, et comprennent généralement un module d'analyse MA chargé d'analyser des données d'analyse afin de diagnostiquer des causes de problèmes, notamment de qualité de service, et de proposer des solutions pour résoudre ces problèmes. Ce module d'analyse MA est cependant optionnel, dans le cadre de l'invention. Le dispositif D selon l'invention comprend au moins un module de contrôle MC1 couplé à l'équipement de gestion EG, un module de collection MC2 couplé module de contrôle MC1 et à l'équipement de gestion EG, et un module de traitement MT. Le module de contrôle MC1 est chargé d'adresser des instructions à l'équipement de gestion EG afin de lui ordonner de déterminer des données d'analyse représentatives d'au moins une qualité de service choisie et/ou d'un état de trafic, relatif(s) à au moins un terminal T (en fait son modem MD) et/ou un équipement de réseau Ci situé dans au moins une zone choisie du réseau. On entend ici par zone aussi bien une zone géographique qu'une zone administrative. Par ailleurs, on entend ici par zone géographique du réseau toute zone dans laquelle se trouve situé au moins un terminal T ou un équipement de réseau raccordé à un réseau fixe objet d'un contrôle de qualité de service, quelle 7 2890503 qu'en soit la taille. Il pourra s'agir d'une pièce d'un bâtiment, d'une partie d'un bâtiment, d'un ensemble de bâtiments, d'un quartier d'une ville ou d'une agglomération, d'une ville ou d'une agglomération, d'une partie d'une région, d'une ou plusieurs régions, voire même d'un ou plusieurs pays, par exemple. En outre, on entend ici par zone administrative toute zone définie à partir d'au moins un critère administratif, comme par exemple au moins un type ou une version de point d'accès ou au moins un type ou une version de concentrateur ou encore un ensemble de points d'accès (ou de concentrateurs) dont un paramètre est supérieur ou inférieur à une valeur donnée. io Les instructions peuvent être soit fournies sous la forme d'un fichier par un ordinateur OR contrôlé par l'opérateur du réseau, soit générées par une interface de type homme/machine MI à partir de commandes et/ou instructions fournies par l'opérateur du réseau via un ordinateur OR. Comme cela est illustré sur l'unique figure, cette interface de type homme/machine MI peut être implantée dans le dispositif D. Mais, cela n'est pas une obligation. Elle pourrait en effet être implantée dans le système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision 0G. Grâce à une telle interface homme/machine Ml l'opérateur peut notamment définir chaque zone devant faire l'objet d'une détermination de données d'analyse, chaque qualité de service choisie, chaque service choisi, chaque date et/ou heure de détermination choisie(s) et chaque terminal T et/ou équipement de réseau concerné par les données d'analyse à collecter. Elle permet également de définir une programmation de l'équipement de gestion EG, afin qu'il détermine certaines au moins des données d'analyse à des instants choisis et dans des zones (géographiques ou administratives) choisies. Par exemple une programmation peut consister à déterminer les données d'analyse relatives aux services de transmission de vidéos sur tout ou partie du réseau fixe entre 18H00 et 23H00. Chaque programmation est transformée par le module de contrôle MC1 en instructions qu'il transmet à l'équipement de gestion EG afin qu'il se configure de manière à déclencher les déterminations de données d'analyse correspondantes. Le module de collection MC2 est chargé de collecter dans l'équipement de gestion EG les données d'analyse qu'il a déterminées à la demande du module de contrôle MC1. Cette collection se fait préférentiellement à la requête du module de contrôle MC1. Par conséquent, en cas de programmation des déterminations de données d'analyse, le module de collection MC2 peut être également programmé par le module de contrôle MC1 de manière à collecter les données d'analyse chaque fois 8 2890503 qu'elles ont été déterminées par l'équipement de gestion EG. Préférentiellement, le module de collection MC2 stocke les données d'analyse, qu'il a collectées, dans des premiers moyens de mémorisation B1, en correspondance de leur(s) date et/ou heure de détermination. Ces premiers moyens de mémorisation B1 s peuvent se présenter sous n'importe quelle forme, comme par exemple une mémoire ou une base de données (comme c'est le cas ci-après). Comme cela est illustré sur la figure 1, cette première base de données d'analyse collectées B1 est de préférence située à l'extérieur du dispositif D. Mais, cela n'est pas obligatoire. Elle peut en effet faire partie du dispositif D ou bien du système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision 0G, étant donné qu'il peut les utiliser pour effectuer ses propres analyses au moyen de son module d'analyse MA. Le module de traitement MT est tout d'abord chargé de déterminer les positions géographiques (au moins bidimensionnelles (2D)) des terminaux T et/ou des équipements de réseau Ci qui sont situés dans chaque zone choisie par l'opérateur et qui sont concernés par des données d'analyse collectées. Il est important de noter que ces zones ne sont pas forcément celles définies par les instructions destinées à l'équipement de gestion EG. Il s'agit en effet de zones pour lesquelles l'opérateur souhaite obtenir des cartographies de qualité de service à partir de données d'analyse nouvellement ou anciennement collectées. Pour déterminer la position géographique (latitude, longitude et éventuellement altitude (dans le cas 3D)) d'un terminal T ou d'un équipement de réseau Ci, le module de traitement MT peut par exemple accéder à des seconds moyens de mémorisation B2 dans lesquels sont stockées des données représentatives d'information sur les abonnés et/ou d'informations de réseau. Ces deuxièmes moyens de mémorisation B2 peuvent se présenter sous n'importe quelle forme, comme par exemple une mémoire ou une base de données (comme c'est le cas ci-après). Comme cela est illustré sur la figure 1, cette deuxième base de données d'information B2 est de préférence située à l'extérieur du dispositif D. Mais, cela n'est pas obligatoire. Les informations qui sont stockées dans cette deuxième base de données d'information B2 définissent généralement le type d'abonnement souscrit par un abonné et au moins son adresse postale, ainsi qu'éventuellement la position géographique correspondante. Si les informations d'un abonné ne portent que sur son adresse postale, le module de traitement MT en déduit la position géographique correspondante (éventuellement en faisant appel à une application externe de géonommage ). Les informations sur les équipements de réseau Ci peuvent être par 9 2890503 exemple leur position géographique, leur type ou leur version logicielle. En variante, les positions géographiques des terminaux T et/ou des concentrateurs Ci peuvent être éventuellement obtenues auprès desdits concentrateurs Ci. Lorsque le module de traitement MT a déterminé la position géographique d'un terminal T ou d'un équipement Ci, il l'associe à chaque donnée d'analyse correspondante (plusieurs données d'analyse nouvellement collectées peuvent en effet concerner un équipement de réseau Ci (un même terminal T (indirectement)) ou un point d'accès MD voisin (via des formules spécifiques). Puis, le module de traitement MT délivre sous une forme cartographique les données d'analyse associées aux positions géographiques des équipements de réseau et/ou des terminaux qui sont situés dans chaque zone choisie. Ces données cartographiques peuvent alors soit être affichées sur l'écran SC d'un ordinateur OR, soit transmises au module d'analyse MA du système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision 0G afin qu'il les analyse. Le module de traitement MT peut être agencé de manière à accéder à des troisièmes moyens de mémorisation B3 du réseau, dans lesquels sont stockées des données locales représentatives de la configuration au moins bidimensionnelle de zones. On entend ici par configuration des informations décrivant l'agencement d'un bâtiment ou d'un ensemble de bâtiments, d'un quartier d'une ville ou d'une agglomération (par exemple les positions respectives des bâtiments et des rues), ou d'une ville ou d'une agglomération (par exemple les positions respectives des quartiers et des principales rues ou axes de circulation). Ces troisièmes moyens de mémorisation B3 peuvent se présenter sous n'importe quelle forme, comme par exemple une mémoire ou une base de données (comme c'est le cas ci-après). Comme cela est illustré sur la figure 1, cette troisième base de données d'information B3 est de préférence située à l'extérieur du dispositif D (il peut par exemple s'agir de la base appelée GIS (pour ( Geographical Information System système d'informations géographiques). Mais, cela n'est pas obligatoire. Le module de traitement MT peut adjoindre aux données d'une cartographie certaines de ces données locales afin de l'enrichir et/ou d'en faciliter l'interprétation. Les données d'analyse se présentant généralement sous la forme de valeurs, le module de traitement MT peut être également chargé de transformer certaines au moins d'entre elles en niveaux représentatifs de la qualité de service choisie. Par exemple, on définit des intervalles de valeurs que l'on associe à des niveaux différents, par exemple de gris ou de couleurs. Ainsi, chaque terminal T ou 2890503 équipement de réseau Ci peut être affiché en fonction du niveau qui est associé aux données d'analyse qui le concernent. Comme cela est illustré sur la figure 1, le module de traitement MT peut par exemple comprendre deux sous-modules, l'un SM1 étant chargé d'extraire des différentes s bases de données B1, B2 et B3 les informations et données nécessaires à la construction des cartes de qualité de service, l'autre SM2 étant chargé de filtrer les informations des cartes afin qu'elles satisfassent aux besoins et éventuelles contraintes de visualisation (ou d'export) imposées par l'opérateur. Par exemple, le second sous-module SM2 peut cacher ou montrer un ou plusieurs types lo d'équipements de réseau. Grâce au module de traitement MT, l'opérateur peut obtenir sur requête tout type de cartographie de qualité de service, comme par exemple une qualité de service en fonction d'un service (vidéo, voix, et analogue) et/ou d'un type d'abonné, ce qui lui permet d'orienter et d'affiner soit ses propres analyses du réseau et des services offerts, soit les analyses effectuées par le module d'analyse MA du système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision 0G. Pour permettre à l'opérateur de fournir au module de traitement MT ses requêtes et/ou ses contraintes et de visualiser les cartographies résultantes sur un écran SC d'ordinateur OR, le dispositif D comprend de préférence un module de navigation MN. Comme cela est illustré sur la figure 1, le module de navigation MN peut comporter un ou plusieurs sous-modules affectés à des tâches différentes. Par exemple, un premier sous-module SM3 est dédié à la définition des requêtes complexes (zone (géographique ou administrative) de cartographie choisie, qualité de service choisie, type de service choisi, type d'abonné choisi, type de terminal et/ou d'équipement de réseau, date et/ou heure choisies, et analogue), et à leur transmission au module de traitement MT. Ce premier sous-module SM3 permet d'obtenir des données de cartographie répondant à des critères plus complexes que ceux utilisés par les autres modules. Il utilise à cet effet des modèles enrichis. Les requêtes sont par exemple générées au moyen d'un langage de type SQL qui permet des filtrages évolués. Par exemple, l'opérateur peut générer une requête demandant la visualisation de tous les points d'accès MD d'un type donné pour lesquels la qualité de service associée à un paramètre donné est supérieure à un seuil donné. Un deuxième sous-module SM4 peut par exemple être dédié aux demandes d'obtention de gros plan (ou zoom ). Cette fonction est particulièrement utile 11 2890503 lorsqu'un problème de qualité de service a été visualisé par l'opérateur au sein d'une zone cartographiée, puisqu'elle permet d'augmenter le niveau de détail de la cartographie en zoomant sur la portion de zone où le problème a été localisé. Une telle situation est illustrée schématiquement sur les figures 2 et 3 dans le cas s d'une ville V. Ici, on a représenté sur la figure 2 une cartographie de qualité de service dans une ville V, en associant chaque terminal T, situé dans le périmètre de la ville V, à un cercle qui matérialise sa position géographique par rapport aux principaux axes routiers RP (définis dans la troisième base de données d'informations B3) et en attribuant cinq niveaux de gris différents (1 à 5 sur la légende) en fonction de la valeur de la qualité de service associée au terminal T. Sur cet exemple de cartographie de qualité de service on peut observer huit zones ZP dans lesquelles le taux de terminaux T disposant d'une trèsmauvaise qualité de service (en noire niveau 1) est élevé. En zoomant sur l'une d'entre elles, par exemple ZZ, au moyen du deuxième sous-module SM4, on obtient la cartographie illustrée sur la figure 3. Comme on peut le constater le niveau de détail est largement augmenté. On observe maintenant tous les principaux bâtiments BA et toutes les rues R. Chaque bâtiment BA est ici associé à un niveau de gris Al à A5 du fait qu'il comprend plusieurs terminaux présentant une même valeur de qualité de service. Cette opération de zoom est effectuée par le module de traitement MT à la requête du deuxième sous-module SM4 du module de navigation MN. Il nécessite la récupération de données d'information dans la troisième base de données B3 et un filtrage des données cartographiques qui concernent la portion de zone objet du zoom. Un troisième sous-module SM5 peut par exemple être dédié à l'adjonction ou la suppression d'au moins un équipement de réseau (ou type d'équipement) choisi (par exemple les concentrateurs Ci) et/ou d'au moins un terminal T (ou type de terminal ou d'abonné) choisi dans une cartographie affichée. Cette opération d'adjonction ou de suppression est effectuée par le module de traitement MT à la requête du troisième sous-module SM5 du module de navigation MN. Il nécessite un nouveau filtrage des données de la zone objet de la cartographie et/ou une éventuelle récupération de données d'information dans la deuxième B2 et/ou la troisième B3 base de données. Un quatrième sous-module SM6 peut par exemple être dédié à la restriction d'une qualité de service, objet d'une cartographie affichée, à un unique service choisi, et/ou à l'adjonction ou la suppression d'une contrainte de sélection des données d'analyse participant à une cartographie affichée. 12 2890503 Cette opération de restriction et/ou d'adjonction ou de suppression est effectuée par le module de traitement MT à la requête du quatrième sous-module SM6 du module de navigation MN. Il nécessite un nouveau filtrage des données de la zone objet de la cartographie. Un cinquième sous-module SM7 peut par exemple être dédié à l'affichage d'une cartographie correspondant à une date choisie antérieure à celle d'une cartographie affichée et/ou à une nouvelle cartographie représentative d'une comparaison entre une cartographie affichée et une cartographie correspondant à une date antérieure (ou postérieure) choisie. lo Cette opération de renouvellement d'affichage et/ou de comparaison de cartographies est effectuée par le module de traitement MT à la requête du cinquième sous-module SM7 du module de navigation MN. Il nécessite une récupération de données d'information dans la première B1 et/ou la deuxième B2 et/ou la troisième B3 base de données et un nouveau filtrage des données de la zone objet de la cartographie. Par exemple, une comparaison de cartographies peut consister à effectuer la différence entre les valeurs de qualité de service des points constituant la zone objet de la cartographie, puis à constituer la cartographie des différences pour la zone considérée, en vue de son affichage sur l'écran SC. Le dispositif de cartographie de qualité de service D selon l'invention, et notamment ses module de traitement MT, module de contrôle MC1 et module de collection MC2, et ses éventuels module d'interface MI et module de navigation MN, peuvent être réalisés sous la forme de circuits électroniques, de modules logiciels (ou informatiques), ou d'une combinaison de circuits et de logiciels. L'invention offre plusieurs avantages, parmi lesquels: - la génération de cartographies de qualité de service permettant à un opérateur d'avoir rapidement une vision globale des performances de son réseau, et de faire des analyses approfondies au moyen de requêtes graphiques, - l'intégralité d'un réseau ou seulement une partie de celui-ci peut être automatiquement cartographiée et éventuellement mise à jour continuellement à coût réduit, - elle fournit des données cartographiques qui peuvent être utilisées pour corréler graphiquement des problèmes de qualité de service à des causes de problèmes (dites racine ), - elle permet à l'opérateur de contrôler les déterminations des données d'analyse afin d'éviter une surcharge de son réseau (le nombre de zones objet 13 2890503 d'une cartographie, tout comme le nombre de mesures effectuées, peut en effet être contrôlé). L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de cartographie de qualité de service et de système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision s de réseau décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. 14 2890503
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Un dispositif (D) est dédié à la cartographie de qualité de service (D) dans un réseau de communication fixe comportant des lignes de communication reliant des équipements de réseau (Ci) à des terminaux de communication (T), via des points d'accès à au moins un service (MD). Ce dispositif (D) comprend i) des moyens de contrôle (MC1) chargés d'ordonner à un équipement de gestion de réseau (EG), couplé aux équipements de réseau (Ci), de déterminer des données d'analyse représentatives d'une qualité de service choisie et/ou d'un état de trafic relatif(s) à au moins un terminal (T) et/ou un équipement de réseau (Ci) situé dans au moins une zone choisie du réseau, ii) des moyens de collection (MC2) chargés de collecter dans l'équipement de gestion de réseau (EG) les données d'analyse déterminées, et iii) des moyens de traitement (MT) chargés de déterminer la position géographique de terminaux (T) et/ou d'équipements de réseau (Ci), situés dans une zone choisie et concernés par des données d'analyse collectées, afin de l'associer à la donnée d'analyse correspondante, et de délivrer sous une forme cartographique les données d'analyse associées aux positions géographiques des équipements de réseau et/ou terminaux situés dans chaque zone choisie, en vue de leur exploitation.
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1. Dispositif de cartographie de qualité de service (D) pour un réseau de communication fixe comportant des lignes de communication reliant des équipements de réseau (Ci) à des terminaux de communication (T), via des points d'accès à au moins un service (MD), les équipements de réseau et terminaux ayant des positions géographiques déterminables et étant impliqués dans des trafics définis localement par des données d'analyse représentatives d'une qualité de service et/ou d'un état de trafic, caractérisé en ce qu'il comprend: l o - des moyens de contrôle (MC1) agencés pour ordonner à un équipement de gestion de réseau (EG), couplé auxdits équipements de réseau (Ci), de déterminer des données d'analyse représentatives d'au moins une qualité de service choisie et/ou un état de trafic relatifs à au moins un terminal (T) et/ou un équipement de réseau (Ci) situé dans au moins une zone choisie du réseau, - des moyens de collection (MC2) agencés pour collecter dans ledit équipement de gestion de réseau (EG) lesdites données d'analyse déterminées à la demande desdits moyens de contrôle (MC1), et - des moyens de traitement (MT) agencés pour déterminer la position géographique de terminaux (T) et/ou équipements de réseau (Ci) situés dans une zone choisie et concernés par des données d'analyse collectées, puis pour associer chaque position déterminée à la donnée d'analyse correspondante, et pour délivrer sous une forme cartographique les données d'analyse associées aux positions géographiques de certains au moins des équipements de réseau (Ci) et/ou terminaux (T) situés dans chaque zone choisie, en vue de leur exploitation. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC1) sont agencés pour programmer, d'une part, ledit équipement de gestion de réseau (EG) de sorte qu'il détermine certaines au moins desdites données d'analyse à des instants choisis et dans des zones choisies, et d'autre part, lesdits moyens de collection (MC2) de sorte qu'ils collectent lesdites données d'analyse chaque fois qu'elles ont été déterminées par ledit équipement de gestion de réseau (EG). 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'interface homme/machine (MI) agencés pour permettre à un utilisateur de définir au moins chaque zone choisie de collection de données d'analyse, chaque zone choisie à cartographier, chaque qualité de service choisie, chaque date et/ou heure de détermination de données d'analyse, et chaque terminal 2890503 (T) et/ou équipement de réseau (Ci) objet de la cartographie. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de collection (MC2) sont agencés pour stocker lesdites données d'analyse collectées, en correspondance de leurs date et/ou heure de collection, dans des premiers moyens de mémorisation (BI) accessibles auxdits moyens de traitement (MT). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour accéder à des seconds moyens de mémorisation (B3) du réseau dans lesquels sont stockées des données io locales représentatives de la configuration au moins bidimensionnelle de zones, de manière à adjoindre aux données d'une cartographie des données locales représentatives de la configuration d'une zone choisie. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour déterminer lesdites positions géographiques des terminaux (T) et/ou équipements de réseau (Ci) à partir d'informations d'abonnés et/ou d'informations de réseau accessibles au sein dudit réseau. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de navigation (MN) agencés pour interagir avec lesdits moyens de traitement (MT) pour permettre à un utilisateur d'obtenir un gros plan d'une partie choisie d'une cartographie affichée, et/ou d'adjoindre ou supprimer au moins un équipement de réseau (Ci) choisi et/ou au moins un terminal (T) choisi d'une cartographie affichée, et/ou de restreindre à un unique service choisi une qualité de service objet d'une cartographie affichée, et/ou d'adjoindre ou de supprimer une contrainte de sélection des données d'analyse participant à une cartographie affichée, et/ou d'obtenir une cartographie correspondant à une date choisie antérieure à celle de la cartographie affichée et/ou une nouvelle cartographie représentative d'une comparaison entre la cartographie affichée et une cartographie correspondant à une date antérieure choisie. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour attribuer à certaines au moins des données d'analyse, objet d'une cartographie, des niveaux représentatifs de la qualité de service choisie de sorte que chaque équipement de réseau (Ci) et/ou terminal (T) choisi puisse être affiché en fonction du niveau associé aux données d'analyse qui le concernent. 9. Système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision de réseau 16 2890503 (OG), caractérisé en ce qu'il comprend i) des moyens d'analyse (MA) agencés pour analyser des données d'analyse et des positions géographiques associées, délivrées sous une forme cartographique, et ii) un dispositif de cartographie de qualité de service (D) selon l'une des précédentes propre à alimenter lesdits moyens d'analyse (MA) en données d'analyse et positions géographiques associées. 10. Utilisation des dispositif de cartographie de qualité de service (D) et système d'optimisation et/ou de gestion et/ou de supervision de réseau (OG) selon l'une des précédentes dans des réseaux comportant des lignes de transmission de données à haut débit. io 11. Utilisation selon la 10, caractérisé en ce que lesdites lignes sont choisies dans un groupe comprenant les lignes de type xDSL, les câbles et les fibres optiques, reliant des équipements de réseau (Ci) de type concentrateur à des points d'accès à au moins un service (MD), connectés à des terminaux de communication fixe (T).
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H
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H04
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H04B
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H04B 3
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H04B 3/36
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FR2891472
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A1
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METHODE D'OBTENTION D'UNE STRUCTURE DE FILTRATION HOMOGENE POUR UNE APPLICATION CATALYTIQUE
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5 L'invention se rapporte au domaine des filtres à particules notamment utilisés dans une ligne d'échappement d'un moteur pour l'élimination des suies produites par la combustion d'un carburant diesel dans un moteur à combustion interne. Plus précisément, l'invention porte sur une méthode d'obtention d'une structure filtrante utilisable comme filtre à particule, ladite structure étant particulièrement adaptée pour un dépôt homogène d'un matériau lui conférant en outre des propriétés catalytiques. Les structures de filtration pour les suies contenues dans les gaz d'échappement de moteur à combustion interne sont bien connues de l'art antérieur. Ces structures présentent le plus souvent une structure en nid d'abeille, une des faces de la structure permettant l'admission des gaz d'échappement à filtrer et l'autre face l'évacuation des gaz d'échappement filtrés. La structure comporte, entre les faces d'admission et d'évacuation, un ensemble de conduits ou canaux adjacents d'axes parallèles entre eux séparés par des parois poreuses de filtration, lesquels conduits sont obturés à l'une ou l'autre de leurs extrémités pour délimiter des chambres d'entrée s'ouvrant suivant la face d'admission et des chambres de sortie s'ouvrant suivant la face d'évacuation. Pour une bonne étanchéité, la partie périphérique de la structure est entourée d'un ciment de revêtement. Les canaux sont alternativement obturés dans un ordre tel que les gaz d'échappement, au cours de la traversée du corps en nid d'abeille, sont contraints de traverser les parois latérales des canaux d'entrée pour rejoindre les canaux de sortie. De cette manière, les particules ou suies se déposent et s'accumulent sur les parois poreuses du corps filtrant. Le plus souvent, les corps filtrants sont en matière céramique poreuse, par exemple en cordiérite ou en carbure de silicium. De façon connue, durant sa mise en oeuvre, le filtre à particules est soumis à une succession de phases de filtration (accumulation des suies) et de régénération (élimination des suies). Lors des phases de filtration, les particules de suies émises par le moteur sont retenues et se déposent à l'intérieur du filtre. Lors des phases de régénération, les particules de suie sont brûlées à l'intérieur du filtre, afin de lui restituer ses propriétés de filtration. La structure poreuse est alors soumise à des contraintes thermiques et mécaniques intenses, qui peuvent entraîner des micro-fissurations susceptibles sur la durée d'entraîner une perte sévère des capacités de filtration de l'unité, voire sa désactivation complète. Ce phénomène est particulièrement observé sur des filtres monolithiques de grand diamètre. Pour résoudre ces problèmes et augmenter la durée de vie des filtres, il a été proposé plus récemment des structures de filtration plus complexes, associant en un bloc filtrant plusieurs éléments monolithiques en nid d'abeille. Les éléments sont le plus souvent assemblés entre eux par collage au moyen d'un ciment de nature céramique, appelé dans la suite de la description ciment de joint ou ciment joint. Des exemples de telles structures filtrantes sont par exemple décrits dans les demandes de brevets EP 816 065, EP 1 142 619, EP 1 455 923 ou encore WO 2004/090294. Les filtres ou structures de filtration poreuses des suies tels que précédemment décrites sont principalement utilisés à grande échelle dans les dispositifs de dépollution des gaz d'échappement d'un moteur thermique diesel. En plus du problème de traitement des suies, la transformation des émissions polluantes en phase gazeuse (c'est à dire principalement les oxydes d'azote (NOX) ou de soufre (SOX) et le monoxyde de carbone (CO), voire les hydrocarbures imbrûlés) en des gaz moins nocifs (tels que l'azote gazeux (N2) ou le dioxyde de carbone (CO2)) nécessite un traitement catalytique supplémentaire. Pour éliminer ces polluants gazeux, les filtres à particules actuels comprennent en outre un revêtement catalytique, déposé au moins à la surface des canaux et le plus souvent dans la porosité des parois. Selon les procédés classiquement utilisés, la structure brut en nid d'abeille est imprégnée par une solution comprenant le catalyseur ou un précurseur du catalyseur. De tels procédés peuvent typiquement comporter une étape d'imprégnation par immersion soit dans une solution contenant un précurseur du catalyseur ou le catalyseur solubilisé dans l'eau (ou un autre solvant polaire), soit une suspension dans l'eau de particules catalytiques. Un exemple d'un tel procédé est décrit par le brevet US 5,866,210. Selon ce procédé, l'application à l'autre extrémité du filtre d'une dépression permet dans un deuxième temps la montée de la solution dans la structure et par suite le revêtement des parois internes de la structure en nid d'abeille. Alternativement mais plus rarement, l'étape d'imprégnation peut être réalisée en utilisant une solution contenant un solvant non polaire tels qu'une huile ou un hydrocarbure ou des tensioactifs. Selon d'autres réalisations du procédé d'imprégnation des filtres en nid d'abeille, lesdites imprégnations peuvent être obtenues par pompage, par application d'un vide ou sous la pression du liquide comprenant la solution d'imprégnation, sur au moins une extrémité du monolithe. Le plus souvent les procédés décrits se caractérisent par une combinaison de ces différentes techniques, au cours d'étapes successives, l'étape finale permettant, par introduction d'air sous pression ou par aspiration, l'élimination de la solution en excès et/ou l'obtention d'une meilleure dispersion du catalyseur au sein du filtre. Un des buts essentiels recherché par la mise en oeuvre de ces procédés est l'obtention d'un revêtement uniforme du catalyseur sur, voire à l'intérieur d'au moins une partie des parois poreuses des canaux composant la partie interne de la structure et traversées par les gaz d'échappement. De tels procédés, ainsi que les dispositifs pour leur mise en oeuvre, sont par exemple décrits dans les demandes de brevets ou brevets US 2003/044520, WO 2004/091786, US 6, 149, 973, US 6, 627, 257, US 6, 478, 874, US 5, 866, 210, US 4,609,563, US 4,550,034, US 6,599,570, US 4,208, 454 ou encore US 5,422,138. Un des principaux problèmes se posant au cours de cette étape d'imprégnation pour une structure assemblée telle que précédemment décrite est la détermination de la quantité exacte et nécessaire de catalyseur ou du précurseur de catalyseur devant être déposée à la surface et le plus souvent dans la porosité des parois de chaque élément constituant le filtre. Cette quantité ne doit ni être trop faible, auquel cas l'efficacité du traitement des gaz polluants est notablement altérée, ni trop élevée, pour éviter une augmentation trop importante de la perte de charge occasionnée dans la ligne d'échappement par le filtre et un surcoût sensible lié à l'emploi d'un excès de catalyseur à base de métaux précieux. Pour une efficacité maximale du filtre, il est de plus impératif que la répartition du catalyseur sur le filtre soit la plus homogène possible au sein d'un élément mais également d'un élément à un autre dans l'assemblage. En outre, une répartition inhomogène du dépôt de catalyseur conduit à une moindre efficacité du traitement catalytique des gaz mais également, dans les zones du filtre où la concentration de catalyseur est plus faible, à un retard dans l'initialisation de la réaction de combustion des suies. On a maintenant découvert que ces zones accumulaient les suies et que leur présence entraîne, lors d'un fonctionnement du filtre caractérisé par des régénérations successives, des contraintes thermomécaniques fortes sur la totalité du volume du filtre, réduisant d'autant ses performances et sa durée de vie. La demande de brevet EP 1,462,171 décrit ainsi un procédé visant à mesurer la quantité exacte de catalyseur pouvant être déposée sur une structure en nid d'abeille, le procédé comprenant pour chaque élément une étape initiale de détermination d'une valeur d'adsorption d'eau, ladite valeur étant ensuite imprimée par exemple au moyen d'un marqueur sur ledit élément, de telle façon qu'elle puisse être lue ultérieurement et servir de référence pour ajuster la quantité exacte de catalyseur à incorporer dans cet élément. Un tel procédé nécessite cependant que les moyens de dépôt du revêtement catalytique soit continuellement adaptés et recalibrés en fonction de la valeur d'absorption d'eau lue et propre à chaque élément, ce qui entraîne une complexité, un surcoût et une durée accrus du procédé de dépôt. Il existe ainsi un besoin non résolu d'une méthode d'obtention facilitée d'une structure de filtration homogène, c'est-à-dire apte à un dépôt homogène de catalyseur, c'est à dire dans laquelle il sera possible de déposer rapidement et sans manipulation supplémentaire un revêtement catalytique homogène et optimal au sein d'un élément, d'un élément à un autre dans la structure, voire sur toute une population de ladite structure. Une telle méthode fait l'objet de la présente invention. Plus précisément, la présente invention se rapporte à une méthode d'obtention d'une structure filtrante homogène pour une application catalytique, utilisable comme filtre à particules dans une ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne, ladite structure comprenant une pluralité d'éléments filtrants en nid d'abeilles et se caractérisant en ce que: a) on détermine, dans une étape préalable, un critère d'homogénéité, caractéristique du matériau de support constituant lesdits éléments, en l'absence de revêtement catalytique, b) on sélectionne les éléments pouvant entrer dans la constitution de la structure au moyen de ce critère d'homogénéité, de manière à obtenir une structure adaptée à un dépôt homogène, au sein d'un élément et d'un élément à un autre, d'un catalyseur de traitement des polluants en phase gazeuse. En outre, ledit critère d'homogénéité peut permettre la sélection des éléments de manière à garantir une homogénéité du dépôt catalytique au sein d'une population de filtres. De manière préférée, le matériau de support est à base de carbure de SiC, c'est-à-dire qu'il comprend au moins 30% de SiC en masse, de préférence au moins 70%, de préférence encore au moins 98%. Selon un premier mode possible de mise en oeuvre de la présente méthode, le critère d'homogénéité est mesuré par rapport à une variance ou un écart type mesuré à partir d'une valeur moyenne d'adsorption d'eau, caractéristique d'une population d'éléments. Selon un second mode possible de mise en oeuvre de la présente méthode, le critère d'homogénéité est la largeur à mi-hauteur du pic de distribution de pores, mesurée par porosimétrie au mercure. Le plus souvent, le critère d'homogénéité est déterminé en fonction d'un domaine de porosité et de préférence par référence à un domaine de diamètre médian des pores. Le domaine de porosité auquel s'applique la présente méthode est par exemple inférieur à 15%, de préférence inférieur à 10%. Le domaine de diamètre médian de pore auquel s'applique la présente méthode est par exemple inférieur à 15pm, de préférence inférieur à 10pm. La méthode telle que précédemment décrite s'applique en particulier lorsque la porosité du matériau de support est comprise entre 44 et 50% et son diamètre de pores médian est compris entre 10 et 18 pm. Dans ce cas les éléments sélectionnés présentent par exemple un écart type inférieur à 1%, par rapport à une valeur d'adsorption d'eau préalablement mesurée. Selon une variante possible, les éléments sélectionnés présentent une largeur à mi-hauteur du pic de porosité, 30 mesurée par porosimétrie au mercure, inférieure à 5 pm. La présente invention se rapporte également à la structure filtrante homogène pour une application catalytique susceptible d'être obtenue selon la méthode précédemment décrite. La présente méthode peut notamment être utilisée pour la fabrication d'une structure filtrante homogène dont le matériau de support présente une porosité comprise entre 30 et 70% et/ou un diamètre médian de pores compris entre 6 et 30}gym. L'invention sera mieux comprise à la lecture des exemples qui suivent, non limitatifs de l'invention sous aucun des aspects décrits et uniquement fournis pour permettre une meilleure compréhension de l'invention. Exemple 1 (comparatif): On a synthétisé selon les techniques de l'art, par exemple décrites dans les brevets EP 816 065, EP 1 142 619, EP 1 455 923 ou encore WO 2004/090294, une première population de 100 éléments monolithiques en forme de nid d'abeille et en carbure de silicium. Pour ce faire, on mélange dans un malaxeur: - 3000 g d'un mélange de particules de carbure de silicium de pureté supérieure à 98% et présentant une granulométrie telle que 70% en masse des particules présente un diamètre supérieur à 10 micromètres, le diamètre médian de cette fraction granulométrique étant inférieur à 300 micromètres (au sens de la présente description, le diamètre médian désigne le diamètre des particules au dessous duquel se trouve 50% en masse de la population). - 150 g d'un liant organique du type dérivé de cellulose. On ajoute de l'eau et on malaxe jusqu'à obtenir une pâte homogène et dont la plasticité permet l'extrusion à travers une filière d'une structure en nid d'abeille dont les caractéristiques dimensionnelles sont données dans le tableau Géométrie des canaux et du carrée monolithe Densité de canaux 180 cpsi (canaux par inch carré, 1 inch = 2,54 cm) Epaisseur des parois 350 pm Longueur 17,4 cm Largeur 3,6 cm Masse 1800g Porosité Entre 44 et 50% Diamètre médian de pores Entre 10 et 18 pm Tableau 1 On sèche ensuite les monolithes crus obtenus par micro-onde pendant un temps suffisant pour amener la teneur en eau non liée chimiquement à moins de 1% en masse. On bouche alternativement les canaux de chaque face du 20 monolithe selon des techniques bien connues, par exemple décrites dans la demande WO 2004/065088. Les monolithes sont ensuite cuits jusqu'à une température d'au moins 2100 C qui est maintenue pendant 5 heures. Une mesure d'absorption d'eau a été pratiquée individuellement sur l'ensemble des éléments monolithiques ainsi réalisés, selon les enseignements de la demande EP 1 462 171. L'écart type obtenu par rapport à la moyenne d'absorption d'eau est proche de 4%. On a ensuite sélectionné au hasard parmi cette première 30 population 16 éléments monolithiques. Des analyses par porosimétrie à haute pression de mercure ont été effectués sur les autres éléments, au moyen 10 d'un porosimètre du type micromeritics 95000 . Ces mesures montrent que la porosité des éléments varie entre 44% et 50% et le diamètre de pore médian varie entre 10 et 18 m. La distribution des tailles de pore est du type unimodale pour tous les éléments, indépendamment de leur porosité ou de leur diamètre de pore médian. La moyenne de la largeur à mi-hauteur du pic de porosité mercure obtenue sur l'ensemble de ces éléments est de 6,1 m. On a ensuite procédé à l'assemblage des 16 éléments sélectionnés au hasard, pour obtenir une structure filtrante assemblée, selon les procédés bien connus décrits dans les demandes cités précédemment. La structure assemblée obtenue est ensuite plongée dans un bain d'une solution aqueuse contenant les proportions appropriées d'un précurseur du Platine sous la forme H2PtC16, et d'un précurseur de l'oxyde de cérium Ce02 (sous la forme nitrate de cérium) et d'un précurseur de l'oxyde de zirconium ZrO2 (sous la forme nitrate de zirconyle) selon les principes décrits dans la publication EP 1 338 322 Al. Le filtre est imprégné par la solution selon un mode de mise en oeuvre similaire à celui décrit dans le brevet US 5,866,210. Le filtre est ensuite séché à environ 150 C puis chauffé à une température d'environ 600 C. Une régénération du filtre catalytique ainsi obtenu a été effectuée sur banc moteur, après avoir chargé ledit filtre par une masse limite en suie de 7 g/litre. Les conditions de régénération sont les suivantes: après une stabilisation à un régime moteur de 1700 tours/minute pour un couple de 95 Nm pendant 2 minutes, une post-injection d'hydrocarbures est réalisée pendant 10 minutes. Le filtre neuf pèse 1800 g, après chargement en suie 1828 g et après régénération 1805 g. Le filtre est récupéré et découpé en tranche. On observe de la suie imbrûlée plus particulièrement localisée dans 5 certaines pièces unitaires (élément) du filtre. Sur les 28 g de suie déposée dans le filtre, seulement 23g ont été brûlé. Sans que cela puisse être lié à une quelconque théorie, il est très vraisemblable qu'en raison de la faible quantité de catalyseur présente dans certaines zones du filtre (c'est-à-dire celles où l'on observe de la suie), les hydrocarbures injectés pour la régénération n'ont pas pu tous être oxydés en présence du catalyseur. Dans ces zones, la réaction exothermique n'a pas permis d'atteindre la température minimale nécessaire au brûlage des suies (550 C). Le filtre obtenu selon cet exemple, non homogène, accumulera donc progressivement des suies dans certaines zones lors d'un fonctionnement normal sur véhicule, ce qui entraînera des régénérations très sévères et impromptues, avec un exotherme important et la formation de fissures entraînant son inactivation progressive, voire un risque non négligeable de destruction du filtre. Exemple 2: Une deuxième population de 100 éléments monolithiques a été dans un deuxième temps synthétisé dans les mêmes conditions que dans l'exemple 1. Une mesure d'absorption d'eau a été pratiquée individuellement sur l'ensemble des éléments monolithiques composant cette deuxième population, selon les enseignements de la demande EP 1 462 171, avec un résultat identique à celui de l'exemple 1. On a ensuite sélectionné parmi cette seconde population deux séries de 16 éléments monolithiques de telle façon que l'écart type obtenu par rapport à la moyenne d'absorption d'eau soit inférieur à 1% pour ces 32 éléments. Les analyses par porosimétrie à haute pression de mercure effectuées sur les éléments restants montrent comme pour l'exemple 1 une porosité moyenne pour chaque élément comprise entre 44% et 50% pour un diamètre de pore moyen compris entre 10 et 18 m, ainsi qu'une distribution des tailles de pore du type unimodale. Les 16 éléments constituant la première série sont assemblés comme précédemment, pour obtenir une structure filtrante assemblée dont les caractéristiques structurales sont identiques à celles décrites dans le tableau 1. La structure est ensuite imprégnée de catalyseur selon un mode opératoire identique à celui de l'exemple 1. Une régénération du filtre sur banc moteur est effectuée avec une masse limite en suie de 7 g/L, selon un protocole expérimental identique à celui de l'exemple 1. Le filtre neuf pèse 1800 g, après chargement en suie 1828 g et après régénération 1801 g. Le filtre régénéré est récupéré et découpé en tranche. On n'observe cette fois pas de suie dans les pièces unitaires du filtre. Le filtre est satisfaisant en terme d'homogénéité. La moyenne de la largeur à mi-hauteur du pic de porosité obtenue sur la deuxième série de 16 éléments sélectionnés est de 3,7 m
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L'invention se rapporte à une méthode d'obtention d'une structure filtrante homogène pour une application catalytique, utilisable comme filtre à particules dans une ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne, ladite structure comprenant une pluralité d'éléments filtrants en nid d'abeilles dans laquelle on détermine, dans une étape préalable, un critère d'homogénéité, caractéristique du matériau de support constituant lesdits éléments, en l'absence de revêtement catalytique puis on sélectionne les éléments pouvant entrer dans la constitution de la structure au moyen de ce critère d'homogénéité, de manière à obtenir une structure adaptée à un dépôt homogène, au sein d'un élément et d'un élément à un autre, d'un catalyseur de traitement des polluants en phase gazeuse.L'invention se rapporte en outre à la structure de filtration homogène obtenue par ladite méthode.
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1.Méthode d'obtention d'une structure filtrante homogène pour une application catalytique, utilisable comme filtre à particules dans une ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne, ladite structure comprenant une pluralité d'éléments filtrants en nid d'abeilles et se caractérisant en ce que: c) on détermine, dans une étape préalable, un critère d'homogénéité, caractéristique du matériau de support constituant lesdits éléments, en l'absence de revêtement catalytique, d) on sélectionne les éléments pouvant entrer dans la constitution de la structure au moyen de ce critère d'homogénéité, de manière à obtenir une structure adaptée à un dépôt homogène, au sein d'un élément et d'un élément à un autre, d'un catalyseur de traitement des polluants en phase gazeuse. 2. Méthode selon la 1, dans laquelle le critère d'homogénéité permet la sélection des éléments de manière à garantir une homogénéité du dépôt catalytique au sein d'une population de filtres. 3. Méthode selon la 1, dans laquelle le matériau de support est à base de carbure de SiC, c'est-à-dire qu'il comprend au moins 30% de SiC en masse, de préférence au moins 70%, de préférence encore au moins 98%. 4. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle le critère d'homogénéité est mesuré par rapport à une variance ou un écart type mesurée à partir d'une valeur moyenne d'adsorption d'eau, caractéristique d'une population d'éléments. 5. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle le critère d'homogénéité est la largeur à mi-hauteur du pic de distribution de pores, mesurée par porosimétrie au mercure. 6. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle le critère d'homogénéité est déterminé en fonction d'un domaine de porosité et de préférence par référence à un domaine de diamètre médian des pores. 7. Méthode selon la 6, dans laquelle la porosité du matériau de support est comprise entre 44 et 50% et son diamètre de pores médian est compris entre 10 et 18 pm. 8. Méthode selon la 7, dans laquelle les éléments sélectionnés présentent un écart type inférieur à 1%, par rapport à une valeur d'adsorption d'eau préalablement mesurée. 9. Méthode selon la 8, dans laquelle les éléments sélectionnés présentent une largeur à mi-hauteur du pic de porosité, mesurée par porosimétrie au mercure, inférieure à 5 pm. 10. Structure filtrante homogène pour une application catalytique susceptible d'être obtenue selon la méthode décrite dans l'une des précédentes. 11. Utilisation de la méthode selon l'une des 1 à 6 pour la fabrication d'une structure filtrante homogène dont le matériau de support présente une porosité comprise entre 30 et 70% et/ou un diamètre médian de pores compris entre 6 et 30}gym.
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B
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B01
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B01J,B01D
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B01J 37,B01D 29,B01D 46,B01D 53
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B01J 37/02,B01D 29/50,B01D 46/24,B01D 53/94
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FR2899659
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A1
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PALIER DE PORTAGE DE BRAS SUPPORT DE BANNE ET DISPOSITIF DE PROTECTION DE SURFACE INTEGRANT UN TEL PALIER
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La présente invention présente un palier de portage d'un bras mobile, support s d'élément souple de protection, tel que banne, à inclinaison réglable par rapport à une référence horizontale, ainsi qu'un dispositif de protection d'une surface contre les variations climatiques du genre écran comprenant au moins un tel palier de portage. lo Les dispositifs de protection d'une surface contre les variations climatiques du genre écran, du type comportant un axe enrouleur d'une banne apte à être enroulée autour dudit axe, une barre de charge reliée à l'axe enrouleur par la banne, des bras articulés reliant chacun la barre de charge à un palier support et, si nécessaire, un coffre de rangement de l'axe enrouleur et des bras, sont 15 bien connus à ceux versés dans cet art. Dans de tels dispositifs, il est généralement prévu une possibilité de réglage de l'inclinaison de chaque bras par rapport à une référence horizontale, notamment pour faciliter le rangement des bras à l'intérieur du coffre. Un 20 exemple de réglage d'inclinaison d'un tel bras est décrit dans la demande internationale WO 2005/113915. Ce document décrit un bras d'angle d'inclinaison ajustable relié à un palier de portage par l'intermédiaire d'un axe de liaison apte à osciller dans un plan parallèle au plan support vertical tel qu'un mur de construction, auquel ledit palier est fixé. Cette oscillation de l'axe 25 dans une direction ou une autre fait varier l'inclinaison du bras monté à pivotement libre autour dudit axe. Cet axe est monté oscillant à l'intérieur d'un logement traversant ledit palier, ce logement guidant l'oscillation angulaire de l'axe. Pour permettre ce déplacement angulaire ou oscillation de l'axe à l'intérieur de son logement dans le palier, il est prévu un premier élément de 30 poussée disposé de manière à pousser l'axe dans une première direction qui est essentiellement parallèle au plan d'oscillation et un second élément de poussée qui est disposé de manière à pousser l'axe dans une seconde direction opposée en vue, par exemple, d'ajuster et de fixer l''angle d'inclinaison du bras. Les premier et second éléments de poussée peuvent être accessibles à travers des première et seconde ouvertures respectives qui sont prévues dans au moins une des surfaces dudit palier. L'inconvénient d'une telle solution réside dans le fait qu'il est nécessaire d'agir sur deux organes pour obtenir d'une part, une variation du réglage, d'autre part, un verrouillage du réglage choisi. Cette action sur deux organes nécessite, en outre, une certaine adresse de l'opérateur. Un but de la présente invention est donc de proposer un palier de portage d'un io bras mobile et un dispositif de protection d'une surface intégrant au moins un tel palier dont les conceptions du moyen de réglage de l'axe de liaison du palier au bras sont simplifiées et réduites à une seule pièce apte à assurer, d'une part, la variation de la position de l'axe et d'autre part, son immobilisation dans la position réglée choisie. 15 A cet effet, l'invention a pour objet un palier de portage d'un bras mobile, support d'élément souple de protection, tel que banne, à inclinaison réglable par rapport à une référence horizontale, ledit palier étant équipé d'un axe de liaison du bras au palier, cet axe à position, en particulier à inclinaison réglable, 20 étant monté avec jeu dans ledit palier, caractérisé en ce que le palier comporte des moyens de réglage de la position de l'axe de liaison du bras au palier constitués par un axe fileté immobilisé axialement dans un logement dudit palier, cet axe fileté traversant un taraudage ménagé dans l'axe de liaison du bras au palier de manière à provoquer, par simple rotation de l'axe fileté, une 25 variation de la position angulaire de l'axe de liaison et son immobilisation à l'arrêt de la rotation. Ainsi, le simple entraînement en rotation de l'axe fileté permet de faire varier l'inclinaison de l'axe tandis que l'arrêt de la rotation assure le verrouillage dans 30 une position déterminée du réglage dudit axe. Un organe de verrouillage supplémentaire n'est pas nécessaire. Il en résulte une simplification de l'ensemble. L'invention a encore pour objet un dispositif de protection d'une surface contre io les variations climatiques du genre écran, du type comportant un axe enrouleur d'une banne apte à être enroulée autour dudit axe, une barre de charge reliée à l'axe enrouleur par la banne, des bras articulés reliant chacun la barre de charge à un palier support et, si nécessaire, un coffre de rangement de l'axe enrouleur et des bras, caractérisé en ce qu'au moins l'un des paliers support de bras est du type précité. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue schématique de dessous d'un dispositif de protection d'une surface conforme à l'invention et les figures 2 et 3 représentent sous forme de vues partielles en coupe le palier 15 de portage et sa liaison à un bras mobile support d'élément souple de protection, la figure 2 correspondant à une première position extrême d'inclinaison dudit bras correspondant à une position relevée de ce dernier, tandis que la figure 3 correspond à une position extrême dudit bras correspondant à un abaissement dudit bras. 20 Comme mentionné ci-dessus, les dispositifs de protection d'une surface contre les variations climatiques du genre écran, comportent généralement un axe 16 enrouleur d'une banne apte à être enroulée autour dudit axe 16. En effet, l'axe 16 est généralement un axe motorisé dont la rotation entraîne l'enroulement de 25 la banne autour dudit axe ou respectivement son déroulement dudit axe. Un tel dispositif comporte encore une barre 15 de charge reliée à l'axe 16 enrouleur par la banne. Des bras 14 articulées relient chacun la barre 15 de charge à un palier 1 support. Ce palier 1 support est fixé à un élément de 30 construction, tel que mur, sur lequel le dispositif de protection doit prendre appui. II peut être également prévu, si nécessaire, un coffre de rangement de l'axe 16 et des bras 14, ce coffre étant fixé généralement au même plan vertical de la construction que celui servant à la fixation des paliers 1 support. Généralement un tel dispositif comporte au moins deux paliers 1 supports et au moins deux bras 14 articulés reliant chacun la barre 15 de charge à un palier 1 s support. Ces bras 14 articulés sont constitués d'un premier segment et d'un second segment reliés entre eux par une liaison pivot généralement chargée par ressort pour solliciter le premier segment et le second segment dudit bras dans une position déployée de l'ensemble. io Ainsi à l'état enroulé de la banne autour de l'axe enrouleur, la barre 15 de charge est positionnée au voisinage dudit axe enrouleur, sensiblement parallèlement à ce dernier, et retenue en position à la fois par les bras 14 et la traction exercée par la banne. Lors de l'entraînement en rotation de l'axe 16 enrouleur motorisé dans le sens d'un déroulement de la banne, la traction de la ls banne sur la barre 15 de charge se relâche, autorisant un déplacement de la barre 15 de charge sensiblement parallèlement à l'axe 16 enrouleur dans le sens d'un écartement de ce dernier. Ce déplacement est également guidé par les bras 14 qui se déploient au fur et à mesure de l'écartement de la barre 15 de charge de l'axe 16 enrouleur. 20 Au cours de ces déplacements, le premier segment du bras 14 reliée au palier 1 support par un axe 8 de liaison se déplace à pivotement autour dudit axe 8 de liaison du bras 14 au palier 1 support. En effet, les bras 14, constitués chacun d'un premier segment et d'un second segment articulés entre eux et 25 généralement chargés par ressort, sont reliés à pivotement libre d'une part au palier 1 support, d'autre part à la barre 15 de charge pour permettre leur déploiement. Lors du repli de la banne, les opérations inverses sont effectuées : l'axe 30 enrouleur 16 est en effet entraîné en rotation dans une direction opposée tirant alors par l'intermédiaire de la banne sur la barre 15 de charge et contraignant en parallèle les bras 14 à se replier d'une manière telle que, en position finale de rangement, premier et second segments d'un bras s'étendent sensiblement parallèlement entre eux et viennent se loger, si nécessaire, à l'intérieur d'un coffre. Pour des raisons esthétiques et techniques, il est important que les deux segments de chaque bras soient disposés sensiblement parallèles à une s référence horizontale. Cette position horizontale facilite en particulier le rangement des bras à l'intérieur du coffre de rangement. Pour permettre ce réglage de l'inclinaison desdits bras par rapport à une référence horizontale, il est prévu des moyens de réglage au niveau du palier 1 io de portage. Ce palier 1 de portage d'un bras 14 mobile comprend en effet, un axe 8 de liaison du bras 14 au palier. Comme mentionné ci-dessus, le bras 14 est monté libre à pivotement autour de cet axe 8 de liaison. L'axe 8 de liaison et le palier 1 de portage constituent ainsi un dispositif de support d'un bras 14 mobile, lui-même support d'élément souple de protection, tel qu'une banne. 15 L'axe 8 servant à la liaison du bras 14 au corps de palier 1, est un axe à position, en particulier à inclinaison, réglable monté avec jeu dans ledit palier. Cet axe 8 est ainsi, au cours de son réglage, déplaçable sensiblement parallèlement à la surface contre laquelle le palier 1 de portage est fixé. Cet 20 axe peut ainsi osciller, autour d'un axe horizontal, dans un plan sensiblement parallèle au plan vertical de fixation du palier, pour permettre, en parallèle, une variation par rapport à une référence horizontale de l'inclinaison du bras 14 mobile. 25 Comme mentionné ci-dessus, le plan dans lequel cet axe de! liaison oscille est un plan sensiblement parallèle à la surface du plan vertical servant à la fixation du palier 1 de portage à la construction. Ainsi pour permettre une meilleure visualisation de ce réglage, lorsque les paliers 1 de portage représentés à la figure 1 disposés en regard l'un de l'autre, chaque palier servant à la liaison 30 d'un bras 14 à la barre 15 de charge, présentent des axes 8 de liaison inclinés de manière telle qu'ils forment un V entre eux, les bras 14 présentent une inclinaison vers le haut. Lorsque les axes 8 de liaison des bras 14 au palier 1 sont sensiblement parallèles entre eux, les bras 14 sont sensiblement horizontaux. Lorsque les axes 8 de liaison forment un V à l'envers entre eux, s alors les bras 14 sont inclinés depuis ledit palier 1 en direction du sol. Pour permettre de faire varier cette position du bras par rapport à une référence horizontale, qui peut par exemple être constituée par le bord inférieur s du coffre de rangement, chaque palier 1 comporte des moyens de réglage de la position de l'axe 8 de liaison du bras 14 au palier 1. Ces moyens de réglage sont constitués par un axe 10 fileté immobilisé axialement dans un logement 7 du palier 1. Cet axe 10 fileté traverse un taraudage 9 ménagé dans l'axe 8 de liaison du bras 14 au palier 1. Ainsi par simple rotation de l'axe 10 fileté, on io obtient une variation de la position angulaire de l'axe 8 de liaison et son immobilisation à l'arrêt de la rotation. Dans l'exemple représenté aux figures 2 et 3, le palier 1 affecte la forme d'un étrier dont les branches parallèles sont représentées en 2 et 3, tandis que l'âme ls est représentée en 6. Cette âme est équipée d'une platine autorisant la fixation du palier 1 directement ou par l'intermédiaire d'une pièce de liaison à un support vertical quelconque, tel que le mur d'une construction. Dans chacune desdites branches de l'étrier constitutif du palier 1, il est prévu 20 un perçage traversant. Ces passages traversants ménagés sensiblement en regard sont représentés en 4 et 5 aux figures. Ces perçages traversants servant à la réception de l'axe 8 de liaison du bras 14 au palier 1 et autour duquel le bras 14 est monté libre à rotation. 25 La liaison libre à rotation entre bras 14 et axe 8 peut être réalisée de manière diverse et variée. Dans l'exemple représenté, le bras 14. comporte à son extrémité libre une oreille munie d'un perçage traversant à l'intérieur duquel l'axe 8 est introduit. On aurait également pu prévoir d'équiper l'extrémité du bras 14 de deux mâchoires munies chacune d'un orifice traversant à l'intérieur 30 duquel aurait été introduit l'axe 8 de liaison du palier 1 au bras 14. L'un des orifices du palier 1 servant à la réception de l'axe 8 de liaison est réalisé sous forme d'un orifice 4 oblong. La branche de l'étrier constitutif du palier portant cet orifice 4 oblong est représentée en 2 aux figures. Cette branche 2 qui est donc traversée d'un orifice 4 oblong au travers duquel est introduit l'axe 8 de liaison du bras 14 au palier 1 permet d'autoriser lors de la rotation de l'axe 10 fileté, un déplacement de l'axe 10 à l'intérieur de l'orifice 4 oblong. En effet, c'est la présence de cet orifice 4 oblong qui autorise un jeu de l'axe 8 à l'intérieur dudit palier. Cet axe 8 se déplace donc entre les deux bords transversaux de l'orifice 4 oblong lors de la rotation de l'axe 10 fileté immobilisé axialement à l'intérieur d'un logement 7 du palier. Dans ses deux positions io extrêmes, l'axe 8 de liaison prend appui contre un bord transversal de l'orifice 4 oblong. Comme l'axe 10 fileté peut être entraîné à rotation mais est immobilisé axialement dans le logement 7 du palier qui sert à sa réception, sa rotation is provoque nécessairement par coopération du filetage de l'axe 10 et du taraudage de l'axe 8 un déplacement de l'axe 8 le long de l'axe 10 faisant ainsi varier l'inclinaison de l'axe 8. Ce logement 7 de réception de l'axe 10 fileté, est un logement traversant qui coupe l'orifice 4 oblong ménagé dans le palier 1 suivant son axe longitudinal. 20 Du fait du système de commande du déplacement angulaire de l'axe 8 par coopération du filetage de l'axe 10 et du taraudage de l'axe 8, on obtient lors d'un arrêt de l'entraînement en rotation de l'axe 10, une immobilisation parfaite de l'axe 8. De ce fait, un organe d'immobilisation supplémentaire n'est pas 25 nécessaire. Pour assurer l'immobilisation axiale de l'axe 10 fileté à l'intérieur de son logement 7 dans le palier 1, cet axe 10 fileté est équipé, à ou au voisinage de chacune de ses extrémités, de butées 11, 12 interdisant les déplacements 30 axiaux dudit axe 10, sans nuire à la rotation dudit axe 10. Lorsque l'axe 10 est une vis, la tête de vis constitue l'une des butées axiales dudit axe 10 tandis que l'autre extrémité de l'axe 10 fileté est équipée d'un écrou frein. Le palier 1 peut d'ailleurs comporter une réservation 13 d'immobilisation d'une 11 des butées 11, 12, en l'occurrence celle constituée par l'écrou frein, qui est disposée à une 8 extrémité de l'axe 10 de réglage fileté. Généralement l'assemblage du bras 14 au palier 1 s'opère en usine. Ainsi le bras 14 est relié au palier 1 par l'intermédiaire de l'axe 8 puis l'axe 10 est mis en place à travers le taraudage de l'axe 8 et immobilisé à l'intérieur du logement 7 du palier. Le bras est alors monté libre à rotation autour de l'axe 8, cet axe 8 pouvant être incliné à volonté à l'intérieur de l'orifice 4 oblong ménagé à l'intérieur du palier par simple rotation de l'axe 10 fileté
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La présente invention concerne un palier (1) de portage d'un bras (14) mobile, support d'élément souple de protection, tel que banne, à inclinaison réglable par rapport à une référence horizontale, ledit palier (1) étant équipé d'un axe (8) de liaison du bras (14) au palier (1), cet axe (8) à position, en particulier à inclinaison, réglable, étant monté avec jeu dans ledit palier (1).Ce palier est caractérisé en ce que le palier (1) comporte des moyens de réglage de la position de l'axe (8) de liaison du bras (14) au palier (1) constitués par un axe (10) fileté immobilisé axialement dans un logement (7) dudit palier (1), cet axe (10) fileté traversant un taraudage (9) ménagé dans l'axe (8) de liaison du bras (14) au palier (1) de manière à provoquer, par simple rotation de l'axe (10) fileté, une variation de la position angulaire de l'axe (8) de liaison et son immobilisation à l'arrêt de la rotation.
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1. Palier (1) de portage d'un bras (14) mobile, support d'élément souple de s protection, tel que banne, à inclinaison réglable par rapport à une référence horizontale, ledit palier (1) étant équipé d'un axe (8) de liaison du bras (14) au palier (1), cet axe (8) à position, en particulier à inclinaison, réglable, étant monté avec jeu dans ledit palier (1), caractérisé en ce que le palier (1) comporte des moyens de réglage de la lo position de l'axe (8) de liaison du bras (14) au palier (1) constitués par un axe (10) fileté immobilisé axialement dans un logement (7) dudit palier (1), cet axe (10) fileté traversant un taraudage (9) ménagé dans l'axe (8) de liaison du bras (14) au palier (1) de manière à provoquer, par simple rotation de l'axe (10) fileté, une variation de la position angulaire de l'axe (8) de liaison et son 15 immobilisation à l'arrêt de la rotation. 2. Palier (1) selon la 1, caractérisé en ce que le palier (1) affecte la forme d'un étrier dont au moins l'une (2) des branches (2, 3) est traversée d'un orifice (4) oblong au travers 20 duquel est introduit l'axe (8) de liaison du bras (14) au palier (1) pour autoriser, lors de la rotation de l'axe (10) fileté, un déplacement de l'axe (10) à l'intérieur de l'orifice (4) oblong. 3. Palier (1) selon la 2, 25 caractérisé en ce que le logement (7) de réception de l'axe (10) fileté est un logement traversant qui coupe l'orifice (4) oblong ménagé dans le palier (1) suivant son axe longitudinal. 4. Palier (1) selon l'une des 1 à 3, 30 caractérisé en ce que l'axe (10) fileté est équipé, à ou au voisinage de chacune de ses extrémités, de butées (11, 12) interdisant les déplacernents axiaux dudit axe (10), sans nuire à la rotation dudit axe (10). 5. Palier (1) selon la 4, 9lo caractérisé en ce que le palier (1) comporte ,une réservation (13) d'immobilisation d'une (11) des butées (11, 12) tel qu'un écrou, disposée à une extrémité de l'axe (10) de réglage fileté. 6. Dispositif de protection d'une surface contre les variations climatiques du genre écran, du type comportant un axe (16) enrouleur d'une banne apte à être enroulée autour dudit axe (16), une barre (15) de charge reliée à l'axe (16) enrouleur par la banne, des bras (14) articulés reliant chacun la barre (15) de charge à un palier (1) support et, si nécessaire, un coffre de rangement de l'axe io (16) enrouleur et des bras (14), caractérisé en ce qu'au moins l'un des paliers (1) support de bras (14) est conforme à l'une des 1 à 5.
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F,E
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F16,E04
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F16C,E04F
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F16C 23,E04F 10
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F16C 23/00,E04F 10/06
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FR2900220
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A1
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DISPOSITIF D'ECLAIRAGE OU DE SIGNALISATION AVEC EFFET DE PROFONDEUR.
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DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention a pour objet un dispositif d'éclairage ou de signalisation présentant un aspect de profondeur. L'invention a essentiellement pour but de proposer une solution pour répondre à des demandes d'innovation constante des constructeurs automobiles, notamment en terme de style de certains types de dispositifs projecteurs automobiles ; à cet effet, elle propose une réalisation technique particulière adaptable à différents types de dispositifs d'éclairage et/ou de signalisation. Le domaine de l'invention est, d'une façon générale, celui de l'éclairage et de la signalisation appliqué aux véhicules automobiles. Dans ce domaine, on connaît différents types de dispositifs, parmi lesquels on trouve essentiellement les dispositifs suivants, directement concernés par l'invention: - des dispositifs d'éclairage situés à l'arrière du véhicule avec, notamment, les feux de recul ; - des dispositifs de signalisation situés à l'avant (ou sur le côté) du véhicule avec, notamment, des indicateurs de direction, des rappels de clignotants, et des D.R.L. (Daytime Running Light, en termes anglo-saxons) ou projecteurs de circulation diurne ; des dispositifs de signalisation situés à l'arrière du véhicule avec, notamment, des feux antibrouillards, des indicateurs de direction et des feux stop, des feux stop surélevé ; - des dispositifs d'éclairage participant au style, avec par exemple des lignes de style éclairées sur les ailes du véhicule, l'habillage de portières ou encore l'éclairage du pavillon de toit. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION L'ensemble des dispositifs mentionnés fait régulièrement l'objet d'évolutions techniques qui permettent de répondre à certaines attentes en terme de style. Notamment, les constructeurs automobiles expriment depuis quelques temps des demandes, en terme d'innovation, qui doivent répondre à plusieurs exigences, parmi lesquelles on trouve notamment la volonté : - d'obtenir un dispositif d'éclairage ou de signalisation présentant un aspect de profondeur lorsque il est éteint ; - de cacher une source lumineuse utilisée dans le dispositif considéré, pour la rendre non localisable, non directement visible, que le dispositif soit allumé ou éteint ; - d'obtenir un aspect intégralement allumé quand la fonction remplie par le dispositif considéré est active ; - de créer un effet de style avec une impression d'apparition de sources lumineuses secondaires masquant l'origine véritable de la lumière. Jusqu'à présent, différentes solutions ont été proposées pour répondre à certaines de ces exigences, notamment les exigences consistant à créer un effet de style tout en masquant l'origine véritable de la lumière ; notamment, on a proposé de positionner un écran, ou un élément de type bonnette, devant la source lumineuse d'un dispositif d'éclairage ou de signalisation considéré ; on a également proposé de créer, au moyen de sources lumineuses déportées, des renvois de lumière sur des réflecteurs d'un dispositif projecteur considéré, créant ainsi un éclairage de type indirect ; enfin, on a proposé de créer des écrans, disposés en vis-à-vis d'une source lumineuse d'un dispositif projecteur considéré, présentant une pluralité de cavités traversantes formant des passages de lumière de type catadioptre. Mais toutes ces solutions sont maintenant connues, et ne répondent pas au besoin de renouvellement attendu par les constructeurs ; par ailleurs, aucune de ces solutions n'apportait de réponse satisfaisante notamment au problème consistant à obtenir un aspect intégralement allumé quand la fonction remplie par le dispositif d'éclairage ou de signalisation est active û aspect habituellement désigné par les termes bloc de matière allumé . DESCRIPTION GÉNÉRALE DE L'INVENTION L'objet de l'invention propose une solution aux problèmes et inconvénients qui viennent d'être exposés. D'une façon générale, l'invention propose un dispositif d'éclairage ou de signalisation dans lequel on constitue un bloc de sortie particulier du dispositif considéré, ledit bloc de sortie consistant en un empilement d'écrans indépendants les uns des autres ; chaque écran comporte une pluralité de motifs optiques, réalisés dans son épaisseur, aptes à dévier des signaux lumineux émis par une source lumineuse du dispositif considéré ; l'étalement du faisceau lumineux en sortie du dispositif d'éclairage ou de signalisation considéré est ainsi ajustable selon une première direction de diffusion, correspondant, pour chaque écran considéré, à une direction parallèle à un plan défini par ledit écran et contenant les motifs optiques, et selon une deuxième direction de diffusion, correspondant à une direction parallèle à un plan globalement perpendiculaire aux plans définis par les écrans, l'étalement selon le deuxième plan de diffusion dépendant de la position relative des différents écrans. L'invention concerne donc essentiellement un dispositif d'éclairage ou de signalisation pour véhicule automobile, comportant notamment au moins une source lumineuse émettant un faisceau lumineux, constitué d'une pluralité de signaux lumineux, en direction d'un bloc de sortie du dispositif d'éclairage ou de signalisation, caractérisé en ce que le bloc de sortie comporte notamment un empilement d'écrans, ledit empilement étant constitué au moins d'un premier écran et d'un deuxième écran, chaque écran comportant une face d'entrée recevant les signaux lumineux et une face de sortie, la face d'entrée et la face de sortie de chaque écran étant jointes par une face supérieure et une face inférieure définissant entre elles une épaisseur d'écran, au moins un des écrans comportant au moins un motif optique réalisé dans l'épaisseur de l'écran considéré. Outre les caractéristiques principales qui viennent d'être mentionnées dans le paragraphe précédent, le dispositif selon l'invention peut présenter une ou plusieurs caractéristiques complémentaires parmi les suivantes : - la face supérieure et la face inférieure sont planes. - la face supérieure et la face inférieure sont parallèles. - chaque motif optique consiste en une cavité traversante réalisée dans l'écran qui la comporte. - les motifs optiques d'un même écran sont disposés selon au moins une 20 courbe parallèle à la face d'entrée de l'écran considéré. -les motifs optiques d'un même écran sont disposés selon au moins une première courbe et une deuxième courbe parallèles entre elles. - les motifs optiques disposés selon une courbe donnée sont soit exclusivement convergents, soit exclusivement divergents. 25 - les motifs optiques sont disposés, en progressant depuis la face d'entrée vers la face de sortie de chaque écran, selon une première courbe comportant exclusivement des motifs optiques convergents, puis selon une deuxième courbe comportant exclusivement des motifs optiques convergents, puis selon une troisième courbe comportant exclusivement des motifs optiques divergents. 30 - deux motifs optiques d'un même écran sont décalés l'un par rapport à l'autre, les deux motifs optiques n'interceptant pas un même signal lumineux. - les signaux lumineux sont répartis en plans lumineux parallèles à la face supérieure de chaque écran, les motifs optiques d'un des écrans interceptant la totalité des signaux lumineux d'un plan lumineux. 35 - les signaux lumineux entrent dans les écrans perpendiculairement à la face d'entrée de chaque écran considéré. - tout couple de motifs optiques constitué d'un premier motif optique d'un premier écran et d'un deuxième motif optique d'un deuxième écran en contact avec le premier écran est disposé de telle sorte que le premier motif optique et le deuxième motif optique présentent un décalage selon une direction perpendiculaire à la face de sortie. - le dispositif comporte entre trois et sept écrans empilés. - l'épaisseur de chaque écran est comprise entre deux et six millimètres. - la face de sortie de chaque écran est bombée. - le caractère bombé des écrans crée une face de sortie globale arrondie de l'empilement d'écrans. - deux faces d'entrée de deux écrans consécutifs dans l'empilement d'écrans sont alignées. - deux faces d'entrée de deux écrans consécutifs dans l'empilement d'écrans sont décalées selon une direction perpendiculaire à l'axe de sortie. - les écrans constituant l'empilement d'écrans sont de forme identique. - les écrans sont réalisés dans un matériau transparent. - les écrans sont réalisés en polyméthylmétacrylate (PMMA). - deux écrans consécutifs de l'empilement d'écrans sont fixés l'un à l'autre au moyen d'une encre placée entre les deux écrans considérés et chauffée au laser. La présente invention se rapporte également à un écran de l'empilement d'écrans présent dans le dispositif d'éclairage ou de signalisation présentant les caractéristiques principales et éventuellement une ou plusieurs caractéristiques secondaires qui viennent d'être mentionnés, ledit écran comportant une face d'entrée et une face de sortie, la face d'entrée et la face de sortie de chaque écran étant jointes par une face supérieure et une face inférieure définissant une épaisseur d'écran, caractérisé en ce que l'écran comporte au moins un motif optique réalisé dans l'épaisseur de l'écran considéré. La présente invention se rapporte également à un véhicule automobile équipé d'un dispositif d'éclairage ou de signalisation comportant les caractéristiques principales et éventuellement une ou plusieurs caractéristiques complémentaires qui viennent d'être mentionnées. L'invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : -à la figure 1, un exemple d'écran selon l'invention, et intervenant dans les dispositifs d'éclairage ou de signalisation selon l'invention; - à la figure 2, une vue en coupe d'un exemple d'écran selon l'invention, illustrant une répartition des signaux lumineux selon une première direction de diffusion, - aux figures 3-A, 3-B et 3-C, un premier exemple d'empilement d'écrans au sein d'un dispositif selon l'invention, et deux alternatives de forme de faisceaux de sortie possibles avec ce premier exemple ; - aux figures 4-A et 4-B, un deuxième exemple d'empilement d'écrans au sein d'un dispositif selon l'invention, et une forme de faisceaux de sortie possible avec ce deuxième exemple ; - aux figures 5-A, 5-B et 5-C, un troisième exemple d'empilement d'écrans au sein d'un dispositif selon l'invention, et une forme de faisceaux de sortie possible avec ce troisième exemple. DESCRIPTION DES FORMES DE REALISATION PREFÉRÉES DE L'INVENTION Les différents éléments apparaissant sur plusieurs figures auront gardé, sauf précision contraire, la même référence. A la figure 1, on a représenté un exemple d'écran ou système optique 100 selon l'invention, destiné à être positionné au niveau d'un bloc de sortie d'un dispositif d'éclairage ou de signalisation, notamment de véhicule automobile. L'écran 100 est réalisé dans un matériau transparent, c'est à dire un matériau qui peut être traversé par la lumière ; dans un exemple particulier, le matériau utilisé est du polyméthylmétacrylate (PMMA) ou du polycarbonate (PC) spécial guide. L'écran 100 a une forme de plaque, avec une face d'entrée 101 destinée à recevoir des signaux lumineux 200, visibles à la figure 2, une face de sortie 102, visible depuis l'extérieur du dispositif d'éclairage ou de signalisation dans lequel l'écran 100 est destiné à être positionné, une face supérieure 103 et une face inférieure non visible sur les figures. D'une façon générale, on signifie par la suite que deux écrans 100 sont de même forme s'ils sont identiques au niveau des dimensions et des positionnements relatifs des quatre faces qui viennent d'être mentionnées. La mesure de la distance entre la face inférieure et la face supérieure donne l'épaisseur de l'écran 100. Dans l'exemple représenté, la face supérieure et la face inférieure sont planes et parallèles, conférant ainsi à l'écran une forme de plaque. Elles pourraient également être des surfaces réglées, c'est-à-dire engendrées par une droite qui se déplace selon une loi prédéterminée. Elles pourraient également être planes et ne pas être parallèles entre elles, et donc former un angle entre elles. La réalisation avec des surfaces planes, ou réglées selon la même loi, est une caractéristique particulièrement avantageuse lors d'une opération d'empilement des écrans 100, empilement qui sera détaillé par la suite. La face d'entrée 101 et la face de sortie 102 sont courbées, leur rayon de courbure pouvant être infini, les faces d'entrée 101 et de sortie 102 ayant alors pour génératrice une droite. Dans la présente description, le terme courbe qualifie des lignes, des rangées ou des surfaces dont le rayon peut tendre vers l'infini, les lignes ou les rangées étant alors des droites et les surfaces des plans. Les courbes définies par les sections de ces faces d'entrée et se sortie dans un plan longitudinal ou transversal ne sont pas nécessairement parallèles. Leur forme est avant tout déterminée par la fonction du dispositif qu'elles équipent, et par la position dudit dispositif sur le véhicule considéré. Dans l'exemple représenté, une pluralité de motifs optiques 104 sont présents au niveau de l'écran 100. Dans cet exemple, chaque motif optique 104 consiste en une cavité traversante, qui crée un trou dans l'épaisseur de l'écran 100, constituant ainsi des dioptres. Les motifs optiques sont ici disposés selon une première rangée courbe 105 et selon une deuxième rangée courbe 106, parallèles à la face d'entrée 101, la première rangée courbe 105 étant la rangée la plus proche de ladite face d'entrée. La première rangée courbe 105 est constituée de motifs optiques de type convergents 107, alors que la deuxième rangée courbe 106 est constituée de motifs optiques divergents ou convergents 108. La figure 2 montre un deuxième exemple d'écran ou système optique 100', en vue de dessus, c'est à dire en se positionnant au-dessus de la face supérieure 103. Dans cet exemple, les faces d'entrée 101' et de sortie 102' sont droites, alignées avec un axe OY, essentiellement par souci de simplification de la figure. La face d'entrée 101' reçoit une pluralité de signaux lumineux 200, qui sont issus d'un faisceau lumineux émis par au moins une source lumineuse non représentée du dispositif d'éclairage ou de signalisation selon l'invention. La source lumineuse peut être de type classique, c'est à dire une lampe halogène ou à xénon, ou de type diode électroluminescente. Les faisceaux lumineux atteignent la face d'entrée 101' sous la forme d'un faisceau parallèle, l'ensemble de ces signaux lumineux étant parallèles entre eux ; les signaux lumineux atteignent la face d'entrée 101 en étant perpendiculaires à cette dernière ; les signaux lumineux atteignant la face d'entrée 101 en étant perpendiculaires à cette dernière constituent un plan lumineux. Les signaux lumineux sont ici orientés selon un axe OX, un axe OZ dirigé vers le haut et perpendiculaire à la face supérieure 103 venant compléter les deux autres axes qui viennent d'être cités pour former un repère orthogonal (OX, OY, OZ). Dans la pratique, correspondant aux conditions habituelles de positionnement des écrans dans les dispositifs selon l'invertion, l'axe OZ est vertical. Un faisceau parallèle peut être obtenu selon différentes solutions techniques, notamment en utilisant une lampe associée à une bonnette récupératrice, ou une lampe associée à un écran de Fresnel, ou une lampe associée à un réflecteur, ou encore une diode électroluminescente associée avec un système de Fresnel, directement réalisé sur la face d'entrée 101 ou 101' du système optique 100 ou 100'. Ce système de Fresnel peut être constitué d'une lentille de Fresnel conventionnelle, de préférence de révolution autour de l'axe d'émission de la source lumineuse utilisée. Il peut également être constitué d'une lentille cylindrique de Fresnel, de préférence linéaire pour en simplifier la fabrication, et en particulier le démoulage. Dans ce dernier cas, le faisceau est collimaté seulement dans le plan parallèle à l'écran constituant le système optique 100 ou 100'. En partant de la face d'entrée 101' et en se dirigeant vers la face de sortie 102', l'écran 100' comprend une première série de motifs optiques convergents 107 disposés selon une première courbe 201, puis une deuxième série de motifs optiques convergents 107 disposés selon une deuxième courbe 202, puis une troisième série de motifs optiques divergents 108 disposés selon une troisième courbe 203, les trois courbes étant parallèles entre elles et parallèles à la face d'entrée 101'. La disposition des motifs optiques est telle que l'ensemble des rayons lumineux 200 est intercepté, chaque rayon lumineux n'étant intercepté qu'une fois, c'est à dire par un unique motif optique. Une telle disposition est un exemple qui permet de donner un aspect mufti-sources aux dispositifs d'éclairage ou de signalisation dans lequel l'écran 100' est disposé, la source réelle étant masquée par des sources lumineuses secondaires virtuelles, correspondant à des points de convergence 204 présents dans le corps de l'écran 100' : - en sortie des motifs convergents 107, et - avant, en considérant le sens de parcours des signaux lumineux, les motifs optiques divergents 108, ces derniers points de convergence n'étant pas représentés par souci de clarté de la figure. D'une façon générale, la présence de motifs optiques 104 contenus dans la matière des écrans selon l'invention d'une part assure le renvoi d'une partie de la lumière, par exemple la lumière du soleil, qui pénétrerait dans le dispositif d'éclairage ou de signalisation par la face de sortie de l'écran considéré, donnant ainsi un aspect clinquant au dispositif considéré, même quand la source lumineuse qu'il comporte n'est pas allumée et d'autre part masque aussi les sources réelles à l'origine des faisceaux, améliorant ainsi l'homogénéité du système allumé. La figure 3A montre un premier exemple d'empilement 300, selon l'axe OZ, de systèmes optiques ou d'écrans présentant une même forme que la forme de l'écran 100. Dans cet exemple, les faces d'entrée 101 de chaque écran 100 sont alignées, les faces de sortie 102 de chaque écran 100 sont bombées, de telle sorte que l'empilement 300 présente une face de sortie globale 301, constituée de la juxtaposition des faces de sortie 102 de chaque écran 100, continûment arrondie, la face de sortie globale 301 ne présentant ni discontinuités ni zones d'inflexion. Comme montré à la figure 3-B, on obtient ainsi, en sortie du dispositif d'éclairage ou de signalisation comportant l'empilement 300, une répartition 302 du faisceau lumineux de sortie, avec un point principal de convergence 303 du faisceau lumineux de sortie. Dans un exemple voisin d'empilement 300', visible à la figure 3-C dans lequel les faces d'entrée 101' de chaque écran 100' sont alignées et dans lequel les faces de sortie 102 de chaque écran 100' sont bombées mais dans lequel des zones d'inflexion 304 sont présentes sur une face de sortie globale 301' au niveau de la jonction de chaque plaque, on obtient, en sortie du dispositif d'éclairage ou de signalisation comportant l'empilement 30G', une répartition 305 du faisceau lumineux de sortie, avec autant de points de convergence 306 du faisceau global de sortie qu'il existe d'écrans 100', cinq dans le cas présent. Les points de convergence 306 sont alignés selon une direction parallèle aux faces d'entrée 101' ; ils sont ainsi contenus dans un plan vertical. La figure 4-A montre un exemple d'empilement 400 dans lequel les écrans 100 sont progressivement décalés selon l'axe OX. Comme montré à la figure 4-B, on obtient alors, en sortie du dispositif d'éclairage ou de signalisation comportant l'empilement 400, une répartition 401 du faisceau lumineux de sortie, avec autant de points de convergence 402 du faisceau global de sortie qu'il existe d'écrans 100, cinq dans le cas présent. Les points de convergence 402 sont alignés selon une direction parallèle à la face d'entrée 101, ils sont ainsi contenus dans un plan oblique. La figure 5-A, respectivement 5-B, montre un exemple d'empilement 500, respectivement 500', dans lequel les écrans 100 sont disposées de telle sorte à présenter une face de sortie globale 501, respectivement 501', en bosse, 30 respectivement en creux. Comme montré à la figure 5-C, on obtient alors, en sortie du dispositif d'éclairage ou de signalisation comportant l'empilement 500, une répartition 502 du faisceau lumineux de sortie, avec autant de points de convergence 503 du faisceau global de sortie qu'il existe d'écrans 100, cinq dans le cas présent. Les points de 35 convergence 503 sont disposés selon une courbe parallèle à la face de sortie globale 501. Dans certains exemples de réalisation, on choisit de ne pas superposer, selon l'axe vertical, correspondant à l'axe OZ. les motifs optiques. L'opération d'empilement des différents écrans peut être réalisée par toute technique appropriée. Notamment, on peut disposer une encre spécifique entre deux écrans successifs à empiler, avantageusement au niveau de zones dépourvues de motifs optiques. Cette encre transforme l'énergie lumineuse émise par un laser en énergie thermique qui permet à un ou plusieurs écrans constituant l'empilement d'être réchauffés localement et par suite d'en assurer la liaison par thermo fusion de la matière thermoplastique. Il est aussi possible d'assurer cette liaison via des systèmes mécaniques adaptés. Les différentes réalisations de l'invention qui viennent, à titre d'exemple uniquement, d'être détaillées permettent ainsi d'atteindre les différents objectifs recherchés, à savoir un aspect de profondeur même en position éteinte, la dissimulation de la source lumineuse en position éteinte ou allumée, un aspect bloc de matière allumé en position allumée et une impression d'apparition de sources lumineuses secondaires masquant l'origine véritable de la lumière.15
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La présente invention se rapporte à un dispositif d'éclairage ou de signalisation dans lequel on constitue un bloc de sortie particulier du dispositif considéré, ledit bloc de sortie consistant en un empilement (300) d'écrans (100) indépendants les uns des autres ;chaque écran comporte une pluralité de motifs optiques (104), réalisés dans son épaisseur, aptes à dévier des signaux lumineux (200) émis par une source lumineuse; l'étalement du faisceau lumineux en sortie du dispositif considéré est ainsi ajustable selon une première direction (OX) de diffusion, correspondant, pour chaque écran considéré, à une direction parallèle à un plan défini par ledit écran et contenant les motifs optiques, et selon une deuxième direction de diffusion (OZ), correspondant à une direction parallèle à un plan globalement perpendiculaire aux plans définis par les écrans, l'étalement selon le deuxième plan de diffusion dépendant de la position relative des différents écrans. On obtient ainsi notamment un effet de "bloc de matière allumé".
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1- Dispositif d'éclairage ou de signalisation pour véhicule automobile, comportant notamment au moins une source lumineuse émettant un faisceau lumineux, constitué d'une pluralité de signaux lumineux (200), en direction d'un bloc de sortie du dispositif d'éclairage ou de signalisation, caractérisé en ce que le bloc de sortie comporte notamment un empilement (300 ; 400 ; 500) d'écrans (100, 100'), ledit empilement étant constitué au moins d'un premier écran et d'un deuxième écran, chaque écran comportant une face d'entrée (101, 101') recevant les signaux lumineux et une face de sortie (102, 102'), la face d'entrée et la face de sortie de chaque écran étant jointes par une face supérieure (103) et une face inférieure définissant entre elles une épaisseur d'écran, au moins un des écrans comportant au moins un motif optique (104) réalisé dans l'épaisseur de l'écran considéré. 2- Dispositif selon la précédente caractérisé en ce que la face supérieure et la face inférieure sont planes ou réglées. 3- Dispositif selon la précédente caractérisé en ce que la face supérieure et la face inférieure sont parallèles. 4 - Dispositif selon la précédente caractérisé en ce que la face supérieure et la face inférieure sont planes et forment un angle entre elles. 5- Dispositif selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que chaque motif optique consiste en une cavité traversante réalisée dans l'écran qui la comporte. 6- Dispositif selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que les motifs optiques d'un même écran sont disposés selon au moins une courbe (105). 7 - Dispositif selon la précédente caractérisé en ce que la courbe (105) est parallèle à la face d'entrée de l'écran considéré. 8- Dispositif selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que les motifs optiques d'un même écran sont disposés selon au moins une première courbe (105) et une deuxième courbe (106). 9 - Dispositif selon la précédente caractérisé en ce que la première courbe (105) et la deuxième courbe (106) sont parallèles entre elles. 10- Dispositif selon l'une au moins des 6 à 8 caractérisé en ce que les motifs optiques disposés selon une rangée courbe donnée sont soit exclusivement convergents (107) sur le premier niveau, soit convergents ou divergents (108) sur les autres niveaux. 11- Dispositif selon la précédente caractérisé en ce que lesmotifs optiques sont disposés, en progressant depuis la face d'entrée vers la face de sortie de chaque écran, selon une première courbe (201) comportant exclusivement des motifs optiques convergents, puis selon une deuxième courbe (202) comportant exclusivement des motifs optiques convergents, puis selon une troisième courbe (203) comportant exclusivement des motifs optiques divergents. 12- Dispositif selon l'Une au moins des précédentes caractérisé en ce que deux motifs optiques d'un même écran sont décalés l'un par rapport à l'autre, les deux motifs optiques différents n'interceptant ainsi pas un même signal lumineux. 13- Dispositif selon l'une au moins des précédentes et selon la 2 caractérisé en ce que les signaux lumineux sont répartis en plans lumineux parallèles à la face supérieure de chaque écran, les motifs optiques d'un des écrans interceptant la totalité des signaux lumineux d'un plan lumineux. 14- Dispositif selon l'une au moins des 6 à 13 caractérisé en ce que les signaux lumineux entrent dans les écrans perpendiculairement à la face d'entrée de l'écran considéré. 15- Dispositif selon l'une au moins des précédentes et selon la 2 caractérisé en ce que tout couple de motifs optiques constitué d'un premier motif optique d'un premier écran et d'un deuxième motif optique d'un deuxième écran en contact avec le premier écran est disposé de telle sorte que le premier motif optique et le deuxième motif optique présentent un décalage selon une direction (OX) perpendiculaire à la face de sortie. 16- Dispositif selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte entre trois et sept écrans empilés. 17- Dispositif selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que l'épaisseur de chaque écran est comprise entre deux et six millimètres. 18- Dispositif selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que la face de sortie de chaque écran est bombée. 19- Dispositif selon la précédente caractérisé en ce que le caractère bombé des écrans crée une face de sortie globale arrondie (301) de l'empilement d'écrans. 20- Dispositif selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que deux faces d'entrée de deux écrans consécutifs dans l'empilement d'écrans sont alignées. 21- Dispositif selon l'une au moins des 1 à 19 caractérisé en ce que deux faces d'entrée de deux écrans consécutifs dans l'empilement d'écranssont décalées selon une direction perpendiculaire à la face de sortie. 22- Dispositif selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que les écrans constituant l'empilement d'écrans sont de forme identique. 23- Dispositif selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que les écrans sont réalisés dans un matériau transparent. 24- Dispositif selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que les écrans sont réalisés en polyméthylmétacrylate ou en polycarbonate. 25- Dispositif selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que cieux écrans consécutifs de l'empilement d'écrans sont fixés l'un à l'autre au moyen d'une encre placée entre les deux écrans considérés et chauffée au laser. 26- Ecran (100) de l'empilement d'écrans présent clans le dispositif d'éclairage ou de signalisation selon l'une au moins des précédentes, ledit écran comportant une face d'entrée (101) et une face de sortie (102), la face d'entrée et la face de sortie de chaque écran étant jointes par une face supérieure (103) et une face inférieure définissant une épaisseur d'écran, caractérisé en ce que l'écran comporte au moins un motif optique (104) réalisé dans l'épaisseur de l'écran considéré. 27- Véhicule automobile équipé d'un dispositif d'éclairage ou de signalisation selon l'une au moins des précédentes.25
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F21S,F21V,F21Y
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F21S 8,F21V 5,F21V 11,F21V 13,F21Y 101
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F21S 8/10,F21V 5/00,F21V 11/00,F21V 13/02,F21Y 101/00
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FR2902137
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BRULEUR ET PROCEDE POUR LA REGENERATION DE CARTOUCHES DE FILTRATION ET DISPOSITIFS EQUIPES D'UN TEL BRULEUR
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La présente invention concerne de façon générale le domaine de la réduction, voire de l'élimination, des particules solides telles que les suies contenues dans les gaz d'échappement issus de moteurs à combustion interne et plus particulièrement issus des moteurs diesel. Plus particulièrement, l'invention concerne un procédé pour régénérer la(les) cartouche(s) de filtration par brûlage des suies qui y sont piégées. On appelle régénération le retour de la cartouche de filtration dans un état de fonctionnement analogue à son état initial. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE Les pouvoirs publics ont instauré des normes de plus en plus draconiennes pour imposer aux constructeurs automobiles le développement de moteurs produisant de moins en moins d'émissions polluantes. Les constructeurs s'efforcent donc de mettre au point des moteurs à explosion, en particulier des moteurs diesel et des moteurs à mélange pauvre, rejetant le moins de particules non brûlées possible. Dans ce but, outre la mise au point de nouveaux moteurs ayant une consommation en carburant toujours plus réduite, un effort tout particulier a été fait sur le développement de nouveaux systèmes d'échappement, destinés à réduire les émissions de gaz polluants non brûlés et de particules solides. Ainsi, les constructeurs automobiles ont mis au point des pots catalytiques généralement constitués d'une enveloppe en acier inoxydable, d'un isolant thermique et d'un support en nid d'abeille imprégné de métaux précieux tels que le platine (Pt) ou le rhodium (Rh). De tels catalyseurs permettent de réduire les émissions d'hydrocarbures polycycliques et de monoxyde de carbone (CO), et ceci, dans une proportion de l'ordre de 90 %. 2 Toutefois, ils n'ont aucune action sur les émissions de particules solides. Ainsi, de tels catalyseurs n'apportent pas d'amélioration notable quant aux émissions des moteurs diesels produisant de nombreuses particules solides. Or, la modification de la combustion des moteurs n'est plus suffisante pour satisfaire aux directives sur les rejets. C'est pourquoi la mise en oeuvre de procédés et de dispositifs de filtration des gaz d'échappement avec régénération des filtres par combustion est désormais incontournable. Une telle filtration permet de réduire de plus de 90 % la masse totale des particules émises par les moteurs diesels. De manière connue, les particules solides sont généralement piégées par une cartouche de filtration composant le filtre à particules. Pour bien fonctionner, un filtre à particules nécessite une régénération permettant de brûler les particules piégées dans ses parties filtrantes, principalement dans la cartouche de filtration. De façon à résister aux températures élevées subies notamment au cours du brûlage, une cartouche de filtration peut être constituée d'un corps poreux en cordiérite, en quartz ou en carbure de silicium. De plus, elle présente généralement une structure en nid d'abeille pour maximiser sa surface de filtration et pour présenter une capacité de rétention suffisante pour éviter le colmatage et, partant, la réduction des performances du moteur. Outre la diminution des performances du moteur liée aux pertes de charge qu'entraîne le colmatage du filtre à particules, les moteurs équipés d'un filtre à 25 particules de l'art antérieur peuvent subir un autre phénomène dommageable. En effet, comme le colmatage dérègle le moteur, la température d'échappement risque d'augmenter, entraînant ainsi la combustion soudaine et intempestive d'une grande masse de particules solides, de sorte que la température monte à des valeurs 30 bien supérieures à 1000 C, pouvant excéder la résistance thermique des matériaux précités constituant la cartouche de filtration. Le choc thermique résultant d'une telle combustion peut ainsi avoir des conséquences délétères sur la structure du filtre à particules. 35 Cependant, la difficulté majeure pour assurer le fonctionnement de tels filtres à particules réside dans la possibilité ou non de réaliser les phases d'oxydation et de combustion des particules solides retenues par la cartouche de filtration. En effet, sur 3 un trajet urbain, les gaz d'échappement atteignent difficilement une température suffisante pour assurer la combustion régulière et/ou complète des particules solides et ainsi régénérer le filtre en limitant significativement son colmatage. Or, en l'absence d'additifs chimiques, les particules charbonneuses issues de la combustion du gazole dans un moteur diesel ne commencent à s'oxyder qu'au-dessus d'une température de 450 C et à se consumer qu'à partir de 550 C. Toutefois, de telles températures ne sont pratiquement jamais atteintes dans des conditions urbaines de roulage. C'est pourquoi, il est nécessaire de mettre en oeuvre un procédé chimique pour faciliter l'élimination de ces particules solides. Différentes techniques sont ainsi utilisées dans le but d'obtenir leur combustion. Une première méthode de l'art antérieur consiste à disposer, en amont de la cartouche de filtration, un catalyseur d'oxydation du monoxyde d'azote (NO) contenu dans les gaz d'échappement en dioxyde d'azote (NO2). Le dioxyde d'azote (NO2) a la propriété de catalyser la combustion des particules charbonneuses à partir d'une température de 250 C. Cette technique, appelée piège à régénération continue (de l'anglais, Continuous Regenerating Trap ou C.R.T.), allie les effets du filtre à particules et du catalyseur d'oxydation du monoxyde d'azote (NO). Toutefois, ce procédé impose d'utiliser un gazole dont la teneur en soufre est inférieure à 50 ppm (parties par million), pour garder une efficacité de conversion du monoxyde d'azote (NO) en dioxyde d'azote (NO2) suffisante. De tels combustibles ne sont disponibles que dans les quelques pays imposant une telle limite à leur teneur en soufre, limite inexistante dans de nombreux pays émergents. De plus, pour assurer un bon fonctionnement des filtres, cette technique nécessite une régénération régulière afin de limiter la perte de charge du filtre en éliminant le risque de régénération non contrôlée, donc trop exotherme et destructrice pour la cartouche de filtration. Dans le cas contraire, compte tenu de la concentration excessive de particules charbonneuses colmatant le filtre, il se développe les réactions violentes susmentionnées qui consistent en une combustion trop rapide d'une grande masse de particules solides, ce qui conduit généralement à une destruction du filtre par choc thermique, les températures obtenues pouvant être localement trop élevées. 4 Alternativement, une solution de l'art antérieur proposent d'employer des additifs organométalliques ajoutés au gazole tel que le cérium (Ce), le fer (Fe), le strontium (Sr), le calcium (Ca) ou autres. Cette solution permet d'obtenir un effet similaire à celui obtenu avec le dioxyde d'azote (NO2), en catalysant la combustion des matières charbonneuses à des températures voisines de 370 C. Un premier inconvénient d'une telle solution réside dans le coût très élevé des additifs à utiliser. En outre, il est nécessaire de prévoir un dispositif d'introduction de l'additif complémentaire, ce qui obère encore le coût d'une telle solution. Par ailleurs, les additifs présents dans les matières charbonneuses contribuent à encrasser encore plus rapidement la cartouche de filtration. Par conséquent, une solution de ce type accroît le risque de colmatage du filtre à particules et donc de réactions incontrôlées, lorsque les températures atteintes en fonctionnement ne sont pas suffisamment importantes. Par ailleurs, une autre méthode de combustion a été mise en oeuvre dans les moteurs diesels à injection directe récents dits à rampe commune . Elle comprend une étape de post-injection du gazole utilisée pour augmenter la température des gaz d'échappement et pouvoir ainsi oxyder et brûler les particules charbonneuses retenues sur le filtre à particules. Le procédé d'injection directe à rampe commune , qui met en oeuvre des injecteurs électromagnétiques, permet de procéder à une nouvelle injection de gazole dans la chambre de combustion au moment où la soupape d'échappement s'ouvre, réalisant de la sorte un mélange homogène avec les gaz d'échappement et déclenchant ainsi une réaction d'oxydation du gazole nouvellement injecté. Cette réaction d'oxydation se finalise de manière assez complète sur le catalyseur d'oxydation situé entre l'orifice d'échappement du moteur et le filtre à particules. De l'art antérieur, on connaît également des procédés de post-injection de liquide du type gazole destiné à la régénération de moyens de filtration disposés en aval de catalyseurs de combustion dans des systèmes d'échappement de moteurs diesel. Ces procédés sont notamment décrits dans les documents suivants : US-B-5 207 990, EP-A-1 158 143, US-B-6 023 930, JP-A-07 119444 et US-B-5 522 218. Cependant, de tels procédés ont pour inconvénients communs, d'une part, de ne pas permettre une régénération optimale, sûre et économique des moyens de filtration et, d'autre part, de subir une dégradation thermique et une cokéfaction du liquide de régénération, en particulier lorsqu'il s'agit de gazole, notamment au niveau des buses des injecteurs de post-injection. Les moyens de post-injection sont ainsi rapidement endommagés par la chaleur dégagée par le collecteur d'échappement, ce qui altère 5 leur fiabilité et leur efficacité. En outre, les procédés de post-injection connus ne fonctionnent de manière satisfaisante que si une température minimale des gaz d'échappement d'environ 300 C est atteinte durant au minimum 5% du temps de fonctionnement. Par conséquent, les dispositifs et procédés mettant en oeuvre la post-injection de gazole dans les gaz d'échappement en amont d'un catalyseur d'oxydation deviennent insuffisants lorsque la température est trop basse. Un autre inconvénient de ces systèmes réside dans les émissions parasites et polluantes d'hydrocarbures générées durant la phase d'injection, lorsque les températures sont trop basses, par exemple autour 300 C. D'autres techniques consistent à employer des dispositifs comprenant des moyens de chauffage complémentaires de type résistances électriques ou autres. Ces moyens de chauffage complémentaires sont mis en oeuvre uniquement lorsque la cartouche présente un début de colmatage, c'est-à-dire lors d'une augmentation de la perte de charge. Un tel dispositif de régénération fonctionne lorsque le moteur est en marche, c'est à dire en présence d'un débit de gaz d'échappement important. Un tel dispositif nécessite donc une puissance de chauffage importante pour porter à la bonne température les gaz d'échappement ainsi que la masse de la cartouche de filtration. Pour réaliser la combustion des particules solides retenues sur le filtre, l'art antérieur propose également de disposer un brûleur à l'entrée du filtre et de l'allumer lorsque le moteur du véhicule est à l'arrêt. Or, cela implique de nombreux inconvénients, parmi lesquels on peut citer la difficulté de contrôler, voire simplement d'initier, la combustion dans le brûleur, la difficulté d'isoler thermiquement le filtre, l'élévation importante de la température du brûleur durant la phase de combustion (au-delà de 1400 C) ainsi que l'obligation de disposer d'une capacité de filtration importante pour pouvoir assurer un service suffisamment long, c'est-à-dire entre deux arrêts du moteur. 6 Dans la plupart des cas, l'utilisation de brûleur pour apporter les calories nécessaires à la combustion des particules solides présente un fonctionnement satisfaisant seulement lorsque le moteur est à l'arrêt ou au ralenti, c'est-à-dire au moment où les conditions de régénération sont les moins favorables, car la température des gaz d'échappement est alors basse. De plus, compte tenu des puissances de brûlage à mettre en oeuvre, la majorité des dispositifs présente un encombrement incompatible avec le volume généralement disponible dans le filtre à particules. De plus, de tels brûleurs rencontrent de réelles difficultés à fonctionner de manière satisfaisante durant le fonctionnement normal du moteur, à cause de la difficulté à allumer le brûleur due aux fortes turbulences régnant dans la ligne d'échappement et donc dans le brûleur. De tels brûleurs nécessitent en conséquence des systèmes volumineux et sophistiqués, donc coûteux, pour maîtriser ces problèmes. L'objectif de la présente invention est de proposer un procédé et un dispositif pour brûler des particules solides issues de la combustion interne d'un moteur thermique résolvant les inconvénients des procédés de l'art antérieur. L'objet de l'invention permet ainsi d'obtenir l'augmentation de la température nécessaire à la combustion complète des particules solides, ou suies, déposées sur une la cartouche de filtration, tout en étant adaptable à de nombreux moteurs diesel et à des conditions de fonctionnement du moteur très diverses. Un autre objectif de l'invention est de fournir un procédé et un dispositif pour brûler des particules solides, évitant tout risque d'accumulation de particules dans la cartouche de filtration et donc tout risque de régénération intempestive, quelles que soient les conditions de fonctionnement du moteur, en particulier pour les applications de transport urbain. Par ailleurs, l'invention propose également une solution de réduction quantitative, voire d'élimination, des particules solides, ou suies, contenues dans les gaz d'échappement, au moyen d'une régénération régulière, performante et complète, c'est-à-dire sans interruption, au moyen d'une réaction d'oxydation produite à partir de 200 C et d'une combustion complète en-dessous de 400 C, l'emploi d'un additif permettant d'éviter tout risque d'accumulation de particules dans les moyens de filtration malgré une phase de régénération à basse température. 7 Un autre objectif de l'invention est de fournir un brûleur pour la réduction quantitative, voire l'élimination, des suies contenues dans les gaz d'échappement de moteurs thermiques, ce brûleur débouchant à l'entrée du filtre à particules et présentant des dimensions réduites, ce qui le rend compact et facilement intégrable sur la ligne d'échappement d'un véhicule. Un autre objectif de l'invention est de permettre la régénération des moyens de filtration mis en oeuvre n'entraînant pas d'augmentation excessive de la température des gaz en sortie du dispositif de filtration ni de surconsommation significative de carburant. Par ailleurs, l'invention a pour objectif de réaliser une réduction quantitative, voire l'élimination, des particules contenues dans les gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne, permettant l'utilisation de catalyseur à faible concentration de métaux précieux. Un autre objectif de l'invention est de fournir une solution de réduction quantitative, voire d'élimination, des suies contenues dans les gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne, relativement économique, fiable, flexible et retardant au maximum le colmatage du filtre, voire le supprimant, quels que soient la charge du moteur, sans pour autant être affecté par la présence éventuelle de composés soufrés, comme le dioxyde de soufre dans les gaz d'échappement. L'objet de l'invention permet ainsi d'utiliser des gazoles à teneur élevée en soufre. Un objectif complémentaire de l'invention est de réaliser un procédé et un dispositif pour brûler des particules solides adaptables aux machines à régénérer les filtres à particules pour éliminer les cendres déposées durant leur fonctionnement sur un véhicule. Par ailleurs, l'invention propose un procédé et un dispositif pour brûler des particules solides adaptables à des applications autres que la combustion des suies dans les filtres à particules. Par exemple, compte tenu des faibles dimensions et du contrôle parfait d'une combustion hautement énergétique, il est possible d'envisager la mise en oeuvre de l'objet de l'invention pour le séchage d'aliments, céréales et autres produits sensibles. EXPOSE DE L'INVENTION L'objet de l'invention concerne donc un brûleur destiné à chauffer au moins une cartouche de filtration des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne à une température supérieure à la température d'oxydation et/ou à la température de combustion des particules solides piégées dans la cartouche de filtration, ce brûleur comprenant un corps de brûleur, lequel présente une extrémité fermée et, du côté opposé à cette extrémité fermée, une ouverture d'évacuation susceptible d'être reliée à une conduite d'évacuation des gaz d'échappement. Selon l'invention, le brûleur comprend en outre : au moins un conduit d'adduction d'un mélange de combustible et de comburant débouchant dans le corps de brûleur selon une direction essentiellement tangentielle au corps de brûleur, de manière à pouvoir imprimer au mélange un mouvement tourbillonnant au sein du corps de brûleur ; un moyen électrique d'allumage du mélange positionné au sein du corps de brûleur ; un élément obturateur obstruant une partie substantielle du corps de brûleur, de manière à limiter les turbulences susceptibles d'être engendrées par les gaz d'échappement sur les écoulements de fluides au sein du volume du corps de brûleur délimité par l'élément obturateur. En d'autres termes, le brûleur objet de l'invention comprend des moyens limitant les turbulences à un niveau compatible avec l'allumage du mélange, lequel est injecté de manière propice à l'allumage. Cela permet d'allumer aisément le mélange dans une zone protégée des turbulences, cette zone d'allumage étant délimitée par l'élément obturateur. Puis, la combustion du mélange peut se dérouler dans tout le volume du corps de brûleur produisant ainsi des gaz à température élevée susceptibles d'échauffer une cartouche de filtration jusqu'à y brûler complètement les particules solides. En pratique, la surface interne des parois latérales du corps de brûleur peut être régulière et présente globalement une symétrie de révolution. Par régulière , on désigne une surface lisse (selon l'acception commune du terme et pas selon la définition mathématique), c'est-à-dire exempte d'irrégularités ou, dans le cas d'une surface à symétrie de révolution, une surface dont la génératrice 8 9 présente une courbure à rayon élevé. Il peut par exemple s'agir d'un cylindre droit, forme peu coûteuse à obtenir et facile à assembler sur d'autres éléments. Une telle caractéristique permet de limiter encore les turbulences au sein du corps de brûleur. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, l'élément obturateur peut comporter un disque présentant un diamètre légèrement inférieur au diamètre interne du corps de brûleur et positionné perpendiculairement à l'axe de révolution, du côté de l'extrémité fermée du corps de brûleur. Un disque ainsi dimensionné et positionné permet de briser les turbulences des flux de gaz d'échappement circulant dans le corps de brûleur. Selon une forme de réalisation pratique de ce premier mode de réalisation de l'invention, le disque peut être percé d'une pluralité de trous dont le nombre et/ou les diamètres sont proportionnels au diamètre du disque. Ces trous sont destinés à permettre la propagation de la flamme de combustion du mélange dans l'ensemble du volume du corps de brûleur. Après l'allumage du mélange, cela permet de développer la flamme de 20 combustion du mélange dans tout le volume du corps de brûleur. Selon une autre forme de réalisation de ce premier mode de réalisation de l'invention, l'élément obturateur peut en outre comprendre un cylindre droit dont une extrémité est recouverte par le disque et dont l'autre extrémité est recouverte par 25 l'extrémité fermée du corps de brûleur, le cylindre droit étant percé d'une pluralité de trous dont le nombre et/ou les diamètres sont proportionnels au diamètre du disque, les trous étant destinés à permettre la propagation de la flamme de combustion du mélange dans l'ensemble du volume du corps de brûleur. 30 Une telle structure de l'élément obturateur permet de limiter fortement les turbulences dans la zone d'allumage du mélange ; la flamme de combustion du mélange pouvant ensuite se propager par les trous dans tout le volume du corps de brûleur. 35 Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, l'élément obturateur peut être constitué d'un clapet disposé à l'extérieur du volume du corps de brûleur près de l'ouverture d'évacuation, la superficie du clapet correspondant sensiblement à la 10 superficie interne du corps de brûleur, le clapet étant monté mobile sous l'action d'un organe tel qu'un vérin. Un clapet ainsi positionné et dimensionné permet également de limiter les 5 turbulences des gaz d'échappement dans le corps de brûleur. En pratique, le brûleur peut en outre comprendre deux canalisations concentriques, l'une pour l'adduction de combustible et l'autre pour l'adduction de comburant, les canalisations étant disposées en amont du conduit. Cette disposition relative de ces deux canalisations est de nature à favoriser le mélange du combustible avec le comburant. Selon une forme de réalisation particulière de l'invention, le conduit 15 d'adduction du mélange peut être constitué d'un tuyau s'étendant le long des parois latérales à l'intérieur du corps du brûleur et parallèlement à l'axe de révolution, le tuyau présentant une extrémité coudée à angle droit. En pratique, le brûleur peut en outre comprendre un deuxième moyen électrique 20 d'allumage également positionné au sein du corps de brûleur, ces moyens électriques d'allumage étant constitués respectivement par une bougie de chauffage et par une bougie à arc électrique conventionnelles ou par au moins deux bougies de chauffage. Ces bougies représentent un moyen peu onéreux et de montage simple pour 25 l'allumage du mélange. Selon une forme de réalisation particulière de l'invention, le brûleur peut comprendre un deuxième conduit d'adduction d'un mélange de combustible et de comburant débouchant dans le corps de brûleur selon une direction essentiellement 30 tangentielle au corps de brûleur, de manière à pouvoir imprimer au mélange un mouvement tourbillonnant symétrique au sein du corps de brûleur. Cela permet de répartir de façon uniforme le mélange dans la zone d'allumage. 35 Selon une forme pratique de réalisation de l'invention, le brûleur peut en outre comprendre un dispositif de commande destiné à piloter les débits d'injection en combustible et en comburant en fonction des signaux délivrés par un capteur de 10 11 température situé dans le corps de brûleur et par un capteur de pression indiquant la perte de charge due au colmatage par lesdites particules solides de ladite cartouche de filtration. Lorsque le brûleur est par exemple installé sur une ligne d'échappement d'un véhicule, cela permet de piloter son allumage et son extinction par l'intermédiaire de l'ordinateur de bord. De manière pratique, le comburant peut être de l'air issu d'un organe 10 turbocompresseur équipant le moteur. Cela permet d'obtenir un débit d'air convenable et un mélange bien homogène avec une vitesse d'air élevée pour le mélange. 15 Selon une forme de réalisation avantageuse de l'invention, un textile de céramique, sous forme de mat, de tissu ou de feutre, peut être disposé du côté de l'extrémité fermée du corps de brûleur et au contact d'au moins un moyen électrique d'allumage, ledit textile de céramique étant apte à capter et à concentrer ledit mélange de manière à favoriser son allumage. 20 De plus, l'invention se rapporte à une ligne d'échappement de moteur à combustion interne, comprenant au moins un orifice d'entrée des gaz issus de la combustion interne, au moins une cartouche de filtration destinée à piéger les particules solides contenues dans ces gaz d'échappement et au moins un orifice 25 d'échappement à l'atmosphère des gaz situé en aval de cette cartouche de filtration. Selon l'invention, cette ligne comprend au moins un brûleur tel qu'exposé ci-dessus. Une ligne d'échappement ainsi équipée permet de régénérer sa cartouche de filtration en oxydant et/ou en brûlant les particules solides qui y sont retenues, et ce, 30 quelle que soit la charge du moteur. En pratique, le brûleur peut être disposé en amont de la cartouche de filtration, à l'intérieur ou à l'extérieur de la ligne d'échappement ou à proximité de la cartouche de filtration. Cette implantation dans le voisinage de la cartouche de filtration limite les pertes thermiques entre le brûleur et la cartouche de filtration. Cela permet donc de 35 12 brûler complètement les particules solides avec une consommation minimale de gazole. Selon une forme de réalisation particulière de l'invention, la ligne 5 d'échappement peut comporter : au moins deux cartouches de filtration, ledit brûleur étant logé entre les deux cartouches de filtration ; deux clapets permettant d'arrêter les flux de gaz d'échappement parvenant respectivement à chaque cartouche de filtration, de manière à brûler et/ou oxyder 10 lesdites particules alternativement dans chaque cartouche de filtration. Une telle structure permet d'une part de minimiser la distance, donc les pertes thermiques et la consommation de gazole, entre le brûleur et les cartouches de filtration et, d'autre part, de régénérer le filtre à particules à tour de rôle, moitié par 15 moitié. Par ailleurs, l'invention concerne aussi un procédé de chauffage d'au moins une cartouche de filtration des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne à une température supérieure à la température d'oxydation et/ou à la température de 20 combustion des particules solides piégées dans cette cartouche de filtration, au moyen d'un brûleur comprenant un corps de brûleur présentant une symétrie de révolution, ce corps de brûleur présentant une extrémité fermée et présentant du côté opposé à cette extrémité fermée une ouverture d'évacuation susceptible d'être reliée à une conduite d'évacuation des gaz d'échappement ; 25 Selon l'invention, ce procédé comprend les étapes consistant : à injecter, selon une direction essentiellement tangentielle au corps de brûleur, un mélange de combustible et de comburant, de manière à imprimer au mélange un mouvement tourbillonnant au sein du corps de brûleur ; 30 à alimenter en courant un moyen électrique d'allumage positionné au sein du corps de brûleur, de manière à allumer le mélange, le corps de brûleur comprenant un élément obturateur obstruant une partie substantielle du corps de brûleur de manière à limiter les turbulences susceptibles d'être engendrées par les gaz d'échappement sur les écoulements de fluides au sein du volume du corps de brûleur délimité par 35 l'élément obturateur ; à interrompre l'injection de mélange après que la température au sein du corps de brûleur a dépassé un seuil déterminé de manière à dépasser cette température 13 d'oxydation et/ou cette température de combustion au niveau du médium de filtration pendant une durée fonction de paramètres tels que la charge supportée par le moteur et la perte de charge due au colmatage du médiumfiltrant par ces particules solides. En d'autres termes, le procédé objet de la présente invention permet d'allumer le mélange dans le brûleur quelles que soient les écoulements des gaz d'échappement, car des moyens y limitent leurs turbulences à un niveau compatible avec l'allumage du mélange, injecté de manière propice à l'allumage. Cela permet d'allumer aisément le mélange dans une zone protégée des turbulences, délimitée par l'élément obturateur. Puis, la combustion du mélange peut se dérouler dans tout le volume du corps de brûleur produisant ainsi des gaz à température élevée susceptibles d'échauffer une cartouche de filtration jusqu'à y brûler complètement les particules solides. En pratique, le combustible et le comburant peuvent être mélangés selon des proportions stoechiométriques. Par ailleurs, l'invention concerne aussi une machine à régénérer les cartouches 20 de filtration de filtres à particules comportant un brûleur tel qu'exposé ci-dessus et un emplacement destiné à recevoir au moins une cartouche de filtration à régénérer. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES 25 La présente invention et ses avantages ressortiront aussi de la lecture de la description qui suit, faite en référence aux dessins qui représentent, de façon nullement limitative, des exemples de réalisation de l'invention et dans lesquels : La figure lA est une représentation schématique en coupe d'une ligne 30 d'échappement conforme à l'invention équipée d'un brûleur conforme à l'invention. La figure 1B est une représentation schématique en coupe d'une ligne d'échappement conforme à l'invention équipée d'un brûleur conforme à l'invention. La figure 1B présente une alternative à la figure lA pour l'implantation du brûleur. La figure 2A est une représentation schématique en deux coupes d'un brûleur 35 conforme à un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 2B est une représentation schématique en deux coupes d'un brûleur illustrant une variante du premier mode de réalisation de l'invention.15 14 La figure 3 est une représentation schématique en deux coupes d'un brûleur conforme à une autre forme de réalisation du premier mode de réalisation de l'invention. La figure 4 est une représentation schématique en deux coupes illustrant une autre variante à la forme de réalisation illustrée par la figure 3. La figure 5A est une représentation schématique en deux coupes illustrant une autre variante à la forme de réalisation illustrée par la figure 3, dans laquelle le brûleur comporte deux bougies de chauffage et un textile de céramique. La figure 5B est une représentation schématique en deux coupes illustrant une autre variante à la forme de réalisation de l'invention illustrée par la figure 3, dans laquelle le brûleur est muni d'une bougie à arc électrique du même type que celle utilisée sur les moteurs à allumage commandé. La figure 6 est une représentation schématique en deux coupes illustrant une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention illustré par les figures 2A et 2B. Dans cette variante, le corps de brûleur est recouvert, au moins partiellement, d'un matériau thermiquement isolant. La figure 7 est une représentation schématique en coupe d'un brûleur conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention. La figure 8 est une représentation schématique en coupe d'un brûleur conforme 20 à l'invention monté sur une ligne d'échappement d'un moteur, le brûleur étant suralimenté par turbocompresseur. La figure 9 est une représentation schématique en coupe d'une alternative à la figure 8 pour l'alimentation en air comprimé d'un brûleur conforme à l'invention. La figure 10 est une représentation schématique en coupe d'un brûleur 25 conforme à l'invention équipant un dispositif de filtration. La figure 11 est une représentation schématique en coupe d'une machine à régénérer les filtres à particules indépendamment de la ligne d'échappement d'un moteur. 30 MODE DE REALISATION DE L'INVENTION Dans les lignes d'échappement illustrées par les figures lA et 1B, les gaz d'échappement provenant du moteur diesel arrivent dans le dispositif de filtration par 35 une entrée 1, à une température qui peut être comprise entre 80 C au ralenti et 400 C en charge. De telles lignes d'échappement sont équipées chacune d'un catalyseur 4, 15 suivi d'une cartouche de filtration 5, en amont desquels est monté un brûleur conforme à l'invention. En l'occurrence, le brûleur présente un corps de brûleur 2 à symétrie de 5 révolution comportant, conformément à une caractéristique de l'invention, un élément obturateur 3 positionné au sein du corps de brûleur 2. Un conduit 7 d'adduction de mélange de combustible et de comburant débouche tangentiellement dans le corps de brûleur 2, de manière à y amener du 10 gazole ou autre combustible, conduit dans le conduit 7 par un capillaire 6, lui-même alimenté par un injecteur 61. Il est en effet prévu des moyens (non représentés) pour communiquer au comburant et au combustible une quantité de mouvement appropriée pour imprimer au mélange un mouvement tourbillonnant dans le corps de brûleur 2. Typiquement, la vitesse d'injection du mélange dans le corps de brûleur 2 peut 15 atteindre 300 mis. Par tangentiellement , on entend tangentiellement à une section circulaire du corps de brûleur 2 transversalement à l'axe de révolution du brûleur. Le corps de brûleur (2) présente par ailleurs une extrémité fermée par un socle et, du côté opposé à cette extrémité fermée, une ouverture d'évacuation reliée à la 20 ligne d'échappement. Généralement, le combustible injecté dans le conduit 7 est du gazole provenant du même réservoir que celui du moteur à combustion interne du véhicule équipé de la ligne d'échappement. De même, le comburant est en général de l'oxygène contenu 25 dans l'air injecté dans le conduit 7, par exemple à partir d'une source d'air du moteur. Conformément à une caractéristique de l'invention, le combustible et le comburant sont mélangés selon des proportions stoechiométriques. Néanmoins, d'autres combustibles et/ou comburants pourraient être mis en 30 oeuvre sans pour autant sortir du cadre de cette invention. Dans l'exemple de la figure 2, les canalisations 6, 7 amenant le gazole et l'air sont montées concentriquement. En outre, le conduit 7 présente une longueur déterminée de manière à permettre l'homogénéisation dudit mélange d'air et de gazole en amont de son raccordement sur le corps de brûleur 2. Ainsi, un mélange plus homogène est plus 35 facile à allumer. 16 Le conduit 7 est donc alimenté en air pour former un mélange combustible d'air et de gazole, lequel débouche ensuite tangentiellement dans le brûleur par un orifice de raccordement 14. Le corps de brûleur 2 loge en outre moyen électrique d'allumage sous forme d'une bougie chauffante 8 pour provoquer l'allumage et la combustion de ce mélange d'air et de gazole, ainsi qu'un capteur de température 9, dont la mesure permet de contrôler le processus de combustion. La bougie chauffante 8 est ici du type à incandescence, c'est-à-dire du type de celles utilisées sur les chambres du moteur diesel à combustion interne. La bougie pourrait également être du type à résistance apparente, ce qui permet un contact direct du mélange carburé avec le filament porté à incandescence. En pratique, pour économiser la batterie du véhicule, il est possible d'interrompre l'alimentation en courant de la bougie lorsque la flamme est suffisamment chaude et vaillante pour brûler le mélange injecté par la suite. En pratique, l'instant d'interruption est défini par un seuil de température au sein du corps de brûleur. Ensuite, l'injection de mélange, donc la combustion, est maintenue pendant une durée prédéterminée de façon à ce que la cartouche de filtration 5 dépasse la température d'oxydation et/ou la température de combustion des particules solides. Par ailleurs, il est possible d'incliner légèrement le conduit 7 vers l'extrémité fermée du corps de brûleur 2 (vers le bas sur les figures 2 à 6), de manière à guider davantage le mélange vers la bougie 8. L'ensemble du dispositif est piloté par un dispositif de commande ou calculateur 10 qui, à partir des mesures effectuées par un capteur de pression 11 et par les capteurs de températures 9 et 12, commande le démarrage du brûleur pour effectuer la phase de régénération, puis règle la puissance du brûleur de façon à parachever l'opération de régénération. Les gaz d'échappement sont évacués par une tubulure 13. En l'occurrence, l'allumage du brûleur par le calculateur 10 comporte les phases consistant : ^ à alimenter électriquement la bougie chauffante 8 ; à injecter dans le corps de brûleur 2 un débit d'air contrôlé via le conduit tubulaire 7 ; 17 ^ après un temps prédéterminé, correspondant sensiblement au temps nécessaire pour que la bougie chauffante 8 atteigne une température comprise entre 600 C et 800 C, à procéder, sous la commande du calculateur 10, à des micro-injections de gazole au moyen de l'injecteur 61 à travers un capillaire 6 débouchant dans le conduit de mélange 7 , et ce, jusqu'à allumage d'une flamme dans le corps de brûleur 2, c'est-à-dire jusqu'à ce que le capteur de température 9 détecte un échauffement significatif dans l'enceinte du brûleur ; ^ à augmenter alors simultanément le débit de gazole et le débit d'air commandés par le calculateur 10, en quantités et dans des proportions telles que la température des gaz d'échappement, mesurée par le capteur de température 12 au niveau de l'entrée de la cartouche de filtration, demeure inférieure à 600 C, température supportable par le catalyseur 4 et par la cartouche de filtration 5, cette température étant contrôlée par le calculateur 10, lequel dispose par ailleurs d'informations sur les conditions de fonctionnement du moteur ; à arrêter la combustion dans le brûleur par une commande du calculateur 10, en fonction de la durée de fonctionnement, de la mesure du colmatage de la cartouche de filtration 5 par le capteur de pression 11 et/ou de la température mesurée en aval du dispositif de filtration 4,5 vers la tubulure d'échappement 13. Conformément à l'un de ses objectifs, l'invention vise à assurer un fonctionnement et surtout un démarrage corrects du brûleur quelles que soient les conditions de fonctionnement du moteur. En particulier, le brûleur objet de l'invention permet d'allumer le mélange malgré un moteur à pleine puissance, c'est- à-dire lorsqu'il règne dans le brûleur des conditions de turbulence fluidique extrême, puisque les gaz d'échappement circulent alors dans la ligne d'échappement à vitesse et à débit élevés. Pour cela, l'intérieur du corps du brûleur 2 présente un élément obturateur 3 disposé sensiblement horizontalement sur les figures lA et 1B. L'élément obturateur 3 est situé dans un plan situé à un niveau inférieur à l'orifice 14 de raccordement du conduit 7 sur le brûleur 2. Conformément à une forme de réalisation de l'invention, l'élément obturateur 3 comporte un disque présentant un diamètre légèrement inférieur au diamètre interne du corps de brûleur 2 et positionné perpendiculairement à l'axe de révolution, du côté de l'extrémité fermée du corps de brûleur 2. De plus, ce disque est percé de plusieurs trous (ici 2, et de 1 à 10 environ suivant le diamètre du brûleur). Dans l'exemple des figures, le diamètre de chacun 18 des trous est de 7 mm. De manière générale, on peut choisir le nombre et les diamètres des trous en proportion des dimensions du corps de brûleur 2. L'élément obturateur 3 remplit deux fonctions contribuant à l'objectif précité. Tout d'abord, l'élément obturateur 3 obstrue une partie substantielle du corps de brûleur 2 de manière à ménager une cavité 15 sous sa surface dans laquelle règne une turbulence contrôlée, en brisant les flux de gaz d'échappement. Deuxièmement, il permet d'accrocher et de stabiliser la flamme au cours du fonctionnement, c'est-à-dire de la combustion du mélange d'air et de gazole. Le verbe accrocher traduit le phénomène par lequel la flamme se concentre et se stabilise autour de cet élément obturateur 3, avant de se propager vers le reste du corps de brûleur 2 par l'intermédiaire des trous du disque. Une fois que la flamme s'est durablement établie dans tout le corps de brûleur 2, la température peut y dépasser 1000 C pour atteindre typiquement 1300 C à 1400 C. De plus, l'élément obturateur 3 définit une cavité 15 dans laquelle on peut loger la bougie chauffante 8 destinée à l'allumage, tout au moins sa partie active, comme l'illustre la figure 1A, ainsi que le capteur de température 9 comme le montrent les figures 2A, 2B, 6 ou 7. La bougie 8 est ainsi positionnée du côté de l'extrémité fermée du corps de brûleur 2, à une distance déterminée de l'ouverture du conduit 7 de façon à allumer le mélange. Dans l'exemple des figures, le capteur de température 9 est positionné dans le corps du brûleur à proximité de l'élément obturateur 3, de façon à détecter l'allumage du mélange, puis à ajuster la richesse de celui-ci pour optimiser la température et la durée de combustion des particules solides retenues dans la cartouche de filtration 5. Dans l'exemple décrit ici, des résultats très satisfaisants ont ainsi été obtenus en disposant le capteur de température 9 dépassant par rapport à l'extérieur du élément obturateur 3 et à l'opposé du point de raccordement du conduit 7 dans le brûleur 2. Un tel positionnement permet en effet d'obtenir une température de flamme dépendant de la richesse du mélange lorsque le brûleur est en régime permanent . A titre d'exemple non limitatif, un fonctionnement satisfaisant du brûleur avec un allumage performant a été obtenu avec un brûleur présentant les dimensions suivantes : un brûleur 2 cylindrique de 60 mm de diamètre interne alimenté en air par 19 un tube tangentiel rectiligne 7 de 8 mm de diamètre interne, recevant un capillaire 6 de 1 mm de diamètre interne autorisant un débit maximal de gazole de 150 cm3/min, ce qui représente une puissance de l'ordre de 85 kW. La partie du brûleur 2 située au-dessus de l'élément obturateur 3 possède une longueur de 150 mm. L'élément obturateur 3 est situé à 5 mm sous le raccordement du conduit 7 dans le brûleur 2 ; il présente un diamètre de 59 mm et il est percé de deux trous de 8 mm de diamètre. La surface de l'élément obturateur 3 délimite, avec le fond du brûleur 2, une cavité 15 présentant une hauteur de 25 mm. Dans le présent exposé, le terme cylindre est employé dans son acception commune et il désigne donc un cylindre droit à base circulaire. Dés que le brûleur atteint son régime permanent, le débit d'air est ajusté par le calculateur 10 de manière à maintenir la flamme à l'intérieur du cylindre défini par le corps de brûleur 2. Les fortes turbulences et le niveau élevé de température régnant à l'intérieur du brûleur favorisent une combustion rapide se produisant sur une dizaine centimètres à l'intérieur de ce cylindre. Sur la figure 1B est représentée une variante où le brûleur est disposé directement à l'intérieur de la ligne d'échappement. Une telle implantation du brûleur permet d'en récupérer intégralement toute la chaleur dégagée au cours de la combustion du mélange amené par le conduit 7. Avec un brûleur présentant la structure représentée sur les figures 2A et 2B, analogue à celui décrit en relation avec les figures 1, le brûleur 2 peut être disposé horizontalement comme illustré. Néanmoins, il peut aussi être disposé verticalement, auquel cas il est indispensable de disposer la bougie d'allumage 8 sur le fond du corps de brûleur 2 pour obtenir un bon allumage. Sur les figures 2A et 2B, l'orifice 14 représente le raccordement du conduit 7 dans le brûleur 2, en l'occurrence une intersection entre deux cylindres de diamètres différents. Sur la figure 2B est représenté une variante dans laquelle une partie du carburant est directement injecté, durant la phase d'allumage, à travers une bougie chauffante débouchant dans la cavité 15 cette bougie peut être du même type que celle utilisé dans les brûleurs additionnel de circuit de chauffage d'automobile. Une telle injection permet de contrôler la richesse du mélange est de le répartir au sein de la cavité définie par l'élément obturateur 3. 20 Pour un brûleur fonctionnant verticalement, on peut envisager une structure telle que celle représentée sur les figures 3, 4 et 5. Cette structure est analogue à celles illustrées par les figures 1, 2A et 2B. Elle présente cependant la particularité d'avoir un élément obturateur- accrocheur de flamme 3 composé d'un tube cylindrique non débouchant perforé latéralement, dont l'extrémité supérieure est en fait recouverte par un disque plein. De plus, l'enceinte définie par ce tube loge au moins une bougie de chauffe 8, centrée ou non sur le socle du brûleur 2. L'élément obturateur 3 est ici constitué d'un tube en inox de 1,5 mm d'épaisseur et de 35 mm de diamètre interne, recouvert d'un disque plein. Le tube peut être bouché à son extrémité inférieure par le socle du brûleur. La surface cylindrique, ou latérale, de l'élément obturateur 3 est percée de quatre trous de 8 mm de diamètre disposés deux à deux en regard et à deux hauteurs différentes. Ces trous permettent à la flamme de se propager dans tout le corps de brûleur 2. D'autres géométries sont possibles pour les composants du brûleur, sans pour autant sortir du cadre de cette invention. Ainsi, des résultats similaires à ceux précédemment indiqués ont été obtenus en utilisant un parallélépipède à section carrée de 34 mm x 34 mm, centré sur l'axe de révolution du corps de brûleur 2, également bouché à ses extrémités et présentant seulement deux trous de 8 mm de diamètre percés mutuellement en regard. L'utilisation de ces enceintes de section circulaire et carrée conduit à des résultats similaires quant à la qualité de l'allumage. Ainsi, avec un brûleur de 60 mm de diamètre interne sur 170 mm de hauteur, disposé perpendiculairement sur la section d'entrée d'un filtre à particules d'un moteur Renault Trucks Euro 2 MIDS 620*45 de 270 CV, le brûleur peut être effectivement allumé depuis le régime de ralenti jusqu'au régime de puissance maximale, et ce, pour des températures de gaz d'échappement compris entre 80 C et 400 C. La bougie chauffante utilisée est de marque BERU comme celles qui équipent les moteurs Renault 1,9 DCI 120 CV. Par ailleurs, selon une autre forme de réalisation de l'invention, il est possible, pour réaliser la phase d'allumage, de monter plusieurs bougies de chauffage dans l'enceinte du brûleur, comme le montre la figure 5A. Les bougies supplémentaires peuvent être disposées à l'intérieur ou à l'extérieur de la cavité délimitée par l'élément obturateur 3. 21 De plus, la mise en place d'un textile de céramique 201, tissu, feutre ou mat près de, ou en contact avec, la bougie de chauffage favorise la phase d'allumage du mélange, car il est apte à capter et à concentrer le mélange de gazole. Il peut être disposé comme représenté sur la figure 5A, c'est à dire logé entre la paroi du corps de brûleur 2 et la bougie de chauffage 8 au moins sur une partie de la circonférence latérale du corps de brûleur 2. De même, ce textile de céramique 201, pourrait être incorporé sur les brûleurs décrits en relation avec les figures 2A et 2B Il pourrait mettre être envisagé d'utiliser comme deuxième bougie une bougie conventionnelle à étincelle ou à arc électrique, du type de celles utilisées dans les moteurs à allumage commandé, disposée sensiblement comme la deuxième bougie 81 représentée sur la figure 5B. Pour des raisons d'encombrement, on peut par ailleurs réaliser l'adduction du mélange carburé à l'intérieur du brûleur 2 par un tube 16 raccordé sur le bord du fond du brûleur 2 comme le montre la figure 4. Un tel conduit d'adduction du mélange est constitué d'un tuyau 16 s'étendant le long des parois latérales à l'intérieur du corps du brûleur 2 et parallèlement à l'axe de révolution, le tuyau 16 présentant une extrémité coudée à angle droit débouchant tangentiellement au corps de brûleur 2. Un tel tuyau 16 comporte un orifice latéral 17 qui débouche tangentiellement au corps de brûleur 2 et permet d'envoyer le mélange carburé selon la direction D. Dans l'exemple de la figure 4, le brûleur présente les mêmes dimensions que précédemment. Ainsi, le tube 16, en inox, a un diamètre interne de 8 mm avec un orifice de 4 mm de diamètre débouchant tangentiellement sur la paroi du brûleur 2. Un tel tuyau 16 permet de diminuer l'encombrement du brûleur, facilitant ainsi l'accessibilité et la fabrication du brûleur. Sur la figure 6 est représentée, conformément à une caractéristique de l'invention, une variante dans laquelle un revêtement thermiquement isolant 180 revêt le brûleur 2, de façon à conserver la chaleur produite par la flamme au sein du brûleur et à minimiser les échanges thermiques de la paroi du brûleur 2 avecl'extérieur . Ce revêtement peut être un métal réfractaire du type inconel ou une céramique telle que cordiérite, mullite, alumine etc. De plus, il est aussi possible d'utiliser un revêtement céramique 180 associé à un fourreau 181 en acier réfractaire de faible épaisseur, c'est-à-dire entre 0,5 mm et 1,5 mm, de manière à protéger la céramique des chocs thermiques. Une telle isolation thermique permet d'atteindre plus rapidement la 22 température d'oxydation et/ou de combustion des particules solides dans la cartouche de filtration 5, tout en économisant le combustible injecté dans le brûleur. Ainsi, compte tenu de la rapidité de la combustion et du maintien à une température élevée des parois, il est possible de brûler toute sorte de combustible liquide voire solide, sans nécessairement apporter de fort excès d'air. L'utilisation d'un brûleur 2 plus long permet en effet d'allonger le temps de combustion du mélange pour parachever la combustion. Pour favoriser la combustion et l'allumage, un brûleur objet de l'invention peut trouver avantageusement application pour le séchage de céréale ou de végétaux, où l'air est généralement réchauffé par du gaz naturel. Dans ce cas, pour limiter ou annuler les émissions parasites, un revêtement catalytique peut avantageusement être déposé sur la paroi externe du brûleur 2. Un tel revêtement catalytique permet d'oxyder les dernières traces d'hydrocarbures et de monoxyde de carbone (CO). En outre, on peut disposer un catalyseur en sortie du brûleur, sous forme de nid d'abeille pour en augmenter la surface d'échange. Pour les applications présentant de très fortes turbulences, le brûleur objet de l'invention peut être équipé d'un élément obturateur sous forme d'un disque définissant un clapet 18, tel que représenté sur la figure 7. Conformément à l'invention, le clapet 18 commandé par un vérin 19 obstrue substantiellement le corps de brûleur 2, en l'occurrence l'orifice d'évacuation du brûleur, de façon limiter la turbulence des écoulements gazeux dans le brûleur. Lors du démarrage, le vérin 19 commandant ce clapet 18 peut être simplement commandé par une dérivation de l'air d'alimentation du brûleur. Puis, lorsque la flamme est détectée par le capteur thermique 9, être placé en position libre, ou au point mort , c'est-à-dire sans différence de pression entre ses chambres. Avantageusement, ce clapet 18 peut être associé à un élément obturateur 3 tel que décrit ci-dessus en relation avec les figures 1 à 6. Par ailleurs, dans la forme de réalisation illustrée par la figure 7, le fond du brûleur 2 est en portion de sphère. Le capteur de température 9 est disposé, à l'instar de celui représenté sur les figures 2, sur le fond du brûleur 2. La bougie d'allumage 8 est quant à elle disposée sur le côté ou au centre selon que le brûleur est destiné à fonctionner horizontalement ou verticalement. 23 Par ailleurs, il est nécessaire de prévoir une source d'air comprimé pour alimenter les brûleurs montés sur les lignes d'échappement des moteurs de bus, de poids lourds et autre moteurs diesel de forte puissance. Pour cela, dans toutes les conditions de fonctionnement, on peut employer de l'air stocké à environ 10 bar dans le réservoir destiné à alimenter les accessoires du véhicule. Lorsqu'une telle source d'air comprimé n'est pas disponible, on peut prévoir de monter un surpresseur voire même d'utiliser l'air du circuit de suralimentation du moteur, comme cela est illustré par les figure 8 et 9. Ainsi, l'air comprimé est prélevé dans un turbocompresseur 20 au niveau de l'admission du moteur au moyen d'un conduit de dérivation 21 apte à dériver le débit d'air nécessaire à l'alimentation du brûleur. Un régulateur 22 contrôle le débit d'air dans ce conduit de dérivation 21 de manière à réguler, sous la commande du calculateur 10, la quantité d'air entrant dans le dispositif de filtration. En variante, comme le montre la figure 9, on peut disposer un réservoir d'air comprimé 23 pour alimenter, encore par l'intermédiaire d'une dérivation 21 provenant du turbocompresseur et d'un clapet anti-retour 24. Le débit d'alimentation du brûleur est également ajusté par le régulateur de débit 22, qui peut être par exemple une vanne à ouverture variable. Pour augmenter le débit d'air par utilisation de l'air de suralimentation, il est également possible d'utiliser une petite machine turbosoufflante disposée entre le réservoir d'air comprimé 23 et le régulateur de débit 22 pour augmenter le débit et la pression disponible dans le conduit de dérivation 21. La machine turbosoufflante peut par exemple être constituée d'une pompe à palettes, alimentée électriquement et générant une différence de pression de 400 mbar. Par ailleurs, de nombreux moteurs diesel sont équipés en série d'un catalyseur destiné à réduire les émissions d'hydrocarbures et de monoxyde de carbone (CO), de manière à respecter les normes d'émissions. Alternativement, les moteurs diesel, tels que ceux conformes à la norme dite EURO 4, peuvent être équipés d'un système de réduction des oxydes d'azote dit SCR incorporant un catalyseur de dénitrification dit DéNox , apte à réduire, d'une part, les oxydes d'azotes (NOx) au moyen d'injection d'urée, outre l'emploi d'un catalyseur d'oxydation pour réduire les éventuels excès d'urée, et, d'autre part, les émissions d'hydrocarbures et de monoxyde de carbone (CO) restant des gaz d'échappement. Un dispositif de filtration comportant seulement un brûleur conforme à la présente invention permettra donc, 24 dans de telles applications, de proposer un ensemble sans catalyseur d'oxydation, simple et économique. Ainsi, le brûleur illustré par la figure 10 est disposé entre deux cartouches de filtration 5 comprenant chacune une cartouche filtrant conventionnel, débouchant sur la face d'entrée de chacune des cartouches, lesquelles sont de plus équipées d'un clapet d'obstruction 25 commandé par un vérin 26 à motorisation pneumatique ou électrique. Le clapet d'obstruction 25 permet de procéder à la régénération d'une cartouche après l'autre par combustion des particules de carbone retenues sur leurs cartouches filtrantes, évitant ainsi des températures de sortie excessives. Chacune des cartouches de filtration 5 est équipée d'un capteur de température 27, remplissant une fonction analogue à celle ducapteur de température 9 illustré sur la figure 1. En outre, un capteur de température 273 disposé sur la conduite de sortie du brûleur permet en outre de contrôler précisément les températures de sorties des gaz d'échappement en commandant l'obstruction du clapet 25 de la cartouche de filtration 5 à régénérer. Comme précédemment, un capteur de pression mesure la contre pression due aux pertes de charge par colmatage des cartouches de filtration 5, de manière à indiquer le niveau de colmatage des cartouches de filtration. Au-delà d'un seuil de colmatage déterminé, le calculateur commande le démarrage du brûleur de manière à régénérer le filtre. Pour cela, le procédé de démarrage comporte les étapes consistant : ^ à alimenter la bougie chauffante 8 ; ^ à injecter un débit d'air au moyen du conduit 7 ; ^ à fermer l'un des deux clapets 25 commandés par un vérin 26 ; après un temps prédéterminé correspondant sensiblement au temps nécessaire pour que la bougie chauffante 8 atteigne une température suffisante comprise entre 600 C et 800 C, procéder, sous la commande du calculateur 10, à des micro-injections de gazole à travers le capillaire 6 et le tube 7 au moyen de l'injecteur 14, jusqu'à ce que le capteur de température 9 détecte une augmentation significative de la température régnant dans l'enceinte 2 du brûleur ; ^ à maintenir la combustion tant que les températures mesurées par les capteurs de températures 27 à la sortie de la cartouche filtrante sont inférieures à 500 C, seuil au-delà duquel se produit la combustion du carbone dans la cartouche de 35 filtration correspondante ; 25 ^ après dépassement de ce seuil, à commander par l'intermédiaire du calculateur simultanément l'arrêt du brûleur et l'ouverture du clapet 25 de la cartouche de filtration 5 obstruée. Par la suite, la combustion se poursuit dans la cartouche de filtration 5, mais sans néanmoins atteindre une température de gaz rédhibitoire au niveau de la sortie de la cartouche filtrante, puisque les gaz de combustion du carbone issus d'une cartouche de filtration 5 se mélangent avec ceux provenant de la cartouche de filtration 5 voisine dans laquelle aucune réaction de combustion n'est démarrée. En effet, la régénération de l'autre cartouche de filtration ne sera initiée qu'ultérieurement et après un temps, programmé dans le calculateur, suffisamment long pour que la combustion sur la cartouche de filtration 5 soit complète ou jusqu'à égalité des températures mesurées par les sondes 27. Ainsi, selon un tel procédé, la puissance du brûleur n'est utilisée que pour chauffer une seule cartouche à la fois, ce qui réduit notablement sa durée de fonctionnement et, partant, la quantité de combustible consommée pour cette opération. Par exemple, dans le cas d'un moteur de 177 kW fonctionnant à demi-charge, avec des températures de gaz d'échappement en entrée de 300 C et en attendant, lors de chaque combustion, que la température de la cartouche filtrante soit comprise entre 295 C et 300 C, des essais ont été conduits selon deux procédés différents. Tout d'abord, le procédé décrit ci-dessus de régénération à tour de rôle des cartouches de filtration 5 a été mis en oeuvre. Puis, on a à régénéré simultanément les deux cartouches de filtration 5. Pour chaque essai, le brûleur est arrêté lorsque la température mesurée en aval de la cartouche de filtration 5 filtrant atteint 500 C. La cartouche de filtration 5 employé dans le cadre de ces essais est en carbure de silicium et chaque cartouche présentait un diamètre de 143,8 mm pour une longueur de 254 mm. Ainsi, pour une puissance de brûleur correspondant à une consommation de gazole de 50 cm3/min, on obtient les durées de fonctionnement suivantes : Pour un fonctionnement à tour de rôle, la durée a varié de 20 à 25 s, et la température de sortie ne dépasse pas 470 C, température correspondant sensiblement au cas où le brûleur est arrêté avec ouverture simultanée du clapet 26 obstruant l'autre cartouche de filtration 5. Peu après, cette température avoisine 450 C durant la combustion du carbone puis, à la fin de la combustion, redescend au niveau de la température d'entrée des gaz d'échappement, soit environ 300 C ; Lorsque les deux cartouches sont en communication, les durées de combustion complète sont comprises entre 85 et 100 s. Il a été même observé des différences de réchauffage entre les deux cartouches de filtration 5. Les écarts ainsi observés sur la durée sont dus au fait que le brûleur n'est arrêté que lorsque la température en sortie est supérieure à 500 C sur les deux cartouches de filtration 5. Pour le même niveau de colmatage des cartouches, c'est-à- dire 6 g/1 il a été mesuré des pics de température dépassant 650 C. Ces essais montrent par conséquent que la régénération du filtre à tour de rôle permet de réduire significativement la surconsommation de gazole nécessité pour chaque combustion. Ainsi, dans l'exemple ci-dessus, la surconsommation est divisée par deux. De plus, en termes de sécurité, comme on l'a vu précédemment, les clapets 25 permettent aussi sur le plan sécurité de réduire les températures de sorties de façon importante et, partant, de s'affranchir d'une importante isolation thermique de la ligne de sortie. Ce dispositif à clapet peut donc être avantageusement incorporé aux dispositifs comprenant un brûleur. Selon une caractéristique préférée du dispositif objet de l'invention, chacune des cartouches de filtration 5 dispose d'un moyen d'obstruction du débit, disposé en amont ou en aval, et piloté par au moins un calculateur intégrant les conditions de fonctionnement du moteur, de manière à isoler au moins une cartouche de filtration 5 chaque fois que la position d'accélérateur est à zéro (non accéléré). Selon un autre mode de réalisation de l'invention, on peut avantageusement mettre en oeuvre le brûleur objet de l'invention sur une machine destinée à régénérer les cartouches de filtrations de filtres à particules pour les rénover après que le véhicule a parcouru plusieurs dizaines de milliers de kilomètres. En effet, même si la combustion du carbone est parfaitement réalisée au niveau du dispositif de filtration, après plusieurs milliers de kilomètres les cendres provenant de la combustion de l'huile du moteur, voir les additifs de combustion utilisés, tendent à colmater progressivement les porosités de la cartouche filtrante. C'est pourquoi une 27 régénération effectuée sur une machine, avec un dispositif soufflant de l'air chaud à contre-courant du sens de fonctionnement, permet de régénérer convenablement la cartouche filtrante hors du véhicule. Une telle machine à régénérer les filtres à particules est illustrée par la figure 11, dans laquelle le brûleur 2 fonctionne en position horizontale au sein d'une chambre 32, elle-même alimentée par une machine turbosoufflante d'air 31. Le débit de la turbosoufflante et la puissance du brûleur 2 sont pilotés par un calculateur (non représenté) de façon à ajuster la température en sortie de la chambre 32 à une température de consigne indiquée par le capteur de température 28. Le principe consiste à augmenter progressivement la température de l'air au sein du brûleur jusqu'à une température voisine de celle où se produit la combustion du carbone, c'est à dire 500 C sans additif ou 350 à 400 C avec additif. En sortie d'une cartouche de filtration à régénérer 29, on dispose un deuxième capteur de température 30 de manière à comparer en permanence la température au niveau de la sortie 13 avec la température d'entrée mesurée par le capteur 28. Dans le cas où la température de sortie dépasse la température d'entrée, des moyens sont mis en oeuvre pour ralentir la combustion dans le filtre, comme la réduction du débit d'air, la réduction de la puissance du brûleur. Ce procédé de ralentissement de la combustion permet de brûler tout le carbone et les résidus contenus dans le filtre sans atteindre des températures excessives pouvant mettre en péril l'intégrité et la longévité de la cartouche filtrante. Une fois la phase de combustion terminée, la température de la cartouche filtrante augmente jusqu'à une température comprise entre 650 et 700 C de façon à réduire tous les résidus en cendres. Ensuite, un débit important est généré par la machine turbosoufflante de façon à extraire ces cendres de la cartouche filtrante à rénover. Les gaz chauds sont évacués par une canalisation 34 thermiquement isolée comportant un filtre spécial 35 de grande capacité apte à stopper toutes les cendres et résidus. En aval de ce filtre spécial est disposé un catalyseur d'oxydation 36 pour oxyder les hydrocarbures et le monoxyde de carbone (CO) éventuellement formés durant la phase de combustion. Les gaz sont enfin évacués par un conduit 37. Le brûleur objet de la présente invention permet donc de réduire, voire d'éliminer, des particules solides contenues dans une cartouche de filtration tout en utilisant un catalyseur à faible concentration en métaux précieux. En effet, un tel 28 brûleur permet une combustion complète du gazole sans émissions parasite d'hydrocarbures ni de monoxyde de carbone, contrairement aux dispositifs où l'on injecte du gazole directement sur le catalyseur. D'autres modes de réalisation de l'invention sont possibles sans pour autant sortir du cadre de cette invention. Ainsi, comme le montre la figure 3, le brûleur peut comprendre un deuxième conduit d'adduction d'un mélange de combustible et de comburant, débouchant dans le corps de brûleur également selon une direction essentiellement tangentielle au corps de brûleur, de manière à pouvoir imprimer audit mélange un mouvement tourbillonnant symétrique au sein du corps de brûleur
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Brûleur destiné à chauffer une cartouche de filtration (5) des gaz d'échappement d'un moteur jusqu'à oxydation et/ou combustion des particules solides piégées dans la cartouche, comprenant un corps de brûleur (2) présentant une extrémité fermée et, du côté opposé à cette extrémité fermée, une ouverture d'évacuation desdits gaz ;caractérisé en ce qu'il comprend :- au moins un conduit (7) d'adduction d'un mélange de combustible et de comburant débouchant dans le corps de brûleur (2) tangentiellement au corps de brûleur (2), de manière à pouvoir faire tourbillonner le mélange dans le brûleur ;- un moyen électrique d'allumage (8) dudit mélange positionné au sein du corps de brûleur (2) ;- un élément obturateur (3, 18) obstruant le corps de brûleur (2), pour limiter les turbulences des gaz d'échappement dans le volume du corps de brûleur (2) délimité par ledit élément obturateur (3, 18).
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1. Brûleur destiné à chauffer au moins une cartouche de filtration (5) des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne à une température supérieure à la température d'oxydation et/ou à la température de combustion des particules solides piégées dans ladite cartouche de filtration (5), ledit brûleur comprenant un corps de brûleur (2), ledit corps de brûleur (2) présentant une extrémité fermée et présentant du côté opposé à ladite extrémité fermée une ouverture d'évacuation susceptible d'être reliée à une conduite d'évacuation desdits gaz d'échappement ; caractérisé en ce qu'il comprend en outre : ù au moins un conduit (7) d'adduction d'un mélange de combustible et de comburant débouchant dans le corps de brûleur (2) selon une direction essentiellement tangentielle au corps de brûleur (2), de manière à pouvoir imprimer audit mélange un mouvement tourbillonnant au sein du corps de brûleur (2) ; ù un moyen électrique d'allumage (8) dudit mélange positionné au sein du corps de brûleur (2) ; ù un élément obturateur (3, 18) obstruant une partie substantielle du corps de brûleur (2), de manière à limiter les turbulences susceptibles d'être engendrées par lesdits gaz d'échappement sur les écoulements de fluides au sein du volume du corps de brûleur (2) délimité par ledit élément obturateur (3, 18). 2. Brûleur selon la 1, caractérisé en ce que la surface interne des parois latérales dudit corps de brûleur (2) est régulière et présente globalement une symétrie de révolution. 3. Brûleur selon la 2, caractérisé en ce que l'élément obturateur comporte un disque (3) présentant un diamètre légèrement inférieur au diamètre interne dudit corps de brûleur (2) et positionné perpendiculairement à l'axe de révolution, du côté de l'extrémité fermée du corps de brûleur (2). 4. Brûleur selon la 3, caractérisé en ce que ledit disque (3) est percé d'une pluralité de trous dont le nombre et/ou les diamètres sont proportionnels au diamètre du disque (3), lesdits trous étant destinés à permettre la propagation de la flamme de combustion du mélange dans l'ensemble du volume du corps de brûleur (2). 5. Brûleur selon la 3, caractérisé en ce que ledit élément obturateur comprend en outre un cylindre droit dont une extrémité est recouverte par ledit disque et dont l'autre extrémité est recouverte par l'extrémité fermée du corps de brûleur (2), ledit cylindre droit étant percé d'une pluralité de trous dont le nombre et/ou les diamètres sont proportionnels au diamètre du disque (3), lesdits trous étant destinés à permettre la propagation de la flamme de combustion du mélange dans l'ensemble du volume du corps de brûleur (2). 6. Brûleur selon la 2, caractérisé en ce que l'élément obturateur est constitué d'un clapet (18) disposé à l'extérieur du volume du corps de brûleur (2) près de ladite ouverture d'évacuation, la superficie dudit clapet (18) correspondant sensiblement à la superficie interne du corps de brûleur (2), ledit clapet (18) étant monté mobile sous l'action d'un organe tel qu'un vérin (19). 7. Brûleur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre deux canalisations (6, 7) concentriques, l'une pour l'adduction (6) de combustible et l'autre pour l'adduction de comburant, lesdites canalisations (6, 7) étant disposées en amont dudit conduit (7). 8. Brûleur selon l'une des 2 à 7, caractérisé en ce que ledit conduit d'adduction du mélange est constitué d'un tuyau s'étendant le long desdites parois latérales à l'intérieur du corps du brûleur (2) et parallèlement à l'axe de révolution, ledit tuyau présentant une extrémité coudée à angle droit. 9. Brûleur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un deuxième moyen électrique d'allumage (80) également positionné au sein du corps de brûleur (2), ledit premier et ledit deuxième moyens électriques d'allumage (80) étant constitués respectivement par une bougie de chauffage et par une bougie à arc électrique conventionnelles ou par au moins deux bougies de chauffage. 10. Brûleur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un deuxième conduit (7) d'adduction d'un mélange de combustible et de comburant débouchant dans le corps de brûleur (2) selon une direction essentiellement tangentielle au corps de brûleur (2), de manière à pouvoir imprimer audit mélange un mouvement tourbillonnant symétrique au sein du corps de brûleur (2). 11. Brûleur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif de commande (10) destiné à piloter les débits d'injection en combustible et en comburant en fonction des signaux délivrés par un capteur de température (9) situé dans le corps de brûleur (2) et par un capteur de pression indiquant la perte de charge due au colmatage par lesdites particules solides de ladite cartouche de filtration (5). 12. Brûleur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le comburant est de l'air issu d'un turbocompresseur équipant ledit moteur. 25 13. Brûleur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'un textile de céramique (201), sous forme de mat, de tissu ou de feutre, est disposé du côté de l'extrémité fermée du corps de brûleur (2) et au contact d'au moins un moyen électrique d'allumage (8,80), ledit textile de céramique (201) étant 30 apte à capter et à concentrer ledit mélange de manière à favoriser son allumage. 14. Ligne d'échappement de moteur à combustion interne, comprenant au moins un orifice d'entrée des gaz issus de ladite combustion interne, au moins une cartouche de filtration (5) destiné à piéger les particules solides contenues dans lesdits gaz d'échappement dudit moteur et au moins un orifice d'échappement à l'atmosphère desdits gaz situé en aval de ladite cartouche de filtration (5), caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un brûleur selon l'une des précédentes. 15. Ligne d'échappement selon la 14, caractérisé en ce que ledit brûleur est disposé en amont de ladite cartouche de filtration (5), à l'intérieur ou à l'extérieur de ladite ligne d'échappement ou à proximité de ladite cartouche de filtration (5). 16. Ligne d'échappement selon l'une des 14 à 15, caractérisé en ce qu'elle comporte : ù au moins deux cartouches de filtration, ledit brûleur étant logé entre les deux cartouches de filtration ; ù deux clapets (26) permettant d'arrêter les flux de gaz d'échappement parvenant respectivement à chaque cartouche de filtration, de manière à brûler et/ou oxyder lesdites particules alternativement dans chaque cartouche de filtration. 17. Procédé de chauffage d'au moins une cartouche de filtration (5) des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne à une température supérieure à la température d'oxydation et/ou à la température de combustion des particules solides piégées dans ladite cartouche de filtration (5), au moyen d'un brûleur comprenant un corps de brûleur (2) présentant une symétrie de révolution, ledit corps de brûleur (2) présentant une extrémité fermée et présentant du côté opposé à ladite extrémité fermée une ouverture d'évacuation susceptible d'être reliée à une conduite d'évacuation desdits gaz d'échappement ;caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant : ù à injecter, selon une direction essentiellement tangentielle au corps de brûleur (2), un mélange de combustible et de comburant, de manière à imprimer audit mélange un mouvement tourbillonnant au sein du corps de brûleur (2) ; ù à alimenter en courant un moyen électrique d'allumage (8) positionné au sein du corps de brûleur (2), de manière à allumer ledit mélange, ledit corps de brûleur (2) comprenant un élément obturateur (3, 18) obstruant une partie substantielle du corps de brûleur (2) de manière à limiter les turbulences susceptibles d'être engendrées par lesdits gaz d'échappement sur les écoulements de fluides au sein du volume du corps de brûleur (2) délimité par ledit élément obturateur (3, 18) ; ù à interrompre l'injection de mélange après que ladite température d'oxydation et/ou ladite température de combustion a(ont) été atteinte(s) pendant une durée fonction de paramètres tels que la charge supportée par le moteur et la perte de charge due au colmatage du médium filtrant par ces particules solides. 18. Procédé de chauffage selon la 17, caractérisé en ce que le combustible et le comburant sont mélangés selon des proportions stoechiométriques. 19. Machine à régénérer les cartouches de filtration de filtres à particules, caractérisé en ce qu'elle comporte un brûleur selon l'une des 1 à 13 et un emplacement destiné à recevoir au moins une cartouche de filtration (29) à régénérer.
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F,B
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F01,B01,F23
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F01N,B01D,F23D
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F01N 3,B01D 35,B01D 46,B01D 53,F01N 9,F23D 17
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F01N 3/025,B01D 35/18,B01D 46/42,B01D 53/92,F01N 9/00,F23D 17/00
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FR2892775
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A1
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MOTEUR HYDRAULIQUE A PISTONS RADIAUX AVEC REFROIDISSEMENT DU BLOC-CYLINDRES
| 20,070,504 |
La présente invention concerne un moteur hydraulique à pistons radiaux comprenant un carter, un bloc-cylindres disposé dans le carter de sorte que le carter et le bloc-cylindres soient aptes à tourner l'un par rapport à l'autre autour d'un axe de rotation et ayant une pluralité de cylindres qui s'étendent radialement par rapport à l'axe de rotation et dans lesquels des pistons sont montés coulissants, une came de réaction pour les pistons, et un distributeur de fluide, qui est solidaire de la came vis-à-vis de la rotation autour de l'axe de rotation et qui comprend des conduits de distribution aptes à raccorder une conduite d'alimentation ou une conduite d'échappement aux cylindres. L'invention s'intéresse plus particulièrement au refroidissement du bloc-cylindres d'un moteur de ce type. En effet, lors du fonctionnement du moteur, des échauffements se produisent en diverses zones du moteur et, s'ils ne sont pas maîtrisés, ces échauffements nuisent à la transmission de la puissance du moteur et risquent même de provoquer l'endommagement de certaines pièces. Ces échauffements sont dus à plusieurs phénomènes. D'une part, les pertes de charge qui se produisent dans le circuit hydraulique en diverses zones du moteur provoquent des élévations de la température du fluide hydraulique. De plus, les frottements entre certaines pièces dissipent de l'énergie sous forme de chaleur. Il s'agit en particulier du frottement des pistons dans les alésages de leurs cylindres respectifs, ou de celui du distributeur de fluide vis-à-vis du bloc-cylindres. Il convient encore de mentionner les couples de frottement parasites, qui affectent les zones dans lesquelles se trouvent des joints d'étanchéité et les paliers de roulement. Enfin, de manière générale, les fuites de fluide dans certains conduits, en particulier à la jonction du distributeur et du bloc-cylindres, ainsi que dans les cylindres, occasionnent des phénomènes analogues à des pertes de charge et provoquent également une élévation de la température du fluide hydraulique. Certaines zones du moteur sont particulièrement affectées par ces phénomènes d'échauffement. Il s'agit en particulier des régions du bloc- cylindres et des pistons dans lesquelles les frottements entre les pistons et les parois des cylindres sont les plus élevés. Les échauffements dans ces zones peuvent entraîner l'augmentation du diamètre des pistons, et provoquer en conséquence des déformations locales de ces derniers qui font que la section d'un piston n'est plus précisément adaptée à celle de son cylindre, ce qui augmente encore les frottements et donc l'échauffement. A l'extrême, un échauffement excessif peut provoquer un grippage d'un piston dans son cylindre et donc un endommagement irréversible du bloc-cylindres et du piston concernés, puis généralement du moteur. Les extrémités des pistons qui sont les plus proches de l'axe de rotation (tournées vers le fond des cylindres) sont normalement en permanence au contact du fluide d'alimentation ou d'échappement. Ainsi, ces régions d'extrémité des pistons sont correctement refroidies. Toutefois, les frottements concernent plus particulièrement les surfaces cylindriques en contact entre les pistons et les cylindres. Plus particulièrement, s'agissant d'un moteur à pistons radiaux, les frottements sont les plus élevés au voisinage d'un plan radial (perpendiculaire à l'axe de rotation), dans lequel peuvent être mesurés les diamètres des pistons. On connaît, dans l'art antérieur, des tentatives pour améliorer le refroidissement du bloc-cylindres, consistant principalement à augmenter la surface d'échange entre le bloc-cylindres et le fluide présent dans le carter du moteur. En effet, selon ces solutions, une ou plusieurs faces du bloc-cylindres présentent des encoches ou des rainures qui ménagent entre elles des surfaces se comportant comme des ailettes de refroidissement. On connaît également des systèmes de balayage du carter du moteur par un fluide d'échange. Ce fluide d'échange est prélevé sur le circuit d'alimentation en fluide et d'échappement du moteur et refroidi avant d'être ré- introduit dans le circuit. Ce fluide d'échange peut être utilisé pour balayer l'espace du carter du moteur et refroidir les pièces qu'il contient. Toutefois, dans ces solutions, seules une ou plusieurs surfaces extérieures du bloc-cylindres sont réellement concernées par le refroidissement, tandis que les risques d'échauffement dans des régions plus centrales du bloc-cylindres, en particulier au voisinage du plan radial évoqué précédemment, restent importants. Dans ce contexte, l'invention a pour but de proposer un moteur hydraulique pour lequel le refroidissement du bloc-cylindres est amélioré. Ce but est atteint grâce au fait que le bloc-cylindres présente des trous de balayage, qui sont ménagés entre des cylindres consécutifs, et qui sont ouverts sur au moins l'une des surfaces périphériques du bloc-cylindres, chaque trou de balayage s'étendant au moins en partie au moins au voisinage d'un plan radial du bloc-cylindres dans lequel est mesuré le diamètre d'un cylindre adjacent au trou considéré et dans l'encombrement radial dudit cylindre, de telle sorte que du fluide contenu dans le carter peut circuler dans le trou de balayage au voisinage dudit cylindre pour favoriser le refroidissement de la paroi de ce dernier dans une zone passant par ledit plan radial. Les trous de balayage de l'invention sont ménagés entre les cylindres consécutifs et sont irrigués en fluide de balayage par au moins une ouverture qu'ils présentent, sur l'une des surfaces périphériques du bloc-cylindres. Chaque trou de balayage s'étend entre deux cylindres consécutifs, au voisinage du plan radial dans lequel les échauffements sont importants et dans l'encombrement radial d'un cylindre adjacent, c'est-à-dire sur une partie au moins de la hauteur de ce cylindre. En conséquence, ces trous de balayage permettent que les zones du bloc-cylindres plus particulièrement concernées par les échauffements soient refroidies et que ce refroidissement ait un effet sur les parois des cylindres et, donc, sur les pistons qui coulissent contre ces parois. Les trous de balayage présentent, sur au moins une partie de leur longueur, une section qui délimite un contour fermé, de sorte qu'ils forment des enceintes dans lesquels le fluide de balayage peut circuler. Selon une première possibilité, le bloc-cylindres présente des trous de balayage borgnes, qui sont ouverts sur la périphérie axiale du bloc-cylindres opposée à l'axe de rotation. Selon cette possibilité, la réalisation des trous de balayage est particulièrement aisée car il suffit, dans des opérations de fonderie du bloc-cylindres ou d'usinage ultérieur, de ménager ces trous entre des cylindres consécutifs, sur une profondeur jugée suffisante, à partir de la périphérie axiale du bloc-cylindres opposée à l'axe de rotation. Selon une deuxième possibilité, au moins certains trous de balayage ne sont pas borgnes, mais présentent au contraire au moins deux orifices permettant qu'ils soient traversés par le fluide de balayage. Dans ce cas, les trous de balayage se comportent comme de véritables conduits, dans lesquels le fluide de balayage circule en les traversant de part en part. Avantageusement, au moins un trou de balayage, ouvert sur la périphérie axiale du bloc-cylindres opposée à l'axe de rotation et situé au voisinage d'un cylindre est dissymétrique par rapport au plan radial dans lequel le diamètre du cylindre est mesuré. Au cours de la rotation relative du bloc-cylindres et de la came, le fluide situé au voisinage de la périphérie axiale du bloc-cylindres opposée à l'axe de rotation a tendance à être entraîné tangentiellement. Au voisinage des cylindres, la circulation de fluide a tendance à se répartir de manière sensiblement symétrique par rapport au plan radial dans lequel le diamètre du cylindre est mesuré, en générant deux courants autour du point de contact entre le piston situé dans ce cylindre et la came. En positionnant le trou de balayage de manière dissymétrique par rapport à ce plan radial, on favorise la création d'un phénomène de tourbillon au voisinage de ce trou de balayage, ce qui favorise à son tour la circulation de fluide dans le trou de balayage, que ce dernier soit borgne ou ouvert à deux extrémités. Avantageusement, au moins un trou de balayage ménagé entre deux cylindres consécutifs comprend deux ouvertures respectivement situées, sur la périphérie axiale du bloc-cylindres opposée à l'axe de rotation, au voisinage de chacun desdits cylindres. Dans ce cas, lors de la rotation relative du bloc-cylindres de la came, l'une des ouvertures se trouve devant l'un des deux cylindres tandis que l'autre ouverture se trouve derrière l'autre cylindre. Du fait de la rotation, les pressions du fluide contenues dans le carter dans ces deux zones sont différentes, ce qui favorise la circulation du fluide dans le trou de balayage. Avantageusement, au moins un trou de balayage ménagé entre deux cylindres consécutifs présente deux ouvertures respectivement situées à chacune des deux extrémités axiales du bloc-cylindres, et des moyens sont ménagés pour favoriser la circulation de fluide dans le trou de balayage au cours de la rotation relative du bloc-cylindres et du carter. Comme on le verra dans la suite, pour favoriser la circulation de fluide dans le trou de balayage, on peut prévoir par exemple que ce trou présente au moins un tronçon incliné par rapport à l'axe de rotation et/ou qu'un déflecteur soit situé au voisinage d'au moins l'une des ouvertures du trou de balayage, ce déflecteur pouvant être rapporté sur le bloc-cylindres ou intégré à ce dernier. Avantageusement, au moins un trou de balayage comporte au moins une ouverture située sur la périphérie axiale du bloc-cylindres opposée à l'axe de rotation et une ouverture située sur une extrémité axiale du bloc-cylindres. Par exemple, le trou de balayage peut avoir une forme coudée et deux ouvertures respectivement situées sur l'extrémité axiale du bloc-cylindres et sur la périphérie axiale externe de ce dernier. Un trou de balayage peut également comporter un tronçon sensiblement rectiligne qui traverse de part en part le bloc-cylindres entre ses deux extrémités axiales, et une ouverture supplémentaire située sur la périphérie axiale externe du bloc-cylindres. Avantageusement, le bloc-cylindres présente au moins une série de deux trous de balayage comprenant un premier trou de balayage ayant au moins une première ouverture située sur l'extrémité axiale du bloc-cylindres située du côté du distributeur et une deuxième ouverture située sur la périphérie axiale du bloc-cylindres opposée à l'axe de rotation et un deuxième trou de balayage ayant au moins une première ouverture située sur la périphérie axiale du bloc-cylindres opposée à l'axe de rotation et une deuxième ouverture située sur l'extrémité axiale du bloc-cylindres opposée au distributeur. Dans ce cas, à partir de l'une des extrémités axiales du bloc-cylindres, le fluide de balayage circule dans le premier trou de balayage pour ressortir sur la périphérie axiale du bloc-cylindres opposée à l'axe de rotation et, à partir de cette zone du moteur, circule dans le deuxième trou de balayage pour ressortir sur l'autre extrémité axiale du bloc-cylindres. Cette configuration est particulièrement adaptée au cas où le bloc-cylindres comprend deux rangées de cylindres disposées l'une après l'autre dans la direction axiale, les cylindres d'une rangée pouvant être disposés en quinconce par rapport à ceux de l'autre rangée. De façon avantageuse la circulation du fluide dans les trous de balayage est favorisée par l'apport d'un fluide supplémentaire introduit dans le carter, provenant par exemple d'une valve d'échange ou de balayage. L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, de modes de réalisation représentés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une coupe axiale d'un moteur hydraulique illustrant un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une coupe radiale dans le plan II-II de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue partielle en perspective du bloc-cylindres, selon une variante du premier mode de réalisation ; - la figure 4 est une vue partielle en coupe dans un plan correspondant au plan II-II de la figure 1, pour un autre mode de réalisation ; - les figures 5 et 6 sont des coupes, dans un plan correspondant au plan V-V de la figure 4, pour deux variantes d'un autre mode de réalisation ; - la figure 7 est une coupe axiale partielle d'un moteur hydraulique selon un autre mode de réalisation ; - la figure 8 est une coupe dans le plan VIII-VIII de la figure 7, sur laquelle le plan VII-VII de la coupe de la figure 7 est également indiqué ; - la figure 9 est une vue en coupe axiale d'un moteur hydraulique selon un autre mode de réalisation ; - la figure 10 est une vue partielle en coupe axiale illustrant une variante utilisable en particulier pour un bloc-cylindres ayant plusieurs rangées de cylindres ; - la figure 11 est une vue en coupe dans le plan XI-XI de la figure 10; -la figure 12 est une vue partielle en coupe axiale pour une autre variante ; et - la figure 13 est une vue en coupe axiale pour encore une autre variante. Le moteur hydraulique représenté sur la figure 1 comprend un carter en trois parties, 1A, 1B et 1C. Un bloc-cylindres 10 comprenant une pluralité de cylindres 12 dans lesquels des pistons 14 sont montés coulissants est disposé dans ce carter. Il s'agit d'un moteur à pistons radiaux, les cylindres étant orientés radialement par rapport à l'axe A de rotation relative entre le bloc-cylindres et le carter. En l'espèce, le carter est fixe tandis que le bloc-cylindres est tournant et entraîne dans sa rotation un arbre de sortie 16 qui lui est solidarisé par des cannelures 17. Cette rotation est supportée par rapport au carter par des paliers 18. Dans le carter est également disposé un distributeur de fluide 20 qui est fixe en rotation par rapport au carter en lui étant solidarisé par un système à pions et encoches 22. Le distributeur comprend des conduits de distribution 24 et 26 qui sont respectivement reliés à des conduites principales Cl et C2 servant à l'alimentation et à l'échappement de fluide. Au cours de la rotation relative du bloc-cylindres et du distributeur, ces conduits de distribution sont alternativement mis en communication avec des conduits de cylindres 28 pour repousser les pistons contre la came 30 ou permettre leur rentrée dans leurs cylindres. Cette came 30 est formée sur la périphérie interne de la partie 1B de la partie du carter et, comme on le voit sur la figure 2, elle présente une forme ondulée. En l'espèce, la distribution est de type radial puisque les conduits de distribution 24, 26 s'ouvrent sur une face radiale 32 du distributeur 20 qui est perpendiculaire à l'axe de rotation A, et qui est en appui contre une face radiale 34 du bloc-cylindres 10. Bien entendu, l'invention s'applique à des moteurs à pistons radiaux dans lesquels la came est tournante tandis que le bloc-cylindres est fixe, et également à des moteurs à pistons radiaux dans lesquels la distribution est de type axial et s'opère par des faces axiales en regard du bloc-cylindres et du distributeur partiellement engagé dans ce dernier. Comme on le voit mieux sur la figure 2, les extrémités des pistons éloignées de l'axe de rotation A portent des galets 36 qui roulent contre la came lors de la rotation relative du bloc-cylindres et de cette dernière. On comprend aisément qu'au cours du coulissement des pistons dans leurs cylindres respectifs, des frottements sont générés aux zones de contact entre les surfaces cylindriques en contact des pistons et des cylindres. En particulier, compte tenu de ce que la rotation relative du bloc-cylindres de la came s'effectue dans le sens R1 ou R2 indiqué sur la figure 2, et du fait des efforts de réaction entre les pistons et la came, ces pistons peuvent avoir tendance à très légèrement basculer par rapport à un plan comprenant leurs axes de coulissement respectifs AP et l'axe A de rotation et à se déformer. De ce fait, les efforts de frottement les plus importants affectent les zones Z1 et Z2 indiquées sur la figure 2, ces zones étant situées, pour chaque piston, au voisinage du plan radial PR, perpendiculaire à l'axe A et dans lequel le diamètre du cylindre dans lequel ce piston coulisse peut être mesuré. Ce plan radial PR correspond, pour le moteur de la figure 1, au plan II-II dans lequel la coupe de la figure 2 est réalisée. Selon l'invention, le moteur présente des trous de balayage 40, qui sont ménagés entre deux cylindres 12 consécutifs. Selon le premier mode de réalisation de l'invention représenté sur les figures 1 à 3, ces trous de balayage 40 sont des trous borgnes, qui sont ouverts sur la périphérie axiale externe 10A du bloc-cylindres, c'est-à-dire opposée à l'axe de rotation A. Les trous borgnes passent par le plan radial PR évoqué précédemment, et ils s'étendent, à partir de la face 10A, sur une profondeur suffisante pour parvenir au voisinage des zones Z1 et Z2 évoquées précédemment. S'agissant de trous borgnes, il n'est pas nécessaire que ceux-ci soient trop profonds, car une circulation efficace de fluide dans des zones trop éloignées de leurs ouvertures 40A ne serait pas assurée. Il est possible de prévoir que les trous borgnes 40 soient centrés sur le plan radial PR. Toutefois, pour faciliter la circulation de fluide dans ces trous borgnes, ceux-ci sont avantageusement dissymétriques par rapport à ce plan radial PR, comme le montre la figure 3. Ceci permet de favoriser, par un effet de tourbillon à l'entrée des trous borgnes, la circulation de fluide dans ces derniers. De manière classique, du fluide hydraulique est présent dans le carter du moteur, en particulier entre le bloc-cylindres et la came. Dans le premier mode de réalisation de l'invention qui vient d'être décrit, c'est le fluide situé à cet endroit qui est utilisé pour le refroidissement du moteur, en circulant dans les trous de balayage. Les trous borgnes peuvent avoir une section oblongue, comme c'est le cas pour la variante de la figure 3, ou bien une section circulaire ou sensiblement circulaire comme représenté sur les figures 1 et 2. On décrit maintenant la figure 4, qui montre un trou de balayage 50 ménagé entre deux cylindres consécutifs 12A et 12B, et comprenant deux ouvertures, respectivement 50A et 50B, respectivement situées au voisinage des cylindres 12A et 12B. Plus précisément, si on considère que la came 30 est fixe tandis que le bloc-cylindres tourne par rapport à elle dans le sens de rotation R1, l'ouverture 50A du conduit 50 se trouve en arrière du cylindre 12A, tandis que l'ouverture 50B se trouve en avant du cylindre 12B dans ce sens de rotation. Dans la mesure où les extrémités des pistons 14, en particulier leurs galets 36, font saillie au-delà de la périphérie axiale externe 10A du bloc-cylindres en étant en contact avec la came, ces pistons ont tendance à pousser devant eux le fluide présent entre le bloc-cylindres et la came lors de la rotation du bloc-cylindres. En conséquence, l'ouverture 50B se trouve dans une zone dans laquelle du fluide est poussé par le piston 14 situé dans le cylindre 12B et est donc en légère surpression, tandis que l'ouverture 50A qui se trouve à l'arrière du cylindre 12A est dans une zone où le fluide est en légère dépression relative. Ceci favorise la circulation de fluide dans le trou de balayage 50, le fluide entrant par l'ouverture 50B et ressortant par l'ouverture 50A. Dans l'exemple représenté sur la figure 4, le trou de balayage 50 est formé de deux tronçons rectilignes 51 et 52 qui vont en se rapprochant l'un de l'autre, à mesure qu'ils s'approchent de l'axe de rotation A, jusqu'à se couper pour raccorder ces deux tronçons. Ainsi, le trou 50 peut être réalisé par deux usinages rectilignes inclinés différemment. Ce trou de balayage ayant donc globalement une forme en V peut être fermé à la pointe du V. De manière alternative, les tronçons 51 et 52 peuvent à cet endroit communiquer avec un tronçon de conduit 54 dirigé sensiblement axialement, comme représenté en traits interrompus sur la figure 4. Pour favoriser la circulation du fluide, ce tronçon de conduit 54 peut être ouvert sur au moins l'une des extrémités axiales 10B, 10C du bloc-cylindres (voir figure 1). Sur le même principe, il est possible de modifier les trous borgnes représentés sur les figures 1 à 3, pour relier leurs fonds à l'une et/ou l'autre des extrémités axiales du bloccylindres en leur donnant ainsi une forme générale en L ou en T inversé, pour qu'ils soient ouverts à la fois sur au moins une extrémité axiale et sur la périphérie axiale externe 10A du bloc-cylindres. Sur la figure 5, les trous de balayage 60 ménagés entre deux cylindres 12 consécutifs présentent deux ouvertures, 60A et 60B, respectivement situées sur chacune des deux extrémités axiales 10B et 10C du bloc-cylindres. Dans l'exemple représenté sur la figure 5, pour favoriser la circulation de fluide dans un trou de balayage 60 au cours de la rotation relative du bloc-cylindres et du carter, au moins un déflecteur est situé au voisinage de l'une des ouvertures de ce trou. En l'espèce, deux déflecteurs, respectivement 61A et 61B sont respectivement situés au voisinage des ouvertures 60A et 60B. L'orientation de ces déflecteurs est telle que lorsque le bloc-cylindres tourne dans le sens R1 par rapport à la came qui est fixe, le déflecteur 61A favorise l'entrée de fluide par l'ouverture 60A, tandis que le réflecteur 61B favorise la sortie de fluide par l'ouverture 60B. Dans le sens de rotation opposé R2, c'est l'inverse qui se produit, le fluide entrant par l'ouverture 60B et sortant par l'ouverture 60A. Les déflecteurs peuvent être formés par des plaques, respectivement, 62A et 62B, respectivement fixées aux extrémités axiales 10B et 10C du bloc-cylindres. Il peut s'agir de plaques continues ayant, au voisinage de chaque ouverture, une partie redressée localement après une découpe, ou bien au contraire d'une plaque pour chaque déflecteur. Dans l'exemple de la figure 5, les trous de balayage 60 sont dirigés sensiblement parallèlement à l'axe de rotation A. Sur la figure 6, le trou de balayage 60' traverse également le bloc-cylindres de part en part en ayant deux ouvertures, respectivement 60'A et 60'B, respectivement situées aux deux extrémités axiales 10B et 10C de ce dernier. Toutefois, ce trou est incliné par rapport à l'axe A selon un angle d'inclinaison a qui est avantageusement de l'ordre de 3 à 45 , selon la place disponible. La forme représentée pour le trou de balayage 60' de la figure 6 peut être adoptée pour tous les trous de balayage ou pour au moins certains d'entre eux. Toutefois, les trous de balayage ou au moins certains d'entre eux peuvent être constitués de plusieurs tronçons d'inclinaisons différentes, auquel cas le tronçon dont l'inclinaison est la plus forte par rapport à l'axe A est avantageusement situé à l'entrée du trou, c'est-à-dire au voisinage d'une extrémité, 10B et/ou 10C, du bloc-cylindres. Comme c'est le cas pour le trou 60" de la figure 6, les trous de balayage ou certains d'entre eux peuvent même présenter une inclinaison continûment variable, les parties proches des extrémités 10B et 10C du bloc-cylindres étant les plus inclinées par rapport à l'axe A, tandis que la partie centrale peut avoir une inclinaison faible, voire nulle ou sensiblement nulle, par rapport à cet axe. Ces formes peuvent être obtenues lors de la réalisation du bloc-cylindres par fonderie. De manière générale, l'inclinaison des trous de balayage qui vient d'être évoquée favorise l'entrée de fluide dans ces trous. Ainsi, s'agissant du trou 60', si le bloc-cylindres tourne dans le sens R1, l'ouverture 60'A située sur l'extrémité 10B du bloc-cylindres est située en avant, dans le sens de rotation, de la projection PB de l'ouverture 60'B du même trou de balayage située sur l'autre extrémité axiale 10C, cette projection étant réalisée parallèlement à l'axe de rotation A. Cette inclinaison favorise l'entrée de fluide par l'ouverture 60'A qui est située en avant, et la sortie par l'autre ouverture. Bien entendu, lors de la rotation en sens contraire R2, c'est cette fois l'ouverture 60'B qui est située en avant, et l'entrée de fluide est favorisée par cette ouverture. Pour favoriser encore la circulation de fluide dans le trou de balayage 60', les bords des ouvertures 60'A et 60'B peuvent former des déflecteurs intégrés 61'A, 61'B réalisés par des inflexions locales de l'inclinaison du trou 60' au voisinage de ces ouvertures. Ces inflexions sont telles qu'elles accentuent encore le fait que, dans le sens de rotation R1 l'ouverture 60'A est en avant de l'ouverture 60'B et qu'à l'inverse, dans le sens de rotation R2, l'ouverture 60'B est en avant de l'ouverture 60'A. L'inclinaison accentuée du trou 60" au voisinage des extrémités 10B et 10C du bloc-cylindres forme également de tels déflecteurs intégrés. Selon une variante avantageuse, au moins un trou de balayage comporte au moins une ouverture qui est située sur la périphérie axiale externe 10A du bloc-cylindres, et une ouverture située sur une extrémité axiale 10B/10C du bloc-cylindres. Par exemple, comme indiqué précédemment, les trous borgnes des figures 1 à 3 peuvent être modifiés en étant raccordés à des tronçons de trous sensiblement axiaux. On peut également, dans le même esprit, modifier le mode de réalisation des figures 5 et 6 pour ajouter à un ou plusieurs trous au moins un tronçon s'étendant sensiblement radialement, et reliant les trous 60 ou 60' à la périphérie axiale du bloc-cylindres. La figure 7 montre un exemple de réalisation pour des trous débouchant sur différentes faces du bloc-cylindres. En l'espèce, le trou 70 comprend un tronçon 71 sensiblement axial (pouvant être incliné comme les trous 60' de la figure 6), et deux tronçons sensiblement radiaux, respectivement 72 et 73, qui relient le tronçon 71 à la périphérie axiale externe 10A du bloc-cylindres. Ces deux tronçons 72 et 73 sont situés de part et d'autre du plan radial PR, perpendiculaire à l'axe de rotation A et dans lequel est mesuré le diamètre des cylindres entre lesquels le trou 70 est ménagé. Cette configuration permet de favoriser la circulation indiquée par les flèches de la figure 7, formant deux boucles de circulation contraire. Selon une boucle, le fluide entre par l'ouverture 71A du tronçon 71 située sur l'extrémité axiale 10B du bloc-cylindres et ressort par l'ouverture 72A du tronçon 72 qui est située du même côté du plan PR que cette extrémité 10B, tandis que pour l'autre boucle, le fluide entre par l'ouverture 71B du tronçon 71 située du côté de l'extrémité axiale 10C du bloc-cylindres et ressort par l'ouverture 73A du tronçon 73 située du même côté du plan PR que cette extrémité 10C. Bien entendu, ces boucles constituent les courants préférentiels de circulation, mais il n'est pas exclu qu'elles se mélangent partiellement. Cette configuration peut permettre de donner aux tronçons 72 et 73 des sections relativement importantes car, n'étant pas situés sur le plan PR, ils sont ménagés dans des zones du bloc-cylindres dans lesquels deux cylindres consécutifs ne sont pas trop proches. Sur la figure 8, on voit que le tronçon 71 peut être sensiblement centré sur le plan médian entre les deux cylindres consécutifs 12 entre lesquels le trou de balayage 70 est formé, les tronçons 72 et 73 pouvant également être centrés sur ce plan de symétrie PS. Toutefois, le tronçon 71 peutêtre incliné et les tronçons 72 et 73 peuvent être légèrement décalés par rapport au plan PS pour favoriser encore la circulation de fluide d'une manière analogue à ce que représente la figure 4, en réalisant par exemple le tronçon 72 à l'arrière du cylindre 12 qui est situé en avant dans le sens de rotation et le tronçon 73 à l'avant du cylindre qui est situé à l'arrière dans le même sens de rotation. La figure 9 montre une variante dans laquelle le trou de balayage 80 présente également une première ouverture 80A qui débouche sur une extrémité axiale du bloc-cylindres, en l'espèce l'extrémité 10B, et une autre ouverture 80B qui débouche sur la périphérie axiale externe 10A du bloc-cylindres. Ce trou 80 est formé de deux tronçons, sachant bien entendu qu'il pourrait être modifié pour remplacer le tronçon sensiblement radial qui se termine par l'ouverture 80B par deux tronçons du type des tronçons 72 et 73 de la figure 8. Dans l'exemple de la figure 9, le trou de balayage 80 est ouvert sur l'extrémité axiale 10B du bloc-cylindres contre laquelle le distributeur 20 est en appui, dans un espace E qui est séparé de la partie 1B du carter contenant la came 30 par un obstacle 82 favorisant l'écoulement de fluide à l'intérieur de cet espace par le trou de balayage 80. Par exemple, l'obstacle 82 peut avoir la forme d'un anneau, qui est fixé à la partie 1C du carter de telle sorte que son extrémité libre opposée à cette partie 1C soit située au voisinage de la face radiale du bloc-cylindres formant l'extrémité 10B, ou soit en contact avec elle. Lors de la rotation relative du bloc-cylindres et de la came, le fluide contenu dans l'espace E a naturellement tendance à s'échapper vers l'extérieur, sous l'effet de la force centrifuge. L'obstacle 82 empêche ou limite cette tendance naturelle, et contraint donc le fluide à passer par le trou de balayage 80, ce trou de balayage étant situé entre l'axe de rotation A et l'obstacle 82 qui est avantageusement situé à une distance radiale de l'axe A voisine de celle à laquelle se trouve la périphérie axiale 10A du bloc-cylindres ou à proximité de l'ouverture 80A. Comme indiqué précédemment, il est avantageux de prévoir un système de balayage en fluide du carter de moteur. Pour cela, sur la figure 9, un conduit de balayage 38 est ménagé dans la partie 1C du carter, de manière à déboucher dans l'espace E. Le fluide de balayage ainsi injecté, qui a avantageusement été refroidi par un système d'échange, passe donc par le trou de balayage 80 avant d'irriguer le reste du carter, pour réaliser le refroidissement souhaité du bloc-cylindres. Bien entendu, le mode de réalisation de la figure 9 peut connaître plusieurs variantes, en particulier le trou de balayage peut également être ouvert sur l'extrémité 10C du bloc-cylindres opposée à l'extrémité 10B. Dans la mesure où le fluide est naturellement entraîné par l'effet de la force centrifuge, ceci n'empêche pas qu'une quantité significative de fluide s'échappe par l'ouverture 80B. On décrit maintenant les figures 10 et 11, qui illustrent une variante dans laquelle le bloc-cylindres présente au moins une série de deux trous de balayage utilisés successivement pour la circulation du fluide servant à refroidir ce bloc-cylindres. Plus précisément, cette série comprend un premier trou de balayage 90 ayant une première ouverture 90A située sur l'extrémité axiale 10B du bloc-cylindres 10, et deux ouvertures, respectivement 90B et 90C, situées sur la périphérie axiale externe 10A du bloc-cylindres. En effet, ce premier trou 90 comprend un premier tronçon 91 qui s'étend entre la première ouverture 90A et, sensiblement, le plan radial médian PM du bloc-cylindres, et deux tronçons sensiblement radiaux respectivement 92 et 93, qui relient respectivement les ouvertures 90B et 90C au premier tronçon 91. Cette série comprend un deuxième trou de balayage 94 qui a deux premières ouvertures, respectivement 94A et 94B, qui sont situées sur la périphérie axiale externe 10A du bloc-cylindres, et une deuxième ouverture 94C, qui est située à l'extrémité 10C du bloc-cylindres opposée au distributeur. En l'espèce, le deuxième trou 94 a une conformation analogue à celle du premier trou 90, mais il est disposé de manière inversée par rapport au plan médian PM. Il comprend donc un tronçon sensiblement axial 95 qui s'ouvre à l'ouverture 90C, et deux tronçons sensiblement radiaux 96 et 97, qui s'ouvrent respectivement aux ouvertures 94A et 94B. Grâce à cette configuration, la circulation du fluide de balayage dans les deux trous 90 et 94 s'opère de la manière indiquée par les flèches, le fluide initialement situé du côté de l'extrémité axiale 10B du bloc-cylindres entrant par l'ouverture 90A pour ressortir par les ouvertures 90B et 90C, puis entrant à nouveau par les ouvertures 94A et 94B pour ressortir par l'ouverture 94C. Il est à noter que le fluide situé dans le carter peut ressortir par un conduit de retour de fuite 39 afin, en particulier, de subir un échange thermique. Comme on le comprend mieux en considérant la figure 11, le mode de réalisation de la figure 10 concerne en particulier le cas où le bloc-cylindres 10 comprend deux rangées de cylindres disposées dans deux tranches du bloc-cylindres. Ces deux tranches s'étendent chacune sur une portion de la longueur du bloc-cylindres, de part et d'autre du plan médian PM, ou en légère intersection sur ce plan. On voit sur la figure 11 que les premiers trous de balayage 90 sont situés entre deux cylindres consécutifs 12 de la première tranche de cylindres Cl dont les diamètres sont mesurés dans le plan radial PR1, tandis que les deuxièmes trous de conduit de balayage 94 sont situés entre deux cylindres consécutifs de la deuxième tranche de cylindres C2 dont les diamètres sont mesurés dans le plan radial PR2. En l'espèce, les tronçons 92 et 93 du premier trou 90 sont situés de part et d'autre du plan radial PR1, et les tronçons 96 et 97 sont situés de part et d'autre du plan radial PR2. Bien entendu, ceci n'est pas limitatif, on pourrait au contraire sensiblement centrer les deuxièmes tronçons des conduits sur ces plans radiaux respectifs PR1 et PR2. Il est souhaitable que les tronçons 91 et 95 des conduits 90 et 94 s'étendent, respectivement à partir des extrémités axiales 10B et 10C du bloc-cylindres, au moins jusqu'aux plans radiaux PR1 et PR2, respectivement. Du fait de leurs situations entre deux cylindres consécutifs des tranches respectives Cl et C2, les premiers trous de balayage 90 et les deuxièmes trous de balayage 94 sont décalés angulairement par rapport aux autres. En effet, les cylindres d'une tranche sont avantageusement disposés sensiblement en quinconce par rapport à ceux de l'autre tranche, en particulier pour des raisons d'encombrement. Dans ces conditions, il n'est pas aisé de former les trous de balayage pour qu'ils traversent directement le bloc-cylindres de part en part, entre ses deux extrémités axiales 10B et 10C. La configuration qui vient d'être décrite permet toutefois de réaliser le balayage à la fois pour les deux séries de cylindres, en utilisant le fluide sortant des trous de balayage utilisés pour l'une des séries, pour irriguer les trous de balayage utilisés pour l'autre série. Comme on le voit sur la figure 10, ce mode de réalisation est compatible avec celui décrit en référence à la figure 9, c'est-à-dire que l'espace E situé entre l'extrémité axiale 10B du bloc-cylindres et la partie 1C du carter, du côté du distributeur 20, est confiné par un obstacle 82 qui permet de faire en sorte que le fluide situé dans l'espace E, en particulier du fluide de balayage amené par un conduit de balayage 38, a naturellement tendance à s'échapper par les trous de balayage 90. Il convient de relever qu'un obstacle 98 analogue à l'obstacle 82 est disposé du côté opposé du bloc-cylindres. Cet obstacle 96 peut également être formé par un anneau, fixé à la partie 1A du carter et dont l'extrémité libre vient au contact ou à proximité immédiate de l'extrémité 10C du bloc-cylindres. Ceci permet d'éviter que le fluide qui est ressorti par les orifices 90B et 90C des premiers trous de balayage 90 ne soit directement amené vers le conduit de retour de fuite 39 sans passer d'abord par les deuxièmes trous de balayage 94. La figure 12 montre encore une variante, dans laquelle au moins un trou de balayage 100 situé entre deux cylindres consécutifs est ouvert vers une extrémité axiale du bloc-cylindres dans un espace, qui est alimenté en fluide de balayage et qui est délimité par au moins un obstacle favorisant l'écoulement du fluide de balayage en dehors de cet espace par le trou de balayage. Plus précisément, le trou de balayage 100 présente une ouverture 100A qui est située dans une zone du bloc- cylindres voisine de l'axe de rotation A et du distributeur 20. Cette ouverture est en l'espèce située au voisinage immédiat de l'extrémité axiale 10B du bloc-cylindres. En effet, dans certains cas, on peut avantageusement mettre à profit l'espace central 27 du distributeur pour alimenter le carter du moteur en fluide de balayage par une valve V de balayage ou d'échange. Dans ce cas, la position de l'ouverture 100A lui permet d'être aisément alimentée en fluide de balayage. L'obstacle qui favorise l'écoulement du fluide de balayage en dehors de cet espace 27 est formé par le contact entre la face de distribution 32 du distributeur et la face de communication 34 du bloc-cylindres. En d'autres termes, la zone du bloc-cylindres dans laquelle est située l'ouverture 100A est délimitée radialement par la zone de contact entre le distributeur et le bloc-cylindres. Dans l'exemple représenté, le trou de balayage 100 s'ouvre également sur la périphérie axiale externe 10A du bloc-cylindres. Il peut être réalisé par un unique tronçon rectiligne, incliné de telle sorte que l'ouverture 100A soit située sensiblement à la jonction entre la périphérie axiale interne 10D du bloc-cylindres et l'extrémité axiale 10B de ce dernier, et que l'ouverture opposée 100B soit située de manière symétrique ou sensiblement symétrique par rapport au plan radial PR du bloc-cylindres dans lequel les diamètres des cylindres sont mesurés. Bien entendu, cette conformation peut être modifiée, par exemple pour réaliser le conduit sous la forme de deux tronçons 101 et 102 reliés l'un à l'autre comme représenté sur la figure 12 (le tronçon 101 étant incliné par rapport au plan radial PR à partir de l'ouverture 100A, tandis que le tronçon 102 est orienté radialement), et/ou pour prévoir plusieurs ouvertures 100B situées sur la périphérie axiale externe 10A du bloc-cylindres, par exemple en étant situées de part et d'autre du plan radial PR. La figure 13 illustre une possibilité de modification de la variante de 35 la figure 12, dans laquelle le trou de balayage 100', qui présente par ailleurs une figuration analogue à celle du trou 100 de la figure 12, est en outre ouvert sur les extrémités axiales 10B et 10C du bloc-cylindres par deux ouvertures respectivement 100'C et 100'D. Il faut à cet égard noter que la force centrifuge à laquelle est soumis le fluide circulant dans le trou 100 fait que le fluide qui est entré par l'ouverture 100A a naturellement tendance à s'échapper par l'ouverture 100B, alors que du fluide a également tendance à entrer par les ouvertures 100'C et 100'D. Cette variante présente en outre l'avantage, à petite vitesse de rotation et donc en présence d'une faible force centrifuge, de favoriser l'écoulement du fluide en fonctionnant comme un éjecteur. En effet, l'énergie cinétique du fluide d'échange ou de balayage passant dans le tronçon 101 crée une circulation supplémentaire de fluide en entraînant le fluide du carter aux entrées 100'D et 100'C. Bien entendu, il est possible de combiner différentes variantes décrites entre elles. De même, les trous et tronçons de trous des différentes variantes peuvent avoir une section circulaire, sensiblement circulaire, oblongue, sensiblement oblongue ou de tout autre forme pouvant être obtenue par fonderie ou forgeage, combiné ou non à de l'usinage, cette forme pouvant avoir une section variable pour réduire l'épaisseur de la paroi entre le fluide de balayage et la zone de frottement. Il faut noter également que les trous peuvent être réalisés entre chaque groupe de deux cylindres consécutifs d'une rangée de cylindres, mais qu'ils peuvent aussi n'être réalisés que sur une partie seulement de cette rangée
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Le bloc-cylindres du moteur à pistons radiaux présente des trous de balayage (40) qui sont ménagés entre des cylindres (12) consécutifs et qui sont ouverts sur au moins l'une des faces périphériques du bloc-cylindres (10A, 10B, 10C), chaque trou de balayage s'étendant au moins en partie au voisinage du plan radial du cylindre dans lequel est mesuré le diamètre d'un cylindre adjacent au trou considéré et dans l'encombrement radial de ce cylindre, de sorte que du fluide contenu dans le carter peut circuler dans le trou de balayage (40) au voisinage de ce cylindre pour favoriser le refroidissement de la paroi de ce dernier dans une zone passant par ledit plan radial.
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1. Moteur hydraulique à pistons radiaux comprenant un carter (1A, 1B, 1C), un bloc-cylindres (10) disposé dans le carter de sorte que le carter et le bloc-cylindres soient aptes à tourner l'un par rapport à l'autre autour d'un axe de rotation (A) et ayant une pluralité de cylindres (12) qui s'étendent radialement par rapport à l'axe de rotation et dans lesquels des pistons (14) sont montés coulissants, une came de réaction (30) pour les pistons, et un distributeur de fluide (20), qui est solidaire de la came vis-à- vis de la rotation autour de l'axe de rotation (A) et qui comprend des conduits de distribution (24, 26) aptes à raccorder une conduite d'alimentation ou une conduite d'échappement (Cl, C2) aux cylindres (12), caractérisé en ce que le bloc-cylindres (10) présente des trous de balayage (40 ; 50 ; 60 ; 60' ; 60" ; 70 ; 80 ; 90, 94 ; 100 ; 100'), qui sont ménagés entre des cylindres (12) consécutifs, et qui sont ouverts sur au moins l'une des surfaces périphériques (10A, 10B, 10C) du bloc-cylindres (10), chaque trou de balayage s'étendant au moins en partie au moins au voisinage d'un plan radial (PR) du bloc-cylindres dans lequel est mesuré le diamètre d'un cylindre (12) adjacent au trou considéré et dans l'encombrement radial dudit cylindre, de telle sorte que du fluide contenu dans le carter peut circuler dans le trou de balayage (40 ; 50 ; 60 ; 60' ; 60" ; 70 ; 80 ; 90, 94 ; 100 ; 100') au voisinage dudit cylindre (12) pour favoriser le refroidissement de la paroi de ce dernier dans une zone passant par ledit plan radial (PR). 2. Moteur selon la 1, caractérisé en ce que le bloc-cylindres (10) présente des trous de balayage borgnes (40), qui sont ouverts sur la périphérie axiale (10A) du bloc-cylindres opposée à l'axe de rotation (A). 3. Moteur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins un trou de balayage (40), ouvert sur la périphérie axiale (10A) du bloc-cylindres (10) opposée à l'axe de rotation (A) et situé au voisinage d'un cylindre (12) est dissymétrique par rapport au plan radial (PR) dans lequel le diamètre du cylindre est mesuré. 4. Moteur selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins un trou de balayage (50) ménagé entre deux cylindresconsécutifs (12A, 12B) comprend deux ouvertures (50A, 50B) respectivement situées, sur la périphérie axiale (10A) du bloc-cylindres (10) opposée à l'axe de rotation (A), au voisinage de chacun desdits cylindres (12A, 12B). 5. Moteur selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'au moins un trou de balayage (60 ; 60' ; 60") ménagé entre deux cylindres consécutifs présente deux ouvertures respectivement situées à chacune des deux extrémités axiales (10B, 10C) du bloc- cylindres et en ce que des moyens (61A, 61B ; 61'A, 61'B) sont ménagés pour favoriser la circulation de fluide dans le trou de balayage au cours de la rotation relative du bloc-cylindres (10) et du carter (1A, 1B, 1C). 6. Moteur selon la 5, caractérisé en ce que le trou de balayage (60' ; 60") est incliné par rapport à l'axe de rotation (A) de telle sorte que, au cours de la rotation du bloc-cylindres dans un sens de rotation (R1), l'ouverture (60'A) située sur l'une des extrémités axiales (10B) du bloc-cylindres (10) soit située en avant, dans ledit sens de rotation, de la projection (PB) sur cette extrémité axiale de l'ouverture (60'B) située sur l'autre extrémité axiale (10C), cette projection étant réalisée parallèlement à l'axe de rotation (A). 7. Moteur selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que les moyens pour favoriser la circulation de fluide dans le trou de balayage (60 ; 60' ; 60") au cours de la rotation relative du bloc-cylindres (10) et du carter (1A, 1B, 1C) comprennent au moins un déflecteur (61A, 61B ; 61'A, 61'B) situé au voisinage de l'une des ouvertures (60A, 60B ; 60'A, 60'B) de ce trou. 8. Moteur selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'au moins un trou de balayage (70 ; 80 ; 90, 94 ; 100 ; 100') comporte au moins une ouverture (72A, 73A ; 80B ; 90B, 90C ; 94A, 94B ; 100B) située sur la périphérie axiale (10A) du bloc-cylindres (10) opposée à l'axe de rotation (A) et une ouverture (71A, 71B ; 80A ; 90A, 94C ; 100A) située sur une extrémité axiale (10B, 10C) du bloc-cylindres (10). 9. Moteur selon la 8, caractérisé en ce que le bloc-cylindres (10) présente au moins une série de deux trous de balayage comprenant un premier trou de balayage (90) ayant au moins une première ouverture (90A) située sur l'extrémité axiale (10B) du bloc-cylindres (10) située du côté du distributeur (20) et une deuxièmeouverture (90B) située sur la périphérie axiale (10A) du bloc-cylindres opposée à l'axe de rotation (A) et un deuxième trou de balayage (94) ayant au moins une première ouverture (94A, 94B) située sur la périphérie axiale (10A) du bloc-cylindres opposée à l'axe de rotation (A) et une deuxième ouverture (94C) située sur l'extrémité axiale (10C) du bloc-cylindres (10) opposée au distributeur. 10. Moteur selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'au moins un trou de balayage (80 ; 90) est ouvert sur une extrémité axiale (10B) du bloc-cylindres (10) contre laquelle le distributeur (20) est en appui, dans un espace (E) séparé de la partie du carter (1B) contenant la came (30) par un obstacle (82) favorisant l'écoulement du fluide en dehors de cet espace (E) par le trou de balayage (80 ; 90). 11. Moteur selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'au moins un trou de balayage (80 ; 90 ; 100 ; 100') est ouvert sur une extrémité axiale (10B) du bloc-cylindres (10) dans un espace (E ; 27), qui est alimenté en fluide de balayage et qui est délimité par au moins un obstacle (82) favorisant l'écoulement du fluide de balayage en dehors de cet espace par le trou de balayage. 12. Moteur selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'au moins un trou de balayage (100 ; 100') présente au moins une ouverture (100A) située dans une zone du bloc-cylindres (10) voisine de l'axe de rotation (A) et du distributeur (20), qui est alimentée en fluide de balayage et qui est délimitée radialement par une zone de contact entre le distributeur (20) et le bloc-cylindres (10).
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F
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F03
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F03C
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F03C 1
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F03C 1/247
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FR2894863
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A1
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OUTIL DE SCELLEMENT ACTIONNE PAR COMBUSTION INTERNE
| 20,070,622 |
15 La presente invention concerne un outil de scellement actionne par combustion interne pour enfoncer des elements de fixation tels que des clous, des goujons, des chevilles, etc. Bans un support, comprenant au moins une chambre de combustion pour un melange agent oxydant-gaz 20 combustible, un piston-poussoir guide en translation clans un guidepiston et entraine par l'intermediaire de gaz de combustion, et un moyen de ventilation destine a deplacer des gaz clans la chambre de combustion et anime par l'intermediaire d'un moyen d'entrainement de ventilateur. 25 Des outils de scellement de ce type peuvent etre actionnes avec des combustibles gazeux ou liquides vaporisables, lesquels sont brines clans une chambre de combustion en entrainant un piston-poussoir agissant sur des elements de fixation. 30 Avec des outils de scellement de ce type, it est generalement souhaitable d'atteindre un rendement 1 thermique aussi bon que possible. On connait, du document US 4 403 722, un outil de scellement actionne par combustion interne qui comprend une chambre de combustion pour la combustion d'air et d'un gaz combustible et clans lequel un ventilateur est dispose contre la paroi arriere de la chambre de combustion. Ce ventilateur est entraine par 1'intermediaire d'un moteur electrique et cree en fonctionnement un regime d'ecoulement turbulent clans la chambre de combustion, ce qui ameliore le rendement thermique par rapport a une combustion en regime non turbulent. L'inconvenient reside clans le fait que la combustion clans la chambre de combustion s'effectue sous pression atmospherique, de sorte que les pics de pression atteints lors de la combustion sont habituellement compris entre 5 et 6 bars. Le rendement obtenu est donc inferieur de 10 % par rapport a la valeur thermique du combustible mis en oeuvre. On connait, du document US 4 415 110, un outil de scellement a guidage manuel comprenant un piston qui est guide clans un premier cylindre et qui, par 1'intermediaire d'une transmission, est accouple a un piston-poussoir guide clans un second cylindre. Dams la position initiale, le piston du premier cylindre se trouve clans une zone proche d'une bougie d'allumage, tandis que le pistonpoussoir du second cylindre se trouve clans une zone d'extremite opposee distante de la bougie d'allumage du second cylindre. Lorsque 1'outil de scellement est applique contre un support a 1'aide d'un bras mobile, un allumage d'un melange gaz-air est declenche clans le premier cylindre par l'intermediaire de la bougie d'allumage. Le piston du premier cylindre est ainsi eloigne de la bougie d'allumage, ce qui, grace a la transmission, a pour effet de deplacer le piston-poussoir en direction de la bougie d'allumage clans le second cylindre. Le melange gaz-air situe au-dessus du pistonpoussoir se trouve ainsi comprime. Dams le second cylindre, l'allumage est egalement declenche par l'intermediaire de la bougie d'allumage qui s'y trouve, ce qui a pour effet d'accelerer le piston-poussoir en l'eloignant de la bougie d'allumage et ainsi d'enfoncer un clou clans le support a l'aide d'une tige. Du fait de la precompression du melange gaz-air, la pression de combustion est elevee. L'inconvenient reside cependant clans le fait que, lorsque le piston-poussoir se trouve clans sa position initiale contre la zone d'extremite du second cylindre orientee a l'oppose de la bougie d'allumage, sa tige se trouve clans le guide-clou et empeche ainsi l'amenee d'un nouveau clou. Pour engager un nouveau clou clans le guide-clou, it ne reste donc plus que le laps de temps tres court pendant lequel le piston-poussoir se trouve clans la zone du second cylindre proche de la bougie d'allumage. Ce facteur est critique, en particulier avec des clous assez longs, et peut provoquer des dysfonctionnements. La presente invention a donc pour but de fournir un outil de scellement du type precite, lequel supprime les inconvenients connus et offre un rendement thermique eleve. Selon l'invention, ce but est atteint en ce qu'il est prevu un dispositif de compression destine au melange agent oxydant-gaz combustible et entraine par l'intermediaire du moyen d'entrainement de ventilateur. Le moyen d'entrainement de ventilateur est conforme de preference en moteur electrique. Cette mesure permet de comprimer de maniere simple le melange agent oxydant-gaz combustible clans la chambre de combustion sans avoir a mettre en oeuvre un moyen supplementaire pour entrainer le dispositif de compression. Dams un perfectionnement avantageux de l'outil de scellement selon l'invention, le dispositif de compression renferme un cylindre de charge qui est alimente en combustible et en agent oxydant et clans lequel est guide en translation un corps de refoulement accouple au moyen d'entrainement de ventilateur. Le cylindre de charge etant de conception simple, l'etancheification du corps de refoulement est simple a realiser. De maniere favorable, un moyen de sortie du moyen d'entrainement de ventilateur est accouple a un mecanisme qui, par l'intermediaire d'un dispositif d'accouplement, est accouple a des moyens d'actionnement pour le corps de refoulement. Cette mesure permet de prelever, de preference brievement, sur le moyen d'entrainement de ventilateur l'energie d'entrainement exactement necessaire au dispositif de compression, ce qui reduit les pertes a un minimum. En outre, la liaison d'entrainement entre le moyen d'entrainement de ventilateur et le dispositif de compression peut etre etablie et interrompue par l'intermediaire du dispositif d'accouplement, de sorte que l'energie d'entrainement du dispositif de compression n'est mobilisee que lorsqu'elle est necessaire. Dans une conception de l'invention facile a realiser techniquement, les moyens d'actionnement du dispositif de compression comportent un cable de traction et une poulie a cable, le cable de traction agissant sur le corps de refoulement et s'enroulant sur la poulie a cable. La poulie a cable est accouplee par l'intermediaire du dispositif d'accouplement au mecanisme ou directement au moyen de sortie du moyen d'entrainement de ventilateur. Il est egalement avantageux que le dispositif de compression comporte, pour le corps de refoulement, au moins un moyen de rappel, comme par exemple un element de ressort, permettant de ramener automatiquement le corps de refoulement clans sa position initiale apres une course de compression. Dans une configuration structurellement avantageuse de l'invention, le corps de refoulement est conforme en piston pourvu d'un canal traversant obturable. Ce canal traversant traverse avantageusement le piston clans la direction axiale d'une face frontale a l'autre, ce qui permet aux espaces situes devant et derriere le piston de communiquer l'un avec l'autre. Il est egalement favorable que le dispositif de compression comporte un equipement permettant, clans une premiere position de l'equipement, de separer hydrauliquement le cylindre de charge de la chambre de combustion et, clans une seconde position de l'equipement, de relier hydrauliquement le cylindre de charge a la chambre de combustion. Une liaison commandee peut ainsi etre creee entre le cylindre de charge et la chambre de combustion. Il est avantageux que 1'equipement comporte un organe de positionnement qui coopere avec au moins un element d'entrainement d'un composant apte a coulisser par rapport au cylindre de charge pour transferer 1'equipement clans sa seconde position lors de la mise en contact de 1'outil de scellement avec un support et pour transferer 1'equipement clans sa premiere position lors du decollement de 1'outil de scellement par rapport au support. Le composant coulissant ou mobile est, par exemple, un manchon de guidage, clans lequel est guide le guide-piston, ou un autre element d'une ligne de mise en contact. L'equipement peut ainsi etre commande automatiquement moyennant une mise en oeuvre technique reduite en mettant 1'outil de scellement en contact avec un support, respectivement en le decollant de ce dernier. D'autres avantages et mesures de 1'invention ressortiront de la description ci-apres et des dessins. Sur les dessins, 1'invention est representee sous la forme d'un exemple de realisation. Sant montres sur : la figure 1 un outil de scellement selon 1'invention clans la position initiale, en vue en coupe partielle, la figure 2 1'outil de scellement vu clans le sens de la 30 5 fleche II de la figure 1, la figure 3 1'outil de scellement de la figure 1 Bans une position appliquee contre un support, la figure 4 1'outil de scellement de la figure 1 Bans une position appliquee contre un support, avec ventilateur en fonctionnement. 10 Sur les figures 1 a 4 est represents un outil de scellement 10 selon 1'invention, qui peut etre actionne par exemple avec un gaz combustible ou avec un combustible liquide vaporisable et qui, a cet effet, comporte un mecanisme de scellement. Le mecanisme de scellement permet 15 d'enfoncer clans un support non represents ici un element de fixation 80, comme un clou, un goujon, etc., lorsque 1'outil de scellement 10 est applique par son guide-goujon 16, respectivement par sa partie de nez, contre un support U et declenche. 20 Le mecanisme de scellement comporte entre autres une chambre de combustion, qui est conformee en manchon de chambre de combustion 12 et qui peut etre fermee par 1'intermediaire d'un moyen de fermeture 13 conforms en 25 plaque de paroi arriere, un guide-piston 17 Bans lequel un piston-poussoir 15 est monte en translation, et le guidegoujon 16 pour guider un element de fixation 80 et la tige 121 du piston-poussoir 15. Le guide-piston 17 est conforms en cylindre allonge et definit un axe longitudinal A de 30 1'outil de scellement 10. Le guide-piston 17 et le moyen de fermeture 13 sont solidarises 1'un a 1'autre et forment un premier ensemble structurel. Un manchon de guidage 19 entourant le guide-piston 17 au moins par endroits est monte en translation par rapport au premier ensemble structurel constitue du guide-piston 17 et du moyen de fermeture 13. A 1'extremite du guide-piston 17 tournee vers le guide-goujon 16 est dispose un element amortisseur 115 qui fait fonction de butee pour le piston-poussoir 15 a son point mort bas. Dans le guide-piston 17 est egalement menage un orifice lateral de sortie 118 qui permet a 1'air situe sous le piston-poussoir 15 et ensuite aux gaz de combustion f se trouvant au-dessus du pistonpoussoir 15 de s'echapper fors d'une operation de scellement. A 1'extremite du manchon de guidage 19 tournee vers le moyen de fermeture 13 est fagonne, respectivement fixe le manchon de chambre de combustion 12. Le guide-goujon 16, le manchon de guidage 19 et le manchon de chambre de combustion 12 forment un deuxieme ensemble structurel qui s'etend clans le sens de 1'axe longitudinal A. A son extremite orientee a 1'oppose de la chambre de combustion, le guide-piston 17 prend appui, par 1'intermediaire d'un element de ressort 117, sur 1'extremite du manchon de guidage 19 tournee vers le guide-goujon 16. Les elements de fixation peuvent etre tenus en reserve par exemple clans un magasin non represents sur les figures et dispose sur 1'outil de scellement. Dans la chambre de combustion 11 est egalement dispose un dispositif d'allumage 18, comme par exemple une bougie d'allumage, pour allumer un melange agent oxydantcombustible introduit clans la chambre de combustion 11 pour une operation de scellement. Le combustible est amens clans le compartiment de combustion, respectivement clans la chambre de combustion 11 depuis un reservoir de combustible non visible sur les figures, comme par exemple depuis une boite de gaz echangeable, a travers un dispositif de dosage 50, comme par exemple une soupape de dosage mecanique ou electronique (cf. figure 2). Dans la zone de transition entre la chambre de combustion 11 et le guide-piston 17 peuvent etre disposes des aimants, non representes ici, qui servent a maintenir le piston-poussoir 15 avec une force de retenue predeterminee clans sa position initiale a 1'extremite du guide-piston 17 tournee vers la chambre de combustion 11. En outre, 1'outil de scellement 10 comporte un ventilateur 20 dispose clans la chambre de combustion 11 et actionne par 1'intermediaire d'un moyen d'entrainement de ventilateur 21 conforms en moteur electrique. Dans le present exemple de realisation, le ventilateur 20 sert, d'une part, a generer un regime d'ecoulement turbulent lorsque la chambre de combustion 11 est fermee et, d'autre part, a mettre a 1'air et purger la chambre de combustion 11 apres une operation de scellement lorsque celle-ci est rouverte. Dans 1'outil de scellement represents ici est egalement prevu un dispositif de compression designs clans son ensemble par 30. Le dispositif de compression 30 est actionne par 1'intermediaire du moyen d'entrainement de ventilateur 21, comme cela sera expose ci-apres, et provoque un bref remplissage de la chambre de combustion 11 avec un melange agent oxydant-combustible, de sorte que le melange agent oxydant-combustible present clans la chambre de combustion 11 est soumis a une pression superieure a la pression atmospherique. L'agent oxydant peut etre, par exemple, de l'oxygene atmospherique. Le dispositif de compression 30 comporte d'abord un cylindre de charge 32 qui, clans 1'exemple de realisation, s'etend parallelement a 1'axe longitudinal A et qui est relict de maniere rigide au guide-piston 17 par l'intermediaire d'au moins un element de liaison 60. Afin que le manchon de guidage 19 puisse etre deplace par rapport a 1'ensemble constitue du guide-piston 17 et du cylindre de charge 32, une fente 116 a travers laquelle passe 1'element de liaison 60 est menagee clans le manchon de guidage 19. Dams le cylindre de charge 32 est guide a coulissement un corps de refoulement 31 qui est conforme en piston et dont la surface peripherique est en contact etanche avec la face interieure cylindrique du cylindre de charge 32. Le corps de refoulement 31 prend appui, par 1'intermediaire d'un moyen elastique de rappel 33, contre une extremite du cylindre de charge 32 tournee vers la chambre de combustion 11. Le moyen de rappel 33 est conforme par exemple en element de ressort. A 1'extremite du cylindre de charge 32 tournee vers la chambre de combustion 11 est dispose un equipement 40 qui comporte un corps tournant 43 Bans lequel est menage un canal 44 et qui est monte clans un logement 46 de maniere etanche aux agents exterieurs et tournante. Le corps tournant 43 peut etre actionne en rotation par 1'intermediaire d'un organe de positionnement 45, des moyens d'entrainement 14, 114 destines a 1'organe de positionnement 45 etant, a cet effet, disposes exterieurement sur le manchon de chambre de combustion 12 mobile par rapport a 1'equipement 40. Dans le cylindre de charge 32 est menagee, clans la zone de 1'equipement 40, une sortie 39 qui, clans une seconde position 42 (cf. figures 3 et 4) de 1'equipement 40, peut etre reliee par 1'intermediaire du canal 44 a un canal d'entree 112 debouchant clans la chambre de combustion 11. En revanche, clans une premiere position 41 de 1'equipement 40 visible sur la figure 1, le corps tournant 43 ferme la liaison entre la sortie 39 et le canal d'entree 112. Dans la chambre de combustion 11 est encore implantee une soupape de chambre de combustion 111 qui est conformee en clapet anti-retour et qui, pendant un processus de combustion, ferme le canal d'entree 112 de maniere etanche a la pression. Dans une zone d'extremite du cylindre de charge 32 situee a 1'oppose de 1'equipement 40, une premiere entree 37 permettant de relier le cylindre de charge au reservoir de combustible par 1'intermediaire du dispositif de dosage 50 est menagee clans la paroi cylindrique 62 du cylindre de charge 32. Dans une paroi frontale 61 du cylindre de charge 32 situee a 1'oppose de 1'equipement 40 est egalement menagee une seconde entree 38 permettant d'introduire de 1'air clans le cylindre de charge 32. Dans le cylindre de charge 32 est implante, pour la seconde sortie 38, un second moyen de soupape 48 qui est conforme par exemple en clapet anti-retour et qui permet a 1'air de penetrer clans le cylindre de charge 32 mais empeche les gaz d'en sortir. Sur le corps de refoulement 31 est articule un moyen d'actionnement en forme de cable de traction 25 qui permet de deplacer le corps de refoulement 31 a 1'encontre du moyen de rappel 33. A cet effet, le cable de traction 25 est accouple a un moyen d'entrainement de ventilateur 21, comme cela sera decrit plus precisement ci-apres. Le corps de refoulement 31 est traverse par un canal traversant 34 d'une face frontale a 1'autre, un premier moyen de valve 36 conforme en clapet anti-retour etant implante sur une ouverture 35 du canal traversant 34 tournee vers 1'equipement 40. Ce premier moyen de valve 36 sert a fermer le canal traversant 34 du corps de refoulement 31 en cas de deplacement vers le moyen de rappel 33. Dams la zone de transition entre le manchon de guidage 19 et le guide-goujon 16 est dispose un element de fermeture 119 qui est conforme par exemple en plaque de tete du manchon de guidage 19 et sur lequel est dispose un element d'etancheite 113 pour la seconde entree 38 du cylindre de charge 32. Le moyen d'entrainement de ventilateur 21 est accouple, par 1'intermediaire d'un moyen de sortie supplementaire 22, a un mecanisme 23 conforme par exemple en engrenage planetaire. Le mecanisme 23 est accouple a son tour par 1'intermediaire d'un dispositif d'accouplement 24, comme par exemple un accouplement a ressort enroule, a une poulie a cable 26 a laquelle le cable de traction precite 25 est fixe et sur laquelle it peut s'enrouler. Sur le trajet entre la poulie a cable 26 et le corps de refoulement 31, le cable de traction 25 est guide et devie par 1'intermediaire d'au moins un galet de guidage 27. Sur la figure 1, 1'outil de scellement 10 est illustre Bans sa position initiale clans laquelle le piston-poussoir 15 se trouve, avec sa tete de piston 120, clans sa position de point mort haut a 1'extremite du guide-piston 17 tournee vers la chambre de combustion 11. La chambre de combustion 11 est ouverte, crest-a-dire que le manchon de chambre de combustion 12 est decolle du moyen de fermeture 13 et d'une paroi de chambre de combustion 122 situee sur le guide-piston 17. Dans cette position, la chambre de combustion 11 est purgee avec de 1'air frais. Le cylindre de charge 32 est rempli de melange concentre combustible- air, lequel est sous pression atmospherique, le corps de refoulement 31 se trouvant clans sa position initiale proche des entrees 37, 38. L'equipement 40 se trouve clans sa premiere position 41. Dans le guide-goujon 16 se trouve un element de fixation 80. L'element de ressort 117 et 1'element de rappel 33 sont sensiblement relaches. Lors de la mise en contact de 1'outil de scellement 10 avec un support U, telle qu'elle est visible sur la figure 3, le manchon de guidage 19 est deplace, avec le guide-goujon 16 et le manchon de chambre de combustion 12, clans le sens de la fleche 69, 1'element de ressort 117 situe entre le manchon de guidage 19 et le guide-piston 17 etant mis en tension. Le manchon de chambre de combustion 12 est amene en contact etanche avec la paroi de chambre de combustion 122 et avec le moyen de fermeture 13, ce qui a pour effet de fermer la chambre de combustion 11. Dans le meme temps, le moyen d'entrainement de ventilateur 21 est mis en marche par actionnement d'un commutateur non represents sur les figures. Le ventilateur 20 et le mecanisme 23 sont ainsi mis en rotation (fleche 70). Cependant, la poulie a cable 26 n'est pas encore actionnee car le dispositif d'accouplement 24 n'a pas encore accouple le mecanisme 23 avec la poulie a cable 26. Par 1'intermediaire du moyen d'entrainement 114 situe sur le manchon de chambre de combustion 12, 1'organe de positionnement 45 de 1'equipement 40 est actionne et le corps tournant 43 est tourne, de sorte que le canal 44 retie alors la sortie 39 du cylindre de charge 32 au canal d'entree 112 de la chambre de combustion 11. L'equipement 40 se trouve alors clans sa seconde position 42. Sur la figure 4, le commutateur a gachette de 1'outil de scellement 10, lequel n'est pas represents sur les figures et se trouve habituellement sur une poignee de 1'outil de scellement 10 egalement non representee sur les figures, a ete actionne. L'actionnement du commutateur a gachette a pour effet d'activer le dispositif d'accouplement 24, lequel accouple le mecanisme tournant 23 du moyen d'entrainement de ventilateur 21 a la poulie a cable 26. Du fait de la rotation de la poulie a cable 26, le cable de traction 25 est tire en direction de la fleche 71 et enroule sur la poulie a cable 26. De ce fait, le corps de refoulement 31 est deplace de sa position initiale visible sur la figure 1 a sa position extreme situee contre 1'equipement 40, a 1'autre extremite du cylindre de charge 32. Le canal traversant 34 est ferme par 1'intermediaire du premier moyen de valve 36 situe sur 1'ouverture 35, de sorte que le melange concentre combustible-air contenu clans le cylindre de charge 32 est refoule clans le sens des fleches 72 vers la chambre de combustion a travers la sortie 39 du cylindre de charge 32, le canal 44 du corps tournant et le canal d'entree 112, la soupape de chambre de combustion 111 autorisant cet ecoulement entrant. Des que le corps de refoulement 31 a atteint sa position extreme, la poulie a cable 26 est a nouveau desaccouplee du mecanisme 23 par 1'intermediaire du dispositif d'accouplement 24. Grace a 1'energie de rotation accumulee clans le moyen d'entrainement de ventilateur 21 et clans le mecanisme 23, le processus de charge de la chambre de combustion 11 par injection du melange combustible-air a partir du cylindre de charge 32 ne dure generalement qu'entre 10 et 50 ms, de sorte que le melange combustible-air est comprise de maniere isentropique, crest-a-dire sans degagement de chaleur. Le processus de combustion est alors lance par 1'intermediaire d'une impulsion d'allumage du dispositif d'allumage 18, laquelle est declenchee avec retard apres 1'actionnement du commutateur a gachette. Or comme le debut de la combustion intervient en presence, Bans la chambre de combustion 11, d'une pression initiate assez elevee et superieure a la pression atmospherique, par exemple comprise entre 1,5 et 3 bars, on atteint des pressions de combustion assez elevees qui se traduisent par une acceleration assez forte du piston. L'element de fixation 80 est alors enfonce avec une energie elevee clans le support U (non represents sur les figures) par 1'intermediaire du piston-poussoir 15. Simultanement a 1'actionnement du commutateur a gachette qui declenche le processus de compression, a partir du reservoir de combustible, une quantite determinee de combustible est injectee, au moyen du dispositif de dosage 50 (figure 2), a travers la premiere entree 37 Bans 1'espace du cylindre de charge 32 devant le corps de refoulement 31 en cours de deplacement vers sa position extreme. Comme le volume de cet espace augmente rapidement pendant le bref temps de compression (deplacement rapide du corps de refoulement 31), it se produit une forte depression qui a pour effet de vaporiser rapidement et, selon la temperature, completement le combustible (comme par exemple un gaz liquide). Lors du decollement de 1'outil de scellement 10, le manchon de guidage 19 est eloigne du guide-piston 17 par 1'intermediaire de 1'element de ressort 117, 1'element d'etancheite 113 liberant alors la seconde entree 38. La chambre de combustion 11 est ouverte et de 1'air frais y est envoye par 1'intermediaire du ventilateur 20. Dams le meme temps, lors du decollement de 1'outil de scellement 10 par rapport au support U, de 1'air est introduit clans le cylindre de charge 32 a travers la seconde entree 38 et se melange au combustible qui s'y trouve deja. De plus, lors du decollement de 1'outil de scellement 10 par rapport au support U, 1'organe de positionnement 45 de 1'equipement 40 est actionne par 1'intermediaire du moyen d'entrainement 14 dispose sur le manchon de chambre de combustion 12, et le corps tournant 43 est alors tourne clans la direction opposee, de sorte que le corps tournant 43 separe la sortie 43 du canal d'entree 112 de la chambre de combustion 11. L'equipement se retrouve alors clans sa premiere position 41 (figure 1). Apres le relachement du commutateur a gachette, le corps de refoulement 31 revient, sous 1'action de 1'element de rappel 33, clans sa position initiale proche des entrees 37, 38. Le melange combustible-air present clans 1'espace entre les entrees 37, 38 et le corps de refoulement 31 penetre alors, par 1'intermediaire du canal traversant ouvert 34, clans 1'espace situe de 1'autre cote du corps de refoulement 31. Le second moyen de soupape 48 empeche alors le melange combustible-air de s'echapper vers 1'exterieur a travers la seconde entree 38. Si un nouvel element de fixation 80 est introduit clans le guide-goujon, 1'outil de scellement est alors pret pour un nouveau cycle de scellement
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La présente invention concerne un outil de scellement actionné par combustion interne (10) pour enfoncer des éléments de fixation (80) tels que des clous, des goujons, des chevilles, etc. dans un support, comprenant au moins une chambre de combustion (11) pour un mélange agent oxydant-gaz combustible, un piston-poussoir (15) guidé en translation dans un guide-piston (17) et entraîné par l'intermédiaire de gaz de combustion, et un moyen de ventilation (20) destiné à déplacer des gaz dans la chambre de combustion (11) et animé par l'intermédiaire d'un moyen d'entraînement de ventilateur (21). Pour améliorer l'outil de scellement, il est prévu un dispositif de compression (30) destiné au mélange agent oxydant-gaz combustible et entraîné par l'intermédiaire du moyen d'entraînement de ventilateur (21).
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1. Outil de scellement actionne par combustion interne pour enfoncer des elements de fixation tels que des clous, des goujons, des chevilles, etc. Bans un support, comprenant au moins une chambre de combustion (11) pour un melange agent oxydant-gaz combustible, un piston-poussoir (15) guide en translation clans un guide-piston (17) et entraine par 1'intermediaire de gaz de combustion, et un moyen de ventilation (20) destine a deplacer des gaz clans la chambre de combustion (11) et anime par 1'intermediaire d'un moyen d'entrainement de ventilateur (21), caracterise par un dispositif de compression (30) destine au melange agent oxydant-gaz combustible et entraine par 1'intermediaire du moyen d'entrainement de ventilateur (21). 2. Outil de scellement selon la 1, caracterise en ce que le dispositif de compression (30) renferme un cylindre de charge (32) qui est alimente en combustible et en agent oxydant et clans lequel est guide en translation un corps de refoulement (31) accouple au moyen d'entrainement de ventilateur (21). 3. Outil de scellement selon la 1 ou 2, caracterise en ce qu'un moyen de sortie (22) du moyen d'entrainement de ventilateur (21) est accouple a un mecanisme (23) qui, par 1'intermediaire d'un dispositif d'accouplement (24), est accouple a des moyens d'actionnement pour le corps de refoulement(31). 4. Outil de scellement selon la 3, caracterise en ce que les moyens d'actionnement comportent un cable de traction (25) et une poulie a cable (26). 5. Outil de scellement selon une des 1 a 4, caracterise en ce que le dispositif de compression (30) comporte, pour le corps de refoulement (31), au moins un moyen de rappel (33). 6. Outil de scellement selon une des 1 a 5, caracterise en ce que le corps de refoulement (31) est conforme en piston pourvu d'un canal traversant obturable (34). 7. Outil de scellement selon une des 1 a 6, caracterise en ce que le dispositif de compression (30) comporte un equipement (40) permettant, clans une premiere position (41) de 1'equipement (40), de separer hydrauliquement le cylindre de charge (32) de la chambre de combustion (11) et, clans une seconde position (42) de 1'equipement (40), de relier hydrauliquement le cylindre de charge (32) a la chambre de combustion (11). 8. Outil de scellement selon la 7, caracterise en ce que 1'equipement (40) comporte un organe de positionnement (44) qui coopere avec au moins un element d'entrainement (14, 114) d'un composant apte a coulisser par rapport au cylindre de 19 5charge (32) pour transferer 1'equipement (40) Bans sa seconde position (42) lors de la mise en contact de 1'outil de scellement (10) avec un support (U) et pour transferer 1'equipement (40) Bans sa premiere position (41) lors du decollement de 1'outil de scellement (10) par rapport au support (U).
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B
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B25
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B25C
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B25C 1
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B25C 1/08
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FR2895323
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A3
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BIELLETTE DE REPRISE DE COUPLE
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La présente invention concerne un dispositif de reprise de s couple pour un groupe motopropulseur comportant une suspension pendulaire. L'invention concerne plus particulièrement une biellette de reprise de couple reliant le groupe motopropulseur, par exemple le moteur, à la structure de la caisse du véhicule. ~o Selon une conception connue, les moteurs à suspension pendulaire comportent généralement une biellette de reprise de couple formé d'un corps comportant deux extrémités telle que décrite dans le brevet FR-A-2.711.198 ou encore le brevet FR-2.766.771 et qui relie par exemple la culasse du moteur et un élément de is carrosserie tel que la chapelle d'amortissement. Cette biellette est nécessaire pour reprendre le couple transmis par le groupe motopropulseur aux roues avants. L'architecture d'un véhicule automobile étant de plus en plus complexe, les équipements annexes au fonctionnement d'un groupe 20 motopropulseur et du véhicule sont alors plus nombreux à être logés sous le capot du véhicule et l'espace qui reste à occuper est donc réduit. Pour ces raisons, le positionnement du moteur par exemple peut parfois s'avérer difficile et plus long. Le fait de modifier l'empattement du véhicule peut rendre difficile l'accès à certaines 25 fixations. Cet accès n'est pas immédiat en particulier pour un montage en série où la position par exemple de la chapelle d'amortissement ou de l'élément de carrosserie a été modifiée par rapport à la position du groupe motopropulseur. Afin de pallier les inconvénients de l'état de la technique, 30 l'invention a pour objet un dispositif de suspension d'un groupe motopropulseur pour véhicule dans lequel une biellette de reprise de couple est disposée entre la structure de la caisse du véhicule et le groupe motopropulseur caractérisée en ce que ladite biellette est constituée d'une première pièce et d'une deuxième pièce reliées -2- entre elles par l'intermédiaire d'une fixation, une première extrémité de la première pièce étant apte à coopérer avec la structure du véhicule, et une première extrémité de la deuxième pièce étant apte à coopérer avec le groupe motopropulseur. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - l'extrémité opposée à la première extrémité de la première pièce et l'extrémité opposée à la première extrémité de la deuxième pièce de la biellette sont reliées entre elles. io - la première pièce et la deuxième pièce formant la biellette s'étendent dans un même plan. - la liaison entre la première pièce et la deuxième se fait par l'intermédiaire d'une troisième pièce ou par l'intermédiaire d'un moyen de fixation. 15 - la biellette comporte une liaison rigide. - la distance entre le point de fixation de la première pièce sur la structure de caisse de véhicule et le point de fixation de la deuxième pièce sur le groupe motopropulseur est réglable, l'extrémité libre de la première pièce et/ou l'extrémité libre de la deuxième pièce 20 comportant plusieurs trous de fixation. - le trou de fixation est un trou oblong. L'invention a également pour objet un procédé de montage du dispositif de suspension caractérisé en ce qu'une première étape 25 consiste à fixer une première pièce à la structure de la caisse de véhicule, une deuxième étape consiste à fixer une deuxième pièce au groupe motopropulseur, une troisième étape consiste à solidariser les extrémités libres des pièces constituant la biellette. Selon une autre caractéristique de l'invention, la troisième 30 étape consiste à solidariser les deux pièces selon une direction sensiblement verticale. Cette conception a l'avantage de rendre possible le montage de cette biellette dans les compartiments moteur peu accessibles, les -3- éléments pouvant être prémontés facilement lors de l'assemblage du groupe motopropulseur. L'invention a également pour objet un véhicule comportant 5 une telle biellette. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description suivante du mode de réalisation non limitatif de celle-ci, en liaison avec les Io dessins annexés sur lesquels : - La figure 1 représente une vue de dessus schématisée d'un véhicule comportant un groupe motopropulseur, une structure de la caisse d'un véhicule et un dispositif de suspension. - La figure 2 représente une vue de profil de la liaison de 15 fixation formée par la biellette. - La figure 3 représente une vue en coupe selon un axe AA tel que représenté sur la figure 2 de différents moyens d'assemblage des extrémités libres des deux pièces. On a également représenté sur la figure 1 les trois axes 20 géométriques principaux du véhicule, c'est-à-dire l'axe longitudinal horizontal X, l'axe transversal horizontal Y et l'axe vertical Z. On a représenté sur la figure 1, un véhicule comportant une structure de caisse 1, un groupe motopropulseur 2 qui est agencé à 25 titre d'exemple en position transversale dans le compartiment moteur avant 10 du véhicule, et une biellette 3 qui assure la suspension du groupe motopropulseur 2 par rapport à la structure de caisse 1. Cette biellette est composée d'une première pièce 31 et d'une deuxième pièce 32. Une première extrémité 311 de la première pièce 31 est 30 apte à coopérer avec la structure de la caisse de véhicule 1 et une première extrémité 322 de la deuxième pièce 32 est apte à coopérer avec le groupe motopropulseur 2, les deux pièces 31 et 32 étant reliées entre elles. L'axe de fixation de la première extrémité 311 de la première pièce 31 sur la structure de caisse de véhicule 1 est sensiblement orthogonal à l'axe de fixation de la première extrémité 322 de la deuxième pièce 32. Il est à noter que l'orientation des axes de fixation selon l'invention est donnée à titre d'exemple non limitatif. Ces axes peuvent dans un autre mode de réalisation non représenté sur les figures, être sensiblement parallèles ou avoir une toute autre orientation en fonction du positionnement du groupe motopropulseur 2 par rapport à structure de caisse 1 du véhicule. Conformément à une conception connue, la suspension du w groupe motopropulseur 2 est assurée de manière pendulaire, le groupe motopropulseur 2 pivotant à titre d'exemple dans le plan X, Z autour de son axe horizontal transversal Y, que l'on appellera axe moteur. is La première pièce 31 présente une première extrémité 311 apte à coopérer avec la structure du véhicule 1, une articulation élastique étant réalisée entre la première pièce 31 et la structure de véhicule 1 par exemple par une vis 4, dans une chape solidaire de la structure du véhicule. La deuxième extrémité 312 de la première 20 pièce 31, opposée à la première extrémité 311, est alors libre. La deuxième pièce 32 a une première extrémité 322 apte à coopérer avec le groupe motopropulseur 2 par l'intermédiaire d'une articulation élastique d'orientation sensiblement parallèle à l'axe moteur et une deuxième extrémité 321 opposée à la première 25 extrémité 322, cette deuxième extrémité 321 étant alors libre. Les deux pièces 31 et 32 s'étendent dans un même plan. L'extrémité libre 312 de la première pièce 31 et l'extrémité libre 321 de la deuxième pièce 32 sont reliées entre elles par l'intermédiaire d'un moyen de fixation, la liaison étant de nature 30 rigide. L'extrémité libre 312 de la première pièce 31 a un profil ouvert complémentaire au profil de l'extrémité libre 321 de la deuxième pièce 32 de telle sorte que la pièce 31 enchâsse la pièce 32 assurant ainsi la rigidité de la liaison. Les figures 3a et 3b sont à titre d'exemple, des vues en coupe de la liaison entre l'extrémité libre 312 de la première pièce 31 et l'extrémité libre 321 de la deuxième pièce 32. Sur la figure 3a, l'extrémité libre 312 de la pièce 31 possède par exemple une forme cylindrique complémentaire à la forme cylindrique de l'extrémité libre 321 de la deuxième pièce 32. Sur l'autre exemple de la figure 3b, l'extrémité libre 312 de la pièce 31 possède une forme rectangulaire complémentaire à la forme rectangulaire de l'extrémité libre 321 de la pièce 32. io II est important d'avoir une liaison rigide. La liaison rigide telle que décrite ci-dessus est la liaison réalisée entre les deux pièces 31 et 32 de la biellette 3. Toutefois il sera compris sans sortir du contexte de l'invention et selon une variante de réalisation non représentée sur les figures, qu'une liaison rigide peut être située 15 entre la première extrémité 311 de la première pièce 31 et la structure de caisse du véhicule 1 ou entre la première extrémité 322 de la deuxième pièce 32 et le groupe motopropulseur 2, les autres liaisons étant élastiques. 20 Une possibilité d'ajustement de la position des pièces 31 et 32 facilite le montage et permet à l'opérateur d'avoir une marge de manoeuvre supplémentaire. Augmenter ou diminuer la distance entre le point de fixation de la première pièce 31 sur la structure de caisse de véhicule 1 et le point de fixation de la deuxième pièce 32 sur le 25 groupe motopropulseur 2 facilite le positionnement de la structure de caisse du véhicule 1 et du groupe motopropulseur 2 si l'empattement du véhicule est modifié. A cet effet, selon une caractéristique non représentée sur les figures, l'extrémité 312 de la première pièce 31 et/ou l'extrémité libre 321 de la deuxième pièce 32 comporte 30 plusieurs trous de fixation. Le jeu de réglage peut être également réalisé à l'aide de trous oblong positionnés par exemple sur l'extrémité libre 321 de la pièce 32 ou à l'aide d'une troisième pièce interposée entre les deux extrémités libres des première pièce 31 et deuxième pièce 32. La -6- biellette 3 est alors constituée de trois pièces, les liaisons entre les pièces pouvant être réalisées classiquement, par vis, soudure ou autre. Le jeu de réglage permet alors de s'affranchir de la conception et de la fabrication de nouvelles biellettes même si l'empattement du véhicule a été modifié. Le procédé de montage conformément à l'invention comporte plusieurs étapes : Lors d'une première étape, l'extrémité 311 de la première io pièce 31 est fixée à la structure de la caisse de véhicule 1 au moyen par exemple d'une vis 4, dans une chape tel que décrit ci-dessus. Ensuite lors d'une deuxième étape, la deuxième pièce 32 est fixée au groupe motopropulseur 2 à l'aide de moyens connus, tels qu'une vis 4. 15 Enfin lors d'une troisième étape, les extrémités libres des pièces 31 et 32 sont solidarisées à l'aide de moyens d'assemblage connus, par exemple une vis 6 selon une direction sensiblement verticale. Il sera compris que ces étapes peuvent être réalisées dans un 20 ordre quelconque sans toutefois sortir du contexte de l'invention. Toutefois il est avantageux de terminer par la troisième étape afin que l'opération d'assemblage final soit facilement réalisable lorsque le groupe motopropulseur est en place. 25 Cette conception propose de réaliser un montage facile, notamment lors de montages en série. Il est possible de s'adapter aux différentes dimensions du véhicule, l'accès aux fixations étant aisé. L'invention présente l'avantage de rendre possible le montage 30 de cette biellette dans les compartiments moteur peu accessibles, les éléments pouvant être prémontés facilement lors de l'assemblage du groupe motopropulseur. L'indépendance des étapes de montage permet des manipulations et une gestion de jeux plus faciles pour l'opérateur. Le positionnement du moteur est plus facile malgré l'espace réduit du à la multiplicité des organes périphériques du groupe motopropulseur
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Dispositif de suspension d'un groupe motopropulseur (2) pour véhicule dans lequel une biellette (3) de reprise de couple est 5 disposée entre la structure de la caisse du véhicule (1) et le groupe motopropulseur (2), caractérisée en ce que ladite biellette (3) est constituée d'une première pièce (31) et d'une deuxième pièce (32) reliées entre elles par l'intermédiaire d'une fixation, une première extrémité (311) de la première pièce (31) étant apte à coopérer avec la structure du véhicule (1), et une première extrémité (322) de la deuxième pièce étant apte à coopérer avec le groupe motopropulseur (2).
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1. Dispositif de suspension d'un groupe motopropulseur (2) pour véhicule dans lequel une biellette (3) de reprise de couple est disposée entre la structure de la caisse du véhicule (1) et le groupe motopropulseur (2), caractérisée en ce que ladite biellette (3) est constituée d'une première pièce (31) et d'une deuxième pièce (32) reliées entre elles par l'intermédiaire d'un moyen de fixation, une première extrémité (311) de la première pièce (31) étant apte à io coopérer avec la structure du véhicule (1), et une première extrémité (322) de la deuxième pièce étant apte à coopérer avec le groupe motopropulseur (2). 2. Dispositif de suspension selon la 1 caractérisé en ce que l'extrémité (312) opposée à la première extrémité (311) de is la première pièce (31) et l'extrémité (321) opposée à la première extrémité (322) de la deuxième pièce (32) de la biellette (3) sont reliées entre elles. 3. Dispositif de suspension selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que la première pièce (31) et la deuxième pièce 20 (32) formant la biellette (3) s'étendent dans un même plan. 4. Dispositif de suspension selon l'une des 1 à 3 comportant une première liaison entre la structure de caisse du véhicule (1) et la première extrémité (311) de la première pièce (31), une deuxième liaison entre l'extrémité libre (312) de la première 25 pièce (31) et l'extrémité libre (321) de la deuxième pièce (32) et une troisième liaison entre la première extrémité (322) de la deuxième pièce (32) et le groupe motopropulseur (2) caractérisée en ce qu'une des trois liaisons est rigide, les deux autres liaisons étant de nature élastique. 30 5. Dispositif de suspension selon l'une des 1 à 4 caractérisée en ce que le moyen de fixation disposé entre la première pièce (31) et la deuxième pièce (32) est formé par une troisième pièce.. Dispositif de suspension selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que la distance entre le point de fixation de la première pièce (31) sur la structure de caisse de véhicule (1) et le point de fixation de la deuxième pièce (32) sur le groupe motopropulseur (2) est réglable. 7. Dispositif de suspension selon la 6 caractérisé en ce que le réglage est réalisé par le fait qu'au moins une extrémité libre (311, 321) d'une pièce (31, 32) comporte plusieurs trous de fixation ou par le fait qu'un trou de fixation d'une extrémité libre (311, 321) d'une pièce (31,32) est un trou oblong. 8. Procédé de montage selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que une première étape consiste à fixer la première pièce (31) à la structure de la caisse de véhicule (1), une deuxième étape consiste à fixer la deuxième pièce (32) au groupe motopropulseur, une troisième étape consiste à solidariser les extrémités libres des pièces (31) et (32). 9. Procédé de montage selon la 8 caractérisé en ce que la troisième étape consiste à solidariser les deux pièces (31) et (32) selon une direction sensiblement verticale. 10. Véhicule comportant au moins une biellette de fixation d'un groupe motopropulseur à une structure de caisse de véhicule caractérisé en ce que ladite biellette est selon l'une quelconque des 1 à 7.
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B,F
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B60,B62,F16
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B60K,B62D,F16C
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B60K 5,B62D 65,F16C 7
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B60K 5/12,B62D 65/04,F16C 7/00
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FR2902782
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A1
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PROCEDE DE PURIFICATION D'EAU, MODULE DE FILTRATION ET INSTALLATION CORRESPONDANTE
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La présente invention concerne un procédé pour purifier de l'eau. L'invention se rapporte à un module de filtration d'eau. L'invention concerne également une installation mettant en oeuvre le procédé de purification. L'invention se rapporte également à une installation de purification d'eau utilisant un module de filtration. Un procédé de purification d'eau et de traitement d'effluents aqueux, ainsi qu'une installation correspondante, trouvent de nombreuses applications dans les domaines suivants, donnés à titre d'exemple : -assainissement non collectif, - traitement d'effluents industriels, -traitement d'effluents agricoles, comme ceux fortement chargés provenant des porcheries, - applications spécifiques, comme le traitement des effluents de carénage de bateaux, une réutilisation à 100 % dans les nettoyeurs haute pression des eaux traitées, - applications spécifiques, comme le traitement des eaux dites eaux noires dans le cadre de WC bio autonomes, et - applications spécifiques, comme le traitement des eaux dites eaux grises dans le cadre de campings ou de camps de toiles itinérants, par exemple ceux connus sous la dénomination GéolodgeTM, avec réutilisation des eaux issues des douches et des lavabos, pour le même usage. Les intérêts d'une telle installation sont les suivants, donnés à titre d'exemple : - remplacement du traitement conventionnel par le sol naturel existant dans le cadre de l'assainissement non collectif, - réutilisation de l'eau traitée pour les WC, l'arrosage ou le lavage. La réutilisation des eaux traitées permet une meilleure gestion de la ressource en eau et une économie d'eau qui se solde par une notion d'amortissement de l'investissement. Le traitement intrinsèque évite la contamination du sol et des eaux de surfaces par les nitrates, les phosphates, les tensioactifs, les colibacilles, les coliformes, les bactéries pathogènes, les virus, et d'autres substances encore. Il permet donc une protection de la ressource en eau. Art antérieur On connaît d'après le document EP- 1.484.287 un réacteur biologique hybride à membrane pour le traitement d'eaux résiduelles, industrielles et urbaines. Le réacteur comprend successivement et dans l'ordre d'écoulement du flux : - un premier compartiment, maintenu dans des conditions anoxiques ; - un deuxième compartiment, maintenu dans des conditions aérobies, et dans lequel des particules plastiques servant de support aux bactéries de dégradation sont mises en suspension ; et - un troisième compartiment à membrane, assurant une ultrafiltration par fibres creuses. Cependant, dans un tel réacteur, les modules de filtration utilisés présentent les inconvénients de se colmater par les particules et les bactéries. Un tel colmatage nécessite de ce fait un entretien par lavage très régulier, voire un remplacement des filtres. Exposé de l'invention Un problème principal que se propose de résoudre l'invention consiste à mettre en oeuvre un procédé de purification, permettant de traiter des eaux usées, provenant de diverses sources. Un deuxième problème est de prévoir dans une installation de retraitement d'eau un module de filtration, simple à fabriquer, peu coûteux et ne nécessitant qu'un très faible entretien. Un autre problème encore problème est celui de simplifier les installations de purification, avec un dimensionnement adéquat qui permet une adaptation à tous les usages. L'invention concerne donc un procédé pour purifier de l'eau, par un processus de dégradation par bactéries aérobies suivi par une filtration, comprenant les étapes consistant : - à faire entrer de l'eau à purifier dans un compartiment ; - à faire buller de l'air sous formes de microbulles dans le compartiment ; 2 - à faire circuler l'eau à purifier à travers un module présentant un ensemble de fibres creuses discontinues et placé dans le compartiment, de façon à effectuer une filtration frontale ; et - à faire sortir l'eau purifiée. En d'autres termes, en assurant simultanément une aération ou une oxygénation et une filtration dans le même compartiment, le procédé permet d'assurer une efficacité de fonctionnement supérieure. Les bactéries aérobies dégradent les matières organiques dans ce compartiment et l'eau passe directement dans le cycle de filtration. De plus, avec la présence d'un seul et unique volume de réaction associé à la filtration, le procédé est simplifié et son installation ou dispositif correspondant rendu particulièrement compact. Afin d'améliorer d'avantage le rendement de dégradation et par voie de conséquence la qualité des eaux en sortie, le procédé peut en outre comprendre une étape consistant à ensemencer le compartiment avec des bactéries aérobies. Des particules de charbon actif, seules ou en association avec des bactéries, peuvent également être rajoutées à l'intérieur du volume du compartiment. Conformément à un autre aspect de la présente invention, un module de filtration, apte à être connecté à une sortie d'eau filtrée, comprenant un ensemble de fibres creuses discontinues, est caractérisé en ce que chacune des fibres creuses possède : - une première extrémité libre, apte à être en mouvement dans l'eau à filtrer, et - une deuxième extrémité, solidarisée à un support, relié de manière étanche à la sortie d'eau filtrée et comprenant un ensemble de perforations, chacune des perforations étant en correspondance avec une fibre creuse, de façon à former un faisceau de fibres creuses, chacune des fibres creuses étant apte à filtrer et à faire circuler de l'eau vers la sortie d'eau filtrée. Conformément à un autre aspect de la présente invention, une installation de purification d'eau, comprend au moins un module de filtration d'eau. Le module de filtration présente un ensemble de fibres creuses discontinues. Le module de filtration est placé dans un compartiment. Le compartiment contient une eau à filtrer et est connecté à une entrée d'eau à filtrer et à une sortie d'eau filtrée. L'installation est caractérisée en ce que chacune des fibres creuses du module possède : - une première extrémité libre, en mouvement dans l'eau à filtrer, et - une deuxième extrémité, solidarisée à un support, relié de manière étanche à la sortie d'eau filtrée et comprenant un ensemble de perforations, chacune des perforations étant en correspondance avec une fibre creuse, de façon à former un faisceau de fibres creuses, chacune des fibres creuses étant apte à filtrer et à faire circuler de l'eau, à partir du compartiment vers la sortie d'eau filtrée. Autrement dit, toutes les fibres creuses sont attachées par une extrémité en un paquet. Et par leur autre extrémité, toutes les fibres creuses sont libres de flotter et de se déplacer à l'intérieur du volume du compartiment de filtration. Au lieu d'être empaquetées de manière compacte à l'intérieur d'un cylindre, les fibres creuses sont soumises à leur propre poids au sein du liquide. Les fibres sont mises empotées par l'une de leur extrémité et forment une structure sensiblement analogue à un palmier. Chacune des fibres creuses est à elle seule un système individuel de filtration à membrane. Cet agencement prévu pour les fibres assure non seulement une surface d'échange optimale, sans contact avec les fibres immédiatement adjacentes, mais encore un brassage du milieu dans lequel elles flottent. De manière particulièrement avantageuse, le fond du compartiment peut comprendre au moins un tube aérateur. Ce tube assure un mouvement des fibres à l'intérieur du compartiment, permet une oxygénation du compartiment et évite un colmatage des fibres par les matières se trouvant dans l'eau. Dans une première variante de réalisation préférée, le module, c'est-à-dire l'ensemble de fibres creuses avec le support, peut être positionné dans le compartiment, de sorte que la première extrémité libre de chacune des fibres creuses est orientée sensiblement vers le fond du compartiment. Dans une deuxième variante de réalisation, le module, c'est-à-dire l'ensemble de fibres creuses avec le support, est positionné au niveau du fond du compartiment, la première extrémité libre de chacune des fibres creuses étant orientée sensiblement vers la zone supérieure du compartiment. L'installation peut favorablement comprendre un deuxième compartiment de pré-traitement d'eau à filtrer, placé en amont du compartiment avec le module et muni d'au moins un tube aérateur positionné au niveau du fond. Ce deuxième compartiment de pré-traitement est ainsi intercalé entre le compartiment avec le module et l'entrée d'eau à filtrer. L'installation peut avantageusement comprendre un troisième compartiment de stockage d'eau filtrée, placé en aval du compartiment avec le module. Ce troisième compartiment de stockage est ainsi intercalé entre le compartiment avec le module et la sortie d'eau filtrée. Le troisième compartiment de stockage d'eau filtrée peut se présenter sous la forme d'un ou plusieurs sacs souples, par exemple analogue à une vessie. Afin d'améliorer encore la qualité des eaux purifiées, le troisième compartiment de stockage d'eau filtrée peut être muni d'au moins un tube aérateur positionné au niveau du fond. Afin d'obtenir une eau en sortie qui soit incolore et dépourvue de microorganismes, l'installation peut préférentiellement comprendre des moyens de filtration à charbon et/ou 1 , intercalés entre le compartiment avec le module et la sortie d'eau filtrée. Description sommaire des figures L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes caractéristiques ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non limitatif de réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : - la Figure 1 représente une vue simplifiée d'une installation de purification d'eau selon un premier mode de réalisation ; - la Figure 2 représente une vue simplifiée d'une installation de purification d'eau selon un deuxième mode de réalisation ; - la Figure 3 représente une vue simplifiée d'une installation de purification d'eau selon un troisième mode de réalisation ; - la Figure 4 représente une vue d'une installation de purification d'eau selon un quatrième mode de réalisation ; et - la Figure 5 représente une vue en perspective latérale d'un module de filtration selon l'invention. Description détaillée et fonctionnement de l'invention Dans un premier mode de réalisation (voir Figure 1), une installation de purification d'eau (1) est montée à l'intérieur d'une cuve (2). Celle-ci est réalisée en double peau de bois verre époxy assurant ainsi longévité, solidité et isolation thermique. Selon l'emplacement, cette cuve (2) peut être enterrée. La cuve (2) est divisée en deux volumes (3 et 4). Un volume dit humide (3) contient un compartiment de prétraitement (5) et un compartiment de filtration (6) et un compartiment d'aspiration eaux traitées (7). Un volume dit sec (4) contient les organes permettant le traitement et la régulation, éventuellement les éléments de régulation et de stockage de l'énergie dans le cas du traitement des très petits débits (WC autonomes, eaux grises du GéolodgeTM) Le compartiment de prétraitement (5) occupe l'essentiel de la place du volume humide (3). Il comprend une arrivée (8) pour des effluents. Le flux (Flèche E) entre dans le volume humide (3), soit en gravité, soit par relevage par une pompe (non représentée). Le volume humide (3) comprend également un diffuseur (9), dont la fonction est d'une part de casser l'énergie cinétique du flux entrant (E) et d'autre part de répartir au mieux ce flux (E) sur la totalité de la surface du volume humide (3). Les effluents (E) arrivent dans le compartiment de prétraitement (5) par l'intermédiaire du diffuseur (9). Les effluents (E) sont séparés en trois phases, les flottants, la phase liquide proprement dite contenant les substances dissoutes et une phase de décantas. La répartition faite par le diffuseur (9) permet de garantir et d'optimiser la séparation des différentes phases, avec la phase des flottants, la phase des décantables et la phase liquide. Ce diffuseur (9) est proche du niveau maximum du volume humide (3). Le volume humide (3) comprend ensuite un aérateur-dégrilleur (11). Cet aérateurdégrilleur (11) est constitué de plusieurs tubes poreux, reliés entre eux par une nourrice à chaque extrémité. L'aérateur-dégrilleur (11) débouche dans le compartiment de filtration (6) par un orifice de gros diamètre afin de limiter les pertes de charges. D'une part, le rôle de l'aérateur-dégrilleur (11) est d'assurer l'aération par micro-bulles de la phase, afin d'augmenter la flottation et d'assurer l'oxygénation de l'effluent (E) pour favoriser les phénomènes d'oxydation et permettre le développement des microorganismes spécifiques inoculés. Les effluents (E) sont soumis à une aération et leur dégradation commence sous l'influence des microorganismes inoculés et de l'oxydation. La phase est maintenue à quasi saturation en oxygène, grâce à un surpresseur à air et à sa régulation temporisée. Quand le surpresseur est arrêté, la filtration s'opère. D'autre part, le rôle de l'aérateur-dégrilleur (11) est aussi d'assurer une pré-filtration (dégrillage compris entre 30 et 50 m) de l'effluent (E), avant que celui-ci ne rejoigne le compartiment de filtration (6), lorsque l'aération s'arrête. Les effluents (E) passent ensuite pour la phase liquide à travers le tube poreux et sont prés filtrés de 30 à 50 m, avant de rejoindre par gravité le compartiment de filtration (6). Il est important de noter qu'un dimensionnement précis est nécessaire entre le débit gravitaire moyen du tube poreux et le débit d'extraction de la pompe. L'entrée dans le compartiment de filtration (6) est assurée par une tubulure à 90 en col de cygne (12). La tubulure (12) permet de conserver toujours une certaine quantité de liquide dans le compartiment de filtration (6) et d'assurer un traitement efficace par concentration de la phase en éléments particulaires. Le volume humide (3) comprend un tampon (13) ou un couvercle, selon le type de dimensionnement envisagé, fermant un trou d'homme ou de visite. Le volume humide (3) comprend une cloison étanche (14) le séparant du volume sec (4). Le volume humide (3) comprend enfin un évent (16). Le volume sec (4) contient le compartiment de filtration membranaire (6). Ce compartiment de filtration (6) comprend les modules à fibres creuses (17) ou membranes, par exemple au nombre de trois. Ceci constitue l'unité de base de filtration et elle peut être multipliée en fonction des besoins de débit de filtration. Conformément à l'invention, les membranes sont un ou plusieurs modules (voir Figure 5), dits palmiers (17), c'est-à-dire avec de nombreuses fibres (117) se déployant en forme de faisceau, de bouquet ou de palmier (127). Un module (17) est constitués de 0,5 m de fibres creuses d'ultrafiltration (117). Les fibres creuses (117) sont réalisées en polysulfones extrudés. Le faisceau de fibres (127) est empoté par une de leur extrémité (137), à l'aide d'une résine polyuréthane (147) dans une réduction 50 - 63 en PVC pression du marché (157). L'autre extrémité (167) des fibres (117) est laissée libre dans le liquide à filtrer. A titre d'exemple, le diamètre de l'ensemble des fibres (127) est de 80 mm, pour 110 mm de hauteur. Il est employé ici des membranes de 300 kiloDaltons à 10 kiloDaltons, selon les besoins et le type d'effluent, la porosimétrie des membranes étant exprimée en Dalton (unité de taille de la molécule d'eau). Le compartiment de filtration (6) comprend également un aérateur (18), constitué de tube poreux, assemblés en tapis dense afin de passer un débit d'air important. En arrivant dans le compartiment de filtration (6), les effluents sont soumis à une aération avant d'être aspirés et filtrés à travers les fibres creuses (117). L'aérateur (18) assure à la fois le nettoyage par effet mécanique des fibres membranaires et l'aération de ce compartiment (6), puis par la suite le compartiment de prétraitement (5) par l'aérateur- dégrilleur (Il). Sous le compartiment de filtration (6) est placé le compartiment d'aspiration (7), destiné à recevoir les eaux filtrées. Ce compartiment d'aspiration (7) est connecté à la pompe d'extraction (19). Le volume sec (4) contient également le circuit d'aération (21). Ce circuit (21) est constitué d'une admission d'air (22), d'un filtre à particule (23), pour empêcher des bactéries exogènes d'entrer, d'un surpresseur (24) et d'un ensemble de tubulures. Le circuit d'aération (21) permet l'aération du compartiment de filtration (6), du compartiment de prétraitement (5) et éventuellement du volume humide (3). Le volume sec (4) contient aussi la pompe d'extraction (19). Il s'agit d'une pompe péristaltique qui assure l'extraction par aspiration des eaux filtrées à travers le compartiment de filtration (6) avec ses modules palmiers (17). Cette pompe (19) fonctionne en très basse tension (12 V) et peut inverser son sens de rotation, afin d'assurer les rétro lavages périodiques des fibres creuses (117) des modules palmiers (17). Cette pompe d'extraction (19) abouche dans un deuxième compartiment de stockage et de réserve tampon d'eaux traitées (26), en passant à travers un filtre de sécurité (27). Après leur passage dans la pompe d'extraction (19), les eaux traitées et filtrées rejoignent la réserve d'eau propre (26), en passant à travers le filtre charbon (27). Le filtre (27) est constitué notamment de charbon actif et qui sert de fusible en cas de rupture de module palmier (17). Dans le cas de réutilisation des eaux grises pour le même usage, le filtre charbon (27) est suivi d'un filtre contenant des résines mono et bivalentes, qui ont pour mission de capter les ions encore contenus dans l'eau. Le deuxième compartiment (26) constitue une réserve d'eau nécessaire pour les rétro-lavages des modules palmiers (17). Périodiquement, en début et en fin de cycle d'extraction, le sens de rotation de la pompe d'extraction (19) s'inverse, en étant commandée par un automate programmable afin d'assurer le nettoyage des modules (17). Dans un deuxième mode de réalisation (voir Figure 2), une installation de purification d'eau (28) comprend les mêmes dispositifs et agencements que ceux décrits pour l'installation du premier mode de réalisation (1). Seul le deuxième compartiment de stockage (29) présente un volume plus important. Au fond de ce deuxième compartiment de stockage (29) est placé un aérateur-dégrilleur supplémentaire (31), connecté au circuit d'aération (21). Dans le compartiment de stockage des eaux propres (29), ces dernières sont soumises à l'aération, afin de permettre d'une part un démarrage très rapide de la dégradation lorsqu'elles retournent salies dans le compartiment de filtration (6). D'autre part cette aération à pour effet de poursuivre si nécessaire les actions d'oxydation. La recirculation des eaux traitées est assurée par une pompe comparable à la pompe d'extraction (19). La pompe de recirculation (32) est installée dans les cas de réutilisation des eaux traitées et permet la recirculation de l'eau traitée. Dans le cas du dispositif de traitement des eaux grises du GéolodgeTM, la pompe (32) est munie d'une sortie (33) en venturi, qui permet d'injecter de l'air dans l'eau, afin d'assurer un meilleur effet mouillant de l'eau et de permettre son économie. Dans un troisième mode de réalisation préféré de la présente invention (voir Figure 3), une installation de purification d'eau (34) comprend de nombreux dispositifs et agencements analogues à ceux décrits pour l'installation du premier mode de réalisation (1) et pour l'installation du deuxième mode de réalisation (28). L'objectif ici est de traiter 150 à 350 litres par jour d'effluents gris issus d'une douche et d'un lavabo. Ce traitement a lieu en totale autonomie énergétique. La qualité des eaux de sortie est basée sur les standards publiés par l'Agence Spatiale Européenne en matière d'eau d'hygiène. Les effluents (E) arrivent dans un compartiment unique de traitement et de filtration (36), grâce à un bac et une pompe de relevage (non représentée). Ils sont saturés en d'oxygène par l'aérateur- dégrilleur (18) et l'aérateur (24). L'aération sous forme de micro-bullage assure aussi une flottation des éventuels flottants et l'oxygénation nécessaire et suffisante pour favoriser le développement de micro- organismes endémiques ou inoculés. Des bactéries et des particules de charbon actif sont rajoutées dans le compartiment unique (36). Dans le même compartiment (36), les effluents (E) sont filtrés à travers un module de filtration membranaire d'ultrafiltration, de type module palmiers (17), dans des seuils de coupure inférieurs à 100 kiloDaltons. Cette valeur garantit une stérilité totale des eaux de sortie), grâce à la pompe d'extraction (19). Comme cela est visible dans la Figure 3, les modules palmiers (17) sont placés tête en bas . Les effluents filtrés passent dans le filtre à charbon actif et un filtre 1 m (27), avant de rejoindre le compartiment de stockage (26). Le compartiment de stockage est dans ce cas constitué de plusieurs vessies de stockage d'eau propre, d'une contenance d'environ 30 litres. La réutilisation de l'eau traitée se fait grâce à la pompe de recirculation ou d'alimentation (32) qui assure l'adduction d'eau pour la douche et pour le lavabo. Un chauffage de l'eau est assuré à la fois par un chauffe-eau solaire (37) et par les vessies elles-même (effet de serre). La température de l'eau est régulée par un thermocouple qui commande ou non la pompe de circulation du chauffe-eau. Cette température est réglable de 0 C à 40 C. Les phases d'aération, d'extraction et de rétrolavage des modules palmiers (17) à fibres creuses (117), sont régulées par un dispositif de commande et de régulation avec un tableau électrique, des indicateurs de niveaux, une protection thermique, des capteurs de niveaux installés dans les différents compartiments, de relais de charge et de temporisation électromécaniques ou automate programmable (38). La fourniture énergétique pour l'ensemble est assurée par un panneau à cellules photovoltaïques (39), qui se trouve sur le couvercle à l'extérieur de l'installation de traitement. Le panneau (39) est couplé à un régulateur de charge (41) et à une batterie (42), qui peut alimenter le GéolodgeTM lui-même. Dans un quatrième mode de réalisation (voir Figure 4), une installation de purification d'eau (43) comprend de nombreux dispositifs et agencements analogues à ceux décrits pour l'installation du premier mode de réalisation (1), pour l'installation du deuxième mode de réalisation (28) et pour l'installation de purification du troisième mode de réalisation (34). L'objectif ici est de traiter les effluents noirs issus d'un WC pour deux à six personnes. Ce traitement a lieu en totale autonomie énergétique. La qualité des eaux de sortie est basée sur les standards eaux de baignades (Décret n 81-324 du 7 Avril 1981, annexe 1). Les effluents arrivent dans le compartiment de traitement et de filtration (36) par le biais de la cuvette de WC et d'une pompe broyeuse (44). Les effluents (E) sont aérés à saturation d'oxygène. L'aération sous forme de micro bullage assure aussi une flottation des éventuels flottants et l'oxygénation nécessaire et suffisante pour favoriser le développement de micro-organismes spécifiques inoculés. Des bactéries et des particules de charbon actif sont rajoutées dans le compartiment unique (36). Les effluents (E) sont filtrés à travers un module de filtration membranaire d'ultrafiltration, de type module palmiers (17), dans des seuils de coupure inférieurs à 100 kiloDalton (ceci garantie une stérilité totale des eaux de sortie), grâce à la pompe d'extraction (19). Les effluents filtrés passent dans un filtre à charbon actif et un filtre 1 m avant de rejoindre la cuve de chasse (eau propre). Cette cuve de chasse est munie d'un trop plein gravitaire afin de restituer au milieu les eaux propres supplémentaires. La réutilisation de l'eau traitée pour la chasse se fait grâce à la pompe double, broyeuse et chasse (44). Les conditions d'expérimentation sont les suivantes. Pour les eaux grises, le chargement quotidien est de 2 douches de 20 litres pour 6 personnes (matin et soir), de lavage de main, avec 20 litres, soit un total d'effluents de 260 litres/jour. Pour les eaux noires, le chargement quotidien de 5 (pour 5 personnes et 6 mixions), soit 1 litre par chasse et 6 chasses (eau traitée), 350 g de matières hydratées (fèces) et de 1,5 litres d'urine. Les paramètres sont analysés en photométrie, les protocoles sont fournis par la société Macherey et Naggel. Les résultats des analyses avant et après purification pour les eaux grises et pour les eaux noires sont présentés respectivement dans les deux tableaux 1 et 2 qui suivent. EFFLUENTS BRUTS Paramètres Eaux grises : Eaux noires : moyenne sur 8 moyenne sur 12 échantillons échantillons DCO (Demande Chimique en 250 mg/1 16 g/1 Oxygène, norme ISO 15705:2002) DBO5 (Demande Biologique en 60 mg/1 14 g/1 Oxygène 5 jours, norme DIN EN 25 813) Nitrates - 94 mg/1 Phosphates (norme DIN EN) - - 02 dissout (norme DIN EN 25 813 - - appendice A) Tableau 1 EAUX PURIFIEES Paramètres Eaux grises : Eaux noires : moyennes sur 8 moyenne sur 12 échantillons échantillons DCO(Demande Chimique en 21 mg/1 7 mg/1 Oxygène, norme ISO 15705:2002) DBO5 (Demande Biologique en < 2 mg/1 < 2 mg/1 Oxygène 5 jours, norme DIN EN 25 813) Turbidité (norme DIN EN 27027) < 10 FAU > 10 FAU Coloration (norme DIN EN ISO 7887- Cl-3) Nitrates néant < 2 mg/1 Phosphates (norme DIN EN) néant néant pH (Rouge de Phénol) - - 02 dissout (norme DIN EN 25 813 -appendice A) Bactério néant néant Tableau 2 La qualité des eaux purifiées est la suivante : - pas de matières en suspension (MES), - pas de bactéries ni de virus, - abattement important des macromolécules comme les ortho phosphates, - abattement important des nitrates dans le cas des eaux noires grâce à l'action de microorganismes spécifiques, - pas d'odeur, -pas de sapidité particulière, - pas de mousses persistantes après agitation, - pas de phase flottante, - turbidité quasi nulle, et très légère coloration qui sera totalement abattue par le filtre charbon. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés. De nombreuses modifications peuvent être réalisées, sans pour autant sortir du 5 cadre défini par la portée du jeu de revendications
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Procédé pour purifier de l'eau, par un processus de dégradation par bactéries aérobies suivi par une filtration, comprenant les étapes consistant :- à faire entrer de l'eau à purifier dans un compartiment ;- à faire buller de l'air sous formes de microbulles dans le compartiment ;- à faire circuler l'eau à purifier à travers un module présentant un ensemble de fibres creuses discontinues et placé dans le compartiment, de façon à effectuer une filtration frontale ; et- à faire sortir l'eau purifiée.
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1. Procédé pour purifier de l'eau, par un processus de dégradation par bactéries aérobies suivi par une filtration, comprenant les étapes consistant : - à faire entrer de l'eau à purifier dans un compartiment ; -à faire buller de l'air sous formes de microbulles dans le compartiment ; - à faire circuler l'eau à purifier à travers un module présentant un ensemble de fibres creuses discontinues et placé dans le compartiment, de façon à effectuer une filtration frontale ; et - à faire sortir l'eau purifiée. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape consistant à rajouter dans le compartiment des bactéries aérobies et/ou des particules de charbon actif. 3. Module de filtration, apte à être connecté à une sortie d'eau filtrée (33), comprenant un ensemble de fibres creuses discontinues, caractérisé en ce que chacune des fibres creuses (117) possède : - une première extrémité libre (167), apte à être en mouvement dans l'eau à filtrer, et -une deuxième extrémité (137), solidarisée à un support (157), relié de manière étanche à la sortie d'eau filtrée (33) et comprenant un ensemble de perforations, chacune des perforations étant en correspondance avec une fibre creuse (117), de façon à former un faisceau (127) de fibres creuses (117), chacune des fibres creuses (117) étant apte à filtrer et à faire circuler de l'eau vers la sortie d'eau filtrée (33). 4. Installation de purification d'eau, comprenant au moins un module de filtration d'eau (17), présentant un ensemble de fibres creuses discontinues, placé dans un compartiment (6, 36), contenant une eau à filtrer et connecté à une entrée d'eau àfiltrer (8) et à une sortie d'eau filtrée (33), caractérisée en ce que chacune des fibres creuses (117) du module (17) possède : - une première extrémité libre (167), en mouvement dans l'eau à filtrer, et - une deuxième extrémité (137), solidarisée à un support (157), relié de manière étanche à la sortie d'eau filtrée (33) et comprenant un ensemble de perforations, chacune des perforations étant en correspondance avec une fibre creuse (117), de façon à former un faisceau (127) de fibres creuses (117), chacune des fibres creuses (117) étant apte à filtrer et à faire circuler de l'eau, à partir du compartiment (6, 36) vers la sortie d'eau filtrée (33). 5. Installation selon la 4, caractérisée en ce que le fond du compartiment (6, 36) comprend au moins un tube aérateur (18). 6. Installation selon la 4 ou 5, caractérisée en ce que le module (17) est positionné dans le compartiment (36), de sorte que la première extrémité libre de chacune des fibres creuses est orientée sensiblement vers le fond du compartiment (36). 7. Installation selon la 4 ou 5, caractérisée en ce que le module (17) est positionné au niveau du fond du compartiment (6), la première extrémité libre de chacune des fibres creuses étant orientée sensiblement vers la zone supérieure du compartiment (6). 8. Installation selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisée en ce qu'elle comprend un deuxième compartiment de pré-traitement d'eau à filtrer (5), intercalé entre le compartiment (6) avec le module (17) et l'entrée d'eau à filtrer (8), et muni d'au moins un tube aérateur (11) positionné au niveau du fond. 9. Installation selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisée en ce qu'elle comprend un troisième compartiment de stockage d'eau filtrée (26, 29), intercalé entre le compartiment (6) avec le module (17) et la sortie d'eau filtrée (33). 10. Installation selon la 9, caractérisée en ce que le troisième compartiment de stockage d'eau filtrée se présente sous la forme d'un ou plusieurs sacs souples (26). 11. Installation selon la 9 ou 10, caractérisée en ce que le troisième compartiment de stockage d'eau filtrée (29) est muni d'au moins un tube aérateur (31) positionné au niveau du fond. 10 12. Installation selon l'une quelconque des 4 à 11, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de filtration à charbon et/ou 1 m (27), intercalés entre le compartiment avec le module et la sortie d'eau filtrée (33).5
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C,B
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C02,B01
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C02F,B01D
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C02F 9,B01D 33,B01D 36
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C02F 9/02,B01D 33/00,B01D 36/04,C02F 9/14
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FR2890423
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A1
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DISPOSITIF DE FIXATION POUR VEHICULE AUTOMOBILE
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L'invention concerne en général les dispositifs de fixation pour véhicule automobile. Plus précisément, l'invention concerne, selon un premier aspect, un dispositif de fixation du type comprenant un élément de liaison susceptible de recevoir à fixation de manière amovible un élément de liaison complé- mentaire. Des dispositifs de fixation de ce type sont couramment utilisés sur des véhicules automobiles comme celui dont l'arrière est partiellement représenté sur la figure 1, pour assembler le pare-chocs 1 et le pare-boue 2. Un dispositif de fixation de l'état de la technique est représenté sur la figure 2. Il comprend un fût 3 en matériau tendre percé par un orifice 4 à pa-roi 6 lisse, et des pattes 8 de fixation du fût 3 sur la peau du pare-chocs 1. Le pare-boue 2 est percé d'un trou circulaire 14. L'orifice 4 est disposé de façon à ce que son axe central passe par le centre du trou 14. L'orifice 4 est prévu pour recevoir une vis (non représentée). La tige filetée de la vis dé-forme la paroi lisse 6. La tête de la vis vient pincer les bords de l'orifice 14 contre le fût 3. Le fût 3 et la patte 8 sont en matière plastique et sont fixés par soudure ou collage sur la peau du pare-chocs 1. Quand il est nécessaire de démonter le pare-chocs 1, pour le réparer ou pour accéder à des équipements situés derrière lui, les vis sont retirées des orifices 4, par dévissage. Elles sont ensuite revissées dans ces mêmes orifices 4 quand le pare-chocs est remonté sur le véhicule. En pratique, il arrive que les vis soient mal orientées dans l'orifice, de telle sorte que la pa- roi interne 6 du fût 3 est irrémédiablement endommagée. Il est alors possible de retirer les vis mais pas de les revisser dans le fût 3. Du fait que le fût 3 est fixé de façon définitive à la peau de pare-chocs 1, il est nécessaire, dans ce cas, de remplacer la totalité du pare-chocs. Alors que la détérioration n'intervient que sur une pièce mineure, le fût 3, il est nécessaire d'échanger un élément de grandes dimensions, coûteux, le pare-chocs. Dans ce contexte, l'invention vise à proposer un dispositif de fixation permettant de réaliser des réparations sur le pare-chocs de façon économique. A cette fin, l'invention porte sur un dispositif de fixation du type précité, caractérisé en ce qu'il comprend un support, des moyens de fixation amovibles de l'élément de liaison au support dans une position d'usage et un élément de liaison de remplacement susceptible de se placer depuis une position de stockage dans une position de remplacement proche de la position d'usage ou identique à celle-ci de façon à recevoir à fixation l'élément de liaison complémentaire. Le dispositif de fixation peut aussi présenter une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous, considérées isolément ou selon toutes les combi- naisons techniquement possibles: - il comprend des moyens de fixation amovible de l'élément de liaison de remplacement au support dans la position de stockage, et des moyens de fixation de l'élément de liaison de remplacement au support dans la position de remplacement; - il comprend des moyens de pivotement de l'élément de liaison de remplacement par rapport au support, entre sa position de stockage et sa position de remplacement; - les moyens de pivotement comprennent un film souple reliant l'élément de liaison de remplacement au support de manière articulée; - le support comprend une fenêtre d'usage délimitée par un bord périphérique dans laquelle est fixé l'élément de liaison en position d'usage de celui-ci et dans laquelle est fixé l'élément de liaison de remplacement en position de remplacement de celui-ci; - les moyens de fixation de l'élément de liaison dans sa position d'usage comprennent des ponts de matière frangibles solidarisant l'élément de liaison et le bord de la fenêtre; - les moyens de fixation de l'élément de liaison de remplacement dans sa position de remplacement comprennent des pattes solidaires de l'élément de liaison de remplacement et susceptibles d'encliqueter le bord de la fenêtre d'usage; - le support comprend une fenêtre de stockage, dans laquelle est fixé l'élément de liaison de remplacement en position de stockage de celui-ci; - l'élément de liaison et l'élément de liaison de remplacement comprennent chacun un fût en matériau tendre à paroi lisse percé par un orifice, le fût étant susceptible de recevoir et de fixer une tige filetée par vissage dans l'orifice et déformation de la paroi lisse; et - l'élément de liaison et l'élément de liaison de remplacement comprennent chacun une plaque plane venue de matière avec le fût, les moyens de fixation de l'élément de liaison de remplacement dans sa position de stockage comprenant des pattes solidaires du support et susceptibles d'encliqueter la plaque de l'élément de liaison de remplacement. Selon un second aspect, l'invention concerne l'utilisation du dispositif de fixation présentant les caractéristiques ci-dessus dans un véhicule auto-mobile pour la fixation d'un pare-chocs sur un pare-boue présentant un trou de fixation, le support étant solidaire du pare-chocs, l'orifice de l'élément de liaison en position d'usage s'étendant dans le prolongement du trou de fixa- tion. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui en est donnée ci-dessous à titre indicatif et nulle-ment limitatif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles: - la figure 1 est une vue suivant une direction transversale de l'arrière d'un véhicule automobile, montrant un pare-chocs fixé sur un pare-boue à l'aide d'un dispositif de fixation de l'état de la technique; - la figure 2 est une vue en coupe du véhicule de la figure 1, considérée suivant l'incidence des flèches Il de la figure 1; - la figure 3 est une vue en perspective d'un dispositif de fixation conforme à l'invention, l'élément de liaison occupant sa position d'usage et l'élément de liaison de remplacement occupant sa position de stockage; - la figure 4 est une vue en perspective similaire à celle de la figure 3, l'élément de liaison ayant été retiré, et l'élément de liaison de remplacement occupant sa position de stockage; - la figure 5 est une vue similaire à celle de la figure 3, l'élément de liaison de remplacement occupant sa position de remplacement; - la figure 6 est une vue en coupe du dispositif de fixation de la figure 3, considérée suivant l'incidence des flèches VI de la figure 3, montrant en outre la peau de pare-chocs et le pare-boue assemblés à l'aide du dispositif de fixation; - la figure 7 est une vue en coupe du dispositif de fixation dans la situation de la figure 5, considérée suivant l'incidence des flèches Vil de la figure 5, montrant en outre la peau de pare-chocs et le pare-boue; et - la figure 8 est une vue en coupe partielle du dispositif de fixation dans la situation de la figure 5, considérée suivant l'incidence des flèches VIII de la figure 5, montrant en outre le pare-boue. Le dispositif de fixation 16 est prévu, comme le montre la figure 1, pour assembler un pare-chocs, ici un pare-chocs arrière 1, avec un pare-boue 2, sur un véhicule automobile. Le pare-chocs 1 comprend une peau de parechocs 18 pourvue d'une partie centrale transversale (non représentée) et deux parties latérales longitudinales 20, disposées de part et d'autre de la partie centrale. Chaque partie latérale 20 se termine par un rebord libre 22 rentrant transversalement vers l'intérieur du véhicule. La peau de pare-chocs 18 est une pièce moulée en matière plastique. Le pare-boue 2 comprend une partie semi-annulaire enveloppant la moitié supérieure de la roue du véhicule. Cette partie présente vers l'extérieur un bord libre 24 accolé sous le bord rentrant 22 de la peau de parechocs. Le bord libre 24 est percé d'un orifice circulaire 26, visible sur la figure 6, dans une partie non recouverte par le bord rentrant 22. Comme le montre la figure 3, le dispositif de fixation 16 comprend un support 28 lié à la peau de pare-chocs 18, un élément de liaison 30 fixé au support 28 en regard du trou 26 et susceptible de recevoir un élément de liaison complémentaire, et un élément de liaison de remplacement 32 fixé au support 28 et lui aussi susceptible de recevoir l'élément de liaison complémentaire. Le support 28 est une pièce en matière plastique, présentant perpendiculairement à un axe X une section en U. Il comprend ainsi un pan central 34 plan plaqué contre le bord libre 24 du pare-boue 2, un pan latéral de fixation 36 plan, perpendiculaire au pan central 34, solidaire de la partie trans- versale 20 de la peau de pare-chocs, et un pan latéral de stockage 38 plan sensiblement perpendiculaire au pan central 34. Comme le montre la figure 6, le bord libre 24 du pare-boue est pris entre le bord rentrant 22 de la peau de pare-chocs 18 et le pan central 34. Le bord rentrant 22, le bord libre 24 et le pan central 34 sont sensiblement parallèles les uns aux autres. Le support 28 comprend également une fenêtre d'usage 40 (figure 3), rectangulaire, découpée dans le pan central 34. La fenêtre 40 s'étend en vis-à-vis du trou 26. Le support 28 comprend par ailleurs une fenêtre de stoc- kage 42, de forme rectangulaire, découpée dans le pan de stockage 38. Les grands côtés de la fenêtre d'usage 40 et de la fenêtre de stockage 42 sont parallèles à l'axe X. De plus, les deux fenêtres sont situées sensiblement au même niveau selon l'axe X. L'élément de liaison 30 comprend une plaque plane rectangulaire 44 et un fût tronconique 46 en saillie sur une grande face arrière 48 de la plaque 44. Le fût 46 présente un axe central Y sensiblement perpendiculaire à la plaque 44, et s'élargit vers la plaque 44. Il est traversé (figure 6) par un orifice 49, également tronconique, d'axe central Y, délimité par une paroi lisse 50. L'orifice 49 traverse entièrement le fût 46 et la plaque 44, et est ou- vert, d'une part, au niveau de la petite base du fût tronconique 46, et, d'autre part, au niveau d'une grande face avant 52 de la plaque 44 plaquée contre le bord libre 24. L'orifice 49 diverge à partir de la petite base du fût 46 vers la grande face avant 52. Le fût 46 est disposé au centre de la plaque 44. Le dispositif comprend des moyens de fixation de l'élément de liaison 30 dans une position d'usage, représentée sur les figures 3 et 6. Dans cette position, l'élément de liaison 30 est disposé dans la fenêtre d'usage 40, les grands bords 54 de la plaque 44 étant disposés le long des grands bords 56 de la fenêtre 40, et les petits bords 58 de la plaque 44 étant disposés parallèlement aux petits bords 60 de la fenêtre 40. Les bords 54 et 58 de la pla- que 44 sont légèrement plus courts que les bords 56 et 60 de la fenêtre 40, de telle sorte qu'il subsiste un interstice entre la plaque 44 et les bords de la fenêtre 40. Les moyens de fixation de la plaque 44 dans sa position d'usage comprennent des ponts de matière frangibles (non représentés) solidarisant les grands bords 54 de la plaque 44 au bord périphérique de la fenêtre d'usage 40, et plus précisément aux grands bords 56. Dans la position d'usage de l'élément de liaison 30, l'orifice 49 du fût 46 est disposé dans le prolongement du trou 26, l'axe Y passant par le centre du trou circulaire 26. L'élément de liaison de remplacement 32 est pratiquement identique à l'élément de liaison 30, à l'exception de quelques points qui seront détail- lés plus loin. Il comprend une plaque 62, de même forme que la plaque 44, et un fût 64, identique au fût 46 (figure 5). Le dispositif comprend des moyens de fixation amovibles de l'élément de remplacement 32 au support 28 dans une position de stockage représentée sur les figures 3 et 4. Dans sa position de stockage, l'élément de remplacement est disposé dans la fenêtre de stockage 42, ses grands bords 66 et 67 s'étendant parallèlement aux grands bords 68 de la fenêtre 42 et ses petits bords 70 parallèlement aux petits bords 72 de la fenêtre 42. Les bords 66, 67 et 70 sont légèrement plus courts respectivement que les bords 68 et 72, de telle sorte qu'un interstice subsiste entre la plaque 62 et les bords 68 et 72 de la fenêtre 42. On désigne par les références 66 et 67 respective-ment les grands bords de la plaque 62 relativement plus éloigné et relative-ment plus proche du pan central 34 sur la figure 3. Les moyens de fixation de l'élément de liaison de remplacement 32 dans la fenêtre 42 comprennent trois pattes d'encliquetage de la plaque 62, faisant saillie vers l'intérieur de la fenêtre 42, à partir des bords 68 et 72 de cette fenêtre. La patte 74 fait saillie à partir du grand bord 68 et vient porter contre la face 76 de la plaque 62 opposée au fût 64, sur le grand bord 66. Les deux pattes 78 font saillie à partir des deux petits bords 72 opposés et viennent porter contre la face 80 de la plaque 62 tournée vers le fût 64. Le dispositif comprend également des moyens de fixation de l'élément de remplacement 32 dans une position de remplacement pratiquement identique à la position d'usage, une fois que l'élément de liaison 30 a été séparé du support 28 et retiré. Cette position de remplacement est illustrée sur la figure 5. L'élément de remplacement 32, en position de remplacement, s'inscrit dans la fenêtre d'usage 40, sa face 76 étant plaquée contre le pare-boue 2, son fût 64 étant disposé d'un côté de la plaque 62 opposé au pare- boue 2. L'orifice du fût 64 s'étend dans le prolongement du trou 26, et son axe passe par le centre du trou circulaire 26. Les moyens de fixation de l'élément de remplacement 32 dans sa position de remplacement comprennent des pattes 84 et 82 susceptibles d'en- cliqueter les bords 56 et 60 de la fenêtre 40. Plus précisément, ces moyens comprennent deux pattes de blocage 82 portées par la face 80 de la plaque 62 et faisant saillie vers l'extérieur de la plaque par rapport au grand bord 66. Ils comprennent également deux pattes d'encliquetage 84 ménagées sur la face 76 de la plaque 62, et faisant saillie vers l'extérieur de la plaque par rapport aux deux petits bords 70. Les deux pattes 82 sont donc disposées le long du même grand bord 66 de la plaque 62, alors que les deux pattes 84 sont disposées sur les deux petits bords 70 opposés de la plaque. En position de remplacement, les pattes de blocage 82 viennent porter sur un bord 56, contre un côté du pan 34 opposé au pare-boue 2 (figure 7). Les deux pattes d'encliquetage 84 viennent porter contre les deux petits bords 60 opposés de la fenêtre 40, du côté du pan 34 tourné vers le pareboue 2 (figure 8). Le dispositif comprend encore des moyens de pivotement de l'élément de remplacement 32 par rapport au support 28 entre sa position de stockage et sa position de remplacement. Ces moyens de pivotement comprennent un film souple 86, reliant l'élément de remplacement 32 au support 28 de manière articulée. Le film 86 est rigidement fixé sur la face 76 de la plaque 62, le long du bord 67. Ainsi, il est fixé dans l'angle entre les pans 34 et 38, le long de pratiquement toute la fenêtre 40. Le support 28, les éléments de liaison 30 et 32, et les moyens de fixation ou de pivotement entre les éléments de liaison et le support sont venus de moulage. Le dispositif 16 est constitué de matière plastique. De préférence, le dispositif de fixation 16 est venu de moulage avec la peau de pare-chocs 18, mais il peut également être fixé par collage, soudage... Le fonctionnement du dispositif de fixation va être décrit dans les paragraphes suivants. Initialement, la peau de pare-chocs 18 est fixé sur le pare-boue 2 à l'aide du dispositif 16 en insérant le bord libre 24 du pare-boue 2 entre le bord rentrant 22 de la peau 18 et le pan 34 du support 28. Une fois le trou 26 en position devant l'orifice 49, la partie filetée d'une vis est vissée dans le fût 46. La paroi lisse 50 de l'orifice 49 est déformée par le filetage de la vis. La vis, une fois entièrement engagée dans l'orifice 49, est retenue dans le fût 46, et sa tête vient pincer les bords du trou 26 contre le pan 34. Quand le pare-chocs 1 doit être démonté et séparé du pare-boue 2, la vis est dévissée et retirée de l'orifice 49. Si l'opération est menée soigneusement, il est possible d'effectuer plusieurs démontages et remontages successifs du pare-chocs 1, la vis étant à chaque fois dévissée et revissée dans l'orifice 49. En revanche, il peut arriver qu'il devienne impossible de revisser la vis dans l'orifice 49, parce que la paroi lisse 50 a été endommagée en retirant la vis, ou lors du revissage précédent. Dans ce cas, l'élément de liaison 30 est séparé du support 28, en coupant les ponts de matière qui réunissent la plaque 44 et les bords de la fenêtre 40. Cette opération est réalisée par exemple à l'aide d'un cutter. Puis, un outil approprié est engagé dans l'orifice de l'élément de remplacement 32, et une traction est exercée sur cet élément 32 de façon à le désencliqueter des pattes 74 et 78. La traction est effectuée de façon à faire pivoter l'élément 32 autour du film 86. Une fois le désencliquetage de l'élément 32 réalisé, celui-ci est amené par pivotement, à l'aide de l'outil, jusqu'à sa position de remplacement, dans la fenêtre 40. Une traction adéquate permet d'encliqueter les bords de la fenêtre 40, les pattes 82 venant en appui d'un côté du pan 34, et les pat-tes 84 traversant la fenêtre 40 en se déformant élastiquement puis venant en appui du côté opposé du pan 34. Une fois que l'élément de remplacement 32 est dans sa position de remplacement, il est possible de remonter le pare-chocs 1 sur le pareboue 2, en vissant une vis dans l'orifice du fût 64. La fenêtre 42 est légèrement plus large que la fenêtre 40, la largeur étant appréciée au niveau des petits bords respectifs 72 et 60 des fenêtres. De ce fait, les pattes 82 n'interfèrent pas avec le grand bord 68 de la fenêtre 42 quand l'élément de remplacement 32 pivote de sa position de stockage à sa position de remplacement. Le dispositif de fixation décrit ci-dessus présente de multiples avantages. Au cas où le fût 46 de l'élément de liaison est endommagé lors du montage ou du démontage du pare-chocs, il n'est pas nécessaire de rem-placer le pare-chocs complet. Ce résultat est atteint en prévoyant que l'élément de liaison peut être séparé de son support, et en prévoyant qu'un élé- ment de remplacement peut être fixé à la place de l'élément de liaison. Les moyens mis en oeuvre sont simples et économiques. Le dispositif de fixation est une pièce venue de moulage, en matière plastique. L'élément de remplacement pivote autour d'une charnière film 86, particulièrement peu coûteuse. L'élément de remplacement est imperdable, puisqu'il est à la fois encliqueté sur le support 28 en position de stockage, et lié à celui-ci par la charnière film 86. Le dispositif de fixation est particulièrement facile d'utilisation: un simple cutter suffit pour séparer l'élément de liaison du support, et l'élément de remplacement est fixé dans la fenêtre d'usage 40 par simple encliquetage. Le dispositif de fixation peut présenter de multiples variantes. Les orifices de fixation des éléments de liaison 30 et 32 peuvent ne pas présenter une paroi lisse, mais plutôt être filetés. Ces orifices peuvent être prévus pour recevoir non pas une vis, mais tout autre moyen de fixation susceptible d'être démonté, par exemple une goupille. La position de remplacement de l'élément de remplacement 32 peut ne pas correspondre exactement à la position d'usage de l'élément de liai-son 30. Par exemple, l'élément de remplacement 30 en position de remplacement peut être légèrement plus éloigné du pare-boue 2 que l'élément de liaison 30 en position d'usage. Cette position est alors ajustée en jouant sur la forme des pattes 82 et 84. L'élément de remplacement 32 peut également être disposé légèrement en biais par rapport à la fenêtre 40. Toutefois, il est important qu'il reste possible d'introduire une vis à travers le trou circulaire 26 dans l'orifice du fût 64. Le dispositif de fixation peut également comprendre deux éléments de remplacement 32, l'un stocké dans une fenêtre 42 ménagée sur le pan 38, et l'autre stocké dans une autre fenêtre, ménagée sur un autre pan situé du côté du pan de fixation 36. Ce pan supplémentaire serait parallèle au pan 36 et légèrement écarté de celui-ci pour que le fût 64 puisse être logé entre le pan supplémentaire et le pan 36. Enfin, il est possible de prévoir que le dispositif ne comprend pas de charnière 86. Le support comprendra, dans ce cas, une patte 74 supplémentaire, susceptible d'encliqueter le grand bord 67 de la plaque 62. Bien sûr, ce type de dispositif de fixation peut être adapté à d'autres pièces nécessitant un montage ou un démontage fréquent, tels que des déflecteurs, des pare-boue... Evidemment, ce type de dispositif peut être envisagée en dehors de l'industrie automobile
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L'invention concerne un dispositif de fixation comprenant un élément de liaison susceptible de recevoir à fixation de manière amovible un élément de liaison complémentaire. Il comprend un support (28), des moyens de fixation amovible de l'élément de liaison au support (28) dans une position d'usage et un élément de liaison de remplacement (32) susceptible de se placer depuis une position de stockage dans une position de remplacement proche de la position d'usage ou identique à celle-ci de façon à recevoir à fixation l'élément de liaison complémentaire.
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1. Dispositif de fixation (16) comprenant un élément de liaison (30) susceptible de recevoir à fixation de manière amovible un élément de liaison complémentaire, caractérisé en ce qu'il comprend un support (28), des moyens de fixation amovible de l'élément de liaison (30) au support (28) dans une position d'usage et un élément de liaison de remplacement (32) susceptible de se placer depuis une position de stockage dans une position de remplacement proche de la position d'usage ou identique à celle-ci de façon à recevoir à fixation l'élément de liaison complémentaire. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (74, 78) de fixation amovible de l'élément de liaison de remplacement (32) au support (28) dans la position de stockage, et des moyens (82, 84) de fixation de l'élément de liaison de remplacement (32) au support (28) dans la position de remplacement. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (86) de pivotement de l'élément de liaison de remplacement (32) par rapport au support (28), entre sa position de stockage et sa position de remplacement. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce les moyens de pivotement comprennent un film souple (86) reliant l'élément de liaison de remplacement (32) au support (28) de manière articulée. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le support (28) comprend une fenêtre d'usage (40) délimitée par un bord périphérique (56, 60) dans laquelle est fixé l'élément de liaison (30) en position d'usage de celui-ci et dans laquelle est fixé l'élément de liai- son de remplacement (32) en position de remplacement de celui-ci. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de fixation de l'élément de liaison (30) dans sa position d'usage comprennent des ponts de matière frangibles solidarisant l'élément de liai- son (30) et le bord (56) de la fenêtre (40). 7. Dispositif selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que les moyens de fixation de l'élément de liaison de remplacement (32) dans sa position de remplacement comprennent (82, 84) des pattes solidaires de l'élément de liaison de remplacement (32) et susceptibles d'encliqueter le bord (56, 60) de la fenêtre d'usage (40). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le support (28) comprend une fenêtre de stockage (42), dans laquelle est fixé l'élément de liaison de remplacement (32) en position de stockage de celui-ci. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que l'élément de liaison (30) et l'élément de liaison de remplace-ment (32) comprennent chacun un fût (46, 64) en matériau tendre à paroi (50) lisse percé par un orifice (49), le fût (46, 64) étant susceptible de recevoir et de fixer une tige filetée par vissage dans l'orifice (49) et déformation de la paroi (50) lisse. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que l'élément de liaison (30) et l'élément de liaison de remplacement (32) comprennent chacun une plaque plane (44, 62) venue de matière avec le fût (46, 64), les moyens de fixation de l'élément de liaison de remplacement (32) dans sa position de stockage comprenant des pattes (74, 78) solidaires du support (28) et susceptibles d'encliqueter la plaque (62) de l'élément de liaison de remplacement (32). 11. Utilisation du dispositif selon l'une quelconque des 9 à 10 dans un véhicule automobile pour la fixation d'un pare-chocs (1) sur un pare-boue (2) présentant un trou de fixation (26), le support (28) étant solidaire du pare-chocs (1), l'orifice (49) de l'élément de liaison (30) en position d'usage s'étendant dans le prolongement du trou de fixation (26).
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F,B
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F16,B62
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F16B,B62D
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F16B 29,B62D 65
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F16B 29/00,B62D 65/16
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FR2900968
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A1
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REFROIDISSEUR D'AIR DE SURALIMENTATION PAR LIQUIDE ET SYSTEME DE MOTEUR A COMBUSTION INTERNE L'UTILISANT
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L'invention concerne un refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide destiné à être utilisé avec un moteur à combustion interne, et plus particulièrement l'utilisation d'orifices de dérivation de fluide de refroidissement pour une distribution améliorée de l'écoulement. Les systèmes de moteurs à combustion interne font l'objet d'un accroissement de l'utilisation de turbocompresseurs ou de dispositifs de suralimentation. Comme cela est bien connu, un turbocompresseur comprend une roue de turbine qui est entraînée par les gaz d'échappement du moteur et qui, elle-même, entraîne un compresseur rotatif. Un dispositif de suralimentation comprend un compresseur rotatif qui est entraîné directement par le moteur ou par un moteur électrique qui est fondamentalement mu par le moteur. Dans chaque cas, le compresseur rotatif comprime de l'air de combustion avant son admission aux chambres de combustion du moteur à combustion interne. Lorsqu'un turbocompresseur est utilisé, le système récupère une partie de l'énergie qui est perdue lorsque les gaz d'échappement incomplètement utilisés peuvent se détendre sans exécuter de travail. Les deux types de systèmes procurent des taux de compression supérieurs à ceux pouvant être obtenus par la géométrie du moteur à combustion interne lui-même et permettent la combustion de plus grandes quantités de carburant pour toutes conditions données de fonctionnement afin d'augmenter la puissance du moteur. On a observé depuis longtemps que, lorsque l'air de combustion arrivant est comprimé par le compresseur rotatif, il est en même temps chauffé ce qui, par suite, signifie que sa densité diminue. Par conséquent, à toute pression donnée, un volume d'unité d'air chaud provenant d'un turbocompresseur ou d'un dispositif de suralimentation contient de l'oxygène utilisable pour la combustion en quantité inférieure à celle d'un volume identique d'air froid à la même pression. Ce facteur impose, à son tour, une limitation à la quantité de carburant qui peut être brûlée dans tout cycle donné de fonctionnement d'un moteur à combustion interne, ce qui, par suite, limite son rendement. Par conséquent, en particulier dans des applications à des véhicules, un appareil appelé refroidisseur d'air de suralimentation a été introduit entre les étages du compresseur ou entre le côté compresseur du turbocompresseur ou du dispositif de suralimentation et le collecteur d'admission (ou son équivalent) pour le moteur à combustion interne. L'air chaud de combustion provenant du turbocompresseur ou du dispositif de suralimentation passe à travers le refroidisseur d'air de suralimentation pour arriver au moteur. Dans le même temps, on fait passer de l'air ou du liquide dans le refroidisseur d'air de suralimentation, dans un trajet d'écoulement isolé de celui de l'air de combustion, mais en relation d'échange de chaleur avec celui-ci. On obtient un refroidissement de l'air de combustion pour augmenter la densité de l'air de combustion afin de produire finalement une plus grande quantité d'oxygène par charge d'air pour le moteur afin de supporter la combustion d'une plus grande quantité de carburant, ce qui augmente le rendement du moteur. La présente invention a trait à des perfectionnements apportés à des refroidisseurs d'air de suralimentation refroidis par liquide. Conformément à l'invention, il est proposé un refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide destiné à être utilisé avec un moteur à combustion interne, qui produit un passage multiple d'un écoulement de fluide de refroidissement tout en maintenant une bonne distribution de l'écoulement de fluide de refroidissement. Conformément à un aspect de l'invention, un refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide destiné à être utilisé avec un moteur à combustion interne comporte de multiples plaques de séparation supportées dans une disposition parallèle et espacée les unes des autres de façon à définir plusieurs paires de plaques de séparation adjacentes. Les paires définissent de façon alternée un premier jeu de paires adjacentes un second jeu de paires adjacentes. Une entrée d'air de suralimentation et une sortie d'air de suralimentation sont chacune en communication de fluide avec le premier jeu de paires adjacentes. Une entrée de fluide de refroidissement et une sortie de fluide de refroidissement sont chacune en avec le second jeu de paires s'étendent entre des plaques de du premier jeu de paires adjacentes trajet d'écoulement d'air de l'entrée d'air de suralimentation et suralimentation. Plusieurs éléments d'arrêt ou éléments formant barrage s'étendent entre des plaques de séparation adjacentes du second jeu de paires 20 adjacentes dans une configuration de décalage sélectionnée de façon à définir un trajet d'écoulement de fluide de refroidissement à passes multiples entre l'entrée de fluide de refroidissement et la sortie de fluide de refroidissement en relation d'échange de chaleur avec le 25 trajet d'écoulement d'air de suralimentation. Chaque élément formant barrage présente un orifice associé de dérivation permettant à une portion de fluide de refroidissement de passer en dérivation à travers les éléments de retenue ou éléments formant barrage. 30 Le refroidisseur peut être d'une construction en tôle emboutie ou d'une construction à plaques à barreaux empilées. Une caractéristique de l'invention est que les éléments formant barrage comprennent des barres allongées 35 intercalées entre des plaques de séparation adjacentes du second jeu de paires adjacentes, les barres ayant une communication de fluide adjacentes. Des ailettes séparation adjacentes pour définir un suralimentation entre une sortie d'air de longueur inférieure à la largeur des plaques de séparation et s'étendant de façon alternée depuis des côtés longitudinaux opposés afin de définir un trajet d'écoulement de liquide à passes multiples. Chaque orifice de dérivation peut comprendre une encoche dans chacune des barres. Ces encoches peuvent être placées à proximité du côté longitudinal depuis lequel la barre associée s'étend. Une autre particularité de l'invention est que les éléments formant barrage comprennent des barres allongées surélevées formées par emboutissage dans des plaques de séparation adjacentes du second jeu de paires adjacentes, les barres ayant une longueur inférieure à la largeur des plaques de séparation et s'étendant de façon alternée à partir de côtés longitudinaux opposés de façon à définir le trajet d'écoulement de liquide à passes multiples. Il est proposé, conformément à un autre aspect de l'invention, un refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide destiné à être utilisé avec un moteur à combustion interne, comportant plusieurs plaques de séparation supportées en parallèle et à distance les unes des autres et afin de définir plusieurs paires de plaques adjacentes de séparation. Des ailettes s'étendent entre un premier jeu des multiples paires de plaques adjacentes de séparation en communication de fluide avec une entrée d'air de suralimentation et une sortie d'air de suralimentation afin de définir un trajet d'écoulement d'air de suralimentation entre l'entrée et la sortie d'air de suralimentation. Plusieurs éléments formant barrage ou éléments de retenue s'étendent entre des plaques de séparation adjacentes d'un second jeu des multiples paires de plaques de séparation adjacentes et en communication de fluide avec une entrée de fluide de refroidissement et une sortie de fluide de refroidissement dans une configuration de décalage sélectionnée afin de définir un trajet d'écoulement de fluide de refroidissement à passes multiples entre l'entrée et la sortie de fluide de refroidissement en relation d'échange de chaleur avec le trajet d'écoulement d'air de suralimentation. Chaque élément formant barrage comporte un support associé de dérivation permettant à une portion de fluide de refroidissement de s'écouler en dérivation à travers les éléments formant barrage. Il est décrit conformément à un autre aspect de l'invention un perfectionnement apporté à un refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide destiné à être utilisé avec un moteur à combustion interne, comportant de multiples plaques de séparation supportées en parallèle et à distance les unes des autres afin de définir de multiples paires de plaques adjacentes de séparation et un premier jeu des multiples paires de plaques adjacentes de séparation pour définir un trajet d'écoulement d'air de suralimentation. Le perfectionnement comprend plusieurs éléments formant barrage ou éléments de retenue s'étendant entre des plaques adjacentes de séparation d'un second jeu des multiples paires de plaques adjacentes de séparation dans une configuration de décalage sélectionnée afin de définir un trajet d'écoulement de fluide de refroidissement à passes multiples en relation d'échange de chaleur avec le trajet d'écoulement d'air de suralimentation. Chaque élément formant barrage présente un orifice associé de dérivation permettant à une portion de fluide de refroidissement de s'écouler en dérivation à travers les éléments formant barrage. L'invention sera décrite plus en détail en regard 30 des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide selon l'invention ; la figure 2 est une vue en perspective similaire à celle de la figure 1, avec une plaque d'extrémité enlevée ; la figure 3 est une vue en coupe partielle 5 suivant la ligne 3-3 de la figure 1 ; la figure 4 est un schéma fonctionnel simplifié d'un système de moteur utilisant le refroidisseur d'air de suralimentation de la figure 1 ; et la figure 5 est une vue en plan à l'échelle 10 agrandie, partielle, montrant un élément formant barrage avec différentes configurations d'orifices de dérivation. En référence à la figure 1, un refroidisseur 10 d'air de suralimentation refroidi par liquide selon l'invention est illustré. Le refroidisseur 10 d'air de 15 suralimentation est destiné à être utilisé en tant que partie d'un système de moteur comprenant un moteur E à combustion interne, voir également la figure 4. Le refroidisseur 10 d'air de suralimentation comporte une entrée 12 d'air de suralimentation et une sortie 14 d'air 20 de suralimentation pour un raccordement entre des étages de compresseur ou entre le côté du compresseur d'un turbocompresseur T, voir la figure 4, ou un dispositif de suralimentation, et un collecteur d'admission du moteur E, tous étant de conception classique. Une entrée 16 de fluide 25 de refroidissement et une sortie 18 de fluide de refroidissement sont raccordées fonctionnellement à un système C de fluide de refroidissement, voir la figure 4, qui peut être de conception classique et peut comporter un échangeur de chaleur destiné à refroidir un liquide de 30 refroidissement, une pompe et/ou d'autres dispositifs pour évacuer de la chaleur du fluide de refroidissement, comme cela est connu. En référence à la figure 3, le refroidisseur illustré 10 d'air de suralimentation est d'une construction 35 à plaques et barres empilées. En variante, le refroidisseur 10 pourrait être d'une construction à tôles embouties, comme décrit plus spécifiquement ci-dessous. Le refroidisseur 10 d'air de suralimentation comprend de multiples plaques de séparation comprenant une première plaque 21 d'extrémité et des plaques intérieures successives de séparation, dont quatre 22, 23, 24, 25 sont représentées sur la figure 3, et une seconde plaque d'extrémité opposée 26, voir la figure 1. Dans la forme de réalisation illustrée de l'invention, il y a environ vingt- six plaques intérieures de séparation, bien qu'on puisse utiliser davantage ou moins de plaques, si cela est souhaitable. Pour la simplicité, ici, la partie de refroidisseur 10 de suralimentation illustrée sur la figure 3 et comprenant les plaques 21 à 25 de séparation est décrite en détail, étant entendu que les autres parties de la construction d'air de refroidisseur d'air de suralimentation sont similaires. Comme décrit de façon plus spécifique ci-dessous, les plaques 21 à 25 de séparation sont supportées dans une disposition parallèle et espacées les unes des autres afin de définir de multiples paires de plaques adjacentes de séparation. Par exemple, les plaques 21 et 22 sont adjacentes l'une à l'autre et définissent une première paire, les plaques 22 et 23 sont adjacentes l'une à l'autre et définissent une deuxième paire, les plaques 23 et 24 sont adjacentes l'une à l'autre et définissent une troisième paire, et les plaques 24 et 25 sont adjacentes l'une à l'autre et définissent une quatrième paire. Les paires définissent de façon alternée un premier jeu de paires adjacentes, désigné A et un second jeu de paires adjacentes, désigné B. L'écartement des plaques du premier jeu de paires A est supérieur à l'écartement des plaques du second jeu de paires B. Les paires du premier jeu A sont en communication de fluide avec l'entrée 12 d'air de suralimentation et la sortie 14 d'air de suralimentation et elles sont utilisées pour l'écoulement d'air de suralimentation, tandis que les paires du second jeu B sont en communication de fluide avec l'entrée 16 de fluide de refroidissement et la sortie 18 de fluide de refroidissement et sont utilisées pour l'écoulement d'un fluide de refroidissement. En référence à la figure 2, le refroidisseur 10 d'air de suralimentation y est illustré avec la plaque d'extrémité 21 enlevée. La première plaque intérieure 22 de séparation est plane et est globalement rectangulaire, avec des saillies 30 et 32 à des extrémités opposées d'un bord latéral. Chaque saillie 30 et 32 est traversée par une ouverture respective 34 et 36 en communication respective avec l'entrée 16 de fluide de refroidissement et la sortie 18 de fluide de refroidissement. Une plaque 38 à barres est empilée sur le dessus de la première plaque intérieure 22 de séparation. Lorsque la plaque d'extrémité 21 est en position, comme montré sur les figures 1 et 3, la plaque 38 à barres s'étend entre les plaques adjacentes 21 et 22 de séparation, comme cela apparaît. La plaque 38 à barres comprend des parois latérales périphériques opposées s'étendant longitudinalement, formées par des barres allongées 40 et 42 reliées par des parois périphériques d'extrémité formées par des barres allongées 44 et 46. La plaque à barres 38 comprend aussi de multiples doigts formés par des barres parallèles allongées 48, 49, 50, 51, 52, 53 et 54 dans une configuration de décalage sélectionnée. En particulier, les doigts 48, 50, 52 et 54 de numéros pairs s'étendent depuis la seconde barre 42 de paroi latérale, tandis que les doigts 49, 51 et 53 de numéros impairs s'étendent depuis la première barre 40 de paroi latérale. Chacun des doigts 48 à 54 a une longueur inférieure à la largeur de la plaque 22 de séparation de façon qu'ils ne s'étendent pas sur toute la distance allant jusqu'à la barre de paroi latérale opposée 40 ou 42. Les doigts 48 et 54 fonctionnent donc à la manière d'éléments formant barrage ou de chicanes 55 afin de définir un trajet 9 d'écoulement de fluide de refroidissement à passes multiples de l'entrée 16 de fluide de refroidissement à la sortie 18 de fluide de refroidissement, comme cela est connu. Conformément à l'invention, chaque élément formant barrage 55 présente un orifice associé 56 de dérivation. Chaque orifice 56 de dérivation comprend une encoche 48N, 49N, 50N, 51N, 52N, 53N et 54N dans l'un, associé, des doigts respectifs 48, 49, 50, 51, 52, 53 et 54. Les encoches 48N-54N sont placées à proximité de la barre de paroi latérale 40 ou 42 depuis laquelle le doigt associé respectif 48-54 s'étend. Chaque orifice 56 de dérivation permet à une portion de fluide de refroidissement de s'écouler en dérivation à travers l'élément formant barrage 55 afin de réduire la stagnation dans l'écoulement du liquide en aval de l'élément formant barrage 55 et de maintenir ainsi une bonne distribution d'écoulement du fluide de refroidissement. Une plaque 38 à barres est prévue entre des 20 plaques adjacentes de séparation de chaque paire du second jeu B. Plusieurs ailettes 60 s'étendent entre des plaques adjacentes de séparation de chacun du premier jeu A de paires adjacentes pour définir un trajet 62 d'écoulement 25 d'air de suralimentation entre l'entrée 12 d'air de suralimentation et la sortie 14 d'air de suralimentation, comme cela est classique. Une plaque à barres 64 de paroi périphérique entoure les ailettes 62 de façon à renfermer le trajet d'écoulement d'air de suralimentation. Les 30 plaques à barres 38 et 64 supportent donc les plaques 21 à 26 de séparation dans une disposition parallèle et espacée les unes des autres afin de produire la construction représentée sur les figures 1 à 3, et l'ensemble est brasé pour assujettir les constituants en une structure intégrée. 35 Comme cela apparaît, le refroidisseur 10 d'air de suralimentation pourrait également être formé d'une construction en tôles embouties par l'emboutissage des plaques de séparation afin qu'elles comprennent des parties surélevées équivalant fonctionnellement à la plaque 38 à barres, par exemple par emboutissage des barres 40, 42, 44, 46 de parois périphériques et des éléments formant barrage 55 et des orifices associés 56 de dérivation. La forme de réalisation décrite ci-dessus illustre l'orifice 56 de dérivation dans chaque élément formant barrage 55 placé à proximité de la paroi périphérique. L'orifice 56 de dérivation dans cette forme de réalisation établit un trajet d'écoulement direct à proximité de la paroi périphérique. Comme cela apparaît l'orifice 56 de dérivation pourrait être placé en un point quelconque sur la longueur de l'élément formant barrage 55 pour produire un effet d'écoulement souhaité. En référence à la figure 5, diverses options pour les orifices de dérivation sont illustrées. L'orifice 56 de dérivation pourrait être placé à proximité de la barre latérale 42, comme représenté et décrit ci-dessus. En variante, un orifice 56A de dérivation établissant un écoulement direct pourrait être placé à une distance choisie de la barre latérale 42. En outre, de multiples orifices de dérivation, tels que l'orifice 56 de dérivation et l'orifice 56A de dérivation, pourraient être prévus avec n'importe quel écartement souhaité. Bien que deux des orifices 56 et 56A de dérivation à écoulement direct soient représentés, d'autres pourraient être prévus, si cela est nécessaire ou souhaité. De plus, les orifices de dérivation pourraient être configurés de façon à produire un effet souhaité. Par exemple, un orifice 56B de dérivation est représenté sous une forme inclinée de façon à diriger un écoulement vers la barre latérale 42. L'orifice 56B de dérivation pourrait être incliné de façon opposée afin de diriger un écoulement à l'écart de la barre latérale. Un orifice 56C de dérivation est représenté sous une forme rétrécie en son milieu pour produire un effet analogue à un Venturi afin d'agir à la manière d'un ajutage à vitesse plus élevée. En variante, un orifice 56D de dérivation diverge de façon à être étroit à une entrée pour être plus large à une sortie afin de produire un écoulement diffusant lentement. Les orifices de dérivation peuvent être situés sur le dessus ou le dessous des éléments formant barrage 55, comme cela apparaît. Conformément à l'invention, le refroidisseur 10 d'air de suralimentation établit un passage multiple de fluide de refroidissement qui maintient une vitesse appropriée du fluide de refroidissement tandis que les orifices de dérivation maintiennent une bonne distribution de l'écoulement. Ceci minimise les poches stagnantes de fluide de refroidissement. Par conséquent, tandis que les éléments formant barrage 55 dévient le fluide de refroidissement pour créer l'effet de passages multiples afin d'améliorer la performance de transmission de la chaleur pour des refroidisseurs d'air de suralimentation à faible écoulement, les orifices 56 de dérivation permettent le passage d'un pourcentage de fluide de refroidissement à travers les éléments formant barrage afin de maintenir une bonne distribution d'écoulement avec des passages multiples. On a donc décrit un refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide, à passages multiples, ayant des orifices de dérivation de liquide de refroidissement pour améliorer la distribution de l'écoulement du fluide de refroidissement. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au refroidisseur et au système décrit et représenté sans sortir du cadre de l'invention
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L'invention concerne un refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide.Il comporte de multiples plaques (22) de séparation supportées dans une disposition parallèle et espacées les unes des autres, des entrée et sortie d'air de suralimentation, des entrée et sortie (16, 18) de fluide de refroidissement et de multiples éléments formant barrage (55) s'étendant entre certaines plaques de séparation adjacentes dans une configuration décalée afin de définir un trajet d'écoulement de fluide de refroidissement à passes multiples en relation d'échange de chaleur avec le trajet d'écoulement d'air de suralimentation. Chaque élément formant barrage (55) présente un orifice associé de dérivation permettant à une partie de fluide de refroidissement de s'écouler en dérivation à travers les éléments formant barrage.Domaine d'application : moteurs à combustion interne, etc.
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1. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide destiné à être utilisé avec un moteur (E) à combustion interne, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs plaques (21 à 25) de séparation supportées dans une disposition parallèle et espacée les unes des autres afin de définir de multiples paires de plaques adjacentes de séparation, les paires définissant de façon alternée un premier jeu de paires adjacentes (A) et un second jeu de paires adjacentes (B) ; une entrée (12) d'air de suralimentation et une sortie (14) d'air de suralimentation chacune en communication de fluide avec le premier jeu de paires adjacentes ; une entrée (16) de fluide de refroidissement et une sortie (18) de fluide de refroidissement chacune en communication de fluide avec le second jeu de paires adjacentes ; des ailettes (60) s'étendant entre des plaques de séparation adjacentes du premier jeu de paires adjacentes afin de définir un trajet (62) d'écoulement d'air de suralimentation entre l'entrée d'air de suralimentation et la sortie d'air de suralimentation ; et de multiples éléments formant barrage (55) s'étendant entre des plaques adjacentes de séparation du second jeu de paires adjacentes dans une configuration décalée sélectionnée afin de définir un trajet d'écoulement de fluide de refroidissement à passes multiples entre l'entrée de fluide de refroidissement et la sortie de fluide de refroidissement en relation d'échange de chaleur avec le trajet d'écoulement d'air de suralimentation, chaque élément formant barrage présentant un orifice associé (56) de dérivation permettant à une portion du fluide de refroidissement de s'écouler en dérivation à travers les éléments formant barrage. 2. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide selon la 1, caractérisé 35 en ce qu'il est d'une construction en tôle emboutie. 3. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide selon la 1, caractérisé en ce qu'il est d'une construction à plaques (38) à barres empilées. 4. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide selon la 1, caractérisé en ce que les éléments formant barrage comprennent des barres allongées (48 à 54) intercalées entre des plaques adjacentes de séparation du second jeu de paires adjacentes, les barres ayant une longueur inférieure à la largeur des plaques de séparation et s'étendant de façon alternée depuis des côtés longitudinaux opposés afin de définir un trajet d'écoulement de liquide à passes multiples. 5. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide selon la 4, caractérisé en ce que chaque orifice de dérivation comprend une encoche (48N à 54N) dans chacune des barres. 6. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide selon la 5, caractérisé en ce que les encoches sont placées à proximité du bord longitudinal depuis lequel la barre associée s'étend. 7. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide selon la 1, caractérisé en ce que les éléments formant barrage comprennent des barres allongées et surélevées embouties dans des plaques adjacentes de séparation du second jeu de paires adjacentes, les barres ayant une longueur inférieure à la largeur des plaques de séparation et s'étendant de façon alternée depuis des côtés longitudinaux opposés afin de définir le trajet d'écoulement de liquide à passes multiples. 8. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide selon la 1, caractérisé 35 en ce que chaque élément formant barrage présente de multiples orifices associés (56) de dérivation permettant àune portion de fluide de refroidissement de s'écouler par dérivation à travers les éléments formant barrage. 9. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide selon la 1, caractérisé en ce que chaque orifice de dérivation comprend une encoche inclinée (56B) dans chacun des éléments formant barrage. 10. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide selon la 1, caractérisé en ce que chaque orifice de dérivation comprend une encoche (56C ou 56D) configurée pour régler un débit d'écoulement à travers l'orifice de dérivation. 11. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide destiné à être utilisé avec un moteur (E) à combustion interne, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs plaques (21 à 25) de séparation supportées dans une disposition parallèle et espacées les unes des autres afin de définir de multiples paires de plaques adjacentes de séparation ; une entrée (12) d'air de suralimentation et une sortie (14) d'air de suralimentation ; une entrée (16) de fluide de refroidissement et une sortie (18) de fluide de refroidissement ; des ailettes (60) s'étendant entre un premier jeu des multiples paires (A) de plaques adjacentes de séparation et en communication de fluide avec l'entrée d'air de suralimentation et la sortie d'air de suralimentation afin de définir un trajet (62) d'écoulement d'air de suralimentation entre l'entrée d'air de suralimentation et la sortie d'air de suralimentation ; et de multiples éléments formant barrage (55) s'étendant entre des plaques adjacentes de séparation d'un second jeu des multiples paires (B) de plaques adjacentes de séparation et en communication de fluide avec l'entrée de fluide de refroidissement et la sortie de fluide de refroidissement dans une configuration décalée sélectionnée afin de définir un trajet d'écoulement de fluide de refroidissement à passes multiples entre l'entrée de fluide de refroidissement et la sortie de fluide de refroidissementen relation d'échange de chaleur avec le trajet d'écoulement d'air de suralimentation, chaque élément formant barrage présentant un orifice associé (56) de dérivation permettant à une portion du fluide de refroidissement de s'écouler en dérivation à travers les éléments formant barrage. 12. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide selon la 11, caractérisé en ce qu'il est d'une construction en tôle emboutie. 13. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide selon la 11, caractérisé en ce qu'il est d'une construction à plaques (38) à barres empilées. 14. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide selon la 11, caractérisé en ce que les éléments formant barrage comprennent des barres allongées (48 à 54) intercalées entre des plaques adjacentes de séparation du second jeu des multiples paires, les barres ayant une longueur inférieure à la largeur des plaques de séparation et s'étendant de façon alternée depuis des côtés longitudinaux opposés afin de définir le trajet d'écoulement de liquide à passes multiples. 15. Refroidisseur d'air de suralimentation 25 refroidi par liquide selon la 14, caractérisé en ce que chaque orifice de dérivation comprend une encoche (48N à 54N) dans chacune des barres. 16. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide selon la 15, caractérisé 30 en ce que les encoches sont placées à proximité du bord longitudinal depuis lequel la barre associée s'étend. 17. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide selon la 11, caractérisé en ce que les éléments formant barrage comprennent des 35 barres allongées et surélevées embouties dans des plaques adjacentes de séparation du second jeu des multiples paires, les barres ayant une longueur inférieure à la largeur des plaques de séparation et s'étendant de façon alternée depuis des côtés longitudinaux opposés afin de définir le trajet d'écoulement de liquide à passes multiples. 18. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide selon la 11, caractérisé en ce que chaque élément formant barrage présente de multiples orifices associés (56) de dérivation permettant à une portion de fluide de refroidissement de s'écouler en dérivation à travers les éléments formant barrage. 19. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide selon la 11, caractérisé en ce que chaque orifice de dérivation comprend une encoche inclinée (56B) dans chacun des éléments formant barrage. 20. Refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide selon la 11, caractérisé en ce que chaque orifice de dérivation comprend une encoche (56C ou 56D) configurée pour régler un débit d'écoulement à travers l'orifice de dérivation. 21. Perfectionnement porté à un refroidisseur d'air de suralimentation refroidi par liquide destiné à être utilisé avec un moteur (E) à combustion interne, comprenant de multiples plaques (21 à 25) de séparation supportées dans une disposition parallèle et espacées les unes des autres afin de définir de multiples paires de plaques adjacentes de séparation, et un premier jeu des multiples paires (A) de plaques adjacentes de séparation définissant un trajet (62) d'écoulement d'air de suralimentation, le perfectionnement étant caractérisé en ce qu'il comprend de multiples éléments formant barrage (55) s'étendant entre des plaques adjacentes de séparation d'un second jeu des multiples paires de plaques adjacentes de séparation dans une configuration décalée sélectionnée afin de définir un trajet d'écoulement de fluide de refroidissement à passes multiples en relation d'échange de 15 20chaleur avec le trajet d'écoulement d'air de suralimentation, chaque élément formant barrage présentant un orifice associé (56) de dérivation permettant à une portion de fluide de refroidissement de s'écouler en dérivation à travers les éléments formant barrage. 22. Perfectionnement selon la 21, caractérisé en ce que les éléments formant barrage comprennent des barres allongées (48 à 54) intercalées entre des plaques adjacentes de séparation du second jeu des multiples paires, les barres ayant une longueur inférieure à la largeur des plaques de séparation et s'étendant de façon alternée depuis des côtés longitudinaux opposés afin de définir le trajet d'écoulement de liquide à passes multiples. 23. Perfectionnement selon la 22, caractérisé en ce que chaque orifice de dérivation comprend une encoche (48N à 54N) dans chacune des barres, situé à proximité du bord longitudinal depuis lequel la barre associée s'étend. 24. Perfectionnement selon la 21, caractérisé en ce que les éléments formant barrage comprennent des barres surélevées et allongées embouties dans des plaques adjacentes de séparation du second jeu des multiples paires, les barres ayant une longueur inférieure 25 à la largeur des plaques de séparation et s'étendant de façon alternée depuis des côtés longitudinaux opposés de manière à définir le trajet d'écoulement de liquide à passes multiples. 25. Perfectionnement selon la 24, 30 caractérisé en ce que chaque orifice de dérivation comprend une encoche (48N à 54N) dans chacune des barres, situé à proximité du bord longitudinal depuis lequel la barre associée s'étend. 26. Système de moteur à combustion interne, 35 caractérisé en ce qu'il comporte un moteur (E) à combustion interne, une source (T) d'air de suralimentation, unsystème (C) de fluide de refroidissement, et un refroidisseur {10) d'air de suralimentation refroidi par liquide comprenant de multiples trajets (62) d'écoulement d'air de suralimentation s'étendant parallèlement les uns aux autres entre la source d'air de suralimentation et le moteur à combustion interne, et de multiples trajets d'écoulement de liquide intercalés avec les trajets d'écoulement d'air de suralimentation en relation d'échange de chaleur avec eux et s'étendant parallèlement les uns aux autres en série avec le système de fluide de refroidissement, chacun des trajets d'écoulement de liquide comprenant de multiples éléments formant barrage (55) dans une configuration décalée sélectionnée de manière à définir de multiples passes dans le trajet d'écoulement de liquide, chaque élément formant barrage présentant un orifice associé (56) de dérivation pour réduire la stagnation dans l'écoulement de liquide en aval de l'élément formant barrage.
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F
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F01
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F01P
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F01P 3
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F01P 3/12
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FR2897386
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A1
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DISPOSITIF POUR L'ENTRAINEMENT EN ROTATION DE LAMES ET FENETRE A LAMES ORIENTABLES EQUIPEE
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La présente invention concerne un dispositif pour l'entraînement en rotation de lames d'une fenêtre à lames orientables. Elle concerne également une fenêtre équipée d'un tel dispositif. L'invention trouvera son application notamment pour la fabrication de fenêtres du type à jalousie présentant en particulier des profilés en aluminium pour la constitution du châssis et des supports de lames. On connaît déjà des fenêtres à lames orientables montées pivotantes relativement aux montants du châssis de la fenêtre. L'actionnement en pivot des lames est réalisé depuis une poignée déplaçable par l'opérateur de sorte à io produire un mouvement de haut en bas, ou de bas en haut, d'une tige de manoeuvre. La tige est elle-même reliée par pivot à une pluralité de biellettes chacune solidaire en rotation de l'axe d'entraînement d'une lame. La poignée comprend une partie de préhension manoeuvrable par l'opérateur (notamment en rotation). Par transmission, le mouvement de l'opérateur engendre la 15 translation verticale d'une pièce de commande en liaison cinématique avec la tige de manoeuvre. Actuellement, la liaison cinématique entre la tige de manoeuvre et la pièce de commande animée par la poignée est généralement réalisée par l'intermédiaire de biellettes. Ces biellettes sont fortement sollicitées car elles 20 reprennent l'ensemble des efforts de la chaîne cinématique et elles sont l'objet de nombreux efforts parasites lors de leur actionnement. Il faut noter que lors de l'actionnement de haut en bas ou de bas en haut de la tige de manoeuvre, cette tige se déplace également sous l'effet de la rotation des biellettes, ce qui produit un mouvement d'avance et de recul simultané. Ces mouvements et les 25 efforts parasites qu'ils induisent causent des problèmes de fiabilité de la liaison cinématique entre la pièce de commande animée par la poignée et la tige de manoeuvre. La présente invention permet d'apporter une solution à ce problème et propose une nouvelle liaison cinématique entre la pièce de commande et la tige 30 de manoeuvre. En particulier, le dispositif pour l'entraînement en rotation des lames selon l'invention comporte des moyens de liaison présentant une biellette, un organe de roulement et une cavité, l'organe de roulement et la cavité coopérant pour assurer une liberté de mouvement en translation à l'organe de roulement dans la cavité alors que l'organe de roulement est lui-même libre en rotation suivant son axe. De cette façon, les moyens de liaison sont aptes à une grande reprise d'effort sans point dur et sans risque de blocage ou de casse. D'autres buts et avantages apparaîtront au cours de la description qui suit d'un mode préféré de réalisation de l'invention qui n'en n'est cependant pas limitatif. La présente invention est relative à un dispositif pour l'entraînement en rotation de lames d'une fenêtre à lames orientables, comportant une poignée io manoeuvrable par un opérateur pour engendrer un mouvement de translation verticale d'une pièce de commande reliée, par des moyens de liaison, à une tige de manoeuvre elle-même reliée par des biellettes à des lames à entraîner en rotation, caractérisé par le fait que les moyens de liaison comportent un organe de roulement monté en rotation à l'extrémité d'une biellette de liaison 15 pivotant par rapport au châssis de la fenêtre et montée en rotation sur la tige de manoeuvre, l'organe de roulement étant libre en translation suivant une direction perpendiculaire à son axe de rotation, dans une cavité formée sur la pièce de commande. Suivant des variantes préférées mais non limitatives, ce dispositif est tel 20 que : - les moyens de liaison comportent un organe de roulement monté en rotation sur la tige de manoeuvre et libre en translation suivant une direction perpendiculaire à son axe de rotation, dans une cavité formée sur la pièce de commande. 25 -l'organe de roulement est un roulement à billes. - la cavité est formée par une pièce en U solidaire de la partie coulissante du bloc poignée. la pièce en U comporte une partie de raccordement apte à relier les extrémités du U pour le rigidifier. 30 la biellette de liaison est reliée à une des lames pour l'entraîner en rotation. - les biellettes sont chacune montées pivotantes sur la tige de manoeuvre et solidaires en rotation d'un axe d'entraînement d'un support sur lequel est fixé une lame. - les biellettes comportent un trou débouchant pour le passage de l'axe 5 d'entraînement et des moyens de bridage de l'axe d'entraînement dans le trou débouchant. - les biellettes comportent un trou de montage de l'axe de rotation de la biellette sur la tige de manoeuvre, le trou de montage et le trou débouchant étant formés dans une même lumière dans la biellette et les moyens de bridage io comportant une vis de serrage apte à provoquer l'appui des parois de la lumière sur l'axe d'entraînement. L'invention concerne également une fenêtre à lames orientables équipée d'un dispositif d'entraînement selon l'invention. Suivant une autre variante, cette fenêtre est telle que : 15 - la poignée comporte un bloc fixé au montant du châssis, - le montant comporte une découpe de passage de la pièce de commande vers l'intérieur dudit montant. Les dessins ci-joints sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l'invention. Ils représentent seulement un mode de réalisation de 20 l'invention et permettront de la comprendre aisément. La figure 1 présente en vue éclatée des composants du dispositif de l'invention. La figure 2 montre une vue en coupe partielle du dispositif de l'invention avec les lames rabattues le montant de la fenêtre. 25 La figure 3 montre une vue en coupe partielle avec les lames en relèvement. La figure 4 illustre certains éléments du dispositif de l'invention permettant l'actionnement depuis une poignée. Les figures 5 et 6 montrent un mode de réalisation préféré de la biellette 30 de liaison. Les figures 7 et 8 montrent un mode de réalisation préféré d'une biellette. La fenêtre selon l'invention comporte un châssis apte à se positionner dans l'ouverture à couvrir. Le châssis peut être réalisé à partir de profilés en aluminium comprenant un profilé de traverse basse et un profilé de traverse haute rejoints latéralement et verticalement par des montants 1. La pluralité de lames 2 recouvre la surface délimitée par le châssis. Ces lames 2 sont par exemple en verre et montées sur un support 3, tel que visible en figure 1. Chacune des lames 2 est, par l'intermédiaire de son support 3, montée en rotation relativement au châssis et plus particulièrement aux montants 1. Avantageusement, en position fermée, les lames 2 sont configurées de façon à obturer totalement la surface délimitée par le châssis. Les figures 2 et 3 io montrent à ce sujet une application des lames 2 par l'intermédiaire de leurs faces internes sur la face extérieure des montants 1. Sur l'un des montants 1, une poignée 4 est prévue pour permettre l'action de l'opérateur assurant la mise en rotation des lames 2. La poignée 4 est reliée par l'intermédiaire d'un dispositif d'entraînement au support 3 des 15 lames 2. Avantageusement, l'intégralité des lames 2 de la fenêtre sont actionnées simultanément, et animées d'un même mouvement de rotation. Tel que représenté aux figures, et en particulier à la figure 1, les supports 3 comprennent une glissière 14 formée longitudinalement dans le support 3 et apte à coopérer avec un axe d'entraînement 13, par exemple de section carrée 20 réalisé en matière métallique, apte à s'insérer dans la glissière 14 et à coulisser. La forme illustrée pour l'axe 13 n'est pas limitative. Cependant, en position de fonctionnement, on s'assure que l'axe 13 est apte à entraîner en rotation le support 3. Ce montage de l'axe d'entraînement 13 dans une glissière 14 permet le 25 réglage en position de l'ensemble et constitue une première possibilité d'ajustement des éléments constitutifs de la fenêtre. Lorsque la position relative de l'axe d'entraînement 13 et du support 3 est ajustée, des moyens de fixation 16 permettent le maintien en position de l'axe d'entraînement relativement au support 3 dans la glissière 14. 30 A titre d'exemple préféré mais non limitativement, on a représenté en figure 1 des moyens de fixation 16 comprenant une pièce d'appui 26 apte à s'insérer dans une rainure 15 formée dans le support 3 en superposition à la glissière 14 (on pourra utiliser une pièce d'appui 26 de section carrée métallique et présentant un trou central taraudé). La pièce d'appui 26 reçoit par son trou central taraudé une vis venant faire pression sur l'axe d'entraînement 13. La figure 1 montre la réalisation de deux systèmes pièce d'appui 26/vis mais ce nombre n'est pas limitatif. Un seul système pièce d'appui 26/vis pourrait également suffire. Lorsque les vis ne sont pas totalement serrée, l'axe 13 et la pièce 26 sont aptes à coulisser respectivement dans la glissière 14 et la rainure 15. Lorsque la position souhaitée est atteinte, un vissage supplémentaire des vis assure l'application serrée des pièces d'appui 26 sur la rainure 15 et, en io conséquence, la fixation de l'ensemble. L'autre extrémité de l'axe d'entraînement 13 est reçue dans un palier solidaire du montant correspondant. Dans le cas représenté en figure 1, le palier est constitué par un bloc palier 6 orienté sensiblement verticalement et reçu dans un logement 8 formé 15 dans le volume intérieure du montant 1. Une pluralité de trous 7 est formée dans le bloc palier 6 de sorte à constituer chacun un palier pour un axe d'entraînement 13. On peut ainsi réaliser l'intégralité des éléments de palier de toutes les lames. L'extrémité de l'axe d'entraînement 13 peut être directement montée 20 dans le bloc palier 6. Cependant, dans le cas représenté, une pièce de palier 19 est réalisée de façon intermédiaire. Par une de ses extrémités, la pièce de palier 19 reçoit l'extrémité de l'axe d'entraînement 13. Par l'autre extrémité, la pièce de palier 19 est insérée dans le trou 7 du bloc palier 6. On utilisera des matières pour la pièce de palier 19 et le bloc de palier 6 limitant la friction lors 25 de la rotation. On notera que le montage et le démontage des lames 1 ainsi fixées relativement aux montants 1 est particulièrement facile. En effet, il suffit au démontage de desserrer les moyens de fixation 16 et la vis de bridage 20 sur la biellette 10 pour faire coulisser l'axe d'entraînement 13 dans la glissière 14, ce 30 qui induit le désengagement de l'autre extrémité de l'axe d'entraînement 13 relativement à la pièce de palier 19. Pour assurer l'étanchéité, un joint préférentiellement en élastomère est prévu pour recouvrir l'ouverture de la rainure 15. Ce joint est facilement démontable par un opérateur. Pour faciliter l'accès de l'opérateur au mécanisme intérieur aux montants 1, le flanc interne de chaque montant 1 est muni d'un capot 5 solidarisable avec le reste du montant 1 de sorte à recouvrir de façon amovible une partie de la surface du flanc interne du montant 1. On décrit ci-après plus précisément le dispositif de manoeuvre pouvant être utilisé pour animer les supports de lames 3 d'un mouvement de rotation. Dans ce cadre, tel que visible en figures 1 à 3, pour chaque axe d'entraînement 13, une biellette 10 ou 28 est montée solidaire en rotation de l'axe d'entraînement 13, d'une part, et est montée pivotante sur une tige de io manoeuvre 9 orientée verticalement dans le montant 1. La tige de manoeuvre 9 est apte à opérer un mouvement de bas en haut et de haut en bas et, en conséquence, d'entraîner l'axe 13 en rotation par le biais des biellettes 10, 28. Pour faciliter le mouvement de relevage des lames 2, un ou plusieurs ressorts peuvent être prévus solidairement à la tige de manoeuvre 9 et au châssis de 15 sorte à compenser une partie du poids des lames. La formation de ces ressorts n'est pas représentée. A titre préféré, la biellette 10 comporte une lumière centrale dans laquelle sont formés un trou débouchant 11 permettant le passage au travers de l'axe d'entraînement 13 ainsi qu'un trou 12 pour le montage de l'axe de rotation 27 20 entre la biellette 10 et la tige de manoeuvre 9. Au niveau de la tige de manoeuvre 9, un perçage 17 permet de recevoir une bague 18 assurant le guidage en rotation de l'axe 27. Bien qu'assez similaire, la biellette de liaison 28 illustrée présente un montage sur la tige de manoeuvre 9 par un axe 31 formé intégralement avec la 25 biellette 28. Il est avantageux d'assurer le bridage de l'axe d'entraînement 13 dans la biellette 10. De cette façon, on évite toute translation relative lors du fonctionnement. A cet effet, une vis de serrage 20 est prévue pour traverser la lumière de la biellette 10 sensiblement en son milieu de sorte à rapprocher les 30 parois de la lumière pour serrer l'axe d'entraînement 13. La vis de serrage peut être boulonnée ou coopérer avec un filetage dans la biellette 10 pour assurer le bridage. Tel qu'illustré aux différentes figures, et notamment aux figures 2 et 3, le mouvement de haut en bas de la tige de manoeuvre 9 peut être provoquée par un actionnement d'un opérateur sur une poignée 4. On pourra utiliser une poignée 4 de conception courante comportant un bloc de poignée 24 apte à être rapporté sur une des faces externes du montant 1, notamment par vissage et comprenant une partie de préhension mobile en rotation apte à être manoeuvrée par l'opérateur. Une partie du mécanisme de la poignée 4 traverse la paroi du montant 1 au niveau d'une découpe 25 visible en figure 1. Cette partie du mécanisme io comprend une pièce de commande apte à opérer un mouvement en translation verticale lors de l'actionnement de la poignée 4. En particulier, on peut utiliser une poignée mobile en rotation et apte, par un jeu de transmission, à entraîner en translation verticale la pièce de commande. Des moyens de liaison assurent le raccordement cinématique de la pièce 15 de commande et de la tige de manoeuvre 9. Conformément à l'invention, les moyens de liaison comportent une biellette de liaison 28 qui peut avantageusement servir à l'actionnement d'une lame 2 mais surtout servir à la transmission d'effort depuis la poignée 4 jusqu'à la tige de manoeuvre 9. 20 A cet effet, la biellette est montée pivotante vers les environs de l'une de ses extrémités relativement au châssis de la fenêtre, avantageusement de la même façon que les autres biellettes 10. En particulier, la biellette de liaison 28 coopère avec un axe d'entraînement 13, une pièce de palier 19 et un bloc palier 6. 25 Cette disposition est illustrée notamment aux figures 4, 5, 6. A son autre extrémité, un roulement 23 est monté pivotant autour d'un axe 29. Entre les deux, la biellette de liaison 28 est montée en rotation sur la tige de manoeuvre 9 notamment par tout moyen courant. 30 Le roulement 23 est placé à l'extrémité de la biellette de liaison 28 de sorte à coopérer avec le bloc poignée 24. A cet effet, la pièce de manoeuvre mobile en translation du bloc poignée 24 incorpore ou reçoit une pièce en U 21 par exemple visible en figure 4 mais aussi en vue éclatée en figure 1. La pièce en U 21 permet la formation d'une cavité 22 dans laquelle le roulement 23 est mobile en translation et apte à une rotation. Les dimensions du roulement 23 et de la cavité 22 sont bien entendu choisies pour assurer une telle mobilité avec un jeu de fonctionnement limité. De cette façon, la transmission entre la poignée 4 et la tige de manoeuvre 9 s'effectue de façon très fiable et sans effort parasite. io En effet, la rotation permise par le roulement 23 et la transmission permise par le roulement 23 dans la cavité 22 évite de tels efforts parasites lors de l'actionnement de la pièce de manoeuvre. Par ailleurs, la formation d'une biellette de liaison 28 offre un bras de levier important entre le point d'application de l'effort issu de la poignée et le 15 pivot de la biellette de liaison 28 de sorte que l'entraînement s'effectue avec une démultiplication importante facilitant l'opération de l'utilisateur. Avantageusement, la pièce en U 21 comporte une portion de raccordement 30 apte à rigidifier la pièce 21 en reliant les extrémités du U. Bien entendu, la pièce en U 21 peut être formée intégralement avec la 20 pièce de commande. De même, l'organe de roulement est présenté sous forme de roulement 23 mais pourrait être constitué par un autre élément roulant. Suivant une autre possibilité, la pièce en U 21 est montée solidaire de la biellette 28 et le roulement 23 est monté sur la pièce de commande. Cette simple inversion de montage ne modifie pas le fonctionnement de l'ensemble. 25 Les figures 2 et 3 montrent différentes autres orientations de lames 2 et différentes positions relatives du roulement 23 dans la cavité 22 de la pièce en U 21. Il faut en effet remarquer que, lors du mouvement de bas en haut de la tige de manoeuvre 9, les biellettes 10, 28 induisent également un mouvement latéral de la tige de manoeuvre 9. Ce mouvement induit une avancée ou un 30 recul du roulement 23 dans la cavité 22 tel que cela est révélé par les différentes positions illustrées aux figures 2 et 3. REFERENCES 1. Montant 2. Lames 3. Support de lames 4. Poignée 5. Capot de montant 6. Bloc palier io 7. Trou 8. Logement 9. Tige de manoeuvre 10. Biellette 11. Trou débouchant 15 12. Trou de montage 13.Axe d'entraînement 14. Glissière 15. Rainure 16. Moyens de fixation 20 17. Perçage 18. Bague 19. Pièce de palier 20. Vis de serrage 21. Pièce en U 25 22. Cavité 23. Roulement 24. Bloc poignée 25. Découpe 26. Pièce d'appui 30 27.Axe de rotation 28. Biellette de liaison 29.Axe de rotation 30. Partie de raccordement io
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Dispositif pour l'entraînement en rotation de lames (2) d'une fenêtre à lames orientables, comportant une poignée (4) manoeuvrable par un opérateur pour engendrer un mouvement de translation verticale d'une pièce de commande reliée, par des moyens de liaison, à une tige de manoeuvre (9) elle-même reliée par des biellettes (10 et 28) à des lames (2) à entraîner en rotation, caractérisé par le fait que les moyens de liaison comportent un organe de roulement (23) monté en rotation à l'extrémité d'une biellette de liaison (28) pivotant par rapport au châssis de la fenêtre et montée en rotation sur la tige de manoeuvre (9), l'organe de roulement (23) étant libre en translation suivant une direction perpendiculaire à son axe de rotation (29), dans une cavité (22) formée sur la pièce de commande.L'invention concerne également une fenêtre équipée d'un tel dispositif.
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1. Dispositif pour l'entraînement en rotation de lames (2) d'une fenêtre à lames orientables, comportant une poignée (4) manoeuvrable par un opérateur pour engendrer un mouvement de translation verticale d'une pièce de commande reliée, par des moyens de liaison, à une tige de manoeuvre (9) elle-même reliée par des biellettes (10) à des lames (2) à entraîner en rotation, caractérisé par le fait que les moyens de liaison comportent un organe de roulement (23) io monté en rotation à l'extrémité d'une biellette de liaison (28) pivotant par rapport au châssis de la fenêtre et montée en rotation sur la tige de manoeuvre (9), l'organe de roulement (23) étant libre en translation suivant une direction perpendiculaire à son axe de rotation (29), dans une cavité (22) formée sur la pièce de commande. 15 2. Dispositif pour l'entraînement en rotation de lames (2) d'une fenêtre à lames orientables, comportant une poignée (4) manoeuvrable par un opérateur pour engendrer un mouvement de translation verticale d'une pièce de commande reliée, par des moyens de liaison, à une tige de manoeuvre (9) elle-même reliée par des biellettes (10) à des lames (2) à entraîner en rotation, 20 caractérisé par le fait que les moyens de liaison comportent un organe de roulement (23) monté en rotation sur la pièce de commande et libre en translation suivant une direction perpendiculaire à son axe de rotation (29), dans une cavité (22) formée à l'extrémité d'une biellette de liaison (28) pivotant par rapport au 25 châssis de la fenêtre et montée en rotation sur la tige de manoeuvre (9). 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, dans lequel l'organe de roulement (23) est un roulement à billes. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel la cavité (22) est formée par une pièce en U (21). 30 5. Dispositif selon la 4 dans lequel la pièce en U (21) comporte une partie de raccordement (30) apte à relier les extrémités du U pour le rigidifier. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel la biellette de liaison (28) est reliée à une des lames (2) pour l'entraîner en rotation. 7. Dispositif selon la 6 caractérisé par le fait que les biellettes (10, 28) sont chacune montées pivotantes sur la tige de manoeuvre (9) et solidaires en rotation d'un axe d'entraînement (13) d'un support (3) sur lequel est fixé une lame (2). 8. Dispositif selon la 7 caractérisé par le fait que les biellettes (10, 28) comportent un trou débouchant (11) pour le passage de l'axe d'entraînement (13) et des moyens de bridage de l'axe d'entraînement (13) dans le trou débouchant (11). 9. Dispositif selon la 8 caractérisé par le fait que les biellettes (10) comportent un trou de montage (12) de l'axe de rotation (27) de la biellette (10) sur la tige de manoeuvre (9), le trou de montage (12) et le trou débouchant (11) étant formés dans une même lumière dans la biellette (10) et les moyens de bridage comportant une vis de serrage (20) apte à provoquer l'appui des parois de la lumière sur l'axe d'entraînement (13). 10. Fenêtre à lames orientables équipée d'un dispositif d'entraînement selon l'une quelconque des 1 à 9. 11. Fenêtre selon la 10 caractérisée par le fait que - la poignée (4) comporte un bloc (24) fixé au montant (1) du châssis, - le montant (1) comporte une découpe (25) de passage de la pièce de commande et de la biellette de liaison (28) vers l'intérieur dudit montant (1).25
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E
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E06
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E06B
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E06B 7
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E06B 7/086,E06B 7/096
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FR2901965
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A1
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MANCHES AVEC GANTS OU MOUFLES INCORPORES
| 20,071,214 |
La présente invention consiste en une TECHNIQUE DE MONTAGE DE MANCHES qui concerne les vêtements auquel on associe généralement des gants ou des moufles, que se soit les vêtements d'hivers ou de sport . A savoir les blousons, les manteaux doudounes où combinaisons, de toutes tailles, adulte et enfant . Elle consiste à tailler les différentes pièces des manches et les assembler d'une manière particulière afin que les moufles soient insérés dans celle-ci . Les moufles sont ramassés entre la doublure et le tissus imperméable extérieur Ce qui est très pratique car cela permet de les avoir toujours sous la main sans risque de les perdre . Les modèles actuellement sur le marché, présente uniquement des tailles enfants, avec un système de moufles reliés entre eux par un cordon qui passe dans le dos à l'intérieur des manches ce qui provoque une tension désagréable au niveau des épaules ainsi que le long des bras car le cordon à tendance à s'enrouler autour . Un autre système propose que les moufles soient attachés par un lacet fixé par des pressions, ce qui n'empêche pas de les perdre, et c'est également gênant de les sentir ballotter au bout des bras . Quand aux vêtements de taille plus grande rien n'est proposés et les gant sont séparés ou perdus . La coupe et l'assemblage de la présente invention permet de remédier à ces inconvénients, car les gants sont fixés au niveau des poignets et ramassés le long des avant-bras entre les deux épaisseur de tissus ; car tous les Vêtements d'hivers et d'extérieurs sont doublés . Les gants eux-même peuvent être doublés où non . Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente la silhouette de n'importe quel Vêtement doublé . La figure 2 représente le montage des gants sur la doublure. 35 La figure 3 représente le montage de la manche entière. 2 En référence à ces dessins,la figure 1 montre que le Vêtement est constitué d'un tissus extérieur (1) , d'une doublure (2), d'un gant ou d'un moufle (3) et de la bande de poignet (7) . La figure 2 montre le pan de la doublure (2) avec la ligne de couture 2bis, surmontée d' un moufle (3) avec sa ligne de couture 3bis à sa base du coté postérieur . La figure 3 montre la doublure (2) et le moufle (3) cousus ensemble par leurs lignes de couture respectives 2bis et 3bis, plus le pan de tissus extérieur (1) qui peut être imperméable ; avec sa ligne de couture Ibis . Et la bande de poignet (7) avec sa ligne de couture 7bis . On coût d'abord ensemble la bande du poignet et le pan de tissus extérieur sur toute la longueur des lignes de coutures Ibis et7bis ; et ensuite on coût l'ensemble au pan de doublure (2) en évitant la base du moufles (3) . Les trois morceaux de tissus (1) (2) et (7) sont ainsi rassemblés par leurs lignes de coutures respectives Ibis 2bis et 7bis tout en évitant la base du moufle et sa ligne de couture 3bis, ce qui permet à celui-ci de pivoter sur sa base allant à l'extérieur de la manche où se ramasser à l'intérieur de celle -ci
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Technique de montage de manches avec des gants incorporés . L'invention concerne tous les style de vêtements doublés, de sport où d'hivers , de toute les tailles bébés, enfants et adultes s'adapte à tous les modèlesLa technique consiste d'abord à assembler normalement le tissus extérieur de la manche (1) à la bande du poignet (7) . Ensuite de coudre le tissus intérieur où doublure (2) à la base postérieur du gant où du moufle (3) .Assembler les pièces par une couture commune à la base du poignet, à savoir les lignes de coutures 1 bis, 2 bis et 7 bis en évitant la circonférence de base du gant où du moufle .Celui-ci peut pivoter librement de l'extérieur à l'intérieur de la manche entre les deux épaisseur de tissus .
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1- Technique de montage de manches doublées caractérisé en ce qu'elle comportent des gants où des moufles intégrés (3) ceux-ci étant doublés où non . 2- Technique de montage de manches selon la 1 caractérisé en ce que les gants où les moufles (3) sont cousus au manches, au niveau de leur base postérieure, le long de la ligne de couture ibis . 3- Technique de montage de manches selon les 1 et 2 caractérisé en ce que les moufles où les gants peuvent pivoter sur leurs bases, et passer de l'extérieur lorsqu'ils sont utilisés à l'intérieur lorsqu'ils sont ramassés . 4- Technique de montage de manches selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que les manches étant doublées, les gant où les moufles se ramassent entre les deux épaisseur de tissus ; le tissus extérieur (1) qui peut être imperméable et le tissus intérieur (2) la doublure . 5-Technique de montage de manches selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que la bande de poignet (7) et le pan de tissus extérieur (1) sont cousus ensemble sur toute leur longueur, de part leur ligne de couture 7 bis et 1 bis . 6- Technique de montage de manches selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce l'ensemble formé par le pan de tissus extérieur (1) et la bande de poignet (2), sont cousus également au pan de tissus intérieur (2) à savoir la doublure, le long de sa ligne de couture 2bis . Tout en évitant la base du gant où du moufle (3) et sa ligne de couture 3 bis .30
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A
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A41
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A41D
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A41D 19,A41D 3,A41D 13,A41D 15,A41D 27
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A41D 19/00,A41D 3/00,A41D 13/00,A41D 15/00,A41D 27/10
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FR2896429
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A1
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DISPOSITIF DE RETENUE D'UNE CHAUSSURE SUR UNE RAQUETTE A NEIGE
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La présente invention concerne un dispositif de retent.e d'une chaussure sur une raquette à neige et plus particulièrement la retenue de l'avant de cette dernière. L'invention concerne aussi une raquette équipée du dispositif. Les raquettes à neige sont des engins connus depuis de très nombreuses années car utilisées depuis plusieurs siècles par les populations scandinaves pour se déplacer sur la neige. Jusqu'à nos jours, les raquettes à neige étaient utilisées à des fins utilitaires ou militaires, pour permettre aux populations et aux troupes alpines de se déplacer sur la neige pour leurs déplacements nécessités par la vie quotidienne. Actuellement, les raquettes à neige sont plutôt utilisées par des promeneurs ou des sportifs qui font des randonnées et des promenades, voire même des compétitions. Il existe déjà différents types de dispositifs pour re:enir la chaussure sur la raquette. On en connaît plus particulièrement deux types, celui dit à plaque et celui dit à chausson caoutchouc. Généralement, les dispositifs du type à plaque sont plus souvent utilisés par les sportifs soucieux de performances car la retenue du pied est assurée avec plus de rigidité. Les dispositifs du type à chausson caoutchouc sont constitués par un emboîtement avant réalisé par une enveloppe en caoutchouc dans laquelle est retenue l'extrémité avant de la chaussure. Mais l'enceinte intérieure de l'enveloppe destinée à recevoir ladite extrémité avant est déformable et souple et il en résulte une possibilité de rotation de la chaussure autour d'un point situé sous l'avant du pied ce qui provoque une possibilité de déplacement latéral du talon. La retenue de la chaussure n'est donc pas bien assurée. Mais si ce dernier type de retenue es: plutôt préféré des promeneurs pas trop exigeants plus que des sportifs soucieux des performances, il n'en demeure pas moins que lesdits promeneurs désirent aussi avoir une bonne tenue de leur chaussure. La présente invention se propose de résoudre les inconvénients des dispositifs connus en proposant un dispositif qui allie simplicité, commodité, sécurité et fiabilité. Ainsi, selon l'invention le dispositif de retenue de l'ava:zt d'une chaussure sur une raquette à neige, comprend un ensemble de ç arois de retenue formant une enceinte ouverte vers l'arrière et dans laq celle est destinée à s'engager l'extrémité avant de la chaussure, et est caractérisé en ce que l'enceinte est constituée de deux parois latérales de retenue, à savoir une paroi gauche et une paroi droite, et d'une paroi de retenue avant réalisée en matière plastique déformable, faisant corps avec une plaque d'appui avant sur laquelle l'avant de la semelle de la chaussure est appuyée, tandis que les parois de retenue sont destinées à être rapprochées de la chaussure grâce à des moyens de rapprochement, constitués par un lien tel qu'une sangle en matériau souple. Selon des caractéristiques complémentaires, la sangle est en textile synthétique, tandis que la sangle est une seule sangle continue dont les deux extrémités sont fixées aux parois latérales, à savoir l'une des extrémités est fixée à la paroi latérale gauche, tandis que l'autre extrémité est reliée à la paroi latérale droite. Selon une autre caractéristique, chacune des parois latérales comporte une boucle de réglage. Ajoutons que la paroi de retenue avant comprend une fente de passage horizontale dans laquelle la sangle est destinée à passer. Selon le mode de réalisation préféré, le circuit de la sangle cémarre d'une des parois latérales, pour rejoindre l'autre paroi latérale après être passée dans la fente avant et dans les deux boucles de réglage, al Drs que l'extrémité droite de la sangle est fixée à la paroi latérale droite, tandis qu'elle est ensuite engagée dans la fente avant de la paroi avant, puis pour être engagée dans la boucle gauche, tandis que de ladite boucle gauche la sangle est engagée dans la boucle droite, pour être ensuite reliée par l'extrémité gauche à la paroi latérale gauche. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qu: ne sont donnés qu'à titre d'exemple non limitatif. La figure 1 est une vue avant en perspective du dispositif de retenue. La figure 2 est une vue arrière en perspective du dispositif de retenue La raquette destinée à être équipée du dispositif selon la présente invention peut, bien entendu, être de tout type. Elle peut par exemple être du type dont le tamis est réalisé en matière plastique, ou du type constitué par un cadre périphérique retenant une toile. La chaussure de l'utilisateur est retenue à la raquette proprement dite par le dispositif selon l'invention portant la référence générale (1), et qui est constitué d'un ensemble de parois déformables de maintien (2, 3a, 3b) formant une enceinte (8) ou cavité ouverte vers l'arrière dans laquelle est engagée et retenue l'extrémité avant de la chaussure (non représentée). Le dispositif de retenue de l'invention est relatif à la retent.e avant de la chaussure, il est destiné à être combiné avec des moyens de retenue pour l'arrière de la chaussure. Selon le mode de réalisation représenté du dispositif, l'enceinte (8) ou cavité ouverte vers l'arrière (AR) est composée de deux parois 1 itérales de retenue (3a, 3b), à savoir une paroi gauche (3a) et une paroi droite (3b), et d'une paroi de retenue avant (2). L'ensemble de parois est réalisé en matière plastique déformable, et avantageusement injectée avec la plaque d'appui avant sur laquelle l'avant de la semelle de la chaussure est appuyée. Ajoutons que les parois de retenue (2, 3a, 3b) sont destinées à être rapprochée de la chaussure grâce à des moyens de rapprochement. Le rapprochement des parois étant fait jusqu'à ce que celles ci so!ent en contact avec la chaussure afin d'en assurer le maintien. Les moyens de rapprochement sont selon l'invention constitués par un seul lien comme par exemple une sangle (6) en matériau souple tel qu'en textile synthétique ou similaire comme un câble. Les deux extrémités (6a, 6b) sont fixées aux parois latérales, respectivement (3a, 3b). Ainsi l'une des extrémités (6a) est fixée à la paroi latérale gauche (3a), en un point d'accrochage gauche (12a), tandis que l'autre extrémité (6b) est reliée à la paroi latérale droite (3b), en un point d'accrochage (12b). Ajoutons que chacune des parois latérales (3a, 3b) comporte une boucle de réglage (7a, 7b). Ainsi la paroi latérale gauche (3a) comprend une boucle gauche (7a), tandis que la paroi latérale droite comprend une boucle droite (7b). Chacune des boucles (7a, 7b) est avantageuseme nt reliée à la paroi correspondante par l'intermédiaire d'une portion de sangle de retenue de boucle (13a, 13b). Ajoutons que chacune des boucles assure le freinage et le verrouillage de la sangle, et constitue aussi un moyen de renvoi d'angle. On notera que la paroi de retenue avant (2) comprend une fente de passage (2a) dans laquelle la sangle (6) est destinée à passer tel que cela sera décrit ci-après. Le circuit de la sangle démarre d'une des parois latérales, pour rejoindre l'autre paroi latérale après être passée dans la fente avan: (2a) et dans les deux boucles de réglage (7a, 7b). Ainsi, l'extrémité droite (6b) de la sangle (6) est fixée par exemple par des rivets (10) à la paroi latérale droite (3b), tandis qu'elle est ensuite engagée dans la fente avant (2a) de la paroi avant, puis pour être engagée dans la boucle gauche (7a). De ladite boucle gauche (7a) la sangle est engagée dans la boucle droite (7b), pour être ensuite reliée par l'ex trémité gauche (6a) à la paroi latérale gauche (3a). On a compris qu'avec un tel parcours de sangle cette dernière 30 forme sur l'avant de la chaussure un "V" (6') formé par les deux brins de sangle (6'a, 6'b), et constitue un brin transversal de retenue (6"). Ajoutons que le "V" de retenue se trouve disposé au-dessus de la zone des orteils de l'utilisateur, et est constitué par la portion de sangle allant du point d'accrochage droit (12b) pour rejoindre la boucle de réglage gauche (7a). Notons aussi que le brin transversal (6") se trouve disposé au niveau des métatarses de l'utilisateur, et est constitué par la portion de sangle allant du point d'accrochage gauche (12a) pour rejoindre 1à boucle de réglage droite (7b). Par ailleurs, la portion de sangle (6"') reliant les deux boucles de serrage (7a, 7b) constitue un brin de préhension et de traction permettant à l'utilisateur de procéder au serrage de son dispositif de retenue par rapprochement des parois du dispositif. On a compris que grâce à la boucle libre (6"'), l'utilisateur peut par traction vers le haut (HA) le rapprochement des parois de retenue. Ainsi, quand l'utilisateur tire vers le haut selon (Ta) sur la portion (6"'a) de la boucle (6"'), cela provoque la traction sur les portions de sangle (6'a, 6'b) et assure le rapprochement de la paroi avant (2) sur la chaussure. Et quand l'utilisateur tire vers le haut selon (Tb) sur la portion (6"'b) de la boucle (6"'), cela provoque la traction sur le brin transversal de retenue (6") de la sangle (6) et assure le rapprochement réciproque des parois latérales de retenue (3a, 3b) contre la chaussure, tandis que le brin transversal (6"), est mis en appui sur le dessus de l'avant de la chaussure. Selon le mode de réalisation représenté les moyens de rapprochement sont constitués par une sangle unique continue, sur laquelle 1('utilisateur pourra aisément tirer pour ajuster l'enceinte à l'avant de la chaussure. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les 30 équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons
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Dispositif de retenue (1) de l'avant d'une chaussure sur une raquette à neige, ledit dispositif comprenant un ensemble de parois de maintien (2, 3a, 3b) formant une enceinte ouverte vers l'arrière (AR) et dans laquelle est destinée à s'engager l'extrémité avant de la chaussure, caractérisé en ce que l'enceinte est constituée de deux parois latérales de retenue (3a, 3b), à savoir une paroi gauche (3a) et une paroi droite (3b), et d'une paroi de retenue avant (2) réalisée en matière plastique déformable, faisant corps avec une plaque d'appui avant (5) sur laquelle l'avant de la semelle de la chaussure est appuyée, tandis que les parois de retenue (2, 3a, 3b) sont destinées à être rapprochées de la chaussure grâce à des moyens de rapprochement, constitués par un seul lien continu (6) tel qu'une sangle ( 6) en matériau souple.
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1. Dispositif de retenue (1) de l'avant d'une chaussure sur une raquette à neige, ledit dispositif comprenant un ensemble de parois de maintien (2, 3a, 3b) formant une enceinte (8) ouverte vers l'arrière (AR) et dans laquelle est destinée à s'engager l'extrémité avant de la chaussure, caractérisé en ce que l'enceinte (8) est constituée de deux parois latérales de retenue (3a, 3b), à savoir une paroi gauche (3a) et une paroi droite (3b), et d'une paroi de retenue avant (2) réalisée en matière plastique déformable, faisant corps avec une plaque d'appui avant (5) sur laquelle l'avant de la semelle de la chaussure est appuyée, tandis que les parois de retenue (2, 3a, 3b) sont destinées à être rapprochées de la chaussure grâce à des moyens de rapprochement, constitués par un seul lien continu (6) tel qu'une sangle (6) en matériau souple. 2. Dispositif de retenue (1) selon la 1, caractérisé en ce que les deux extrémités (6a, 6b) de la sangle sont fixées aux parois latérales respectivement (3a, 3b), à savoir l'une des extrémités (6a) est fixée à la paroi latérale gauche (3a), tandis que l'autre extrémité (6b) est reliée à la paroi latérale droite (3b). 3. Dispositif de retenue (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que chacune des parois latérales (3a, 313) comporte une boucle de réglage (7a, 7b), à savoir que la paroi latérale gauche (3a) comprend une boucle gauche (7a), tandis que la paroi latérale droite comprend une boucle droite (7b). 4. Dispositif de retenue (1) selon la 1, caractérisé en ce que la paroi de retenu avant (2) comprend une fente de passage (2a) dans laquelle la sangle (6) est passée. 5. Dispositif de retenue (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le circuit de la sangle (6) démarre d'une des parois latérales, pour rejoindre l'autre paroi latérale 6après être passée dans la fente avant (2a) et dans les deux boucles de réglage (7a, 7b). 6. Dispositif de retenue (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'extrémité droite (6b) de la sangle (6) est fixée à la paroi latérale droite (3b), tandis qu'elle est ensuite engagée dans la fente avant (2a) de la paroi avant (2), puis est engagée dans la boucle gauche (7a), puis engagée dans la boucle droite (7b), pour être ensuite reliée par l'extrémité gauche (6a) à la paroi latérale gauche (3a). 7. Dispositif de retenue (1) selon la 6, caractérisé en ce que le circuit de sangle (6) est tel que ladite sangle forme sur l'avant de la chaussure un "V" (6') formé par les deux brins de sangle (6'a, 6'b), et constitue un brin transversal de retenue (6"). 8. Dispositif de retenue (1) selon la 7, caractérisé en ce que le "V" de retenue se trouve disposé au-dessus de la zone des orteils de l'utilisateur, et est constitué par la portion de sangle allant du point d'accrochage droit (12b) pour rejoindre la boucle de réglage gauche (7a), tandis que le brin transversal (6") est disposé au niveau du dessus de l'avant de la chaussure. 9. Dispositif de retenue (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la portion de sangle (6') reliant les deux boucles de serrage (7a, 7b) constitue un brin de préhension et de traction permettant à l'utilisateur par traction d'assurer le rapprochement des parois de retenue. 10. Raquette à neige, caractérisée en ce qu'elle est équipée du dispositif de retenue (1) selon l'une quelconque des précédentes.30
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A
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A63
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A63C
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A63C 13
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A63C 13/00
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FR2894796
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A1
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CANAPE CONVERTIBLE
| 20,070,622 |
Domaine de 1'invention La presente invention concerne un comprenant un chassis borde par deux accotoirs et ayant une assise et un dossier occupant toute la longueur du canape. Etat de la technique Il existe de multiples formes de meubles convertibles, notamment de canapes convertibles que l'on transforme entre une position de canape et une position de couchage, par la mise a plat d'elements du canape, par exemple en rabattant le dossier dans le prolongement de 1'assise. Ces canapes sont en general equipes d'un mecanisme relativement complexe et cela d'autant plus complexe qu'il est sense devoir permettre d'executer le mouvement de deploiement du canape ou de reploiement de la position de couchage vers la position de canape de fagon simple. De plus, le mecanisme de la plupart des canapes necessite de la place pour 'are manoeuvre et pour se deplacer de sorte que si la position canape est en general confortable, la position couchage Pest beau-coup moins car elle laisse des intervalles entre les cotes et les accotoirs. En outre, le mecanisme compose de leviers formant des parallelogrammes deformables ou des leviers avec, le cas echeant meme des ressorts de rappel, est relativement encombrant et necessite 1'adaptation de la forme habituelle d'un canape pour recevoir ce mecanisme. But de 1'invention La presente invention a pour but de remedier a ces inconvenients et se propose de developper un canape convertible de forme et de structure simple, facile a actionner pour passer d'une position d'utilisation a 1'autre tout en offrant un confort tres interessant dans les deux positions d'utilisation. Expose et avantages de 1'invention A cet effet l'invention concerne un canape convertible du type defini ci-dessus, caracterise en ce que : - les accotoirs comportent des chemins de came symetriques, chaque accotoir ayant * une paire de chemins de came associee a 1'assise, * une paire de chemins de came associee au dossier, - 1'assise et le dossier sont munis de chaque cote, de deux cames engagees chacune dans un chemin de came, -les extremites de chaque chemin de came definissant une position de fin de course de la came associee, correspondant rune a la position ca-nape et 1'autre a la position de couchage de 1'assise /dossier portant cette came. Ce canape convertible a une structure particulierement simple ; it ne comporte pas de mecanisme couteux souvent fragile et susceptible de se gripper a cause des deformations qu'ils peuvent subir. En revanche le canape selon l'invention est d'un maniement facile et ne risque pas de se gripper, les moyens permettant le passage d'une position d'utilisation a 1'autre etant extremement simples et robustes. Le canape a egalement un encombrement reduit ou du moins un encombrement qui ne depasse pas celui d'un canape normal puisque les moyens qui permettent les mouvements de transformation sont integres dans les accotoirs. Le confort de ce canape convertible est excellent tant en position canape qu'en position de couchage, ce confort dependant essentiellement de la qualite de 1'assise et du dossier. Or, comme ni 1'assise ni le dossier ne doivent 'are replies ou appuyes Fun sur 1'autre en position de rangement comme cela est le cas de certains canapes convertibles connus, it n'y a aucune contrainte quanta 1'epaisseur de 1'assise et du dossier. Malgre sa simplicite, le canape convertible permet de rendre 1'assise et le dossier parfaitement jointifs en position de couchage et de bloquer cette position pour eviter tout mouvement de 1'assise ou du dossier dans le plan horizontal correspondant a la position de couchage. De fagon particulierement avantageuse, les chemins de came sont des decoupes realise-es dans un panneau constituant la face interieure de 1'accotoir et chaque came est formee d'un galet termine par une tete, le galet traversant la decoupe du chemin de came et la tete venant derriere le panneau. Cette solution des chemins de came decoupes offre 1'avantage de la simplicite et de la tres grande resistance puisque 1'ensemble du panneau participe au guidage et a la transmission des efforts d'appui de 1'assise et du dossier dans rune ou 1'autre positions d'utilisation. De fagon interessante des chemins de came decoupes offre 1'avantage de la simplicite et de la tres grande resistance puisque 1'ensemble du panneau participe au guidage et a la transmission des ef- forts d'appui de 1'assise et du dossier dans rune ou 1'autre positions d'utilisation. De fagon interessante, les chemins de came sont munis d'une garniture formant une surface de glissement pour chaque galet. Cette garniture de glissement par exemple en matiere plastique, facilite le glissement dans un panneau qui s'il est en bois comprime, peut presenter une certaine rugosite au niveau des decoupes formant les chemins de came. Ce n'est qu'en degageant Fun des elements a savoir 1'assise par un mouvement de soulevement, contraire a l'utilisation normale de la position de couchage, que l'on peut liberer le mouvement de 1'assise puis du dossier pour passer en position canape. Suivant une autre caracteristique, particulierement avantageuse 1'assise et le dossier sont identiques. Cela simplifie considerable- ment la realisation du canape, la seule difference entre 1'assise et le dossier etant la position des cames pour optimiser le trace des chemins de came dans la plaque et eviter que ces chemins de came ne fragilisent la plaque en arrivant trop pres des bords de la plaque. Suivant une autre caracteristique avantageuse, les chemins de chaque paire de chemins de came ont des formes differentes. On evite ainsi un mouvement naturel de translation de 1'assise ou du dossier, qui nuirait a la stabilite du canape. Ces formes permettent egalement de mieux imbriquer les chemins de came qui comme indique ci-dessus sont des decoupes dans une plaque, pour utiliser au mieux la resistance mecanique du panneau sans le fragiliser, de fagon a bien transmettre les efforts de 1'assise ou du dossier aux chemins de came dans les deux positions d'utilisation. Suivant une autre caracteristique, chaque chemin de came de 1'assise se termine en position de canape par - un segment sensiblement horizontal pour le chemin de came arriere, - un segment sensiblement vertical pour le chemin de came avant, pour pousser la came arriere de 1'assise en butee par le mouvement de des- cente de la came et bloquer les deux cames en fin de course. Le trace des chemins de came et la situation de leur fin de course en position canape donnent a cette position une totale stabilite, par blocage respectif de 1'assise et du dossier de Fun par rapport a 1'autre, position qui ne peut 'are debloquee par les mouvements exerces sur 1'assise ou le dossier dans les conditions d'utilisation normales de ces deux elements en position canape. Ce n'est que par un mouvement non naturel de soulevement de 1'avant de 1'assise que l'on peut liberer d'abord 1'assise puis le dossier et passer dans 1'autre position. Suivant une autre caracteristique avantageuse pour la po-5 sition canape, chaque chemin de came de 1'assise se termine en position de canape par - un segment sensiblement horizontal pour le chemin de came arriere, - un segment sensiblement vertical pour le chemin de came avant, pour pousser la came arriere de 1'assise en butee par le mouvement de des-10 cente de la came et bloquer les deux cames en fin de course. Ainsi, grace a cette inclinaison, 1'assise est inclinee de sorte que la position assise naturelle est Celle d'un appui au fond de 1'assise et contre le dossier. Suivant une autre caracteristique avantageuse, les fins de 15 course des chemins de came avant et arriere de 1'assise en position de couchage sont situees a 1'horizontale. Cette disposition facilite la conception et la realisation du canape convertible en la simplifiant puisque la position de repere est la position horizontale de couchage, et dans laquelle 1'assise et le dossier ar- 20 rivent par des gestes naturels. Suivant une autre caracteristique avantageuse, le chemin de came avant du dossier descend entre sa fin de course de la position de couchage et sa fin de course de la position de canape, le chemin de came arriere du dossier remonte entre sa fin de course de la position de cou- 25 chage et sa fin de course de la position de canape. Suivant une autre caracteristique avantageuse du canape, le chemin de came avant du dossier arrive a sa fin de course de position canape par un segment sensiblement en forme d'arc de cercle centre sur la fin de course du chemin de came arriere du dossier et de rayon sensi- 30 blement egal a la distance entre les deux cames avant et arriere du dossier. Ce trace des chemins de came du dossier permet d'une part d'assurer le passage en position d'assise par un mouvement naturel de basculement en utilisant rune des cames du dossier comme pivot, la fin 35 du mouvement se faisant naturellement par la combinaison de l'inclinaison dans le sens descendant du second chemin de came et le mouvement dans le segment horizontal de 1'autre chemin de came du ga- let, mouvement qui en fin de course est bloque dans la direction horizon-tale. Le dossier permet ainsi de bloquer 1'assise en position horizontale d'ou celle-ci ne peut se degager. Le degagement de cette position de couchage ne peut se faire que par un geste non naturel pour la position de couchage a savoir le soulevement de 1'extremite arriere du dossier pour deverrouiller le dossier dans son mouvement de translation horizontale et permettre ensuite par soulevement du dossier, de basculer celui-ci naturellement jusqu'a sa po- lo sition de fin de course de canape. Suivant une autre caracteristique avantageuse : -le chemin de came avant du dossier relie sa fin de course de position de couchage par un segment sensiblement horizontal, - le chemin de came arriere du dossier arrive a sa fin de course de la po- 15 sition de couchage par un segment sensiblement vertical pour bloquer la translation des cames du dossier en position de couchage, vers 1'arriere. En resume, le canape convertible selon l'invention est d'une manipulation particulierement simple car tous les gestes pour passer 20 d'une position d'utilisation a 1'autre sont des gestes naturels et de plus ces gestes sont necessaires et guides. Ainsi, pour passer de la position de couchage a la position canape, le seul premier geste possible pour quitter cette position est celui du soulevement du bord arriere du dossier pour mettre ainsi en place le 25 dossier en position de dossier ou position canape puis pousser 1'assise en position d'assise en quittant sa position horizontale. Dans cette position, 1'assise est d'une part bloquee en position d'assise de canape et elle bloque le dossier. Inversement, pour quitter cette position, le seul mouvement 30 possible est celui du soulevement du bord avant de 1'assise pour pouvoir degager 1'assise et liberer le mouvement du dossier. Dessins La presente invention sera decrite ci-apres de maniere plus detaillee a 1'aide d'un mode de realisation d'un canape convertible repre-35 sente dans les dessins annexes dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective du canape convertible en position de canape, - la figure 2 est une vue du canape convertible en position de couchage, - la figure 3 est une vue schematique d'un cote forme accotoir ou partie d'accotoir non habille, - la figure 4 montre le cote du canape avec les Chemins de came de guidage pour le passage d'une position a 1'autre, montrant egalement schematiquement la position canape et la position de couchage, - la figure 5 est une vue en coupe de la liaison entre un cote au niveau d'un chemin de came et 1'extremite correspondante de 1'assise ou du dossier guide par ce chemin de came, - les figures 6 a 11 sont des schemas analogues a celui de la figure 4 montrant les differentes positions successives de 1'assise et du dossier lors du passage de la position de canape a la position de couchage. Description d'un mode de realisation de 1'invention Dans la description d'un mode de realisation faite ci-apres, par convention, on utilisera les expressions de avant et arriere pour designer le cote avant et le cote arriere du canape convertible et les differents elements constitutifs, en particulier les organes permettant la transformation d'une configuration ou position a 1'autre. Selon la figure 1, un mode de realisation d'un canape convertible se compose d'un chassis 1 dont seul apparait le bandeau avant, borde par deux accotoirs 2 et portant une assise 3 et un dossier 4, ces deux elements occupant chacun tout l'intervalle entre les deux accotoirs 2. La figure 1 montre ce canape convertible en position de ca-nape laissant apparaitre a 1'avant de 1'assise 3 une languette 31 formant poignee permettant d'effectuer la manoeuvre de conversion. Cette poignee se cache normalement sous 1'assise La figure 2 montre le canape convertible de la figure 1 en position de couchage. Pour passer dans cette position, et comme cela sera vu de maniere plus detaillee a 1'aide des figures suivantes, it suffit de tirer sur la languette 31 pour soulever legerement 1'avant 32 de 1'assise 3 et la tirer en position horizontale vers 1'avant. Par une seconde operation, on pivote le dossier 4 de fagon que son bord superieur 41 bascule vers 1'arriere pour liberer le dossier et permettre de continuer a le basculer jusque dans sa position horizontale dans laquelle 1'assise 3 et le dossier 4 sont jointifs. Selon une caracteristique interessante de l'invention, 1'assise 3 et le dossier 4 sont identiques, constitues chacun par un cadre formant sommier et couvert d'une garniture de confort, 1'ensemble etant habille. Cette structure n'est pas detaillee. Les moyens fixes permettant le guidage du mouvement de conversion d'une position a 1autre pour 1'assise 3 et le dossier 4 sont inte- gres au deux accotoirs 2 et n'apparaissent pratiquement pas a la figure 2. Ces moyens sont symetriques c'est-a-dire identiques dans les deux accotoirs 2 et les deux cotes de 1'assise 3 et du dossier 4. Les moyens permettant la transformation du canape convertible sont detailies ci-apres a 1'aide des figures 3, 4, 5. La figure 3 est une vue du cote interieur d'un accotoir 2 ou plus exactement d'une partie d'ossature en forme de panneau 21 de 1'accotoir 2, dont 1'habillage 22 avec le rembourrage 23 sont simplement esquisses par un trait de contour. Ce panneau 21 est par exemple rectangulaire, mais son contour peut 'are adapte a 1'esthetique que l'on veut donner au canape ; it comporte des chemins de guidage 24 en forme de chemins de came : deux paires de chemins de guidage 24, une paire ChA1, ChA2 am-It associee 1'assise 3 et 1autre ChD1, ChD2 au dossier. Les chemins de guidage 24 sont par exemple realises par des decoupes usinees a la fraise sur une machine a commande numerique dans un panneau en bois et notamment en bois agglomere ou contreplaque et ils traversent 1'epaisseur du panneau 21. Les chemins de guidage 24 ont deux extremites EA11, EAl2, EA21, EA22 ; ED11, ED12, ED21, ED22, definissant les positions de fin de course des cames GA1, GA2 ; GD1, GD2 portees par 1'assise 3 et le dossier 4 et correspondant d'une part a la position canape et d'autre part a la position couchage. Plus precisement, la paire de chemins de came avant ChA1, ChA2 est associee a 1'assise 3 et la paire de chemins de came arriere 30 ChD1, ChD2 est associee au dossier 4. Les positions de fin de course des paires de chemin de came sont distantes d'une meme distance D1 pour la paire de chemins de came ChA1, 2 de 1'assise 3 et d'une meme distance D2 pour la paire de chemins de came ChD1, 2 du dossier 4. Entre les extremites des chemins 35 de came, la distance entre les chemins de came est variable mais n'est jamais superieure a D1 ou D2. Selon une forme de realisation simple, les distances D1 et D2 sont identiques. Les chemins de came ne sont jamais paralleles. Les deux chemins de came ChA1, ChA2 de 1'assise 3 descendent de 1'avant vers 1'arriere et leurs deux positions de fin de course arriere EAl2, EA22 sont decales en hauteur, celle EA 11 du chemin avant ChA 1 etant plus haute que celle EA22 du chemin de came arriere ChA2 alors que 1'autre fin de course EA 11, EA21 de ces deux chemins de came ChA 1, 2 est situee sur une horizontale HH. Les chemins de came associes au dossier 4 ont Fun (ChD 1), une forme globalement descendante et 1'autre (ChD2), une forme globalement montante, suivant le sens de parcours de ces chemins par les cames GD1, 2 du dossier 4. De maniere plus detaillee et comme le montre la figure 5, 1'assise 3 et le dossier 4 sont formes par un cadre ou un panneau 100, muni d'un rembourrage de confort 101. Les cotes lateraux 102 de chaque cadre 100 portent deux galets 103. Un galet 103 est associe a un chemin de came 24. Le galet 103 porte par une tige 105 solidaire du cadre ou panneau 100 traverse 1'epaisseur du panneau 21 et de 1'autre cote, it est muni d'une tete 104 de fagon a 'are retenu. Pour faciliter le glissement et/ou roulement, le chemin de came 24 est garni d'un revetement 25 par exemple sous la forme d'un insert en matiere plastique ayant de bonnes caracteristiques de glissement. Au-dela de la tete de galet, 1'accotoir 2 a 1'habillage 23, 22. Les cames ou galets avant et arriere de 1'assise portent les references GA1, GA2 et les cames ou galets avant et arriere du dossier portent les references GD1, GD2 aux figures autres que la figure 5. Dans le contexte de la presente description, les expressions galet et came sont synonymes et servent indifferemment a designer l'objet porte par le cote de 1'assise 3 ou du dossier 4 et qui peut se deplacer par roulement ou glissement dans son chemin de came ou chemin de guidage du panneau lateral 21. Selon les figures 3 et 4 on decrira ci-apres la forme des chemins de came et des fins de course de ceux-ci qui correspondent a rune ou l'autre des deux positions de 1'assise et du dossier. La forme des chemins de came pour la position de couchage etant la plus simple, la description commencera par cette position puis elle portera sur chaque paire de chemins de came en commengant la en-core par la forme de chemin, la plus simple. Position de couchage : L'une des fins de course EA 11, EAl2, EA21, EA22 ; ED 11, ED12, ED21, ED22 des deux chemins de came CHA1, 2 ; CHD1, 2 de 1'assise 3 et du dossier 4 est situee sur la ligne horizontale HH par rapport au panneau 21 de fagon que 1'assise 3 et le dossier 4 puissent 'are mis en position horizontale, dans le meme plan puisque ces deux elements sont identiques sauf que la position des cames sur leurs cotes est differente. Si la structure de 1'assise et du dossier etait differente, par exemple d'une epaisseur differente, it faudrait en tenir compte par un de- nivele des positions en hauteur des fins de course des paires de chemins de came respectives pour la position de couchage. Position canape : Le passage de la position couchage a la position de canape se fait par des formes de chemin de came differentes pour les quatre che- mins. La description sera d'abord faite pour les chemins de came de 1'assise puis celle du dossier. Dans chaque paire de chemin de came, it y a le chemin de la came situe du cote par lequel on commande 1'assise ou le dossier pour effectuer le mouvement de commutation est parcouru par la came maitre, alors que 1'autre chemin de came est simplement suivi par une came esclave, tiree . Ainsi pour 1'assise 3, le premier chemin de came ChA1 est celui de la came maitre GA1 et le second chemin de came ChA2, celui de la came esclave GA2. Pour le dossier 4, le second chemin de came ChD2 est le chemin de came maitre GD2 et 1'autre chemin de came ChD1, celui de la came esclave GD 1. Le chemin de came ChA1 de 1'assise commence par sa fin de course EA1 1 situee sur 1'horizontale HH pour se poursuivre par un segment S11 legerement remontant au-dessus de cette horizontale, suivi d'un segment S12 de descente sous 1'horizontale HH et enfin le chemin se termine par un segment S13 descendant de maniere abrupte vers la seconde fin de course EAl2 correspondant a la position canape. Le second chemin de came ChA2 de 1'assise commence a la fin de course EA2 1 situee sur 1'horizontale HH pour se poursuivre par un premier segment S21 horizontal ou legerement montant mais beaucoup moins que le segment S 11 de 1'autre chemin ChA 1 pour descendre de fa-con inclinee par un segment S22 jusqu'a la fin de course EA22 correspondant a la position canape. Le segment S13 du chemin de came avant ChA 1 de 1'assise arrive sur la position de fin de course EAl2 en descendant verticalement ou suivant une pente relativement inclinee de fagon que lorsque 1'equipage constitue par les deux galets GA1, GA2 de 1'assise 3 descend dans les chemins de came, le galet arriere GA2 descende d'abord pour venir pratiquement jusqu'a sa fin de course EAl2 de la position canape, pour qu'ensuite le galet avant GA1 decrive le segment descendant S13, pratiquement vertical jusqu'a sa fin de course EAl2 en engendrant ainsi une composante de force poussant le galet GA2 contre sa fin de course EA22 ; en fin de course, le galet GA1 bloque 1'ensemble pour que 1'equipage forme par les galets GA1, GA2 (et 1'assise) ne puisse pas glisser vers 1'avant. Les deux positions extremes de 1'assise 3 sont representees schematiquement a la figure 4. Les chemins de came du dossier 4 ont une forme tres diffe- rente, le premier chemin de came ChD 1 etant relativement long et situe sur ou sous 1'horizontale HH alors que 1'autre chemin de came ChD2 est relativement court et remonte au-dessus de cette horizontale HH. De maniere plus precise : Le chemin de came arriere ChD2 du dossier 4 remonte de sa fin de course ED2 1 situee sur la ligne horizontale HH vers le haut et vers 1'arriere jusqu'a la fin de course ED22 de la position canape. Le segment S41 de ce chemin de came ChD2 qui arrive a la fin de course ED21 de la position couchage est descendant sensiblement verticalement pour constituer une butee de translation dans la direction horizontale pour le dossier 4, comme cela sera vu ci-dessous. En effet, partant de la fin de course ED 11 de la position de couchage, le chemin de came avant ChD 1 du dossier 4 se compose, d'un segment sensiblement horizontal S31 qui rejoint un segment S32 sensiblement en arc de cercle jusqu'a son autre fin de course ED 12 correspon- dant a la position canape. Cet arc de cercle S31 est centre sur la fin de course ED22 de la position canape de 1'autre chemin de came ChD2 et le rayon de cet arc de cercle est sensiblement egal a la distance D2 separant les deux cames ou galets GD1, GD2. Les deux positions d'extremite du dossier 4 sont represen-35 tees a la figure 4 : la position en trait interrompu est la position de couchage et la position en trait plein, la position canape. Cette figure montre, d'une part, qu'en position de couchage 1'assise 3 et le dossier 4 sont alignes dans le meme plan et sont jointifs. Selon le mode de realisation particulier, la jonction se fait dans le plan median MM du panneau 21. En position canape, 1'assise 3 est legerement inclinee vers 1'arriere pour ameliorer le confort. Dans cette position egalement 1'extremite arriere 33 de 1'assise 3 s'applique pratiquement contre la partie inferieure 42 du dossier 4, sensiblement au niveau du galet avant GD 1 du dossier pour eviter que le dossier 4 ne puisse basculer dans le sens des aiguilles d'une montre autour de son galet GD2 retenu contre la fin de course ED22. En d'autres termes, et comme cela sera vu ensuite, le mouvement de pivotement du dossier 4 n'est possible qu'une fois 1'assise 3 degagee de sa position canape. Mais pour cela it faut soulever 1'extremite avant 32 de 1'assise 3 pour sortir le galet GA 1 du segment S13 du chemin de came avant ChA 1. La transformation du canape convertible de sa position ca-nape a sa position couchage sera decrite ci-apres a 1'aide des figures 6 a 11, 1'assise 3 et le dossier 4 etant representes par un simple segment de droite passant par les galets respectifs. La figure 6 montre 1'assise 3 et le dossier 4 en position ca- nape. L'assise 3 est tenue en position basse, ses galets GA1, GA2 etant appliques contre les fins de course EAl2, EA22 de leur chemin de came respectif ChA1, 2. Un appui sur le bord avant 32 de 1'assise ne la fait pas basculer car, meme si le galet GA 1 forme un point d'appui, 1'autre galet GA2 ne peut se soulever dans son chemin de guidage ChA2. Le dossier 4 est dans sa position canape, ses galets GD1, GD2 etant appliques contre la fin de course ED 12, ED22 de leur chemin de came respectif ChD1, 2. En outre, le dossier 4 est maintenu dans cette position par sa venue en butee contre le bord arriere 32 de 1'assise 3, comme cela a ete explique a propos de la figure 4. Ce qui lui interdit de basculer dans le sens des aiguilles d'une montre autour de son galet GD2. La figure 7 montre la premiere operation a effectuer pour quitter la position canape selon la figure 6. Pour cela, on souleve le bord ou 1'extremite avant 32 de 1'assise 3 de maniere qu'en, prenant appui sur le galet arriere GA2 de 1'assise, dans son chemin de came au niveau de sa fin de course, le galet GA 1 remonte le segment S13 quasi vertical de son chemin de came ChA 1 pour ne plus maintenir 1'autre galet GA2 en butee contre sa fin de course EA22. Les deux galets GA 1, GA2 peuvent maintenant suivre leur chemin de came respectif ChA1, 2 dans le sens des aches F1 par simple traction sur 1'assise 3 vers 1'avant (ache F2). Pour cela on utilise la languette 31 (figure 1). La fin de ce mouvement de degagement de 1'assise 3 est re-presentee a la figure 8 : les galets GA1, GA2 sont appliques contre la fin de course EAU, EA21 de la position de couchage de leur chemin de came ChA1, 2. Dans cette position, 1'extremite inferieure 42 du dossier 4 n'est plus retenue par le bord ou extremite arriere 33 de 1'assise 3. Ainsi, selon la figure 9, on peut basculer le dossier 4 vers 1'arriere dans le sens de la ache F3, autour du galet GD2 en appui contre la fin de course ED22 dans son chemin de came et en faisant parcourir au galet GD1 le segment S32 de son chemin de came, en arc de cercle, suivant la ache F4. Ce mouvement de basculement se poursuit comme le montre la figure 10, de sorte que le galet avant GD1 arrive dans le segment S31 sensiblement horizontal de son chemin de came ChD 1 et le galet arriere GD2 descend dans son chemin de came ChD2. La derniere phase de ce mouvement est representee a la figure 11. Le galet GD2 a des- cendu (ache F6) la derniere partie S41 sensiblement verticale de son chemin de came ChD2 pour arriver contre sa fin de course ED2 1 qui bloque alors le mouvement de translation du dossier 4 dans la direction horizontale. Dans cette position, le dossier 4 est bloque et ne peut subir de mouvement horizontal. Son bord 42 avant est applique contre le bord ar- riere 33 de 1'assise 3 et la surface de couchage est bloquee. En resume, pour passer de la position canape a la position de couchage, it faut d'abord liberer le mouvement en degageant 1'assise 3 avant de pouvoir conduire le dossier 4 en position de couchage. L'operation de transformation inverse se fait dans l'ordre in- verse avec les memes imperatifs de deblocage : pour se degager de la position de couchage it faut d'abord soulever 1'extremite arriere 41 du dossier 4 pour faire sortir le galet arriere GD2 de son segment vertical S41 et permettre alors la translation du galet avant GD 1 dans son segment de chemin horizontal S31, puis tirer le dossier 4 vers le haut de fagon que le galet GD2 remonte jusqu'a ce que le galet GD1 ait parcouru le segment S32 en arc de cercle jusqu'a sa fin de course de la position de cana- pe. Comme le dossier 4 n'est plus en appui contre 1'assise 3, celle-ci peut coulisser d'abord sensiblement horizontalement vers 1'arriere, ses galets GA 1, 2 descendant le long de leur chemin respectif ChA 1, 2 pour arriver ensuite en fin de course, position qui sera bloquee dans la direction horizontale ou sensiblement horizontale par le galet GA 1 venu en fin de course dans son chemin S13. 1o
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Canapé convertible comprenant un châssis bordé par deux accotoirs et ayant une assise et un dossier occupant toute la longueur du canapé.Les accotoirs (2) comportent des chemins de came symétriques (24), chaque accotoir ayant* une paire de chemins de came (ChA1, 2) associée à l'assise (3),* une paire de chemins de came (ChD1, 2) associée au dossier (4),L'assise (3) et le dossier (4) sont munis de chaque côté, de deux cames (GA1, 2 ; GD1, 2) engagées chacune dans un chemin de came (ChA1, 2 ; ChD1, 2) et les extrémités (EA11, 12 ; ED21, 22) de chaque chemin de came définissent une position de fin de course de la came associée, correspondant l'une à la position canapé et l'autre à la position de couchage de l'assise (3) /dossier (4) portant cette came.
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1) Canape convertible comprenant un chassis borde par deux accotoirs et ayant une assise et un dossier occupant toute la longueur du canape, caracterise en ce que - les accotoirs (2) comportent des chemins de came symetriques (24), chaque accotoir ayant * une paire de chemins de came (ChA1, 2) associee a 1'assise (3), * une paire de chemins de came (ChD1, 2) associee au dossier (4), - 1'assise (3) et le dossier (4) sont munis de chaque cote, de deux ca- mes (GA1, 2 ; GD1, 2) engage-es chacune dans un chemin de came (ChA1, 2 ; ChD1, 2), - les extremites (EA11, 12 ; ED21, 22) de chaque chemin de came definissant une position de fin de course de la came associee, correspondant rune a la position canape et 1'autre a la position de couchage de 1'assise (3) /dossier (4) portant cette came. 2) Canape convertible selon la 1, caracterise en ce que les chemins de came (ChA1, 2 ; ChD1, 2) sont des decoupes realise-es dans un panneau (21) constituant la face interieure de 1'accotoir (2) et chaque came (GA1, 2 ; GD1, 2) est formee d'un galet (103) termine par une tete (104), le galet traversant la decoupe (24) du chemin de came et la tete (104) venant derriere le panneau (21). 3) Canape convertible selon la 2, caracterise en ce que les chemins de came (24) sont munis d'une garniture (25) formant une surface de glissement pour chaque galet (103). 4) Canape convertible selon la 1, caracterise en ce que 1'assise (3) et le dossier (4) sont identiques. 5) Canape convertible selon la 1, caracterise en ce que les chemins de chaque paire de chemins de came (ChA1, 2 ; ChD1, 2) ont des formes differentes. 6) Canape convertible selon la 1, caracterise en ce que chaque chemin de came (ChA1, 2) de 1'assise (3) se termine en position de canape par - un segment (S22) sensiblement horizontal pour le chemin de came arriere (ChA2), - un segment (S13) sensiblement vertical pour le chemin de came avant (ChA1), pour pousser la came arriere (GA2) de 1'assise (3) en butee (EA22) par le mouvement de descente de la came (GA1) et bloquer to les deux cames (GA1, GA2) en fin de course. 7) Canape convertible selon la 1, caracterise en ce que la fin de course (EA22) du chemin de came arriere (ChA2) de 1'assise (3) 15 est situee sous le niveau de la fin de course (EAl2) du chemin de came avant (ChA1) de 1'assise. 8) Canape convertible selon la 1, caracterise en ce que 20 les fins de course (EA 11, 21 ; ED 11, 21) des chemins de came avant et arriere (ChA1, 2) de 1'assise (3) en position de couchage sont situees a 1'horizontale (HH). 9) Canape convertible selon la 1, 25 caracterise en ce que le chemin de came avant (ChD 1) du dossier (4) descend entre sa fin de course (ED 11) de la position de couchage et sa fin de course (ED 12) de la position de canape, le chemin de came arriere (ChD2) du dossier (4) remonte entre sa fin de 30 course (ED21) de la position de couchage et sa fin de course (ED22) de la position de canape. 10) Canape convertible selon la 1, caracterise en ce que 35 le chemin de came avant (ChD 1) du dossier (4) arrive a sa fin de course (ED 12) de position canape par un segment (S32) sensiblement en forme d'arc de cercle centre sur la fin de course (ED22) du chemin de came arriere (ChD2) du dossier (4) et de rayon sensiblement egal a la distance (D2) entre les deux cames avant et arriere (GD1, 2) du dossier (4). 11) Canape convertible selon la 1, caracterise en ce que -le chemin de came avant (ChD 1) du dossier (4) relie sa fin de course (ED 11) de position de couchage par un segment (S31) sensiblement horizontal, - le chemin de came arriere (ChD2) du dossier (4) arrive a sa fin de course (ED21) de la position de couchage par un segment (S41) sensiblement vertical pour bloquer la translation des cames (GD1, 2) du dossier (4) en position de couchage, vers 1'arriere.15
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A
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A47
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A47C
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A47C 17
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A47C 17/16
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FR2893499
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A1
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VEHICULE, DISPOSITIF ET PROCEDE D'ACCES A CE VEHICULE POUR DES PERSONNES A MOBILITE REDUITE
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La présente invention concerne un véhicule, un dispositif et un procédé d'accès à ce véhicule pour des personnes à mobilité réduite. Des véhicules existants de transport de personnes à 5 mobilité réduite comportent : - un plancher sur lequel reposent les personnes à mobilité réduite transportées, - un mécanisme commandable d'ajustement de la hauteur du plancher par rapport à une surface de roulement 10 sur laquelle repose le véhicule, et un dispositif d'accès au véhicule pour des personnes à mobilité réduite équipé d'une rampe d'accès solidaire du véhicule et déplaçable entre une position déployée dans laquelle elle réduit l'espace entre le 15 plancher du véhicule et une surface d'accostage sur un quai extérieur afin de faciliter la montée ou la descente de personnes à mobilité réduite, et une position rétractée à l'intérieur du véhicule. Dans les véhicules existants, le dispositif d'accès 20 comporte également un mécanisme interne pour permettre le déploiement de la rampe d'accès sur des quais de hauteurs différentes. Ceci est rendu nécessaire car les hauteurs des quais sont variables d'un endroit à un autre. Un quai est, par exemple, un trottoir. 25 Toutefois, ce mécanisme interne au dispositif d'accès complexifie la réalisation de tels dispositifs d'accès et les rend coûteux. L'invention vise à remédier à cet inconvénient en proposant un véhicule équipé d'un dispositif d'accès plus 30 simple. L'invention a donc pour objet un véhicule de transport de personnes à mobilité réduite équipé d'un dispositif d'accès au véhicule pour ces personnes à mobilité réduite comportant une unité de commande apte à 2 piloter automatiquement le mécanisme d'ajustement de la hauteur du plancher en fonction de la hauteur du quai dans une direction perpendiculaire à la surface de roulement. Dans le véhicule ci-dessus, l'ajustement de la hauteur du plancher du véhicule par rapport à la hauteur de la surface d'accostage permet d'adapter le dispositif d'accès à différentes hauteurs de quai sans qu'il soit nécessaire de recourir à un mécanisme interne au dispositif pour réaliser cet ajustement. Ainsi, le dispositif d'accès peut être simplifié ou sa plage de fonctionnement peut être étendue. L'invention a également pour objet le dispositif d'accès mis en oeuvre dans le véhicule ci-dessus. Les modes de réalisation de ce dispositif d'accès 15 peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes . l'unité de commande est apte à piloter automatiquement le mécanisme d'ajustement en fonction de la distance h entre des premier et second plans parallèles , 20 le premier plan étant solidaire du plancher et parallèle au plancher et le second plan étant solidaire du quai et parallèle à la surface d'accostage pour régler la hauteur du dispositif d'accès par rapport à la surface d'accostage ; 25 - la rampe d'accès est uniquement déplaçable dans un plan parallèle au plancher ; - l'unité de commande est apte à commander automatiquement le mécanisme d'ajustement pour maintenir la hauteur du plancher dans une plage prédéterminée de 30 fonctionnement au moins tant que la rampe est dans sa position déployée ; - le dispositif comporte au moins un capteur propre à mesurer une distance c le long d'une ligne de visee déplaçable par rapport au quai lorsque le véhicule est à 3 l'arrêt, cette distance c étant fonction de la hauteur du quai, et l'unité de commande est apte à piloter le mécanisme d'ajustement en fonction de la position d'un extremum de la dérivée seconde de la distance c par rapport à une grandeur physique représentant la position de la ligne de visée. Les modes de réalisation du dispositif d'accès présentent en outre les avantages suivants : - un dispositif d'accès dont la rampe est uniquement 10 déplaçable dans un plan parallèle au plancher est particulièrement simple et peu coûteux, - ajuster la hauteur du plancher du véhicule tant que la rampe est dans sa position déployée permet de maintenir le dispositif à une hauteur adaptée par rapport 15 au quai même si le poids exercé sur le plancher du véhicule varie à cause du fait que des passagers montent ou descendent de ce véhicule, et - piloter le mécanisme d'ajustement en fonction de la position d'une extremum de la dérivée seconde de la 20 distance c permet d'ajuster la hauteur du plancher par rapport au quai sans connaître pour autant l'inclinaison de la ligne de visée du capteur par rapport à la surface d'accostage. L'invention a également pour objet un procédé d'accès 25 à un véhicule de transport de personnes à mobilité réduite à l'aide du dispositif d'accès ci-dessus, ce procédé comportant . - une étape de déplacement de la rampe d'accès entre sa position rétractée et sa position déployée, et 30 - une étape de pilotage automatique du mécanisme d'ajustement de la hauteur du plancher en fonction de la hauteur du quai dans la direction perpendiculaire à la surface de roulement. 4 Les modes de réalisation de ce procédé peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - une étape de pilotage automatique du mécanisme d'ajustement pour maintenir la hauteur du plancher dans une plage prédéterminée tant que la rampe d'accès est dans sa position déployée ; - une étape de mesure d'une distance c le long d'une ligne de visée déplaçable par rapport au quai extérieur lorsque le véhicule est à l'arrêt, cette distance c etant fonction de la hauteur du quai, et une étape de pilotage du mécanisme d'ajustement en fonction de la position d'un extremum de la dérivée seconde de la distance c par rapport à une grandeur physique représentant la position de la ligne de visée. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une illustration schématique d'un 20 véhicule équipé d'un dispositif d'accès au véhicule pour des personnes à mobilité réduite, - la figure 2 est une vue de dessus d'une rampe d'accès du dispositif d'accès de la figure 1, - la figure 3 est un organigramme d'un procédé 25 d'accès à un véhicule pour des personnes à mobilité réduite à l'aide du dispositif de la figure 1, - la figure 4 est un autre mode de réalisation d'un procédé d'accès à un véhicule pour des personnes à mobilité réduite, et 30 - la figure 5 est un graphe illustrant l'évolution d'une distance mesurée c en fonction d'une hauteur hv du véhicule. Par personnes à mobilité réduite, on désigne notamment, ici, des personnes en fauteuil roulant ou des personnes ayant des difficultés à monter dans un véhicule tel qu'un bus. La figure 1 représente schématiquement en coupe verticale la structure d'un véhicule 2 équipé d'un 5 dispositif 4 d'accès à ce véhicule pour des personnes à mobilité réduite. Le plan de coupe est perpendiculaire à la direction de déplacement du véhicule 2. Par exemple, le véhicule 2 est un véhicule de transport en commun tel qu'un bus. Le véhicule 2 comprend une carrosserie 6 équipée d'une porte 8 pour permettre aux passagers de monter ou de descendre du véhicule 2. Cette carrosserie 6 repose sur un châssis 10. Le véhicule 2 comprend également un plancher 12 destiné à supporter les passagers présents à l'intérieur du véhicule 2. Le plancher 12 repose également sur le châssis. Le châssis 10 repose lui-même sur des roues du véhicule 2 en appui sur une surface de roulement 16 sur le sol. Pour simplifier la figure 1, seule une roue 18 a été représentée. La surface 16 est, par exemple, la surface d'une route ou d'une voie de circulation quelconque. La surface 16 est, ici, supposée horizontale. Un mécanisme 20 d'ajustement de la hauteur hv du plancher 12 par rapport à la surface 16 sur laquelle repose le véhicule 2 est prévu dans ce véhicule. A titre d'exemple, le mécanisme 20 comprend un coussin gonflable de suspension 22 et un compresseur commandable 24 propre à régler la pression à l'intérieur du coussin 22. Lorsque la pression à l'intérieur du coussin 22 augmente, la hauteur hv augmente et vice versa. 6 Ici, le coussin 22 est représenté comme étant interposé entre le châssis 10 et un essieu 28 de la roue 18. Le dispositif 4 est équipé d'une rampe d'accès 30 déplaçable entre une position déployée dans laquelle elle réduit l'espace entre le plancher 12 et une surface 32 d'accostage et une position rétractée (représentée sur la figure 1) à l'intérieur du véhicule 2. Ici, la surface 32 est la surface supérieure d'un quai extérieur 34 sur laquelle peuvent se déplacer des personnes à mobilité réduite afin de monter dans le véhicule 2 ou au contraire d'en descendre. Cette surface 32 se situe à une hauteur hT par rapport à la surface 16. La hauteur hT est mesurée dans une direction perpendiculaire à la surface 16. Ici, la rampe 30 est déplaçable entre sa position déployée et sa position rétractée par un moteur commandable 38. Le moteur 38 est commandé par une unité de commande 40. L'unité de commande 40 est apte à recevoir une commande de déploiement ou au contraire de rétractation déclenchée par un conducteur du véhicule 2. Le dispositif 4 comprend également un capteur 42 d'une distance c et un capteur 44 d'une distance d fixés sur le véhicule 2. Le capteur 42 est apte à mesurer la distance c le long d'une ligne de visée 46. La ligne de visée est inclinée d'un angle a par rapport à la verticale du véhicule 2 dans le plan de coupe. Ici, on note P1 un plan solidaire du véhicule 2 et 30 parallèle au plancher 12. Le plan P1 coupe la ligne de visée 46 au niveau du capteur 42. On définit également un plan P2 solidaire du quai 34 et parallèle à la surface d'accostage 32. Les plans P1 et P2 sont, ici, parallèles l'un à l'autre et séparés d'une 7 distance h mesurée dans une direction perpendiculaire au plan P1. Pour la clarté de l'illustration, la distance h a été exagérée sur la figure 1. Un plan P3 parallèle au plancher 12 est médian de la rampe 30. Le capteur 44 mesure la distance d le long d'une ligne de visée 48. La ligne de visée 48 est parallèle au plan P1r alignée sur une direction perpendiculaire à la direction de déplacement du véhicule 2 et dirigée vers le quai 34. Les capteurs 42 et 44 sont raccordés à l'unité 40. Enfin, l'unité 40 est apte à piloter le mécanisme 20 en fonction de la distance h séparant le plan P1 du plan P2, de manière à ajuster la hauteur du dispositif 4 en fonction de la hauteur hT du quai 34. Plus précisément, l'unité 40 est apte à commander le compresseur 24 pour modifier la pression à l'intérieur du coussin gonflable 22. L'unité 40 comprend également une mémoire contenant 20 les différents seuils et paramètres nécessaires à son fonctionnement. La figure 2 représente en traits pleins une vue de dessus de la rampe 30 dans sa position déployée. Sur la figure 2, un trait mixte 50 représente la limite de la 25 carrosserie 6 à la verticale de la porte 8 et un trait mixte 52 représente la limite de la surface 32 sur laquelle les passagers embarquent ou débarquent. Les traits en pointillés sur la figure 2 représentent la rampe 30 dans sa position rétractée. La rampe 30 est 30 uniquement déplaçable dans le plan P3 autour d'un axe vertical 54 de rotation. La direction de déplacement de la rampe 30 est représentée par une flèche sur la figure 2. Dans sa position déployée, la surface utile de la rampe 30 sur laquelle viennent s'appuyer les personnes à 8 mobilité réduite qui souhaitent monter dans le véhicule 2 ou au contraire en descendre, est sensiblement rectangulaire. La largeur de cette surface active L est comprise entre 60 cm et 1,50 m et de préférence comprise entre 60 cm et 1 m. La profondeur P de cette surface active est comprise entre 10 et 50 cm et de préférence comprise entre 25 et 35 cm. Un détecteur 58 d'obstacles est prévu sur la surface de la rampe 30 en vis-à-vis du quai 34 dans sa position 10 déployée. Le fonctionnement du dispositif 4 va maintenant être décrit à l'aide de la figure 3. Lorsque le véhicule 2 est à l'arrêt le long du quai 34 et en réponse à une commande du conducteur lors d'une 15 étape 70, le capteur 44 mesure la distance d. Ensuite, lors d'une étape 72, l'unité 40 vérifie que la distance d est inférieure à un seuil prédéterminé Si. Dans le cas contraire, l'unité 40 interdit, lors d'une étape 74 le déploiement de la rampe 30. En effet, un tel 20 déploiement ne serait alors d'aucune aide pour les personnes à mobilité réduite, puisque ce déploiement ne permettrait pas de combler plus de 95% de la distance entre les limites 50 et 52. Dans le cas contraire, c'est-à-dire si la distance 25 mesurée d est inférieure au seuil S1, alors la distance h est mesurée, lors d'une étape 78. Plus précisément, lors d'une opération 80, le capteur 42 relève la distance c et la transmet à l'unité 40. Lors d'une opération 82, lorsque l'unité 40 reçoit la distance 30 c, cette unité calcule la distance h à l'aide de la relation suivante . h = c. cos a (1) 9 Ensuite, lors d'une étape 84, l'unité 40 vérifie que la distance h mesurée est comprise dans une plage de fonctionnement admissible [S2 ; S3]. Si la distance h mesurée n'appartient pas à la plage [S2 ; S3] alors, lors d'une étape 86, l'unité 40 interdit le déploiement de la rampe 30. En effet, la différence de hauteur entre les plans P1 et P2 est telle qu'il n'est pas possible d'ajuster la hauteur hv du plancher, de manière, à amener le plan P3 au niveau du plan P2. Dans le cas où la hauteur mesurée h est comprise dans la plage [S2 ; S3] alors, lors d'une étape 88, l'unité 40 pilote le mécanisme 20 pour ajuster la hauteur du plancher 12 en fonction de la hauteur mesurée h. Plus précisément, ici, l'unité 40 pilote le mécanisme 20 jusqu'à ce que le plan P3 soit confondu avec le plan P2 ou espacé de ce plan P2 par une distance inférieure à 5 cm et de préférence inférieure à 2cm. Une fois que la distance entre le plan P2 et le plan P3 est inférieure à 2 cm, lors d'une étape 90, l'unité 40 commande le déploiement de la rampe 30. Lors de l'étape 90, la rampe 30 est déplacée de sa position rétractée jusqu'à sa position déployée. En parallèle à l'étape 90, lors d'une étape 92, l'unité 40 vérifie en permanence que le détecteur 58 ne détecte pas la présence d'un obstacle. Dans l'affirmative, l'unité 40 interrompt immédiatement le déplacement de la rampe 30, lors d'une étape 94. Dans le cas contraire, la rampe 30 est déployée jusqu'à sa position déployée. Une fois la rampe 30 déployée, la porte 8 est ouverte et les personnes à mobilité réduite montent ou descendent du véhicule 2. Lors d'une étape 96, tant que la rampe 30 est dans sa position déployée, l'unité 40 régule la hauteur hv pour la maintenir constante. Ainsi, bien que le poids du véhicule 2 soit modifié par le fait que des passagers montent et descendent du véhicule, la hauteur hv reste constante et le plan P3 reste à une distance acceptable du plan P2. L'étape 96 dure jusqu'à ce que l'unité 40 commande, lors d'une étape 98, la rétractation de la rampe d'accès. L'étape 98 est, par exemple, déclenchée par une commande envoyée par le conducteur. La figure 4 représente un autre procédé d'accès au véhicule 2 à l'aide du dispositif 4. Ce procédé est identique à celui de la figure 3 à l'exception de l'étape 88 qui est remplacée par une étape 110 d'ajustement de la hauteur hv. Au début de l'étape 110, lors d'une opération 112, le capteur 42 mesure la distance c(hv). Ensuite, lors d'une opération 114, l'unité 40 pilote le mécanisme 20 pour déplacer verticalement la ligne de visée 48 d'un pas 4 h prédéterminé. Par exemple, l'unité 40 abaisse au fur et à mesure la hauteur hv à partir d'une hauteur hv maximale. Ensuite, lors d'une opération 116, le capteur 42 mesure la nouvelle distance c(hv+4 h). Lors d'une opération 118, l'unité 40 déplace une nouvelle fois vers le bas la ligne de visée 4 8 du pas A h et, lors d'une opération 120, le capteur 42 mesure la distance c (hv+24h) . A partir des distances mesurées c(h), c(hv+Ah) et c (hv+2 A h) , lors d'une opération 122, l'unité 40 calcule la dérivée seconde de la distance c par rapport à la hauteur hv à l'aide, par exemple, de la relation suivante : dc' _ c(hv)-2c(hv -Ah)+c(hv +2Ah) (2) dh~ 4h' Lors d'une opération 124, l'unité 40 vérifie si la dérivée seconde dc' a atteint un extremum. dh Par exemple, l'unité 40 compare la dérivée seconde dc2 à un seuil prédéterminé e. Si la dérivée seconde dc, dg dg est inférieure au seuil s, alors les étapes 112 à 124 sont réitérées. Dans le cas contraire, lors d'une opération 126, l'unité 40 pilote le mécanisme 20 pour amener le plan P3 au niveau du plan P2, puis l'étape 110 s'arrête et le procédé se poursuit par les étapes 90 et 92. Lors de l'opération 126, la distance d est utilisée pour déterminer l'abaissement du plancher permettant d'amener le plan P3 au niveau du plan P2. En effet, lorsque la ligne de visée 46 pointe sur l'angle entre la surface 32 et la verticale du quai 34, la dz dérivée seconde e est maximale. Dans cette situation, la dg distance h peut alors être calculée à l'aide de la relation 15 suivante . h=V(c2-d2) La figure 5 représente l'évolution de la distance c en fonction de la hauteur hv du véhicule 2 dans le cas particulier du quai 34. Plus précisément, tant que la ligne 20 de visée 46 pointe sur la surface 32, à chaque fois que la hauteur hv est abaissée du pas Ah, la distance c diminue. Ce qui est représenté par une droite décroissante 130 sur la figure 5. La distance c arrête de décroître dès que la ligne de visée pointe sur la partie verticale du quai 34. 25 C'est ce qui est représenté par la droite 132 parallèle à l'axe des abscisses. Le point d'intersection entre les droites 130 et 132 correspond à la situation dans laquelle la ligne de visée 46 pointe sur la limite 52. Dans cette situation, la dérivée seconde de la distance c par rapport 30 à la hauteur hv passe par un maximum lorsque la hauteur h;, est progressivement abaissée à partir d'une hauteur 12 maximale. Le procédé de la figure 4 ne nécessite pas la connaissance de l'angle a et s'avère plus robuste vis-à-vis d'une inclinaison du plan P2 par rapport au plan P. De nombreux autres modes de réalisation sont possibles. Par exemple, une fois la hauteur du bus ajustée en fonction de la hauteur hT du quai 34, la rampe 30 peut être déplacée manuellement. Dans cette variante, le moteur 38 n'est pas nécessaire. En variante, le plan P3 dans lequel se déplace la rampe 30 est incliné par rapport au plan P1 et P2. D'autres moyens sont possibles pour mesurer la hauteur h. Par exemple, il est possible d'équiper le véhicule 2 d'un capteur de géolocalisation tel qu'un capteur GPS (Global Positioning System) associé à une base de données répertoriant la position géographique de chaque quai et sa hauteur. Dans cette variante, à partir de la position mesurée par le capteur GPS du véhicule 2, l'unité 40 extrait de la base de données la hauteur du quai en vis-à-vis duquel le véhicule 2 est actuellement arrêté. Il est également possible d'obtenir la distance d à partir d'un système de pilotage automatique du bus par rapport à des repères solidaires de la chaussée. Le procédé de la figure 4 peut également être mis en ouvre en augmentant progressivement la hauteur hv à partir 25 d'une position basse. En variante, le capteur 42 est monté déplaçable en rotation autour d'un axe parallèle à la direction de déplacement du véhicule 2, de manière à permettre un déplacement de la ligne de visée 46 en faisant varier la 30 valeur de l'angle a. Dans cette variante, l'étape 110 est remplacée par une étape lors de laquelle ce n'est pas la hauteur hv que l'on fait varier d'un pas Ah mais l'angle a que l'on fait varier d'un pas da lors des opérations 114 et 118. Dans ce cas là, c'est la dérivée seconde de la 13 distance c par rapport à l'angle a qui passe par un extremum lorsque la ligne de visée 46 pointe exactement sur l'extrémité de la surface 32 en vis-à-vis du véhicule 2. Pour déplacer le capteur 42 il est également possible de fixer celui-ci sur la rampe 30 tel que, par exemple, à l'extrémité de cette rampe. Ensuite, la rampe 30 est déplacée de sa position rétractée vers sa position déployée, ce qui a pour effet de déplacer le capteur 42. La hauteur h est alors mesurée en adaptant l'une des méthodes décrites ci-dessus. Une fois la hauteur h mesurée, la hauteur du plancher est ajustée en fonction de la hauteur h mesurée. Ici, la rampe 30 a été décrite dans le cas particulier où elle est formée d'une seule plaque rigide d'un seul tenant et dépourvue d'articulation. En variante, la rampe peut être formée de plusieurs plaques articulées les une par rapport aux autres. Lors du déplacement de la rampe 30 de sa position rétractée vers sa position déployée, celle-ci se déplace uniquement en rotation. En variante, la rampe 30 se déplace entre sa position rétractée et sa position déployée uniquement en translation. A cet effet, par exemple, la rampe est montée dans une glissière. De façon plus générale, le déplacement de la rampe entre sa position rétractée et sa position déployée peut être une combinaison de rotation et de translation
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Ce véhicule de transport de personnes à mobilité réduite comporte un dispositif (4) d'accès au véhicule pour des personnes à mobilité réduite.Le dispositif comporte une unité (40) de commande apte à piloter automatiquement un mécanisme d'ajustement de la hauteur du plancher du véhicule en fonction de la hauteur du quai dans une direction perpendiculaire à une surface de roulement.
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1. Véhicule de transport de personnes à mobilité réduite, ce véhicule comportant : - un plancher (12) sur lequel reposent les personnes à mobilité réduite transportées, - un mécanisme commandable (30) d'ajustement de la hauteur du plancher par rapport à une surface de roulement sur laquelle repose le véhicule, et - un dispositif (4) d'accès au véhicule pour des personnes à mobilité réduite équipé d'une rampe (30) d'accès solidaire du véhicule et déplaçable entre une position déployée dans laquelle elle réduit l'espace entre le plancher du véhicule et une surface (32) d'accostage sur 15 un quai extérieur afin de faciliter la montée ou la descente de personnes à mobilité réduite, et une position rétractée à l'intérieur du véhicule, caractérisé en ce que le dispositif comporte une unité (40) de commande apte à piloter automatiquement le mécanisme 20 d'ajustement de la hauteur du plancher en fonction de la hauteur du quai dans une direction perpendiculaire à la surface de roulement. 2. Dispositif d'accès à un véhicule pour des personnes à mobilité réduite apte à être mis en œuvre dans 25 un véhicule conforme à la 1, ce dispositif étant équipé d'une rampe (30) d'accès solidaire du véhicule et déplaçable entre une position déployée dans laquelle elle réduit l'espace entre le plancher du véhicule et une surface (32) d'accostage sur un quai extérieur afin de 30 faciliter la montée ou la descente de personnes à mobilité réduite, et une position rétractée à l'intérieur du véhicule, caractérisé en ce que le dispositif comporte une unité (40) de commande apte à piloter automatiquement le mécanisme 10 15 d'ajustement de la hauteur du plancher en fonction de la hauteur du quai dans une direction perpendiculaire à la surface de roulement. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que l'unité (40) de commande est apte à piloter automatiquement le mécanisme d'ajustement en fonction de la distance h entre des premier et second plans parallèles (P1, P2), le premier plan étant solidaire du plancher et parallèle au plancher et le second plan étant solidaire du quai et parallèle à la surface d'accostage pour régler la hauteur du dispositif d'accès par rapport à la surface d'accostage. 4. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que la rampe d'accès (30) est uniquement 15 déplaçable dans un plan parallèle au plancher. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que l'unité (40) de commande est apte à commander automatiquement le mécanisme d'ajustement pour maintenir la hauteur du plancher dans une 20 plage prédéterminée de fonctionnement au moins tant que la rampe est dans sa position déployée. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que le dispositif comporte au moins un capteur (42) propre à mesurer une 25 distance c le long d'une ligne de visée (46) déplaçable par rapport au quai extérieur lorsque le véhicule est à l'arrêt, cette distance c étant fonction de la hauteur du quai, et en ce que l'unité (40) de commande est apte à piloter le mécanisme d'ajustement en fonction de la 30 position d'un extremum de la dérivée seconde de la distance c par rapport à une grandeur physique représentant la position de la ligne de visée. 7. Procédé d'accès à un véhicule pour des personnes à mobilité réduite à l'aide d'un dispositif d'accès conforme 16 à l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que le procédé comporte : - une étape (90) de déplacement de la rampe d'accès entre sa position rétractée et sa position déployée, et - une étape (88) de pilotage automatique du mécanisme d'ajustement de la hauteur du plancher en fonction de la hauteur du quai dans la direction perpendiculaire à la surface de roulement. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le procédé comporte une étape (96) de pilotage automatique du mécanisme d'ajustement pour maintenir la hauteur du plancher dans une plage prédéterminée tant que la rampe d'accès est dans sa position déployée. 9. Procédé selon la 7 ou 8, caractérisé 15 en ce qu'il comporte : - une étape (112, 116, 120) de mesure d'une distance c le long d'une ligne de visée déplaçable par rapport au quai extérieur lorsque le véhicule est à l'arrêt, cette distance c étant fonction de la hauteur du quai, et 20 une étape (114) de pilotage du mécanisme d'ajustement en fonction de la position d'un extremum de la dérivée seconde de la distance c par rapport à une grandeur physique représentant la position de la ligne de visée.
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FR2889300
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PROCEDE POUR DETERMINER LA VALEUR REELLE DES PARAMETRES CONDITIONNANT LA TRAJECTOIRE BALISTIQUE SUIVIE PAR UN PROJECTILE
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DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention concerne le domaine du contrôle des trajectoires balistiques de projectiles, en particulier des munitions d'artilleries. CONTEXTE DE L'INVENTION - ART ANTERIEUR Lorsqu'on met en oeuvre un système d'artillerie, un problème important à régler consiste à déterminer, à partir d'une trajectoire théorique de référence la valeur à attribuer à un certain nombre de paramètres initiaux qui entre dans l'expression de l'équation de la trajectoire. La valeur de ces paramètres initiaux va déterminer la portée atteinte par le projectile. S'agissant généralement de projectiles dont l'effet est essentiellement destructeur, la précision du point d'impact du projectile lancé est un critère important dans le choix d'un système plutôt qu'un autre. S'agissant de systèmes d'artillerie, la trajectoire du projectile peut être modélisée sous la forme d'une trajectoire balistique prenant en compte un certain nombre de paramètres internes tels que l'inclinaison de l'axe de tir, la vitesse initiale du projectile, sa traînée ( coefficient de pénétration ou Cg), ou encore des paramètres externes tels que par exemple des caractéristiques de vent ou autres. La bonne connaissance de ces paramètres initiaux joue un rôle important dans l'exactitude de la détermination de la portée du projectile. Certains de ces paramètres sont relativement bien maîtrisés, en particulier les paramètres liés aux caractéristiques mécaniques et balistiques du projectile lancé. Ces paramètres peuvent généralement être considérés comme des constantes dont les valeurs sont prédéterminées lors de la fabrication du projectile par exemple. La seule incertitude qui affecte ces paramètres est essentiellement due à une variation de ces valeurs pouvant intervenir entre le moment où la munition est fabriquée et celui ou elle est utilisée, variation qui peut par exemple être due à la durée et aux conditions de stockage, ou encore aux effets des diverses manipulations dont le projectile a pu faire l'objet avant sa mise en oeuvre. D'autres paramètres sont en revanche plus sujets à l'incertitude. C'est par exemple le cas des conditions de vent qui peuvent affecter la course du projectile. En effet ces conditions font l'objet de mesures préalables, effectuées de préférence le plus tard possible avant le lancement du projectile de façon à être intégrées dans les paramètres initiaux de tir avec la valeur la plus proche possible de la valeur réelle. Ces paramètres externes sont en outre généralement plus variables dans le temps que les paramètres internes. Du fait de ces dispersions, un projectile tiré par un système d'artillerie ou un mortier suit une trajectoire différente de la trajectoire théorique déterminée à partir des valeurs nominales attribuées aux différents paramètres initiaux. Cette différence de trajectoire se traduit naturellement en terme de portée, la portée réelle pouvant alors être plus longue ou plus courte que la portée théorique escomptée. Pour être en mesure de corriger la portée d'un projectile lancé, il convient avant tout de déterminer la trajectoire réellement suivie. Pour ce faire, il existe un certain nombre de méthodes connues. Ces méthodes mettent généralement en oeuvre des systèmes complémentaires de télémesure destinés en particulier à déterminer la trajectoire réelle suivie par le projectile en déterminant la position de ce dernier. Ces mesures de position sont par exemple réalisées au moyen d'un radar de trajectographie associé au système de conduite de tir, ou encore au moyen d'un équipement GPS embarqué dans le projectile, les données GPS étant retransmises par le projectile au système de tir qui doit en assurer l'exploitation de façon à déterminer la trajectoire réellement suivie. Ces procédés de correction, outre le fait qu'ils requièrent la mise en oeuvre d'équipements complémentaires au sol, nécessitent également que l'ordre de correction de trajectoire soit donné par le système au sol. L'inconvénient résultant est que la munition n'est plus autonome mais reste dépendante du système de tir pendant toute son évolution. Les méthodes connues présentent donc le double inconvénient de mettre en oeuvre un matériel supplémentaire parfois coûteux, et de rendre la munition dépendante du système pendant toute son évolution. PRESENTATION DE L'INVENTION Un but de l'invention est de résoudre le problème lié à la dispersion des valeurs de paramètres initiaux sans ajouter au système de tir d'équipements additionnels. Un autre but est de maintenir son caractère autonome au projectile tiré. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé permettant d'estimer les valeurs réelles des paramètres initiaux p; conditionnant la trajectoire balistique S(t) suivie par un projectile, à partir de l'expression de la trajectoire, de la valeur théorique desdits paramètres initiaux p; et de la mesure d'une grandeur d'estimation A(t) liée à la cinématique du projectile et fonction desdits paramètres p;, caractérisé en ce qu'il comporte au moins: - une série de M mesures de A(t) réalisées en des instants tk successifs, le nombre M de mesures étant au moins égal au nombre N de paramètres initiaux, - une opération de calcul de l'écart 8A(tk) entre la valeur A(tk) mesurée à chaque instant tk et la valeur théorique Ath(tk) de cette grandeur calculée pour le même instant à partir des valeurs théoriques des paramètres p; et de l'expression de la trajectoire S(t), - une opération d'estimation des dispersions 813; des valeurs réelles des paramètres initiaux p;, les estimations 815; étant calculées à partir des écarts 8A(tn) et des coefficients de sensibilité 8A(tk) définissant 8pi l'influence de la dispersion 8p; de la valeur de chaque paramètre initial sur la valeur de la grandeur A(t). Selon un mode de mise en oeuvre préféré de l'invention, l'estimation des valeurs réelles des paramètres initiaux est réalisée en utilisant la relation matricielle: 8p _ (STS)-1 ST É 8A avec: 8p = 8A = (8p1 8132 8Pi BPN,'8A1 8A2 8A k sAM j la matrice S ayant pour expression: " aA(t1) aA(t1) aA(t1) ap1 ap2 api aA(t2) aA(t2) aA(t2) (k) aPl A (Ï q (tk.. ) . A (t. k) d'estimation A(t) est l'accélération axiale du projectile. Selon ce mode de mise en oeuvre préféré de l'invention, la grandeur 1 o Selon ce mode de réalisation préféré, l'accélération axiale du projectile est mesurée au moyen d'un accéléromètre embarqué sur le projectile. Le procédé selon l'invention présente l'avantage de pouvoir être mis en uvre au niveau du projectile lui-même, les calculs effectués pouvant être 15 implémentés par des moyens de calcul relativement légers. Selon un mode particulier de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, l'accélération axiale F(t) étant définie comme une fonction des paramètres initiaux p;, et de paramètres d'erreur, et a, b et E liés au capteur, les estimations des dispersions 813; des paramètres initiaux et â, b et Ê des paramètres d'erreur du capteur sont réalisées en utilisant la relation matricielle: aA(ti) apN aA(t2) a. a A (tkN..) api.... aP2.. .; ...api apN aA(tM) aA(tM) aA(tM) aA(tM) api aP2 api aPN T = (S1T 'S1)1. S1.8r dans laquelle la matrice S1 a pour expression: (8p\ b E â) S1 = rth (t1) rth (t1)2 rth(t2) rth(t2)2 rth(tk) rth(tk)2 rth (tM) rth (tM)2 1 1 ar(t1) aP1 ar(t2) aP1 ar(tk) aP1 ar(tM) aP1 ar(t1) ar(t1) ar(t1) aP2 aPN aPN ar(t2) ar(t2) ar(t2) aP2 aPN aPN ar(tk) ar(tk) ar(tk) aP2 aPN aPN ar(tM) ar(tM) ar(tM) aP2 aPN aPN Ce mode particulier permet avantageusement de déterminer, à partir de la modélisation du capteur utilisé, les valeurs des erreurs, biais et dérives qui affectent les mesures avec le capteur réel. L'invention a également pour objet un procédé permettant d'estimer l'erreur de portée d'un projectile lancé par un système de tir, qui met en oeuvre le procédé pour estimer les valeurs réelles des paramètres initiaux tel que revendiqué, et une opération complémentaire de calcul de la dispersion estimée 8X de la portée X, à partir des estimations des dispersions 815; des valeurs des paramètres initiaux pi, la dispersion estimée 8X étant liée aux dispersions 813; par la relation suivante: BX= af i-1 aPN Ces deux procédés présentent ainsi deux avantages donc intéressant sous deux aspects principaux, un avantage opérationnel qui tient au fait que le projectile reste autonome et un avantage en terme de complexité qui tient au fait que le système de tir ne nécessite pas l'ajout d'équipements complémentaires de télémesure et de télécommande. DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront clairement au cours de la description qui suit, description illustrée par la figure annexée qui représente un schéma de principe général des procédés objet de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE Les procédés d'estimation décrits ici sont applicables à différents types de projectiles suivant une trajectoire fixe déterminée, non sujette en particulier à des changements brusques de direction. II est en particulier applicable aux projectiles d'artillerie ou de mortier stabilisés par effet gyroscopique. Ceux-ci présentent un bon compromis entre la précision de tir souhaitée et la portée à atteindre, en raison principalement de l'absence d'éléments de stabilisation aérodynamiques susceptibles d'accroître la sensibilité au vent. La qualité de ce compromis peut cependant être améliorée si l'on dispose d'un moyen de limiter la dispersion sur la détermination du point d'impact au sol, dispersion d'autant plus importante que la portée est plus grande. Parmi les sources de dispersions principales on peut citer: - la masse du projectile, - la vitesse initiale, - sa traînée, liée au coefficient de frottement ou CX, - l'angle de tir, - la vitesse et l'orientation du vent dominant le long de la trajectoire - les dispersions atmosphériques: température, masse volumique etc.. La dispersion au sol, c'est à dire la dispersion sur la position du point d'impact, est caractérisée par ses deux composantes: la dispersion en portée, déterminée dans le plan de tir, et la dispersion latérale, perpendiculaire à l'axe de tir. Pour les munitions stabilisées par effet gyroscopique, on observe que la dispersion en portée est toujours sensiblement plus importante que la dispersion latérale. A titre d'exemple le tableau suivant indique des ordres de grandeurs des 5 dispersions pour un projectile de mortier et un projectile d'artillerie à portée nominale de fonctionnement: Projectile Écart type en portée (m) Écart type latéral (m) Mortier 50 10 Projectile 500 150 d'artillerie Comme on peut le constater au travers des résultats du tableau précédent, une réduction de la dispersion en portée peut donc, à elle seule, apporter un gain substantiel en efficacité, tout en restant beaucoup plus simple de mise en oeuvre qu'une correction complète selon les deux axes de dispersion. Ce compromis entre le gain en efficacité et la simplicité (donc le coût) justifie l'intérêt des systèmes de correction "1 D". Pour réaliser cette correction on met généralement en oeuvre un actionneur simple monocoup, tel que par exemple un dispositif de freinage aérodynamique déployé au moment opportun sur la trajectoire, et qui reste en position ouverte jusqu'à l'impact. Ce mode d'action est par ailleurs bien adapté à une munition stabilisée par effet gyroscopique, qui est normalement dépourvue de gouvernes. Pour être en mesure de corriger l'erreur de portée il faut cependant remplir au moins deux conditions. Il faut d'une part ajuster les paramètres initiaux pour être assuré de procéder à un tir un peu plus long que le tir objectif, l'ouverture d'un dispositif de freinage ne pouvant que réduire la portée. II faut d'autre part disposer de moyens permettant d'évaluer pendant le vol la dispersion en portée sur le point d'impact, afin de calculer l'instant optimal de déploiement du frein puis en commander l'ouverture. Quel que soit le procédé utilisé, la condition d'ajustement des paramètres initiaux qui consiste à calculer les valeurs théoriques de ces paramètres permettant d'obtenir cette portée légèrement supérieure à la portée désirée est simple à remplir. Il suffit généralement de programmer le calculateur de tir du système pour qu'il intègre ce biais. En revanche la deuxième condition est plus difficile à réaliser. Elle implique en particulier de pouvoir mesurer au cours du vol du projectile une ou plusieurs grandeurs ayant un lien physique plus ou moins direct avec la portée réelle du projectile sachant que plus le lien est étroit et plus la détermination de la portée réelle s'avère simple. La suite de la description présente la façon originale dont l'invention traite cette deuxième condition. Ce traitement est globalement illustré par la figure annexée. Il faut noter cependant que, dans tous les concepts mis en pratique, la io correction est réalisée par ouverture de l'aérofrein à une date calculée en fonction de l'écart en portée constaté. Le calcul de l'instant d'ouverture est connu par ailleurs et n'est donc pas décrit dans la présente description. Comme l'illustre la figure l'invention consiste en un premier procédé 11 permettant de réaliser une estimation 12 de la valeur des paramètres initiaux p; appliqués à l'équation de la trajectoire du projectile à lancer. Cette estimation est réalisée à partir d'une acquisition 13 des mesures d'une grandeur d'estimation A(t). Ce procédé d'estimation des paramètres initiaux s'intègre dans un procédé plus spécifique 15 d'estimation de la portée X atteinte par le projectile qui comporte, outre les diverses opérations mise en oeuvre par le procédé 11, une opération 16 de calcul de la portée estimée X. La suite de la description développe la méthodologie utilisée par les procédés 11 et 15 pour prendre en compte et traiter les mesures afin d'évaluer en vol la dispersion des paramètres initiaux et la dispersion de portée. Comme cela a été dit précédemment, la dispersion qui affecte la portée réelle d'un projectile peut avoir des origines diverses, telles que la dispersion sur la vitesse initiale (VO), la dispersion la valeur de la traînée (i.e. du coefficient Cx), la dispersion sur la masse du projectile, la méconnaissance des conditions exactes de vent, les dispersions des données atmosphériques, etc... Ces grandeurs forment un ensemble de paramètres qui entrent dans 35 l'expression de la trajectoire S(t) du projectile dont elles constituent les conditions initiales. Idéalement, la parfaite connaissance de ces paramètres permet de prévoir sans aucune erreur la portée atteinte par le projectile. Si l'on désigne par pl, i variant de 1 à N l'ensemble des paramètres qui caractérisent la trajectoire du projectile et son environnement, et par X la portée de la munition, on peut écrire X, d'une façon très générale, comme étant fonction des paramètres p; : X = f(p1,p2,...,pn) [1] La connaissance avant tir des valeurs nominales de tous les paramètres permet en théorie de calculer la trajectoire S(t) du projectile et d'évaluer sa portée théorique. L'établissement de l'expression analytique de la fonction f n'est cependant pas réalisable, c'est pourquoi l'expression de la relation f est en général établie à l'aide de calculs de simulation. Par suite, chaque paramètre p; présentant une dispersion Spi, la dispersion SX résultante sur la portée peut être approximée par la relation suivante: N a SX=E-fSpi i_1 aPi La validité de l'approximation à l'origine de la relation [2] suppose simplement que les variations de paramètres sont suffisamment faibles pour que l'on reste à proximité de la trajectoire nominale. Or en pratique, dans le cas d'un tir d'artillerie, le tir de projectiles fait l'objet d'une phase de préparation destinée justement à minimiser les incertitudes sur tous les paramètres du vol. Les conditions de validité de l'approximation sont donc bien remplies. Comme l'expression de la fonction f elle-même, l'expression des dérivées partielles (ou coefficients de sensibilité) de la fonction f par rapport à chaque paramètre sont également difficiles à établir. En revanche cette expression peut être approximée par simulation lors de la phase de préparation de tir par exemple. Il suffit pour cela d'effectuer N calculs de portée, chaque calcul correspondant à l'application d'une petite variation sur un seul des paramètres initiaux. [2] Les coefficients de sensibilité ainsi calculés constituent les différentes composantes de ce qu'il est convenu d'appeler le "budget d'erreurs" du projectile. On constate donc au travers du paragraphe précédent et de la relation [2], que si l'on est en mesure de déterminer les dispersions Spi qui affectent les paramètres initiaux p; on est en mesure, connaissant les coefficients de sensibilité de la fonction f, de déterminer la dispersion qui affecte la portée du projectile. La suite de la description expose le principe de calcul permettant d'évaluer au cours de la trajectoire du projectile les dipersions Spi qui affectent les paramètres initiaux. Soit A(t) une grandeur physique mesurable le long de la trajectoire du projectile, et dont la valeur est fonction des paramètres initiaux p;. La grandeur A(t) est supposée liée à la cinématique du projectile, de sorte que, connaissant l'expression de la trajectoire théorique S(t) établie à partir des valeurs nominales pi des paramètres initiaux, il est possible de connaître la valeur de la grandeur A(t) pour différents instants tk. Des mesures successives faites à différents instants t1,t2, tk,...,tM permettent en outre de connaître les valeurs réelles A(tk) de la grandeur physique A(t). Par suite, connaissant ainsi à la fois pour chaque instant tk considéré, la valeur réelle A(tk) et la valeur théorique Ath(tk) on peut calculer de l'écart SAk donné par la relation suivante: SAk =A(tk) Ath(tk) [3] Pour des raisons identiques aux raisons permettant d'effectuer l'approximation de la relation [2], l'expression des écarts SAk peut être approximée par la relation suivante: N SAk = a â(t)Spi i=1 Pi La relation [4] établit ainsi que les dispersions affectant les paramètres initiaux peuvent être déterminées à partir des mesures de la grandeur A(t). [4] Comme dans le cas de la trajectoire S(t), les dérivées partielles aA(tk) de api l'expression de la grandeur A(t) sont calculées par simulation en phase préparatoire au tir. On exploite avantageusement pour cela, les trajectoires également utilisées pour déterminer les coefficients de sensibilité de la portée aux paramètres: il suffit sur la trajectoire perturbée par la variation Api du paramètre pi de relever non seulement la portée, mais aussi la valeur de A (t) aux instants tk. Si l'on considère en outre que la variation Api est de valeur faible, on peut alors écrire, la relation suivante: 10. aA(tk) A(tk) Ath (tk) api Api Finalement, si on effectue des mesures de A(tk) pour M instants successifs et si on associe les relations [4] correspondantes, on obtient la relation matricielle suivante, qui exprime les écarts observés sur les mesures de la grandeur d'estimation A(t) en fonction des dispersions affectant chacun des N paramètres: aA(t1) aA(t1) aA(t1) aA(t1) (8A1 ap1 aP2 api aPN (SPI aA(t2) aA(t2) aA(t2) aA(t2) 8A 2 ap1 ap2. .api. apN 8132 [6] 8A k aA(tk) aA(tk) aA(tk). aA(tk) Spi SAM, ap1 ap2 api aPN 'SPN aA(tM) aA(tM) aA(tM) aA(tM) api aP2 api aPN, Dans la relation [6], les inconnues sont représentées par le vecteur de 20 dispersion composé des N valeurs Spi. De manière plus symbolique, si on désigne par S la matrice MxN des dérivées partielles, 8A et 8p les vecteurs colonnes des dispersions respectives sur les mesures et sur les paramètres, on peut écrire: BA=SÉ8p [7] [5] Si, d'autre part, on effectue un nombre de mesures supérieur ou égal au nombre M de paramètres, on peut réaliser une pseudo inversion de la matrice S et en déduire la meilleure estimation, au sens des moindres carrés, des dispersions 8p; qui affectent les paramètres initiaux. Ces estimations sont notées 815; . Par suite on peut écrire: 8p = (STS)-1 ST É 8A [8] La relation [8] ainsi établie permet de déterminer, à partir des mesures de la grandeur A(t) effectuée pendant la durée de la trajectoire du projectile, une estimation des valeurs des dispersions qui affectent les paramètres initiaux pi. Par suite, les valeurs de dispersions étant estimées, il est facile de déterminer l'estimation 85( de la dispersion de portée 8X en utilisant la relation [2]. La méthode décrite dans les paragraphes précédents permet de vérifier qu'il est possible de déterminer les valeurs des dispersions qui affectent les paramètres initiaux conditionnant la trajectoire d'un projectile, en effectuant pendant la durée du vol du projectile une série de mesures sur une grandeur physique A(t) caractérisant la cinématique du projectile. La méthode décrite ici est donnée à titre d'exemple, comme mode préféré de mise en oeuvre. Elle n'est cependant pas limitative et toute autre méthode permettant d'estimer ou de calculer ces dispersions au moyen des écarts calculés entre des mesures successives effectuées sur A(t) et les valeurs théoriques correspondantes peut être utilisée. Dans la forme de mise en oeuvre préférée les résultats établis dans les paragraphes précédents sont utilisés par les procédés 11 et 16 pour effectuer les estimations des dispersions des paramètres initiaux pi et l'estimation de la dispersion sur la portée X du projectile. Dans cette forme préférée le procédé 11 d'estimation selon l'invention, tel qu'illustré par la figure 1, comporte donc une opération 13 consistant à acquérir des mesures de la grandeur A(t) choisie en différents instants tk. Cette opération d'acquisition a lieu, de préférence, sur la partie de la trajectoire située avant l'apogée. Comme cela a été explicité précédemment, le nombre de mesures effectuées est au moins égal au nombre de paramètres initiaux dont on veut connaître la dispersion. Les mesures ainsi effectuées sont utilisées pour effectuer l'opération 14 de calcul des écarts SA(tk) entre la valeur théorique de la grandeur A(t) aux instants tk et les valeurs réelles mesurées. Ces écarts sont le reflet de la dispersion existant entre la trajectoire théorique suivie par le projectile lorsque les paramètres initiaux ont leurs valeurs nominales et la trajectoire réellement suivie du fait des dispersions existant sur ces paramètres initiaux. Les valeurs théoriques Ath(tk) de la grandeur A(t) sont déterminées à partir de la trajectoire théorique 17, elle-même établie à partir d'un modèle de trajectoire S(t) auquel on a appliqué les paramètres initiaux théoriques 18. Les écarts SA(tk) ainsi calculés sont utilisés par le procédé pour réaliser l'opération d'estimation 12, qui consiste comme cela a été dit précédemment à réaliser l'estimation des dispersions (Spi, Sp2,..., SPN) qui affectent les valeurs de paramètres initiaux. Dans la forme préférée de mise en oeuvre le procédé selon l'invention exploite les relations [7] et [8], en utilisant la matrice S décrite par la relation [6]. Cette matrice est par ailleurs établie à partir de l'expression de la relation 19 qui lie la grandeur A(t) aux paramètres p;, relation généralement établie au moyen de calculs de simulation. On obtient ainsi à l'issue de cette dernière étape les valeurs estimées des dispersions Sp; qui affectent chacun des paramètres initiaux p;. Le procédé 11 selon l'invention présente l'avantage d'être générique. II permet simplement de déterminer une estimation de la dispersion qui affecte les paramètres initiaux de la trajectoire suivie par un projectile ou tout autre objet. Il ne présume donc en rien de la manière donc ces estimations sont utilisées ensuite. Celles-ci peuvent par exemple être utilisées, soit pour modifier directement la trajectoire suivie, soit encore pour déterminer les variations au cours du temps de la valeur de certains paramètres et recalculer une nouvelle trajectoire théorique actualisée. Dans le cas particulier de la maîtrise du point d'impact d'un projectile, pour lequel la grandeur dont on souhaite réellement connaître la dispersion est la portée X du projectile. On utilise ainsi le procédé 11 que l'on complète par une opération 15 dont la fonction consiste à déterminer une estimation de la dispersion affectant la portée calculée 8X d'un projectile. Cette opération 15 est réalisée à partir des dispersions estimées 815; et de la fonction 110 qui lie la trajectoire théorique S(t) aux paramètres initiaux. L'ensemble des opérations 12 à 14, associées à l'opération 15, constitue le procédé 16 qui représente un exemple d'application le procédé 11 d'estimation. L'opération 15 peut être réalisée de différentes façons connues. Toutefois dans le mode préféré de mise en oeuvre du procédé 11, qui exploite les résultats développés précédemment, cette opération est réalisée en mettant en oeuvre la relation [2]. Comme on peut donc le constater, le procédé pour déterminer la dispersion de portée d'un projectile s'appuie sur un procédé plus général offrant des applications multiples. La suite de la description propose un exemple particulier de mise en oeuvre de ces procédés dans lequel la grandeur d'estimation A(t) utilisée est l'accélération tangentielle mesurée par un accéléromètre axial embarqué sur le projectile. On suppose dans cet exemple, que la munition est équipée d'un accéléromètre dont l'axe sensible est aligné avec l'axe de révolution de la munition. Cet accéléromètre fourni donc des mesures de l'accélération tangentielle du projectile le long de la trajectoire suivie. Pendant le vol de la munition ce capteur mesure la projection sur son axe de 30 toutes les forces extérieures appliquées, hormis la composante de pesanteur. La mesure inclut donc: - la traînée, liée au CX du projectile, - la propulsion éventuellement. Cette mesure est a priori fortement corrélée avec le mouvement du projectile dans le plan de tir et est donc bien adaptée à une évaluation SX de la dispersion en portée. Le procédé selon l'invention peut donc avantageusement être mis en oeuvre 5 en utilisant une telle mesure. Il faut toutefois noter que, pendant le parcours dans le tube de lancement, le capteur subit l'accélération de lancement de la munition, dont l'ordre de grandeur est nettement supérieur à ce qu'il doit pouvoir mesurer après la sortie du tube. Ce fonctionnement un peu particulier et inhérent à l'artillerie, a deux conséquences principales: - Il faut prévoir des butées mécaniques dans le capteur pour supporter le choc initial, - malgré cette précaution, il est nécessaire de prendre en compte le fait que le choc va inévitablement induire des défauts sur la sortie du capteur, 15 en particulier: - un offset (biais), b, de nature aléatoire, -un défaut de facteur d'échelle, E, -un défaut de linéarité, a, que l'on suppose, dans le cas de l'exemple, limité à une non linéarité quadratique Cette modification des paramètres du capteur et plus généralement la modification de n'importe quel paramètre de fonctionnement du capteur, va induire une dispersion sur la mesure qui est à prendre évidemment en compte si l'on souhaite réaliser une estimation correcte de la dispersion de portée du projectile. Si l'on désigne par Fmes la mesure fournie par le capteur et 'réell'accélération réellement subie par le projectile, la grandeur fournie par le capteur peut être exprimée par la relation suivante: Fmes =(1+E) É'réel+a.réei+b [91 dans laquelle b représente le biais, E l'erreur de facteur d'échelle et a une non linéarité quadratique. Ces trois termes d'erreur sont des inconnues liées au choc de lancement et ne sont pas accessibles à la mesure directe. En revanche dans la mesure où ils sont liés au choc de lancement ils sont supposés constants pendant la durée du vol du projectile. D'autre part, ils peuvent être considérés comme faibles, le capteur étant en principe réalisé pour subir sans dommage un tel choc. Le biais de mesure induit par le choc initial doit être pris en compte pour mettre en oeuvre le procédé d'estimation selon l'invention, en particulier lors de l'opération 14 de calcul des écarts SA(t). En effet la grandeur A(t) utilisée est l'accélération mesurée et les écarts qui, compte tenu des résultats établis précédemment, peuvent être exprimés par la relation suivante: Srk = 1'mes (tk) rth (tk) [10] où r'th représente la valeur théorique de l'accélération évaluée par simulation En fonction de l'accélération réellement subie et des défauts du capteur, l'écart de mesure peut être exprimé de manière plus détaillée par la relation suivante: SI,k = (1+ E) É rréel (tk) + arréel (tk)2 + b rth (tk) = rréel (tk) rth (tk) + Errée' (tk) + arréel (tk) 2+ b [11] L'écart entre l'accélération réelle subie par le projectile et l'accélération qu'elle aurait du subir en théorie ayant pour causes les dispersions sur les paramètres de la trajectoire, donc on peut écrire conformément à la relation [4]: n ar(tk) Spi rréel(tk) rth(tk) _ i=1 api Les coefficients de sensibilité ar(tk) sont par exemple déterminés en phase api de préparation de tir le long de la trajectoire théorique, comme indiqué précédemment. [12] D'autre part, l'accélération réelle peut être considérée comme proche de l'accélération théorique. Par suite on peut établir les relations suivantes: rréel(tk) = rth(tk)+Er [13] 5 et Fréel (tk)z = Fth (tk) 2 + EF2 [14] dans lesquelles les termes Er et sr, peuvent être considérés comme petits (termes du 1 er ordre). Compte tenu du fait que E et a sont également assimilables à des termes du 1 er ordre, on peut finalement exprimer l'écart entre accélérations mesurée et théorique par la relation suivante, valable au 2ème ordre près: SI'k = E aI'(tk)Spi +EI'th(tk)+alth(tk)2 +b [15] i=1 api Finalement, les écarts mesurés ST'k s'expriment en fonction des dispersions des paramètres et des défauts du capteur par la relation matricielle suivante, déduite de la relation [6]: "sr1 " 6F2 brk SrM rth(tl) rth(t1)2 rth(t2) rth(t2)2 rth(tk) rth(tk)2 rth(tM) rth(tM)2 1 1 ar(t1) ar(t1) ar(t1) ar(t1) aP1 aP2 api aPN ar(t2) ar(t2) ar(t2) aF(t2) ap1 aP2 aPi aPN ar(tk) ar(tk) ar(tk) aF(tk) aP1 aP2 api aPN ar(tM) ar(tM) ar(tM) ar(tM) aP1 aP2 aPi aPN'SP1\ 6P2 bPi [16] 8PN b E a Dans cet exemple d'application, du fait des défauts attachés au capteur dont les valeurs ne sont pas connues, la matrice à considérer est alors une 25 matrice de dimension Mx(N+3), les trois dernières colonnes représentant l'influence des défauts de mesure sur les écarts constatés. Si l'on pose alors: ar(t,) arc, ) aP1 aP2 ar(t2) ar(t2) aP1 aP2 ar(tk) ar(tk) aP1 aP2 ar(tM) ar(tM) aP1 aP2 ar(t1) api ar(t2) api aF(tk) api ar(tM) api 18 ar(t1) aPN ar(t2) aPN ar(tk) aPN ar(tM) aPN rth (t1) rth (ti)2 rth(t2) rth(t2)2 rth(tk) rth(tk)2 rth(tM) rth(tM)2 [17] " 6r1 81'2 et 8r= 8rk 8rm i on peut alors écrire comme précédemment: 8r=S, É Si d'autre part, comme on l'a vu précédemment, on effectue un nombre M de io mesures d'accélération supérieur ou égal au nombre N+3, N étant le nombre de paramètre initiaux, on peut réaliser une pseudo inversion de la matrice S1 et en déduire les estimations 81.5i des dispersions 6p; qui affectent les paramètres initiaux et les estimations b, Ê et â des défauts du capteur. Cette pseudo inversion s'exprime par la relation suivante: = (Si É S1) É S1 É Sr [18] 8p\ b E a Dans cet exemple de mise en oeuvre du procédé d'estimation, l'opération 12 d'estimation sera effectuée à partir de la relation [18]. L'opération 16 quant à elle, qui permet d'évaluer la dispersion de portée, est 5 réalisée en exploitant simplement la relation [2] on a ainsi: 8X = 1- f Spi i=1 api On constate à travers cet exemple de mise en oeuvre que le procédé selon l'invention permet de prendre en compte à la fois les dispersions qui affectent les paramètres initiaux, inhérents aux conditions réelles du tir du projectile, mais également les défauts associés au capteur, qui peuvent entacher la mesure de la grandeur d'estimation. Le procédé d'estimation 11 selon l'invention permet avantageusement d'estimer les deux types de dispersions. Cet exemple de mise en oeuvre permet avantageusement de constater que le procédé selon l'invention permet de prendre en compte l'ensemble des défauts existants dans l'estimation de la portée. A ce propos on peut remarquer que, dans cet exemple non limitatif, le capteur utilisé pour mesurer la grandeur d'estimation A(t), l'accélération axiale ici, est définit comme présentant trois défauts qui constituent trois paramètres supplémentaires venant s'ajouter aux paramètres initiaux pi dans l'expression de l'écart 8A(t). II est bien entendu possible de prendre en compte un jeu quelconque de défauts a, b et c ou encore un nombre différent de défauts sans pour autant remettre en cause la validité du procédé. En particulier l'opération 14 d'estimation proprement dite est effectuée de manière sensiblement identique. Si l'on considère un capteur ne présentant que deux défauts, le biais b et le facteur d'échelle E par exemple, l'estimation est réalisée à partir d'uns matrice S1 comportant M lignes et N+ 2 colonnes. Pour réaliser cette estimation il suffit alors de disposer d'un nombre de mesures M au moins égal à N+2. De même, s'il s'avère intéressant d'affiner le modèle du capteur en modélisant des défauts d'ordre plus élevé (non linéarité d'ordre 3 par exemple...), l'opération 14 est alors facilement adaptée en rajoutant le terme caractérisant le défaut dans la colonne des paramètres à estimer et en complétant la matrice S1 par la colonne appropriée (rth (tk)3 pour un terme d'ordre 3). S'agissant des applications du procédé d'estimation 11 selon l'invention, on 5 peut également faire les remarques avantageuses ci-dessous. Les valeurs estimées des défauts du capteur ne sont que des variables auxiliaires lorsque l'on s'intéresse à la dispersion en portée (cas de l'utilisation du procédé 15). Mais il est aussi envisageable d'utiliser les o estimations des défauts pour ré-étalonner la mesure issue du capteur et ainsi améliorer sa précision. Enfin, l'estimation conjointe des dispersions des paramètres de trajectoire, tels que la vitesse initiale par exemple, et des défauts de capteur doit permettre d'améliorer considérablement les performances d'un système de navigation autonome de type inertiel. On sait en effet que pour ces systèmes, les erreurs de navigation proviennent à la fois de la méconnaissance des conditions initiales (erreurs d'alignement) et des défauts des capteurs
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L'invention concerne le domaine des mesures des incertitudes affectant les trajectoires balistiques suivies par certains projectiles.L'invention divulgue un procédé permettant de déterminer les estimations deltapi des dispersions deltapi affectant les paramètres initiaux pi attachés à la trajectoire d'un projectile, à partir de la connaissance de la trajectoire théoriquement suivie lorsque les paramètres initiaux ont leurs valeurs nominales et de la mesure d'une grandeur d'estimation A(t) en différents instants consécutifs tk de la durée de vol du projectile.L'invention divulgue également un procédé utilisant les estimations précédentes pour réaliser l'estimation de l'erreur de portée commise par un projectile donné.L'invention est en particulièrement destinée à ajuster les tirs de projectiles de mortier ou d'artillerie.
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1. Procédé pour estimer les valeurs réelles des paramètres initiaux pi conditionnant la trajectoire balistique S(t) suivie par un projectile, à partir de l'expression de la trajectoire, de la valeur théorique desdits paramètres initiaux pi et de la mesure d'une grandeur d'estimation A(t) liée à la cinématique du projectile et fonction desdits paramètres pi, caractérisé en ce qu'il comporte au moins: - une série de M mesures de A(t) réalisées en des instants tk successifs, le nombre M de mesures étant au moins égal au nombre N de paramètres initiaux, - une opération de calcul de l'écart 8A(tk) entre la valeur A(t) mesurée à chaque instant tk et la valeur théorique Ath(tk) de cette grandeur calculée pour le même instant à partir des valeurs théoriques des paramètres pi et de l'expression de la trajectoire S(t), bpi définissant l'influence de la dispersion bpi de la valeur de chaque paramètre initial sur la valeur de la grandeur A(t). 2. Procédé selon la 1 dans lequel les estimations bpi des dispersions des paramètres initiaux sont réalisées en utilisant la 25 relation matricielle: 8p = (ST É S)_1. ST É 8A - une opération d'estimation des dispersions Bpi des valeurs réelles des paramètres initiaux pi, les estimations Bpi étant calculées à partir des écarts 8A(tk) et des coefficients de sensibilité 8A(tk) 8A = avec: (8A1 8A2 8A k 8AM 2889300 22 la matrice S ayant pour expression: aA(t1) aA(t1) aA(t1) aA(t1) aP1 aP2 api aPN aA(t2) aA(t2) aA(t2) aA(t2) aP1 ap2 P.... ' apN.... aA(tk) aA(tk) aA(tk) aA(tk) aP aP2 &Pi aPN.... (tM) aA(tM) aA(tM) aA(tM) api aP2 api aPN 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2 dans lequel la grandeur d'estimation A(t) est l'accélération axiale r(t) du projectile. 4. Procédé selon la 3 dans lequel l'accélération axiale r(t) étant définie comme une fonction des paramètres initiaux pi, et de paramètres d'erreur, et a, b et E liés au capteur, les estimations des dispersions Spi des paramètres initiaux et â, b et Ê des paramètres d'erreur du capteur sont réalisées en utilisant la relation matricielle: Ê = (ST É S1)-1 É ST 8r dans laquelle la matrice S1 a pour expression: Si = ar(t1) ar(t1) aP1 aP2 ar(t2) ar(t2) aP1 aP2 ar(tk) ar(tk) aP1 aP2 ar(tM) ar(tM) aP1 aP2ar(t1) api ar(t2) ap; ^ aF(tk) api ar(tM) aPiar(t1) aPN ar(t2) aPN ^ ar(tk) aPN ar(tM) 0P N1 rth(t1) rth(tl)2 1 Fth(t2) rth (t2)2 1 rth (tk) rth (tk)2 1 rth(tM) rth(tM)2 5. Procédé pour estimer la dispersion sur la portée X d'un projectile suivant une trajectoire balistique S(t) avec des paramètres initiaux pi La portée du projectile étant une fonction des différents paramètres pi, caractérisé en ce qu'il comporte - une série de mesures effectuées sur une grandeur A(t) liée à la cinématique du projectile et fonction desdits paramètres p;, ces mesures étant réalisées en des instants tn successifs - une opération de calcul de l'écart 8A(tk) entre la valeur A(t) mesurée à chaque instant tk et la valeur théorique Ath(tk) de cette grandeur calculée pour le même instant à partir des valeurs théoriques des paramètres pi et de l'expression de la trajectoire S(t), - une opération d'estimation des dispersions Bpi des valeurs réelles des paramètres initiaux pi, les estimations Bpi étant calculées à partir des écarts 8A(tk) et des coefficients de sensibilité 8A(tk) Bpi définissant l'influence de la dispersion Bpi de la valeur de chaque paramètre initial sur la valeur de la grandeur A(t). - une opération de calcul de la dispersion estimée 85( de la portée x, à partir des estimations des dispersions Bpi des valeurs des paramètres initiaux pi, la dispersion estimée 8X étant liée aux 25 dispersions Bpi par la relation suivante:
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F,G,H
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F41,G05,G06,H04
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F41G,G05D,G06F,G06Q,H04Q
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F41G 3,G05D 3,G06F 17,G06Q 90,H04Q 9
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F41G 3/32,G05D 3/00,G06F 17/16,G06Q 90/00,H04Q 9/00
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FR2892733
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A1
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RELAXATION DE COUCHES
| 20,070,504 |
L'invention concerne la formation d'une couche en matériau cristallin non contraint et destinée à des applications dans l'électronique, l'optique ou l'optronique, et plus particulièrement la réalisation d'une structure comprenant une telle couche. On dit ici qu'une couche est contrainte lorsque sa structure cristalline est élastiquement contrainte en tension ou en compression si bien que son paramètre de maille est sensiblement différent du paramètre de maille nominal du matériau la constituant, le paramètre de maille nominal d'un matériau étant son paramètre de maille lorsqu'il est sous sa forme massive et à l'état monocristallin. A l'inverse, on dit qu'une couche est totalement relâchée ou non contrainte Si le matériau cristallin qui la constitue a un paramètre de maille sensiblement identique à son paramètre de maille nominal. Une couche non contrainte a donc une structure cristallographique stable 15 lorsqu'elle est soumise à des contraintes externes, telles que des contraintes thermiques. Il est possible de trouver de telles couches non contraintes directement dans des plaques en matériau massif. Cependant, la fabrication de matériau massif est limitée à un petit nombre de matériaux, tels que le silicium, l'AsGa, le 20 germanium, le saphir ou autre. Pour réaliser des couches non contraintes constituées d'autres types de matériaux, il est connu de former dans une même plaque une telle couche sur un substrat massif constitué d'un autre matériau cristallin, en intercalant une couche tampon entre le substrat et la couche. 25 Dans cette configuration, une couche tampon s'entend comme une couche de transition adaptant le paramètre de maille de la couche formée avec celui du substrat. Une telle couche tampon peut avoir ainsi une composition variant graduellement en épaisseur, la variation graduelle de composants de la couche tampon étant alors directement associée à une variation graduelle de son paramètre de maille entre les paramètres de maille respectifs du substrat et de la couche formée. On peut par exemple citer la formation d'une couche en SiGe à partir d'un substrat massif de silicium par l'intermédiaire d'une couche tampon en SiGe ayant sa composition en germanium augmentant progressivement entre le substrat et la couche de SiGe. Le principe de la couche tampon permet ainsi de réaliser des couches non contraintes constituées de matériaux n'existant pas ou peu sous forme massive. D'autre part, il peut être intéressant d'intégrer ces couches non contraintes dans des structures semiconducteur-sur-isolant, une structure semiconducteursur-isolant comprenant alors la couche non contrainte sur un matériau électriquement isolant, ce matériau isolant étant compris dans un substrat massif (tel que par exemple un substrat en verre) ou constituant une couche épaisse (telle qu'une couche de SiO2 ou de Si3N4) intercalée entre la couche non contrainte et un substrat massif sous-jacent. De telles structures semiconducteur-sur-isolant présentent notamment de meilleures propriétés électriques et/ou optiques par rapport à des structures massives, améliorant ainsi les performances des composants réalisés dans la couche non contrainte. Une structure semiconducteur-sur-isolant est typiquement réalisée par transfert de couche d'une plaque donneuse sur une plaque réceptrice, la plaque donneuse pouvant être massive, ou composite telle qu'une plaque comprenant une couche tampon et une couche non contrainte sus-épitaxiée. De telles techniques de transfert de couche comprennent une étape de collage de plaque (encore appelée Wafer Bonding ), la plaque donneuse étant collée avec la plaque réceptrice, puis une étape de retrait d'une partie de la plaque donneuse pour n'en laisser sur la plaque réceptrice que ladite couche transférée. La réduction de la plaque donneuse peut se faire par exemple par attaque 30 mécano-chimique de la partie arrière (au moyen par exemple de polissage, meulage, planarisation mécano-chimique, gravure chimique, gravure chimique sélective...) selon des techniques appelées polish-back et/ou etch-back , ou par exemple par découpe de la plaque donneuse, après implantation atomique au niveau de la zone où on souhaite découper, selon une technique appelée Smart Cut connue de l'homme du métier (on pourra par exemple se référer à l'ouvrage intitulé Silicon-on-insulator technology: materials to VLSI, 2nd Edtion de Jean-Pierre Colinge, chez Kluwer Academic Publishers, p. 50 et 51). Une technique de transfert d'une couche de SiGe non contrainte à partir d'une plaque donneuse composite comportant une couche tampon, selon la technique etch-back est notamment décrite dans le document WO 01/99169. Néanmoins, cette technique de transfert de couche non contrainte est longue, coûteuse et entraîne la perte de la plaque donneuse après transfert. Dans le document WO 02/27783, est décrite une technique permettant de transférer une couche de SiGe non contraint par Smart Cut . Cette technique permet de récupérer la partie retirée de la plaque donneuse, pour éventuellement la recycler. Cependant, un tel transfert de la couche peut ne pas assurer une parfaite homogénéité en épaisseur de celle-ci, et une étape additionnelle de polissage doit alors être mise en oeuvre afin d'augmenter l'homogénéité à courte distance. Cependant, un tel polissage diminue l'homogénéité à longue distance (c'est-à-dire une homogénéité mesurée entre le centre et les bords de la plaque). Dans les documents WO 02/15244 et WO 04/06327, est décrite une méthode de transfert d'une couche de SiGe non contraint, à partir d'une plaque donneuse incluant une couche de Si contraint entre la couche tampon et la couche de SiGe non contraint. La méthode consiste à transférer la couche de SiGe non contraint et la couche de Si contraint sur une plaque réceptrice, puis à enlever sélectivement le Si contraint vis-à-vis du SiGe non contraint. Ainsi, on peut obtenir une couche finale de SiGe non contraint présentant une homogénéité à courte et longue distance, en utilisant la technique Smart Cut , et sans mettre en oeuvre un polissage final. Cependant, lors du transfert de la couche de Si contraint, des traitements thermiques sont appliqués, et peuvent entraîner une diffusion de germanium dans la couche de Si contraint, diminuant alors la sélectivité, entre le Si contraint et le SiGe non contraint, nécessaire à la gravure chimique finale. Etant donné la faible épaisseur d'une couche de Si contraint, cette perte de sélectivité entre la couche peut conduire à une attaque du SiGe non contraint, et donc à la diminution de la qualité de celle-ci et de son homogénéité en épaisseur à courte distance. Un objectif principal de l'invention est d'éviter tous ces inconvénients, en proposant un procédé de formation d'une couche totalement relâchée ayant une bonne homogénéité en épaisseur. Un autre but de l'invention est de réaliser une structure semiconducteur- sur-isolant ayant une couche en matériau cristallin non contraint et ayant une bonne homogénéité en épaisseur. Pour atteindre ces objectifs, l'invention propose un procédé de formation d'une couche en matériau cristallin non contraint élastiquement et destinée à des applications dans l'électronique, l'optique, ou l'optronique, caractérisé en ce que le procédé est mis en oeuvre à partir d'une structure comprenant une première couche cristalline élastiquement contrainte en tension (ou respectivement en compression) et une deuxième couche cristalline élastiquement contrainte en compression (ou respectivement en tension), la deuxième couche étant adjacente à la première couche, en ce que le procédé comprend une étape de diffusion entre les deux couches de sorte que les différences entre les compositions respectives des deux couches se réduisent progressivement, jusqu'à être identiques l'une à l'autre, les deux couches ne formant alors plus qu'une seule couche finale en un matériau cristallin ayant une composition globalement uniforme, et en ce que les compositions, les épaisseurs et les taux de contraintes respectifs des deux couches sont initialement choisis de sorte que, après diffusion, le matériau constituant alors la couche finale ne présente globalement plus de contrainte élastique. D'autres caractéristiques de ce procédé de formation de couche non contrainte sont les suivantes : - les paramètres de maille des première et deuxième couches contraintes sont respectivement égaux au paramètre de maille nominal du matériau constituant la couche finale ; - la deuxième couche est une couche épitaxiée sur la première couche ; - les première et deuxième couches ont au moins un élément de leurs 10 compositions respectives en commun ; - la première couche est en Si1_xGex, la deuxième couche est en Sii_yGey et la couche finale est en Si1_ZGeZ, x et y étant respectivement compris entre 0 inclus et 1 inclus, x étant sensiblement différent de y, et : z= (x*thi +y*the)/(thi +the ) 15 th1 étant l'épaisseur de la première couche ; th2 étant l'épaisseur de la deuxième couche ; et les paramètres de maille respectifs des première et deuxième couches contraintes sont respectivement égaux au paramètre de maille nominal du Sil_ ZGeZ ; 20 - ladite structure comprend en outre une couche en matériau amorphe située sous les deux couches cristallines ; - la couche en matériau amorphe est électriquement isolante ; - la couche en matériau amorphe comprend au moins un des matériaux suivants : SiO2, Si3N4, SixOYNZ ; 25 - la diffusion est mise en oeuvre par traitement thermique. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un procédé de réalisation d'une structure comprenant une couche cristalline non contrainte élastiquement et destinée à des applications dans l'électronique, l'optique, ou l'optronique, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - croissance cristalline d'une deuxième couche cristalline sur une première couche cristalline élastiquement contrainte en tension (ou respectivement en compression), de sorte que la deuxième couche soit élastiquement contrainte en compression (ou respectivement en tension) par la première couche, et que l'épaisseur de la deuxième couche soit choisie de l'ordre d'une épaisseur de référence, l'épaisseur de référence correspondant à une épaisseur pour laquelle l'ensemble des éléments composant la deuxième couche et l'ensemble des éléments composant la première couche puissent former, une fois combinés ensemble, une couche uniforme globalement non contrainte ; - diffusion d'éléments entre les deux couches de sorte que les différences entre les compositions respectives des deux couches se réduisent progressivement, jusqu'à être identiques l'une à l'autre, les deux couches ne formant alors plus qu'une seule couche finale en un matériau cristallin ayant une composition globalement uniforme et élastiquement non contrainte, réalisant au moins une partie de ladite structure. D'autres caractéristiques de ce procédé de réalisation d'une structure comprenant une couche non contrainte sont les suivantes : - le paramètre de maille de la première couche est choisi sensiblement égal au paramètre nominal du matériau composant la couche finale ; - la croissance cristalline est en outre mise en oeuvre de sorte que la deuxième couche ait une épaisseur inférieure ou égale à une épaisseur critique au-delà de laquelle des contraintes élastiques se relâcheraient substantiellement ; - en outre, antérieurement à l'étape de croissance cristalline, un collage de la première couche avec un substrat récepteur, ladite structure finalement réalisée comprenant donc ladite couche finale mais aussi ce substrat récepteur ; - le collage est réalisé par l'intermédiaire d'une couche de collage formée sur l'une et/ou l'autre des faces à coller ; - la couche de collage comprend au moins un des deux matériaux suivants : SiO2, Si3N4 ; -le collage est moléculaire et est ensuite renforcé par un traitement thermique adapté ; - la première couche est comprise dans une plaque au moment du collage, et le procédé comprend en outre, entre les étapes de collage et de croissance cristalline, un retrait de la partie de la plaque ne comprenant pas la première couche; - le retrait de la partie de la plaque ne comprenant pas la première couche est mis en oeuvre par au moins une des techniques suivantes : meulage, CMP, CMP sélective, gravure chimique, gravure chimique sélective ; - le procédé comprend, en outre, antérieurement au collage, une implantation d'espèces atomiques dans la plaque de sorte à y créer une zone de fragilisation à une profondeur sensiblement égale à l'épaisseur de la première couche ; et le retrait d'une partie de la plaque est obtenu en soumettant la zone de fragilisation à des contraintes aptes à rompre les liaisons fragiles et à détacher alors ladite première couche du reste de la plaque ; - en outre, entre le retrait d'une partie de la plaque et la croissance cristalline, une étape de finition de la surface de la première couche pour préparer sa surface à la croissance cristalline de la deuxième couche ; - la première couche est en Si1_XGex, la deuxième couche est en Sii_yGey, et la couche finale est en Si1_ZGez, x et y étant respectivement compris entre 0 inclus et 1 inclus, x étant sensiblement différent de y, et : z=(x*thi+y*the)/(thi+the) th1 étant l'épaisseur de la première couche ; th2 étant l'épaisseur de la deuxième couche ; et le paramètre de maille de la première couche contrainte est sensiblement égal au paramètre de maille nominal du Sii_ZGe, ; - la première couche est en Si contraint et est comprise dans un substrat silicium contraint-sur-isolant ( sSOI ). D'autres caractéristiques, buts et avantages seront décrits dans la description non limitative qui suit de l'invention, illustrée par les figures suivantes : Les figures 1A et 1C représentent différentes étapes d'un procédé pour réaliser une structure comprenant une couche non contrainte, selon l'invention. Les figures 2A et 2B représentent respectivement une structure semiconducteur-sur-isolant avant et après diffusion selon l'invention. Les figures 3A à 3E représentent différentes étapes d'un procédé pour réaliser une structure particulière comprenant une couche non contrainte, selon l'invention. Le procédé selon l'invention comprend une étape de diffusion entre deux couches cristallines élastiquement contraintes pour former au final une unique couche cristalline de composition homogène élastiquement non contrainte. Selon la figure 1A, la formation d'une telle couche non contrainte, est mise en oeuvre à partir d'une structure 30 comprenant une première couche cristalline élastiquement contrainte en tension 1 (la tension étant schématisée sur la figure par des flèches divergentes) et une deuxième couche cristalline élastiquement contrainte en compression 2 (la compression étant schématisée sur la figure par les flèches convergentes), la deuxième couche 2 étant adjacente à la première couche 1. Selon une configuration alternative de l'invention, la première couche 1 peut être à l'inverse contrainte en compression et la deuxième couche 2 contrainte en tension, sans modifier pour autant l'étape de diffusion mise ensuite en oeuvre. La structure 30 peut n'être formée que des deux couches 1 et 2, ou comprendre un support (tel qu'un raidisseur ou un substrat de croissance) du côté de l'une et/ou de l'autre des deux couches 1 et 2. Selon une première configuration, la couche 2 présente les caractéristiques d'une couche qui a été épitaxiée sur la couche 1, cette dernière 30 couche étant alors un substrat de croissance. Alternativement, la couche 1 peut présenter les caractéristiques d'une couche épitaxiée sur la couche 2, cette dernière couche jouant alors un rôle de substrat de croissance. La croissance cristalline de la couche épitaxiée peut avoir été obtenue en utilisant les techniques connues LPD, CVD et MBE (abréviations respectives de Low Power Deposition , Chemical Vapor Deposition et Molecular Beam Epitaxy ). Afin d'éviter l'apparition de défauts de type plastique dans la couche épitaxiée, tout en lui garantissant la contrainte élastique souhaitée, il est souhaitable que la couche ainsi épitaxiée ait une épaisseur inférieure à une épaisseur critique déterminée essentiellement en fonction des différences de paramètres de maille nominaux des matériaux respectifs composant les deux couches 1 et 2. On se référera aux ouvrages et connaissances connues pour déterminer cette épaisseur critique. Par exemple, on pourra se référer au document "High-mobility Si and Ge structures" de Friedrich Schaffler ("Semiconductor Science Technology" 12 (1997) 1515-1549) pour la détermination de l'épaisseur critique d'une couche 1 en Si1_xGex et pour une couche 2 en Sii_yGey (x étant différent de y). Selon une deuxième configuration, les couches 1 et 2 ont été collées ensemble en employant des techniques de collage connues (voir par exemple Semiconductor Wafer Bonding Science and Technology de Q-Y. Tong et U. Gôsele û a Wiley Interscience publication, Johnson Wiley & Sons, Inc. û pour plus de précisions). On pourra ainsi choisir par exemple un collage moléculaire de surfaces hydrophiles ou rendues hydrophiles, ou un collage après traitement plasma de l'une et/ou de l'autre des deux surfaces à coller, suivi d'un recuit classique ou d'un traitement RTA (acronyme anglo-saxon de Rapid Thermal Annealing ou Recuit Thermique Rapide ). Dans le cas où les deux couches 1 et 2 ont été collées l'une à l'autre, il est essentiel de choisir des techniques de collage non susceptibles d'entraver les phénomènes de la diffusion entre les deux couches 1-2 ensuite mise en oeuvre selon l'invention. En particulier, on prendra soin de préparer de manière connue les surfaces à coller pour les rendre non rugueuses et de les nettoyer efficacement de sorte qu'elles ne présentent plus de contaminants et de particules isolées pouvant perturber le phénomène de diffusion. Des traitements chimiques adaptés de nettoyage des surfaces à coller pourront être mis en oeuvre, tels que des faibles gravures chimiques, un traitement RCA, des bains ozonés, des rinçages, etc. Des traitements mécaniques ou mécano-chimiques peuvent aussi être mis en oeuvre, tels qu'un polissage, une abrasion, une CMP (abréviation anglo-saxonne de Chemical Mechanical Planarization ) ou un bombardement d'espèces atomiques. En outre, on réalisera le collage sans couche de collage (de type SiO2 ou Si3N4 par exemple) ou avec une couche de collage si fine qu'elle ne puisse substantiellement pas empêcher ou ralentir la diffusion entre les deux couches 1 et 2. Les compositions, les épaisseurs et les taux de contraintes respectifs des deux couches 1 et 2 sont choisis de sorte que, après la mise en oeuvre de la diffusion, le matériau constituant alors la couche finale non contrainte à former ne présente globalement plus de contrainte élastique. En particulier, les paramètres de maille des couches 1 et 2 contraintes sont avantageusement choisis respectivement égaux au paramètre de maille nominal du matériau constituant la couche finale que l'on souhaite former. En particulier, les compositions et les épaisseurs respectives des couches 1 et 2 contraintes sont avantageusement choisies pour que, une fois que l'homogénéisation par diffusion des deux couches 1 et 2 en une couche finale sera réalisée, la couche finale ait la composition souhaitée. En référence à la figure 1B, le procédé comprend une étape de diffusion entre les deux couches 1 et 2 de sorte que les différences entre leurs compositions respectives se réduisent progressivement. Ce phénomène entraîne donc des déplacements entre les couches 1 et 2 d'éléments constitutifs de leurs matériaux, de sorte à diminuer progressivement leurs différences de compositions (les déplacements entre les couches 1 et 2 étant schématisés sur la figure par les flèches). La diffusion est mise en oeuvre avantageusement par traitement thermique, adapté à une ou des température(s) déterminée(s) pendant respectivement une ou plusieurs durée(s) temporelle(s) afin d'obtenir le résultat escompté, c'est-à-dire une couche finale élastiquement non contrainte. On peut par exemple réaliser un traitement thermique à une température comprise entre 900 C et 1200 C pendant 30 min à quelques heures. En référence à la figure 1C, est représentée le résultat obtenu après la mise en oeuvre de la diffusion : les compositions respectives des deux couches 1 et 2 sont sensiblement identiques l'une à l'autre, les deux couches 1 et 2 ne formant alors plus qu'une seule couche finale 3 en un matériau cristallin ayant une composition globalement uniforme et non contrainte élastiquement. Selon une configuration particulière de l'invention, les matériaux constituant les couches 1 et 2 peuvent avoir initialement au moins un élément de leurs compositions respectives en commun. Ainsi, si une des deux couches 1 ou 2 a une composition telle qu'elle comprend plus de cet élément que l'autre couche, la diffusion de cet élément se fera davantage de cette première couche vers l'autre couche pour homogénéiser la composition de l'ensemble. Par exemple, la première couche 1 est en Sii_xGex, la deuxième couche 2 est en Si1_YGey. Selon l'invention, on choisira leurs épaisseurs et leurs taux de contraintes (i.e. leurs paramètres de maille respectifs selon leurs compositions) pour obtenir une couche finale 3 en Si1_ZGez non contrainte (x et y étant respectivement compris entre 0 inclus et 1 inclus, x étant sensiblement différent dey): Ainsi, on choisira x, y, th1 et th2 de sorte que : z=(x*thi+y*the)/(thi+the) (1) - th1 étant l'épaisseur de la première couche 1 - th2 étant l'épaisseur de la deuxième couche 2 Ainsi, les paramètres de maille respectifs des première et deuxième couches 1 et 2 contraintes sont respectivement égaux au paramètre de maille nominal du Si1_ZGez. Bien entendu, on pourra prendre soin que th.' et th2 soient respectivement inférieurs aux épaisseurs critiques des couches 1 et 2. En référence à la figure 2A, une mise en oeuvre particulière de l'invention est le cas où la structure 30 est initialement une structure sSOI (acronyme anglo-saxon de strained Silicon-On-Insulator pour Silicium contraint-Sur-Isolant ) comportant donc une première couche 1 en Si contraint et un substrat massif isolant selon une première configuration (non représentée), ou une première couche 1 en Si contraint, un substrat massif 20 et une couche isolante 4 intercalée selon une deuxième configuration (représentée). Ce type de substrat sSOI 30 est disponible sur le marché. Dans cet exemple, on fixe en premier lieu le taux de contrainte de la première couche 1 de Si en choisissant un substrat de sSOI 30 avec un taux de contrainte déterminé. On choisit ainsi le paramètre de maille de la couche finale 3 à former. Selon une deuxième étape, on choisit la composition de la deuxième couche 2 à épitaxier ainsi que les épaisseurs respectives de la première couche 1 (qui peut encore être éventuellement modifiée) et de la deuxième couche 2 pour former une couche finale 3 ayant, après homogénéisation des deux couches 1-2 par diffusion, un paramètre de maille nominal égal à celui de la première couche 1. Par exemple, si on choisit la composition de la deuxième couche 2 comme étant du Si1_yGey, une simple épitaxie de la deuxième couche 2 en Si1_yGey sur le substrat sSOI 30, en choisissant selon l'invention son épaisseur selon l'épaisseur de la première couche 1 (voir relation (1) ci-dessus), suivie d'une simple étape de diffusion par traitement thermique selon l'invention, pourra permettre d'obtenir une couche finale 3 de Si1_ZGe, non contrainte. Le choix initial de la composition de Sii_yGey peut aussi être guidé par des limites en terme d'épaisseur critique. En effet, si on choisit une concentration y en Ge supérieure à une concentration limite déterminée, l'épaisseur th2 à choisir pour former finalement une couche 3 en Sii_ZGe, non contraint est supérieure à l'épaisseur critique. On obtient alors une deuxième couche 2 avec des relaxations plastiques de contrainte (dislocations, fautes d'empilement, et/ou autres défauts plastiques) et donc une couche finale 3 de mauvaise qualité cristalline. Certaines conditions d'épitaxie, telles que celles décrites dans Strain relaxation kinetics in Si1_xGex/Si heterostructures de D. C. Houghton (J. Appl. Phys. 70 (4), 15 August 1991) permettent cependant de réaliser une croissance cristalline de couche au-delà de l'épaisseur critique théorique ; on pourra aussi se référer à Defects in epitaxial multilayers J. W. Matthews et al (Journal of Crystal Growth 27 (1974) 118-125), qui décrit les phénomènes physiques apparaissant au-delà de l'épaisseur critique, ainsi que l'influence des techniques de dépôt sur l'apparition de ces phénomènes. A partir de la structure 30 ainsi formée, une diffusion selon l'invention est alors mise en oeuvre. Par exemple, on pourra choisir une température d'environ 1050 C pendant environ 2 heures. En référence à aux figures 3A à 3E sont présentées plusieurs étapes d'un autre procédé particulier selon l'invention, comprenant les étapes suivantes : (1) épitaxie d'une première couche mince 1 en matériau cristallin contraint élastiquement sur un substrat donneur 10 ; (2) collage d'un substrat récepteur 20 avec le substrat donneur 10 au niveau de la couche contrainte 1 ; (3) retrait du substrat donneur 10 ; (4) croissance cristalline d'une deuxième couche élastiquement contrainte 2 ; (5) diffusion selon l'invention. En référence à la figure 3A, est représentée une plaquette constituée d'un substrat donneur 10 et d'une première couche contrainte 1 en Si1_xGex (x étant compris entre 0 inclus et 1 inclus). Dans une configuration du substrat donneur 10, ce dernier est un 30 pseudo-susbtrat comprenant une couche tampon (telle que définie précédemment) sur un substrat support (non représentés sur la figure 3A). La couche tampon en SiGe peut ainsi être par exemple formée par épitaxie à partir du substrat support en Si massif monocristallin et présenter globalement une augmentation de sa concentration en Ge dans son épaisseur, de sorte à modifier graduellement le paramètre de maille nominal du Si du substrat support en celui d'un SiGe. La couche tampon est agencée de sorte à comprendre en outre une couche supérieure en Si1,Gew relaxée (w étant différent de x) présentant un paramètre de maille déterminé et ayant une épaisseur suffisamment importante pour pouvoir imposer son paramètre de maille à la première couche contrainte 1 sus-jacente, sans que cette dernière n'influence sensiblement sa propre structure cristalline. Quelle que soit la configuration choisie pour le substrat donneur 10, ce dernier a une structure cristalline qui induise dans la couche contrainte 1 des contraintes élastiques et une densité faible de défauts plastiques. Le Ge ayant un paramètre de maille supérieur d'environ 4,2 % au Si, le matériau choisi pour constituer cette première couche contrainte 1 est ainsi contraint en tension si x est inférieur à w, et est contrainte en compression si x est inférieur à w. La première couche contrainte 1 est avantageusement formée sur le substrat donneur 10 par croissance cristalline, telle qu'une épitaxie en utilisant les techniques connues LPD, CVD et MBE. II est préférable de mettre en oeuvre le dépôt de la couche 1 pour qu'elle ait une épaisseur sensiblement constante, afin qu'elle présente des propriétés intrinsèques sensiblement constantes et/ou pour faciliter le futur collage avec le substrat récepteur 20 (tel que représenté sur la figure 3B). Pour éviter une relaxation de la couche contrainte 1 ou une apparition de déformations internes de type plastique, il est préféré de garder l'épaisseur de cette dernière inférieure à uneépaisseur critique de contrainte élastique. En ce qui concerne des valeurs d'épaisseur critique pour des couches de Si1_xGex, on pourra notamment se référer au document intitulé High- mobility Si and Ge structures de Friedrich Schàffler ( Semiconductor Science Technology 12 (1997) 1515-1549). Pour les autres matériaux, l'homme du métier se référera à l'état de la technique pour connaître la valeur de l'épaisseur critique de contrainte élastique du matériau qu'il choisit pour la couche contrainte 1 formée sur le substrat donneur 10. Ainsi, une couche de Si1_xGex (x compris entre 0,10 et 0,30) épitaxiée sur du Si relaxé, a une épaisseur typique comprise entre environ 200 À et 2000 À, préférentiellement entre 200 À et 500 À en adaptant notamment les paramètres de croissance. Une fois formée, la couche contrainte 1 a donc un paramètre de maille sensiblement voisin de celui de son substrat de croissance 10 et présente un paramètre de maille sensiblement égal au paramètre de maille de la couche non contrainte que l'on souhaite formée selon l'invention. En référence à la figure 3B, un collage du substrat donneur 10 avec le substrat récepteur 20 est mis en oeuvre. Avant collage, une étape optionnelle de formation d'une couche de collage sur au moins une des deux surfaces à coller peut être mise en oeuvre, cette couche de collage ayant des propriétés liantes, à température ambiante ou à des températures plus élevées. Ainsi, par exemple, une formation d'une couche de SiO2 ou de Si3N4 pourra améliorer la qualité du collage, notamment si l'autre surface à coller est en SiO2 ou contient du Si. Une couche de collage en SiO2 est alors avantageusement réalisée par 25 dépôt d'espèces atomiques de SiO2 ou par oxydation thermique de la surface à coller si la surface de cette dernière contient du Si. Une étape de préparation des surfaces à coller est, préalablement au collage, avantageusement mise en oeuvre afin de rendre ces surfaces les plus lisses et les plus propres possibles. L'opération de collage en tant que telle s'effectue par une mise en contact des surfaces à coller. Les liaisons de collage sont préférentiellement de nature moléculaire en utilisant des propriétés hydrophiles des surfaces à coller. Les surfaces de collage peuvent aussi être traitées par plasma. Un recuit de l'ensemble collé peut en outre être mis en oeuvre pour renforcer les liaisons de collage, par exemple en modifiant la nature des liaisons de collage, telles que des liaisons de covalence ou autres liaisons. Ainsi, un recuit peut accentuer les liaisons de collage, notamment si une couche de collage a été formée préalablement au collage. Pour plus de précisions quant aux techniques de collage, on pourra se référer notamment au document intitulé Semiconductor Wafer Bonding (Science and technology, Interscience Technology) par Q. Y. Tong, U. Gôsele et Wiley. En référence à la figure 3C, une fois l'ensemble collé, un enlèvement du 15 substrat donneur 10 est mis en oeuvre. La contrainte de la première couche 1 est alors conservée essentiellement grâce aux forces de collage (voir en particulier WO 04/006326 pour plus de précisions). Selon une première mise en oeuvre, l'enlèvement de matière consiste à 20 détacher au moins une partie du substrat donneur 10 au niveau d'une zone de fragilisation présente dans le substrat donneur 10, par apport d'énergie. Cette zone de fragilisation (non représentée) est une zone sensiblement parallèle à la surface de collage, présentant des fragilités de liaisons à son niveau, ces liaisons fragiles étant susceptibles d'être rompues sous un apport 25 d'une énergie adapté, telle qu'une énergie thermique et/ou mécanique. La zone de fragilisation peut avoir été formée par implantation d'espèces atomiques dans le substrat donneur 10. Les espèces implantées peuvent être de l'hydrogène, de l'hélium, un mélange de ces deux espèces ou d'autres espèces préférentiellement légères. Cette implantation a été mise en oeuvre avant collage, avant ou après la formation de la couche contrainte 1. La fragilité des liaisons dans la zone de fragilisation est trouvée principalement par le choix du dosage des espèces implantées. Dans le cas d'une implantation d'hydrogène, le dosage est ainsi typiquement compris entre 1016 cm' et 1017 cm-2, et plus précisément entre environ 2.1016 cm-2 et environ 7.1016 cm-2. Le détachement au niveau de cette zone de fragilisation s'effectue alors habituellement par apport d'énergie mécanique et/ou thermique. Pour plus de précisions quant à ce procédé dit Smart Cut , on se référera notamment au document intitulé Silicon-On-Insulator Technology : Materials to VLSI, 2nd Edition de J.-P. Colinge édité chez Kluwer Academic Publishers , p.50 et 51. Après détachement au niveau de la zone de fragilisation, la partie éventuellement restante du substrat donneur 10 est enlevée pour ne garder que la couche contrainte 1 sur le substrat récepteur 20. Des techniques de finition telles qu'un polissage, une abrasion, une planarisation CMP, un recuit thermique RTA, une oxydation sacrificielle, une gravure chimique, prises seules ou en combinaison peuvent alors être mises en oeuvre (renforcement de l'interface de collage, élimination de rugosités, guérison de défauts, etc.). De manière avantageuse, l'enlèvement de matière de finition met en oeuvre au moins en fin d'étape une gravure chimique sélective, prise en combinaison ou non avec des moyens mécaniques. Alternativement, une autre technique d'enlèvement de matière sans détachement et sans zone de fragilisation, peut être mise en oeuvre pour l'étape de retrait du substrat donneur 10. Elle consiste à mettre en oeuvre une gravure chimique et/ou mécano-chimique. On peut par exemple graver éventuellement sélectivement du ou des matériaux du substrat donneur 10 à retirer, selon un procédé de type etchback . Cette technique consiste à graver le substrat donneur 10 par derrière , c'est-à-dire à partir de la face libre du substrat donneur 10. Des gravures par voie humide mettant en oeuvre des solutions de gravure adaptées aux matériaux à enlever peuvent être mises en oeuvre. Des gravures par voie sèche peuvent également être mises en oeuvre pour enlever de la matière, telles que des gravures par plasma ou par pulvérisation. La ou les gravures peuvent être précédées ou suivies par une attaque mécanique du substrat donneur 10, tel un meulage, un polissage, une gravure mécanique ou une pulvérisation d'espèces atomiques. La ou les gravures peuvent être accompagnées d'une attaque mécanique, tel qu'un polissage éventuellement combiné avec une action d'abrasifs mécaniques dans un procédé CMP. Toutes les techniques précitées d'enlèvement de matière du substrat donneur 10, sont proposées à titre d'exemple dans le présent document, mais ne constituent en rien une limitation, l'invention s'étendant à tous types de techniques aptes à enlever le substrat donneur 10, conformément au procédé selon l'invention. En référence à la figure 3D, une épitaxie selon l'invention d'une deuxième couche contrainte 2 en Sii. Gey est mise en oeuvre, telle que précédemment décrite. Si la première couche 1 est contrainte en tension (i.e. si x est inférieur à w), la deuxième couche 2 est choisie pour être contrainte en compression (i.e. y est supérieur à w). Inversement, si la première couche 1 est contrainte en compression (i.e. si x est supérieur à w), la deuxième couche 2 est choisie pour être contrainte en tension (i.e. y est inférieur à w). Le choix des compositions, des épaisseurs, et des paramètres de maille est déterminé conformément à ce qui a déjà été expliqué auparavant. Alternativement, la deuxième couche 2 peut être épitaxiée sur la première couche 1 avant le collage, le collage étant alors réalisé au niveau de la surface de la couche 2. On obtient ainsi une structure 30 ayant successivement le substrat récepteur 20, la couche 2 puis la couche 1 (à l'inverse de la figure 3D). En référence à la figure 3E, un traitement thermique de diffusion selon l'invention est mise en oeuvre, afin de former une structure 30 ayant une couche finale 3 en Si1_ZGez. Cette structure est une structure SiGeOI dans le cas où le substrat récepteur 20 est un isolant électrique ou qu'une couche de collage suffisamment épaisse est comprise entre la couche 3 de Si1_ZGez et le substrat récepteur 20. La structure finale 30 achevée, on peut éventuellement mettre en oeuvre des traitements de finition, comprenant par exemple un recuit. Des composants électroniques, optiques et optroniques peuvent être réalisés alors dans la couche finale 3. Une ou plusieurs épitaxies quelconque(s) peu(ven)t aussi être mise(s) en oeuvre sur la structure finale 30 (en référence à la figure 1C, 2B ou 3E), telle qu'une épitaxie d'une couche de SiGe ou de SiGeC, ou une épitaxie d'une couche de Si ou de SiC contraint, ou des épitaxies successives de couches SiGe ou de SiGeC et de couches de Si ou de SiC contraint en alternance pour former une structure multicouches. La présente invention ne se limite pas à des couches contraintes 1 et 2 en Si ou en SiGe, mais s'étend aussi à d'autres types de matériaux, tels que des alliages de type III-V ou Il-VI, ou à d'autres matériaux cristallins. Dans les couches cristallines discutées ici, d'autres constituants peuvent y être ajoutés, tels que des éléments de dopage ou du carbone avec une concentration de carbone dans la couche considérée sensiblement inférieure ou égale à 50 % ou, plus particulièrement avec une concentration inférieure ou égale à 5 %
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L'invention propose un procédé de formation d'une couche en matériau cristallin non contraint élastiquement et destinée à des applications dans l'électronique, l'optique, ou l'optronique, caractérisé en ce que le procédé est mis en oeuvre à partir d'une structure comprenant une première couche cristalline élastiquement contrainte en tension (ou respectivement en compression) et une deuxième couche cristalline élastiquement contrainte en compression (ou respectivement en tension), la deuxième couche étant adjacente à la première couche, en ce que le procédé comprend une étape de diffusion entre les deux couches de sorte que les différences entre les compositions respectives des deux couches se réduisent progressivement, jusqu'à être identiques l'une à l'autre, les deux couches ne formant alors plus qu'une seule couche finale en un matériau cristallin ayant une composition globalement uniforme, et en ce que les compositions, les épaisseurs et les taux de contraintes respectifs des deux couches sont initialement choisis de sorte que, après diffusion, le matériau constituant alors la couche finale ne présente globalement plus de contrainte élastique.
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1. Procédé de formation d'une couche en matériau cristallin non contraint élastiquement et destinée à des applications dans l'électronique, l'optique, ou l'optronique, caractérisé en ce que le procédé est mis en oeuvre à partir d'une structure comprenant une première couche cristalline élastiquement contrainte en tension (ou respectivement en compression) et une deuxième couche cristalline élastiquement contrainte en compression (ou respectivement en tension), la deuxième couche étant adjacente à la première couche, en ce que le procédé comprend une étape de diffusion entre les deux couches de sorte que les différences entre les compositions respectives des deux couches se réduisent progressivement, jusqu'à être identiques l'une à l'autre, les deux couches ne formant alors plus qu'une seule couche finale en un matériau cristallin ayant une composition globalement uniforme, et en ce que les compositions, les épaisseurs et les taux de contraintes respectifs des deux couches sont initialement choisis de sorte que, après diffusion, le matériau constituant alors la couche finale ne présente globalement plus de contrainte élastique. 2. Procédé de formation d'une couche en matériau cristallin non contraint élastiquement selon la précédente, dans lequel les paramètres de maille des première et deuxième couches contraintes sont respectivement égaux au paramètre de maille nominal du matériau constituant la couche finale. 3. Procédé de formation d'une couche en matériau cristallin non contraint élastiquement selon l'une des précédentes, dans lequel la deuxième couche est une couche épitaxiée sur la première couche. 4. Procédé de formation d'une couche en matériau cristallin non contraint élastiquement selon l'une des précédentes, dans lequel lespremière et deuxième couches ont au moins un élément de leurs compositions respectives en commun. 5. Procédé de formation d'une couche en matériau cristallin non contraint élastiquement selon la précédente, dans lequel la première couche est en Sil-xGex, la deuxième couche est en Sil-yGey et la couche finale est en Sil-zGez, x et y étant respectivement compris entre 0 inclus et 1 inclus, x étant sensiblement différent de y, et : z=(x*th1 +y*th2)/(th1 +th2) th1 étant l'épaisseur de la première couche ; th2 étant l'épaisseur de la deuxième couche ; et dans lequel les paramètres de maille respectifs des première et deuxième couches contraintes sont respectivement égaux au paramètre de maille nominal du Si1_ZGez. 6. Procédé de formation d'une couche en matériau cristallin non contraint élastiquement selon l'une des précédentes, dans lequel ladite structure comprend en outre une couche en matériau amorphe située sous les deux couches cristallines. 7. Procédé de formation d'une couche en matériau cristallin non contraint élastiquement selon la précédente, dans lequel la couche en 20 matériau amorphe est électriquement isolante. 8. Procédé de formation d'une couche en matériau cristallin non contraint élastiquement selon la précédente, dans lequel la couche en matériau amorphe comprend au moins un des matériaux suivants : SiO2, Si3N4, SixOyNz. 25 9. Procédé de formation d'une couche en matériau cristallin non contraint élastiquement selon l'une des précédentes, dans lequel la diffusion est mise en oeuvre par traitement thermique. 10. Procédé de réalisation d'une structure comprenant une couche cristalline non contrainte élastiquement et destinée à des applications dans l'électronique,l'optique, ou l'optronique, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - croissance cristalline d'une deuxième couche cristalline sur une première couche cristalline élastiquement contrainte en tension (ou respectivement en compression), de sorte que la deuxième couche soit élastiquement contrainte en compression (ou respectivement en tension) par la première couche, et que l'épaisseur de la deuxième couche soit choisie de l'ordre d'une épaisseur de référence, l'épaisseur de référence correspondant à une épaisseur pour laquelle l'ensemble des éléments composant la deuxième couche et l'ensemble des éléments composant la première couche puissent former, une fois combinés ensemble, une couche uniforme globalement non contrainte ; - diffusion d'éléments entre les deux couches de sorte que les différences entre les compositions respectives des deux couches se réduisent progressivement, jusqu'à être identiques l'une à l'autre, les deux couches ne formant alors plus qu'une seule couche finale en un matériau cristallin ayant une composition globalement uniforme et élastiquement non contrainte, réalisant au moins une partie de ladite structure. 11. Procédé de réalisation d'une structure selon la précédente, dans lequel le paramètre de maille de la première couche est choisi sensiblement égal au paramètre de maille nominal du matériau composant la couche finale. 12. Procédé de réalisation d'une structure selon l'une des deux précédentes, dans lequel la croissance cristalline est en outre mise en oeuvre de sorte que la deuxième couche ait une épaisseur inférieure ou égale à une épaisseur critique au-delà de laquelle des contraintes élastiques se relâcheraient substantiellement. 13. Procédé de réalisation d'une structure selon l'une des trois précédentes, comprenant en outre, antérieurement à l'étape de croissance cristalline, un collage de la première couche avec un substratrécepteur, ladite structure finalement réalisée comprenant donc ladite couche finale mais aussi ce substrat récepteur. 14. Procédé de réalisation d'une structure selon la précédente, dans lequel le collage est réalisé par l'intermédiaire d'une couche de collage 5 formée sur l'une et/ou l'autre des faces à coller. 15. Procédé de réalisation d'une structure selon la précédente, dans lequel la couche de collage comprend au moins un des deux matériaux suivants : SiO2, Si3N4. 16. Procédé de réalisation d'une structure selon l'une des deux 10 précédentes, dans lequel le collage est moléculaire et est ensuite renforcé par un traitement thermique adapté. 17. Procédé de réalisation d'une structure selon l'une des trois précédentes, dans lequel la première couche est comprise dans une plaque au moment du collage, et dans lequel le procédé comprend en 15 outre, entre les étapes de collage et de croissance cristalline, un retrait de la partie de la plaque ne comprenant pas la première couche. 18. Procédé de réalisation d'une structure selon la précédente, dans lequel le retrait de la partie de la plaque ne comprenant pas la première couche est mis en oeuvre par au moins une des techniques suivantes : 20 meulage, CMP, CMP sélective, gravure chimique, gravure chimique sélective. 19. Procédé de réalisation d'une structure selon la 17, comprenant en outre, antérieurement au collage, une implantation d'espèces atomiques dans la plaque de sorte à y créer une zone de fragilisation à une profondeur sensiblement égale à l'épaisseur de la première couche ; et dans 25 lequel le retrait d'une partie de la plaque est obtenu en soumettant la zone de fragilisation à des contraintes aptes à rompre les liaisons fragiles et à détacher alors ladite première couche du reste de la plaque. 20. Procédé de réalisation d'une structure selon l'une des 17 à 19, comprenant en outre, entre le retrait d'une partie de la plaque et lacroissance cristalline, une étape de finition de la surface de la première couche pour préparer sa surface à la croissance cristalline de la deuxième couche. 21. Procédé de réalisation d'une structure selon l'une des 10 à 20, dans lequel la première couche est en Sil-xGex, la deuxième couche est en Sil-yGey, et la couche finale est en Sil-zGez, x et y étant respectivement compris entre 0 inclus et 1 inclus, x étant sensiblement différent de y, et : z=(x*thi+y*the)/(thi+the) th1 étant l'épaisseur de la première couche ; th2 étant l'épaisseur de la deuxième couche ; et dans lequel le paramètre de maille de la première couche contrainte est sensiblement égal au paramètre de maille nominal du Sii_ZGez. 22. Procédé de réalisation d'une structure selon l'une des 10 à 21, dans lequel la première couche est en Si contraint et est comprise dans un substrat silicium contraint-sur-isolant ( sSOI ).
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C,H
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C30,H01
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C30B,H01L
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C30B 31,H01L 21
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C30B 31/02,H01L 21/20,H01L 21/762
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FR2892052
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A1
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IMPRESSION PAR DEFLEXION DIFFERENTIELLE DE JET D'ENCRE
| 20,070,420 |
L'invention se situe dans le domaine de la projection de liquide, différente par essence des techniques de pulvérisation, et plus particulièrement de la production contrôlée de gouttelettes calibrées, utilisées par exemple pour l'impression numérique. L'invention concerne notamment la déviation sélective de gouttelettes relativement à un flux dont un domaine d'application privilégié, néanmoins non exclusif, est l'impression à jet d'encre. Le dispositif et le procédé selon l'invention concernent tous les 15 systèmes de production asynchrone de tronçons de liquide dans le domaine du jet continu, par opposition aux techniques de la goutte à la demande. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Le fonctionnement typique d'une imprimante 20 à jet continu peut être décrit comme suit : de l'encre électriquement conductrice est maintenue sous pression dans un canon à encre qui fait partie d'une tête d'impression comportant un corps. Le canon à encre comporte notamment une chambre destinée à contenir de 25 l'encre à stimuler, et un logement pour un dispositif de stimulation périodique de l'encre. La chambre de stimulation comporte, de l'intérieur vers l'extérieur, au moins un passage d'encre vers une buse calibrée percée dans une plaque à buse : de l'encre sous10 pression s'échappe au travers de la buse formant ainsi un jet d'encre, qui peut se briser lorsqu'il est perturbé ; cette fragmentation forcée du jet d'encre est usuellement induite en un point dit de brisure du jet par des vibrations périodiques du dispositif de stimulation placé dans l'encre contenue dans le canon à encre en amont de la buse. Pour augmenter la surface d'impression et donc la vitesse, de telles imprimantes à jet continu peuvent comporter plusieurs buses d'impression fonctionnant simultanément et en parallèle. A partir du point de brisure, chaque jet continu se transforme ainsi en une succession de gouttes d'encre. Des moyens variés permettent alors de sélectionner les gouttes qui seront dirigées vers un substrat à imprimer ou vers un dispositif de récupération appelé communément gouttière . Le même jet continu est donc destiné autant à l'impression qu'à la non impression du substrat afin de réaliser les motifs désirés. La sélection classiquement utilisée est la déflexion électrostatique de gouttes issues du jet continu : au voisinage du point de brisure, un premier groupe d'électrodes appelées électrodes de charge permet de transférer, de manière sélective et à chaque goutte, une quantité de charge électrique prédéterminée. L'ensemble des gouttes du jet, désormais chargées pour une part, traverse ensuite un second agencement d'électrodes appelées électrodes de déflexion générant un champ électrique qui va modifier la trajectoire des gouttes selon leur charge. Cette déflexion électrostatique de gouttes de liquide issues de la fragmentation d'un jet continu est une solution largement exploitée dans l'impression par jet d'encre. Par exemple, la variante à jet continu dévié du document US 3 596 275 (Sweet) consiste à disposer d'une multitude de tensions de charge prédéterminées dont l'instant d'application est synchronisé sur la génération de gouttes de façon à contrôler finement une multitude de trajectoires des gouttes. Selon une autre variante, le positionnement des gouttelettes sur deux trajectoires privilégiées associées à deux niveaux de charge permet d'obtenir une technologie d'impression du jet continu binaire, décrite dans US 3 373 437 (Sweet). Pour l'ensemble de ces dispositifs, le signal de charge est prédéterminé en fonction de la trajectoire que doit prendre la goutte, entre autres. Les principaux inconvénients de ce concept dans le cas d'une utilisation à jets multiples sont d'une part la 20 nécessité de placer les électrodes à proximité de chaque jet et d'autre part de piloter individuellement chaque électrode. Une autre approche consiste à fixer le potentiel de charge et faire varier le signal de 25 stimulation pour déplacer le lieu de brisure du jet : selon que la goutte se forme près ou loin d'une électrode commune à l'ensemble du jet, la quantité de charge embarquée et par conséquent la trajectoire de la goutte seront différentes. Le jeu d'électrodes de 30 charge peut être plus au moins complexe : dans le document US 4 346 387 (Hertz) est explorée une15 multitude de configurations. L'avantage majeur de cette approche est la simplicité mécanique du bloc d'électrodes, mais les transitions entre les deux niveaux de déflexion ne peuvent pas être gérées : en effet, le passage d'un point de brisure à un autre produit une succession de gouttes aux trajectoires intermédiaires non contrôlées. Pour surmonter cette difficulté, des solutions ont été abordées comprenant une modulation de longueur de brisure dans EP 0 949 077 (Imaje), avec cependant une tolérance sur la longueur de brisure (typiquement de quelques dizaines de microns) difficile à maîtriser, ou une gestion des portions de jet partiellement chargées dont la longueur équivaut à la distance séparant deux lieux de brisure bien définis dans EP 1 092 542 (Imaje), nécessitant cependant de gérer deux points de brisure et de réduire la fréquence utile de génération des gouttes, avec la production de tronçons de jet non exploitables. Une alternative à la déflexion sélective des gouttes concerne la déflexion directe du jet continu, par exemple au moyen d'un champ électrostatique statique ou variable. Par exemple, dans le document GB 1 521 889 (Thomson), cette technologie est reprise pour le marquage, avec la déflexion plus ou moins importante d'un jet en faisant varier l'amplitude du champ électrostatique, de sorte que le jet entre ou sorte d'une gouttière en fonction des exigences de l'impression. La gestion des transitions est cependant problématique : le jet heurte le bord de la gouttière et la pollue. Une variante, décrite dans US 5 070 341 (Wills) consiste à défléchir et amplifier la déflexion du jet au moyen d'un jeu d'électrodes sur lesquelles sont appliqués des potentiels déphasés, le déphasage dépendant de la vitesse d'avancement du jet : l'extrémité du jet continu produit des gouttes qui sont soit collectées par une gouttière, soit projetées vers un support d'impression. De manière générale, même pour des développements récents tels que ceux de la société Kodak pour son générateur de gouttes basé sur une technique de stimulation thermique autorisant des régimes de productions de gouttes non habituels, toutes les solutions avancées pour la déflexion de jet (thermique EP 0 911 166, électrostatique EP 0 911 167, hydrodynamique EP 0 911 165, par effet Coanda EP 0 911 161,...) présentent, sans exception, le problème des transitions entre jet défléchi et jet non défléchi. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention se propose, parmi autres avantages, de pallier les inconvénients des têtes d'impression existantes ; l'invention concerne la définition d'une trajectoire pour des gouttes à imprimer issues d'un jet continu. Plus généralement, l'invention a trait à une technique d'impression basée sur la production et l'impression de tronçons de liquide prélevés dans un jet continu. La trajectoire du jet continu est séparée de celle des tronçons imprimables au moyen d'un jeu d'électrodes situé en aval du moyen de formation et de stimulation des jets. Le procédé et le dispositif associés à cette technique sont plus particulièrement adaptés à l'impression multijets, le niveau de déflexion étant avantageusement binaire. Sous un de ses aspects, l'invention concerne un procédé pour défléchir de façon différentielle et sélective des parties d'un jet d'encre comprenant la formation d'un jet continu de vitesse prédéterminée et selon une trajectoire hydraulique sortant par une buse d'un réservoir de liquide conducteur ou non de l'électricité, notamment de l'encre, sous pression. Le jet est perturbé pour se briser en un point de brisure du jet et générer des tronçons de longueur fixée mais de préférence ajustable ; il peut notamment s'agir d'une perturbation induite par un dispositif piézoélectrique placé au niveau du réservoir de liquide. En particulier, la perturbation consiste en un couple d'impulsions, de préférence identiques, sur le dispositif de stimulation, l'intervalle de temps séparant les deux impulsions permettant de donner la longueur du tronçon de jet séparé du reste du jet. En aval du point de brisure, le jet est soumis à un champ électrique, généré par exemple par la mise sous haut potentiel d'une électrode, de sorte qu'il est dévié de la trajectoire hydraulique. La déviation est différente pour le jet continu et les tronçons qui sont courts. Avantageusement, pour augmenter la différence de déviation, un blindage est généré au niveau du point de brisure, par exemple par une électrode mise au même potentiel que le liquide s'écoulant, en amont de l'électrode de déviation, le blindage s'étendant longitudinalement le long de la trajectoire hydraulique sur une longueur de préférence supérieure ou égale à la longueur des tronçons : ainsi, les tronçons ne sont pas déviés par le champ électrique et conservent la trajectoire hydraulique, alors que le reste du jet est dévié. De préférence, la distance séparant deux tronçons consécutifs, c'est-à-dire la durée séparant deux couples d'impulsions successifs, est telle que la partie de jet résiduelle subit le champ électrique dans sa totalité et donc est déviée au maximum. Une fois cette déviation de la partie de jet résiduelle acquise, il est possible, de préférence en aval de l'électrode de déflexion, de fragmenter la partie de jet résiduelle pour former des gouttes. Selon l'invention, pour une application à l'impression, les tronçons forment des gouttes sphériques, par action de la tension de surface, qui sont dirigées vers un substrat à imprimer, et les parties de jet résiduelles, tout comme le jet continu, 20 sont dirigés vers une gouttière de récupération de l'encre. Il est particulièrement avantageux d'appliquer ce procédé en multijets, c'est-à-dire de former une multitude de jets par une multitude de buses 25 en parallèle, et de les perturber individuellement. En ce qui concerne le blindage et la déflexion, ils peuvent être effectués par des moyens communs à la pluralité des jets. Sous un autre aspect, l'invention concerne 30 un dispositif particulièrement adapté à ce procédé. En particulier, le dispositif comprend un réservoir de15 liquide sous pression comprenant une buse par laquelle il peut sortir ; de préférence, une multitude de chambres et de buses sont prévues, et le dispositif forme une partie d'une tête d'impression à jet d'encre. Des moyens pour perturber le jet s'écoulant sont prévus au niveau de chaque chambre, avantageusement sous forme d'un actionneur piézoélectrique couplé à des moyens de stimulation sous forme d'impulsions électriques basse tension. Le dispositif selon l'invention comprend en outre des moyens de blindage, par exemple une électrode, de préférence unique pour la pluralité de buses, portée au même potentiel que l'encre sortant de la chambre, dont l'épaisseur s'étend sur une certaine longueur en aval de la sortie du jet. Par ailleurs, des moyens de déflexion, sous forme avantageuse d'une électrode portée à très haut potentiel, de préférence elle aussi unique pour la multitude de buses, sont localisés en aval des moyens de blindage pour générer un champ électrique déviant toute partie du jet dépassant des moyens de blindage. Selon leur longueur, les tronçons formés par les perturbations sur le jet sont ainsi déviés de façon sélective, les petits tronçons étant dirigés vers un substrat à imprimer, et les parties résiduelles du jet continu étant dirigées vers une gouttière de récupération. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture 30 de la description suivante et en référence aux dessins annexés, donnés à titre uniquement illustratif et nullement limitatifs. Les figures 1 illustrent le principe de déflexion selon l'invention, la figure 1A montrant la situation de non impression, la figure 1B montrant un signal de stimulation générant des gouttes tel que schématisé en figure 1C. La figure 2 montre les effets sur un jet ou une goutte de l'application d'une haute tension HT sinusoïdale sur l'électrode de déflexion. La figure 3 illustre schématiquement un dispositif selon l'invention faisant partie d'une tête d'impression selon un mode de réalisation préféré. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Selon l'invention, le jet continu formé par la tête d'impression est dévié, et destiné à ne pas être imprimé dans sa majeure partie ; pour l'impression, des tronçons, de longueur variable, sont prélevés du jet d'encre de façon asynchrone, et dirigés vers le substrat. Ces portions sont détachées du jet avant sa déflexion de sorte que leur trajectoire est différente, le système fonctionnant en règle générale sous un mode binaire. En particulier, tel qu'illustré en figure 1A, en situation de non impression, un générateur de gouttes 1, par exemple piézoélectrique, forme un jet continu 2 de liquide. Le jet 2 émis par la buse 4 du générateur 1 à une vitesse prédéterminée V est dévié de l'axe A de la buse 4 au moyen d'un champ électrique E, afin d'être dirigé vers une gouttière 6 de récupération de l'encre, selon une trajectoire déviée B. De préférence, le champ électrique E est créé par une électrode 8 portée à haut potentiel, qui forme un condensateur avec le jet 2. La force d'attraction entre les deux armatures 2, 8 du condensateur jet/électrode dépend au premier ordre de la différence de potentiel et de la distance entre le jet 2 et l'électrode 8 ; en particulier, la force d'attraction entre les deux armatures 2, 8 du condensateur est proportionnelle au carré de la tension HT. Suivant la vitesse du jet V, il est ainsi possible de déterminer l'angle formé entre la trajectoire déviée B et la trajectoire hydraulique A, ainsi que la longueur de la tête d'impression ou la distance entre la buse 4 et la gouttière 6. Typiquement, le jet de rayon 35 }gym est émis à V = 10 m/s, l'électrode 8 est portée à 1000 V et distante d'environ 400 }gym de l'axe A de la buse 4, c'est-à-dire environ 8 à 15 fois le rayon du jet continu 2 en sortie de buse 4 ; une règle de trois permettra d'obtenir un point de fonctionnement différent. L'impression sur un substrat d'une goutte d'encre nécessite de briser le jet en deux temps de sorte à délimiter un tronçon de liquide qui formera, par action de la tension superficielle, cette goutte. Tel qu'illustré en figure 1B, le signal de stimulation comporte ainsi une première impulsion T1 qui provoque la brisure du jet 2 à une distance d connue et maîtrisée de la plaque à buse 4 ; pour un générateur piézoélectrique, cette impulsion T1 comprend une commande courte de mise sous tension déterminée, par exemple 30 V pendant une durée de l'ordre de 2 ps. Une deuxième impulsion T2, de préférence de même nature (durée et amplitude) que la première Tl, provoque une deuxième coupure du jet 2, à la même distance d de la plaque à buse 4. Pendant l'intervalle de temps T qui sépare les deux impulsions Tl, T2, tel qu'illustré en figure 1C, le jet 2 a avancé d'une distance 1 = V•T, qui correspond à la longueur d'un tronçon 10 séparé du jet 2, et qui est directement reliée au diamètre de la goutte 12 formée. Le jet 2 résiduel est quant à lui fragmenté en deux parties 2, 2', qui sont toutes deux dirigées vers la gouttière 6 par l'influence du champ E. De préférence, la polarité de l'impulsion T est telle que son action produise un amincissement local du jet 2, menant à sa brisure. La durée de l'impulsion est choisie pour que la portion du jet 2 stimulée (amincie) soit inférieure au diamètre du jet 2, typiquement de l'ordre du rayon du jet : V•T R. Le tronçon 10 est court et peu sollicité par le champ E. De préférence, il n'est pas exposé à la déflexion par l'électrode 8 ; à cet effet, le point de brisure du jet 2 est localisé au niveau d'un blindage 14 qui fait écran au champ électrique E produit par l'électrode de déflexion 8. Le blindage peut consister en une électrode 14, sous forme de plaque, avantageusement portée au même potentiel que le liquide et la buse 4, de sorte que la charge électrique q embarquée par le tronçon court 10 est nulle, ou très faible. En conséquence, le tronçon 10 de jet n'est pas, ou très faiblement, dévié lorsqu'il passe devant l'électrode de déflexion 8, et sa trajectoire est proche de la trajectoire hydraulique A du jet 2 en sortie de buse 4. Le tronçon formé 10 et la goutte 12 en résultant, ne sont donc pas interceptés par la gouttière 6 de récupération d'encre, mais peuvent être dirigés sur un substrat 16 à imprimer. La longueur 1 du tronçon 10 est aisément ajustable, en modifiant la durée T de l'intervalle de temps, en particulier entre 2 et 40 ps, qui sépare les deux impulsions Tl, T2 de stimulation, ce qui permet de produire, à la demande, des impacts de taille variable sur le substrat 16. Il est préférable que la longueur 1 du tronçon 10 soit inférieure ou égale à la distance qui sépare le lieu de brisure de l'extrémité aval de l'électrode de blindage 14, afin d'assurer la neutralité électrique du tronçon 10 et donc de favoriser la déflexion différentielle entre le jet continu 2 et les gouttes imprimables 12. Le respect de ce critère n'est pas cependant pas limitatif. Le haut potentiel HT de l'électrode de déflexion 8 est de préférence statique, indifféremment positif ou négatif. Cependant, un potentiel variable ou alternatif (illustré en figure 2) convient pour défléchir le jet, la valeur moyenne de la pression électrostatique P induite étant proportionnelle au carré de la haute tension (PocHT2). Dans ce cas, afin de minimiser l'amplitude de l'ondulation du jet autour du niveau de déflexion moyen, il est préférable qu'une section de jet 2 en transit devant l'électrode 8 subisse plusieurs périodes du haut potentiel ; typiquement, la fréquence d'oscillation doit être supérieure au rapport de la vitesse d'avancement V du jet 2 sur la longueur d'électrode 8. Il est préférable par ailleurs que la moyenne du potentiel soit nulle, avec par exemple une haute tension sinusoïdale : l'avantage d'un tel potentiel variable est de créer un champ E de valeur moyenne nulle, ce qui ce qui évite de dévier les éventuelles gouttelettes 12 d'encre de charge q 0 : elles subissent une force d'expression F = q•E yen 0 (voir figure 2). A titre d'exemple, la fréquence d'oscillation du potentiel HT sera supérieure à 10 kHz pour V = 10 m/s et d'une longueur d'électrode 8 de 1 mm. Avantageusement, deux tronçons 10 de jet consécutifs destinés à l'impression sont distants par une portion 2' de jet dont la longueur est au moins égale à la distance séparant l'extrémité aval, prise dans le sens de la trajectoire A, de l'électrode de blindage 14 et l'extrémité aval de l'électrode de déflexion 8, afin de diriger cette portion 2' de façon appropriée vers la gouttière 6. L'intervalle séparant deux couples d'impulsions est ainsi adapté en conséquence, notamment pour former des jets résiduels supérieurs à la longueur de l'électrode 8, soit typiquement supérieure à 1 mm. Il est préférable, pour assurer la robustesse du principe d'impression, de ne pas briser le jet 2 en face de l'électrode 8 haute tension de déflexion du jet : cette situation conduirait à la formation de gouttelettes (non illustrées) aux trajectoires distinctes des deux trajectoires hydraulique A et déviée B de référence. Ces gouttelettes, mal dirigées, seraient susceptibles de polluer la tête d'impression. Par contre, il est possible de briser le jet 2 (ou la portion de jet 2') en aval de l'électrode de déflexion 8. Les gouttelettes éventuellement produites suivent alors la trajectoire B du jet défléchi, étant donné que le jet ne subit plus de force extérieure. Cette option permet notamment de limiter les éclaboussures d'encre au moment de sa récupération dans la gouttière 6. Parmi les nombreuses solutions possibles, un actionneur piézoélectrique à cette fin peut par exemple être fixé sur le générateur de gouttes 1 : un signal électrique de bas niveau, appliqué sur l'actionneur, produit une vibration mécanique dans l'ensemble du générateur de gouttes ; le rideau de jet est ainsi faiblement stimulé, les jets se fragmentent en gouttes calibrées à une distance donnée de la plaque à buse et à la cadence imposée par le signal électrique. De préférence, le procédé selon l'invention est mis en place dans une tête d'impression multijets, et notamment avec un générateur de gouttes 1 tel qu'illustré en figure 2. Un réservoir distribue de l'encre à un réseau de buses 4a, 4b, 4c, par exemple 100 jets de diamètre 35 pm situés dans un même plan au pas de 250 pm, par un chemin hydraulique individuel. Chaque chemin comprend en particulier une chambre de stimulation 18a, 18b, 18c dont une des faces, par exemple une membrane unique, se déforme sous l'action d'un actionneur piézoélectrique 20a, 20b, 20c. Le volume d'encre emprisonné dans la chambre 18i varie en fonction de l'action de l'élément piézoélectrique 20i lui-même piloté par une tension électrique, et notamment un signal de stimulation tel qu'illustré en figure 1B ; l'amplitude du signal de commande peut être de l'ordre d'une trentaine de volts, ce qui ne génère pas d'échauffement préjudiciable de l'encre. De préférence, l'électrode de blindage 14, sous forme d'une plaque d'épaisseur supérieure à 1 + d, est accolée directement à la plaque à buse 4, d'un côté de leur sortie, et est commune à toutes les buses 4i. Le dispositif comprend en outre de préférence une unique électrode de déflexion 8, sous forme d'une plaque longitudinale parallèle à l'électrode de blindage 14 et séparée d'une distance fixe. Le dispositif selon l'invention permet ainsi une génération de gouttes susceptibles d'être imprimées, issues d'un jet continu. Par rapport aux techniques existantes, ce principe d'impression par déflexion de jet offre les avantages suivants : û Hors situation d'impression, le fonctionnement du dispositif est quasi-statique : les fonctions de stimulation et de récupération des jets sont dissociées. Une défaillance de la stimulation n'empêche pas une récupération correcte des jets d'encre ; en outre, le dispositif de stimulation des jets n'étant pas sollicité, sa durée de vie est allongée et sa fiabilité augmentée. û La formation d'un tronçon 10 est un processus asynchrone, qui offre la possibilité de30 déclencher la formation de tronçons à la demande, c'est-à-dire sur des exigences de qualité d'impression et non plus sur des exigences de synchronisation par rapport à la stimulation et/ou au processus de charge. Le bénéfice est particulièrement notable en multijets avec la possibilité de compenser les écarts de vitesse, de diamètre d'impacts, entre les jets par action sur l'instant d'application des impulsions créant la goutte. û La cinétique de charge de la portion de jet 2 en regard de l'électrode de déflexion 8 est liée à la vitesse d'avancement V du jet 2 et non pas à la cadence 1/T de formation des gouttes 12. L'ordre de grandeur des temps de charge est typiquement de l'ordre de la milliseconde et non pas de la microseconde. De fait, le principe d'impression selon l'invention accepte des liquides dont la conductivité électrique est nettement plus faible que celle des liquides habituellement projetés par les imprimantes industrielles à jet d'encre continu. û La longueur 1 du tronçon de jet 10 peut être ajustée à la demande. Ceci offre la possibilité de faire varier le diamètre d'impact et ainsi permet d'imprimer une image en différents niveaux de gris ou de conserver le diamètre d'impact sur des supports 16 de natures variées. û Les éléments fonctionnels (blindage 14, électrode de déflexion 8, gouttière 6) sont localisés du même côté des jets 2 par rapport à la direction définie par les buses 4, et la tête d'impression est accessible pour procéder à des opérations de maintenance. La production de gouttelettes satellites indésirables est moins problématique, car les satellites sont très peu défléchis, n'étant que peu soumis à la force de pression électrostatique qui est à l'origine de la déviation du jet. La trajectoire des satellites s'aligne sur celle des tronçons imprimés sans polluer la tête d'impression.10
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Pour l'impression, le principe du jet continu dévié est utilisé : un dispositif (1) éjecte un flux (2) continu de liquide conducteur, qui est dévié par un champ électrique créé par une électrode de déflexion (8) et dirigé vers une gouttière (6). L'impression de gouttes (12) est réalisée par fragmentation du jet continu (2) en un tronçon (10) formé face à une électrode de blindage (14) en amont de l'électrode de déflexion (8), de sorte que le tronçon (10) n'est pas dévié et peut être dirigé vers un substrat (16).
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1. Procédé pour défléchir sélectivement des portions (2, 2', 10) d'un jet continu comprenant : - la formation d'un jet continu (2) de liquide sortant à vitesse prédéterminée (V) par une buse (4) d'une chambre (18) sous pression selon une trajectoire hydraulique (A) ; - la perturbation du jet (2) afin de générer des tronçons (10) de premières longueurs (1) par la brisure du jet (2) en un point de brisure du jet à une distance déterminée (d) de la buse d'éjection (4) ; - la génération d'un champ électrique (E) en aval du point de brisure du jet le long de la trajectoire hydraulique (A) ; - la déflexion différentielle du jet continu (2) et du tronçon (10) par le champ électrique (E). 2. Procédé selon la 1 dans lequel la génération du champ électrique (E) est effectuée par la mise sous haut potentiel d'une électrode de déflexion (8). 3. Procédé selon la 2 dans lequel le haut potentiel de l'électrode de déflexion (8) est statique ou sinusoïdal. 30 4. Procédé selon l'une des 1 à 3 comprenant le blindage (14) de la trajectoire25hydraulique (A) au niveau du point de brisure, de sorte que le champ électrique (E) n'y agisse pas et la déviation commence en aval du blindage (14). 5. Procédé selon la 4 dans lequel le blindage (14) s'étend en aval du point de brisure sur une deuxième longueur supérieure aux premières longueurs (1), de sorte que les tronçons (10) ne sont pas déviés par le champ électrique (E). 6. Procédé selon l'une des 4 à 5 dans lequel le blindage (14) est effectué par la mise au même potentiel que le liquide d'une électrode. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6 dans lequel la perturbation du jet pour générer des tronçons (10) est sous forme de groupes de deux impulsions successives (Tl, T2) sur un dispositif de stimulation (20) situé au niveau de la chambre de liquide (18). 8. Procédé selon la 7 dans lequel les deux impulsions (Tl, T2) sont identiques. 9. Procédé selon l'une des 7 ou 8 dans lequel deux groupes d'impulsions (Tl, T2) successifs sont espacés d'une durée permettant au jet d'atteindre le champ électrique (E).25 10. Procédé selon l'une des 7 à 9 dans lequel la durée (T) séparant les deux impulsions (Tl, T2) de chaque groupe est ajustable. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10 comprenant en outre la stimulation du jet défléchi en aval du champ électrique (E) pour former des deuxièmes tronçons. 12. Procédé selon l'une des 1 à 11 dans lequel la perturbation du jet (2) s'effectue par l'intermédiaire de l'activation de moyens piézoélectriques (20) placés au niveau de la chambre (18) de liquide. 13. Procédé de génération d'un rideau de jets de gouttes comprenant la projection simultanée indépendante par une multitude de buses (4) de gouttes (12), chaque goutte suivant une trajectoire hydraulique (A) défléchie par rapport au jet (2) dont elle est issue par le procédé selon l'une des 1 à 12. 14. Procédé de génération selon la 13 dans lequel le champ électrique (E) et/ou le blindage (14) sont communs à tous les jets. 15. Procédé d'impression à jet d'encre comprenant une génération de gouttes suivant une trajectoire hydraulique (A) défléchie par rapport au jet (2) dont elles sont issues par le procédé (A) selonl'une des 1 à 14 et la récupération des parties de jet déviées par le champ électrique (E). 16. Dispositif de déviation sélective de gouttes de liquide conducteur comprenant : - un réservoir de liquide (18) sous pression comprenant au moins une buse d'éjection (4) du liquide sous forme d'un jet continu (2) ; - des moyens (20) pour perturber le jet (2) et le briser en un point de brisure du jet à distance constante (d) de la buse (4) ; - des moyens de blindage (14) s'étendant sur une première épaisseur le long de la trajectoire du jet (A) à partir du point de brisure, et portés à un potentiel constant ; - des moyens de déflexion (8) portés à un potentiel constant, localisés en aval des moyens de blindage (14) et permettant de dévier le jet (2) de sa trajectoire hydraulique (A) en aval des moyens de blindage (14). 17. Dispositif selon la 16 dans lequel l'élément de blindage comprend une électrode (14) portée au même potentiel que le liquide conducteur. 18. Dispositif selon l'une des 16 à 17 dans lequel les moyens de déflexion comprennent une électrode (8) portée à très fort potentiel. 10 15 19. Dispositif selon l'une des 16 à 18 comprenant une multitude de buses (4) permettant de générer un rideau de jets, les moyens de déflexion (8) étant uniques pour le rideau de jets. 20. Dispositif selon l'une des 16 à 19 dans lequel les moyens pour perturber le jet comprennent un actionneur piézoélectrique (20) au niveau de chaque chambre (18). 21. Dispositif selon la 20 comprenant des moyens pour générer une impulsion basse tension reliés à chaque actionneur (20). 22. Tête d'impression comprenant un dispositif selon l'une des 16 à 21, et des moyens (16) pour récupérer l'encre du jet dévié. 20
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B
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B41
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B41J
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B41J 2
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B41J 2/07,B41J 2/025,B41J 2/095
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FR2896397
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A1
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APPAREIL DE TRAITEMENT D'ALIMENTS EQUIPE D'UN DISPOSITIF D'AMELIORATION D'UNE ETANCHEITE D'UN TEL APPAREIL
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L'invention concerne un appareil de traitement d'aliments électroportatif ou mixeur plongeant. L'invention a pour but d'améliorer une étanchéité de l'appareil vis à vis d'aliments traités par cet appareil. L'appareil de traitement est destiné à l'industrie hôtelière et aux restaurateurs et également à un usage familial ou domestique. Par aliments on entend aliments sous forme de particules et/ou sous forme de liquide. Par aliments on entend également tout type de préparation à base de produits alimentaires ou non alimentaires. Par produits non alimentaires, on entend préparations cosmétiques à base de crème ou de poudre ou autre ou tout autre type de préparation. Ainsi, l'appareil est également destiné à l'industrie pharmaceutique, cosmétique ou autre type d'industries susceptibles d'avoir besoin d'un tel appareil. Un tel appareil comporte un carter, un tube creux, un arbre d'entraînement et un outil rotatif. Le tube est relié d'un côté au carter et forme, à un côté opposé, un embout. Le carter renferme un moteur électrique. L'arbre est logé dans le tube et est fixé, à une extrémité, au moteur électrique qui l'entraîne en rotation et est fixé, à une extrémité opposée, à l'outil rotatif. Cet arbre est relié mécaniquement à l'outil rotatif de telle sorte qu'une mise en rotation de cet arbre entraîne une mise en rotation de l'outil rotatif. L'outil rotatif est placé dans l'embout. L'embout permet plus particulièrement d'éviter que l'outil touche le fond ou la paroi d'un récipient et permet le travail de la matière. L'embout forme une petite portion de l'appareil comparativement à une grande portion formée par le reste du tube. Longitudinalement par rapport à un axe d'allongement du tube, l'embout est un tiers à un quart plus petit que le reste du tube. Le tube comporte une longueur totale qui est mesurée le long de l'axe d'allongement du tube. Le tube est destiné à être plongé dans une préparation d'aliments sur une longueur correspondant à deux tiers de la longueur totale du tube, l'embout étant destiné à être totalement immergé dans la préparation. Pour maintenir axialement l'arbre par rapport à un axe d'allongement de l'arbre, il est connu de disposer un palier cylindrique coaxialement à l'axe de l'arbre, entre le tube et l'arbre. L'axe d'allongement de l'arbre est un axe coaxial à l'axe du tube. Pour assurer une étanchéité de l'appareil vis à vis des aliments à traiter, il est connu de disposer au moins un moyen d'étanchéité autour de l'arbre, entre l'arbre et le palier. Ce moyen d'étanchéité empêche que des aliments s'interposent éventuellement entre l'arbre et le palier. Ce moyen d'étanchéité peut être formé par un joint torique, par un joint à lèvre, ou par une garniture d'étanchéité ou par tout autre type de joint assurant une fonction d'étanchéité équivalente et susceptible d'être interposé entre le palier et l'arbre. Lorsque l'appareil fonctionne, l'outil rotatif est mis en rotation entraînant une projection d'aliments contre la paroi de l'embout. Pendant cette projection, les aliments sont susceptibles de s'insinuer jusque dans le tube, en passant entre l'arbre et le palier. Le moyen d'étanchéité présent entre l'arbre et le palier empêche ce passage mais, au cours de leur projection, les aliments sont quand même amenés à être projetés contre le moyen d'étanchéité. Ainsi, non seulement les aliments sont susceptibles de s'introduire dans l'appareil sous l'effet d'une forte pression créée par l'outil, mais ces mêmes aliments sont également susceptibles de déformer, voire détériorer le moyen d'étanchéité. Aussi, l'efficacité de l'étanchéité du joint est limitée face à la pression provoquée par les projections d'aliments contre ce joint. Pour résoudre ce problème, il est connu de placer un moyeu en inox sur une extrémité de l'arbre portant l'outil rotatif, le moyeu comportant un diamètre correspondant à un diamètre externe délimité par le moyen d'étanchéité. Le palier est prolongé de manière à encercler le moyeu sur une hauteur. Mais ce palier laisse un passage face au moyen d'étanchéité permettant toujours la projection des aliments contre les moyens d'étanchéité. Ainsi, les aliments sont toujours susceptibles de pénétrer entre le moyeu et le palier. Ce qui pose un problème d'hygiène de l'appareil. L'insertion d'aliments dans le tube pose donc un problème d'hygiène et également d'étanchéité de l'appareil. L'invention a pour but de résoudre ces problèmes. Notamment, l'invention a pour but de créer un barrage en amont du joint longitudinalement par rapport à l'axe d'allongement de l'arbre, depuis l'outil rotatif vers le carter. Ce barrage ou déflecteur protège le joint d'un flux d'aliments. Ce déflecteur permet de dévier une direction d'un courant d'aliments en direction opposée au joint. Ce déflecteur permet de casser une pression de projection d'aliments sur le joint, et permet d'améliorer ainsi l'étanchéité de l'appareil. Ce déflecteur est disposé autour de l'arbre tout en étant fixé à l'arbre. Ce déflecteur est plus précisément disposé entre l'outil rotatif et le joint tout en s'étendant radialement par rapport à l'axe de l'arbre et à partir de l'arbre. Ce déflecteur s'étend au moins sur une surface correspondant à un section transversale du joint. Lorsque l'appareil plongé dans la mixture d'aliments est mis en marche, les aliments sont entraînés en rotation créant un flux d'aliments qui se déplace le long de l'arbre, en direction du carter. Le flux d'aliments se propage selon une première direction parallèle à l'axe d'allongement de l'arbre, en direction du joint. Lorsque les aliments, contenu dans ce flux, sont projetés contre le déflecteur, le flux se propage selon une deuxième direction perpendiculaire à la première, en direction opposée à l'arbre. A ce moment là, le déflecteur casse l'orientation du flux d'aliments et oblige le flux d'aliments à être réorienté. Les aliments sont projetés contre le déflecteur selon une direction perpendiculaire à un plan dans lequel s'étend le déflecteur. Le flux est ensuite obligé de suivre une trajectoire imposée par la forme du déflecteur et par la forme de la surface interne de l'embout. Ainsi, le flux se propage d'abord dans un plan perpendiculaire à l'axe d'allongement de l'arbre puis le flux est amené à longer une surface interne formée par l'embout pour forcer un retour du flux d'où il vient. Le déflecteur oblige le flux à être réorienté. Le déflecteur crée ainsi un courant d'aliments dirigé. Ce courant d'aliments est dirigé de telle manière qu'il ne pénètre pas entre le palier et le moyen d'étanchéité et qu'il ne vienne pas contre le joint. L'invention a donc pour objet un appareil de traitement d'aliments comportant - un carter renfermant un moteur électrique, - un tube creux, fixé, à une extrémité, au carter et formant, à une extrémité opposée, un embout, l'embout accueillant un outil rotatif, - un arbre d'entraînement inséré au travers du tube tout étant fixé, d'une part, au moteur et, d'autre part, à l'outil rotatif, - au moins un moyen d'étanchéité situé dans l'embout autour de l'arbre, caractérisé en ce que l'appareil comporte également - un déflecteur disposé entre l'outil et le moyen d'étanchéité, le déflecteur formant une rondelle s'étendant sur une surface correspondant au moins à une section transversale du moyen d'étanchéité, le déflecteur étant apte à dévier un flux d'aliments sous pression provenant d'une préparation d'aliments dans laquelle est plongé au moins l'embout. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont données qu'à titre illustratif et nullement limitatif de l'invention. Ces figures montrent : - Figure 1 : Une représentation schématique d'un mixeur plongeant, selon l'invention ; - Figure 2 : Une représentation schématique d'une vue en coupe de l'appareil de traitement, selon l'invention ; -Figure 3 : Une représentation schématique d'une vue en coupe de l'appareil de traitement, selon une première variante de l'invention ; Figure 4 : Une représentation schématique d'une vue en coupe de l'appareil de traitement, selon une deuxième variante de l'invention ; - Figure 5 : Une représentation schématique d'une vue en coupe de l'appareil de traitement, selon une troisième variante de l'invention ; - Figure 6 : Une représentation schématique d'une vue en coupe de l'appareil de traitement, selon une quatrième variante de l'invention ; - Figure 7 : Une représentation schématique d'une vue en coupe de l'appareil de traitement, selon une cinquième variante de l'invention, et - Figure 8 : Une représentation schématique d'une vue en coupe de l'appareil de traitement, selon une sixième variante de l'invention. La figure 1 illustre un mixeur plongeant 1, selon l'invention. Un tel mixeur comporte un carter 2, un tube creux 3, et un arbre 6. Le carter 2 renferme un moteur électrique (non représenté). A la partie supérieure du carter 2 est intégrée une poignée 5 pouvant inclure un interrupteur de commande de fonctionnement du moteur. Le moteur est relié à l'arbre 6 d'entraînement. Cet arbre 6 est logé dans le tube 3. L'arbre 6 est relié, d'une part, au moteur, et d'autre part, à un outil rotatif 9. Le tube comporte une extrémité supérieure 3.1 et une extrémité inférieure 3.2. L'extrémité supérieure 3. 1 est fixée au carter tandis que l'extrémité inférieure 3.2 forme un embout 4 et est destiné à être plongé dans une préparation d'aliments. Le tube est formé par deux pièces, l'une formée par une portion allongée 3.3 et l'autre formée par l'embout 4. La portion allongée et l'embout peuvent former deux pièces distinctes l'une de l'autre aptes à coopérer l'une avec l'autre tout en étant reliés de manière amovible l'une avec l'autre. Ou bien, la portion allongée et l'embout peuvent former une seule pièce monobloc. L'embout 4 renferme l'outil rotatif 9, figure 2. Cet outil rotatif 9 peut être tranchant. Dans ce cas, l'outil 9 forme au moins une lame tranchante transversale pour hacher des aliments. Dans un exemple, cet outil 9 peut être formé de trois lames s'étendant axialement par rapport à un axe d'allongement 10 de l'arbre. L'outil 9 peut également être formé par au moins un bras allongé pour mélanger des aliments entre eux, ou par d'autres outils aptes à couper, mélanger ou émulsionner les aliments. Comme précédemment mentionné, par aliments on entend tout type de matière pouvant être traitée par un tel appareil, comme par exemple des produits alimentaires ou des produits non alimentaires. Par produits non alimentaires on entend, par exemple, des produits cosmétiques à base de crème ou de poudre ou autres produits susceptibles d'être traités par l'appareil. Par aliments on entend également aliments sous forme de particules et/ou sous forme de liquide. L'axe d'allongement 10 est un axe de rotation de l'appareil suivant lequel est mis en rotation l'outil 9. L'embout 4 forme une cloche. Cette cloche 4 permet d'éviter que l'outil 9 touche le fond ou les parois d'un récipient et permet le travail de la matière. Longitudinalement par rapport à l'axe 10, la cloche 4 forme une petite portion par rapport à la portion allongée 3.3 du tube 3 qui forme une grande portion par rapport à l'embout 4. L'embout 4 et la portion allongée 3.3 du tube 3 forment une longueur totale mesurée le long de l'axe 10. L'embout 4 et la portion allongée 3.3 du tube 3 sont destinés à être plongés dans la préparation d'aliments sur une longueur correspondant à deux tiers de la longueur totale, l'embout 4 étant destiné à être totalement immergé dans la mixture. Longitudinalement par rapport à l'axe 10, l'embout est un tiers à un quart plus petit que la portion allongée 3.3 du tube. L'arbre 6 comporte une extrémité supérieure 7 et une extrémité inférieure 8. L'extrémité supérieure 7 est fixée au moteur qui entraîne ainsi l'arbre 6 en rotation. L'extrémité inférieure 8 est fixée mécaniquement à l'outil 9 de sorte que la mise en rotation de l'arbre 6 entraîne également la mise en rotation de l'outil 9. L'arbre 6 est maintenu axialement en position par rapport à l'axe 10 d'allongement au moyen d'un palier cylindrique 11 disposé entre l'embout 4 et l'arbre 6. L'arbre 6 est positionné coaxialement au tube 3. Au moins un moyen d'étanchéité 12 est disposé dans l'embout entre le palier 11 et l'arbre 6 pour empêcher que des aliments pénètrent éventuellement entre l'arbre 6 et le palier 11. Ce moyen d'étanchéité 12 peut être un joint à lèvre ou bien un joint torique ou bien une garniture d'étanchéité ou tout autre type de moyens susceptibles d'assurer un rôle équivalent d'étanchéité du palier par rapport à l'arbre vis à vis d'aliments qui pourraient s'introduire entre l'arbre et le palier. Selon l'invention, le mixeur comporte également un déflecteur 13, figure 2. Ce déflecteur 13 forme une pièce circulaire. Le déflecteur est solidaire de l'arbre. En effet, le déflecteur est fixée à l'arbre. Ce déflecteur est fixé à l'arbre de telle manière que le déflecteur est bloqué en translation longitudinalement par rapport à l'axe d'allongement de l'arbre. Le déflecteur peut également être bloqué en rotation par rapport à l'axe d'allongement de l'arbre. Le blocage en rotation du déflecteur par rapport à l'arbre peut permettre à l'arbre d'entraîner en rotation le déflecteur au cours d'une mise en rotation de l'arbre. Ce déflecteur 13 forme un barrage vis à vis du moyen d'étanchéité. Ce déflecteur est apte à casser un flux d'aliments sous pression provenant de la préparation et entraîné par l'outil en direction du moyen d'étanchéité longitudinalement par rapport à l'axe d'allongement. Ce déflecteur 13 est disposé entre l'outil 9 et le joint 12 et s'étend sur une surface correspondant au moins à une section transversale du joint 12. Pour permettre de réaliser une déviation d'un flux d'aliments formé par l'outil rotatif et se dirigeant vers le moyen d'étanchéité, le déflecteur est situé plus proche du joint 12 que de l'outil, longitudinalement par rapport à l'axe d'allongement 10. Le déflecteur doit être situé suffisamment éloigné de l'outil pour qu'il se crée un flux d'aliments par l'outil au contact de la préparation, et que ce flux puisse être suffisamment dévié au contact du déflecteur. L'embout 4 comporte une face interne 23 et une face externe 24, la face interne 23 étant celle placée en regard de l'outil 9, du palier 11 et de l'arbre 6, tandis que la face externe 24 est celle située à l'opposée de l'outil 9 du palier 11 et de l'arbre 6. Le déflecteur crée un obstacle ou barrière qui dévie un flux d'aliments suivant une flèche représentée figure 2. Le flux provenant d'un récipient est amené à se propager d'abord le long de l'arbre 6, en direction du joint 12, puis est dévié en direction opposée à l'arbre au contact du flux sur le déflecteur 13 et est ensuite amené à longer la face interne 23 de l'embout 4 pour retourner d'où il vient. Le déflecteur 13 préserve les propriétés élastiques d'une matière formée par le joint 12 en formant un barrage contre un éventuel flux d'aliments qui pourrait venir au contact avec une pression importante sur le joint et qui pourrait détériorer l'étanchéité d'un tel joint, par exemple, par écartement d'une lèvre ou par détérioration de la lèvre. En effet, le joint est réalisé en matière élastique comme par exemple du plastique ou du caoutchouc ou toute autre matière présentant une fonction élastique équivalente. Dans un mode de réalisation de l'invention figure 2, le déflecteur 13 forme une rondelle 14 s'étendant radialement par rapport à l'axe d'allongement 10 et en direction opposée à l'arbre. Cette rondelle 14 forme une seule pièce fixée à l'arbre. La rondelle est plate et peut s'étendre en direction de l'embout 4 dans un plan. Dans une variante, la rondelle comporte une périphérie externe qui peut être recourbée soit en direction opposée au carter comme représenté figure 2 ou bien recourbée en direction du carter. En se recourbant , la rondelle est susceptible de s'adapter relativement à une forme interne de la cloche 4 tout en longeant la face interne 23 de l'embout 4. Une telle forme de la rondelle sur sa périphérie externe favorise une orientation dirigée du flux d'aliments en direction opposée au moyen d'étanchéité. Par périphérie externe on entend une partie du déflecteur proche de l'embout et qui n'est pas destinée à coopérer avec l'arbre. Cette rondelle 14 peut comporter une couronne interne 17, une couronne externe 18 et un orifice central 22. La couronne interne 17 et la couronne externe 18 forment préférentiellement une pièce monobloc. La couronne interne 17 est proche de l'arbre 6 tout en étant fixée à l'arbre tandis que la couronne externe 18 est éloignée de l'arbre 6. La rondelle 14 est placée colinéairement par rapport à l'axe d'allongement de l'arbre 6. L'orifice central 22 reçoit l'arbre. La couronne interne 17 comporte une première épaisseur 20 supérieure à une deuxième épaisseur 21 formée par la couronne externe 18, la première épaisseur 20 et la deuxième épaisseur 21 étant mesurée le long d'un axe longitudinal par rapport à l'axe 10 d'allongement. Cette rondelle 14 peut être fixée à l'arbre soit indirectement, soit directement. En effet, dans le cas où la rondelle 14 est fixée indirectement, le déflecteur 13 comporte également un premier moyen de fixation 15 et l'arbre 6 comporte un deuxième moyen de fixation 16, figure 2. Le premier moyen 15 est relié à la rondelle 14 et forme un anneau accolé autour de l'extrémité inférieure 8 de l'arbre 6. Le deuxième moyen 16 forme au moins un cran 16 ou une protubérance. La figure 2 illustre plutôt un cran 16. Ce cran 16 est formé par creusement d'une surface périphérique formée par l'extrémité inférieure 8 de l'arbre 6 et s'étend au moins partiellement à partir de la surface de l'extrémité inférieure 8 de l'arbre et autour de l'extrémité inférieure 8 de l'arbre 6. L'anneau 15 peut être réalisé en matière plastique, et dans ce cas, un tel anneau peut être surmoulé sur l'extrémité inférieure 8 de l'arbre 6 comportant le cran 16. L'anneau peut être également surmoulé partiellement sur la rondelle 14 du déflecteur pour fixer la rondelle sur l'extrémité inférieure 8 de l'arbre. L'anneau 15 et le cran 16 coopèrent ainsi de telle manière que le déflecteur 13 est bloqué sur l'arbre 6 en rotation par rapport à l'axe 10 d'allongement de l'arbre. L'anneau 15 et le cran 16 peuvent également coopérer aussi de telle manière que le déflecteur 13 est bloqué sur l'arbre 6 en translation longitudinalement par rapport à l'axe 10 d'allongement de l'arbre. Cet anneau pourrait également être formé par de l'inox ou par toute autre type de matières équivalentes. Cet anneau peut également être fixé à l'extrémité inférieure par tout autres types de moyens de fixation. Ce premier moyen de fixation 15 et ce deuxième moyen de fixation 16 pourraient être formés respectivement par une première surface filetée formée par la rondelle et par une deuxième surface filetée formée par l'anneau ou l'arbre directement de telle sorte que le déflecteur 13 coopère avec l'extrémité inférieure 8 de l'arbre 6 par vissage de la première surface avec la deuxième surface (exemple non représenté). Dans ce cas, on prévoit que le sens de rotation de l'arbre est identique à un sens d'insertion de la première surface sur la deuxième surface. Ou bien ce premier moyen de fixation et ce deuxième moyen de fixation peuvent être formés par tout autre type de moyen de fixation assurant une fonction équivalente de blocage en rotation et/ou en translation du déflecteur 13 longitudinalement par rapport à l'axe 10 d'allongement de l'arbre. L'outil 9 peut être fixé à l'extrémité inférieure 8 de l'arbre par l'intermédiaire de l'anneau 15. En effet, l'anneau 15 peut s'étendre et coiffer l'extrémité inférieure 8 de l'arbre 6. Un tel anneau 15 muni d'un chapeau ou d'une coiffe 19 peut être surmoulé sur l'extrémité inférieure 8 de l'arbre tout en recouvrant partiellement la rondelle 14 et l'outil rotatif 9 pour fixer la rondelle 14 et l'outil 9 à l'extrémité inférieure 8 de l'arbre 6. Mais l'outil 9 pourrait être fixé par encastrement dans un logement prévu à cet effet et réalisé par l'extrémité inférieure 8 de l'arbre 6. Ou bien, l'outil 9 peut être non seulement encastré dans l'extrémité inférieure 8 de l'arbre et aussi surmoulé par l'anneau 15. L'anneau 15 est situé entre la rondelle 14 et l'arbre 6 tout en étant fixé sur la couronne interne 17. L'anneau 15 est fixé sur la couronne interne 17 par surmoulage par exemple de l'anneau sur la couronne interne 17. Mais l'anneau 15 pourrait être fixé à la couronne interne 17 par d'autre types de moyens de fixation équivalents. Dans l'exemple figure 2, la rondelle 14 est retenue à l'extrémité inférieure 8 de l'arbre 6 par l'intermédiaire de l'anneau 15. Comme déjà précédemment mentionné, la couronne externe comporte une périphérie externe ayant tendance à se surélever par rapport à un plan passant par le déflecteur et coupant perpendiculairement l'axe d'allongement de l'arbre. Cette surélévation est représentée en traits pointillés figure 2. Elle est dirigée en direction opposée au carter tout en longeant la face interne 23 de l'embout 4. La rondelle peut ou non être mise au contact de l'embout. Figure 3 est représenté un autre mode de réalisation de l'invention. Cet autre mode consiste en un déflecteur 28 formant une rondelle 26 semblable à la rondelle 14 décrite pour la figure 2. Cette rondelle 26 est directement fixée à l'arbre 6 par emmanchement serré, par collage, par soudure ou par tout type de moyens équivalents permettant de fixer la rondelle sur l'arbre. Dans cet exemple, l'outil et le déflecteur sont directement fixés à l'arbre. Figures 4 à 8 sont représentées d'autres modes de réalisation de l'invention. La figure 4 représente une autre forme de déflecteur. Dans cet exemple, le déflecteur forme une bague plate 25 fixée à l'arbre et s'étendant directement à partir de l'arbre. Un moyen de fixation (non représenté) semblable au moyen de fixation 15 décrit sur la figure 2 pourrait également être interposé entre la bague 25 et l'arbre. La figure 5 représente un autre type de déflecteur formant une rondelle 27 semblable à la rondelle 26 telle que représentée figure 3 avec un rebord plié 29 formé à une extrémité d'une couronne externe formée par cette rondelle 27. Le rebord plié 29 est apte à être intercalé entre une paroi de l'embout 4 et le palier 11. Cette rondelle 27 est également fixée à l'arbre 6. Un moyen de fixation (non représenté) semblable au moyen de fixation 15 décrit sur la figure 2 pourrait également être interposé entre la rondelle 27 et l'arbre. Figures 6 et 7 sont représentés d'autres modes de réalisation de l'invention dans lesquels le déflecteur est formé en deux pièces. Notamment figure 6, le déflecteur est formé par une première pièce 30 et par une deuxième pièce 31. La première pièce 30 est fixée à l'arbre et forme une rondelle relativement semblable à la rondelle 27 illustrée figure 5. La seule différence avec la rondelle 27 est que la première pièce 30 s'étend beaucoup moins en direction de l'embout 4 par rapport à la rondelle 27. La première pièce 30 ne s'étend pas obligatoirement jusqu'à un endroit de l'embout, entre la paroi de l'embout et le palier. La deuxième pièce 31 est fixée à l'embout et s'étend à partir de l'embout 4 et en direction de l'axe 10 tout en étant apte à être intercalée entre la première pièce 30 et l'arbre 6. La figure 7 illustre un déflecteur comportant une troisième pièce 32 et une quatrième pièce 33. La troisième pièce 32 est semblable à la première pièce 30 représentée figure 6. La quatrième pièce 33 est accolée au moins au joint tout en étant intercalée entre la troisième pièce 32 et l'arbre 6. La figure 8 illustre un déflecteur formé par un moyeu 34 et par une cinquième pièce 35. Le moyeu 34 est semblable au premier moyen de fixation 15. La cinquième pièce 35 est fixée à l'embout et s'étend à partir de l'embout 4 radialement en direction de l'axe 10 d'allongement tout en étant apte à être intercalée entre le moyeu 34 et l'arbre 6, le moyeu 34 dégageant un espace 36 pour que la cinquième pièce soit susceptible d'être intercalée entre le moyeu 34 et l'arbre. La deuxième pièce 31, la quatrième pièce 33 et la cinquième pièce 35 peuvent ou non être accolées à l'arbre, figures 6, 7 et 8. La première pièce 30 et la troisième pièce 32 peuvent être ou non 5 fixées directement à l'arbre par un moyen de fixation semblable au premier moyen de fixation 15 décrit figure 2. L'outil 9 peut être fixé directement à l'arbre 6, comme illustré figure 3
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L'invention concerne un appareil de traitement d'aliments électroportatif ou mixeur plongeant. Cet appareil comporte un carter (2) renfermant un moteur électrique, un tube creux (3), un arbre d'entraînement (6) inséré au travers du tube, l'arbre étant fixé d'une part au moteur et d'autre part à un outil rotatif (9), et au moins un moyen d'étanchéité (12) situé entre l'arbre et le tube. L'appareil comporte également un déflecteur (13) disposé entre l'outil et le moyen d'étanchéité, le déflecteur formant une rondelle (14) s'étendant à partir de l'arbre sur une surface correspondant au moins à une section transversale du moyen d'étanchéité. Ce déflecteur permet de dévier un flux de liquide ou d'aliments en cours de traitement par rapport au moyen d'étanchéité.
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1 û Appareil (1) de traitement d'aliments comportant - un carter (2) renfermant un moteur électrique, - un tube creux (3), fixé, à une extrémité (3.1), au carter et formant, à une extrémité opposée (3.2), un embout (4), l'embout accueillant un outil rotatif (9), - un arbre d'entraînement (6) inséré au travers du tube tout étant fixé, d'une part, au moteur et, d'autre part, à l'outil rotatif, - au moins un moyen d'étanchéité (12) situé dans l'embout autour de l'arbre, caractérisé en ce que l'appareil comporte également - un déflecteur (13) disposé entre l'outil et le moyen d'étanchéité, le déflecteur formant une rondelle (14) s'étendant sur une surface correspondant au moins à une section transversale du moyen d'étanchéité, le déflecteur étant apte à dévier un flux d'aliments sous pression provenant d'une préparation d'aliments dans laquelle est plongé au moins l'embout. 2 û Appareil selon la 1, caractérisé en ce que le déflecteur s'étend à partir de l'arbre. 3 û Appareil selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que la rondelle comporte une couronne externe (18) et une couronne interne (17), la couronne interne et la couronne externe formant une pièce monobloc, la couronne interne est proche de l'arbre tandis que la couronne externe est éloignée de l'arbre, la couronne interne comportant une première épaisseur (20) supérieure à une deuxième épaisseur (21) formée par la couronne externe, la première épaisseur et la deuxième épaisseur étant mesurées le long d'un axe longitudinal à un axe (10) d'allongement de l'arbre. 4 û Appareil selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que la rondelle forme une bague plate (25) disposée autour de l'arbre. 5 û Appareil selon la 1, caractérisé en ce que le déflecteur est formé par une première pièce (30) et par une deuxième pièce (31), la première pièce s'étendant à partir de l'arbre et la deuxième pièce s'étendant à partir d'une face interne (23) de l'embout, la deuxième pièce étant apte à être intercalée entre la première pièce et l'arbre.6 -Appareil selon la 1, caractérisé en ce que le déflecteur est formé par une troisième pièce (32) et par une quatrième pièce (33), la troisième pièce s'étendant à partir de l'arbre et la quatrième pièce s'étendant au moins à partir du moyen d'étanchéité, la quatrième pièce étant apte à être intercalée entre la troisième pièce et l'arbre. 7 û Appareil selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le déflecteur est monté directement ou indirectement sur l'arbre. 8 û Appareil selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le déflecteur est bloqué en rotation par rapport à l'arbre. 9 û Appareil selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le déflecteur est bloqué en translation longitudinalement par rapport à un axe (10) d'allongement de l'arbre. 10 û Appareil selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le déflecteur comporte une périphérie externe recourbée en direction opposée au carter. 11 û Appareil selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le déflecteur s'étend sur une section plus grande qu'une section occupée par le moyen d'étanchéité. 12 û Appareil selon la 11, caractérisé en ce que le déflecteur comporte une périphérie externe recourbée en direction du carter. 13 û Appareil selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que le déflecteur est situé plus proche du moyen d'étanchéité que de l'outil, longitudinalement par rapport à un axe d'allongement (10) de l'arbre. 14 û Déflecteur pour un appareil de traitement d'aliments, selon l'une des précédentes.
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A
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A47
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A47K
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A47K 43
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A47K 43/04
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FR2890942
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A1
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CONTENEUR A TEMOIN D'INVIOLABILITE
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Domaine de l'invention L'invention concerne un conteneur pour le conditionnement en atmosphère éventuellement contrôlée, de produits, à témoin d'inviolabilité. Plus précisément, l'invention concerne un conteneur comprenant: une enveloppe constituant la zone de conditionnement de produits à conditionner tels que, par exemple, des produits de type pharmaceutique, cosmétique, alimentaire, vétérinaire, de diagnostique, et autres, quel que soit leur état physique, un moyen d'obturation de l'extrémité ouverte de l'enveloppe, comme par exemple un bouchon couvercle, relié à l'enveloppe par une liaison de type charnière, le dit conteneur possédant un témoin d'inviolabilité ayant capacité à s'enclencher mécaniquement et de manière délibérée lors de la fermeture définitive du conteneur après son remplissage. Ainsi, un tel témoin d'inviolabilité peut permettre la fermeture et l'ouverture du conteneur sans pour autant avoir été enclenché au titre de témoin de l'inviolabilité et ne s'enclencher que lorsqu'il en est ainsi décidé, tel que par exemple, par le laboratoire pharmaceutique après remplissage de cet emballage. Il se s'agit plus d'un témoin d'ouverture du conteneur avant la première ouverture de celui-ci, si celui-ci a été refermé avant sa phase de remplissage, mais d'un témoin d'ouverture à armement, après qu'il ait été rempli et mis sur le marché pour être ensuite ouvert par l'utilisateur qui doit constater l'intégrité physique de l'emballage protecteur garantissant l'authenticité, qualitative et quantitative, du produit contenu. Etat de la technique De nombreux témoins d'inviolabilité à l'ouverture de conteneurs sont décrits dans la littérature technique, en particulier dans celle constituée par les demandes de brevet et/ou brevets publiés. La plupart des conteneurs comportant une enveloppe de conditionnement et un couvercle est effectivement équipée, entre ledit conteneur et ledit couvercle, d'un témoin de première ouverture. Ce témoin de première ouverture ou encore moyen d'inviolabilité, est formé, par exemple, de micro-liens reliant tout ou partie de la surface périphérique inférieure du couvercle à tout ou partie de la surface périphérique supérieure d'une bague ou d'un collier ou encore à tout système d'accrochage telle qu'anneau venant fixer le couvercle sur le corps du conteneur ou rendu solidaire du corps du conteneur. Ces micro-liens sont des micro-points de liaison, indépendants les uns des autres mais formant un pourtour ou une simple zone dentée de liaison entre le couvercle mobile et la bague ou le collier ou le système fixant le dit couvercle au corps du conteneur. Ces micro-points sont rompus lors de la première ouverture par l'application d'une force de rupture exercée sur le couvercle dans le sens vertical, du bas vers le haut, s'il s'agit d'une simple liaison par micro-points entre la bague ou collier solidaire du conteneur et couvercle, ou encore dans le sens horizontal par mouvement circulaire d'arrachage s'il s'agit d'une double rangée de point de rupture d'une collerette de liaison intermédiaire entre le corps de conteneur et le couvercle. Le premier utilisateur effectue ce geste et sait ainsi qu'il est bien le premier utilisateur. Il peut également voir si la liaison par micro-points est encore présente ou non. Toutefois ces dispositifs d'inviolabilité ne permettent pas de fermer au moins une première fois le conteneur, généralement vide, pour l'ouvrir ensuite, en vue de son remplissage, sans pour autant rompre les micropoints de liaison, car ils sont démunis de systèmes d'armement du témoin d'inviolabilité. Par contre l'état de la technique décrit des conteneurs ou emballages, en particulier pharmaceutiques, ayant un dispositif sécuritaire à armement de verrouillage à l'épreuve des enfants ou bien un dispositif à témoin d'inviolabilité également à armement. Ainsi. Un document (US 4,809,874) décrit un emballage, destiné à des médicaments ou d'autres produits dangereux, équipé d'un système de fermeture difficile à ouvrir par un enfant, ayant, en particulier, un dispositif de verrouillage à deux 2890942 4 positions qui permet, dans une première configuration, à des adultes à dextérité limitée d'ouvrir facilement le conteneur et qui, dans une autre configuration, apporte une résistance substantielle interdisant à des enfants de pouvoir ouvrir un tel conteneur. De plus, un couvercle avec charnière permet de solidariser le moyen de fermeture du corps du conteneur, quoique moulé séparément. Il apparaît dès lors que ce système de fermeture à l'épreuve des enfants dispose bien de deux positions de fonctionnement mettant en oeuvre un système de verrouillage par crochet mobile, monté sur charnière, mais il ne s'agit pas d'un dispositif à témoin d'inviolabilité. Un document (US 6,398,067) décrit un conteneur muni d'un dispositif à témoin d'inviolabilité comprenant un couvercle et une enveloppe tubulaire. Une protubérance détachable, située sur l'extrémité supérieure de l'enveloppe tubulaire au niveau d'une embase, possède un élément de contact qui est un crochet et un point de rupture. Le couvercle à charnière possède une jupe s'étendant perpendiculairement à l'extérieur du couvercle et un rebord de type onglet s'étendant perpendiculairement à la jupe et vers l'extérieur de la dite jupe. Ce rebord comprend au moins un premier logement pouvant loger la protubérance détachable et un second logement de type lumière participant au verrouillage par le fait que l'élément de contact qui est le crochet, s'y engage lors de l'armement après remplissage. Dans un état ouvert, cette protubérance est positionnée à l'intérieur du premier logement; alors que dans un état fermé, le couvercle est placé sur le corps du conteneur et la protubérance est repositionnée à l'intérieur de ce second logement de type lumière et l'élément de contact de cette protubérance, à savoir le crochet, verrouille le dispositif de verrouillage afin de former le témoin d'ouverture. Ce dispositif apparaît dès lors muni de deux positions l'une étant d'attente et l'autre étant d'armement, et permet effectivement de fermer le conteneur sans pour autant armer le témoin d'inviolabilité avant son remplissage et d'armer le témoin d'inviolabilité lorsque le conteneur est rempli. Cependant un tel dispositif possède de nombreux inconvénients techniques bien qu'il s'agisse d'un dispositif d'inviolabilité qui s'enclenche de manière séquentielle, permettant ainsi au témoin d'inviolabilité, c'est à dire le crochet pivotant avec point de rupture, de n'opérer qu'à partir de la seconde ouverture, après l'armement du dispositif d'inviolabilité. Le crochet pivotant s'articule suivant une ligne de rotation solidaire de l'enveloppe, qui constitue également la ligne de rupture lors de l'ouverture du conteneur équipé du témoin d'inviolabilité armé. La forme du crochet est telle que la pente de l'extrémité du crochet permet son introduction à force dans la lumière du rebord de type onglet du couvercle. Mais il n'est pas possible à cause de la contre dépouille du crochet de le sortir de cette lumière sans rompre le film de liaison faisant charnière. Dans la position du couvercle fermé et du conteneur vide, le crochet devant jouer le rôle de témoin d'ouverture, non encore enclenché, est inactivé et protégé par le fait qu'il entre dans une cavité en formant un angle d'environ 30 par rapport à la position armée. Dans la position du couvercle ouvert, au moment de l'injection moulage de ce conteneur mono-pièce, ce crochet est également dans cette position formant angle avec l'axe du conteneur. Il est bien évidemment difficile de garantir l'exactitude de cet angle pour ce crochet qui peut, au cours des différentes étapes de fabrication, ne plus se présenter sous le bon angle d'inclinaison d'environ 30 et donc, soit de ne plus pouvoir entrer dans le logement d'attente, soit, de ne plus pouvoir s'orienter dans la position verticale permettant à l'armement du témoin d'ouverture lors de la fermeture définitive du conteneur une fois rempli, en pénétrant dans la lumière. Ce dispositif apparaît être délicat à mettre en uvre dans des opérations sur machines d'emballage à haute cadence, car ces opérations risquent d'être perturbées par un défaut de positionnement du crochet. Ce dispositif semble être également complexe et relativement coûteux à produire car il requiert un positionnement géométrique particulier en matière d'angle pour sécuriser le crochet dans l'un ou l'autre des logements prévus à cet effet. Le risque est donc soit un enclenchement prématuré, c'est à dire avant le remplissage du container, du système de témoin d'inviolabilité qui vient dans le mauvais logement au lieu de venir dans le bon logement au terme de la fabrication de l'ensemble, soit l'impossibilité de verrouiller avec témoin d'ouverture au moment de la fermeture définitive du conteneur. Il semble qu'il n'y a pas une certitude de sécurité absolue avec ce type de dispositif. Comme il est possible de le constater, aucun dispositif équipant les conteneurs de l'art antérieur ne donne de résultats satisfaisants car ces dispositifs ne permettent pas de contrôler le processus d'armement du témoin d'inviolabilité dans des conditions véritablement industrielles. Un arrêt de chaîne de conditionnement provoqué par exemple, par un incident aussi mineur que celui d'un mauvais positionnement du crochet d'un dispositif d'inviolabilité d'un conteneur, ne peut être industriellement envisagé. Ainsi, la fiabilité des dispositifs de l'art antérieur apparaît être insuffisante. Sommaire de l'invention Un problème posé est de réaliser conteneur équipé d'un témoin d'inviolabilité permettant: avant remplissage, d'éventuelles actions de fermeture et ouverture du conteneur sans que ce témoin d'inviolabilité n'ait été enclenché et sans qu'il puisse être sollicité, donc détruit, et témoigner ainsi de l'ouverture du conteneur; d'enclencher, lorsqu'il en est ainsi décidé, en particulier lorsque le conteneur a été effectivement rempli. 30 Un autre problème posé au concepteur est encore de résoudre tout ou partie des inconvénients précédemment évoqués et constituer ainsi une amélioration significative par rapport à l'état de la technique. Dès lors, l'invention concerne un conteneur pour le conditionnement de produits à témoin d'inviolabilité comprenant - une enveloppe constituant la zone de conditionnement de produits, fermée à l'une de ses extrémités par un fond et ouverte à l'autre, - un moyen d'obturation de l'extrémité ouverte de 15 l'enveloppe tubulaire, - un moyen de liaison placé entre moyen d'obturation et l'enveloppe tubulaire, - un témoin d'inviolabilité ayant capacité à s'enclencher mécaniquement lors de la fermeture définitive du conteneur après son remplissage, caractérisé en ce que le dit témoin d'inviolabilité est 25 constitué par - un moyen de verrouillage sécable, muni d'un moyen d'encliquetage, positionné dans un logement réservé dans une couronne ou segment de couronne située à l'extérieur de l'extrémité supérieure ouverte de l'enveloppe, le dit moyen de verrouillage comportant des points de fixation sécables le reliant à ladite couronne ou segment de couronne et une charnière intégrale de rupture le reliant à ladite couronne ou segment de couronne ou à l'enveloppe, points de fixation sécables et charnière intégrale de rupture le maintenant de manière rigide dans une position fixe et solidaire de la dite couronne ou de la couronne et de l'enveloppe, une ouverture située dans le moyen d'obturation pouvant recevoir le dit moyen d'encliquetage du moyen de verrouillage sécable lors de l'armement du témoin d'inviolabilité, et en ce que dans un état non armé, le dit moyen de verrouillage est positionné horizontalement à l'intérieur du logement de la couronne, en étant solidaire de la dite couronne ou segment de couronne par l'intermédiaire des points de fixation sécables et de la charnière intégrale de rupture, - dans un état armé, le dit moyen de verrouillage est positionné verticalement après rupture volontaire des dits points de fixation sécables et rotation provoquée autour de la charnière intégrale de rupture et est engagé dans l'ouverture située dans le moyen d'obturation dans laquelle le moyen d'encliquetage se positionne de manière définitive, lors de la fermeture de l'enveloppe, par le moyen d'obturation, en formant le témoin d'inviolabilité. Un autre objet de l'invention est l'utilisation du conteneur pour le conditionnement de produits à conditionner, plus particulièrement de type pharmaceutiques, cosmétiques, alimentaires, vétérinaires, de diagnostiques, quelle que soit leur forme physique, solide, pâteux ou liquide, qui peuvent être ou non sensibles à des polluants gazeux, en particulier à l'humidité et nécessiter une protection d'ambiance particulière à l'égard du milieu extérieur. Description détaillée de l'invention Ainsi, selon l'invention, le conteneur à témoin d'inviolabilité comprend une enveloppe constituant la zone de conditionnement de produits, fermée à l'une de ses extrémités par un fond et ouverte à l'autre. Cette enveloppe peut être par exemple de forme tubulaire et de section circulaire, elliptique ou polygonale. Cette enveloppe comporte une couronne ou segment de couronne, située à l'extérieur de son extrémité supérieure ouverte, placée en léger retrait par rapport au bord supérieur de l'enveloppe, afin de permettre au moyen de fermeture, tel que bouchon / couvercle, de venir s'ajuster dans les lèvres supérieures de l'extrémité ouverte de l'enveloppe et permettre au moyen d'encliquetage du moyen de verrouillage sécable de venir s'encliqueter dans l'ouverture du moyen d'obturation. Cette couronne peut entourer l'enveloppe de manière continue ou ne représenter qu'un segment de couronne. Lorsqu'il s'agit d'un segment de couronne, il est positionné à l'opposé de la zone dans laquelle se trouve l'axe du moyen de liaison reliant l'enveloppe à son moyen d'obturation. Le conteneur à témoin d'inviolabilité selon l'invention comprend également un moyen d'obturation de l'extrémité ouverte de l'enveloppe qui peut être tout bouchon / couvercle, de conception permettant d'assurer une étanchéité entre le corps du conteneur et le bouchon / couvercle. Cette étanchéité peut s'effectuer dans une architecture combinant ajustement entre pièces males et pièces femelles, et formes géométriques adaptées et éventuellement utilisant l'élasticité des matériaux constituant l'enveloppe et le bouchon / couvercle. Le conteneur à témoin d'inviolabilité selon l'invention comprend aussi un moyen de liaison placé entre le moyen d'obturation et l'enveloppe. Ce moyen de liaison peut être une charnière de type mécanique avec axe ou de type intégrale, suivant que le conteneur est un conteneur bi- pièce, c'est à dire constitué d'une enveloppe et d'un bouchon / couvercle fabriqué séparément et donc éventuellement fabriqué à partir de deux matières qui peuvent être de nature identiques ou différente, ou mono- pièce et donc en général mono-matière. Le conteneur à témoin d'inviolabilité selon l'invention comprend enfin un témoin d'inviolabilité ayant capacité à s'enclencher mécaniquement lors de la fermeture définitive du conteneur après son remplissage. Ce témoin d'inviolabilité est constitué par un moyen de verrouillage sécable, muni d'un moyen d'encliquetage, positionné dans un logement réservé dans une couronne ou segment de couronne située à l'extérieur de l'extrémité supérieure ouverte de l'enveloppe, le dit moyen de verrouillage possédant des points de fixation sécables et une charnière intégrale de rupture sur ladite couronne ou segment de couronne, ou sur l'enveloppe. Ces points de fixation sécables et cette charnière intégrale de rupture maintiennent le moyen de verrouillage sécable de manière rigide et dans une position fixe et solidaire de la dite couronne ou segment de couronne et de l'enveloppe et le positionnent dans son logement, perpendiculairement à l'axe de l'enveloppe. Ce logement du moyen de verrouillage sécable pris dans la couronne ou segment de couronne constitue, pour le dit moyen, une protection mécanique évitant une rupture prématurée des différents points sécables. Le témoin d'inviolabilité est en outre constitué par une ouverture située dans le moyen d'obturation, le bouchon / couvercle, qui reçoit le dit moyen d'encliquetage du moyen de verrouillage sécable lors de l'armement du témoin d'inviolabilité. Cette ouverture est positionnée en immédiate périphérie du moyen d'obturation et dans l'axe du moyen de verrouillage lorsque celui-ci est en position armée. Ainsi, selon l'invention, dans un état non armé, le dit moyen de verrouillage est positionné horizontalement à l'intérieur du logement de la couronne ou segment de couronne, en étant solidaire de la dite couronne ou segment de couronne par l'intermédiaire des points de fixation sécables et de la charnière intégrale de rupture. Quand il est dans un état armé, le dit moyen de verrouillage est positionné verticalement après rupture volontaire des dits points de fixation sécables et rotation provoquée autour de la charnière intégrale de rupture du dit moyen. Dès lors le moyen d'encliquetage du moyen de verrouillage est engagé dans l'ouverture située dans le moyen d'obturation dans laquelle il se positionne de manière définitive, lors de la fermeture de l'enveloppe par le moyen d'obturation, en formant le témoin d'inviolabilité. Ainsi le moyen de verrouillage s'engage par le moyen d'encliquetage dans l'ouverture du moyen d'obturation avec un effet anti-retour propre au moyen d'encliquetage. Selon l'invention, le moyen de verrouillage sécable, libérable par rupture, est préférentiellement une languette munie d'un moyen d'encliquetage irréversible. Ce moyen d'encliquetage du moyen de verrouillage sécable est préférablement un crochet. L'ouverture à effet anti-retour est de section polygonale, circulaire, semi-circulaire, elliptique, semi-elliptique. Les points de fixation sécables du moyen de verrouillage sont au moins au nombre de deux. La charnière sécable du moyen de verrouillage est constituée par au moins deux points d'articulation sécables ou par une ligne continue sécable. Préférentiellement, la charnière sécable du moyen de verrouillage est constituée par au moins deux points d'articulation sécables. Le moyen de verrouillage constitue une partie appartenant à l'enveloppe c'est à dire intégrée à l'enveloppe, corps du conteneur, et est réalisée lors d'une seule opération d'injection moulage. Le moyen de verrouillage sécable avec son moyen d'encliquetage, qui peut être de type languette / crochet ne peut être qu'en position horizontale lors de sa fabrication et lorsqu'il n'est pas armé, de par les au moins deux points de fixation sécables, en quelque sorte deux pontets assurant le maintien de la languette / crochet horizontalement avant son armement . Les opérations sur machine d'emballage à haute cadence ne risquent donc pas d'être perturbées par un défaut de positionnement de la languette / crochet. Les opérations mécaniques concernant l'armement du moyen de verrouillage sont respectivement la rupture des deux pontets lors d'un mouvement vers le haut qui positionne la languette / crochet verticalement par rotation autour de l'axe constitué par les au moins deux points d'articulation sécables. D'une manière préférentielle, il doit être noté que les au moins deux points d'articulation de la languette / crochet du témoin d'ouverture en position armée qui vont devoir être rompus lors de l'ouverture du conteneur une fois rempli apparaissent plus faciles à rompre qu'une charnière de type film constituant cette ligne continue sécable. Enfin sur le plan du moulage, les au moins deux pontets ou points de fixation sécables et les au moins deux points d'articulation sont autant de canaux d'accès pour la matière lors du moulage de l'enveloppe, et peuvent ainsi, de par leur nombre, avoir des dimensions plus faciles à architecturer suivant les types de matière plastique utilisées en vue de leurs ruptures séquencées. L'enveloppe et le bouchon / couvercle sont préférentiellement réalisés en matériau polymère rigide ou semi-rigide moulé par injection. Des techniques de thermoformage ou d'injection soufflage peuvent être également considérées. Les matériaux polymères souhaitables pour réaliser l'enveloppe et le bouchon / couvercle sont généralement et non exclusivement choisis dans le groupe de matériaux composés de polymères thermoplastiques, comprenant en particulier les polyoléfines telles que les polyéthylènes, les polypropylènes, les copolymères d'éthylène/propylène et leurs mélanges, les polyamides (PA), les polystyrènes (PS), les copolymères d'acrylonitrile-butadiène-styrène (ABS), les copolymères de styrèneacrylonitrile (SAN), les polyméthacrylates de méthyl (PMMA), les polyéthylènetéréphtalates (PET), les polybutylènetéréphtalates (PBT), les polyacétals (POM), les polychlorures de vinyle (PVC), les polycarbonates (PC). Des élastomères de mono-oléfines, tels que, par exemple, les polymères d'isobutylène/isoprène, éthylène-acétate de vinyle (EVA), éthylènepropylène (EPR), éthylène-propylènediène (EPDM), éthylène-esters acryliques (EMA-EEA), les polymères fluorés, les caoutchouc de dioléfines, tels que, par exemple, les polybutadiène, les copolymères de butadiènestyrène (SBR), les caoutchoucs à base de produits de condensation tels que, par exemple, les caoutchoucs thermoplastiques polyesters et polyuréthanes, les silicones, les caoutchoucs styréniques, tels que styrènebutadiène-styrène(SBS), les styrène-isoprène-styrène (SIS), les styrene-ethylène butadiene styrene (SEES) et autres copolymères bloc, mis en oeuvre seuls ou en mélange, formulés ou non, peuvent également être utilisés. Le mode de réalisation peut être également celui de l'injection thermoplastique ou de l'extrusion et découpe de feuille par toute technique d'extrusion ou de calandrage suivi d'un thermoformage ou d'injection soufflage. L'injection moulage est choisie préférentiellement. Ces conteneurs sont éventuellement rendus dessicatifs par l'un au moins des moyens qui consistent en un revêtement interne du fond de l'enveloppe et/ou de la surface interne de la paroi de l'enveloppe et/ou du bouchon / couvercle au moyen d'une composition polymère thermoplastique dessicative, en l'introduction d'un insert dans la dite enveloppe, et/ou en l'introduction d'un matériau dessicatif placé dans un logement particulier sur la surface interne de l'enveloppe et/ou du bouchon / couvercle. Tous ces moyens dessicatifs sont implantés séparément ou simultanément pour augmenter l'efficacité de leur action déshydratante par un effet de masse. La séquence de fabrication et d'utilisation de l'emballage 25 proposé selon l'invention se présente sous la forme du procédé par étape consistant en: a) l'injection séparée de l'enveloppe et du moyen d'obturation, qui est un bouchon / couvercle, par le fabricant d'emballage ou, suivant une variante, injection simultanée de l'enveloppe et du moyen d'obturation avec charnière intégrale selon un concept mono- matière, b) éventuellement l'introduction d'un agent de traitement de l'air ambiant par le fabricant d'emballage, par exemple remplissage du bouchon / couvercle avec un déshydratant ou un agent d'adsorption d'éléments gazeux polluant l'atmosphère interne du conteneur, c) l'assemblage de l'enveloppe et du moyen d'obturation chez le fabricant d'emballage dans le cas de deux composants enveloppe et bouchon / couvercle séparés pour obtenir un ensemble étanche et protégé ou simple fermeture dans le cas d'une mono-pièce avec éventuellement charnière intégrale, d) la livraison du conteneur à témoin d'inviolabilité au conditionneur, par exemple un laboratoire pharmaceutique, e) l'alimentation en conteneurs et en produits de la machine de remplissage et ouverture du moyen d'obturation du dit conteneur directement sur la ligne de remplissage, f) le remplissage des conteneurs en produits, g) l'armement par rupture des points sécables du témoin d'inviolabilité par tout moyen mécanique actionné pour le faire passer d'une position horizontale rigide et fixe, à la position verticale d'engagement du moyen d'encliquetage dans l'ouverture réservée du moyen d'obturation, c'est à dire du moyen d'obturation après remplissage, 10 25 30 h) la mise sur le marché du conteneur inviolable rempli, i) la rupture du témoin d'inviolabilité par l'utilisateur final à la première ouverture. L'invention sera mieux comprise grâce à la description chiffrée des figures ci-après évoquées, ces figures n'ayant qu'un caractère illustratif non limitatif d'un conteneur dessicatif particulier de l'invention. La figure 1 représente une vue en perspective d'un conteneur équipé de son témoin d'ouverture en position close; La figure 2 représente une vue par dessous du conteneur selon l'invention permettant d'observer le moyen de verrouillage sécable en position non armée; La figure 3 partie haute bouchon / verrouillage fermeture de La figure oblique en l'enveloppe fermé avec position non La figure oblique enreprésente une vue de profil de la de l'enveloppe du conteneur et du couvercle associé et du moyen de sécable en position armée précédent la l'enveloppe après remplissage; vue en perspective la partie haute de bouchon / couvercle 4 représente une contre plongée de du conteneur et du son moyen armée; représente contre plongée de verrouillage sécable en une vue en perspective de la partie haute de l'enveloppe du conteneur et du bouchon / couvercle fermé avec son moyen de verrouillage sécable en position armée; La figure 6 représente une vue en perspective oblique en plongée de la partie haute de l'enveloppe du conteneur et du bouchon / couvercle fermé avec son moyen de verrouillage sécable en position armée et mettant en évidence la partie visible du moyen d'encliquetage, c'est à dire la partie supérieure du crochet constituant le témoin d'inviolabilité. La figure 1 représente une vue en perspective du conteneur (1) selon l'invention. Ce conteneur est constitué de l'enveloppe (2) de son moyen d'obturation (3) qui est un bouchon / couvercle équipé d'un moyen de liaison (4) entre le moyen d'obturation et l'enveloppe, et qui est une charnière et du témoin d'inviolabilité (5). Le bouchon / couvercle (3) possède un rebord formant onglet (6). L'enveloppe (2) est munie d'une couronne (7). Ce conteneur (1) est en position close après remplissage avec le témoin d'inviolabilité armé. La figure 2 qui est une vue de dessous du conteneur (1) permet de mettre en évidence les détails du moyen de verrouillage sécable (8). Ce moyen de verrouillage sécable (8), est muni du moyen d'encliquetage (9) , positionné dans un logement (12) réservé dans la couronne (7) située à l'extérieur de l'extrémité supérieure ouverte de l'enveloppe. Ce moyen de verrouillage (8) possède des points de fixation sécables (10) et une charnière intégrale de rupture (11) le reliant à la couronne (7). Ces points de fixation sécables (10) et cette charnière intégrale de rupture (11) maintiennent le moyen de verrouillage sécable (8) de manière rigide et dans une position fixe et solidaire de la dite couronne (7) et le positionnent dans son logement (12), perpendiculairement à l'axe de l'enveloppe (2). La figure 3 représente une vue de profil de la partie haute de l'enveloppe(2) du conteneur (1) et du bouchon / couvercle associé (3) et du moyen de verrouillage sécable (8) en position armée précédant la fermeture de l'enveloppe après remplissage. Le moyen d'encliquetage de type crochet (9)est en position armée en attente de fermeture du conteneur (1) rempli. La figure 4 représente une vue en perspective oblique en contre plongée de la partie haute de l'enveloppe (2) du conteneur (1) et du bouchon / couvercle (3) fermé avec son moyen de verrouillage sécable (8) en position non armée. La figure 5 représente une vue en perspective oblique en contre plongée de la partie haute de l'enveloppe (2) du conteneur (1) et du bouchon / couvercle fermé (3) avec son moyen de verrouillage sécable (8) en position armée; La figure 6 représente une vue en perspective oblique en plongée de la partie haute de l'enveloppe (2) du conteneur (1) et du bouchon / couvercle (3) fermé avec son moyen de verrouillage sécable (8) en position armée et mettant en évidence la partie visible du moyen d'encliquetage (9), c'est à dire la partie supérieure du crochet constituant le témoin d'inviolabilité
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L'invention concerne un conteneur à témoin d'inviolabilité comprenant une enveloppe de conditionnement ouverte, un moyen d'obturation de cette extrémité ouverte, un moyen de liaison placé entre le moyen d'obturation et l'enveloppe, et un témoin d'inviolabilité ayant capacité à s'enclencher mécaniquement lors de la fermeture du conteneur après son remplissage, ce conteneur se caractérisant en ce que le témoin d'inviolabilité se compose d'un moyen de verrouillage sécable, muni d'un moyen d'encliquetage, positionné dans un logement réservé, le dit moyen de verrouillage possédant des points de fixation sécables et une charnière intégrale de rupture, et d'une ouverture située dans le moyen d'obturation pouvant recevoir le dit moyen d'encliquetage lors de l'armement du témoin d'inviolabilité.
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1. Conteneur à témoin d'inviolabilité pour le conditionnement de produits comprenant une enveloppe constituant la zone de conditionnement de produits, fermée à l'une de ses extrémités par un fond et ouverte à l'autre, un moyen d'obturation de l'extrémité ouverte de l'enveloppe tubulaire, un moyen de liaison placé entre moyen d'obturation et l'enveloppe tubulaire, un témoin d'inviolabilité ayant capacité à s'enclencher mécaniquement lors de la fermeture définitive du conteneur après son remplissage, caractérisé en ce que le dit témoin d'inviolabilité est constitué par un moyen de verrouillage sécable, muni d'un moyen d'encliquetage, positionné dans un logement réservé dans une couronne ou segment de couronne située à l'extérieur de l'extrémité supérieure ouverte de l'enveloppe, le dit moyen de verrouillage comportant des points de fixation sécables le reliant à ladite couronne ou segment de couronne, et une charnière intégrale de 25 30 rupture le reliant à ladite couronne ou segment de couronne ou à l'enveloppe, points de fixation sécables et charnière intégrale de rupture le maintenant de manière rigide dans une position fixe et solidaire de la dite couronne ou de la couronne et de l'enveloppe, une ouverture située dans le moyen d'obturation pouvant recevoir le dit moyen d'encliquetage du moyen de verrouillage sécable lors de l'armement du témoin d'inviolabilité ; et en ce que - dans un état non armé, le dit moyen de verrouillage est positionné horizontalement à l'intérieur du logement de la couronne, en étant solidaire de la dite couronne par l'intermédiaire de points de fixation sécables et de la charnière intégrale de rupture; dans un état armé, le dit moyen de verrouillage est positionné verticalement après rupture volontaire des dits points de fixation sécables et rotation provoquée autour de la charnière intégrale de rupture et est engagé dans l'ouverture située dans le moyen d'obturation dans laquelle le moyen d'encliquetage se positionne de manière définitive, lors de la fermeture de l'enveloppe par le moyen d'obturation, en formant le témoin d'inviolabilité. 25 30 2. Conteneur à témoin d'inviolabilité selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de verrouillage sécable, libérable par rupture, est préférentiellement une languette munie d'un moyen d'encliquetage irréversible. 3. Conteneur à témoin d'inviolabilité selon la 2, caractérisé en ce que le moyen d'encliquetage du moyen de verrouillage sécable est un crochet. 4. Conteneur à témoin d'inviolabilité selon l'une au moins des 1 à 3, caractérisé en ce que le moyen de verrouillage s'engage par le moyen d'encliquetage à effet anti-retour, dans l'ouverture du moyen d'obturation. 5. Conteneur à témoin d'inviolabilité selon la 4, caractérisé en ce que l'ouverture du moyen d'obturation est de section polygonale, circulaire, semi-circulaire, elliptique, semi- elliptique. 6. Conteneur à témoin d'inviolabilité selon l'une au moins des 1 à 5, caractérisé en ce que les points de fixation sécables du moyen de verrouillage sont au moins au nombre de deux. 7. Conteneur à témoin d'inviolabilité selon l'une au moins des 1 à 6, caractérisé en ce que la charnière intégrale de rupture du moyen de verrouillage est constituée par au moins deux points d'articulation sécables. 8. Conteneur à témoin d'inviolabilité selon l'une au moins des 1 à 6, caractérisé en ce que la charnière intégrale de rupture du moyen de verrouillage est constituée par une ligne continue sécable. 9. Conteneur à témoin d'inviolabilité selon l'une au moins des 1 à 8, caractérisé en ce que le conteneur comprend un moyen déshydratant permettant de modifier l'atmosphère interne dudit conteneur une fois fermé. 10. Conteneur à témoin d'inviolabilité selon l'une au moins des 1 à 9, caractérisé en ce que le moyen de liaison placé entre le moyen d'obturation et l'enveloppe est une charnière de type intégrale ou de type mécanique avec axe. 11. Conteneur à témoin d'inviolabilité selon l'une au moins des 1 à 10, caractérisé en ce que l'enveloppe et le moyen d'obturation sont réalisés l'une et l'autre avec des compositions identiques ou différentes de polymères thermoplastiques. 12. Conteneur à témoin d'inviolabilité selon l'une au moins des 1 à 11, caractérisé en ce que l'enveloppe et le moyen d'obturation sont réalisés par les méthodes de la plasturgie au moyen de compositions polymères thermoplastiques issues du groupe constitué par les polyéthylènes (PE), les polypropylènes (PP), les copolymères d'éthylène/propylène et leurs mélanges, les polyamides (PA), les polystyrènes (PS), les copolymères d'acrylonitrile-butadiène-styrène (ABS) , les copolymères de styrène-acrylonitrile (SAN), les polyvinylchlorures (PVC), les polycarbonates (PC), les polyméthacrylate de méthyl (PMMA), les polyéthylènetéréphtalates (PET), mis en oeuvre seuls ou en mélange. 13. Conteneur à témoin d'inviolabilité selon la 12, caractérisé en ce que aux compositions thermoplastiques sont associés au moins un élastomère d'origine naturelle ou synthétique, le ou les élastomères mis en oeuvre pouvant être choisis préférentiellement dans le groupe constitué par des élastomères de type caoutchoucs naturels, caoutchouc synthétique, en particulier les caoutchoucs de monooléfines, que sont les polymères d'isobutylène/isoprène, éthylène-acétate de vinyle (EVA), éthylène-propylène (EPR), éthylène-propylènediène (EPDM), éthylèneesters acryliques (EMA-EEA), les polymères fluorés, les caoutchoucs de dioléfines, que sont les polybutadiènes, les copolymères de butadiènestyrène (SBR), les caoutchoucs à base de produits de condensation que sont les caoutchoucs thermoplastiques polyesters et polyuréthanes, les silicones, les caoutchoucs styréniques styrène-butadiène-styrène (SBS) et styrène-isoprène-styrène (SIS). 14. Procédé de réalisation et de mise en oeuvre du conteneur à témoin d'inviolabilité selon l'une au moins des 1 à 13 caractérisé en ce qu'il comporte les étapes: a) d'injection de l'enveloppe et du moyen d'obturation par le fabricant d'emballage, b) éventuellement d'introduction d'un agent de traitement de l'air ambiant par le fabricant d'emballage, c) d'assemblage et / ou fermeture de l'enveloppe et du moyen d'obturation chez le fabricant d'emballage, d) la livraison du conteneur à témoin d'inviolabilité au conditionneur, e) d'alimentation en conteneurs et en produits de la machine de remplissage et ouverture du moyen d'obturation du dit conteneur directement sur la ligne de remplissage, f) de remplissage des conteneurs en produits, g) d'armement par rupture des points sécables du témoin d'inviolabilité par tout moyen mécanique actionné pour le faire passer d'une position horizontale rigide et fixe à la position verticale d'engagement du moyen d'encliquetage dans l'ouverture réservée du moyen d'obturation, h) de fermeture du moyen d'obturation après remplissage, i) de mise sur le marché du conteneur rempli, j) de rupture du témoin d'inviolabilité par l'utilisateur final à la première ouverture. 15. Utilisation du conteneur selon les 1 à 13 pour le conditionnement de produits de type pharmaceutique, cosmétique, alimentaire, vétérinaire, de diagnostique.
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B
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B65,B29
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B65D,B29D
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B65D 43,B29D 22,B65D 50,B65D 51
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B65D 43/16,B29D 22/00,B65D 50/04,B65D 51/04
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FR2894604
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A1
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CONSTRUCTION A OSSATURE BOIS
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s La présente invention concerne une construction à ossature bois. Les façades de constructions à ossature bois sont généralement constituées lo de parement en bois de faible épaisseur, maintenus en position dressée par des montants rigidifiants, l'assemblage étant consolidé par des contreventements. Le plafond, fermant la face supérieure de la façade, est généralement réalisé indépendamment de la façade. Une telle construction nécessite donc de nombreuses pièces de bois et pose des soucis d'isolation, 15 notamment au niveau du raccord entre plafond et façade. Un but de l'invention est donc de proposer une construction à ossature bois dont la conception permet une isolation améliorée. 20 Un autre but de l'invention est de proposer une construction à ossature bois dont la conception permet la diminution du nombre de pièces nécessaires à sa mise en oeuvre par rapport aux constructions existantes. A cet effet, l'invention a pour objet une construction à ossature bois, 25 caractérisée en ce qu'elle est constituée d'une pluralité d'arceaux, lesdits arceaux comportant chacun au moins deux montants, chaque montant d'arceau étant relié à un montant d'arceau adjacent par au moins deux nappes de matériaux isolants, ces nappes, dites respectivement intérieure et extérieure, délimitant entre elles un espace de réception d'une âme isolante 30 séparée de chaque nappe par une couche d'air, un parement, formé d'un empilement par leur tranche de lames horizontales, venant à recouvrement de la face extérieure de chacune des nappes et étant solidarisé en applique aux montants d'arceaux. 15 L'utilisation d'arceaux permet de réaliser la façade et le plafond d'une construction à partir d'une seule pièce. On peut alors, à l'aide d'un même film isolant, constituer un enveloppement pour isoler l'ensemble de la construction en créant une continuité d'isolation d'une face à une autre de la construction. De plus l'utilisation de parements plus rigides et massifs que dans l'état de la technique permet de s'affranchir de l'utilisation de contreventements. io L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemple de réalisation en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente un assemblage d'arceaux conformes à ceux utilisés pour réaliser l'invention ; la figure 2 représente une coupe verticale d'une cloison d'une construction à ossature bois conforme à l'invention, la coupe ne traversant pas d'arceau ni de raidisseur et 20 la figure 3 représente une vue de face d'une construction conforme à l'invention. De manière caractéristique à l'invention, la construction, objet de l'invention, est constituée, comme l'illustre la figure 1, d'une pluralité d'arceaux 1 positionnés 25 côte à côte, à intervalle, en disposition parallèle. Chaque arceau 1 comporte au moins deux montants 2 reliés entre eux par une traverse constituant le sommet de l'arceau 1. Les montants 2 de l'arceau participent à la réalisation des façades de la construction tandis que les traverses concourent à la réalisation du plafond de ladite construction. Chaque montant 2 d'arceau 1 est relié à un 30 montant 2 d'arceau 1 adjacent par au moins deux nappes 3, 4 de matériaux isolants délimitant entre elles un espace généralement fermé de réception d'une âme 5 isolante séparée desdites nappes 3, 4 par deux couches 6 d'air. Un parement 7, 8 formé d'un assemblage horizontal de lames 9 vient à recouvrement de la face extérieure de chacune des nappes 3, 4 et est solidarisé en applique aux montants 2 d'arceaux 1. Généralement, chaque lame 9 est pré-percée pour faciliter sa fixation aux arceaux 1. Lors du montage d'une telle construction, il est nécessaire de réaliser soit une s semelle par exemple en U délimitant le périmètre de la construction, soit une ossature destinée à recevoir un plancher. La semelle forme un cadre servant à la réception en appui et au maintien en position dressée des extrémités d'arceau. Cette semelle peut également être réalisée sous forme d'un profilé sur lequel le montant d'arceau, encoché à son extrémité libre, vient en appui. lo L'extrémité encochée du montant d'arceau est alors fixée par vissage au cadre. Dans le cas des maisons à ossature, c'est l'ossature du plancher qui porte les arceaux. Indépendamment du mode de réalisation retenu, la réalisation d'une dalle n'est pas nécessaire, limitant ainsi le contact de la construction avec le sol. Ce faible contact permet d'éviter tout problème dû à la nature du sol, à la 15 sécheresse susceptible d'engendrer des fissures ou à des remontées d'eau. Les arceaux qui sont placés côte à côte avec leurs montants positionnés le long de deux bords opposés du cadre sont généralement écartés l'un de l'autre d'une distance voisine de 1 m à 1,20 m. Ces arceaux 1 sont placés côte à côte, 20 en disposition parallèle, afin de délimiter, par leurs montants 2, deux faces de la construction. Les espaces entre les deux montants 2 de chaque arceau 1 a, 1 b d'extrémité sont partiellement remplis par des raidisseurs (non représentés) solidaires dudit arceau 1 a, 1 b d'extrémité, afin de former deux faces supplémentaires de la construction. On fixe donc des raidisseurs, généralement 25 constitués de poutres en bois, aux arceaux 1 a, 1 b situés aux extrémités de l'assemblage d'arceaux. Ainsi, on obtient une construction délimitant un volume de forme sensiblement parallélépipédique. L'ensemble formé par les arceaux 1 et les raidisseurs est ensuite isolé. En 30 effet, les arceaux 1, placés côte à côte, en disposition parallèle, forment une galerie à arcades. Les nappes 3, 4 de matériau isolant viennent à recouvrement l'une, 3, des faces extérieures de ladite galerie, l'autre, 4, des faces intérieures de ladite galerie de manière à former à chaque fois une enceinte étanche en forme générale de tunnel fermé à chacune de ses extrémités. Pour la pose de la nappe 4 extérieure de matériau isolant, placée du côté extérieur de la construction, on procède à l'enveloppement de l'ossature formée s par les arceaux et raidisseurs. La nappe est ainsi formée d'un assemblage de lés, chaque lé étant positionné horizontalement autour de l'ossature et étant fixé à la face externe des montants d'arceaux. La liaison entre deux lés est rendue étanche à l'aide d'une bande adhésive reliant les bords longitudinaux des lés entre eux. Une fois l'enveloppement par enrubannage de l'extérieur de lo l'ossature opéré, il peut être procédé de manière analogue côté intérieur de l'ossature à arceaux avec la pose d'une nappe 3 isolante dite intérieure formée par assemblage de lés. Bien évidemment, il peut, de manière équivalente, être procédé à la pose de la nappe isolante intérieure avant la pose de la nappe isolante extérieure. Ces nappes viennent à recouvrement des montants et des 15 traverses d'arceau de manière à isoler à la fois les parties de façade et le plafond de ladite construction. De préférence, la nappe 4 de matériau isolant, étanche à l'air et partiellement étanche à l'eau, placée du côté extérieur de la construction est un film, dit 20 freine vapeur, hydrofuge généralement en matériau plastique, tel que du polypropylène. La nappe 3 intérieure peut être constituée d'un film cellulosique. On peut ainsi contrôler l'hygrométrie à l'intérieur de la construction et éviter l'endommagement des arceaux 1 et raidisseurs dû à l'humidité. 25 Comme représenté à la figure 2, une âme 5 en matériau d'isolation est prévue entre les deux nappes 3, 4 en matériau isolant. De préférence, l'âme 5 isolante est réalisée sous la forme d'une plaque rigide en matériau d'isolation à base de fibres de bois. L'utilisation d'un matériau rigide assure la bonne tenue dans le temps de l'isolant qui a moins tendance à s'affaisser qu'un matériau déformable 30 tel que de la laine de verre. Une telle âme 5 isolante peut donc être facilement solidarisée avec les arceaux 1 ou les raidisseurs. Elle peut également simplement être emboîtée à force entre deux montants ou traverses d'arceaux adjacents ou dans l'espace laissé libre entre deux raidisseurs. De plus, son maintien aisé en position permet de ménager deux couches 6 d'air entre ladite 4 âme 5 isolante et les nappes 3, 4 en matériau isolant placées de part et d'autre de ladite âme 5. Une fois les isolants 3, 4, 5 placés, un parement 7, 8 est positionné de chaque s côté de l'assemblage afin d'achever la construction. Ces parements 7, 8 sont de préférence constitués de lames 9 de bois solidarisées entre elles et fixées aux arceaux 1 ou aux raidisseurs. De préférence, les lames 9 de chaque parement 7, 8, disposées à l'horizontale et superposées par leur tranche, sont assemblées à embrèvement et présentent chacune une encoche 11 ou rainure l0 11 apte à coopérer avec une saillie 10 ou languette 10 portée par une lame 9 adjacente afin de maintenir les lames 9 en positions relatives. Les lames 9 de parement 7, 8 sont solidarisées aux montants 2 d'arceaux 1 au moyen d'organes de fixation, tels que des pointes inox. On positionne ainsi deux parements 7, 8 de part et d'autre des arceaux 1 afin de fermer complètement la 15 construction. Comme on peut le voir à la figure 2, les lames 9 sont maintenues entre elles par coopération entre les rainures 11 et les languettes 10 qu'elles portent. Dans un mode de réalisation préféré, la languette 10 de la lame supérieure d'une paire de lames superposées du parement 8 extérieur est positionnée côté externe de la lame pour former, en coopération avec la rainure 20 11 de la lame inférieure de ladite paire, une chicane 12 empêchant toute infiltration d'eau. C'est le cas de la languette 10a et de la rainure 11 a représentées à la figure 2, côté extérieur de la construction. On voit ainsi que, pour pénétrer à l'intérieur de la construction, l'eau doit remonter le long de la zone de jointure entre lesdites lames. La configuration inverse est adoptée sur 25 le côté interne de la construction représentée à la figure 2. On voit bien que dans ce cas, l'eau a plus de facilité à pénétrer à l'intérieur de la cloison. C'est pourquoi il est indispensable de former une chicane 12 apte à forcer l'eau à remonter afin de prévenir la cloison d'un endommagement dû à l'humidité. 30 Enfin, les lames 9 composant chaque parement 7, 8 sont en bois massif, notamment afin de rigidifier la construction. Ceci représente également une différence avec l'état de la technique. En effet, l'utilisation de pièces massives permet de s'affranchir de l'utilisation des contreventements dans la plupart des constructions conformes à l'invention. Le coût de leur réalisation en est donc diminué. Une telle construction à ossature bois peut être réalisée directement sur sol, après la mise en place d'une ossature sur le sol. Elle peut aussi être réalisée indépendante du sol, de manière notamment à être déplacée. Une telle construction peut donc être réalisée en atelier puis déplacée sur site notamment par grutage. Il doit être noté que le plafond de la construction est de même nature que les murs de façade puisqu'il est constitué, de manière analogue, de deux nappes isolantes positionnées de part et d'autre d'une âme isolante, le parement intérieur étant constitué par un lambris, la parement extérieur par des voliges surmontées d'une couverture, telle qu'un bardeau bitumé. De la même manière, le plancher de la construction peut être constitué d'un cadre rempli d'un matériau isolant revêtu sur l'une de ses faces d'un parquet et sur son autre face d'un film hydrofuge assurant une continuité d'isolation avec le film hydrofuge des façades
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Cette construction est caractérisée en ce qu'elle est constituée d'une pluralité d'arceaux, lesdits arceaux comportant chacun au moins deux montants, chaque montant d'arceau étant relié à un montant d'arceau adjacent par au moins deux nappes (3, 4) de matériaux isolants, ces nappes (3, 4), dites respectivement intérieure (3) et extérieure (4), délimitant entre elles un espace de réception d'une âme (5) isolante séparée de chaque nappe (3, 4) par une couche (6) d'air, un parement (7, 8), formé d'un assemblage horizontal de lames (9), venant à recouvrement de la face extérieure de chacune des nappes (3, 4) et étant solidarisé en applique aux montants d'arceaux.
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1. Construction à ossature bois, caractérisée en ce qu'elle est constituée d'une pluralité d'arceaux (1), lesdits arceaux comportant chacun au moins deux montants (2), chaque montant (2) d'arceau (1) étant relié à un montant (2) d'arceau (1) adjacent par au moins deux nappes (3, 4) de matériaux isolants, ces nappes (3, 4), dites respectivement intérieure (3) et extérieure (4), délimitant entre elles un espace de réception d'une âme (5) isolante séparée de chaque nappe (3, 4) par une Zo couche (6) d'air, un parement (7, 8), formé d'un empilement par leur tranche de lames (9) horizontales, venant à recouvrement de la face extérieure de chacune des nappes (3, 4) et étant solidarisé en applique aux montants (2) d'arceaux (1). 15 2. Construction à ossature bois selon la 1, caractérisée en ce que les arceaux (1) sont placés côte à côte, en disposition parallèle, afin de délimiter, par leurs montants (2), deux faces de la construction, les espaces entre les deux montants (2) de chaque arceau (la, 1 b) d'extrémité étant partiellement remplis par des raidisseurs solidaires dudit 20 arceau (la, 1 b) d'extrémité, afin de former deux faces supplémentaires de la construction. 3. Construction en bois selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que les arceaux (1), placés côte à côte, en disposition 25 parallèle, forment une galerie à arcades, les nappes (3, 4) de matériau isolant venant à recouvrement l'une, des faces extérieures de ladite galerie, l'autre, des faces intérieures de ladite galerie, de manière à former à chaque fois une enceinte étanche. 30 4. Construction à ossature bois selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la nappe (4) extérieure de matériau isolant placée du côté extérieur de la construction, est un film hydrofuge généralement en matériau plastique. 7 5. Construction à ossature bois selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que l'âme (5) isolante est réalisée sous la forme d'une plaque rigide en matériau d'isolation. 6. Construction à ossature bois selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que les lames (9) de chaque parement (7, 8) disposées à l'horizontale et superposées par leur tranche sont assemblées à embrèvement et présentent chacune une encoche (11) ou rainure (11) apte à coopérer avec une saillie (10) ou languette (10) portée par une lame adjacente afin de maintenir les lames (9) en positions relatives. 7. Construction à ossature bois selon la 6, caractérisée en ce que la languette (10) de la lame (9) supérieure d'une paire de lames superposées du parement (8) extérieur est positionnée côté externe de la lame (9) pour former, en coopération avec la rainure (11) de la lame inférieure de la dite paire, une chicane (12) empêchant toute infiltration d'eau. 8. Construction à ossature bois selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que les lames (9) composant chaque parement (7, 8) sont 20 en bois massif, notamment afin de rigidifier la construction. 9. Construction à ossature bois selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que les lames (9) de parement (7, 8) sont solidarisées aux montants (2) d'arceaux (1) au moyen d'organes de fixation, tels que des 25 pointes inox.
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E
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E04
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E04B,E04H
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E04B 1,E04B 2,E04H 1
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E04B 1/26,E04B 2/70,E04H 1/02
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FR2897554
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A1
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FOND DE MOULE POUR MOULE DE FABRICATION DE RECIPIENTS THERMOPLASTIQUES, ET DISPOSITIF DE MOULAGE EQUIPE D'AU MOINS UN MOULE POURVU D'UN TEL FOND
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La présente invention concerne, d'une manière générale, le domaine de la fabrication, par soufflage ou étirage-soufflage, de récipients, notamment de bouteilles, en matière thermoplastique telle que du PET. Plus spécifiquement, l'invention concerne des perfectionnements apportés dans la conception d'un fond de moule pour un moule de fabrication, par soufflage ou étirage-soufflage, de récipients, notamment de bouteilles, en matière thermoplastique telle que du PET, lesdits récipients ayant un corps et ayant un fond du type dit pétaloïde avec plusieurs pieds qui sont distribués angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèlement à l'axe du récipient et qui sont séparés les uns des autres par des vallées rayonnantes à fond d'étendue curviligne convexe, ledit fond de moule ayant une cavité de moulage comportant, pour le moulage du susdit fond des récipients, plusieurs cavités qui sont distribuées angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèle-ment à l'axe du fond de moule et qui sont séparées les unes des autres par des dorsales rayonnantes à crête concave, les fonds desdites cavités étant distribués sur un contour sensiblement circulaire ayant un diamètre de base donné. Par le terme de "dorsale", on entend désigner une partie saillante, allongée sensiblement radialement, du fond de moule qui conduit, dans le fond du récipient moulé, à la formation d'une susdite "vallée". La partie des récipients qui est la plus délicate à fabriquer est le fond. C'est en effet le fond de récipient qui supporte le poids de la colonne de liquide contenu dans le récipient et, dans le cas où il présente une résistance mécanique insuffisante, il perd sa forme et le récipient ne peut plus reposer de façon stable sur un support. Or le fond, précisément pour qu'il puisse présenter la résistance mécanique souhaitée, possède une épaisseur de paroi sensible, proportionnellement plus grande que celle du reste du récipient. Il en résulte qu'il exige, de façon relative, plus de matière que le corps du récipient dont la paroi atteint actuellement une épaisseur très faible qu'il devient difficile de réduire. Le fond constitue donc la partie du récipient dont le formage correct par l'opération de soufflage ou d'étirage-soufflage est la plus difficile à réaliser, du fait même que l'épaisseur sensiblement plus importante de matière conduit à un étirage plus lent et à une prise de forme moins faci=le. Or, pour améliorer sa résistance mécanique, le fond présente habituellement une forme complexe, voire très complexe, avec de nombreux reliefs en creux et en saillie dont la conformation correcte conduit à la résistance mécanique souhaitée. Les difficultés et inconvénients exposés ci-dessus, qui sont d'ordre général, se trouvent encore aggravés dans le cas de récipients pourvus de fonds de forme complexe à pieds saillants multiples dits fonds pétaloïdes . En effet, ces fonds pétaloïdes présentent, périphériquement, une alternance de plots en saillie sensiblement axiale formant des pieds et de creux ou vallées les séparant, les fonds de ces vallées s'étendant radialement approximativement sur une enveloppe hémisphérique : l'étirage, notamment en direction axiale, de la matière au cours du processus de soufflage présente donc des amplitudes très différentes selon qu'il s'agit des plots ou des vallées. Or, en quelqu'endroit que ce soit du fond, il faut que la résistance mécanique soit suffisante pour éviter l'affaissement du fond sous l'action du poids du liquide et de la pression interne (ce type de récipient étant souvent destiné à contenir des liquides carbonatés), ce qui est assuré en prévoyant une épaisseur sensiblement accrue de matière. En outre, la forme complexe des fonds pétaloïdes exige une grande maîtrise des conditions de soufflage, et notamment de la pression de soufflage, pour parvenir à la formation de fonds de récipient corrects. On soulignera aussi, pour ce qui est plus particulièrement des fond pétaloïdes, le parcours angulaire très important que doit subir la matière au cours de la déformation conduisant de la forme hémisphérique du fond de la préforme initiale vers la paroi à orientation inversée (s'appuyant sur une surface approximativement conique) définissant le pied en direction du centre du récipient achevé selon les emplacements, la matière peut subir un parcours angulaire pouvant aller jusqu'à 90 , voire plus. Ceci, allié à l'épaisseur notable de la matière dans cette zone, peut conduire à un plaquage insuffisant de la matière sur la paroi de la cavité de moulage et à un mauvais refroidissement de la matière contre le moule ; il peut en résulter une moindre qualité du fond ou de certaines parties du fond de récipient. En outre, ce parcours angulaire important de la matière nécessite un temps certain. Or, les fabricants de récipients en matière thermoplastique recherchent de façon permanente à améliorer les conditions économiques de production, en tentant de produire des récipients nécessitant une moindre quantité de matière thermoplastique, sous une pression de soufflage si possible sensiblement moindre (susceptible d'entraîner un plaquage insuffisant de la matière contre le moule), et surtout avec des cadences de production toujours accrues (nécessitant que lors du moulage la matière se déroule plus rapidement, ce qui est difficile à obtenir pour les parties les plus épaisses du fond). L'invention a pour objet de proposer une solution perfectionnée qui permette de fabriquer des récipients à fond pétaloïde dans des conditions améliorées écartant les inconvénients précités tout en étant compatible avec une augmentation des cadences de fabrication recherchées par les fabricants. A ces fins, selon un premier de ses aspects, l'invention propose un fond de moule pour un moule de fabrication, par soufflage ou étirage-soufflage, de récipients, notamment de bouteilles, en matière thermo- plastique telle que du PET, comme mentionné au préambule, lequel fond de moule se caractérise, étant agencé conformément à l'invention, en ce que : les dorsales présentent des crêtes qui s'étendent en arc de cercle à partir du centre de la cavité de 25 moulage, et - le fond (1) de moule présente des zones intercalaires définies chacune entre deux dorsales consécutives et la cavité située entre ces deux dorsales, lesquelles zones intercalaires sont 30 sensiblement planes dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe du fond de moule. La structure de fond de moule qui vient d'être décrite est remarquablement simple du point de vue de sa géométrie par comparaison avec les formes très complexes des fonds pétaloïdes fabriqués jusqu'ici. En particulier, on notera que l'étirage de la matière est moindre que dans les fonds antérieurs et que, dans la partie centrale de la cavité de moulage comportant les portions planes des zones intercalaires, la matière est mieux plaquée contre la paroi de moule et donc mieux refroidie. Au surplus, le parcours angulaire d'au moins certaines parties de la matière du fond de la préforme, lors de son déroulement au cours du moulage, est considérablement réduit par rapport au processus antérieur et nécessite donc un temps moindre : cela est favorable dans le cadre de la recherche d'une cadence de fabrication plus élevée. Avantageusement, les cavités possèdent, en coupe diamétrale du fond de moule, une forme sensiblement en arc de cercle. Cependant, pour obtenir un appui suffisamment stable des pieds sur un support, il est souhaitable, d'une façon qui est du reste en soi déjà connue, que les cavités du fond de moule servant au moulage des pieds des récipients soient sensiblement allongées dans une direction circonférentielle. Ainsi agencés, les pieds des récipients se présentent sous forme de calottes sphériques allongées circonférentiellement ; ces formes amples avec des rayons de courbure relativement importants du fond de moule rendent les pieds des récipients plus facilement moulables que les pieds étroits à petits rayons de courbure des fonds pétaloïdes traditionnels. On peut aussi prévoir avantageusement que le bord de chaque cavité se raccorde avec la portion sensiblement plane de la zone intercalaire respective par un congé en arc de cercle ayant sensiblement le même rayon que le rayon de la cavité considérée en coupe diamétrale du fond de moule. Dans le fond de moule ainsi constitué, toutes les surfaces courbes présentent des rayons de courbure importants, ce qui favorise, là encore, un moulage correct et rapide de la matière. De façon pratique, on peut prévoir que l'étendue radiale d'une cavité est égale approximativement à la moitié de l'étendue radiale de ladite zone intercalaire, de sorte qu'on réduit ainsi la quantité de matière, ayant à subir un étirage maximum, qui est nécessaire à la formation de chaque pied en même temps qu'on dégage des portions planes de surface notable dans la partie centrale du fond de moule. Si l'on se réfère à la géométrie du fond des préformes utilisées pour la fabrication des récipients, on prévoit de préférence que la dimension radiale de chaque zone intercalaire sensiblement plane est sensiblement proportionnelle au diamètre du récipient fabriqué ; notamment le rapport du diamètre du contour circulaire de répartition des fonds des cavités du fond de moule (qui correspond au diamètre d'assise du récipient fabriqué) à cette dimension radiale de chaque zone intercalaire sensiblement plane est compris entre environ 3 et 2,5, de préférence entre environ 2,8 et 2,7. Autrement dit, la matière du fond épais des préformes ne subit qu'un étirage minime et est simplement déroulée sur les portions planes des zones Intercalaires de la cavité de moulage, de sorte que l'épaisseur initiale de matière du fond des préformes se retrouve peu étirée dans les portions planes correspondantes du fond des récipients. Un fond de moule agencé conformément à l'invention permet la fabrication de récipients ayant des fonds de forme simplifiée dans une large plage dimensionnelle et dans des conditions améliorées en termes d'amélioration des conditions de formage des fonds des récipients et d'accroissement des cadences notamment pour la fabrication de récipients de grandes contenances (par exemple de 1,5 à 3 litres), toutes caractéristiques qui répondent parfaitement aux attentes de la pratique. Selon un second de ses aspects, l'invention propose également un dispositif de moulage pour la fabrication, par soufflage ou étirage-soufflage, de récipients, notamment de bouteilles, en matière thermoplastique telle que du PET, lesdits récipients ayant un corps et ayant un fond du type dit pétaloïde avec plusieurs pieds qui sont distribués angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèle-ment à l'axe du récipient et qui sont séparés les uns des autres par des vallées rayonnantes à fond convexe, lequel dispositif de moulage comporte au moins un moule constitué en au moins trois parties dont un fond de moule ayant une cavité de moulage comportant, pour le moulage du susdit fond des récipients, plusieurs cavités qui sont distribuées angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèlement à l'axe du fond de moule et qui sont séparées les unes des autres par des dorsales rayonnantes à crête concave, les fonds desdites cavités étant distribués sur un contour sensiblement circulaire, lequel dispositif de moulage, étant agencé conformément à l'invention, se caractérise en ce que le fond de moule est agencé selon l'invention comme expliqué ci-dessus. Une application importante des dispositions de l'invention concerne les machines de soufflage ou étirage-soufflage tournantes du type carrousel équipées d'une multiplicité de moules ayant des fonds respectifs agencés selon l'invention. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit de certains de ses modes de réalisation préférés donnés uniquement à titre d'exemples purement illustratifs. Dans cette description, on se réfère au dessin annexé sur lequel : - la figure 1 est une vue de dessus d'un fond de 5 moule agencé conformément à l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe diamétrale selon la ligne II-II du fond de moule de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective de trois quarts par le dessus du fond de moule de la figure 1 ; et 10 - la figure 4 est une vue en perspective isométrique de trois quarts par le dessous du fond d'un récipient moulé avec un fond de moule agencé selon les figures 1 à 3. En se reportant maintenant aux figures 1 à 3, il y 15 est représenté un fond 1 de moule destiné à équiper un moule de fabrication, par soufflage ou étirage-soufflage, de récipients, notamment de bouteilles, en matière thermoplastique telle que du PET. Comme montré à la figure 4, les récipients 2 20 devant être fabriqués avec ce moule possèdent un corps 3 et possèdent un fond 4 du type dit pétaloïde présentant une pluralité d'excroissances formant pieds 5, générale- ment en nombre compris entre trois et sept, en pratique entre quatre et six (cinq dans l'exemple illustré), qui 25 sont distribués angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèlement à l'axe 6 du récipient et qui sont séparés les uns des autres par des vallées 7 rayonnantes à fond 8 d'étendue curviligne convexe. Toutes les vallées 7 convergent au centre du fond 30 qui est constitué sous forme d'une excroissance en forme de plateau 10 central, circulaire, en saillie vers l'extérieur. Le fond 4 du récipient se raccorde au corps 3 du récipient par une zone 9 de raccordement sensiblement cylindrique de révolution. Le fond 1 de moule est pourvu d'une cavité C de moulage qui comporte, pour le moulage du susdit fond 4 des récipients 2, une pluralité de cavités 11 en nombre égal au nombre des pieds 5 du fond 4, en général compris entre trois et sept, en pratique entre quatre et six (cinq dans l'exemple illustré aux figures 1 à 3), qui sont distribuées angulairement de façon équidistante (écartement angulaire mutuel de 72 dans cet exemple), qui s'étendent approximativement parallèlement à l'axe 12 du fond 1 de moule (qui est aussi l'axe de la cavité C de moulage) et qui sont séparées les unes des autres par des dorsales 13 rayonnantes (c'est-à-dire des parties saillantes, allongées sensiblement radialement, de la cavité C de moulage qui conduisent, dans le fond 4 du récipient moulé, à la formation des susdites vallées 7). Chaque dorsale 13 possède une crête 14 d'étendue concave, qui selon l'invention est en forme d'arc de 20 cercle centré sur l'axe 12 du fond de moule et prenant naissance sur cet axe 12. Les fonds 15 des cavités 11 sont distribués sur un contour 16 sensiblement circulaire ayant un diamètre de base donné D, ce diamètre correspondant au diamètre de 25 l'assise du fond 4 des récipients (diamètre du contour circulaire sur lequel sont réparties les zones des pieds 5 par lesquelles les récipients reposent sur un support plan). Le centre de la cavité C de moulage comporte une 30 dépression 17 circulaire de faible profondeur dont les dimensions sont adaptées pour recevoir la partie en saillie des fonds des préformes initiales, correspondant à leur point d'injection, ce qui permet de faciliter la formation du plateau 10 précité du fond 4 de récipient en permettant un centrage correct des préformes. Conformément à l'invention, les zones 18 intercalaires définies chacune entre deux dorsales 13 consécutives et la cavité 11 correspondante sont sensiblement planes dans un plan P qui est sensiblement perpendiculaire à l'axe 12 du fond 1 de moule et donc qui est tangent auxdites crêtes 14 au centre du fond de moule. Egalement, comme on le voit mieux sur la vue en coupe diamétrale du fond de moule de la figure 2, chaque cavité 11 possède avantageusement une section radiale sensiblement en arc de cercle de rayon r, tandis qu'elle est élargie en direction circonférentielle de manière que sur le fond du pied 5 respectif du récipient soit définie une assise ayant une largeur suffisante pour procurer au récipient un appui stable sur un support plan. La hauteur h des cavités 11 est sensiblement inférieure à leur rayon r, de sorte que chaque cavité 11 ainsi conformée présente approximativement une forme de calotte sphérique étirée circonféreritiellement comme visible sur les figures 1 et 3. De plus, le bord de chaque cavité 11 se raccorde avec la zone 18 intercalaire sensiblement plane respective par un congé 19 en arc de cercle ayant sensiblement le même rayon r que le rayon de la cavité considérée en coupe diamétrale du fond de moule, comme visible à la figure 2. On évite ainsi les raccordements de faible rayon, ce qui facilite un meilleur placage de la matière contre la paroi de moulage. Dans le mode de réalisation préféré illustré aux figures 1 à 3, l'étendue radiale d'une cavité 11 dans une zone 18 intercalaire respective représente approximative-ment la moitié de l'étendue radiale de ladite zone 18 intercalaire. Avantageusement, la dimension radiale R de chaque zone 18 intercalaire sensiblement plane est proportionnelle au diamètre des récipients fabriqués ; en particulier, si l'on se réfère au diamètre D du contour circulaire sur lequel sont répartis les fonds 15 des cavités 11 du fond 1 de moule comme exposé plus haut (et qui correspond au diamètre d'assise ou diamètre du contour de répartition des pieds 5 du récipient terminé), le rapport D/R de ce diamètre D à ladite dimension R radiale des zones 18 intercalaires sensiblement planes est compris entre environ 3 et 2,5, de préférence entre environ 2,8 et 2,7. Ainsi, lors du moulage, dans ces zones 18 intercalaires, le fond de la préforme est essentiellement aplati perpendiculairement à l'axe 12 du fond 1 de moule sans être substantiellement étiré radialement. La matière subit une amplitude de déplacement qui est moindre que lors du moulage de fonds pétaloïdes classiques dans lesquels :Les zones correspondantes s'appuient sur un contour tronconique ouvert vers le bas et elle est ainsi mieux plaquée contre la paroi de moulage, ce qui conduit à son meilleur refroidissement. En se reportant à la figure 4, on voit que, dans un fond 4 de récipient fabriqué à l'aide d'un fond de moule conforme à l'invention, les vallées 7 qui s'étendent jusqu'au centre du fond 4 du récipient (jusqu'au plateau 10 central en saillie) définissent entre elles, en arrière des pieds 5 vers le centre dudit fond 4, des portions 20 de forme approximativement triangulaire et sensiblement planes, à l'intérieur d'un contour (en tirets sur la figure 4) sensiblement circulaire dont le rayon a la valeur R précitée. Les dispositions conformes à l'invention trouvent une application tout particulièrement préférée dans un dispositif de moulage pour la fabrication, par soufflage ou étirage-soufflage, de récipients 2, notamment de bouteilles, en matière thermoplastique telle que du PET, lesdits récipients 2 ayant un corps 3 et ayant un fond 4 du type dit pétaloïde avec plusieurs pieds 5 qui sont distribués angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèlement à l'axe 6 du récipient et qui sont séparés les uns des autres par des vallées 7 rayonnantes à fond 8 d'étendue curviligne convexe, lequel dispositif de moulage comporte au moins un moule constitué en au moins trois parties dont un fond 1 de moule comportant, pour le moulage du susdit fond 4 des récipients, plusieurs cavités 11 qui sont distribuées angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèlement à l'axe 12 du fond 1 de moule et qui sont séparées les unes des autres par des dorsales 13 rayonnantes à crête 14 d'étendue concave, les fonds 15 desdites cavités 11 étant distribués sur un contour sensiblement circulaire ayant un diamètre de base donné D, le fond 1 de moule dudit au moins un moule du dispositif de moulage étant alors agencé avec l'une et/ou l'autre des dispositions exposées plus haut. Notamment un tel dispositif de moulage peut être en pratique sous forme d'une machine de soufflage ou étirage-soufflage tournante du type carrousel équipée d'une multiplicité de moules ayant des fonds respectifs agencés selon l'invention
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Fond (1) de moule pour un moule de soufflage ou étirage-soufflage de récipients (2) thermoplastiques à fond pétaloïde ; le fond (1) de moule comporte plusieurs cavités (11) séparées par des dorsales (13) rayonnantes à crête (14) d'étendue concave, les fonds (15) des cavités (11) étant distribués sur un contour circulaire ; les crêtes (14) des dorsales s'étendent en arc de cercle à partir du centre de la cavité (C) de moulage ; chaque zone (18) intercalaire entre deux dorsales (13) consécutives et une cavité (11) correspondante est plane dans un plan (P) perpendiculaire à l'axe (12) du fond (1) de moule ; avantageusement les cavités (11) sont, en coupe diamétrale du fond de moule, en arc de cercle.
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1. Fond (1) de moule pour un moule de fabrication, par soufflage ou étirage-soufflage, de récipients (2), notamment de bouteilles, en matière thermoplastique telle que du PET, lesdits récipients (2) ayant un corps (3) et ayant un fond (4) du type dit pétaloïde avec plusieurs pieds (5) qui sont distribués angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèlement à l'axe (6) du récipient et qui sont séparés les uns des autres par des vallées (7) rayonnantes à fond (8) d'étendue curviligne convexe, ledit fond (1) de moule ayant une cavité (C) de moulage comportant, pour le moulage du susdit fond (4) des récipients (2), plusieurs cavités (11) qui sont distribuées angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèlement à l'axe (12) du fond (1) de moule et qui sont séparées les unes des autres par des dorsales (13) rayonnantes à crête (14) d'étendue concave, les fonds (15) desdites cavités (11) étant distribués sur un contour (16) sensiblement circulaire, caractérisé en ce que : - les dorsales (13) présentent des crêtes (14) qui s'étendent en arc de cercle à partir du centre de la 25 cavité (C) de moulage, et - le fond (1) de moule présente des zones (18) intercalaires définies chacune entre deux dorsales (13) consécutives et la cavité (il) située entre ces deux dorsales, lesquelles zones (18) intercalaires 30 sont sensiblement planes dans un plan (P) sensiblement perpendiculaire à l'axe (12) du fond (1) de moule. 2. Fond de moule selon la 1, caractérisé en ce que les cavités (11) possèdent, en coupe diamétrale du fond de moule, une forme sensiblement en arc de cercle. 3. Fond de moule selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étendue radiale d'une cavité (11) est approximativement égale à l'étendue radiale de ladite zone (18) intercalaire. 4. Fond de moule selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le bord de chaque cavité (11) se raccorde avec la zone (18) intercalaire sensiblement plane respective par un congé (19) en arc de cercle ayant sensiblement le même rayon que le rayon de la cavité (11) considérée en coupe diamétrale du fond de moule. 5. Fond de moule selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le rapport du diamètre (D) du contour circulaire de répartition des fonds (15) des cavités (11) du fond (1) de moule à la dimension (R) radiale de chaque zone (18) intercalaire sensiblement plane est compris entre environ 3 et 2,5. 6. Fond de moule selon la 5, caractérisé en ce que ledit rapport est compris entre environ 2,8 et 2,7. 7. Fond de moule selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les cavités (11) sont sensiblement allongées dans une direction circonférentielle. 8. Dispositif de moulage pour la fabrication, par soufflage ou étirage-soufflage, de récipients (2), notamment de bouteilles, en matière thermoplastique telle que du PET, lesdits récipients (2) ayant un corps (3) et ayant un fond (4) du type dit pétaloïde avec plusieurspieds (5) qui sont distribués angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèle-ment à l'axe (6) du récipient et qui sont séparés les uns des autres par des vallées (7) rayonnantes à fond convexe, lequel dispositif de moulage comporte au moins un moule constitué en au moins trois parties dont un fond (1) de moule ayant une cavité (C) de moulage comportant, pour le moulage du susdit fond (4) des récipients, plusieurs cavités (11) qui sont distribuées angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèle-ment à l'axe (12) du fond (1) de moule et qui sont séparées les unes des autres par des dorsales (13) rayonnantes à crête (14) concave, les fonds (15) desdites cavités (11) étant distribués sur un contour sensiblement circulaire, caractérisé en ce que le fond (1) de moule est agencé selon l'une quelconque des 1 à 7.
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B
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B29C
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B29C 49
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DISPOSITIF DE GESTION DU CARBURANT D'UN VEHICULE CAPABLE DE COMMUNIQUER AVEC UNE BORNE RECEPTRICE EQUIPEE POUR DELIVRER DU CARBURANT
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L'invention concerne un . La consommation réelle de carburant de chaque véhicule est un paramètre 5 déterminant pour les entreprises de transport et pour de nombreuses sociétés qui emploient des personnels disposant d'un véhicule professionnel. Les augmentations successives du pétrole ces dernières années ont montré qu'une mauvaise évaluation du coût de carburant et sa non répercussion dans les tarifs de fret pouvait mettre en difficulté une entreprise. 10 Généralement les utilisateurs d'un véhicule professionnel reportent les frais de carburant sur des notes spécifiques transmises à la gestion de l'entreprise pour traitement. Ces notes comportent le kilométrage parcouru et la quantité de carburant utilisée. Lesdites notes sont spécifiques à chaque chauffeur et à chaque véhicule. 15 Une entreprise de fret ou une société disposant de nombreux véhicules en circulation se trouve confrontée à un problème de gestion de sa flotte de véhicules qui devient rapidement un problème critique lorsque le nombre de véhicules augmente. Par ailleurs il se trouve dans les notes de frais des erreurs fréquentes, 20 notamment en raison de reports kilométriques inexacts, de fait l'entreprise considérée ne connaît jamais exactement le coût réel du carburant pour l'ensemble de sa flotte de véhicules. Il apparaît donc nécessaire pour de nombreuses sociétés de disposer d'un outil permettant de récupérer les éléments essentiels à la gestion du 25 carburant de chaque véhicule, lequel outil permettant avec des moyens informatiques adaptés de gérer une flotte de véhicules en temps réel. 2 L'invention a donc pour objectif de résoudre ces principales difficultés en proposant un dispositif de gestion du carburant de chaque véhicule par des moyens entièrement automatisés. Plus précisément l'invention concerne un dispositif de gestion de carburant caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble embarqué sur un véhicule incluant un élément GPS de positionnement par satellite, une mémoire non volatile, un calculateur et un moyen de transmission permettant d'émettre des informations collectées et calculées dudit véhicule vers une borne réceptrice équipée pour délivrer du carburant. Les avantages du dispositif de gestion du carburant selon l'invention sont multiples, notamment : - Les données concernant la distance parcourue et le véhicule considéré sont récupérées sans intervention humaine. - Le dispositif fonctionne en quasi autonomie par rapport au véhicule et 15 peut être installé sans difficulté. - La gestion du carburant pour un ensemble important de véhicules est réalisable sans saisie des informations et traitement par des personnels, ce qui allège les coûts de l'entreprise et permet la connaissance en temps réel de la consommation des véhicules, donc 20 la charge sur l'entreprise. II est possible de récupérer simultanément, selon la configuration du dispositif de gestion de carburant, des données complémentaires telles que par exemple le trajet parcouru par le véhicule et les temps de pause qui sont utiles pour déterminer une consommation moyenne 25 du véhicule et vérifier que le chauffeur respecte bien la législation en vigueur en matière de temps de travail. - Le dispositif de gestion de carburant peut éventuellement être raccordé au véhicule de manière à récupérer des données de fonctionnement telles que le régime moteur et des informations en provenance d'un ordinateur de bord. La délivrance de carburant peut être contrôlée et dans certaines situations refusées par la borne réceptrice selon la configuration et les 5 règles établies par l'administrateur gestionnaire du dispositif. - Le dispositif de gestion du carburant peut, sans grande modification, être adapté pour fournir en plus des informations sur la localisation de chaque véhicule à tout instant, ce qui peut être intéressant pour une gestion dynamique d'un ensemble de véhicules de livraison, par 10 exemple. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre. Le dispositif de gestion du carburant comporte un ensemble embarqué sur le véhicule incluant un élément de positionnement par satellite dit GPS, 15 permettant de localiser précisément ledit véhicule et donc de déterminer, à l'issue de mesures régulières et par l'intermédiaire d'un calculateur, la distance parcourue par le véhicule. Afin de conserver l'historique des distances parcourues, des différentes données récupérées et calculées, le dispositif de gestion de carburant 20 comporte également une mémoire non volatile, qui permet de garder les données enregistrées lorsque l'alimentation électrique du véhicule est coupée. La mémoire du dispositif de gestion de carburant dispose d'une capacité suffisante pour mémoriser sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines, la 25 distance parcourue, le parcours du véhicule et les données collectées par le système. Le dispositif est équipé d'un moyen de transmission des informations collectées et calculées vers une borne réceptrice. Laquelle borne réceptrice possède la particularité d'être associée à un poste de délivrance de carburant. La borne réceptrice peut être équipée de manière à autoriser la délivrance de quantités de carburant déterminées en fonction du véhicule ou du chauffeur 5 considéré ou/et en fonction des données émises par le véhicule. La borne réceptrice est équipée pour recevoir les données transmises depuis le véhicule et pour communiquer avec le moyen de transmission des informations embarqué sur ledit véhicule. Divers moyens de transmission des informations peuvent être employés dans 10 le dispositif de gestion du carburant. Il peut par exemple être placé un composant RFID sur le véhicule associé à un lecteur placé sur la borne réceptrice. II peut aussi être employé des liaisons radio et divers moyens de communication connus tels que ceux décrits par les technologies "Bluetooth" ou "Wifi" par exemple. 15 Des liaisons optiques, par exemple infra-rouge, sont également envisageables, ainsi que de manière plus générale tout dispositif sans fil, de façon à ce qu'il ne soit pas nécessaire de relier physiquement le véhicule au système récupérateur de données pour la collecte des informations. De préférence il est envisagé une communication bidirectionnelle entre le 20 moyen de transmission des informations et la borne réceptrice, il est ainsi possible d'écrire des données dans le système embarqué, ce qui peut éventuellement s'avérer nécessaire. Les différents composants du dispositif de gestion, l'élément GPS, la mémoire non volatile, le calculateur et le moyen de transmission des 25 informations sont de préférence regroupés dans un boîtier unique relié au véhicule pour son alimentation électrique. Le boîtier embarqué utilise donc pour son fonctionnement l'alimentation de 12 à 24 volts du véhicule. Selon le moyen de transmission des informations choisi le dispositif peut employer une antenne et celle-ci peut être intégrée dans le boîtier ou déportée. Dans cette configuration le dispositif de gestion du carburant est apte à transmettre à la borne réceptrice au moins des informations sur la distance parcourue, l'identification du véhicule et de son chauffeur. Avantageusement les informations transmises depuis le véhicule vers la borne réceptrice sont en outre le trajet emprunté, les temps d'arrêt et de conduite ainsi que des données calculées avec les différentes mesures réalisées telle que la vitesse moyenne par exemple. La liaison électrique peut être l'unique connexion entre le véhicule et le dispositif de gestion de carburant, toutefois il est envisagé dans une seconde variante de l'invention d'établir une liaison supplémentaire avec un ou plusieurs éléments du véhicule de manière à transmettre un ensemble complet d'informations sur le véhicule. Le dispositif de gestion du carburant est alors apte à communiquer la distance parcourue et le trajet emprunté par le véhicule, l'identification dudit véhicule et de son chauffeur, les données enregistrées par le chronotachygraphe du véhicule ou d'autres informations collectées dans un ordinateur de bord, notamment des temps d'arrêt et de conduite, des vitesses et éventuellement des données sur le moteur ou des mesures issues de capteurs embarqués sur le véhicule comme par exemple le niveau du réservoir de carburant. Selon cette variante il peut alors être avantageusement récupéré des informations complémentaires utiles pour l'entretien du véhicule, sa révision éventuelle, la nécessité d'effectuer des réglages du moteur pour une moindre consommation et diverses données intéressantes pour optimiser les coûts des véhicules en circulation, cela de manière entièrement automatisée. De préférence selon l'invention le boîtier dans lequel sont introduits les différents éléments du dispositif de gestion de carburant comporte un afficheur et des moyens de visualisation afin de pouvoir contrôler la bonne marche du dispositif et éventuellement visionner des données collectées en dehors des bornes de réception ou en absence de communication avec lesdites bornes. L'afficheur peut être par exemple de type à cristaux liquides. Le boîtier contenant les différents éléments du dispositif de gestion peut comporter également des voyants ou des indicateurs sonores ou lumineux permettant de déterminer l'état du système. Avantageusement le dispositif de gestion du carburant comporte donc un boîtier embarqué sur un véhicule comportant au minimum un élément GPS, un moyen de transmission des informations, une mémoire non volatile, un calculateur et éventuellement des moyens d'affichage sous forme de voyants et d'écrans permettant de déterminer l'état du système et de ses différents composants, en variante il peut être ajouté une liaison avec le véhicule permettant de récupérer des données complémentaires. Le boîtier peut être placé dans l'habitacle du véhicule ou dans le compartiment moteur si aucun composant proche n'interfère avec l'élément GPS et le moyen de transmission des informations. Lorsque le véhicule équipé du dispositif de gestion de carburant selon l'invention arrive à proximité d'une borne réceptrice dans une station de distribution de carburant le moyen de transmission des informations s'active et transmet à la borne réceptrice l'identification du véhicule et de son conducteur et renseigne le système sur la distance parcourue. Un calcul est alors effectué, la borne réceptrice donne l'autorisation de délivrance du carburant et transmet au centre administrateur du système les différentes informations collectées et le carburant distribué. Si des données supplémentaires sont récupérées simultanément celles-ci peuvent être communiquées lors du transfert d'information. A l'issue du transfert de données une réinitialisation peut éventuellement être opérée de manière à libérer de la place dans la mémoire non volatile. Plusieurs variantes du dispositif de gestion du carburant sont envisageables sans sortir du cadre de l'invention. Il peut par exemple être prévu de communiquer avec le moyen de transmission des informations embarqué sur le véhicule au moyen d'une interface portable présentée à proximité du boîtier, une telle interface pouvant être de type transpondeur par exemple. Il peut aussi être envisagé une connexion entre le dispositif de gestion du carburant et l'ordinateur de bord ou un système afficheur traditionnel GPS pour employer les données collectées avec d'autres objectifs que celui uniquement de gestion du carburant, sans sortir du cadre de l'invention. La borne réceptrice des informations peut elle-même être équipée pour communiquer de différentes manières avec un administrateur distant, par exemple localisé au siège de l'entreprise concernée, ou par exemple vers un site du réseau de distribution du carburant. Cette communication entre la borne réceptrice et le site de traitement des informations pouvant être effectuée par tous moyens connus et par exemple au travers du réseau internet ou d'un réseau de téléphonie mobile. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et 20 représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons
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La présente invention concerne un dispositif de gestion de carburant caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble embarqué sur un véhicule incluant un élément GPS de positionnement par satellite, une mémoire non volatile, un calculateur et un moyen de transmission permettant d'émettre des informations collectées et calculées dudit véhicule vers une borne réceptrice équipée pour délivrer du carburant.
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1- Dispositif de gestion de carburant caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble embarqué sur un véhicule incluant un élément GPS de positionnement par satellite, une mémoire non volatile, un calculateur et un moyen de transmission permettant d'émettre des informations collectées et calculées dudit véhicule vers une borne réceptrice équipée pour délivrer du carburant. 2- Dispositif de gestion du carburant selon la 1 dans lequel le carburant est délivré au véhicule en fonction des données reçues par la borne réceptrice. 3- Dispositif de gestion du carburant selon la revendic"ation 2 dans lequel les différents éléments du dispositif sont regroupés dans un boîtier, ledit boîtier étant uniquement relié au véhicule pour son alimentation électrique. 4- Dispositif de gestion du carburant selon la 3 dans lequel les informations transmises depuis le véhicule vers la borne réceptrice sont la distance parcourue par le véhicule, l'identification du véhicule et de son chauffeur. 5- Dispositif de gestion du carburant selon la 4 dans lequel les informations transmises depuis le véhicule vers la borne réceptrice sont le trajet emprunté, les temps d'arrêt et de conduite, des données calculées avec les différentes mesures réalisées telle que la vitesse moyenne par exemple. 6- Dispositif de gestion du carburant selon la 2 dans lequel les différents éléments du dispositif sont regroupés dans un boîtier, ledit boîtier étant alimenté électriquement par le véhicule et relié audit véhicule de manière à récupérer un ensemble de données utiles pour la gestion du carburant. 7- Dispositif de gestion du carburant selon la 6 dans lequel les informations transmises depuis le véhicule vers la borne réceptrice sont la distance parcourue et le trajet emprunté par le véhicule, l'identification dudit véhicule et de son chauffeur, les données enregistrées par le chronotachygraphe du véhicule ou d'autres informations collectées dans un ordinateur de bord, notamment des temps d'arrêt et de conduite, des vitesses et éventuellement des données sur le moteur ou des mesures issues de capteurs embarqués sur le véhicule comme par exemple le niveau du réservoir de carburant. 8- Dispositif de gestion du carburant selon les 5 ou 7 dans lequel le boîtier comporte un afficheur et des moyens de visualisation des données collectées par le dispositif de gestion. 9- Dispositif de gestion du carburant selon l'une quelconque des précédentes dans lequel le moyen de transmission des informations est de type radio, radiofréquence, optique, et de préférence sans fil. 10- Dispositif de gestion du carburant selon l'une quelconque des précédentes dans lequel le moyen de transmission des informations est également capable de recevoir des données et de communiquer avec un système administrateur.
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G,B
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G07,B67,G06
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G07C,B67D,G06F
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G07C 5,B67D 7,G06F 15,G06F 19
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G07C 5/08,B67D 7/04,B67D 7/08,G06F 15/00,G06F 19/00
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FR2901824
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A1
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BARRIERE CHAUFFANTE SOLAIRE POUR PISCINE
| 20,071,207 |
Cette invention est particulièrement réservée aux piscines à usage collectif et privé. Elle combine parfaitement un système de protection total du bassin et elle est esthétique, fonctionnel et rentable par son système de chauffage à énergie solaire. Le résultat de cette invention maîtrise bien le fait que l'entourage de la périphérie de la piscine est inviolable et principalement interdit a tout accès au bassin sans y avoir été invité volontairement. Elle a un usage collectif ou privée et est conforme aux normes NF P 90-306. Pour être efficace la barrière doit être parfaitement ajustée à la limite du bassin et suffisamment haute pour une parfaite sécurité des petits et empêchant de s'introduire dans l'air de bain. Aussi le portillon ne doit pas être de grande largeur pour mieux visualiser le passage de ceux qui sont invité a passer ; cela est réservé tous particulièrement aux petits enfants. Cette barrière est irrigée à une hauteur de 1 mètre 22 conforment à la loi et son système de fermeture n'est pas accessible par les petites mains, aussi cette barrière conserve le charme de la piscine. Autre soucis rencontré dans les piscines d'extérieur : Le coût et la difficulté à maintenir la température de l'eau à un degré confortable. Les chauffages solaires pour piscine particulièrement ceux utilisé pour les petites piscines de particulier à petit budget sont typiquement assez insuffisant et demande en général une grande surface détalage et réduit le mouvement autour de la piscine. Généralités de l'invention : Une barrière qui combine à la fois un système de protection et un chauffage à énergie solaire pour une piscine d'extérieur. Ce système de barrière inclus une protection tout autour du bassin afin de former périphériquemment une restriction de tous les points de chute dans la piscine. (Conformité du code sécurité des piscines NF P 90-306) Le barreaudage de la barrière permet de faire circuler de l'eau entre le bassin et une section de la barrière, cela implique que la surface extérieure du barreaudage soit adaptée pour capter le 30 maximum d'énergie solaire. Le nombre de sections chauffantes peut varier en fonction du climat où se trouve la piscine. Une pompe fait circuler l'eau de la piscine vers la section de remplissage de la barrière et cela pendant toute la journée d'ensoleillement, de cette façon simultanément l'eau de la piscine est chauffée et fournit une attrayante barrière de sécurité pour piscine. 2 Un autre problème que confrontent les piscines c'est le coût du chauffage un degré suffisamment confortable pour en profiter au maximum. Les chauffages de piscines conventionnelles sont très chers à l'achat et relativement onéreux à l'utilisation. Sommaire de l'invention : L'utilité principale de cette invention : Une barrière qui combine à la fois la protection externe et un chauffage solaire pour les piscines privée et collectif. Cet équipement à le pouvoir de combiner un système de protection et de chauffage qui ne réduit pas la plage de circulation autour de la piscine et permet de chauffer l'eau de la piscine à moindre coût. Son revêtement en aluminium thermo laqué évite la rouille et permet un entretien facile et minimum (lavage à l'eau savonneuse). Les panneaux seront assemblés en usine en taille standard pour s'adapter à toute configurations de terrain, celle- ci peuvent être recoupé a la demande cela ne pose pas de problème un joint permet l'étanchéité entre les panneaux et les poteaux. Les poteaux intermédiaires sont fixés au sol par une platine permettant de régler la verticalité des poteaux. Les poteaux d'entrée ou de sortie du fluide l'emplacement sera déterminé a la réalisation (soit de part et d'autre du portillon, dans un angle ou sur une partie de la ligne droite) il seront fixé au sol a l'aide d'une platine et traverseront la plage en béton de façon a récupéré les tubes par le dessous Les panneaux de barrière sont de taille standard 0.50, 1 et 2m de large et recoupable sur place ils seront creux pour laisser passé un maximum d'eau. Le nombre de section chauffante peut varier avec le climat où se trouve la piscine. Cet équipement à le pouvoir de combiner un puissant chauffage qui circule de barreau en barreau tous creux. Ce barreaudage soudé de bout en bout permet d'assurer la vision de l'espace intérieur et s'incorpore dans l'environnement. Elle sera montée sur-mesure prête à la pose et selon la zone dominante d'ensoleillement où se trouve le bassin. Le portillon dispose d'un mécanisme à double sécurité. Ce dispositif assure une sécurité supplémentaire et est obligatoire dans le cadre de la norme NF P 90- 306 pour les piscines. Ceci est destiné à limiter l'accès aux piscines des enfants de moins de 5 ans. Le bareaudage doit être peint d'une couleur suffisamment foncée pour absorber un maximum d'énergie solaire. La structure de la barrière absorbe la chaleur solaire et le barreaudage permet de faire circuler l'eau dans les tubes de celle-ci. L'usinage se fait très facilement et la longévité est assurée, adapté sur mesure. 3 Pour mieux comprendre les différents important avantages de l'invention veuillez vous référer ou détail ci-après décrit. Bref description des dessins : La figure 1. C'est une vue en perspective de la barrière qui à un double usage, sécuriser le bassin et le chauffer La figure 2. En plus de sa coupe sécurité, elle spécifie schématiquement en vertical le raccordement des sections en n'oublient pas que la finalité est de collecter la chaleur du soleil. Le diagramme montre la connexion de la pompe à filtre de la piscine avec le bassin. Descriptif et détail des points positif réunis : Même si il faut comprendre que l'invention peut être modifiée selon l'usage voulu et peu donc assumer différentes alternatives et orientations , la barrière doit être fonctionnel elle est livrée sur-mesure prête à la pose. Le montage mécanique est facile. Elle s'adapte à toutes les configurations de terrain, y compris les pentes. L'aluminium thermolaqué en fait en plus un produit rentable. Pas de rouille.... Un entretien minimum, lavage à l'eau savonneuse et rinçage. La référence numéro 1(fig. l) désigne en général une combinaison barrière de sécurité et chauffage solaire qui réuni la présente invention, ceci a la spécificité qui s'adapte à l'utilisation et en conjonction avec une piscine. La formule 1 comprend une barrière de la forme et de la longueur périphérique de la piscine pour décourager quiconque non invité de s'introduire dans l'air du bassin. La circulation d'eau chaude se fait par un tubage (fig2) il est fait enfin par une portion de barrière, et implique une surface extérieure adaptée à l'absorption de l'énergie solaire qui ensuite est communicative avec l'eau de la piscine. La barrière est de préférence faite de section, donc la variante se joue selon la surface à chauffer et peu beaucoup varier selon le climat et l'implantation en pente de la piscine d'où des panneaux multiple de 2 mètres, 1 mètre, 0.50 mètre pour s'adapter à tous les cas de figures. On déverse l'eau dans la piscine à travers des différents panneaux chauffant durant toute la journée d'ensoleillement, celle-ci permet de chauffer l'eau de la piscine a moindre coût mais aussi protége tout contacte directe avec le bassin. Cette barrière se compose de trois partie distincte : les deux poteaux de portions arrivé et départ (plus long pour laisser passer le fluide) Les poteaux intermédiaires (plus court avec platine de fixation au sol et muni de joint pour l'assemblage et l'étanchéité avec les panneaux.) 4 Les panneaux de barrière son donc a taille variable et pourront donc être modulé selon le besoin des régions plus froide en option on peu réguler la vitesse de la pompe ou l'arrêter totalement, a l'aide de sonde qui analyse la température a la sortie de la barrière. Le petit tubage des barreaux vertical continu son chemin dans un tubage zig zag afin d'exposer le plus possible l'eau à la surface chauffante au soleil et permettre de faire monter la température de l'eau. Enfin l'eau coule par la partie inférieure du tubage et se rejeter dans le bassin. C'est ainsi que la barrière joue simultanément la fonction de chauffage et en même temps protége et interdit l'accès direct au bassin. Tous les poteaux seront fixés au sol à l'aide de platine ; deux poteaux de départ et d'arrivé traverseront la plage béton pour la circulation (de préférence de part et d'autre du portillon pour avoir un maximum de circuit voir schémas). Le portillon dans l'invention n'est pas sujet à faire circuler de l'eau, il ne fait pas l'objet d'une innovation c'est une simple sécurité à l'axés du bassin obligatoire par la loi. La matière utilisée pour les barreaux sera en aluminium thermolaqué (label qualicoat qualité marine) intérieur et extérieur pour éviter l'agression des produits de piscine
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L'invention concerne un dispositif permettant de chauffer une piscine collective ou publique écologiquement.Elle est constituée de barrière et de poteaux relié étanchement par un joint et des parois capteur de l'ensoleillement qui est réfléchi sur celle-ci. Enfin l'eau recueillie dans le bassin de la piscine circule à travers le barreaudage de la barrière et ressortira à une température plus attractive à la baignade.Le dispositif selon l'invention permet de chauffer et sécuriser l'air de bain de façon économique et s'adapter a tous les bassins et régions.
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Revendications 1 - Dispositif pour concilier sécurité et confort 2 produits en 1, caractérisé en ce qu'il comporte : Une barrière et un chauffage solaire des piscines collectif et privées d'extérieur. 2- Ce dispositif assure une sécurité supplémentaire et est obligatoire dans le cadre de la norme NF P 90- 306 pour les piscines. 3- La matière utilisée pour les barreaux sera en aluminium thermolaqué (label qualicoat qualité marine) intérieur et extérieur pour éviter l'agression des produits de piscine. -Une barrière faite de poteaux intermédiaire seront fixé au sol par sont embase (platine) de poteaux de départ et d'arrivé du circuit et de panneaux de barrière tous creux et de couleur foncé pour une absorption maximum de rayonnement solaire 4- Des joints toriques entre les panneaux et les poteaux permettent l'étanchéité. Les poteaux de départ et d'arrivée du circuit sont fixés de la même façon mais continueront leur course à travers la plage béton de la piscine pour les récupérer par dessous. 5- Un système de by-pass sera installé sur le circuit de filtration existant.
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E
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E04
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E04H
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E04H 4
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E04H 4/06,E04H 4/14
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FR2894940
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A1
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SAC ISOTHERME AVEC FIXATION PAR RUBANS
| 20,070,622 |
La presente invention se rapporte a un sac isotherme destine au transport d'au moins un article devant titre maintenu a temperature ambiante. On connait deja des conteneurs isothermes permettant de transporter des articles froids ou chauds tout en les maintenant a temperature. Ces conteneurs peuvent titre schematiquement repartis en deux categories, a savoir d'une part, les conteneurs rigides du type glaciere, et d'autre part, les conteneurs souples ou sacs isothermes. Par sacs isothermes, on entend des sacs comprenant un revetement isolant pour la conservation de produits frais dans des conditions 10 normales d'utilisation. Les sacs isothermes traditionnels comprennent deux parois isothermes reliees rune a I'autre, des moyens de fermeture, et des moyens de prehension pour le transport. Les moyens de fermeture peuvent par exemple consister en un 15 rabat solidaire de rune des deux parois apte a venir se fixer dans I'autre paroi par I'intermediaire de clips ou boutons-pression. Cependant, un sac isotherme presente Ies inconvenients suivants. Tout d'abord, la matiere autour de chaque bouton-pression a tendance a se deteriorer relativement rapidement au fil du temps du fait des multiples ouvertures/fermetures du rabat, et le risque 20 d'arrachement est donc important. De plus, la fermeture est difficile a realiser par I'utilisateur, tout particulierement lorsque ce dernier a fait de nombreuses courses et se retrouve avec plusieurs sacs, isothermes ou non, a transporter. Un autre exemple de dispositif de fermeture de sac isotherme est decrit dans la demande de brevet frangais FR 2 828 677, et comprend un 25 premier profile muni d'une poignee et fixe le long d'une des deux parois du cote de I'ouverture du sac, et un deuxieme profile fixe, par une portion de sa surface externe, le long de I'autre paroi egalement du cote de I'ouverture, (edit deuxieme profile etant equipe d'un trou dans lequel la poignee peut venir s'inserer et demeurer bloquer dans cette position. Un sac isotherme ainsi 30 equipe fonctionne parfaitement, mais son coOt de revient est relativement eleve et rend donc son application delicate dans le cadre de la tres grande distribution. La presente invention a pour but de remedier aux inconvenients precedemment evoques, et consiste pour cela en un sac isotherme destine au 35 transport d'au moins un article devant titre maintenu a temperature, (edit sac isotherme comprenant notamment deux parois isothermes reliees rune a I'autre, des moyens de fermeture, et des moyens de prehension, caracterise en ce que les moyens de fermeture sont realisees a ('aide d'au moins un ruban de tissu a bouclettes equipant rune des deux parois isothermes et etant apte a cooperer avec au moins un ruban de tissu a crochets equipant I'autre paroi isotherme. Ainsi, le fait de prevoir une fermeture a ('aide d'un ruban a bouclettes cooperant avec un ruban a crochets permet d'obtenir une fermeture facile et soignee. De plus, une telle fermeture peut facilement s'etendre sur toute la longueur du sac et, d'une part, ameliore donc la repartition des efforts lors d'une ouverture en ecartant les parois du sac, d'autre part, limite la circulation d'air ce qui reduit les pertes thermiques. Par ailleurs, un tel moyen de fermeture permet une eventuelle reouverture partielle afin de glisser un ou plusieurs autres articles sans rouvrir totalement le sac. II convient egalement de noter qu'un tel sac isotherme ne comprend aucune partie rigide et peut donc titre facilement plie lorsque inutilise. De maniere preferentielle, chaque ruban de tissu a bouclettes et chaque ruban de tissu a crochets correspondant sont disposes en bordure de ('ouverture. Avantageusement, le sac isotherme selon ('invention comprend un 20 unique ruban de tissu a bouclettes s'etendant sur toute la longueur de ('ouverture du sac. Avantageusement encore, le sac isotherme selon ('invention comprend un unique ruban de tissu a crochets s'etendant sur toute la longueur de ('ouverture du sac. 25 Preferentiellement, deux paves de fermeture espaces d'une distance sensiblement egale a Ia longueur de ('ouverture sont menages dans les parois au voisinage de ladite ouverture. De cette maniere, I'utilisateur obtient une meilleure prise et peut fermer plus facilement le sac. Preferentiellement encore, les moyens de prehension sont des 30 anses souples. Ainsi, le sac isotherme ne comprend aucune partie rigide et peut titre totalement plie. L'invention sera mieux comprise a ('aide de la description detainee qui est exposee ci-dessous en regard du dessin annexe dans Iequel : La figure 1 est une vue en perspective avant d'un sac selon 35 ('invention ouvert. La figure 2 est une vue partielle de face du sac de la figure 1 ferme. La figure 3 est une vue partielle en coupe transversale selon la ligne III-III du sac de la figure 2. La figure 4 est une vue partielle en coupe transversale selon la ligne IV-IV du sac de la figure 2. Un sac isotherme 1 selon I'invention est realise a partir d'une feuille 2 d'un materiau isotherme multicouche repliee en deux sur elle-meme de maniere a constituer deux parois 2a, soudees entre elles sur leur longueur pour former deux bordures later-ales 3. La feuille 2 de materiau isotherme realise ainsi un sac presentant, d'une part, un fond 4, et d'autre part, une ouverture 5. Plus precisement, le sac isotherme 1 presente au niveau de I'ouverture 5 des rebords 6, 7 realises chacun a partir d'une extremite 8 de la feuille 2 de materiau isotherme repliee sur elle-meme vers I'interieur du sac puis soudee a la paroi 2a correspondante. Ceci apporte une plus grande solidite aux rebords 6, 7. Une anse 9 souple est rattachee par soudure dans la zone centrale de chacun des rebords 6, 7. Le sac isotherme 1 est equipe d'un systeme de fermeture comportant une bande de tissu a crochets 10 fixee sur toute la longueur du rebord 6 vers I'interieur du sac isotherme 1 et apte a cooperer avec une bande de tissu a bouclettes 11 fixee sur toute la longueur du rebord 7 en regard du rebord 6. Les rebords 6, 7 se rejoignent de chaque cote du sac isotherme 1 pour former des paves de fermeture 14, 15 destines a faciliter la prise en main et augmenter Iocalement la rigidite de maniere a ameliorer la fermeture. Chaque pave de fermeture 14, 15 est realise en fondant ensemble localement sur toute leur epaisseur les rebords 6, 7 de maniere a former une zone rigide. Chaque pave de fermeture 14, 15 est realise a proximite d'une bordure laterale 3 du sac isotherme 1, et les deux paves de fermeture 14, 15 sont espaces entre eux d'une distance sensiblement egale a la distance de I'ouverture 5. Un utilisateur souhaitant utiliser un sac isotherme 1 selon ('invention pourra fermer facilement ce sac en le saisissant par les paves de fermeture 14, 15 et, les pouces ainsi positionnes, en ecartant lesdits paves de fermeture 14, 15 I'un de I'autre de maniere a rapprocher la bande de tissu a bouclettes 11 de la bande de tissu a crochets 10 pour Ies tendre et les plaquer ('une contre I'autre. De cette maniere, I'utilisateur opere une fermeture facile et rapide du sac ne necessitant pas d'attention particuliere. Bien que ('invention ait ete decrite en liaison avec des exemples particuliers de realisation, it est bien evident qu'elle n'y est nullement Iimitee et qu'elle comprend tous les equivalents techniques des moyens decrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de ('invention
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The bag (1) has two isothermal walls (2a) defining an opening (5) by which an article to be maintained at a temperature is introduced. Flanges (6, 7) are at the level of the opening, where the flanges are made from an end (8) of an isothermal material sheet (2). A flexible handle (9) is linked by soldering in a central zone of the flanges A closing unit has a fabric ribbon with hooks (10) fixed on the entire length of the flange (6) inside the bag and cooperating with fabric ribbon with buckle fixed on the flange (7) opposite to the flange (6).
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1.- Sac isotherme (1) comprenant deux parois (2a) isothermes definissant une ouverture (5) par laquelle peut titre introduit au moins un article devant titre maintenu a temperature, des moyens de fermeture et des moyens de prehension (9), caracterise en ce que les moyens de fermeture comprennent au moins un ruban de tissu a bouclettes (11) dispose a proximite de I'ouverture du sac et equipant rune des deux parois isothermes, et etant apte a cooperer avec au moins un ruban de tissu a crochets (10) dispose en regard et equipant I'autre paroi isotherme. 2.- Sac isotherme (1) selon la 1, caracterise en ce que chaque ruban de tissu a bouclettes (11) et chaque ruban de tissu a crochets (10) correspondant sont disposes en bordure de I'ouverture (5). 3.- Sac isotherme (1) selon rune quelconque des 1 ou 2, caracterise en ce qu'il comprend un unique ruban de tissu a bouclettes (11) s'etendant sur toute la longueur de I'ouverture du sac. 4.- Sac isotherme (1) selon rune quelconque des 1 20 a 3, caracterise en ce qu'iI comprend un unique ruban de tissu a crochets (10) s'etendant sur toute la longueur de I'ouverture (5) du sac. 5.- Sac isotherme (1) selon rune quelconque des 1 a 4, caracterise en ce que deux paves de fermeture (14, 15) espaces d'une distance sensiblement egale a Ia longueur de I'ouverture (5) sont menages 25 dans les parois (2a) au voisinage de Iadite ouverture. 6.- Sac isotherme (1) selon rune quelconque des 1 a 5, caracterise en ce que les moyens de prehension sont des anses souples (9). 30
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B
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B65
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B65D
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B65D 33,B65D 30,B65D 81
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B65D 33/24,B65D 30/08,B65D 33/06,B65D 81/38
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FR2893402
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A1
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ECHANGEUR DE CHALEUR TOUT EN METAL.
| 20,070,518 |
L'invention concerne un échangeur de chaleur tout en métal, constitué de pièces détachées comme des tubes plats, des ailettes ondulées, des fonds tubulaires et des boîtes collectrices, qui comportent des bords d'assemblage et sont assemblées par brasage, dans lequel les fonds tubulaires sont équipés de couvercles repliés de fermeture pour fermer les ouvertures frontales des boîtes collectrices et qu'un rebord replié est disposé tant sur les fonds tubulaires que sur les couvercles de fermeture. De tels échangeurs de chaleur tout en métal font partie de l'état de la technique dans de nombreuses exécutions. Un premier exemple est connu par le document EP 718 581 B1. Les rebords sur les fonds tubulaires y ont été équipés d'une gouttière dont le niveau se situe en dessous du niveau des fonds tubulaires ou encore du niveau des extrémités des tubes plats. Le rebord doit posséder une découpure dans la région de pliage des couvercles de fermeture, afin que le pliage puisse s'effectuer à mi-chemin. Une autre solution perfectionnée est connue par le document WO 03/ 069252A1. Le rebord y a été prévu en étant dirigé dans la direction opposée - par rapport à l'échangeur de chaleur du premier document cité -. Cela crée le besoin d'une coupe en onglet ou analogue dans la région de pliage des couvercles de fermeture. On citera en outre les documents US 5 366 007 et JP 2001-012891, où l'on n'a toutefois pas prévu de rebords repliés. L'invention vise un échangeur de chaleur tout en métal de fabrication simple. Suivant l'invention, il a été prévu que le rebord sur le fond tubulaire et le rebord sur les couvercles de fermeture sont - dans un état de fabrication avant le repliage des couvercles de fermeture - formés en étant dirigés dans des directions opposées. Une fois achevées les étapes de fabrication de l'échangeur de chaleur tout en métal, donc dans l'état final, les rebords précités sont dirigés dans des directions approximativement perpendiculaires entre elles. Cela simplifie le repliage des couvercles de fermeture, ce qui contribue à fournir un échangeur de chaleur de fabrication simple. Le rebord sur le couvercle de fermeture est de préférence dirigé en éloignement de l'échangeur de chaleur, de sorte que des pinces en soi connues peuvent être installées d'une manière propice dans cette région. Suivant un aspect, il n' y a pas de rebord dans la région de pliage du couvercle un court rebord. La coupe en doit pas être effectuée. Suivant un autre aspect, rebord sur le fond tubulaire 25 collectrice, sachant que lesde fermeture, ou seulement onglet sinon nécessaire ne il est avantageux que le soit dirigé vers la boîte bords d'assemblage de la boîte collectrice s'appliquent intérieurement contre le rebord. Le rebord sur le couvercle de fermeture s'éloigne de l'échangeur de chaleur dans la direction longitudinale de la boîte collectrice. La mise en place des boîtes 30 collectrices peut ainsi être aisément réalisée, et on peut s'attendre à des liaisons brasées satisfaisantes. De préférence, le rebord sur le fond tubulaire est dirigé vers la boîte collectrice, les bords d'assemblage de la boîte collectrice s'appliquant intérieurement contre le rebord. Il est en outre prévu de former dans le fond tubulaire des renfoncements dirigés vers l'intérieur et disposés à distance entre eux, afin que le bord d'assemblage de la boîte collectrice puisse s'appliquer optimalement contre le rebord du fond tubulaire et y être assemblé par brasage. Le bord d'assemblage de la boîte collectrice comporte des saillies disposées à distance entre elles, qui coopèrent avec les renfoncements ou aussi avec d'autres fentes dans le fond tubulaire. De préférence des saillies sont formées sur les bords d'assemblage des boîtes collectrices. La saillie au début et à la fin des bords d'assemblage de la boîte collectrice est plus longue que les autres saillies. Les saillies plus longues s'engagent respectivement dans une fente entre le fond tubulaire et le rebord, afin d'assurer des liaisons brasées étanches et stables. On va maintenant expliquer l'invention sur un exemple de réalisation, en référence aux dessins annexés. D'autres particularités de la proposition inventive ressortent de l'exposé qui suit et des revendications. Les figures 1 à 7 ne représentent respectivement qu'une partie de l'échangeur de chaleur tout en métal et des coupes correspondantes A-A à K-K de ce dernier, qui sont respectivement indiquées sur les figures 3, 4, 12 et 14 et qui sont reproduites sur les autres figures conformément à la désignation respective des coupes. Les pièces détachées sont découpées dans des tôles d'aluminium opportunément revêtues de métal d'apport de brasage, mises en forme et réunies. Les tubes plats ont également été formés à partir de tôles, soudés avec une soudure longitudinale et coupés à longueur, sans vouloir exclure par là l'utilisation de tubes 1 plats fabriqués d'une manière différente. Dans le contexte envisagé ici, il est particulièrement intéressant de fabriquer des fonds 3 tubulaires réalisés d'un seul tenant avec les couvercles 33 de fermeture. Étant donné que l'on n'a représenté qu'une extrémité de l'échangeur de chaleur ou encore qu'une extrémité de l'un des fonds 3 tubulaires, on notera que l'autre extrémité non représentée est identique. Le deuxième fond tubulaire, également non représenté, à l'autre extrémité des tubes 1 plats est également réalisé de manière identique. Dans l'exemple représenté de réalisation, le rebord 30 sur le fond 3 tubulaire est dirigé vers le haut. La figure 1 notamment montre que le rebord 30 sur le couvercle 33 de fermeture est, avant le repliage des couvercles 33 de fermeture, dirigé vers le bas. Toutefois, sur les figures représentées, l'opération de pliage a déjà été effectuée, de sorte que le rebord 30 sur les couvercles 33 de fermeture est dirigé en éloignement de l'échangeur de chaleur dans la direction longitudinale des boîtes 4 collectrices. La région de pliage ou encore l'arête de pliage a été repérée par la référence 35 (voir aussi à ce sujet la figure 12, où une flèche vise à représenter l'opération de pliage). La figure 1 est une représentation partielle éclatée de l'échangeur de chaleur tout en métal, et la figure 2 représente la partie précitée dans l'état assemblé. La figure 3 est une vue de côté de la figure 2. La figure 4 est une vue en coupe longitudinale selon la coupe A-A de la figure 3. Il ressort des figures que les bords 40 d'assemblage de la boîte 4 collectrice s'appliquent intérieurement contre le rebord 30 du fond 3 tubulaire. Le rebord 30 est doté d'un biais 37 d'introduction, afin de faciliter l'assemblage (figure 3). Des saillies 41 disposées à distance entre elles sont formées sur les bords 40 d'assemblage de la boîte 4 collectrice. Les saillies 41 sont disposées là où des renfoncements 32 se trouvent dans le fond 3 tubulaire, les saillies 41 coopérant avec les renfoncements 32 pour presser le bord 40 d'assemblage contre le rebord 30. Les fentes 38 ou ouvertures dans le fond 3 tubulaire reçoivent les extrémités des tubes 1 plats. La figure 10 est une vue en coupe de la région dans laquelle se trouvent deux saillies 41 et renfoncements 32. La figure 11 représente une variante à cela, à savoir d'autres fentes 39 dans le fond 3 tubulaire à chacune desquelles est associée une saillie 41, qui est enfilée à travers une fente 39 respective dans le fond 3 tubulaire et ultérieurement liée par brasage de manière étanche. Quatre saillies 44 plus longues sont formées au total sur les deux bords 40 d'assemblage de chaque boîte 4 collectrice, saillies qui se trouvent aux extrémités des bords 40 d'assemblage. Deux d'entre elles sont visibles sur les dessins, par exemple sur les figures 1 et 5. Les saillies 44 plus longues se trouvent respectivement, dans l'état assemblé de l'échangeur de chaleur tout en métal, dans une fente 36 supplémentaire qui est formée entre le rebord 30 du fond 3 tubulaire et le fond 3 tubulaire. Les saillies 44 plus longues dépassent du fond 3 tubulaire vers le bas (figure 7 ou 8). Par cette mesure, on crée des liaisons brasées étanches dans les régions de coins de l'échangeur de chaleur tout en métal (voir en particulier les figures 5, 13 et 15). De plus, la liaison brasée entre le rebord 30 du couvercle 33 de fermeture et le bord de la boîte 4 collectrice est également améliorée. Dans cette région, des pinces 51 ou des moyens d'assemblage mécanique analogues sont également prévus, afin que les pièces détachées de l'échangeur de chaleur tout en métal pré-assemblé soient maintenues dans leur position avant l'exécution du processus de brasage dur. Les boîtes 4 collectrices sont constituées d'une tôle qui ne comporte que deux repliages. Elles peuvent donc être fabriquées économiquement. On n'a représenté sur les figures qu'un des piquages 60 d'entrée ou de sortie sur une boîte 4 collectrice, qui sont bien sûr également en métal et qui, soit sont brasés en tant que pièce détachée dans une ouverture, soit sont réalisés par emboutissage profond à partir de la paroi de la boîte 4 collectrice. L'échangeur de chaleur tout en métal suivant l'exemple représenté de réalisation possède deux parties 50 latérales, qui ont été repliées aux extrémités et y ont été liées par brasage au fond 3 tubulaire. Une des parties 50 latérales est partiellement visible sur les figures 1 et 2. D'autres particularités de la conception sont 20 indiquées aux spécialistes par les dessins eux-mêmes et leur sont aisément compréhensibles
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L'invention concerne un échangeur de chaleur tout en métal, constitué de pièces détachées comme des tubes (1) plats, des ailettes (2) ondulées, des fonds (3) tubulaires et des boîtes (4) collectrices, qui comportent des bords d'assemblage et sont assemblées par brasage, sachant que les fonds (3) tubulaires sont équipés de couvercles (33) repliés de fermeture pour fermer les ouvertures frontales des boîtes (4) collectrices et qu'un rebord (30) replié est disposé tant sur les fonds (3) tubulaires que sur les couvercles (33) de fermeture,caractérisé en ce que le rebord (30) sur le fond (3) tubulaire et le rebord (30) sur les couvercles (33) de fermeture sont - dans un état de fabrication avant le repliage des couvercles (33) de fermeture - formés en étant dirigés dans des directions opposées. La simplicité de fabrication de l'échangeur de chaleur tout en métal a été améliorée.
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1. Échangeur de chaleur tout en métal, constitué de pièces détachées comme des tubes (1) plats, des ailettes (2) ondulées, des fonds (3) tubulaires et des boîtes (4) collectrices, qui comportent des bords d'assemblage et sont assemblées par brasage, dans lequel les fonds (3) tubulaires sont équipés de couvercles (33) repliés de fermeture pour fermer les ouvertures frontales des boîtes (4) collectrices et qu'un rebord (30) replié est disposé tant sur les fonds (3) tubulaires que sur les couvercles (33) de fermeture, caractérisé en ce que le rebord (30) sur le fond (3) tubulaire et le rebord (30) sur les couvercles (33) de fermeture sont - dans un état de fabrication avant le repliage des couvercles (33) de fermeture - formés en étant dirigés dans des directions opposées. 2. Échangeur de chaleur tout en métal suivant la 1, caractérisé en ce qu'il n'y a pas de rebord (30) dans la région (35) de pliage des couvercles (33) de fermeture, ou seulement un petit rebord (30). 3. Échangeur de chaleur tout en métal suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que le rebord (30) sur le fond (3) tubulaire est dirigé vers la boîte (4) collectrice, les bords (40) d'assemblage de la boîte (4) collectrice s'appliquant intérieurement contre le rebord (30). 4. Échangeur de chaleur tout en métal suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que des renfoncements (32) dirigés vers l'intérieur et disposés à distance entre eux sont formés dans les fonds (3) tubulaires, afin que le bord (40) d'assemblage de la boîte (4) collectrice puisse s'appliquer contre le rebord (30) du fond (3) tubulaire et y être assemblé parbrasage. 5. Échangeur de chaleur tout en métal suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que 5 des saillies (41) sont formées sur les bords (40) d'assemblage des boîtes (4) collectrices. 6. Échangeur de chaleur tout en métal suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que la saillie (44) au début et à la fin des bords (40) 10 d'assemblage de la boîte (4) collectrice est plus longue que les autres saillies (41). 7. Échangeur de chaleur tout en métal suivant la 6, caractérisé en ce que les saillies (44) plus longues s'engagent respectivement dans une fente 15 (36) entre le fond (3) tubulaire et le rebord (30), afin d'assurer des liaisons brasées étanches et stables.
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F
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F28
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F28D,F28F
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F28D 1,F28F 9
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F28D 1/053,F28F 9/18
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FR2899593
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A1
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ENCRE AQUEUSE POUR IMPRESSION A JET D'ENCRE
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L'invention concerne une encre pour impression à jet d'encre contenant un colorant, notamment un colorant de couleur noire, jaune, cyan ou magenta, l'encre contenant en outre un solvant organique, des tensioactifs, des agents de maintien d'humidité, ainsi que le cas échéant des additifs usuels. L'impression à jet d'encre ou également "l'impression Ink Jet" est un procédé d'impression immédiate directe sans contact, sans forme d'impression matérielle, qui est basé sur des principes thermiques ou électrophysiques. L'information à imprimer est transférée sur un support d'impression, en règle générale du papier, sous la forme de gouttelettes d'encre individuelles. Avec le procédé à jet continu, les gouttelettes sont engendrées à partir d'un jet d'encre continu qui sort d'une buse avec une surpression statique. Excité par un convertisseur piézoélectrique, par exemple, le jet d'encre se décompose ensuite en gouttelettes d'une taille définie qui, en fonction de la nature de l'encre, sont placées de la manière souhaitée sur le support d'impression sous l'effet d'un champ magnétique ou électrostatique. Des gouttelettes non nécessaires sont déviées par effet de champ vers un dispositif de retour d'encre. Par rapport à cela, la génération de gouttelettes est effectuée "sur demande" avec le procédé "Drop on Demand" (gouttelette sur demande), à savoir par une commande d'impulsions électriques ciblées d'un générateur de gouttelettes, qui délivre alors une gouttelette d'encre à partir d'une buse. Des convertisseurs piézoélectriques, électromagnétiques ou à électrostriction sont en règle générale utilisés en tant que générateurs de gouttelettes. Une position particulière est occupée par ledit procédé à jet de bulles. La génération de gouttelettes est en l'occurrence effectuée par voie thermique moyennant la surchauffe temporaire d'un élément chauffant disposé dans l'encre. La bulle de vapeur en l'occurrence engendrée refoule l'encre au-dessus de l'élément chauffant sous forme d'impulsions, et conduit à la sortie d'une gouttelette de la buse associée, laquelle est à nouveau placée sur le support d'impression. Par rapport aux procédés précités, des composants déplacés mécaniquement sont supprimés avec le procédé à jet de bulles. Etant donné que des têtes d'impression à convertisseurs électrothermiques peuvent en règle générale être d'un agencement plus petit et fabriquées à un coût plus intéressant que des têtes comportant des éléments de conversion électromécaniques, les imprimantes à jet de bulles ont trouvé de nos jours une large propagation sur le marché. Les encres utilisées dans l'impression à jet d'encre sont en règle générale des encres fluides à base d'eau et/ou de solvants d'une viscosité de l'ordre de 1 à 30 mPa.s. Outre le composant eau, essentiel pour la génération de vapeur dans le procédé à jet de bulles, elles contiennent généralement un mélange constitué de différents solvants organiques (en partie jusqu'à huit composants pour la commande du temps de séchage), et ce notamment des cétones (essentiellement de la méthyléthylcétone), des acétates, de l'étherglycol, des pyrrolidones, des glycols, de la glycérine et des alcools (par exemple de l'éthanol). La proportion en solvants pour la technologie gouttelettes sur demande est généralement de l'ordre de 15 à 60 % en poids. Pour le procédé à jet d'encre continu, la proportion en solvants peut aller jusqu'à 98 % en poids. Les colorants, qui constituent en règle générale une quantité de l'ordre de 2 à 6 % en poids de l'encre pour impression à jet d'encre, sont essentiellement des matières colorantes solubles de haute tenue à la lumière et de haute stabilité thermique, mais en partie également des pigments insolubles d'une taille de particules inférieure à environ 3 pm, notamment inférieure à 1 pm. S'il est nécessaire de régler une conductibilité électrique, un sel conducteur est en règle générale utilisé pour l'obtention d'une conductibilité électrique si possible supérieure à 104 52-1 cm-1. A l'état de repos, l'encre contenue dans les buses ne doit à long terme ni se dessécher, ni s'incruster. Des biocides sont généralement ajoutés aux encres pour impression à jet d'encre pour la mise au point d'une conservation suffisante, afin qu'elles ne puissent par exemple pas être infestées de bactéries ou de moisissures. Les encres pour impression à jet d'encre doivent être compatibles avec les matériaux du réservoir d'encre, de l'alimentation d'encre et de la tête d'impression ; elles ne doivent pas être corrosives et contiennent de ce fait, par exemple, des inhibiteurs de corrosion. D'autres paramètres importants des encres pour le procédé à jet d'encre sont la viscosité, la tension superficielle et la valeur du pH. En fonction du système, les valeurs physiques mentionnées de l'encre pour impression à jet d'encre doivent être adaptées aux exigences du cas individuel. Il s'est avéré que les encres connues ne satisfont pas de façon souhaitable aux exigences mentionnées ci-dessus dès lors qu'elles sont utilisées dans des réservoirs d'encre ou dans des cartouches. C'est ainsi qu'il est souhaitable d'augmenter la stabilité de l'encre pour impression à jet d'encre dans le réservoir d'encre ou la cartouche, et d'améliorer le débit des encres pour impression à jet d'encre à partir des réservoirs d'encre ou de cartouches rechargé(e)s, afin d'éviter la formation de traînées. Il existe certes des propositions visant en l'occurrence à obtenir une amélioration par l'augmentation de la proportion en tensioactifs dans les encres pour impression à jet d'encre, et ce à un point tel qu'elles sortent facilement des cartouches. Une proportion trop importante en tensioactifs a pour inconvénient de conduire généralement à une formation élevée indésirable de mousse. De dits "yeux de poisson" se forment en outre, ce qui est le signe de la présence de proportions insolubles gênantes. Les problèmes ne sont notamment pas réglés si la cartouche ou le réservoir d'encre contient une éponge pouvant engendrer des bulles, qui conduisent à une impression altérée. D'autres problèmes étaient liés aux encres pour impression à jet d'encre connues jusqu'à présent, car elles conduisaient fréquemment à des impressions à traînées dues à l'adhérence de l'encre en cours d'impression sur la plaque à buses et au colmatage des buses. Ce problème apparaît avec de nombreuses encres pour impression à jet d'encre et se manifeste notamment de façon considérable et défavorable avec des imprimantes à haute résolution et l'impression de plus en plus courante de photos sur des papiers normaux. Exprimé de manière abstraite, il était par conséquent nécessaire d'améliorer la qualité d'impression, et également la fiabilité d'impression, de telles encres à temps de séchage plus rapide. La solution du problème précité a fait certes l'objet de différentes propositions techniques dans l'état de la technique. C'est ainsi que la publication EP 1 203 798 propose de prévoir une faible concentration en tensioactifs dans l'encre pour impression à jet d'encre, mais de choisir une proportion très importante de solvants. Des encres pour impression à jet d'encre qui, en tant que solvant, contiennent de l'éthylèneglycol en concentrations trop élevées (par exemple plus de 20 %), sont classées comme étant nuisibles à la santé (classe de risque Xn). Une concentration trop élevée en solvants peut conduire à une dégradation de leur fiabilité d'impression. L'encre pour impression à jet d'encre possède alors certes de bonnes propriétés de mouillage, elle macule cependant la plaque à buses et provoque des déviées de buses. Des traînées indésirables sont détectables dans un mode d'impression rapide. Une autre proposition destinée à résoudre les problèmes mentionnés ci-dessus ressort de la publication EP 1 167 474 Al. Cette publication se limite strictement à des tensioactifs définis, tels que par exemple des tensioactifs à base de silicone. A partir d'une certaine concentration, de tels tensioactifs peuvent conduire à un maculage de la plaque à buses par l'encre pour impression à jet d'encre, ce qui signifie une dégradation de la qualité d'impression de l'encre pour impression à jet d'encre. L'objectif de l'invention consiste par conséquent à éliminer les problèmes évoqués ci-dessus inhérents à la qualité d'impression et à la fiabilité d'impression d'encres pour impression à jet d'encre, notamment au maculage de la plaque à buses, et à empêcher des déviées de buses. Selon l'invention, cet objectif est atteint par une encre pour impression à jet d'encre du type mentionné en introduction, par le fait qu'elle contient environ 5 à 20 % en poids d'agents de maintien d'humidité sous forme de glycérine, d'urée et/ou d'un dérivé d'urée, jusqu'à 7 % en poids d'un solvant A d'un point d'ébullition de plus de 205 C et/ou jusqu'à 10 % en poids d'un solvant B d'un point d'ébullition inférieur à 205 C, environ 0,05 à 2 % en poids, notamment environ 0,05 à 1 % en poids de tensioactifs, ainsi que 1 à 7 % en poids environ de colorant, notamment de matière colorante, la quantité en solvant A, en solvant B ou la somme de la quantité en solvant A et en solvant B étant au moins de l'ordre de 2 % en poids, notamment au moins de l'ordre de 5 % en poids, et l'encre pour impression à jet d'encre ayant à 25 C une tension superficielle statique de 23 à 40 mN/m. En ce qui concerne l'encre pour impression à jet d'encre selon l'invention, il y a globalement lieu de mentionner ce qui suit elle contient une quantité suffisante en agents de maintien d'humidité pour ne pas sécher dans les buses et ne pas provoquer de déviées de buses. La quantité des solvants organiques, qui fera encore l'objet d'une explication détaillée ci-après, est limitée aussi bien pour le solvant A que pour le solvant B. Cela s'applique de façon analogue également à leur emploi commun. Il convient cependant de respecter en l'occurrence une limite minimale, ce qui fera également encore l'objet d'une explication détaillée ci-après. Si les concentrations sont augmentées au-delà des valeurs indiquées, cela modifie de façon défavorable les propriétés de mouillage de l'encre pour impression à jet d'encre et conduit à un maculage de la plaque à buses par celle-ci. En raison des proportions d'encre adhérant aux buses, les gouttelettes ne peuvent pas se dissocier en temps opportun des buses et sont de ce fait déviées. Cela conduit aux impressions à traînées indésirables. La faible tension superficielle statique évoquée conduit à un séchage suffisamment rapide des encres sur le support d'impression (papier normal ainsi que papier photo). Des exemples du solvant A indiqué ci-dessus sont notamment des solvants d'un point d'ébullition supérieur à 230 0C, desquels font partie le diéthylèneglycol (246 C), le triéthylèneglycol (287,6 0C), le butyltriglycol (260 0C), le butyldiglycol {230,4 0C) et la 2-pyrrolydone (245 C), alors que des exemples pour le solvant B sont notamment des solvants d'un point d'ébullition inférieur à 200 0C, à savoir de l'éthylèneglycol (197 C), du butylglycol {171 C), de l'isopropylglycol (143 0C) ainsi que du propylèneglycol {187 C). Lors du choix du solvant A et du solvant B préférés, le solvant A possède un point d'ébullition inférieur à 200 C, et le solvant B un point d'ébullition supérieur à 230 C. L'encre pour impression à jet d'encre selon l'invention contient environ 0,05 à 2 % en poids, notamment environ 0,05 à 1 % en poids de tensioactifs. Il est en l'occurrence préféré que le tensioactif soit contenu à raison d'une quantité de l'ordre de 0,1 à 0,7 % en poids. Pour le choix des tensioactifs, l'invention n'est pas limitée de façon significative. Les tensioactifs suivants entrent notamment en ligne de compte : des tensioactifs à base de silicone (des siloxanes de polydiméthyle à polyéther modifié) et/ou des N-alkylpyrrolidones (notamment du 1-octyl-2-pyrrolidone ou du 1-dodé-cyl-2-pyrrolidone), un tensioactif sous la forme d'un tensioactif d'acétylène-glycol étant particulièrement avantageux dans certains cas individuels. Cela peut être représenté par la formule générale (III) ci-après : R' R2 R3 ù C ù C C ù C ù R4 o o (\ Çh CH2 CH2 CH2 CH2 ' 0 0 H H dans laquelle RI, R2, R3 et R4, respectivement indépendants les uns des autres, représentent un faible reste alkyle, et la somme de n + m se situe entre 0 et 30, notamment entre 5 et 15. Lors de l'utilisation d'un tel tensioactif, il est particulièrement préféré que le reste alkyle mentionné contienne 1 à 10 atomes de carbone, notamment 1 à 4 carbones. Moyennant une adaptation particulièrement optimale des différents paramètres de l'encre pour impression à jet d'encre selon l'invention, la tension superficielle statique à 25 C peut être avantageusement commandée, notamment dans la plage de 23 à 40 mN/m importante selon l'invention. Le respect de cette condition cadre pour la tension superficielle statique conduit à un écoulement de sortie optimal de l'encre pour impression à jet d'encre des 15 20 25 30 35 buses de la cartouche à jet d'encre, et en outre à l'absence de traînées dans l'image d'impression. Il est particulièrement avantageux que la tension superficielle statique mentionnée de l' selon l'invention se situe entre 26 et 36 mN/m environ. La nature des colorants respectivement contenus dans l'encre selon l'invention n'est pas limitée. Il peut s'agir, aussi bien de colorants que de pigments, des colorants ou pigments noirs entrant également en ligne de compte. Les colorants sont des colorants jaunes, des colorants magenta ainsi que des colorants cyan habituellement utilisés dans des encres pour impression à jet d'encre. Sont préférés, pour les colorants jaunes le jaune direct 143 et le jaune acide 23, pour les colorants magenta le rouge acide 52, le rouge réactif 23 et le rouge acide 27, pour les colorants cyan le bleu acide 9 et le bleu direct 199, et pour les colorants noirs le noir direct 168 ainsi que le noir réactif 31. Au lieu des colorants, il est également possible d'utiliser des pigments, notamment des pigments d'une taille de particules inférieure à 500 nm, tels que le pigment bleu 15:3, le pigment rouge 122, le pigment jaune 74, le pigment jaune 155 et le pigment noir 7. Les agents colorants sont contenus dans l'encre pour impression à jet d'encre selon l'invention dans le cadre de l'ordre de 1 à 7 % en poids défini selon l'invention, notamment dans la plage de l'ordre de 2 à 5 % en poids. Afin d'atteindre l'objectif selon l'invention de façon particulièrement optimale, il est avantageux de régler la valeur du pH de manière appropriée. Celle-ci est de préférence comprise entre 5 et 10, notamment entre 6 et 9. Des problèmes de corrosion dans les appareillages sont de ce fait supprimés. L'ajout d'inhibiteurs de corrosion n'est plus nécessaire. Des amines primaires, secondaires et/ou tertiaires sont notamment utilisées pour le réglage de la valeur du pH, l'alcanolamine, notamment la triéthanolamine, étant préférée. Pour le réglage de la valeur du pH, il est par exemple également possible d'utiliser de la soude caustique, des acides quelconques, des tampons, tels que de l'acétate d'ammonium, et analogues. L'homme de l'art a la possibilité d'améliorer l'encre pour impression à jet d'encre selon l'invention par l'ajout, en fonction du profil d'exigences, d'autres additifs usuels. Il peut en l'occurrence s'agir, par exemple de stabilisateurs, d'agents de mouillage et/ou d'agents de conservation, notamment de biocides. L'acide acétique de diamine d'éthylène (EDTA) fait par exemple partie des stabilisateurs. En tant qu'agents de conservation particulièrement avantageux, il convient de citer ceux qui sont associés aux groupes suivants : composés de thiazole et d'isothiazole. Dans certains cas individuels, il peut également être judicieux pour le succès recherché que l'encre aqueuse pour impression à jet d'encre contienne un additif de volatilisation. s'agit d'un liquide facilement évaporable qui peut de préférence être mélangé avec de l'eau et qui tombe sous la particularité facultative "autres additifs". Il peut par exemple s'agir d'alcools faibles, notamment d'alcools contenant environ 1 à 4 atomes de carbone. Les préférés sont le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, le butanol, le pentanol et leurs isomères. L'isopropanol est particulièrement avantageux. Les propriétés associées à cela se répercutent notamment en un séchage plus rapide de l'encre pour impression à jet d'encre sur le papier et en une amélioration de la tenue au maculage. L'utilisation de l'agent de volatilisation permet à l'homme de l'art de régler sans problèmes la concentration appropriée. Un dépassement d'une limite supérieure de l'ordre de 10 à 12 % en poids n'est cependant en règle générale pas à conseiller. Lorsque l'encre sort des buses, cela peut conduire à la formation de gouttelettes satellites indésirables, et par conséquent à une réduction de la qualité d'impression, notamment de la netteté des bords et du contraste d'impression. Pour les applications de l'invention, il s'est avéré avantageux de régler une viscosité cinématique [mm2/s] de l'ordre de 1,3 à 3,0, ce qui favorise l'atteinte de l'objectif fixé. Cela s'applique notamment à la plage de l'ordre de 1,4 à 2,6. Il s'est également avéré que les encres pour impression à jet d'encre selon l'invention possèdent une stabilité souhaitable de la tension superficielle. Cela est également le cas en ce qui concerne la viscosité de l'encre. Les avantages pouvant être obtenus avec l'encre selon l'invention résident également dans le fait qu'ils conduisent à un débit amélioré de cartouches rechargées et empêchent la formation de traînées lors de l'impression. Il s'est par ailleurs avéré que, lorsque les cartouches sont à nouveau rechargées après utilisation, l'encre introduite présente une compatibilité optimale avec l'encre résiduelle. L'invention est expliquée ci-après encore plus en détail à l'aide de différentes formulations, qui illustrent la composition qualitative et quantitative. Ces formulations illustrent également des évaluations qualitatives. 5 10 15 20 2530 Exemples Désignation des matières Exemple Exemple Exemple Exemple Exemple Exemple premières 1 2 3 4 de compa- de compa- raison 1 raison 2 Eau déminéralisée 78,15 77,95 71,23 80,55 65,05 69,85 Agent de conservation 0,10 0,10 0,1 0,1 0,1 0,10 (Preventol D2 VP0C3058) (biocide) Triéthylèneglycol 12 Ethylèneglycol 10 5 Diéthylèneglycol 5,00 5 10 15,00 Glycérine 15,00 10,00 10 10 6,00 Butyldiglycol 3,5 2,00 Urée 5 Triéthanolamine 1,20 1,50 0,1 2,00 EDTA Sel de tétrasodium 0,05 0,05 0,1 0,15 0,05 0,05 Surfynol 465 (tensioactif 0, 50 0,40 0,5 0,4 d'acétylèneglycol) Surfynol 440 (tensioactif 0,15 0,15 0,15 0,1 0,15 d' acétylèneglycol) Silwet L7607 (tensioactif à 0,02 0,5 base de silicone) Rouge acide 52 (colorant) 0,80 0,80 0,80 Rouge réactif 180 (colorant) 4,05 4,05 4,05 Bleu direct 199 (colorant) 3,4 3,6 3,3 Total 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 Tension superficielle 29,4 30, 30 29,6 29,1 26,1 33,4 dyne/cm Viscosité [mm2/s] 1,6 1,7 1,95 1,5 2,55 2,2 Qualité d'impression sur très très très très traînées traînées papier normal bonne bonne bonne bonne Qualité d'impression sur très très très très traînées traînées papier photo bonne bonne bonne bonne 11 35 Remarque : Quantité en parties en poids
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Encre aqueuse pour impression à jet d'encre contenant un colorant, un solvant organique, des tensioactifs et des additifs usuels, qui contient environ 5 à 20 % en poids d'agents de maintien d'humidité sous forme de glycérine, d'urée et/ou d'un dérivé d'urée, jusqu'à 7 % en poids d'un solvant A d'un point d'ébullition de plus de 205 degree C et/ou jusqu'à 10 % en poids d'un solvant B d'un point d'ébullition inférieur à 205 degree C, environ 0,05 à 2 % en poids de tensioactifs, ainsi que 1 à 7 % en poids de colorant, la quantité en solvants A et B ou la somme de la quantité en solvants, étant au moins de l'ordre de 2 % en poids, et l'encre ayant à 25 degree C une tension superficielle statique de 23 à 40 mN/m.
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1. Encre aqueuse pour impression à jet d'encre contenant un colorant, notamment un colorant de couleur noire, jaune, cyan ou magenta, l'encre pour impression à jet d'encre contenant en outre un solvant organique, des tensioactifs ainsi que le cas échéant des additifs usuels, caractérisée en ce que l'encre contient environ 5 à 20 % en poids d'agents de maintien d'humidité sous forme de glycérine, d'urée et/ou d'un dérivé d'urée, jusqu'à 7 % en poids d'un solvant A d'un point d'ébullition de plus de 205 0C et/ou jusqu'à 10 % en poids d'un solvant B d'un point d'ébullition inférieur à 205 0C, environ 0,05 à 2 % en poids, notamment environ 0,05 à 1 % en poids de tensioactifs, ainsi que 1 à 7 % en poids de colorant, notamment de matière colorante, la quantité en solvant A, en solvant B ou la somme de la quantité en solvant A et en solvant B, étant au moins de l'ordre de 2 % en poids, notamment au moins de l'ordre de 5 % en poids, et l'encre pour impression à jet d'encre ayant à 25 0C une tension superficielle statique de 23 à 40 mN/m. 2. Encre pour impression à jet d'encre selon la 1, caractérisée en ce qu'elle contient l'agent de maintien d'humidité à raison d'une quantité de l'ordre de 7 à 18 % en poids, notamment de l'ordre de 9 à 16 % en poids. 3. Encre pour impression à jet d'encre selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle contient le tensioactif à raison d'une quantité de l'ordre de 0,1 à 0,7 % en poids. 4. Encre pour impression à jet d'encre selon l'une au moins des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle contient un tensioactif sous la forme d'un tensioactif d'acétylèneglycol. 5. Encre pour impression à jet d'encre selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle possède une tension superficielle statique de l'ordre de 26 à 36 mN/m. 6. Encre pour impression à jet d'encre selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle possède une valeur de pH de 5 à 10, notamment de 6 à 9. 7. Encre pour impression à jet d'encre selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que, pour le réglage de la valeur de pH souhaitée, elle contient une amine primaire, secondaire et/ou tertiaire, notamment une alcanolamine. 8. Encre pour impression à jet d'encre selon la 7, caractérisée en ce que l'alcanolamine est présente sous la forme de triéthanolamine. 9. Encre pour impression à jet d'encre selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient des additifs sous la forme d'un stabilisateur, d'un d'agent de mouillage et/ou d'un agent de conservation, notamment de biocides. 10. Encre pour impression à jet d'encre selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le solvant A possède un point d'ébullition inférieur à 200 C, 20 et en ce que le solvant B possède un point d'ébullition supérieur à 230 C. 11. Encre pour impression à jet d'encre selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle possède une viscosité cinématique [mm2/s] de l'ordre de 1,3 25 à 3,0, notamment de l'ordre de 1,4 à 2,6.
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C
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C09
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C09D
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C09D 11
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C09D 11/00
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FR2900557
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A1
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DISPOSITIF DE SUSPENSION D'UN RIDEAU DEVANT UNE FENETRE
| 20,071,109 |
La présente invention concerne un . Le terme "rideau" doit être compris dans une acception la plus large, c'est-à-dire comme se rapportant à tout type de moyens permettant d'occulter une fenêtre, incluant par exemple un store. Il en est de même du terme "fenêtre", qui doit être compris comme se référant à une fenêtre à deux battants proprement dite, ou à des baies similaires à une fenêtre, telles qu'une porte-fenêtre par exemple. De la même façon, la "tringle" mentionnée plus loin doit être comprise 10 comme recouvrant une tringle, une barre ou un rail de support d'un ou plusieurs rideaux, ou similaires. Pour suspendre un rideau devant une fenêtre, il est actuellement nécessaire de fixer la tringle de support du rideau au mur, ce qui implique de réaliser des perçages et des vissages adéquats. Ces opérations de fixation 15 sont relativement complexes à mettre en oeuvre et ont pour inconvénient d'obliger à aménager des trous dans le mur. La présente invention vise à remédier à cet inconvénient fondamental. À cet effet, le dispositif qu'elle concerne comprend deux sous-ensembles de montage de la tringle de support du rideau sur les battants de la fenêtre, 20 chaque sous-ensemble comprenant une platine et un bras de déport ; la platine est conformée de manière à pouvoir être fixée sur le bord supérieur d'un battant, près de l'axe de pivotement de ce dernier, et comprend des moyens de montage pour le montage pivotant du bras de déport sur elle, selon un axe s'étendant, après montage sur le battant, parallèlement à l'axe 25 de pivotement du battant ; le bras de déport est conformé pour déporter la tringle par rapport au mur ; il est monté pivotant sur la platine grâce auxdits moyens de montage et est relié de manière pivotante à la tringle, en un point longitudinalement fixe de cette dernière, également selon un axe parallèle à l'axe de pivotement du battant. 30 La platine de chaque sous-ensemble est ainsi fixée sur le bord supérieur d'un battant de la fenêtre, près de l'axe de pivotement de ce battant, et chaque bras de déport est rnonté pivotant sur la platine correspondante, les deux bras de déport supportant la tringle avec possibilité de pivotement par rapport à cette tringle. La tringle est donc montée directement sur les battants de la fenêtre, et non sur le mur. Grâce au montage des platines sur le bord supérieur des battants, lesdits sous-ensembles s'étendent vers le haut par rapport aux battants, et grâce au montage pivotant des bras de déport par rapport aux platines et à la tringle, ces sous-ensembles ne font pas obstacle à l'ouverture d'un battant ou des deux battants sur une large amplitude, pouvant aller jusqu'à 180 degrés, voire plus. De préférence, au moins une platine comprend un organe de butée et le bras de déport correspondant comprend également un organe de butée, ces deux organes de butée étant disposés de manière à venir en butée l'un contre l'autre en position de fermeture du battant. Cette venue en butée permet, en position de fermeture du battant, de bloquer le pivotement du bras de déport par rapport à la platine dans un sens de pivotement, et donc de limiter le déplacement de la tringle par rapport aux battants. De préférence, les platines et les bras de déport des deux sous-ensembles comprennent chacun des organes de butée tels que précités. Ainsi, en position fermée des deux battants, le pivotement des deux bras de déport par rapport aux platines est bloqué, permettant d'assurer le positionnement de la tringle parallèlement au mur et permettant d'assurer une immobilisation longitudinale de la tringle par rapport à ce mur. Lors du mouvement d'ouverture des deux battants, et en position complètement ouverte de ces battants, le montage des platines près des axes de pivotement des battants permet un déplacement limité de la tringle par rapport au mur. En cas d'ouverture d'un seul battant, les organes de butée du sous-ensemble du battant restant fermé permettent de bloquer le déplacement de la tringle dans un sens longitudinal et de conserver ainsi substantiellement le centrage de cette tringle par rapport à la fenêtre. Les moyens pour le montage pivotant d'un bras de déport sur la platine correspondante sont de préférence constitués par un pion solidaire de la platine et par un alésage aménagé dans chaque bras de déport, cet alésage permettant l'engagement du bras de déport à pivotement sur le pion. L'organe de butée de chaque platine est de préférence constitué par un pion solidaire de chaque platine, et l'organe de butée du bras de déport correspondant est constitué par un bossage faisant saillie radialement de ce bras de déport, ce bossage faisant de préférence corps avec ce bras de déport. De préférence, chaque platine comprend des moyens de réglage de la position des moyens de montage pivotant du bras de déport, ces moyens de réglage pouvant être réglés de telle sorte que l'axe de pivotement du bras de déport soit confondu avec l'axe de pivotement du battant sur lequel la platine est montée. Ces moyens de réglage permettent de maintenir la tringle substantiellement parallèle au mur quelles que soient les positions des 15 battants. Pour assurer le maintien de cette tringle parfaitement parallèle au mur, il est utile de prévoir des moyens de limitation du pivotement de chaque bras de déport par rapport à la tringle. Cette limitation peut par exemple être de l'ordre de 5 de part et d'autre d'une position nominale. 20 Lorsqu'un battant comprend une feuillure supérieure, la platine destinée à être fixée à ce battant est de préférence conformée et dimensionnée pour pouvoir être engagée à cheval sur le bord en saillie du battant délimitant la feuillure, de manière ajustée. Un montage rigide du sous-ensemble par rapport au battant est ainsi 25 obtenu. Avantageusement, dans ce cas, chaque platine comprend un alésage taraudé pouvant recevoir une vis de pression propre à prendre appui contre le battant, sans pénétrer dans le matériau de celui-ci. L'immobilisation de la platine par rapport au battant est ainsi obtenue 30 sans qu'il soit nécessaire de percer le battant. Avantageuserent, chaque sous-ensemble comprend des moyens de réglage en hauteur de la tringle par rapport au battant. Ces moyens peuvent notamment être sous forme d'un alésage taraudé aménagé dans chaque bras de déport et d'un pion fileté pouvant être plus ou moins vissé dans cet alésage taraudé. Dans ce cas, le pion fileté peut notamment être solidaire d'une pièce de montage de la tringle ; lorsque cette dernière est sous forme d'une barre, ladite pièce de montage peut être formée par un manchon au travers duquel est engagée cette barre, ce manchon étant équipé d'une vis radiale de pression pour réaliser l'immobilisation du manchon par rapport à la barre. L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemples non limitatifs, deux formes de réalisation possibles du dispositif qu'elle concerne. La figure 1 en est une vue générale, de côté, selon une première forme de réalisation, alors qu'il est installé sur deux battants d'une fenêtre, le battant de droite étant en position fermée tandis que le battant de gauche est représenté en position fermée en traits interrompus et en position ouverte en traits pleins ; la figure 2 est une vue en perspective éclatée de l'un des deux sous-ensembles que comprend ce dispositif ; la figure 3 est une vue de ce sous-ensemble similaire à la figure 2, après montage ; la figure 4 est une vue du dispositif de dessus, les deux battants de la fenêtre étant fermés ; la figure 5 en est une vue similaire à la figure 4, les deux battants de la fenêtre étant ouverts ; la figure 6 en est une vue similaire à la figure 4, l'un des deux battants de 25 la fenêtre étant ouvert tandis que l'autre est fermé ; la figure 7 est une vue en perspective éclatée de l'un des sous-ensemble du dispositif selon une deuxième forme de réalisation ; la figure 8 en est une vue de détail, à échelle agrandie, et la figure 9 est une vue générale du dispositif, après montage sur les 30 battants d'une fenêtre. Dans la description qui suit, les parties ou éléments qui se retrouvent d'une forme de réalisation à l'autre seront désignés par les mêmes références numériques et ne seront pas à nouveau décrits. La figure 1 représente un dispositif de suspension d'un ou de deux rideaux devant une fenêtre, comprenant deux sous-ensembles 1 de montage d'une tringle 2 de support du ou des rideaux (non représentés) sur les battants 3 de la fenêtre. L'un des deux sous-ensembles 1 est visible à échelle agrandie sur les figures 2 et 3. Les deux sous-ensembles 1 ont des structures identiques, sinon qu'elles sont symétriques par rapport au plan vertical médian de la fenêtre. Comme cela apparaît sur ces figures 2 et 3, chaque sous-ensemble 1 comprend, dans l'exemple représenté, une platine 5 de montage sur le battant 3, un bras de déport 6 et un manchon 7 recevant la tringle 2. La platine 5 comprend une partie centrale plane et rectangulaire, et deux ailes repliées à angles droits par rapport à cette partie centrale, se projetant de deux bords longitudinaux opposés de cette partie centrale. Comme cela se comprend par comparaison des figures 2 et 3, la platine 5 peut être engagée à cheval, de manière ajustée, sur le bord en saillie 3a du battant 3 qui délimite la feuillure 10 que comprend ce battant 3. L'une des ailes repliées de la platine 5 comprend un alésage taraudé 11 recevant une vis de pression 12, sous forme d'un cylindre métallique fileté. Cette vis de pression 12 est propre à prendre appui contre le battant 3 sans pénétrer dans le matériau de celui-ci, permettant de réaliser une immobilisation de la platine 5 par rapport au battant 3 sans qu'il soit nécessaire de percer le battant 3. Ladite partie centrale de la platine 5 comporte par ailleurs deux pions 13, 14 parallèles fixés à elle, faisant saillie du côté opposé à la direction selon laquelle lesdites ailes repliées font elles-mêmes saillie de cette partie centrale. Le pion 13 se trouvant, après montage, le plus proche de l'axe de pivotement du battant 3 forme un organe de butée, et le pion 14 forme un pivot sur lequel peut être monté à pivotement le bras de déport 6. Ce dernier présente une forme doublement coudée, individualisant une partie centrale légèrement inclinée et deux portions d'extrémité de directions opposées, d'axes parallèles l'un à l'autre. Cette forme permet au bras de déport 6, ainsi que cela est visible sur les figures 1 et 4 à 6, lorsque ce bras est monté sur une platine 5 elle-même montée sur un battant 3, de déporter la tringle 2 par rapport au mur dans lequel est aménagée la fenêtre. La portion d'extrémité inférieure du bras 6 comprend un alésage permettant le montage à pivotement du bras 6 sur le pion 14 et un bossage 15 faisant saillie radialement par rapport à ce dernier, ce bossage 15 formant corps avec le bras 6. Comme le montrent les figures 3 et 4, le pion 13 et le bossage 15 sont disposés de manière à venir en butée l'un contre l'autre en position de fermeture du battant 3, immobilisant ainsi le pivotement du bras 6 rapport à la platine 5 dans un sens de pivotement. Dans sa portion d'extrémité supérieure, le bras 6 comprend un alésage taraudé 19 dans lequel, avant engagement de la tringle 2 dans le manchon 7, peut être plus ou moins vissé un pion fileté 20 fixé radialement sur le manchon 7. Ce vissage plus ou moins prononcé permet de régler la hauteur du manchon 7 par rapport au bras 6 et par conséquent la hauteur de la tringle 2 par rapport au battant 3. Le manchon 7 comprend également un alésage taraudé axial 21 dans lequel peut être engagée une vis de pression 22 permettant l'immobilisation longitudinale de la tringle 2 par rapport au manchon 7. Après engagement de la tringle 2 dans le manchon 7, le pivotement du 20 pion 20 dans l'alésage 19 du bras 6 reste possible, de sorte que le bras 6 est également monté pivotant par rapport au manchon 7. Ainsi que le montrent les figures 1 et 4, lorsque les battants 3 sont fermés, les pions 13 des deux platines 5 sont en butée contre les bossages 15 des bras 6, de sorte que le pivotement des deux bras 6 par rapport aux 25 platines 5 est bloqué. Ce blocage permet d'assurer le positionnement de la tringle 2 parallèlernent au mur et permet également une immobilisation longitudinale de la tringle 2 par rapport à ce mur, pour un mouvement du ou des rideaux le long de cette tringle 2 sans déplacement de cette dernière. La figure 5 montre que, compte tenu du montage des platines 5 à 30 proximité des axes de pivotement des battants 3 et sur le bord supérieur de ces derniers, il est possible d'ouvrir les battants 3 sur une très large amplitude, atteignant 180 degrés, voire plus, sans déplacement substantiel de la tringle 2 par rapport au mur. En cas d'ouverture d'un seul battant 3, ainsi que cela est représenté sur la figure 6, le pion 13 et le bossage 15 du sous-ensemble 1 du battant 3 restant fermé permettent de bloquer le déplacement de la tringle 2 dans un sens longitudinal de celle-ci et de conserver ainsi substantiellement le centrage de cette tringle 2 par rapport à la fenêtre. Ainsi, avec le dispositif selon l'invention, la tringle 2 de support du ou des rideaux est montée directement sur les battants 3 de la fenêtre, et non sur le mur, et les sous-ensembles 1 de support de la tringle 2 ne font obstacle à l'ouverture d'un battant 3 ou des deux battants 3 sur une large amplitude, et ce, avec un maintien de la tringle 2 dans une position substantiellement parallèle au mur et dans une position substantiellement centrée par rapport à la fenêtre. Les figures 7 à 9 montrent un dispositif dans lequel la tringle 2 est maintenue substantiellement parallèle au mur quelles que soient les positions des battants 3. A cet effet, chaque platine 5 est en deux parties 5a, 5b, la partie inférieure 5a permettant le montage sur le battant 3 et la partie supérieure 5b comportant le pivot 14 et la butée 13. La partie 5b peut être réglée en position par rapport à la partie 5a de telle sorte que l'axe de pivotement du bras de déport 6 soit confondu avec l'axe de pivotement du battant 3 sur lequel la platine 5 est montée, ainsi que le montre la figure 9. Ce réglage en position est, dans l'exemple représenté, réalisé au moyen d'une lumière 25 aménagée dans la partie 5b et d'une vis 26 engagée dans cette lumière 25 puis dans un alésage taraudé aménagé dans la partie 5a. Après positionnement adéquat des parties 5a, 5b, la vis 26 est serrée. Une rainure et une nervure (non représentées) parallèles à la lumière 25 peuvent être aménagées dans les parties 5a et 51) pour caler longitudinalement la partie 5b par rapport à la partie 5a. Le pion 20 de chaque manchon 7 et l'extrémité supérieure de chaque bras de déport 6 comprennent chacun un trou 27, 28 de réception d'une goupille 29, le trou 27 de ce pion 20 et/ou le trou 28 de ce bras 6 étant aménagé de manière telle que le pivotement du bras 6 par rapport à la tringle 2 soit limité à une course de l'ordre de 5 de part et d'autre d'une position nominale (cf. figure 8). Grâce à ces dispositions, la tringle 2 reste parfaitement parallèle au mur quelles que soient les positions des battants 3, ainsi que le montre la figure 9. L'invention fournit par conséquent un dispositif présentant l'avantage déterminant de pouvoir être mis en place selon des opérations de fixation relativement simples et rapides à mettre en oeuvre, sans obliger à aménager des trous dans le mur ; lorsque le dispositif comprend des platines 5 et des vis de pression 12 telles que décrites ci-dessus, le montage de ce dispositif n'oblige pas à percer des trous dans les battants 3. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation 10 décrite ci-dessus à ttre d'exemple mais qu'elle s'étend à toutes les formes de réalisations couvertes par les revendications ci-annexées
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Selon l'invention, ce dispositif comprend deux sous-ensembles (1) de montage de la tringle (2) de support du rideau sur les battants (3) de la fenêtre, chaque sous-ensemble (1) comprenant une platine (5) et un bras de déport (6) ; la platine (5) est conformée de manière à pouvoir être fixée sur le bord supérieur d'un battant (3), près de l'axe de pivotement de ce dernier, et comprend des moyens de montage (14) pour le montage pivotant du bras de déport (6) sur elle, selon un axe s'étendant, après montage sur le battant (3), parallèlement à l'axe de pivotement du battant (3) ; le bras de déport (6) est conformé pour déporter la tringle (2) par rapport au mur ; il est monté pivotant sur la platine (5) grâce auxdits moyens de montage et est relié de manière pivotante à la tringle (2), en un point longitudinalement fixe de cette dernière, également selon un axe parallèle à l'axe de pivotement du battant (3).
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1 û Dispositif de suspension d'un rideau devant une fenêtre, caractérisé en ce qu'il comprend deux sous-ensembles (1) de montage de la tringle (2) de support du rideau sur les battants (3) de la fenêtre, chaque sous-ensemble (1) comprenant une platine (5) et un bras de déport (6) ; la platine (5) est conformée de manière à pouvoir être fixée sur le bord supérieur d'un battant (3), près de l'axe de pivotement de ce dernier, et comprend des moyens de montage (14) pour le montage pivotant du bras de déport (6) sur elle, selon un axe s'étendant, après montage sur le battant (3), parallèlement à l'axe de pivotement du battant (3) le bras de déport (6) est conformé pour déporter la tringle (2) par rapport au mur ; il est monté pivotant sur la platine (5) grâce auxdits moyens de montage et est relié de manière pivotante à la tringle (2), en un point longitudinalement fixe de cette dernière, également selon un axe parallèle à l'axe de pivotement du battant (3). 2 û Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins une platine (5) comprend un organe de butée (13) et en ce que le bras de déport (6) correspondant comprend également un organe de butée (15), ces deux organes de butée (13, 15) étant disposés de manière à venir en butée l'un contre l'autre en position de fermeture du battant (3). 3 û Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les platines (5) et les bras de déport (6) des deux sous-ensembles (1) comprennent chacun des organes de butée (13, 15) tels que précités. 4 û Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens pour le montage pivotant d'un bras de déport (6) sur la platine (5) correspondante sont constitués par un pion (14) solidaire de la platine (5) et par un alésage aménagé dans chaque bras de déport (6), cet alésage permettant l'engagement du bras de déport à pivotement sur le pion (14). 5 û Dispositif selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que l'organe de butée de chaque platine (5) est constitué par un pion (13) solidaire de chaque platine (5), et en ce que l'organe de butée du bras de déport (6) correspondant est constitué par un bossage (15) faisant saillie radialement de ce bras de déport (6), ce bossage (15) faisant de préférence corps avec ce bras de déport (6).6 û Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que chaque platine (5) comprend des moyens de réglage de la position des moyens de montage pivotant du bras de déport (6), ces moyens de réglage pouvant être réglés de telle sorte que l'axe de pivotement du bras de déport (6) soit confondu avec l'axe de pivotement du battant (3) sur lequel la platine (5) est montée. 7 û Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que sont prévus des moyens de limitation du pivotement de chaque bras de déport (6) par rapport à la tringle (2). 8 û Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que, lorsqu'un battant (3) comprend une feuillure supérieure (10), la platine (5) destinée à être fixée à ce battant (3) est conformée et dimensionnée pour pouvoir être engagée à cheval sur le bord en saillie (3a) du battant (3) délimitant la feuillure (10), de manière ajustée. 9 û Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que chaque platine (5) comprend un alésage taraudé (11) pouvant recevoir une vis de pression (12) propre à prendre appui contre le battant (3), sans pénétrer dans le matériau de celui-ci. 10 û Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce 20 que chaque sous-ensemble (1) comprend des moyens (19, 20) de réglage en hauteur de la tringle (2) par rapport au battant (3).
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A
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A47
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A47H
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A47H 1
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A47H 1/122
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FR2889013
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A1
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DISPOSITIF DE COMMUNICATION, PLUS PARTICULIEREMENT ADAPTE AUX AMBIANCES BRUYANTES
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La présente invention se rapporte à un dispositif de communication, plus particulièrement adapté aux ambiances bruyantes de type ATEX. Pour communiquer, il existe de nombreux dispositifs comportant d'une part au moins un haut parleur disposé sensiblement au droit d'une oreille, susceptible d'émettre des sons, et d'autre part, un microphone susceptible de capter des sons. Pour des ambiances relativement peu bruyantes, le microphone peut être disposé à distance de la bouche de la personne, par exemple au niveau du cou ou de la poitrine. Lorsque l'ambiance est plus bruyante, certains dispositifs comprennent un serre tête avec au moins à une extrémité un haut parleur, auquel est reliée une branche supportant un microphone prévu pour être disposé au droit de la bouche. Selon une variante, le dispositif comprend une oreillette susceptible de se fixer sur le pavillon d'une oreille, intégrant un haut parleur, et prolongée par une branche supportant un microphone prévu pour être disposé au droit de la bouche. Pour les ambiances bruyantes ou très bruyantes, pour les ATmosphères EXplosives (ATEX) ou non ATEX, ces dispositifs ne sont pas satisfaisants, car le signal capté par le microphone ne permet pas de distinguer les sons de la voix de la personne parmi les autres sons, si bien que les paroles sont inaudibles. Pour répondre à cette problématique, on peut utiliser un laryngophone pour capter les sons émis par la personne. Selon ce dispositif, les vibrations produites par les cordes vocales de la personne sont captées par un transducteur en contact direct avec la peau de la personne au droit du larynx. Selon la technique de l'otéomicrophone, un transducteur est placé contre le sommet du crâne afin de capter les vibrations osseuses générées lorsque la 5 personne parle. Même si ces deux dispositifs permettent d'améliorer les performances du dispositif de communication en rendant audibles les paroles de la personne dans des ambiances bruyantes, ils ne donnent pas pleinement satisfaction pour les raisons suivantes. Ces deux dispositifs requièrent un appareillage spécifique pour la prise de son, qui est relativement complexe et coûteux et qui doit être assujetti à la personne de manière optimale pour obtenir une prise de son satisfaisante. Dans certains cas, cet appareillage peut être incompatible avec d'autres dispositifs tels que par exemple des casques prévus pour lutter contre les incendies. Par ailleurs, dans certaines ambiances très bruyantes, pour les ATmosphères EXplosives (ATEX) ou non ATEX, ces dispositifs ne permettent pas de capter les sons de la voix afin de les restituer de manière audibles et compréhensibles. Ces lacunes peuvent être fortement préjudiciables car ces dispositifs sont généralement utilisés par des exploitants de l'industrie (chimie, pétrole, usine, aéroport, etc. ...), ainsi que pour la lutte contre les incendies et doivent permettre à l'utilisateur soumis à un stress important d'être parfaitement compris par les autres personnes. Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif de communication de conception simple, permettant de rendre audible et compréhensible les sons captés, même dans une ambiance très bruyante, dans les ATmosphères EXplosives (ATEX) ou non ATEX. A cet effet l'invention a pour objet un dispositif de communication, plus particulièrement adapté aux ambiances bruyantes, susceptible d'être relié à un 2889013 3 émetteur/récepteur, comportant au moins une prothèse susceptible d'être rapportée au niveau d'une oreille et au moins un microphone prévu pour capter une onde sonore, caractérisé en ce que le microphone est rapporté au niveau de ladite, au moins une prothèse afin de capter les ondes sonores produites par un individu sur lequel la prothèse est rapportée. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une représentation schématique du dispositif relié à un 10 émetteur/récepteur, - la figure 2 est une représentation schématique du dispositif placé dans l'oreille d'un individu, - la figure 3 est une vue en élévation du dispositif de communication de l'invention selon un mode de réalisation préféré, et - la figure 4 est un schéma électrique du dispositif selon un mode de réalisation. Sur les différentes figures, on a représenté en 10 un dispositif de communication susceptible d'être relié à un émetteur/récepteur 12 de manière à permettre à un individu de communiquer avec un ou plusieurs individu(s). L'émetteur/récepteur n'est pas plus détaillé car il est connu de l'homme de l'art. Le dispositif de communication 10 doit permettre de capter une onde sonore produite par un individu qui parle, et avantageusement permettre d'émettre une onde sonore correspondant par exemple à des paroles, à une instruction ou autre. Le dispositif comprend au moins une prothèse 14 susceptible d'être rapportée au niveau d'une oreille 16 ayant pour fonction la protection de l'oreille 16 en obturant le canal auditif 18. Pour assurer son maintien sur l'oreille et la protéger, la prothèse a une forme adaptée à celle de l'oreille sur laquelle elle est rapportée. Ainsi, les prothèses sont fabriquées à partir d'une prise d'empreinte de l'oreille de l'individu auquel est destiné le dispositif de communication. 2889013 4 Selon un mode de réalisation, la prothèse est réalisée en silicone. Avantageusement, le dispositif de communication comprend deux prothèses prévues pour chaque oreille de l'individu afin d'obtenir une protection anti-bruit. Selon l'invention, le dispositif comprend au moins un microphone 20 rapporté au niveau d'au moins une prothèse 14 pour capter les ondes sonores produites par un individu qui parle. Le microphone permet de transformer une onde sonore en signal électrique. Le microphone 20 est encapsulé dans un enrobage en silicone pour l'isoler de l'extérieur et réduire les perturbations générées par les vibrations de l'extérieur. Selon les variantes, le microphone 20 peut être placé dans la prothèse et encapsulé dans le silicone prévu pour réaliser ladite prothèse. De préférence, le microphone 20 est encapsulé dans du silicone prévu à l'intérieur d'un boîtier 22 rapporté sur la surface extérieure de la prothèse 14, comme illustré en détails sur la figure 2. Cet agencement permet de faciliter la gestion des différents éléments lors de la fabrication, les prothèses étant réalisées de manière unitaire en fonction de chaque individu, contrairement aux boîtiers qui peuvent être fabriqués en série. Selon un mode de réalisation, le microphone 20 est un microphone de type amplifié intégré. Selon l'invention, les ondes sonores produites par la voix de l'individu sont captées par le microphone 20 après avoir migrées par le tympan 24 de l'individu. Un conduit 26 dit conduit guide onde est prévu dans la prothèse afin de guider les ondes sonores depuis le canal auditif 18 vers le microphone 20. Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend également au moins un écouteur 28 susceptible d'émettre des ondes sonores, disposé au niveau d'au moins une prothèse 14. Ainsi, l'écouteur transforme un signal électrique en ondes sonores. Avantageusement, le dispositif comprend deux écouteurs 28 prévus au niveau de chaque prothèse. Selon un mode de réalisation, chaque écouteur est encapsulé 2889013 5 dans du silicone avec le microphone 20 et placé dans le boîtier 22 rapporté au niveau des surfaces extérieures de chaque prothèse 14. Selon une variante, la prothèse 14 peut comprendre un second conduit (non représenté) permettant de relier la zone du canal auditif avec l'extérieur pour limiter les déformations du son. Avantageusement, ce deuxième conduit peut être équipé d'un filtre passif. Comme illustré sur les figures 1 et 3, le dispositif de communication comprend deux prothèses 14, une pour chaque oreille, chaque prothèse étant équipée d'un écouteur 28 et au moins une d'un microphone, les prothèses 14 étant reliées à une prise 30 permettant la connexion du dispositif à un émetteur/récepteur. De préférence, le dispositif comprend un alternat 32 intercalé entre les prothèses 14 et la prise 30. Ainsi, le dispositif de communication est susceptible d'occuper deux états, un premier état dit d'émission, dans lequel le dispositif permet de capter la voix de l'individu au niveau du ou des microphone(s) et de transmettre le signal correspondant à l'émetteur/récepteur et un second état, dit de réception, dans lequel le dispositif reçoit un signal provenant de l'émetteur/récepteur et émet un son au niveau des écouteurs, l'alternat permettant de commuter d'un état à l'autre. Cet agencement permet de faire fonctionner de manière alternée les écouteurs et les microphones afin qu'ils n'interfèrent pas entre eux. Des câbles sont prévus pour assurer la transmission des signaux entre d'une part les prothèses 14 et l'alternat 32 et d'autre par entre l'alternat 32 et la prise 30. Selon les variantes, les signaux transmis entre les différents éléments peuvent être de type analogique ou numérique. Selon un mode de réalisation illustré par les figures 3 et 4, le dispositif de communication comprend des moyens 34 pour traiter les signaux transmis vers les écouteurs ou/et les signaux captés par le ou les microphones et transmis vers 2889013 6 l'émetteur/récepteur. Ces moyens 34 de traitement se présentent sous la forme d'une carte intégrée de préférence dans le boîtier de l'alternat 32. Les moyens 34 de traitement comprennent des bornes référencées P1 à P6 reliées à la prise 30. Deux bornes, référencées P4 à P5, correspondent aux entrées et sorties des écouteurs 28. Une autre borne, référencée P6, est reliée à un commutateur 36 ayant la fonction d'alternat dont les états ouvert/fermé correspondent aux états d'émission et de réception du dispositif de communication. Deux bornes, référencées P1 et P3, correspondent à l'alimentation et à la référence de tension référencée GND et sont utilisées pour alimenter les microphones 20. Enfin, une borne référencée P3 est utilisée pour la transmission du signal correspondant à l'onde sonore captée. Les moyens 34 de traitement peuvent comprendre des moyens pour contrôler les tensions appliquées aux écouteurs et/ou aux microphones, des moyens pour 15 amplifier et/ou filtrer le signal capté par le microphone. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne les formes, les dimensions et les matériaux des différents éléments. Ce dispositif, plus particulièrement adapté aux ambiances classées ATEX ou non ATEX, peut être utilisé quel que soit le niveau sonore ambiant. Enfin, l'émetteur/récepteur auquel est relié le dispositif de l'invention peut être un téléphone portable
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L'objet de l'invention est un dispositif de communication, plus particulièrement adapté aux ambiances bruyantes, susceptible d'être relié à un émetteur/récepteur (12), comportant au moins une prothèse (14) susceptible d'être rapportée au niveau d'une oreille (16) et au moins un microphone (20) prévu pour capter une onde sonore, caractérisé en ce que le microphone (20) est rapporté au niveau de ladite au moins une prothèse (14) afin de capter les ondes sonores produites par un individu sur lequel la prothèse (14) est rapportée.
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1. Dispositif de communication, plus particulièrement adapté aux ambiances bruyantes, susceptible d'être relié à un émetteur/récepteur (12) , comportant au moins une prothèse (14) susceptible d'être rapportée au niveau d'une oreille (16) et au moins un microphone (20) prévu pour capter une onde sonore, caractérisé en ce que le microphone (20) est rapporté au niveau de ladite au moins une prothèse (14) afin de capter les ondes sonores produites par un individu sur lequel la prothèse (14) est rapportée. 2. Dispositif de communication selon la 1, caractérisé en ce que le microphone (20) est encapsulé dans un enrobage en silicone. 3. Dispositif de communication selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le microphone (20) est encapsulé dans du silicone prévu à l'intérieur d'un boîtier (22) rapporté sur la surface extérieure de la prothèse (14). 4. Dispositif de communication selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'un conduit (26) dit conduit guide onde est prévu dans la prothèse (14) afin de guider les ondes sonores depuis le canal auditif (18) de l'oreille vers le microphone (20). 5. Dispositif de communication selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la prothèse a une forme adaptée à celle de l'oreille à laquelle elle est destinée, ladite prothèse étant réalisée à partir d'une prise d'empreinte de l'oreille de l'individu auquel elle est destinée. 6. Dispositif de communication selon la 5, caractérisé en ce que la prothèse est réalisée en silicone. 7. Dispositif de communication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la prothèse comprend un second conduit 2889013 8 permettant de relier la zone du canal auditif avec l'extérieur pour limiter les déformations du son. 8. Dispositif de communication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend deux prothèses (14), une pour chaque oreille, chaque prothèse étant équipée d'un écouteur (28) et au moins une d'un microphone. 9. Dispositif de communication selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend un alternat (32) permettant de commuter ledit dispositif dans un premier état dit d'émission, dans lequel le dispositif permet de capter la voix de l'individu et de transmettre le signal correspondant, ou un second état dit de réception, dans lequel le dispositif reçoit un signal et émet un son au niveau des écouteurs (28).
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