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FR2891846
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A1
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FER A REPASSER COMPRENANT UNE SEMELLE COMPORTANT UN RESEAU DE TROUS DE SORTIE DE VAPEUR PARTICULIER
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La présente invention concerne les fers à repasser comprenant une semelle, fixée sur un corps chauffant, munie de trous de sortie de vapeur et se rapporte plus particulièrement à un fer à repasser comportant une semelle présentant un agencement particulier des trous de sortie de vapeur. Il est connu, du brevet US 4 642 922, un fer à repasser comportant une semelle amovible munie de multiples trous de sortie de vapeur de faible diamètre uniformément répartis sur la semelle. Cette semelle est rapportée sur un corps chauffant présentant de multiples plots venant au contact de la semelle, entre les trous de sortie de vapeur, les plots rigidifiant la semelle et assurant le transfert thermique entre le corps chauffant et la semelle, l'espace entre les plots définissant des canaux de distribution de vapeur. Une telle semelle avec un très grand nombre de trous de sortie de vapeur présente l'avantage de permettre une diffusion uniforme et homogène de la vapeur sur le linge, assurant ainsi une bonne imprégnation du linge pour un repassage optimisé. Cependant, le corps chauffant d'un tel fer à repasser présente l'inconvénient de posséder de nombreux plots qui sont complexes et coûteux à réaliser. De plus, les canaux de distribution de vapeur qui sont disposés entre ces plots présentent une section faible et peuvent être rapidement bouchés par des dépôts de tartre. Ainsi, le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients en proposant un fer à repasser comportant une semelle munie d'un agencement particulier des trous de sortie de vapeur assurant une bonne diffusion de la vapeur vers le linge ainsi qu'un bon transfert thermique du corps chauffant vers la semelle et qui puisse être associé avec un corps chauffant qui soit simple et économique à réaliser. Le but de l'invention est atteint par un fer à repasser comprenant une semelle fixée sur un corps chauffant, caractérisé en ce que la semelle comporte un réseau d'au moins 200 trous de sortie de vapeur possédant une section de passage inférieure à 4 mm2, les mailles du réseau présentant une taille inférieure à 10 mm, et en ce qu'au moins une bande d'une largeur supérieure à la taille de la maille du réseau, démunie de trous de sortie de vapeur, s'étend au travers du réseau. Une telle caractéristique présente l'avantage de permettre une diffusion homogène de la vapeur, par le réseau comportant une forte densité de trous de sortie de vapeur de faible diamètre, et l'assèchement successif du linge par la large bande de matière traversant le réseau. De plus la présence de la bande de matière pleine traversant le réseau permet de rigidifier la semelle et simplifie la fixation de la semelle sur le corps chauffant. Bien entendu, la semelle pourra avantageusement comporter plusieurs réseaux 15 de trous et les mailles du réseau pourront présenter des formes géométriques diverses, et être par exemple rectangulaires ou triangulaires. Selon une autre caractéristique de l'invention, la surface de la bande de matière représente entre 10 et 30 % de la surface totale de la semelle et la surface occupée par le réseau de trous de sortie de vapeur représente au moins 50% 20 de la surface de la semelle. Selon une autre caractéristique de l'invention, le réseau de trous de sortie de vapeur est alimenté en vapeur par une chambre de distribution s'étendant, sur la face inférieure du corps chauffant, en regard du réseau de trous de sortie de vapeur, la bande étant en contact thermique avec des surfaces d'appui faisant 25 saillie dans la chambre de distribution. Selon une autre caractéristique de l'invention, la semelle comporte un réseau central et un réseau périphérique de trous de sortie de vapeur de section de passage inférieure à 4 mm2, les trous étant disposés côte à côte avec un pas inférieur à 10 mm, une zone intermédiaire démunie de trous de sortie de 30 vapeur s'étendant entre le réseau central et le réseau périphérique, la zone intermédiaire formant une bande, entourant le réseau central présentant une largeur supérieure à 10 mm. Selon une autre caractéristique de l'invention, le réseau central et le réseau périphérique de trous de sortie de vapeur sont sensiblement concentriques. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la chambre de distribution comporte une chambre périphérique s'étendant en regard du réseau périphérique et une chambre centrale s'étendant en regard du réseau central, la chambre centrale étant reliée à la chambre périphérique par des canaux s'étendant en regard de la zone intermédiaire. Selon une autre caractéristique de l'invention, la semelle est une semelle colaminée comportant une peau extérieure en acier inoxydable et une peau 10 intérieure en aluminium en contact avec le corps chauffant. Une telle caractéristique présente l'avantage de permettre un excellent transfert thermique du corps chauffant vers la semelle ainsi qu'une bonne résistance aux rayures de la surface de repassage. Selon une autre caractéristique de l'invention, le réseau périphérique comporte 15 des trous de plus gros diamètre dans la partie arrière de la semelle. Une telle caractéristique permet de faciliter l'évacuation d'éventuelles particules de tartre pouvant se détacher de la chambre de vaporisation du fer, par exemple suite à une procédure d'autonettoyage. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les trous de sortie de 20 vapeur sont obtenus par poinçonnage. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la chambre de distribution est alimentée en vapeur par des trous débouchant, sur la face supérieure du bloc chauffant, au travers d'une cheminée présentant une extrémité biseautée. On comprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention, 25 d'après la description donnée ci-après d'un mode particulier de réalisation de l'invention présenté à titre d'exemple non limitatif, en se référant aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un ensemble de semelle de fer selon l'invention, visible de dessus ; 30 la figure 2 est une vue en perspective éclatée, visible de dessous, de l'ensemble de semelle de la figure 1 ; la figure 3 est une vue en perspective éclatée d'un ensemble de semelle selon une variante de réalisation du fer selon l'invention, visible de dessus ; la figure 4 est une vue en perspective éclatée, visible de dessous, de l'ensemble de semelle de la figure 3 ; la figure 5 est une vue de dessus du corps chauffant de la figure 3 ; la figure 6 est une vue en coupe suivant la ligne VI-VI de la figure 5. Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés. Pour faciliter la lecture des dessins les mêmes éléments portent les mêmes références d'une figure à l'autre. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, le fer à repasser à vapeur comporte un ensemble de semelle visible aux figures 1 et 2. Cet ensemble, situé classiquement au dessous du réservoir d'eau du fer à repasser, comporte une semelle 1 munie d'une pointe avant prononcée et un corps chauffant 2 rapporté sur la semelle 1. Le corps chauffant 2 est avantageusement réalisé en aluminium et comprend classiquement un élément chauffant résistif 21 cintré en fer à cheval ainsi qu'un bossage 22 prévu pour recevoir un thermostat de régulation de la température. Le corps chauffant 2 comporte, dans sa partie supérieure, une chambre de 20 vaporisation 23 de grandes dimensions fermée par une plaque de fermeture, non représentée sur les figures. L'eau du réservoir du fer est amenée, de manière connue en soi, par un dispositif goutte à goutte dans la chambre de vaporisation 23 et la vapeur ainsi générée est distribuée par un canal 24 en forme de U s'étendant sur la face 25 supérieure du corps chauffant 2 et dont les deux branches s'étendent sensiblement en bordure du corps chauffant. Le canal 24 présente, au niveau de la moitié arrière du corps chauffant 2 et à proximité de la pointe avant de la semelle 1, des trous 25 traversant le corps chauffant et débouchant dans une chambre 26 de distribution de vapeur 30 s'étendant sur la face inférieure du corps chauffant 2 et alimentant des trous 10 de sortie de vapeur de la semelle 1. Conformément à la figure 2, ces trous 10 de sortie de vapeur sont répartis sur la semelle 1 suivant un réseau central 11 et un réseau périphérique 12, délimités par des pointillés sur la figure 2. Plus particulièrement selon l'invention, les trous 10 de chaque réseau 11,12 forment un maillage dans lequel les trous 10 sont disposés côte à côte avec un pas inférieur à 10 mm et préférentiellement de l'ordre de 5 mm. Les trous 10 présentent une section de passage inférieure à 4 mm2 et sont, par exemple, obtenus par poinçonnage de la semelle 1 de manière à présenter un bord arrondi sur la face inférieure de repassage. De manière préférentielle, les trous 10 de sortie de vapeur sont circulaires et possèdent un diamètre inférieur à 2 mm et avantageusement de l'ordre de 1,5 mm. Dans le mode de réalisation des figures 1 et 2, le réseau périphérique 12 comporte plus de deux cents trous de sorties de vapeur disposés, de chaque côté de la semelle 1, sur quatre rangées s'étendant parallèlement au bord de la semelle et se rejoignant au niveau de la pointe avant de la semelle 1 pour former une série de trous 10 disposés en triangle au niveau de la pointe avant effilée de la semelle 1. Le réseau périphérique 12 comporte également, dans la partie arrière de la semelle, une série de trous 10 de sortie de vapeur disposés sur plusieurs rangées en arc de cercle, les trous 10 proches du bord arrière de la semelle et situés à proximité de l'axe longitudinal de la semelle présentant un diamètre intérieur plus important, de l'ordre de 2 à 3 mm, facilitant l'évacuation d'éventuelles particules de tartre. Le réseau central 11 comporte plus de cinquante trous 10 de sortie de vapeur disposés suivant un maillage sensiblement triangulaire concentrique au réseau périphérique 12. De manière avantageuse, la semelle 1 comporte une bande de matière extérieure 13 d'une largeur de l'ordre de 15 mm, démunie de trous de sortie de vapeur, entourant le réseau périphérique et présente une bande de matière intermédiaire 14 démunie de trous de vapeur, d'une largeur de l'ordre de 15 à 20 mm, s'étendant entre le réseau central 11 et le réseau périphérique 12. 5 De manière préférentielle, la surface de la bande de matière intermédiaire 14 représente entre 10 et 30 % de la surface totale de la semelle et la surface occupée par les réseaux périphérique et central représente plus de 50% de la surface de la semelle 1. Les bandes de matière extérieure 13 et intermédiaire 14 viennent au contact du corps chauffant 2 et assurent le transfert de chaleur du corps chauffant 2 vers la semelle 1, un joint d'étanchéité étant disposé entre le corps chauffant 2 et la bande extérieure 13, dans une gorge 27, pour assurer l'étanchéité de la chambre 26 de distribution de vapeur. Comme on peut le voir sur la figure 2, la chambre 26 de distribution de vapeur comporte une chambre périphérique 26A comprenant des bras, d'une profondeur de l'ordre 2 mm et d'une largeur supérieure à 15 mm, s'étendant en regard du réseau périphérique 12. Afin de rigidifier la semelle 1 et d'avoir un bon transfert de chaleur entre le corps chauffant 2 et la semelle 1, le corps chauffant 2 comporte des surfaces d'appui faisant saillie au milieu de la chambre 26 de distribution de vapeur et sur lesquelles la bande intermédiaire 14 de la semelle est collée. Ces surfaces d'appui sont essentiellement constituées par une surface 28A en forme de V et par une surface 28B en forme de U disposées tête-bêche, les deux surfaces 28A, 28B présentant des bras d'une largeur supérieure à 10 mm délimitant une chambre centrale 26B, de forme sensiblement triangulaire et d'une profondeur de l'ordre de 1,2 mm, venant en regard du réseau central 11 de trous. La chambre centrale 26B est alimentée en vapeur par deux canaux 26C, d'une largeur de l'ordre de 10 mm, séparant les surfaces d'appui 28A, 28B et s'étendant transversalement à la direction longitudinale du fer. Le corps chauffant 2 comporte également des plots 28C venant au contact de la semelle 1 entre les trous 10 du réseau périphérique 12 situés sur la partie arrière de la semelle, ces plots 28C rigidifiant la semelle et participant au transfert de la chaleur vers la semelle. De manière préférentielle et afin d'améliorer le transfert thermique du corps chauffant 2 vers la semelle 1 tout en ayant une bonne résistance de la semelle aux rayures, la semelle 1 est colaminée et comporte une peau inférieure, d'une épaisseur de l'ordre de 0,2 mm, en acier inoxydable servant de surface de repassage et une peau supérieure, d'une épaisseur de l'ordre de 1,3 mm, en aluminium en contact avec le corps chauffant. Le fer à repasser ainsi obtenu comporte une semelle munie d'une multitudes de perforations de faible diamètre présentant l'avantage de permettre une imprégnation plus homogène du linge par la vapeur, ce qui facilite l'opération de repassage. De plus, la présence d'une zone intermédiaire démunie de trous de sortie de vapeur permet d'assécher le linge en transmettant la chaleur du corps chauffant, facilite la fixation de la semelle sur le corps chauffant, notamment par collage, et assure une bonne rigidité à la semelle. Il en résulte une semelle à l'efficacité de repassage optimisée. Enfin, la présence de trous de plus gros diamètre sur la partie arrière du fer permet de faciliter l'évacuation des particules de tartres, notamment après une opération d'autonettoyage du fer par injection d'une grande quantité d'eau dans la chambre de vaporisation à haute température, les canaux de la chambre de distribution de vapeur présentant l'avantage d'être de grande largeur et donc d'être difficilement obstruables par le tartre. Dans une variante de réalisation de l'invention, le fer à repasser est associé à un générateur de vapeur séparé et comporte l'ensemble de semelle visible aux figures 3 à 6. Cet ensemble de semelle comporte une semelle 201 et un corps chauffant 202 comprenant un élément chauffant 221 et présentant, dans sa partie supérieure, une chambre de chauffe 223 dans laquelle la vapeur sous pression issue de la chaudière du générateur de vapeur séparé est injectée pour vaporiser les éventuelles gouttelettes d'eau présentes dans la vapeur. La vapeur de la chambre de chauffe est distribuée par deux canaux 224 s'étendant sur chaque côté du corps chauffant 202, en suivant sensiblement la courbure du bord de la semelle 201. Ces canaux 224 comportent des trous 225 traversant le corps chauffant 202 et débouchant dans une chambre de distribution 226 alimentant en vapeur des trous 210 de la semelle 201. Ces trous 210 de sortie de vapeur sont répartis suivant un réseau central 211 et un réseau périphérique 212 séparés par une bande de matière intermédiaire 214, démunie de trous 210 de sortie de vapeur, collée sur des surfaces d'appui 228A, 228B faisant saillie au milieu de la chambre de distribution 226, les réseaux central 211 et périphérique 212 ainsi que la chambre de distribution 226 présentant des caractéristiques similaires à celles décrites pour le mode de réalisation des figures 1 et 2. Dans cette variante de réalisation, dans laquelle l'ensemble de semelle est adapté pour être utilisé avec un fer à générateur de vapeur séparé, les trous 225 traversant le corps chauffant présentent la particularité d'être surmontés d'une cheminée 229 qui fait saillie au milieu du canal et dont l'extrémité supérieure est coupée obliquement de sorte que la face supérieure 229A de la cheminée est inclinée par rapport à l'axe du trou 225 traversant. Conformément aux figures 4 et 6, l'orientation de la face supérieure 229A diffère d'un trou 225 à l'autre et permet la création de turbulences améliorant la répartition de la vapeur entre les différents trous 225, lorsque de la vapeur sous pression est envoyée dans la chambre de chauffe 223, de sorte que l'on obtient une répartition plus homogène de la vapeur sur tous les trous 210 de la semelle. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention. Ainsi, dans une variante de réalisation de l'invention, la forme et le nombre de rangées du réseau central et du réseau périphérique pourra être différente. Les trous de sortie de vapeur pourront également présenter une forme oblongue plutôt que circulaire. Ainsi, dans des variantes de réalisation de l'invention, la bande de matière démunie de trou de sortie de vapeur pourra traverser le réseau de trous 30 transversalement ou s'étendre seulement localement au travers du réseau
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Fer à repasser comprenant une semelle (1) fixée sur un corps chauffant (2), caractérisé en ce que ladite semelle (1) comporte un réseau (11,12) d'au moins 200 trous (10) de sortie de vapeur possédant une section de passage inférieure à 4 mm<2>, les mailles dudit réseau présentant une taille inférieure à 10 mm, et en ce qu'au moins une bande (14) d'une largeur supérieure à la taille de la maille dudit réseau, démunie de trous de sortie de vapeur, s'étend au travers dudit réseau (11,12).
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1) Fer à repasser comprenant une semelle (1 ; 201) fixée sur un corps chauffant (2 ; 202), caractérisé en ce que ladite semelle (1 ; 201) comporte un réseau (11,12 ; 211,212) d'au moins 200 trous (10 ; 210) de sortie de vapeur possédant une section de passage inférieure à 4 mm2, les mailles dudit réseau présentant une taille inférieure à 10 mm, et en ce qu'au moins une bande (14 ; 214) d'une largeur supérieure à la taille de la maille dudit réseau, démunie de trous de sortie de vapeur, s'étend au travers dudit réseau (11,12 ; 211,212). 2) Fer à repasser selon la 2, caractérisé en ce que la surface de la bande (14, 214) représente entre 10 et 30 % de la surface totale de la semelle et en ce que la surface occupée par le réseau (11,12 211,212) de trous de sortie de vapeur représente au moins 50% de la surface de la semelle (1 ; 201). 3) Fer à repasser selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que le réseau (11,12 ; 211,212) de trous de sortie de vapeur est alimenté en vapeur par une chambre de distribution (26 226) s'étendant, sur la face inférieure du corps chauffant (2; 202), en regard du réseau de trous de sortie de vapeur (10, 210), la bande (14 ; 214) étant en contact thermique avec des surfaces d'appui (28A,28B 228A , 228B) faisant saillie dans la chambre de distribution (26; 226). 4) Fer à repasser selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite semelle comporte : un réseau central (11 ; 211) et un réseau périphérique (12; 212) de trous (10 ; 210) de sortie de vapeur de section de passage inférieure à 4 mm2, lesdits trous (10, 210) étant disposés côte à côte avec un pas inférieur à 10 mm, une zone intermédiaire démunie de trous de sortie de vapeur s'étendant entre le réseau central (11 ; 211) et le réseau périphérique (12 ; 212), ladite zone intermédiaire formant une bande (14 ; 214),entourant le réseau central (11 ; 211) présentant une largeur supérieure à 10 mm. 5) Fer à repasser selon la 4, caractérisé en ce que le réseau central (11 ; 211) et le réseau périphérique (12 ; 212) de trous de sortie de vapeur sont sensiblement concentriques. 6) Fer à repasser selon la 5, caractérisé en ce que la chambre de distribution (26) comporte une chambre périphérique (26A) s'étendant en regard du réseau périphérique (12) et une chambre centrale (26B) s'étendant en regard du réseau central (11), la chambre centrale (26B) étant reliée à la chambre périphérique (26A) par des canaux (26C) s'étendant en regard de la zone intermédiaire (14). 7) Fer à repasser selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la semelle (1, 201) est une semelle colaminée comportant une peau extérieure en acier inoxydable et une peau intérieure en aluminium en contact avec le corps chauffant (2, 202). 8) Fer à repasser selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le réseau périphérique (12 ; 212) comporte des trous (10, 210) de plus gros diamètre dans la partie arrière de la semelle (1 ; 201). 9) Fer à repasser selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que lesdits trous (10 ; 210) de sortie de vapeur sont obtenus par poinçonnage. 10) Fer à repasser selon l'une quelconque des 3 à 9, caractérisé en ce que la chambre de distribution (226) est alimentée en vapeur par des trous (225) débouchant, sur la face supérieure du bloc chauffant (202), au travers d'une cheminée (229) présentant une extrémité biseautée.
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D
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D06
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D06F
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D06F 75
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D06F 75/20,D06F 75/38
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FR2901729
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A1
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UTILISATION D'UN MATERIAU RESISTANT AU DEVELOPPEMENT DES MICRO-ORGANISMES
| 20,071,207 |
La présente invention est relative à l'utilisation d'un matériau à base de matières lignocellulosiques, notamment une pièce de bois ou de la sciure de bois, ce matériau ayant été soumis à un procédé de traitement chimique, comme matériau ayant une résistance aux champignons, moisissures et similaires dégradant les matières lignocellulosiques, notamment les pièces en bois. Il est connu par la demande WO03/738219 un procédé de protection du bois permettant de lui conférer un caractère hydrophobe, afin d'augmenter sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle. Du fait de ce traitement physico-chimique, les inventeurs ont découvert de manière tout à faire surprenante et inattendue que l'agent greffé par liaison covalente en surface ou à coeur du matériau à base de matières lignocellulosiques (pièce de bois, sciure de bois ou similaire) procurait à ces matières lignocellulosiques une innocuité ou une résistance accrue au développement des moisissures, champignons, micro-organismes ou similaires La présente invention a ainsi pour objet l'utilisation d'un matériau à base de matières lignocellulosiques, notamment une pièce de bois ou de la sciure de bois, soumis à un procédé de traitement chimique desdites matières lignocellulosiques consistant à soumettre lesdites matières à une imprégnation par un agent chimique comportant des chaînes hydrocarbonées, cet agent étant choisi parmi les anhydrides carboxyliques mixtes, ledit agent étant adapté pour assurer un greffage par liaison covalente d'une pluralité de chaînes hydrocarbonées sur lesdites matières, comme matériau diminuant voire empêchant le développement des micro-organismes tels que champignons, moisissures. Selon un autre aspect de l'invention, elle vise également l'utilisation d'un agent chimique comportant des chaînes hydrocarbonées, cet agent étant choisi parmi les anhydrides carboxyliques mixtes, ledit agent étant adapté pour assurer un greffage par liaison covalente d'une pluralité de chaînes hydrocarbonées sur un matériau à base de matières lignocellulosiques, notamment une pièce de bois ou de la sciure de bois pour conférer audit matériau une résistance au développement des micro-organismes tels que champignons, moisissures susceptibles de dégrader lesdites matières lignocelluloiques. Grâce à ces dispositions, on obtient un matériau ayant une résistance au développement des micro-organismes tels que champignons, moisissures. En effet, du fait du greffage au niveau des liaisons hydroxyles par l'agent chimique, il n'y a plus de reprise d'eau au cours du temps, la matière lignocellusique étant dépourvue d'humidité, les champignons, moisissures et similaires ont du mal à se développer D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'une de ses formes de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. Sur les dessins : - La figure 1 est une vue prise au microscope à balayage (MEB) d'un échantillon de bois non traité, il peut servir de référence. -La figure 2 est une vue prise au microscope à balayage (MEB) d'un échantillon de bois ayant subi le procédé objet de l'invention, en présence d'un catalyseur acide fort. - La figure 3 est une autre vue prise au microscope à balayage (MEB) d'un échantillon de bois ayant subi le procédé objet de l'invention, en présence d'un catalyseur acide fort. - La figure 4 montre pour diverses essences de bois leur résistance respective aux champignons. Selon un mode préféré de réalisation du procédé, celuici consiste à imprégner des matières lignocellulosiques, telles que notamment au moins une pièce de bois ou des sciures ou similaires (copeaux, résidus, matière à base de matière lignocellulosique) par un agent chimique comportant des chaînes hydrocarbonées, ledit agent étant adapté pour assurer un greffage par liaison covalente d'une pluralité de chaînes hydrocarbonées sur lesdites matières. On entend par chaîne hydrocarbonée toute chaîne hétéro aliphatique, hétéro aromatique, aliphatique, ou aromatique. Cette imprégnation est réalisée à une température comprise entre la température ambiante et 150 C et préférentiellement entre 100 et 140 C. Cet agent chimique est choisi parmi les anhydrides organiques, et préférentiellement parmi les anhydrides mixtes carboxyliques. Préalablement à la phase d'imprégnation par l'agent chimique desdites matières lignocellusiques (par exemple au moins une pièce de bois, sciures ou similaires), on procède à une étape de préparation de l'anhydride carboxylique mixte. Selon une première méthode : à partir d'un chlorure d'acide et d'un acide carboxylique selon la réaction suivante : + HCI OH Selon une variante de la première méthode, consistant à échanger la position de R et de RI R~CI+ R yOH O O + HCI R Selon une deuxième méthode : à partir d'un chlorure d'acide et d'un sel 15 d'acide carboxylique selon la réaction suivante : + NaùCI + O Na 20 Selon une troisième méthode : à partir d'un anhydride d'acide carboxylique linéaire et d'un acide gras, selon la réaction suivante. 25 OH OH Les radicaux R, RI sont des chaînes aliphatiques de longueurs différentes. A titre d'exemple non limitatif, on pose que R est de longueur plus petite que Ri. 30 RCOOH représente par un exemple un acide carboxylique de C2 à C4 (acétique, propionique ou butyrique tandis que RI COOH est un acide gras de C6 à C24 saturés ou insaturés (hexylique, octanoïque ou oléique par exemple). Les anhydrides carboxyliques mixtes peuvent être utilisés purs ou en mélange, et dans ce cas provenir être issus d'un mélange de différents carboxyliques, à partir desquels on réalise la synthèse de l'anhydride mixte recherché. A partir de l'anhydride carboxylique mixte obtenu par l'une au moins des méthodes mentionnées précédemment, on procède alors à l'imprégnation d'une pièce de bois, de manière à greffer l'anhydride carboxylique mixte (par exemple de l'anhydride acétique/octanoïque) sur ladite pièce de bois, ce greffage consistant en une estérification du bois selon la réaction suivante : BoisùOH + 1 CùO Boi â R 1 RCOOH ,pùO O O Ou inversement au niveau du rôle entre R et R1 BoisùOH RI, C_O Bois, _ R RCOOH ,pùO O O D'autres méthodes d'estérification peuvent être également utilisées selon les réactions envisagées ci-après : A partir d'un chlorure d'acide, cette réaction est rapide mais le dégagement de HCI constitue un inconvénient majeur. R Bois R BoisùOH * C-O ù)e- â-C * HCI Cl O A titre d'exemple, le chlorure d'acide est choisi parmi le chlorure d'octanoyle, le chlorure d'acétoyle. A partir d'un cétène, les réactifs sont cependant chers, ce qui limite l'intérêt industriel. Bois\ CH3 BoisùOH * H2CC=O O-C 'O A titre d'exemple, cette réaction peut être associée avec par exemple le chlorure d'octanoyle. A partir d'acides carboxyliques, cette réaction présente néanmoins une faible réactivité et nécessite l'utilisation de co-réactifs : Pyridine, DCC, TsCI, TFAA (DCC : N,N-dicyclohexylcarbodiimide ; TsCI : Chlorure de p-toluènesulfonyle ; TFAA : Anhydride trifluoroacétique) O Bois R Bois-OH * R-C O-C * H20 OH O A titre d'exemples, les acides carboxyliques utilisés sont choisis parmi l'acide acétique, l'acide octanoïque. A partir d'esters d'acides carboxyliques (par exemple de l'octanoate de méthyle, de l'acétate de méthyle), on peut remarquer cependant que si R consiste en du CH3, il se produit un dégagement de méthanol (toxique). ,Q Bois, ,R BoisùOH + Rùç O-R + ROH OR O Les esters mixtes de bois peuvent être obtenus soit • en une seule étape par un mélange des réactifs choisis parmi ceux présentés précédemment • ou bien en 2 étapes et ce, o soit en utilisant deux fois le même type de réaction o soit avec deux réactions de deux familles différentes. En outre, ces réactions d'estérification peuvent avoir lieu sans présence de catalyseur, ou avec présence de catalyseur basique ou neutre (tel que par exemple du carbonate de calcium, carbonate de sodium, carbonate de potassium, sel d'acide gras...) ou bien avec un catalyseur acide faible ou encore avec un catalyseur acide fort dont les effets néfastes sur le bois sont minimisés par l'utilisation de concentrations très diluées. On donnera ci-après un exemple de mise en oeuvre du procédé : Exemple 1 : Une mole d'anhydride acétique a été ajoutée à une mole d'acide octanoïque. Le mélange a été chauffé sous agitation à 140 C pendant 30 minutes. Une pièce de bois de dimensions 10*10*10 cm a été ensuite plongée dans le mélange réactionnel et le tout a été chauffé à 140 C pendant 1 heure. La pièce de bois est ensuite égouttée et mise à sécher dans un four ventilé. Exemple 2 : Une mole d'anhydride acétique a été ajoutée à une mole d'acide octanoïque. Le mélange a agité à température ambiante pendant 60 minutes. Une pièce de bois de dimensions 10*10*10 cm a été ensuite plongée dans le mélange réactionnel pendant 5 minutes puis égoutée. La pièce de bois a été introduite dans un four à 120 C pendant 1 heure. Un avantage majeur du procédé consiste dans le recours en un anhydride mixte carboxylique d'origine végétale, non toxique, par opposition à des composés d'origine pétrochimique. Ce choix particulier favorise la mise en oeuvre industrielle du procédé, car il simplifie les traitements qui visent à préserver l'environnement. Quel que soit le procédé de traitement utilisé, il convient de pouvoir retrouver a posteriori la signature de ce traitement sur la matière lignocellulosique (dans notre cas d'espèce une pièce de bois). Différentes méthodes sont envisagées permettant de caractériser le traitement qu'a subi la matière lignocellulosique, à savoir la détermination de la présence de chaînes hydrocarbonées différentes liées par des fonctions esters ainsi que de la présence ou non d'un catalyseur (et son type). Une méthode permettant de déterminer la présence de chaînes hydrocarbonées consiste à traiter un échantillon provenant de la pièce de bois par une solution de NaOH afin d'hydrolyser les fonctions esters et transformer les chaînes hydrocarbonées en acide carboxylique. Ces derniers sont ensuite identifiés par des méthodes classiques chromatographiques telles que HPLC, GC, etc... Un exemple de ces méthodes peut consister à partir d'une pièce de bois ou d'un matériau lignocellulosique dont les fonctions hydroxyles ont été acylées par au moins deux agents hydrocarbonés différents donnant lieu à des mélanges d'esters, par exemple des acétates et des octanoates de matière lignocellulosique. Ce mélange d'esters peut être caractérisé de la façon suivante : un échantillon de bois ou de matière lignocellulosique traité par le procédé revendiqué est broyé jusqu'à une granulométrie d'au moins 80 mesh puis introduit dans une fiole contenant une solution aqueuse d'éthanol (70%). Après agitation pendant au moins une heure, une quantité suffisante d'une solution aqueuse de NaOH (0,5 M) est ajoutée et l'agitation est poursuivie pendant 72 h pour effectuer une saponification totale des fonctions esters. Après filtration et séparation du résidu solide, le liquide est acidifié à pH 3 avec une solution aqueuse de HCI (1 M) afin de convertir les composés hydrocarbonés en acides carboxyliques correspondants. Le liquide peut ensuite être analysé par chromatographie en phase gazeuse (CPG) ou bien par chromatographie liquide haute performance (HPLC) afin de séparer et identifier les différents acides carboxyliques correspondant aux fonctions esters présents dans le bois ou matériau lignocellulosique traité. On donnera ci-après des méthodes permettant d'identifier le type de catalyseur. Ainsi une première méthode consiste à procéder à une détermination de la quantité d'extractibles. Cette méthode permet d'observer l'influence des divers traitements sur les extractibles du bois (initialement présents, ou issus de la dégradation du bois). On fait subir au bois traité puis micronisé des extractions avec plusieurs solvants, de polarités différentes : l'eau, l'éthanol, l'acétone, et le cyclohexane. Les extractions sont réalisées à l'aide d'appareil de Soxhlet Dans le tableau ci-après sont regroupées les quantités d'extractibles des échantillons de bois traités, après extraction au Soxhlet avec divers solvants. PERTE de MASSE (%) APRES EXTRACTION Eau Ethanol Acétone Cyclohexane Sans catalyse 14.8 11.9 12.2 6.3 Catalyse basique 17.1 16.2 10.6 1.8 Catalyse Acide fort 25.3 21.7 19.0 4.8 Comme on peut le voir, quel que soit le solvant d'extraction. Ces résultats confirment les impressions visuelles : le traitement en catalyse acide fort (H2SO4 0.3% molaire) qui est le plus dégradant et qui conduit à la formation de la plus grande quantité de composés extractibles en fin de réaction. Pour des quantités d'acide fort importantes (0.3% molaire), la pièce de bois noircie et a tendance à se désagréger et à présenter des défauts d'aspect. A l'échelle microscopique, la paroi cellulaire des fibres est abîmée du fait de la catalyse acide. Ainsi, par rapport à la figure 1, et d'un point de vue qualitatif, on peut constater au niveau de la figure 2, on constate que la surface du bois semble avoir été lissée par le traitement, cette surface du bois est homogène. Les fibres du bois (ligno-cellulosiques) visibles au microscope semblent intactes comparées à celles de la Figure 1. Le produit semble d'une part avoir une sorte d'action de décapage de la surface mais également permet une homogénéisation de la surface grâce au greffage. En effet, les chaînes greffées sont susceptibles de protéger les fibres ce qui les rend indiscernables au microscope. De même au niveau de la figure 3, les fibres ligno-cellulosiques semblent être à nu. La présence de produit est beaucoup moins nette que précédemment (figure 2) ceci est logique car la photographie présente l'intérieur d'un bloc traité par le procédé d'invention. Le déchiquetage est dû soit au traitement, soit, probablement à l'arrachement des fibres lors de la découpe. D'un point de vue quantitatif, on donne ci après un tableau qui exprime les valeurs d'absorption et de gonflement pour des fibres ligno-cellulosiques traitées et non traitées. Fibres non traitées Fibres traitées Absorption en % 16 3.5 Gonflement en % 6.5 3.5 Une seconde méthode consiste à une analyse des constituants du bois. Suivant le type de milieu dans lequel le bois est traité, les biopolymères du bois ne subissent pas tous les mêmes dégradations. La composition du bois traité est donc susceptible de varier en fonction du traitement. Cette méthode est dite ADFNDF, et elle permet de connaître les proportions de cellulose C, d'hémicelluloses H, de lignines L, de matière minérale MM Dans le tableau ci-après sont regroupées les données relatives à l'analyse de la composition du bois de chêne traité avec l'anhydride mixte acétique-octanoïque avec différents types de catalyseurs. Les échantillons estérifiés ont été saponifiés selon le protocole d'analyse des esters mixtes de bois puis lavés par extraction à l'eau à l'aide d'un appareil de Soxhlet avant d'être analysés par la 30 technique ADF-NDF. Cette technique se trouve décrite dans la référence (Acid Detergent Fiber, Neutral Detergent Fiber) VAN SOEST P.J. and WINE R.H. Determination of lignin and cellulose in acid-detergent fiber with permanganate. J. Ass. Offic. Anal. Chem. 51(4), 780-785 (1968). U 3 v) .--.. a) C L .--.. CO CO a) a) a) v) •~ a) a) z i ~. â o \ C - CO w a) C ~_ ~ ~. U) U ~. J Bois non _ 5.0 50.9 17.6 20.5 5.4 0.6 traité Catalyse H2SO4 22.4 49.7 14. 7 8.5 4.4 0.3 acide fort 0.3 %mol Catalyse Na2CO3 16.9 40.6 16.4 20.1 5.7 0.3 Basique 0.3 %mol Sans - 12.5 41.4 17.5 17.1 10.8 0.7 catalyse Cette analyse permet donc de distinguer un traitement avec catalyse acide fort des traitements revendiqués. En effet, on remarque une diminution importante et significative de la quantité de lignine et des hémicelluloses. De plus, la quantité d'extractibles au soxhlet à l'eau est la plus importante. Afin de prouver la résistance aux microorganismes, nous avons procédé aux expérimentations suivantes : Nous avons testé sur des bois traités et des bois non traités la durabilité vis à vis des champaignons lignivores. Les éprouvettes ont été exposées à des cultures de champignons selon le protocole de la EN 350 . Utilisation du " SCREENING TEST" champignons d'essai : pour les résineux : coniophora puteana et gloeophylum trabeum pour les feuillus : coniophora puteana et coriolus versicolor20 Classe de durabilité Description Perte de masse 1 très durable <1% 2 durable 1 à 5 % 3 moyennement durable 5 à 15 0/0 4 faiblement durable 15 à 25 0/0 non durable > 25 0/0 Sur la figure 4, on a représenté pour diverses essences de bois, des essais 5 comparatifs montrant pour chaque essence, et en fonction de la classification précédemment mentionnée, leur résistance respective aux champignons. Comme on peut le voir, l'utilisation d'un bois traité (pour toutes les essences) illustre une augmentation de leur longévité (classe de durabilité 1 ou 2 au lieu d'une classe de durabilité de 4 ou 5 pour des mêmes échantillons de bois non traités. Il n'y a pratiquement pas de perte en masse, même en présence ce champignons
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Utilisation d'un matériau à base de matières lignocellulosiques, notamment une pièce de bois ou de la sciure de bois, soumis à un procédé de traitement chimique desdites matières lignocellulosiques consistant à soumettre lesdites matières à un traitement par un agent chimique comportant des chaînes hydrocarbonées, cet agent étant choisi parmi les anhydrides carboxyliques mixtes, ledit agent étant adapté pour assurer un greffage par liaison covalente d'une pluralité de chaînes hydrocarbonées sur lesdites matières, comme matériau diminuant voire empêchant le développement des micro-organismes tels que champignons, moisissures susceptibles de dégrader lesdites matières lignocellulosiques.
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1 - Utilisation d'un matériau à base de matières lignocellulosiques, notamment une pièce de bois ou de la sciure de bois, soumis à un procédé de traitement chimique desdites matières lignocellulosiques consistant à soumettre lesdites matières à un traitement par un agent chimique comportant des chaînes hydrocarbonées, cet agent étant choisi parmi les anhydrides carboxyliques mixtes, ledit agent étant adapté pour assurer un greffage par liaison covalente d'une pluralité de chaînes hydrocarbonées sur lesdites matières, comme matériau diminuant voire empêchant le développement des micro-organismes tels que champignons, moisissures susceptibles de dégrader lesdites matières lignocellulosiques. 2 - Utilisation d'un agent chimique comportant des chaînes hydrocarbonées, cet agent étant choisi parmi les anhydrides carboxyliques mixtes, ledit agent étant adapté pour assurer un greffage par liaison covalente d'une pluralité de chaînes hydrocarbonées sur un matériau à base de matières lignocellulosiques, notamment une pièce de bois ou de la sciure de bois pour conférer audit matériau une résistance au développement des micro-organismes tels que champignons, moisissures.
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B
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B27
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B27K
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B27K 3
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B27K 3/16,B27K 3/02
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FR2902777
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A1
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ENSEMBLE DE MANUTENTION D'UN PRODUIT, NOTAMMENT DANS LE DOMAINE DE L'AGROALIMENTAIRE
| 20,071,228 |
La présente invention concerne un ensemble de manutention d'un produit, notamment dans le domaine de l'agroalimentaire. Il pourra s'agir, à titre d'exemple non limitatif, d'une tomme de fromage devant être saisie sur un rayonnage, en vue de la traiter, puis de la déplacer ou la remettre en lieu et place sur le rayonnage. Ces tommes sont parfois très lourdes à manipuler par un opérateur, sachant qu'elles peuvent peser environ 60 kg, pour un diamètre de 75 cm et une hauteur de 14 cm. Il est évident qu'il s'agit d'un travail pénible pour l'opérateur, et il a déjà été imaginé d'y remédier en proposant des chaînes de transfert automatisées, ou encore des robots très perfectionnés, mais qui coûtent très cher. De plus, ce type de dispositif est d'un accès difficile, voire impossible dans les petites caves d'affinage où les couloirs d'exercice sont étroits et ne permettent pas le retournement des robots sur eux-mêmes, par rotation par exemple. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et concerne à cet effet un ensemble de manutention d'un produit, notamment dans le domaine de l'agroalimentaire, de façon à le saisir, le traiter, le déplacer ou le remettre à sa place, caractérisé en ce qu'il comprend : un chariot autonome susceptible de se déplacer dans un couloir d'exercice selon une direction linéaire, le long d'au moins une rangée de rayonnages sur lesquels sont disposés en attente les produits à traiter, ledit chariot comportant au moins un support fixe sur lequel sont agencés des moyens de préhension du produit sur le rayonnage, actionnables en translation vers celui- ci, selon une direction sensiblement perpendiculaire à celle d'avancement du chariot dans le couloir d'exercice linéaire, vers la droite et/ou vers la gauche, pour se glisser sous le produit et le ramener vers le support fixe en vue de son traitement par un opérateur, ou de son transport. On comprend bien par là que le déplacement de l'ensemble de manutention est linéaire et sans rotation d'aucune de ses parties constitutives. L'invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels: La figure 1 représente, en perspective, un ensemble de manutention selon l'invention, par rapport à un opérateur. La figure 2 représente, en vue de dessus, les moyens de préhension du produit sur le rayonnage. Les figures 3, 4 et 5 représentent une vue en coupe selon la ligne AA de la figure 2, respectivement : en position d'initialisation, c'est-à-dire dans l'axe vertical XX' de l'ensemble de manutention selon la figure 1, - en position de déplacement maximum en translation vers la droite desdits moyens de préhension, après préhension précisément du produit, - le retour vers la gauche, vers la position initiale, avec le produit, en vue de son traitement successif. Les figures 6 et 7 représentent respectivement en perspective et à échelle agrandie des moyens d'immobilisation ou de libération d'un tapis de sole constituant les moyens de préhension du produit. Les figures 8 à 16 représentent les différentes étapes d'un cycle de préhension, de traitement du produit et de remise en lieu et place de celui-ci, effectué par l'ensemble de manutention selon l'invention. L'ensemble 1 globalement désigné sur les figures est destiné à la manutention d'un produit 2, en l'occurrence une tomme de fromage. Bien entendu, cet exemple d'application n'est pas limitatif, et il pourrait s'agir d'un quelconque produit. Cet ensemble est donc destiné à saisir, traiter, déplacer ou remettre en place ladite tomme de fromage, à partir d'un rayonnage 3, désigné sur les figures 8 à 16. D'une manière globale, l'ensemble 1 comporte, selon l'invention : - un chariot autonome 4 susceptible de se déplacer dans un couloir d'exercice selon une direction linéaire F3, le long d'au moins une rangée de rayonnages 3 sur lesquels sont disposés en attente les produits 2 à traiter, ledit chariot 4 comportant au moins un support fixe 5 sur lequel sont agencés des moyens 6 de préhension du produit 2 sur le rayonnage 3, actionnables en translation vers celui-ci, selon une direction F1, F2 sensiblement perpendiculaire à celle F3 d'avancement du chariot 4 dans le couloir d'exercice linéaire, vers la droite et/ou vers la gauche, pour se glisser sous le produit 2 et le ramener vers le support fixe 5 en vue de son traitement par un opérateur, ou de son transport. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, les moyens de préhension 6 sont constitués par : une sole plane 7, mobile en translation, vers la droite et/ou vers la gauche, par rapport au support fixe 5, par l'intermédiaire d'un élément moteur de translation 8, solidaire de la sole 7, un tapis 9 enveloppant librement la sole 7 dans le sens de la translation F1, F2 et solidaire d'une barrette transversale 10 susceptible de coopérer ou non avec des moyens d'immobilisation ou de libération 11, actionnables en montée M ou en descente D par rapport à un point fixe C du support 5, de manière telle que, d'une part, tout déplacement de la sole 7 dans un sens Fl de préhension (voir figure 4) du produit 2 à partir d'une position initiale (voir figure 3), après immobilisation du tapis 9, provoque un glissement relatif, selon une distance D prédéfinie, d'un point de référence milieu B de la sole 7 par rapport à un point A de référence du tapis 9, préalablement en concordance dans la position d'initialisation, permettant ainsi à ladite sole 7 de passer sous le tapis 9 intercalé, relativement immobile, et conséquemment pour une préhension du produit 2 sans frottement, alors que, d'autre part, tout déplacement de la sole 7 dans un sens F2 de retour (voir figure 5) vers la position initiale, après préhension du produit 2 et après libération du tapis 9, s'effectue sans déplacement relatif du tapis 9 par rapport à la sole 7. Selon une autre caractéristique de l'invention, la sole 7 est solidarisée de l'élément moteur de translation 8 par l'intermédiaire d'au moins un élément rigide rainuré 12, fixé transversalement sous la sole 7, à gauche et/ou à droite, selon le sens de déplacement choisi, ladite rainure 12 étant susceptible d'être mise en liaison avec une barre correspondante 13, solidaire du moteur de translation 8, par des moyens de levée et de descente 14 de celle-ci. Préférentiellement, les moyens 11 d'immobilisation et de libération de la barrette 10 solidaire du tapis 9 sont au nombre de deux, disposés de part et d'autre du tapis 9, en vis-à-vis, pour un meilleur guidage linéaire. Selon le présent exemple de réalisation, de manière à rendre réversibles, droite-gauche, les moyens de préhension 6, les moyens 11 d'immobilisation et de libération de la barrette 10 solidaire du tapis 9 sont au nombre de quatre, disposés deux à deux, de part et d'autre du tapis 9, en vis-à-vis, à proximité de son extrémité droite et de son extrémité gauche, pour une translation à droite ou une translation à gauche. D'une manière générale, l'élément moteur de translation 8 de la sole 7, les moyens d'immobilisation et de libération 11 de la barrette 10 du tapis 9, les moyens de levée et de descente 14, sont constitués par des vérins hydrauliques. Bien entendu, ceux-ci pourraient être remplacés par tout moyen, comme par exemple des moteurs électriques. Par ailleurs, les figures 1 et 8 à 16 montrent bien que le chariot autonome 4 est constitué par un châssis comprenant deux poutres parallèles horizontales 15, 16, munies à leurs extrémités respectives de roulettes de transport 17, et deux poutre verticales 18, 19 issues des poutres horizontales 15, 16, et sur lesquelles coulisse en montée et en descente le support 5 de sole 7, de manière à l'amener devant un rayonnage choisi 3 du produit 2 à préhender. Il est à préciser ici que ce chariot autonome 4 peut être déplacé par un moteur, mais également par poussée manuelle. Le chariot autonome 4 comporte en outre : - des moyens de basculement 20 du support 5 de sole 7, après préhension transversale du produit 2 sur le rayonnage 3 et son retour, en position initiale, dans l'axe vertical XX' du châssis 4, de manière à diriger le produit 2 vers un opérateur 21, pour traitement ; - des moyens de réception 22 du produit 2 basculé, en position inclinée ; - des moyens de redressement vertical 23 du produit 2 pour une saisie aisée par l'opérateur 21, en vue du traitement du produit 2, hors chariot 4 ; - une table de dépose 24 du produit 2 après traitement, comportant des moyens de transfert 25 vers le support 5 de sole 7 constituant les moyens de préhension initiaux 6, mis en attente après basculement dans une position basse B, à même hauteur que les moyens de dépose 24 et de transfert 25 précités, afin de reprendre ledit produit 2 et le remettre en lieu et place sur le rayonnage 3, après relevage vertical du support 5 de sole 7 le long des poutres verticales 18, 19 du chariot 4, puis translation vers la droite ou vers la gauche. Par ailleurs, la table de dépose 24 comporte des moyens d'actionnement 26 en montée et en descente verticale, le long des poutres 18, 19 du chariot 4. Les moyens de transfert 25 de la table de dépose 24 du produit 2 vers le support 5 de sole 7, lorsque celui-ci est en attente en position basse B, sont constitués par un tapis roulant entourant la table 24, susceptible d'être entraîné en rotation selon un sens perpendiculaire à celui du support 5 de sole 7. En fait, il pourrait s'agir d'un dispositif semblable à celui de la sole 7 par rapport au tapis 9 destiné à la préhension du produit 2 sur le rayonnage 3, comme décrit précédemment. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, les extrémités latérales, dans le sens de la translation, de la sole 7, et conséquemment du tapis l'entourant, sont conformées en biseau 7a, 7b, afin de faciliter leur introduction sous le produit 2 et donc la préhension de celui-ci. Le fonctionnement de l'ensemble de manutention 1 qui vient d'être décrit ci-dessus est le suivant : - Après que la préhension du produit 2 ait été effectuée par la sole 7 et que celle-ci soit revenue à sa position initiale (voir figure 1 à 5), le support 5 de sole 7 est déplacé vers le bas pour être mis en regard des moyens de réception 22, préalablement inclinés grâce aux moyens de rotation 23 (voir figure 8). - Des moyens de basculement 20 agissent sur l'ensemble des moyens de préhension 6, pour faire glisser le produit 2 vers des moyens de réception 22 se trouvant en position inclinée (voir figure 9). - L'opérateur 21 réceptionne le produit 2 (voir figure 10). - L'opérateur redresse à la verticale les moyens de réception 22 autour de l'articulation 23, afin de sortir le produit 2 des moyens de réception 22 en vue du traitement du produit 2 hors chariot 4 (voir figures 11 et 12). - Pendant les opérations de traitement du produit 2 par l'opérateur 21, il est procédé à la descente des moyens de préhension 6 pour les placer dans une position basse B , de manière à l'amener en vis-à-vis de la table de dépose 24 sur laquelle est déjà en attente un produit 2A précédemment traité par l'opérateur 21, en vue de sa remise en rayon (voir figure 13). Transfert du produit 2A préalablement traité de la table de dépose 24 vers les moyens de préhension 6 (voir figure 14). - Remontée vers une position haute H des moyens de préhension 6, au dessus du rayonnage 3, pour remise en place du produit 2A traité, de la même manière que lors de sa préhension lors du retrait de la sole de dessous le produit 2, afin d'effectuer sa dépose sans frottement, comme lors de la préhension. - Remontée de la table de dépose 24 vers le produit 2 en cours de traitement, de manière à y être déposé (voir figure 15). - Remise en position inclinée des moyens de réception 22 et descente nouvelle des moyens de préhension 6, après avoir prébendé un nouveau produit 2 à traiter, en vue de son basculement vers les moyens de réception 22 (voir figure 16). - Le cycle qui vient d'être décrit recommence autant de fois que nécessaire
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Ensemble (1) de manutention d'un produit (2), notamment dans le domaine de l'agroalimentaire, de façon à le saisir, le traiter, le déplacer ou le remettre à sa place, caractérisé en ce qu'il comprend un chariot autonome (4) susceptible de se déplacer dans un couloir d'exercice, ledit chariot (4) comportant des moyens (6) de préhension du produit (2) sur le rayonnage, selon une direction (F1, F2) perpendiculaire à celle (F3) d'avancement du chariot (4) dans le couloir d'exercice.
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1. Ensemble (1) de manutention d'un produit (2), notamment dans le domaine de l'agroalimentaire, de façon à le saisir, le traiter, le déplacer ou le remettre à sa place, caractérisé en ce qu'il comprend : - un chariot autonome (4) susceptible de se déplacer dans un couloir d'exercice selon une direction linéaire (F3), le long d'au moins une rangée de rayonnages (3) sur lesquels sont disposés en attente les produits (2) à traiter, ledit chariot (4) comportant au moins un support fixe (5) sur lequel sont agencés des moyens (6) de préhension du produit (2) sur le rayonnage (3), actionnables en translation vers celui-ci, selon une direction (F1, F2) sensiblement perpendiculaire à celle (F3) d'avancement du chariot (4) dans le couloir d'exercice linéaire, vers la droite et/ou vers la gauche, pour se glisser sous le produit (2) et le ramener vers le support fixe (5) en vue de son traitement par un opérateur, ou de son transport. 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de préhension (6) sont constitués par : - une sole plane (7), mobile en translation, vers la droite et/ou vers la gauche, par rapport au support fixe (5), par l'intermédiaire d'un élément moteur de translation (8), solidaire de la sole (7),- un tapis (9) enveloppant librement la sole (7) dans le sens de la translation (F1, F2) et solidaire d'une barrette transversale (10) susceptible de coopérer ou non avec des moyens d'immobilisation ou de libération (Il), actionnables en montée (M) ou en descente (D) par rapport à un point fixe (C) du support (5), de manière telle que, d'une part, tout déplacement de la sole (7) dans un sens (F1) de préhension du produit (2) à partir d'une position initiale, après immobilisation du tapis (9), provoque un glissement relatif, selon une distance (D) prédéfinie, d'un point de référence milieu (B) de la sole (7) par rapport à un point (A) de référence du tapis (9), préalablement en concordance dans la position d'initialisation, permettant ainsi à ladite sole (7) de passer sous le tapis (9) intercalé, relativement immobile, et conséquemment pour une préhension du produit (2) sans frottement, alors que, d'autre part, tout déplacement de la sole (7) dans un sens (F2) de retour vers la position initiale, après préhension du produit (2) et après libération du tapis (9), s'effectue sans déplacement relatif du tapis (9) par rapport à la sole (7). 3. Ensemble selon la 2, caractérisé en ce que la sole (7) est solidarisée de l'élément moteur de translation (8) par l'intermédiaire d'au moins un élément rigide rainuré (12), fixé transversalement sous la sole (7), à gauche et/ou à droite, selon le sens de déplacement choisi, laditerainure (12) étant susceptible d'être mise en liaison avec une barre correspondante (13), solidaire du moteur de translation (8), par des moyens de levée et de descente (14) de celle-ci. 4. Ensemble selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que les moyens (11) d'immobilisation et de libération de la barrette (10) solidaire du tapis (9) sont au nombre de deux, disposés de part et d'autre du tapis (9), en vis-à-vis, pour un meilleur guidage linéaire. 5. Ensemble selon la 4, caractérisé en ce que les moyens (11) d'immobilisation et de libération de la barrette (10) solidaire du tapis (9) sont au nombre de quatre, disposés deux à deux, de part et d'autre du tapis (9), en vis-à-vis, à proximité de son extrémité droite et de son extrémité gauche, pour une translation à droite ou une translation à gauche. 6. Ensemble selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que l'élément moteur de translation (8) de la sole (7), les moyens d'immobilisation et de libération (11) de la barrette (10) du tapis (9), les moyens de levée et de descente (14), sont constitués par des vérins hydrauliques. 7. Ensemble selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le chariot autonome (4) est constitué par un châssis comprenant deux poutres parallèles horizontales (15, 16), munies à leurs extrémités respectives de roulettes de transport (17),et deux poutre verticales (18, 19) issues des poutres horizontales (15, 16), et sur lesquelles coulisse en montée et en descente le support (5) de sole (7), de manière à l'amener devant un rayonnage choisi (3) du produit (2) à préhender. 8. Ensemble selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte en outre : des moyens de basculement (20) du support (5) de sole (7), après préhension transversale du produit (2) sur le rayonnage (3) et son retour, en position initiale, dans l'axe vertical (XX') du châssis (4), de manière à diriger le produit (2) vers un opérateur (21), pour traitement ; - des moyens de réception (22) du produit (2) basculé, en position inclinée ; -des moyens de redressement vertical (23) du produit (2) pour une saisie aisée par l'opérateur (21), en vue du traitement du produit (2), hors chariot (4) ; une table de dépose (24) du produit (2) après traitement, comportant des moyens de transfert (25) vers le support (5) de sole (7) constituant les moyens de préhension initiaux (6), mis en attente après basculement dans une position basse (B), à même hauteur que les moyens de dépose (24) et de transfert (25) précités, afin de reprendre ledit produit (2) et le remettre en lieu et place sur le rayonnage (3), après relevage vertical du support (5) de sole (7) le long des poutres verticales (18, 19) du chariot (4), puis translation vers la droite ou vers la gauche. 9. Ensemble selon la 8, caractérisé en ce que la table de dépose (24) comporte des moyens d'actionnement (26) en montée et en descente verticale, le long des poutres (18, 19) du chariot (4). 10. Ensemble selon l'une des 8 et 9, caractérisé en ce que les moyens de transfert (25) de la table de dépose (24) du produit (2) vers le support (5) de sole (7), lorsque celui-ci est en attente en position basse (B), sont constitués par un tapis roulant entourant la table (24), susceptible d'être entraîné en rotation selon un sens perpendiculaire à celui du support (5) de sole (7). 11. Ensemble selon l'une des 2 à 10, caractérisé en ce que les extrémités latérales, dans le sens de la translation, de la sole (7), et conséquemment du tapis l'entourant, sont conformées en biseau (7a, 7b), afin de faciliter leur introduction sous le produit (2) et donc la préhension de celui-ci.
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B,A
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B65,A01
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B65G,A01J
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B65G 7,A01J 25,B65G 65
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B65G 7/00,A01J 25/16,B65G 65/02
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FR2898093
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A1
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PLANCHE DE BORD DE VEHICULE AUTOMOBILE PREVUE POUR RECEVOIR UN ORDINATEUR PORTABLE
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La présente invention se rapporte à une planche de bord de véhicule automobile prévue pour recevoir un ordinateur portable. Des véhicules automobiles connus, comprennent déjà une planche de bord susceptible de recevoir un ordinateur portable, lequel peut être escamoté dans un logement ménagé dans ladite planche de bord. Ce io logement, qui s'étend généralement longitudinalement selon un axe moyen sensiblement perpendiculaire à ladite planche de bord et qui fait office usuellement de vide-poches, peut recevoir l'ordinateur portable replié. En outre, la planche de bord comporte des moyens de guidage pliables comprenant un tiroir coulissant selon ledit axe moyen, et mobile 15 entre une position entièrement logée dans ledit logement et une position au moins partiellement en dehors dudit logement ; ces positions correspondant respectivement à une position escamotée de l'ordinateur portable et une position active de ce dernier. On pourra notamment se référer au document WO 01/03981, lequel 20 décrit une planche de bord ainsi équipée. Cependant, le logement précité se situe généralement en regard d'un siège passager et non pas en regard d'un siège du conducteur, car la planche de bord y présente à cet endroit généralement un tableau de bord relativement étendu. Aussi, le tiroir coulissant est-il adapté à venir 25 s'étendre en regard du siège passager, à côté du siège conducteur de telle sorte que, le tiroir, en position active, est difficile à utiliser par un occupant assis sur le siège passager dans de bonnes conditions de confort du fait du peu de place disponible pour placer et/ou bouger les jambes sous le tiroir. Dans ce cas, il faut régulièrement ouvrir la porte du 30 véhicule pour détendre les gens à l'extérieur. 2 2898093 Un autre problème est que le tiroir est placé sensiblement à un emplacement habituellement réservé au montage d'un coussin gonflable de sécurité, en partie supérieure de planche de bord. Un problème qui se pose aussi et que vise à résoudre la présente 5 invention, est de fournir une planche de bord de véhicule automobile équipée d'un ordinateur portable, qui permette de commander l'ordinateur portable dans de bonnes conditions de confort. Dans le but de résoudre ce problème, la présente invention propose une planche de bord de véhicule automobile équipée d'un ordinateur io portable, ladite planche de bord s'étendant selon une direction transversale par rapport audit véhicule, ladite planche de bord présentant un logement pour recevoir ledit ordinateur portable, ledit logement s'étendant selon un axe moyen sensiblement perpendiculaire à ladite direction transversale, ladite planche de bord comprenant en outre des 15 moyens de guidage dépliables permettant de guider ledit ordinateur portable entre une position escamotée dans laquelle il est logé dans ledit logement et une position active dans laquelle il est situé en dehors dudit logement ; et selon l'invention lesdits moyens de guidage pliables sont adaptés à guider ledit ordinateur portable vers ladite position active en 20 déportant axialement ledit ordinateur portable par rapport audit logement. Ainsi, un usager assis face à l'ordinateur en position active dispose d'un espace suffisant pour étendre ses jambes. En outre, et selon un mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement avantageux, lesdits moyens de guidage pliables sont 25 adaptés à guider ledit ordinateur portable selon une composante verticale et une composante horizontale. Ainsi, le logement précité faisant fonction de vide-poches étant généralement ménagé dans une partie inférieure de la planche de bord, le déploiement des moyens de guidage et de l'ordinateur peut s'effectuer, simultanément ou séquentiellement, à la fois 30 vers un plan supérieur coupant la planche de bord au-dessus du logement et latéralement par rapport à ce dernier. 3 2898093 Par ailleurs, lesdits moyens de guidage comprennent une platine de réception, apte à recevoir l'ordinateur et des moyens de fixation, lesdits moyens de fixation étant adaptés à maintenir ledit ordinateur portable en position fixe sur ladite platine de réception. De la sorte, l'ordinateur 5 portable qui présente généralement une embase équipée d'un clavier et un écran rabattable sur ladite embase, est susceptible d'être rendu solidaire de la platine de réception par l'intermédiaire de l'embase, l'écran étant alors rabattu pour pouvoir escamoter l'ordinateur dans le logement. De plus, lesdits moyens de guidage comprennent avantageusement io un bâti permettant de monter lesdits moyens de guidage à l'intérieur dudit logement, le bâti étant alors fixé de façon rigide à la planche de bord dans le fond du logement. Selon une première variante de réalisation de l'invention, particulièrement avantageuse, lesdits moyens de guidage comportent des 15 premiers rails de guidage télescopiques qui s'étendent de façon oblique par rapport audit axe moyen. Ainsi, ces premiers rails de guidage sont montés solidaires du bâti et orientés de façon oblique dans le logement par rapport audit axe moyen, à la fois par rapport à la verticale et par rapport à l'horizontale, de façon à pouvoir entraîner en translation 20 l'ordinateur portable entre la position escamotée et la position active. Aussi, ladite platine de réception est alors avantageusement reliée auxdits premiers rails de guidage par des moyens formant coulisseau, lesquels sont aptes à coulisser dans les rails de guidage. Selon une seconde variante de réalisation de l'invention, dans 25 laquelle l'ordinateur portable est porté de la position escamotée vers la position active de façon séquentielle, lesdits moyens de guidage comprennent des seconds rails de guidage et des glissières transversales reliées auxdits seconds rails de guidage par une plateforme coulissante, lesdits seconds rails s'étendant selon ledit axe moyen, tandis que lesdites 30 glissières transversales s'étendent selon ladite direction transversale. De la sorte, la plate-forme coulissante est mobile en translation selon ledit axe moyen, tandis que les glissières transversales permettent d'entraîner 4 2898093 en translation l'ordinateur portable selon une direction transversale sensiblement perpendiculaire à cet axe moyen. Pour cela, ladite platine de réception est préférentiellement montée coulissante transversalement dans lesdites glissières transversales. En 5 outre, et selon un mode de réalisation particulier, ledit logement comprenant un portillon rabattable, lesdites glissières transversales sont montées pivotantes sur ladite plateforme coulissante, entre une position rétractée dans laquelle les glissières sont rapprochées dudit logement et une position étendue où lesdites glissières sont éloignées dudit logement lo et en appui sur ledit portillon. De la sorte, le portillon rabattable constitue un point d'appui avec lequel les glissières peuvent coopérer pour maintenir l'ordinateur portable en position fixe. De plus, la platine de réception peut être montée dans un vide poche habituel de planche de bord, sans autre aménagement que d'installer les moyens de guidage 15 dépliable dans le vide poche habituel. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers de l'invention, donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : 20 - la Figure 1 est une vue schématique de dessus en coupe horizontale d'une planche de bord équipée d'un ordinateur portable conforme à une première variante de réalisation de l'invention et dans une position active dudit ordinateur portable ; - la Figure 2 illustre la planche de bord représentée sur la Figure 1, 25 dans une position escamotée dudit ordinateur portable ; - la Figure 3 montre en perspective la planche de bord représentée sur la Figure 1 ; - la Figure 4 est une vue schématique de dessus en coupe horizontale d'une planche de bord équipée d'un ordinateur portable selon 30 une seconde variante de réalisation de l'invention et dans une position active ; et 5 2898093 - la Figure 5 est une vue schématique en coupe verticale de la planche de bord illustrée sur la Figure 4. La Figure 1 illustre schématiquement selon une coupe horizontale et en vue de dessus une planche de bord 10 d'un véhicule 5 automobile et un habitacle 12 au devant duquel s'étend la planche de bord 10. En outre, la Figure 1 montre un logement 14 sensiblement horizontal et ménagé dans la planche de bord 10 et qui débouche dans l'habitacle 12. Ce logement 14 qui comprend un vide poche de véhicule traditionnel, est susceptible d'être refermé, par un portillon rabattable 16 io illustré en position d'ouverture. La planche de bord 10 comporte un bâti 18 situé dans le logement 14 et sur lequel sont installés deux rails de guidage 20, 22 parallèles et espacés l'un de l'autre et orientés de façon oblique par rapport à un axe moyen A du logement 14. Le logement 14 s'étend longitudinalement selon l'axe moyen A et en regard d'un siège passager is non représenté, tandis que les rails de guidage 20, 22 s'étendent selon une direction orientée sensiblement vers un siège conducteur non représenté. En outre, une platine de réception 24 est montée coulissante dans les rails de guidage 20, 22, grâce à deux coulisseaux non représentés et respectivement engagés dans les rails de guidage 20, 22, 20 et elle supporte un ordinateur portable 26 en position active. La platine de réception 24 étant coulissée à une extrémité des rails de guidage 20, 22 située vers l'habitacle 12 et en dehors du logement 14 de manière à maintenir l'ordinateur portable 26 en avant de la planche de bord 10 et vers le siège conducteur pour dégager de l'espace latéralement entre la 25 platine 24 et la porte latérale du véhicule. La Figure 3 illustre schématiquement une telle situation en perspective. On y retrouve l'ordinateur portable 26 en position active et la platine de réception 24 à ladite extrémité des rails de guidage 20, 22, le portillon 16 étant ouvert vers le bas pour libérer l'ouverture du logement 14. De surcroît, l'axe 30 moyen A du logement 14 est incliné par rapport à un axe horizontal H et par là même, les rails de guidage 20, 22 sont eux-mêmes inclinés en s'élevant vers l'habitacle 12. De la sorte, la platine de réception 24 et 6 2898093 partant, l'ordinateur portable 26, sont non seulement déportés latéralement vers le siège conducteur lorsqu'ils sont extraits du logement 14, mais au surplus, ils s'élèvent sensiblement verticalement à mesure qu'ils sont amenés vers le siège conducteur. Une telle configuration est 5 bien évidemment avantageuse, car le logement 14 est ménagé dans une partie inférieure de la planche de bord 10. En effet, ledit logement 14' constitue généralement un vide poche situé en partie basse de planche de bord, sensiblement en regard d'un sommet d'une assise d'un siège passager du véhicule. Par ailleurs, il est situé avantageusement sous le lo niveau d'un dispositif de déclenchement de coussin gonflable de sécurité. Ainsi, l'ordinateur 26 est, dans ladite position active, situé à une hauteur adaptée et à la main de l'occupant du siège passager du véhicule. Par ailleurs, l'ordinateur portable 26 qui présente une unité centrale 15 28 supportant un clavier 30 et sur laquelle est articulé un écran rabattable 32, est adapté à être escamoté dans le logement 14 en l'entraînant vers ce dernier, après avoir rabattu l'écran rabattable 32. En effet, la platine de réception 24 est alors guidée en translation par les rails de guidage 20, 22. L'ordinateur portable 26, tel qu'il apparaît sur la Figure 2 est alors logé 20 dans le logement 14 et supporté par la platine de réception 24 qui a alors été guidée jusqu'à l'autre extrémité des rails de guidage 20, 22 située vers le fond du logement 14. Selon une seconde variante de réalisation de l'invention, telle qu'illustrée sur les Figures 4 et 5, où les éléments similaires à la variante 25 précédemment décrite présentent les mêmes références affectées d'un signe prime ' , on retrouve, en vue de dessus sur la Figure 4, un ordinateur portable 26' sur une platine de réception 24' et qui viennent se loger tous les deux dans un logement 14' pratiqué dans une planche de bord 10'. Le logement 14' s'étend longitudinalement selon un axe moyen 30 A' et il présente deux rails de guidage 20', 22' qui s'étendent longitudinalement et parallèlement à l'axe moyen A' du logement 14'. En outre, une plate-forme coulissante 40' est montée sur les deux rails de 7 2898093 guidage 20', 22' pour pouvoir coulisser selon l'axe moyen A' du logement 14'. Par ailleurs, la plate-forme coulissante 40' est reliée à une glissière transversale 42' par l'intermédiaire de deux biellettes 44', 46' montées pivotantes sur un arbre 48' qui lui, est solidaire de la plate-forme 5 coulissante 40'. L'arbre 48' est orienté sensiblement perpendiculairement aux rails de guidage 20', 22' et les biellettes 44', 46' sont représentées sur la Figure 4, pivotées en extension vers l'habitacle 12'. La glissière transversale 42' formée d'une tige de section circulaire, solidaire des deux biellettes 44', 46', s'étend non seulement entre ces deux dernières, mais io aussi latéralement au-delà de l'une d'entre elles 44' vers un siège conducteur. En outre, la platine de réception 24' est montée solidaire en rotation et en translation de la glissière 42' grâce à des manchons 50'. Sur la Figure 4, la platine de réception 24' est ainsi déportée en translation par rapport à l'axe moyen A' du logement 14' c'est-à-dire déportée 15 latéralement par rapport à l'axe médian longitudinale d'un siège passager du véhicule. On retrouve sur la Figure 5, en coupe verticale la platine de réception 24' sur laquelle est fixé l'ordinateur portable 26' par des moyens de serrage 51', la glissière 42' solidaire des biellettes 44', 46', l'arbre 48' 20 autour duquel les biellettes 44', 46' sont montées pivotantes et la plate-forme coulissante 40' supportant l'arbre 48' et qui est montée elle, dans les rails de guidage 20', 22'. En outre, le logement 14' est adapté à être refermé par un portillon 16', ici en position d'ouverture et sur un bord 52' duquel repose à la fois la glissière 42' et la platine de réception 24'. Ainsi, 25 cette dernière est maintenue en appui par le portillon 16' et l'ordinateur portable 26' est alors en position active. La platine 40' peut comporter des moyens de butée des biellettes 44' et 46' ainsi que de la platine 24' qui ne repose pas intégralement sur le portillon 16'. Par ailleurs, pour le porter dans la position escamotée, il est 30 nécessaire d'une part d'entraîner en translation la platine de réception 24' vers l'axe moyen A' du logement 14' selon la flèche F représentée sur la Figure 4, et ensuite d'entraîner cette platine de réception 24' vers le 8 2898093 logement 14' en faisant pivoter les biellettes 44', 46' à la fois autour de l'arbre 48' et de la glissière 42' pour faire basculer la platine de réception 24' et l'ordinateur 26' par-dessus le bord 52' du portillon 16' illustré sur la Figure 5 et ainsi posé en appui la platine de réception 24' sur la plate- s forme coulissante 40', puis entraîner l'ensemble vers le fond du logement 14', la plate-forme coulissante 40' étant alors guidée par les rails de guidage 20', 22'. De la sorte, l'ordinateur 26' est alors dans une position escamotée dans le logement 14' ainsi que l'illustre la Figure 5 en traits interrompus. io 9
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L'invention concerne une planche de bord (10) de véhicule automobile équipée d'un ordinateur portable (26), ladite planche de bord présentant un logement (14) pour recevoir ledit ordinateur portable, ledit logement s'étendant selon un axe moyen (A), ladite planche de bord comprenant en outre des moyens de guidage dépliables (20, 22 ; 24) permettant de guider ledit ordinateur portable entre une position escamotée dans laquelle il est logé dans ledit logement et une position active dans laquelle il est situé en dehors dudit logement ; selon l'invention lesdits moyens de guidage dépliables (20, 22 ; 24) sont adaptés à guider ledit ordinateur portable (26) vers ladite position active en déportant axialement ledit ordinateur portable par rapport audit logement (14 ).
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1. Planche de bord (10') de véhicule automobile prévu pour recevoir un ordinateur portable (26'), ladite planche de bord s'étendant selon une direction transversale par rapport audit véhicule, ladite planche de bord présentant un logement (14') pour recevoir ledit ordinateur portable, ledit logement s'étendant selon un axe moyen (A') sensiblement perpendiculaire à ladite direction transversale, ladite planche de bord io comprenant en outre des moyens de guidage dépliables (20', 22', 24') permettant de guider ledit ordinateur portable entre une position escamotée dans laquelle il est logé dans ledit logement et une position active dans laquelle il est situé en dehors dudit logement ; caractérisée en ce que lesdits moyens de guidage comprennent des 15 seconds rails de guidage (20', 22', 24') et des glissières transversales (42') reliées auxdits seconds rails de guidage par une plateforme coulissante (40'), lesdits seconds rails s'étendant selon ledit axe moyen, tandis que lesdites glissières transversales s'étendent selon ladite direction transversale, de façon à guider ledit ordinateur portable (26') 20 vers ladite position active en déportant axialement ledit ordinateur portable par rapport audit logement (14'). 2. Planche de bord selon la 1, caractérisée en ce que lesdits moyens de guidage dépliables (20', 22', 24') sont adaptés à guider ledit ordinateur portable (26') selon une composante verticale et 25 une composante horizontale. 3. Planche de bord selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que lesdits moyens de guidage dépliables (20', 22', 24') comprennent une platine de réception (24') et des moyens de fixation (51'), lesdits moyens de fixation étant adaptés à maintenir ledit ordinateur portable en 30 position fixe sur ladite platine de réception (24'). 4. Planche de bord selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que lesdits moyens de guidage dépliables (20', 22', 2898093 24') comprennent un bâti (18) permettant de monter lesdits moyens de guidage à l'intérieur dudit logement. 5. Planche de bord selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ladite platine de réception (24') est montée 5 coulissante transversalement dans lesdites glissières transversales (42'). 6. Planche de bord selon la 5, caractérisée en ce que, ledit logement (14') comprenant un portillon rabattable (16'), lesdites glissières transversales (42') sont montées pivotantes sur ladite plateforme coulissante (40'), entre une position rétractée dans laquelle les io glissières sont rapprochées dudit logement et une position étendue où lesdites glissières sont éloignées dudit logement et en appui sur ledit portillon. 7. Planche de bord selon la 6, caractérisée en ce que ledit logement (14') est un vide poche en partie basse de planche de bord, sensiblement en regard d'un sommet d'une assise d'un siège passager du véhicule. 8. Planche de bord selon la 7, caractérisée en ce que ledit vide poche est situé sous le niveau d'un dispositif de déclenchement de coussin gonflable de sécurité.20
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B
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B60,B62
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B60R,B62D
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B60R 11,B62D 25
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B60R 11/02,B60R 11/00,B62D 25/14
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FR2899652
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A1
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EOLIENNE SPHERIQUE A CANAUX, INEDITE, GRACE A UNE OSSATURE SPHERIQUE ET GEODESIQUE.
| 20,071,012 |
La quasi-totalité des éoliennes modernes sont faites désormais de la même façon : un rotor tripale face au vent. Ces éoliennes à axe horizontal doivent leur succès commercial aux larges investissements qui leur ont été consacrés. Ceci n'enlève rien aux nouvelles potentialités réalistes des éoliennes à axe vertical. La porte reste donc ouverte aux nouvelles conceptions pour leur réalisation dans la mesure où elles apporteront un mieux. Les petits modèles d'éoliennes à axe vertical connaissent actuellement un regain d'intérêt et l'on en voit naître de nouvelles très diverses. Parmi ces éoliennes, nous trouvons celles répondant au type SAVONIUS où les aubes sont parfois réparties symétriquement à la périphérie d'un tambour. Leur rotation est rendue possible par la différence des forces exercées par le vent sur la cavité des aubes (intrados) : force motrice positive, et sur le dos de ces aubes (extrados) : force négative, ou frein. Différents artifices ont été utilisés pour diminuer au maximum la force négative du frein : soit en canalisant l'air là où il freinerait le moins le mécanisme, soit en faisant varier la surface utile des aubes selon qu'elles se présentent dans le sens du vent avec un maximum d'ouverture pour favoriser la force motrice positive, ou face au vent avec un minimum d'ouverture lui donnant un profil aérodynamique en diminuant la force négative du frein. *** INNOVATION Nous proposons une éolienne rattachée au type général de SAVONIUS (machine à traînée). Cette nouvelle éolienne, grâce à sa forme sphérique, donne un rendement intéressant. 25 Elle ressemble aux boules extractrices d'air placées sur les cheminées. - 1 10 15 20 2899652 _2_ Pour y parvenir, la conception d'une nouvelle ossature du rotor en forme de sphère géodésique est nécessaire. A l'image de notre planète, nous pouvons attribuer à cette sphère, figure 14, les mêmes appellations de cartographie : 5 - pôle nord (23) pour le sommet axial de la sphère, - pôle sud (24) pour le sommet opposé, - méridiens (20) pour les grands cercles périphériques rejoignant les pôles et, par extension, pour les lignes obliques dérivant directement de ces méridiens, - équateur (25) pour le cercle horizontal le plus éloigné de l'axe vertical, -parallèles (17) pour les lignes circulaires horizontales parallèles à l'équateur. * * * SPHERES Plusieurs procédés nous permettent de réaliser cette sphère. 1) Selon la figure 11, par un assemblage d'un certain nombre de méridiens pouvant être matérialisés par des tubes cintrés en demi-cercle (20) régulièrement répartis sur un 15 cercle équatorial. Ces méridiens divisent la sphère en fuseaux égaux à l'exemple des tranches d'une orange. Pour consolider ce montage, il est utile de relier ces méridiens entre eux par plusieurs parallèles (17) également matérialisés par des tubes cintrés. Ceci donne un maillage trapézoïdal en surface de la sphère. 20 Des cloisons peuvent être montées entre ces méridiens et un axe central vertical dont elles seraient solidaires. Dans les trois exemples suivants, l'architecture de la sphère géodésique peut découler de tout polyèdre régulier convexe pouvant s'inscrire dans une sphère, notamment le tetraèdre, l'octaèdre et l'icosaèdre. Notons que d'après le polyèdre d'origine, nous 5 avons un nombre différent de facettes, d'arêtes et de sommets. 2) En partant par exemple, figure 4, de l'icosaèdre (polyèdre à vingt faces), la prolongation des trente arêtes par des cloisons vers le centre d'une part et vers la sphère fictive circonscrite d'autre part, puis la suppression de l'enveloppe de ce polyèdre nous donnent, pour finir, une sphère creuse divisée en vingt cavités égales. 30 Chacune des cavités de cette sphère fictive est un tétraèdre ayant pour base une portion triangulée équilatérale et bombée. Les trente arêtes, en surface de la sphère, constituent un maillage triangulé et bombé. Les douze sommets représentent des noeuds en étoiles (7). -3- 3) La sphère peut aussi être réalisée, figure 8, par la construction et l'assemblage côte à côte de troncs de tétraèdres identiques, figure 2, dont les bases équilatérales épousent la surface des sphères fictives inscrites et circonscrites. Ces troncs de tétraèdres sont constitués, figure 1, par trois arcs de zone sphérique ..S d'égale longueur (AB=BCBD), de hauteur adaptée, et refermés sur eux-mêmes de façon triangulée, figure 2. Dans ce cas de figure issu de l'icosaèdre, vingt troncs de tétraèdres sont nécessaires pour construire la sphère, figure 4, et, dans la cavité centrale, on peut loger ou inscrire une autre sphère. 4) La sphère peut aussi provenir d'un assemblage de tubes cintrés représentant les arêtes, figure 9. La liaison de ces tubes peut être assurée par des manchons en étoile, figure 6, à embouts mâles (4) ou femelles. Ceux-ci, pouvant liaisonner l'extrémité de trois ou six tubes, constituent donc les noeuds ou sommets de l'icosaèdre et peuvent présenter une 15 silhouette plane, conique ou sphérique. Ces manchons radiaires ont aussi un passage axial (3) ou un embout axial (mâle ou femelle). On obtient ainsi une ossature de sphère faite d'un maillage en nid d'abeille triangulé de façon équilatérale et bombé. Sur les figures annexées, ces manchons sont remplacés par des boules (32) percées du Z0 nombre de trous désirés. Le procédé est d'une réalisation plus aisée. Pour ces différents modèles, cette architecture sphérique et triangulée assure une bonne rigidité de l'ossature. Grâce aux procédés 2, 3 et 4 pour la conception de sphères, nous obtenons, en construction géodésique, des sphères, figure 5, dont le nombre de facettes fictives est multiplié par quatre. Chacune de ces facettes triangulée et bombée est divisée en trois facettes triangulées égales et bombées (18) avec une arête rectiligne et une facette centrale (19) plane, équilatérale. Ces quatre facettes étant bien entendu fictives, Pour cette sphère, figure 5, chacune des portions triangulées équilatérales et bombées du maillage peut être divisée en quatre quartiers triangulés bombés égaux , en ajoutant des parallèles el des méridiens pour diviser par deux les arcs de chaque facette . Ceci nous donne alors quatre vingt facettes fictives. Cette division peut être poursuivie et ainsi on multiplie par quatre le nombre de facettes à chaque division. 3e Ci-dessous, nous trouvons un tableau récapitulatif donnant les divisions successives des facettes de cette structure sphérique et géodésique selon le polyèdre à l'origine de ces sphères circonscrites et fictives. 0 1. Z5' 30 10 15 20 2s 30 2899652 -4 POLYEDRE à ORIGINE le" division 2ème division Sème division l'origine des sphères facettes facettes Facettes facettes facettes _ circonscrites planes géodé- planes géodé- planes facettes siques siques géodé- siques Tétraèdre 4 16 16 64 64 256 Octaèdre 8 32 32 128 128 512 Icosaèdre 20 80 80 320 320 1280 La lecture de ce tableau nous montre , par exemple pour la sphère issue de l'icosaèdre et après une première division par deux, que l'on obtient 320 facettes dont 80 d'entre elles sont planes et équilatérales et les 240 autres sont triangulées et bombées avec l'un des côtés en ligne droite. La matérialisation de ces facettes fictives géodésiques conviendrait pour la réalisation d'un nouveau genre de coupole. Elle permettrait également de fabriquer des balles aux multiples facettes. Ces balles auraient la particularité, une fois lancées, de rouler moins loin. Ceci permettrait aux enfants de mieux garder le contrôle de la balle : leur sécurité y gagnerait. Nous remarquerons, pour ces balles, un même nombre d'arêtes droites et d'arêtes courbes. Ces balles, de formes géodésiques sont à rapprocher des balles de golf dotées de quatre cents alvéoles environ. Un autre domaine serait la réalisation de bijoux avec un assemblage de troncs de tétraèdres et ceci permettrait d'y loger soit une perle centrale soit un autre objet, sphérique ou d'une autre forme. * * * ROTORS A partir de ces quatre exemples de sphère, nous pouvons construire au moins trois modèles de rotor avec plusieurs variantes : 1) en fixant ces sphères d'un seul côté au moyen d'un palier à l'exemple d'un tambour de machine à laver frontale (à ouverture par le devant) ; 2) en reliant par un axe transversal deux pôles ou deux facettes diamétralement opposés, figure 8 ; 3) pour les sphères réalisées avec des tubes, figure 9, ou des troncs de tétraèdres, figure 8, on réalise le rotor en reliant les noeuds (7) ou sommets en étoile à un moyeu central (5) par une pluralité de rayons (6), puis en reliant ce moyeu à un axe (8). Le passage axial des manchons ou leur embout axial permet ici le passage et la fixation des rayons allant au moyeu. EOLIENNES A partir de ce type de rotor, nous proposons une nouvelle conception d'éolienne à axe vertical. Ceci sera rendu possible en fixant des aubes ou des canaux (2), figure 3, sur les tubes ou sur les cloisons périphériques (méridiens verticaux et obliques). S Ces aubes peuvent être construites, figure 1, au moyen des arcs de zone sphérique (EF, E'F') que nous replions suivant l'axe (HI).Toutes ces aubes ou canaux auront leurs cavités orientées (9) dans le même sens circulaire. Ces aubes ou canaux cintrés, figure 7, en forme de V ou d'auges, peuvent présenter une dissymétrie : le côté proche du centre étant généralement plus allongé de façon à mieux garder le fluide. Pour augmenter le rendement de l'éolienne, le choix des aubes ou canaux est primordial. Ces aubes ou canaux auront de la souplesse et de l'élasticité sur les côtés pour leur permettre de s'ouvrir légèrement (Z) lorsque le vent y rentre dans l'intrados (9), et de se refermer légèrement lorsque l'aube remonte contre le vent en lui présentant son dos (extrados) (10) au profil plus aérodynamique. On fait ainsi varier sensiblement les surfaces des aubes ou canaux. Ceux-ci, fixés sur les tubes ou sur les cloisons du maillage, épousent ainsi les les courbures de la sphère. Ces aubes ou canaux, en arc de cercle, pourront être composés en plusieurs tronçons pour en augmenter la souplesse. 20 Les arêtes horizontales (parallèles) (17) peuvent être supprimées si cela ne nuit pas à la robustesse de l'ossature. Ceci permettrait de réduire la traînée L'un des atouts en faveur du rendement produit par cette éolienne sphérique est qu'une partie du fluide, attaquant le rotor sur l'intrados, sera guidée le long des canaux ou aubes vers la région de l'équateur (25) où la pression de ce fluide exercera une poussée plus forte, vu l'éloignement de l'axe central. A l'opposé, l'aube remontant le vent en lui présentant son dos (extrados) au profil aérodynamique laissera filer le vent en lui offrant moins de résistance. En supposant le vent venant de face : - la figure 13 représente la circulation de l'air dans une éolienne à vingt aubes ou 30 canaux ; - la figure 14 représente la circulation de l'air dans une éolienne à quatre vingt aubes ou canaux. La vitesse linéaire du rotor à l'équateur est plus importante. Ceci favorise l'écoulement du fluide et, de ce fait, le fluide venant de la direction des pôles (23, 24) est aspiré à 35 cause de la dépression relative dans la zone de l'équateur par rapport à la pression plus forte exercée ailleurs. 25 2899652 - 6- Cette pression augmente au fur et à mesure que l'on se rapproche des pôles car, la vitesse linéaire du rotor y étant plus faible, ceci crée une résistance plus grande des aubes ou canaux, d'où l'élévation de la pression dans ces zones. La similitude de la circulation de l'air dans les aubes ou canaux de cette sphère (figure 14) et des mouvements de l'air autour de notre planète est significative : ceci fait penser à la "force de CORIOLIS". On retrouve des fortes pressions polaires et des basses pressions équatoriales. Ces deux facteurs contribuent à améliorer le rendement d'une telle éolienne. Cette éolienne sphérique inédite à axe vertical a aussi d'autres points forts en rapport 10 aux conceptions actuellement connues : - robustesse due à sa structure en nid d'abeille triangulé ; - fabrication à moindre coût ; - stabilité, car absence de porte-à-faux et sans à-coups dans la rotation ; - sécurité accrue pour les petits modèles, équipant les bateaux notamment ; 15' - meilleure intégration dans le paysage de par sa forme arrondie et rotation moins prenante au regard ; - niveau sonore plus faible ; - transport facilité de par la composition de ses éléments ; - sa forme plus pleine lui permet d'être mieux remarquée par les oiseaux et ces aO derniers l'éviteront plus facilement ; - haubanage possible pour réduire l'importance du mât. Si le rendement d'une telle éolienne s'avérait satisfaisant, il serait permis d'extrapoler pour imaginer et concevoir des modèles aussi grands que le permet la technologie en vigueur. Pour la réalisation possible d'une éolienne de grande taille, figure 12, le rotor pourrait être divisé en deux hémisphères séparés par le plan équatorial. Cette conception permet de faciliter son montage et son éventuel démontage. L'hémisphère supérieur (11) serait d'abord monté et viendrait s'appuyer sur la tête (13) du mât porteur (26). Cette tête de mât, s'apparentant à une tête de fémur, serait équipée d'un système de roulement (14) avec lubrification continuelle. L'ensemble de la tête serait contenu dans un carter étanche pour retenir les produits lubrifiants. L'hémisphère inférieur (12) supporterait de façon torique et axialement le rotor (15) de la génératrice de courant. Le stator (16) ceinturerait le mât en faisant corps avec lui et serait fixé juste en dessous de la tête du mât porteur. Cet hémisphère serait suspendu au premier et les deux 3 5 hémisphères seraient raccordés sur le plan équatorial par un système d'attaches appropriées. Les petites et moyennes éoliennes seraient d'un seul tenant et la transmission de la force motrice se ferait directement du moyeu vers l'unité de transformation par l'intermédiaire d'un arbre. Le moyeu, porteur de l'ensemble, reposerait sur le mât par l'intermédiaire d'un roulement conique adapté permettant le passage de l'arbre de transmission. 5 25 30 5 15 20 L'architecture du rotor sphérique à maillage triangulé, réalisé soit par des tubes soit par des troncs de tétraèdre, mais sans moyeu central et sans rayon, rend possible la construction de deux rotors sphériques et concentriques, figure 15, (28 et 29) fixés sur le même axe (31) grâce à des paliers. Ces rotors seront contrarotatifs en donnant aux aubes ou canaux un sens de rotation contraire grâce à une orientation opposée. Le vent, figure 16, venant sur le dos (extrados) (10) des aubes sera dévié (S) vers la cavité (9) des aubes ou canaux (intrados) de la sphère interne (28) et ceci permettra la rotation de cette sphère. Celle-ci (28) peut être raccordée à un moyeu central au moyen de rayons. Ces deux rotors peuvent également comporter une génératrice par des éléments moteurs placés de façon tor ique sur le pourtour des rotors dans leur plan équatorial. L'un des éléments de la génératrice est solidaire de la face interne du rotor extérieur (29) et l'autre du rotor intérieur (30). La transmission du courant se ferait alors par un système de balais communiquant avec l'arbre porteur (31). A noter aussi qu'on peut envisager d'appliquer cette architecture du système de rotor sphérique aux hydroliennes pour tirer parti des courants d'eau et aux turbines de propulsion. Les hydroliennes, placée en milieu maritime, doivent fonctionner avec des courants d'eau s'inversant par le fait des marées. Ce rotor sphérique peut répondre à cet impératif à condition d'adapter les aubes ou canaux à cet autre fluide qu'est l'eau et dont la viscosité est très différente. Les turbines de propulsion auront la même conception que les hydroliennes mais le profil et la forme de leurs aubes ou canaux seront adaptés à leur rotation beaucoup plus rapide. Ces turbines nécessiteront d'être logées dans un carter en forme de cylindre, doté d'une cavité sphérique centrale dont le carénage sera adapté à cette fonction de propulsion
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Architecture permettant de réaliser des sphères géodésiques aux multiples facettes triangulées dont, en proportion, une facette sur quatre est plane et équilatérale, les trois autres étant bombées avec un côté droit.Cette architecture rend possible la conception d'éoliennes inédites à axe vertical. Celles-ci sont pourvues d'aubes ou canaux cintrées (2) guidant l'air de la région des pôles vers l'équateur. Cette déviation de l'air par les cavités (9) des canaux accroît le rendement de cette éolienne par rapport à la technologie actuelle des éoliennes à axe vertical.Le stator (16) de la génératrice ceinture le mât en son sommet et le rotor (15) en vis-à-vis est solidaire de l'ossature de l'éolienne.Cette éolienne présente les avantages suivants :- robustesse due à structure triangulée ;- rendement élevé ;- meilleure intégration dans l'environnement ;- émissions sonores faibles ;- adaptation aux vents de grande vitesse et venant de toutes directions ;- fabrication à moindre coût.
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1. Eolienne à axe vertical, d'aspect sphérique, caractérisée par le fait que son ossature sphérique géodésique est constituée d'un assemblage de troncs de tétraèdres identiques dont les bases équilatérales épousent la surface des sphères fictives inscrites et circonscrites à ces troncs de tétraèdres, ou d'un maillage triangulé ou trapézoïdal et bombé, et qu'une partie de ce maillage supporte un réseau d'aubes (2) qui constituent des canaux pour guider l'air le long des méridiens (20) droits ou obliques depuis la région des pôles vers l'équateur. 2. Eolienne, selon la 1, caractérisée par le fait que ces aubes ou canaux (2) sont cintrés, que la cavité, en coupe, est en forme de V ou d'auges, et que leurs 1(7 côtés sont effilés ou élastiques (Z). 3. Eolienne, selon la 1 ou 2, caractérisée par le fait que le rotor sphérique a : - soit un de ses sommets ou une de ses facettes relié à un axe par l'intermédiaire d'un palier ; - soit deux sommets ou facettes diamétralement opposés reliés par un axe transversal (8) ; - soit les noeuds ou sommets (7) de cette construction reliés par un réseau de rayons (6) à un moyeu central (5) solidaire d'un axe (8). 4. Eolienne sphérique, selon la 1, caractérisée : 20 - par le fait qu'elle se compose de deux hémisphères (11, 12) raccordés sur le plan équatorial (25) et dont l'hémisphère nord pivote sur la tête (13) du mât ; - par le fait que sa génératrice de courant a son stator (16) fixé autour de la partie haute du mât et que son rotor (15) est supporté par l'hémisphère sud dans la partie faisant vis-à-vis au stator de façon torique. 2.5 5. Eolienne, selon la 1, caractérisée : - par le fait qu'elle a deux rotors concentriques, coaxiaux et contrarotatifs (27, 28) car fixés sur un même axe (31) grâce à des roulements ; - par le fait que les canaux ou aubes (2) des rotors (27, 28) ont une orientation opposée pour donner un sens de rotation contraire. 15. Eolienne, selon la 5, caractérisée par le fait qu'une génératrice de courant est placée sur le pourtour des rotors dans le sens équatorial : l'un des éléments de la génératrice (29) est solidaire de la face interne du rotor extérieur et l'autre partie (30) de la génératrice est solidaire du rotor intérieur. 7. Architecture d'un système sphérique géodésique pour la réalisation d'un rotor d'éolienne selon l'une des 1 à 6, caractérisée par le fait que son ossature est constituée : - soit par un modèle d'assemblage de troncs de tétraèdres identiques dont les bases O équilatérales épousent la surface des sphères fictives inscrites et circonscrites à ces troncs de tétraèdres ; - soit par un modèle de maillage triangulé de façon équilatérale et bombée, ou encore trapézoïdal et bombé.
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EQUIPEMENT ELECTRIQUE DE MOTOCULTURE
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1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la motoculture. Plus précisément, l'invention concerne les équipements de motoculture à conducteur marchant, comme, par exemple, les motobineuses. Elle concerne en particulier de tels équipements fonctionnant à l'électricité et alimentés par des batteries. 2. Solutions de l'art antérieur On connaît depuis longtemps des équipements de motoculture fonctionnant à l'électricité. Il existe pour cela deux solutions. La première consiste à relier de façon permanente l'équipement à une prise électrique pour assurer son alimentation. La seconde est d'équiper l'équipement d'accumulateurs d'électricité, ou de batteries, pour assurer son autonomie électrique. La présente invention concerne particulièrement les équipements de motoculture fonctionnant selon cette deuxième solution. Les équipements de motoculture à batterie présentent différents inconvénients, et sont par conséquent moins fréquemment utilisés que les équipements à moteur thermique. Parmi ces inconvénients, on peut citer notamment les problèmes d'autonomie. La ou les batteries alimentant le moteur de l'équipement de motoculture doivent en effet fournir une puissance importante pendant une durée assez longue pour que l'utilisateur puisse travailler efficacement. Les performances des batteries adaptées à une telle utilisation diminuent avec le temps. Ainsi, un équipement de motoculture muni d'une batterie adaptée peut offrir à l'utilisateur de bonnes conditions d'utilisation en termes notamment de puissance fournie et de durée d'autonomie, quand la ou les batteries sont récentes. L'usure des batteries entraîne une diminution de leurs performances, et par conséquent une dégradation des conditions d'utilisation. La mauvaise utilisation des batteries accélère de façon sensible la diminution de leurs performances. Dans certains modèles de batterie utilisés, 30 comme par exemple les batteries au plomb, les batteries au nickel-métal-hydrure ou les batteries au lithium, il est ainsi préjudiciable de décharger la batterie complètement, ou même de faire baisser la tension à ses bornes en dessous d'un certain niveau. Pour protéger ces batteries, l'utilisateur doit donc surveiller un indicateur, généralement visuel, qui lui indique le niveau de charge des batteries. Quand le niveau de charge descend en dessous d'un niveau critique, l'utilisateur doit cesser d'utiliser l'équipement et recharger les batteries. Il arrive cependant fréquemment que l'utilisateur néglige de surveiller le niveau de charge des batteries de son équipement et qu'il continue à utiliser son équipement jusqu'à ce que les batteries ne puissent plus fournir l'énergie suffisante au fonctionnement du moteur. Un tel comportement est gravement préjudiciable pour les performances et la durée de vie des batteries. Il arrive également que l'utilisateur se rende compte du niveau de charge insuffisant de ses batteries alors qu'il est éloigné de la source de courant qui peut lui permettre de recharger les batteries de son équipement. Il est alors inciter à 15 continuer à utiliser l'équipement pendant son trajet jusqu'à la source de courant. Ce comportement est également préjudiciable pour les performances des batteries. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. 20 Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir un équipement de motoculture électrique alimenté par des batteries, dans lequel l'usure des batteries est limitée. De façon particulière, l'invention a pour objectif que les batteries d'un tel équipement de motoculture soient utilisées exclusivement ou quasi-exclusivement 25 dans des conditions d'utilisation garantissant une diminution minimale de leurs performances. L'invention a également pour objectif de fournir un tel équipement de motoculture pour lequel la gestion de la charge des batteries cause le moins possible d'inconvénient à l'utilisateur. 30 4. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un équipement de motoculture, comprenant un moteur électrique et au moins une batterie destinée à alimenter ledit moteur, et présentant un ensemble de fonctionnalités, qui, selon l'invention peut fonctionner selon au moins deux modes de fonctionnement sélectionnés en fonction d'au moins une information représentative d'un niveau de charge de la ou desdites batteries : - un mode de fonctionnement normal (appelé aussi mode travail ), dans lequel l'ensemble desdites fonctionnalités dudit équipement sont disponibles ; et - un mode de fonctionnement dégradé (appelé aussi mode déplacement ), dans lequel au moins une desdites fonctionnalités est désactivée et/ou modifiée. Selon un mode de réalisation avantageux, un tel équipement de motoculture comprend une fonctionnalité permettant de fournir une puissance 15 supplémentaire au moteur pendant une période de temps limitée, qui n'est accessible que clans le mode de fonctionnement normal. Une telle fonctionnalité permet à l'utilisateur, en mode normal, d'obtenir plus de puissance pour utiliser son équipement dans une terre plus dure ou contenant des racines. 20 Préférentiellement, dans le mode de fonctionnement dégradé, la puissance électrique fournie au moteur est limitée à un niveau inférieur à la puissance électrique fournie dans le mode de fonctionnement normal. L'utilisateur ne peut ainsi pas utiliser son équipement efficacement pour travailler, quand) il est en mode dégradé. Il n'est ainsi pas tenté de l'utiliser jusqu'à 25 l'épuisement de la batterie. De plus, les batteries se déchargent moins rapidement dans ce mode. De manière avantageuse, dans le mode de fonctionnement dégradé, la puissance électrique fournie au moteur permet uniquement le déplacement de l'équipement. L'utilisateur n'est ainsi pas obligé, quand il doit procéder à la recharge des batteries de son équipement, de porter celui-ci jusqu'au chargeur ou à l'alimentation électrique. Préférentiellement, le moteur peut fonctionner selon au moins deux vitesses de fonctionnement, et, dans le mode dégradé, au moins une des vitesses n'est pas accessible. De manière avantageuse, un équipement de motoculture selon l'invention comprend un indicateur visuel permettant d'indiquer à l'utilisateur le mode de fonctionnement. L'utilisateur peut ainsi savoir très facilement le mode de fonctionnement de son équipement. Selon une variante de l'invention, un tel équipement de motoculture met en oeuvre un troisième mode de fonctionnement dans lequel le moteur est arrêté avant que la ou les batteries soient complètement déchargées. La ou les batteries sont ainsi protégées des dommages dus à une décharge excessive, même dans le cas où l'utilisateur utiliserait l'équipement en mode dégradé sans s'arrêter. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, un tel équipement de motoculture comprend une carte électronique assurant les fonctions de mesure de la ou des informations représentatives de la charge de la ou des batteries, de délivrance de la puissance électrique au moteur, et d'activation ou de désactivation des fonctionnalités de l'équipement en fonction du mode de fonctionnement. Une telle carte électronique permet de commander facilement le fonctionnement de l'équipement dans les différents modes. Préférentiellement, la carte électronique mémorise au moins une des informations appartenant au groupe comportant le nombre de passages dans au moins un des modes de fonctionnement, et la durée de fonctionnement dans au moins un des modes de fonctionnement. La carte électronique enregistre ainsi les informations permettant de comprendre une éventuelle détérioration prématurée des batteries. Avantageusement, la carte électronique comprend des moyens de mesure de paramètres liés au moteur permettant de détecter un blocage du moteur, et peut couper l'alimentation électrique du moteur et/ou du équipement en cas de blocage dudit moteur. La carte électronique peut ainsi jouer le rôle d'un limiteur de couple et protéger le mécanisme de transmission et le moteur de détérioration en cas de blocage. De manière avantageuse, la carte électronique peut communiquer avec un appareil de maintenance de l'équipement. La personne chargée de la maintenance de l'équipement peut ainsi disposer de toutes les informations mémorisées par la carte électronique. Préférentiellement, la carte électronique comprend une fonction d'inversion de Ifa marche du moteur. Il n'est ainsi pas nécessaire d'intégrer à l'équipement de mécanisme d'inversion de la marche. Selon un mode de réalisation préféré, la ou les batteries sont amovibles de l'équipement. Le portage de l'équipement par l'utilisateur est ainsi facilité. Selon un autre mode de réalisation préférentiel, la mise sous tension de l'équipement est commandée par une action simultanée de l'utilisateur sur une commande de marche/arrêt et une commande de variation de vitesse, et le démarrage du moteur, quand l'équipement est sous tension, est commandé par une nouvelle action de l'utilisateur sur la commande de variation de vitesse. Les risques d'accident dus à un démarrage involontaire de l'équipement allumé sont ainsi limités. Avantageusement, l'absence d'action de l'utilisateur sur une commande de l'équipement entraîne la mise hors tension de l'équipement après un temps 30 prédéterminé. Les risques d'accident dans le cas ou l'utilisateur abandonne l'équipement allumé sont ainsi limités. Selon un mode de réalisation avantageux, l'axe du moteur électrique est implanté sur l'équipement suivant un angle d'inclinaison par rapport à la verticale, 5 vers l'avant ou vers l'arrière de l'équipement. Cette implantation permet une meilleure répartition des masses de l'équipement et une meilleure compacité de celui-ci. Préférentiellement, l'équipement de motoculture selon l'invention appartient au groupe comprenant les motoculteurs, les débroussailleuses à roues, 10 les motobineuses, les microbineuses, les faucheuses broyeuses, les émousseurs, les scarificateurs, et les aérateurs de pelouse. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation 15 préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : -la figure 1 représente une motobineuse suivant un mode de réalisation de l'invention ; la figure 2 est un graphique représentant les modes de fonctionnement de 20 la motobineuse de la figure 1 en fonction de la tension aux bornes de ses batteries ; - la figure 3 représente de façon schématique les interactions entre les différents éléments de la motobineuse de la figure 1 ; la figure 4 représente une motobineuse suivant un autre mode de 25 réalisation de l'invention. 6. Description détaillée de l'invention 6.1 Rappel du principe de l'invention Le principe général de l'invention repose sur une gestion des fonctionnalités de l'équipement de motoculture en fonction du niveau de charge 30 de la batterie. L'équipement peut ainsi fonctionner selon plusieurs modes, dont un mode de travail (appelé aussi mode normal ) dans lequel toutes les fonctionnalités sont accessibles et un mode dégradé (appelé aussi mode déplacement ) dans lequel certaines fonctionnalités ne sont pas accessibles, ou ne sont accessibles que partiellement. 6.2 Motobineuse selon un mode de réalisation de l'invention La figure 1 représente une motobineuse selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 3 représente de façon schématique certains des éléments constituant cette motobineuse, et les interactions entre ces différents éléments. Cette motobineuse comporte, de façon classique, un guidon 11 à l'extrémité duquel se trouvent des poignées 12, un carter 13, ou corps de la machine, et des outils de travail du sol 14. Cette motobineuse est électrique, et comporte donc un moteur électrique 15 alimenté par des batteries 16. Un boîtier de commande 17, situé à proximité de l'une des poignées 12, permet à l'utilisateur de commander la motobineuse, et notamment la puissance électrique fournie par les batteries 16 au moteur 15. Ce boîtier de commande 17, qui est représenté de façon schématique sur la figure 3, peut notamment comprendre un bouton-poussoir de marche/arrêt 311, qui commande la marche générale de la motobineuse. Selon un autre mode de réalisation, ce bouton poussoir de marche/arrêt peut également être implanté sur le corps de la machine. Le boîtier de commande 17 comporte également d'autres commandes, qui contrôlent les différentes fonctionnalités de la motobineuse. Plusieurs de ces fonctionnalités sont liées au variateur 32 qui détermine l'énergie électrique fournie au moteur 15 de la motobineuse par les batteries 16. Ainsi, une commande de variation de vitesse 312 permet de modifier la vitesse de rotation du moteur 15, et donc des outils 14. De la même façon, suivant les modèles, un bouton de vitesse supérieure 313 peut permettre de fournir au moteur 15 une puissance supplémentaire pendant un temps limité, par exemple pour un passage dans une terre plus dure ou comportant des racines. Le bouton 313 peut également, suivant le modèle, être disposé sur un autre boîtier de commande 18 situé à proximité de l'autre poignée. Pour éviter l'utilisation continue de la motobineuse avec cette fonctionnalité, le bouton de vitesse supérieure 313 doit être maintenu appuyé par l'utilisateur pour que la fonction soit active. Un bouton de marche arrière 314 permet d'inverser le sens de rotation du moteur 15, et donc des outils 14. Le bouton de marche arrière 314 doit être maintenu appuyé par l'utilisateur pour que la fonction soit active. La motobineuse de la figure 1 ne comporte pas de roues pour se déplacer. Son déplacement, quand les outils ne travaillent pas le sol, se fait donc sur la pointe des outils 14. Bien entendu, ce déplacement nécessite une puissance très inférieure à la puissance de travail de la terre par ces mêmes outils 14. 6.3 Carte électronique et différents modes de fonctionnement La gestion des commandes et des fonctionnalités de la motobineuse, ainsi que la commande du variateur 32 qui délivre la puissance électrique au moteur 15, est faite dans cette motobineuse par une carte électronique spécifique 33. Comme le représente schématiquement la figure 3, les différentes commandes du boîtier de commande 17 et/ou 18 sont reliées à la carte électronique 33. La carte électronique génère alors, en fonction notamment de ces commandes, une consigne envoyée au variateur 32, qui détermine la puissance électrique envoyée au moteur 15 par les batteries 16. Cette carte électronique 33 effectue également un contrôle de la tension aux bornes des batteries 16. Cette tension est représentative du niveau de charge des batteries. En fonction de cette tension, la carte électronique 33 fait fonctionner la motobineuse selon des modes de fonctionnement différents. Le mode de fonctionnement de la motobineuse est indiqué à l'utilisateur par un indicateur visuel lumineux 315 constitué par une Diode Electro-Luminescente (DEL) située sur le boîtier de contrôle 17 et/ou 18 ou sur le corps de la machine. Les différents modes de fonctionnement sont représentés sur le graphique de la figure 2, en fonction de la tension U aux bornes des batteries 16. Quand la tension U aux bornes des batteries 16 est comprise entre sa tension nominale TN, ici de 36V, et une tension basse TB, la motobineuse fonctionne en mode normal 21, ou mode de travail. Dans ce mode de fonctionnement, toutes les fonctionnalités de la motobineuse sont accessibles à l'utilisateur, qui peut faire fonctionner le moteur à pleine puissance pour travailler la terre. Quand la tension U aux bornes des batteries 16 est comprise entre la tension basse T'B et une tension critique TC, la motobineuse fonctionne en mode dégradé 22, ou mode déplacement. Dans ce mode de fonctionnement, l'utilisateur n'a plus accès à l'ensemble des fonctionnalités de la motobineuse. Il ne peut ainsi pas utiliser la fonctionnalité de vitesse supérieure, commandée par le bouton 313. Au contraire, dans ce mode, la puissance fournie au moteur est limitée, et les outils tournent ainsi à une vitesse limitée qui ne permet pas le travail de la terre. Cette limitation de la puissance est provoquée par une limitation de la tension délivrée au moteur par le variateur, sous l'effet d'une consigne de la carte électronique. Ce mode permet donc uniquement à l'utilisateur de déplacer la motobineuse afin qu'il puisse se rendre facilement jusqu'à une source d'alimentation électrique pour recharger les batteries. Quand la tension U aux bornes des batteries est égale ou inférieure à la tension critique TC, le motoculteur passe en mode défaut 23, qui cause, après une courte temporisation, un arrêt du moteur pour préserver la batterie. Cet arrêt intervient donc avant que la batterie ne soit complètement déchargée. 6.4 Autres caractéristiques et avantages L'utilisation d'une carte électronique pour commander les fonctionnalités de la motobineuse permet de faciliter la maintenance de celle-ci. En effet, la carte électronique 33 peut être connectée à un ordinateur dédié à la maintenance, par exemple par le biais d'un câble de connexion spécifique. Elle peut ainsi fournir à cet ordinateur des informations telles que le numéro de série de la motobineuse et des différents éléments qu'elle comporte (batterie, moteur, variateur...), la tension U aux bornes de la batterie, et le temps d'utilisation de la motobineuse et de chacun de ses composants (batterie, variateur, moteur...), qui aura été mémorisé par la carte électronique. La carte électronique mémorise également le temps d'utilisation de la motobineuse en mode dégradé 22, et le nombre de passages en mode défaut, et peut restituer ces informations à l'ordinateur de maintenance. Ces informations peuvent par exemple expliquer une usure prématurée de la batterie, et faciliter la maintenance de la motobineuse. Les batteries de la motobineuse selon l'invention sont amovibles, et ne peuvent être rechargées que quand elles sont retirées de la motobineuse. Cette solution présente plusieurs avantages. Ainsi, pour porter la motobineuse, l'utilisateur peut séparer les batteries et les porter dans une main alors qu'il porte la motobineuse dans l'autre. Il répartit ainsi les charges et peut porter la motobineuse plus facilement. D'autre part, cette solution permet de fournir à l'utilisateur un deuxième jeu de batterie, ce qui lui permet de continuer à utiliser la motobineuse quand le premier jeu de batteries est déchargé, pendant que celui-ci se recharge. Cette solution apporte donc un confort supplémentaire à l'utilisateur de la motobineuse. L'utilisation d'un moteur électrique pour ce motoculteur permet de modifier l'implantation du moteur. En effet, contrairement aux moteurs thermiques, il n'est pas nécessaire d'implanter verticalement un moteur électrique. Pour optimiser la compacité et la répartition des masses de l'équipement, il est donc avantageux d'implanter l'axe du moteur suivant un angle d'inclinaison vers l'avant ou vers l'arrière de l'équipement. Le mode de réalisation de l'invention qui est décrit ci-dessous s'applique à une motobineuse. Il est cependant évident que l'invention peut s'appliquer de la même façon à d'autres équipements de motoculture, comme, par exemple, les motoculteurs, les débroussailleuses à roues, les microbineuses, les émousseurs, les scarificateurs, les aérateurs de pelouse.ou les faucheuses broyeuses. Dans le cas des équipements munis de roues permettant leur déplacement, , il peut être envisagé que, dans le mode dégradé, le moteur électrique actionne uniquement les roues, et pas les outils de travail, afin de préserver les batteries. La figure 4 représente une motobineuse selon un mode de réalisation particulier de l'invention, mettant en oeuvre des roues de transport amovibles 41 et 42. Ces roues cle transport sont d'un diamètre légèrement supérieur aux outils de travail du sol, et peuvent se solidariser, par exemple par clippage, sur les outils respectivement 43 et 44, qui sont situés sur les côtés de la motobineuse. L'axe de rotation des outils devient donc l'axe des roues 41 et 42. Ce mode de réalisation particulier, qui peut être mis en oeuvre sur tout type de motoculteurs, y compris les motoculteurs à moteur thermique, permet de déplacer le motoculteur plus facilement que sur la pointe des outils, comme cela se faisait dans l'art antérieur. Il ne nécessite cependant pas de mécanisme de transmission séparé de celui apportant la puissance aux outils. Bien évidemment, dans le mode dégradé pour ce mode de réalisation, le moteur actionne à la fois les outils et les roues qui y sont liés. L'équipement selon l'invention peut également comprendre des dispositifs de sécurité, permettant notamment d'éviter la mise en route accidentelle de l'équipement par un enfant. Ces dispositifs de sécurité peuvent bien entendu être mis en oeuvre indépendamment des modes de fonctionnement de travail ou dégradé, et indépendamment les uns des autres. Ainsi, lorsque que l'on actionne le bouton-poussoir de marche/arrêt 311, la carte électronique 33 vérifie si la commande de variation de vitesse 312 est actionnée. Si la commande de variation de vitesse n'est pas actionnée, la motobineuse ne démarre pas. Si la commande de variation de vitesse 312 est actionnée, la motobineuse est mise en mode de fonctionnement, mais la carte électronique 33 attend que la commande de variation de vitesse 312 soit relâchée et actionnée de nouveau avant de démarrer effectivement le moteur. Pour plus de sécurité, notamment envers les enfants, dans le cas où un adulte laisse son équipement sans surveillance, la carte électronique 33 met automatiquement l'équipement à l'arrêt quand la commande de variation de vitesse 312 n'est pas actionnée pendant un temps prédéterminé, par exemple égal à une minute. Pour travailler à nouveau, il convient de recommencer la séquence de démarrage. Enfin, pour la protection de l'équipement, la carte électronique 33 est équipée de moyens de mesure du courant, de la tension et de la température qui lui permet de détecter un blocage anormal de la transmission mécanique de l'équipement apparaît, comme par exemple le blocage des outils dans de très grosses racines ou pierres. La carte électronique 33 peut dans ce cas couper l'alimentation électrique du moteur ou de l'équipement, pour protéger le mécanisme de transmission et le moteur
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Equipement de motoculture, comprenant un moteur électrique (15) et au moins une batterie (16) destinée à alimenter ledit moteur (15), et présentant un ensemble de fonctionnalités, pouvant fonctionner selon au moins deux modes de fonctionnement sélectionnés en fonction d'au moins une information représentative d'un niveau de charge de la ou desdites batteries (16) :- un mode de fonctionnement normal, dans lequel l'ensemble desdites fonctionnalités dudit équipement sont disponibles ; et- un mode de fonctionnement dégradé, dans lequel au moins une desdites fonctionnalités est désactivée et/ou modifiée.
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1. Equipement de motoculture, comprenant un moteur électrique (15) et au moins une batterie (16) destinée à alimenter ledit moteur (15), et présentant un ensemble de fonctionnalités, caractérisé en ce qu'il peut fonctionner selon au moins deux modes de fonctionnement sélectionnés en fonction d'au moins une information représentative d'un niveau de charge de la ou desdites batteries (16) : - un mode de fonctionnement normal (21), dans lequel l'ensemble (lesdites fonctionnalités dudit équipement sont disponibles ; et un mode de fonctionnement dégradé (22), dans lequel au moins une desdites fonctionnalités est désactivée et/ou modifiée. 2. Equipement de motoculture selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une fonctionnalité permettant de fournir une puissance supplémentaire audit moteur pendant une période de temps limitée, qui n'est accessible que dans ledit mode de fonctionnement normal (21). 3. Equipement de motoculture selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que, dans ledit mode de fonctionnement dégradé (22), la puissance électrique fournie audit moteur (15) est limitée à un niveau inférieur à la puissance électrique fournie dans ledit mode de fonctionnement normal (21). 4. Equipement de motoculture selon la 3, caractérisé en ce que, dans ledit mode de fonctionnement dégradé (22), la puissance électrique fournie audit moteur (15) permet uniquement le déplacement dudit équipement. 5. Equipement de motoculture selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit moteur (15) peut fonctionner selon au moins deux vitesses de fonctionnement, et en ce que, dans ledit modedégradé (22), au moins une desdites vitesses n'est pas accessible. 6. Equipement de motoculture selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que qu'il comprend un indicateur visuel (315) permettant d'indiquer à l'utilisateur le mode de fonctionnement. 7. Equipement de motoculture selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre un troisième mode de fonctionnement (23) dans lequel ledit moteur est arrêté avant que la ou lesdites batteries (16) soient complètement déchargées. 8. Equipement de motoculture selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une carte électronique (33) assurant les fonctions de mesure de ladite ou desdites informations représentatives de la charge de la ou desdites batteries (16), de délivrance de la puissance électrique audit moteur (15), et d'activation ou de désactivation desdites fonctionnalités dudit équipement en fonction dudit mode de fonctionnement. 9. Equipement de motoculture selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ladite carte électronique (33) mémorise au moins une des informations appartenant au groupe comportant : le nombre de passages dans au moins un desdits modes de fonctionnement ; et la durée de fonctionnement dans au moins un desdits modes de fonctionnement. 10. Equipement de motoculture selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que ladite carte électronique (33) comprend des moyens de mesure de paramètres liés audit moteur (15) permettant de détecter un blocage dudit moteur (15). 11. Equipement de motoculture selon la 10, caractérisé en ce que ladite carte électronique (33) peut couper l'alimentation électrique dudit moteur (15) et/ou dudit équipement en cas de blocage dudit moteur (15). 12. Equipement de motoculture selon l'une quelconque des 8 et 9, caractérisé en ce que ladite carte électronique (33) peut communiquer avec un appareil de maintenance dudit équipement. 13. Equipement de motoculture selon l'une quelconque des 8 à 12, caractérisé en ce que ladite carte électronique (33) comprend une fonction d'inversion de la marche dudit moteur (15). 14. Equipement de motoculture selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que la ou lesdites batteries (16) sont amovibles dudit équipement. 15. Equipement de motoculture selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que la mise sous tension dudit équipement est commandée par une action simultanée de l'utilisateur sur une commande de marche/arrêt (311) et une commande de variation de vitesse (312), et en ce que le démarrage dudit moteur (15), quand ledit équipement est sous tension, est commandé par une nouvelle action de l'utilisateur sur ladite commande de variation de vitesse (312). 16. Equipement de motoculture selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que l'absence d'action de l'utilisateur sur une commande dudit équipement entraîne la mise hors tension dudit équipement après un temps prédéterminé. 17. Equipement de motoculture selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que l'axe dudit moteur électrique (15) est implanté sur ledit équipement suivant un angle d'inclinaison par rapport à la verticale, vers l'avant ou l'arrière dudit équipement. 18. Equipement de motoculture selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce qu'il comprend des outils de travail du sol (14, 43, 44) et au moins une roue de transport (41, 42) amovible solidarisable à au moins un desdits outils (14, 43, 44) de façon à faciliter le déplacement dudit équipement. 19. Equipement de motoculture selon l'une quelconque des 16 1 à 18, caractérisé en ce qu'il appartient au groupe comprenant : - les motoculteurs ; - les débroussailleuses à roues , - les motobineuses ; les microbineuses ; les faucheuses broyeuses; - les émousseurs ; les scarificateurs ; les aérateurs de pelouse.
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H,A
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H02,A01
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H02J,A01B,H02H,H02P
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H02J 7,A01B 33,H02H 7,H02P 7
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H02J 7/00,A01B 33/00,H02H 7/00,H02P 7/00
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FR2890394
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A1
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UTILISATION D'UNE COMPOSITION LIQUIDE BOREE COMME ADJUVANT DE COLLE
| 20,070,309 |
La présente invention concerne le domaine des solutions contenant du bore, et plus particulièrement des solutions liquides concentrées en composé(s) boré(s). L'invention concerne également le procédé de préparation desdites solutions, ainsi que leurs utilisations, notamment dans l'industrie papetière, et plus précisément pour la manufacture de cartons et d'emballages en carton. 2] Les compositions à base de produits borés occupent aujourd'hui une place importante dans de nombreux domaines industriels variés, tels que, par exemple, l'agriculture, l'agrochimie, le secteur nucléaire, le travail des métaux et des émaux, la cosmétique, le cuir, le bois, le domaine des agents anti-microbiens, la détergence, mais aussi l'industrie papetière, et en particulier dans la fabrication de colles à carton. Les produits borés sont utilisés, en particulier dans la fabrication du carton et des emballages en carton, en tant qu'adjuvant de colles à base d'amidon, dites colles amylacées. 3] On connaît déjà des adjuvants borés pour colles amylacées, les plus connus étant les polyborates pulvérulents, notamment le borax sous forme de poudre, appelé tétraborate de soude décahydraté (Na2B4O7. 10 H2O) . 4] Ces formes pulvérulentes d'adjuvants borés possèdent l'avantage d'apporter une concentration en bore (rapport [moles de bore]/[volume d'adjuvant]) relativement importante et bon marché. 5] Toutefois, l'emploi de formes pulvérulentes pose de nombreux problèmes, parmi lesquels on peut citer les difficultés de manutention, les poussières étant souvent génératrices d'irritations cutanées et des voies pulmonaires. 6] En outre, les poudres donnent souvent lieu à des problèmes de mottage, d'où des imprécisions sur les mesures des quantités, et des difficultés d'acheminement dans les réacteurs, impliquant la mise en oeuvre d'infrastructures adaptées et coûteuses, telles que monte-charges, tapis convoyeurs, vis sans fin, et autres. 7] D'autres problèmes liés à l'utilisation d'adjuvants borés sous forme de poudre se rencontrent lors de l'addition de ces adjuvants aux autres composants des colles et conduisent à des réactions non homogènes du fait de la structure cristalline grossière et de la viscosité initiale du milieu. io 8] Ces problèmes liés à l'utilisation de poudres ont conduit au développement de produits borés liquides, notamment ceux décrits dans la demande de brevet EP-A2-0 326 247, dans laquelle un composé du bore, l'acide borique ou un borate, est mélangé à de la monoéthanolamine ou à un composé polyhydroxy-organique. L'inconvénient d'un tel liquide boré est que la quantité de principe actif boré mise en solution est relativement faible. 9] Pour pallier cet inconvénient, c'est-à-dire obtenir un optimum sur le plan du compromis efficacité/solubilité du produit boré, les demandes de brevet WO-A1-96/26252 et FR-A1-2 816 954 proposent des compositions liquides comprenant dans les deux cas des composés aminoborés formés à partir d'un produit boré et d'un composé aminohydroxylé et/ou aminoalkylé, avec dans les deux cas, la formation complémentaire de pentaborate de sodium sous l'action d'une base alcaline. 0] Il est par ailleurs connu que le pentaborate de sodium décahydraté (Na2B10O16. 10 H2O) est un des sels de bore les plus solubles dans l'eau. Ce borate peut en effet être présent, sous forme solubilisée, dans l'eau à 20 C, jusqu'à une concentration maximale de 15,2% en poids. Au-delà, par exemple si l'on souhaite obtenir des teneurs en bore similaires à celles divulguées dans les demandes de brevets précédemment citées, on observe rapidement une insolubilité et une décantation. De telles préparations ne sont donc pas exploitables pour la préparation de colle, en particulier de colles amylacées. 1] On sait également que les polyborates, dont le pentaborate de sodium décahydraté, se dissocient dans l'eau en donnant des ions sodium d'une part et borates d'autre part. L'atome de bore permet, grâce à des liaisons chimiques, de ponter entre elles les chaînes d'amidon, ce qui améliore fortement la viscosité, la plasticité, l'adhésivité et la solidité de la préparation amylacée non séchée, et, ce faisant, d'emprisonner des molécules d'eau. Ces molécules d'eau peuvent ensuite s'échapper librement par évaporation, lors de la rétrogradation de la colle amylacée, ou par phénomène de synérèse, mais aussi par chauffage du joint de colle lors de la préparation du carton. 2] Dans le cas de l'emploi des compositions liquides borées issues des demandes de brevets WO-A1-96/26252 et FR-A1-2 816 954, on suppose qu'un dérivé aminé reste présent avec les molécules d'eau, lequel dérivé aminé ne peut s'échapper librement au même titre que les molécules d'eau. Ce dérivé aminé reste piégé dans les chaînes d'amidon, perturbant ainsi la formation du réseau cristallin lors de la rétrogradation de la colle amylacée et lors de l'opération de chauffage des joints de colle pour la préparation du carton. 3] On pense que cette rétention de dérivé aminé est la cause de la 20 mauvaise résistance à l'humidité des colles amylacées préparées avec ces compositions liquides borées. 4] En effet, la résistance à l'humidité requise pour les joints de colle à carton est généralement obtenue de manière satisfaisante, avec des colles à base d'adjuvants borés sous forme de poudre, en ajoutant une ou plusieurs résines améliorant la résistance à l'humidité. Ces résines sont en général des résines de type aldéhydes, telles que les résines aminoplast, par exemple les résines cétone/formol, urée/formol, mélamine/formol, phénol/formol et similaires. 5] En revanche, les colles, à base d'adjuvants borés liquides contenant un composé aminoboré, comme décrit plus haut, et additionnées du même type de résines, présentent une résistance à l'humidité tout à fait insuffisante et ne répondent pas aux normes en vigueur dans le domaine de la fabrication de cartons et d'emballages en carton. 6] Ainsi, un premier objectif de la présente invention consiste à proposer une composition contenant du bore, sous forme liquide, c'est-àdire sous forme non pulvérulente. 7] Un autre objectif de la présente invention est de fournir une composition borée liquide possédant une concentration en bore similaire à celle observée dans les composition borée concentrée sous forme de poudre. 8] Un autre objectif de la présente invention est de fournir une io composition borée liquide possédant une concentration en bore similaire à celle observée dans les composition borée concentrée sous forme liquide, sans présenter les inconvénients liés à l'utilisation de dérivés aminoalkylés, aminohydroxylés et/ou aminoborés. 9] Une composition borée liquide concentrée en tant qu'adjuvant is pour colle amylacée conférant de bonnes propriétés de résistance à l'humidité du joint de colle, est également un objectif de la présente invention. 0] D'autres objectifs encore apparaîtront à la lumière de la description qui suit. 1] La demanderesse a maintenant découvert que ces objectifs sont atteints, en totalité ou en partie, grâce à la formulation liquide contenant du bore qui est exposée ici. 2] Du fait de la limite de solubilité dans l'eau des différents composés borés pulvérulents, tels que l'acide borique et les divers polyborates, la demanderesse a considéré les compositions liquides contenant du bore, sous forme de micro-dispersion. 3] Certaines suspensions liquides borées sont décrites dans le brevet US-B1-6,273,928 pour une utilisation en agriculture, comme fertilisant des cultures. Ces suspensions comprennent entre 8% et 13% en poids de bore, entre 0,1% et 3% en poids d'une argile gonflable, et entre 0,05% et 0,2% en poids d'un polysaccharide. 4] Ce document ne fait cependant pas mention d'une quelconque utilisation de suspensions liquides borées comme adjuvant pour colles amylacées. En outre la présence d'argiles gonflables combinées à des polysaccharides ne peut être considéré comme une incitation à la préparation de colles pour carton, ni même laisser entrevoir les remarquables propriétés d'adhésion et de résistance à l'humidité des colles préparées à partir des micro-dispersions borées qui vont être décrites plus loin. lo [0025] Ainsi, la présente invention concerne tout d'abord l'utilisation d'une composition liquide borée, sous forme de micro- dispersion, comme adjuvant de colle, ladite composition comprenant: a) au moins un composé boré, insoluble ou partiellement soluble dans l'eau; b) au moins un stabilisateur de la micro-dispersion; c) de l'eau; d) éventuellement au moins un dispersant; e) éventuellement au moins un liant; et f) éventuellement un ou plusieurs additifs. 6] Par composition liquide, on entend une composition sous forme nonpulvérulente, et susceptible soit de s'écouler par gravité, soit d'être véhiculée à l'aide d'une pompe. Ainsi, la composition définie ci-dessus peut se présenter sous toutes formes plus ou moins liquides, de type liquide aqueux, jusqu'au type gel. 7] Plus précisément la composition sous forme de micro-dispersion utilisable dans le cadre de la présente invention présente en général une viscosité, mesurée à 25 C, allant de 10 mPa.s à 10000 mPa.s, plus généralement de 100 mPa.s à 1000 mPa.s, par exemple de 500 mPa.s à 900 mPa.s. 8] Il doit être également compris que lorsque la composition se présente sous la forme d'un gel plus ou moins visqueux, celui-ci peut être dilué avant emploi. 9] La composition définie plus haut est une micro-dispersion, ce qui signifie que des micro-particules sont dispersées dans un milieu aqueux. La taille des particules n'est pas un facteur déterminant, toutefois, pour les besoins de l'invention, on préfère généralement que la granulométrie moyenne des particules n'excède pas 30 pm, de préférence pas 10 pm, ni ne soit inférieure à 0,01 pm, de préférence pas inférieure à 0,1 pm. 0] Une granulométrie moyenne inférieure à 30 pm, avantageusement inférieure à 10 pm permet d'assurer une bonne stabilité de la microdispersion et une mise en oeuvre aisée. Une granulométrie moyenne supérieure à 0,01 pm, avantageusement supérieure à 0,1 pm n'impose pas des broyages de particules qui pourraient rendre les procédés de fabrication onéreux, sans rapport avec l'utilisation revendiquée. Il convient de noter que des granulométries supérieures et inférieures respectivement aux bornes indiquées ci-dessus sont néanmoins envisageables pour autant qu'elles permettent la préparation de micro- dispersions répondant aux besoins de l'invention. 1] Le (ou les) composé(s) boré(s) présent(s) dans cette microdispersion peuvent être de tout type connu en soi. On choisira avantageusement les composés classiquement utilisés dans le domaine et par exemple ceux choisis parmi l'acide borique et ses sels, en particulier les sels alcalins ou alcalino-terreux, ainsi que les sels d'ammonium. 2] Des composés contenant du bore tout à fait adaptés à la présente invention sont par exemple l'acide borique, et les polyborates de sodium et/ou de potassium, sous leurs formes anhydres ou hydratées, l'anhydride borique, les métaborates de sodium et/ou de potassium et autres. Parmi les polyborates utilisables, on peut citer notamment les tétraborates de sodium, les pentaborates de sodium, les octaborates, et autres, sous formes anhydres ou polyhydratées. 3] Un polyborate tout particulièrement préféré est le pentaborate de sodium qui est l'un des composés contenant du bore les plus solubles dans l'eau. Comme indiqué précédemment, le pentaborate de sodium présente en effet une solubilité dans l'eau à 20 C de 15,2% en poids. 4] Les micro-dispersions selon l'invention comprennent généralement au moins un composé boré dissous dans l'eau, s avantageusement jusqu'à la limite de solubilité de celui-ci, et une quantité additionnelle dudit composé boré ou d'un ou plusieurs autres composés borés, sous forme insoluble, maintenu en dispersion dans la phase aqueuse. 5] Les micro-dispersions selon l'invention peuvent également contenir un ou plusieurs composés borés sous forme totalement insoluble lo dans l'eau. De telles micro-dispersions comportent donc une phase aqueuse, substantiellement exempte de composé boré, dans laquelle sont dispersées des particules d'un ou plusieurs composés borés. 6] Ainsi, une micro-dispersion préparée avec du pentaborate de sodium comprend par conséquent jusqu'à 15,2% en poids, à 20 C, de composé boré dissous dans la phase aqueuse, et également une quantité additionnelle de pentaborate de sodium (ou d'un ou plusieurs autres composés borés) sous forme insoluble. Ceci permet d'atteindre des concentrations importantes en bore dans une composition liquide. 7] Il doit être également compris que la micro-dispersion peut contenir un ou plusieurs autres composés non borés, considérés comme des additifs de la micro-dispersion. On préfère toutefois que les microdispersions contiennent le plus possible de composés borés, pour des raisons évidentes d'économie dans la fabrication des colles. 8] La quantité de composant boré présent dans la micro-dispersion est telle que la teneur pondérale en bore dans la micro-dispersion est généralement comprise entre 30 g/kg et 150 g/kg, de préférence entre 80 g/kg et 130 g/kg, par exemple environ 100 g/kg d'élément bore par rapport à la masse totale de la micro-dispersion. 9] La micro-dispersion comprend également au moins un stabilisateur ayant pour but d'éviter la sédimentation des divers insolubles, en réglant la viscosité de la composition. De tels stabilisateurs sont bien connus de l'homme du métier. 0] Selon un mode de réalisation de l'invention, le stabilisateur est choisi parmi les phyllosilicates de type mica, comprenant en particulier les argiles organophiles, modifiées ou non, et par exemple les argiles smectites dioctaédriques à équidistance variable comme les montmorillonites, les beidellites, ainsi que leurs correspondantes portant une dénomination commerciale dont en particulier et de façon non exhaustive, les amargosites, les cloisites, les bentonites, les otaylites, etc; ou encore les argiles smectites trioctaédriques à équidistances variables comme les stévensites, les hectorites, les saponites, les vermiculites, ainsi enfin que leurs io correspondantes portant une dénomination commerciale. On peut également citer les illites, les sépiollites, les palygorskites, les muscovites, les allevardites, les amesites, les talcs, les fluorohectorites, les fluoromicas, les fluorovermicullites et les halloysites. 1] Parmi les argiles couramment utilisées dans ce domaine d'application, on préfère les argiles organophiles modifiées (encore dénommées argiles gonflées ) par des composés organiques et/ou minéraux, et en particulier les argiles de la famille des montmorilllonites. Un stabilisateur ayant donné de bons résultats est l'Optigel , commercialisé par Süd-Chemie, qui est à base de bentonite. Tout autre type de stabilisateur compatible avec des milieux fortement électrolytiques et susceptible de stabiliser la micro-dispersion pour les besoins de l'invention, peut bien entendu convenir. 2] La quantité de stabilisateur présent dans la micro-dispersion est comprise entre 0,1% et 5% en poids, selon le type de stabilisateur employé. En règle générale cette quantité est supérieure à 0,5% en poids et inférieure à 3% en poids, plus généralement entre 0,5% et 1% en poids, par exemple aux alentours de 0,75% en poids dans le cas de l'Optigel . 3] La micro-dispersion peut en outre contenir un agent dispersant, afin d'éviter la formation d'agglomérats, par augmentation de la charge négative de surface des particules inorganiques (potentiel zêta ) (c). 4] Ce dispersant peut être de tout type connu en soi, et est généralement choisi parmi les dispersants polymères, comme par exemple les polymères acryliques, les polyacrylamides, les polyéthers, tels que le poly(oxyde d'éthylène), les polymères vinyliques, tels que la poly(vinylpyrrolidone), mais aussi les phosphonates, les aspartames, ainsi que parmi les mélanges de deux ou plusieurs d'entre eux. 5] Selon un mode de réalisation préféré, le dispersant utilisé est un polymère acrylique, par exemple un polyacrylate de sodium, commercialisé sous le nom général de Norasol , par la société Rohm and Haas, ou encore l'AcusolTM de cette même société. 6] La quantité de dispersant qui peut être introduite dans la microdispersion dépend de la nature du dispersant lui-même mais aussi de la taille des insolubles. De manière générale, cette quantité est faible et comprise entre 0 % et 1% en poids. De préférence, cette quantité n'excédera pas 0,5% en poids, une quantité comprise entre 0,01% et 0,5% en poids, par exemple de l'ordre de 0,1% en poids, est suffisante pour obtenir de bons résultats. 7] Afin d'améliorer, si nécessaire, la stabilité de la microdispersion, ou encore sa durée de vie en pot, il peut également s'avérer avantageux d'inclure dans la micro-dispersion un liant. Le type de liant approprié est également bien connu de l'homme du métier, spécialiste des formulations. 8] A titre d'exemples, on peut utiliser tout type de polysaccharides, tels que les gommes végétales, notamment les gommes xanthane, de guar, de caroube, cassia, mais aussi les alginates, la cellulose et leurs dérivés. 9] Une gomme xanthane, commercialisée par Rhodia sous le nom de Rhodopol ou encore la gomme Kelzan a permis d'obtenir des microdispersions très stables dans le temps. D'autres liants connus de l'homme du métier peuvent également convenir pour les besoins de la présente invention. 0] Comme pour tous les autres composants de la micro-dispersion, le liant pourra être constitué d'un mélange de deux ou plusieurs liants différents, selon les caractéristiques spécifiques recherchées. 1] La quantité de liant correspond généralement à la quantité minimale nécessaire pour conférer à la micro-dispersion une bonne homogénéité dans le temps. De manière générale, cette quantité est comprise entre 0% et 0,5% en poids. De préférence, cette quantité est comprise entre 0,01% et 0,2% en poids, par exemple de l'ordre de 0,03% à 0,1% en poids. 2] Enfin, la micro-dispersion peut également contenir un ou plusieurs additifs additionnels, qu'ils soient inertes, c'est-à-dire n'ayant aucun impact sur l'utilisation considérée, ou permettant d'apporter d'autres propriétés spécifiques supplémentaires, autres que celles correspondant aux objectifs de la présente invention. Ces additifs peuvent être par exemple choisis parmi les agents fongicides, agents bactéricides, colorants, agents mouillants, agents épaississants, agents de viscosité, modificateurs de rhéologie, antiferments, anti-mousses, séquestrants, complexants, solvants, antigels, chélates, et autres. 3] À titre d'additifs, tels qu'ils viennent d'être définis, il est possible d'ajouter dans les micro-dispersions de la présente invention un ou plusieurs composé(s) aminé(s), par exemple aminoalkylé(s), tels que la diéthylènetriamine, voire aminohydroxylé(s), comme par exemple la monoéthanolamine ou la diéthanolamine. De tels additifs ne sont cependant pas préférés dans la mesure où ils peuvent nuire à certaines propriétés des colles préparées avec les micro-dispersions de la présente invention, notamment les propriétés de résistance à l'humidité. 4] Les quantités d'additifs peuvent varier dans de larges proportions mais se situent généralement dans des gammes comprises entre 0% et 20% en poids, de préférence entre 0,01% et 10% en poids, de préférence encore entre 0,1% et 5% en poids par rapport au poids total de la microdispersion. 5] Comme indiqué précédemment, la micro-dispersion objet de l'utilisation de la présente invention est une micro-dispersion aqueuse contenant du bore, les composés borés étant présents sous forme solide, mais aussi éventuellement sous forme solubilisée. 6] Selon un mode de réalisation tout à fait avantageux de la présente invention, le composé boré est choisi parmi ceux présentant une importante solubilité dans l'eau, de manière à disposer d'une micro- dispersion la plus concentrée possible en bore. 7] Ainsi, un composant boré particulièrement adapté à l'utilisation selon l'invention est le pentaborate de sodium décahydraté. À ce sujet, il convient de noter que le pentaborate de sodium peut être généré in situ, lors de la préparation de la micro-dispersion elle-même, à partir d'un ou plusieurs composés borés, sous l'action de l'eau, et/ou de la température, et/ou de bases faibles, moyennes ou fortes. 8] À titre d'exemples, les produits permettant la formation de pentaborate décahydraté (Na2B10O16 É 10 H2O) in situ sont listés, de manière non exhaustive ci-dessous: É avec du carbonate de sodium et de l'acide borique: Na2CO3 + 10 H3BO3 - Na2B4OO16 É10 H2O + 5 H2O + CO2 É avec du bicarbonate de sodium et de l'acide borique: 15 2 NaHCO3 + 10 H3BO3 - Na2B10O16 É10 H2O + 6 H2O + 2CO2 É avec de l'hydroxyde de sodium et de l'acide borique: 2 NaOH + 10 H3BO3 -- Na2B10O16 É10 H2O + 6 H2O É avec du tétraborate de sodium décahydraté et de l'acide borique: Na2B4O7 É 10 H2O + 6 H3BO3 -> Na2B10O16 É 10 H2O + 9 H2O ^ avec du tétraborate de sodium pentahydraté et de l'acide borique: Na2B4O7 É 5 H2O + 6 H3BO3 Na2B10O16 É 10 H2O + 4 H2O [0059] Ainsi, la présente invention concerne, selon un mode de réalisation préféré, l'utilisation d'une composition liquide borée, sous forme de micro-dispersion, comme adjuvant de colle, ladite composition comprenant: a) de 30% à 150% en poids d'élément bore, de préférence de 80 à 130% en poids d'élément bore apporté par au moins un composé boré ; b) de 0,1% à 5% en poids d'au moins un stabilisant de la micro- dispersion; c) de l'eau, q.s.p. 100% ; d) éventuellement au moins un dispersant, à raison de 0% à 1% en poids, de préférence de 0,01% à 0,5% en poids; e) éventuellement au moins un liant, à raison de 0% à 0, 5% en poids, de préférence, de 0,01% à 0,2% en poids, de préférence encore de 0,03% à 0,1% ; et f) éventuellement au moins un additif, à raison de 0% à 20% en poids, de préférence de 0,01% à 10% en poids, de préférence encore de 0,1% à 5% en poids. 0] Sauf indication contraire explicite, tous les pourcentages sont Io indiqués en poids par rapport au poids total de la micro-dispersion. 1] Selon un mode de réalisation tout particulièrement préféré, l'invention concerne l'utilisation d'une composition liquide borée, sous forme de micro-dispersion, comme adjuvant de colle, ladite composition comprenant: a) de 16,5% à 82,5% en poids de pentaborate de sodium décahydraté, de préférence de 43,3% à 70,3% en poids de pentaborate de sodium décahydraté ; b) de 0,1% à 5% en poids d'une argile organophile, modifiée ou non; c) de l'eau, q.s.p. 100% ; d) de 0% à 1% en poids, de préférence de 0,01% à 0,5% en poids d'un polymère polyacrylique; e) de 0% à 0,5% en poids de gomme xanthane, de préférence, de 0,01% à 0,2% en poids de préférence encore de 0,03% à 0,1% en poids; et f) de 0% à 20% en poids d'un additif, de préférence de 0,01% à 10% en poids, de préférence encore entre 0,1% et 5% en poids. 2] Selon une variante, le pentaborate de sodium est généré in situ à partir de tétraborate de sodium pentahydraté et d'acide borique. La microdispersion utilisée pour la préparation de la colle selon l'invention comprend dans ce cas avantageusement: a) de 8,05% à 40,26% en poids de tétraborate de sodium pentahydraté, de préférence de 21,47% à 34,89% en poids de tétraborate de sodium pentahydraté ; et de 10,23% à 51.18% en poids d'acide borique, de préférence de 27,29% à 44,35%en poids d'acide borique; de 0,1% à 5% en poids d'une argile organophile, modifiée ou non; de l'eau, q.s.p. 100% ; de 0% à 1% en poids, de préférence de 0,01% à 0, 5% en poids d'un polymère polyacrylique; de 0% à 0,5% en poids de gomme xanthane, de préférence, de 0,01% à 0,2% en poids de préférence encore de 0,03% à 0,1% en poids; et de 0% à 20% en poids d'un additif, de préférence de 0,01% à 10% en poids, de préférence encore entre 0,1% et 5% en poids. 3] La présente invention concerne également le procédé de préparation d'une composition liquide borée, sous forme de micro-dispersion, telle que définie précédemment, ledit procédé comprenant les étapes consistant à : (1) mettre sous agitation de l'eau contenant éventuellement les additifs et le dispersant; (2) ajouter, sous agitation, le stabilisateur de micro-dispersion; (3) ajouter éventuellement le liant; (4) ajouter le composé boré sous forme solide, ou les divers réactifs conduisant au composé boré souhaité ; et (5) récupérer la micro-dispersion prête à l'emploi ou diluable avant 25 utilisation. 4] Le procédé décrit ci-dessus peut comporter plusieurs variantes, et notamment les divers constituants de la micro-dispersion peuvent être ajoutés dans un ordre quelconque. On préfère toutefois, de manière générale, un procédé dans lequel l'eau est le premier constituant présent dans le réacteur de préparation. 5] Dans chacune des variantes envisagées, il est important d'éviter la formation d'agglomérats, et de maintenir la bonne stabilité de la micro-dispersion. Ces buts sont atteints par exemple par une agitation contrôlée, b) c) io d) e) f) 2890394 14 dépendante de la quantité de micro-dispersion préparée et de la nature de ces divers constituants. Cette agitation peut être maintenue à vitesse constante, voir être variable en fonction de l'état d'avancement de la préparation. 6] À titre d'exemple non limitatif, l'agitation est généralement comprise entre 1000 et 3000 tours/min., de préférence entre 2000 et 2500 tours/min. 7] De même, la durée de préparation de la micro-dispersion peut varier dans de grandes proportions, et en règle générale, entre chaque io étape, une durée d'agitation comprise entre 10 minutes et 120 minutes, par exemple comprise entre 15 minutes et 60 minutes, peut s'avérer nécessaire. 8] La préparation de la micro-dispersion est avantageusement réalisée à des températures comprises entre la température ambiante et 40 C. Toutefois, il est possible d'opérer à des températures supérieures, par exemple jusqu'à 80 C, afin de faciliter et/ou d'accélérer la formation de la micro-dispersion, ou encore la solubilisation éventuelle du ou des composé(s) boré(s). Dans ce cas, il convient de contrôler l'évaporation de l'eau, afin de ne pas générer une viscosité trop importante du milieu formulé. 9] En outre, dans le cas où on introduit à l'étape (4) un ou plusieurs réactifs permettant la formation du composé boré souhaité, il peut être également envisagé de procéder à un chauffage du milieu réactionnel. En effet, certaines réactions, par exemple entre l'acide borique et le tétraborate de sodium pentahydraté, sont endothermiques et peuvent nécessiter de chauffer le milieu réactionnel. 0] À l'inverse, certaines réactions sont exothermiques, par exemple entre l'acide borique et l'hydroxyde de sodium. Dans ce cas, il peut être opportun voire nécessaire de refroidir le milieu réactionnel. 1] Les micro-dispersions qui viennent d'être décrites sont utiles pourla préparation de colles, en particulier de colle amylacée, notamment pour la fabrication du carton, par exemple le carton ondulé. 2] Ces micro-dispersions peuvent également être utilisées de façon similaire pour la préparation de tout type de colle, qu'elle soit d'origine 2890394 15 végétale, animale, voire minérale, et notamment mais de manière non limitative, les colles cellulosiques, alginates, dextrines, à bases de protéines, végétales ou non (soja, par exemple), de gélatine, de caséine, et autres. s [0073] Dans le cadre de l'utilisation objet de la présente invention, les micro-dispersions sont ajoutées, de manière conventionnelle pour la préparation d'une colle amylacée, comme tout adjuvant boré connu de l'homme du métier, à de l'amidon, généralement sous forme d'empois. 4] L'empois d'amidon est obtenu par tout procédé conventionnel chique, mécanique, enzymatique ou des combinaisons de deux ou plusieurs procédés. Généralement l'empois est obtenu par traitement d'un amidon par une solution aqueuse présentant une valeur de pH >_ 7, à une température comprise entre 20 C et 70 C, par exemple environ 40 C. 5] L'amidon utilisé est de tout type connu en soi et habituellement utilisé dans le domaine d'application concernée. L'amidon peut ainsi être de l'amidon de maïs, de blé, de pomme de terre, ou encore d'autre céréale. Des mélanges d'amidons différents peuvent également être utilisés. 6] Les colles ainsi obtenues à partir des micro-dispersions définies précédemment présentent de manière tout à fait inattendue des propriétés très intéressantes, qui ne sont pas observées avec les adjuvants liquides classiquement utilisés, notamment les adjuvants borés liquides contenant des alcanolamines. 7] En effet, il a été découvert que le dosage des micro-dispersions de l'invention dans une préparation de colle amylacée, pour un taux de bore similaire à celui des adjuvants borés liquides contenant des alcanolamines, conduit à des valeurs de viscosité de colle bien supérieures. Il est par conséquent possible de réduire la quantité d'amidon ou la quantité ajoutée de micro-dispersion, pour obtenir une viscosité équivalente. 8] En outre, il a pu être mesuré des températures de gélatinisation similaires, mais surtout sensiblement inférieures à celles observées avec des colles amylacées préparées à partir de solutions borées contenant une alcanolamine. Les micro-dispersions utilisées dans la présente invention 2890394 16 possèdent par ailleurs une très bonne stabilité dans le temps et au stockage, avec notamment une bonne stabilité colorimétrique. 9] De plus les micro-dispersions selon la présente invention, qui s'affranchissent de l'utilisation d'alcanolamines, présentent des coûts de s fabrication sensiblement inférieurs par rapport aux adjuvants liquides borés renfermant de telles alcanolamines. En effet, ces composés aminés sont généralement obtenus à partir d'oxyde d'éthylène, dont le coût est directement indexé sur celui des produits pétroliers. io [0080] Un autre inconvénient lié à l'utilisation d'adjuvants borés contenant des alcanolamines et/ou des bases fortes, moyennes ou faibles, est la mauvaise résistance à l'humidité des colles qui en sont issues. 1] En effet, il est connu, pour renforcer la résistance à l'humidité du joint de colle, d'ajouter aux colles amylacées, au moins une résine, dite résine d'amélioration de résistance à l'humidité, généralement de type aldéhyde, telles que les résines aminoplast, par exemple les résines cétone/formol, urée/formol, mélamine/formol, phénol/formol et similaires. 2] La présence d'une résine d'amélioration de résistance à l'humidité dans une colle amylacée adjuvantée d'un composant boré sous forme pulvérulente, conduit à une colle dont la résistance à l'humidité est tout à fait satisfaisante, en particulier répondant à la norme NFQ 03.042. 3] En revanche, les colles obtenues à partir d'un adjuvant boré contenant une alcanolamine, ne sont que très peu résistantes à l'humidité et ne répondent pas la norme précitée, même lorsqu'elles sont adjuvantées d'une telle résine d'amélioration de résistance à l'humidité. 4] Il a été découvert de manière surprenante que les colles préparées à partir des micro-dispersions de la présente invention, auxquelles a été ajoutée une résine d'amélioration de résistance à l'humidité, ont un comportement à l'humidité comparable aux colles adjuvantées d'un composé boré sous forme pulvérulente. 5] Ainsi, et selon un autre objet, la présente invention fournit une composition pour colle amylacée ne présentant pas les inconvénients connus 2890394 17 jusqu'à aujourd'hui avec les compositions pour colles contenant les adjuvants borés conventionnels incluant des alcanolamines, c'est-à-dire un gain de viscosité, une température de gélatinisation sensiblement inférieure, ainsi qu'une bonne résistance à l'humidité, en présence d'une résine d'amélioration de résistance à l'humidité. 6] La présente invention concerne donc également une composition de colle amylacée comprenant: a) de l'eau; b) au moins un amidon, avantageusement de mais ou de blé ; c) au moins une micro-dispersion liquide borée telle que définie précédemment; d) éventuellement au moins une base; et e) éventuellement au moins une résine d'amélioration de résistance à l'humidité. 7] Plus particulièrement, la composition de colle amylacée comprend: a) de 10% à 99% en poids d'eau, de préférence de 30% à 80% en poids; b) de 5% à 60%, de préférence de 10% à 40% en poids d'au moins un amidon, avantageusement de maïs ou de blé ; c) de 0,01% à 10%, de préférence de 0, 1% à 5% en poids d'au moins une micro-dispersion liquide borée telle que définie précédemment; d) de 0% à 10% en poids d'au moins une base; et e) de 0% à 30%, de préférence de 0,01% à 20%, de préférence encore 0,1% à 10% en poids d'au moins une résine d'amélioration de résistance à l'humidité. 8] Sauf indication explicite contraire, tous les pourcentages sont indiqués en poids par rapport au poids total de la composition de colle. 9] L'eau utilisée pour la préparation de la colle amylacé, de même que l'eau utilisée pour la préparation de la micro-dispersion précédemment 2890394 18 définie, est de tout type, par exemple eau industrielle, eau brute, de pluie, de nappe phréatique, distillée, déminéralisée, permutée, c'est-à-dire qu'elle peut contenir des quantités plus ou moins grandes d'impuretés naturelles, organiques, ou autres. 0] De même, l'amidon utilisé pour la préparation de la colle est celui couramment utilisé par l'homme du métier, ou peut être d'une autre nature dans le cas de préparation de colle spécifique. L'homme du métier appréciera la nature adéquate du type d'amidon à utiliser en fonction des caractéristiques additionnelles de la colle qu'il souhaite obtenir. io [0091] Pour la préparation de l'empois d'amidon, il est possible d'utiliser une base, en règle générale une base forte, par exemple un hydroxyde alcalin ou alcalino-terreux, par exemple l'hydroxyde de sodium. 2] Enfin, la résine d'amélioration de résistance à l'humidité est telle que définie précédemment. On préfère cependant les résines de type aminoplast, en particulier les résines de type cétone/formol dont la résine Fullrez EC9530, fournie par la société H.B. Fuller Deutschland GmbH, est un représentant particulièrement approprié. 3] De manière générale, le ratio (composition liquide borée sous forme de micro-dispersion)/(résine d'amélioration de résistance à l'humidité) 20 est compris entre 0,01% et 10% en poids. 4] Le procédé de préparation de colle amylacée, comprenant au moins un adjuvant boré sous forme de micro-dispersion comme décrit précédemment, est en tout point similaire aux procédés de préparation de colles amylacées connues de l'homme du métier. 5] À titre d'exemple, un procédé pouvant être mis en oeuvre comprend les étapes consistant à : a) ajouter sous agitation de l'amidon à de l'eau chauffée et/ou additionnée d'une base; b) maintenir l'agitation jusqu'à la formation d'empois d'amidon, en ajoutant éventuellement une quantité supplémentaire de base et/ou en augmentant la température; c) ajouter, toujours sous agitation, éventuellement de l'eau et/ou de l'amidon; 19 d) puis au moins une composition liquide borée sous forme de micro-dispersion, et éventuellement au moins une résine d'amélioration de résistance à l'humidité, dans un ordre quelconque; et e) récupération de la colle amylacée prête à l'emploi. 6] Il convient de noter que la résine d'amélioration de la résistance à l'humidité peut être ajoutée avant ou après l'addition de l'adjuvant boré sous forme de micro-dispersion. 7] En variante, il est également possible de préparer une colle io amylacée avec l'adjuvant boré sous forme de micro-dispersion décrite cidessus, puis d'ajouter, avant emploi, et si nécessaire ou si on le souhaite au moins une résine d'amélioration de résistance à l'humidité. 8] Il est également possible d'ajouter à la composition de colle décrite ci-dessus un ou plusieurs additifs, par exemple tels que ceux exposés précédemment, pour obtenir une colle commercialisable et mise sur le marché prête à l'emploi. On notera à cette effet que la colle pourra ainsi être vendue sous forme monocomposant, qu'elle contienne ou non une résine d'amélioration de résistance à l'humidité ou bien encore sous forme bicomposant, la dite résine pouvant alors être ajoutée immédiatement avant emploi. 9] Les colles, en particulier les colles amylacées préparées à partir d'adjuvants borés sous forme de micro-dispersion, et éventuellement d'au moins une résine d'amélioration de résistance à l'humidité sont utiles pour la fabrication de carton, en particulier de carton ondulé, ainsi que pour la fabrication d'emballages en carton, en particulier en carton ondulé. 0] Les joints de colles obtenus à partir des compositions de colle amylacée décrites ci-dessus et comprenant au moins une résine d'amélioration de résistance à l'humidité possèdent une très grande résistance à l'humidité. 1] Les articles, en particulier cartons et emballages en carton, comprenant au moins un joint de colle fabriquée à partir de colle amylacée adjuvantée d'au moins une composition liquide borée sous forme de micro2890394 -20- dispersion, et éventuellement d'au moins une résine d'amélioration de résistance à l'humidité, font également partie de la présente invention. 2] La présente invention est maintenant décrite à l'aide des exemples suivants, fournis uniquement à titre d'illustration, sans toutefois limiter la présente invention en aucune façon. Exemple 1: Préparation d'un adjuvant boré liquide sous forme de micro-dispersion io à 10% de bore [0103] On prépare 100 g de l'adjuvant liquide boré A, sous forme de micro-dispersion, de la manière suivante: [0104] Dans un réacteur de fabrication de type peinture, on introduit 38.03 g d'eau brute avec 0,1 g de jaune de tartazine à 0,5% en poids et 0,1 g de Norasol LMW 45 N (NORSOHAAS S.A.). L'ensemble est placé sous agitation à 1000 tours/min., puis on ajoute 0,75 g d'Optigel WX (SÜD CHEMIE AG). On maintient l'agitation à 1000 tours/min. pendant 15 minutes. 5] Toujours sous agitation, environ 1500 tours/min., on introduit ensuite 0,06 g de Rhodopol G (RHODIA) par saupoudrage. On maintient ainsi le milieu réactionnel sous agitation pendant une heure. 6] On ajoute alors, sous agitation et à 2000 tours/min., 34,12 g d'acide borique à 99,9% (BORAX) et 26,84 g de tétraborate de sodium pentahydraté (HELM), en évitant une prise en masse. La réaction de formation du pentaborate de sodium décahydraté est endothermique. La vitesse d'agitation peut alors être augmentée à 2200 tours/min. 7] La micro-dispersion ainsi obtenue peut être utilisée telle quelle, ou bien encore être maintenue sous agitation pendant une heure, jusqu'à retour 30 à température ambiante. 8] Les caractéristiques physico-chimiques de cet adjuvant boré A sont comparées d'une part à celles du tétraborate de sodium décahydraté 2890394 -21- sous forme de poudre, et d'autre part à un adjuvant liquide boré, contenant de la monoéthanolamine, tel que décrit dans la demande de brevet WO-A1-96/26252 et commercialisé sous le nom de Prodac . Ces caractéristiques comparées sont présentées dans le tableau 1 suivant: -- Tableau 1 -- Caractéristiques physico-chimiques comparées Tétraborate de Prodac Adjuvant bord A sodium (selon l'invention) décahydraté Aspect/couleur Cristaux blancs Jaune paille Jaune laiteux pH - 7 2 à 7,6 6,5 à 7,5 Masse volumique - 1,37 à 1,41 Kg/L 1,30 à 1,34 Kg/L Viscosité 300 à 500 mPa.s 500 à 900 mPa.s Brookfield à 25 C i _ 19 à 22 30 à 40 Coupe AFNOR N 6 (secondes) Taux de bore 113,78 g/Kg 114 g/Kg 100 g/Kg Température de _ 40 à 60 C 20 à 40 C fabrication Stabilité au OK OK OK stockage io Exemples 2 et 3: 9] Selon un mode opératoire similaire à celui de l'exemple 1, on réalise les micro-dispersions B et C suivantes: Micro-dispersion B à 10% en bore Composant % pondéral Eau brute 51,25 Solution colorante jaune tartrazine (0,5% en poids) 0,10 Norasol LMW 45 N 0,10 Optigel WX 0,75 Rhodopol G 0,06 Octaborate de sodium tétrahydraté 67,5% 47,74 -22 Microdispersion C à 10% en bore Composant % pondéral Eau brute 43,99 Solution colorante jaune tartrazine (0,5% en poids) 0,10 Norasol LMW 45 N 0,10 Optigel WX 0,75 Rhodopol G 0,06 Pentaborate de sodium décahydraté 55,00 Exemple 4: (comparatif) Exemple de préparation d'une colle amylacée (Colle N 1) [0110] On mélange à 340 g d'eau brute, 29 g d'amidon de maïs Amyzet 100 (fourni par Amylum Group) et 10 g d'hydroxyde de sodium (solution aqueuse à 50% en poids). On porte l'ensemble à 40 C et on maintient l'agitation pendant 15 minutes. io [0111] On ajoute ensuite, toujours sous agitation, 405 g d'eau supplémentaire et 235 g d'amidon. Finalement sont ajoutés 3 g de borax en poudre. Exemple 5: (comparatif) Exemple de préparation d'une colle amylacée (Colle N 2) [0112] De manière similaire, on prépare une colle amylacée en remplaçant le borax poudre par l'adjuvant liquide Prodac . Exemple 6: (selon l'invention) Exemple de préparation d'une colle amylacée (Colle N 3) [0113] De manière similaire à l'exemple 4, on prépare une colle amylacée en remplacement le borax poudre par l'adjuvant liquide boré sous forme de micro-dispersion A défini ci-dessus. 4] Les caractéristiques des colles sont indiquées dans le tableau 2 suivant: -- Tableau 2 -- Caractéristiques comparées des colles Colle N 1 2 3 pH 12,7 12,6 12,5 Lecture réfractométrique (% brix) 4,70% 4,70% 4,70% Viscosité Brookfield à 40 C (mPa.$) 558 385 369 Viscosité Brookfield à 25 C (mPa.$) 457 429 693 Coupe AFNOR N 6 à 40 C (sec.) 45 26 42 Coupe AFNOR N 6 à 25 C (sec.) 26,85 26,16 27 Teneur en adjuvant boré (% poids) 0,293 0,264 0,345 Température de gélatinisation 51 C 51,5 C 50,3 C Couleur Beige Beige Beige [0115] On constate que la colle amylacée N 3 (selon l'invention) présente une viscosité supérieure à 25 C par rapport aux colles 1 et 2, une teneur en adjuvant supérieure, et une température de gélatinisation lo légèrement inférieure. 6] La colle N 3 permet notamment une fabrication de carton ondulé tout à fait satisfaisante, tout à fait similaire à celle d'une fabrication de carton ondulé mettant en oeuvre la colle 1 ou 2. Exemple 7: Test de résistance à l'humidité [0117] Chacune des colles amylacées 1, 2 et 3 des exemples ci-dessus sont adjuvantées de 2,2% en poids de résine Fullrez EC9530 (H.B. Fuller Deutschland GmbH), pour fournir respectivement les colles 1R, 2R et 3R. 8] On réalise ensuite un test de résistance à l'humidité de chacune des colles 1 R, 2R et 3R selon le protocole suivant: - Une étuve contenant une plaque de verre (2 cm x 20 cm) et un poids de 500 g est préchauffée à 140 C; On prépare deux éprouvettes de papier Kraft 90 g de 2 cm x 20 cm chacune; Sur un bord d'une des éprouvettes, on dépose, à la pipette, une goutte de colle à tester, que l'on étale sur une surface de 2 cm x s 5 cm à l'aide d'un racloir; On affiche les deux éprouvettes, et on exerce une pression avec les doigts, afin de coller les deux éprouvettes et éliminer l'excédent éventuel de colle; Les deux éprouvettes collées sont placées dans l'étuve sur la io plaque de verre, et le poids et positionné sur les parties collées; L'ensemble est laissé dans l'étuve à 140 C pendant 1 minute, mesurée au chronomètre; Les éprouvettes collées sont alors sorties de l'étuve et mises à sécher à l'air pendant au moins 4 heures; Les éprouvettes collées sont plongées dans un bécher contenant de l'eau à 40 C; L'évolution de la tenue du joint de colle est observée visuellement et au toucher toutes les deux heures, jusqu'à 24 heures. 9] Les résultats sont présentés dans le tableau 3 suivant: -- Tableau 3 -- Caractéristiques comparées des colles adiuvantées de résine aminoplast et résultats des test de résistance à l'humidité Colle N 1 R 2R 3R Résine aminoplast 2,2% EC9530 2,2% EC9530 2,2% EC9530 pH 12,6 12,5 12,4 Réfractométrie (% brix) 5,50% 5,50% 5,50% Teneur en adjuvant boré (% poids) 0,287% 0,258% 0,338% Couleur Beige Jaune Beige Résistance à l'humidité Colle N R 2R 3R Après 2 heures OK Glissant OK Après 4 heures OK Glissant OK Après 8 heures OK Glissant OK Après 16 heures OK Glissant OK Après 24 heures OK Glissant OK Ces tests confirment la très grande supériorité de résistance à l'humidité des colles préparées à partir de micro-dispersions d'adjuvant boré liquides selon l'invention, par rapport à des adjuvants liquides borés contenant des alcanolamines. Les résistances à l'humidité sont tout à fait comparables à celles observées avec des colles préparées à partir d'adjuvants borés pulvérulents. 2890394 -26
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Utilisation d'une composition liquide borée sous forme de microdispersion, ladite composition comprenant de l'eau, au moins un composé boré, insoluble ou partiellement soluble dans l'eau, et au moins un stabilisateur de la micro-dispersion, comme adjuvant de colle, en particulier colle amylacée pour la fabrication de carton et emballages en carton, notamment carton ondulé.
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Revendications 1. Utilisation d'une composition liquide borée, sous forme de microdispersion, comme adjuvant de colle, ladite composition comprenant: a) au moins un composé boré, insoluble ou partiellement soluble dans l'eau; b) au moins un stabilisateur de la micro-dispersion; io c) de l'eau; d) éventuellement au moins un dispersant; e) éventuellement au moins un liant; et f) éventuellement un ou plusieurs additifs. 2. Utilisation selon la 1, dans laquelle la microdispersion présente une viscosité, mesurée à 25 C, comprise entre 10 mPa. s et 10000 mPa.s, de préférence entre 100 mPa.s et 1000 mPa.s, de préférence encore entre 500 mPa.s et 900 mPa.s. 3. Utilisation selon la 1 la 2, dans laquelle la taille des particules en suspension est comprise entre 0,01 pm et 30 pm, de préférence entre 0,1 pm et 10 pm. 4. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le composé boré est choisi parmi l'acide borique et ses sels alcalins ou alcalino-terreux, ou d'ammonium. 5. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le composé boré est choisi parmi l'acide borique, les polyborates de sodium et/ou de potassium, sous leurs formes anhydres ou hydratées, l'anhydride borique, les métaborates de sodium et/ou de potassium et autres. 6. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le composé boré est choisi parmi l'acide borique, les tétraborates de sodium, les pentaborates de sodium, les octaborates, et autres, sous formes anhydres ou polyhydratées. 7. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le composant contenant du bore est le pentaborate de sodium. 8. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la teneur pondérale en bore dans la micro-dispersion est comprise entre 30 g/kg et 150 g/kg, de préférence entre 80 g/kg et 130 g/kg, d'élément bore par rapport à la masse totale de la micro-dispersion. 9. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la micro-dispersion comprend au moins un stabilisateur choisi parmi les phyllosilicates de type mica, de préférence une argile organophile modifiée ou non. 10. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la micro-dispersion comprend au moins un stabilisateur choisi parmi les argiles de la famille des montmorilllonites. 11. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle quantité de stabilisateur présent dans la micro-dispersion est comprise entre 0,1% et 5% en poids, de préférence entre 0,5% et 3% en poids, de préférence encore entre 0,5% et 1% en poids. 12. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la micro-dispersion comprend au moins un agent dispersant choisi parmi les dispersants polymères, avantageusement les polymères acryliques, les polyacrylamides, les polyéthers, les polymères vinyliques, les phosphonates, les aspartames et les mélanges de deux ou plusieurs d'entre eux. 13. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la micro-dispersion comprend un polyacrylate de sodium en tant qu'agent dispersant. 14. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle quantité d'agent dispersant est comprise entre 10 0% et 1% en poids, de préférence entre 0,01% et 0,5% en poids. 15. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la micro-dispersion comprend au moins un liant choisi parmi les liants de type polysaccharides. 16. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la micro-dispersion comprend au moins un liant choisi parmi les gommes végétales xanthane, de guar, de caroube, cassia, mais aussi les alginates, la cellulose, leurs dérivés et leurs mélanges. 17. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la micro-dispersion comprend au moins un liant qui est une gomme xanthane. 18. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle quantité de liant est comprise entre 0% et 0,5% en poids, de préférence, entre 0,01% et 0,2% en poids, de préférence encore entre 0, 03% et 0,1% en poids. 19. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la micro-dispersion comprend un ou plusieurs additifs choisis parmi les agents fongicides, agents bactéricides, colorants, agents mouillants, antiferments, anti-mousses, séquestrants, complexants, solvants, antigels, chélates, et autres. 20. Utilisation selon l'une quelconque des s précédentes, dans laquelle la micro-dispersion comprend un ou plusieurs additifs présents en une quantité comprise entre 0% et 20% en poids, de préférence, entre 0,01% et 10% en poids, de préférence encore entre 0,1% et 5% en poids. io 21. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la composition sous forme de micro-dispersion comprend: a) de 30% à 150% en poids d'élément bore, de préférence de 80 à 130% en poids d'élément bore apporté par au moins un composé 1s boré ; b) de 0,1% à 5% en poids d'au moins un stabilisant de la micro-dispersion; c) de l'eau, q.s.p. 100% ; d) éventuellement au moins un dispersant, à raison de 0% à 1% en poids, de préférence de 0,01% à 0,5% en poids; e) éventuellement au moins un liant, à raison de 0% à 0,5% en poids, de préférence, de 0,01% à 0,2% en poids, de préférence encore de 0,03% à 0, 1% ; et f) éventuellement au moins un additif, à raison de 0% à 20% en poids, de préférence de 0,01% à 10% en poids, de préférence encore de 0, 1% à 5% en poids. 22. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la composition sous forme de micro-dispersion 30 comprend: a) de 16,5% à 82,5% en poids de pentaborate de sodium décahydraté, de préférence de 43,3% à 70,3% en poids de pentaborate de sodium décahydraté ; b) de 0,1% à 5% en poids d'une argile organophile, modifiée ou non; c) de l'eau, q.s.p. 100% ; d) de 0% à 1% en poids, de préférence de 0,01% à 0,5% en poids d'un polymère polyacrylique; e) de 0% à 0,5% en poids de gomme xanthane, de préférence, de 0,01% à 0,2% en poids de préférence encore de 0,03% à 0,1% en poids; et f) de 0% à 20% en poids d'un additif, de préférence de 0,01% à 10% en poids, de préférence encore entre 0,1% et 5% en poids. 22. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 21, dans laquelle la composition sous forme de micro-dispersion comprend: a) de 8, 05% à 40,26% en poids de tétraborate de sodium pentahydraté, de préférence de 21,47% à 34,89% en poids de 15 tétraborate de sodium pentahydraté ; et de 10,23% à 51.18% en poids d'acide borique, de préférence de 27,29% à 44,35%en poids d'acide borique; b) de 0,1% à 5% en poids d'une argile organophile, modifiée ou non; c) de l'eau, q.s.p. 100% ; d) de 0% à 1% en poids, de préférence de 0,01% à 0,5% en poids d'un polymère polyacrylique; e) de 0% à 0,5% en poids de gomme xanthane, de préférence, de 0,01% à 0,2% en poids de préférence encore de 0,03% à cm % en poids; et f) de 0% à 20% en poids d'un additif, de préférence de 0,01% à 10% en poids, de préférence encore entre 0,1% et 5% en poids. 23. Procédé de préparation d'une composition liquide borée sous forme de micro-dispersion selon l'une quelconque des 1 à 22, ledit procédé comprenant les étapes consistant à : (1) mettre sous agitation de l'eau contenant éventuellement les additifs et le dispersant; (2) ajouter, sous agitation, le stabilisateur de micro-dispersion; ajouter éventuellement le liant; ajouter le composé boré sous forme solide, ou les divers réactifs conduisant au composé boré souhaité ; et récupérer la micro-dispersion prête à l'emploi ou diluable avant utilisation. 24. Composition de colle amylacée comprenant: a) de l'eau; b) au moins un amidon, avantageusement de maïs, de blé ou de 10 pomme de terre; c) au moins une composition liquide borée, sous forme de micro-dispersion, selon l'une quelconque des 1 à 22; d) éventuellement au moins une base; et e) éventuellement au moins une résine d'amélioration de résistance 15 à l'humidité. 25. Composition selon la 24, comprenant: a) de 10% à 99% en poids d'eau, de préférence de 30% à 80% en poids; b) de 5% à 60%, de préférence de 10% à 40% en poids d'au moins un amidon, avantageusement de maïs, de blé ou de pomme de terre; c) de 0,01% à 10%, de préférence de 0, 1% à 5% en poids d'au moins une composition liquide borée, sous forme de micro- dispersion, selon l'une quelconque des 1 à 22; d) de 0% à 10% en poids d'au moins une base; et e) de 0% à 30%, de préférence de 0,01% à 20%, de préférence encore 0,1% à 10% en poids d'au moins une résine d'amélioration de résistance à l'humidité. 26. Composition selon l'une quelconque des 24 à 25, dans laquelle la base et un hydroxyde alcalin ou alcalino-terreux, de préférence l'hydroxyde de sodium. (3) (4) (5) 27. Composition selon l'une quelconque des 24 à 26, dans laquelle la résine d'amélioration de résistance à l'humidité est une résine aldéhyde, de type aminoplast, de préférence une résine de type cétone/formol. 28. Composition selon l'une quelconque des 24 à 27, dans laquelle le ratio (composition liquide borée sous forme de microdispersion)/(résine d'amélioration de résistance à l'humidité) est compris entre 0,01% et 10% en poids. 29. Procédé de préparation d'une composition selon l'une quelconque des 24 à 28, comprenant les étapes consistant à : a) ajouter sous agitation de l'amidon à de l'eau chauffée et/ou additionnée d'une base; b) maintenir l'agitation jusqu'à la formation d'empois d'amidon, en ajoutant éventuellement une quantité supplémentaire de base et/ou en augmentant la température; c) ajouter, toujours sous agitation, éventuellement de l'eau et/ou de l'amidon; d) puis au moins une composition liquide borée sous forme de micro- dispersion, et éventuellement au moins une résine d'amélioration à la résistance à l'humidité, dans un ordre quelconque; et e) récupération de la colle amylacée prête à l'emploi. 30. Article comprenant au moins un joint de colle fabriquée à partir de colle adjuvantée d'au moins une composition liquide borée sous forme de micro-dispersion selon l'une quelconque des 1 à 22, ou à partir d'une composition selon l'une quelconque des 24 à 28. 31. Article selon la 30, dans lequel le joint de colle comprend au moins une résine d'amélioration de résistance à l'humidité. 20 32. Article selon la 30 ou la 31, qui est du carton, du carton ondulé ou un emballage en carton ou en carton ondulé.
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C,D
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C09,D21
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C09J,D21H
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C09J 11,C09J 103,D21H 21
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C09J 11/04,C09J 103/02,D21H 21/16,D21H 21/20
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FR2899110
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A1
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POLYSACCHARIDES CAPSULAIRES DE TYPE 5 ET DE TYPE 8 DES SOUCHES SURPRODUCTRICES DE STAPHYLOCOCCUS AUREUS
| 20,071,005 |
L'invention concerne les polysaccharides capsulaires de type 5 et de type 8 produits par les souches de S. aureus surproductrices, en particulier par les souches CYL1892 et CYL770, ainsi que leur utilisation pour une immunisation contre une infection par une souche de S. aureus de sérotype 5 et/ou 8. Les souches de S. aureus comprennent une paroi de peptidoglycane et éventuellement des polysaccharides liés à la surface externe de cette dernière qui forment une structure plus ou moins épaisse que l'on appelle capsule ou glycocalix. Ces polysaccharides capsulaires sont formés par l'assemblage d'unités répétitives dont les constituants et les liaisons sont définies et sont caractéristiques de l'espèce bactérienne. Ces unités répétitives contiennent les épitopes et les structures déterminant l'antigénicité. La découverte de polysaccharides capsulaires sérologiquement distincts à la surface d'isolats cliniques de S. aureus a conduit à étudier leur rôle dans la virulence de ces souches. Le sérotypage des souches de S. aureus a montré que les sérotype 5 et 8 sont responsables de la grande majorité des infections humaines. Le développement d'un vaccin contre une infection par S. aureus est un enjeu majeur du fait de la gravité des complications engendrées et de l'émergence toujours croissante de souches résistantes aux antibiotiques actuels. Le développement d'un vaccin protégeant contre les infections par des souches de S. aureus de sérotypes 5 et 8 (T5 et T8) permettrait de protéger un individu d'une infection par 85 à 90 % des souches de S. aureus. Un obstacle important au développement d'un vaccin contre S. aureus basé sur les antigènes capsulaires est la faible productivité, variable en fonction des conditions de culture, des souches sauvages qui expriment les T5 et T8. Les inventeurs ont mis en évidence de façon surprenante que les souches de S. aureus sauvages qui ont été génétiquement modifiées pour produire du polysaccharide capsulaire (PS) en grandes quantités peuvent être avantageusement utilisées pour produire des polysaccharides d'intérêt. Les inventeurs ont en effet montré que les souches de S. aureus T5 et T8, modifiées par recombinaison génétique pour obtenir des souches surproduisant le PS capsulaire, sont capables de produire en grandes quantités dans le surnageant de culture un polysaccharide capsulaire qui, bien que différent du PS sauvage, induit une réponse humorale comprenant des anticorps contre le PS capsulaire sauvage. La présente invention a donc pour objet une composition immunogène 5 comprenant un polysaccharide capsulaire T8 et/ou T5 d'une souche de S. aureus suproductrice T8 et/ou T5 respectivement. Selon un mode de réalisation particulier ladite composition comprend un polysaccharide capsulaire T5 d'une souche de S. aureus CYL1892. Selon un autre mode de réalisation ladite composition comprend un 10 polysaccharide capsulaire T8 d'une souche de S. aureus CYL770. Selon un mode de réalisation particulier ladite composition comprend un polysaccharide capsulaire de T5 d'une souche de S. aureus CYL1892 et un polysaccharide capsulaire de T8 d'une souche de S. aureus CYL770. Selon un mode de réalisation particulier ladite composition immunogène 15 comprend un conjugué comprenant un polysaccharide capsulaire T8 et/ou T5 d'une souche surproductrice de S. aureus lié à une protéine porteuse. Selon un mode de réalisation particulier ledit conjugué comprend un polysaccharide capsulaire T8 de la souche CYL770. Selon un autre mode de réalisation ledit conjugué comprend un 20 polysaccharide capsulaire T5 de la souche CYL1892. Selon un mode de réalisation particulier ladite composition immunogène comprend un conjugué comprenant un polysaccharide capsulaire T8 de la souche CYL770 et un conjugué comprenant un polysaccharide capsulaire T5 de la souche CYL1892. 25 Selon un mode de réalisation particulier lesdits conjugués comprennent un polysaccharide capsulaire fractionné. Selon un mode de réalisation particulier la molécule porteuse du conjugué selon la présente invention est l'exotoxine A de Pseudomonas aeruginosa. Selon un autre aspect, la présente invention concerne un conjugué 30 comprenant un polysaccharide capsulaire T8 ou T5 d'une souche surproductrice de S. aureus lié à une protéine porteuse, avantageusement l'exotoxine A de Pseudomonas aeruginosa. Selon, un mode de réalisation ledit PS est fractionné. Selon un mode de réalisation particulier ledit conjugué comprend un polysaccharide capsulaire de la souche de S. aureus CYL1892. Selon un autre mode de réalisation ledit conjugué comprend un 5 polysaccharide capsulaire de la souche de S. aureus CYL770. Lesdits PS sont de préférence fractionnés avant d'être conjugués. Selon un autre aspect, la présente invention concerne un polysaccharide capsulaire de type 5 de la souche de S. aureus CYL1892. Ce polysaccharide est avantageusement sous forme isolée ou purifiée. 10 Selon un autre aspect, la présente invention concerne I' utilisation d'un conjugué tel que défini ci-dessus pour la fabrication d'une composition immunogène pour l'immunisation contre les infections par S. aureus. Selon un autre aspect, la présente invention concerne un procédé de production de polysaccharide capsulaire T5 comprenant les étapes de : 15 a) culture d'une une souche surproductrice de S. aureus b) inactivation de la culture ainsi produite, et c) récupération du polysaccharide capsulaire T5 à partir du surnageant. Selon un mode de réalisation particulier du procédé selon l'invention, la souche surproductrice est la souche CYL1892. 20 L'invention va être décrite de façon plus détaillée dans la description qui suit par référence aux figures 1 à 6. On entend par souche(s) de S. aureus toute souche de S.aureus exprimant une capsule ou une microcapsule comprenant un polysaccharide T5 et/ou T8. On peut citer à titre d'exemple non limitatif les souches Newman (T5), 25 Reynolds (T5), Lowenstein (T5), Becker (T8), Wright (T8). Les souches avantageusement utilisées dans le cadre de la présente invention sont les souches Reynolds et Becker. On entend dans le cadre de la présente invention par souche surproductrice une souche de S. aureus qui a été modifiée génétiquement pour 30 produire au moins 10, avantageusement au moins 20 fois plus de polysaccharide capsulaire en poids par unité de volume dans le surnageant de culture, que la souche parente dont elle est issue lorsque les deux souches sont cultivées dans les mêmes conditions de culture. La quantité de polysaccharide capsulaire produite peut être déterminée par la méthode ELISA telle que décrite à l'exemple 1. Une souche génétiquement modifiée est une souche de S. aureus dont le génome a été modifié par génie génétique pour augmenter sa capacité de production en polysaccharide capsulaire. A titre d'exemple illustratif d'une modification génétique appropriée, on peut citer la modification des souches de S. aureus par remplacement par recombinaison homologue du promoteur principal de l'opéron cap 5 ou cap8 par un promoteur principal fort d'une autre souche tel que le promoteur principal de l'opéron cap1 de la souche M de S. aureus. Le procédé d'insertion de gène par recombinaison homologue est décrit en détails dans l'article de A. J. Link et al (J. of Bacteriology. Oct. 1997, p.6228-6237) et son application spécifique à la production d'une souche de S. aureus surproductrice est décrite en détails dans l'article de T.T. Luong et al (Infection and Immunity, Juillet 2002, p3389-3395). On peut donc se référer à ces articles pour plus de détails sur les conditions opératoires utilisables. Ce même procédé peut également être utilisé pour construire une souche recombinante surproduisant le polysaccharide capsulaire T5. Il peut être pour ce faire nécessaire d'adapter certains paramètres, la recombinaison homologue étant plus ou moins facile à mettre en oeuvre en fonction de la souche de départ. A titre d'exemple, une souche Reynolds CYL1892 surproductrice dans laquelle le promoteur principal de l'opéron cap5 a été remplacé par recombinaison homologue par le promoteur principal de l'opéron cap1 de la souche M de S. aureus a pu être produite par le procédé de Luong et al dans lequel les modifications suivantes ont été apportées : les séquences homologues ont été remplacées par des séquences équivalentes homologues de la souche Reynolds, le plasmide pCL52.2 a été remplacé par le plasmide pCL10 contenant une origine de réplication thermosensible et comprenant un marqueur cat (chloramphenicol acetyl tranferase conférant une résistance au chloramphénicol). Brièvement un fragment d'ADN d'environ 1 kb contenant l'ORF cap5 de la souche Reynolds fusionné à un fragment d'environ 250-bp contenant le Pcapl promoteur est construit par la technique de PCR par chevauchement. Un fragment d'ADN d'environ 1 kb contenant la séquence amont du gène cap5A est amplifié par PCR à partir du génome de la souche Reynolds. Les deux fragments sont ensuite clonés dans le plasmide pCL10 portant une origine de réplication thermosensible et comportant un marqueur cat de sorte que le promoteur Pcap5 soit remplacé par le promoteur Pcapl. Le plasmide ainsi construit est ensuite électroporé dans une souche RN4220 puis introduit par transduction à l'aide du bactériophage 52 dans la souche Reynolds. La sensibilité à la température de l'origine de réplication du plasmide permet ensuite de favoriser la recombinaison homologue en bloquant sa réplication tout en appliquant une sélection par le chloramphénicol. Par souche CYL770 , on désigne la souche de S. aureus surproductrice, obtenue à partir d'une souche sauvage Becker (CIP103314) dans laquelle le promoteur de l'opéron cap8 a été remplacé par le promoteur fort de l'opéron cap1 de la souche M de S. aureus, comme décrit par Luong et Lee (2002 Infect. Immun. 70: 3389-3395). Par souche CYL1892 , on désigne la souche de S. aureus surproductrice, obtenue à partir d'une souche Reynolds (CIP 103313) dans laquelle le promoteur de l'opéron caps a été remplacé par le promoteur constitutif fort de l'opéron cap1 de la souche M de S. aureus, selon le procédé décrit par Luong et Lee (2002 lnfect.lmmun. 70: 3389-3395) comprenant les modifications décrites ci-dessus. Les inventeurs ont également mis en évidence que les souches surproductrices de S. aureus, en particulier les souches CYL770 et CYL1892 présentent une stabilité génétique élevée. On entend par stabilité génétique élevée la propriété des souches à conserver leur capacité de surproduction après au moins 25 passages sur un milieu de culture approprié à la culture des souches de S. aureus capsulées, telle que mesurée par le test décrit dans l'exemple 1. D'autre part les inventeurs ont montré que le polysaccharide capsulaire produit par les souches surproductrices de S. aureus (appelé par la suite rPS) présente des caractéristiques physico-chimiques différentes de celles du PS produit par la souche sauvage correspondante (appelé pair la suite sPS). Les termes PS8 et PS T8 sont utilisés indifféremment dans le cadre de la présente demande pour désigner un polysaccharide capsulaire de sérotype 8. De même, les termes PS5 et PS T5 sont utilisés indifféremment dans le cadre de la présente demande pour désigner un polysaccharide capsulaire de sérotype 5. Le polysaccharide rPS T8 présente un poids moléculaire moyen très supérieur au sPS correspondant i.e. 250 kDa versus 150 kDa. Le polysaccharide rPS T5 présente un poids moléculaire moyen très supérieur au sPS correspondant i.e. 150 kDa versus 50 kDa. D'autre part, contrairement au sPS T5 qui reste lié à la paroi bactérienne, les inventeurs ont montré que le rPS T5 est majoritairement relargé dans le surnageant de culture. Les inventeurs ont également observé que les rPS présentent des propriétés d'adsoption sur une surface plastique différentes de celles des sPS. Des anticorps polyclonaux anti-PS8 ont été générés chez le lapin par injections répétées de différentes souches T8 (Becker, Wright et CYL770), préalablement cultivées en milieu M1. Les titres en anticorps anti-PS8 de ces sera ont été évalués par ELISA en utilisant différents PS8 (purifiés à partir des souches Becker, Wright ou CYL770) comme antigène d'adsorption. Les résultats ont montré que le sérum polyclonal anti-PS8, généré à partir de la souche Becker, présente un fort titre en anticorps anti-PS8. Ce titre est similaire, qu'il soit évalué sur le PS8 de la souche Becker ou sur le PS8 de la souche Wright. Par contre, un faible titre anti-PS8 est observé lorsque celui-ci est évalué avec du PS8 adsorbé qui a été purifié à partir de la souche CYL770. Les mêmes résultats ont été obtenus pour les sera générés à partir des souches Wright ou CYL770. Pour vérifier que la faible reconnaissance du PS8 de CYL770 par les différents sera était due à une capacité moindre de ce rPS8 à se fixer sur le plastique traité d'une plaque ELISA, et non à une différence de reconnaissance du PS8 lui-même, les trois sera ont été titrés en ELISA sur du rPS8 de CYL770 conjugué à la rEPA, la présence de la protéine porteuse devant améliorer grandement l'adsorption. Dans ces conditions d'adsorption, les sera polyclonaux anti-PS8 générés à partir des 3 souches T8 différentes, reconnaissent très fortement le rPS8 de CYL770, avec des titres en anticorps comparables entre eux et similaires à ceux obtenus sur PS8 purifié à partir des souches Becker ou Wright. Malgré ces différences importantes, pouvant potentiellement se traduire par des propriétés immunogéniques et antigéniques différentes, les inventeurs ont mis en évidence par des expériences de caractérisation et d'immunogénicité que les rPS conservaient d'une part leur structure primaire caractéristique telle que décrite par C. Jones (Carbohydr. Res., 2005, 340, 1097-1006) et conservaient d'autre part l'immunogénicité et l'antigénicité des sPS. Les Inventeurs ont en particulier évalué la réactivité croisée d'un sérum anti-CYL770 contre différentes souches de S. aureus de type 8. Pour cela, un sérum hyperimmun a été préparé chez le lapin par injection de germes entiers formolés de la souche CYL770 et adsorbé sur germes autologues chimiquement acapsulés. Les résultats obtenus montrent que le sérum anti-souche CYL770 présente une réactivité croisée avec les souches sauvages Becker et Wright présentant à leur surface un sPS T8. Ces résultats démontrent donc qu'il est possible d'utiliser la souche surproductrice CYL770 pour produire de grandes quantités d'un polysaccharide capsulaire T8 utilisable dans une méthode d'immunisation. Les rPS peuvent être produits par un procédé de production comprenant les étapes de : a) culture d'une souche de S. aureus surproductrice, en particulier une souche CYL1892 ou CYL770 , b) inactivation de la culture ainsi produite, et c) récupération du polysaccharide capsulaire T5 ou T8 à partir du surnageant de culture. L'étape (a) peut être mise en oeuvre sur un milieu de culture solide ou liquide. Tout milieu de culture décrit dans la littérature comme étant approprié à la culture d'une souche de S aureus capsulée peut être utilisé pour ce faire. On peut citer à titre d'exemple non limitatif les milieux suivant : Bouillon TSB (trypticase soja) ; milieu défini de Poutrel (Poutrel et al., Clin Diagn Lab Immunol. 1995 2(2):166-71) ; Bouillon Columbia. Il est fait référence par la suite à des milieux inducteurs ou non inducteurs. On entend par milieu inducteur un milieu de culture qui contient un élément (par exemple NaCl ou un autre sel tel que CaCl2 et MgCl2) qui agit indirectement ou directement sur le promoteur principal inductible du locus cap. Un milieu inducteur est donc un milieu capable d'induire la production de capsule chez les souches de S. aureus comprenant un promoteur principal inductible dans le locus cap. Par opposition un milieu non inducteur est un milieu de culture qui ne contient pas un tel signal. On utilisera de préférence dans le cadre de la présente invention un milieu dépourvu de protéine d'origine animale. Par protéine d'origine animale on entend les protéines obtenues à partir de matière d'origine animale ainsi que tout produit en dérivant, tels que les dérivés issus du traitement chimique des protéines animales. On entend également les produits de l'hydrolyse partielle ou totale de ces protéines animales tels que les peptones, les polypeptides, les peptides, ou les acides aminés en dérivant. L'étape de culture peut être réalisée par ensemencement du milieu de culture avec un inoculum, par exemple avec une DO68o nm initiale de 0,2, et incubation à 37 C pendant une durée par exemple d'environ 48 à 72 heures dans une atmosphère contenant ou pas du CO2 à une concentration de 5 à 10% (pour une souche T5 sans CO2 et dans le cas de l'utilisation d'une souche T8 avec CO2). Le volume de culture peut varier en fonction des besoins. Des volumes de 400m1 à 201 ou des volumes supérieurs par exemple de 301 à 1001 peuvent être utilisés. De préférence un rapport volume du milieu de culture par rapport au volume du récipient de culture de 20 % (V/V) est maintenu pour favoriser l'oxygénation. Pour les grands volumes, l'oxygénation est contrôlée et régulée au cours de la culture par un ajustement de la pression en oxygène et une agitation appropriée. En fonction des besoins, l'étape de culture peut comprendre des cultures successives dans des volumes croissants afin d'augmenter la biomasse et la quantité de polysaccharide qui sont produites. La culture résultant de l'étape (a) est ensuite soumise à une étape d'inactivation (b). L'étape d'inactivation peut être mise en oeuvre par traitement de la culture avec un mélange phénol/éthanol (1V/1V) à raison de 2 % en volume au final, puis agitation par exemple à l'aide d'un barreau aimanté à température ambiante pendant 6 heures à 48 heures en fonction de la biomasse à traiter. L'inactivation est contrôlée par un test de mortalité. Pour ce faire, 100 microlitres de la culture traitée sont étalés sur une gélose Columbia 2 % NaCl et en parallèle 100 microlitres de la culture traitée sont ensemencés en bouillon trypcase soja additionné de 1/30ème de sérum de cheval. Les cultures sont incubées pendant 48 heures à 37 C, les bouchons des flacons de bouillon restant dévissés. L'absence de bactéries viables se traduit par une absence de pousse après 24 heures d'incubation à 37 C. Une fois que la mortalité de la culture est établie, le polysaccharide capsulaire est récupéré. Dans le cas des souches surproductrices de S. aureus, en particulier CYL770 et CYL1892, la plus grande partie des rPS T8 et T5, est relarguée dans le surnageant de culture. Les rPS peuvent donc être isolés directement à partir de ce dernier. Pour ce faire, à l'issue de l'étape d'inactivation, le milieu est centrifugé et le culot cellulaire est éliminé. Le rPS contenu dans le surnageant de culture peut ensuite être purifié par toute technique classique de purification de PS. Différentes techniques de purification ont été décrites dans la littérature et peuvent être utilisées dans le cadre de la présente invention. On peut se référer par exemple aux articles de Lee J.C. et al 1987 ; 55 :2191-2197 ou de Fattom et al Infect. Immun. 1990 ; 58 :2367-2374, ce dernier décrivant un procédé impliquant une libération des PSs par la lysostaphine, traitements par RNAse, DNAse, protéase, précipitation éthanolique fractionnée, échange d'ions et tamisage moléculaire. On utilisera de préférence dans le cadre de la présente invention une technique conduisant à un rPS présentant un taux de pureté d'au moins 70%. Les analyses physico-chimiques et l'analyse par résonance magnétique nucléaire du proton à 500 MHz à une dimension montrent que les rPS T8 et T5 purifiés à partir d'une souche surproductrice présentent une structure conforme à celle décrite dans la littérature avec un taux de pureté d'au moins 70 % et un taux de O- et N-acétylation supérieur à 70 %. Les résiduels sont présents dans le produit final à raison de moins de 5 % (p/p) de résiduels de nature protéique, moins de 1% (p/p) d'acides nucléiques résiduels et moins de 5% (p/p) d'acide lipoteichoïque et d'acide teichoïque résiduels. La quantité de polysaccharide capsulaire obtenue peut être évaluée par 30 la technique ELISA telle que décrite dans l'exemple 1. II a ainsi été montré que la souche CYL770 produisait dans le surnageant une quantité de rPS T8 environ 80 fois supérieure à celle produite par la souche parente Becker. Ce gain de productivité reste stable après des passages successifs en milieu de culture Les Inventeurs ont par ailleurs montré que la souche CYL1892 produisait environ 50 fois plus de rPS T5, soit 200 pg/ml en moyenne, que la souche sauvage parente. Ce gain de productivité a été essentiellement observé dans le surnageant de culture et reste stable après des passages successifs en milieu de culture. Par ailleurs, la souche CYL1892 produit 7 fois plus de polysaccharide T5 au niveau du culot cellulaire que la souche parente sauvage. Une partie du rPS T5 restant liée à la paroi bactérienne, l'étape de récupération du rPS T5 peut également comprendre une étape supplémentaire d'extraction du rPS T5 à partir des cellules. Différentes techniques d'extraction ont été décrites dans la littérature pour ce faire et peuvent être utilisées dans le cadre de la présente invention. On peut se référer par exemple aux articles de Lee J.C. Infect. Immun. 1993 ; 67:1853-1858 ; Dassy B. et al. Gen. Microbiol. 1991 ; 137:1155-1162 pour un descriptif détaillé de ces techniques. Le procédé de production de PS selon l'invention peut donc être utilisé avantageusement pour produire du rPS T5, de préférence à partir d'une souche CYL1892, directement à partir du surnageant d'extraction du PS à partir du culot cellulaire. Le procédé selon l'invention permet donc de simplifier les étapes lourdes d'élimination des nombreux contaminants cellulaires que sont par exemple : DNA, RNA, acide teichoïque. Selon un mode de réalisation, l'invention a aussi pour objet un polysaccharide capsulaire rPS, en particulier un rPS T5 de la souche de S. aureus CYL1892. Ledit polysaccharide est avantageusement sous forme isolé ou purifié. Les rPS T5 et T8 selon l'invention peuvent être fractionnés ou dépolymérisés par exemple selon le procédé décrit dans le brevet US 6,045,805, auquel on peut se référer pour un descriptif complet des conditions opératoires. Dans le cadre de la présente invention, on utilise indifféremment les termes fractionner et dépolymériser . Ces rPS fractionnés sont nommés ci-après rPSf. Les rPS T5 et T8 selon l'invention sont avantageusement fractionnés ou dépolymérisés jusqu'à l'olbtention d'un rPSf présentant un poids moléculaire moyen avantageusement compris dans une gamme allant de 10 à 120 kDa, en particulier dans une gamme allant de 30 à 70 kDa tel qu'un rPSf de PM moyen de 50kDa. Selon un mode de réalisation, l'invention a donc également pour objet un polysaccharide capsulaire rPSf , en particulier un rPSf T5, avantageusement un rPSf T5 de la souche de S. aureus CYL1892. Ledit polysaccharide rPSf est avantageusement sous forme isolé ou purifié. L'invention concerne également l'utilisation des polysaccharides capsulaires rPS T5 et T8 produits par les souches de S. aureus surproductrices, avantageusement les souches CYL1892 et CYL770, pour produire des compositions immunogènes et des vaccins pour le traitement ou la prévention des infections par les souches de S. aureus T5 et/ou T8. Les polysaccharides capsulaires rPS induisent la production d'anticorps pouvant médier la destruction des bactéries qui les portent, par des phagocytes 15 en présence de complément. Selon un mode de réalisation, l'invention concerne donc une composition immunogène ou vaccinale comprenant un rPS T8 et/ou T5 d'une souche de S. aureus surproductrice, avantageusement d'une souche CYL7'70 ou CYL1892. L'invention concerne également l'utilisation d'un rPS T8 et/ou T5 d'une 20 souche de S. aureus surproductrice, avantageusement d'une souche CYL770 ou CYL1892 pour la fabrication d'une composition immunogène ou pour la fabrication d'une composition vaccinale destinée à la prévention et/ou au traitement d'une infection par S. aureus. En particulier, ladite composition immunogène ou vaccinale permet d'induire une réponse humorale contre les 25 souches de S. aureus T8 et/ou T5 chez le sujet auquel elle est administrée. Selon un mode de réalisation particulier, ladite composition comprend les rPS T8 et T5. Une telle composition immunogène ou vaccinale est particulièrement avantageuse puisqu'elle permet d'induire, chez le sujet auquel elle est administrée, une réponse immunitaire contre les souches S. aureus T5 30 et T8 qui représentent la très grande majorité des souches S. aureus infectieuses. La composition immunogène ou vaccinale selon l'invention peut être utilisée pour combattre les infections chez des sujets infectés ou la prévenir chez des sujets à risques tels que les personnes hospitalisées ou devant subir une intervention chirurgicale. Lorsque la composition immunogène ou vaccinale selon l'invention est destinée à un enfant de moins de 2 ans ou à un sujet présentant une défense immunitaire affaiblie, telle qu'une personne âgée (>60 ans). Le rPS selon l'invention est de préférence utilisé sous une forme conjuguée. Selon un autre mode de réalisation, la présente invention concerne donc un conjugué rPS-protéine porteuse. Par protéine porteuse on entend une protéine qui permet la collaboration cellulaire entre cellules T et B dans l'induction de la réponse immune contre le polysaccharide capsulaire et améliore ainsi l'immunogénicité que ce soit pour une immunisation active ou pour une immunisation passive utilisant des antisérums de titre élevé préparés sur des volontaires. Les protéines porteuses sont préférentiellement des protéines non toxiques et non réactogènes. Des exemples non limitatifs de protéines porteuses susceptibles d'être utilisées incluent des toxines bactériennes recombinantes ou inactivées telles que l'exotoxine A de Pseudomonas aeruginosa, les anatoxines tétanique, diphtérique ou coquelucheuse, des anatoxines ou exotoxines de Staphylocoques, ou encore la toxine thermolabile (LT) ou les Shiga- toxines (ST) de E. coll. Des protéines de la membrane externe de bactéries peuvent également être utilisées, comme par exemple le complexe c de la membrane externe (OMPc), des porines, protéines de liaison de transferrine, la protéine A de surface des pneumocoques (PsaA). D'autres protéines encore telles que l'albumine de sérum bovin (BSA), l'hémocyanine de patelle ou la tuberculine dérivée de protéine purifiée (PPD) peuvent être employées en tant que protéine porteuse. Du fait de leur haut poids moléculaire, les polysaccharides rPS T5 et T8 sont de préférence fractionnés ou dépolymérisés avant conjugaison à la molécule porteuse, par exemple selon le procédé décrit dans le brevet US 6,045,805 auquel on peut se reporter pour un descriptif des conditions opératoires à utiliser. Les rPS non fractionnés peuvent conduire à un rendement cumulé de conjugaison et de purification plus faible et à des conjugués dont la filtration stérilisante peut être plus difficile à mettre en oeuvre du fait de leur taille plus importante. Les rPS dépolymérisés ou fractionnés sont nommés dans la suite de la demande rPSf. Les rPS selon l'invention peuvent être dépolymérisés ou fractionnés jusqu'à l'obtention du rPSf présentant un poids moléculaire moyen de 10 à 120 KDa, en particulier de 30 à 70 KDa, tel que 50 kDa. A titre illustratif le rPS T5 de la souche CYL1892 est dépolymérisé ou fractionné jusqu'à l'obtention d'un rPSf possédant un poids moléculaire moyenavantageusement compris dans une gamme allant de 30 à 70 kDa, par exemple 50kDa et le rPS T8 de la souche CYL770 est dépolymérisé ou fractionné jusqu'à l'obtention d'un rPSf possédant un poids moléculaire moyen avantageusement compris dans une gamme allant de 30 à 70 kDa, par exemple 50kDa. Le polysaccharide est ensuite fonctionnalisé avant d'être conjugué à la protéine porteuse par liaison covalente. La fonctionnalisation peut être effectuée selon différentes méthodes. Par exemple, des groupes carboxylates activés du polysaccharide peuvent être fonctionnalisés avec le dihydrazide d'acide adipique (ADH) ou la cystamine, puis le polysaccharide peut être conjugué à la protéine porteuse par une réaction médiée par un carbodiimide du polysaccharide partiellement amidé avec un groupe carboxylate de la protéine porteuse. Des groupes hydroxyle du polysaccharide peuvent aussi être activés à l'aide de bromure de cyanogène ou 1-cyano-4-diméthylamino-pyridium tétrafluoroborate, puis le polysaccharide peut être fonctionnalisé avec I'ADH conformément au procédé décrit par Kohn et al. (1993 FEBS Lett. 154: 209:210). Le polysaccharide fonctionnalisé est ensuite lié à la protéine porteuse, par exemple à l'exoprotéine A recombinante de Pseudomonas aeruginosa (rEPA), en présence d'éthyldiméthylaminopropyl-carbodiimide (EDAC). Une chromatographie d'exclusion de taille peut ensuite être utilisée pour séparer les conjugués des polysaccharides n'ayant pas réagi. Les étapes d'activation de fonctionnalisation et de conjugaison n'altère pas la structure chimique des unités répétitives du polysaccharide. Selon un aspect, l'invention concerne donc un conjugué comprenant du PSf T8 et/ou T5, avantageusement de la souche CYL770 et CYL1892 respectivement, conjugué à une protéine porteuse, de préférence l'ExoA détoxifiée. Selon un autre aspect, l'invention concerne aussi un conjugué comprenant du rPSf T8 et/ou T5, avantageusement de la souche CYL770 et CYL1892 respectivement, conjugué à une protéine porteuse, de préférence l'ExoA détoxifiée. Selon un mode de réalisation particulier l'invention concerne un mélange comprenant les conjugués tels que définis ci-dessus, en particulier, les conjugués PSf T8 et T5 ou les conjugués rPST8 et T5, dans lequel les PS sont conjugués à une protéine porteuse identique ou différente, avantageusement identique et correspondant à l'ExoA détoxifiée. Les conjugués selon l'invention peuvent être utilisés pour la fabrication d'une composition immunogène ou vaccinale, en particulier une composition vaccinale destinée à la prévention et/ou au traitement d'une infection par S. aureus. L'invention porte donc également sur une composition immunogène ou vaccinale comprenant lesdits conjugués ou leur mélange tels que définis ci- dessus. Les compositions selon l'invention sont utiles pour induire une réponse humorale in vivo, notamment pour produire des anticorps ou des anti-sérums contre une souche S. aureus T5 ou T8, ou pour combattre l'infection chez des sujets infectés ou la prévenir chez des sujets à risque tels que des personnes hospitalisées ou devant subir une intervention chirurgicale. La présente invention a donc également pour objet la préparation desdits anticorps et antisérums qui peut être mise en oeuvre par les techniques classiques d'obtention d'antisérums et d'anticorps polyclonaux et monoclonaux bien connues de l'homme de l'art ainsi que les anticorps et antisérums dirigés ainsi produits. Les compositions immunogènes ou vaccinales selon l'invention peuvent être préparées par toute méthode usuelle connue de l'homme du métier. Habituellement, les antigènes selon l'invention sont mélangés avec un excipient pharmaceutiquement acceptable. Par excipient pharmaceutiquement acceptable on entend tout excipient, charge, diluant, véhicule, conservateur etc, qui sont classiquement utilisés dans la préparation des compositions administrables à l'homme. En général, ces produits sont sélectionnés en fonction de la forme galénique choisie et de la voie d'administration et selon les pratiques pharmaceutiques standards. On peut se référer par exemple au Remington's Pharmaceutical Sciences, qui constitue un manuel de référence dans le domaine. Les compositions selon l'invention peuvent en outre contenir un adjuvant. Tout adjuvant ou mélange d'adjuvants pharmaceutiquement acceptable classiquement utilisé dans le domaine des vaccins peut être utilisé à cette fin. On peut citer à titre d'exemple d'adjuvant approprié les sels d'aluminium tels que l'hydroxyde d'aluminium ou le phosphate d'aluminium, le DC-Chol et les agonistes de Toll. Selon un autre aspect encore, l'invention a trait à une méthode d'immunisation d'un sujet contre une infection par S. aureus comprenant l'administration audit sujet d'une quantité immunoefficace d'une composition immunogène ou vaccinale selon l'invention telle que définie dans la description ci-dessus. Par sujet on entend tout sujet à risque vis-à-vis d'une infection par S. aureus, tel que par exemple une personne hospitalisée ou devant subir une intervention chirurgicale. Les compositions selon l'invention peuvent être administrées par toute voie classique, habituellement utilisée dans le domaine des vaccins, telle que la voie parentérale (intraveineuse, intramusculaire, sous-cutanée, etc..). On utilisera de préférence dans le cadre de la présente invention pour les compositions injectables et une administration intramusculaire. Une telle administration peut être réalisée avantageusement au niveau des muscles de la cuisse ou du bras. Les compositions selon la présente invention peuvent également être administrées par voie orale. Une administration via la 'muqueuse nasale, vaginale ou rectale peut être également recommandée dans le cadre de la présente invention. L'administration peut être réalisée par l'administration d'une dose unique ou de doses répétées. Une dose vaccinale peut être préparée sous un volume de 0,1ml à 2 ml, de façon préférée sous un volume de 0,5 ml. Une quantité immunoefficace est une quantité capable d'induire, chez un sujet vacciné, une réponse humorale comprenant des anticorps capables d'opsoniser une souche de S. aureus et de faciliter son élimination par les phagocytes de l'individu infecté. La composition peut être avantageusement administrée au moins 10 à 14 jours avant le début de la période à risque accru d'infection par S. aureus Les figures et exemples ci-dessous illustrent l'invention sans en limiter sa portée. FIGURES La Figure 1 représente la quantité de polysaccharide capsulaire de type 5 (PS5) mesurée dans le culot ou le surnageant de culture pour la souche 10 Reynolds ou la souche recombinante CYL1892. La Figure 2 représente les titres en IgM anti-PS8 induits chez des souris immunisées avec les conjugués PS T8-rEPA préparés à partir de la souche CYL770 ou de la souche Becker. La valeur des titres (histogramme) est représentée par le Log de la moyenne des inverses de dilution. Pour chacun 15 des groupes, le titre individuel de chaque sérum (n=10) est représenté par un symbole. La réponse non spécifique mesurée chez les animaux préimmuns (J-1) est également représentée. La Figure 3 représente les titres en IgG totales anti-PS8 induits chez des souris immunisées avec les conjugués PS T8-rEPA préparés à partir de la 20 souche CYL770 ou de la souche Becker. La valeur des titres (histogramme) est représentée par le Log de la moyenne des inverses de dilution. Pour chacun des groupes, le titre individuel de chaque sérum (n=10) est représenté par un symbole. La réponse non spécifique mesurée chez les animaux préimmuns (J-1) est également représentée. 25 La Figure 4 représente les titres des sous-classes IgG1, IgG2a et IgG3 anti-PS8, mesurés à J35 chez des souris immunisées avec les conjugués PS T8-rEPA préparé à partir de la souche CYL770 ou de la souche Becker. La valeur des titres (histogramme) est représentée par le Log de la moyenne des inverses de dilution. Pour chacun des groupes, le titre individuel de chaque 30 sérum (n=10) est représenté par un symbole. La réponse non spécifique mesurée chez les animaux préimmuns (J-1) est également représentée. Les Figures 5(a) et (b) représentent respectivement les spectres obtenus par analyse par RMN du proton à une dimension et à 500 MHz du polysaccharide rPS8 purifié à partir d'un surnageant de la souche CYL770 et du sPS8 purifié à partir du culot cellulaire d'une culture de la souche Becker. Ces analyses par RMN ont été réalisées en utilisant un spectromètre Bruker DRX 500 et une sonde: BB-1 H-D XYZ GRD 5mm. Les échantillons ont été repris en D2O à une concentration de 1.2mg/ml. L'analyse a été mise en oeuvre dans les conditions suivantes : température d'analyse : 343 K (70 C) ; temps de relaxation: 2s ; nombre de balayage = 512. Pour chaque PS8, les spectres ont été réalisés sur la forme native (O-acétylée) et sur la forme dé-O-acétylée obtenue par traitement alcalin tel que décrit par C. Jones (C. Jones. Carbohydr. Res. 2005, 340, 1097-1106). Les Fiqures 6(a) et (b) représentent respectivement les spectres obtenus par analyse par RMN du proton à une dimension et à 500 MHz du polysaccharide rPS5 purifié à partir du surnageant de culture de la souche CYL1892 et du sPS5 purifié à partir du culot cellulaire d'une culture de la souche Reynolds. Ces analyses par RMN ont été réalisées en utilisant un spectromètre Bruker DRX 500 et une sonde: BB-1 H-D XYZ GRD 5mm. Les échantillons ont été repris en D2O à une concentration de 1.2rg/ml. L'analyse a été mise en oeuvre dans les conditions suivantes : température d'analyse : 343 K (70 C) ; temps de relaxation: 2s ; nombre de balayage = 512. EXEMPLES La composition des milieux de culture utilisés dans les exemples suivants est telle que définie dans le tableau 1 ci-dessous. Lesdits milieux ont été préparés par mélange des constituants dans l'ordre indiqué dans le tableau. 18 Tableau 1 : Préparation des milieux de culture liquides et solides Milieu MO gélosé inducteur Milieu MO gélosé non Milieu MO liquide Milieu M1 inducteur inducteur inducteur Composants Concentration Conc. finale Volume pour Conc. finale Volume pour Conc. finale Volume pour Conc. finale Volume pour Sol. mère g/1 g/I 37,5 ml en ml g/1 37,5 ml en ml g/I 100 ml en ml g/I 100 ml en ml Peptone blé 387 3,87 1,5 3,87 1,5 30 7,75 30 7,75 Extrait de 250 5 3 5 3 5 2 5 2 Levure 1 D-glucose H2O NaCl 1 1 1 100 1 1,5 1 1,5 300 6 3 6 3 6 2 58,5 19,5 0,4 1, 5 0,4 1,5 0,4 1 0,4 1 MgCl26H2O 40 (NH4)2SO4 340 6,8 3 6,8 2 6,8 _ 2 NH4CI 300 J 6 3 6 2 6 2 FeCI3 6H2O 12 120 x10.3 1,5 120 x10-3 1,5 120 x10.3 1 120 x103 1 ZnCl2 5 5x103 0,15 5x103 0,1 5x103 0,1 CaCl2 2H2O 10 10x103 0,15 10x103 0,1 10x103 0,1 Hepes 500 ml 500 50 15 K2H PO4 500 10 3 KCI 54 0,54 1,5 MnSO4 H2O 3,78 3,78 x10-3 0,15 H2O ultra 19,2 5,85 81,05 63,55 filtrée 37,5 37,5 100 100 TOTAL 19 Exemple 1 : Caractérisation de la souche CYL1892 de type 5 Un congelat de la souche CYL1892 a été fourni par le Dr. Chia Y. Lee (Centre Médical de l'Université de l'Arkansas, Etats-Unis). II s'agit du congelat d'origine. Préparation des congelats Deux types de congelats ont été préparés. Le congélat (A) est issu directement du congelat d'origine par amplification sur milieu columbia et contient comme lui des matières d'origine animale. Un second congelat (B) a été dérivé du congélat d'origine par clonage et passages répétés sur milieu dépourvu de matières d'origine animale. Une pré-culture en milieu TSB (bouillon trypticase soja) est ensemencée à partir de 100 pl de congelat initial et placée sous agitation 18 heures à 37 C. Une culture de 400 ml est ensuite ensemencée à partir de la pré-culture. Au bout de 5 heures sous agitation à 37 C, 200 ml de culture sont ajoutés à 50 ml de glycérol filtré sur 0,22 pm. La répartition des congelats et réalisée sous 100 tubes de 100 pI et 100 tubes de 1 ml puis stockage à -80 C. Préparation des congelats des lots de semence A et B Préparation des pré-congelats Des étapes de clonage sont réalisées sur milieu MO non inducteur. A partir d'un aliquot de 100 pl de la souche CYL1892 d'origine, un isolement est réalisé sur milieu MO non inducteur. A partir de cet isolement, deux colonies sont piquées, reprises par 50 pI d'H20 sans nucléase puis ensemencées à nouveau en colonies isolées. Au bout de trois passages, une colonie par boîte est reprise puis ensemencée en nappe (un volume de reprise de colonie est prélevé en parallèle pour réaliser un contrôle par PCR). La nappe ainsi obtenue est ensuite utilisée pour l'ensemencement d'une culture de 5 heures de milieu MO liquide inducteur (50 ml). A l'issue de la culture, la densité optique à 680 nm est mesurée, puis 40 ml de culture sont ajoutés à 10 ml de glycérol codifié et filtré 0,22 pm. La répartition est réalisée sous 45 x1 ml et stockage à -80 C. Culture et congélation du congelat B Des dilutions en séries sont réalisées dans le but d'éliminer tous les composants d'origine animale éventuellement présents dans le congelat d'origine. Le milieu MO non inducteur est utilisé lors des passages. Une dilution au 100ème est réalisée sur le pré-congelat B de départ avant le premier passage sur milieu gélosé. Des dilutions en séries (10-5) sont ensuite réalisées entre chaque passage (passages 2 à 4). Au total, quatre passages sur milieu gélosé ont été effectués, avec un facteur de dilution total de 10-1'. La nappe correspondant à la dernière dilution effectuée est utilisée pour l'ensemencement d'une culture de 400 ml de milieu MO liquide inducteur. La culture est stoppée en fin de phase exponentielle après 5 heures de culture à 37 C sous agitation. Des mesures de D0680nm sont réalisées tout au long de la cinétique de croissance. La culture est ensuite supplémentée de glycérol à 20 % final puis répartie en 6 flacons Schott maintenus dans la glace jusqu'à la répartition finale en tubes. La répartition est effectuée sous 1 ml en tubes Nunc et également sous 5 ml en tube Falcon 15 ml. Les ampoules sont ensuite placées à -80 C. Contrôles réalisés Viabilité Des numérotations sur chaque flacon de répartition sont réalisées au moment de la répartition des congelats B avant congélation selon le protocole : - dilution en PBS des congelats en séries de 10 en 10 jusqu'à la dilution 10"9, - dépôt de 6 gouttes de 25 NI des dilutions 10"3 à 10-9 sur des boîtes 24x24 Nunc de gélose Columbia 2 % NaCl, - incubation à 37 C pendant 18 heures, - comptage des colonies dans la gamme de dilution la plus lisible et calcul de moyenne sur les flacons de répartition. Des contrôles de viabilité ont ensuite été réalisés suivant la même technique de numération sur plusieurs congelats correspondant à chaque flacon de répartition suivant le planning : J+11 jours, J+1 mois, J+3 mois, J+6 mois, J+1 an. Identité L'identité est contrôlée à partir d'un congelat à l'aide des tests biochimiques de la galerie ApiStaph et d'un test de résistance à la lysostaphine. Ces tests ont été réalisés à partir d'une culture de 18 heures à 37 C sur gélose Columbia 2 % NaCl et selon les indications données par le fabricant. D'autre part, un typage capsulaire par amplification PCR multiplex T5/T8 est réalisé à partir d'un isolement sur gélose Columbia 2 % NaCl. Les souches Reynolds et Becker sont utilisées comme témoins pour les amplifications T5 et T8. Un test PCR de stabilité génétique cap1 utilisant les oligonucléotides Ppal Ncol et Ppal r (décrit par Luong et al dans Infect. Immun. 2002 ; 70(7) :3389-95) est également réalisé : un isolement est réalisé sur gélose Columbia 2 % NaCl et incubé pendant 24 heures à 37 C. Une colonie est ensuite récupérée pour effectuer un second passage sur gélose Columbia 2 0/0 NaCl. Quatre passages successifs sont ainsi réalisés. L'ADN des colonies est extrait pour vérifier par PCR la présence du promoteur cap1. La souche CYL770 est utilisée comme témoin pour l'amplification du promoteur cap1. Un contrôle d'identité des polysaccharides capsulaires des souches de T5 et T8 est réalisé par test d'agglutination sur lame à l'aide d'anticorps monoclonaux spécifiques anti-PS5 (IgM) clone JI et anti-PS8 (IgGI) clone K8-24 obtenus à partir d'hybridomes fournis par l'Institut pasteur qui ont été produits par des procédés classiques bien connus de l'homme de l'art. Les réactions d'agglutination sur lame sont réalisées à partir de 50 pl de suspension bactérienne ajustée à DO68onm=5. Evaluation de la productivité par ELISA Test de productivité Une pré-culture en milieu MO liquide inducteur est ensemencée à partir des congelats à tester. Une culture de 400 ml en milieu inducteur M1 est ensuite ensemencée et placée sous agitation à 37 C pendant 72 heures. En fin de culture, un volume de 50 ml de culture est prélevé et centrifugé 30 minutes à 21 3500 rpm à +4 C. Les polysaccharides capsulaires sont ensuite extraits puis dosés par ELISA. Test de stabilité Des cultures successives en milieu M1 sont réalisées de façon à générer un nombre de générations proche de ce qui pourrait être obtenu dans un fermenteur de 1 000 litres. Pour cela, on ensemence 10 ml de M1 avec une ampoule d'un congelat B puis, après 16h de culture à 37 C, on réalise 8 cultures successives en ensemençant 10 ml de milieu M1 à D0=0,2 et en cultivant respectivement pendant 4h, 4h, 16h, 4h, 4h, 16h, 4h et 4h à 37 C. A partir de la dernière culture on ensemence 150 pl sur un milieu MO gélosé inducteur pour réaliser une préculture à 37 C pendant 16h, puis on ensemence 400 ml de M1 à D0=0,2 et on cultive pendant 72h à 37 C. A la suite du dernier passage sur milieu M1, une mesure de productivité est réalisée comme précédemment et comparée à la productivité obtenue pour un congelat de référence dans les mêmes conditions de culture. Extraction autoclave et préparation des échantillons En fin de culture, les suspensions sont centrifugées 30 minutes à 3500 rpm à +4 C, les surnageants de culture sont séparés et stockés à +4 C. Les culots sont extraits grâce à deux cycles d'autoclave successifs. Chaque cycle se compose d'une reprise des culots dans 5 ml de PBS suivi d'un cycle d'autoclave 60 minutes à 121 C. Un test de mortalité sur les culots autoclavés est réalisé par ensemencement sur gélose Columbia 2% NaCl. Les culots autoclavés sont ensuite centrifugés 30 minutes 25 000 x g à +4 C et l'extrait (surnageant) récupéré puis stocké à +4 C. Le culot est ensuite à nouveau repris dans 5 ml de PBS et un second cycle d'autoclave est engagé. En fin de deuxième cycle, les deux extraits sont regroupés. Les extraits et surnageants de culture sont traités à la protéinase K (50 pg/ml) pendant 1 heure à 37 C puis la protéinase K est inactivée par incubation 30 minutes à 80 C. Un test de mortalité est ensuite réalisé sur les surnageants de culture traités. Dosage ELISA PS5 Les échantillons traités à la protéinase K (extraits obtenus après autoclave et/ou surnageants de culture traités) sont dosés en ELISA sandwich. Un double 23 titrage permet de s'assurer de la fiabilité des données. Le principe consiste à capturer l'antigène (PS5) entre deux anticorps pour le quantifier. Afin d'éviter toute interférence et obtenir la mesure la plus précise possible, l'un des deux anticorps doit être parfaitement spécifique (anticorps monoclonal anti-PS5 utilisé en adsorption). Un sérum polyclonal de lapin adsorbé est ensuite utilisé en temps qu'anticorps de détection. Un anticorps secondaire conjugué à la peroxydase permettra la révélation. Lors de l'ELISA, une courbe standard est effectuée avec du PS5 purifié, utilisé à différentes concentration pour quantifier l'antigène. Un contrôle est également introduit, il s'agit de PS5 purifié dont la concentration est connue et établie par mesure physicochirnique à 78 pg/ml. Dans l'étape finale, un substrat chromogène le tétraméthyl benzidine (TMB) est ajouté. Celui-ci est dégradé par la peroxydase en un produit coloré bleu. Un acide est ajouté après 15 minutes d'incubation à 20 C et à l'obscurité, ce qui provoque l'arrêt de la réaction et transforme le produit coloré bleu en jaune. La densité optique est mesurée à 450 nm, elle est proportionnelle à la quantité d'anticorps fixé. Résultats Congelats A CYL1892 Après 11 jours de congélation, les résultats de numération de CYL1892 sont stables. Quatre passages successifs ont été réalisés. Au total, 16 colonies distinctes ont été extraites et analysées en PCR. Toutes les colonies testées à chaque passage possèdent bien le locus cap de type 5 et la présence du promoteur cap/ a été démontrée pour toutes les colonies également. Congelats B CYL 1892 Après 11 jours de congélation, les résultats de numération de CYL1892 sont stables (2,3x109 CFU/ml en moyenne). Galerie Api Une identification correcte de S. aureus est obtenue suivant l'analyse des caractères biochimiques selon les indications du fabricant. Profil PCR La stabilité génétique du pré-congelat a été suivie lors des différentes étapes de clonage. On note la présence d'une amplification spécifique de cap5 à environ 500 pb et du promoteur cap1 à 200 pb. Les dix colonies testées sont issues du pré-congelat B ayant servi à l'ensemencement de la culture pour la réalisation du congelat B. On observe la stabilité génétique des loci cap5 et promoteur cap 1. Vingt colonies isolées provenant du congelat B CYL1892 ont été testées. Les amplifications à environ 500 pb et 200 pb illustrent la stabilité génétique des loci cap5 et promoteur cap1. Test d'agglutination Seule une agglutination avec l'anticorps monoclonal anti-PS5 est observée. Productivité des congelats A et B CYL1892 (Figure 1) Des mesures de productivité ont été réalisées plusieurs fois en parallèle avec des références de congelats et des congelats de la souche sauvage. Comme pour les souches recombinantes, deux types de congelats ont été préparés pour les souches sauvages. Un congelat Reynolds A a été obtenu à partir de la souche d'origine par un faible nombre de passages au laboratoire en bouillon columbia 2% NaCl. Ce congelat A renferme des matières d'origine animale. Un second congelat (congelat Reynolds B), dépourvu de matière d'origine animale a été obtenu par passages successifs de la souche d'origine sur milieux MO. Les congelats Reynolds B ont été préparés en milieu MO liquide inducteur après avoir subi des passages en milieu MO non inducteur. On observe que la souche recombinante CYL1892 produit en moyenne 3,5 fois plus de PS5 dans le surnageant que dans le culot. La quantité totale ainsi produite représente environ 10 fois plus de PS5 par rapport à la souche sauvage Reynolds (300 pg/ml et 30 pg/ml, respectivement) après culture en milieu inducteur liquide M1. La différence est très significative dans les surnageants. On observe une production de PS5 environ 50 fois plus importante pour la souche CYL1892 par rapport à la souche sauvage Reynolds. La différence est beaucoup moins importante en ce qui concerne les culots. En effet, on observe une différence de productivité PS5 d'un facteur 2 pour la souche CYL1982 par rapport à la souche Reynolds. On constate que le congelat CYL1892 B produit une quantité équivalente de PS5 par rapport au congelat A. Stabilité des congelats A et B CYL 1892 (Figure 1) Des mesures de productivité ont été réalisées après un test de stabilité sur milieu M1 (environ 40 générations effectuées). La productivité observée dans les culots et surnageants après plusieurs passages en milieu M1 est équivalente à celle obtenue sans passage pour le congelat B CYL1892 comme pour le congelat A. Une baisse de productivité de 20 à 50 % est observée pour les congelats B de la souche sauvage Reynolds. La caractérisation de la souche recombinante S. aureus de type 5 CYL1892 a permis de constater qu'un gain de productivité en polysaccharides capsulaires est obtenu par rapport à l'utilisation de la souche sauvage Reynolds. De façon surprenante, la différence de productivité a été essentiellement observée dans le surnageant de culture (environ 50x, soit 200 pg/ml en moyenne) et reste stable après passages successifs en milieu inducteur. Ces résultats montrent que la construction utilisée pour la réalisation de cette souche recombinante est stable. Les congelats A et B ont donc été réalisés à partir de populations homogènes. Exemple 2 : Caractérisation du polysaccharide capsulaire de type 5 produit par la souche CYL1892, et du polysaccharide capsulaire de type 8 produit par la souche CYL770 Les rPS T8 et T5 isolés et purifiés à partir des souches CYL770 et CYL1892 respectivement ont été caractérisés par les analyses décrites ci-dessous. Une analyse par résonance magnétique du proton à une dimension de rPS5 et rPS8 purifiés a montré que ces polysaccharides ont la même structure primaire que celle déjà publiée (C Jones. Carbohydr. Res. 2005, 340, 1097- 1106). Cette analyse permet de plus de montrer directement que le rPS5 possède un taux de N- et O-acétylation supérieur à 70 %. Pour le polysaccharide de type 8, la même analyse, effectuée après dé-O-acétylation de l'antigène à l'aide de NaOD rajouté directement dans le tube RMN, a montré que le degré de N- et O-acétylation est supérieur à 70%. Pour le rPS5 et le rPS8, aucune éventuelle impureté de nature glycosidique non-identifiée ou identifiée (comme du peptidoglycane, de l'acide téichoïque, de l'acide lipotéichoïque, et l'antigène 336), susceptible de provenir de S. aureus, n'a été détectée par analyse RMN. Les spectres RMN des rPS8 et rP'S5 purifiés à partir des souches CYL770 et CYL1892 respectivement sont donnés aux figures 5 et 6. Une chromatographie haute performance d'exclusion stérique a été effectuée en utilisant comme détecteurs en ligne un détecteur à diffusion de lumière, un viscosimètre et un réfractomètre. Cette analyse a permis d'évaluer les poids moléculaires moyens des rPS8 et rPS5 à 250 kDa et 150 kDa, respectivement. Ces valeurs de poids moléculaire sont plus élevées que celles des polysaccharides capsulaires purifiés à partir de la souche S. aureus Becker (type 8) ou Reynolds (type 5) cultivée avec le même milieu et dans les mêmes conditions de culture et purifiées à partir du culot cellulaire (poids moléculaire moyen estimé à 150 kDa et 50 kDa, respectivement). Exemple 3 Préparation d'un sérum polyclonal anti-CYL770 adsorbé sur germes chimiquement acapsulés et évaluation de sa réactivité croisée 20 sur différentes souches de S. aureus de type 8 Une culture de la souche recombinante de type 8 CYL.770 a été réalisée en milieu inducteur M1. Les germes issus de cette culture ont été formolés pour servir à un protocole d'immunisation chez le lapin selon le principe décrit dans la littérature (Karakawa et al., 1985 J Clin Microbiol 22: 445-447). Le sérum 25 hyperimmun obtenu contient des anticorps spécifiques des polysaccharides capsulaires de type 8, mais également des anticorps dirigés contre d'autres épitopes pouvant être communs entre les différentes souches. Ce sérum a donc été adsorbé plusieurs fois sur des culots à 10" CFU de la souche autologue rendue acapsulée chimiquement de façon à éliminer les anticorps non 30 spécifiques du polysaccharide capsulaire de type 8. Le réactif ainsi obtenu a été ensuite évalué par technique d'agglutination sur germes entiers tryspsinés afin de s'affranchir de la fixation non spécifique des anticorps via la protéine A, sur les germes issus de cultures de la souche recombinante CYL770 en milieu 27 inducteur MI. Puis le sérum anti-CYL770 a été testé dans les mêmes conditions sur des germes entiers trypsinés des souches sauvages de type 8 (Becker et Wright) issus de cultures solides et liquides de différents niveaux d'induction de polysaccharides capsulaires. Préparation des germes CYL770 pour immunisation Une pré-culture est réalisée en erlenmeyer en ensemençant une ampoule (1ml) de congelat A de CYL770 dans 9ml de milieu MO liquide inducteur. Les pré-cultures sont placées sous agitation x100 à 37 C pendant 18h à 20h. La souche CYL770 est ensuite cultivée en erlenmeyer dans 100 ml M1 en ensemençant à D0680nm=0. 2 à partir de la pré-culture réalisée en MO liquide inducteur. L'erlenmeyer est alors placé sous agitation x100 à37 C pendant 48h. La culture est ensuite centrifugée, le culot est repris par 20rnl de PBS (solution mère) et la D0680nm est mesurée. Un volume de solution mère est prélevé afin de réaliser la numération avant formulation. A partir du prélèvement de solution rnère CYL770, des dilutions de raison 10 sont réalisées en plaque 24 puits de 10-1 à 10"9. Six gouttes de 25p1 de chaque dilution sont ensemencées sur gélose Columbia 2% NaCl et incubées pendant 18 à 20h à 37 C. Les CFU sont dénombrées aux dilutions où cela est possible et le nombre de CFU/mL (X) est déterminé selon la formule : X = (moyenne des CFU par goutte x 40) / dilution de lecture. La détermination de l'équivalence DO/CFU (Y) est effectuée comme suit : pour D06sonm = 1, Y = (X / D0680n,, solution mère). La fixation au formol est réalisée pendant 15h en diluant un volume de solution mère CYL770 dans du PBS-3% formol de manière à obtenir 80m1 de suspension à D068onm=l,2, selon le protocole décrit par (Karakawa et al., 1985 J Clin Microbiol 22: 445-447). Après 15h de traitement, un test de mortalité est effectué par amplification d'lmL de suspension formolée ensemencée dans 9mL de TSB et placé sous agitation x100 à 37 C pendant 18 à 20h, puis ensemencement d'un test de mortalité sur gélose Columbia 2% NaCl par étalement de 150 pl de la culture amplifiée en nappe et incubation pendant 18 à 20h à 37 C. Les germes traités au formol subissent ensuite trois lavages successifs avec du tampon phosphate (PBS) 1X concentré pH 7 afin d'éliminer le formol centrifugation 30min à 3500rpm +4 C (2x 40mL), lavage 2x 40mL, centrifugation 30min à 3500rpm +4 C, lavage 2x 30ml, centrifugation 30min à 3500rpm +4 C, lavage 2x 20ml (pool), centrifugation 30min à 3500rpm +4"C, et reprise des germes en PBS. La suspension de germes ainsi traitée peut être stockée à + 4 C. Les germes formolés sont ajustés et aliquotés sous 4ml en flacons de 5mL stériles. L'ajustement des suspensions de germes formolés est réalisé par 10 rapport aux D068onm équivalentes aux concentrations de germes requises : 2x 4ml à 6x10' CFU/ml (injections j2 + j4) 4x 4ml à 1,2x108 CFU/ml (injections jo + j7+j9+ j11) 3x 4ml à 1,8x108 CFU/ml (injections j14 + j16 +118) 3x 4ml à 2,4x108 CFU/ml (injections j21 + 123 + j25) 15 Les bouchons sont placés stérilement puis les flacons sont sertis à l'aide d'une pince. Les suspensions sont stockées à +4 C une semaine. Préparation des germes chimiquement acapsulés pour adsorption A partir d'une ampoule du congelat A (1 ml) de la souche CYL770, une 20 préculture de 50ml de milieu Columbia est ensemencée et incubée à 37 C sous agitation pendant 18h. A partir de la préculture, une culture de 400ml de milieu Columbia est ensemencée à D068onm initiale de 0,2 et incubée à 37 C sous agitation pendant 24h. La culture est ensuite centrifugée à 3500rpm pendant 30min à +4 C et le surnageant est éliminé. Le culot est ensuite repris par 8ml de 25 PBS et une mesure de DO est réalisée : D068onm=178. Le traitement chimique à appliquer aux germes afin d'éliminer les polysaccharides capsulaires a été décrit par Karakawa et al. (1985 Karakawa et al., 1985 J Clin Microbiol 22: 445-447). Le traitement suivant est réalisé en double : 4ml de suspension bactérienne à D0=178 sont transférés dans un 30 flacon Schott en verre de 250m1, 30m1 de glycine 0,2M HCI 0,14M pH 2 sont ajoutés et le mélange est incubé 20min exactement à 100 C (bain-marie). La suspension est transférée en tubes Falcon 50m1, centrifugée à 3500 rpm pendant 30min à +4 C et le surnageant éliminé. Les culots sont lavés 3 fois 29 avec 40ml de PBS. Les culots sont ensuite repris et poolés avec 30ml de PBS et une mesure de DO est réalisée pour déterminer le volume de répartition par tube de façon à avoir un total de 1011 CFU. Après centrifugation à 3500 rpm pendant 30min à +4 C et élimination du surnageant, les culots secs sont stockés à -20 C jusqu'à utilisation. Adsorption du sérum sur germes chimiquement acapsulés Deux ml de sérum polyclonal anti-CYL770 ont été utilisés pour le protocole d'adsorption. Un culot bactérien de 1011 CFU permet de réaliser un cycle d'adsorption pour 2ml de sérum. Au total, 5 cycles d'adsorption ont été réalisés, chaque cycle se composant de la façon suivante : déposer 2ml de sérum décomplémenté anti-CYL770 sur un culot de germes chimiquement acapsulés, resuspendre doucement, placer sur un rotateur pour tubes à + 4 C sur la journée ou sur la nuit, centrifuger à 3500rpm pendant 30min à +4 C, récupérer le sérum adsorbé, déposer le sérum sur un nouveau culot de germes chimiquement acapsulés et reprendre le protocole. Après le cinquième cycle, le sérum adsorbé est récupéré et filtré sur membrane Millipore 0,22pm puis stocké à +4 C jusqu'à son évaluation par test d'agglutination sur lame. Test du sérum adsorbé en agglutination Le test d'agglutination sur lame du sérum polyclonal anti-CYL770 adsorbé sur germes chimiquement acapsulés a été réalisé sur des germes trypsinés issus de cultures sur différents milieux solides et liquides des souches de S. aureus de type 8 (Becker, Wright et CYL770). Une culture en milieu solide non inducteur de PS de la souche de S. aureus de type 5 Reynolds a également été testée en tant que témoin. Pour préparer les germes trypsinés, des cultures en milieu solide MO gélosé inducteur (pour les souches de type 8) et Columbia 2% NaCl (pour la souche Reynolds) ont été réalisées de la façon suivante : 900p1 de PBS sont ajoutés à 100pI de congelat des souches Becker, Wright et Reynolds et 150p1 de suspension bactérienne sont étalés en nappe sur une boîte de pétri et incubés à 37 C pendant 18h (37 C + 5% CO2 pour la souche Becker). Les nappes sont ensuite reprises en PBS et les suspensions sont ajustées à DO68Onm=5. Pour les souches de type 8 Becker et Wright, des cultures liquides de 50ml en milieu TSB et en milieu M1 ont été réalisées à partir de précultures solides en milieu TSB et MO gélosé inducteur respectivement. Les cultures solides ont été ensemencées directement à partir d'un congelait comme décrit précédemment. Les nappes des cultures solides ont été resuspendues en PBS et ont servi à ensemencer les cultures liquides à DO680nm initiale de 0,2. Pour la souche recombinante CYL770, une culture liquide de 50m1 en milieu M1 a été réalisée. Une préculture de 10mI en milieu MO liquide inducteur a été directement ensemencée à partir d'un congelat de 1 ml. Après 18h d'incubation à 37 C sous agitation, la culture en milieu M1 a été ensemencée à DO680nm initiale de 0,2 à partir de la préculture liquide. Les cultures liquides ont été incubées pendant 24h à 37 C sous agitation. Après :24h de culture, la DO680nm a été mesurée et les cultures ont été centrifugées à 3500 rpm pendant 30min à +4 C. Les culots ont été repris dans un volume de PBS nécessaire afin d'ajuster les suspensions à DO68onm = 5. Les suspensions bactériennes issues des cultures solides et liquides et ajustées à DO680nm = 5 sont traitées à la trypsine de façon à éliminer toute trace gênante de protéine A. Pour cela, à partir d'une aliquote de suspension bactérienne de 5m1, 100p1 de trypsine à 50mg/mI ont été ajoutés et le mélange incubé 1h à 37 C sur rotateur puis centrifugé à 3500rpm pendant 30min à +4 C. Les culots ont été lavés 3 fois avec 5ml de PBS et repris avec le volume nécessaire de PBS afin d'ajuster les suspensions à DO68onm = 5. Les suspensions sont stockées à +4 C jusqu'à utilisation. Les tests d'agglutination ont été réalisés avec 50pl de germes frais trypsinés à DO680nm = 5. Les germes ont été étalés sur la lame de manière à recouvrir totalement le cercle de verre délimité destiné à l'agglutination sans déborder vers l'extérieur. Un témoin germe a tout d'abord été réalisé avec 50pl de suspension de germes sur lesquels 5pl de PBS ont été déposés. Le témoin est validé en l'absence d'agglutination après 5 minutes de mise en contact. Un volume de 5pl de sérum polyclonal anti-CYL770 adsorbé sur germes chimiquement décapsulés a été utilisé pour les tests d'agglutination. Après dépôt du sérum sur la lame dans les trois puits, la lame a été agitée manuellement d'un mouvement circulaire au-dessus d'un miroir de Kahn (miroir 31 concave). Cette étape a été chronométrée à partir de l'ajout du sérum dans le premier puits. Résultats La souche CYL770 est cultivée en milieu MI pendant 48h, elle est ensuite fixée au formol. La mortalité directe ainsi que la mortalité après amplification est vérifiée. La suspension est alors ajustée aux concentrations requises (Tableau 2) et répartie en flacons stériles. Les flacons sont ensuite sertis et utilisés pour l'immunisation selon le protocole décrit dans la littérature (Karakawa et al., 1985 J Clin Microbiol 22: 445-447). Tableau 2: Concentration des germes CYL770 formolés pour immunisation Equivalence Concentrations théoriques Solutions germes formolés DO/CFU CFU/ml Volumes Concentrations DO680 DO680 Concentrations pour à finales correspondantes mesurées D0680=1 préparer désirées 10 6,0 x10' 0,038 0,040 6,2 x10' CYL770 s 20 1,2 x108 0,077 0, 079 1,2 x108 Bouillon 1,06 x10 8 1,8x10 0,115 0,115 1,8 x108 M1 5 2,4 x108 0,154 0,159 2,5x108 Une fois produit, le sérum est adsorbé sur germes autologues 15 chimiquement acapsulés puis évalué contre les souches de type 8 en agglutination sur lame (Tableau 3). Tableau 3 : Evaluation du sérum anti-CYL770 adsorbé en agglutination sur lame Becker CYL770 Wright Reynolds MO Ml TSB M1 M0 M1 TSB Agar gélosé gélosé Columbia inducteur inducteur PBS - Sérum +++ anti- CYL770 adsorbé ++(+) Mab-PS8 - - - - - - - +++ +++ ++ +++ ++ - +++ - ++++ ++++ ++++ ++ -La lecture du test d'agglutination a été réalisée de la façon suivante : -++++ agglutination totale observée en 0 à 30 sec - +++ agglutination totale observée en 30 sec à 1 min ++ agglutination totale observée en 1 à 3 min - + agglutination totale observée en 3 à 5 min +1- agglutination très lente et totale observée en 10 min aucune agglutination observée On observe une agglutination des souches Becker (excepté en milieu TSB), Wright et CYL770 avec le sérum anti-CYL770 adsorbé. Par ailleurs, ce sérum ne permet pas l'agglutination des germes témoins Reynolds (type 5) cultivés en milieu de référence gélose Columbia 2% NaCl, ni des germes Becker cultivés en milieu TSB non inducteur de PS8 démontrant ainsi sa spécificité. Le sérum anti-CYL770 adsorbé agglutine d'autant plus rapidement les germes lorsque ceux-ci sont porteurs de capsule de type 8. On observe le même profil d'agglutination avec l'anticorps monoclonal anti-PS8 (Mab-PS8). Le sérum anti-CYL770 adsorbé n'a donc montré aucune différence de reconnaissance sur les trois souches testées lorsque celles-ci sont placées dans des conditions inductrices de capsule. L'agglutination étant liée à la présence d'antigènes capsulaires, aucune différence entre les polysaccharides capsulaires de type 8 produits par ces différentes souches n'est donc à noter. II apparaît donc que le sérum anti-CYL770 adsorbé ainsi produit permet une réactivité croisée sur les germes sauvages présentant une capsule de type 8. Exemple 4 : Génération d'anticorps polyclonaux anti-PS8 chez le lapin à partir de la souche CYL770 Pour caractériser la nature du PS8 produit par la souche CYL770, des anticorps polyclonaux anti-PS8 ont été générés par l'immunisation de lapins avec des germes entiers inactivés de la souche CYL770 cultivés en milieu MI, en s'inspirant du protocole précédemment décrit par Karakawa et collaborateurs (Karakawa et al., 1985 J. Clin. Microbiol., 22 : 445-447). Protocole d'immunisation Injections : Trois lapins femelles New Zealand White (ESD - Charles River Laboratories, St Germain-sur-l'Arbresle, France) de 2,5 kg sont injectés 3 fois par semaine pendant 4 semaines avec différentes concentrations de germes entiers inactivés de la souche CYL770 cultivés en milieu M1 et dialysés contre du PBS. La première injection (JO) est effectuée par voie sous-cutanée dans la ceinture scapulaire pour éviter les chocs septiques. Toutes les injections suivantes sont réalisées par voie intraveineuse dans la veine marginale de l'oreille. Les concentrations et les volumes utilisés pour chacune des injections sont décrits ci-dessous. Tableau 4 : Description des groupes Groupes Antigène Tampon de dilution Injection Route Volume PBS 1 X, SC pour la première injection 1 lapin PBS pH 7 2 IV pour toutes les autres 1 ml injections SC pour la première injection IV pour toutes les autres injections Prélèvement de sang sur les animaux pré-immuns : Cinq à 10 ml de sang sont collectés dans des tubes VacutainerTM avant la première 25 immunisation (J-1) pour chaque lapin, localement anesthésiés à la Xylocaïne, dans l'artère médiane de l'oreille. Les échantillons sont laissés à exsuder 2: 2 lapins CYL770 en milieu M1 0,6 à 2,4x108 CFU/lapin Composition du PBS 1X pH 7,2 : 136 mM NaCl; 2,7 mM KCI; 8 mM Na2HPO4; 7,5 mM KH2PO4 PBS 1X, pH 7,2 1 ml 34 pendant 3h à 4h à température ambiante (20-22 C) puis centrifugés à 4 C pendant 20 min à 1500 g Prélèvement de sang par exsanguination : Tous les animaux sont prélevés par ponction cardiaque sous anesthésie générale, 28 jours après la première injection. Entre 50m1 et 80 ml de sang sont prélevés par animal et collectés dans des tubes FalconTM 50 ml stériles. Tous les sérums sont conservés à -20 C jusqu'à utilisation Tableau 5 : Schéma d'immunisation Semaine Jour Injections Interventions J 1 _ Prélèvements de sang (10 ml / animal) 1 JO C1 ml FU) S.C. (1,2x108 Sensibilisation (1 ère injection en SC) J2 1 ml, I.V. (6x107 CFU) Amplification J4 1 ml, I.V. (6x107 CFU) Amplification J7 C1 ml FU) I.V. (1,2x108 Amplification 2 J9 C1 ml FU) I.V. (1,2x108 Amplification J11 C1 ml FU) 1 V. (1,2x108 Amplification J14 C1 ml FU) I.V. (1,8x108 Amplification 3 J16 C1 ml FU) I.V. (1,8x108 Amplification J18 C1 ml FU) I.V. (1 ,8x108 Amplification J21 C1 ml FU) I.V. (2,4x108 Amplification 4 J23 C1 ml FU) 1. V. (2,4x108 Amplification J25 C1 ml FU) I.V. (2,4x108 Amplification 5 Exsanguination (50 ml à 80 ml / lapin) J28 Analyses des réponses anticorps anti-PS8 Les sérums polyclonaux de lapins sont évalués pour leur spécificité vis à vis du PS8 par un test ELISA. Des plaques ELISA de 96 puits (flat-bottom microplates; Immunosorp Microwell; Nunc; Roskilde, Danemark) sont incubées pendant une nuit à température ambiante (20-22 C) en présence de 1 pg PS8 purifié par ml dans du PBS 1X pH 7.2 (100 pl / puits). Les plaques sont lavées 4 35 fois avec 300 pl / puits de PBS / 0.05 % Tween 20 (PBS-Tween) à l'aide du laveur de plaques automatiques Titertek M96V Washer puis saturées pendant 1 h à 37 C avec 250 pI / puits de PBS-Tween / 1% BSA. Les plaques sont ensuite lavées 4 fois selon la méthode décrite précédemment. 100 pl par puits de chacun des sérums à tester à différentes concentrations sont déposés dans la plaque, les dilutions successives de raison trois sont réalisées au sein même de la plaque (dilution en colonne) à l'aide d'une pipette multicanaux dans du PBS-Tween 1 % BSA. Les plaques sont incubées pendant 1 h30 à 37 C puis lavées 4 fois avec du PBS-Tween. Un conjugué anti-IgG de lapin conjugué à la HRP (Southern Biochemicals Inc. Birmingham) est dilué au 1/12000 dans du PBS-Tween / 1% BSA et 100 pl de la solution de conjugué sont ajoutés par puits. Les plaques sont incubées pendant 1 h30à 37 C puis lavées 4 fois avec du PBS-Tween. Pour la révélation, 100 pl de la solution de substrat TMB (TEBU Bio-laboratories) prête à l'emploi sont ajoutés par puits et les plaques sont incubées pendant 15 min à température ambiante (20-22 C) et à l'obscurité. La réaction enzymatique due à la peroxydase est stoppée par l'ajout de 100 pI de H3PO4 1M par puits. La densité optique (DO) de chacun des puits est mesurée à 450 nm à l'aide d'un lecteur de plaque automatique (Versamax). Le bruit de fond (valeur moyenne sur 4 puits blancs) est soustrait aux valeurs de DO mesurées. Les titres spécifiques anti-PS8 des anticorps polyclonaux correspondent à l'inverse de la moyenne arithmétique des dilutions observées pour deux puits à 450 nm, par rapport à un sérum de référence. Tableau 6 : Titres IgG anti-PS8 Sérums Becker M1 CYL770 M1 CYL770 M1 Contrôle positif Titres IgG anti-PS8 30 000 8 500 5 000 Exemple 5 : Production de conjugués de type 8 (PS8-rEPA) Dépolymérisation du polysaccharide de type 8 purifié à partir de la souche CYL770 ou Becker Avant sa conjugaison, l'antigène rPS8 est dépolymérisé comme décrit dans le brevet US 6,045,805. L'antigène est préparé à 2 mg/ml. Le pH est ajusté si nécessaire à une valeur comprise entre 6 et 7. A 20 ml de cette solution, préchauffée à 30 C, sont ajoutés 110 pI d'acide ascorbique 200 mM, 11 pI de CuSO4 20 mM et 11 pI de FeSO4 20 mM. La réaction est poursuivie sous agitation pendant 30 min à 30 C. L'antigène dépolymérisé ainsi obtenu est ensuite précipité avec de l'éthanol 90% en présence de NaCI 500 mM et dialysé contre de l'eau puis lyophilisé. Le PM moyen de l'antigène dépolymérisé a été estimée à 70 kDa par analyse HPSEC/LS/RlNisc. Activation de l'antigène 40 mg d'antigène dépolymérisé ont été dissous dans 8 ml de NaCl 200 mM et d'acide adipique dihydrazide (ADH) 125 mM. Le pH est ajusté à 4,9 et de l'éthyldiméthylaminopropylcarbodiimide (EDAC) est ajouté à une concentration finale de 25 mM. Pendant le déroulement de l'activation qui a duré 90 min à température ambiante, le pH est constamment ajusté à une valeur de 4,9 par ajout d'une solution diluée de HCI. La réaction est stoppée par neutralisation du pH. L'antigène activé est ensuite dialysé contre NaCI 500 Mm puis contre l'eau. L'antigène activé et dialysé est alors lyophilisé. Le pourcentage de fonctionnalisation a été estimé à 3,7 et 4,3 (p/p) pour le polysaccharide purifié à partir de la souche Becker et pour le polysaccharide purifié et dépolymérisé à partir de la souche CYL770, respectivement. Conjugaison de l'antigène Une solution de 10 ml contenant 20 mg de l'antigène activé et 10 ou 20 mg de la protéine porteuse (exoprotéine A recombinante, rEPA) dans NaCl 100 mM et EDAC 50 mM a été préparée. Pendant le déroulement de la conjugaison qui a duré 90 min à 4 C, le pH est constamment ajusté à une valeur de 5,6 par ajout d'une solution diluée de HCI. A la fin de la réaction, le pH est neutralisé. L'antigène conjugué est ensuite dialysé contre NaCl 200 nnM puis purifié par chromatographie d'exclusion de taille sur colonne de Sepharose CI-4B équilibrée avec NaCl 200 mM dans un tampon phosphate 10 mM pH 7,2. Les fractions qui contenaient des conjugués (comme détecté par absorption optique à 210 nm et 280 nm) et qui sont principalement éluées avec le volume mort de la colonne, ont été rassemblées. Caractérisation de l'antigène Après purification, les quantités de polysaccharide et protéine conjugués ont été estimés en tant que rapport de poids entre le polysaccharide (déterminé par quantification de 0acétyl selon la méthode de Hestrin (Hestrin S. 1949.J.Biol. Chem.180 :249-261)) et la protéine (déterminé par la quantification de protéine selon la méthode de Bradford (Anal. Biochem. 1976 72,248-254)). Le niveau d'antigène non-conjugué et de protéine porteuse libre ont été déterminés par électrophorèse capillaire. La taille du conjugué a été estimée par HPSEC/LS/RlNisc. Le rendement cumulé de conjugaison et de purification était de 50-70%, déterminé par mesure de l'antigène, pour les conjugués préparés en utilisant un ratio de départ 1:2 (protéine:antigène). Le rendement cumulé de conjugaison et de purification était inférieur à 30% avec un ratio de départ 1:1 (protéine:antigène). Les poids moléculaires estimés pour les conjugués préparés avec un ratio de départ 1:1 (protéine:antigène) (valeurs comprises entre 2500 et 6000 kDa) sont plus élevés que ceux des conjugués préparés avec un ratio de départ 1:2 (protéine:antigène) (valeurs comprises entre 800 et 2500 kDa). Exemple 6 : Evaluation de l'immunogénicité des conjugués de type 8 (PS T8-rEPA) chez la souris Différents lots de conjugués PS T8-rEPA en utilisant du PS8 purifié à partir de la souche de type 8 Becker ont été générés par les auteurs. L'immunogénicité de ces conjugués de type 8 a pu être mise en évidence dans différentes lignées de souris, consanguines ou non consanguines, par l'analyse ELISA de la réponse humorale anti-PS8 (IgM, IgG et sous-classes d'IgG). Des études de dose-effets ont également été réalisées sur ce type de modèle animal. 38 Pour mettre en évidence, l'immunogénicité induite par des conjugués rPSfT8-rEPA générés en utilisant le PS8 purifié à partir de la souche recombinante CYL770, des tests animaux et des analyses immunologiques du même type que celles mises au point pour les conjugués de type 8 ayant une origine Becker (souche sauvage), ont été développés et mis en place. Protocole d'immunisation Injections : Des souris femelles OFI (non consanguines) (ESD - Charles River Laboratories, St Germain-sur-l'Arbresle, France) de 20-22 g sont injectées par voie sous-cutanée dans la ceinture scapulaire, à JO (sensibilisation) puis 3 semaines après la première injection (J21) avec différentes concentrations de conjugués PS T8-rEPA générés avec du PS8 issu de la souche CYL770 cultivée en milieu M1. Les concentrations et les volumes utilisés pour chacune des injections sont décrits ci-dessous. Tableau 7 : Descriptif des groupes nécessaires (4 lots de conjugués) pour une étude de comparaison de l'immunogénicité induite par des conjugués de type 8 provenant de la souche Becker sauvage ou de la souche CYL770. Groupes Antigène Tampon Injection de dilution Désignation Dose / Voie Volume souris A rEPA (2,5 pg / souris) + 2x2,5pg 0,9% SC 200 pl sPS8 purifié de Becker NaCl (2,5 pg / souris), non conjugués B rEPA (2,5 pg / souris) + 2 x 2,5 pg 0,9 % SC 200 pI rPS8f de CYL770 (2,5 NaCl pg / souris), non conjugués C PS8-rEPA lot 3 (sPS8 2 x2,5 pg 0,9 % SC 200 pl de Becker) NaCI _ Prot/PS = 0.16 D PS8-rEPA lot 4 (sPS8 2 x 2,5 pg 0,9 % SC 200 pl de Becker) NaCl Prot/Ps = 0.51 E PS8-rEPA lot 5 (rPS8f 2 x 2,5 pg 0,9 % SC 200 pI de CYL770) NaCl Prot/PS = 0.69 F PS8-rEPA lot 6 (rPS8f 2 x 2,5 pg 0,9 % SC 200 pl de CYL770) NaCl Prot/PS = 1.07 G rEPA (2,5 pg / souris) + 2 x 2,5 pg 0,9 % SC 200 pl rPS8 de CYL770 non NaCI fractionné (2,5 pg / souris), non conjugués Prot/PS représente le rapport final après purification. II indique la proportion de protéine recombinante par rapport à la proportion de polysaccharide PS8 purifié en poids/poids. Prélèvements de sang intermédiaires : Environ 500 pI de sang sont prélevés au sinus retroorbitaire et collectés dans des tubes VacutainerTM chez les animaux pré-immuns, avant la sensibilisation ( prime ) (JO) puis à J21, avant l'amplification ( boost ) pour chacune des souris. Pour les prélèvements intermédiaires, les souris sont anesthésiées par injection intrapéritonéale de 0,2 ml / souris d'un mélange 8 mg/ml de Ketamine et 1,6 mg/ml de Xylazine. Prélèvement final de sang par exsanguination : Tous les animaux sont exsanguinés sous anesthésie générale à J35, 15 jours après l'amplification. Entre 1 ml et 1.5 ml de sang sont prélevés par animal et collectés dans des tubes VacutainerTM. Les échantillons de sang sont laissés à coaguler et à exuder pendant 3H à température ambiante (20-22 C) puis centrifugés à 4 C pendant 3 min à 6000 g puis transférer dans des tubes coniques de 1 ml Nunc et les sérums sont conservés à -20 C jusqu'à utilisation. Analyses des réponses anticorps La réponse humorale anti-PS8 (titres IgG et IgM anti-PS8 à JO, J21 et J35, et titres IgG1, IgG2a et IgG3 anti-PS8 à JO et J35 pour la doses d'immunisation déterminée au sein de l'essai) est évaluée par un test ELISA utilisant du PS8 caractérisé, purifié à partir de la souche T8 Becker comme antigène pour l'adsorption ( coating ) à une concentration de 1,5 pg/ml. Le PS8 purifié à partir de la souche Becker, et non celui purifié à partir de la souche recombinante CYL770, a été choisi pour l'adsorption afin d'évaluer la réponse anticorps générée par les conjugués rPSfT8-rEPA (origine CYL770) contre un sPS8 purifié à partir d'une souche dite sauvage. Tous les sérums spécifiques du PS8 sont analysés par test ELISA robotisé (Zymark robot) selon la procédure suivante. Des plaques ELISA de 96 puits (M129B Dynex) sont incubées pendant une nuit à température ambiante (20-22 C) en présence de 1 pg/rnl de PS8 purifié à partir de la souche Becker dans du PBS 1X pH 7. 2 (100 pl / puits). Les plaques sont lavées 4 fois avec 300 pl / puits de PBS / 0.05 % Tween 20 (PBS-Tween) à l'aide du laveur de plaques automatiques Titertek M96V Washer puis saturées pendant 1h à 37 C avec 250 pI / puits de PBS-Tween / 1% BSA. Les plaques sont lavées 4 fois selon la méthode décrite précédemment. I00-pl par puits de chacun des sérums à tester à différentes concentrations sont déposés dans la plaque. Les dilutions successives de raison 2 sont réalisées au sein même de la plaque (dilution en ligne) dans du PBS-Tween 1 % BSA. Les plaques sont incubées pendant l h à 37 C puis lavées 4 fois avec du PBS-Tween 100 pI / puits de conjugué anti-Ig de souris, dilué à la concentration appropriée en fonction de la classe d'lg dans du PBS-Tween / 1% BSA, sont ajoutés et les plaques sont incubées pendant l h à 37 C puis lavées 4 fois avec du PBS-Tween. Pour la révélation, 100 pI de la solution de TMB sont ajoutés par puits et les plaques sont incubées pendant 20 min à température ambiante (20-22 C) et à l'obscurité. La réaction enzymatique due à la peroxydase est stoppée par l'ajout de 100 pl de HCI 1 N par puits. La densité optique (DO) de chacun des puits est mesurée de 450 nm à 630 nm l'aide d'un lecteur de plaque automatique (Labsystem). Le bruit de fond (valeur moyenne sur 4 puits blancs) est soustrait aux valeurs de DO mesurées. Les titres anti-PS8 sont calculés à l'aide du logiciel CodUnit, pour des DO dont les valeurs varient entre 0.2 et 3, par rapport à la courbe de référence donné par le sérum standard qui est présent sur chacune des plaques. Le titre Ig de ce standard, exprimé en unité ELISA arbitraire, a été préalablement déterminé sur un cumul de plusieurs mesures et correspond à la moyenne arithmétique des inverses de dilution pour une DO450 nn, = 1. Le seuil de détection de cet ELISA est évalué à 10 unités ELISA (11og10). Les titres de chaque sérum sont exprimés en Iog1o. Résultats Titre des IgM anti-PS8 Les résultats représentés sur la Figure 2 montrent qu'une réponse significative mais non spécifique anti-PS8 est observée chez tous les animaux préimmuns (titre supérieur à 2 Log). Après la sensibilisation (J21), une augmentation marquée de la réponse spécifique IgM anti-PS8 est observée pour les 4 groupes de conjugués (- + 2 Log) et aucune différence n'est observée entre ces 4 groupes. Pour les groupes ayant reçu du PS8 non conjugué, on observe une augmentation marquée des titres IgM anti-PS8 pour le groupe A (PS8 de Becker + rEPA non conjugué) d'environ 1 Log et pour le groupe G (PS8 natif de CYL770 + rEPA,non conjugués) d'environ 1.5 Log. Aucune augmentation des titres IgM anti-PS8 n'est observée pour le groupe B (PS8 fractionné de CYL770 + rEPA non conjugué). A J35, il n'y a pas d'effet d'amplification significative de la réponse IgM quel que soit le groupe considéré. Titre des IgG totales anti-PS8 Les résultats représentés sur la Figure 3 montrent que pas ou très peu de réponse IgG non spécifique anti-PS8 est observée chez les animaux préimmuns (<1.3 Log). Après la sensibilisation (J21), une très forte réponse spécifique IgG anti-PS8 est observée pour les 4 groupes de conjugués (> + 2.3 Log), avec les moyennes de réponses comprises entre 3.5 Log et 4.1 Log. Aucune différence n'est observée entre les 4 groupes de conjugués après la sensibilisation. Cette réponse anti-PS8 est nettement supérieure à celle obtenue dans les groupes injectés avec les PS non conjugués. Cependant, on peut noter une augmentation des titres IgG anti-PS8 à J21, d'environ 1 Log, pour les groupes A (PS8 de Becker + rEPA non conjugué) et G (PS8 natif de CYL770 + rEPA non conjugué). Aucune augmentation des titres IgG anti-PS8 n'est observée pour le groupe B (PS8 fractionné de CYL770 + rEPA non conjugué). A J35, un effet amplificateur significatif est observé uniquement pour les 4 groupes de conjugués quel que soit le groupe considéré (> + 0.6Log). Les moyennes de réponses anti-PS8 sont comprises entre 4.1 Log et 4.9Log. En considérant les moyennes de réponses, il n'y a pas de différence significative entre les conjugués issus de Becker et les conjugués issus de CYL770. Cependant, il semble que la réponse anti-PS8 obtenue avec les conjugués issus de la souche CYL770 évaluée sur PS8 purifié à partir de la souche sauvage Becker, soit plus homogène au sein d'un même groupe. Titres des sous-classes IgG1, IgG2a et Ig3 anti-PS8, rnesurés à J35 La Figure 4 montre qu'aucune réponse non spécifique anti-PS8 n'est observée chez les animaux préimmuns (<1.2 Log). Pour les IgG1, une très forte réponse spécifique anti-PS8 est observée pour les 4 groupes de conjugués (> 4 Log) tandis qu'aucune réponse n'est détectée pour les 3 groupes ayant reçu les différents types de polysaccharides non conjugués. Il n'y a pas de différence significative dans les moyennes des réponses antre les conjugués Becker et les conjugués CYL770, mais il semble néanmoins que la réponse obtenue avec les 2 conjugués CYL770 soit plus homogène au sein d'un même groupe. Pour les IgG2a, la réponse est peu élevée pour I,es 4 groupes de conjugués (entre 2.5 Log et 2.8 Log) mais cependant significative en comparaison des réponses obtenues avec les groupes immunisés avec les PS non conjugués. Pour les IgG3, une réponse IgG3 plus marquée est observée pour les 4 lots de conjugués en comparaison avec la réponse IgG2a. Aucune différence significative n'est observée entre les différents conjugués. Les groupes ayant reçu les PS non conjugués ne présentent pas de réponse IgG3 anti-PS8 Ces résultats montrent que les conjugués PS8-rEPA, générés à partir de PS8 purifié, issu de la souche dite sauvage Becker ou de la souche recombinante CYL770, induisent de fortes réponses anticorps spécifiques anti-PS8 dans le modèle souris OFI, comparés aux polysaccharides purifiés injectés seuls. Un effet amplificateur significatif est également observé pour ces quatre lots de conjugués. Cette réponse étant évaluée sur du PS8 purifié à partir de la souche dite sauvage Becker. Du point de vue des moyennes des réponses anticorps, aucune différence significative n'est observée entre les différents lots de conjugués, quelle que soit l'origine du PS8. Cependant, il semble que les réponses IgG totales et IgG1 anti-PS8, obtenues avec les conjugués issus de CYL770 soient plus homogènes au sein d'un même groupe.20
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L'invention concerne les polysaccharides capsulaires de type 5 et de type 8 produits par les souches de S. aureus surproductrices, ainsi que les compositions immunogènes et les vaccins comprenant lesdits polysaccharides capsulaires.
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Revendications 1. Composition immunogène comprenant un polysaccharide capsulaire de 5 type 8 et ou de type 5 d'une souche de S. aureus suproductrice T8 et/ou T5 respectivement. 2. Composition immunogène selon la 1 comprenant un polysaccharide capsulaire de type 5 d'une souche de S. aureus CYL1892. 3. Composition immunogène selon la 1 ou 2 comprenant un polysaccharide capsulaire de type 8 d'une souche de S. aureu's CYL770. 4. Composition immunogène comprenant un conjugué comprenant un 15 polysaccharide capsulaire T8 et/ou T5 d'une souche surproductrice de S. aureus lié à une protéine porteuse. 5. Composition immunogène selon la 4, dans laquelle le conjugué comprend un polysaccharide capsulaire T8 de la souche CYL770. 6. Composition immunogène selon la 4., dans laquelle le conjugué comprend un polysaccharide capsulaire T5 de la souche CYL1892. 7. Composition immunogène selon la 4, comprenant un 25 conjugué comprenant un polysaccharide capsulaire T8 de la souche CYL770 et un conjugué comprenant un polysaccharide capsulaire T5 de la souche CYL1892. 8. Composition immunogène selon l'une quelconque des 4 30 à 7, dans laquelle la molécule porteuse est l'exotoxine A de Pseudomonas aeruginosa. 10 20 9. Composition immunogène selon l'une quelconque des 4 à 8, dans laquelle le polysaccharide capsulaire T5 et/ou T8 est fractionné. 10. Conjugué comprenant un polysaccharide capsulaire T5 ou T8 d'une 5 souche surproductrice de S. aureus lié à une protéine porteuse. 11. Conjugué selon la 10 dans lequel le polysaccharide capsulaire est un PS T5 de la souche de S. aureus CYL1892. 10 12. Conjugué selon la 10 dans lequel le polysaccharide est un PS T8 de la souche de S. aureus CYL770. 13. Conjugué selon l'une quelconque des 10 à 12, dans lequel la molécule porteuse est l'exotoxine A de Pseudomonas aeruginosa. 14. Conjugué selon l'une quelconque des 10 à 12 dans lequel le PS est fractionné. 15. Polysaccharide capsulaire T5 isolé ou purifié à partir de la souche de S. 20 aureus CYL1892. 16. Utilisation d'un conjugué selon l'une quelconque des 10 à 14 pour la fabrication d'une composition immunogène pour l'immunisation contre une infection par S. aureus. 25 17. Procédé de production de polysaccharide capsulaire T5 comprenant les étapes de : a) culture d'une souche surproductrice de S. aureus, b) inactivation de la culture ainsi produite, et 30 c) récupération du polysaccharide capsulaire T5 à partir du surnageant. 18. Procédé selon la 17, dans lequel la souche surproductrice est la souche CYL1892. 15
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A,C
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A61,C12
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A61K,A61P,C12P,C12R
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A61K 39,A61K 31,A61P 31,C12P 19,C12R 1
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A61K 39/085,A61K 31/715,A61P 31/04,C12P 19/04,C12R 1/445
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FR2901887
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A1
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CONSTRUCTION D'UN MODELE D'ANALYSE DES VITESSES DANS LES FORMATIONS INFRA-SALIFERES
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Les applications de diverses technologies décrites ci-après se rapportent d'une manière générale au domaine du traitement des données sismiques et plus précisément à la migration profondeur avant sommation. Les descriptions et exemples suivants ne sont pas considérés comme des techniques antérieures du fait de leur inclusion dans cette section. Des études sismiques peuvent être utilisées pour déterminer les structures ou compositions de formations terrestres souterraines. Des études sismiques peuvent par exemple être utilisées pour déterminer la présence de matériaux utiles, tel que du pétrole, dans les formations terrestres souterraines. De manière générale, une étude sismique suit un processus se composant du déploiement d'une gamme de récepteurs sismiques à la surface ou à proximité de la surface de la terre en des positions géographiques déterminées et au déploiement d'une ou plusieurs sources d'énergie sismique en ces endroits déterminés, également à la surface ou à proximité de la surface de la terre. La ou les sources d'énergie sismiques peuvent être déclenchées, engendrant ainsi l'émanation d'énergie sismique à partir de ces sources, se déplaçant généralement vers le bas à travers le sous-sol jusqu'à ce qu'elles atteignent une ou plusieurs frontières d'impédance accoustique dans le sol. L'énergie sismique peut être réfléchie par la ou les frontières d'impédance, et être alors renvoyée vers le haut jusqu'à ce qu'elle soit détectée par un ou plusieurs récepteurs sismiques. Il est possible de déduire les structures et compositions du sous-sol à partir de la durée de déplacement de l'énergie sismique réfléchie, de la position géographique de la source par rapport à chacun des récepteurs et de l'amplitude et de la phase des différents composants de la fréquence de l'énergie sismique réfléchie par rapport à l'énergie émanant de la source sismique. Il est possible de déduire les structures du sous-sol à partir de la durée du déplacement de l'énergie sismique de la source jusqu'au frontières 2 d'impédance, puis jusqu'aux récepteurs sismiques situés à la surface. Afin de déterminer la profondeur et les structures des formations souterraines à partir des durées de déplacement sismiques des réflexions mesurées à la surface de la terre, il peut être nécessaire de déterminer l'impédance acoustique des diverses formations traversées par l'énergie sismique. Les vitesses des formations terrestres peuvent varier aussi bien en fonction de leur profondeur dans la terre (verticalement) qu'en fonction de leur emplacement géographique (latéralement). Cependant, les données sismiques sont généralement enregistrées uniquement en fonction du temps. Les méthodes connues des spécialistes de la technique permettant d'estimer les vitesses des formations terrestres aussi bien verticalement que latéralement reposent sur des inférences à partir de la géométrie du parcours de l'énergie sismique lors de son déplacement de la source sismique jusqu'aux divers récepteurs sismiques déployés à la surface ou à proximité de la surface de la terre. La présente invention décrit diverses techniques de construction d'un modèle de d'analyse des vitesses dans la zone infra-salifère. Dans l'une des applications, la méthode peut comprendre la détermination de la vitesse d'une zone sédimentaire entourant une région salifère, déterminant la vitesse initiale d'une zone sédimentaire infra-salifère située en dessous de la région salifère en interpolant la vitesse de la zone sédimentaire environnante avec une ou plusieurs frontières définissant la région salifère et mettant à jour la vitesse initiale de la zone sédimentaire infra-salifère. Dans une autre application, les frontières de la région salifère peuvent être définies en : sélectionnant la limite supérieure de la région salifère, réalisant une migration par accumulation de sel sur un modèle de vitesse souterraine contenant la région salifère, la zone sédimentaire et la zone sédimentaire infra-salifère ; sélectionnant une limite inférieure de la région salifère et définissant les frontières de la région salifère en fonction de la limite supérieure et de la limite inférieure. Dans une autre application encore, la vitesse initiale de la zone sédimentaire infra-salifère peut être mise à jour en : déterminant l'épaisseur d'une couche 3 infra-salifère située directement sous la région salifère, déterminant la vitesse de la couche infra-salifère et appliquant un filtre lissant tridimensionnel à la vitesse de la couche infra-salifère. La présente invention décrit également diverses technologies pour un modèle de vitesse souterraine possédant une ou plusieurs valeurs de vitesse dans une région salifère, une ou plusieurs valeurs de vitesse dans une zone sédimentaire de sel supérieure située au dessus de la région salifère et une ou plusieurs valeurs de vitesse dans une zone sédimentaire infra-salifère située en dessous de la région salifère dans laquelle la ou les valeurs de vitesse dans la zone sédimentaire infra-salifère comprend une ou plusieurs valeurs de vitesse dans une zone infra-salifère située directement en dessous de la région salifère. La section Résumé ci-dessus est fournie afin de présenter sous forme simplifiée une sélection des concepts qui seront décrits davantage ci-après dans la section Description détaillée. L'objectif du résumé n'est pas d'identifier les caractéristiques clés ou essentielles de l'objet des revendications ni d'être utilisé pour limiter l'étendue de l'objet revendiqué. En outre, l'objet revendiqué ne se limite pas aux applications qui pallient un ou plusieurs des inconvénients indiqués dans cet exposé. Les applications de diverses technologies seront décrites ci-après avec référence aux illustrations fournies. Il est toutefois important de comprendre que les illustrations fournies illustrent uniquement les diverses applications décrites ici et ne sont pas destinées à limiter l'étendue des diverses technologies décrites ici. Le Schéma 1 illustre un modèle de vitesse souterraine conforme aux applications de diverses techniques décrites ici. Le Schéma 2 montre un organigramme d'une méthode de migration en profondeur avant sommation conforme aux applications de diverses technologies décrites ici. Le Schéma 3 illustre un réseau d'ordinateur dans lequel les applications de diverses technologies décrites ici peuvent être mise en pratique. 4 L'exposé ci-dessous concerne certaines applications spécifiques. Il doit être bien compris que l'exposé ci-dessous est uniquement destiné à permettre à une personne dotée de capacités ordinaires dans le domaine de créer et utiliser tout sujet défini présentement ou ultérieurement par les revendications du brevet trouvées dans tout brevet délivré ici. De nombreux réservoirs prolifiques ayant été découverts dans des sédiments situés sous des régions de sel, l'exploration de la zone sédimentaire située en dessous de la région salifère est devenue particulièrement importante dans le cadre de l'exploration à la recherche d'hydrocarbures. Il a cependant été difficile de mettre à jour la vitesse infra-salifère et donc l'imagerie des sédiments infra-salifères en raison des forts contrastes de vitesse et d'impédance acoustique entre les régions salifères et les sédiments entourant ces dernières. La vitesse infra-salifère peut généralement être mise à jour à l'aide de techniques de balayage vertical, de mise à jour verticale ou de mise à jour tomographique. Dans le balayage de la vitesse, de nombreux modèles d'analyse de la vitesse peuvent être utilisés pour migrer des lignes cibles et la vitesse qui fournit l'image la plus cohérente et les résultats d'imagerie les plus plats peut être sélectionnée comme modèle de vitesse final. Dans la mise à jour verticale, la correction de la vitesse peut être obtenue à partir de l'analyse de la vitesse résiduelle afin d'optimiser la platitude des événements de réflexion dans les résultats. Dans la mise à jour tomographique, les événements dans les résultats d'images migrées peuvent être choisis et la vitesse résiduelle peut être estimée afin d'aplatir les résultats à l'aide d'un processus d'optimisation qui comprend le traçage aux rayons du modèle existant. Cependant, chacune de ces techniques produit souvent des résultats incorrects, particulièrement lorsque les régions salifères sont dotées de structures rugueuses. Par conséquent, l'application des diverses techniques décrites ici est destinée à améliorer les mises à jour de la vitesse infra-salifère en améliorant le rapport signal/bruit dans les résultats sismiques infra-salifères post-migratoires. Nous allons à présent décrire dans les paragraphes suivants de manière plus détaillée une ou plusieurs applications des diverses techniques de construction d'un modèle d'analyse de vitesse infra-salifère, avec référence aux Schémas 1-3. Le Schéma 1 illustre un modèle d'analyse de vitesse souterraine 100 conforme aux applications de diverses techniques décrites ici. Le modèle d'analyse de 5 vitesse souterraine 100 peut comprendre la vitesse dans une région salifère 10 et celle dans une zone sédimentaire 20 entourant la région salifère 10. La zone sédimentaire environnante 20 peut comprendre une zone sédimentaire de sel supérieure 80 et une zone sédimentaire infra-salifère 70. La zone sédimentaire de sel supérieure 80 est la zone sédimentaire située directement au dessus de la région salifère 10. La zone sédimentaire infra-salifère 70 est la zone située en dessous de la région salifère 10. La zone sédimentaire 20 peut comprendre du sable et du schiste. Le modèle d'analyse de vitesse souterraine 100 peut également comprendre une vitesse dans une couche infra-salifère 30 située directement en dessous de la région salifère 10. La création de la couche infra- salifère 30 sera décrite plus en détails avec référence au Schéma 2. La couche infra-salifère 30 peut faire partie de la zone sédimentaire infra- salifère 70. Le Schéma 2 présente un organigramme d'une méthode de migration profondeur avant sommation 200 conforme aux applications de diverses technologies décrites ici. Il faut bien comprendre que même si l'organigramme opérationnel 200 indique un ordre spécifique d'exécution des opérations, certaines parties des opérations peuvent être exécutées dans un ordre différent dans certaines applications. À l'étape 210, la vitesse de la zone sédimentaire environnante 20 peut être déterminée. La vitesse de la zone sédimentaire environnante 20 peut être déterminée en réalisant un certain nombre de migrations et de mises à jour de vitesse sur les résultats sismiques avant sommation. Une migration peut être définie comme une séquence d'étapes de traitement de signaux qui produisent des images et des positions fiables des structures géologiques souterraines. Dans l'une des applications, un modèle de vitesse souterraine correct est essentiel pour la migration, particulièrement pour la migration profondeur avant sommation. La mise à jour de la vitesse peut être définie comme une méthode de correction de la vitesse après une migration. Les mises à jour de la vitesse 6 peuvent être réalisées à l'aide de techniques de balayage de vitesse, de mise à jour verticale ou de tomographie. Les migrations et les mises à jour de vitesse sur les résultats sismiques avant sommation peuvent être répétées jusqu'à ce que l'image de la zone sédimentaire environnante 20 soit cohérente et présente une précision prédéterminée et/ou jusqu'à ce que les événements des résultats sismiques avant sommation pour la zone sédimentaire environnante 20 soient pratiquement plats. À l'étape 220, la limite supérieure 40 de la région salifère 10 peut être sélectionnée. À l'étape 230, une migration avec accumulation de sel peut être réalisée sur le modèle de vitesse souterraine 100 afin de déterminer la limite inférieure 50 de la région salifère 10. La migration avec accumulation de sel peut comprendre l'extension de la limite supérieure 40 de la région salifère à la profondeur maximale 60 du modèle de vitesse souterraine 100 et l'engorgement du modèle de vitesse souterraine 100 avec la vitesse à l'intérieur de la région salifère 10, c'est-à-dire la vitesse du sel, qui peut être déterminée à partir des données de laboratoire. À l'étape 240, la limite inférieure 50 de la région salifère 10 peut être sélectionnée. À l'étape 250, la limite supérieure 40 et la limite inférieure 50 peuvent être utilisées pour définir les frontières de la région salifère 10. Dans l'une des applications, en plus de la limite supérieure 40 et de la limite inférieure 50, la région salifère 10 peut être définie par des limites en porte-à-faux sur la limite supérieure 40 ou la limite inférieure 50 (non présente sur l'illustration). À l'étape 260, la vitesse initiale de la zone sédimentaire infra-salière 70 peut être déterminée en interpolant la vitesse de la zone sédimentaire environnante 20, qui a été déterminée à l'étape 210, avec les frontières définissant la région du sel 10 ainsi que d'autres informations. Les étapes 270-290 peuvent être dirigées afin de mettre à jour la vitesse de la zone sédimentaire infra-salifère 70. Initialement, la vitesse de la zone sédimentaire infra-salifère 70 à une profondeur donnée serait principalement la même que la vitesse sédimentaire environnante. Il peut être supposé que la 7 présence de la région salifère 10 est susceptible d'engendrer une diminution de la vitesse de la zone sédimentaire infra-salifère 70. Les étapes 270-280 peuvent être dirigées afin de déterminer la couche infra-salifère 30. Bien que la couche infra-salifère 30 puisse être décrite comme une couche sédimentaire infra-salifère, il faut comprendre que dans certaines applications la couche infra-salifère 30 peut comprendre plus d'une couche sédimentaire infra-salifère. À l'étape 270, l'épaisseur de la couche infra-salifère 30 peut être déterminée à partir de la formule suivante : t = a * T, où t est l'épaisseur de la couche infra- salifère 30, a est un paramètre et T est l'épaisseur de la région salifère 10. L'épaisseur de la couche infra-salifère 30 peut varier dans l'espace, c'est-à-dire le long de la limite inférieure 50 de la région salifère 10. Le paramètre a peut être une constante ou une fonction mathématique de l'emplacement dans l'espace et de la forme de la région salifère 10. Ainsi, l'épaisseur de la couche infra-salifère 30 peut être proportionnelle à l'épaisseur de la région salifère 10. Dans une application, le paramètre a peut être sélectionné en fonction des données obtenues à partir des puits pénétrant les régions salifères. À l'étape 280, l'épaisseur de la couche infra-salifère 30 peut être déterminée à partir de la formule suivante : v = (Vtss + b * Vbss)/(1 + b), où v est la vitesse de la couche infra-salifère 30, Vtss est la vitesse de la zone sédimentaire de sel supérieure 80, b est un paramètre et Vbss est la vitesse initiale de la zone sédimentaire infra-salifère 70, qui a été déterminée à l'étape 260. De cette manière, la vitesse de la couche infra-salifère 30 peut être une simple moyenne pondérée de la vitesse de la zone sédimentaire de sel supérieure 80 et de la vitesse initiale de la zone sédimentaire infra-salifère 70. Dans une application, il est possible de supposer que la vitesse de la couche infra-salifère 30 est une constante verticale le long de la limite inférieure 50. Tout comme l'épaisseur de la couche infra-salifère 30, la vitesse de la couche infra-salifère 30 peut varier dans l'espace, c'est-à-dire le long de la limite inférieure 50 de la région salifère 10. Le paramètre b peut être une constante ou une fonction mathématique. Dans une application, le paramètre b peut être sélectionné en fonction des données obtenues à partir des puits pénétrant les régions de sel. 8 À l'étape 290, un filtre de lissage tridimensionnel peut être appliqué à la vitesse de la couche infra-salifère 30. Dans une application, le filtre lissant tridimensionnel peut être appliqué sans la limite inférieure 50 de la région salifère 10. Dans cette application, la vitesse de la couche infra-salifère 30 peut être finalisée avec la limite inférieure 50 de la région salifère 10. Une telle finalisation peut comprendre diverses étapes, telles que la liaison des limites dans toutes les directions afin de limiter l'espacement entre la limite de sel supérieure et la limite de sel inférieure, l'application d'un autre filtre lissant, le maillage, etc. Bien que plusieurs applications de construction de modèles d'analyse de la vitesse infra-salifère aient été décrites en référence à la migration profondeur avant sommation, il faut comprendre que ces diverses applications de construction de ces modèles peuvent être utilisées en migration durée avant sommation aussi bien qu'après sommation, en migration profondeur après sommation, en étirement durée/profondeur, en prévision de la pression de pore, en imagerie et interprétation statigraphiques, etc. Le Schéma 3 illustre un système de calculs 300 dans lequel les applications de diverses technologies décrites ici peuvent être mise en pratique. Le système de calculs 300 peut comprendre un ou plusieurs ordinateurs système 330, qui peuvent être appliqués comme tout ordinateur ou serveur personnel traditionnel. Toutefois, les personnes apprécieront que les applications de diverses technologies décrites dans la présente invention peuvent être mise en pratique dans d'autres configurations de systèmes d'ordinateur, y compris des serveurs de protocole de transfert hypertexte (HTTP), des appareils portatifs, des systèmes multiprocesseurs, des produits électroniques grand public à microprocesseurs ou programmables, des ordinateurs personnels de réseau, des mini-ordinateurs, des macro-ordinateurs, etc. L'ordinateur système 330 peut être en communication avec les dispositifs de mémoire à disque 329, 331 et 333, qui peuvent être des dispositifs de mémoire à disque dur externe. On estime que les dispositifs de mémoire à disque 329, 331 et 333 sont des lecteurs de disque dur traditionnels et seront donc installés par le biais d'un réseau d'accès local ou d'un accès à distance. Bien entendu, 9 même si les dispositifs de mémoire à disque 329, 331 et 333 sont illustrés comme des dispositifs distincts, un dispositif de mémoire à disque unique peut être utilisé pour stocker une partie ou l'ensemble des instructions du programme, des données de prises de mesures et des résultats, conformément aux souhaits de l'utilisateur. Dans une application, les données sismiques provenant des receveurs peuvent être stockées dans un dispositif de mémoire à disque 331. L'ordinateur système 330 peut récupérer les données appropriées dans le dispositif de mémoire à disque 331 afin de traiter les données sismiques en fonction des instructions du programme correspondant aux applications des diverses technologies décrites ici. Les instructions du programme peuvent être écrites en langage de programmation informatique, tel que C++, Java, etc. Les instructions du programme peuvent être enregistrées dans un support assimilable par ordinateur 333. Un tel support assimilable par ordinateur peut comprendre un support de mémoire d'ordinateur et un support de communication. Un support de mémoire d'ordinateur peut comprendre un support volatile ou non, amovible ou non, appliqué dans toute méthode ou technologie pour le stockage d'informations, telles que des instructions assimilables par ordinateur, des structures de données, des modules de programme ou d'autres données. Le support de mémoire d'ordinateur peut également être une RAM, une ROM, une mémoire morte programmable et effaçable (EPROM), une mémoire morte programmable et effaçable électriquement (EEPROM), une mémoire flash ou tout autre type de technologie de mémoire sous forme solide, un CD-ROM, un vidéo disque numérique (DVD) ou toute autre mémoire optique, des cassettes magnétiques, une bande magnétique, une mémoire à disque magnétique ou tout autre dispositif à mémoire magnétique, ou tout autre support pouvant être utilisé afin de stocker les informations souhaitées et auquel il est possible d'accéder par le biais de l'ordinateur système 330. Le support de communication peut comprendre des instructions assimilables par l'ordinateur, des structures de données, des modules de programme ou d'autres données sous forme d'un signal de données modulées, tel qu'un porteur d'ondes ou tout autre mécanisme de transport et peut comprendre tout support de diffusion 10 d'informations. Le terme signal de données modulées peut signifier un signal doté d'un ou plusieurs ensembles de caractéristiques ou modifié de manière à encoder les informations dans le signal. Le support de communication peut par exemple être, sans que cette liste ne soit restrictive, un support câblé tel qu'un réseau câblé ou une connexion à câblage direct, et un support sans fil tel qu'un support acoustique, RF, infrarouge et tout autre support sans fil. Des combinaisons de n'importe lesquels des éléments ci-dessus peuvent également être incluses dans la définition des supports assimilables par ordinateur. Dans une application, l'ordinateur système 330 peut comprendre une sortie, principalement par l'affichage graphique 327 ou éventuellement par l'imprimante 328. L'ordinateur système 330 peut stocker les résultats des méthodes décrites ci-dessus dans la mémoire à disque 329, pour une utilisation ultérieure et une analyse complémentaire. Le clavier 326 et l'instrument de pointage (par ex : souris, boule mobile de commande, etc.) 325 peuvent être fournis avec l'ordinateur système 330 afin de permettre un fonctionnement interactif. L'ordinateur système 330 peut être situé dans un centre de données éloigné de la région d'exploration. L'ordinateur système 330 peut être en communication avec les récepteurs (soit directement, soit par le biais d'une unité d'enregistrement, non présente sur l'illustration), afin de recevoir les signaux indicatifs de l'énergie sismique reflétée. Après formattage traditionnel et autre traitement initial, ces signaux peuvent être stockés par l'ordinateur système 330 sous forme de données numériques dans la mémoire à disque 331 pour récupération ultérieure et traitement de la manière précédemment décrite. Bien que le Schéma 3 montre la mémoire à disque 331 comme directement connectée à l'ordinateur système 330, il est également envisagé que le dispositif de mémoire à disque 331 puisse être accessible par le biais d'un réseau local ou d'un accès à distance. De plus, bien que les dispositifs de mémoire à disque 329, 331 soient montrés comme des dispositifs distincts pour stocker les données d'entrées sismiques et les résultats des analyses, les dispositifs de mémoire à disque 329, 331 peuvent être mis en place dans une unité de disque unique (avec le dispositif de mémoire à disque du programme 333 ou 11 indépendamment de ce dernier), ou de toute autre manière traditionnelle comme le comprendront tous les spécialistes de la technique ayant connaissance de cette spécification. Bien que ce qui précède concerne l'application des diverses technologies décrites ici, d'autres applications peuvent être établies sans s'éloigner de leur objectif de base, qui peut être déterminé par les revendications suivantes. Bien que le sujet ait été décrit dans un langage spécifique de caractéristiques structurelles et/ou de démarches méthodologiques, il faut comprendre que le sujet défini dans les revendications en annexe ne se limite pas nécessairement aux caractéristiques ou procédés spécifiques précédemment décrits. Les caractéristiques et procédés spécifiques précédemment décrits sont plutôt présentés à titre d'exemple des types d'applications des revendications
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Méthode de construction d'un modèle de vitesse infra-salifère. Dans l'une des représentations, la méthode peut comprendre la détermination de la vitesse d'une zone sédimentaire entourant une région salifère, déterminant la vitesse initiale d'une zone sédimentaire infra-salifère située en dessous de la région salifère en interpolant la vitesse de la zone sédimentaire environnante avec une ou plusieurs frontières définissant la région salifère et mettant à jour la vitesse initiale de la zone sédimentaire infra-salifère.
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1. Une méthode de construction d'un modèle de vitesse infra-salifère comprenant : la détermination de la vitesse d'une zone sédimentaire (20) entourant une région salifère (10) ; la détermination de la vitesse initiale d'une zone sédimentaire infra-salière (70) située en dessous de la région salifère en interpolant la vitesse de la zone sédimentaire environnante avec une ou plusieurs frontières définissant la région salifère ; et la mise à jour de la vitesse initiale de la zone sédimentaire infra-salifère 2. La méthode de la 1, dans laquelle la détermination (210) de la vitesse de la zone sédimentaire entourant la région salifère comprend la réalisation d'une ou plusieurs migrations et d'une ou plusieurs mises à jour sur un ou plusieurs résultats sismique avant sommation. 3. La méthode de la 1, dans laquelle les frontières de la région salifère sont définies par : la sélection d'une limite supérieure de la région salifère ; la réalisation d'une migration par accumulation de sel (230) sur un modèle de vitesse souterraine contenant la région salifère, la zone sédimentaire et la zone sédimentaire infra-salifère ; la sélection d'une limite inférieure de la région salifère (240) ; et la définition de frontières de la région salifère en fonction de la limite supérieure et de la limite inférieure (250). 4. La méthode de la 3, dans laquelle les frontières de la région salifère sont également définies par une ou plusieurs limites en porte-à-faux sur la limite supérieure ou la limite inférieure : 5. La méthode de la 3, dans laquelle la réalisation d'une migration par accumulation de sel comprend : l'extension de la limite supérieure à une profondeur maximale du modèle d'analyse de vitesse souterraine ; et l'engorgement du modèle de vitesse souterraine avec la vitesse à l'intérieur de la région salifère. 6. La méthode de la 1, dans laquelle la mise à jour de la vitesse initiale de la zone sédimentaire infra-salifère comprend : la détermination de l'épaisseur d'une zone infra-salifère située directement en dessous de la région salifère ; la détermination de la vitesse de la couche infra-salifère ; et l'application d'un filtre lissant tridimensionnel à la vitesse de la couche infra-10 salifère. 7. La méthode de la 6, dans laquelle l'épaisseur de la couche infra-salifère est déterminée selon la formule t = a * T, où t représente l'épaisseur de la couche infra-salifère, a représente un paramètre et T représente l'épaisseur de la 15 région salifère. 8. La méthode de la 6, dans laquelle l'épaisseur de la couche infra-salifère varie dans l'espace le long de la limite inférieure de la région salifère. 20 9. La méthode de la 6, dans laquelle le paramètre a est une constante 10. La méthode de la 6, dans laquelle le paramètre a est une fonction mathématique de l'emplacement dans l'espace et de la forme de la région salifère. 25 11. La méthode de la 6, dans laquelle la vitesse de la couche infra-salifère est déterminée selon la formule v = (Vtss + b* Vbss)/(1 + b), où v représente la vitesse de la couche infra-salifère, Vtss représente la vitesse d'une zone sédimentaire de sel supérieure située au-dessus de la région salifère, b représente un paramètre et 30 Vbss représente la vitesse initiale dans la zone sédimentaire infra-salifère. 12. La méthode de la 11, dans laquelle la vitesse de la couche infra-salifère est une simple moyenne pondérée de la vitesse de la zone sédimentaire de sel supérieure et de la vitesse initiale de la zone sédimentaire infra-salifère. 13. La méthode de la 11, dans laquelle le paramètre b est une constante 14. La méthode de la 6, dans laquelle la vitesse de la couche infra-salifère est constante, verticalement, le long de la limite inférieure de la région salifère. 15. La méthode de la 6, dans laquelle le filtre lissant tridimensionnel est appliqué à la couche infra-salifère sans limite inférieure de la région salifère. 16. La méthode de la 6, qui comprend également l'utilisation de la vitesse de la couche infra-salifère dans une migration profondeur avant sommation. 17. La méthode de la 1, qui comprend également l'utilisation de la 15 vitesse mise à jour de la zone sédimentaire infra-salifère dans une migration profondeur avant sommation. 18. Un modèle de vitesse souterraine comprenant : une ou plusieurs valeurs de vitesse dans une région salifère ; 20 une ou plusieurs valeurs de vitesse dans une zone sédimentaire de sel supérieure située au-dessus de la région salifère ; et une ou plusieurs valeurs de vitesse dans une zone sédimentaire infra-salière située en dessous de la région salifère, dans laquelle la ou les valeurs de vitesse dans la zone sédimentaire infra-salifère comprennent une ou plusieurs valeurs de vitesse 25 dans une couche infra-salifère située directement en dessous de la région salifère. 19. La méthode de la 18, dans laquelle soit la zone sédimentaire de sel supérieure, soit la zone sédimentaire infra-salifère, soit les deux comprennent du sable et du schiste. 20. Un support assimilable par ordinateur sur lequel sont stockées les instructions exécutables par ordinateur, qui, lorsqu'elles sont exécutées par un ordinateur, conduisent ce dernier à : déterminer la vitesse d'une zone sédimentaire entourant une région salifère ; 30 sélectionner une limite supérieure de la région salifère ; réaliser une migration par accumulation de sel sur un modèle de vitesse souterraine contenant la région salifère, la zone sédimentaire et une zone sédimentaire infra-salifère située en dessous de la région salifère ; sélectionner une limite inférieure de la région salifère ; déterminer la vitesse initiale d'une zone sédimentaire infra-salière en interpolant la vitesse de la zone sédimentaire environnante avec une ou plusieurs frontières définissant la région salifère ; et mettre à jour la vitesse initiale de la zone sédimentaire infra-salifère. 10 21. Le support assimilable par ordinateur de la 20, dans lequel les instructions exécutables par ordinateur qui, lorsqu'elles sont exécutées par l'ordinateur, conduisent ce dernier à mettre à jour la vitesse de la zone sédimentaire infra-salifère, comprennent des instructions exécutables par ordinateur qui, lorsqu'elles sont 15 exécutées par l'ordinateur, conduisent ce dernier à : déterminer l'épaisseur d'une couche infra-salifère située directement en dessous de la région salifère ; déterminer la vitesse de la couche infra-salifère ; et appliquer un filtre de lissage tridimensionnel à la vitesse de la couche infra- 20 salifère. 25
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G
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G01
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G01V
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G01V 1
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G01V 1/28
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FR2896623
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A1
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PILE A COMBUSTIBLE COMPORTANT DES PLAQUES BIPOLAIRES METALLIQUES EMBOUTIES
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"" L'invention concerne une pile à combustible, et notamment une pile à combustible utilisée comme source d'énergie électrique à bord d'un véhicule automobile. L'invention concerne plus particulièrement une pile à combustible comportant des plaques bipolaires métalliques embouties. Une telle pile comporte un empilement successif selon une direction longitudinale d'au moins trois ensembles : io - un premier ensemble et un troisième ensemble dont chacun constitue une cellule unitaire de production d'énergie électrique, dite MEA (Membrane Electrode Assembly), comportant : - une plaque anodique agencée dans un plan is transversal ; -une plaque cathodique agencée parallèlement à la plaque anodique ; - une membrane électrolytique agencée entre les plaques anodique et cathodique ; 20 - un deuxième ensemble qui constitue une plaque bipolaire alimentant en réactifs la cellule MEA et/ou assurant le refroidissement de la pile, cette plaque bipolaire étant entre la plaque anodique de la première cellule MEA et la plaque cathodique de l'autre cellule MEA, la plaque bipolaire 25 comportant : - deux plaques métalliques embouties délimitant des conduits dans lesquels circule un gaz réactif et/ou un liquide de refroidissement. On utilise couramment des plaques bipolaires 30 massives, 30 représentées à la figure 1, fabriquées dans un matériau métallique comme l'acier, dans lesquelles on creuse des conduits de circulation des fluides par usinage ou autres procédés de gravure. 2 Des conduits d'alimentation anodique 15 en contact avec une plaque anodique 14 alimentent cette électrode en gaz réactif riche en dihydrogène. Des conduits d'alimentation cathodique 17 en contact avec une plaque cathodique 12 alimentent cette électrode en gaz réactif riche en dioxygène. Enfin des conduits interstitiels 21 sont traversés par un liquide de refroidissement évacuant la chaleur produite par la réaction de production d'énergie électrique. Comme on peut le voir sur la figure 1, les plaques io bipolaires 30 sont volumineuses et représentent donc une proportion importante de la masse totale de la pile à combustible 10. Pour résoudre ce problème, il est connu d'utiliser des plaques embouties 18, comme représentées à la figure 2. Les is plaques embouties 18 sont des feuilles métalliques, par exemple de l'acier inoxydable d'environ 0,1 mm d'épaisseur mises en forme par emboutissage et empilées deux à deux pour former une plaque bipolaire 30. Une plaque ainsi emboutie 18 représente donc une moitié 20 de plaque bipolaire 30. Une telle plaque emboutie 18 comporte des dents 19 délimitant des conduits différents. De la même manière, des conduits d'alimentation anodique 15 en contact avec une plaque anodique 14 alimentent cette électrode en gaz réactif riche en dihydrogène. Des conduits 25 d'alimentation cathodique 17 en contact avec une plaque cathodique 12 alimentent cette électrode en gaz réactif riche en dioxygène. Enfin des conduits interstitiels 21 sont traversés par un liquide de refroidissement évacuant la chaleur produite par la réaction de production d'énergie électrique. 30 Dans l'empilement, des bases 23 des dents 19 de la plaque emboutie 18, en contact avec une électrode anodique 14 ou cathodique 12, assurent la conduction électrique et le bon 3 passage des électrons entre les cellules MEA de production d'énergie 26. Les plaques embouties 18 sont accolées par leurs sommets 22 des dents 19 pour former une plaque bipolaire 30. Les plaques bipolaires 30 et les cellules MEA 26 sont assemblées alternativement et comprimées selon une direction longitudinale pour former un empilement de pile à combustible 10. Si l'utilisation de plaques embouties 18 permet de diminuer la masse et le volume de l'empilement en conservant de très bons io résultats électriques pour de petits assemblages (deux à trois cellules MEA 26), il est difficile de l'appliquer à un empilement pour une pile à combustible 10 qui comporte généralement plusieurs centaines de cellules MEA 26 et autant de plaques bipolaires 30 de ce type. 15 Une première difficulté réside dans l'homogénéité de l'empilement des différentes plaques embouties 18. En effet, cette configuration nécessite de faire coïncider très précisément les sommets 22 des dents 19, lors de l'assemblage par compression, afin d'assurer de résistances de contact minimales, ce qui est 20 difficilement réalisable au niveau d'un empilement où on peut compter plusieurs centaines de plaques embouties 18. Le contact électrique doit être parfait au sommet 22 pour chaque dent 19 car les cellules MEA 26 dans une telle pile 10 sont connectées électriquement en série, et le rendement global 25 de la pile 10 est proportionnel au rendement de la cellule MEA 26 le plus faible. Or, les plaques sont fortement sujettes à la déformation du fait de leur faible épaisseur. Par conséquent, même si le contact entre les dents 19 existe, comme sur la figure 2, il peut être de 30 mauvaise qualité et présenter des trous ou des bossages dus à l'emboutissage ce qui réduit fortement la circulation des électrons entre les plaques embouties 18 et par conséquent le rendement des cellules MEA 26 associées. 4 Un document antérieur, US 2004/0265667-Al décrit et représente un empilement de pile à combustible du type décrit précédemment et qui comporte à au moins une de ses extrémités une plaque interposée entre les plaques embouties pour mieux distribuer le refroidissement à tout l'empilement. Dans ce document, le reste de l'empilement est conservé comme dans l'état de la technique. Ce document propose une solution pour améliorer l'homogénéité du refroidissement mais pas d'amélioration pour l'homogénéité de la conductivité électrique io entre les cellules MEA. Dans le but de résoudre ce problème, la présente invention propose une pile à combustible du type décrit précédemment caractérisée en ce que la plaque bipolaire comporte une plaque conductrice intermédiaire agencée entre les deux plaques is embouties de manière à améliorer le contact électrique entre des zones en vis à vis des deux plaques embouties Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - l'épaisseur de la plaque conductrice intermédiaire est sensiblement égale à celles des plaques embouties de la plaque 20 bipolaire ; - la plaque conductrice intermédiaire est réalisée dans le même matériau que les plaques embouties ; - les zones en contact des plaques métalliques formant la plaque bipolaire sont assemblées par collage avec une colle 25 conductrice de manière à améliorer le contact électrique ; - les zones en contact des plaques métalliques formant la plaque bipolaire sont assemblées par soudage ou brasage de manière à améliorer le contact électrique ; - une plaque métallique conductrice comporte des orifices 30 répartis régulièrement entre des conduits interstitiels formés par les plaques embouties de manière à augmenter le volume des conduits interstitiels de circulation du liquide de refroidissement ; - la pile à combustible est composée de l'empilement selon une direction longitudinale de blocs unitaires comportant : une cellule MEA ; deux plaques embouties agencées de part et d'autre de la cellule MEA et une plaque conductrice intermédiaire s agencée sur l'une ou l'autre des deux plaques embouties et ces blocs unitaires sont assemblés les uns aux autres par soudage, brasage ou collage ; - la pile à combustible est composée de l'empilement selon une direction longitudinale de blocs unitaires comportant : une io cellule MEA ; une plaque bipolaire agencée d'un côté ou de l'autre de la cellule MEA de manière à pouvoir différencier la plaque anodique de la plaque cathodique dans la cellule MEA et ces blocs unitaires sont assemblés les uns aux autres par soudage, brasage ou collage. 15 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente un empilement d'une pile à 20 combustible selon l'état de la technique ; - la figure 2 représente un autre empilement d'une pile à combustible selon l'état de la technique ; - la figure 3 représente un empilement d'une pile à combustible selon un premier mode de réalisation de l'invention ; 25 la figure 4 représente un empilement d'une pile à combustible selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. - les figures 5a et 5b illustrent en détails le contact entre les plaques avec et sans plaque conductrice intermédiaire. Dans la description qui va suivre des éléments identiques, 30 analogues ou similaires seront désignés par les mêmes chiffres de référence. 6 Dans la description suivante, on utilisera la dénomination longitudinale, et transversale en référence au repère (L, T) représenté à la figure 1. On a représenté à la figure 3 un empilement pour une pile à combustible selon un premier mode de réalisation de l'invention. Une pile à combustible 10 se compose d'un empilement successif d'au moins trois ensembles selon une direction longitudinale. Le premier et le troisième ensemble constitue une cellule io de production d'énergie électrique ou MEA (pour Membrane Electrode Assembly) 26 qui comporte une plaque cathodique 12 agencée transversalement, une plaque anodique 14 agencée parallèlement à la plaque cathodique 12, entre lesquelles est interposée une membrane électrolytique 16. 15 Le deuxième ensemble est une plaque bipolaire d'alimentation 30 agencée entre la plaque anodique 14 d'une première cellule MEA et la plaque cathodique 12 de la cellule MEA 26 suivante. Une plaque bipolaire 30 comporte deux plaques 20 métalliques 18 de faible épaisseur, environ 0,1 mm, embouties à des distances régulières, et entre lesquelles est interposée une plaque conductrice intermédiaire 20 plane et de même épaisseur que les plaques embouties 18. Plus précisément, les plaques embouties 18 comportent 25 des dents 19 ayant des sommets 22, en contact avec une plaque conductrice intermédiaire 20, et des bases 23, en contact avec une plaque anodique 14 ou cathodique 12. Les dents formées par emboutissage délimitent des conduits d'alimentation anodique 15, cathodique 17, et 30 interstitiels 21, pour la circulation des fluides réactifs et du liquide de refroidissement. Le deuxième ensemble est ainsi constitué de deux plaques embouties 18 entre lesquelles est interposée une plaque 7 conductrice intermédiaire 20, l'ensemble étant assemblé par compression. Un tel empilement permet de garantir un meilleur contact entre le sommet 22 des dents 19 et la plaque conductrice 20 comme illustré à la figure 3 et à la figure 5b. Un avantage certain de cette nouvelle structure est de limiter la résistance dite de contact au niveau d'une plaque bipolaire 30 ce qui se traduit par des chutes ohmiques moins importantes que dans le cas où les plaques embouties 18 sont io accolées directement les unes aux autres. Un autre avantage de cette structure est d'améliorer l'homogénéité des contacts pour un empilement de pile à combustible, comprenant généralement plusieurs centaines de cellules MEA 26. 15 En effet, une force de compression appliquée longitudinalement aux extrémités de l'empilement est la seule force qui permet de réaliser concrètement l'assemblage mécanique d'une pile à combustible 10. En effet, comme le montrent les figures 5a et 5b, les 20 sommets 22 des dents 19 présentent un profil légèrement bombé du fait de leur réalisation par emboutissage. En comprimant les sommets 22 légèrement bombés des plaques embouties 18 contre la surface plane d'une plaque conductrice 20 (figure 5b), on assure un meilleur contact que si 25 on comprime l'un sur l'autre les sommets 22 de deux plaques embouties accolées (figure 5a). On s'affranchit ainsi des éventuels glissements d'un sommet bombé 22 par rapport à l'autre lors de la compression pouvant altérer la conductivité électrique de la pile à combustible 10. 30 Cette configuration présente également l'avantage de limiter le processus de corrosion en milieu confiné favorisé par la structure de l'état de la technique illustré aux figures 2 et 5a. En effet, les éléments présents dans le milieu, les gaz réactifs et 8 notamment le dioxygène, peuvent facilement s'infiltrer entre les sommets bombés 22 accolés. Le phénomène de corrosion, une fois amorcé induit une réaction en chaîne qui fait rapidement chuter les performances de la pile à combustible 10 ainsi que sa durée de vie. Avantageusement par rapport aux empilements connus, le nouvel empilement permet d'améliorer le contact entre les plaques embouties 18 et de ce fait limiter la corrosion et augmenter la durée de vie globale d'une pile à combustible 10 io conçue selon l'invention. L'assemblage d'une telle pile 10 est facilité par la présente invention. En effet, grâce à ce nouvel empilement, on peut envisager de réaliser des blocs unitaires 36 indépendants comportant 15 chacun : - une cellule de production d'énergie ou MEA 26 ; - une plaque emboutie 18 de part et d'autres des électrodes 12 et 14 ; - et une plaque conductrice 20 d'un côté ou de l'autre 20 d'une des plaques embouties 18. Les plaques conductrices 20 et les plaques embouties 18, en plus d'être comprimées mécaniquement les unes sur les autres, sont fixées les unes par rapport aux autres par collage en utilisant des colles conductrices ou par soudage, brasure ou tout 25 autre moyen équivalent et n'altérant pas la conductivité des plaques bipolaires 30 conçues selon l'invention. Le fait d'avoir de petits blocs indépendants 36 facilite la maintenance d'une telle pile à combustible permettant ainsi de changer aisément un ou plusieurs blocs indépendants 36 sans 30 avoir à défaire totalement l'empilement. On peut aussi définir un autre bloc indépendant 38 comme suit : - une cellule de production d'énergie ou MEA 26 ; 9 et une plaque bipolaire 30 agencée d'un côté ou de l'autre de la cellule MEA 26. Avantageusement par rapport à la définition du bloc 36 précédent, ce bloc 38 permet de différencier facilement la cathode 12 de l'anode 14, et d'éviter ainsi une éventuelle erreur d'empilement qui engendrerait un court-circuit dans la pile à combustible 10. Selon une variante de l'invention représentée à la figure 4, une plaque conductrice 32 interposée entre les plaques io embouties 18 comporte des orifices 34 régulièrement répartis sur sa surface, entre les conduits interstitiels 21 où s'écoule le liquide de refroidissement de manière à augmenter le volume des conduits interstitiels 21 de circulation du liquide de refroidissement
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L'invention propose une pile à combustible (10) composée d'un empilement successif d'au moins trois ensembles comprenant :- un premier et un troisième ensemble dont chacun constitue une cellule MEA de production d'énergie électrique (26) ;- deux plaques métalliques embouties (18) délimitant des conduits dans lesquels circule un gaz réactif et/ou un liquide de refroidissement.caractérisée en ce que la plaque bipolaire (30) comporte une plaque conductrice intermédiaire (20) agencée entre les deux plaques embouties (18) de manière à améliorer le contact électrique entre des zones (22) en vis à vis des deux plaques embouties.
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1. Pile à combustible (10) composée d'un empilement successif selon une direction longitudinale d'au moins trois ensembles comprenant : - un premier ensemble et un troisième ensemble dont chacun constitue une cellule unitaire (26) de production d'énergie électrique, dite MEA, comportant : - une plaque anodique (14) agencée dans un plan transversal ; i0 - une plaque cathodique (12) agencée parallèlement à la plaque anodique (14) ; - une membrane électrolytique (16) agencée entre les plaques anodique (14) et cathodique (12) ; - un deuxième ensemble qui constitue une plaque bipolaire is (30) alimentant en réactifs la cellule MEA (26) et/ou assurant le refroidissement de la pile (10), cette plaque bipolaire (30) étant entre la plaque anodique (14) de la première cellule MEA (26) et la plaque cathodique (12) de l'autre cellule MEA (26), la plaque bipolaire (30) comportant : 20 - deux plaques métalliques embouties (18) délimitant des conduits dans lesquels circule un gaz réactif et/ou un liquide de refroidissement caractérisée en ce que la plaque bipolaire (30) comporte une plaque conductrice intermédiaire (20) agencée entre les deux 25 plaques embouties (18) de manière à améliorer le contact électrique entre des zones (22) en vis à vis des deux plaques embouties 2. Pile à combustible (10) selon la 1, caractérisée en ce que l'épaisseur de la plaque conductrice 30 intermédiaire (20) est sensiblement égale à celles des plaques embouties (18) de la plaque bipolaire (30). 3. Pile à combustible (10) selon la 2, caractérisée en ce que la plaque conductrice intermédiaire (20) 2896623 Il est réalisée dans le même matériau que les plaques embouties (18). 4 Pile à combustible (10) selon la 3, caractérisée en ce que les zones en contact des plaques 5 métalliques (18, 20) formant la plaque bipolaire (30) sont assemblées par collage avec une colle conductrice de manière à améliorer le contact électrique. 5. Pile à combustible (10) selon la 3, caractérisée en ce que les zones en contact des plaques io métalliques (18, 20) formant la plaque bipolaire (30) sont assemblées par soudage ou brasage de manière à améliorer le contact électrique. 6. Pile à combustible (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que une plaque is métallique conductrice (32) comporte des orifices (34) réparties régulièrement entre des conduits interstitiels (21) formés par les plaques embouties (18) de manière à augmenter le volume des conduits interstitiels (21) de circulation du liquide de refroidissement. 20 7. Pile à combustible (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est composée de l'empilement selon une direction longitudinale de blocs unitaires (36) comportant : - une cellule MEA (26) ; 25 - deux plaques embouties (18) agencées de part et d'autre de la cellule MEA (26) ; - et une plaque conductrice intermédiaire (20) agencée sur l'une ou l'autre des deux plaques embouties (18) ; et en ce que ces blocs unitaires (36) sont assemblés les uns aux 30 autres par soudage, brasage ou collage. 8. Pile à combustible (10) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle est composée de 12 l'empilement selon une direction longitudinale de blocs unitaires (38) comportant : - une cellule MEA (26) ; - une plaque bipolaire (30) agencée d'un côté ou de l'autre de la cellule MEA (26) de manière à pouvoir différencier la plaque anodique (14) de la plaque cathodique (12) dans la cellule MEA (26) et en ce que ces blocs unitaires (38) sont assemblés les uns aux autres par soudage, brasage ou collage.10
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H
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H01
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H01M
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H01M 8
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H01M 8/02
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FR2899327
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A1
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SUPPORT DE CONTROLEUR DE ROTATION OU DE DETECTEUR DE SOUS-VITESSE
| 20,071,005 |
La présente invention appartient au domaine des appareils de sécurité ou des équipements de protection. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif apte à contenir un contrôleur de rotation ou détecteur de sous-vitesse de mouvements rotatifs. Pour les industriels, l'incendie et l'explosion dus à un échauffement d'un dispositif ou mécanisme représente un risque majeur ainsi que d'importantes conséquence, telle que la propagation du feu, l'insécurité du personnel, la détérioration des équipements et des lieux. Afin de pallier ces risques, de nombreux procédés de sécurité sont mis en place et consistent généralement en des contrôles périodiques des matériels susceptibles d'entraîner des excès d'échauffement, des utilisations de matériaux résistants au feu, des limitations des points d'échauffement, des contrôles visuels à chaque début et fin de cycle ou période critique... Dans le dessein d'accroitre la sécurité, des dispositifs de sécurité ou des équipements de protection viennent les suppléer. En effet, de tels dispositifs sont régulièrement installés sur des élévateurs à godets, transporteurs, mélangeurs, écluses, etc. et comprennent des capteurs ou des détecteurs, par exemple, de sous vitesse ou de rotation. Ils permettent ainsi la protection du personnel et des équipements contre des conditions dangereuses de sous-vitesse d'un arbre tournant, telle une accélération de vitesse. Ils peuvent être également employés comme moyen de contrôle pour la détection d'une vitesse précise, d'une décélération d'un axe tournant ou pour le comptage du nombre de révolutions d'un arbre pouvant engendrer des conséquences au niveau de la production. Il est connu, selon le brevet américain n US 6109120, un ensemble de montage de détecteur d'arbre actif universel pour monter un détecteur de rotation directement sur un arbre pivotant. L'ensemble comprend une base comportant en ses extrémités une pince pour y engager le détecteur et une tige montée de manière pivotante. La tige est engagée d'une part à l'arbre pivotant et d'autre part à l'élément cible engagé de manière fixe. Ce dispositif connu permet l'adaptation de tout type de détecteur d'arbre actif mais présente un certain inconvénient d'agencement. En effet, le détecteur est placé dans un logement maintenu par une équerre sur la base. Celui-ci est donc extérieur à la base utilisée comme support. L'ensemble, bien que coaxial au dispositif et relativement universel (par ses multiples adaptateurs), reste encombrant et inesthétique. De plus, le fait de placer la sonde dans un logement extérieur à la base ne permet pas une grande résistance aux intempéries et à certains chocs physiques. Le brevet américain n US 5803419 divulgue un dispositif de soutien pour une sonde de mesure à insérer dans un orifice et qui applique une force de retenue à la sonde. Le dispositif de soutien comporte un manchon, un orifice et une paroi. Il est prévu des moyens élastiques pour bloquer le manchon et retenir la sonde. Ce dispositif connu, bien que visant à améliorer la sensibilité de détection d'une vitesse de rotation par un positionnement précis de la sonde, n'est pas compatible avec l'utilisation d'un contrôleur de vitesse. Il serait très encombrant et ne permettrait pas une bonne étanchéité, ni une visualisation de l'élément cible. La présente invention remédie aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif permettant de disposer d'un contrôleur de rotation ou détecteur de sous-vitesse pour les mouvements rotatifs, complètement étanche et résistant aux intempéries mais également à l'environnement ou milieu de leur utilisation, tel que par exemple la poussière dans les carrières ou les cimenteries ou dans des usines de fabrication provoquant des dégagements physiques ou chimiques agressifs. Le dispositif selon l'invention permet une diminution de l'encombrement d'un contrôleur de rotation ou détecteur de sous-vitesse permettant de les utiliser sur des équipements industriels de plus petite dimension. De plus, le dispositif selon l'invention permet d'obtenir une détection verticale permettant de simplifier certaines pièces d'un contrôleur de rotation ou détecteur de sous-vitesse et de réduire, en conséquence, considérablement les coûts de fabrication et de main d'oeuvre. En outre, la présente invention présente une résistance aux vibrations du dispositif sur lequel il est disposé et subséquemment une fiabilité de la détection d'un contrôleur de rotation ou détecteur de sous-vitesse. A cette fin, selon l'invention, le support d'un dispositif de sécurité ou de protection pour mesurer un mouvement rotatif comprenant une tige de fixation apte à coopérer avec un moyen de détection, caractérisé en ce qu'il est conformé de manière que ledit dispositif de sécurité ou de protection soit disposé à l'intérieur dudit support. De préférence, ledit dispositif de sécurité ou de protection est un contrôleur de rotation ou un détecteur de sous vitesse pour mesurer la vitesse de rotation d'un axe rotatif. Avantageusement, le support est constitué de deux platines creuses se faisant face, et ledit dispositif de sécurité est intégré et fixé à l'intérieur du logement délimité par les platines. 25 Ledit dispositif de sécurité est miniaturisé et relié à automate par l'intermédiaire d'un fil connecteur et/ou comprend un moyen de mise en fonction, et ledit détecteur est apte à détecter ledit mouvement rotatif perpendiculairement à l'axe de rotation. 30 De manière plus particulière, ledit moyen de détection est protégé par un capot et il constitué d'une hélice. Ladite tige possède d'une part, à son extrémité proximale ledit moyen de détection et d'autre part, à son extrémité distale un filetage. 20 De manière avantageuse, ledit support (1) et ledit capot (4) sont réalisés en une matière plastique étanche et résistant chimiquement et physiquement à leur environnement. L'invention sera bien comprise à la lumière de la description qui suit, se rapportant à des exemples illustratifs, et en aucun cas limitatifs, de la présente invention, en référence aux dessins, ci-joints, dans lesquels : les figures 1, 2 et 3 sont respectivement des vues de face, de côté et de 10 dos du dispositif selon l'invention ; la figure 4 est une vue de dos montrant l'intérieur du dispositif; la figure 5 est une vue éclatée d'une partie du dispositif selon l'invention ; les figures 6 à 9 représentent schématiquement sous différents angles des platines du dispositif selon l'invention ; 15 les figures 10 et 11 sont des illustrations du capot du dispositif selon l'invention ; - la figure 12 est une vue éclatée du dispositif selon l'invention. L'objet de l'invention est de miniaturiser et d'intégrer de manière étanche un 20 dispositif de sécurité ou un équipement de protection dans un support, tel que par exemple un contrôleur de rotation ou un détecteur de sous vitesse inductif. Ces dispositifs sont fixés en bout d'un arbre rotatif d'un équipement industriel à contrôler. Généralement, le contrôleur de rotation ou détecteur de sous-vitesse 25 se déclenche à partir d'une vitesse déterminée et réglée préalablement. Les figures 1, 2 et 3 sont respectivement des vues de face, de côté et de dos du dispositif selon l'invention. 30 Le dispositif selon l'invention comporte un support 1 comprenant : deux platines inférieure 2 et supérieure 3 se faisant face et de forme semblable ; un capot 4 disposé sur la platine supérieure 3. Le support 1 est fixé, en bout d'un arbre rotatif (non représenté) d'un équipement, par une tige de fixation 5 montée sur roulement. La tige 5 est transversale aux platines 2 et 3. Il peut-être prévu des moyens de fixation, de type connu en soi, du support 1 sur l'équipement industriel ainsi que des moyens tels que par exemple des sangles 6 anti-rotation, permettant d'éviter la rotation du support 1. Plus précisément, le capot 4 renferme et protège un élément détecteur (appelé aussi élément cible ou hélice) 7, permettant la détection et/ou la mesure de la sous-vitesse de l'arbre rotatif. En effet, l'arbre rotatif de l'équipement industriel entraîne la tige de fixation 5, qui engendre la rotation de l'élément cible ou hélice 7. Cette dernière provoque la mise en fonctionnement d'un capteur ou détecteur (non représenté sur ces figures). De manière préférentielle, il est prévu un moyen 8 de mise en fonction, de type connu en soi, du capteur ou détecteur intégré ou attenant au support 1. La figure 4 est une vue de dos d'une partie du dispositif selon l'invention et la figure 5 est une vue éclatée d'une partie du dispositif selon l'invention. Le capteur ou détecteur 9 est miniaturisé et fixé solidement dans un logement 10 à l'intérieur de la platine supérieure 3. Le détecteur 9 est généralement relié à un automate (non représenté sur les figures) par un fil connecteur 11, de type connu en soi, et informe celui-ci du passage de l'hélice 7. En cas de dysfonctionnement, c'est-à-dire, par exemple l'identification d'une accélération ou d'une irrégularité ou d'une cadence dangereuse de la sous-vitesse par le contrôleur de rotation, l'automate en gestion du détecteur stoppe l'activité motrice du dispositif ou de la machine qu'il contrôle et/ou donne un des signaux visuel et/ou audio. L'intégration à l'intérieur du support 1 et la miniaturisation du détecteur ou capteur 9 permettent la réduction des dimensions du support 1 en hauteur, en longueur mais également en épaisseur. Cette disposition du détecteur incorporé protège également le capteur ou détecteur 9 des agressions climatiques ou industrielles (chimiques et physiques). La détection du contrôleur de rotation ou du détecteur inductif se réalise perpendiculairement à l'axe de rotation de l'arbre rotatif, simplifiant ainsi les pièces de l'hélice 7. En effet, de manière préférentielle, l'hélice 7 est plane. L'hélice 7 est fixée par l'intermédiaire de moyens de fixation 12, de type connu en soi, tel que par exemple des vis. boulons et rondelles, à la tige de fixation 5. La tige de fixation 5 montée sur roulement est constituée d'une pièce de 15 révolution, de longueur égale à plusieurs fois son diamètre, destinée à recevoir ou à transmettre un mouvement de rotation. Elle est coaxiale à l'arbre rotatif. De manière plus précise, elle possède d'une part, à son extrémité proximale l'hélice 7 protégée par le capot 4 et d'autre part, à son extrémité distale un ?xe 20 fileté. Ainsi la création d'un filetage ou de rainures permet le logement de l'arbre rotatif. De manière alternative, il peut également être prévu que la tige 5 possède un axe fileté à son extrémité distale. La tige de fixation 5 traverse la platine supérieure 3 et est maintenue par un moyen de renfort 13 avant de traverser la platine inférieure 2. Ce moyen de renfort 13 est formé d'une plaque plane apte à être fixée sur la platine supérieure 3 par des moyens de maintien 14, de type connu en soi. 30 Les figures 6 à 9 représentent schématiquement sous différents angles des platines du dispositif selon l'invention. 25 Le support 1 comprend les deux platines 2 et 3 réalisées en matière plastique, telle que par exemple, du polyamide ou tout autre plastique à base de polymères, étanche et résistant chimiquement et physiquement. De manière alternative, il peut être prévu des ergots d'étanchéité (non représentés mais de type connu en soi) sur le support 1. Les deux platines 2 et 3 sont maintenues entre elles par des moyens de fixation ou d'emboitement, de type connu en soi (non représentés), assurant une étanchéité sûre du support 1. Plus précisément, les figures 6 et 7 illustrent la structure de la platine supérieure 3. Celle-ci présente une forme générale ovoïde et comprend une face extérieure 15 et une face intérieure 16. La face extérieure 15 comprenant un orifice 17, pour le passage de la tige 5 de fixation, est apte à recevoir le capot 4 et des moyens d'immobilisation 18 de celui-ci, de type connu en soi, ainsi que l'hélice 7. La face intérieure 16 est constituée d'une structure plastique pleine, d'une certaine épaisseur, apte à comprendre l'orifice 17 et un logement 19 pour le moyen de renfort 13 ainsi que des trous 20 et 21 correspondants aux et aptes à coopérer respectivement avec les moyens de maintien 14 du moyen renfort 13 sur la platine supérieure 3 et aux moyens d'immobilisation 18 du capot 4 sur la platine supérieure 3. Cette face intérieure 16 est apte à comporter également le logement 10 pour l'intégration totale du capteur ou détecteur 9 et un emplacement 22 du fil connecteur 11 et de la sangle anti-rotation 6. Les figures 8 et 9 représentent la platine inférieure 2. Celle-ci présente par exemple une forme générale ovoïde de dimension correspondante à la platine supérieure 3. La platine inférieure 2 comprend également une face intérieure 23 et extérieure 24 et possède une épaisseur plus fine. La face intérieure 23 comprend un orifice 25, pour le passage de la tige de fixation 5 et des logements 26 et 27 correspondants respectivement aux ergots dépassant des moyens de maintien 17 du moyen renfort 13 et de ceux du fil connecteur 11 et de la sangle anti-rotation 6. La face extérieure 24 comprend également l'orifice 25 correspondant exactement à l'orifice 17 de la platine supérieure 3. Les figures 10 et 11 sont des illustrations du capot 4 du dispositif selon l'invention. Le capot 4 présente une forme générale sphérique de manière préférentielle. Il est réalisé en matière plastique, telle que par exemple, du polycarbonate, ou toute autre matière connue en soi, possédant des qualités de transparence et surtout une grande résistance physique et chimique. Le capot 4 possède deux faces intérieure et extérieure. Sa face intérieure par rapport à la face extérieure 15 de la platine supérieur 3 comprend des moyens 28 aptes à coopérer avec les moyens d'immobilisation 18. La figure 12 est une vue éclatée du dispositif selon l'invention. Dans un premier temps, le capteur ou le détecteur 9 miniaturisé, relié au fil connecteur 11 et comprenant des moyens de mise en fonction 8, est fixé dans leurs logements respectifs 10 et 22 dans la face intérieure 16 de la platine supérieure 3. La sangle anti rotation 6 est également fixée dans s)n emplacement 22. Ensuite la tige de fixation 5 comprenant deux extrémités bien distinctes est apte à pénétrer dans l'orifice 17 de la platine supérieure 3. L'extrémité proximale apte à recevoir l'hélice 7 est positionnée du côté de la face extérieure 15 de la platine supérieure 3. Les moyens de renfort 13 de la tige de fixation 5 servent à immobiliser cette dernière sur la platine supérieure 3 par l'intermédiaire des moyens de maintien 14. L'hélice 7 peut à son tour être fixée sur l'extrémité de la tige de fixation 5 et peut être recouverte par le capot 4 par l'intermédiaire de ses moyens d'immobilisation 18. La platine inférieure 2 vient se positionner sur la platine supérieure tout en faisant pénétrer la tige de fixation 5 dans son orifice 25. Cette platine 2 fixe solidement et de manière étanche l'ensemble, permettant ainsi d'obtenir un support 1 étanche qui intègre entièrement le détecteur ou capteur 9. Le support 1 est prêt à être fixé par des moyens de fixation (non représenté mais de type connu en soi) sur l'arbre rotatif à contrôler. Une fois la fixation de ce dernier effectuée, l'arbre rotatif du dispositif industriel entraîne la tige de fixation 5 qui provoque la rotation de l'hélice 6. Celle-ci traverse de manière intermittente un chemin de détection du détecteur ou du capteur. Ce chemin peut être étalonné et/ou configuré préalablement. Par intermittence, est entendue la détection d'aucun signal par rapport à :la détection des signaux obtenus par le passage de l'hélice 7 devant le capteur ou le détecteur 9. Le dispositif selon l'invention permet une simplification des pièces grâce à la miniaturisation et l'intégration des moyens de détection 9 et à la possible détection verticale aboutissant à une réduction de l'encombrement de ces derniers pour leur utilisation optimale et plus diversifiée. L'intégration du capteur ou du détecteur 9 à l'intérieur du support 1 augmente significativement la résistance de celui-ci à son environnement de manutention ou d'utilisation, tel que les poussières, les intempéries, les vibrations et les chocs physiques éventuels. Le support selon l'invention comportant un capteur ou un détecteur 9 accroît ainsi la sécurité du personnel et la protection des équipements contre des conditions dangereuses de sous-vitesse d'un arbre tournant. Il peut être également utilisé comme un moyen de contrôle pour la détection d'une vitesse précise, d'une décélération d'un axe tournant ou pour le comptage du nombre de révolutions d'un arbre
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Support (1) d'un dispositif de sécurité ou de protection (9) pour mesurer un mouvement rotatif comprenant une tige de fixation (5) apte à coopérer avec un moyen de détection (7), caractérisé en ce qu'il est conformé de manière que ledit dispositif de sécurité ou de protection (9) soit disposé à l'intérieur dudit support. Ledit dispositif de sécurité ou de protection (9) est un contrôleur de rotation ou un détecteur de sous vitesse pour mesurer la vitesse de rotation d'un axe rotatif. Le support est constitué de deux platines (2,3) creuses se faisant face, et ledit dispositif de sécurité (9) est intégré et fixé à l'intérieur du logement (10) délimité par les platines (2,3). Ledit dispositif de sécurité (9) est miniaturisé et relié à automate par l'intermédiaire d'un fil connecteur (11) et/ou comprend un moyen de mise en fonction (8).
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1. Support (1) d'un dispositif de sécurité ou de protection (9) pour mesurer un mouvement rotatif comprenant une tige de fixation (5) apte à coopérer avec un moyen de détection (7), caractérisé en ce qu'il est conformé de manière que ledit dispositif de sécurité ou de protection (9) soit disposé à l'intérieur dudit support. 2. Support selon la 1, caractérisé en ce que ledit dispositif de sécurité ou de protection (9) est un contrôleur de rotation ou un détecteur de sous-vitesse pour mesurer la vitesse de rotation d'un axe rotatif. 3. Support selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il est constitué de deux platines (2,3) creuses se faisant face. 4. Support selon la 3, caractérisé en ce que ledit dispositif de sécurité (9) est intégré et fixé à l'intérieur du logement (10) délimité par les platines (2,3). 5. Support selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit dispositif de sécurité (9) est miniaturisé et relié à automate par l'intermédiaire d'un fil connecteur (11) et/ou comprend un moyen de mise en fonction (8). 6. Support selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit détecteur (9) est apte à détecter ledit mouvement rotatif perpendiculairement à l'axe de rotation. 7. Support selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit moyen de détection (7) est protégé par un capot (4). 8. Support selon la précédente, caractérisé en ce que ledit moyen de détection (7) est une hélice. 9. Support selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite tige (5) possède d'une part, à son extrémité proximale ledit moyen de détection (7) et d'autre part, à son extrémité distale un filetage. 10. Support selon la 7, caractérisé en ce que ledit support (1) et ledit capot (4) sont réalisés en une matière plastique étanche et résistant chimiquement et physiquement à leur environnement.
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G
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G01
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G01D,G01P
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G01D 11,G01P 1
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G01D 11/00,G01P 1/00
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FR2901000
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A1
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FREIN DE SERVICE ET D'IMMOBILISATION.
| 20,071,116 |
L'invention concerne un , notamment pour véhicules automobiles, comprenant un dispositif d'actionnement à l'aide duquel une garniture de frein à friction peut être pressée contre un corps de frein rotatif à freiner, et comprenant un accumulateur d'énergie qui sollicite la garniture de frein à friction dans le sens d'un actionnement du frein. Un frein de service et d'immobilisation est connu d'après le document WO 2004/041 608. Le frein de service et d'immobilisation connu est un frein hydraulique de véhicule automobile, d'un mode de construction en forme de frein à disque. Il présente un piston de frein pouvant être alimenté par voie hydraulique, à l'aide duquel une garniture de frein à friction peut être appliquée sous pression ou pressée contre un disque de frein, en vue du freinage. De manière plus générale, le disque de frein forme un corps de frein rotatif et à freiner. Un freinage de service est effectué de manière usuelle par une alimentation hydraulique du piston de frein. Pour l'immobilisation, le frein de service d'immobilisation connu comprend une transmission à filetage réalisée sous la forme d'un entraînement à vis dont l'écrou est placé sur le piston de frein et dont la vis s'appuie de manière rotative et axialement fixe, dans un étrier de frein. La transmission à filetage présente un filetage non autobloquant (non irréversible), de sorte que l'écrou, lors d'un actionnement de freinage, met la vis en rotation. La vis est pourvue d'une roue dentée qui peut être immobilisée à l'aide d'une goupille de blocage. La goupille de blocage est actionnée à l'aide d'un électroaimant qui, en commun avec la goupille de blocage et la roue dentée, constitue un dispositif de blocage pour la vis et la transmission à filetage. Pour l'actionnement en tant que frein d'immobilisation, le frein de service et d'immobilisation connu est actionné et bloqué dans l'état actionné. Le frein de service et d'immobilisation connu comprend un empilement de rondelles-ressorts, qui forme un accumulateur d'énergie (accumulateur à ressort). L'empilement de rondelles-ressorts sollicite l'appui axial de la vis de la transmission à filetage, ou bien il est agencé entre le piston de frein et la garniture de frein à friction. Pour un freinage d'immobilisation, l'empilement de rondelles-ressorts est mis en précontrainte par l'actionnement du frein de service et d'immobilisation, avant l'immobilisation de la vis de la transmission à filetage à l'aide du dispositif de blocage. Une force de ressort de l'empilement de rondelles-ressorts presse également garniture de frein à friction contre le disque de frein lorsque frein de service et d'immobilisation est hors pression, et maintient ainsi la force de freinage établie en tant que force de freinage d'immobilisation. L'empilement de rondelles-ressorts compense des variations de longueurs d'origine thermique du frein de service et d'immobilisation connu, qui apparaissent lors du refroidissement du frein de service et d'immobilisation après l'arrêt ou le stationnement d'un véhicule, et qui, sans l'empilement de rondelles-ressorts pourraient conduire à une dégradation de la force de freinage d'immobilisation. L'empilement de rondelles-ressorts assure une force de freinage d'immobilisation suffisante lors du refroidissement du frein de service et d'immobilisation. Dans l'état initial, c'est à dire pour un frein non actionné, l'empilement de rondelles-ressorts du frein de service et d'immobilisation connu est précontraint de manière suffisamment forte pour ne pas être déformé pendant un freinage de service. Un freinage de service ne nécessite ainsi pas de volume hydraulique pour la déformation de l'empilement de rondelles-ressorts. Toutefois, pour un freinage d'immobilisation, l'empilement de rondelles-ressorts doit être sollicité avec une pression hydraulique, qui est supérieure à la pression hydraulique maximale pendant un freinage de service, pour assurer la précontrainte de l'empilement de rondelles-ressorts pour le freinage d'immobilisation. Le but de l'invention consiste à améliorer un frein de service et d'immobilisation du type de celui mentionné 20 en introduction. Le frein de service et d'immobilisation selon l'invention comprend, tout comme le frein de service et d'immobilisation connu, un accumulateur d'énergie qui 25 sollicite la garniture de frein à friction dans le sens d'un actionnement du frein. Conformément à l'invention, l'accumulateur d'énergie peut être mis en service et hors service. Pour le freinage de service, l'accumulateur d'énergie du frein de service et 30 d'immobilisation conforme à l'invention est mis ou est hors service, le freinage de service n'étant pas influencé par l'accumulateur d'énergie. Pour le freinage d'immobilisation, l'accumulateur d'énergie est mis ou est en service et produit une force de freinage 35 d'immobilisation. L'accumulateur d'énergie en service empêche un desserrage du frein de service et d'immobilisation, par exemple par refroidissement après l'arrêt ou le stationnement d'un véhicule. L'avantage de l'invention réside dans le fait que l'accumulateur d'énergie, comme il peut être mis en service et hors service, n'a besoin d'être alimenté ou sollicité qu'avec l'énergie ou la précontrainte nécessaire au freinage d'immobilisation. Une accumulation d'énergie ou une mise en précontrainte, qui va au-delà de la force de freinage de service maximale, n'est pas nécessaire. Malgré cela, l'accumulateur d'énergie n'influence pas un freinage de service puisqu'il peut être mis hors service, aucune énergie n'étant accumulée ou restituée pendant un freinage de service avec un accumulateur d'énergie mis hors service. Le frein de service et d'immobilisation conforme â l'invention est notamment prévu en tant que frein électromécanique et/ou selon un mode de construction en forme de frein à disque. Electromécanique signifie qu'il présente un dispositif d'actionnement électromécanique. D'autres modes de construction que des freins à disque sont également possibles, tels que par exemple un frein à tambour. Le frein de service et d'immobilisation conforme à l'invention peut présenter un dispositif d'assistance. On connaît par exemple des dispositifs d'assistance mécaniques comprenant un mécanisme à coin ou à rampe. dispositif d'assistance hydraulique est par exemple également possible. Selon une caractéristique de l'invention, de l'énergie peut être accumulée ou stockée dans l'accumulateur d'énergie avec le dispositif d'actionnement du frein de service et d'immobilisation. Selon un mode de construction préféré de l'invention, le frein de service et d'immobilisation comprend une transmission de répartition pour la mise en service et hors service de l'accumulateur d'énergie, qui peut être entraînée par le dispositif d'actionnement et présente une sortie d'entraînement pour la garniture de frein à friction, et qui présente une autre entrée-sortie d'entraînement pour l'accumulateur d'énergie, de sorte 'à l'aide du dispositif d'actionnement du frein de service et d'immobilisation, par l'intermédiaire de la transmission de répartition, de l'énergie peut être stockée dans l'accumulateur d'énergie, et qu'à l'aide de l'accumulateur d'énergie, par l'intermédiaire de la transmission de répartition, la garniture de frein à friction peut être sollicitée dans le sens d'un actionnement de freinage. Selon un mode réalisation avantageux, ladite transmission de répartition comprend un différentiel. D'après une autre caractéristique de l'invention, le frein de service et d'immobilisation comprend un dispositif de blocage pour immobiliser l'accumulateur d'énergie. Selon un mode de réalisation préféré, le frein de service et d'immobilisation présente un frein ou embrayage en tant que dispositif de blocage pour immobiliser l'accumulateur d'énergie. Selon un mode de réalisation avantageux, l'accumulateur d'énergie est un accumulateur à ressort. L'accumulateur d'énergie peut présenter une transmission à filetage ou transmission à vis avec un filetage non irréversible, qui est sollicitée par une force axiale et convertit la force axiale en un couple. D'après une caractéristique de l'invention, le dispositif d'actionnement présente un élément d'appui à l'encontre d'une force de réaction à une force de pressage de la garniture de frein à friction contre le corps de frein, lorsque le frein est actionné. Par ailleurs, le frein de service et d'immobilisation peut comporter un système de surveillance de l'accumulateur d'énergie. En outre, selon un mode de réalisation préféré, le frein 10 de service et d'immobilisation présente un dispositif d'actionnement électromécanique. Dans la suite, l'invention va être explicitée de manière plus détaillée au regard de modes de réalisation 15 représentés sur les dessins annexés. Les deux figures 1 et 2 montrent des schémas de principe de deux modes de réalisation de l'invention. Les dessins sont à considérer comme étant des représentations simplifiées, destinées à comprendre et expliciter l'invention. 20 Le frein de service et d'immobilisation 1 représenté sur la figure 1 est conçu sous forme de frein à disque comprenant un étrier de frein non représenté sur le dessin et pouvant coulisser transversalement par rapport 25 à un disque de frein 2 (appelé étrier flottant). Il comprend en outre une garniture de frein à friction 3 qui, pour le freinage, peut être pressée contre le disque de frein 2. Une force de réaction fait coulisser l'étrier de frein non représenté, transversalement au 30 disque de frein 2, et presse ainsi une deuxième garniture de frein à friction également non représentée et agencée sur le côté opposé du disque de frein 2 dans l'étrier de frein, contre la face opposée du disque de frein 2. Cela est connu de l'homme de métier et ne 35 nécessite donc ici pas davantage d'explications. La garniture de frein à friction 3 est placée sur un support de garniture 4 qui est mobile transversalement au disque de frein 2, à l'aide d'une transmission à filetage 5. Dans le mode de réalisation représenté, la transmission à filetage 5 est une transmission à vis comprenant un écrou 6 fixe en rotation et axialement coulissant, et une vis 7 pouvant être entraînée en rotation. Un système inverse avec un écrou pouvant être entraîné en rotation et une vis en conséquence axialement coulissante, peut également être envisagé (non représenté). Par l'entraînement en rotation de la vis 7, l'écrou 6 et avec lui le support de garniture 4 et la garniture de frein à friction 3, sont déplacés transversalement disque de frein 2. La garniture de frein à friction 3 peut de cette manière être pressée contre le disque de frein 2 qui est ainsi freiné. La vis 7 s'appuie de manière rotative dans l'étrier de frein non représenté, par l'intermédiaire d'un palier ou roulement axial 8. La transmission à filetage 5, qui fait partie d'un dispositif d'actionnement du frein de service et d'immobilisation 1, s'appuie de cette manière directement, à l'encontre de la force de pressage de la garniture de frein à friction 3 contre le disque de frein 2, dans l'étrier de frein. D'autres pièces du frein de service et d'immobilisation, qui devront encore être décrites, ne sont ainsi pas sollicitées par la force de pressage de la garniture de frein à friction 3 contre le disque de frein 2, qui est appliquée pour le freinage. L'entraînement rotatif de la vis 7 s'effectue au moyen d'un moteur électrique 9, qui entraîne une couronne 10 d'une transmission à couronne 11. La couronne 10 est liée de manière fixe en rotation à un différentiel 12 qui peut être entraîné en rotation avec la couronne. La couronne 10 et le différentiel 12 sont agencés coaxialement à la vis 7 de la transmission à filetage 5. Une sortie d'entraînement 13 du différentiel 12, coaxiale à la vis 7, traverse coaxialement la couronne 10 et est liée de manière fixe en rotation à la vis 7. Pour un freinage de service, le moteur électrique 9 entraîne en rotation la couronne 10 et, avec celle-ci, le différentiel 12 et la vis 7, et produit en conséquence le déplacement de la garniture de frein à friction 3, transversalement au disque de frein 2, en pressant cette garniture contre le disque de frein. Le moteur électrique 9, la transmission à couronne 11 avec la couronne 10, le différentiel 12 et la transmission à filetage 5 forment un dispositif d'actionnement électromécanique 5, 9, 10, 11, 12 du frein de service et d'immobilisation 1 conforme à l'invention. Coaxialement à la sortie d'entraînement 13 et à l'opposé de celle-ci, le différentiel 12 présente une autre entrée-sortie d'entraînement 14. Ladite entrée-sortie d'entraînement supplémentaire 14 peut être immobilisée ou bloquée à l'aide d'un frein. Pour le mode de réalisation représenté de l'invention, on a choisi un frein (électro-)magnétique 15. Le frein magnétique 15 peut être monostable ou bistable. Monostable signifie qu'en l'absence d'alimentation en courant il est soit actionné, soit desserré, et est maintenu dans l'autre position respective par alimentation en courant de son électroaimant. Bistable signifie que le frein magnétique 15, en l'absence d'alimentation en courant, reste aussi bien dans la position actionnée que dans la position desserrée, et n'est alimenté en courant que pour la commutation d'inversion, l'alimentation en courant pour l'actionnement et pour le desserrage étant inversée. De tels freins magnétiques 15 sont connus et ne nécessitent donc ici pas davantage d'explications. Sur le plan de la construction, ils peuvent être conçus comme des embrayages magnétiques. Ladite autre entrée-sortie d'entraînement 14 du différentiel 12 est reliée à une deuxième transmission à filetage 16, qui comprend une vis 17 et un écrou 18. Un filetage de la deuxième transmission à filetage 16 présente un grand pas de filetage et n'est pas irréversible, de sorte qu'un mouvement axial de l'écrou 18 est en mesure de faire tourner la vis 17. L'écrou 18 est maintenu axialement coulissant et fixe en rotation. Il est sollicité axialement par un empilement de rondelles-ressorts 19, qui de manière générale peut également être désigné par élément de ressort. A la place de l'empilement de rondelles-ressorts 19 représenté, il est également possible d'envisager un ressort hélicoïdal de compression ou de traction (non représenté). L'empilement de rondelles-ressorts 19 et la deuxième transmission à filetage 16 forment un accumulateur d'énergie 20 qui, en raison de l'utilisation de l'élément de ressort ou de l'empilement de rondelles-ressorts 19, peut également être désigné en tant qu'accumulateur à ressort. En principe, il est également possible d'envisager d'autres accumulateurs d'énergie, par exemple un accumulateur à pression de gaz, qui peut également être englobé dans la désignation accumulateur à ressort (non représenté). Le stockage ou l'accumulation d'énergie dans l'accumulateur d'énergie 20 s'effectue par la mise en précontrainte de l'empilement de rondelles-ressorts 19, au moyen du moteur électrique 9. Le moteur électrique 9 est alimenté en courant et entraîne, tel que déjà décrit, par l'intermédiaire de la transmission â couronne 11, le différentiel 12, et, par l'intermédiaire de celui-ci, la vis 7 de première transmission à filetage 5, de sorte que la garniture de frein à friction 3 est pressée contre le disque de frein 2. Si l'écrou 6 de la première transmission à filetage 5, en raison de l'appui de la garniture de frein à friction 3 sur le disque de frein 2, ne peut plus continuer à coulisser, il arrête la vis 7 et avec elle la sortie d'entraînement 13 du différentiel 12. Le différentiel 12 continue à être entraîné en rotation par le moteur électrique 9, par l'intermédiaire de la transmission à couronne 11. Par l'intermédiaire de l'entrée-sortie d'entraînement 14, lorsque le frein magnétique 15 est desserré, la vis 17 de la deuxième transmission à filetage 16 est mise en rotation et fait coulisser l'écrou 18 qui met en précontrainte l'empilement de rondelles-ressorts 19. Après l'accumulation d'énergie dans l'accumulateur d'énergie 20 par la mise en précontrainte de l'empilement de rondelles-ressorts 19, on actionne le frein magnétique 15 en produisant ainsi le blocage en rotation et donc l'immobilisation de la vis 17 de la deuxième transmission à filetage 16 ainsi que de l'entrée-sortie d'entraînement 14 du différentiel 12. Le frein à disque 1 est desserré par entraînement du moteur électrique 9 dans le sens de rotation opposé. L'accumulation d'énergie dans l'accumulateur d'énergie 20 s'effectue pour un véhicule à l'arrêt. Le frein de service et d'immobilisation 1 conforme à l'invention est actionné comme déjà décrit, en tant que frein de service, à l'aide du dispositif d'actionnement électromécanique, qui comprend le moteur électrique 9, la transmission à couronne 11, le différentiel 12 et la première transmission à filetage 5. L'accumulateur d'énergie 20 est hors service par l'intermédiaire du frein magnétique 15 actionné. Le frein magnétique 15 forme un dispositif de blocage pour immobiliser l'accumulateur d'énergie 20 dans l'optique de mettre hors service l'accumulateur d'énergie 20. Pour l'utilisation en tant que frein d'immobilisation, le frein de service et d'immobilisation 1 est actionné tel que déjà décrit, et pour un frein actionné, le frein magnétique 15 est desserré. Cela met en service l'accumulateur d'énergie 20. L'empilement de rondelles-ressorts 19 précontraint sollicite axialement l'écrou 18 de la deuxième transmission à filetage 16. L'écrou 18 axialement mobile et fixe en rotation produit, par l'intermédiaire du filetage non irréversible de la deuxième transmission à filetage 16, un couple sur sa vis 17 qui se propage, par l'intermédiaire du différentiel 12, à la vis 7 de la première transmission à filetage 5. De cette manière l'accumulateur d'énergie 20 produit un couple dans le sens de la direction de serrage sur la première transmission à filetage 5 dans la direction d'actionnement du frein de service et d'immobilisation 1, qui presse la garniture de frein à friction 3 contre le disque de frein 2 et la maintient dans cet état pour un moteur électrique 9 non alimenté en courant. L'accumulateur d'énergie 20 empêche que le frein de service et d'immobilisation 1 se détende et se desserre, par exemple lors du refroidissement, après l'arrêt ou le stationnement d'un véhicule, suite à des variations de longueur d'origine thermique. L'accumulateur d'énergie 20 maintient conservée la force de freinage d'immobilisation. Le différentiel 12 forme une transmission de répartition, qui répartit couple d'entraînement du moteur électrique 9 vers la première transmission à filetage 5 pour l'actionnement du frein de service et d'immobilisation 1, et vers l'accumulateur d'énergie 20 pour le stockage ou l'accumulation d'énergie par mise en précontrainte de l'empilement de rondelles-ressorts 19. Par l'intermédiaire du différentiel 12 formant la transmission de répartition, l'accumulateur d'énergie 20 pour le stockage ou l'accumulation d'énergie et pour maintenir ou produire la force de freinage d'immobilisation, peut être mis en service ou hors service. A la place du différentiel 12, il est par exemple également possible d'utiliser une transmission à train épicycloïdal en guise de transmission de répartition. Il est également possible d'utiliser une transmission de répartition pouvant être commandée, à la place du différentiel 12 (non représenté). De telles transmissions de répartition sont connues en soi de l'homme de métier et ne nécessitent donc ici pas davantage d'explications. De l'énergie peut être accumulée dans l'accumulateur d'énergie 20 de la manière décrite, à l'aide du moteur électrique 9, de la transmission à couronne 11 et du différentiel 12 formant la transmission de répartition du dispositif d'actionnement électromécanique du frein de service et d'immobilisation 1. Une surveillance de l'accumulateur d'énergie 20 est possible par la mesure du courant absorbé par le moteur électrique 9 lors du stockage ou de l'accumulation d'énergie dans l'accumulateur d'énergie 20, ou bien, au choix, par une mesure de longueur directe ou indirecte de l'empilement de rondelles-ressorts 19, ou bien par une mesure de rotation de la vis 17. Aussi longtemps que les pièces de l'accumulateur d'énergie 20 ne sont pas en mouvement, l'énergie accumulée ou stockée précédemment est encore stockée ou accumulée. Le mode de réalisation représenté sur la figure 2, d'un frein de service et d'immobilisation 21 selon l'invention, se présente également sous la forme d'un frein à disque. Il comprend un mécanisme à rampe et à billes 22 pour presser une garniture de frein à friction 23 contre un disque de frein 24. Le mécanisme à rampe et à billes 22 présente deux disques 25 de forme circulaire, agencés coaxialement l'un par rapport à l'autre et à faible distance l'un de l'autre, dans les faces mutuellement en regard desquels sont formées des rainures à billes 26. Les rainures à billes 26 s'étendent dans la direction périphérique et présentent une pente dans une direction périphérique, c'est-à-dire que les rainures à billes 26 deviennent plus plates (moins creuses) dans ladite une direction périphérique. Les rainures à billes 26 s'étendent sur une fraction d'un tour complet, dans la direction périphérique. Dans les rainures à billes 26 sont logées des billes 27 en guise de corps roulants, par l'intermédiaire desquelles les disques 25 du mécanisme à rampe et à billes 22 s'appuient réciproquement l'un sur l'autre dans la direction axiale. Si l'on fait tourner l'une par rapport à l'autre les deux disques 25, les billes 27 roulent dans les rainures à billes 26 et écartent ainsi axialement les deux disques 25 l'un de l'autre. De cette manière, la garniture de frein à friction 23 est pressée contre le disque de frein 24 pour l'actionnement du frein de service et d'immobilisation 21. L'entraînement en rotation du mécanisme à rampe et à billes 22 s'effectue au moyen d'un moteur électrique 28 sur lequel peut être rapporté par un flasque un réducteur non représenté. Le moteur électrique 28 et le mécanisme à rampe et à billes 22 forment un dispositif d'actionnement électromécanique du frein de service et d'immobilisation 21. Entre le moteur électrique 28 et le mécanisme à rampe et 35 à billes 22, est agencé un embrayage magnétique 29 qui pour l'actionnement du frein de service et d'immobilisation 21 en tant que frein de service, est en position embrayée. Sur un arbre 30, qui relie le moteur électrique 28 et l'embrayage magnétique 29, est agencé un ressort de torsion 31. Une extrémité du ressort de torsion 31 est reliée de manière fixe à l'arbre 30, l'autre extrémité du ressort de torsion 31 étant reliée de manière fixe à une sortie d'embrayage 32 de l'embrayage magnétique 29. La sortie d'embrayage 32 est reliée de manière fixe, ou tout au moins de manière fixe en rotation, à une entrée du mécanisme à rampe et à billes 22. Pour la mise en précontrainte du ressort de torsion 31, l'embrayage magnétique 29 est ouvert, et le frein de service et d'immobilisation 21 est sollicité par le moteur électrique 28, dans la direction du desserrage. Comme un angle de rotation du mécanisme à rampe et à billes 22 est limité, la sortie d'embrayage 32 liée de manière fixe en rotation au mécanisme à rampe et à billes 22, n'accompagne pas la rotation, mais maintient au contraire fixe en rotation l'extrémité du ressort de torsion 31, qui y est liée. La rotation du moteur électrique 28 met en précontrainte le ressort de torsion 31. Lorsque le ressort de torsion 31 est suffisamment précontraint, l'embrayage magnétique 29 est mis en position embrayée, en produisant ainsi la liaison fixe en rotation de l'arbre 30 avec la sortie d'embrayage 32. La précontrainte du ressort de torsion 31 est ainsi conservée. Le ressort de torsion 31 constitue un accumulateur d'énergie du frein de service et d'immobilisation 21. L'embrayage magnétique 29 forme un dispositif de blocage pour bloquer ou immobiliser l'accumulateur d'énergie. Pour l'actionnement en tant que frein d'immobilisation, le frein de service et d'immobilisation 21 est actionné, tel que décrit, au moyen du moteur électrique 28. Dans l'état actionné, l'embrayage magnétique 29 est débrayé ou ouvert, de sorte que le couple de ressort du ressort de torsion 31 sollicite la sortie d'embrayage 32 et, avec celle-ci, le mécanisme à rampe et à billes 22, dans le sens d'actionnement du frein de service et d'immobilisation 21. Le ressort de torsion 31 maintient la force de freinage d'immobilisation du frein de service et d'immobilisation 21 et empêche que le frein de service et d'immobilisation 21 se détende et se desserre, par exemple lors du refroidissement, après l'arrêt ou le stationnement d'un véhicule, suite à des variations de longueur d'origine thermique. A l'aide de l'embrayage magnétique 29, le ressort de torsion 31, qui forme l'accumulateur d'énergie du frein de service et d'immobilisation 21, peut être mis en service et hors service. Lorsque l'embrayage magnétique 29 est en position embrayée et que l'accumulateur d'énergie formé par le ressort de torsion 31 est ainsi hors service, le ressort de torsion 31 n'influence pas le freinage de service. Dans le cas du frein de service et d'immobilisation 21 de la figure 2, l'énergie est, tout comme dans le cas du frein de service et d'immobilisation 1 de la figure 1, stockée ou accumulée au moyen du moteur électrique 28, par la mise en précontrainte du ressort de torsion 31, respectivement de l'empilement de rondelles-ressorts 19. Une surveillance de l'accumulation d'énergie, peut, en- dehors d'une mesure du courant absorbé par le moteur électrique 28 lors de la mise en précontrainte du ressort de torsion 31, être effectuée par une mesure de la rotation (non représenté
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Un frein à disque électromécanique fait office de frein de service et d'immobilisation 1 d'un véhicule automobile. Pour la réalisation en frein d'immobilisation, le frein 1 comprend un différentiel 12 en tant que transmission de répartition et un accumulateur d'énergie 20, par exemple sous la forme d'un accumulateur à ressort, qui peut être mis en précontrainte à l'aide d'un dispositif d'actionnement électromécanique 5, 9, 11, par l'intermédiaire du différentiel 12, et maintient serré le frein 1 en tant que frein d'immobilisation par l'intermédiaire du différentiel 12. Cela empêche un desserrage du frein de service et d'immobilisation dans la fonction de frein d'immobilisation, par des variations de longueur d'origine thermique lors du refroidissement du frein de service et d'immobilisation. En outre, cela permet la mise en précontrainte de l'accumulateur d'énergie 20 à l'aide du dispositif d'actionnement 5, 9, 11, 12 du frein de service et d'immobilisation.
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1. Frein de service et d'immobilisation comprenant un dispositif d'actionnement (5, 9, 11, 12 ; 22, 28) à l'aide duquel une garniture de frein à friction ; 23) peut être pressé contre un corps de frein (2 ; 24) rotatif à freiner, et comprenant un accumulateur d'énergie {20 ; 31) qui sollicite la garniture de frein à friction (3 ; 23) dans le sens d'un actionnement du frein, caractérisé en ce que l'accumulateur d'énergie (20 ; 31) peut être mis en service et hors service. 2. Frein de service et d'immobilisation selon la 1, caractérisé en ce que de l'énergie peut être accumulée ou stockée dans l'accumulateur d'énergie (20 ; 31) avec le dispositif d'actionnement (9, 11, 12 ; 22, 28) du frein de service et d'immobilisation (1). 3. Frein de service et d'immobilisation selon la 1, caractérisé en ce que le frein de service et d'immobilisation (1) comprend une transmission de répartition (12) pour la mise en service et hors service de l'accumulateur d'énergie (20), qui peut être entraînée par le dispositif d'actionnement (9, 11) et présente une sortie d'entraînement (13) pour la garniture de frein à friction (3), et qui présente une autre entrée-sortie d'entraînement (14) pour l'accumulateur d'énergie {20), de sorte qu'à l'aide du dispositif d'actionnement (9, du frein de service et d'immobilisation (1), par l'intermédiaire de la transmission de répartition (12), de l'énergie peut être stockée dans l'accumulateur d'énergie {20), et qu'à l'aide de l'accumulateur d'énergie par l'intermédiaire de la transmission de répartition (12), garniture de frein à friction peut êtresollicitée dans le sens d'un actionnement de freinage. 4. Frein de service et d'immobilisation selon la 3, caractérisé en ce que la transmission 5 de répartition (12) comprend un différentiel. 5. Frein de service et d'immobilisation selon la 1, caractérisé en ce que le frein de service et d'immobilisation (1) comprend un dispositif 10 de blocage (15 ; 29) pour immobiliser l'accumulateur d'énergie {20 ; 31). 6. Frein de service et d'immobilisation selon 5, caractérisé en ce que le frein de 15 service et d'immobilisation (1 ; 21) présente un frein (15) ou embrayage (29) en tant que dispositif de blocage pour immobiliser l'accumulateur d'énergie (20 ; 31). 7. Frein de service et d'immobilisation selon la 20 1, caractérisé en ce que l'accumulateur d'énergie (20 ; 31) est un accumulateur à ressort. 8. Frein de service et d'immobilisation selon la 1, caractérisé en ce que l'accumulateur 25 d'énergie (20) présente une transmission à filetage ou transmission à vis (16) avec un filetage non irréversible, qui est sollicitée par une force axiale et convertit la force axiale en un couple. 30 9. Frein de service et d'immobilisation selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif d'actionnement (5) présente un élément d'appui (8) à l'encontre d'une force de réaction à une force de pressage de la garniture de frein à friction contre 35 le corps de frein (2) lorsque le frein est actionné. 10. Frein de service et d'immobilisation selon la 1, caractérisé en ce que le frein de service et d'immobilisation (1 ; 21) comprend un système de surveillance de l'accumulateur d'énergie {20 ; 31). 11. Frein de service et d'immobilisation selon la 1, caractérisé en ce que le frein de service et d'immobilisation (1) présente un dispositif d'actionnement électromécanique (5, 9, 11, 12 ; 22, 28). 10
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F,B
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F16,B60
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F16D,B60T
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F16D 65,B60T 13,F16D 55,F16D 66
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F16D 65/14,B60T 13/74,F16D 55/226,F16D 65/18,F16D 66/00
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FR2888616
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE COMMANDE DE LA VITESSE DE COMBUSTION DU NOIR DE FUMEES DANS L'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de commande ou de régulation d'introduction de carburant dans une conduite de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne en amont d'un cataly- Beur ou d'un filtre à particules. L'invention concerne également un dispositif de commande ou de régulation de la vitesse de combustion du noir de fumées ou parti-cules d'un moteur à combustion interne comportant un bloc-moteur, une conduite de gaz d'échappement équipée d'un catalyseur et d'un filtre à particules en aval, une unité de dosage de carburant injectant directement du carburant dans la conduite des gaz d'échappement en amont du catalyseur. Etat de la technique Fréquemment les moteurs à combustion interne, notamment les moteurs diesel sont équipés de systèmes de traitement des gaz d'échappement comportant notamment un filtre à particules ou filtre à noir de fumées ou particules diesel (filtre DPF). Pour régénérer ce filtre à particules, il faut des températures dépassant les températures habituel-les des gaz d'échappement. Sans mesures auxiliaires, les particules oxy- dent à environ 550-600 C. Par la combinaison du filtre à particules et d'un catalyseur d'oxydation (OXI-KAT) par revêtement catalytique du filtre et/ou par ajout d'un additif on peut diminuer le seuil inférieur de température pour l'oxydation et arriver à environ 250350 C. Pour certains états de fonctionnement du moteur à corn- bustion interne il est arrivé que la régénération se déroule de façon in-contrôlée, trop rapidement ou trop lentement. En particulier, dans le cas d'une combustion incontrôlée, rapide, la forte oxydation exothermique des particules peut produire un dégagement gênant de chaleur qui traverse avec un front de température le filtre et engendre des températures très élevées. De telles situations doivent être évitées en sécurité ou, si elles se produisent, elles doivent pouvoir être contrôlées par des mesures appropriées. Si la régénération se déroule trop lentement, il faut prendre des mesures de régénération trop longtemps, ce qui augmente la consommation de carburant. En outre, on risque l'arrêt du moteur à combustion in- terne ou le passage dans un état de fonctionnement qui produit l'arrêt de la régénération. Pour éviter de telles situations, le document DE-OS 10333441 Al décrit un procédé et un dispositif de commande du sys- tème de traitement aval des gaz d'échappement, en particulier un filtre à particules d'un moteur à combustion interne. Selon ce document, on pré-définit une valeur de consigne (LAS) pour le signal lambda (L) ou une variation du signal lambda (L). On détecte la valeur réelle du signal lambda (L) ou de la variation du signal lambda (L). Partant de la comparaison entre la valeur réelle et la valeur de consigne (LAS), on pré définit un signal de commande pour un élément d'actionnement qui permet de commander la réaction dans le système de traitement aval des gaz d'échappement de façon à rapprocher la valeur réelle de la valeur de consigne (LAS). A l'aide 1 d'éléments d'actionnement on peut influencer la quantité d'oxygène con-tenue dans les gaz d'échappement. Comme élément d'actionnement on dispose de la soupape de recyclage des gaz d'échappement, du volet d'étranglement, des éléments d'actionnement influençant le turbocompresseur à gaz d'échappement et/ ou un système de dosage de carburant qui assure une post-injection de carburant dans le moteur à combustion interne. Le document EP 1364110 B1 décrit un autre procédé et un dispositif correspondant selon lequel pour commander l'opération de régénération on détermine une grandeur caractéristique en fonction d'au moins un paramètre de fonctionnement du moteur à combustion interne et d'au moins un paramètre de fonctionnement du filtre à particules; cette grandeur caractéristique correspond à l'intensité future de la réaction d'un filtre à particules. Si la grandeur caractéristique dépasse une valeur de seuil, on prend au moins une mesure pour réduire la concentration en oxygène dans les gaz d'échappement du moteur à combustion interne dans le but que la grandeur caractéristique n'atteigne pas la valeur de seuil. Si le filtre à particules atteint un certain niveau de charge et que la régénération du filtre n'est pas assurée à cause de l'état de fonctionnement du moteur, l'état de la technique prévoit d'augmenter la température des gaz d'échappement pour que les particules brûlent rapidement. Pour cela, on augmente la concentration en hydrocarbures dans les gaz d'échappement; ces hydrocarbures sont alors transformés par le catalyseur d'oxydation ce qui se traduit par une augmentation de la température. L'augmentation de la concentration dans la conduite des gaz d'échappement se fait habituellement par une post-injection dans le sys- tème de dosage de carburant du bloc-moteur par un dosage direct de ga- soil dans la conduite des gaz d'échappement; la quantité dosée est normalement prédéfinie selon le point de fonctionnement. Si le carburant diesel est injecté directement dans la con-duite des gaz d'échappement, tous les procédés connus supposent que ce carburant sera transformé dans le catalyseur. Mais les mesures montrent que l'inflammation de la quantité de carburant injectée peut déjà se produire en amont du catalyseur. Cela est notamment le cas si l'injection se fait au moins en partie dans le collecteur des gaz d'échappement. Mais une combustion en amont du catalyseur met en défaut les modèles et les commandes qui en découlent, ce qui peut se traduire par des différences considérables par rapport à la situation idéale. But de l'invention La présente invention a pour but de réduire la combustion en amont du catalyseur en développant un procédé de commande ou de régulation de la vitesse de combustion du noir de fumées ou particules, permettant d'une part de diagnostiquer ce type de combustion et d'autre part au cas où cela se produit, de réagir de manière appropriée. L'invention a également pour but de développer un dispositif de commande ou de régulation de la vitesse de combustion des parti- cules. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'à l'aide d'une installation de mesure on surveille si le carburant s'est enflammé déjà dans la conduite des gaz d'échappement en amont du catalyseur ou du filtre à particules. Le procédé selon l'invention a l'avantage de détecter un toute sécurité une inflammation de carburant en amont du catalyseur. Lorsque le carburant s'enflamme en amont du catalyseur, on peut prendre des mesures appropriées qui, suivant l'état de fonctionnement du moteur à combustion interne, permettent une commande ou une régulation optimum de la vitesse de combustion des particules. Si la surveillance est faite à l'aide d'au moins un capteur de température installé en amont du catalyseur dans le sens de passage des gaz d'échappement, on peut déceler une augmentation de température en amont du catalyseur si les hydrocarbures brûlent en amont du catalyseur. Dans ce cas, on augmentera la quantité dosée par comparaison à une combustion pure dans le catalyseur pour compenser les pertes calorifiques engendrées. Selon un mode de réalisation préférentiel, on surveille en comparant l'augmentation de température mesurée au niveau du catalyseur à une augmentation de température calculée à partir d'un modèle. Cela permet de tenir compte des relations complexes dépendant d'un grand nombre de coefficients d'influence. Une application préférentielle du procédé de l'invention est caractérisée en ce qu'à l'aide d'un capteur de température on mesure la température dans la conduite des gaz d'échappement en amont du catalyseur et avec un capteur de température on mesure la température dans la conduite des gaz d'échappement en aval du catalyseur, et à partir de l'augmentation de température respective on détecte une combustion de carburant en amont du catalyseur. A partir des courbes de température on peut détecter le front de combustion et suivant l'évolution on prend des mesures appropriées. Cela améliore la commande ou la régulation de la vitesse de combustion des particules lors de la régénération du filtre à particules. Pour les moteurs diesel actuels, selon un mode de réalisation préférentiel on a un turbocompresseur à gaz d'échappement installé dans la conduite des gaz d'échappement en amont du capteur de tempé- rature et du catalyseur et on détecte la combustion du carburant dans la conduite des gaz d'échappement en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement et/ ou du catalyseur. Selon une caractéristique préférentielle, on détecte la combustion de carburant en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement et/ ou en amont du catalyseur à partir de l'évolution de la température mesurée par le capteur de la température et de sa comparai-son avec une évolution ou courbe de température préenregistrée et qui dépend du point de fonctionnement, cette évolution ayant été déterminée sans injection directe de carburant dans la conduite des gaz d'échappement. Cela permet une commande ou une régulation de la vitesse de combustion des particules lors de la régénération du filtre à particules selon l'état de fonctionnement. Selon un autre mode de réalisation préférentielle, on détecte la combustion de carburant en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement et/ ou en amont du catalyseur à partir de l'augmentation réelle de la température au niveau du catalyseur en tenant compte d'une tolérance supplémentaire et on compare cette valeur à une augmentation de température calculée dans un modèle pour le catalyseur. Les variations brèves de température et les déviations de tolérance dans les capteurs de température sont prises en compte dans cette exploitation. Si la température en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement est trop élevée, en détectant la combustion de carburant en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement et/ou en amont du catalyseur, on peut arrêter ou réduire le dosage de carburant par l'unité de dosage de carburant. On évite ainsi une surchauffe du turbocompresseur à gaz d'échappement et on le protège contre les incidents. Si en revanche, la température est trop faible et que la ré-génération du filtre à particules n'est pas optimale, lorsqu'on détecte une combustion de carburant en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement et/ou en amont du catalyseur, on peut augmenter le do-sage de carburant par unité de dosage de carburant. Cela permet de compenser des pertes de chaleur élevées. On réalise un dosage particulièrement précis, notamment en augmentant le dosage, si l'augmentation relative est enregistrée selon le point de fonctionnement dans une unité à champs de caractéristiques d'une unité de commande. Cela permet de prendre en compte par exemple les différents états de fonctionnement du moteur à combustion interne et de commander une température de régénération optimale du filtre à parti-cules. En variante, en cas d'augmentation du dosage, on calcule l'augmentation relative avec un modèle de turbocompresseur et/ou de conduite à gaz d'échappement. Cela permet également d'utiliser des mo-dèles d'écoulement pour optimiser la vitesse de combustion des particules améliorant la commande ou la régulation. Pour une commande globale plus précise du moteur à combustion interne, on peut corriger les modèles utilisés pour la commande du moteur à combustion interne en fonction de la source de chaleur sup- plémentaire en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement ou à cause du débit réduit de carburant dans le catalyseur à cause de la combustion en amont du catalyseur. Cela améliore les modèles de simulation dans la commande du moteur et on pourra par exemple améliorer le pronostic qui se fonde sur ces modèles pour les différents capteurs de tempé- rature ou les modèles de perte de charge. Pour l'assistance, le dosage de carburant pour atteindre une température de régénération optimale peut se faire par une post-injection avec le système de dosage de carburant du bloc-moteur. Le problème posé pour le dispositif est résolu en ce qu'avec un capteur de température on mesure la température dans la conduite des gaz d'échappement en amont du catalyseur et avec un capteur de température on mesure la température dans la conduite des gaz d'échappement en aval du catalyseur et à partir de l'augmentation de température respective on détecte une combustion de carburant en amont du catalyseur. Cela permet de reconnaître une augmentation de température en amont du catalyseur et aussi en amont du filtre à particules et de déceler ainsi une combustion de carburant en amont du catalyseur. Selon l'état de fonctionnement du moteur à combustion in-terne, des actions de régulation appropriées sont prévues si les capteurs de température sont reliés par des lignes de transmission de signal à l'unité de commande pour commander le dosage du carburant et si l'unité de commande est reliée par une ligne de transmission de signal à l'unité de dosage de carburant. Si l'unité de commande est reliée par une ligne de transmission de signal au système de dosage de carburant du bloc-moteur, en plus ou en variante du dosage de carburant par l'unité de dosage de carburant on peut faire une post-injection avec le système de dosage de car- burant du blocmoteur. Si l'unité de commande comporte au moins une unité à champs de caractéristiques, le dosage du carburant dans la conduite des gaz d'échappement peut se faire selon le point de fonctionnement en tenant également compte d'autres paramètres du moteur. Dans le cas d'un moteur à combustion interne équipé d'un turbocompresseur, le turbocompresseur à gaz d'échappement est installé dans la conduite des gaz d'échappement en amont du capteur de température et du catalyseur, ce qui permet d'augmenter de manière significative la puissance que donne le moteur à combustion interne. Pour protéger le turbocompresseur à gaz d'échappement contre une surchauffe, il est prévu de relier l'unité de commande par une ligne de transmission de signal à un autre capteur de température installé dans la conduite des gaz d'échappement en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement. Cela est important pour la combustion du carburant dans le collecteur des gaz d'échappement du bloc-moteur car dans ce cas on peut avoir des températures extrêmement élevées au niveau du turbo-compresseur à gaz d'échappement. Selon une variante de réalisation préférentielle, la fonction de l'unité de commande peut être réalisée sous la forme d'un programme et/ ou d'un circuit et faire au moins partiellement partie d'une commande de moteur superordonnée, une fonction enregistrée sous forme de pro- gramme permettant de commander ou de réguler la vitesse de combustion des particules d'une manière très simple, cette fonction étant intégrée comme sous-programme dans le programme global de commande ou de gestion du moteur. Cela permet également des mises à jour économiques des programmes. 1 o Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté schématiquement dans l'unique figure annexée. La figure unique est une vue schématique d'un dispositif de 15 commande ou de régulation de la vitesse de combustion des particules dans un moteur à combustion interne. Description du mode de réalisation La figure 1 montre schématiquement les principaux composants d'un moteur à combustion interne 1 comportant un bloc-moteur 10, une conduite de gaz d'échappement 20 équipée d'un catalyseur 40 et d'un filtre à particules 50 en aval. Dans l'exemple de réalisation présenté, le moteur à combustion interne 1 comporte en outre un turbocompresseur à gaz d'échappement 30 installé dans la conduite des gaz d'échappement 20 en amont du catalyseur 40. Une unité de dosage de carburant 60 injecte directement du carburant dans la conduite des gaz d'échappement 20 en amont du catalyseur 40. L'unité de dosage ou installation de dosage de carburant 60 comporte une pompe 63 et/ou une vanne 62 pour doser exactement le carburant. Ce dispositif correspond notamment schématiquement à la construction d'un moteur à combustion interne 10 de type diesel avec une installation de dosage de carburant 60 qui introduit le carburant dans la conduite des gaz d'échappement. Selon l'invention, dans ce dispositif, la commande ou la ré-gulation de la vitesse de combustion des particules ou noir de fumées uti-lise un capteur de température 80 qui détermine la température dans la conduite des gaz d'échappement 20 en amont du catalyseur 40 et un capteur de température 90 qui détermine la température dans la conduite des gaz d'échappement 20 en aval du catalyseur 40; à partir de l'augmentation de température respective il détermine si le carburant brûle en amont du catalyseur 40. Les capteurs de température 80, 90 sont reliés à une unité de commande 100 par des lignes de transmission de signal 81, 91. Cette unité commande le dosage de carburant. L'unité de commande 100 est reliée par une ligne de transmission de signal 64 à l'unité de dosage de carburant 60. En plus, dans le cas du dispositif présenté, l'unité de commande 100 est reliée par une ligne de transmission de signal 12 à un système de dosage de carburant 11 du bloc- moteur 10. En outre, dans l'exemple présenté, l'unité de corn-mande 100 est reliée par une ligne de transmission de signal 12 à un système de dosage de carburant 11 du bloc-moteur 10. En outre, dans l'exemple présenté, l'unité de commande 100 est relié par une ligne de transmission de signal 71 à un autre capteur de température 70 installé dans la conduite des gaz d'échappement 20 en amont du turbocompres- seur à gaz d'échappement 30. Selon un développement de l'invention, la fonction de l'unité de commande pour commander ou réguler la vitesse de combustion des particules est réalisée sous la forme d'un programme et/ou d'un circuit et appartient au moins en partie à une commande de moteur superordon- née. L'unité de commande 100 comporte au moins une unité à champs de caractéristiques 101 dans laquelle est enregistré le dosage du carburant dans la conduite de gaz d'échappement 20 selon le point de fonctionne-ment. Le dispositif tel que décrit ci-dessus permet de mesurer avec le capteur de température 80, la température dans la conduite de gaz d'échappement 20 en amont du catalyseur 40 et avec le capteur de tempé-rature 90, la température dans la conduite de gaz d'échappement 20 en aval du catalyseur 40; à partir de l'augmentation respective de tempéra- ture on décèle une combustion de carburant en amont du turbocompres- seur à gaz d'échappement 30 et/ou du catalyseur 40. La combustion de carburant en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement 30 et/ou en amont du catalyseur 40 se détecte d'une part en partant de l'évolution de la température mesurée par le capteur de température 80 et de sa comparaison avec une évolution de température enregistrée et dépendant du point de fonctionnement, et que l'on a obtenu sans injecter de carbu- rant dans la conduite de gaz d'échappement 20. Si la température en amont du catalyseur dépasse la courbe de température précédemment en- registrée, il y a combustion de carburant en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement 30 et/ou en amont du catalyseur 40. En plus, cela permet d'améliorer la détection par un modèle de température de gaz d'échappement. Un autre procédé prévoit de détecter la combustion de car- burant en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement 30 et/ou en amont du catalyseur 40 à partir de l'augmentation réelle de la température au niveau du catalyseur 40 en tenant compte d'une tolérance complémentaire et en comparant cette valeur à une augmentation de température au niveau du catalyseur 40, calculée à l'aide d'un modèle. Comme réaction à une détection de combustion de carburant en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement 30 et/ou en amont du catalyseur 40 on peut arrêter ou réduire le dosage de carburant par l'unité de dosage de carburant 60 si par exemple la température en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement 30 est trop élevée. Cela permet de surveiller toute surchauffe du turbocompresseur à gaz d'échappement 30 à l'aide du capteur de température 70, supplémentaire. Suivant la réalisation de la conduite de gaz d'échappement 20 et de l'installation du catalyseur 40 et du filtre à particules 50, on peut également prévoir d'autres capteurs de température à d'autres endroits. Si la température est trop faible pour régénérer le filtre à particules, on peut, d'autre part, en détectant la combustion de carburant en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement 30 et/ou en amont du catalyseur 40, augmenter le dosage de carburant par l'unité de dosage de carburant 60 et pour une augmentation du dosage on enregistre l'augmentation relative selon le point de fonctionnement d'un champ de caractéristiques 101 de l'unité de commande 100. L'augmentation relative peut également se calculer à partir d'un modèle de turbocompresseur et/ou de conduite à gaz d'échappement. Du point de vue de la commande globale du moteur à combustion interne il est prévu de corriger les modè- les utilisés pour la commande du moteur à combustion interne en fonction de la source de chaleur supplémentaire en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement 30 et du débit réduit de carburant dans le catalyseur 40 lié à la combustion en amont du catalyseur 40. On peut prévoir un dosage supplémentaire de carburant pour atteindre une température de régénération optimale par post-injection au niveau du système de dosage de carburant 11 du bloc-moteur 10. Le procédé tel que décrit et le dispositif tel que présenté permettent de surveiller une combustion de carburant incontrôlée en amont du catalyseur 40, ce qui garantit une évolution de température plus exacte en amont du filtre à particules 50 et permet d'optimiser la vitesse de combustion des particules pour régénérer le filtre à particules 50. En même temps, on a une protection contre la surchauffe du turbocom- presseur à gaz d'échappement 30. De plus, on peut améliorer les modèles de simulation dans la commande du moteur. En principe, on peut envisager d'utiliser le dispositif tel que décrit ainsi que le procédé également pour d'autres concepts de moteurs à combustion interne 1, pour des machines thermiques ou des applications de chauffage dans lesquelles il faut une combinaison précise des particules pour régénérer les filtres à particules 50. NOMENCLATURE 1 moteur à combustion interne bloc-moteur 11 système de dosage de carburant 12 ligne de transmission de signal 20 conduite de gaz d'échappement turbocompresseur à gaz d'échappement catalyseur filtre à particules unité de dosage de carburant 61 buse 62 vanne 63 pompe 64 ligne de transmission de signal capteur de température 71 ligne de transmission de signal capteur de température 81 ligne de transmission de signal 90 capteur de température 91 ligne de transmission de signal unité de commande 101 unité à champs de caractéristiques
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Procédé de commande ou de régulation d'introduction de carburant dans une conduite de gaz d'échappement (20) d'un moteur à combustion interne (10) en amont d'un catalyseur (40) ou d'un filtre à particules (50).A l'aide d'une installation de mesure on surveille si le carburant s'est enflammé déjà dans la conduite des gaz d'échappement (20) en amont du catalyseur (40) ou du filtre à particules (50).
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1 ) Procédé de commande ou de régulation d'introduction de carburant dans une conduite de gaz d'échappement (20) d'un moteur à combustion interne (10) en amont d'un catalyseur (40) ou d'un filtre à particules (50), caractérisé en ce qu' à l'aide d'une installation de mesure on surveille si le carburant s'est en-flammé déjà dans la conduite des gaz d'échappement (20) en amont du catalyseur (40) ou du filtre à particules (50). 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on effectue la surveillance à l'aide d'au moins un capteur de température (80) installé en amont du catalyseur (40) dans le sens de circulation des gaz d'échappement. 3 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on surveille en comparant l'augmentation de température mesurée au ni-veau du catalyseur (40) avec une augmentation de température calculée 20 selon un modèle. 4 ) Application du procédé selon l'une des 1 à 3 pour la commande ou la régulation de la vitesse de combustion du noir de fumées dans un moteur à combustion interne (1) comportant un bloc-moteur (10), une conduite de gaz d'échappement (20) équipée d'un catalyseur (40) et d'un filtre à particules (50) en aval, et avec en amont du catalyseur (40) une unité de dosage de carburant (60) pour injecter directement du carburant dans la conduite des gaz d'échappement (20), caractérisée en ce qu' à l'aide d'un capteur de température (80) on mesure la température dans la conduite des gaz d'échappement (20) en amont du catalyseur (40) et avec un capteur de température (90) on mesure la température dans la conduite des gaz d'échappement (20) en aval du catalyseur (50), et à partir de l'augmentation de température respective on détecte une combustion de carburant en amont du catalyseur (40). 5 ) Application selon la 4, caractérisée par un turbocompresseur à gaz d'échappement (30) installé dans la conduite des gaz d'échappement (20) en amont du capteur de température (80) et du catalyseur (40), et la combustion de carburant dans la conduite des gaz d'échappement (20) est détectée en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement (30) et/ou du catalyseur (40). 6 ) Application selon la 5, caractérisée en ce qu' on détecte la combustion de carburant en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement (30) et/ou en amont du catalyseur (40) à partir de l'évolution de la température mesurée par le capteur de température (80) et de la comparaison avec une évolution de température préalablement enregistrée qui dépend du point de fonctionnement, évolution qui a été déterminée sans injection directe de carburant dans la conduite des gaz d'échappement (20). 7 ) Application selon la 5, caractérisée en ce qu' on détecte la combustion de carburant en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement (30) et/ ou en amont du catalyseur (40) à partir de l'augmentation réelle de la température dans le catalyseur (40) en tenant compte d'une tolérance supplémentaire et d'une comparaison de cette valeur à une augmentation de température calculée à partir d'un modèle pour le catalyseur (40). 8 ) Application selon la 5, caractérisée en ce qu' on arrête ou on réduit le dosage du carburant par l'unité de dosage de carburant (60) si l'on détecte une combustion de carburant en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement (30) et/ou en amont du catalyseur (40). 9 ) Application selon la 5, caractérisée en ce qu' on augmente le dosage du carburant par l'unité de dosage (60) si l'on détecte une combustion de carburant en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement (30) et/ou en amont du catalyseur (40). 10 ) Application selon la 9, caractérisée en ce qu' en cas d'augmentation du dosage on enregistre l'augmentation relative selon le point de fonctionnement dans une unité de champ caractéristique 5 (101) d'une unité de commande (100). 11 ) Application selon la 9, caractérisée en ce qu' on calcule l'augmentation relative par un modèle de turbocompresseur 10 et/ou de conduite à gaz d'échappement en cas d'augmentation de dosage. 12 ) Application selon la 5, caractérisée en ce qu' on corrige les modèles utilisés pour commander le moteur à combustion interne (1) en fonction de la source de chaleur supplémentaire en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement (30) et de la veine de carburant réduite dans le catalyseur (40) du fait de la combustion en amont du catalyseur (40). 13 ) Application selon la 4, caractérisée en ce qu' on règle le dosage du carburant pour atteindre une température optimale de régénération par une post-injection dans le système de dosage de carburant (11) du bloc-moteur (10). 14 ) Dispositif de commande ou de régulation de la vitesse de combustion du noir de fumées dans un moteur à combustion interne (1) comportant un bloc-moteur (10), une conduite de gaz d'échappement (20) équipée d'un catalyseur (30) et d'un filtre à particules (50) en aval, une unité de dosage de carburant (60) injectant directement du carburant dans la conduite des gaz d'échappement (20) en amont du catalyseur (40), caractérisé par un capteur de température (80) qui mesure la température dans la con-duite des gaz d'échappement (20) en amont du catalyseur (40) et un cap- teur de température (90) qui mesure la température dans la conduite des gaz d'échappement (20) en aval du catalyseur (40) et à partir de l'augmentation respective de température on détecte la consommation de carburant en amont du catalyseur (40). 15 ) Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que les capteurs de température (80, 90) sont reliés par des lignes de transmission de signaux (81, 91) à une unité de commande (100) pour cornmander le dosage de carburant, et cette unité de commande (100) est reliée par une ligne de transmission de signal (64) à l'unité de dosage de carburant (60). 16 ) Dispositif selon la 15, 1 o caractérisé en ce que l'unité de commande (100) est reliée par une ligne de transmission de signal (12) à un système de dosage de carburant (11) du bloc-moteur (10). 17 ) Dispositif selon la 15, caractérisé en ce que l'unité de commande (100) comporte au moins une unité à champs de caractéristique s (101). 18 ) Dispositif selon la 15, caractérisé par un turbocompresseur à gaz d'échappement (30) installé dans la conduite des gaz d'échappement (20) en amont du capteur de température (80) et du catalyseur (40). 19 ) Dispositif selon la 18, caractérisé en ce que l'unité de commande (100) est reliée par une ligne de transmission de signaux (71) à un autre capteur de température (70) dans la conduite des gaz d'échappement (20) en amont du turbocompresseur à gaz d'échappement (30). 20 ) Dispositif selon la 15, caractérisé en ce que la fonction de l'unité de commande (100) est réalisée sous forme de pro-35 gramme et/ou de circuit et fait au moins partie d'une commande de moteur superordonnée. la fonction de l'unité de commande (100) est réalisée sous forme de programme et/ ou de circuit et fait au moins partie d'une commande de moteur subordonnée.
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F
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F01
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F01N
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F01N 9,F01N 3
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F01N 9/00,F01N 3/025,F01N 3/36
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FR2897611
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A1
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PRODUIT DE TRAITEMENT D'UN RESERVOIR ET D'UNE CUVETTE DE CHASSE D'EAU
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La présente invention concerne un produit destiné à assurer le traitement de l'eau d'un réservoir de chasse d'eau pour WC ainsi que de la cuvette associée à celui- ci. On sait qu'un réservoir de chasse d'eau est alimenté tantôt par une eau brute provenant d'un robinet du réseau de distribution d'eau, tantôt parfois par des eaux recyclées, c'est-à-dire des eaux ayant préalablement été utilisées, telles que par exemple des eaux de douches, des eaux de pluie etc...Il en résulte un certain nombre de désagréments pour l'utilisateur. Lorsque l'eau d'un réservoir de chasse d'eau n'a subi aucun traitement d'aucune sorte et notamment aucun traitement adoucissant, il y a en premier lieu formation d'un dépôt de tartre, dont l'importance est fonction du degré hydrotimétrique de l'eau, auquel vient s'ajouter, la plupart du temps, d'autres dépôts de couleur brune dépendant de la teneur en ions ferriques de cette eau, ainsi que d'autres dépôts de minéraux. Après un certain temps d'utilisation, qui est fonction de la nature de l'eau utilisée, et tout spécialement de sa "dureté", il y a formation à la fois dans le réservoir et dans la cuvette de la chasse d'eau, de complexes insolubles qui, en raison de l'évaporation de l'eau, forment à la longue des dépôts également insolubles qui, à l'intérieur du réservoir, ont tendance à perturber le bon fonctionnement des mécanismes commandant la chasse d'eau, pouvant aller s'il n'y est pas remédié, jusqu'à un blocage pur et simple de celui-ci et, à l'intérieur de la cuvette, une formation de dépôts disgracieux et malodorants. Outre les dépôts indésirables, le réservoir et la cuvette sont en outre le siège du développement de microorganismes qui sont la source de nombreux désagréments et notamment à l'origine d'odeurs désagréables. C'est pourquoi on a proposé différents moyens destinés à assurer un nettoyage tant de la cuvette que de la cuve de la chasse d'eau. On a ainsi proposé des produits nettoyants qui se présentent sous forme solide et qui, à chaque actionnement de la chasse, perdent par dissolution dans l'eau de rinçage de celle-ci une certaine partie de leur masse. On a constaté que de tels produits étaient d'une faible efficacité, cette dernière diminuant de plus au fur et à mesure de la dissolution du produit solide. On a proposé également de faire appel à des produits de nettoyage liquides délivrés par des appareils disposés à l'intérieur soit du réservoir de la chasse d'eau soit à l'intérieur de la cuvette elle-même et qui, à chaque actionnement libérent à l'intérieur de celle-ci une certaine quantité d'un liquide nettoyant qui, entraîné par l'eau libérée par la chasse, assure d'une part à la fois le nettoyage du réservoir et l'entretien de son mécanisme et d'autre part le nettoyage de l'intérieur de la cuvette. Les appareils délivrant de tels produits présentent habituellement l'inconvénient de ne pas être en mesure de fournir, à chaque actionnement de la chasse, des doses précises identiques de produit de nettoyage. C'est pourquoi on a proposé, dans la demande de brevet FR N 05.10173 déposée au nom des demandeurs, un dispositif permettant de délivrer des doses précises de produit de nettoyage, dans lequel le temps de remplissage du réservoir de la chasse d'eau n'a qu'une influence extrêmement faible sur le volume de la dose de produit liquide délivrée. La présente invention a pour but de proposer un produit apte à être distribué notamment par ce type d'appareil et à assurer un traitement à la fois de l'eau du réservoir de la chasse et de l'eau de la cuvette de celle-ci, de façon d'une part à éviter la formation des dépôts divers et d'autre part à favoriser l'entretien des mécanismes des appareils de distribution. La présente invention a ainsi pour objet un produit de traitement liquide de l'eau contenue dans un réservoir de chasse d'eau mettant en oeuvre au moins un acide, caractérisé en ce que: - sa viscosité est inférieure à 100 mPa.s, - cet acide est un acide organique naturel dont la concentration est au moins égale à 30%. Suivant l'invention le produit comprendra de préférence au moins deux acides organiques, de préférence naturels, au moins l'un de ces acides pouvant être l'acide citrique, l'acide acétique ou l'acide oxalique. Au moins l'un des acides organiques pourra également être un acide synthétique, appartenant notamment au groupe constitué par l'acide polyacrylique, ou l'acide polyomoléïnique ou l'acide phosphonique. Par ailleurs le produit suivant l'invention contiendra avantageusement au moins un élément apte à au moins ralentir la photosynthèse. Un tel élément pourra par exemple être constitué d'un colorant qui assurera ainsi, dans le produit suivant l'invention, deux fonctions, à savoir une première fonction d'ordre décorative, classique dans ce type de produit, mais également une seconde fonction, à savoir une fonction anti-photosynthèse. Le produit pourra également comporter au moins une huile de parfum dont la concentration en poids total du produit sera au moins égale à 2%, ce dernier pourra être associé à au moins un alcool volatil à chaîne moléculaire courte, notamment constituée de méthanol, et/ou d'éthanol et/ou de propanol, dont la concentration sera préférentiellement au moins égale à 2% en poids total du produit. Enfin le produit pourra contenir au moins deux surfactants, au moins l'un d'eux pouvant être de type non ionique. On décrira ci-après, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de la présente invention. Contrairement aux produits liquides habituellement utilisés pour le nettoyage et l'entretien des cuvettes de WC le produit suivant l'invention a également pour fonction d'assurer également l'entretien des réservoirs des chasses d'eau, autrement dit de réservoirs qui abritent des mécanismes qui, pour rester opérationnels, doivent rester exempts de tous dépôts susceptibles de gêner ou modifier leur fonctionnement. Plus spécifiquement, le produit suivant l'invention, bien qu'il puisse être utilisé avec tout système de distribution, est cependant particulièrement destiné à être distribué par des appareils mécaniques et automatiques qui, disposés dans le réservoir de la chasse, présentent la particularité de délivrer des doses de produit liquide rigoureusement calibrées, et ceci quelque soit le niveau d'une part de l'eau dans le réservoir et d'autre part du produit nettoyant dans son récipient. Une telle spécificité impose que les phénomènes de tension superficielle ne s'opposent pas au libre écoulement du produit, si bien que cela exclut de faire appel à la plupart des produits habituellement utilisés dans ce domaine. On a ainsi constaté que la viscosité du produit devait être au plus égale à 100 mPa.s. De plus, en raison de la spécificité précédemment mentionnée, le produit est amené à venir en contact avec des mécanismes comportant des joints d'étanchéité en caoutchouc ou en élastomère et il est nécessaire que le produit de traitement non seulement ne soit pas amené à détériorer ces éléments, et principalement ces joints, mais au contraire contribue au bon entretien de ceux-ci. On a constaté qu'en faisant appel à un agent actif principal constitué d'un acide organique à forte concentration on obtenait une activité sur le tartre d'une grande efficacité, sans que l'on soit contraint de faire appel à des produits épaississants destinés à prolonger le temps de contact, et donc d'activité, du produit avec les surfaces à nettoyer/entretenir. On sait que les produits de nettoyage/entretien pour chasse d'eau conduisent à une difficulté qui est l'augmentation de concentration du produit au cours du temps (essentiellement due à l'évaporation de la phase liquide contenue dans le produit) qui se traduit par une augmentation de sa viscosité. Une telle augmentation de viscosité est particulièrement gênante, voire rédhibitoire, lorsque ledit produit doit être distribué par un dispositif dans lequel la facilité d'écoulement est une condition de bon fonctionnement. On a constaté que le recours à un acide organique de forte concentration, c'est-à-dire à une concentration en poids total du produit supérieure à 30%, permettait de fixer l'eau dans le produit et que, dès lors, le phénomène d'évaporation devenait négligeable, permettant ainsi l'utilisation du produit suivant l'invention dans des appareils du type de celui- précédemment mentionné. On a également constaté suivant l'invention qu'en faisant appel à un colorant de couleur bleue celui-ci réalisait un filtrage des rayons lumineux ayant pour effet de diminuer l'importance du phénomène de photosynthèse, empêchant ainsi la formation des algues vertes qui se forment à la longue dans les cuvettes. Par ailleurs, la couleur, qui est facilement perceptible par l'utilisateur, permettra à celui-ci de déterminer si la quantité de produit distribuée dans le réservoir et la cuvette de la chasse l'est bien en quantité suffisante. Le produit suivant l'invention pourra également comporter une huile de parfum et ceci à un taux de concentration relativement élevé pour ce type de produit. Outre sa fonction naturelle le parfum à forte concentration, c'est-à-dire supérieure à environ 3%, assure alors une fonction biocide, cette fonction biocide venant lutter contre la formation de microorganismes sources notamment d'odeurs désagréables. Par ailleurs il a été constaté que l'adjonction à ce parfum d'au moins un alcool volatil à chaîne moléculaire courte, notamment de type méthanol, éthanol ou propanol à une concentration au moins égale à 2% en poids du poids total de produit, d'une part accentuait l'effet volatil de ce parfum et, d'autre part, à des températures inférieures à 10 C, assurait une stabilisation du produit. Les essais qui ont été effectués pendant plusieurs mois dans les conditions réelles d'utilisation ont permis d'établir qu'un produit de traitement suivant l'invention réalisé ainsi que l'exemple de mise en œuvre exposé ci-après permettait d'obtenir à la fois: - une élimination totale des dépôts de tartre et de rouille d'une part sur les parois du réservoir de la chasse ainsi que sur les éléments du mécanisme de celle-ci, et d'autre part sur les parois de la cuvette, - une brillance au niveau de la surface de cette dernière, - une suppression des proliférations de micro- organismes, ainsi que des algues vertes et noires, - une protection des joints du mécanisme de le chasse et de l'appareil de distribution du produit, - un fonctionnement optimal dans les appareils nécessitant des produits à distribuer de faible viscosité. EXEMPLE 1 - Acide citrique - Surfactant non ionique - Surfactant cationique (didecyldiméthylammoniumchlorure) - Colorant bleu (E133) -Parfum (lavande) - Isopropanol - Eau distillée EXEMPLE 2 - Acide citrique 50% - Surfactant non ionique 4% - Surfactant anionique 4% - Colorant bleu 0,06% - Parfum 7% 50% 5 0 1% 0,1% 5% 6% pour compléter - Isopropanol 3% -Glycérine 5% - Acide organique (acide polyacrylique) 5% - Eau distillée pour compléter5
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La présente invention concerne un produit de traitement liquide de l'eau contenue dans un réservoir de chasse d'eau mettant en oeuvre au moins un acide.Ce produit est caractérisé en ce que:- sa viscosité est inférieure à 100 mPa.s,- cet acide est un acide organique dont la concentration en poids est au moins égale à 30%.
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1.- Produit de traitement liquide de l'eau contenue dans un réservoir de chasse d'eau mettant en oeuvre au moins un acide, caractérisé en ce que: -sa viscosité est inférieure à 100 mPa.s, - cet acide est un acide organique dont la concentration en poids est au moins égale à 30%. 2.- Produit de traitement suivant la 1 caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux acides organiques. 3.- Produit suivant la 2 caractérisé en ce que au moins l'un des acides organiques est un acide naturel. 4.- Produit suivant la 3 caractérisé en ce que ledit acide naturel appartient au groupe constitué par l'acide citrique, ou l'acide acétique ou l'acide oxalique. 5.- Produit suivant la 2 caractérisé en ce que au moins l'un des acides organiques est un acide synthétique. 6.- Produit suivant la 5 caractérisé en ce que ledit acide synthétique appartient au groupe constitué par l'acide polyacrylique, ou l'acide polyomoléïnique ou l'acide phosphonique. 7.- Produit suivant l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il contient au moins un élément apte à au moins ralentir la photosynthèse. 8.- Produit suivant la 7 caractérisé en ce que ledit élément est constitué d'un colorant. 9.- Produit suivant l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte au moinsune huile de parfum dont la concentration en poids total du produit est au moins égale à 2%. 10.- Produit suivant l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il contient au moins un alcool volatil à chaîne moléculaire courte, notamment constituée de méthanol, et/ou d'éthanol et/ou de propanol. 11.- Produit suivant la 10 caractérisé en ce que la concentration en alcool volatil est au moins égale à 2% en poids total du produit. 12.- Produit suivant l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il contient au moins deux surfactants. 13.- Produit suivant la 12 caractérisé en ce qu'au moins l'un des surfactants est de type non ionique.
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C
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C02,C11
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C02F,C11D
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C02F 5,C02F 1,C11D 7
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C02F 5/10,C02F 1/54,C11D 7/22
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FR2895267
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE NAVIGATION NON INVASIF.
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La présente invention concerne un procédé et un dispositif de navigation non invasif. Elle s'applique, en particulier, à l'assistance aux chirurgiens avant ou pendant une opération chirurgicale. La présente invention vise, à être moins invasif lors d'une investigation pré-opératoire pour fournir au chirurgien, en temps réel, un repérage anatomique d'outils dont le positionnement conditionne le succès de l'opération. Pour gérer, par navigation, la mise en place d'une prothèse, par exemple de genou, l'opérateur a besoin de connaître les caractéristiques anatomiques du membre à opérer, en particulier : - la valeur de la déformation frontale, - la dimension médio-latérale, antéro-postérieure de l'articulation, - la valeur angulaire entre l'axe anatomique et l'axe mécanique et - une vue en trois dimensions de cette articulation. En effet, ces éléments sont la base de réflexion du protocole opératoire du chirurgien. L'investigation vise à paramétrer une forme désordonnée à opérer, par exemple le genou. A ce jour, cette investigation est réalisée après ouverture de l'articulation à opérer, ce qui implique de nombreux inconvénients comme l'allongement de la durée de l'opération et l'augmentation des risques opératoires, comme des infections, par exemple. La présente invention vise à permettre une investigation qui ne comporte pas d'ouverture de l'articulation. Selon un premier aspect, la présente invention vise un dispositif de navigation non invasif comportant : - une base de données géométriques de prothèses, - un fluoroscope qui fournit une pluralité d'images en deux dimensions d'une partie du corps humain. -un moyen de traitement des images(calculateur) issues du fluoroscope qui fournit une représentation osseuse en trois dimensions ; - une interface entre le moyen de traitement et un système de navigation qui comporte un écran et un moyen d'analyse de représentation osseuse et de données géométriques de prothèses pour fournir : - une recommandation de prothèse à implanter ; - une représentation à l'écran des axes principaux de l'implantation recommandée de ladite prothèse dans ladite partie du corps humain. Grâce à ces dispositions, l'opérateur peut choisir une prothèse et visualiser l'implantation future de ladite prothèse, sur une image. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte ; - au moins un capteur de positionnement fournissant, à un système de navigation, des informations de positionnement d'outils sur l'os réel du patient ; - le système de navigation étant adapté à représenter sur l'écran, conjointement, les axes principaux de l'implantation recommandée de la prothèse et les axes principaux de l'implantation de la prothèse correspondant au positionnement des outils fourni par chaque capteur de positionnement. Grâce à ces dispositions, l'opérateur peut visualiser l'implantation de ladite prothèse, sur une image et, au cours de l'opération, voir la différence entre l'implantation recommandée et l'implantation qui résulte du maniement des outils. Selon des caractéristiques particulières, le capteur de positionnement comporte un émetteur récepteur d'image. Selon des caractéristiques particulières le dit émetteur récepteur est du type infrarouge. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif de navigation tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de traitement d'une image d'un référentiel sphérique normalisé positionné à proximité de la partie à opérer pour prendre des mesures à partir de dimensions de ce référentiel sphérique. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de traitement d'image d'outils adapté à déterminer la position d'outils mis en oeuvre pendant une phase opératoire. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif de navigation tel que succinctement exposé ci-dessus comporte une mémoire de procédures opératoires et de trajectoires, le système de navigation étant adapté à représenter, sur l'écran, conjointement, une trajectoire recommandée d'un outil et une trajectoire réelle d'un outil. D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite, dans un but explicatif et nullement limitatif, en regard des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier d'un dispositif de navigation non invasif objet de la présente invention et - la figure 2 représente, sous forme d'un logigramme, une succession d'étapes mises en oeuvre pour l'utilisation du dispositif illustré en figure 1. Dans toute la description, on décrit un mode de réalisation du dispositif objet de la présente invention adapté à une opération d'implantation d'une prothèse du genou. Cependant, la présente invention ne se limite pas à ce type d'opération et s'étend à tout le domaine de la chirurgie. On observe, en figure 1, un dispositif de navigation non invasif 100 comportant un fluoroscope 110, un ordinateur 120, une base de données de prothèses 125, une base de données de modèles anatomiques 130, une mémoire de procédures opératoires et de trajectoires 135, une mémoire vidéo 140, un écran 145, un émetteur récepteur d'image 160, dénommé sous le terme générique de caméra par simplification, un référentiel sphérique 170, trois réflecteurs 180, 181 et 182 et un moyen de commande 190. Le fluoroscope 110 de type connu est une radioscopie émettant de faible rayon. Le fluoroscope 110 fournit une pluralité d'images d'une partie du corps humain, par exemple de l'articulation du genou et, en particulier, permet de déterminer une représentation osseuse en deux dimensions. C'est l'utilisation de la sphère de repère 170 et la prise de vue en trois endroits différents, par exemple latérale, de face et de trois-quarts, qui donne, par action du calculateur 120, une image en trois dimensions. Dans le mode de réalisation décrit ici, le fluoroscope 110 est doté d'un bras en arc de cercle dont les extrémités émettent et réfléchissent des rayons faiblement radioactifs. Généralement, une tierce personne manipule cet équipement et déplace le bras en arc de cercle pour capter des images de la zone à opérer selon différents angles (face, profil et trois quarts, par exemple). Le déclenchement de la prise de vue est déclenchée par action sur le moyen de commande 190 ou, s'il est tactile, sur l'écran 145, en regard d'une indication, menu ou icône, représentant la prise de vue. L'ordinateur 120 est de type connu. II met en oeuvre des logiciels implémentant les étapes décrites dans le logigramme illustré en figure 2. La mémoire de l'ordinateur 120 conserve la base de données de prothèses 125, la base de données de modèles anatomiques 130, les procédures opératoires et de trajectoires 135 et la mémoire vidéo 140. La base de données de prothèse conserve des dimensions de prothèses de plusieurs tailles et des axes géométriques caractéristiques de ces prothèses. La base de données de modèles anatomiques conserve, pour la zone opératoire, des modèles des différentes anatomies qui peuvent être rencontrées sur les patients. La base de données de procédures opératoires et de trajectoires 135 conserve les successions d'étapes que le praticien doit observer au cours d'une opération et les trajectoires des outils, par exemple de coupe, qui correspondent à ces procédures opératoires. Le référentiel sphérique 170 est de dimension connue et normalisée. Le référentiel sphérique 170 est, par exemple, constitué d'une sphère de diamètre compris entre 20 et 35 millimètres, constituée en métal, en bois ou en matière plastique, par exemple. Il est posé, et solidarisé avec un ruban adhésif, contre le site à opérer (le membre à opérer) dans le champ de vision du fluoroscope 110. La prise de vues par le fluoroscope 110 est effectuée de face, de profil et de trois quarts par exemple, ce qui fournit les données actives . La mémoire vidéo 140 conserve les images prises par la caméra au cours de chaque opération. La mémoire vidéo 140 conserve aussi les prises de vue de face, de profil et de trois quarts faites par le fluoroscope 110. Chaque prise de vue comporte une image du référentiel sphérique 170. L'écran 145 est de type connu, par exemple de type à cristaux liquides, plasma et est préférentiel tactile. Il affiche des images provenant de l'ordinateur 120, du fluoroscope 110 et de la caméra 160. La caméra 160 est préférentiellement adaptée à capter des images dans la gamme spectrale infrarouge. A cet effet, elle comporte un émetteur infrarouge 165, par exemple constitué d'une diode électroluminescente infrarouge. Les réflecteurs 180, 181 et 182, aussi appelés capteurs de position dans la suite de la description, renvoient le rayonnement issu de l'émetteur infrarouge 165 de la caméra 160 vers la caméra 160 afin que celle-ci permette le repérage des éléments de l'articulation à opérer, qui se déplacent au cours d'une intervention chirurgicale. Les réflecteurs sont, par exemple, de type catadioptre. Ces réflecteurs 180, 181 et 182 sont de deux types : passifs, réflecteurs 181 et 182, qui sont fixés sur le membre à opérer représenté en figure 1 par un cercle et - actif, réflecteur 180, mobile avec une pièce du matériel chirurgical qui guide le geste chirurgical. Au cours de son fonctionnement, l'ordinateur 120 effectue un traitement des images issues du fluoroscope 110 pour obtenir une représentation osseuse en trois dimensions de l'articulation du genou du patient. L'ordinateur 120 effectue le rapprochement entre les prises de vues conservées dans la mémoire vidéo 140, le référentiel sphérique 170 qui fournit une échelle et la modélisation en trois dimensions du type d'articulation conservée dans la base de données de modèles anatomiques 130. L'ordinateur 120 fournit les caractéristiques anatomiques du membre à opérer, en particulier : - la valeur de la déformation frontale, - la dimension médio-latérale, antéro-postérieure de l'articulation, - la valeur angulaire entre l'axe anatomique et l'axe mécanique et - une vue en trois dimensions de cette articulation. L'ordinateur 120 réalise aussi une analyse de représentation osseuse pour fournir : - une recommandation de prothèse à implanter et - une représentation à l'écran des axes principaux de l'implantation recommandée de ladite prothèse dans ladite partie du corps humain. Par la mise en oeuvre de menus dans une partie de l'écran 145, l'opérateur ou le chirurgien peut accepter ou refuser les options de menu proposées. L'ordinateur 120 représente, sur l'écran 145, conjointement, les axes principaux de l'implantation recommandée de la prothèse proposée, puis de la prothèse choisie par le praticien, et les axes principaux de l'implantation de la prothèse correspondant au positionnement de chaque outil fourni par chaque capteur de positionnement. L'ordinateur 120 met en oeuvre un logiciel de navigation et de paramétrage, - la modélisation en trois dimensions de l'articulation type à opérer ( matrice ), - les caractéristiques géométriques et dimensionnelles de la prothèse à implanter ( tableur ). Le programme de calcul effectue le rapprochement entre la base des données de référence et les données actives. L'image obtenue est une déformation de la matrice et correspond à l'articulation en trois dimensions du patient. Par rapprochement avec le tableur , le programme définit la taille et la forme de l'implant les plus appropriés à l'articulation à opérer. Sous la conduite du logiciel de navigation, données de l'art actuel, le protocole opératoire peut commencer avec un contrôle et un enregistrement permanent des phases opératoires successives, un affichage conjoint, sur l'écran, des axes principaux de l'implantation recommandée de la prothèse et des axes principaux de l'implantation de la prothèse correspondant au positionnement de chaque outil fourni par chaque capteur de positionnement. A partir de la mémoire de procédures opératoires et de trajectoires 135, le système de navigation représente aussi, sur l'écran, conjointement, une trajectoire recommandée d'un outil et une trajectoire réelle d'un outil. Au cours d'une étape 205, le chirurgien, ou l'assistant-opérateur, positionne le fluoroscope 110 et le référentiel sphérique 170 en regard de l'articulation à opérer et relie les différents composants électriques et électroniques entre eux et à une alimentation électrique. A partir du début d'une étape 210, le fluoroscope 110 fournit, en permanence, une images animée de l'articulation à opérer, selon au moins deux angles de prise de vues. Sous le contrôle de l'opérateur, par l'intermédiaire de l'écran 145 et du moyen de commande 190, des images prises par le fluoroscope 110 sont mises en mémoire vidéo 140. Les images fournies par le fluoroscope 110 comportent au moins quatre prises de vue selon quatre orientation différentes, face, profil trois quarts droite, trois quarts gauche. Elles sont éventuellement compressées par l'ordinateur 120 avant d'être mémorisées. Au cours d'une étape 215, l'ordinateur 120 détermine, sur la base des images transmises par le fluoroscope 110, une représentation osseuse en trois dimensions, selon des techniques connues. Au cours d'une étape 220, l'ordinateur 120 traite les images issues du fluoroscope 110 pour déterminer le diamètre apparent du référentiel sphérique 170. Au cours d'une étape 225, l'ordinateur 120 compare le diamètre apparent et le diamètre réel, connu par ailleurs, par exemple par saisie au clavier, du référentiel sphérique 170, pour déterminer des facteurs d'échelle ou d'agrandissement à appliquer aux mesures effectuées avec le fluoroscope 110 et avec la caméra 160. Au cours d'une étape 230, l'ordinateur 120 effectue le rapprochement entre la base de données de modèles anatomiques, les matrices , c'est-à-dire la modélisation en trois dimensions de l'articulation type à opérer, et les données actives pour déterminer la déformation de la matrice conservée en base de données qui correspond au mieux à l'articulation en trois dimensions du patient. L'opérateur peut ainsi visualiser, sur l'écran 145, ce que donne l'ordinateur en termes de dimensions et de déformations. L'ordinateur 120 fournit ainsi les caractéristiques anatomiques de chaque membre à opérer, en particulier : -la valeur de la déformation frontale, - la dimension médio-latérale, antéro-postérieure de l'articulation, - la valeur angulaire entre l'axe anatomique et l'axe mécanique et - une vue en trois dimensions de cette articulation. Au cours d'une étape 235, par rapprochement avec le tableur de chaque prothèse représentée dans la base de données de prothèses 125, l'ordinateur 120 définit la taille et la forme de l'implant les plus appropriés à l'articulation à opérer. L'opérateur peut alors choisir la prothèse et simuler son implantation sur l'articulation réelle à opérer. Au cours d'une étape 240, l'ordinateur 120 représente, dans chaque image affichée provenant du fluoroscope 110 ou de la caméra 160, l'implant sélectionné tel qu'il devrait être implanté, en respectant les facteurs d'échelle. Les axes de l'implant et des os liés à l'articulation sont aussi représentés sur ces images. Au cours d'une étape 245, le chirurgien décide, ou non, d'accepter l'implant proposé, étape 245 et, s'il le refuse, il choisit un implant en visualisant les implants représentés dans la base de données de prothèses 125, étape 250. L'opération 240 est alors répétée jusqu'à ce que le chirurgien valide le choix d'un implant. L'ordinateur 120 réalise ainsi une analyse de représentation osseuse pour fournir : - une recommandation de prothèse à implanter et - une représentation à l'écran des axes principaux de l'implantation recommandée de ladite prothèse dans ladite partie du corps humain. L'ordinateur 120 représente aussi, sur l'écran 145, conjointement, les axes principaux de l'implantation recommandée de la prothèse proposée, puis de la prothèse choisie par le praticien. Le fluoroscope est alors mis hors service. Au cours d'une étape 255, l'opérateur positionne les réflecteurs passifs 181 et 182 sur l'articulation à opérer. Le chirurgien valide le bon positionnement de l'articulation à opérer, par l'intermédiaire de la visualisation des réflecteurs 181 et 182 avec la caméra 160 et l'écran 145. Le protocole opératoire, lié à la prothèse choisie, est ensuite affiché, étape par étape, sur l'écran 145. Au cours de l'étape 255, sous la conduite du logiciel de navigation, le protocole opératoire commence avec un contrôle et un enregistrement permanent des images vidéo des phases opératoires successives. Le chirurgien visualise alors les différentes opérations sur l'écran 145 jusqu'au positionnement virtuel de la prothèse virtuelle (ou modélisée ) dans le modèle de l'articulation considérée. Le chirurgien visualise aussi la déformation de l'articulation qui résultera de l'implantation de la prothèse virtuelle choisie. Puis le chirurgien entame la réalisation de la procédure opératoire réelle. Par repérage du réflecteur actif 180, au cours d'une étape 260, l'ordinateur 120 traite les images fournies par la caméra 160 pour déterminer la position des outils mis en oeuvre par le chirurgien. Au cours d'une étape 265, l'ordinateur 120 détermine les axes principaux de l'implantation de la prothèse correspondant au positionnement de chaque outil. Au cours d'une étape 270, l'ordinateur 120 affiche conjointement, sur l'écran 145, les axes principaux de l'implantation recommandée de la prothèse et des axes principaux de l'implantation de la prothèse correspondant au positionnement de chaque outil fourni par chaque capteur de positionnement. Au cours d'une étape 275, à partir de la mémoire de procédures opératoires et de trajectoires 135, qui conserve les successions d'étapes que le praticien doit observer au cours de l'opération et les trajectoires des outils qui correspondent à ces procédures opératoires, le système de navigation représente aussi, sur l'écran, conjointement, la trajectoire recommandée de chaque outil et la trajectoire réelle de l'outil. Le chirurgien réalise l'enchaînement des opérations de la procédure opératoire jusqu'à avoir positionné la prothèse, en visualisant, sur l'écran 145, l'articulation corrigée
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Le dispositif de navigation non invasif comporte :- une base de données géométriques de prothèses,- un fluoroscope qui fournit une pluralité d'images d'une partie du corps humain ;- un moyen de traitement des images issues du fluoroscope qui fournit une représentation osseuse en trois dimensions ;- une interface entre le moyen de traitement et un système de navigation qui comporte un écran et un moyen d'analyse de représentation osseuse pour fournir :- une recommandation de prothèse à implanter ;- une représentation à l'écran des axes principaux de l'implantation recommandée de ladite prothèse dans ladite partie du corps humain ;- au moins un capteur de positionnement fournissant, à un système de navigation, des informations de positionnement d'outils sur l'os réel du patient ;- le système de navigation étant adapté à représenter sur l'écran, conjointement, les axes principaux de l'implantation recommandée de la prothèse et les axes principaux de l'implantation de la prothèse correspondant au positionnement de chaque outil fourni par chaque capteur de positionnement.
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1 - Dispositif de navigation non invasif, caractérisé en ce qu'il comporte : - une base de données géométriques de prothèses 125, - un fluoroscope 110 qui fournit une pluralité d'images d'une partie du corps humain ; - un moyen de traitement d'une image d'un référentiel sphérique 170 normalisé positionné à proximité de la partie à opérer pour prendre des mesures à partir de dimensions du référentiel sphérique. - un moyen de traitement des images issues du fluoroscope qui fournit une représentation osseuse en deux dimensions ; - une interface entre le moyen de traitement et un système de navigation qui comporte un écran et un moyen d'analyse de représentation osseuse pour fournir : - une recommandation de prothèse à implanter ; - une représentation à l'écran des axes principaux de l'implantation recommandée de ladite prothèse dans ladite partie du corps humain ; 2 û Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte : - au moins un capteur de positionnement fournissant, à un système de navigation, des informations de positionnement d'outils sur l'os réel du patient ; - le système de navigation étant adapté à représenter sur l'écran, conjointement, les axes principaux de l'implantation recommandée de la prothèse et les axes principaux de l'implantation de la prothèse correspondant au positionnement de chaque outil fourni par chaque capteur de positionnement. 3 - Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le capteur de positionnement comporte une caméra. 4 - Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que ladite caméra est une caméra infrarouge. 5 - Dispositif selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de traitement d'image d'outils adapté à déterminer la position d'outils mis en oeuvre pendant une phase opératoire. 6 -Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte une mémoire de procédures opératoires et de trajectoires, le système de navigation étant adapté à représenter, sur l'écran, conjointement, une trajectoire recommandée d'un outil et une trajectoire réelle d'un outil.35
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A
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A61
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A61M 19
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A61M 19/00
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FR2892377
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PROTECTION ESCAMOTABLE D'UN PONT EXTERIEUR DE NAVIRE
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Domaine technique de l'invention La présente invention concerne un dispositif permettant de convertir un espace de pont extérieur d'un navire en espace protégé des conditions 5 extérieures (précipitations, soleil, embruns, vent,...). Etat de la technique 10 Les espaces intérieurs d'un navire ont l'avantage d'être protégés des conditions climatiques tandis que les espaces extérieurs offrent une plus grande facilité de circulation, une bonne visibilité, et sont des espaces privilégiés par beau temps. II existe différents dispositifs pour tenter de combiner les avantages 15 respectifs de ces deux types d'espaces d'un navire : • Le toit ouvrant, de type télescopique ou non, permet d'escamoter le toit d'un espace couvert (poste de commande d'un yacht, piscine d'un navire de croisière ou panneau de descente d'un voilier par exemple). Ce dispositif permet de découvrir un espace intérieur, mais ne permet pas 20 inversement, de protéger un espace sur un pont extérieur de navire, pont par définition non couvert, sans toit, et non cloisonné. En outre les toits ouvrants existants ne permettent généralement qu'un escamotage partiel, limitant ainsi la surface découvrable. • Les ponts extérieurs de navires sont donc protégés traditionnellement par 25 des tauds, des capotes, soit fixes soit amovibles. Ces dispositifs n'offrent qu'une protection limitée aux intempéries, dans la mesure où ils sont conçus traditionnellement en toile sur montants inox afin d'être escamotables. Des capotes rigides avec pare brise (pour protéger un poste de barre par exemple) offrent une meilleure protection mais ces structures 30 rigides ne sont pas escamotables. • Enfin, des dispositifs télescopiques existent pour couvrir des installations terrestres sur terrain plat (serre ou piscine par exemple). Ces dispositifs, en forme de parallélépipède, ne sont cependant pas adaptés pour être intégrés à un navire. Exposé de l'invention • architecture générale 5 L'invention propose en premier lieu une architecture générale de dispositif pour protéger une surface de pont extérieur d'un navire caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble d'éléments télescopiques similaires et escamotables 10 formant la prolongation du cloisonnement latéral et de la couverture sur l'arrière d'un rouf. On se référera dans ce texte à ces éléments soit comme aux éléments télescopiques soit comme aux éléments escamotables . Ce dispositif concerne en effet typiquement un navire dont le pont extérieur 15 est protégé dans sa partie ou extrémité avant (l'avant désignant l'avant du navire) par un rouf fixe. Ce rouf peut être soit un simple pavois, pare-brise ou capote fixe ouvert sur l'arrière, ou bien un rouf fermé, ou superstructure, abritant par exemple un accès à des locaux intérieurs ou encore la superposition de ces deux éléments. Ce rouf peut être de même largueur que le pont extérieur ou de largueur inférieure. 20 Le dispositif proposé permet de remédier aux inconvénients mentionnés plus haut en offrant une protection ayant un certain niveau d'étanchéité pour un espace de pont extérieur de navire, cette protection étant de type escamotable. Ce dispositif peut être constitué par un ou plusieurs éléments télescopiques de géométrie similaire formant une prolongation escamotable du cloisonnement 25 latéral et/ou du toit sur l'arrière de ce rouf. Ces éléments télescopiques peuvent être installés selon deux configurations distinctes, ces deux configurations correspondant à deux principes d'intégration dudit dispositif dans l'architecture du navire : 30 • Selon une première configuration ( configuration 1 ) dont le principe général est illustré schématiquement sur les figures 1 à 3, le rouf est muni sur l'arrière d'une surface de géométrie extérieure cylindrique ou torique permettant de stocker les éléments télescopiques quand ces derniers sont superposés en position escamotés sur ou sous le rouf. Les éléments télescopiques sont de 35 zones homothétiques à la partie arrière du rouf. Les éléments télescopiques -2^- -3D- sont déployés par des mouvements de translation vers l'arrière, chaque élément venant en butée sur l'extrémité de l'élément adjacent. L'élément avant de la couverture télescopique vient en butée sur l'extrémité arrière du rouf. Une fois en place, les différents éléments télescopiques forment une prolongation des cloisons latérales et/ou du toit sur l'arrière du rouf (sur les figures 1 à 6 les éléments télescopiques correspondent à la fois au toit et aux parois latérales). Le dispositif une fois déployé conserve une face ouverte vers l'arrière du navire. • Selon une seconde configuration ( configuration 2 ) dont le principe général est illustré schématiquement sur les figures 4 à 6, un portique est prévu sur l'arrière du pont extérieur à protéger. Ce portique est installé sur le même axe longitudinal que le rouf avant. Ce portique, formé d'une partie de géométrie intérieure cylindrique ou torique, permet de constituer une zone de stockage des éléments télescopiques quand ces derniers sont superposés en position escamotée sous ou sur le portique. Les éléments télescopiques ainsi que la partie cylindrique ou torique du portique sont de zones homothétiques à la partie arrière du rouf. Les éléments télescopiques sont déployés à partir du portique par des mouvements de translation vers l'avant, chaque élément venant en butée sur l'extrémité de l'élément adjacent. L'élément avant de la couverture télescopique vient en butée sur l'extrémité arrière du rouf tandis que l'élément arrière vient en butée sur la partie avant du portique. Une fois en place, les différents éléments télescopiques forment une prolongation des parois et/ou du toit sur l'arrière du rouf jusqu'à l'arrière du portique rouf (sur les figures 1 à 6 les éléments télescopiques correspondent à la fois au toit et aux parois latérales). Le portique peut être éventuellement muni d'un système de fermeture rigide ou souple à son extrémité arrière, ou encore être connecté à son extrémité arrière à d'autres superstructures afin d'obtenir un espace intégralement fermé. Autrement, le dispositif une fois déployé conserve une face ouverte vers l'arrière du navire. Cette deuxième configuration sera en outre illustrée plus en détail à propos de moyens d'escamotage particuliers proposés par l'invention, dans les figures suivant la figure 6. - 4E - Ces deux configurations du dispositif peuvent enfin être combinées, la couverture télescopique étant alors divisée en deux parties, la partie de la couverture avant s'escamotant vers l'avant sur ou sous le rouf avant et sa partie arrière s'escamotant vers l'arrière sur ou sous le portique arrière. Quelle que soit la configuration retenue, les éléments télescopiques coulissent dans des guides (par exemple par l'intermédiaire de rainures ou rails prévus dans le guide) parallèles, soit par glissement, soit par l'intermédiaire de moyens de roulement, de manière à permettre une translation manuelle ou motorisée des éléments télescopiques. Ces guides délimitent latéralement, sur bâbord et tribord du navire, l'espace de pont extérieur à protéger. Un ou plusieurs guides sont installés sur chaque bord. On peut par exemple prévoir que le nombre de guides est identique au nombre d'éléments de la couverture télescopiques. Les guides sont installés soit directement sur pont soit sur une hiloire, élément de structure longitudinal sur pont. Cette dernière solution offre une plus grande liberté dans le positionnement des guides. Elle permet de choisir une direction de translation des éléments de couverture télescopique non parallèle au pont et/ou une direction d'escamotage suivant un arc de cercle (en général de fort rayon). L'avantage procuré peut être une amélioration de l'esthétique et l'intégration dans la silhouette du navire, ou une augmentation de la visibilité depuis l'espace ainsi protégé. On précise à cet égard que selon la visibilité requise, une partie ou la totalité des éléments de couverture télescopique ainsi que le rouf avant et le portique arrière, pourront être transparents afin d'assurer une bonne visibilité vers l'avant, le haut et les côtés. Dans le cas où les guides sont installés sur une hiloire, les cloisons transversales et le toit de l'espace à protéger par une couverture télescopique sont alors constitués par l'hiloire fixe en partie basse et les éléments de la couverture télescopique en partie haute. Des guides peuvent enfin être prévus directement sur les éléments télescopiques afin de guider le mouvement de translation d'un éléments part 30 rapport à l'autre. • Moyens d'escamotage L'invention propose par ailleurs un mode de réalisation particulièrement avantageux dans lequel les éléments télescopiques peuvent être : / déployés de manière à former une surface parfaitement continue, / escamotés de manière à minimiser l'encombrement des guides. Ce mode de réalisation sera décrit plus particulièrement en référence aux figures 7 à 13. Descriptif des fiqures L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description plus détaillée qui suit, faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : • les figures 1 à 3 illustrent de manière schématique la configuration 1 (sans 15 portique): - La figure 1 étant une vue en coupe longitudinale du dispositif en position déployée, - La figure 2 étant une vue en perspective du dispositif en position déployée, 20 - La figure 3 étant une vue en perspective du dispositif en position escamotée. • Les figures 4 à 6 étant des vues analogues à celles des figures 1 à 3, pour le dispositif de la configuration 2 (avec portique), • Les figures 7 à 13 illustrent plus particulièrement un mode de réalisation 25 préféré de l'invention. Plus précisément, dans ces figures : / Les figures 7a et 7b sont deux vues en perspective d'un navire équipé d'un dispositif de protection selon l'invention, respectivement en position déployée et en position escamotée, / Les figures 8a et 8b sont deux vues partielles correspondantes du 30 même navire, de dessus, / Les figures 9a à 9f illustrent de manière schématique le principe d'escamotage mis en oeuvre dans ce mode de réalisation préféré de l'invention, -6E- Les figures 10a et 10b sont deux vues en perspective du portique du navire, vu d'un emplacement du pont pouvant être couvert ou découvert selon que les dispositif est déployé ou escamoté, la figure 10a correspondant à une position déployée tandis que la figure 10b correspond à une position escamotée, / Les figures 11 a et 11 b sont deux vues longitudinales d'une série d'éléments escamotables, la figure 11 a correspondant à une position déployée tandis que la figure 11 b correspond à une position escamotée, / La figure 12 est une vue de détail d'un exemple de réalisation de l'extrémité d'un élément escamotable, lorsque cette extrémité est engagée dans la partie dite de stockage d'un guide, / La figure 13 est une vue de détail d'un exemple de réalisation de l'extrémité d'un élément escamotable, lorsque cette extrémité est engagée dans la partie dite de translation d'un guide. Architecture générale - description détaillée des deux configurations Selon la première configuration (figures 1, 2 et 3), un pont extérieur 1 est protégé sur l'avant par un rouf ou autre élément fixe 2 sur l'arrière duquel est prévue une zone de stockage 9 des éléments de couverture télescopique (désignés sur les figures 1 à 6 par la référence générique 4). Chaque élément se déploie par translation vers l'arrière sur des guides latéraux 3 et s'arrête sur la butée 6 située à l'extrémité de l'élément télescopique 4 adjacent, et à l'extrémité arrière de la zone de stockage 9 pour le dernier élément. Les guides 3 peuvent être installés soit sur pont 1, soit sur des hiloires 7. L'extrémité avant des guides 3 et des hiloires 7 est située à l'arrière du rouf 2, ce qui correspond à l'avant de la zone de stockage 9. Selon la seconde configuration (figure 4, 5 et 6), le pont extérieur 1 est protégé sur l'avant par un rouf ou autre élément fixe 2 et en arrière est installé un portique (désigné sur les figures 1 à 6 par la référence 8) sur l'avant duquel est prévu une zone de stockage 9 des éléments de couverture télescopiques 4. Ces éléments se déploient par translation vers l'avant sur des guides latéraux 3 et -7^- s'arrêtent sur les butées 6 situées à l'extrémité des éléments télescopiques 4, à l'extrémité avant de la zone de stockage 9 et à l'extrémité arrière du rouf 2. Ces guides peuvent être installés soit sur pont 1, soit sur des hiloires 7. L'extrémité avant des guides 3 et des hiloires 7 est située à l'arrière du rouf 2. L'extrémité arrière des guides 3 et des hiloires 7 est située à l'arrière de la zone de stockage 9 située sous le portique 8. Les éléments structurels du présent dispositif (pont 1, rouf 2, éléments de couverture télescopique 4, hiloires 7 et portique 8) peuvent être réalisés en aluminium, inox, tissus de verre et résine polyester ou époxy par exemple. Les parties transparentes des différents éléments ci dessus peuvent être réalisés en plexiglas ou méthacrylate par exemple. Les guides 3 des éléments télescopiques peuvent être de simples glissières réalisées en profilés aluminium, inox ou plastique, ou de même type que les rails et chariots d'écoute utilisés sur les voiliers. Ces derniers peuvent être munis de goupilles de verrouillage en différentes positions, en particulier les rails utilisés traditionnellement comme rails de voile d'avant. L'utilisation de ce système de verrouillage sur les chariots de l'élément de couverture situé à l'extrémité de la couverture télescopique permet de bloquer l'ensemble du dispositif en position déployée ou escamotée. Si de simples glissières sont utilisées, le verouillage de la couverture télescopique peut être réalisé par exemple par un jeu de poignées utilisées pour les panneaux de pont, ou par des palans placés entre l'élément télescopique d'extrémité du toit et l'élément fixe adjacent (portique ou rouf avant). Ces différents systèmes de verrouillage contribuent de plus à l'étanchéité de l'ensemble. Les différentes butées 6 aux extrémité du rouf 2, des zones de stockage 9 et aux extrémités des éléments télescopiques 4 peuvent être réalisées soit par encastrement de l'extrémité de l'un de ces éléments dans l'extrémité de l'élément adjacent, soit par recouvrement de l'extrémité de l'un de ces éléments sur l'extrémité de l'élément adjacent en formant un bord tombé à leur extrémité comme représenté sur les figures 1 et 2. Afin d'améliorer l'étanchéité au niveau de ces butées 6, un joint d'étanchéité souple peut être intégré sur le profil d'encastrement ou le bord tombé (les figures 9a à 9c notamment illustrent de tels joints 6 étanches). L'étanchéité est alors obtenue par compression du joint entre deux éléments lorsque les éléments télescopiques 4 sont déployés. Les systèmes de -8^- verrouillage décrits plus haut permettent alors de conserver les joints d'étanchéité en compression une fois le dispositif déployé. Application industrielle Ce dispositif est particulièrement adapté pour couvrir le pont supérieur d'un yacht et protéger un poste extérieur de pilotage du navire ou une piscine par exemple. Ce dispositif permet de même de protéger le cockpit d'un voilier de croisière ou de sport muni d'un rouf abritant une descente à des locaux intérieurs, tout en conservant une bonne visibilité vers l'extérieur quand le dispositif est déployé au dessus du cockpit. Mode de réalisation préféré On va maintenant décrire plus en détail un mode de réalisation préféré de l'invention, qui comprend des moyens d'escamotage particuliers pour les éléments escamotables. Ce mode préféré est particulièrement bien adapté pour être mis en oeuvre avec la configuration 2 décrite ci-dessus. II n'y est cependant pas limité, et peut 20 être mis en oeuvre avec la configuration 1 (ou même de manière plus générale à toute configuration). Dans tous les cas, ce mode de réalisation implique d'utiliser un guide 3 unique de chaque côté d'une série d'éléments escamotables donnée (une série d'éléments escamotables correspondant à l'ensemble des éléments 25 pouvant être ensemble escamotés, ou déployés pour former une surface continue). Ceci constitue un avantage supplémentaire par rapport aux exemples qui ont été décrits ci-dessus, pour lesquels un guide différent était généralement nécessaire pour chacun des élément escamotables d'une série d'éléments. Comme on va le voir, ce guide unique comporte : 30 • une zone de translation • et une zone dite d'escamotage ou de stockage. Dans les descriptions qui précèdent, les guides 3 autorisent un mouvement de translation continu depuis le fond de la zone de stockage 9 (l'arrière du rouf ou du portique) jusqu'à l'extrémité des éléments télescopiques en position déployé. -9^- Dans les descriptions de la configuration 2 qui suivent, le guide de translation 3 se termine à l'avant de la zone de stockage, et deux autres branches de guides distinctes 3A et 3B assurent la continuité du guidage et de l'escamotage dans la zone de stockage 9.La description qui suit va être faite plus particulièrement en référence aux figures 7 à 13, sur lesquelles ces éléments escamotables sont désignés par la référence générale 40A-40D (pour les éléments de sommet de couverture), et 41A-41D (pour les éléments disposés sur les côtés de la couverture). Le mode de réalisation qui va être décrit ci-après implique en effet trois séries d'éléments escamotables pour réaliser une couverture complète de pont. On précise cependant que les moyens particuliers d'escamotage qui vont être décrits peuvent être mis en oeuvre avec une couverture composée de seulement deux, voire une, série(s) d'éléments escamotables. En fonction de la géométrie souhaitée pour la couverture, et du nombre de guides disponibles, on pourra en effet retenir une ou plusieurs séries d'éléments. Chaque série peut être escamotée ou déployée indépendamment des autres séries. Les figures 7a et 7b ù ainsi que 8a et 8b ù montrent un navire comportant une couverture qui est donc ici réalisée à partir de trois séries d'éléments escamotables. Une première série 40A-40D, centrale, comporte quatre éléments escamotables, prolongés vers l'avant par un élément 20 fixe. Chacune de deux séries latérales 41A-41D, placées de part et d'autre de cette série centrale comporte quatre éléments escamotables, prolongés vers l'avant par un élément 21 fixe. Tous les éléments peuvent être transparents. Ils peuvent également être munis de panneaux solaires. On remarque entre la série centrale et chaque série latérale un guide 3. Ce guide est destiné à coopérer avec les éléments escamotables qui lui sont adjacents, pour les guider dans leur mouvement d'escamotage ou de déploiement. Des guides 3 dont la fonction est similaire sont également prévus en association avec chaque bord extérieur de chaque série latérale d'éléments. Ces guides apparaissent sur la figure M. On remarque également à l'arrière des séries d'éléments un portique 8 destiné à recevoir dans une zone de stockage 9 les éléments escamotés. -10^- Enfin, une hiloire 7 est prévue à l'extérieur et le long de chaque série latérale d'éléments. Dans l'exemple illustré sur les figures 7 et 8, les guides 3 ne sont pas rectilignes. II est en effet possible de prévoir des guides courbes, ce qui offre une 5 grande liberté en termes d'architecture. De manière générale, tout guide courbe doit avoir un rayon de courbure constant. Et les moyens de glissement de chacun des éléments escamotables associés à un guide donné (c'est-à-dire notamment la glissière liant l'élément au guide, comme cela va être décrit) doivent également présenter dans le plan 10 contenant le guide le même rayon de courbure). Par ailleurs, pour chaque élément escamotable les deux guides situés de chaque côté de l'élément sont tous deux droits, ou tous deux courbes et dans ce dernier cas les courbes des deux guides sont centrées sur un même point (qui est généralement situé hors du navire étant donné que les rayons de courbure des 15 formes que l'on retiendra sont généralement importants). On va maintenant décrire en référence aux figures 9a à 9f le principe général d'escamotage de ce mode de réalisation. Ces figures sont des représentations schématiques et simplifiées, où le mouvement d'escamotage est rectiligne. Comme on vient de l'exposer, de façon plus générale ce mouvement peut suivre 20 un arc de cercle. Sur chacune de ces figures, un ou plusieurs éléments escamotables sont représentés, avec la référence générique 4. En référence aux figures 7 et 8 un tel élément peut correspondre à un élément central 40A-40D, ou à un élément latéral 41A-41D. 25 Chaque élément 4 comporte sur ses bords faisant face aux guides 3 des premiers moyens de guidage 5 tels que des rainures ou des glissières en profilés extrudés (voir également figures 12 et 13) pour faciliter le mouvement de l'élément dans les guides 3. Chaque élément 4 comporte sur ses bords latéraux faisant face aux guides, 30 deux moyens de guidage supplémentaire 5A sur l'avant et deux moyens de guidage supplémentaire 5B sur l'arrière de l'élément 4. Les moyens 5A et 5B peuvent être par exemple quatre pions dépassant des bords de l'élément 4 à ses quatre coins. On s'y réfèrera comme à des deuxièmes moyens de guidage. - 11E-Sur la figure 9a qui illustre la zone de translation du guide, les premiers moyens de guidage 5 sont engagés dans le guide 3. De la sorte, ce sont les deux glissières 5 de l'élément 4 qui assurent la liaison principale de l'élément avec le guide 3, et le glissement de l'élément 4 dans ce guide. Les deuxièmes moyens de guidage 5A et 5B peuvent participer au guidage de l'élément 4 dans la zone de translation du guide 3, en supportant partiellement ou totalement l'élément et/ou en ayant une fonction de butée latérale des éléments 4 dans le fond du guide 3, comme illustré sur les figures 12 et 13. Toutefois dans cette zone les moyens 5A et 5B peuvent ne pas avoir de 10 fonction de guidage, cette fonction étant dans cette zone assurée par les premiers moyens de guidage 5. La fonction principale des deuxièmes moyens de guidage 5A et 5B est en effet de guider les éléments 4 dans les branches de guide 3A et 3B de la zone de stockage. Et les éléments 4 et les premiers moyens de guidage 5 sont 15 dimensionnés pour ne pas interférer avec les branches de guide 3A et 3B de la zone de stockage, seuls les moyens 5A et 5B interagissant alors avec les guides. On se reportera sur ces aspects aux figures 12 et 13 qui sont des coupes transversales dans les deux zones et qui montrent que la profondeur des rails peut être adaptée dans ces zones (la profondeur s'entendant sur ces deux figures 20 comme la profondeur vers la droite des figures). On précise en effet que dans la zone de stockage 9, les branches de guide 3A et 3B sont décalées latéralement en éloignement de l'élément escamotable 4, comme illustré sur les figures 9a-9f. Les premiers moyens de guidage 5 sont ainsi adaptés pour donner à 25 l'élément escamotable 4 une largeur totale (en ignorant les deuxièmes moyens de guidage 5A et 5B) qui soit : • supérieure à l'écartement entre deux guides 3 opposés de part et d'autre de l'élément dans la zone de translation, • mais inférieure à l'écartement entre deux branches de guide 3A - 3B opposés 30 de part et d'autre de l'élément dans la zone de stockage (cette zone de stockage associée au portique correspond à la zone d'escamotage définie en relation au guide et ces deux termes pourront être utilisés indifféremment). -12^-On précise à propos des premiers moyens de guidage (ou ici glissières) 5 qu'ils contribuent à l'étanchéité de la couverture formée par les éléments escamotables lorsque ceux-ci sont en position déployée Dans un mode de réalisation simplifié, ces glissières sont une partie intégrante de l'élément escamotable avec lequel elles sont venues de matière. Et dans une variante particulièrement simplifiée, les éléments 4 sont dépourvus de glissières. Dans ce cas les moyens 5A, 5B assurent le guidage de l'élément 4 dans la zone de translation également. Cette variante nécessite de prévoir des moyens d'étanchéité complémentaires. On rappelle également que les glissières, au-delà de leur fonction d'étanchéité, jouent un rôle avantageux de guidage et de maintien des éléments (y compris lors de la transition entre zone de translation et zone d'escamotage). On précise également que les moyens ou pions 5A et 5B sont quant à eux saillants latéralement hors de l'élément escamotable, et qu'ils dépassent ainsi latéralement des glissières 5 qui sont de largueur inférieure. Ceci est illustré plus particulièrement sur la figure 13. Ces moyens 5A et 5B sont ainsi dimensionnés pour être reçus dans les branches de guide 3A et 3B, alors que les glissières 5 restent hors des guides dans ces zones de stockage Dans ces zones de stockage ce sont ainsi les deuxièmes moyens de guidage 5A et 5B qui guident l'élément escamotable alors que les glissières 5 ne font pas obstacle aux mouvements de l'élément car elles ne sont pas engagées dans les branches de guide 3A, 3B. Revenant plus particulièrement aux figures 9a-9f, la figure 9a illustre ainsi en plan un élément 4, avec ses deux guides 3 adjacents dans lesquels les glissières 5 25 le guident. La figure 9b est û ainsi que les figures 9c,9e et 9f û une vue en perspective. La figure 9d est une vue en plan. Sur les vues 9c û 9f seul les guides du fond de la perspective sont représentés par souci de clarté. Le guide 3 est ici rectiligne et impose aux éléments 4 un mouvement de 30 translation. De manière générale le guide est orienté selon la direction û généralement rectiligne ou selon un arc de cercle û selon laquelle les éléments doivent être escamotés que l'on appellera direction d'escamotage (représentée par la flèche de la figure 9c). -13^-La zone de stockage 9 comporte quant à elle deux branches de guide3A et 3B aux extrémités parallèles (ces extrémités étant rectilignes ou non). La branche 3A comprend une section placée dans le prolongement de la zone de translation et parallèle à la direction d'escamotage, et une extrémité formant un angle avec cette direction. Les extrémités parallèles des deux branches de guide sont ainsi orientées de manière à former un angle a avec la direction d'escamotage (voir figure 11a). Cet angle peut être de l'ordre de 90 à 10 . Les deux branches 3A et 3B sont écartées de la même distance que la 10 distance qui sépare deux moyens 5A et 5B d'un même élément 4. Ces deux branches sont en effet destinées à recevoir respectivement les moyens 5A et 5B situés aux extrémités de chaque élément 4, pour permettre le rangement de l'élément en position escamotée (voir figure 9d et 9e). Lors du mouvement de l'élément 4 vers l'arrière (vers la zone de stockage), 15 le deuxième moyen de guidage arrière 5A ne peut s'engager dans la branche de guide avant 3B car à ce stade du déplacement, l'élément 4 est toujours contraint dans son mouvement par l'encastrement des moyens de guidage 5 dans les guides 3 (voir figure 9c). D'autres moyens peuvent être prévus pour assurer cette contrainte ù notamment en l'absence de glissières 5. 20 Le rangement des éléments est effectué quand l'élément, ayant été déplacéselon la direction d'escamotage de manière à ce que ses moyens 5A et 5B se trouvent respectivement en regard des deux branches 3A et 3B (figures 9d), est ensuite déplacé selon la direction des extrémités des branches de guide 3A, 3B (figure 9e). 25 Plusieurs éléments peuvent alors être rangés en empilement de cette manière, les branches de guide 3A, 3B constituant une voie de garage pour ranger les éléments. Les branches de guide sont dimensionnées pour que leur longueur permettre de recevoir tous les éléments de la série correspondante, en empilement. La figure 30 9e illustre ainsi un cas dans lequel la série comporte quatre éléments escamotés. La figure 4f représente ces mêmes éléments en position déployée. Il est naturellement possible d'adapter le nombre de branches de guide, et en correspondance le nombre de deuxièmes moyens de guidage sur les éléments 4. -14^- Les figures 10a et 10b illustrent de manière plus réaliste les positions déployée (figure 10a) et escamotée (figure 10b) du dispositif. Ces figures montrent l'arrière des moyens assurant le guidage d'une série d'éléments latéraux et d'une série d'éléments supérieurs sur le côté bâbord du navire, et offrent également une vision des zones de stockage associées à ces séries. Sur ces figures l'arrière est à droite. Le portique 8 porte sur ses faces (ici internes) les branches de guide 31A, 31B associées à la série latérale (dont on voit l'élément 41D sur la figure 10a), ainsi que l'arrière du guide de translation 3. Ce portique porte également les branches de guide 30A, 30B associées à la série centrale (dont on voit l'élément 40D sur la figure 10a). La figure 10b montre le dispositif en position escamotée. Dans cette position les éléments 40A-40D sont escamotés en empilement dans les branches de guide 3A, 3B. Les éléments 41A-41D sont escamotés en empilement dans des branches 15 de guide similaires, sur les faces internes du portique 8. Comme on l'a dit, le nombre de séries d'éléments escamotables peut être adapté. Les figures 11a et 11b sont une vue longitudinale des éléments d'une série, en position déployée (11a) et escamotée (11b). 20 On remarque sur la figure 13 que la zone des guides 3, comporte une gorge longitudinale 31 courant le long du guide, cette gorge ayant une fonction de rétention et d'évacuation de l'eau des précipitations et des embruns qui peuvent tomber sur les éléments escamotables. Un tel dispositif de rétention et d'évacuation d'eau est prévu au niveau des guides des éléments supérieurs aussi 25 bien que latéraux. Par ailleurs, les hiloires 7 qui sont plus particulièrement représentées sur les figures 7 et 8 présentent une face extérieure ici surélevée par rapport au niveau des guides et contribuent à la protection du bas des éléments des séries latérales 11A-11 D. Ceci permet de réduire l'intrusion d'eau entre le bas de ces éléments et 30 le guide 3 qui est monté sur la face intérieure de l'hiloire. Ces hiloires 7 participent également à l'esthétique du navire, en offrant au regard une apparence profilée pour la série latérale que l'hiloire masque partiellement. Cette série est en effet rectangulaire ou en secteur de couronne car la largeur de chaque élément doit être constante ù et les largeurs de tous les éléments d'une série doivent être égales ù pour permettre la translation des éléments de la série entre les deux guides 3 qui la bordent. On précise que la largeur est ici entendue comme la plus grande dimension des éléments qui est perpendiculaire à la direction d'escamotage. Enfin, les hiloires 7 peuvent permettre de ménager entre l'hiloire et le pont 1 un espace longitudinal qui peut être utilisé pour passer des manoeuvres, des drisses ou écoutes, etc., tout en les masquant, ou être utilisé à des fins de ventilation entre l'extérieur et l'espace protégé par les éléments escamotables. Ceci participe de la sécurité et de l'esthétique du navire. Le mode préféré d'escamotage qui vient d'être décrit est particulièrement avantageux. II procure notamment les avantages suivants • Compacité, • Sûreté du rangement, • Possibilité de disposer d'une surface parfaitement continue, et plane, avec 15 les éléments escamotables lorsque ceux-ci sont déployés. Ceci participe à l'étanchéité, à la sécurité, et à l'esthétique de la couverture ainsi constituée. • réduction des coûts de fabrication d'éléments escamotables identiques d'une même série ainsi que des panneaux solaires qui pourraient être disposés sur les éléments, 20 • possibilité de déployer ou d'escamoter une série d'éléments indépendamment des autres • traînée réduite de la protection plane, pouvant de plus améliorer la portance d'une voile par réduction des pertes par effets de bord de la voile si un tel dispositif est situé entre le pont et la bordure (extrémité inférieure) 25 de la voile. On notera que par rapport à des moyens d'escamotage connus, tels que ceux divulgués par EP 1 270 299 (qui concerne un domaine éloigné de celui de l'invention), ce mode de réalisation préféré présentent des avantages 30 supplémentaires : • II ne nécessite qu'un guide unique dans la zone de translation, ce qui simplifie le dispositif et en augmente la fiabilité, • Dans la zone de stockage, les deux branches de guide sont dans un même plan comprenant : -16^- / La direction d'escamotage, et / La direction des branches de guide. Ce plan est le plan vertical pour les éléments centraux qui ont été illustrés ci-dessus ù de manière générale il s'agit du plan normal au plan moyen des éléments escamotables. Et cette caractéristique de la zone de stockage en augmente aussi la simplicité, notamment en évitant tout jeu et toute torsion latérale
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L'invention concerne un dispositif pour protéger une surface de pont extérieur (1) d'un navire comportant un ensemble d'éléments télescopiques similaires (40A-40D) et escamotables formant la prolongation du cloisonnement latéral et de la couverture sur l'arrière d'un rouf.Dans un mode de réalisation l'invention concerne également un système d'escamotage des éléments télescopiques dans lequel les éléments sont guidés par un unique guide de translation (3) orienté selon une direction d'escamotage, et dans la continuité de ce guide, dans la zone de stockage (9), par un ensemble de deux branches de guides (3A, 3B) dont les extrémités sont parallèles entre elles et forment avec la direction d'escamotage un angle, branches dans lesquelles le guidage des éléments télescopiques est assuré par des moyens de guidage sur l'avant et sur l'arrière des éléments télescopiques.
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1) Dispositif pour protéger une surface de pont extérieur (1) d'un navire caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble d'éléments 5 télescopiques similaires (4) et escamotables formant la prolongation du cloisonnement latéral et de la couverture sur l'arrière d'un rouf (2). 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que : / les éléments télescopiques (4) se superposent en position escamoté sur ou sous une zone de stockage (9) cylindrique ou torique à l'arrière du rouf (2), ont une zone homothétique à cette dernière et se déploient vers l'arrière. / l'élément télescopique avant vient se positionner en position déployé sur une butée (6) située sur l'arrière de la zone de stockage (9) du rouf (2). 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que : / les éléments télescopiques (4) se superposent en position escamoté sous une zone de stockage cylindrique ou torique (9) d'un portique (8) positionné en arrière du rouf (2) et se déploient vers l'avant, les éléments télescopiques (4), la partie (9) du portique (8) et l'extrémité arrière du rouf ayant des zones homothétiques. / l'élément télescopique avant vient se positionner en position déployé sur une butée (6) située sur l'extrémité arrière du rouf (2) et que l'élément télescopique arrière vient se positionner en position déployé sur une butée située sur l'avant de la partie (9) du portique (8). 30 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que des guides latéraux (5) permettant de translater les éléments télescopiques (4) sont installés soit directement sur le pont (1), soit sur des hiloires (7), ces dernières pouvant être utilisé pour passer des manoeuvres, des drisses ou écoutes, etc., tout en les 10 15 20 25-18 - masquant, ou être utilisé à des fins de ventilation entre l'extérieur et l'espace protégé par les éléments escamotables. 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'une partie ou la totalité des éléments télescopiques (4), du rouf avant (2), de la zone de stockage des éléments (9) ou du portique (8), soient transparents ou recouverts de panneaux solaires. 6) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que sur chaque bord d'une série d'éléments télescopiques, le dispositif de guidage est assuré par un unique guide de translation (3) orienté selon une direction d'escamotage, et dans la continuité de ce guide, dans la zone de stockage (9), par un ensemble de deux branches de guides (3A, 3B) dont les extrémités sont parallèles entre elles et forment avec la direction d'escamotage un angle, branches dans lesquelles le guidage des éléments télescopiques (4) est assuré par des moyens de guidage (5A, 5B) sur l'avant et sur l'arrière des éléments télescopiques. 7) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que pour le même côté d'une même série d'éléments télescopiques des premiers moyens de guidage (5) associés aux éléments et différents des moyens de guidage (5A, 5B) participent au guidage des éléments télescopiques (4) le long d'un unique guide (3) et participent à l'étanchéité de la protection télescopique. 8) Dispositif selon l'une des deux précédentes caractérisé en ce que les branches de guide (3A, 3B) et les deuxièmes moyens de guidage (5A, 5B) sont décalées vers l'extérieur en éloignement des éléments par rapport à la zone de translation du guide (3) afin que les premiers moyens de guidage (5) des éléments télescopiques (4) n'interfèrent pas avec les deux branches de guide (3A, 3B) dans la zone de stockage (9). 5-19^- 9) Dispositif selon l'une des trois précédentes caractérisé en ce que la zone de translation des guides (3) comporte une gorge de rétention et d'évacuation de l'eau. 10) Dispositif selon l'une des quatre précédentes caractérisé en ce que les hiloires latérales (7) présentent une face extérieure surélevée par rapport au niveau des guides qu'elles supportent. 10
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B
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B63
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B63B
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B63B 17,B63B 29
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B63B 17/00,B63B 29/18
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FR2900288
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF POUR PROLONGER LA DUREE DE VIE DES BATTERIES PAR COMMANDE ADAPTATIVE DE REGULATEURS.
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La présente invention concerne les techniques de commande des régulateurs de tension, et plus particulièrement de commande des régulateurs de tension afin de prolonger la durée de vie des batteries. Les alimentations par batterie sont utilisées dans une grande variété d'applications. Souvent une alimentation par batterie doit être régulée avant d'être utilisée dans un système. Par exemple, un système en exemple qui utilise des régulateurs de tension dans un système d'alimen- tation par batterie 100 est représenté sur la figure 1. Comme représenté sur la figure 1, une source d'alimentation en courant alternatif (AC) peut être obtenue depuis un adaptateur AC 110 qui peut être couplé, par exemple, au réseau électrique AC public. Une batterie 120 est éga- lement fournie pour délivrer une source d'alimentation par batterie. Comme ceci est connu dans la technique, des commutateurs 112, 114 et 116 et un régulateur de charge 130 peuvent être fournis pour sélectionner une alimentation AC depuis l'adaptateur AC 110 ou une alimentation par batterie depuis la batterie 120 pour délivrer le courant au rail d'alimentation Vin 125. Comme ceci est également connu, les commutateurs peuvent être également commandés pour délivrer une charge de la batterie. Par exemple, des systèmes d'alimentation AC et alimentés par batterie sont décrits dans la Demande de Brevet en cours des États-Unis N 11/058 781 déposée le 16 février 2005, intitulée "Systems and Methods for Integration of Charger Regulation Within a Battery System" au nom de Luo et autres. Comme représenté sur la figure 1, le rail d'alimentation électrique Vin 125 peut être agencé dans un certain nombre de régulateurs de tension 140. Dans des applications typiques, le rail Vin 125 peut aller de 9 à 20 volts. Par exemple, lorsque l'adaptateur AC 110 utilise la tension d'entrée nominale, le niveau de Vin 125 peut être de 19,5 V. Cependant, lorsque le système d'alimentation électrique est supporté par la batterie, le niveau de tension d'entrée minimum peut être aussi faible que 9 V. Les régulateurs de tension 140 convertissent le niveau de tension du rail Vin 125 en tensions nécessaires requises par des charges du système d'alimentation par batterie 100 telles qu'un processeur, des jeux de puce, une mémoire à double débit de données (DDR) et des cartes graphiques. Par exemple, comme représenté sur la figure 1, les régulateurs de tension 140 sont utilisés pour fournir un certain nombre de rails d'alimentation électrique régulée allant de 0,9 V à 5 V. Le nombre, les types, et les niveaux de tension de sortie des régulateurs représentés sur la figure 1 sont simplement en exemple et peuvent va- rier en fonction de l'application et des besoins de l'utilisateur. Un type de régulateur en exemple dans le-quel le procédé introduit dans la présente description peut être utilisé est un régulateur de tension de commutation générale dans lequel un Transistor MOSFET (Tran- sistor à Effet de Champ Semi-Conducteur à Oxyde Métallique) est utilisé en tant que commutateur de commande électrique. Dans un mode de réalisation en exemple, les régulateurs de tension peuvent être des régulateurs de tension de "Compensation". Les régulateurs de tension de compensation ou "abaisseur" sont des régulateurs qui sont généralement connus pour avoir une tension de sortie qui est inférieure à une tension d'entrée. Des régulateurs de tension en exemple utilisent des contrôleurs tels que le Intersil ISL88550A, le Maxim MAX8743 et le Texas Instru- ments TPS51116. Les régulateurs de tension en exemple ont une caractéristique commune qui est que deux tensions d'alimentation de + 5 V auxiliaires sont nécessaires pour supporter des opérations de circuit d'attaque et de circuit de commande dans le contrôleur. Parmi ces deux ten- sions d'alimentation, une tension d'alimentation de + 5 V appelée VCC ou AVDD est celle après un filtre RC. Cependant, on va reconnaître que les concepts décrits ici sont appropriés à une large gamme d'autres types de régulateurs et que les régulateurs décrits ici le sont simple- ment à titre d'exemple. Comme représenté sur la figure 1, les régulateurs de tension peuvent recevoir des entrées d'alimentation en plus de l'entrée de circuit d'alimentation de rail Vin qui est régulée. Ainsi, par exemple, comme représenté, une entrée d'alimentation Vdd 142 peut être utilisée et une entrée d'alimentation Vcc 144 filtrée par un filtre RC après Vdd peut également être utilisée. Comme représenté de manière plus détaillée eu égard à la figure 2, l'entrée d'alimentation Vdd 142 peut agir en tant qu'alimentation pour le circuit d'attaque de grille MOSFET et l'entrée d'alimentation Vcc 144 peut agir en tant qu'alimentation pour le circuit de commande analogique et/ou numérique dans le régulateur. La figure 2 représente une application en exemple pour un régulateur 140. Comme représenté sur la figure 2, le régulateur 140 peut inclure un circuit intégré de régulateur 210, des transistors MOSFET de puissance 220 et 222 et une sortie de système régulateur 230. Les rails d'alimentation en courant Vin 125, Vdd 142 et Vcc 144 sont fournis au circuit intégré de régulateur 210, comme représenté. Les transistors MOSFET 220 et 222 sont commandés par les sorties de circuit d'attaque de grille 221 et 223, respectivement. La source du transistor MOSFET 220 et le drain du transistor MOSFET 222 sont également cou- plés au circuit intégré de régulateur 210 au niveau de la broche LX 225 comme représenté. La broche de sortie OUT 226 détecte la tension de sortie pour déterminer si le régulateur fonctionne normalement, sinon une action de protection peut être entreprise par le circuit de corn- mande à l'intérieur du contrôleur. La broche FB 228 déli- ' 4 vre une rétroaction à l'unité de commande via un diviseur de tension (non représenté). L'unité de commande va comparer le signal de rétroaction à une tension de référence préétablie pour déterminer la durée ponctuelle pour le MOSFET de commutation du côté haut 220 et le MOSFET du côté bas. Le régulateur de tension en exemple 140 peut utiliser, par exemple, un circuit intégré de régulateur de tension Maxim MAX8550. Comme représenté sur la figure 2, un circuit d'attaque 240 peut être fourni pour déli- vrer les tensions de sortie au circuit d'attaque de grille. L'unité de commande 250 peut délivrer les signaux de commande pour commander l'unité d'attaque 240 de manière appropriée en réponse aux signaux sur les broches OUT 226 et FB 228. L'alimentation Vdd 142 peut être déli- urée en tant qu'alimentation pour l'unité d'attaque 240 et l'alimentation Vcc 144 après un filtre RC sur Vdd peut être délivrée en tant qu'alimentation pour l'unité de commande 250. Le rendement électrique du régulateur 140 est dépendant {entre autres choses) de la perte de conduction du transistor MOSFET. En particulier, la résistance drain-source Rds(on) du transistor MOSFET 222 peut fortement affecter le rendement global du système d'alimentation électrique globale et affecter en conséquence la durée de vie de la batterie utilisée dans ces systèmes. Il serait souhaitable de fournir des techniques qui améliorent le rendement des systèmes d'alimentation électrique, en particulier le rendement de régulation de tension. Comme représenté sur la figure 1, le système d'alimenta- tion électrique supporté par batterie peut être utilisé pour générer une variété de tensions de sortie de système telles que des rails de tension CPU, des rails de tension système, des rails de tension de jeu de puces, des rails de tension de mémoire, des rails de tension de carte gra- phique, etc. Ces tensions -de sortie sont souvent utili- sées pour des systèmes de traitement d'informations. Du fait de la valeur et de l'utilisation croissantes des in-formations, les individus et les entreprises cherchent des moyens supplémentaires pour traiter et mémoriser des informations. L'un des choix mis à la disposition des utilisateurs concerne les systèmes de traitement d'informations. Un système de traitement d'informations d'une manière générale traite, compile, mémorise et/ou communique des informations ou des données à des fins commercia- les, personnelles ou autres, de manière à permettre aux utilisateurs d'exploiter la valeur des informations. Du fait que les besoins et impératifs en termes de technologie et de traitement d'informations varient entre utilisateurs ou applications, les systèmes de traitement d'in- formations peuvent également varier en fonction du type d'informations qui sont traitées, de la manière selon la-quelle les informations sont traitées, de la quantité d'informations qui sont traitées, mémorisées, ou communiquées et du degré de rapidité et d'efficacité avec lequel les informations peuvent être traitées, mémorisées ou communiquées. Les variations des systèmes de traitement d'informations permettent que les systèmes de traitement d'informations soient généraux ou configurés pour un utilisateur spécifique ou une utilisation spécifique telle que le traitement de transactions financières, les réservations de vols, le stockage de données d'entreprises ou les communications globales. De plus les systèmes de traitement d'informations peuvent inclure une variété de composants matériels et logiciels qui peuvent être confi- gurés pour traiter, mémoriser et communiquer des informations et peuvent inclure un ou plusieurs systèmes informatiques, systèmes de mémorisation de données, et systèmes de gestion de réseau. Un procédé et un système sont décrits pour améliorer le rendement d'un système d'alimentation électrique par bat- É terie. Plus particulièrement, un procédé et un système sont proposés pour améliorer le rendement de régulation de tension pour un système dans lequel la tension d'entrée qui doit être régulée peut largement varier. Dans les techniques décrites, la tension d'alimentation qui est utilisée pour le circuit de commande d'attaque des régulateurs de tension varie en relation avec des variations de la tension d'entrée. Ainsi, dans un mode de réalisation, la tension d'alimentation qui est utilisée pour le circuit qui attaque une grille-borne de commande d'un transistor MOSFET du circuit de régulation peut varier en relation avec les variations de la tension d'entrée. Par exemple, une relation inverse peut être établie entre le niveau de tension d'entrée et le niveau de ten- sion qui est utilisé pour le circuit d'attaque de grille qui commande les grilles des transistors MOSFET de régulateur. Dans un mode de réalisation, un procédé pour prolonger la durée de vie de batterie d'une source de batterie dans un système d'alimentation électrique par batterie ayant une régulation de tension est proposé. Le procédé peut comporter la délivrance d'une première tension d'alimentation à réguler, la première tension d'alimentation étant générée au moins à certains instants depuis une source de batterie. En outre, un régulateur de tension qui reçoit la première tension d'alimentation est agencé et une tension de commande d'attaque de sortie variable qui varie au moins en partie en relation avec le niveau de tension de la première tension d'alimentation est générée. La va- riation de la tension de commande d'attaque de sortie en relation avec le niveau de tension de la première tension d'alimentation prolonge la durée de vie de la batterie. Dans un autre mode de réalisation, un procédé pour commander la tension de commande d'attaque de sortie d'un régulateur de tension est proposé. Le procédé comporte la délivrance d'une première tension d'alimentation à réguler par le régulateur de tension et l'utilisation d'une tension d'unité de commande en tant qu'alimentation d'unité de commande pour au moins une partie du circuit de commande du régulateur de tension. Le procédé comporte en outre l'utilisation d'une tension d'unité d'attaque en tant qu'alimentation électrique d'unité d'attaque pour au moins une partie du circuit d'attaque du régulateur de tension, le circuit d'attaque commandant un signal d'at- taque qui commande un transistor de sortie du régulateur de tension. Le procédé inclut en outre de faire varier la tension d'unité d'attaque de sorte que le niveau de tension d'unité d'attaque est dépendant au moins en partie du niveau de tension de la première tension d'alimenta- tion ; et de délivrer une tension de sortie régulée de- puis le régulateur de tension. Le rendement du régulateur de tension dépend de la tension d'unité d'attaque. Dans encore un autre mode de réalisation, un système de traitement d'informations est proposé. Le système peut comporter une première tension d'alimentation, la première tension d'alimentation étant générée au moins à certains instants depuis une source de batterie, la première tension d'alimentation a un niveau de tension variable. Le système inclut en outre un régulateur de ten- sion, le régulateur de tension étant couplé à la première tension, le régulateur de tension régulant la première tension pour délivrer une tension de sortie de régulateur de tension. Le système peut en outre inclure une deuxième tension d'alimentation, la deuxième tension d'alimenta- tion étant utilisée par au moins une partie du circuit de commande du régulateur de tension. Le système comporte en outre une troisième tension d'alimentation variable, la troisième tension d'alimentation étant utilisée par au moins une partie du circuit d'attaque du régulateur de tension, le circuit d'attaque délivrant un signal de com-mande couplé à la borne de commande d'un transistor de sortie du régulateur de tension. Un niveau de tension de la troisième tension d'alimentation variable dépend d'un niveau de tension de la première tension d'alimentation. On doit noter que les dessins annexés illustrent unique-ment des modes de réalisation en exemple de la présente invention et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme limitant sa portée, la présente invention pouvant admettre aussi bien d'autres modes de réalisation efficaces. La présente invention va être mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 représente un système de traitement d'in-15 formations de la technique antérieure ayant une ali- mentation par batterie et une régulation de tension, ù la figure 2 représente un régulateur de tension de la technique antérieure, - la figure 3 représente un circuit en exemple pour un 20 système de traitement d'informations ayant une alimen- tation par batterie et une commande de tension d'atta-que adaptative des régulateurs de tension, ù la figure 4 représente un régulateur de tension ayant des tensions d'alimentation délivrées conformément aux 25 techniques décrites ici, ù la figure 5 représente un circuit en exemple à utiliser pour définir de manière adaptative la commande de tension d'attaque. La figure 3 représente un exemple d'un système d'alimen- 30 tation par batterie 300 qui peut être utilisé dans un système de traitement d'informations pour tirer avantage des techniques décrites ici. Dans le but de la présente description, un système de traitement d'informations peut inclure tout dispositif ou ensemble de dispositifs fonc- 35 tionnels pour calculer, classer, traiter, émettre, rece- voir, récupérer, envoyer, commuter, mémoriser, afficher, manifester, détecter, enregistrer, reproduire, gérer ou utiliser toute forme d'information, de renseignement ou de données à des fins commerciales, scientifiques, de commande ou autres. Par exemple, un système de traitement d'informations peut être un ordinateur individuel, un dispositif de mémorisation de réseau ou tout autre dispositif adapté et peut varier en taille, forme, performance, fonctionnalité et prix. Le système de traitement d'informations peut inclure une mémoire à accès direct (RAM), une ou plusieurs ressources de traitement telles qu'une unité centrale de traitement (CPU) ou une logique de commande matérielle ou logicielle, une mémoire à lecture seule (ROM) et/ou d'autres types de mémoire non vo- latile. Des composants supplémentaires du système de traitement d'informations peuvent inclure une ou plu-sieurs unités de disque, un ou plusieurs ports réseau pour communiquer avec des dispositifs externes ainsi que divers dispositifs d'entrée et de sortie (E/S), tels qu'un clavier, une souris et un afficheur vidéo. Le système de traitement d'informations peut également inclure un ou plusieurs bus opérationnels pour transmettre des communications entre les divers composants matériels. Le système d'alimentation par batterie 300 de la figure 3 assure une durée de vie des batteries améliorée en améliorant le rendement de régulation de tension comparativement aux systèmes de la technique antérieure, même lorsque la tension d'entrée dans les régulateurs de tension varie largement. Dans les techniques décrites, la tension d'alimentation Vdd qui est utilisée pour le circuit de commande d'attaque des régulateurs de tension va-rie en relation avec les variations de la tension d'entrée Vin. Dans un exemple, une relation inverse peut être établie entre le niveau de tension d'entrée et le niveau de tension d'alimentation Vdd qui est utilisé pour le circuit d'attaque de grille qui commande les grilles des transistors de sortie de régulateur. Les techniques décrites ici fournissent une durée de vie de batterie améliorée en améliorant la perte de conduc- tion de transistor MOSFET de sortie de régulateur. Plus particulièrement, la perte de conduction de transistor MOSFET qui résulte de Rds(on) du transistor MOSFET est proportionnelle à la tension d'attaque Vgs du transistor MOSFET. En outre, typiquement, le circuit d'alimentation MOSFET et le circuit d'attaque MOSFET sont conçus pour recevoir une contrainte de tension drain-source maximale (Vds) qui résulte de la tension Vin maximum (dans un exemple décrit ci-dessous approximativement de 20 V), du niveau de tension d'attaque de grille, de la vitesse d'attaque et de certains des parasites. Généralement, Vds est réalisé de manière significative par la tension d'entrée de circuit d'alimentation Vin. Cependant, la tension Vin maximum n'est pas toujours utilisée. En particulier, lors de l'utilisation d'une source de batterie, la ten- Sion Vin peut varier sur le cycle de durée de vie de dé-charge de batterie et peut chuter de manière importante au-dessous du maximum Vin, tel que par exemple comme décrit ci-dessous à approximativement 9 V. Dans ces circonstances, une tension Vin inférieure, permet d'augmen- ter la tension de grille d'un transistor MOSFET de sortie du régulateur de tension tout en conservant le transistor MOSFET dans le niveau de contrainte de tension Vds maximum. De manière avantageuse, l'augmentation du niveau d'attaque de tension de grille diminue Rds(on) du MOSFET qui aboutit en résultat à moins de perte de conduction MOSFET et, en conséquence, à une durée de vie accrue de la batterie. Les concepts décrits ci-dessus peuvent être mieux compris eu égard aux descriptions en exemple des figures 3 à 5. 35 Comme représenté sur la figure 3, le système d'alimenta- tion supporté par batterie 300 a de nombreux éléments identiques au système de la figure 1 qui a des éléments référencés de manière identique ayant les mêmes numéros de référence. Le système d'alimentation 300 diffère du système de la figure 1 en ce sens qu'une tension d'alimentation Vdd variable est délivrée. En particulier, la tension d'alimentation Vcc 144 peut être délivrée en tant que niveau de tension établi similaire à celui représenté dans la technique antérieure. Cependant, la tension d'alimentation Vdd 342 est délivrée en tant que tension adaptative qui peut varier en fonction du niveau de la tension Vin 125. Dans un exemple, lorsque la tension Vin 125 varie de 20 à 9 V, la tension d'alimentation Vdd 342 va varier de manière inverse en correspondance de 5 à 10 V. Pour commander le niveau de tension de la tension d'alimentation Vdd 342, un circuit de niveau de tension adaptatif 350 est fourni. Le circuit de niveau de tension adaptatif 350 peut recevoir une entrée 355 qui est couplée à la ligne Vin 125. Le circuit de niveau de tension adaptatif 350 est conçu de sorte qu'il délivre en tant que sortie la sortie d'alimentation Vdd variable 342 de telle manière à ce que le niveau de la tension d'alimentation Vdd 342 varie en fonction du niveau de tension de Vin 125. Plus de détails de ce concept peuvent être observés eu égard à la figure 4 qui représente le régulateur de tension 140 recevant des tensions d'alimentation Vdd et Vcc découplées. Le circuit de la figure 4 peut être similaire à celui de la figure 2 à nouveau avec des références numériques identiques à l'exception de ce qui peut être observé sur la figure 4, la tension d'alimentation Vdd variable 342 est délivrée pour supporter l'unité d'attaque du circuit intégré de régulateur 210. En utilisant les tensions en exemple décrites ci-dessus, lorsque le niveau de tension Vin 125 varie de 20 à 9 V, le niveau de ten- sion de la tension d'alimentation Vdd 342 délivré au circuit d'attaque 240 en tant que tension d'alimentation peut varier de 5 à 10 V respectivement. Le circuit d'attaque peut inclure une variété de circuits qui délivre les tensions d'attaque de grille pour les transistors MOSFET 220 et 222. Dans un mode de réalisation, le circuit d'attaque peut comporter une logique de commande et un étage d'attaque qui opère au niveau du rail Vdd. En délivrant une alimentation Vdd accrue, une tension d'at- taque accrue peut être délivrée aux transistors d'attaque de grille MOSFET et la perte de conduction MOSFET va diminuer en correspondance du fait que Rds(on) du MOSFET diminue pour des tensions d'attaque de commande de grille accrues. Comme mentionné ci-dessus, des régulateurs de tension en exemple à utiliser en tant que circuit intégré de régulateur 210 incluent le Intersil ISL88550A, le Maxim MAX8743 et le Texas Instruments TPS51116. Cependant, on va reconnaître que les concepts décrits ici sont appropriés à une large gamme d'autres régulateurs et que les régulateurs décrits ici le sont simplement à titre d'exemple. En outre, bien qu'elle soit décrite en relation avec un régulateur dans lequel l'entrée d'alimentation Vdd alimente le rail d'alimentation électrique pour l'unité d'attaque, on va constater que l'unité d'attaque peut recevoir en plus le rail d'alimentation électrique Vdd non variable de sorte que les deux rails de tension sont délivrés au contrôleur de régulateur. Les concepts décrits ici sont toujours avantageux dans une telle configuration si le niveau de tension de commande d'attaque de grille est va- riable en relation au niveau de Vin. La tension d'alimentation Vdd variable 342 peut être générée de plusieurs manières par l'un quelconque parmi une variété de circuits qui créent une tension de sortie qui est associée à la tension d'entrée. La relation spécifi- que entre Vdd et Vin peut être implémentée selon de nombreuses approches, telles qu'un circuit numérique, un circuit analogique ou un circuit numérique-analogique mélangé. Ainsi, le circuit de niveau de tension adaptatif 350 est simplement un exemple. Comme décrit ci-dessus, il est souhaitable pour la relation des tensions Vin et Vdd d'avoir une relation de type inverse. Par exemple, la tension de sortie du circuit de niveau de tension adapta-tif 350 peut varier de manière linéaire ou non-linéaire avec sa tension d'entrée. En variante, la tension de sortie du circuit de niveau de tension adaptatif 350 peut avoir plusieurs niveaux de tension de sortie incrémentiels prédéfinis à partir desquels le niveau de tension de sortie voulu est sélectionné sur la base au moins en partie du niveau de tension Vin 125. En outre, le circuit de niveau de tension adaptatif 350 est représenté comme recevant la tension Vin 125 en tant qu'entrée 355. Cependant, on va constater que le circuit de niveau de tension adaptatif 350 peut simplement recevoir un signal d'entrée particulier (tel qu'un signal de commande) qui est représentatif, au moins en partie, de l'état de courant de Vin 125. Par exemple, un signal de commande peut refléter si un adaptateur AC est utilisé ou si une alimentation par batterie est utilisée et la condition courante de la bat-terie. Ainsi, les concepts décrits ici ne sont pas dépendants de la manière selon laquelle la tension d'alimentation Vdd 342 est générée mais plutôt dans un sens plus large, il est simplement souhaitable que le niveau de tension délivré à la borne de commande du transistor de sortie (par exemple la grille d'un transistor MOSFET) puisse être changé sur la base, au moins en partie, de l'état ou de la condition de l'alimentation électrique Vin 125. Par exemple, un circuit à utiliser en tant que circuit de niveau de tension adaptatif 350 est représenté sur la figure 5. Comme représenté sur la figure 5, l'en- trée 355 peut recevoir une entrée qui varie approximativement de 9 à 20 V et la sortie correspondante délivrée en tant que tension d'alimentation Vdd variable 342 peut respectivement varier de 10 à 5 V. Le circuit de niveau de tension adaptatif peut comporter des résistances Ra, Rb, Rc, Rd et Re, un condensateur Ca et des transistors 510 et 520 configurés comme représenté sur la figure 5. Comme mentionné ci-dessus, il va être reconnu, cependant, que de nombreux autres circuits et procédés peuvent être utilisés pour créer la tension d'alimentation Vdd variable 342. En outre, bien que le circuit de niveau de tension adaptatif 350 soit représenté sur la figure 3 comme étant ex-terne aux régulateurs, dans un mode de réalisation, le circuit de niveau de tension adaptatif 350 peut être incorporé dans le régulateur 140. Un mode de réalisation incluant le circuit de niveau de tension adaptatif 350 dans le régulateur 140 implique d'intégrer le circuit de niveau de tension adaptatif 350 dans le circuit intégré de régulateur 210. Dans un tel mode de réalisation, l'alimentation Vin 125 délivrée au circuit intégré de régulateur 210 peut être utilisée dans le circuit intégré de régulateur 210 pour générer en interne la tension d'alimentation Vdd variable 342. A cet égard, la tension Vdd peut simplement être une tension interne qui est utilisée pour délivrer un signal de commande d'attaque de borne de commande de transistor variable pour lequel son niveau de tension est réglage en fonction du niveau de tension Vin. Ainsi, comme décrit ci-dessus, un système plus efficace peut être obtenu en délivrant une tension de commande variable pour les signaux de commande d'attaque de commutateur de puissance de régulateur. Dans un exemple, pour un adaptateur AC recevant une tension Vin de 19,5 V et une tension d'alimentation constante Vdd de 5 V, la tension drain-source Vds(max) des transistors MOSFET de régulateur peut atteindre 26,5 V alors que sous une puissance de batterie de 10 V, Vds(max) peut être seulement d'environ 17 V. L'augmentation de la tension d'alimentation Vdd à 10 V lorsque le système est supporté par une alimentation électrique par batterie de 10 V réduit la perte de conduction MOSFET de sorte que pour un régulateur avec une sortie de 1,2 V/10 A, le rendement peut augmenter d'approximativement 2 Une telle augmentation de rende- ment va prolonger la durée de vie de la batterie, réduire la dissipation de puissance et faciliter les impératifs de refroidissement. Ainsi, il est avantageux de fournir un système qui découple les niveaux de tension d'alimentation du régulateur de sorte qu'au moins un circuit par- ticulier dans le système de régulateur qui commande les signaux d'attaque de grille MOSFET peut fonctionner à des niveaux différents en fonction du niveau de la tension Vin qui doit être régulée par le régulateur. Comme décrit ci-dessus, une relation estétablie entre le niveau de tension d'alimentation Vin 125 et le niveau de tension d'alimentation Vdd 342 de sorte que la tension d'attaque délivrée aux transistors MOSFET 220 et 222 va-rie de manière similaire en relation avec la tension d'entrée Vin 125. La relation particulière entre la ten-sion Vin 125 et les tensions d'attaque MOSFET sur les lignes de commande de grille 221 et 223 peut être sélectionnée en fonction des caractéristiques des transistors MOSFET 220 et 222, de la plage spécifiée de Vin 125 et du type/des caractéristiques de la batterie utilisée dans le système. Dans un mode de réalisation, le circuit peut être configuré de sorte que la relation entre la tension d'attaque et le niveau de tension Vin est programmable par l'utilisateur. Une telle caractéristique peut être particulièrement utile si le circuit de niveau de tension adaptatif est intégré dans le contrôleur de régulateur comme décrit ci-dessus. Dans les exemples décrits ci-dessus, la tension d'alimentation Vdd variable peut être utilisée pour générer les tensions de commande d'attaque pour les deux transistors MOSFET 220 et 222. Il va être reconnu que plusieurs circuits de régulateur peuvent inclure plus ou moins de transistors MOSFET. Ainsi, les concepts décrits ici peu-vent être utilisés en réglant la tension de commande d'attaque d'un transistor MOSFET unique en relation avec le niveau de tension Vin ou en ajustant la tension de commande d'attaque de plus de deux transistors MOSFET. En outre, au moins certains des bénéfices décrits ici peu-vent être obtenus même si la tension d'attaque uniquement de certains des transistors MOSFET est réglée. Dans une telle approche un ou plusieurs transistors MOSFET peuvent utiliser les concepts décrits ici alors qu'un ou plu-sieurs autres transistors MOSFET peuvent ne pas les utiliser. Par exemple, dans le système décrit eu égard à la figure 4, la perte de conduction MOSFET est dominée par Rds(on) du transistor MOSFET 222. Ainsi, une conception de circuit peut être implémentée dans laquelle la commande d'attaque du transistor MOSFET 222 est variable en relation au niveau de tension Vin 125 alors que la corn-mande d'attaque du transistor MOSFET 220 n'est pas réglée, et vice versa. Les techniques décrites ici ont été illustrées eu égard aux dispositifs de sortie MOSFET et aux réglages d'alimentation Vdd qui impactent les niveaux de tension des signaux de commande d'attaque de grille. Cependant, il va être reconnu que les concepts de commande d'attaque réglables peuvent être utilisés avec d'autres dispositifs de sortie. Par exemple, des dispositifs de sortie bipolaires peuvent être utilisés dans les-quels les niveaux de tension de la borne de commande d'un transistor bipolaire de puissance sont réglés en fonction du niveau de Vin. Dans les exemples décrits ci-dessus, tous les régulateurs du système sont représentés pour utiliser de manière avantageuse des concepts décrits ici concernant la tension d'alimentation Vdd variable. Cependant, il va être reconnu ici qu'un rendement plus élevé sera toujours obtenu si un seul sous-ensemble de régulateurs utilise la tension d'alimentation Vdd variable. Ainsi, certains des régulateurs de système peuvent utiliser une alimentation Vdd variable et d'autres non. En outre, d'autres modifications et des modes de réalisation en variante de la présente invention vont apparaître clairement à l'homme du métier eu égard à cette descrip- tion. Par conséquent, il va être constaté que la présente invention n'est pas limitée par ces agencements en exemple. En conséquence, la présente description peut être envisagée comme étant illustrative uniquement et dans le but d'enseigner à l'homme du métier la manière de mettre en oeuvre la présente invention. Il doit être compris que les formes de la présente invention représentées ici et décrites doivent être considérées comme étant actuelle-ment les modes préférés de réalisation. Plusieurs changements peuvent être apportés dans les implémentations et les architectures. Par exemple, certains éléments équivalents peuvent remplacer ceux illustrés et décrits ici, et certaines caractéristiques de la présente invention peu-vent être utilisées indépendamment de l'utilisation d'autres caractéristiques, tout ceci va apparaître clairement à l'homme du métier après avoir tiré profit de la description de la présente invention. En outre, les techniques et circuits décrits ici le sont à titre d'exemple uniquement et d'autres techniques et circuits peuvent être utilisés tout en octroyant toujours les bénéfices des concepts décrits ici
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La présente invention concerne un procédé et un dispositif pour améliorer le rendement d'un système d'alimentation par batterie (100). Un procédé et un système sont fournis pour améliorer le rendement de régulation de tension pour un système dans lequel la tension d'entrée à réguler peut varier largement. La tension d'alimentation utilisée pour le circuit de commande d'attaque des régulateurs de tension (140) varie en fonction des variations de la tension d'entrée. La tension d'alimentation utilisée pour le circuit qui attaque une borne de commande du transistor de sortie du circuit de régulation peut varier en fonction des variations de la tension d'entrée. Une relation inverse peut être établie entre le niveau de tension d'entrée et le niveau de tension utilisé pour le circuit d'attaque de grille qui commande les grilles des transistors de sortie de régulateur.
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1. Procédé pour prolonger la durée de vie d'un système d'alimentation par batterie (100) ayant une régulation de 5 tension, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes consistant à : délivrer une première tension d'alimentation à réguler, la première tension d'alimentation étant générée au moins à certains instants depuis une source de bat- 10 terie, opérer une régulation de tension (140) qui reçoit la première tension d'alimentation, et û générer une tension de commande d'attaque de sortie variable qui varie au moins en partie en relation avec 15 le niveau de tension de la première tension d'alimen- tation, la variation de la tension de commande d'attaque de sortie en relation avec le niveau de tension de la première tension d'alimentation prolongeant la durée 20 de vie de la batterie. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la tension de commande d'attaque de sortie variable commande une borne de commande d'un transistor. 25 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'une perte de conduction du transistor est modifiée en faisant varier la tension de commande d'attaque de sortie de sorte que le rendement du régulateur de tension (140) 30 change en faisant varier la tension de commande d'attaque de sortie. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la première tension d'alimentation est générée, à 35 certains moments, depuis une source d'alimentation AC. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le système d'alimentation par batterie (100) comporte une pluralité de régulateurs de tension (140) ayant une pluralité de tensions de commande d'attaque de sortie variables qui varient au moins en partie en relation avec le niveau de tension de la première tension d'alimentation. 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la tension de commande d'attaque de sortie variable varie dans une relation inverse à la première tension d'alimentation. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que la première tension d'alimentation est générée, à certains moments, depuis une source d'alimentation AC, la tension de commande d'attaque de sortie variable ayant une valeur plus importante au moins à certains moments lorsque la première tension d'alimentation est générée depuis la source de batterie puis lorsque la première tension d'alimentation est générée depuis la source d'alimentation AC. 8. Procédé de commande de la tension de commande d'attaque de sortie d'un régulateur de tension (140), le procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte les étapes consistant à : délivrer une première tension d'alimentation à réguler par le régulateur de tension (140), ù utiliser une tension d'unité de commande en tant qu'alimentation d'unité de commande pour au moins une partie du circuit de commande du régulateur de tension,- utiliser une tension d'unité d'attaque (240) en tant qu'alimentation d'unité d'attaque pour au moins une partie du circuit d'attaque du régulateur de tension (140), le circuit d'attaque commandant un signal d'at- taque qui commande un transistor de sortie du régulateur de tension (140), û faire varier la tension d'unité d'attaque de sorte que le niveau de tension d'unité d'attaque est dépendant au moins en partie du niveau de tension de la première tension d'alimentation, et û délivrer une tension de sortie régulée depuis le régulateur de tension (140), le rendement du régulateur de tension (140) étant dé-pendant de la tension d'unité d'attaque (240). 15 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la tension d'unité d'attaque (240) est générée à l'extérieur d'un circuit intégré régulateur de tension (210) du régulateur de tension (140). 20 10. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la tension d'unité d'attaque est générée dans un circuit intégré régulateur de tension du régulateur de tension (240). 25 11. Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'une perte de conduction du transistor de sortie est modifiée en faisant varier la tension d'unité d'attaque (240). 30 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que la tension d'unité d'attaque (240) varie dans une relation inverse au niveau de tension de la première tension d'alimentation. 35. Système de traitement d'informations, caractérisé en ce qu'il comporte : û une première tension d'alimentation, la première tension d'alimentation étant générée au moins à certains instants depuis une source de batterie, la première tension d'alimentation ayant un niveau de tension variable, û un régulateur de tension (140), le régulateur de tension étant couplé à la première tension, le régulateur de tension régulant la première tension pour délivrer une tension de sortie de régulateur de tension, û une deuxième tension d'alimentation, la deuxième tension d'alimentation étant utilisée par au moins une partie du circuit de commande du régulateur de tension (140), et û une troisième tension d'alimentation variable, la troisième tension d'alimentation étant utilisée par au moins une partie du circuit d'attaque du régulateur de tension (140), le circuit d'attaque délivrant un si- gnal de commande couplé à la borne de commande d'un transistor de sortie du régulateur de tension, un niveau de tension de la troisième tension d'alimentation variable étant dépendant d'un niveau de tension de la première tension d'alimentation. 14. Système de traitement d'informations selon la 13, caractérisé en ce que la première tension d'alimentation peut également être générée depuis une source d'alimentation AC. 15. Système de traitement d'informations selon la 13, caractérisé en outre en ce qu'il comporte une pluralité de régulateurs de tension (140), chaque régulateur parmi la pluralité de régulateurs de tension étant couplé à la première tension d'alimentation, aumoins deux ou plus de deux régulateurs parmi la pluralité de régulateurs de tension ayant chacun une tension d'alimentation variable utilisée par chaque circuit d'attaque de régulateur de tension, le niveau de tension de la ten- sion d'alimentation variable variant en relation avec la première tension d'alimentation. 16. Système de traitement d'informations selon la 13, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un circuit de réglage de niveau de tension agencé à l'extérieur d'un circuit intégré régulateur de tension (210), le circuit de réglage de niveau de tension ayant la troisième tension d'alimentation variable en tant que sortie. 17. Système de traitement d'informations selon la 13, caractérisé en ce que la troisième tension d'alimentation variable est générée à l'intérieur d'un circuit intégré régulateur de tension (210). 18. Système de traitement d'informations selon la 13, caractérisé en ce que le transistor de sortie est un premier composant MOSFET, la perte de conduction MOSFET du composant MOSFET variant en relation avec le niveau de tension de la troisième tension d'alimenta- tion variable. 19. Système de traitement d'informations selon la 18, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un second composant MOSFET, chacun des premier et second composants MOSFET recevant un signal de commande de grille variable qui varie en relation avec le niveau de tension de la première tension d'alimentation.20. Système de traitement d'informations selon la 13, caractérisé en ce que la deuxième tension d'alimentation présente un niveau de tension constant.
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H
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H02
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H02M,H02J
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H02M 1,H02J 7
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H02M 1/08,H02J 7/00,H02M 1/16
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FR2888885
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A1
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PROCEDE DE DETERMINATION DU CALAGE DE L'INJECTION DANS UN MOTEUR THERMIQUE A CYCLE A QUATRE TEMPS, ET DISPOSITIF DE MISE EN OEUVRE
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L'invention concerne un procédé de détermination du calage du cycle d'injection par rapport au cycle de fonctionnement d'un moteur thermique à cycle à quatre temps, ainsi qu'un dispositif de mise en oeuvre. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION Le cycle de fonctionnement de chacun des cylindres d'un moteur thermique à quatre temps s'étend sur deux tours de vilebrequin. Une même position angulaire du vilebrequin peut donc correspondre à deux temps distincts dans le cycle de fonctionnement du cylindre. Il importe donc de repérer à quel instant du cycle de fonctionnement se trouve le cylindre concerné pour faire en sorte que, pour ce cylindre, l'injection ait lieu au moment correct, c'est-à-dire lors d'une période d'injection s'étendant lors du temps d'échappement dans le cas des moteurs à injection indirecte. Dans le cas contraire, l'injection intervient à contretemps par rapport au cycle de fonctionnement du cylindre, c'est-à-dire avec un décalage d'un demi-cycle de fonctionnement du cylindre (soit un tour de vilebrequin). Le repérage de la position angulaire du vilebrequin ne suffisant pas à repérer les phases du cycle du cylindre concerné, il est connu d'utiliser une information supplémentaire permettant de lever l'indétermination d'un demi-cycle sur la période d'injection. A cet effet, il est connu de disposer sur l'un au moins des arbres à cames un capteur de position angulaire. L'arbre à cames effectuant un tour par cycle, il devient possible d'associer de façon univoque une posi- tion angulaire à un instant unique du cycle de fonctionnement. Cependant, ces capteurs sont coûteux et sont d'un montage délicat. L'invention a plus particulièrement pour objet un procédé permettant de déterminer la phase du cycle en l'absence de capteur de position angulaire au niveau des 2888885 2 arbres à cames. A cet effet, il est connu de faire fonctionner le moteur en modifiant au moins un premier paramètre de fonctionnement du moteur (par exemple en augmentant la durée d'injection), et de déterminer l'effet de cette modification sur le fonctionnement du moteur, la modification étant adaptée à provoquer sur le fonctionnement du moteur des effets différents selon que le calage est correct ou et à contretemps. Cependant, la modification du paramètre d'injection induit en général une modification du fonctionnement du moteur pouvant être ressentie de façon désagréable par les occupants du véhicule, comme par exemple des à-coups du moteur, que le calage soit correct ou à contretemps. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet un procédé de détermination du calage du cycle d'injection par rapport au cycle de fonctionnement d'un cylindre de moteur diminuant les risques de sensation désagréable pour les occupants du véhicule. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, le procédé de l'invention comporte l'étape d'effectuer simultanément à la modification du premier paramètre de fonctionnement du moteur une modification d'un deuxième paramètre de fonctionnement du moteur adapté à provoquer sur le fonctionnement du moteur des effets qui compensent les effets de la modification du premier paramètre de fonctionnement du moteur lorsque le calage est correct, et qui ne compensent pas les effets de la modification du premier paramètre de fonctionnement du moteur lorsque le calage est à contretemps. Ainsi, si le calage est correct, le conducteur ne ressent aucun effet dû à la mise en oeuvre du procédé de 2888885 3 l'invention. Si le calage est le calage à contretemps, il suffit d'arrêter la mise en oeuvre du procédé avant que ses effets puissent être ressentis de façon désagréable par le conducteur. Le risque de sensations désagréables pour les passagers du véhicule est ainsi fortement diminué. On propose selon l'invention de faire fonctionner le moteur selon un calage d'un fonctionnement précédent du moteur. En effet, ce calage a toutes les chances d'être un calage correct si le véhicule n'a pas été déplacé entre le dernier fonctionnement du moteur et le moment ou on le remet en route. Ainsi, dans la plupart des cas, le conducteur ne ressent aucun effet dû à la mise en uvre du procédé de fonctionnement du moteur. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des dessins annexés parmi lesquelles: - la figure 1 est un schéma une vue en perspec- tive schématique d'un moteur thermique à quatre cylindres en ligne fonctionnant selon un cycle de fonctionnement à quatre temps; - la figure 2 est une vue en coupe schématique selon la ligne II-II de la figure 1 au niveau de l'un des cylindres du moteur; - la figure 3 est un diagramme montrant, en fonction du temps, les temps des cycles de fonctionnement des quatre cylindres du moteur des figures 1 et 2 ainsi que les cycles d'allumage et d'injection associés; - la figure 4 est un diagramme similaire au dia-gramme de la figure 3 montrant la mise en oeuvre du pro-cédé de l'invention lorsque le calage initial est le calage correct; - la figure 5 est un diagramme similaire au dia- gramme de la figure 3 montrant la mise en oeuvre du procé- 2888885 4 dé de l'invention lorsque le calage initial est le calage à contretemps; - la figure 6 est un graphique comportant, traces en fonction du temps, une courbe du couple moteur avant et pendant la mise en oeuvre du procédé de l'invention, le calage initial étant le calage correct, et des courbes des écarts des paramètres modifiés par rapport à des va-leurs nominales lors de la mise en oeuvre du procédé de l'invention; - la figure 7 est un graphique comportant une courbe de couple analogue à celle de la figure 6 lorsque le calage initial est le calage à contretemps. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à la figure 1, la mise en uvre du procédé de l'invention est illustrée ici en application à un moteur thermique à quatre temps à injection indirecte. Le moteur illustré comporte un bloc 10 délimitant quatre cylindres en ligne 1, 2, 3, 4 et comporte un vilebrequin 5 dont on voit ici l'extrémité saillir du bloc 10. De façon connue en soi, le cycle de fonctionne-ment de chacun des cylindres comporte un temps d'admission, un temps de compression, un temps de détente et un temps d'échappement. Chaque temps représente un quart de cycle de fonctionnement, soit un demi-tour de vilebrequin. En référence à la figure 2, chaque cylindre défi-nit une chambre 11 fermée d'un côté par une culasse 12 et de l'autre côté par un piston 13 mobile à coulissement dans le cylindre entre deux positions extrêmes (point mort haut et point mort bas) et relié au vilebrequin par une bielle 14. La culasse 12 porte: - une soupape d'admission 15 qui est commandée pour s'ouvrir pendant le temps d'admission du cycle de fonctionnement du cylindre, comme représenté ici; - une soupape d'échappement 16 qui est commandée 2888885 5 pour s'ouvrir pendant le temps d'échappement du cycle de fonctionnement du cylindre; - une bougie 17 qui est commandée pour générer une étincelle lors du cycle de compression, mais égale- ment, dans le cas d'espèce, lors du cycle d'échappement; - un injecteur 18 qui est placé dans la tubulure d'admission en amont de la soupape d'admission 15 et qui est commandé pour injecter du carburant lors du temps d'échappement si l'injection est correctement calée par rapport au cycle de fonctionnement du moteur. Le moteur 10 est de préférence associé à un calculateur 20 assurant entre autres le calage du cycle d'allumage et du cycle d'injection par rapport au cycle de fonctionnement du moteur. Le moteur comporte un capteur de position angulaire 6 adapté à repérer le passage du vilebrequin à une position angulaire donnée, correspondant par exemple au point mort haut du cylindre 1. Le capteur 6 génère un signal de synchronisation à destination du calculateur 20. En référence à la figure 3, chacun des cylindres fonctionne selon un cycle à quatre temps, chacun des temps représentant un demi-tour de vilebrequin. Les temps sont référencés ADM pour admission, COMP pour compression, DET pour détente et ECH pour échappement. De façon connue en soi, les pistons se trouvent au point mort haut à la fin des temps de compression et d'échappement, et au point mort bas à la fin des temps d'admission et de dé-tente. Chaque temps est délimité sur la figure 3 par des séparations verticales figurant les instants où les cylindres atteignent une position extrême, soit le point mort haut (PMH), soit le point mort bas (PMB). De façon connue en soi, le même temps intervient pour les cylindres 1,3,4,2 respectivement avec un décalage d'un quart de cycle de fonctionnement. 2888885 6 Pour chaque cylindre, une étincelle utile (symbolisée sur la figure 3 par un éclair noir) est générée lors du temps de compression COMP afin d'initier l'explosion du mélange carburant/comburant dans la chambre 11. Ici, une étincelle inutile est également produite lors du temps d'échappement ECH (symbolisée sur la figure 3 par un éclair blanc). Ainsi, le cycle d'allumage comporte deux étincelles par cycle de fonctionnement, les deux étincelles étant séparées par un demi-cycle de fonc- tionnement, soit un tour de vilebrequin. A chaque fois, l'étincelle est produite avec une avance à allumage nominale a par rapport au point mort haut PMH dans lequel le piston se trouve à la fin du temps de compression ou du temps d'échappement. Le repérage du point mort haut PMH du cylindre 1 au moyen du capteur 6 installé sur le vilebrequin permet donc de caler sans erreur le cycle d'allumage par rapport au cycle de fonctionnement. On remarquera que le cycle d'allumage du cylindre 1 et du cylindre 4 sont identi- ques, tandis que le cycle d'allumage du cylindre 2 et du cylindre 3 sont décalés d'un quart de cycle de fonctionnement, soit un demi-tour de vilebrequin. Il est donc aisé, après avoir calé le cycle d'allumage du cylindre 1, de caler les cycles d'allumage pour les autres cylindres. La situation est différente pour le cycle d'injection. En effet, l'injection a lieu une seule fois par cycle de fonctionnement, normalement pendant le temps d'échappement ECH. Sur la figure 3, l'injection est symbolisée par un rectangle noir dont la longueur est pro- portionnelle à une durée d'injection nominale T. Pour caler le cycle d'injection, l'information de point mort haut ne suffit donc pas puisque cette seule information ne permet pas de distinguer si le cylindre correspondant se trouve, à la suite du point mort haut, dans le temps d'admission ADM ou dans le temps de détente DET. Ainsi, le cycle d'injection peut être correcte-ment calé de sorte que l'injection intervient pendant le temps d'échappement ECH, mais peut également être calé à contretemps, comme illustré par les rectangles en traits pointillés, c'est-à-dire que l'injection intervient pendant le temps de compression COMP. On notera que les cycles d'injection sont, pour les cylindres 1,3,4,2, respectivement, décalés d'un quart de cycle de fonctionnement du moteur, comme les cycles de fonctionnement des cylindres eux-mêmes. 1l suffit donc de caler correctement le cycle d'injection par rapport au cycle de fonctionnement du cylindre 1, le calage pour les autres cylindres se déduisant facilement par décalage du nombre adéquat de quarts de cycles de fonctionnement. Afin de caler correctement le cycle d'injection par rapport au cycle de fonctionnement de l'un des cylindres, le calculateur 20 est programmé selon l'invention pour, au démarrage du moteur, faire fonctionner le moteur selon un calage qui a été mémorisé lors d'un fonctionne-ment précédent. En effet, ce calage, qui était un calage correct pour le fonctionnement précédent, a toutes les chances d'être encore un calage correct pour le fonctionnement en cours si le véhicule n'a pas été déplacé alors que le moteur était à l'arrêt, c'est-à-dire dans l'immense majorité des cas. Pour vérifier si ce calage est effectivement un calage correct pour le fonctionnement en cours, et comme illustré aux figures 4 et 5, le calculateur 20 est pro- grammé pour, en ce qui concerne les cylindres 1 et 3, augmenter la durée d'injection pour passer d'une durée d'injection nominale T à une durée d'injection augmentée T', et, en ce qui concerne les cylindres 4 et 2, diminuer la durée d'injection pour passer d'une durée d'injection nominale T à une durée d'injection diminuée T " . Sur les 2888885 8 figures 4,5, la variation de durée d'injection est symbolisée par des rectangles noirs de longueur plus grande ou plus petite que la longueur des rectangles correspondants de la figure 3. Simultanément, pour les cylindres 1 et 4 (dans lesquels les étincelles sont produites simultanément), le calculateur 20 est programmé pour augmenter l'avance à l'allumage en ce qui concerne les étincelles qui sont produites pendant le temps du cylindre 1 au cours duquel l'injection a lieu. L'avance à l'allumage passe ainsi d'une avance à l'allumage nominale a à une avance à l'allumage augmentée a'. Parallèlement, le calculateur est adapté, pour ces mêmes cylindres, à diminuer l'avance à l'allumage pour les autres étincelles, et faire ainsi passer l'avance à l'allumage d'une avance à l'allumage nominale a à une avance à l'allumage diminuée a". Sur les figures 4 et 5, les étincelles produites avec une avance à l'allumage augmentée a' sont symbolisées par un éclair de taille augmentée, et les étincelles produites avec une avance à l'allumage diminuée a" sont symbolisées par un éclair de taille réduite. De même, pour les cylindre 2 et 3 (dont les étincelles sont produites simultanément), le calculateur 20 est programmé pour augmenter l'avance à l'allumage des étincelles produites pendant le temps du cylindre 3 au cours duquel l'injection a lieu, et diminuer l'avance à l'allumage des autres étincelles. Ainsi, dans chaque cylindre, les étincelles sont produites successivement avec une avance à l'allumage augmentée a' et une avance à l'allumage diminuée a". La figure 4 illustre la mise en uvre du procédé de l'invention lors d'un fonctionnement du moteur pour lequel lé calage du cycle d'injection par rapport au cycle de fonctionnement est correct. L'injection a donc lieu pendant le temps d'échap- 2888885 9 pement ECH. Le carburant pénètre dans les cylindres pendant le temps d'admission ADM suivant immédiatement le temps d'échappement ECH. On constate que pour les cylindres 1 et 3, les étincelles utiles (en noir) , c'est-à-dire celles qui sont produites pendant les temps de compression COMP, présentent une avance à l'allumage diminuée a " . Pour ces mêmes cylindres, la durée d'injection augmentée T' contribue à enrichir le mélange admis et de- vrait donc, toutes choses étant égales par ailleurs, provoquer une augmentation du couple moteur. Cependant, la diminution de l'avance à l'allumage de l'étincelle utile contribue, toutes choses étant égales par ailleurs, à provoquer une diminution du couple moteur. La diminution de l'avance à l'allumage de l'étincelle utile compense donc l'augmentation de la durée d'injection de sorte que le couple produit par les cylindres 1 et 3 pendant le temps de détente DET est identique au couple produit par ces mêmes cylindres avant la mise en uvre procédé de l'invention. Le couple est symbolisé sur la figure 4 par une étoile lors du temps de compression COMP. Pour les cylindres 1 et 3, l'intensité du couple (représentée par la taille de l'étoile) est identique à l'intensité du couple généré par ces mêmes cylindres lors du fonctionnement normal illustré à la figure 3. Concernant les cylindres 4 et 2, les étincelles utiles (en noir) présentent une avance à l'allumage augmentée a'. Pour ces mêmes cylindres, la durée d'injection diminuée T" contribue à appauvrir le mélange admis et devrait donc, toutes choses étant égales par ailleurs, provoquer une diminution du couple moteur. Cependant, l'augmentation de l'avance à l'allumage de l'étincelle utile contribue, toutes choses étant égales par ailleurs, à provoquer une augmentation du couple moteur. 2888885 10 L'augmentation de l'avance à l'allumage de l'étincelle utile compense donc la diminution de la durée d'injection de sorte que le couple produit par les cylindres 4 et 2 pendant le temps de détente DET est identique au couple produit par ces mêmes cylindres avant la mise en oeuvre du procédé de l'invention. Donc, si le calage de l'injection est correct, les modifications de durée d'injection et d'avance à l'allumage se compensent de sorte que le couple ne subit que peu ou pas de modification. L'effet de ces mêmes modifications en cas de calage à contretemps est visible à la figure 5. Sur cette figure, on a inscrit le cycle supposé de fonctionnement, ainsi que le cycle réel de fonctionne- ment, qui est décalé par rapport au cycle supposé de fonctionnement d'un demi-cycle de fonctionnement. L'injection a alors lieu non pas durant le temps d'échappement ECH, mais pendant le temps de compression COMP, décalé par rapport au temps d'échappement ECH d'un demi-cycle de fonctionnement. Le carburant pénètre alors dans le cylindre pendant le temps d'admission ADM suivant, c'est-àdire trois temps après le temps de compression COMP. En ce qui concerne les cylindres 1 et 3, les étincelles utiles (en noir), c'est-à-dire celles qui sont produites pendant le temps de compression COMP, présentent une avance à l'allumage augmentée a'. Ainsi, la durée d'injection augmentée T' des cylindres 1 et 3 n'est plus compensée par une diminution de l'avance à l'allumage. Au contraire, les effet de l'augmentation de la durée d'injection et de l'augmentation de l'avance à l'allumage s'ajoutent ici pour augmenter l'intensité du couple produit pendant les temps de détente DET par les cylindres 1 et 3. Sur la figure 5, l'augmen- tation de l'intensité du couple est symbolisée par des étoiles de taille augmentée. En ce qui concerne les cylindres 4 et 2, les étincelles utiles (en noir) présentent une avance à l'allumage diminuée a". Ainsi, la durée d'injection diminuée T" des cylindres 4 et 2 n'est plus compensée par une augmentation de l'avance à l'allumage. Au contraire, les effets de la diminution de la durée d'injection et de la diminution de l'avance à l'allumage s'ajoutent ici pour diminuer l'in-tensité du couple produit pendant les temps de détente DET par les cylindres 4 et 2. Sur la figure 5, la diminution de l'intensité du couple est symbolisée par des étoiles de taille diminuée. Donc, si le calage de l'injection est à contre- temps, les modifications de durée d'injection et d'avance à l'allumage ne se compensent plus de sorte que le couple moteur subit des modifications (deux temps de couple augmenté suivi de deux temps de couple diminué) parfaitement détectables. Il suffit dès lors de surveiller le couple moteur pendant une certaine durée (typiquement quelques dizaines de cycles de fonctionnement du moteur). Si le couple moteur ne subit que peu ou pas de modifications, alors le calage est correct. Si le couple moteur subit des modifi- cations détectables, alors le calage est à contretemps. Dans ce cas, le calculateur 20 décale le cycle d'injection d'un demi-cycle de fonctionnement (ou un tour de vilebrequin) afin de faire intervenir l'injection pendant le temps d'échappement ECH. Le calculateur 20 fait alors revenir la durée d'injection et l'avance à l'allumage à leurs valeurs nominales, et mémorise le calage en cours. Selon un aspect particulier de l'invention illustré aux figures 6 et 7, Les modifications de la durée d'injection et de l'avance à l'allumage sont de préfé- 2888885 12 rence effectuées progressivement de façon que les effets cumulés de ces augmentations sur le couple moteur inter- viennent graduellement, ce qui contribue à minimiser le caractère éventuellement désagréable des sensations que peuvent ressentir les passagers du véhicule lors des modifications de couple consécutives à un calage à contre-temps (en pratique très rare). Sur la figure 6 est illustré en traits gras le couple moteur 100. Dans une phase d'apprentissage A, on fait fonctionner le moteur à un point de fonctionnement donné. Le courbe de couple représentée, obtenue par me-sure en continu au moyen d'un capteur de couple, présente des fluctuations autour d'un couple moyen. Le calculateur 20 est programmé pour déterminer un seuil 101 de couple moteur. Ici, et de façon connue en soi, le seuil 101 est déterminé progressivement, par apprentissage, jusqu'à atteindre une valeur stationnaire S qui sera retenue pour la mise en uvre du procédé de l'invention. Par exemple, on retiendra comme seuil S la valeur de couple qui, en moyenne, n'est dépassée qu'une fois tous les 10 ou 20 cycles de fonctionnement du moteur. Sur la figure 6 est également illustrée une courbe d'injection 102 montrant les écarts T de la durée d'injection par rapport à une durée d'injection nominale T correspondant au point de fonctionnement retenu, ainsi qu'une courbe d'avance à l'allumage 103 montrant les écarts La de l'avance à l'allumage par rapport à une avance à l'allumage nominale a correspondant au point de fonctionnement retenu. Lors de la phase d'apprentissage A, tous les paramètres de fonctionnement du moteur, et donc la durée d'injection et l'avance à l'allumage sont maintenus à leur valeur nominale, ce qu'illustre la ligne horizontale des courbes 102 et 103 2888885 13 Puis, dans une phase de détermination B, on met en uvre le procédé de l'invention en modifiant la durée d'injection 102 pour successivement l'augmenter pendant deux temps pour l'injection dans les cylindres 1 et 3, et la diminuer pendant les deux temps suivants pour l'injection dans les cylindres 4 et 2. Puis, pour les deux temps suivants, on augmente à nouveau la durée d'injection, cette fois d'un quantité plus importante, puis on diminue la durée d'injection pour les deux temps suivants d'une même quantité. On continue ainsi à augmenter puis diminuer la durée d'injection, à chaque fois d'une quantité plus importante. Ces modifications progressives de l'amplitude des écarts AT sont illustrées par la partie de la courbe 102 durant la phase de détermination B qui présente des créneaux dont la profondeur est de plus en plus importante. On procède de même pour l'avance à l'allumage. On augmente l'avance à l'allumage pendant deux temps pour tous les cylindres, puis on diminue l'avance à l'allumage pendant deux temps pour tous les cylindres. La partie de la courbe d'avance à l'allumage 103 durant la phase de détermination B présente une forme similaire à celle de la courbe d'injection 102. La quantité dont est modifiée l'avance à l'allu- mage est avantageusement choisie de façon que l'effet de la modification de l'avance à l'allumage compense l'effet de la modification concomitante de la durée d'injection en cas de calage correct. Sur la courbe de couple 100 de la figure 6 rela- tive à un calage correct, on constate que ces écarts AT, Da, augmentés progressivement, n'ont aucun effet sur l'intensité du couple moteur. La courbe de couple 100 présente ainsi, pendant la phase de détermination B, un profil similaire à la courbe de couple 100 pendant la phase d'apprentissage. Les passagers du véhicules ne res- 2888885 14 sentent rien. Sur la figure 7 relative à un calage à contre-sens, on constate au contraire que les écarts de la durée d'injection AT et de l'avance à l'allumage Aa ne se corn- pensent pas et ont un effet significatif sur le couple: la courbe de couple moteur 100 présente, pendant deux temps, une augmentation, puis, pendant les deux temps suivants, une diminution. Au fur et à mesure de l'augmentation des écarts, le couple moteur 100 finit par dépas- ser franchement le seuil S, alors qu'en cas de calage correct, le couple ne dépasse jamais (ou de façon très épisodique) le seuil S. En établissant un critère de dépassement, par exemple en comptant le nombre de fois où le couple moteur dépasse le seuil S pendant le temps de mise en oeuvre du procédé de l'invention, il est alors très simple de dé- terminer si le calage retenu pour le fonctionnement du moteur est un calage correct ou un calage à contretemps. Avantageusement, la mise en oeuvre du procédé de l'invention est arrêtée suffisamment. tôt pour que les éventuels effets des modifications sur le couple moteur n'aient le temps de devenir incommodants pour les passagers. L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute va-riante entrant dans le cadre défini par les revendications. En particulier, bien que les paramètres de fonctionnement du moteur modifiés sont la durée d'injection et l'avance à l'allumage, on pourra modifier d'autres paramètres, tout en faisant en sorte que les modifications des paramètres aient, sur le fonctionnement du moteur (sur le couple comme ici, mais encore sur d'autres grandeurs comme la vitesse de rotation, le bruit...) des effets qui se compensent lors d'un calage correct, et qui ne se 2888885 15 compensent pas lors d'un calage à contretemps. Bien que l'on ait indiqué que l'on fait fonctionner le moteur avec un calage correspondant à un calage d'un fonctionnement précédent, ce qui permet de sélec- tionner presque à coup sûr un calage correct, on pourra se passer de cette étape, et par exemple choisir un calage au hasard. On diminue ainsi la probabilité que le calage choisi initialement soit un calage correct. Cependant, au moins pour un cas sur deux, le calage choisi est correct et ne donne lieu à aucun sensation perceptible pour les passagers, ce qui peut se révéler acceptable du point de vue du confort des passagers. Bien que l'on ait indiqué que l'on effectue de façon progressive les modifications des paramètres pour mettre en évidence de façon graduelle les effets des modifications des paramètres sur le fonctionnement du moteur, cette disposition n'est pas nécessaire à la mise en uvre du procédé de l'invention et on pourra appliquer des modifications forfaitaires, non progressives. Le point de fonctionnement choisi pour mettre en uvre le procédé de l'invention est totalement arbitraire. De préférence, cependant, on choisira un point de fonctionnement correspondant à un ralenti stabilisé au démarrage du véhicule. En tout état de cause, le procédé de l'invention peut être mis en uvre à tout moment du fonctionnement du véhicule
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L'invention concerne un procédé de détermination du calage d'un cycle d'injection par rapport à un cycle de fonctionnement d'un moteur à quatre temps (ECH,ADM,COMP,DET), le calage pouvant être correct ou à contretemps, le procédé comportant l'étape de faire fonctionner le moteur en effectuant une modification d'un premier paramètre de fonctionnement du moteur adapté à provoquer sur le fonctionnement du moteur des effets qui sont distincts selon que le calage est correct ou à contretemps. Selon l'invention, on effectue simultanément une modification d'un deuxième paramètre de fonctionnement du moteur adapté à provoquer sur le fonctionnement du moteur des effets qui compensent les effets de la modification du premier paramètre de fonctionnement du moteur lorsque le calage est correct, et qui ne compensent pas les effets de la modification du premier paramètre de fonctionnement du moteur lorsque le calage est à contretemps.
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1. Procédé de détermination du calage d'un cycle d'injection par rapport à un cycle de fonctionnement d'un moteur à quatre temps (ADM, COMP, DET, ECH), le calage pouvant être correct ou à contretemps, le procédé comportant l'étape de faire fonctionner le moteur en effectuant une modification (T',T ") d'un premier paramètre de fonctionnement (T) du moteur adapté à provoquer sur le fonc- tionnement du moteur des effets qui sont distincts selon que le calage est correct ou à contretemps, caractérisé en ce que l'on effectue simultanément une modification (a',a ") d'un deuxième paramètre de fonctionnement (a) du moteur adapté à provoquer sur le fonctionnement du moteur des effets qui compensent les effets de la modification du premier paramètre de fonctionnement du moteur lorsque le calage est correct, et qui ne compensent pas les effets de la modification du premier paramètre de fonctionnement du moteur lorsque le calage est à contretemps. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, pour la mise en oeuvre du procédé, l'on fait fonctionner le moteur selon un calage d'un fonctionnement précédent du moteur. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'à la fin du fonctionnement du moteur, on mémorise le calage courant. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les modifications des paramètres de fonctionne- ment (T, a) sont effectuées de façon progressive. 5. procédé selon la 4, caractérisé en ce que les modifications comprennent l'opération d'augmenter progressivement, pour chaque paramètre de fonctionnement, un écart (OT, Aa) par rapport à une va- leur nominale du paramètre de fonctionnement. 2888885 17 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le premier paramètre de fonctionnement du moteur est la durée d'injection (T) , et le deuxième paramètre de fonctionnement du moteur est l'avance à l'allumage (a). 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que, pour une partie des cylindres (1,3), on augmente la durée d'injection et on diminue l'avance à l'allumage, et, pour une partie complémentaire des cylindres (4,2), on diminue la durée d'injection et on augmente l'avance à l'allumage. 8. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on surveille une variable de fonctionnement du moteur (100) susceptible d'être influencée par les para- mètres de fonctionnement pour détecter les effets des modifications des paramètres de fonctionnement sur cette variable de fonctionnement du moteur. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que l'on établit, lors d'une phase d'apprentissage préalable (A), un seuil (S) relatif. à la variable de fonctionnement (100) surveillée qui n'est normalement jamais dépassé par la variable de fonctionnement lors d'un fonctionnement du moteur à un point de fonctionnement donné. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que pour distinguer le calage correct du calage à contretemps, l'on détecte un ou des éventuels franchissements du seuil (S) par la variable de fonctionnement consécutifs à la modification des paramètres de fonctionnement. 11. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la variable de fonctionnement surveillée est le couple moteur (100). 12. Dispositif de détermination du calage d'un cycle d'injection par rapport à un cycle de fonctionne- 2888885 18 ment d'un moteur à quatre temps, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (20) pour, lors d'un fonctionnement du moteur, effectuer une modification d'un premier paramètre de fonctionnement (T) du moteur adapté à provoquer sur le fonctionnement du moteur des effets qui sont distincts selon que le calage est correct ou à contretemps, et des moyens (20) pour effectuer simultanément une modification (a', a") d'un deuxième paramètre de fonctionne-ment (a) du moteur adapté à provoquer sur le fonctionne- ment du moteur des effets qui compensent les effets de la modification du premier paramètre de fonctionnement du moteur lorsque le calage est correct, et qui ne compensent pas les effets de la modification du premier paramètre de fonctionnement du moteur lorsque le calage est à contretemps.
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F
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F02
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F02D,F02P
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F02D 41,F02D 43,F02P 5
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F02D 41/30,F02D 43/00,F02P 5/00
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FR2889891
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A1
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TRAVERSEE DE BOITIER ET SON PROCEDE DE FABRICATION
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La présente invention concerne une traversée de boîtier pour des liaisons électroniques ainsi qu'un procédé de fabrication d'une telle traversée de boîtier. Dans une telle traversée de boîtier connue, selon le document US 2004/0192117, un conducteur électrique qui présente dans un certain secteur un profilage est moulé à l'aide d'un matériau synthétique. Lors du processus de moulage, un matériau synthétique se dépose dans les cavités des secteurs profilés et fixe ainsi le conducteur en une position préétablies dans le boîtier. Le profilage du conducteur permet à ce moment là, une étanchéité de la traversée de boîtier, respectivement du conducteur électrique. Grâce au profilage, l'interface entre le conducteur et le matériau synthétique s'agrandit. De ce fait, le canal pour parvenir à l'intérieur du boîtier se rallonge par la voie que devrait emprunter un liquide ou toute autre substance envahissante. Les nombreuses crevasses et arêtes à l'intérieur du secteur profilé représentent à cet égard un obstacle supplémentaire pour le corps pénétrant. Le profilage du conduit fonctionne ainsi comme étanchéité en labyrinthe. Un inconvénient de telles étanchéités en labyrinthe est leur longueur. En fonction du degré requis d'étanchéité, allant de la protection contre les projections d'eau jusqu'à l'étanchéité aux solvants voire aux gaz, ce type d'étanchéité peut nécessiter des secteurs profilés relativement longs. Cela conduit à des boîtiers aux dimensions relativement grandes. Etant donné que le profilage du conducteur, en règle générale, est réalisé selon des procédés de fabrication très chers tels que l'estampage et le fraisage, la fabrication de tels éléments d'étanchéité est en outre coûteuse. Un autre problème pour une telle étanchéité résulte des coefficients de dilatation différents entre le matériau du conducteur et le matériau synthétique. L'espacement capillaire, c'est-à-dire l'espacement assurant l'étanchéité qui se révèle suffisant 2889891 2 pour une température donnée entre le matériau conducteur et le matériau synthétique du boîtier peut s'agrandir du fait de l'augmentation de la température de sorte qu'une étanchéité suffisante n'est plus assurée puisque le matériau synthétique se dilate sensiblement plus rapidement que le matériau conducteur qui est en règle générale métallique. Le document US 2 438 993 décrit une lampe flash qui, de la même façon, présente une traversée de boîtier du type de celui évoqué ci-dessus. La surface de séparation entre l'élément conducteur et l'élément de boîtier est étanchéifiée à l'aide d'une couche de cellulose. Ce procédé relativement ancien n'est plus conforme aux normes actuelles. L'introduction de cellulose exige non seulement un autre élément de construction séparé, mais aussi des étapes opératoires supplémentaires. De plus, la cellulose n'est souvent plus adaptée aux exigences actuelles de qualité, eu égard à l'étanchéité et à la protection contre le feu. Par conséquent, un objet de la présente invention consiste à améliorer une traversée de boîtier du type de celui cité au début, de même qu'un procédé de fabrication d'une telle traversée de boîtier, dans des proportions telles que la traversée de boîtier, bien que selon un mode de construction simple, soit étanchéifiée contre la pénétration de substances non souhaitées et soit en même temps, de ce fait, aisément fabricable d'un point de vue technique. Cet objet est atteint conformément à l'invention avec une traversée de boîtier pour un contact électronique, comprenant un élément de boîtier, dans lequel un élément conducteur est encastré, au moins dans certaines sections, une zone d'étanchéité étant prévue, au moins dans certaines sections, entre l'élément de boîtier et l'élément conducteur, caractérisée en ce que la profondeur de rugosité de l'élément conducteur dans la zone d'étanchéité est augmentée par galvanisation. La profondeur de rugosité accrue garantit une adhérence améliorée entre les matériaux du boîtier et l'élément conducteur. Cette profondeur de rugosité accrue est obtenue, contrairement à l'application courante, par une galvanisation. Bien que jusqu'à présent la galvanisation soit employée simplement pour le traitement de surface et pour la réduction de la profondeur de rugosité des surfaces, il sert ici un but opposé. Avec la galvanisation, que l'on peut intégrer particulièrement facilement dans le processus de fabrication des éléments conducteurs, apparaît une structure de surface fissurée de l'élément conducteur. En insérant l'élément conducteur, le matériau constituant l'élément de boîtier accède directement aux cavités présentes dans la surface de l'élément conducteur et garantit ainsi une bonne fixation de l'élément conducteur dans le boîtier ainsi qu'une bonne étanchéité de la traversée de boîtier. L'élément de boîtier et l'élément conducteur présentent, en règle générale, des coefficients de dilatation différents et se comportent en conséquence de manière différente lors de variations thermiques. Mais même dans ce cas, la traversée de boîtier conforme à l'invention garantit une bonne étanchéité, puisque le matériau de l'élément de boîtier, lors de variations thermiques, se répand dans les cavités de la surface fissurée de l'élément conducteur. Selon une variante de l'invention, la profondeur de rugosité de l'élément conducteur peut se situer, dans la zone d'étanchéité, dans une plage de 5 à 40 pm, de façon préférable de 10 à 30 pm et de façon particulièrement préférable de 10 à 20 pm. Ces profondeurs de rugosité peuvent facilement être fabriquées par galvanisation et garantissent une bonne étanchéité de la traversée de boîtier. 2889891 4 De façon avantageuse, le matériau de revêtement contient de l'étain, du zinc, du cuivre, de l'or, de l'argent, du nickel et/ou du chrome. Ces matériaux sont appropriés pour la galvanisation ainsi que pour la réalisation de la profondeur de rugosité souhaitée. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, l'élément conducteur ne peut être galvanisé que partiellement. Avec la galvanisation uniquement partielle de l'élément conducteur, l'élément conducteur restant correspond à un conducteur habituel. La zone galvanisée peut ainsi être agrandie de façon spécifique pour assurer la fonction d'étanchéité dans la zone encastrée de l'élément conducteur. La fonction est pareillement accomplie conformément à un procédé de fabrication d'une traversée de boîtier, selon lequel on encastre un élément conducteur, au moins dans certaines sections, dans un élément de boîtier, dans lequel une zone d'étanchéité est constituée, au moins dans certaines sections, entre l'élément de boîtier et l'élément conducteur, caractérisé en ce que la profondeur de rugosité de l'élément conducteur est augmentée dans la zone d'étanchéité par un processus de galvanisation. Du fait de l'augmentation de profondeur de rugosité dans une zone étanche de l'élément conducteur, la fixation de l'élément conducteur dans l'élément de boîtier est améliorée. Dans le même temps, la traversée de boîtier est rendue étanche contre la pénétration de substances indésirables. Le procédé de galvanisation peut être très facilement intégré au processus de fabrication de l'élément conducteur et est mis en place ici, contrairement à des procédé jusqu'à présent courants, pour la production d'une structure de surface fissurée sur l'élément conducteur. Du fait du surmoulage de l'élément conducteur, le matériau de l'élément de boîtier s'insère directement dans les cavités de la surface fissurée et rend ainsi étanche la traversée de boîtier. S'il se produit éventuellement des variations 2889891 5 thermiques, le matériau de boîtier s'est répandu dans les cavités de l'élément conducteur et garantit lui-même toujours une bonne étanchéité de la traversée de boîtier. De façon préférable, l'élément conducteur peut par l'intermédiaire du processus de galvanisation présenter une profondeur de rugosité allant de 5 à 40 pm, de façon préférable de 10 à 30 pm et de façon particulièrement préférable de 10 à 20 pm. Cette profondeur de rugosité peut être facilement assurée d'un point de vue technique, et elle garantit une bonne fixation de l'élément conducteur ainsi qu'une bonne étanchéité de la traversée de boîtier. Plus particulièrement, la profondeur de rugosité de l'élément conducteur peut être augmentée par la commande dans le bain galvanique de la concentration du matériau devant être déposé. Par cette concentration, qui est plus restreinte que la concentration habituellement réalisée jusqu'à maintenant dans le processus de galvanisation pour des contacts électriques, les profondeurs de rugosité souhaitées sont aisément réalisables selon le processus de galvanisation Selon une forme particulière de mise en oeuvre de l'invention, la profondeur de rugosité de l'élément conducteur peut être augmentée par la commande dans le bain galvanique d'une recirculation et/ou d'un rinçage. Par le biais de la faible recirculation, respectivement du bon rinçage, par opposition au processus de galvanisation utilisé jusqu'ici, une quantité moindre de matériau est transférée de l'anode à la cathode. De ce fait, la profondeur de rugosité résultant du processus de galvanisation est efficacement contrôlable. La profondeur de rugosité de l'élément conducteur pourra être avantageusement augmentée par la commande de la densité de courant pendant le processus de galvanisation. Grâce à cette densité de courant relativement forte, par comparaison avec le processus de dépôt traditionnel dans la 2889891 6 production de conducteurs électriques, la rugosité souhaitée peut être facilement mise en oeuvre. Selon une autre forme de mise en oeuvre de l'invention, le bain galvanique du processus de galvanisation peut être exempt d'effet polissant. Ainsi, la profondeur de la galvanisation peut être facilement établie par l'intermédiaire des paramètres que sont la concentration, la recirculation et la densité de courant du bain galvanique. Plus particulièrement, on peut ajouter des stabilisateurs au bain galvanique du processus de galvanisation. Ceux-ci doivent assurer, en fonction du type, le maintien d'une concentration répartie uniformément dans le bain galvanique ou la composition chimique parfaite du bain luimême. L'élément conducteur pourra avantageusement être revêtu électroniquement en partie seulement. Cette zone partielle de l'élément conducteur peut ainsi être agencée de façon spécifique pour assurer la fonction d'étanchéité. La profondeur de rugosité peut ainsi être augmentée de manière intentionnelle dans la zone d'encastrement de l'élément conducteur dans la traversée de boîtier. Dans ce qui suit, un exemple de mise en oeuvre de la traversée de boîtier est décrit par report aux figures annexées parmi lesquelles: la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une traversée de boîtier conforme à l'invention; la figure 2 est une coupe transversale d'une zone d'étanchéité de la traversée de boîtier conforme à 30 l'invention; et la figure 3 est une représentation schématique du processus de galvanisation. La figure 1 représente en coupe longitudinale une traversée de boîtier conforme à l'invention, laquelle est ici agencée pour constituer une prise d'alimentation. Sous l'expression "prise d'alimentation" se rangent aussi bien 2889891 7 des prises mâles que femelles. Cependant, l'invention est ici décrite en se référant à une prise mâle. La traversée de boîtier 1 se compose d'un élément de boîtier 2, d'où sortent les extrémités libres 4 d'éléments conducteurs 3. La coupe partielle (ou l'éclatement) 5 montre un élément conducteur 3, lequel dans une partie 6 est inséré dans l'élément de boîtier 2. Dans cette partie 6, l'élément conducteur 3 est fixé dans la traversée de boîtier 1. A l'intérieur de l'élément de boîtier 1 se trouve l'extrémité interne libre 7 de l'élément conducteur 3, laquelle est en liaison avec un circuit électrique 8. Pour empêcher la pénétration de substances indésirables le long de la surface de connexion entre l'élément conducteur 3 et l'élément de boîtier 2 à l'intérieur du boîtier, une zone d'étanchéité 9 est prévue dans la partie 6. L'élément conducteur 3 présente dans cette zone d'étanchéité 9 une profondeur de rugosité augmentée par la galvanisation. Dans ce mode de réalisation présenté à titre d'exemple, la profondeur de rugosité est à peu près constante sur l'ensemble de la zone d'étanchéité et a été produite par la galvanisation d'une région de forme circulaire de l'élément conducteur. Mais on peut imaginer aussi des modes de réalisation selon lesquels la profondeur de rugosité varie à l'intérieur de la zone d'étanchéité 9. Ainsi, dans la zone d'étanchéité 9, on peut prévoir plusieurs zones circulaires espacées de profondeurs de rugosité augmentées. En outre, au lieu d'une zone particulière comme ci-dessus, selon une variante, le conducteur dans son entier peut être en premier lieu galvanisé avant qu'il ne soit traité à nouveau. En fonction des exigences, la profondeur de rugosité souhaitée ainsi que l'évolution de la profondeur de rugosité sur toute la surface concernée peuvent être réglées par l'intermédiaire des paramètres du processus suivants: concentration, recirculation et densité de courant. La figure 2 représente une coupe transversale d'une zone d'étanchéité 9 d'un élément conducteur 3. Les index de référence utilisés dans la figure 1 désignent les mêmes parties que celles dans la figure 2, de telle sorte que ces index renvoient à la description de la figure 1. L'élément conducteur 3 présente une forme en coupe transversale rectangulaire dans son exemple de mode de réalisation. Cependant, d'autres formes en coupe transversale, par exemple des sections rondes, ovales ou carrées sont aussi imaginables de manière alternative. La figure 2 montre selon une vue agrandie la structure de surface 10 rendue rugueuse et crevassée (ou fissurée) de l'élément conducteur 3. Cette structure de surface 10 a été produite par la galvanisation de l'élément conducteur 3 à l'aide d'un matériau de dépôt à base d'étain. De manière alternative, on peut aussi cependant utiliser des matériaux de dépôt à base de zinc, de cuivre, d'or, d'argent, de nickel et de chrome. La profondeur de rugosité de cette structure de surface 10 se situe à environ 15 pm. Pour obtenir une bonne étanchéité de la traversée de boîtier, on peut cependant aussi avoir recours à une autre profondeur de rugosité dans une plage comprise entre environ 5 et 40 pm. En extrudant ou en surmoulant l'élément conducteur 3 avec du matériau de l'élément de boîtier 2, celui-ci coule dans les cavités et les arêtes de la structure superficielle 10 et s'ancre ainsi dans la surface de l'élément conducteur 3. De cette façon, il existe une liaison solide qui rend étanche de façon efficace la traversée de boîtier 1. La figure 3 représente un schéma du processus de galvanisation. Les index de référence utilisés dans les figures 1 et 2 désignent les mêmes parties que dans la figure 3, et ainsi, on renvoie à la description des figures 1 et 2. L'élément conducteur 3 ainsi que le matériau de revêtement 11 sont plongés dans un bain galvanique ou bain d'électrodéposition 12. Les deux électrodes 3 et il sont 2889891 9 connectées à une source de courant 13. Sur le pôle positif, c'est-à-dire l'anode, se trouve le matériau de dépôt ou revêtement 11 et sur le pôle négatif, c'est-à-dire la cathode, l'élément conducteur 3 qu'il s'agit de traiter par dépôt ou revêtement. En appliquant un courant électrique sur les deux électrodes 3 et 11, un courant traverse le bain galvanique 12. Celui-ci peut être mesuré, c'està-dire contrôlé à l'aide d'un ampèremètre 14, lequel en même temps permet de réguler l'intensité. Un mécanisme de recirculation 15 permet d'obtenir en même temps un mélange du bain galvanique 12. En même temps, on peut prévoir, à l'aide de ce mécanisme de recirculation 15, un rinçage du bain 12. La profondeur de rugosité exigée peut être contrôlée pendant le processus de galvanisation en particulier par les paramètres du processus, à savoir la concentration dans le bain galvanique du matériau à déposer, la recirculation ou le rinçage du bain galvanique 12 ainsi que l'intensité du courant appliqué. Ainsi, une concentration réduite de matériau à déposer dans le bain galvanique, couplée à une intensité de courant constante ou même augmentée, empêche la formation d'une surface parfaitement lisse. Par comparaison avec la croissance de couche conditionnée par l'intensité électrique, il y a une présence trop réduite d'atomes ou de molécules du matériau de dépôt 12. Il en résulte une production d'une surface irrégulière et rugueuse. La même chose vaut pour la recirculation du bain galvanique 12. Grâce à une recirculation réduite, les particules du matériau à déposer qui parviennent à la cathode sont moindres. Lorsqu'une intensité de courant élevée reste toujours constante, il en résulte ici aussi une surface imparfaite et donc rugueuse. Pour améliorer ce processus, on peut renoncer à certains additifs, par exemple, des générateurs de brillance. Ces derniers sont ajoutés aux bains galvaniques 2889891 10 traditionnels pour obtenir des surfaces les plus lisses possibles et ainsi hautement brillantes. Pour atteindre une répartition régulière de la concentration à l'intérieur du bain galvanique et/ou pour empêcher des processus indésirables dans le bain, comme la décomposition, on peut ajouter des stabilisateurs au bain galvanique. Dans la description qui suit, on explique l'action du mode de réalisation de l'invention représenté par les 10 figures 1 et 2. En encastrant l'élément conducteur 3 dans l'élément de boîtier 2, les cavités 11 de la structure de surface 10 sont remplies à l'aide du matériau de l'élément de boîtier 2. Par ancrage du matériau de boîtier dans les nombreuses cavités et arrêtes de la structure de surface 10, on veut dire que l'élément conducteur 3 est fixé dans l'élément de boîtier 2 et ne peut plus être bougé de cette position sous l'effet d'une force. Cet ancrage du matériau de boîtier garantit en même temps la bonne étanchéité de la traversée de boîtier contre la pénétration de substances indésirables. Le matériau de boîtier remplit complètement les cavités 11 de la structure de surface 10. Même lors de variations de température au cours desquelles l'élément de boîtier 2 et l'élément conducteur 3 se dilatent, en règle générale de manière différente, le matériau de l'élément de boîtier se répand dans les cavités et autour des arêtes de la structure de surface 10 et ainsi garantit toujours une bonne étanchéité de la traversée de boîtier. 2889891 11
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En tant que résultat de l'invention, une traversée de boîtier pour un contact électronique ainsi qu'un procédé de fabrication d'une telle traversée de boîtier sont améliorés de telle sorte que, en dépit d'une construction simple, la traversée de boîtier est rendue étanche contre la pénétration de substances indésirables tout en pouvant être également produite techniquement de façon aisée et optimum. Cet objet est réalisé par une traversée de boîtier (1) ou un procédé dans lequel la profondeur de rugosité de l'élément conducteur (3) est augmentée dans la région d'étanchéité (9) par galvanisation.
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1. Traversée de boîtier (1) pour un contact électronique, comprenant un élément de boîtier (2) dans lequel un élément conducteur (3) est encastré, au moins dans certaines sections, une zone d'étanchéité (9) étant prévue, au moins dans certaines sections, entre l'élément de boîtier (2) et l'élément conducteur (3), caractérisée en ce que la profondeur de rugosité de l'élément conducteur (3) dans la zone d'étanchéité (9) est augmentée par galvanisation. 2. Traversée de boîtier (1) selon la caractérisée en ce que la profondeur de rugosité de l'élément conducteur (3) dans la zone d'étanchéité (9) se trouve dans la plage de 5 à 40 pm, de façon préférable de 10 à 30 pm et de façon particulièrement préférable de 10 à 20 pm. 3. Traversée de boîtier (1) selon au moins l'une des précédentes, caractérisée en ce que le matériau de revêtement (11) 20 contient de l'étain, du zinc, du cuivre, de l'or, de l'argent, du nickel et/ou du chrome. 4. Traversée de boîtier (1) selon au moins l'une des précédentes, caractérisée en ce que, l'élément conducteur (3) est 25 galvanisé en partie seulement. 5. Procédé de fabrication d'une traversée de boîtier (1), selon lequel on encastre un élément conducteur (3), au moins dans certaines sections, dans un élément de boîtier (2), dans lequel une zone d'étanchéité (9) est constituée, au moins dans certaines sections, entre l'élément de boîtier (2) et l'élément conducteur (3), caractérisé en ce que la profondeur de rugosité de l'élément conducteur (3) est augmentée dans la zone d'étanchéité (9) par un processus de galvanisation. 2889891 12 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'élément conducteur (3) présente, du fait du processus de galvanisation, une profondeur de rugosité dans la plage de 5 à 40 pm, de façon préférable de 10 à 30 pm et de façon particulièrement préférable de 10 à 20 pm. 7. Procédé selon au moins l'une des précédentes, caractérisé en ce que la profondeur de rugosité de IO l'élément conducteur (3) est augmentée par la commande dans le bain galvanique (12) de la concentration du matériau devant être déposé. 8. Procédé selon au moins l'une des précédentes, caractérisé en ce que la profondeur de rugosité de l'élément conducteur (3) est augmentée par la commande dans le bain galvanique (12) d'une recirculation et/ou d'un rinçage. 9. Procédé selon au moins l'une des 20 précédentes, caractérisé en ce que la profondeur de rugosité de l'élément conducteur (3) est augmentée par la commande de la densité de courant pendant le processus de galvanisation. 10. Procédé selon au moins l'une des précédentes, caractérisé en ce que, le bain galvanique (12) du processus de galvanisation est exempt de produit conférant de la brillance. 11. Procédé selon au moins l'une des 30 précédentes, caractérisé en ce que l'on ajoute des stabilisateurs dans le bain galvanique (12) du processus de galvanisation. 12. Procédé selon au moins l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément conducteur (3) est galvanisé seulement sur une partie.
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H
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H01
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H01R
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H01R 13,H01R 43
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H01R 13/52,H01R 43/18
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FR2897099
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A1
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ROUE DE ROTOR DE TURBOMACHINE
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La présente invention concerne une roue de rotor, en particulier de turbomachine, comprenant un disque portant des aubes dont les pieds sont montés dans une gorge annulaire d'une surface périphérique extérieure du disque. Les pieds des aubes sont introduits dans cette gorge par une fenêtre d'une paroi latérale de la gorge, puis sont déplacés circonférentiellement dans la gorge pour y être retenus radialement et axialement par rapport à l'axe du rotor par coopération de formes, la gorge étant à section transversale en queue d'aronde ou analogue et les pieds des aubes ayant une forme conjuguée de celle de la gorge. Les pieds des aubes sont raccordés aux pales des aubes par des plates-formes qui, quand les aubes sont montées dans la gorge et juxtaposées circonférentiellement, entourent extérieurement la surface périphérique du disque. Les tolérances de fabrication et de montage font que les pieds des aubes sont logés avec jeu dans la gorge annulaire du disque. En fonctionnement, les aubes, soumises à des forces centrifuges importantes, adoptent une position angulaire correcte par rapport à l'axe du rotor, dans laquelle les jeux radiaux entre les extrémités externes des aubes et un carter annulaire externe sont minimisés pour améliorer les performances de la turbomachine. Un joint annulaire en élastomère est en général monté dans une rainure annulaire de la surface périphérique du disque, en amont et/ou en aval des aubes, sous les plates-formes des aubes, et a à l'état libre un diamètre externe inférieur ou égal à celui de sa rainure de montage pour ne pas gêner le glissement circonférentiel des aubes dans la gorge annulaire du disque. En fonctionnement, ce joint s'expanse radialement vers l'extérieur sous l'effet des forces centrifuges et vient en contact avec les plates-formes 2 des aubes, pour empêcher un passage d'air entre les plates-formes et la surface périphérique extérieure du disque, qui diminuerait les performances de la turbomachine, et/ou pour amortir les vibrations des aubes. Au démarrage et à l'arrêt de la turbomachine, les aubes de la roue peuvent basculer plus ou moins par rapport à leur position de fonctionnement et leurs extrémités peuvent venir frotter sur le carter externe, ce qui se traduit par une détérioration des aubes et une diminution des performances de la turbomachine. L'invention a notamment pour but d'apporter une solution simple, 10 économique et efficace à ce problème. Elle a pour objet une roue de rotor dont les aubes sont maintenues, en fonctionnement ainsi qu'à l'arrêt et au démarrage, sensiblement dans une même position par rapport à l'axe du rotor. Elle propose à cet effet une roue de rotor, en particulier de 15 turbomachine, comprenant un disque portant des aubes dont les pieds sont engagés et retenus dans une gorge annulaire d'une surface périphérique extérieure du disque, ces pieds étant raccordés à des plates-formes entourant extérieurement la surface périphérique extérieure du disque et destinées à coopérer avec un joint annulaire monté dans une 20 rainure annulaire de la surface périphérique extérieure du disque, caractérisé en ce que, à l'arrêt, le joint annulaire exerce sur les plates-formes des aubes une force élastique maintenant les aubes dans une position correcte de fonctionnement. En fonctionnement de la turbomachine, le joint annulaire amortit les 25 vibrations des aubes et/ou empêche le passage d'air entre les plates-formes des aubes et la surface périphérique du disque, et, pendant les phases de démarrage et d'arrêt de la turbomachine, ce même joint permet de positionner les aubes de manière correcte pour éviter que leur extrémités ne viennent frotter sur le carter externe. 30 Selon une caractéristique de l'invention, le joint annulaire a, à l'état libre, un diamètre externe supérieur à celui de sa rainure de montage. 3 Lorsque le pied d'une aube est introduit dans la gorge annulaire du disque à travers la fenêtre, la plate-forme de cette aube vient au contact du joint annulaire et le déforme localement. La dureté du joint élastique est déterminée pour que la force de rappel exercée par le joint sur l'aube soit suffisamment faible pour autoriser le déplacement circonférentiel de l'aube dans la gorge et suffisamment importante pour assurer le positionnement correct de l'aube une fois que celle-ci est montée dans la gorge. Le joint a préférentiellement une forme symétrique par rapport à son plan transversal médian ce qui permet de faciliter sa fabrication et d'éviter un montage incorrect du joint dans la rainure annulaire du disque. Selon une autre caractéristique de l'invention, le joint comprend au moins une lèvre périphérique externe destinée à s'étendre en saillie à l'extérieur de la rainure lorsque le joint est monté dans la rainure. Cette lèvre vient au contact des plates-formes des aubes montées sur le disque et assure à la fois le positionnement correct des aubes, à l'arrêt et au démarrage de la turbomachine, et l'étanchéité entre les plates-formes des aubes et la surface périphérique du disque et/ou l'amortissement des vibrations des aubes, en fonctionnement de la turbomachine. Le joint peut également comprendre au moins une lèvre périphérique interne destinée à s'appuyer sur le fond de la rainure lorsque le joint est monté dans la rainure. Dans un mode de réalisation de l'invention, le joint annulaire a en section une forme sensiblement en parallélogramme ou en losange, dont un sommet forme une lèvre radialement interne ou externe du joint. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le joint annulaire a en section une forme sensiblement en X ou en H. La présente invention concerne également un joint annulaire pour une roue de rotor telle que décrite ci dessus, caractérisé en ce qu'il a, à l'état libre, un diamètre externe supérieur à celui de sa rainure annulaire de montage et une dureté Shore A comprise entre 50 et 100 et par exemple 4 égale à 75. Ce joint est par exemple réalisé en VITON A ou VITON B . Ce joint annulaire peut être un joint d'étanchéité et/ou un joint d'amortissement de vibrations. L'invention concerne encore un compresseur de turbomachine, comprenant au moins une roue de rotor telle que décrite ci-dessus, et une turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une roue de rotor telle que décrite ci-dessus. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une demi-vue schématique en coupe axiale d'un 15 compresseur basse-pression de turbomachine comprenant une roue de rotor selon la technique antérieure ; - la figure 2 est une vue agrandie du détail I2 de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue schématique correspondant à la figure 2 et représentant un mode de réalisation d'une roue de rotor selon l'invention ; 20 - la figure 4 est une vue agrandie du détail I4 de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue schématique correspondant à la figure 4 et représentant une variante de réalisation de l'invention. Le compresseur basse-pression 10 de la figure 1 comprend trois étages de compression, chacun de ces étages comportant une rangée 25 annulaire d'aubes fixes 12 de redressement dont les extrémités radialement externes sont portées par un carter annulaire externe 14, et une rangée annulaire d'aubes mobiles 16, agencées en aval de la rangée annulaire d'aubes fixes 12, et dont les pieds 18 sont montés dans une gorge annulaire 20 d'une surface périphérique extérieure d'un disque 24 30 d'une roue de rotor. Dans l'exemple représenté, le disque 24 comprend une paroi de révolution 22 qui comprend des nervures annulaires externes 26 entre lesquelles sont délimitées les gorges annulaires 20 de montage des rangées d'aubes mobiles 16, respectivement. Le disque 24 est relié à un arbre de la turbomachine, non 5 représenté, par l'intermédiaire d'un cône d'entraînement 28 fixé sur une bride annulaire amont 30 de la paroi de révolution 22 du disque. Chaque gorge 20 a de façon classique une section transversale du type en queue d'aronde ou analogue et comprend une fenêtre, non visible, d'introduction des pieds 18 des aubes 16 qui ont une forme complémentaire de celle de la gorge 20. Comme on le voit mieux en figure 2, la gorge 20 du disque 24 comprend un fond annulaire 31 s'étendant entre deux parois latérales 32 comportant chacune un rebord annulaire axial 34 orienté sensiblement vers la paroi latérale 32 opposée. La fenêtre d'introduction des pieds 18 des aubes est par exemple formée dans une paroi latérale 32 de la gorge ou par découpe des rebords annulaires 34 de la gorge. Les pieds 18 des aubes comprennent des rebords amont 40 et aval 42, à orientation circonférentielle autour de l'axe du rotor, destinés à être logés entre le fond 31 de la gorge et les rebords annulaires 34 de la gorge, respectivement, et à coopérer par butée avec ceux-ci de manière à retenir radialement et axialement les aubes 16 sur le disque par rapport à l'axe du rotor. Les aubes 16 (par exemple au nombre de 62) sont introduites dans la gorge annulaire 20 du disque les unes après les autres et sont juxtaposées circonférentiellement autour de l'axe du rotor. Les pieds 18 des aubes sont raccordés aux pales des aubes par des plates-formes 44 qui sont alignées circonférentiellement les unes avec les autres et entourent extérieurement les nervures annulaires 26. Les tolérances de fabrication et de montage font que les pieds 18 30 des aubes sont montés avec jeu dans la gorge 20 du disque. Dans l'exemple représenté, le jeu radial entre l'extrémité radialement 6 externe d'une nervure aval 26 et la partie correspondante du pied d'aube ou de la plate-forme 44 peut atteindre 0,15mm dans le cas d'une gorge annulaire 20 ayant un diamètre externe de 1,20m environ. En fonctionnement de la turbomachine, les aubes 16 sont soumises à des forces centrifuges importantes et adoptent une position angulaire redressée par rapport à l'axe du rotor dans laquelle les rebords aval 42 des pieds des aubes viennent buter sur le rebord 34 de la paroi aval 32 de la gorge (figure 2), et les plates-formes 44 des aubes sont en appui sur la périphérie externe de la paroi amont 32 de la gorge et sont écartées de la périphérie externe de la paroi aval 32 de la gorge, les jeux radiaux entre les extrémités externes des aubes 16 et le carter externe 14 étant alors minimisés pour améliorer les performances de la turbomachine. La surface interne de la plate-forme 44 de chaque aube comporte une nervure annulaire 46 en saillie vers l'axe du rotor qui vient s'accrocher sur la périphérie externe de la paroi amont 32 de la gorge, comme représenté en figure 2. Un joint annulaire 50 en élastomère et à section circulaire est monté dans une rainure annulaire 52 de la périphérie externe de la paroi latérale aval 32 de la gorge, cette rainure 52 débouchant radialement vers l'extérieur sous les extrémités aval 48 des plates-formes des aubes. Le joint 50 a à l'état libre un diamètre externe inférieur ou égal à celui de la rainure 52 (comme représenté en traits pointillés en figure 2) et est, à l'arrêt, logé entièrement dans la rainure. Ce joint 50 peut être un joint d'étanchéité et/ou un joint d'amortissement de vibrations. En fonctionnement de la turbomachine, le joint 50 s'expanse radialement vers l'extérieur sous l'effet des forces centrifuges et s'appuie sur des surfaces aval internes 48 des plates-formes des aubes (comme représenté en traits pleins), pour empêcher un passage d'air entre les plates-formes des aubes et la périphérie externe de la paroi aval 32 de la gorge, et/ou pour exercer une pression sur les plates-formes et amortir les vibrations des aubes. 7 A l'arrêt et au démarrage de la turbomachine, les aubes 16 de la roue basculent légèrement vers l'aval et adoptent une autre position angulaire par rapport à l'axe du rotor, dans laquelle les rebords aval 42 des pieds des aubes viennent en appui sur le fond 31 de la gorge de sorte que les extrémités radialement externes des aubes 16 sont susceptibles de toucher le carter externe 14, ce qui risque de détériorer les aubes au démarrage et à l'arrêt et donc de réduire les performances de la turbomachine. L'invention répond à ce problème grâce à un joint annulaire monté dans la rainure 52 et qui permet, à l'arrêt de la turbomachine, d'exercer sur les plates-formes 44 des aubes une force élastique sollicitant les aubes 16 vers leur position de fonctionnement dans laquelle les extrémités des aubes sont écartées du carter externe 14 et ne peuvent frotter sur celui-ci. Dans un premier mode de réalisation représenté aux figures 3 et 4, le joint 54 a une section sensiblement en losange et comprend une lèvre périphérique externe 56 à section triangulaire destinée à s'étendre en saillie à l'extérieur de la rainure 52 pour venir en appui contre les surfaces aval internes 48 des plates-formes des aubes, et une lèvre périphérique interne 58 à section triangulaire destinée à s'appuyer sur le fond de la rainure 52, lorsque le joint 54 est monté dans la rainure. Les arêtes amont et aval 60 du joint 54 sont destinées à venir en appui sur les parois latérales de la rainure 52. Les dimensions et la dureté du joint 54 ont été déterminées pour que d'une part les aubes 16 de la roue adoptent sensiblement la même position angulaire à l'arrêt et en fonctionnement de la turbomachine, et d'autre part, pour que le joint 54 n'empêche pas l'introduction des pieds 18 des aubes dans la gorge 20 du disque et le déplacement circonférentiel des aubes dans cette gorge par frottement des surfaces 48 des plates-formes sur le joint 54. Dans un exemple de réalisation de l'invention, le joint annulaire 54 a un diamètre externe d'environ 1,20 mètres, une dureté Shore A comprise 8 entre 50 et 100 et par exemple égale à 75 environ, et peut résister à des températures pouvant atteindre 150 C. Ce joint est par exemple réalisé en VITON A ou VITON B . Dans un autre mode de réalisation représenté en figure 5, le joint 62 a une section sensiblement en X ou en H et comprend deux lèvres périphériques externes 64 qui s'étendent en saillie à l'extérieur de la rainure 52 pour venir en appui sur les surfaces internes aval 48 des plates-formes des aubes, et deux lèvres périphériques internes 66 dont les surfaces latérales amont et aval 68 sont sensiblement planes et parallèles et viennent en appui sur les parois latérales de la rainure 52, lorsque le joint 62 est monté dans la rainure 52. Lorsque le joint 54 ou 62 est monté dans la rainure 52 du disque, il n'occupe pas la totalité du volume de cette rainure, comme représenté aux figures 4 et 5. Lorsque le pied 18 d'une aube est introduit dans la gorge 20, la plate-forme 44 de cette aube vient en appui sur le joint 54, 62 qui est légèrement comprimé à l'intérieur de la rainure 52. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été décrits dans ce qui précède et représentés aux figures 3 à 5. Par exemple, le joint 54 ou 62 qui a de préférence une forme symétrique par rapport à son plan transversal médian, peut avoir une forme en section différente de celles représentées. D'autre part, le joint 54 ou 62 pourrait être monté dans une rainure annulaire de la paroi latérale amont 32 de la gorge, cette rainure débouchant sous les parties amont des plates-formes 44 des aubes.25
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Roue de rotor de turbomachine, cette roue comprenant un disque (24) portant des aubes (16) dont les pieds (18) sont engagés et retenus dans une gorge annulaire (20) du disque, ces pieds étant raccordés à des plates-formes (44) destinées à coopérer avec un joint annulaire (54) monté dans une rainure annulaire du disque, le joint annulaire (54) exerçant sur les plates-formes (44) des aubes une force élastique maintenant les aubes (16) dans une position correcte de fonctionnement, à l'arrêt de la turbomachine.
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1. Roue de rotor, en particulier de turbomachine, comprenant un disque (24) portant des aubes (16) dont les pieds (18) sont engagés et retenus dans une gorge annulaire (20) d'une surface périphérique extérieure du disque (24), ces pieds (18) étant raccordés à des plates-formes (44) entourant extérieurement la surface périphérique extérieure du disque et destinées à coopérer avec un joint annulaire (54, 62) monté dans une rainure annulaire (52) de la surface périphérique extérieure du disque, caractérisé en ce que, à l'arrêt, le joint annulaire (54, 62) exerce sur les plates-formes (44) des aubes une force élastique maintenant les aubes (16) dans une position correcte de fonctionnement. 2. Roue selon la 1, caractérisé en ce que le joint annulaire (54, 62) est en amont des aubes (16). 3. Roue selon la 1, caractérisé en ce que le joint annulaire (54, 62) est en aval des aubes (16). 4. Roue selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le joint annulaire (54, 62) a, à l'état libre, un diamètre externe supérieur à celui de sa rainure (52) de montage. 5. Roue selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le joint (54, 62) a une forme symétrique par rapport à son plan transversal médian. 6. Roue selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le joint (54, 62) comprend au moins une lèvre périphérique externe (56, 64) destinée à s'étendre en saillie à l'extérieur de la rainure (52) lorsque le joint (54, 62) est monté dans la rainure. 7. Roue selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le joint (54, 62) comprend au moins une lèvre périphérique interne (58, 66) destinée à s'appuyer sur le fond de la rainure (52) lorsque le joint (54, 62) est monté dans la rainure. 10 8. Roue selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le joint (54) a en section une forme sensiblement en losange, dont des sommets forment des lèvres radialement interne (56) et externe (58) du joint (54). 9. Roue selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le joint (62) a en section une forme sensiblement en X ou en H. 10. Roue selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la dureté du joint élastique (54, 62) est déterminée pour assurer le rappel des aubes (16) dans leur position correcte de fonctionnement et pour autoriser le déplacement circonférentiel des aubes (16) dans leur gorge annulaire (20) de montage. 11. Joint annulaire pour une roue de rotor selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il a, à l'état libre, un diamètre externe supérieur à celui de sa rainure annulaire (52) de montage et une dureté Shore A comprise entre 50 et 100. 12. Compresseur de turbomachine, comprenant au moins une rouede rotor selon l'une des 1 à 10. 13. Turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une roue de rotor selon l'une des 1 à 10.
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F
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F01
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F01D
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F01D 11,F01D 25
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F01D 11/00,F01D 25/06
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FR2898712
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A1
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PROCEDE ET SYSTEME POUR GENERER UNE IMAGE DE SYNTHESE D'AU MOINS UN CHEVEU
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La présente invention concerne les procédés et systèmes permettant de simuler l'aspect d'un ou de plusieurs cheveux. Par aspect il faut comprendre la forme d'au moins un cheveu implanté dans le cuir chevelu d'une personne et soumis au champ de la pesanteur, la simulation de la forme étant complétée le cas échéant par la simulation de la couleur ou de la texture du cheveu. Il existe un besoin pour bénéficier d'un système ou procédé permettant de simuler l'aspect d'au moins un cheveu d'une manière qui puisse être utile dans le domaine de la cosmétique. Il existe encore un besoin pour faciliter la caractérisation des cheveux humains, naturels ou traités. Il est également souhaitable de pouvoir bénéficier de produits capillaires adaptés à une forme particulière de cheveu à traiter et/ou à une forme particulière de cheveu à obtenir après traitement. L'invention vise à satisfaire tout ou partie de ces besoins. Procédé de simulation L'invention a pour objet, selon l'un de ses aspects, un procédé pour générer une image de synthèse d'au moins un cheveu, comportant les étapes suivantes : - calculer la forme du cheveu en appliquant une loi comportementale déterminant la forme du cheveu en fonction d'au moins un paramètre physique lié à une propriété mécanique du cheveu, - produire au moins une image du cheveu dont la forme a été ainsi calculée. Un tel procédé peut être mis en oeuvre par exemple dans le cadre du conseil à un consommateur et/ou de l'étude des effets d'une composition capillaire et/ou de la promotion d'une composition capillaire et/ou de la formation de professionnels tels que des coiffeurs ou des esthéticiennes. Selon la loi comportementale adoptée, la forme du cheveu peut être déterminée lorsque le cheveu est statique ou en mouvement sous l'action d'une force extérieure, exercée par exemple par le vent ou par un ou plusieurs autres cheveux. Le procédé selon l'invention peut par exemple être mis en oeuvre pour simuler le comportement de plusieurs cheveux, par exemple en appliquant la loi comportementale à chacun des cheveux. L'image de synthèse du cheveu peut être incorporée à l'image d'une tête humaine, laquelle peut être une image réelle, éventuellement une image 3D. L'un au moins des paramètres physiques peut être choisi dans la liste suivante : longueur du cheveu, rayon(s) du cheveu, ellipticité du cheveu, courbure spontanée du cheveu selon un ou plusieurs axes, masse volumique, masse linéique du cheveu, angle(s) d'encastrement du cheveu dans le cuir chevelu, moment(s) de flexion du cheveu, module d'Young, coefficient de Poisson, torsion spontanée du cheveu, torsion dans le champ de pesanteur, moment de torsion, porosité du cheveu. L'un au moins des paramètres physiques peut être plus particulièrement choisi dans la liste suivante : masse volumique, masse linéique du cheveu, angle(s) d'encastrement du cheveu dans le cuir chevelu, moment(s) de flexion du cheveu, module d'Young, coefficient de Poisson, torsion spontanée du cheveu, porosité du cheveu. On peut permettre l'affichage sur un même écran d'au moins un élément de réglage d'un paramètre de simulation et de l'image de synthèse d'au moins un cheveu. La loi comportementale peut dépendre seulement de l'encastrement du cheveu dans le cuir chevelu et de deux paramètres réduits dépendant chacun d'au moins un paramètre physique. L'image de synthèse du cheveu peut comporter la représentation d'un cheveu s'étendant dans un plan. La loi comportementale peut être donnée par la minimisation de la fonction suivante : _ K f1 E L j0 I(k(s)ùa)2±z(s) ds, où a = Lko et 13 = K/gitL3, et où L désigne la longueur du cheveu, ko sa courbure spontanée, K son moment de flexion, 25 sa masse linéique et g l'accélération du champ de gravité, s l'abscisse curviligne ramenée à la longueur du cheveu, k sa courbure locale ramenée à sa longueur et z sa hauteur ramenée à sa longueur. L'image de synthèse peut être une représentation en perspective du cheveu non entièrement contenu dans un plan. 30 La loi comportementale peut dépendre de trois angles définissant l'encastrement du cheveu dans le cuir chevelu et d'au moins deux paramètres réduits, le premier paramètre réduit dépendant notamment de la courbure naturelle du cheveu et le second paramètre réduit de la longueur du cheveu et de la gravité. La loi comportementale peut être donnée par la minimisation de la fonction suivante : E = ! f [Kz (kx (s)ùk )2 +Ky (ky (s)ùk )2 + K` (r(s)-r )2 ]ds + Spg f (Lù s) dis) ds, où p désigne la masse volumique du cheveu, L sa longueur totale, S l'aire de sa section et g l'accélération de la pesanteur, Kz et Ky les moments de flexion respectivement selon x et y, Kt le moment de torsion, s l'abscisse curviligne, kx(s), ky(s) et 'L(s) respectivement la courbure selon x, selon y et la torsion dans le champ de pesanteur, k , k et i respectivement la courbure spontanée selon x, selon y et la torsion spontanée, et z(s) la hauteur du cheveu. Au moins l'un des paramètres physiques peut varier en fonction de l'abscisse curviligne mesurée le long du cheveu. Système interactif L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un système interactif de représentation d'au moins un cheveu, comportant : - un calculateur pour calculer la forme d'au moins un cheveu en appliquant une loi comportementale déterminant la forme du cheveu en fonction d'au moins un paramètre physique lié à une propriété mécanique du cheveu, notamment un paramètre caractérisant une propriété intrinsèque du matériau formant le cheveu, par exemple sa masse linéique, et - un dispositif pour générer au moins une image dudit au moins un cheveu dont la forme a été ainsi calculée. Le calculateur peut être présent par exemple sur un point de vente ou dans un salon de coiffure ou être distant et consulté par l'intermédiaire d'un terminal et d'un réseau informatique et/ou de téléphonie. Le calculateur peut comporter par exemple un micro-ordinateur personnel ou un serveur. Le système interactif peut comporter en outre un élément de réglage d'au moins l'un des paramètres physiques. L'élément de réglage peut comporter un curseur mobile entre au moins deux positions correspondant à deux valeurs différentes d'un E L 4 paramètre physique. L'élément de réglage peut comporter au moins un champ dans lequel peut être affichée et modifiée la valeur d'un paramètre physique. Le dispositif pour générer au moins une image de synthèse du cheveu peut comporter des moyens d'affichage. Le calculateur peut permettre l'affichage sur un même écran d'au moins un élément de réglage d'un paramètre et de l'image calculée. Le calculateur peut notamment permettre l'affichage sur l'écran d'éléments de réglage de plusieurs paramètres physiques caractéristiques de la forme du cheveu représenté. La loi comportementale peut dépendre seulement de l'encastrement du cheveu dans le cuir chevelu et de deux paramètres réduits dépendant chacun d'au moins l'un des paramètres physiques. La loi comportementale peut encore dépendre de trois angles définissant l'encastrement du cheveu dans le cuir chevelu et d'au moins deux paramètres réduits, le premier paramètre réduit dépendant au moins de la courbure naturelle du cheveu et le second paramètre réduit au moins de la longueur du cheveu et de la gravité. La loi comportementale peut être donnée par la minimisation de la fonction suivante : _ K f1 I(k(s)ùa)2±z(s) ds. La loi comportementale peut encore être donnée par la minimisation de la fonction suivante : E= 2 f [Kz (kx (s) ù )2+Ky (ky (s)ùk )2 + K`(z(s)ùr )2 ]ds + Spg J(Lùs)d~s)ds. La représentation du cheveu peut être une représentation du cheveu s'étendant dans un plan. L'image de synthèse peut encore être une représentation en perspective du cheveu non entièrement contenu dans un plan. Le système interactif peut comporter des moyens pour représenter ledit au moins un cheveu en relief. Les paramètres physiques peuvent comporter au moins deux angles caractéristiques de l'encastrement du cheveu dans son support. Les paramètres physiques peuvent ne pas comporter la couleur du cheveu. 30 Le système peut comporter en outre : - une base de données comportant au moins une information liée à l'évolution d'au moins un paramètre physique d'un cheveu en fonction d'au moins un traitement appliqué au cheveu. Le traitement peut être choisi dans la liste suivante : permanente, frisage, défrisage, coloration, séchage d'un cheveu mouillé, application d'un produit sur le cheveu, notamment un produit gainant, application d'un gel, mise en plis, coupe, assouplissement, épaississement, allongement, évènements climatiques extérieurs, notamment pluie, vent, soleil. Deux traitements peuvent différer l'un de l'autre par l'un au moins de la 10 quantité de produit appliquée, de l'épaisseur de la couche de produit appliquée, de la durée du traitement, du diamètre du fer à friser, de la température du fer à friser. Au moins l'un des traitements peut varier en fonction de l'abscisse curviligne mesurée le long du cheveu. Le dispositif pour générer au moins une image peut être configuré pour générer 15 au moins une image virtuelle du cheveu après l'application d'un traitement. Le dispositif pour générer au moins une image peut être configuré pour afficher simultanément au moins une image du cheveu avant traitement et au moins une image du cheveu après traitement. Au moins l'un des paramètres physiques peut varier en fonction de l'abscisse 20 curviligne mesurée le long du cheveu. Atlas L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un atlas comportant : - au moins deux images générées par le procédé tel que défini plus haut, et 25 - au moins une information associée à chaque image, cette information étant liée à au moins un paramètre physique du cheveu. Un tel atlas peut par exemple comporter une pluralité d'images correspondant à différents degrés d'au moins un paramètre physique du cheveu. Les images de l'atlas peuvent être imprimées ou affichées sur un écran ou contenues sous une forme 30 électronique dans un fichier. L'information peut comporter l'un au moins d'un caractère alphanumérique, d'un symbole, d'un dessin, d'une couleur ou d'un code à barres. Les images peuvent comporter des images de cheveu(x) s'étendant dans un plan. Les images peuvent encore comporter des images de cheveu(x) en perspective et non entièrement contenu(s) dans un plan. Produit L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un produit comportant : - au moins une composition capillaire, - au moins une image générée par le procédé tel que défini plus haut, et - au moins une information associée à l'image, cette information étant 10 représentative d'au moins un paramètre physique du cheveu. L'image et l'information associée peuvent être utiles par exemple pour renseigner le consommateur ou le coiffeur sur le type de cheveu auquel la composition est adaptée ou sur le type de résultat pouvant être obtenu. Procédé de caractérisation 15 L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un procédé de caractérisation d'un cheveu, comportant l'étape suivante : - permettre une comparaison entre une image du cheveu à caractériser et une image d'un cheveu virtuel obtenue par le procédé tel que défini plus haut. La caractérisation peut viser par exemple à quantifier un paramètre physique du 20 cheveu réel objet de la comparaison. Le procédé de caractérisation peut être mis en oeuvre, le cas échéant, à des instants différents, de manière à mettre en évidence les effets d'un traitement ou d'un évènement extérieur, par exemple. On peut modifier, le cas échéant, au moins un paramètre physique du cheveu 25 en fonction de la comparaison, en vue d'accroître la ressemblance entre l'image du cheveu à caractériser et l'image du cheveu virtuel. On peut agir par exemple sur un nombre de paramètres physiques compris entre un et quatre, voire entre un et deux seulement. On peut effectuer au moins une mesure d'un paramètre physique du cheveu et régler au moins un paramètre de simulation de manière à atteindre le degré de concordance 30 souhaité entre les images du cheveu à caractériser et du cheveu virtuel. On peut modifier le ou les paramètres de simulation jusqu'à ce que les formes du cheveu à caractériser et du cheveu virtuel aient atteint un degré de concordance prédéfini. Le ou les paramètres physiques mesurés peuvent être choisis dans la liste suivante : longueur du cheveu, rayon moyen du cheveu, ellipticité du cheveu, masse linéique du cheveu, module d'élasticité du cheveu, moment(s) de flexion, moment de torsion, courbures spontanées, torsion spontanée. Le procédé de caractérisation peut être mis en oeuvre en ayant reçu au moins une image électronique du cheveu à caractériser, notamment une image informatique. On peut éventuellement utiliser à la place de l'image du cheveu à caractériser le cheveu à caractériser lui-même. L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un procédé pour générer des données numériques définissant la forme d'au moins un cheveu, comportant les étapes suivantes : - recevoir une image d'au moins un cheveu, - générer des données numériques comportant au moins une valeur d'au moins un paramètre physique lié à une propriété mécanique du cheveu à partir de la forme du cheveu de l'image reçue et d'une loi comportementale. Procédé de prescription L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un procédé de prescription d'une composition capillaire, comportant les étapes suivantes : - déterminer au moins une caractéristique d'au moins un cheveu d'une chevelure à traiter en comparant le cheveu réel avec un cheveu virtuel obtenu par le 25 procédé de simulation tel que défini plus haut, - prescrire une composition capillaire en fonction de la caractéristique déterminée. On peut envoyer au sujet la composition capillaire sélectionnée via une centrale de distribution, par exemple. 30 Procédé de traitement capillaire L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un procédé de traitement capillaire, comportant les étapes suivantes : - associer à un consommateur une information liée à la forme d'au moins l'un de ses cheveux en comparant le cheveu réel à un cheveu virtuel obtenu par le procédé de simulation tel que défini plus haut, en fonction de cette information, sélectionner au moins un produit 5 capillaire parmi un ensemble de produits, notamment des produits repérés par des identifiants correspondants, - traiter le consommateur avec le ou les produits sélectionnés. Procédé de modélisation de l'impact d'un traitement L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce 10 qui précède, un procédé de modélisation de l'impact d'un traitement ou d'un évènement extérieur appliqué à un cheveu, comportant les étapes suivantes : - afficher une image de synthèse d'au moins un cheveu, - afficher une image de synthèse de ce cheveu ayant subi le traitement ou l'évènement extérieur, cette image étant de préférence générée au moyen du procédé de 15 simulation précité. Le traitement ou l'évènement extérieur peut le cas échéant avoir été sélectionné parmi plusieurs. Un tel procédé peut permettre de visualiser l'apparence du cheveu après que le traitement a été effectué, de comparer l'aspect du cheveu avant et après le traitement et de 20 représenter à l'avance le résultat du traitement, par exemple pour permettre à l'utilisateur de sélectionner en connaissance de cause le traitement à effectuer. Cela permet par exemple de proposer une solution spécifique de traitement à un utilisateur, en lui présentant le résultat qui sera obtenu avec tel ou tel traitement. Le procédé peut par exemple permettre de visualiser l'effet que pourra avoir 25 sur l'aspect des cheveux un traitement de gainage de ceux-ci. L'image de synthèse du cheveu traité peut être calculée en modifiant l'un au moins des paramètres physiques de simulation, la modification pouvant notamment dépendre du traitement sélectionné. On peut afficher simultanément sur un même écran une image du cheveu après 30 traitement et une image du cheveu avant traitement. Le traitement appliqué peut être l'un au moins de la liste suivante : permanente, frisage, défrisage, coloration, séchage d'un cheveu mouillé, application d'un produit gainant sur le cheveu, application d'un gel, mise en plis, coupe, assouplissement, épaississement, allongement, évènements climatiques extérieurs, notamment pluie, vent, soleil. Le traitement peut varier en fonction de l'abscisse curviligne mesurée le long 5 du cheveu. On peut simuler par exemple les effets sur le plan mécanique d'un gainage du cheveu ou d'une perte ou d'une prise d'humidité d'un cheveu. Procédé d'apprentissage de la coiffure L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce 10 qui précède, un procédé d'apprentissage de la coiffure, comportant les étapes suivantes : -sélectionner un traitement à appliquer sur au moins un cheveu, - afficher au moins une image virtuelle d'au moins un cheveu ayant subi le traitement sélectionné, l'image étant générée par le procédé de simulation tel que défini plus haut. 15 Procédé pour promouvoir la vente d'une composition capillaire L'invention a encore pour objet un procédé pour promouvoir la vente d'une composition capillaire, notamment une composition de permanente, défrisage et/ou lissage du cheveu, dans lequel il est fait état d'une information représentative d'au moins un paramètre physique lié à la forme du cheveu, notamment d'au moins deux paramètres 20 physiques liés à la forme du cheveu. Cette promotion peut se faire par n'importe quel canal de communication. Elle pourra être faite notamment par un vendeur, directement sur un point de vente, par la radio, par la télévision ou le téléphone, notamment dans le cadre de spots publicitaires ou de messages courts. Elle pourra être faite également par le canal de la presse écrite ou par le 25 biais de tout autre document, en particulier à des fins publicitaires. Elle pourra se faire par tout autre réseau informatique adéquat, par exemple par Internet ou par un réseau de téléphonie mobile. Elle pourra être faite également directement sur le produit, notamment sur son packaging ou sur toute notice explicative qui lui est associée. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée 30 qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : -la figure 1 représente de manière schématique un modèle de cheveu s'étendant dans un plan, - la figure 2 est un diagramme illustrant les évolutions du comportement d'un cheveu modélisé en fonction de paramètres réduits, - la figure 3 est un schéma en blocs correspondant à un exemple de procédé pour générer une image de synthèse, - la figure 4 représente de manière schématique un exemple de système permettant de générer une image de synthèse du cheveu, - les figures 5 à 7 sont des copies d'écran, - la figure 8 est un schéma en blocs correspondant à un exemple de procédé de caractérisation du cheveu, - la figure 9 est une copie d'écran, - les figures 10 à 13 sont des schémas en blocs correspondant à d'autres exemples de procédés selon l'invention, - la figure 14 représente de manière schématique un exemple d'atlas conforme à l'invention, et - la figure 15 représente de manière schématique un exemple de produit selon l'invention. Conformément à l'invention, le comportement physique du cheveu est 20 modélisé au moyen d'une loi comportementale, la modélisation effectuée pouvant être bidimensionnelle ou tridimensionnelle. Modélisation bidimensionnelle Dans un souci de simplification, on suppose ici que le cheveu ne s'étend que dans un plan, ce qui permet de ne conserver qu'un nombre restreint de paramètres 25 physiques, comme illustré à la figure 1. Les propriétés du cheveu sont supposées homogènes de sa racine à sa pointe, c'est-à-dire que les paramètres physiques liés aux caractéristiques mécaniques du cheveu ne varient pas en fonction de l'abscisse curviligne s mesurée le long du cheveu, et le cheveu reste dans le plan vertical (x, z) où il est planté, c'est-à-dire que l'on néglige la 30 possibilité de bouclage en hélice verticale. La forme du cheveu est donnée par l'orientation de sa tangente en tout point 0(s), qui est une fonction inconnue de l'énergie E du cheveu. Les formules géométriques suivantes permettent de relier la hauteur z(s) du cheveu et la courbure locale k(s) à sa direction en tout point 0(s) : z(s)= J o sin(6(s' ))ds' , et k(s)= d s) ds La forme du cheveu est donnée par la fonction 0(s) qui minimise l'énergie E : K f1 E=ùJ L0 (k(s) û a)2 + - z(s) ds, où a = Lko et 13 = K/gitL3, et où L désigne la longueur du cheveu, ko sa courbure spontanée, K son moment de flexion, sa masse linéique, g l'accélération du champ de gravité, l'abscisse curviligne ramenée à la longueur du cheveu, k la courbure locale ramenée à sa longueur et z sa hauteur ramenée à sa longueur. La minimisation pourra être effectuée numériquement, par exemple en discrétisant le cheveu en plusieurs segments de courbure k(s) constante. On considère alors la courbure du cheveu comme une fonction constante par morceaux, et le cheveu est constitué d'un ensemble d'arcs de cercles successifs se raccordant de façon régulière, ayant chacun une courbure variable que l'on ajuste de manière à minimiser l'énergie totale. Les conditions aux limites d'encastrement et d'extrémité libres sont prises en compte en intégrant ces équations par une technique de tir non-linéaire, et éventuellement de continuation numérique. Une autre méthode possible consiste à minimiser analytiquement l'énergie du cheveu. Au vu de l'équation ci-dessus, la forme d'équilibre d'un cheveu ne dépend que des deux paramètres réduits a et 13 et de l'angle d'ancrage 00 du cheveu dans le cuir chevelu. Ainsi, à angle d'ancrage identique, un premier cheveu a rigoureusement la même forme qu'un deuxième cheveu qui aurait une courbure naturelle deux fois plus faible mais serait deux fois plus lourd et quatre fois plus raide en torsion, par exemple. Pour caractériser un cheveu, il est possible de ne déterminer que deux combinaisons bien choisies des paramètres physiques réduits, les paramètres a et (3. Le paramètre réduit a quantifie l'importance de la courbure spontanée. Un nombre a faible caractérise un cheveu naturellement rectiligne, alors que les grands a correspondent à une courbure spontanée très marquée. Le paramètre réduit 13 représente la sensibilité du cheveu à la gravité. Si 13 est grand, le cheveu est plus sensible à la gravité, et sera donc qualifié de raide . Si au contraire 13 est petit, l'effet de la gravité est déterminant, et le cheveu sera qualifié de souple . Cette propriété définie par f3 dépend d'une combinaison de la masse linéique et de la raideur du cheveu. On peut donc tracer un diagramme reprenant les formes typiques des cheveux 10 en fonction des paramètres réduits a en abscisses et 13 en ordonnées, comme illustré sur la figure 2. En haut à gauche du diagramme, on trouve l'épi, cheveu rectiligne et raide, peu sensible à la gravité. En haut à droite, la frisure, cheveu ayant une forte courbure spontanée. 15 Si 13 diminue, c'est-à-dire si le cheveu est plus lourd ou le module de courbure moins élevé, ou encore la longueur plus grande, on arrive dans le bas du diagramme. En bas à gauche, on trouve le cheveu tombant, pour lequel la gravité est ressentie, mais la courbure spontanée est importante. Un tel cheveu parvient à s'orienter verticalement vers le bas à une distance de la racine qui est faible devant sa longueur. Sur 20 la droite, se trouve le profil de cheveu dit en anglaise : le cheveu est à la fois sensible à la gravité et tend donc à tomber verticalement, et possède en même temps une courbure spontanée très importante, qui est visible dans les boucles se formant près de son extrémité. On peut définir une longueur de boucle , qui désigne la longueur du cheveu sur laquelle le cheveu forme des boucles, c'est-à-dire la longueur totale du cheveu diminuée de la 25 longueur sur laquelle le cheveu ne forme pas de boucles. Les quatre configurations fondamentales du cheveu ci-dessus sont des archétypes, et toutes les configurations intermédiaires sont possibles lorsque l'on fait varier un ou plusieurs des paramètres physiques. Modélisation tridimensionnelle 30 Le cheveu est modélisé en utilisant un modèle de barre élastique qui, en l'absence de courbure et de torsion spontanée, est orientée dans la direction z. La section du cheveu est supposée elliptique. Les axes principaux de la section sont orientés selon x et y, et rX et ry désignent ses rayons principaux. On désigne par E le module d'Young du matériau et par v son coefficient de Poisson. Le moment de flexion K ,f selon la direction x est donné par la formule suivante : ETC 3 ùrr . 4 La barre élastique possède une courbure spontanée qui simule sa tendance à boucler. La forme naturelle du cheveu est donc décrite par sa courbure spontanée selon x, sa courbure spontanée selon y et sa torsion spontanée, respectivement notées : ,k et z- . La forme du cheveu, considéré inextensible, dans le champ de pesanteur, est 15 paramétrée par trois fonctions inconnues de l'abscisse curviligne : la courbure selon x, la courbure selon y, et la torsion, respectivement notées : kx(s), ky(s) et 'L(s). Ces trois fonctions expriment la variation du repère matériel orthonormal {tx, ty, tz} attaché à la section : d /tx(s)~ 0 ùz(s) ky(s) ~itx(s)~ 20 ds ty (s) = z(s) 0 ùk(s) ty (s) tz (s) / ù ky (s) kx (s) 0 } vtz (s) Pour des conditions aux limites définies par l'encastrement du cheveu dans le cuir chevelu, le repère orthonormé {tx, ty, tz} a une valeur prescrite au bord, donnée par exemple par les angles définissant l'encastrement du cheveu dans le cuir chevelu, par exemple au nombre de trois. 25 Connaissant le repère matériel {tx(s), ty(s), tz(s)}, on peut remonter à la conformation spatiale de la ligne centrale du cheveu {x(s), y(s), z(s)} en intégrant : Une formule similaire donne le moment de flexion selon la direction y. Le moment de torsion Kt est donné par : r ETC(rxry)3 K= 2(1+v2)(r2+r) d ix(s) ds y(s) ù tz (s) z(s) J La (ou les) forme(s) d'équilibre du cheveu sont déterminées par la minimisation de l'énergie du cheveu sur les fonctions inconnues kx(s), ky(s) et 'L(s). Cette énergie est somme de l'énergie élastique et de l'énergie potentielle du cheveu dans le champ gravitationnel et s'écrit : E= ùf [xz (k (s)ùk ) 2 +xy (ky (s)ùk )2 + K` (z(s)ù )2 ]ds + Spg f (L ù s) dd s) ds. Dans cette équation, p désigne la masse volumique du cheveu, L sa longueur totale, S=7L rX ry l'aire de la section et g l'accélération de la pesanteur. On peut déterminer numériquement la forme d'équilibre du cheveu qui minimise l'énergie donnée plus haut, en discrétisant le cheveu selon sa longueur : on considère les deux courbures du cheveu et sa torsion comme des fonctions constantes par morceaux. Le cheveu est alors constitué d'un ensemble d'hélices successives se raccordant de façon régulière, ayant chacune deux courbures et une torsion variables que l'on ajuste de manière à minimiser l'énergie totale. Les conditions aux limites d'encastrement et d'extrémité libres sont prises en compte en intégrant ces équations par une technique de tir non-linéaire, et éventuellement de continuation numérique. Une autre méthode possible consiste à minimiser analytiquementl'énergie du cheveu. Exemples de mise en oeuvre Chacune des modélisations qui viennent d'être décrites peut être utilisée pour générer une image de synthèse d'au moins un cheveu. Pour ce faire, on peut mettre en oeuvre les étapes suivantes, comme illustré sur la figure 3 : - calculer dans une première étape 5 la forme du cheveu en appliquant l'une des lois comportementales précitées, bidimensionnelle ou tridimensionnelle, déterminant la forme du cheveu en fonction d'au moins un paramètre physique lié à une propriété mécanique du cheveu, et - produire dans une deuxième étape 6 au moins une image du cheveu dont la forme a été ainsi calculée. Ce procédé peut être mis en oeuvre au moyen d'un système interactif de représentation d'au moins un cheveu, comportant, comme illustré à la figure 4 : - un calculateur 7, par exemple un ordinateur individuel éventuellement relié par un réseau informatique 27 à un serveur 30 distant, notamment un serveur d'un site Internet, le calculateur 7 permettant de calculer la forme d'au moins un cheveu en appliquant l'une des modélisations ci-dessus, - un écran 10 pour afficher au moins une image du cheveu dont la forme a été ainsi calculée, par exemple un écran à cristaux liquides, à tube cathodique ou à plasma, et - éventuellement une imprimante 9, laquelle peut remplacer le cas échéant l'écran 10. Le résultat de la simulation peut être affiché sous la forme illustrée à la figure 5, avec dans une première zone 11 de l'écran l'image de synthèse du cheveu 12, et dans une deuxième zone 13 de l'écran au moins un élément de réglage 15 d'au moins l'un des paramètres physiques qui influent sur le comportement mécanique du cheveu. Le système peut encore comporter des moyens (non représentés) permettant une vision stéréoscopique du ou des cheveux virtuels. On a illustré sur les figures 6 et 7 des exemples de modification de la forme du cheveu virtuel lorsque les valeurs des paramètres de simulation changent. L'élément de réglage 15 comporte par exemple un curseur mobile entre au moins deux positions correspondant à deux valeurs différentes du paramètre physique concerné. Dans l'exemple considéré, cinq paramètres physiques peuvent être réglés au moyen de curseurs respectifs, à savoir la longueur L du cheveu, la masse linéique du cheveu, l'angle d'encastrement 0o du cheveu sur son support, la courbure spontanée du cheveu ko et le moment de flexion K. Bien entendu, on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque le nombre de paramètres physiques est différent. Les paramètres physiques affichés et pouvant être modifiés le cas échéant peuvent concerner par exemple directement l'aspect du cheveu, comme par exemple la longueur du cheveu, ou être liés à des caractéristiques mécaniques du cheveu, comme par exemple le(s) rayon(s) du cheveu, l'ellipticité du cheveu, la courbure spontanée du cheveu selon un ou plusieurs axes, le ou les angles d'encastrement du cheveu dans le cuir chevelu, la torsion spontanée du cheveu, et/ou des caractéristiques liées à au moins un matériau constituant le cheveu, telles que par exemple le module d'Young, le coefficient de Poisson, les moments de flexion, le moment de torsion, le coefficient d'élasticité du cheveu, la porosité du cheveu, la masse volumique ou la masse linéique du cheveu. Au moins l'un des paramètres physiques peut, le cas échéant, varier en fonction de l'abscisse curviligne du cheveu. Par exemple, la torsion peut être plus importante en certains points du cheveu. La variation de certains paramètres physiques en fonction de l'abscisse curviligne peut être liée à des traitements passés effectués sur le cheveu et à la pousse de celui-ci, qui peut être inhomogène dans le temps, ou à son vieillissement, le cheveu étant de plus en plus vieux lorsque l'on s'éloigne de sa racine. Le cheveu peut par exemple comporter une portion distale ayant subi un traitement de décoloration et une portion proximale ayant poussé depuis ce traitement et présentant des caractéristiques mécaniques différentes. Le système peut être configuré de manière à permettre à l'utilisateur de définir le cas échéant la manière dont varie un paramètre en fonction de l'abscisse curviligne le long du cheveu. Au moins un paramètre peut par exemple présenter une première valeur sur une première partie de la longueur du cheveu et une deuxième valeur, pouvant être différente de la première, sur une deuxième partie de sa longueur. Le cas échéant, le système peut comporter ou accéder à une base de données contenant des valeurs typiques pour certains paramètres en fonction par exemple du type ethnique du cheveu, de sa couleur et/ou de certains traitements effectués. On ne sort pas du cadre de la présente invention si l'on affiche dans la zone 13 de l'écran 10 des éléments de réglage de paramètres réduits tels que les paramètres réduits a et (3 définis plus haut, seuls ou avec au moins l'un des paramètres physiques qui viennent d'être énumérés. Dans l'exemple illustré, les paramètres physiques peuvent être réglés au moyen d'un curseur déplaçable au moyen d'une souris. La zone 13 de l'écran 10 peut comporter également au moins un champ dans lequel peut être affichée et modifiée au moyen du clavier la valeur d'un paramètre physique. Enfin, l'écran 10 peut comporter une zone 14 permettant une présentation synthétique correspondant au diagramme de la figure 2, sur laquelle sont affichées les images de synthèse des quatre archétypes de forme de cheveu qui ont été décrits plus haut ainsi qu'un pointeur 16 matérialisant le positionnement du cheveu virtuel 12 affiché dans la zone 11 vis-à-vis de ces archétypes. Dans l'exemple illustré à la figure 5, le pointeur 16 est affiché sensiblement dans la moitié gauche de la zone 14, ce qui signifie que le paramètre réduit a est relativement faible, et l'on peut constater que le cheveu virtuel 12 affiché dans la zone 11 est effectivement relativement raide. Dans l'exemple des figures 5 à 7, lorsque l'on fait varier au moins l'un des paramètres physiques affichés dans la zone 13, la forme du cheveu 12 affichée dans la zone 11 est modifiée de façon correspondante, et le pointeur 16 se déplace. Entre les résultats correspondant aux figures 5 et 6, certains paramètres de simulation sont restés inchangés, notamment la longueur L, l'angle d'encastrement 0o et la courbure spontanée ko, mais la masse linéique du cheveu a été augmentée et le moment de flexion K a été diminué. Le cheveu est devenu plus souple et plus tombant sur la figure 6. Dans l'exemple de la figure 7, la courbure spontanée du cheveu ko a été augmentée et le cheveu virtuel 12 forme des boucles. Dans ce qui vient d'être décrit, le cheveu virtuel 12 est représenté s'étendant dans un plan, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention si l'image de synthèse est une représentation en perspective du cheveu non entièrement contenu dans un plan. L'encastrement du cheveu dans le cuir chevelu peut alors être défini par deux ou trois angles. Comme indiqué plus haut, les paramètres physiques peuvent varier ou non en fonction de l'abscisse curviligne. Lorsque les paramètres physiques varient en fonction de l'abscisse curviligne, mesurée le long du cheveu, cela peut permettre par exemple de différencier le comportement d'un cheveu ayant une partie plus ancienne déjà exposée à un traitement, par exemple de coloration ou de permanente, et une partie plus récente n'ayant encore jamais été exposée à un traitement susceptible d'avoir affecté de manière durable au moins l'une de ses caractéristiques mécaniques.30 Caractérisation du cheveu Les système et procédé qui viennent d'être décrits peuvent permettre de caractériser un cheveu, par exemple en mettant en oeuvre les étapes du procédé illustré à la figure 8. Dans une première étape 18, une comparaison est effectuée entre une image du cheveu à caractériser et une image d'un cheveu virtuel, telle qu'obtenue par le procédé de simulation décrit plus haut. L'image du cheveu à caractériser peut le cas échéant être affichée dans une zone 21 de l'écran 10, comme illustré à la figure 9, de préférence avec la même échelle, de manière à permettre l'observation simultanée du cheveu à caractériser et du cheveu virtuel. On peut modifier ensuite, à l'étape 19, au moins un paramètre physique du cheveu en fonction du résultat de la comparaison, en vue d'accroître la ressemblance entre l'image du cheveu à caractériser et l'image du cheveu virtuel. Dans l'exemple de la figure 9, le cheveu à caractériser est un cheveu comportant à son extrémité une anglaise relativement abondante, et certains paramètres peuvent encore être modifiés pour accroître la ressemblance entre les images apparaissant dans les zones 11 et 21 de l'écran. L'étape 19 peut par exemple consister à ajuster, manuellement et/ou automatiquement les paramètres physiques de simulation jusqu'à ce que les formes du cheveu à caractériser et du cheveu virtuel soient identiques à 20 % près, mieux à 10 % près, voire à 5 % près. Un estimateur c de la différence entre la forme du cheveu réel et du cheveu virtuel peut par exemple être donné, les cheveux virtuel et réel étant supposés avoir même longueur 1 et une extrémité commune, par : r(r,(s) E =1 L3 ù r (s))2ds où r(s) désigne la position dans l'espace de la ligne moyenne du cheveu virtuel en fonction de l'abscisse curviligne s et rr(s) celle de la ligne moyenne du cheveu réel. L'estimateur peut par exemple être inférieur à 20 %, mieux à 10 % ou 5 %, auquel cas les formes sont considérées comme étant respectivement identiques à 20 %, 10%ou5%. Le cas échéant, on peut effectuer à l'étape 22 au moins une mesure d'un paramètre physique du cheveu et régler au moins un paramètre physique de la simulation en fonction de la mesure effectuée de manière à obtenir une ressemblance suffisante entre les images du cheveu à caractériser et du cheveu virtuel. Le paramètre physique mesuré est par exemple l'un des suivants : longueur du cheveu, ellipticité du cheveu, rayon moyen du cheveu, masse volumique du cheveu, masse linéique du cheveu, module d'élasticité du cheveu, courbures spontanées du cheveu, torsion spontanée du cheveu, hydratation du cheveu, moment(s) de flexion, moment de torsion. Le cas échéant, cette mesure peut être effectuée au moyen d'un appareil adéquat relié à l'ordinateur 10 du système de la figure 4. La caractérisation des cheveux d'un individu peut être effectuée à partir d'un même cheveu ou de cheveux différents, par exemple au nombre de trois, prélevés sur une même chevelure. On peut par exemple prélever un cheveu sur le vertex et deux autres cheveux de chaque côté de la tête. Le cas échéant, les résultats des mesures effectuées sur un nombre plus grand de cheveux peuvent subir un traitement statistique, afin de moyenner les valeurs mesurées ou déterminées par simulation, par exemple. On peut encore, en variante, mesurer les variations des paramètres caractérisant un cheveu, pour des cheveux situés en différents endroits de la chevelure. Le résultat de la caractérisation peut être répertorié dans une base de données avec au moins une information concernant la personne sur laquelle le ou les cheveux ont 20 été prélevés. On peut ainsi enregistrer et connaître au moins une caractéristique d'un cheveu à différents moments de sa vie, notamment l'un au moins des paramètres physiques servant à simuler l'aspect du cheveu. De telles informations peuvent être notamment utiles dans la prescription d'un traitement ou dans le choix d'un produit capillaire. 25 Le résultat de la caractérisation peut être reçu sous forme électronique, par exemple par l'intermédiaire du réseau informatique 27 et peut être délivré sous une forme écrite ou orale, sur un lieu de vente de produits, dans un salon de beauté ou de coiffure, chez un dermatologue, ou encore à distance, par exemple en se connectant à un serveur d'un site Internet. 30 Le procédé de caractérisation du cheveu peut être mis en oeuvre manuellement ou de manière semi-automatisée ou automatisée. L'image affichée dans la zone 21 peut être acquise par exemple au moyen d'un système d'acquisition bidimensionnelle comme un scanner 24 ou une caméra vidéo 25, comme illustré à la figure 4, ou bien encore au moyen d'un système d'acquisition tridimensionnelle, comme un système de stéréovision par exemple. On peut encore utiliser à la place de l'image du cheveu à caractériser le cheveu à caractériser lui-même, par exemple en le plaquant contre l'écran au moyen d'un ruban adhésif ou en utilisant tout autre moyen de fixation approprié. Le procédé de caractérisation peut éventuellement être suivi par la délivrance d'un conseil. Ce dernier peut par exemple comporter la prescription d'au moins une composition capillaire ayant une action sur un paramètre physique du cheveu. Il peut s'agir d'une composition de traitement des cheveux autre qu'un traitement de coloration, par exemple d'une composition de permanente, de frisage, de lissage et/ou de défrisage des cheveux, ou de gainage des cheveux. Prescription On a illustré à la figure 10 un procédé de prescription d'une composition capillaire, dans lequel : - on détermine à l'étape 31 au moins une caractéristique d'au moins un cheveu d'une chevelure à traiter en comparant, par exemple en mettant en oeuvre le procédé illustré à la figure 8, le cheveu réel avec un cheveu virtuel obtenu par exemple par le procédé illustré à la figure 3, - on délivre à l'étape 32 une recommandation liée à la prescription d'une composition capillaire en fonction de la caractéristique ainsi déterminée. Ce procédé de prescription peut être mis en oeuvre par exemple sur un point de vente, dans un salon de coiffure ou institut de beauté, dans une parfumerie, un grand 25 magasin, ou à distance au moyen du réseau informatique 27. Le cas échéant, après l'étape 32, un produit adapté à l'obtention d'un résultat recherché est remis ou envoyé à l'utilisateur, ou utilisé sur place. La fourniture du produit peut s'effectuer par tout canal de vente, notamment par la vente dans un magasin ou par correspondance, ou par le biais d'un institut de beauté 30 ou d'un salon de coiffure, par exemple. Traitement Le procédé et le système décrits plus haut peuvent encore permettre de mettre en oeuvre un procédé de traitement capillaire tel qu'illustré à la figure 11, qui comporte les étapes suivantes : -associer, à l'étape 35, à un consommateur une caractéristique représentative d'au moins un paramètre physique lié à la forme d'au moins l'un de ses cheveux en comparant, par exemple grâce au procédé illustré à la figure 8, un cheveu réel du consommateur à un cheveu virtuel obtenu par exemple par le procédé illustré à la figure 3, - en fonction de cette caractéristique, sélectionner à l'étape 36 au moins un produit capillaire parmi un ensemble de produits repérés par des caractéristiques correspondantes, - traiter à l'étape 37 le consommateur avec le ou les produits sélectionnés. Le traitement peut être choisi dans la liste suivante : permanente, frisage, défrisage, coloration, séchage d'un cheveu mouillé, application d'un produit sur le cheveu, notamment un produit gainant, application d'un gel, par exemple un revêtement polymère, mise en plis, coupe, assouplissement, épaississement, allongement. Modélisation de l'impact d'un traitement ou de l'exposition à un évènement prédéterminé Le procédé et le système décrits plus haut peuvent encore permettre de mettre en oeuvre un procédé de modélisation de l'impact d'un traitement appliqué sur un cheveu ou de l'exposition à un évènement prédéterminé, notamment climatique, comme illustré à la figure 12, comportant les étapes suivantes : - afficher à l'étape 38 une image de synthèse d'au moins un cheveu, -sélectionner à l'étape 39 un traitement à appliquer ou un évènement prédéterminé, afficher à l'étape 40 une image de synthèse dudit au moins un cheveu ayant subi le traitement sélectionné ou ayant été exposé audit évènement. L'image de synthèse du cheveu à traiter peut être obtenue par le procédé décrit 30 plus haut, en référence à la figure 3. L'image de synthèse du cheveu traité peut être calculée en modifiant l'un au moins des paramètres physiques du cheveu non traité. La modification peut dépendre du traitement sélectionné. A cet effet, le système peut par exemple comporter une base de données comportant au moins une information traduisant l'évolution d'au moins un paramètre physique d'un cheveu en fonction d'au moins un traitement appliqué au cheveu. Il en est de même du cheveu exposé à un évènement prédéterminé. Deux traitements susceptibles d'être sélectionnés à des fins de simulation peuvent différer l'un de l'autre par l'un au moins de la quantité de produit appliqué, de l'épaisseur de la couche de produit appliquée, de la répartition du produit sur le cheveu, de la durée du traitement, du diamètre du fer à friser ou encore de la température du fer à friser, par exemple 180 C ou 200 C. Au moins l'un des traitements dont on cherche à modéliser l'impact peut varier en fonction de l'abscisse curviligne mesurée le long du cheveu. On peut afficher simultanément sur un même écran une image du cheveu après traitement et une image du cheveu avant traitement. L'écran peut par exemple comporter à cet effet deux zones, comme illustré à la figure 9. Ce procédé peut permettre par exemple de simuler sur le plan mécanique les effets du gainage du cheveu ou d'une perte ou d'une prise d'humidité liée par exemple à l'exposition de la chevelure à la pluie ou au soleil. L'effet de l'eau peut par exemple être d'augmenter la courbure et/ou la masse volumique du cheveu. Un tel procédé peut encore permettre de mettre en évidence la résistance d'un produit ou d'un traitement de conditionnement de la chevelure à des évènements climatiques extérieurs, par exemple à la pluie, au vent ou à l'action du soleil, en modélisant l'impact de tels évènements sur un cheveu traité. Le procédé qui vient d'être décrit peut encore permettre d'évaluer l'effet d'un produit en fonction de la quantité de celui-ci qui a été appliquée sur le cheveu ou qui est 25 restée sur le cheveu après un rinçage. On peut par exemple évaluer l'alourdissement du cheveu après l'application d'un produit de gainage. On peut aussi évaluer la différence de comportements d'un cheveu sec ou humide. 30 Les évaluations peuvent viser par exemple à déterminer la réduction ou l'augmentation de volume de la chevelure. La modélisation de l'impact d'un traitement peut servir par exemple à développer de nouveaux produits ou traitements capillaires. Cette modélisation peut encore être utilisée à des fins promotionnelles ou éducatives, par exemple pour faire comprendre au consommateur ou au coiffeur l'incidence d'un traitement sur l'aspect et/ou le comportement du cheveu. Apprentissage de la coiffure L'invention a encore pour objet un procédé d'apprentissage de la coiffure, tel qu'illustré à la figure 13, comportant les étapes suivantes : - sélectionner à l'étape 42 un traitement à appliquer sur au moins un cheveu, - afficher à l'étape 43 au moins une image virtuelle d'au moins un cheveu ayant subi le traitement sélectionné, l'image étant générée par le procédé illustré à la figure 12. Ainsi, les effets d'un traitement sur le cheveu peuvent être appréhendés plus facilement. Atlas L'invention permet de réaliser des atlas tels que par exemple celui illustré à la figure 14, qui comportent : - au moins deux images 45 générées par le procédé illustré à la figure 3, par exemple six images 45 dans l'exemple illustré, et - au moins une information 46 associée à chaque image, cette information étant représentative d'au moins un paramètre physique du cheveu. L'invention permet par exemple de réaliser une classification des cheveux en fonction de l'information 46 représentative d'au moins un paramètre physique caractéristique du cheveu. L'image 45 peut correspondre à la forme théorique du cheveu associée à l'information 46. Les cheveux peuvent par exemple être classés en fonction des paramètres réduits a et (3 décrits plus haut, ou d'autres paramètres physiques caractéristiques du cheveu. Un atlas comportant de telles informations peut servir par exemple à caractériser un cheveu avant un traitement ou à caractériser les effets d'un traitement. Les images de l'atlas peuvent être imprimées ou non, étant par exemple affichées à l'écran d'un ordinateur. Les images peuvent encore se présenter sous la forme de fichiers numériques, n'étant pas affichées mais utilisées par exemple par un système de reconnaissance de formes ou autre, chargé par exemple de déterminer l'image de l'atlas la plus ressemblante à un cheveu réel. Produit L'invention peut avantageusement permettre d'associer à au moins une composition capillaire au moins une information représentative d'au moins un paramètre physique caractéristique du cheveu. A titre d'exemple on a représenté sur la figure 15 un produit comportant : - au moins une composition capillaire 50 disposée dans un récipient, - au moins une image 51 générée par le procédé illustré à la figure 3, et - au moins une information 52 associée à l'image, cette information 52 étant représentative d'au moins un paramètre physique du cheveu. La composition capillaire 50 est par exemple une composition de permanente, de frisage, de lissage et/ou de défrisage du cheveu, ou une composition de mise en forme de la chevelure, par exemple un gel de coiffage. La composition peut encore être un shampoing. La composition capillaire peut exercer une action sur la forme du cheveu mais également, le cas échéant, sur sa couleur et/ou sa brillance. Cette action peut être plus ou moins durable et/ou plus ou moins réversible. L'information 52 peut par exemple renseigner sur l'efficacité de la composition, notamment en terme de variation d'au moins un paramètre physique lié à la forme du cheveu ou sur une caractéristique au moins d'une chevelure pour laquelle elle est adaptée et/ou sur un résultat pouvant être obtenu. Le produit peut encore comporter au moins une deuxième information associée à la composition et représentative par exemple d'au moins un paramètre non lié à la forme du cheveu. Ce paramètre non lié à la forme du cheveu peut par exemple être représentatif de la couleur et/ou de la brillance du cheveu, avant ou après traitement. La deuxième information peut par exemple renseigner sur l'une au moins des coordonnées de la couleur de la chevelure à traiter ou recherchée dans un espace colorimétrique tel que par exemple l'espace CIE Lab ou celui de Munsell ou sur une hauteur de ton dans une échelle de hauteur de tons. Les informations peuvent être exprimées sous diverses formes, directement appréhendables ou non par un individu. L'information peut comporter l'un au moins d'un caractère alphanumérique, d'un symbole, d'un dessin, d'une couleur ou d'un code à barres. Les images peuvent être des images de cheveu(x) s'étendant dans un plan, ou en variante des images de cheveu(x) en perspective et non entièrement contenu(s) dans un plan. L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être donnés. L'énergie du cheveu peut par exemple être exprimée en fonction de paramètres physiques directement ou en fonction de paramètres réduits faisant intervenir ces paramètres physiques, que ce soit dans une modélisation bidimensionnelle ou tridimensionnelle. Dans toute la description, y compris les revendications, l'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
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La présente invention concerne un procédé pour générer une image de synthèse d'au moins un cheveu, comportant les étapes suivantes :- calculer la forme du cheveu en appliquant une loi comportementale déterminant la forme du cheveu en fonction d'au moins un paramètre physique lié à une propriété mécanique du cheveu, notamment la masse linéique (&mu),- produire au moins une image du cheveu dont la forme a été ainsi calculée. La loi comportementale peut être donnée par la minimisation de la fonction suivante : où alpha = Lk0 et beta = K/g&muL<3>, et où L désigne la longueur du cheveu, k0 sa courbure spontanée, K son moment de flexion, &mu sa masse linéique et g l'accélération du champ de gravité, s l'abscisse curviligne ramenée à la longueur du cheveu, k sa courbure locale ramenée à sa longueur et z sa hauteur ramenée à sa longueur.
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1. Procédé pour générer une image de synthèse d'au moins un cheveu, comportant les étapes suivantes : - calculer (5) la forme du cheveu (12) en appliquant une loi comportementale déterminant la forme du cheveu (12) en fonction d'au moins un paramètre physique lié à une propriété mécanique du cheveu, notamment la masse linéique ( ), produire (6) au moins une image du cheveu (12) dont la forme a été ainsi 10 calculée. 2. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que l'un au moins des paramètres physiques est choisi dans la liste suivante : longueur du cheveu (L), rayon(s) du cheveu, rayons principaux (rx, ry) du cheveu, notamment ellipticité du cheveu, courbure spontanée (ko, k , k .,,) du cheveu selon un ou plusieurs axes, masse volumique 15 (p), masse linéique ( ) du cheveu, angle(s) d'encastrement (00) du cheveu dans le cuir chevelu, moment(s) de flexion (K K ) du cheveu, module d'Young (E), coefficient de Poisson (v), torsion spontanée ('r ) du cheveu, moment de torsion (Kt), porosité du cheveu, notamment plus particulièrement masse volumique, masse linéique du cheveu, angle(s) d'encastrement du cheveu dans le cuir chevelu, module d'Young, coefficient de Poisson, 20 torsion spontanée du cheveu, porosité du cheveu. 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait qu'on permet l'affichage sur un même écran (10) d'au moins un élément de réglage (15) d'un paramètre de simulation et de l'image calculée. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé 25 par le fait que la loi comportementale dépend seulement de l'encastrement du cheveu (12) dans le cuir chevelu et de deux paramètres réduits (a, (3) dépendant chacun d'au moins un paramètre physique. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que l'image de synthèse du cheveu (12) comporte la représentation d'un cheveu 30 (12) s'étendant dans un plan. 6. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que la loi comportementale est donnée par la minimisation de la fonction suivante : E=L f ~(k(s)ùa)2+Rz(s) ds, où a = Lk et 13 = K/gpL3, et où L désigne la longueur du cheveu, k sa courbure spontanée, K son moment de flexion, sa masse linéique et g l'accélération du champ de gravité, l'abscisse curviligne ramenée à la longueur du cheveu, k sa courbure locale ramenée à sa longueur et z sa hauteur ramenée à sa longueur. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que l'image de synthèse est une représentation en perspective du cheveu (12) non entièrement contenu dans un plan. 8. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que la loi comportementale dépend de trois angles définissant l'encastrement du cheveu (12) dans le cuir chevelu et d'au moins deux paramètres réduits, le premier paramètre réduit dépendant notamment de la courbure naturelle (ko) du cheveu et le second paramètre réduit de la longueur (L) du cheveu et de la gravité (g). 9. Procédé selon l'une des deux précédentes, caractérisé par le fait que la loi comportementale est donnée par la minimisation de la fonction suivante : E=2 f [Kx (k (s)ùk 2 +KX (kY (s)ùk )2 + K` (r(s)ùr )2 ]ds + Spg f (L ùs) dz(s) ds, où p désigne la masse volumique du cheveu, L sa longueur totale, S l'aire de sa section et g l'accélération de la pesanteur, KX et Ki les moments de flexion respectivement selon x et y, Kt le moment de torsion, s l'abscisse curviligne, kx(s), ky(s) et T(s) respectivement la courbure selon x, selon y et la torsion dans le champ de pesanteur, k , k et 'C respectivement la courbure spontanée selon x, selon y et la torsion spontanée, et z(s) la hauteur du cheveu. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé 25 par le fait qu'au moins un des paramètres physiques varie en fonction de l'abscisse curviligne (s) mesurée le long du cheveu (12). 11. Système interactif de représentation d'au moins un cheveu, comportant : - un calculateur (7) pour calculer la forme d'au moins un cheveu en appliquant une loi comportementale déterminant la forme du cheveu en fonction d'au 30 moins un paramètre physique lié à une propriété mécanique du cheveu, et- un dispositif (10) pour générer au moins une image dudit au moins un cheveu dont la forme a été ainsi calculée. 12. Système selon la précédente, caractérisé par le fait qu'il comporte en outre un élément de réglage (15) d'au moins l'un des paramètres physiques. 13. Système selon la précédente, caractérisé par le fait que l'élément de réglage (15) comporte un curseur mobile entre au moins deux positions correspondant à deux valeurs différentes d'un paramètre physique. 14. Système selon la 12, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un champ dans lequel peut être affichée et modifiée la valeur d'un paramètre 10 physique. 15. Système selon l'une quelconque des 11 à 14, caractérisé par le fait que le dispositif pour générer au moins une image de synthèse du cheveu comporte des moyens d'affichage. 16. Système selon l'une quelconque des 11 à 15, caractérisé par 15 le fait que l'un au moins des paramètres physiques est choisi dans la liste suivante : longueur du cheveu (L), rayon(s) du cheveu, rayons principaux (rX, ry) du cheveu, notamment ellipticité du cheveu, courbure spontanée (k , k . , lei)) du cheveu, selon un ou plusieurs axes, masse volumique (p), masse linéique ( ) du cheveu, angle(s) d'encastrement (0 ) du cheveu dans le cuir chevelu, moment de flexion (K X , K ) du 20 cheveu, module d'Young (E), coefficient de Poisson (v), torsion spontanée (i ) du cheveu, moment de torsion (Kt), porosité du cheveu. 17. Système selon l'une quelconque des 1 l à 15, caractérisé par le fait que l'un au moins des paramètres physiques est choisi dans la liste suivante : masse volumique, masse linéique du cheveu, angle(s) d'encastrement du cheveu dans le cuir 25 chevelu, module d'Young, coefficient de Poisson, torsion spontanée du cheveu, moment(s) de flexion du cheveu, porosité du cheveu. 18. Système selon l'une quelconque des 11 à 17, caractérisé par le fait que le calculateur permet l'affichage sur un même écran d'au moins un élément de réglage (15) d'un paramètre et de l'image calculée. 30 19. Système selon l'une quelconque des 11 à 18, caractérisé par le fait qu'il permet l'affichage sur un écran d'éléments de réglage de plusieurs paramètres physiques caractéristiques de la forme du cheveu représenté. 20. Système selon l'une quelconque des 1 l à 19, caractérisé par le fait que la loi comportementale dépend seulement de l'encastrement (00) du cheveu dans le cuir chevelu et de deux paramètres réduits (a, (3) dépendant chacun d'au moins l'un des paramètres physiques. 21. Système selon l'une quelconque des 1 l à 20, caractérisé par le fait que la représentation du cheveu est une représentation du cheveu s'étendant dans un plan. 22. Système selon la précédente, caractérisé par le fait que la loi comportementale est donnée par la minimisation de la fonction suivante : E L f (k(s)ùa)2+ 1 z(s) ds, où a = Lk0 et 13 = K/g L3, et où L désigne la longueur du cheveu, k0 sa courbure spontanée, K son moment de flexion, sa masse linéique et g l'accélération du champ de gravité, s l'abscisse curviligne ramenée à la longueur du cheveu, k sa courbure locale ramenée à sa longueur et z sa hauteur 15 ramenée à sa longueur. 23. Système selon l'une quelconque des 11 à 20, caractérisé par le fait que l'image de synthèse est une représentation en perspective du cheveu non entièrement contenu dans un plan. 24. Système selon la précédente, caractérisé par le fait que les 20 paramètres physiques comportent au moins deux angles caractéristiques de l'encastrement du cheveu dans son support. 25. Système selon l'une des deux précédentes, caractérisé par le fait que la loi comportementale dépend de trois angles définissant l'encastrement du cheveu dans le cuir chevelu et d'au moins deux paramètres réduits, le premier paramètre réduit 25 dépendant au moins de la courbure naturelle du cheveu et le second paramètre réduit au moins de la longueur du cheveu et de la gravité. 26. Système selon la précédente, caractérisé par le fait que la loi comportementale est donnée par la minimisation de la fonction suivante : E= 2 f ~KX (kx (s)ùk 2 +K (ky (s)ùk )z + K` (r(s)ùr )2 ]ds + Spg f (L ù s) dds) ds,où p désigne la masse volumique du cheveu, L sa longueur totale, S l'aire de sa section et g l'accélération de la pesanteur, K,, et K les moments de flexion respectivement selon x et y, Kt le moment de torsion, s l'abscisse curviligne, kx(s), ky(s) et i(s) respectivement la courbure selon x, selon y et la torsion dans le champ de pesanteur, k .'t , k .30, et T0 respectivement la courbure spontanée selon x, selon y et la torsion spontanée, et z(s) la hauteur du cheveu. 27. Système selon l'une quelconque des 11 à 26, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens pour représenter ledit au moins un cheveu en relief. 28. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les paramètres physiques ne comportent pas la couleur du cheveu. 29. Système selon l'une quelconque des 11 à 28, caractérisé par le fait qu'il comporte en outre : - une base de données comportant au moins une information liée à l'évolution d'au moins un paramètre physique d'un cheveu en fonction d'au moins un 15 traitement appliqué au cheveu. 30. Système selon la précédente, caractérisé par le fait que le traitement est choisi dans la liste suivante : permanente, frisage, défrisage, coloration, séchage d'un cheveu mouillé, application d'un produit sur le cheveu, notamment un produit gainant, application d'un gel, mise en plis, coupe, assouplissement, épaississement, 20 allongement, évènements climatiques extérieurs, notamment pluie, vent, soleil. 31. Système selon la précédente, caractérisé par le fait que deux traitements diffèrent l'un de l'autre par l'un au moins de la quantité de produit appliquée, de l'épaisseur de la couche de produit appliquée, de la durée du traitement, du diamètre du fer à friser, de la température du fer à friser. 25 32. Système selon l'une des 29 à 31, caractérisé par le fait qu'au moins l'un des traitements varie en fonction de l'abscisse curviligne mesurée le long du cheveu. 33. Système selon l'une quelconque des 11 à 32, caractérisé par le fait que le dispositif pour générer au moins une image est configuré pour générer au 30 moins une image virtuelle dudit au moins un cheveu après l'application d'un traitement. 34. Système selon la précédente, caractérisé par le fait que le dispositif pour générer au moins une image est configuré pour afficher simultanément aumoins une image du cheveu avant traitement et au moins une image du cheveu après l'application du traitement. 35. Système selon l'une quelconque des 11 à 34, caractérisé par le fait qu'au moins un des paramètres physiques varie en fonction de l'abscisse curviligne 5 (s) mesurée le long du cheveu. 36. Atlas comportant : - au moins deux images (45) générées par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, et, au moins une information (46) associée à chaque image, cette information 10 étant liée à au moins un paramètre physique du cheveu. 37. Atlas selon la précédente, caractérisé par le fait que l'information (46) comporte l'un au moins d'un caractère alphanumérique, d'un symbole, d'un dessin, d'une couleur ou d'un code à barres. 38. Atlas selon l'une des deux précédentes, caractérisé par le 15 fait que les images comportent des images de cheveu(x) s'étendant dans un plan. 39. Atlas selon l'une des 36 ou 37, caractérisé par le fait que les images comportent des images de cheveu(x) en perspective et non entièrement contenu(s) dans un plan. 40. Produit comportant : 20 - au moins une composition capillaire (50), au moins une image (51) générée par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, et, - au moins une information (52) associée à l'image, cette information étant représentative d'au moins un paramètre physique du cheveu. 25 41. Procédé de caractérisation d'un cheveu, comportant l'étape suivante : - permettre une comparaison entre une image du cheveu à caractériser et une image d'un cheveu virtuel obtenue par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 10 en modifiant (19) au moins un paramètre physique du cheveu en fonction de la comparaison, en vue d'accroître la ressemblance entre l'image du cheveu à 30 caractériser et l'image du cheveu virtuel. 42. Procédé selon la 41, caractérisé par le fait qu'on agit sur un nombre de paramètres physiques compris entre un et quatre, voire entre un et deux seulement. 43. Procédé selon la 42, caractérisé par le fait qu'on effectue (22) au moins une mesure d'un paramètre physique du cheveu et l'on règle au moins un paramètre physique en fonction de la mesure effectuée avant d'agir sur au moins un autre paramètre physique caractéristique du cheveu virtuel, de manière à atteindre le degré de concordance souhaité entre les images du cheveu à caractériser et du cheveu virtuel. 44. Procédé selon l'une des deux immédiatement précédentes, caractérisé par le fait que l'on modifie le ou les paramètres physiques jusqu'à ce que les formes du cheveu à caractériser et du cheveu virtuel aient atteint un degré de concordance prédéfini, notamment soient identiques à 20 % près, mieux 10 % ou 5 % près en utilisant l'estimateur s. 45. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que le paramètre physique mesuré est choisi dans la liste suivante : longueur du cheveu, rayon moyen du cheveu, ellipticité du cheveu, masse volumique du cheveu, masse linéique du cheveu, module d'élasticité du cheveu, moment(s) de flexion, moment de torsion, courbures spontanées, torsion spontanée. 46. Procédé selon l'une quelconque des 41 à 45, caractérisé par 20 le fait qu'on acquiert au préalable au moins une image dudit au moins un cheveu à caractériser. 47. Procédé selon l'une quelconque des 41 à 45, caractérisé par le fait qu'on utilise à la place de l'image du cheveu à caractériser le cheveu à caractériser lui-même. 25 48. Procédé de traitement capillaire, comportant les étapes suivantes : -associer (35) à un consommateur une information liée à la forme d'au moins l'un de ses cheveux en comparant le cheveu réel à un cheveu virtuel obtenu par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, en fonction de cette information, sélectionner (36) au moins un produit 30 capillaire parmi un ensemble de produits, notamment des produits repérés par des identifiants correspondants, - traiter (37) le consommateur avec le ou les produits sélectionnés. 49. Procédé de modélisation de l'impact d'un traitement ou d'un évènement extérieur appliqué à un cheveu, comportant les étapes suivantes : -afficher (38) une image de synthèse d'au moins un cheveu obtenue par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, - afficher (40) une image de synthèse dudit au moins un cheveu ayant subi le traitement ou l'évènement extérieur sélectionné obtenue par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 10. 50. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que l'image de synthèse du cheveu traité est calculée en modifiant l'un au moins des paramètres 10 physiques du cheveu non traité. 51. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que la modification dépend du traitement sélectionné. 52. Procédé selon l'une quelconque des 49 à 51, caractérisé par le fait qu'on affiche simultanément sur un même écran une image du cheveu après 15 traitement et une image du cheveu avant traitement. 53. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que le traitement à appliquer est l'un au moins de la liste suivante : permanente, frisage, défrisage, coloration, séchage d'un cheveu mouillé, application d'un produit gainant sur le cheveu, application d'un gel, mise en plis, coupe, assouplissement, épaississement, allongement, 20 évènements climatiques extérieurs, notamment pluie, vent, soleil. 54. Procédé selon l'une quelconque des 49 à 53, caractérisé par le fait que le traitement varie en fonction de l'abscisse curviligne mesurée le long du cheveu. 55. Procédé selon l'une quelconque des 49 à 54, caractérisé par 25 le fait que l'on simule les effets sur le plan mécanique d'un gainage du cheveu. 56. Procédé selon l'une quelconque des 49 à 54, caractérisé par le fait que l'on simule les effets sur le plan mécanique d'une perte ou d'une prise d'humidité d'un cheveu. 57. Procédé pour générer des données numériques définissant la forme d'au 30 moins un cheveu, comportant les étapes suivantes : recevoir une image d'au moins un cheveu,- générer des données numériques comportant au moins une valeur d'au moins un paramètre physique lié à une propriété mécanique du cheveu à partir de la forme du cheveu de l'image reçue et d'une loi comportementale.
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G,A
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G06,A61
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G06T,A61Q,G06F
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G06T 17,A61Q 5,A61Q 19,G06F 3,G06F 19
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G06T 17/00,A61Q 5/00,A61Q 19/08,G06F 3/00,G06F 19/00
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FR2896658
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A1
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DISPOSITIF POUR FACILITER LA GESTION DU LESTAGE D'UN TRACTEUR AGRICOLE ET POUR EN AMELIORER LA PRODUCTIVITE
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PRODUCTIVITE. L'invention est relative à un dispositif pour faciliter la gestion du 5 lestage d'un tracteur agricole et pour en améliorer la productivité. La capacité d'un tracteur à transmettre un effort au sol est déterminée par le coefficient d'adhérence de ce tracteur au sol. Ce coefficient, qui correspond au rapport de l'effort de traction sur le poids du tracteur, est variable en fonction des conditions du sol et des éléments de liaison du tracteur Io au sol, pneumatiques ou chenilles. L'effort de traction possible est égal au coefficient d'adhérence multiplié par le poids supporté par les éléments qui transmettent le couple de traction. Le poids supporté par les éléments moteurs du tracteur, roues 15 motrices ou chenilles, est donc un facteur sur lequel l'utilisateur peut agir pour améliorer la capacité de traction, pour un coefficient d'adhérence donné. Il est ainsi connu d'assurer un lestage du tracteur par exemple au moyen de masses installées dans les roues, ou par gonflage à l'eau des roues du tracteur. Cependant, le poids ajouté est générateur de résistance au 20 roulement, de compaction des sols et d'usure prématurée par fatigue accrue des composants mécaniques. II est donc souhaitable de pouvoir facilement ajouter ou éliminer le poids en excès , pour s'adapter rapidement aux conditions de travail A l'avant du tracteur, cette gestion est relativement aisée avec l'aide 25 d'un relevage avant, comme montré par exemple dans les demandes de brevet FR 2 864 818 ou FR 2 814 038. A l'arrière, au tracteur, est souvent accroché un outil pour l'application qui justifie l'emploi du tracteur. Dans ce cas, l'accrochage direct d'une masse dans le relevage arrière est source d'interférence avec l'outil 30 utilisé, même s'il ne s'agit que d'un outil traîné. De plus, la présence de la masse dans le relevage arrière limite la visibilité sur l'outil arrière. L'invention a pour but, surtout, de fournir un dispositif permettant de faciliter la gestion du lestage d'un tracteur d'agricole et d'en améliorer la productivité, en facilitant la pose et la dépose de masses de lestage sans avoir 35 recours à des outillages pour les sécuriser sur le tracteur. II est souhaitable en outre que le dispositif proposé autorise l'emploi d'un outil à l'arrière du tracteur, sans limiter la visibilité centrale arrière et en permettant le passage, sans interférence, de flexibles d'alimentation hydraulique des outils. Lors de son installation à l'avant, de préférence, le dispositif devrait permettre de réduire le déport longitudinal en position frontale des masses et d'éliminer les interférences avec le système d'éclairage. Plus généralement, le dispositif devrait permettre d'accroître la productivité globale en permettant d'augmenter le nombre de masses de lestage ou d'outils de travail qui peuvent équiper le tracteur. Selon l'invention, un dispositif pour faciliter la gestion du lestage d'un tracteur agricole et pour en améliorer la productivité, est caractérisé en ce ~o qu'il comprend un moyen de support prévu pour s'étendre transversalement à la direction de progression du tracteur, ce moyen de support comportant une partie centrale avec un moyen d'attelage à un relevage trois points, avant ou arrière, du tracteur et, de part et d'autre de cette partie centrale, une extension latérale équipée d'un moyen d'accrochage d'une masse, d'une charge ou d'un 15 outil. Avantageusement, le moyen d'accrochage de chaque extension latérale est un moyen d'accrochage à trois points normalisés avec le triangle d'attelage d'un outil agricole ou d'une masse. Les moyens d'accrochage des extensions latérales peuvent 20 comporter des points d'accrochage inférieurs munis de verrous rabattables propres à assurer le maintien des masses ou des outils attelés à ces points d'accrochage. Le moyen de support peut comprendre une poutre transversale solidaire de bras verticaux s'étendant vers le bas et espacés suivant la direction 25 longitudinale de la poutre, les moyens d'accrochage des extensions latérales à trois points comprenant deux crochets prévus en partie basse de deux bras et un crochet supérieur solidaire de la poutre. Avantageusement, l'écartement entre les bras intérieurs correspond à l'écartement normalisé des points d'accrochage inférieurs d'un outil et les 30 points d'accrochage inférieurs au relevage du tracteur sont fixés à l'extrémité inférieure des bras du côté tourné vers le tracteur. Lorsque le dispositif est destiné à être accroché à un relevage avant d'un tracteur, il peut comporter des moyens d'accrochage tournés vers l'avant et vers l'arrière au niveau des extensions latérales afin de permettre 35 d'accrocher deux masses de chaque côté, l'une en avant et l'autre en arrière du moyen de support. Le moyen de support peut être formé par un bâti comportant deux extensions latérales déportées vers le tracteur de manière à réduire le déport des masses attelées sur ces extensions latérales. Le dispositif peut comporter des extensions latérales supportées par des moyens de levage reliés à une partie centrale du moyen de support de manière à soulever les masses afin de permettre le passage, au-dessous de ces masses, d'une flèche d'attelage d'un outil semi-porté. Les moyens de levage peuvent comprendre au moins un vérin disposé transversalement pour commander la montée ou la descente des ~o extensions latérales reliées à un cadre central par au moins un bras articulé. Lorsque les moyens de levage comprennent un seul vérin disposé transversalement pour commander la montée ou la descente des extensions latérales, des butées hautes et basses sont prévues pour éviter qu'une masse aille au-delà des extrémités de sa trajectoire. 15 Les moyens de levage peuvent comprendre deux vérins, un par bras, disposés transversalement. Chaque extension latérale peut être reliée à la partie centrale par un parallélogramme déformable. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci- 20 dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'exemples de réalisation décrits avec référence aux dessins annexés, mais qui ne sont nullement limitatifs. Sur ces dessins : Fig. 1 est une vue en perspective d'un dispositif selon l'invention pour 25 faciliter la gestion du lestage d'un tracteur agricole. Fig. 2 est une vue schématique de dessus du dispositif de Fig. 1 attelé à l'arrière d'un tracteur. Fig. 3 est une vue schématique de dessus d'un tracteur équipé d'un dispositif selon l'invention aussi bien à l'avant qu'à l'arrière. 30 Fig. 4 montre partiellement, en vue de dessus, une variante d'équipement du tracteur à l'avant. Fig. 5 montre, semblablement à Fig. 4, une autre variante d'équipement du tracteur à l'avant. Fig. 6 montre, en vue de dessus, une autre variante d'équipement du 35 tracteur à l'avant. Fig. 7 et 8 montrent, semblablement à Fig. 3, deux autres variantes d'équipement du tracteur. Fig. 9 est une vue schématique en élévation d'une variante de réalisation du dispositif selon l'invention. Fig. 10 est une vue de dessus par rapport à Fig. 9, et Fig. 11 est une vue schématique en élévation d'une autre variante de réalisation du dispositif. s En se reportant à Fig. 1, on peut voir un dispositif D selon l'invention pour faciliter la gestion du lestage d'un tracteur agricole, et en améliorer sa productivité. Le dispositif D comprend un moyen de support A prévu pour s'étendre transversalement, essentiellement orthogonalement, à la direction de progression X-X du tracteur. Ce moyen de support A comporte, dans sa partie ~o centrale, un moyen d'attelage B à un relevage trois points avant ou arrière du tracteur. On rappelle qu'un relevage trois points de tracteur comprend deux points d'attache inférieurs prévus à l'extrémité de bras b2, b3 (Fig.2) commandés par des moyens de levage et un troisième point haut, équidistant des points d'attelage inférieurs, généralement relié par une bielle b1 (Fig.2) au 15 troisième point d'attelage de l'outil. Le moyen d'attelage B de la partie centrale comprend trois éléments de connexion, à savoir un élément 1 supérieur médian et deux éléments inférieurs latéraux 2, 3. Ces éléments de connexion peuvent être réalisés sous forme de chapes comportant deux oreilles écartées, percées de trous, entre 20 lesquelles viennent se loger des oeilletons cl, c2, c3 (Fig. 2) prévus à l'extrémité des bras du relevage du tracteur. La liaison entre les chapes et les oeilletons est assurée par un axe traversant la chape et l'ceilleton associé. Le moyen de support A présente, de part et d'autre de sa partie centrale avec moyen d'attelage B, une extension latérale Aa, Ab équipée 25 respectivement de moyens d'accrochage Ea, Eb latéraux permettant un accrochage de masses, de charges ou d'outils, et un décrochage aisé sans que l'utilisateur ait besoin d'un outil pour ces opérations. Avantageusement, chaque moyen d'accrochage latéral Ea, Eb est du type attelage à trois points 4a, 5a, 6a et 4b, 5b et 6b, normalisés avec le 30 triangle d'attelage d'un outil agricole ou d'une masse. Chaque moyen Ea, Eb permet de fixer une masse de lestage, ou un outil relié normalement au relevage trois points du tracteur. La pose et la dépose de la masse de lestage ou de l'outil accroché aux moyens Ea, Eb s'effectuent rapidement, sans outillage. Comme exposé dans la suite de la description, les charges 35 susceptibles d'être accrochées aux moyens Ea, Eb peuvent être constituées par des cuves remplies de liquide ou par des fourches lève-palettes par exemple. Les points d'accrochage haut 4a, 4b sont formés par des crochets, équidistants des points d'accrochage inférieurs associés 5a, 6a ou 5b, 6b. Les moyens d'accrochage Ea, Eb sont tournés du côté du moyen de support A opposé au moyen d'attelage B. Les dirnensions des extensions latérales Aa, Ab sont normalisées au s niveau de leur interface avec le triangle d'attelage de l'outil ou de la masse pour faciliter l'interchangeabilité. Les éléments d'accrochage inférieurs 5a, 6a et 5b, 6b sont équipés de verrous 7 rabattables pour assurer le maintien des masses ou des outils attelés dans les crochets inférieurs 5a, 6a ou 5b, 6b. to Selon N'exemple de réalisation des Fig. 1 et 2, le moyen de support A comprend un bâti 8 formé par une poutre transversale solidaire de bras verticaux 9a, 10a et 9b, 10b s'étendant vers le bas et espacés suivant la direction longitudinale du bâti 8. Les éléments d'accrochage inférieurs 5a, 6a et 5b, 6b sont prévus à l'extrémité inférieure des bras verticaux. 1s Avantageusement, l'écartement entre les bras intérieurs 10a et 10b correspond à l'écartement normalisé des points d'accrochage inférieurs d'un outil de sorte que les chapes 2 et 3 sont fixées à l'extrémité inférieure des bras 10a, 10b du côté opposé aux éléments d'accrochage 6a, 6b. Fig. 2 montre, en vue de dessus, le dispositif D attelé à l'arrière d'un 20 tracteur derrière les roues Wa, Wb. Le relevage arrière du tracteur est schématiquement représenté avec la bielle de liaison b1 du troisième point supérieur, et les bras inférieurs b2, b3. Le sens de déplacement du tracteur est représenté schématiquement par la flèche F. Une masse Ma, Mb est représentée attachée au moyen 25 d'accrochage latéral Ea, Eb. Un outil pourrait être accroché à la place de l'une ou de l'autre des masses. Il est à noter que la zone centrale Il entre les moyens d'accrochage Ea, Eb reste libre, ce qui permet à l'utilisateur de conserver une bonne visibilité vers l'arrière, car les masses sont alors placées derrière les pneumatiques droit 30 et gauche, c'est-à-dire dans une zone où la visibilité est déjà limitée. La zone centrale 11 libre à l'arrière permet l'accrochage d'un outil sur le système de remorquage du tracteur qui peut consister en un crochet ou une barre de traction. La dimension transversale du bâti 8 est en général inférieure ou 35 égale à l'encombrement transversal maximal du tracteur, dont la largeur hors tout n'est ainsi pas augmentée. Fig. 3 montre, en vue de dessus, un tracteur 12 comportant à l'arrière un bâti 8 accroché au relevage arrière du tracteur avec deux masses Ma, Mb accrochées aux extensions latérales du bâti 8, vers l'arrière par rapport au tracteur. Un outil tracté T est attelé au crochet arrière du tracteur par un élément rigide de traction 13. Le champ de vision vers l'arrière 14 du conducteur est dégagé dans la partie centrale. Un autre bâti 8' est attelé au dispositif de relevage avant 15 du tracteur avec son moyen d'attelage central B tourné vers l'arrière, c'est-à-dire vers le tracteur et les moyens d'accrochage latéraux E'a, E'b tournés vers l'avant. Les masses M'a, M'b sont accrochées vers l'avant par rapport au bâti 8' en laissant la partie centrale libre. ~o Lors du montage d'un bâti 8' sur un dispositif de relevage avant du tracteur, comme illustré sur Fig.3, le déport latéral des masses M'a, M'b, ou des outils ou des cuves, accrochés au bâti 8' permet de ne pas obstruer le faisceau S des phares. Fig. 4 montre une variante de réalisation selon laquelle le bâti 8" 15 accroché au relevage avant du tracteur comporte des moyens d'accrochage latéraux E"a, E"b tournés vers le tracteur de sorte que les éléments de lestage, notamment les ruasses M"a, M"b attelées, sont tournés vers le tracteur par rapport au bâti 8". Le déport longitudinal des masses M"a, M"b, relativement au tracteur, se trouve ainsi réduit par rapport à la solution de Fig. 3. 20 Fig. 5 montre, semblablement à Fig. 4, une autre variante de réalisation selon laquelle le bâti 8" situé à l'avant du tracteur comporte sur ses extensions latérales, un double moyen d'accrochage, c'est-à-dire sur la gauche un moyen d'accrochage E'a tourné vers l'avant et un moyen d'accrochage E"a tourné vers l'arrière et, sur la droite, un moyen d'accrochage E'b tourné vers 25 l'avant et un moyen d'accrochage E"b tourné vers l'arrière, tous ces moyens d'accrochage étant du type à trois points normalisés. II devient ainsi possible d'accroître la capacité de lestage avec quatre masses, respectivement M'a, M"a et M'b, M"b. Ces masses peuvent être des masses standard peu coûteuses à produire et simples à gérer. Lorsque ces 30 masses sont constituées par des cuves remplies de liquide, notamment d'eau, chaque cuve est montée sur un berceau muni d'un accrochage à trois points standardisés. Fig. 6 montre, semblablement à Fig. 4, une autre variante de réalisation selon laquelle le bâti 8" situé à l'avant du tracteur comporte, du côté 35 avant, un moyen d'accrochage central Ec à trois points standardisés en plus des moyens d'accrochage E"a et E"b prévus vers l'arrière sur les extensions latérales. Trois masses ou charges peuvent ainsi être attelées au bâti 8" à savoir deux masses latérales M"a, M"b tournées vers l'arrière et une masse centrale M'c tournée vers l'avant. Fig. 7 montre, semblablement à Fig. 3, une variante de réalisation selon laquelle le bâti 108' attelé sur le relevage avant du tracteur comporte deux extensions latérales 108'a, 108'b déportées vers l'arrière, c'est-à-dire vers le tracteur. Le déport longitudinal des masses M'a, M'b attelées à l'avant des extensions 108'a, 108'b sur les moyens d'attache E'a et E'b est ainsi limité. Vu de dessus, le bâti 108' comporte une partie centrale formée par la petite base d'un trapèze isocèle, située vers l'avant, tandis que les extensions latérales 108'a, 108'b situées vers l'arrière sont reliées par les côtés inclinés du trapèze à ~o la petite base. II est à noter que selon Fig.7, le bâti 108' a une dimension transversale supérieure à l'encombrement en largeur du tracteur afin de permettre d'attacher des charges plus volumineuses. De la même manière, le bâti arrière 108 selon Fig. 7 a une dimension 15 transversale supérieure à la largeur du tracteur, ce qui permet une augmentation de l'écartement des extensions latérales et la mise en place de cuves 16a, 16b plus volumineuses, par exemple remplies d'eau. Chaque cuve est fixée sur un berceau (non visible) comportant trois points d'accrochage normalisés pour attelage au moyen d'accrochage latéral Ea, Eb. 20 Fig.8 montre, semblablement à Fig.3, une variante d'équipement du tracteur 12 selon laquelle le bâti arrière 8 ainsi que le bâti avant 8', attelés respectivement au relevage arrière et au relevage avant, sont équipés sur leurs extensions latérales de fourches 17 pour la manutention de palettes. Deux fourches 17 orientées vers l'arrière sont attelées par trois points aux moyens 25 d'accrochages latéraux Ea, Eb du bâti arrière 8. Deux fourches 17 orientées vers l'avant sont attelées par trois points aux moyens d'accrochage latéraux E'a et E'b du bâti avant 8'. Le tracteur est ainsi équipé de quatre fourches pour la manutention de palettes ce qui accroît sensiblement sa productivité. La pose et la dépose de 30 ces fourches 17 est très rapide grâce aux moyens d'accrochage à trois points normalisés. D'autres outils que des fourches à palettes 17 peuvent être attelés aux bâtis 8, 8', par exemple des pics à balles. Le dispositif D présente une polyvalence élevée. 35 Fig.9 montre, en élévation, une variante de réalisation du dispositif D destinée à être montée à l'arrière d'un tracteur et à être combinée avec des outils semi-portés. Dans ce cas, les deux points bas du moyen d'attelage central sont utilisés pour accrocher un support 18 (Fig.10) muni vers l'arrière d'une platine 19 pour une liaison pivotante, autour d'un axe vertical, d'une flèche 20 de traction d'un outil. Le dispositif D comporte un bâti 208 formé par un cadre en U renversé muni, du côté tourné vers le tracteur, du moyen d'attelage B au s relevage trois points du tracteur et, du côté opposé, de crochets inférieurs latéraux 21, 22 pour permettre l'accrochage d'un outil. Une extension latérale 23a, 23b est implantée de chaque côté du cadre 208. Chaque extension latérale 23a, 23b comporte trois points d'accrochage en triangle pour que la masse, ou la charge, attelée à l'extension ~o latérale soit maintenue sans possibilité d'oscillation relativement à cette extension. Les extensions latérales 23a, 23b peuvent être réalisées sous la forme de cadres en U renversé. Selon la réalisation de Fig. 9, chaque extension latérale 23a, 23b est 15 reliée à une saillie verticale latérale 24a, 24b du cadre 208 par un parallélogramme déformable 25a, 25b. Les grands côtés de ce parallélogramme sont articulés à leurs extrémités d'une part sur les saillies 24a, 24b et, d'autre part, sur des oreilles verticales 26a, 26b prévues sur une traverse supérieure à mi-largeur des cadres 23a, 23b. 20 L'extrémité du grand côté inférieur de chaque parallélogramme articulée sur la saillie 24a, 24b est solidaire d'une extension vers le haut 27a, 27b sensiblement à angle droit. Au moins un vérin hydraulique 28 disposé transversalement, parallèlement au côté supérieur du cadre 208, est relié de manière articulée, 25 respectivement par son cylindre et par l'extrémité de sa tige, aux extensions 27a, 27b à distance du point d'articulation du grand côté inférieur. Lorsqu'un seul vérin 28 est prévu entre les deux extensions 27a, 27b, pour une action simultanée, on prévoit une butée haute 27ah, 27bh et une butée basse 27ab, 27bb solidaires du cadre 208. Ces butées permettent 30 d'éviter qu'une masse aille au-delà des extrémités de sa trajectoire, sinon la position relative, symétrique, des masses ou charges latérales par rapport au cadre n'est pas assurée. Cette contrainte est supprimée lorsque deux vérins 28, un par bras, sont prévus, ce qui est plus coûteux. Cependant le résultat technique est 35 similaire. En position basse des cadres 23a, 23b, illustrée en traits pleins sur Fig.9, les masses Ma, Mb peuvent reposer sur le sol, la tige du vérin 28 étant sortie et les parallélogrammes 25a, 25b ayant leurs grands côtés dirigés vers le bas. En alimentant le vérin 28 en huile sous pression afin de faire rentrer la tige du vérin dans le cylindre, on provoque le rapprochement des extrémités supérieures des extensions 27a, 27b et la déformation des parallélogrammes 25a, 25b dans le sens de la montée jusqu'à une position représentée en tirets sur Fig.9. Lors de ce mouvement, les cadres 23a, 23b et les masses Ma, Mb se déplacent parallèlement à eux-mêmes. Fig.11 montre une variante de réalisation du dispositif de Fig.9 selon ~o laquelle chaque extension latérale 23'a, 23'b, au lieu d'être reliée par un parallélogramme déformable au cadre 208, est reliée par un bras 29a, 29b dont l'extrémité articulée sur les saillies 24a, 24b est solidaire de l'extension à angle droit 27a, 27b. On retrouve le vérin 28 articulé sur les extrémités supérieures des extensions 27a, 27b. 15 Avec cette disposition, lorsque les extensions latérales 23'a, 23'b passent de la position basse illustrée en traits pleins à la position haute illustrée en tirets, les masses Ma, Mb changent d'orientation et ne restent plus parallèles à elles-mêmes. Le dispositif des Fig. 9 à 11 permet d'assurer un accrochage ou un 20 décrochage aisé des masses Ma, Mb posées sur le sol. Les masses Ma, Mb accrochées peuvent être soulevées à l'aide du (des) vérin(s) 28 ce qui permet d'éviter tout risque d'interférence entre la flèche 20 d'un outil attelé au tracteur lors des manoeuvres. La vue de dessus selon Fig.10 illustre le gain de manoeuvrabilité 25 obtenu en permettant le passage de la flèche 20 de l'outil semi-porté sous une masse latérale
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Dispositif pour faciliter la gestion du lestage d'un tracteur agricole et pour en améliorer la productivité, comprenant un moyen de support (A) prévu pour s'étendre transversalement à la direction de progression du tracteur, ce moyen de support comportant une partie centrale avec un moyen d'attelage (B) à un relevage trois points, avant ou arrière, du tracteur et de part et d'autre de cette partie centrale, une extension latérale (Aa, Ab ) équipée d'un moyen d'accrochage (Ea, Eb) d'une masse, d'une charge ou d'un outil.
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1. Dispositif pour faciliter la gestion du lestage d'un tracteur agricole et pour en améliorer la productivité, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de support (A) prévu pour s'étendre transversalement à la direction de progression du tracteur, ce moyen de support comportant une partie centrale avec un moyen d'attelage (B) à un relevage trois points, avant ou arrière, du tracteur et, de part et d'autre de cette partie centrale, une extension latérale (Aa, Ab ;23a,23b ;23'a,23'b) équipée d'un moyen d'accrochage (Ea, Eb ;E'a,E'b ; ~o E"a, E"b) d'une masse, d'une charge ou d'un outil. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen d'accrochage (Ea, Eb ;E'a,E'b ;E"a, E"b) de chaque extension latérale est un moyen d'accrochage à trois points normalisés avec le triangle d'attelage d'un 15 outil agricole ou d'une masse. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage (Ea,Eb ;E'a,E'b ; E"a, E"b) des extensions latérales comportent des points d'accrochage inférieurs (5a,6a ;5b,6b) munis de verrous rabattables 20 (7) propres à assurer le maintien des masses ou des outils attelés à ces points d'accrochage. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le moyen de support (A) comprend une poutre 25 transversale (8,8'1 08 ;108') solidaire de bras verticaux (9a,10a ;9b,10b) s'étendant vers le bas et espacés suivant la direction longitudinale de la poutre, les moyens d'accrochage des extensions latérales à trois points comprenant deux crochets (5a,6a ;5b,6b) prévus en partie basse de deux bras et un crochet supérieur (4a,4b) solidaire de la poutre. 30 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que l'écartement entre les bras intérieurs (10a,10b) correspond à l'écartement normalisé des points d'accrochage inférieurs d'un outil et en ce que les points d'accrochage inférieurs (2, 3) au relevage du tracteur sont fixés à l'extrémité inférieure des 35 bras (10a, 10b) du côté tourné vers le tracteur. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes pour être accroché à un relevage avant d'un tracteur, caractérisé en ce qu'il comporte 5>> des moyens d'accrochage tournés vers l'avant (E'a, E'b) et vers l'arrière (E"a, E"b) au niveau des extensions latérales afin de permettre d'accrocher deux masses (M'a,M"a ;M'b,M"b) de chaque côté, l'une en avant et l'autre en arrière du moyen de support (A). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que le moyen de support (A) est formé par un bâti (108') comportant deux extensions latérales déportées vers le tracteur (108'a, 108'b) de manière à réduire le déport des masses (M'a, M'b) attelées sur ces extensions latérales. 10 8. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte des extensions latérales (23a, 23b ; 23'a, 23'b) supportées par des moyens de levage (25a, 25b ;29a, 29b ;28) reliés à une partie centrale (208) du moyen de support de manière à soulever les masses afin de permettre le 15 passage, au-dessous de ces masses, d'une flèche d'attelage (20) d'un outil semi-porté. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que les moyens de levage comprennent au moins un vérin (28) disposé transversalement pour 20 commander la montée ou la descente des extensions latérales (23a, 23b ; 23'a, 23'b) reliées à un cadre central (208) par au moins un bras articulé (25a, 25b ;29a , 29b). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que les moyens de 25 levage comprennent un seul vérin (28) disposé transversalement pour commander la montée ou la descente des extensions latérales (23a, 23b ; 23'a, 23'b) et que des butées hautes (27ah, 27bh) et basses (27ab, 27bb) sont prévues pour éviter qu'une masse aille au-delà des extrémités de sa trajectoire. 3o 11. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que les moyens de levage comprennent deux vérins , un par bras, disposés transversalement. 12. Dispositif selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce que chaque extension latérale (23a, 23b) est reliée à la partie centrale (208) par un 35 parallélogramme déformable (25a, 25b).
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A
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A01
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A01B
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A01B 59,A01B 63
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A01B 59/04,A01B 63/02,A01B 63/118
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FR2901670
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A1
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PROTECTION CONTRE UNE INFESTATION PAR LES POUX DE TETE
| 20,071,207 |
L'invention concerne une protection contre une infestation par les poux de tête. L'invention s'applique au traitement de la pédiculose. L'invention permet de lutter contre la pédiculose du cuir chevelu, la pédiculose étant une parasitose contagieuse mais bénigne, due au pou de tête. La pédiculose est une maladie endémique dans les collectivités d'enfants, pouvant parfois évoluer sur un mode épidémique. La classe d'âge la plus touchée est celle des enfants de 6 à 8 ans. La pédiculose est considérée par certains auteurs comme la maladie contagieuse la plus fréquente dans les écoles, après les infections respiratoires. L'importance de cette maladie est liée à la fois à la transmission facile par contact, aux échecs thérapeutiques répétés, aux re-contaminations après traitement, à la fréquence des surinfections (impétigo), au budget parfois considérable mis en oeuvre par les familles pour lutter contre le parasite, au non-remboursement des pédiculicides et finalement à la persistance de l'endémie. La transmission se fait en effet, directement par contact d'un sujet parasité à un autre sujet. Un contact, même bref, suffit aux poux pour passer d'une personne à une autre. Un seul sujet fortement parasité peut jouer le rôle de réservoir de parasites. Le facteur de risque de transmission est la cohabitation d'un grand nombre de personnes dans un espace restreint. Il existe à ce jour deux types de protections pour lutter contre l'infestation de poux à savoir les protections de type mécanique et les protections de type produit à appliquer sur les cheveux et le cuir chevelu. Ref : 0239-DUPE Les protections de type mécanique, sont des peignes anti-poux mécaniques ou électriques. Ils sont malheureusement insuffisamment efficaces puisque les poux non retirés peuvent toujours se propager. En outre les peignes arrachent difficilement les lentes. Les protections de type produit à appliquer sur les cheveux et les cuirs chevelus, sont basées sur l'utilisation de traitements préventifs ou curatifs de type huile, shampoing ou sprays ayant pour effet de tuer les parasites chimiquement ou par asphyxie au bout d'une douzaine d'heures. Les problèmes rencontrés avec ces produits sont nombreux : l'intolérance de certains sujets à ces produits, les précautions d'emploi à respecter avec rigueur, les coûts élevés des produits, les répétitions de ces traitements et temps d'actions assez long. En effet, les produits doivent être appliqués en quantité suffisante pour imprégner complètement les cheveux jusqu'au cuir chevelu. Il est fondamental de respecter les temps (ni plus court, ni plus long) recommandés dans les mentions légales. Ensuite, le produit doit être éliminé en effectuant un shampooing non insecticide. Un examen de contrôle du cuir chevelu est nécessaire à 2 jours et 12 jours et si besoin ultérieurement. Tant que le traitement n'est pas fini, les poux non éliminés peuvent passer d'une tête à une autre et l'infestation se poursuit. La ré infestation reste toujours possible tant que tous les enfants susceptibles d'être en contact ne sont pas traités simultanément. Un autre problème lié à l'application de produits est que les poux s'adaptent aux traitements les un après les autres et s'accoutument aux composants qui les constituent. Les poux ne sont donc pas toujours détruits et il faut souvent essayer plusieurs produits avant d'obtenir un Ref : 0239-DUPE résultat qui ne sera pas toujours efficace et durable puisque la ré- infestation reste toujours possible entre chaque traitement. Outre les inconvénients cités, ces solutions ne sont pas efficaces au point de stopper l'infestation rapidement. La présente invention a pour but de résoudre ce problème sans les inconvénients des solutions connues et ainsi de permettre à toutes les familles de lutter contre la pédiculose. La présente invention a pour objet une protection contre une infestation par les poux de la tête principalement caractérisée en ce qu'elle comprend une coiffe dans une matière textile formée de fibres tissées, serrées, munie d'une ceinture de maintient autour du crâne. Le tissage serré des fibres de la coiffe empêche le passage des poux. La coiffe constitue une barrière infranchissable pour les poux. Les mailles du tissage ont des dimensions inférieures à 3mm c'est-à-dire inférieures à la taille d'un pou. Avantageusement, les mailles du tissage ont des dimensions inférieures au millimètre empêchant ainsi le passage des poux et l'accrochage de lentes entre les mailles. La coiffe est dans un textile en fibres synthétiques fines et légères de type voilage. On pourra choisir par exemple un voilage pesant 30g/m2. Un voilage léger permet de conserver une forme aérienne et ne se plaque pas sur le crâne. Lorsque les fibres sont synthétiques, la coiffe conserve sa forme initiale sans s'aplatir au cours du temps ou au fur et à mesure des lavages. Ainsi les personnes revêtant la coiffe n'éprouvent aucune gêne et peuvent garder la coiffe toute une journée ou durant la période pendant laquelle elles sont susceptibles d'avoir des contacts avec d'autres personnes. Cette coiffe Ref :0239-DUPE est particulièrement adaptée à une protection contre les poux pour les collectivités telles que les écoles. Les fibres du textile sont lisses et d'un diamètre similaire à celui des cheveux permettant ainsi aux poux de s'y accrocher et de pondre. Les poux assimilent les fibres à des cheveux et s'y accrochent si bien que la coiffe agit en récupérateur de poux et de lentes. Les poux ne tombent pas lorsqu'on retire la coiffe ce qui permet de les éliminer et d'éliminer les veufs et les lentes. Les fibres du textile sont des fibres synthétiques en polymère, par exemple en polyester ou en polyamide. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description qui est faite ci-après et qui est donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif et en regard des figures sur lesquelles : - la figure 1, représente le schéma d'une vue, coté intérieur, d'une coiffe selon l'invention, la figure 2, représente le schéma d'une coiffe, vue de profil, selon l'invention, la figure 3, représente une coiffe sur la tête d'un enfant, -la figure 4, représente une coiffe avec un cordon de maintient. Comme illustré sur ces figures, la protection contre les poux de la tête comporte selon l'invention une coiffe 1 dans une matière textile formée de fibres tissées. Le tissage est très serré de manière à présenter un maillage ne permettant pas le passage des poux ni des lentes. Le maintien de la coiffe sur la tête peut être fait par un élastique 2 de préférence souple pour ne pas provoquer d'inconfort. L'élastique sera de préférence Ref : 0239-DUPE hypoallergénique. Il est par exemple cousu sur la bordure 10 de la coiffe 1. Le maintien de la coiffe peut être obtenu par un cordon glissé dans le passant que forme la bordure 10. Le cordon 3 permet de resserrer cette bordure en fonction du tour de tête de la personne qui revêt la coiffe. Un simple noeud peut être fait pour attacher ainsi la coiffe. Au lieu d'un cordon on peut prévoir deux pattes de réglage de type auto agrippant pour maintenir la coiffe sur la tête tout en permettant un réglage selon le tour de tête de la personne. Bien entendu on peut également prévoir d'avoir au moins deux tailles de coiffes ; une taille adulte et une taille enfant. La coiffe 1 se présente sous la forme d'un tissu de type voilage très fin et très léger. La légèreté du tissu permet d'avoir une forme aérienne. Le voile ne se plaque pas sur les cheveux, l'air peut passer, la personne qui la porte ne ressent pas de gêne. La forme tubulaire, lisse et le faible diamètre des fibres du tissage permettent aux poux de s'y accrocher. Le diamètre des fibres est de l'ordre de 0.01mm à 0.1 mm. Le diamètre d'un cheveu peut varier de 40 à 100 micromètres, c'est à dire de 0.04 à 0.lmm. La coiffe devient ainsi un récupérateur de poux, des oeufs et des lentes. Lorsque l'on retire la coiffe les poux ne tombent pas sur les vêtements, ils restent accrochés sur la coiffe. Les personnes ayant des poux et portant la coiffe ne peuvent pas contaminer d'autres personnes. La coiffe isole ainsi les sujets parasités des autres, elle protège ainsi les sujets non parasités. La coiffe est de préférence réalisée avec des fibres synthétiques telles que des fibres polyester ou des fibres polyamides. Les fibres synthétiques permettent des lavages en autoclave, les lavages peuvent être faits à des Ref :0239-DUPE températures de 60 C ou plus (températures suffisantes pour tuer les poux et les lentes), un passage au micro-onde pour tuer les poux et les lentes peut également être réalisé. Les fibres synthétiques sont légères et restent en forme quelque soit le nombre de lavage. En outre, les coûts de revient de fabrication sont très faibles. Les fibres synthétiques présentent donc les avantages : - de conserver la légèreté et le caractère aérien quelque soit le nombre de lavage, ce qui ne serait pas le cas avec un voilage de coton ou de soie, - pas d'usure précoce des fibres au fur et à mesure des lavages qui pourrait rendre la coiffe perméable, usure des fils laissant le passage aux poux, - coût de revient faible, - des lavages à des températures de 60 C et plus, et donc la réutilisation des coiffes, - la légèreté : les coiffes réalisées pèsent 3.5 g environ. La coiffe qui vient d'être décrite permet de résoudre le problème de l'infestation par les poux de tête que l'on rencontre plus particulièrement dans les écoles. Il sera aisé au sein même de l'école d'équiper tous les enfants d'un même groupe de coiffes, sans aucun risque. En procédant à des changements de coiffe et à des lavages des coiffes, l'infestation d'un groupe d'enfant pourra être stoppée rapidement, d'autant que les enfants n'éprouveront aucune gêne à porter la coiffe. En outre, le caractère non jetable et lavable présente un avantage économique pour les collectivités. Compte tenu du fait que jusqu'à présent il est bien ancré dans l'esprit du public qu'il est très difficile de stopper une infestation par les poux, et que la solution proposée par la présente invention, bien que radicale, puisse procurer des doutes quant à son efficacité, il est Ref : 0239-DUPE bien entendu tout à fait possible d'imprégner la coiffe d'un produit pédiculicide classique. La combinaison des deux protections aura dans ce cas, l'avantage de rassurer les personnes doutant de l'efficacité sans pour autant appliquer de produit sur le cuir chevelu (meilleure tolérance). La coiffe pourra être imprégnée après chaque lavage le cas échéant. Ref :0239-DUPE
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L'invention concerne une protection contre une infestation par les poux de la tête. Selon l'invention, la protection comprend une coiffe (1) dans une matière textile formée de fibres tissées, serrées, munie d'une ceinture de maintient (2) autour du crâne.
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1. Protection contre une infestation par les poux de la tête, caractérisée en ce qu'elle comprend une coiffe (1) dans une matière textile formée de fibres tissées, serrées, munie d'une ceinture de maintient (2, 3) autour du crâne. 2. Protection selon la 1, caractérisée en ce que les mailles (5) du tissage ont des dimensions inférieures à la taille d'un pou, typiquement inférieures à 3 mm . 3. Protection selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les mailles du tissage ont des dimensions inférieures au millimètre empêchant ainsi le passage des poux et l'accrochage de lentes entre les mailles. 4. Protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la coiffe (1) est dans un textile en fibres synthétiques fines et légères de type voilage. 5. Protection selon la 4, caractérisée en ce que le voilage pèse 30g/m2. 6. Protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les fibres du textile sont lisses et d'un diamètre similaire à celui des cheveux permettant ainsi aux poux de s'y accrocher et de pondre. 7. Protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les fibres du textile sont des fibres synthétiques en polymère, par exemple en polyester ou en polyamide. Ref : 0239-DUPE 59 8. Protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la coiffe peut être imprégnée d'un produit pédiculicide. Ref :0239-DUPE
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A
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A41,A42
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A41D,A42B
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A41D 13,A42B 1
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A41D 13/00,A41D 13/06,A42B 1/00
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FR2888572
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A1
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DISPOSITIF DE TRANSFERT PAR PAQUETS DE COMPOSANTS PLANS ENTRE UN POSTE DE CHARGEMENT ET UN POSTE DE DECHARGEMENT
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Domaine technique de l'invention. L'invention est du domaine des techniques de manipulation par paquets de composants plans au cours de leur fabrication, et notamment de plaques de silicium ou analogues. Elle a pour objet un dispositif de transfert de tels composants entre un poste de chargement et un poste de déchargement. Etat de la technique. On connaît des techniques de manipulation par paquets de composants plans, entre un poste de chargement et un poste de déchargement. Ces composants plans sont par exemple des plaquettes de silicium pour la réalisation de cellules solaires. On notera toutefois que la présente invention ne s'applique pas seulement à de telles plaquettes, mais à tout composant plan susceptible d'être transportés entre le poste de chargement et le poste de déchargement. De telles manipulations interviennent par exemple pour transférer des composants depuis au moins une nacelle de stockage vers au moins une nacelle de traitement, cette dernière permettant de recevoir les composants pour l'application d'un traitement dans un dispositif spécifique, tel qu'un traitement thermique ou autre traitement. Les composants sont disposés dans la nacelle de stockage en adjacence parallèlement dans leur plan général, et doivent être déplacés vers la nacelle de traitement, où ils sont à nouveau disposés parallèlement en adjacence. De manière habituelle, les nacelles de stockage et de traitement sont équipées de supports des composants, qui sont munis de peignes pour la réception des composants entre les dents des peignes. Ces dispositions visent à maintenir les composants parallèlement entre eux par l'intermédiaire de deux de leurs bords adjacents reposant sur les peignes. Il est fréquent que le pas de séparation des dents des peignes de la nacelle de stockage soit différent de celui de la nacelle de traitement. En effet, pour optimiser l'exploitation du volume utile de la nacelle de traitement, le pas des peignes équipant cette dernière est réduit au mieux. Plus particulièrement, le pas des peignes de la nacelle de stockage correspond à un nombre multiple, et notamment au double, de celui des peignes de la nacelle de traitement. Se pose alors le problème de transférer les composants entre le poste de chargement et le poste de déchargement en modifiant leur pas de séparation entre celui correspondant aux peignes équipant la nacelle de stockage et celui correspondant aux peignes équipant la nacelle de traitement. Selon une première technique connue, les composants sont transférés manuellement entre le poste de chargement et le poste de déchargement. Une telle technique, longue et fastidieuse, n'est pas satisfaisante au regard des cadences de transfert qui sont inappropriées et qui méritent d'être améliorées. En outre, compte tenu de la faible épaisseur des composants, une telle manipulation manuelle induit des risques de détérioration de ceux-ci, avec en conséquence un rebut important. C'est pourquoi il a été proposé des dispositifs de transfert mécanisé des composants entre le poste de chargement et le poste de déchargement. De tels dispositifs comportent une tête de transfert des composants, qui est mobile entre le poste de chargement dans lequel la tête de transfert saisit les composants disposés dans la nacelle de stockage, et le poste de déchargement dans lequel la tête de transfert dépose les composants dans la nacelle de traitement. Cette tête de transfert comporte deux mâchoires équipées de peignes, qui sont mobiles l'une vers l'autre pour saisir les composants par pincement en les happant par les bords de leurs tranches. Cependant, de tels moyens de saisie des composants sont insatisfaisants car ils sont source d'un risque de détérioration de ces derniers, en raison notamment des vibrations induites par la manoeuvre des mâchoires l'une vers l'autre. De surcroît, la présence de moyens de motorisation pour la manoeuvre des mâchoires, outre le fait d'être une source potentielle de panne, n'est pas satisfaisante au regard d'un environnement des composants recherché protégé. De tels dispositifs, présentant des avantages par rapport à une manoeuvre manuelle des composants, n'offrent cependant pas la faculté de modifier en toute sécurité pour les composants, le pas séparant les composants lors de leur transfert. Si des aménagements spécifiques pour la modification d'un tel pas sont envisageables pour le transfert de composants plus robustes que des cellules solaires, tels que pour des composants électroniques, la fragilité des cellules solaires rend la conception de tels agencements plus délicate. On notera qu'il est souhaitable que de tels agencements soient d'une organisation structurelle la plus simple possible, avec une mise en oeuvre n'accroissant pas outre mesure la complexité globale du dispositif de transfert. En outre, il est souhaitable qu'un même dispositif puisse être utilisé alternativement pour des composants de tailles significativement différentes. La saisie des composants par resserrement des mâchoires rend les réglages des positions relatives des mâchoires d'une taille à l'autre des composants qui sont délicats et fastidieux, avec en corollaire un rendement de la disponibilité d'utilisation du dispositif qui est insatisfaisant. Ces réglages méritent donc d'être simplifiés. Objet de l'invention. Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de transfert par paquet de composants plans entre un poste de chargement et un poste de déchargement qui surmonte les difficultés et problèmes susvisés. Il est plus particulièrement visé par la présente invention de proposer un tel dispositif qui soit de structure simple et dont la mise en oeuvre permette son fonctionnement à des cadences élevées, tout en permettant le transfert mécanisé des composants sans risque d'altération de ces derniers, y compris pour des composants particulièrement fragiles tels que des cellules solaires. Il est aussi visé par la présente invention de permettre un tel transfert mécanisé des composants offrant la possibilité de modifier lors de leur transfert l'écart, ou pas, les séparant les uns des autres respectivement au poste de chargement et au poste de déchargement. Plus particulièrement encore, il est visé de proposer un tel dispositif permettant rapidement et aisément son adaptation au transfert de composants de dimensions, voire de conformation, significativement différentes. Le dispositif de la présente invention est reconnaissable en ce qu'il comprend un bâti supportant un premier châssis de réception d'au moins une nacelle de stockage des composants. Ce premier châssis est placé au poste de chargement. Le bâti supporte en outre un deuxième châssis supportant au moins une nacelle de traitement des composants. Ce deuxième châssis est placé au poste de déchargement. Les nacelles de stockage et de traitement sont équipées de supports de peignes de maintien des composants parallèlement les uns aux autres dans leur plan général. Le pas des peignes équipant la nacelle de stockage est plus important d'un multiple du pas des peignes équipant la nacelle de traitement. On notera que les premier et deuxième châssis sont plus particulièrement ajourés dans la zone de soutien respectivement de la nacelle de stockage et de la nacelle de traitement, et que les nacelles de stockage et de traitement sont plus particulièrement agencées en cage ou analogue, pour permettre le passage à leur travers d'une nacelle de transfert portée par une colonne élévatrice tel qu'il sera décrit plus loin. Le bâti est en outre porteur d'au moins une tête de transfert, qui est mobile entre le poste de chargement et le poste de déchargement en surplomb de ces derniers. Cette tête de transfert comporte au moins un jeu de supports en vis-à-vis équipés de peignes pour maintenir les composants parallèlement les uns aux autres dans leur plan général, lors de leur transfert depuis le poste de chargement vers le poste de déchargement. Ces supports sont plus particulièrement disposés sur la tête de transfert en ménageant un espace entre eux, pour le passage de ladite nacelle de transfert tel qu'il sera décrit plus loin. Le dispositif est en outre équipé de moyens de préhension au poste de chargement successivement de paquets de composants en nombre correspondant au dit multiple. Le dispositif est aussi équipé de moyens de dépôt, sur un jeu de dit supports équipant la tête de transfert, des dits paquets de composants en interposition séquentielle de ces derniers d'un composant à l'autre des dits paquets. Selon une forme préférée de réalisation, les dits moyens de préhension comprennent une colonne élévatrice porteuse d'une nacelle de transfert des composants vers la tête de transfert. Lesdits moyens de dépôt associent quant à eux un premier jeu de dits supports pour la réception d'un premier paquet de composants, les dits moyens de préhension pour la saisie d'au moins un deuxième paquet de composants conjointement avec le premier paquet de composants préalablement déposé sur ledit premier jeu de supports, et un deuxième jeu de dits supports pour la réception conjointe des dits premier et deuxième paquets de composants portés par les moyens de préhension. Plus particulièrement, les jeux de supports sont au moins en nombre correspondant au dit multiple. Les peignes des supports d'un premier jeu comportent alternativement des fentes borgnes et des fentes débouchantes, tandis que les peignes des supports d'un deuxième jeu comportent des fentes borgnes. Le pas d'espacement des fentes borgnes des peignes équipant les supports du premier jeu correspond au pas des peignes équipant la nacelle de stockage, et correspond au dit multiple du pas d'espacement des fentes borgnes des peignes équipant les supports du deuxième jeu. Le dispositif comprend en outre au moins un chariot monté mobile sur le bâti entre lesdits premier et deuxième châssis. Ce chariot est porteur d'une colonne élévatrice porteuse elle-même d'une nacelle de transfert équipée de peignes de maintien des composants parallèlement les uns aux autres dans leur plan général. Le pas des peignes équipant la nacelle de transfert correspond au pas des peignes équipant la nacelle de traitement. Le dispositif comprend en outre des moyens de commande et de manoeuvre respective du chariot, de la colonne élévatrice et de la tête de transfert, pour accomplir un cycle de fonctionnement du dispositif comprenant les étapes suivantes: *) éloigner la tête de transfert du surplomb d'une première nacelle de stockage porteuse d'un premier paquet de composants, *) placer le chariot sous la première nacelle et manoeuvrer la colonne élévatrice en un mouvement ascendant au cours duquel la nacelle de transfert traverse le premier châssis en circulant entre les peignes de la première nacelle de stockage pour saisir par soutien le premier paquet de composants et placer ce paquet au dessus du premier châssis, *) déplacer la tête de transfert et disposer les supports du premier jeu de part et d'autre des composants du premier paquet, les fentes borgnes des peignes étant 15 situés en regard des tranches des composants, *) abaisser la colonne élévatrice et disposer la nacelle de transfert en position initiale, les composants du premier paquet étant retenus par les fentes borgnes des peignes équipant les supports du premier jeu, *) déplacer la tête de transfert en disposant les supports du premier jeu en surplomb d'une deuxième nacelle de stockage porteuse d'un deuxième paquet de composants, les fentes débouchantes des peignes équipant les supports du premier jeu étant situées en regard des composants du deuxième paquet, *) placer le chariot sous la deuxième nacelle et manoeuvrer la colonne élévatrice en un mouvement ascendant au cours duquel la nacelle de transfert traverse le premier châssis en circulant entre les peignes de la deuxième nacelle de stockage pour saisir par soutien le deuxième paquet de composants et l'acheminer entre les supports du premier jeu, les composants traversant les fentes débouchantes des peignes équipant ces supports et étant alternativement intercalés entre les composants du premier paquet, et faire poursuivre le mouvement ascendant de la colonne élévatrice, la nacelle de transfert saisissant par soutien les premier et deuxième paquets de composants, 2888572 7 *) déplacer la tête de transfert et disposer les supports du deuxième jeu de part et d'autre des composants des premier et deuxième paquets, les fentes borgnes des peignes étant situées en regard des tranches des composants, *) abaisser la colonne élévatrice et disposer la nacelle de transfert en position initiale, les composants des premier et deuxième paquets étant retenus par les fentes borgnes des peignes équipant les supports du deuxième jeu, *) le cas échéant, lorsque les supports du deuxième jeu sont en pluralité, répéter les opérations de préhension des composants d'un paquet de composants par la nacelle de transfert, et de dépôt de ces composants correspondant à un nouveau deuxième paquet dans les supports du premier jeu en interposition séquentielle avec les composants des paquets préalablement déposés, *) déplacer la tête de transfert vers le poste de déchargement en disposant les supports du deuxième jeu en surplomb de la nacelle de traitement, *) déplacer le chariot vers le poste de déchargement en disposant la nacelle de transfert sous la nacelle de traitement, et manoeuvrer la colonne élévatrice en un mouvement ascendant au cours duquel la nacelle de transfert traverse le deuxième châssis en circulant entre les peignes de la nacelle de traitement, et faire poursuivre le mouvement ascendant de la colonne élévatrice jusqu'entre les supports du deuxième jeu, la nacelle de transfert saisissant par soutien le premier et le deuxième paquet de composants, *) éloigner la tête de transfert du surplomb de la nacelle de traitement, et abaisser la colonne élévatrice pour disposer la nacelle de transfert en position initiale, les composants étant retenus par les peignes de la nacelle de traitement. Ces dispositions sont telles que les paquets des composants déposés dans la nacelle de traitement sont espacés d'un pas correspondant à l'inverse du dit multiple du pas d'espacement des composants placés dans la nacelle de stockage. La modification du pas séparant les composants est plus particulièrement obtenue en interposant séquentiellement les composants du deuxième paquet entre les composants du premier paquet préalablement déposés sur le deuxième support. Par exemple, selon la forme préférée de réalisation selon laquelle le pas d'espacement entre les peignes équipant la nacelle de stockage correspond au double du pas de la nacelle de traitement, les composants du premier paquet et ceux du deuxième paquet seront placés en alternance sur les supports du deuxième jeu de la tête de transfert. Dans ce cas, le pas d'espacement des fentes borgnes des peignes équipant les supports du premier jeu correspond au double du pas d'espacement des fentes des peignes des supports du deuxième jeu. Il en ressort une optimisation de l'exploitation du volume utile de la nacelle de traitement. On comprendra que cette dernière est susceptible de recevoir un nombre quelconque de paquets de composants successivement transférés depuis le poste de chargement. Par ailleurs, la modification du pas d'espacement des composants entre le poste de chargement et le poste de déchargement a avantageusement été opérée de manière mécanisée, avec pour avantage de permettre des cadences satisfaisantes de transfert des composants, malgré la dite modification du pas les séparant les uns des autres. En outre, la manipulation des composants, tant lors de leur déplacement que lors du changement de leur maintien d'un organe à l'autre du dispositif, s'effectue sans prise des composants mais par simple soutien de ces derniers par leurs tranches, avec pour avantage d'éviter leur détérioration, y compris pour des composants particulièrement fragiles tels que des cellules solaires. De préférence, le dispositif comporte au moins deux jeux de deux nacelles de stockage supportés par le premier châssis. Les nacelles de stockage d'un même jeu sont notamment disposées en adjacence longitudinale, selon plus particulièrement une variante de réalisation dans laquelle la tête de transfert et le chariot sont montés mobiles sur le bâti en translation. Le premier châssis est monté mobile sur le bâti entre deux positions alternatives, dont une première position dans laquelle un premier jeu de nacelles de stockage est en position de déchargement, et dans laquelle un deuxième jeu de nacelles de stockage est en position d'attente, et une deuxième position dans laquelle ledit deuxième jeu est en position de déchargement et ledit premier jeu en position d'attente. Ces dispositions sont telles que lors du transfert des composants hors du premier jeu de nacelles de stockage, le deuxième jeu de nacelles de stockage peut être chargé sur le premier châssis, puis les nacelles de stockage étant déchargées, être placé en position de déchargement par interversion des positions du premier châssis entre ses première et deuxième positions. Le premier châssis est par exemple monté mobile entre ses première et deuxième positions par pivotement sur le bâti dans son plan général autour d'un axe médian. Selon une forme préférée de réalisation, les premier et deuxième jeux de supports équipant la tête de transfert sont disposés en prolongement l'un de l'autre. La tête de transfert et le chariot sont manoeuvrables en translation sur le bâti le long d'un premier et d'un deuxième rail respectif porté par le bâti et s'étendant entre le poste de chargement et le poste de déchargement. La nacelle de traitement est notamment équipée de peignes dont les dents sont inclinées d'un angle A par rapport à l'aplomb de l'assise que prend la nacelle de traitement sur le deuxième châssis, celui-ci étant porté par le bâti parallèlement au sol. Ces dispositions visent à maintenir les composants sur la nacelle de traitement de manière légèrement inclinée suivant ledit angle A, de l'ordre de 3 par exemple, afin de conforter leur immobilisation en position de soutien lors de l'opération ultérieure de traitement. Dans ce cas, les premier et deuxième rails, ainsi que le premier châssis, sont avantageusement portés par le bâti en étant inclinés par rapport au sol du dit angle A. L'axe de manoeuvre de la colonne élévatrice est quant à lui avantageusement incliné par rapport à l'aplomb du dit angle A, suivant sa direction d'élévation. II ressort de ces dispositions que lors du transfert des composants, ceux-ci sont soutenus et déplacés suivant l'angle A d'inclinaison correspondant à celui de soutien des composants à l'intérieur de la nacelle de traitement. Les supports de la tête de transfert sont plus particulièrement portés aux extrémités respectives de bras coudés fixés dans leur zone médiane d'inflexion à un organe de transfert monté mobile sur le bâti, notamment pour ménager sans gêne le dit passage de la nacelle de transfert. Dans le cas où la tête de transfert est mobile en translation sur le bâti, ledit organe de transfert est notamment agencé en chariot circulant le long du premier rail. La tête de transfert est de préférence équipée de moyens de réglage de la position relative des supports d'un même jeu l'un par rapport à l'autre. Ces moyens de réglage sont avantageusement des moyens de réglage discret mettant en oeuvre des moyens du type par brochage. Ces dispositions sont telles que le réglage de l'écartement des supports équipant la tête de transfert est susceptible d'être réalisé rapidement et aisément, pour être adapté selon des dimensions prédéterminées et significativement différentes des composants destinés à être transférés. Il est néanmoins envisageable d'agencer les moyens de réglage en moyens à variation continue de la position relative des supports d'un même jeu, un tel agencement présentant toutefois l'inconvénient de rendre plus délicat la mise en oeuvre des moyens de réglage. Selon un exemple préféré de réalisation desdits moyens de réglage par brochage, ceux-ci associent notamment des broches traversant un organe respectif de soutien des supports par leurs extrémités correspondantes, ces organes de soutien étant fixés sur la tête de transfert. La broche coopère en outre sélectivement avec une pluralité d'ouvertures ménagées à travers les supports à leurs extrémités. Selon la forme préférée de réalisation selon laquelle les supports sont montés sur la tête de transfert par l'intermédiaire de bras coudés, les organes de soutien des supports sont préférentiellement fixés aux extrémités des bras coudés, et sont agencés en collier de réception par coulissement d'une colonne respective de guidage des supports. On notera que les moyens de manoeuvre respectivement de la tête de transfert et du chariot sont de préférence des moyens de manoeuvre indépendants. Les composants sont susceptibles de comporter deux tranches inclinées orthogonalement l'une par rapport à l'autre. Par exemple, les composants sont globalement conformés en plaque parallélépipédique, et notamment carrée. Selon un autre exemple de conformation des composants, ceux-ci sont susceptibles d'être conformés en disque ou analogue. Les peignes équipant respectivement les nacelles de stockage, de traitement et de transfert, et équipant respectivement les supports de la tête de transfert, sont de préférence inclinés en vis-à-vis d'un angle de 45 , pour saisir les composants par les deux dites tranches, et notamment par deux de leurs bords adjacents. Avantageusement, le dispositif est susceptible d'être équipé de moyens de réglage de l'inclinaison l'un par rapport à l'autre des peignes coopérants, le réglage de cette inclinaison étant effectué selon la conformation des composants à transférer. Description des figures. La présente invention sera mieux comprise, et des détails en relevant 20 apparaîtront, à la lecture de la description qui va en être faite en relation avec les figures des planches annexées, dans lesquelles: Les fig. 1 et fig.2 sont des illustrations d'ensemble d'un dispositif de transfert de composants plans selon un exemple de réalisation de la présente invention, respectivement vu en perspective et vu de face. La fig.3 est une vue en perspective d'une tête de transfert équipant le dispositif illustré sur les fig.1 et fig.2. Les fig.4 et fig.5 sont des détails de peignes équipant la tête de transfert illustrée sur la fig.3. La fig.6 est une vue en perspective d'un premier châssis équipant le dispositif 30 illustré sur les fig.1 et fig.2. La fig.7 est une vue en perspective d'un chariot équipant le dispositif illustré sur les fig.1 et fig.2. Les fig.8 à fig.16 sont des schémas d'un dispositif de l'invention tel que représenté sur les fig.1 et fig.2, illustrant successivement ses modalités de mise en oeuvre. Sur les fig.1 et fig.2, le dispositif représenté est destiné au transfert de composants plans entre un poste de chargement 1 et un poste de déchargement 2. Des nacelles de stockage 3 sont placées au poste de chargement 1 et une nacelle de traitement 4 est placée au poste de déchargement 2. Ces nacelles 3 et 4 sont respectivement supportées par un premier châssis 5 et un deuxième châssis 6, installés sur un bâti 7. Les nacelles de stockage 3 et de traitement 4 sont équipés de peignes pour maintenir les composants parallèlement dans leur plan général. Un problème posé réside dans le fait que le pas des peignes des nacelles de stockage 3 n'est pas égal à celui des peignes de la nacelle de traitement 4. Plus particulièrement le pas des peignes des nacelles de stockage 3 correspond à un multiple de celui des peignes de la nacelle de traitement 4. Il est donc visé par l'invention de permettre le transfert des composants entre le poste de chargement 1 et le poste de déchargement 2, en modifiant leur pas d'écartement. Le dispositif de l'invention permet une telle modification d'écartement entre les composants en intercalant, lors de leur transfert entre le poste de chargement 1 et le poste de déchargement 2, les composants d'un premier paquet séquentiellement entre les composants d'au moins un deuxième paquet. Sur l'exemple de réalisation illustré sur les figures, ledit multiple correspond au double. II doit cependant être compris que selon l'invention ce multiple pourrait correspondre à un nombre entier supérieur, les dispositions prévues pour compenser l'écart des composants entre eux lors de leur transfert depuis les nacelles de stockage 3 vers la nacelle de traitement 4 sont transposables à un quelconque dit multiple. Un autre problème posé réside dans la faiblesse des composants, qui sont susceptibles d'être particulièrement fragiles, tels que des composants constitués de cellules solaires. Il en ressort que leur transfert doit être opéré en évitant rigoureusement toute détérioration de ceux-ci. C'est pourquoi il est non seulement proposé la solution susvisée de modification de l'écart séparant les composants à partir de leur mise en interposition d'un paquet à l'autre, mais aussi de les manipuler uniquement par soutien, sans saisie des composants par pression, tels qu'au moyen de mâchoires mobiles l'une vers l'autre à la manière connue de l'art antérieur. Le dispositif illustré comporte une tête de transfert 8 mobile le long d'un premier rail 9 supporté par le bâti 7. En se reportant par ailleurs sur la fig.3, cette tête de transfert 8 supporte deux jeux 10 et 11 de supports 12, supportant eux-mêmes chacun un peigne 13 ou 14. Les peignes 13 ou 14 sont disposés en regard l'un de l'autre pour les supports 12 d'un même jeu 10 ou 11, en ménageant entre eux un espace pour le passage des composants, tel qu'il sera décrit plus loin. En se reportant par ailleurs sur les fig.4 et fig.5, les peignes 13 équipant les supports 12 d'un premier jeu 10 comportent des fentes débouchantes 15 et des fentes borgnes 16, tandis que les peignes 14 équipant les supports 12 d'un deuxième jeu 11 comportent des fentes 17 exclusivement borgnes. Le pas P1 séparant les fentes borgnes 16 des peignes 13 équipant le premier jeu 10 de supports 12 correspond au multiple du pas P2 des fentes 17 des peignes 14 du deuxième jeu 11 de supports 12, et notamment au double sur l'exemple illustré. On comprendra que le pas P1 des fentes borgnes 16 des peignes 13 équipant le premier jeu 10 de supports 12 correspond au pas des peignes équipant les nacelles de stockage 3, tandis que le pas P2 des fentes 17 des peignes 14 équipant le deuxième jeu 11 de supports 12 correspond au pas des fentes des peignes équipant la nacelle de traitement 4. La tête de transfert 8 est équipée de moyens de réglage discret de l'écartement des supports 12 d'un même jeu 10 ou 11 l'un par rapport à l'autre. Ces dispositions permettent de résoudre un autre problème posé qui réside dans l'adaptation rapide du dispositif au transfert de composants de tailles significativement différentes. Ces moyens de réglage sont du type par brochage. Les supports 12 sont portés à leurs extrémités par la tête de transfert 8 par l'intermédiaire de bras coudés 18, fixés dans leur zone médiane d'inflexion à un organe de transfert 19 agencé en chariot de mobilité de la tête de transfert 8 le long du premier rail 9. Aux extrémités de ces bras coudés 18, sont rapportés des organes de soutien 20 des supports 12 agencés en collier de réception par coulissement de colonnes 21 de guidage des supports 12. Des broches 22,agencées en bouton à double position respectivement de verrouillage et de déverrouillage, coopèrent sélectivement avec une pluralité d'ouvertures ménagées à travers les supports 12 à leurs extrémités. Le dispositif illustré comporte en outre un chariot 23 mobile le long d'un deuxième rail 24 supporté par le bâti 7. En se reportant par ailleurs sur la fig.7, ce chariot 24 supporte une colonne élévatrice 25, porteuse d'une tête de transfert 26 équipée de peignes 27 dont le pas correspond au pas des peignes équipant la nacelle de traitement 4. En se reportant par ailleurs sur la fig.6, le premier châssis 5 est monté sur le bâti 7 de manière mobile en rotation autour d'un axe médian 28. Le premier châssis 5 est agencé pour recevoir en adjacence longitudinale des nacelles de stockage 3 d'un premier jeu, qui sont chargées de composants pour opérer le transfert de ces derniers, et des nacelles de stockage 3 d'un deuxième jeu qui viennent d'être libérées des composants dont elles étaient préalablement chargées, voire des nacelles de stockage 3 en attente de chargement en composants. La mobilité du premier châssis 5 vise à placer alternativement les nacelles de stockage 3 du premier et du deuxième jeu entre une position correspondante d'attente et de déchargement. Sur les fig.8 à fig.16, le dispositif représenté sur les fig.1 et fig.2 est schématisé pour illustrer successivement les modalités de sa mise en oeuvre. Sur la fig.8, le dispositif est en position initiale, la nacelle de transfert 26 étant placée sous le premier châssis 5, et plus particulièrement sous une première nacelle de stockage 3 chargée en composants 29 d'un premier paquet. La tête de transfert 8 est quant à elle dégagée latéralement au-delà du surplomb du premier châssis 5, et plus particulièrement au-delà du surplomb de la première nacelle de stockage 3. Sur la fig.9, la colonne élévatrice 25 est déployée. La nacelle de transfert 26 traverse le premier châssis 5 et la première nacelle de stockage 3, pour saisir les composants 29 du premier paquet, puis pour être placée en surplomb du premier châssis 5. La tête de transfert 8 est déplacée pour disposer les supports 12 du premier jeu 10 en position de saisie des composants 29 du premier paquet. Sur la fig.10, la colonne élévatrice 25 se rétracte pour déposer les composants 29 du premier paquet à l'intérieur des fentes borgnes 16 des peignes 13 équipant les supports 12 du premier jeu 10. La nacelle de transfert 26 est placée sous le premier châssis 5, et le chariot 23 est déplacé pour disposer la nacelle de transfert 26 sous les composants 30 d'un deuxième paquet, qui sont chargés à l'intérieur d'une deuxième nacelle de stockage 3. La tête de transfert 8 est déplacée pour disposer les supports 12 du premier jeu 10 en surplomb de la deuxième nacelle de stockage 3. Sur la fig.11, la colonne élévatrice 25 est déployée. La nacelle de transfert 26 traverse le premier châssis 5 et la deuxième nacelle de stockage 3, pour saisir les composants 30 du deuxième paquet. La nacelle de transfert 26 est élevée jusqu'à la tête de transfert 8, les composants 30 du deuxième paquet traversant les fentes débouchantes 15 des peignes 13 équipant les supports 12 du premier jeu 10. Les composants 29 du premier paquet sont saisis par la nacelle de transfert 26 en étant dégagés des peignes 13 équipant les supports 12 du premier jeu 10. Les composants 30 du deuxième paquet sont disposés en alternance entre les composants 29 du premier paquet. Sur la fig.12, la tête de transfert 8 est déplacée pour disposer les supports 12 du deuxième jeu 11 sous les composants 29 et 30 des premier et deuxième paquets portés par la nacelle de transfert 26. La colonne élévatrice 25 est rétractée pour déposer les composants 29 et 30 dans les fentes 17 des peignes 14 équipant les supports 12 du deuxième jeu 11, et amener la nacelle de transfert 26 sous le premier châssis 5. Sur la fig.13, la tête de transfert 8 et le chariot 23 sont déplacés vers le poste de déchargement 2. Les supports 12 du deuxième jeu 11 sont placés en surplomb de la nacelle de traitement 4, tandis que la nacelle de transfert 26 est placée sous le deuxième châssis 6, en regard des supports 12 du deuxième jeu 11. Sur la fig.14, la colonne élévatrice 25 est déployée, et la nacelle de transfert 26 traverse la nacelle de traitement 4 jusqu'à s'élever vers les supports 12 du deuxième jeu 11 et saisir les composants 29 et 30 supportés par ces derniers. Sur la fig.15, la colonne élévatrice 25 est rétractée, et la nacelle de transfert 26 est placée sous le deuxième châssis 6. Les composants 29 et 30 sont au passage déposés dans la nacelle de traitement 4. Le premier châssis 5 est manoeuvré pour amener en position de déchargement deux nouvelles nacelles de stockage 3 préalablement chargées en composants, tel qu'illustré sur la fig.16. Le cycle de fonctionnement peut alors être repris. On remarquera que la nacelle de traitement 4 est susceptible de recevoir successivement plusieurs jeux de premier et deuxième paquets de composants 29 et 30. En se reportant plus particulièrement sur la fig.8, les peignes de la nacelle de traitement 4 comportent des fentes inclinées par rapport à l'aplomb d'un angle A, de l'ordre de 3 , pour favoriser la stabilité du maintien des composants 29 et 30. Dans ce cas illustré, les rails de guidage 9 et 24 et le premier châssis 5 sont inclinés d'un angle A correspondant par rapport au sol, et l'axe de manoeuvre de la colonne élévatrice 25 est incliné d'un angle A correspondant par rapport à l'aplomb
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L'invention a pour objet un dispositif de transfert par paquet de composants plans (29,30) entre un poste de chargement (1) et un poste de déchargement (2), qui sont respectivement munis de nacelles de stockage (3) et de traitement (4) pourvues de peignes de maintien des composants (29,30). Le pas des peignes équipant la nacelle de stockage (3) est plus important d'un multiple du pas des peignes équipant la nacelle de traitement (4). Le dispositif est équipé de moyens de préhension au poste de chargement (1) successivement de paquets de composants (29,30) en nombre correspondant au dit multiple, et de moyens de dépôt, sur un jeu (11 ) de supports (12) équipant une tête de transfert (8), des dits paquets de composants (29,30) en interposition séquentielle de ces derniers d'un composant à l'autre des dits paquets.
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Revendications 1.- Dispositif de transfert par paquet de composants plans (29,30) entre un poste de chargement (1) et un poste de déchargement (2), caractérisé en ce qu'il comprend un bâti (7) supportant un premier châssis (5) de réception d'au moins une nacelle de stockage (3) des composants (29,30), ce premier châssis (5) étant placé au poste de chargement (1), le bâti (7) supportant en outre un deuxième châssis (6) supportant au moins une nacelle de traitement (4) des composants (29,30), ce deuxième châssis (6) étant placé au poste de déchargement (2), les nacelles de stockage (3) et de traitement (4) étant équipées de supports de peignes de maintien des composants (29,30) parallèlement les uns aux autres dans leur plan général, le pas des peignes équipant la nacelle de stockage (3) étant plus important d'un multiple du pas des peignes équipant la nacelle de traitement (4), le bâti (7) étant en outre porteur d'au moins une tête de transfert (8) mobile entre le poste de chargement (1) et le poste de déchargement (2) en surplomb de ces derniers, cette tête de transfert (8) comportant au moins un jeu (10,11) de supports (12) en vis-à-vis équipés de peignes (13,14) pour maintenir les composants (29,30) parallèlement les uns aux autres dans leur plan général lors de leur transfert depuis le poste de chargement (1) vers le poste de déchargement (2), le dispositif étant en outre équipé de moyens de préhension au poste de chargement (1) successivement de paquets de composants (29,30) en nombre correspondant au dit multiple, et de moyens de dépôt sur un jeu (11) de dits supports (12) équipant la tête de transfert (8), des dits paquets de composants (29,30) en interposition séquentielle de ces derniers d'un composant à l'autre des dits paquets. 2.- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les dits moyens de préhension comprennent une colonne élévatrice (25) porteuse d'une nacelle de transfert (26) des composants (29,30) vers la tête de transfert (8), et en ce que lesdits moyens de dépôt associent un premier jeu (10) de dits supports (12) pour la réception d'un premier paquet de composants (29), les dits moyens de préhension pour la saisie d'au moins un deuxième paquet de composants (30) conjointement avec le premier paquet de composants (29) préalablement déposé sur ledit premier jeu (10) de supports (12), et un deuxième jeu (Il) de dits supports (12) pour la réception conjointe des dits premier et deuxième paquets de composants (29,30) portés par les moyens de préhension. 3.- Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les jeux (10,11) de supports (12) sont au moins en nombre correspondant au dit multiple, les peignes (13) des supports (12) d'un premier jeu (10) comportant séquentiellement des fentes borgnes (16) et des fentes débouchantes (15), tandis que les peignes (14) des supports (12) d'un deuxième jeu (11) comportent des fentes borgnes (17), le pas P1 d'espacement des fentes borgnes (16) des peignes (13) équipant les supports (12) du premier jeu (10) correspondant au pas des peignes équipant la nacelle de stockage (3) et correspondant au dit multiple du pas P2 d'espacement des fentes borgnes (17) des peignes (14) équipant les supports (12) du deuxième jeu (11), le dispositif comprenant en outre au moins un chariot (23) monté mobile sur le bâti (7) entre lesdits premier (5) et deuxième (6) châssis, ce chariot (23) étant porteur d'une colonne élévatrice (25) porteuse elle-même d'une nacelle de transfert (26) équipée de peignes (27) de maintien des composants (29,30) parallèlement les uns aux autres dans leur plan général dont le pas correspond au pas des peignes équipant la nacelle de traitement (4), le dispositif comprenant en outre des moyens de commande et de manoeuvre respective du chariot (23), de la colonne élévatrice (25) et de la tête de transfert (8) , pour accomplir un cycle de fonctionnement du dispositif comprenant les étapes suivantes: *) éloigner la tête de transfert (8) du surplomb d'une première nacelle de stockage (3) porteuse d'un premier paquet de composants (29), *) placer le chariot (23) sous la première nacelle (3) et manoeuvrer la colonne élévatrice (25) en un mouvement ascendant au cours duquel la nacelle de transfert (26) traverse le premier châssis (5) en circulant entre les peignes de la première nacelle de stockage (3) pour saisir par soutien le premier paquet de composants (29) et placer ce paquet au dessus du premier châssis (5), *) déplacer la tête de transfert (8) et disposer les supports (12) du premier jeu (10) de part et d'autre des composants (29) du premier paquet, les fentes borgnes (16) des peignes (13) étant situés en regard des tranches des composants (29), *) abaisser la colonne élévatrice (8) et disposer la nacelle de transfert (26) en position initiale, les composants (29) du premier paquet étant retenus par les fentes borgnes (16) des peignes (13) équipant les supports (12) du premier jeu (10), *) déplacer la tête de transfert (8) en disposant les supports (12) du premier jeu (10) en surplomb d'une deuxième nacelle de stockage (3) porteuse d'un deuxième paquet de composants (30), les fentes débouchantes (15) des peignes (13) équipant les supports (12) du premier jeu (10) étant situées en regard des composants (30) du deuxième paquet, *) placer le chariot (23) sous la deuxième nacelle (3) et manoeuvrer la colonne élévatrice (25) en un mouvement ascendant au cours duquel la nacelle de transfert (26) traverse le premier châssis (5) en circulant entre les peignes de la deuxième nacelle de stockage (3) pour saisir par soutien le deuxième paquet de composants (30) et l'acheminer entre les supports (12) du premier jeu (10) , les composants (30) traversant les fentes débouchantes (15) des peignes (13) équipant ces supports (12) et étant alternativement intercalés entre les composants (29) du premier paquet, et faire poursuivre le mouvement ascendant de la colonne élévatrice (25), la nacelle de transfert (26) saisissant par soutien les premier et deuxième paquets de composants (29, 30), *) déplacer la tête de transfert (8) et disposer les supports (12) du deuxième jeu (11) de part et d'autre des composants (29,30) des premier et deuxième paquets, les fentes borgnes (17) des peignes (14) étant situées en regard des tranches des composants (29,30), *) abaisser la colonne élévatrice (8) et disposer la nacelle de transfert (26) en position initiale, les composants (29,30) des premier et deuxième paquets étant retenus par les fentes borgnes (17) des peignes (14) équipant les supports (12) du deuxième jeu (11), *) déplacer la tête de transfert (8) vers le poste de déchargement (2) en disposant les supports (12) du deuxième jeu (11) en surplomb de la nacelle de traitement (4), *) déplacer le chariot (23) vers le poste de déchargement (2) en disposant la nacelle de transfert (26) sous la nacelle de traitement (4), et manoeuvrer la colonne élévatrice (25) en un mouvement ascendant au cours duquel la nacelle de transfert (26) traverse le deuxième châssis (6) en circulant entre les peignes de la nacelle de traitement (4), et faire poursuivre le mouvement ascendant de la colonne élévatrice (8) jusqu'entre les supports (12) du deuxième jeu (11), la nacelle de transfert (26) saisissant par soutien le premier et le deuxième paquet de composants (29,30), *) éloigner la tête de transfert (8) du surplomb de la nacelle de traitement (4), et abaisser la colonne élévatrice (25) pour disposer la nacelle de transfert (26) en position initiale, les composants (29,30) étant retenus par les peignes de la nacelle de traitement (4). 4.- Dispositif selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux jeux de deux nacelles de stockage (3) supportés par le premier châssis (5), ce dernier étant monté mobile sur le bâti (7) entre deux positions alternatives, dont une première position dans laquelle un premier jeu de nacelles de stockage (3) est en position de déchargement, et dans laquelle un deuxième jeu de nacelles de stockage (3) est en position d'attente, et une deuxième position dans laquelle ledit deuxième jeu est en position de déchargement et ledit premier jeu en position d'attente. 5.- Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le premier châssis (5) est monté mobile entre ses première et deuxième positions par pivotement sur le bâti (7) dans son plan général autour d'un axe médian (28). 6.- Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que les premier et deuxième jeux (10,11) de supports (12) équipant la tête de transfert (8) sont disposés en prolongement l'un de l'autre, et en ce que la tête de transfert (8) et le chariot (23) sont manoeuvrables en translation sur la bâti (7) le long d'un premier et d'un deuxième rail respectif (9,24) portés par le bâti (7) et s'étendant entre le poste de chargement (1) et le poste de déchargement (2). 7.- Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que la nacelle de traitement (4) étant équipée de peignes dont les dents sont inclinées d'un angle A par rapport à l'aplomb de l'assise que prend la nacelle de traitement (4) sur le deuxième châssis (6), celui-ci étant porté par le bâti parallèlement au sol, les premier et deuxième rails (9,24), ainsi que le premier châssis (5), sont portés par le bâti (7) en étant inclinés par rapport au sol du dit angle A, et en ce que l'axe de manoeuvre de la colonne élévatrice (25) est incliné par rapport à l'aplomb du dit angle A. 8.- Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce que les supports (12) de la tête de transfert (8) sont portés aux extrémités respectives de bras coudés (18) fixés dans leur zone médiane d'inflexion à un organe de transfert (19) monté mobile sur le bâti (7). 9.- Dispositif selon les 6 et 8, caractérisé en ce que ledit organe de transfert (19) est agencé en chariot circulant le long du premier rail (9). 10.- Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 9, caractérisé en ce que la tête de transfert (8) est équipée de moyens de réglage de la position relative des supports (12) d'un même jeu (10,11) l'un par rapport à l'autre. 11.- Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que lesdits moyens de réglage sont des moyens de réglage discret mettant en oeuvre des moyens du type par brochage. 12.- Dispositif selon les 8 et 11, caractérisé en ce que lesdits moyens de réglage associent des broches (22) traversant un organe respectif (20) de soutien des supports (12) par leurs extrémités correspondantes, ces organes de soutien(20) étant fixés aux extrémités des bras coudés (18), et étant agencés en collier de réception par coulissement d'une colonne respective (21) de guidage des supports (12), la broche (22) coopérant en outre sélectivement avec une pluralité d'ouvertures ménagées à travers les supports (12) à leurs extrémités. 13.- Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 12, caractérisé en ce que les moyens de manoeuvre respectivement de la tête de transfert (8) et du chariot (23) sont des moyens de manoeuvre indépendants. 14.- Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 13, caractérisé en ce que les peignes équipant respectivement les nacelles de stockage (3), de traitement (4) et de transfert (26), et équipant respectivement les supports (12) de la tête de transfert (8), sont inclinés en vis-à-vis d'un angle de 45 .
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B
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B65
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B65G
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B65G 47,B65G 49
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B65G 47/08,B65G 47/10,B65G 49/06
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FR2896103
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A1
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MOTEUR PIEZOELECTRIQUE ROTATIF
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La présente invention concerne d'une façon générale le domaine des moteurs piézoélectriques rotatifs, 5 et plus spécifiquement elle concerne des perfectionnements apportés aux moteurs piézoélectriques rotatifs, comportant . - un stator denté annulaire, - un support fixe pour supporter le stator, 10 - un rotor annulaire en appui sur le stator sous un effort de précontrainte, - des moyens de poussée propres à appuyer axialement le rotor sur le stator avec précontrainte, et - des moyens piézoélectriques d'excitation du stator 15 propres à exciter celui-ci et provoquer le déplacement rotatif du rotor. Dans un moteur piézoélectrique rotatif, dit aussi moteur rotatif à onde progressive, l'entraînement du rotor est dû à la friction des dents du stator sur la surface de 20 contact du rotor. La qualité du contact entre stator et rotor est déterminante pour la régularité de déplacement du rotor et le couple maximum du moteur. Le contact approprié entre stator et rotor est obtenu en pressant le rotor contre le stator de manière à soumettre le rotor à 25 une force de précontrainte. Pour fixer les idées, dans un exemple typique la force appliquée au rotor est de l'ordre de 200 N pour un moteur de 60 mm de diamètre. A la figure lA des dessins annexés, on a représenté très schématiquement une structure simplifiée 30 d'un moteur piézoélectrique rotatif limitée aux seuls organes concernés par l'invention. Le rotor 1 se présente sous la forme générale d'une roue ayant un patin de contact 2 annulaire réuni par un voile 3 à un moyeu 4 central. Le stator 5 se présente sous la forme générale d'une structure annulaire fixe comportant une couronne statorique 6 annulaire qui possède une face dentée 9 sur laquelle est en appui le patin de contact 2 et qui est supportée en porte-à-faux vers l'extérieur sur une embase 7 annulaire par l'intermédiaire d'une jante statorique 8 d'étendue sensiblement radiale ; le matériau piézo-électrique 10 est fixé sous la couronne statorique 6 à l'opposé de la face dentée 9. La mise en précontrainte du moteur est obtenue en exerçant une force axiale sur le rotor 4 (flèche 11 à la figure 1B). De façon pratique, la force d'appui est appliquée axialement sur l'axe 12 du rotor muni à cet effet d'une collerette 13 formant butée axiale. Sous l'action de la force 11, le voile 3 du rotor est déformé élastiquement et le patin de contact 2 qui en est solidaire est gauchi de sorte que sa face de contact 14 devient inclinée. Sous l'effort de poussée communiqué par le patin de contact 2 du rotor 1, la couronne statorique 6 est repoussée élastiquement à l'opposé du rotor avec gauchissement de la jante statorique 8 sous l'action du couple engendré du fait de l'écart entre le support de la couronne statorique et l'application de l'effort ; ainsi, sa face dentée 9 devient inclinée dans une direction angulaire opposée à l'inclinaison de la face de contact 14 du patin de contact 2 rotorique. Comme visible à la figure 1B, les deux faces 9 de la couronne statorique 6 et 14 du patin de contact 2 rotorique, qui devraient porter à plat l'une sur l'autre, forment entre elles un angle a (fortement exagéré sur la figure 1B pour rendre la lecture plus claire) : le contact entre les deux faces devient partiel. Il en résulte une dégradation importante de l'homogénéité de pression entre le stator et le rotor, ce qui affecte notablement la régularité de déplacement du rotor. Pour remédier à cet inconvénient, il a été proposé, comme montré à la figure 2, de raccorder le patin de contact 2 rotorique au voile 3 par l'intermédiaire d'une jante 15 déformable d'étendue approximativement axiale. Comme visible à la figure 2, lorsque le voile 3 se déforme sous l'action de la force de précontrainte axiale, la jante 15 peut communiquer cette force au patin de contact 2 tout en se déformant de manière que la face de contact 14 du patin de contact 2 rotorique peut adopter une inclinaison inverse de celle qu'elle avait en l'absence de jante ; autrement dit le patin de contact rotorique peut accompagner la couronne statorique dans sa flexion et peut alors mieux s'appliquer contre la face dentée 9 de la couronne statorique 6. Malgré l'amélioration procurée par la jante 15, le contact entre le rotor et le stator demeure imparfait et insuffisamment homogène au cours de la rotation. En outre, il n'est pas satisfaisant qu'en fonctionnement de nombreux organes soient en situation de gauchissement. Pour mieux fixer les idées, en reprenant l'exemple précité d'un moteur ayant un diamètre de 60 mm avec une force de précontrainte d'environ 200 N, le rotor subit, sous l'action de cette précontrainte, un enfoncement d'environ 600 m et la couronne statorique se déforme avec un enfoncement de l'ordre de 15 pm tandis qu'elle doit pouvoir vibrer sur un mode propre à une fréquence d'environ 40 kHz. L'invention a essentiellement pour but de remédier aux inconvénients précités présentés par les moteurs piézoélectriques actuellement réalisés et de proposer une structure perfectionnée qui permette de mieux donner satisfaction aux diverses exigences de la pratique, mais qui aussi demeure simple et peu onéreuse à mettre en œuvre de sorte qu'il n'en résulte pas un surcoût sensible dans la fabrication du moteur piézoélectrique. A ces fins, un moteur piézoélectrique rotatif tel que mentionné au préambule se caractérise, étant agencé conformément à l'invention, en ce que l'embase fixe est conformée pour supporter annulairement la couronne statorique de façon que les efforts de support soient appliqués à la couronne statorique sensiblement symétriquement pair rapport au plan cylindrique médian de cette dernière. Grâce à cet agencement, la couronne statorique n'est plus supportée en porte-à-faux et, sous l'effort de précontrainte, elle s'enfonce sensiblement sans gauchissement, avec sa face dentée de contact 9 demeurant sensiblement parallèlement à elle-même ; la face de contact 14 du patin rotorique 2, supporté par la jante 15 élastique et qui présente ainsi une flexibilité de positionnement suffisante, peut accompagner l'enfoncement de la couronne statorique tout en restant en appui contre celle-ci sur sensiblement toute sa surface. La solution conforme à l'invention peut donner 25 lieu à diverses réalisations pratiques. Dans un premier mode de réalisation, qui est actuellement préféré, on prévoit que l'embase fixe comporte deux couronnes fixes disposées de part et d'autre de la couronne statorique, l'une intérieure et l'autre 30 extérieure, et toutes deux écartées radialement de cette couronne statorique et que deux moyens de suspension annulaires et élastiquement déformables sont interposés symétriquement entre la couronne statorique et respectivement les deux couronnes fixes. De façon simple, les deux moyens de suspension peuvent être respectivement deux ensembles de bras régulièrement répartis qui sont interposés entre la couronne statorique et respectivement les deux couronnes fixes et qui sont conformés pour autoriser un déplacement axial de la couronne statorique. De préférence, les bras peuvent être en forme générale de C et/ou de S de manière à former des bras de levier selon des directions approximativement tangentielles qui sont propres à procurer une élasticité verticale sensible à la couronne statorique. Pour une réalisation plus compacte axialement, il est souhaitable que les bras soient conformés de manière que la couronne statorique soit située axialement approximativement à hauteur des deux couronnes fixes. Dans un autre mode de réalisation possible, on prévoit que l'embase fixe comporte une couronne fixe sous-Jacente à la couronne statorique et qu'un corps annulaire élastiquement déformable axialement soit interposé entre la couronne fixe et la couronne statorique. Une première variante de réalisation peut consister en ce que le corps annulaire soit un bloc annulaire en un matériau élastiquement déformable, notamment en élastomère. Une seconde variante de réalisation peut consister en ce que le corps annulaire soit un corps tubulaire défini par au moins une paroi élastiquement déformable, notamment métallique, et pouvant éventuellement être rempli d'un gaz sous pression ; dans ce cas, il est intéressant que le corps annulaire possède deux parois latérales opposées sensiblement en forme de C ou de S simple ou multiple, élastiquement déformables et raccordées de part et d'autre de la couronne statorique et de l'embase fixe. La solution technique perfectionnée conforme à l'invention telle qu'elle vient d'être exposée dans son aspect général et dans diverses variantes de réalisation permet d'écarter les inconvénients exposés plus haut des moteurs piézoélectriques actuels. Toutefois, la structure perfectionnée selon l'invention permet d'obtenir d'autres avantages particu- lièrement intéressants au moins dans certains domaines d'utilisation de ces moteurs. Ainsi, de façon tout particulièrement intéressante, le rotor peut être réduit à sa seule partie fonctionnellement utile qui est le patin de contact et ce patin de contact, réalisable en pratique par un simple rail annulaire, peut être rendu solidaire directement de la pièce rotative à mouvoir. Dans ces conditions, le rotor disparaît en tant que constituant organique du moteur et le moteur est réduit au seul stator. Non seulement cette structure perfectionnée est moins onéreuse, mais elle est également moins encombrante. Au surplus, la solidarisation du patin de contact rotorique à la pièce à mouvoir conduit à la suppression de l'arbre rotorique. L'embase fixe peut être évidée centralement coaxialement à la couronne statorique, ce qui, associé au fait que la solidarisation du patin de contact rotorique à la pièce à mouvoir, permet de dégager au centre du stator un passage pour les faisceaux de câblage. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit de certains modes de réalisation préférés donnés uniquement à titre d'exemples nullement limitatifs. Dans cette description, on se réfère aux dessins annexés sur lesquels : - les figures lA et 1B sont des représentations très schématiques, limitées aux seuls organes utiles à la compréhension de l'invention, d'un moteur piézoélectrique de l'état de la technique montré respectivement sans précontrainte et avec précontrainte appliquée au rotor ; - la figure 2 est une vue très schématique partielle d'une variante de réalisation d'un moteur 10 piézoélectrique de l'état de la technique ; - la figure 3 est une vue très schématique concrétisant les dispositions principales de l'invention ; - les figures 4A et 4B sont des vues respective-ment de dessus et de côté en coupe diamétrale d'un mode de 15 réalisation. préféré d'un stator agencé selon l'invention ; - la figure 5 est une vue en coupe diamétrale d'un moteur piézoélectrique incorporant un stator selon les figures 4A et 4B ; - les figures 6 et 7 sont des vues en coupe 20 diamétrale de moteurs piézoélectriques incorporant respectivement deux variantes d'un autre mode de réalisation d'un stator agencé selon l'invention ; et - la figure 8 est une vue fragmentaire illustrant, en coupe diamétrale, une variante de réalisation de 25 l'agencement montré à la figure 7. En se référant tout d'abord plus spécifiquement à la figure 3 (sur laquelle on a conservé les mêmes références numériques pour désigner les parties et organes analogues à ceux des figures 1A, 1B et 2), l'embase 18 30 fixe, représentée sous une forme schématisée, est conformée pour supporter annulairement la couronne statorique 6 de façon que les efforts de support soient appliqués à la couronne statorique 6 sensiblement symétriquement par rapport au plan 16 cylindrique médian de cette dernière. Par application symétrique, on entend désigner le fait que les multiples efforts de support appliqués à la couronne statorique 6 ont, en tout emplacement: le long de la couronne, une résultante 17 située dans le plan médian cylindrique de la couronne statorique 6. Sur la figure 3, l'embase fixe n'est pas représentée de façon réaliste et diverses solutions possibles de réalisation seront exposées plus loin ; seul l'effort de support est schématisé par les flèches 17 qui symbolisent; la résultante de ces efforts coïncidant avec le plan médian 16 précité. Avec un agencement de stator ainsi constitué, on est assuré que la couronne statorique peut s'effacer élastiquement (doubles flèches 19) sous la poussée de l'effort de précontrainte appliqué au rotor. Mais la couronne statorique n'est plus soumise à un couple et ne peut plus fléchir ni se gauchir. On assure ainsi un contact beaucoup plus homogène entre la face dentée de la couronne statorique 6 et le patin de contact 3 rotorique. Aux figures 4A et 4B est représenté un premier mode de réalisation, qui est actuellement préféré en pratique, d'un stator 5 agencé conformément à l'invention. L'embase 18 fixe comporte deux couronnes fixes disposées de part et d'autre de la couronne statorique 6, l'une 28i située à l'intérieur de la couronne statorique 6 et l'autre 28e située à l'extérieur de la couronne statorique 6. Les deux couronnes fixes 28i, 28e sont écartées radialement. de la couronne statorique 6. Enfin, deux moyens de suspension annulaires et élastiquement déformables, désignés génériquement par la référence 20, sont interposés symétriquement entre la couronne statorique et respectivement les deux couronnes fixes 28i et 28e. Les deux moyens de suspension 20 peuvent être de divers types. De façon avantageuse, ils peuvent se présenter sous forme de respectivement deux ensembles de bras 21 régulièrement répartis qui sont interposés entre la couronne statorique 6 et respectivement les deux couronnes fixes 28i, 28e et qui sont conformés pour autoriser un déplacement axial élastique de la couronne statorique 6. Dans un mode de réalisation préféré représenté aux figures 4A et 4B, les bras 21 sont en forme générale de S couché qui sont solidarisés par leurs extrémités respectivement à la couronne statorique 6 et à l'une ou l'autre des couronnes fixes 28i, 28e. Comme mieux visible à la figure 4B, il est avantageux que les bras soient sensiblement plans, comme c'est le cas pour les bras 21 en S du mode de réalisation préféré qui est illustré : on obtient alors que les deux couronnes fixes 28i, 28e s'étendent sensiblement à hauteur de la couronne statorique 6, de telle sorte que l'ensemble peut être remarquablement compact axialement. A titre d'exemple, la figure 5 représente, en coupe diamétrale, l'agencement d'ensemble d'un mode de réalisation concret d'un moteur piézoélectrique rotatif incorporant le stator 5 des figures 4A et 4B. L'embase 18 fixe du stator 5 est reçue dans un carter statorique 22 en forme de coupe à fond 23. La couronne fixe 28e extérieure est calée dans le carter statorique 22 contre la paroi latérale de celui-ci. De son côté, le rotor 1 comprend une bague 25 dont une extrémité est équipée d'une jante 15 d'étendue sensiblement axiale dont le bord libre est solidaire d'un patin de contact 2 rotorique qui est en appui contre la couronne 6 statorique. La bague 25 est montée à libre rotation, par l'intermédiaire d'un ou plusieurs roulements 26 tels que des roulements à billes comme montré à la figure 5, dans un carter rotorique 27 qui est lui-même assemblé mécaniquement, par exemple par bridage ou par vissage, au carter statorique 22. L'effort de précontrainte du patin rotorique 2 sur la couronne statorique 6 est obtenu en agissant axialement sur la bague 25 du rotor. Un second mode de réalisation conforme à l'invention consiste en ce que l'embase 18 fixe comporte une couronne fixe sous-jacente à la couronne statorique 6 et en ce qu'un corps annulaire 29 élastiquement déformable axialement est interposé entre la couronne fixe et la couronne statorique 6. Pour le reste, l'agencement d'ensemble du moteur peut rester analogue à celui décrit plus haut en regard de la figure 5. Dans ce cas, l'embase 18 fixe est constituée par le carter 22 et la couronne fixe de l'embase 18 peut, de façon simple, être constituée par le fond 23 du carter statorique 22. Ce mode de réalisation peut donner lieu à plusieurs variantes de réalisation. A la figure 6 est illustré, en coupe diamétrale, l'agencement d'ensemble d'un moteur piézoélectrique rotatif (les mêmes références numériques sont conservées pour désigner les mêmes organes qu'à la figure 5) muni d'une première variante de réalisation de la structure précitée qui consiste en ce que le corps annulaire 29 interposé entre la couronne fixe constituée par le fond 23 du carter statorique 22 et la couronne statorique 6 est un bloc annulaire 30 en un matériau élastiquement déformable, notamment en élastomère. Une seconde variante de réalisation consiste en ce que le corps annulaire 29 est un corps tubulaire 31 qui est défini par au moins une paroi 32 élastiquement déformable, notamment métallique, et dont le volume intérieur 33 peut être rempli d'un gaz sous pression. A la figure 7 est illustré, en coupe diamétrale, l'agencement d'ensemble d'un moteur piézoélectrique rotatif (les mêmes références numériques sont conservées pour désigner les mêmes organes qu'à la figure 5) muni d'un exemple de réalisation de la structure précitée qui consiste en ce que le corps tubulaire 31 possède deux parois latérales 32 opposées sensiblement en forme de C ou de S (comme illustré) simple ou multiple, élastiquement déformables, et notamment métalliques, et raccordées de façon étanche à la couronne statorique 6 de part et d'autre de celle-ci et à l'embase 18 fixe. Dans l'exemple illustré, pour simplifier le montage, on prévoit que les deux parois latérales 32 sont fixées éventuellement de façon étanche, à l'opposé de la couronne statorique 6, à une base annulaire 34 qui elle-même repose sur le fond 23 du carter 22 et est calée dans ce dernier. Dans ces conditions, la couronne statorique 6 sur laquelle est fixé le matériau piézoélectrique 10, la base annulaire 34 et les deux parois latérales 32 forment un ensemble préassemblé qui est mis en place en bloc lors du montage du stator 5. Une variante de l'exemple de réalisation de la figure 7 propre à faciliter l'assemblage, consiste, comme montré à la figure 8, à concevoir le corps annulaire 29 sous forme d'une chambre 35 annulaire métallique, dont le volume intérieur 33 peut éventuellement être rempli d'un gaz sous pression ; les deux parois latérales 22 de cette chambre annulaire 35 sont en forme de C et/ou de S simple ou multiple. La chambre 35 est interposée entre la couronne statorique 6 et le fond 23 du carter 22 dans lequel elle est bloquée en position. La chambre 35 constitue une pièce structurelle en elle-même dont la mise en place a lieu au cours du montage du stator. La solution technique perfectionnée conforme à l'invention telle qu'elle vient d'être exposée dans son aspect général et dans diverses variantes de réalisation permet de maintenir la face de contact 9 de la couronne statorique 6 en permanence sensiblement parallèle à elle- même quelle que soit la position axiale de la couronne statorique, et ainsi d'écarter les inconvénients des moteurs piézoélectriques actuels. Toutefois, la structure perfectionnée selon l'invention permet d'obtenir d'autres avantages particu- fièrement intéressants au moins dans certains domaines d'utilisation de ces moteurs. Ainsi, de façon tout particulièrement intéressante, le rotor 1 peut être réduit à sa seule partie fonctionnellement utile qui est le patin de contact 2 et ce patin de contact, réalisable en pratique par un simple rail annulaire, peut être rendu solidaire directement de la pièce rotative à mouvoir. C'est ce type d'agencement simplifié du rotor 1 qui est représenté aux figures 5 à 7, sur lesquelles le patin de contact 2 est fixé, par l'intermédiaire de la jante 15, directement sur l'extrémité de la bague 25 précitée qui constitue la pièce à mouvoir en rotation. Dans ces conditions, le rotor 1 disparaît en tant que constituant organique du moteur et le moteur est réduit au seul stator 5. Non seulement cette structure perfectionnée est moins onéreuse, mais elle est également moins encombrante notamment axialement comme on peut le constater sur les figures 5 à 7. Au surplus, la solidarisation directe du patin de contact 2 rotorique à la pièce 25 à mouvoir en rotation permet d'envisager que ce soit par l'intermédiaire de ladite pièce 25 que soit appliquée au patin de contact 2 la force de précontrainte requise pour un fonctionnement correct du moteur. Il devient alors concevable de supprimer l'arbre rotorique 12 présent dans les moteurs antérieurs. Dans ces conditions, on peut prévoir que l'embase 18 fixe soit évidée centralement coaxialement à la couronne 6 statorique par une ouverture 36. Dans les agencements montrés aux figures 5 à 7, l'ouverture 36 centrale est située dans le fond 23 du carter statorique 22 et est sensiblement coaxiale à la couronne 6 statorique ; son diamètre peut être sensiblement égal au diamètre interne de la couronne fixe 18i intérieure. L'élimination de l'arbre rotorique 12 associée au dégagement central du stator et notamment du carter statorique 22 conduisent à une structure de moteur dégagée centralement et propre à former un passage pour des faisceaux de câblage. Par ce biais également, on constitue un moteur globalement moins encombrant
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Moteur piézoélectrique rotatif, comportant : un stator (5) avec une couronne (6) statorique dentée, une embase (18) fixe pour supporter la couronne statorique, un rotor (1) ayant un patin rotorique (2) annulaire en appui sur la couronne statorique sous un effort de précontrainte, des moyens de poussée propres à appuyer axialement le patin rotorique sur la couronne statorique avec précontrainte, et des moyens piézoélectriques (10) d'excitation de la couronne statorique propres à exciter celle-ci et à provoquer le déplacement rotatif du rotor ; l'embase (18) fixe est conformée pour supporter annulairement la couronne (6) statorique de façon que les efforts de support soient appliqués à la couronne statorique sensiblement symétriquement par rapport au plan cylindrique médian (16) de cette dernière.
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1. Moteur piézoélectrique rotatif, comportant : - un stator (5) comportant une couronne (6) statorique dentée, - une embase (18) fixe pour supporter la couronne (6) statorique, - un rotor (1) ayant un patin rotorique (2) annulaire en appui sur la couronne (6) statorique sous un effort de précontrainte, - des moyens de poussée propres à appuyer axialement le patin rotorique (2) sur la couronne (6) statorique avec précontrainte, et - des moyens piézoélectriques (10) d'excitation de la couronne (6) statorique propres à exciter celle-ci et à provoquer le déplacement rotatif du rotor (1), caractérisé en ce que l'embase (18) fixe est conformée pour supporter annulairement la couronne (6) statorique de façon que les efforts de support soient appliqués à la couronne (6) statorique sensiblement symétriquement par rapport au plan cylindrique médian (16) de cette dernière. 2. Moteur piézoélectrique selon la 1, caractérisé en ce que l'embase (18) fixe comporte deux couronnes (28i, 28e) fixes disposées de part et d'autre de la couronne (6) statorique, l'une (28i) intérieure et l'autre (28e) extérieure, et toutes deux écartées radialement de la couronne (6) statorique et en ce que deux moyens de suspension (20) annulaires et élastiquement déformables sont interposés symétriquement entre la couronne (6) statorique et respectivement les deux couronnes (28i, 28e) fixes. 3. Moteur piézoélectrique selon la 2, caractérisé en ce que les deux moyens de suspension(20) sont respectivement deux ensembles de bras (21) régulièrement répartis qui sont interposés entre la couronne (6) statorique et respectivement les deux couronnes (28i, 28e) fixes et qui sont conformés pour autoriser un déplacement axial de la couronne (6) statorique. 4. Moteur piézoélectrique selon la 3, caractérisé en ce que les bras (21) sont en forme générale de C et/ou de S. 5. Moteur piézoélectrique selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que les bras (21) sont conformés de manière que la couronne (6) statorique soit située axialement approximativement à hauteur des deux couronnes (28i, 28e) fixes. 6. Moteur piézoélectrique selon la 1, caractérisé en ce que l'embase (18) fixe comporte une couronne (23) fixe sous-jacente à la couronne (6) statorique et en ce qu'un corps annulaire (29) élastiquement déformable axialement est interposé entre la couronne (23) fixe et la couronne (6) statorique. 7. Moteur piézoélectrique selon la 6, caractérisé en ce que le corps annulaire (29) est un bloc (30) annulaire en un matériau élastiquement déformable. 8. Moteur piézoélectrique selon la 7, caractérisé en ce que le corps annulaire (29) est en élastomère. 9. Moteur piézoélectrique selon la 6, caractérisé en ce que le corps annulaire (29) est un 30 corps tubulaire (31) qui est défini par au moins une paroi (32) élastiquement déformable. 10. Moteur piézoélectrique selon la 9, caractérisé en ce que le volume intérieur (33) du corps tubulaire (31) est rempli d'un gaz sous pression. 11. Moteur piézoélectrique selon la 9 ou 10, caractérisé en ce que le corps annulaire (29) possède deux parois latérales (32) opposées sensiblement en forme de C ou de S simple ou multiple, élastiquement déformables et raccordées de façon étanche à la couronne statorique (6) de part et d'autre de celle-ci et à l'embase (18) fixe. 12. Moteur piézoélectrique selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce que la paroi (32) élastiquement déformable est métallique. 13. Moteur piézoélectrique selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que le patin de contact (2) rotorique est solidaire de la pièce rotative (25) à mouvoir. 14. Moteur piézoélectrique selon la 13, caractérisé en ce que l'embase (18) fixe est évidée (36) centralement coaxialement à la couronne (6) statorique.
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H
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H02
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H02N
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H02N 2
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H02N 2/12
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FR2891863
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A1
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PROCEDE POUR ELIMINER LE CARBURANT CONTENU DANS DE L'HUILE DE LUBRIFICATION D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE ET MOTEUR UTILISANT UN TEL PROCEDE
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La présente invention se rapporte à un procédé pour éliminer le carburant contenu dans l'huile de lubrification d'un moteur à combustion interne et à un moteur utilisant un tel procédé. Comme cela est généralement connu, un moteur à combustion interne comprend un circuit fermé de lubrification avec un carter d'huile situé dans la partie basse du bloc-moteur, une pompe à huile pour pomper l'huile contenue dans ce carter et la faire passer au travers d'un filtre à huile pour la débarrasser de ses impuretés, et éventuellement au travers d'un radiateur d'huile pour refroidir cette l'huile filtrée avant sa réintroduction dans le moteur. L'huile de lubrification a pour objectif principal de faciliter le mouvement relatif entre deux pièces du moteur en minimisant, voire en évitant, les frottements entre ces deux pièces. Pour ce faire, cette huile permet de créer un film visqueux qui est interposé entre ces deux pièces de manière à réduire ou à éviter le contact direct entre les deux surfaces de ces pièces. C'est notamment le cas pour le piston d'un moteur qui délimite, avec la culasse et le cylindre, une chambre de combustion dans laquelle se produit la combustion d'un mélange carburé. Ce piston coulisse dans le cylindre, avec un mouvement alternatif rectiligne, et un mince film d'huile doit être continuellement présent entre la surface extérieure du piston et la paroi du cylindre. En l'absence de ce film d'huile, il se produit un ralentissement du mouvement de ce piston par frottement dans le cylindre ainsi qu'une augmentation de la température du piston et du cylindre, ce qui entraîne un dysfonctionnement de ce moteur. Ce dysfonctionnement peut aller jusqu'au grippage de ce piston, c'est-à-dire jusqu'à son blocage dans le cylindre. Un tel grippage entraîne un arrêt brutal de fonctionnement du moteur et nécessite une étape de reconditionnement de ce moteur qui est d'un coût élevé. Ce problème est d'autant plus préoccupant que, pour certains types de moteurs Diesel avec post-traitement des effluents de la combustion, les stratégies d'injection de carburant sont telles qu'une partie du carburant injecté est dilué dans le film d'huile. En effet, durant le cycle de fonctionnement du moteur, ce carburant est introduit dans la chambre de combustion d'une manière telle qu'il est projeté sur le film d'huile présent sur la majeure partie de l'étendue axiale de la paroi du cylindre. Ce carburant se mélange ensuite par dilution avec l'huile du film. Cette huile contenant du carburant dilué parvient ensuite au carter d'huile, généralement par gravité sous l'effet du segment racleur prévu autour du piston, d'où elle est pompée pour être filtrée et à nouveau envoyée vers des pièces à lubrifier, notamment pour créer le film d'huile entre le piston et le cylindre. Ce film reçoit donc encore du carburant qui sera également dilué dans la pellicule d'huile. Cette huile avec une dilution de carburant encore plus importante retourne dans le carter d'huile pour y être aspirée par la pompe pour un nouveau cycle de lubrification. Ainsi, au bout d'un certain nombre de cycles de lubrification, le taux de dilution de carburant dans l'huile est tel que le film d'huile est impossible à réaliser ou qu'il ne se forme que localement entre le piston et le cylindre ou qu'il se casse lors du mouvement du piston. De ce fait, les deux pièces sont en contact direct localement ou totalement, ce qui ralentit le mouvement du piston par frottement et augmente sa température ainsi que celle de la paroi du cylindre en entraînant à terme le grippage de ce piston. La présente invention se propose de remédier aux inconvénients ci-dessus grâce à un procédé qui permet d'éliminer le carburant présent dans l'huile de lubrification avant sa réintroduction dans le moteur. A cet effet, la présente invention concerne un procédé pour éliminer le carburant contenu dans de l'huile de lubrification d'un moteur à combustion interne comprenant un bloc moteur avec un circuit d'admission d'air pour un mélange carburé, un circuit d'échappement de gaz brûlés, un carter d'huile et des moyens de pompage de l'huile contenue dans le carter, caractérisé en ce qu'il consiste à éliminer, après le pompage de l'huile, le carburant dilué dans l'huile. Avantageusement, le procédé peut consister à éliminer le carburant en le séparant de l'huile. Ce procédé peut consister à éliminer le carburant en chauffant l'huile pour obtenir une vaporisation du carburant contenu dans cette huile. De manière préférentielle, le procédé peut consister à chauffer l'huile de manière intermittente. Le procédé peut consister à chauffer l'huile à une température de 150 à 350 C pour vaporiser le carburant. Ce procédé peut consister à chauffer l'huile pendant une durée de 1/100 de seconde à 10 secondes. Préférentiellement, le procédé peut consister à diriger le carburant traité 20 vers le circuit d'admission du moteur. II peut également consister à diriger le carburant traité vers le circuit d'échappement du moteur. 25 L'invention concerne également un moteur à combustion interne comprenant un bloc moteur avec un circuit d'admission d'air pour un mélange carburé, un circuit d'échappement de gaz brûlés, un carter d'huile et des moyens de pompage de l'huile contenue dans le carter, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'élimination du carburant dilué dans l'huile. 30 Les moyens d'élimination peuvent comprendre des moyens de chauffage de l'huile et préférentiellement des moyens de chauffage par rayonnement.15 Les moyens de chauffage peuvent comprendre des émetteurs infrarouges et/ou des émetteurs micro-ondes. Les autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre illustratif et nullement limitatif, et en se référant au dessin unique annexé qui illustre un moteur à combustion interne utilisant le procédé selon l'invention. Le moteur de cette figure unique comprend un bloc-moteur 10 avec un bloc-cylindres 12 comprenant au moins un cylindre 14 à l'intérieur duquel coulisse un piston 16 en un mouvement alternatif rectiligne sous l'effet d'une bielle 18 reliée à un maneton 20 d'un vilebrequin 22. Ce bloc-cylindres porte, en partie supérieure, un bloc-culasse 24 qui permet de délimiter une chambre de combustion 26 entre la partie haute du piston, la partie de la culasse en vis-à- vis du piston et la paroi 28 du cylindre 14. Comme cela est largement connu, la culasse 24 porte des moyens d'admission 30, tels qu'une tubulure d'admission 32 dont le débouché dans la chambre de combustion 26 est contrôlé par une soupape d'admission 34. Ces moyens d'admission font partie d'un circuit d'admission d'air (non représenté) du moteur qui comprend généralement un collecteur d'admission relié aux tubulures d'admission, une conduite d'admission d'air et éventuellement, en amont du collecteur d'admission, un moyen de compression de l'air admis, comme un turbocompresseur. Cette culasse porte également des moyens d'échappement 36 de gaz brûlés avec une tubulure d'échappement 38 et une soupape d'échappement 40. Ces moyens d'échappement font aussi partie d'un circuit d'échappement de gaz brûlés (non représenté) qui comprend un collecteur d'échappement connecté aux tubulures d'échappement et une ligne d'échappement pouvant comporter des moyens de post-traitement des gaz d'échappement, comme un catalyseur. Dans le cas de la figure unique, qui montre à titre d'exemple un moteur à injection directe, la culasse porte un injecteur de carburant 42 qui permet d'introduire du carburant dans la chambre de combustion 26 afin d'y réaliser un mélange carburé. Dans la partie basse du bloc-moteur est placé un carter 44, dit carter moteur, qui loge en partie le vilebrequin 22 et dont l'une des fonctions est d'être utilisé en tant que carter de réception de l'huile de lubrification 46 du moteur. Ce carter porte une pompe à huile 48 avec une tubulure d'aspiration 50 qui est plongée dans l'huile 46 présente dans le carter 44 et une tubulure de refoulement 52 raccordée à un moyen de filtration de l'huile 54, ou filtre à huile. Ce filtre à huile peut être associé à un dispositif de refroidissement (non représenté) de cette huile après sa filtration. La sortie 56 de ce filtre est connectée à des moyens d'élimination 58 du carburant contenu dans cette huile. Cette élimination est réalisée en séparant le carburant de l'huile par une opération de vaporisation. Ces moyens 58 comprennent une première sortie, dite sortie d'huile 60, qui permet de réintroduire l'huile épurée, c'est-à-dire débarrassée du carburant, filtrée et éventuellement refroidie dans le bloc moteur pour assurer la lubrification des différentes pièces mobiles. Une autre sortie des moyens 58, dite sortie de carburant 62, permet soit de diriger le carburant vaporisé vers un dispositif de stockage et de traitement de vapeur de carburant, de type "canister", soit de réintroduire ce carburant traité dans le circuit d'admission d'air, tel que dans la tubulure d'admission 32 (comme illustré sur la figure) ou dans le collecteur d'admission ou dans la conduite d'admission en amont du turbocompresseur. De manière alternative, le carburant vaporisé peut être introduit dans le circuit d'échappement et plus particulièrement dans la ligne d'échappement en amont des moyens de post-traitement des gaz d'échappement. A titre d'exemple, les moyens d'élimination 58 comprennent un boîtier 64 comportant des moyens de chauffage 66 de l'huile provenant du filtre. Ces moyens de chauffage permettent de réaliser un chauffage discontinu par rayonnement de cette huile pour vaporiser le carburant qui y est contenu. Ces moyens de chauffage, tels que des émetteurs infrarouges ou des émetteurs micro-ondes, permettent de libérer une grande quantité d'énergie pendant un délai très bref, que l'on a dénommé "flash" dans la suite de la description. En effet, l'apport d'énergie de manière discontinue permet d'obtenir des températures élevées sans une consommation excessive d'énergie. De plus, ces moyens de chauffage par rayonnement permettent d'éviter le contact de points chauds avec l'huile, ce qui empêche l'oxydation de cette huile. Au cours de réalisation d'une campagne d'essais, le demandeur est parti de l'hypothèse selon laquelle l'huile contenant du carburant peut être amenée, à chaque flash, à une température comprise entre 150 C et 350 C et de préférence voisine de 320 C pour un moteur de type Diesel. Cette élévation de température permet la vaporisation du carburant dilué dans cette huile tout en n'altérant pas les caractéristiques physico-chimiques de cette huile. La durée des flashs et l'intervalle entre ces flashs sont déterminés par le taux de dilution du carburant dans l'huile et les conditions utilisées pour le traitement de la charge. A partir de cela, le choix de la durée et la fréquence des flashs a permis de déterminer l'énergie à utiliser ainsi que la masse de lubrifiant traitée à chaque flash. De manière avantageuse, la durée des flashs est comprise entre 1/100 seconde et 10 secondes et l'intervalle entre ces flashs peut être d'environ 6 secondes et aller au-delà des 600 secondes. Ainsi, à partir d'un exemple d'huile avec un taux de dilution de 5 à 10% de carburant dans l'huile, le tableau ci-dessous donne le pourcentage de lubrifiant traité (% charge traitée) par rapport à la quantité globale de lubrifiant contenu dans le carter d'huile, l'énergie mise en jeu pour différentes durées de flash (de 0,01 secondes à 1 seconde) et les différents intervalles entre les flashs de 6 à 600 secondes. Durée flash s 0.01 0.1 1 % charge traitée (/charge totale) % 0.07 0.7 7 Energie dépensée J 2400 24000 240000 Intervalle entre flashs s 6 60 60030 En fonctionnement, de l'huile 46 dans laquelle du carburant a été dilué est présente dans le carter 44. Cette huile est aspirée par la pompe 48, grâce à la tubulure d'aspiration 50, puis est envoyée dans le filtre 54 par la tubulure de refoulement 52. A la sortie du filtre, l'huile pénètre dans les moyens d'élimination de carburant 58 où elle est chauffée à une température comprise entre 150 C et 350 C et préférentiellement à 320 C dans le cas d'un moteur Diesel. Cette température est obtenue grâce à un ou des flashs d'énergie réalisés par les moyens de chauffage par rayonnement (émetteurs infrarouges ou émetteurs micro-ondes) contenus dans ces moyens d'élimination par séparation. Pour exemple, ces flashs sont de très courte durée, de l'ordre de 1/100 de seconde, avec des intervalles de temps entre chaque flash très brefs (environ 6 secondes). De par ce chauffage brutal et intermittent, le carburant contenu dans l'huile est vaporisé, se sépare de l'huile, puis est évacué sous forme vapeur par la sortie 62 vers la tubulure d'admission 32. L'huile débarrassée du carburant est ensuite dirigée par la sortie 60 vers le bloc-moteur pour assurer la continuité de la lubrification des différentes pièces mobiles de ce moteur. Bien entendu et cela sans sortir du cadre de l'invention, l'opération de vaporisation du carburant présent dans l'huile par les moyens d'élimination par séparation peut être, soit permanente pour chaque fonctionnement du moteur et pendant toute la durée du fonctionnement de celui-ci, soit cyclique, comme par exemple au bout d'un certain nombre d'heures de fonctionnement du moteur et pendant une durée déterminée. La présente invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit ci-dessus mais englobe toutes variantes et tous équivalents. Notamment, il peut être envisagé de refroidir à nouveau l'huile débarrassée du carburant à la sortie des moyens d'élimination et avant son introduction dans le bloc-moteur de façon à ce qu'elle atteigne sa température de fonctionnement. Il pourrait également être envisagé de ne réaliser qu'une seule opération de refroidissement de l'huile et ce après l'élimination du carburant et en ne procédant pas à l'opération de refroidissement de cette huile initialement prévue après la filtration
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La présente invention concerne un procédé pour éliminer le carburant contenu dans de l'huile de lubrification d'un moteur à combustion interne comprenant un bloc-moteur (10) avec un circuit d'admission d'air pour un mélange carburé, un circuit d'échappement de gaz brûlés, un carter d'huile (44) et des moyens de pompage (48) de l'huile contenue dans le carter.Selon l'invention, le procédé consiste à éliminer, après le pompage de l'huile, le carburant dilué dans l'huile.
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1) Procédé pour éliminer le carburant contenu dans de l'huile de lubrification d'un moteur à combustion interne comprenant un bloc moteur (10) avec un circuit d'admission d'air pour un mélange carburé, un circuit d'échappement de gaz brûlés, un carter d'huile (44) et des moyens de pompage (48) de l'huile contenue dans le carter, caractérisé en ce qu'il consiste à éliminer, après le pompage de l'huile, le carburant dilué dans l'huile. 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste à éliminer le carburant en le séparant de l'huile. 3) Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il consiste à éliminer le carburant en chauffant l'huile pour obtenir une vaporisation du carburant contenu dans cette huile. 4) Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'il consiste à chauffer l'huile de manière intermittente. 5) Procédé selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il consiste à chauffer l'huile à une température de 150 à 350 C pour vaporiser le carburant. 6) Procédé selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce qu'il 25 consiste à chauffer l'huile pendant une durée de 1/100 de seconde à 10 secondes. 7) Procédé selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce qu'il consiste à diriger le carburant traité vers le circuit d'admission du moteur. 8) Procédé selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce qu'il consiste à diriger le carburant traité vers le circuit d'échappement du moteur. 30 9) Moteur à combustion interne comprenant un bloc moteur (10) avec un circuit d'admission d'air pour un mélange carburé, un circuit d'échappement de gaz brûlés, un carter d'huile (44) et des moyens de pompage (48) de l'huile contenue dans le carter, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'élimination (58) du carburant dilué dans l'huile. 10) Moteur à combustion interne selon la 9, caractérisé en ce que les moyens d'élimination (58) comprennent des moyens de chauffage 10 (66) de l'huile. 11) Moteur à combustion interne selon la 10, caractérisé en ce que les moyens de chauffage comprennent des émetteurs infrarouges (66). 15 12) Moteur à combustion interne selon la 10, caractérisé en ce que les moyens de chauffage comprennent des émetteurs micro-ondes (66).
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F
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F01
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F01M
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F01M 11
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F01M 11/08
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FR2893519
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF OPTIQUES DE DETECTION DE DEFAUTS DE SURFACE ET DE STRUCTURE D'UN PRODUIT CHAUD EN DEFILEMENT
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La présente invention a pour objet un procédé et un dispositif optiques de détection de défauts de surface et de structure d'un produit chaud en défilement, elle s'applique particulièrement aux produits métalliques pendant le laminage à chaud et aux produits métalliques plats à la sortie du laminoir à chaud. Les produits métalliques sont obtenus, généralement à partir de brames et billettes élaborées en coulée continue et ensuite laminées à chaud dans une succession de cages de laminoir. Le laminage s'effectue à température élevée, généralement vers 1000 C lorsqu'il s'agit d'acier. Mais l'invention peut s'appliquer également à des métaux non ferreux comme le cuivre ou l'aluminium, ainsi qu'à des matières plastiques. La pratique de laminage de l'acier permet de réduire la section du produit tout en l'allongeant selon l'axe longitudinal qui est celui du défilement au cours du laminage. Cette méthode permet de donner au produit des propriétés mécaniques particulières avec une certaine isotropie axiale. Mais le procédé n'est pas sans inconvénients pour la structure du produit, particulièrement des produits métalliques et surtout de l'acier. En effet des défauts d'origine différentes peuvent se retrouver associés dans la structure du produit, on peut avoir des défauts de surface causés par de la calamine qui reste accrochée à la surface du produit et qui provient de l'oxydation de la surface provoquée par le refroidissement à l'eau des cages de laminage. On peut aussi retrouver de la calamine incrustée à l'intérieur du produit. D'autres défauts peuvent provenir de difficultés rencontrées encore plus en amont, comme une mauvaise lubrification à la coulée de la brame ou un choc thermique lors du refroidissement. Ces aléas du procédé de fabrication peuvent générer des défauts de structure du métal qui pourront se trouver localisés à l'intérieur de l'épaisseur du produit aussi bien qu'à sa surface. Il est donc important pour tous les produits de pouvoir détecter les défauts de surface et des défauts présents sous la surface. Lorsque l'on installe les dispositifs optiques de détection des défauts dans l'installation de laminage à chaud ceux-ci peuvent être détectés par l'observation de la lumière émise par le produit lui-même ou par celle issue d'une source d'éclairage auxiliaire et réfléchie par le produit. On connaît déjà, par exemple, des dispositifs optiques particulièrement développés pour détecter les défauts de surface des produits plats, utilisant des moyens d'éclairage de la surface et des moyens d'observation de la lumière réfléchie. L'observation de la lumière émise, dans le domaine de la lumière visible donne de bons résultats pour la détection des défauts de surface mais ne permet pas la détection des défauts localisés sous la surface. On a alors imaginé associer l'observation de la lumière émise par le produit, qui émet un rayonnement dans le domaine des infrarouges du fait de sa température, et celle qui est émise par un éclairage additionnel, généralement dans le domaine visible, et réfléchie par la surface du produit. Les défauts de surface sont les seuls détectés par réflexion de l'éclairage additionnel, et, en procédant par soustraction on peut détecter des défauts présents sous la surface car ils sont transmis par la lumière infrarouge émise par le coeur du produit. Il se pose alors un problème optique bien connu qui est celui de l'aberration chromatique des lentilles. Il faut en effet pouvoir traiter les images prises avec les différentes lumières et les comparer, les défauts sous la surface étant issus du traitement de la différence entre les deux images. Pour cela on doit obtenir des images nettes et superposables. Le problème de l'aberration chromatique est résolu de différentes manières dans les dispositifs classiques de prises de vues. Dans un dispositif de ce type le phénomène conduit à avoir des images nettes dans des plans focaux différents selon la longueur d'onde. Dans les appareils photographiques, par exemple, la combinaison de lentilles convergentes et de lentilles divergentes pour lesquelles le phénomène est inversé peut permettre de construire un plan focal image dans lequel les deux effets se trouvent annulés. On a alors une lentille dénommée lentille achromatique. On peut aussi utiliser le diaphragme pour augmenter la profondeur de champ. En effet l'objectif d'un appareil de prises de vue est calculé pour sa pleine ouverture, c'est-à-dire pour traiter les rayons lumineux arrivant sur toute sa surface. Si on ferme le diaphragme on limite de diamètre de l'ouverture du passage des rayons lumineux et l'objectif ne travaille que dans sa zone centrale pour laquelle les phénomènes sont réduits et la plage de netteté augmente. Cette propriété est encore appelée profondeur de champ, cela signifie que la plage de distance pour laquelle l'image sera nette dans le plan focal image est agrandie. Mais il faut pour cela disposer de suffisamment de lumière et ce genre de dispositifs a été proposé par la société déposante pour la détection des défauts des produits sidérurgiques longs, qui sont étroits et génèrent donc une image concentrée contenant suffisamment de lumière. Il en va autrement des produits plats dont la largeur de la dimension à observer est plus grande et dont la lumière est moins concentrée. II serait aussi possible de faire varier l'autre paramètre des prises de vues : le temps de pose. En effet ces dispositifs d'inspection automatique utilisent des caméras équipées de capteurs photosensibles fonctionnant avec un certain temps d'intégration. Cet artifice permet d'avoir un signal suffisant en cas de lumière faible. Mais le temps d'intégration est limité par la vitesse de défilement du produit à laquelle doit se faire l'observation tout en conservant une image nette. Or il se trouve qu'à l'heure actuelle les produits sidérurgiques plats ont des vitesses finales de laminage bien supérieures à celles des produits longs et peuvent atteindre 25 mètres par seconde. La solution n'est donc pas dans le temps d'intégration, car on veut aujourd'hui exploiter des appareils d'inspection automatique fonctionnant en ligne et à la vitesse de production, ceci afin de minimiser les coûts. Pour résoudre ce problème de formation de l'image dans un plan focal différent selon la longueur d'onde, certains constructeurs d'appareils photographiques prévoient un fonctionnement dans l'infrarouge en déplaçant la bague de mise au point, une gravure souvent de couleur rouge est présente sur la bague de mise au point des objectifs. Une formule empirique de calcul de ce déplacement donne un décalage de 0,0025 fois la distance focale. Mais en fait cela dépend de la plage de longueur d'onde utilisée. La formule, bien connue de l'homme du métier, permet de passer de la lumière visible à une certaine plage de lumière infrarouge. Mais il en existe une gamme très étendue. En effet la plage visible va de 0,4 micromètre à 0,7 micromètre, il existe une plage de proche infrarouge entre 0,7 et 3 micromètres, une plage moyenne entre 3 et 25 micromètres et une plage lointaine entre 25 et 100 micromètres. Tout dépend du rayonnement du corps à observer, donc de sa température. En ce qui concerne les produits plats en acier à la sortie du laminoir à chaud la température dépend de la nature de l'acier fabriqué. Le développement incessant de nouvelles nuances d'acier demande un contrôle thermique très précis au cours du laminage à chaud et à la sortie du laminoir jusqu'au bobinage des bandes, en particulier pour les aciers dont la plasticité dépend de leur déformation et qui comportent des phases à l'état métastable. La température de sortie peut alors varier de façon courante aujourd'hui entre 900 C et 600 C ou moins. On a donc intérêt à concevoir un dispositif qui puisse aussi fonctionner avec la lumière infrarouge lointaine. De plus les méthodes proposées par les constructeurs d'appareils photographiques permettent de passer de la lumière visible à une plage de lumière infrarouge mais pas d'obtenir la mise au point pour deux images issues des deux lumières simultanément. Une autre solution serait alors d'utiliser deux caméras mais la solution serait beaucoup plus onéreuse, d'autant que l'on dispose de façon courante de caméras couleurs à trois barrettes pour les trois composantes rouge, vert et bleu des images habituelles de cinéma et de télévision, et qu'il est commode d'utiliser une barrette dans l'infrarouge en installant simplement le filtre adéquat. De plus le procédé requiert la superposition des images pour le traitement des contrastes par différence et cette étape du procédé serait rendue beaucoup plus difficile à réaliser à partir d'images obtenues à partir de caméras et d'objectifs différents. La présente invention vise à résoudre tous ces problèmes par un procédé qui permet l'observation simultanée des défauts de surface et des défauts présents sous la surface sur des produits chauds en permettant la mise au point simultanée des images acquises à l'aide de la lumière infrarouge émise par le produit et de la lumière visible d'un éclairage additionnel, réfléchie par la surface du produit. Selon le procédé de l'invention la détection des images du produit chaud (S) constituées pour une partie par de la lumière dont la longueur d'onde est dans le domaine infrarouge et pour une autre partie par de la lumière dont la longueur d'onde est dans le spectre visible est assurée par plusieurs capteurs linéaires (Cl, C2, C3), chacun d'eux étant associé à la détection d'une image, installés dans la même caméra (4) et utilisant le même objectif (L), leur axe étant parallèle à la ligne de visée (V', V), les dits capteurs étant situés chacun dans un plan focal différent (PB, PG, PR) associé à chaque plage de longueur d'onde de manière à obtenir des images superposables. Toujours selon l'invention les plans focaux (PB, PG, PR) des différents capteurs (Cl, C2, C3) sont décalés par rapport à l'objectif (L) d'une distance correspondant à la correction de l'aberration chromatique de l'objectif pour les différentes longueurs d'onde utilisées pour la formation et la détection de chaque image. De façon préférentielle, et selon le procédé de l'invention, la lumière constituant la partie des images dont la longueur d'onde est dans le domaine infrarouge est la lumière émise par le produit chaud (S) lui-même au cours du défilement. Selon l'invention la lumière constituant la partie des images dont la longueur d'onde est dans le domaine visible est une lumière d'éclairage additionnelle de couleur jaune, verte ou bleue envoyée sur la surface du produit en défilement. De manière avantageuse la couleur de cette lumière additionnelle d'éclairage est verte. Selon le procédé de l'invention les images détectées par les capteurs CCD sont analysées en niveau de gris, l'acquisition de ces images est synchronisée entre elles et avec l'avance du produit (S) en cours de défilement de façon à pouvoir localiser les défauts détectés par rapport à la longueur du produit (S). Dans le dispositif de l'invention les capteurs sensibles (Cl, C2, C3) à chaque spectre lumineux sont des capteurs linéaires, installés dans une même caméra (4), leur axe étant parallèle à la ligne de visée (V', V), et dans des plans focaux (PB, PG, PR) différents, pour cela ils sont installés sur un support (Q) incliné par rapport à l'axe (X'X) optique de l'objectif (L) de la caméra (4). Selon un autre mode de réalisation de l'invention les capteurs sensibles (Cl, C2, C3) sont installés sur un support étagé (7), de manière à être décalés selon la direction de l'axe optique (X'X) de l'objectif (L) de la caméra (4) et se trouver dans des plans focaux (PB, PG, PR) différents. Le dispositif de l'invention comporte des moyens d'éclairage additionnels (2) permettant de projeter une lumière de couleur jaune, verte ou bleue sur la surface du 5 produit (S). Dans le dispositif de l'invention les moyens d'éclairage additionnels (2) de couleur jaune verte ou bleue sont constitués de diodes électroluminescentes. Selon un mode préférentiel de réalisation de l'invention le dispositif (1) de détection de défauts comporte des moyens de protection (3) et des moyens de 10 refroidissement (6) des moyens d'acquisition des images. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention les moyens d'éclairage additionnels (2) sont intégrés dans les mêmes moyens de protection (3) que les moyens d'acquisition des images. 15 Mais l'invention sera mieux comprise par la description de différents modes de réalisation. - La figure 1 illustre le problème résolu par l'invention. La figure 2 est une vue générale du dispositif de l'invention. La figure 3 illustre le procédé de l'invention. 20 - La figure 4 est un schéma d'un mode de réalisation de l'invention. - La figure 5 est un schéma d'un autre mode de réalisation du dispositif de l'invention. Selon l'invention représentée sur la figure 2 le dispositif 1 de détection des défauts 25 est orienté selon son axe optique X'X en direction du produit en défilement S. On a représenté un produit plat car c'est le cas préférentiel pour l'application de l'invention, mais elle peut s'appliquer à des produits dont la section a d'autres formes et d'autres dimensions. De nombreux systèmes utilisent le traitement des images issues du produit lui- 30 même qui rayonne une lumière infra rouge lorsqu'il est chaud. D'autres systèmes utilisent des appareils d'éclairage auxiliaires 2 pour illuminer la surface du produit à observer et traitent les images issues de cet éclairage, en général situé dans le rayonnement visible, et réfléchi par la surface du produit à observer. De manière à pouvoir détecter les défauts de surface et aussi des défauts de structure situés sous la 35 surface le procédé de l'invention traite des images issues des deux sortes de source de lumière. D'une manière pratique on peut équiper le dispositif 1 du système d'éclairage 2 du produit S en défilement dans la direction F. 6 Dans le dispositif de l'invention on utilise dans la caméra des capteurs CCD linéaires, la caméra permet donc d'observer le produit selon une ligne de visée V'V qui représente une bande éclairée par le dispositif d'illumination 2 qui peut être séparé ou intégré au dispositif de détection 1. Dans le cas d'un produit plat la surface du produit est assez étendue et le procédé de mise au point consistant à augmenter la profondeur de champ par la fermeture du diaphragme ne peut être utilisé car la lumière a une intensité insuffisante, ou bien cela conduirait à des dispositifs d'illumination 2 plus puissants donc plus coûteux et plus encombrants. Il n'est pas possible non plus d'utiliser des temps de pose, ou d'intégration, longs car la vitesse de défilement du produit est élevée. Or il est impératif de résoudre le problème de la mise au point dans un plan focal image différent pour les deux types de lumière, car le traitement des défauts, selon le procédé de l'invention, se fait en particulier par superposition et comparaison des images. La figure 1 illustre le phénomène de l'aberration chromatique des lentilles. On a représenté pour simplifier une simple lentille convergente L qui donne une image nette d'un objet situé à l'infini dans un plan focal image P. On installe le dispositif sensible, plaque photographique ou capteur, dans ce plan focal et on fait la mise au point en déplaçant la lentille L. Il est aussi possible de garder la lentille fixe et de déplacer le plan focal P. Une lentille produit une réfraction des rayons lumineux à la frontière de la matière qui la constitue avec l'atmosphère ambiante. La forme géométrique particulière que l'on donne à cette surface de séparation lui donne les propriétés particulières de convergence, de divergence ou autres. Une lentille se comporte aussi comme un prisme et possède la propriété de décomposer la lumière. Ses propriétés seront différentes pour les différentes longueurs d'onde contenues dans la lumière qui la traverse. Selon ce phénomène il est connu que plus la longueur d'onde de la lumière est courte et plus la déviation est importante. Sur la figure 1 on a représenté en trait plein le trajet d'un rayon lumineux correspondant à la lumière verte G, en trait point tiré celui d'un rayon correspondant à la lumière bleue B, donc dévié d'avantage par la lentille L, et en trait pointillé le trajet d'un rayon lumineux situé dans l'infrarouge R. Si on construit le dispositif optique et que l'on fait la mise au point dans le plan P pour la gamme des longueurs d'onde visibles, l'image infrarouge de l'objet qui rayonne aussi dans cette autre gamme se formera à l'arrière de ce plan focal P puisque les rayons sont moins déviés, cette deuxième image ne sera pas nette et ne sera pas superposable à la première. Dans le cas général il n'y a pas de solution au problème de la mise au point, hormis celles déjà citées, mais la société déposante a observé que l'objet dont on veut enregistrer les images est un objet linéaire. En effet la détection des défauts se fait sur une zone relativement étroite du produit S en défilement et orientée selon la ligne de visée V'V. Cette zone correspond approximativement à la zone de l'illumination faite à l'aide du dispositif d'éclairage auxiliaire 2. L'image formée est donc aussi linéaire et il est courant d'utiliser pour ce type d'images des capteurs sensibles linéaires plutôt que matriciels puisque les images à enregistrer sont linéaires. En effet si l'on enregistre à fréquence suffisamment élevée des images linéaires dont la taille est au moins égale à la largeur du produit on réalise un échantillonnage de ladite surface et il est possible d'en reconstituer des images à l'aide d'un traitement numérique en connaissant la vitesse de défilement. C'est un principe bien connu des scanners. Or l'ensemble du dispositif optique de détection 1 présente une symétrie générale cylindrique autour de l'axe optique X'X. On dispose donc en fait dans le plan focal image P d'une multiplicité de positions possible pour les capteurs sensibles, positions dans lesquelles se forme l'image à enregistrer. Le principe du procédé de l'invention est donc d'exploiter cette possibilité en installant plusieurs capteurs sensibles, de les associer chacun à la détection d'une image formée par de la lumière dont la longueur d'onde est dans une plage différente, et de décaler la position du capteur sensible dans la direction de l'axe focal et selon la longueur d'onde de la lumière formant l'image à détecter. Ceci permet d'avoir une mise au point correcte malgré le phénomène d'aberration chromatique et des images issues de lumières différentes et néanmoins superposables. La figure 3 illustre le procédé de l'invention. Le produit S en défilement à observer est illuminé selon la ligne de visée V'V. Cette zone est éclairée par le dispositif d'éclairage auxiliaire 2, par ailleurs le produit S est à une température suffisante pour émettre de la lumière infrarouge, et ceci indépendamment de la zone observée. Le dispositif d'observation 1 est orienté en direction de la ligne médiane du produit S selon son axe optique X'X, incliné par rapport au plan de défilement de la bande. L'objectif du dispositif 1 a été symbolisé par une lentille convergente L qui permet de former des images dans les différents plans focaux images PB, PG et PR selon la gamme de longueur d'onde de la lumière qui les forme. Dans les installations industrielles la bande S est en général située de façon à défiler dans un plan sensiblement horizontal. Dans chaque plan focal image se forme une image de la ligne de visée horizontale, ou du moins parallèle à la ligne de visée objet V'V. II suffit d'installer un capteur sensible dans le plan PB et dans une position quelconque mais choisie par rapport à la distance à l'axe optique pour détecter l'intégralité de l'image de la ligne de visée V'V. En effet la zone illuminée est une bande dont l'image est aussi une bande dans les plans focaux. Les capteurs linéaires peuvent être disposés à un endroit quelconque à l'intérieur de cette bande image, et en enregistrant des images successives on pourra reconstituer une image numérique de la surface du produit S. Si on équipe ce capteur d'un filtre de couleur bleue on aura une image IB de la ligne de visée pour une longueur d'onde correspondant à la couleur bleue. On peut de même installer un capteur sensible équipé un filtre de couleur verte dans le plan focal image PG pour obtenir une image nette IG de la ligne de visée V'V pour la longueur d'onde correspondant à la couleur verte. II en est de même pour la lumière infrarouge, un capteur sensible équipé d'un filtre infrarouge installé dans le plan focal PR permettra d'obtenir une image IR de la ligne de visée V'V dans la gamme des longueurs d'onde infrarouge, c'est-à-dire dans le cadre de l'invention, formée par de la lumière issue du produit S lui-même. D'une manière pratique il faut choisir une position pour chaque capteur à une certaine distance de l'axe optique pour utiliser l'espace disponible de part et d'autre de l'axe optique X'X en fonction de l'encombrement des capteurs choisis. Il est commode de définir un plan Q contenant les positions retenues pour les images IB, IG et IR, orientées selon une direction orthogonale à l'axe de la bande S et contenues chacune dans leur plan focal respectif PB, PG et PR. Ce plan Q est incliné par rapport à l'axe optique X'X et peut servir à un support qui permettra la disposition des capteurs sensibles. La formule empirique connue de l'homme du métier donne une correction par un décalage relatif de la lentille L par rapport au plan focal P dont la valeur est égale à 0,0025 fois la distance focale de l'objectif et la société déposante a pu vérifier au cours de ses expérimentations que cette valeur permettait une mise au point correcte pour ses appareils de détection de défauts. Les optiques couramment utilisées dans le dispositif de l'invention ayant une distance focale de 50 millimètres la correction à apporter est de 0,0025x50 = 0, 125 millimètres soit 125 micromètres. Compte tenu des barrettes de capteurs utilisées il est possible d'obtenir le décalage voulu entre les longueurs d'onde extrêmes en installant un support incliné à 30 par rapport à l'axe optique. Ces valeurs tout à fait classiques dans les appareils d'optique rendent la construction du dispositif 1 parfaitement réalisable de manière industrielle. De plus la perte de luminosité entraînée par l'inclinaison du capteur est tout à fait acceptable. En effet le flux lumineux est atténué d'une valeur voisine de la valeur du cosinus de l'angle d'inclinaison du plan de pose du capteur soit cos 30 = 0, 87 ce qui correspond à moins de 1 diaphragme et est une valeur tout à fait acceptable vis-à-vis de la perte de luminosité. La figure 4 représente très schématiquement un mode de réalisation de l'invention. Dans cette représentation les faisceaux lumineux provenant de la zone de la ligne de visée ont été grossis pour faciliter la compréhension du principe de l'invention. Les capteurs ont aussi été agrandis pour une bonne lisibilité du dessin et ne sont pas représentés à l'échelle. Le faisceau de lumière provenant de la zone de visée et contenant les couleurs visibles B, G et infrarouge R entrent sur l'optique du dispositif 1 représenté par une lentille convergente L. Les images de la ligne de visée V'V se forment dans les plans PB, PG et PR selon la couleur de la lumière. On dispose un support pour les capteurs Cl, C2 et C3 incliné sur l'axe optique selon le plan Q. Ces capteurs sont situés à une distance différente de l'axe optique, bien entendu ils se trouvent tous dans la zone de l'image de la bande éclairée entourant la ligne de visée V'V. Selon un mode préférentiel de réalisation du dispositif de l'invention les capteurs sont des capteurs linéaires CCD, encore dénommés à transfert de charges et largement utilisés aujourd'hui en imagerie numérique. D'une manière pratique on utilise une caméra linéaire couleur à capteurs CCD équipée de façon standard de trois barrettes de capteurs correspondant aux trois couleurs fondamentales des images couleurs habituelles. Selon l'invention on utilise au moins deux des barrettes d'une caméra de ce type et on équipe chacune d'un filtre particulier. Ainsi les barrettes Cl, C2 et C3 de cellules sensibles CCD sont précédées de filtres couleur respectivement F1, F2 et F3 l'un laissant passer uniquement les longueurs d'onde infra rouge, les autres ne laissant passer uniquement la longueur d'onde de la lumière additionnelle située dans le domaine visible et de la couleur choisie. Ce dispositif de l'invention permet de différencier l'acquisition d'une image issue de lumière infrarouge, et l'acquisition d'une image issue de la lumière provenant du dispositif d'éclairage additionnel, et de les séparer, chacune sur une barrette différente, tout en permettant l'acquisition simultanée des deux images. Ces images sont analysées en tons de gris et présentent, au niveau des défauts d'aspect et de composition du produit, des zones localisées qui peuvent être différentes, car elles peuvent correspondre à des défauts de surface ou des défauts sous la surface. Des algorithmes connus de traitement d'image installés dans un calculateur permettent par des déterminations et comparaisons des contours et des contrastes, d'établir une cartographie du pourtour du produit. On utilisera, selon le procédé de l'invention au moins deux barrettes de capteurs sensibles, l'une travaillant dans le domaine infra rouge et l'autre dans le domaine visible pour enregistrer les images obtenues avec le dispositif d'éclairage additionnel 2. Mais on pourra selon les besoins utiliser la troisième barrette disponible dans une plage de longueur d'onde déterminée pour augmenter les capacités de détection du système et sans sortir du domaine de l'invention. Selon un mode de réalisation perfectionné de l'invention on peut aussi obtenir un décalage des plans focaux sans provoquer d'atténuation, même minime, du flux lumineux. Ce mode de réalisation est représenté sur la figure 5 qui montre aussi de manière plus complète l'ensemble de la réalisation d'un dispositif selon l'invention. Le dispositif 1 de détection des défauts est orienté selon l'axe optique X'X en direction de la partie médiane de la bande à observer. L'ensemble 1 est protégé par un coffret 3 rigide et de préférence métallique de façon à pouvoir être installé dans l'environnement sévère d'une ligne de production à chaud telle qu'une ligne de laminage et à proximité immédiate du produit. Le coffret 3 est étanche et complètement fermé, il est refroidi et ventilé par un soufflage d'air à l'aide du conduit 6. Une fine zone transparente 5 située sur la face avant du coffret 3 permet de recevoir les lumières émises par réflexion et diffusion naturelle en provenance du produit à observer S. L'ensemble de la caméra 4 comporte un objectif schématisé sur la figure 5 par la lentille convergente L et des capteurs sensibles Cl, C2 et C3 montés en barrettes. On a représenté un mode de réalisation de l'invention utilisant les trois barrettes d'une caméra couleur standard, mais, comme il a déjà été dit, le procédé de l'invention peut être mis en oeuvre en utilisant au minimum deux barrettes. La lumière schématisée par les rayons des couleurs bleue B, verte G et infrarouge R pénètre dans la caméra 4. A la distance focale de la lentille L se forment des plans images PB, PG et PR décalés selon les longueurs d'onde utilisées. Un support 7 pour les barrettes est ménagé avec des espaces décalés en forme de marches d'escalier, de la distancenécessaire aux différentes mises au point pour recevoir les capteurs Cl, C2 et C3. Les capteurs sont chacun équipés d'un filtre F1, F2 et F3 de la couleur que l'on veut utiliser pour former une image. A titre d'exemple, non limitatif, si l'on veut concevoir un dispositif de détection des défauts fonctionnant dans la lumière infrarouge émise par le produit et dans la lumière, par exemple verte, d'un éclairage auxiliaire, on équipera la caméra 4 de deux barrettes de capteurs Cl et C2 équipés d'un filtre vert F1 pour le capteur Cl et d'un filtre infrarouge F2 pour le capteur C2. Le support 7 comportera deux niveaux usinés avec un décalage donné par la formule de Kodak, soit 125 micromètres pour un objectif dont la distance focale serait de 50 millimètres. Dans tous ces dispositifs les caméras sont reliées à des dispositifs interfaces d'acquisition d'images, de synchronisation et des calculateurs de traitement d'images comportant des logiciels de reconnaissance de forme et de contraste, ainsi qu'à des unités de stockage non représentés sur les figures. Tous ces dispositifs ont fait l'objet de descriptions dans d'autres demandes de brevets et il n'est pas nécessaire de les reprendre ici. Selon le procédé de l'invention, la caméra 4 peut détecter, grâce à la correction de l'aberration chromatique de l'objectif, des images nettes et superposables de la zone du produit à observé situé le long de la ligne de visée V'V. Ensuite les signaux des cellules photos électriques constituant les capteurs CCD sont analysés en niveaux de gris et les images provenant de l'émission faite par le produit et de la réflexion faite par sa surface sont comparées. Les résultats sont stockés et comparés à des images de références situées dans une mémoire bibliothèque de défauts de manière à pouvoir signaler de façon explicite un certain nombre de types de défauts. Bien entendu l'invention ne se limite pas au mode de réalisation qui vient d'être décrit à titre d'exemple et peut s'appliquer à la détection de défauts de produits en acier ou constitués d'un autre métal et de différentes formes sans sortir du cadre de l'invention. L'invention peut aussi s'appliquer à tout produit d'une autre matière ou élaboré par un autre procédé que le laminage, comme par exemple l'extrusion de matières plastiques à chaud. II est aussi possible d'utiliser d'autres dispositions des cellules CCD, des optiques et des filtres de manière à corriger l'aberration chromatique des lentilles pour réaliser l'acquisition d'images nettes et superposables issues de lumières situées dans au moins deux bandes de longueur d'ondes différentes sans sortir du domaine de l'invention. On pourra aussi utiliser différents types de capteurs photosensibles sans sortir du domaine de l'invention. II est enfin possible d'imaginer l'utilisation d'autres algorithmes de reconnaissance, traitement et comparaison d'images que ceux évoqués précédemment, comme par exemple ceux utilisés pour le traitement des images de cinéma et de télévision pour les effets spéciaux ou la colorisation des images en noir et blanc sans sortir du champ de protection donné par les revendications. Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées dans les revendications, ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières et n'en limitent aucunement leur portée
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La présente invention a pour objet un procédé et dispositif optiques de détection de défauts de surface et de structure d'un produit chaud en défilement. Elle s'applique particulièrement aux produits métalliques plats en cours de laminage à chaud.Selon le procédé de l'invention on utilise des images du produit issues d'une caméra (4) et constituées pour une partie par de la lumière dont la longueur d'onde est dans le domaine infrarouge et pour une autre partie par de la lumière dont la longueur d'onde est dans le spectre visible. La détection des images est assurée par plusieurs capteurs linéaires (C1, C2, C3), chacun d'eux étant associé à la détection d'une image, situés chacun dans un plan focal différent (PB, PG, PR) associé à chaque plage de longueur d'onde de manière à obtenir des images superposables.La lumière constituant la partie des images dont la longueur d'onde est dans le domaine visible est une lumière de couleur jaune, verte ou bleue produite par des moyens d'éclairage additionnels (2) envoyée sur la surface du produit en défilement.
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1) Procédé optique de détection des défauts d'un produit chaud en défilement (S), utilisant pour la détection simultanée de défauts situés sur la surface et sous la surface du produit , la formation, la détection et le traitement d'images du produit constituées pour une partie par de la lumière dont la longueur d'onde est dans le domaine infrarouge et pour une autre partie par de la lumière dont la longueur d'onde est dans le spectre visible, caractérisé en ce que la détection est assurée par plusieurs capteurs linéaires (Cl, C2, C3), chacun d'eux étant associé à la détection d'une image, installés dans une même caméra (4) et utilisant le même objectif (L), leur axe étant parallèle à la ligne de visée (V', V), les dits capteurs étant situés chacun dans un plan focal différent (PB, PG, PR) associé à chaque plage de longueur d'onde de manière à obtenir des images superposables. 2) Procédé optique de détection des défauts d'un produit chaud en défilement (S), selon la 1 caractérisé en ce que les plans focaux (PB, PG, PR) des différents capteurs sont décalés par rapport à l'objectif (L) d'une distance correspondant à la correction de l'aberration chromatique de I' objectif pour les différentes longueurs d'onde utilisées pour la formation et la détection de chaque image. 3) Procédé optique de détection des défauts d'un produit chaud en défilement (S) selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce que la lumière constituant la partie des images dont la longueur d'onde est dans le domaine infrarouge est la lumière émise par le produit chaud (S) lui-même au cours du défilement. 4) Procédé optique de détection des défauts d'un produit chaud en défilement (S) selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que la lumière constituant la partie des images dont la longueur d'onde est dans le domaine visible est une lumière d'éclairage additionnelle de couleur jaune, verte ou bleue envoyée sur la surface du produit en défilement. 5) Procédé optique de détection des défauts d'un produit chaud en défilement (S) selon la 4 caractérisé en ce que la lumière d'éclairage additionnelle est de couleur verte. 13 6) Procédé optique de détection des défauts d'un produit chaud en défilement (S) selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que les lumières issues des dispositifs de détection sont analysées en niveaux de gris. 7) Procédé optique de détection des défauts d'un produit chaud en défilement (S) selon la 8 caractérisé en ce que l'acquisition des images est synchronisée entre elles et avec l'avance du produit en cours de défilement de façon à pouvoir localiser les défauts détectés par rapport à la longueur du produit (S). 8) Dispositif optique (1) de détection des défauts d'un produit chaud (S) en défilement comportant des moyens de formation (4), de détection (Cl, C2, C3) et de traitement d'images du produit, permettant l'analyse d'images constituées par de la lumière dont le spectre de longueur d'onde se situe pour une partie dans le domaine de l'infrarouge, et pour une autre partie dans le domaine visible caractérisé en ce que les capteurs (Cl, C2, C3) sensibles à chaque spectre lumineux sont des capteurs linéaires, installés dans une même caméra (4) et utilisant le même objectif (L), leur axe étant parallèle à la ligne de visée (V', V), les dits capteurs étant situés dans des plans focaux (PB, PG, PR) différents. 9) Dispositif optique (1) de détection des défauts d'un produit chaud (S) en défilement selon la 8, caractérisé en ce que les capteurs sensibles (Cl, C2, C3) aux différents spectres de longueur d'onde sont installés sur un support incliné (Q) par rapport à l'axe optique (X'X) de l'objectif (L) de la caméra (4). 10) Dispositif optique (1) de détection des défauts d'un produit chaud (S) en défilement selon la 8, caractérisé en ce que les capteurs sensibles (Cl, C2, C3) aux différents spectres de longueur d'onde sont installés sur un support étagé (7), de manière à être décalés selon la direction de l'axe optique (X'X) de l'objectif (L) de la caméra (4). 11) Dispositif optique (1) de détection des défauts d'un produit chaud (S) en défilement selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce que les moyens de formation, de détection et de traitement d'images du produit associent la lumière infrarouge émise par le produit (S) lui-même et celle émise par des moyens d'éclairage additionnels (2), de couleur jaune, verte ou bleue et projetée sur la surface du produit en défilement. 5 12) Dispositif optique de détection des défauts d'un produit chaud en défilement selon la 11, caractérisé en ce que la lumière émise par les moyens d'éclairage additionnels (2) est de couleur verte. 13) Dispositif optique (1) de détection des défauts d'un produit chaud (S) en défilement selon l'une des 11 ou 12, caractérisé en ce que les moyens d'éclairage additionnels (2) sont constitués de diodes électroluminescentes. 10 14) Dispositif optique (1) de détection des défauts d'un produit chaud (S) en défilement selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de protection (3) et des moyens de refroidissement (6) des moyens d'acquisition des images. 15 15) Dispositif optique (1) de détection des défauts d'un produit chaud (S) en défilement selon la 14 caractérisé en ce que les moyens d'éclairage (2) sont intégrés dans les mêmes moyens de protection (3) que les moyens d'acquisition des images (4).
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B,G
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B21,B23,G01
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B21B,B23Q,G01B
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B21B 38,B23Q 17,G01B 11
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B21B 38/00,B23Q 17/24,G01B 11/30
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FR2895054
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A1
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VANNE D'ARRET A DECLENCHEMENT THERMIQUE, APPAREIL LE COMPORTANT, NOTAMMENT POUR GRAND RECIPIENTS POUR VRAC
| 20,070,622 |
La presente invention a trait a une vanne d'arr8t a declenchement thermique et, plus particulierement, a une vanne d'arr8t a declenchement thermique utilis6e avec un grand recipient pour vrac. Les recipients de conditionnement pour vrac sont tres utilises pour le stockage et le transport de marchandises en vrac. Les recipients de conditionnement pour vrac adoptent de nombreuses formes diff6rentes. Parmi ces formes, l'on peut citer les cuves portatives et les grands recipients pour vrac (GRV). Les exigences pour ces types de recipients sont mentionn6es dans diverses r6glementations du Department of Transport et de la Food and Drug Administration et sont d6finies, en particulier, clans 49CFR Section 171.8. Les GRV comprennent de nombreux types de mod8les. Ceux-ci comprennent les GRV m6talliques, qui sont faits en metal, les GRV en matiere plastique rigide qui sont construits enti8rement en mati8re plastique, et les GRV composites qui comprennent un emballage externe rigide enfermant un receptacle interne en mati8re plastique. Un GRV a generalement une capacite dans la plage de 250 a 550 gallons (1 gallon = 3,78541 1). Certains atteignent 793 gallons. En tant que tels, ils constituent une alternative efficace aux fats d'une capacite de 55 gallons. Neanmoins, chaque GRV doit 8tre manipule et transports individuellement lors de son utilisation, par exemple pour 1'exportation de mati8res. Le GRV est generalement charge sur un vaisseau de transport. Chaque GRV doit 8tre hisse individuellement par une grue ou ports par un chariot e1evateur a fourche durant le chargement et le d6chargement. Ces derni8res ann6es, des r6glementations ont ete mises en oeuvre pour autoriser le d6chargement de mati8res dangereuses de GRV demeurant a bord d'un vehicule a moteur. 35 La r6glementation DOT-E 12412 Section 178.275(d)(3) requiert generalement que chaque sortie de d6charge interieure soit equipee de trois dispositifs de fermeture installes en s6rie et ind6pendants les uns des autres. La conception de 1'equipement dolt inclure : (i) une vanne d'arret interne, a fermeture automatique, qui est une vanne d'arr8t au sein de 1'enveloppe ou au sein d'une bride soud6e ou de sa contrebride, de maniCre que : (A) les dispositifs de commande pour l'actionnement de la vanne soient congus pour emp8cher toute ouverture accidentelle en raison d'un choc ou de tout autre acte fortuit ; (B) la vanne puisse 8tre actionn6e depuis le dessus ou depuis le dessous ; (C) si possible, le r6glage de la vanne (ouverte ou term6e) puisse 8tre verifie depuis le sol ; (D) excepte pour les cuves portatives ayant une capacite inf6rieure a 1 000 litres (264,2 gallons), it soit possible de fermer la vanne depuis une position accessible sur la cuve portative qui est eloignee de la vanne en 1'espace de 30 secondes d'actionnement ; et (E) la vanne puisse rester efficace en cas d'endommagement du dispositif externe pour commander 1'actionnement de la vanne ; (ii) une vanne d'arr8t externe situee aussi pros de 1'enveloppe que cela est possible dans la pratique ; (iii) une fermeture 6tanche aux liquides disposCe a la fin du tuyau de d6charge, qui peut 8tre une bride non perc6e qui est boulonnee ou un bouchon a vis ; et (iv) pour les cuves portatives agreees UN, a sortie inf6rieure, utilisees pour le transport de mati8res dangereuses liquides de classe 3, PG I ou II, ou PG III avec un point d'eclair inf6rieur a 100 F (38 C) ; Division 5.1, PG I ou II ; ou Division 6.1, PG I ou II, le moyen de fermeture a distance doit 8tre capable d'un actionnement thermique. Le moyen d'actionnement thermique doit s'actionner a une temperature n'excedant pas 250 F (1210C). La pr6sente invention vise a satisfaire aux exigences ci-dessus. Selon un aspect, la pr6sente invention a trait a une vanne d'arret a d6clenchement thermique. La vanne d'arret a d6clenchement thermique peut comprendre une vanne d'urgence charg6e par ressort sollicit6e jusqu'A une position ferm6e et comprenant un bras de levier actionnable pour conduire la vanne jusqu'A une position ouverte. Un maillon fusible relie fonctionnellement une poign6e a tirer au bras de levier de maniere que la poign6e a tirer actionne manuellement la vanne d'urgence. Un m6canisme de verrouillage verrouille la poign6e a tirer avec la vanne d'urgence dans la position ouverte, de maniere que le maillon fusible s'ouvre, dans des conditions de temperatures e1evees, pour deconnecter la poign6e a tirer du bras de levier afin de fermer la vanne d'urgence. Selon un autre aspect, la presente invention a trait a un appareil comprenant une paroi de fond comportant une sortie de d6charge fermee par une vanne d'arret a declenchement thermique. La vanne d'arr8t a d6clenchement thermique est mont6e au niveau de la sortie de d6charge comprenant une vanne d'urgence charg6e par ressort, la vanne d'urgence 6tant sollicit6e jusqu'A une position ferm6e et comprenant un bras de levier actionnable pour conduire la vanne jusqu'A une position ouverte, une poign6e a tirer, un maillon fusible reliant fonctionnellement la poign6e a tirer au bras de levier de maniere que la poign6e a tirer actionne manuellement la vanne d'urgence, et un m6canisme de verrouillage pour verrouiller la poign6e a tirer avec la vanne d'urgence dans la position ouverte, de maniere que le maillon fusible s'ouvre, dans des conditions de temperatures elevees, pour deconnecter la poign6e a tirer du bras de levier afin de fermer la vanne d'urgence. Selon un autre aspect encore, la presente invention comprend un grand recipient pour vrac (GRV) pour d6charger des mati6res comprenant une cuve portative comprenant une paroi de fond comportant une sortie de d6charge inf6rieure. Une vanne d'arret a declenchement thermique est montee sur la sortie de d6charge de cuve portative. D'autres caract6ristiques et avantages de la pr6sente invention apparaitront a la lumiere de la description et des dessins. La figure 1 est une vue en plan de dessus d'un grand recipient pour vrac (GRV) comprenant une vanne d'arret a d6clenchement thermique selon la pr6sente invention ; la figure 2 est une elevation avant du GRV de la figure 1 ; la figure 3 est une elevation de cote du GRV de la 10 figure 1 ; la figure 4 est une elevation de cote partielle de la vanne d'arret a d6clenchement thermique selon la pr6sente invention, mont6e sur une paroi de fond ; la figure 5 est une elevation avant de la vanne 15 d'arret a d6clenchement thermique de la figure 4, des parties la vanne pr6sente la vanne pr6sente invention illustr6e dans une position de d6clenchement thermique. La pr6sente invention a trait generalement a une vanne d'arret a declenchement thermique utilis6e, par exemple, sur la paroi de fond d'une cuve portative, telle qu'un 30 grand recipient pour vrac (GRV) pour transporter et stocker des matieres, telles que des matieres liquides. En particulier, la vanne d'arret a d6clenchement thermique utilis6e sur un GRV, avec d'autres accessoires, satisfait aux exigences de dechargement de matieres dangereuses de 35 GRV qui restent a bord d'un vehicule a moteur. 20 25 6tant omises pour des la figure 6 est une elevation d'arret a d6clenchement thermique invention illustr6e dans une position la figure 7 est une elevation d'arr8t a declenchement thermique la figure 8 est une d'arret a d6clenchement invention illustr6e dans une position elevation thermique raisons de clarte ; de cote de selon la ferm6e ; de cote de selon la ouverte ; et de cote de la selon la pr6sente vanne En reference aux figures 1 a 3, une cuve portative 10, sous la forme d'un GRV, comprend une sortie de d6charge inferieure 12, voir figure 4, equipee de trois dispositifs de fermeture installes en serie et ind6pendants les uns des autres, a savoir une vanne d'arr8t a d6clenchement thermique 14, interne, a fermeture automatique, une vanne d'arret a bille externe 16 et une fermeture 6tanche aux liquides 18, telle qu'un chapeau de protection contre les poussieres. La vanne d'arret 16 a une construction classique et comprend un adaptateur a raccordement rapide pour connexion au chapeau de protection contre les poussieres 18 ou a un tuyau externe (non repr6sente). Le GRV 10 comprend une paroi inferieure 20, entour6e par une paroi laterale peripherique 22 ferm6e par une paroi sup6rieure 24. La paroi sup6rieure 24 comprend une ouverture de remplissage (non representee) fermee par un couvercle 26. La paroi inferieure 20 comprend des nervures, indiquees en traits interrompus 28, de maniere que la paroi inf6rieure 20 aille en pente vers la sortie de d6charge 12. Quatre jambages fagonn6s 30 sont situ6s a chaque coin de la paroi inf6rieure 20 pour supporter le GRV 10 sur une surface de support ou pour empilage sur un autre GRV. Des oreilles de levage 32 sont dispos6es a chaque angle de la paroi sup6rieure 24. Des canaux en fourche a deux voies, fagonn6s, 34 s'etendent longitudinalement sous la paroi inf6rieure 20 pour le transport au moyen d'un chariot e1evateur a Fourche. Dans le mode de realisation illustre de la pr6sente invention, la vanne d'arr8t a d6clenchement thermique 14 est illustr6e sur un GRV 10 fabrique et commercialise par le cessionnaire de la pr6sente invention sous la marque LIQUITOTE . Le GRV LIQUITOTE est un recipient en acier ayant generalement une capacite dans la plage de 255 a 550 gallons, Bien que certains atteignent 793 gallons, et a une largeur nominale de 42 pouces (1 pouce = 2,54 cm) et une longueur nominale de 42 ou de 48 pouces. La capacite est autrement determinee par la hauteur du recipient, qui est variable. Bien que la vanne a d6clenchement thermique 14 soit illustree sur le GRV LIQUITOTE , la vanne a d6clenchement thermique pourrait titre utilis6e avec d'autres types de GRV, de cuves portatives ou analogues, comme apparaitra a 1'homme de 1'art. De tels recipients peuvent avoir une capacite dans la plage de 120 a 793 gallons. En outre, le GRV pourrait titre fabrique en mati8re plastique rigide ou avoir une composition composite, comme cela est connu. Tel qu'il est employe ici le terme "grand recipient pour vrac" est entendu comme se rapportant 6galement plus generalement a des cuves portatives, comme est connu dans 1'art. La vanne a d6clenchement thermique, voir figure 4, comprend une vanne d'urgence charg6e par ressort 40. La vanne d'urgence 40 peut, par exemple, titre une vanne d'urgence a commande par cable, en acier inoxydable, de trois pouces, telle que fournie par Betts Industries. Comme apparaitra, d'autres vannes d'urgence pourraient egalement titre employees relativement a la pr6sente invention. La vanne 40 comprend un corps 42 s'etendant entre une bride d' entree 44 et une bride de sortie 46. La bride d' entree 44 est fix6e a la sortie de d6charge 12 au moyen de raccords 48. Une structure de vanne actionn6e par ressort, illustr6e generalement en 50, s'etend dans le GRV 10. Un bras de levier 52 est fonctionnellement relie a la structure de vanne actionn6e par ressort 50 pour commander les positions ouverte et ferm6e de la vanne. La vanne 40 est illustr6e dans la position fermee de valve sur la figure 4. La bride de sortie de vanne 46 est apte a comprendre une plaque 54 s'etendant lateralement depuis la bride, voir figure 5. La plaque 54 comporte une ouverture en trou de serrure 56 comportant un sommet agrandi 58 et une base retrecie 60. La vanne a d6clenchement thermique 14 comprend un actionneur 62 comprenant une poignee a tirer 64 reliee au bras de levier 52 au moyen d'un maillon fusible 66. La poign6e 64 comprend une tige 67 ayant un diametre inf6rieur a la dimension de la base retrecie 60 de 1'ouverture en trou de serrure. Une bague annulaire 68 est soudee a la tige 67 espac6e du maillon fusible 66. La bague 68 a un diametre sup6rieur a la base retrecie 60 de 1'ouverture en trou de serrure mais inferieur a son sommet agrandi 58. La tige 67 est coud6e en 70 pour d6finir une portion de prehension 72. Un manchon 74 est regu de fagon t6lescopique sur la tige 67 entre la bague 68 et la portion coud6e 70. La portion de prehension 72 permet a un utilisateur d'ouvrir ou de fermer la vanne d'arret a d6clenchement thermique 14 sans actionner directement le bras de levier 52. La poign6e a tirer 64 s'etend au travers de 1'ouverture en trou de serrure 56. Le maillon fusible 66 relie la poign6e au bras de levier 52, comme represents, mais, en cas d'incendie, est brQle a une temperature selectionnee et d6connecte la poign6e 64 du bras de levier 52 pour fermer automatiquement la vanne 40. Le maillon fusible 66 peut titre, par exemple, du type fourni par Betts Industries et permet un actionnement thermique a pas plus de 250 F. La figure 6 illustre la vanne d'arr8t a d6clenchement thermique 14 avec 1'actionneur 62 clans la position term6e, reli6e via le maillon fusible 66 au bras de levier 52 de mani6re que la vanne d'urgence 40 soft dans la position term6e. Dans cette position, le manchon 74 s'stend au travers du sommet agrandi 58 de 1'ouverture en trou de serrure. La vanne d'arr8t a d6clenchement thermique 14 est ouverte en tirant sur la poignee 64, comme indique par la fl6che A sur la figure 7, ce qui fait tourney le bras de levier 52, comme indique par la tleche B, pour d6placer la vanne d'urgence 40 jusqu'a la position ouverte a 1'encontre de la force e1astique. L'actionneur 62 est verrouille en abaissant la tige 67 de maniCre qu'elle soit regue dans la base retrecie 60 de 1'ouverture en trou de serrure, la bague 68 engageant la plaque 54. Dans des conditions de temperatures extremement e1evees, par exemple en presence d'un incendie, le maillon fusible 66 fond et s6pare la poign6e a tirer 64 du bras de levier 52, voir figure 8. La force e1astique de la vanne d'urgence 40 ferme alors la vanne, d6plagant le bras de levier 52 jusqu'A la position term6e, comme indique par la fl6che C. 11 s'agit de la position de d6clenchement avec la vanne d'urgence 40 fermee et 1'actionneur 62 clans la position verrouill6e 6galement illustr6e sur la figure 7. Ensuite, le maillon fusible 66 doit titre remplace pour actionner la vanne d'arr8t a d6clenchement thermique 14. Ainsi, selon la presente invention, it est propose un grand recipient pour vrac comprenant une paroi de fond comportant une sortie inf6rieure et une vanne d'urgence charg6e par ressort avec une poign6e a tirer qui est fix6e a la vanne d'urgence via un maillon fusible, la vanne 6tant man-tee sur la paroi de fond, au niveau de la sortie. La position de la vanne est visible depuis le sol, comme apparait sur les vues des figures 6 a 8
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Grand récipient pour vrac (GRV) pour décharger des matières, comprenant une cuve portative (10) comprenant une paroi de fond comportant une sortie de décharge inférieure (12). Une vanne d'arrêt à déclenchement thermique (14) est montée au niveau de la sortie, la vanne comprenant une vanne d'urgence (40) chargée par ressort sollicitée jusqu'à une position fermée et comprenant un bras (52) actionnable pour conduire la vanne jusqu'à une position ouverte. Un maillon fusible (66) relie fonctionnellement une poignée à tirer (64) au bras de manière que la poignée conduise manuellement la vanne d'urgence. Un mécanisme de verrouillage verrouille la poignée avec la vanne d'urgence dans la position ouverte, de manière que le maillon fusible s'ouvre, dans des conditions de températures élevées, pour déconnecter la poignée du bras afin de fermer la vanne d'urgence.
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1. Vanne d'arr8t a d6clenchement thermique (14) caracterisee en ce qu'elle comprend une vanne d'urgence (40) chargee par ressort sollicit6e jusqu'a une position ferm6e et comprenant un bras de levier {52) actionnable pour conduire la vanne jusqu'A une position ouverte ; une poign6e a tirer {64) ; un maillon fusible (66) reliant fonctionnellement la poign6e a tirer (64) au bras de levier (52) de mani8re que la poign6e a tirer actionne manuellement la vanne d'urgence (40) ; et un m6canisme de verrouillage pour verrouiller la poign6e a tirer (64) a la vanne d'urgence (40) dans la position ouverte, de mani8re que le maillon fusible (66) s'ouvre, dans des conditions de temperatures e1evees, pour deconnecter la poign6e a tirer (64) du bras de levier (52) afin de fermer la vanne d'urgence. 2. Vanne d'arr8t a declenchement thermique selon la 1, caracterisee en ce que le m6canisme de verrouillage comprend une plaque (54) sur la vanne d'urgence (40) comportant une ouverture de type fente et la poign6e a tirer (64) comprend une tige (67) s'etendant au travers de 1'ouverture de type fente et comportant une saillie pour engager s6lectivement la plaque. 3. Vanne d'arr8t a d6clenchement thermique selon la 2, caracterisee en ce que 1'ouverture de type fente comprend une ouverture en trou de serrure (56). 4. Vanne d'arr8t a d6clenchement thermique selon la 1, caracterisee en ce que la vanne d'urgence (40) comprend une bride (46) comportant une plaque d'extension (54) pourvue d'une ouverture en trou de serrure (56) et le m6canisme de verrouillage comprend une bague arquee (68) sur la poign6e a tirer (64) pour engager s6lectivement la plaque (54). 5. Vanne d'arr8t a d6clenchement thermique selon la 1, caracterisee en ce que le maillon fusible (66) s'ouvre a une temperature d'environ 121 C (250 F). 6. Appareil caracterise en ce qu'il comprend une paroi de fond comportant une sortie de d6charge (12) et une vanne d'arret a d6clenchement thermique (14) mont6e au niveau de la sortie de d6charge, comprenant une vanne d'urgence (40) charg6e par ressort, la vanne d'urgence etant sollicit6e jusqu'A une position fermee et comprenant un bras de levier (52) actionnable pour conduire la vanne jusqu'A une position ouverte, une poign6e a tirer (64), un maillon fusible (66) reliant fonctionnellement la poign6e a tirer au bras de levier de mani6re que la poign6e a tirer conduise manuellement la vanne d'urgence, et un m6canisme de verrouillage pour verrouiller la poignee a tirer (64) avec la vanne d'urgence clans la position ouverte, de mani6re que le maillon fusible (66) s'ouvre, dans des conditions de temperatures elevees, pour d6connecter la poignee a tirer (64) du bras de levier (52) afin de fermer la vanne d'urgence. 7. Appareil selon la 6, caracterise en ce que le m6canisme de verrouillage comprend une plaque (54) sur la vanne d'urgence (40) comportant une ouverture de type fente et la poign6e a tirer (64) comprend une tige (67) s'etendant au travers de 1'ouverture de type fente et comportant une saillie pour engager s6lectivement la plaque. 8. Appareil selon la 7, caract6rise en ce que 1'ouverture de type fente comprend une ouverture en 30 trou de serrure (56). 9. Appareil selon la 6, caracterise en ce que la vanne d'urgence comprend une bride (46) comportant une plaque d'extension (54) pourvue dune ouverture en trou de serrure (56) et le m6canisme de 35 verrouillage comprend une bague arquee (68) sur la poign6e a tirer {64) pour engager s6lectivement la plaque (54). 10. Appareil selon la 6, caract6rise en ce que le maillon fusible {66) s'ouvre a une temperature d'environ 121 C (250 F). 11. Appareil selon la 6, comprenant en 5 outre une vanne a bille (16) reli6e a la vanne d'urgence (40). 12. Grand recipient pour vrac (GRV) pour d6charger des mati6res, caract6rise en ce qu'il comprend : une cuve portative (10) comprenant une paroi de fond 10 comportant une sortie de d6charge inf6rieure (12) ; et une vanne d'arret a declenchement thermique montee sur la sortie de d6charge de cuve portative comprenant une vanne d'urgence (40) charg6e par ressort sollicit6e jusqu'd une position ferm6e et comprenant un bras de levier (52) 15 actionnable pour conduire la vanne jusqu'A une position ouverte ; une poign6e a tirer (64) ; un maillon fusible (66) reliant fonctionnellement la poignee a tirer au bras de levier de maniere que la poign6e 20 a tirer actionne manuellement la vanne d'urgence ; et un mecanisme de verrouillage pour verrouiller la poignee a tirer avec la vanne d'urgence dans la position ouverte, de maniere que le maillon fusible s'ouvre, dans des conditions de temperatures e1evees, pour d6connecter la 25 poign6e a tirer du bras de levier afin de fermer la vanne d'urgence. 13. GRV selon la 12, caract6rise en ce que le m6canisme de verrouillage comprend une plaque (54) sur la vanne d'urgence comportant une ouverture de type 30 fente et la poignee a tirer comprend une tige s'etendant au travers de 1'ouverture de type fente et comportant une saillie pour engager s6lectivement la plaque. 14. GRV selon la 13, caracterise en ce que 1'ouverture de type fente comprend une ouverture en 35 trou de serrure {56). 15. GRV selon la 12, caract6rise en ce que la vanne d'urgence comprend une bride (46) comportant une plaque d'extension (54) pourvue d'une ouverture en trou de serrure (56) et le m6canisme de verrouillage comprend une bague arquee (68) sur la poign6e a tirer (64) pour engager s6lectivement la plaque. 16. GRV selon la 12, caract6rise en ce que le maillon fusible (66) s'ouvre a une temperature d'environ 121 C (250 F). 17. GRV selon la 12, comprenant en outre une vanne a bille (16) reli6e a la vanne d'urgence (40). 18. GRV selon la 12, caracterise en ce que la paroi de fond va en pente vers la sortie de d6charge. 19. GRV selon la 12, caract6rise en ce que la cuve portative comprend une cuve en acier. 20. GRV selon la 12, caracterise en ce que la cuve portative comprend une cuve ayant une capacite clans la plage de 454 a 3002 litre environ (120 a 793 gallons environ).
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F,B
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F16,B65
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F16K,B65D
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F16K 21,B65D 90,F16K 17,F16K 31
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F16K 21/00,B65D 90/22,B65D 90/54,F16K 17/38,F16K 31/64
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FR2898802
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A1
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DISPOSITIF ORTHODONTIQUE
| 20,070,928 |
1 - La présente invention concerne un dispositif orthodontique comprenant une coquille et un embout de succion. Un tel dispositif est destiné à prévenir et/ou à corriger des déformations dento-maxillo-faciales, liées au passage de la langue et/ou à la présence d'un corps étranger à travers la barrière dentaire (ou maxillaire, dans le cas d'un bébé). La succion, geste instinctif dès la naissance, permet à l'enfant de s'alimenter dans la vie. Elle fait appel à des acteurs musculaires représentés par la langue, les lèvres, les joues et les muscles élévateurs/abaisseurs de la mandibule. Les actions coordonnées de ces muscles au moment de la succion, déclenché par la présence d'un stimulus, tel que par exemple un mamelon, une tétine, un doigt ou une sucette, au niveau de la zone sensorielle palatino rétro-incisive, provoque par le jeu de "pression/dépression" l'extraction de liquide à partir du corps étranger stimulé. Ainsi, la succion d'un corps étranger s'accompagne toujours du passage de ce corps étranger au niveau de la barrière dentaire/maxillaire avec comme conséquence à moyen terme une déformation dento-maxillo-faciale, telle que la béance antérieure. Par ailleurs, la poussée et/ou l'interposition linguale, qui accompagne la succion, entraîne une vestibulo-version des incisives et une proalvéolie. Un dispositif de positionnement lingual destiné à éviter cette poussée et/ou interposition linguale a été 30 proposé notamment par le document FR-A-2 867 058. Un dispositif conforme à ce document antérieur est représenté en vue de dessus sur la figure 1 et en coupe selon l'axe A-A' de la figure 1 sur la figure 2. Ce dispositif comporte une plaque 2 en forme de U comprenant une surface supérieure 7 et une surface inférieure 6. Elle comprend également un rebord labial 3 et un rebord lingual 8. La face supérieure 7 et la face inférieure 6 de la plaque comprise chacune entre les deux rebords forment respectivement une gouttière supérieure et une gouttière inférieure. Celles-ci correspondent respectivement à l'arcade supérieure ou maxillaire et à l'arcade inférieure ou mandibulaire. Des logements en creux ou empreintes de réceptions, correspondant à la position des dents supérieures et inférieures, peuvent être ménagés respectivement dans les gouttières supérieure et inférieure. Il comprend également un embout de succion 1, par exemple de type tétine ou sucette, et une rampe linguale 5 qui forment ensemble un guide pour le positionnement de la langue 9. Le rebord lingual 8 permet d'éviter la poussée et/ou l'interposition linguale mentionné plus haut. Le dispositif selon le document antérieur cité n'est cependant pas satisfaisant car son épaisseur au niveau des gouttières 6 et 7 est conséquente et ne permet donc pas de supprimer les déformations dentaires telle que la béance antérieure. La présente invention a pour but de pallier les insuffisances des dispositifs de l'art antérieur. A cette fin, l'invention propose un dispositif orthodontique comprenant une coquille, destinée à être placée dans la cavité buccale intra-maxillaire d'un sujet, ladite coquille comportant une partie antérieure destinée à être placée à proximité du maxillaire du sujet, et un embout de succion solidaire de la coquille et s'étendant d'une face interne de la partie antérieure de la coquille vers une partie postérieure de la coquille, caractérisé en ce que ledit dispositif est conformé pour ne pas empêcher l'occlusion dentaire du sujet. Le dispositif selon l'invention permet ainsi, en supprimant l'interposition d'un corps volumineux au niveau des maxillaires, d'éviter une déformation dentaire, telle que la béance antérieure. De plus, la forme en coquille du dispositif permet de lutter contre l'interposition et/ou poussée linguale, et de ses conséquences à moyen et long terme, telles que vestibuloversion des incisives et la pro-alvéolie. Enfin, un avantage important du dispositif selon l'invention est qu'un port précoce et systématique peut facilement être obtenu, du fait que le dispositif ne gêne pas le mouvement maxillaire, dont l'occlusion dentaire, du sujet. De manière préférée, la coquille comporte une face inférieure, une face postérieure et une face supérieure, destinées respectivement à être placées à proximité du plancher buccal du sujet, de la partie postérieure de la cavité buccale du sujet, et à proximité de la voûte palatine du sujet, et au moins l'une des faces - 4 - inférieure, postérieure et supérieure comporte une ouverture. De manière avantageuse, la coquille a la forme d'un écran lingual. Selon un mode de réalisation avantageux, le dispositif comprend un canal traversant s'étendant, dans l'embout de succion, à partir de la face externe de la partie antérieure de la coquille. Avantageusement, le dispositif comprend un moyen de préhension externe relié à la face antérieure de la coquille, ledit moyen de préhension externe présentant, au niveau des maxillaires lorsque le dispositif est en place dans la cavité buccale du sujet, une épaisseur, selon une direction perpendiculaire au plan de contact des maxillaires, inférieure à 5 mm. Selon un mode de réalisation avantageux, le dispositif comprend un écran labial, destiné à être placé dans le vestibule buccal antérieur du sujet, ledit écran labial étant relié à la partie antérieure de la coquille par une liaison présentant, au niveau des maxillaires lorsque le dispositif est en place dans la cavité buccale du sujet, une épaisseur, selon une direction perpendiculaire au plan de contact des maxillaires, inférieure à 5 mm. De préférence, au moins une partie du dispositif est en un matériau souple choisi parmi au moins l'un des polymères suivants : polyéthylène, polypropylène, polycarbonate, polyméthacrylate, polyuréthane, polyvinyle, des dérivés de silicone ou du caoutchouc, ou parmi l'un des matériaux alimentaires suivants : gélatine ou pectine. - 5 - Le dispositif peut encore comprendre, de manière avantageuse, un anneau de dentition s'étendant sur au moins une partie de la face externe de la coquille, par exemple sous la forme d'une ailette orientée vers le haut à partir de son bord de contact avec la coquille et/ou une rampe linguale s'étendant sur au moins une partie de la face interne de la coquille, par exemple sous la forme d'une ailette orientée vers le bas à partir de son bord de contact avec de la coquille. On décrira ci-après, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel : La figure 1, déjà décrite, est une vue de dessus d'un dispositif orthodontique selon l'art antérieur, La figure 2, déjà décrite, est une coupe selon l'axe A-A' du dispositif représenté sur la figure 1, La figure 3 est une coupe d'un mode de réalisation du dispositif selon l'invention, selon son axe de symétrie longitudinal, La figure 4 est une vue de face du dispositif selon le mode de réalisation de la figure 3, La figure 5 est une coupe d'un autre mode de réalisation de l'invention, comportant un canal d'alimentation, La figure 6 illustre schématiquement en perspective un mode de réalisation du dispositif selon l'invention pourvu d'un anneau de dentition et d'une rampe linguale, et La figure 7 illustre schématiquement une coupe selon un plan perpendiculaire à son axe longitudinal du dispositif selon la figure 6. Les figures 3 et 4 illustrent un premier mode de réalisation du dispositif orthodontique selon l'invention. Sur la figure 3, le dispositif orthodontique 10 est positionné dans la cavité buccale d'un sujet dont le visage 12 et la langue 14 sont esquissés. Ce dispositif ]0 10 comporte une coquille 16 et un embout de succion 18. La coquille 16 comprend une partie inférieure 20a qui vient au contact de la gencive de la partie interne de la mandibule, une partie moyenne 20b s'interposant entre les arcades dentaires et la langue 14, et servant 15 ainsi d'écran lingual, et une partie supérieure 20c à proximité de la voûte palatine du sujet. Cette forme de la coquille assure ainsi la stabilité du dispositif orthodontique dans la cavité buccale. La coquille 16 peut comprendre une ouverture dans sa 20 partie inférieure (au niveau du plancher buccal). Elle est par ailleurs ouverte dans sa partie postérieure pour le passage de la langue (cf. figures 6 et 7). L'embout de succion 18 est solidaire de la coquille. Il s'étend de la face interne 22 de la partie antérieure 25 20d de la coquille. Dans sa partie distale de sa liaison avec la coquille, il peut prendre, comme représenté sur les figures 3 et 4, une forme arrondie, et notamment lenticulaire. L'embout de succion, formant une tétine ou une 30 sucette, est préférentiellement mobile élastiquement, - 7 - notamment sous l'action de la langue du sujet, vers le haut, c'est-à-dire vers la voûte palatine de celui-ci. Il est avantageux, comme représenté sur les figures 3 et 4, que la partie supérieure de la coquille 16 présente une ouverture 24, ceci permettant le contact de la langue avec la voûte palatine, donc le développement des organes sensoriels. L'embout de succion 18 peut être moulé d'une seule pièce avec la coquille, comme représenté sur les figures l0 3 et 4, ou rendu solidaire par tout moyen et notamment collage, soudure aux ultrasons, engagement à frottement dans une ouverture de la coquille, etc... La coquille 16 et l'embout de succion 18 sont réalisés en un matériau souple, tel qu'en un polymère, 15 notamment parmi le polyéthylène, le polypropylène, le polycarbonate, le polyméthacrylate, le polyuréthane, le polyvinyle, des dérivés de silicone ou du caoutchouc, ou autre. Comme on le voit sur les figures 3 et 4, le 20 dispositif orthodontique selon l'invention se place entièrement dans la cavité buccale et n'empêche donc pas l'occlusion dentaire (dent supérieure 26 et dent inférieure 28 en contact). L'absence d'un corps étranger au niveau de la barrière dentaire/maxillaire permet ainsi 25 d'éviter les déformations dento-maxillo-faciales, telle que la béance antérieure. On e représenté sur la figure 5 une variante de réalisation du dispositif orthodontique des figures 3 et 4. Sur cette figure, les éléments identiques à ceux des 30 figures 3 et 4 portent les mêmes références numériques. Le dispositif orthodontique représenté sur la figure 5 se distingue de celui des figures 3 et 4 notamment en ce qu'un canal 30 est ménagé dans l'embout de succion 18. Ce canal est traversant, c'est-à-dire qu'il s'étend de la face externe (celle faisant face aux arcades dentaires) de la partie antérieure de la coquille 16 vers une face postérieure de l'embout de succion 18. Ce canal permet de faire passer un fluide, tel que de l'air ou un liquide d'alimentation vers la cavité buccale, dès lors que le sujet n'est pas entièrement en position d'occlusion dentaire. Le dispositif orthodontique peut être complété par une liaison 32 connecté au canal 30, ou solidaire de celui-ci, pour guider l'apport de fluide depuis l'extérieur de la bouche. Dans ce cas, la liaison 32 est un tuyau. Son diamètre est faible pour ne pas entraver l'occlusion dentaire. Il est par exemple inférieur à 5 mm, et de préférence inférieur à 2 mm. La liaison 32 peut également être prévue dans le dispositif représenté sur les figures 3 et 4 et se présente dans ce cas par exemple sous la forme d'un cordon ou d'un ruban, et en tout état de cause avec une faible épaisseur, selon une direction perpendiculaire au plan des maxillaires, par exemple inférieure à 5 mm, et de manière préférée inférieure à 2 mm, et de manière encore préférée inférieure à 1 mm. Dans tous les cas, un écran labial peut être monté sur la liaison 32, cet écran labial étant destiné à être positionné soit dans le vestibule buccal antérieur, comme sur la figure 1, représentant l'art antérieur connu du document FR 2 867 058, soit hors de la bouche. - 9 Dans ce dernier cas, la liaison 32 constitue un moyen de préhension externe. Les figures 6 et 7 représentent respectivement en perspective et en coupe suivant un plan perpendiculaire à son axe longitudinal une coquille 16 selon une variante de réalisation. Sur ces figures, la coquille 16 comporte une ailette 34 s'étendant sur le pourtour extérieur de la coquille et formant un anneau de dentition. Comme on peut le voir sur la figure 7, l'ailette est orientée vers le haut à partir de son bord en contact avec la coquille 16. Cette ailette est de préférence moulée en une pièce avec la coquille 16. Sa taille peut être ajustée par découpage par le praticien pour régler le degré de propulsion mandibulaire adapté au sujet à traiter. La coquille 16 comporte également une ailette 36 s'étendant sur le pourtour intérieur de la coquille et formant une rampe linguale. Cette ailette 36 est orientée vers le bas à partir de son bord en contact avec la coquille 16. Elle est de préférence moulée en une pièce avec la coquille 16
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L'invention concerne un dispositif orthodontique 10.Il comprend une coquille 16, destinée à être placée dans la cavité buccale intra-maxillaire d'un sujet, ladite coquille 16 comportant une partie antérieure 20d destinée à être placée à proximité des maxillaires du sujet, et un embout de succion 18 solidaire de la coquille 16 et s'étendant d'une face interne de la partie antérieure de la coquille vers une partie postérieure de la coquille, caractérisé en ce que ledit dispositif est conformé pour ne pas empêcher l'occlusion dentaire ou maxillaire du sujet.
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1. Dispositif orthodontique (10) comprenant une coquille (16), destinée à être placée dans la cavité buccale intra-maxillaire d'un sujet, ladite coquille (16) comportant une partie antérieure (20d) destinée à être placée à proximité des maxillaires du sujet, et un embout de succion (18) solidaire de la coquille (16) et s'étendant d'une face interne de la partie antérieure de la coquille vers une partie postérieure de la coquille, caractérisé en ce que ledit dispositif ne comporte pas de corps volumineux empêchant, lorsqu'il est placé dans la cavité buccale intra-maxillaire du sujet, l'occlusion dentaire ou maxillaire de ce dernier 2. Dispositif selon la 1, dans lequel la coquille (16) comporte une face inférieure (20a), une face postérieure et une face supérieure (20c), destinées respectivement à être placées à proximité du plancher buccal du sujet, de la partie postérieure de la cavité buccale du sujet, et à proximité de la voûte palatine du sujet, caractérisé en ce qu'au moins l'une des faces inférieure, postérieure et supérieure comporte une ouverture. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la coquille (16) a la forme d'un écran lingual. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un canal (30) traversant s'étendant, dans l'embout de-11 - succion (18), à partir de la face externe de la partie antérieure (20d) de la coquille (16). 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de préhension externe (32) relié à la face antérieure de la coquille, ledit moyen de préhension externe présentant, au niveau des maxillaires lorsque le dispositif est en place dans la cavité buccale du sujet, une épaisseur, selon une direction perpendiculaire au plan de contact des maxillaires, inférieure à 5 mm. 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un écran labial, destiné à être placé dans le vestibule buccal antérieur du sujet, ledit écran labial étant relié à la partie antérieure (20d) de la coquille (16) par une liaison (32) présentant, au niveau des maxillaires lorsque le dispositif est en place dans la cavité buccale du sujet, une épaisseur, selon une direction perpendiculaire au plan de contact des maxillaires, inférieure à 5 mm. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins l'un des éléments parmi la coquille (16) et l'embout de succion (18) est en un matériau souple choisi parmi au moins l'un des polymères suivants : polyéthylène, polypropylène, polycarbonate, polyméthacrylate, polyuréthane, polyvinyle, des dérivés de silicone ou du caoutchouc, ou parmi l'un des matériaux alimentaires suivants : gélatine ou pectine.- 12 - 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un anneau de dentition (34) s'étendant sur au moins une partie de la face externe de la coquille, ledit anneau de dentition ayant la forme d'une ailette orientée vers le haut à partir de son bord de contact avec la coquille. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que l'anneau de dentition a la forme d'une ailette inclinée vers la partie supérieure de la coquille. 10. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une rampe linguale (36) s'étendant sur au moins une partie de la face interne de la coquille, ladite rampe linguale ayant la forme d'une ailette orientée vers le bas à partir de son bord de contact avec la coquille.
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A
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A61
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A61C
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A61C 7
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A61C 7/08
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FR2894465
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A1
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UTILISATION DE COMPOSES POLYINSATURES EN TANT QU'AGENTS BLANCHISSANTS
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OR2 La présente invention concerne l'utilisation cosmétique et/ou dermatologique de composés polyinsaturés, en tant qu'agents blanchissants de la peau et/ou des poils et/ou des cheveux. Les dérivés rétinoïques sont aujourd'hui utilisés en dermatologie dans différentes indications comme le psoriasis ou l'ichtyose ou bien pour obtenir une dépigmentation de la peau (réduction de la mélanogénèse sous l'action de la vitamine A). Cependant l'utilisation des dérivés rétinoiques par voie topique se heurte à un certain nombre de difficultés du fait du manque de stabilité dans le temps et à la lumière de ces dérivés, de l'irritation résultant de sur-concentrations locales ainsi que d'une faible pénétration de ces dérivés au travers de la couche cornée. Ce dernier inconvénient est dû à la grande lipophilie de la substance qui déposée sur la peau est en fait en grande partie éliminée avec la desquamation. Les effets secondaires : rougeurs, irritation, oedèmes et desquamation excessive limitent l'utilisation de ces dérivés rétinoïques à des patients réellement motivés. D'où l'intérêt d'améliorer la biodisponibilité de l'actif et sa pénétration en évitant les effets néfastes des sur-concentrations locales. La Demanderesse a mis en évidence que de façon surprenante, certains dérivés polyinsaturés possèdent des propriétés inhibitrices de la production de la mélanine par les mélanocytes, démontrant ainsi leur intérêt dans le domaine cosmétique et/ou dermatologique. Ces composés se caractérisent par une structure cyclohexénique substituée par différents radicaux, dont un groupement fonctionnel oxygéné, et un radical polyinsaturé. En particuliers les dérivés utilisés dans le cadre de l'invention sont apparentés aux rétinoïdes. Ces dérivés sont connus et décrits en particulier pour leurs propriétés pharmaceutiques plus particulièrement dans le domaine des anticancéreux. On mentionnera par exemple la demande de brevet WO 00/03700 qui décrit des compositions contenant des oxo rétinoïdes dans le traitement de la prolifération anormale des cellules, et le document WO 92/04432 qui décrit l'utilisation de dérivés d'oxo rétinoïdes dans le traitement du cancer. Dans le domaine cosmétologique, la demande WO 82/02833 décrit l'utilisation de rétinoïdes pour augmenter la vitesse de pousse des cheveux et la demande WO 01/66077 décrit l'utilisation cosmétique de dérivés oxo rétinoïdes dans le traitement des désordres de la peau tels que l'acné, les kératoses et la rosacée. Ainsi la présente invention concerne l'utilisation cosmétique d'au moins un composé de formule (I) : dans laquelle R1 représente un groupement R' l ou -A-R'1, dans lesquels R' l est choisi parmi - 20 COOH, -COOR3, -OCOR3, -CONH2, -CONHR3, -CONR3R4, -CHO, -CH2OH, - CH2OR5, et A représente un groupement alkylène C1-C16 linéaire ou ramifié, alkénylène C2-C16 linéaire ou ramifié, ou alkynylène C2-C16 linéaire ou ramifié, G forme avec le carbone auquel il est rattaché un groupement C=O, ou représente 25 un groupement ûOH, ou ûOR2, R2 représente un groupement alkyle C1-C16 linéaire ou ramifié éventuellement substitué, alkényle C2-C16 linéaire ou ramifié éventuellement substitué, ou alkynyle (I) C2-C16 linéaire ou ramifié éventuellement substitué, ou acyle (C2-C16) linéaire ou ramifié, R3 et R4 représentent indépendamment un radical alkyle C1-C16 linéaire ou ramifié éventuellement substitué, alkényle C2-C16 linéaire ou ramifié éventuellement substitué, ou alkynyle C2-C16 linéaire ou ramifié éventuellement substitué, R5 représente un radical alkyle C1-C16 linéaire ou ramifié éventuellement substitué, alkényle C2-C16 linéaire ou ramifié éventuellement substitué, alkynyle C2-C16 linéaire ou ramifié éventuellement substitué, ou acyle C2-C16 linéaire ou ramifié, leurs énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs éventuels sels d'addition à un acide ou à une base physiologiquement acceptable, dans une composition, en tant qu'agent blanchissant et/ou éclaircissant de la peau, des poils et/ou des cheveux. L'invention concerne aussi l'utilisation d'au moins un composé de formule (I) telle que définie ci-dessus, pour la fabrication d'une composition dermatologique 20 destinée à dépigmenter la peau humaine. Parmi les acides pharmaceutiquement acceptables, on peut mentionner de façon non limitative, les acides chlorhydrique, hydrobromique, sulfurique, phosphonique, acétique, trifluoroacétique, lactique, pyruvique, malonique, succinique, glutarique, 25 fumarique, tartrique, maléique, méthanesulfonique, camphorique, oxalique, ... Parmi les bases pharmaceutiquement acceptables, on peut mentionner de façon non limitative, l'hydroxyde de sodium, l'hydroxyde de potassium, la triéthylamine, la tert-butylamine, ... Les doubles liaisons du motif insaturé sont en général toutes de configuration E, mais la présente invention concerne aussi l'utilisation de composés de formule (I) 30 pour lesquels toutes ou une partie seulement des doubles liaisons présentent une configuration Z. La terminaison -ène signifie que le groupement concerné est un radical bivalent possédant la même définition que le radical de base, tant dans l'aspect le plus général de la présente invention, que dans les aspects particuliers, avantageux et/ou préférés. L'expression éventuellement substitué associée aux groupements alkyle, alkényle, alkynyle, signifie que ces groupements sont non substitués ou substitués par un plusieurs atomes d'halogène ou groupement alkoxy (CI-C16) linéaire ou ramifié, hydroxy, tri-alkyl-sillyle (C3-C18) linéaire ou ramifié, mercapto, alkylthio, cyano, amino (éventuellement substitué par un ou deux groupements alkyle (CI-C6) linéaire ou ramifié), nitro, carboxy, formyle, alkoxycarbonyle, aminocarbonyle (éventuellement substitué par un ou deux groupements alkyle (CI-C6) linéaire ou ramifié), et carbamoyle. Les radicaux alkyles présents dans les composés de formule (I) utilisés selon l'invention sont préférentiellement des radicaux alkyles (CI-C6) linéaires ou ramifiés. On peut citer en particulier les groupements méthyle, éthyle, propyle, ispropyle, butyle, sec-butyle, tert-butyle, pentyle, isopentyle, hexyle. Les radicaux alkényles présents sur les composés de formule (I) utilisés selon l'invention seront avantageusement des radicaux alkényles (C2-C6) linéaires ou ramifiés, par exemples on peut citer les groupements allyle, ou vinyle. Les radicaux alkynyles présents sur les composés de formule (I) utilisés selon l'invention seront avantageusement des radicaux alkynyles (C2-C6) linéaires ou ramifiés. Par exemple on peut citer les radicaux alcyne, propyne, butyne. Dans les composés de formule (I) utilisés, le groupement RI représente avantageusement un groupement R' l choisi parmi -0OOH, -COOR3, -CHO, -CH2OH, -CH2OR5, dans lesquels R3 et R5 sont tels que définis précédemment. Des composés de formule (I) convenant particulièrement bien à l'utilisation dans le cadre de la présente invention sont ceux pour lesquels G forme avec le carbone auquel il est rattaché un groupement C=O, ou représente un groupement ùOH. Plus particulièrement les composés de formule (I) utilisés pour la mise en oeuvre de la présente invention seront choisis parmi les composés suivants : ù L'ester de 2-triméthylsilanyl-éthyle de l'acide (2E,4E,6E,8E)-3, 7-diméthyl-10 9-(2,6,6-triméthyl- 3- oxo-cyc lohex- 1 -ènyl)-nona-2,4,6, 8-tétraènoique, ù L'ester de 2-triméthylsilanyl-éthyle de l'acide (2E,4E,6E,8E)-9-(3-hydroxy-15 2,6,6-triméthyl-cyclohex- 1 -enyl)-3, 7-diméthyl-nona-2,4,6,8-tétraènoique, ,,Si O OH ù L'ester tert-butylique de l'acide (2E,4E,6E,8E)-3,7-diméthyl-9-(2,6,6-20 triméthyl-3 -oxo-c yc lohex- 1 -enyl)-nona-2,4,6,8-tétraènoique, ù L'ester tert-butylique de l'acide (2E,4E,6E,8E)-9-(3-hydroxy-2,6,6-25 triméthyl-cyclohex-1-enyl)-3,7-diméthyl-nona-2,4,6,8-tétraènoique, OH Le (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-hydroxy)-2,6,6-triméthyl-cyclohex- l -enyl]-3,7-diméthyl-nona-2,4, 6, 8 -tétraénal OH Le (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-oxo)-2,6,6-trimethyl-cyclohex-l-enyl]-3, 7-diméthyl-nona-2,4,6, 8-tétraenal - L'ester méthylique de l'acide (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-Oxo)-2,6,6-triméthylcyclohex- l -enyl]-3,7-diméthyl-nona-2,4,6,8-tétraènoique. - L'ester méthylique de l'acide (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-Hydroxy)-2,6,6- 20 triméthyl-cyclohex- l -enyl]-3,7-diméthyl-nona-2,4,6,8-tétraènoique. 10 15 O o OH 5 - L'acide (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-Oxo)-2,6,6-triméthyl-cyclohex-l-enyl]-3, 7-diméthyl-nona-2, 4, 6, 8-tétraèno ique. OH 10 - L'acide (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-Hydroxy)-2,6,6-triméthyl-cyclohex-l-enyl]-3, 7-diméthyl-nona-2,4, 6, 8-tétraènoi que. OH OH 15 - L'acétate de (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-oxo)-2,6,6-triméthyl-cyclohex-l-ènyl]-3, 7-diméthyl-nona-2,4,6, 8-tétraènyle. - L'ester tert butylique (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-acétoxy)-2,6,6-triméthyl- cyclohex- l -enyl]-3,7-diméthyl-nona-2,4,6,8-tétraènoique. La présente invention concerne également le composé ci-dessus en tant que tel. 20 25 Les composés de formule (I) selon la présente invention sont connus ou bien préparés par des modes opératoires connus à partir de réactifs et produits commerciaux. Les composés de formule (I) ont l'avantage d'être très peu toxiques, et ont montré de bonnes propriétés inhibitrices de la production de mélanine par les mélanocytes. De plus ils présentent des effets secondaires moindres (sécheresse de la peau et inflammation) que des produits de référence utilisés couramment comme par exemple l'acide rétinoïque ou d'autres acides de synthèse du même type. En outre leur stabilité se trouve également améliorée. Ainsi la présente invention concerne aussi un procédé cosmétique de blanchiment et/ou d'éclaircissement de la peau et/ou des poils et/ou des cheveux comprenant l'application sur la peau et/ou les poils et/ou les cheveux d'une composition contenant au moins un composé de formule (I) telle que définie dans la revendication 1 . L'invention concerne également un procédé cosmétique pour éliminer les taches pigmentaires brunâtres et/ou les taches de sénescence de la peau humaine, comprenant l'application sur la peau, d'une composition cosmétique contenant au moins un composé de formule (I) telle que définie précédemment. Les composés selon l'invention, seuls ou en mélange, ainsi que la composition les comprenant, peuvent être utilisés en application topique sur la peau, les poils et/ou les cheveux. La quantité de composés utilisable dans le cadre de l'invention dépend bien évidemment de l'effet recherché. A titre d'exemple, cette quantité peut aller par exemple de 0,01 % à 5 % en poids, de préférence de 0,05 % à 0,5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention est notamment destinée à une application topique; elle comprend par ailleurs un milieu physiologiquement acceptable, c'est-à-dire compatible avec la peau y compris éventuellement le cuir chevelu, les muqueuses, les cheveux, les poils et/ou les yeux. La composition peut également comprendre tous les constituants usuellement employés dans l'application envisagée. On peut notamment citer l'eau, les solvants, les huiles d'origine minérale, animale et/ou végétale, les cires, les pigments, les charges, les tensioactifs, les actifs cosmétiques ou dermatologiques, les filtres UV, les polymères, les gélifiants, les conservateurs. Lorsque la composition de l'invention est une émulsion, la proportion de la phase grasse peut aller de 5 à 80 % en poids, et de préférence de 5 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les huiles, les émulsionnants et les éventuels coémulsionnants utilisés dans la composition sous forme d'émulsion sont choisis parmi ceux classiquement utilisés dans le domaine considéré. L'émulsionnant et le coémulsionnant sont présents, dans la composition, en une proportion pouvant aller de 0,3 à 30 % en poids, et de préférence de 0,5 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Bien entendu l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses des composés selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. La composition selon l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées dans les domaines cosmétique et dermatologique; elle peut être notamment sous forme d'une solution aqueuse, hydroalcoolique, éventuellement gélifiée, d'une dispersion du type lotion éventuellement biphasée, d'une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans-huile ou multiple, d'un gel aqueux, et peut avoir l'aspect d'une crème, d'une pommade, d'une pâte, d'une mousse. Elle peut aussi être appliquée sur la peau ou les cheveux sous forme d'aérosol. Elle peut être utilisée sous forme de produit de soin, mais aussi de shampoing, ou d'après shampoing. Dans un aspect avantageux, les compositions utilisées dans le cadre de la présente invention contiennent en outre au moins un autre agent blanchissant et/ou dépigmentant. On peut citer à titre d'exemple l'acide kojique, l'acide ellagique, l'arbutine et ses dérivés, l'hydroquinone, les dérivés d'aminophénol tels que ceux décrits dans les demandes WO 99/10318 et WO 99/32077, l'acide L-2-oxothiazolidine-4-carboxylique ou procystéine, ainsi que ses sels et esters, l'acide ascorbique et ses dérivés, le 4-butyl-résorcinol ou lucinol, la thiourée et ses dérivés, le D-pantéthéine sulfonate de calcium; et les extraits de plantes, en particulier de busserole, de réglisse, de mûrier et de scutellaire, sans que cette liste soit limitative. Dans un autre aspect de l'invention, les compositions utilisées peuvent comporter en plus au moins un agent desquamant, et/ou au moins un agent apaisant, et/ou au moins agent photoprotecteur organique et/ou au moins un agent photoprotecteur inorganique. Parmi les agents desquamants classiquement utilisés en cosmétique on peut citer par exemple les (3-hydroxyacides, en particulier l'acide salicylique et ses dérivés, les ahydroxyacides, tels que les acides glycolique, citrique, lactique, tartrique, malique ou mandélique, ou l'urée. Parmi les agents apaisants on mentionnera par exemple l'huile de Canola, le bisabolol, les extraits de camomille, l'allantoïne, les huiles insaturées en oméga 3 telles que les huiles de rosier musca, de cassis, d'ecchium, de poisson, l'aloe vera, les phytostérols, la cortisone, l'hydrocortisone, l'indométhacine et la beta méthasone. Les agents photoprotecteurs organiques utilisés dans le cadre de la présente invention seront notamment choisis parmi les anthranilates ; les dérivés cinnamiques ; les dérivés de dibenzoylméthane ; les dérivés salicyliques, les dérivés Il du camphre ; les dérivés de triazine, les dérivés de la benzophénone ; les dérivés de 0,0-diphénylacrylate ; les dérivés de benzotriazole ; les dérivés de benzalmalonate ; les dérivés de benzimidazole ; les imidazolines ; les dérivés bis-benzoazolyle, les dérivés de l'acide p-aminobenzoïque (PABA) ; les dérivés de méthylène bis-(hydroxyphényl benzotriazole). Les agents photoprotecteurs inorganiques sont choisis parmi des pigments ou bien encore des nanopigments (taille moyenne des particules primaires: généralement entre 5 nm et 100 nm, de préférence entre 10 nm et 50 nm) d'oxydes métalliques enrobés ou non comme par exemple des nanopigments d'oxyde de titane (amorphe ou cristallisé sous forme rutile et/ou anatase), de fer, de zinc, de zirconium ou de cérium qui sont tous des agents photoprotecteurs UV bien connus en soi. Des agents d'enrobage classiques sont par ailleurs l'alumine et/ou le stéarate d'aluminium. Les agents photoprotecteurs sont généralement présents dans la composition selon l'invention dans des proportions allant de 5 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 10 à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les exemples suivants illustrent l'invention, mais ne sauraient en limiter la portée. Exemple 1 Ester de 2-triméthylsilanyl-éthyle de l'acide (2E,4E,6E,8E)-3,7-diméthyl-9-(2,6,6-triméthyl-3-oxo-cyclohex-1-enyl) -nona-2,4,6,8-tétraènoique. 25 si,, 22g (55.0 mmol) de triméthylsyliléthyl-rétinate, obtenus précédemment sont solubilisés dans 40 volumes de dichlorométhane, sous flux d'azote et à l'abri de la 5 lumière. 329g (3.78 mol) d'oxyde manganèse sont ajoutés et le mélange est agité pendant 24h. Le milieu est filtré sur célite, concentré sous vide. 25g de produit brut sont purifiés sur colonne de silice, éluée par un gradient heptane / acétate d'éthyle pour conduire à 14.3g (34.5 mmol) d'un solide orange. Rf = 0.5 (heptane / acétate d'éthyle 7/3) Exemple 2 Ester de 2-triméthylsilanyl-éthyle de l'acide (2E,4E,6E,8E)-9-(3-Hydroxy-2,6,6-10 triméthyl-cyclohex-1-enyl)-3,7-diméthyl-nova-2,4,6,8-tétraènoique. OH 14.3g (34.5 mmol) de composé décrit à l'exemple 1 sont solubilisés dans 10 15 volumes de tétrahydrofurane, sous flux d'azote et à l'abri de la lumière. Le milieu est refroidi à -78 C et 29 ml (35.2 mmol) d'une solution de Dibal-H à 20% dans le toluène sont additionnés goutte-àgoutte en contrôlant la température à -78 C. Le milieu est agité pendant 5h. 20 volumes d'une solution saturée de sels de Rozen sont ajoutés lentement à -78 C. Le milieu est extrait à l'acétate d'éthyle. Les phases 20 organiques sont lavées avec une solution saturée de NaCl, séchées sur MgSO4, et concentrées sous vide. 16g de produit brut sont purifiés sur colonne de silice, éluée par un gradient heptane / acétate d'éthyle pour conduire à 10g (24.0 mmol) d'un solide jaune. 25 Rf = 0.4 (heptane / acétate d'éthyle 7/3) 30 Exemple 3 • Etape 1 : Ester tert-butylique de l'acide (2E,4E,6E,8E)-3,7-diméthyl-9-(2,6,6-triméthylcyclohex-1-ényl)-nona-2,4,6, 8-tétraènoique. 9.1g (30.3 mmol) d'acide rétinoïque sont solubilisés dans 10 volumes de dichlorométhane. A température ambiante, sous flux d'azote et à l'abri de la 10 lumière, 14g (69.6 mmol) de 2-tert-butyl-1,3-diisopropyl-isourée sont ajoutés. Le milieu est agité pendant 18h. Le suivi sur chromatographie en couche mince révèle la fin de la réaction (révélation UV). Les sels d'urée sont alors filtrés, le filtrat est concentré à l'abri de la lumière et purifié sur colonne de silice avec, pour éluant, heptane / acétate d'éthyle 9/1 à l'abri de la lumière pour conduire à 10.4g (29.2 15 mmol) d'une huile pâteuse. Rf = 0.4 (heptane / acétate d'éthyle 8/2) • Etape 2 : Ester tert-butylique de l'acide (2E,4E,6E,8E)-3,7-diméthyl-9-(2,6,6-triméthyl-3-oxo-cyclohex-l-ényl) -nova-2,4,6,8-tétraènoique. 10.4g (29.2 mmol) du composé de l'étape 1 sont solubilisés dans 40 volumes de dichlorométhane, sous flux d'azote et à l'abri de la lumière. 114g (131 mmol) d'oxyde manganèse sont ajoutés et le mélange est agité pendant 72h. Le milieu est 20 25 filtré sur célite, concentré sous vide et purifié sur colonne de silice par un mélange heptane / acétate d'éthyle 9/1. Après cristallisation, 10g (27.0 mmol) de solide orange sont obtenus. Rf = 0.5 (heptane / acétate d'éthyle 7/3) Exemple 4 Ester tert-butylique de l'acide (2E,4E,6E,8E)-9-(3-Hydroxy-2,6,6-triméthylcyclohex-1-ényl)-3, 7-diméthyl-nova-2,4,6,8-tétraènoique. OH 10g (27.0 mmol) du composé de l'exemple 3 sont solubilisés dans 10 volumes de tétrahydrofurane, sous flux d'azote et à l'abri de la lumière. Le milieu est refroidi à 15 -78 C et 23 ml (27.5 mmol) d'une solution de Dibal-H à 20% dans le toluène sont additionnés goutte-à-goutte en contrôlant la température à -78 C. Le milieu est agité pendant 3h. A -60 C, 20 volumes d'une solution saturée de sels de Rozen sont ajoutés. Le milieu est extrait au dichlorométhane. Les phases organiques sont lavées avec une solution saturée de NaCl, séchées sur MgSO4, et concentrées sous vide. 20 15g de produit brut sont purifiés sur colonne de silice, éluée par un gradient heptane / acétate d'éthyle pour conduire à 6.8g (18.3 mmol) d'une huile jaune pâteuse. Rf = 0.3 (heptane / acétate d'éthyle 7/3) 25 Exemple 5 Ester méthylique de l'acide (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-Oxo)-2,6,6-triméthylcyclohex-1-enyl]-3, 7-diméthyl-nona-2,4,6,8-tétraènoique. 1g (0.07 mol) d'acide rétinoïque sont mis en suspension dans 12 volumes de méthanol, sous flux d'azote et à l'abri de la lumière. Le milieu est ramené à 15 C et 10 125m1 (0.28 mol) d'une solution de triméthylsilyldiazométhane 2M dans l'hexane sont additionnés goutte à goutte avec précaution. Le milieu est ramené à température ambiante, sous agitation, pendant une nuit. Le milieu est hydrolysé par 2 volumes d'eau, puis concentré sous vide. Le résidu est repris dans l'acétate d'éthyle, lavé à l'eau puis avec une solution saturée de NaCl. La phase organique 15 est séchée sur MgSO4, puis concentrée sous vide. 22g d'une huile pâteuse jaune est obtenue (100%) et engagée dans la suite sans purification supplémentaire. 16.8g (53.4 mmol) de cette huile sont mis en solution dans 40 volumes de dichlorométhane, sous flux d'azote et à l'abri de la lumière. 69.7g (0.80 mol) d'oxyde de manganèse sont ajoutés au milieu, qui est agité pendant 48h. Le 20 mélange est filtré sur célite et le filtrat est concentré sous vide pour conduire au produit attendu. Caractérisations : Rf = 0.2 (heptane / acétate d'éthyle 9/1) 25 30 15 o 35 Exemple 6 Ester méthylique de l'acide (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-Hydroxy)-2,6,6-triméthylcyclohex-1-enyl]-3, 7-diméthyl-nona-2,4,6,8-tétraènoique. OH 4g (0.012 mol) de composé de l'exemple 5 sont dissous dans 10 volumes de 10 tétrahydrofurane, sous flux d'azote et à l'abri de la lumière. Le milieu est refroidi à -78 C et 17 ml (0.017 mol) d'une solution de Dibal-H 1M dans le dichlorométhane sont additionnés goutte-à-goutte en contrôlant la température à -78 C. Le milieu est agité pendant 1h. A -60 C, 30 volumes d'une solution saturée de sels de Rozen sont ajoutés. Le milieu est extrait à l'acétate d'éthyle. Les phases organiques sont lavées 15 avec une solution saturée de NaCl, séchées sur MgSO4, et concentrées sous vide. 3.94g de produit brut sont obtenus et purifiés sur colonne de silice éluée par un système heptane / acétate d'éthyle 8/2. pour conduire au produit attendu. Caractérisations : 20 Rf = 0.2(heptane / acétate d'éthyle 8/2) Exemple 7 Acide (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-Oxo)-2,6,6-triméthyl-cyclohex-1-enyl]-3, 7-diméthyl-nona-2,4,6,8-tétraènoique. 1.31g (3.99 mmol) de composé décrit à l'exemple 5 sont solubilisés dans 6 volumes de tétrahydrofurane. 368 ml (8.8 mmol) d'une solution LiOH à 50% dans l'eau sont 16 O 25 30 OH10 additionnés à température ambiante. Après une nuit d'agitation, la phase aqueuse est extraite à l'acétate d'éthyle, puis acidifiée à pH 5 par une solution HC1 3M. Cette phase aqueuse est à nouveau extraite par de l'acétate d'éthyle. Les phases organiques sont séchées sur MgSO4 puis concentrées sous vide, et conduisent à 0.77g du composé attendu. Caractérisations : Rf = 0.05 (heptane / acétate d'éthyle 8/2) Exemple 8 Acide (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-Hydroxy)-2,6,6-triméthyl-cyclohex-1-enyl]-3, 7-diméthyl-nona-2,4,6,8-tétraèonoique. OH 15 OH 0.9g (2.70 mmol) de composé décrit à l'exemple 6, sont solubilisés dans 9 volumes de méthanol et 4 volumes d'eau. 250 mg (5.9 mmol) d'une solution LiOH à 56% dans l'eau sont additionnés à température ambiante. Après 4 jours d'agitation, le 20 milieu réactionnel est concentré sous vide, la phase aqueuse restante est extraite à l'acétate d'éthyle, puis acidifiée à pH 5 par une solution HC1 3M, et extraite à nouveau par de l'acétate d'éthyle. Les phases organiques sont séchées sur MgSO4 puis concentrées sous vide, et conduisent au produit attendu. 25 Caractérisations : Rf = 0.05 (heptane / acétate d'éthyle 8/2) Exemple 9 30 Ester tert butylique (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-acétoxy)-2,6,6-triméthyl-cyclohex-1-enyl]-3, 7-diméthyl-nona-2,4,6,8-tétraènoique. 2g (5.4 mmol) du composé de l'exemple 4 sont dissous dans 10 volumes de tétrahydrofurane, à l'abri de la lumière. A 5 C, sous flux d'azote, 1.62g d'anhydride acétique (16.2 mmol), 0.65g de triéthylamine (6.5 mmol) et 849mg (10.8 mmol) de pyridine sont additionnés. Le milieu est ramené à température ambiante et agité pendant 20h, à l'abri de la lumière. Une fois la réaction terminée, le milieu réactionnel est concentré puis purifié sur colonne de silice éluée par un système Heptane / Acétate d'éthyle 9/1, pour conduire au composé attendu. Caractérisations : Rf = 0.6(heptane / acétate d'éthyle 9/1) Exemple 10 (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-oxo)-2,6,6-triméthyl-cyclohex-l-enyl]-3, 7-diméthylnona-2,4,6,8-tétraènal 1g (3.5 mmol) de Rétinal est dissous dans 45 volumes de dichlorométhane. A l'abri de la lumière, 23g (0.265 mol) d'oxyde de manganèse sont ajoutés au milieu, qui est agité à température ambiante pendant 4 jours. Après filtration sur célite et lavages du solide au dichlorométhane, les filtrats sont concentrés sous vide. Le résidu est purifié sur colonne de silice, éluée par un système heptane / acétate d'éthyle 98/2. Le solide est recristallisé dans l'heptane pour conduire au composé attendu. Caractérisations : Rf = 0.3 (heptane / acétate d'éthyle 7/3) Spectrométrie de masse : [MNa+] 321 ([MH+] calculé 298) 35 Exemple 11 (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-hydroxy)-2,6,6-triméthyl-cyclohex-l-enyl]-3, 7-diméthyl-5 nona-2,4,6,8-tétraénal OH 2g (5.37 mmol) du composé de l'exemple 4 sont mis en solution dans 10 volumes 10 de toluène, sous flux d'azote et à l'abri de la lumière. Le milieu est refroidi à -78 C, puis 4.57ml (5.48 mmol) d'une solution de Dibal-H à 20% dans le Toluène sont ajoutés goutte-à-goutte. Après 3h d'agitation à -78 C, 20 volumes d'une solution saturée de sels de Rozen sont ajoutés. Le milieu est extrait au Toluène, les phases organiques sont lavées avec une solution saturée de NaCl, séchées sur MgSO4, 15 filtrées et concentrées sous vide. Le produit brut obtenu est purifié sur colonne de silice, éluée par un gradient Heptane, Heptane / Acétate d'éthyle 9/1.pour conduire au composé attendu. Caractérisations : 20 Rf = 0.2 (heptane / acétate d'éthyle 7/3) Spectrométrie de masse : [M+Na+] = 323 ([MH+] calculé 300) Exemple 12 Acétate de (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-oxo)-2,6,6-triméthyl-cyclohex-l-ènyl]-3, 7-diméthyl-nona-2,4,6,8-tétraènyle. 19 25 30 Exemple 13 : Etude de toxicité L'objectif de ces tests est de mesurer la toxicité des nouveaux rétinoïdes sur les cellules kératinocytes et mélanocytes. La méthode utilisée est un test de respiration cellulaire avec le MTT (bleu de thiazolile) qui permet d'évaluer les cellules encore vivantes. • Protocole opératoire : Le test au MTT donne un index de respiration cellulaire; il s'agit d'un substrat des déshydrogénases en général, de la succinate déshydrogénase en particulier. Le MTT, jaune, partiellement soluble dans l'eau, est réduit en un composé violet, insoluble dans l'eau, mais soluble dans les solvants organiques (DMSO). Préparer une solution 12 mM (5 mg/ml) de MTT dans de l'eau ou du milieu de culture. Diluer 1:10 cette solution dans le surnageant ou la suspension de cellules (MTT final 1.2 mM ou 0.5 mg/ml), puis laisser incuber 3 h à 37 C. Aspirer le surnageant, puis dissoudre les cristaux violets de MTT formazan dans du DMSO. Lire la densité optique de la solution à 550 nm (au besoin diluer préalablement). 20 Droite d'étalonnage : MTT formazan 0-200 M. • Résultats : - sur kératinocytes BDVII : 25 Ces résultats sont rassemblés dans le tableau n 1 ci-dessous Toxicité des rétinoïdes sur kératinocytes BDVII et sur les figures 1 et 2 qui représentent la viabilité des cellules en fonction de la concentration. Les composés les moins toxiques sont les exemples 7, 8, 9 suivis des exemples 3 et 4 puis des exemples 5 et 6. 30 5 Tableau 1 Kératinocytes murins BDV II Rétinoïde Nom Concentratio % MTT - IC 50 MTT n ( M) ( M) RA Acide rétinoïque 10 40 3 374 Ex 3 4-oxorétinoate de tert-butyle 10 85 60 404 Ex 4 4-hydroxyrétinoate de tert-butyle 10 84 70 405 Ex 7 Acide 4-oxorétinoïque 10 78 > 100 406 Ex 8 Acide 4-hydroxyrétinoïque 10 86 > 100 407 Ex 9 4-acétoxyrétinoate de tert-butyle 10 82 > 100 408 Ex 5 4-oxorétinoate de méthyle 10 59 15 419 Ex 6 4-hydroxyrétinoate de méthyle 10 66 30 420 Ex 12 Acétate de 4-oxorétinol 10 60 30 - sur mélanocytes B 16 : Ces résultats sont rassemblés dans le tableau n 2 ci-dessous Toxicité des rétinoïdes sur mélanocytes murins B16 et sur les graphes de gauche des figures 3 10 à 5 qui représentent la viabilité des cellules en fonction de la concentration. On peut constater que le composé le moins toxique est l'exemple 7 suivi de l'exemple 6 et à un degré moindre des exemples 9, 5, 3 et 4. 15 Tableau 2 Mélanocytes murins B16 Rétinoïde Nom Concentratio % MTT - IC 50 MTT n ( M) ( M) RA Acide rétinoïque 10 50 10 374 Ex 3 4-oxorétinoate de tert-butyle 10 80 30 404 Ex 4 4-hydroxyrétinoate de tert-butyle 10 62 20 405 Ex 7 Acide 4-oxorétinoïque 10 76 > 100 406 Ex 8 Acide 4-hydroxyrétinoïque 10 69 35 407 Ex 9 4-acétoxyrétinoate de tert-butyle 10 82 60 408 Ex 5 4-oxorétinoate de méthyle 10 86 60 419 Ex 6 4-hydroxyrétinoate de méthyle 10 93 70 420 Ex 12 Acétate de 4-oxorétinol 10 86 70 Exemple 14 : Etude de l'activité dépigmentante L'objectif de ces tests est de mesurer l'activité dépigmentante des nouveaux rétinoïdes en fonction de leur concentration Protocole opératoire : La mélanine est dosée selon la méthode décrite par S. Besson et al., Arch. Dermatol. 133:331-336 (1997). 15 Réactifs 10 Tampon de digestion : 100 mM NaCl, 50 mM Tris-HC1, 1% SDS, 50 mM EDTA, pH 8. Pour 50 ml : 292 mg NaCl, 299 mg Tris acide, 73 mg Tris base, 931 mg EDTA disodium dihydrate, 500 mg SDS, ajuster le pH (=5.5) à 8.0 avec NaOH concentré. 5 Protéinase K 10 mg/ml dans le tampon de digestion. Procédure Droite d'étalonnage : Préparer des tubes contenant de la mélanine de synthèse à des concentrations comprises entre 2.5 et 80 g/ml dans le DMSO. 10 Echantillons : Pour les cellules, déterminer préalablement la concentration en protéines, centrifuger dans des tubes de 2 ml, et ôter le surnageant. Aux tubes de 2 ml contenant un culot de cellules, ajouter 300 l de tampon de digestion et 3 pl de protéinase K. 15 Incuber 2 h à 50 C, puis une nuit à 37 C. Compléter le volume à 1 ml avec de l'eau, puis soniquer. Centrifuger 10 min. à 20'000 g, ôter tout le surnageant (clair), puis dissoudre le culot (sec) de mélanine dans 500-1000 pl de DMSO. Mesurer l'absorbance à 375 nm et vérifier le spectre. 20 Résultats : Les doses réponses mélanine sont données sur les graphes de la partie droite des figures 3 à 5. Ces graphes représentent l'activité dépigmentante du produit en fonction de sa concentration. 25 En se plaçant à des doses infratoxiques, l'efficacité dépigmentante met en avant les composés des exemples 9, 3 et 5. 30 Exemple 15 : Composition blanchissante Composition (émulsion H/E) Quantité (g) Composé de l'exemple 9 0,1 Vaseline 8 Glycérine 99.5% 15 Stéarate glyceryl SG 5 Stearique acide 3 Paraffine liquide 352 4 Cyclopentasiloxane 3 Macrogol 600 5 Ethanolamine (tri) 0,5 Paraben 0,4 Eau purifiée QSP 100 lotion blanchissante : Composition Quantité (g) Composé de l'exemple 5 0,1 Betaine cocamidopropyl B4F 2 Macrogol 600 4 Phenylethyl alcool 0,5 Ethanolamine (tri) 0,04 Eau purifiée QSP 100 10 (Les composants sont cités en noms chimiques ou en noms CTFA (International Cosmetic Ingredient Dictionnary and Handbook)).5
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La présente invention concerne l'utilisation cosmétique ou dermatologique d'au moins un composé de formule (I) : dans laquelle R1, R2, R3, R4, R5 sont tels que définis dans la description en tant qu'agent blanchissants et/ou dépigmentant de la peau et/ou des poils et/ou des cheveux.L'invention concerne aussi un procédé cosmétique de blanchiment et/ou d'éclaircissement de la peau et/ou des poils et/ou des cheveux comprenant l'application d'une composition selon l'invention.
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1. Utilisation cosmétique d'au moins un composé de formule (I) : dans laquelle R1 représente un groupement R' l ou -A-R'1, dans lesquels R' l est choisi parmi - 000H, -COOR3, -OCOR3, -CONH2, -CONHR3, -CONR3R4, -CHO, -CH2OH, - 10 CH2OR5, et A représente un groupement alkylène C1-C16 linéaire ou ramifié, alkénylène C2-C16 linéaire ou ramifié, ou alkynylène C2-C16 linéaire ou ramifié, G forme avec le carbone auquel il est rattaché un groupement C=O, ou représente un groupement ûOH, ou ûOR2, R2 représente un groupement un groupement alkyle C1-C16 linéaire ou ramifié, alkényle C2-C16 linéaire ou ramifié, ou alkynyle C2-C16 linéaire ou ramifié, ou acyle (C2-C16) linéaire ou ramifié, 20 R3 et R4 représentent indépendamment un radical alkyle C1-C16 linéaire ou ramifié, alkényle C2-C16 linéaire ou ramifié, ou alkynyle C2-C16 linéaire ou ramifié, R5 représente un radical alkyle C1-C16 linéaire ou ramifié, alkényle C2-C16 linéaire ou ramifié, alkynyle C2-C16 linéaire ou ramifié, ou acyle C2-C16 linéaire ou ramifié, leurs énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs éventuels sels d'addition à un acide ou à une base physiologiquement acceptable, (I) 15 25dans une composition, en tant qu'agent blanchissant et/ou éclaircissant de la peau, des poils et/ou des cheveux. 2. Utilisation d'au moins un composé de formule (I) telle que définie dans la 1, pour la fabrication d'une composition dermatologique destinée à dépigmenter la peau humaine. 3. Utilisation selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que dans les composés de formule (I), RI représente un groupement choisi parmi -COOH, - COOR3, -CHO, -CH2OH, -CH2OR5, dans lesquels R3 et R5 sont tels que définis dans la 1. 4. Utilisation selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que dans les composés de formule (I), G forme avec le carbone auquel il est rattaché un 15 groupement C=O, ou représente un groupement ûOH. 5. Utilisation selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que les composés de formule (I) sont choisis parmi : û L'ester de 2-triméthylsilanyl-éthyle de l'acide (2E,4E,6E,8E)-3,7-diméthyl9-(2,6,6-triméthyl-3 -oxo-cyclohex- 1 -ènyl)-nona-2,4,6,8-tétraènoique, û L'ester de 2-triméthylsilanyl-éthyle de l'acide (2E,4E,6E,8E)-9-(3-hydroxy-2,6,6-triméthyl-cyclohex- 1 -enyl)-3 ,7-dim éthyl-nona-2,4,6,8-tétraèno ique, 25 û L'ester tert-butylique de l'acide (2E,4E,6E,8E)-3,7-diméthyl-9-(2,6,6-triméthyl-3-oxo-cyclohex-1-enyl) -nona-2,4,6,8-tétraènoique, û L'ester tert-butylique de l'acide (2E,4E,6E,8E)-9-(3-hydroxy-2,6,6-triméthyl-cyclohex-1-enyl)-3, 7-diméthyl-nona-2,4,6,8-tétraènoique, û Le (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-oxo)-2,6,6-trimethyl-cyclohex-1-enyl]-3, 7-dimethyl-nona-2,4, 6, 8-tetraénal 30- L'ester méthylique de l'acide (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-Oxo)-2,6,6-triméthylcyclohex- l -enyl]-3,7-diméthyl-nona-2,4,6,8-tétraènoique. - L'ester méthylique de l'acide (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-Hydroxy)-2,6,6- triméthyl-cyclohex- 1 -enyl] -3 ,7-diméthyl-nona-2 ,4,6,8-tétraènoique. L'acide (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-Oxo)-2,6,6-triméthyl-cyclohex- 1 -enyl]-3,7-10 diméthyl-nona-2,4,6,8-tétraènoique. L' acide (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-Hydroxy)-2,6,6-triméthyl-cyclohex- 1 -enyl]-3,7-diméthyl-nona-2,4,6, 8-tétraènoique. 15 - L'ester tert butylique de l'acide (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-acétoxy)-2,6,6-triméthyl-c yc lohex-1-enyl] -3 , 7 -diméthyl-nona-2,4, 6, 8-tétraènoique. - L'acétate de (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-oxo)-2,6,6-triméthyl-cyclohex-l-ènyl]-3, 7-diméthyl-nona-2,4,6, 8-tétraènyle. Le (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-hydroxy)-2,6,6-triméthyl-cyclohex-1-enyl]-3, 7-diméthyl-nona-2,4,6, 8-tétraénal. 6. Utilisation selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que la 25 quantité de composé de formule (I) est comprise entre 0, 01 % et 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. 7. Utilisation selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que la composition contient en outre au moins un agent desquamant. 8. Utilisation selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que la composition contient en plus, au moins un autre agent blanchissant et/ou dépigmentant. 20 30 9. Utilisation selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que la composition contient en plus, au moins un agent photoprotecteur organique et/ou au moins un agent photoprotecteur inorganique. 10. Composé de formule (I) selon la 1, qui est l'ester tertbutylique de l'acide (2E,4E,6E,8E)-9-[3-(3-acétoxy)-2,6,6-triméthyl-cyclohex-l-enyl]-3, 7-diméthyl-nona-2,4,6, 8-tétraènoique. 10 11. Procédé cosmétique de blanchiment et/ou d'éclaircissement de la peau et/ou des poils et/ou des cheveux comprenant l'application sur la peau et/ou les poils et/ou les cheveux d'une composition contenant au moins un composé de formule (I) tel que défini dans la 1. 15 12. Procédé cosmétique pour éliminer les taches pigmentaires brunâtres et/ou les taches de sénescence de la peau humaine, comprenant l'application sur la peau, d'une composition contenant au moins un composé de formule (I) tel que défini dans la 1. 20
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A
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A61
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A61K,A61P,A61Q
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A61K 8,A61K 31,A61P 17,A61Q 19
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A61K 8/37,A61K 8/365,A61K 31/11,A61K 31/203,A61K 31/216,A61P 17/00,A61Q 19/02
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FR2895255
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A1
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COMPOSITION ASSOCIANT UN EXTRAIT DE BACTERIE FILAMENTEUSE NON PHOTOSYNTHETIQUE NON FRUCTIFIANTE ET LA VITAMINE C OU UN DE SES DERIVES STABILISE PAR UN COPOLYMERE.
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L'invention concerne notamment une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, (i) au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante et (ii) au moins un agent choisi parmi l'acide ascorbique et ses dérivés associé à au moins un copolymère d'anhydride maléique comportant un ou plusieurs co-monomères anhydride maléique et un ou plusieurs co-monomères choisis parmi l'acétate de vinyle, l'alcool vinylique, la vinylpyrrolidone, les oléfines comportant de 2 à 20 atomes de carbone, et le styrène, dans un milieu physiologiquement acceptable comprenant une phase aqueuse. Elle porte également sur un procédé cosmétique de traitement de la perte de fermeté et/ou d'élasticité de la peau mettant en oeuvre ladite composition. L'invention porte également sur l'utilisation cosmétique d'au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante comme agent destiné à sensibiliser les cellules de la peau à l'action d'un agent augmentant la synthèse de collagène et/ou prévenant sa dégradation. La peau humaine est constituée de deux compartiments à savoir un compartiment superficiel, l'épiderme, et un compartiment profond, le derme. L'épiderme humain naturel est composé principalement de trois types de cellules qui sont les kératinocytes, très majoritaires, les mélanocytes et les cellules de Langerhans. Chacun de ces types cellulaires contribue par ses fonctions propres au rôle essentiel joué dans l'organisme par la peau. Le derme fournit à l'épiderme un support solide. C'est également son élément nourricier. Il est principalement constitué de fibroblastes et d'une matrice extracellulaire composée elle-même principalement de collagène, d'élastine et d'une substance, dite substance fondamentale, composants synthétisés par le fibroblaste. On y trouve aussi des leucocytes, des mastocytes ou encore des macrophages tissulaires. Il est également traversée par des vaisseaux sanguins et des fibres nerveuses. Dans une peau normale, c'est à dire non pathologique ni cicatricielle, le fibroblaste est à l'état quiescent, c'est à dire non prolifératif, peu actif d'un point de vue métabolique et non mobile. Ce sont les fibres de collagène qui assurent la solidité du derme. Les fibres de collagène sont constituées de fibrilles scellées les unes aux autres, formant ainsi plus de dix types de structures différentes, les collagènes de types I et III représentent 90% des collagènes matriciels. La solidité du derme est en grande partie due à l'enchevêtrement des fibres de collagène tassées les unes contre les autres en tous sens. Les fibres de collagène participent à l'élasticité et à la tonicité de la peau et/ou des muqueuses. La synthèse des fibres de collagènes, et plus particulièrement des collagènes de types I et III, commence par la synthèse d'ARNm procollagènes de types I et III, suivi de leur traduction en procollagènes de types I et III, ces procollagènes subissent différentes étapes post-traductionnelles pour les rendre actifs (ou efficaces). Ces procollagènes sont tout d'abord hydroxylés sur leurs résidus proline et lysine par les lysine- et prolinehydroxylases. Les procollagènes inactifs et solubles ainsi obtenus portent des propeptides amino- et carboxy-terminaux permettant leur transport à distance de leur lieu de synthèse vers la matrice extracellulaire où ils deviennent insolubles et actifs par polymérisation spontanée après clivage de ces propeptides. Ce clivage est assuré par deux enzymes spécifiques, l'aminoprocollagène peptidase (N-PCP) et la carboxyprocollagène peptidase (C-PCP). Les polymères de collagène sont finalement stabilisés par la formation de liaisons covalentes croisées sous l'activité de la lysyloxydase. Les fibres de collagènes sont constamment renouvelées mais ce renouvellement diminue avec l'âge ce qui entraîne un amincissement du derme. Il est également admis que des facteurs extrinsèques comme les rayons ultraviolets, le tabac ou certains traitements (Glucocorticoïdes, vitamine D et dérivés par exemple) ont également un effet sur la peau et sur son taux de collagène. Par ailleurs à la ménopause, les principales modifications concernant le derme sont une diminution du taux de collagène et de l'épaisseur dermique. Cela entraîne chez la femme ménopausée un amincissement de la peau et/ou des muqueuses. La femme ressent alors une sensation de "peau sèche" ou de peau qui tire et l'on constate une accentuation des fines rides et ridules de surface. La peau présente un aspect rugueux à la palpation. Enfin la peau présente une souplesse diminuée. On sait aussi que des changements hormonaux peuvent conduire à la formation de vergetures qui sont la conséquence d'une perte de fermeté et/ou d'élasticité de la peau. On comprend alors à la lecture de ce qui précède l'importance des collagènes dans la structure des tissus, particulièrement de la peau et/ou des muqueuses, et l'importance qu'il y a à augmenter leur efficacité dans les tissus pour ainsi lutter contre le vieillissement cutané qu'il soit chronobiologique ou photo-induit et ses conséquences, l'amincissement du derme et/ou la dégradation des fibres de collagène ce qui entraînent l'apparence de peau molle et ridée ; ou pour prévenir et/ou traiter la formation des vergetures. On connaît de l'art antérieur l'utilisation de l'acide ascorbique (ou vitamine C) pour stimuler la synthèse de collagène, en empêchant, en tant que co-facteur, l'auto- inactivation des enzymes lysine- et proline-hydroxylases et en augmentant la synthèse des ARNm de procollagènes. L'acide ascorbique (ou vitamine C) est également connu pour stimuler la synthèse de l'élastine de la peau. On peut citer à cet égard les brevets US 5801192, US 4983382 et EP 0717983. On connaît également la capacité de la vitamine C à transformer les procollagènes en collagène (WO-00/ 56326). On connaît également de la demande EP-1-374 853 l'utilisation de la vitamine C stabilisée par des polymères dans des compositions anti-âge. Mais la Demanderesse vient de mettre en évidence, de façon surprenante et inattendue, que l'on pouvait potentialiser et/ou augmenter l'action de la vitamine C sur la synthèse de collagène en lui associant un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthtéique non fructifiante connu notamment pour ses propriétés immunomodulatrices (WO-94/02158). En particulier, elle a pu montrer qu'un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante, qui n'a pas d'effet en tant que tel sur la synthèse du collagène, permettait néanmoins de sensibiliser les cellules de la peau et en particulier les fibroblastes à l'action de la vitamine C et augmenter ainsi l'action de la vitamine C sur la stimulation de la synthèse de collagène. Cette association permet en outre avantageusement de diminuer la quantité de vitamine C nécessaire pour l'obtention du même effet. L'invention concerne donc notamment une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, (i) au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante et (ii) au moins un agent choisi parmi l'acide ascorbique et ses dérivés associé à au moins un copolymère d'anhydride maléique comportant un ou plusieurs co-monomères anhydride maléique et un ou plusieurs co-monomères choisis parmi l'acétate de vinyle, l'alcool vinylique, la vinylpyrrolidone, les oléfines comportant de 2 à 20 atomes de carbone, et le styrène, dans un milieu physiologiquement acceptable comprenant une phase aqueuse. Cette composition peut être une composition cosmétique ou une composition dermatologique, de préférence une composition cosmétique. Il s'agira notamment d'une composition cosmétique de soin et/ou de maquillage. Extraits de bactérie filamenteuse non photosvnthétique non fructifiante Les extraits de bactéries utilisables dans la composition de l'invention sont préparés à partir de bactéries filamenteuses non photosynthétiques telles que définies selon la classification du Bergey's Manual of Systematic Bacteriology (vol. 3, sections 22 et 23, 9 édition, 1989), parmi lesquelles on peut citer les bactéries appartenant à l'ordre des Beggiatoales, et plus particulièrement les bactéries appartenant aux genres Beggiatoa, Vitreoscilla, Flexithrix ou Leucothrix. Les bactéries qui viennent d'être définies et dont plusieurs ont déjà été décrites ont généralement un habitat aquatique et peuvent être trouvées notamment dans des eaux marines ou dans des eaux thermales. Parmi les bactéries utilisables, on peut citer par exemple : Vitreoscilla filiformis (ATCC 15551) Vitreoscilla beggiatoïdes (ATCC 43181) Beggiatoa alba (ATCC 33555) Flexithrix dorotheae (ATCC 23163) Leucothrix mucor (ATCC 25107) Sphaerotilus natans (ATCC 13338) De préférence, on utilisera un extrait de Vitreoscilla filiformis (ATCC 15551). Par `extrait de bactérie' selon l'invention, on entend un extrait de la biomasse bactérienne ou toute fraction active dudit extrait, en particulier : (i) des cellules de bactérie isolées du milieu de culture, qui ont été concentrées, par exemple par centrifugation (`extrait cellulaire non stabilisé') ; ou (ii) des cellules de bactérie concentrées (i), puis soumises à une opération de rupture des enveloppes des cellules de bactérie, par tout moyen connu de l'homme du métier, comme l'action d'ultrasons ou préférentiellement l'autoclavage (`extrait cellulaire stabilisé'). Par `enveloppes', on entend paroi bactérienne et éventuellement les membranes sous-jacentes ; le surnageant obtenu par filtration de l'extrait cellulaire stabilisé (ii), 5 ou toute fraction active dudit extrait. Cette fraction active peut être obtenue par les méthodes classiques de fractionnement, telles que l'extraction en présence d'un solvant, la précipitation sélective ou l'ultrafiltration tangentielle (UFT) par exemple. Un exemple préféré de fraction active est un isolat de lipopolysaccharides LPS tel que préparé selon l'exemple 1 b- ci-après. Ces extraits ou fractions peuvent être conservés par exemple par congélation desdits 15 extraits ou desdites fractions et utilisés après décongélation. On parlera plus simplement dans le reste de la description `d'extrait cellulaire' de bactéries ((i) et (ii)), de `surnageant' dudit extrait (iii) ou de `fraction active' enrichie en lipopolysaccharides. 20 L'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante utilisable selon l'invention est de préférence choisi parmi un extrait cellulaire, le surnageant dudit extrait cellulaire ou une fraction active dudit extrait cellulaire enrichie en lipopolysaccharides (LPS). 25 De préférence, l'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante est un extrait de Vitreoscilla filiformis, encore plus préférentiellement un extrait cellulaire de Vitreoscilla filiformis ou une fraction active dudit extrait cellulaire enrichie en lipopolysaccharides (LPS). 30 Pour préparer l'extrait de bactérie selon l'invention, on peut cultiver lesdites bactéries selon les méthodes connues de l'homme du métier, ou se reporter en particulier à la description de la demande de brevet WO-A-94-02158. On obtient un extrait cellulaire dont on peut séparer le surnageant par exemple par filtration et centrifugation. L'extrait 35 peut être utilisé sous forme aqueuse ou sous forme lyophilisée. Le protocole est décrit plus en détail à l'exemple 1 ci-après. 10 Cet extrait de bactérie peut être refractionné et utilisé pur ou dilué à différentes concentrations. Dans les compositions selon l'invention, on utilisera généralement de 0,001 à 10%, et en particulier de 0,005 à 2%, en poids d'extrait sec de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante par rapport au poids total de la composition. On utilisera de préférence une quantité allant de 0,01 à 2% en poids d'extrait sec de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante par rapport au poids total de la composition. Dans des formes d'applications particulières de type balneothérapie, on peut également envisager des applications de lysats bactériens natifs ou reconstitués en des proportions supérieures pouvant atteindre 100%. Ces compositions peuvent contenir l'extrait de Vitreoscilla filiformis sous forme de dispersion dans un véhicule approprié tel que, par exemple, l'eau, les solvants organiques, les corps gras y compris les huiles, et leurs mélanges, notamment des émulsions. Une composition particulière selon l'invention comprend un extrait cellulaire de Vitreoscilla filiformis et un acide ascorbique associé à au moins un copolymère d'anhydride maléique comportant un ou plusieurs co-monomères anhydride maléique et un ou plusieurs co-monomères choisis parmi l'acétate de vinyle, l'alcool vinylique, la vinylpyrrolidone, les oléfines comportant de 2 à 20 atomes de carbone, et le styrène, dans un milieu physiologiquement acceptable comprenant une phase aqueuse. Acide ascorbique (vitamine C) et dérivés stabilisés par un polymère Des exemples de tels composés sont notamment décrits dans la demande EP- 1 374 852. On utilise selon l'invention l'acide ascorbique ou un de ses dérivés stabilisés par un polymère, de préférence l'acide ascorbique stabilisé par un copolymère. Parmi les dérivés de l'acide ascorbique, on peut citer à titre d'exemple et de façon non limitative : les sels ou les esters, en particulier le 5,6-di-O-diméthylsilylascorbate (vendu par la Sté Exsymol sous la référence PRO-AA), le sel de potassuim du dl-alpha-tocopheryl-dl-ascorbyl-phosphate (vendu par la Sté Senju Pharmaceutical sous la référence SEPIVITAL EPC), l'ascorbyl phosphate de magnésium, l'ascorbyl phosphate de sodium (vendu par la Sté Roche sous la référence Stay-C 50) et l'ascorbyl glucoside (vendu par la société Hayashibara), les dérivés silylés, les dérivés phosphoriques, ou des extraits de plantes à forte teneur en acide ascorbique. La quantité efficace d'acide ascorbique ou de ses dérivés utilisable selon l'invention est bien entendu celle qui est nécessaire, en association avec l'extrait de bactérie filamenteuses non photosynthétique non fructifiante, pour obtenir les effets attendus selon l'invention, à savoir un effet sur la synthèse de collagène. Pour donner un ordre de grandeur, cette quantité représente préférentiellement de 0,001% à 20% du poids total de la composition, préférentiellement de 0,1% à 15% du poids total de la composition et avantageusement de 3% à 10% du poids total de la composition. Par copolymère d'anhydride maléique, on entend selon l'invention tout polymère obtenu par copolymérisation d'un ou plusieurs co-monomères anhydride maléique et d'un ou plusieurs co-monomères choisis parmi l'acétate de vinyle, l'alcool vinylique, la vinylpyrrolidone, les oléfines comportant de 2 à 20 atomes de carbone comme l'octadécène, l'éthylène, l'isobutylène, le diisobutylène, l'isooctylène, et le styrène, les comonomères anhydride maléique étant optionnellement hydrolysés, partiellement ou totalement. De préférence on utilisera des polymères hydrophiles, c'est à dire des polymères ayant une solubilité dans l'eau supérieure ou égale à 2 g/I. Des copolymères convenant plus particulièrement à la mise en oeuvre de l'invention sont des copolymères obtenus par copolymérisation d'une ou plusieurs unités anhydride maléique et dont les unités anhydride maléiques sont sous forme hydrolysée, et préférentiellement sous forme de sels alcalins, par exemple sous forme de sels d'ammonium, de sodium, de potassium ou de lithium. Dans un aspect avantageux de l'invention, le copolymère possède une fraction molaire en unité anhydride maléique comprise entre 0,1 et 1, et plus préférentiellement entre 0,4 et 0,9. Selon un aspect avantageux de l'invention le rapport molaire entre l'équivalent unité anhydride maléique et l'acide ascorbique ou un de ses dérivés varie entre 0,005 et 10 et préférentiellement entre 0,01 et 1. La masse molaire moyenne en poids des copolymères d'anhydride maléique sera avantageusement comprise entre 1000 et 500 000 et de préférence entre 1000 et 50 000. De façon préférentielle on utilisera un copolymère de styrène et d'anhydride maléique dans un rapport 50/50. En particulier, on utilisera un copolymère de styrène et d'anhydride maléique dans un rapport 50/50 sous forme de sel d'ammonium ou de sodium. On pourra utiliser par exemple, le copolymère styrène/anhydride maléique (50/50), sous forme de sel d'ammonium à 30% dans l'eau vendu sous la référence SMA1000H par la société ATOFINA ou le copolymère styrène/anhydride maléique (50/50), sous forme de sel de sodium à 40% dans l'eau vendu sous la référence SMA1000HNa par la société ATOFINA. Le copolymère est présent dans la composition selon l'invention en quantité suffisante pour stabiliser l'acide ascorbique ou un de ses dérivés. De préférence le copolymère est présent à une concentration comprise entre 0,1 et 40 % en poids, par rapport au poids total de la phase aqueuse, et plus particulièrement à une concentration comprise entre 0,1 et 10 % en poids, par rapport au poids total de la phase aqueuse. Galénique Les compositions utilisées selon l'invention sont destinées à une application topique sur la peau et/ou ses phanères et contiennent donc un milieu physiologiquement acceptable, c'est-à-dire compatible avec les tissus cutanés. Ce milieu physiologiquement acceptable peut être plus particulièrement constitué d'eau et éventuellement d'un solvant organique physiologiquement acceptable choisi par exemple parmi les alcools inférieurs comportant de 1 à 8 atomes de carbone et en particulier de 1 à 6 atomes de carbone, comme l'éthanol, l'isopropanol, le propanol, le butanol ; les polyéthylène glycols ayant de 6 à 80 unités oxyde d'éthylène ; les polyols comme le propylène glycol, l'isoprène glycol, le butylène glycol, la glycérine, le sorbitol. Quand le milieu physiologiquement acceptable est un milieu aqueux, il a généralement un pH compatible avec la peau, allant de préférence de 3 à 9 et mieux de 3,5 à 7,5. Le milieu physiologiquement acceptable dans lequel les composés selon l'invention peuvent être employés, ainsi que ses constituants, leur quantité, la forme galénique de la composition et son mode de préparation, peuvent être choisis par l'homme du métier sur la base de ses connaissances générales en fonction du type de composition recherchée. De façon préférentielle, la composition cosmétique utilisée selon la présente invention est adaptée à une application topique. La composition selon l'invention peut être une composition de soin ou une composition de maquillage. Pour une application topique sur la peau, la composition peut avoir la forme notamment de solution aqueuse ou huileuse; de dispersion du type lotion ou sérum; d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H); de suspensions ou émulsions de consistance molle, semi-solide ou solide du type crème ou gel, ou encore d'émulsions multiples (E/H/E ou H/E/H), de microcapsules ou microparticules; de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique. Cette composition peut être plus ou moins fluide et avoir l'aspect d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un lait, d'une lotion, d'un sérum, d'une pâte, d'une mousse ou d'un gel. Elle peut éventuellement être appliquée sur la peau sous forme d'aérosol. Elle peut également se présenter sous forme solide ou semi-solide, et par exemple sous forme de stick, de masque, de patch ou de lingette imprégnée. Elle peut être utilisée comme produit de soin et/ou comme produit de maquillage de la peau. Pour renforcer les effets anti-âge et/ou fermeté et/ou élasticité de la composition selon l'invention, celle-ci peut renfermer, outre l'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante et l'acide ascorbique ou un de ses dérivés éventuellement stabilisés par des polymères tels que décrits précédemment, au moins un composé choisi parmi : les agents desquamants et/ou hydratants ; les agents dépigmentants ou propigmentants ; les agents anti-glycation ; les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation; les agents stimulant la prolifération des fibroblastes et/ou des kératinocytes ou stimulant la différenciation des kératinocytes ; les agents myorelaxants ; les agents anti-pollution et/ou anti-radicalaire et/ ou anti-oxydants ; les agents amincissants ; les agents agissant sur la microcirculation ; les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules ; les agents tenseurs ; les agent procontractants ; et leurs mélanges. Ainsi, la composition selon l'invention pourra notamment contenir au moins un actif choisi parmi : les aûhydroxyacides ; l'acide salicylique et ses dérivés tels que l'acide n-octanoyl-5-salicylique ; les Vitamines ; l'HEPES ; la procystéine ; l'O-octanoyl-6-D-maltose ; le sel disodique d'acide méthyl glycine diacétique ; les céramides ; les stéroïdes tels que la diosgénine et les dérivés de la DHEA ; l'acide kojique ; le N-éthyloxycarbonyl-4-paraaminophénol ; les composés de la famille des N-acylamino-amides décrits dans la demande WO-01/94381 et en particulier l'acide {2-[acétyl-(3-trifluorométhyl-phényl)-amino]-3-méthyl-butyrylamino} acétique ; les extraits de myrtille ; les rétinoïdes et en particulier le rétinol et ses esters ; les polypeptides et leurs dérivés acylés ; les phytohormones ; les extraits de levure Saccharomyces cerevisiae ; les extraits d'algues ; les extraits de soja, de lupin, de maïs et/ou de pois ; l'alvérine et ses sels, en particulier le citrate d'alvérine ; le resvératrol ; les caroténoïdes et en particulier le lycopène ; le tocophérol et ses esters ; le co-enzyme Q10 ou ubiquinone, l'idébénone ; les xanthines et en particulier la caféine et les extraits naturels en contenant ; les extraits de petit houx et de marron d'Inde ; et leurs mélanges, sans que cette liste soit limitative. La composition selon l'invention peut en outre contenir au moins un filtre UVA et/ou UVB. Les filtres solaires peuvent être choisis parmi les filtres organiques, les filtres inorganiques et leurs mélanges. Comme exemples de filtres organiques actifs dans l'UV-A et/ou l'UV-B, on peut citer notamment, désignés ci-dessous par leur nom CTFA : - les dérivés de l'acide para-aminobenzoïque : PABA, Ethyl PABA, Ethyl Dihydroxypropyl 35 PABA, Ethylhexyl Diméthyl PABA vendu notamment sous le nom ESCALOL 507 par ISP, Glyceryl PABA, PEG-25 PABA vendu sous le nom UVINUL P25 par BASF,30 - les dérivés salicyliques : Homosalate vendu sous le nom EUSOLEX HMS par RONA/EM INDUSTRIES, Ethylhexyl Salicylate vendu sous le nom NEO HELIOPAN OS par HAARMANN et REIMER, Dipropyleneglycol Salicylate vendu sous le nom DIPSAL par SCHER, TEA Salicylate, vendu sous le nom NEO HELIOPAN TS par HAARMANN et REIMER, - les dérivés du dibenzoylméthane : Butyl Methoxydibenzoylmethane vendu notamment sous le nom commercial PARSOL 1789 par HOFFMANN LA ROCHE, Isopropyl Dibenzoylmethane, - les dérivés cinnamiques : Ethylhexyl Methoxycinnamate vendu notamment sous le nom commercial PARSOL MCX par HOFFMANN LA ROCHE, Isopropyl Methoxy cinnamate, Isoamyl Methoxy cinnamate vendu sous le nom commercial NEO HELIOPAN E 1000 par HAARMANN et REIMER, Cinoxate, DEA Methoxycinnamate, Diisopropyl Methylcinnamate, Glyceryl Ethylhexanoate Dimethoxycinnamate, - les dérivés de 13,13'-diphénylacrylate: Octocrylene vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N539 par BASF, Etocrylene, vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N35 par BASF, - les dérivés de la benzophénone : Benzophenone-1 vendu sous le nom commercial UVINUL 400 par BASF, Benzophenone-2 vendu sous le nom commercial UVINUL D50 par BASF, Benzophenone-3 ou Oxybenzone, vendu sous le nom commercial UVINUL M40 par BASF, Benzophenone-4 vendu sous le nom commercial UVINUL MS40 par BASF, Benzophenone-5, Benzophenone-6 vendu sous le nom commercial HELISORB 11 par NORQUAY, Benzophenone-8 vendu sous le nom commercial SPECTRA-SORB UV-24 PAR AMERICAN CYANAMID, Benzophenone-9 vendu sous le nom commercial UVINUL DS-49 par BASF, Benzophenone-12, - les dérivés du benzylidène camphre : 3-Benzylidene camphor, 4-Methylbenzylidene camphor vendu sous le nom EUSOLEX 6300 par MERCK, Benzylidene Camphor Sulfonic Acid, Camphor Benzalkonium Methosulfate, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid, Polyacrylamidomethyl Benzylidene Camphor, - les dérivés du phényl benzimidazole : Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid vendu notamment sous le nom commercial EUSOLEX 232 par MERCK, Benzimidazilate vendu sous le nom commercial commercial NEO HELIOPAN AP par HAARMANN et REIMER, - les dérivés de la triazine : Anisotriazine vendu sous le nom commercial TINOSORB S 35 par CIBA GEIGY, Ethylhexyl triazone vendu notamment sous le nom commercial UVINUL T150 par BASF, Diethylhexyl Butamido Triazone vendu sous le nom commercial UVASORB HEB par SIGMA 3V, - les dérivés du phényl benzotriazole : Drometrizole Trisiloxane vendu sous le nom SILATRIZOLE par RHODIA CHIMIE , - les dérivés anthraniliques : Menthyl anthranilate vendu sous le nom commercial NEO HELIOPAN MA par HAARMANN et REIMER, - les dérivés d'imidazolines : Ethylhexyl Dimethoxybenzylidene Dioxoimidazoline Propionate, - les dérivés du benzalmalonate : Polyorganosiloxane à fonctions benzalmalonate vendu sous la dénomination commerciale PARSOL SLX par HOFFMANN LA ROCHE, les dérivés d'Hexyl benzoate : diethylamino hydroxybenzoyl hexyl benzoate ou Uvinul A Plus de BASF et leurs mélanges. Les filtres UV organiques plus particulièrement préférés sont choisis parmi les composés suivants : - Ethylhexyl Salicylate, - Butyl Methoxydibenzoylmethane, - Ethylhexyl Methoxycinnamate, - Octocrylene, -Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid, - Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic,. - Benzophenone-3, - Benzophenone-4, - Benzophenone-5, -4-Methylbenzylidene camphor, - Benzimidazilate, - Anisotriazine, -Ethylhexyl triazone, - Diethylhexyl Butamido Triazone, - Methylene bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphenol, - Drometrizole Trisiloxane, et leurs mélanges. Les filtres inorganiques utilisables dans la composition selon l'invention sont en particulier les nanopigments (taille moyenne des particules primaires : généralement entre 5 nm et 100 nm, de préférence entre 10 nm et 50 nm) d'oxydes métalliques enrobés ou non comme par exemple des nanopigments d'oxyde de titane (amorphe ou cristallisé sous forme rutile et/ou anatase), de fer, de zinc, de zirconium ou de cérium. Des agents d'enrobage sont par ailleurs la silice, l'alumine, et/ou le stéarate d'aluminium. De tels nanopigments d'oxydes métalliques, enrobés ou non enrobés, sont en particulier décrits dans les demandes de brevets EP-A-0518772 et EP-A-0518773. De façon connue, la composition de l'invention peut contenir également les adjuvants habituels dans les domaines cosmétique et dermatologique, tels que les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les conservateurs, les antioxydants, les solvants, les parfums, les charges, les pigments, les absorbeurs d'odeur et les matières colorantes. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans les domaines considérés, et par exemple de 0,01 à 20 % du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse ou dans la phase aqueuse. Ces adjuvants, ainsi que leurs concentrations, doivent être tels qu'ils ne nuisent pas auxpropriétés avantageuses de l'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante. Comme huiles utilisables dans la composition de l'invention, on peut citer par exemple : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, telles que le perhydrosqualène ; - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale, telles que les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone et la fraction liquide du beurre de karité ; - les esters et les éthers de synthèse, notamment d'acides gras, comme les huiles de formules R'COOR2 et R'OR2 dans laquelle R' représente le reste d'un acide gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone, comme par exemple l'huile de Purcellin, l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl-2-dodécyle, l'érucate d'octyl-2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle ; les esters hydroxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéaryl-malate, le citrate de triisocétyle, les heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras ; les esters de polyol, comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol et le diisononanoate de diéthylèneglycol ; et les esters du pentaérythritol comme le tétraisostéarate de pentaérythrityle ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, tels que les huiles de paraffine, volatiles ou non, et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que l'huile de parléam ; - les alcools gras ayant de 8 à 26 atomes de carbone, comme l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique et leur mélange (alcool cétylstéarylique), l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol, l'alcool oléique ou l'alcool linoléique ; - les huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées comme celles décrites dans le document JP-A-2-295912 ; - les huiles de silicone comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non à chaîne siliconée linéaire ou cyclique, liquides ou pâteux à température ambiante, notamment les cyclopolydiméthylsiloxanes (cyclométhicones) telles que la cyclohexasiloxane ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényltriméthicones, les phényldiméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphényl-siloxanes, les diphényl-diméthicones, les diphénylméthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyltriméthyl-siloxysilicates, et les polyméthylphénylsiloxanes ; - leurs mélanges. Comme émulsionnants et coémulsionnants utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple les émulsionnants H/E tels que les esters d'acide gras et de polyéthylène glycol, notamment le stéarate de PEG-100, et les esters d'acide gras et de glycérine tels que le stéarate de glycéryle, ainsi que les émulsionnants E/H tels que le poly(méthylcétyl)(diméthyl)méthylsiloxane oxyéthyléné disponible sous la dénomination commerciale ABIL WE09 auprès de la société Degussa Goldschmidt ou le mélange de stéarate d'éthylène glycol acétyle et de tristéarate de glycéryle commercialisé par la société Guardian sous la dénomination commerciale UNITWIX. Comme gélifiants hydrophiles, on peut citer en particulier les polymères carboxyvinyliques (carbomer), les copolymères acryliques tels que les copolymères d'acrylates/alkylacrylates, les polyacrylamides, les polysaccharides, les gommes naturelles et les argiles, et, comme gélifiants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées comme les bentones, les sels métalliques d'acides gras, la silice hydrophobe et les polyéthylènes. Comme charges qui peuvent être utilisées dans la composition de l'invention, on peut citer par exemple, outre les pigments, la poudre de silice ; le talc ; l'amidon réticulé par l'anhydride octénylsuccinique commercialisé par la société National Starch sous la dénomination DRY FLO PLUS (28-1160) ; les particules de polyamide et notamment celles vendues sous la dénomination ORGASOL par la société Atochem ; les poudres de polyéthylène ; les micro-sphères à base de copolymères acryliques, telles que celles en copolymère diméthacrylate d'éthylène glycol/ methacrylate de lauryle vendues par la société Dow Corning sous la dénomination de POLYTRAP ; les poudres expansées telles que les microsphères creuses et notamment, les microsphères commercialisées sous la dénomination EXPANCEL par la société Kemanord Piast ou sous la dénomination MICROPEARL F 80 ED par la société Matsumoto ; les microbilles de résine de silicone telles que celles commercialisées sous la dénomination TOSPEARL par la société Toshiba Silicone ; et leurs mélanges. Ces charges peuvent être présentes dans des quantités allant de 0 à 20 % en poids et de préférence de 1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition ou de la préparation selon l'invention. L'invention porte également sur l'utilisation cosmétique d'au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante et d'au moins un agent choisi parmi l'acide ascorbique ou un de ses dérivés associé à au moins un copolymère d'anhydride maléique comportant un ou plusieurs co-monomères anhydride maléique et un ou plusieurs co-monomères choisis parmi l'acétate de vinyle, l'alcool vinylique, la vinylpyrrolidone, les oléfines comportant de 2 à 20 atomes de carbone, et le styrène, dans une composition contenant un milieu physiologiquement acceptable, comme association destinée à améliorer la protection et/ou la stimulation de la synthèse de collagène. Par `améliorer la protection', on entend selon l'invention prévenir et/ou lutter plus efficacement contre la dégradation du collagène. En particulier, cette association permet d'obtenir un effet synergique sur la protection et/ou la stimulation de la synthèse de collagène. L'invention porte également sur l'utilisation cosmétique d'au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante et d'au moins un agent choisi parmi l'acide ascorbique ou un de ses dérivés associé à au moins un copolymère d'anhydride maléique comportant un ou plusieurs co-monomères anhydride maléique et un ou plusieurs co-monomères choisis parmi l'acétate de vinyle, l'alcool vinylique, la vinylpyrrolidone, les oléfines comportant de 2 à 20 atomes de carbone, et le styrène, dans une composition contenant un milieu physiologiquement acceptable, comme association destinée à prévenir et/ou lutter contre la perte de fermeté et/ou d'élasticité de la peau. En particulier, cette association est destinée à prévenir et/ou traiter la peau molle et/ou flasque et autres signes cutanés du vieillissement. Par `signes cutanés du vieillissement', on entend notamment selon l'invention un amincissement de la peau et en particulier du derme, la formation de rides et ridules, l'aspect d'une peau sèche et/ou rugueuse, une diminution de la souplesse et/ou de la tonicité et/ou de la fermeté et/ou de l'élasticité de la peau. L'invention porte également sur l'utilisation cosmétique d'au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante et d'au moins un agent choisi parmi l'acide ascorbique ou un de ses dérivés, comme association destinée à prévenir et/ou traiter la formation des vergetures. L'invention concerne également l'utilisation cosmétique, dans une composition contenant au moins un milieu physiologiquement acceptable, d'au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante comme agent destiné à sensibiliser les cellules de la peau, et en particulier les fibroblastes, à l'action d'un agent augmentant la synthèse de collagène et/ou prévenant sa dégradation. L'agent augmentant l'expression de la synthèse de collagène et/ou prévenant sa dégradation peut être présent dans la même composition que l'extrait de bactérie ou dans une composition distincte qui peut être appliquée avant, simultanément ou après ladite composition contenant l'extrait de bactérie. Par `sensibiliser les cellules de la peau', on entend selon l'invention la capacité dudit extrait de bactérie à rendre les cellules de la peau, et en particulier les fibroblastes, plus réceptives à l'action d'autres actifs et en particulier à un agent augmentant la synthèse de collagène et/ou prévenant sa dégradation, tel que l'acide ascorbique ou un de ses dérivés. On dira que ledit extrait de bactérie est capable de potentialiser et/ou augmenter la réponse des cellules cutanées à l'agent augmentant la synthèse de collagène et/ou prévenant sa dégradation. La Demanderesse a en effet montré que l'on pouvait augmenter, en particulier de façon synergique, la synthèse de collagène, en associant au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante et un acide ascorbique ou un de ses dérivés associé à au moins un copolymère d'anhydride maléique comportant un ou plusieurs co-monomères anhydride maléique et un ou plusieurs co-monomères choisis parmi l'acétate de vinyle, l'alcool vinylique, la vinylpyrrolidone, les oléfines comportant de 2 à 20 atomes de carbone, et le styrène. Comme autre actif connu pour augmenter la synthèse de collagène et/ou prévenir sa dégradation, susceptible d'être utilisé selon l'invention, outre l'acide ascorbique ou l'un de ses dérivés éventuellement associé à au moins un copolymère d'anhydride maléique comportant un ou plusieurs co-monomères anhydride maléique et un ou plusieurs comonomères choisis parmi l'acétate de vinyle, l'alcool vinylique, la vinylpyrrolidone, les oléfines comportant de 2 à 20 atomes de carbone, et le styrène, on peut également citer : les extraits de Centella asiatica ; les asiaticosides et dérivés ; les peptides de synthèse tels que la iamin, le biopeptide CL ou le palmitoyloligopeptide ou le Palmitoyl pentapeptide- 3 commercialisé par la société SEDERMA ; les peptides extraits de végétaux, tels que l'hydrolysat de soja commercialisé par la société COLETICA sous la dénomination commerciale Phytokine ; les hormones végétales telles que les auxines ; les lignanes et leurs dérivés ; l'acide cinnamique et ses dérivés tels que ceux décrits dans la demande EP-0 938 891 ; les composés hydroxystilbènes et leurs dérivés, en particulier le 3,4',5-trihydroxystilbène ou resvératrol, tels que décrits dans la demande EP-0 953 346 ; les rétinoïdes et dérivés, les oligopeptides et les lipopeptides, les lipoaminoacides, un extrait de malt; les extraits de myrtille ou de romarin ; le lycopène ; les isoflavones, leurs dérivés ou les extraits de soja, de trèfle rouge, de lin, de kakkon ou de sauge en contenant; la dipalmitoyl hydroxyproline, et leurs mélanges. L'association selon l'invention permet en outre de diminuer la quantité nécessaire d'acide ascorbique ou un de ses dérivés pour obtenir un même effet sur la synthèse de collagène. De préférence, l'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante utilisable selon l'invention est choisi parmi un extrait cellulaire, le surnageant dudit extrait cellulaire et une fraction active dudit extrait cellulaire enrichie en lipopolysaccharides. Les extraits de bactérie utilisables selon l'invention sont décrits précédemment dans la description. En particulier, l'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante est un extrait de Vitreoscilla filiformis, de préférence un extrait cellulaire de Vitreoscilla filiformis. De préférence, l'extrait de bactérie est présent dans la composition en une quantité allant de 0,001 à 10%, en particulier de 0, 005 à 2%, en poids d'extrait sec de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante par rapport au poids total de la composition. L'acide ascorbique et ses dérivés sont également décrits précédemment. Parmi les dérivés de l'acide ascorbique, on peut citer à titre d'exemple et de façon non limitative : les sels ou les esters, en particulier le 5,6-di-O-diméthylsilylascorbate (vendu par la Sté Exsymol sous la référence PRO-AA), le sel de potassuim du dl-alphatocopheryl-dl-ascorbyl-phosphate (vendu par la Sté Senju Pharmaceutical sous la référence SEPIVITAL EPC), l'ascorbyl phosphate de magnésium, l'ascorbyl phosphate de sodium (vendu par la Sté Roche sous la référence Stay-C 50) et l'ascorbyl glucoside (vendu par la société Hayashibara) ; les dérivés silylés ou phosphoriques ; des extraits végétaux riches en acide ascorbique. L'invention porte encore sur un procédé de traitement cosmétique de la perte de fermeté et/ou d'élasticité de la peau, comprenant l'application sur la peau, d'une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante et au moins un acide ascorbique ou un de ses dérivés associé à au moins un copolymère d'anhydride maléique comportant un ou plusieurs co-monomères anhydride maléique et un ou plusieurs co-monomères choisis parmi l'acétate de vinyle, l'alcool vinylique, la vinylpyrrolidone, les oléfines comportant de 2 à 20 atomes de carbone, et le styrène, dans un milieu physiologiquement acceptable comprenant une phase aqueuse. Le procédé est notamment destiné à prévenir et/ou traiter la peau molle et/ou flasque et autres signes cutanés du vieillissement. Par `signes cutanés du vieillissement', on entend notamment selon l'invention un amincissement de la peau et en particulier du derme, la formation de rides et ridules, l'aspect d'une peau sèche et/ou rugueuse, une diminution de la souplesse et/ou de la tonicité et/ou de la fermeté et/ou de l'élasticité de la peau. Dans le cadre de ce procédé, la composition peut être, par exemple, une composition de soin ou une composition de maquillage. L'invention porte également sur un procédé cosmétique pour prévenir et/ou traiter la 10 formation des vergetures comprenant l'application sur la peau, d'une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante et au moins un acide ascorbique ou un de ses dérivés. 15 Les compositions selon l'invention sont avantageusement destinées à être appliquées sur les zones du visage et/ou du corps, en particulier les zones marquées par une perte de fermeté et/ou d'élasticité de la peau, et/ou sur les personnes présentant une perte de fermeté et/ou d'élasticité de la peau. En particulier, la composition pourra être appliquée sur le visage, le ventre et les cuisses. L'application des compositions selon l'invention pourra être réalisée de façon quotidienne, le matin et/ou le soir. L'invention va maintenant être décrite en référence aux exemples suivants donnés à titre illustratif et non limitatif. Dans ces exemples, sauf indication contraire, les quantités sont exprimées en pourcentages pondéraux. EXEMPLES Exemple 1 ù Préparation d'un extrait de Vitreoscilla filiformis a) Extrait cellulaire et surnageant 20 25 30 35 La souche de Vitreoscilla fil/for/mis (ATCC 15551) est mise en culture selon le procédé décrit dans la demande de brevet WO-A-94-02158. Il s'agit d'un procédé de culture en continu. La culture s'effectue à 26 C durant au moins 48 heures jusqu'à l'obtention d'une concentration cellulaire convenable correspondant à une densité optique à 600 nm supérieure ou égale à 1,5. On repique la souche à 2 % V/V dans du milieu neuf durant 48 heures environ jusqu'à l'obtention d'une culture stable. Un Erlenmeyer de 1 litre contenant 200 ml de milieu neuf est alors ensemencé avec 4 ml de la culture précédente. La culture en Erlenmeyer s'effectue à 26 C sur une table de culture agitée à 100 tours/minutes. Le pied de cuve ainsi obtenu sert d'inoculum à un fermenteur de 50 litres. La croissance s'effectue à 26 C, pH 7, 100 tours/minute et pO2>_ 15 %. Après 30 heures de croissance, la biomasse est transférée dans un fermenteur de 3000 litres utiles, pour être cultivée dans les mêmes conditions. Après 48 heures de croissance on récolte les cellules en continu. La biomasse est alors concentrée 50 fois environ par centrifugation. Les cellules obtenues sont alors congelées au fur et à mesure de la culture continue. Ces cellules peuvent être utilisées en l'état après décongélation (extrait cellulaire non stabilisé) ou bien être stabilisées par autoclavage à 121 C durant 20 à 40 minutes (extrait cellulaire stabilisé). Les cellules ont alors éclaté durant la stérilisation en libérant le cytosol et en agglomérant les protéines ainsi que les parois. Le produit obtenu est alors biphasique. La phase liquide surnageante peut être filtrée à 0,22 m pour éliminer les particules (`surnageant'). L'extrait de bactérie, sous forme d'extrait cellulaire (stabilisé ou non) ou de surnageant, est utilisable en l'état (forme aqueuse) ou peut être lyophilisé suivant les techniques classiques (forme lyophilisée). Selon un autre mode de réalisation, on prépare un extrait contenant des lipopolysaccharides, tel que décrit ci-dessous. b) Fraction active contenant des Iipopolvsaccharides (LPS) (M. A Apicella, J. McLeod Gritliss, and H. Schneider, 1994 Methods in enzymology, Vol 235, (242-252)) Différentes méthodes permettent d'isoler la fraction d'intérêt contenant les lipopolysaccharides : - la méthode modifiée phénol-eau (Johnson et Perry, 1975, Can J. Microbial, 22, p 29) décrite dans le paragraphe 1 ci-dessous ; - la méthode de Darveau et Hancock (1983, J.Bact. 155, p 831) qui utilise le SDS pour solubiliser les lipopolysaccharides, ce qui permet de les séparer du peptidoglycane insoluble, cette méthode est décrite dans le paragraphe 2 ci-dessous. Les protéines sont éliminées de la fraction contenant les lipopolysaccharides par une digestion enzymatique (Pronase), la fraction de lipopolysaccharides est ensuite précipitée à l'éthanol. -la méthode d'extraction utilisant la protéinase K décrite dans le paragraphe 3 ci-dessous. 1. Technique au phénol modifiée 1.1. Préparation des lipopolysaccharides bruts A 5 g de bactéries Vitreoscilla filiformis (ATCC 15551) congelées ou séchées à l'acétone sous forme de poudre sont ajoutés 25 ml de tampon 50 mM phosphate de Na pH 7 contenant 5 mM EDTA, le mélange est agité. Sont alors réalisées les étapes suivantes : - ajout de 100 mg de lysozyme, agitation pendant 1 nuit a 4 C, puis incubation à 37 C pendant 20 min ; - centrifugation pendant 3 min à basse vitesse, -ajustement du volume à 100 ml avec de tampon 50 mM phosphate de Na pH 7 contenant 20 mM MgCl2 ; - ajout de Rnase, Dnase (à 1 pg/ml), incubation pendant 60 min à 37 C puis pendant 60 min a 60 C ; - la suspension bactérienne est placée dans un bain à 70 C, on lui ajoute un volume égal de phénol 90% (w/v) préchauffé à 70 C, - elle est refroidie par agitation pendant 15 min dans un bain glacé, - centrifugation à 18.000g pendant 15 min à 4 C. Une interface marquée se fait entre les phases aqueuse et phénolique. La phase aqueuse contient les lipopolysaccharides, après dialyse contre de l'eau, cette phase est lyophilisée. 1.2. Purification des lipopolysaccharides bruts 20 à 35 mg des lipopolysaccharides/ml d'eau distillée sont centrifugés à basse vitesse (1100 g, 5 min). Le surnageant obtenu est alors centrifugé a haute vitesse (105.000g, 16h, 4 C). Le culot est suspendu dans de l'eau, la centrifugation est répétée jusqu'à obtenir des lipopolysaccharides purifiés. Le culot final est resuspendu dans de l'eau et lyophilisé. 2. Méthode au SDS A 500 mg de cellules bactériennes de Vitreoscilla filiformis (ATCC 15551) séchées, sont ajoutés 15 ml de tampon 10 mM Tris-HCI pH 8,2 mM MgCl2, 100 pg/ml Dnase et 25 pg/ml Rnase. On soumet le mélange sous une presse de French 2 fois, 15.000 psi, puis sonication, 2 fois à 6 W, 30 sec. On applique ensuite les étapes suivantes : - ajout de Dnase 200 pg final et Rnase 50 pg final, incubation 37 C 2 h, - ajout de 5 ml 0,5M EDTA dans 10 mM Tris-HCI pH 8, 2,5 ml 20% SDS dissous dans 10 mM Tris-HCI et 2,5 10 mM Tris-HCI pH 8. Le volume final obtenu est de 25 ml contenant 0,1 M EDTA; 2% SDS et 10 mM Tris-HCI pH 9,5, le mélange est vortexé et centrifugé à 50000g pendant 30 min à 20 C. Le surnageant est décanté. Le sédiment qui contient le peptidoglycane est écarté. La pronase est ajoutée au surnageant a une concentration finale de 200 pM, suit une incubation à 37 C pendant 1 nuit, sous agitation (si un précipité se forme, l'enlever en centrifugeant 1000g 10 min). Les lipopolysaccharides sont précipités à l'éthanol 95% (v/v) contenant 0,376M de MgCl2 -70 C, puis centrifuger (12.000g, 15 min, 4 C). Le culot obtenu est suspendu dans 25 ml 2% SDS, 0,1 M EDTA, 10 mM Tris- HCI pH 8, soniqué puis incubé à 85 C, 10 à 30 min. Après refroidissement, la solution est ajustée à pH 9.5. La Pronase est ajoutée à 25 pg/ml, incubation à 37 C, 1 nuit, sous agitation. Les lipopolysaccharides sont à nouveau précipités à l'éthanol 95% (v/v) contenant 0,376M de MgCl2, puis centrifugés (12.000g 15 min 4 C). Pour enlever les cristaux insolubles Mg 2±EDTA, le culot est resuspendu dans 15 ml de tampon 10 mM Tris-HCI pH 8, soniqué et centrifugé (1.000g , 5 min). Le surnageant est alors centrifugé (200.000g, 2h 15 C) en présence de 25 mM MgCl2. Le culot qui contient les lipopolysaccharides est suspendu dans de l'eau distillée. 3. Extraction des lipopolysaccharides utilisant la protéinase K (Zanen and, 1988, FEMS Microbiology Letters 50, 85-88). A 1,5 g de cellules de Vitreoscilla filiformis (ATCC 15551) lyophilisées, sont ajoutés 30 ml de tampon contenant 2% SDS, 5% 2-mercaptoéthanol, 10% glycérol, et 0,25M Tris-HCI pH 6,8. Le mélange est incubé 15 à 30 min, 100 C, centrifugé (10,000 g, 30 min, 4 C). Le surnageant (20 ml) est récupéré, on ajoute 12 mg de protéinase K, on incube a 60 C pendant 1 h et on précipite les lipopolysaccharides à l'éthanol 95% (v/v) contenant 0,376M de MgCl2, -20 C pendant une nuit, reprécipiter les lipopolysaccharides à l'éthanol 95% (v/v) dans les mêmes conditions que précédemment, le culot obtenu est suspendu dans 10 ml d'eau, dialysé puis lyophilisé. Exemple 2 : Mise en évidence de l'effet de l'association entre un extrait de bactérie et la vitamine C SMA sur la synthèse de collagène L'étude a été réalisée à partir d'un pool de fibroblastes dermiques humains normaux. Ces cellules ont été cultivées à 37 C et 5% de CO2 dans un milieu DMEM additionné de L-glutamine (2 mM), d'un mélange pénicilline/streptomycine (50 Ul/ml, 50 pg/ml) et de sérum de veau foetal SVF (10 %). Une étude de cytotoxicité préalable par un test du MTT a été réalisée afin de définir les concentrations à tester non cytotoxiques. A 80 % de confluence, le milieu de culture a été remplacé par du milieu DMEM à 1 % de SVF contenant ou non (témoin) les produits ou mélanges à l'essai ou les références (vitamine C). Les cellules ont ensuite été incubées à 37 C pendant 72 heures. Chaque condition expérimentale a été réalisée en triplicata. Après incubation, les milieux ont été prélevés et le dosage procollagène type I a été réalisé sur un échantillon de milieu à l'aide d'un kit de dosage ELISA spécifique et selon les directives du fournisseur (Procollagen Type I C-peptide EIA Kit, Bio-Whittaker MK 101). Les résultats de cette étude sont reportés dans le tableau ci-dessous. Traitement Concentration Procollagène sd n % du p (ng/ml) témoin Témoin -94 9 6 100 - TGFI3 10 ng/ml 1506 287 3 1599 P<0.01 Vitamine C 20 pg/ml 2247 218 3 2385 P < 0.01 Extrait de 0.01 % 104 11 3 110 P > 0.05 bactérie* Vitamine C 0.1 % 2437 226 3 2587 P < 0.01 SMA** Mélange Plancton 3366 435 3 3572 P < 0.01 extrait de (0.01 % et bactérie*/ vitamine C vitamine C SMA 0.1 %) SMA** *= extrait cellulaire de Vitreoscilla filiformis préparé selon l'exemple 1 a. **= acide ascorbique à 5%/ copolymère styrène/anhydride maléique à 1% (50/50), sous forme de sel de sodium à 40% dans l'eau. La vitamine C à 20 pg/ml stimule fortement la synthèse fibroblastique de pro-collagène I ; ce résultat valide l'essai. La vitamine C SMA à 0.1% (p/v) stimule également fortement la synthèse fibroblastique de pro-collagène I. On observe dans ces deux conditions un effet maximal correspondant à une augmentation de plus de 2200 % de la synthèse basale de pro-collagène I. C'est un effet maximal qui peut difficilement être amélioré par des concentrations supérieures de vitamine C SMA. L'extrait de Vitreoscilla filiformis, à la concentration de 0.01 % n'a pas d'effet intrinsèque sur la synthèse de collagène. En revanche, associé à la vitamine C SMA, il permet de stimuler nettement la synthèse de collagène (augmentation de 3200 %, significativement supérieure à celle obtenue en absence de plancton). Cet extrait de bactérie est donc capable de potentialiser l'action de la vitamine C SMA sur la synthèse de collagène. Exemple 3 : Formulations Crème H/E On prépare la composition suivante de manière classique pour l'homme du métier. Phase A Eau 18,33 g25 Glycérine Phase B Sorbitan tristéarate PEG-40 stéarate Cetyl alcohol Glyceryl stéarate Myristyl myristate Ethylhexyl palmitate Hydrogenated polyisobutène Shorea robusta seed butter Butyrospermum parkii (shea butter) fruit Cyclopentasiloxane Phenoxyéthanol3g 0,68 g 1,5 g 3g 2,25 g 1,5 g 1,5 g 2,5 g 1,5 g 0,5 g 7,5 g 1g Phase C Eau 43,94 g Acide ascorbique 5 g Hydroxyde de potassium (50% solution) 1,5 g Copolymère styrène/anhydride maléique, sel de sodium à 40% dans l'eau (SMA1000HNA ATOFINA) 1 g Extrait cellulaire de Vitreoscilla filiformis préparé selon l'exemple 1 1 g On obtient une crème riche et douce qui permet de lutter contre la perte de fermeté et/ou 25 d'élasticité de la peau
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L'invention concerne notamment une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, (i) au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante et (ii) au moins un agent choisi parmi l'acide ascorbique et ses dérivés associé à au moins un copolymère d'anhydride maléique comportant un ou plusieurs co-monomères anhydride maléique et un ou plusieurs co-monomères choisis parmi l'acétate de vinyle, l'alcool vinylique, la vinylpyrrolidone, les oléfines comportant de 2 à 20 atomes de carbone, et le styrène, dans un milieu physiologiquement acceptable comprenant une phase aqueuse.Elle porte également sur un procédé cosmétique de traitement de la perte de fermeté et/ou d'élasticité de la peau mettant en oeuvre ladite composition.L'invention porte également sur l'utilisation cosmétique d'au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante comme agent destiné à sensibiliser les cellules de la peau à l'action d'un agent augmentant la synthèse de collagène et/ou prévenant sa dégradation.En particulier, l'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante est un extrait de Vitreoscilla filiformis.
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1. Composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, (i) au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante et (ii) au moins un agent choisi parmi l'acide ascorbique et ses dérivés associé à au moins un copolymère d'anhydride maléique comportant un ou plusieurs comonomères anhydride maléique et un ou plusieurs co-monomères choisis parmi l'acétate de vinyle, l'alcool vinylique, la vinylpyrrolidone, les oléfines comportant de 2 à 20 atomes de carbone, et le styrène, dans un milieu physiologiquement acceptable comprenant une phase aqueuse. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que l'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante est choisi parmi un extrait cellulaire, le surnageant dudit extrait cellulaire ou une fraction active dudit extrait cellulaire enrichie en lipopolysaccharides. 3. Composition selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que l'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante est un extrait de Vitreoscilla filiformis. 4. Composition selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend un extrait cellulaire de Vitreoscilla filiformis et un acide ascorbique associé à au moins un copolymère d'anhydride maléique comportant un ou plusieurs co-monomères anhydride maléique et un ou plusieurs co-monomères choisis parmi l'acétate de vinyle, l'alcool vinylique, la vinylpyrrolidone, les oléfines comportant de 2 à 20 atomes de carbone, et le styrène, dans un milieu physiologiquement acceptable comprenant une phase aqueuse. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'extrait de bactérie est présent dans la composition en une quantité allant de 0,001 à 10%, en particulier de 0,005 à 2%, en poids d'extrait sec de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante par rapport au poids total de la composition. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'acide ascorbique ou un de ses dérivés est présent dans la composition en une quantité allant de 0,001% à 20% du poids total de lacomposition, préférentiellement de 0,1% à 15% du poids total de la composition et avantageusement de 3% à 10% du poids total de la composition. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les unités anhydride maléique du copolymère sont sous forme hydrolysée, et sous forme de sels alcalins. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le copolymère est un copolymère de styrène et d'anhydride maléique dans un rapport 50/50. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le copolymère est un copolymère de styrène et d'anhydride maléique dans un rapport 50/50 sous forme de sel d'ammonium ou de sodium. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le rapport molaire entre l'équivalent unité anhydride maléique et l'acide ascorbique ou un de ses dérivés varie entre 0,005 et 10. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le copolymère est présent à une concentration comprise entre 0,1 et 40 % en poids de la phase aqueuse. 25 12. Utilisation cosmétique d'au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante et d'au moins un agent choisi parmi l'acide ascorbique ou un de ses dérivés associé à au moins un copolymère d'anhydride maléique comportant un ou plusieurs co-monomères anhydride maléique et un ou plusieurs co-monomères choisis parmi l'acétate de vinyle, l'alcool vinylique, la 30 vinylpyrrolidone, les oléfines comportant de 2 à 20 atomes de carbone, et le styrène, dans une composition cosmétique, comme association destinée à améliorer la protection et/ou la stimulation de la synthèse de collagène. 13. Utilisation cosmétique d'au moins un extrait de bactérie filamenteuse non 35 photosynthétique non fructifiante et d'au moins un agent choisi parmi l'acide ascorbique ou un de ses dérivés associé à au moins un copolymère d'anhydride maléique comportant un ou plusieurs co-monomères anhydride maléique et un ou20plusieurs co-monomères choisis parmi l'acétate de vinyle, l'alcool vinylique, la vinylpyrrolidone, les oléfines comportant de 2 à 20 atomes de carbone, et le styrène, dans une composition cosmétique, comme association destinée à prévenir et/ou lutter contre la perte de fermeté et/ou d'élasticité de la peau. 14. Utilisation cosmétique selon l'une des 12 ou 13, comme association destinée à prévenir et/ou lutter contre les signes cutanés du vieillissement. 10 15. Utilisation cosmétique d'au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante et d'au moins un agent choisi parmi l'acide ascorbique ou un de ses dérivés, dans une composition cosmétique, comme association destinée à prévenir et/ou traiter la formation des vergetures. 15 16. Utilisation cosmétique, dans une composition contenant au moins un milieu physiologiquement acceptable, d'au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante, comme agent destiné à sensibiliser les cellules de la peau à l'action d'un agent augmentant la synthèse de collagène et/ou prévenant sa dégradation présent dans la même composition ou dans une 20 composition distincte. 17. Utilisation selon la 16, caractérisée en ce que l'agent augmentant la synthèse de collagène et/ou prévenant sa dégradation est choisi parmi l'acide ascorbique ou un de ses dérivés, les extraits de Centella asiatica ; les 25 asiaticosides et dérivés ; des peptides de synthèse tels que la iamin, le biopeptide CL, le palmitoyloligopeptide, le Palmitoyl pentapeptide- 3; des peptides extraits de végétaux tels que des hydrolysats de soja ; les auxines; les lignanes et leurs dérivés ; les rétinoïdes et dérivés, les oligopeptides et les lipopeptides, les lipoaminoacides, un extrait de malt; les extraits de myrtille ou de romarin ; le 30 lycopène ; les isoflavones, leurs dérivés ou les extraits de soja, de trèfle rouge, de lin, de kakkon ou de sauge en contenant; la dipalmitoyl hydroxyproline, et leurs mélanges. 18. Utilisation selon l'une quelconque des 12 à 17, caractérisée en ce 35 que l'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante est choisi parmi un extrait cellulaire, le surnageant dudit extrait cellulaire et une fraction active dudit extrait cellulaire enrichie en lipopolysaccharides.5 19. Utilisation selon l'une quelconque des 12 à 18, caractérisée en ce que l'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante est un extrait de Vitreoscilla filiformis. 20. Procédé de traitement cosmétique de la perte de fermeté et/ou d'élasticité de la peau, comprenant l'application sur la peau, d'une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante et au moins un acide ascorbique ou un de ses dérivés associé à au moins un copolymère d'anhydride maléique comportant un ou plusieurs co-monomères anhydride maléique et un ou plusieurs comonomères choisis parmi l'acétate de vinyle, l'alcool vinylique, la vinylpyrrolidone, les oléfines comportant de 2 à 20 atomes de carbone, et le styrène, dans un milieu physiologiquement acceptable comprenant une phase aqueuse. 21. Procédé selon la 20 visant à prévenir et/ou traiter les signes cutanés du vieillissement. 22. Procédé cosmétique visant à prévenir et/ou traiter la formation de vergetures comprenant l'application sur la peau, d'une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante et au moins un acide ascorbique ou un de ses dérivés.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 19
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A61K 8/99,A61K 8/36,A61K 8/362,A61K 8/67,A61Q 19/08
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FR2891966
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A1
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DISPOSITIFS ET PROCEDES DE CODAGE ET DE DECODAGE ECHELONNABLES DE FLUX DE DONNEES D'IMAGES, SIGNAL, PROGRAMME D'ORDINATEUR ET MODULE D'ADAPTATION DE QUALITE D'IMAGES CORRESPONDANTS
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Dispositifs et procédés de codage et de décodage échelonnables de flux de données d'images, signal, programme d'ordinateur et module d'adaptation de qualité d'image correspondants. 1. DOMAINE DE L'INVENTION Le domaine de l'invention est celui du codage et du décodage d'images ou de séquences vidéo d'images. Plus précisément, l'invention concerne une technique de codage et de décodage d'images échelonnable (en anglais "scalable"), c'est-à-dire à qualité adaptable et/ou résolution spatio-temporelle variable et/ou complexité variable. 2. SOLUTIONS DE L'ART ANTÉRIEUR De nombreux systèmes de transmission de données sont aujourd'hui hétérogènes, en ce sens qu'ils desservent une pluralité de clients disposant de types d'accès aux données très divers. Ainsi, le réseau mondial Internet par exemple, est accessible aussi bien à partir d'un terminal de type ordinateur personnel (PC) que d'un radiotéléphone. Plus généralement, la bande passante pour l'accès au réseau, les capacités de traitement des terminaux clients, la taille de leurs écrans varient fortement d'un utilisateur à l'autre. Ainsi, un premier client peut par exemple accéder au réseau Internet à partir d'un PC puissant, et disposer d'un débit ADSL ("Asymmetric Digital Subscriber Line" pour "Ligne d'abonné numérique à structure asymétrique") à 1024 kbits/s alors qu'un deuxième client cherche à accéder aux mêmes données au même instant à partir d'un terminal de type PDA ("Personal Digital Assistant" pour "assistant numérique personnel") connecté à un modem de faible débit. Il est donc nécessaire de proposer à ces divers utilisateurs un flux de données qui soit adapté tant en terme de débit que de résolution des images à leurs différents besoins. Cette nécessité s'impose plus largement pour toutes les applications accessibles à des clients disposant de capacités d'accès et de traitement très diverses, et notamment les applications de : - VOD ("Video On Demand" pour "vidéo à la carte"), accessibles aux terminaux de radiocommunication de type UMTS ("Universal Mobile Telecommunication Service" pour "service de télécommunication mobile universel"), aux PC ou aux terminaux de télévision avec accès ADSL, etc. ; - mobilité de session (par exemple reprise sur un PDA d'une session vidéo commencée sur un téléviseur, ou, reprise sur un mobile GPRS ("General Packet Radio Service" pour "service général de radiocommunication par paquets") d'une session commencée sur UMTS) ; - continuité de session (dans un contexte de partage de la bande passante avec une nouvelle application) ; - télévision haute définition, dans laquelle un encodage vidéo unique doit permettre de servir aussi bien des clients disposant d'une définition standard SD que des clients disposant d'un terminal à haute définition HD ; - visioconférence, dans laquelle un encodage unique doit répondre aux besoins de clients disposant d'un accès UMTS et d'un accès Internet ; - etc. Pour répondre à ces différents besoins, on a développé des algorithmes de codage d'images échelonnables, ou "scalables", qui permettent une qualité adaptable et une résolution spatio-temporelle variable. Le codeur génère un flux compressé présentant une structure hiérarchique de couches, dans laquelle chacune des couches est emboîtée dans une couche de niveau supérieur. Par exemple, une première couche de données véhicule un flux à 256kbits/s, qui pourra être décodé par un terminal de type PDA, et une deuxième couche de données complémentaire véhicule un flux de résolution supérieure à 256kbits/s qui pourra être décodé, en complément du premier, par un terminal plus puissant de type PC. Le débit nécessaire pour le transport de ces deux couches emboîtées est dans cet exemple de 512 kbits/s. Certains de ces algorithmes de codage vidéo échelonnables sont aujourd'hui en cours d'adoption par la norme MPEG ("Moving Picture Expert Group" pour "Groupe d'experts en codage d'images"), dans le cadre du groupe de travail MPEG-4 SVC. Notamment, le modèle qui a été retenu récemment dans MPEG-4 SVC ("Scalable Video Coding" pour "codage vidéo échelonnable") est appelé SVM ("Scalable Video Model" pour "modèle vidéo échelonnable"), et est fondé sur un codeur échelonnable basé sur des solutions de type AVC ("Advanced Video Coding" pour "codage vidéo avancé"). Ce modèle est décrit plus en détails dans le document "Joint Scalable Video Model JSVM-3", J. Reichel, M. Wien, H. Schwarz, JVTP202, Juillet 2005, Poznan. L'amendement MPEG-4 SVC de MPEG-4 AVC a pour objectif de proposer une norme de fourniture de flux échelonnables à grain moyen dans les dimensions temporelle, spatiale et en qualité. 2.1 Le codeur S VM MPEG 2.1.1 Principales caractéristiques du codeur La figure 1 illustre la structure d'un tel codeur, qui présente une structure pyramidale. Les composantes d'entrée vidéo 10 subissent un sous-échantillonnage dyadique (décimation 2D par 2 référencée 11, décimation 2D par 4 référencée 12). Chacun des flux sous-échantillonnés subit ensuite une décomposition temporelle 13 de type MCTF ("Motion Compensated Temporal Filtering" pour "filtrage temporel compensé en mouvement"). Une version basse résolution de la séquence vidéo est codée 14 jusqu'à un débit donné qui correspond au débit maximum décodable pour la résolution spatiale basse (ce niveau de base est compatible AVC). Les niveaux supérieurs sont ensuite codés 19 par soustraction du niveau précédent reconstruit et sur-échantillonné et codage des résidus sous forme : - d'un niveau de base ; - éventuellement d'un ou plusieurs niveaux de rehaussement obtenus par codage multipasse de plans de bits (appelé par la suite FGS pour "Fine Grain Scalability", échelonnabilité à grain fin). Selon cette approche, on distingue les informations de mouvement 17 et les informations de texture 18. Afin de réaliser une adaptation en débit, les informations de texture 18 sont codées à l'aide d'un schéma progressif : -codage d'un premier niveau de qualité minimale (appelé Base Layer en 25 anglais, ou Couche de Base) ; - codage de niveaux de raffinement progressif (appelés Enhancement Layer en anglais, ou Couche de Réhaussement). En référence à la figure 1, les informations de texture 18 alimentent un module de codage de la couche de base de quantification 19. Les données codées, en sortie du 30 module 19 servent à alimenter un bloc 21 de transformation spatiale et de codage20 entropique, qui travaille sur les niveaux de raffinement du signal. Les données en sortie du module 21 alimentent une interpolation 20 depuis le niveau de base. Cette interpolation est utilisée comme prédiction dans le module de codage 19. Un module de multiplexage 22 ordonne les différents sous-flux générés dans un flux de données compressé global 23. Le flux compressé 23, en sortie du codeur, est donc structuré en unités de données élémentaires appelées NALU ( Network Abstraction Layer Unit en anglais). Chaque NALU est associée à une image issue de la décomposition spatio-temporelle, un niveau de résolution spatiale, et un niveau de quantification. Cette structuration en unités élémentaires permet de réaliser une adaptation en débit et/ou résolution spatio-temporelle en supprimant les NALUs de résolution spatiale trop grande, ou de fréquence temporelle trop grande ou bien encore de qualité d'encodage trop grande. La figure 2 illustre les résultats obtenus au moyen du codeur échelonnable de la figure 1, sous la forme de courbes débit-distorsion, représentées pour des résolutions spatiales (CIF/QCIF pour "Common Interface Format/Quarter Common Interface Format", où le CIF correspond à un format proche d'un demi format standard TV, et le QCIF à un demi format CIF) ou temporelles (7.5-30 Hz, nombre d'images par seconde) différentes. En ordonnée, on a représenté le PSNR ("Peak Signal to Noise Ratio" pour "rapport signal à bruit crête") et en abscisse, le débit exprimé en kbits/s. Ainsi, la courbe référencée 23 correspond à une résolution spatiale QCIF à une fréquence temporelle de 7,5 Hz, la courbe référencée 24 à une résolution QCIF à 15 Hz, la courbe référencée 25 à une résolution CIF à 15 Hz, et la courbe référencée 26 à une résolution CIF à 30 Hz. 2.1.2 Génération des couches d'informations au codeur La figure 3 illustre le mécanisme de prédiction/extraction des informations mis en oeuvre par le codeur SVM. On présente ci-après plus en détail la prédiction mise en oeuvre au codage, qui consiste à coder une couche de résolution spatiale de niveau n donné par prédiction à partir des données de couches de résolution spatiale de niveaux inférieurs. On notera que l'on se place ici dans le cas de MPEG-4 SVC, dans lequel le flux de données codé est constitué de couches de données de niveaux de résolution n successifs. MPEG-4 SVC prévoit un cas, appelé CGS (pour "Coarse Grain Scalability"), dans lequel les niveaux n successifs peuvent présenter la même résolution (par exemple QCIF), mais des qualités différentes. MPEG-4 SVC prévoit également un cas complémentaire, appelé FGS (déjà discuté ci-dessus), dans lequel une couche de niveau n est codée de façon progressive. Plus précisément, la figure 3 présente l'exemple de la génération de deux couches successives de résolutions spatiales au format QCIF et CIF, associées respectivement aux courbes de débit-distorsion référencées 30 (format QCIF) et 31 (format CIF). L'Homme du Métier étendra sans difficulté cet exemple au cas plus général de n>2 couches spatiales. Comme précédemment, on a représenté en abscisse le débit exprimé en kbits/s et en ordonnée le PSNR en dB. Pour chaque couche de résolution spatiale, le codeur code les informations en deux sous-flux : un sous-flux (ou sous-couche) de base (appelée BL (pour "Base Layer" en anglais)) et un sous-flux (ou sous-couche) de rehaussement progressive (appelée EL (pour "Enhancement Layer" en anglais)). Le format QCIF est d'abord encodé sur toutes les plages de valeurs de fréquences temporelles et de débit. On dispose d'un niveau de base (BL) 301 et de deux niveaux possibles de raffinement (EL), notés FGS1 302 et FGS2 303 (FGS pour "Fine Grain Scalable" en anglais). La couche de rehaussement EL comprend donc les deux passes FGS1 302 et FGS2 303. Des points de raffinement intermédiaires peuvent être obtenus au décodage par coupure des paquets de données entre FGS 1 et FGS2. Le format QCIF est encodé jusqu'à un point de débit maximal 304 qui est ensuite utilisé comme référence pour la prédiction lors du codage du format CIF. Ce point doit être le meilleur qui puisse être défini pour un fonctionnement globalement optimal du système. Le format CIF est ensuite codé en utilisant le point le plus haut de la courbe QCIF 304 (i.e. le point de débit maximal de cette courbe) comme prédicteur. Les informations CIF sont également codées en deux sous-flux : un sous-flux de base (BL) et un sous-flux de rehaussement (EL), constitué de deux passes (FGS1 et FGS2). Sur la figure 3, on constate qu'en partant du point de débit maximum QCIF 304 et en ajoutant la couche de base (BL) 311 du niveau de résolution spatiale CIF, on aboutit au point de référence CIF 312, qui n'est pas le point de débit minimal 313 que l'on peut atteindre au décodage. A partir de ce point de référence 312, les couches de rehaussement EL 314 (FGS 1) et 315 (FGS2) permettent d'accéder à d'autres points de débits CIF supérieurs, jusqu'à un débit maximal CIF 316. 2.2 Prédiction inter-couches Comme indiqué ci-dessus en relation avec la figure 3, le principe de la prédiction inter-couches consiste à utiliser un niveau bas (par exemple le niveau QCIF dans une configuration FGS) pour prédire le niveau directement supérieur (par exemple CIF dans une configuration FGS), que l'on appellera "niveau haut". Une telle prédiction inter-couches est couramment appelée prédiction "inter-layer". Un niveau correspond à au moins un des éléments parmi la liste suivante : une résolution prédéterminée des images, un pas de quantification des images et une fréquence temporelle des images. Trois modes de prédiction inter-couches sont utilisées dans le modèle JSVM (encore appelé SVM MPEG) de MPEG-4 SVC : 1. Le premier de ces modes, appelé "Inter layer motion prediction", repose sur une prédiction de mouvement. Dans ce mode, le vecteur de mouvement d'une image de niveau haut peut être prédit à partir du vecteur de mouvement correspondant du niveau bas. Par exemple, le mouvement du niveau CIF est prédit à partir de l'estimation de mouvement calculée en QCIF, en doublant la taille des vecteurs mouvement du niveau bas QCIF. Lorsque la prédiction est activée, deux sous-modes peuvent être envisagés : - un premier sous-mode, appelé "Base layer mode", dans lequel le bloc d'image du niveau haut prend la même information de mouvement que le bloc d'image correspondant du niveau de base ; - un second sous-mode, appelé " Quarter pel refinement mode", dans lequel on transmet en outre un vecteur de raffinement 1/4 de pel (pour "picture element", encore appelé pixel). 25 2. Le deuxième de ces modes, appelé "Inter layer intra texture prediction", repose sur une prédiction des blocs Intra, qui peuvent se trouver dans les images I/P (Intra/Prédites) ("key pictures") et dans les images B (Bidirectionnelles) (ou H). La prédiction intra est effectuée pour les blocs d'image dans le mode Intra_Base (plus couramment désigné sous le nom intra_BL). Un filtre de deblocking est alors utilisé pour les blocs Intra avant interpolation. 3. Le troisième mode est appelé "Inter layer residual prediction" (ou encore Macroblocks Inter (residual)), et repose sur une prédiction des blocs d'image de type inter. Dans ce troisième mode, les blocs résiduels des images de différence issues de la transformation temporelle sont prédits à partir des blocs résiduels correspondant du niveau inférieur (voir ci-dessus la définition du terme niveau). Ce mode de prédiction peut être, ou non, adaptatif. Lorsque le mode est non-adaptatif, il est ou non activé pour l'ensemble des blocs d'images. En d'autres termes, soit tous les blocs sont codés en mode prédictif, soit aucun bloc n'est codé en mode prédictif. En revanche, lorsque ce mode de prédiction est adaptatif, on teste pour chaque bloc la qualité de l'estimation obtenue avec ou sans prédiction résiduelle, et l'on autorise ou non cette prédiction résiduelle, de façon à obtenir le meilleur résultat d'estimation. 2.3 Prédiction inter-couches résiduelle On décrit ci-après plus en détail le principe de fonctionnement adaptatif du mode de prédiction inter-couches résiduelle présenté ci-dessus. Dans cette configuration, le codeur JSVM de MPEG-4 AVC fonctionne alors de la manière suivante. Pour chaque bloc d'image (par bloc on entend ici et dans la suite de la description soit un bloc élémentaire d'image, soit un groupe de blocs élémentaires d'image, un tel groupe étant appelé macrobloc selon la terminologie MPEG) : - tous les modes de prédiction inter-couches possibles sont testés (à savoir les modes de prédiction Intra, IntraBL, Inter sans résidus, inter avec résidus... présentés au 2.2 ci-dessus) ; - le "meilleur" mode (au sens du meilleur compromis débit-distorsion) est conservé pour le codage du bloc considéré ; - dans le cas où ce "meilleur mode" est le mode de prédiction inter résiduelle (Inter layer texture prediction), le bloc de l'image de différence du niveau bas est interpolé avant de servir de candidat à la prédiction. En prenant pour exemple le cas où le niveau bas est un niveau QCIF et où le niveau haut est un niveau CIF, le calcul suivant est donc effectué : ENCcIF = REScIF ù PRED_RESc,F, Où: ENCcIF représente les données à encoder pour le niveau haut CIF ; REScIF = ORIGcIF - PREDcIF est le résidu du niveau haut CIF, correspondant à la 10 différence entre : ORIGc,F, qui est l'image originale du niveau haut CIF, et PREDcIF qui est l'image prédite du niveau haut CIF ; Dans le cas présent d'un mode de prédiction inter-couches résiduelle, REScIF désigne donc l'image résiduelle de niveau CIF obtenue après compensation de 15 mouvement, et PREDcIF désigne la prédiction du niveau CIF après compensation de mouvement = MVcIF(REFcIF). PRED_REScIF est l'image de prédiction du résidu, c'est-à-dire en l'espèce le résidu QCIF sur-échantillonné (UP(RESQcIF)) PRED_REScIF = UP(Encoded(ORIGQCIF ù PREDQCIF)) = UP (Encoded(ORIGQcIF 20 - MVQCIF(REFQCIF))) On obtient donc l'expression suivante : ENCCIF = RESc,F ù UP(Encoded(RESQc,F)) Que l'on peut mettre aussi sous la forme : ENCcIF = RESc,F ù UP(RESQc,F) + UP(RESQc,F-Encoded(RESQc,F)) 25 La valeur CIF de l'image à encoder ENCcIF est donc composée de deux termes : - la différence RESc,F ù UP(RESQc,F) entre les signaux originaux (différence inter-couches optimale) formée de deux termes : - des hautes fréquences spatiales, qui sont présentes dans RESc,F et qui ne peuvent pas être prédites par un suréchantillonnage ("upsampling") ;5 - des erreurs autres, liées au biais, du fait que le mouvement diffère entre les deux séquences des niveaux CIF et QCIF (ces erreurs se situent a priori plutôt dans les informations basses fréquence de la valeur CIF de l'image à encoder ENCc,F) ; - un biais UP(RESQCIF-Encoded(RESQCIF)) lié à la quantification. Selon la syntaxe actuellement utilisée dans le modèle JSVM, deux indicateurs (encore appelés "flags") sont insérés pour signaler le mode de prédiction résiduelle : - un indicateur adaptive_prediction_flag: cet élément de syntaxe se trouve dans l'en-tête (i.e. le header) de slice (on rappelle qu'un slice est une partie d'image). Si ce flag est à 1 (et si le mode de prédiction n'est pas une prédiction de type Intra) l'indicateur residual_prediction_flag ci- dessous est pris en compte dans la syntaxe ; - un indicateur residual_prediction_flag : cet élément de syntaxe se trouve dans les données de chacun des macroblocs (MB). Si ce bit est à 1, le signal résiduel est prédit à partir du niveau bas sur-échantillonné, sinon aucune prédiction de résidu n'est utilisée. 3. INCONVÉNIENTS DE L'ART ANTÉRIEUR Comme exposé ci-dessus, le modèle JSVM de MPEG-4 AVC prévoit un mode de fonctionnement adaptatif de la prédiction inter-couche résiduelle. En effet, il a été constaté qu'il pouvait ne pas être bénéfique d'utiliser une telle prédiction inter-couches résiduelle dans le cas où le(s) vecteur(s) de mouvement d'un bloc d'une couche de niveau haut n'est (ne sont) pas similaire(s) au(x) vecteur(s) de mouvement d'un bloc correspondant de la couche de niveau inférieur. Dans ce mode adaptatif, on étudie, bloc par bloc, le bien-fondé de l'utilisation d'un tel mode de prédiction inter-couches résiduelle, en fonction du rapport débit-distorsion obtenu avec ou sans utilisation de ce mode prédictif. Si cette approche adaptative permet d'obtenir de meilleurs résultats, sur toute la gamme de débit considérée, qu'une approche non-adaptative (mode tout ou rien pour l'ensemble des blocs considérés), ces résultats n'en demeurent pas moins insuffisants. En effet, les inventeurs de la présente demande de brevet ont constaté que le codage inter-couches par prédiction résiduelle n'était pas efficace, même en mode adaptatif. Ils ont en effet analysé que le biais (voir 2.3 ci-dessus) introduit des composantes haute-fréquence (c'est-à-dire du bruit) dans le signal qui sert de prédicteur, ce qui rend la prédiction inefficace. Plus généralement, l'efficacité de la plupart des modes de prédiction inter- couches, et notamment la prédiction de type intra, est compromise par la présence de bruit dans le signal du niveau bas qui sert de prédicteur pour les couches de niveau supérieur. 4. OBJECTIFS DE L'INVENTION L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique de codage et de décodage d'images et/ou de séquences vidéo échelonnable, reposant sur une organisation du flux de données par couches, avec prédiction inter-couches, qui constitue une amélioration de la technique du modèle JSVM proposé par le groupe de travail MPEG-4 SVC dans le document "Joint Scalable Video Model JSVM-3", J. Reichel, M. Wien, H. Schwarz, JVTP202, Juillet 2005, Poznan. Notamment, un objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui permette d'améliorer l'efficacité des techniques de prédiction inter-couches de ce modèle JSVM. L'invention a ainsi pour objectif de proposer une telle technique qui permette d'améliorer l'efficacité des techniques de prédiction inter-couches de type intra et des techniques de prédiction inter-couches résiduelle. Dans ce dernier cas notamment, un objectif de l'invention est de simplifier les traitements à effectuer par le codeur, et ainsi réduire sa complexité par rapport au codeur de l'art antérieur. En corollaire, un objectif de l'invention est de simplifier les traitements effectués par le décodeur. Un autre objectif de l'invention est de proposer une telle technique qui n'induise pas ou peu de complexité supplémentaire de la syntaxe utilisée. L'invention a encore pour objectif de fournir une telle technique qui soit simple à implémenter et peu coûteuse en termes de ressources (bande passante, capacités de traitement, etc.). Un autre objectif de l'invention est de proposer une telle technique qui permette une compression efficace des données, tout en permettant une reconstruction de bonne qualité des images. 5. EXPOSÉ DE L'INVENTION Ces différents objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints selon l'invention à l'aide d'un procédé de codage d'une image ou d'une séquence d'images, générant un flux de données présentant une structure hiérarchique de couches de données emboîtées de niveaux n successifs, où n est entier, chacun desdits niveaux n correspondant à au moins un des éléments parmi la liste suivante : une résolution prédéterminée desdites images, un pas de quantification desdites images et une fréquence temporelle desdites images, ledit procédé comprenant une étape de codage d'au moins l'une desdites couches, de niveau n+l, par prédiction, au moins à partir de ladite couche de niveau n. Selon l'invention, ce procédé de codage est tel que, pour au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+1, ladite étape de codage est effectuée selon un mode de codage par prédiction inter-couche partiel, n'utilisant qu'une partie d'un ensemble de coefficients associés à un bloc d'image de différence de la couche de niveau n servant à ladite prédiction et correspondant audit au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l. Le principe général de l'invention consiste donc à proposer au moins un mode de codage par prédiction inter-couche supplémentaire (appelé par la suite mode de codage par prédiction inter-couche partiel), dans lequel le bloc de l'image de différence (aussi appelée signal résiduel ou encore image résiduelle) de la couche de niveau n est filtré avant d'être utilisé pour la prédiction du bloc de l'image de différence de la couche de niveau n+l. Ce filtrage a pour but d'améliorer le bloc de l'image de différence de la couche de niveau n, afin d'effectuer la prédiction inter-couche dans les meilleures conditions possibles, et ce de manière adaptative en fonction du signal à coder. Comme détaillé par la suite, l'invention s'applique avec différents types de filtrage (notamment, mais non exclusivement, un filtrage des coefficients DCT hautes fréquences). Ainsi, dans le cas d'une mise en ceuvre du codage sous une forme adaptative (avec sélection, pour chaque bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l, d'un mode de codage parmi une pluralité de modes de codage possibles), la présente invention aboutit à un meilleur résultat de codage sur toute la gamme de débit que la solution adaptative de l'art antérieur. On rappelle que dans la solution adaptative de l'art antérieur, le choix du mode de codage se fait seulement entre deux modes de codage possibles : un mode de codage sans prédiction inter-couche et un mode de codage par prédiction inter-couche utilisant tous les coefficients associés au bloc d'image de différence de la couche de niveau n (appelé par la suite mode de codage par prédiction inter-couche total). Par bloc on entend ici et dans la suite de la description soit un bloc élémentaire d'image, soit un groupe de blocs élémentaires d'image, un tel groupe étant appelé macrobloc selon la terminologie MPEG. Il est à noter que dans la solution adaptative de l'invention, la pluralité de modes de codage possibles comprend : - obligatoirement un ou plusieurs modes de codage par prédiction inter-couche partiels (au sens de la présente invention, comme indiqué ci-dessus) ; et - éventuellement l'un des deux, ou bien les deux, modes de codage de la solution adaptative de l'art antérieur, à savoir le mode de codage sans prédiction inter- couche et le mode de codage par prédiction inter-couche total). Par ailleurs, on entend par coefficients associé à un bloc d'image de différence des coefficients représentatifs du signal de description de ce bloc ou d'une transformation de ce signal dans un espace (par exemple une transformée DCT). Dans un premier mode de réalisation particulier de l'invention, chaque bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l résulte de la différence entre un bloc d'origine de la couche de niveau n+l et une prédiction de type Inter dudit bloc d'origine de la couche de niveau n+l. En outre, chaque bloc d'image de différence de la couche de niveau n résulte de la différence entre un bloc d'origine de la couche de niveau n et une prédiction de type Inter dudit bloc d'origine de la couche de niveau n. Dans un second mode de réalisation particulier de l'invention, chaque bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l résulte de la différence entre un bloc d'origine de la couche de niveau n+l et une prédiction de type Intra dudit bloc d'origine de la couche de niveau n+l. En outre, chaque bloc d'image de différence de la couche de niveau n résulte de la différence entre un bloc d'origine de la couche de niveau n et une prédiction de type Intra dudit bloc d'origine de la couche de niveau n. Préférentiellement, pour chaque bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l, ladite étape de codage est adaptative et comprend une étape de sélection d'un mode de codage parmi un ensemble de N modes de codage comprenant au moins un mode de codage par prédiction inter-couche partiel, n'utilisant qu'une partie d'un ensemble de coefficients associés à un bloc d'image de différence de la couche de niveau n servant à ladite prédiction et correspondant audit au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l. De façon avantageuse, ledit au moins un mode de codage par prédiction inter- couche partiel appartient au groupe comprenant : - des premiers modes de codage par prédiction inter-couche partiels utilisant un jeu de coefficients résultant d'une sélection par conservation d'un pourcentage P prédéterminé des coefficients associés audit bloc d'image de différence de la 15 couche de niveau n ; - des deuxièmes modes de codage par prédiction inter-couche partiels utilisant un jeu de coefficients résultant d'une sélection par seuillage de certains des coefficients associés audit bloc d'image de différence de la couche de niveau n ; - des troisièmes modes de codage par prédiction inter-couche partiels utilisant un 20 jeu de coefficients résultant d'une sélection par conservation d'un pourcentage P prédéterminé des coefficients associés audit bloc d'image de différence de la couche de niveau n, puis d'une sélection par seuillage, ou inversement. Avantageusement, pour lesdits premiers modes de codage par prédiction inter- couche partiels, ladite sélection consiste à conserver, parmi lescoefficients classés par 25 ordre croissant de fréquence, les P pourcents de coefficients possédant les plus basses fréquences. Selon une caractéristique avantageuse, ladite étape de sélection d'un mode de codage parmi un ensemble de N modes de codage comprend les étapes suivantes, pour chaque bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l : 30 analyse dudit bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l et/ou de données associées audit bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l ; - sélection de M modes de codage parmi lesdits N modes de codage, en fonction du résultat de ladite étape d'analyse, avec M>_1. Avantageusement, si M>_2, ladite étape de sélection d'un mode de codage parmi un ensemble de N modes de codage comprend en outre les étapes suivantes, pour chaque 5 bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l : - traitement, avec chacun des M modes de codage, du bloc d'image de différence de la couche de niveau n correspondant audit bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l, permettant d'obtenir M résultats de codage ; - évaluation d'un paramètre de qualité pour chacun des M résultats de codage ; 10 - sélection du meilleur mode de codage parmi les M modes de codage, en fonction dudit paramètre de qualité. De façon avantageuse, ladite étape de sélection d'un mode de codage parmi un ensemble de N modes de codage comprend, pour chaque bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l, une étape de détection d'une autorisation de codage par 15 prédiction inter-couche. En outre, en cas de détection négative, le mode de codage sélectionné pour ledit bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l est un mode de codage sans prédiction inter-couche. Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, le procédé de codage comprend en outre les étapes suivantes : 20 - insertion, dans un en-tête d'une entité d'information associée à un ensemble de blocs à coder de la couche de niveau n+l, d'au moins une information indiquant un ensemble de modes de codage effectivement utilisés pour coder lesdits blocs à coder appartenant audit ensemble de blocs à coder de la couche de niveau n+l ; - pour chaque bloc à coder appartenant audit ensemble de blocs à coder de la 25 couche de niveau n+l, insertion, dans un en-tête d'une entité d'information associée audit bloc à coder, d'au moins une information indiquant le mode de codage effectivement utilisé pour coder ledit bloc à coder parmi ledit ensemble de modes de codage effectivement utilisés. Dans une variante, l'en-tête de l'entité d'information associée à chaque bloc à 30 coder (d'un ensemble de blocs à coder de la couche de niveau n+l) reçoit une information indiquant le mode de codage effectivement utilisé pour coder ce bloc parmi tous les modes de codage possibles (et non pas uniquement parmi ceux d'un ensemble indiqué par ailleurs). En d'autres termes, dans cette variante, aucune information n'est insérée dans l'en-tête de l'entité d'information associée à un ensemble de blocs à coder de la couche de niveau n+l. On notera que cette variante est plus coûteuse en terme de bande passante car plus de bits sont nécessaires pour coder les informations dans les en-têtes des entités d'information associées aux blocs à coder. Avantageusement, le procédé de codage de l'invention comprend en outre l'étape suivante : insertion, dans ledit en-tête de l'entité d'information associée à un ensemble de blocs à coder de la couche de niveau n+l, d'au moins une information supplémentaire indiquant la valeur d'un seuil utilisé dans au moins un desdits deuxièmes et troisièmes modes de codage. L'invention concerne également un dispositif de codage d'une image ou d'une séquence d'images, générant un flux de données présentant une structure hiérarchique de couches de données emboîtées de niveaux n successifs, où n est entier, chacun desdits niveaux n correspondant à au moins un des éléments parmi la liste suivante : une résolution prédéterminée desdites images, un pas de quantification desdites images et une fréquence temporelle desdites images, ledit dispositif comprenant des moyens de codage d'au moins l'une desdites couches, de niveau n+l, par prédiction, au moins à partir de ladite couche de niveau n. Selon l'invention un tel dispositif de codage est tel que, pour au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l, lesdits moyens de codage mettent en oeuvre un mode de codage par prédiction inter-couche partiel, n'utilisant qu'une partie d'un ensemble de coefficients associés à un bloc d'image de différence de la couche de niveau n servant à ladite prédiction et correspondant audit au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l. Plus généralement, le dispositif de codage selon l'invention comprend des moyens de mise en oeuvre du procédé de codage tel que décrit précédemment (dans l'un quelconque de ses différents modes de réalisation). L'invention concerne aussi un procédé de décodage d'un flux de données représentatif d'une image ou d'une séquence d'images, ledit flux de données présentant une structure hiérarchique de couches de données emboîtées de niveaux n successifs, où n est entier, chacun desdits niveaux n correspondant à au moins un des éléments parmi la liste suivante : une résolution prédéterminée desdites images, un pas de quantification desdites images et une fréquence temporelle desdites images, ledit procédé comprenant une étape de décodage d'au moins une desdites couches, de niveau n+l, par prédiction, au moins à partir de ladite couche de niveau n. Selon l'invention, un tel procédé de décodage est tel que, pour au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l, ladite étape de décodage est effectuée selon un mode de décodage associé à un mode de codage par prédiction inter-couche partiel, n'utilisant qu'une partie d'un ensemble de coefficients associés à un bloc d'image de différence de la couche de niveau n servant à ladite prédiction et correspondant audit au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l. Plus généralement, le procédé de décodage selon l'invention permet de décoder le signal codé selon le procédé de codage tel que décrit précédemment (dans l'un quelconque de ses différents modes de réalisation) et comprend donc certaines ou la totalité des caractéristiques de ce procédé de codage. L'invention concerne encore un dispositif de décodage d'un flux de données représentatif d'une image ou d'une séquence d'images, ledit flux de données présentant une structure hiérarchique de couches de données emboîtées de niveaux n successifs, où n est entier, chacun desdits niveaux n correspondant à au moins un des éléments parmi la liste suivante : une résolution prédéterminée desdites images, un pas de quantification desdites images et une fréquence temporelle desdites images, ledit dispositif comprenant des moyens de décodage d'au moins une desdites couches, de niveau n+l, par prédiction, au moins à partir de ladite couche de niveau n. Selon l'invention, ledit dispositif de décodage est tel que, pour au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l, lesdits moyens de décodage mettent en oeuvre un mode de décodage associé à un mode de codage par prédiction inter-couche partiel, n'utilisant qu'une partie d'un ensemble de coefficients associés à un bloc d'image de différence de la couche de niveau n servant à ladite prédiction et correspondant audit au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l. Plus généralement, le dispositif de décodage selon l'invention comprend des moyens de mise en oeuvre du procédé de décodage tel que décrit précédemment (dans l'un quelconque de ses différents modes de réalisation). L'invention concerne également un signal de transmission d'un flux de données représentatif d'une image ou d'une séquence d'images, ledit flux de données présentant une structure hiérarchique de couches de données emboîtées de niveaux n successifs, où n est entier, chacun desdits niveaux n correspondant à au moins un des éléments parmi la liste suivante : une résolution prédéterminée desdites images, un pas de quantification desdites images et une fréquence temporelle desdites images, l'une au moins l'une desdites couches, de niveau n+l, ayant été codée par prédiction au moins à partir de ladite couche de niveau n. Selon l'invention, un tel signal véhicule également, pour au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l, une information indiquant que ledit bloc a été codé selon un mode de codage par prédiction inter-couche partiel, n'utilisant qu'une partie d'un ensemble de coefficients associés à un bloc d'image de différence de la couche de niveau n servant à ladite prédiction et correspondant audit au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l. Plus généralement, le signal selon l'invention est issu du procédé de codage tel que décrit précédemment (dans l'un quelconque de ses différents modes de réalisation) et comprend donc certaines ou la totalité des caractéristiques de ce procédé de codage. Avantageusement, ledit signal étant structuré en entités d'informations au sein desquelles est véhiculé ledit flux de données, chacune desdites entités d'information comprenant un en-tête, renseignant sur un type de ladite entité d'information, et un champ de données utiles, ledit signal véhicule également : - dans un en-tête d'une entité d'information associée à un ensemble de blocs à coder de la couche de niveau n+l, au moins une information indiquant un ensemble de modes de codage effectivement utilisés pour coder lesdits blocs à coder appartenant audit ensemble de blocs à coder de la couche de niveau n+l ; - pour chaque bloc à coder appartenant audit ensemble de blocs à coder de la couche de niveau n+l, insertion, dans un en-tête d'une entité d'information associée audit bloc à coder, au moins une information indiquant le mode de codage effectivement utilisé pour coder ledit bloc à coder parmi ledit ensemble de modes de codage effectivement utilisés. L'invention concerne aussi un produit Programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un processeur, ce produit programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé de codage de l'invention précité, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. L'invention concerne également un produit Programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un processeur, ce produit programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé de décodage de l'invention précité, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. 6. LISTE DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple indicatif et non limitatif, et des dessins annexés, dans lesquels : les figures 1 à 3, déjà décrites en relation avec l'art antérieur, sont relatives au modèle SVM du groupe de travail MPEG-4 SVC. Plus précisément : * la figure 1 présente un synoptique du codeur SVM retenu par le groupe de travail précité ; * la figure 2 illustre les différentes courbes débit-distorsion obtenues à partir du codeur de la figure 1 ; * la figure 3 décrit le mécanisme de prédiction/extraction mis en oeuvre par le codeur SVM, à partir des courbes débit/distorsion du type de celles de la figure 2 ; la figure 4 présente un organigramme d'un mode de réalisation particulier du procédé de codage selon l'invention ; la figure 5 illustre un exemple d'entité d'information associée à un ensemble de blocs à coder et un exemple d'entité d'information associée à un bloc à coder, 25 30 véhiculant des informations (relatives aux modes de codage) insérées dans le flux selon l'invention ; - la figure 6 présente un schéma simplifié d'un dispositif de codage selon l'invention; et - la figure 7 présente un schéma simplifié d'un dispositif de décodage selon l'invention. 7. DESCRIPTION DÉTAILLÉE L'invention concerne donc une technique de codage d'une image ou d'une séquence d'images, générant un flux de données présentant une structure hiérarchique de couches de données emboîtées de niveaux n successifs, où n est entier, chacun des niveaux n correspondant à au moins un des éléments parmi la liste suivante : une résolution prédéterminée des images, un pas de quantification des images et une fréquence temporelle des images.. On suppose que cette technique de codage comprend une étape de codage d'au moins l'une des couches, de niveau n+1, par prédiction, au moins à partir de la couche de niveau n. Le principe général de l'invention consiste à proposer au moins un mode de codage par prédiction inter-couche partiel, dans lequel le bloc de l'image de différence de la couche de niveau n est filtré avant d'être utilisé pour la prédiction du bloc de l'image de différence de la couche de niveau n+l. Dans la suite de la description, on s'intéresse au cas particulier du codage des images à deux formats de résolution emboîtés QCIF et CIF. En d'autres termes, les niveaux n et n+l précités sont appelés par la suite niveau QCIF et niveau CIF respectivement. L'Homme du Métier étendra sans difficulté cet enseignement au cas plus général de n niveaux de résolution successifs (par exemple (voir définitions ci-dessus) : QCIF, CIF, SD, HD, etc.) ou encore au cas de n niveaux de qualité successifs pour un niveau de résolution donné (par exemple QCIF-qualité haute et QCIF-qualité basse). Dans la suite de la description, on se place également dans le cas particulier où ledit au moins un mode de codage par prédiction inter-couche partiel est tel qu'un bloc donné d'une image CIF (appelé bloc d'origine de la couche CIF) est codé comme la différence entre : un bloc résiduel de la couche CIF, résultant lui-même de la différence entre le bloc d'origine de la couche CIF et une prédiction de type Inter de ce bloc d'origine de la couche CIF ; et un bloc résiduel de la couche QCIF, résultant lui-même de la différence entre un bloc d'origine de la couche QCIF et une prédiction de type Inter de ce bloc d'origine de la couche QCIF. Il est clair que l'invention n'est nullement limitée à ce cas particulier et s'applique quel que soit le type de prédiction utilisée, pour chacune des couches CIF et QCIF, pour prédire le bloc d'origine de cette couche. Notamment, mais non exclusivement, la prédiction de type Inter (c'est-à-dire entre des images différentes) peut être remplacée par une prédiction de type Intra (c'est-à-dire au sein d'une même image). On présente maintenant, en relation avec l'organigramme de la figure 4, un mode de réalisation particulier du procédé de codage selon l'invention. Dans une étape référencée 41, on lance le codage d'une partie d'une image de différence CIF comprenant une pluralité de blocs d'image de différence de la couche CIF (aussi appelés blocs résiduels de la couche CIF). On rappelle que selon la terminologie MPEG, une partie d'image est appelée slice (ou bien unité à coder ). Dans une étape référencée 42, on sélectionne l'un des blocs résiduels de la couche CIF et on décide (dans une étape référencée 43) s'il peut être codé par prédiction inter-couche. On utilise par exemple le même algorithme d'autorisation du mode de prédiction inter-couche résiduelle que celui du JSVM, à savoir : un bloc d'un niveau haut est autorisé pour la prédiction inter-couche résiduelle si le bloc correspondant du niveau bas n'est pas nul (par nul on entend tous les coefficients à 0) et si la prédiction adaptative est autorisée (les indicateurs (flags) correspondants sont valides, par exemple le bloc n'est pas en mode de prédiction Intra). Si le bloc résiduel de la couche CIF ne peut pas être codé par prédiction inter-couche, on passe à l'étape référencée 415, dans laquelle le mode de codage sélectionné pour ce bloc est un mode de codage sans prédiction inter-couche. Si le bloc résiduel de la couche CIF peut être codé par prédiction inter-couche, on passe à l'étape référencée 44, dans laquelle on lit les N modes de codage possibles. Selon l'invention, au moins un de ces N modes de codage est un mode de codage par prédiction inter-couche partiel (au sens précité). Par exemple, on se donne les modes de codage suivants (N=7) (en appelant bloc de base le bloc résiduel de la couche QCIF (aussi appelé résidu QCIF sur-échantillonné) utilisé pour prédire le bloc résiduel de la couche CIF) : -mode 0 : pas de prédiction inter-couche résiduelle (ce mode de codage est déjà présent dans le JSVM) ; - mode 1 : prédiction inter- couche résiduelle avec tout le bloc de base, c'est-à-dire tous les coefficients DCT du bloc de base (ce mode de codage est déjà présent dans le JSVM) ; mode 2 : prédiction inter-couche résiduelle avec conservation uniquement du coefficient DC du bloc de base (valeur moyenne) ; - mode 3 : prédiction inter-couche résiduelle avec conservation de 33% des coefficients DCT de plus basses fréquences du bloc de base (suppression de 66% des coefficients DCT de plus hautes fréquences (donc parmi les coefficients AC) (un autre pourcentage peut bien sûr être retenu) ; - mode 4 : prédiction inter-couche résiduelle avec conservation de 66% des coefficients DCT de plus basses fréquences du bloc de base (un autre pourcentage peut bien sûr être retenu) ; - mode 5 : prédiction inter-couche résiduelle avec méthode de seuillage adaptatif des coefficients du bloc de base (en fonction de l'énergie des coefficients). On définit alors un seuil (ou plusieurs seuils si l'on utilise une classification des coefficients par rapport par exemple à leur position fréquentielle) qui sera utilisé pour filtrer les coefficients : si Icoeff]seuil, le coeff est laissé intact. Si Icoeffl< seuil, le coeff est mis à 0; - reconstruire le signal du bloc de base. Dans le mode 6, les deux méthodes (selection des coefficients et seuillage des coefficients) sont associées. Les coefficients conservés sont soumis à seuillage (ou les coefficients seuillés sont soumis à sélection). Tout type de variante peut être envisagée pour filtrer les coefficients DCT (on pourra utiliser toute méthode de débruitage connue). Dans une étape référencée 45, on lit le bloc résiduel de la couche QCIF. Puis, dans une étape référencée 46, on analyse le bloc résiduel de la couche CIF et/ou des données associées à ce bloc), et en fonction du résultat de cette analyse, on sélectionne M modes de codage (parmi les N possibles précités), avec M>_l, dans une étape référencée 47. Cette heuristique peut être utilisée pour limiter le nombre de tests coté décodeur et donc ainsi de limiter la complexité de ce dernier. En d'autres termes, dans l'étape d'analyse (46), on propose de réaliser une analyse du bloc et/ou des données associées afin de dégager un certain nombre de caractéristiques du bloc résiduel de la couche CIF avant de le soumettre à la prédiction inter résiduelle. En particulier on examinera : - l'énergie du bloc résiduel de la couche CIF et celle bloc résiduel de la couche QCIF (le cas "nul" a déjà été traité dans l'étape précédente) ; -la "ressemblance" du bloc résiduel de la couche QCIF avec le bloc résiduel de la couche CIF (REScIF û PRED_RESc,F) que l'on cherche à coder ; - le mouvement du bloc résiduel de la couche CIF, et en particulier la "similitude" (à un facteur d'échelle près) entre le mouvement du bloc résiduel de la couche QCIF et celui du bloc résiduel de la couche CIF ; -... (cette liste de critères possibles n'est pas exhaustive). Dans une étape référencée 47, on traite, avec chacun des M modes de codage, le bloc résiduel de la couche QCIF, permettant d'obtenir M résultats de codage. Puis, dans une étape référencée 48, on évalue un paramètre de qualité (par exemple calcul d'une métrique débit-distorsion du type R+XD, comme utilisé dans le JVSM) pour chacun des M résultats de codage. Dans une étape référencée 49, on sélectionne le meilleur mode de codage parmi les M modes de codage, en fonction de ce paramètre de qualité. Dans un mode de mise en oeuvre particulier, ce choix peut être fait au niveau de macroblocs rassemblant des blocs. dans une variante, ce choix peut être fait au niveau de chaque bloc. Après l'étape référencée 49 ou celle référencée 415, on passe à l'étape référencée 410, dans laquelle on détecte si le meilleur mode de codage, retenu pour le bloc résiduel de la couche CIF, est un mode de codage par prédiction inter-couche résiduelle. En cas de détection positive à l'étape référencée 410, on passe à l'étape référencée 411 dans laquelle on insère dans le flux à transmettre des informations (un exemple est décrit en détail ci-après, en relation avec la figure 5) permettant au décodeur de savoir quel mode de codage a été utilisé par le codeur pour coder ce bloc résiduel de la couche CIF. A l'issue de l'étape référencée 411, ou bien directement après l'étape référencée 410 en cas de détection négative à cette dernière, on passe à l'étape référencée 412, dans laquelle le bloc résiduel de la couche CIF est codé selon le meilleur mode de codage (voir étape 49). Puis, on passe à l'étape référencée 413, dans laquelle on détecte si tous les blocs résiduels de la couche CIF compris dans l'unité à coder (slice) ont été traités : - si ce n'est pas le cas, on passe à l'étape référencée 416, dans laquelle on sélectionne le bloc résiduel de la couche CIF suivant, puis on revient à l'étape référencée 42, pour traiter ce bloc suivant ; - si c'est le cas, on passe à l'étape référencée 414, dans laquelle on insère dans le flux à transmettre des informations supplémentaires relatives à la valeur du seuil utilisé dans les modes 5 et 6 de codage (si l'un de ces modes a effectivement été utilisé pour cette unité à coder), puis on revient à l'étape référencée 41 pour traiter une autre unité à coder. La figure 5 illustre un exemple d'une première entité d'information 51 associée à une unité à coder (slice), c'est-à-dire à un ensemble de blocs à coder, ainsi qu'un exemple de seconde entité d'information 55 associée à un bloc à coder. Selon l'invention, ces entités 51 et 55 véhiculent des informations relatives aux modes de codage effectivement utilisés par le codeur. De façon classique, chaque entité d'information 51, 55 comprend un en-tête 52, 56 et une partie utile 53, 57. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, on insère : - dans l'en-tête 52 ("slice header") de la première entité d'information 51 les informations suivantes 54 : * l'ensemble des modes de codage effectivement utilisés pour coder les blocs de cette unité à coder. Cette information est donc valable pour tous les blocs de l'unité à coder (slice). Par exemple, on utilisera un champ de sept bits comme masque pour indiquer si les modes sont actifs ou non (une valeur du masque binaire à 0100100 indiquera par exemple l'utilisation des modes 1 et 4 pour coder l'unité à coder ; * la valeur du seuil dans les modes 5 et 6, si l'un de ces modes est 25 effectivement actif. Par exemple, on utilisera un entier. Il est à noter qu'on peut réutiliser l'élément de syntaxe disponible adaptive_prediction_flag pour définir le masque d'utilisation ou non des différents modes de codage. - dans l'en-tête 56 ("MB header") de la seconde entité d'information 55 30 l'information suivante 58 : le mode effectivement choisi pour ce bloc s'il a été codé en prédiction inter-couche résiduelle. Par exemple, si le mode 3 est indiqué, la prédiction a été réalisé après filtrage du bloc de base par suppression de 66% des coefficients disponibles. Il est à noter qu'on peut réutiliser l'élément de syntaxe disponible residual_prediction_flag, en le complétant par d'autres bits pour se donner la possibilité d'avoir plus de deux modes. La figure 6 présente la structure simplifiée d'un dispositif de codage de l'invention, qui comprend une mémoire 63, une unité de traitement 61, équipée par exemple d'un microprocesseur, et pilotée par un programme d'ordinateur 62 mettant en oeuvre le procédé de codage selon l'invention (par exemple le mode de réalisation particulier décrit ci-dessus en relation avec la figure 4). A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur 62 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM avant d'être exécutées par le processeur de l'unité de traitement 61. L'unité de traitement 61 reçoit en entrée un contenu vidéo à coder 60. Le microprocesseur de l'unité de traitement 61 code la séquence vidéo 60 sous la forme d'un flux compressé 64 comprenant une pluralité de couches emboîtées de niveaux de résolution spatiale n successifs, selon les instructions du programme 62. L'unité de traitement 61 délivre en sortie le flux de données compressé 64. Dans le contexte ci-dessus, le procédé de décodage selon l'invention est tel que chaque bloc résiduel de la couche QCIF est décodé selon un mode de décodage associé au mode de codage utilisé par le codeur. Comme expliqué ci-dessus (en relation avec la figure 5), le flux véhicule des informations permettant au décodeur de retrouver le mode de codage utilisé par le codeur pour chaque bloc résiduel de la couche QCIF. La figure 7 présente la structure simplifiée d'un dispositif de décodage de l'invention, qui comprend une mémoire 73, une unité de traitement 71, équipée par exemple d'un microprocesseur, et pilotée par un programme d'ordinateur 72 mettant en oeuvre le procédé de décodage selon l'invention. A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur 72 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM avant d'être exécutées par le processeur de l'unité de traitement 71. L'unité de traitement 71 reçoit en entrée en ensemble de paquets de données 70, ou entités d'information à décoder, par exemple un ensemble de NALs tronquées au point de débit optimal, en fonction de la qualité de reconstruction que l'on souhaite atteindre. Le microprocesseur de l'unité de traitement 71 décode les entités d'information reçues 70, selon les instructions du programme 72. L'unité de traitement 71 délivre en sortie une séquence vidéo reconstruite 74, adaptée aux capacités de traitement du terminal de visualisation du client. On notera que l'invention, au codage comme au décodage, ne se limite pas àune implantation purement matérielle mais qu'elle peut aussi être mise en oeuvre sous la forme d'une séquence d'instructions d'un programme informatique ou toute forme mixant une partie matérielle et une partie logicielle. Dans le cas où l'invention est implantée partiellement ou totalement sous forme logicielle, la séquence d'instructions correspondante pourra être stockée dans un moyen de stockage amovible (tel que par exemple une disquette, un CD-ROM ou un DVD-ROM) ou non, ce moyen de stockage étant lisible partiellement ou totalement par un ordinateur ou un microprocesseur
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L'invention concerne un procédé de codage d'une image ou d'une séquence d'images, générant un flux de données présentant une structure hiérarchique de couches de données emboîtées de niveaux n successifs, où n est entier, chacun desdits niveaux n correspondant à au moins un des éléments parmi la liste suivante : une résolution prédéterminée desdites images, un pas de quantification desdites images et une fréquence temporelle desdites images, ledit procédé comprenant une étape de codage d'au moins l'une desdites couches, de niveau n+1, par prédiction, au moins à partir de ladite couche de niveau n. Selon l'invention, ce procédé de codage est tel que, pour au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+1, ladite étape de codage est effectuée selon un mode de codage par prédiction inter-couche partiel, n'utilisant qu'une partie d'un ensemble de coefficients associés à un bloc d'image de différence de la couche de niveau n servant à ladite prédiction et correspondant audit au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+1.
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1. Procédé de codage d'une image ou d'une séquence d'images, générant un flux de données présentant une structure hiérarchique de couches de données emboîtées de niveaux n successifs, où n est entier, chacun desdits niveaux n correspondant à au moins un des éléments parmi la liste suivante : une résolution prédéterminée desdites images, un pas de quantification desdites images et une fréquence temporelle desdites images, ledit procédé comprenant une étape de codage d'au moins l'une desdites couches, de niveau n+l, par prédiction, au moins à partir de ladite couche de niveau n, caractérisé en ce que, pour au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l, ladite étape de codage est effectuée selon un mode de codage par prédiction inter-couche partiel, n'utilisant qu'une partie d'un ensemble de coefficients associés à un bloc d'image de différence de la couche de niveau n servant à ladite prédiction et correspondant audit au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l. 2. Procédé de codage selon la 1, caractérisé en ce que chaque bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l résulte de la différence entre un bloc d'origine de la couche de niveau n+l et une prédiction de type Inter dudit bloc d'origine de la couche de niveau n+l, et en ce que chaque bloc d'image de différence de la couche de niveau n résulte de la différence entre un bloc d'origine de la couche de niveau n et une prédiction de type Inter dudit bloc d'origine de la couche de niveau n. 3. Procédé de codage selon la 1, caractérisé en ce que chaque bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l résulte de la différence entre un bloc d'origine de la couche de niveau n+l et une prédiction de type Intra dudit bloc d'origine de la couche de niveau n+1, et en ce que chaque bloc d'image de différence de la couche de niveau n résulte de la différence entre un bloc d'origine de la couche de niveau n et une prédiction de type Intra dudit bloc d'origine de la couche de niveau n. 4. Procédé de codage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que, pour chaque bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l, ladite étape de codage est adaptative et comprend une étape de sélection d'un mode de codage parmi un ensemble de N modes de codage comprenant au moins un mode de codage parprédiction inter-couche partiel, n'utilisant qu'une partie d'un ensemble de coefficients associés à un bloc d'image de différence de la couche de niveau n servant à ladite prédiction et correspondant audit au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l. 5. Procédé de codage selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit au moins un mode de codage par prédiction inter-couche partiel appartient au groupe comprenant : - des premiers modes de codage par prédiction inter-couche partiels utilisant un jeu de coefficients résultant d'une sélection par conservation d'un pourcentage P prédéterminé des coefficients associés audit bloc d'image de différence de la couche de niveau n ; - des deuxièmes modes de codage par prédiction inter-couche partiels utilisant un jeu de coefficients résultant d'une sélection par seuillage de certains des coefficients associés audit bloc d'image de différence de la couche de niveau n ; - des troisièmes modes de codage par prédiction inter-couche partiels utilisant un jeu de coefficients résultant d'une sélection par conservation d'un pourcentage P prédéterminé des coefficients associés audit bloc d'image de différence de la couche de niveau n, puis d'une sélection par seuillage, ou inversement. 6. Procédé de codage selon la 5, caractérisé en ce que, pour lesdits premiers modes de codage par prédiction inter-couche partiels, ladite sélection consiste à conserver, parmi les coefficients classés par ordre croissant de fréquence, les P pourcents de coefficients possédant les plus basses fréquences. 7. Procédé de codage selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que ladite étape de sélection d'un mode de codage parmi un ensemble de N modes de codage comprend les étapes suivantes, pour chaque bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l : analyse dudit bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l et/ou de données associées audit bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l ; - sélection de M modes de codage parmi lesdits N modes de codage, en fonction du résultat de ladite étape d'analyse, avec M>_l. 8. Procédé de codage selon la 7, caractérisé en ce que, si M>_2, ladite étape de sélection d'un mode de codage parmi un ensemble de N modes de codage comprend en outre les étapes suivantes, pour chaque bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l : - traitement, avec chacun des M modes de codage, du bloc d'image de différence de la couche de niveau n correspondant audit bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l, permettant d'obtenir M résultats de codage ; évaluation d'un paramètre de qualité pour chacun des M résultats de codage ; sélection du meilleur mode de codage parmi les M modes de codage, en fonction 10 dudit paramètre de qualité. 9. Procédé de codage selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisé en ce que ladite étape de sélection d'un mode de codage parmi un ensemble de N modes de codage comprend, pour chaque bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l, une étape de détection d'une autorisation de codage par prédiction inter-couche, 15 et en ce que, en cas de détection négative, le mode de codage sélectionné pour ledit bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l est un mode de codage sans prédiction inter-couche. 10. Procédé de codage selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les étapes suivantes : 20 -insertion, dans un en-tête d'une entité d'information associée à un ensemble de blocs à coder de la couche de niveau n+l, d'au moins une information indiquant un ensemble de modes de codage effectivement utilisés pour coder lesdits blocs à coder appartenant audit ensemble de blocs à coder de la couche de niveau n+l ; - pour chaque bloc à coder appartenant audit ensemble de blocs à coder de la 25 couche de niveau n+l, insertion, dans un en-tête d'une entité d'information associée audit bloc à coder, d'au moins une information indiquant le mode de codage effectivement utilisé pour coder ledit bloc à coder parmi ledit ensemble de modes de codage effectivement utilisés. 11. Dispositif de codage d'une image ou d'une séquence d'images, générant un flux 30 de données présentant une structure hiérarchique de couches de données emboîtées de niveaux n successifs, où n est entier, chacun desdits niveaux n correspondant à au moinsun des éléments parmi la liste suivante : une résolution prédéterminée desdites images, un pas de quantification desdites images et une fréquence temporelle desdites images, ledit dispositif comprenant des moyens de codage d'au moins l'une desdites couches, de niveau n+l, par prédiction, au moins à partir de ladite couche de niveau n, caractérisé en ce que, pour au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l, lesdits moyens de codage mettent en oeuvre un mode de codage par prédiction inter-couche partiel, n'utilisant qu'une partie d'un ensemble de coefficients associés à un bloc d'image de différence de la couche de niveau n servant à ladite prédiction et correspondant audit au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l. 12. Procédé de décodage d'un flux de données représentatif d'une image ou d'une séquence d'images, ledit flux de données présentant une structure hiérarchique de couches de données emboîtées de niveaux n successifs, où n est entier, chacun desdits niveaux n correspondant à au moins un des éléments parmi la liste suivante : une résolution prédéterminée desdites images, un pas de quantification desdites images et une fréquence temporelle desdites images, ledit procédé comprenant une étape de décodage d'au moins une desdites couches, de niveau n+l, par prédiction, au moins à partir de ladite couche de niveau n, caractérisé en ce que, pour au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l, ladite étape de décodage est effectuée selon un mode de décodage associé à un mode de codage par prédiction inter-couche partiel, n'utilisant qu'une partie d'un ensemble de coefficients associés à un bloc d'image de différence de la couche de niveau n servant à ladite prédiction et correspondant audit au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l. 13. Dispositif de décodage d'un flux de données représentatif d'une image ou d'une séquence d'images, ledit flux de données présentant une structure hiérarchique de couches de données emboîtées de niveaux n successifs, où n est entier, chacun desdits niveaux n correspondant à au moins un des éléments parmi la liste suivante : une résolution prédéterminée desdites images, un pas de quantification desdites images et une fréquence temporelle desdites images,ledit dispositif comprenant des moyens de décodage d'au moins une desdites couches, de niveau n+l, par prédiction, au moins à partir de ladite couche de niveau n, caractérisé en ce que, pour au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l, lesdits moyens de décodage mettent en oeuvre un mode de décodage associé à un mode de codage par prédiction inter-couche partiel, n'utilisant qu'une partie d'un ensemble de coefficients associés à un bloc d'image de différence de la couche de niveau n servant à ladite prédiction et correspondant audit au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l. 14. Signal de transmission d'un flux de données représentatif d'une image ou d'une séquence d'images, ledit flux de données présentant une structure hiérarchique de couches de données emboîtées de niveaux n successifs, où n est entier, chacun desdits niveaux n correspondant à au moins un des éléments parmi la liste suivante : une résolution prédéterminée desdites images, un pas de quantification desdites images et une fréquence temporelle desdites images, l'une au moins l'une desdites couches, de niveau n+l, ayant été codée par prédiction au moins à partir de ladite couche de niveau n, caractérisé en ce que ledit signal véhicule également, pour au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l, une information indiquant que ledit bloc a été codé selon un mode de codage par prédiction inter-couche partiel, n'utilisant qu'une partie d'un ensemble de coefficients associés à un bloc d'image de différence de la couche de niveau n servant à ladite prédiction et correspondant audit au moins un bloc d'image de différence de la couche de niveau n+l. 15. Signal selon la 14, ledit signal étant structuré en entités d'informations au sein desquelles est véhiculé ledit flux de données, chacune desdites entités d'information comprenant un en-tête, renseignant sur un type de ladite entité d'information, et un champ de données utiles, caractérisé en ce que ledit signal véhicule également : -dans un en-tête d'une entité d'information associée à un ensemble de blocs à coder de la couche de niveau n+l, au moins une information indiquant un ensemble de modes de codage effectivement utilisés pour coder lesdits blocs à coder appartenant audit ensemble de blocs à coder de la couche de niveau n+l ;- pour chaque bloc à coder appartenant audit ensemble de blocs à coder de la couche de niveau n+l, insertion, dans un en-tête d'une entité d'information associée audit bloc à coder, au moins une information indiquant le mode de codage effectivement utilisé pour coder ledit bloc à coder parmi ledit ensemble de modes de codage effectivement utilisés. 16. Produit Programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un processeur caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé de codage d'au moins une des 1 à 10 10, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. 17. Produit Programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un processeur caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé de décodage de la 12, lorsque ledit 15 programme est exécuté sur un ordinateur.5
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H
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H03,H04
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H03M,H04N
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H03M 7,H04N 7
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H03M 7/30,H04N 7/015,H04N 7/30
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FR2888684
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A1
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MACHINE ROTATIVE ELECTRIQUE EN TANDEM POUR UNE UTILISATION DANS UN VEHICULE.
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1. Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à une machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule comportant un arbre rotatif commun et une pluralité de paires de stator-rotor fixées à cet arbre rotatif. 2. Description de la technique apparentée On sait connecter en tandem deux rotors du type Randell de manière à doubler la puissance de sortie d'une machine rotative électrique comme décrit, par exemple, dans la demande de brevets japonais mise à la disposition du public N s 1-157 251, 5-137 295 et 5-308 751. Une telle connexion en tandem permet de fournir un générateur pour une utilisation dans un véhicule (alternateur) de taille compacte et pouvant générer deux tensions de génération différentes qui peuvent être commandées individuellement. Elle permet aussi de réduire le coût de fabrication et d'économiser l'espace d'installation pour un système de génération de puissance électrique par comparaison au cas classique où deux machines rotatives électriques (générateurs) sont fabriquées et installées séparément. Une telle machine rotative électrique en tandem (générateur en tandem) peut être utilisée de façon avantageuse pour fournir une tension élevée à un système de 42 V en plus de fournir une basse tension à un système de 12 V classique. A ce propos, il existe une demande croissante pour réaliser des générateurs utilisés dans des véhicules qui soient de taille compacte et légers. Cependant, la machine rotative électrique en tandem telle que décrite ci-dessus est susceptible d'augmenter dans sa longueur axiale. On sait que l'augmentation de la vitesse de rotation d'un générateur est la manière la plus efficace de réduire la taille du générateur. L'augmentation de la vitesse de rotation d'un générateur entraîné par un moteur de véhicule peut être facilement atteinte en réduisant le diamètre de sa poulie (poulie du générateur). Cependant, la réduction du diamètre de la poulie provoque un problème de réduction de puissance de génération, et d'autres problèmes en raison d'un patinage de 2888684 2 courroie particulièrement dans une plage de vitesse de rotation élevée à l'intérieur de laquelle le couple d'entraînement du générateur (couple de charge du générateur) observé du côté moteur est important. Il peut arriver d'augmenter le diamètre d'une poulie du côté d'un arbre de vilebrequin du moteur afin d'éviter de tels problèmes. Cependant, l'augmentation du diamètre de la poulie du côté arbre de vilebrequin n'est pas facile, du fait que le moteur comporte des équipements auxiliaires d'entraînement autres que le générateur. RESUME DE L'INVENTION La présente invention fournit une machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule, comprenant. une première paire de stator-rotor comprenant un premier noyau de rotor comportant une première bobine de champ enroulée autour de celui-ci et un premier noyau de stator comportant une première bobine de stator enroulée autour de celui-ci, une seconde paire de stator-rotor comprenant un second noyau de rotor comportant une seconde bobine de champ enroulée autour de celui-ci et un second noyau de stator comportant une seconde bobine de stator enroulée autour de celui-ci, et un contrôleur commandant individuellement un premier courant d'excitation circulant dans la première bobine de champ et un second courant d'excitation circulant dans la seconde bobine de champ de manière à réguler individuellement une tension de génération induite dans la première bobine de stator et une tension de génération induite dans la seconde bobine de stator, les premier et second noyaux de rotors étant fixés à un arbre rotatif commun entraîné par un moteur d'un véhicule, la première paire de stator-rotor étant configurée pour générer une puissance électrique devant être fournie à un premier système de charge électrique comprenant des charges électriques essentielles qui nécessitent toujours une puissance électrique lorsque le véhicule se déplace, la seconde paire de stator- rotor étant configurée pour générer une puissance électrique devant être fournie à un second système de charge électrique comprenant des charges électriques non essentielles qui ne nécessitent pas toujours une puissance électrique, 2888684 3 où le contrôleur est configuré pour empêcher le second courant de circuler dans la seconde bobine de champ lorsqu'un régime du moteur est inférieur à une vitesse de seuil prédéterminée établie au-dessus d'un régime de ralenti du moteur. La présente invention fournit également une machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule, comprenant. une première paire de stator-rotor comprenant un premier noyau de rotor comportant une première bobine de champ enroulée autour de celui-ci et un premier noyau de stator comportant une première bobine de stator enroulée autour de celui-ci, une seconde paire de stator-rotor comprenant un second noyau de rotor comportant une seconde bobine de champ enroulée autour de celui-ci et un second noyau de stator comportant une seconde bobine de stator enroulée autour de celui-ci, et un contrôleur commandant individuellement un premier courant d'excitation circulant dans la première bobine de champ et un second courant d'excitation circulant dans la seconde bobine de champ de manière à réguler individuellement une tension de génération induite dans la première bobine de stator et une tension de génération induite dans la seconde bobine de stator, les premier et second noyaux de rotors étant fixés à un arbre commun entraîné par un moteur d'un véhicule, où un diamètre extérieur du premier noyau stator est inférieur ou égal à un diamètre intérieur du second noyau de stator. La présente invention fournit également une machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule, 30 comprenant. une première paire de stator-rotor comprenant un premier noyau de rotor comportant une première bobine de champ enroulée autour de celui-ci et un premier noyau de stator comportant une première bobine de stator enroulée autour de celui-ci, une seconde paire de stator-rotor comprenant un second noyau de rotor comportant une seconde bobine de champ enroulée autour de celui-ci et un second noyau de stator comportant une seconde bobine de stator enroulée autour de celui-ci, et un contrôleur commandant individuellement un premier courant 40 d'excitation circulant dans la première bobine de champ et un 2888684 4 second courant d'excitation circulant dans la seconde bobine de champ de manière à réguler individuellement une tension de génération induite dans la première bobine de stator et une tension de génération induite dans la seconde bobine de stator, les premier et second noyaux de rotors étant fixés à un arbre commun entraîné par un moteur d'un véhicule, la première paire de stator-rotor étant configurée pour générer une puissance électrique devant être fournie aux charges électriques essentielles qui nécessitent toujours une puissance électrique lorsque le véhicule roule et une première batterie à laquelle les charges électriques essentielles sont connectées en parallèle, la seconde paire de stator-rotor étant configurée pour générer une puissance électrique devant être fournie à des charges électriques non essentielles qui ne nécessitent pas toujours une puissance électrique et une seconde batterie à laquelle les charges non essentielles sont connectées en parallèle, où la première paire de stator-rotor peut charger la première batterie lorsque le régime du moteur dépasse une vitesse de seuil prédéterminée, établie en dessous d'un régime de ralenti du moteur, et la seconde paire de stator-rotor peut charger la seconde batterie lorsque le régime du moteur dépasse le régime de ralenti. La présente invention fournit également une machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule, comprenant. une première paire de stator-rotor comprenant un premier noyau de rotor comportant une première bobine de champ enroulée autour de celui-ci et un premier noyau de stator comportant une première bobine de stator enroulée autour de celui-ci, une seconde paire de stator-rotor comprenant un second noyau de rotor comportant une seconde bobine de champ enroulée autour de celui-ci et un second noyau de stator comportant une seconde bobine de stator enroulée autour de celui-ci, et un contrôleur commandant individuellement un premier courant d'excitation circulant dans la première bobine de champ et un second courant d'excitation circulant dans la seconde bobine de champ de manière à réguler individuellement une tension de 2888684 5 génération induite dans la première bobine de stator et une tension de génération induite dans la seconde bobine de stator, les premier et second noyaux de rotors étant fixés à un arbre commun entraîné par un moteur d'un véhicule, la première paire de stator-rotor étant configurée pour générer une puissance électrique devant être fournie aux charges électriques essentielles qui nécessitent toujours une puissance électrique lorsque le véhicule roule et une première batterie à laquelle les charges électriques essentielles sont reliées en parallèle, la seconde paire de stator-rotor étant configurée pour générer une puissance électrique devant être fournie à des charges électriques non essentielles qui ne nécessitent pas toujours une puissance électrique et une seconde batterie à laquelle les charges non essentielles sont connectées en parallèle, où une zone de crête d'une caractéristique régime-couple d'entraînement de la première paire de stator-rotor ne chevauche pas une zone de crête d'une caractéristique régime-couple d'entraînement de la seconde paire de stator-rotor. Conformément à la présente invention, il est possible de fournir un générateur en tandem pour une utilisation dans un véhicule dont le couple d'entraînement dans une faible plage de régime est rendu petit pour empêcher l'apparition d'un patinage de courroie et d'une variation de régime de ralenti d'un moteur de véhicule entraînant le générateur en tandem. D'autres avantages et caractéristiques deviendront évidents d'après la description suivante comprenant les dessins et revendications. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Sur les dessins annexés. La figure 1 est une vue en coupe transversale axiale d'une machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule conforme à un premier mode de réalisation de 35 l'invention, La figure 2 est un schéma représentant une configuration de circuit de la machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule conforme au premier mode de réalisation de l'invention, 2888684 6 La figure 3 est un organigramme représentant un processus de commande de génération de puissance réalisé par un régulateur compris dans la machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule conforme au premier mode de réalisation de l'invention, La figure 4 est un graphe représentant les caractéristiques de couple d'entraînement/vitesse de rotation de la machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule conforme au premier mode de réalisation de l'invention, La figure 5 est une vue en coupe transversale demi-axiale d'une machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule conforme à un second mode de réalisation de l'invention, La figure 6 est un graphe représentant des caractéristiques de courant de sortie-vitesse de rotation d'une machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention, et La figure 7 est un graphe représentant les caractéristiques de couple d'entraînement-vitesse de rotation d'une machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule conforme à un quatrième mode de réalisation de l'invention. MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION Premier mode de réalisation Une machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule conforme à un premier mode de réalisation de l'invention est expliquée ci-dessous en faisant référence à la figure 1. Sur la figure 1, la référence numérique 1 indique un boîtier, la référence numérique 2 indique une première partie rotative électrique, la référence numérique 3 indique une seconde partie rotative électrique, la référence numérique 4 indique un arbre rotatif, la référence numérique 5 indique une poulie, la référence numérique 6 indique un palier, la référence numérique 7 indique un palier, la référence numérique 8 indique un redresseur, la référence numérique 9 indique un régulateur, et la référence numérique 10 indique un dispositif d'alimentation à bagues collectrices. Le boîtier 1 est constitué par un boîtier avant 11, un 40 boîtier central 12 et un boîtier arrière 13. Ces boîtiers sont 2888684 7 fixés ensemble par un boulon traversant 14. L'arbre rotatif 4 est installé de façon à pouvoir tourner sur le boîtier 1 au moyen des paliers 6 et 7. La poulie 5 est fixée à l'extrémité avant de l'arbre rotatif 4 en dépassant vers l'avant du boîtier 1. Le redresseur 8, le régulateur 9, et le dispositif d'alimentation à bagues conductrices 10 sont fixés au boîtier arrière 13 du côté arrière de la seconde partie rotative 3. La première partie rotative électrique 2 comprend une paire de statorrotor constituée par un noyau de rotor du type Randell 21, des bobines de champ 22 enroulées autour du noyau de rotor de type Randell 21, un noyau de stator 23 disposé radialement vers l'extérieur du noyau de rotor du type Randell 21,et une bobine de stator 24 enroulée autour du noyau de stator 23. Le noyau de rotor du type Randell 21 est constitué par une paire de demi-noyaux fixés l'un à l'autre, chacun des demi-noyaux comprenant une partie de protubérance 211, des parties de pôles 212 s'étendant radialement vers l'extérieur depuis la partie de protubérance 211, et des parties de griffes 213 (pôles à griffes). Les bobines de champ 22 sont enroulées autour des parties de protubérances 211. Le noyau de stator 23 est maintenu entre le boîtier avant 11 et le boîtier central 12. La seconde partie rotative électrique 3 comprend une paire de statorrotor constituée par un noyau de rotor du type Randell 31, des bobines de champ 32 enroulées autour du noyau de rotor de type Randell 31, un noyau de stator 33 disposé radialement à l'extérieur du noyau de type Randell 31, et une bobine de stator 34 enroulée autour du noyau de stator 33. Le noyau de rotor du type Randell 31 est constitué par une paire de deminoyaux fixés l'un à l'autre, chacun des demi-noyaux comprenant une partie de protubérance 311, des parties de pôles 312 s'étendant radialement vers l'extérieur depuis la partie de protubérance 311, et les parties de griffes 313 (pôles à griffes). Les bobines de champ 32 sont enroulées autour des parties de protubérances 311. Le noyau de stator 33 est maintenu entre le boîtier central 12 et le boîtier arrière 13. Du fait que la structure d'un tel noyau de rotor du type Randell est bien connue, aucune explication supplémentaire de la structure mécanique de la machine rotative électrique de ce mode de réalisation n'est donnée ici. 2888684 8 Ensuite, la configuration de circuit de la machine rotative électrique de ce mode de réalisation est expliquée en faisant référence à la figure 2. Les tensions alternatives triphasées U, V, W fournies en sortie de la bobine de stator 24 sont redressées pleine onde par un redresseur pleine onde triphasé 81, et les tensions alternatives triphasées U', V', W' fournies en sortie de la bobine de stator 34 sont redressées pleine onde par un redresseur pleine onde triphasé 82. Le dispositif d'alimentation à bagues collectrices 10 comprend une paire de bagues collectrices, dont chacune sert de borne de masse commune des bobines de champ, et l'autre est connectée à une borne positive d'une batterie de véhicule. Le régulateur 9 commande les rapports cycliques d'activation/désactivation des transistors de commande de courant d'excitation respectivement installés sur le noyau de rotor 21 et le noyau de rotor 31 pour commander de cette manière individuellement les courants d'excitation circulant dans la bobine de champ 22 et la bobine de champ 32, respectivement. La première partie rotative électrique 2 est destinée à générer une basse tension (12 V par exemple) devant être fournie à des charges à basse tension (non représentées), et la seconde partie rotative électrique 3 est destinée à générer une tension élevée (42 V par exemple) devant être fournie à des charges à tension élevée (non représentées). Le nombre de spires de la bobine de stator 34 de la seconde partie rotative électrique 3 est plus important que celui de la bobine de stator 24 de la première partie rotative électrique 2. Dans ce mode de réalisation, on suppose que les charges essentielles, qui nécessitent d'être toujours alimentées en puissance électrique, sont les charges à basse tension et les charges non essentielles telles qu'un moteur électrique de compresseur d'un système de conditionnement d'air, qui ne nécessite pas d'être toujours alimenté par une puissance électrique, sont les charges à tension élevées. Ensuite, le processus de commande de génération de puissance réalisé par le régulateur 9 est expliqué en faisant référence à l'organigramme de la figure 3. Avant l'explication du processus de commande de génération 40 de puissance, une explication en ce qui concerne la 2888684 9 caractéristique de couple d'entraînement/vitesse de rotation d'un générateur commun pour une utilisation dans un véhicule sera donnée. Généralement, le générateur utilisé dans un véhicule présente une caractéristique telle que le couple d'entraînement de celui-ci augmente avec l'augmentation de sa vitesse de rotation jusqu'à atteindre une valeur de crête. Après cela, le couple d'entraînement diminue avec l'augmentation de la vitesse de rotation du générateur. Cette caractéristique est un résultat d'un asservissement de courant d'excitation réalisé pour maintenir une tension de batterie (pratiquement égale à une tension d'alimentation appliquée à des charges électriques) à une valeur constante. Du fait qu'un dispositif de commande de courant d'excitation fournit un courant d'excitation à la bobine de champ du générateur avec un rapport cyclique de 100 % alors que la tension de génération est inférieure à une valeur prédéterminée, la tension de génération induite dans la bobine de stator augmente avec l'augmentation de la vitesse de rotation du générateur, grâce à quoi le courant de générateur augmente, à la suite de quoi la tension de batterie atteint une tension cible. Du fait que le couple d'entraînement du générateur utilisé dans un véhicule est sensiblement déterminé par le courant de génération fourni en sortie de la bobine de stator, le couple d'entraînement augmente avec l'augmentation de la vitesse de rotation. La valeur moyenne du courant de génération fourni depuis le générateur utilisé dans un véhicule vers un système de charge électrique, comprenant une batterie de véhicule et des charges électriques, dépend de la différence entre la tension de génération du générateur utilisé dans un véhicule et de la tension de batterie. Lorsque la vitesse de rotation du générateur augmente, la tension de génération et le courant de génération augmentent à la suite de quoi la tension de batterie augmente. C'est-àdire que du fait que l'augmentation du courant de charge (courant de génération) de la batterie amène le produit de l'impédance interne de la batterie et du courant de charge à augmenter, la tension aux bornes de la batterie augmente. Par conséquent, lorsque l'asservissement de courant d'excitation est réalisé pour maintenir la tension de batterie à la tension cible, l'augmentation de la tension de batterie en raison de l'augmentation de la vitesse de rotation entraîne la 2888684 10 diminution du rapport cyclique du courant d'excitation. Ceci provoque la diminution de la valeur moyenne de la tension de génération, et finalement la diminution du courant de génération. La diminution du courant de génération amène le couple d'entraînement à diminuer. Par conséquent, après que le couple d'entraînement du générateur a atteint sa valeur de crête, le courant d'excitation et le couple d'entraînement présentant une corrélation positive forte avec le courant d'excitation diminue à la suite de la diminution du rapport cyclique du courant d'excitation. C'est-à-dire qu'après que la vitesse de rotation a atteint une certaine valeur correspondant à la valeur de crête du couple d'entraînement, le couple d'entraînement diminue avec l'augmentation de la vitesse de rotation. A ce propos, il devra être noté que l'explication ci- dessus est basée sur la supposition que l'état de fonctionnement du système de charge électrique (niveau de charge de la batterie, consommation en courant du système de charge électrique, etc.) est constant, et par conséquent toute variation de l'état de fonctionnement du système de charge électrique n'est pas considéré dans l'explication ci- dessus. Il va de soi qu'un moteur de véhicule est requis pour produire un couple important lorsque le couple d'entraînement d'un générateur utilisé dans un véhicule est à sa valeur de crête. La présente invention est basée sur le concept que les zones de crête des couples d'entraînement des deux paires de stator-rotor sont séparées, de sorte qu'elles ne se chevauchent pas mutuellement. Avec la présente invention, il devient possible de réduire la valeur de crête du couple d'entraînement total du générateur, ou la somme des couples d'entraînement des deux paires de stator-rotor afin d'empêcher de cette manière le moteur du véhicule de recevoir un couple excessif lorsque les deux paires de stator-rotor fournissent les courants d'excitation à leurs systèmes de charge respectifs, et afin d'empêcher l'apparition du patinage de courroie. Le terme "zone de crête" désigne ici une plage de la vitesse de rotation à l'intérieur de laquelle le couple d'entraînement est supérieur ou égal à 90 % de sa valeur de crête. En se référant de nouveau à la figure 3, le processus de commande de génération de puissance commence en lisant le régime d'un moteur ou son équivalent à l'étape S100. Ensuite, on 2888684 11 vérifie à l'étape 5102 si le régime du moteur est inférieur ou non à un régime de seuil prédéterminé (1 500 tr/min) par exemple établi au-dessus du régime de ralenti du moteur (700 à 1 000 tr/min par exemple). Si le résultat de la vérification à l'étape S102 est affirmative, l'alimentation du courant d'excitation à la bobine de champ 32 est empêchée à l'étape S104 pour empêcher l'alimentation de puissance électrique aux charges à tension élevée (charges non essentielles). En revanche si le résultat de la vérification à l'étape S102 est négatif, c'est-à-dire si le régime du moteur est supérieur ou égal au régime de seuil prédéterminé, l'alimentation du courant d'excitation à la bobine de champ 32 est autorisée à l'étape S106 pour permettre l'alimentation de puissance électrique aux charges à tension élevée (charges non essentielles). Le processus de commande ci-dessus permet de réduire le couple d'entraînement du générateur dans la plage de faible vitesse de rotation du générateur, afin d'empêcher de cette manière l'apparition du patinage de la courroie, tout en assurant une alimentation de puissance électrique aux charges à basse tension (charge essentielle) qui nécessitent de fonctionner dans toute la plage de vitesse, même lorsque le diamètre de la poulie du générateur 5 est réduit de manière à augmenter la vitesse de rotation de l'arbre rotatif 4. La figure 4 représente une relation entre le couple d'entraînement du générateur (couple de charge du générateur) et la vitesse de rotation du générateur. Sur la figure 4, Ts représente un couple de patinage seuil d'apparition du patinage de la courroie, Ni représente une valeur de la vitesse de rotation du générateur de façon correspondante au régime de ralenti du moteur, et Nx représente une valeur de la vitesse de rotation du générateur à laquelle la seconde paire de stator-rotor lance la génération de puissance. Comme observé d'après la figure 4, le couple d'entraînement total du générateur ne dépasse pas le couple de patinage seuil Ts après que la vitesse de rotation du générateur a atteint Nx, du fait que le couple d'entraînement de la première paire de stator-rotor diminue déjà depuis sa valeur de crête. Avec ce mode de réalisation, il devient possible d'empêcher le couple d'entraînement total du générateur de dépasser le couple de patinage seuil Ts lorsque à la fois les charges à tension élevée 2888684 12 et les charges à basse tension reçoivent une puissance électrique. Second mode de réalisation La figure 5 est une demi-vue en coupe transversale d'une machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule conforme à un second mode de réalisation de l'invention. Comme représenté sur cette figure, le second mode de réalisation est caractérisé en ce que le diamètre intérieur du noyau de stator 33 de la seconde partie rotative électrique 3 est rendu égal au diamètre extérieur du noyau de stator 23 de la première partie rotative électrique 2, et les extrémités de la bobine du côté avant de la bobine de stator 34 dépasse au-delà des extrémités de la bobine du côté arrière du noyau de stator 24. Ce qui suit est une explication d'un processus d'estampage de feuilles d'acier électromagnétiques destinées à fabriquer les noyaux de stators 23 et 33. La première étape consiste à découper à la matrice une feuille pour noyau du noyau de stator 23 présentant un diamètre réduit à partir d'une feuille d'acier électromagnétique. Ensuite, une feuille pour noyau du noyau de stator 33 présentant un diamètre plus important est découpée à la matrice à partir du reste de la feuille d'acier électromagnétique. Cet ordre peut être inversé. Le diamètre extérieur de la feuille pour noyau du noyau de stator 23 est rendu égal au diamètre intérieur de la feuille pour noyau du noyau de stator 33 afin de minimiser le gaspillage de la feuille d'acier électromagnétique. En découpant à la matrice les feuilles pour noyau du noyau de stator 23 et du noyau de stator 34 de façon concentrique à partir de la feuille d'acier électromagnétique identique comme décrit ci-dessus, il devient possible d'améliorer le pourcentage de rendement de la feuille d'acier électromagnétique coûteuse, afin de réduire de cette manière les coûts de fabrication. La réalisation du diamètre extérieur du noyau de stator 23 pour être inférieur ou égal au diamètre intérieur du noyau de stator 33 permet également d'empêcher les extrémités de bobines des bobines de stators 24 et 34 d'exercer des effets thermiques néfastes l'une sur l'autre, du fait qu'un écartement suffisant peut être prévu dans la direction radiale entre les extrémités de bobines des noyaux 2888684 13 de stators 23 et 34 lorsqu'elles se chevauchent dans la direction axiale comme représenté sur la figure 5. La figure 5 représentant que la seconde partie rotative électrique 3 est située du côté éloigné de la poulie 5, cependant, du fait que la massed'inertie de la seconde partie rotative électrique 3 est plus importante que celle de la première partie rotative électrique 2, ce mode de réalisation peut être configuré de telle sorte que la seconde partie rotative électrique 3 est située du côté proche de la poulie 5, et la première partie rotative électrique 2 est située du côté éloigné de la poulie 5. Une explication du mécanisme de refroidissement dans ce mode de réalisation est donné ci-dessous. Comme représenté sur la figure 5, la machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule de ce mode de réalisation comporte un ventilateur de refroidissement 100 (pales centrifuges intermédiaires) situé entre les noyaux de rotors 21, 31, un ventilateur de refroidissement 101 situé à l'avant du noyau de rotor 21, et un ventilateur de refroidissement 102 situé à l'arrière du noyau de rotor 31. Le ventilateur de refroidissement 101 aspire l'air de refroidissement provenant de trous d'entrée réalisés dans la paroi avant du boîtier avant 11, et l'évacue par des trous d'évacuation réalisés dans la paroi périphérique du boîtier 1 de manière à refroidir les extrémités de bobine du côté avant de la bobine de stator 24. Le ventilateur de refroidissement 102 aspire l'air de refroidissement provenant des trous d'entrée réalisés dans la paroi arrière du boîtier arrière 13 et l'évacue par des trous d'évacuation réalisés dans la paroi périphérique du boîtier 1 de manière à refroidir les extrémités de bobine du côté arrière de la bobine de stator 34. Le ventilateur de refroidissement (pales centrifuges intermédiaires) 100 est fixé entre l'extrémité arrière du noyau de rotor 21 et l'extrémité avant du noyau de rotor 31, de sorte que les pales centrifuges du ventilateur de refroidissement 100 sont empêchées de vibrer, et l'air de refroidissement est évacué efficacement dans la direction radiale. L'air de refroidissement circule dans le côté radialement intérieur des pales centrifuges principalement à travers l'écartement entre les parties de pôles 212 du noyau de rotor 21. Les parties de protubérances 311 du noyau de rotor 31 2888684 14 peuvent être formées avec des trous s'étendant dans la direction axiale pour fournir à travers ceux-ci l'air de refroidissement depuis le côté arrière vers le côté radialement intérieur du ventilateur de refroidissement 100. L'air de refroidissement soufflé du ventilateur de refroidissement 100 vers son côté radialement extérieur refroidit les extrémités de bobine du côté arrière de la bobine de stator 24 et les extrémités de bobine du côté avant de la bobine de stator 34, et est ensuite évacué vers l'extérieur. Du fait que le ventilateur de refroidissement 100 est supporté à ses deux extrémités axiales, le bruit et la perte de fluide peuvent être réduits. Avec ce mode de réalisation, il est possible de réduire la longueur axiale de la machine rotative électrique en tandem pour diminuer ainsi davantage la taille et le poids de la machine rotative électrique en tandem. Avec ce mode de réalisation, il est également possible d'éliminer le problème d'une machine rotative électrique en tandem classique selon lequel la température de l'une des deux extrémités de bobine de chacune des deux bobines de stators, qui est située entre les deux noyaux de rotors, augmente excessivement en raison d'une insuffisance d'air de refroidissement. Troisième mode de réalisation Ensuite, une machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention est décrite. Le troisième mode de réalisation est caractérisé en ce que la vitesse de rotation Nl à laquelle le courant de génération (courant de sortie) de la première partie rotative électrique (la première paire de stator-rotor) 2 s'élève, est établie en dessous du régime de ralenti Ni et la vitesse de rotation N2 à laquelle le courant de génération (courant de sortie) de la seconde partie rotative électrique (la seconde paire de stator-rotor) 3 s'élève, est établie au-dessus du régime de ralenti Ni, comme représenté sur la figure 6. Il devra être noté que la figure 6 représente un cas où le courant de sortie de la première partie rotative électrique est commandé en dessous d'une certaine valeur par l'asservissement de courant d'excitation, et le courant de sortie de la seconde partie rotative électrique 3 est également commandé en dessous d'une certaine valeur par l'asservissement du courant d'excitation. Dans ce mode de réalisation, on suppose 2888684 15 que la première partie rotative électrique 2 fournit une puissance électrique aux charges essentielles d'un véhicule, qui nécessitent d'être toujours fournies en puissance électrique lorsque le véhicule se déplace, et à une batterie du véhicule à laquelle les charges essentielles sont connectées en parallèle et la seconde partie rotative électrique 3 fournit une puissance électrique aux charges non essentielles qui ne nécessitent pas d'être toujours fournies en puissance électrique, mais consomment une puissance relativement importante de sorte que le couple d'entraînement de générateur, que le moteur doit produire au régime proche du régime de ralenti du moteur, peut être réduit. A ce propos, bien que l'axe vertical du graphe de la figure 6 représente le courant de sortie, l'axe vertical peut représenter la puissance de sortie. Quatrième mode de réalisation Ensuite, une machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule conforme à un quatrième mode de réalisation de l'invention est décrite. Dans le graphe de la figure 7, la courbe 100 représente une relation entre le couple d'entraînement de la première partie rotative électrique (la première paire de stator-rotor) 2 et la vitesse de rotation du générateur convertie en régime de moteur, la courbe 200 représente une relation entre le couple d'entraînement de la seconde partie rotative électrique (la seconde paire de stator-rotor) 3 et la vitesse de rotation du génération convertie en régime de moteur, et la courbe 300 représente une relation entre la somme de ces couples d'entraînement et de la vitesse de rotation du générateur convertie en régime moteur. Sur la figure 7, on suppose que chacune de la première partie rotative électrique 2 et de la seconde partie rotative électrique 3 fournit un certain niveau de puissance électrique ou de courant aux charges de celles-ci. Cependant, il est évident que le couple d'entraînement de chacune de la première partie rotative électrique 2 et de la seconde partie rotative électrique 3 est provoqué par une perte due à la ventilation, une perte mécanique, etc., avant que la vitesse de rotation du générateur n'atteigne une vitesse de départ de génération de puissance prédéterminée. Sur la figure 7, on suppose également que la première partie rotative électrique 2 fournit une puissance électrique aux charges essentielles d'un véhicule qui 2888684 16 nécessitent d'être toujours alimentées en puissance électrique lorsque le véhicule se déplace et à une batterie de véhicule à laquelle les charges essentielles sont connectées en parallèle, et la seconde partie rotative électrique 3 fournit une puissance électrique aux charges non essentielles qui ne nécessitent pas d'être toujours fournies en puissance électrique et consomment une puissance relativement importante. Chacune des courbes de couple d'entraînement-vitesse de rotation 100 et 200 représente une courbe à une seule valeur de crête comme il est compris d'après l'explication précédente. Dans ce mode de réalisation, la courbe de couple d'entraînement-vitesse de rotation 100 présente une valeur de crête de Tpl à une vitesse de rotation de Npl à une vitesse de rotation de Npl, et la courbe de couple d'entraînement-vitesse de rotation 200 présente une valeur de crête Tp2 à une vitesse de rotation de Np2. Ce mode de réalisation est configuré de telle sorte que la zone de crête de la courbe de couple d'entraînement-vitesse de rotation 100 (la zone dans laquelle le couple d'entraînement est supérieur ou égal à 90 % de la valeur de crête Tpl) ne chevauche pas la zone de crête de la courbe de couple d'entraînement-vitesse de rotation 200 (la zone dans laquelle le couple d'entraînement est supérieur ou égal à 90 % de la valeur de crête Tp2). Ceci permet d'empêcher la courbe de couple d'entraînement-vitesse de rotation totale 300 d'avoir une valeur de crête plus importante qu'un couple pouvant être transféré maximum entre la courroie et la poulie du générateur afin d'empêcher de cette manière l'apparition d'un patinage de courroie. Il est évident que diverses modifications peuvent être 30 apportées aux modes de réalisation décrits ci-dessus, comme décrit ci-dessous. Le nombre des paires de stator-rotor peut être de 3 ou plus. Les noyaux de rotors peuvent être différents que le noyau de rotor du type Randell. La tension de génération fournie en sortie de la première paire de stator rotor peut être égale à la tension de génération fournie en sortie de la seconde paire de stator-rotor. La tension de génération fournie en sortie de la première paire de stator-rotor et appliquée aux charges à basse température peut être ajoutée à la tension de génération fournie 2888684 17 en sortie de la seconde paire de stator rotor pour produire une tension élevée qui sera appliquée aux charges à tension élevée. Bien que les modes de réalisation décrits ci-dessus concernent un générateur en tandem pour une utilisation dans un véhicule, la présente invention peut être appliquée à un moteur électrique en tandem. Les modes de réalisation préférés expliqués ci-dessus sont des exemples de l'invention de la présente demande qui est décrite uniquement par les revendications annexées ci-dessous. Il devra être compris que des modifications des modes de réalisation préférés peuvent être réalisées comme cela sera le cas par l'homme de l'art
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La machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule comprend une première paire de stator-rotor (2), une seconde paire de stator-rotor (3) et un contrôleur commandant individuellement un premier courant d'excitation circulant dans une première bobine de champ (22) de la première paire de stator-rotor (2) et un second courant d'excitation circulant dans une seconde bobine de champ (32) de la seconde paire de stator-rotor (3). La première paire de stator-rotor (2) est configurée pour générer une puissance électrique devant être fournie aux charges électriques essentielles et la seconde paire de stator-rotor (3) est configurée pour générer une puissance électrique devant être fournie aux charges électriques non essentielles. Le contrôleur est configuré pour empêcher le second courant d'excitation de circuler dans la seconde bobine de champ (32) lorsque le régime d'un moteur de véhicule entraînant la machine rotative électrique en tandem est inférieur à un régime de seuil prédéterminé établi au-dessus d'un régime de ralenti du moteur du véhicule.
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1. Machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule comprenant: une première paire de stator-rotor (2) comprenant un premier noyau de rotor (21) comportant une première bobine de champ (22) enroulée autour de celui-ci et un premier noyau de stator (23) comportant une première bobine de stator (24) enroulée autour de celui-ci, une seconde paire de stator-rotor (3) comprenant un second noyau de rotor (31) comportant une seconde bobine de champ (32) enroulée autour de celui-ci et un second noyau de stator (33) comportant une seconde bobine de stator (34) enroulée autour de celui-ci, et un contrôleur commandant individuellement un premier courant d'excitation circulant dans ladite première bobine de champ (22) et un second courant d'excitation circulant dans ladite seconde bobine de champ (32) de manière à réguler individuellement une tension de génération induite dans ladite première bobine de stator (24) et une tension de génération induite dans ladite seconde bobine de stator (34), lesdits premier et second noyaux de rotors (21, 31) étant fixés à un arbre rotatif (4) commun entraîné par un moteur d'un véhicule, ladite première paire de stator-rotor (2) étant configurée pour générer une puissance électrique devant être fournie à un premier système de charge électrique comprenant des charges électriques essentielles qui nécessitent toujours une puissance électrique lorsque ledit véhicule se déplace, ladite seconde paire de stator-rotor (3) étant configurée pour générer une puissance électrique devant être fournie à un second système de charge électrique comprenant des charges électriques non essentielles qui ne nécessitent pas toujours une alimentation électrique, où ledit contrôleur est configuré pour empêcher ledit second courant d'excitation de circuler dans ladite seconde bobine de champ (32) lorsqu'un régime dudit moteur est inférieur à un régime de seuil prédéterminé établi au-dessus d'un régime de ralenti dudit moteur. 2888684 19 2. Machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule selon la 1, dans laquelle ledit contrôleur est configuré pour laisser ledit premier courant d'excitation circuler dans ladite première bobine de champ (22) lorsque le régime dudit moteur est supérieur audit régime de ralenti pour permettre à ladite première paire de stator-rotor (2) de générer une puissance électrique, et pour interdire audit second courant d'excitation de circuler dans ladite seconde bobine de champ (32) lorsque le régime dudit moteur est inférieur audit régime de seuil prédéterminé afin d'empêcher ladite seconde paire de stator-rotor (3) de générer une puissance électrique. 3. Machine rotative électrique en tandem pour une 15 utilisation dans un véhicule, comprenant: une première paire de stator-rotor (2) comprenant un premier noyau de rotor (21) comportant une première bobine de champ (22) enroulée autour de celui-ci et un premier noyau de stator (23) comportant une première bobine de stator (24) enroulée autour de celui-ci, une seconde paire de stator-rotor (3) comprenant un second noyau de rotor (31) comportant une seconde bobine de champ (32) enroulée autour de celui-ci et un second noyau de stator (33) comportant une seconde bobine de stator (34) enroulée autour de celui-ci, et un contrôleur commandant individuellement un premier courant d'excitation circulant dans ladite première bobine de champ (22) et un second courant d'excitation circulant dans ladite seconde bobine de champ (32) de manière à réguler individuellement une tension de génération induite dans ladite première bobine de stator (24) et une tension de génération induite dans ladite seconde bobine de stator (34), lesdits premier et second noyaux de rotors (21, 31) étant fixés à un arbre commun (4) entraîné par un moteur d'un 35 véhicule, où un diamètre extérieur dudit premier noyau de stator (23) est inférieur ou égal à un diamètre intérieur dudit second noyau de stator (33). 2888684 4. Machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule selon la 3, dans laquelle ladite première bobine de stator (24) et ladite seconde bobine de stator (34) sont disposées de telle sorte qu'une des deux extrémités de bobine de ladite première bobine de stator (24) chevauche l'une desdites deux extrémités de bobine de ladite seconde bobine de stator (34) dans une direction axiale dudit arbre rotatif (4) commun, un certain écartement existant entre celles-ci dans une direction radiale dudit arbre rotatif (4) commun. 5. Machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule selon la 4, comprenant en outre un ventilateur de refroidissement (100) disposé entre ledit premier noyau de rotor (21) et ledit second noyau de rotor (31) en vue de fournir un air de refroidissement à l'une desdites deux extrémités de bobine de ladite première bobine de stator (24) et à ladite une desdites deux extrémités de bobine de ladite seconde bobine de stator (34), ledit ventilateur de refroidissement (100) étant fixé audit premier noyau de rotor (21) et audit second noyau de rotor (31). 6. Machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule selon la 5, dans laquelle ledit ventilateur de refroidissement (100) comprend des pales centrifuges intermédiaires. 7. Machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule comprenant: une première paire de stator-rotor (2) comprenant un premier noyau de rotor (21) comportant une première bobine de champ (22) enroulée autour de celui-ci et un premier noyau de stator (23) comportant une première bobine de stator (24) enroulée autour de celui-ci, une seconde paire de stator-rotor (3) comprenant un second noyau de rotor (31) comportant une seconde bobine de champ (32) enroulée autour de celui-ci et un second noyau de stator (33) comportant une seconde bobine de stator (34) enroulée autour de celui-ci, et 2888684 21 un contrôleur commandant individuellement un premier courant d'excitation circulant dans la première bobine de champ (22) et un second courant d'excitation circulant dans la seconde bobine de champ (32) de manière à réguler individuellement une tension de génération induite dans ladite première bobine de stator (24) et une tension de génération induite dans ladite seconde bobine de stator (34), lesdits premier et second noyaux de rotors (21, 31) étant fixés à un arbre commun (4) entraîné par un moteur d'un 10 véhicule, ladite première paire de stator-rotor (2) étant configurée pour générer une puissance électrique devant être fournie à des charges électriques essentielles qui nécessitent toujours une puissance électrique lorsque ledit véhicule se déplace et une première batterie à laquelle lesdites charges électriques essentielles sont connectées en parallèle, ladite seconde paire de stator-rotor (3) étant configurée pour générer une puissance électrique devant être fournie à des charges électriques non essentielles qui ne nécessitent pas toujours une puissance électrique et une seconde batterie à laquelle lesdites charges non essentielles sont connectées en parallèle, où ladite première paire de stator-rotor (2) peut charger ladite première batterie lorsque le régime dudit moteur dépasse un régime de seuil prédéterminé, établi en dessous d'un régime de ralenti dudit moteur, et ladite seconde paire de stator-rotor (3) peut charger ladite seconde batterie lorsque le régime dudit moteur dépasse le régime de ralenti. 8. Machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule, comprenant: une première paire de stator-rotor (2) comprenant un premier noyau de rotor (21) comportant une première bobine de champ (22) enroulée autour de celui-ci et un premier noyau de stator (23) comportant une première bobine de stator (24) enroulée autour de celui-ci, une seconde paire de stator-rotor (3) comprenant un second noyau de rotor (31) comportant une seconde bobine de champ (32) enroulée autour de celui-ci et un second noyau de stator (33) 22 2888684 comportant une seconde bobine de stator (34) enroulée autour de celui-ci, et un contrôleur commandant individuellement un premier courant d'excitation circulant dans ladite première bobine de champ (22) et un second courant d'excitation circulant dans ladite seconde bobine de champ (32) de manière à réguler individuellement une tension de génération induite dans ladite première bobine de stator (24) et une tension de génération induite dans ladite seconde bobine de stator (34), lesdits premier et second noyaux de rotors (21, 31) étant fixés à un arbre commun (4) entraîné par un moteur d'un véhicule, ladite première paire de stator- rotor (2) étant configurée pour générer une puissance électrique devant être fournie aux charges électriques essentielles qui nécessitent toujours une puissance électrique lorsque ledit véhicule roule et une première batterie à laquelle lesdites charges électriques essentielles sont connectées en parallèle, ladite seconde paire de stator-rotor (3) étant configurée pour générer une puissance électrique devant être fournie aux charges électriques non essentielles qui ne nécessitent pas toujours une puissance électrique et une seconde batterie à laquelle lesdites charges non essentielles sont connectées en parallèle, où une zone de crête d'une caractéristique de vitesse de rotation-couple d'entraînement de ladite première paire de stator-rotor (2) ne chevauche pas une zone de crête d'une caractéristique de vitesse de rotation-couple d'entraînement de ladite seconde paire de stator-rotor (3). 9. Machine rotative électrique en tandem pour une utilisation dans un véhicule selon la 8, dans laquelle ladite zone de crête de ladite caractéristique de vitesse de rotation-couple d'entraînement de ladite première paire de stator-rotor (2) est une plage de régime dudit moteur à l'intérieur de laquelle ledit couple d'entraînement de ladite première paire de stator-rotor est supérieur ou égal à 90 % d'une valeur de crête dudit couple d'entraînement de ladite première paire de statorrotor (2), et ladite zone de crête de ladite caractéristique de vitesse de rotation-couple 23 2888684 d'entraînement de ladite seconde paire de stator-rotor (3) est une plage de régime dudit moteur à l'intérieur de laquelle ledit couple d'entraînement de ladite seconde paire de statorrotor (3) est supérieur ou égal à 90 % d'une valeur de crête dudit couple d'entraînement de ladite seconde paire de stator-rotor (3).
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H
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H02
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H02K
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H02K 16,H02K 1,H02K 9,H02K 19
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H02K 16/00,H02K 1/06,H02K 9/06,H02K 19/24
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FR2899100
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A1
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COMPOSITION COSMETIQUE OU PHARMACEUTIQUE COMPRENANT UN POLYCONDENSAT, PROCEDE DE TRAITEMENT COSMETIQUE EMPLOYANT LADITE COMPOSITION, LEDIT POLYCONDENSAT ET PROCEDE DE PREPARATION
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La présente invention a trait à de nouveaux polymères de la famille des polycondensats de type alkyde modifié, ainsi qu'à leur utilisation dans les compositions cosmétiques, notamment dans les vernis à ongles, aux compositions cosmétiques les contenant et aux procédés de préparation desdits polycondensats. Les compositions cosmétiques filmogènes et notamment les compositions de vernis à ongles, doivent présenter un certain nombre de caractéristiques, qui permettent leur application et leur bonne tenue sur le support. Notamment, les compositions cosmétiques présentent de préférence une bonne applicabilité et une bonne couvrance; une bonne adhérence sur le support (sur-face de l'ongle, cheveux); une certaine flexibilité et une bonne résistance du film en vue d'éviter les craquelures et l'écaillement dans le cas des vernis; la possibilité d'obtenir un film homogène brillant. Dans le domaine des vernis à ongles, on utilise, à l'heure actuelle, comme matière filmogène principale une résine filmogène dite "résine primaire" qui est générale-ment la nitrocellulose. Il est également possible de la remplacer, en tout ou partie, par une résine polyvinylique telle que le butyrate de polyvinyle ou bien encore par de l'acétobutyrate ou de l'acétopropionate de cellulose. Pour conférer une bonne adhérence, et ainsi garantir une bonne tenue dans le temps, on utilise également des résines secondaires de différentes natures, telles que des résines aryl-sulfonamide-formaldéhyde ou aryl-sulfonamide-époxy, des résines polyesters, des résines de type alkyde, des résines polyuréthannes, des résines polyester-polyuréthannes, des résines polyéther-polyuréthannes, des résines vinyliques et/ou acryliques, seules ou en mélange. Ces résines secondaires permettent d'augmenter le pouvoir filmogène de la nitro-cellulose et améliorent le brillant ainsi que l'adhérence des films. Par ailleurs, pour régler la flexibilité du film sans affaiblir sa résistance physique, on utilise des agents plastifiants, tels que par exemple des phtalates ou des citrates. Afin d'améliorer la tenue du film et sa résistance à l'écaillement, différentes résines secondaires, notamment de type alkyde modifiées, ont été proposées. On peut en particulier citer le document FR2562793 qui décrit l'utilisation de benzoate de sucrose en association avec des résines de type toluène sulfonamide formaldéhyde; ou le document JP61246113 qui décrit l'utilisation de benzoate de sucrose en association avec une résine alkyde modifiée glycidyl versatate ester. On peut aussi citer WO2002243676 qui décrit l'utilisation d'une résine polyester néopentyl glycol trimellitate adipate en association avec des copolymères d'acrylates et de méthacrylates d'alkyle. On connaît encore JP58023614 qui décrit l'utilisation d'un polyester modifié obte- nu par condensation du pentaérythritol avec de l'acide cis-4-cyclohexene-1,2-dicarboxylique et des acides gras d'huile de ricin puis réaction avec un composé dioxirane de type résine époxy; ou encore JP54011244 qui décrit l'utilisation d'un polyester modifié obtenu par condensation du dipentaérythritol avec de l'acide cy-clohexane-1,2-dicarboxylique et des acides gras d'huile de ricin puis réaction avec un composé dioxirane de type résine époxy. Toutefois, ces associations, même si elles améliorent la tenue de façon significative, sont encore jugées insuffisantes dans une optique de longue tenue. Le but de la présente invention est de proposer de nouveaux polymères qui peu-vent être employés notamment comme résine secondaire et ainsi permettre d'améliorer significativement la tenue d'un dépôt filmogène, notamment dans un vernis à ongles, tout en lui conférant une excellente tenue dans le temps. A cette fin, la demanderesse a recherché de nouveaux polycondensats de type alkyde, ayant les propriétés recherchées. Les résines alkydes constituent une classe particulière de polyesters en étant le produit de réaction de polyols et d'acides polycarboxyliques, généralement modifié par des acides gras insaturés, tels que l'acide oléique, ou par des huiles insatu- rées, huile de soja ou de ricin par exemple, qui permettent de moduler leurs propriétés filmogènes, notamment leur vitesse de séchage, leur dureté, leur résistance, etc. Ainsi, il a été proposé dans le document US2915488 des résines alkydes modifiées dans lesquelles une partie des acides gras provenant de l'huile de soja a été remplacée par de l'acide benzoïque. Ces nouvelles résines présentent des propriétés améliorées en terme de résistance aux alcalis et aux détergents; les films les contenant sèchent plus rapidement et sont plus durs. Toutefois, aucune application, notamment cosmétique ou topique, n'était envisagée pour ces résines. Par ailleurs, on sait que les acides gras insaturés peuvent subir, au cours du temps, une autooxydation à l'origine de phénomènes de rancissement, qui peu-vent donc déboucher sur des problèmes de conservation des compositions comprenant ces matières premières. Or, il est connu que les acides gras présents dans l'huile de soja sont majoritairement constitués de deux acides gras insaturés: environ 55% d'acide linoléique (C18:2) et 28% d'acide oléique (C18:1), selon "Surface Coatings Science and Technology", 2ème édition, JOHN WILEY & Sons, pages 104 et 105. Les résines modifiées décrites dans US2915488, qui comprennent une proportion élevée d'acides gras insaturés, présentent donc encore des inconvénients pour une utilisation en cosmétique. Après d'importantes recherches, la demanderesse a découvert de façon surprenante et inattendue que certains polycondensats à haute teneur en acides carboxyliques particuliers, dont les acides aromatiques, pouvaient conduire à des performances améliorées en terme de brillance et de longue tenue du film obtenu. La présente invention a donc pour objet une composition cosmétique ou pharmaceutique comprenant, dans un milieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable, au moins un polycondensat susceptible d'être obtenu par réaction : - de 15 à 30% en poids, par rapport au poids total du polycondensat, d'au moins un polyol comprenant 3 à 6 groupes hydroxyles; - de 5 à 40% en poids, par rapport au poids total du polycondensat, d'au moins un acide monocarboxylique non aromatique, saturé ou insaturé, linéaire, ramifié et/ou cyclique, comprenant 6 à 32 atomes de carbone; - de 10 à 55% en poids, par rapport au poids total du polycondensat, d'au moins un acide monocarboxylique aromatique comprenant 7 à 11 atomes de carbone, éventuellement en outre substitué par 1 à 3 radicaux alkyles, saturés ou insaturés, linéaires, ramifiés et/ou cycliques, qui comprennent 1 à 32 atomes de carbone; - de 10 à 25% en poids, par rapport au poids total du polycondensat, d'au moins un acide polycarboxylique, saturé ou insaturé, voire aromatique, linéaire, ramifié et/ou cyclique, comprenant au moins 2 groupes carboxyliques COOH, notamment 2 à 4 groupes COOH; et/ou un anhydride cyclique d'un tel acide polycarboxylique. Un autre objet de l'invention est un polycondensat susceptible d'être obtenu par réaction : - de 15 à 30% en poids, par rapport au poids total du polycondensat, d'au moins un polyol comprenant 3 à 6 groupes hydroxyles; - de 5 à 40% en poids, par rapport au poids total du polycondensat, d'au moins un acide monocarboxylique non aromatique saturé, linéaire, ramifié et/ou cyclique, 25 comprenant 6 à 32 atomes de carbone; - de 10 à 55% en poids, par rapport au poids total du polycondensat, d'au moins un acide monocarboxylique aromatique comprenant 7 à 11 atomes de carbone, éventuellement en outre substitué par 1 à 3 radicaux alkyles, saturés ou insaturés, linéaires, ramifiés et/ou cycliques, qui comprennent 1 à 32 atomes de carbone; 30 - de 10 à 25% en poids, par rapport au poids total du polycondensat, d'au moins un acide polycarboxylique, saturé ou insaturé, voire aromatique, linéaire, ramifié et/ou cyclique, comprenant au moins 2 groupes carboxyliques COOH, notamment 2 à 4 groupes COOH; et/ou un anhydride cyclique d'un tel acide polycarboxylique. 35 Encore un autre objet de l'invention est un procédé de préparation desdits polycondensats consistant : - à mélanger le polyol et les acides monocarboxyliques aromatiques et non aromatiques, - à chauffer le mélange sous atmosphère inerte, d'abord jusqu'à la température de 40 fusion, puis à une température comprise entre 150 et 220 C jusqu'à consommation complète des acides monocarboxyliques, puis - à éventuellement refroidir le mélange à une température comprise entre 90 et 150 C, - à ajouter l'acide polycarboxylique et/ou l'anhydride cyclique, et optionnellement la silicone à fonctions hydroxyles ou carboxyliques, puis - à chauffer à nouveau à une température inférieure ou égale à 220 C. On a constaté que les nouveaux polycondensats branchés de type alkyde selon l'invention pouvaient permettre de formuler des composition de vernis à ongles de longue tenue et présentant une couvrance et une brillance améliorées par rapport à l'état de l'art. Par ailleurs, ces polycondensats sont très solubles dans les solvants de type acé-10 tate de butyle ou d'éthyle, ce qui facilite leur mise en oeuvre dans le domaine cosmétique, notamment dans les vernis à ongles. Un autre avantage des polycondensats selon l'invention est qu'ils peuvent être préparés aisément, en une seule étape de synthèse, et sans produire de déchets, ceci à faible coût. 15 Un autre avantage consiste dans le fait qu'il est aisément possible de modifier la structure et/ou les propriétés des polycondensats selon l'invention, en faisant varier la nature chimique des différents constituants et/ou leurs proportions. Les polycondensats selon l'invention sont avantageusement branchés (ramifiés); 20 on peut penser que ceci permet de générer un réseau par enchevêtrement des chaînes polymériques, et donc d'obtenir les propriétés recherchées, notamment en terme de tenue améliorée et en terme de solubilité. On a en effet constaté que les polycondensats linéaires ne permettaient pas d'obtenir une amélioration notable de la tenue de la composition, et que les polycondensats de type dendrimères, 25 dont les chaînes sont régulières, ne présentaient pas une solubilité optimale. Les polycondensats selon l'invention sont des polycondensats de type alkyde, et sont donc susceptibles d'être obtenus par estérification/polycondensation, selon les méthodes connues de l'homme du métier, des constituants décrits ci-après. 30 L'un des constituants nécessaires pour la préparation des polycondensats selon l'invention est un composé comprenant 3 à 6 groupes hydroxyles (polyol), notamment 3 à 4 groupes hydroxyles. On peut bien évidemment utiliser un mélange de tels polyols. 35 Ledit polyol peut notamment être un composé carboné, notamment hydrocarboné, linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé ou insaturé, comprenant 3 à 18 atomes de carbone, notamment 3 à 12, voire 4 à 10 atomes de carbone, et 3 à 6 groupes hydroxy (OH), et pouvant comprendre en outre un ou plusieurs atomes d'oxygène intercalés dans la chaîne (fonction éther). 40 Ledit polyol est de préférence un composé hydrocarboné saturé, linéaire ou rami-fié, comprenant 3 à 18 atomes de carbone, notamment 3 à 12, voire 4 à 10 atomes de carbone, et 3 à 6 groupes hydroxy (OH). Il peut être choisi parmi, seul ou en mélange : - les triols, tels que le 1,2,6-hexanetriol, le triméthyloléthane, le triméthylolpropane, le glycérol; - les tétraols, tels que le pentaérythritol (tétraméthylolméthane), l'érythritol, le di- glycérol ou le ditriméthylolpropane; - les pentols tels que le xylitol, - les hexols tels que le sorbitol et le mannitol; ou encore le dipentaérythritol ou le triglycérol. De préférence, le polyol est choisi parmi le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol et leurs mélanges; et encore mieux est du pentaérythritol. Le polyol, ou le mélange de polyol, représente de préférence 15 à 30% en poids, notamment 16 à 28% en poids, et mieux 18 à 25% en poids, du poids total du polycondensat final. Un autre constituant nécessaire pour la préparation des polycondensats selon l'invention est un acide monocarboxylique non aromatique, saturé ou insaturé, linéaire, ramifié et/ou cyclique, comprenant 6 à 32 atomes de carbone, notamment 8 à 28 atomes de carbone et encore mieux 10 à 20, voire 12 à 18, atomes de car- bone. On peut bien évidemment utiliser un mélange de tels acides monocarboxyliques non aromatiques. Par acide monocarboxylique non aromatique, on entend un composé de formule RCOOH, dans laquelle R est un radical hydrocarboné saturé ou insaturé, linéaire, ramifié et/ou cyclique, comprenant 5 à 31 atomes de carbone, notamment 7 à 27 atomes de carbone, et encore mieux 9 à 19 atomes de carbone, voire 11 à 17 atomes de carbone. De préférence, le radical R est saturé. Encore mieux, ledit radical R est linéaire ou ramifié, et préférentiellement en C5-C31. Parmi les acides monocarboxyliques non aromatiques susceptibles d'être employés, on peut citer, seul ou en mélange, : - les acides monocarboxyliques saturés tels que l'acide caproïque, l'acide caprylique, l'acide isoheptanoïque, l'acide 4-éthylpentanoïque, l'acide 2-éthylhexanoïque, l'acide 4,5-diméthylhexanoïque, l'acide 2-heptylheptanoïque, l'acide 3,5,5-triméthylhexanoïque, l'acide octanoïque, l'acide isooctanoïque, l'acide nonanoïque, l'acide décanoïque, l'acide isononanoïque, l'acide laurique, l'acide tridécanoïque, l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide isostéarique, l'acide arachidique, l'acide béhénique, l'acide cérotique (hexacosanoïque); l'acide cyclopentanecarboxylique, l'acide cyclopentaneacétique, l'acide 3- cyclopentylpropionique, l'acide cyclohexanecarboxylique, l'acide cyclohexylacétique, l'acide 4-cyclohexylbutyrique; - les acides monocarboxyliques insaturés mais non aromatiques, tels que l'acide caproléique, l'acide undécylénique, l'acide dodécylénique, l'acide myristoléique, l'acide palmitoléique, l'acide oléique, l'acide élaidique, l'acide gondoïque, l'acide érucique. De préférence, on peut utiliser l'acide 2-éthylhexanoïque, l'acide isooctanoïque, l'acide laurique, l'acide palmitique, l'acide isostéarique, et leurs mélanges, et en- core mieux l'acide isostéarique seul. Ledit acide monocarboxylique non aromatique, ou le mélange desdits acides, représente de préférence 5 à 40% en poids, notamment 8 à 38% en poids, et mieux 10 à 35% en poids, du poids total du polycondensat final. Un autre constituant nécessaire pour la préparation des polycondensats selon l'invention est un acide monocarboxylique aromatique comprenant 7 à 11 atomes de carbone, éventuellement en outre substitué par 1 à 3 radicaux alkyles, saturés ou insaturés, linéaires, ramifiés et/ou cycliques, qui comprennent 1 à 32 atomes de carbone, notamment 2 à 12, voire 3 à 8 atomes de carbone. On peut bien évidemment utiliser un mélange de tels acides monocarboxyliques aromatiques. Par acide monocarboxylique aromatique, on entend un composé de formule R'COOH, dans laquelle R' est un radical hydrocarboné aromatique, comprenant 6 à 10 atomes de carbone, et en particulier les radicaux benzoïque et naphtoïque. Ledit radical R' peut en outre être substitué par 1 à 3 radicaux alkyles, saturés ou insaturés, linéaires, ramifiés et/ou cycliques, comprenant 1 à 32 atomes de carbone, notamment 2 à 12, voire 3 à 8 atomes de carbone; et notamment choisis parmi méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, terbutyle, pentyle, isopentyle, néopentyle, cyclopentyle, hexyle, cyclohexyle, heptyle, isoheptyle, octyle ou isooctyle. Parmi les acides monocarboxyliques aromatiques susceptibles d'être employés, on peut citer, seul ou en mélange, l'acide benzoïque, l'acide o-toluique, l'acide m- toluique, l'acide p-toluique, l'acide 1-naphtoïque, l'acide 2-naphtoïque, l'acide 4-tert-butyl benzoïque, l'acide 1-méthyl-2-naphtoïque, l'acide 2-isopropyl-1-naphtoïque. De préférence, on peut utiliser l'acide benzoïque, l'acide o-toluique, l'acide mtoluique, l'acide 1-naphtoïque, seuls ou en mélanges; et encore mieux l'acide ben-zoïque seul. Ledit acide monocarboxylique aromatique, ou le mélange desdits acides, représente de préférence 10 à 55% en poids, notamment 20 à 52% en poids, voire 22 à 52% en poids, et mieux 25 à 50% en poids, du poids total du polycondensat final. Un autre constituant nécessaire pour la préparation des polycondensats selon l'invention est un acide polycarboxylique, saturé ou insaturé, voire aromatique, linéaire, ramifié et/ou cyclique, comprenant au moins 2 groupes carboxyliques40 COOH, notamment 2 à 4 groupes COOH; et/ou un anhydride cyclique d'un tel acide polycarboxylique. On peut bien évidemment utiliser un mélange de tels acides polycarboxyliques et/ou d'anhydrides. Ledit acide polycarboxylique peut notamment être choisi parmi les acides polycarboxyliques linéaires, ramifiés et/ou cycliques, saturés ou insaturés, voire aromatiques, comprenant 2 à 20 atomes de carbone, notamment 3 à 18, et encore mieux 4 à 12 atomes de carbone, voire 4 à 10 atomes de carbone; ledit acide comprend au moins deux groupes carboxyliques COOH, de préférence de 2 à 4 groupes COOH. De préférence, ledit acide polycarboxylique est aliphatique saturé, linéaire et comprend 2 à 20 atomes de carbone, notamment 3 à 18 atomes de carbone, voire 4 à 12 atomes de carbone; ou bien est aromatique et comprend 8 à 12 atomes de carbone. Il comprend de préférence 2 à 4 groupes COOH. Ledit anhydride cyclique d'un tel acide polycarboxylique peut notamment répondre à l'une des formules suivantes : A B A B O O O dans lesquelles les groupements A et B sont, indépendamment l'un de l'autre, : - un atome d'hydrogène, - un radical carboné, aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire, ramifié et/ou cyclique, ou bien aromatique; comprenant 1 à 16 atomes de carbone, notamment 2 à 10 atomes de carbone, voire 4 à 8 atomes de carbone, notamment méthyle ou éthyle; -ou bien A et B pris ensemble forment un cycle comprenant au total 5 à 7, notamment 6 atomes de carbone, saturé ou insaturé, voire aromatique. De préférence, A et B représentent un atome d'hydrogène ou forment ensemble un cycle aromatique comprenant au total 6 atomes de carbone. Parmi les acides polycarboxyliques ou leurs anhydrides, susceptibles d'être employés, on peut citer, seul ou en mélange : - les acides dicarboxyliques tels que l'acide décanedioïque, l'acide dodécanedioïque, l'acide cyclopropanedicarboxylique, l'acide cyclohexanedicarboxylique, l'acide cyclobutanedicarboxylique, l'acide naphtalène-1,4-dicarboxylique, l'acide naphtalène-2,3-dicarboxylique, l'acide naphtalène-2,6-dicarboxylique, l'acide subérique, l'acide oxalique, l'acide malonique, l'acide succinique, l'acide phtalique, l'acide téréphtalique, l'acide isophtalique, l'acide pimélique, l'acide sébacique, l'acide azélaïque, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide fumarique, l'acide ma- léïque; - les acides tricarboxyliques tels que l'acide cyclohexanetricarboxylique, l'acide trimellitique, l'acide 1,2,3-benzènetricarboxylique, l'acide 1,3,5-benzènetricarboxylique; - les acides tétracarboxyliques tels que l'acide butanetétracarboxylique et l'acide pyroméllitique, - les anhydrides cycliques de ces acides et notamment l'anhydride phtalique, l'anhydride trimellitique, l'anhydride maléïque et l'anhydride succinique. De préférence, on peut utiliser l'anhydride phtalique et/ou l'acide isophtalique, et encore mieux l'acide isophtalique seul. Ledit acide polycarboxylique et/ou son anhydride cyclique, représente de préférence 10 à 25% en poids, notamment 11 à 22% en poids, et mieux 12 à 20% en poids, du poids total du polycondensat final. Le polycondensat selon l'invention peut en outre comprendre une silicone à fonction hydroxyle (OH) et/ou carboxylique (COOH). Elle peut comprendre 1 à 3 fonctions hydroxyle et/ou carboxylique, et comprend de préférence deux fonctions hydroxyle ou bien deux fonctions carboxyliques. Ces fonctions peuvent être situées en bout de chaîne ou dans la chaîne, mais avantageusement en bout de chaîne. On emploie de préférence des silicones ayant une masse moléculaire moyenne en poids (Mw) comprise entre 300 et 20000, notamment 400 et 10 000, voire 800 et 4000. Cette silicone peut être de formule : R1 R3 R5 WùFR p [ iiùO ~m [ SiûO-i_R' W' R2 R4 R6 dans laquelle : - W et W' sont, indépendamment l'un de l'autre, OH ou COOH; de préférence W=W'; -p et q sont, indépendamment l'un de l'autre, égaux à 0 ou 1, - R et R' sont, indépendamment l'un de l'autre, un radical divalent carboné, notamment hydrocarboné, saturé ou insaturé, voire aromatique, linéaire, ramifié et/ou cyclique; comprenant 1 à 12 atomes de carbone, notamment 2 à 8 atomes de carbone, et comprenant éventuellement en outre 1 ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, S et N, notamment O (éther); notamment R et/ou R' peuvent être de formule û(CH2)a- avec a=1-12, et notamment méthylène, éthylène, propylène, phénylène; ou bien de formule û[(CH2)X Oh-avec x = 1, 2 ou 3 et z = 1-10; en particulier x=2 ou 3 et z=1-4; et mieux x=3 et z=1. - R1 à R6 sont, indépendamment l'un de l'autre, un radical carboné linéaire, rami-fié et/ou cyclique, saturé ou insaturé voire aromatique; comprenant 1 à 20 atomes de carbone, notamment 2 à 12 atomes de carbone; de préférence, R1 à R6 sont saturés ou bien aromatiques, et peuvent notamment être choisis parmi les radi- caux alkyles, en particulier les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, pentyle, hexyle, octyle, décyle, dodécyle et octadécyle, les radicaux cycloalkyles, en particulier le radical cyclohexyle, les radicaux aryles, notamment phényle et naphtyle, les radicaux arylalkyles, notamment benzyle et phényléthyle, ainsi que les radicaux tolyle et xylyle. - m et n sont, indépendamment l'un de l'autre, des entiers compris entre 1 et 140, et sont tels que la masse moléculaire moyenne en poids (Mw) de la silicone est comprise entre 300 et 20 000, notamment entre 400 et 10 000, voire entre 800 et 4000. On peut notamment citer les polyalkylsiloxanes a,w-diol ou a,w-dicarboxylique, et notamment les polydiméthysiloxanes a,w-diol et les polydiméthylsiloxanes a,wdicarboxylique; les polyarylsiloxanes a,w-diol ou a,w-dicarboxylique et notamment les polyphénylsiloxanes a,w-diol ou a,w-dicarboxylique; les polyarylsiloxanes à fonctions silanol tels que le polyphénylsiloxane; les polyalkylsiloxanes à fonctions silanol tels que le polydiméthylsiloxane; les polyaryl/alkylsiloxanes à fonctions silanol tels que le polyphényl/méthylsiloxane ou encore le polyphényl/propylsiloxane. Tout particulièrement, on utilisera les polydiméthysiloxanes a,w-diol de masse moléculaire moyenne en poids (Mw) comprise entre 400 et 10 000, voire entre 500 et 25 5000, et notamment entre 800 et 4000. Lorsqu'elle est présente, ladite silicone peut de préférence représenter 0,1 à 15% en poids, notamment 1 à 10% en poids, voire 2 à 8% en poids, du poids du polycondensat. 30 Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'acide monocarboxylique aromatique est présent en quantité molaire supérieure ou égale à celle de l'acide monocarboxylique non aromatique; notamment le rapport entre le nombre de mole d'acide monocarboxylique aromatique et le nombre de mole d'acide monocarboxytique non aromatique est de préférence compris entre 1,2 et 8, en particulier entre 1,3 et 7,8, voire entre 1,4 et 7,5 et encore mieux entre 1,9 et 7. On a constaté que cela permet notamment d'obtenir un polymère avantageuse-ment soluble dans les esters dits courts (type acétate de butyle ou d'éthyle) généralement employés pour formuler des compositions cosmétiques de type vernis à 40 ongles; par ailleurs, le film obtenu présente une rigidité adéquate pour son utilisation dans les formules de vernis à ongles. De préférence, le polycondensat selon l'invention est susceptible d'être obtenu par réaction : - d'au moins un polyol choisi parmi, seul ou en mélange, le 1,2,6-hexanetriol, le triméthyloléthane, le triméthylolpropane, le glycérol; le pentaérythritol, l'érythritol, le diglycérol, le ditriméthylolpropane; le xylitol, le sorbitol, le mannitol, le dipentaéry- thritol et/ou le triglycérol; présent de préférence en une quantité de 15 à 30% en poids, notamment 16 à 28% en poids, et mieux 18 à 25% en poids, par rapport au poids total du polycondensat final; - d'au moins un acide monocarboxylique non aromatique choisi parmi, seul ou en mélange, l'acide caproïque, l'acide caprylique, l'acide isoheptanoïque, l'acide 4-éthylpentanoïque, l'acide 2-éthylhexanoïque, l'acide 4,5-diméthylhexanoïque, l'acide 2-heptylheptanoïque, l'acide 3,5,5-triméthylhexanoïque, l'acide octanoïque, l'acide isooctanoïque, l'acide nonanoïque, l'acide décanoïque, l'acide isononanoïque, l'acide laurique, l'acide tridécanoïque, l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide isostéarique, l'acide arachidique, l'acide béhénique, l'acide cérotique (hexacosanoïque); l'acide cyclopentanecarboxylique, l'acide cyclopentaneacétique, l'acide 3-cyclopentylpropionique, l'acide cyclohexanecarboxylique, l'acide cyclohexylacétique, l'acide 4-cyclohexylbutyrique; présent de préférence en une quantité de 5 à 40% en poids, notamment 8 à 38% en poids, et mieux 10 à 35% en poids, par rapport au poids total du polycondensat final; -d'au moins un acide monocarboxylique aromatique choisi parmi, seul ou en mélange, l'acide benzoïque, l'acide o-toluique, l'acide m-toluique, l'acide p-toluique, l'acide 1-naphtoïque, l'acide 2-naphtoïque, l'acide 4-tert-butyl benzoïque, l'acide 1- méthyl-2-naphtoïque, l'acide 2-isopropyl-1-naphtoïque; présent de préférence en une quantité de 10 à 55% en poids, notamment 20 à 52% en poids, et mieux 25 à 50% en poids, par rapport au poids total du polycondensat final; et - d'au moins un acide polycarboxylique ou un de ses anhydrides, choisi parmi, seul ou en mélange, l'acide décanedioïque, l'acide dodécanedioïque, l'acide cyclopropanedicarboxylique, l'acide cyclohexanedicarboxylique, l'acide cyclobutanedicarboxylique, l'acide naphtalène-1,4-dicarboxylique, l'acide naphtalène-2,3-dicarboxylique, l'acide naphtalène-2,6-dicarboxylique, l'acide subérique, l'acide oxalique, l'acide malonique, l'acide succinique, l'acide phtalique, l'acide téréphtali- que, l'acide isophtalique, l'acide pimélique, l'acide sébacique, l'acide azélaïque, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide fumarique, l'acide maléïque; l'acide cyclohexanetricarboxylique, l'acide trimellitique, l'acide 1,2,3-benzènetricarboxylique, l'acide 1,3,5-benzènetricarboxylique; l'acide butanetétracarboxylique, l'acide pyroméllitique, l'anhydride phtalique, l'anhydride trimellitique, l'anhydride maléïque et l'anhydride succinique; présent de préférence en une quantité de 10 à 25% en poids, notamment 11 à 22% en poids, et mieux 12 à 20% en poids, par rapport au poids total du polycondensat final. Préférentiellement, le polycondensat selon l'invention est susceptible d'être obtenu par réaction : - d'au moins un polyol choisi parmi, seul ou en mélange, le glycérol, le pentaéry- thritol, le sorbitol et leurs mélanges, et encore mieux le pentaérythritol seul; pré-sent en une quantité de 15 à 30% en poids, notamment 16 à 28% en poids, et mieux 18 à 25% en poids, par rapport au poids total du polycondensat final; - d'au moins un acide monocarboxylique non aromatique choisi parmi, seul ou en mélange, l'acide 2-éthylhexanoïque, l'acide isooctanoïque, l'acide laurique, l'acide palmitique, l'acide isostéarique, et leurs mélanges, et encore mieux l'acide isostéarique seul; présent en une quantité de 5 à 40%en poids, notamment 8 à 38% en poids, et mieux 10 à 35% en poids, par rapport au poids total du polycondensat final; - d'au moins un acide monocarboxylique aromatique choisi parmi, seul ou en mé- lange, l'acide benzoïque, l'acide o-toluique, l'acide m-toluique, l'acide 1-naphtoïque, et encore mieux l'acide benzoïque seul; présent en une quantité de 10 à 55% en poids, notamment 20 à 52% en poids, et mieux 25 à 50% en poids, par rapport au poids total du polycondensat final; et - d'au moins un acide polycarboxylique ou un de ses anhydrides, choisi parmi, seul ou en mélange, l'anhydride phtalique et l'acide isophtalique, et encore mieux l'acide isophtalique seul; présent en une quantité de 10 à 25% en poids, notamment 11 à 22% en poids, et mieux 12 à 20% en poids, par rapport au poids total du polycondensat final. De préférence, le polycondensat selon l'invention présente : - un indice d'acide, exprimé en mg d'hydroxyde de potassium par g de polycondensat, supérieur ou égal à 8; notamment compris entre 8 et 40, et encore mieux compris entre 10 et 30; et/ou - un indice d'hydroxyle exprimé en mg d'hydroxyde de potassium par g de poly-30 condensat, supérieur ou égal à 30; notamment compris entre 30 et 100, et encore mieux compris entre 40 et 90. Ces indices d'acide et d'hydroxyle peuvent être aisément déterminés par l'homme du métier par les méthodes analytiques habituelles. 35 De préférence, le polycondensat selon l'invention présente une viscosité, mesurée à 110 C, comprise entre 75 et 6000 mPa.s, notamment entre 80 et 5500 mPa.s, voire entre 90 et 5000 mPa.s, et encore mieux entre 200 et 4800 mPa.s. Cette viscosité est mesurée de la manière décrite avant les exemples. 40 Par ailleurs, le polycondensat est avantageusement soluble dans les esters courts, comprenant au total 3 à 8 atomes de carbone, notamment les acétates d'acides carboxyliques en C1-C6, et en particulier l'acétate de butyle et/ou l'acétate d'éthyle. Par soluble, on entend que le polymère forme une solution limpide dans l'acétate de butyle ou l'acétate d'éthyle, à raison d'au moins 50% en poids, à 25 C; de préférence, le polymère selon l'invention est soluble à raison d'au moins 70% en poids dans l'acétate de butyle ou l'acétate d'éthyle. De préférence, la solution du polymère selon l'invention dans l'acétate de butyle ou l'acétate d'éthyle, à 25 C, à une concentration de 70% en poids, présente une viscosité comprise entre 100 et 1500 mPa.s, notamment entre 120 et 900 mPa.s. La méthode de mesure est donnée avant les exemples. 10 Le polycondensat selon l'invention peut être préparé par les procédés d'estérification/polycondensation usuellement employés par l'homme du métier. A titre d'illustration, un procédé général de préparation consiste : - à mélanger le polyol et les acides monocarboxyliques aromatiques et non aroma-15 tiques, - à chauffer le mélange sous atmosphère inerte, d'abord jusqu'à la température de fusion (généralement 100-130 C) et ensuite à une température comprise entre 150 et 220 C jusqu'à consommation complète des acides monocarboxyliques (atteint lorsque l'indice d'acide est inférieur ou égal à 1), de préférence en distillant 20 au fur et à mesure l'eau formée, puis - à éventuellement refroidir le mélange à une température comprise entre 90 et 150 C, - à ajouter l'acide polycarboxylique et/ou l'anhydride cyclique, et optionnellement la silicone à fonctions hydroxyles ou carboxyliques, en une seule fois ou de façon 25 séquencée, puis - à chauffer à nouveau à une température inférieure ou égale à 220 C, notamment comprise entre 170 et 220 C, de préférence en continuant à éliminer l'eau formée, jusqu'à l'obtention des caractéristiques requises en terme d'indice d'acide, de viscosité, d'indice d'hydroxyle et de solubilité. 30 Il est possible d'ajouter des catalyseurs d'estérification conventionnels, par exemple de type acide sulfonique (notamment à une concentration pondérale comprise entre 1 et 10%) ou type titanate (notamment à une concentration pondérale comprise entre 5 et 100 ppm). 35 Il est également possible de réaliser la réaction, en tout ou en partie, dans un solvant inerte tel que le xylène et/ou sous une pression réduite, pour faciliter l'élimination de l'eau. Avantageusement, on n'utilise ni catalyseur ni solvant. 40 Ledit procédé de préparation peut comprendre en outre une étape d'addition d'au moins un agent antioxydant dans le milieu réactionnel, notamment à une concentration pondérale comprise entre 0,01 et 1%, par rapport au poids total de mono-mères, de façon à limiter les éventuelles dégradations liées à un chauffage pro-5 longé. L'agent antioxydant peut être de type primaire ou de type secondaire, et peut être choisi parmi les phénols encombrés, les amines secondaires aromatiques, les composés organophosphorés, les composés soufrés, les lactones, les bisphénols acrylés; et leurs mélanges. Parmi les antioxydants particulièrement préférés, on peut notamment citer le BHT, le BHA , le TBHQ, le 1,3,5-trimethyl-2,4,6,tris(3,5-di-tertbutyl-4-hydroxybenzyl)-benzène, l'octadecyl-3,5,di-tertbutyl-4-hydroxycinnamate, le tetrakis-methylene-3-(3,5-di-tertbutyl-4-hydroxy-phenyl)propionate méthane, l'octadecyl-3-(3,5-di- tertbutyl-4-hydroxyphenyl)propionate 2,5-di-tertbutyl hydroquinone, le 2,2-methylbis-(4-methyl-6-tertbutyl phénol), le 2,2-methylene-bis-(4-ethyl-6-tertbutyl phénol), le 4,4-butylidene-bis(6-tertbutyl-m-cresol), le N,N-hexamethylene bis(3,5-di-tertbutyl-4-hydroxyhydrocinnamamide), le pentaerythritol tetrakis (3-(3,5-di- tertbutyl-4-hydroxyphenyl)propionate) notamment celui commercialisé par CIBA sous le nom IRGANOX 1010; l'octadecyl 3-(3,5-di-tertbutyl-4-hydroxphenyl) propionate notamment celui commercialisé par CIBA sous le nom IRGANOX 1076; la 1,3,5-tris(3,5-di-tertbutyl-4-hydroxybenzyl)-1,3,5-triazine-2,4,6(1 H,3H,5H)trione notamment celui commercialisée par Mayzo of Norcross, Ga sous le nom BNX 3114; le di(stearyl)pentaerythritol diphosphite, le tris(2,4-ditertbutyl phenyl)phosphite no- tamment celui commercialisé par CIBA sous le nom IRGAFOS 168; le dilauryl thiodipropionate notamment celui commercialisé par CIBA sous le nom IRGANOX PS800; le bis(2,4-di-tertbutyl)pentaerythritol diphosphite notamment celui commercialisé par CIBA sous le nom IRGAFOS 126; le bis(2,4-bis)[2-phénylpropan-2-yl]phényl)pentaérythritol diphosphite, le triphénylphosphite, le (2,4-di- tertbutylphenyl)pentaerythritol diphosphite notamment celui commercialisé par GE Specialty Chemicals sous le nom ULTRANOX 626; le tris(nonylphenyl)phosphite notamment celui commercialisé par CIBA sous le nom IRGAFOS TNPP; le mélange 1:1 de N,N-hexamethylenebis(3,5-di-tertbutyl-4-hydroxy-hydrocinnamamide) et de tris(2,4-di-tertbutylphenyl)phosphate notamment celui commercialisé par CIBA sous le nom Irganox B 1171; le tétrakis (2,4-di-tert-butylphényl)phosphite notamment celui commercialisé par CIBA sous le nom IRGAFOS P-EPQ; le distéarylthiodipropionate notamment celui commercialisé par CIBA sous le nom IRGANOX PS802; le 2,4-bis(octylthiométhyl)o-crésol notamment celui commercialisé par CIBA sous le nom IRGANOX 1520; le 4,6-bis(dodécylthiométhyl)o-crésol notamment celui commercialisé par CIBA sous le nom IRGANOX 1726. Les polycondensats selon l'invention peuvent être utilisés très avantageusement dans une composition notamment cosmétique ou pharmaceutique, qui comprend par ailleurs un milieu physiologiquement, notamment cosmétiquement ou pharma- ceutiquement, acceptable, c'est-àdire un milieu compatible avec les tissus cutanés comme la peau du visage ou du corps, et les matières kératiniques telles que les cheveux, les cils, les sourcils et les ongles. La quantité de polycondensat présente dans les compositions dépend bien enten- du du type de composition et des propriétés recherchées et peut varier à l'intérieur d'une gamme très large, comprise généralement entre 0,1 et 70% en poids, de préférence entre 2 et 50% en poids, notamment entre 3 et 35% en poids, voire entre 5 et 20% en poids, et mieux entre 6 et 18% en poids, par rapport au poids de la composition cosmétique ou pharmaceutique finale. La composition peut alors comprendre, selon l'application envisagée, les constituants habituels à ce type de composition. La composition selon l'invention peut avantageusement comprendre un milieu sol- vant des polymères selon l'invention, qui peut comprendre au moins un composé choisi parmi l'eau, les alcools, les polyols, les cétones, les esters, les éthers, les alcanes, les aldéhydes, les huiles carbonées, les huiles de silicone, les huiles de silicone fluorées, et leurs mélanges; de préférence un milieu solvant organique comprenant un solvant organique ou un mélange de solvants organiques.. De préférence, le milieu physiologiquement acceptable de la composition selon l'invention peut comprendre au moins un solvant organique choisi parmi : - les cétones liquides à température ambiante (25 C) tels que la méthyléthylcétone, la méthylisobutylcétone, la diisobutylcétone, l'isophorone, la cyclohexanone, l'acétone ; - les alcools liquides à température ambiante tels que l'éthanol, l'isopropanol, le diacétone alcool, le 2-butoxyéthanol, le cyclohexanol ; - les éthers de propylène glycol liquides à température ambiante tels que le monométhyléther de propylène glycol, l'acétate de monométhyléther de propylène glycol, le mono n-butyl éther de dipropylène glycol ; - les éthers cycliques tels que la gamma-butyrolactone ; - les esters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total) tels que l'acétate d'éthyle, l'acétate de méthyle, l'acétate de propyle, l'acétate d'isopropyle, l'acétate de n-butyle, l'acétate d'isopentyle, l'acétate de méthoxypropyle, le lactate de butyle ; - les éthers liquides à température ambiante tels que le diéthyléther, le diméthyléther ou le dichlorodiéthyléther ; - les alcanes liquides à température ambiante, notamment en C5-C12, tels que le décane, l'heptane, le dodécane, l'isododécane, le cyclohexane ; - les aldéhydes liquides à température ambiante tels que le benzaldéhyde, l'acétaldéhyde ; - et leurs mélanges. De préférence, le solvant est choisi parmi les esters à chaîne courte ayant de 3 à 8 atomes de carbone, tels que l'acétate d'éthyle, l'acétate de méthyle, l'acétate de propyle, l'acétate d'isopropyle, l'acétate de n-butyle, l'acétate d'isopentyle, l'acétate de méthoxypropyle, le lactate de butyle; les alcools liquides à température ambiante tels que l'éthanol, l'isopropanol, le diacétone alcool, le 2-butoxyéthanol, le cyclohexanol; et leurs mélanges. Le solvant organique, seul ou en mélange, peut représenter 10 à 95% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence 15% à 80% en poids, et mieux 20 à 60% en poids. La composition selon l'invention peut également comprendre des huiles d'origine minérale, animale, végétale ou synthétique, carbonées, hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées, seules ou en mélange dans la mesure où elles forment un mélange homogène et stable et où elles sont compatibles avec l'utilisation envisagée. Parmi les huiles susceptibles d'être présentes dans la composition selon l'inven- tion, on peut citer, seules ou en mélange, les huiles hydrocarbonées telles que l'huile de paraffine ou de vaseline; le perhydrosqualène; l'huile d'arara; l'huile d'amande douce, de calophyllum, de palme, de ricin, d'avocat, de jojoba, d'olive ou de germes de céréales; des esters d'acide lanolique, d'acide oléique, d'acide laurique, d'acide stéarique; des alcools tels que l'alcool oléique, l'alcool linoléique ou linolénique, l'alcool isostéarique ou l'octyl dodécanol. On peut également citer les huiles siliconées telles que les PDMS, éventuellement phénylées telles que les phényltriméthicones. On peut également utiliser des huiles volatiles, telles que la cyclotétradiméthylsiloxane, la cyclopentadiméthylsiloxane, la cyclohexadiméthylsiloxane, le méthylhexyldiméthylsiloxane, l'hexaméthyldisiloxane ou les isoparaffi- nes Les huiles, seules ou en mélange, peuvent représenter 0,01 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence 0,05 à 10% en poids, et mieux 0,1 à 8% en poids. La composition selon l'invention peut comprendre avantageusement un polymère filmogène. Selon la présente invention, on entend par "polymère filmogène", un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu et adhérent sur un support, notamment sur les matières kératiniques. Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle et leurs mélanges. Ils peuvent être choisis en particulier parmi les polymères cellulosiques tels que la nitrocellulose, l'acétate de cellulose, l'acétobutyrate de cellulose, l'acétopropionate de cellu- Jose, l'éthyl cellulose, ou bien encore les polyuréthanes, les polymères acryliques, les polymères vinyliques, les polyvinylbutyrals, les résines alkydes, les résines issues des produits de condensation d'aldéhyde tels que les résines arylsulfonamide formaldéhyde comme la résine toluène sulfonamide formaldéhyde, les résines aryl-sulfonamide époxy ou encore les résines éthyl tosylamide. Le polymère filmogène peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 1 à 70% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 2 à 60% en poids, et mieux de 5 à 45% en poids. Pour améliorer les propriétés filmogènes de la composition, notamment lorsqu'il s'agit d'un vernis à ongles, il est possible d'y ajouter un agent auxiliaire de filmification Un tel agent auxiliaire de filmification peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier comme étant susceptibles de remplir la fonction recherchée, et être notamment choisi parmi les agents plastifiants et les agents de coalescence. En particulier, on peut citer, seuls ou en mélange, les plastifiants et agents de coalescence usuels, tels que : - les glycols et leurs dérivés, tels que le diéthylène glycol éthyléther, le diéthylène glycol méthyléther, le diéthylène glycol butyléther, le diéthylène glycol hexyléther, l'éthylène glycol éthyléther, l'éthylène glycolbutyléther, l'éthylène glycol hexyléther; - les polyéthylène glycols, les polypropylène glycols, les copolymères polyéthylène glycols-polypropylène glycols et leurs mélanges, notamment les polypropylène glycols de haut poids moléculaire, ayant par exemple une masse moléculaire al- tant de 500 à 15000; - les esters de glycol ; - les dérivés de propylène glycol et en particulier le propylène glycol phényléther, le propylène glycol diacétate, le dipropylène glycol éthyléther, le tripropylène glycol méthyléther et le diéthylène glycol méthyléther, le propylène glycol butyléther ; - des esters d'acides, notamment carboxyliques, tels que des citrates, des phtalates, des adipates, des carbonates, de tartrates, des phosphates, des sébaçates; les esters issus de la réaction d'un acide monocarboxylique de formule R11COOH avec un diol de formule HOR120H avec R11 et R12, identiques ou différents, représentent une chaîne hydrocarbonée, comprenant de préférence de 3 à 15 atomes de carbone, linéaire, ramifiée ou cyclique, saturée ou insaturée comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes tels que N, O , S; - des dérivés oxyéthylénés, tels que les huiles oxyéthylénées, notamment les huiles végétales, telles que l'huile de ricin ; - les dimethicone copolyols, notamment à groupements propyl polyoxypropylène; - et leurs mélanges. La composition peut également comprendre un agent épaississant qui peut en particulier être choisi parmi : - les silices notamment hydrophobes, telles que celles décrites dans le document EP-A-898960, et par exemple commercialisées sous les références "AEROSIL R812 " par la société Degussa, "CAB-O-SIL TS-530 ", "CAB-O-SIL TS-610 ", "CAB-O-SIL TS-720 "par la société Cabot, "AEROSIL R972 ", "AEROSIL R974 " par la société Degussa ; - les argiles telles que la montmorillonite, les argiles modifiées telles que les ben- tones par exemple, l'hectorite stéaralkonium, la bentonite stéaralkonium, - les alkyléther de polysaccharides (notamment dont le groupe alkyle comporte de 1 à 24 atomes de carbones, de préférence de 1 à 10, mieux de 1 à 6, et plus spécialement de 1 à 3) tels que ceux décrits dans le document EP-A-898958. La quantité d'agent épaississant dans la composition selon l'invention peut aller de 0,01 à 15% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,1 à 12% et mieux de 0,5 à 10% en poids. La composition selon l'invention peut en outre comprendre une résine secondaire, en plus du polycondensat selon l'invention et du polymère filmogène, qui peut être choisie parmi les résines aryl-sulfonamide-formaldéhyde ou aryl-sulfonamideépoxy, les résines polyesters, les résines de type alkyde, les résines polyuréthannes, les résines polyester-polyuréthannes, les résines polyéther-polyuréthannes, les résines vinyliques et/ou acryliques, seules ou en mélange. Cette résine secondaire additionnelle peut être présente à raison de 1 à 20% en poids, de préférence de 2 à 15% en poids et mieux de 3 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut également comprendre au moins une cire d'origine végétale, animale, minérale ou de synthèse, voire siliconée. On peut en particulier citer, seules ou en mélange, les cires hydrocarbonées telles que la cire d'abeilles; la cire de Carnauba, de Candellila, d'Ouricoury, du Japon, les cires de fibres de lièges ou de canne à sucre; les cires de paraffine, de lignite; les cires mi-crocristallines; la cire de lanoline; la cire de Montan; les ozokérites; les cires de polyéthylène; les cires obtenues par synthèse de Fischer-Tropsch; les huiles hydrogénées, les esters gras et les glycérides concrets à 25 C. On peut également utiliser des cires de silicone, parmi lesquelles on peut citer les alkyls, alcoxys et/ou esters de polyméthylsiloxane. La quantité de cire dans la composition selon l'invention peut aller de 0,01 à 15% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,1 à 10% et mieux de 0,5 à 15% en poids. La composition selon l'invention peut également comprendre une ou plusieurs ma- tières colorantes choisies parmi les composés pulvérulents comme les pigments, les charges, les nacres et les paillettes, et/ou les colorants liposolubles ou hydrosolubles, Les matières colorantes, notamment pulvérulentes, peuvent être présentes, dans la composition, en une teneur de 0,01 à 50% en poids, par rapport au poids de la composition, de préférence de 0,1 à 40% en poids, voire de 1 à 30% en poids. Par pigments, il faut comprendre des particules de toute forme, blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans le milieu physiologique, destinées à colorer la composition. Par nacres, il faut comprendre des particules de toute forme irisées, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées. Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques, interférentiels ou non. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium. Les pigments nacrés peuvent être choisis parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Les charges peuvent être minérales ou organiques, lamellaires ou sphériques. On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de Nylon et de polyéthylène, de poly-3-alanine et de polyéthylène, le Téflon, la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène, les microsphères creuses telles que l'Expancel (Nobel Industrie), le polytrap (Dow Corning) et les microbilles de résine de silicone (Tospearls de Toshiba, par exemple), le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (SILICA BEADS de MAPRECOS), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalli- ques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le DC Red 17, le DC Green 6, le 13-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le DC Yellow, 11, le DC Violet 2, le DC orange 5, le jaune quinoléine. Ils peuvent représenter 0,01 à 20% du poids de la composition et mieux de 0,1 à 6 %. Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave, le bleu de méthylène et peuvent représenter 0,01 à 6% du poids total de la composition. La composition peut comprendre, en outre, d'autres ingrédients utilisés couramment dans les compositions cosmétiques. De tels ingrédients peuvent être choisis parmi les antioxydants, les parfums, les huiles essentielles, les conservateurs, les actifs cosmétiques, les hydratants, les vitamines, les céramides, les filtres solaires, les tensioactifs, les agents d'étalement, les agents mouillants, les agents disper- sants, les anti-mousses, les neutralisants, les stabilisants, et leurs mélanges. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition pour l'utilisation selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. Les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous toute forme acceptable et usuelle pour une composition cosmétique ou pharmaceutique. Elles peuvent donc se présenter sous la forme d'une suspension, une dispersion notamment d'huile dans de l'eau grâce à des vésicules; une solution organique ou huileuse éventuellement épaissie voire gélifiée; une émulsion huile-dans-eau, eaudans-huile, ou multiple; un gel ou une mousse; un gel huileux ou émulsionné; une dispersion de vésicules notamment lipidiques; une lotion biphase ou multiphase; un spray; d'une lotion, d'une crème, d'une pommade, d'une pâte souple, d'un onguent, d'un solide coulé ou moulé et notamment en stick ou en coupelle, ou encore de solide compacté. De préférence, les compositions selon l'invention se présentent sous forme de solution organique. L'homme du métier pourra choisir la forme galénique appropriée, ainsi que sa méthode de préparation, sur la base de ses connaissances générales, en tenant compte d'une part de la nature des constituants utilisés, notamment de leur solubilité dans le support, et d'autre part de l'application envisagée pour la composition. La composition cosmétique selon l'invention peut se présenter sous la forme d'un produit de soin et/ou de maquillage de la peau du corps ou du visage, des lèvres, des cils, des sourcils, des cheveux, du cuir cheveu ou des ongles; d'un produit solaire ou autobronzant; d'un produit capillaire. Les compositions conformes à l'invention peuvent être utilisées pour le soin ou le maquillage des matières kératiniques telles que les cheveux, la peau, les cils, les sourcils, les ongles, les lèvres, le cuir chevelu et plus particulièrement les ongles. En effet, les polymères selon l'invention trouvent une application particulièrement intéressante dans le domaine du maquillage des ongles. Les compositions de l'invention se présentent avantageusement sous forme de vernis à ongles, notamment comprenant les polycondensats selon l'invention employés comme résine secondaire, en combinaison avec une résine principale qui peut être choisie parmi les polymères filmogènes décrits ci-dessus. Préférentiellement, les compositions cosmétiques, notamment de vernis à ongles, selon l'invention comprennent : - 0,1 et 50% en poids, de préférence entre 2 et 35% en poids, notamment entre 5 et 20% en poids, et mieux entre 6 et 18% en poids, par rapport au poids de la composition cosmétique, de polycondensat selon l'invention, seul ou en mélange; - 1 à 70% en poids, de préférence 2 à 60% en poids, et mieux de 5 à 45% en poids, par rapport au poids total de la composition cosmétique, de polymère filmogène, notamment choisi parmi les polymères cellulosiques tels que la nitrocellulose, l'acétate de cellulose, l'acétobutyrate de cellulose, l'acétopropionate de cellu- Jose, l'éthyl cellulose; les polyuréthanes, les polymères acryliques, les polymères vinyliques, les polyvinylbutyrals, les résines alkydes, les résines issues des pro-duits de condensation d'aldéhyde tels que les résines arylsulfonamide formaldéhyde comme la résine toluène sulfonamide formaldéhyde, les résines aryl- sulfonamide époxy ou encore les résines éthyl tosylamide; les polymères d'origine naturelle; et leurs mélanges; - 10 à 95% en poids, de préférence 15% à 80% en poids, et mieux 20 à 60% en poids, par rapport au poids total de la composition cosmétique, de solvant organi- que, notamment choisi parmi les cétones liquides à température ambiante; les alcools liquides à température ambiante; les éthers de propylène glycol liquides à température ambiante; les éthers cycliques; les esters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total); les éthers liquides à température ambiante; les alcanes liquides à température ambiante; les aldéhydes liquides à température ambiante; et leurs mélanges. -éventuellement d'au moins une matière colorante, qui peut être présente, dans la composition, en une teneur de 0,01 à 50% en poids, par rapport au poids de la composition, de préférence de 0,1 à 40% en poids, voire de 1 à 30% en poids. L'invention a encore pour objet un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques, notamment de la peau du corps ou du visage, des ongles, des cheveux et/ou des cils, comprenant l'application sur lesdites matières d'une composition cosmétique telle que définie précédemment. Ce procédé selon l'invention permet notamment le maquillage des ongles, par ap- plication d'une composition de vernis à ongles selon l'invention. L'invention est illustrée plus en détail dans les exemples suivants, Méthode de mesure de la viscosité a/ La viscosité à 110 C du polymère est mesurée à l'aide d'un viscosimètre à cône plan de type BROOKFIELD CAP 1000+. Le cône-plan adapté est déterminé par l'homme du métier, sur la base de ses connaissances; notamment : - entre 50 et 500 mPa.s, on peut utiliser un cône 02 - entre 500 et 1000 mPa.s : cône 03 - entre 1000 et 4000 mPa.s : cône 05 - entre 4000 et 10000 mPa.s : cône 06 b/ La viscosité à 25 C de la solution du polymère à 70% dans l'acétate de butyle est mesurée à l'aide d'un viscosimètre BROOKFIELD DV-I, à 30 tours/min en utilisant un mobile S62. Exemple 1 : Synthèse du pentaérvthritvl benzoate/isophtalate/isostéarateDans un réacteur équipé d'une agitation mécanique, d'une arrivée d'argon et d'un système de distillation, on charge 227,5 g d'acide benzoïque, 72,8 g d'acide isostéarique et 118,3 g de pentaérythritol, puis on chauffe progressivement, sous un40 léger courant d'argon, à 110-130 C pour obtenir une solution homogène. On augmente ensuite progressivement la température jusqu'à 180 C et on la maintient pendant environ 2 heures. On augmente de nouveau la température jusqu'à 220 C et on la maintient jusqu'à ce qu'on obtienne un indice d'acide inférieur ou égal à 1, ce qui prend environ 18 heures. On refroidit à une température comprise entre 100 et 130 C puis on introduit 91 g d'acide isophtalique et on chauffe à nouveau progressivement jusqu'à 220 C pendant environ 11 heures. On obtient ainsi 430 g de polycondensat pentaérythrityl benzoate/isophtalate/isostéarate sous la forme d'une huile épaisse qui se solidifie à température ambiante. Le polycondensat présente les caractéristiques suivantes : - Indice d'acide = 12,7 - Indice d'hydroxyle = 49 - niIooc = 25,4 Poises (soit 2540 mPa.$) - rapport entre le nombre de mole d'acide monocarboxylique aromatique et le nombre de mole d'acide monocarboxylique non aromatique : 7,28. On prélève 420g de polycondensat obtenu ci-dessus, on le chauffe à 100-120 C et on coule lentement 180g d'acétate de butyle sous agitation puis on clarifie par filtration à chaud sur fritté n 2. On obtient après refroidissement à température ambiante 600 g de solution de polycondensat à 70% dans l'acétate de butyle, se présentant sous la forme d'un liquide visqueux jaune pâle et possédant une viscosité à 25 C d'environ 800 centi-poises (mPa.$) Exemple 2 : Synthèse du pentaérvthritvl benzoate/isophtalate/laurate/PDMS Dans un réacteur équipé d'une agitation mécanique, d'une arrivée d'argon et d'un système de distillation, on charge 150 g d'acide benzoïque, 165 g d'acide laurique et 110 g de pentaérythritol, puis on chauffe progressivement, sous un léger courant d'argon, à 110-130 C pour obtenir une solution homogène. On augmente en-suite progressivement la température jusqu'à 180 C et on la maintient pendant environ 2 heures. On augmente de nouveau la température jusqu'à 220 C et on la maintient jusqu'à ce qu'on obtienne un indice d'acide inférieur ou égal à 1, ce qui prend environ 15 heures. On refroidit à une température comprise entre 100 et 130 C puis on introduit 90 g d'acide isophtalique et 50 g de Silicone a,w diol X22-160AS de Shin-Etsu, et on chauffe à nouveau progressivement jusqu'à 220 C pendant environ 11 heures. On obtient ainsi 510 g de polycondensat pentaérythrityl benzoate/isophtalate/laurate /PDMS sous la forme d'une huile épaisse qui se solidifie à température ambiante. Le polycondensat présente les caractéristiques suivantes : - Indice d'acide = 28,7 - Indice d'hydroxyle = 85 - nllooc = 2,1 Poises (soit 210 mPa.$) - rapport entre le nombre de mole d'acide monocarboxylique aromatique et le nombre de mole d'acide monocarboxylique non aromatique : 1,49. On prélève 500 g de polycondensat obtenu ci-dessus, on le chauffe à 70 C et on coule lentement 215 g d'acétate d'éthyle sous agitation puis on clarifie par filtration à chaud sur fritté n 2. On obtient après refroidissement à température ambiante 705 g de solution de polycondensat à 70% dans l'acétate d'éthyle se présentant sous la forme d'un liquide visqueux jaune pâle et possédant une viscosité à 25 C d'environ 165 centipoises (mPa.$). Exemple 3 : Synthèse du pentaérvthritvl benzoate/isophtalate/Iaurate Dans un réacteur équipé d'une agitation mécanique, d'une arrivée d'argon et d'un système de distillation, on charge 165 g d'acide benzoïque, 160 g d'acide laurique et 120 g de pentaérythritol puis on chauffe progressivement, sous un léger courant d'argon, à 110-130 C pour obtenir une solution homogène. On augmente ensuite progressivement la température jusqu'à 180 C et on la maintient pendant environ 2 heures. On augmente de nouveau la température jusqu'à 220 C et on la main-tient jusqu'à ce qu'on obtienne un indice d'acide inférieur ou égal à 1, ce qui prend environ 15 heures. On refroidit à une température comprise entre 100 et 130 C puis on introduit 100 g d'acide isophtalique et on chauffe à nouveau progressive-ment jusqu'à 220 C pendant environ 12 heures. On obtient ainsi 510 g de polycondensat pentaérythrityl benzoate/isophtalate/laurate sous la forme d'une huile épaisse qui se solidifie à température ambiante. Le polycondensat présente les caractéristiques suivantes : - Indice d'acide = 20,4 - Indice d'hydroxyle = 66 - n11ooc = 4,7 Poises (soit 470 mPa.$) - rapport entre le nombre de mole d'acide monocarboxylique aromatique et le nombre de mole d'acide monocarboxylique non aromatique : 1,69. On prélève 500 g de polycondensat obtenu ci-dessus, le chauffe à 70 C et on coule lentement 215 g d'acétate d'éthyle sous agitation puis on clarifie par filtration à chaud sur fritté n 2. On obtient après refroidissement à température ambiante 700 g de solution de polycondensat à 70% dans l'acétate d'éthyle se présentant sous la forme d'un liquide visqueux jaune pâle et possédant une viscosité à 25 C d'environ 310 centipoises (mPa.$). Exemple 4 : Synthèse du pentaérythrityl benzoate/phtalate/laurate Dans un réacteur équipé d'une agitation mécanique, d'une arrivée d'argon et d'un système de distillation, on charge 185 g d'acide benzoïque, 174 g d'acide laurique et 114,6 g de pentaérythritol puis on chauffe progressivement, sous un léger courant d'argon, à 110-130 C pour obtenir une solution homogène. On augmente en-suite progressivement la température jusqu'à 180 C et on la maintient pendant environ 2 heures. On augmente de nouveau la température jusqu'à 220 C et on la maintient jusqu'à ce qu'on obtienne un indice d'acide inférieur ou égal à 1, ce qui prend environ 18 heures. On refroidit à une température comprise entre 100 et 130 C puis on introduit 80 g d'anhydride phtalique et on chauffe à nouveau progressivement jusqu'à 220 C pendant environ 8 heures. On ajoute 15 g de pentaérythritol et on maintient 8 heures à 220 C. On obtient ainsi 512 g de polycondensat pentaérythrityl benzoate/phtalate/laurate sous la forme d'une huile épaisse qui se solidifie à température ambiante. Le polycondensat présente les caractéristiques suivantes : - Indice d'acide = 13,0 - Indice d'hydroxyle = 60 - n1Iooc = 0,9 Poises (soit 90 mPa.$) - rapport entre le nombre de mole d'acide monocarboxylique aromatique et le nombre de mole d'acide monocarboxylique non aromatique : 1,74. Exemple 5 - Nitrocellulose à 30% d'isopropanol 14 g - Résine alkyde Beckosol ODE-230-70E à 70% dans l'acétate d'éthyle 5,2 g - solution à 70% dans l'acétate de butyle du polymère de l'exemple 1 10,8 g - Isopropanol 3,6 g - Acétate d'éthyle 23 g - Acétate de butyle 33,5 g - Acétylcitrate de tributyle 3,4 g - N-éthyl o,p-toluènesulfonamide 3,4 g - acide citrique 0,05 g - Hectorite modifiée 1,3 g - Pigments (laques) 1,3 g Le vernis s'applique facilement et forme un film très brillant et très résistant aux agressions extérieures. On a préparé un vernis à ongles coloré de teinte rouge cerise ayant la composition suivante 35 40 Exemple 6 Nitrocellulose à 30% d'isopropanol 14 g - Résine alkyde Beckosol ODE-230-70E à 70% dans l'acétate d'éthyle 5,2 g - solution à 70% dans l'acétate d'éthyle du polymère de l'exemple 2 11,2 g - Isopropanol 3,6 g -Acétate d'éthyle 19,5 g - Acétate de butyle 36,5 g - Acétylcitrate de tributyle 3,4 g - N-éthyl o,p-toluènesulfonamide 3,4 g - acide citrique 0,05 g - Hectorite modifiée 1,3 g - Pigments (laques) 1,3 g Le vernis s'applique facilement et forme un film très brillant et très résistant aux agressions extérieures. 24 On a préparé un vernis à ongles coloré de teinte rouge cerise ayant la composition 5 suivante 10 15 20
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La présente demande concerne une composition cosmétique ou pharmaceutique, notamment de vernis à ongles, comprenant un polycondensat susceptible d'être obtenu par réaction :- de polyol comprenant 3 à 6 groupes hydroxyles;- d'acide monocarboxylique non aromatique, saturé ou insaturé,- d'acide monocarboxylique aromatique comprenant 7 à 11 atomes de carbone; et- d'acide polycarboxylique, saturé ou insaturé, voire aromatique, linéaire, ramifié et/ou cyclique, comprenant au moins 2 groupes carboxyliques COOH; et/ou un anhydride cyclique d'un tel acide polycarboxylique.La demande concerne également un procédé de traitement cosmétique employant ladite composition, le polycondensat ainsi défini et un procédé de préparation dudit polycondensat.
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1. Composition cosmétique ou pharmaceutique comprenant, dans un milieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable, au moins un polycondensat susceptible d'être obtenu par réaction : - de 15 à 30% en poids, par rapport au poids total du polycondensat, d'au moins un polyol comprenant 3 à 6 groupes hydroxyles; - de 5 à 40% en poids, par rapport au poids total du polycondensat, d'au moins un acide monocarboxylique non aromatique, saturé ou insaturé, linéaire, ramifié et/ou cyclique, comprenant 6 à 32 atomes de carbone; - de 10 à 55% en poids, par rapport au poids total du polycondensat, d'au moins un acide monocarboxylique aromatique comprenant 7 à 11 atomes de carbone, éventuellement en outre substitué par 1 à 3 radicaux alkyles, saturés ou insaturés, linéaires, ramifiés et/ou cycliques, qui comprennent 1 à 32 atomes de carbone; - de 10 à 25% en poids, par rapport au poids total du polycondensat, d'au moins un acide polycarboxylique, saturé ou insaturé, voire aromatique, linéaire, ramifié et/ou cyclique, comprenant au moins 2 groupes carboxyliques COOH, notamment 2 à 4 groupes COOH; et/ou un anhydride cyclique d'un tel acide polycarboxylique. 2. Composition selon la 1, dans laquelle le polyol comprend 3 à 4 groupes hydroxyles. 3. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le polyol est un composé carboné, notamment hydrocarboné, linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé ou insaturé, comprenant 3 à 18 atomes de carbone, notamment 3 à 12, voire 4 à 10 atomes de carbone, et 3 à 6 groupes hydroxy (OH), et pouvant comprendre en outre un ou plusieurs atomes d'oxygène intercalés dans la chaîne (fonction éther). 4. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le polyol est un composé hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, comprenant 3 à 18 atomes de carbone, notamment 3 à 12, voire 4 à 10 atomes de carbone, et 3 à 6 groupes hydroxy (OH). 5. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le polyol est choisi parmi, seul ou en mélange : - les triols, tels que le 1,2,6-hexanetriol, le triméthyloléthane, le triméthylolpropane, le glycérol; - les tétraols, tels que le pentaérythritol, l'érythritol, le diglycérol ou le ditriméthylolpropane; - les pentols tels que le xylitol,-les hexols tels que le sorbitol et le mannitol; ou encore le dipentaérythritol ou le triglycérol. 6. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le polyol est choisi parmi le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol et leurs mélanges; et encore mieux est du pentaérythritol. 7. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le polyol, ou le mélange de polyol, représente 16 à 28% en poids, et mieux 18 à 25% en poids, du poids total du polycondensat. 8. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'acide monocarboxylique non aromatique est de formule RCOOH, dans laquelle R est un radical hydrocarboné saturé ou insaturé, linéaire, ramifié et/ou cyclique, compre- nant 5 à 31 atomes de carbone, notamment 7 à 27 atomes de carbone, et encore mieux 9 à 19 atomes de carbone, voire 11 à 17 atomes de carbone. 9. Composition selon la 9, dans laquelle le radical R est saturé. 10. Composition selon l'une des 8 à 9, dans lesquelles le radical R est linéaire ou ramifié, et préférentiellement en C5-C31. 11. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'acide monocarboxylique non aromatique est choisi parmi, seul ou en mélange: - les acides monocarboxyliques saturés tels que l'acide caproïque, l'acide capryli- que, l'acide isoheptanoïque, l'acide 4-éthylpentanoïque, l'acide 2-éthylhexanoïque, l'acide 4,5-diméthylhexanoïque, l'acide 2-heptylheptanoïque, l'acide 3,5,5-triméthylhexanoïque, l'acide octanoïque, l'acide isooctanoïque, l'acide nonanoïque, l'acide décanoïque, l'acide isononanoïque, l'acide laurique, l'acide tridécanoïque, l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide isostéarique, l'acide arachidique, l'acide béhénique, l'acide cérotique (hexacosanoïque); l'acide cyclopentanecarboxylique, l'acide cyclopentaneacétique, l'acide 3-cyclopentylpropionique, l'acide cyclohexanecarboxylique, l'acide cyclohexylacétique, l'acide 4-cyclohexylbutyrique; - les acides monocarboxyliques insaturés mais non aromatiques, tels que l'acide caproléique, l'acide undécylénique, l'acide dodécylénique, l'acide myristoléique, l'acide palmitoléique, l'acide oléique, l'acide élaidique, l'acide gondoïque, l'acide érucique. 12. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'acide monocarboxylique non aromatique est choisi parmi l'acide 2-éthylhexanoïque, l'acide isooctanoïque, l'acide laurique, l'acide palmitique, l'acide isostéarique, et leurs mélanges, et encore mieux l'acide isostéarique seul. 13. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'acide monocarboxylique non aromatique, ou le mélange desdits acides, représente 8 à 38% en poids, et mieux 10 à 35% en poids, du poids total du polycondensat. 14. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'acide monocarboxylique aromatique est de formule R'COOH, dans laquelle R' est un radical hydrocarboné aromatique, comprenant 6 à 10 atomes de carbone, et en particulier les radicaux benzoïque et naphtoïque; ledit radical R' pouvant en outre être substitué par 1 à 3 radicaux alkyles, saturés ou insaturés, linéaires, ramifiés et/ou cycliques, comprenant 1 à 32 atomes de carbone, notamment 2 à 12, voire 3 à 8 atomes de carbone; et notamment choisis parmi méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, terbutyle, pentyle, isopentyle, néopentyle, cyclopentyle, hexyle, cyclohexyle, heptyle, isoheptyle, octyle ou isooctyle. 15. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'acide monocarboxylique aromatique est choisi parmi, seul ou en mélange, l'acide benzoïque, l'acide o-toluique, l'acide m-toluique, l'acide p-toluique, l'acide 1-naphtoïque, l'acide 2-naphtoïque, l'acide 4-tert-butyl benzoïque, l'acide 1-méthyl-2- naphtoïque, l'acide 2-isopropyl-1-naphtoïque. 16. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'acide monocarboxylique aromatique est choisi parmi l'acide benzoïque, l'acide otoluique, l'acide m-toluique, l'acide 1-naphtoïque, seuls ou en mélanges; et encore mieux l'acide benzoïque seul. 17. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'acide monocarboxylique aromatique, ou le mélange desdits acides, représente 20 à 52% en poids, voire 22 à 52% en poids, et mieux 25 à 50% en poids, du poids to- tal du polycondensat. 18. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'acide polycarboxylique est choisi parmi les acides polycarboxyliques linéaires, ramifiés et/ou cycliques, saturés ou insaturés, voire aromatiques, comprenant 2 à 20 ato- mes de carbone, notamment 3 à 18, et encore mieux 4 à 12 atomes de carbone, voire 4 à 10 atomes de carbone; ledit acide comprenant au moins deux groupes carboxyliques COOH, de préférence de 2 à 4 groupes COOH. 19. Composition selon la 18, dans laquelle ledit acide polycarboxyli-40 que est aliphatique saturé, linéaire et comprend 2 à 20 atomes de carbone, notamment 3 à 18 atomes de carbone, voire 4 à 12 atomes de carbone. 20. Composition selon la 18, dans laquelle ledit acide polycarboxyli- 5que est aromatique et comprend 8 à 12 atomes de carbone. 21. Composition selon l'une des 1 à 17, dans laquelle l'anhydride cyclique répond à l'une des formules suivantes : A B A B dans lesquelles les groupements A et B sont, indépendamment l'un de l'autre, : - un atome d'hydrogène, - un radical carboné, aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire, ramifié et/ou cycli- 10 que, ou bien aromatique; comprenant 1 à 16 atomes de carbone, notamment 2 à 10 atomes de carbone, voire 4 à 8 atomes de carbone, notamment méthyle ou éthyle; - ou bien A et B pris ensemble forment un cycle comprenant au total 5 à 7, notamment 6 atomes de carbone, saturé ou insaturé, voire aromatique. 15 22. Composition selon la 21, dans laquelle A et B représentent un atome d'hydrogène ou forment ensemble un cycle aromatique comprenant au total 6 atomes de carbone. 20 23. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'acide polycarboxylique ou son anhydride est choisi parmi, seul ou en mélange : - les acides dicarboxyliques tels que l'acide décanedioïque, l'acide dodécanedioïque, l'acide cyclopropanedicarboxylique, l'acide cyclohexanedicarboxylique, l'acide cyclobutanedicarboxylique, l'acide naphtalène-1,4-dicarboxylique, l'acide 25 naphtalène-2,3-dicarboxylique, l'acide naphtalène-2,6-dicarboxylique, l'acide subérique, l'acide oxalique, l'acide malonique, l'acide succinique, l'acide phtalique, l'acide téréphtalique, l'acide isophtalique, l'acide pimélique, l'acide sébacique, l'acide azélaïque, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide fumarique, l'acide maléïque; 30 - les acides tricarboxyliques tels que l'acide cyclohexanetricarboxylique, l'acide trimellitique, l'acide 1,2,3-benzènetricarboxylique, l'acide 1,3,5-benzènetricarboxylique; - les acides tétracarboxyliques tels que l'acide butanetétracarboxylique et l'acide pyroméllitique, 35 - les anhydrides cycliques de ces acides et notamment l'anhydride phtalique, l'anhydride trimellitique, l'anhydride maléïque et l'anhydride succinique. 24. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'acide polycarboxylique ou son anhydride est choisi parmi l'anhydride phtalique et/ou 40 l'acide isophtalique, et mieux l'acide isophtalique seul. 25. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'acide polycarboxylique et/ou son anhydride cyclique représente 11 à 22% en poids, et mieux 12 à 20% en poids, du poids total du polycondensat. 26. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le polycondensat comprend en outre au moins une silicone à fonction hydroxyle (OH) et/ou carboxylique (COOH). 10 27. Composition selon la 26, dans laquelle la silicone a une masse moléculaire moyenne en poids (Mw) comprise entre 300 et 20000, notamment 400 et 10 000, voire 800 et 4000. 28. Composition selon l'une des 26 à 27, dans laquelle la silicone 15 est de formule : R1 R3 R5 WùFR p [ Siù0 ]m[ SiûO Si(R'~W' R2 R4 R6 dans laquelle : - W et W' sont, indépendamment l'un de l'autre, OH ou COOH; de préférence 20 W=W'; - p et q sont, indépendamment l'un de l'autre, égaux à 0 ou 1, - R et R' sont, indépendamment l'un de l'autre, un radical divalent carboné, notamment hydrocarboné, saturé ou insaturé, voire aromatique, linéaire, ramifié et/ou cyclique; comprenant 1 à 12 atomes de carbone, notamment 2 à 8 atomes 25 de carbone, et comprenant éventuellement en outre 1 ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, S et N, notamment O (éther); notamment R et/ou R' peuvent être de formule û(CH2)a- avec a=1-12, et notamment méthylène, éthylène, propylène, phénylène; ou bien de formule û[(CH2)X Oh- avec x = 1, 2 ou 3 et z = 1-10; en particulier x=2 30 ou 3 et z=1-4; et mieux x=3 et z=1. - R1 à R6 sont, indépendamment l'un de l'autre, un radical carboné linéaire, rami-fié et/ou cyclique, saturé ou insaturé voire aromatique; comprenant 1 à 20 atomes de carbone, notamment 2 à 12 atomes de carbone; de préférence, R1 à R6 sont saturés ou bien aromatiques, et peuvent notamment être choisis parmi les radi- 35 caux alkyles, en particulier les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, pentyle, hexyle, octyle, décyle, dodécyle et octadécyle, les radicaux cycloalkyles, en particulier le radical cyclohexyle, les radicaux aryles, notamment phényle et naphtyle, les radicaux arylalkyles, notamment benzyle et phényléthyle, ainsi que les radicaux tolyle et xylyle. 40 - m et n sont, indépendamment l'un de l'autre, des entiers compris entre 1 et 140,5et sont tels que la masse moléculaire moyenne en poids (Mw) de la silicone est comprise entre 300 et 20 000, notamment entre 400 et 10 000, voire entre 800 et 4000. 29. Composition selon l'une des 26 à 28, dans laquelle la silicone est choisie parmi, seule ou en mélange, les polyalkylsiloxanes a,w-diol ou a,wdicarboxylique, et notamment les polydiméthysiloxanes a,w-diol et les polydimé- thylsiloxanes a,w-dicarboxylique; les polyarylsiloxanes a,w-diol ou a,w- dicarboxylique et notamment les polyphénylsiloxanes a,w-diol ou a,w- dicarboxylique; les polyarylsiloxanes à fonctions silanol tels que le polyphénylsiloxane; les polyalkylsiloxanes à fonctions silanol tels que le polydiméthylsiloxane; les polyaryl/alkylsiloxanes à fonctions silanol tels que le polyphényl/méthylsiloxane ou encore le polyphényl/propylsiloxane. 30. Composition selon l'une des 26 à 29, dans laquelle la silicone est choisie parmi les polydiméthysiloxanes a,w-diol de masse moléculaire moyenne en poids (Mw) comprise entre 400 et 10 000, voire entre 500 et 5000, et notamment entre 800 et 4000. 31. Composition selon l'une des 26 à 30, dans laquelle la silicone représente 0,1 à 15% en poids, notamment 1 à 10% en poids, voire 2 à 8% en poids, du poids total du polycondensat. 32. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le rap- port entre le nombre de mole d'acide monocarboxylique aromatique et le nombre de mole d'acide monocarboxylique non aromatique est compris entre 1,2 et 8, en particulier entre 1,3 et 7,8, voire entre 1,4 et 7,5 et encore mieux entre 1,9 et 7. 33. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le po-30 lycondensat est susceptible d'être obtenu par réaction : - d'au moins un polyol choisi parmi, seul ou en mélange, le 1,2,6-hexanetriol, le triméthyloléthane, le triméthylolpropane, le glycérol; le pentaérythritol, l'érythritol, le diglycérol, le ditriméthylolpropane; le xylitol, le sorbitol, le mannitol, le dipentaérythritol et/ou le triglycérol; 35 présent de préférence en une quantité de 15 à 30% en poids, notamment 16 à 28% en poids, et mieux 18 à 25% en poids, par rapport au poids total du polycondensat final; - d'au moins un acide monocarboxylique non aromatique choisi parmi, seul ou en mélange, l'acide caproïque, l'acide caprylique, l'acide isoheptanoïque, l'acide 4- 40 éthylpentanoïque, l'acide 2-éthylhexanoïque, l'acide 4,5-diméthylhexanoïque, l'acide 2-heptylheptanoïque, l'acide 3,5,5-triméthylhexanoïque, l'acide octanoïque, l'acide isooctanoïque, l'acide nonanoïque, l'acide décanoïque, l'acide isononanoïque, l'acide laurique, l'acide tridécanoïque, l'acide myristique, l'acide palmitique,l'acide stéarique, l'acide isostéarique, l'acide arachidique, l'acide béhénique, l'acide cérotique (hexacosanoïque); l'acide cyclopentanecarboxylique, l'acide cyclopentaneacétique, l'acide 3-cyclopentylpropionique, l'acide cyclohexanecarboxylique, l'acide cyclohexylacétique, l'acide 4-cyclohexylbutyrique; présent de préférence en une quantité de 5 à 40% en poids, notamment 8 à 38% en poids, et mieux 10 à 35% en poids, par rapport au poids total du polycondensat final; - d'au moins un acide monocarboxylique aromatique choisi parmi, seul ou en mélange, l'acide benzoïque, l'acide o-toluique, l'acide m-toluique, l'acide p-toluique, l'acide 1-naphtoïque, l'acide 2-naphtoïque, l'acide 4-tert-butyl benzoïque, l'acide 1-méthyl-2-naphtoïque, l'acide 2-isopropyl-1-naphtoïque; présent de préférence en une quantité de 10 à 55% en poids, notamment 20 à 52% en poids, et mieux 25 à 50% en poids, par rapport au poids total du polycondensat final; et - d'au moins un acide polycarboxylique ou un de ses anhydrides, choisi parmi, seul ou en mélange, l'acide décanedioïque, l'acide dodécanedioïque, l'acide cyclopropanedicarboxylique, l'acide cyclohexanedicarboxylique, l'acide cyclobutanedicarboxylique, l'acide naphtalène-1,4-dicarboxylique, l'acide naphtalène-2,3-dicarboxylique, l'acide naphtalène-2,6-dicarboxylique, l'acide subérique, l'acide oxalique, l'acide malonique, l'acide succinique, l'acide phtalique, l'acide téréphtalique, l'acide isophtalique, l'acide pimélique, l'acide sébacique, l'acide azélaïque, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide fumarique, l'acide maléïque; l'acide cyclohexanetricarboxylique, l'acide trimellitique, l'acide 1,2,3-benzènetricarboxylique, l'acide 1,3,5-benzènetricarboxylique; l'acide butanetétracarboxylique, l'acide py- roméllitique, l'anhydride phtalique, l'anhydride trimellitique, l'anhydride maléïque et l'anhydride succinique; présent de préférence en une quantité de 10 à 25% en poids, notamment 11 à 22% en poids, et mieux 12 à 20% en poids, par rapport au poids total du polycondensat final. 34. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le polycondensat est susceptible d'être obtenu par réaction : - d'au moins un polyol choisi parmi, seul ou en mélange, le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol et leurs mélanges, et encore mieux le pentaérythritol seul; pré- sent en une quantité de 15 à 30% en poids, notamment 16 à 28% en poids, et mieux 18 à 25% en poids, par rapport au poids total du polycondensat final; - d'au moins un acide monocarboxylique non aromatique choisi parmi, seul ou en mélange, l'acide 2-éthylhexanoïque, l'acide isooctanoïque, l'acide laurique, l'acide palmitique, l'acide isostéarique, et leurs mélanges, et encore mieux l'acide isostéa- rique seul; présent en une quantité de 5 à 40% en poids, notamment 8 à 38% en poids, et mieux 10 à 35% en poids, par rapport au poids total du polycondensat final; - d'au moins un acide monocarboxylique aromatique choisi parmi, seul ou en mé-lange, l'acide benzoïque, l'acide o-toluique, l'acide m-toluique, l'acide 1-naphtoïque, et encore mieux l'acide benzoïque seul; présent en une quantité de 10 à 55% en poids, notamment 20 à 52% en poids, et mieux 25 à 50% en poids, par rapport au poids total du polycondensat final; et - d'au moins un acide polycarboxylique ou un de ses anhydrides, choisi parmi, seul ou en mélange, l'anhydride phtalique et l'acide isophtalique, et encore mieux l'acide isophtalique seul; présent en une quantité de 10 à 25% en poids, notamment 11 à 22% en poids, et mieux 12 à 20% en poids, par rapport au poids total du polycondensat final. 35. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le polycondensat présente au moins l'une des caractéristiques suivantes : - un indice d'acide, exprimé en mg d'hydroxyde de potassium par g de polycondensat, supérieur ou égal à 8; notamment compris entre 8 et 40, et encore mieux compris entre 10 et 30; et/ou - un indice d'hydroxyle exprimé en mg d'hydroxyde de potassium par g de polycondensat, supérieur ou égal à 30; notamment compris entre 30 et 100, et encore mieux compris entre 40 et 90. - une viscosité, mesurée à 110 C, comprise entre 75 et 6000 mPa.s, notamment 20 entre 80 et 5500 mPa.s, voire entre 90 et 5000 mPa.s, et encore mieux entre 200 et 4800 mPa.s; - une solubilité dans l'acétate de butyle ou l'acétate d'éthyle, à raison d'au moins 50% en poids, à 25 C; -une viscosité d'une solution du polymère dans l'acétate de butyle ou l'acétate 25 d'éthyle, à 25 C, à une concentration de 70% en poids, comprise entre 100 et 1500 mPa.s, notamment entre 120 et 900 mPa.s. 36. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le polycondensat est présent en une quantité comprise entre 0,1 et 70% en poids, de 30 préférence entre 2 et 50% en poids, notamment entre 3 et 35% en poids, voire entre 5 et 20% en poids, et mieux entre 6 et 18% en poids, par rapport au poids de la composition cosmétique ou pharmaceutique finale. 37. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le mi- 35 lieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable comprend au moins un composé choisi parmi l'eau, les alcools, les polyols, les cétones, les esters, les éthers, les alcanes, les aldéhydes, les huiles carbonées, les huiles de silicone, les huiles de silicone fluorées, et leurs mélanges. 40 38. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le mi-lieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable comprend au moins un solvant organique choisi parmi : - les cétones liquides à température ambiante (25 C) tels que la méthyléthylcé-tone, la méthylisobutylcétone, la diisobutylcétone, l'isophorone, la cyclohexanone, l'acétone ; - les alcools liquides à température ambiante tels que l'éthanol, l'isopropanol, le diacétone alcool, le 2-butoxyéthanol, le cyclohexanol ; - les éthers de propylène glycol liquides à température ambiante tels que le monométhyléther de propylène glycol, l'acétate de monométhyléther de propylène glycol, le mono n-butyl éther de dipropylène glycol ; - les éthers cycliques tels que la gamma-butyrolactone ; - les esters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total) tels que l'acétate d'éthyle, l'acétate de méthyle, l'acétate de propyle, l'acétate d'isopropyle, l'acétate de n-butyle, l'acétate d'isopentyle, l'acétate de méthoxypropyle, le lactate de butyle ; - les éthers liquides à température ambiante tels que le diéthyléther, le diméthyléther ou le dichlorodiéthyléther ; - les alcanes liquides à température ambiante, notamment en C5-C12, tels que le décane, l'heptane, le dodécane, l'isododécane, le cyclohexane ; - les aldéhydes liquides à température ambiante tels que le benzaldéhyde, l'acétaldéhyde ; - et leurs mélanges. 39. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le mi-lieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable comprend au moins un solvant choisi parmi les esters à chaîne courte ayant de 3 à 8 atomes de carbone, tels que l'acétate d'éthyle, l'acétate de méthyle, l'acétate de propyle, l'acétate d'isopropyle, l'acétate de n-butyle, l'acétate d'isopentyle, l'acétate de méthoxypropyle, le lactate de butyle; les alcools liquides à température ambiante tels que l'éthanol, l'isopropanol, le diacétone alcool, le 2-butoxyéthanol, le cyclohexanol; et leurs mélanges. 40. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le mi-lieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable comprend au moins un constituant choisi parmi les huiles d'origine minérale, animale, végétale ou synthétique, carbonées, hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées; les polymères filmogènes; les agents auxiliaires de filmification; les agents épaississants; les résines secondaires; les cires d'origine végétale, animale, minérale ou de synthèse, voire siliconée; les matières colorantes; les antioxydants, les parfums, les huiles essentielles, les conservateurs, les actifs cosmétiques, les hydratants, les vitamines, les céramides, les filtres solaires, les tensioactifs, les agents d'étalement, les agents mouillants, les agents dispersants, les anti-mousses, les neutralisants, les stabili- sants, et leurs mélanges. 41. Composition selon l'une des précédentes, comprenant : -0,1 et 50% en poids, de préférence entre 2 et 35% en poids, notamment entre 5et 20% en poids, et mieux entre 6 et 18% en poids, par rapport au poids de la composition cosmétique, de polycondensat selon l'une des précédentes, seul ou en mélange; - 1 à 70% en poids, de préférence 2 à 60% en poids, et mieux de 5 à 45% en poids, par rapport au poids total de la composition cosmétique, de polymère filmogène, notamment choisi parmi les polymères cellulosiques tels que la nitrocellulose, l'acétate de cellulose, l'acétobutyrate de cellulose, l'acétopropionate de cellulose, l'éthyl cellulose; les polyuréthanes, les polymères acryliques, les polymères vinyliques, les polyvinylbutyrals, les résines alkydes, les résines issues des pro- duits de condensation d'aldéhyde tels que les résines arylsulfonamide formaldéhyde comme la résine toluène sulfonamide formaldéhyde, les résines arylsulfonamide époxy ou encore les résines éthyl tosylamide; les polymères d'origine naturelle; et leurs mélanges; -10 à 95% en poids, de préférence 15% à 80% en poids, et mieux 20 à 60% en poids, par rapport au poids total de la composition cosmétique, de solvant organique, notamment choisi parmi les cétones liquides à température ambiante; les alcools liquides à température ambiante; les éthers de propylène glycol liquides à température ambiante; les éthers cycliques; les esters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total); les éthers liquides à température ambiante; les alcanes liquides à température ambiante; les aldéhydes liquides à température ambiante; et leurs mélanges. - éventuellement d'au moins une matière colorante, qui peut être présente, dans la composition, en une teneur de 0,01 à 50% en poids, par rapport au poids de la composition, de préférence de 0,1 à 40% en poids, voire de 1 à 30% en poids. 42. Composition selon l'une des précédentes, se présentant sous la forme d'un produit de soin et/ou de maquillage de la peau du corps ou du visage, des lèvres, des cils, des sourcils, des cheveux, du cuir cheveu ou des ongles; d'un produit solaire ou autobronzant; d'un produit capillaire. 43. Composition selon l'une des précédentes, se présentant sous la forme d'un vernis à ongles. 44. Procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques, notamment de la 35 peau du corps ou du visage, des ongles, des cheveux et/ou des cils, comprenant l'application sur lesdites matières d'une composition cosmétique telle que définie à l'une des 1 à 43. 45. Procédé cosmétique de maquillage des ongles, comprenant l'application sur 40 lesdits ongles d'une composition cosmétique telle que définie à l'une des 1 à 43. 46. Polycondensat susceptible d'être obtenu par réaction :30- de 15 à 30% en poids, par rapport au poids total du polycondensat, d'au moins un polyol comprenant 3 à 6 groupes hydroxyles; - de 5 à 40% en poids, par rapport au poids total du polycondensat, d'au moins un acide monocarboxylique non aromatique saturé, linéaire, ramifié et/ou cyclique, 5 comprenant 6 à 32 atomes de carbone; - de 10 à 55% en poids, par rapport au poids total du polycondensat, d'au moins un acide monocarboxylique aromatique comprenant 7 à 11 atomes de carbone, éventuellement en outre substitué par 1 à 3 radicaux alkyles, saturés ou insaturés, linéaires, ramifiés et/ou cycliques, qui comprennent 1 à 32 atomes de carbone; 10 de 10 à 25% en poids, par rapport au poids total du polycondensat, d'au moins un acide polycarboxylique, saturé ou insaturé, voire aromatique, linéaire, ramifié et/ou cyclique, comprenant au moins 2 groupes carboxyliques COOH, notamment 2 à 4 groupes COOH; et/ou un anhydride cyclique d'un tel acide polycarboxylique. 15 47. Polycondensat selon la 46, dans lequel le polyol est un composé carboné, notamment hydrocarboné, linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé ou insaturé, comprenant 3 à 18 atomes de carbone, notamment 3 à 12, voire 4 à 10 atomes de carbone, et 3 à 6 groupes hydroxy (OH), et pouvant comprendre en outre un ou plusieurs atomes d'oxygène intercalés dans la chaîne (fonction éther). 20 48. Polycondensat selon l'une des 46 à 47, dans lequel le polyol est choisi parmi, seul ou en mélange : - les triols, tels que le 1,2,6-hexanetriol, le triméthyloléthane, le triméthylolpropane, le glycérol; 25 - les tétraols, tels que le pentaérythritol, l'érythritol, lediglycérol ou le ditriméthylolpropane; - les pentols tels que le xylitol, - les hexols tels que le sorbitol et le mannitol; ou encore le dipentaérythritol ou le triglycérol. 30 49. Polycondensat selon l'une des 46 à 48, dans lequel le polyol, ou le mélange de polyol, représente 16 à 28% en poids, et mieux 18 à 25% en poids, du poids total du polycondensat. 35 50. Polycondensat selon l'une des 46 à 49, dans lequel l'acide monocarboxylique saturé non aromatique est de formule RCOOH, dans laquelle R est un radical hydrocarboné saturé, linéaire, ramifié et/ou cyclique, comprenant 5 à 31 atomes de carbone, notamment 7 à 27 atomes de carbone, et encore mieux 9 à 19 atomes de carbone, voire 11 à 17 atomes de carbone. 40 51. Polycondensat selon l'une des 46 à 50, dans lequel l'acide monocarboxylique non aromatique est choisi parmi, seul ou en mélange, l'acide caproïque, l'acide caprylique, l'acide isoheptanoïque, l'acide 4-éthylpentanoïque,l'acide 2-éthylhexanoïque, l'acide 4,5-diméthylhexanoïque, l'acide 2-heptylheptanoïque, l'acide 3,5,5-triméthylhexanoïque, l'acide octanoïque, l'acide isooctanoïque, l'acide nonanoïque, l'acide décanoïque, l'acide isononanoïque, l'acide laurique, l'acide tridécanoïque, l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide isostéarique, l'acide arachidique, l'acide béhénique, l'acide cérotique (hexacosanoïque); l'acide cyclopentanecarboxylique, l'acide cyclopentaneacétique, l'acide 3-cyclopentylpropionique, l'acide cyclohexanecarboxylique, l'acide cyclohexylacétique, l'acide 4-cyclohexylbutyrique. 52. Polycondensat selon l'une des 46 à 51, dans lequel l'acide monocarboxylique non aromatique, ou le mélange desdits acides, représente 8 à 38% en poids, et mieux 10 à 35% en poids, du poids total du polycondensat. 53. Polycondensat selon l'une des 46 à 52, dans lequel l'acide mo- nocarboxylique aromatique est de formule R'COOH, dans laquelle R' est un radical hydrocarboné aromatique, comprenant 6 à 10 atomes de carbone, et en particulier les radicaux benzoïque et naphtoïque; ledit radical R' pouvant en outre être substitué par 1 à 3 radicaux alkyles, saturés ou insaturés, linéaires, ramifiés et/ou cycliques, comprenant 1 à 32 atomes de carbone, notamment 2 à 12, voire 3 à 8 atomes de carbone; et notamment choisis parmi méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, terbutyle, pentyle, isopentyle, néopentyle, cyclopentyle, hexyle, cyclohexyle, heptyle, isoheptyle, octyle ou isooctyle. 54. Polycondensat selon l'une des 46 à 53, dans lequel 15. Com- position selon l'une des précédentes, dans laquelle l'acide mono-carboxylique aromatique est choisi parmi, seul ou en mélange, l'acide benzoïque, l'acide o-toluique, l'acide m-toluique, l'acide p-toluique, l'acide 1-naphtoïque, l'acide 2-naphtoïque, l'acide 4-tert-butyl benzoïque, l'acide 1-méthyl-2-naphtoïque, l'acide 2-isopropyl-1-naphtoïque. 55. Polycondensat selon l'une des 46 à 54, dans lequel l'acide monocarboxylique aromatique, ou le mélange desdits acides, représente 20 à 52% en poids, voire 22 à 52% en poids, et mieux 25 à 50% en poids, du poids total du polycondensat. 56. Polycondensat selon l'une des 46 à 55, dans lequel l'acide polycarboxylique est choisi parmi les acides polycarboxyliques linéaires, ramifiés et/ou cycliques, saturés ou insaturés, voire aromatiques, comprenant 2 à 20 atomes de carbone, notamment 3 à 18, et encore mieux 4 à 12 atomes de carbone, voire 4 à 10 atomes de carbone; ledit acide comprenant au moins deux groupes carboxyliques COOH, de préférence de 2 à 4 groupes COOH. 57. Polycondensat selon l'une des 46 à 55, dans lequel l'anhydridecyclique répond à l'une des formules suivantes : A B A B dans lesquelles les groupements A et B sont, indépendamment l'un de l'autre, : 5 - un atome d'hydrogène, - un radical carboné, aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire, ramifié et/ou cyclique, ou bien aromatique; comprenant 1 à 16 atomes de carbone, notamment 2 à 10 atomes de carbone, voire 4 à 8 atomes de carbone, notamment méthyle ou éthyle; 10 - ou bien A et B pris ensemble forment un cycle comprenant au total 5 à 7, notamment 6 atomes de carbone, saturé ou insaturé, voire aromatique. 58. Polycondensat selon l'une des 46 à 57, dans lequel l'acide polycarboxylique ou son anhydride est choisi parmi, seul ou en mélange : 15 - les acides dicarboxyliques tels que l'acide décanedioïque, l'acide dodécanedioïque, l'acide cyclopropanedicarboxylique, l'acide cyclohexanedicarboxylique, l'acide cyclobutanedicarboxylique, l'acide naphtalène-1,4-dicarboxylique, l'acide naphtalène-2,3-dicarboxylique, l'acide naphtalène-2,6-dicarboxylique, l'acide subérique, l'acide oxalique, l'acide malonique, l'acide succinique, l'acide phtalique, 20 l'acide téréphtalique, l'acide isophtalique, l'acide pimélique, l'acide sébacique, l'acide azélaïque, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide fumarique, l'acide maléïque; - les acides tricarboxyliques tels que l'acide cyclohexanetricarboxylique, l'acide trimellitique, l'acide 1,2,3-benzènetricarboxylique, l'acide 1,3,5-benzènetricarboxy-25 tique; -les acides tétracarboxyliques tels que l'acide butanetétracarboxylique et l'acide pyroméllitique, - les anhydrides cycliques de ces acides et notamment l'anhydride phtalique, l'anhydride trimellitique, l'anhydride maléïque et l'anhydride succinique. 30 59. Polycondensat selon l'une des 46 à 58, dans lequel l'acide polycarboxylique et/ou son anhydride cyclique représente 11 à 22% en poids, et mieux 12 à 20% en poids, du poids total du polycondensat. 35 60. Polycondensat selon l'une des 46 à 59, dans lequel le polycondensat comprend en outre au moins une silicone à fonction hydroxyle (OH) et/ou carboxylique (COOH). 61. Polycondensat selon l'une des 46 à 60, dans lequel la silicone 40 est de formule :R1 R3 R5 WùFR p [ Siù0 ]m[ SiûO Si_R'~W' R2 R4 R6 dans laquelle : - W et W' sont, indépendamment l'un de l'autre, OH ou COOH; de préférence 5 W=W'; - p et q sont, indépendamment l'un de l'autre, égaux à 0 ou 1, - R et R' sont, indépendamment l'un de l'autre, un radical divalent carboné, notamment hydrocarboné, saturé ou insaturé, voire aromatique, linéaire, ramifié et/ou cyclique; comprenant 1 à 12 atomes de carbone, notamment 2 à 8 atomes 10 de carbone, et comprenant éventuellement en outre 1 ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, S et N, notamment O (éther); notamment R et/ou R' peuvent être de formule û(CH2)a- avec a=1-12, et notamment méthylène, éthylène, propylène, phénylène; ou bien de formule û[(CH2)X Oh- avec x = 1, 2 ou 3 et z = 1-10; en particulier x=2 15 ou 3 et z=1-4; et mieux x=3 et z=1. - R1 à R6 sont, indépendamment l'un de l'autre, un radical carboné linéaire, rami-fié et/ou cyclique, saturé ou insaturé voire aromatique; comprenant 1 à 20 atomes de carbone, notamment 2 à 12 atomes de carbone; de préférence, R1 à R6 sont saturés ou bien aromatiques, et peuvent notamment être choisis parmi les radi- 20 caux alkyles, en particulier les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, pentyle, hexyle, octyle, décyle, dodécyle et octadécyle, les radicaux cycloalkyles, en particulier le radical cyclohexyle, les radicaux aryles, notamment phényle et naphtyle, les radicaux arylalkyles, notamment benzyle et phényléthyle, ainsi que les radicaux tolyle et xylyle. 25 - m et n sont, indépendamment l'un de l'autre, des entiers compris entre 1 et 140, et sont tels que la masse moléculaire moyenne en poids (Mw) de la silicone est comprise entre 300 et 20 000, notamment entre 400 et 10 000, voire entre 800 et 4000. 30 62. Polycondensat selon l'une des 60 à 61, dans lequel la silicone est choisie parmi, seule ou en mélange, les polyalkylsiloxanes a,w-diol ou a,wdicarboxylique, et notamment les polydiméthysiloxanes a,w-diol et les polydimé- thylsiloxanes a,w-dicarboxylique; les polyarylsiloxanes a,w-diol ou a,w- dicarboxylique et notamment les polyphénylsiloxanes a,w-diol ou a,w- 35 dicarboxylique; les polyarylsiloxanes à fonctions silanol tels que le polyphénylsiloxane; les polyalkylsiloxanes à fonctions silanol tels que le polydiméthylsiloxane; les polyaryl/alkylsiloxanes à fonctions silanol tels que le polyphényl/méthylsiloxane ou encore le polyphényl/propylsiloxane. 40 63. Polycondensat selon l'une des 60 à 62, dans lequel la siliconereprésente 0,1 à 15% en poids, notamment 1 à 10% en poids, voire 2 à 8% en poids, du poids total du polycondensat. 64. Procédé de préparation des polycondensats selon l'une des 46 à 63, consistant : - à mélanger le polyol et les acides monocarboxyliques aromatiques et non aromatiques, - à chauffer le mélange sous atmosphère inerte, d'abord jusqu'à la température de fusion (généralement 100-130 C) et ensuite à une température comprise entre 150 et 220 C jusqu'à consommation complète des acides monocarboxyliques, puis - à éventuellement refroidir le mélange à une température comprise entre 90 et 150 C, - à ajouter l'acide polycarboxylique et/ou l'anhydride cyclique, et optionnellement la silicone à fonctions hydroxyles ou carboxyliques, puis - à chauffer à nouveau à une température inférieure ou égale à 220 C. 65. Procédé selon la 64, dans lequel on ajoute un ou plusieurs agents antioxydants dans le milieu réactionnel, notamment à une concentration pondérale comprise entre 0,01 et 1 %, par rapport au poids total de monomères. 66. Procédé selon la 65, dans lequel l'antioxydant est choisi parmi le BHT, le BHA , le TBHQ, le 1,3,5-trimethyl-2,4,6,tris(3,5-di-tertbutyl-4-hydroxybenzyl)-benzène, l'octadecyl-3,5,di-tertbutyl-4-hydroxycinnamate, le tetra-kis-methylene-3-(3,5-di-tertbutyl-4-hydroxy-phenyl)propionate méthane, l'octadecyl-3-(3,5-di-tertbutyl-4-hydroxyphenyl)propionate 2,5-di-tertbutyl hydroquinone, le 2,2-methyl-bis-(4-methyl-6-tertbutyl phénol), le 2,2-methylene-bis-(4-ethyl-6-tertbutyl phénol), le 4,4-butylidene-bis(6-tertbutyl-m-cresol), le N,N-hexamethylene bis(3,5-di-tertbutyl-4-hydroxyhydrocinnamamide), le pentaerythritol tetrakis (3-(3,5-di-tertbutyl-4-hydroxyphenyl)propionate); l'octadecyl 3-(3,5-ditertbutyl-4-hydroxphenyl) propionate; la 1,3,5-tris(3,5-di-tertbutyl-4-hydroxybenzyl)-1,3,5-triazine-2,4,6(1 H,3H,5H)trione; le di(stearyl)pentaerythritol diphosphite, le tris(2,4-ditertbutyl phenyl)phosphite; le dilauryl thiodipropionate; le bis(2,4-di- tertbutyl)pentaerythritol diphosphite; le bis(2,4-bis)[2-phénylpropan-2- yl]phényl)pentaérythritol diphosphite, le triphénylphosphite, le (2,4-ditertbutylphenyl)pentaerythritol diphosphite; le tris(nonylphenyl)phosphite; le mélange 1:1 de N,N-hexamethylenebis(3,5-di-tertbutyl-4-hydroxy-hydrocinnamamide) et de tris(2,4-di-tertbutylphenyl)phosphate; le tétrakis (2,4-di-tert-butylphényl)phosphite; le distéarylthiodipropionate; le 2,4-bis(octylthiométhyl)o- crésol; le 4,6-bis(dodécylthiométhyl)o-crésol.
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A
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A61
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A61K,A61P
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A61K 8,A61P 3
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A61K 8/36,A61K 8/25,A61K 8/34,A61K 8/362,A61K 8/89,A61K 8/92,A61P 3/02
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FR2888646
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF POUR SURVEILLER L'ACTIVITE ELECTRIQUE ATMOSPHERIQUE, EN VUE DE DETECTER UNE ACTIVITE ORAGEUSE
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La présente invention concerne le domaine technique de la surveillance de l'activité électrique atmosphérique en vue de détecter une activité orageuse et elle vise, plus précisément, la surveillance de l'activité électrique atmosphérique, en vue de protéger contre la foudre, des installations électriques de toutes natures, raccordées à un réseau d'alimentation électrique. Un impact ou un coup de foudre sur un réseau électrique conduit à un risque non négligeable de détérioration de l'installation ou des installations électriques raccordées à ce réseau. Afin d'éviter ces risques de détérioration en cas d'impact de foudre, il est connu de mettre en oeuvre des dispositifs de protection, tels que des disjoncteurs, des parafoudres ou des éclateurs. Ces dispositifs, le plus généralement passifs, permettent, dans certains cas, lorsque l'énergie de l'impact est en relation avec leur capacité de protection, d'empêcher une détérioration de l'installation électrique connectée au réseau. Toutefois, de tels dispositifs présentent l'inconvénient de se détériorer, au fur et à mesure de leur mise oeuvre et, donc, de présenter une durée de vie limitée dans le temps, de sorte qu'il est nécessaire de les changer régulièrement. De plus, lorsque le niveau de l'impact de foudre est supérieur à leur capacité de protection, ils ne sont plus en mesure de protéger convenablement l'installation raccordée au réseau électrique. Pour remédier à de tels inconvénients, il est connu de mettre en oeuvre un dispositif de protection comportant des moyens de surveillance de l'activité orageuse, intervenant dans un périmètre relativement proche de l'installation électrique à protéger. Ces moyens de surveillance sont reliés à une unité de commande, qui est raccordée à des moyens asservis d'ouverture et de fermeture du circuit assurant l'alimentation de l'installation électrique à protéger. Ces moyens de surveillance permettent d'évaluer les risques d'impacts de foudre sur le réseau d'alimentation de l'installation électrique à protéger. Ces moyens de surveillance permettent de surveiller l'activité électromagnétique, lumineuse ou sonore atmosphérique. Il est à noter que les moyens de surveillance, lumineuse ou sonore, ne donnent pas satisfaction en pratique, lorsqu'ils se trouvent situés dans un environnement dans lequel sont susceptibles de comporter ou d'évoluer des sources sonores ou lumineuses parasites, autres que la foudre et les éclairs. En tant que moyen de surveillance de l'activité électrique atmosphérique, il est connu d'avoir recours à un capteur de champ comportant une électrode fixe, à proximité de laquelle est déplacée par un moteur électrique, une électrode mobile en rotation. Il ressort, en pratique, que ces moyens de surveillance sont peu précis et peu fiables. L'invention vise donc à remédier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un procédé fiable, sûr et précis, pour mesurer l'activité électrique atmosphérique, en vue de détecter une activité orageuse. Pour atteindre un tel objectif, l'objet de l'invention concerne un procédé pour surveiller l'activité électrique atmosphérique en vue de détecter une activité orageuse. Selon l'invention: É on déplace verticalement et de manière alternative un élément de type condensateur, É on récupère le signal électrique délivré par l'élément lorsque ce dernier, au cours de ses déplacements, occupe au moins un niveau bas et un niveau haut correspondant à des lignes équipotentielles de valeurs différentes, É et on surveille l'évolution de la différence, entre les signaux 25 électriques correspondant au niveau bas et/ou au niveau haut, en vue de déterminer le degré de l'activité électrique atmosphérique. Selon une variante de réalisation, on surveille l'évolution de la différence, entre les signaux électriques correspondant au niveau bas et/ou au niveau haut, en la comparant à un niveau d'alerte correspondant à une activité électrique atmosphérique considérée orageuse. Selon une application préférée, lorsque la différence, entre les signaux électriques du niveau bas et/ou du niveau haut, atteint le niveau d'alerte, on commande un dispositif de protection pour une installation électrique. Un autre objet de l'invention est de proposer un dispositif pour surveiller l'activité électrique atmosphérique, en vue de détecter une activité orageuse, caractérisé en ce qu'il comporte: ^ un élément de type capacitif comportant au moins deux électrodes séparées par un diélectrique, ^ des moyens de déplacement de l'élément selon un mouvement vertical alternatif, de manière que ledit élément occupe au moins un niveau bas et un niveau haut correspondant à des lignes équipotentielles de valeurs différentes, ^ et des moyens d'acquisition et de traitement des signaux électriques, délivrés par l'élément et adaptés pour surveiller l'évolution de la différence entre les signaux électriques, correspondant au moins au niveau bas et/ou au niveau haut dudit élément, en vue de déterminer le degré de l'activité électrique atmosphérique. Selon une variante de réalisation, l'élément condensateur est formé par au moins deux électrodes séparées par un diélectrique, l'une des électrodes étant reliée à une référence de tension électrique, tandis que l'autre est reliée aux moyens d'acquisition et de traitement. Selon un mode de réalisation, l'élément condensateur comporte une extrémité fixée à un support, tandis que l'extrémité opposée est sollicitée par les moyens de déplacement, de sorte que l'élément se déplace autour d'un axe de pivotement horizontal. Par exemple, l'extrémité de l'élément est sollicitée par les moyens de déplacement, avec ou sans liaison mécanique. Selon une autre variante de réalisation, l'élément condensateur est relié à des moyens de déplacement lui imprimant un mouvement vertical alternatif linéaire. Avantageusement, les moyens d'acquisition et de traitement comportent: É des moyens pour comparer la différence, entre les signaux électriques du niveau bas et/ou du niveau haut, à un niveau d'alerte correspondant à une activité électrique atmosphérique considérée comme orageuse, É et des moyens de commande d'un dispositif de protection d'une installation électrique lorsque la différence entre les signaux électriques du niveau bas et/ou du niveau haut atteint le niveau d'alerte. Un autre objet de l'invention est de proposer un système de protection, contre la foudre, d'une installation électrique comportant un dispositif pour surveiller l'activité électrique atmosphérique, conforme à l'invention. Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. La Figure 1 est une vue schématique d'un premier exemple de réalisation d'un dispositif de surveillance conforme à l'invention. La Figure 2 est un schéma bloc fonctionnel permettant d'illustrer les 20 moyens d'acquisition et de traitement des signaux délivrés par l'élément de détection mis en oeuvre par le dispositif conforme à l'invention. La Figure 3 illustre une autre forme de réalisation d'un dispositif de surveillance conforme à l'invention. La Figure 4 est une vue de dessus du dispositif illustré à la Fig. 3. La Figure 5 illustre une autre variante de réalisation d'un dispositif de surveillance conforme à l'invention. La Figure 6 est une vue de dessus du dispositif de surveillance illustré à la Fig. 5. La Figure 7 illustre le dispositif décrit à la Fig. 5 dans une autre 30 position caractéristique. Comme cela ressort plus précisément de la Fig. 1, l'objet de l'invention concerne un dispositif 1, adapté pour surveiller l'activité électrique atmosphérique en vue de détecter une activité orageuse dans l'environnement proche dudit dispositif. Selon une application préférée, un tel dispositif 1 est mise en oeuvre pour protéger contre la foudre une installation électrique. Le dispositif 1 comporte un capteur ou un élément sensible ou de détection 2, de type condensateur, destiné à être déplacé par des moyens de déplacement 3, qui imposent audit élément un mouvement vertical alternatif. L'élément condensateur 2 est relié à des moyens 4 d'acquisition et de traitement des signaux électriques délivrés par ledit élément 2. Conformément à l'invention, l'élément condensateur 2 est formé par au moins deux électrodes 5, 6 séparées par un diélectrique 7. Les électrodes 5 et 6, en regard l'une de l'autre, peuvent présenter différentes formes. Par exemple, les électrodes 5 et 6 peuvent être réalisées sous la forme d'un disque. L'une des électrodes, par exemple 5, est reliée à une référence de tension électrique telle que la terre ou au 0 Volt, tandis que l'autre électrode 6, est reliée aux moyens d'acquisition et de traitement 4 par une connexion flexible 8. Un tel élément condensateur 2 est déplacé par les moyens 3 pour présenter un mouvement vertical alternatif, de manière que l'élément condensateur 2 occupe au moins un niveau bas B, représenté en traits o pleins, et un niveau haut H, représenté en traits mixtes à la Fig. 1. Il doit être considéré que ces niveaux bas B et haut H correspondent à des lignes 25 équipotentielles de valeurs différentes. En effet, il doit être rappelé qu'il existe, entre le sol S et le ciel C, un champ électrique dû à l'existence de charges électriques dans l'espace qui, par le phénomène électrostatique crée des charges de signes opposés au niveau du sol. Le champ électrique est dirigé du sol vers les nuages et sa valeur s'exprime en Volt/m. Au fur et à mesure que l'activité orageuse se renforce, le nombre de charges positives et négatives augmente, ce qui amplifie la valeur du champ pouvant atteindre des valeurs de 15 000 Volts/m. De manière classique, un tel champ électrique comprend une valeur comprise entre 5 000 et 15 000 Volts/m. A titre d'exemple, si le champ électrique est égal à 10 000 Volts/m, le potentiel de la ligne équipotentielle correspondant au niveau bas B pris par exemple à 1 m du sol est égal à 10 000 Volts, tandis que le potentiel de la ligne équipotentielle correspondant au niveau haut H pris par exemple à 1,01 m est égal à 10 010 Volts. Le potentiel entre les deux lignes équipotentielles correspondant aux niveaux bas B et haut H est donc égal à 10 Volts dans l'exemple considéré. Le déplacement de l'élément condensateur 2 entre ces deux niveaux bas B et haut H, permet donc d'obtenir un signal électrique proportionnel à la différence de tension due aux deux lignes équipotentielles auxquelles l'élément condensateur est soumis. L'élément condensateur 2 délivre donc un signal électrique proportionnel au champ électrique existant et, par suite, au degré de l'activité électrique atmosphérique. Les moyens d'acquisition et de traitement 4 qui reçoivent le signal électrique délivré par l'élément condensateur 2, surveillent l'évolution soit des signaux électriques correspondant au niveau bas, soit des signaux électriques correspondant au niveau haut, soit de la différence entre les signaux électriques correspondant au niveau bas et au niveau haut. Selon l'exemple de réalisation illustré la Fig. 2, ces moyens d'acquisition de traitement 4 comportent des moyens d'amplification et de filtrage 10 des signaux délivrés par l'élément condensateur 2, reliés à des moyens 11 adaptés pour surveiller l'évolution des signaux électriques correspondant au niveau bas B et/ou au niveau haut H. Ces moyens 11 comparent ainsi les valeurs successives délivrées par l'élément occupant le niveau bas B et/ou occupant le niveau haut H, et/ou les valeurs entre le niveau bas et le niveau haut. Ces moyens de surveillance 11 comparent l'évolution du signal électrique à une valeur ou un niveau d'alerte correspondant à une activité électrique atmosphérique considérée comme orageuse. Les moyens de surveillance 11 sont reliés à des moyens de commande 12 permettant de délivrer un signal d'alarme, lorsque la différence entre le signal électrique du niveau bas et/ou du niveau haut atteint le niveau d'alerte. Selon une caractéristique préférée de réalisation, ces moyens de commande 12 permettent de commander un dispositif de protection d'une installation électrique, lorsque le niveau d'alerte est atteint. De la description qui précède, il doit être compris que l'élément condensateur 2 est déplacé de manière répétée dans un sens ascendant afin de passer d'un niveau bas B à un niveau haut H et dans un sens descendant afin de passer du niveau haut H au niveau bas B. Bien entendu, il peut être envisagé diverses formes de réalisation des moyens de déplacement 3 et par suite, de l'élément condensateur 2. Ces moyens de déplacement 3 sont pilotés par une unité de commande 13 faisant partie des moyens 4. Dans l'exemple illustré à la Fig. 1, l'élément condensateur 2 est soumis à un déplacement vertical linéaire alternatif. Dans cet exemple de réalisation, les moyens de déplacement 3 sont réalisés par un électroaimant 31 fixé sur un support 15. L'électroaimant 31 agit sur une tige de commande 32 portant à une extrémité, l'élément condensateur 2. La tige 32 est déplacé verticalement alternativement dans des sens contraires de manière que l'élément condensateur 2 occupe de manière répétée les positions basse B et haute H. Il est à noter que la tige 32 est retenue en position basse par une butée arrêt 17 venant en appui sur l'électroaimant 31. Dans l'exemple illustré aux Fig. 3 et 4, l'élément condensateur 2 est monté pivotant autour d'un axe d'articulation horizontal de manière que l'élément condensateur 2 puisse occuper successivement les positions basse B et haute H. L'élément condensateur 2 comporte une extrémité 21 fixée à un support, tandis que l'extrémité opposée 22 est sollicitée par les moyens de déplacement 3, de sorte que l'élément condensateur 2 se déplace autour d'un axe de pivotement horizontal. Dans l'exemple illustré, l'élément condensateur 2 est porté par un support isolant 21, dans lequel est aménagée une lumière, par exemple de forme rectangulaire. Les électrodes 5, 6 présentent, également, une forme rectangulaire. L'une des électrodes 6 est fixée, par tout moyen approprié, sur le support 21 et se trouve reliée à une tension de référence. L'autre électrode 5 est reliée aux moyens d'acquisition et de traitement 4. L'extrémité opposée 22 de l'élément condensateur 2 est sollicitée en déplacement vertical alternatif par les moyens de déplacement 3, de sorte que l'élément condensateur 2 se déplace autour d'un axe de pivotement horizontal. L'élément condensateur 2 est sollicité par les moyens de déplacement, avec une liaison mécanique 23 dans l'exemple illustré à la Fig. 3. Selon cet exemple de réalisation, l'élément condensateur 2 est relié, par une liaison mécanique 23, aux moyens de déplacement 3 constitués par une tige 32 déplacée selon une direction verticale par un électroaimant 31. Dans l'exemple illustré aux Fig. 5 à 7, l'élément condensateur 2 est sollicité par les moyens de déplacement 3 sans liaison mécanique. Dans cet exemple de réalisation, l'extrémité opposée 22 de celle 21 fixée au support 21 est placée en relation d'un électroaimant 3 commandé pour attirer, de manière répétitive, l'extrémité 22 de l'élément condensateur 2. Il est à noter que les moyens de déplacement 3 sont adaptés pour permettre à l'élément condensateur 2 d'occuper les niveaux haut et bas, tels que définis ci-dessus, de manière à couper des lignes équipotentielles de valeurs différentes. L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre
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L'invention concerne un procédé pour surveiller l'activité électrique atmosphérique en vue de détecter une activité orageuse.Selon l'invention:▪ on déplace verticalement et de manière alternative un élément de type condensateur (2),▪ on récupère le signal électrique délivré par l'élément (2) lorsque ce dernier, au cours de ses déplacements, occupe au moins un niveau bas (B) et un niveau haut (H) correspondant à des lignes équipotentielles de valeurs différentes,▪ et on surveille l'évolution des signaux électriques correspondant au niveau bas et/ou au niveau haut, en vue de déterminer le degré de l'activité électrique atmosphérique.
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1 - Procédé pour surveiller l'activité électrique atmosphérique en vue de détecter une activité orageuse, caractérisé en ce que: ^ on déplace verticalement et de manière alternative un élément de type condensateur (2), ^ on récupère le signal électrique délivré par l'élément (2) lorsque ce dernier, au cours de ses déplacements, occupe au moins un niveau bas (B) et un niveau haut (H) correspondant à des lignes équipotentielles de valeurs différentes, ^ et on surveille l'évolution des signaux électriques correspondant au niveau bas et/ou au niveau haut, en vue de déterminer le degré de l'activité électrique atmosphérique. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on surveille l'évolution de la différence, entre les signaux électriques correspondant au niveau bas et/ou au niveau haut, en la comparant à un niveau d'alerte correspondant à une activité électrique atmosphérique considérée orageuse. 3 - Procédé selon la 2, caractérisé en ce que lorsque la différence, entre les signaux électriques du niveau bas et/ou du niveau haut, atteint le niveau d'alerte, on commande un dispositif de protection pour une installation électrique. 4 - Dispositif pour surveiller l'activité électrique atmosphérique, en vue de détecter une activité orageuse, caractérisé en ce qu'il comporte: ^ un élément de type condensateur (2) comportant au moins deux électrodes (5, 6) séparées par un diélectrique, É des moyens de déplacement (3) de l'élément selon un mouvement vertical alternatif, de manière que ledit élément occupe au moins un niveau bas et un niveau haut correspondant à des lignes équipotentielles de valeurs différentes, É et des moyens (4) d'acquisition et de traitement des signaux 30 électriques, délivrés par l'élément condensateur et adaptés pour surveiller l'évolution des signaux électriques, correspondant au moins au niveau bas et/ou au niveau haut dudit élément, en vue de déterminer le degré de l'activité électrique atmosphérique. - Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que l'élément condensateur (2) est formé par au moins deux électrodes (5, 6) séparées par un diélectrique (7), l'une des électrodes étant reliée à une référence de tension électrique, tandis que l'autre est reliée aux moyens d'acquisition et de traitement (4). 6 - Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que l'élément condensateur (2) comporte une extrémité (21) fixée à un support, tandis que l'extrémité opposée (22) est sollicitée par les moyens de déplacement (3), de sorte que l'élément se déplace autour d'un axe de pivotement horizontal. 7 - Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que l'extrémité (22) de l'élément est sollicitée par les moyens de déplacement (3), avec ou sans liaison mécanique. 8 - Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que l'élément condensateur (2) est relié à des moyens de déplacement (3) lui imprimant un mouvement vertical alternatif linéaire. 9 - Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les moyens d'acquisition et de traitement (4) comportent: ^ des moyens (11) pour comparer la différence, entre les signaux électriques du niveau bas et/ou du niveau haut, à un niveau d'alerte correspondant à une activité électrique atmosphérique considérée comme orageuse, É et des moyens (12) de commande d'un dispositif de protection d'une installation électrique lorsque la différence entre les signaux électriques du niveau bas et/ou du niveau haut atteint le niveau d'alerte. - Système de protection, contre la foudre, d'une installation électrique, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (1) pour surveiller l'activité électrique atmosphérique conforme à l'une des 4 à 9.
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G
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G01
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G01W,G01R
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G01W 1,G01R 29
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G01W 1/16,G01R 29/24
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FR2899624
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A1
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AGENCEMENT D'UN OUVRANT SUR UN SUPPORT
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L'invention concerne un agencement d'un ouvrant sur un support, comportant un volet monté pivotant autour d'un axe A entre une position fermée dans laquelle le volet obture une ouverture du support et une position ouverte dans laquelle l'ouverture est accessible, et comportant des moyens d'ouverture et de fermeture du volet, par un appui sur ledit volet selon une direction sensiblement perpendiculaire à la surface du volet. L'invention se rapporte plus précisément, dans l'exemple décrit, mais de manière non limitative, à une trappe à carburant de véhicule automobile. ro Dans le cas des trappes à carburant de véhicule automobile, le plus souvent, un joint est placé sur ledit volet et plaqué contre le pourtour de l'ouverture dudit boîtier lorsque la trappe à carburant est fermée, et un ressort permet le maintien stable dudit volet dans les positions extrêmes de fermeture et d'ouverture de ladite trappe à carburant. Ledit volet est alors toutefois soumis de manière permanente à la réaction dudit ressort lorsque ladite 15 trappe à carburant est fermée : ces deux éléments doivent donc être dimensionnés de manière à éviter toute ouverture non souhaitée de ladite trappe sous l'effet de chocs ou vibrations. De plus, dans ce cas, le vieillissement du joint peut entraîner des dégradations dans la qualité de la fermeture de la trappe à carburant. Plusieurs mécanismes d'ouverture et de fermeture de trappes à carburant ont été 20 proposés, de manière à réaliser, à la fois, une fermeture simple et de qualité reproductible, ainsi qu'une ouverture facile, pour l'utilisateur. Le document EP-A-1018588 propose ainsi un mécanisme dans lequel une lame appropriée, dont la forme générale est sensiblement celle d'un T, et dont une partie de la périphérie est munie d'un ensemble de dents, est entraînée en rotation par un moteur électrique : 25 sous l'effet de cette rotation, lesdites dents périphériques sont amenées à coopérer ou non avec un ensemble de logements appropriés ménagés sur la surface intérieure d'un manchon dans lequel ladite lame est apte à coulisser sous l'effet du dégagement ou de l'engagement desdites dents dans lesdits logements appropriés. Dans un tel système, les branches horizontales du T formant ladite lame sont aptes à coopérer avec une gorge de forme 3o appropriée ménagée sur ledit volet pour assurer la fermeture de la trappe à carburant, ou à dégager ladite gorge pour permettre une ouverture partielle de ladite trappe à carburant, l'ouverture de ladite trappe à carburant étant ensuite parachevée manuellement par l'utilisateur. Un tel système est toutefois relativement complexe à réaliser et nécessite la mise en 35 oeuvre d'un grand nombre de pièces, ce qui en augmente les coûts de fabrication. 1 Le document W-A-2001/29798 propose, de manière plus simple, un mécanisme de fermeture et d'ouverture d'une trappe à carburant dans lequel au moins un doigt (placé soit sur une partie du volet décalée par rapport à t'axe d'articulation dudit volet, du côté de la face dudit volet orientée vers l'intérieur du boîtier, soit à l'intérieur dudit boîtier) est apte à s'engager dans une piste de guidage réalisée dans un pion central de forme appropriée placé dans un évidement réalisé dans ledit boîtier ou ledit volet (selon que ledit doigt est lui- même placé sur ledit volet ou dans ledit boîtier). Dans le mécanisme de fermeture et d'ouverture de la trappe à carburant proposé par le document WO-A-2001 /29798, deux évidements sont réalisés sur deux parois intérieures opposées dudit ro boîtier ou de la face intérieure dudit volet, et ledit au moins un doigt,solidaire, par des moyens appropriés, de la partie sur laquelle il est placé, s'étend sensiblement entre ces deux évidements, parallèlement au plan de ladite partie sur laquelle il est placé. Un tel système nécessite toutefois également la réalisation d'un certain nombre de pièces, ce qui en augmente le coût. Il présente, de plus, un encombrement rendant sa mise en 15 place délicate pour certains véhicules. A cet effet, ta présente invention a pour objet un agencement d'ouvrant type cité ci- dessus caractérisé en ce que les moyens d'ouverture et de fermeture comprennent : - un moyen d'accrochage, présentant un plan médian et un axe longitudinal et 20 comportant deux zones de flexion, l'une autour d'un axe parallèle au plan médian et l'autre autour d'un axe perpendiculaire au plan médian, et un crochet, parallèle au plan médian, apte, lorsque te volet est en position fermée, à être maintenu sous contrainte à l'intérieur d'une empreinte débouchant dans deux faces perpendiculaires d'un moyen de réception, et à être dégagé de ladite empreinte 25 lorsque te volet est en position ouverte, - des moyens de guidage du moyen d'accrochage de façon que, lorsqu'un appui est effectué sur le volet entraînant alors un déplacement relatif l'un vers l'autre du moyen d'accrochage et du moyen de réception selon sensiblement ta direction d'appui, il se produit, simultanément, sous l'action des moyens de guidage, une 30 flexion du moyen d'accrochage autour de l'un des axes de manière à engager te crochet dans l'empreinte en vue de la fermeture du volet ou autour de l'axe de manière à dégager te crochet de l'empreinte en vue de l'ouverture du volet. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - Les moyens de guidage pour ta fermeture du volet sont constitués par un plan incliné 35 formé à une extrémité du crochet, te plan incliné étant orienté de manière normale au plan médian et étant incliné par rapport à t'axe longitudinal de l'élément d'accrochage, ledit plan incliné étant apte à coopérer avec un plan incliné complémentaire porté par le moyen de réception, de manière que, lors du déplacement relatif du moyen d'accrochage et du moyen de réception, les plans inclinés, en glissant l'un contre l'autre, produisent une flexion du moyen d'accrochage autour de son axe et permettent le déplacement du crochet selon une direction inverse et ainsi son insertion dans l'empreinte. - Les moyens de guidage pour l'ouverture du volet sont constitués par un plan incliné porté par te crochet et orienté de façon à couper le plan médian selon une ligne perpendiculaire à l'axe longitudinal du moyen d'accrochage et en formant un angle avec ledit plan médian, ~o te plan incliné étant apte à coopérer avec un plan incliné complémentaire porté par le moyen de réception, de manière que, lors du déplacement relatif du moyen d'accrochage et du moyen de réception, les plans inclinés glissent l'un contre l'autre jusqu'à ce que le crochet soit repoussé hors de l'empreinte et reprenne une position de repos non contrainte. 15 - Il comporte des moyens de rappel du volet de sa position fermée à sa position ouverte. - Les moyens de rappel sont constitués par une lame élastique portée par le moyen d'accrochage, ladite lame étant apte à passer d'un état contraint en contact avec le moyen de réception, lorsque le moyen d'accrochage est engagé dans te moyen de réception, à un état libre lorsque te moyen d'accrochage est dégagé du moyen de 20 réception, de manière à induire un mouvement de répulsion entre le moyen d'accrochage et te moyen de réception en vue de faciliter le passage du volet de sa position fermée à sa position ouverte. - Le moyen de réception comporte au moins deux butées de protection s'étendant sensiblement selon la direction de déplacement relatif de l'élément d'accrochage et de 25 l'élément de réception destinées à limiter tes déplacements du moyen de réception sous t'effet des poussées exercées sur le volet lors des processus de fermeture ou d'ouverture. - Le moyen d'accrochage est porté par une face interne du volet et en ce que le moyen de réception est porté par le support. - Le moyen d'accrochage est porté par le support et le moyen de réception par une face 30 interne du volet. - Le moyen d'accrochage est une pièce rapportée au moyen d'un ergot cylindrique d'extrémité tronconique, porté par l'extrémité opposée au crochet du moyen d'accrochage, destiné à coopérer avec un orifice du support, un ensemble de rondelles souples assurant le maintien fixe dudit ergot cylindrique dans l'orifice. - Le moyen d'accrochage et te moyen de réception sont réalisés dans un matériau plastique présentant une résistance élevée à la fatigue. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de ta description qui suit, en référence aux figures annexées dans lesquelles : - La figure 1 est une vue schématique générale d'une trappe à carburant selon l'invention représentée en position ouverte. - La figure 2 est une vue schématique en perspective d'un moyen d'accrochage d'un ~o mécanisme de fermeture et d'ouverture de la trappe à carburant selon l'invention de la figure 1. - La figure 3 est une vue schématique en perspective du moyen d'accrochage et du moyen de réception du mécanisme de fermeture et d'ouverture de la trappe à carburant de la figure 1, dans une position de fermeture de ladite trappe à carburant. 15 - La figure 4 est une vue schématique en perspective du moyen d'accrochage et d'un moyen de réception du mécanisme de fermeture et d'ouverture de la trappe à carburant de la figure 1, dans une position d'ouverture de ladite trappe à carburant. Ainsi que le présente ta figure 1, un agencement d'une trappe à carburant 1 d'un véhicule automobile, telle que généralement connu dans l'état de la technique, comporte 20 principalement, d'une part, un boîtier 2, monté sur un support tel qu'un élément de carrosserie du véhicule, présentant une ouverture 3 et une paroi de fond munie d'au moins un orifice 4 d'alimentation du réservoir en carburant. Il comporte aussi, d'autre part, articulé sur une partie du boîtier 2, un volet 5 apte à pivoter autour d'un axe de rotation A entre une position fermée dans laquelle la surface extérieure 51 dudit volet 5 affleure ta 25 carrosserie dudit véhicule, ledit volet 5 obturant alors complètement l'ouverture 3 du boîtier 2 , et une position ouverte (représentée par ta figure 1), dans laquelle te volet 5 dégage complètement l'ouverture 3 du boîtier 2. La trappe à carburant selon l'invention, comporte aussi un mécanisme d'ouverture et de fermeture de type dit push-push comprenant un moyen d'accrochage 6 porté, dans 30 l'exemple décrit ici, par le boîtier 2, et s'étendant selon une direction sensiblement perpendiculaire au plan de ta carrosserie. Dans te mode de réalisation décrit, te moyen d'accrochage 6 est relié par l'une 9 de ses extrémités au boîtier 2, par des moyens de clippage 12, 13 coopérant avec un orifice 7 du boîtier 2. Le moyen d'accrochage 6 peut aussi être venu de matière avec le boîtier 2, ce qui permet alors un gain d'un point de vue économique. L'autre extrémité 10 du moyen d'accrochage 6 est apte à coopérer avec un moyen de réception 8 porté par une face interne 52 du volet 5 de la trappe et s'étendant selon une direction sensiblement perpendiculaire au plan du volet 5. Le mécanisme de fermeture et d'ouverture est localisé dans une zone se trouvant au bord de l'ouverture 3 et à l'opposé de l'axe A. Ce mode de réalisation n'est toutefois pas limitatif et l'invention s'applique également lorsque le moyen d'accrochage 6 est porté par une face interne 52 du volet 5 et le moyen de réception 8 par le boîtier 2. La trappe est ainsi apte à occuper une position dite fermée dans laquelle le moyen ro d'accrochage 9 coopère avec le moyen de réception 8 et une position dite ouverte dans laquelle le moyen d'accrochage 9 est dégagé du moyen de réception 8. Les figures 2, 3, et 4, présentent de manière plus détaillée les moyens d'accrochage 6 et de réception 8 du mécanisme de fermeture et d'ouverture de la trappe à carburant. Chacun de ces moyens sera tout d'abord décrit, puis le fonctionnement du mécanisme de 15 fermeture et d'ouverture de la trappe à carburant selon l'invention sera exposé plus précisément. Selon la figure 2, le moyen d'accrochage 6 de plan médian P et d'axe longitudinal X comporte une partie centrale 11 reliant ses extrémités 9 et 10. Par exemple, et de manière non limitative, dans le cas où le moyen d'accrochage 6 est une 20 pièce rapportée, l'extrémité 9 du moyen d'accrochage 6 peut être formée d'un ergot cylindrique 12 d'extrémité tronconique, apte à coopérer avec l'orifice 7 ménagé dans le boîtier 2 et comporter un ensemble de rondelles 13, réalisées dans un matériau relativement souple et placées sensiblement perpendiculairement à l'axe X, entre ledit ergot 12 et ladite partie centrale 11 du moyen d'accrochage 6. Ainsi, lorsque l'extrémité 9 25 du moyen d'accrochage 6 est insérée à l'intérieur de l'orifice 7, la première rondelle 13 qui entre en contact avec un rebord de l'orifice 7 se déforme pour pénétrer à l'intérieur dudit orifice 7 puis reprend sa forme initiale. Lorsque le moyen d'accrochage 6 est clippé sur le boîtier 2, le rebord de l'orifice 7 est pris entre les deux rondelles 13, de manière que le moyen d'accrochage 6 ne puisse pas se détacher du boîtier 2. 30 Tel que représenté à la figure 2, l'extrémité opposée 10 du moyen d'accrochage 6 forme un crochet 14 s'étendant selon le plan médian P. L'extrémité 15 du crochet 14 forme un plan incliné 16 s'étendant sensiblement perpendiculairement au plan médian P et présentant une inclinaison d'un angle B par rapport à l'axe X. L'extrémité 10 du moyen d'accrochage 6, comporte en outre sur l'une de ses faces 17, orientée selon le plan P, un 35 aileron 18, s'étendant selon un plan médian sensiblement perpendiculaire au plan P. Une face 21 de l'aileron 18 forme un plan incliné qui est orienté de manière à couper le plan médian P selon une ligne L perpendiculaire à l'axe X. Le plan incliné 21 forme également un angle a avec le plan P, l'ouverture de t'angle a étant dirigée vers l'extrémité 9 du moyen d'accrochage 6. La partie centrale 11 du moyen d'accrochage 6 comprend au moins deux zones de flexion distinctes 24 et 25: la zone de flexion 24 est placée du côté de l'extrémité 10 et est formée par une cloison inclinée permettant une flexion du moyen d'accrochage 9 selon un axe B sensiblement parallèle au plan médian P. La zone de flexion 25 est située du côté de l'extrémité 9 du moyen d'accrochage 6 et est formée par une cloison inclinée permettant w une flexion du moyen d'accrochage 6 selon un axe C sensiblement perpendiculaire au plan médian P. Ainsi, lorsqu'il est en position de repos non contrainte, le moyen d'accrochage 8 est naturellement fléchi autour de son axe C de manière que l'extrémité 10 du moyen d'accrochage 6 se déplace selon la direction de la flèche F2, parallèle au plan médian P. Par ailleurs, entre la zone de flexion 25 et l'extrémité 9, ta partie centrale 11 dudit moyen 15 d'accrochage 6 comporte une rondelle 26 munie d'une lame élastique 27 s'étendant, depuis ta rondelle 26, sensiblement selon une direction parallèle au plan médian P et à l'opposé de l'extrémité 9 du moyen . d'accrochage 6. Le matériau formant la lame 27 est suffisamment souple pour lui autoriser une certaine élasticité, la lame 27 pouvant ainsi être mise en contrainte et se comporter comme un ressort. 20 Le moyen de réception 8 du mécanisme de fermeture et d'ouverture de la trappe à carburant 1, détaillé sur la figure 4, a ta forme générale d'une plaque dans laquelle est ménagée une empreinte 29 débouchant d'une part dans une première face 28 de la plaque et d'autre part dans une deuxième face 30 de la plaque, perpendiculaire à la première face 28, dans laquelle elle forme une ouverture 31. La forme de l'empreinte 29 est 25 sensiblement complémentaire de la forme de l'extrémité 10 du moyen d'accrochage 6. Ainsi, l'empreinte 29 est, entre autres, délimitée en partie par une paroi 32 dont la forme est complémentaire de la forme de ta partie concave du crochet 14, ainsi que par un premier plan incliné 33, prolongeant la paroi 32 jusqu'à la deuxième face 30, et étant de forme complémentaire de celle du premier plan incliné 16 du moyen d'accrochage 6. Le 30 moyen de réception 8 comporte par ailleurs un deuxième plan incliné 34, s'étendant en creux depuis la face 28 du moyen de réception 8 en direction de la face 30. Le plan incliné 34 est de forme complémentaire de celle du deuxième plan incliné 21 de l'aileron 18 du moyen d'accrochage 6. Le moyen de réception 8 comporte en outre, s'étendant parallèlement à la face 28 à partir de la deuxième face 30, au moins deux butées de protection 35. Le moyen de réception 8 est relié à la face interne 52 du volet 5 par une face 36 opposée à ta face 30 de la plaque. Ainsi, pour faire passer la trappe de sa position ouverte à sa position fermée, une poussée est effectuée sur le volet 5 en direction de l'intérieur du boîtier 2, selon la flèche F1. Il se produit alors un déplacement du moyen de réception 8. Le moyen d'accrochage 9 pénètre alors à l'intérieur du moyen de réception 8 par l'ouverture 31. Le premier plan incliné 16 du moyen d'accrochage 6 coopère alors avec le premier plan incliné 33 de l'empreinte 29 du moyen de réception 8 de manière à faire fléchir le moyen d'accrochage 6 autour de l'axe C dans te sens inverse de ta flèche F2, c'est-à-dire parallèlement au plan P. Le ro crochet 14 peut alors être engagé dans l'empreinte 29, jusqu'à ce que ta partie concave dudit crochet 14 coopère avec la paroi 32 de l'empreinte 29. Le moyen d'accrochage 6 est alors maintenu sous contrainte selon le sens inverse de la flèche F2 à l'intérieur de l'empreinte 29, te plan incliné 21 du moyen d'accrochage 6 étant en contact avec le plan incliné 34 du moyen de réception 8. Le moyen d'accrochage 6 et le moyen de réception 8 15 sont ainsi mutuellement engagés, conduisant au verrouillage dudit volet 5 en position fermée, un espace 37 subsistant alors entre l'extrémité 10 du moyen d'accrochage et l'empreinte 29. La lame 27 du moyen d'accrochage 6 est alors en appui sous contrainte contre la deuxième face 30 du moyen de réception 8. Lorsque, ta trappe à carburant 1 étant en position fermée, une poussée selon la flèche F1 20 est effectuée sur te volet 5, le moyen de réception 8 se déplace, grâce à la présence de l'espace 37, sensiblement selon la direction de la flèche F1 par rapport au moyen d'accrochage 6. Le deuxième plan incliné 34 de l'empreinte 29 glisse alors contre te deuxième plan incliné 21 du moyen d'accrochage 6 et a alors tendance à le repousser. Il en résulte, grâce à la flexibilité de ta zone de flexion 24 du moyen d'accrochage 6, que ledit 25 crochet 14 du moyen d'accrochage 6 est alors dégagé de l'empreinte 29 selon une direction sensiblement perpendiculaire au plan P, et libéré dudit moyen de réception 8. Le mécanisme d'ouverture de la trappe à carburant 1 est alors déverrouillé. La lame 27 du moyen d'accrochage 6 joue alors, du fait de son élasticité, te rôle de ressort, et repousse, dans le sens opposé à la flèche F1, le moyen de réception 8. Du fait de la présence de la 30 zone de flexion 25, le crochet 14 du moyen d'accrochage 9, une fois dégagé de l'empreinte 29, n'est plus maintenu sous contrainte selon la direction inverse de la flèche F2 et reprend alors sa position de repos selon la direction indiquée par la flèche F2. Le crochet 14 ne se situe alors plus exactement en vis-à-vis de l'empreinte 29, ce qui empêche qu'il ne se raccroche dans l'empreinte 29 lorsque te volet se déplace ensuite 35 selon le sens opposé à la flèche F1 pour s'ouvrir. Ainsi, ta trappe à carburant 1 étant alors partiellement ouverte, l'ouverture peut être ensuite parachevée manuellement par l'utilisateur. Les butées de protection 35 permettent, en entrant en contact par exemple avec le support ou le boîtier, de limiter les déplacements d'ouverture et de fermeture, pour éviter tout endommagement du moyen de réception 8 par des déplacements trop importants. L'invention permet ainsi ta réalisation simple de la fermeture et de l'ouverture d'une trappe à carburant, grâce à un nombre très réduit de composants, et par un simple mécanisme de type "push - push". Pour des raisons de simplicité de fabrication et de réduction des coûts de fabrication, les ro composants constituant le mécanisme de fermeture et d'ouverture de la trappe à carburant selon l'invention seront avantageusement réalisés dans des matériaux plastiques, par exemple, et de manière non limitative, par moulage. Toutefois, en raison des contraintes mécaniques répétées s'exerçant sur ledit mécanisme, tors des remplissages du réservoir à carburant durant la vie du véhicule, le matériau choisi devra présenter des 15 caractéristiques élevées de résistance à la fatigue : par exemple, et de manière non exhaustive, lesdits composants pourront être réalisés dans un matériau plastique tel que le Polyoxyméthylène (POM). Par ailleurs, ainsi qu'il a été précédemment mentionné, le mode de réalisation de l'invention exposé ici n'est pas limitatif : en particulier, l'invention s'applique quelle que 20 soit la forme générale du boîtier et du volet constituant la trappe à carburant, ainsi que pour toutes formes extérieures de l'enveloppe du moyen de réception 8 décrit précédemment
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1) Agencement d'un ouvrant sur un support, comportant un volet (5) monté pivotant autour d'un axe (A) entre une position fermée dans laquelle le volet (5) obture une ouverture (3) du support et une position ouverte dans laquelle l'ouverture (3) est accessible, et comportant des moyens d'ouverture et de fermeture du volet (5), par un appui sur ledit volet (5) selon une direction (F1) sensiblement perpendiculaire à la surface du volet (5), caractérisé en ce que les moyens d'ouverture et de fermeture comprennent :- un moyen d'accrochage (6) de plan médian (P) et d'axe (X) comportant deux zones de flexion, l'une (24) autour d'un axe (B) parallèle au plan (P) et l'autre (25) autour d'un axe (C) perpendiculaire au plan (P), et un crochet (14), parallèle au plan (P), apte, lorsque le volet (5) est en position fermée, à être maintenu sous contrainte à l'intérieur d'une empreinte (29) débouchant dans deux faces (28,30) perpendiculaires d'un moyen de réception (8), et à être dégagé de ladite empreinte (29) lorsque le volet (5) est en position ouverte,- des moyens de guidage (16, 21, 33, 34) du moyen d'accrochage (6) de façon que, lorsqu'un appui est effectué sur le volet (5) selon la direction (F1), entraînant alors un déplacement relatif l'un vers l'autre du moyen d'accrochage (6) et du moyen de réception (8) selon sensiblement la direction (F1), il se produit, simultanément, sous l'action des moyens de guidage (16, 21, 33, 34), une flexion du moyen d'accrochage (6) autour de l'axe (B) de manière à engager le crochet (14) dans l'empreinte (29) en vue de la fermeture du volet (5) ou autour de l'axe (C) de manière à dégager le crochet (14) de l'empreinte (29) en vue de l'ouverture du volet (5).
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Revendications 1) Agencement d'un ouvrant sur un support, comportant un volet (5) monté pivotant autour d'un axe (A) entre une position fermée dans laquelle le volet (5) obture une ouverture (3) du support et une position ouverte dans laquelle ('ouverture (3) est accessible, et comportant des moyens d'ouverture et de fermeture du volet (5), par un appui sur ledit volet (5) selon une direction (F1) sensiblement perpendiculaire à ta surface du volet (5), caractérisé en ce que les moyens d'ouverture et de fermeture comprennent : ro - un moyen d'accrochage (6) de plan médian (P) et d'axe (X) comportant deux zones de flexion, l'une (24) autour d'un axe (B) parallèle au plan (P) et l'autre (25) autour d'un axe (C) perpendiculaire au plan (P), et un crochet (14), parallèle au plan (P), apte, lorsque le volet (5) est en position fermée, à être maintenu sous contrainte à l'intérieur d'une empreinte (29) débouchant dans deux faces (28,30) perpendiculaires d'un moyen de 15 réception (8), et à être dégagé de ladite empreinte (29) lorsque le volet (5) est en position ouverte, - des moyens de guidage (16, 21, 33, 34) du moyen d'accrochage (6) de façon que, lorsqu'un appui est effectué sur te volet (5) selon la direction (F1), entraînant alors un déplacement relatif l'un vers l'autre du moyen d'accrochage (6) et du moyen de réception 20 (8) selon sensiblement la direction (F1), il se produit, simultanément, sous l'action des moyens de guidage (16, 21, 33, 34), une flexion du moyen d'accrochage (6) autour de l'axe (B) de manière à engager le crochet (14) dans l'empreinte (29) en vue de ta fermeture du volet (5) ou autour de l'axe (C) de manière à dégager te crochet (14) de l'empreinte (29) en vue de l'ouverture du volet (5). 25 2) Agencement d'un ouvrant selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de guidage pour ta fermeture du volet (5) sont constitués par un plan incliné (16) formé à une extrémité (15) du crochet (14), le plan incliné (16) étant orienté de manière normale au plan médian (P) et étant incliné d'un angle (8) par rapport à l'axe (X), ledit plan incliné 30 (16) étant apte à coopérer avec un plan incliné (33) complémentaire porté par le moyen de réception (8), de manière que, lors du déplacement relatif du moyen d'accrochage (6) et du moyen de réception (8), les plans inclinés (16) et (33), en glissant l'un contre l'autre, produisent une flexion du moyen d'accrochage autour de son axe (B) et permettent (e déplacement du crochet (14) selon une direction inverse de (F2) et ainsi son insertion dans 35 l'empreinte (29). 9 3) Agencement d'un ouvrant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de guidage (21, 34) pour l'ouverture du volet (5) sont constitués par un plan incliné (21) porté par te crochet (14) et orienté de façon à couper te plan médian (P) selon une ligne (L) perpendiculaire à t'axe (X) et en formant un angle (a) avec ledit plan médian (P), le plan incliné (21) étant apte à coopérer avec un plan incliné (34) complémentaire porté par le moyen de réception (8), de manière que, lors du déplacement relatif du moyen d'accrochage (6) et du moyen de réception (8), les plans inclinés (21) et (34) glissent l'un contre l'autre jusqu'à ce que le crochet(14) soit repoussé hors de l'empreinte (29) et reprenne une position de repos non contrainte. 4) Agencement d'un ouvrant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de rappel (27) du volet (5) de sa position fermée à sa position ouverte. 5) Agencement d'un ouvrant selon la précédente, caractérisé en ce que tes moyens de rappel (27) sont constitués par une lame élastique (27) portée par te moyen d'accrochage (6), ladite lame (27) étant apte à passer d'un état contraint en contact avec le moyen de réception (8), lorsque le moyen d'accrochage (6) est engagé dans le moyen de réception (8), à un état libre lorsque le moyen d'accrochage (6) est dégagé du moyen de réception (8), de manière à induire un mouvement de répulsion entre te moyen d'accrochage (6) et te moyen de réception(8) en vue de faciliter le passage du volet (5) de sa position fermée à sa position ouverte. 6). Agencement d'un ouvrant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le moyen de réception (8) comporte au moins deux butées de protection (35) s'étendant sensiblement selon la direction (FI) destinées à limiter les déplacements du moyen de réception (8) sous l'effet des poussées exercées sur te volet (5) lors des processus de fermeture ou d'ouverture. 7) Agencement d'un ouvrant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que te moyen d'accrochage (6) est porté par une face interne (52) du volet (5) et en ce que le moyen de réception (8) est porté par le support. 8) Agencement d'un ouvrant selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le moyen d'accrochage (6) est porté par le support et te moyen de réception (8) par une face interne (52) du volet (5). 9) Agencement d'un ouvrant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le moyen d'accrochage (6) est une pièce rapportée au moyen d'un ergot cylindrique (12) d'extrémité tronconique, porté par l'extrémité (9) opposée au crochet(14) du moyen d'accrochage (6), destiné à coopérer avec un orifice (7) du support (1), un ensemble de rondelles souples (13) assurant te maintien fixe dudit ergot cylindrique ro (12) dans l'orifice (7). 10) Agencement d'un ouvrant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le moyen d'accrochage (6) et le moyen de réception (8) sont réalisés dans un matériau plastique présentant une résistance élevée à la fatigue. 15
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E,B
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E05,B60
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E05C,B60K
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E05C 19,B60K 15
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E05C 19/02,B60K 15/05
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FR2894977
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A1
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COMPOSANT AMELIORANT DE CETANE POUR CARBURANTS DIESELS ET CARBURANTS DIESEL LE CONTENANT
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La presente invention concerne un composant ameliorant de cetane sans degradation de la tenue a froid et sans degradation de la stabilite a l'oxydation des carburants Diesels, ainsi que les carburants Diesel comprenant ce composant. Elie concerne plus particulierement 1' incorporation de composants derivant de produits d'origine vegetale ou animale clans les carburants Diesel. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Les carburants contenant des derives d'huiles vegetales presentent un taux d'emission reduit et une biodegradabilite accrue, mais ils manifestent habituellement une tres grande sensibilite a 1'oxydation et montrent de tres mauvaises proprietes a froid. Malgre ces inconvenients, la vente de carburants comprenant ces derives s'est accrue de facon significative ces dernieres annees car I'obtention de ces derives devient plus competitive avec les combustibles traditionnels derives du petrole. Surtout la production de tels carburants permet d'envisager 1'avenir de facon plus favorable alors que les stocks de petrole diminuent. Cependant les mauvaises proprietes a froid de ces composants et leur forte sensibilite a 1'oxydation ont constitue pendant longtemps des facteurs limitatifs pour leur utilisation a de fortes concentrations dans des carburants Diesel leurs caracteristiques physicochimiques risquant de compromettre le bon fonctionnement des moteurs du marche. Actuellement, it est difficile compte tenu de ces moteurs, d'utiliser ces derives a des teneurs superieures a 5% dans les carburants Diesel et d'obtenir un rendement optimal. Ces derives d'huiles vegetales sont souvent des produits de la transesterification des triglycerides des huiles vegetales ou animales. Its presentent un indice de cetane eleve correspondant a un bon comportement du carburant en combustion . Pour ces derives, on requiert un indice de cetane d'au moms 47 selon les normes des Etats-Unis (ASTM D 6751) et un indice de 51 dans certains pays europeens (comme par exemple 1'Allemagne). Comme des indices de cetane sont correles avec de faibles emissions d'oxyde d'azote, 1'ajout de ces produits peut etre de grande importance pour la production de carburants Diesel additionnes de produits issus des huiles vegetales et animales. G. Knothe et al., Fuel 82, 971975 (2003) decrit Ies indices de cetane de nombreux esters d'acide gras comme 1'acide palmitique, 1'acide stearique, 1'acide oleique ou linoleique et notamment 1'effet favorable de 1'augmentation de la longueur et du caractere sature de la chaine sur l'indice de cetane, comme c'est le cas pour les esters d'acide palmitique et d'acide stearique. On note en outre, que le caractere droit ou ramifie de fester n'a pas d'influence. Dans la demande europeenne EP 1484385 a ete decrit un biofuel contenant 100% en poids d'un melange d'esters d'huiles de palme, ce melange ayant un bas point d'ecoulement, particulierement adapte pour les pays froids sans ajout d'additifs. Ce biofuel est produit par esterification d'un melange d'acides gras en C18 (stearique), C18:1 (oleique) et C18:2 (linoleique) par le methanol ou 1ethanol, suivi de la distillation fractionnee des esters methylique et ethylique, enfin de la cristallisation. Le biofuel est prepare en melangeant ces fractions issues de la distillation d'huile de palme. Il est utilise en tant que fuel, dans un concept environnemental, comme substitut des carburants Diesel, obtenu a partir d'huile de palme et des melanges classiques d'esters d'huile de palme. Les esters d'acides gras olefiniques comprenant plus de 16 atomes de carbone et notamment les esters methyliques sont connus pour leurs bonnes proprietes a froid mais aussi pour leur forte sensibilite a 1'oxydation. En outre, bien qu'ils presentent 1'avantage d'indices de cetane eleves, les esters de 1'acide gras satures jusqu'a 18 atomes de carbone, sont connus pour leur tendance a deteriorer les proprietes d'ecoulement des biodiesels. RESUME DE L'INVENTION Il a maintenant ete trouve, que parmi ces esters d'acides gras satures 1'addition d'au moins un ester d'acide sature a chaine carbonee d'au moins 16 atomes de carbone , en particulier d'au moins un ester de 1'acide stearique, ci-apres designe ester stearique, a une concentration particuliere dans un carburant diesel, pouvait non seulement ameliorer 1'indice de cetane de ce carburant mais pouvait stabiliser sa resistance a l'oxydation, sans gravement deteriorer sa tenue a froid. La presente invention concerne un composant ameliorant de cetane et stabilisant de l'oxydation pour les carburants diesels, comprenant au moins un ester stearique a) compris dans au moins un ester d'une huile vegetale ou animale sous forme brute ou partiellement hydrogenee, b) a 1'etat pur additionne a un melange d'au moins un ester d'huile vegetale ou animale sous forme brute ou partiellement hydrogenee c) ou bien compris dans un melange d'esters d'une ou plusieurs huiles vegetales et/ou animales sous forme brute ou partiellement hydrogenee, les melanges d'esters satures et insatures etant tels que le rapport en masse de la teneur en ester(s) stearique(s) sur la somme totale des teneurs en esters insatures presents dans les esters d'huiles vegetales ou animales varie de 1 a 12 % en poids. DESCRIPTION DETAILLEE DE MODES DE REALISATION Dans la suite de la presente description, la reference aux esters steariques d'huile vegetale ou animale couvrira les esters resultant de I'esterification des huiles vegetales et animales qu'ils soient totalement ou partiellement hydrogenes, qu'ils soient extraits ou non. On ne sortirait pas du cadre de la presente invention si l'on utilisait fester de dacide stearique a 1'etat pur, eventuellement en melange avec au moins un ester d'acide lineaire insature de plus de 16 atomes de carbone. Le composant est utilise dans une concentration telle que les esters steariques concourent a ameliorer l'indice de cetane sans deteriorer la tenue a froid du carburant et en ameliorant la stabilite a l'oxydation des hydrocarbures. Le rapport en masse des esters [ester(s) stearique / ester(s) d'acides gras insatures de 18 atomes de carbone et plus] variant generalement de 1 a 12%, et, de preference, compris entre 5 et 9,6 % et plus preferentiellement entre 7 et 9,0 %. L'ester stearique peut etre avantageusement choisi parmi les esters de mono alcools lineaires ou ramifies contenant 1 a 6 atomes de carbone. Notamment les esters methyliques ou ethyliques, ou encore les esters n-propanolique, isopropanolique, n-butanolique ou tert-butanolique, et plus particulierement les esters methyliques ou ethyliques d'acide stearique sont preferes. L'ester stearique peut etre d'origine naturelle ou synthetique. Les esters steariques sont presents dans tous les esters des huiles vegetales ou animales Particulierement, it peut etre issu de l'hydrogenation partielle ou totale d'esters d'huiles vegetales ou animales a forte teneur en esters d'acides gras en C18 insatures, lineaires de preference, comme les esters des acides oleique, linoleique et linolenique. L'ester stearique peut etre introduit dans un carburant comme partie d'un ester d'une huile vegetale ou animale ou comme partie resultant du melange de plusieurs esters d'huiles vegetales et/ou animates. On ne sortirait pas du cadre de l'invention, si au lieu d'utiliser les produits resultant de 1'esterification brute, on raffinait et/ou on separait chaque ester contenu par type d'acide esterife et si l'on melangeait ces esters d'acides dans les proportions requises a la realisation de l'invention clans le carburant. Parmi les autres esters presents dans les melanges, les esters insatures d'acides contenant 18 atomes de carbone et plus sont preferes en melange avec les esters steariques, du fait de leur bonne influence sur Ies proprietes a froid des carburants Diesel: ils sont efficaces pour temperer l'effet negatif des esters steariques sur ces proprietes. Les esters insatures preferes sont les esters d'acides oleique, linoleique ou linolenique. Ces esters d'acide gras insatures peuvent etre d'origine naturelle ou synthetique. Its sont presents dans les esters d'huiles vegetales ou animales a des concentrations variables selon la variete de Thuile esterifiee. L'acide stearique present dans ces melanges permet de limiter l'oxydation bien connue de ces esters insatures et de stabiliser cet effet. L'augmentation du cetane et 1'amelioration de l'operabilite a froid des carburants sont optimaux lorsqu'il y a combinaison appropriee d'ester stearique avec des esters d'acides insatures contenant au moins 18 atomes de carbone, de preference, lineaires. Ti est bien connu que les huiles vegetales ou animales comprennent des triglycerides d'acides gras monocarboxyliques. Le nombre et la nature des residus acides dans la composition des glycerides definissent la variete de chacune de ces huiles. Les melanges d'esters peuvent provenir eventuelIement d'un melange d'esters d'huiles vegetales ou animales comme notamment les esters d'huile de colza (ester methylique ou ethylique de colza par exemple), les esters d'huile de palme (ester methylique ou ethylique de palme par exemple), les esters d'huile de pin (ester methylique ou ethylique de pin par exemple), les esters d'huile de soja (ester methylique ou ethylique de soja par exemple ), les esters d'huile de tournesol (ester methylique et ou ethylique de tournesol par exemple), les esters d'huile de mgs (ester methylique ou ethylique de mais par exemple), les esters d'huile de carthame (ester methylique ou ethylique de carthame par exemple), les esters d'huile de coton (ester methylique et ethylique de coton par exemple), les esters d'huile de coriandre (ester methylique et ethylique de coriandre par exemple), les esters d'huile de moutarde (ester methylique et ethylique de moutarde par exemple), les ester d'huile de suif (ester methylique et ethylique de suif par exemple) et tous autres esters contenant des esters steariques et/ou des esters d'acides contenant au moins 18 atomes de carbone insatures. L'esterification de triglycerides d'acide gras presents dans ces huiles peut etre mise en oeuvre selon les methodes connues. Notamment elle peut etre effectuee par alcoolyse, au moyen des alcools cites precedemment comme decrit par J.-C. Guibet et coll., Carburants et moteurs, Ed. Technip Paris ou selon la demande de brevet europeen EP 860,494. Dans le cadre de la presente invention, on peut utiliser en melange plusieurs esters d'huiles vegetales et/ou animales pour introduire les quantites necessaires en esters steariques et en esters d'acides gras insatures d'au moins 18 atomes de carbone. Le melange peut comprendre avantageusement 2, 3 esters ou plus d'huiles differentes. II est bien entendu que les melanges convenables sont limites a ceux qui permettent d'aboutir a une valeur du rapport en masse [ester(s) stearique / somme des esters d'acides insatures en C18 et plus] compris entre 1 et 12 %, de preference variant de 5 a 9,6% et de fawn encore plus favorable de 7 a 9%. La presente invention concerne egalement l'utilisation d'un composant ameliorant de cetane et stabilisant de l'oxydation pour Ies carburants diesels, tel que defini precedemment, pour la preparation d'un carburant Diesel au Mane ameliore sans deterioration des proprietes a froid et de la stabilite a 1'oxydation dudit carburant, a partir d'un melange d'esters d'huiles vegetales et/ou animales. Un autre objet de la presente invention concerne aussi un carburant diesel comprenant : - au moins un hydrocarbure issu de distillate de temperature d'ebullition variant de 180 a 350 C, - au moins un composant comprenant au moins un ester sature de plus de 16 atomes de carbone, de preference d'au moins un ester stearique : • a) compris dans au moins un ester d'une huile vegetale ou animale sous forme brute ou partiellement hydrogenee, • b) a I'etat pur additionne a un melange avec d'au moins un ester d'huile vegetale ou animale sous forme brute ou partiellement hydrogenee, • c) ou bien compris dans un melange d'esters d'une ou plusieurs huiles vegetales et/ou animales sous forme brute ou partiellement hydrogenee, les melanges d'esters satures et insatures etant tels que le rapport en masse de la teneur en ester(s) stearique(s) sur la somme totale des teneurs en esters insatures presents dans les esters d'huiles vegetales ou animales vane de 1 a 12 %, la teneur en ester de 1'acide stearique dans le dit carburant etant au moins de 0,5% en masse. Les hydrocarbures sont issus de coupes de distillation de parole, mais aussi de la biomasse, des melanges hydrocarbores essentiellement paraffiniques resultant de la conversion du gaz en hydrocarbures ou de tout autre procede permettant d'obtenir tout ou partie de tels melanges ou d'un melange de ces diverses sources d'hydrocarbures. Les esters d'acides gras satures ou insatures necessaires a la realisation de l'invention ont et& d&finis ci-avant dans la presente description. Si fester stearique est introduit a 1'etat pur ou sous quelque autre forme que ce soit dans le carburant, sa concentration devra etre maintenue inferieure ou &gale a 30 2,4% en masse. Lorsque fester stearique est introduit dans le carburant, en melange avec d'autres composes comme par exemple les esters d'huiles vegetales ou animales, les melanges esters d'une ou plusieurs huiles vegetales et/ou animales, la teneur en ester stearique dans le carburant peut varier entre 0,5 et 2,4%, de preference entre 0,5 et 35 1,2% et le rapport en masse ester stearique / somme des esters d'acides insatures, presents dans le carburant, peut varier entre 1 et 12 %, de preference entre 5 et 9,6 % en masse et plus particulierement entre 7 et 9% en masse. Des melanges d'esters de plusieurs huiles vegetales et/ou animales sont avantageusement utilises pour atteindre la composition optimale d'esters steariques/ esters insatures comprenant au moins 18 atomes de carbone. Il est bien entendu que les melanges optimaux sont limites a ceux qui permettent d'aboutir, selon la quantite d'ester stearique presente, a une teneur en ester stearique finale toujours inferieure ou egale a 2,4% poids, a une valeur du rapport en masse [ester stearique / somme des ester(s) des acides insatures] comprise entre 1 et 12 % et de preference compris entre 5 et 9,6 % et plus particulierement entre 7 et 9%. De preference, quelle que soft la composition du composant, avantageusement, la teneur en ester stearique sera comprise entre 0,5 et 1,2% en poids dans le carburant et le rapport en masse [ester stearique / somme des ester(s) des acides insatures] sera compris entre 7 et 9%. Lorsque les esters steariques sont en presence de fortes concentrations d'au moins un deuxieme ester d'acide sature en C16, fester palmitique, it devra en titre tenu compte. En effet, les effets de ces esters sont voisins de ceux des esters steariques en particulier sur la tenue a froid du carburant. La demanderesse a ainsi constate que la somme des esters steariques et des esters palmitiques, c'est-a-dire la somme des esters d'acides satures en C16 et Cl 8, etait un facteur limitant des melanges esters d'huiles vegetales dans les carburants Diesel. Ainsi, la quantite d'esters satures en C16 et C18 ne peut exceder 10% en poids du carburant. En jouant sur la combinaison d'esters d'huiles vegetales et/ou animales tout en respectant les conditions enoncees ci-dessus on peut ainsi augmenter tres fortement la quantite d'esters d'huiles vegetales contenues dans les carburants jusqu'a plus de 10 % en masse sans se limiter aux seuls esters d'huile de colza. Ainsi ii est possible de facon preferee, d'introduire des esters d'huiles de palme, de soja et de tournesol a de plus fortes concentrations dans les carburants. Notamment, la concentration de la combinaison dans le carburant, peut titre fixee au-dela de 10% et meme de 20 %, pour augmenter le cetane tout en maintenant la stabilite des carburants a l'oxydation avec de bonnes proprietes d'ecoulement et de filtrabilite a froid. Elie permet notamment que les additifs de filtrabilite, notamment les EVA (polyethylenevinylacetates) aient une bonne efficacite sur la temperature de filtrabilite du carburant resultant. Bien entendu pour donner au carburant toutes les proprietes qui lui sont necessaires pour le bon fonctionnement des moteurs de vehicules, le dit carburant peut egalement comprendre d'autres additifs destines a ameliorer les proprietes a froid, 1'ecoulement ou la filtrabilite, mais aussi des additifs anti-mousse, de lubrifiance, de conductivite, d'anticorrosion, de detergence et de desemulsification que tout homme de metier n'oublierait pas d'introduire, ainsi que des bactericides. Le carburant peut etre a basse teneur en soufre, de preference inferieure a 500 ppm en soufre, avantageusement inferieure a 100 ppm. Les exemples suivants sont donnes a titre d'illustration de la presente invention mais n'en constituent pas une limitation. EXEMPLES Exemple 1 Le present exemple vise a demonter la faisabilite de l'introduction de melanges de deux esters d'huiles vegetales de nature differente choisies parmi les esters methyliques de colza (EMC), de soja (EMS) et de palme (EMP) et 1'influence de ces melanges introduits a differentes concentrations dans un gazole de type EN590 (GO I) et une huile de chauffe (FOD1) dont les caracteristiques sont donnees dans le tableau I ci-apres. TABLEAU I GO FOD PTE ( C) -12 -18 PT ( C) -4 -6 IP 387 1,01 MV15 0,8327 0,8388 Teneur en soufre ppm 39,8 1740 Viscosit~ a 40 C mm/s 2,725 2,451 Cetane calcule 50,1 48,5 Mono Aromatiques % 22,7 21,2 Di Aromatiques % 6,2 6,9 Poly Aromatiques % 0,6 0,6 stillation D86 Point initial 167,6 168 5% 190,1 188,5 10% 203 196,3 20% 224,7 210,8 30% 244,9 227 40% 260,7 242,3 50% 274,5 258,9 60% 288,1 274,3 70% 301,7 290,7 80% 317,1 310,1 90% 337,4 333,7 Point final 356 356,315 Le tableau II rassemble les quantites respectives d'esters d'acides satures en C16 et C18 et d'acides gras insatures d'au moins 18 atomes de carbone dans les differents esters envisages. TABLEAU II C16 C18:1 C18:2 C18:3 C20 C20:1 C22 Sat EMP 44 `x• 38 10 0,5 0,5 0 0 51,5 EMC 5 59 21 9 0,4 1 0,5 7,9 EMT 6 19 68 0,5 0,5 0, 5 0,5 12 EMSoja 10 '=Hy 23 53 8 0,5 0,5 0,5 15 Insat Sat/Insat 48,5 91 88 84,5 Les melanges selon l'invention ont ete realises en faisant varier les concentrations respectives d'ester methylique de colza et d'ester methylique de palme et en faisant varier la concentration du melange dans chacun des deux hydrocarbures. Chaque essai sera reference par X; pour le GO et Y, pour le FOD comme decrit dans le tableau III ci-apres. TABLEAU III Hydrocarbure EMP EMC C18 sat C16+18 sat C18sat/C18insatTeneur en additif TLFI % poids % poids % masse Sans 200 ppm 00 ppm Gazole 100 0 0 0 0 0 -4 -14 90 0 10 0,2 0,79 2,25 -4 -13 90 10 0 0,6 5,15 12,37 -2 -10 90 3 7 0,3 2,1 5,28 -4 -14 90 7 3 0,5 3,84 9,33 -3 -14 80 0 20 0,4 1,58 2,25 -3 -13 80 10 10 0,8 5,94 7,31 -3 -11 80 16 4 0,989 8,56 10,4 -2 -9 80 20 0 1,2 10,3 12,37 -3 -8 70 0 30 0,6 2,37 2,25 -3 -13 70 21 9 1,4 11,5 9,33 -2 -7 -8 70 24 6 1,6 12,8 10,35 -3 -7 -3 70 30 0 _ 1,8 _ 15,5 12,37 -3 -5 -2 FOD 100 0 0 0 0 0 -5 -16 90 0 10 0,2 0, 79 2,25 -5 -16 90 10 0 0,6 5,15 12,37 -4 -15 90 3 7 0,3 2,1 5,28 -6 -17 90 7 3 0,5 3,84 9,33 -5 -16 80 0 20 0,4 1,58 2,25 -4 -17 80 10 10 0,8 5,94 7, 31 -5 -15 80 16 4 0,989 8,56 10,4 -5 -13 80 20 0 1,2 10,3 12,37 -5 -11 70 0 30 0,6 2,37 2,25 -4 -16 70 21 9 1,4 11,5 9,33 -5 -10 -9 70 24 6 1,6 12,8 10,35 -5 -11 -9 70 30 0 1,8 15,5 12,37 -6 -8 _ -8 Dans ce tableau les teneurs en C18 sature et en C 16+C 18 sature sont donnes clans le melange Distillat moyenlEster methylique d'acide gras. Le rapport C18 sature ICI 8 insature au rapport de ces esters dans le melange 5 d'esters methyliques d'acide gras. Le tableau III montre qu'il est possible d'introduire dans les hydrocarbures type gazole et huile de chauffe plus de 20% d'un melange d'esters d'huiles vegetates dans Ia mesure ou la concentration en ester stearique (C18 sat) est toujours inferieure a 1,2% en poids pour une deterioration minimale de la temperature limite de 10 filtrabilite (TLF) mesuree par application de la norme EN 116 par augmentation de la temperature de 6 C. La reactivite TLF n'est pas degradee et le gain reste a un niveau superieur a 6 C par rapport au melange non additive. Selon le cas, it est possible de corriger cette deterioration par 1'ajout d'un additif TLF a base d'EVA (polyethylenevinylacetate). Cependant, 1'ajout d'EVA n'a d'action que lorsque le rapport en masse de [C 18 satures/somme des C18 insatures] est maintenu inferieur ou egal a 9% masse, et surtout une teneur en (C16+C18 sat) correspondant a la somme des esters steariques et palmitiques, toujours inferieure a 10% en poids dans le dit carburant. Exemple 2 Dans cet exemple, outre les caracteristiques de cetane et de filtrabilite des melanges dans un gazole type EN590, les caracteristiques de stabilite l'oxydation des melanges sont mesurees par l'indice d'iode (IN) determine par la norme EN 14214. Le descriptif de ces compositions est le suivant (% en masse) : A=5ES+95EMC B=40EMC+60EMP C=30EMC+70EMP D=70EMC+30EMP E=8ES+ 92(EMC+EMS+EMP) F=100EMC Ces composants A, B, C, D, E et F ont ete ajoutes dans le gazole clans une proportion 20% de composant pour 80% de gazole en poids. Les caracteristiques 20 physico-chimiques de ces compositions sont rassemblees dans le tableau IV ci-apres. TABLEAU IV Composition IN# TLF C~tane ES/GO ES/EAG (%poids) (%masse) +EVA Gazole -16 -21 51 - - A 110 -13 -19b 52 1,34 7,6 B 82 -9 -13a 54,5 1,16 7,95 C 76 -9 -13b 55 1 ,33 9,34 _ D 99 -9 -19a 53 0,76 4,6 E 107 0 -2b 53,8 _ 9,7 1,94 F 116 -13 -20a 51,6 0,36 1,94 *) Indice d'iode du gazole comprenant des esters 25 a) ajout de 100ppm d'EVA b) ajout de 400ppm d'EVA Les exemples A a D selon I'invention repondent aux criteres du ratio ester stearique / esters insatures et de stabilite a l'oxydation, tout en conduisant egalement a des compositions ayant de bonnes proprietes a froid et un indice d'iode inferieur a 110
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Composant améliorant de cétane pour les carburants diesels caractérisé en ce qu'il comprend au moins un ester de l'acide stéarique :a) compris dans au moins un ester d'une huile végétale ou animale sous forme brute ou partiellement hydrogénée,b) à l'état pur additionné à un mélange d'au moins un ester d'huile végétale ou animale sous forme brute ou partiellement hydrogénéec) ou bien compris dans un mélange d'esters d'une ou plusieurs huiles végétales et/ou animales sous forme brute ou partiellement hydrogénée,les mélanges d'esters saturés et insaturés étant tels que le rapport en masse de la teneur en ester(s) stéarique(s) sur la somme totale des teneurs en esters insaturés présents dans les esters d'huiles végétales s ou animales varie de 1 à 12 %.
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1. Composant ameliorant de cetane pour les carburants diesels caracterise en ce qu'il comprend au moins un ester de 1'acide stearique : a) compris clans au moins un ester d'une huile vegetale ou animale sous forme brute ou partiellement hydrogenee, b) a I'etat pur additionne a un melange d'au moins un ester d'huile vegetale ou animale sous forme brute ou partiellement hydrogenee c) ou bien compris dans un melange d'esters d'une ou plusieurs huiles vegetales et/ou animales sous forme brute ou partiellement hydrogenee, les melanges d'esters satures et insatures etant tels que le rapport en masse de la teneur en ester(s) stearique(s) sur la somme totale des teneurs en esters insatures presents dans les esters d'huiles vegetales s ou animales vane de 1 a 12 %. 2. Composant selon la 1, caracterise en ce que fester de l'acide stearique est choisi parmi les esters de monoalcools lineaires ou ramifies contenant 1 a 6 atomes de carbone. 3. Composant selon la 2, caracterise en ce que fester de 1'acide stearique est choisi parmi les esters methylique ou ethylique, ou paiini les esters n-propanolique, isopropanolique , n-butanolique ou tert-butanolique. 4. Composant selon rune des 1 a 3, caracterise en ce que dans le composant contenant des esters d'acides gras insatures, le rapport en masse [teneurs en ester stearique / somme des teneurs en ester(s) d'acides gras insatures] vane de 5 a 9,6 % et de preference de 7 a 9,0 %. 5. Composant selon tune des 1 a 4, caracterise en ce que les esters d'acide gras insatures presents dans la composition sont des esters d'acides mono ou poly insatures contenant 18, 20 ou 22 atomes de carbone. 6. Composant selon la 5, caracterisee en ce que les esters d'acide gras insatures font partie du groupe constitue par les esters des acides oleique, linoleique ou linolenique. 7. Composant selon rune des 1 a 6, caracterise en ce que fester de l'acide stearique ou les esters d'acide gras insatures sont d'origine naturelle ou synthetique. 8. Composant selon rune des 1 a 7, caracterise en ce que fester de 1'acide stearique ou les esters d'acide gras insatures sont issus de la transesterification des triglycerides contenus dans les huiles vegetales et/ou animales. 9. Composant selon rune des 1 a 8, caracterise en ce qu'il est constitue d'un melange d'esters d'huiles vegetales choisies parmi les esters methyliques ou ethyliques de colza, de palme, de pin, de soja, de tournesol, de suif,de mais, de carthame, de coton, de coriandre, de moutarde et tous autres esters contenant des esters steariques et/ou des esters d'au moins 18 atomes de carbone insatures. 10. Carburant Diesel caracterise en ce qu'il comprend : au moins un hydrocarbure issu de distillats de temperature d'ebullition variant de 180 a 350 C, - au moins un composant comprenant au moins un ester sature de plus de 16 atomes de carbone, de preference d'au moins un ester stearique : • a) compris dans au moins un ester d'une huile vegetale ou animale 10 sous forme brute ou partiellement hydrogenee, • b) a 1'etat pur additionne a un melange d'au moins un ester d'huile vegetate ou animale sous forme brute ou partiellement hydrogenee • c) ou bien compris dans un melange d'esters d'une ou plusieurs huiles vegetates et/ou animates sous forme brute ou partiellement hydrogenee, 15 les melanges d'esters satures et insatures etant tels que le rapport en masse de la teneur en ester(s) stearique(s) sur la somme totale des teneurs en esters insatures presents dans les esters d'huiles vegetales ou animates varie de 1 a 12 %, la teneur en ester de 1'acide stearique dans le dit carburant etant au moins de 0,5% en masse. 20 11. Carburant selon la 10 caracterise en ce que la teneur en ester stearique est comprise entre 0,5 et 2.4 %, et le rapport en masse ester stearique / somme des esters d'acides insatures presents varie de 5 a 9,6 % en poids et de preference de 7 a 9% en poids. 12. Carburant selon rune des 10 et 11, caracterise en ce 25 que la teneur en ester stearique varie de 0,5 a 1,2%. 13. Carburant selon rune quelconque des de 10 a 12 caracterise en ce qu'il comprend au plus 10% en poids de la somme des esters satures en CI6 et C18. 14. Carburant selon rune des 10 a 13, caracterise en ce 30 qu'il contient plus de 10% en poids d'un melange d'esters d'huiles vegetates et animates prises en combinaison, de preference plus de 20 % en poids d'un tel melange. 15. Carburant selon rune quelconque des 10 a 14 caracterise en ce que le carburant contient an moins un additif de filtrabilite a froid. 35 16. Carburant selon l'une quelconque des 10 a 15, qui est a basse teneur en soufre, de preference inferieure a 500 ppm en soufre, avantageusement inferieure a 100 ppm. 17. Utilisation d'un composant selon rune quelconque des 1 a 9, pour la preparation d'un carburant Diesel au cetane ameliore sans deterioration des proprietes a froid et de la stabilite a l'oxydation dudit carburant, a partir d'un melange d'esters d'huiles vegetales et/ou animales.
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C
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C10
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C10L
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C10L 1
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C10L 1/19
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FR2891336
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A1
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REDUCTEUR AVEC LIAISON VERROUILLAGE
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La présente invention a pour objet un dispositif pour réduire la vitesse en rotation d'un moteur afin de l'adapter à l'ouverture et la fermeture d'un battant motorisé. Il existe de nombreux réducteurs qui remplissent la fonction, avec pour la plupart des coût de fabrication élevés ou des proportions dimensionnelles importantes. Le plus souvent, il s'agit de réducteurs existants, lesquels sont prévus pour réduire la vitesse sans aucune limite de nombre de tours à faire effectuer à l'arbre de sortie. Bien entendu, ces dispositifs remplissent la fonction de réduction de vitesse mais leurs dimensions et leur coût ne sont pas en adéquation avec l'objectif recherché qui est un encombrement réduit, un rapport entre vitesse d'entrée et vitesse de sortie très important, et un faible coût de revient. Il existe également des réducteurs prévus pour un nombre limité de tours, dont la réalisation technique est soit très difficile soit très onéreuse. Dans cette catégorie, nous avons notamment un dispositif connu portant le numéro de brevet EP 1 503 020A1 qui utilise entre autre un arbre cannelé à rainures hélicoïdales, techniquement très difficile à réaliser et de ce fait d'un coût élevé. Ce dispositif utilise une liaison au tube du portail avec des billes, lesquelles vont très rapidement marquer l'intérieur dudit tube en cas d'effort extérieur. La technique utilisée pour la transmission de la rotation fait appel à plusieurs organes de transmission, d'une part des billes et d'autre part l'accouplement de l'arbre cannelé à rainures hélicoïdales avec un écrou à pas hélicoïdal. La dissociation des organes de transmission multiplie par deux la longueur du dispositif pour obtenir la course désirée. Un autre dispositif connu sous le numéro de brevet DE 32 19 192 utilise également plusieurs organes pour la transmission rotative du mouvement avec les mêmes inconvénients que ci-dessus, en l'occurrence un téton qui coopère avec une lumière hélicoïdale pratiquée dans un tube et la coopération d'un arbre cannelé avec un écrou cannelé. Un autre dispositif connu sous le numéro de brevet FR 2 89 467 utilise la même technique de transmission avec plusieurs organes à savoir deux arbres cannelés qui coopèrent avec leur écrou respectifs, l'un à rainures droites et l'autre à rainures hélicoïdales. Un arbre cannelé est déjà d'un coût important, un arbre cannelé à rainures hélicoïdales avec son écrou appairé, c'est très cher. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients tout en proposant une solution simple et peu coûteuse. Dispositif réducteur de vitesse prévu pour être adapté à tout objet devant être entraîné en rotation et nécessitant une course rotative limitée en nombre de tours, voire inférieure à un tour, tel que par exemple volets battants, portails battants un tel dispositif du type mu par un moyen de motorisation M dont l'arbre de sortie moteur Ar ou un renvoi de celui-ci est accouplé longitudinalement à une tige filetée T pourvue d'un écrou E, lui-même pourvu d'une excroissance Ex, écrou E contenu dans un premier tube H fixe en translation par rapport à la tige filetée T et libre en rotation autour de l'axe AX longitudinal de la tige filetée, tube H usiné d'au moins une lumière hélicoïdale Lh pratiquée dans la paroi dudit tube H lui-même contenu dans un deuxième tube C usiné d'au moins une lumière L, l'écrou étant pourvu de parties coopérant avec chacune des deux lumières Lh, L des deux tubes et apte à provoquer une rotation d'un tube par rapport à l'autre lors de la translation de l'écrou E sous 2 DESCRIPTION l'action de la rotation de la tige filetée T par le moyen de motorisation M, caractérisé en ce que les parties de l'écrou E coopérant avec les deux lumières Lh, L sont constituées d'au moins une excroissance Ex de l'écrou E pourvue de zones décalées sur l'axe de ladite excroissance coopérant simultanément avec les deux parois de la tranche de la lumière hélicoïdale Lh du tube H et avec les deux parois de la tranche de la lumière L du tube C extérieur et en ce que l'angle formé par les deux lumières Lh, L est un angle aigu apte à obtenir un auto-blocage rotatif des surfaces en contact avec l'excroissance Ex de sorte à répercuter tout effort extérieur appliqué à l'objet entraîné, directement et uniquement sur l'excroissance Ex en appui simultanément sur une pièce rotative et une pièce fixe sans transfert au moyen de motorisation M. Dispositif caractérisé en ce que la lumière L du tube C extérieur est pourvue d'au moins un profilé longitudinal Pl lequel épouse en débordant de part et d'autre en étant à cheval à la manière d'un couvercle pour ainsi réaliser un pontage de rigidification de ladite lumière L, de sorte à s'opposer à un écartement des deux bords de ladite lumière notamment en zone médiane sous la contrainte de la charge de l'excroissance Ex, profilé longitudinal Pl fixé de part et d'autre de la lumière L par un moyen de fixation tel des vis coopérant avec des trous taraudés dans le tube C de sorte à permettre la transmission d'un couple maximum par la rigidification obtenue du tube C. Dispositif destiné à la transmission d'un couple important caractérisé en ce qu'il comporte des moyens s'opposant à la déformation du tube intérieur H soit sous la forme d'un appui du tube intérieur H sur le tube extérieur C, soit sous la forme que le second tube C contenant le premier H est usiné d'une lumière L plus importante en section que la lumière Lh du tube intérieur H afin d'autoriser un épaulement de l'excroissance Ex au moins sur les surfaces extérieures adjacentes à la lumière Lh du tube intérieur H de sorte à permettre la transmission d'un couple supérieur sans qu'une déformation dudit tube H perturbe le bon fonctionnement du dispositif Dispositif caractérisé en ce que le profilé longitudinal Pl présente une forme extérieure en combinaison avec le tube extérieur C telle qu'elle puisse s'inscrire dans la section des tubes carrés ou rectangulaires fig.4 de sections différentes de l'élément entraîné, par exemple battant de portail ou de volet, destinés à recevoir le dispositif. Dispositif caractérisé en ce que l'excroissance Ex est cylindrique et axialement pourvue d'une bague cylindrique Bl, B2 coopérant chacune dans la lumière de chacun des deux tubes H, C, chacune de l'épaisseur du tube avec lequel elle coopère, bagues comportant deux méplats symétriques et parallèles sur leur pourtour extérieur, méplats coopérants avec les surfaces en vis à vis de la tranche de la lumière de chacun des deux tubes H et C, et en ce que les bagues sont usinées d'un chanfrein, au moins sur leur extrémité en vis à vis, de sorte à pallier un mauvais ajustement qui pourrait bloquer le déplacement de l'excroissance Ex dans les lumières (L) , (Lh). Dispositif du type plus particulièrement destiné aux adaptations intégrées dans le montant creux vertical proche des gonds d'un portail en métal comportant un moyen de motorisation notamment du type à corps cylindrique dans l'axe accouplé à la tige filetée T caractérisé en ce que le corps cylindrique du moyen de motorisation est bridé en rotation par une liaison mécanique avec un moyen de verrouillage, la libération du moyen de verrouillage provoquant une rotation dudit corps cylindrique du moyen de motorisation M nécessaire et suffisant pour permettre une transmission longitudinale du mouvement à une tringle Tr par un moyen de transformation du mouvement apte à DESCRIPTION verrouiller au moins un pêne saillant du portail du coté opposé aux gonds, pêne dépendant du moyen de verrouillage coopérant avec une gâche située en vis à vis sur le vantail opposé ou sur le cadre ou bâti dans le cas d'un portail à simple battant. Dispositif caractérisé en ce que le moyen de transformation de mouvement à la tringle Tr est une bielle B perpendiculaire à l'axe AX qui coopère en rotation sur une extrémité avec le corps cylindrique du moyen de motorisation sur lequel elle est articulée directement ou indirectement sur un axe proche du périmètre extérieur dudit corps cylindrique, et en translation sur son autre extrémité avec l'extrémité de la tringle Tr opposée à sa liaison avec le moyen de verrouillage. Dispositif caractérisé en ce que la lumière hélicoïdale Lh est pourvue d'une hélice dont le pas est plus important à chacune de ses deux extrémités afin d'adapter la vitesse de rotation en début et en fin de manoeuvre de sorte à obtenir un ralentissement purement mécanique. Dispositif enfin caractérisé en ce qu'il comporte un débrayage intégré à l'un des tubes extérieur C ou intérieur H, débrayage composé de deux disques Dl, D2, dont l'un est solidaire du tube destiné à entraîner en rotation le battant et l'autre d'une partie fixe constituée par un organe intégré tel l'arbre de liaison au sol, disques accouplés l'un sur l'autre par un moyen de ressort Rr, une bille Bb au moins immobilisant un disque par rapport à l'autre dans des logements prévus à cet effet sur la face en vis à vis de chacun des disques Dl, D2, de sorte à permettre le désaccouplement des deux disques en cas d'effort extérieur violent et d'éviter ainsi toute destruction du dispositif ou d'un des composants. D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront mieux dans la description détaillée qui suit et qui se réfère aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple, et dans lesquels: La figure 1 est une perspective de la tige filetée avec l'écrou E La figure 2 est une perspective de la partie du dispositif ou l'on voit l'écrou E, et son excroissance Ex pourvue des bagues B1 et B2. La figure 3 est une perspective du dispositif avec le tube H à lumière hélicoïdale. La figure 4 est une perspective du dispositif avec le tube extérieur C. La figure 5 est une perspective du dispositif monté dans une partie de structure tubulaire d'un montant de battant. La figure 6 est une perspective du dispositif montrant le débrayage. La figure 7 est une perspective du dispositif montrant la transmission de la rotation du corps cylindrique du moteur M à la bielle B. La figure 8 est une vue de dessous du dispositif montrant la forme des profilés longitudinaux et leur coopération avec la forme du tube C afin de s'adapter dans un profilé formant le montant d'un battant. La figure 9 est une perspective montrant le dispositif en entier. Suivant un exemple de réalisation et se référant à la figure 2, un dispositif conforme à l'invention comprend une tige filetée T sur laquelle est vissé un écrou E, tige filetée accouplée à un moyen de motorisation cylindrique appelé moteur M sur une de ces deux extrémités, afin d'entraîner celle-ci en rotation. L'écrou E comprend une excroissance Ex perpendiculaire à l'axe de rotation AX de la tige filetée. 4 DESCRIPTION Un tube H usiné d'une lumière hélicoïdale Lh (fig. 3) est monté sur la tige filetée T au delà de la liaison avec le moteur M, tube H fixé en translation par rapport à ladite tige filetée T et libre en rotation autour de l'axe AX. L'excroissance Ex de l'écrou E est calibrée afin de pénétrer dans la lumière hélicoïdale Lh et de faire saillie de celle-ci. Le tube H est incorporé dans un tube (C) usiné d'une lumière longitudinale L. L'excroissance Ex qui traverse le tube H dans la lumière hélicoïdale Lh fait saillie également dans la lumière longitudinale L. Un palier munis de roulement à rouleaux double effet est fixé sur chacun des tubes C et H, permettant ainsi à ceux-ci d'être raccordés. Le moteur M est fixé sur le palier du tube (C), l'autre extrémité de celui-ci laissant passer la saillie du palier de la terminaison du tube H, lequel permet un accouplement d'une tige longitudinale avec un organe extérieur, tel un pivot de sol ou un gond afin de bloquer ledit tube H en rotation. L'ensemble est monté dans la structure creuse munis de gonds du montant vertical du battant d'un portail métallique. Lorsque le moteur M entraîne la tige filetée T en rotation, ladite rotation détermine une translation de l'écrou E qui est bridé en rotation par la pénétration de son excroissance Ex dans la lumière L et Lh des tubes C et H, de sorte à faire circuler l'excroissance Ex dans les lumières des deux tubes qu'elle traverse, provoquant ainsi la rotation du tube C par rapport au tube H d'une amplitude liée d'une part à la vitesse de translation de l'écrou E et de son excroissance Ex, et d'autre part à la valeur de l'angle que forment les deux lumières L, Lh, l'une par rapport à l'autre. Le tube C est pourvue sur sa surface extérieure de deux profilés longitudinaux Pl disposés de telle façon qu'ils recouvrent totalement la lumière L en débordant de part et d'autre de celle-ci afin de pouvoir être fixé par vis avec ledit tube C afin de solidariser celuici au niveau de sa partie la plus faible que constitue la lumière L. Ces deux profilés longitudinaux Pl présentent une forme extérieure avec le tube C telle qu'elle puisse s'inscrire dans la section d'un montant de portail en métal (fig.8). Ces deux profilés longitudinaux Pl se poursuivent coté moteur M afin de guider le corps cylindrique de celui-ci en rotation. Pour cela, le corps cylindrique du moteur M est fixé dans un cylindre Cl, se terminant par un disque Dx au delà du moteur M et du coté opposé à l'arbre de sortie moteur. cylindre Cl ainsi adapté aux dimensions intérieures des deux profilés PI de sorte à permettre une rotation sans qu'un jeu trop important entraîne un mauvais fonctionnement. Une bielle B est fixée perpendiculairement à l'axe AX, sur une extrémité, sur le disque Dx dépendant du cylindre Cl au niveau de son pourtour extérieur, et sur son autre extrémité à une tringle horizontale Tr qui est solidaire d'un moyen de verrouillage du battant comportant des moyens de blocage/déblocage de sa position. Cette combinaison de moyen détermine le blocage rotatif du corps cylindrique du moteur M, par le bridage de la tringle Tr reliée au moyen de verrouillage, pendant toute la manoeuvre de rotation du battant, sauf en début d'ouverture de celui-ci ou la rotation du corps cylindrique du moteur déverrouille en premier lieu le moyen de verrouillage du portail avant d'être immobilisé par la bielle B ou une pièce servant de butée et disposée à cet effet, après une rotation angulaire de 120 environ, et à l'inverse en fin de manoeuvre de fermeture ou la rotation inverse du corps cylindrique DESCRIPTION du moteur verrouille le battant, après le déblocage du moyen de verrouillage par un moyen de déblocage de sa position. Coté opposé, la liaison avec le pivot de sol est pourvue d'un débrayage afin de pallier un accrochage du battant notamment par un véhicule ou un vent très violent. Ce débrayage se compose de deux disques D 1, D2, reliés entre eux par un axe central munis d'un ressort très puissant. Le disque D2 est relié au tube H, le disque Dl est raccordé à l'organe de liaison qui est fixé dans le pivot de sol. Entre les deux disques, est agencée une bille Bb qui résiste à la rotation d'un disque sur l'autre en cas d'effort normal. Le ressort est taré afin de provoquer la rotation d'un disque sur l'autre et donc le débrayage du dispositif en cas d'effort violent sur le battant. Nous avons ainsi réalisé un dispositif conforme à l'invention. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. L'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons, si celles-ci sont exécutées suivant son esprit et mises en oeuvre dans le cadre des revendications qui suivent
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Le dispositif selon l'invention est un réducteur de vitesse adapté à l'ouverture ou fermeture d'un battant motarisé.Le dispositif est composé d'une tige filetée T sur laquelle translate un écrou E dont une excroissance Ex pénètre dans la lumière hélicoïdale Lh d'un tube H monté sur ladite tige filetée T et d'un tube C pourvu d'une lumière longitudinale afin de provoquer une rotation de l'un des deux tubes par rapport à l'autre.En outre le dispositif est pourvu d'une liaison avec un moyen de verrouillage.
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1) Dispositif réducteur de vitesse prévu pour être adapté à tout objet devant être entraîné en rotation et nécessitant une course rotative limitée en nombre de tours, voire inférieure à un tour, tel que par exemple volets battants, portails battants un tel dispositif du type mu par un moyen de motorisation (M) dont l'arbre de sortie moteur (Ar) ou un renvoi de celui-ci est accouplé longitudinalement à une tige filetée (T) pourvue d'un écrou (E), lui-même pourvu d'une excroissance (Ex), écrou (E) contenu dans un premier tube (H) fixe en translation par rapport à la tige filetée (T) et libre en rotation autour de l'axe (AX) longitudinal de la tige filetée, tube (H) usiné d'au moins une lumière hélicoïdale (Lh) pratiquée dans la paroi dudit tube (H) lui-même contenu dans un deuxième tube (C) usiné d'au moins une lumière (L), l'écrou étant pourvu de parties coopérant avec chacune des deux lumières (Lh) (L) des deux tubes et apte à provoquer une rotation d'un tube par rapport à l'autre lors de la translation de l'écrou (E) sous l'action de la rotation de la tige filetée (T) par le moyen de motorisation (M), caractérisé en ce que les parties de l'écrou (E) coopérant avec les deux lumières (Lh) (L) sont constituées d'au moins une excroissance (Ex) de l'écrou (E) pourvue de zones décalées sur l'axe de ladite excroissance coopérant simultanément avec les deux parois de la tranche de la lumière hélicoïdale (Lh) du tube (H) et avec les deux parois de la tranche de la lumière (L) du tube (C) extérieur et en ce que l'angle formé par les deux lumières (Lh) (L) est un angle aigu apte à obtenir un auto-blocage rotatif des surfaces en contact avec l'excroissance (Ex) de sorte à répercuter tout effort extérieur appliqué à l'objet entraîné, directement et uniquement sur l'excroissance (Ex) en appui simultanément sur une pièce rotative et une pièce fixe sans transfert au moyen de motorisation (M). 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la lumière (L) du tube (C) extérieur est pourvue d'au moins un profilé longitudinal (Pl) lequel épouse en débordant de part et d'autre en étant à cheval à la manière d'un couvercle pour ainsi réaliser un pontage de rigidification de ladite lumière (L), de sorte à s'opposer à un écartement des deux bords de ladite lumière notamment en zone médiane sous la contrainte de la charge de l'excroissance (Ex), profilé longitudinal (Pl) fixé de part et d'autre de la lumière (L) par un moyen de fixation tel des vis coopérant avec des trous taraudés dans le tube (C) de sorte à permettre la transmission d'un couple maximum par la rigidification obtenue du tube (C) 3) Dispositif selon la 1 et 2, destiné à la transmission d'un couple important caractérisé en ce qu'il comporte des moyens s'opposant à la déformation du tube intérieur (H) soit sous la forme d'un appui du tube intérieur (H) sur le tube extérieur (C), soit sous la forme que le second tube (C) contenant le premier (H) est usiné d'une lumière (L) plus importante en section que la lumière (Lh) du tube intérieur (H) afin d'autoriser un épaulement de l'excroissance (Ex) au moins sur les surfaces extérieures adjacentes à la lumière (Lb) du tube intérieur (H) de sorte à permettre la transmission d'un couple supérieur sans qu'une déformation dudit tube (H) perturbe le bon fonctionnement du dispositif. 4) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que le profilé longitudinal (Pl) présente une forme extérieure en combinaison avec le tube extérieur (C) telle qu'elle puisse s'inscrire dans la section des tubes carrés ou rectangulaires (fig.4) 7 de sections différentes de l'élément entraîné, par exemple battant de portail ou de volet, destinés à recevoir le dispositif 5) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'excroissance (Ex) est cylindrique et axialement pourvue d'une bague cylindrique (Bl) , (B2) coopérant chacune dans la lumière de chacun des deux tubes (H), (C), chacune de l'épaisseur du tube avec lequel elle coopère, bagues comportant deux méplats symétriques et parallèles sur leur pourtour extérieur, méplats coopérants avec les surfaces en vis à vis de la tranche de la lumière de chacun des deux tubes (H) et (C), et en ce que les bagues sont usinées d'un chanfrein, au moins sur leur l0 extrémité en vis à vis, de sorte à pallier un mauvais ajustement qui pourrait bloquer le déplacement de l'excroissance (Ex) dans les lumières (L), (Lh). 6) Dispositif selon la 1 du type plus particulièrement destiné aux adaptations intégrées dans le montant creux vertical proche des gonds d'un portail en métal comportant un moyen de motorisation notamment du type à corps cylindrique dans l'axe accouplé à la tige filetée (T) caractérisé en ce que le corps cylindrique du moyen de motorisation est bridé en rotation par une liaison mécanique avec un moyen de verrouillage, la libération du moyen de verrouillage provoquant une rotation dudit corps cylindrique du moyen de motorisation (M) nécessaire et suffisant pour permettre une transmission longitudinale du mouvement à une tringle (Tr) par un moyen de transformation du mouvement apte à verrouiller au moins un pêne saillant du portail du coté opposé aux gonds, pêne dépendant du moyen de verrouillage et coopérant avec une gâche située en vis à vis sur le vantail opposé ou sur le cadre ou bâti dans le cas d'un portail à simple battant. 7) Dispositif selon la 6 caractérisé en ce que le moyen de transformation de mouvement à la tringle (Tr) est une bielle (B) perpendiculaire à l'axe (AX) qui coopère en rotation sur une extrémité avec le corps cylindrique du moyen de motorisation sur lequel elle est articulée directement ou indirectement sur un axe proche du périmètre extérieur dudit corps cylindrique, et en translation sur son autre extrémité avec l'extrémité de la tringle (Tr) opposée à sa liaison avec le moyen de verrouillage. 8) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la lumière hélicoïdale (Lh) est pourvue d'une hélice dont le pas est plus important à chacune de ses deux extrémités afin d'adapter la vitesse de rotation en début et en fin de manoeuvre de sorte à obtenir un ralentissement purement mécanique. 9) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte un débrayage intégré à l'un des tubes extérieur (C) ou intérieur (H), débrayage composé de deux disques (Dl), (D2), dont l'un est solidaire du tube destiné à entraîner en rotation le battant et l'autre d'une partie fixe constituée par un organe intégré tel l'arbre de liaison au sol, disques accouplés l'un sur l'autre par un moyen de ressort (Rr), une bille (Bb) au moins immobilisant un disque par rapport à l'autre dans des logements prévus à cet effet sur la face en vis à vis de chacun des disques (Dl), (D2), de sorte à permettre le désaccouplement des deux disques en cas d'effort extérieur violent et d'éviter ainsi toute destruction du dispositif ou d'un des composants.
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F,E
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F16,E05
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F16H,E05C,E05F
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F16H 25,E05C 21,E05F 15
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F16H 25/00,E05C 21/02,E05F 15/00,E05F 15/12
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FR2898685
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A1
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TRAITEMENT D'IMAGE OBTENUE PAR RESONANCE MAGNETIQUE A BANDES PASSANTES VARIABLES
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La présente invention est relative à l'imagerie par 5 résonance magnétique, et plus spécifiquement aux procédés d'imagerie de type echo-planar . Plus particulièrement, l'invention concerne un procédé d'imagerie par résonance magnétique de type echoplanar pour obtenir une image d'étude d'un échantillon, 10 comprenant les étapes suivantes : a) une étape d'excitation au cours de laquelle on excite l'échantillon en le soumettant à une perturbation magnétique avec une bande de fréquences prédéterminée, b) une étape de lecture au cours de laquelle on 15 parcourt une région de lecture bidimensionnelle de l'espace des fréquences spatiales en enregistrant un signal représentatif de l'échantillon, et c) on déduit l'image d'étude dans l'espace réel par application d'un type de transformation de Fourier sur le 20 signal représentatif de l'échantillon. Un tel procédé d'imagerie par résonance magnétique de type echo-planar est notamment décrit dans la conférence du 8 Décembre 2003, du prix Nobel Sir Peter Mansfield. La caractéristique principale de ce procédé est 25 l'enregistrement d'une image de l'échantillon à partir d'une seule excitation magnétique de l'échantillon. Cette unique excitation magnétique avec une bande de fréquences large permet d'exciter les spin des molécules de l'échantillon. 30 Puis, on forme une image intermédiaire bidimensicnnelle dans l'espace de Fourier (espace des k, ou des fréquences spatiales) à partir d'une série de décroissances d'inductions libres unidimensionnelles. Cette série de décroissances est arrangée de manière correcte 35 afin de former l'image intermédiaire, qui est en fait le modèle de diffraction de l'échantillon. Cette image 2 intermédiaire est en fait l'image duale dans l'espace de Fourier de l'image de l'échantillon dans l'espace réel. En fait, on applique à l'échantillon une séquence d'impulsions de gradient magnétique bidimensionnel illustrée par les exemples des figures lA à 1D, afin d'obtenir l'image intermédiaire en une seule étape. Comme indiqué plus haut, cette séquence comprend la soumission de l'échantillon à un champ magnétique correspondant à une phase d'excitation initiale du spin, suivie par la soumission à une impulsion de sélection de la tranche transversale d'étude. Cela engendre un signal magnétique actif qui peut décroître librement en présence des gradients de lecture Gx et Gy. Comme illustré à la figure 1A, le gradient Gx peut avoir la forme d'une série d'impulsions de courte durée tandis que le gradient Gy a la forme d'un signal carré. Dans un tel cas, l'espace de Fourier est parcouru suivant la trajectoire de la figure 1B. Par ailleurs, comme représenté sur le chronogramme de la figure 1C, le gradient Gx peut être sensiblement constant et de faible niveau, tandis que le gradient Gy a la forme d'un signal carré. Dans un tel cas, l'espace de Fourier est parcouru suivant la trajectoire de la figure 1D. L'amplitude des gradients magnétiques est directement proportionnelle à la vitesse de lecture de l'image intermédiaire. Enfin, on utilise une transformation de Fourier classique pour obtenir l'image réelle de l'échantillon à partir de l'image intermédiaire. Ce procédé a l'avantage de générer des images de manière rapide. Cependant, le signal enregistré lors de la soumission aux gradients de lecture est sujet à une part importante de bruit, d'autant plus que la bande passante de réception du signal est relativement large. En conséquence, l'image comprend des artéfacts et des perturbations parasites ce qui rend l'image de mauvaise qualité. Ceci est d'autant plus gênant que cette image peut servir à un usage médical pour détecter des anomalies à l'intérieur d'un patient. La présente invention a notamment pour but de pallier ces inconvénients. Un but de la présente invention est notamment de fournir un procédé d'imagerie médicale dont le signal enregistré présente un rapport signal sur bruit amélioré. A cet effet, selon une définition de l'invention, la région de lecture est divisée en une pluralité de zones, et une vitesse de parcours de la région de lecture dans l'espace des fréquences spatiales varie au cours du temps en fonction de la zone de la région de lecture parcourue. Grâce à ces dispositions, on peut fournir une image d'un échantillon dont le rapport signal sur bruit est optimisé. Notamment, il est possible de privilégier une zone de l'espace de Fourier, par exemple celle des basses fréquences spatiales qui correspond au contraste générale de l'image. En effet, la vitesse de lecture influe directement sur la bande passante de réception du signal représentatif de l'échantillon. Plus la vitesse de lecture est élevée, plus la bande passante est large et plus la quantité de bruit obtenue dans le signal est importante. En conséquence, en faisant varier la vitesse de lecture au cours du parcours de l'espace de Fourier, on peut privilégier le signal correspondant au contraste au détriment par exemple de détails de texture. Parr ailleurs, la vitesse de parcours dans lesdites zones est fonction d'un paramètre de contraste souhaité de l'image d'étude choisi préalablement. Il est en effet important dans certaines applications de privilégier les informations sur le contraste, notamment dans le cadre de la détection de tumeurs cancéreuses. Dans divers modes de réalisation du procédé selon l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre 35 à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - au cours de l'étape b), on commande le parcours de la région de lecture de l'espace des fréquences spatiales en soumettant l'échantillon à un champ magnétique de lecture comportant un gradient, et une amplitude du gradient de champ magnétique est sensiblement proportionnelle à la vitesse de parcours ; - la région de lecture comporte une origine où les fréquences spatiales sont minimales, et la vitesse de parcours d'une zone considérée de la région de lecture est d'autant plus élevée que la zone considérée est éloignée de l'origine ; - on parcourt la région de lecture le long d'une spirale centrée sur l'origine ; on parcourt la région de lecture par balayage successifs de colonnes, la vitesse de parcours variant 15 d'une colonne à une autre ; -une vitesse de parcours d'une colonne est d'autant plus grande que la colonne est éloignée d'une colonne d'origine où les fréquences spatiales sont minimales ; 20 - le signal représentatif de l'échantillon est un courant capté par un capteur inductif, ledit courant résultant d'une réponse magnétique de l'échantillon à l'application d'un champ magnétique de lecture ; - on adapte la largeur d'une bande passante de 25 détection du capteur inductif en fonction de la vitesse de parcours de la région de lecture ; - la bande passante est d'autant plus large que la vitesse de parcours est élevée ; - la région de lecture est parcourue par deux 30 parcours distincts entrelacés ; - on applique à l'image d'étude un filtrage numérique qui est basé sur la variation de la vitesse de parcours d'une zone à une autre. Par ailleurs, l'invention a également pour objet un 35 dispositif d'imagerie par résonance magnétique de type echoplanar destiné à générer une image d'étude d'un échantillon, comprenant : a) des moyens d'excitation adaptés pour exciter l'échantillon en le soumettant à une perturbation magnétique avec une bande de fréquences prédéterminée, b) des moyens de génération d'un gradient magnétique de lecture, adapté pour faire varier temporellement le gradient de lecture pour parcourir une région de lecture bidimensionnelle de l'espace des fréquences spatiales, et des moyens d'enregistrement d'un signal représentatif de l'échantillon, associés aux moyens de génération du gradient magnétique, et c) une unité de calcul adaptée pour générer l'image d'étude dans l'espace réel par application d'un type de transformation de Fourier sur le signal représentatif de l'échantillon, caractérisé en ce que la région de lecture est divisée en une pluralité de zones, et en ce qu'une vitesse de parcours de la région de lecture dans l'espace des fréquences spatiales varie au cours du temps en fonction de la zone de la région de lecture parcourue et d'un paramètre de contraste choisi préalablement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'un de ses modes de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. Sur les dessins : - les figures lA à 1D, déjà décrites, représentent l'évolution temporelle des gradients magnétique selon un procédé conforme à l'état de la technique ; - la figure 2 représente de manière schématique un 30 dispositif d'imagerie par résonance magnétique conforme à l'invention ; et - les figures 3A à 3D représentent l'évolution temporelle des gradients magnétiques selon un procédé conforme à l'invention ; 35 -la figure 4 est un organigramme correspondant au procédé conforme à l'invention. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. Comme illustré sur la figure 2, un dispositif d'imagerie par résonance magnétique 1 permet d'obtenir une image de l'intérieur d'un échantillon ou d'un patient 2 situé dans le dispositif d'IRM 1. Ce dispositif comporte tout d'abord des moyens d'excitation, formés notamment par un générateur d'impulsion de champ magnétique 3, comprenant des électroaimants. Ce générateur permet d'exciter les molécules du patient 2 en imposant une perturbation magnétique avec une bande de fréquences prédéterminée. Ensuite, le dispositif d'IRM 1 comprend des moyens de génération d'un gradient magnétique de lecture 4, formés d'électroaimants commandés par une unité de commande 5. L'unité de commande 5 contrôle les électroaimants pour imposer des gradients magnétiques de lecture Gx et Gy. Ces gradients varient au cours du temps, afin de parcourir une l'espace des fréquences spatiales, ou espace de Fourier, ainsi qu'on l'a vu précédemment. Enfin, le dispositif d'IRM comprend des moyens d'enregistrement 6 d'un signal représentatif de l'échantillon. Ces moyens peuvent comprendre une bobine de détection de champ magnétique 6 adaptée pour générer un signal électrique représentatif d'un champ magnétique détecté. Ce signal électrique est fourni à une unité de calcul 7 adaptée pour générer l'image d'étude dans l'espace réel par application principalement d'une transformation de Fourier sur le signal représentatif de l'échantillon. Usuellement, les moyens d'excitation et les moyens de génération de gradient magnétique de lecture 4 comprennent des électroaimants concentriques non représentés disposés autour du patient 2, l'électroaimant des moyens d'excitation étant disposé au plus près du patient 2. Ces électroaimants peuvent eux-mêmes être entourés par un électroaimant de formation du champ magnétique principal du dispositif d'IRM. 7 Selon un premier mode de réalisation représenté aux figures 3A et 3B, après avoir soumis l'échantillon à une excitation magnétique 8, on sélectionne la tranche de l'étude au moyen de l'application d'un gradient de sélection Gz. Puis, on applique les gradients de lecture Gx et Gy à l'échantillon. Le gradient Gx a, dans cette forme de réalisation, la forme d'une série d'impulsions de courte durée. Le gradient Gy possède quant à lui la forme d'un signal carré dont l'amplitude diminue à chaque alternance, jusqu'à atteindre un minimum au niveau de l'origine, puis augmente à nouveau. La trajectoire suivie au cours de la phase d'enregistrement lors du parcours de l'espace de Fourier est illustrée sur la figure 3B. Cette trajectoire se décompose en lignes verticales, qui correspondent aux parties planes du signal carré. Par conséquent, au cours du parcours de la trajectoire dans l'espace des fréquences spatiales illustrée à la figure 3B, la vitesse de parcours, directement proportionnelle de l'amplitude du gradient, est réduite au niveau de l'origine 0, en comparaison avec la vitesse de parcours dans des lignes éloignées de cette origine. Ainsi, le signal échantillonné au niveau de l'origine des fréquences possède un rapport signal sur bruit plus élevé, et le contraste général de l'image est amélioré. Dans ce cas, la vitesse de parcours est constante le long de chacune des lignes verticales, mais varie d'une ligne à une autre, par exemple en augmentant d'autant plus que la ligne est proche de l'origine. Cette distribution de la vitesse au cours du parcours peut être modifiée en fonction des spécifications de fonctionnement d'un opérateur. Si ce dernier souhaite obtenir une image avec un contraste de qualité, la vitesse de parcours de la région des fréquences spatiales basses 8 est réduite (à proximité de l'origine 0). Si, à l'inverse, l'opérateur désire privilégier les contours de l'image et les textures, la vitesse de parcours de l'image peut être augmentée au niveau des fréquences basses (à proximité de l'origine 0). Il est impératif de conserver une aire constante sous chaque lobe 9 du signal carré afin de garantir une conservation de la forme générale de l'image. En effet, sans cette précaution, le parcours de l'espace de Fourier pourrait être asymétrique et provoquer une distortion de l'image dans l'espace réel. C'est pourquoi la largeur d'un lobe considéré est inversement proportionnel à l'amplitude du même lobe. Ce procédé conforme à ce premier mode de réalisation peut notamment être amélioré par l'utilisation d'une pluralité de trajectoires entrelacées. Cela permet notamment d'optimiser la vitesse d'acquisition de l'image de l'échantillon. Selon un second mode de réalisation conforme à l'invention et représenté aux figures 3C et 3D. Dans ce mode de réalisation, on parcourt l'espace de Fourier suivant une trajectoire ayant une forme de spirale centrée sur l'origine. Dans un tel cas, les gradients Gx et Gy ont une forme proche l'un de l'autre. En effet, ils ont tous deux la forme d'un signal en créneau qui comprend des portions nulles disposées entre les alternances. De plus, les gradients sont en quadrature de phase afin d'effectuer le parcours de la figure 3D. Afin d'avoir une vitesse de parcours élevée à mesure que l'on s'éloigne de l'origine du plan de Fourier, l'amplitude des créneaux augmente. Cependant, cette fois, la propriété d'aire constante sous les lobes n'est pas préservée car la distance à parcourir varie à chaque ligne. L'avantage d'un tel procédé est que la variation de la vitesse est plus proche de l'éloignement absolu d'un point par rapport à l'origine. Après avoir obtenu le signal représentatif de l'échantillon, un filtrage numérique peut être effectué pour améliorer la qualité de l'image. Ce filtrage peut être effectué directement sur le signal représentatif ou bien sur l'image réelle obtenue après la transformation de Fourier de l'image dans l'espace de Fourier. Ce procédé d'imagerie par résonance magnétique bidimensionnelle est tout à fait transposable à un procédé d'imagerie temporelle tridimensionnelle, suivant lequel on fait de plus varier au cours du temps le gradient de sélection de tranche. Comme illustré à la figure 4, un procédé conforme à l'invention comprend une étape d'excitation 5401, qui consiste en la génération d'une impulsion magnétique avec une bande de fréquences large. A l'étape 5402, un gradient de sélection permet de sélectionner une tranche d'étude dans le patient. Ensuite, des gradients de lecture sous la forme de gradient de champ magnétique sont imposés au patient (S403). Comme on l'a vu précédemment, ces gradients évoluent avec le temps de sorte que la vitesse de parcours de l'espace des fréquences spatiales varie. On modifie ainsi la bande passante du signal, résultant en une variation du rapport signal sur bruit. Simultanément, une phase d'enregistrement (S405) détecte et enregistre un signal représentatif du patient qui permet d'obtenir une image dans le plan de Fourier des fréquences spatiales. Enfin, par transformation de Fourier inverse à l'étape 5906, on déduit de cette image dans le plan de fréquences spatiales. Cette invention permet notamment d'envisager des IRM plus rapides qui permettraient par exemple de suivre en temps réel l'action d'une substance sur une tumeur dans le cadre de la recherche anticancéreuse
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Un procédé d'IRM de type « echo-planar » pour obtenir une image d'étude d'un échantillon comprend les étapes suivantes:a) une étape d'excitation au cours de laquelle on excite l'échantillon en le soumettant à une perturbation magnétique avec une bande de fréquences prédéterminée,b) une étape de lecture au cours de laquelle on parcourt une région de lecture bidimensionnelle de l'espace des fréquences spatiales en enregistrant un signal représentatif de l'échantillon, etc) on déduit l'image d'étude dans l'espace réel par application d'un type de transformation de Fourier sur le signal représentatif de l'échantillon. Selon ce procédé, la région de lecture est divisée en une pluralité de zones, et une vitesse de parcours de la région de lecture dans l'espace des fréquences spatiales varie au cours du temps en fonction de la zone de la région de lecture parcourue et d'un paramètre de contraste choisi préalablement.
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1. Procédé d'imagerie par résonance magnétique de type 5 echo-planar pour obtenir une image d'étude d'un échantillon, comprenant les étapes suivantes : a) une étape d'excitation au cours de laquelle on excite l'échantillon en le soumettant à une perturbation magnétique avec une bande de fréquences prédéterminée, 10 b) une étape de lecture au cours de laquelle on parcourt une région de lecture bidimensionnelle de l'espace des fréquences spatiales en enregistrant un signal représentatif de l'échantillon, et c) on déduit l'image d'étude dans l'espace réel par 15 application d'un type de transformation de Fourier sur le signal représentatif de l'échantillon, caractérisé en ce que la région de lecture bidimensionnelle est divisée en une pluralité de zones, et en ce qu'une 20 vitesse de parcours de la région de lecture dans l'espace des fréquences spatiales varie au cours du temps en fonction de la zone de la région de lecture parcourue. 2. Procédé selon la 1, suivant lequel la 25 vitesse de parcours dans lesdites zones est fonction d'un paramètre de contraste souhaité de l'image d'étude choisi préalablement. 3. Procédé selon la 1 ou la 30 2, suivant lequel au cours de l'étape b), on commande __e parcours de la région de lecture de l'espace des fréquences spatiales en soumettant l'échantillon à un champ magnétique de lecture comportant un gradient, et suivant lequel une amplitude du gradient de champ 35 magnétique est sensiblement proportionnelle à la vitesse de parcours. 11 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, suivant lequel la région de lecture comporte une origine où les fréquences spatiales sont minimales, et suivant lequel la vitesse de parcours d'une zone considérée de la région de lecture est d'autant plus élevée que la zone considérée est éloignée de l'origine. 5. Procédé selon la 4, suivant lequel on 10 parcourt la région de lecture le long d'une spirale centrée sur l'origine. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, suivant lequel on parcourt la région de lecture par 15 balayage successifs de colonnes, la vitesse de parcours variant d'une colonne à une autre. 7. Procédé selon la 6, suivant lequel une vitesse de parcours d'une colonne est d'autant plus 20 grande que la colonne est éloignée d'une colonne d'origine où les fréquences spatiales sont minimales. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, suivant lequel le signal représentatif de 25 l'échantillon est un courant capté par un capteur inductif, ledit courant résultant d'une réponse magnétique de l'échantillon à l'application d'un champ magnétique de lecture. 30 9. Procédé selon la 8, suivant lequel on adapte la largeur d'une bande passante de détection du capteur inductif en fonction de la vitesse de parcours de la région de lecture. 35 10. Procédé selon la 9, prise en combinaison avec la 3, suivant lequel labande passante est d'autant plus large que la vitesse de parcours est élevée. 11. Procédé selon l'une quelconque des 5 précédentes, suivant lequel la région de lecture est parcourue par deux parcours distincts entrelacés. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, suivant lequel on applique à l'image d'étude 10 un filtrage numérique qui est basé sur la variation de la vitesse de parcours d'une zone à une autre. 13. Dispositif d'imagerie par résonance magnétique (1) de type echo-planar destiné à générer une image d'étude 15 d'un échantillon, comprenant : a) des moyens d'excitation (3) adaptés pour exciter l'échantillon en le soumettant à une perturbation magnétique avec une bande de fréquences prédéterminée, b) des moyens de génération d'un gradient 20 magnétique de lecture (4), adapté pour faire varier temporellement le gradient de lecture pour parcourir une région de lecture bidimensionnelle de l'espace des fréquences spatiales, et des moyens d'enregistrement (6) d'un signal représentatif de l'échantillon, associés aux 25 moyens de génération du gradient magnétique, et c) une unité de calcul (7) adaptée pour générer l'image d'étude dans l'espace réel par application d'un type de transformation de Fourier sur le signal représentatif de l'échantillon, 30 caractérisé en ce que la région de lecture est divisée en une pluralité de zones, et en ce qu'une vitesse de parcours de la région de lecture dans l'espace des fréquences spatiales varie au cours du temps en fonction de la zone de la région de lecture parcourue et d'un paramètre de 35 contraste choisi préalablement.
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G,A
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G01,A61
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G01R,A61B
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G01R 33,A61B 5
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G01R 33/561,A61B 5/055
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FR2901337
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A1
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TIRANT AMORTISSANT POUR VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPE D'UN TIRANT AMORTISSANT.
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en matière viscoélastique. Mais, ces tirants présentent l'inconvénient de ne pouvoir travailler qu'en traction. Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients en proposant un tirant amortissant pour véhicule automobile qui permet un bon amortissement tout en ayant une bonne rigidité, et qui permet également d'éviter, qu'en cas de rupture des matériaux amortissants, le tirant tombe sous le véhicule automobile et traîne sur le sol. A cet effet l'invention a pour objet un tirant amortissant pour caisse de véhicule automobile, qui comprend un corps allongé rigide et au moins un moyen io de liaison amortissant disposé à l'une des extrémités du corps rigide, ledit moyen amortissant étant constitué d'une palette liée de façon rigide au corps allongé, coopérant par l'intermédiaire d'au moins un élément amortissant avec un élément de fixation à la caisse. De préférence, la palette et l'élément de fixation sont conformés de telle 15 sorte que, lorsque le tirant est monté sur la caisse d'un véhicule automobile, l'élément de fixation assure le maintien du tirant amortissant en cas de dégradation du ou des éléments amortissants. Dans un mode de réalisation, la palette et l'élément de fixation peuvent comporter chacun deux faces inclinées l'une par rapport à l'autre, de façon à 20 former un V, chaque face de la palette étant en regard d'une face de l'élément de fixation et séparée de la face de l'éléments de fixation pour au moins un élément amortissant constitué d'un patin en matériau viscoélastique. Dans un autre mode de réalisation, la palette et l'élément de fixation peuvent comporter chacun une nervure centrale et deux ailes latérales, la 25 nervure centrale et les ailes de l'élément de fixation et la nervure centrale et les ailes de la palette étant conformées de façon à laisser entre elles un espace au moins partiellement rempli d'un matériau viscoélastique formant un élément amortissant pouvant travailler en cisaillement parallèlement à au moins une surface de la palette ou de l'élément de fixation, au moins une aile latérale de la 30 palette et l'aile latérale correspondante de l'élément de fixation comportant un repli permettant d'assurer le maintien de la palette par l'élément de fixation en cas de dégradation du matériau viscoélastique. Dans un troisième mode de réalisation, la palette et l'élément de fixation sont montés articulés l'un par rapport à l'autre autour d'une articulation transversale de façon à former un croisillon articulé de telle sorte que d'un côté de l'articulation, une première face supérieure de la palette est en regard d'une première face inférieure de l'élément de fixation et de l'autre côté de l'articulation, une deuxième face inférieure de la palette est en regard d'une deuxième face supérieure de l'élément de fixation. Au moins un élément amortissant constitué par exemple d'un patin en matériau viscoélastique est disposé entre une face de la palette et une face de l'élément de fixation, en regard l'une de l'autre, et io l'articulation permet un déplacement longitudinal relatif de la palette et de l'élément de fixation, de façon à permettre à l'élément amortissant de travailler en cisaillement. L'élément amortissant peut être fixé sur la palette et sur l'élément de fixation par collage. 15 L'élément amortissant peut être constituer d'un matériau s'expansant sous l'effet de la chaleur. De préférence, la palette est fixée sur le corps allongé, par exemple par soudage. De préférence, le tirant comporte à chacune de ses extrémités un 20 moyen permettant la fixation amovible à la caisse d'un véhicule, ledit moyen étant, par exemple, un trou pour le passage d'une vis de fixation. L'invention concerne également un véhicule automobile, par exemple du type cabriolet, qui comprend un moyen d'amortissement des vibrations constitué d'au moins un tirant selon l'invention fixé sur la caisse. 25 L'invention va maintenant être décrite de façon plus précise mais non limitative en regard des figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique du dessous du soubassement de la caisse d'un véhicule automobile de type cabriolet comportant des tirants de renforcement ; 30 -la figure 2 est une vue en perspective éclatée d'un moyen de liaison amortissant d'un tirant amortissant pour un véhicule automobile ; - la figure 3 est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation d'un moyen de liaison amortissant d'un tirant amortissant ; - la figure 4 est une vue en coupe transversale du moyen de liaison amortissant d'un tirant amortissant représenté à la figure 3 ; s - la figure 5 est une vue en perspective de dessous d'un troisième mode de réalisation d'un moyen de liaison amortissant d'un tirant amortissant pour véhicule automobile. Le soubassement 1 d'un véhicule automobile du type cabriolet, représenté à la figure 1, est rigidifié par une pluralité de tirants 2,2', fixés par leurs io extrémités au soubassement du véhicule automobile. Chaque tirant 2 comprend un corps allongé 3 fixé à l'une de ses extrémités 4 au soubassement 1 du véhicule automobile par une vis 5, et un moyen de liaison amortissant 6 situé à l'autre extrémité du tirant, fixé sur le soubassement du véhicule automobile par une vis 7. L'implantation du moyen de liaison amortissant 6 est choisie de façon à ls ce que ce dernier soit éloigné des zones chaudes du véhicule, comme la ligne d'échappement.Le corps allongé 3 du tirant est constitué par exemple d'un tube métallique, d'un profilé métallique ou d'une barre métallique qui est dimensionné de façon à présenter une rigidité suffisante pour pouvoir supporter les efforts de traction ou de compression résultant de la déformation du soubassement du 20 véhicule automobile, de telle sorte que l'essentiel des déformations des tirants qui en résultent soient générées dans le moyen de liaison amortissant 6. Comme représenté à la figure 2, le moyen de liaison amortissant, repéré généralement par 6, est constitué d'un élément de fixation 8 destiné à être fixé par l'intermédiaire de la vis 7 au soubassement du véhicule automobile, et 25 d'une palette 9, solidaire du corps allongé rigide 3 du tirant, reposant sur l'élément de fixation 8, par l'intermédiaire de deux éléments amortissants 10 constitués de matériau viscoélastique. Les éléments amortissants sont collés sur des parois planes, d'une part de l'élément de fixation 8 et d'autre part de la palette 9, sensiblement parallèles à l'axe longitudinal du tirant, de façon à pouvoir 30 travailler en cisaillement quant le tirant est soumis à des efforts longitudinaux. L'élément de fixation 8 est une pièce métallique en forme générale de V comportant deux faces supérieures inclinées 11 destinées à recevoir les éléments amortissants 10, et séparées par un méplat 12 comportant un trou 13. Le méplat 12 est destiné à venir coopérer avec la surface du soubassement du véhicule automobile et le trou 13 est destiné à recevoir une vis de fixation 7 vissée dans le soubassement du véhicule. Les faces inclinées 11 de l'élément de ç fixation 8 sont prolongées sur leurs bordures latérales par des replis longitudinaux 14 orientés de façon à être en regard du soubassement du véhicule automobile lorsque le tirant est monté sur le soubassement d'un véhicule automobile. La palette 9 comporte un manche 15 fixé par soudage sur le corps lo allongé 3 du tirant, et deux pattes 16 séparées par une échancrure 17 destinées à venir coopérer avec l'élément de fixation 8. Les pattes 16 comportent chacune une face inférieure 18, les deux faces inférieures 18 étant inclinées l'une par rapport à l'autre en formant un angle identique à l'angle que forment entre elles les deux faces 11 de l'élément de fixation. Les faces inclinées 18 de la palette 9, 15 sont prolongées sur les bords latéraux de la palette par des nervures 19 de rigidification. D'une façon générale, la forme des faces 18, des nervures 19 et de l'échancrure 17 de la palette 9 sont adaptées pour que la palette ait une forme complémentaire de la forme de l'élément de fixation 8, afin que, d'une part l'élément de fixation 8 puisse être disposé sur la palette et fixé par l'intermédiaire 20 des éléments amortissants 10, et d'autre part pour que l'ensemble puisse être fixé sur le soubassement d'un véhicule automobile de telle sorte que le corps 3 du tirant puisse se déplacer légèrement par rapport à l'élément de fixation 8 en faisant travailler les éléments amortissants. Du fait de la forme en V, les éléments amortissants, qui sont des 25 plaques ou des patins en matériaux viscoélastiques collés sur d'une part les faces supérieures 11 de l'élément de fixation 8 et sur les faces inférieures 18 de la palette, peuvent travailler en cisaillement lorsque le tirant est soumis à des efforts de traction et de compression. Enfin, comme la palette 9 est supportée par l'élément 8 fixé sur le 3o soubassement du véhicule, en cas de rupture accidentelle des éléments amortissants, le tirant ne tombe pas puisque la palette est retenue par l'élément de fixation 8. Un tel tirant amortissant à l'avantage d'avoir un corps allongé rigide et des éléments amortissants situés à une de ses extrémités, ce qui assure à la fois un bon amortissement et une bonne rigidité de l'ensemble. On va maintenant décrire deux autres modes de réalisation d'un tirant s amortissant comportant un corps allongé et un moyen de liaison amortissant, également adaptés à l'utilisation dans un véhicule automobile. Le tirant amortissant selon le deuxième mode de réalisation, représenté partiellement à la figure 3, comporte un corps allongé rigide 3' à l'extrémité duquel est fixé un moyen de liaison amortissant repéré généralement io par 6', constitué d'un élément de fixation 8' et d'une palette 9' fixée au corps allongé 3'. L'élément de fixation 8' peut être fixé par l'intermédiaire d'une vis 7' sur le soubassement d'un véhicule automobile. L'élément de fixation 8' et la palette 9' coopèrent par l'intermédiaire d'un élément amortissant 10' pouvant travailler en cisaillement parallèlement à l'axe longitudinal du tirant. 15 L'élément de fixation 8' comporte une nervure centrale 20 et deux ailes latérales 21 comportant des plis 22 s'étendant dans la direction du fond de la nervure 20 et se terminant par des replis 23 en direction de l'axe du tirant, de façon à donner à la section une forme généralement en 9. De même, la palette 9' comporte une nervure centrale 24 prolongée latéralement par des ailes 25 20 comportant des plis 26 se terminant par des replis 27 s'étendant en direction de l'axe central de la palette de façon à donner à la section une forme généralement en 9. Les nervures, les ailes, les plis et replis de la palette et de l'élément de fixation sont adaptés pour que leurs sections soient complémentaires et puissent 25 s'emboîter en laissant entre elles un espace libre 28 destiné à recevoir un matériau viscoélastique constituant l'élément amortissant 10'. Les replis 27, qui s'étendent en direction de l'axe central de la palette, reviennent au dessus des plis 22 et des replis 23 des ailes de l'élément de fixation, de telle sorte qu'en cas de rupture accidentelle de l'élément amortissant, l'élément de fixation et la palette 3o viennent buter l'un contre l'autre afin d'éviter que le tirant puisse tomber. Dans ce mode de réalisation, l'élément amortissant est constitué d'une mousse viscoélastique qui est disposé dans l'espace 28 laissé libre entre la palette et l'élément de fixation. La mousse choisie possède un volume réduit afin de permettre l'emboîtement de la palette et de l'élément de fixation. Un jeu fonctionnel est ainsi laissé afin de permettre l'emboîtement de la palette et de l'élément de fixation sans dégrader la mousse. Cette mousse est choisie de telle sorte que, lorsque le tirant est soumis à un traitement de cuisson en cataphorèse ou en étuve, le matériau se dilate et vient assurer une bonne liaison entre l'élément de fixation 8' et la palette 9'. Ainsi après cette étape, la liaison entre la palette et l'élément de fixation est assurée, le matériau prend ses caractéristiques de raideur et d'amortissement nécessaires au bon fonctionnement de l'invention. w Dans ce mode de réalisation, du fait de la forme de la palette et de l'élément de fixation, l'encombrement du moyen de liaison amortissant peut être considérablement réduit tout en assurant une surface importante de contact de l'élément amortissant avec la palette d'une part et l'élément de fixation d'autre part. ls Dans un troisième mode de réalisation représenté à la figure 5, le tirant amortissant est constitué d'un corps allongé 3" comportant à l'une de ses extrémités un élément amortissant repéré généralement par 6". Dans ce mode de réalisation, l'élément amortissant 6" est constitué d'un élément de fixation 8" et d'une palette métallique 9" qui sont imbriqués et articulés l'un par rapport à 20 l'autre de façon à constituer un croisillon qui peut se replier. La palette 9" qui est fixée sur l'extrémité du corps 3 ", par exemple par soudage, est constituée d'une plaque métallique 30 comportant des plis de rigidification latéraux 31 et une fente transversale 32 disposée à mi-longueur, délimitant sur la palette 9" une première partie comportant une face supérieure 33 et une deuxième partie ayant une face 25 inférieure 34. L'élément de fixation 8" est une plaque métallique comportant un double pli à mi-longueur 35 qui délimite une partie ayant une face inférieure 36 et une partie ayant une face supérieure 37, les deux parties étant parallèles entre elles et décalées l'une par rapport à l'autre. La plaque métallique qui constitue l'élément de fixation 8" est d'une largeur adaptée pour pouvoir pénétrer à 30 l'intérieur de la fente 32 de la palette 9" de telle sorte que l'élément de fixation 8" et la palette 9" sont imbriqués l'un dans l'autre et sont constitués de deux pièces qui sont articulées autour d'un axe parallèle à la fente 32 ou au repli 35 qui est dans la fente 32. Ainsi l'élément de fixation 8" et la palette 9" constituent un croisillon articulé qui est replié de telle sorte qu'une face supérieure 33 de la palette vienne en regard d'une face inférieure 36 de l'élément de fixation et en ce qu'une deuxième face inférieure 34 de la palette vienne en regard d'une face s supérieure 37 de l'élément de fixation. Les deux parties de l'élément de fixation 8" sont décalées d'une hauteur suffisante pour que, lorsque le croisillon est replié, les faces de l'élément de fixation et de la palette, en regard les unes des autres, laissent entre elles un espace suffisant pour recevoir des éléments amortissants. io Les éléments amortissants 10", constitués de patins en matériaux viscoélastiques, sont interposés entre les faces 33 et 36 d'une part, 34 et 37 d'autre part, en regard l'une de l'autre de la palette et de l'élément de fixation. Ces éléments en matériaux viscoélastiques sont collés sur la palette et sur l'élément de fixation de telle sorte que, lorsqu'un effort de traction est exercé sur 15 le tirant, les éléments amortissants travaillent en cisaillement. La largeur de la fente 32 prévue dans la palette 9" et l'épaisseur de l'élément de fixation 8" sont adaptées pour qu'un débattement de la palette 9" par rapport à l'élément de fixation 8" soit possible, de telle sorte que, lorsque le tirant est soumis à des efforts de traction ou de vibration, la liaison entre la 20 palette 9" et l'élément de fixation 8" est assurée par les éléments amortissants qui travaillent en cisaillement. Avec cette disposition, en cas de rupture accidentelle de l'élément amortissant, le tirant reste fixé sur le véhicule automobile puisqu'une face de l'élément de fixation vient en dessous d'une face de la palette 9". 25 En outre, cette disposition présente l'avantage de permettre de réaliser un moyen d'amortissement peu encombrant, en particulier qui peut être de largeur limitée et de hauteur limitée. L'élément de fixation 8" comporte un trou 38 pour le passage d'une vis de fixation du tirant sur le soubassement d'un véhicule automobile. 3o Dans tous les modes de réalisation qui ont été décrits, le tirant comprend un corps allongé métallique constitué par exemple d'un profilé, d'un tube, d'une barre ou d'un plat, et un moyen de liaison amortissant constitué de deux pièces enserrant au moins un élément viscoélastique de telle sorte que l'élément viscoélastique travaille essentiellement en cisaillement lorsque le tirant subit des efforts de traction et de compression. Lorsque le tirant est monté sur un véhicule, les deux pièces sont, dans tous les cas, agencées pour être en appui s l'une sur l'autre de telle sorte que le ou les éléments amortissants soient en compression perpendiculairement à leur surface. Les pièces constitutives du moyen de liaison amortissant sont, de préférence, en métal, obtenues par exemple par profilage et découpage, et l'une est soudée au corps allongé. ~o Toutefois, la palette du moyen de liaison amortissant, qui est liée au corps allongé du tirant, peut être venue de matière avec le corps allongé. Les dimensions des pièces du moyen de liaison amortissant peuvent être adaptées en fonction des caractéristiques d'amortissement et de rigidité souhaité pour le tirant, ainsi les formes et les dimensions des patins ou des blocs is de matériau viscoélastique sont adaptés en conséquence. Enfin, dans les modes de réalisation décrits, le tirant amortissant ne comporte un moyen de liaison amortissant qu'à une seule de ses extrémités. Mais, il est possible de prévoir des moyens de liaison amortissant aux deux extrémités du tirant. 20 Comme on l'a indiqué précédemment, les tirants amortissant peuvent être utilisés, notamment, pour rigidifier et amortir les vibrations de la caisse d'un véhicule automobile du type cabriolet
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L'invention concerne un tirant amortissant pour véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un corps allongé (3) rigide et au moins un moyen de liaison amortissant (6) disposé à l'une des extrémités du corps rigide et constitué d'une palette (9) liée de façon rigide au corps allongé, coopérant par l'intermédiaire d'au moins un élément amortissant (10) avec un élément de fixation (8) de telle sorte que, au moins selon la direction longitudinale du tirant, l'élément amortissant (10) travaille en cisaillement.
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1. Tirant amortissant pour caisse de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un corps allongé (3, 3', 3") rigide et au moins un moyen de liaison amortissant (6, 6', 6") disposé à l'une des extrémités du corps rigide, ledit moyen de liaison amortissant étant constitué d'une palette (9, 9', 9") liée de façon rigide au corps allongé et coopérant par l'intermédiaire d'au moins un élément amortissant (10, 10', 10") avec un élément de fixation (8, 8', 8") fixé à ladite caisse. io 2. Tirant amortissant selon la 1, caractérisé en ce que la palette (9, 9', 9") et l'élément de fixation (8, 8', 8") sont conformés de telle sorte que, lorsque le tirant est monté sur la caisse d'un véhicule automobile, l'élément de fixation (8, 8', 8") assure le maintien du tirant amortissant en cas de dégradation du ou des éléments amortissants (10, 10', 10"). 15 3. Tirant amortissant selon la 2, caractérisé en ce que la palette (9) et l'élément de fixation (8) comportent chacun deux faces inclinées (11, 18) l'une par rapport à l'autre, de façon à former un V, chaque face (18) de la palette (9) étant en regard d'une face (11) de l'élément de fixation (8), et séparée 20 de la face (11) de l'élément de fixation (8) par au moins un élément amortissant (10) constitué d'un patin en matériau viscoélastique. 4. Tirant amortissant selon la 2, caractérisé en ce que la palette (9') et l'élément de fixation (8') comportent chacun une nervure centrale 25 (20, 24) et deux ailes latérales (21, 25), la nervure centrale (20) et les ailes (21) de l'élément de fixation (8') et la nervure centrale (24) et les ailes (25) de la palette (9') étant conformées de façon à laisser entre elles un espace (28) au moins partiellement rempli d'un matériau viscoélastique formant un élément amortissant (10') pouvant travailler en cisaillement parallèlement à au moins une 30 surface de la palette (9') ou de l'élément de fixation (8'), au moins une aile latérale (25) de la palette et l'aile latérale correspondante (21) de l'élément de fixation (8') comportant un repli (23, 27) permettant d'assurer le maintien de la 25palette (9') par l'élément de fixation (8') en cas de dégradation du matériau viscoélastique. 5. Tirant amortissant selon la 2, caractérisé en ce que la palette (9") et l'élément de fixation (8") sont montés articulés l'un par rapport à l'autre autour d'une articulation transversale de façon à former un croisillon articulé de telle sorte que d'un côté de l'articulation, une première face supérieure (33) de la palette (9") est en regard d'une première face inférieure (36) de l'élément de fixation (8") et, de l'autre côté de l'articulation, une deuxième face inférieure (34) de la palette (9") est en regard d'une deuxième face supérieure (37) de l'élément de fixation (8"), en ce que au moins un élément amortissant (10") constitué par exemple d'un patin en matériau viscoélastique est disposé entre une face (33, 34) de la palette et une face (36, 37) de l'élément de fixation, en regard l'une de l'autre, et en ce que l'articulation permet un déplacement longitudinal relatif de la palette (9") par rapport à l'élément de fixation (8") de façon à permettre à l'élément amortissant (10") de travailler en cisaillement. 6. Tirant amortissant selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que l'élément amortissant (10, 10', 10") est fixée sur la palette 20 (9, 9', 9") et sur l'élément de fixation (8, 8', 8") par collage. 7. Tirant amortissant selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que l'élément amortissant (10, 10', 10") est constitué d'un matériau s'expansant sous l'effet de la chaleur. 8. Tirant amortissant selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la palette (9, 9',9") est fixée sur le corps allongé (3, 3',3"), par exemple par soudage. 3o 9. Tirant amortissant selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte à chacune de ses extrémités un moyenpermettant la fixation amovible à la caisse d'un véhicule automobile, ledit moyen étant, par exemple, un trou (13, 38) pour le passage d'une vis de fixation (7, 7'). 10. Véhicule automobile, par exemple du type cabriolet, caractérisé en s ce qu'il comprend un moyen d'amortissement des vibrations constitué d'au moins un tirant selon l'une quelconque des 1 à 9 fixé sur la caisse.
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F,B
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F16,B62
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F16F,B62D
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F16F 15,B62D 21,B62D 25
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F16F 15/02,B62D 21/18,B62D 25/00
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FR2892978
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A1
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DISPOSITIF D'EVACUATION
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L'invention se rapporte à un dispositif d'évacuation d'eau pour un toit escamotable de véhicule. Un toit mobile escamotable comprend généralement des gouttières latérales le long 5 des bords latéraux d'éléments de toit escamotable et une gouttière transversale située au niveau de la base de la lunette ou de l'élément de toit arrière. Ces gouttières ont pour fonction de collecter l'eau qui s'écoule du toit et notamment qui parvient à franchir les moyens d'étanchéité qui sont prévus entre les différents éléments de toit ou panneaux composant le toit et la structure fixe. 10 Cette eau collectée doit être évacuée vers le sol par une conduite d'évacuation généralement placée à l'intérieur de la caisse. Sur les véhicules à toit rétractable, les éléments du toit sont mobiles par rapport à la conduite d'évacuation fixe et cela pose donc un problème pour l'acheminement de l'eau collectée. 15 Pour obvier à cette difficulté, il est connu EP 1 281 547 de prévoir en sortie de la gouttière, entre le collecteur et la conduite d'évacuation, une conduite souple de longueur supérieure à la distance entre le collecteur et la conduite d'évacuation. Du fait de sa longueur et de sa souplesse, le mouvement du toit est permis. Cette conduite souple est attachée à ses deux extrémités, à savoir sur le collecteur et sur la 20 conduite d'évacuation. On déplore cependant une usure de cette conduite liée aux multiples manoeuvres du toit. Ces manoeuvres plient la conduite à chaque fois et donc affaiblissent celle-ci en certains endroits. Cette usure peut être accentuée dans le temps en raison du vieillissement du matériau 25 qui devient plus cassant. L'invention propose un dispositif d'évacuation plus fiable. A cet effet, l'invention se rapporte à un dispositif d'évacuation d'eau d'au moins une gouttière d'un toit rétractable de véhicule lequel est mobile entre une position de rangement et une position couvrant l'habitacle, ce dispositif d'évacuation comprenant 30 un avaloir présenté par un des éléments du toit mobile, une conduite d'évacuation fixée sur la caisse du véhicule et une conduite intermédiaire, ce dispositif étant caractérisé en ce que la conduite intermédiaire solidaire du déplacement du toit mobile est, d'une part, par sa partie amont, fixée sur l'avaloir et, d'autre part, par sa partie aval, reliée à la conduite d'évacuation par une liaison à emboîtement en sorte que lorsque le toit mobile se déplace vers la position de rangement, cette partie aval se déboîte pour interrompre la continuité et inversement lorsque le toit mobile couvre l'habitacle. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci-après faite à titre d'exemple non limitatif en regard du dessin qui représente schématiquement FIG 1 : Une vue partielle en 3/4 arrière d'un toit mobile FIG 2 : Le toit de la figure 2 avec le dispositif d'évacuation logé dans le véhicule FIG 3A à 3C : la cinématique du toit et du dispositif d'évacuation. En se reportant au dessin, on voit un toit 1 rétractable de véhicule. Comme on peut le voir, ce toit rétractable peut occuper une position de rangement (figure 3C) où il est logé dans un coffre 20 et une position où ce toit couvre l'habitacle 15 (figures 1,2 et 3A). Comme on peut le voir figure 3A l'élément 2 de toit arrière est monté pivotant autour d'un axe 3 transverse porté par la caisse du véhicule et l'élément 4 de toit avant est articulé autour d'un second axe 5 transverse sur le bord avant de l'élément de toit arrière. 20 Le dispositif de manoeuvre de ce toit n'a pas été représenté pour alléger le dessin. Des gouttières 6,7 s'étendent le long des bords de ce toit rétractable. On voit notamment que la gouttière 6 transversale située entre la base du toit mobile et le capot du coffre comporte en un point bas, un avaloir 8 qui se prolonge par une conduite 9 intermédiaire qui se prolonge elle-même par une conduite 10 d'évacuation 25 située à l'intérieur de la caisse du véhicule. L'eau collectée s'évacue par gravité au travers de ce dispositif d'évacuation. Selon l'invention, la conduite 9 intermédiaire solidaire du déplacement du toit mobile est, d'une part, par sa partie amont 9A, fixée sur l'avaloir 8 et, d'autre part, par sa partie aval 9B, reliée à la conduite 10 d'évacuation par une liaison 11 à emboîtement 30 en sorte que lorsque le toit mobile se déplace vers la position de rangement, cette partie aval 9B se déboîte pour interrompre la continuité et inversement lorsque le toit mobile couvre l'habitacle. Ainsi, la liaison par emboîtement permet de séparer la conduite 9 intermédiaire de la conduite 10 d'évacuation lors du rangement du toit et de rétablir la liaison hydraulique lorsque le toit est mis en place. Cet emboîtement se fait avec un jeu non négligeable de sorte de ne pas forcer sur les conduites lors de l'emboîtement ou du déboîtement. La partie 9B aval de la conduite intermédiaire est dirigée vers le bas en sorte que le mouvement de pivot du toit l'engage automatiquement dans une partie femelle 10 A de la conduite d'évacuation qui pourrait être en forme d'entonnoir, c'est à dire ayant une partie conique. La conduite intermédiaire peut ainsi être rigide et solidaire au moins indirectement de l'élément arrière de toit ou d'une tablette qui y serait attachée. Comme on peut le voir sur la figure 2, l' avaloir 8 se prolonge par une partie coudée qui se raccorde à la conduite 9 intermédiaire qui est fixée par des moyens 12 de liaison sous la tablette. Les moyens de liaison pourront être des moyens du type à attache rapide tels que des clips etc.. La conduite intermédiaire pourrait être intégrée, pour partie, dans l'épaisseur de la tablette 13 .Cette tablette pourra avantageusement former la plage arrière. Elle pourra également être liée à l'élément de toit arrière. Cette conduite intermédiaire pourrait être en partie souple ou rigide. Il importe peu car elle suit le mouvement de l'élément sur lequel elle est fixée par exemple à l'aide d'attaches rapides. Elle ne subit donc pas de pliage lors des mouvements de toit. La partie libre terminale de cette conduite 9 intermédiaire présente un coude en sorte que l'extrémité terminale rigide soit tournée vers le bas et s'engage facilement dans une partie femelle 10 A de section plus importante lorsque le toit est en position couvrant l'habitacle. Cette partie femelle est l'entrée de la conduite d'évacuation qui est solidaire de la caisse et par exemple d'une cloison 14 ou d'un élément de structure. Cette conduite d'évacuation peut être intégrée à la cloison. On pourra au besoin disposer un joint souple à l'endroit de l'emboîtement entre l'extrémité terminale de la conduite intermédiaire et la partie femelle 10A Ce joint souple sera, par exemple, fixé sur la partie femelle et comportera une découpe dans laquelle s'engage la partie terminale aval de la conduite intermédiaire. Il est actif lorsque le toit mobile couvre l'habitacle. Les figures 3A à 3C montrent La cinématique de ce dispositif d'évacuation. En figure 3B, on voit que le toit en cours de déplacement, le capot du coffre étant ouvert. L'extrémité aval de la conduite intermédiaire est désengagée de la conduite d'évacuation et se déplace en même temps que le toit. On peut prévoir un dispositif d'évacuation de part et d'autre du véhicule. L'avaloir est apte à collecter l'eau provenant d'au moins une gouttière disposée entre des éléments de toit mobiles les uns par rapport aux autres.10
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Dispositif d'évacuation d'eau d'au moins une gouttière d'un toit rétractable de véhicule caractérisé en ce que la conduite (9) intermédiaire solidaire du déplacement du toit mobile est, d'une part, par sa partie amont (9A), fixée sur l'avaloir (8) et, d'autre part, par sa partie aval (9B), reliée à la conduite (10) d'évacuation par une liaison (11) à emboîtement en sorte que lorsque le toit mobile se déplace vers la position de rangement, cette partie aval (9B) se déboîte pour interrompre la continuité et inversement lorsque le toit mobile couvre l'habitacle.
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1.Dispositif d'évacuation d'eau d'au moins une gouttière d'un toit rétractable de véhicule lequel est mobile entre une position de rangement et une position couvrant l'habitacle ce dispositif d'évacuation comprenant un avaloir présenté par un des éléments du toit mobile et permettant de collecter l'eau provenant du toit et/ou de la gouttière, une conduite d'évacuation fixée sur la caisse du véhicule et une conduite intermédiaire, ce dispositif étant caractérisé en ce que la conduite (9) intermédiaire solidaire du déplacement du toit mobile est, d'une part, par sa partie amont (9A), fixée sur l'avaloir (8) et, d'autre part, par sa partie aval (9B), reliée à la conduite (10) d'évacuation par une liaison (11) à emboîtement en sorte que lorsque le toit mobile se déplace vers la position de rangement, cette partie aval (9B) se déboîte pour interrompre la continuité et inversement lorsque le toit mobile couvre l'habitacle. 2. Dispositif d'évacuation selon la 1 caractérisé en ce que l'emboîtement se fait avec un jeu non négligeable. 3. Dispositif d'évacuation selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que la partie amont de la conduite d'évacuation est une partie femelle conique. 4. dispositif d'évacuation selon la 1 caractérisé en ce que la conduite intermédiaire est solidaire d'un élément de toit et/ou d'une tablette. 5. Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que la conduite intermédiaire est fixée par des moyens du type à attaches rapides. 6. Dispositif d'évacuation selon la 4 caractérisé en ce que la conduite intermédiaire est intégrée pour partie dans l'épaisseur d'une tablette. 7. Dispositif d'évacuation selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la partie (9B) aval de la conduite intermédiaire est dirigée vers le bas en sorte que le mouvement du toit dans un premier sens engage automatiquement la partie aval de la conduite intermédiaire dans une partie femelle (10 A) de la conduite d'évacuation et un déplacement dans un deuxième sens dégage la partie aval de la partie femelle. 8.Dispositif d'évacuation selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l' avaloir est apte à collecter l'eau provenant d'au moins une gouttière disposée entre des éléments de toit mobiles les uns par rapport aux autres. 9. Dispositif d'évacuation selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce qu'il comprend un joint souple entre la partie aval de la conduite intermédiaire et la conduite d'évacuation actif lorsque le toit mobile recouvre l'habitacle. 10. Dispositif d'évacuation selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la conduite intermédiaire est au moins localement rigide dans sa partie aval.10
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B
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B60
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B60J,B60R
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B60J 7,B60J 10,B60R 13
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B60J 7/00,B60J 7/12,B60J 10/82,B60J 10/90,B60R 13/07
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FR2894585
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A1
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COPOLYMERE COMPRENANT DES UNITES ZWITTERIONIQUES ET D'AUTRES UNITES, COMPOSITION COMPRENANT LE COPOLYMERE, ET UTILISATION
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Le copolymère, la composition, et l'utilisation présentent notamment un intérêt particulier dans le domaine de la cosmétique, notamment pour la réalisation de shampooings, après-shampooings ou gels douches, pour le conditionnement de la peau et/ou des cheveux. Ils présentent également un intérêt dans le domaine de la détergence, notamment pour les soins ménagers, industriels ou institutionnels. Les polymères, homopolymères ou copolymères, comprenant des unités zwitterioniques sont connus. On connaît des compostions de tels polymères des 15 utilisations dans différents domaines de l'industrie. On connaît par exemple des copolymères comprenant et des unités à groupes carboxybétaïnes ou à groupes sulfobétaines. Le document US4075131 décrit des polymères et leur introduction dans des shampooings conditionneurs. Des polymères décrits sont des homopolymères 20 comprenant des unités zwitterioniques dérivant de monomères de la famille des carboxybéta'ines. Il s'agit d'homopolymères de carboxybétaines. Le document US6403073 décrit des compositions cosmétiques destinées à être appliquées sur les cheveux, telles que des shampooings, comprenant un polyorganosiloxane (silicone), et un polymère polyampholythe insoluble. Le document 25 décrit notamment des homopolymères comprenant des unités zwitterioniques bétaïnes. Il n'est pas décrit de comonomère pouvant être utilisé en copolymérisation avec les monomères bétoines. Le document FR2742657 décrit des compositions cométiques destinées à être appliquées sur les cheveux, telles que des shampooings, comprenant un polymère 30 cationique de densité de charge inférieure ou égale à 4 meq/g, et un polymère polyampholythe insoluble, identique à celui du document US4075131. Le document US4534892 décrit des compositions telles que des shampooings comprenant un copolymère comprenant des unités bétoine, des unités réticulantes, et éventuellement d'autres unités. Des monomères sulfobétaïne sont cités comme 35 possibles comonomères bétoine. Les exemples divulguent des copolymères comprenant des unités cationiques dérivées de QDM (2-methacryloxyethyltrimethylammonium contre-ion ethosulfate), et d'acide acrylique ou AMPS (monomères anioniques ou potentiellement anioniques) et d'un monomère réticulant. Le document EP112592 décrit des polymères qui peuvent comprendre des unités bétaïne, et leur utilisation dans des compositions détergentes (lessives). En particulier le document décrit la famille des polyacrylates, polyacrylamides, comprenant des unités bétaïne, de formule IV page 16. On note qu'il s'agit d'homopolymères comprenant des unités bétaïne. Le document FR2519863 décrit des compositions comprenant un composé cationique (tensioactif cationique ou polymère cationique) et un polymère bétaïnisé. Le polymère bétaïnisé comprend des unités bétaïne de type carboxybétaïne. Il est obtenu par réaction post polymérisation, par réaction d'un composé de formule XCH2OOO- sur un polymère comprenant des motifs portant un groupe amine tertiaire (potentiellement cationique). Un exemple est le polymère Amersette (Amerchol) ou le polymère Amphoset (Mitsubishi pétrochem.). Le document US4994088 décrit des compositions pour cheveux, de type laque ou plus généralement des produits de mise en forme des cheveux ("styling"). Les compositions comprennent un polymère à unités bétaïnes. Dans les exemples 5 et 6, des homopolymères de sulfobétaïnes sont décrits. Le document US4607076 décrit des copolymères comprenant des unités sulfobétaïne, par exemple des unités dérivant de SPE, et des unités vinyl-pyrrolidone. Les copolymères sont utilisés comme viscosants dans des compositions salines. Le document EP532967 décrit des compositions cosmétiques, par exemple des shampooings, comprenant des copolymères de formule (1) comprenant des unités bétaïne (indice n), et des unités hydrophobes (indice m). Les unités bétaïne sont de carboxybétaïnes. Le document WO 2004/083354 décrit des compositions pour le nettoyage de surfaces dures comprenant des polymères à unités bétaïne. Le document suggère des copolymères comprenant, en plus des unités bétaïne, des unités anioniques. Le document WO 00/01746 décrit des copolymères à base d'acrylamide et de sulfobétaïnes ou de phosphobétaïnes. Il est indiqué dans ce document que ces copolymères sont efficaces comme agents viscosants, et comme agents modificateurs des surfaces de particules en suspension, dans le domaine de l'industrie pétrolière. Le document US5026490 décrit d'autres copolymères comprenant des unités sulfobétaïne, et leur utilisation comme agents défloculants de boues de forage dans l'industrie pétrolière. Le document US6346588 décrit d'autres copolymères comprenant des unités sulfobétaïne, dont la formulation dans un fluide de forage est facilitée. Le document US4607076 décrit d'autres copolymères comprenant des unités sulfobétaïne, et leur utilisation dans l'industrie pétrolière comme agents viscosants en présence de saumure. Par ailleurs, il est connu que la formation de coacervats est favorable au traitement ou à la modification de surfaces, notamment pour le conditionnement des cheveux et/ou de la peau. Ainsi on connaît l'utilisation de dérivés cationiques de polysaccharides dans des shampooings comprenant des tensioactifs anioniques, de préférence en association avec des agents de conditionnement tels que de polyorganosiloxanes. Il a été enseigné que la formation de coacervats favorise le conditionnement. Les domaines de formulations où il est possible d'observer une formation de coacervat sont généralement limités, et dépendent généralement de la nature et des quantités des tensioactifs et des polymères mis en oeuvre. Il existe un besoin pour des nouveaux polymères pouvant notamment participer à la formation de coacervats dans des domaines de formulations modifiés ou étendus. Il existe par ailleurs dans l'industrie un besoin constant pour de nouveaux polymères pouvant apporter dans des compositions de nouvelles propriétés ou améliorer des propriétés. L'invention répond à au moins un des besoins mentionnés ci-dessus en proposant un copolymère comprenant des unités zwitterioniques A et d'autres unités B, les unités A comprenant un groupe bétaïne, caractérisé en ce que: - les unités B sont des unités cationiques ou potentiellement cationiques, et - le groupe bétaïne des unités A est un groupe sulfobétaïne ou phosphobéta'ine. L'invention concerne également des compositions comprenant le copolymère. Selon un mode préférentiel, la composition comprend des coacervats ou est susceptible de former des coacervats. L'invention concerne également des coacervats comprenant le copolymère. L'invention concerne également l'utilisation du copolymère dans des compositions. L'invention concerne également un procédé de traitement ou de modification d'une surface, comprenant les étapes suivantes: - appliquer sur la surface une composition comprenant le copolymère, et - éventuellement, éliminer le vecteur ou diluer la composition ou modifier le pH. L'invention concerne également la surface ainsi traitée ou modifiée. L'invention concerne également un substrat dont la surface comprend le 35 copolymère, par exemple sous forme de coacervats. Le copolymère peut se déposer ou favoriser le dépôt d'un agent pour le traitement ou la modification de surface. En particulier, dans une composition cosmétique, par exemple dans des shampooings, après-shampooings ou gels douche, il peut procurer un conditionnement modifié ou amélioré des cheveux et/ou de la peau. Il peut favoriser le dépôt d'agents conditionneurs tels que des polyorganosiloxanes. La composition cosmétique peut notamment nettoyer et conditionner en procurant un meilleur peignage sur les cheveux mouillés. Pour pouvoir nettoyer, de fortes quantités de tensioactifs anioniques, non ioniques et/ou amphotères sont généralement utilisées dans la composition. Le conditionnement est obtenu par l'introduction du copolymère qui forme un revêtement sur les cheveux. Des huiles siliconées peuvent également être ajoutées. Il est connu que le dépôt de polymères et d'actifs (huiles silicones...) présents dans un shampooing peut être amélioré par la formation de coacervats entre un polymère cationique et des tensioactifs anioniques. Le copolymère selon l'invention peut notamment permettre la formation de coacervats dans la composition en présence de tensioactifs. On a trouvé notamment que cette formation peut être favorisée en jouant sur des paramètres tels que la nature et la composition du copolymère et des ingrédients présents dans la composition. La composition du copolymère et sa quantité peuvent être optimisée pour obtenir une composition qui est transparente et précipite (avec formation de coacervats par exemple) à la dilution. Les copolymères selon l'invention sont grandement modulables. Ils peuvent notamment comprendre des unités non ioniques qui peuvent augmenter leur faculté à être formulés dans différentes formulations et/ou pour différentes formulations. Leur modularité permet de les formuler dans différents environnements, elle permet aussi de régler les propriétés et performances des compositions où ils sont introduits. Définitions Dans la présente demande, on désigne par copolymère tout polymère comprenant au moins deux types d'unités. Le terme copolymère comprend les copolymère binaires, ne comprenant que deux types d'unités, les copolymères comprenant trois types d'unités (terpolymères) etc... Dans la présente demande, on désigne par unité dérivant d'un monomère, pour les unités différentes des unités A, une unité qui peut être obtenue directement à partir dudit monomère par polymérisation. Ainsi, par exemple, une unité dérivant d'un ester d'acide acrylique ou méthacrylique ne couvre pas une unité de formule ûCH2- CH(COOH)-, ûCH2-C(CH3)(COOH)-, ûCH2-CH(OH)-, respectivement, obtenue par exemple en polymérisant un ester d'acide acrylique ou méthacrylique, ou de l'acétate de vinyle, respectivement, puis en hydrolysant. Une unité dérivant d'acide acrylique ou méthacrylique couvre par exemple une unité obtenue en polymérisant un monomère (par exemple un ester d'acide acrylique ou méthacrylique), puis en faisant réagir (par exemple par hydrolyse) le polymère obtenu de manière à obtenir des unités de formule -CH2-CH(COOH)-, ou -CH2-C(CH3)(COOH)-. Une unité dérivant d'un alcool vinylique couvre par exemple une unité obtenue en polymérisant un monomère (par exemple un ester vinylique), puis en faisant réagir (par exemple par hydrolyse) le polymère obtenu de manière à obtenir des unités de formule -CH2-CH(OH)-. Dans la présente demande, le terme hydrophobe est utilisé dans son sens usuel de qui n'a pas d'affinité pour l'eau ; cela signifie que le polymère organique dont il est constitué, pris seul (de même composition et de même masse molaire), formerait une solution macroscopique diphasique dans de l'eau distillée à 25 C, à une concentration supérieure à 1% en poids. Dans la présente demande, les termes hydrophile , "hydrosoluble" et "hydrodispersable" sont également utilisés dans leur sens usuel de qui a de l'affinité pour l'eau , c'est-à-dire n'est pas susceptible de former une solution macroscopique diphasique dans de l'eau distillée à 25 C à une concentration supérieure 51% en poids. Par unités B cationiques ou potentiellement cationiques, on entend des unités qui comprennent un groupe cationique ou potentiellement cationique. Les unités ou groupes cationiques sont des unités ou groupes qui présentent au moins une charge positive (généralement associée à un ou plusieurs anions comme l'ion chlorure, l'ion bromure, un groupe sulfate, un groupe méthylsulfate), quel que soit le pH du milieu dans lequel le copolymère est introduit. Les unités ou groupes potentiellement cationiques sont des unités ou groupes qui peuvent être neutres ou présenter au moins une charge positive selon le pH du milieu le copolymère est introduit. Dans ce cas on parlera d'unités potentiellement cationiques sous forme neutre ou sous forme cationique. Par extension on peut parler de monomères cationiques ou potentiellement cationiques. Par unités CA anioniques ou potentiellement anioniques, on entend des unités qui comprennent un groupe anionique ou potentiellement anionique. Les unités ou groupes anioniques sont des unités ou groupes qui présentent au moins une charge négative (généralement associée à un ou plusieurs cations comme des cations de composés alcalins ou alcalino-terreux, par exemple le sodium, ou à un ou plusieurs composés cationiques comme l'ammonium), quel que soit le pH du milieu où est présent le copolymère. Les unités ou groupes potentiellement anioniques sont des unités ou groupes qui peuvent être neutres ou présenter au moins une charge négative selon le pH du milieu où est présent le copolymère. Dans ce cas on parlera de d'unités potentiellement anioniques AA sous forme neutre ou sous forme anionique. Par extension on peut parler de monomères anioniques ou potentiellement anioniques. Par unités CN neutres, on entend des unités qui ne présentent pas de charge, quel que soit le pH du milieu où est présent le copolymère. Dans la présente demande, sauf indications contraires, lorsqu'on parlera de masse molaire, il s'agira de la masse molaire moyenne en masse absolue, exprimée en g/mol. Celle-ci peut être déterminée par chromatographie de perméation de gel aqueux (GPC), par diffusion de lumière (DDL ou encore MALLS), avec un éluant aqueux ou un éluant organique (par exemple le diméthylacétamide, le diméthylformamide ...) selon la composition du polymère. Dans la présente demande, on désigne par "charge moyenne Q d'un copolymère", la charge définie par l'équation suivante: [bllX~B ù [CAY' cA [bJ" B + [CA 1" c., où: - [b] est la concentration molaire en unités B dans le copolymère, -[CA] est la concentration molaire en unités AA dans la partie A, - XB représente le taux de neutralisation éventuelle des unités B (dans le cas ou les unités B sont potentiellement cationiques); XB = [BH+]/([B] + [BH+]) - XCA représente le taux de neutralisation éventuelle des unités CA (dans le cas ou 20 les unités CA sont potentiellement anioniques); XCA = [CA ]/([CAH] + [CA-]). Dans la présente demande on désigne par "coacervat" un complexe du copolymère et d'un tensioactif. La présence de phases de coacervats peut être déterminée par les techniques connues se référant à ce type d'objets physico-chimiques. Par exemple, on 25 peut mettre en oeuvre des analyses au microscope de la composition, ou de la composition diluée. Une phase de coacervat est identifiable comme une phase émulsifiée dans la composition, le cas échéant comme une phase supplémentaire après dilution ou modification de la composition (par exemple modification du pH). On peut utiliser des colorants pour distinguer les phases de coacervats d'autres phases 30 dispersées dans la composition. Une méthode par mesure de transmittance est notamment décrite dans les exemples. Copolymère Le copolymère selon l'invention comprend au moins deux types d'unités, A et B. Le polymère est de préférence un copolymère statistique, de préférence linéaire. Il peut également s'agir: - d'un copolymère à gradient, - d'un copolymère peigne, - d'un copolymère à blocs comprenant un bloc comprenant les unités A et un bloc comprenant les unités B, - d'un copolymère à blocs comprenant un bloc comprenant des unités A et B, et un bloc différent ne comprenant pas à la fois des unités A et des unités B, de préférence un bloc différent comprenant: - des unités CN non ioniques, hydrophiles ou hydrophobes, et/ou - des unités CA anioniques ou potentiellement anioniques. Dans le cadre d'un copolymère peigne, le copolymère peut présenter un squelette comprenant les unités A et des chaînes macromoléculaires latérales présentant des unités B. Le copolymère peut notamment comprendre en plus des unités A et B: - des unités CN non ioniques, hydrophiles ou hydrophobes, et/ou - des unités CA anioniques ou potentiellement anioniques. Le rapport molaire entre les unités A et les unités B est compris entre 99/1 et 1/99, de préférence entre 95/5 et 5/95, plus préférablement entre 90/10 et 10/90. Selon un mode de réalisation, le rapport entre les unités A et les unités B est supérieur à 50/50. Selon un autre mode, ce même rapport est inférieur à 50/50. Les unités A et B représentent avantageusement de 1% à 100%, de préférence de 1 à 95% en moles des unités du copolymère. Selon un mode avantageux le copolymère comprend au moins 5% en moles d'unités CN non ioniques, hydrophiles ou hydrophobes, de préférence hydrophiles. En général les charges (charges portées notamment par les unités B et A) 30 présentes dans le copolymère sont portées par des groupes pendants. Unités A A titre de ter groupe d'unités, le copolymère comprend des unités A comprenant un groupe sulfobétaïne ou phosphobétaïne qui comprend un groupe cationique et un 35 groupe anionique soufré ou phosphoré. Au sein de ces unités, le nombre de charges positives est égal au nombre de charges négatives. Les unités A sont électriquement neutres, dans au moins une gamme de pH. Cette charge anionique permanente peut être apportée par un ou des anions sulfonate, phosphate, phosphonate, ou phosphinate. La charge cationique peut être apportée par un ou des cations onium ou inium de la famille de l'azote (cations ammonium, pyrididium, imidazolinium), du phosphore (phosphonium, ...) ou du soufre (sulfonium, ...). D'une manière préférentielle, les groupes bétaïnes sont les groupes bétaïnes des unités de A sont groupes pendants du copolymère (ils sont disposés en peigne le long de la chaîne macromoléculaire du polymère). Les groupes bétaïnes peuvent être représentés, dans le cas des cations de la famille de l'azote, par les formules (I) A (V) présentant une charge cationique au centre de la fonction et une charge anionique en extrémité de la fonction et de formule (VI) présentant une charge anionique au centre de la fonction et une charge cationique en extrêmité de la fonction, suivantes : û N(+)(R')(R2)û R û A û O (-) (1) û (R3)C = N(+)(R4)û R û A û O (-) (Il) û (R3)(R)C - N(+)(R4)(R5) û R û A û O (-) (III) û N(+)(=R6) û R û A û O (-) (IV) û R û A' (û O t-)) û R û N(+)(R')(R2)(R7) (V) - formules (I) à (IV) dans lesquelles: - les symboles R' , R2 et R5 , semblables ou différents représentent un radical alkyle contenant de 1 à 7 atomes de carbone, de préférence de 1 à 2 atomes de carbone - les symboles R3 et R4 représentent des radicaux hydrocarbonés formant avec l'atome d'azote un hétérocycle azoté comportant éventuellement un ou plusieurs autres hétéroatomes, d'azote notamment - le symbole R6 représente un radical hydrocarboné formant avec l'atome d'azote un hétérocycle azoté, saturé ou insaturé, comportant éventuellement un ou plusieurs autres hétéroatomes, d'azote notamment - le symbole R représente un radical alkylène linéaire ou ramifié comprenant de 1 à 15 atomes de carbone, de préférence de 2 à 4 atome de carbone, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes hydroxy, ou un radical benzylène - le symbole A représente S(=O)(=O) , OP(=O)(=O), OP(=O)(OR'), P(=O)(OR') ou P(=O)(R') , où R' représente un radical alkyle contenant de 1 à 7 atomes de carbone ou un radical phényle - formule (V) dans laquelle, - les symboles R' et R2, ont la définition donnée ci-dessus - les symboles R7, semblable ou différent de R' ou R2, représente un radical alkyle contenant de 1 à 7 atomes de carbone, de préférence de 1 à 2 atomes de carbone - le symbole A' représente ùO-P(=O)-O-. Dans le cas de cations de la famille du phosphore, on peut mentionner les groupes bétaïnes de formules (VI) et (VII): ù P(+)(R')(R2) ù R ù A ù O c-> (VI) ù R ù A' (ù O - ) ù R ù P(+)(R')(R2)(R7) (VII) - formule (VI) dans laquelle les symboles R' , R2 , R et A ont la définition donnée ci-dessus - formule (VII) dans laquelle - les symboles R' , R2, R7 et R ont la définition donnée ci-dessus - le symbole A' représente ùO-P(=O)-ODans le cas de cations de la famille du soufre, on peut mentionner les groupes bétaïnes de formules (VIII) et (IX): ùS(+)(R')ùRùAùO(-) (VIII) ù R ù A' (ù O 0) ù R ù S(+)(R')(R2) (IX) - formule (VIII) dans laquelle les symboles R', R et A ont la définition donnée ci-20 dessus - formule (IX) dans laquelle - les symboles R', R2 et R ont la définition donnée ci-dessus -le symbole A' représente ùO-P(=O)-O-. 25 Les unités A, B, avec éventuellement d'autres unités, forment de préférence une chaîne hydrocarbonée polyalkylène (appelée aussi squelette) éventuellement interrompue par un ou plusieurs atomes d'azote ou de soufre. Les groupes bétaïnes peuvent être reliés aux atomes de carbone d'une chaîne hydrocarbonée du polymère par l'intermédiaire notamment d'un motif hydrocarboné 30 divalent ou polyvalent (par exemple alkylène ou arylène) éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes, d'oxygène notamment, un motif ester, un motif amide, ou bien par un lien valentiel. Dans le copolymère, l'ensemble des unités comprenant un groupe bétaïne peut être constitué d'unités semblables ou différentes. 35 Le copolymère peut notamment être obtenu par polymérisation radicalaire en solution aqueuse de monomères comprenant des monomères pouvant mener aux unités B, et des monomères comprenant un groupe bétaïne éthyléniquement insaturé, notamment de monomères éthyléniquement insaturés portant au moins un groupe bétaïne de formule (I) à (IX) ci-dessus. Lesdits monomères peuvent présenter, à titre d'exemple: - un ou plusieurs radicaux hydrocarbonés mono- ou poly-éthyléniquement insaturés (notamment vinyle, allyle, styrényle ...), - un ou plusieurs radicaux esters mono- ou poly-éthyléniquement insaturés (notamment acrylate, méthacrylate, maléate .), et/ou - un ou plusieurs radicaux amides mono- ou poly-éthyléniquement insaturés (notamment acrylamido, méthacrylamido ...). Les unités A peuvent dériver d'au moins un monomère bétaïne sélectionné dans le groupe constitué des monomères suivants: - les alkylsulfonates ou phosphonates de dialkylammonium alkyl acrylates ou méthacrylates, acrylamido ou méthacrylamido, comme: - le sulfopropyl diméthyl ammonium éthyl méthacrylate, commercialisé par RASCHIG sous le nom SPE : it e + ô (SPE) - le sulfoéthyl diméthyl ammonium éthyl méthacrylate et le sulfobutyl diméthyl ammonium éthyl méthacrylate: / - \/ rr ~0 0 0 25 dont la synthèse est décrite dans l'article Sulfobetaine Zwitterionomers based on n-butyl acrylate and 2-Ethoxyethyl acrylate : monomer synthesis and copolymerization behavior , Journal of Polymer Science 40, 511-523 (2002). - le sulfohydroxypropyl diméthyl ammonium éthyl méthacrylate: V I OH o s--d) o (SHPE) 30 - le sulfopropyl diméthylammonium propyl acrylamide:20 O 0 N/~\N / \ // 00 H O dont la synthèse est décrite dans l'article "Synthesis and solubility of the poly(sulfobetaine)s and the corresponding cationic polymers: 1. Synthesis and characterization of sulfobetaines and the corresponding cationic monomers by nuclear magnetic resonance spectra", Wen-Fu Lee and Chan- Chang Tsai, Polymer, 35 (10), 2210-2217 (1994). - le sulfopropyl diméthylammonium propyl méthacrylamide, commercialisé par RASCHIG sous le nom SPP: ~ //O o /00 H / \ O (SPP), - le sulfohydroxypropyl diméthyl ammonium propyl méthacrylamido Ç=0 OH O H,NNC)SùCP o (SHPP) le sulfopropyl diéthyl ammonium éthyl méthacrylate: o~~N Oo O \ /S~00 /) o dont la synthèse est décrite dans l'article Poly(sulphopropylbetaines) : 1. 15 Synthesis and characterization , V. M. Monroy Soto and J. C. Galin, Polymer, 1984, Vol 25, 121-128. - le sulfohydroxypropyl diéthyl ammonium éthyl méthacrylate: o\/\Np~~~s~ 00 -les monomères bétaïnes hétérocycliques , comme: 20 - les sulfobétaines dérivées de la pipérazine: o O N/ pN/s00 \ /\ 0 O o 0 Où CH / ~ ON/S// ( 2)>>ùN // CP Où(CHz) O ^ 1\N/\/~S~O OO NJ GO S/O O dont la synthèse est décrite dans l'article Hydrophobically Modified Zwitterionic Polymers : Synthesis, Bulk Properties, and Miscibility with Inorganic Salts , P. Koberle and A. Laschewsky, Macromolecules 27, 2165-2173 (1994) - les sulfobétaines dérivées des 2-vinylpyridine et 4-vinylpyridine, comme - la 2-vinyl (3-sulfopropyl) pyridinium bétaïne (2SPV), commercialisée par RASCHIG sous le nom SPV, O\S~ O ()O'(2SPV), - la 4-vinyl (3-sulfopropyl) pyridinium bétaïne (4SPV) dont la synthèse est décrite dans l'article Evidence of ionic aggregates in some ampholytic polymers by transmission electron microscopy , V. M. Castano and A. E. Gonzalez, J. Cardoso, O. Manero and V. M. Monroy, J. Mater. Res., 5 (3), 654-657 (1990): `(4SPV) - la 1-vinyl-3-(3-sulfopropyl) imidazolium bétaïne: N NO\ O No OD / O N Op\ / /`O \ / dont la synthèse est décrite dans l'article "Aqueous solution properties of a poly(vinyl imidazolium sulphobetaine)", J. C. Salamone, W. Volkson, A.P. Oison, 20 S.C. Israel, Polymer, 19, 1157-1162 (1978) - les alkylsulfonates ou phosphonates de dialkylammonium alkyl allyliques, comme la sulfopropyl méthyl diallyl ammonium bétaine:15 N eo O /0\/\/ 0 dont la synthèse est décrite dans l'article New poly(carbobetaine)s made from zwitterionic diallylammonium monomers , Favresse, Philippe ; Laschewsky, Andre , Macromolecular Chemistry and Physics , 200(4), 887-895 (1999). -les alkylsulfonates ou phosphonates de dialkylammonium alkyl styréniques, comme: / G N -7\S% / lio~ O0 @N, \~ e (CH2)9-CH3 O , o dont la synthèse est décrite dans l'article Hydrophobically Modified Zwitterionic Polymers : Synthesis, Bulk Properties, and Miscibility with Inorganic Salts , P. Koberle and A. Laschewsky, Macromolecules 27, 2165-2173 (1994). - les bétaïnes issues de diènes et d'anhydrides éthyléniquement insaturés comme: C9Hi9ùCH=CHùCH=CH -o o / ~o /N / O ^ ^ o / \ // 00 o et dont la synthèse est décrite dans l'article Hydrophobically Modified Zwitterionic Polymers : Synthesis, Bulk Properties, and Miscibility with Inorganic Salts , P. Koberle and A. Laschewsky, Macromolecules 27, 2165-2173 (1994) - les phosphobétaines, comme: O, ~ o oe (D, ~ (MPC) ou encore : I II / 0`/\/~O O~\ â 00 (VPC) La synthèse du MPC et du VPC est décrite dans EP 810 239 B1 (Biocompatibles, Alister et al.). C9H19 O N ~/~\ S~ // 00 0 Le polymère selon l'invention peut également être obtenu de manière connue par modification chimique d'un polymère dit polymère précurseur. Ainsi des unités sulfobétaïne peuvent être obtenues par modification chimique d'unités d'un polymère précurseur, de préférence par modification chimique d'un polymère comprenant des fonctions amines pendantes, à l'aide d'un composé électrophile sulfonaté, de préférence une sultone (propanesultone, butanesultone), un halogenoalkylsulfonate. Quelques exemples de synthèse sont donnés ci-après: CH3 ù CH2ù C C= 0 o O~~No 00 0 ùCHùCH 102H O 00 H'N~/N~/S~ O 0 CH CH- 1 CO2H 0 N Cl i CHù CH I 00 O S03Na COZH k~S~ 0 +NaCI 0 Cl CH3 CH2ù C C=0 0 SO3Na O NQ _ 0 0 I~uO + NaCI Les principales voies d'accès par modification chimique de polymère précurseur par les sultones et les halogenoalkylsufonates sont décrites notamment dans les documents suivants: - "Synthesis and aqueous solutionbehaviour of copolymers containing sulfobetaine moieties in side chains", I.V. Berlinova, I.V. Dimitrov, R.G. Kalinova, N.G. Vladimirov, Polymer 41, 831-837 (2000) - "Poly(sulfobetaine)s and corresponding cationic polymers: 3. Synthesis and dilute aqueous solution properties of poly(sulfobetaine) s derived from styrene-maleic anhydride)", Wen-Fu Lee and Chun-Hsiung Lee, Polymer 38 (4), 971-979 (1997) - "Poly(sulfobetaine)s and corresponding cationic polymers. VIII. Synthesis and aqueous solution properties of a cationic poly(methyl iodide quaternized styrene-N,N-dimethylaminopropyl maleamidic acid) copolymer", Lee, Wen-Fu; Chen, Yan-Ming, Journal of Applied Polymer Science 80, 1619-1626 (2001) - "Synthesis of polybetaines with narrow molecular mass distribution and controlled architecture", Andrew B. Lowe, Norman C. Billingham and Steven P. Armes, Chern. Comrnun., 1555-1556 (1996) - "Synthesis and Properties of Low- Polydispersity Poly(sulfopropylbetaine)s and Their Block Copolymers", Andrew B. Lowe, Norman C. Billingham, and Steven P. Armes, Macromolecules 32, 2141-2146 (1999) - demande de brevet japonais publiée le 21 décembre 1999, sous le numéro 11-349826. La préparation de polyphosphonato- et phosphinatobétaïnes par modification chimique est reportée dans New polymeric phosphonato-, phosphinato- and carboxybétaïnes , T. Hamaide, Makromolecular Chemistry 187, 1097-1107 (1986). Selon un mode de réalisation préféré, les unités A présentent l'une des formules suivantes: o,s=o o0 -(SPE)- ~ ô -(SPP)-/\ 0,s,0 ~0 -(SHPE)--(SHPP)- Unités B Les unités B sont des unités cationiques ou potentiellement cationiques comprenant au 1, 2, 3, ou plus groupes cationiques ou potentiellement cationiques, dans la chaîne formant le squelette du copolymère ou en position latérale par rapport à la chaîne formant le squelette du copolymère. Les unités B cationiques sont de préférence des unités comprenant au moins un groupe ammonium quaternaire. Les unités B potentiellement cationiques sont des unités comprenant au moins un groupe amine ternaire ou dialkylamide. A titre d'exemples de monomères potentiellement cationiques B dont peuvent dériver les unités B on peut mentionner: • les N,N(dialkylaminowalkyl)amides d'acides carboxyliques a-R monoéthyléniquement insaturés comme le N,N-diméthylaminométhyl acrylamide ou -méthacrylamide, le 2(N,N-diméthylamino)éthyl-acrylamide ou -méthacrylamide, le 3(N,N-diméthylamino)propyl-acrylamide ou -méthacrylamide, le 4(N,N-diméthylamino)butyl-acrylamide ou -méthacrylamide • les aminoesters a-8 monoéthyléniquement insaturés comme le 2(diméthyl amino)éthyl acrylate (ADAM), 2(diméthyl amino)éthyl méthacrylate (DMAM), le 3(diméthyl amino)propyl méthacrylate, le 2(tertiobutylamino)éthyl méthacrylate, le 2(dipentylamino)éthyl méthacrylate, le 2(diéthylamino)éthyl méthacrylate • les vinylpyridines • la vinyl amine • les vinylimidazolines • des monomères précurseurs de fonctions amines tels que le N-vinyl formamide, le N-vinyl acétamide, ... qui engendrent des fonctions amines primaires par simple hydrolyse acide ou basique. A titre d'exemples de monomères cationiques B dont peuvent dériver les unités B, on peut mentionner: - les monomères ammoniumacryloyles ou acryloyloxy comme - le chlorure de triméthylammoniumpropylméthacrylate, - le chlorure ou le bromure de triméthylammoniuméthylacrylamide ou méthacrylamide, - le méthylsulfate de triméthylammoniumbutylacrylamide ou méthacrylamide, - le méthylsulfate de triméthylammoniumpropylméthacrylamide (MES), - le chlorure de (3-méthacrylamidopropyl)triméthylammonium (MAPTAC), - le chlorure de (3-acrylamidopropyl)triméthylammonium (APTAC), - le chlorure ou le méthylsulfate de méthacryloyloxyéthyl triméthylammonium, - le chlorure d'acryloyloxyéthyl triméthylammonium ; ou le méthylsulfate d'acryloyloxyéthyl triméthylammonium (ADAMQUAT Cl ou ADAMQUAT MeS), - - le méthyle sulfate de méthyldiethylammonium éthyle acrylate (ADAEQUAT MeS), -le chlorure ou méthyle sulfate de benzyldimethylammonium éthyle acrylate (ADAMQUAT BZ 80), - le bromure, chlorure ou méthylsulfate de 1-éthyl 2-vinylpyridinium, de 1-éthyl 4-vinylpyridinium ; - les monomères N,N-dialkyldiallylamines comme le chlorure de N,N-diméthyldiallylammonium (DADMAC) ; - le chlorure de diméthylaminopropylméthacrylamide,N-(3-chloro-2-hydroxypropyl) triméthylammonium (DIQUAT chlorure), - le methylsulfate de diméthylaminopropylméthacrylamide,N-(3-methylsulfate-2- hydroxypropyl) triméthylammonium (DIQUAT methylsulfate) - le monomère de formule O'\/\N+'\/\NX H / \ OH I où X- est un anion, de préférence chlorure ou méthylsulfate. A titre d'exemples de monomères potentiellement cationiques B dont peuvent dériver les unités B: - les N, N(dialkylaminowalkyl)amides d'acides carboxyliques a-8 monoéthyléniquement insaturés comme le N,N-diméthylaminométhyl - acrylamide ou -méthacrylamide, le 2(N,N-diméthylamino)éthyl-acrylamide ou - méthacrylamide, le 3(N,N-diméthylamino)propyl-acrylamide ou -méthacrylamide, le 4(N,N-diméthylamino)butyl-acrylamide ou -méthacrylamide - les aminoesters a-8 monoéthyléniquement insaturés comme le 2(diméthyl amino)éthyl acrylate (ADAM), 2(diméthyl amino)éthyl méthacrylate (DMAM), le 3(diméthyl amino)propyl méthacrylate, le 2(tertiobutylamino)éthyl méthacrylate, le 2(dipentylamino)éthyl méthacrylate, le 2(diéthylamino)éthyl méthacrylate -les vinylpyridines - la vinyl amine - les vinylimidazolines - des monomères précurseurs de fonctions amines tels que le N-vinyl formamide, le N-vinyl acétamide, ... qui engendrent des fonctions amines primaires par simple hydrolyse acide ou basique. Unités C A titre d'exemples de monomères non ioniques CN hydrophobes dont peuvent dériver les unités CN hydrophobes: - les monomères vinylaromatiques tels que styrène, alpha-méthylstyrène, vinyltoluène... -les halogénures de vinyle ou de vinylidène, comme le chlorure de vinyle, chlorure de vinylidène - les C1-C12 alkylesters d'acides a-(3 monoéthyléniquement insaturés tels que les acrylates et méthacrylates de méthyle, éthyle, butyle, acrylate de 2-éthylhexyle ... - les esters de vinyle ou d'allyle d'acides carboxyliques saturés tels que les acétates, propionates, versatates, stéarates ... de vinyle ou d'allyle - les nitriles a-(3 monoéthyléniquement insaturés contenant de 3 à 12 atomes de carbone, comme l'acrylonitrile, le methacrylonitrile ... - les a-oléfines comme l'éthylène ... - les diènes conjugués, comme le butadiène, l'isoprène, le chloroprène, - le diethyleneglycolethyletheracrylate ou le diethyleneglycolethylethermethacrylate. A titre d'exemples de monomères non ioniques hydrophiles CN dont peuvent dériver les unités CN non ioniques hydrophiles, on peut mentionner: - les hydroxyalkylesters d'acides a-(3 éthyléniquement insaturés comme les acrylates et méthacrylates d'hydroxyéthyle, d'hydroxypropyle, le glycérol monométhacrylate... - les amides a-13 éthyléniquement insaturés comme l'acrylamide (AM), le méthacrylamide, le N-méthylolacrylamide ... - les monomères a-3 éthyléniquement insaturés portant un segment polyoxyalkyléné hydrosoluble du type polyoxyde d'éthylène, comme les polyoxyde le cas échéant statistique ou à blocs d'éthylène et/ou de propylène a-méthacrylates (BISOMER S20W, S10W, ... de LAPORTE) ou a,w-diméthacrylates, le SIPOMER BEM de RHODIA (méthacrylate de polyoxyéthylène w-béhényle éventuellement en mélange), le SIPOMER SEM-25 de RHODIA (méthacrylate de polyoxyéthylène w-tristyrylphényle) ... - les monomères a-(3 éthyléniquement insaturés précurseurs d'unités ou de segments hydrophiles tels que l'acétate de vinyle qui, une fois polymérisés, peuvent être hydrolysés pour engendrer des unités alcool vinylique ou des segments alcool polyvinylique - les vinylpyrrolidones -les monomères a-(3 éthyléniquement insaturés de type uréido et en particulier le méthacrylamido de 2-imidazolidinone éthyle éventuellement en mélange (Sipomer WAM 35 II de RHODIA) - le nonethyleneglycolmethyletheracrylate ou le nonethyleneglycolmethylethermethacrylate. A titre d'exemples de monomères anioniques ou potentiellement anioniques CA, dont peuvent dériver des unités CA anioniques ou potentiellement anioniques, on peut mentionner : - des monomères possédant au moins une fonction carboxylique, comme les acides carboxyliques a-6 éthyléniquement insaturés ou les anhydrides correspondants, tels que les acides ou anhydrides acrylique, méthacrylique, maleique, l'acide fumarique, l'acide itaconique, le N-méthacroyl alanine, le N-acryloylglycine et leurs sels hydrosolubles - des monomères précurseurs de fonctions carboxylates, comme l'acrylate de tertiobutyle, qui engendrent, après polymérisation, des fonctions carboxyliques par hydrolyse. - des monomères possédant au moins une fonction sulfate ou sulfonate, comme le 2-sulfooxyethyl méthacrylate, l'acide vinylbenzène sulfonique, l'acide allyl sulfonique, le 2-acrylamido-2méthylpropane sulfonique, l'acrylate ou le méthacrylate de sulfoethyle , l'acrylate ou le méthacrylate de sulfopropyle et leurs sels hydrosolubles - des monomères possédant au moins une fonction phosphonate ou phosphate, comme l'acide vinylphosphonique,... les esters de phosphates éthyléniquement insaturés tels que les phosphates dérivés du méthacrylate d'hydroxyéthyle (Empicryl 6835 de RHODIA) et ceux dérivés des méthacrylates de polyoxyalkylènes et leurs sels hydrosolubles. Selon des modes de réalisation intéressants, le copolymère est: - d'un copolymère dérivant de - A: SPE, de préférence de 5 à 95 mol%, plus préférablement de 10 à 90 mol%, et - B: MAPTAC, de préférence de 5 à 95 mol%, plus préférablement de 10 à 90 mol%, - d'un copolymère dérivant de -A: SPE, de préférence de 5 à 95 mol%, plus préférablement de 10 à 90 mol%, et - B: DIQUAT, de préférence de 5 à 95 mol%, plus préférablement de 10 à 90 mol%, - d'un copolymère dérivant de - A: SPE, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, - B: MAPTAC, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, et - C: acrylamide, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, - d'un copolymère dérivant de - A: SPE, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, - B: DIQUAT, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, et - C: acrylamide, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, - d'un copolymère dérivant de - A: SPP, de préférence de 5 à 95 mol%, plus préférablement de 10 à 90 mol%, et - B: MAPTAC, de préférence 5 à 95 mol%, plus préférablement de 10 à 90 mol%, - d'un copolymère dérivant de - A: SPP, de préférence de 5 à 95 mol%, plus préférablement de 10 à 90 mol%, et - B: DIQUAT, de préférence de 5 à 95 mol%, plus préférablement de 10 à 90 mol%, - d'un copolymère dérivant de - A: SPP, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, - B: MAPTAC, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, et - C: acrylamide, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, ou - d'un copolymère dérivant de - A: SPP, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, - B: DIQUAT, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, et - C: acrylamide, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 25 mol%. La masse molaire moyenne en masse du copolymère est de préférence comprise entre 5000 g/mol et 400000 g/mol (valeur relative, calibrée en GPC aqueuse avec des étalons de polyoxyde d'éthylène). La masse molaire moyenne en masse absolue peut 30 être de préférence comprise entre 10000 et 4000000 g/mol. De préférence le copolymère est hydrosoluble ou hydrodispersable. Le copolymère selon l'invention peut être présenté notamment sous forme de poudre, sous forme de dispersion dans un liquide ou sous forme de solution dans un solvant (eau ou autre). La forme dépend généralement des exigences liées à l'utilisation 35 du copolymère. Elle peut être aussi liée au procédé de préparation du copolymère. Compositions Le copolymère peut être utilisé dans une composition, typiquement une composition destinée à être appliquée sur une surface. Le copolymère peut ainsi être utilisé dans les domaines des compostions cosmétiques, des compositions pour les soins ménagers (détergence, lessives, liquide vaisselles, produits pour les lave-vaisselle, produits de nettoyages des surfaces dures, etc) des compositions pour les soins (notamment nettoyage) industriels ou institutionnels, des compositions de traitement de surfaces visant à en modifier les propriétés telles que I'hydrophilie, l'adhésion, des compositions mises en oeuvre dans les techniques d'extraction de pétrole ou de gaz, des compositions de peinture, des compositions phytosanitaires, des revêtements ou traitements industriels ou professionnels destinés à faciliter un nettoyage un ultérieur, des compositions de traitements des métaux ou des plastiques. Le copolymère peut en outre être utilisé en tant qu'agent de floculation, ou agent de dépôt sur une surface ou agent d'aide au dépôt sur une surface. Ainsi des compositions utiles peuvent être des compositions pour le traitement ou la modification de surfaces comprenant: - un vecteur de préférence liquide, par exemple un vecteur cosmétiquement acceptable, - le copolymère, - éventuellement un tensioactif, - éventuellement un sel, un acide et/ou une base, et - éventuellement un agent pour le traitement ou la modification de la surface. La quantité en poids de copolymère (en poids de matière sèche) par rapport à la composition est de préférence supérieure à 0,001 %, de préférence supérieure à 0,01 %, par exemple de l'ordre de 0,1 à 0,9%. Elle peut être est inférieure à 10%, souvent inférieure à 5% et même à 1%. La quantité en poids peut dépendre de la nature du traitement de surface ou de la modification. Avantageusement la composition comprend un tensioactif anionique ou amphotère. La composition peut comprendre un tensioactif non ionique. Elle peut comprendre un mélange ou une association de tensioactifs anioniques, amphotères et/ou non ioniques. Avantageusement les unités B sont sous forme cationiques au pH de la composition. Selon un mode de réalisation préférentiel la composition: -comprend un tensioactif anionique ou amphotère, et35 - comprend des coacervats ou elle forme des coacervats par dilution et/ou modification du pH. Pour cela le copolymère, le tensioactif anionique ou amphotère, le vecteur, éventuellement d'autres tensioactifs, un sel, une base et/ou acide, et leurs quantités, sont tels que au moins une partie de système constitué du copolymère, du tensioactif anionique ou amphotère, du vecteur, et éventuellement les autres tensioactifs, sel, base et/ou acide - forme des coacervats par dilution et/ou modification du pH, ou comprend des coacervats. L'agent pour le traitement ou la modification de la surface peut par exemple être un polyorganosiloxane, un actif anti-pelliculaire, un parfum, une huile, ou un filtre UV. En ce qui concerne la composition il peut notamment s'agir: - d'une composition cosmétique, de préférence destinée à être rincée, de préférence un shampooing, un produit de mise en forme des cheveux, un après-shampooing, un produit de soin des cheveux, un produit de soin de la peau ou un gel douche, - d'une composition détergente ou rinçante pour les soins ménagers ou industriels ou institutionnels, de préférence pour le soin du linge ou pour le nettoyage ou le traitement de surfaces dures. La composition peut être utilisée dans un procédé de traitement ou de modification d'une surface, comprenant les étapes suivantes: - appliquer sur la surface la composition, et - éventuellement, éliminer le vecteur ou diluer la composition ou modifier le pH. Quand la surface est la peau ou les cheveux, le traitement ou la modification peuvent par exemple être un conditionnement de la peau ou du cheveux. Dans le domaine des soins ménagers industriels ou institutionnels, la surface peut notamment être une surface textile (la composition pouvant être une lessive ou un adoucissant par exemple) ou une surface dure. La surface peut également être une surface de type non tissée, par exemple une 35 surface présente dans des produit d'hygiène domestique tels que des lingettes, et/ou une surface présente dans des produits d'hygiène personnelle, telle qu'une surface textile entrant des la confection de couches pour bébés, de produits de protection féminine ou de produits pour l'incontinence adulte. Composition cosmétique Quand le copolymère est utilisé dans une composition (ou "formulation") cosmétique, il peut aider ou contribuer à un dépôt de matière (effet conditionneur), et/ou, plus généralement, à optimiser des effets cosmétiques tels la douceur, la souplesse, le démêlage, la brillance, l'aptitude au coiffage sur cheveux secs ou mouillés. Il peut aider à la conception de formulations faciles à préparer, faciles mettre en oeuvre, et suffisamment stables. En outre, il peut contribuer à proposer de nouvelles compositions cosmétiques, en particulier destinées à être rincées, présentant des qualités améliorées en matière de stabilité et/ou de simplification des formulations et/ou de transparence et/ou de qualités cosmétiques (mentionnées ci-dessus) et/ou de dépôt de matière (dépôt du copolymère ou dépôt d'autres matières comme des huiles minérale, végétales ou synthétiques, par exemples de huiles silicones, ou "polyorganosiloxanes"). Les compositions cosmétiques sont de préférence des compositions destinées à être rincées. Il peut s'agir par exemple d'un shampooing, d'un gel-douche ou d'un après-shampooing. Il peut néanmoins s'agir d'une composition de soin capillaire qui n'est pas destinée à être rincée, par exemple un après shampooing destiné à ne pas être rincé, un lait démêlant, une eau démêlante, une eau de lissage, un revêtement de cuticule, un produit de soin capillaire coiffant et/ou recoiffant, un produit de protection solaire, une crème de soin, un démaquillant, un maquillage, des lingettes démaquillantes ou hydratantes, des mousses à raser, des mousses coiffantes ou fixantes. L'invention concerne aussi l'utilisation du copolymère dans les compositions cosmétiques. Les compositions, lorsqu'elles comprennent un agent conditionneur, par exemple une silicone (appelée de manière équivalente un polyorganosiloxane), favorisent le dépôt dudit agent. Le copolymère aide ainsi au dépôt d'agents conditionneurs, plus particulièrement de silicones (ou polyorganosiloxanes). En outre, les compositions comprenant un polyorganosiloxane et le copolymère présentent d'excellentes propriétés conditionnantes, pour les cheveux ou la peau, ainsi que des propriétés sensorielles ou cosmétiques intéressantes, qui peuvent être recherchées par les consommateurs. Ainsi elles peuvent procurer un profil intéressant de douceur, de souplesse, de volume, de démêlage, d'aptitude au coiffage sur cheveux mouillé et/ou d'aptitude au coiffage sur cheveux sec. Ces effets peuvent rendre plus simples les formulations et/ou moins coûteuses. Les compositions présentent en outre des propriétés de moussage satisfaisantes, notamment en eau dure. Les compositions cosmétiques peuvent comprendre avantageusement de 0,01% à 5% en poids du copolymère, de préférence de 0,05 à 1,5 % en poids, par exemple de 0,1 à 0,5% en poids. On précise que le copolymère peut être introduit dans la composition sous forme d'une solution aqueuse plus ou moins concentrée. Les quantités mentionnées ci-dessus sont des quantités exprimées en extrait sec. Vecteur cosmétiquement acceptable des compositions cosmétiques Tout vecteur cosmétiquement acceptable permettant de formuler le copolymère ampholyte et d'obtenir la forme de composition cosmétique désirée, pour l'utilisation visée, peut être utilisé. Différents vecteurs cosmétiquement acceptables pour différents types de formulations sont connus de l'homme du métier. A titre d'exemples de vecteurs cosmétiquement acceptables, on peut citer les vecteurs aqueux (comprenant de l'eau), les vecteurs alcooliques (comprenant un alcool, par exemple de l'éthanol, l'isopropanol, l'éthylène glycol ou les polyéthylène glycol), le propylène glycol, les vecteurs hydro-alcooliques (comprenant un mélange d'eau et d'un alcool par exemple de l'éthanol, I'isopropanol, l'éthylène glycol ou les polyéthylène glycol). Certaines huiles, volatiles ou non, peuvent également être utilisées. On cite par exemple les silicones fluides, tels que le cyclopentasiloxane, par exemple le Mirasil CM5 commercialisé par Rhodia. L'homme du métier sait choisir les vecteurs adaptés aux types de formulations souhaités, et aux utilisations visées. Par exemple des vecteurs aqueux sont généralement utilisés pour des shampooings ou gels-douche. Un vecteur propylène glycol peut être utilisé pour des compositions sous forme de crèmes. Un vecteur cyclométhicone peut être utilisé pour des compositions de maquillage, par exemple pour des fonds de teint. Tensioactifs dans les compositions cosmétiques La composition est une composition aqueuse comprenant éventuellement des tensioactifs. Il peut s'agir d'un mélange de différents tensioactifs. Les tensioactifs compris dans la composition comprennent de préférence au moins un tensioactif anionique. Les tensioactifs peuvent également comprendre des tensioactifs amphotères (amphotères vrais ou zwitterioniques), des tensioactifs neutres (tensioactifs non ioniques) et/ou des tensioactifs cationiques. Les compositions comprenant au moins un tensioactif anionique et au moins un tensioactif amphotère sont particulièrement avantageuses, notamment pour des raisons de douceur. La teneur totale en tensioactifs dans la composition est généralement comprise entre 0 et 30% en poids. Pour des compositions destinées au traitement des cheveux, comme des shampooings, la teneur en tensioactif est avantageusement comprise entre 10 et 20% en poids. De telles compositions peuvent comprendre des sels, par exemple du chlorure de sodium ou d'ammonium, avantageusement en teneur inférieure à 3% en poids. Pour des compositions destinées au traitement de la peau, comme des gels-douche, la teneur en tensioactif est avantageusement comprise entre 5 et 15% en poids. De telles compositions comprennent également de préférence au moins 2% en poids de sels, par exemple du chlorure de sodium ou d'ammonium. Pour des après-shampooings, la teneur en tensioactifs peut être inférieure à 5% en poids. La proportion en poids de tensioactifs anioniques par rapport à l'ensemble des tensioactifs est de préférence supérieure à 50%, de préférence supérieure à 70%. Paramètres (pH) utiles pour les compositions cosmétiques Le pH de la composition peut être est supérieur ou égal à 5,5. Il est par exemple compris entre 5,5 et 7,5, de préférence entre 6 et 6,5. Toutefois le pH de la composition peut être de 3,5 à moins de 5,5, de préférence compris entre 4,5 et moins de 5,5, de préférence de 5 à moins de 5,5. Le pH dépend évidemment des composés présents dans la composition. On peut évidemment utiliser dans la composition des agents de régulation du pH, acides ou bases, par exemple de l'acide citrique, ou de l'hydroxyde de sodium, de potassium ou d'ammonium. Natures des tensioactifs pour les compositions cosmétiques Les tensioactifs anioniques peuvent être choisis parmi les tensioactifs suivants: - les alkylesters sulfonates, par exemple de formule R-CH(SO3M)-CH2OOOR', ou les alkylesters sulfates, par exemple de formule R-CH(OSO3M)-CH2OOOR', où R représente un radical alkyle en C8-C20, de préférence en C10-C16, R' un radical alkyle en C1-C6, de préférence en C1-C3 et M un cation alcalino-terreux, par exemple sodium, ou le cation ammonium. On peut citer tout particulièrement les méthyl ester sulfonates dont le radical R est en C14-C16; - les alkylbenzènesulfonates, plus particulièrement en C9-C20, les alkylsulfonates primaires ou secondaires, notamment en Ç8-C22, les alkylglycérol sulfonates ; - les alkylsulfates par exemple de formule ROSO3M, où R représente un radical alkyle ou hydroxyalkyle en C10-C24, de préférence en C12-C20 ; M un cation de même définition que ci-dessus ; - les alkyléthersulfates par exemple de formule RO(OA)nSO3M où R représente un radical alkyle ou hydroxyalkyle en C10-C24, de préférence en C12-C20 ; OA représentant un groupement éthoxylé et/ou propoxylé ; M représentant un cation de même définition que ci-dessus, n variant généralement de 1 à 4, comme par exemple le lauryléthersulfate avec n = 2 ; les alkylamides sulfates, par exemple de formule RCONHR'OSO3M où R représente un radical alkyle en C2-C22, de préférence en C6-C20, R' un radical alkyle en C2-C3, M représentant un cation de même définition que ci-dessus, ainsi que leurs dérivés polyalcoxylés (éthoxylés et/ou propoxylés) (alkylamidoether sulfates - les sels d'acides gras saturés ou insaturés, par exemple comme ceux en C8-C24, de préférence en C14-C20 et d'un cation alcalino-terreux, les N-acyl N-alkyltaurates, les alkyliséthionates, les alkylsuccinamates et alkylsulfo succinates, les monoesters ou diesters de sulfosuccinates, les N-acyl sarcosinates, les polyéthoxycarboxylates ; - les mono et di esters phosphates, par exemple de formule suivante : (RO)X P(=O)(OM)X ou R représente un radical alkyle, alkylaryle, arylalkyle, aryle, éventuellement polyalcoxylés, x et x' étant égaux à 1 ou 2, à la condition que la somme de x et x' soit égale à 3, M représentant un cation alcalino-terreux ; Les tensioactifs non ioniques peuvent être choisis parmi les tensioactifs suivants: - les alcools gras alcoxylés ; - les triglycérides alcoxylés -les acides gras alcoxylés - les esters de sorbitan alcoxylés les amines grasses alcoxylées - les di(phényl-1 éthyl) phénols alcoxylés - les tri(phényl-1 éthyl) phénols alcoxylés - les alkyls phénols alcoxylés les produits résultant de la condensation de l'oxyde d'éthylène avec un composé hydrophobe résultant de la condensation de l'oxyde de propylène avec le propylène glycol, tels les Pluronic commercialisés par BASF ; les produits résultant de la condensation de l'oxyde d'éthylène le composé résultant de la condensation de l'oxyde de propylène avec I'éthylènediamine, tels les Tetronic commercialisés par BASF ; - les alkylpolyglycosides comme ceux décrits dans US 4565647 ; - les amides d'acides gras par exemple en C8-C20 ; Les tensioactifs amphotères (amphotères vrais comprenant un groupe ioniques et un groupe potentiellement ionique de charge opposée, ou zwitterioniques comprenant simultanément deux charges opposées) peuvent être choisis parmi les tensioactifs suivants: - les béta'ines de manière générale, notamment carboxybétaïnes de par exemple la lauryl bétaïne (Mirataine BB de la société Rhodia) ou I'octylbétaïne; les amidoalkylbétaïnes, comme la cocamidopropyl bétaïne (CAPB) (Mirataine BDJ de la société Rhodia Chimie) ; - les sulfo-bétaïnes ou sultaines comme la cocamidopropyl hydroxy sultaïne (Mirataine CBS de la société Rhodia) ; - les alkylamphoacétates et alkylamphodiacétates, comme par exemple comprenant une chaîne coco, lauryle (Miranol C2M, C32, L32 notamment, de la société Rhodia) ; - les alkylamphopropionates ou les alkylamphodipropionates, (Miranol C2M SF) ; -les alkyl amphohydroxypropyl sultaïnes (Miranol CS). Les tensioactifs cationiques peuvent être choisis parmi les sels d'amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyethoxylées, les sels d'ammonium quaternaires tels que les chlorures ou les bromures de tetraalkylammonium, d'alkylamidoalkylammonium, de trialkylbenzylammonium,de trialkylhydroxyalkylammonium, ou d'alkylpyridinium, les dérivés d'imidazoline, les oxydes d'amines à caractère cationique. A titre d'exemples de compositions utiles, on peut citer: - Les compositions sodium pour shampooings comprenant typiquement 12 à 16% en poids d'alkylethersulfate de sodium (par exemple laurylethersulfate de sodium SLES ) ou d'un mélange d'alkylethersulfate de sodium et d'alkylsulfate de sodium (par exemple laurylsulfate de sodium SLS ), 1 à 3 % d'un tensioactif amphotère (par exemple cocoamidopropylbétaïne CAPB ), 0.5 à 2 % d'un sel (par exemple chlorure de sodium). - Les compositions ammonium pour shampooings comprenant typiquement 12 à 16% en poids d'alkylethersulfate d'ammonium (par exemple laurylethersulfate d'ammonium ALES ) ou d'un mélange d'alkylethersulfate d'ammonium et d'alkylsulfate d'ammonium (par exemple laurylsulfate d'ammonium ALS ), 1 à 3 % d'un tensioactif amphotère (par exemple cocoamidopropylbétaïne CAPB ), 0 à 2 % d'un sel (par exemple chlorure d'ammonium). - Les compositions sodium pour gel-douche comprenant typiquement 6 à 10% en poids d'alkylethersulfate de sodium (par exemple laurylethersulfate de sodium SLES ) ou d'un mélange d'alkylethersulfate de sodium et d'alkylsulfate de sodium (par exemple laurylsulfate de sodium SLS ), 1 à 3 % d'un tensioactif amphotère (par exemple cocoamidopropylbétaïne CAPB ), 2 à 4 % d'un sel (par exemple chlorure de sodium). - Les compositions sodium pour gel-douche comprenant typiquement 6 à 10% en poids d'alkylethersulfate d'ammonium (par exemple laurylethersulfate d'ammonium ALES ) ou d'un mélange d'alkylethersulfate d'ammonium et d'alkylsulfate d'ammonium (par exemple laurylsulfate d'ammonium ALS ), 1 à 3 % d'un tensioactif amphotère (par exemple cocoamidopropylbétaïne CAPB ), 0 à 4 % d'un sel (par exemple chlorure d'ammonium). Autres composés pouvant être présents dans les compositions cosmétiques La composition peut comprendre tout autre composé utilisé dans les compositions cosmétiques destinées à être rincées (shampooing, gel-douche, après-shampooings...), ou destinées à ne pas être rincées. On cite par exemple les séquestrants, les adoussissants, les modificateurs de mousse, les colorants, les agents nacrant (pearlizers), les agents hydratants, les agents antipelliculaires ou antiséborrhéiques, les agents de mise en suspension, les agents de mise en émulsion, les céramides, les pseudocéramides, les éléctrolytes, les acides gras, les esters d'acides gras, les hydroxyacides, les épaississants, les parfums, les conservateurs, les filtres solaires organiques ou minéraux, les protéines, les vitamines, des polymères, des silicones "polyorganosiloxanes", des agents de stabilisation et/ou de conditionnement et/ou d'aide au conditionnement, autres que le copolymère ampholyte et que les polyorganosiloxanes, notamment des polymères. Certains de ces composés sont détaillés ci-dessous. Aqent de stabilisation et/ou de conditionnement et/ou d'aide au conditionnement La composition cosmétique selon l'invention peut avantageusement comprendre au moins un agent de stabilisation et/ou de conditionnement (agents conditionneurs) et/ou d'aide au conditionnement. On parle aussi parfois d'agents de suspension. Par aide au conditionnement, on entend que la présence de l'agent améliore le conditionnement lié à d'autres composés, par exemple des huiles ou silicones. Les agents sont entendus comme des agents différents du polyorganosiloxane de formule (I). De tels agents sont connus de l'homme du métier. La composition selon l'invention peut comprendre plusieurs de ces agents (mélanges ou combinaisons), pour associer leurs effets et/ou créer des synergies. Par ailleurs, certains agents peuvent exercer plusieurs fonctions. C'est le cas par exemple des polysaccharides, et leurs dérivés cationiques, par exemple des dérivés cationiques de guars. La proportion en poids de tels agents peut être typiquement de 0,1% à 10% en poids, de préférence de 0,3% à 8% en poids, pour des polysaccharides ou d'autres agents. A titre d'exemples d'agents de stabilisation (ou agents stabilisants), particulièrement utiles pour des compositions comprenant des polyorganosiloxanes, on peut citer: - les polyacrylates réticulés, par exemple les polymères de type CARBOPOL ou CARBOMER commercialisés par BF Goodrich ou Noveon, ACRITAMER commercialisés par RITA ou TEGO CARBOMER commercialisés par Goldschmidt. Ces composés peuvent être typiquement présents en quantité de 0,1 à 3%, de préférence de 0,3 à 2%, en poids par rapport à la composition. - les copolymères des acrylates/aminoacrylates/ itaconates PEG 20 alkyles C10-C30 commercialisés par National Starch sous le nom STRUCTURE PLUS. Ces composés peuvent être typiquement présents en quantité de 0,1 à 3%, de préférence de 0,3 à 2%, en poids par rapport à la composition. - les solides insolubles formant un réseau dans la composition. Il peut s'agir de mono et/ou di-esters d'acides gras d'éthylène glycol, les acides gras étant de préférence en C16-C18. Il peut en particulier s'agir d'éthylène glycol distéarate (EGDS), par exemple commercialisé par Rhodia en concentré avec d'autres ingrédient sous le nom MIRASHEEN. Ce composé peut être typiquement présent en quantité de 3 à 10%, de préférence de 5 à 8% en poids par rapport à la composition. On peut citer également des agents viscosants, gelifiants ou texturants comme les copolymères acryliques anioniques de type ACULYNE commercialisés par ISP ou Rohm & Haas), les polysaccharides et leurs dérivés non cationiques tels que les dérivés de la cellulose comme l'hydroxypropylcellulose, la carboxyméthylcellulose, les dérivés non-ioniques de guars comme I'hydroxypropyl guar (par exemple les Jaguar HP commercialisé par Rhodia), la caroube, la gomme de tara ou de cassia, la gomme xanthane (par exemple les Rhodicare commercialisés par Rhodia), les succinoglycanes (par exemple le Rheozan commercialisé par Rhodia), les alginates, les carraghénannes, les dérivés de la chitine ou tout autre polysaccharide à fonction texturante. Ces polysaccharides et leurs dérivés peuvent être incorporés seuls ou en combinaison synergique à d'autres polysaccharides. Ces composés peuvent être typiquement présents en quantité de 0,1 à 3%, de préférence de 0,3 à 1%, en poids par rapport à la composition. A titre d'exemples d'agents de stabilisation et/ou d'agents de conditionnement et/ou d'aide ou conditionnement, on peut citer: - les polymères cationiques dérivés de polysaccharides, par exemple les dérivés 35 cationiques de celluloses, les dérivés cationiques d'amidons, les dérivés cationiques de guars, les dérivés cationique de caroube. - les polymères cationiques synthétiques, - les mélanges ou combinaisons de ces agents. Les polymères cationiques, synthétiques ou non, pouvant assurer une fonction d'agent de conditionnement, sont notamment des polymères de type polyquaternium, comme par exemple les polyquaternium-1, polyquaternium-2, polyquaternium-4, polyquaternium-5, polyquaternium-6 (également connu comme Merquat 1000 disponible auprès de Nalco), polyquaternium-7 (également connu comme Merquat 5500 disponible auprès de Nalco), polyquaternium-8, polyquaternium-9, polyquaternium10 (également connu comme Polymer JR 400, commercialisé par Amercol), polyquaternium-11, polyquaternium-12, polyquaternium-13, polyquaternium-14, polyquaternium-15, polyquaternium-16, polyquaternium-17, polyquaternium-18, polyquaternium-19, polyquaternium-20, polyquaternium22 (également connu comme Merquat 280, 281, 298 disponibles auprès de Nalco), polyquaternium-24, polyquaternium-27, polyquaternium-28, polyquaternium- 29 (également connu comme Kytamer KCO disponible auprès de Amerchol), polyquaternium-30, polyquaternium-31, polyquaternium-32, polyquaternium-33, polyquaternium-34, polyquaternium-35, polyquaternium-36, polyquaternium-37, polyquaternium-39 (également connu comme Merquat 3300, 3331 disponibles auprès de Nalco), polyquaternium-44, polyquaternium-27 (également connu comme Merquat 2001 disponible auprès de Nalco) et polyquaternium-55. Comme mentionné ci-dessus la composition peut comprendre d'autres polymères, synthétiques ou naturels ou issus de procédé de préparation biologiques, le cas échéant fonctionnalisés, par exemple par des groupe cationiques ou neutres. Ces polymères peuvent avoir une action de stabilisation, de structuration des compositions, et/ou une action de conditionneur (dépôt à la surface de la peau ou des cheveux). On cite à titre d'exemples les dérivés cationiques de polysaccharides, comme les dérivés de guar ou de cellulose. Des polymères cationiques fonctionnalisés par des groupes hydrophobes comme des chaînes alkyles en C1-C14, de préférence en C2-C8, présentant éventuellement un groupement hydroxyle, peuvent être utilisés. Ces groupes hydrophobes sont rattachés à la chaîne polymérique principale par l'intermédiaire de liaisons éthers. Par ailleurs, et dans le cas des guars cationiques modifiés hydrophobes ou non, le groupement cationique est un groupement ammonium quaternaire portant trois radicaux, identiques ou non, choisis parmi l'hydrogène, un radical alkyle comprenant 1 à 22 atomes de carbone, plus particulièrement 1 à 14, de manière avantageuse 1 à 3 atomes de carbone. Le contre ion est un halogène, de préférence le chlore. Dans le cas des celluloses cationiques modifiées hydrophobes ou non, le groupement cationique est un groupement ammonium quaternaire portant trois radicaux, identiques ou non, choisis parmi l'hydrogène, un radical alkyle comprenant 1 à 10 atomes de carbone, plus particulièrement 1 à 6, de manière avantageuse 1 à 3 atomes de carbone. Le contre ion est un halogène, de préférence le chlore. Parmi les dérivés cationiques de guar, on peut citer le guar hydroxypropyl trimonium chlorure (JAGUAR C13S, C14S, ou C17, JAGUAR Excel, JAGUAR C 2000 commercialisés par la société Rhodia Chimie) ou I'hydroxypropyl guar hydroxypropyl trimonium chlorure (JAGUAR C162 commercialisés par RHODIA). Parmi les dérivés cationiques de cellulose, on pourra utiliser l'éther de poly(oxyéthanediyl-1,2) hydroxy-2 chlorure de triméthylammonium-3 propyl cellulose ou polyquaternium-10, comme le Polymer JR400 (dénomination INPI: PQ10) commercialisé par la société Amerchol. Peuvent également être utilisés des dérivés non ioniques de polysaccharides, par exemple du guar hydroxypropyl. Peuvent de même convenir, des polymères synthétiques, et plus particulièrement des homopolymères comme le polyméthacrylamidopropyl trimonium chlorure (Polycare 133 commercialisé par la société Rhodia Chimie). Les polymères cationiques présentent plus particulièrement une masse molaire en poids d'au moins 2000 g/mol et plus préférentiellement comprise entre 2.104 et 3.106 g/mol, selon leur degré de polymérisation éventuelle. Les masses molaires en poids des polymères sont habituellement mesurées par exclusion de taille. Eventuellement, elles peuvent être mesurées directement par diffusion de la lumière ou à partir de la viscosité intrinsèque en utilisant un étalonnage selon : "Viscosity-Molecular weight relationship, intrinsic chain flexibility and dynamic solution properties of guar galactomannan" de G. Robinson, S.B. Ross Murphy, E.R. Morris, Carbohydrate Research 107, p.17-32, 1982. Dans le cas des dérivés cationiques des polysaccharides, le degré d'hydroxyalkylation (substitution molaire ou MS) est de préférence compris entre 0 et 1,2. Toujours dans le cas de ces polymères, le degré de cationicité (degré de substitution ou DS) est plus particulièrement compris entre 0,01 et 0,6. C'est par exemple le cas des Jaguars C162 et C2000 commercialisés par la société Rhodia Chimie. Polyorqanosiloxanes (silicone) La composition peut comprendre une silicone (huile silicone). On entend par silicone ou polyorganosiloxane tout composé organosiloxane, comprenant des groupes alkyle (par exemple méthyle) et/ou fonctionnalisés par des groupes différents des groupes alkyle. Le polyorganosiloxane est avantageusement (dans les shampooings et après-shampooings en particulier) un polyorganosiloxane non volatil et non-hydrosoluble. Il présente avantageusement une viscosité comprise entre 1000 et 2000000 mPa.s, de préférence entre 5000 et 500000 mPa.s. Le polyorganosiloxane peut notamment être un polydiméthylorganosiloxanesiloxane ("PDMS", dénomination INCI: dimethicone), ou un polyorganosiloxane présentant des groupes amines (par exemple de I'Amodimethicone selon la dénomination INCI), ammonium quaternaire (par exemple les silicone quaternum 1 à 10 selon la dénomination INCI), hydroxyle (terminaux ou non), ou polyoxyalkylène, par exemple polyoxyde d'éthylène et/ou polyoxyde de propylène (en groupes terminaux, en bloc en sein d'une chaîne de PDMS, ou en greffons), ou plusieurs de ces groupes. La quantité de polyorganosiloxane présent dans la composition peut typiquement être de 0,1% à 5% en poids, par exemple de 0,5 % à 1,5% ou 2%. Le polyorganosiloxane (silicones) est de préférence présente dans la composition sous forme d'émulsion (gouttelettes liquides de silicone dispersée dans la phase aqueuse). L'émulsion peut notamment être une émulsion dont la taille moyenne des gouttelettes est supérieure ou égale à 2 pm, et/ou dont la taille moyenne des gouttelettes est supérieure ou comprise entre 0,15 pm et 2 pm, ou dont la taille moyenne des gouttelettes est inférieure ou égale à 0,15 pm. Les gouttelettes de l'émulsion peuvent être de taille plus ou moins importante. On peut ainsi se référer à des microémulsions, à des mini-émulsions, ou à des macro- émulsions. Dans la présente demande, le terme émulsion couvre notamment tous ces types d'émulsions. Sans vouloir être lié à une quelconque théorie, on précise que les microémulsions sont généralement des systèmes thermodynamiquement stables, comprenant généralement d'importantes quantités d'agents d'émulsification. Les autres émulsions sont généralement des systèmes en état non-thermodynamiquement stable, conservant pendant un certain temps, en état métastable l'énergie mécanique fournie lors de l'émulsification. Ces systèmes comprennent généralement des quantités moindres d'agents d'émulsification. Les émulsions peuvent être obtenues par mélange du vecteur, de préférence aqueux, du polyorganosiloxane, et en général d'un agent d'émulsification, puis émulsification. On peut parler d'émulsification in situ. Les compositions sous forme d'émulsion peuvent également être obtenues par mélange du vecteur, de préférence aqueux, avec une émulsion préalablement préparée de gouttelettes comprenant le polyorganosiloxane dans une phase externe, de préférence miscible avec le vecteur cosmétiquement acceptable, de préférence de même nature que ledit vecteur, de préférence un vecteur aqueux. On peut préférer ce mode de réalisation car il est simple à mettre en oeuvre. En outre ce mode de réalisation est particulièrement adapté pour la mise en oeuvre de compositions cosmétiques dans lesquelles le polyorganosiloxane est sous forme de microémulsion. On peut parler d'émulsification préalable. Selon un mode particulier de réalisation, l'émulsion est une microémulsion, dont la taille des gouttelettes est inférieure à 0,15 pm. Dans ce mode de réalisation, la composition comprend de préférence une proportion supérieure à 10% en poids, de préférence au moins 15% en poids d'agent d'émulsification par rapport au poids de polyorganosiloxane. La taille des gouttelettes de microémulsion peut être mesurée sur une émulsion préparée préalablement à son introduction dans la composition cosmétique, par diffusion de Lumière Dynamique (DQEL), par exemple comme décrit ci-après. L'appareillage utilisé est par exemple constitué d'un laser Spectra-Physics 2020, d'un corrélateur Brookhaven 2030 et de l'informatique associée. L'échantillon étant concentré, il est dilué dans l'eau désionisée et filtré à 0,22 m, pour être en final à 2% en poids. Le diamètre obtenu est un diamètre apparent. Les mesures sont faites à 90 et 135 d'angle. Pour les mesures de taille, outre l'analyse classique par les cumulants, trois exploitations de la fonction d'autocorrélation sont utilisées (l'échantillonnage exponentiel ou EXPSAM décrit par le Pr. Pike, la méthode Non Negatively Constrained Least Squares ou NNLS et la méthode CONTIN décrite par le Pr. Provencher), qui donnent chacune une répartition de taille pondérée par l'intensité diffusée, et non pas par la masse ou le nombre. Il est tenu compte de l'indice de réfraction et de la viscosité de l'eau. Selon un mode avantageux, la microémulsion est transparente. La microémulsion peut par exemple présenter une transmittance d'au moins 90%, de préférence d'au moins 95%, à une longueur d'onde de 600 nm, mesurée par exemple à l'aide d'un spectromètre Lambda 40 UV-Vis, à une concentration à 0.5% en poids dans l'eau. Dans ce cadre, la composition cosmétique peut avantageusement être transparente. Elle peut par exemple présenter une transmittance d'au moins 90%, de préférence d'au moins 95%, à une longueur d'onde de 600 nm, mesurée par exemple à l'aide d'un spectromètre Lambda 40 UV-Vis. Selon un autre mode particulier de réalisation, l'émulsion est une émulsion dont la taille moyenne des gouttelettes est supérieure ou égale à 0,15 pm, par exemple supérieure à 0,5 pm, ou à 1 pm, ou à 2 pm, ou à 10 pm, ou à 20 pm, et de préférence inférieure à 100 pm. La taille des gouttelettes peut être mesurée sur une émulsion préparée préalablement à son introduction dans la composition cosmétique, ou directement sur la composition cosmétique diluée dans de l'eau, par microscopie optique et/ou granulométrie laser (Horiba LA-910 laser scattering analyzer). Dans ce mode de réalisation, la composition comprend de préférence une proportion inférieure à 10% en poids d'agent d'émulsification, par rapport au poids de polyorganosiloxane. Des agents d'émulsification utiles pour la réalisation d'émulsion de polyorganosiloxanes sont notamment les tensioactifs non ioniques, de préférence polyalcoxylés, par exemple choisis parmi, les alcools gras alcoxylés, les triglycérides alcoxylés, les acides gras alcoxylés, les esters de sorbitan alcoxylés, les amines grasses alcoxylées, les di(phényl-1 éthyl) phénols alcoxylés, les tri(phényl-1 éthyl) phénols alcoxylés, et les alkyls phénols alcoxylés, où le nombre de motifs alcoxy, plus particulièrement oxyéthyléne et/ou oxypropyléne, est tel que la valeur de HLB est supérieure ou égale à 10. Parmi les dérivés de silicones solubles dans l'eau de la composition, on peut citer entre autres, les diméthicones copolyols (Mirasil DMCO commercialisée par la société Rhodia Chimie). Pour ce qui a trait aux silicones se présentant sous forme de dispersions insolubles dans l'eau de la composition, on peut utiliser de manière convenable, des organopolysiloxanes non hydrosolubles et non volatils parmi lesquels on peut citer les huiles, gommes ou résines polyalkylsiloxanes, polyarylsiloxanes, polyalkylarylsiloxanes, ou leurs dérivés fonctionnalisés non hydrosolubles, ou leurs mélanges, non volatils. Lesdits organopolysiloxanes sont considérés comme non hydrosolubles et non volatils, lorsque leur solubilité dans l'eau est inférieure à 50 g/litre et leur viscosité intrinsèque d'au moins 3000 mPa.s, à 25 C. A titre d'exemples d'organopolysiloxanes ou silicones non hydrosolubles et non volatils, on peut citer des gommes silicones comme par exemple la gomme diphényl diméthicone commercialisée par la société Rhodia Chimie, et de préférence les polydiméthylsiloxanes présentant une viscosité au moins égale à 6.105 mPa.s, à 25 C, et de façon encore plus préférentielle, ceux d'une viscosité supérieure à 2. 106 mPa.s, à 25 C, tels que la Mirasil DM 500000 commercialisée par la société Rhodia Chimie. Selon l'invention, l'organopolysiloxane ou silicone non hydrosoluble et non volatil se trouve sous une forme dispersée au sein de la composition cosmétique le renfermant. Celui-ci se présente sous forme de particules ou de gouttelettes dont la taille peut être choisie en fonction de la nature de la composition cosmétique ou de la performance recherchée pour ladite composition. D'une manière générale, cette taille peut varier de 0,01 à 70 microns. D'une manière préférentielle, cette taille est de l'ordre de 0,1 à 50 microns, tout particulièrement de l'ordre de 1 à 30 microns. Pour faciliter leur mise en oeuvre, ces organopolysiloxanes peuvent être préalablement dispersés ou solubilisés dans des dérivés silicones de faible viscosité, volatils ou non, puis émulsionnés dans la composition cosmétique. Parmi ces silicones de faible viscosité, on peut citer les silicones volatils cycliques et les polydiméthyl siloxanes de faible masse. On pourra également utiliser des dérivés de silicones fonctionnalisés comme les dérivés aminés directement sous forme d'émulsions ou à partir d'une micro-émulsion préformée. Il peut s'agir de composés connus sous le terme de silicones aminées ou de silicones hydroxylées. On cite la Mirasil ADM-E (Amodiméthicone) commercialisée par la société Rhodia, et le dimethiconol. A titre de polyorganosiloxanes pouvant être utilisés, on cite notamment: -les polyorganosiloxanes comprenant des unités ûSi(CH2)20- et des unités ûSiY(CH2)O- où Y est un groupe -(CH2)3-NH(CH2)2-NH2 ou -(CH2)3- NH2 - les polyorganosiloxanes comprenant des unités ûSi(CH2)20- et des unités terminales ù HO-Si(CH2)2O- et/ou des unités non terminales ûSi(CH2)(OH)O-les polyorganosiloxanes comprenant des unités ûSi(CH2)20- et des unités ûSiY(CH2)O- où Y est -LX-Zx-Palc où Lx est un groupe de liaison divalent, de préférence un groupe alkyle, Zx est une liaison covalente ou un groupe rotule divalent comprenant un hétéroatome, Pale est un groupe de formule [OE]S [OP]t-X', dans laquelle OE est un groupe de formule ûCH2-CH2-O-, OP est un groupe de formule ûCH2-CHCH3-O- ou û CHCH3-CH2-O-, X' est un atome d'hydrogène ou un groupe de hydrocarboné, s est un nombre moyen supérieur à 1, et t est un nombre moyen supérieur ou égal à 0, - les polyorganosiloxanes dont la chaîne comprend au moins un bloc comprenant des unités de formule des unités ûSi(CH2)20- et au moins un bloc -[OE]S [OP]t-, - les polyorganosiloxanes comprenant des unités ûSi(CH2)20- et/ou des unités ûSi(CH2)RO- et/ou ûSiR2O- et/ou R-Si(CH2)2O- et/ou H3C-SiR2O-et/ou R-SiR2O- où R, identique ou différent est un groupe alkyle différent d'un groupe méthyle, un groupe aryle, un groupe alkyle, un groupe alkyaryl, ou un groupe aralkyl. Autres composés Il est de même envisageable d'utiliser des huiles pouvant exercer des fonctions conditionnantes, protectrices, ou émollientes. De telles huiles sont généralement choisies parmi les alkylmonoglycérides, les alkyldiglycérides, les triglycérides comme les huiles extraites des plantes et des végétaux (huiles de palme, de coprah, de graine de coton, de soja, de tournesol, d'olive, de pépin de raisin, de sésame, d'arachide, de ricin...) ou les huiles d'origine animale (suif, huiles de poisson...), des dérivés de ces huiles comme les huiles hydrogénées, les dérivés de la lanoline, le petrolatum, les huiles minérales ou les huiles paraffiniques, le perhydrosqualane, le squalène, les diols comme le 1-2-dodécanediol, l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique, l'alcool oléique, les esters gras comme le palmitate d'isopropyl, le cocoate d'éthyl-2-hexyl, le myristyl myristate, les esters de l'acide lactique, l'acide stéarique, l'acide béhénique, l'acide isostéarique. On peut aussi incorporer dans la composition cosmétique, sous forme de dispersions ou de solutions, des agents bactéricides ou fongicides afin d'améliorer la désinfection de la peau, comme par exemple le triclosan ; des agents anti-pelliculaires, comme notamment le zinc pyrithione ou I'octopyrox ; des agents insecticides comme les pyréthroides naturels ou de synthèse. Les compositions cosmétiques peuvent également contenir des agents pour la protection de la peau et/ou des cheveux contre les agressions du soleil et des rayons UV. Ainsi, les compositions peuvent comprendre des filtres solaires qui sont des composés chimiques absorbant fortement le rayonnement UV, comme les composés autorisés dans la directive européenne N 76/768/CEE, ses annexes et les modifications ultérieures de cette directive. Dans le cas où les divers éléments constitutifs de la composition cosmétique présentent une solubilité trop faible dans la composition ou lorsqu'ils se présentent sous forme solide à température ambiante, lesdits éléments constitutifs peuvent avantageusement être solubilisés dans un véhicule organique, comme des huiles minérales ou naturelles, des dérivés de silicones, des cires, ou bien encore encapsulés dans des matrices comme des polymères de type latex. Les compositions cosmétiques faisant l'objet de l'invention peuvent également contenir des résines fixatives. Ces résines fixatives, lorsqu'elles sont présentes, le sont généralement à des concentrations comprises entre 0,01 et 10%, préférentiellement entre 0,5 et 5%. Les résines fixatives entrant dans les compositions cosmétiques sont plus particulièrement choisies parmi les résines suivantes : • les copolymères acrylate de méthyle / acrylamide, copolymères polyvinylméthyléther / anhydride maléique, copolymères acétate de vinyle / acide crotonique, copolymères octylacrylamide / acrylate de méthyle / butylaminoéthylméthacrylate, polyvinylpyrrolidones, copolymères polyvinylpyrrolidone / méthacrylate de méthyle, copolymères polyvinylpyrrolidone / acétate de vinyle, alcools polyvinyliques, copolymères alcool polyvinylique / acide crotonique, copolymères alcool polyvinylique / anhydride maléique, hydroxypropyl celluloses, hydroxypropyl guars, polystyrène sulfonates de sodium, terpolymères polyvinylpyrrolidone / éthyl méthacrylate/ acide méthacrylique, monométhyl éthers de poly(méthylvinyl éther / acide maléique), polyvinylacétates greffés sur des troncs polyoxyéthylènes (EP-A-219 048), • les copolyesters dérivés d'acide, anhydride ou d'un diester téréphtalique et/ou isophtalique et/ou sulfoisophtalique et d'un diol, tels que : - les copolymères polyesters à base de motifs ethylène téréphtalate et/ou propylène téréphtalate et polyoxyéthylène téréphtalate, (US-A-3 959 230, US-A-3 893 929, US-A-4 116 896, US-A-4 702 857, US-A-4 770 666) ; - les oligomères polyesters sulfonés obtenus par sulfonation d'un oligomère dérivé de l'alcool allylique éthoxylé, du diméthyltéréphtalate et du 1,2 propylène diol (US-A-4 968 451) ; - les copolymères polyesters dérivés de diméthyltéréphtalate, d'acide isophtalique, de sulfoisophtalate de diméthyl et d'éthylène glycol (EP-A-540374) - les copolymères comprenant des unités polyesters dérivés de diméthyltéréphtalate, d'acide isophtalique, de sulfoisophtalate de diméthyl et d'éthylène glycol et d'unités polyorganosiloxanes (FR-A-2 728 915). - les oligomères polyesters sulfonés obtenus par condensation de l'acide isophtalique, du sulfosuccinate de diméthyle et de diéthylène glycol (FR-A-2 236 926) - les copolymères polyesters à base de motifs propylène téréphtalate et polyoxyéthylène téréphtalate et terminés par des motifs éthyles, méthyles (US-A-4 711 730) ou des oligomères polyesters terminés par des groupes alkylpolyéthoxy (US-A-4 702 857) ou des groupes anioniques sulfopolyéthoxy (US-A-4 721 580), sulfoaroyles (US-A-4 877 896) ; - les polyesters-polyuréthanes obtenus par réaction d'un polyester obtenu à partir d'acide adipique et/ou d'acide téréphtalique et/ou d'acide sulfoisophtalique et d'un diol, sur un prépolymère à groupementsisocyanates terminaux obtenus à partir d'un polyoxyéthylène glycol et d'un diisocyanate (FR-A-2 334 698) ; • les monoamines ou polyamines éthoxylées, les polymères d'amines éthoxylées (US-A-4 597 898, EP-A-11 984). De manière préférentielle, les résines fixatives sont choisies parmi les polyvinylpyrrolidone (PVP), copolymères de polyvinylpyrrolidone et de méthyl méthacrylate, copolymère de polyvinylpyrrolidone et d'acétate de vinyle (VA), copolymères polytéréphtale d'éthylène glycol / polyéthylène glycol, copolymères polytéréphtalate d'éthylène glycol / polyéthylène glycol / polyisophtalate sulfonate de sodium, et leurs mélanges. Ces résines fixatives sont préférentiellement dispersées ou solubilisées dans le véhicule choisi. Les compositions cosmétiques faisant l'objet de l'invention peuvent également contenir des dérivés polymériques exerçant une fonction protectrice. Ces dérivés polymériques peuvent être présents en quantités de l'ordre de 0,01-10%, de préférence environ 0,1-5%, et tout particulièrement de l'ordre de 0,2-3% en poids. Ces agents peuvent notamment être choisis parmi : . les dérivés cellulosiques non ioniques tels que les hydroxyéthers de cellulose, la méthylcellulose, l'éthylcellulose, I'hydroxypropyl méthylcellulose, I'hydroxybutyl méthylcellulose ; . les polyvinylesters greffés sur des troncs polyalkylénés tels que les polyvinylacétates greffés sur des troncs polyoxyéthylènes (EP-A-219 048) ; . les alcools polyvinyliques. Les compositions cosmétiques faisant l'objet de l'invention peuvent aussi comprendre des agents plastifiants. Lesdits agents, s'ils sont présents, peuvent représenter entre 0,1 à 20% de la formulation de préférence de 1 à 15%. Parmi les agents plastifiants particulièrement utiles, on peut citer les adipates, les phtalates, les isophtalates, les azélates, les stéarates, les silicones copolyols, les glycols, l'huile de ricin, ou leurs mélanges. On peut aussi avantageusement ajouter à ces compositions des agents séquestrants des métaux, plus particulièrement ceux séquestrant le calcium comme les ions citrates. On peut également incorporer aux compositions cosmétiques faisant l'objet de l'invention des agents humectants, parmi lesquels figurent, entre autres, le glycérol, le sorbitol, l'urée, le collagène, la gélatine, l'aloe vera, l'acide hyaluronique ou des solvants volatils hydrosolubles comme l'éthanol ou le propylène glycol dont les teneurs peuvent atteindre jusqu'à 60% en poids de la composition. Pour diminuer encore l'irritation ou l'agression du cuir chevelu, on peut aussi ajouter des polymères hydrosolubles ou hydrodispersables comme le collagène ou certains dérivés non allergisants de protéines animales ou végétales (hydrolysats de protéines de blé par exemple), des hydrocolloïdes naturels (gomme de guar, de caroube, de tara, ...) ou issus de procédés de fermentation et les dérivés de ces polycarbohydrates comme les celluloses modifiées non ioniques comme par exemple l'hydroxyéthylcellulose, ou anionique comme la carboxyméthylcellulose ; les dérivés du guar ou de la caroube comme leurs dérivés non-ioniques (par exemple hydroxypropylguar) ou les dérivés anioniques (carboxyméthylguar et carboxyméthylhydroxypropylguar). A ces composés, on peut ajouter en association, des poudres ou des particules minérales comme du carbonate de calcium, du bicarbonate de sodium, du dihydrogénophosphate de calcium, des oxydes minéraux sous forme de poudre ou sous forme colloïdale (particules de taille inférieure ou de l'ordre de un micromètre, parfois de quelque dizaines de nanomètres) comme du dioxyde de titane, de la silice, des sels d'aluminium utilisés généralement comme anti-transpirants, du kaolin, du talc, des argiles et leurs dérivés, etc.. Des agents conservateurs comme les méthyl, éthyl, propyl et butyl esters de l'acide p-hydroxybenzoïque, le benzoate de sodium, le GERMABEN ou tout agent chimique évitant la prolifération des bactéries ou des moisissures et utilisé traditionnellement des les compositions cosmétiques, peuvent aussi être introduits dans les compositions aqueuses cosmétiques selon l'invention, généralement à hauteur de 0,01 à 3 % en poids. La quantité de ces produits est habituellement ajustée pour éviter toute prolifération de bactéries, moisissures ou levures dans les compositions cosmétiques. Alternativement à ces agents chimiques, on peut parfois utiliser des agents modifiant l'activité de l'eau et augmentant fortement la pression osmotique comme les carbohydrates ou des sels. Pour protéger la peau et/ou les cheveux des agressions du soleil et des rayons UV, on peut ajouter aux compositions des filtres solaires organiques ou minéraux, par exemple des particules minérales comme l'oxyde de zinc, le dioxyde de titane ou les oxydes de cérium sous forme de poudre ou de particules colloïdales, seuls ou en mélange. Ces poudres peuvent éventuellement être traitées en surface pour augmenter l'efficacité de leur action anti-UV ou pour faciliter leur incorporation dans les formulations cosmétiques ou pour inhiber la photoréactivité de surface. Les filtres solaires organiques peuvent notamment être introduit dans le polyorganosiloxanes, s'il est présent dans la composition. A ces ingrédients on peut ajouter, si nécessaire, et dans le but d'augmenter le confort lors de l'utilisation de la composition par le consommateur, un ou des parfums, des agents colorants parmi lesquels on peut citer les produits décrits dans l'annexe IV ("List of colouring agents allowed for use in cosmetic products") de la directive européenne n 76/768/CEE du 27 juillet 1976 dite directive cosmétique, et/ou des agents opacifiants comme des pigments. Bien que cela ne soit pas obligatoire, la composition peut aussi contenir des polymères viscosants ou gélifiants de façon à ajuster la texture de la composition, comme les polyacrylates réticulés (Carbopol commercialisés par Goodrich), déjà mentionnés ci-dessus, les dérivés non cationiques de la cellulose comme I'hydroxypropylcellulose, la carboxyméthylcellulose, les guars et leurs dérivés non ioniques, la gomme xanthane et ses dérivés, utilisés seuls ou en association, ou les mêmes composés, généralement sous la forme de polymères hydrosolubles modifiés par des groupements hydrophobes liés de manière covalente au squelette polymère comme décrit dans le brevet WO 92/16187 et/ou de l'eau pour amener le total des constituants de la formulation à 100 %. Les compositions cosmétiques faisant l'objet de l'invention peuvent également contenir des agents dispersants polymériques en quantité de l'ordre de 0,1-7% en poids, pour contrôler la dureté en calcium et magnésium, agents tels que : . les sels hydrosolubles d'acides polycarboxyliques de masse moléculaire en poids de l'ordre de 2000 à 100000 g/mol, obtenus par polymérisation ou copolymérisation d'acides carboxyliques éthyléniquement insaturés tels que l'acide acrylique, l'acide ou l'anhydride maléique, l'acide fumarique, l'acide itaconique, l'acide aconitique, l'acide mésaconique, l'acide citraconique, l'acide méthylènemalonique, et tout particulièrement les polyacrylates de masse moléculaire en poids de l'ordre de 2 000 à 10 000 g/mol (US-A-3 308 067), les copolymères d'acide acrylique et d'anhydride maléique de masse moléculaire en poids de l'ordre de 5000 à 75 000 g/mol (EP-A-66 915) ; . les polyéthylèneglycols de masse moléculaire en poids de l'ordre de 1000 à 50000 g/mol. Composition pour les soins ménagers, industriels ou institutionnels Selon une mode de réalisation particulier la composition est une composition (ou "formulation") pour les soins ménagers, industriels ou institutionnels. Il peut s'agir notamment d'une composition nettoyante ou rinçante. La composition peut être destinée au traitement de surfaces dures industrielles, domestiques ou de collectivité, notamment de type céramique, carrelage, vitre, métal, mélamine, formica ou plastique, visant à conférer à celles-ci notamment des propriétés rémanentes antidéposition et/ou antiadhésion des salissures ; elle peut en outre apporter à celles-ci des propriétés d'antistatisme, de brillance, des propriétés antidérapantes. La composition destinée au traitement d'une surface dure, composition est apte à conférer à celle-ci des propriétés rémanentes antidéposition et/ou antiadhésion des salissures, de manière à éviter la présence ultérieure de traces dues en particulier : - au séchage des gouttes d'eau déposées sur ladite surface (par exemple dépôt de sels minéraux). - à l'accrochage de particules minérales ou organiques présentes dans l'air ambiant (cas du nettoyage de gratte-ciels) ou déposées par contact (cas du nettoyage des sols, des toilettes ...) au dépôt par éclaboussure de composés organiques gras (graisses de cuisine) au dépôt de savons et de leur sels métalliques au dépôt de composés d'origine végétales de type hydrocolloides ou polysaccharides. Par propriétés rémanentes antidéposition et/ou antiadhésion , on entend que la surface traitée conserve ces propriétés au cours du temps, y compris après des contacts ultérieurs avec une salissure (par exemple eau de pluie, eau du réseau de distribution eau de rinçage additionnée ou non de produits de rinçage, éclaboussures grasses, savons...). Cette propriété de rémanence peut être observée au delà d'une dizaine de cycles de rinçage, voire dans certains cas particuliers où les rinçages sont nombreux (cas des toilettes par exemple), au delà de 100 cycles de rinçage. L'expression ci-dessus de conférer à la surface ainsi traitée des propriétés antidéposition signifie plus particulièrement que la surface traitée, mise en contact avec une salissure dans un milieu majoritairement aqueux, n'aura pas tendance à capter ladite salissure, ce qui diminue ainsi significativement le dépôt de la salissure sur la surface. L'expression ci-dessus de conférer à la surface ainsi traitée des propriétés antiadhésion signifie plus particulièrement que la surface traitée n'est susceptible d'interagir que très faiblement avec la salissure qui s'y est déposée, ce qui permet un enlèvement facile des salissures de la surface traitée salie ; en effet lors du séchage de la salissure mise au contact de la surface traitée, les liaisons développées entre la salissure et la surface sont très faibles ; ainsi, casser ces liaisons demande moins d'énergie (donc d'efforts) lors de l'opération de nettoyage. Lorsqu'il est dit que la présence du copolymère permet d'améliorer la capacité nettoyante d'une formulation, cela signifie que pour une même quantité de formulation nettoyante (notamment une formulation de lavage de la vaisselle à la main), la formulation contenant le copolymère permet de nettoyer un plus grand nombre d'objets souillés qu'une formulation qui en est exempte. En outre le dépôt sur une surface dure du copolymère permet d'apporter à cette surface des propriétés d'antistatisme ; cette propriété est particulièrement intéressante dans le cas de surfaces synthétiques. La présence du copolymère dans les formulations de traitement d'une surface dure permet de rendre la surface hydrophile ou d'améliorer son hydrophilie. La propriété d'hydrophilisation de la surface permet de plus de réduire la formation de buée sur la surface ; ce bénéfice peut être exploité dans les formules de nettoyage pour les vitres et les miroirs, en particulier en salles de bain. De plus, la vitesse de séchage de la surface, immédiatement après son traitement par l'application du polymère mais également après des contacts ultérieurs et répétés avec un milieu aqueux est améliorée de manière très significative. Le terme surfaces dures est à prendre au sens large ; il s'agit de surfaces non-textiles, qui peuvent être aussi bien ménagères, de collectivité, qu'industrielles. Elles peuvent être en un matériau quelconque, notamment du type : -céramique (surfaces telles que lavabo, baignoires, carrelages muraux ou au sol, cuvettes des toilettes...) - verre (surfaces telles que vitres intérieures et extérieures de bâtiments ou de véhicules, miroirs, - métal (surfaces telles que parois internes ou externes de réacteurs, lames, panneaux, tuyaux....) résines synthétiques (par exemple carrosseries ou surfaces intérieures de véhicules motorisés (voitures, camions, bus, trains, avions ...) surfaces en mélamine ou formica pour l'intérieur de bureaux, cuisines, ...)) matières plastiques (par exemple polychlorure de vinyle, polyamide, pour l'intérieur des véhicules, voitures notamment) Les surfaces dures , selon l'invention, sont des surfaces peu poreuses et non fibrillaires ; elles sont ainsi à distinguer des surfaces textiles (tissus, moquettes, vêtements ... en matériaux naturels, artificiels ou synthétiques). La composition selon l'invention, susceptible d'apporter aux surfaces dures à traiter des propriétés antidéposition et/ou antiadhésion des salissures, peut être : > Une composition à usage ménager; elle peut être universelle ou peut être plus spécifique, comme une composition pour le nettoyage ou le rinçage - de salle de bain ; ladite composition empêche notamment le dépôt des sels de savon autour des baignoires et sur les lavabos, prévient la croissance et/ou le dépôt de cristaux de calcaire sur ces surfaces, et retarde l'apparition de tâches de savon ultérieures. de cuisine ; ladite composition permet d'améliorer le nettoyage des plans de travail lorsque ceux-ci sont souillés par des salissures grasses insaturées susceptibles de réticuler dans le temps ; les tâches grasses partent à l'eau sans frotter. - des sols (en linoleum, carrelage ou ciment) ; ladite composition permet d'améliorer l'enlèvement des poussières, des salissures de types argilo- calcaires (terre, sable, boue...) ; les tâches sur le sol peuvent être nettoyées sans effort par simple balayage, sans brossage ; en outre ladite composition apporte des propriétés antidérapantes. - des toilettes ; ladite composition permet d'éviter l'adhésion de traces d'excréments sur la surface ; le seul flux de la chasse d'eau est suffisant pour éliminer ces traces ; l'utilisation dune brosse est inutile. - des vitres ou miroirs ; ladite composition permet d'éviter le dépôt de salissures particulaires minérales ou organiques sur la surface. - de la vaisselle, à la main ou à l'aide d'une machine automatique ; ladite composition permet, dans le cas du lavage à la main, de faciliter l'enlèvement des tâches résiduelles d'aliments séchés, et de laver un plus grand nombre de couverts ou ustensiles avec un même volume de bain ; la surface des couverts et ustensiles encore mouillés n'est plus glissante et ainsi n'échappe pas des mains de l'utilisateur ; il a également été constaté un effet squeaky clean , à savoir que la surface crisse sous l'effet d'un frottement avec le doigt. Dans le cas du lavage ou du rinçage en lave-vaisselle, ladite composition permet l'anti-redéposition des salissures alimentaires et des sels minéraux insolubles du calcium, et apporte de la brillance aux ustensiles et couverts ; la composition permet également de ne plus avoir à prélaver les couverts ou ustensiles avant leur introduction dans le lave-vaisselle. - Une composition à usage industriel ou de collectivité ; elle peut être universelle ou plus spécifique, comme une composition pour le nettoyage - des réacteurs, des lames en acier, des éviers, des cuves. de la vaisselle - des surfaces extérieures ou intérieures des bâtiments -des vitres des bâtiments et immeubles - des bouteilles La composition selon l'invention peut se présenter sous une forme quelconque et peut être utilisée de multiples façons. Ainsi, elle peut être sous la forme • d'un liquide gélifié ou non, à déposer tel quel, notamment par pulvérisation, directement sur les surfaces à nettoyer ou rincer, ou - sur une éponge ou un autre support (article en cellulose par exemple, tissé ou non-tissé) avant d'être appliqué sur la surface à traiter • d'un liquide gélifié ou non, à diluer dans de l'eau (éventuellement additionnée d'un autre solvant) avant d'être appliqué sur la surface à traiter • d'un liquide gélifié ou non, emprisonné dans un sachet hydrosoluble • d'une mousse • d'un aérosol • d'un liquide absorbé sur un support absorbant en un article tissé ou non-tissé notamment (lingette) • d'un solide, tablette notamment, éventuellement emprisonnée dans un sachet hydrosoluble, ladite composition pouvant représenter tout ou partie de la tablette. Pour une bonne réalisation de l'invention, le copolymère est présent dans la composition faisant l'objet de l'invention en quantité efficace pour apporter auxdites surfaces des propriétés antidéposition et/ou antiadhésion des salissures susceptibles de se déposer sur lesdites surfaces. Ladite composition faisant l'objet de l'invention peut contenir, selon son application, de 0,001 à 10% de son poids du copolymère. Le pH de la composition ou le pH d'utilisation de la composition selon l'invention, peut varier, selon les applications et les surfaces à traiter, de 1 à 14, voire même de 0,5 à 14. Les pH extrêmes sont classiques dans les applications de type nettoyage industriel ou de collectivité. Dans le domaine des applications ménagères, les pH vont plutôt de 1 à 13 suivant les applications. Ladite composition peut être mise en oeuvre pour le nettoyage ou le rinçage des surfaces dures, en quantité telle que, après rinçage éventuel et séchage, la quantité du copolymère déposée sur la surface soit de 0,0001 à 10 mg/m2, de préférence de 0,001 à 5 mg/m2 de surface traitée. La composition selon l'invention peut comprendre en outre au moins un agent tensioactif. Celui-ci peut être non-ionique, anionique, amphotère, zwitterionique ou cationique. Des tensioactifs utiles ont été mentionnés ci-dessus pour les compositions cosmétiques. Les agents tensioactifs peuvent représenter de 0,005 à 60 %, notamment de 0,5 à 40% du poids de la composition de l'invention, ce en fonction de la nature du ou des agent(s) tensioactif(s) et de la destination de la composition nettoyante. Avantageusement, le rapport pondéral copolymère / agent(s) tensioactif(s), est compris entre 1/1 et 1/1000, avantageusement 1/2 et 1/200. La composition selon l'invention, peut en outre comprendre au moins un additif autre, notamment choisi parmi les additifs usuels présents dans les compositions de nettoyage ou de rinçage des surfaces dures. On peut notamment citer : • des aqents chélatants, notamment du type phosphonates organiques et aminophosphonates hydrosolubles tels que les éthane 1-hydroxy-1, 1-diphosphonates, - aminotri(méthylène diphosphonate) vinyldiphosphonates - sels des oligomères ou polymères de l'acide vinylphosphonique ou vinyldiphosphonique - sels de co-oligomères ou copolymères statistiques de l'acide vinylphosphonique ou vinyldiphosphonique et de l'acide acrylique et/ou de l'anhydride maleïque et/ou de l'acide vinylsulfonique et/ou de l'acrylamidométhylpropane sulfonique - sels d'acides polycarboxyliques phosphonés - polyacrylates à terminaison(s) phosphonate(s) - sels de cotélomères de l'acide vinylphosphonique ou vinyldiphosphonique et d'acide acrylique comme ceux de la gamme BRIQUESTO ou MIRAPOL A300 ou 400 de RHODIA (à raison de 0 à 10 %, de préférence de 0 à 5% du poids total de composition nettoyante); • des agents séquestrants ou antitartre comme • les acides polycarboxyliques ou leurs sels hydrosolubles et les sels hydrosolubles de polymères ou de copolymères carboxyliques tels que les - éthers polycarboxylates ou hydroxypolycarboxylates - acides polyacétiques ou leurs sels (acide nitriloacétique, acide N,N-dicarboxyméthyl-2-aminopentane dioïque, acide éthylènediamine tétraacétique, acide diéthylènetriamine pentaacétique, éthylènediaminetetraacétates, nitrilotriacétates, N-(2 hydroxyéthyl)-nitrilodiacétates ), - sels d'acides alkyl C5-C20 succiniques - esters polyacétals carboxyliques - sels d'acides polyaspartiques ou polyglutamiques - acide citrique, acide adipique, acide gluconique ou acide tartrique ou leurs sels • des copolymères d'acide acrylique et d'anhydride maléïque ou des homopolymères d'acide acrylique, tels que le Rhodoline DP 226 35 de Rhodia et le Sokalan CP5 de BASF (à raison de 0 à 10 %, du poids total de ladite composition nettoyante) ; • des polyvinylstyrènes sulfonés ou leurs copolymères avec l'acide acrylique, méthacrylique ... (à raison de 0 à 10 %, du poids total de composition nettoyante); • des "builders" (adjuvants de détergence améliorant les propriétés de surface des tensioactifs) minéraux du type : • polyphosphates de métaux alcalins, d'ammonium ou d'alcanolamines tels que le RHODIAPHOS HD7 commercialisé par la société RHODIA, (à raison de 0 à 70 du poids total de composition nettoyante) ; • pyrophosphates de métaux alcalins • silicates de métaux alcalins, de rapport SiO2/M2O pouvant aller de 1 à 4, de préférence de 1, 5 à 3,5, tout particulièrement de 1,7 à 2,8 ; il peut s'agir de silicates amorphes ou de silicates lamellaires comme les phasa Na2Si2O5, commercialisées sous les références NaSKS-5, NaSKS-7, NaSKS-11 et NaSKS-6 par CLARIANT ; • borates, carbonates, bicarbonates, sesquicarbonates alcalins ou alcalino-terreux (en quantité pouvant aller jusqu'à 50 % environ du poids total de ladite composition nettoyante); • cogranulés de silicates hydratés de métaux alcalins de rapport SiO2/M2O pouvant aller de 1,5 à 3,5, et de carbonates de métaux alcalins (sodium ou de potassium) ; on peut citer en particulier les cogranulés dans lesquels la teneur pondérale en eau associée au silicate par rapport au silicate sec est d'au moins 33/100, le rapport pondéral du silicate au carbonate pouvant aller de 5/95 à 45/55, de préférence de 15/85 à 35/65, tels que décrits dans EP-A-488 868 et EP-A-561 656, comme le NABION 15 commercialisé par la société RHODIA ; (la quantité totale de "builders" pouvant représenter jusqu'à 90% du poids total de ladite composition nettoyante ou rinçante) ; • des agents de blanchiment du type perborates, percarbonates associés ou non à des activateurs de blanchiment acétylés comme la N, N, N', N'-tétraacétyl-éthylènediamine (TAED) ou des produits chlorés du type chloroisocyanurates, ou des produits chlorés du type hypochlorites de métaux alcalins, ou de l'eau oxygénée (à raison de 0 à 30 % du poids total de ladite composition nettoyante) • des charges du type sulfate de sodium, chlorure de sodium, carbonate de sodium ou de calcium, kaolin, silice, à raison de 0 à 50 % du poids total de ladite composition; • des catalyseurs de blanchiment contenant un métal de transition, les complexes de fer, manganèse et cobalt notamment, comme ceux du type [Mn'v2(^-O)3(Me3TACN)2](PF6)2, [Fe"(MeN4py)(MeCN)](C104)2, [( Co"l)(NH3)5(OAc)](OAc)2, décrits dans US-A-4,728,455 , 5,114,606, 5,280,117 , EP-A-909 809, US-A-5,559,261 , WO 96/23859, 96/23860 et 96/23861 (à raison de 0 à 5 % du poids total de ladite composition nettoyante) • des aqents influant sur le pH de la composition, solubles dans le milieu nettoyant ou rinçant, notamment - des additifs alcalinisants phosphates de métaux alcalins, carbonates, perborates, hydroxydes de métaux alcalins) ou - des additifs acidifiants éventuellement nettoyants comme les acides minéraux (acide phosphoriques, polyphosphoriques, sulfamique, chlorhydrique, fluorhydrique, sulfurique, nitrique, chromique), les acides carboxyliques ou polycarboxyliques (acide acétique, hydroxyacétique, adipique, citrique, formique, fumarique, gluconique, glutarique, glycolique, malique, maléique, lactique, malonique, oxalique, succinique et tartrique) ou des sels d'acides comme le bisulfate de sodium, bicarbonates et sesquicarbonates de métaux alcalins. • des polymères utilisés pour contrôler la viscosité du mélanqe et/ou la stabilité des mousses formées à l'utilisation, comme les dérivés de cellulose ou de guar (carboxyméthylcellulose, hydroxyéthylcellulose, hydroxypropylguar, carboxyméthylguar, carboxyméthylhydroxypropyl-guar...), la gomme xanthane, le succinoglycane (RHEOZAN commercialisé par RHODIA), la gomme caroube, les carragénanes (à raison de 0 à 2 % du poids total de ladite composition nettoyante) • des aqents hydrotropes, comme les alcools courts en C2-C8, en particulier l'éthanol, les diols et glycols comme le diéthylène glycol, dipropylène-glycol, le xylène sulfonate de sodium, le naptalène sulfonate de sodium (à raison de 0 à 10g pour 100g de ladite composition nettoyante) • des aqents hydratants ou humectants pour la peau comme le glycérol, l'urée ou des agents protecteurs de la peau, comme les protéines ou hydrolysats de protéines, les huiles végétales comme l'huile de soja, les polymères cationiques comme les dérivés cationiques du guar (JAGUAR C13S , JAGUAR C162 , HICARE 1000 commercialisés par la société RHODIA, (à raison de 0 à 40% du poids total de ladite composition nettoyante) • des biocides ou désinfectants comme • les biocides cationiques, par exemple * les sels de monoammonium quaternaire tels que les chlorures de coco-alkyl benzyl diméthylammonium, de C12-C14 alkyl benzyl diméthylammonium, de coco-alkyl dichlorobenzyl diméthylammonium, de tetradecyl benzyl diméthylammonium, de didécyl diméthylammonium, de dioctyl diméthylammonium les bromures de myristyl triméthylammonium, de cétyl triméthylammonium * les sels d'amines hétérocycliques monoquaternaires tels que les chlorures de laurylpyridinium, de cétylpyridinium, de C12-C14 alkyl benzyl imidazolium * les sels d'alkyl gras triphényl phosphonium comme le bromure de myristyl triphényl phosphonium * les biocides polymères, comme ceux dérivés de la réaction -de l'épichlorhydrine et de la diméthylamine ou de la diéthylamine - de l'épichlorhydrine et de l'imidazole - du 1,3-dichoro-2-propanol et de la diméthylamine - du 1,3-dichoro-2-propanol et du 1,3-bis-diméthylamino-2-propanol - du dichlorure d'éthylène et du 1,3-bis-diméthylamino-2-propanol du bis (2-chloroéthyl)ether et de la N,N'-bis(diméthylaminopropyl) urée ou thiourée les chlorhydrates de polymère de biguanidine, comme le VANTOCIL IB • les biocides amphotères comme les dérivés de N-(N'-Cg-C18alkyl-3- aminopropyl)-glycine, de N-(N'-(N"-Cg-C18alkyl-2-aminoéthyl)-2-aminoéthyl)- glycine, de N,N-bis(N'-Cg-CI 8alkyl-2-aminoéthyl)-glycine, tels que le (dodécyl) (aminopropyl) glycine, le (dodécyl) (diéthylènediamine) glycine • les amines comme la N-(3-aminopropyl)-N-dodecyl-1,3-propanediamine • les biocides halogénés comme les iodophores et sels d'hypochlorites, tels que le dichloroisocyanurate de sodium • les biocides phénoliques comme le phénol, le résorcinol, les crésols, l'acide salicylique • les biocides hydrophobes comme - le parachlorométaxylenol, le dichlorométaxylenol - le 4-chloro-m-crésol le résorcinol monoacétate les mono- ou poly-alkyl ou aryl phénols, crésols ou résorcinols, comme l'o-phenylphénol, le p-tert-butyl-phénol, le 6-n-amyl-m-crésol, les alkyl et/ou aryl chloro ou bromophénols, comme I'o-benzyl-p-chlorophénol les diphényléthers halogénés, comme le 2',4,4'-trichloro-2-hydroxy-diphényl éther (triclosan), le 2,2'-dihydroxy-5,5'-dibromo-diphényl éther. - le chlorophénésine (éther p-chloro-phénylglycérique). à raison de 0 à 5% du poids total de ladite composition nettoyante. • des solvants ayant une bonne activité nettoyante ou dégraissante, comme - les alkylbenzenes de type octyl benzene, les oléfines ayant un point d'ébullition d'au moins 100 C, comme les alphaolefines, preferentiellement le 1-decene or 1-dodecene les éthers de glycol de formule générale, R1 O(R2O)mH où R1 estun groupe alkyle présentant de 3 à 8 carbones et chaque R2 est soit un ethylene ou propylene et m est un nombre qui varie de 1 à 3 ; on peut citer les monopropyleneglycol monopropyl ether, dipropyleneglycol monobutyl ether, monopropyleneglycol monobutyl ether, diethyleneglycol monohexyl ether, monoethyleneglycol monohexyl ether, monoethyleneglycol monobutyl ether et leurs mélanges. - les diols présentant de 6 à 16 atomes de carbone dans leur structure moléculaire ; les diols sont particulièrement intéressants car en plus de leur propriétés dégraissantes, ils peuvent aider à éliminer les sels de calcium (savons) ; les diols contenant de 8 à 12 atomes de carbone sont préférés, tout préférentiellement le 2,2,4-trimethyl-1,3-pentanediol. - d'autres solvants tels que l'huile de pin, les terpenes d'orange, l'alcool benzylique, le n-hexanol, les esters phatliques alcools possédant 1 à 4 atomes de carbone, le butoxy propanol, le Butyl Carbitol et le 1(2-n-butoxy-1-methylethoxy)propane-2-ol aussi appelé butoxy propoxy propanol ou dipropylene glycol monobutyl ether, le diglycol hexyl (Hexyl Carbitol), butyl triglycol, les diols comme le 2,2,4-trimethyl-1,3-pentanediol, et leurs mélanges. (à raison de 0 à 30% du poids total de ladite composition nettoyante) • des nettoyants industriels comme les solutions de sels alcalins du type phosphates, carbonates, silicates ... de sodium, potassium, (à raison de 0 à 50% du poids total de ladite composition nettoyante) • les solvants organiques hydrosolubles peu nettoyants comme le methanol, l'ethanol, l'isopropanol, l'ethylene glycol, le propylene glycol, et leur mélanges, (à raison de 0 à 40% du poids total de ladite composition nettoyante) • des cosolvants comme la monoéthanolamide et/ou les béta-aminoalcanols, particulièrement intéressants dans les compositions de pH supérieur à 11, tout particulièrement supérieur à 11,7 , car ils aident à réduire la formation de films et de traces sur les surfaces dures (ils peuvent être mis en oeuvre à raison de 0,05 à 5% du poids de la composition nettoyante) ; des systèmes solvants comprenant de la monoéthanolamide et/ou des béta-aminoalcanols sont décrits dans US 5,108,660. • des agents antimousses comme les savons notamment. Les savons sont des sels alcalins d'acides gras, notamment les sels de sodium, potassium, ammonium et d'alcanol ammonium d'acides gras supérieurs contenant environ de 8 à 24 atomes de carbone, et de préférence d'environ 10 à environ 20 atomes de carbone ; on peut notamment citer les sels de mono-, di- et triéthanolamine de sodium et de potassium ou de mélanges d'acides gras dérivés de l'huile de coprah et d'huile de noix broyée. La quantité de savon peut être d'au moins 0,005 % en poids, de préférence de 0,5 % à 2 % en poids par rapport au poids total de la composition. Des exemples supplémentaires de matériaux de régulation de la mousse sont les solvants organiques, la silice hydrophobe, l'huile de silicone et les hydrocarbures. • des abrasifs, comme la silice, le carbonate de calcium • des additifs divers tels que des enzymes, des parfums, des colorants, des agents inhibiteurs de corrosion des métaux, des conservateurs, des brillanteurs optiques, des agents opacifiants ou perlescents ... Le pH de la composition faisant l'objet de l'invention ou le pH d'utilisation de ladite composition peut aller de 0,5 à 14, de préférence de 1 à 14. Les compositions de type alcalin, de pH supérieur ou égal à 7,5, de préférence supérieur à 8,5 pour les applications ménagères (tout particulièrement de pH de 8,5 à 12, notamment de 8,5 à 11,5) sont particulièrement utiles pour l'enlèvement de salissures grasses et sont particulièrement bien adaptées au nettoyaqe de cuisine. Elles peuvent comprendre de 0,001 à 5%, de préférence de 0,005 à 2% de leur poids du copolymère. Les compositions alcalines comprennent généralement, à côté du copolymère, au moins un additif choisi parmi • un aqent séquestrant ou antitartre (en quantité allant de 0 à 40%, de préférence de 1 à 40%, plus préférentiellement de 2 à 30% et tout particulièrement de 5 à 20% du poids de la composition) • un biocide ou désinfectant cationique, notamment de type ammonium quaternaire, comme les chlorures de N-alkyl benzyl dimethyl ammonium, chlorure de N-alkyl dimethyl ethylbenzyl ammonium, halogénure de N-didecydimethylammonium, et chlorure de di-N-alkyl dimethyl ammonium (en quantité pouvant aller de 0 à 60%, de préférence de 0 à 40%, plus préférentiellement de 0 à 15% et tout particulièrement de 0 à 5% du poids de la composition) • au moins un aqent tensioactif non-ionique, amphotère, zwitterionique, ou anionique ou leur mélange; lorsqu'un agent tensioactif cationique est présent, ladite composition comprend en outre préférentiellement un agent tensioactif amphotère et/ou non-ionique (la quantité totale d'agents tensioactifs peut aller de 0 à 80%, de préférence de 0 à 50% , tout particulièrement de 0 à 35% du poids de la composition) • si nécessaire, un aqent de régulation de pH , en une quantité permettant d'atteindre, éventuellement après dilution ou mise en solution de la composition, un pH d'utilisation allant de 7,5 à 13 ; l'agent de régulation de pH peut notamment être un système tampon comprenant de la monoethanolamine et/ou un beta-aminoalkanol et potentiellement mais préférentiellement des matériaux alcalins co-tampon du groupe de l'ammoniaque, des C2-C4 alkanolamines, des hydroxydes d'alcalins, silicates, borates, carbonates, bicarbonates et leur mélanges. Les cotampons préférés sont les hydroxydes alcalins. • de 0,5 à 98%, de préférence de 25 à 95%, tout particulièrement de 45 à 90% en poids d'eau • un solvant organique nettoyant ou dégraissant, en quantité pouvant représenter de 0 à 60%, de préférence de 1 à 45%, tout particulièrement de 2 à 15% du poids de ladite composition • un co-solvant comme la monoethanolamine et/ou les beta-aminoalkanols, en quantité pouvant représenter de 0 à 10%, de préférence de 0,05 à 10%, tout particulièrement de 0,05 à 5% du poids de ladite composition • un solvant organique hydrosoluble peu nettoyant , en quantité pouvant représenter de 0 à 25%, de préférence de 1 à 20 %, tout particulièrement de 2 à 15% du poids de ladite composition • éventuellement un agent de blanchiment, un parfum ou d'autres additifs usuels. Lesdites compositions alcalines peuvent se présenter sous la forme d'une formule prête à l'emploi ou bien d'une formule sèche ou concentrée à diluer dans l'eau notamment, avant emploi ; elles peuvent être diluées de 1 à 10 000 fois, de préférence de 1 à 1000 fois avant emploi. Avantageusement, une formulation pour le nettoyage des cuisines, comprend : • de 0,001 à 1 % en poids du copolymère • de 1 à 10 % en poids de solvant hydrosoluble, l'isopropanol notamment • de 1 à 5 % en poids de solvant nettoyant ou dégraissant, le butoxypropanol notamment • de 0,1 à 2 % en poids de monoéthanolamine • de 0 à 5 % en poids d'au moins un agent tensioactif non cationique, de préférence amphotère ou non-ionique, • de 0 à 1 % en poids d'au moins un agent tensioactif cationique à propriété désinfectante (notamment mélange de n-alkyl dimethyl ethylbenzyl ammonium chloride et n-alkyl dimethyl benzyl ammonium chloride), la quantité totale d'agent(s) tensioactif(s) représentant de 1 à 50 % en poids • de 0 à 2 % en poids d'un diacide carboxylique comme agent antitartre • de 0 à 5 % d'un agent de blanchiment • et de 70 à 98 % en poids d'eau. Le pH d'une telle formulation est de préférence de 7,5 à 13, plus préférentiellement de 8 à 12. Les compositions de type acide, de pH inférieur à 5, sont particulièrement utiles pour l'enlèvement de salissures de type minéral ; elles sont particulièrement bien adaptées au nettoyage de cuvettes de toilettes. Elles peuvent comprendre de 0,001 à 5 %, de préférence de 0,01 à 2 % de leur poids du copolymère. Les compositions acides comprennent généralement, à côté du copolymère, • un agent acide minéral ou organique (en quantité allant de 0,1 à 40%, de préférence de 0,5 à 20% et plus préférentiellement de 0,5 à 15% du poids de la composition) • au moins un agent tensioactif non-ionique, amphotère, zwitterionique, ou anionique ou leur mélange; (la quantité totale d'agents tensioactifs peut aller de 0,5 à 20%, de préférence de 0,5 à 10 % du poids de la composition) • éventuellement un biocide ou désinfectant cationique, notamment de type ammonium quaternaire, comme les chlorures de N-alkyl benzyl dimethyl ammonium, chlorure de N-alkyl dimethyl ethylbenzyl ammonium, halogénure de N-didecydimethylammonium, et chlorure de di- N-alkyl dimethyl ammonium (en quantité pouvant aller de 0,01 à 2% de préférence de 0,1 à 1% du poids de la composition) • éventuellement un agent épaississant (en quantité allant de 0,1 à 3%, du poids de la composition) • éventuellement un agent de blanchiment (en quantité allant de 1 à 10%, du poids de la composition) • de 0,5 à 99 %, de préférence de 50 à 98 % en poids d'eau • un solvant, comme le glycol ou un alcool, (en quantité pouvant aller de 0 à 10% de préférence de 1 à 5% du poids de la composition) • éventuellement un parfum, un conservateur, un abrasif ou d'autres additifs usuels. Lesdites compositions acides se présentent de préférence sous la forme d'une formule prête à l'emploi. Avantageusement, une formulation pour le nettoyage des cuvettes de toilettes, comprend : • de 0,05 à 5%, de préférence de 0,01 à 2% en poids du copolymère • une quantité d'agent acide nettoyant telle que le pH final de la composition soit de 0,5 à 4, de préférence de 1 à 4 ; cette quantité est généralement de 0,1 à environ 40 %, et de préférence entre 0,5 et environ 15 % en poids par rapport au poids de la composition ; l'agent acide peut être notamment un acide minéral tel que l'acide phosphorique, sulfamique, chlorhydrique, fluorhydrique, sulfurique, nitrique, chromique et des mélanges de ceux-ci ou un acide organique, notamment l'acide acétique, hydroxyacétique, adipique, citrique, formique, fumarique, gluconique, glutarique, glycolique, malique, maléique, lactique, malonique, oxalique, succinique et tartrique ainsi que des mélanges de ceux-ci, des sels d'acides tels que le bisulfate de sodium et des mélanges de ceux-ci ; la quantité préférée dépend du type du nettoyant acide utilisé : par exemple avec l'acide sulfamique, elle est comprise entre 0,2 et 10%, avec l'acide chlorhydrique entre 1 et 15 %, avec l'acide citrique entre 2 et 15 %, avec l'acide formique, entre 5 et 15 % et avec l'acide phosphorique, entre 2 et 30 % en poids. • de 0,5 à 10% en poids d'au moins un agent tensioactif, de préférence anionique ou non-ionique • éventuellement de 0,1 à 2 % en poids d'au moins un agent tensioactif cationique à propriété désinfectante (notamment mélange de n-alkyl dimethyl ethylbenzyl ammonium chloride et n-alkyl dimethyl benzyl ammonium chloride) • éventuellement un agent épaississant (en quantité allant de 0,1 à 3%, du poids de composition), de type gomme, notamment une gomme xanthane ou un succinoglycane (Rheozan) • éventuellement un agent de blanchiment (en quantité allant de 1 à 10%, du poids de composition) • éventuellement un conservateur, un colorant, un parfum ou un abrasif • et de 50 à 95 % en poids d'eau. Ci-après sont explicités quelques autres modes particuliers de réalisation et d'application de la composition de l'invention. Ainsi, la composition selon l'invention peut être mise en oeuvre pour le traitement nettoyant facilité de surfaces en verre, notamment de vitres. Ce traitement peut être effectué par les diverses techniques connues. On peut citer en particulier les techniques de nettoyage de vitres par pulvérisation d'un jet d'eau à l'aide d'appareils de type Karcher . La quantité de copolymère introduite sera généralement telle que, lors de l'utilisation de la composition de nettoyage, après dilution éventuelle, la concentration en copolymère soit comprise entre 0,001 g/I et 2 g/I, de préférence de 0,005 g/I et 0,5 g/I. La composition de nettoyage des vitres selon l'invention comprend : de 0,001 à 10 %, de préférence 0,005 à 3 % en poids du copolymère; - de 0, 005 à 20 %, de préférence de 0,5 à 10 % en poids d'au moins un agent tensioactif non-ionique (par exemple un amine oxyde ou un alkyl polyglucoside) et/ou anionique ; et - le reste étant formé d'eau et/ou d'additifs divers usuels dans le domaine. Les formulations nettoyantes pour vitres comprenant ledit polymère peuvent également contenir : - de 0 à 10%, avantageusement de 0,5 à 5 % de tensioactif amphotère, - de 0 à 30 %, avantageusement de 0,5 à 15 % de solvant tels que des alcools, et - le reste étant constitué par de l'eau et des additifs usuels (parfums notamment). Le pH de la composition est avantageusement compris entre 6 et 11. La composition de l'invention est également intéressante pour le nettoyage facilité de la vaisselle en machine automatique. Ladite composition peut être soit une formule détergente (nettoyante) utilisée dans le cycle de lavage, soit une formule de rinçage. Les compositions détergentes pour lavaqe de la vaisselle dans des lave-vaisselle automatiques selon l'invention, comprennent avantageusement de 0,01 à 5 %, de préférence 0,1 à 3 % en poids de copolymère. Lesdites compositions détergentes pour lave-vaisselle comprennent également au moins un agent tensioactif, de préférence non ionique en quantité pouvant aller de 0,2 à 10% de préférence de 0,5 à 5% du poids de ladite composition détergente, le reste étant constitué par des additifs divers et des charges, comme déjà mentionné ci-dessus. Ainsi elles peuvent en outre comprendre • jusqu'à 90% en poids, d'au moins un adjuvant de détergence ("builder") de type silicate ou tripolyphosphate de sodium • jusqu'à 10%, de préférence de 1 à 10%, tout particulièrement de 2 à 8% en poids, d'au moins un agent auxiliaire de nettoyage, un copolymère d'acide acrylique et d'acide méthyl propane sulfonique (AMPS) de préférence • jusqu'à 30% en poids d'au moins un agent de blanchiment, de préférence perborate ou percarbonate, associé ou non à un activateur de blanchiment • jusqu'à 50% en poids d'au moins une charge, de préférence sulfate de sodium ou chlorure de sodium Le pH est avantageusement compris entre 8 et 13. Les compositions pour le rinçage facilité de la vaisselle en lave-vaisselle automatique selon l'invention, peuvent comprendre avantageusement de 0,02 à 10 %, de préférence de 0,1 à 5 % en poids de copolymère par rapport au poids total de la composition. Lesdites compositions peuvent comprendre également de 0,1 à 20 %, de préférence 0,2 à 15 % en poids par rapport au poids total de ladite composition d'un agent tensioactif, de préférence non ionique. Parmi les agents tensioactifs non ioniques préférés, on peut citer les agents tensioactifs de type alcoylphénols en C6-C12 polyoxyéthylénés, les alcools aliphatiques en C8-C22 polyoxyéthylénés et/ou polyoxypropylénés, les copolymères bloc oxyde d'éthylène - oxyde de propylène, les amides carboxyliques éventuellement polyoxyéthylénés .... Lesdites compositions peuvent comprendre en outre de 0 à 10 %, de préférence de 0,5 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition d'un acide organique séquestrant du calcium, de préférence de l'acide citrique. Elles peuvent également comprendre un agent auxiliaire de type copolymère d'acide acrylique et d'anhydride maléïque ou des homo-polymères d'acide acrylique à raison de 0 à 15 %, de préférence 0,5 à 10 % en poids par rapport au poids total de ladite composition. Le pH est avantageusement compris entre 4 et 7. L'invention a également pour objet une composition nettoyante pour le lavage facilité de la vaisselle à la main. Des formulations détergentes préférées de ce type comprennent de 0, 1 à 10 parties en poids de copolymère pour 100 parties en poids de ladite composition et contiennent de 3 à 50, de préférence de 10 à 40 parties en poids d'au moins un agent tensioactif, de préférence anionique, choisi notamment parmi les sulfates d'alcools aliphatiques saturés en C5-C24, de préférence en C8-C16, éventuellement condensés avec environ 0,5 à 30, de préférence 0,5 à 8, tout particulièrement 0,5 à 5 moles d'oxyde d'éthylène, sous forme acide ou sous forme d'un sel, notamment alcalin (sodium), alcalino-terreux (calcium, magnésium) ... D'une manière préférentielle, il s'agit de formulations aqueuses détergentes liquides moussantes pour le lavage facilité à la main de la vaisselle. Lesdites formulations peuvent en outre contenir d'autres additifs, notamment d'autres agents tensioactifs, tels que : - des agents tensioactifs non ioniques tels que les oxydes d'amines, les alkylglucamides, les alkyl polyglucosides, les dérivés oxyalkylénés d'alcools gras, les alkylamides, les alcanolamides, des agents tensioactifs amphotères ou zwitterioniques. - des agents bactéricides ou désinfectants non cationiques comme le triclosan - des polymères cationiques synthétiques - des polymères pour contrôler la viscosité du mélange et/ou la stabilité des mousses formées à l'utilisation des agents hydrotropes - des agents hydratants ou humectants ou protecteurs de la peau - des colorants, des parfums , des conservateurs, des sels divalents (notamment de magnésium) ... Le pH de la composition est avantageusement compris entre 5 et 9. Un autre mode de réalisation particulier de l'invention consiste en une composition de nettoyage externe facilité, notamment de la carrosserie, des véhicules motorisés (voitures, camions, autobus, trains, avions ...). Dans ce cas également, il peut s'agir d'une composition de nettoyage proprement dit ou une composition de rinçage . La composition nettoyante pour véhicules automobiles comprend avantageusement de 0,005 à 10 % en poids de copolymère par rapport au poids total de ladite composition, ainsi que : - des agents tensioactifs non ioniques (à raison de 0 à 30%, de préférence de 0,1 à 15 % de la formulation), des agents tensioactifs amphotères et/ou zwitterioniques (à raison de 0 à 30%, de préférence de 0,01 à 10 % de la formulation) - des agents tensioactifs cationiques (à raison de 0 à 30%, de préférence de 0,05 à 15 % de la formulation); - des agents tensioactifs anioniques (à raison de 0 à 30%, de préférence de 0,1 à 15 % de la formulation); - des adjuvants de détergence ("builders") (à raison de 1 à 99%, de préférence de 40 à 98 % de la formulation); - des agents hydrotropes - des charges, des agents régulant le pH ... La quantité minimum d'agent tensioactif présent dans de type de composition est de préférence d'au moins 0,5% de la formulation. Le pH de la composition est avantageusement compris entre 8 et 13. La composition de l'invention est aussi particulièrement adaptée pour le nettoyage facilité de surfaces dures de type céramiques (carrelage, baignoires, lavabos, etc...), notamment pour salles de bain. La formulation nettoyante comprend avantageusement de 0,02 à 5 % en poids de copolymère par rapport au poids total de ladite composition ainsi qu'au moins un agent tensioactif. Comme agents tensioactifs, on préfère les agents tensioactifs non ioniques, notamment les composés produits par condensation de groupes oxyde d'alkylène de nature hydrophile avec un composé organique hydrophobe qui peut être de nature aliphatique ou alkyl-aromatique. La longueur de la chaîne hydrophile ou du radical polyoxyalkylène condensée avec un groupe hydrophobe quelconque peut être facilement réglée pour obtenir un composé soluble dans l'eau ayant le degré souhaité d'équilibre hydrophile/hydrophobe (HLB). La quantité d'agents tensioactifs non ioniques dans la composition de l'invention peut être de 0 à 30 % en poids, de préférence de 0 à 20 % en poids. Un tensioactif anionique peut éventuellement être présent en quantité de 0 à 30%, avantageusement 0 à 20% en poids. Il est également possible mais non obligatoire d'ajouter des détergents amphotères, cationiques ou zwitterioniques. La quantité totale de composés tensioactifs employée dans ce type de composition est généralement comprise entre 0,5 et 50 %, de préférence entre 1 et 30 % en poids, et plus particulièrement entre 2 et 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Ladite composition de nettoyage peut également comprendre d'autres ingrédients minoritaires, comme : - des adjuvants de détergence ("builders") tels que mentionnés précédemment (en quantité pouvant être comprise entre 0,1 et 25 % en poids par rapport au poids total de la composition) - un agent de régulation de la mousse, tel que mentionné ci-dessus, notamment de type savon (en quantité généralement d'au moins 0,005 % en poids, de préférence de 0,5 % à 2 % en poids par rapport au poids total de la composition) - des agents de régulation du pH, des colorants, des brillanteurs optiques, des agents de suspension des salissures, des enzymes détersives, des agents de blanchiment compatibles, des agents de régulation de la formation de gel, des stabilisateurs de congélation-décongélation, des bactéricides, des conservateurs, des solvants, des fongicides, des répulsifs pour insectes, des agents hydrotropes, des parfums et des opacifiants ou perlescents. Le pH de la composition est avantageusement compris entre 2 et 12. La composition selon l'invention convient également au rinçage facilité des parois des douches. Les compositions aqueuses de rinçage des parois des douches comprennent de 0,02 25 à 5 % en poids, avantageusement de 0,05 à 1 % du copolymère. Les autres composants actifs principaux des compositions aqueuses de rinçage de douches de la présente invention sont au moins un agent tensioactif présent en une quantité allant de 0,5 à 5 % en poids et éventuellement un agent chélatant de métaux tel que mentionné ci-dessus, présent en une quantité allant de 0,01 à 5 % en poids. 30 Les compositions aqueuses de rinçage pour douches contiennent avantageusement de l'eau avec éventuellement au moins un alcool inférieur en proportion majoritaire et des additifs en proportion minoritaire (entre environ 0,1 et environ 5 % en poids, plus avantageusement entre environ 0,5 % et environ 3 % en poids, et encore plus préférentiellement entre environ 1 % et environ 2 % en poids). 35 Certains agents tensioactifs utilisables dans ce type d'application sont décrits dans les brevets US 5,536,452 et 5,587,022 dont le contenu est incorporé par référence dans la présente description. Des tensioactifs préférés sont des esters gras polyéthoxylés, par exemple des monooléates de sorbitane polyéthoxylés et de l'huile de ricin polyéthoxylée. Des exemples particuliers de tels agents tensioactifs sont les produits de condensation de 20 moles d'oxyde d'éthylène et de mono-oléate de sorbitane (commercialisés par RHODIA Inc. sous la dénomination ALKAMULS PSMO-20 avec une HLB de 15,0) et de 30 ou 40 moles d'oxyde d'éthylène et d'huile de ricin (commercialisés par RHODIA Inc. sous la dénomination ALKAMULS EL-620 (HLB de 12,0) et EL-719 (HLB de 13,6) respectivement). Le degré d'éthoxylation est de préférence suffisant pour obtenir un tensioactif ayant une HLB supérieure à 13. Le pH de la composition est avantageusement compris entre 7 et 11. La composition selon l'invention peut également être mise en oeuvre pour le nettoyage facilité de plaques vitrocéramiques. Avantageusement, les formulations pour le nettoyages de plaques vitrocéramiques de l'invention comprennent : - 0,01 à 5 % en poids de copolymère; - 0,1 à 1 % en poids d'un épaississant tel qu'une gomme xanthane ; 10 à 60 % en poids d'un agent abrasif tel que le carbonate de calcium ou la silice ; - 0 à 7 % en poids d'un solvant tel que le butyldiglycol ; - 1 à 10 % en poids d'un agent tensioactif non ionique ; et - éventuellement des agents d'alcalinisation ou des séquestrants. Le pH de la composition est avantageusement compris entre 7 et 12 . Comme mentionné ci-dessus, la composition selon l'invention peut également être mise en oeuvre dans le domaine du nettoyage industriel, notamment pour le nettoyage facilité de réacteurs. Avantageusement, lesdites compositions comprennent : - de 0,02 à 5 % en poids de copolymère; - de 1 à 50 % en poids de sels alcalins (phosphates, carbonates, silicates de sodium ou potassium); - de 1 à 30 % en poids d'un mélange d'agents tensioactifs, notamment d'agents 30 tensioactifs non-ioniques comme les alcools gras éthoxylés et les agents tensioactifs anioniques comme le lauryl benzène sulfonate ; de 0 à 30% en poids d'un solvant comme le diisobutyl ester. Le pH d'une telle composition est généralement de 8 à 14 . D'autres détails ou avantages de l'invention pourront apparaître au vu des exemples qui suivent, sans caractère limitatif. EXEMPLES Exemple 1: Préparation d'un copolymère statistique de SPP et de MAPTAC 80/20 molaire (p(SPP-stat-MAPTAC) 80/20) Dans un réacteur verré de 1litre muni d'une agitation mécanique (ancre en téflon), d'un réfrigérant, d'une sonde de température en inox, d'une entrée d'azote et d'une double enveloppe reliée à un bain thermostaté, sont introduits en pied de cuve à température ambiante 150g de SPP (Raschig), 56,62g d'une solution aqueuse à 50% massique en MAPTAC (Rdhm-Degussa) et 229,4g d'eau épurée. Le milieu réactionnel est mis sous azote (balayage) et porté à 80 C en 1h. A 80 C une solution aqueuse de persulfate d'ammonium (0,1317g dans 10g d'eau épurée) est ajoutée dans le réacteur. La température de 80 C et l'agitation est maintenue pendant 6h. Exemple 2: Préparation d'un copolymère statistique de SPP et de DIQUAT 90/10 molaire (p(SPP-stat-DIQUAT) 90/10) Dans un réacteur verré de l litre muni d'une agitation mécanique (ancre en téflon), d'un réfrigérant, d'une sonde de température en inox, d'une entrée d'azote et d'une double enveloppe reliée à un bain thermostaté, sont introduits en pied de cuve à température ambiante 150g de SPP (Raschig), 31,4g d'une solution aqueuse à 65% massique en DIQUAT et 234,8g d'eau épurée. Le milieu réactionnel est mis sous azote (balayage) et porté à 80 C en 1h. A 80 C une solution aqueuse de persulfate d'ammonium (0,1171g dans 10g d'eau épurée) est ajoutée dans le réacteur. La température de 80 C et l'agitation est maintenue pendant 6h. Exemple 3: Préparation d'un copolymère statistique de SPP d'acrylamide (AM) et de MAPTAC 15/60/25 molaire (p(SPP-stat-AM-DIQUAT) 15/60/25) Dans un réacteur verré de 1litre muni d'une agitation mécanique (ancre en téflon), d'un réfrigérant, d'une sonde de température en inox, d'une entrée d'azote et d'une double enveloppe reliée à un bain thermostaté, sont introduits en pied de cuve à température ambiante 50g de SPP (Raschig), 97,24g d'une solution aqueuse à 50% massique en AM (SNF-Floerger), 157g d'une solution aqueuse à 65% massique en DIQUAT et 187,8g d'eau épurée. Le milieu réactionnel est mis sous azote (balayage) et porté à 80 C en 1 h. A 80 C une solution aqueuse de persulfate d'ammonium (0,2341 g dans 10g d'eau épurée) est ajoutée dans le réacteur. La température de 80 C et l'agitation est maintenue pendant 6h. Exemple 4: Préparation d'un copolymère statistique de SPE et de MAPTAC 80/20 molaire (p(SPE-stat-MAPTAC) 80/20) Dans un réacteur verré de 1litre muni d'une agitation mécanique (ancre en téflon), d'un réfrigérant, d'une sonde de température en inox, d'une entrée d'azote et d'une double enveloppe reliée à un bain thermostaté, sont introduits en pied de cuve à température ambiante 150g de SPE (Raschig), 59,3g d'une solution aqueuse à50% massique en MAPTAC (Rohm-Degussa) et 230g d'eau épurée. Le milieu réactionnel est mis sous azote (balayage) et porté à 80 C en 1 h. A 80 C une solution aqueuse de persulfate d'ammonium (0,1378g dans 10g d'eau épurée) est ajoutée dans le réacteur. La température de 80 C et l'agitation est maintenue pendant 6h. Exemple 5 (comparatif): Préparation d'un homopolymère de SPE Dans un réacteur verré de 1litre muni d'une agitation mécanique (ancre en téflon), d'un réfrigérant, d'une sonde de température en inox, d'une entrée d'azote et d'une double enveloppe reliée à un bain thermostaté, sont introduits en pied de cuve à température ambiante 150g de SPE (Raschig) et 215,2g d'eau épurée. Le milieu réactionnel est mis sous azote (balayage) et porté à 80 C en 1h. A 80 C une solution aqueuse de persulfate d'ammonium (0,1103g dans 10g d'eau épurée) est ajoutée dans le réacteur. La température de 80 C et l'agitation est maintenue pendant 6h. Exemples 6-15 - Préparation de shampooings comprenant les (co)polymères On réalise des compositions de shampooings comprenant des ingrédients choisis parmi les suivants: Matière première Source Nature SLES laurylethersulfate de sodium (2E0), Tensioactif anionique EMPICOL ESB/3M commercialisé par Hunstman CAPB Cocoamidopropylbétaïne, Tensioactif amphotère MIRATAINE BET-C-30 commercialisé par Rhodia NaCl Sel Polymère Polymère selon les exemples 1 à 5 Silicone 1 Mirasil DME-2 commercialisée par Rhodia: émulsion de dimethicone (PDMS) de viscosité d'environ 500000 cP, de taille des gouttelettes d'environ 2 pm, stabilisée par du succinoglycane Mode opératoire 1. Mélanger l'eau et le polymère25 2. Ajouter le CAPB 3. Ajouter le tensioactif anionique, puis éventuellement l'émulsion de silicone 4. Ajuster le pH à 6-6,5 par ajout de d'hydroxyde de sodium ou d'acide citrique 5. Ajouter le sel On réalise les compositions suivantes, dont la quantité en poids de chaque ingrédient (matière sèche) est donnée ci-dessous (la lettre C indique des exemples comparatifs): Exemple 6 7 8 9 10C SLES (%) 8 8 8 8 8 CAPB (%) 4 4 4 4 4 NaCl (%) 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 Polymère Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3 Exemple 4 Exemple 5 0,2% 0,2% 0,2% 0,2% 0,2% Eau Jusqu'à 100% Exemple 11 12 13 14 15C SLES (%) 8 8 8 8 8 CAPB (%) 4 4 4 4 4 NaCl (%) 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 Silicone 1 (% 1 1 1 1 1 de matière sèche) Polymère Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3 Exemple 4 Exemple 5 0,2% 0,2% 0,2% 0,2% 0,2% Eau Jusqu'à 100% 10 Exemples 16-17: Tests de dilution On étudie le comportement des compositions lors d'une dilution avec de l'eau, par suivi de la transmittance. La transmittance est mesurée à l'aide de l'appareil Photometer 662 de Metrohm à une 15 longueur d'onde de 600 nm, sur des cellules en quartz de 1 cm de large. La procédure de mesure lors d'une dilution est la suivante: Une dilution de facteur 2 correspond à une dilution d'une part en poids de composition testée avec une part en poids d'eau (1 part + 1 part = dilution 2). La composition est placée dans un bécher muni d'une barre d'agitation magnétique. L'au y est ajoutée. La 20 sonde de l'appareil de mesure de la transmittance est placée dans le mélange. La barre d'agitation est mise en mouvement de manière à agiter sans créer de bulle (qui pourraient altérer la mesure de transmittance). Après 5 minutes d'agitation le % de transmittance est noté. Cette opération est répétée four un facteur de dilution 4 (1 part de composition pour 3 parts d'eau), 6, 8 etc. La transmittance à divers taux de dilution 25 (facteur de dilution) est reportée sur le tableau ci-dessous.5 Exemple 16 Exemple 17 Facteur de Transmittance, Transmittance, dilution Composition de Composition de l'exemple 8 l'exemple 6 0 96,3 98,8 2 1 96, 5 4 1,8 21,8 6 5,1 22,6 8 10,7 99,4 L'abaissement de la transmittance correspond à la formation de coacervats. A forte dilution, les coacervats sont complètement déstabilisés et tombent au fond de la cellule. Ces coacervats procurent un conditionnement approprié sur les cheveux ou une aide au conditionnement appropriée
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La présente invention a pour objet un nouveau copolymère comprenant des unités zwitterioniques et d'autres unités, une nouvelle composition comprenant le copolymère, et l'utilisation du copolymère ou des compositions pour le traitement ou la modification de surfaces.
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1. Copolymère comprenant des unités zwitterioniques A et d'autres unités B, les unités A comprenant un groupe bétaïne, caractérisé en ce que: - les unités B sont des unités cationiques ou potentiellement cationiques, et -le groupe bétaïne des unités A est un groupe sulfobétaïne ou phosphobétaïne. 2. Copolymère selon la 1, caractérisé en ce que le rapport molaire entre les unités A et les unités B est compris entre 99/1 et 1/99, de préférence entre 90/10 et 50/50. 3. Copolymère selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend en plus: - des unités CN non ioniques, hydrophiles ou hydrophobes, et/ou - des unités CA anioniques ou potentiellement anioniques. 4. Copolymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les unités A et B représentent de 1% à 100%, de préférence de 1 à 95% en moles des unités du copolymère. 5. Copolymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il s'agit: - d'un copolymère statistique, - d'un copolymère à gradient, - d'un copolymère peigne, - d'un copolymère à blocs comprenant un bloc comprenant les unités A et un bloc comprenant les unités B, - d'un copolymère à blocs comprenant un bloc comprenant les unités A et B, et un bloc différent ne comprenant pas à la fois des unités A et des unités B, de préférence un bloc différent comprenant: - des unités CN non ioniques, hydrophiles ou hydrophobes, et/ou - des unités CA anioniques ou potentiellement anioniques. 6. Copolymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les groupes bétaïnes des unités de A sont groupes pendants du copolymère. 7. Copolymère selon l'une des précédentes, caractérisés en ce que les charges présentes dans le copolymère sont portées par des groupes pendants.35 8. Copolymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les unités A, B, avec éventuellement d'autres unités, forment une chaîne hydrocarbonée polyalkylène éventuellement interrompue par un ou plusieurs atomes d'azote ou de soufre. 9. Copolymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le groupe sulfobétaïne, identique ou différent, - dérive d'au moins un monomère bétaïne sélectionné dans le groupe constitué des monomères suivants: - les alkylsulfonates ou phosphonates de dialkylammonium alkyl acrylates ou méthacrylates, acrylamido ou méthacrylamido, de préférence -le sulfopropyl diméthyl ammonium éthyl méthacrylate - le sulfoéthyl diméthyl ammonium éthyl méthacrylate - le sulfobutyl diméthyl ammonium éthyl méthacrylate - le sulfohydroxypropyl diméthyl ammonium éthyl méthacrylate - le sulfopropyl diméthylammonium propyl acrylamide - le sulfopropyl diméthylammonium propyl méthacrylamide - le sulfopropyl diéthyl ammonium éthyl méthacrylate - le sulfohydroxypropyl diméthyl ammonium propyl méthacrylamido - le sulfohydroxypropyl diéthyl ammonium éthyl méthacrylate - les monomères bétaïnes hétérocycliques, de préférence : - les sulfobétaines dérivées de la pipérazine - les sulfobétaines dérivées des 2-vinylpyridine et 4-vinylpyridine, tout particulièrement la 2-vinyl (3-sulfopropyl) pyridinium bétaïne, la 4-vinyl (3-sulfopropyl) pyridinium bétaïne - la 1-vinyl-3-(3-sulfopropyl) imidazolium bétaïne -les alkylsulfonates ou phosphonates de dialkylammonium alkyl allyliques, de préférence la sulfopropyl méthyl diallyl ammonium bétaïne - les alkylsulfonates ou phosphonates de dialkylammonium alkyl styréniques - les bétaïnes issues de diènes et d'anhydrides éthyléniquement insaturés - les phosphobétaines de formules O~ ON/ O~ O~ O \o / o'Pô 00 - les béta'ines issues d'acétals cycliques, de préférence le ((dicyanoéthanolate)éthoxy)diméthylammoniumpropylméthacrylamide; - ou dérivent d'une modification chimique d'unités d'un polymère précurseur, de préférence par modification chimique d'un polymère comprenant des fonctions amines pendantes, à l'aide d'un composé électrophile sulfonaté, de préférence une sultone. 10. Copolymère selon la précédente, caractérisé en ce que les unités A présentent l'une des formules suivantes: CH3 (CH2- C= 0 O -(SPE)- H-N ~Nâ -(SPP)-/\O -(SHPE)- -(SHPP)- HO 11. Copolymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les unités B sont des unités cationiques ou potentiellement cationiques comprenant au 1, 2, 3, ou plus, groupes cationiques ou potentiellement cationiques, dans la chaîne formant le squelette du copolymère ou en position latérale par rapport à la chaîne formant le squelette du copolymère. 12. Copolymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les unités B cationiques sont des unités comprenant au moins un groupe ammonium quaternaire. 13. Copolymère selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que les unités B potentiellement cationiques sont des unités comprenant au moins un groupe amine ternaire ou dialkylamide. 14. Copolymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les unités B sont choisies parmi les unités dérivant de monomères B cationiques ou potentiellement cationiques suivants:15-N,N-diméthylaminométhyl -acrylamide ou -méthacrylamide, - le 2(N,N-diméthylamino)éthyl-acrylamide ou -méthacrylamide, - le 3(N,N-diméthylamino)propyl-acrylamide ou -méthacrylamide, le 4(N,N-diméthylamino)butyl-acrylamide ou -méthacrylamide le 2(diméthyl amino)éthyl acrylate (ADAM), - le 2(diméthyl amino)éthyl méthacrylate (DMAM), - le 3(diméthyl amino)propyl méthacrylate, le 2(tertiobutylamino)éthyl méthacrylate, - le 2(dipentylamino)éthyl méthacrylate, - le 2(diéthylamino)éthyl méthacrylate - les vinylpyridines - la vinyl amine - les vinylimidazolines - le chlorure de triméthylammoniumpropylméthacrylate, - le chlorure ou le bromure de triméthylammoniuméthylacrylamide ou méthacrylamide, - le méthylsulfate de triméthylammoniumbutylacrylamide ou méthacrylamide, - le méthylsulfate de triméthylammoniumpropylméthacrylamide (MES), - le chlorure de (3-méthacrylamidopropyl)triméthylammonium (MAPTAC), - le chlorure de (3-acrylamidopropyl)triméthylammonium (APTAC), - le chlorure ou le méthylsulfate de méthacryloyloxyéthyl triméthylammonium, - le chlorure d'acryloyloxyéthyl triméthylammonium ou le méthylsulfate d'acryloyloxyéthyl triméthylammonium (ADAMQUAT Cl ou ADAMQUAT MeS), - le méthyle sulfate de méthyldiethylammonium éthyle acrylate (ADAEQUAT MeS), -le chlorure ou méthyle sulfate de benzyldimethylammonium éthyle acrylate (ADAMQUAT BZ 80), - le bromure, chlorure ou méthylsulfate de 1-éthyl 2-vinylpyridinium, de 1-éthyl 4-vinylpyridinium ; - le chlorure de N,N-diméthyldiallylammonium (DADMAC) ; - le chlorure de diméthylaminopropylméthacrylamide,N-(3-chloro-2-hydroxypropyl) triméthylammonium (DIQUAT chlorure), - le methylsulfate de diméthylaminopropylméthacrylamide,N-(3-methylsulfate-2-hydroxypropyl) triméthylammonium (DIQUAT methylsulfate) - le monomère de formule O H N+ X -/NX+/~N+, H N X v /~ où X- est un anion, de préférence chlorure ou méthylsulfate. 15. Copolymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des unités CN non ioniques hydrophiles choisies parmi les unités dérivant de monomères CN non ioniques hydrophiles suivants: • les hydroxyalkylesters d'acides a-13 éthyléniquement insaturés comme les acrylates et méthacrylates d'hydroxyéthyle, d'hydroxypropyle, le glycérol monométhacrylate... • les amides a-13 éthyléniquement insaturés comme l'acrylamide, le méthacrylamide, le N-méthylolacrylamide, • les monomères a-8 éthyléniquement insaturés portant un segment polyoxyalkyléné hydrosoluble du type polyoxyde d'éthylène, comme les polyoxyde le cas échéant statistique ou à blocs d'éthylène et/ou de propylène a-méthacrylates ou a,wdiméthacrylates, le méthacrylate de polyoxyéthylène w-béhényle éventuellement en mélange, le méthacrylate de polyoxyéthylène w-tristyrylphényle, • les monomères a-13 éthyléniquement insaturés précurseurs d'unités ou de segments hydrophiles tels que l'acétate de vinyle qui, une fois polymérisés, peuvent être hydrolysés pour engendrer des unités alcool vinylique ou des segments alcool polyvinylique, • les vinylpyrrolidones, • les monomères a-13 éthyléniquement insaturés de type uréido et en particulier le méthacrylamido de 2-imidazolidinone éthyle éventuellement en mélange, • le nonethyleneglycolmethyletheracrylate ou le nonethyleneglycolmethylethermethacrylate. 16. Copolymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il s'agit: - d'un copolymère dérivant de - A: SPE, de préférence de 5 à 95 mol%, plus préférablement de 10 à 90%, et - B: MAPTAC, de préférence de 5 à 95 mol%, plus préférablement de 10 à 90%, - d'un copolymère dérivant de - A: SPE, de préférence de 5 à 95 mol%, plus préférablement de 10 à 90 mol%, et - B: DIQUAT, de préférence de 5 à 95 mol%, plus préférablement de 10 à 90 mol%, - d'un copolymère dérivant de -A: SPE, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, - B: MAPTAC, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, et- C: acrylamide, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, - d'un copolymère dérivant de - A: SPE, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, - B: DIQUAT, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, et - C: acrylamide, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, - d'un copolymère dérivant de - A: SPP, de préférence de 5 à 95 mol%, plus préférablement de 10 à 90 mol%, et - B: MAPTAC, de préférence 5 à 95 mol%, plus préférablement de 10 à 90 mol%, - d'un copolymère dérivant de - A: SPP, de préférence de 5 à 95 mol%, plus préférablement de 10 à 90 mol%, et - B: DIQUAT, de préférence de 5 à 95 mol%, plus préférablement de 10 à 90 mol%, - d'un copolymère dérivant de A: SPP, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, - B: MAPTAC, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, et - C: acrylamide, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, ou -d'un copolymère dérivant de - A: SPP, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%, - B: DIQUAT, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 25 mol%, et - C: acrylamide, de préférence de 5 à 90 mol%, plus préférablement de 10 à 80 mol%. 17. Copolymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est 30 hydrosoluble ou hydrodispersable. 18. Composition pour le traitement ou la modification de surfaces comprenant: - un vecteur, de préférence liquide, - le copolymère selon l'une des précédentes, 35 - éventuellement un tensioactif, - éventuellement un sel, un acide et/ou une base, et - éventuellement un agent pour le traitement ou la modification de la surface. 19. Composition selon la 18, caractérisée en ce qu'elle comprend un tensioactif anionique ou amphotère. 20. Composition selon la 18, caractérisée en ce qu'elle comprend un tensioactif non ionique. 21. Composition selon l'une des 18 à 20, caractérisée en ce que les unités B sont sous forme cationiques au pH de la composition. 22. Composition selon l'une des 18 à 21, caractérisée en ce que: - elle comprend un tensioactif anionique ou amphotère, et - elle comprend des coacervats ou elle forme des coacervats par dilution et/ou modification du pH. 15 25. Composition selon la 22, caractérisée en ce que le copolymère, le tensioactif anionique ou amphotère, le vecteur, éventuellement d'autres tensioactifs, un sel, un base et/ou un acide, et leurs quantités, sont tels que au moins une partie de système constitué du copolymère, du tensioactif anionique ou amphotère, du vecteur, et 20 éventuellement des autres tensioactifs, sel, base et/ou acide, - forme des coacervats par dilution et/ou modification du pH, ou -comprend des coacervats. 26. Composition selon l'une des 18 à 23, caractérisée en ce que elle 25 comprend un agent pour le traitement ou la modification de la surface, ledit agent étant un polyorganosiloxane, un actif anti-pelliculaire, un parfum, une huile, ou un filtre UV. 27. Composition selon l'une des 18 à 24, caractérisée en ce qu'il s'agit: - d'une composition cosmétique, de préférence destinée à être rincée, de préférence un 30 shampooing, un produit de mise en forme des cheveux, un après-shampooing, un produit de soin des cheveux, un produit de soin de la peau ou un gel douche, ou d'une composition détergente pour les soins ménagers, industriels ou institutionnels, de préférence pour le soin du linge ou pour le nettoyage ou le traitement de surfaces dures. 35 26. Procédé de traitement ou de modification d'une surface, comprenant les étapes suivantes:10- appliquer sur la surface une composition selon l'une des 18 à 25, et - éventuellement, éliminer le vecteur ou diluer la composition ou modifier le pH. 27. Procédé selon la 26, caractérisé en ce que la surface est la peau et/ou 5 les cheveux, le traitement ou la modification étant un conditionnement de la peau et/ou des cheveux.
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C,A
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C08,A61,C11
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C08F,A61K,A61Q,C11D
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C08F 220,A61K 8,A61Q 5,A61Q 19,C11D 1,C11D 3
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C08F 220/38,A61K 8/88,A61Q 5/00,A61Q 19/00,C08F 220/56,C08F 220/60,C11D 1/00,C11D 3/37
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FR2894762
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A3
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DIODE ELECTROLUMINESCENTE A MELANGE DE COULEURS
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La présente invention est relative à une diode électroluminescente (DEL) ou analogue, et plus particulièrement à une DEL à mélange de couleurs qui présente un procédé de fabrication simplifié, un coût effectif de fabrication réduit et une conception d'assemblage simple. La DEL, qui a été initialement employée dans des voyants d'articles électroniques, offre les avantages d'une faible consommation d'énergie, d'une grande to durée de vie et de l'absence de dégagement de chaleur, aussi est-elle actuellement employée en outre dans l'éclairage et dans les écrans d'affichage de grandes dimensions. Cependant, la production de lumière blanche à partir des DEL constitue une technologie essentielle en cas d'application des DEL à l'éclairage. Pour obtenir de la lumière blanche en mélangeant les unes avec les autres 15 les couleurs primaires, on doit employer simultanément des puces différentes pour émettre respectivement des lumières rouge, verte et bleue, puisque la plupart des DEL courantes produisent des lumières colorées, par exemple de la lumière rouge, de la lumière verte, de la lumière bleue, etc. De ce fait, la lumière blanche peut être obtenue en excitant ces puces avec des courants d'intensité différente. Considérant la 20 Fig. 4, il y est représenté une DEL à lumière blanche classique, dans laquelle des puces Al, A2 et A3 de lumières rouge, bleue et verte sont contenues dans un boîtier C. Par ailleurs, une puce de commande E est également contenue dans ce boîtier C. Les puces Al, A2 et A3 sont connectées à la puce de commande E par des fils de connexion B, étant connectées à l'environnement extérieur par des broches D. 25 Cependant, dans cette structure selon la technique antérieure, ces puces sont montées séparément. Autrement dit, la lumière blanche n'est produite qu'à l'emplacement des chevauchements optiques de ces trois puces. La lumière, qui est produite sur le bord de chaque puce, a la même couleur que la lumière émise depuis cette puce, et la lumière, qui est produite à l'emplacement des chevauchements 30 optiques de toute paire de puces, est un mélange de lumières de ces deux puces. De ce fait, son coût de fabrication est accru et son procédé de fabrication est plus complexe, car il est nécessaire de monter une autre puce de commande. Compte tenu des inconvénients ci-dessus de la technique antérieure, le présent inventeur a cherché activement à fournir à la clientèle une DEL à mélange de 35 couleurs qui présente un procédé de fabrication simplifié, un coût effectif de fabrication réduit et une conception d'assemblage simple suivant le principe de la présente invention. La présente invention vise principalement à réaliser une DEL à mélange de 5 couleurs présentant un procédé de fabrication simplifié, un coût effectif de fabrication réduit et une conception d'assemblage simple. Pour atteindre cet objectif, des poudres fluorescentes sont mélangées avec un adhésif pour former une plaque mince. Une opération de segmentation est ensuite réalisée sur la plaque mince. Une puce est montée sur un cadre de soutien concave, ro puis la plaque mince segmentée est montée dans le cadre de soutien concave contre ses parois intérieures. Un adhésif transparent de fixation est injecté dans le cadre de soutien concave. De ce fait, la DEL à mélange de couleurs permet un procédé de fabrication simplifié, un coût de fabrication réduit et une conception d'assemblage simple. 15 L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels : la Fig. 1 est une vue schématique après assemblage représentant une 20 première forme préférée de réalisation de la présente invention ; la Fig.. 2 est une vue schématique, après assemblage, représentant une deuxième forme préférée de réalisation de la présente invention ; la Fig.. 3 est une vue schématique, après assemblage, représentant une troisième forme préférée de réalisation de la présente invention ; et 25 la Fig. 4 est une vue de dessus représentant une DEL à lumière blanche selon la technique antérieure. Comme représenté sur la Fig. 1, selon une forme préférée de réalisation de la présente invention, deux broches 11, 12 à polarités opposées sont montées sur des 30 bords inférieurs d'un cadre de soutien concave 10, une puce 13 étant montée à l'intérieur du cadre de soutien concave 10, et la puce 13 étant connectée aux broches 11, 12 à polarités opposées par l'intermédiaire de deux fils de connexion 14, 15. Au moins une plaque mince 20 est montée au-dessus de ces deux fils de connexion 14, 15. La plaque mince 20 est constituée par un mélange de poudres fluorescentes et 35 d'un adhésif, et elle est fabriquée par un procédé de moulage par injection ou de coulée, l'adhésif étant par exemple une résine époxy, du polyphtalamide (en abrégé PPA) ou un gel de silicium. Ensuite, une opération de segmentation est effectuée pour segmenter la plaque mince fabriquée 20 en morceaux de dimensions appropriées, et la plaque mince segmentée 20 est ensuite montée à l'intérieur du cadre de soutien concave 10 contre ses parois intérieures de manière à isoler de l'environnement extérieur la puce 13 et les fils de connexion 14, 15. Ensuite, le cadre de soutien 10 est recouvert d'un adhésif transparent 25 à des fins de fixation, l'adhésif transparent 25 étant par exemple une résine époxy, du polyphtalamide (en abrégé, PPA) ou un gel de silicium de façon que la plaque mince 20 soit montée d'une manière stable à l'intérieur du cadre de soutien concave 10 afin de séparer l'adhésif transparent 25 de la puce 13 et afin que la quantité d'adhésif transparent 25 employée lors de la fabrication de la diode électroluminescente puisse être réduite efficacement. Après la mise sous tension de la diode électroluminescente fabriquée, la lumière colorée émise depuis la puce 13 passe par la plaque mince 20 qui contient des poudres fluorescentes uniformes. Une lumière en mélange uniforme sans aucune aberration chromatique est obtenue lorsque la plaque mince 20 est excitée par la lumière colorée, car la plaque mince 20 a une épaisseur uniforme et les poudres fluorescentes dissoutes dans la plaque mince 20 ont une densité uniforme. Considérant en outre la Fig. 2, la puce 13 peut être connectée par billes aux broches 11, 12 à polarités opposées par des soudures à l'étain ou des soudures à l'or. Les soudures à l'étain 16, 17 constituent l'exemple choisi dans cette deuxième forme de réalisation préférée. La puce 13 est connectée par billes aux broches 11, 12 à polarités opposées par les soudures à l'étain 16, 17, et la plaque mince 20 est superposée à la puce 13. Il n'est pas nécessaire d'utiliser les fils de connexion, puisque la puce 13 est directement connectée par billes aux broches 11, 12 à polarités opposées. De ce fait, la plaque mince 20 peut être directement superposée à la puce 13 ou montée au-dessus de la puce 13. Considérant en outre la Fig. 3, le cadre de soutien peut être remplacé par une carte de circuit imprimé (CCI) 30 ou une carte en céramique, deux électrodes 31, 32 étant montées sur la CCI 30, et la puce 13 étant connectée par billes aux électrodes 31, 32 par des soudures à l'étain 16, 17. La plaque mince segmentée 20 est montée sur la puce 13, puis la plaque mince 20 et la puce 13 sont enrobées dans l'adhésif transparent 25 de fixation de manière à achever la fabrication de la diode électroluminescente. D'après la description qui précède, il apparaît que la structure de la présente invention offre les avantages suivants : 1. En raison de l'utilisation de la plaque mince comportant les poudres fluorescentes, le procédé de fabrication de la DEL à mélange de couleurs peut être efficacement simplifié, aussi son assemblage est-il simple, ce qui réduit efficacement le coût de fabrication. 2. La plaque mince qui se monte au-dessus de la puce a une épaisseur uniforme et des poudres fluorescentes uniformes afin de produire une lumière en mélange uniforme. 3. Le cadre de soutien concave est divisé en deux parties par la plaque mince, aussi l'adhésif transparent ne couvre-t-il que l'espace au-dessus de la plaque mince et ne couvre-t-il pas l'espace sous la plaque mince, ce qui permet de réduire la quantité requise d'adhésif transparent. En résumé, la DEL à mélange de couleurs proposée dans la présente 15 invention répond aux critères de brevetabilité. Elle fait donc l'objet d'une demande de brevet
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Il est proposé une diode électroluminescente à mélange de couleurs. Des poudres fluorescentes sont mélangées à un adhésif pour former une plaque mince (20). Une opération de segmentation est ensuite réalisée sur la plaque mince (20). Une puce (13) est montée sur un cadre de soutien concave (10), puis la plaque mince segmentée (20) est montée dans le cadre de soutien concave (10) contre ses parois intérieures. Un adhésif transparent (25) est injecté, à des fins de fixation, dans le cadre de soutien concave (10), à la suite de quoi la DEL à mélange de couleurs permet un procédé de fabrication simplifié, un coût de fabrication réduit et une conception d'assemblage simple.
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Revendications 1. DEL à mélange de couleurs, caractérisée en ce qu'elle comprend : une carte (30) de circuit imprimé sur laquelle sont montées au moins deux 5 électrodes (31, 32) ; une puce (13) couplée aux électrodes (31, 32) ; une plaque mince (20) montée sur la puce (13), la plaque mince (20) étant constituée d'un mélange de poudres fluorescentes et d'un adhésif ; et un adhésif transparent (25) pour fixer la plaque mince (20) par-dessus la 10 puce (13) montée sur la carte (30) de circuit imprimé, grâce à quoi la DEL à mélange de couleurs permet un procédé de fabrication simplifié, un coût de fabrication réduit et une conception d'assemblage simple. 2. DEL à mélange de couleurs selon la 1, caractérisée en ce que l'adhésif de la plaque mince (20) est une résine époxy, du polyphtalamide (PPA) 15 ou un gel de silicium. 3. DEL à mélange de couleurs selon la 1, caractérisée en ce que l'adhésif transparent (25) est une résine époxy, du polyphtalamide (PPA) ou un gel de silicium. 4. DEL à mélange de couleurs, caractérisée en ce qu'elle comprend : 20 une carte en céramique (30) sur laquelle sont montées au moins deux électrodes ; une puce (13) couplée aux électrodes (31, 32) ; une plaque mince (20) montée sur la puce (13), la plaque mince (20) étant constituée par un mélange de poudres fluorescentes et d'un adhésif ; et 25 un adhésif transparent (25) servant à fixer la plaque mince (20) par-dessus la puce (13) montée sur la carte (30) en céramique, grâce à quoi la DEL à mélange de couleurs permet un procédé de fabrication simplifié, un coût de fabrication réduit et une conception d'assemblage simple. 5. DEL à mélange de couleurs selon la 4, caractérisée en ce 30 que l'adhésif de la plaque mince est une résine époxy, du polyphtalamide (PPA) ou un gel de silicium. 6. DEL à mélange de couleurs selon la 4, caractérisée en ce que l'adhésif transparent (25) est une résine époxy, du polyphtalamide (PPA) ou un gel de silicium.
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H
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H05,H01
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H05B,H01L
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H05B 33,H01L 33
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H05B 33/10,H01L 33/50,H01L 33/56,H01L 33/60
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FR2888254
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A1
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PROCEDES D'OBTENTION D'UN MATERIAU COMPOSITE PRESENTANT UNE COUCHE DE PRE-ACCROCHE CATALYTIQUE A LA SURFACE D'UN SUBSTRAT EN ACIER INOXYDABLE ET MATERIAU COMPOSITE AINSI OBTENU
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La présente invention concerne un procédé de traitement de pièces en acier inoxydable afin de préparer le dépôt et l'accroche, à leur surface, d'un solide qui intervient dans la formulation d'une espèce chimique active finale et/ou qui est susceptible de favoriser la fixation de ladite espèce chimique active. L'invention se rapporte également à un matériau composite obtenu notamment par la mise en oeuvre du procédé selon l'invention et à ses applications, notamment comme support de catalyse. De nombreuses réactions chimiques menées à échelle industrielle s'accompagnent d'un fort dégagement d'énergie thermique. Cette exothermicité induit des différences de température au sein du milieu où a lieu la réaction (réacteur). Différents modes de conception des réacteurs permettent de limiter en partie cet inconvénient, mais celui-ci ne peut être totalement éliminé. De plus, toute solution visant traditionnellement à rationaliser le dégagement de chaleur créé par la réaction chimique s'accompagne de contreparties pouvant par exemple limiter la performance globale du système (activité et sélectivité). L'adjonction d'organes complémentaires destinés à réguler la température est donc nécessaire. Pour évacuer l'excédent de chaleur produit par une réaction exothermique, l'utilisation d'échangeurs de chaleur est le seul recours disponible. Ceux-ci se caractérisent par une paroi conductrice séparant deux milieux différents. Le premier est le milieu réactif, c'est-à-dire celui où la réaction chimique et donc le dégagement de chaleur ont lieu. De l'autre coté de la paroi conductrice circule un fluide caloporteur qui va emmagasiner une partie de l'énergie dégagée par le milieu réactif et qui lui est transmise. Le fluide caloporteur réchauffé est ensuite évacué vers l'extérieur afin que l'énergie emmagasinée soit libérée et/ou réutilisée. Ces organes échangeurs de chaleur peuvent se présenter sous diverses géométries, telles que des systèmes multitubulaires ou des plaques corruguées par exemple. Si leur géométrie permet d'optimiser en partie le transfert de chaleur, c'est aussi la nature 2 2888254 du milieu réactionnel qui va limiter ou favoriser l'évacuation de l'excès d'énergie dégagée. Dans le cadre de réactions catalytiques hétérogènes, par exemple gazsolide, des catalyseurs traditionnels conditionnés sous la forme de poudres, d'agglomérats, de granulés ou de pellets structurés n'offrent qu'une très faible surface de contact avec l'organe échangeur de chaleur. Dès lors il existe des limitations au transfert de l'énergie libérée par la synthèse chimique. La problématique du greffage d'une espèce chimiquement active à la surface d'un substrat métallique a été étudiée de manière exhaustive pour de métaux tels que l'aluminium (De Sanctis 0, Gomez L, Pellegri N, Duran A, 1995, Behaviour in hot ammonia atmosphere of SiO2-coated stainless steels produced by a sol-gel procedure, Surface and Coating Technology, 70; Thompson GE, 1997, Porous anodic alumina: fabrication, characterization and applications, Thin So/id Films 297, 192-201) ou les aciers modifiés (Haas-Santo K, Fichtner M, Schubert K, 2001, Preparation of microstructure compatible porous supports by sol-gel synthesis for catalyst coating, Applied cata/ysis A: Genera/ 220, 79-92). Le greffage de la phase active à la surface oxydée du métal peut être obtenu par des méthodes diverses, telles que l'oxydation thermique, l'anodisation, le dépôt en phase vapeur, l'imprégnation à sec ou par voie humide, le spray plasma ou thermique. D'autres méthodes de dépôt moins agressives ont été développées autour des méthodes sol-gel, par exemple le revêtement par immersion. Ces méthodes présentent toutefois le désavantage de modifier la morphologie du dépôt vis-à-vis de la même espèce non déposée, avec des répercussions sur son activité ou sur le greffage ultérieur d'un autre composant actif à sa surface. Il faut également citer les autres domaines concernés par l'accrochage d'espèces actives solide sur de l'inox: les barrières de diffusion aux gaz, la protection contre la corrosion humide (notamment pour les problèmes d'implants...) et la corrosion sèche (milieux sulfureux, hydrogénés tels que piles à combustibles), la protection mécanique ou la réduction de la friction. La présente invention se propose de remédier aux limitations présentées par les systèmes d'accroches catalytiques hétérogènes en parois connus en proposant une solution permettant de ne pas hypothéquer les performances intrinsèques du 3 2888254 catalyseur déposé par une quelconque influence parasitaire liée au protocole d'accroche. L'objet de la présente invention est de proposer un matériau composite comportant une couche comprenant un solide qui intervient dans la formulation d'une espèce chimique active finale et/ou qui est susceptible de favoriser la fixation de cette dernière, ladite couche étant accrochée directement à la surface du substrat jouant entre autre le rôle d'un échangeur thermique. Ceci autorise un contrôle maximal de l'interface d'échange thermique et favorise donc une réaction chimique optimisée vis à vis des transferts thermiques. Il est à noter que cette application peut être généralisée à tout transfert de chaleur et peut donc être utilisée également lors des réactions chimiques endothermiques. Dans ce cas, le sens des flux thermiques est inversé, le fluide caloporteur cédant une partie de son énergie thermique à la paroi conductrice qui vient à son tour réchauffer le catalyseur. A cet effet et selon un premier aspect, l'invention a trait à un procédé de traitement d'une pièce en acier inoxydable en vue du dépôt et de l'accroche à sa surface d'une couche polymérique qui compose ainsi un revêtement solide à la surface du substrat métallique, revêtement qui intervient dans la formulation d'une espèce chimique active finale et/ou qui est susceptible de favoriser la fixation de ladite espèce chimique, ledit procédé comprenant: a) une étape préalable de préparation de la pièce à traiter suivie de l'introduction de celle-ci dans un réacteur de dépôt PACVD; b) une étape de traitement sous post-décharge d'un plasma azote comprenant: bi) une étape de conditionnement et de nettoyage de la pièce à traiter; b2) une étape d'exposition de ladite pièce à traiter conditionnée et nettoyée à un mélange réactionnel comprenant de l'oxygène et le(s) précurseur(s) d'un polymère, conduisant à l'obtention d'un matériau composite suite au dépôt assisté par plasma d'une couche dudit polymère à la surface de ladite pièce. De manière caractéristique, le procédé selon l'invention comprend en outre une étape c) de soumission dudit matériau composite à un traitement thermique afin d'obtenir, au moins en surface, une couche inorganique amorphe comportant 4 2888254 notamment une espèce chimique solide intervenant dans la formulation d'une espèce chimique active finale et/ou susceptible de favoriser la fixation de ladite espèce chimique active. Le procédé de l'invention combine ainsi l'application d'une couche mince polymérique sur un substrat en acier inoxydable avec un traitement thermique destiné à modifier la structure de ladite couche polymérique au moins en surface, afin d'y éliminer tout composant organique, ceci rendant ladite couche polymérique modifiée apte à être utilisée directement en tant que phase active, support ou couche d'accroche de phase active de point de vue catalytique. Selon un deuxième aspect, l'invention a pour objet un matériau composite formé d'un substrat en acier inoxydable à la surface duquel est accrochée une couche inorganique amorphe comportant notamment une espèce chimique active solide, ledit matériau composite étant obtenu notamment par la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, et ses applications. L'invention va maintenant être décrite en détails. Selon un premier aspect, l'invention a trait à un procédé de traitement d'une pièce en acier inoxydable en vue du dépôt et de l'accroche à sa surface d'une couche comprenant notamment un solide qui intervient dans la formulation d'une espèce chimique active finale et/ou qui est susceptible de favoriser la fixation de cette dernière. La pièce en acier inoxydable (inox 316, 304, 316L, 304L ou toute autre teinte d'alliage à base de fer et d'appellation inox) constituant le substrat est mise en forme selon des usages adaptés à son utilisation finale, préalablement à tout traitement. Elle est ensuite nettoyée, dégraissée dans l'acétone et gardée sous étuve à 110 C au moins pendant une durée suffisante à son complet séchage. La pièce à traiter est ensuite fixée sur la platine d'un réacteur de dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma (PACVD) à l'aide d'un système adéquat. La platine est ensuite introduite dans le réacteur de dépôt PACVD, puis ce dernier est refermé. Il est possible de régler le positionnement de la platine à l'aide d'un système de positionnement contrôlé à l'aide d'un système adapté. Le réacteur de dépôt PACVD est du même type que le dispositif décrit par le demandeur dans le document WO 94/18355. La figure 1 annexée représente de 2888254 manière schématique la structure du réacteur de dépôt PACVD mis en oeuvre. Le réacteur 1 comprend quatre zones: le générateur de plasma 2, le système d'injection des gaz 3, la chambre de dépôt 4, l'auxiliaire de pompage 5. La ou les pompes 5 permettent de mettre l'enceinte du réacteur sous basse pression. De cette façon, les équilibres liquide-vapeur des espèces chimiques utilisées au cours du procédé sont déplacés en faveur de la vaporisation des composés. La pression au sein du réacteur 1 peut être suivie et contrôlée en permanence à l'aide de sondes de mesure 6 (sondes capacitive 6a et Pirani 6b). Le système d'injection des gaz 3 alimente une conduite d'alimentation 7 en verre et d'une buse coaxiale 8 du même matériau. La conduite principale 7 est alimentée en azote à l'aide d'un débitmètre massique régulateur 3a. La buse coaxiale 8 est alimentée en oxygène ou en composés chimiques vaporisés nécessaires au traitement des pièces inox ou en un mélange de ces gaz à l'aide des débitmètres massiques 3b et 3c respectivement. La source du plasma est un applicateur coaxial excité par un générateur micro-ondes, radio-fréquences ou à courant continu pulsés ou non. Une section de la conduite d'azote est soumise au rayonnement micro-onde en amont de la chambre de dépôt 4. La buse 8 et la conduite d'azote 7 débouchent sur la chambre de dépôt 4 où a été placée la pièce à traiter 9. Etape de conditionnement et de nettoyage de la pièce à traiter sous postdécharge d'un plasma azote et/ou d'un plasma azote/oxygène, Dans un premier temps, l'enceinte du réacteur 1 de dépôt est mise sous basse pression à l'aide des systèmes de pompage. Cette étape, opérée au vide résiduel obtenu à l'aide des précédents systèmes de pompage, permet d'atteindre une pression favorisant une désorption grossière des espèces éventuellement présentes en surface de la pièce à traiter 9. L'injection périodique d'azote peut permettre de favoriser la désorption et ainsi de diminuer le temps nécessaire à l'obtention d'une pression adaptée à la suite du processus. Lorsque la pression requise est atteinte, le débit d'azote est réglé à une valeur compatible avec les conditions nécessaires au dépôt. Puis, le générateur micro-onde 6 2888254 est allumé et réglé de façon à obtenir une puissance donnée. Cette opération génère une zone d'ionisation et une excitation au sein du gaz qui s'accompagne au niveau de la zone irradiée d'une forte luminosité. Ce milieu ionisé entretenu par la décharge microonde est le plasma à proprement parler. Seul le gaz excité est transporté par le flux. Le gaz quitte de façon plus ou moins progressive une zone ionisée puis atteint la zone de dépôt. Ainsi, son état au niveau de la zone de dépôt correspond à celui d'une post-décharge d'un plasma d'azote en écoulement. Lorsque la pièce à traiter 9 se trouve dans cette zone de post-décharge, elle est progressivement nettoyée par le biais d'un décapage chimique induit par les espèces radicalaires d'azote présentent dans le flux gazeux. Ce décapage sous post-décharge d'azote est maintenu un temps suffisant pour éliminer toute molécule non désirée en surface du substrat à traiter 9. Une autre configuration peut être utilisée s'appuyant sur une post-décharge d'un plasma dans le mélange N2 et 02, toujours avec les mêmes paramètres de fonctionnement. Etape d'exposition de la pièce à traiter conditionnée et nettoyée à un mélange réactionnel comprenant de l'oxygène et le(s) précurseurs) d'un polymère en quantités variables La pièce 9 préalablement décapée est ensuite exposée au mélange réactionnel permettant le dépôt de films polymériques à sa surface. Ceci se fait sans remise à l'air de l'échantillon prétraité. Les débits d'oxygène et de précurseur de polymère sont réglés. Ce mélange gazeux est injecté via la buse coaxiale 8 située en amont de la chambre de dépôt 4. Cette injection peut se traduire par l'apparition d'un cône d'une luminosité différente de celle du gaz en post-décharge en raison des réactions avec les vecteurs énergétiques de la post-décharge. Le précurseur polymérique est un composé ou un mélange gazeux, qualifié de monomère et constitué d'espèces sélectionnées parmi les alkoxysilanes, siloxanes et/ou silazanes. Dans un mode préféré de réalisation, le précurseur polymérique employé est le tétraméthyldisiloxane (TMDSO), une molécule présentant un pont oxyde entre deux atomes de silicium. Ces atomes portent de plus chacun deux groupements 7 2888254 méthyle et un atome d'hydrogène. Lors de son exposition à l'azote excité de la post-décharge, le TMDSO est fragmenté en diverses espèces radicalaires extrêmement réactives. Celles-ci réagissent entre elles, avec l'oxygène et l'azote radicalaire présents dans le mélange gazeux et avec le métal constitutif de la pièce à traiter 9. Dans ce dernier cas, un ancrage, notamment sur les sites Fers ou Chromes oxydés présents en surface de l'inox, permet la tenue du dépôt polymérique par accroche moléculaire de fragments organo-silicés de différentes tailles. D'autres fragments, recombinés ou non, viennent ensuite s'accrocher à ces points. A partir de ces ancrages, un réseau plus ou moins ramifié de filaments moléculaires constitués principalement de chaînes à base de (CH3)2SiO- dans l'exemple préféré de réalisation va croître. L'enchevêtrement de ces filaments ainsi que leur réticulation mènent à l'obtention de dépôts dont la morphologie est celle de films polymériques amorphes ou faiblement structurés. L'épaisseur des films obtenus n'est fonction que du temps d'exposition au spray 02 et TMDSO, tous les autres les paramètres restant identiques par ailleurs. Une autre configuration peut être utilisée s'appuyant sur une postdécharge d'un plasma dans le mélange N2 et 02, toujours avec les mêmes paramètres de fonctionnement. On obtient ainsi un matériau composite comportant une couche de polymère accrochée à la surface de la pièce à traiter 9. Etape de décharge du matériau composite Le matériau composite peut éventuellement être exposé à un flux d'azote, d'oxygène ou à un mélange en proportions quelconques de ces deux gaz. Cette étape à lieu à la suite du dépôt PACVD, dans les mêmes conditions que pour l'étape de conditionnement et de nettoyage de la pièce à traiter sous post-décharge d'un plasma azote sans remise à l'air. Les paramètres du dépôt peuvent être conservés ou modifiés à l'exception de l'injection de monomère qui est coupée. Une autre configuration peut être utilisée s'appuyant sur une post-décharge d'un plasma dans le mélange N2 et 02, toujours avec les mêmes paramètres de fonctionnement. Ces expositions permettent entre autre un léger décapage de la surface, une réticulation par insertion d'oxygène, une modification des propriétés plastiques du film 8 2888254 polymérique ou de ses propriétés physico-chimiques de surface, ces modifications pouvant aussi bien affecter le matériau à coeur selon les paramètres de post-décharge retenus. Etape de vieillissement du matériau composite Le matériau composite ayant éventuellement subi l'étape de déchargement est alors remis à l'air puis retiré du réacteur de dépôt. Le film déposé peut encore évoluer: en effet, la cinétique de réticulation et de polymérisation est relativement lente. Ainsi après quelques minutes, il existe encore une activité chimique au sein et en surface du film déposé. Afin de limiter la dégradation du film, la pièce est donc retirée au plus vite du réacteur et stockée en enceinte confinée et sous atmosphère contrôlée pour vieillissement, au moins le temps nécessaire à la disparition de l'activité résiduelle. Etape de soumission dudit matériau composite à un traitement thermique La pièce déposée et stabilisée forme une catégorie de matériau composite présentant sur un substrat de type inox une couche solide constituée à majorité d'un polymère plus ou moins réticulé à base de silicium, d'oxygène, de carbone, d'azote et/ou d'hydrogène, principalement, en proportions variables selon les paramètres de dépôt précédemment employés. Ce polymère adhère à la surface métallique. Néanmoins sa composition peut présenter certaines propriétés physicochimiques contribuant à le rendre impropre à une utilisation directe en tant que phase active, support ou couche d'accroche de phase active vis-à-vis d'applications catalytiques dans certains cas. De plus, ce matériau peut se montrer sensible aux effets de température. En milieu oxydant notamment, il se dégrade de façon irréversible. Ceci induit une modification de sa surface et/ou de sa structure interne pouvant modifier ses propriétés physico- chimiques et mettre en péril sa tenue mécanique si les conditions de dégradation ne sont pas contrôlées. Afin d'éliminer toute composante indésirable de la couche déposée en surface de l'inox, et d'obtenir un film de type céramique sans hypothéquer la stabilité mécanique du composite, ce dernier est soumis à un traitement thermique sous conditions contrôlées. Le demandeur a constaté que, dans ces conditions, le film se trouvant à la surface du matériau composite conserve de bonnes propriétés d'adhésion à son support en acier, et ce même lorsqu'il est soumis à des conditions extrêmes. Le traitement thermique du matériau composite consiste en la calcination des échantillons sous air, dans un four à moufles par exemple et sous une rampe de température contrôlée. Une vitesse de calcination sélectionnée est conservée jusqu'à obtention d'une température désirée qui peut être maintenue plusieurs minutes; ceci permet une minéralisation contrôlée du film polymérique initial. La température de calcination peut varier entre 450 et 900 C. Le temps de calcination varie de 1h à 5h environ. Selon les conditions de calcination utilisées, la minéralisation de la couche polymérique du matériau composite peut être partielle ou totale. Dans ce dernier cas de figure, et pour le cas particulier d'une couche polymérique de type -[(CH3)2SiO]n-, ladite couche ne se compose plus que de silicium et d'oxygène dans une composition atomique surfacique proche de celle d'une silice. Néanmoins, la structure interne peut conserver la trace du squelette polymérique obtenu par les traitements plasma précédents. Le matériau amorphe (SiOX) issu de la calcination présente une bonne résistance au stress mécanique et, qu'il soit soumis à un débit gazeux tangentiel élevé (>50L/minute) ou à des chocs thermiques répétés de forte température (1000 C/ambiante), continue d'adhérer à la surface métallique du substrat. La méthode séquentielle de dépôt PACVD de monomère sélectionné sous postdécharge d'azote combinée à un traitement thermique permet l'obtention de films inorganiques à base de formes oxydées de silicium en surface d'une pièce en inox. Ces films d'épaisseur contrôlée conservent de bonnes propriétés d'adhésion et masquent complètement le substrat même s'ils sont soumis à des conditions extrêmes. Testés dans un réacteur catalytique à paroi, ces films additionnés, par un moyen adéquat, de composés à base de cobalt, présentent une activité chimique en synthèse d'hydrocarbures par synthèse dite de Fischer-Tropsch. Les performances de cette réaction se trouvent améliorées par rapport à celles obtenues pour un même composé à base de cobalt employé dans un réacteur tubulaire à lit fixe de 2888254 10 conception plus classique. Les films modifiés déposés s'avèrent être très actifs en réaction et stables même après 700 heures d'utilisation. Selon un deuxième aspect, l'invention a pour objet un matériau composite formé d'un substrat en acier inoxydable à la surface duquel est accrochée une couche inorganique amorphe comportant notamment une espèce chimique active solide, ledit matériau composite étant obtenu notamment par la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, et ses applications, notamment comme support de catalyse. Des films épais d'un polymère dérivé du monomère et/ou mélange de monomères sélectionné(s) ont été déposés, suivant le procédé de l'invention, sur un substrat en acier inoxydable. Sous les conditions employées, ces films sont composés majoritairement de chaînes polymériques entremêlées. La présence de groupements organiques résiduels issus du monomère initial peut induire entre autre une forte hydrophobie des surfaces. Un traitement thermique permet notamment d'éliminer ces résidus, indésirables au regard de l'application principale recherchée, sans affecter à faible température la nature profonde du matériau, en raison d'un contrôle diffusionnel d'accès des gaz dans les couches profondes du matériau. A basse température, le matériau présente alors une structure multicouches: sur le substrat métallique a été greffée une couche organo-silicée. Cette dernière est recouverte d'un matériau minéral dérivé d'un oxyde de silicium faiblement réticulé. A haute température, l'intégralité du revêtement polymérique obtenu par dépôt PACVD est minéralisée. Il se structure comme une seule couche minérale greffée à la surface du substrat métallique. Une plus forte réticulation des chaînes polymériques peut apparaître au-delà de 800 C environ. D'autre part, même lorsqu'il est soumis à un stress mécanique important, tels que des chocs thermiques répétés ou une exposition à un débit gazeux tangentiel de très forte amplitude, le film conserve son pouvoir couvrant du substrat et reste ancré à la surface de ce dernier. Destinés à un usage de support catalytique ou de couche de liaison entre le substrat et un catalyseur, ces films nécessitent d'être traités de façon à être totalement minéralisés (soit un traitement à une température supérieure à 600 C environ). L'acier inoxydable entièrement recouvert ne devrait pas prendre part à la réaction chimique envisagée pour l'espèce active dans les conditions requises (par exemple en induisant des réactions secondaires ou parasites). L'absence de propriétés physicochimiques de surface indésirables (hydrophobie par exemple) permet d'envisager l'emploi de ces films comme supports catalytiques imprégnés ou comme phases d'accroche d'un catalyseur venant être greffé à leur surface, riche en silicium, par tout moyen jugé adapté par l'homme de l'art (voir par exemple les méthodes proposées par Barrera EC, Viveros TG, Morales U, Preparation of selective surfaces of black cobalt by sol-gel process, 1996, WREC). D'autres applications possibles des matériaux composites comportant ces films sont: intermédiaire favorisant l'accroche d'un catalyseur; barrière à la diffusion des gaz; protection contre les corrosions sèche ou humide; couche de protection mécanique; couche de lubrification mécanique de pièces inox de convoyage. L'invention sera mieux comprise à la lecture des exemples de réalisation suivants, non limitatifs. Exemple 1. Exemple de conditions de préparation d'échantillons Des échantillons en acier inoxydable de teinte 316L (aux dimensions de 20x20 et 40x20mm découpés dans des feuillets laminés de 2 mm d'épaisseur) ont été dégraissés dans de l'acétone (99,5% de pureté) et séchés en étuve à 110 C pendant une nuit. Ils ont ensuite été stockés en dessiccateur en attendant leur utilisation. Exemple 2. Exemple de conditions de chargement Des échantillons préparés selon l'exemple 1 ont subi l'étape de dépôt PACVD à température ambiante sous 5 mbar de pression. Les débits gazeux ont été préréglés aux valeurs nominales de: 1,8 L/min pour l'azote N2, 5 mL/min et 25mL/min pour le monomère et l'oxygène 02 sous conditions normales de température et de pression respectivement. Le monomère retenu dans cet exemple est le tétraméthyldisiloxane (TMDSO). Les échantillons ont été initialement préalablement traités sous post-décharge ce qui autorise un nettoyage en profondeur du substrat métallique. Exemple 3. Exemple de conditions de dépôt de polymère Certains échantillons préparés selon l'exemple 2 ont été conservés 15 minutes sous les mêmes conditions de post-décharge d'azote adjoint des débits additionnels 2888254 12 de 02 et TMDSO tels que préréglés dans l'exemple 2. Après exposition à des temps variables, les flux ont été interrompus. Les échantillons ont ensuite été sortis promptement du réacteur PACVD et stockés une nuit en dessiccateur. Exemple 4. Exemple de conditions de déchargement Certains échantillons préparés selon l'exemple 3 ont été conservés 15 minutes sous les mêmes conditions de débit à l'exception du TMDSO dont le flux a été interrompu. Ils ont ensuite été sortis promptement du réacteur PACVD et stockés une nuit en dessiccateur. Exemple 5. Exemple de conditions de stockage Certains échantillons préparés selon l'exemple 3 ont été sortis promptement du réacteur PACVD et stockés une nuit en dessiccateur. Certains échantillons ont été caractérisés par photo-spectroscopie des électrons X (SPX) (tableau 1). échantillon Formule de surface (déduite de SPX) polymère SiC,0801,15 N0, 04 Traitement (450 C) SiCo,1201,67 Traitement (650 C) SiC0 05018 Traitement (900 C) SiCO30101,82 Tableau 1 Exemple 6. Exemple de conditions de traitement thermique Certains échantillons préparés selon l'exemple 5 exposé ont subi un traitement thermique sous air à des températures de 450, 650 et 900 C respectivement. Une rampe de programmation de température de 5 C/min a été utilisée. Les températures finales furent maintenues pendant une heure au moins pour les deux dernières températures mentionnées. Divers échantillons ont été traités à la température de 450 C, le pallier final étant conservé exactement 1, 2, 3, 4 et 5 heures. Certains échantillons ont été caractérisés par une analyse de surface par SPX (tableau 1). 13 2888254 Exemple 7. Exemple de mesure d'épaisseur Des échantillons sélectionnés parmi les échantillons issus de l'exemple 5 ont été caractérisés par une mesure d'épaisseur effectuée à l'aide d'une sonde à courants de Foucault étalonnée. Chaque épaisseur est la mesure moyenneeffectuée à partir de 5 points de référence selon le protocole proposé par Azzouz (Azzouz N, Belmokre K, Taallah H, Pagetti J, 1999, Etude de l'influence du mode d'anodisation sur la cinétique de croissance des films d'alumine en milieu acide sulfurique, Canadian J. of Chem. Eng. 77). La précision est de l'ordre de lpm. La variation d'épaisseur apparaît comme étant une fonction globalement linéaire du temps tout autres paramètres égaux par ailleurs (figure 2 annexée). Exemple 8. Exemple d'évaluation de tenue mécanique La perte de masse avant et après exposition d'échantillons traités selon l'exemple 5 à flux d'air tangentiel a été mesurée (50 L/minute dans l'exemple). Un échantillon ayant été traité selon l'exemple 5 a été soumis à une calcination de 30 minutes à 1000 C puis remis à l'atmosphère à la température de la pièce induisant un choc thermique violent. Ce cycle a été répété quatre fois sur le même échantillon. La perte de masse de l'échantillon refroidi avant et après exposition à flux d'air tangentiel a été mesurée entre chaque choc thermique. Les variations de masse enregistrées pour les différents cas sont négligeables et de l'ordre de l'incertitude de la balance de précision employée (10-7kg)
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La présente invention concerne un procédé de traitement de pièces en acier inoxydable afin de préparer le dépôt et l'accroche, à leur surface, d'un solide qui intervient dans la formulation d'une espèce chimique active finale et/ou qui est susceptible de favoriser la fixation de ladite espèce chimique active.Le procédé selon l'invention comprend:a) une étape préalable de préparation de la pièce à traiter suivie de l'introduction de celle-ci dans un réacteur de dépôt PACVD ;b) une étape de traitement sous post-décharge d'un plasma azote comprenant :b1) une étape de conditionnement et de nettoyage de la pièce à traiter;b2) une étape d'exposition de ladite pièce à traiter conditionnée et nettoyée à un mélange réactionnel comprenant de l'oxygène et le(s) précurseur(s) d'un polymère, conduisant à l'obtention d'un matériau composite suite au dépôt assisté par plasma d'une couche dudit polymère à la surface de ladite pièce.Ledit procédé comprend en outre une étape c) de soumission dudit matériau composite à un traitement thermique afin d'obtenir, au moins en surface, une couche inorganique amorphe comportant notamment une espèce chimique active solide.
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1. Procédé de traitement d'une pièce en acier inoxydable en vue du dépôt et de l'accroche à sa surface d'une couche comprenant notamment un solide qui intervient dans la formulation d'une espèce chimique active finale et/ou qui est susceptible de favoriser la fixation de ladite espèce chimique, ledit procédé comprenant: a) une étape préalable de préparation de la pièce à traiter suivie de l'introduction de celle-ci dans un réacteur de dépôt PACVD; b) une étape de traitement sous post-décharge d'un plasma azote comprenant: bi) une étape de conditionnement et de nettoyage de la pièce à traiter; b2) une étape d'exposition de ladite pièce à traiter conditionnée et nettoyée à un mélange réactionnel comprenant de l'oxygène et le(s) précurseur(s) d'un polymère, conduisant à l'obtention d'un matériau composite suite au dépôt assisté par plasma d'une couche dudit polymère à la surface de ladite pièce, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape c) de soumission dudit matériau composite à un traitement thermique afin d'obtenir, au moins en surface, une couche inorganique amorphe comportant notamment une espèce chimique active solide. 2. Procédé selon la 1 comprenant en outre une étape de déchargement et/ou de vieillissement du matériau composite préalablement à l'étape de traitement thermique. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2 dans lequel la préparation des pièces à traiter se fait par tout moyen de mise en forme ou d'usinage adapté, dégraissage et séchage. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3 dans lequel le conditionnement et le nettoyage de la pièce à traiter, placée dans une zone 2888254 15 de dépôt du réacteur de dépôt PACVD comprenant un générateur de micro-ondes, radio-fréquences ou à courant continu pulsés ou non, consiste en: i. réduire la pression à l'intérieur du réacteur de dépôt de sorte à favoriser la désorption des espèces éventuellement présentes à la surface de la pièce à traiter; ii. injecter périodiquement de l'azote afin de favoriser la désorption et de moduler la pression; iii. produire, au moyen du générateur de micro-ondes, radio-fréquences ou à courant continu pulsés ou non, un plasma apte à être transporté ou sa post-décharge en écoulement vers la zone de dépôt de sorte à nettoyer progressivement la pièce à traiter. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4 dans lequel le précurseur polymérique de l'étape b2) est un composé ou un mélange gazeux, qualifié de monomère et constitué d'espèces sélectionnées parmi les alkoxysilanes, siloxanes et/ou silazanes. 6. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 5 dans lequel le déchargement du matériau composite obtenu à l'étape b2) consiste à exposer ce matériau composite à l'azote, à l'oxygène ou à un mélange azote et oxygène, sans ajout de monomère, en présence ou en l'absence d'une post-décharge du plasma. 7. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 6 dans lequel le vieillissement du matériau composite ayant éventuellement subi l'étape de déchargement selon la 6 consiste en le stockage de ce matériau composite en enceinte confinée et sous atmosphère contrôlée jusqu'à la disparition de l'activité chimique au sein et en surface de la couche de polymère déposée. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7 dans lequel le traitement thermique consiste en une calcination du matériau composite sous air à une température contrôlée supérieure ou égale à 450 C conduisant à la minéralisation partielle ou totale de la couche polymérique du matériau composite. 9. Procédé selon la 8 dans lequel le traitement thermique est effectué à une température d'environ 600 C ou supérieure de sorte de conduire à la minéralisation complète de la couche polymérique du matériau composite. 10. Matériau composite, notamment obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'il est formé d'un substrat en acier inoxydable à la surface duquel est accrochée une couche inorganique amorphe comportant notamment une espèce chimique active solide. 11. Utilisation d'un matériau composite selon la 10 ou obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 9 comme support de catalyse. 12. Utilisation d'un matériau composite selon la 10 ou obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 9 comme intermédiaire favorisant l'accroche d'un catalyseur. 13. Utilisation d'un matériau composite selon la 10 ou obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 9 comme barrière à la diffusion des gaz. 14. Utilisation d'un matériau composite selon la 10 ou obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 9 comme protection contre les corrosions sèche ou humide. 15. Utilisation d'un matériau composite selon la 10 ou obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 9 comme couche de protection mécanique. 16. Utilisation d'un matériau composite selon la 10 ou obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 9 comme couche de lubrification mécanique de pièces inox de convoyage.
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C
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C23
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C23C
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C23C 16
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C23C 16/513,C23C 16/02,C23C 16/22,C23C 16/56
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FR2901814
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A1
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ENSEMBLE POUR PASSAGE A NIVEAU
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L'invention concerne un ensemble d'au moins une voie ferrée pour un passage à niveau, chaque voie ferrée du passage à niveau étant située entre deux zones encadrantes du passage à niveau, chaque zone encadrante comportant au moins une voie ferrée posée sur des traverses, l'ensemble comportant, pour chaque voie ferrée du passage à niveau, au moins un rail fixé sur un élément de soutènement. L'invention concerne également un procédé de pose de l'ensemble du passage à niveau. ETAT DE L'ART Comme il est montré schématiquement sur la figure 1, un passage à niveau 22 est l'intersection dans le même plan, en général, d'au moins une voie ferrée 2 et d'une voie routière 3. Dans la suite de la présente description, on ne considérera qu'une voie ferrée unique 2 pour faciliter la compréhension, étant entendu qu'un passage à niveau peut comporter plusieurs voies ferrées. La voie routière 3, elle, est unique. Sur la figure 1, on note également que la voie ferrée 2 fait partie du passage à niveau 22. Le passage à niveau 22 est situé entre deux zones encadrantes 21 et 23 de la voie ferrée 2. Dans les zones encadrantes 21 et 23, et comme on peut le voir sur les figures 2A, 2B et 3, les rails 4 de la voie ferrée 2 sont fixés sur des traverses 15 posées perpendiculairement aux rails parallèles 4. Les traverses 15 étaient souvent en bois. Cependant, l'emploi de traverses en béton (monobloc - figure 2B - ou biblocs û figure 2A -) se généralise. La fixation d'un rail 4 sur les traverses 15 s'effectue par l'intermédiaire de deux systèmes de fixation 17, un de chaque côté du rail 4. Chaque système de fixation est composé d'un tire-fond 171 fixé dans la traverse 15 permettant de maintenir le serrage du rail par le moyen de l'attache 170, d'une part, et de fixer, d'autre part, lorsqu'elle existe, une selle sous le rail. En général, les traverses 15 sont posées dans du ballast 16 constitué de pierres concassées sur une épaisseur sous traverses de 20 à 30 cm. Ce 5 ballast 16 permet de donner de l'élasticité à la voie ferrée et de stabiliser les traverses longitudinalement et transversalement. De plus en plus, les voies ferrées ne comportent plus de joints, c'est-àdire de rails éclissés entre eux. Maintenant, les rails sont le plus souvent soudés entre eux et du type longs rails soudés (LRS). Ils peuvent avoir une 10 longueur de plusieurs dizaines de kilomètres, voire de plusieurs centaines de kilomètres. Les longs rails soudés (LRS) présentent les avantages de générer moins de bruit au passage de matériel ferroviaire roulant grâce à la suppression des joints éclissés mais également nécessitent des opérations de maintenance moins fréquentes, donc moins onéreuses. 15 Toutefois, la conception des LRS, dont la principale exigence est de présenter une indissociabilité entre le rail et la traverse grâce aux systèmes de fixation comportant des attaches dites élastiques, peut présenter quelques risques. En effet, la dilatation contrariée des rails implique, aux températures extrêmes, des efforts internes importants repris par le ballast. 20 De ce fait, les discontinuités longitudinales provoquées par exemple par des déconsolidations ou des modifications de stabilité peuvent provoquer des surcroîts d'efforts, donc des déformations, phénomènes qui peuvent aussi se produire dans des voies à joints éclissés, même si leur incidence est moins importante. 25 De ce fait, jusqu'à maintenant, par sécurité, la solution la plus couramment adoptée pour les passages à niveau 22 consiste, comme il est indiqué sur la figure 4, à prévoir une infrastructure identique aux zones encadrantes 21 et 23, c'est-à-dire avec des traverses 15 posées sur ballast 16. La superstructure 18 située entre les rails est généralement constituée 30 de platelages en bois ou en béton, voire mixtes c'est-à-dire en bois et tarmacadam pour permettre la circulation sur la voie routière 3. II n'y a donc pas de discontinuité de structure pour la voie ferrée 2 au niveau de la voie ferrée du passage à niveau (PN) puisque la voie ferrée 2 est de même nature que les zones encadrantes 21 et 23. Or, les PN sont très sollicités par les charges routières et ferroviaires. De plus, ils sont sensibles aux réactions de terrain et aux conditions géographiques (écoulement des eaux par exemple). De ce fait, les opérations de maintenance de la superstructure et de l'infrastructure, routières et ferroviaires, doivent être prévues fréquemment et périodiquement. Chaque opération de maintenance d'un passage à niveau présente des difficultés. En effet, elle comporte notamment des opérations de dépose de la superstructure, de la voie ferrée, de remplacement et de bourrage du ballast puis des opérations de repose de la voie ferrée et de réfection de la superstructure. Ces opérations sont onéreuses puisqu'elles nécessitent en outre, de longues indisponibilités de la voie ferrée et de la voie routière. Les opérations de maintenance sont onéreuses et gênantes d'autant plus dans leur ensemble, car un réseau ferroviaire peut comporter de nombreux passages à niveau. En France, par exemple, les voies ferroviaires parcourues à moins de 200 km/h sont susceptibles d'être équipées de passages à niveau aux traversées routières s'il n'y pas d'ouvrages d'art de franchissement. II est donc avantageux de diminuer le nombre, le coût et la durée des opérations de maintenance des passages à niveau, ce qui est difficile avec la solution présentée précédemment à la figure 4. D'autres solutions sont susceptibles de diminuer le nombre, le coût et la durée des opérations de maintenance. Ainsi, comme il est montré schématiquement sur la figure 5, les rails 4 ne sont plus, au niveau du PN 22, posés dans du ballast 16. Les rails 4 sont posés dans un module 19 en béton. Un dispositif continu 192 est supposé maintenir le rail longitudinalement et transversalement. Sur la figure 6, il est montré schématiquement en coupe transversale le module 19 comportant une structure en béton 190 préfabriquée ou coulée en place, et présentant des logements 191 pour les rails 4. Un dispositif 192 en matière plastique antivibratile est supposé maintenir les rails 4 dans les logements 191. Une autre solution reprise schématiquement également en coupe transversale sur la figure 7 comporte également une structure en béton 190 coulée en place ou préfabriquée 190 et comportant également des logements 191 pour les rails 4. La résine formant le dispositif 192 entoure des tubes 193 en PVC et maintient les rails 4 dans les logements 191. Ces deux dernières solutions présentent des inconvénients. Tout d'abord, lors d'une opération de maintenance de la géométrie de voie, pour le remplacement du rail ou son meulage, il y nécessité de déposer les dispositifs 192 et/ou les tubes 193, voire de détériorer la structure 190. Ensuite, il y a une différence de coefficients de dilatation thermique entre les dispositifs 192 et les rails 4, ce qui peut provoquer des 15 discontinuités longitudinales sur la voie ferrée 2, notamment si les rails 4 sont des LRS. De plus, les deux dernières solutions créent une différence de comportement trop importante entre d'une part les rails sur le PN et d'autre part la voie ferrée des zones encadrantes 21 et 23, ce qui est très 20 préjudiciable surtout dans le cas de rails du type LRS. Enfin, dans ces deux solutions représentées dans les figures 6 et 7, le maintien des rails n'est pas suffisamment assuré dans le passage à niveau, ce qui peut être dangereux - surtout en LRS. 25 PRESENTATION DE L'INVENTION L'invention propose de pallier ces inconvénients. A cet effet, on propose dans cette invention un ensemble d'au moins une voie ferrée pour un passage à niveau, chaque voie ferrée du passage à 30 niveau étant située entre deux zones encadrantes du passage à niveau, chaque zone encadrante comportant au moins une un rail posé sur des traverses. L'ensemble comporte pour chaque voie ferrée, dans la partie passage à niveau , au moins un rail fixé sur un élément de soutènement du rail, caractérisé en ce que l'élément de soutènement est longitudinal. L'ensemble comprend en outre au moins un système de fixation du rail sur l'élément de soutènement, chaque système de fixation permettant de transmettre intégralement les efforts longitudinaux du rail à l'élément de soutènement dans le passage à niveau de manière équivalente à la transmission intégrale des efforts longitudinaux du rail aux traverses dans les deux zones encadrantes. L'invention propose avantageusement les caractéristiques suivantes, prises seules, ou en une quelconque combinaison techniquement possible : - l'ensemble comportant deux systèmes de fixation, les systèmes de fixation étant situés de part et d'autre du rail ; - chaque système de fixation comporte une attache dite élastique ; - l'attache est fixée à l'élément de soutènement par l'intermédiaire d'un tire-fond ou tout autre système; - l'ensemble comporte une selle de support du rail ; - il comporte une semelle entre la selle et le rail ; -il comporte un crapaud isolant entre le rail et l'attache ; - il comporte au moins un gabarit de pose comportant au moins une zone de support pour chaque élément de soutènement et au rnoins une tige de solidarisation du gabarit et d'une chape avec laquelle le gabarit est solidarisé ; - il comporte plusieurs gabarits perpendiculaires au rail à distance périodique les uns des autres ; - la distance périodique est de l'ordre de trois mètres ; - le gabarit comporte deux zones de support des éléments de soutènement reliés par une entretoise de maintien suivant un écartement choisi entre les rails ; - chaque zone de support comporte un revêtement souple de soutien de l'élément de soutènement ; - l'élément de soutènement est une longrine ; - la longrine est en béton et préférentiellement recouverte sur ses trois faces d'un revêtement en polyuréthanne ; -l'ensemble comporte un drain, la longrine comportant une rainure longitudinale apte à recevoir le drain ; - il comporte au moins un barreau de séparation apte à coopérer au moins en partie avec le rail et l'élément de soutènement pour la protection du rail ; - il comporte deux barreaux situés de part et d'autre du rail qui assurent la protection du rail et, coté intérieur de la voie, le passage des boudins des roues du matériel roulant ; - il comporte au moins un capot de protection apte à maintenir le barreau en coopération avec le rail et l'élément de soutènement ; - il comporte une superstructure lourde apte à supporter de fortes et fréquentes charges verticales ; - la superstructure est en béton ; - le passage à niveau est défini pour un croisement entre chaque voie ferrée et une voie routière ; - l'ensemble comporte, en outre, éventuellement un enrobé de raccordement pour une circulation satisfaisante sur la voie routière ; - le rail peut être un long rail soudé ; - l'élément de soutènement et le rail forment un système indissociable posé dans un gabarit de pose, la résistance longitudinale entre ledit système et le gabarit de pose étant de l'ordre de la résistance longitudinale entre d'une part un système indissociable formé d'un rail et de traverses et d'autre part un ballast de pose dans les zones encadrantes ; - la résistance longitudinale est de l'ordre de 600 daN/m. L'invention est relative également au procédé de pose global de 25 l'ensemble selon cette invention. L'invention présente de nombreux avantages. Tout d'abord, lors d'une opération de maintenance û par exemple remplacement de rail, libération de LRS, meulage des rails, nivellement de la voie ferrée, etc û il n'y a pas nécessité de déposer intégralement 30 l'ensemble. L'accès au rail est facile et rapide. Ensuite, la continuité de la nature de la voie ferrée sur le passage à niveau avec les zones encadrantes 21 et 23 n'introduit pas de discontinuités, c'est-à-dire aucun dommage sur l'ensemble, même en cas de températures extrêmes. L'emploi de selles pour la fixation des rails permet de conserver les avantages de cette solution : durée d'intervention réduite en cas de correction du nivellement et de l'écartement de la voie par réglage sur les selles, en cas de meulage des rails ou de remplacement des rails, etc. Enfin, la structure de l'ensemble en béton est suffisamment lourde pour diminuer le nombre d'interventions de maintenance ferroviaire et routière mais suffisamment souple pour ne pas créer de point dur ferroviaire. PRESENTATION DES FIGURES D'autres caractéristiques, buts et avantages seront mis en évidence dans la description qui suit, qui est purement illustrative, et qui doit être 15 examinée au regard des dessins, pour lesquels : • sur la figure 1, déjà commentée, est représenté un exemple schématique d'un passage à niveau classique sur traverses ; • sur les figures 2A, 2B et 3, déjà commentées, sont des exemples de voies ferrées classiques sur ballast ; 20 • sur la figure 4, déjà commentée, est représenté schématiquement d'une autre manière un passage à niveau classique sur ballast ; • sur la figure 5, déjà commentée, est représenté schématiquement un passage à niveau dans un module ; • sur les figures 6 et 7, déjà commentées, sont représentées 25 schématiquement des coupes transversales de deux solutions de passages à niveau selon la figure 5 présentant des inconvénients déjà signalés ; • sur la figure 8 est représenté schématiquement un exemple de pose selon l'invention ; 30 • sur les figures 9 à 14 sont représentées schématiquement en coupe et en perspective les étapes principales de la pose d'un ensemble selon l'invention ; et • sur la figure 15 sont représentées schématiquement en coupe un système de fixation selon l'invention comportant des attaches dites élastiques. Sur l'ensemble des figures, les éléments similaires portent des 5 références numériques identiques. DESCRIPTION DETAILLEE Sur la figure 8 est représenté schématiquement en vue de dessus un 10 exemple de mode de réalisation possible d'un ensemble de voie ferrée 2 pour un passage à niveau (PN) 22 selon l'invention. Le passage à niveau est défini par un croisement entre un ensemble de voies ferrées et une voie routière 3. Le passage à niveau 22 avec voie ferrée 2 est situé entre deux zones 15 encadrantes 21 et 23 de la voie ferrée. Dans ces zones encadrantes 21 et 23, la voie ferrée 2 est posée dans du ballast 16 et sur des traverses 15, les traverses étant espacées les unes des autres en général de 60 cm. Des rails 4 sont fixés sur les traverses 15 par des systèmes de fixation 17 comportant des attaches dites élastiques. 20 L'ensemble pour le passage à niveau selon l'invention, pour chaque voie ferrée, comprend principalement au moins un rail 4, et préférentiellement deux rails 4 posés dans la continuité des rails 4 des zones encadrantes 21 et 23. Sous chaque rail 4 est disposé un élément 5 longitudinal de soutènement. Très préférentiellement, l'élément de 25 soutènement est une longrine, à savoir une poutre de soutènement de forme allongée. Préférentiellement, les voies ferrées 2 sont équipées de longs rails soudés 4 (LRS). L'ensemble comporte au moins un système de fixation 6, 30 préférentiellement deux systèmes de fixation 6 situés de part et d'autre du rail 4. Les systèmes de fixation 6 permettent de fixer le rail 4 sur l'élément 5. Les fixations permettent de transmettre intégralement des efforts longitudinaux internes du rail 4 à l'élément 5 de soutènement dans le passage à niveau, de manière équivalente à la transmission intégrale des efforts longitudinaux internes du rail 4 aux traverses 15 dans les deux zones encadrantes 21 et 23. Comme le montre la figure 15, chaque système de fixation 6 comporte principalement une attache dite élastique 63 û pas exemple mais non limitativement une lame métallique pouvant prendre plusieurs formes - chaque attache étant du même type que les attaches dites élastiques classiquement utilisées dans les zones encadrantes. Ainsi, il n'y a aucune discontinuité longitudinale créée par la présence 10 du PN sur la voie 2. Pour la fixation d'un rail 4, par exemple avec un patin 40, sur un élément de soutènement 5 du rail, et comme on le voit plus précisément sur la figure 15, le système de fixation 6 comporte un tire-fond 61, à savoir une grosse vis à tête 62 polygonale montée sur une tige 64, préférentiellement 15 en acier, ou une tige 64 comportant une partie supérieure filetée coopérant avec un écrou de fixation 62. L'écrou 62 permet de fixer l'attache 63 sur le rail 4 pour sa fixation sur l'élément 5. D'autres systèmes de fixation du rail peuvent également être utilisés. L'ensemble comporte préférentiellement une selle 60 de support de rail 20 4, située entre l'élément 5 et le rail 4. Il est à remarquer que des semelles 66 pourront être placées entre les selles 60 et les rails 4 pour permettre un nivellement plus aisé du rail. Un crapaud isolant 65, se présentant préférentiellement sous la forme d'une plaque en nylon, permet le cas échéant d'isoler électriquement le rail 25 4 des composants l'entourant. Grâce aux systèmes de fixation 6, l'élément de soutènement 5 et le rail 4 forment un système indissociable. Comme le montre la figure 8, ledit système indissociable est posé dans un gabarit 10 de pose. Pour éviter totalement une discontinuité au niveau du passage à niveau sur la voie 30 ferrée, la résistance longitudinale entre ledit système et le gabarit 10 de pose est de l'ordre de la résistance longitudinale entre d'une part un système indissociable formé d'un rail et de traverses et d'autre part le ballast de pose dans les zones encadrantes. La résistance longitudinale du système indissociable rail 4/traverse 15 par rapport au ballast 16 dans les zones encadrantes 21 et 23 est de l'ordre d'au moins 600 daN/m dans le cas des LRS. Par conséquent, la résistance longitudinale entre le système rail 4/élément de soutènement 5 et le gabarit 10 de pose dans le passage à niveau est de l'ordre de 600 daN/m dans ce cas. En fait, on recrée exactement au niveau du PN 22 la même nature de voie ferrée que dans les zones encadrantes 21 et 23. Comme le montre la figure 9, l'ensemble comporte sur le passage à niveau 22 une chape 9, préférentiellement en béton préfabriqué ou coulé 10 sur place. En outre, l'ensemble comporte, tous les 3 m environ, un gabarit 10 de pose pour les éléments 5 sur la chape 9. Les gabarits 10 sont perpendiculaires aux rails. Chaque gabarit de pose 10 comporte deux zones 100 de support, aptes à recevoir les éléments 5, et permettant de 15 maintenir l'écartement transversal des éléments 5. Des entretoises 101 relient les zones de support 100 entre elles. Préférentiellement, les gabarits 10, les entretoises 101 et les zones 100 sont en métal. Les gabarits 10 sont rendus solidaires de la chape 9 grâce à des tiges métalliques 102 de solidarisation fixées dans la chape 9. A cet effet, les 20 tiges 102 sont maintenues dans les gabarits 10 de pose grâce à des trous situés dans les gabarits 10. Comme il est montré sur la figure 10, chaque élément 5 comporte également une rainure 50 longitudinale permettant de recevoir un drain 7, comme l'indique la figure 11. Le drain 7 est donc placé dans la rainure 50 et 25 permet le drainage des eaux dans le passage à niveau 22. Sur la figure 11, on voit également que l'ensemble du PN comporte au moins un barreau 11 de séparation, préférentiellement en mousse solide ou en polyuréthane, apte à coopérer au moins en partie avec le rail 4 et l'élément de soutènement 5. L'ensemble comporte préférentiellement deux 30 barreaux 11 situés de part et d'autre du rail. Chaque barreau de protection 11 permet notamment de protéger les rails 4 et les systèmes de fixation 6. Du côté intérieur de la voie, le barreau de protection 11 assure le passage des boudins des roues du matériel roulant. Chaque barreau présente un épaulement longitudinal 110. Sur la figure 12, on montre qu'un ensemble selon l'invention comporte au moins un capot 12 de protection permettant de maintenir le barreau 11 en coopération avec le rail 4 et l'élément de soutènement 5. A cet effet, chaque capot 12 comporte un épaulement 120 épousant l'épaulement 110 du barreau 11. Chaque capot 12 comporte également des vis de fixation 121 passant dans des trous réservés 51 situés dans l'élément 5. Chaque capot 12 comporte également un dispositif de protection 122 longitudinal et parallèle aux rails 4. Le dispositif 122 est en contact avec le barreau de protection 11 de part et d'autre de chaque rail 4. Sur la figure 13, on notera que l'ensemble PN comporte une superstructure 13, préférentiellement en béton préfabriqué ou coulé sur place. La superstructure est lourde et apte à supporter de fortes et fréquentes charges verticales. Sur la figure 14, on peut noter que l'ensemble PN peut être protégé par un enrobé 14 sur la superstructure 13, l'enrobé étant par exemple en bitume. L'enrobé 14 de raccordement peut assurer une circulation meilleure sur la voie routière. Le dispositif de protection 122 permet de protéger le rail 4 et le barreau 20 11 afin, dans ce cas là, de ne pas les recouvrir d'enrobé 14. Comme le montre la figure 9, l'ensemble peut comporter un revêtement 103 souple à l'interface entre un élément 5 et une zone de support 100 du gabarit de pose 10. Le revêtement souple est préférentiellement de polyuréthane. 25 De même, comme le montre la figure 15, l'élément de soutènement 5 est préférentiellement recouvert d'un film 52, préférentiellement de polyuréthane, sur au moins trois de ses faces, correspondant aux faces inférieure et latérales, qui matérialisent l'interface avec la zone 100 et/ou le revêtement 103. 30 L'objet du revêtement 103 et/ou du film 52 est de fournir une élasticité à l'ensemble, de sorte à retrouver une élasticité proche de celle du ballast dans les zones encadrantes 21 et 23. La pose d'un ensemble selon l'invention est très aisée. En référence aux figures 9 à 14, on peut exposer un procédé de pose selon l'invention avec les étapes principales suivantes : • Confection et pose de la chape 9 et des gabarits 10 ; • Confection et pose des éléments de soutènement 5 dans les gabarits 10, les éléments étant éventuellement entourés d'un film de polyuréthanne 52 sur trois faces dans les gabarits 10, éventuellement recouverts d'un revêtement 103 ; • Pose des selles 60, des systèmes de fixation 6 sur les éléments 5, et éventuellement des semelles 66 ; • Pose du drain 7, des rails 4 et des barreaux 11 ; • Pose des capots 12 ; • Confection et pose de la superstructure 13 ; et • Pose éventuelle de l'enrobé 14. Lors d'une opération de maintenance ù par exemple remplacement de rail, libération de LRS, meulage, nivellement de la voie ferrée, etc ù il n'y a pas nécessité de déposer intégralement l'ensemble. L'accès au rail est facile et rapide, car il suffit d'enlever les barreaux 11 pour avoir accès aux rails 4 et aux systèmes de fixation 6. Enfin, il faut noter que les développements qui précèdent s'appliquent aussi bien aux LRS qu'aux rails éclissés, étant entendu que les voies équipées en LRS tendent de plus en plus à remplacer les voies à joints éclissés. L'invention est adaptable à tous les types de rails, comme les rails à patin ou à gorge.25
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L'invention concerne un ensemble (1) d'au moins une voie ferrée (2) pour un passage à niveau, chaque voie ferrée (2) du passage à niveau (22) étant située entre deux zones encadrantes (21, 23) du passage à niveau (22), chaque zone encadrante comportant au moins un rail (4) posé sur des traverses (15), l'ensemble comportant, pour chaque voie ferrée du passage àniveau, au moins un rail (4) fixé sur un élément de soutènement (5),caractérisé en ce que l'élément de soutènement (5) est longitudinal, l'ensemble comprenant en outre au moins un système de fixation (6) du rail (4) sur l'élément (5) de soutènement, chaque système de fixation (6) permettant de transmettre intégralement des efforts longitudinaux internes du rail (4) à l'élément (5) de soutènement dans le passage à niveau de manière équivalente à la transmission intégrale des efforts longitudinaux internes du rail (4) aux traverses (15) dans les deux zones (21, 23) encadrantes.L'invention concerne également un procédé de pose de l'ensemble.
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1. Ensemble (1) d'au moins une voie ferrée (2) pour un passage à niveau, chaque voie ferrée (2) du passage à niveau (22) étant située entre deux zones encadrantes (21, 23) du passage à niveau (22), chaque zone encadrante comportant au moins un rail (4) posé sur des traverses (15), l'ensemble comportant, pour chaque voie ferrée du passage à niveau, au moins un rail (4) fixé sur un élément de soutènement (5), caractérisé en ce que l'élément de soutènement (5) est longitudinal, l'ensemble comprenant en outre au moins un système de fixation (6) du rail (4) sur l'élément (5) de soutènement, chaque système de fixation (6) permettant de transmettre intégralement des efforts longitudinaux internes du rail (4) à l'élément (5) de soutènement dans le passage à niveau de manière équivalente à la transmission intégrale des efforts longitudinaux internes du rail (4) aux traverses (15) dans les deux zones (21, 23) encadrantes. 2. Ensemble selon la 1, comportant deux systèmes de fixation (6), les systèmes de fixation étant situés de part et d'autre du rail (4). 3. Ensemble selon l'une des 1 ou 2, dans lequel chaque système de fixation (6) comporte une attache dite élastique (63). 4. Ensemble selon la 3, dans lequel l'attache (63) est fixée à 25 l'élément de soutènement (5) par l'intermédiaire d'un tire-fond (61). 5. Ensemble selon l'une des 1-4, comportant une selle (60) de support du rail (4). 30 6. Ensemble selon la 5, comportant une semelle (66) entre la selle (60) et le rail (4).20 7. Ensemble selon l'une des 3-6, comportant un crapaud (65) isolant entre le rail (4) et l'attache (63). 8. Ensemble selon l'une des 1-7, comportant au moins un gabarit de pose (10) comportant au moins une zone (100) de support pour chaque élément de soutènement (5) et au moins une tige (102) de solidarisation du gabarit (10) et d'une chape (9) avec laquelle le gabarit est solidarisé. 9. Ensemble selon la 8, comportant plusieurs gabarits perpendiculaires au rail (4) à distance périodique les uns des autres. 10. Ensemble selon la 9, dans lequel la distance périodique est de l'ordre de trois mètres. 11. Ensemble selon l'une des 8-10, dans lequel le gabarit (10) comporte deux zones (100) de support reliées par une entretoise (101) de maintien de l'écartement choisi entre les rails (4). 20 12. Ensemble selon l'une des 8-11, dans lequel chaque zone (100) de support comporte un revêtement (103) souple de soutien de l'élément (5) de soutènement. 13. Ensemble selon l'une des 1-12, dans lequel l'élément (5) 25 de soutènement est une longrine. 14. Ensemble selon la 13, dans lequel la longrine est en béton. 30 15. Ensemble selon l'une des 13-14, comportant un drain (7), la longrine (5) comportant une rainure (50) longitudinale apte à recevoir le drain (7).15 16. Ensemble selon l'une des 1-15, comportant au moins un barreau (11) de séparation apte à coopérer au moins en partie avec le rail (4) et l'élément de soutènement (5). 17. Ensemble selon la 16, comportant deux barreaux (11), les barreaux étant situés de part et d'autre du rail. 18. Ensemble selon l'une des 16-17, comportant au moins un capot (12) de protection apte à maintenir le barreau (11) en coopération 10 avec le rail (4) et l'élément de soutènement (5). 19. Ensemble selon l'une des 1-18, comportant une superstructure (13) lourde apte à supporter de fortes et fréquentes charges verticales. 20. Ensemble selon la 19, dans lequel la superstructure (13) est en béton. 21. Ensemble selon l'une des 1-20, dans lequel le passage 20 (22) à niveau est défini par un croisement (10) entre chaque voie ferrée (2) et une voie routière (3). 22. Ensemble selon la 21, comportant en outre un enrobé (14) de raccordement pour une circulation satisfaisante sur la voie routière 25 (3). 23. Ensemble selon l'une des 1-22, dans lequel le rail (4) est un long rail soudé (LRS). 30 24. Ensemble selon l'une des 1-23, dans lequel l'élément de soutènement (5) et le rail (4) forment un système indissociable posé dans un gabarit de pose, la résistance longitudinale entre ledit système et le gabarit de pose étant de l'ordre de la résistance longitudinale entre d'une 15part un système indissociable formé d'au moins un rail (4) et de traverses et d'autre part un ballast de pose dans les zones encadrantes. 25. Ensemble selon la 24, dans lequel la résistance longitudinale est de l'ordre de 600 daN/m. 26. Ensemble selon l'une des 13-25, dans lequel la longrine (5) est recouverte d'un film de polyuréthanne (52) sur trois de ses faces. 10 27. Procédé de pose d'un ensemble (1) d'au moins une voie ferrée (2) pour un passage à niveau, chaque voie ferrée (2) du passage à niveau (22) étant située entre deux zones encadrantes (21, 23) du passage à niveau (22), chaque zone encadrante comportant au moins un rail (4) posé sur des traverses (15), comportant une étape de fixation d'au moins un rail (4) sur 15 un élément de soutènement (5), caractérisé en ce que la fixation s'effectue sur un élément de soutènement (5) longitudinal grâce à un système de fixation (6) du rail (4) sur l'élément (5) de soutènement, chaque système de fixation (6) permettant de transmettre intégralement des efforts longitudinaux du rail (4) à l'élément (5) 20 de soutènement dans le passage à niveau de manière équivalente à la transmission intégrale des efforts longitudinaux du rail (4) aux traverses (15) dans les deux zones (21, 23) encadrantes. 28. Procédé selon la 27, comportant une étape selon laquelle 25 la fixation du rail sur l'élément est effectuée de telle sorte que l'élément de soutènement (5) et le rail (4) forment un système indissociable posé dans un gabarit de pose, la résistance longitudinale entre ledit système et le gabarit de pose étant de l'ordre de la résistance longitudinale entre d'une part un système indissociable formé d'au moins un rail et de traverses et 30 d'autre part un ballast de pose dans les zones encadrantes. 29. Procédé selon l'une des 27-28, comportant les étapes de:• Confection et pose d'une chape (9) et de gabarits (10) de pose sur la chape (9) ; • Confection et pose des éléments de soutènement (5), éventuellement entourés d'un film de polyuréthanne (52) sur trois faces dans les gabarits (10) ; • Pose de selles (60) de support de rail (4) et des systèmes de fixation (6) sur les éléments (5), équipés préférentiellement de semelles (66) entre les éléments (5) et les selles (60) ; • Pose d'un drain (7), des rails (4) et de barreaux (11) de séparation sur les éléments de soutènement (5) ; • Pose de capots (12) sur les barreaux (11) ; • Confection et pose d'une superstructure (13) ; et • Pose éventuelle d'un enrobé (14). 30. Procédé selon l'une des 27-29, comportant une étape de mise en place d'un rail, et notamment d'un long rail soudé (LRS). 31. Procédé selon l'une des 29-30, comportant une étape de mise en place d'un revêtement (103) souple de soutien de l'élément (5) de 20 soutènement sur les gabarits (10).
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E
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E01
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E01B
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E01B 3,E01B 26,E01B 37
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E01B 3/38,E01B 26/00,E01B 37/00
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FR2898231
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A1
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MECANISME DE REGULATION MULTICOUCHES DU DEBIT D'UN FLUX DE DONNEES TCP DANS UN RESEAU HAUT DEBIT ETHERNET FULL DUPLEX
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Le domaine de l'invention est celui des réseaux de communication en mode paquets. On rappelle qu'un réseau de communication est une structure hétérogène tant au niveau des supports utilisés pour acheminer les données (paires de cuivre, fibres optiques, radiofréquences), qu'au niveau de la bande passante disponible, du débit des données ou encore des protocoles mis en oeuvre. L'hétérogénéité des réseaux de communication a pour conséquence de générer des congestions sur le réseau. Lorsque le réseau est congestionné, cela signifie que plusieurs trames de données sont entrées en collisions, entraînant la perte des informations qu'elles transportent. Dans les réseaux en mode paquet, les congestions se produisent lorsqu'un chemin véhiculant les paquets est composé de segments ayant des débits différents. Une congestion est un phénomène gênant, car il oblige à réémettre les données perdues et ralentit de manière significative le temps d'acheminement des données vers le terminal destinataire. Il est important de limiter ce phénomène afin d'améliorer la qualité de service des réseaux de communication. Afin de palier à cet inconvénient, on s'efforce d'utiliser des protocoles de transports fiables, qui sont capables de détecter des congestions sur le réseau et d'adapter leurs procédures d'émission de données en conséquence, tout en s'assurant de la bonne réception des données par le terminal destinataire. Le protocole TCP (Transmission Control Protocol) est un exemple de protocole de transmssi fiable. La :ésente de façon schématique une connexion a,rsée ent:e deux terntinaL< TI et T2 d'sta-ts ',sart le protocole TCP. Sur cette figure, chaque terminal est représenté avec trois de ses couches protocolaire-- : par exemnie la TOP, uche liaison de ar exemple la couche MA protoco es représei as figures correspondent aux couches protocolaires définies par le modèle OSI (Open Systems Interconnection). Des terminaux intermédiaires SI et S2 sont également représentés. Ces terminaux S, et S2 sont disséminés sur le réseau et sont, par exemple, des commutateurs Ethernet ou des routeurs. La connexion établie entre les deux terminaux TI et T2 au moyen du protocole TCP est schématisée sur la figure 1 par une double flèche A reliant la couche transport des deux terminaux. Le protocole TCP comprend, classiquement, un mécanisme de régulation du débit d'émission des données en fonction d'un état de congestion global du réseau, ainsi qu'un mécanisme de retransmission des données perdues. Le protocole TCP perçoit une congestion via la perte d'un paquet. Ainsi lorsque le mécanisme de régulation du débit d'émission des données est informé de la survenue d'une congestion, le débit d'émission de la couche transport du terminal émetteur, ici le terminal T,, est diminué afin d'éviter l'amplification du phénomène de congestion mais également afin d'éviter la perte des données. Le contrôle du débit d'émission est réalisé grâce à une fenêtre glissante dont la taille varie en fonction de l'état de congestion global du réseau. La fenêtre d'émission, contient les octets que le terminal émetteur Ti peut transmettre entre deux instants tk et tk+1. Néanmoins, si des données ont été perdues, celles-ci sont réémises par le mécanisme de retransmission des données. De même, afin de réguler le débit d'émission des données sur le réseau, de manière locale, les différents terminaux T;, T2, SI, et S2 disséminés sur le réseau et sollicités afin d'acheminer les données utilisent des protocoles de :équ a ion du débit o de la ccucl e liaison de don ées. Cette régi ia, a du débit d'ém ci est une régulation locale pu; ntervient entre deux terminaux consénu fs sur le réseau tels que les terminaux Ti et S1. Cette régui Un exemple d: nées au niée sur la figL 1 par une doubl débit es est défini par l'IEEE (institute of Electrical and Electronics Engineers). Sous cette appellation, l'IEEE définit dans la couche MAC un contrôle de flux entre deux terminaux connectés à chaque extrémité d'un même lien Ethernet full-duplex. Un lien Ethernet Full-duplex est un lien bidirectionnel simultané utilisant le protocole de gestion de canal Ethernet pour transmettre des données entre deux machines. Ainsi, lorsque la mémoire tampon d'un premier terminal, ici le terminal S1 par exemple, se remplit au-delà d'un seuil appelé seuil XOFF, celui-ci transmet une trame XOFF. Cette trame stoppe l'émission du terminal en vis-à-vis, ici, le terminal Ti. Le nombre d'octets contenus dans la mémoire tampon du terminal S1 diminue alors., jusqu'à atteindre un seuil appelé seuil XON à partir duquel le terminal S1 transmet une trame XON au terminal Tl qui réactive son émission. Bien que l'utilisation du protocole TCP permette d'éviter la perte de données et limite l'amplification des phénomènes de congestions intervenant sur le réseau, une connexion ente deux terminaux telle que décrite à la figure 1 n'offre pas un débit d'émission satisfaisant au regard des volumes de données échangées ainsi que de la demande en bande passante toujours plus grande. Afin de s'adapter à la demande croissante de bande passante, des réseaux Ethernet sont couramment déployés par les opérateurs en télécommunications en raison de la maturité et du coût de la technologie, les débits proposés allant de 10 MI:Vs à 1 Giga bits/s. La figure 2 représente de façon schématique une connexion réalisée entre deux TI et T2 distants euilsant une version du prie: eo!e TCP nriodflee et adaptée aux réseaux Etherr . Dans cette version modifiée du protocole TCP, présentée dans l'e cie : talé A case for {queue-to c' .cive, back pressa ie-based congestion contre)/ for grid network de M. Herbert et P. Vice net, le Je TC e mpr ie le r-^^ ieme de n, te r e e est ipprim retransmission des donnée )erdue régulation du débit d'émiss s den pro seul mécanisme de régulation du débit d'émission des données proposé dans cette réalisation est le mécanisme de régulation de la couche liaison de données représenté par une double flèche C sur la figure 2. La régulation du débit d'émission des données est alors une régulation locale et non plus globale. Bien que cette réalisation améliore le débit d'émission des données sur le réseau par rapport à la réalisation de la figure 1, elle ne fonctionne que pour des réseaux Ethernet full-duplex de bout en bout. Ainsi lorsque les données transitent sur un réseau présentant des variations de bande passante liées aux supports utilisés ou aux différents protocoles utilisés, cette technique n'est pas adaptée. Elle suppose également que chaque segment du chemin transportant le flux de données active le contrôle de flux local. La solution proposée dans le cadre de l'invention ne présente pas ces inconvénients de l'art antérieur. En effet, elle repose sur un procédé de régulation du débit d'émission de données dans un terminal connecté à un réseau de communication, mettant en oeuvre une première régulation du débit des données au niveau de la couche transport du terminal en fonction d'un état de congestion global du réseau de communication ; et une deuxième régulation du débit des données au niveau de la couche liaison de données du terminal en fonction d'un état de congestion de ladite couche liaison de données. Selon l'invention, ce procédé comporte au moins une étape de d'au araMètre représenLatif d'un état de cor es on de ,a couche liaison de données du terminal, ,alite première régul Lac; du débit des au niveau de ladite couche transpor. e an d -hpte dudit paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche 1 'son de ansées, ie débi dor 1sp interconnexion entre les couches liaison de données et transport de ce terminal. Cette solution n'a jamais été envisagée dans l'art antérieur. En effet, dans l'art antérieur, le débit des données est géré couche protocolaire par couche protocolaire sans se soucier de l'état de congestion des couches inférieures. L'homme du métier a en effet toujours considéré que cela aurait rendu les dialogues entre les différentes couches protocolaires très complexes et aurait, de fait, ralenti l'émission des données sur le réseau. En outre, cette approche couche par couche est préconisée dans les normes. Allant à l'encontre de ces préjugés de l'homme du métier, les inventeurs de la présente demande ont, au contraire, constaté que l'interaction entre les couches liaison de données et transport offre une meilleure réactivité et une meilleure adaptabilité à la nature du réseau situé en aval du terminal d'émission, au mécanisme de régulation de l'émission des données. Plus précisément, un objectif de l'invention est d'améliorer le débit d'émission de données d'un terminal mettant en oeuvre : une première régulation du débit des données au niveau de sa couche transport, en fonction d'un état de congestion global du réseau, une deuxième régulation du débit d'émission des données au niveau de la couche liaison de données, en fonction d'un état de congestion cette dernière, et ce quel que soit le type de réseau auquel il est connecté. !oIaTireent dans un exemple particulier d'applicat;ee,netit.tien pour objectif ce proposer une teiie Injque qui permette c.^e;- e eébi, d'ene eexen TCP pet,: un teni i a. noc_P à un rése- Ethernet uplex effectuant uni contrôle de flux au niveau MAC. Elle s'applique notamment, mais sivement, au cas où une telle connexion TCP transite via ur nseau id-duplex, ,,a au quelo t,le pouvant pers es Selon une caractéristique de l'invention, la première régulation repose sur une variation de la taille d'une fenêtre d'émission des données, selon deux phases de croissance distinctes comprenant une première phase au cours de laquelle la taille de la fenêtre d'émission des données croît selon une première loi de variation exponentielle, et une deuxième phase au cours de laquelle la taille de la fenêtre d'émission des données croît selon une loi de variation linéaire. Lorsque ledit paramètre satisfait au moins un critère de non-congestion, la solution de l'invention introduit une troisième phase de croissance de la taille de ladite fenêtre au cours de laquelle la taille de ladite fenêtre croît selon une deuxième loi de variation exponentielle de coefficient de croissance supérieur au coefficient de croissance de la première phase. En introduisant cette nouvelle phase de croissance rapide de la taille de la fenêtre d'émission lorsque l'état de congestion de la couche liaison de données le permet, on améliore le débit d'émission du terminal et optimise l'utilisation des ressources. Selon une autre caractéristique de l'invention, la valeur du coefficient de croissance de la loi de variation de la troisième phase est fonction d'un état de congestion global du réseau. Ceci permet d'adapter la croissance de la taille de la fenêtre d'émission des données à l'état de congestion du réseau. Ainsi, les ressources sont utilisées de façon optimum. Selon une autre caractéristique de l'invention, le paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche liaison de données correspond à la quantité maximale d'octets que la couche liaison de données DedL ns ,e; pendent un inter. are de temps déterminé. Lorsqi de -iétre d'émission des données est inférieure audit parametre, taille de la fe.-e d'émission des données suit la deuxième loi de variation exponentielle de la troisième phase de croissance En faisant dépendre les variations de la taille de la fenêtre d'émission des données de l'état de congestion de la couche liaison de données, on permet une optimisation des ressources du terminal d'émission. En effet, lorsque l'état de congestion global du réseau est tel que la régulation au niveau de la couche transport autorise une augmentation de la taille de la fenêtre d'émission des données, celle-ci est pondérée en fonction de l'état de congestion de la couche liaison de données. Seules sont émises par la couche transport les données pouvant être gérées par la couche liaison de données. Ainsi, on évite un engorgement des mémoires tampons du terminal d'émission. Selon une caractéristique de l'invention, on évalue également un paramètre représentatif d'une bande passante disponible sur ledit réseau, correspondant à une quantité maximale d'octets que peut transporter un canal entre ledit terminal et un terminal récepteur desdites données. Ce paramètre constitue un seuil conditionnant un passage de la taille de la fenêtre d'émission de ladite première phase de croissance, lorsque la taille est inférieure audit seuil à ladite deuxième phase de croissance, lorsque ladite taille est supérieure audit seuil. Le débit d'émission des données prend en compte l'état de la couche liaison de données permettant ainsi une meilleure utilisation des ressources. Ceci permet d'avoir un débit d'émission des données élevé même lorsque que la couche liaison de données est congestionnée. Selon une caractéristique de l'invention, le paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche liaison de données et/ou le paramètre -ei-esentatif de la bande passante disponible sur le réseau sont déterminés de façon récurrente. Ceci permet d'adapter ueu , la couche transport aux possibilités de la couche liaison de données de façon dynamique. Ainsi, les données sent toujours sec ur t optir regard di ité lu terminal onges commur or Ceci permet d'améliorer la réactivité du procédé ainsi qu'une meilleure utilisation des ressources. Selon une caractéristique de l'invention, la durée séparant deux déterminations consécutives du paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche liaison de données et/ou du paramètre représentatif de la bande passante disponible sur le réseau est fonction dudit état de congestion global du réseau de communication. La détermination de ces paramètres est conditionnée par la réception d'un triplet {XOFF, XON, XOFF} pour le paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche liaison de données et la réception d'un acquittement par la couche transport du terminal émetteur pour paramètre représentatif de la bande passante disponible sur le réseau. Selon une caractéristique de l'invention, on impose que le paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche liaison de données soit inférieur ou égal au paramètre représentatif de la bande passante disponible sur le réseau. Ceci permet d'offrir une interopérabilité entre plusieurs protocoles de transport déjà existants et l'invention. Ainsi, le déploiement de l'invention dans un réseau est facilité. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit terminal émetteur est un serveur TCP, ladite première régulation est un contrôle de flux TCP entre ledit serveur et un client TCP, et ladite deuxième régulation est un contrôle de flux de t~ice SC2.3x réalisé au niveau de la couche MAC d_ dl' serveur, entre ledit serveur c!er. ou un équipement intermédiaire Ju réseau ce.0 -( ie v. , serv ..)ur Ethernet Full Duplex. L'invention concerne également un terminal d'émission de données ce necté eicatior t'en- de régula a u -anspc al sien en fonctic communication, des seconds moyens de régulation du débit des données au niveau de la couche liaison de données dudit terminal d'émission en fonction d'un état de congestion de ladite couche liaison de données. Ce terminal comprend, en outre, des moyens de détermination d'un paramètre représentatif d'un état de congestion de ladite couche liaison de données, lesdits premiers moyens de régulation tiennant compte dudit paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche liaison de données. L'invention concerne encore un programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé tel que décrit précédemment lorsque ledit programme est exécuté par un processeur. L'invention concerne enfin un système de communication entre un terminal serveur et un terminai client au travers d'un réseau de communication, ledit système comprenant également au moins un équipement intermédiaire situé entre lesdits terminaux client et serveur, ledit terminal serveur comprenant des premiers moyens de régulation du débit des données au niveau de la couche transport dudit terminal serveur, en fonction d'un état de congestion global du réseau de communication entre ledit terminal serveur et ledit terminal client, et des seconds moyens de régulation du débit des données au niveau de la couche liaison de données dudit terminal serveur en fonction d'un état de congestion de la couche liaison de données entre le terminal serveur et ledit équipement intermédiaire. Dans un tel systen ledit terminal serveur comporte des moyens de déter d'un paramètre représe d'un état de congestion de imite couche aison de données: ledit paramètre représentatif' d'un état de congestion de la couche liaison de données est pris en compte par les yens de rég -mina! D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de modes de réalisation préférés décrits en référence aux dessins dans lesquels - la figure 1 représente de façon schématique une connexion entre deux terminaux distants réalisée au moyen du protocole TCP selon un premier art 5 antérieur, - la figure 2 représente de façon schématique une connexion entre deux terminaux distants réalisée au moyen d'une version modifiée du protocole TCP selon un deuxième art antérieur, - la figure 3 représente de façon schématique une connexion entre deux 10 terminaux distants réalisée au moyen d'une version modifiée du protocole TCP selon l'invention, - la figure 4 représente de façon schématique le principe de fonctionnement du mécanisme de régulation du débit d'émission des données au niveau de la couche liaisons de données selon l'invention, 15 - la figure 5 est un diagramme représentant les trois phases de variation de la taille d'une fenêtre d'émission des données selon l'invention, - la figure 6 représente l'algorithme de détermination de la loi de variation de la taille d'une fenêtre d'émission en fonction du paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche liaison de données ainsi que du 20 paramètre représentatif de la bande passante disponible, - la figure 7 représente schématiquement les principales étapes exécutées par un programme d'ordinateur comprenant des instructions de code pour l'exéce en du procédé selon l'invention. reurésente ,e connexion réalisée -ru deux tel-nt eu/. 25 distants .1, T2 au moyen d'un protocole de transport fiabie. Dans l'exemple de réalisation décrit ce protocole Ce transport est le protocole TCP. I r ret e, les de,. rnineux TI et .iangent des données au trav( u de commun met ; rténali is différentes flèches A' et B reliant les différents terminaux entre eux. Le terminal TI est un terminal émetteur de données et le terminal T2 est un terminal récepteur de données. Ce réseau de communication peut être un réseau à support filaire, ou un réseau radiofréquence. Chaque terminal TI, T2 est représenté avec trois de ses couches protocolaires définies selon le modèle OSI. Les couches représentées sont les couches protocolaires transport, TCP, réseau, IP et liaison de données, MAC. Sur cette figure, sont également représentés des terminaux intermédiaires SI et S2 ainsi que leur couche protocolaire MAC. Ces terminaux sont par exemple des commutateurs Ethernet, des routeurs ou tout autre équipement réseau situés sur le chemin entre les terminaux Tl et T2. Dans cette réalisation, le protocole TCP comporte un mécanisme de régulation du débit d'émission en fonction d'un état de congestion global du réseau ainsi qu'un mécanisme de retransmission des données perdues comme décrit précédemment en relation avec la figure 1 de l'art antérieur. Ceci est représenté sur la figure 3 par double la flèche A' reliant les couches TCP des deux terminaux. De même, le débit d'émission des données au niveau de la couche protocolaire MAC est régulé au moyen de protocoles de régulation adaptés (voir figure 1). Cette régulation est schématisée sur la figure 3 par les doubles flèches B reliant les couches MAC de deux terminaux successifs, tels que TI et Si. Dans l'exemple de réalisation décrit, le protocole de régulation est le protocole 802.3x. En effet, dans l'exemp ceci le débit d'émission de la couche i,iAC entre le terminal émetteur TI et le premier terminal intermédiaire SI rencoridé sur le réseau est régulé au moyen d'un protocole de rê:t,uiec -, du débit d'émission de données de la couche MAC qui est le protocole 802.3x. Ce .ut être non utilisé entre les autres terminaux, Si, S2, etc. sur chern mt à 2 Sur la figure 3, on voit également que les couches protocolaires MAC et TCP du terminal émetteur T1 échangent des informations entre elles. Cet échange d'informations est matérialisé par une double flèche D sur la figure 3. L'échange d'informations entre les couches protocolaires TCP et MAC du terminal émetteur T1 consiste en la transmission de données concernant un état de congestion de la couche MAC à la couche TCP. Ces données sont ensuite utilisées par le mécanisme de régulation du débit d'émission des données en fonction d'un état de congestion global du réseau du protocole TCP. Ces données se présentent sous la forme d'un paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche MAC S'. Les phases de calcul conduisant à la détermination du paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche MAC S' sont décrites dans l'exemple particulier où le terminal émetteur T1 est connecté à un terminal intermédiaire S1 au moyen d'un lien Ethernet Full-Duplex permettant ainsi l'utilisation du protocole 802.3x. Ces différentes phases de calcul correspondent à l'exécution l'étape El telle que représentée à la figure 7. Le paramètre S' correspond à la quantité maximale d'octets N que la couche MAC du terminal émetteur T1 peut transmettre pendant un intervalle de temps At. Afin de déterminer le paramètre S', le protocole 802.3x qui permet de réguler le débit d'émission des données au niveau local est mis en oeuvre de la manière suivante : à un instant tl la couche MAC du terminal émetteur T1 reçoit une information en provenance du terminal intermédiaire S1, qui lui est directement consécutif sur le réseau, lui demandant de stopper l'envoi des données. Cette iformation se ésente sous la forme a L ne trame XOFF conforme au protocole 802.3x. A un estant t2 la couche h.1,AG du termin il émette T reçoit une info: )venai mir S; lui aut >an: s donnee5 information se présente sous la forme d'une trame XON. L'intervalle de temps At correspond à la durée qui s'est écoulée entre les instants tl et t2. Au cours de cet intervalle de temps At, des mémoires tampons de la couche MAC du terminal émetteur TI accumulent au plus M octets de données. La quantité N correspond au nombre d'octets de données émis sur le réseau par le terminal intermédiaire SI au cours de l'intervalle de temps At, soit : RxAt (EQ1), où R est le débit du réseau situé en aval du terminal intermédiaire SI, c'est-à-dire le réseau qui relie les terminaux SI et S2 sur la figure 3. A un instant t3, la couche MAC du terminal émetteur TI reçoit une information en provenance du terminal intermédiaire SI lui demandant de stopper l'envoi des données. Cette information se présente sous la forme d'une trame XOFF. Au cours d'un intervalle de temps At' correspondant à la durée qui s'est écoulée entre les instants t2 et t3, la couche MAC du terminal émetteur TI transmet au plus M' octets de données vers le terminal intermédiaire Si. Ainsi, la quantité d'octets N est telle que N = (PxR)xAt EQ2), où P est le débit du lien Ethernet Full-Duplex reliant le terminal émetteur TI au terminal intermédiaire Si. On déduit des équations EQ1 et EQ2 que : N = (P)/((I/ At') + (If At) (EQ3). Si At > At', alors N (PxAt')12. Si At At, alors N > (Px At)/2. La vaeu ou paramètre S' à l'instant t3 est alors S t3) = (Px min((t2- t1), (t3- t2)))12 (EQ4) te dernière équatior aracténst ques avanteg{ Dn ins de n ce ;ul oue e l'équai ;eu éfel dutit;b tâches, et elle permet d'obtenir une valeur du paramètre S' plus petite que le nombre d'octets de données N. Par conséquent, elle minimise les pertes de données. L'équation EQ4 signifie que le paramètre S' est fonction des intervalles de temps At et At'. La valeur du paramètre S' est actualisée après chaque réception par la couche MAC du terminal émetteur TI d'une séquence de trames {XOFF, XON, XOFF}, cette séquence de trames correspond à la mise en oeuvre du protocole 802.3x entre le terminal émetteur Ti et le terminal intermédiaire S1. La figure 4 représente une mémoire tampon M de la couche liaisons de données du terminal intermédiaire SI impliquée dans la mise en oeuvre du mécanisme de régulation local du débit d'émission des données conformément au protocole 802.3x. La mémoire tampon M représentée présente un seuil de remplissage de niveau bas L et un seuil de remplissage de niveau haut H. Ainsi lorsque le terminal émetteur TI émet des données à destination du terminal intermédiaire SI, la mémoire tampon du terminal intermédiaire accumule les données jusqu'à ce que le nombre d'octets correspondant au volume de données accumulées atteigne le seuil de niveau haut H. Lorsque cet événement se produit, la couche MAC du terminal intermédiaire SI émet une trame XOFF à destination de la couche MAC du terminal émetteur TI. A réception de cette trame XOFF, la couche MAC du terminal émetteur cesse l'envoi de données à destination du terminal intermédiaire Si. De même, lorsque le nombre d'octets correspondant au volume des données accumulées atteint le seuil de niveau bas L, couche MAC du termina' ntermédiaire em&c une trame XON à dent inaton de la couche MAC du terminal émetteur T. A réception de cette tram la couche MAC É- ur TI ref. ssion de dor ;tint. lu Cette mise à jour du paramètre S' est un phénomène récurrent qui est fonction d'un état de congestion global du réseau. Ainsi à chaque réception d'une séquence de trames {XOFF, XON, XOFF} par la couche MAC du terminal émetteur TI, le paramètre S' est mis à jour. Afin d'éviter la survenue d'un mécanisme appelé "famine de la mémoire tampon", on initialise le paramètre S' à l'infini lors de l'ouverture de la connexion entre le terminal émetteur et le terminal récepteur et on positionne le paramètre S' à l'infini si il est nul dans l'équation (EQ4). Une fois le paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche MAC S' déterminé, celui-ci est transmis à la couche transport du terminal émetteur afin d'être utilisé par le mécanisme de régulation du débit d'émission des données en fonction d'un état de congestion global du réseau du protocole de transport. Ceci correspond à l'étape E2 de la figure 7. La régulation du débit d'émission des données par le protocole TCP est réalisée au moyen d'une fenêtre glissante d'émission dont la taille F, exprimée en octets, varie en fonction d'un état de congestion global du réseau. Une fenêtre d'émission des données est définie par sa taille F en octets mais également par son numéro de séquence. La figure 5 représente les variations de la taille F de la fenêtre d'émission des données en fonction du nombre de messages d'acquittement reçus par le protocole TCP. En effet, afin de s'assurer que des données émises par le terminal émetteur TI à destination du terminal récepteur T2 ont bien été reçues par celui-ci, le terminai récepteur T2 émet à destination du terminal émetteur TI un essage d'a t, ttemenl. aucun message d'acquittement n'est reçu par 1-a émetteur et000le TCP comprend que les données ont été perdues. Le protocole TCP procède alors à la réémissiondes données perdues. dette figure F d. fenêtre des données suit trois p de crois iist ux premières phases de croissance (pl et (pH de la taille de la fenêtre F d'émission des données sont des phases de croissance exponentielles, la troisième phase de croissance (pub quant à elle, est une phase de croissance linéaire. L'existence de ces différentes phases de croissance de la taille F de la fenêtre d'émission des données permet d'adapter le débit d'émission des données de la couche transport à un état de congestion global du réseau permettant ainsi une meilleure utilisation des ressources du terminal émetteur TI, ainsi qu'un meilleur acheminement des données sur le réseau. Ainsi à la création de la connexion entre le terminal émetteur TI et le 10 terminal récepteur T2, la taille F de la fenêtre d'émission des données se trouve dans la première phase de croissance (pl. Au cours de cette phase de croissance, la taille de la fenêtre d'émission des données croît selon une loi de variation exponentielle de coefficient de croissance a. Le coefficient de croissance a varie dans un intervalle [amin, amax]. Pour 15 chaque nouvelle fenêtre a est multiplié par 2. Lorsque des données sont perdues, c'est-à-dire lorsqu'aucun acquittement en provenance du terminal récepteur T2 n'est reçu par la couche TCP, le coefficient de croissance a est divisé par 2. Dans un mode de réalisation particulier, amin vaut 4 et arna, vaut 32. 20 La transition entre la première phase de croissance (pi et la deuxième phase de croissance (pli intervient lorsque la taille F de la fenêtre d'émission des données atteint un premier seuil. Ce premier seuil correspond au paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche MAC S'. Lorsque le seuil S' est dépassé, la taille F de la fenêtre d'émission des 25 données croît selon la loi de N.ianatlon de la deuxième nhase (pH ce croissance. Cette loi de variation est une loi exponer ie de coeffc.ent de -ro ciance égal à 2. Afin de pouvoir distinguer cette deuxième phase de croissance exponentielle de la première pr( mment ;rite -1pose dent a soit toujours strict ur à 2. La transition entre la deuxième phase de croissance (pH et la troisième phase de croissance (plu intervient lorsque la taille F de la fenêtre d'émission des données atteint un deuxième seuil. Ce deuxième seuil correspond à au paramètre représentatif de la bande passante disponible sur le réseau S. Lorsque le seuil S est dépassé, la taille F de la fenêtre d'émission des données croît selon la loi de variation de la troisième phase (pm de croissance. Cette loi de variation est une loi linéaire. Le calcul du paramètre S est fonction de la bande passante disponible sur un canal du réseau, un canal étant un chemin entre le terminal émetteur TI et le terminal récepteur T2. Le paramètre S représente le nombre maximal d'octets que peut transporter un canal à l'instant t. La détermination du paramètre S correspond à l'étape E3 de la figure 7. Lorsque le paramètre représentatif de la bande passante disponible sur le réseau S est trop grand par rapport au volume de données en octets que peut transmettre le canal, une grande partie de celles-ci sont perdues. Lorsque le paramètre S est trop petit par rapport à la bande passante du canal, la deuxième phase de croissance (pH de la taille F de la fenêtre d'émission des données démarre trop tôt. Le terminal émetteur TI met, alors, une longue période de temps avant de remplir la bande passante disponible. Cette durée est d'autant plus grande que le délai aller-retour RTT entre le terminal émetteur TI et le terminal récepteur T2 est grand. Le paramètre S est donné par l'équation EQ6 : EQ6). Dans cette équation, D(t) cones.Dond au ciébit de la couci et ' correspond au cléi a,er-retour connexior Te le terminal émetteur TI et le termina récepteur T2 à l'instant t. instant tn. fend _ émiss don est égal à n. A un instant tm, le numéro de séquence de la même fenêtre d'émission des données est égal à m. A l'instant tm, le débit de la connexion entre le terminal émetteur TI et le terminal récepteur T2 est égal à : D(tm) = (m ùn)/(tm ùtn) (EQ8). A chaque RTT, une valeur du paramètre S(t) est obtenue selon l'équation (EQ9) : S(tm) = D(tm)x rit(tm) (EQ9) Dans l'équation EQ9, si l'on choisit une valeur minimale du RTT, les pertes de données seront minimisées. L'équation EQ9 s'écrit alors : S(tm) = D(tm)x rttmin(tm) (EQ10) La valeur de S(t) est actualisée tous les pxRTT, p étant un nombre pair choisi dans l'intervalle [Praia, Pmax]. Dans un mode de réalisation particulier, purin vaut 1 et Pmax vaut 8. Le paramètre vaut alors S(t, p) = 1/px(Ep D(tp)* rttrnin(tp)} (EQ11). Le choix de p est fonction d'un état de congestion global du réseau: si des données sont perdues, la valeur de p est immédiatement multipliée par 2. Lorsque tous les acquittements correspondant aux données envoyées dans une même fenêtre d'émission sont reçus, la valeur de p est divisée par 2. Cela permet de maintenir la réactivité du mécanisme. La mise à jour du paramètre S est un phénomène récurrent qui est fonction d'un état de congestion global du réseau. Les processus de ee-ner n. natidn des paramètres S' et S sont asynchrones et indépendants "un de Vautre. eption d'un terrain feu paramètre -nonse au n ve e MAC e couche transport. Ce paramètre peut être inchangé depuis la réception de l'acquittement précédent. Afin de conserver l'interopérabilité entre des versions antérieures des protocoles de transport utilisés dans certains terminaux et l'invention, le paramètre S'(t) doit être inférieur ou égal au paramètre S(t). Cette relation doit être vérifiée quel que soit l'instant t. Ainsi, à réception de chaque nouvel acquittement, le paramètre S' est comparé au paramètre S. Ceci correspond à l'étape E4 de la figure 7. Si le paramètre S' est plus grand que le paramètre S alors, on remplace le paramètre S' par le paramètre S conformément à l'équation suivante : S'(t) = min(S'(t), S(t)). Lorsque le paramètre S' est égal au paramètre S, la deuxième phase de croissance (pH est supprimée. Cela signifie qu'il n'y a pas de congestions sur le réseau. La figure 6 représente l'algorithme de détermination de la phase de croissance suivie par la taille F d'une fenêtre d'émission des données. L'exécution de cet algorithme correspond à l'étape E5 de la figure 7. Au cours d'une étape El, un acquittement est reçu par le terminal émetteur T1 en provenance du terminal récepteur T2. Au cours d'une étape E2, on compare la taille F de la fenêtre d'émission tk_l au paramètre S'. Si la taille F de la fenêtre d'émission est inférieure au paramètre S', l'étape E20 est exécutée. La taille F de la fenêtre d'émission tk vaut &ors F(t)+(a+1). Ceci correspond à la pre phase de croissance (pl. Si :a!Ite F de la fenêtre d'émission es, eure )sramètre S', l'étape E3 es', exécutée. On compare alors la ', a Titi F de la fan . d'émission tai au paramètre S. Si la taille F de la fenêtre mission t,.1 est inférieure au paramètre S, a 0 est exécutée. La tait ,e !a fenêtre d'ém vaut alors F C correspond deuxiÉ Issanc- Si la taille F de la fenêtre d'émission est supérieure au paramètre S, l'étape E31 est exécutée La taille F de la fenêtre d'émission tk vaut alors F tk_I)+I/F(tk_I). Ceci correspond à la troisième phase de croissance (pH,
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L'invention concerne un mécanisme de régulation du débit d'émission de données dans un terminal connecté à un réseau de communication, mettant en oeuvre une première régulation du débit des données au niveau de la couche transport du terminal en fonction d'un état de congestion global du réseau de communication ; et une deuxième régulation du débit des données au niveau de la couche liaison de données du terminal en fonction d'un état de congestion de ladite couche liaison de données. Ledit procédé comporte au moins une étape de détermination d'au moins un paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche liaison de données du terminal, ladite première régulation du débit des données au niveau de ladite couche transport tenant compte dudit paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche liaison de données.
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1. Procédé de régulation du débit d'émission de données dans un terminal connecté à un réseau de communication, mettant en oeuvre une première régulation du débit des données au niveau de la couche transport du terminal en fonction d'un état de congestion global du réseau de communication ; et une deuxième régulation du débit des données au niveau de la couche liaison de données du terminal en fonction d'un état de congestion de ladite couche liaison de données ; caractérisé en ce que le procédé comporte au moins une étape de détermination d'au moins un paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche liaison de données du terminal, et en ce que ladite première régulation du débit des données au niveau de ladite couche transport tient compte dudit paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche liaison de données. 2. Procédé de régulation du débit d'émission de données selon la 1, dans lequel la première régulation repose sur une variation de la taille d'une fenêtre d'émission des données, selon deux phases de croissance distinctes comprenant une première phase au cours de laquelle la taille de la fenêtre d'émission des données croît selon une première loi de variation exponentielle, et une deuxième phase au cours de laquelle la taille de la fenêtre d'émission des données croît selon une loi de variation linéaire, caractérisé en ce que l'on introduit, lorsque e _,a-amètre satisfait au moins c i.ére Je non-congestie -i ei-o ssance ne s ia ladre fane e au cous c aqeele enêde se ne deuxième oi de varie+ien exponentielle de coeecient de croissance supérieur au coe race de la prem ha: 3. Procédé de régulation du débit d'émission de données selon la 2 caractérisé en ce que la valeur du coefficient de croissance de la loi de variation de la troisième phase est fonction d'un état de congestion global du réseau. 4. Procédé de régulation du débit d'émission de données selon l'une des 2 à 3 caractérisé en ce que le paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche liaison de données correspond à la quantité maximale d'octets que la couche liaison de données peut transmettre pendant un intervalle de temps déterminé et en ce que lorsque la taille de la fenêtre d'émission des données est inférieure audit paramètre, la taille de la fenêtre d'émission des données suit la deuxième loi de variation exponentielle de la troisième phase de croissance. 5. Procédé de régulation du débit d'émission de données selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'on évalue également un paramètre représentatif d'une bande passante disponible sur ledit réseau, correspondant à une quantité maximale d'octets que peut transporter un canal entre ledit terminal et un récepteur desdites données, et en ce que ce paramètre constitue un seuil conditionnant un passage de la taille de la fenêtre d'émission de ladite première phase de croissance, lorsque la taille est inférieure audit seuil à ladite deuxième phase de croissance, lorsque ladite taille est supérieure audit seuil. 6. Procédé de régulation du débit d'émission de données selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le paramètre représentatif d'un état de stion de la couche liaison de données et ou le paramètre représenta bande passante disponible sur le réseau déie `nés de façon -éddr-ente, 7. de régnIntion du débit d'émission de données lo,i la Tracté é en ce nue 1a 'rée sédaral létE ns aramÉ i {r de la aieliaison de données et/ou du paramètre représentatif de la bande passante disponible sur le réseau est fonction dudit état de congestion global du réseau de communication. 8. Procédé de régulation du débit d'émission de données selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on impose que le paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche liaison de données soit inférieur ou égal au paramètre représentatif de la bande passante disponible sur le réseau. 9. Procédé de régulation selon l'une quelconques des 1 à 8, caractérisé en ce que ledit terminal est un serveur TCP, en ce que ladite première régulation est un contrôle de flux TCP entre ledit serveur et un client TCP, et en ce que en ce que ladite deuxième régulation est un contrôle de flux de type 802.3x réalisé au niveau de la couche MAC dudit serveur, entre ledit serveur et ledit client ou un équipement intermédiaire dudit réseau connecté audit serveur par un lien Ethernet Full Duplex. 10. Terminal d'émission de données connecté à un réseau de communication, comprenant des premiers moyens de régulation du débit des données au niveau de la couche transport dudit terminal d'émission en fonction d'un état global de congestion du réseau de communication, des seconds moyens de régulation du débit des données au niveau de la couche liaison de données dudit terminal d'émission en fonction d'un état de congestion de ladite couche liaison de données, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, des moyens de détermination d'un paramètre représentatif d'un état de congestion de cive couche Iaisco de données, et en que :esdIls n,e,-s moyens de egulation L;' ai ' compte dudit paramètre ésentatif d'un état de co e de a Jene liaison de données. 11. Programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé selon l'une des 1 à 8 lorsque ledit programme est exécuté par un processeur. 12. Système de communication entre un terminal serveur et un terminal client au travers d'un réseau de communication, ledit système comprenant également au moins un équipement intermédiaire situé entre lesdits terminaux client et serveur, ledit terminal serveur comprenant des premiers moyens de régulation du débit des données au niveau de la couche transport dudit terminal serveur, en fonction d'un état de congestion global du réseau de communication entre ledit terminal serveur et ledit terminal client, et des seconds moyens de régulation du débit des données au niveau de la couche liaison de données dudit terminal serveur en fonction d'un état de congestion de la couche liaison de données entre le terminal serveur et ledit équipement intermédiaire caractérisé en ce que ledit terminal serveur comporte des moyens de détermination d'un paramètre représentatif d'un état de congestion de ladite couche liaison de données, et en ce que ledit paramètre représentatif d'un état de congestion de la couche liaison de données est pris en compte par les premiers moyens de régulation dudit terminal serveur.
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H
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H04
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H04L
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H04L 12,H04L 1,H04L 29
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H04L 12/56,H04L 1/20,H04L 29/06
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FR2898223
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A1
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CIRCUIT DE DISTRIBUTION D'UN SIGNAL INITIAL A STRUCTURE EN ARBRE PROTEGE CONTRE LES ALEAS LOGIQUES.
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La présente invention concerne un circuit de distribution de signal logique présentant une structure en arbre, protégé contre les aléas logiques. L'invention est notamment intéressante pour tout circuit intégré comprenant un circuit de distribution constitué par une structure en arbre, comprenant différentes branches permettant d'alimenter, par un seul signal initial, un ensemble d'éléments du circuit intégré, utilisant par exemple pour leur fonctionnement, un signal d'horloge ou encore un signal de réinitialisation. Ces éléments de circuit comprennent par exemple, mais non limitativement, des bascules de type Flip-Flop, des bascules de type LATCH, ou plus généralement des circuits logiques utilisant un signal d'horloge, d'initialisatior.L ou de réinitialisation. Un aléa logique est un changement d'état logique ponctuel ou un état logique transitoire (pic de tension et/ou de courant) en un point du circuit intégré. Les aléas logiques peuvent avoir des origines différentes. Les conséquences d'un aléa logique peuvent être diverses et d'importance variable. Dans une mémoire par exemple, un aléa logique entraîne le changement du contenu d'une cellule mémoire, qui devra être reprogrammée pour retrouver sa valeur initiale. Un aléa logique est par exemple induit par l'impact d'une particule énergétique en un point du circuit. Un tel aléa est connu sous l'expression anglo-saxonne Single Event Upset (ou SEU). Ce type d'aléa était jusqu'alors essentiellement rencontré dans le cadre des applications spatiales où le rayonnement ionisant, rencontré en dehors des couches atmosphériques protectrices de la terre, est un paramètre important à prendre en compte pour le bon fonctionnement des circuits intégrés. Dans le cadre des applications terrestres, ce type d'aléa est également de plus en plus fréquent, du fait de la miniaturisation ininterrompue et progressive des circuits intégrés, qui rend ces derniers de plus en plus sensibles à leur environnement. L'impact d'une particule énergétique entraîne typiquement un apport de charges au niveau du circuit qui se traduit en général par un pic de tension ou de courant, en un point du circuit correspondant au point d'impact dans le cas d'un SEU. La variation de courant ou de tension est en général de très courte durée, de l'ordre de quelques picosecondes à quelques centaines de picosecondes. Si on note C la capacité équivalent du circuit en aval du point perturbé du circuit, alors la variation de tension OV au point perturbé considéré s'écrit 8V = AQ/C, 8Q étant la variation de charge résultant de l'impact de la particule. Ainsi, par exemple, pour un circuit logique aval utilisant uniquement des signaux logiques, si la variation de la tension 8V est suffisamment faible pour ne pas entraîner le changement d'état d'un signal logique perturbé, alors la perturbation disparait en un temps assez bref, sans conséquence pour le circuit aval Si par contre, la variation de la tension 4V est plus importante, et notamment suffisante pour modifier la valeur d'un signal logique, alors les conséquences peuvent être importantes. Un aléa peut ainsi entraîner le basculement d'un inverseur, la reprogrammation d'une cellule mémoire de type SRAM, etc. La variation de tension due à la variation de charge résultant de l'impact en un point du circuit peut donc n'avoir aucune incidence sur le circuit ou au contraire entraîner un aléa logique si la charge apportée est supérieure à la charge critique du circuit, définissant la charge minimale qui doit être apportée pour voir apparaître un aléa logique, c'est-à-dire un changement d'état logique en un point du circuit. La prise en compte de ce phénomène est particulièrement importante dans le contexte des circuits présentant une structure en arbre, puisque un aléa sur un tel circuit peut éventuellement avoir comme conséquence de venir perturber plusieurs éléments du circuit simultanément, selon la branche du circuit à structure arborescente sur laquelle apparaît l'aléa. A titre d'exemple, la figure 1 illustre schématiquement un circuit d'horloge d'un circuit intégré, constitué par une structure arborescente comprenant différentes branches 50 à 57, permettant par exemple d'alimenter par un même signal d'horloge initial CLK l'ensemble des éléments 1 à 16 du circuit intégré, par exemple des bascules F:Lip-Flop. Des buffers 17 à 47 sont généralement placés le long des différentes branches du circuit d'horloge afin de pouvoir maîtriser d'une part, les diminutions du niveau du signal dues à des pertes le long des branches et, d'autre part, les différences de phase engendrées par des longueurs de branche différentes. Les buffers ainsi utilisés dans un circuit d'horloge pour propager et éventuellement amplifier et/ou déphaser un signal reçu, comprennent généralement deux inverseurs simples en série. Les conséquences d'un aléa sur un circuit tel que le circuit d'horloge de la figure 1 peuvent donc être importantes, puisque plusieurs éléments du circuit peuvent être perturbés simultanément, selon la branche du circuit d'horloge sur laquelle apparaît l'aléa. Par exemple, si le buffer 20 du circuit est frappé par une particule énergétique induisant une inversion d'état logique en ce point du circuit, le buffer va propager une information logique erronée jusqu'à l'ensemble des éléments 1 à 4 connectés au niveau des noeuds terminaux du circuit d'horloge. L'aléa sur la branche concernée du circuit d'horloge peut par exemple entraîner un basculement erroné du signal d'horloge alimentant les éléments en question du circuit intégré. Une première conséquence pour les éléments du circuit qui utilisent tous ce même signal d'horloge distribué, est la désynchronisation de ces éléments par rapport aux autres éléments du circuit intégré. Une deuxième conséquence est l'éventuelle modification de ces éléments : changement d'état d'une bascule, etc. Il est donc primordial de protéger le circuit d'horloge d'un circuit intégré contre les aléas logiques, pour limiter les risques de perturbation des éléments de circuit utilisant le signal d'horloge. La problématique décrite ici selon l'exemple de la figure 1 en référence à un circuit d'horloge, peut toutefois être élargie à tout circuit intégré comprenant un circuit présentant une structure en arbre prévu pour distribuer un même signal initial à un ensemble d'éléments du circuit utilisant ce signal initial pour leur fonctionnement. A titre d'exemple, il peut s'agir également d'un circuit distribuant un signal d'initialisation ou de réinitialisation à un ensemble de bascules Flip-Flop connectées au niveau des nœuds terminaux de ce circuit de distribution, les bascules pouvant par exemple être chaînées de manière à former un registre à décalage. Un objet de l'invention est donc de proposer un circuit de distribution de signal logique présentant une structure en arbre, protégé contre les aléas logiques. Avec cet objectif en vue, l'invention concerne un circuit de distribution d'un signal logique initial vers une pluralité d'éléments de circuit, constitué par une structure en arbre comprenant un nœud d'entrée recevant le signal initial et une pluralité de nœuds terminaux fournissant chacun au moins un signal initial résultant à un élément de circuit respectif de la pluralité d'éléments auquel il est connecté en sortie, la structure comprenant différentes branches de connexion entre le nœud d'entrée et la pluralité de noeuds terminaux, auxquelles est connectée une pluralité de noeuds intermédiaires pour propager le signal initial vers les noeuds terminaux, le circuit étant caractérisé en ce que chaque branche de connexion entre les noeuds est dupliquée, de sorte que chaque noeud parmi le noeud d'entrée et les noeuds intermédiaires comprend deux entrées et deux sorties permettant une double propagation du signal initial vers les noeuds terminaux à travers les branches de connexion dupliquées, chaque noeud terminal recevant deux signaux d'entrée images du signal initial et fournissant le signal initial résultant en sortie, qui est : -image des signaux d'entrée si lesdits signaux d'entrée sont identiques, ou -inactif si les signaux d'entrée sont différents l'un de l'autre. Selon un premier mode de réalisation, chaque noeud de la structure en arbre parmi le noeud d'entrée et les noeuds intermédiaires est dupliqué en un premier noeud dupliqué et un second noeud dupliqué, comprenant chacun respectivement une entrée et une sortie connectées à une branche dupliquée respective de la structure en arbre. Selon ce premier mode de réalisation, chaque noeud dupliqué comprend un unique inverseur simple. De préférence, les noeuds dupliqués sont éloignés spatialement sur le circuit. Selon un deuxième mode de réalisation, chaque noeud parmi le noeud d'entrée et les noeuds intermédiaires comprend un inverseur complexe à deux entrées et deux sorties pour recevoir respectivement sur la première entrée et la deuxième entrée l'un et l'autre des signaux doublés propagés à travers les branches de connexion dupliquées, et pour fournir respectivement sur la première sortie et la deuxième sortie des premier et deuxième signaux résultants, qui sont respectivement : - l'inverse desdits signaux doublés reçus si lesdits signaux doublés reçus sont identiques, ou - inactifs si lesdits signaux doublés reçus sont différents l'un de l'autre. L'inverseur complexe selon le deuxième mode de réalisation comprend : -un premier transistor de type P recevant une tension d'alimentation sur une source, -un deuxième transistor de type P dont une source est connectée à un drain du premier transistor, - un troisième transistor de type N dont un drain est connecté à un drain du deuxième transistor, - un quatrième transistor de type N dont un drain est connecté à une source du troisième transistor et dont une source est connectée à une masse du circuit, - un cinquième transistor de type P recevant la tension d'alimentation sur une source, -un sixième transistor de type P dont une source est connectée à un drain du cinquième transistor, -un septième transistor de type N dont un drain est connecté à un drain du sixième transistor, - un huitième transistor de type N dont un drain est connecté à une source du septième transistor et 30 dont une source est connectée à la masse du circuit, une grille du premier transistor, une grille du troisième transistor, une grille du cinquième transistor et une grille du septième transistor étant connectées ensemble à l'une des deux entrées de l'inverseur complexe, une grille du deuxième transistor, une grille du quatrième transistor, une grille du sixième et une grille du huitième transistor étant connectées ensemble à l'autre des deux entrées de l'inverseur complexe, un drain commun du deuxième et du troisième transistor étant connectés à l'une des deux sorties de l'inverseur complexe, et un drain commun du sixième et du septième transistor étant connectés à l'autre des deux sorties de l'inverseur complexe. Avantageusement, chaque nœud terminal du circuit comprend un inverseur complexe à deux entrées et une sortie, comprenant . -un premier transistor de type P recevant une tension d'alimentation sur une source, -un deuxième transistor de type P dont une source est connectée à un drain du premier transistor, - un troisième transistor de type N dont un drain est connecté à un drain du deuxième transistor, - un quatrième transistor de type N dont un drain est connecté à une source du troisième transistor et dont une source est connectée à une masse du circuit, une grille du premier transistor et une grille du troisième transistor étant connectées ensemble pour recevoir l'un des deux signaux d'entrée sur la première entrée, une grille du deuxième transistor et une grille du quatrième transistor étant connectées ensemble pour recevoir l'autre des deux signaux d'entrée sur la deuxième entrée, et un drain commun du deuxième et du troisième transistor fournissant le signal initial résultant à l'élément de circuit connecté en sortie de l'inverseur complexe constituant le noeud terminal. De préférence, le circuit comprend un nombre pair de noeuds dans la structure en arbre en amont d'un élément de circuit connecté en sortie d'un noeud terminal. Dans une variante, le circuit comprend un nombre impair de noeuds dans la structure en arbre en amont d'un élément de circuit connecté en sortie d'un noeud terminal. Le circuit selon l'invention peut être un circuit d'horloge distribuant un signal d'horloge aux différents éléments de circuit. Il peut aussi s'agir d'un circuit distribuant un signal d'initialisation ou de réinitialisation aux différents éléments de circuit. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de mise en oeuvre d'un circuit d'horloge selon l'invention, donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif et faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : -la figure 1 est un schéma fonctionnel d'un circuit d'horloge d'un circuit intégré, -la figure 2 illustre la structure d'un inverseur protégé, utilisé pour les noeuds terminaux du circuit de la figure 1 modifié selon la présente invention, -la figure 3 illustre un premier mode de réalisation pour les noeuds d'entrée et intermédiaires du circuit de la figure 1 modifié selon la présente invention, - la figure 4 illustre un second mode de réalisation pour les noeuds d'entrée et intermédiaires du circuit de la figure 1 modifié selon la présente invention. Comme exposé dans ce qui précède, un circuit de distribution connu, tel le circuit d'horloge de la figure 1, qui présente une structure en arbre, comprend différentes branches de connexion entre le noeud d'entrée de la structure en arbre et les noeuds terminaux de la structure, auxquelles sont connectés les noeuds intermédiaires de la structure permettant de propager le signal d'horloge CLK reçu en entrée du circuit vers les éléments de circuit connectés en sortie des noeuds terminaux. Pour protéger un tel circuit contre les aléas logiques, la présente invention propose tout d'abord de dupliquer chaque branche de connexion de la structure. Ainsi, la duplication des branches de connexion entre les nœuds fait que si le signal sur une branche est altéré, l'autre signal sur la branche dupliquée demeure normalement inchangé. Chaque noeud parmi le noeud d'entrée et les nœuds intermédiaires comprend alors deux entrées, connectées chacune à une branche respective de la branche dupliquée amont correspondante, et deux sorties, connectées chacune à une branche respective de la branche dupliquée aval correspondante. De cette manière, on permet une double propagation du signal d'horloge initial devant être transmis aux différents éléments de circuits, à travers les branches de connexion dupliquées jusqu'aux noeuds terminaux de la structure. Chaque noeud terminal selon l'invention est constitué d'un inverseur complexe INV4 à deux entrée Al et A0 et à une sortie S, dont la structure est décrite à la figure 2. L'inverseur comprend donc deux entrées Al et A0 recevant chacune un signal d'entrée transmis respectivement par l'intermédiaire des deux branches dupliquées connectant le noeud intermédiaire amont au noeud terminal. Les deux signaux d'entrée ainsi appliqués à un noeud terminal grâce à la duplication des branches de connexion de la structure, correspondent à des images du signal initial tel que propagé par les noeuds amonts. Les noeuds terminaux ont en outre la propriété de ne pas laisser passer les informations reçues en entrée quand elles ne sont pas synchrones et de même nature. Plus précisément, l'inverseur complexe constituant un noeud terminal permet de combiner les signaux d'entrée reçus, pour obtenir le signal d'horloge résultant au niveau de la sortie S du de l'inverseur, de sorte que le signal résultant est, soit l'inverse des signaux d'entrée si ceux-ci sont identiques, soit inactif, c'est-dire placé transitoirement dans un état haute impédance, si les signaux d'entrée sont différents l'un de l'autre. L'état transitoire haute impédance de la sortie du noeud terminal est maintenu tant que les signaux d'entrée sont différents l'un de l'autre. La sortie conserve donc son état logique antérieur, ce dernier étant maintenu capacitivement pendant toute la durée de la perturbation. Ainsi, si les signaux d'entrée n'ont pas été perturbés par un aléa, alors ils sont identiques et le noeud terminal fournit un signal résultant inverse. Par contre, si l'un ou l'autre des signaux d'entrée reçus au niveau d'un noeud terminal est perturbé par un aléa, alors le signal résultant est à haute impédance. Le signal résultant reprendra ensuite l'état antérieur à la perturbation dès la fin de celle-ci. Pour ce faire, l'inverseur complexe INV4 comprend deux transistors Pl, P2 de type P et deux transistors N3, N4 de type N associés en série. Une tension d'alimentation VDD est appliquée sur une source du transistor Pl dont un drain est connecté à une source du transistor P2. Une source du transistor N3 est connectée au drain du transistor N4 dont une source est connectée à une masse GND du circuit. Une grille du transistor P1 et une grille du transistor N3 sont connectées ensemble à l'entrée Al et une grille du transistor P2 et une grille du transistor N4 sont connectées ensemble à l'entrée A0. Enfin, un drain du transistor P2 et un drain du transistor N3 sont connectés ensemble à la sortie S de l'inverseur. L'inverseur complexe INV4 fonctionne de la manière suivante . Si les signaux d'entrée appliqués sur Al et A0 sont identiques, alors : - si AO=Al=l, alors Pi et P2 sont bloqués et N3 et N4 sont passants simultanément et la sortie S est égale à GND, c'est-à-dire à un 0 logique, ou - si AO=Al=O, alors N3 et N4 sont bloqués et Pl et P2 sont passants simultanément et la sortie S est égale à VDD, c'est-à-dire à un 1 logique. Inversement, si les signaux d'entrée sont différents l'un de l'autre, alors les transistors P1, P2 ou N3, N4 ne sont jamais passants simultanément, et la sortie S reste indéterminée, à haute impédance. Avec la structure décrite à la figure 2, il est à noter que si les signaux d'entrée étaient perturbés simultanément, alors la perturbation serait transmise sur le signal de sortie résultant du noeud terminal. Cependant, cette possibilité est très improbable dans la mesure où elle suppose que deux aléas d'importance équivalente viennent perturber le circuit, simultanément en deux points distincts. Par ailleurs, selon l'exemple du circuit d'horloge décrit, le noeud terminal fournit un unique signal d'horloge résultant. Toutefois, selon une variante, le nombre de signaux d'horloge produits par les noeuds terminaux du circuit d'horloge peut être fonction de l'utilisation qui en est faite dans les éléments de circuits avals connectés en sortie des noeuds terminaux. En effet, certains éléments de circuit utilisent un seul signal d'horloge et d'autres peuvent en utiliser davantage. Par exemple, un noeud terminal pourrait comprendre alors un deuxième inverseur complexe, comprenant une première entrée et une deuxième entrée pour recevoir respectivement l'un et l'autre des signaux d'entrée appliqués sur le noeud, et une sortie sur laquelle est fourni un deuxième signal d'horloge résultant. Le nombre de signaux fournis par les noeuds terminaux peut donc varier en fonction des nécessités des circuits avals les utilisant, cependant, il faut également tenir compte du degré de protection globale du circuit que l'on souhaite obtenir, car on a alors plus de structures logiques au niveau des noeuds terminaux susceptibles d'être impactées par une particule énergétique. La figure 3 illustre maintenant un premier mode de réalisation pour les noeuds amonts, par rapport aux noeuds terminaux, du circuit d'horloge de l'exemple. Selon ce premier mode de réalisation, chaque noeud 17 à 31, parmi le noeud d'entrée et les noeuds intermédiaires, est également lui-même dupliqué. Ainsi, selon ce premier mode de réalisation, tout l'arbre d'horloge est dupliqué, c'est-à-dire à la fois les branches de connexion et les noeuds, à l'exception des noeuds terminaux. Les inverseurs complexes à deux entrée vers une sortie constituant chaque noeud terminal tels que décrits plus haut, permettent alors de fusionner les deux arbres d'horloge dupliqués selon ce premier mode de réalisation. A titre d'exemple, la figure 3 illustre plus particulièrement la structure fonctionnelle du nœud intermédiaire 18 de la figure 1. Ce dernier est donc en fait constitué d'un premier noeud dupliqué INV1 et d'un second noeud dupliqué INV2. Chaque noeud dupliqué INV1 et INV2 est constitué selon l'invention d'un unique inverseur simple. L'inverseur simple INV1 comprend une entrée IN1 connectée sur une des deux branches de la branche amont 50 dupliquée et une sortie CUTI connectée sur une des deux branches de la branche avale 53 dupliquée. L'inverseur simple INV2 comprend une entrée IN2 connectée sur l'autre des deux branches de la branche amont 50 dupliquée et une sortie OUT1 connectée sur l'autre des deux branches de la branche avale 53 dupliquée. De préférence, les structures dupliquées, à savoir les branches et les noeuds, permettant la duplication de l'arbre d'horloge en amont des noeuds terminaux du circuit, sont espacées spatialement sur le circuit, contrairement à ce que pourrait laisser penser la représentation symbolique donnée par la figure 3. Cela permet d'éviter quasiment tout risque qu'une même particule puisse venir simultanément impacter deux mêmes noeuds dupliqués dans les deux arbres d'horloge et, plus généralement, un point commun entre les deux arbres d'horloge dupliqués. L'inconvénient de ce mode de réalisation est qu'il n'empêche pas la propagation d'un aléa à travers la structure arborescente jusqu'aux noeuds terminaux. En effet, si une perturbation apparaît en un point de l'un des arbres d'horloge dupliqués, bien qu'elle ne sera jamais transmises au éléments de circuit avals qui sont protégés par les noeuds terminaux sécurisés selon le principe de fonctionnement décrit plus haut, elle sera néanmoins transmise par les inverseurs simples des noeuds intermédiaires situés en aval de la perturbation à travers la structure arborescente concernée jusqu'à atteindre le niveau des noeuds terminaux. Plusieurs noeuds terminaux peuvent alors voir en conséquence leur sortie placée à l'état haute impédance pendant un temps transitoire. Aussi, un second mode de réalisation est prévu, permettant avantageusement que :Les noeuds situés en aval d'une perturbation dans la structure arborescente ne soient pas impactés. Ce mode de réalisation est basé, non plus sur la duplication des noeuds, mais sur l'utilisation pour chaque noeud parmi le noeud d'entrée et les noeuds intermédiaires, d'un inverseur complexe INV3 à deux entrées et à deux sorties, dont la structure est représentée à la figure 4. L'inverseur complexe INV3 permet de combiner les signaux d'entrée reçus au niveau des entrées IN1 et IN 2 pour obtenir les signaux de sortie résultant au niveau des sorties OUT1 et OUT2 de l'inverseur, de sorte que les signaux résultants sont, soit l'inverse des signaux d'entrée si ceux-ci sont identiques, soit inactifs, c'est-dire placé transitoirement dans un état haute impédance, si les signaux d'entrée sont différents l'un de l'autre. L'état transitoire haute impédance des sorties de l'inverseur est maintenu tant que les signaux d'entrée sont différents l'un de l'autre. Ainsi, si les signaux d'entrée appliqués à l'inverseur n'ont pas été perturbés par un aléa, alors ils sont identiques et l'inverseur fournit les signaux résultants inverses. Par contre, si l'un ou l'autre des signaux d'entrée reçus au niveau de l'inverseur est perturbé par un aléa, alors les signaux résultants sont à haute impédance. De cette manière, une perturbation est immédiatement stoppée par un tel inverseur et ne peut donc pas se propager vers les noeuds situés en aval de l'inverseur dans la structure en arbre, ce qui fait que les noeuds terminaux ne seront jamais impactés. L'inverseur complexe INV3 comprend en fait deux inverseurs complexes du type de celui déjà décrit en référence à la figure 2, couplés ensemble. Un premier inverseur complexe comprend deux transistors Tl, T2 de type P et deux transistors T3, T4 de type N associés en série. Une tension d'alimentation VDD est appliquée sur une source du transistor Tl dont un drain est connecté à une source du transistor T2. Une source du transistor T3 est connectée au drain du transistor T4 dont une source est connectée à une masse GND du circuit. Un second inverseur complexe comprend deux transistors T5, T6 de type P et deux transistors T7, T8 de type N associés en série. Une tension d'alimentation VDD est appliquée sur une source du transistor T5 dont un drain est connecté à une source du transistor T6. Une source du transistor T7 est connectée au drain du transistor T8 dont une source est connectée à la masse GND du circuit. Une grille du transistor Tl, une grille du transistor T3, une grille du transistor T5 et une grille du transistor T7 sont connectées ensemble à l'entrée INl de l'inverseur INV3, tandis qu'une grille du transistor T2, une grille du transistor T4, une grille du T6 et. une grille du transistor T8 sont connectées ensemble à l'autre entrée IN2 de l'inverseur INV3. Les drains communs du transistor T2 et du transistor T3 sont connectés à la sortie OUT1 de l'inverseur complexe INV3, et les drains communs du transistor T6 et du transistor T7 sont connectés à l'autre sortie OUT2 de l'inverseur complexe. L'inverseur complexe INV3 fonctionne de la manière suivante . Si les signaux d'entrée appliqués sur IN1 et IN2 sont identiques, alors : - si IN1=IN2=1, alors Tl, T2, T5 et T6 sont bloqués et T3, T4, T7 et T8 sont passants simultanément. Les sorties OUT1 et OUT2 sont égales à GND, c'est-à-dire à un 0 logique, ou - si IN1=IN2=0, alors T3, T4, T7 et T8 sont bloqués et Tl, T2, T5 et T6 sont passants simultanément et les sorties OUT1 et OUT2 sont égales à VDD, c'est-à-dire à un 1 logique. Inversement, si les signaux d'entrée sont différents l'un de l'autre, alors les transistors Ti, T2, T5 et T6 ou T3, T4, T7 et T8 ne sont jamais passants simultanément, et les sorties OUT1 et OUT2 restent indéterminées, à haute impédance. En conséquence, une perturbation apparaissant en un point du circuit, n'est jamais transmise jusqu'aux noeuds terminaux. Quel que soit le mode de réalisation employé, chaque noeud du circuit selon l'invention est constitué par un inverseur. Une telle structure de noeud est particulièrement avantageuse en terme de protection, en regard des buffers classiquement utilisés dans les circuits d'horloge, qui comprennent typiquement deux inverseurs connectés en série. En effet, le fait d'utiliser un seul inverseur pour les nœuds du circuit permet de minimiser le nombre de structures du circuit susceptibles d'être impactées par un aléa logique. Par ailleurs, chaque nœud du circuit d'horloge étant constitué par un inverseur, il est nécessaire de prévoir un nombre pair d'inverseurs dans l'arborescence en amont d'un élément de circuit connecté en sortie d'un nœud terminal du circuit d'horloge pour retrouver, en sortie du nœud terminal, le signal d'horloge initial. Toutefois, il s'agit là d'un simple problème de convention et un nombre impair d'inverseurs peut également être prévu, en considérant que le signal appliqué aux éléments de circuit est alors l'inverse du signald'horloge initial. 20
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L'invention concerne un circuit de distribution d'un signal initial (CLK), comprenant un noeud d'entrée (17) recevant le signal initial, une pluralité de noeuds terminaux (32-47) fournissant chacun au moins un signal résultant à un élément de circuit, et différentes branches (50-57) de connexion entre le noeud d'entrée et la pluralité de noeuds terminaux, auxquelles est connectée une pluralité de noeuds intermédiaires (18-31), caractérisé en ce que chaque branche de connexion est dupliquée, de sorte que chaque noeud parmi le noeud d'entrée et les noeuds intermédiaires comprend deux entrées et deux sorties permettant une double propagation du signal initial vers les noeuds terminaux à travers les branches de connexion dupliquées, chaque noeud terminal recevant deux signaux d'entrée images du signal initial et fournissant le signal initial résultant .-image des signaux d'entrée si lesdits signaux d'entrée sont identiques, ou-inactif si les signaux d'entrée sont différents l'un de l'autre.
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1. Circuit de distribution d'un signal logique initial (CLK) vers une pluralité d'éléments de circuit (1-16), constitué par une structure en arbre comprenant un noeud d'entrée (17) recevant le signal initial et une pluralité de noeuds terminaux (32-47) fournissant chacun au moins un signal initial résultant à un élément de circuit respectif de la pluralité d'éléments auquel il est connecté en sortie (S), :La structure comprenant différentes branches (50-57) de connexion entre le noeud d'entrée et la pluralité de noeuds terminaux, auxquelles est connectée une pluralité de noeuds intermédiaires (18-31) pour propager le signal initial vers les noeuds terminaux, le circuit étant caractérisé en ce que chaque branche de connexion entre les noeuds est dupliquée, de sorte que chaque noeud parmi le noeud d'entrée et les noeuds intermédiaires comprend deux entrées et deux sorties permettant une double propagation du signal initial vers les noeuds terminaux à travers les branches de connexion dupliquées, chaque noeud terminal recevant deux signaux d'entrée images du signal initial et fournissant le signal initial résultant en sortie, qui est : - image des signaux d'entrée si lesdits signaux d'entrée sont identiques, ou - inactif si les signaux d'entrée sont différents l'un de l'autre. 2. Circuit selon la 1, caractérisé en ce que chaque noeud de la structure en arbre parmi lenoeud d'entrée et les noeuds intermédiaires est dupliqué en un premier noeud dupliqué (INV1) et un second noeud dupliqué (INV2), comprenant chacun respectivement une entrée (IN1, IN2) et une sortie (OUT1, OUT2) connectées à une branche dupliquée respective de la structure en arbre. 3. Circuit selon la 2, caractérisé en ce que chaque noeud dupliqué comprend un unique 10 inverseur simple (INV1, INV2). 4. Circuit selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que les noeuds dupliqués sont éloignés spatialement sur le circuit. 15 5. Circuit selon la 1, caractérisé en ce que chaque nœud parmi le noeud d'entrée et les noeuds intermédiaires comprend un inverseur complexe (INV3) à deux entrées et deux sorties pour recevoir 20 respectivement sur la première entrée (IN1) et la deuxième entrée (IN2) l'un et l'autre des signaux doublés propagés à travers les branches de connexion dupliquées, et pour fournir respectivement sur la première sortie (OUT1) et la deuxième sortie (OUT2) des 25 premier et deuxième signaux résultants, qui sont respectivement : - l'inverse desdits signaux doublés reçus si lesdits signaux doublés reçus sont identiques, ou -inactifs si lesdits signaux doublés reçus sont 30 différents l'un de l'autre. 6. Circuit selon la 5, caractérisé en ce que l'inverseur complexe (INV3) comprend : -un premier transistor (Tl) de type P recevant une tension d'alimentation (VDD) sur une source, -un deuxième transistor (T2) de type P dont une source est connectée à un drain du premier transistor (Ti) , -un troisième transistor (T3) de type N dont un drain est connecté à un drain du deuxième transistor (T2), - un quatrième transistor (T4) de type N dont un drain est connecté à une source du troisième transistor (T3) et dont une source est connectée à une masse (GND) du circuit, -un cinquième transistor (T5) de type P recevant la tension d'alimentation (VDD) sur une source, - un sixième transistor (T6) de type P dont une source est connectée à un drain du cinquième transistor (T5), -un septième transistor (T7) de type N dont un drain est connecté à un drain du sixième transistor (T6), - un huitième transistor (T8) de type N dont un drain est connecté à une source du septième transistor (T7) et dont une source est connectée à la masse (GND) du circuit, une grille du premier transistor (Tl), une grille du troisième transistor (T3), une grille du cinquième transistor (T5) et une grille du septième transistor (T7) étant connectées ensemble à l'une des deux entrées (INl, IN2) de l'inverseur complexe, une grille dudeuxième transistor (T2), une grille du quatrième transistor (T4), une grille du sixième (T6) et une grille du huitième transistor (T8) étant connectées ensemble à l'autre des deux entrées (IN1, IN2) de l'inverseur complexe, un drain commun du deuxième (T2) et du troisième transistor (T3) étant connectés à l'une des deux sorties de l'inverseur complexe, et un drain commun du sixième (T6) et du septième transistor (T7) étant connectés à l'autre des deux sorties de l'inverseur complexe. 7. Circuit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque noeud terminal du circuit comprend un inverseur complexe (INV4) à deux entrées (A0, Al) et une sortie (S), comprenant : -un premier transistor (Pl) de type P recevant une tension d'alimentation (VDD) sur une source, - un deuxième transistor (P2) de type P dont une 20 source est connectée à un drain du premier transistor (Pl), - un troisième transistor (N3) de type N dont un drain est connecté à un drain du deuxième transistor (P2) 25 -un quatrième transistor (N4) de type N dont un drain est connecté à une source du troisième transistor (N3) et dont une source est connectée à une masse (GND) du circuit, une grille du premier transistor (Pl) et une 30 grille du troisième transistor (N3) étant connectées ensemble pour recevoir l'un des deux signaux d'entréesur la première entrée (Al), une grille du deuxième transistor (P2) et une grille du quatrième transistor (N4) étant connectées ensemble pour recevoir l'autre des deux signaux d'entrée (AO, Al) sur la deuxième entrée (AO), et un drain commun du deuxième (P2) et du troisième (N3) transistor fournissant le signal initial résultant à l'élément de circuit connecté en sortie (S) de l'inverseur complexe constituant le nœud terminal. 8. Circuit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un nombre pair de nœuds dans la structure en arbre en amont d'un élément de circuit connecté en sortie d'un nœud terminal. 9. Circuit selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un nombre impair de nœuds dans la structure en arbre en amont d'un élément de circuit connecté en sortie d'un nœud terminal. 10. Circuit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un circuit d'horloge distribuant un signal d'horloge (CLK) aux différents éléments de circuit. 11. Circuit selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un circuit distribuant un signal d'initialisation ou de réinitialisation aux différents éléments de circuit.
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H,G
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H03,G06
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H03K,G06F
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H03K 19,G06F 1
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H03K 19/003,G06F 1/10
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FR2897957
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A1
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DISPOSITIF POUR DETERMINER UNE TRAJECTOIRE DE VOL D'UN AERONEF SUIVEUR LORS D'UN VOL EN PATROUILLE, AINSI QU'UN SYSTEME D'AIDE A UN VOL EN PATROUILLE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF.
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La présente invention concerne un dispositif pour déterminer une trajectoire de vol d'au moins un aéronef suiveur, qui permet audit aéronef suiveur de suivre un aéronef suivi lors d'un vol en patrouille, ainsi qu'un système d'aide à un vol en patrouille comportant au moins un tel disposi- tif. On sait qu'une patrouille d'aéronefs, par exemple d'avions de chasse ou d'avions de transport militaires, est composée d'un aéronef suivi, également appelé leader, qui est suivi en vol selon un espacement particulier (défin!i verticalement, longitudinalement et latéralement) par un ou plusieurs aéronefs suiveurs, également appelés ailiers. Le vol relatif entre l'aéronef suivi et un aéronef suiveur peut être effectué : soit simplement (et exclusivement) sur la base du jugement du pilote de l'aéronef suiveur, en fonction de sa vision directe de l'aéronef suivi ; soit par l'intermédiaire d'un système d'informations et/ou d'aide au pilo-tage, tel qu'un système électronique d'aide à un vol en patrouille. Lors d'un vol en patrouille, les aéronefs se suivent en tentant, en particulier, de conserver constamment une même séparation longitudinale. Cette séparation longitudinale qui représente un objectif en distance, peut être exprimée, lorsque le vol est géré à l'aide d'un système électronique d'aide à un vol en patrouille : soit en unité de distance (par exemple en mètres), calculée le long de la trajectoire de vol de l'aéronef suivi ; soit en unité de temps (par exemple en secondes), correspondant à la division de la distance par la vitesse de l'aéronef suiveur (ou de l'aéro- nef suivi). Dans ce cas, la séparation longitudinale concerne également une distance, mais elle est exprimée indirectement par une unité de temps. Par conséquent, la séparation longitudinale prise en compte lors d'un vol en patrouille usuel correspond toujours à une distance. Un tel vol en patrouille usuel présente ainsi plusieurs inconvé- nients. En particulier : il nécessite une réaction très rapide du ou des aéronefs suiveurs, afin de conserver constamment la même distance avec l'aéronef suivi. Or, un aéronef et ses systèmes présentent inévitablement une inertie et un 1 o temps de réaction, ce qui peut entraîner des effets d'accordéon et des risques d'instabilité, en particulier dans le cas de patrouilles longues comportant de nombreux aéronefs suiveurs ; il implique qu'une variation de vitesse de l'aéronef suivi doit obligatoire-ment être appliquée simultanément à tous les aéronefs suiveurs, ce qui 15 peut parfois être incompatible avec la tenue du vol, en particulier si tous les aéronef ne sont pas dans la même phase de vol à l'instant courant. La présente invention concerne un dispositif pour déterminer une trajectoire de vol d'au moins un aéronef suiveur, qui est destinée à per- mettre à cet aéronef suiveur de suivre en vol un aéronef suivi lors d'un vol 20 en patrouille. Ce dispositif qui est monté sur l'aéronef suiveur est formé de manière à remédier aux inconvénients précités. A cet effet, selon l'invention, ledit dispositif est remarquable en ce qu'il comporte : des premiers moyens pour engendrer des informations de position relati- 25 ves auxdits aéronefs suivi et suiveur, ainsi que des informations de datation associées ; des deuxièmes moyens pour déterminer, à l'aide desdites informations de position et de datation, une première trajectoire correspondant à la trajectoire de vol réellement suivie par ledit aéronef suivi ; 3 des troisièmes moyens pour engendrer un décalage temporel entre les-dits aéronefs suivi et suiveur ; et des quatrièmes moyens pour déterminer, à l'aide de ladite première trajectoire et dudit décalage temporel, une seconde trajectoire qui correspond à ladite trajectoire de vol de l'aéronef suiveur et qui est formée de manière à permettre audit aéronef suiveur de voler le long d'une même trajectoire de vol que l'aéronef suivi, mais à une durée postérieure égale audit décalage temporel. Ainsi, grâce audit dispositif conforme à l'invention qui est entière-ment monté sur l'aéronef suiveur, ce dernier suit la même trajectoire de vol que l'aéronef suivi (éventuellement avec un écartement latéral), et ceci non plus à une distance (longitudinale) prédéterminée derrière lui (comme cela est le cas pour les vols en patrouille usuels précités), mais à une du-rée postérieure qui est égale audit décalage temporel. Ainsi, excepté un 15 possible écartement latéral, le profil de vol de l'aéronef suiveur est identique à celui de l'aéronef suivi (leader). Ceci évite notamment à l'aéronef suiveur d'avoir à voler suivant un profil de vol qui est incompatible avec ses capacités (accélération, décélération, ...). Par conséquent, le dispositif conforme à l'invention permet no- 20 tamment à l'aéronef suiveur, sur lequel il est monté, de disposer d'un temps d'anticipation dans la conduite du vol, et permet également d'éviter des effets d'accordéon tels que ceux précités. Dans un mode de réalisation particulier, ledit dispositif comporte, de plus, des moyens de guidage destinés à aider au guidage de l'aéronef 25 suiveur le long de ladite seconde trajectoire. Bien entendu, ces moyens de guidage peuvent comporter des moyens, tels qu'un directeur de vol par exemple, qui sont destinés à donner des indications au pilote de l'aéronef suiveur de manière à lui permettre de faire suivre manuellement à ce der-nier ladite seconde trajectoire. Toutefois, dans un mode de réalisation pré- 4 féré, lesdits moyens de guidage comportent des moyens de pilotage automatique qui réalisent automatiquement (de façon usuelle) le guidage de l'aéronef suiveur le long de ladite seconde trajectoire. Dans ce cas, le pi-lote peut se consacrer entièrement (et en toute sécurité) à d'autres tâ- ches, telles que l'observation de son environnement aérien ou du terrain survolé par exemple. En outre, avantageusement, lesdits troisièmes moyens comportent un moyen d'interface homme/machine permettant à un opérateur, notamment le pilote de l'aéronef suiveur, d'entrer ledit décalage temporel, par o exemple douze secondes, dans ledit dispositif. Dans un premier mode de réalisation, lesdits premiers moyens (embarqués sur l'aéronef suiveur) comportent : un premier élément de positionnement qui mesure le positionnement relatif entre l'aéronef suivi et l'aéronef suiveur de manière à engendrer 15 lesdites informations de position ; et un premier élément de datation qui date les mesures réalisées par ledit premier élément de positionnement de manière à engendrer lesdites in-formations de datation. En outre, dans un second mode de réalisation, lesdits premiers 20 moyens (embarqués sur l'aéronef suiveur) comportent : û un deuxième élément de positionnement qui mesure la position (géographique) effective de l'aéronef suiveur ; et un élément de réception de données qui est formé de manière à recevoir la position (géographique) effective de l'aéronef suivi, lesdites positions 25 (géographiques) effectives desdits aéronefs suiveur et suivi formant lesdites informations de position. Dans ce second mode de réalisation : dans une première variante, lesdits premiers moyens comportent, de plus, un deuxième élément de datation qui date les mesures réalisées par ledit deuxième élément de positionnement de manière à engendrer des informations de datation ; et ù dans une seconde variante, ledit élément de réception de données pré-cité est formé de manière à également recevoir des informations de da- tation. La présente invention concerne également un système d'aide à un vol en patrouille, ladite patrouille comprenant un aéronef suivi et au moins un aéronef suiveur. Selon l'invention, ledit système est remarquable en ce qu'il comporte au moins un dispositif tel que celui précité, qui est monté sur ledit aéronef suiveur. En outre, dans un mode de réalisation particulier, ledit système comporte de plus : û un troisième élément de positionnement qui est monté sur l'aéronef suivi et qui mesure la position effective dudit aéronef suivi ; et un élément d'émission de données qui est monté sur l'aéronef suivi et qui émet ladite position effective mesurée par ledit troisième élément de positionnement de sorte qu'elle puisse être reçue par ledit élément de réception de données monté sur l'aéronef suiveur, ledit élément d'émis- sion de données et ledit élément de réception de données formant un système de transmission de données. En outre, avantageusement, ledit système peut comporter, de plus, un troisième élément de datation qui est monté sur l'aéronef suivi et qui date les mesures réalisées par ledit troisième élément de positionne- ment de manière à engendrer des informations de datation, et ledit élément d'émission de données peut être formé de manière à également émettre lesdites informations de datation (qui sont alors reçues par l'élément de réception de données précité, qui est monté sur l'aéronef suiveur). 6 Bien entendu, ledit système conforme à l'invention peut être destiné à un vol en patrouille, pour une patrouille comprenant un aéronef suivi et une pluralité d'aéronefs suiveurs. Dans ce cas, avantageusement, chacun desdits aéronefs suiveurs comporte un dispositif tel que celui précité. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. Les figures 1 et 2 sont les schémas synoptiques de deux modes de réalisation différents d'un système d'aide à un vol en patrouille, conforme à l'invention. La figure 3 illustre schématiquement un exemple de vol en patrouille mis en oeuvre grâce à un système d'aide à un vol en patrouille, conforme à l'invention. Le système 1 A, 1B conforme à l'invention et représenté schémati- quement sur les figures 1 et 2 est destiné à réaliser une aide à un vol en patrouille. La patrouille (ou formation) prise en compte comporte un aéronef suivi (ou leader) Al et au moins un aéronef suiveur (ou ailier) A2 qui suit en vol selon un espacement particulier (défini verticalement, longitudinalement et latéralement) ledit aéronef suivi A1, comme représenté sur la figure 3. Selon l'invention, ledit système 1A, 1B comprend au moins un dis-positif 2A, 2B qui est monté sur l'aéronef suiveur A2. De plus, selon l'invention, ledit dispositif 2A, 2B comporte : des moyens 3A, 3B pour engendrer des informations de position qui sont relatives à la fois audit aéronef suivi Al et audit aéronef suiveur A2, ainsi que des informations de datation associées, comme précisé ci-dessous ; des moyens 4 qui sont reliés par l'intermédiaire d'une liaison 5 auxdits moyens 3A, 3B et qui sont formés de manière à déterminer, à l'aide 7 desdites inforrnations de position et de datation reçues desdits moyens 3A, 3B, une trajectoire Ti correspondant à la trajectoire de vol réelle-ment suivie par l'aéronef suivi Al ; des moyens 6 pour engendrer un décalage temporel At entre l'aéronef suivi Al et l'aéronef suiveur A2 ; et des moyens 7 quli sont reliés respectivement par l'intermédiaire de liai-sons 8 et 9 auxdits moyens 4 et 6 et qui sont formés de manière à dé-terminer, à l'aide de ladite trajectoire Ti reçue desdits moyens 4 et du-dit décalage temporel M reçu desdits moyens 6, une trajectoire T2 qui correspond à la trajectoire de vol de l'aéronef suiveur A2 et qui est formée de manière à permettre à cet aéronef suiveur A2 de voler le long d'une même trajectoire de vol que l'aéronef suivi A1, mais à une durée postérieure égale audit décalage temporel At, comme précisé ci-dessous. Ainsi, grâce au dispositif 2A, 2B conforme à l'invention qui est entièrement monté sur l'aéronef suiveur A2, ce dernier suit la même trajectoire de vol que l'aéronef suivi Al (éventuellement avec un écartement latéral AL), et ceci non plus à une distance longitudinale (fixe prédéterminée) derrière lui (cornme cela est le cas pour les vols en patrouille usuels), mais à une durée postérieure qui est égale audit décalage temporel At. Ainsi, excepté un possible écartement latéral AL, le profil de vol (trajectoire T2) de l'aéronef suiveur A2 est identique à celui (trajectoire Ti) de l'aéronef suivi (ou leader) Al. Ceci évite notamment à l'aéronef suiveur A2 d'avoir à voler suivant un profil de vol qui est incompatible avec ses capacités (accélération, décélération, ...). A titre d'illustration, on a représenté différents points P1 à P9 successifs de la trajectoire Ti sur la figure 3. Par conséquent, lorsque l'aéronef suivi Al survole à un temps ti un point Pi (i étant un entier), l'aéronef suiveur A2 survole à un temps ti+At : 8 soit ce point Pi (lorsque Ti et T2 sont confondues) ; soit un point PiA qui est décalé latéralement par rapport au point Pi, mais se trouve au même niveau longitudinalement (lorsque T2 est dé-calée latéralement par rapport à Ti, comme représenté sur l'exemple de la figure 3). Comme on peut le voir sur la figure 3, en outre, la distance entre deux points successifs Pi et Pi + 1 de Ti n'est pas constante. Elle varie bien entendu en fonction de la vitesse de l'aéronef A1. Grâce à l'invention, les aéronefs Al et A2 sont donc séparés longitudinalement, non pas 1 o par une distance (constante), mais par une durée (correspondant au décalage temporel At). Par conséquent, le dispositif 2A, 2B conforme à l'invention permet notamment à l'aéronef suiveur A2, sur lequel il est monté, de disposer d'un temps d'anticipation dans la conduite du vol, et permet également 15 d'éviter des effets d'accordéon par rapport à l'aéronef suivi A1. Dans un mode de réalisation particulier, ledit dispositif 2A, 2B comporte, de plus, des moyens de guidage 10 qui sont reliés par l'intermédiaire d'une liaison 11 auxdits moyens 7 et qui sont destinés à aider au guidage de l'aéronef suiveur A2 le long de ladite trajectoire T2 déterminée 20 par lesdits moyens 7. Ces moyens de guidage 10 peuvent comporter des moyens non représentés, tels qu'un directeur de vol par exemple, qui sont destinés à donner des indications au pilote de l'aéronef suiveur A2 de manière à lui permettre de faire suivre manuellement à ce dernier ladite trajectoire T2. Toutefois, dans un mode de réalisation préféré, lesdits 25 moyens de guidage 10 comportent des moyens de pilotage automatique 12, qui réalisent automatiquement (de façon usuelle) le guidage de l'aéronef suiveur A2 le long de ladite trajectoire T2. Dans ce cas, le pilote dudit aéronef suiveur A2 peut se consacrer entièrement (et en toute sécurité) à 9 d'autres tâches, telles que l'observation de son environnement aérien ou du terrain survolé notamment. Dans un mode de réalisation particulier, lesdits moyens 6 sont constitués d'un moyen d'interface homme/machine permettant à un opé- rateur, notamment le pilote de l'aéronef suiveur A2, d'entrer dans ledit dispositif 2A, 2B ledit décalage temporel At, par exemple douze secondes. Par ailleurs, dans un premier mode de réalisation représenté sur la figure 1, lesdits rnoyens 3A comportent : un élément de positionnement 13 qui mesure le positionnement relatif entre l'aéronef suivi Al et l'aéronef suiveur A2 de manière à engendrer lesdites informations de position. A cet effet, cet élément de positionnement 13 peut, par exemple, mesurer l'azimut et la distance par rapport à l'aéronef suivi Al ; et un élément de datation 14 qui date les mesures réalisées par ledit été- ment de positionnement 13 de manière à engendrer lesdites informa- tions de datation. En outre, dans un second mode de réalisation représenté sur la figure 2, lesdits moyens 3B dudit dispositif 2B (qui est embarqué sur l'aéronef suiveur A2 comme indiqué ci-dessus) comportent : ù un élément de positionnement 15 usuel, par exemple un récepteur GPS, qui mesure la position absolue effective de l'aéronef suiveur A2 ; et ù un élément de réception de données 16 qui est formé de manière à recevoir la position absolue effective de l'aéronef suivi Al, lesdites positions absolues effectives dudit aéronef suiveur A2 et dudit aéronef suivi Al formant lesdites informations de position. Cet élément de réception de données 16 coopère avec un élément d'émission de données 17 qui fait partie d'un ensemble 18 monté sur l'aéronef suivi Al. Ledit élément d'émission de données 17 et ledit élément de réception de données 16 forment un système de transmission de don- nées 19, de type usuel, transmettant par exemple des données sous forme d'ondes électromagnétiques 0E. Ledit ensemble 18 comporte, de plus, un élément de positionnement 20, par exemple semblable à l'élément de positionnement 15, qui est formé de manière à mesurer la posi- tion absolue effective dudit aéronef suivi Al . La position absolue effective, mesurée par ledit élément de positionnement 20 et transmise par l'élément 17 à l'élément 16, peut être datée . dans une prernière variante de réalisation, par l'intermédiaire d'un élément de datation 21 qui fait partie dudit ensemble 18 ; et dans une seconde variante de réalisation, par l'intermédiaire d'un élément de datation 22 qui fait partie desdits moyens 3B. Un élément de datation 21, 22 peut être une horloge usuelle d'un récepteur GPS. 15 Par ailleurs, dans un mode de réalisation particulier, ledit système de transmission de données 19 peut également transmettre audit aéronef suiveur A2 des paramètres de vol de l'aéronef suivi Al, tels que sa position, sa vitesse ou son taux de virage par exemple. Ces paramètres de vol peuvent notamment être utilisés par les moyens 4 pour affiner le profil de 20 vol de l'aéronef suivi Al . Bien entendu, ledit système 1A, 1B conforme à l'invention peut être destiné à un vol en patrouille, pour une patrouille comprenant un aéronef suivi Al et une pluralité d'aéronefs suiveurs A2. Dans ce cas, chacun desdits aéronefs suiveurs A2 est équipé d'un dispositif 2A, 2B tel que 25 celui précité
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- Dispositif pour déterminer une trajectoire de vol d'un aéronef suiveur lors d'un vol en patrouille, ainsi qu'un système d'aide à un vol en patrouille comportant un tel dispositif.- Le dispositif (2A) comporte des moyens (7) pour déterminer une trajectoire de vol d'un aéronef suiveur qui permet à cet aéronef suiveur de voler le long d'une même trajectoire de vol qu'un aéronef suivi, mais à une durée postérieure égale à un décalage temporel particulier.
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1. Dispositif pour déterminer une trajectoire de vol d'au moins un aéronef suiveur (A2), qui permet audit aéronef suiveur (A2) de suivre un aéronef suivi (Al) lors d'un vol en patrouille, ledit dispositif (2A, 2B) étant monté sur ledit aéronef suiveur (A2), caractérisé en ce qu'il comporte : des premiers moyens (3A, 3B) pour engendrer des informations de position relatives auxdits aéronefs suivi et suiveur (A1, A2), ainsi que des informations de datation associées ; des deuxièmes moyens (4) pour déterminer, à l'aide desdites informations de position et de datation, une première trajectoire (Ti) correspondant à la trajectoire de vol réellement suivie par ledit aéronef suivi (Al) ; des troisièmes moyens (6) pour engendrer un décalage temporel entre 15 lesdits aéronefs suivi et suiveur (A1, A2) ; et des quatrièmes moyens (7) pour déterminer, à l'aide de ladite première trajectoire (Ti) et dudit décalage temporel, une seconde trajectoire (T2) qui correspond à ladite trajectoire de vol de l'aéronef suiveur (A2) et qui est formée de manière à permettre audit aéronef suiveur (A2) de voler 20 le long d'une même trajectoire de vol que l'aéronef suivi (Al), mais à une durée postérieure égale audit décalage temporel. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte, de plus, des moyens de guidage (10) destinés à aider au guidage de l'aéronef suiveur (A2) le long de ladite se-25 conde trajectoire (T2). 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits troisièmes moyens (6) comportent un moyen d'interface homme/machine permettant à un opérateur d'entrer ledit dé-calage temporel dans ledit dispositif (2A, 2B). 12 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens (3A) comportent : û un premier élément de positionnement (13) qui mesure le positionne- ment relatif entre l'aéronef suivi (A1) et l'aéronef suiveur (A2) de ma- nière à engendrer 'lesdites informations de position ; et - un premier élément de datation (14) qui date les mesures réalisées par ledit premier élément de positionnement (13) de manière à engendrer lesdites informations de datation. 5. Dispositif :selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens (3B) comportent : un deuxième élément de positionnement (15) qui mesure la position effective de l'aéronef suiveur (A2) ; et un élément de réception de données (16) qui est formé de manière à recevoir la position effective de l'aéronef suivi (Al), lesdites positions effectives desdits aéronefs suiveur et suivi (A1, A2) formant lesdites in- formations de position. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens (3B) comportent, de plus, un deuxième élément de datation (22) qui date les mesures réalisées par ledit deuxième élément de positionnement (15) de manière à engendrer des informations de datation. 7. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que ledit élément de réception de données (16) est formé de manière à également recevoir des informations de datation. 8. Système d'aide à un vol en patrouille, ladite patrouille compre- nant un aéronef suivi (Al) et au moins un aéronef suiveur (A2), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif (2A, 2B) tel que celui spécifié sous l'une quelconque des 1 à 7, qui est monté sur ledit aéronef suiveur (A2). 13 9. Système selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte : un dispositif (2A, 2B) tel que celui spécifié sous l'une quelconque des 5 à 7, qui est monté sur ledit aéronef suiveur (A2) ; un troisième élément de positionnement (20) qui est monté sur l'aéronef suivi (Al) et qui mesure la position effective dudit aéronef suivi (A1);et un élément d'émission de données (17) qui est monté sur l'aéronef suivi (A1) et qui émet ladite position effective mesurée par ledit troisième élément de positionnement (20) de sorte qu'elle puisse être reçue par ledit élément de réception de données (16) monté sur l'aéronef suiveur (A2), ledit élément d'émission de données (17) et ledit élément de réception de données (16) formant un système de transmission de don-nées (19). 10. Système selon la 9, caractérisé en ce qu'il comporte, de plus, un troisième élément de datation (21) qui est monté sur l'aéronef suivi (Al) et qui date les mesures réalisées par ledit troisième élément de positionnement (20) de manière à engendrer des informations de datation, et en ce que ledit élément d'émis- sion de données (17) est formé de manière à également émettre lesdites informations de datation. 11. Système selon la 8, pour une aide à un vol en patrouille comprenant un aéronef suivi (Al) et une pluralité d'aéronefs suiveurs (A2), caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité de dispositifs (2A, 2B) tels que celui spécifié sous l'une quelconque des 1 à 7, chacun desdits aéronefs suiveurs (A2) étant équipé d'un tel dispositif (2A, 2B).1 2. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif (2A, 2B) tel que celui spécifié sous l'une quelconque des 1 à 7.
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B,G
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B64,G05,G01
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B64D 45,G05D 1,G01C 23
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B64D 45/04,G05D 1/00,G01C 23/00
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FR2897231
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A1
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CIRCUIT DE PROTECTION THERMIQUE POUR UN COMPOSANT SEMICONDUCTEUR
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-1- La présente invention concerne un dispositif qui permet de protéger un composant électronique contre les surchauffes. Il consiste à mettre en connexion électrique avec le composant électronique un radiateur thermique qui se déconnecte automatiquement dès qu'un certain seuil de température est dépassé. Ces composants sont généralement semi-conducteurs (tels que les varistances ZnO). Les composants semi-conducteurs sont utilisés dans nos équipements électriques, électroniques, informatiques et télécommunications. Mais ces composants ont un défaut en commun : la surchauffe. La surchauffe commence par un point chaud puis un composant entier jusqu'à l'endommagement de l'appareil et peut provoquer des incendies. La varistance ZnO fait partie des composants de céramique semi-conducteurs. Grâce à ses propriétés particulières (non linéarité ; figure 1) elle est très utilisée dans la protection des équipements électriques, électroniques contre les surtensions atmosphériques ou industrielles. En état normal, la varistance ZnO a une forte résistance. Le chemin de protection est un circuit ouvert. En présence d'une surtension transitoire, la varistance se met à conduire et écoule la surcharge à la terre. En même temps, elle absorbe une partie d'énergie transitoire. Lorsque l'énergie de la surtension ne dépasse pas la capacité d'absorption d'une varistance, elle retrouve sa caractéristique initiale et est de nouveau prête à fonctionner pour la prochaine surtension. En revanche, si l'énergie de la surtension dépasse la limite d'absorption d'une varistance, elle se dégrade au niveau de la caractéristique électrique et lorsque la tension de seuil d'une varistance à 1mA est inférieure à celle de service, elle entre dans un emballement thermique. Elle chauffe, brûle et se met en court-circuit non franc (10-500). Cet emballement thermique est dangereux pour l'équipement à protéger. Il est donc impératif de mettre un circuit de protection thermique pour éviter ce défaut. On trouve actuellement sur le marché pour les varistances enrobées, des protections par fusible, disjoncteur ou fusible thermique. Ces moyens ne sont pas tout à fait adaptés à la protection d'une varistance contre l'emballement thermique. Les exigences nécessaires d'un système de déconnection pour une varistance contre l'emballement thermique sont les suivantes : 1- Une varistance est un composant de protection contre les surtensions, son rôle essentiel est d'écouler les surcharges transitoires à la terre. Première exigence : le système de déconnection doit tenir le courant de décharge nominal d'une varistance (de quelques cent ampères jusqu'à 10kA). 2- La varistance en état normal a un petit courant de fuite qui traverse le composant (de l'ordre de A). Une fois la varistance dégradée, elle commence à chauffer à partir de 10mA. Deuxième exigence : le système de déconnection doit fonctionner à partir de faibles courants en cas d'emballement thermique (500mA ou 2A). 2897231 -2- La protection d'une varistance par fusible peut répondre à la première critère si on sélectionne le calibre important pour écouler le courant de décharge. Mais il ne peut pas couper l'alimentation pour des courants inférieurs à son calibre. La protection par disjoncteur est similaire au fusible. 5 La protection d'une varistance par fusible thermique : un fusible thermique peut couper le circuit lorsque sa température dépasse le seuil de déclenchement. Ce composant est bien utilisé dans la protection des appareils électriques ou électroniques contre la surchauffe. En revanche, un fusible thermique normal n'est pas fait pour supporter les courants de chocs : certains perdent même leurs 10 caractéristiques thermiques initiales. Après des courants de chocs il se met à circuit ouvert ou fonctionne très mal à la température. Nous avons trouvé un système de déconnection qui répond parfaitement aux deux exigences pour les varistances enrobées. Le circuit de protection est constitué d'une plaque métallique déposée par collage spécifique sur une des deux surfaces 15 de la varistance enrobée. On soude ensuite un élément de fusion à basse température (alliage ou fil d'étain) ou bien un alliage élastique avec une soudure de basse température. La position de l'élément soudé peut variée (parallèle ou perpendiculaire) suivant les circonstances. Selon des modes particuliers de réalisation : 20 - le moyen de refroidissement est en contact thermique avec le composant placé en série dans le circuit d'alimentation du composant et comporte des moyens de rupture du circuit électrique en cas de dépassement de température. - les moyens de coupure du circuit sont constitués d'un élément conducteur fusible. - l'élément de coupure constitué par une pièce conductrice électrique en tension 25 mécanique sur le radiateur se libère mécaniquement sous effet de la chaleur (température qui dépasse un seuil déterminé) de façon à ouvrir le circuit. - le radiateur est constitué d'une plaque métallique conductrice de la chaleur et de l'électricité placée en contact thermique avec le composant et en série avec le circuit alimentant le composant. 30 - la plaque métallique est fixée par collage spécifique. - l'élément de coupure thermique peut se déplacer dans le plan de la plaque du composant électronique de façon à ce que l'ensemble occupe un emplacement très compact. - le composant électronique est un composant de protection contre les surtensions. 35 - un circuit de protection contre les surtensions occasionnant une surchauffe thermique. - le composant électronique est une varistance ZnO. - le point de fusion de la connexion entre la varistance et la plaque métallique est toujours supérieur en température à celui de l'élément de fusion. 40 Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 présente les caractéristiques électriques d'une varistance ZnO. 2897231 -3- La figure 2 présente un schéma de protection contre la surtension avec notre circuit de protection thermique. La figure 3 représente la configuration en détail de notre circuit de protection thermique. 5 En référence à ces dessins : En état normal, un courant de fuite traverse la varistance (4). En présence d'une surtension transitoire (5), le courant de décharge passe l'élément de fusion (2) puis la plaque métallique (3) et traverse la varistance (4) avant d'entrer dans la terre. Le diamètre de l'élément de fusion (2) est sélectionné 10 pour faire passer le fort courant. La plaque métallique (3) collé spécifiquement sur la varistance enrobée (4) agit comme un radiateur et prolonge la durée de vie de la varistance. Lorsque la varistance (4) est fortement dégradée, elle entre en emballement thermique. Un point chaud parait (la position du point chaud étant aléatoire d'une 15 varistance à une autre) ; la varistance (4) chauffe de plus en plus. La plaque métallique (3) collée sur la varistance enrobée (4) devient un collecteur de chaleur. Grâce à la faible épaisseur du plaque métallique (3) (
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Le dispositif de protection thermique d'un composant électrique contre les surchauffes est caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de refroidissement en contact thermique avec le composant placé en série dans le circuit d'alimentation du composant et comporte des moyens de rupture du circuit électrique en cas de dépassement de température.Le dispositif de protection thermique d'un composant électrique contre les surchauffes est caractérisé en ce que les moyens de coupure du circuit sont constitués d'un élément conducteur fusible.Le dispositif de protection thermique d'un composant électrique contre les surchauffes est caractérisé en ce que les moyens de coupure constitués par une pièce conductrice électrique en tension mécanique sur le radiateur se libèrent mécaniquement sous l'effet de la chaleur (température qui dépasse un seuil déterminé) de façon à ouvrir le circuit.Le composant électronique est une varistance ZnO.
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1) Dispositif de protection thermique d'un composant électrique contre les surchauffes caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de refroidissement en contact thermique avec le composant placé en série dans le circuit d'alimentation du composant et comporte des moyens de rupture du circuit électrique en cas de dépassement de température. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les moyens de coupure du circuit sont constitués d'un élément conducteur fusible. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les moyens de coupure constitués par une pièce conductrice électrique en tension mécanique sur le radiateur se libèrent mécaniquement sous effet de la chaleur (température qui dépasse un seuil déterminé) de façon à ouvrir le circuit. 4) Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le radiateur est constitué d'une plaque métallique conductrice de la chaleur et de l'électricité placée en contact thermique avec le composant et en série avec le circuit alimentant le composant. 5) Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que la plaque métallique est fixée par collage. 6) Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce 20 que l'élément de coupure thermique se déplace dans le plan de la plaque du composant électronique de façon à ce que l'ensemble occupe un emplacement très compact. 7) Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le composant électronique est un composant de protection contre les surtensions. 8) Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce 25 que le composant électronique est une varistance ZnO. 9) Dispositif selon la 8 et l'une des févendications 4 ou 5 caractérisé en ce que le point de fusion de la connexion entre la varistance et la plaque métallique est toujours supérieur en température à celui de l'élément de fusion. 30 10) Circuit de protection contre les surintensités occasionnant une surchauffe thermique caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif selon l'une des précédentes.
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H
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H05
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FR2888059
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A1
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ENROULEMENT DE PHASE POUR UN STATOR DE MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE ET STATOR EQUIPE D'UN TEL ENROULEMENT DE PHASE
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"" L'invention concerne un stator de machine électrique tournante qui comporte plusieurs enroulements de phase. L'invention concerne plus particulièrement un stator de machine électrique tournante, notamment alternateur ou alternodémarreur pour véhicule automobile, comportant: - un corps cylindrique annulaire comportant des encoches axiales qui débouchent axialement dans les parois d'extrémité io axiales avant et arrière du corps et qui sont ouvertes radialement dans la paroi cylindrique interne du corps; - au moins un enroulement de phase qui comporte des spires ondulées de fil qui comportent une série de brins axiaux qui sont reçus dans une série d'encoches associées et des brins is de liaisons qui relient les brins axiaux successifs en s'étendant alternativement en saillie par rapport à la paroi d'extrémité axiale arrière et en saillie par rapport à la paroi d'extrémité axiale avant; au moins un enroulement de phase comporte une première demi-phase externe formant une première strate externe de spires qui est reçue en fond d'encoche, et une deuxième demi-phase interne formant une deuxième strate interne de spires qui sont superposées radialement, les brins de liaison de la première demi-phase externe formant des chignons externes et les brins de liaison de la deuxième demi- phase interne formant des chignons internes, les chignons internes et externes s'étendant axialement en saillie par rapport aux parois d'extrémités axiales avant et arrière du corps. On connaît déjà des stators de ce type, par exemple par le document FR-A2.819.118. De manière générale, le nombre d'encoches que comporte un stator est égal à trois fois le nombre d'enroulements de phase multiplié par le nombre de pôle du rotor. Ainsi, pour un stator qui comporte trois enroulements de phase, dit stator "triphasé", et qui comporte douze pôles, le corps du stator comporte trente-six encoches, et chaque enroulement de phase est reçu dans une série de douze encoches. Deux encoches consécutives d'une série sont agencées de manière à conserver entre elles deux encoches adjacentes libres, chaque encoche libre appartenant à une autre série d'encoches qui est associée à une autre phase. Lors du montage de chaque enroulement de phase dans le io corps du stator, les brins axiaux de chaque enroulement de phase sont insérés dans les encoches de la série associée d'encoches à travers les rainures axiales ouvertes dans la paroi cylindrique interne du corps de stator. L'insertion de chaque enroulement de phase ne doit pas is être gêné par les chignons des autres enroulements de phase. Les chignons sont donc repoussés radialement vers l'extérieur pour libérer de l'espace axialement en vis-à-vis des orifices débouchant des encoches dans les parois d'extrémités axiales. Cependant, certains stators comportent un corps qui comportent un plus grand nombre d'encoches dont chacune a une taille réduite. C'est le cas des stators triphasés comportant seize pôles. Le corps du stator comporte alors quarante-huit encoches. C'est aussi le cas d'un stator comportant six enroulements de phase, dit stator "hexaphasé". Dans ce type de stator la largeur transversale des encoches est sensiblement divisée par deux par rapport aux encoches d'un stator triphasé à douze pôles de même diamètre. De plus, le nombre de chignons est multiplié par deux. Il devient alors difficile d'insérer un enroulement de phase sans être gêné par les chignons des autres enroulements de phase. L'invention propose donc un stator du type décrit précédemment, caractérisé en ce que pour chaque enroulement de phase, la longueur de fil de chaque spire de la demi-phase interne est plus grande que la longueur de fil de chaque spire de la demi-phase externe de manière que la hauteur axiale en saillie des chignons internes soit plus grande que la hauteur axiale en saillie des chignons externes. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - la hauteur axiale en saillie des chignons internes et des chignons externes est telle que les chignons sont aptes à être repliés radialement vers la périphérie externe du corps de stator de manière à dégager les extrémité axiale débouchantes des io encoches intermédiaires qui ne font pas partie de la série d'encoches associées audit enroulement; - la hauteur axiale en saillie des chignons externes est sensiblement égale à la hauteur axiale des chignons internes augmentée d'une hauteur globalement égale à l'épaisseur radiale is occupée par les brins axiaux de la demi-phase externe dans chaque encoche associée; - les spires de chaque demi-phase sont ondulées en opposition; - le stator comporte six enroulements de phase, et deux 20 encoches successives de chaque série étant espacées de cinq encoches intermédiaires adjacentes; - le stator comporte trois enroulements de phase, et deux encoches successives de chaque série étant espacées de deux encoches adjacentes. L'invention concerne aussi un enroulement de phase destiné à être monté par déformation axiale sur un corps de stator pour l'obtention d'un stator selon les enseignements de l'invention, du type dans lequel l'enroulement de phase comporte une superposition axiale de spires en forme d'étoiles régulières, chaque spire comportant des brins radiaux de même longueur et des brins de liaison transversaux internes et externes, du type dans lequel les brins radiaux sont destinés à être reçus dans les encoches axiales du corps de stator pour former les brins axiaux de l'enroulement monté, tandis que les brins de liaison transversaux sont destinés à former les chignons de l'enroulement monté, et du type dans lequel l'enroulement de phase comporte une première demi-phase arrière, formant une strate arrière de spires, et une deuxième demi-phase avant formant une strate avant de spires, la demi-phase avant étant destinée à former la demi-phase externe de l'enroulement monté et la demi-phase arrière étant destinée à former la demi-phase interne de l'enroulement monté, caractérisé en ce que la longueur de fil de chaque spire de la demi-phase arrière est plus grande que la io longueur de fil de chaque spire de la demi-phase avant. Selon d'autres caractéristiques de l'enroulement de phase selon l'invention: - la longueur de fil de chaque spire de la demi-phase arrière est plus grande de 2% à 10% par rapport à la longueur de is fil de chaque spire de la demi-phase avant; - la longueur de fil de chaque spire de la demi-phase arrière est égale à la longueur de fil de chaque spire de la demi-phase avant globalement augmentée de l'épaisseur axiale de la demi-phase avant multipliée par le nombre de brins radiaux; - la longueur de chaque brin radial de chaque spire de la demi-phase arrière est égale à la longueur d'un brin radial d'une des spires de la demi- phase avant augmentée de l'épaisseur axiale de la demi-phase arrière; - le contour en étoile de la demi-phase avant est décalé angulairement autour de l'axe central par rapport au contour en étoile de la demi-phase arrière de manière que les branches de l'étoile supérieure s'étendent radialement entre deux branches de l'étoile inférieure; - les deux demi- phases sont enroulées en sens inverse l'une par rapport à l'autre. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés parmi lesquels: - la figure 1 est une vue de dessus qui représente un corps de stator déjà connu qui est destiné à recevoir des enroulements de phase; - la figure 2 est une vue en perspective à grande échelle s qui représente un secteur de corps de stator de la figure 1 dans lequel un enroulement de phase réalisé selon l'état de la technique a été monté ; - la figure 3 est une vue en coupe selon le plan de coupe 3-3 de la figure 2 qui représente deux chignons de l'enroulement io de phase avant qu'ils ne soient repoussés radialement; -la figure 4 est une vue en perspective qui représente l'enroulement de phase de la figure 2 avant son montage sur le corps de stator de la figure 1 qui est conforme à l'état de la technique; - la figure 5 est une vue de dessus en éclaté qui représente les deux demi-phases de l'enroulement de phase de la figure 2 avant montage qui est conforme à l'état de la technique; - la figure 6 est une vue de dessus qui représente l'enroulement de phase selon l'état de la technique dans lequel les deux demi-phase sont superposées axialement; - la figure 7 est une vue similaire à celle de la figure 3 dans laquelle le chignon externe a été repoussé radialement contre la culasse du corps de stator; - la figure 8 est une vue similaire à celle de la figure 3 25 dans laquelle les chignons externe et interne ont été repoussés radialement contre la culasse du corps de stator; - la figure 9 est une vue de dessus en éclaté qui représente les deux demi-phase d'un enroulement de phase avant montage dans le corps de stator de la figure 1 qui est réalisé selon les enseignements de l'invention; - la figure 10 est une vue de dessus qui représente l'enroulement de la figure 9 dans lequel les deux demi-phases sont superposées axialement; - la figure 11 est une vue de dessus qui représente un secteur d'un corps de stator dans lequel l'enroulement de la figure 10 a été monté et dans lequel les chignons de l'enroulement de phase ont été repoussés radialement vers l'extérieur; - la figure 12 est une vue en coupe selon le plan de coupe 12-12 de la figure 11 qui représente deux chignons de l'enroule-ment de phase avant qu'ils ne soient repoussés radialement vers l'extérieur; - la figure 13 est une vue similaire à celle de la figure 12 io dans laquelle l'un des chignons a été repoussé radialement vers l'extérieur; - la figure 14 est une vue similaire à celle de la figure 7 dans laquelle les deux chignons ont été repoussés radialement vers l'extérieur. Par la suite, des éléments identiques, similaires ou analogues seront désignés par des mêmes numéros de référence. On adoptera pour la suite de la description et de manière non limitative une orientation axiale qui est dirigée d'arrière en avant comme indiquée par la flèche "F" des figures. On a représenté à la figure 2 un stator 11 de machine électrique tournante réalisé selon l'état de la technique qui comporte principalement un corps de stator 10 dans lequel sont montés plusieurs enroulements de phase 30. Pour simplifier la compréhension des figures, on a représenté le stator 11 avec un seul enroulement de phase 30, cependant, un tel stator 11 comporte six enroulements de phase qui sont analogues à celui qui est représenté à la figure 2. On a représenté à la figure 1 le corps de stator 10 du stator 11 de machine électrique tournante. La machine tournante est par exemple un alternateur ou un alterno-démarreur. Cette machine est de préférence destinée à être mise en oeuvre dans un véhicule automobile. On rappelle qu'un alterno-démarreur est une machine électrique tournante apte à travailler de manière réversible, d'une part, comme générateur électrique en fonction alternateur et, d'autre part, comme moteur électrique notamment pour démarrer le moteur thermique du véhicule automobile. Un tel alternodémarreur est décrit par exemple dans le document WO-A-01/69762 auquel on se reportera pour plus de précisions. Le corps de stator 10 a une forme cylindrique annulaire d'axe "A". Par la suite, des orientations dirigées de manière orthogonales à l'axe "A" et sécantes avec l'axe "A" seront io qualifiées d'orientations radiales. Des orientations orthogonales à la fois à l'axe "A" et à une orientation radiale seront qualifiées d'orientations transversales. Le corps de stator 10 est délimité radialement par une paroi cylindrique interne 12 et par une paroi cylindrique externe is 14, et il est délimité axialement par une paroi radiale d'extrémité axiale avant 16 et par une paroi radiale d'extrémité axiale arrière 18. Le corps 10 comporte des encoches axiales 20 qui débouchent axialement dans les parois radiales d'extrémité axiales avant 12 et arrière 14 du corps 10 par l'intermédiaire d'orifices axiaux avant 22 et arrière 24. La largeur transversale des encoches 20 est inférieure à leur longueur radiale. Les encoches 20 sont ouvertes radialement dans la paroi cylindrique interne 12 du corps 10 par l'intermédiaire d'une rainure axiale 26 qui s'étend depuis la paroi radiale avant 16 jusqu'à la paroi radiale arrière 18. La largeur transversale de chaque rainure axiale 26 est inférieure à la largeur de l'encoche 20 associée. Les encoches 20 sont toutes identiques et elles sont par exemple au nombre de soixante-douze. Elles sont réparties angulairement de manière régulière autour de l'axe "A" du corps 10. La portion annulaire externe pleine du corps 10 dans laquelle les encoches 20 ne s'étendent pas, est appelée culasse 28. Comme représenté à la figure 2, pour former le stator 11, 5 des enroulements de phase 30 sont montés dans le corps de stator 10. L'invention sera décrite en référence à un stator comportant six enroulements de phase 30, aussi appelé stator "hexaphasé". io L'invention est cependant applicable à des stators comportant un nombre différent d'enroulements de phase, et notamment à des stators "triphasés" comportant trois enroulements de phase 30. Le corps de stator 10 comporte alors par exemple trente-six ou quarante-huit encoches 20. Chaque enroulement de phase 30 comporte des spires ondulées 32 formées par un fil 33 conducteur d'électricité. Selon une variante de l'invention, chaque enroulement de phase 30 comporte des spires ondulées 32 qui sont formées par un faisceau d'au moins deux fils conducteurs. Ainsi, comme représenté à la figure 2, chaque enroulement de phase 30 comporte des spires ondulées 32 de fil 33 qui comportent une série de brins axiaux 34 qui sont reçus dans une série d'encoches associées 20. Des brins de liaisons 36 d'orientations globalement transversales qui relient les brins axiaux successifs 34 s'étendent alternativement en saillie par rapport à la paroi d'extrémité axiale arrière 18 et en saillie par rapport à la paroi d'extrémité axiale avant 16. Comme représenté à la figure 2, les encoches 20 de la série d'encoches reçoivent les brins axiaux 34 des spires 32 constituant un enroulement de phase 30. Chaque brin axial 34 est apte à être introduit dans l'encoche 20 associée par l'intermédiaire de la rainure axiale 26 comme cela sera décrit par la suite. Chaque série d'encoches est associée à un des six enroulements de phase 30. Deux encoches consécutives 20 d'une série d'encoches 20 sont séparées par des encoches adjacentes 20 correspondant chacune à une autre série d'encoches 20 associée à l'un des cinq autres enroulements de phase 30. Ainsi, pour un stator hexaphasé comme c'est le cas à la figure 2, cinq encoches adjacentes sont laissées libres entre deux encoches 20 de chaque série. En d'autres termes les fils 33 d'un enroulement sont insérés dans une encoche 20 sur six encoches io adjacentes 20. Ainsi pour un stator comportant N enroulements de phases 30, les brins axiaux 34 d'une spire 32 sont reçus dans une encoche 20 sur N encoches adjacentes 20. Chaque enroulement de phase 30 du stator 11 comporte une première demiphase externe 38E formant une première strate externe de spires 32 et une deuxième demi-phase interne 381 formant une deuxième strate interne de spires 32. Les brins axiaux 34 de la demi-phase externe 38E sont superposés radialement avec les brins axiaux 34 de la demi-phase interne 381, comme représenté à la figure 2. Les brins de liaison 36E de la première demi-phase externe 38E forment des chignons externes 40E et les brins de liaison 361 de la deuxième demiphase interne 381 forment des chignons internes 401. Les chignons internes 401 et externes 40E s'étendent axialement en saillie par rapport aux parois d'extrémités axiales avant 16 et arrière 18 du corps de stator 10. Les chignons 401 de la demi-phase interne 381 s'étendent selon une direction axiale alternativement depuis les parois radiales avant 16 et arrière 18 du corps 10 formant ainsi des premières couronnes avant et arrière. Les chignons de la demi-phase externe 38E s'étendent selon une direction axiale alternativement depuis les parois radiales avant 16 et arrière 18 du corps 10 formant des deuxièmes couronnes avant et arrière. i0 Les deux demi-phases 38E, 381 sont ondulées en opposition. Ainsi les deuxièmes couronnes ont un diamètre plus faible que les premières couronnes, et elles sont décalées angulairement par rapport à ces premières couronnes autour de l'axe "A". Ce type d'enroulement de phase 30 est aussi connu sous le nom "ondulé réparti". Comme représenté à la figure 3 et de manière connue, chacun des chignons 40E, 401 de chaque demi-phase 38E, 381 io s'étend en saillie par rapport à la paroi radiale avant 16 ou arrière 18 d'une hauteur axiale "H" sensiblement identique. Pour la suite de la description, on définit la hauteur axiale "H" d'un chignon 40E, 401 comme étant la distance axiale entre la paroi radiale du corps 10 depuis laquelle s'étend axialement le is chignon 40E, 401 et le point le plus éloigné de la voûte interne formée par le chignon 401, 40E. Un procédé connu d'insertion des enroulements de phase 30 dans le corps du stator 10 est décrit succinctement par la suite. Une description détaillée d'un tel procédé d'insertion est par exemple décrite en détail dans le document FR-A-2.846.481, notamment aux pages 8 à 11 de ce document. Pour distinguer un enroulement de phase avant montage sur le corps de stator 10 d'un enroulement de phase monté sur le corps de stator 10, l'enroulement de référence avant montage aura le numéro de référence 50 tandis que le même enroulement de phase monté aura le numéro de référence 30. On a représenté à la figure 4 un enroulement de phase 50 avant son montage dans les encoches 20 du corps de stator 10. Cet enroulement de phase non monté 50 est déjà connu et permet d'obtenir un stator 11 connu tel que décrit précédemment. L'enroulement de phase non monté 50 est ici réalisé à partir d'un fil 33 conducteur d'électricité tel qu'un fil de cuivre. L'enroulement de phase 50 comporte un axe qui est coaxial à l'axe "A" du corps de stator 10. 2888059 Il Cet enroulement de phase non monté 50 comporte des demi-phases avant 58A et arrière 58B qui sont représentées à la figure 3. Ces demiphases avant 58A et arrière 58B correspondent respectivement aux demiphases externe 38E et interne 381 de l'enroulement de phase 30 monté. Chaque demi-phase 58A, 58B comprend une superposition de spires planes 52 identiques en forme d'étoiles régulières d'axe "A". Les spires 52 d'une même demi-phase 58A, 58B se superposent parfaitement. io Comme représenté à la figure 3, les spires 52 de la demi-phase avant 58A sont enroulées dans un premier sens horaire tandis que les spires 52 de la demi-phase arrière 58B sont enroulées dans un deuxième sens antihoraire. Chaque spire 52 d'une demi-phase 58A, 58B comporte une is pluralité de brins radiaux 62 de même longueur qui sont orientés sensiblement radialement par rapport à l'axe "A". Les brins radiaux 62 sont en nombre pair, ils sont plus particulièrement ici au nombre de douze. Les brins radiaux 62 sont reliés alternativement entre eux par des brins de liaison transversaux internes 561 et externes 56E de manière que des paires de deux brins radiaux 62 successifs forment les branches d'une étoile régulière qui comporte ici six branches. Les brins radiaux 62 sont destinés à constituer les brins axiaux 34 de l'enroulement de phase 30 monté, tandis que les brins transversaux internes 561 et externes 56E sont destinés à constituer les brins transversaux 36E, 361 des chignons 40E, 401 de l'enroulement de phase 30 monté. Comme représenté à la figure 5, la longueur radiale des brins radiaux 62 est sensiblement supérieure à la longueur axiale de chaque encoche 20 du corps de stator 10. Les brins transversaux internes 561 s'étendent sur un cercle interne imaginaire qui est centré sur l'axe "A" et qui a un diamètre "D1" sensiblement inférieur au diamètre interne du corps de stator 10. Les brins transversaux externes 56E s'étendent globalement sur un cercle externe imaginaire qui est centré sur l'axe "A" et qui a un diamètre "D2" sensiblement supérieur au diamètre interne du corps de stator 10. Les deux demi-phase 58A, 58B sont reliées électriquement entre elles par un fil de liaison 46. Avantageusement, les deux demi-phases 58A, 58B et le fil lo de liaison 46 sont constitués par un unique fil 33 ou par un unique faisceau d'au moins deux fils en parallèle. Comme représenté à la figure 6, la demi-phase avant 58A est plaquée à l'avant de la demi-phase arrière 58B. Les axes de symétries des deux demiphases 58A, 58B sont coaxiaux avec 1s l'axe "A" du corps de stator 10, de telle sorte que la demi-phase avant 58A est décalée axialement vers l'avant relativement à la demi-phase arrière 58B. La demi-phase arrière 58B forme ainsi une strate arrière de spires 52 tandis que la demi-phase avant 58A forme une strate avant de spires 52. Comme représenté à la figure 6, les spires 52 de la demi-phase avant 38Ea sont décalées angulairement autour de l'axe "A" relativement aux spires 32a de la demi-phase arrière 381a, chaque branche de la demi-phase avant 38Ea étant ainsi intercalée angulairement entre deux branches de la demiphase arrière 38la. Cet enroulement de phase 50 est ensuite monté par déformation sur le corps de stator 10 en mettant en oeuvre le procédé de montage qui comporte notamment les étapes suivantes. Lors d'une première étape d'agencement, l'enroulement de phase 50 est agencé contre la paroi radiale arrière 22 du corps de stator 10, les spires 52 en étoile étant coaxiales à l'axe "A" du corps de stator 10 et s'étendant dans des plans sensiblement perpendiculaires à cet axe "A". La demi-phase avant 58A est positionnée relativement plus près de la paroi radiale arrière 18 que la demi-phase arrière 58B. Une portion de chaque brin radial 62 des spires 52 est disposée en vis-àvis d'une encoche 20 associée. Lors d'une deuxième étape d'insertion par déformation, les demi-phases avant 58A et arrière 58B sont insérées dans les encoches 20, par torsion progressive des brins radiaux 62 des spires 52 axialement d'arrière en avant et par basculement simultané de tous les brins radiaux 62 vers une direction parallèle à l'axe "A". Cette déformation est par exemple obtenue en faisant coulisser axialement d'arrière en avant un bloc d'insertion (non 1s représenté) à l'intérieur du corps de stator 10 de manière que, lors de son mouvement de coulissement, le bloc d'insertion appuie contre les brins transversaux internes 541 pour provoquer le basculement des brins radiaux 62. Les brins radiaux 62 de chaque spire 52 s'étendent au départ dans un plan radial perpendiculaire à l'axe "A". Lors de leur basculement, chaque brin radial 62 est inséré dans l'encoche 20 qui se trouve en regard par l'intermédiaire de la rainure axiale 26. Les brins radiaux 62 sont alors insérés dans les encoches 20 sur quasiment toute leur longueur. En position montée dans le corps de stator 10, les brins radiaux 62 ont alors une orientation axiale. Ces brins radiaux 62 correspondent alors aux brins axiaux 34 du stator 11. Les brins axiaux 34 de la demi-phase externe 38E, correspondant aux brins radiaux 62 de la demi-phase avant 58A, sont alors agencé radialement au fond de chaque encoche 20, à proximité de la culasse 28 du corps de stator 10, tandis que les brins axiaux 34 de la demi-phase interne 381, correspondant aux brins axiaux 62 de la demi-phase arrière 58B, sont agencés radialement à proximité de la rainure axiales 26. De même, les brins transversaux internes 561 des spires 52 forment alors les chignons 40E, 401 qui sont en saillie par rapport à la paroi radiale avant 16 du corps de stator 10, et les brins transversaux externes 56E des spires 52 forment alors les chignons 40E, 401 qui sont en saillie par rapport à la paroi radiale arrière 18 du corps de stator 10. Les étapes de montage sont ensuite répétées pour les autres phases du stator. Comme représenté aux figures 7 et 8, pour permettre l'insertion des autres phases, les chignons 40E, 401 de l'enroulement de phase montée 30 sont repoussés radialement vers l'extérieur pour dégager les orifices axiaux 22, 24 des 1s encoches libres 20 qui ne font pas partie de la série d'encoches 20 associée à cet enroulement de phase 30. Les boucles des chignons 40E, 401 s'étendent alors dans un plan sensiblement radial par rapport à l'axe "A". de manière à encadrer les orifices axiaux 22, 24 des encoches 20 dans les deux direction transversales et dans une direction radiale vers l'extérieur. Cette opération permet de dégager les orifices axiaux 22, 24 des encoches 20 de manière à ne pas gêner l'insertion des autres phases, et notamment de manière à ne pas interférer avec les chignons 40E, 401 des autres phases. Cependant, avant repoussage, les chignons extérieurs 40E ont sensiblement la même hauteur axiale que les chignons intérieurs 401. Une partie de la hauteur axiale "H" des chignons extérieurs 40E est donc superflue, c'està-dire qu'en position repoussée, comme représenté aux figures 7 et 8, les chignons externes 40E dépassent radialement d'une longueur "L" par rapport à aux chignons internes repoussés radialement. Ceci entraîne une dépense inutile de fil et un encombrement inutile des chignons extérieurs 40E. L'invention propose donc un enroulement de phase 30 qui, lorsqu'il est monté dans le corps de stator 10 permet d'obtenir un stator 11 dans lequel la hauteur axiale des chignons extérieurs 40E est inférieure à la hauteur axiale des chignons intérieurs 401. s Pour obtenir un tel stator, l'invention propose un enroulement de phase non monté 50 dans lequel la longueur de fil 33 de chaque spire 52 de la demi-phase arrière 58B soit plus grande que la longueur de fil 33 de chaque spire 52 de la demi-phase avant 58A. Ainsi, on a représenté aux figure 9 et 10 un enroulement de phase 50 avant son montage dans le corps de stator 10. Cet enroulement de phase 50 non monté est réalisé selon les enseignements de l'invention. Pour chaque demi-phase 58A, 58B, les brins radiaux 62 ont une longueur identique. Cependant, les brins radiaux 62 de la demi-phase arrière 58B sont plus long que les brins radiaux 62 de la demi-phase avant 58A. Plus particulièrement, la longueur des brins radiaux 62 de la demi-phase arrière 58B est telle que les brins transversaux internes 561 de la demiphase arrière 58B sont agencés sur un cercle interne centré sur l'axe "A" dont le diamètre "D3" est inférieur au diamètre "Dl" du cercle interne sur lequel s'étendent les brins transversaux internes 561 de la demi- phase avant 58A. De plus, les brins transversaux externes 56E de la demi-phase arrière 58B sont agencés sur un cercle centré sur l'axe "A" dont le diamètre "D4" est supérieur au diamètre "D2" du cercle sur lequel s'étendent les brins transversaux externes 56E de la demi-phase avant 58A. Ainsi, comme représenté à la figure 10, les brins radiaux 62 de la demiphase arrière 58B dépassent radialement vers l'intérieur et vers l'extérieur par rapport aux brins radiaux 62 de la demi-phase avant 58A. Plus particulièrement, la longueur des brins radiaux 62 de la demi-phase arrière 58B de l'enroulement de phase 30 est ici égale à la longueur des brins radiaux 62 de la demi-phase avant 38E augmentée de l'épaisseur radiale "ER" que les brins axiaux 34 occuperont dans une encoche associée 20 lorsque l'enroulement de phase 50 sera montée dans le corps de stator 10. Cette épaisseur radiale "ER" correspond globalement à l'épaisseur axiale "EA" occupée par les brins radiaux 62 de la demi-phase avant 58A de l'enroulement de phase 50 avant sont montage dans le corps de stator 10. Autrement dit, la longueur de fil 33 de chaque spire 52 de la demi-phase arrière 58B est sensiblement égale à la longueur de fil 33 de chaque spire 52 de la demi-phase avant 58A globalement augmentée de l'épaisseur axiale de la demi-phase avant 58A multipliée par le nombre de brins radiaux 62. Par exemple, la longueur de fil 33 de chaque spire 52 de la demi-phase arrière 58B est plus grande de 2% à 10% par rapport à la longueur de fil de chaque spire 52 de la demi-phase avant 58A. Comme représenté à la figure 13, lorsqu'un enroulement de phase 50 réalisé selon les enseignements de l'invention est monté sur le corps de stator 10, les chignons internes 401 ont une hauteur axiale "HI" plus grande que la hauteur axiale "HE" des chignons externes 40E. Cette hauteur axiale "HE" supérieure du chignon externe 40E est conférée par la plus grande longueur des brins axiaux 34 de la demi-phase interne 381. Comme représenté à la figure 13, la hauteur axiale "HE" du chignon externe 40E est telle que les brins transversaux 361 de la demi-phase interne 381 s'étendent au droit de la culasse 28 du corps 10, sensiblement sur un même cercle que les brins transversaux 36E de la demi- phase externe 38E. De manière à obtenir ce résultat, la hauteur axiale "HI" des chignons internes 401 est égale à la hauteur axiale des chignons externes 40E augmentée sensiblement de l'épaisseur radiale occupée par les brins axiaux 34 de la demi-phase externe 38E dans chaque encoche associée 20. Ainsi, lorsque les chignons 40E, 401 sont repoussés radialement vers l'extérieur, comme représenté à la figure 11 ainsi qu'aux figures 13 et 14, les encoches 20 sont parfaitement dégagées, mais aucun des chignons 40E, 401 ne dépasse radialement vers l'extérieur du corps du stator 10. Plus précisément, les chignons 40E et 401 sont à une même distance radiale des encoches 20. io Ainsi, le chignon externe 40E a une hauteur axiale telle que lorsqu'il est repoussé radialement, comme représenté à la figure 8, le chignon 40E est agencé axialement au droit de la culasse 28 du corps 10, libérant ainsi l'espace qui s'étend axialement à l'avant des encoches libres 20 de la paroi radiale avant. L'invention a été décrite en référence à un procédé dans lequel les enroulements de phase 30a sont montés successivement l'un après l'autre dans le corps de stator 10. Cependant, l'invention est aussi applicable pour des procédés de montage dans lesquels au moins deux enroulements de phase 30a, voire tous les enroulements de phase 30a, sont montés simultanément dans le corps de stator 10
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L'invention concerne un stator (11) de machine électrique tournante comportant un corps cylindrique annulaire (10) comportant des encoches axiales (20), et au moins un enroulement de phase (30) qui comporte des spires (32) ondulées de fil (33), l'enroulement de phase (30) comportant une première demi-phase externe (38E) et une deuxième demi-phase interne (381) qui sont superposées radialement, la première demi-phase externe (38E) comportant des chignons externes (40E) en saillie par rapport aux parois radiales (16, 18) du corps (10) et la deuxième demi-phase interne (38I) comportant des chignons internes (401) en saillie par rapport aux parois radiales (16, 18) du corps (10), caractérisé en ce que pour chaque enroulement de phase (30), la longueur de fil (33) de chaque spire (32) de la demi-phase interne (38E) est plus grande que la longueur de fil (33) de chaque spire (32) de la demi-phase externe (381). L'invention concerne aussi un enroulement de phase (50) destiné à être monté dans un tel rotor (11)
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1. Stator (Il) de machine électrique tournante, notamment alternateur ou alterno-démarreur pour véhicule automobile, comportant: -un corps cylindrique annulaire (10) comportant des encoches axiales (20) qui débouchent axialement dans les parois d'extrémité axiales avant (16) et arrière (18) du corps (10) et qui sont ouvertes radialement dans la paroi cylindrique interne (12) du corps (10) ; io - au moins un enroulement de phase (30) qui comporte des spires (32) ondulées de fil (33) qui comportent une série de brins axiaux (34) qui sont reçus dans une série d'encoches (20) associées et des brins de liaisons (36E, 361) qui relient les brins axiaux (34) successifs en s'étendant alternativement en saillie par is rapport à la paroi d'extrémité axiale arrière (18) et en saillie par rapport à la paroi d'extrémité axiale avant (16) ; - au moins un enroulement de phase (30) comporte une première demi-phase externe (38E) formant une première strate externe de spires (32) qui est reçue en fond d'encoche, et une deuxième demi-phase interne (381) formant une deuxième strate interne de spires (32) qui sont superposées radialement, les brins de liaison (36E) de la première demi-phase externe (38E) formant des chignons externes (40E) et les brins de liaison (361) de la deuxième demiphase interne (381) formant des chignons internes (401), les chignons internes (401) et externes (40E) s'étendant axialement en saillie par rapport aux parois d'extrémités axiales avant (16) et arrière (18) du corps (10) ; caractérisé en ce que pour chaque enroulement de phase (30), la longueur de fil (33) de chaque spire (32) de la demi-phase interne (38E) est plus grande que la longueur de fil (33) de chaque spire (32) de la demi-phase externe (381) de manière que la hauteur axiale (HI) en saillie des chignons internes (401) soit plus grande que la hauteur axiale (HE) en saillie des chignons externes (40E). 2. Stator (Il) selon la précédente, caractérisé en ce que la hauteur axiale (HI) en saillie des chignons internes (401) et des chignons externes (40E) est telle que les chignons (40E, 401) sont aptes à être repliés radialement vers la périphérie externe du corps de stator (10) de manière à dégager les extrémité axiale débouchantes (22, 24) des encoches intermédiaires (20) qui ne font pas partie de la série d'encoches associées (20) audit enroulement (30). 3. Stator (11) selon la précédente, caracté- risé en ce que la hauteur axiale (HE) en saillie des chignons externes (40E) est sensiblement égale à la hauteur axiale (HI) des chignons internes (401) augmentée d'une hauteur globalement égale à l'épaisseur radiale occupée par les brins axiaux (34) de la demi-phase externe (38E) dans chaque encoche (20) associée. 4. Stator (11) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les spires (32) de chaque demi-phase (38E, 381) sont ondulées en opposition. 5. Stator (11) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte six enroulements de phase (30), et en ce que deux encoches successives (20) de chaque série sont espacées de cinq encoches (20) intermédiaires adjacentes. 6. Stator (Il) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte trois enroulements de phase (30), et en ce que deux encoches (20) successives de chaque série sont espacées de deux encoches adjacentes (20). 7. Enroulement de phase (50) destiné à être monté par déformation axiale sur un corps de stator (10) pour l'obtention d'un stator (Il) selon l'une quelconque des 1 à 6, du type dans lequel l'enroulement de phase (50) comporte une superposition axiale de spires (52) en forme d'étoiles régulières, chaque spire (52) comportant des brins radiaux (62) de même longueur et des brins de liaison transversaux internes (561) et externes (56E), du type dans lequel les brins radiaux (62) sont destinés à être reçus dans les encoches axiales (20) du corps de stator (10) pour former les brins axiaux (34) de l'enroulement (30) monté, tandis que les brins de liaison transversaux (56E, 561) sont destinés à former les chignons (40E, 401) de l'enroulement monté (30), et du type dans lequel l'enroulement de phase (50) comporte une première demi-phase arrière (58B) , formant une strate arrière de spires (52), et une deuxième demi-phase avant (58A) formant une strate avant de spires (52), la demi-phase avant (58A) étant destinée à former la demi-phase externe (38E) io de l'enroulement monté (30) et la demi-phase arrière (58B) étant destinée à former la demi-phase interne (38E) de l'enroulement monté (30), caractérisé en ce que la longueur de fil (33) de chaque spire (52) de la demi-phase arrière (58B) est plus grande que la is longueur de fil de chaque spire (52) de la demi-phase avant (58A). 8. Enroulement (50) selon la précédente, caractérisé en ce que la longueur de fil (33) de chaque spire (52) de la demi-phase arrière (58B) est plus grande de 2% à 10% par rapport à la longueur de fil de chaque spire (52) de la demi-phase avant (58A). 9. Enroulement (50) selon l'une quelconque des 7 ou 8, caractérisé en ce que la longueur de fil (33) de chaque spire (52) de la demi-phase arrière (58B) est égale à la longueur de fil (33) de chaque spire (52) de la demi-phase avant (58A) globalement augmentée de l'épaisseur axiale de la demi-phase avant (58A) multipliée par le nombre de brins radiaux (62). 10. Enroulement (50) selon la précédente, caractérisé en ce que chaque brin radial (62) de chaque spire (52) de la demi-phase arrière (58B) est égale à la longueur d'un brin radial (62) d'une des spires (52) de la demi-phase avant (58A) augmentée de l'épaisseur axiale de la demiphase arrière (58B). 11. Enroulement (50) selon l'une quelconque des 7 à 10, caractérisé en ce que le contour en étoile de la demi-phase avant (58A) est décalé angulairement autour de l'axe central (A) par rapport au contour en étoile de la demi-phase arrière (58B) de manière que les branches de l'étoile supérieure s'étendent radialement entre deux branches de l'étoile inférieure. 12. Enroulement (50) selon l'une quelconque des 7 à 1 1, caractérisé en ce que les deux demi-phases (58A, 58B) sont enroulées dans un sens inverse lo l'une par rapport à l'autre.
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H
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H02
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H02K
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H02K 3
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H02K 3/12
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FR2890585
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A1
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TRANCHEUSE POUR ALIMENTS COMPORTANT UNE PAROI D'APPUI DEMONTABLE
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B.07564 La présente invention concerne le domaine technique des appareils à 5 découper les aliments en tranches au moyen d'une lame de coupe circulaire, usuellement appelés trancheuses. L'objet de la présente invention est d'améliorer l'ergonomie de ces appareils, en procurant une utilisation plus aisée et un nettoyage simplifié. Ce but est atteint avec une trancheuse pour aliments, comportant un bâti logeant un moteur électrique entraînant une lame de coupe circulaire définissant un plan de coupe, un élément de guidage formant une paroi d'appui agencée dans le prolongement de la lame de coupe circulaire étant monté mobile en translation par rapport au bâti, un élément de commande étant monté sur l'élément de guidage, du fait que l'élément de commande est mobile entre une position de démontage, dans laquelle l'élément de guidage peut être retiré du bâti, et au moins une position de travail, dans laquelle la paroi d'appui est maintenue à distance du plan de coupe. L'élément de guidage contre lequel les aliments sont translatés vers la lame de coupe circulaire peut ainsi être démonté pour un nettoyage plus approfondi. La présence d'un élément de commande permet de rendre le démontage plus sûr. L'agencement de l'élément de commande sur l'élément de guidage rend l'utilisation plus aisée, l'utilisateur actionnant la partie de la trancheuse qu'il souhaite déplacer. Avantageusement, l'élément de commande est monté mobile en rotation. Selon une construction avantageuse, l'élément de commande coopère avec un 25 élément de maintien monté dans le bâti. L'élément de commande pourrait aussi notamment coopérer avec un organe de maintien issu du bâti. Avantageusement alors l'élément de commande présente une gorge recevant un ergot issu de l'élément de maintien. Avantageusement encore la gorge présente une extrémité ouverte prévue pour 2890585 2 l'introduction de l'ergot, ainsi qu'une partie comportant une paroi latérale s'interposant entre l'ergot et l'extrémité ouverte. Avantageusement alors la partie comporte une deuxième section définissant une distance variable entre la paroi d'appui et la lame de coupe circulaire. 5 Cette disposition permet de régler l'épaisseur des tranches découpées. Avantageusement alors la distance entre la paroi d'appui et la lame de coupe circulaire augmente au-delà de la position de démontage. La poursuite de la course de l'élément de commande au-delà de la position définissant l'épaisseur minimale pour atteindre la position de démontage indique à l'utilisateur qu'il a quitté la zone de réglage de l'épaisseur des tranches. Avantageusement encore l'élément de commande présente entre la position de démontage et la position de travail adjacente au moins un bossage formant un point dur. Cette disposition permet de délimiter plus clairement la position de démontage et la ou les position(s) de travail. Avantageusement encore la trancheuse comporte un élément de verrouillage mobile contre un moyen de rappel de verrouillage entre une position verrouillée, correspondant à la position de rappel, dans laquelle l'élément de verrouillage entrave le déplacement de l'élément de guidage, et une position déverrouillée dans laquelle l'élément de guidage peut être retiré du bâti. Cette disposition permet de rendre volontaire l'opération de déverrouillage de l'élément de guidage, pour éviter un démontage de l'élément de guidage non désiré. Avantageusement alors l'élément de guidage porte l'élément de verrouillage. Cette disposition permet une meilleure ergonomie, la commande de l'élément de verrouillage pouvant être disposée sur l'élément de guidage à proximité de l'élément de commande. L'élément de verrouillage peut notamment coopérer avec l'élément de maintien. Avantageusement alors l'élément de verrouillage coopère avec l'ergot. 2890585 -3- Avantageusement encore la trancheuse comporte un élément de sécurité coopérant avec un interrupteur associé au moteur électrique, l'élément de sécurité étant mobile contre un moyen de rappel de sécurité entre une position de repos, correspondant à la position de rappel, en l'absence de l'élément de guidage, dans laquelle le fonctionnement de la trancheuse n'est pas autorisé, et une position active en présence de l'élément de guidage, dans laquelle le fonctionnement de la trancheuse est autorisé. Cette disposition permet d'éviter la mise en marche de la trancheuse alors que la lame de coupe circulaire n'est pas protégée par l'élément de guidage. Avantageusement alors l'élément de sécurité coopère avec une protubérance de l'élément de guidage. La protubérance peut notamment appartenir à une glissière de l'élément de guidage. Avantageusement encore, la trancheuse comporte un chariot monté coulissant sur le bâti, les aliments à trancher étant placés sur ledit chariot et prenant appui 15 contre la paroi d'appui de l'élément de guidage. L'invention sera mieux comprise à l'étude d'un exemple de réalisation, pris à titre nullement limitatif, illustré dans les figures annexées, dans lesquelles: les figures 1 et 2 sont deux vues en perspective d'une trancheuse selon l'invention, - la figure 3 est une vue de dessous de la trancheuse illustrée aux figures 1 et 2, dans laquelle le bac de réception a été retiré, le bouton de commande étant représenté avant sa mise en place sur la trancheuse, la figure 4 est une vue partielle en perspective de la trancheuse illustrée aux figures 1 à 3, montrant des éléments d'un dispositif de commande et d'un dispositif de verrouillage d'un élément de guidage, dans laquelle le bouton de commande et l'élément de commande ont été retirés, les figures 5 à 7 illustrent selon trois orientations le dispositif de commande et le dispositif de verrouillage de l'élément de guidage, la figure 8 est une vue partielle en perspective de dessous de la trancheuse illustrée aux figures 1 à 3, dans laquelle une plaque inférieure a été retirée, montrant un dispositif de sécurité, 2890585 -4la figure 9 illustre un interrupteur et le montage d'un élément de sécurité du dispositif de sécurité, la figure 10 illustre l'élément de sécurité du dispositif de sécurité. Les figures 1 et 2 montrent une trancheuse pour aliments comportant un bâti 1 logeant un moteur électrique (non représenté aux figures) entraînant une lame de coupe circulaire 2 définissant un plan de coupe. La trancheuse comporte un chariot 3 monté coulissant sur le bâti 1. Le chariot 3 est monté mobile parallèlement au plan de coupe. Un organe de maintien 4 des aliments à découper est monté coulissant sur le chariot 3. Un bac récupérateur 5 est prévu pour recueillir les aliments découpés. La trancheuse comporte un élément de guidage 10 formant une paroi d'appui 11 agencée dans le prolongement de la lame de coupe circulaire 2. L'élément de guidage 10 est monté mobile en translation par rapport au bâti 1. Tel que mieux visible sur la figure 3, l'élément de guidage 10 comporte deux 15 tiges de guidage 12 montées coulissantes dans des glissières 6 agencées sous le bâti 1. Une plaque inférieure 7 est montée sous le bâti 1. La trancheuse comporte un dispositif de commande de la position de l'élément de guidage 10, mieux visible aux figures 3 à 7. Un élément de commande 20 est monté sur l'élément de guidage 10. Plus particulièrement, l'élément de commande 20 est agencé en partie dans un logement 13 de l'élément de guidage 10. Un bouton de commande 21 coiffe l'élément de commande 20. L'élément de commande 20 est monté mobile en rotation par rapport à l'élément de guidage 10. Toutefois, l'élément de commande 20 est immobilisé en translation par rapport à l'élément de guidage 10 grâce à un axe (non représenté aux figures) vissé sur un tenon de guidage en rotation 17 de l'élément de guidage 10. Le tenon de guidage en rotation 17 est agencé dans le logement 13. L'élément de commande 20 comporte une languette élastique 22 prévue pour coopérer avec une surface irrégulière 14 de l'élément de guidage 10. 2890585 -5- L'élément de commande 20 coopère avec un élément de maintien 30 monté dans le bâti 1. L'élément de commande 20 présente une gorge 23 recevant un ergot 31 issu de l'élément de maintien 30. La gorge 23 est ménagée sur la périphérie de l'élément de commande 20. La gorge 23 présente une extrémité ouverte 24 prévue pour l'introduction de l'ergot 31, prolongée par une section 25 s'étendant parallèlement à l'axe de rotation de l'élément de commande 20. La section 25 est prolongée par une partie 26 comportant une paroi latérale 27 s'interposant entre l'ergot 31 et l'extrémité ouverte 24. La partie 26 comporte une autre paroi latérale 34 délimitant avec la paroi latérale 27 un guidage pour l'ergot 31. Ainsi l'élément de commande 20 est mobile entre une position de démontage, dans laquelle l'élément de guidage 10 peut être retiré du bâti 1, et au moins une position de travail, dans laquelle l'élément de guidage 10 est maintenu à distance du plan de coupe défini par la lame de coupe circulaire 2. La position de démontage correspond à l'engagement de l'ergot 31 dans l'extrémité ouverte de la gorge 23. La ou les positions de travail correspondent à la présence de l'ergot dans la partie 26 de la gorge 23. La partie 26 comporte une première section 28 s'étendant parallèlement à l'axe de rotation de l'élément de commande 20. La partie 26 comporte ensuite une deuxième section 29 définissant une distance variable entre la paroi d'appui 11 et la lame de coupe circulaire 2. La distance entre la paroi d'appui 11 et la lame de coupe circulaire 2 augmente au-delà de la position de démontage. La deuxième section 29 forme un chemin hélicoïdal pour l'ergot 31, permettant de définir plusieurs positions de travail pour la paroi d'appui 11. L'élément de commande 20 présente au moins un bossage 32 formant un point dur entre la position de démontage et la position de travail adjacente. Tel que représenté à la figure 5, l'élément de commande 20 présente trois bossages 32 dans la première section 28. Le passage de l'ergot 31 sur les bossages 32 entraîne une déformation élastique de l'élément de maintien 30. L'effort nécessaire pour le passage de l'ergot 31 sur les bossages 32 permet de différencier les positions de travail par rapport à la position de démontage. 2890585 -6- La surface irrégulière 14 de l'élément de guidage 10 présente une série de cavités 33. La languette élastique 22 s'engageant dans les cavités 33 permet de définir différentes positions de travail. La trancheuse comporte un dispositif de verrouillage de l'élément de guidage 10. A cet effet, la trancheuse comporte un élément de verrouillage 40 mobile contre un moyen de rappel de verrouillage 43 entre une position verrouillée, dans laquelle l'élément de verrouillage 40 entrave le déplacement de l'élément de guidage 10, et une position déverrouillée dans laquelle l'élément de guidage 10 peut être retiré du bâti 1. L'élément de verrouillage 40 est monté mobile par rapport à l'élément de guidage 10. L'élément de guidage 10 porte l'élément de verrouillage 40. L'élément de verrouillage 40 comporte un bouton de déverrouillage 41 agencé sur l'élément de guidage 10 à côté du bouton de commande 21. L'élément de verrouillage 40 comporte une butée 42 prévue pour entraver le déplacement de l'élément de guidage 10 vers une configuration démontée hors du bâti 1. Plus particulièrement, la butée 42 appartient à une pièce 44. Le bouton de déverrouillage 41 est monté sur la pièce 44. Le moyen de rappel de verrouillage 43 est disposé entre la pièce 44 et un boîtier 45 monté sur l'élément de guidage 10. L'élément de verrouillage 40 coopère avec l'élément de maintien 30. Plus particulièrement, l'élément de verrouillage 40 coopère avec l'ergot 31. L'ergot 31 entrave le déplacement de la butée 42 si le bouton de déverrouillage 41 occupe la position de verrouillage. La trancheuse comporte un dispositif de sécurité, mieux visible aux figures 8 à 10, lié à la présence de l'élément de guidage 10. Le dispositif de sécurité comporte un élément de sécurité 50 coopérant avec un interrupteur 51 associé au moteur électrique. L'élément de sécurité 50 est mobile contre un moyen de rappel de sécurité 52 entre une position de repos, correspondant à la position de rappel, et une position active. Dans la position de repos, l'élément de guidage 10 est absent et le fonctionnement de la trancheuse n'est pas autorisé. Dans la position active, l'élément de guidage 10 est en place dans le bâti 1. 2890585 -7- L'élément de sécurité 50 est monté mobile en translation par rapport au bâti 1. A cet effet l'élément de sécurité 50 comporte deux lumières 53 engagées dans deux tenons 8 du bâti 1. Le moyen de rappel de sécurité 52 est disposé entre l'élément de sécurité 50 et une partie 9 du bâti. L'élément de sécurité 50 coopère avec une protubérance 15 de l'élément de guidage 10. La protubérance 15 appartient à l'une des tiges de guidage 12. A cet effet ladite tige de guidage 12 présente un méplat 16 au-delà de la protubérance 15 jusqu'à son extrémité. L'élément de sécurité 50 comporte un organe de détection 54 prévu pour 10 coopérer avec la protubérance 15. L'élément de sécurité 50 comporte un organe de commande 55 prévu pour coopérer avec l'interrupteur 51. La trancheuse pour aliments illustrée aux figures 1 à 10 fonctionne et s'utilise de la manière suivante. L'utilisateur peut régler l'épaisseur des tranches en tournant le bouton de commande 21. La paroi d'appui 11 de l'élément de guidage 10 est déplacée par rapport au bâti 1 du fait du mouvement de l'ergot 31 dans la deuxième section 29 de la gorge 23. Lorsque l'ergot 31 traverse la première section 28, les bossages 32 préviennent l'utilisateur du passage des positions de travail à la position de démontage. Toutefois, lorsque l'élément de guidage 10 est en position de démontage, l'utilisateur doit manoeuvrer le bouton de déverrouillage 41 pour libérer l'élément de guidage 10. La butée 42 s'efface pour permettre le passage de l'ergot 31 lors du retrait de l'élément de guidage 10. Les tiges de guidage 12 peuvent être sorties des glissières 6 pour libérer l'élément de guidage 10 du bâti 1. Le fonctionnement de la trancheuse est empêché en l'absence de l'élément de guidage 10. L'absence de la protubérance 15 repoussant l'élément de sécurité 50 contre le moyen de rappel de sécurité 52 place l'interrupteur 51 dans une configuration interdisant le fonctionnement de la trancheuse. 2890585 -8- Lorsque l'utilisateur remet en place l'élément de guidage 10, le méplat 16 permet d'éviter d'autoriser le fonctionnement de la trancheuse tant que l'élément de guidage occupe une position éloignée des positions de travail. La présente invention n'est nullement limitée à l'exemple de réalisation décrit et 5 à ses variantes, mais englobe de nombreuses modifications dans le cadre des revendications. B.0756R4
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- L'invention concerne une trancheuse pour aliments, comportant un bâti (1) logeant un moteur électrique entraînant une lame de coupe circulaire définissant un plan de coupe, un élément de guidage (10) formant une paroi d'appui agencée dans le prolongement de la lame de coupe circulaire étant monté mobile en translation par rapport au bâti (1), un élément de commande (20) étant monté sur l'élément de guidage (10).- Conformément à l'invention, l'élément de commande (20) est mobile entre une position de démontage, dans laquelle l'élément de guidage (10) peut être retiré du bâti, et au moins une position de travail, dans laquelle la paroi d'appui est maintenue à distance du plan de coupe.
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1. Trancheuse pour aliments, comportant un bâti (1) logeant un moteur électrique entraînant une lame de coupe circulaire (2) définissant un plan de coupe, un élément de guidage (10) formant une paroi d'appui (11) agencée dans le prolongement de la lame de coupe circulaire (2) étant monté mobile en translation par rapport au bâti (1), un élément de commande (20) étant monté sur l'élément de guidage (10), caractérisée en ce que l'élément de commande (20) est mobile entre une position de démontage, dans laquelle l'élément de guidage (10) peut être retiré du bâti, et au moins une position de travail, dans laquelle la paroi d'appui (11) est maintenue à distance du plan de coupe. 2. Trancheuse pour aliments selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de commande (20) est monté mobile en rotation. 3. Trancheuse pour aliments selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que l'élément de commande (20) coopère avec un élément de maintien (30) monté dans le bâti (1). 4. Trancheuse pour aliments selon la 3, caractérisée en ce que l'élément de commande (20) présente une gorge (23) recevant un ergot (31) issu de l'élément de maintien (30). 5. Trancheuse pour aliments selon l'une des 3 ou 4, caractérisée en ce que la gorge (23) présente une extrémité ouverte (24) prévue pour l'introduction de l'ergot (31), ainsi qu'une partie (26) comportant une paroi latérale (27) s'interposant entre l'ergot (31) et l'extrémité ouverte (24). 6. Trancheuse pour aliments selon la 5, caractérisée en ce que la partie (26) comporte une deuxième section (29) définissant une distance variable entre la paroi d'appui (11) et la lame de coupe circulaire (2). 7. Trancheuse pour aliments selon la 6, caractérisée en ce que la distance entre la paroi d'appui (11) et la lame de coupe circulaire (2) augmente au-delà de la position de démontage. 8. Trancheuse pour aliments selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que l'élément de commande (20) présente entre la position de démontage et la position de travail adjacente au moins un bossage (32) formant un point dur. 9. Trancheuse pour aliments selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comporte un élément de verrouillage (40) mobile contre un moyen de rappel de verrouillage (43) entre une position verrouillée, correspondant à la position de rappel, dans laquelle l'élément de verrouillage (40) entrave le déplacement de l'élément de guidage (10), et une position déverrouillée dans laquelle l'élément de guidage (10) peut être retiré du bâti (1). 10. Trancheuse pour aliments selon la 9, caractérisée en ce que l'élément de guidage (10) porte l'élément de verrouillage (40). 11. Trancheuse pour aliments selon l'une des 8 ou 9 et l'une des 3 à 7, caractérisée en ce que l'élément de verrouillage (40) coopère avec l'élément de maintien (30). 12. Trancheuse pour aliments selon la 11 caractérisée en ce que l'élément de verrouillage (40) coopère avec l'ergot (31). 13. Trancheuse pour aliments selon l'une des 1 à 12, caractérisée en ce qu'elle comporte un élément de sécurité (50) coopérant avec un interrupteur (51) associé au moteur électrique, l'élément de sécurité (50) étant mobile contre un moyen de rappel de sécurité (52) entre une position de repos, correspondant à la position de rappel, en l'absence de l'élément de guidage (10), dans laquelle le fonctionnement de la trancheuse n'est pas autorisé, et une position active en présence de l'élément de guidage (10), dans laquelle le fonctionnement de la trancheuse est autorisé. 2890585 -11- 14. Trancheuse pour aliments selon la 13, caractérisée en ce que l'élément de sécurité (50) coopère avec une protubérance (15) de l'élément de guidage (10). 15.Trancheuse pour aliments selon la 14, caractérisée en ce que 5 la protubérance (15) appartient à une glissière (12) de l'élément de guidage (10). 16.Trancheuse pour aliments selon l'une des 1 à 15, caractérisée en ce qu'elle comporte un chariot (3) monté coulissant sur le bâti (1).
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B
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B26
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B26D
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B26D 1,B26D 7
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B26D 1/15,B26D 7/24
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FR2895714
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A1
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RESONATEUR ACOUSTIQUE POUR VEHICULE AUTOMOBILE
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L'invention concerne un résonateur acoustique destiné à équiper un véhicule automobile en étant disposé sous un élément de tôlerie de ce véhicule, et un véhicule automobile équipé de ce résonateur. Dans un véhicule automobile comprenant un habitacle et un capot fermant un compartiment moteur, de tels résonateurs sont destinés à améliorer le confort acoustique dans l'habitacle en absorbant des signaux sonores dits de bourdonnement générés par exemple par le moteur. Ces résonateurs sont généralement montés directement dans le compartiment moteur du véhicule, pour être à proximité d'une région dans laquelle les signaux sonores sont générés. Ils ont des dimensions d'autant plus importantes que les signaux à absorber sont de forte intensité. Or l'intégration de tels résonateurs dans un véhicule est généralement décidée après conception du véhicule, à l'issue d'essais qui identifient l'existence des signaux sonores à absorber. Ceci complique l'intégration de ces résonateurs car l'espace disponible dans un compartiment moteur est très restreint, du fait de la grande quantité des organes présents, et de leur compacité importante. L'espace disponible est encore restreint par la nécessité d'un espace sous le capot qui doit être laissé libre pour absorber un choc piéton par simple déformation de ce capot afin d'en atténuer l'intensité. Le but de l'invention est de pallier cet inconvénient en proposant un résonateur ayant une structure facilitant son intégration. Pour atteindre ce but, l'invention propose un résonateur acoustique destiné à équiper un véhicule automobile en étant disposé sous un élément de tôlerie de ce véhicule, caractérisé en ce que ce 2 résonateur est conçu pour s'écraser sur application d'un effort ayant une intensité supérieure à une valeur seuil prédéterminée. Ce résonateur étant susceptible de s'écraser sur application d'un effort, il peut être monté sous le capot sans constituer un point dur risquant d'entraver la déformation du capot en cas de choc piéton. L'invention concerne un résonateur acoustique tel que défini ci-dessus, qui est réalisé en un matériau déformable. L'invention concerne également un résonateur acoustique tel que défini ci-dessus, comprenant un cylindre formé d'au moins trois portions de cylindre rigides entourées par au moins un cerclage. L'invention concerne également un résonateur comprenant au moins un cerclage sous forme d'un anneau gonflable, ou d'un anneau en matériau sécable tel qu'un fil sécable. L'invention concerne également un résonateur acoustique tel 15 que défini ci-dessus comprenant au moins un cylindre formé de quatre quarts de cylindre. L'invention concerne un résonateur acoustique tel que défini ci-dessus dans lequel chaque quart de cylindre comprend une extrémité pourvue d'au moins une rainure interne longeant cette 20 extrémité, et dans lequel ce résonateur comprend un fond sous forme d'une plaque ayant un bord circulaire, ce fond étant solidarisé au cylindre par emboîtement de son bord circulaire dans les rainures. Avantageusement, le résonateur acoustique selon l'invention comprend un cylindre formant tube quart-d'onde ou tube ouvert- 25 ouvert, ou un résonateur d'Helmholtz. L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant au moins un résonateur acoustique selon l'une quelconque des revendications précédentes. Particulièrement, le véhicule automobile comprend un 30 résonateur selon l'une des revendications 1 à 8 monté sous un capot moteur de ce véhicule. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un compartiment moteur comprenant un résonateur selon l'invention - la figure 2 est une vue en éclaté du résonateur selon l'invention - la figure 3 est une autre vue en éclaté du résonateur selon l'invention - la figure 4 est une vue en perspective du résonateur selon l'invention avec cerclage ; - la figure 5 est une vue de côté du résonateur de la figure 4 ; - la figure 6 est une vue de face du résonateur selon l'invention - la figure 7 est une vue en éclaté du résonateur selon l'invention après application d'un effort. La figure 1 représente une partie avant d'un véhicule 20 automobile comprenant un capot 1 incluant une peau externe 2, ce capot 1 étant destiné à fermer un compartiment moteur 3. Le compartiment moteur 3 comprend des pièces rigides 4a, 4b, telles qu'un bloc moteur, un tablier, ou un auvent. Ces pièces rigides 4a, 4b sont suffisamment espacées de la peau 2 du capot 1. 25 Une doublure avant 5a, une doublure centrale 5b, et une doublure arrière 5c longent une face interne de la peau 2 du capot 1. Ces doublures 5a, 5b, 5c ont une section sensiblement en forme de U. La doublure centrale 5b est fixée à la peau 2 au niveau d'une partie centrale du capot 1. La doublure 5a et la doublure 5c qui sont 30 également fixées à la peau 2 viennent en appui respectivement sur un support avant non représenté et sur un support arrière 6, par l'intermédiaire d'éléments de fixation 7a, 7b tel que charnière ou plot. 4 Les doublures 5a à 5c renforcent la peau 2 tout en lui permettant de se déformer en cas de choc. Ce compartiment moteur 3 comprend également deux résonateurs acoustiques 8a, 8b qui sont montés sous la peau 2 du capot 1. Ces résonateurs acoustiques 8a, 8b sont de forme cylindrique et servent à absorber des signaux sonores générés à certaines fréquences dans le compartiment moteur 3. Le compartiment moteur 3 comprend un espace dit espace choc piéton 9 qui correspond à une hauteur minimale sous la peau 2 du capot 1, valant de l'ordre de 85 mm, cet espace étant destiné à rester inoccupé. Grâce à cet espace 9, la peau 2 du capot 1 peut se déformer plastiquement sans rencontrer d'obstacle rigide. Cet espace 9 permet ainsi au capot 1 de se déformer pour absorber un choc piéton afin d'en diminuer l'intensité pour en minimiser les conséquences. Chaque résonateur acoustique 8a ou 8b selon l'invention est conçu pour s'écraser sur application d'un effort, de sorte qu'il peut être monté sous le capot 1 sans constituer un point dur risquant d'entraver la déformation du capot 1 en cas de choc piéton. Chaque résonateur acoustique 8a, 8b se présente sous forme d'un cylindre 10 du type tube quart-d'onde. Un tube quart-d'onde est un cylindre 10 qui est ouvert à l'une de ses faces 21 et fermé à son autre face 22. Les dimensions de ce cylindre 10 dépendent de la fréquence et de l'amplitude du signal sonore que le résonateur 8a doit absorber. Comme visible sur les figures 2 et 3, chaque résonateur 8a, 8b comprend un cylindre 10 constitué de quatre quarts de cylindre 11 a, 11 b, 11c, 11d distincts et disposés autour d'une plaque ronde 12 formant un fond du résonateur 8a. Le quart de cylindre 11 a a un contour rectangulaire délimité par une première et une seconde extrémités 13a et 14a sous forme de bords en arc de cercles, ces extrémités étant reliées l'une à l'autre par deux bords longitudinaux 15a et 16a rectilignes et parallèles l'un à l'autre. Ce quart de cylindre 11 a est une paroi ayant une épaisseur globale constante. Cette dite paroi pouvant être formée de différentes couches de matériaux. Les autres quarts de cylindres 11 b-11 d ont des formes identiques à celle du cylindre 11 a, en étant également délimités par des extrémités sous forme de bords en arc de cercles repérés par 13b-13d et 14b-14d, et par des bords longitudinaux rectilignes repérés par 15b-15d et 16b-16d. Les quatre quarts de cylindres 11 a à Il d ont des formes, des dimensions et des épaisseurs identiques. Le quart de cylindre 11 a comprend l'extrémité 14a pourvue d'une rainure interne 19 ou gorge longeant cette extrémité 14a. La plaque ronde 12 est délimitée par un bord circulaire 20 et est solidarisée au cylindre 10 par emboîtement de son bord circulaire 20 dans les rainures 19. Chaque résonateur acoustique a une longueur L qui conditionne son positionnement en fréquence, c'est-à-dire qui définit sa fréquence de résonance. Lorsque la ou les fréquences du signal sonore à absorber est identifiée, à l'issue des essais mesurant les bruits présents dans le compartiment moteur 3, les résonateurs quart-d'onde 8a sont conçus pour avoir des longueurs L appropriées. Comme visible sur les figures 4 et 5, les quarts de cylindre 11 a à Il d formant un résonateur selon l'invention sont solidarisés les uns aux autres en étant entourés par au moins un cerclage 23. Ces cerclages 23 sont réalisés en matériaux calibrés, c'est-à-dire pour lesquels la contrainte mécanique maximale à rupture est connue avec précision. Ainsi, ces cerclages 23 se rompent sous l'effet d'un effort, repéré par une flèche F sur la figure 4, ayant une intensité supérieure à une valeur seuil prédéterminée. Selon un mode de réalisation, ces cerclages 23 sont des anneaux gonflables en matériau calibré pour éclater sous l'effet d'un 6 effort F appliqué au résonateur et ayant une intensité supérieure à une valeur seuil prédéterminée. Un gaz ou un liquide, par exemple, contenu dans l'anneau et comprimé à l'intérieur joue le rôle d'un indicateur de pression qui à partir de l'effort F se comprime davantage puis pousse l'anneau à éclater. Selon un autre mode de réalisation, ces cerclages 23 sont réalisés sous forme de fils sécables en matériau calibré de telle sorte qu'ils se sectionnent quand un effort F d'une intensité supérieure à la valeur seuil est appliqué au résonateur. Lors d'un choc, en particulier frontal, entre le véhicule automobile et un piéton, la tête du piéton percute le véhicule principalement au niveau du capot 1. Sous l'effet de ce choc, le capot 1 se déforme en s'enfonçant vers l'intérieur du compartiment moteur 3. Cette déformation permet d'absorber au moins une partie du choc subi par le piéton. L'espace choc piéton 9, inoccupé sous la peau 2 du capot 1, permet cet amortissement du choc en autorisant la déformation du capot 1. Plus l'épaisseur de l'espace 9 est importante, plus le capot 1 peut s'enfoncer dans le compartiment moteur 3 sans rencontrer d'obstacles tels que les pièces rigides 4a, 4b. La présence de ces pièces rigides 4a, 4b à proximité du capot 1, interdirait au contraire la déformation du capot 1 et augmenterait l'intensité du choc. Le résonateur acoustique selon l'invention est conçu pour s'écraser sous l'effet d'un effort F ayant une intensité supérieure à une valeur seuil prédéterminée, de sorte qu'il peut être intégré dans l'espace choc piéton 9 sans entraver la déformation du capot 1. En cas de choc piéton, ce résonateur est écrasé entre la peau 2 du capot 1 déformée et une pièce rigide 4a ou 4b située sous ce résonateur, de telle sorte que le résonateur n'est pas susceptible d'entraver la déformation de la peau 2 du capot 1. L'effort engendré par le choc du piéton sur le capot 1 est fonction de caractéristiques tel que la vitesse du véhicule lors de 7 l'impact, la direction de l'impact sur le capot 1 ou l'ensemble capot 1, doublures 5a à 5c. En fonction de ces caractéristiques, la valeur seuil prédéterminée peut être de l'ordre de 2500 Newtons. Comme visible sur la figure 6, le résonateur acoustique selon l'invention présente une section S suivant un plan PV parallèle à la face 21 du cylindre 10. La valeur de cette section S, c'est-à-dire du diamètre du résonateur conditionne l'intensité du signal sonore que ce résonateur est capable d'absorber : le diamètre du résonateur est d'autant plus élevé que l'intensité du signal sonore à absorber est importante. Pour obtenir une meilleure absorption du signal sonore, au moins un deuxième résonateur acoustique 8b en combinaison avec le premier résonateur 8a peut être utilisé. On augmente ainsi la sensibilité et la résolution de l'ensemble des résonateurs acoustiques 8 face au bourdonnement. Ces deux résonateurs 8a, 8b peuvent être de même type, c'est à dire tube quart-d'onde, ayant soit une section S identique soit une section S différente, selon l'intensité du signal sonore à absorber. Il est également possible de coupler le résonateur acoustique 8a de type quart-d'onde ayant la face 21 ouverte et la face 22 fermée, comme illustré sur les figures, avec un autre résonateur acoustique de type quart-d'onde ayant les deux faces 21 et 22 ouvertes. Les résonateurs 8a, 8b peuvent être de types différents. En effet, il est également possible d'utiliser un résonateur acoustique 8a ou 8b de type tube quart-d'onde couplé à un résonateur de type cavité résonnante d'Helmholtz, de type tube demi-onde, ou de type tube dont les dimensions L et S sont différentes de celles du résonateur quart-d'onde. Suivant les caractéristiques géométriques des résonateurs 8a, 8b on peut autour de certaines fréquences réduire le niveau du signal sonore de différentes sources de bruit en certains lieux du compartiment moteur 3. Après avoir subi l'effort F, le résonateur acoustique 8a ou 8b s'écrase grâce à la rupture des cerclages 23. Les quarts de cylindre 11 a à Il d se trouvent désolidarisés les uns des autres. La taille des résonateurs 8a, 8b écrasés dépend principalement de l'épaisseur e des quarts de cylindres 11 a à 11d, représentée sur la figure 7. Cette épaisseur e est nettement plus inférieure à la taille de la section S et correspond à la moitié de la différence entre un diamètre interne D 1 et un diamètre externe D2 de la face 21 du cylindre 10. Dans le cas de choc piéton, quand le résonateur 8a, 8b subit l'effort F, il s'étale ou s'éparpille dans le compartiment moteur 3 dès que ses cerclages 23 sont rompus. L'avantage des résonateurs acoustiques selon l'invention réside dans leur capacité à s'écraser sur application d'un effort ayant une intensité supérieure à une valeur seuil prédéterminée, tout en étant capables d'absorber des signaux sonores de basse fréquence comme par exemple 200 Hertz. Un autre avantage réside dans l'efficacité des résonateurs de type tube quart-d'onde dans la réduction du signal sonore dit de bourdonnement ainsi que la simplicité de la réalisation de ces résonateurs
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L'invention concerne un résonateur acoustique (8a, 8b) destiné à équiper un véhicule automobile en étant disposé sous un élément de tôlerie (1) de ce véhicule.Le résonateur acoustique (8a, 8b) selon l'invention est conçu pour s'écraser sur application d'un effort (F) ayant une intensité supérieure à une valeur seuil prédéterminée.L'invention trouve son application dans les véhicules équipés d'un capot qui est prévu déformable pour absorber l'intensité d'un choc avec un piéton.
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1. Résonateur acoustique (8a, 8b) destiné à équiper un véhicule automobile en étant disposé sous un élément de tôlerie (1) de ce véhicule, caractérisé en ce que ce résonateur (8a, 8b) est conçu pour s'écraser sur application d'un effort (F) ayant une intensité supérieure à une valeur seuil prédéterminée. 2. Résonateur acoustique (8a, 8b) selon la 1, réalisé en un matériau déformable. 3. Résonateur acoustique (8a, 8b) selon la 1, comprenant un cylindre (10) formé d'au moins trois portions de cylindre (11a, 11 b, 11c, 11d) rigides entourées par au moins un cerclage (23). 4. Résonateur acoustique (8a, 8b) selon la 3, dans lequel le cerclage (23) est constitué d'au moins un anneau gonflable, ou un anneau en matériau sécable tel qu'un fil sécable. 5. Résonateur acoustique (8a, 8b) selon l'une des 1 à 4, comprenant un cylindre (10) formé de quatre quarts de cylindre (11a, 11 b, 11c, 11d). 6. Résonateur acoustique (8a, 8b) selon la 5, dans lequel chaque quart de cylindre (11 a, 11 b, 11c, 11d) comprend une extrémité (14a) pourvue d'au moins une rainure interne (19) longeant cette extrémité (14a), et dans lequel ce résonateur (8a, 8b) comprend un fond sous forme d'une plaque (12) ayant un bord circulaire (20), ce fond (12) étant solidarisé au cylindre (10) par emboîtement de son bord circulaire (20) dans les rainures (19). 7. Résonateur acoustique (8a, 8b) selon l'une des 1 à 6, comprenant un cylindre (10) formant tube quart-d'onde ouvert-fermé ou tube ouvert-ouvert, ou résonateur d'Helmholtz. 8. Résonateur acoustique (8a, 8b) selon l'une des 1 à 7, conçu pour s'écraser lorsqu'une déformation de l'élément de tôlerie (1) sous lequel il est destiné à être monté exerce un 2895714 lo effort (F) sur ce résonateur (8a, 8b), cette déformation résultant d'un choc piéton sur cet élément de tôlerie (1). 9. Véhicule automobile comprenant au moins un résonateur acoustique (8a, 8b) selon l'une quelconque des 5 précédentes. 10. Véhicule automobile comprenant un résonateur (8a, 8b) selon l'une des 1 à 8 monté sous un capot moteur (1) de ce véhicule.
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B
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B60
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B60R
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B60R 13,B60R 21
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B60R 13/08,B60R 21/34
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FR2900790
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A1
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SEMOIR POUR LA DISTRIBUTION DOSEE DE SEMENCES OLEAGINEUSES
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un semoir pour distribuer de manière dosée des semences oléagineuses telles que du soja ou du colza. Etat de la technique Selon le document EP-0 772 964-Al on connaît un semoir pour la distribution dosée de semences. Ce semoir comprend un réservoir d'alimentation auquel est associé un organe de dosage introduisant les semences en quantité réglable dans une conduite d'alimentation pneumatique aboutissant à une tête de distribution ; la tête de distribution répartit les semences entre plusieurs conduites à semences aboutissant à des socs de semoirs. L'organe de dosage central comporte une roue alvéolaire munie d'alvéoles de dosage. Cette roue logée dans un boîtier est entraînée par un dispositif de réglage et d'entraînement selon une vitesse de rotation réglable. La roue alvéolaire comporte des alvéoles séparées par des cloisons d'alvéoles s'étendant au moins sensiblement dans la direction axiale ou dans une direction inclinée. Le fond du boîtier, dans sa zone inférieure se termine par une zone élastique au niveau de la périphérie extérieure de la roue alvéolaire ou à proximité de cette périphérie. Dans cette zone, la roue alvéolaire transfère les semences des alvéoles de la roue vers la conduite d'alimentation pneumatique aboutissant à la tête de distribution. La difficulté des semoirs connus pour distribuer des semences oléagineuses telles que du soja ou du colza est que la pression risque d'endommager ces semences sensibles si les semences sont pincées entre la cloison de cellule, rigide et la zone d'extrémité élastique du fond du boîtier. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un organe de dosage de semoir permettant de traiter des semences oléagineuses, sensibles à pression, sans risque d'endommagement. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne un semoir du type défini ci-dessus caractérisé en ce que pour distribuer de manière dosée des semences mêmes oléagineuses telles que du soja, du colza, contenues dans un réservoir, il comporte au moins un organe de dosage central associé au réservoir et qui fournit la semence en quantité réglable à une conduite d'alimentation, pneumatique, aboutissant à une tête de distribution répartissant les semences entre plusieurs conduites de semences aboutissant aux socs de semoir, l'organe de dosage central comportant une roue alvéolaire logée dans le boîtier et ayant des alvéoles de dosage, cette roue alvéolaire étant entraînée à des vitesses de rotation réglables par un dispositif de réglage et d'entraînement, la roue alvéolaire et/ou le rouleau alvéolaire comportant des cloisons d'alvéoles séparant les différentes alvéoles et s'étendant au moins sensiblement dans la direction axiale ou dans une direction inclinée par rapport à celle-ci, les cloisons d'alvéoles étant élastiques en elles-mêmes. Grâce aux cloisons d'alvéoles, élastiques, les semences oléagineuses, sensibles à la pression telles que du soja ou du colza ne risquent pas d'être endommagées. Cela permet de distribuer des semences oléagineuses avec des semoirs monograine, une manière économique, même avec des semoirs de construction habituelle servant à la distribution de céréales telles que du blé, de l'avoine, etc... En particulier si la cloison d'alvéoles, élastique est logée dans un boîtier dont le fond comporte dans sa zone inférieure, une zone élastique ou se termine à proximité de la périphérie extérieure de l'extrémité de la roue alvéolaire, on aura un dosage particulièrement doux des semences oléagineuses, sensibles à la pression telles que du soja ou du colza. Pour déposer à profondeur définie des semences oléagineuses telles que du soja et du colza dans le sol, et respecter la profondeur de dépose précise, requise, il est prévu de munir le soc de semoir de supports séparés, guidant le soc de semoir dans la direction verticale, ces supports étant prévus sur un châssis de façon qu'à chaque soc de semoir soit associé au moins un galet de guidage en regard du soc de semoir et le guidant sur une profondeur de pénétration donnée. Pour que les galets de guidage puissent fermer avantageusement les sillons à semences tracés par les socs dans le sol, il est prévu que le ou les galets de guidage soient disposés en biais par rapport à la direction de déplacement. Pour un procédé avantageux de distribution de semences oléagineuses la roue alvéolaire et/ou le rouleau alvéolaire comportent des cloisons d'alvéoles séparant les unes des autres les différentes alvéoles et s'étendant au moins sensiblement dans la direction axiale ou dans une direction inclinée par rapport à celle-ci, les cloisons d'alvéoles étant élastiques en elles-mêmes. Selon l'invention, les socs de semoir sont bien guidés car ils sont montés par un support guidant séparément les socs de semoir en hauteur, sur un châssis, et à chaque soc de semoir est associé un galet de guidage guidant le soc de semoir en profondeur par rapport au sol. Pour doser de manière optimale les semences à distribuer, il est prévu d'utiliser pour les différentes semences, différentes roues alvéolaires élastiques, que l'on peut facilement remplacer les uns par les autres. Les roues alvéolaires peuvent par exemple être extractibles axialement ou s'engager dans le boîtier même d'un arbre d'entraînement. Pour réaliser le semoir pour d'autres produits sensibles à la pression tels que des engrais sans que les engrais ne soient écrasés par les roues alvéolaires, il est prévu que des roues alvéolaires particulières soient utilisées pour distribuer des types d'engrais sensibles à la pression tels que par exemple des produits à basé d'urée en granulés Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de côté selon une représentation de principe d'un semoir ; - la figure 2 est une vue en perspective de l'appareil de dosage ; - la figure 3 montre une coupe selon III-III de l'appareil de dosage ; - la figure 4 est une vue de face de l'appareil de dosage ; - la figure 5 montre l'appareil de dosage selon la vue en coupe V-V. Description de modes de réalisation Le semoir tracté comporte un châssis 1, un timon 2, des socs de semoir 3 installés sur le châssis et des galets de jauge 4, des racloirs à semences 5 ainsi que le châssis de roulement 7 avec les roues de roulement 6. Le semoir peut s'utiliser pour l'ensemencement direct, l'ensemencement sous du mulch ou l'ensemencement classique. Les socs de semoir 3 sont des socs couteaux installés de manière mobile dans un plan vertical sur le châssis 1 par l'intermédiaire de support 8. Derrière les socs de semoir 3, se trouvent les galets de guidage en profondeur 4 qui ferment les sillons et guident la profondeur des socs de semoirs 3. Le châssis de roulement 7 équipé des roues de roulement 6 se trouve derrière les socs de semoirs 3 et devant les racloirs à semences 5. Le châssis 1 comporte un dispositif de levage 9 à commande hydraulique en forme de dispositif de levage en trois points, installé sur le châssis 2 entre les roues de roulement 6. Ce dispositif de levage 9 comporte deux bras inférieurs 10 et un bras supérieur 11. Le dispositif de levage 9 permet d'abaisser le verrou à semences 5 par le vérin hydraulique 11 associé aux bras inférieurs 10, dans la position active et d'être dégagés dans la position de transport. Le châssis porte le réservoir d'alimentation 12 dont la sortie inférieure, en forme de trémie est équipée de l'appareil de dosage 13. L'appareil de dosage 13 dose la matière dans une conduite 14 reliée à un ventilateur non représenté ; cette conduite est reliée à une tête de distribution. La tête de distribution 15 répartit la matière entre les différentes conduites de sortie 16 aboutissant au soc 3. L'appareil de dosage 13 est installé sous la sortie en forme de trémie du réservoir d'alimentation 12 d'un distributeur ou épandeur agricole comme par exemple le semoir pneumatique de la figure 1, pour distribuer de manière dosée des produits en forme de grains tels que des semences de dimensions différentes et de natures différentes, les granulés chimiques. L'appareil de dosage 13 comprend un boîtier 17 avec de chaque côté des éléments de palier 18, 19. L'élément de palier 19 d'un côté est fixé de manière amovible. Cet élément de palier amovible 19 est installé sur la paroi latérale 20 du boîtier 14. La paroi latérale 19 comporte une ouverture à travers laquelle on introduit ou on extrait la roue alvéolaire 21 dans le boîtier 17. L'arbre d'entraînement 22 de l'appareil de dosage 13 est bloqué axialement dans l'élément de palier 3 monté du côté opposé à celui de l'ouverture. A partir de ce côté, l'arbre d'entraînement 22 est entraîné par une source d'entraînement et une installation d'entraînement non représentées. La roue alvéolaire 21 comporte des cloisons d'alvéoles 23. L'arbre 22 est bloqué axialement d'un côté du boîtier 17 à l'aide de l'élément de palier 18 dans le boîtier 17. L'arbre d'entraînement 19 porte la roue alvéolaire 21 emmanchée de façon interchangeable. L'installation d'entraînement comporte un dispositif de réglage non représenté de façon que la roue alvéolaire 21 puisse être entraînée à des vitesses de rotation réglables selon le débit souhaité pour la distribution. La roue alvéolaire 21 comporte des cloisons d'alvéoles 23 qui séparent les différentes alvéoles 24. Ces cloisons s'étendent dans la direction axiale et dans la direction inclinées. Les cloisons d'alvéoles 23 sont élastiques en elles-mêmes. Cela s'obtient avantageusement en réalisant la roue alvéolaire 21 avec des cloisons d'alvéoles en matière élastique. A l'extrémité 25 du fond 26 du boîtier 17, la zone inférieure comporte une lèvre d'étanchéité 27 élastique, appliquée contre la périphérie extérieure ou venant à proximité de la périphérie extérieure de la roue alvéolaire 21 comme le montre la figure 3. La réalisation élastique des cloisons d'alvéoles 23 en particulier en combinaison avec la lèvre d'étanchéité élastique 27 prévue à l'extrémité 25 du fond 26 du boîtier 17 permet de distribuer des semences oléagineuses telles que par exemple du colza et du soja avec des organes de dosage 13 comportant une telle roue alvéolaire 21. De façon non représentée, on peut remplacer la roue alvéolaire 21 selon les figures 2 à 5 par une autre roue alvéolaire. Les cloisons d'alvéoles des roues peuvent être réalisées différemment pour que les alvéoles présentent une capacité plus petite. Cette capacité plus petite des alvéoles de la roue alvéolaire s'utilisent pour distribuer des quantités plus réduites.35
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Semoir pour distribuer de manière dosée des semences mêmes oléagineuses telles que du soja, du colza, contenues dans un réservoir, comportant un organe de dosage central (13) fournit la semence en quantité réglable à une conduite d'alimentation 14, pneumatique, aboutissant à une tête de distribution répartissant les semences entre plusieurs conduites aboutissant aux socs de semoir. L'organe (13) comporte une roue alvéolaire (21) ayant des alvéoles de dosage (24), avec des cloisons (23) séparant les différentes alvéoles (24) et s'étendant au moins sensiblement dans la direction axiale ou dans une direction inclinée par rapport à celle-ci. Les cloisons d'alvéoles (23) sont élastiques en elles-mêmes.
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1 ) Semoir pour distribuer de manière dosée des semences mêmes oléagineuses telles que du soja, du colza, contenues dans un réservoir, comportant au moins un organe de dosage central (13) associé au réservoir et qui fournit la semence en quantité réglable à une conduite d'alimentation 14, pneumatique, aboutissant à une tête de distribution (15), la tête de distribution (15) répartissant les semences entre plusieurs conduites de semences (16) aboutissant aux socs de semoir (3), l'organe de dosage central (13) comporte une roue alvéolaire (21) logée dans le boîtier (17) et ayant des alvéoles de dosage (24), cette roue alvéolaire étant entraînée à des vitesses de rotation réglables par un dispositif de réglage et d'entraînement, la roue alvéolaire (21) et/ ou le rouleau alvéolaire comportant des cloisons d'alvéoles (23) séparant les différentes alvéoles (24) et s'étendant au moins sensiblement dans la direction axiale ou dans une direction inclinée par rapport à celle-ci, les cloisons d'alvéoles (23) étant élastiques en elles-mêmes. 2 ) Semoir selon la 1, caractérisé en ce que le fond (26) du boîtier (17) se termine dans sa zone inférieure par une zone élastique (27) venant contre la périphérie extérieure de la roue alvéolaire (21) ou à proximité de celle-ci. 3 ) Semoir selon la 1, caractérisé en ce que les socs de semoir (3) avec les supports (8) guidant en hauteur les socs (3) sont installés sur un châssis (1), à chaque soc de semoir (3) est associé au moins un galet de guidage (4) pour guider le soc de semoir en profondeur par rapport au sol. 4 ) Semoir selon la 3, caractérisé en ce queles galets de guidage sont disposés inclinés par rapport à la direction de déplacement. 5 ) Procédé de distribution de semences mêmes oléagineuses telles que du soja, du colza, à l'aide d'un semoir comprenant un réservoir, au moins un organe de dosage central (13) associé au réservoir, qui introduit la semence dans une tête de distribution (15) répartissant la semence entre les conduites d'alimentation en semences (16) aboutissant chacune à un soc de semoir (3), avec une conduite d'alimentation pneumatique, pour des quantités réglables, l'organe de dosage central (13) ayant une roue alvéolaire (21) logée dans un boîtier (17) et comportant des alvéoles de dosage (24), entraînées à une vitesse de rotation réglable par un dispositif de réglage d'entraînement, la roue alvéolaire (21) et/ ou le rouleau alvéolaire comportent des cloisons d'alvéoles (23) séparant les unes des autres les différentes alvéoles (24) et s'étendant au moins sensiblement dans la direction axiale ou dans une direction inclinée par rapport à celle-ci, les cloisons d'alvéoles (23) étant élastiques en elles-mêmes. 6 ) Procédé selon la 5, caractérisé en ce que les socs de semoir (3) sont montés par un support guidant séparément les socs de semoir (3) en hauteur, sur un châssis, et à chaque soc de semoir est associé un galet de guidage (4) guidant le soc de semoir en profondeur par rapport au sol. 7 ) Semoir selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu' il comporte des roues alvéolaires (21) élastiques, destinées à différents types de semences et qui sont facilement interchangeables. 8 ) Soc de semoir selon la 7, caractérisé en ce que 5les différents trous alvéolaires s'utilisent pour des types d'engrais sensibles à la pression tels que par exemple des granulés d'urée. 10
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A
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A01
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A01C
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A01C 7,A01C 15
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A01C 7/12,A01C 15/04
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FR2897758
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A1
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DISPOSITIF DE FERMETURE D'UNE CHAUSSURE DE SPORT
| 20,070,831 |
La présente invention concerne les crochets de fermeture d'une chaussure de sport, et notamment d'une chaussure de ski. De tels crochets sont connus dans l'art antérieur et sont généralement constitués d'une platine fixée sur un premier rabat de la chaussure, d'un levier articulé sur cette platine, pièce d'accrochage reliée au levier par l'intermédiaire d'un tirant. Sur un deuxième rabat de la chaussure est fixée une crémaillère sur laquelle vient s'accrocher la pièce d'accrochage pour réaliser la fermeture par le rapprochement des deux rabats. Le document EP 1 142 497 décrit une chaussure de ski équipée de quatre de ces crochets. Deux des crochets servent au serrage bas de jambe et deux autres assurent le serrage du bas de coque. Dans une telle chaussure, la pièce d'accrochage de chacun des crochets est une boucle. Cette dernière est plus ou moins longue et plus ou moins arquée. Par exemple, les boucles des crochets servant au serrage du bas de coque ont une courbure importante de façon à suivre le contour de la chaussure à l'endroit ou ces crochets sont placés. Cependant, étant donné que la boucle est rigide, son rayon de courbure ne peut pas évoluer en fonction du réglage du crochet, alors qu'il peut y avoir une différence importante dans le contour de la chaussure, suivant la position de l'élément d'accroche sur la crémaillère et en fonction du volume du pied et de la jambe de l'utilisateur . De plus, la boucle est souvent standard et elle est utilisée pour toutes les tailles d'un même modèle de chaussure. En d'autres termes, avec une telle chaussure l'enveloppement de la coque par les crochets n'est pas optimisé. D'autre part, au cours de la pratique, une telle chaussure est parfois sujette à des infiltrations d'eau. En effet, pour assurer l'étanchéité, les rabats de la chaussure se prolongent l'un vers l'autre de façon à constituer une zone de recouvrement. Cette zone de recouvrement est d'autant plus grande que l'amplitude de fermeture est importante. D'autre part, le crochet ainsi que la crémaillère ne peuvent pas être fixés directement dans cette zone de recouvrement sous peine de gêner le fonctionnement en empêchant les deux rabats de glisser l'un par rapport à l'autre. Ceci à pour conséquence que les zones de recouvrement des rabats ne sont pas nécessairement en contact l'une contre l'autre et peuvent laisser de l'eau s'écouler et pénétrer à l'intérieur de la chaussure. D'autre part, il est également connu dans l'art antérieur, des dispositifs de fermeture qui sont souples. Par exemple, le document EP 1 142 497 présente une sangle de serrage qui est placée au dessus des deux crochets de serrage bas de jambe. Cette sangle est fixée sur un des côtés de la coque et elle passe dans une boucle fixée sur l'autre coté de la coque, elle est garnie de bandes auto-agrippantes de type Velcro et on la verrouille en appliquant, l'une contre l'autre différentes portions de celle-ci. Cette sangle étant parfaitement souple, elle peut facilement s'adapter au contour de la coque. Cependant, du fait de sa souplesse, un tel dispositif de serrage peut se révéler difficile à manipuler car lorsqu'il n'est pas serré, et notamment lorsque la sangle n'est pas insérée dans la boucle, elle n'a pas de tenue propre. 2 Ainsi, l'utilisateur qui veut serrer la sangle doit d'abord s'enquérir d'en localiser l'extrémité libre. Cette manière de procéder est longue et peu pratique. La présente invention a pour objectif de fournir une chaussure de ski dont les crochets de fermeture permettent de s'affranchir des limitations posées par les dispositifs connus dans l'art antérieur. Notamment, l'invention a pour objectif de fournir une chaussure de ski dont les crochets assurent un enveloppement optimal et dont l'étanchéité est garantie dès que les crochets sont fermés. L'invention a également pour objectif de fournir une chaussure de ski ayant des crochets qui, lorsqu'ils ne sont pas serrés, se maintiennent d'eux même, dans une position qui est proche de la position qu'ils auront lorsqu'ils seront serrés. L'objectif de l'invention est obtenu par la fourniture d'un dispositif d'accroche pour une chaussure comportant: - une platine prévue pour être fixée sur un premier rabat de ladite chaussure ; - un levier, monté pivotant sur ladite platine autour d'un premier axe ; un tirant dont une première extrémité est fixée sur ledit levier de façon à pouvoir pivoter autour d'un deuxième axe ; - une boucle fixée à la deuxième extrémité du tirant grâce à un troisième axe ; ladite boucle comprenant au moins un bras articulé de façon à s'accommoder au contour de ladite chaussure. De préférence, le au moins un bras articulé comprend deux articulations. De préférence, ladite boucle comprend au moins deux bras articulés. De préférence, lesdites articulations comprennent des moyens limiteurs de rotation. De préférence, lesdits moyens limiteurs de rotation limitent la rotation de l'articulation de telle façon que celle-ci ait une amplitude de rotation inférieure à 50 . Dans un mode de réalisation préféré de l'invention lesdits moyens limiteurs de rotation limite la rotation des articulations dans les deux sens et pour cela ils comprennent des moyens limiteurs de flexion et des moyens limiteurs d'extension. Dans un mode de réalisation de l'invention, ledit bras articulé comprend un membre final et un membre intermédiaire, lequel membre intermédiaire comprend un secteur angulaire, et lequel membre final comprend une fenêtre angulaire; lesdits moyens limiteurs de flexion étant constitués par un premier bord de ladite fenêtre angulaire contre lequel ledit secteur vient en butée. Dans un mode de réalisation de l'invention, ledit bras articulé comprend un membre intermédiaire qui comprend un secteur angulaire et un membre final qui comprend une fenêtre angulaire; lesdits moyens limiteurs de flexion étant constitués par un deuxième bord de ladite fenêtre angulaire contre lequel ledit secteur vient en butée L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit à laquelle est annexé le dessin dans lequel: La figure 1 est une vue partielle d'une chaussure de ski selon l'art antérieur. 3 La figure 2 est une vue en perspective d'une chaussure de ski selon l'invention. La figure 3 est une vue de dessus d'un crochet de fermeture d'une chaussure selon l'invention. La figure 4 est une vue de dessous de la boucle seule. Les figures 5, 6 et 7 sont des vues en coupe de la boucle du crochet au niveau d'une articulation. La figure 1 montre en vue de dessus un crochet selon l'art antérieur. Le crochet est fixé par l'intermédiaire d'une platine sur le rabat inférieur. Il comprend une boucle qui vient en prise dans les dents d'une crémaillère, laquelle est en prise sur le rabat supérieur. La boucle comprend deux bras rigides, dont un seulement est visible sur cette figure. Les extrémités de chacun des deux bras sont reliées par un barreau qui est reçue par les dents de la crémaillère. La boucle forme une structure indéformable qui ne peut s'adapter au contour de la chaussure. Le bord libre du rabat supérieur chevauche le bord libre du rabat inférieur. Cependant, du fait de la raideur de la boucle, il n'y a pas nécessairement contact entre les deux bords libres. Il y a, par conséquent, risque d'une infiltration d'eau dans la chaussure par le jour créé par l'absence de contact entre les deux bords libres, comme cela est schématisé par la flèche à la figure 1. La figure 2 montre en vue de perspective une chaussure 1 de ski selon l'invention. Elle est constituée d'un bas de coque 20 et d'un collier 21 réalisé en matière plastique. Le bas de coque 20 comprend une ouverture fermée par deux rabats, le premier rabat 2 et le deuxième rabat 3, qui se chevauchent et qui sont maintenus en place par les crochets 4. Le collier 21 assure l'enveloppement du bas de jambe et comprend deux crochets ainsi qu'une sangle de serrage 17 placée au sommet du collier 21. Dans le mode de réalisation décrit à la figure 2, les quatre crochets sont conformes à l'invention, c'est-à-dire qu'ils comprennent des bras articulés. Il ne s'agit pas d'une caractéristique limitative de l'invention dans la mesure où l'on pourra envisager des chaussures munies de trois ou de deux crochets seulement, ou encore des chaussures dont seulement un, ou deux, ou trois parmi l'ensemble des crochets de la chaussure comprennent des bras articulés. La figure 3 montre en vue de dessus un crochet de fermeture 4 placé sur le bas de la coque. Le premier élément d'accroche constitué par le crochet 4 comprend une platine 5, laquelle est fixée sur le premier rabat 2 par tout moyen de fixation, colle, vis, rivet. Un levier 6 est monté pivotant sur cette platine 5 autour d'un premier axe 7. La première extrémité d'un tirant 8 est montée pivotante sur le levier au moyen d'un deuxième axe 9. Une boucle 10 est articulée à la deuxième extrémité du tirant 8 grâce à un troisième axe 11. Le deuxième élément d'accroche est constitué par une crémaillère 12, laquelle est fixée sur le deuxième rabat 3. En position de fermeture du crochet, c'est-à-dire telle que représentée à la figure 2, l'extrémité libre de la boucle 10 est en prise avec une des dents de la crémaillère 12. 4 La boucle 10 comprend une embase 14 et deux bras articulés 15 issus de cette embase 14. Les deux extrémités des bras articulés 15 sont reliées par un barreau 16, lequel est destiné à venir en prise avec les dents 13 de la crémaillère 12. La figure 4 montre, en vue de dessous, la boucle 10. L'embase 14 est montée pivotante autour du tirant 8 grâce au troisième axe 11. Chacun des deux bras articulés 15 de la boucle comprend deux articulations, la première se fait autour d'un axe intermédiaire 25 et la seconde autour d'un axe final 27. Chacun des deux bras articulés 15 de la boucle comprend deux membres; le membre intermédiaire 22 et le membre final 23. Le membre intermédiaire est articulé sur l'embase 14 au niveau d'une extension 24 faisant saillie depuis celle-ci. L'articulation se fait selon un axe, appelé axe intermédiaire 25, lequel est parallèle aux premier, deuxième, et troisième axe. L'articulation autour de l'axe 27 est réalisée de façon similaire. Grâce à la présence des deux articulations dans le bras articulé 15, celui-ci peut s'accommoder au contour de la chaussure, quel qu'il soit et quel que soit le volume du pied ou de la jambe de l'utilisateur, ainsi qu'aux variations de courbure de la coque. De plus, chacun des bras articulé 15 étant indépendant de l'autre, ils peuvent changer de configuration indépendamment l'un de l'autre et ainsi la boucle peut se déformer en torsion pour s'accommoder mieux encore au contour de la chaussure. On notera que dans certains cas, en fonction du contour particulier de la zone de la coque à envelopper, on pourra envisager de choisir l'axe intermédiaire 25 tel que celui-ci ne soit pas rigoureusement parallèle aux axes précités. Selon un mode de réalisation de l'invention, la fixation du membre intermédiaire 22 sur l'embase 14 est réalisée par un rivet 26, lequel permet une rotation libre entre le membre intermédiaire 22 et l'embase 14. De même, le membre final 23 est articulé sur le membre intermédiaire 22 autour d'un axe final 27 parallèle à l'axe intermédiaire 25 par le biais d'un rivet 26. La description du membre intermédiaire et du membre final qui précède vaut pour les deux bras articulés de la boucle, ceux-ci étant identiques, symétriques l'un par rapport à l'autre selon un plan médian longitudinal de la boucle. Le barreau 16 est fixé entre les deux membres finaux 23. Des moyens limiteurs de rotation sont ménagés au niveau de chacune des deux articulations des bras articulés. Ils se composent de moyens limiteurs de flexion 30 et de moyens limiteurs d'extension 31. Les moyens limiteur de flexion 30 empêchent que la boucle ne se replie sur elle-même vers l'intérieur, c'est-à-dire en direction de la chaussure. Les moyens limiteur d'extension 31 empêchent que la boucle ne se replie sur ellemême vers l'extérieur. Grâce à la présence des moyens limiteurs de flexion et d'extension, on s'assure que la boucle, même lorsque le crochet n'est pas serré, se maintient dans une position qui est proche de celle qu'elle aura lorsque ce dernier sera serré. Les moyens limiteur de flexion 30 et les moyens limiteur d'extension 31 se présentent sous la forme de secteurs angulaire 28 centré sur l'axe de l'articulation 27 et qui sont issus soit du membre intermédiaire 22, soit du membre final 23 ou soit de l'embase 14. Les figures 5, 6 et 7 représentent, en coupe, différentes positions angulaires relatives du membre intermédiaire 22 et du membre final 23 dans leur mouvement de rotation autour 5 de l'axe final 27. Une description similaire pourrait être faite pour l'articulation entre l'embase 14 et le membre intermédiaire 22. Le secteur 28 issu du membre intermédiaire 22 peut se déplacer dans une fenêtre angulaire 29, par exemple un lamage, ménagée dans le membre final 23, entre un premier 10 bord et un deuxième bord de celle-ci. A la figure 5, l'articulation est en position neutre, le secteur 28 se trouve à l'intérieur de la fenêtre 29. A partir de cette position neutre, l'articulation pourra pivoter d'environ 10 dans le sens de la flexion et d'environ 20 dans le sens de l'extension. Au total, l'articulation dispose d'une amplitude de rotation inférieure à 50 , de préférence environ égale à 40 . 15 A la figure 6, en position hyper fléchie le secteur 28 est en butée contre le premier bord de la fenêtre 29, c'est-à-dire le moyen limiteur de flexion 30. Ainsi, l'articulation ne peut se refermer complètement sur elle-même, vers l'intérieur, ce qui rendrait fastidieuse la manipulation du crochet. En effet une boucle repliée sur elle-même ne pourrait se déplier sans l'intervention de l'utilisateur, et de préférence, cette intervention ne pourrait se faire que 20 lorsque ce dernier ne porterait pas de gant. A la figure 7, le secteur 28 est en butée contre le deuxième bord de la fenêtre 29, c'est-à-dire le moyen limiteur d'extension 31. Le membre final 23 ne peut alors aller au-delà de cette position d'hyper extension. Ainsi, on évite que la boucle se retrouve repliée sur elle-même, mais cette fois ci à l'extérieur. 25 Les moyens limiteurs de rotation de l'articulation améliorent l'ergonomie de la manipulation de la boucle enveloppante selon l'invention et ils permettent l'utilisation de celle-ci sans qu'elle ne se mette dans des configurations peu pratiques, comme par exemple, lorsque celle-ci est complètement repliée sur elle-même. Bien entendu, on pourra réaliser les moyens limiteurs de rotation, c'est-à-dire les 30 moyens limiteurs de flexion et/ou les moyens limiteurs d'extension de toute autre manière. La boucle décrite ici comprend deux articulations sur deux bras. Il est bien entendu que l'invention ne se limite pas à cette configuration et on pourra réaliser une boucle qui comprend une, trois, quatre ou plus d'articulations par bras, ainsi qu'une boucle qui ne comporterait qu'un seul bras, ou trois ou plus. 35 L'invention ne se limite pas aux quelques modes de réalisation décrits plus haut à titre d'exemples, et couvre également toute réalisation équivalente. D'autre part, bien qu'on ait décrit ici une chaussure de ski à coque rigide, il ne s'agit du domaine d'application exclusif du dispositif de fermeture selon l'invention. Du fait de sa meilleur adaptation au contour de la chaussure, le dispositif selon l'invention est particulièrement adapté au chaussure ayant une tige plus souple comme par exemple le chaussure de snowboard, ou surf des neiges, de ski de fond, de ski de randonnée, de randonnées pédestre. NOMENCLATURE 1- chaussure 2- premier rabat 3- deuxième rabat 4- crochet 5-platine 6- levier 7- premier axe 8- tirant 9- deuxième axe 10- boucle 11-troisième axe 12- crémaillère 13- dent 14- embase 15- bras 16- barreau 17-sangle bas de jambe 18- premier bord libre 19- deuxième bord libre 20bas de coque 21- collier 22- membre intermédiaire 23- membre final 24-extension 25- axe intermédiaire 26- rivet 27- axe final 28- secteur 29-fenêtre angulaire 30- moyen limiteur de flexion 31- moyen limiteur d'extension
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Dispositif d'accroche pour une chaussure (1) destiné à rapprocher l'un de l'autre un premier rabat (2) et un deuxième rabat (3) de ladite chaussure et comportant: une platine (5) prévue pour être fixée sur ledit premier rabat (2) de ladite chaussure; un levier (6), monté pivotant sur ladite platine (5) autour d'un premier axe (7) ; un tirant (8) dont une première extrémité fixée sur ledit levier (6) de façon à pouvoir pivoter autour d'un deuxième axe (9) ; une boucle (10) fixée à la deuxième extrémité du tirant (8) grâce à un troisième axe (11) et destinée à venir en prise avec une crémaillère (12) fixée sur ledit deuxième rabat (3); ladite boucle comprenant deux bras articulés de façon à s'accommoder au contour de ladite chaussure. Chacun des bras articulés comprend deux articulations lesquelles peuvent être équipées de moyens limiteur de rotation dans deux directions, c'est-à-dire en flexion et en extension de ladite boucle.
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1- Dispositif d'accroche pour une chaussure (1) destiné à rapprocher l'un de l'autre un premier rabat (2) et un deuxième rabat (3) de ladite chaussure et comportant: - une platine (5) prévue pour être fixée sur ledit premier rabat (2) de ladite chaussure; - un levier (6), monté pivotant sur ladite platine (5) autour d'un premier axe (7) ; - un tirant (8) dont une première extrémité fixée sur ledit levier (6) de façon à pouvoir pivoter autour d'un deuxième axe (9) ; une boucle (10) fixée à la deuxième extrémité du tirant (8) grâce à un troisième axe (11) et destinée à venir en prise avec une crémaillère (12) fixée sur ledit deuxième rabat (3); caractérisé en ce que ladite boucle comprend au moins un bras articulé de façon à s'accommoder au contour de ladite chaussure. 2- Dispositif d'accroche selon la 1, caractérisé en ce que le au moins un bras articulé comprend deux articulations. 3- Dispositif d'accroche selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite boucle comprend au moins deux bras articulés. 4- Dispositif d'accroche selon la 3, caractérisé en ce que chacun des au moins deux bras articulés peut changer de configuration indépendamment de l'autre. 5- Dispositif d'accroche selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que 25 lesdites articulations comprennent des moyens limiteurs de rotation. 6- Dispositif d'accroche selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens limiteurs de rotation comprennent des moyens limiteurs de flexion (30). 30 7- Dispositif d'accroche selon la 6, caractérisé en ce que ledit bras articulé comprend un membre intermédiaire (22) et un membre final (23), en ce que le membre intermédiaire (22) comprend un secteur (28), ledit membre final (23) comprend une fenêtre angulaire (29) et en ce que lesdits moyens limiteurs de flexion (30) sont constitués par un premier bord de ladite fenêtre angulaire (29) contre lequel 35 ledit secteur (28) vient en butée. 8- Dispositif d'accroche selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que lesdits moyens limiteurs de rotation comprennent des moyens limiteurs d'extension (31).20 9- Dispositif d'accroche selon la 8, caractérisé en ce que ledit bras articulé comprend un membre intermédiaire (22) et un membre final (23), en ce que le membre intermédiaire (22) comprend un secteur (28), ledit membre final (23) comprend une fenêtre angulaire (29) et en ce que lesdits moyens limiteurs de flexion (30) sont constitués par un deuxième bord de ladite fenêtre angulaire (29) contre lequel ledit secteur (28) vient en butée. 10- Dispositif d'accroche selon l'une des 5 à 9, caractérisé en ce que lesdits moyens limiteurs de rotation limitent la rotation de l'articulation à un mouvement d'amplitude angulaire inférieure à 50 .
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A
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A43
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A43C,A43B
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A43C 11,A43B 5
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A43C 11/14,A43B 5/04
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FR2889356
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A1
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CELLULE MEMOIRE A UN TRANSISTOR A CORPS ISOLE A SENSIBILITE DE LECTURE AMELIOREE
| 20,070,202 |
Domaine de l'invention La présente invention concerne des cellules mémoire de type DRAM à un transistor formé dans un caisson ou corps flot- tant délimité dans le sens de la profondeur par une jonction. Exposé de l'art antérieur La figure 1 est une vue en coupe schématique d'un exemple d'une telle cellule mémoire. Cette cellule comprend un transistor MOS à canal N formé dans une région de corps flottant 1 délimitée latéralement par un anneau isolant 2 et, dans le sens de la profondeur, par une couche 3 de type N formée dans un substrat 4 de type P. Le transistor MOS comprend, de part et d'autre d'une région de grille 6 entourée d'espaceurs 7 et reposant sur un isolant de grille 8, des régions de source et de drain 9 et 10 de type N. Chacune des régions de source et de drain comprend une région plus dopée et plus profonde à l'extérieur de la région définie par les espaceurs 7 et une région moins dopée et moins profonde sous les espaceurs 7. En l'absence d'action spécifique sur la cellule, le corps flottant 1 est à un potentiel donné correspondant à l'équilibre thermodynamique. Il a été montré que l'on pouvait injecter dans ce corps des charges positives ou négatives, mettant la cellule dans l'un ou l'autre de deux états déterminés que l'on appellera 1 et O. En fonction de cette polarisation du substrat, la tension de seuil du transistor se modifie et l'on peut donc distinguer les états 1 et O. En outre, la figure 1 représente un puits conducteur 11 de type N rejoignant la couche enterrée 3 pour permettre de la polariser. Dans la figure, la borne de polarisation est appelée ISO, la couche enterrée 3 pouvant être appelée couche d'isolement. La figure 2 est un tableau illustrant les tensions à appliquer à la cellule dans divers modes de fonctionnement de celle-ci. On a plus particulièrement indiqué les tensions VISO à appliquer sur la couche enterrée 3, VS à appliquer sur la source, VD à appliquer sur le drain, et VG à appliquer sur la grille. Dans la colonne de droite, on a indiqué le courant de conduction du transistor mesuré dans ces divers états, désigné par IS et exprimé en microampères alors que toutes les tensions sont exprimées en volts. Plus particulièrement, on a distingué des états d'écriture d'un 1 (WR1), d'écriture d'un 0 (WRO), de lecture (READ), de maintien ou rétention (HOLD), et d'effacement (ERASE). Les valeurs données dans ce tableau le sont uniquement à titre d'exemple et correspondent à une technologie parti-culière. On retiendra essentiellement les valeurs relatives des diverses tensions et leurs polarités. L'exemple donné correspond à une technologie dans laquelle la dimension minimum possible d'un motif est de l'ordre de 0,12 pm, dans laquelle on a choisi une longueur de grille de l'ordre de 0,30 pm et une profondeur des régions d'isolement STI 2 de l'ordre de 0,35 pm ainsi qu'une épaisseur d'oxyde de grille de l'ordre de 6 nm. Ainsi, les principaux états de la cellule sont les suivants. - Ecriture d'un 1 (WR1). Le transistor MOS est mis dans un état de conduction relativement fort (courant de l'ordre de 20 pA). Cet état peut n'être établi que pendant une très brève durée, par exemple de l'ordre de quelques nanosecondes. A la fin de cet état, quand toutes les tensions appliquées sont ramenées à zéro, sauf la tension de couche enterrée qui est maintenue de préférence à une valeur faiblement positive par exemple 0,4 volt, la cellule mémoire est dans l'état illustré en figure 3A, à savoir que des charges positives se sont accumulées dans le corps flottant. Une fois la cellule mémoire à l'état d'équilibre thermodynamique, ces charges tendent, comme cela est illustré, à rétrécir les zones de charge d'espace. Le transistor a alors une tension de seuil faible, c'est-à-dire que, si l'on se met dans un état de lecture dans lequel le transistor est faiblement polarisé à l'état passant, on observera pour une tension de grille donnée un premier courant (16 pA dans l'exemple illustré). - Ecriture d'un 0 (WRO). Le transistor est bloqué, sa grille étant mise à un potentiel négatif, et sa source (ou son drain) est également mis à un potentiel négatif, d'où il résulte que les charges positives éventuellement présentes dans le substrat sont éliminées et que des charges négatives sont injectées par suite de la mise à l'état passant de la diode corps-source ou corps-drain. A la fin de cet état, de la façon illustrée en figure 3B, les zones de charge d'espace ont tendance à s'élargir et ceci entraîne que la tension de seuil du transistor augmente. Ainsi, si l'on se met dans des conditions de lecture dans lesquelles le transistor est faiblement polarisé à l'état passant, on obtient pour une même tension de grille de 1,2 V que celle considérée dans le cas précédent, un courant plus faible que le courant à l'état 1 (3 pA au lieu de 16 pA dans l'exemple illustré). - Lecture (READ). Le transistor MOS est mis dans un état faible-ment passant, le drain étant par exemple seulement à une tension de l'ordre de 0,4 V pour limiter les injections susceptibles de déprogrammer le transistor. Le courant traversant le transistor MOS est mesuré ou, de préférence, comparé à une valeur de référence comprise entre les valeurs de courant correspondant aux états 1 et O. - Maintien (HOLD). Aucune tension n'est appliquée au transistor. La tension appliquée à la couche enterrée 3 est de préférence maintenue légèrement positive pour mieux bloquer la jonction entre le corps isolé et cette couche enterrée dans le cas où le transistor est programmé à l'état 1. - Effacement (ERASE). La jonction source/corps (ou drain/corps) est polarisée dans le sens passant ce qui permet l'évacuation des charges positives. La couche enterrée 3 reste faiblement polarisée positivement. Ainsi, comme on l'a exposé précédemment, l'effet mémoire d'une cellule selon la présente invention se caractérise par une différence entre un courant à l'état 1 et un courant à l'état 0 pour une polarisation drainsource donnée et pour une tension de grille donnée. De façon générale, pendant la phase de lecture, on compare le courant détecté correspondant à un état 1 (I1) ou à un état 0 (IO) à un courant de référence IrefÉ Le courant de référence Iref est généralement choisi égal à la moyenne (I1+10)/2 de I1 et 10. Toutefois, étant donné qu'il y a une certaine dispersion d'une cellule à l'autre sur les valeurs de I1 et IO en fonction de la technologie et que, de plus, les valeurs I1 et IO sont susceptibles de varier, notamment en fonction de la durée d'utilisation des cellules, la lecture risque d'être entachée d'erreur. Résumé de l'invention Un objet de la présente invention est d'améliorer la sensibilité en lecture. Pour atteindre cet objet, la présente invention prévoit une cellule mémoire à un transistor MOS formé dans une région de corps flottant isolée sur sa face inférieure par une jonction, dans laquelle une région du même type de conductivité que la région de corps flottant mais plus fortement dopée que celle-ci est disposée sous la région de drain du transistor MOS. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la région de drain comprend une région de contact de drain et une région d'extension de drain plus faiblement dopée du côté de la grille, et dans laquelle la région du même type de conductivité que la région de corps flottant s'étend sous la région de contact de drain et de façon adjacente à celle- ci. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la région de corps flottant (1) a un niveau de dopage de l'ordre de 1017 at./cm3, et la région du même type de conductivité que la région de corps flottant est une région enterrée ayant un dopage moyen de l'ordre de 5.1017 à 1019 at. /cm3. La présente invention prévoit aussi un procédé de fabrication d'une cellule telle que susmentionnée dans lequel ladite région du même type de conductivité que la région de corps flottant résulte d'une implantation oblique réalisée après formation de la grille du transistor MOS, l'orientation de la tranche par rapport à la direction d'implantation étant choisie pour que la grille masque sensiblement l'implantation côté source. La présente invention vise aussi un circuit intégré comprenant au moins une cellule mémoire telle que susmentionnée. 20 Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: la figure 1 représente une cellule mémoire à un transistor sur caisson flottant; la figure 2 est un tableau illustrant des exemples de tensions appliquées à la cellule de la figure 1 dans différents états; la figure 3A représente la structure de la figure 1 dans l'état de maintien après écriture d'un état 1; la figure 3B représente la structure de la figure 1 dans l'état de maintien après écriture d'un état 0; les figures 4A et 4B représentent deux ensembles distincts de courants à l'état 1 et à l'état 0; la figure 5 est une vue en coupe schématique d'une cellule mémoire selon un mode de réalisation de la présente 5 invention; et la figure 6 représente un exemple d'une étape de fabrication de la cellule mémoire selon la présente invention. Comme cela est habituel dans la représentation des circuits intégrés, les diverses vues en coupe ne sont pas tracées à l'échelle. Description détaillée Des études statistiques effectuées sur des modèles de cellules montrent que le risque d'erreur de lecture (confusion d'un 1 et d'un 0 ou non détection d'un 1 ou d'un 0) diminue, pour une différence I1-10 donnée, avec la valeur moyenne de I1+10, c'est-à-dire avec la valeur de IrefÉ Ainsi, le risque d'erreur de lecture est plus faible dans le cas de la figure 4B que dans le cas de la figure 4A. Les inventeurs ont donc recherché à réaliser une cellule mémoire à un transistor à région de corps flottant dans laquelle l'écart I1-10 est sensiblement non modifié par rapport à une cellule classique telle que celle de la figure 1 mais dans laquelle les valeurs de I1 et IO sont réduites. Les inventeurs ont montré que ce résultat était obtenu si le dopage de la région de corps flottant 1 sous la région de drain était augmenté. Ainsi, les inventeurs proposent, comme cela est représenté en figure 5, de réaliser sous la région de drain 10 une région 41 de type P plus fortement dopée que le reste de la région de corps flottant. L'expérience a montré que ceci donnait des résultats satisfaisants, les courants de lecture à l'état 0 et à l'état 1 étant tous les deux réduits de quelques microampères. Une explication de ce résultat est que, du fait du dopage plus élevé de la région de type P sous le drain, la zone de charge d'espace (non représentée) s'étend davantage dans la région de drain de type N. Ceci entraîne que la largeur de canal effective entre source et drain augmente et donc que, pour une tension de grille donnée, le courant de lecture diminue. De plus, on notera que la représentation de la région plus fortement dopée 41 est purement illustrative, l'étendue de cette zone et sa remontée vers la région d'extension de drain dépendant des conditions d'implantation et de recuit. En figure 5, on a utilisé les mêmes références qu'en figure 4. Toutefois, dans la région de source 9, on a distingué une région de contact de source 9-1 et une région d'extension de source 9-2, plus faiblement dopée, sous l'espaceur 7. De même, dans la région de drain 10, on a distingué une région de contact de drain 10-1 et une région d'extension de drain 10- 2, plus faiblement dopée, sous l'espaceur 7. La région 41 est de préférence située sous la région de contact de drain 10-1 et est adjacente à celle-ci, sans remonter dans la région de canal sous la grille 6. L'homme de l'art saura sans difficulté fabriquer une structure du type de celle de la figure 5. Par exemple, la région 41 pourrait être formée après réalisation de la grille et avant (ou après) réalisation des espaceurs en masquant une moitié de la structure par un masque s'arrêtant sur la grille et en réalisant une implantation d'ions dopants de type P, par exemple du bore. Dans le cas où la région de corps flottant 1 a un niveau de dopage de l'ordre de 1017 at./cm3, la région 41 sera une région enterrée ayant un dopage moyen de l'ordre de 5.1017 à 1019 at./cm3. Un autre procédé de réalisation de la région 41 est illustré en figure 6. On part d'un substrat 4 de type P dans lequel on a défini une région active par des tranchées peu profondes 2 remplies d'un isolant. On considère une étape à laquelle on a formé la grille 6 sur son isolant de grille 8 et où on a réalisé des régions 42 et 43 qui correspondront aux régions d'extension de source et de drain. On procède alors à une implantation oblique d'atomes de bore avec une énergie d'implantation choisie pour que la région implantée se situe nettement sous les régions 42 et 43. Du côté drain, on obtient une région 45 qui s'étend largement autour du drain, et qui demeurera autour du drain même une fois que les régions de drain plus fortement dopées seront implantées après réalisation des espaceurs. Du côté source, l'implantation oblique est majoritairement masquée par la grille 6. Eventuellement, une petite zone désignée par la référence 46 sera implantée à gauche sur la figure. Toutefois, cette implantation est peu gênante d'autant plus qu'elle sera partiellement gommée par l'implantation à forte dose de type N réalisée par la suite pour former la région de contact de source. La présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. Notamment, les divers matériaux utilisés et les dimensions indiquées pourront être modifiés selon la technologie utilisée, du moment que les fonctions décrites sont atteintes
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L'invention concerne une cellule mémoire à un transistor MOS formé dans une région de corps flottant (1) isolée sur sa face inférieure par une jonction. Une région (41) du même type de conductivité que la région de corps flottant mais plus fortement dopée que celle-ci est disposée sous la région de drain (10) du transistor MOS.
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1. Cellule mémoire à un transistor MOS formé dans une région de corps flottant (1) isolée sur sa face inférieure par une jonction, caractérisée en ce qu'une région (41; 45) du même type de conductivité que la région de corps flottant mais plus fortement dopée que celle-ci est disposée sous la région de drain (10) du transistor MOS. 2. Cellule mémoire selon la 1, dans laquelle la région de drain comprend une région de contact de drain et une région d'extension de drain plus faiblement dopée du côté de la grille, et dans laquelle ladite région (41) du même type de conductivité que la région de corps flottant s'étend sous la région de contact de drain et de façon adjacente à celle-ci. 3. Cellule mémoire selon la 1, dans laquelle la région de corps flottant (1) a un niveau de dopage de l'ordre de 1017 at./cm3, et la région (41; 45) du même type de conductivité que la région de corps flottant est une région enterrée ayant un dopage moyen de l'ordre de 5. 1017 à 1019 at./cm3. 4. Procédé de fabrication d'une cellule selon la 1, dans lequel ladite région (45) du même type de conductivité que la région de corps flottant résulte d'une implantation oblique réalisée après formation de la grille (6) du transistor MOS, l'orientation de la tranche par rapport à la direction d'implantation étant choisie pour que la grille masque sensiblement l'implantation côté source. 5. Circuit intégré comprenant au moins une cellule mémoire selon la 1.
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H
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H01
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H01L 21
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H01L 21/8242
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FR2888375
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A1
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PROCEDE D'OBTENTION D'UNE CARTE DE SAILLANCE A PARTIR D'UNE PLURALITE DE CARTES DE SAILLANCES ETABLIES A PARTIR DE GRANDEURS VISUELLES DIFFERENTES
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Procédé d'obtention d'une carte de saillance à partir d'une pluralité de cartes de saillances établies à partir de grandeurs visuelles L'invention concerne un . L'humain possède une attention visuelle sélective signifiant que notre système visuel répond de façon privilégiée à un certain nombre de signaux 10 provenant des objets, des événements de notre environnement. Le signal attirant notre attention le plus évidement et le plus intuitif est certainement l'apparition soudaine d'un objet dans une scène. Enfin, différentes études cherchent à estimer, à partir de points de fixation réels les similarités des caractéristiques visuelles attirant notre regard. D'une façon générale ces études concernent la mesure de différentes grandeurs telles que la variance normalisée par la luminosité moyenne de l'image, l'entropie et la corrélation entre le point de fixation mesuré et son voisinage. Les principales conclusions sont les suivantes: les mesures de contraste des régions fixées sont plus élevées que celles de régions prises au hasard. En d'autres termes, le contraste d'une zone quel qu'il soit (de luminance, de couleur, de mouvement, de texture...) attire notre attention même lorsque cette zone n'a rien avoir avec la tâche que l'observateur doit accomplir. à partir des mesures de corrélation, ces études montrent également que les régions fixées diffèrent de leur voisinage. La détection des points de saillance dans une image permet l'amélioration ultérieure de procédés de codage, d'indexation. L'obtention de cartes de saillance permettant d'obtenir une liste des points saillants d'une image est décrite dans la demande de brevet Européenne publiée sous le numéro EP1544792 déposée au nom de la société Thomson Licensing SA le 18 décembre 2003. L'obtention de cartes de saillance est relative à différentes grandeurs visuelles. Une carte de saillance pouvant être relative aux composantes chromatiques, une carte par composante chromatique, ou alors relative aux composantes achromatique. Cependant une fois les différentes cartes de saillance obtenue, leur fusion peut engendrer des résultats non souhaités. Une méthode de fusion classique consiste à normaliser les différentes cartes de saillance de façon à obtenir la même dynamique. La normalisation d'une carte C, notée N(C), utilise le maximum global déterminé sur la carte C. La carte de saillance finale S est alors simplement obtenue par la relation suivante: CS(s) = N(N(CSA(s)) + N(CScri(s)) + N(CScr2(s))) avec CSA(s) représentant la carte de saillance de la composante achromatique, CScri(s) représentant la carte de saillance de la première composante chromatique et CScr2(s) représentant la carte de saillance de la seconde composante chromatique. Un avantage de cette méthode est sa simplicité. Par contre, elle présente différents inconvénients: - cette méthode ne fait pas la distinction entre une carte de saillance présentant une distribution quasi uniforme et une carte de saillance présentant un ou plusieurs pics de saillance; - lorsque plusieurs pics de saillance sont présents dans une carte de saillance, ce type de fusion favorise clairement le pic de saillance le plus élevé ; cette méthode est très sensible au bruit impulsionnel, - il n'y a aucune interaction entre cartes. L'invention propose donc de remédier à au moins un des inconvénients précités. A cet effet, l'invention propose un procédé d'obtention d'une carte de saillance à partir d'une pluralité de cartes de saillances établies à partir de grandeurs visuelles différentes. Selon l'invention le procédé comprend - une étape de normalisation desdites cartes de saillance basée sur le maximum théorique de chaque grandeur visuelle, - une étape de compétition intra carte sélectionnant les principales zones de saillance dans chaque carte de saillance, - une étape de compétition inter carte basée sur la somme des compétitions intra carte avec un terme de redondance inter carte fonction du produit des compétitions intra carte et de la probabilité d'apparition d'un site sur lesdites cartes de saillance. Un tel procédé de fusion de cartes de saillance met en place deux procédés de compétition: - une compétition intra-carte permettant d'identifier les zones les plus pertinentes de la carte; - une compétition inter-cartes tirant profit de la redondance et de la complémentarité des différentes cartes. L'utilisation de la redondance inter-cartes permet de renforcer la saillance de certaines zones lorsque celles-ci génèrent de la saillance dans plusieurs dimensions. Par contre, lorsqu'une zone ne génère de la saillance que dans une seule dimension visuelle, il est nécessaire d'utiliser la complémentarité inter-cartes. Selon un mode de réalisation préféré, lors de l'étape de normalisation, on normalise les sites desdites cartes de saillance par rapport au maximum théorique de la valeur de la grandeur visuelle, - on quantifie lesdites cartes linéairement en utilisant un nombre de niveaux prédéterminés. Selon un mode de réalisation préféré, lors de l'étape de compétition intra carte, - on définit une liste préliminaire des sites dits saillants comprenant des sites dont la valeur de la grandeur visuelle est élevée, on parcourt la liste préliminaire des sites dits saillants dans l'ordre décroissant desdites valeurs et on inhibe les autres sites dits saillants présents dans une zone circulaire centrée autour du site dit saillant et d'un rayon prédéterminé, - on établit une liste des sites saillants comprenant les sites non inhibés dont le ratio avec la valeur du site de valeur immédiatement supérieur est supérieur à un seuil prédéterminé. Selon un mode de réalisation préféré, les grandeurs visuelles sont relatives aux composantes chromatiques et achromatique. Selon un mode de réalisation préféré, on effectue une fusion des cartes de saillance relatives aux composantes chromatiques puis on effectue une fusion de la carte de saillance obtenue avec la carte de saillance relative à la composante achromatique. L'invention sera mieux comprise et illustrée au moyen d'exemples de modes de réalisation et de mise en oeuvre avantageux, nullement limitatifs, en référence à l'unique figure annexée représentant un exemple de recherche des maximum locaux sur la composante A non modifiée. Le mode de réalisation présenté ci-dessous propose une fusion cohérente pour deux cartes, notées CSCr1 et CSCr2 issues d'une composante Cr1 et Cr2. La généralisation à n cartes de saillance est facilement envisageable. Le procédé de fusion comprend une étape préalable de normalisation dynamique. Contrairement aux normalisations connues qui utilisent une normalisation à partir du maximum global de chaque carte, la normalisation utilisée dans le procédé de fusion se base sur le maximum théorique de chaque dimension visuelle. Ces maximums sont déterminés expérimentalement en utilisant des tests particuliers. Par exemple, pour la composante Cri, une image à luminance uniforme mais présentant un motif rouge saturé génère une dynamique proche de la dynamique maximale de l'axe visuel Cri. La répétition de ce type d'expérimentation permet de définir les maximum théoriques des composantes A, Cri, Cr2. Les deux cartes CSCr' et CSCr2 sont donc normalisées et quantifiées linéairement sur L niveaux. Après normalisation et quantification, elles sont respectivement notées CSNQ et CSNQ. Suite à l'étape de normalisation, le procédé comprend une étape de compétition intra-carte. Cette compétition intra-carte modifie la valeur de chaque site s des cartes CSNQ et CSNQ en fonction du maximum local le plus proche. Ce type de compétition est donné par la relation suivante: CScrl s IntraMapCr'(s)= NQ ( ) Plus Pr ocheMaxcri (s) CS Cr2 s IntraMapCr2(s)= NQ ( ) Plus Pr ocheMaxcr2 (s) La fonction PlusprocheMaxcri (respectivement PlusprocheMaxcr2) retourne la valeur du maximum local de la composante Cri (respectivement Cr2) le plus proche du site s. Cette valeur est extraite de la liste L1 (respectivement L2) de taille K1 (respectivement K2) valeurs. La taille des listes est déterminée de façon à avoir un rapport entre le maximum local n et le maximum local n+1 supérieur à un seuil, fixé arbitrairement à 1.3. Ceci permet de prendre uniquement en compte les principales zones de saillance. Le maximum local n+1 est déterminé en inhibant une zone circulaire centrée autour du maximum local n et d'un rayon de deux degrés visuel comme représenté en figure 1. La taille du cercle est proportionnelle à la distance de visualisation. Suite à l'étape de compétition intra carte, une compétition inter-cartes est appliquée. Cette compétition inter-cartes tire profit de la redondance et de la complémentarité des différentes cartes. Le terme Intermap est donné par la relation suivante: redondance(s) = int raMap cri (s) x int raMap cr2 (s) 3Log(L) Log H(CSNQ (s), CSNQ (s)) N Intermap(s) = complementarite(s) + redondance(s) Le terme complementarité(s) s'obtient en sommant les résultats de la compétition intra-carte: complementarite(s) = int raMap cri (s) + int raMap cr2 (s) La redondance inter-cartes est traitée à partir d'une analyse conjointe des distributions des cartes à fusionner. N représente le nombre de sites des cartes considérées. Le facteur Log H(CSQ (s),CSrQ (s)) déduit de l'histogramme conjoint 3Log(L) des cartes CSNQ et CSNQ modifie la valeur du site s considéré en fonction de sa probabilité d'apparition. La quantité d'information portée par un site s est inversement proportionnelle à sa probabilité d'apparition. Par conséquent, le facteur ci-dessus augmente la valeur d'un site s lorsque sa probabilité d'apparition est faible. Réciproquement, la valeur du site s est diminuée lorsque sa probabilité d'apparition est forte. La fusion des cartes CSCr' et CSCr2 est donnée par le terme intermap(s). Lorsque les grandeurs visuelles Cri et Cr2 représentent les composantes chromatiques, une troisième carte de saillance relative à une 25 composante achromatique peut également être introduite. On introduit alors une approche hiérarchique pour réaliser la fusion des trois carte de saillance. On obtient ainsi la carte de saillance en fusionnant dans un premier temps les deux cartes de saillance relatives aux composantes achromatiques puis on effectue une fusion entre cette carte de saillance chromatique 30 obtenue et la carte de saillance achromatique. N Une telle approche hiérarchique peut également être appliquée en fusionnant avec les cartes de saillance spatiales, une carte de saillance temporelle. On fusionne alors les cartes de saillance chromatiques et achromatiques selon l'approche hiérarchique mentionnée ci-dessus. Puis on effectue encore une fusion hiérarchique de cette carte de saillance spatiale avec la carte de saillance temporelle
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L'invention concerne un procédé d'obtention d'une carte de saillance à partir d'une pluralité de cartes de saillances établies à partir de grandeurs visuelles différentes, comprenant- une étape de normalisation desdites cartes de saillance basée sur le maximum théorique de chaque grandeur visuelle,- une étape de compétition intra carte sélectionnant les principales zones de saillance dans chaque carte de saillance,- une étape de compétition inter-carte basée sur la somme des compétitions intra carte avec un terme de redondance inter carte fonction du produit des compétitions intra carte et de la probabilité d'apparition d'un site sur lesdites cartes de saillance.
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Revendications 1. Procédé d'obtention d'une carte de saillance à partir d'une pluralité de cartes de saillances établies à partir de grandeurs visuelles différentes, caractérisé en ce qu'il comprend - une étape de normalisation desdites cartes de saillance basée sur le maximum théorique de chaque grandeur visuelle, - une étape de compétition intra carte sélectionnant les principales zones de saillance dans chaque carte de saillance, - une étape de compétition inter carte basée sur la somme des compétitions intra carte avec un terme de redondance inter carte fonction du produit des compétitions intra carte et de la probabilité d'apparition d'un site sur lesdites cartes de saillance. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que lors de l'étape de normalisation, - on normalise les sites desdites cartes de saillance par rapport au maximum théorique de la valeur de la grandeur visuelle, on quantifie lesdites cartes linéairement en utilisant un nombre de niveaux prédéterminés. 3. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que lors de l'étape de compétition intra carte, - on définit une liste préliminaire des sites dits saillants comprenant des sites dont la valeur de la grandeur visuelle est élevée, - on parcourt la liste préliminaire des sites dits saillants dans l'ordre décroissant desdites valeurs et on inhibe les autres sites dits saillants présents dans une zone circulaire centrée autour du site dit saillant et d'un rayon prédéterminé, - on établit une liste des sites saillants comprenant les sites non inhibés dont le ratio avec la valeur du site de valeur immédiatement supérieur est supérieur à un seuil prédéterminé. 4. Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les grandeurs visuelles sont relatives aux composantes chromatiques et achromatique. 5. Procédé selon la 4 caractérisé en ce que l'on effectue une fusion des cartes de saillance relatives aux composantes chromatiques puis on effectue une fusion de la carte de saillance obtenue avec la carte de saillance relative à la composante achromatique.
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G,H
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G06,H04
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G06T,G06F,G06K,H04N
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G06T 7,G06F 17,G06K 9,H04N 9
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G06T 7/00,G06F 17/30,G06K 9/46,H04N 9/74
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FR2897733
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A1
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PROCEDE DE DISCRIMINATION ET D'ATTENUATION FIABILISEES DES ECHOS D'UN SIGNAL NUMERIQUE DANS UN DECODEUR ET DISPOSITIF CORRESPONDANT
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L'invention concerne un procédé et un dispositif de discrimination et d'atténuation fiabilisées des échos d'un signal numérique dans un décodeur et un dispositif correspondant. Pour le transport des signaux audionumériques sur les réseaux de transmission, qu'il s'agisse de réseaux fixes, mobiles ou de diffusion ou pour le stockage des signaux, on fait appel à des processus de compression mettant en oeuvre des systèmes de codage du type codage temporel éventuellement prédictif ou codage par transformation, dit codage par transformée. Le procédé et le dispositif, objets de l'invention, ont comme domaine d'application la compression des signaux sonores, en particulier les signaux audionumériques codés dont les trames sont le siège de transitions d'attaques sonores et/ou de déclins engendrées par des instruments de musique, des signaux vocaux comportant des syllabes plosives, et, en particulier, aux dispositifs décodeurs multicouches incluant des décodeurs dans le domaine temporel (prédictifs ou autres) et des décodeurs par transformée fréquentielle inverse. La figure 1 représente à titre illustratif, un schéma de principe du 25 codage et du décodage, d'un signal audio numérique par transformée et addition/recouvrement selon l'art antérieur. Pour une description plus détaillée des processus de codage et du décodage précité, on pourra par exemple se reporter à l'introduction à la description de la demande de brevet français 05 07471 déposée le 30 12 juillet 2005 par la demanderesse. Certains sons musicaux, tels que les percussions et certaines séquences de parole comme les syllabes plosives, sont caractérisés par des attaques extrêmement brusques qui se traduisent par des transitions très rapides et une variation très forte de la dynamique du signal échantillonné en l'espace de quelques échantillons (à partir de l'échantillon 410 de la figure 1). La découpe en blocs successifs d'échantillons opérée par le codage par transformée est totalement indépendante du signal sonore et les transitions apparaissent donc en un point quelconque de la fenêtre d'analyse. Or en codage par transformée, le bruit est réparti temporellement de façon uniforme sur toute la durée du bloc d'échantillons de longueur 2L. Ceci se traduit par l'apparition de pré-échos antérieurement à la transition et de post-échos postérieurement à la transition. Le niveau de bruit est inférieur à celui du signal pour les échantillons de forte énergie, suivant immédiatement la transition, mais il est supérieur à celui du signal pour les échantillons d'énergie plus faible, notamment sur la partie précédant la transition (échantillons 160 - 410 de la figure 1). Pour la partie précitée, le rapport signal à bruit est largement négatif et la dégradation résultante, désignée pré-échos, peut apparaître très gênante. On peut observer sur la figure 1 que le pré-écho affecte la trame précédant la transition ainsi que la trame où se produit la transition. En effet, l'oreille humaine effectue un pré-masquage assez limité, de l'ordre de quelques millisecondes, avant la transmission physiologique de l'attaque. Le bruit produit, ou pré-écho, est audible lorsque la durée du pré- écho est supérieure à la durée du pré-masquage. L'oreille humaine effectue également un post-masquage d'une durée plus longue, de 5 à 60 millisecondes, lors du passage de séquences de forte énergie à des séquences de faible énergie. Le taux ou niveau de gêne acceptable pour les post-échos est donc plus important que pour les pré-échos. Le phénomène des pré-échos, plus critique, est d'autant plus gênant que la longueur des blocs en nombre d'échantillons est importante. Or, en codage par transformée, il est nécessaire d'avoir une résolution fidèle des zones fréquentielles les plus significatives. A fréquence d'échantillonnage fixée et à débit fixé, si on augmente le nombre de points de la fenêtre on disposera de plus de bits pour coder les raies fréquentielles jugées utiles par le modèle psycho acoustique, d'où l'avantage d'utiliser des blocs de grande longueur. Lorsqu'un processus de codage, l'AAC (Advanced Audio Coding) par exemple, est mis en oeuvre, une fenêtre de grande longueur contient un nombre fixe d'échantillons, 2048, soit sur une durée de 64 ms à une fréquence d'échantillonnage de 32 kHz. Les codeurs utilisés pour les applications conversationnelles utilisent souvent une fenêtre de durée 40 ms à 16 kHz et une durée de renouvellement de trame de 20 ms. Dans le but de réduire l'effet gênant précité du phénomène des pré-échos, et dans une moindre mesure des post-échos, différentes solutions ont jusqu'ici été proposées. Une première solution consiste à appliquer un filtrage. Dans la zone précédant la transmission due à l'attaque, le signal reconstitué est en fait constitué du signal original et du bruit de quantification superposé au signal. Une technique de filtrage correspondante a été décrite dans l'article intitulé High Quality Audio Transform Coding at 64 kbits, IEEE Trans on Communications Vol 42 No. 11, November 1994, publié par Y. Mahieux et J. P. Petit, La mise en oeuvre d'un tel filtrage nécessite la connaissance de paramètres dont certains sont estimés au décodeur à partir des échantillons bruités. Par contre, des informations telles que l'énergie du signal d'origine ne peuvent être connues qu'au codeur et doivent par conséquent être transmises. Lorsque le bloc reçu contient une variation brusque de dynamique, le traitement de filtrage lui est appliqué. Le processus de filtrage précité ne permet pas de retrouver le signal d'origine, mais procure une forte réduction des pré-échos. Il nécessite toutefois de transmettre les paramètres auxiliaires supplémentaires au décodeur. Une deuxième solution consiste à réduire les pré-échos par une commutation dynamique des fenêtres. Une telle technique a été décrite par le brevet US 5214742 délivré à B. Edler. Cette solution a fait l'objet d'applications dans différentes solutions de codage audio selon des normes internationales. Selon cette solution, en raison du fait que la résolution temporelle et fréquentielle des signaux dépendent fortement de la longueur de la fenêtre de codage, les codeurs fréquentiels commutent entre des fenêtres longues (de 2048 échantillons par exemple), pour les signaux stationnaires, et des fenêtres courtes (256 échantillons par exemple) pour des signaux à grande variation de dynamique ou transitoires. Cette adaptation est exécutée dans le module AAC, la décision étant prise trame par trame au codeur. Un des inconvénients de cette deuxième solution est qu'elle induit un retard supplémentaire de l'ordre de N/2 échantillons en raison du fait que si une transition commence dans la fenêtre suivante il faut être en mesure de préparer la transition et de commuter sur une fenêtre de transition permettant de conserver la reconstruction parfaite. La réduction des échos peut toutefois être facilitée dans les codeurs hiérarchiques lorsque le décodeur est constitué de plusieurs étages de décodage temporel éventuellement prédictif et de décodage par transformée. Dans ce cas, les étages de décodage temporel peuvent être utilisés pour la détection de l'écho. Un exemple de décodage de ce type est décrit par la demande de brevet US 2003/0154074 de K. Kikuiri et al. Le mode opératoire connu de l'état de l'art décrit par la demande de brevet précitée consiste à effectuer une détection des pré-échos exclusivement à partir du signal du coeur de base CELP décodé, pour Code Excited Linear Prediction en anglais. Un tel mode opératoire ne permet pas d'assurer, pour cette raison, un traitement de réduction des pré-échos à partir des informations conjointes et en synchronisme des trames reconstruites du décodeur temporel et du décodeur par transformée. La demande de brevet français 05 07471 précitée permet de discriminer la présence des échos et d'atténuer les échos d'un signal audionumérique engendré par codage hiérarchique multicouches à partir d'un codage par transformée, générateur d'échos, et d'un codage temporel, non générateur d'échos. Dans cette demande de brevet, au décodage et pour chaque trame courante du signal audionumérique, on compare, en temps réel, la valeur du rapport de l'amplitude du signal issu d'un décodage générateur d'échos à l'amplitude du signal issu d'un décodage non générateur d'échos à une valeur de seuil. Si la valeur de ce rapport est supérieure ou égale à cette valeur de seuil, on conclut à l'existence d'un écho issu du codage par transformée dans la trame courante. Sinon, la valeur de ce rapport étant inférieure à cette valeur de seuil, on conclut à la non existence d'un écho issu du codage par transformée dans cette trame courante. Cette façon de procéder est décrite par la figure 2a et la figure 2b correspondant aux figures 3a et 3b de la demande de brevet précitée. Dans la suite de l'introduction à la description de la présente demande de brevet, les numéros de figures entre parenthèse désignent les numéros de figure de la demande de brevet français 05 07471 introduite dans la présente demande à titre de référence. La figure 2a décrit un décodeur hiérarchique comportant une pluralité de décodeurs non générateurs d'écho, dénommés "Décodage prédictif couche i", et une pluralité de décodeurs par transformée dénommés "Décodage transformé couche j". La figure 2b (figure 3b) décrit le dispositif 1 de discrimination des échos avec comme entrée le signal décodé issu du décodeur temporel et celui issu du décodeur par transformée. La sortie du dispositif des échos commande le dispositif 2 d'atténuation des échos par atténuation du signal décodé en sortie de l'addition/recouvrement. La figure 2c (figure 3c) indique comment calculer les enveloppes temporelles des signaux issus respectivement du décodeur temporel et du décodeur par transformée ainsi que le drapeau de présence de l'écho. La figure 2d (figure 3e) montre comment est effectuée l'atténuation des échos sur la durée de présence de l'écho par multiplication du signal en sortie de l'addition/recouvrement par un gain g(k) égal au rapport de l'enveloppe du signal temporel à celui du signal décodé par transformée. g(k) = Min(Envp; (k) / EnvIi (k), 1) Sur cette figure, lorsque la valeur de POS est nulle le traitement de pré-écho est effectué sur toute la trame. La figure 2e (figure 11) décrit le principe de la discrimination des échos dans un système multicouches où la discrimination des échos et leur atténuation est effectuée non limitativement dans deux sous-bandes de fréquences. Dans cet exemple, les filtrages des signaux sont effectués soit par filtrage temporel sur le signal temporel xpi(n), soit par filtrage dans le domaine fréquentiel MDCT pour Modified Discrete Cosine Transform en anglais, effectué par transformation du signal temporel en coefficients MDCT, puis manipulation des coefficients MDCT (mise à zéro de coefficients MDCT, addition, remplacement,...) et enfin transformée MDCT inverse suivie de l'addition recouvrement pour chacune des sous-bandes. Le procédé et le dispositif décrits par la demande de brevet français précitée 05 07471 apporte une solution aux inconvénients de l'art antérieur qui ont été mentionnés précédemment. Dans la solution décrite dans la demande de brevet français 05 07471, pour remédier au déclenchement erroné du dispositif d'atténuation des échos, il est fait appel à une procédure de prévision du déclenchement du dispositif d'atténuation des échos au codeur. Plus précisément, comme on dispose au codeur du signal à coder par transformée, on effectue la discrimination des échos sur le signal non quantifié au codeur, et, le codeur n'étant pas sujet aux pré-échos, on est assuré que les déclenchements, s'il y en a, sont erronés. L'écho est détecté au codeur, et s'il y a une détection anormale, alors on transmet dans la trame un drapeau afin d'inhiber l'atténuation de l'écho au décodeur. La présente invention a pour objet d'éviter les cas de déclenchement erroné du dispositif d'atténuation des échos, en l'absence, d'une part, de transmission d'une information auxiliaire spécifique venant du codeur, et, d'autre part, d'introduction de complexité supplémentaire à l'encodage. Un autre objet de la présente invention est en outre, en cas de non transmission de l'information de fausse alarme du codeur, de permettre l'inhibition de l'atténuation des échos en synchronisme avec l'apparition de l'attaque, ce qui ne peut être effectué dans les dispositifs de l'art antérieur, car le codeur temporel ne réagit généralement pas instantanément à l'attaque. Un autre objet de la présente invention, est, en outre, d'éviter le déclenchement erroné du dispositif d'atténuation des échos lorsque le signal issu du décodeur par transformée a une dynamique constante, le dispositif d'atténuation des échos ne devant pas être activé, car il n'y a pas d'attaque, contrairement aux dispositifs de l'art antérieur, dans lesquels, lorsque le signal décodé par le décodeur temporel est faible par rapport au signal décodé par le décodeur par transformée, le dispositif d'atténuation des échos se déclenche. Un autre objet de la présente invention est une mise en oeuvre dans le cas où un faible débit est alloué au codeur temporel, lequel, en conséquence, ne peut pas coder correctement tous les signaux en entrée. A titre d'exemple, on peut citer le cas de certains codeurs temporels de l'art antérieur fonctionnant sur une bande de fréquences réduite du signal, 4 000 à 7 000 Hz, et qui ne peuvent coder correctement les sinusoïdes présentes dans cette bande. Le signal en sortie du codeur temporel est alors faible et l'atténuation d'écho est activée à tort, ce qui produit une forte dégradation de codage. Un autre objet de la présente invention est en outre la mise en oeuvre d'un procédé et d'un dispositif de discrimination et d'atténuation fiabilisées des échos d'un signal numérique dans un décodeur multicouches permettant d'empêcher l'inhibition à tort de l'atténuation de post-échos lorsque l'attaque se trouve dans la trame précédente. Le procédé de discrimination et d'atténuation des échos d'un signal audionumérique engendré à partir d'un codage par transformée, générateur d'échos, objet de l'invention, est remarquable en ce qu'il inclut au moins au décodage, pour chaque trame courante de ce signal audionumérique, les étapes consistant à discriminer une zone à basse énergie précédant une transition vers une zone de forte énergie, définir une zone de fausse alarme correspondant aux zones non discriminées de la trame courante, déterminer un traitement initial des échos avec des valeurs de gain d'atténuation, atténuer les échos selon le traitement initial des échos dans les zones discriminées à basse énergie de la trame courante, inhiber l'atténuation des échos du traitement initial dans la zone de fausse alarme. Le procédé objet de l'invention permet ainsi de supprimer les échos, pré-échos et post-échos, sans introduire de dégradation au signal à forte énergie engendré par une attaque. Dans la suite la notation suivante est utilisée en référence à la figure 2f et à l'équation suivante : x,ee (n) = h(n + L)x p,.eä (n + L)+ h(n)x=,,,. (n) pour n E [0, L -11 Dans un codeur par transformée, le signal reconstruit de la trame courante (xrec(n), n = 0 à L-1) est obtenu par addition pondérée de la deuxième partie de la sortie de la MDCT inverse des coefficients MDCT de la trame précédente (xpre1(n), n = L à 2L-1) et de la première partie de la sortie de la MDCT inverse des coefficients MDCT de la trame courante (xcär(n), n = 0 à L-1). La deuxième partie de la sortie de la MDCT inverse des coefficients MDCT de la trame courante (xcur(n), n = L à 2L-1) sera gardée en mémoire pour être exploitée pour obtenir le signal reconstruit de la trame suivante. Pour simplifier, dans la suite, les termes "première partie de la trame courante", "deuxième partie de la trame courante", "signal reconstruit de la trame courante" seront utilisés. Dans la trame suivante, la deuxième partie de la trame courante devient donc la deuxième partie de la trame précédente. En particulier, pour une attaque située dans la trame courante, en première ou deuxième partie, le procédé objet de l'invention consiste à générer un signal concaténé, à partir du signal reconstruit de la trame courante et du signal de la deuxième partie de la trame courante, découper ce signal concaténé en un nombre pair de sous-blocs d'échantillons de longueur déterminée, calculer l'énergie du signal de chacun des sous-blocs de longueur déterminée, calculer un premier indice représentatif du rang de l'échantillon d'énergie maximum et un deuxième indice représentatif du dernier échantillon de forte énergie, calculer l'énergie minimum sur un nombre moitié du nombre pair de sous-blocs des premiers sous-blocs du signal audionumérique, et, lorsque le rapport de l'énergie maximum à l'énergie minimum est supérieur à une valeur de seuil déterminée, un risque de pré-échos étant révélé dans la seule partie à basse énergie du signal, inhiber toute action d'atténuation sur les échantillons de forte énergie de rang compris entre le premier et le deuxième indice. La détermination du premier et du deuxième indice permet de définir entre ces derniers une plage de fausse alarme correspondant au signal de forte énergie et dans laquelle l'atténuation des échos, inutile ou dommageable pour le signal, doit être supprimée. Le dispositif de discrimination et d'atténuation des échos d'un signal audionumérique engendré par un codeur hiérarchique multicouches, dans un décodeur, objet de l'invention, ce décodeur comportant au moins un décodeur temporel, non générateur d'écho, et au moins un décodeur par transformée, susceptible de révéler des échos, est remarquable en ce qu'il comporte au moins au niveau d'un décodeur temporel et d'un décodeur par transformée, des moyens de discrimination d'une zone à basse énergie précédant une transition vers une zone de forte énergie, des moyens de définition d'une zone de fausse alarme correspondant aux zones non discriminées de la trame courante, des moyens de détermination d'un traitement initial des échos avec des valeurs de gain d'atténuation, des moyens d'atténuation des échos selon le traitement initial des échos appliqués aux zones discriminées à basse énergie de la trame courante et des moyens d'inhibition de l'atténuation des échos du traitement initial appliqué à la zone de fausse alarme. Ils seront mieux compris à la lecture de la description et à l'observation des dessins ci-après dans lesquels, outre la figure 1 et les figures 2a à 2e relatives à la technique antérieure, telle que décrite dans la demande de brevet français 05 07471, et à la figure 2f relative à l'art 10 antérieur : la figure 3a représente, à titre illustratif, un organigramme général des étapes de mise en oeuvre du procédé objet de l'invention ; la figure 3b représente un chronogramme des signaux audio numériques dans un codeur prédictif CELP / transformé multicouches de la bande 15 basse du signal, en l'absence de l'atténuation des échos ; la figure 3c représente un chronogramme des signaux audio numériques dans un codeur prédictif CELP / transformé multicouches dans la bande basse du signal, avec atténuation des échos de la technique antérieure illustrée par la figure 2b ; 20 la figure :3d représente un chronogramme des signaux audio dans un codeur CELP / transformé multicouches avec activation de l'atténuation des échos avec inhibition de l'atténuation des activations erronées dans la bande des fréquences basses du signal ; la figure 4a représente, à titre illustratif, le dit signal concaténé, signal de 25 commande de l'inhibition de l'atténuation de l'écho selon un premier exemple de mise en oeuvre préférentiel non limitatif de l'invention ; la figure 4b représente, à titre illustratif, le dit signal concaténé, signal de commande de l'inhibition de l'atténuation de l'écho selon un deuxième exemple de mise en oeuvre préférentiel non limitatif de l'invention ; 30 la figure 4c représente un chronogramme des signaux audionumériques dans un décodeur temporel / transformé multicouches de la bande des fréquences hautes du signal en l'absence d'atténuation des échos, pour les cas du décodage d'une sinusoïde ; la figure 4d représente un chronogramme des signaux audio dans un décodeur temporel / transformé multicouches dans la bande des fréquences hautes du signal avec activation de l'atténuation des échos pour le décodage d'une sinusoïde, conformément à la technique antérieure ; la figure 4e représente un chronogramme des signaux audio dans un décodeur temporel / transformé multicouches de la bande des fréquences hautes du signal avec activation de l'atténuation et de l'inhibition de l'atténuation des échos pour le décodage d'une sinusoïde, conformément au procédé objet de la présente invention ; la figure 5 représente à titre illustratif, le dit signal concaténé, signal de commande de l'inhibition de l'atténuation de l'écho selon un premier exemple de mise en oeuvre préférentiel non limitatif de l'invention ; la figure 6 représente la production de post-échos dans un processus de codage par transformée et d'addition / recouvrement de trames ; la figure 7 représente, à titre illustratif, un schéma fonctionnel d'un dispositif de discrimination et d'atténuation des échos d'un signal audionumérique engendré par un codeur hiérarchique multicouche, conforme à l'objet de la présente invention, équipé de moyens d'atténuation de l'écho et d'inhibition de l'atténuation d'écho ; la figure 8a représente, à titre illustratif, un organigramme de calcul de la plage d'échantillons d'inhibition de l'atténuation des pré-échos ; la figure 8b représente, à titre illustratif, un organigramme de calcul de la plage d'échantillons d'inhibition de l'atténuation des pré-échos et post-échos ; la figure 8c représente, à titre illustratif, un organigramme de la mise en oeuvre de l'inhibition de l'atténuation des pré-échos ; la figure 8d représente à titre illustratif, un organigramme de lissage des facteurs de gain ; la figure 9a représente, à titre illustratif, un schéma synoptique d'un module de définition d'une zone de fausse alarme ; la figure 9b représente, à titre illustratif, un organigramme de calcul des gains dans le sous-module de calcul des gains de la figure 9a. Une description plus détaillée du procédé objet de l'invention sera maintenant donnée en liaison avec les figures 2b et 3a. Le procédé objet de l'invention permet de discriminer les échos d'un signal audionumérique au décodage, lorsque ce signal audionumérique est engendré par codage hiérarchique multicouches à partir d'un codage par transformée et d'un codage prédictif. En référence à la figure 2b on désigne par : 1 o xTj(n) le signal délivré par un décodage par transformée inverse délivré par un décodeur par transformée de couche j d'un décodeur hiérarchique multicouches ; 4(n) le signal délivré par un décodage prédictif exécuté par un décodeur prédictif de couche i dans le décodeur hiérarchique 15 correspondant. Le signal xpa; (n) peut être soit le signal de sortie du décodeur prédictif non générateur d'écho soit une version filtrée de ce signal soit une représentation de l'énergie à court terme de ce signal. En référence à la figure 2a, à la figure 2b et à la figure 3a, on indique que le procédé, objet de l'invention, consiste en une étape A à 20 comparer en temps réel la valeur du rapport R(k) de l'amplitude du signal issu d'un décodage générateur d'échos à l'amplitude du signal issu d'un décodage non générateur d'écho à une valeur de seuil S. Sur la figure 3a on indique que l'amplitude du signal issu d'un décodage générateur d'écho est notée Envir (k) et l'amplitude du signal issu 25 d'un décodage non générateur d'écho est notée Env p, (k). En référence à la notation indiquée, on comprend, en particulier, que l'amplitude du signal issu d'un décodage générateur d'écho et l'amplitude du signal issu d'un décodage non générateur d'écho peut être avantageusement représentée par le signal enveloppe du signal de 30 décodage générateur d'échos x 1(n) respectivement du signal issu d'un décodage non générateur d'écho 4(n). Sur la figure 3a, l'obtention du signal d'amplitude est représentée par les relations : xr (n)ù- Env,f (k) xap;(n)ù- Envp,(k). D'une manière générale, on indique que le signal d'amplitude du signal issu d'un décodage générateur d'écho respectivement du signal issu d'un décodage non générateur d'écho peut être représenté non seulement par le signal d'enveloppe précité mais également par tout signal tel que la valeur absolue, ou autre, représentative de l'amplitude précitée. En référence à la même figure 3a, on indique que le rapport de l'amplitude du signal issu d'un décodage générateur d'écho à l'amplitude du signal issu du décodage non générateur d'écho est représenté par la relation : EnvT~ (k) R(k) = Env,,; (k)k=O,Kù1 En référence aux notations précédentes, on indique que l'étape de comparaison A de la figure 3a consiste à comparer la valeur du rapport R(k) à la valeur de seuil S par comparaison de supériorité et d'égalité. Si la valeur du rapport précité est supérieure ou égale à la valeur de seuil S, en réponse positive à l'étape A, le test précité permet alors de conclure à l'étape B à l'existence d'un écho issu du codage par transformée dans la trame courante, cet écho étant alors révélé au décodage. L"existence de l'écho est représentée à l'étape B par la relation : 3 écho xT, (n). Sinon, en réponse négative au test de l'étape A, si la valeur du 25 rapport précité est inférieure à la valeur de seuil S le test de l'étape A permet alors de conclure, à l'étape C, à la non existence d'un écho issu du codage par transformée dans la trame courante. Cette relation est notée à l'étape C par : d'écho x,j(n). D'une manière particulièrement avantageuse, conformément à la mise en oeuvre du procédé objet de l'invention, on indique que la position d'origine de l'écho dans la trame courante est donnée en fait par la position, dans la trame courante, de la valeur du rapport sensiblement égale à la valeur de seuil S. La valeur précitée est donnée à l'étape B de la figure 3a par la relation : Pos kIR(k)=S. D'une manière générale, en ce qui concerne la mise en oeuvre du test de l'étape A et finalement des test C et B de la figure 2b ou 3a, en particulier de l'étape B consécutivement à l'étape A, on comprend que le calcul de la valeur du rapport R(k) peut être effectué comme une valeur lissée sur la trame courante, de façon à comparer en temps réel la valeur du rapport précité à la valeur de seuil S. Lorsque la valeur du rapport précité est égale à la valeur de S, alors la position d'origine de l'écho est donnée par la valeur particulière du rang k de l'échantillon correspondant du signal décodé dans la trame courante. L'étape B, en présence d'échos est suivie d'une étape D consistant à discriminer l'existence d'échos dans les parties du signal audionumérique à basse énergie, noté XTj(n),o4 . Les échos correspondants sont notés EXTj(n),ox, . En outre, l'étape D permet, à partir de la discrimination précitée de définir une zone de fausse alarme, correspondant aux zones non discriminées de la trame courante. Suite à ladiscrimination à l'étape D, une étape E est exécutée, laquelle consiste à déterminer un traitement initial des échos avec des valeurs de gain d'atténuation et à atténuer les échos dans les parties du signal audionumérique à basse énergie. L'étape E est suivie d'une étape F consistant à inhiber l'atténuation des échos dans les parties du signal audionumérique à forte énergie, noté XTj(n),,;W . D'une manière générale, le procédé objet de l'invention peut être mis en oeuvre en exécutant la discrimination et l'atténuation des échos dans plusieurs bandes de signal avec, comme exemple non limitatif, le cas de deux bandes de fréquences, la bande basse [0-4 kHz] et la bande haute [4-8 kHz]. Dans cet exemple, on met en oeuvre un codeur multicouche temporel/transformé dans chaque bande du signal. Dans la bande basse, le codeur par transformée quantifie la différence entre le signal original et le signal CELP décodé dans le domaine perceptuel (après filtrage par le filtre perceptuel W(z)), alors que dans la bande haute il quantifie le signal original sans filtrage perceptuel et, au décodage, les bandes correctement décodées remplacent les bandes déjà décodées issues de la MDCT du signal temporel fourni par le module d'extension de bande. On décrira donc l'apport de l'invention pour le dispositif de chaque sous-bande. La figure 3b montre les signaux audio intervenant dans la synthèse de la bande basse du signal dans un décodeur prédictif CELP/transformé multicouche du type de celui décrit par la figure 2a. On peut constater que l'étage de décodage prédictif/CELP ne produit pas d'écho, contrairement à l'étage de sortie par transformée (signal de sortie du décodeur TDAC pour Time Domain Aliasing Cancellation en anglais, banc de filtres à reconstruction parfaite) qui, lui, est sujet à l'apparition de l'écho sous la forme d'un pré-écho entre les échantillons n=0 à n=85. II en ressort donc que l'étage de sortie du codeur prédictif CELP peut être utilisé, combiné à la sortie de l'étage de décodage par transformée pour atténuer l'écho. Le signal de sortie final résultant de l'addition du signal CELP décodé et du signal transformé décodé est lui aussi le siège du même 25 phénomène d'écho. Lorsque que l'on active un dispositif d'atténuation d'écho de la technique antérieure (par exemple celui de la figure 2b), on obtient les signaux de la figure 3c. Les 3 premiers tracés représentent les mêmes signaux que ceux de la figure 3b. Les 3 tracés suivants représentent 30 respectivement: - le gain de traitement du pré-écho (rectangle 1 sur la figure 2b) ayant une valeur comprise entre 0 et 1. le signal en sortie de l'étage de décodage par transformée (sortie du décodeur TDAC) après traitement des pré-échos. On constate que si l'écho qui précède l'attaque a été éliminé, par contre la partie de l'attaque issue du décodeur par transformée a été atténuée à tort. Un intérêt primordial du procédé et du dispositif objets de l'invention est de pallier cet inconvénient. le signal de sortie final, somme du signal de sortie du décodeur CELP et de la sortie du décodeur TDAC, qui ne présente pas de pré-écho mais dont l'attaque a quasiment disparu, ce qui se traduit à l'écoute par une dégradation du signal audionumérique. Le procédé et le dispositif objets de l'invention permettent de remédier à l'atténuation erronée de la sortie du ou des étages de décodage par transformée de la technique antérieure, ainsi qu'illustré sur la figure 3d. Sur cette figure, les sorties audio sont les mêmes que sur la figure précédente. En comparant la figure 3c et la figure 3d, on constate que le procédé objet de l'invention permet d'inhiber l'atténuation de l'écho au moment de M'attaque (échantillons 80 à 120) tout en éliminant l'écho avant l'attaque (voir gain de traitement pré-écho). II en résulte que le signal restitué en sortie du décodeur TDAC après traitement des pré-échos, n'a plus d'écho et qu'une bonne restitution de l'attaque est obtenue. II en est de même pour le signal de sortie final obtenu par sommation de ce signal avec la sortie du décodeur CELP et qui ne présente plus d'écho. Le processus de génération du gain de traitement d'écho est maintenant expliqué en référence à la figure 4a et à la figure 4b. S'il y a de l'écho, c'est que l'énergie d'une partie du signal dans une fenêtre MDCT doit être nettement supérieure (attaque) à celle des autres parties. L'écho est observé dans les parties à basse énergie, il faut donc atténuer les échos uniquement dans ces parties et pas dans les zones à forte énergie. Deux cas sont possibles : L'attaque se trouve soit dans la trame courante soit dans la trame suivante. Dans le premier cas, il y a un risque d'atténuation à tort des échos. La figure 4a représente, en référence à la figure 2f, le dit signal concaténé pour les échantillons n = 0 à 2L-1. Pour les échantillons n=0 à n=L-1 (L=160) il est égal au signal reconstruit de la trame courante, et pour les échantillons n=L à n=2L-1 il est égal à la deuxième partie de la trame courante. Dans la trame suivante, cette deuxième partie devient la trame précédente correspondant au signal xp.Q1 (n + L). Le processus de correction de l'atténuation des échos objet de l'invention délivre deux indices, ind, et ind2 , le début et la fin d'une éventuelle zone où il faut inhiber l'action du dispositif de l'art antérieur de réduction des échos. ind, > ind2 signale qu'il n'y a pas de telle zone dans la trame courante. Une description plus détaillée d'un mode de réalisation préférentiel non limitatif du procédé objet de l'invention sera maintenant donnée en liaison avec les figures 4a et 4b. Selon le mode de mise en oeuvre précité, représenté en figure 4a, le procédé objet de l'invention consiste à: découper le signal de la figure 4a en 2 K2 sous-blocs de longueur N2 = LIK2 calculer l'énergie de chacun des sous-blocs de longueur N2 du signal représenté sur la figure 4a. A noter, du fait de la symétrie de la deuxième moitié du signal que, seule l'énergie des premiers 1.5 K2 blocs doit être calculée. Il consiste en outre : à calculer l'indice du premier échantillon du bloc d'énergie maximum, et à calculer l'énergie minimale sur les K2 premiers blocs du signal reconstruit x,.ec, (n) . Lorsque le rapport de l'énergie maximale sur l'énergie minimale est supérieur à une valeur de seuil S, il y a un risque de pré-écho, mais uniquement dans la zone à faible énergie. II n'y a pas d'écho à partir des échantillons de forte énergie. Pour un dispositif de détection d'échos de la technique antérieure atténuant l'écho, il faut inhiber l'action d'atténuation de ce dernier sur les échantillons de forte énergie délimités par les indices ind, et ind2 définissant la zone du signal comportant les échantillons de forte énergie en remettant le gain à la valeur 1. Ces deux indices dont l'expression apparaît en bas de la figure 4a sont déterminés de la façon suivante: ind, est l'indice du premier échantillon du bloc où se produit le maximum d'énergie, ind2 est le minimum entre ind, + C-1 et L-1 l'indice de la fin du bloc traité. C est la longueur maximale de la zone de fausse alarme en nombre d'échantillons, fixé à une valeur de l'ordre de la durée d'un bloc ou plus. A titre exemple, une valeur de C=80 donne de bons résultats. Dans l'exemple de la figure 4a, il n'y a pas d'inhibition de l'atténuation d'écho, car l'attaque causant le pré-écho est détectée dans la trame suivante, ind, étant supérieur à ind2. Il en résulte que l'écho est correctement atténué sur toute la trame courante, sur les échantillons de n=0 à 159. On procède à un décalage d'une trame de signal (L=160 échantillons), ainsi qu'illustré par la figure 4b, l'attaque se trouvant donc maintenant clans la trame courante. L = 160; K2 = 4; N2 = L / K2 = 40; C = 80 Dans cette situation, on reprend la procédure de calcul des maxima et des minima d'énergie décrite précédemment. II apparaît que le maximum d'énergie est trouvé pour le bloc démarrant à n= 80 et que le rapport de l'énergie maximale sur l'énergie minimale est cette fois assez important, disons supérieur à la valeur de seuil S. A titre exemple, une valeur de S=8 donne de bons résultats. Dans ce cas il existe un pré-écho avant le maximum d'énergie mais, par contre, le bloc où se trouve le maximum et quelques blocs suivant ne sont pas sujets au phénomène d'écho. Conformément au procédé objet de l'invention, il faut donc inhiber l'activation de l'atténuation d'écho au moment de l'attaque et après. C'est ce qui est fait pour les échantillons allant de n=80 à 159 sur la figure 4b, la zone comprise entre les échantillons n=80 à 159 précités étant définie comme zone de fausse alarme. En conséquence, sur la figure 3d, on obtient un gain (lissé) pratiquement égal à 1 pour les échantillons de n = 80 à 120, l'atténuation de gain ayant été inhibée, par comparaison aux mêmes échantillons sur la figure 3c, et les échantillons de n=80 à n=160 du signal en sortie du décodeur TDAC après le traitement des pré-échos, ne sont plus atténués à tort. Il en résulte que le signal de sortie final obtenu par sommation de ce signal avec le signal de sortie du décodeur CELP, est maintenant correctement restitué. Le procédé objet de l'invention peut en outre être mise en oeuvre dans une variante spécifique pour l'atténuation des échos d'un codeur multicouches de la bande de fréquences basses ou hautes pour des signaux de sinusoïdes, ainsi qu'il sera décrit ci-après en liaison avec la figure 4c. La figure 4c montre les signaux audio intervenant dans la synthèse du signal dans un décodeur temporel éventuellement prédictif/transformé multicouches de la bande haute du signal audio du type de celui décrit par la figure 2a. Le signal à décoder est une sinusoïde. On constate que la sortie de l'étage de décodage temporel est dégradée par rapport au signal d'entrée. Ceci est dû au fait que, dans le cas présent, le décodeur temporel fonctionne avec un débit trop bas pour permettre une restitution correcte de la sinusoïde. Le signal de sortie du décodeur TDAC est quant à lui correct. II en est de même du signal de sortie final. Lorsque le processus d'atténuation d'écho de la technique antérieure, par exemple celui de la figure 2a, est activé, on obtient les signaux de la figure 4d. Les 3 premiers tracés représentent les mêmes signaux que ceux de la figure 4c. Les 3 tracés suivants représentent respectivement: le gain de l'atténuation d'écho (rectangle 1 sur la figure 2b), de valeur comprise entre 0 et 1, le signal en sortie du décodeur TDAC après traitement de l'écho. On constate que l'atténuation des échos a été activée, ce qui produit un signal de sortie de l'étage TDAC égal à une sinusoïde modulée en amplitude du fait de la multiplication par le gain d'atténuation et qui ne reproduit pas fidèlement la sinusoïde de départ. le signal de sortie final qui présente les mêmes défauts que le signal en sortie du décodeur TDAC, ces deux signaux sont identiques. L'invention permet de remédier à la mauvaise modélisation du signal comme décrit sur la figure 4e. Le fonctionnement de l'inhibition de l'atténuation d'écho en présence de sinusoïdes, sera décrit en référence à la figure 5. On reprend la procédure de calcul des maxima et des minima d'énergie décrite précédemment. On constate sur la figure précitée qu'il n'y a pas de maximum net d'énergie. Le rapport de l'énergie maximale sur l'énergie minimale est cette fois assez faible, inférieur à la valeur de seuil S. Ceci indique qu'il n'y a pas de présence d'écho. Conformément au procédé objet de l'invention, il faut donc inhiber l'activation de l'atténuation d'écho sur toute la trame. Ceci est représenté pour les échantillons allant de n =0 à n=159 sur la figure 4e où le gain de traitement d'écho est égal à 1 pour ces échantillons. Le signal en sortie du décodeur TDAC après le traitement des pré-échos, n'est plus atténué à tort. Il en résulte que le signal de sortie final identique à ce signal, est maintenant correctement restitué. Sur la figure 5 L=160; K2 =4;N2=L/K2 =40;C=80;S=8 La figure 6 illustre le phénomène de post-échos. En référence à la figure 6, le phénomène de post-écho peut être observé sur le signal de sortie dans la trame contenant le déclin rapide du signal d'entrée et dans la trame suivante. Dans la trame suivant le fort déclin (zone de post-écho) il ne faut bien entendu pas inhiber l'atténuation d'écho. La situation de post-écho peut être détectée en vérifiant le rapport entre l'énergie maximale de la trame précédente et de la trame courante. Quand ce rapport est supérieur à une valeur de seuil on considère la trame comme une trame siège de post-échos et on laisse l'algorithme d'atténuation des échos atténuer les échos de cette trame. Une description plus détaillée d'un dispositif de discrimination et d'atténuation des échos d'un signal audionumérique engendré par un codeur hiérarchique multicouches, conforme à l'objet de la présente invention, sera maintenant donnée en liaison avec la figure 7. D'une manière générale, on comprend que le dispositif objet de l'invention représenté en figure 7 est intégré à un dispositif de discrimination d'écho de la technique antérieure, tel que représenté en figure 2b. II comporte, de manière semblable au dispositif de discrimination de la technique antérieure, un module de calcul de l'existence de la position d'origine de l'écho et de valeur d'atténuation recevant d'une part le signal auxiliaire xP;(n) délivré par la deuxième sortie du décodeur prédictif de rang i d'une pluralité de décodeurs prédictifs et, d'autre part, le signal décodé xj (n) délivré par la sortie d'un décodeur par transformée inverse de rang j de la pluralité de décodeurs par transformée inverse. En outre, afin d'assurer l'atténuation des échos indésirables, il comporte un module d'atténuation de l'écho recevant le signal reconstruit de la trame courante délivré par le décodeur par transformée inverse de rang j et un signal de présence, de position d'origine d'écho et de valeur d'atténuation d'écho applicable. Ainsi, sur la figure 7, on a représenté un décodeur prédictif de 30 rang i et un décodeur par transformée, décodeur MDCT de rang j, de manière non limitative selon l'architecture précédemment décrite. Un mode de réalisation préférentiel non limitatif d'un dispositif de discrimination et d'atténuation des échos d'un signal audionumérique engendré par un codeur hiérarchique multicouche, conforme à l'objet de la présente invention, sera maintenant donné en liaison avec la figure 7. Le dispositif objet de l'invention tel que représenté en figure 7 reprend l'architecture du dispositif de la technique antérieure telle que représentée en figure 2b mais en précise les éléments spécifiques. En particulier, ainsi que représenté sur la figure 7, la structure de calcul d'existence et de la position d'origine d'écho dans au moins une bande de fréquences basses et/ou une bande de fréquences hautes, de la trame courante comprend avantageusement, connectée à un démultiplexeur 00 du dispositif, une voie de décodage en bande de fréquences basses du signal audionumérique, notée Voie L, et une voie de décodage en bande de fréquences hautes du signal audionumérique notée, Voie H. En outre, un circuit sommateur 14 reçoit le signal délivré par la voie de décodage en bande de fréquences hautes, Voie H, respectivement par la voie de décodage en bande de fréquences basses, Voie L, et délivre un signal audionumérique reconstitué. On comprend en particulier à l'observation de la figure 7, que les voies hautes et basses correspondent sensiblement au décodeur prédictif de rang i respectivement au décodeur par transformée de rang j de la structure de la technique antérieure représentée en figure 2b. En particulier, ainsi que représenté sur la figure 7, la voie de décodage en bande de fréquences basses, Voie L, inclut avantageusement un module de décodage prédictif 01 recevant le train binaire audionumérique démultiplexé et délivrant un signal décodé par décodage prédictif et un module de décodage par transformée 04 recevant le train binaire audionumérique démultiplexé et délivrant des coefficients spectraux du signal de différence codé noté en bande de fréquences basses. La voie de décodage en bande de fréquences basses, Voie L, comporte en outre un module de transposition fréquence-temps par transformée inverse 05 recevant des coefficients spectraux du signal de différence codé en bande de fréquences basses, et délivre le signal audionumérique en bande de fréquences basses noté z,o . En outre, les ressources de discrimination de l'existence d'écho dans les parties du signal basse énergie et les ressources d'inhibition d'atténuation spécifiques à la voie de décodage en bande de fréquences basses, Voie L, comportent, ainsi que représenté sur la figure 7, un module de définition d'une zone de fausse alarme 15 et un module de détection d'écho 16 à partir du signal audionumérique en bande de fréquences basses x,o , et du signal décodé par décodage prédictif. Le module de détection d'écho 16 délivre un signal de valeur de gain aux fréquences basses noté G,o . Enfin, la voie de décodage en bande de fréquences basses, Voie L, comporte un circuit d'application 17 de la valeur de gain aux fréquences basses G,0 au signal décodé par transformée et filtré par WNB(z)-1, une ressource d'addition 08, une ressource de postfiltrage 09, une ressource de sur-échantillonnage 10 et de filtrage de synthèse QMF 11, ces différents éléments étant connectés en cascade et délivrant un signal de synthèse de la bande de fréquences basses audionumérique au sommateur 14. En outre, ainsi que représenté également en figure 7, la voie de décodage en bande de fréquences hautes, Voie H, inclut avantageusement une voie d'extension de bande 02 recevant le train binaire audionumérique démultiplexé et délivrant un signal de référence temporel exempt de pré-écho. Ce signal sert de référence à la voie de décodage en bande de fréquences hautes et joue sensiblement le rôle du décodage prédictif pour la voie décodage en fréquence basse Voie L. La voie de décodage en bande de fréquences hautes Voie H comporte en outre le module de décodage par transformée 04 lequel reçoit le train binaire audionumérique démultiplexé et des coefficients spectraux du signal de référence temporelle par l'intermédiaire d'un transposition temps-fréquence par transformée MDCT 03, lequel permet de délivrer les coefficients spectraux du signal de références temporelles aux fréquences hautes, noté X,,; , au module de décodage par transformée 04. Ce dernier délivre les coefficients spectraux du signal audionumérique codé en bande de fréquences hautes notés X . La voie de décodage en bande de fréquences hautes du signal audionumérique, Voie H, comporte également un module de transposition fréquence-temps par transformée inverse 06 l'opération de transformée inverse étant notée MDCT-1, suivi de l'opération addition-recouvrement notée "add/rec" recevant les coefficients du spectre du signal audionumérique X,,; en bande de fréquences hautes et délivre le signal audionumérique temporel en bande de fréquences hautes noté z,,; . De manière semblable à l'architecture de la voie de décodage en bande de fréquences basses, des ressources de définition d'une zone de fausse alarme de pré-écho 18 et de détection de pré-écho 19 formant les ressources d'inhibition de l'atténuation des échos sont prévues. Ces derniers sont constitués par un module 18 de définition d'une zone de fausse alarme et de détection d'écho 19 à partir du signal audionumérique en bande de fréquence haute z,,; et du signal en sortie du module d'extension de bande, le module de détection des échos en particulier des pré-échos 19 délivrant un signal de valeur de gain aux fréquences hautes, noté G,,; . Enfin un circuit 20 de l'application de la valeur de gain aux fréquences hautes au signal audionumérique en bande de fréquences hautes est prévu, suivi d'un circuit de sur-échantillonnage 12 et de filtrage passe haut 13 délivrant un signal de synthèse en bande de fréquences hautes du signal audionumérique au circuit sommateur 14. Le mode opératoire du dispositif objet de l'invention représenté en figure 7 est le suivant. Les bits décrivant chaque trame de 20 ms sont démultiplexés dans le démultiplexeur 00. On expose ici le décodage qui fonctionne de 8 à 32 kbit/s. En pratique, le flux binaire a les valeurs de 8, 12, 14 puis entre 14 et 32 kbit/s le débit peut être choisi à la demande. Le flux binaire des couches à 8 et 12 kbit/s est utilisé par le décodeur CELP pour engendrer une première synthèse en bande étroite (0-4000 Hz). La portion du flux binaire associé à la couche à 14 kbit/s est décodée par le module d'extension de bande 02. Le signal temporel obtenu en bande haute (4000-7000 Hz) est transformé par le module MDCT 03 en un spectre . La partie variable du débit reçu (de 14 à 32 kbit/s) commande le décodage des coefficients MDCT du signal de différence de la bande basse et du signal de remplacement de la bande haute, module de décodage des coefficients MDCT 04, qui ont été codés par ordre d'importance perceptuelle. En bande basse, le spectre du signal de différence codé X,,, contient les bandes de spectre reconstruites et des zéros pour les bandes non décodées qui n'ont pas été reçues au décodeur. En bande haute, X,,; contient la combinaison du spectre issu de l'extension de bande X,,; et des bandes de spectres des coefficients MDCT de la bande haute codés directement. Ces 2 spectres sont ramenés dans le domaine temporel z,o et par les modules de transposition fréquence-temps par MDCT inverse et addition/recouvrement 05 et 06. Les modules 15 et 18 déterminent la zone éventuelle où il faut inhiber l'atténuation de l'écho de la technique antérieure dans la trame 20 reconstruite. Comme expliqué précédemment, le module 15 reçoit comme signal d'entrée le signal reconstruit de la trame courante z,o et la deuxième partie de la trame courante, désignée Mem%o sur la figure 7. La figure 8a et la figure 8b montrent deux exemples 25 d'organigrammes pour l'exécution de la fonction du module 15. La sortie du module 15 consiste en deux indices, définissant le début et la fin de la zone où il ne faut pas appliquer l'atténuation d'écho et désignée zone de fausse alarme. Si ces deux indices sont identiques, ceci implique qu'il ne faut pas modifier l'atténuation des échos selon la technique antérieure dans la trame 30 courante. Le bloc 07 effectue le filtrage perceptuel inverse, de celui effectué au codeur, de la sortie du décodeur par transformée inverse 05. En fonction du rapport entre l'enveloppe de ce signal et celle du signal de sortie du décodeur CELP, le module 16 détermine les gains d'atténuation de pré-échos, en tenant également compte des indices obtenus dans le module 15 de la présente invention. Dans le module 16, certaines plages de valeurs du gain sont remises à 1 et permettent, en fait, d'inhiber les valeurs de gains établies selon la technique antérieure, en les remettant à la valeur 1, état où il n'y a pas d'atténuation d'écho. Un exemple de réalisation du module 16 est donné par l'organigramme de la figure 8c qui combine l'état de la technique antérieure et la correction apportée conformément à la présente invention, blocs 310 à 313 de la figure 8c. Le module 16 comporte également un module de lissage des gains par filtrage passe bas dont un exemple de réalisation est donné en relation avec la figure 8d. Le module 17 applique le gain calculé par le module 16 sur le signal de sortie du décodeur par transformée, filtré par le filtre perceptuel inverse 07, pour donner un signal avec écho atténué. Ce signal est ensuite additionné par un sommateur 08 au signal de sortie du décodeur CELP pour donner un nouveau signal qui, postfiltré par le module de post-filtrage 09 est le signal reconstitué de la bande basse. Après sur-échantillonnage 10 et passage dans le filtre QMF de synthèse 11 de la bande basse, ce signal est additionné à celui de la bande haute par le sommateur 14 pour donner le signal reconstitué. En bande haute, le fonctionnement du module 18 est identique à celui du module 15. A partir de le signal reconstruit de la trame courante et de la deuxième partie de la trame courante, désigné Memh; sur la figure 7, le module 18 détermine le début et la fin de la zone où il ne faut pas appliquer l'atténuation d'écho. En fonction du rapport de l'enveloppe du signal de sortie de la transposition fréquence-temps 06 et de la sortie de l'extension de bande 02, le module 19 détermine les gains d'atténuation de pre-échos, en tenant également compte des indices obtenus par le module 18, organigrammes de la figure 8a et de la figure 8b, pour lesquels les gains sont mis à une valeur 1 conformément à l'invention figure 8c. Les gains obtenus sont ensuite lissés par filtrage passe bas figure 8d. Le module 20 applique le gain calculé par le module 19 sur le signal combiné x,,, de la sortie de la transposition fréquence-temps 06. Le signal de sortie en bande élargie, échantillonné à 16 kHz, est obtenu par addition 14 des signaux de la bande basse synthétisée par sur-échantillonnage 10 et filtrage passe-bas 11 et de la bande haute synthétisée également par sur-échantillonnage 12 et filtrage passe-haut 13. Le fonctionnement de l'inhibition de l'atténuation des échos exécutée par les modules 15 et 18 de la figure 7 est décrit en liaison avec l'organigramme de la figure 8a, en référence aux explications relatives à la figure 4a, la figure 4b et la figure 4c. La première partie de l'organigramme autour de l'étape référencée 103 consiste à calculer l'énergie des K2 sous-blocs du signal reconstruitx,,,c(n) après addition/recouvrement. x,.ec(n) sur cet organigramme correspond respectivement aux signaux et .z,,; de la figure 7. La partie suivante autour de l'étape référencée 107 consiste à calculer l'énergie de chaque sous-bloc de la deuxième partie de la trame courante, en sortie de la MDCT inverse. Seules K2 /2 valeurs sont différentes du fait de la symétrie de cette partie du signal. Le minimum d'énergie minC,, est calculé sur les K2 sous-blocs du signal reconstruit étape 110. Le maximum des énergies des sous-blocs de signal x,.,,(n) et xC1,,.(n) est calculé à l'étape 111 sur les K2 +K2 /2 blocs. La dernière partie de l'organigramme représenté en figure 8a consiste à calculer les index ind, et ind2 qui permettent de remettre le gain d'atténuation d'écho à la valeur 1, l'atténuation de gain de la technique antérieure étant ainsi inhibée. Pour cela on calcule le rapport de l'énergie maximale à l'énergie minimale et on la compare à une valeur de seuil S à l'étape 112. Si le rapport est inférieur à la valeur seuil S, alors est mis à 0 et ind2 est mis à L-1, c'est-à-dire que l'on remet ultérieurement le gain à 1 dans toute la trame courante, sur la plage n=0 à n=L-1. En effet la différence entre les énergies est faible et il n'y a donc pas d'attaque. Sinon, on instancie ind2 à la valeur ind, + C û 1, C étant un nombre déterminé d'échantillons. On sélectionne ainsi une plage d'échantillons sur laquelle on remet le gain à 1, en provoquant l'inhibition de l'atténuation du gain d'écho sur cette plage d'échantillons où se trouve l'attaque. Si la valeur indz dépasse la longueur de la trame (L), on la met à L-1 ; ind2 pointe sur le dernier échantillon de la trame. La procédure selon l'organigrammede la figure 8a inhibe à tort l'atténuation de post-échos. Dans le cas d'un post-écho, l'attaque se trouve dans la trame précédente alors que dans la trame courante et la trame suivante l'énergie peut être assez homogène. En plus, cette énergie décroît généralement. Pour une de ces deux raisons, une fausse alarme est détectée à tort par la procédure de la figure 8a. Pour conserver le traitement d'atténuation de post-échos intact, une modification est appliquée sur la procédure représentée en figure 8a. L'organigramme modifié de calcul de la plage d'échantillons d'inhibition de l'atténuation des pré- et post-échos, est alors décrit dans la procédure modifiée en référence à la figure 8b. La première partie de l'organigramme de la figure 8b jusqu'à l'étape référencée 208 est analogue à la partie de l'organigramme de la figure 8a jusqu'à l'étape référencée 108 sur cette dernière. La partie suivante prend également en compte les cas de post-écho où il ne faut pas inhiber l'activation de l'atténuation de gain des post-échos. On calcule d'abord max,.ec, le maximum d'énergie sur les K2 blocs du signal reconstitué à l'étape 210. Ayant gardé en mémoire le maximum d'énergie de la trame précédente maxp.eV, on compare ensuite le rapport de maxp,e, au maximum courant max,.ec. Lorsque le rapport est supérieur à une valeur de seuil SI, alors on est en situation de post- écho et il ne faut pas inhiber l'atténuation des post-échos. En conséquence on stocke max,.ec pour la trame suivante et on instancie ind, à L et ind2 à L-1, étape 212, et la procédure est terminée. Sinon, on stocke max,.ec pour la trame suivante à l'étape 213. On calcule ensuite maxeä , le maximum d'énergie sur l'ensemble des 1.5K2 blocs du signal concaténé ainsi que l'indice de début du bloc à l'énergie maximale, étape 214. On calcule ensuite l'énergie minimale, puis on compare le rapport du maximum d'énergie au minimum de façon analogue à celle de l'organigramme de la figure 8a, étapes 112, 113, 114 et 115. Dans le cas où le rapport est inférieur à la valeur de seuil, est mis à 0 et ind2 à L-1, c'est-à-dire que l'on inhibe l'atténuation d'écho en mettant le gain à 1 sur la plage d'échantillons de 0 à L-1, soit sur toute la trame. Dans le cas contraire, on affecte à ind2 la valeur + C û 1, C étant un nombre d'échantillons fixés, le gain est instancié ensuite à la valeur 1 sur la plage d'échantillons de à ind2. Si la valeur d' ind2 dépasse la longueur de la trame (L), on l'instancie à L-1, ind2 pointe alors sur le dernier échantillon de la trame. L'inhibition de l'atténuation des échos sur la plage de fausse alarme sera maintenant décrite en liaison avec la figure 8c. L'organigramme de la figure 8c, reprend, en première partie, l'organigramme de la figure 2d de la technique antérieure pour le calcul de l'atténuation de l'écho. Les étapes 301 de calcul de l'enveloppe du signal issu du codeur par transformée et 302 de calcul de l'enveloppe du signal issu du codeur temporel ont été rajoutées en début d'organigramme. Ensuite, la partie essentielle qui a été ajoutée sur la figure 8c par rapport à la figure 2d se rapporte aux étapes 310 à 314 de la figure 8c. Cette partie concerne la mise à la valeur 1, entre les échantillons et ind2, du gain d'atténuation d'écho. Conformément au procédé objet de l'invention, la plage ind, à ind2 a été déterminée comme la plage d'échantillons où l'activation de l'atténuation d'écho de la technique antérieure fonctionne à tort et doit donc être modifiée comme décrit précédemment. Pour la mise en oeuvre du processus illustré par la figure 8c, en fait, le facteur de gain initial g(n) est lissé à chaque échantillon du signal par un filtre récursif du premier ordre pour éviter les discontinuités. La fonction de transfert du filtre de lissage est donnée par: g(z) = a 1- az ' D'où, l'équation de filtrage dans le domaine temporel: g'(n) = a g'(n -1) + (1a) g(n) Dans les relations précédentes a est une valeur réelle comprise entre 0 et 1. En effet, ce gain initial est calculé tous les k2 échantillons (typiquement k2 = 40) et sa valeur est répétée pour tous les échantillons du sous-bloc, ce qui lui donne une allure en marche d'escalier, d'où l'utilité du 15 lissage décrit par l'organigramme de la figure 8d. Le lissage du gain d'atténuation d'écho apparaît clairement, à titre d'exemple, sur la figure 3d avec une remontée douce du gain d'une faible valeur à la valeur 1. On peut noter que les modules de définition d'une zone de fausse alarme 15 et/ou 18 fonctionnent avec uniquement comme signaux 20 d'entrée les signaux issus de la transformation inverse pour l'addition/recouvrement. Ce module peut être mis en oeuvre dans tout décodeur (hiérarchique ou non, multi-bande ou non) utilisant une transformation inverse par addition/recouvrement pour générer le signal reconstruit pour fiabiliser la décision initiale d'atténuation d'écho donné par 25 un autre dispositif. Un exemple de mise en oeuvre est illustré par la figure 9a ci-après. L'initiation des gains peut venir de tout autre méthode de calcul de gain d'atténuation des échos. Sur la figure 9a les références doubles 05, 06 ; 15, 18 ; 16a, 19a 30 et 17, 20 désignent en fait les éléments correspondants de la figure 7, pour le module de définition d'une zone de fausse alarme 15 respectivement 18. En outre, un sous-module d'initialisation des gains 16a, 19a est ajouté. Un exemple de réalisation du calcul des gains initiaux est donné en référence à la figure 9b ci-après. Dans ce cas les gains sont initialement mis à zéro et la procédure d'inhibition de l'atténuation des échos est utilisée pour remettre à 1 le gain dans toutes les zones où l'écho n'est pas présent. Les sous-étapes correspondantes comprennent, tant pour le module de définition d'une zone de fausse alarme 15 que 18, une sous étape 500 d'initialisation du gain G(n) du rang de l'échantillon n à la valeur zéro, une étape d'instanciation 501 du rang de l'échantillon traité n à la première valeur d'indice ind, , une étape 502 de test, de comparaison d'infériorité du rang n à la deuxième valeur d'indice diminuée de 1. Tant que cette valeur n'est pas atteinte la valeur de gain G(n) est modifié à la valeur 1, 503, et l'on passe à l'échantillon de rang suivant 504, par n = n + 1, la sous étape 502 l'opération de modification du gain est terminée. Le procédé objet de l'invention utilise un exemple particulier de calcul du début de l'attaque (recherche du maximum d'énergie par sous-bloc) mais peut fonctionner avec toute autre méthode de détermination du début de l'attaque. Le procédé objet de l'invention et la variante précitée s'appliquent à l'atténuation des échos dans tout codeur par transformée qui utilise un banc de filtre MDCT ou tout banc de filtres à reconstruction parfaite à valeur réelle ou complexe, ou les bancs de filtres à reconstruction presque parfaite ainsi que les bancs de filtres utilisant la transformée de Fourier ou la transformée en ondelettes. L'invention couvre en outre un programme d'ordinateur comportant une suite d'instructions mémorisées sur un support pour exécution par un ordinateur ou un dispositif dédié, remarquable en ce que lors de l'exécution de ces instructions, ce dernier exécute le procédé objet de l'invention, tel que décrit précédemment en liaison avec les figures 3a à 5b. Le programme d'ordinateur précité est un programme directement exécutable implanté dans un module de discrimination de l'existence d'échos dans les parties du signal à basse énergie, un module d'atténuation de l'écho et un module d'inhibition de l'atténuation des échos dans les parties du signal à forte énergie de la trame courante, d'un dispositif de détection et d'atténuation d'échos tel que décrit en liaison avec les figures 7à8d
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L'invention concerne un procédé et un dispositif de discrimination et d'atténuation des échos d'un signal audionumérique engendré à partir d'un codage par transformée, dans lesquels pour chaque trame courante du signal, on compare (A) en temps réel, dans au moins une bande de fréquences une variable issue d'une caractéristique du signal générateur d'écho à celle du signal non générateur d'écho à une valeur de seuil, et on conclut (B) à l'existence ou à la non existence (C) d'un écho issu du codage par transformée, on discrimine l'existence d'écho et on définit (D) une zone de fausse alarme dans les parties du signal audionumérique à haute énergie, on détermine un traitement initial et on atténue les échos (E) dans les parties complémentaires de la zone de fausse alarme à basse énergie et on inhibe (F) l'atténuation des échos dans la zone de fausse alarme.Application à la technologie des codeurs - décodeurs notamment hiérarchiques.
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1. Procédé de discrimination et d'atténuation des échos d'un signal audionumérique engendré à partir d'un codage par transformée, générateur d'échos, caractérisé en ce qu'il inclut au moins au décodage, pour chaque trame courante de ce signal audionumérique, les étapes suivantes : discriminer une zone à basse énergie précédant une transition vers une zone de forte énergie ; définir une zone de fausse alarme correspondant aux zones non discriminées de la trame courante ; déterminer un traitement initial des échos avec des valeurs de gain d'atténuation de la trame courante ; atténuer les échos selon le traitement initial des échos dans les dites zones discriminées à basse énergie de la trame courante ; inhiber l'atténuation des échos du traitement initial dans la zone de fausse alarme. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que, le codage cornportant également, en parallèle avec l'étage de codage par transformée, générateur d'échos, un étage de codage temporel, non générateur d'échos, la dite détermination du traitement initial des échos consiste, au décodage, pour chaque trame courante de ce signal audionumérique, à : comparer, en temps réel, dans au moins une bande de fréquences, une valeur représentative d'une variable issue d'une caractéristique de l'enveloppe temporelle du signal issu d'un décodage générateur d'écho et d'une variable issue de la caractéristique correspondante du signal issu d'un décodage non générateur d'échos à une valeur de seuil ; et, en fonction du résultat de cette comparaison, conclure à l'existence ou à la non existence d'un écho issu du codage par transformée dans la trame courante; et en cas d'existence d'un écho,déterminer les gains initiaux d'atténuation des échos en fonction des dites variables issues du dit décodage générateur d'écho et du dit décodage non générateur d'échos. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la dite détermination du traitement initial des échos consiste, au décodeur, pour chaque trame courante de ce signal audionumérique, à affecter la valeur 0 aux gains initiaux sur la trame courante. 4. Procédé selon la 1, 2, ou 3, caractérisé en ce que, une trame courante comprenant une première et une deuxième partie, l'étape qui consiste à définir la zone de fausse alarme, comporte au moins les étapes suivantes : générer un signal concaténé, à partir du signal reconstruit de la trame courante et du signal de la deuxième partie de la trame courante ; découper ledit signal concaténé en un nombre pair de sous-blocs d'échantillons de longueur déterminée ; - calculer l'énergie du signal de chacun des sous-blocs de longueur déterminée ; calculer le maximum des valeurs d'énergie de tous les sous blocs calculer le minimum des valeurs d'énergie sur les sous blocs du signal reconstruit de la trame courante; et, lorsque le rapport de l'énergie maximum à l'énergie minimum est inférieur ou égal à une valeur de seuil déterminée, l'absence d'écho étant révélée dans la totalité de la trame courante, affecter le rang du premier échantillon de la trame courante à un premier indice et affecter le rang du dernier échantillon de la trame courante à un deuxième indice ; identifier comme ladite zone de fausse alarme les échantillons de la trame courante compris entre lesdits premier et deuxième indices. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que lorsque ledit rapport de l'énergie maximum à l'énergie minimum est supérieur à ladite valeur de seuil déterminée, un risque de pré-échos étant révélé dans la seule partie à basse énergie du signal, ledit procédé comporte en outre une étape permettant de calculer un premier indicereprésentatif du rang du premier échantillon de la zone de forte énergie et un deuxième indice représentatif du rang du dernier échantillon de la zone de forte énergie. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ledit premier indice est l'indice du premier échantillon du premier sous-bloc à forte énergie. 7. Procédé selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que ledit deuxième indice est calculé comme le minimum entre la valeur du premier indice augmentée de la longueur maximale de fausse alarme en nombre d'échantillons moins un et la valeur de l'indice de l'échantillon de fin de la trame courante traité moins un. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7 où ladite inhibition est effectuée par mise à la valeur 1 des valeurs de gains d'atténuation dans ladite zone de fausse alarme en gardant les valeurs de gains initiaux en dehors des zones de fausse alarme, et application des valeurs de gain d'atténuation résultants aux échantillons du signal reconstruit de la trame courante. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que lesdites valeurs de gain résultants sont lissées par filtrage avant d'être appliquées sur les échantillons du signal reconstruit de la trame courante. 1O. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le rapport du maximum d'énergie de la trame précédente est mémorisé, et lorsque le rapport de l'énergie de la trame précédente à l'énergie de la trame courante est supérieur à une valeur de seuil déterminée, un risque de post-échos étant révélé dans la trame courante, ledit procédé consiste en outre à atténuer les échos selon le traitement initial des échos dans la trame courante 11. Dispositif de discrimination et d'atténuation des échos d'un signal audionumérique engendré par un codeur par transformée, susceptible de révéler des échos, caractérisé en ce que ledit dispositifcomporte au moins au niveau d'un décodeur par transformée : des moyens de discrimination d'une zone à basse énergie précédant une transition vers une zone de forte énergie ; des moyens de définition d'une zone de fausse alarme correspondant aux zones non discriminées de la trame courante ; des moyens de détermination d'un traitement initial des échos avec des valeurs de gain d'atténuation ; des moyens d'atténuation des échos selon le traitement initial des échos appliqués aux dites zones discriminées à basse énergie de la trame courante ; des moyens d'inhibition de l'atténuation des échos du traitement initial appliqué à la zone de fausse alarme. 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que, pour un signal audionumérique engendré par un codeur hiérarchique multicouches, dans un décodeur, ledit décodeur comportant au moins un décodeur temporel, non générateur d'échos et au moins un décodeur par transformée, susceptible de révéler des échos, ledit dispositif comporte au moins au niveau d'un décodeur temporel et d'un décodeur par transformée : un moyen de discrimination de la zone à basse énergie précédant une transition vers une zone de forte énergie délivrant des indices de la zone où il faut inhiber l'atténuation des échos ; un moyen de calcul de l'existence et de la position d'origine d'écho dans au moins une bande de fréquences de la trame courante, recevant au moins lesdits indices de la zone où il faut inhiber l'atténuation des échos et délivrant des valeurs d'atténuation d'écho applicable dans la trame courante ; des moyens d'atténuation de l'écho recevant ledit signal décodé de la trame courante, délivré par ledit décodeur par transformée inverse et lesdites valeurs d'atténuation d'écho applicable dans la trame courante. ; 13. Dispositif selon la 11 ou 12, caractérisé en ce que ledit moyen de calcul de l'existence et de la position d'origine d'échodans au moins une bande de fréquences basses et une bande de fréquences hautes de la trame courante est integré et comprend, connectés à un démultiplexeur dudit décodeur : une voie de décodage en bande de fréquences basses du signal audionumérique ; une voie de décodage en bande de fréquences hautes du signal audionumérique ; un circuit sommateur recevant le signal délivré par la voie de décodage en bande de fréquences hautes respectivement par la voie de décodage en bande de fréquences basses, et délivrant un signal audionumérique reconstitué. 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que ladite voie de décodage en bande de fréquences basses inclut : un module de décodage prédictif recevant le train binaire démultiplexé et délivrant un signal décodé par décodage prédictif ; un module de décodage des coefficients spectraux recevant le train binaire démultiplexé et délivrant les coefficients spectraux du signal de différence codé (X,o) en bande de fréquences basses ; un module de transposition fréquence/temps recevant les coefficients spectraux du signal de différence codé (X,o) en bande de fréquences basses et délivrant le signal audionumérique en bande de fréquences basses (ii ; et, formant lesdits moyens de discrimination de l'existence d'échos dans les parties du signal à basse énergie et lesdits moyens d'inhibition d'atténuation, des moyens de définition d'une zone de fausse alarme et de détection d'écho, à partir des signaux audionumériques en bande de fréquences basses (t ), Mem,o, du signal (z,o) filtré et du signal décodé par décodage prédictif et délivrant un signal de valeur de gain aux fréquences basses (G,0) ; des moyens d'application de la valeur de gain aux fréquences basses (G,o) au signal décodé par décodage par transformée et éventuellementfiltré, d'addition, de post filtrage, de suréchantillonnage et de filtrage de synthèse QMF délivrant un signal de synthèse en bande de fréquences basses du signal audionumérique. 15. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que ladite voie de décodage en bande de fréquences hautes inclut : une voie d'extension de bande recevant ledit train binaire démultiplexé et délivrant un signal de référence d'enveloppe temporelle du signal audionumérique exempt de pré-échos ; ledit module de décodage des coefficients spectraux recevant ledit train binaire démultiplexé et les coefficients spectraux du signal de référence temporelle et délivrant les coefficients spectraux du signal audionumérique codé en bande de fréquences hautes (X,,,) ; un module de transposition fréquence/temps recevant les coefficients du spectre du signal audionumérique codé en bande de fréquences hautes et délivrant le signal audionumérique en bande de fréquences hautes (.z,,;) ; et, formant lesdits moyens de discrimination de l'existence d'échos dans les parties du signal à basse énergie et lesdits moyens d'inhibition d'atténuation, des moyens de définition d'une zone de fausse alarme et de détection d'échos à partir des signaux audionumériques en bande de fréquences hautes K), Memh;, et la sortie du module d'extension de bande délivrant un signal de valeur de gain aux fréquences hautes (G,,;) ; des moyens d'application de la valeur de gain aux fréquences hautes audit signal audionumérique en bande de fréquences hautes, de sur- échantillonnage et de filtrage passe haut délivrant un signal de synthèse en bande de fréquences hautes du signal audionumérique. 16. Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que, dans ladite voie de décodage en bande de fréquences basses, lesdits moyens de définition d'une zone de fausse alarme comprennent des moyens de calcul dans la trame courante d'un premier et d'un deuxième indice, le premier indice étant représentatif du rang de l'échantillond'énergie maximum et le deuxième indice étant représentatif du dernier échantillon de forte énergie, et en ce que lesdits moyens de détection d'échos délivrent ledit signal de valeur de gain aux fréquences basses (G,o ) en utilisant lesdits premier et deuxième indice, le signal audionumérique en bande de fréquences basses (.x,o) pondéré par un filtre de pondération perceptuelle inverse de celui appliqué au codage et le signal décodé par décodage prédictif, ladite valeur de gain étant appliquée audit signal audionumérique en bande de fréquences basses (.x,o) pondéré par un filtre de pondération perceptuelle inverse de celui appliqué au codage par l'intermédiaire d'un amplificateur à gain ajustable. 17. Dispositif selon la 15, caractérisé en ce que, dans ladite voie de décodage en bande de fréquences hautes, lesdits moyens de définition d'une zone de fausse alarme comprennent des moyens de calcul dans la trame courante d'un premier et d'un deuxième indice, le premier indice étant représentatif du rang de l'échantillon d'énergie maximum et le deuxième indice étant représentatif du dernier échantillon de forte énergie, et en ce que lesdits moyens de détection d'écho délivrent ledit signal de valeur de gain aux fréquences hautes (Glu) en utilisant lesdits premier et deuxième indices, le signal audionumérique en bande de fréquences hautes (.Zh,) et le signal audionumérique issu du module d'extension de bande ladite valeur de gain étant appliquée audit signal audionumérique en bande de fréquences hautes (z,,,) par l'intermédiaire d'un amplificateur ajustable. 18. Dispositif selon l'une des 16 ou 17, caractérisé en ce que pour définir la zone de fausse alarme de présence d'échos, entre les premier et deuxième indices, lesdits moyens de définition consistent au moins à : calculer l'énergie des K2 sous-blocs du signal reconstruit de la trame courante en bande de fréquences basses (z,o) respectivement en bande de fréquences hautes (x,; );calculer l'énergie des premiers K2 /2 sous-blocs du signal audionumérique de la deuxième partie de la trame courante en bande de fréquences basses Mem,o respectivement en bande de fréquences hautes Memh; ; calculer l'énergie minimum sur lesdits K2 sous-blocs du signal reconstruit de la trame courante en bande de fréquences basses respectivement en bande de fréquences hautes ; calculer le maximum des énergies des sous-blocs sur toutes les énergies calculées en bande de fréquences basses respectivement en bande de fréquences hautes ; calculer les premier et deuxième indice par comparaison d'infériorité du rapport de l'énergie maximale à l'énergie minimale à une valeur de seuil déterminée, la valeur du premier indice étant instanciée à la valeur zéro et la valeur du deuxième indice étant instanciée à la valeur maximale en nombre d'échantillon de la trame courante diminuée de 1, le gain appliqué aux échos étant pris égal à 1 et l'atténuation inhibée sur toute la longueur de la trame courante lorsque la comparaison d'infériorité est vérifiée ; instancier le premier indice à la position du premier échantillon du bloc d'énergie maximale, la valeur du deuxième indice étant instanciée à la valeur du minimum du premier indice augmentée d'un nombre déterminé d'échantillons diminué de 1 et de l'indice du dernier échantillon de la trame, le gain appliqué au signal sur la plage d'échantillons où se trouve l'attaque entre le premier et le deuxième indice étant pris égal à 1 et l'atténuation inhibée, sinon. 19. Dispositif selon la 18, caractérisé en ce que pour la prise en compte du traitement des postéchos et l'exécution du traitement des pré-échos et des post-échos par suppression de l'inhibition de l'atténuation des post-échos, lesdits moyens de calcul de l'énergie de chaque sous-bloc du signal de la trame courante comprennent : le calcul du maximum d'énergie sur lesdits K2 sous-blocs du signal reconstruit de la trame courante ;- la comparaison par comparaison de supériorité du rapport du maximum d'énergie de la trame précédente au maximum d'énergie de la trame courante à une valeur de seuil déterminée ; et, sur comparaison de supériorité réussie, une présence de post-écho étant révélée ; la mémorisation du maximum d'énergie de la trame courante pour la trame suivante et le retour à un état de fin, le calcul de l'énergie minimum, du maximum des énergies et des premier et deuxième indices étant inhibés et l'inhibition de l'atténuation des post-échos étant supprimée, ce qui est signalé par une valeur du premier indice supérieure à la valeur du deuxième indice ; et, sur comparaison de supériorité non réussie, aucune présence de post-écho n'étant révélée ; -la mémorisation du maximum d'énergie de la trame du signal reconstitué pour la trame suivante ; le calcul des premier et deuxième indices selon la 12. 20. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que lesdits moyens d'atténuation des échos comportent un amplificateur à gain ajustable, la valeur de gain ajustable étant instanciée à la valeur 0, et l'atténuation inhibée, pour les échantillons compris entre les valeurs de premier et de deuxième indice en mettant la valeur de gain à 1, ce qui permet d'inhiber l'atténuation appliquée aux échantillons du signal audionumérique de forte énergie mais de maintenir l'atténuation appliquée aux post-échos respectivement aux pré-échos engendrés par l'apparition d'une transition dans la trame courante respectivement la trame précédente. 21. Programme d'ordinateur comportant une suite d'instructions mémorisées sur un support pour exécution par un ordinateur ou un dispositif dédié, caractérisé en ce que lors de l'exécution desdites instructions celui-ci met en oeuvre le procédé de discrimination et d'atténuation des échos d'un signal audionumérique selon l'une des 1 à10. 22. Programme d'ordinateur selon la 21, caractérisé en ce que ledit programme est un programme directement exécutable implanté dans un module de discrimination de l'existenced'échos dans les parties du signal à basse énergie, un module d'atténuation de l'écho et un module d'inhibition de l'atténuation des échos dans les parties du signal à forte énergie de la trame courante ou précédente, dans un dispositif de détection et d'atténuation d'échos selon l'une des 11 à 20.
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H,G
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H03,G10,H04
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H03M,G10L,H04N
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H03M 7,G10L 19,H04N 7
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H03M 7/30,G10L 19/24,H04N 7/30
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FR2892878
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A1
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APPAREIL A CONTENU REGROUPE
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Contexte La communication d'un contenu sur des supports comme l'Internet, le satellite, le câble et les lignes téléphoniques s'améliore rapidement. Les consommateurs trouvent qu'ils s'abonnent souvent à un certain nombre de différents services, pourtant ils souhaiteraient trouver une manière de regrouper les services et les fonctions lorsque cela est possible. Certains de ces services, par exemple la télévision, ne sont pas facilement accessibles dans toute une maison dans le sens de regarder des programmes sur des télévisions multiples, un abonné doit acheter ou louer un décodeur pour chaque télévision. Au fur et à mesure que les services convergent, les abonnés aiment avoir la possibilité de regrouper la distribution du contenu et de bénéficier de la technologie du réseau local pour fournir une distribution du contenu d'une manière pratique dans toute une maison ou une entreprise. Les abonnés souhaitent disposer d'une fonctionnalité totale pour communiquer facilement et de manière pratique sur une pluralité de supports auxquels ils peuvent s'abonner. Ainsi, on a besoin d'un qui permet que les entreprises de télécommunication fournissent des services de communication aux abonnés tout en apportant également aux abonnés la possibilité de communiquer sur des supports auxquels ils s'abonnent. Résumé L'invention propose un appareil à contenu regroupé qui peut être déployé par un abonné et communiquer avec une large plage de supports afin de permettre que l'abonné obtienne les services auxquels il s'abonne. L'invention fonctionne également conjointement avec une large gamme de dispositifs clients pour fournir à l'abonné une interface pratique dans laquelle utiliser le système et visualiser le contenu de part et d'autre de l'emplacement déployé. Un appareil à contenu regroupé comprend un réseau local comprenant une pluralité de ports de communication adaptés pour se connecter à une pluralité de supports de communication, au moins l'un des ports étant un port de syntoniseur de télévision. Un récepteur de télévision est couplé au port de télévision et configuré pour recevoir un signal de télévision et pour convertir le signal de télévision en paquets de programmes de télévision. Un commutateur à ports multiples comportant un certain nombre de ports locaux est couplé aux ports de communication et au syntoniseur de télévision. Une pluralité de dispositifs clients est couplée au réseau local et configurée pour communiquer avec le récepteur de télévision pour syntoniser au moins un canal de télévision et distribuer le programme de télévision sur le réseau vers les dispositifs clients. Dans un aspect de l'invention, les dispositifs clients sont configurés pour envoyer des commandes vers le récepteur de télévision pour syntoniser et communiquer des programmes de télévision particuliers à chaque client. Dans cette optique, le récepteur de télévision comprend une pluralité de syntoniseurs, chacun étant configuré pour syntoniser un signal de télévision et pour convertir le signal de télévision en des paquets de programmes de télévision devant être envoyés aux dispositifs clients réagissant à des commandes provenant des dispositifs clients respectifs. Dessins La présente invention est illustrée à titre d'exemple, et non à titre de limitation, sur les figures des dessins joints et sur lesquelles les mêmes numéros de référence se rapportent à des éléments semblables et sur lesquelles . la figure 1 illustre un appareil à contenu regroupé et un réseau local selon un mode de réalisation de l'invention ; la figure 2 illustre un appareil à contenu regroupé et un réseau local selon un autre mode de réalisation de l'invention ; la figure 3 illustre un syntoniseur de télévision selon un mode de réalisation de 20 l'invention ; la figure 4 illustre un client selon un mode de réalisation de l'invention ; et la figure 5 illustre une structure de stockage selon un mode de réalisation de 25 l'invention. Description détaillée La présente invention est décrite en détail en se référant à des exemples de modes de réalisation de celle-ci comme cela est illustré 30 sur les dessins joints. Dans la description suivante, de nombreux détails spécifiques sont décrits dans le but de fournir une description du meilleur mode de l'invention. Il apparaîtra évident, toutefois, à :L'homme du métier, que la 35 présente invention peut être réalisée sans certains ou la totalité de ces détails spécifiques. Par exemple, alors que l'invention décrit le protocole I:nternet et le protocole Ethernet, d'autres protocoles de communication sont supposés bien fonctionner avec l'invention. La figure 1 illustre un appareil à contenu regroupé et un réseau local selon un mode de réalisation de l'invention. Un certain nombre de ports de communication 110a à 110b, sont illustrés, étant connecté avec des fournisseurs de services de communication et communiquant sur un support tel qu'une télévision par câble ou un système WiFi sans fil (IEEE 802.11), par exemple. Dans ce mode de réalisation, l'invention reçoit la télévision et un service Internet à partir d'un fournisseur câblé et est raccordée au fournisseur câblé par le port 110b, qui est une connexion en cuivre ou en fibre optique. On suppose également qu'un fournisseur satellite comme Dish Network se connecte aussi par l'intermédiaire du port 110b. Un récepteur de télévision 120 est couplé au port 110b pour recevoir et syntoniser des signaux de télévision à partir du fournisseur câblé. Le récepteur 120 peut inclure un certain nombre de syntoniseurs 122a à 122n. Un modem Internet 130 est également couplé au port 110b pour communiquer avec l'Internet par l'intermédiaire du protocole Internet. Un routeur 140 est couplé au modem Internet pour diriger des signaux dans un réseau local (LAN). Le routeur peut également effectuer un protocole de configuration dynamique de l'hôte (DHCP) pour attribuer des nombres d'intranets aux dispositifs sur le LAN. Le routeur peut également effectuer une traduction d'adresses de réseau (NAT) et même un pare-feu et d'autres fonctions pour empêcher que les dispositifs sur le LAN soient explorés ou bien autrement affectés avec malveillance par l'intermédiaire de la connexion Internet. Dans un mode de réalisation, le port de communication 110b reçoit un signal à partir d'un fournisseur câblé ou par satellite et l'équipement du fournisseur fournit un contenu compressé codé numériquement au récepteur 120 par l'intermédiaire d'une interface numérique. Un aspect de l'invention implique la protection de droits numériques, dans laquelle le récepteur de télévision 120 fournit une protection de gestion de droits d'auteurs électroniques pour le contenu par satellite par l'intermédiaire d'une protection du contenu de la transmission numérique (DTCP), d'urne DTCP sur le protocole Internet (DTCP-IP) ou de mécanismes semblables. Dans un tel aspect, le récepteur 120 effectue la protection du contenu pour la télévision par câble et la télévision par satellite. Dans ce cas, le contenu de la télévision est délivré au récepteur 120 sous forme numérique et le récepteur 120 effectue un échange de clés, une gestion des droits d'auteurs électroniques, un déchiffrement du contenu, voire éventuellement un rechiffrement. On suppose qu'une pluralité de techniques de protection de gestion de droits d'auteurs électroniques est possible dans cette interface, cette structure de récepteur et cette invention. Un point d'accès au LAN sans fil 150 est prévu et couplé au port 110a pour communiquer avec les dispositifs sans fil. Les composants 120, 14 et 150 sont couplés à un commutateur à ports multiples 160 qui fournit la connectivité au réseau local. Dans un mode de réalisation, le LAN est déployé dans une résidence, et dans un autre mode de réalisation, le LAN est déployé dans une installation de bureaux ou multirésidentielle. De nombreuses variations sur les déploiements des abonnés sont prévues par l'invention. Un certain nombre de connecteurs 170a à 170n qui fournit des connexions câblées au commutateur est également couplé au commutateur à ports multiples. Ceux-ci peuvent être situés au niveau de l'emplacement de déploiement pour connecter les dispositifs clients au réseau. Ces dispositifs clients peuvent comprendre, par exemple, des ordinateurs, des dispositifs pour la musique, des décodeurs de télévisions, et ainsi de suite. Un tel client est décrit plus en détail ci-dessous. En variante, les clients peuvent communiquer avec le LAN sans fil par l'intermédiaire du port 110a. Un centre de système vocal sur Internet (VOIP) 180 qui fournit un service téléphonique à l'emplacement déployé est également couplé au commutateur à ports multiples. Ceci est réalisé par l'intermédiaire d'un certain nombre de connecteurs 182a à 182n qui supporte le branchement du téléphone. Dans un aspect, le centre de VOIP se branche dans un réseau téléphonique domestique et fournit la tonalité de numérotation et d'autres caractéristiques qui transforment tous les téléphones existants en téléphones Internet. Le centre de VOIP peut inclure des fonctions sophistiquées, par exemple, un autocommutateur privé ou d'autres fonctions pour supporter de multiples numéros de téléphone, une conférence téléphonique, et ainsi de suite au niveau de l'emplacement de déploiement. Une structure de stockage 190 est également couplée au commutateur à ports multiples. La structure de stockage peut effectuer un certain nombre de fonctions dans le LAN. Dans un aspect, la structure de stockage est un stockage en réseau NAS. Dans un autre aspect, la structure de stockage est un enregistreur numérique qui fournit un stockage de programmes et un accès aux dispositifs clients raccordés au LAN. Dans encore un autre aspect, la structure de stockage est un ordinateur serveur capable de nombreuses fonctions. Étant donné que tous les clients sur le LAN ont accès à la structure de stockage, ils peuvent tous avoir accès aux programmes stockés dedans. Ces aspects sont décrits ci-dessous plus en détail. La figure 2 illustre un appareil à contenu regroupé et un réseau local selon un autre mode de réalisation de l'invention. Ce mode de réalisation montre une variation du mode de réalisation de la figure 1 en utilisant un modem Internet DSL couplé au port 110c, qui est connecté au bureau central de la compagnie téléphonique. Dans cet exemple, le port du récepteur de télévision 110b peut être connecté à un câble, un satellite, voire à une antenne de toit pouvant recevoir des signaux d'émission sans fil classiques (analogiques ou numériques). La figure 3 illustre un syntoniseur de télévision selon un mode de réalisation de l'invention. Comme cela est montré sur la figure 1, le récepteur 120 peut inclure un certain nombre de syntoniseurs 122a à 122n. La figure 3 illustre un exemple de syntoniseur 122a. Le syntoniseur est couplé au port de télévision 110b. Un syntoniseur réglable 202 est couplé au port et est configuré pour acquérir une station de télévision particulière sur la base des paramètres de communication de la station (par exemple la fréquence) et convertir le signal de télévision en paquets de données. Un compresseur 204 est couplé au syntoniseur 202 et configuré pour compresser les données de télévision en un format défini en utilisant un algorithme défini (par exemple, MPEG, DIVX ou un autre format). Une interface réseau 206 est couplée au compresseur et configurée pour communiquer par l'intermédiaire du protocole Ethernet avec le commutateur 160. L'interface réseau comprend un contrôle d'accès au support (MAC) pour supporter les communications. Un processeur 208 est couplé au syntoniseur réglable, au compresseur et à l'interface réseau et configuré pour paramétrer correctement le syntoniseur et répondre aux commandes provenant des dispositifs clients par l'intermédiaire du commutateur. Ainsi, le signal de télévision est converti en paquets de données qui sont ensuite envoyés aux dispositifs clients sur le LAN, par exemple, vers des décodeurs qui fournissent des signaux de télévision vers des téléviseurs. Dans un aspect, le récepteur de télévision attribue des syntoniseurs à chaque client sur une base prédéterminée. Par exemple, s'il existe 3 dispositifs clients sur le LAN qui ont chacun un accès dédié à un syntoniseur de télévision, le premier syntoniseur peut être associé au premier client, le deuxième syntoniseur peut être associé au deuxième client, et ainsi de suite. Ceci met en correspondance les dispositifs clients et les syntoniseurs sur une base d'égalité, mais ne permet pas que le nombre de dispositifs clients augmente au-delà du nombre de syntoniseurs. Dans un autre aspect, le récepteur de télévision attribue des syntoniseurs à chaque client selon le besoin. Cette manière de fournir des syntoniseurs aux dispositifs clients est avantageuse du fait qu'elle permet que quelques syntoniseurs servent à un plus grand nombre de dispositifs clients. De cette manière, lorsqu'un client souhaite avoir un accès au syntoniseur de télévision, la demande est accordée tant qu'il existe un syntoniseur disponible. S'il n'y a pas de syntoniseur disponible, une réponse est générée au client selon laquelle aucun syntoniseur n'est disponible. L'abonné peut ensuite déconnecter un autre client pour libérer un syntoniseur disponible s'il le souhaite. La figure 4 illustre un client 250 selon un mode de réalisation de l'invention. Une interface réseau 252 est fournie pour une interface physique avec le LAN. L'interface réseau comprend un contrôle d'accès au support (MAC) pour supporter les communications. Un décompresseur 254 est couplé à l'interface réseau et configuré pour décompresser le signal de télévision pour un rendu sur une télévision ou un autre appareil. C'est, par exemple, un décodeur MPEG ou un autre dispositif semblable. Un connecteur de sortie TV 256 fournit un signal de télévision dans un mode natif pour que la télévision rende le signal. Un processeur 258 est couplé aux éléments du client et gère les éléments. Une entrée distante TV 260 à 263 est prévue pour supporter le fait qu'un client envoie des commandes vers d'autres dispositifs clients LAN, par exemple, le récepteur de télévision ou la structure de stockage. Le processeur peut également contenir une mémoire pour exécuter un dialogue menu avec le client pour utiliser la télécommande. Par exemple, le processeur peut générer des lignes de commande à partir desquelles le client peut faire son choix. La figure 5 illustre une structure de stockage 190 selon un mode de réalisation de l'invention. La structure de stockage comprend une interface réseau 310 qui inclut un MAC à des fins de communication. Un processeur 320 est couplé à l'interface réseau et configuré pour gérer la structure de stockage. Une mémoire 330 est couplée au processeur et comprend un certain nombre de compartiments. Le compartiment 330a comprend des procédures de commande que le processeur doit exécuter et commander. Le contrôle et le suivi de l'abonné comprennent des caractéristiques qui supportent l'accès de l'utilisateur aux caractéristiques souscrites et suivent le trafic pour une récupération ultérieure. Le compartiment 330b comprend des procédures de programmes destinées à enregistrer le contenu (par exemple des programmes de télévision) dans la mémoire. Dans cette optique, la structure de stockage peut agir comme un enregistreur vidéo numérique conjointement avec le récepteur de télévision pour enregistrer les programmes de télévision. Le compartiment 330c comprend des données d'abonnés, et comprend également du contenu numérique comme des programmes de télévisions qui peuvent être stockés et retrouvés par les dispositifs clients Étant donné que tous les clients sur le LAN ont accès à la structure de stockage, ils peuvent avoir accès au contenu des programmes stockés dedans. En outre, le pool de mémoire dans la structure de stockage peut être partagé entre les clients, augmentant le stockage disponible pour un client. Par exemple, avec N clients, la répartition de la mémoire parmi les clients de manière égale signifie que chaque client ne peut remplir que 1/N de la mémoire. Rassembler toute la mémoire en un pool, au lieu de la répartir parmi les clients, donne la possibilité à un client quelconque de remplir toute la mémoire et d'obtenir une amélioration de N fois. Les avantages de l'invention comprennent le regroupement des communications du contenu pour les abonnés, ayant pour résultat un accès plus résistant et moins cher à la distribution du contenu et la communication. En outre, en ajoutant une pluralité de syntoniseurs au récepteur du contenu, les dispositifs clients sur le LAN peuvent avoir accès et utiliser les syntoniseurs ainsi que demandé, réduisant de ce fait les besoins en matériel tout en fournissant toujours un service de qualité aux dispositifs clients. Alors que l'invention a été décrite en termes de plusieurs modes de réalisation et du meilleur mode, il existe des modifications, des permutations et des équivalences qui entrent dans la portée de la présente invention. Il faut également remarquer qu'il existe de nombreuses variantes de façons de mettre en œuvre les procédés et les appareils de la présente invention. Il est en conséquence prévu que les revendications jointes suivantes soient interprétées comme comprenant la totalité de telles modifications, permutations équivalences comme cela rentre dans le vrai esprit et la portée de la présente invention
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Un appareil à contenu regroupé comprend un réseau local comprenant une pluralité de ports de communication (110a à b) adaptés pour se connecter à une pluralité de supports de communication, dans lequel au moins l'un des ports est un port de syntoniseur de télévision (110b). Un récepteur de télévision (120) est couplé au port de télévision et configuré pour recevoir un signal de télévision et pour convertir le signal de télévision en paquets de programmes de télévision. Un commutateur à ports multiples (160) comportant un certain nombre de ports locaux est couplé aux ports de communication et au syntoniseur de télévision. Une pluralité de dispositifs clients (250) est couplée au réseau local et configurée pour communiquer avec le récepteur de télévision afin de syntoniser au moins un canal de télévision et distribuer le programme de télévision sur le réseau aux dispositifs clients. Les avantages de l'invention comprennent le regroupement des communications du contenu pour les abonnés, ce qui a pour résultat un accès plus résistant et moins cher à la distribution du contenu et à la communication.
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1. Appareil à contenu regroupé comprenant : un réseau local comprenant une pluralité de ports de communication (110a à b) adaptés pour se connecter à une pluralité de supports de communication, dans lequel au moins l'un des ports est un port de syntoniseur de télévision (110b) ; un récepteur de télévision (120) couplé au port de télévision et configuré pour recevoir un signal de télévision et pour convertir le signal de télévision en paquets de programmes de télévision ; et un commutateur à ports multiples (160) comportant un certain nombre de ports locaux couplés aux ports de communication et au syntoniseur de télévision. 2. Appareil à contenu regroupé selon la 15 1, comprenant en outre : une pluralité de dispositifs clients (250) couplés au réseau local et configurés pour envoyer des commandes au récepteur de télévision (120) destiné à recevoir et communiquer des programmes de télévision particuliers au client ; 20 dans lequel le récepteur de télévision (120) comprend une pluralité de syntoniseurs, chacun étant configuré pour recevoir un signal de télévision et pour convertir le signal de télévision en paquets de programmes de télévision réagissant à des commandes provenant des dispositifs clients. 25 3. Appareil à contenu regroupé selon la 2, comprenant en outre : une structure de stockage (190) couplée au commutateur à ports multiples (160) et réagissant à des commandes provenant des dispositifs clients (250) pour stocker 30 et récupérer des paquets de données. 4. Appareil à contenu regroupé selon la 3, dans lequel : la structure de stockage (190) comprend un ordinateur serveur et est configurée pour stocker des programmes detélévision en réponse à des commandes provenant des dispositifs clients (250). 5. Appareil à contenu regroupé selon la 4, dans lequel : chacun des dispositifs clients (250) a accès à la structure de stockage (190) augmentant de ce fait le stockage pour un quelconque client jusque N fois le stockage qui serait autrement attribué à chaque client sur une base divisionnaire. 6. Récepteur de télévision destiné à une utilisation dans un appareil à contenu regroupé comprenant : une pluralité de syntoniseurs (122a à n), comprenant chacun (a) un terminal (110) ;adapté pour recevoir un signal de télévision, (b) un syntoniseur réglable (202) couplé au terminal et configuré pour syntoniser un signal de télévision, (c) un compresseur (204) couplé au syntoniseur réglable et configuré pour compresser le signal de télévision afin de créer un signal compressé, (d) une interface réseau (206) couplée au compresseur et adaptée pour communiquer avec un réseau local, et (e) un processeur (208) couplé au syntoniseur réglable, au compresseur et au contrôle d'accès au support et configuré pour commander le syntoniseur sur la base d'instructions reçues à partir du réseau local. 7. Récepteur de télévision selon la 6, dans lequel : chacun des syntoniseurs (122a à n) peut être adressé par son adresse de contrôle d'accès au support respective. 8. Récepteur de télévision selon la 6, dans lequel : chacun des syntoniseurs (122a à n) est configuré pour convertir le signal de télévision en paquets de programmes de télévision. 9. Récepteur de télévision selon la 6, comprenant en outre : une structure de stockage (160) comprenant un 35 processeur (320) et une mémoire (330) configurée pour stockerdes programmes de télévision en réponse à des commandes provenant d'un client. 10. Appareil à contenu regroupé comprenant : un réseau local comprenant un moyen pour se connecter à une pluralité de supports de communication, dans lequel au moins l'un des supports de communication est la télévision ; des moyens pour recevoir un signal de télévision et convertir le signal de télévision en paquets de programmes de 10 télévision ; et des moyens pour communiquer les paquets de programmes de télévision à une pluralité de dispositifs clients couplés au réseau local et pour communiquer des commandes en provenance des dispositifs clients vers les moyens destinés à 15 recevoir un signal de télévision ; et dans lequel les moyens de réception de télévision réagissent à des commandes en provenance des dispositifs clients. 11. Appareil à contenu regroupé selon la 20 10, comprenant en outre : des moyens pour stocker des programmes de télévision réagissant à des commandes en provenance des dispositifs clients. 12. Appareil à contenu regroupé selon la 25 11, dans lequel : chacun des dispositifs clients a accès aux moyens destinés à stocker les programmes de télévision, augmentant de ce fait le stockage pour un quelconque client jusque N fois le stockage qui serait autrement attribué à chaque client sur une 30 base divisionnaire.
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H
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H04
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H04N
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H04N 5
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H04N 5/44
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FR2893678
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A1
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INJECTEUR DE CARBURANT, NOTAMMENT PIEZOELECTRIQUE, D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE A INJECTION DIRECTE
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La présente invention concerne un . Elle vise également un moteur à combustion interne 5 à injection directe à essence équipé d'au moins un tel injecteur. De nouvelles technologies d'injecteurs à commande piézoélectrique sont proposées pour les futurs moteurs à injection directe à essence. 10 Cependant, ces injecteurs sont très fragiles et il est alors nécessaire de les fixer par bridage dans la culasse du moteur avec un dispositif de ressort pour plaquer de façon maîtrisée le corps de l'injecteur. Un tel dispositif à bride de fixation et ressort 15 est décrit par exemple dans la demande de brevet français N 2 746 856 pour exercer une précontrainte de compression notamment sur des surfaces tronconiques respectivement du corps d'injecteur et d'un porte-injecteur pour les presser l'une contre l'autre et encaisser une pression 20 élevée lors de l'injection du carburant. Cette demande de brevet français décrit une autre variante de réalisation selon laquelle la précontrainte de compression dans le corps d'injecteur est exercée non pas par un ressort, mais par une rondelle conique interposée entre l'écrou de 25 retenue fixant le corps d'injecteur au porte-injecteur et la surface conique du corps d'injecteur. La figure 1 représente également un injecteur connu dont le corps 1 est partiellement fixé dans la culasse 2 du moteur par l'intermédiaire d'une embase 3 solidaire de 30 la culasse 2 en étant traversée coaxialement par la partie supérieure du corps d'injecteur 1 et d'un écrou 4 vissé dans la partie supérieure de l'embase 3 jusqu'à venir en butée au fond du logement de l'embase 3 de manière à comprimer un ressort 5 monté coaxialement 35 autour du corps d'injecteur 1 entre un épaulement 4a de l'écrou 4 et une collerette 6a d'un manchon 6 solidaire coaxialement de la partie supérieure du corps d'injecteur 1. La compression du ressort 5 rattrape le jeu axial du corps d'injecteur relativement à la culasse 2 de sorte que le corps 1 est maintenu précontraint sur une chemise ou boîtier 7 solidaire et la culasse 2 est traversée par l'extrémité formant nez la du corps d'injecteur 1 adjacente à la chambre de combustion C du cylindre correspondant du moteur et comportant plusieurs orifices d'injection débouchant dans cette chambre. Les solutions connues ci-dessus de positionnement d'un injecteur dans la culasse d'un moteur, qu'elles soient à bride et ressort ou à écrou et ressort ont pour inconvénient d'être d'une structure relativement complexe et surtout encombrante, ne s'adaptant pas à l'environnement du compartiment moteur du véhicule. En outre, ces solutions connues conviennent particulièrement à des moteurs à combustion interne à un seul cylindre ne posant pas de contrainte due à l'environnement du véhicule, mais sont difficilement adaptables à des moteurs à combustion interne à quatre cylindres ne laissant peu de place disponible dans le compartiment moteur du véhicule. La présente invention a pour but d'éliminer les inconvénients ci-dessus en proposant un injecteur de carburant, notamment piézoélectrique, d'un moteur à combustion interne à injection directe, comprenant un corps d'injecteur logé coaxialement dans une chemise solidaire de la culasse du moteur et dont l'extrémité formant nez adjacente à la chambre de combustion comporte plusieurs orifices débouchant dans la chambre de combustion, et qui est caractérisé en ce que le corps d'injecteur est monté dans la chemise suivant un jeu axial relativement à cette dernière et comporte à sa partie supérieure opposée à son extrémité formant nez un épaulement venant constamment en appui contre une bride solidaire de la culasse par l'action de la pression de combustion régnant de la chambre de combustion sur l'extrémité formant nez du corps d'injecteur. La bride est fixée sur une face plane de la culasse s'étendant perpendiculairement à l'axe longitudinal du corps d'injecteur et comporte une surface usinée sur laquelle vient en appui l'épaulement du corps d'injecteur, cette surface étant parallèle à la face plane de la culasse et distante de cette dernière d'une valeur égale au jeu axial du corps d'injecteur. Avantageusement, la bride est fixée directement en appui sur la face plane de la culasse et la surface usinée de la bride constitue le fond d'un évidement interne en forme de la lamage de cette bride. De préférence, ce jeu axial est compris entre environ 0,1 et 0,2 mm. L'épaulement du corps d'injecteur fait partie d'une 15 collerette de ce corps. La partie formant nez du corps d'injecteur est montée suivant un ajustement glissant dans la chemise. Avantageusement, un joint d'étanchéité est interposé entre la chemise et le corps d'injecteur. 20 L'invention vise également un moteur à combustion interne à injection directe à essence, notamment à quatre cylindres, et qui est caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins un injecteur tel que défini précédemment. L'invention sera mieux comprise, et d'autre buts, 25 caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : 30 - La figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un injecteur implanté dans la culasse d'un moteur à combustion interne conformément à l'art antérieur ; - La figure 2 est une vue en coupe longitudinale représentant un injecteur implanté dans la culasse d'un 35 moteur à combustion interne conformément à l'invention ; et - La figure 3 représente en coupe longitudinale une variante de réalisation de l'injecteur de la figure 2. En se reportant à la figure 2, la référence 1 désigne le corps d'un injecteur, notamment à commande piézoélectrique, implanté en grande partie dans la culasse 2 d'un moteur à combustion interne à injection directe, de préférence à quatre cylindres. Le corps d'injecteur 1 comporte dans celui-ci une aiguille d'injecteur, non représentée, montée coulissante longitudinalement dans le corps 1 et dont l'extrémité située du côté de la chambre de combustion C du cylindre associé du moteur comporte une surface d'étanchéité généralement conique par laquelle l'aiguille coopère avec un siège de soupape formé dans la partie d'extrémité formant nez la du corps d'injecteur 1 pour commander l'ouverture d'au moins un orifice, non représenté, d'injection de carburant dans la chambre de combustion C. Le corps d'injecteur 1 est logé axialement dans un perçage 2a de la culasse 2 et sa partie inférieure est logée coaxialement dans une chemise 3 solidaire de la culasse 2 dans son perçage 2a de manière que l'extrémité formant nez la du corps d'injecteur 1 débouche dans la chambre de combustion C. Selon l'invention, le corps d'injecteur 1 est monté dans la culasse 2 de manière à pouvoir se déplacer librement dans sa direction axiale ou longitudinale relativement à la culasse 2 suivant un très faible jeu, de préférence compris entre environ 0,lmm et environ 0,2mm, de manière à profiter de la pression de combustion P présente dans la chambre de combustion C et s'exerçant sur l'extrémité libre du nez la du corps d'injecteur pour le déplacer axialement vers le haut relativement à la figure 2 et le positionner en appui à sa partie supérieure sur une bride 4 solidaire de la culasse 2 par des vis de fixation 5. Plus précisément, la partie formant nez la du corps d'injecteur 1 est montée suivant un ajustement glissant dans la partie correspondante inférieure de la chemise 3 et le corps d'injecteur 1 comporte une collerette lb à sa partie supérieure opposée au nez la venant en appui sous la pression de combustion P sur une surface plane usinée 4a de la bride 4. Cette dernière est fixée sur une face plane 2b de la culasse 2 s'étendant perpendiculairement à l'axe longitudinal du corps d'injecteur 1 de manière que la surface 4a de la bride 4 soit disposée parallèlement au-dessus de la face 2b pour définir le jeu J assurant le plaquage de la collerette lb du corps d'injecteur 1 sur la surface 4a de la bride 4. Si nécessaire, la bride 4 peut être fixée sur la face 2b de la culasse 2 par interposition entre elles de saillies d'écartement 6. Avantageusement, un joint annulaire d'étanchéité 7 est interposé entre la chemise 3 et le corps d'injecteur 1. Selon la variante de réalisation représentée en figure 3, la bride 4 est fixée, par les vis de fixation 5, directement en appui sur la face plane 2b de la culasse 2 et la surface 4a de la bride 4 constitue le fond d'un évidement interne 4b en forme de lamage de cette bride et espacé au-dessus de la face 2b de la culasse 2 pour définir le jeu J assurant le plaquage de la collerette lb du corps d'injecteur 1 sur la surface 4a de la bride 4. Cette variante de réalisation permet de se dispenser des saillies d'écartement 6 de l'injecteur de la figure 2. Ainsi, dès le démarrage du moteur, la pression de combustion P plaque constamment le corps d'injecteur sur 30 la bride fixe 4. L'implantation conforme à l'invention de l'injecteur dans la culasse d'un moteur à combustion interne permet d'utiliser cet injecteur, de préférence à commande piézoélectrique, dans tout moteur à combustion 35 interne à injection directe à essence à quatre cylindres, sans utiliser de ressort de compression de l'injecteur de l'art antérieur augmentant l'encombrement de celui-ci
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La présente invention concerne un injecteur de carburant, notamment piézoélectrique, d'un moteur à combustion interne à injection directe.Selon l'invention, le corps d'injecteur (1) est monté dans la chemise (3) suivant un jeu axial relativement à cette dernière et comporte à sa partie supérieure opposée à son extrémité formant nez (la) un épaulement (lb) venant constamment en appui contre une bride (4) solidaire de la culasse (2) par l'action de la pression de combustion P régnant de la chambre de combustion (C) sur l'extrémité formant nez (la) du corps d'injecteur (1).L'invention s'applique à des moteurs à combustion interne à injection directe à essence.
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1. Injecteur de carburant, notamment piézo- électrique, d'un moteur à combustion interne à injection directe, comprenant un corps d'injecteur (1) logé coaxialement dans une chemise (3) solidaire de la culasse (2) du moteur et dont l'extrémité formant nez (la) adjacente à la chambre de combustion (C) comporte plusieurs orifices débouchant dans la chambre de combustion, caractérisé en ce que le corps d'injecteur (1) est monté dans la chemise (3) suivant un jeu axial (J) relativement à cette dernière et comporte à sa partie supérieure opposée à son extrémité formant nez (la) un épaulement (lb) venant constamment en appui contre une bride (4) solidaire de la culasse (2) par l'action de la pression de combustion (P) régnant dans la chambre de combustion (C) sur l'extrémité formant nez (la) du corps d'injecteur (1). 2. Injecteur selon la 1, caractérisé en ce que la bride (4) est fixée sur une face plane (2b) de la culasse (2) s'étendant perpendiculairement à l'axe longitudinal du corps d'injecteur (1) et comporte une surface usinée (4a) sur laquelle vient en appui l'épaulement (lb) du corps d'injecteur (1), cette surface (4a) étant parallèle à la face plane (2b) de la culasse (2) et distante de cette dernière d'une valeur égale au jeu axial (J) du corps d'injecteur (1). 3. Injecteur selon la 2, caractérisé en ce que la bride (4) est fixée directement en appui sur la face plane (2b) de la culasse (2) et la surface usinée (4a) de la bride (4) constitue le fond d'un évidement interne (4b) en forme de lamage de cette bride. 4. Injecteur selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le jeu axial (J) est compris entre 35 environ 0,1 et 0,2 mm. 5. Injecteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'épaulement du corpsd'injecteur (1) fait partie d'une collerette (lb) de ce corps. 6. Injecteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la partie formant nez (la) du corps d'injecteur (1) est montée suivant un ajustement glissant dans la chemise (3). 7. Injecteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'un joint d'étanchéité (7) est interposé entre la chemise (3) et le corps d'injecteur (1). 8. Moteur à combustion interne à injection directe à essence, notamment à quatre cylindres, caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins un injecteur tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 7.15
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F
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F02
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F02M
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F02M 61
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F02M 61/14
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FR2890010
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A1
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GLISSIERE POUR SIEGE DE VEHICULE ET SIEGE COMPORTANT UNE TELLE GLISSIERE
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La présente invention est relative à une glissière pour siège de véhicule automobile et à un siège 5 comportant une telle glissière. Plus particulièrement, l'invention concerne une glissière comprenant un profilé fixe destiné à être fixé à un plancher de véhicule, un profilé mobile coulissant par rapport au profilé fixe suivant une direction longitudinale pour permettre les déplacements du siège par rapport au plancher du véhicule et une aile fixée au profilé mobile et à laquelle le siège est destiné à être fixé. Il est connu, pour relier la boucle d'une ceinture de sécurité à ce siège, de fixer la boucle de la ceinture à une oreille, ou pédoncule, et de maintenir le pédoncule au profilé mobile par l'intermédiaire d'un support de pédoncule. La fixation du support de pédoncule au profilé mobile peut être effectuée à l'aide d'une découpe dans le profilé permettant de loger une extrémité du support de pédoncule dans le profilé. Cette fixation peut également être obtenue en soudant, par exemple à l'aide d'un laser, le support de pédoncule au profilé comme montré dans la demande de brevet US-A-2004/0232303. Etant donné que l'effort exercé par la ceinture de sécurité sur ce support de pédoncule peut être important, des renforcements de la fixation du support de pédoncule au profilé ont été développés. Le document US-A-2004/0232303 divulgue d'effectuer une reprise de l'effort exercé sur le support de pédoncule dans le profilé. Il est par ailleurs connu d'augmenter la raideur ou l'inertie du support de pédoncule afin de contrer le couple exercé sur ce support de pédoncule lorsque la ceinture de sécurité est sollicitée. Toutefois, ces arrangements présentent de nombreux inconvénients. De fait, la modélisation de la rigidité du support de pédoncule en fonction de la contrainte à laquelle est soumise cette pièce n'est pas suffisamment maîtrisée pour permettre de déterminer une raideur du support de pédoncule satisfaisante vis-à-vis des déformations auxquelles il peut être soumis. Par ailleurs, lorsque la modification de la raideur du support de pédoncule et l'apport d'inertie sont effectués par l'adjonction de formes et d'emboutis, les outils et les opérations de fabrication sont rendus plus complexes et plus coûteux. En outre, ces différents développements ne réduisent pas le couple auquel est soumis le support de pédoncule par effet de bras de levier lorsque la ceinture est soumise à un effort. Cela entraîne généralement un déploiement, ou déplacement, du support de pédoncule 20 d'une amplitude significative pouvant fragiliser ce dernier. La présente invention a notamment pour but de pallier ces inconvénients. A cet effet, conformément à l'invention, la 25 glissière comprend: - un profilé fixe destiné à être fixé à un plancher de véhicule, - un profilé mobile coulissant par rapport au profilé fixe suivant une direction longitudinale pour permettre les déplacements du siège par rapport au plancher du véhicule, - une aile fixée au profilé mobile et à laquelle le siège est destiné à être fixé, et 15 un support de pédoncule destiné à retenir une ceinture de sécurité par l'intermédiaire d'un pédoncule pour retenir la ceinture de sécurité sur le profilé mobile, le support de pédoncule est fixé au profilé mobile et coopère en outre directement avec l'aile pour transmettre à l'aile une partie des efforts auxquels il est soumis lorsque la ceinture de sécurité est sollicitée. Grâce à l'invention, la résistance, la rigidité et la fiabilité de la fixation du support de pédoncule sur le profilé sont augmentées puisque cette fixation est soumise à une contrainte moindre lorsque la ceinture de sécurité est sollicitée, ce qui accroît la sécurité du système de fixation. De plus, le couple exercé sur la fixation du support de pédoncule, lors d'une sollicitation de la ceinture de sécurité, est diminué. Ainsi, il est plus aisé de maîtriser la déformation de ce support de pédoncule. Finalement, les outils et les opérations de fabrication devant être utilisés pour mettre en oeuvre l'invention représentent une simplification, et donc une réduction des coûts, par rapport aux outils et aux opérations effectuant des tâches de presse et d'emboutissage. Selon une caractéristique conforme à l'invention, le support de pédoncule est fixé rigidement directement sur l'aile. Selon une caractéristique complémentaire, la glissière présente les caractéristiques suivantes: l'aile se présente au moins localement sous forme d'une plaque présentant une première surface d'appui, une deuxième surface d'appui et une ouverture s'étendant entre la première surface d'appui et la deuxième surface d'appui, le support de pédoncule comporte une patte présentant une portion de retenue en forme de chicane 5 comprenant: É une première partie d'appui venant en appui contre la première surface d'appui, É une deuxième partie d'appui venant en appui contre la deuxième surface d'appui, et É une partie intermédiaire reliant la première partie d'appui et la deuxième partie d'appui et s'étendant à travers l'ouverture. Ainsi, le support de pédoncule vient mécaniquement en butée contre l'aile, ce qui permet obtenir une grande résistance de la liaison entre l'aile et le support de pédoncule. En outre, cette solution constitue une réalisation simple et peu onéreuse. Selon une caractéristique complémentaire, le support de pédoncule est soudé sur l'aile. On renforce ainsi la liaison entre l'aile et le support de pédoncule, et on s'assure qu'ils restent correctement positionnés l'un par rapport à l'autre. Selon d'autres caractéristiques conformes à l'invention, la glissière présente les caractéristiques suivantes. le profilé mobile présente sensiblement une forme de U comportant une base et deux ailes latérales, le support de pédoncule présente une jambe fixée sur la base du profilé mobile et/ou une jambe fixée sur 30 l'une des ailes latérales du profilé mobile. Selon une caractéristique alternative conforme à l'invention, le support de pédoncule vient au contact de l'aile pour transmettre à l'aile une partie des efforts auxquels le support de pédoncule est soumis lorsque la ceinture de sécurité est sollicitée. Cette solution autorise un certain déplacement du support de pédoncule, ce qui permet d'amortir progressivement les efforts auxquels il est soumis. Selon une caractéristique complémentaire conforme à l'invention, la glissière présente les caractéristiques suivantes: une ouverture délimitée par un pourtour est ménagée dans l'aile, le pourtour de l'ouverture présentant un bord d'appui s'étend sensiblement suivant la direction longitudinale et distant du profilé mobile, et le support de pédoncule s'étend à travers ladite ouverture et vient au contact du bord d'appui pour transmettre à l'aile une partie des efforts auxquels le support de pédoncule est soumis lorsque la ceinture de sécurité est sollicitée. Le support de pédoncule est ainsi sollicité en flexion et transmet une partie de plus en plus importante des efforts auxquels il est soumis lorsque ces efforts croissent. Selon une autre caractéristique complémentaire, le support de pédoncule comporte une portion de retenue sensiblement en forme de "Sr, ladite portion de retenue comprend une première branche fixée au profilé mobile, une deuxième branche à laquelle la ceinture est destinée à être attachée et une portion intermédiaire arrondie reliant la première branche et la deuxième branche, la portion intermédiaire s'étendant au moins en partie d'un premier côté rapport à l'aile et la deuxième branche de la portion de retenue s'étendant d'un deuxième côté opposé au deuxième côté par rapport à l'aile, et le support de pédoncule venant sensiblement au contact de l'aile dans la portion intermédiaire pour transmettre à l'aile, par déformation de la portion intermédiaire, une partie des efforts auxquels le support de pédoncule est soumis lorsque la ceinture de sécurité est sollicitée. La portion intermédiaire arrondie permet de bien maîtriser la reprise d'efforts par l'aile au fur et à mesure de sa déformation. Selon une autre caractéristique complémentaire, le support de pédoncule comprend en outre une patte s'étendant du premier côté par rapport à l'aile, sensiblement en regard de la deuxième branche et à l'écart de l'ouverture pour limiter le déplacement du support de pédoncule par rapport à l'aile. Ainsi, au-delà d'une certaine déformation du 15 support de pédoncule, celui-ci se trouve directement lié à l'aile par l'intermédiaire de ladite patte. L'invention concerne en outre un siège de véhicule. Conformément à l'invention, le siège comporte une assise portée par l'aile d'une glissière telle que précitée. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique d'un siège de véhicule comprenant un ensemble de glissières selon une première forme de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue en perspective de la glissière du siège de la figure 1, - la figure 3A est une vue en perspective selon la flèche repérée A à la figure 2 d'un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 3B est une vue de côté selon la flèche repérée B à la figure 2 du premier mode de réalisation, 30 - la figure 3C est une vue en perspective selon la flèche repérée C à la figure 2 du premier mode de réalisation, - la figure 4 est une vue de côté selon la flèche 5 repérée B à la figure 2 d'une variante du premier mode de réalisation, - la figure 5 est une vue de côté selon la flèche repérée B à la figure 2 d'une autre variante du premier mode de réalisation, - la figure 6A est une vue en perspective selon la flèche repérée A à la figure 2 d'un deuxième mode de réalisation de l'invention, - la figure 6B est une vue de côté selon la flèche repérée B à la figure 2 du deuxième mode de réalisation. Sur ces différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. La figure 1 représente un siège 1 de véhicule automobile, ce siège comprenant un dossier 2 porté par une assise 3 elle-même montée coulissante sur le plancher 4 du véhicule dans une direction longitudinale X. A cet effet, l'assise 3 est reliée au plancher 4 par un ensemble de glissières 5 comprenant deux glissières parallèles selon la direction longitudinale X - une seule glissière étant représentée sur cette figure 1. Chacune de ces glissières comporte un profilé mobile 6 et un profilé fixe 7 qui coulissent l'un dans l'autre suivant la direction longitudinale X. Le profilé fixe 7 est fixé au plancher 4 du véhicule tandis que le profilé mobile 6 porte l'assise 3 du siège. Le profilé fixe 7 représenté plus en détail sur la figure 2, se présente ici sous la forme d'un profilé femelle de tôle pliée et découpée, sensiblement en forme de U, qui comprend: 15 - une base horizontale 12 fixée au plancher 4, - deux ailes latérales 13 sensiblement verticales qui s'étendent à partir de la base 12, perpendiculairement à celle-ci, et -deux auges rentrantes 14 qui prolongent les ailes latérales 13 vers l'intérieur de la glissière et vers la base 12. Le profilé mobile 6 se présente ici sous la forme d'un profilé mâle en tôle pliée et découpée, sensiblement en forme de U inversé, et comprenant une embase 8 horizontale et deux ailes 9 (une aile interne et une aile externe) sensiblement perpendiculaires à l'embase 8. Ces ailes 9 sont elles-mêmes prolongées, vers l'extérieur par deux rabats 10 qui pénètrent dans l'espace ménagé entre les ailes latérales 13 et les auges rentrantes 14 de l'élément de glissière fixe 7. Des éléments de roulement, formés avantageusement par des billes (non visibles sur les figures), sont interposés entre les rabats 10 et les ailes latérales 13 d'une part, et entre les rabats 10 et les auges rentrantes 14 d'autre part. Une aile 16 verticale est fixée sur le profilé mobile 6. Cette aile est formée par une plaque présentant une surface interne 16a faisant face à l'autre glissière et une surface externe 16b opposée à la surface interne 16a. Elle s'étend suivant la direction longitudinale et est plus précisément fixée par des soudures 28 sur l'embase 8 et sur l'aile externe 9 du profilé mobile 6. L'assise 3 du siège est fixée sur l'aile 16 des glissières 5 pour rendre le siège 2 solidaire du profilé mobile 6 de chacune des glissières. Par ailleurs, un support de pédoncule ou oreille 15, 115 destiné à retenir une boucle de fixation de la ceinture de sécurité par rapport au siège 2 est solidaire du profilé mobile 6. Conformément au premier mode de réalisation illustré aux figures 3A, 3B, 3C, ce support de pédoncule 15 est fixé directement sur l'aile 16, ici par deux pattes de fixation 17 du support de pédoncule 15 s'engageant chacune dans un passage 11 réalisé à travers l'aile 16. Ces pattes s'étendent sensiblement horizontalement et perpendiculairement à la direction longitudinale X. Chacune des pattes 17 comprend une portion de retenue 18 en forme de chicane constituée d'une portion d'appui interne 18a, d'une portion d'appui externe 18b et d'une portion intermédiaire 18c. La portion d'appui interne 18a s'étend sensiblement à l'extrémité de la patte 17 et vient s'appliquer contre la surface interne 16a de l'aile 16. La portion d'appui externe 18b vient s'appliquer contre la surface externe 16b de l'aile 16 et est décalée verticalement par rapport à la portion d'appui interne 18a pour constituer avec la portion d'appui interne 18a une butée s'opposant à la rotation du support de pédoncule 15 par rapport à l'aile 16 autour d'une direction parallèle à la direction longitudinale X. La portion d'appui interne 18a et la portion d'appui externe 18b sont reliées l'une à l'autre par la portion intermédiaire 18c s'étendant dans le passage 11. En outre, la portion d'appui interne 18a est maintenue sur la surface interne 16 de l'aile 16a par une soudure 24 et de manière similaire la portion d'appui externe 18b est maintenue sur la surface externe 16b de l'aile 16 par une soudure 25. D'autre part, le support de pédoncule 15 est fixé sur le profilé mobile 6 par des jambes nervurées s'étendant sensiblement verticalement. Ici, le support de pédoncule présente une jambe centrale 22 et deux jambes latérales 23 s'étendant de part et d'autre de la jambe centrale 22 suivant la direction longitudinale X. La jambe centrale 22 est maintenue sur l'embase 8 du profilé mobile 6 par une soudure 26 et les jambes latérales 23 sont maintenues sur l'aile externe 9 du profilé mobile 6 par une soudure 27. Des ouvertures 19 sont ménagées dans l'aile 16 pour permettre de recevoir les jambes latérales 23 et de les fixer au profilé mobile sensiblement dans le plan de l'aile 16 et sensiblement dans le prolongement de la soudure 28. La variante illustrée à la figure 4 se distingue de la réalisation illustrée aux figures 3A, 3B, 3C en ce que la jambe centrale 22 et les deux jambes latérales 23 sont remplacées par une jambe unique 32 reçue dans une ouverture 29 de l'aile 16 et soudée 26 sur l'embase 8 du profilé mobile 6. La variante illustrée à la figure 5 se distingue de la réalisation illustrée aux figures 3A, 3B, 3C en ce que la jambe centrale 22 et les deux jambes latérales 23 sont remplacées par une jambe unique 33 soudée 27 sur l'aile externe 9 du profilé mobile 6. Les figures 6A et 6B illustrent un deuxième mode de réalisation. Dans ce mode de réalisation, le support 25 de pédoncule 115 comporte une portion de retenue 128 présentant sensiblement une forme en constituée d'une branche extrême 128a, d'une branche proximale 128b et d'une portion intermédiaire 128c s'étendant entre la branche extrême 128a et la branche proximale 128b. La branche extrême 128a est fixée par soudure 127 à l'aile externe 9 du profilé mobile 6. La branche proximale 128b est destinée à recevoir la fixation de ceinture de sécurité. La branche extrême 128a et la branche proximale 128b s'étendent du côté de la surface externe 16b par rapport à l'aile 16. La portion intermédiaire 128c est arrondie et forme sensiblement un demi-cercle s'étendant essentiellement du côté de la face interne 16a par rapport à l'aile 16. Elle passe à travers une ouverture 129 ménagée dans l'aile 16 à proximité du profilé mobile 6. Cette ouverture 129 est délimitée par un pourtour comprenant un bord d'appui 131 s'étendant suivant la direction longitudinale X et distant du profilé mobile. La portion intermédiaire 128c s'étendant à proximité immédiate dudit bord d'appui 131, de sorte que lorsque la ceinture de sécurité est sollicitée, notamment en cas de choc, elle exerce sur le support de pédoncule 115 un effort sensiblement vertical déformant la portion intermédiaire 128c et amenant ainsi la portion intermédiaire 128c contre le bord d'appui 131. L'effort exercé par la ceinture sur le support de pédoncule 115 est ainsi transmis en partie et progressivement à l'aile 16 au fur et à mesure de la déformation de la portion intermédiaire 128c. Une patte 124 est ménagée dans la portion intermédiaire 128b du support de pédoncule 115. Cette patte s'étend du côté de la surface interne 16a de l'aile et vers le haut, de sorte que la patte 124 et la branche proximale 128b forment une fourche et reçoivent entre elle l'aile 16. Ainsi, à partir d'une certaine déformation de la portion intermédiaire 128c, la patte 124 vient en appui contre la surface interne 16a de l'aile 16 pour bloquer le support de pédoncule 115 directement sur l'aile 16. 2890010 12
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Glissière (5) pour siège (1) de véhicule comprenant .- un profilé fixe (7) destiné à être fixé à un plancher de véhicule,- un profilé mobile (6) coulissant par rapport au profilé fixe (7) suivant une direction longitudinale pour permettre les déplacements du siège (1) par rapport au plancher (4) du véhicule,- une aile (16) fixée au profilé mobile (6) et auquel le siège (1) est destiné à être fixé, et un support de pédoncule (15) fixé au profilé mobile (6) et destiné à recevoir une ceinture de sécurité pour retenir la ceinture de sécurité sur le profilé mobile (6).Le support de pédoncule (15) coopère en outre directement avec l'aile (16) pour transmettre à l'aile (16) une partie des efforts auxquels il est soumis lorsque la ceinture de sécurité est sollicitée.
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1. Glissière (5) pour siège (1) de véhicule comprenant: un profilé fixe (7) destiné à être fixé à un plancher (4) de véhicule, un profilé mobile (6) coulissant par rapport au profilé fixe (7) suivant une direction longitudinale (X) pour permettre les déplacements du siège (1) par rapport au plancher (4) du véhicule, une aile (16) fixée au profilé mobile (6) et à laquelle le siège (1) est destiné à être fixé, et un support de pédoncule (15, 115) fixé au profilé mobile (6) et destiné à retenir une ceinture de sécurité par l'intermédiaire d'un pédoncule pour retenir la ceinture de sécurité sur le profilé mobile (6), caractérisée en ce que le support de pédoncule (15, 115) coopère en outre directement avec l'aile (16) pour transmettre à l'aile (16) une partie des efforts auxquels il est soumis lorsque la ceinture de sécurité est sollicitée. 2. Glissière (5) selon la 1, dans laquelle le support de pédoncule (15) est fixé rigidement directement sur l'aile (16). 3. Glissière selon la 1 ou la 25 2, dans laquelle: l'aile (16) se présente au moins localement sous forme d'une plaque présentant une première surface d'appui (16a), une deuxième surface d'appui (16b) et une ouverture (11) s'étendant entre la première surface d'appui (16a) et la deuxième surface d'appui (16b), le support de pédoncule comporte une patte (17) présentant une portion de retenue (18) en forme de chicane comprenant. É une première partie d'appui (18a) venant en appui contre la première surface d'appui (16a), É une deuxième partie d'appui (18b) venant en appui contre la deuxième surface d'appui (16b), et É une partie intermédiaire (18c) reliant lo la première partie d'appui (18a) et la deuxième partie d'appui (18b) et s'étendant à travers l'ouverture (11). 4. Glissière (5) selon la 3, dans laquelle le support de pédoncule (15) est soudé sur 15 l'aile (16). 5. Glissière (5) selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le profilé mobile (6) présente sensiblement une forme de U comportant une base (12) et deux ailes latérales (13) et le support de pédoncule est fixé (32) sur la base (12) du profilé mobile (6). 6. Glissière (5) selon l'une quelconque des 1 à 4, dans laquelle le profilé mobile (6) présente sensiblement une forme de U comportant une base (12) et deux ailes latérales (13) et le support de pédoncule est fixé (33) sur l'une des ailes latérales (13) du profilé mobile (6). 7. Glissière (5) selon l'une quelconque des 1 à 4, dans laquelle: le profilé mobile (6) présente sensiblement une forme de U comportant une base (12) et deux ailes latérales (13), le support de pédoncule (15) présente une jambe (22) fixée sur la base (12) du profilé mobile (6) et une jambe (23) fixée sur l'une des ailes latérales (13) du profilé mobile (6). 8. Glissière selon la 1, dans laquelle le support de pédoncule (115) vient au contact de l'aile (16) pour transmettre à l'aile (16) une partie des efforts auxquels le support de pédoncule (15) est soumis lorsque la ceinture de sécurité est sollicitée. 9. Glissière selon la 8, dans laquelle: une ouverture (129) délimitée par un pourtour (30) est ménagée dans l'aile (16), le pourtour de l'ouverture présentant un bord d'appui (131) s'étend sensiblement suivant la direction longitudinale et distant du profilé mobile (6), le support de pédoncule (115) s'étend à travers ladite ouverture (129) et vient au contact du bord d'appui (131) pour transmettre à l'aile (16) une partie des efforts auxquels le support de pédoncule (115) est soumis lorsque la ceinture de sécurité est sollicitée. 10. Glissière selon la 9, dans laquelle le support de pédoncule (115) comporte une portion de retenue (128) sensiblement en forme de "Q", ladite portion de retenue (128) comprend une première branche (128a) fixée au profilé mobile (6), une deuxième branche (128b) à laquelle la ceinture est destinée à être attachée et une portion intermédiaire (128c) arrondie reliant la première branche (128a) et la deuxième branche (128b), la portion intermédiaire s'étendant au moins en partie d'un premier côté (16a) rapport à l'aile (16) et la deuxième branche (128b) de la portion de retenue (128) s'étendant d'un deuxième côté (16b) opposé au deuxième côté par rapport à l'aile (16), et le support de pédoncule (15) venant sensiblement au contact de l'aile (16) dans la portion intermédiaire (128c) pour transmettre à l'aile (16), par déformation de la portion intermédiaire (128c), une partie des efforts auxquels le support de pédoncule (115) est soumis lorsque la ceinture de sécurité est sollicitée. 11. Glissière selon la 10, dans laquelle le support de pédoncule (115) comprend en outre une patte (124) s'étendant du premier côté (16a) par Io rapport à l'aile (16), sensiblement en regard de la deuxième branche (128b) et à l'écart de l'ouverture (129) pour limiter le déplacement du support de pédoncule (115) par rapport à l'aile (16). 12. Siège (1) de véhicule comportant une assise 15 (3) portée par l'aile (16) d'une glissière (6) selon l'une quelconque des précédentes.
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B
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B60
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B60N,B60R
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B60N 2,B60R 22
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B60N 2/075,B60R 22/26
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FR2892798
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A1
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ENSEMBLE COMPRENANT UN RESERVOIR POUR FLUIDE SOUS PRESSION ET UN DISPOSITIF DE COMMANDE DU REMPLISSAGE ET/OU DU SOUTIRAGE
| 20,070,504 |
La présente invention concerne un réservoir pour fluide sous pression, un dispositif de commande du remplissage et/ou du soutirage de fluide et leur association dans un ensemble. L'invention concerne plus particulièrement un réservoir pour fluide sous pression, comprenant une enveloppe délimitant un volume de stockage et pourvu d'un orifice permettant la communication avec l'intérieur du réservoir, le réservoir comportant une tête de remplissage et de distribution disposée au niveau de l'orifice. L'alimentation de dispositifs consommant du gaz, par exemple une pile à combustible, pose de nombreux problèmes. Il est notamment important d'assurer une simplification et la sécurisation de l'alimentation en se plaçant notamment dans le cadre du principe d'échange d'un réservoir vide par un réservoir plein. Ce problème est d'autant plus sensible que la tendance est à l'augmentation des pressions de service, ceci afin d'offrir un meilleur rapport entre la masse de gaz stockée et la masse totale du réservoir, conjointement à un faible encombrement. De plus, il y a augmentation de la diffusion de systèmes nécessitant l'utilisation de gaz à un public de non spécialistes (professionnel tel que infirmières, laborantins par exemple ou grand public tel que les bricoleurs, les automobilistes,...). Un objectif des systèmes de stockage de fluide et de leurs dispositifs de remplissage et/ou de soutirage est de rendre faciles les manipulations nécessitées par l'action d'échanger un réservoir plein contre un réservoir vide. Les systèmes de stockage doivent de plus assurer implicitement un niveau de sécurité rendant possible ces manipulations par des non-spécialistes, tout en permettant d'améliorer la sécurité et la productivité dans des centres de conditionnement. Il est connu de stocker du gaz sous forme liquide. Dans des solutions connues (CO2 par exemple), cela est réalisé assez naturellement et ne nécessite pas la mise en oeuvre de moyens particuliers. Dans la majeure partie des cas, (hydrogène par exemple), il est cependant nécessaire de maintenir des conditions de température telles que la mise en oeuvre de moyens particuliers est obligatoire (isolation thermique, gestion de l'ébullition ou boil-off ). Cette mise en oeuvre rend la solution de stockage liquide peu pertinente car beaucoup trop complexe et inadaptée au concept d'échange vide contre plein. Parmi les solutions de stockage sous forme gazeuse, on trouve classiquement des bouteilles équipées d'un robinet simple, qui, s'il est ouvert, met l'utilisateur directement en contact avec la pression de stockage. Il est donc nécessaire, pour utiliser le gaz, de connecter du matériel (détendeurs, débitmètre,...) nécessitant des outils et opérations fastidieuses. Ces opérations sont d'autant plus risquées lorsque l'utilisateur n'est pas professionnel (fuites, projection de pièces...). On connaît des recharges de gaz légères et d'encombrement réduit proposant une solution consistant à doter une cartouche d'une valve sans organe d'actionnement mais dont l'inconvénient est de délivrer du gaz à la pression de stockage. Pour prévenir les risques liés à la haute pression, des cartouches ou bouteilles peuvent être équipées d'un robinet détendeur permettant, pour l'utilisateur, de n'accéder qu'à une pression réduite. Cette solution présente l'inconvénient de créer une partie saillante sur la bouteille. Cette partie saillante nécessite alors une protection. Cette protection est généralement constituée d'un chapeau. Globalement, le poids et l'encombrement sont augmentés et, le cas échéant, l'intégration de la bouteille dans l'application nécessitant du gaz manque de simplicité. Par ailleurs, la plupart des réserves de gaz livrées chez des clients sont amenées à être mobiles. Dans un cas extrême, la source de gaz autonome pourrait être amenée à être déployée et suivre l'application consommatrice de gaz, par exemple pour alimenter une pile à combustible sur un site isolé ou pour suivre des pompiers en intervention d'urgence. Chaque client ou famille de clients a ses besoins spécifiques auxquels il convient de répondre le mieux possible. Ceci a pour conséquence une complexification de l'organisation industrielle car il est nécessaire de gérer une grande diversité de produits (couple fluide/réservoir et conditions de délivrance du fluide). Un problème à résoudre est d'une part d'offrir à l'utilisateur et/ou à l'exploitant des moyens lui facilitant le transport et la manutention d'une réserve de gaz et, d'autre part, d'offrir à l'utilisateur des moyens permettant de personnaliser l'architecture d'une réserve de gaz pour satisfaire les besoins de son application, et à l'exploitant une flexibilité lui permettant de gérer la diversité des produits nécessaires à la satisfaction de ses clients. Parmi les solutions de stockage sous forme gazeuse, les bouteilles équipées d'un robinet simple sont très favorables à l'exploitant et à l'industriel pour la gestion du parc. S'il est ouvert, le robinet simple met l'utilisateur directement en contact avec le fluide à sa pression de stockage. Il est donc nécessaire pour utiliser le gaz de connecter du matériel (détendeur, débitmètre, etc. ...) exigeant des outils et opérations fastidieuses, et ce avec les risques que comporte ce type d'opération quand l'utilisateur n'est pas professionnel. Cette solution n'est donc pas favorable à l'utilisateur final. Plus favorable à l'utilisateur final est le robinet détendeur rapporté sur la bouteille délivrant le fluide à la pression nécessaire à l'application. Toutefois, l'exploitation de ce dernier implique à l'industriel d'importantes contraintes en terme notamment de gestion du parc, de maintenance, d'interface avec le matériel de remplissage. Ainsi, aucune des solutions existantes précitées ne prend en compte simultanément les besoins spécifiques de l'industriel et du client. Un but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. A cette fin, le réservoir selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que la tête de remplissage et de distribution comprend un dispositif de pré- détente intégré au moins partiellement à l'intérieur du volume du réservoir. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la tête de remplissage et de distribution comprend un organe d'isolement tel qu'une valve, l'organe d'isolement étant intégré au moins partiellement à l'intérieur 30 du volume du réservoir. - l'organe d'isolement est disposé en aval du dispositif de pré-détente selon un trajet depuis l'intérieur du réservoir vers l'extérieur du réservoir. - l'organe d'isolement et le dispositif de pré-détente sont disposés sensiblement sur un même axe. - l'organe d'isolement et le dispositif de pré-détente sont disposés dans un même canal de circulation de fluide entre l'intérieur et l'extérieur du réservoir de sorte que le remplissage et la vidange du réservoir sont réalisées sensiblement selon un même axe et selon ce même canal. - le réservoir comprend une interface de connexion destinée à coopérer de façon amovible avec un dispositif de commande du remplissage du réservoir et/ou de la délivrance de fluide à partir du réservoir. - l'interface de connexion comporte une portion interne logée à l'intérieur du corps de la tête de remplissage et en ce que l'organe d'isolement est disposé au moins partiellement au sein de portion logée à l'intérieur de la portion interne de l'interface. - l'organe d'isolement comprend un corps mobile relativement à la tête apte à coopérer en ouverture ou en fermeture avec un siège, l'organe d'isolement comprenant une extrémité aval libre apte à être poussée pour commander son ouverture ou sa fermeture. - l'organe d'isolement est mobile en translation. - le dispositif de pré-détente comprend un clapet mobile apte à coopérer en ouverture ou en fermeture avec un siège, un premier moyen de rappel sollicitant le clapet vers sa position de fermeture contre le siège, le clapet étant sollicité vers sa position d'ouverture par un piston de pré-détente sollicité par un second moyen de rappel . Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif de commande du remplissage et/ou du soutirage du réservoir comportant un corps pourvu d'une extrémité de connexion pourvue de moyens d'accrochage destinés à coopérer avec des moyens d'accrochages complémentaires notamment d'une interface de connexion d'un réservoir pour fluide sous pression, un organe d'ouverture de vanne mobile relativement au corps, des moyens d'actionnement apte à déplacer sélectivement l'organe d'ouverture de vanne entre une position de repos et une position de travail, palliant tout ou partie des inconvénients ci-dessus. A cet effet, le dispositif de commande du remplissage et/ou du soutirage du réservoir, est essentiellement caractérisé en ce qu'il comporte un corps pourvu d'une extrémité de connexion pourvue de moyens d'accrochage destinés à coopérer avec des moyens d'accrochages complémentaires notamment d'une interface de connexion d'un réservoir pour fluide sous pression, un organe d'ouverture de vanne mobile relativement au corps, des moyens d'actionnement apte à déplacer sélectivement l'organe d'ouverture de vanne entre une position de repos et une position de travail, caractérisé en ce que, en position de travail, une extrémité de l'organe d'ouverture fait saillie en dehors du corps au-delà de l'extrémité de connexion, de façon à permettre la plongée de l'organe d'ouverture de vanne à l'intérieur d'un volume d'une l'interface de connexion complémentaire. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les moyens d'accrochages complémentaires comportent des ergots en saillie et/ou des logements conjugués de façon à constituer une fixation de type à baïonnette. - le dispositif comporte des moyens de verrouillage amovibles des moyens d'accrochage. - les moyens d'accrochage comportent des logements sensiblement en forme de rainure coudée comprenant une première extrémité ouverte destinée à permettre l'entrée et la sortie d'un ergot relativement au logement et une seconde extrémité formant un fond destiné à accueillir l'ergot en position d'accrochage, les moyens de verrouillage amovibles comportant au moins une extrémité formant butée dans au moins un logement, la butée étant mobile entre une première position de blocage entre les deux extrémités du logement, et une seconde position escamotée libérant le passage entre les deux extrémités du logement . - le dispositif comporte des moyens de rappel sollicitant la butée vers sa position de blocage, la butée étant apte à être déplacée vers sa position escamotée soit sous la poussée d'un ergot introduit à partir de la première extrémité du logement, soit par traction des moyens de verrouillage à partir d'une zone de préhension. le dispositif comporte un orifice d'entrée pour fluide, une première soupape de sécurité et un organe de détente du fluide, la première soupape de sécurité et l'organe de détente étant reliés en parallèle à l'orifice d'entrée via un canal . - la sortie de l'organe de détente est reliée à une deuxième soupape de sécurité et à un orifice de sortie de fluide vers l'extérieur du dispositif. - la deuxième soupape de sécurité et l'orifice de sortie de fluide sont reliés en parallèles à la sortie de l'organe de détente via des conduits respectifs. - l'organe d'isolement comprend un corps mobile relativement à la tête apte à coopérer en ouverture ou en fermeture avec un siège, l'organe d'isolement comprenant une extrémité aval libre apte à être poussée pour commander son ouverture ou sa fermeture. - l'organe d'isolement est mobile en translation. - le dispositif de pré-détente comprend un clapet mobile apte à coopérer en ouverture ou en fermeture avec un siège, un premier moyen de rappel sollicitant le clapet vers sa position de fermeture contre le siège, le clapet étant sollicité vers sa position d'ouverture par un piston de pré-détente sollicité par un second moyen de rappel. - le réservoir comprend une chambre dite basse pression en aval du dispositif de pré-détente. - l'organe d'isolement et le clapet de pré-détente sont mobiles sensiblement sur un même axe. - l'interface de connexion comporte une portion externe faisant saillie en dehors du réservoir et pourvue de moyens d'accrochage destinés à coopérer avec des moyens d'accrochages complémentaires d'un dispositif de commande du remplissage et/ou soutirage. - la portion externe comprend une zone de réception concave destinée à accueillir et guider une extrémité tubulaire d'un dispositif de commande. - la tête de remplissage comprend un dispositif de témoin de l'état de remplissage du réservoir comportant au moins un canal en communication avec l'intérieur du réservoir, un organe mobile d'indication soumis d'une part à la pression à l'intérieur du réservoir via le canal et soumis d'autre part à la sollicitation d'un moyen de rappel, la position de l'organe mobile d'indication étant corrélée à la pression du réservoir. - la tête de remplissage comprend un dispositif de décharge de sécurité comprenant un port, le port comprenant une première extrémité reliée à l'extérieure du réservoir et obturée par un moyen de fermeture fusible thermiquement et/ou au-delà d'une pression déterminée et une seconde extrémité reliée à l'intérieur du réservoir. - le réservoir comporte des moyens de protection amovibles et/ou déformables formant un écran amovible entre l'extérieur du réservoir et l'organe d'isolement. - le réservoir comporte un axe sensiblement de symétrie longitudinal et en ce que les moyens d'accrochage de la portion externe de l'interface sont orientés ou disposés selon l'axe de symétrie longitudinal. - la chambre basse pression est reliée à la portion interne de l'interface via un passage traversant le piston de pré-détente. - les moyens d'accrochages complémentaires sont formés respectivement sur les parois d'extrémité et sur la portion externe de l'interface de connexion. Un autre but de l'invention est de proposer un ensemble comportant un réservoir et un dispositif de commande du remplissage et/ou du soutirage de fluide dudit réservoir, conformes à l'une quelconque des caractéristiques précédentes ou suivantes. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux figures dans lesquelles : - les figure 1 et 2 représentent des vues extérieures en perspective isométrique d'un exemple de réalisation d'un réservoir selon l'invention, respectivement sans et avec une enveloppe couvrant la surface extérieure du réservoir 1, - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale à plus grande échelle de la partie supérieure du réservoir de la figure 2, - la figure 4 est une vue extérieure en perspective isométrique d'un exemple de réalisation d'une prise de remplissage, notamment pour un réservoir conforme aux figures 1 et 2, - la figure 5 est une vue en coupe longitudinale de la prise de remplissage de la figure 4 - la figure 6 est une vue en coupe longitudinale de la prise de remplissage de la figure 4 en raccordement avec le réservoir de la figure 2, - les figures 7 et 8 sont des vues extérieures en perspective isométrique d'un exemple de réalisation d'une tête de délivrance de fluide selon l'invention, - la figure 9 est une vue extérieure en perspective isométrique de la tête de délivrance de fluide des figures 7 et 8 équipée d'un raccord de sortie, - la figure 10 est une vue en coupe longitudinale de la tête de délivrance des figures 7 et 8 équipée de son raccord de sortie; - la figure 11 est une vue en coupe longitudinale de la tête de délivrance de la figure 10 équipée de son raccord de sortie et montée sur un réservoir conforme à la figure 2, - la figure 12 est une vue en coupe longitudinale de la tête de délivrance du gaz montée sur le réservoir, - la figure 13 présente une section de l'enveloppe de protection du réservoir, - la figure 14 représente une vue de dessus et schématique et partielle du mécanisme interne de la tête de délivrance des figures 7 et 8. La figure 1 représente un corps de réservoir 1 oblong présentant une partie principale cylindrique 10 et deux extrémités inférieure 11 et supérieure 12 en forme sensiblement de dôme. L'extrémité arrondie supérieure 12 dispose d'une tête 2 de remplissage et de distribution. Comme représenté, la tête 2 de remplissage et de distribution comprend notamment une interface de connexion 3, un témoin d'état de la contenance 4, un bouclier anti-chocs 5 et un orifice central 6 donnant accès à l'intérieur du réservoir 1. La figure 2 présente en variante l'ensemble de stockage de gaz (réservoir 1) suivant le même mode de réalisation avec une enveloppe optionnelle 100 couvrant sensiblement entièrement la surface extérieure du réservoir 1. L'enveloppe 100 (ou fourreau) est prévue pour protéger le réservoir 1 contre les chocs et les chutes éventuels. L'enveloppe oblongue 100 de dimensions adaptées au réservoir 1 et fait correspondre son extrémité arrondie inférieure 111 avec l'extrémité inférieure 11 du réservoir 1. La partie centrale cylindrique de l'enveloppe 100 épouse la partie cylindrique 10 réservoir 1. L'extrémité supérieure arrondie 112 de l'enveloppe recouvre quant à elle l'extrémité supérieure 12 du réservoir 1. Des fentes 102 situées sur la périphérie de l'extrémité supérieure 112 de l'enveloppe permettent d'enfiler l'enveloppe 100 sur le réservoir 1. A l'extrémité supérieure de l'enveloppe notamment, un collier 103 équipé d'un fermoir 104 (de type ruban d'accrochage ou bouton pression ou tout autre moyen équivalent) peut être prévu pour immobiliser l'enveloppe 100 sur le réservoir 1. L'enveloppe 100 comporte sur sa périphérie des empreintes ergonomiques 101 permettant une bonne préhension de l'ensemble. L'enveloppe 100 est de préférence réalisée en mousse haute densité thermo-formée mais tout autre matériau peut être envisagé tel que du Néoprène, une matière élastomère, etc... En se référant à présent à la figure 3, le réservoir 1 comporte une enveloppe 13 interne étanche (ou liner ), par exemple en alliage d'aluminium ou analogue destinée à contenir le fluide et en particulier du gaz sous pression. L'enveloppe 13 est renforcée sur sa surface extérieure par un enroulement de fils 14 de fibres de carbone liées par de la résine époxy ou tout autre moyen équivalent. Une tête 2 de remplissage oblongue est disposée dans le réservoir 1, au niveau de l'orifice du réservoir 1, à l'intérieur de l'enveloppe 13. Le corps 20 de la tête de remplissage et de distribution 2 est lié mécaniquement à l'enveloppe 13 grâce à un filetage 21 coopérant avec un taraudage formé sur l'enveloppe 13. Un joint 7 annulaire est disposé dans une gorge ménagée dans le l'enveloppe 13. La gorge est située à l'extrémité supérieure de l'enveloppe 13 et est refermée par le corps 20 de la tête 2 de remplissage et de distribution, de façon à assurer l'étanchéité entre le corps 20 et l'intérieur du réservoir 1. La tête 2 de remplissage et de distribution comprend dans sa partie inférieure une cartouche de pré-détente 22 est vissée dans son corps 20 grâce à un système de filetage/taraudage 221. En aval de la cartouche de pré-détente 22 (vers le haut de la cartouche 2), la tête 2 de remplissage et de distribution comprend une chambre basse pression 23. L'étanchéité entre l'intérieur du réservoir 1 et la chambre basse pression 23 est assurée par l'association 222 d'un joint torique et de bagues anti-extrusion disposés entre la cartouche 22 et le corps 20 de la tête 2. La cartouche de pré-détente 22 comporte, d'amont en aval (c'est-à-dire de sa partie inférieure vers sa partie supérieure sur la figure 3) un filtre 24, une bague filetée 25 et un clapet 26 de pré-détente. Le filtre 24 est maintenu dans la cartouche 22 par une bague élastique 241 logée dans une gorge 223 formée dans le corps de la cartouche 22. Le clapet 26 de pré-détente est soumis à l'action d'un ressort 261 vers un siège 27 maintenu dans la cartouche 22 sous l'action du porte-siège fileté 271. Le clapet 26 est soumis à l'effort du ressort de clapet 261 et à l'effort du gaz sous pression. L'extrémité supérieure du clapet 26 est munie d'une tige 1261 s'étendant vers le haut dont l'extrémité est en contact avec un piston de pré-détente 28. Le piston 28 est soumis quant à lui à une contrainte de la part d'un ressort 281 en direction du clapet 26. Du fait de l'effort du ressort 281 et de l'action du gaz sur la section 282 du piston 28, le clapet 26 assure un rôle de régulation de pression. Lors des phases de soutirage de gaz à partir du réservoir 1, le gaz contenu dans le réservoir 1 sous haute pression transite en se détendant par la cartouche de pré-détente 22 vers la chambre basse pression 23. Le gaz détendu traverse ensuite le piston 28 par un perçage 283 formé dans le corps du piston, pour déboucher dans une chambre 32 située dans le corps 30 d'une l'interface de connexion 3. L'interface 3 de connexion est montée au niveau de l'extrémité supérieure de la tête 2. La chambre 32 comprend une valve d'isolement 8 ayant une étanchéité avec l'intérieur du réservoir assurée par un joint 81 avec le corps 30 de l'interface de connexion 3. La valve 8 d'isolement est par défaut fermée. La valve 8 d'isolement est par exemple une valve de type classique, telle qu'une valve comportant un corps tubulaire fixe et une broche mobile à l'intérieur du corps apte à rendre la valve passante ou non suivant la position de la broche. La valve 8 est susceptible d'être actionnée via un pousse-valve décrit plus en détail ci-après et appartenant à un système receveur de l'ensemble de stockage ou à une tête de distribution du gaz ou à une prise de conditionnement. L'extrémité supérieure de l'interface de connexion 3 fait saillie à l'extérieur de la tête 2 de remplissage et de distribution du réservoir 1. Cette partie extérieure de l'interface de connexion 3 comporte quatre goupilles protubérantes 35 (baïonnettes), positionnées à 90 l'une de l'autre pour permettre l'accrochage d'un système receveur d'un ensemble de stockage ou d'une tête de distribution du gaz ou d'une prise de conditionnement. Bien entendu, cet exemple de réalisation n'est pas limitatif du fait notamment du nombre important de combinaisons de nombres, de formes et de positions de goupilles envisageables et de possibilités de détrompage (c'est à dire d'identité géométrique) correspondantes. De plus, d'autres moyens d'accrochages assurant la même fonction sont envisageables tels que une liaison vis / écrou, une genouillère, un verrou escamotable, etc... La partie extérieure de l'interface de connexion 3 comporte un logement tubulaire formant une zone de réception 36 chargée de recevoir et de guider une extrémité tubulaire conjuguée d'un système receveur ou d'une tête de distribution du gaz ou d'une prise de conditionnement comme décrit ci-après. A cet effet, l'extrémité tubulaire conjuguée de l'organe de commande destiné à être connecté au réservoir 1 comprend un joint torique et éventuellement d'une bague anti-extrusion pour assurer la continuité de l'étanchéité entre le dispositif de commande et le réservoir 1. La partie extérieure de l'interface de connexion 3 comporte de préférence une membrane 33 de protection amovible destinée à éviter l'entrée de particules ou salissures dans la zone de réception 36 pouvant entraîner des dysfonctionnements du système. La membrane 33 est par exemple en polymère à mémoire de forme prédécoupée. La membrane est par exemple maintenue au niveau de l'entrée de la zone de réception 36 par un bouclier anti-chocs 34 en plastique. Bien entendu, toute autre forme de réalisation est envisageable pour protéger l'entrée de la zone de réception, par exemple un opercule à poinçonner, ou un autocollant à ôter ou analogue. Ainsi, lors de l'introduction de l'extrémité tubulaire d'un dispositif de commande (système receveur ou tête de distribution de gaz ou prise de conditionnement) dans la zone de réception 36, la membrane prédécoupée 33 va s'effacer contre la surface 37 de l'interface de connexion 3. Par exemple, la membrane 33 de protection à mémoire de forme est prédécoupée selon quatre lobes en forme de pétales . Lors de son entrée, l'extrémité tubulaire mâle d'un dispositif de commande va repousser les quatre lobes contre la surface 37 de l'interface de connexion 3. Les lobes retrouvent automatiquement leur place originelle (figure 3) lors de l'extraction de cette même extrémité tubulaire. Le réservoir 1 comporte un témoin d'état 4 comprenant un corps 41 vissé dans le corps 20 du dispositif de la tête 2 de remplissage et de distribution au moyen d'un système à filetage 47. L'étanchéité entre le témoin d'état et la tête 2 de remplissage est assurée au moyen d'un joint métallique contraint 42. Un axe 43 mobile est guidé dans le corps 41 du témoin d'état 4. L'étanchéité entre l'axe 43 et le corps 41 étant réalisée par l'association 45 d'un joint torique et d'une bague anti-extrusion. L'axe 43 du témoin d'état 4 est soumis aux efforts antagonistes d'un ressort de rappel 44 et de la pression du gaz contenu dans le réservoir 1 acheminé dans le témoin 4 via un filetage 21 et des perçages 46. Lorsque l'action de la pression du gaz est supérieure à l'effort du ressort de rappel 44, l'extrémité de l'axe 43 apparaît dans une chambre de visualisation 48 formée dans le corps 41 du témoin d'état 4. De cette façon, le témoin d'état indique que le stockage de gaz est plein (pression du gaz contenu dans le réservoir 1 optimale). Dans le cas contraire, l'extrémité de l'axe 43 n'apparaît pas dans une chambre de visualisation 48, ce qui indique que le stockage de gaz n'est pas plein (la pression du gaz contenu dans le réservoir 1 est inférieure à la pression optimale). Un dispositif de sécurité (de type fusible thermique et/ou soupape de décharge, disque de rupture, etc. ...) peut équiper le réservoir 1 via un port 9 ménagé dans le corps 20 de la tête 2 de remplissage et de distribution. Ce dispositif de sécurité peut être alimenté par le gaz contenu dans le réservoir 1 via une saignée 92 usinée dans le filetage 21 et via des perçages 91. Les figures 4 et 5 illustrent une prise de remplissage présentant un corps 300, une interface de connexion 303 et un levier de commande 302. Le corps 300 est lié à l'extrémité d'un flexible de remplissage 317 grâce à un filetage 318 (par exemple conique avec étanchéité par ruban de Poly Tétra Fluoro Ethylène ou PTFE). Le flexible de remplissage 317 alimente le circuit de remplissage via un conduit 319 de remplissage. Le conduit de remplissage 319 est exempt de salissure grâce à un filtre 315 maintenu en place dans le corps 300 sous l'effet d'une bague élastique 316 prisonnière d'une gorge ménagée dans ce même corps. Un levier de commande 302 manuel rotatif autour d'un axe 330 est apte à transmettre un mouvement de translation à un pousse-valve 310 via une came 320 qui frotte sur un plateau d'usure 312. Bien entendu, le levier 302 manuel pivotant peut être remplacé par tout autre système analogue, par exemple par une commande automatique. Un ressort 311 est prévu dans le corps 300 de façon à maintenir en permanence l'extrémité 321 du pousse-valve 310 sur le plateau d'usure 312 en 10 contact avec la came 320. Pour assurer la continuité de la section de passage du gaz dans le conduit de remplissage 319, la surface 322 extérieure du pousse-valve 310est de section hexagonale tandis que la surface cylindrique 323 comporte 2 méplats. L'étanchéité dynamique du pousse-valve 310 avec le corps 300 est assurée au 15 moyen d'une association 313 d'un joint torique et d'une bague anti-extrusion maintenus dans leur logement grâce à un presse étoupe 314. Comme présenté plus précisément dans la figure 6, l'interface de connexion 303 de la prise de conditionnement coopère avec l'interface de connexion 3 du réservoir 1. 20 Plus précisément, les goupilles protubérantes 35 (baïonnettes) de l'interface de connexion 3 du réservoir 1 entrent dans des canaux ou fraisures 304 de l'interface de connexion 303 de la prise de remplissage. Les goupilles 35 viennent se positionner dans les logements respectifs 306 au fond des canaux 304 coudés. 25 Lors de leur entrée dans les canaux 304, les goupilles poussent et escamotent temporairement un verrou de sécurité 305. Lorsque les goupilles sont dans leur logement 306, le verrou 305 est ramené dans sa position initiale de blocage par l'action d'un ressort 309. De cette façon, le verrou 305 emprisonne deux goupilles 35 diamétralement opposées dans leurs logements respectifs 30 306b. Dans cette position, la prise conditionnement est verrouillée sur le réservoir 1. La prise de remplissage possède une extrémité tubulaire 308 qui vient se loger dans la zone de réception 36 de l'interface de connexion 3 du réservoir 1. L'étanchéité entre ces deux surfaces (extrémité tubulaire 308 et zone de réception 36) est assurée par l'association 307 d'un joint et d'une bague anti-extrusion. Pour ouvrir la valve 8, du réservoir 1, le levier 302 est actionné de manière à ce que la came 320 agisse, via le plateau d'usure 312, sur le pousse-valve 310 en lui transmettant un mouvement de translation reporté sur la tige 82 de la valve 8. Le pousse valve 310 fait alors saillie par rapport à l'extrémité tubulaire 308 et par rapport à la prise de remplissage de façon à permettre sa plongée à l'intérieur de la tête 2 logée dans le réservoir 1 pour actionner la valve 8. La came 320 comporte une surface plane 325 permettant de maintenir stable cette position. La fermeture de la valve 8 doit être effectuée manuellement en agissant de façon inverse sur le levier de commande 302. Le fluide de remplissage peut alors être injecté dans la prise de remplissage via le conduit 319. Le fluide de remplissage traverse successivement la valve ouverte 8, la chambre 32 et le perçage 283 du piston de pré-détente 28. La surface 282 du piston 28 est alors soumise à la pression du gaz qui est supérieure à l'effort du ressort 281. Cette pression de gaz déplace le piston qui est ainsi désolidarisé de l'extrémité de la tige 1261 du clapet de prédétente 26. Le clapet de pré-détente 26 est alors ouvert par l'action de la pression du gaz qui traverse la cartouche de pré-détente 22 en sens inverse pour se retrouver dans le réservoir 1. En fin d'opération de remplissage, après une purge de la haute pression dans le flexible de remplissage, la pré-détente peut être réactivée. La valve 8 est refermée en agissant sur le levier de commande 302 de la prise de remplissage. Après la purge complète du gaz contenu dans tout le circuit de remplissage (tout le volume en aval de la valve 8), la prise de remplissage peut être désaccouplée par le processus inverse à celui décrit ci-dessus. Pour le désaccouplement de la prise de remplissage, la commande 301 du verrou 305 doit être manuellement tirée en luttant contre l'effort du ressort 309 pour libérer les goupilles protubérantes 35 (baïonnettes) de leurs logements 306 et 306b en suivant la trajectoire des fraisures 304 coudées. L'extrémité tubulaire 308 s'échappe de la zone de réception 36, la membrane prédécoupée 33 reprend sa place en empêchant les particules ou salissures d'y pénétrer. Les figures 7 et 8 illustrent une tête amovible de délivrance du gaz 150 comportant une commande d'ouverture du débit de gaz 250, un bouton annulaire de fermeture du débit de gaz 350, un accès 450 au raccordement de sortie naturellement obturé par un volet évitant les pollutions et une interface de connexion 516. La tête 150 de délivrance du gaz comporte également des persiennes d'évacuation 115 de soupapes de décharge moyenne et basse pressions et un emplacement 65 pour des informations destinées à l'utilisateur pouvant se présenter sous forme d'afficheur numérique offrant des indications d'autonomie personnalisées (ou manomètre, ou tout autre moyen connu). La figure 9 illustre la tête 150 de délivrance du gaz suivant le même mode de réalisation, équipée d'un raccord de sortie 75 dont l'orifice 70 est lié à un flexible d'alimentation de l'application (non représenté). Avantageusement, la tête 150 est conformée de façon que - si le raccord de sortie 75 n'est pas connecté, le verrouillage de la commande d'ouverture du débit de gaz 250 est impossible, - si le raccord de sortie 75 est connecté sur la tête 150 amovible de délivrance du gaz, le verrouillage de la commande d'ouverture du débit de gaz 250 est autorisé, l'arrêt de débit de gaz est commandé par une action sur le bouton annulaire 350 et une commande 541 de déverrouillage du raccord de sortie 75 est accessible, -si le raccord de sortie 75 est déconnecté subitement alors que la 25 commande d'ouverture du gaz est active, cette dernière disjoncte instantanément. La figure 10 représente le détail de la tête de délivrance du gaz suivant le même mode de réalisation. Le carter de protection de la tête de délivrance 150 est constitué de deux demi-coquilles 511 liées entre elles par des clips et deux vis 30 135. La tête de délivrance 150 contient d'une part un corps 512 comprenant les différents organes actifs de délivrance du gaz et d'autre part les commandes d'interface avec l'utilisateur. En particulier, La tête de délivrance 150 comprend une commande d'ouverture du débit de gaz 250, un bouton annulaire de fermeture du débit de gaz 350, un accès 450 au raccordement de sortie 75. La partie basse du corps 512 est terminée par une extrémité tubulaire 514 ayant un joint torique 515 et une pièce de révolution 516 ayant ici quatre fraisures 161 positionnées à 90 . Bien entendu, l'invention ne se limite pas à cette configuration et toute autre combinaison de nombres et positions de fraisures peut être envisagée. La partie basse du corps 512 forme une interface de connexion pouvant coopérer et se lier avec l'interface de raccordement d'un réservoir 1 tel que décrit ci-dessus et illustré à la figure 11. Selon la figure 11, la tête de délivrance du gaz 150 accoste et prolonge le fourreau protecteur 100 du réservoir 1. Le corps 512 est traversé par un pousse-valve 17 ayant une étanchéité dynamique avec ledit corps 512 grâce à un joint torique 172. L'extrémité supérieure du pousse-valve 17 vient en contact avec l'axe de 15 la commande d'ouverture du débit de gaz 250 lorsque cette dernière est appuyée et verrouillée. L'axe de la commande d'ouverture du débit de gaz 250 peut ainsi transmettre un mouvement de translation au pousse- valve 17 qui lui-même reporte ce mouvement de translation sur la tige de valve 8 du réservoir 1 décrit ci- 20 dessus. Le pousse-valve 17 fait alors saillie au-delà de la partie basse du corps 512 pour pénétrer au sein de la tête 2 du réservoir 1, de façon à réaliser l'ouverture du débit de gaz. Le fluide stocké dans le réservoir 1 entre alors dans le corps 512 par l'orifice annulaire 121. L'orifice annulaire 121 alimente simultanément, via le 25 perçage transverse 122, une soupape de sécurité moyenne pression 123 et un étage de détente 58. La soupape de sécurité moyenne pression 123 comprend un clapet de décharge 124 dont l'ouverture est déterminée par l'effort de tarage d'un ressort 125. La soupape de sécurité moyenne pression 123 est conformée pour laisser 30 évacuer le surplus de pression par les persiennes 115 ménagées dans les deux demi-coquilles 511. L'étage de détente 58 comprend un mécanisme enfermé dans une cartouche 88 qui est vissée dans le corps 512 et étanche avec celui-ci grâce à un joint torique 881. L'entrée du gaz dans l'étage de détente 58 se fait par la traversée d'un filtre 881 maintenu par une bague élastique 582 prisonnière d'une gorge ménagée dans le corps 512. L'entrée du gaz dans l'étage de détente 58 est réalisée également par le passage autour d'une entretoise 83 permettant une arrivée radiale et homogène du fluide sur un clapet de détente 84. Du fait de l'effort d'un ressort de clapet 85 et l'action du gaz, le clapet de 10 détente 84 coopère avec un siège 86. Le siège 86 est maintenu dans la cartouche 88 sous l'action d'un porte siège fileté. Le clapet 84 est muni d'une tige 841 s'étendant vers le haut dont l'extrémité est en contact avec un soufflet métallique 89. Le soufflet métallique 89 est maintenu de façon étanche dans le corps 12 sous l'action combinée d'un capot 15 vissé 894 et d'un joint torique 893. Le clapet 84 est soumis à l'effort d'un ressort de détente 891 précontraint par une vis de détente 892 et à l'effort du gaz sur la section du soufflet métallique 89. De cette façon, le clapet 84 assure une régulation de pression. Avantageusement, la vis de détente 892 est réglable pour permettre à 20 l'utilisateur de faire varier l'effort du ressort et donc la régulation de pression. Comme représenté schématiquement à la figure 14, un perçage 200, 355 ménagé dans le corps 12 assure le transit du gaz détendu depuis l'intérieur du soufflet métallique 89 vers une connexion de sortie 95 (figure 10). En parallèle, le perçage 200, 211 ménagé dans le corps 12 assure le 25 transit du gaz détendu entre le soufflet métallique 89 et une soupape de décharge basse pression 201 (du même type que la soupape 123 décrite ci-dessus). Les consignes d'ouverture des soupapes de décharge 123 et 201 sont choisie en adéquation avec les besoins de l'application. La soupape 123 moyenne pression est par exemple dimensionnée pour évacuer vers l'extérieur des 30 pressions supérieures à 20 bar tandis que la soupape de décharge basse pression 201 est dimensionnée pour évacuer vers l'extérieur des pressions supérieures à 400mbar. La connexion de sortie 95 est vissé de façon étanche dans le corps 12. Cette connexion de sortie mâle comprend une jupe 591 enfermant un obturateur 592 qui est par défaut fermé et étanche avec ladite jupe 591 par l'action d'un ressort 93. L'obturateur 592 prévient d'une part l'entrée de particules et de salissures dans le circuit de gaz lorsque le raccord de sortie 75 n'est pas connecté. De plus, l'obturateur 592 empêche un débit de fluide à l'atmosphère en cas soit d'une action forcée sur la commande d'ouverture 250 alors que le raccord de sortie 75 n'est pas connecté, soit en cas de déconnexion du raccord de sortie 75. Le raccord de sortie 75 est composé d'un corps 71 enfermant un obturateur 72. L'obturateur 72 est soumis à l'action d'un ressort 73 de façon à être fermé par défaut et étanche avec ledit corps 71. Cet obturateur 72 prévient d'une part l'entrée de particules et de salissures dans le circuit de gaz lorsque le raccord de sortie 75 n'est pas connecté et empêche d'autre part la purge à l'atmosphère du fluide contenu dans le tuyau d'alimentation de l'application en cas de déconnexion dudit raccord de sortie 75. Lorsque le raccord de sortie 75 est connecté sur la connexion de sortie mâle 95, d'une part le circuit devient étanche sous l'action d'un joint torique et d'autre part le circuit s'ouvre grâce aux actions mutuelles des deux obturateurs 72 et 592. Le réservoir 1 comprend un dispositif de pré détente intégré dans son goulot, et, éventuellement également intégré dans ce même goulot, un organe d'isolement. Ainsi, la très haute pression (pression de stockage) est isolée et l'utilisateur est protégé. La partie saillante du réservoir ne contient pas de haute pression et ne nécessite pas d'être protégée par un chapeau. L'interface unique de connexion d'entrée/sortie de ce réservoir est de type rapide et ne nécessite aucun outil. Avantageusement, le rechargement de ce réservoir 1 n'est possible qu'avec une prise de remplissage spécifique coopérant avec l'interface de connexion unique du réservoir. L'accès à cette interface est réalisé dans l'axe principal du réservoir 1, permettant d'envisager des solutions de conditionnement automatisé. Un concept de distribution automatique de ces cartouches, bouteilles ou réservoirs peut être imaginé pour des applications aussi bien professionnelles que grand public. La délivrance du gaz nécessite soit d'insérer la bouteille, cartouche ou réservoir dans un logement receveur équipé de moyens d'ouverture de la valve et de régulation du gaz en cohérence avec l'application, soit de connecter une tête spécifique dotée de ces mêmes moyens. La connexion réalisée dans l'axe du réservoir simplifie les manipulations et améliore implicitement la sécurité. L'interfaçage entre bouteille, cartouche ou réservoir et système receveur ou tête spécifique est réalisé de sorte que la connexion ne soit possible que si le gaz délivré est assurément celui attendu par l'application. La figure 12 représente la tête de délivrance du gaz 150 montée sur sa source de gaz (réservoir 1) tel que décrit ci-dessus. Le réservoir 1 est guidé et enfermé dans un autre type de fourreau de protection 100 à fond rapporté 133. Le fourreau de protection 100 est creux et comporte sur sa surface intérieure au moins une zone comportant des lamelles souples longitudinales 328 (cf. figure 13) Les lamelles 328 solidaires de la paroi interne du fourreau 100 permettent à la fois d'immobiliser le réservoir dans ledit fourreau 100 et de compenser ses variations géométriques résultant notamment de sa pression interne et de ses tolérances de fabrication. Par ailleurs, les lamelles 328 permettent d'absorber l'énergie générée par un choc ou une chute du réservoir ainsi habillé. Le fond rapporté 133 de l'enveloppe 100 comprend un filet hélicoïdal 331 destiné à être vissé dans une saignée hélicoïdale 321 du corps du fourreau 100. Le fond 133 amovible permet ainsi de faciliter le montage et le serrage du réservoir 1 dans ledit fourreau protecteur 100. De plus le fond 133 amovible permet de ne pas entraver les opérations de maintenance usuelles du réservoir 1. La partie supérieure du fourreau 100 peut comporter une empreinte femelle 522 pour permettre de positionner et d'indexer en rotation le réservoir 1 par rapport audit fourreau 100. De cette façon, il est par exemple possible de faire correspondre le témoin d'état de contenance et les organes de sécurité (soupape de décharge, fusible thermique, disque de rupture, etc. ...) dudit réservoir 1 avec des ouvertures correspondantes de son fourreau protecteur 100. L'invention peut s'appliquer à toutes les utilisations de fluide demandant une grande facilité d'emploi, un bon compromis légèreté, encombrement et capacité (autonomie). Par exemple : l'hydrogène gazeux pour pile à combustible portable ou mobile, les gaz médicaux, les gaz pour analyses et laboratoires
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Réservoir (1) pour fluide sous pression, comprenant une enveloppe (13) délimitant un volume de stockage et pourvu d'un orifice permettant la communication avec l'intérieur du réservoir, le réservoir (1) comportant une tête (2) de remplissage et de distribution disposée au niveau de l'orifice, caractérisé en ce que la tête (2) de remplissage et de distribution comprend un dispositif (22) de pré-détente intégré au moins partiellement à l'intérieur du volume du réservoir (1).
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1. Réservoir (1) pour fluide sous pression, comprenant une enveloppe (13) délimitant un volume de stockage et pourvu d'un orifice permettant la communication avec l'intérieur du réservoir, le réservoir (1) comportant une tête (2) de remplissage et de distribution disposée au niveau de l'orifice, caractérisé en ce que la tête (2) de remplissage et de distribution comprend un dispositif (22) de pré-détente intégré au moins partiellement à l'intérieur du volume du réservoir (1). 2. Réservoir selon la 1, caractérisé en ce que la tête (2) de remplissage et de distribution comprend un organe (8) d'isolement tel qu'une valve, l'organe (8) d'isolement étant intégré au moins partiellement à l'intérieur du volume du réservoir (1). 3. Réservoir selon la 2, caractérisé en ce que l'organe (8) d'isolement est disposé en aval du dispositif (22) de pré-détente selon un trajet depuis l'intérieur du réservoir (1) vers l'extérieur du réservoir (1). 4. Réservoir selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que l'organe (8) d'isolement et le dispositif (22) de pré-détente sont disposés sensiblement sur un même axe. 5. Réservoir selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que l'organe (8) d'isolement et le dispositif (22) de pré-détente sont disposés dans un même canal de circulation de fluide entre l'intérieur et l'extérieur du réservoir (1) de sorte que le remplissage et la vidange du réservoir (1) sont réalisées sensiblement selon un même axe et selon ce même canal. 6. Réservoir selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend une interface (3) de connexion destinée à coopérer de façon amovible avec un dispositif de commande du remplissage du réservoir et/ou de la délivrance de fluide à partir du réservoir. 7. Réservoir selon la 6, caractérisé en ce que l'interface (3) de connexion comporte une portion interne logée à l'intérieur du corps de la tête (2) de remplissage et en ce que l'organe (8) d'isolement est disposé au moins partiellement au sein de portion logée à l'intérieur de la portion interne de l'interface (3). 8. Ensemble comportant un réservoir et un dispositif de commande du remplissage et/ou du soutirage de fluide dudit réservoir, caractérisé en ce que le réservoir est conforme à l'une quelconque des précédentes. 9. Ensemble selon la 8, caractérisé en ce que le dispositif de commande comporte un corps pourvu d'une extrémité (303, 516) de connexion pourvue de moyens (306) d'accrochage destinés à coopérer avec des moyens d'accrochages complémentaires notamment d'une interface de connexion d'un réservoir pour fluide sous pression, un organe (310, 17) d'ouverture de vanne mobile relativement au corps, des moyens (302, 250) d'actionnement apte à déplacer sélectivement l'organe (310, 17) d'ouverture de vanne entre une position de repos et une position de travail, en position de travail, une extrémité de l'organe (310, 17) d'ouverture faisant saillie en dehors du corps au-delà de l'extrémité (303, 516) de connexion, de façon à permettre la plongée de l'organe d'ouverture (310, 17) de vanne à l'intérieur d'un volume d'une l'interface de connexion complémentaire. 10. Ensemble selon la 9, caractérisé en ce que les moyens d'accrochages complémentaires comportent des ergots (35) en saillie et/ou des logements (304, 306) conjugués de façon à constituer une fixation de type à baïonnette. 11. Ensemble selon la 10, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (305) de verrouillage amovibles des moyens d'accrochage. 12. Ensemble selon la 11, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage comportent des logements (304, 306) sensiblement en forme de rainure coudée comprenant une première extrémité ouverte destinée à permettre l'entrée et la sortie d'un ergot (35) relativement au logement (304, 306) et une seconde extrémité formant un fond destiné à accueillir l'ergot (35) en position d'accrochage, les moyens (305) de verrouillage amovibles comportant au moins une extrémité formant butée (305) dans au moins un logement (304, 306), la butée (305) étant mobile entre une première position de blocage entre les deux extrémités du logement (305), et une seconde position escamotée libérant le passage entre les deux extrémités du logement (305). 23 2892798 13. Ensemble selon la 12, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (309) de rappel sollicitant la butée (305) vers sa position de blocage, la butée (305) étant apte à être déplacée vers sa position escamotée soit sous la poussée d'un ergot (35) introduit à partir de la 5 première extrémité du logement (304, 306), soit par traction des moyens (305) de verrouillage à partir d'une zone (301) de préhension. 14. Ensemble selon la 9 ou 10, caractérisé en ce qu'il comporte un orifice d'entrée pour fluide, une première soupape (123) de sécurité et un organe (58) de détente du fluide, la première soupape (123) de 10 sécurité et l'organe (58) de détente étant reliés en parallèle à l'orifice d'entrée via un canal (122). 15. Ensemble selon la 14, caractérisé en ce que la sortie (200) de l'organe (58) de détente est reliée à une deuxième soupape (201) de sécurité et à un orifice de sortie de fluide vers l'extérieur du dispositif. 15 16. Ensemble selon la 15, caractérisé en ce que la deuxième soupape (201) de sécurité et l'orifice de sortie de fluide sont reliés en parallèles à la sortie (200) de l'organe (8) de détente via des conduits respectifs (211, 355). 20
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F
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F17
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F17C
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F17C 13,F17C 5,F17C 7
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F17C 13/04,F17C 5/00,F17C 7/00
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FR2902888
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A1
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DISPOSITIF DE DETECTION HYPERFREQUENCE LARGE BANDE
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Module de détection hyperfréquence et dispositif de détection large bande La présente invention concerne un module de détection hyperfréquence. Elle concerne également un composé d'un ou plusieurs modules de détection. Elle s'applique notamment pour la fabrication de détecteurs en circuits monolithiques hyperfréquence. Un détecteur de niveau de puissance est utilisé afin de connaître de manière instantanée le niveau de puissance d'un signal hyperfréquence reçu. Les principales caractéristiques recherchées pour un détecteur de niveau de puissance large bande sont notamment les suivantes : il fonctionne sur une large bande de fréquences, il est capable de mesurer un signal sur une grande dynamique de niveaux de puissance et il dispose d'une bonne sensibilité pour de faibles niveaux de puissance du signal reçu. A cette fin, une architecture connue consiste à cascader un circuit unitaire constitué de trois composants : une diode, un diviseur de puissance et un amplificateur large bande. Dans ce cas, l'amplificateur large bande utilisé peut être un circuit intégré hyperfréquence de type circuit intégré monolithique micro-ondes, ou MMIC, possédant une architecture dite distribuée. Le diviseur de puissance utilisé dans le circuit unitaire peut être une structure de type Wilkinson qui permet de traiter un signal à large bande de fréquences. Les inconvénients de ce circuit unitaire sont principalement liés à la présence du diviseur de type Wilkinson. Ce dernier introduit notamment un facteur de bruit élevé dans le signal traité. La sensibilité de la diode pour des amplitudes minimales est alors diminuée par les pertes dues au diviseur de type Wilkinson. Indépendamment du diviseur, le circuit unitaire possède l'inconvénient d'être constitué de trois composants distincts qu'il faut câbler entre eux et qui sont issus de technologies potentiellement différentes. De plus le diviseur utilisé pour traiter un signal hyperfréquence doit traiter une large bande de fréquences. Un diviseur de type Wilkinson à large bande présente de nombreuses difficultés de fabrication et notamment des difficultés d'intégration sur un système électronique. Le circuit résultant est de taille importante et engendre des pertes internes considérables du fait des difficultés liées à l'adaptation de ce type de montage. Ceci induit un coût de production élevé lié à la complexité de la réalisation d'un tel circuit. Un but de l'invention est notamment de pallier les inconvénients 5 précités. A cet effet, l'invention a pour objet un module de détection hyperfréquence comportant : • un amplificateur distribué comportant N transistors à effet de champ connectés à une ligne de drains commune et à une ligne de grilles commune, l'amplificateur distribué ayant une entrée sur la ligne de grilles 10 commune et une sortie sur la ligne de drains commune, • un circuit de détection à base de semi-conducteur, le circuit de détection étant connecté à une extrémité de la ligne de grilles de l'amplificateur distribué. Le circuit de détection peut être par exemple une diode Schottky, ou une 15 diode PN. Le module peut, par ailleurs, comporter un amplificateur distribué possédant une ligne de grilles commune avec ledit module de détection. Le module divise alors le signal, reçu sur aune entrée de la ligne de grilles commune, en deux signaux l'un étant dirigé sur la sortie du module de 20 détection et le second sur une sortie de l'amplificateur distribué. Le module peut aussi commuter le signal, reçu sur l'entrée de la ligne de grilles commune, soit vers la sortie du module de détection, soit sur une sortie de l'amplificateur distribué, la commutation étant effectuée par une commande en tension de polarisation des transistors du module de détection et de 25 l'amplificateur distribué. Le module peut également comporter un second module de détection comportant : • un amplificateur distribué comportant N transistors à effet de champ connecté à une ligne de drains commune et à une ligne de grilles 30 commune, l'amplificateur distribué ayant une entrée sur la ligne de grilles commune et une sortie sur la ligne de drains commune, • un circuit de détection à base de semi-conducteur, le circuit de détection étant connecté à une extrémité de la ligne de grilles de l'amplificateur distribué, et partageant la ligne de drains commune avec ledit module de détection. Le module commute le signal, reçu sur l'une des entrées, vers la sortie de la ligne de drains commune aux deux modules de détection, la commutation étant effectuée par une commande en tension de polarisation des transistors. Une impédance peut être connectée en série au circuit de détection pour adapter ce circuit à l'impédance caractéristique de la ligne de grilles du module de détection. L'invention a également pour objet un dispositif de détection caractérisé en ce qu'il comporte P modules de détection selon l'une quelconque des revendications précédentes, reliés en cascade, une sortie d'un module étant reliée à une entrée du module suivant. L'invention a notamment pour avantage de couvrir une grande dynamique de niveaux de puissance tout en ayant une bonne sensibilité pour de faibles niveaux de puissance. De plus, le circuit détecteur selon l'invention possède l'avantage d'être modulaire, ce qui permet de l'utiliser dans de multiples configurations et applicationsä Le dispositif selon l'invention possède aussi l'avantage d'être simple à mettre en oeuvre ainsi qu'une certaine souplesse de réalisation. II peut également avoir une taille réduite selon les modalités de fabrication employées. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit faite en regard des dessins annexés qui représentent : • la figure 1 a : le schéma d'une diode ; • la figure 1 b : une tension délivrée aux bornes d'une diode en fonction de la puissance du courant qui la traverse ; • la figure 2a : le schéma de principe d'un circuit de détection comprenant deux diodes ; • la figure 2b : le fonctionnement en tension-puissance de deux diodes détectrices ; • la figure 3 : une architecture d'un circuit détecteur de niveau large bande et grande dynamique selon l'art antérieur ; • la figure 4 : un schéma de principe d'un amplificateur distribué ; • la figure 5 : un schéma d'un circuit détecteur actif large bande selon l'invention ; • les figure 6 et 7: des variantes de réalisations possibles du détecteur selon l'invention. La figure 1 a représente de manière schématique un détecteur à base de semi-conducteur 1 utilisé dans le cadre de l'invention afin de détecter la puissance du signal reçu. Ce détecteur peut être par exemple une diode PN ou une diode Schottky. La figure 1b représente la caractéristique tension-puissance de la diode 1. Cette diode 1 est donc utilisée afin de détecter la puissance électrique P. d'un signal qui la traverse. Une des caractéristiques de la diode 1 est de délivrer à ses bornes une tension continue Vo dont l'amplitude est une fonction quadratique 2 du niveau de puissance Pe qui la traverse. La zone de fonctionnement en détection 2 de la diode 1 se situe pour des puissances inférieures à une puissance PT. Au-delà de cette puissance, la diode 1 passe à un régime 3 linéaire pendant lequel ses capacités de détection ne peuvent être utilisées, puis lorsque la puissance reçue Pe augmente encore, la diode 1 passe à un état de saturation 4. La figure 2a représente le schéma de principe d'un système de détection 20 utilisant plusieurs circuits de détection. Ce système 20 est par exemple composé de deux circuits 23, 24 comportant chacun une diode détectrice 21, 22 par exemple du type de la diode présentée figure 1 a. Ces deux circuits 23, 24 sont cascadés, le signal hyperfréquence attaquant le circuit 23 par une entrée 25. La diode 21 détecte une tension V, puis le signal sort du circuit 23 pour entrer dans le circuit 24 où la diode 22 détecte une tension V2. Le signal sort du circuit de détection 20 en un point de sortie 26. L'avantage d'utiliser en série au moins deux circuits 23, 24, comportant chacun une diode détectrice 21, 22, est de pouvoir traiter une plus large gamme de puissances, à condition d'amplifier le signal d'un circuit à l'autre comme cela sera décrit relativement à la figure 3. La figure 2b présente le fonctionnement de la détection en tension-puissance de plusieurs diodes reliées en série. Le principe de la détection à l'aide d'une diode est d'utiliser sa zone de détection 2 présentée sur le schéma 1 b afin de détecter une tension à ses bornes fonction de la puissance Pe du signal reçu. Cette zone de détection 2 correspond à une plage de puissances définie dont les valeurs dépendent des caractéristiques de la diode utilisée. Afin d'élargir la gamme de puissances sur laquelle la détection est effectuée, deux diodes 21 et 22, comme celle décrite sur le schéma 2a, peuvent par exemple être utilisées. Le circuit 23 reçoit en entrée un signal hyperfréquence de puissance Pe. La diode 21 détecte une tension V1 pour des puissances P. comprises dans une plage AP1. Ensuite le signal sortant du circuit 23 est amplifié. Il entre alors dans le circuit 24 dans lequel la diode 22 détecte une tension V2 pour des puissances Pe, comprises dans une plage AP2, globalement plus faibles. L'amplification du signal permet à la puissance reçue par le circuit 24 d'être dans la plage de puissance correspondant à la zone de détection 2 de la diode 22. Le fait d'amplifier le signal permet donc d'utiliser les diodes de manière à ce que leurs zones de détection 2 se complètent afin de couvrir une gamme de puissances reçues Pe suffisamment large. La figure 3 présente un exemple de circuit détecteur de niveaux de puissance large bande selon l'art antérieur. Afin de mesurer le signal sur une grande dynamique de niveaux de puissance et sur une large bande de fréquence, une architecture fréquemment utilisée consiste à cascader un circuit unitaire 23 comme décrit sur la figure 2a. Ce circuit unitaire 23 peut par exemple être constitué de trois composants : une diode détectrice 21 comme celle décrite par les figures 1 a et 1 b par exemple, un diviseur de puissance 30, et un amplificateur large bande 31. L'amplificateur large bande 31 peut être par exemple un circuit intégré hyperfréquence possédant une architecture distribuée. Un signal hyperfréquence entre en un point d'accès 25 du premier des circuits unitaires 23, la figure représentant pour l'exemple deux circuits unitaires 23, 24. La puissance du signal reçu est ensuite divisée par le diviseur de puissance 30. Une partie de la puissance part dans la diode détectrice 21 qui consomme cette puissance et fournit en sortie 32 une tension détectée V. La seconde partie dru signal entre dans l'amplificateur large bande 31 afin d'être amplifiée. Ce premier circuit unitaire 23 permet par exemple de détecter des niveaux de signal de forte puissance comme décrit sur la figure 2b. Le signal sortant de l'amplificateur 31 attaque l'entrée du second circuit unitaire 24. Il passe tout d'abord par un diviseur de puissance 33 qui dirige par exemple une première moitié de la puissance du signal vers une diode détectrice 22 et une seconde moitié vers un amplificateur large bande 34. L'amplificateur large bande 34 ré-amplifie le signal avant de le délivrer soit vers la sortie 26 du circuit soit vers l'entrée d'un autre circuit unitaire non représenté afin de détecter un troisième niveau de puissance. La diode 22 délivre à ses bornes une tension V2 en fonction de la puissance io entrant dans celle-ci comme décrit sur le schéma 2b. Le second circuit 24 est donc utilisé afin de détecter un niveau de puissance du signal plus faible que le premier niveau de puissance détecté par le premier circuit unitaire 23. En sorties 32, 35 de chaque diode 21, 22 sont connectés des circuits électroniques connus par ailleurs et non représentés effectuant une mesure 15 de la tension aux bornes de la diode. Un tel circuit présente de nombreux inconvénients et parmi ceux-ci, des difficultés de fabrication et d'intégration dans un système électronique. II en résulte une taille importante des systèmes ainsi fabriqués et donc un coût élevé. La taille de ces systèmes engendre également des pertes internes 20 importantes, ce qui réduit la sensibilité du circuit de détection. La figure 4 représente un schéma de principe d'un amplificateur distribué 40 utilisé dans un détecteur selon l'art antérieur. Cet amplificateur distribué 40 comprend N cellules amplificatrices montées en parallèle, à base 25 d'un ou plusieurs transistors à effet de champ. Dans l'exemple de la figure 4, chaque cellule amplificatrice comporte un transistor 41. La grille d'un transistor est reliée à une ligne de grilles commune 42 qui s'étend d'un point d'entrée du montage 43 à un point d'accès 44 sur lequel est connecté une résistance 45 reliée à un potentiel de référence. Le drain du transistor est 30 relié à une ligne de drains commune 46 qui s'étend entre une résistance 47, montée sur un accès 48 de la ligne de drains 46 et reliée à un potentiel de référence, et un point de sortie 49 du montage. La source du transistor est reliée au potentiel de référence. Par la suite le potentiel de référence sera assimilé au zéro électrique ou à la masse rnécanique. Les lignes de grilles 42 et de drains 46 sont des lignes composées essentiellement des capacités internes aux transistors 41 et d'inductances éventuellement liées par des mutuelles inductances. Ces inductances ajustée sont notamment prévues pour adapter la ligne à une impédance caractéristique par exemple de 50 Ohms. Afin d'adapter la ligne, la résistance 45 formant une charge annexe est ainsi prévue à 50 Ohms. L'entrée de la ligne de grilles commune 42 forme l'entrée 43 de l'amplificateur distribué 40. L'autre extrémité 44 de la ligne de grilles est chargée sur une résistance terminale ou charge annexe 45 dont la valeur de résistance est sensiblement égale à l'impédance caractéristique de la ligne de grilles commune 42. Dans le cas d'une réalisation suivant la technologie MMIC, les connexions des charges annexes se font généralement sur la puce et les accès 44, 48 ne sont pas disponibles. Comme sur la ligne de grilles 42, l'une des extrémités de la ligne de drains commune 46 est chargée sur une résistance terminale 47 dont la valeur de résistance est sensiblement égale à l'impédance caractéristique de la ligne de drains commune 46, tandis que l'autre extrémité de la ligne de drains commune 46 définit la sortie 49 de l'amplificateur distribué. Un circuit de polarisation non représenté sur la figure 4 applique une tension de polarisation continue sur la ligne de grilles commune 42. Le fonctionnement d'un amplificateur distribué du type de celui illustré sur la figure 4 est le suivant. Un signal hyperfréquence reçu en entrée 43 se propage sur la ligne de grilles commune 42 pour être absorbé par la charge annexe 45. Sur chaque grille de transistors 41 passe donc un signal, se propageant de l'entrée 43 vers la charge annexe 45. Ce signal se propage à travers les transistors 41 vers la sortie 49, l'autre extrémité 48 de la ligne de drains 46 étant chargée par son impédance caractéristique. Ce signal hyperfréquence étant amplifié par les transistors 41, l'amplification est à très large bande passante car elle commence depuis le continu jusqu'aux fréquences de coupure liées aux caractéristiques des transistors 41. Ces fréquences de coupure peuvent être très hautes, de plusieurs dizaines de GHz, à la centaine de GHz. La figure 5 représente un module de base 50 utilisé dans un dispositif de détection selon l'invention. Ce module de base est un circuit intégrant un amplificateur distribué comme décrit sur la figue 4, la charge annexe 45 étant remplacée par un circuit de détection, par exemple une diode 51. Le circuit de base du détecteur selon l'invention est donc composé d'une entrée 52, d'une sortie amplifiée 53, de N transistors 55, d'une ligne de grilles commune 54, d'une ligne de drains commune 56, d'un accès 57 à la ligne de drains 56 sur lequel est connectée une charge annexe 58 et d'un accès 59 à la ligne de grilles 54. Cet accès 59 du circuit détecteur peut être io laissé libre. Ceci permet donc de connecter le circuit de détection à base de semi-conducteur comme par exemple une diode 51, telle que décrite sur les figures 1 a et 1 b. Cette diode 51 permet ainsi à l'accès 59 de se comporter comme une sortie annexe non amplifiée sur laquelle le niveau de puissance du signal reçu est détecté par l'intermédiaire de la diode 51. Le niveau de la 15 tension aux bornes de la diode, fonction du niveau de puissance du signal reçu, est ensuite mesuré par un circuit adapté non représenté sur la figure. Le niveau de puissance du signal mesuré est peu atténué par rapport au signal d'entrée. Une impédance est par exemple reliée en série à la diode 51 pour adapter la diode à l'impédance caractéristique de la ligne de grilles 54. 20 Avantageusement la diode 51 peut-être interne ou externe à un circuit intégré comportant l'amplificateur. Le mode de réalisation de ce circuit est par exemple le même que celui de l'amplificateur distribué, c'est à dire une technologie MMIC. Le module de détection 50 selon l'invention peut être utilisé en cascade à la 25 place des circuits unitaires 23, 24 utilisés dans le montage décrit sur la figure 2a, en reliant par exemple la sortie 53 du premier module 23 à l'entrée 52 du second module 24. Ce qui permet de constituer un détecteur actif large bande pour une grande dynamique de niveaux de puissance, chacun des circuits 23, 24 détectant une gamme de puissance donnée. 30 Les figures 6 et 7 représentent deux des variantes d'utilisation du module de détection selon l'invention. Une première variante représentée sur la figure 6 est un circuit de détection ayant deux sorties amplifiées. Ce circuit est composé d'un module de 35 détection 50 selon l'invention dont la ligne de grilles 54 est commune avec un amplificateur distribué 60 comme celui décrit au niveau de la figure 4. L'amplificateur distribué 60 possède donc une ligne de grilles 54 commune avec le module de détection 50. Les grilles des N transistors 41 de l'amplificateur distribué 60 sont donc connectées à la ligne de grilles commune 54 par leur grille, leur drain étant connecté à une ligne de drains 46 commune. La ligne de drains 46 présente à l'une de ses extrémités 48 une charge annexe 47 selon le principe de l'amplificateur distribué représenté figure 4. La seconde extrémité 49 de la ligne de drains 46 offre une seconde sortie au circuit de détection et d'amplification. Ce montage permet au circuit de fournir deux sorties différentes amplifiées 49 et 53 tout en conservant une sortie présentant un moyen de détection 51 du niveau de puissance du signal afin de pouvoir mesurer le niveau de puissance du signal entrant dans l'ensemble du circuit ;sur le point d'entrée 52. Ce circuit peut être utilisé par exemple comme un circuit détecteur possédant deux sorties, une partie du signal pouvant être dirigée vers la sortie 49 et la seconde partie du signal pouvant être dirigée vers la sortie 53. Dans une autre réalisation, ce circuit peut aussi être utilisé comme un circuit détecteur et commutateur. La commutation permet de diriger le signal reçu sur l'entrée 52 vers la sortie 53 ou la sortie 49 en jouant sur la polarisation des transistors. Par exemple, l'application d'une commande en tension de polarisation sur la première série de transistors 41 permet de rendre ces derniers passant et une autre commande en tension de polarisation appliquée sur l'autre série de transistors 55 permet de rendre ceux-ci non passant. Le signal reçu sur l'entrée 52 est alors dirigé sur la sortie 49 du circuit de détection. La figure 7 présente une seconde variante : un circuit à deux entrées de détection. Ce circuit peut être réalisé en prenant un double module de détection 50 selon l'invention. Les deux modules ont une ligne de drains commune 56, le second module étant syrnétrique au premier module 50 par rapport à la ligne de drains 56 commune. Sur cette ligne de drains 56 commune aux deux modules sont connectés par leur drain un ensemble de N transistors 55. La grille de chacun des transistors 55 est connectée à une ligne de grilles commune 54. La ligne de grilles 54 possède une entrée 52 pour un signal hyperfréquence. Le signal reçu sur l'entrée 52 peut être détecté au niveau de l'accès 59 par une cliode détectrice 51 telle que décrite -10- par les figures 1 a et 1 b par exemple. L'ensemble du circuit possède alors deux entrées 52 permettant ainsi réaliser une double détection et de combiner les deux signaux reçus en un signal amplifié sortant sur l'accès 53. Dans une autre réalisation, il est aussi possible de commuter l'un ou l'autre des signaux reçus vers la sortie 53 en jouant sur la polarisation des transistors. Chacun des signaux reçus étant détecté par les diodes 51 puis mesuré par un circuit adéquat non représenté sur la figure 7. Les transistors 55 du module 50 peuvent par exemple être commandés en tension de polarisation afin de les rendre passant, es transistors du second module étant alors commandés en tension de polarisation afin de les rendre non passant. Le signal reçu sur l'entrée 52 du premier module 50 est alors dirigé sur la sortie 53 du double module de détection. Les deux figures 6, 7 illustrent deux exemples de la modularité du module de détection selon l'invention. Ce module de détection peut ainsi être utilisé ou 15 adapté dans différents types de montages pour des utilisations variées. Un module de détection de niveaux de puissance large bande 50 selon l'invention présente l'avantage de pouvoir se combiner par exemple avec d'autres circuits amplificateurs ou d'autres modules de détection de 20 niveau large bande 50 selon de multiples configurations adaptables à chaque besoin spécifique en matière de détection du niveau de puissance d'un signal et de son amplification par exemple. Un module de détection de niveaux de puissance large bande 50 peut être réalisé selon la technologie MMIC. La simplicité d'un tel module 25 permet avantageusement de réaliser un circuit MMIC de taille réduite et de conception beaucoup plus simple qu'un circuit selon l'art antérieur, d'où un gain de place et de coût de réalisation. Un autre avantage du module de détection 50 est sa grande souplesse de mise en oeuvre. En effet, il est possible de sortir la diode 51 du 30 circuit 50 en laissant ainsi libre son point d'accès 59 afin de connecter de manière externe une diode adaptée. Un circuit détecteur actif large bande pour une grande dynamique de fréquence peut être obtenu en cascadant le module de détection 50. Ce montage permet avantageusement d'obtenir une bonne sensibilité de -11- détection pour différents niveaux de puissance du signal reçu, et notamment pour de faibles niveaux de puissance
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La présente invention concerne un module de détection hyperfréquence. Elle concerne également un dispositif de détection hyperfréquence large bande composé d'un ou plusieurs modules de détection. Le module de détection comporte :. un amplificateur distribué (50) comportant N transistors à effet de champ (55), une ligne de drains commune (56), une ligne de grilles commune (54), l'amplificateur distribué ayant une entrée (52) sur sa ligne de grilles commune (54) et une sortie (53) sur la ligne de drains commune (56),. un circuit de détection à base de semi-conducteur (51), le circuit de détection (51) étant connecté à une extrémité (59) de la ligne de grilles (54) de l'amplificateur distribué (50).L'invention s'applique notamment à la fabrication de détecteurs en circuits monolithiques hyperfréquence.
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1. Module de détection hyperfréquence, caractérisé en ce qu'il comporte : • un amplificateur distribué comportant N transistors à effet de champ (55) connecté à une ligne de drains commune (56) et à une ligne de grilles commune (54), l'amplificateur distribué ayant une entrée (52) sur la ligne de grilles commune (54) et une sortie (53) sur la ligne de drains commune (56), • un circuit de détection à base de semi-conducteur (51), le circuit de détection (51) étant connecté à une extrémité (59) de la ligne de grilles (54) de l'amplificateur distribué. 2. Module selon la 1, caractérisé en ce que le circuit de 15 détection (51) est une diode. 3. Module selon la 2, caractérisé en ce que la diode (51) est une diode Schottky. 20 4. Module selon la 2, caractérisé en ce que la diode (51) est une diode PN. 5. Module selon les 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte un amplificateur distribué (60) possédant une ligne de grilles commune (54) 25 avec ledit module de détection (50). 6. Module selon la 5, caractérisé en ce qu'il divise le signal reçu sur une entrée (52) de la ligne de grilles commune (54) en deux signaux, l'un étant dirigé sur la sortie (53) du module de détection (50) et le 30 second sur une sortie (49) de l'amplificateur distribué (60). 7. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce qu'il commute le signal reçu suri' entrée (52) de la ligne de grilles commune (54) soit vers la sortie (53) du module de détection (50), soit sur une sortie (49) de 35 l'amplificateur distribué (60), la commutation étant effectuée par une-13- commande en tension de polarisation des transistors (41, 55) du module de détection (50) et de l'amplificateur distribué (60). 8. Module selon les 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte un 5 second module de détection comportant : • un amplificateur distribué comportant N transistors à effet de champ (55) connecté à une ligne de drains commune (56) et à une ligne de grilles commune (54), l'amplificateur distribué ayant une entrée (52) sur la ligne de grilles commune (54) et une sortie (53) sur la ligne de 10 drains commune (56), • un circuit de détection à base de semi-conducteur (51), le circuit de détection (51) étant connecté à une extrémité (59) de la ligne de grilles (54) de l'amplificateur distribué, partageant la ligne de drains commune (56) avec ledit module de détection 15 (50). 9. Module selon la 8, caractérisé en ce qu'il commute le signal reçu sur l'une des entrées (52) vers la sortie (53) de la ligne de drains commune (56) aux deux modules de détection (50), la commutation étant 20 effectuée par une commande en tension de polarisation des transistors (55). 10. Module selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une impédance est connectée en série au circuit de détection (51) pour adapter ce circuit (51) à l'impédance caractéristique de la 25 ligne de grilles (54) du module de détection (50). 11. Dispositif de détection caractérisé en ce qu'il comporte P modules de détection selon l'une quelconque des précédentes, reliés en cascade, une sortie (49, 53) d'un module étant reliée à une entrée (52) du 30 module suivant.
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G,H
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G01,H01,H03
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G01R,H01L,H03F
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G01R 29,H01L 23,H03F 3
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G01R 29/08,H01L 23/66,H03F 3/60
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FR2889072
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A1
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DISPOSITIF POUR RESPIRATION ARTIFICIELLE
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Dispositif de respiration artificielle L'invention concerne un dispositif de respiration artificielle. Un tel appareil aide partiellement le patient à respirer ou prend complètement en charge la fonction de respiration. Dans ces appareils pour l'apport de gaz de respiration, un certain concept d'apport d'air est au moins poursuivit, qui influence le gaz de respiration et modifie l'influence du gaz de respiration sur l'appareil de manière souhaitée. Dans de nombreux cas, un moteur de ventilateur constitue une source de gaz, qui rend l'appareil indépendant d'une autre source fixe de gaz. Ainsi, l'air ambiant est aspiré par un filtre, est amené au boîtier du ventilateur et appliqué au patient pour le traitement en oxygène et/ou humidité. De plus, pour les appareils de l'état de la technique, une forme inappropriée de découplage à l'humidificateur est réalisée sur l'appareil de base, qui augmente de plus, la taille de l'appareil d'une manière non nécessaire. De même, le remplissage de l'humidificateur a une influence directe sur la géométrie et les propriétés d'apport d'air de l'appareil. Dans de nombreux cas, le découplage du ventilateur du reste de l'appareil est cité comme le plus actif pour influencer le développement du bruit et des crissements. Ceci est réalisé dans la plupart des appareils, de manière compliquée, onéreuse et insuffisante. Les formes de réalisation et les variantes de construction, expliquées de manière détaillée dans ce qui suit, peuvent être utilisées de manière alternative ou complémentaire. En particulier, chaque concept particulier de l'invention peut être réalisée indépendamment de chaque autre; une réalisation combinée a cependant des avantages supplémentaires, qui agissent de manière positive sur le mode de construction, la taille, la maniabilité, la sécurité de l'appareil, le développement du bruit et ainsi, de manière positive sur le système global. En plus des explications suivantes, diverses explications supplémentaires se trouvent directement dans les dessins. La description de la présente demande comprend en particulier, également, les explications écrites des dessins et les variantes de construction représentées graphiquement, qui sont expliquées de manière plus détaillée dans ce qui suit. L'objet de l'invention est un dispositif, qui est approprié pour la respiration CPAP, b?ilevel, APAP, de titrage, à domicile, en urgence et en clinique, de manière invasive et/ou non invasive. L'air présent dans l'atmosphère est aspiré par un ventilateur intégré dans l'appareil. De plus, l'air passe par au moins un filtre, qui élimine les particules présentes dans l'air. L'air parvient alors à une boîte isolant du bruit, semi-fermée, qui est agencée dans un appareil pour l'apport du gaz de respiration et possède des intervalles de pression élevé et faible. Une variante de réalisation prévoit la construction d'au moins deux modules. Pour les modules intermédiaires présents, ceux-ci sont pincés par vissage du module extérieur et ainsi, fixés entre les modules extérieurs. Cette forme de construction peut être réalisée par exemple, par des éléments de butée et/ou des vis, qui sont amenés par tous les modules. Des substances isolantes entre les modules peuvent être facilement pincées et fixées par un profil ressort-rainure. La boîte est ouverte en au moins un endroit et/ou face, de sorte que par cette ouverture, l'air peut s'échapper de la boîte de manière non contrôlée. Ceci est empêché par une simple étanchéification avec de la mousse; celle-ci prend la fonction d'étanchéification de la boîte d'isolation sonore, la fonction d'isolation sonore et d'autre part, elle remplit au moins partiellement la boîte d'isolation sonore. L'étanchéification peut se faire uniquement, par pression, pinçage, collage et/ou vissage de la boîte sur la mousse. L'étanchéification peut trouver utilisation, de préférence à faible pression, mais également dans l'intervalle sous haute pression de la boîte d'isolation sonore. De plus, la boîte d'isolation sonore se caractérise par un investissement plus faible et donc, moins onéreux. Par ailleurs, se trouve dans la boîte, une ouverture pour l'arrivée des câbles d'un ventilateur disposé dans la boîte, qui peut être formée de préférence, par l'assemblage des deux modules. L'apport d'air peut se faire entre ou dans ces modules et se produit donc dans au moins deux plans, de préférence, trois plans: plan d'aspiration ou faible pression, plan du ventilateur et plan de sortie ou haute pression. Ceci représente une division verticale des fonctions de chaque plan. De plus, un plan est défini comme un espace grand et plat, étiré en largeur. Les plans d'apport d'air peuvent être reliés les uns aux autres, par des canaux/structures. Les canaux/structures sont disposés de préférence, de manière essentiellement perpendiculaire aux plans, qui peuvent dépasser largement dans le plan le plus proche ou le plan superposant au moins le plan le plus proche. L'apport d'air est également choisi de sorte qu'il se produit un tournant au moins double de l'air de 80 +/- 10 , vertical-horizontal et horizontalvertical. Ce tournant de l'air entraîne de manière considérable, une réduction jusqu'à un minimum, de la formation de bruit. Dans une forme de réalisation particulièrement préférée, cet effet est relié à une autre possibilité de l'isolation sonore, ou intégré dans une boîte d'isolation sonore. D'une part, les tournants les plus nombreux possibles, indiqués ci-dessus, de préférence de 90 ou 180 , sont utilisés pour diriger l'air sur des surfaces de rebondissement, qui absorbent de cette manière, au moins partiellement le bruit, et d'autre part, les nombreux changements entre les rétrécissements et élargissement de section transversale sont utilisés sous forme de canaux, ouvertures et/ou surfaces de fuite entre les ouvertures et surfaces de rebondissement. Dans une forme particulièrement préférée, ces surfaces de rebondissement peuvent être revêtues d'autre part, avec une surface et/ou différents matériaux spécialement prévus pour l'isolation sonore. D'autre part, dans la boîte d'isolation sonore, de nombreux changements entre les rétrécissements et élargissement de section transversale sont possibles sous forme de canaux, ouvertures et/ou surfaces de fuite entre les ouvertures et surfaces de rebondissement. Pour atteindre une autre réduction du bruit, un changement entre les zones d'apport d'air et d'isolation sonore est prévu. Les zones d'apport d'air et d'isolation sonore sont définies par des creux, qui sont formés par la géométrie d'autres constituants de la boîte d'isolation sonore: conduits de vis, ventilateur, autres limites de la boîte, supports du ventilateur, broches d'aspiration, filtre d'aspiration, ouverture de sortie, etc. Parce que les géométries existantes des constituants de la boîte d'isolation sonore sont exploitées, pour former des conduits d'air et des zones d'isolation sonore, le volume peut être maintenu relativement faible. Par exemple, par les conduits de vis au travers des plans, l'apport d'air est ajusté de manière aérodynamique, de sorte qu'il se forme le moins possible de séparations, qui peuvent conduire à un bruit. Dans une forme préférée, le ventilateur est agencé de manière essentiellement centrale dans la boîte d'isolation sonore. Ceci conduit à une possibilité optimale d'influence et d'isolation du bruit, qui est produit par le ventilateur, de manière la plus grande possible. Dans une forme de réalisation préférée, le ventilateur et la suspension du ventilateur sont agencés de préférence suspendus, dans un plan moyen, qui sont entourés à nouveau d'un matériau d'isolation sonore. En plus de la forme de réalisation préférée par suspension du ventilateur avec des élastomères, la fixation peut se faire également à l'aide de ressorts, élastomères et/ou mousses se trouvant et/ou pendant, pour un découplage plus sûr du ventilateur de la boîte. En plus de la suspension, le ventilateur a par au moins un tuyau, au moins une autre connexion à la boîte d'isolation sonore. Cette connexion est cependant choisie, au niveau de la forme et du choix du matériau, de sorte que l'on atteint un découplage du ventilateur de la boîte d'isolation sonore. La forme préférée de la fixation du ventilateur conduit à un ventilateur, qui est suspendu par liaison avec des élastomères, de manière mobile dans trois dimensions. Ainsi, avec le concept présenté, on effectue un découplage au moins simple de référence double du ventilateur depuis le boîtier de l'appareil: la boîte d'isolation sonore est découplée par fixation aux mousses et matériau d'étanchéité et en utilisant des tubes d'élastomère pour l'apport d'air depuis la boîte d'isolation sonore à un constituant de l'appareil, relié fixement au boîtier. De même, on peut réaliser comme remplacement ou en outre, le découplage du ventilateur depuis la boîte d'isolation sonore par les types de fixation indiqués ci-dessus et par au moins un tube en élastomère pour l'apport d'air. Ceci sert, avec les au moins deux suspensions en élastomère du découplage du bruit, mais également comme élément de suspension. Si l'on relie les tubes en élastomère avec les partenaires de liaison par des insertions dans les tubes en élastomère et les profils contraires sur les partenaires à insérer. La boîte peut être préparée à partir de n'importe quel matériau, de préférence en matière plastique ou en métal. Pour la fixation/suspension du ventilateur, on envisage des élastomères, qui présentent des propriétés viscoélastiques et ainsi, confèrent des propriétés de ressort, mais également des propriétés anéantissant l'énergie. Ceci contribue de manière décisive à l'isolation sonore et à la diminution du transfert de bruit et de vibration. Comme déjà indiqué, cette fixation peut être réalisée de manière fixe, mais de préférence par suspension. Par le matériau et la forme des éléments de suspension et de fixation, un montage rapide et simple du ventilateur est possible dans la boîte d'isolation sonore. Le montage est possible par l'intégration des éléments de conduite et d'un épaulement/coupe arrière de la suspension. Lors du montage, les pointes facilitent la mise en uvre de la fixation par un forage; la coupe arrière peut engrener la fixation/suspension et encore diminuer les troubles. En outre, la suspension étanchéifie le forage et ainsi, également les deux plans voisins. Une fixation par suspension a de plus l'avantage que de grands mouvements relatifs sont possibles. Ceux-ci sont limités de manière souhaitée, par d'autres éléments, qui sont introduits au moins partiellement, sur le pied de la suspension, autour de celui-ci. Ces limiteurs de déviation empêchent par exemple que le ventilateur touche les parois ou des modules de la boîte d'isolation sonore. Comme déjà mentionné ci-dessus, une fixation préférée peut consister en au moins un élément élastomère de fixation et au moins un passage d'air tubulaire, ou un tuyau de découplage, qui peut consister chaque fois, en un élastomère ou un matériau de type caoutchouc. La forme et le choix du matériau des éléments de fixation détermine dans une large mesure, le découplage du bruit. Après que l'air soit passé par l'entrée de l'appareil et que le bruit ait été diminué par la boîte d'isolation sonore, l'air parvient dans la partie fixe du boîtier de l'appareil. Pour garantir au patient, pendant le traitement, un apport le plus possible optimal en gaz, au niveau de la physiologie de la respiration, il peut être bénéfique d'utiliser un humidificateur. Le cas échéant, celui-ci est agencé de préférence, à l'arrière des constituants décrits ci-dessus. Pour garantir une position précise de l'humidificateur et intégrer celuici de manière optimale dans l'appareil de base, les trois dimensions de mouvement de l'humidificateurs sont limitées par les différents éléments de l'appareil. La première dimension est fixée par les plans attenants, la plaque de fond de l'humidificateur et un plan horizontal, dirigé vers le bas de l'appareil de base. La deuxième dimension est limitée par l'introduction d'au moins un élément rond, de préférence deux éléments ronds, qui peuvent être un élément de l'humidificateur ou de l'appareil de base. Pour éviter un coinçage lors de l'introduction de l'humidificateur dans l'appareil de base, celui-ci présente des rails de guidage. Dans une forme de réalisation préférée, les éléments ronds consistent en une pièce de liaison tubulaire, munie de passages d'air, une entrée d'air et un thermoplongeur, muni d'une connexion électrique, qui dépasse dans la partie inférieure de l'humidificateur, est disposé dans l'eau et est apte au chauffage de l'eau dans l'humidificateur. L'élément de découplage entre la boîte d'isolation sonore et l'appareil de base sert également de matériau d'étanchéité pour la liaison de l'entrée à l'humidificateur. L'humidificateur possède au moins un élément de centrage, de préférence comme un rail, pour éviter un coinçage lors de l'introduction des couvercles dans l'appareil de base. L'appareil de base dispose de fentes de guidage. La troisième dimension est bloquée par la mise en uvre d'un élément de couplage par l'appareil de base et par l'humidificateur. L'élément de couplage réalise d'une part, la liaison avec l'apport d'air de l'humidificateur et d'autre part, l'apport d'air au tuyau patient. La voies d'air qui se forment, ne sont pas parallèles et sont agencées avec un angle, de préférence de 80 + 10 entre l'entrée et la sortie de l'humidificateur. Pour obtenir un taux élevé d'humidification de l'air, on peut imaginer différentes voies d'apport d'air. L'air accède à l'appareil dans la partie inférieure de l'humidificateur et monte dans un profil de conduite de l'air, en direction verticale vers le haut, parvient alors à une humidité élevée de l'air, de préférence par mélange avec l'air de l'humidificateur, et ramène une partie de l'humidité dans un autre profil avec conduite d'air en direction verticale vers le bas, par l'élément de couplage, au tuyau de respiration vers le patient. Les profils de conduite d'air peuvent consister en deux tubes voisins séparés (figure 10) ou en deux tubes concentriques (figure 11) avec un tube central d'entrée d'air. Sur ce tube central d'entrée d'air, est disposée une buse, qui veille à une distribution optimale, régulière et à une absorption d'humidité par le courant d'air. Dans une forme particulièrement préférée, l'entrée et la sortie de l'air sont réalisées par un tube central avec une paroi supplémentaire pour la séparation de l'entrée et de la sortie. L'air introduit dans l'humidificateur arrive contre une surface de rebondissement et est dévié de celle-ci, en association avec un plan de séparation et un dôme en forme de champignon, directement sur la surface de l'eau, pour atteindre une humidité élevée de l'air. Ces éléments se trouvent dans la partie supérieure de l'humidificateur. Par le plan de séparation, on empêche un court-circuit entre les airs entrant et sortant, sans que l'air puisse être enrichi en humidité. On peut imaginer un agencement le plus central possible des profils d'apport/évacuation, pour essentiellement éviter une entrée éventuelle d'eau dans l'ouverture, concernant principalement le canal d'apport. De plus, l'inclinaison et la hauteur de l'ouverture pour une position de biais de l'appareil, ont une influence sur la probabilité d'entrée d'eau dans les ouvertures et une influence sur le comportement de rebondissement du courant d'air. En association avec le plan de séparation de la partie supérieure et les profils de conduite d'air de l'humidificateur, une protection de dépassement est disposée. En plus des éléments déjà décrits, la partie supérieure de l'humidificateur présente d'autres éléments suivant l'invention, qui améliorent la conduite de l'air, la sûreté et la maniabilité de l'appareil pour l'apport de gaz de respiration. Avec avantage, le dôme en forme de champignon agit par les ouvertures de conduite d'air pour éviter la pénétration d'eau dans l'appareil lors d'un processus de remplissage de l'humidificateur. Le dôme en forme de champignon ou rebord/collet est concentrique autour du tube d'entrée/sortie dans la partie supérieure, pour empêcher l'eau pulvérisée de pénétrer dans les tubes, en particulier dans l'entrée. La hauteur du collet de la sortie est inférieure pour éviter, lors d'une position de biais de l'appareil et d'un humidificateur plein, la pénétration d'eau dans la sortie d'air par la surpression régnant dans l'appareil, par le transport d'air dans le tuyau. De plus, le collet conduit l'air directement sur la surface d'eau. Le dôme en forme de champignon est couvert d'un grand collet, sur la face amenant l'air, contrairement à la face d'échappement de l'air; d'une part pour éviter une entrée d'eau dans l'appareil, d'autre part pour ne pas laisser échapper d'eau lors d'une position de biais de l'appareil. La fermeture de la chambre d'humidification est réalisée par la partie supérieure et une garniture. La garniture est, dans une forme de réalisation préférée, un joint. De plus, on renonce aux procédés standard d'étanchéification radiale et on réalise une étanchéification axiale à l'aide d'un palier circulaire sur la partie supérieure (palier interne) ainsi que sur la partie inférieure (palier externe). La partie supérieure est de dimensions telles que l'utilisateur permet un léger dépassement sur la partie inférieure, l'élément de garniture n'est pas radialement pincé et celui-ci reste sur la surface axiale propre de la garniture. L'élément de garniture annulaire agit de manière radiale comme auxiliaire de montage pour l'utilisateur et assure la position radiale des éléments de garniture contre une extraction. L'humidificateur est fermé à l'aide d'une fermeture à baïonnette dans l'appareil démonté. Si l'humidificateur est fermé sur l'appareil, la partie supérieure de l'humidificateur ne peut pas être enlevée, ni posée sur l'humidificateur. Ceci est prévu suivant l'invention, pour minimiser la probabilité de pénétration d'eau dans l'appareil lors du processus de remplissage de l'humidificateur; ceci peut se faire par la partie inférieure ouverte de l'humidificateur, par remplissage par erreur, d'eau dans les profils. Cette sécurité de non-ouverture de la partie supérieure du boîtier est réalisée par une fermeture à engagement avec l'appareil de respiration artificielle. Pour pouvoir remplir l'humidificateur, également à l'état monté dans l'appareil, est agencée dans la partie supérieure, un couvercle. Celui-ci peut être man uvré selon l'invention, avec une seule main, ce qui améliore nettement types de fermeture élément tendu, qui couvercle, reste ouverte. L'état ouvertla manipulation contrairement aux actuels. Ceci est atteint par un lors de la man uvre (ouverture) du ouvert en position complètement du couvercle est sans tension, à l'état fermé, le couvercle est sous tension. On exerce une légère pression sur le couvercle de type levier, et avec la force de tension, on surmonte la force de 10 fermeture. Pour certaines groupes de patient, l'utilisation d'un humidificateur peut être abandonnée, parce que ceux-ci ne se plaignent pas d'une sécheresse de la bouche ou des voies respiratoires. Pour pouvoir cependant utiliser l'appareil sans humidificateur, on met en uvre dans ce cas, un substitut d'humidificateur de la même manière, comme décrit ci-dessus, dans l'appareil de base. Dans le cas d'un substitut d'humidificateur, le 20 thermoplongeur n'est pas nécessaire et est remplacé par un raccord neutre, qui ferme l'ouverture dans l'appareil et protège les contacts électriques des influences extérieures. Les raccords sont similaires à des raccors parallèles pour la connexion avec la sortie d'air et le thermoplongeur de l'appareil de base. La première dimension est à nouveau limitée par les plans horizontaux, opposés, le fond du substitut d'humidificateur et la surface horizontale orientée vers le haut de l'appareil de base. La deuxième dimension est bloquée par la connexion d'au moins un, de préférence deux éléments ronds avec l'appareil de base. La troisième dimension est bloquée par l'introduction d'un élément de couplage par l'appareil de base dans le substitut d'humidificateur. Le couvercle sert de plus, à réduire le bruit du masque, parce que celuici dispose d'une chambre d'expansion relativement grande, dans laquelle, dans une forme de réalisation, d'autres rétrécissements et élargissement de la section transversale, ainsi que des matériaux d'isolation sonore peuvent être agencés. Pour pouvoir poursuivre une diminution du bruit du masque, le couvercle peut également être de plus grande taille et se comporter comme plusieurs de tels éléments. Le couvercle possède au moins un élément de centrage, de préférence comme un rail, pour éviter le choc lors de l'introduction du couvercle dans l'appareil de base. L'appareil de base dispose de rainures de guidage. L'élément de découplage présente une fonction supplémentaire comme garniture avec bourrelet pour l'entrée d'air dans l'humidificateur ou le substitut d'humidificateur. Il n'était pas possible jusqu'ici, de réaliser une séparation rapide des tuyaux de l'appareil à une seule main. Avec l'élément de couplage déjà indiqué ci-dessus, on peut réaliser une connexion simple, rapide et à une main d'un tuyau de respiration artificielle standard avec l'appareil. Cet élément présente une compensation de Bernoulli. Cet élément simule, à l'aide d'un rétrécissement, le comportement du tuyau de respiration, en particulier la résistance du tuyau de respiration, de sorte qu'une pression diminuée dans le rétrécissement est équivalente à la pression dans le masque du patient; ceci annule un tuyau de mesure de pression au patient. La pression présente dans le rétrécissement de l'élément de couplage est amenée par une ouverture dans l'élément de couplage, de préférence un orifice longitudinal, et par un raccord de mesure de pression à un capteur de pression positionné dans l'appareil. Malgré deux éléments différents (humidificateur ainsi que substitut d'humidificateur), le canal de mesure de la pression se trouve en la même position et les deux éléments influencent la mesure de manière non importante, parce que les sites de mesures sont disposés aussi loin que possible de l'entrée de l'appareil; les géométries se présentant au niveau des éléments de couplage sont identiques. L'élément de couplage dispose d'au moins une garniture, de préférence deux joints, qui sont agencés pour le débit du gaz avant et après l'ouverture de pression, pour rendre étanche d'une part, l'appareil vers l'extérieur et d'autre part, les raccords de mesure de pression vers l'intérieur de l'appareil, parce que les gradients de pression à proximité des éléments de Bernoulli peuvent influencer une mesure correcte par des courants d'air court-circuitants. L'ouverture pour effectuer la connexion de la chambre de pression au niveau du rétrécissement avec le capteur de pression dans l'appareil, est de préférence disposée en haut, sinon l'accumulation d'eau par condensation est probable dans la rainure et peut influencer la mesure de pression. Dans une autre forme de réalisation préférée de l'élément de couplage, est agencée sur celui-ci, en association avec l'appareil de base, une protection de rotation, qui permet un assemblage facile de l'élément avec son homologue et de préférence, a la forme d'un triangle. Les pintes en direction de l'assemblage sert en même temps, d'élément de centrage/positionnement de l'élément de couplage. La figure 1 montre la structure de base d'un dispositif de respiration artificielle. Au niveau de boîtier de l'appareil (1) avec tableau de commande (2) et indicateurs (3), est disposée à l'intérieur de l'appareil, une pompe de gaz de respiration. Par un élément de couplage (4), est raccordé un tuyau de connexion (5). Par un élément de commande (13), l'élément de couplage peut être facilement et rapidement couplé à l'appareil de respiration artificielle. Le long du tuyau de connexion (5), peut se trouver une tuyau supplémentaire de mesure de la pression (non représenté), par lequel on peut relier un raccord d'entrée de pression (non représenté) au boîtier de l'appareil (1). Pour permettre un transfert de données, le boîtier de l'appareil (1) présente une interface (8). Au niveau d'un allongement éloigné du boîtier de l'appareil (1), du tuyau de connexion (5), est disposé un élément de respiration artificielle (non représenté). Pour éviter un dessèchement des voies respiratoires, il se révèle particulièrement approprié, en particulier pour de longues phases de respiration artificielle, d'effectuer une humidification de l'air respiré. De telles humidifications de l'air respiré peuvent également être réalisées pour d'autres applications. Pour l'humidification, on introduit de manière usuelle, un humidificateur d'air respiré (9), adaptable, dans la voie d'air, entre l'appareil de respiration artificielle et le patient. L'humidificateur d'air de respiration consiste en une partie supérieure (11) et une partie inférieure (12). L'humidificateur d'air de respiration présente au moins un raccord d'introduction d'eau, qui se trouve au niveau de la partie supérieure (il). En outre, on peut adapter une vanne d'apport d'oxygène, pour fournir un utilisateur d'une quantité augmentée d'oxygène avec le gaz de respiration. Le tuyau de connexion peut être relié, au niveau de sont côté éloigné de l'appareil de respiration artificielle, à une interface patient, qui peut avoir la forme d'un masque nasal. Une fixation au niveau de la tête du patient est être réalisée par un casque. Au niveau de son allongement côté tuyau de connexion, le masque de respiration présente un raccord. La partie supérieure (11) présente un bord relevé, que l'on peut voir en particulier à la figure 5 et dont le développement relevé est ajusté au contour relevé d'une face supérieure du boîtier de l'appareil (1). Dans un état, dans lequel l'humidificateur d'air de respiration est relié au boîtier de l'appareil (1), la partie supérieure (11) ne peut pas être séparée de la partie inférieure (12). On évite ainsi des processus incorrects de remplissage de l'humidificateur d'air de respiration. Au niveau de la réception de l'humidificateur d'air de respiration (9), on peut disposer en variante, selon la figure 2, lorsque l'humidificateur d'air de respiration (9) n'est pas utilisé, un dôme de couverture (14), qui ferme par engrènement, la face supérieure et la zone latérale de l'appareil et préserve le design de l'&appareil. La dôme de couverture (14) exerce encore une autre fonction pneumatique pour la transmission de l'air. Sur base d'une traversé de l'air par l'espace intérieur du dôme de couverture (14), on atteint une fonction d'isolation sonore. De même, l'humidificateur d'air de respiration conduit à l'état monté, à une diminution du bruit. La réception de l'humidificateur d'air de respiration (15) est agencée selon la figure 3, de manière essentiellement parallèle à une surface de position de l'appareil. L'humidificateur d'air de respiration (15) estintroduit de manière essentiellement latérale sur et/ou dans l'appareil. Le montage est facilité par les deux auxiliaires de guidage (55, 56) ; ceux-ci centrent l'humidificateur d'air de respiration lors d'un processus d'introduction, de sorte que les entrées d'air de l'appareil (17) et l'alimentation en énergie (18) soient assemblées avec l'humidificateur. Par une forme arrondie de la réception de l'humidificateur d'air de respiration, qui n'est cependant pas symétrique, et une forme complémentaire de l'humidificateur d'air de respiration, la direction et/ou l'agencement de l'humidificateur d'air de respiration au niveau de l'appareil est défini. L'humidificateur d'air de respiration s'introduit précisément dans une réception préparée pour l'humidificateur d'air de respiration, on atteint ainsi un taux élevé d'intégration des fonctions. Une erreur de montage est empêchée. Un humidificateur d'air de respiration ne peut pas être tourné sur l'appareil. Au niveau de la réception de l'humidificateur d'air de respiration (15), se trouve l'entrée d'air (17) et l'alimentation en énergie (18) pour l'humidificateur d'air de respiration. De plus, un raccord de mesure de la pression (19) est observé. Au niveau de l'avant de l'appareil, se trouve un creux (16), qui sert à la réception de l'élément de couplage (4) . Sur base de la disposition du raccord de masure de pression (19), on mesure la pression dans l'appareil, mais en direction de l'écoulement, à l'arrière de l'humidificateur. Les pertes éventuelles de pression au niveau de l'humidificateur d'air de respiration ne peuvent ainsi pas influencer la valeur mesurée de la pression. Au niveau de la partie inférieure (12) de l'humidificateur d'air de respiration, sont agencées selon la figure 4, l'entrée d'air (21) et un contact à fiches pour l'alimentation en énergie (20) de l'humidificateur d'air de respiration, de manière essentiellement parallèle l'une avec l'autre. La sortie d'air (22) de l'humidificateur d'air de respiration ne se trouve pas en droite ligne par rapport à l'entrée d'air (21) l'humidificateur d'air de respiration, mais selon un angle d'environ 90 par rapport à l'entrée d'air. Dans au moins un état de fonctionnement, l'entrée d'air (21) et un contact à fiches pour l'alimentation en énergie (20) de l'humidificateur d'air de respiration, ainsi que la sortie d'air (22) de l'humidificateur d'air de respiration se trouvent essentiellement sous la réserve d'eau. Latéralement à la sortie d'air (22), se trouve un raccord de connexion (19.1), qui est connecté au raccord de mesure de pression (19). La figure 5 montre une vue de l'humidificateur d'air de respiration depuis le bas, l'humidificateur est légèrement penché vers l'arrière. La surface de base de l'humidificateur est essentiellement arrondie, et est munie d'au moins un coin (23). Le coin empêche une rotation de l'humidificateur sur l'appreil, de sorte que l'humidificateur est complémentaire par sa surface de base à une réception pour l'humidificateur, de l'appareil. Latéralement à l'entrée d'air (22), se trouve un raccord de connexion (19.1), qui est connecté au raccord de mesure de la pression. Une fixation de l'humidificateur sur l'appareil est réalisée par le raccord à fiches de l'entrée d'air (21) et de l'alimentation en énergie (20) de l'humidificateur d'air de respiration, en association avec la sortie d'air (18) et l'alimentation en énergie (17) pour l'humidificateur d'air de respiration de l'appareil. L'humidificateur d'air de respiration peut être adapté sur l'appareil par deux poignées. La conduite de l'humidificateur est réalisée horizontalement, sur la surface de réception de l'appareil, où la zone complémentaire de l'humidificateur et de l'appareil définissent la direction d'introduction. Un engrènement mutuel au moins partiel de la zone complémentaire de l'entrée d'air (21) et de l'alimentation en énergie (20) de l'humidificateur d'air de respiration avec la sortie d'air (17) et l'alimentation en énergie de l'appareil fixe l'humidificateur. Une fixation définitive et une sécurisation de l'humidificateur sont réalisées par l'enfichage et/ou la fixation des éléments de couplage (4) dans la réception prévue à cet effet (16) au niveau de l'appareil. Par ailleurs, pour un montage facile et plus sûr, deux auxiliaires de guidage (57, 58) sont agencés sur l'humidificateur d'air de respiration, qui s'engrènent avec les deux auxiliaires de guidage sur l'appareil (55, 56). La figure 6 et la figure 7 montrent l'élément de couplage (4). L'élément de couplage (4) présente une zone appareil (25) pour le couplage à l'appareil par le creux (16) et sur l'extrémité opposée, une zone tuyau (24) pour le couplage au tuyau (5). Par une pression sur la partie de commande (29) de l'élément de commande (13), la partie de fonction (30) de l'élément de commande bouge. Ainsi, l'élément de couplage (4) peut être couplé facilement, rapidement et sûrement à l'appareil de respiration artificielle. Dans la partie entre la zone appareil (25) et la zone tuyau (24), est prévue chaque fois, au moins une garniture (28), qui peut être un joint ou un joint à lèvres. Au niveau de l'élément de couplage, se trouve une réduction (26), qui présente un diamètre plus faible que l'élément de couplage. Au niveau de la réduction, se trouve une ouverture de mesure (27). L'élément de couplage rempli au moins deux des fonctions suivantes: 1. une fixation de l'humidificateur à l'appareil 2. une conduite étanche de l'air de l'humidificateur au tuyau 3. une fixation du tuyau à l'appareil et/ou à l'humidificateur 4. un point de mesure 5. une mise en marche du dispositif 6. une fixation de l'humidificateur est réalisée partiellement par la partie amenant l'air. La figure 8 montre la partie inférieure (12) et la figure 9, la partie supérieure (11) de l'humidificateur. La partie inférieure sert essentiellement, de réserve d'eau. La partie supérieure sert essentiellement à l'apport d'air et compose avec la partie inférieure, la chambre d'humidification (41). Dans la partie inférieure, l'air venant de l'appareil par l'entrée d'air (21) passe essentiellement au niveau de la surface de fond (34), au centre de la partie inférieure. Là, la conduite d'air (31) tourne d'un angle supérieur à 60 , de préférence d'environ 90 , vers le haut. La conduite d'air (31) est divisée en deux par une paroi de séparation (35) et ouverte vers le haut. Une partie dirige l'air venant de l'appareil comme apport d'air (33) dans la partie supérieure de l'humidificateur (11). Là, l'air arrive sur la zone de réception d'air vers une zone de la plaque de rebondissement (39), qui est en présence d'air non humidifié et est dirigé par au moins une structure de conduite d'air (37) dans la chambre d'humidification (41). La structure de conduite d'air (37) empêche que l'air essentiellement non humidifié arrive directement à la sortie d'air (22). Celle-ci s'étend dans l'évidemment (59) sur la sortie de l'humidificateur et ajuste en même temps, une protection de rotation de la partie supérieure de l'humidificateur. L'air humidifié, en fonctionnement, est dirigé par au moins une structure de conduite d'air (37) vers une zone de la surface de rebondissement (38), qui est en présence d'air humidifié. Un rebord (40) se trouve, comme une cuvette dans la partie supérieure de la conduite d'air (31), lors du montage de l'humidificateur, et définit par la structure de conduite d'air (37), qui rencontre de manière essentiellement étanche, la paroi de séparation (35), la voie d'air de l'humidificateur. Le rebord (40) chevauche le bord supérieur de la conduite d'air (31). Par le chevauchement, on empêche que l'eau puisse s'échapper dans l'entrée d'air et dans l'appareil ou dans la sortie d'air et vers le patient. L'apport d'air au niveau de l'humidificateur est réalisé essentiellement par des tubes verticaux, qui sont disposés essentiellement centralement dans l'humidificateur. L'ouverture se trouve toujours au-dessus du plan d'eau. Selon la forme de réalisation de la figure 10, la conduite d'entrée d'air (33) et la conduite d'évacuation d'air (32) se développent dans deux canaux séparés de type cheminée, qui s'étendent parallèlement et à une distance comparativement faible l'un de l'autre. De manière générale, une caractéristique de construction essentielle de l'humidificateur d'air de respiration est située en ce que dans l'espace intérieur de l'humidificateur, une structure de type cheminée est effectuée pour la conduite d'entrée de l'air à humidifier et la conduite de sortie de l'air de respiration humidifié. Les raccords conduisant vers l'extérieur se trouvent tous dans une partie inférieure de l'appareil. Cette structure permet une intégration de l'humidificateur d'air respiré dans l'appareil de respiration et évite une fixation par brides séparée de l'humidificateur d'air de respiration, sur la phase extérieure de l'appareil de respiration artificielle. Pour éviter une ouverture de la partie supérieure (11) de l'humidificateur inséré, le creux (60) sur le bord de la partie supérieure prend la forme du boîtier de sorte qu'une rotation de la partie supérieure (11 n'est pas possible, parce ce que le creux (60) est formé au moins partiellement, de manière à s'engager avec le boîtier de l'appareil. Dans la partie supérieure (11), on reconnaît le raccord de remplissage (36) pour l'eau, qui peut être utilisé par la fermeture (10). La fermeture (10) pour l'orifice de remplissage (36) est disposé selon la figure 12, au niveau de la partie supérieure (il), par exemple au niveau du bord. La fermeture présente dans sa partie supérieure, une surface de commande (42). La surface de commande est de préférence inclinée et présente, pour améliorer l'haptique, une structure irrégulière de la surface. Au niveau de la fermeture, est agencé selon la figure 13, une charnière à ressort (43). La charnière est de préférence détendue lorsque la fermeture de l'orifice de remplissage est ouverte. La charnière est donc, de préférence sous tension lorsque la fermeture de l'orifice de remplissage est fermée. La tension est mesurée de sorte que par une légère force, ciblée de la surface de commande, l'orifice de remplissage s'ouvre. L'inclinaison de la surface de commande définit et dirige l'action de la force d'un utilisateur, de préférence de sorte que la fermeture est libéré déjà par une force ciblée et légère de l'orifice de remplissage. La fermeture est réalisée de préférence, à partir d'un matériau légèrement élastique, de manière particulièrement préférée, à partir d'un matériau caoutchouteux. La rainure circulaire (61) permet une montage facile de la partie supérieure (11). Dans un état de fonctionnement, la partie supérieure de l'humidificateur n'est pas démontable. On arrive ainsi à ce qu'un remplissage non prévu, par une man uvre erronée, de l'humidificateur par enlèvement de la partie supérieure n'est pas possible. La garniture de l'humidificateur entre la partie supérieure et la partie inférieure est effectuée par exemple, par un joint. La garniture est réalisée de préférence, de manière axiale au guidage radial. Il peut être préféré également de mettre en uvre, au niveau de l'appareil, des garnitures de type joint, qui étanchéifient de manière axiale au guidage radial. De manière particulièrement préférée, des joints à lèvres trouvent partout utilisation, au niveau de l'humidificateur et/ou de l'appareil, où des pression de jusque 4 mbar peuvent se présenter. La pression de gaz presse le joint à lèvres contre les surfaces étanches, qui sont agencées par exemple, entre la partie supérieure et la partie inférieure de l'humidificateur. La figures 14 et la figure 15 montrent l'agencement de la boîte d'isolation sonore (45) semi- fermé. A l'état assemblé, la partie supérieure de la boîte d'isolation sonore (45) est muni d'un matériau d'étanchéité (63), qui fonctionne entre autres, également comme positionnement et isolation sonore. La boîte d'isolation sonore est de préférence, réalisée en une matière plastique et peut être enlevée de l'appareil sous forme d'un module complet. Ainsi, on garantit une possibilité aisée de nettoyage. Au niveau de la boîte d'isolation sonore (45), se trouve une réception pour le ventilateur (47). Par l'amenée d'air (46, 52), l'air aspiré parvient, par un élément de filtre (non représenté) au ventilateur. Par ailleurs, on remarque un tournant (65) et un canal (66) surmontant le module. Le matériau d'isolation sonore (67) est disposé dans un tournant. La figure 15 montre entre autres, également une vue arrière en perspective et la boîte d'isolation sonore dans l'appareil. L'amenée d'air (46) est observée ici directement, parce qu'un clapet de couverture non représenté de l'appareil est retiré. Dans un état monté, le clapet de couverture prend également la fonction d'une garniture d'observation et également, la fonction d'une isolation sonore. La figure 16 et les figures 17, 18, 30 et 31 montrent la structure de la boîte d'isolation sonore (45) en trois modules. La partie inférieure (50), la partie moyenne (48) et la partie supérieure (49) peuvent être rassemblées en boîte d'isolation sonore (45). La partie inférieure (50), la partie moyenne (48) et la partie supérieure (49) définissent au moins deux plans essentiellement horizontaux, dans lesquels l'air est dirigé et le bruit est inhibé. Les zones (51) conduisant l'air changent avec les zones isolantes (52), qui peuvent être réalisées comme des zones planes et/ou évasées et/ou chemisées de mousse. De préférence, on réalise au niveau de la boîte d'isolation sonore (45), au moins deux principes d'insonorisation. Par au moins une structure de déviation de l'air (53), l'air est tourné au moins une fois d'un plan horizontal dans un plan vertical et de préférence, ramené dans un autre plan horizontal. De préférence, un deuxième changement de plan de l'air est réalisé. Par exemple, les structures de guidage d'air et d'isolation sonore alternent au moins une fois au niveau de la boîte d'isolation sonore (45). Les zones planes, horizontales, insonorisées se trouvent au-dessus ou en dessous de la réception pour le ventilateur (47). Pour atteindre une insertion propre des modules, des colonnes de guidage (68) sont intégrées dans la boîte, qui hébergent des filets de vis. La figure 19 et la figure 20 montrent d'autres vues de l'appareil. La réception du ventilateur (53) dans la boîte d'isolation sonore (45) se trouve de manière essentiellement centrale, entourée des composants conduisant l'air et conduisant le bruit. Entre la zone d'aspiration et de pression (55) de l'appareil, se trouve le ventilateur (53) dans la boîte d'isolation sonore (45). Le ventilateur est réalisé en des éléments élastomères souples (54), qui présentent de préférence des propriétés élastiques et isolantes. Le ventilateur est fixé de manière suspendue. Le ventilateur est disposé de manière suspendue. Par la fixation, le ventilateur est suspendu de manière mobile dans les trois dimensions. Au niveau du ventilateur, se trouvent au moins deux structures insonorisantes. Le ventilateur est fixé dans l'appareil de manière centrale, le plus possible séparé des parois du boîtier extérieur et/ou entouré des composants conduisant l'air et/ou entouré des composants insonorisants. La figure 21 montre une coupe dans la boîte d'isolation sonore. Le ventilateur (53) est monté sur des suspensions en élastomère (54) et relié en outre, avec un tuyau de découplage (69) à la boîte d'isolation sonore. La boîte d'isolation sonore (45) est constituée de trois modules (71), qui sont reliés par exemple, avec des connexions vissées (72) ; entre ceux-ci, se trouve, pincé, le matériau d'étanchéité et d'isolation (73). Celui-ci se trouve, comme matériau support (63) sous la boîte. Comme limitateurs de déviation, on utilisent des éléments (70) semi- cylindriques, disposés autour de la suspension du ventilateur. La figure 22 montre le logement de la boîte d'isolation sonore (45), ainsi que la sortie d'air (17) et l'alimentation en énergie (18) pour l'humidificateur ou le clapet de fermeture par un élément de découplage (64). La figure 23 montre l'appareil de respiration artificielle et la boîte d'isolation sonore (45) semifermée, se trouvant à l'intérieur, qui est fermée par le matériau isolant/ support/étanche (63). L'élément de découplage (64) veille à un découplage de la boîte d'isolation sonore (45) semi-ouverte, de l'appareil (1). Pour faciliter un montage du matériau d'insonorisation (63), on imagine en particulier que le matériau d'insonorisation est muni d'au moins deux creux et que les surfaces de la partie supérieure de l'appareil, au niveau des extensions tournables du matériau d'insonorisation (63) sont munies de marquages. La figure 23 montre deux marquages en croix, essentiellement en diagonale, où le centre de la croix est associé chaque fois, à un cercle. Les creux au niveau du matériau insonorisant (63) peuvent être de préférence, en croix. Lors du montage, il faut veiller simplement que le point central des creux corresponde au pont central des marquages en croix. Si ceci est atteint, un montage optimal est garantit. En général, il se révèle que deux creux et deux marquages en croix sont suffisants pour aider un processus facile de montage. La figure 24 montre une vue de la boîte d'isolation sonore (45), avec un contre-profil (74) pour un élément de découplage non représenté. La figure 25 montre une vue de la boîte d'isolation sonore (45), qui dispose d'un module (71)n un contre-profil (74) pour un tuyau de découplage non représenté, des raccords à vis (72) ainsi que des forages (77) pour les suspensions de ventilateur (54). On voit nettement, l'utilisation des géométries existantes, ici le positionnement du ventilateur (76) et un raccord à vis (72) pour former les plans et la structure des conduites d'air et des zones d'isolation sonore, par exemple par le matériau insonorisant (63). La suspension de ventilateur (54) ferme simultanément le forage (77) et ainsi, également, les deux plans séparés par le module (71). La figure 26 montre une coupe dans un humidificateur d'air de respiration (9), avec une partie supérieure (11) et une partie inférieure (12). Entre eux, est introduite une garniture (82), qui consiste de préférence en un joint. Par ailleurs, un plan de séparation (35) sur la partie inférieure (12) et un plan de séparation (37) sur la partie supérieure sont visibles entre les canaux verticaux d'entrée et de sortie. L'entrée d'air (33) et la sortie d'air (32) sont complétées par un rebord (40), pour influencer la conduite d'air de manière souhaitée. Le raccord de mesure de pression (19.1) est également observé. La figure 27 montre une vue arrière de l'appareil (1) et un clapet de couverture pour l'entrée d'air (78), pour l'entrée d'air dans l'appareil, qui contribue à l'isolation sonore de l'aspiration. La figure 28 montre la forme d'une suspension de ventilateur (54), qui est munie d'une pointe de guidage (79), d'un épaulement (80) et d'une rainure (81) pour le montage rapide du ventilateur. La figure 29 montre une autre représentation partielle de l'espace intérieur de l'appareil (1). En particulier, on illustre comment les raccords sur le raccord de mesure de pression sont réalisés à l'intérieur de l'appareil. Le raccord de mesure de la pression (19) comprend d'abord, un creux non reconnaissable à la figure 29, dans une paroi interne (90) du boîtier de l'appareil, dans lequel un élément de garniture (91) est inséré, de préférence en un matériau élastomère. L'élément de garniture (91) est fixé par des tiges latérales (92, 93). De l'extérieur, les raccords de connexion de l'humidificateur d'air de respiration peuvent être introduits sur l'élément de garniture (91). Les tiges latérales (92, 93) présentent sur la face extérieure, un profil de cran qui peut s'engager avec un adaptateur (94). L'adaptateur (94) présente des traverses de fixation (95, 96), qui s'engrènent dans le profil de support. Les traverses sont portées par un élément central (97) de l'adaptateur (94), dont une extrémité peut être introduite comme un soutien, dans l'élément de garniture (91). Par une plaque d'arrêt (98), l'adaptateur (94) soutient une position exacte. Un soutien (99) de l'adaptateur (94), opposé à l'élément de garniture (91) sert à l'assemblage d'un tuyau de mesure de la pression non représenté, qui réalise la connexion au capteur de pression. En particulier, on imagine que le capteur de pression est agencé au niveau d'un panneau de commande de l'appareil
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On décrit diverses formes de réalisation de construction améliorées d'appareils de respiration artificielle, qui peuvent être utilisés en variante ou de manière complémentaire. Selon un mode de réalisation, l'appareil de respiration artificielle comprend un humidificateur d'air de respiration intégrable, et au niveau de l'humidificateur d'air de respiration au moins deux voies d'air définies sont agencées.
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1. Appareil de respiration artificielle avec humidificateur d'air de respiration intégrable, caractérisé en ce qu'au niveau de l'humidificateur d'air de respiration au moins deux voies d'air définies sont agencées. 2. Appareil de respiration artificielle avec humidificateur d'air de respiration intégrable, caractérisé en ce que l'humidificateur d'air de respiration peut être glissé sur une surface horizontale de l'appareil de respiration artificielle et y être fixé. 3. Appareil de respiration artificielle avec humidificateur d'air de respiration intégrable, caractérisé en ce que l'humidificateur d'air de respiration consiste en une partie supérieure et au moins une partie inférieure et est muni, au niveau de la partie inférieure, d'une réserve d'eau et en ce que la partie supérieure ne peut pas être séparée de la partie inférieure, dans un moins un état de fonctionnement. 4. Appareil de respiration artificielle avec humidificateur d'air de respiration, et au moins un dispositif de remplissage pour la réserve d'eau au niveau de l'humidificateur d'air de respiration, caractérisé en ce que le dispositif de remplissage peut être commandé à une main et/ou peut être ouvert avec une main. 5. Appareil de respiration artificielle avec boîte d'isolation sonore, caractérisé en ce qu'au niveau de la boîte d'isolation sonore, l'air est renversé en direction horizontale et/ou verticale, au moins deux fois ou plus, de 80 +/- 100. 6. Appareil de respiration artificielle, dans lequel un humidificateur d'air de respiration peut être relié par au moins un élément de couplage avec un tuyau de respiration, caractérisé en ce que l'élément de couplage fixe l'humidificateur d'air de respiration au niveau de l'appareil de respiration artificielle. 7. Appareil de respiration artificielle, caractérisé en ce qu'au niveau de l'appareil de respiration artificielle, peut être agencée une boîte d'isolation sonore. 8. Appareil de respiration artificielle, caractérisé en ce qu'au niveau de l'appareil de respiration artificielle, peut être agencée une boîte d'isolation sonore, qui consiste en au moins deux modules. 9. Appareil de respiration artificielle, caractérisé en ce qu'au niveau de l'appareil de respiration artificielle, peut être agencée une boîte d'isolation sonore, qui consiste en au moins deux modules et en ce que ces modules définissent par des creux, les zones conduisant l'air et/ou insonorisantes. 10. Appareil de respiration artificielle, caractérisé en ce qu'au niveau de l'appareil de respiration artificielle, peut être agencée une boîte d'isolation sonore, qui est réalisée essentiellement en un matériau plastique. 11. Appareil de respiration artificielle, caractérisé en ce qu'au niveau de l'appareil de respiration artificielle, peut être agencée une boîte d'isolation sonore, et en ce qu'au niveau de la boîte d'isolation sonore, l'air aspiré est au moins une fois retourné de la direction horizontale à la direction verticale et/ou au moins une fois de la direction verticale à la direction horizontale. 12. Appareil de respiration artificielle, caractérisé en ce qu'au niveau de l'appareil de respiration artificielle, au moins deux principes insonorisants sont réalisables. 13. Appareil de respiration artificielle, caractérisé en ce qu'au niveau de l'appareil de respiration artificielle, est agencé au moins un ventilateur par des éléments élastomères. 14. Appareil de respiration artificielle, caractérisé en ce qu'au niveau de l'appareil de respiration artificielle, au moins un ventilateur peut être fixé en suspension. 15. Appareil de respiration artificielle avec un humidificateur d'air, caractérisé en ce qu'au niveau d'un boîtier de l'appareil de respiration artificielle, est agencée une réception, dans laquelle l'humidificateur d'air peut être mis en uvre au moins partiellement et qui présente au moins un élément de couplage pour la connexion fonctionnelle de l'humidificateur d'air avec l'appareil de respiration artificielle. 16. Appareil de respiration artificielle avec une réception pour la réception d'un humidificateur d'air de respiration, caractérisé en ce qu'au niveau du creux, est agencé un élément de remplacement, qui présente au niveau de la réception d'un canal de connexion pour le couplage d'une conduite de gaz de respiration avec une évacuation de gaz de respiration, et en ce que l'élément de remplacement présente un contour de surface, qui s'ajuste à un contour de surface d'un boîtier de l'appareil de respiration artificielle. 17. Appareil de respiration artificielle avec une réception pour un humidificateur d'air de respiration ou un élément de remplacement, caractérisé en ce que non seulement l'élément de remplacement, mais également l'humidificateur d'air de respiration présentent une formation pour la connexion avec un élément de sécurisation, qui fixe par module, l'élément de remplacement ou l'humidificateur d'air de respiration au niveau de la réception et qui est configurée pour une manipulation manuelle. 18. Appareil de respiration artificielle avec un ventilateur, qui est agencé dans une boîte d'isolation sonore, qui est positionnée dans un boîtier de l'appareil de respiration artificielle et qui est fixée de manière élastique par rapport au boîtier de l'appareil de respiration artificielle, caractérisé en ce que la boîte d'isolation sonore est configurée de manière semi-fermée. 19. Appareil de respiration artificielle avec une boîte d'isolation sonore, qui est positionnée dans un boîtier de l'appareil de respiration artificielle, caractérisé en ce que la boîte d'isolation sonore est configurée de manière semi-fermée et que la zone ouverte de la boîte d'isolation sonore peut être fermée par un matériau insonorisant. 20. Boîte d'isolation sonore, qui est fermée au niveau de la pression et ouverte au niveau de l'aspiration et pour laquelle une action d'étanchéité est fournie dans la zone d'aspiration, en combinaison avec la structure globale, alors que la boîte est étanche dans la zone de pression. 21. Boîte d'isolation sonore, qui est complètement fermée dans la zone de haute pression ou de surpression, caractérisée en ce qu'au niveau de l'aspiration, on réalise par combinaison avec au moins un autre élément (par exemple, une pièce du boîtier), un état fermé et une conduite d'écoulement. 22. Appareil de respiration artificielle avec un ventilateur de gaz de respiration, qui est fixé de manière élastique, caractérisé en ce que la fixation élastique est formée par au moins un tenon en un matériau élastomère, qui présente un profil à cran, dans lequel le ventilateur s'engrène avec un contre-profil. 23. Humidificateur d'air de respiration avec un réservoir d'eau et un orifice de remplissage, qui peut être fermé par un bouchon, caractérisé en ce que le bouchon est formé d'un élément de support fixé sur le réservoir d'eau, ainsi que d'un élément de fermeture oscillant, lié à l'élément de support et en ce que l'élément de fermeture est tendu de manière élastique par rapport à l'élément de support, en direction d'une position d'ouverture. 24. Appareil de respiration artificielle avec un humidificateur d'air de respiration, caractérisé en ce que l'appareil de respiration artificielle présente un raccord de mesure de la pression, qui est disposé après l'humidificateur, en direction de l'écoulement. 25. Appareil de respiration artificielle avec un élément de remplacement pour une humidificateur d'air de respiration, caractérisé en ce que l'appareil de respiration artificielle présente un raccord de mesure de la pression, qui est disposé dans la zone de sortie de l'élément de remplacement. 26. Humidificateur d'air de respiration avec un réservoir d'eau, caractérisé en ce qu'une amenée de gaz de respiration et une évacuation de gaz de respiration sont disposées chaque fois dans une zone inférieure de l'appareil et essentiellement au même niveau. 27. Appareil de respiration artificielle, qui peut être combiné au choix, avec un humidificateur d'air de respiration ou un élément de remplacement, caractérisé en ce que l'élément de remplacement présente des propriétés d'isolation sonore. 28. Appareil de respiration artificielle avec un humidificateur d'air de respiration, qui est formé d'une partie inférieure et d'une partie supérieure, caractérisé en ce que la partie supérieure présente un contour extérieur tel que la partie supérieure est assuré à la partie inférieure, dans un état de fonctionnement combiné à l'appareil de respiration artificielle, contre une séparation des pièces. 29. Appareil de respiration artificielle, qui peut être combiné au choix, avec un humidificateur d'air de respiration ou un élément de remplacement, caractérisé en ce qu'un capteur de pression est agencé sur une platine de réglage de l'appareil de respiration artificielle, et est relié par une conduite de mesure de la pression à un site de mesure. 30. Appareil de respiration artificielle avec une amenée d'air, caractérisé en ce que l'amenée d'air est agencée dans une partie arrière de l'appareil et est munie d'un clapet de couverture, qui présente une formation comme écran d'observation, mais également une formation comme élément insonorisant. 31. Appareil de respiration artificielle, qui présente un espace interne limité par un boîtier d'appareil, dans lequel est agencé au moins un élément sur un support insonorisant, caractérisé en ce que le support insonorisant présente au moins un creux et dans lequel est agencé, au niveau d'une surface de montage prévue pour l'élément insonorisant, au moins un marquage correspondant au creux. 32. Boîte d'isolation sonore avec un espace pour la réception du ventilateur, de préférence centrale, dans un plan où cet espace s'étend au moins dans un autre plan conduisant l'air et y forme un site étroit d'écoulement, qui contribue à l'isolation sonore. 33. Boîte d'isolation sonore consistant en au moins deux plans verticaux, où au moins un plan présente un gaz à haute pression. 34. Humidificateur avec éléments verticaux conduisant l'écoulement, qui sont disposés de préférence de manière centrale dans la chambre d'humidification, pour empêcher ou diminuer lors d'une inclinaison, la pénétration d'eau dans l'appareil et/ou dans le tuyau patient. 35. Appareil de respiration artificielle avec un humidificateur, caractérisé en ce que l'humidificateur peut être fixé par au moins un élément de couplage au niveau de l'appareil de respiration artificielle et en ce que l'élément de couplage sert en outre, à la fixation du tuyau. 36. Appareil de respiration artificielle, dans lequel un tuyau de respiration peut être relié par au moins un élément de couplage à l'appareil de respiration artificielle, caractérisé en ce que l'élément de couplage (4) présente une zone tuyau (24) pour le couplage au tuyau (5) et une zone appareil pour le couplage à l'appareil de respiration artificielle. 37. Appareil de respiration artificielle avec un creux pour un élément de couplage pour une connexion rapide et réalisée à une main, d'un tuyau de gaz de respiration avec l'appareil de respiration artificielle par l'élément de couplage, caractérisé en ce que l'élément de couplage (4) d'une zone tuyau (24) pour le couplage au tuyau (5), où par la pression d'un élément de commande (13), une pièce de fonction (30) de l'élément de couplage pour le verrouillage/ déverrouillage au niveau d'un creux de l'appareil de respiration artificielle et en ce que l'élément de couplage (4) peut être couplé et/ou découplé au tuyau sur l'appareil de respiration artificielle.
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INSTALLATION DE TRAITEMENT DE SURFACE DE PIECES METALLIQUES, NOTAMMENT PAR ELECTROLYSE.
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La présente invention concerne un perfectionnement dans le procédé de traitement de surface de pièces métalliques, par électrolyse et concerne plus particulièrement une cuve d'électrolyse en continue utilisant le principe d'immersion et transfert des pièces. Le traitement de surface de pièces par électrolyse est un procédé bien connu, qui nécessite la mise en oeuvre d'un courant électrique pour la 10 réalisation du traitement. L'électrolyse peut s'appliquer à des métaux, comme l'anodisation de l'aluminium, l'anaphorèse qui permet le dépôt électrolytique de peinture sur aluminium, les traitements sur aciers tels que le zingage, le chromage, le 15 cuivrage, le nickelage, la cataphorèse, la phosphatation,, les traitements sur cuivre tel que l'étamage, mais aussi les traitements de dépôts électrolytiques sur des pièces non métalliques tel que la galvanoplastie de pièces plastiques. Selon les procédés classiques d'électrolyse, les pièces â traiter sont : 20 - soit attachés sur des supports placés de façon à rester immobile dans la cuve d'électrolyse. Dans ce cas un contact électrique, comme par exemple un V en cuivre, placé sur le bord de la cuve permet d'apporter le courant aux supports posés sur ce V et de ce fait aux pièces. Par ce procédé pour que le contact électrique reste constant, les supports et 25 donc les pièces doivent rester immobiles. Ce procédé ne permet donc pas d'éviter la formation de bulles d'air et par conséquent un manque de traitement dans les parties creuses de certaines pièces, et il en résulte un défaut d'homogénéité dans le traitement. - soit mises en vrac dans des tonneaux d'électrolyse. Dans ce cas les pièces traitées en masse sont mises en contact avec une électrode mobile, placée dans le tonneau. L'inconvénient de ce procédé est que les pièces mises en masse et en rotation s'abîment par frottement les unes contre les autres. Le but de l'invention est alors de pallier tout ou partie des inconvénients des procédés et installations de mise en oeuvre existantes, tels que mentionnées ci-dessus. A cet effet, la présente invention concerne une installation mettant en oeuvre un procédé de traitement de surface de pièces comme par exemple des pièces creuses ou autres, procédé selon lequel les pièces sont immergées complètement à l'intérieur d'au moins une cuve de traitement contenant un liquide caractérisé en ce qu'on immerge chaque pièce creuse en lui faisant faire un mouvement de rotation tel que les bulles d'air susceptibles d'être créées à l'intérieur de la cuve sont chassées de la paroi intérieure de ladite pièce. Ainsi, l'installation de traitement de surface de pièces métalliques, selon l'invention comprend une cuve d'électrolyse comprenant un liquide de traitement dans lequel les pièces à traitées sont immergées, et est caractérisée en ce que les pièces à traitées sont fixées sur un tambour pivotant de façon à ce qu'il soit fait pour chaque pièce dans la cuve, au moins un mouvement de rotation, et en ce que la cuve comprend au moins deux électrodes, tandis que le tambour est alimenté en courant électrique de polarité opposée à celle des électrodes, au moyen d'au moins un patin de contact qui est mis en contact sur la couronne d'entraînement du tambour. Selon une caractéristique complémentaire, la cuve comprend un ensemble de patins de contact, comme par exemple deux fois quinze patins prenant en sandwich la couronne d'entraînement du tambour Selon une autre caractéristique, les patins de contact sont montés mobile en translation vers les flancs de la couronne, et sont sollicités en appui contre la face correspondante du flanc correspondant par un système élastique tel qu'un ressort. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, les deux successions latérales de patins sont disposées en arc de cercle ayant pour centre le centre de pivotement du tambour, tandis que chacun des patins faisant contact est relié à un câble ou une tresse en cuivre raccordé à l'alimentation électrique. Notons aussi que la périphérie externe du tambour comprend une succession de glissières, destinées à recevoir par coulissement des cassettes servant de support pour les pièces à traiter, et que les glissières sont équipées de lames de contacts souples, qui sont fixées aux glissières, pour transmettre le contact électrique de la glissière à la cassette correspondante et donc aux pièces qui y sont fixées, permettant ainsi de réaliser l'électrolyse. Ajoutons que la cuve comprend un moteur destiné à mettre en rotation le tambour pivotant grâce à la coopération d'une roue dentée (6) avec une succession de piges montées parallèles entre elles, et entre les deux flasques de l'un des flancs du tambour. Selon une autre caractéristique complémentaire, la cuve comprend deux d'électrodes reliées à une polarité négative ou positive, tandis que le tambour est alimenté à la polarité opposée, et que lesdites électrodes sont constituées de plaques en aluminium. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est une vue en bout illustrant la cuve de l'invention ; 5 La figure 2 est une vue de dessus ; La figure 3 est une vue latérale ; La figure 4 est une vue similaire à la figure 1, mais sans le tambour. Selon le procédé mettant en oeuvre l'installation de traitement de 10 l'invention, on immerge chaque pièce dans une cuve, en lui faisant faire au moins un mouvement de rotation tel que les bulles d'air susceptibles d'être créées à l'intérieur de la cuve sont chassées des parois intérieures de ladite pièce. Selon le mode de réalisation illustré, on fait faire un mouvement 15 de rotation d'au moins 90 à chaque pièce, et de préférence une rotation de 360 . Selon ce mode de réalisation illustré, un nombre déterminé desdites pièces est placé au préalable sur un support ou cassette (4) comprenant au moins un organe de maintien pour retenir chacune d'entre 20 elles. Selon ce mode de réalisation, l'installation de traitement de pièces portant la référence générale (100) est constituée d'une cuve (1) comprenant un tambour (2), monté en rotation à l'intérieur de cette dernière, selon un axe horizontal (X, X'), sur lequel les pièces à traiter sont 25 fixées. Selon le mode de réalisation illustré, le tambour (2) comprend, à sa périphérie externe une succession de glissières (3) d'axe parallèle à l'axe de rotation du tambour, destinées à recevoir par exemple par coulissement les cassettes (4) servant de support des pièces à traiter. Les cassettes sont par exemple celles décrites dans la demande de brevet européen El'-A-1 433 537 et comprennent un ensemble de supports de pièces permettant de fixer sur une seule cassette plusieurs pièces. La cuve (1) de l'invention comprend un moteur destiné à mettre en rotation le tambour pivotant (2) grâce à la coopération d'une roue dentée (6) avec une succession de piges (7) montées parallèles entre elles, et entre les deux flasques (10a, 10b) de l'un des flancs (10) du tambour, constituant la couronne d'entraînement. La cuve (1) comprend par exemple deux d'électrodes (8a, 8b) reliées à une polarité négative pour une électrolyse de pièces en aluminium. On notera que ces électrodes (8a, 8b) seraient reliées à une polarité positive dans le cas d'électrolyse d'une pièce en acier ou en cuivre. Le tambour (2) est avantageusement en titane mais il pourrait en être 20 autrement comme par exemple en matière plastique pour des traitements nécessitant un dépôt métallique comme le zingage. Ledit tambour (2) est alimenté à la polarité opposée, c'est-à-dire positive dans le cas d'une anodisation. Le courant électrique est distribué au tambour (2) au moyen d'au moins un patin de contact (9) qui est mis en contact sur la couronne d'entraînement (10) du tambour. 25 Selon une caractéristique de l'invention, la cuve comprend un ensemble de patins de contact, comme par exemple (9) deux fois quinze patins (9a, 9b, 9c, 9o), tel qu'illustré plus particulièrement à la figure 4. Selon le mode de réalisation illustré, le contact électrique avec le tambour se fait par prise en sandwich de la couronne d'entraînement (10) entre deux séries de quinze patins. 10 Lesdits patins de contact (9) sont par exemple en graphite, mais pourraient être dans une autre matière pour d'autres traitements. Ajoutons que chacun des patins (9) est monté mobile en translation vers les flancs (10a, 10b) de la couronne, et est sollicité en appui contre la face 15 correspondante du flanc correspondant par un système élastique tel qu'un ressort. Bien entendu les deux successions latérales de patins sont disposées en arc de cercle ayant pour centre le centre de pivotement du tambour, comme 20 cela apparaît plus particulièrement à la figure 1 et 4. Ainsi les patins en graphite frottent sur les parois du flanc en mouvement pour transmettre le courant à l'ensemble de la structure du tambour, et notamment aux glissières (3) par les quelles sont retenues les 25 cassettes (4). Chacun des patins faisant contact (9) est relié à un câble ou une tresse en cuivre (12) raccordé à l'alimentation électrique (13).5 Les contacts en graphite frottent sur les flancs (10a, 10b) de la couronne d'entraînement du tambour transmettant de fait le courant à toute la structure de la roue, dont les glissières (3) servant de support aux cassettes. Les glissières (3) sont avantageusement équipées de lames de contacts souples, qui sont fixées aux glissières, pour transmettre le contact électrique de la glissière à la cassette correspondante (4) et donc aux pièces qui y sont fixées, permettant ainsi de réaliser l'électrolyse entre les pièces reliées, polarisées dans cet exemple d'application au pôle positif et les électrodes (8a, 8b). On précisera que selon le mode préféré de réalisation les électrodes (8a, 8b) sont avantageusement constituées de plaques en aluminium polarisées au pôle négatif. Ajoutons que les plaques d'aluminium constituant les électrodes sont disposées par exemple de part et d'autre du tambour à proximité des parois de la cuve, et s'étendent parallèlement à l'axe de rotation du tambour. 20 La cuve (1) ainsi équipée et remplie d'une solution électrolytique comme de l'acide sulfurique pour une anodisation de l'aluminium, permet de réaliser l'anodisation de pièces en aluminium fixées sur les cassettes. Par ce système l'électrolyse est réalisée sur des pièces fixées à des cassettes effectuant un mouvement transversal et de rotation sur la roue, ce qui permet 25 de réaliser une électrolyse en continue sur des pièces en mouvement dans la cuve de traitement. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons. 30
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Installation de traitement de surface (100) de pièces métalliques, comprenant une cuve d'électrolyse (1) comprenant un liquide de traitement (20) dans lequel les pièces à traitées sont immergées, caractérisée en ce que les pièces à traitées sont fixées sur un tambour pivotant (2) de façon à ce qu'il soit fait pour chaque pièce dans la cuve, au moins un mouvement de rotation, et en ce que la cuve (1) comprend au moins deux électrodes (8a, 8b), tandis que le tambour est alimenté en courant électrique de polarité opposée à celle des électrodes, au moyen d'au moins un patin de contact qui est mis en contact sur la couronne d'entraînement du tambour.
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1. Installation de traitement de surface (100) de pièces métalliques, comprenant une cuve d'électrolyse (1) comprenant un liquide de traitement (20) clans lequel les pièces à traitées sont immergées, caractérisée en ce que les pièces à traitées sont fixées sur un tambour pivotant (2) de façon à ce qu'il soit fait pour chaque pièce dans la cuve, au moins un mouvement de rotation, et en ce que la cuve (1) comprend au moins deux électrodes (8a, 8b), tandis que le tambour est alimenté en courant électrique de polarité opposée à celle des électrodes, au moyen d'au moins un patin de contact (9) qui est mis en contact sur la couronne d'entraînement (10) du tambour. 2. Installation de traitement (100) selon la 1, caractérisée en ce que la cuve comprend un ensemble de patins de contact (9), comme par exemple deux fois quinze patins (9a, 9b, 9c, 9o). 3. Installation de traitement (100) selon la 2, caractérisés en ce que le contact électrique avec le tambour se fait par prise en sandwich de la couronne d'entraînement (10) entre deux séries de quinze patins. 20 4. Installation de traitement (100) selon la 3, caractérisée en ce que les patins de contact (9) sont en graphite et sont montés mobile en translation vers les flancs (10a, 10b) de la couronne, et sont sollicités en appui contre la face correspondante du flanc correspondant par un système élastique tel qu'un ressort. 25 5. Installation de traitement (100) selon la 4, caractérisée en ce que les deux successions latérales de patins sont disposées en arc de cercle ayant pour centre le centre de pivotement du tambour.15 6. Installation de traitement (100) selon la 5, caractérisée en ce que chacun des patins faisant contact (9) est relié à un câble ou une tresse en cuivre (12) raccordé à l'alimentation électrique (13). 7. Installation de traitement (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la périphérie externe du tambour comprend une succession de glissières (3), destinées à recevoir par coulissement des cassettes (4) servant de support pour les pièces à traiter. 8. Installation de traitement (100) selon la précédente, caractérisée en ce que les glissières (3) sont équipées de lames de contacts souples (14), qui sont fixées aux glissières, pour transmettre le contact électrique de la glissière à la cassette correspondante (4) et donc aux pièces qui y sont fixées, permettant ainsi de réaliser l'électrolyse. 9. Installation de traitement (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la cuve (1) comprend un moteur destiné à mettre en rotation le tambour pivotant (2) grâce à la coopération d'une roue dentée (6) avec une succession de piges (7) montées parallèles entre elles, et entre les deux flasques (10a, 10b) de l'un des flancs (10) du tambour. 10. Installation de traitement (100) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la cuve (1) comprend deux d'électrodes (8a, 8b) reliées à une polarité négative ou positive, tandis que le tambour (2) est alimenté à la polarité opposée. 11. Installation de traitement (100) selon la 10, 25 caractérisée en ce les électrodes (8a, 8b) sont constituées de plaques en aluminium.
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C25
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C25D
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C25D 17
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C25D 17/02
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FR2902662
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DISPOSITIF DE CONSERVATION ET DE TRANSPORT DE MICRO-AIGUILLES
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un comportant un réservoir contenant une matière active à transférer par les micro-aiguilles. L'invention concerne également un procédé de transfert de matière active par un dispositif comportant les micro-aiguilles à l'intérieur d'un emballage formant un réservoir pour les matières actives. Le concept de transfert de matière active de médicaments et matière biochimique à l'aide de micro-aiguilles existe sous de nombreuses variantes. En principe on a plusieurs critères importants qu'il faut respecter. Parmi ces critères importants, il y a notamment la stabilité mécanique et la biocompatibilité des micro-aiguilles mais aussi la possibilité de pouvoir conserver une quantité suffisante de matières ac- tives et de transférer ces matières par les micro-aiguilles. Si les quantités de matières actives à transférer sont très faibles, on peut chercher à revêtir extérieurement les micro-aiguilles. De façon caractéristique, par exemple pour des vaccins, on n'utilise que des quantités relativement faibles de matières actives. En variante, on peut avoir des structures telles que des cavités ou des creux pour con- server les matières actives dans les micro-aiguilles. Etat de la technique Par exemple, le document US 6 334 856 B1 décrit des micro-aiguilles pour former des réservoirs conservant des matières acti-ves. Le réservoir est prévu de préférence sous les aiguilles, du côté du substrat et est relié par des conduites intérieures telles que des trous avec la zone intérieure des micro-aiguilles ce qui permet de faire passer des matières actives du réservoir et à travers les micro-aiguilles dans le corps à traiter. Toutefois souvent la capacité au niveau des micro-aiguilles ou dans le réservoir dans le substrat n'est pas suffisante pour recevoir des quantités appropriées de matières actives servant au transfert. De plus, dans de telles solutions, on rencontre souvent des problèmes de conservation liés à l'étanchéité. On risque ainsi une lente émission non négligeable ou vaporisation des matières actives (problème de fuite) pendant le stockage. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un dispo- sitif et un procédé permettant d'éliminer ou du moins de réduire les inconvénients exposés ci-dessus. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne un dispositif du type ci-dessus, caractérisé en ce que les micro-aiguilles se trouvent dans un emballage formant le réservoir. Avantageusement, si les micro-aiguilles sont prévues sur un support perméable à la matière active, le support perméable à la matière active s'étend à travers le réservoir qu'il divise en une première zone de réservoir avec les micro-aiguilles et une seconde zone de réser- voir sans micro-aiguilles. En outre, si l'emballage comporte un film élastique que les micro-aiguilles peuvent perforer et une couche extérieure reliée au film au niveau du bord, de préférence le film élastique et/ ou le support au moins au niveau des zones périphériques ont des caractéristiques adhésives permettant un collage du film et du support en exerçant une pression. En général, les micro-aiguilles sont réparties suivant un réseau, et les pointes d'aiguille sont sur un substrat. Avantageusement les micro-aiguilles sont en silicium, en matière plastique ou en métal. L'invention concerne également un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que les étapes suivantes : - on applique le dispositif sur la peau à traiter, - on exerce une pression sur le dispositif pour que les micro-aiguilles percent l'emballage et pénètrent dans la peau, et - on transporte la matière active du réservoir dans la peau par l'intermédiaire des micro-aiguilles. Le dispositif et le procédé selon l'invention ont l'avantage vis-à-vis de l'état de la technique, de pouvoir conserver les quantités de matières actives relativement importantes. Cela permet un transfert ra- pide et pratique même de quantités importantes de matières actives. En même temps, on garantit la conservation stérile des micro-aiguilles. En outre, on évite le problème de fuite décrit ci-dessus ce qui permet de transporter en sécurité les micro-aiguilles. Selon d'autres caractéristiques avantageuses du procé- dé : - on utilise un emballage avec un film élastique et une couche extérieure reliés par de leur bord et des micro-aiguilles prévues sur un support perméable à la matière active et s'étendant à travers le réservoir, de sorte qu'en exerçant une pression sur le dispositif, le support est pressé contre le film élastique et les micro-aiguilles per-cent le film, - au moins à leur périphérie, le film et/ou le support ont des caractéristiques adhésives de sorte qu'en exerçant une pression sur le dis-positif, on accroche le film et le support l'un à l'autre et on maintient ainsi les micro-aiguilles fixes et à leur place. Dessins La présente invention sera décrite ci- après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre un mode de réalisation d'un dispositif de conservation et de transport de micro-aiguilles selon une représentation en coupe schématique, et - la figure 2 montre un exemple de réalisation d'un procédé de transfert de matières actives à l'aide d'un dispositif selon la figure 1, Description de modes de réalisation Pour conserver et transporter des micro-aiguilles la, lb, il est proposé un dispositif avec un réservoir 3a, 3b contenant une matière active à transférer par les micro-aiguilles la, lb ; les micro-aiguilles la, lb sont logées dans l'emballage 4a, 4b formant le réservoir 3a, 3b (figure 1). Comme le réservoir 3a, 3b ne constitue pas une partie des micro-aiguilles la, lb mais est formé de manière externe par un emballage 4a, 4b, on peut en pratique recevoir des quantités très importantes de matières actives. En même temps, les micro-aiguilles la, lb sont installées dans l'emballage 4a, 4b c'est-à-dire que les micro-aiguilles la, lb se trouvent dans le réservoir 3a, 3b. Selon l'état de la technique, on connaît les modes de réalisation les plus divers des micro-aiguilles la, lb. Il est avantageux d'utiliser les micro-aiguilles réparties suivant un réseau dont les pointes d'aiguilles la sont portées par un substrat lb. Les micro-aiguilles la, lb sont réalisées suivant le cas en une matière semi-conductrice telle que du silicium, ou aussi en matière plastique ou un métal. Les micro-aiguilles la, lb de cet exemple de réalisation peuvent être appliquées sur un support 2 perméable à la matière active. Le support 2 peut être réalisé par un mince film muni d'orifices fins. Le support 2 perméable à la matière active traverse le réservoir 3a, 3b et de préférence l'ensemble du réservoir 3a, 3b. Le réservoir 3a, 3b est subdivisé par le support 2 en une première zone de réservoir 3a avec les micro-aiguilles la, lb et une seconde zone de réservoir 3b sans les micro-aiguilles la, lb. L'emballage 4a, 4b lui-même est formé par un film 4a élastique que peuvent percer les micro-aiguilles la, lb et une couche extérieure 4b ; ce film et cette couche sont reliés par leur périphérie. La zone comprise entre le film 4a et la couche extérieure 4b à l'intérieur de la zone périphérique reliée forment ainsi le réservoir. Les micro-aiguilles la, lb sont elles-mêmes portées par le support 2 et sont couvertes par un film élastique 4a. Le film protège les micro-aiguilles la, lb pendant le transport et le stockage ; en plus, il maintient les micro-aiguilles la, lb et la matière active dans des conditions stériles. L'emballage 4a, 4b protège notamment le film 4a contre les fuites ou l'évaporation de la matière active. Le film élastique 4a et/ou le support 2 présente au moins dans leurs zones périphériques, des caractéristiques d'adhérence per-mettant l'accrochage du film 4a et du support 2 en exerçant une pression. A l'aide de la figure 2, on décrira le procédé de transfert de matières actives par le dispositif à micro-aiguilles la, lb installé dans un réservoir 3a, 3b d'un emballage 4a, 4b pour les matières actives. Le procédé comprend les étapes suivantes : - on applique le dispositif sur la peau 5 à traiter, - on exerce une pression sur le dispositif pour que les micro-aiguilles la, lb percent l'emballage 4a, 4b et pénètrent dans la peau 5, et - on transporte la matière active du réservoir 3a, 3b dans la peau 5 avec les micro-aiguilles la, lb. En exerçant la pression sur le dispositif, l'emballage 4a, 4b assure la couverture de la structure restante et entoure latéralement les micro-aiguilles la, lb pour minimiser les fuites et ne permettre à la matière active que de passer par les micro-aiguilles la, lb directe-ment sous la couche extérieure de la peau. Le transport ou transfert de la matière active est assuré par un procédé de diffusion à partir du ré-servoir dans la peau ou le corps. Si l'on utilise un emballage 4a, 4b formé d'un film élastique 4a et d'une couche extérieure 4b, le film et la couche étant reliés par leurs bords, et si l'on utilise des micro-aiguilles la, lb appliquées sur un support 2 perméable à la matière active et passant dans le réservoir 3a, 3b, lorsqu'on exerce la pression sur le dispositif avec le support 2 contre le film élastique 4a, le film 4a sera transpercé par les micro-aiguilles la, lb. Les micro-aiguilles la, lb permettent alors à la matière active de diffuser dans la peau 5. Selon un autre mode de réalisation, on utilise un film 4a et/ou un support 2 ayant les caractéristiques d'adhérence au moins dans leurs zones périphériques pour qu'en exerçant une pression sur le dispositif, le film 4a, et le support 2 s'accrochent et bloquent ainsi les micro-aiguilles la, lb et les maintiennent en place. Les micro-aiguilles la, lb sont serrées de manière stable entre le film 4a et le support 2 de façon immobile assurant ainsi un transfert contrôlé de la matière active. En résumé, on constate que le dispositif tel que décrit ci-dessus peut servir d'emplâtre à matière active. De façon générale, l'utilisation du dispositif selon l'invention convient pour les domaines cliniques, médicaux ou biochimiques. Les micro-aiguilles la, lb per-mettent une application simple et fiable pour transférer même de grandes quantités de matières actives. v
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Dispositif de conservation et de transport de micro-aiguilles (1a, 1b) comportant un réservoir (3a, 3b) contenant une matière active à transférer par les micro-aiguilles (1a, 1b). Les micro-aiguilles (1a, 1b) se trouvent dans un emballage (4a, 4b) formant le réservoir (3a, 3b).
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1 ) Dispositif de conservation et de transport de micro-aiguilles (la, lb) comportant un réservoir (3a, 3b) contenant une matière active à transférer par les micro-aiguilles (la, lb), caractérisé en ce que les micro-aiguilles (la, lb) se trouvent dans un emballage (4a, 4b) formant le réservoir (3a, 3b). 2 ) Dispositif selon la 1, io caractérisé en ce que les micro-aiguilles (la, lb) sont prévues sur un support (2) perméable à la matière active. 3 ) Dispositif selon la 2, 15 caractérisé en ce que le support (2) perméable à la matière active s'étend à travers le réservoir (3a, 3b) qu'il divise en une première zone de réservoir (3a) avec les micro-aiguilles (la, lb) et une seconde zone de réservoir (3b) sans micro-aiguilles (la, lb). 20 4 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'emballage (4a, 4b) comporte un film (4a) élastique que des micro-aiguilles (la, lb) peuvent perforer et une couche extérieure (4b) reliée 25 au film au niveau du bord. 5 ) Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le film élastique (4a) et/ou le support (2) au moins au niveau des zones 30 périphériques ont des caractéristiques adhésives permettant un collage du film (4a) et du support (2) en exerçant une pression. 6 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce queles micro-aiguilles (la, lb) sont réparties suivant un réseau, et les pointes d'aiguilles (la) sont sur un substrat (lb). 7 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les micro-aiguilles (la, lb) sont en silicium, en matière plastique ou en métal.10
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A,B
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A61,B65
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A61B,A61M,A61K,B65D
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A61B 17,A61M 5,A61K 9,B65D 85
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A61B 17/20,A61M 5/32,A61K 9/00,A61M 5/00,B65D 85/24
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FR2893205
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A1
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METHODE DE GESTION D'UN RESEAU A ANNEAUX REDONDES
| 20,070,511 |
La présente invention concerne un réseau de communication et de transmission de données entre une pluralité de répéteurs. Plus particulièrement, l'invention est dirigée vers une méthode de gestion d'un réseau organisé selon deux anneaux redondants. Dans le domaine des réseaux de communication, il est connu de relier des répéteurs entre eux au sein d'un réseau. Un tel réseau peut être organisé selon différentes formes telle une forme d'arbre ou encore une forme bouclée d'anneau. Il est connu de FR 0215864 l'utilisation de deux anneaux redondants. Dans ce document, un premier anneau, dit anneau primaire, est utilisé par défaut pour transmettre des trames de données entre des répéteurs. Un second anneau, dit secondaire, est prévu pour se substituer à l'anneau primaire en cas de défaillances. Un tel mode de réalisation présente cependant plusieurs inconvénients. Lors d'un défaut de l'anneau primaire, la topologie du réseau change en ce qu'au moins localement, l'anneau secondaire est utilisé pour transporter des trames de données. Ce changement de topologie nécessite des procédures de reconfiguration des répéteurs. Un autre inconvénient est qu'il peut advenir un certain temps entre le défaut, sa détection et la reconfiguration du réseau, pouvant conduire à des pertes de trame de données. La présente invention remédie à ces différents inconvénients en proposant une méthode de gestion d'un réseau comprenant deux anneaux redondants, garantissant des transmissions sans pertes de trames ainsi qu'une opérabilité immédiate du réseau, sans reconfiguration, en cas de défaut. L'invention a pour objet une méthode de gestion d'un réseau de communication comprenant une pluralité de répéteurs, chacun desdits répéteurs étant associé à un commutateur connecté à au moins un équipement, chacun desdits répéteurs comprenant un premier émetteur, un premier récepteur, un second émetteur et un second récepteur, les répéteurs de ladite pluralité de répéteurs étant capables d'échanger des trames de données entre eux au travers d'un premier anneau de transmission connectant lesdits répéteurs deux à deux via lesdits premiers émetteurs et premiers récepteurs et au travers d'un second anneau de transmission connectant lesdits répéteurs deux à deux via lesdits seconds émetteurs et seconds récepteurs, et comportant une étape d'introduction sur le réseau d'une trame de données par un répéteur introducteur qui introduit ladite trame de données sur le réseau en émettant deux exemplaires de ladite trame de données en parallèle respectivement sur ledit premier anneau et sur ledit second anneau. Avantageusement les trames sont transmises dans ledit premier anneau dans un sens de circulation inverse du sens de transmission des trames dans ledit second anneau. Selon une autre caractéristique de l'invention, la méthode comprend encore une étape de circulation sur le réseau d'une trame de données, où chaque répéteur lorsqu'il reçoit une trame de données d'un répéteur précédent via un de ses récepteurs, la transmet en émettant ladite trame de données vers un répéteur suivant sur le même anneau via son émetteur correspondant. Selon une autre caractéristique de l'invention, la méthode comprend encore une étape de suppression du réseau d'une trame de données par le répéteur introducteur, où ledit répéteur introducteur ayant introduit une trame de données sur le réseau, lorsqu'il reçoit en retour ladite trame de données d'un répéteur précédent via un de ses récepteurs, supprime ladite trame de données en ne l'émettant pas vers le répéteur suivant. Selon une autre caractéristique de l'invention, une trame de données comporte un indicateur d'origine identifiant le répéteur introducteur de ladite trame de données, permettant audit répéteur introducteur de reconnaître et de supprimer du réseau une trame de données introduite par lui. Selon une autre caractéristique de l'invention, la méthode comprend encore une étape de suppression d'une trame de données orpheline du réseau suite à la disparition du répéteur ayant procédé à l'introduction de ladite trame de données sur le réseau. Selon une autre caractéristique de l'invention, une trame de données comporte un compteur de répéteurs traversés incrémenté à chaque répéteur lors de la circulation de ladite trame de données sur le réseau, et l'étape de suppression d'une trame de données orpheline comprend la suppression d'une trame de données du réseau par un répéteur quelconque détectant que le compteur de répéteurs traversés de ladite trame de données est supérieur à un nombre total de répéteurs présents dans le réseau. Selon une autre caractéristique de l'invention, le nombre total de répéteurs présents dans le réseau est déterminé, lorsque l'un au moins des deux anneaux est bouclé, par un répéteur recevant une trame de données introduite par lui, en lisant le compteur de répéteurs traversés de ladite trame de données. Selon une autre caractéristique de l'invention, lorsque aucun des deux anneaux n'est bouclé, le nombre total de répéteurs présents dans le réseau est pris au moins égal au nombre maximal de répéteurs possibles dans le réseau. Selon une autre caractéristique de l'invention, la méthode comprend encore une étape de détection par un répéteur, parmi les deux exemplaires de la trame de données, de la première trame de données arrivée et de la seconde trame de données arrivée. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'étape de détection se déroule après les étapes de circulation et de suppression. Selon une autre caractéristique de l'invention, seule la première trame de données arrivée est transmise au commutateur associé au répéteur. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque répéteur comporte une table stockant des identificateurs de trames de données reçues, et l'étape de détection comporte à réception d'une trame de données vérification de la présence de l'identificateur de ladite trame de données dans la table, en cas d'absence la trame de données est la première arrivée et son identificateur est stocké dans la table, en cas de présence la trame de données est la seconde arrivée et son identificateur est effacé de la table. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque trame de données comporte un numéro d'ordre, et un identificateur d'une trame de données comprend le numéro d'ordre de ladite trame de données et l'indicateur d'origine. Selon une autre caractéristique de l'invention, la table comprend un tableau de mémoire bidimensionnel comprenant selon une dimension les répéteurs du réseau et selon l'autre dimension au moins une zone permettant de stocker des numéros d'ordre de trame de données. Selon une autre caractéristique de l'invention, la méthode comprend encore une étape de détection d'un défaut réseau. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'étape de détection d'un défaut réseau comprend la détection d'une perte de trame de données. Selon une autre caractéristique de l'invention, la détection d'une perte de trame de données est basée sur les numéros d'ordre. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'étape de détection d'un défaut réseau comprend la détection d'une absence de signal sur un récepteur. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'étape de détection d'un défaut réseau comprend la vérification des sommes de contrôle (CRC) des trames de données reçues. Selon une caractéristique alternative de l'invention, l'étape de détection d'un défaut réseau comprend un contrôle de parité des trames de données reçues. Selon une autre caractéristique de l'invention, une trame de données comprend un indicateur de statut réseau comportant, pour chaque anneau, un indicateur pouvant prendre au moins deux valeurs, parmi bon fonctionnement et défaut, tel que vu par le répéteur introducteur. Selon une autre caractéristique de l'invention, une trame de données comprend un indicateur de type de trame de données pouvant prendre une valeur parmi : identification, interrogation, management, donnée. Selon une autre caractéristique de l'invention, une trame d'identification est périodiquement introduite sur le réseau par un répéteur lorsque ledit répéteur n'a pas de trame de donnée à transmettre. Selon une autre caractéristique de l'invention, une trame de données comprend des bits supplémentaires afin d'enregistrer : un numéro d'ordre, un indicateur d'origine, un compteur de répéteurs traversés, un indicateur de statut réseau, un indicateur de type de trame de données. Selon une autre caractéristique de l'invention, les bits supplémentaires comprennent au moins un bit de contrôle de parité desdits bits supplémentaires. Selon une autre caractéristique de l'invention, les bits supplémentaires sont au nombre de trente deux et placés en tête de la trame de données. Selon une autre caractéristique de l'invention, la somme de contrôle (CRC) de la trame de données est recalculée en intégrant les bits supplémentaires. L'invention concerne encore un répéteur apte à mettre en oeuvre la méthode selon l'un des modes de réalisation précédents. L'invention concerne encore un réseau apte à mettre en oeuvre la méthode selon l'un des modes de réalisation précédents. L'invention concerne encore une trame de données adaptée à la méthode selon l'un des modes de réalisation précédents. Un avantage du dispositif selon l'invention est de permettre d'assurer une transmission fiable sans perte de trame de données entre les répéteurs du réseau. Un autre avantage de l'invention est de ne pas avoir à gérer de procédure de reconfiguration du réseau en cas de défaut. La topologie reste inchangée que le réseau soit fonctionnel ou présente un défaut. Un autre avantage de l'invention est de ne pas nécessiter de changement des tables de routage des commutateurs. Un autre avantage de l'invention et de permettre de réduire les temps de transmission sur le réseau. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description détaillée donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins sur lesquels : la figure 1 présente un schéma d'ensemble d'un réseau selon l'invention, la figure 2 présente un schéma de détail d'un noeud du réseau conforme à l'invention, la figure 3 illustre les phases d'introduction et de circulation d'une trame conformément à l'invention, la figure 4 illustre une table utilisée par un répéteur, la figure 5 présente un schéma d'ensemble d'un réseau selon l'invention présentant un défaut, la figure 6 illustre la modification d'une trame de données selon l'invention, la figure 7 présente une trame d'identification. Un réseau selon l'invention, tel qu'illustré à la figure 1, comprend une pluralité de noeuds. Chaque noeud du réseau comprend un commutateur 4 et un répéteur 3 associé. A chaque commutateur 4 est connecté au moins un équipement 5. Cet équipement 5 peut être un équipement terminal tel un ordinateur, ou encore un routeur permettant une connexion à un autre réseau. Ces connections avec des équipements 5 extérieurs au réseau permettent d'échanger des données organisées en trames entre le réseau et l'extérieur. Ainsi chaque commutateur 4 peut recevoir une trame de données 30 de l'un des équipements 5 auquel il est connecté et communiquer ladite trame de données 30 au répéteur 3 associé audit commutateur 4 afin d'introduire ladite trame de données 30 sur le réseau. Réciproquement un commutateur 4 peut recevoir depuis le réseau par l'intermédiaire de son répéteur 3 associé 3 une trame de données 31 à destination d'un des équipements 5 auquel il est connecté. Le commutateur 4 assure l'envoi à l'équipement 5 destinataire parmi ceux connectés. Cette opération d'aiguillage est encore appelée commutation ou routage. Chaque répéteur 3 de la pluralité des répéteurs du réseau est connecté à un répéteur précédent 3p par deux moyens de communication 6, 7, et à un répéteur suivant 3s par deux moyens de communication 8, 9. Ces moyens de communication peuvent être des câbles de liaison de type électrique ou, le plus souvent, de type optique. Les répéteurs 3 du réseau sont ainsi connectés les uns aux autres par une série de premiers moyens de liaison 6, 8,... formant un premier anneau 1 et par une série de seconds moyens de liaison 7, 9,... formant un second anneau 2. Chacun des moyens de liaison 6-9 permet une communication monodirectionnelle et la transmission de trames de données 31. La figure 2 illustre en détail l'organisation d'un noeud de réseau selon l'invention. Ce noeud comprend un commutateur 4 associé et connecté à un répéteur 3. Le commutateur 4 est connecté à plusieurs ports 14, 15 de communication vers des équipements 5 (non représentés sur cette figure). Les ports de communication 14, 15, sont par exemple des ports Ethernet. Le nombre de ports de communication 14, 15 est généralement élevé. Seuls deux ports de communication 14, 15 ont été ici figurés pour ne pas alourdir la figure. Le répéteur 3 est connecté avec deux émetteurs 11, 13 et deux récepteurs 10, 12. Le premier récepteur 10 est connecté via le premier moyen de liaison 6 au premier émetteur du répéteur précédent 3p duquel il peut recevoir des trames de données 31. Le premier émetteur 11 est connecté via le premier moyen de liaison 8 au premier récepteur du répéteur suivant 3s auquel il peut envoyer des trames de données 31. Les premiers émetteurs 11, premiers récepteurs 10 et premiers moyens de communication 6, 8, participent du premier anneau 1. Le second récepteur 12 est connecté via le second moyen de liaison 9 au second émetteur du répéteur suivant 3s duquel il peut recevoir des trames de données 31. Le second émetteur 13 est connecté via le second moyen de liaison 7 au second récepteur du répéteur précédent 3p auquel il peut envoyer des trames de données 31. Les seconds émetteurs 13, seconds récepteurs 12 et seconds moyens de communication 7, 9, participent du second anneau 2. Chaque couple émetteur/récepteur associé à un même anneau 1, 2, peut se présenter sous forme d'un composant unique nommé transmetteur. Un tel réseau ainsi constitué est capable de transmettre des trames de données 31 d'un répéteur 3 à un autre répéteur. Chaque répéteur 3 peut échanger des trames de données 31 avec son commutateur 4 associé, lui- même connecté à des équipements 5. Un tel réseau permet ainsi d'échanger de manière bidirectionnelle des trames de données 30 entre un équipement 5 et un autre. La figure 3 illustre une caractéristique essentielle de l'invention. Une trame de données 30 arrive sur le réseau en provenance d'un équipement 5 par l'intermédiaire d'un commutateur 4 associé à un répéteur 3a. Le commutateur 4 transmet la trame de données 30, au répéteur 3a. Le répéteur 3a par lequel la trame de données 31 arrive sur le réseau est nommé répéteur introducteur 3a. Une caractéristique essentielle de l'invention est que le répéteur introducteur 3a réalise l'introduction de la trame de données 31 sur le réseau en émettant deux exemplaires de ladite trame de données 31. Un premier exemplaire est émis, via le premier émetteur 11 (Cf. Figure 2) sur le premier anneau 1. En parallèle, un second exemplaire est émis, via le second émetteur 13 sur le second anneau 2. La double émission d'une même trame de données 31 sur les deux anneaux 1, 2 permet une redondance qui renforce la sécurité de transmission du réseau. Avantageusement, les deux anneaux 1, 2 tournent dans des sens inverses. Ainsi en référence à la figure 1, les premiers moyens de communications 6, 8,... sont dirigés en sens inverse des seconds moyens de communication 7, 9,... Ainsi les trames de données 31 transmises dans le premier anneau 1 sont transmises dans un sens de circulation inverse du sens de transmission des trames de données 31 dans le second anneau 2. Ceci est avantageux car les deux moyens de communication 6, 7, entre deux répéteurs donnés 3p, 3 présentent le plus souvent des supports physiques associés sur le terrain. Ils peuvent donc être interrompus simultanément en cas de rupture de leur support physique. Avantageusement, le fonctionnement du réseau peut se poursuivre même dans ce cas, si les deux anneaux ont des sens de rotation inverses, comme cela sera décrit ci-dessous. Une fois introduite dans le réseau, sur les deux anneaux 1, 2, une trame de données 31 entre dans une étape de circulation. En se référant à la figure 3, une trame de données 31 a été introduite par le répéteur introducteur 3a. Ce dernier a émis la trame de données 31 sur le premier anneau 1 en direction du répéteur 3b et sur le second anneau 2 en direction du répéteur 3c. Dans l'étape de circulation, chaque répéteur retransmet, sur le même anneau, une trame de données 31 qu'il a reçue. Ainsi le répéteur 3b qui a reçu la trame de données 31 sur le premier anneau 1, via son premier récepteur, émet à nouveau la trame de données 31, via son premier émetteur, sur le même premier anneau 1. De même, le répéteur 3c qui a reçu la trame de données 31 sur le second anneau 2, via son second récepteur, émet à nouveau la trame de données 31, via son second émetteur, sur le même second anneau 2. Le répéteur suivant d'un répéteur s'entend relativement au sens de rotation d'un anneau 1, 2. Ainsi, sur le premier anneau 1, le répéteur 3b est le répéteur suivant du répéteur 3a. Sur le second anneau 2, le répéteur 3c est le répéteur suivant du répéteur 3a. Il résulte de cette étape de circulation, que de répéteur en répéteur, les deux exemplaires de la trame de données 31 parcourent chacun l'un des anneaux 1, 2 en sens inverse. Les trames de données 31 ainsi introduites circulent sur les deux anneaux 1, 2, du réseau. A un instant donné plusieurs trames de données 31 distinctes peuvent circuler sur un même anneau 1, 2. Cependant une seule trame de données 31 à la fois peut circuler entre deux répéteurs sur un moyen de communication 6-9 donné. Chacun des répéteurs 3 est prévu pour assurer une séparation et garantir ainsi l'indépendance des trames de données 31. De nouvelles trames de données 31 sont sans cesse introduites sur le réseau. Afin de ne pas saturer le réseau en provoquant une circulation sans fin sur les anneaux 1, 2, il est nécessaire de supprimer des trames de données 31. Pour cela deux mécanismes sont mis en oeuvre : la suppression d'une trame de données 31 par le répéteur introducteur 3a et la suppression d'une trame de données 31 orpheline. Lorsqu'une trame de données 31 est reçue sur un des récepteurs 10, 12 du répéteur introducteur 3a, il est certain que cette trame de données 31 a effectué un tour complet de l'anneau correspondant au récepteur. Elle a donc traversé tous les répéteurs 3 du réseau, qui l'ont retransmise vers leur commutateur 4 associé, qui a pu, le cas échéant, retransmettre ladite trame de données 31 à l'un de ses équipements 5. Le rôle de la trame de données 31 sur le réseau est terminé. Le répéteur introducteur 3a d'une trame de données 31, reconnaissant une trame de données 31 qu'il a introduite peut la supprimer en stoppant sa circulation en ne la réémettant pas. Un répéteur 3 peut ainsi supprimer, pour chaque anneau 1, 2, l'exemplaire d'une trame de données 31 qu'il a introduit. Avantageusement, une trame de données 31 comporte un indicateur d'origine 40 identifiant le répéteur introducteur 3a de cette trame de données 31. Cet indicateur d'origine 40 est, par exemple, renseigné par le répéteur introducteur 3a. Ce même répéteur introducteur 3a reconnaît cet indicateur d'origine 40 lors du retour de la trame de données 31 et peut procéder à sa suppression. L'identificateur d'origine 40 peut par exemple reprendre un numéro d'identification unique associé spécifiquement à chaque répéteur 3. Un second mécanisme de suppression est encore mis en oeuvre. Une trame de données 31 peut se retrouver orpheline suite à l'arrêt ou à la défaillance de son répéteur introducteur 3a. Le répéteur introducteur 3a absent ne peut procéder à la suppression de la trame de données 31 selon le mécanisme précédent. Il convient donc d'utiliser un autre mécanisme de suppression pour les trames de données 31 orphelines. A cette fin, une trame de données 31 comporte un compteur de répéteurs traversés 41. Ce compteur est initialisé par le répéteur introducteur 3a. Durant la phase de circulation, chaque répéteur 3 traversé incrémente ledit compteur de répéteurs traversés 41 de ladite trame de données 31. Chaque répéteur 3 lorsqu'il reçoit une trame de données 31 compare ce compteur de répéteurs traversés 41 à un nombre total Ntotai de répéteurs présents dans le réseau. Si le compteur de répéteurs traversés 41 est supérieur à Ntotai le répéteur 3 procède à la suppression, en ne réémettant pas la trame de données 31. Avantageusement, le nombre total Ntotai de répéteurs 3 présents dans le réseau est déterminé par chaque répéteur 3, lorsqu'il reçoit en retour une trame de données 31 qu'il a préalablement introduite, en lisant la valeur du compteur de répéteurs traversés 41. Ceci nécessite qu'au moins un des anneaux 1, 2, soit bouclé. En phase transitoire, ou lors d'une opération de maintenance, il se peut que l'un ou les deux anneaux 1, 2, ne soient pas bouclés. Dans ce cas, afin de ne pas supprimer abusivement de trame de données 31, le nombre total Ntotal de répéteurs présents dans le réseau est pris au moins égal au nombre maximal Nmax de répéteurs possibles dans le réseau. Ainsi le compteur de répéteurs traversés 41 ne peut pas devenir supérieur à Ntotai et aucune suppression de trame de données 31 orpheline n'intervient. Le nombre maximal I,ax de répéteurs possibles est limité par certaines caractéristiques du réseau. La taille de l'indicateur d'origine 40 est une de ces caractéristiques. Cet indicateur d'origine 40 est codé sur 8 bits dans le mode de réalisation décrit, ce qui limite à 255 le nombre de répéteurs 3. D'autres facteurs tels que les caractéristiques de vitesse minimale garantie de circulation d'une trame de données 31 entre deux répéteurs quelconques du réseau peuvent conduire à réduire encore ce nombre Nmax . L'introduction et la circulation de deux exemplaires d'une trame de données 31 sur deux anneaux 1, 2, distincts assure qu'une trame de données 31 peut être transmise entre deux répéteurs 3 quelconques sur le réseau même en cas de défaut de certains moyens de communication 6-9 ou d'un répéteur 3 du réseau. Cependant, en mode nominal, lorsque tous les répéteurs 3 sont opérationnels et que les deux anneaux 1, 2 sont bouclés, chaque répéteur 3 reçoit, le cas échéant à des instants différents, deux exemplaires d'une même trame de données 31. A des fins d'efficacité, il est avantageux d'exploiter l'exemplaire arrivant le premier et d'ignorer l'exemplaire arrivant en second. Afin de déterminer pour une trame de données 31 reçue s'il s'agit de la première arrivée ou de la seconde arrivée, la méthode selon l'invention propose une étape de détection par un répéteur 3 à la réception d'une trame de données 31. Avantageusement cette étape de détection de la première trame de données arrivée s'effectue après les étapes de circulation et/ou de suppression. Ainsi un répéteur 3 recevant une trame de données 31 effectue uniquement les opérations minimales afin de permettre la circulation des trames de données 31. Le répéteur 3 procède aux tests des deux opérations de suppression. S'il y a lieu, la trame de données 31 est supprimée, sinon elle est réémise vers le répéteur 3 suivant. Ensuite seulement, l'étape de détection de la première trame de données arrivée est réalisée. Il en résulte, avantageusement, que le temps de traitement d'une trame de données 31 dans un répéteur 3 est réduit au minimum et est sensiblement constant, permettant une circulation très rapide et des temps de transit prédictibles sur les anneaux 1, 2 contrairement à certains dispositifs de l'art antérieur où un commutateur/répéteur effectue le routage avant, le cas échéant de réémettre, selon un mécanisme dit de stockage et réémission ( store and forward ). A l'issue de l'étape de détection, la première trame de données arrivée est transmise au commutateur 4 associé au répéteur 3, alors que la seconde trame de données arrivée est ignorée par le commutateur 4. La figure 4 illustre un exemple de table de données 20 utilisable par un répéteur 3 lors de l'étape de détection de la première trame de données arrivée. Un mécanisme de détection de la première trame de données arrivée dans un répéteur 3 donné consiste à utiliser un identificateur 24, avantageusement contenu dans ladite trame de données 31, et commun aux deux exemplaires d'une trame de données 31. Cet identificateur 24 est comparé avec les identificateurs 24 de trame de données préalablement stockés, par exemple dans une table 20, par ledit répéteur 3. Si l'identificateur 24 est encore absent, il s'ensuit qu'aucune trame de données 31 identique n'a encore été reçue, et que la trame de données nouvelle arrivante est la première arrivée. Son identificateur 24 est alors stocké dans la table 20. Si l'identificateur 24 est déjà présent, il s'ensuit qu'une trame de données 31 identique a déjà été reçue, et que la trame de données nouvelle arrivante est la seconde arrivée. L'identificateur 24 de trame de données présent dans la table 20 est alors effacé de la table 20. Chaque trame de données 31 comprend avantageusement un numéro d'ordre 42. Ce numéro d'ordre 42 est par exemple associé à la trame de données 31 par son répéteur introducteur 3a. Chaque répéteur 3 gère un compteur de numéro d'ordre qu'il incrémente à chaque nouvelle trame de données 31 introduite. Une fois le maximum atteint, ce compteur est réinitialisé. Il s'ensuit que les numéros d'ordre 42 sont réutilisés. Le nombre de numéros d'ordre 42 différents résulte de la taille mémoire allouée à ce numéro d'ordre 42. Dans le mode de réalisation détaillé, 11 bits de la trame de données 31 sont alloués au numéro d'ordre 42 qui peut alors prendre 2048 valeurs différentes. Une trame de données 31 est identifiée de manière quasi unique, tant que son numéro d'ordre 42 n'est pas réutilisé, tel qu'évoqué ci-dessus, par l'indication de son numéro d'ordre 42 et de son indicateur d'origine 40. Un mode de réalisation consiste à utiliser le couple numéro d'ordre 42 et indicateur d'origine 40 d'une trame de données 31 comme identificateur 24 d'une trame de données 31 pour l'étape de détection. Avantageusement, la table 20 telle qu'illustrée à la figure 4, comprend un tableau de mémoire bidimensionnel comprenant selon une dimension 21 (colonne sur la figure) les répéteurs 3 ou ce qui est équivalent les indicateurs d'origine 40 et selon l'autre dimension au moins une zone 22, 23 permettant de stocker des identificateurs 24 de trame de données 31. Dans l'arrangement de la figure 4, chaque identificateur 24 contient un numéro d'ordre 42 associé, de par la colonne 21 dans laquelle il se trouve, à un indicateur d'origine 40. Un tel arrangement permet une recherche rapide de la présence d'un identificateur 24 dans la table 20. L a profondeur de la table 20 détermine le nombre d'identificateurs 24 qu'elle peut stocker. Cette profondeur qui détermine l'occupation mémoire de la table 20, dépend des caractéristiques temporelles de transmission du réseau. Considérant l'écart maximum E entre le temps de transmission par le premier anneau 1 et le temps de transmission par le second anneau 2 entre deux répéteurs quelconques du réseau. Cet écart de temps E, enfonction d'une fréquence d'émission des trames de données 31, correspond à un nombre N de trames de données transmises pendant la durée E. Il convient pour un bon fonctionnement, que la table 20 puisse stocker au moins ce dit nombre N de trames de données 31. Il convient de plus que ce nombre N reste inférieur au nombre de numéro d'ordre 42 différents possibles, soit 2048 (11 bits) dans le mode de réalisation décrit. Afin de respecter ces deux dernières relations, l'homme du métier sait ajuster les paramètres suivants : taille mémoire allouée à la table 20, nombre de bits alloués au numéro d'ordre 42, fréquence d'émission des trames de données sur le réseau, nombre de répéteurs 3 dans le réseau, délai de transmission sur les moyens de communication 6-9. Ce dernier paramètre dépendant lui-même du type de support physique (câble cuivre, fibre monomode, fibre multimode) et des longueurs des différents moyens de communications 6-9. Il va maintenant être décrit, en se référant à la figure 5, comment la méthode selon l'invention permet de garantir une continuité de la transmission des trames de données 31 à travers tout le réseau même en cas de défaut d'un répéteur 3e ou d'un moyen de communication 6,7. On suppose que l'un ou les deux anneaux 1, 2 sont interrompus. Cette interruption peut être du à une défaillance de l'un au moins des moyens de communication 6,7 entre les répéteurs 3d et 3e. Une telle défaillance peut provenir d'une rupture du support physique ou d'un défaut d'au moins un des terminaux d'extrémité de ces moyens de communication 6,7. Une autre cause d'interruption peut être la défaillance d'un répéteur intermédiaire 3e qui interrompt alors les anneaux entre les répéteurs 3e et 3f. Chaque trame de données 31 introduite en deux exemplaires par le répéteur 3a, circule sur l'anneau 1 et peut ainsi atteindre le répéteur 3d, ainsi que tous les répéteurs situés entre le répéteur 3a et le répéteur 3d. De même cette trame de données 31 circule sur l'anneau 2 et peut ainsi atteindre le répéteur 3e, (ou 3f dans le cas où le répéteur 3e est défaillant) ainsi que tous les répéteurs situés entre le répéteur 3a et le répéteur 3e (ou 3f). Il résulte de la méthode selon l'invention que tous les répéteurs 3 reçoivent, en fonction de l'état du réseau, un ou deux des exemplaires de la trame de données 31 introduite. Chaque répéteur 3 exploite le premier exemplaire arrivé et ignore, le cas échéant, le second exemplaire arrivé. La méthode selon l'invention peut encore inclure une étape de détection d'un défaut réseau. Un premier mécanisme de détection d'un défaut réseau s'appuie sur la détection d'une perte de trame de donnée 31. Une telle perte est par exemple détectée par un répéteur introducteur 3a qui ne reçoit en retour qu'un seul des deux exemplaires qu'il a introduit. Une perte de trame de donnée 31 peut encore utiliser les numéros d'ordre 42 compris dans les trames de données 31. Si ces numéros suivent un ordre logique donné ou du moins une suite prédéterminée, tel par exemple une incrémentation dans l'ordre d'introduction sur le réseau, un répéteur 3 peut détecter une perte de trame de données 31, signalée par une rupture de l'ordre logique ou de la suite des numéros d'ordre 42. Un second mécanisme de détection d'un défaut réseau utilise la détection d'une absence de signal sur un récepteur 10, 12. Ainsi un répéteur 3, dont l'un des récepteurs 10, 12, constate une absence de signal, détecte une erreur liée à un défaut du moyen de communication 6, 9, ou du répéteur 3p, 3s, immédiatement en regard. Une absence de signal se manifeste par une absence de porteuse ou encore une absence de lumière pour un moyen optique, ou tout autre manifestation équivalente connue de l'homme du métier. Chaque trame de données 31 comprend une somme de contrôle 33. Cette somme de contrôle , ou control redundancy check en anglais (CRC), est un moyen bien connu de l'homme du métier permettant de vérifier l'intégrité d'une trame de données 31. Cette somme de contrôle 33 peut être vérifiée lors de la réception d'une trame de données 31. D'autres moyens de contrôles d'une trame 31 peuvent être mis en oeuvre à réception, tel par exemple un contrôle de parité. Un taux d'erreur trop important, au-delà d'un certain seuil, lors de l'une ou l'autre de ces vérifications est interprété comme un défaut du réseau. Chaque répéteur 3 est ainsi capable de détecter un défaut d'un des anneaux 1, 2 et même dans certains cas de le localiser au répéteur 3p, 3s ou au moyen de communication 6, 9, voisin. Les trames de données 31, circulant à travers tout le réseau, sont avantageusement utilisées pour véhiculer l'état de défaut d'un répéteur 3 à l'autre. Ceci peut avantageusement permettre de renseigner l'état du réseau pour un gestionnaire central placé au sein d'un répéteur 3, d'un commutateur 4 ou encore d'un équipement 5 connecté au réseau. Une trame de données 31 comprend un indicateur de statut réseau 43 comportant, pour chaque anneau 1, 2, un indicateur. En fonction de l'état, parmi bon fonctionnement ou défaut, de chacun des deux anneaux 1, 2, tel que vu par lui, un répéteur introducteur 3a, renseigne les deux indicateurs de l'indicateur de statut réseau 43 des trames de données 31 lors de leur introduction. Il est utile pour la gestion du réseau de disposer de différents types de trame de données. Chaque type de trame de données peut ainsi être traité selon une procédure différente par les répéteurs 3. Dans ce but, chaque trame de données 31 comprend un indicateur de type 44 de trame de données pouvant prendre une valeur parmi : identification, interrogation, management, donnée. Avantageusement, une trame d'identification 36 est périodiquement introduite sur le réseau par un répéteur lorsque ledit répéteur n'a pas de trame de donnée à transmettre. Ceci autorise, en l'absence de données à transmettre, tel qu'en phase d'initialisation, la circulation d'information entre les répéteurs 3. Ainsi il est possible de renseigner le nombre total Ntotai de répéteurs 3 présents dans le réseau ou encore de faire circuler l'indicateur de statut réseau 43. Avantageusement, les différents indicateurs précédents sont compris dans un ensemble de bits supplémentaires 35 adjoints à la trame de données 31. Ces bits supplémentaires 35 permettent d'enregistrer : un numéro d'ordre 42, un indicateur d'origine 40, un compteur de répéteurs traversés 41, un indicateur de statut réseau 43, un indicateur de type 44 de trame de données. Avantageusement encore un contrôle d'intégrité de ces bits supplémentaires 35 peut être réalisé au moyen d'un contrôle de parité bien connu de l'homme du métier. Pour cela, les bits supplémentaires 35 comprennent au moins un bit de contrôle de parité 45. Ce bit de parité permet de contrôler les bits supplémentaires 35. Le contrôle de parité des bits supplémentaires 35, qui peut être effectué à réception d'une trame de données 31 par un répéteur 3, est bien plus rapide que le contrôle d'une somme de contrôle 33 auquel il est avantageusement substitué. L'étape de détection d'un défaut réseau évoquée plus haut utilise avantageusement ce ou ces bits de parité pour effectuer un contrôle de parité. Un tel contrôle, au contraire du contrôle d'une somme de contrôle 33, ne porte que sur les bits supplémentaires 35. Ceci s'avère suffisant, ces bits supplémentaires 35 étant seuls importants pour la gestion des anneaux 1, 2. Selon un mode de réalisation préféré, les bits supplémentaires 35 sont au nombre de trente-deux et placés en tête de la trame de données 31. Ils se répartissent par exemple ainsi : - numéro d'ordre 11 bits indicateur d'origine 8 bits compteur de répéteur 8 bits statut réseau 2 bits type de trame 2 bits parité 1 bit La figure 6 illustre une trame de données 30 d'origine comparée à une trame de données 31 modifiée selon l'invention. Les trames d'origine 30 sont échangées entre les équipements 5 et les commutateurs 4. Pour leur introduction et leur circulation sur le réseau, les trames de données 30 sont modifiées pour devenir des trames de données 31 selon l'invention. Une transformation inverse est réalisée lors du transfert d'un répéteur 3 à un commutateur 4. La trame de données d'origine 30, représentée au dessus, comprend un corps 34 incluant classiquement : une adresse de destination, une adresse source, un type, des données et éventuellement des octets de bourrage si la taille est fixe et les données insuffisantes. A ce corps 34 est adjoint une somme de contrôle 32 calculée sur la base des octets contenus dans le corps 34. Selon l'invention, la trame de données d'origine 30 est modifiée pour devenir une trame de données 31, représentée au dessous, toujours à la figure 6. Cette trame 31 est obtenue en concaténant le corps 34, conservé identique à celui issu de la trame de données 30 d'origine, avec les bits supplémentaires 35. Enfin, une nouvelle somme de contrôle 33 est ajoutée, calculée sur l'ensemble comprenant les bits supplémentaires 35 et le corps 34. Cette nouvelle somme de contrôle 33 confère à la trame 31 une compatibilité avec le standard Ethernet. Une trame d'identification 36, telle qu'illustrée à la figure 7 est semblable à une trame de données 31. Elle ne provient pas d'une trame de données 30 extérieure et est créée par le répéteur 3 qui l'introduit. Son corps 34 n'est pas utilisé et ne contient que des octets de bourrage . Seul son indicateur de type 44 la distingue d'une trame de données 31
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Méthode de gestion d'un réseau de communication comprenant une pluralité de répéteurs (3) capables d'échanger des trames de données entre eux au travers d'un premier anneau (1) et d'un second anneau (2), comportant une étape d'introduction sur le réseau d'une trame de données par un répéteur introducteur (3a) qui introduit ladite trame de données sur le réseau en émettant deux exemplaires de ladite trame de données en parallèle respectivement sur ledit premier anneau (1) et sur ledit second anneau (2).
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1. Méthode de gestion d'un réseau de communication comprenant une pluralité de répéteurs (3), chacun desdits répéteurs (3) étant associé à un commutateur (4) connecté à au moins un équipement (5), chacun desdits répéteurs (3) comprenant un premier émetteur (11), un premier récepteur (10), un second émetteur (13) et un second récepteur (12), les répéteurs (3) de ladite pluralité de répéteurs étant capables d'échanger des trames de données (31) entre eux au travers d'un premier anneau (1) de transmission connectant lesdits répéteurs (3) deux à deux via lesdits premiers émetteurs et premiers récepteurs et au travers d'un second anneau (2) de transmission connectant lesdits répéteurs deux à deux via lesdits seconds émetteurs et seconds récepteurs, caractérisée en ce qu'elle comporte une étape d'introduction sur le réseau d'une trame de données (31) par un répéteur introducteur (3a) qui introduit ladite trame de données (31) sur le réseau en émettant deux exemplaires de ladite trame de données (31) en parallèle respectivement sur ledit premier anneau (1) et sur ledit second anneau (2). 2. Méthode selon la 1, où les trames de données (31) sont transmises dans ledit premier anneau (1) dans un sens de circulation inverse du sens de transmission des trames de données (31) dans ledit second anneau (2). 3. Méthode selon la 1 ou 2, comprenant encore une étape de circulation sur le réseau d'une trame de données (31), où chaque répéteur (3) lorsqu'il reçoit une trame de données (31) d'un répéteur précédent (3p) via un de ses récepteurs (10,12), la transmet en émettant ladite trame de données (31) vers un répéteur suivant (3s) sur le même anneau (1, 2) via son émetteur (11, 13) correspondant. 4. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 3, comprenant encore une étape de suppression du réseau d'unetrame de données (31) par le répéteur introducteur (3a), où ledit répéteur introducteur (3a) ayant introduit une trame de données (31) sur le réseau, lorsqu'il reçoit en retour ladite trame de données (31) d'un répéteur précédent (3p) via un de ses récepteurs (10, 12), supprime ladite trame de données (31) en ne l'émettant pas vers le répéteur suivant (3s). 5. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 4, où une trame de données (31) comporte un indicateur d'origine (40) identifiant le répéteur introducteur (3a) de ladite trame de données (31), permettant audit répéteur introducteur (3a) de reconnaître et de supprimer du réseau une trame de données (31) introduite par lui. 6. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 5, comprenant encore une étape de suppression d'une trame de données (31) orpheline du réseau suite à la disparition du répéteur (3a) ayant procédé à l'introduction de ladite trame de données (31) sur le réseau. 7. Méthode selon la 6, où une trame de données (31) comporte un compteur de répéteurs traversés (41) incrémenté à chaque répéteur (3) lors de la circulation de ladite trame de données (31) sur le réseau, où l'étape de suppression d'une trame de données (31) orpheline comprend la suppression d'une trame de données (31) du réseau par un répéteur (3) quelconque détectant que le compteur de répéteurs traversés (41) de ladite trame de données (31) est supérieur à un nombre total Ntotai de répéteurs (3) présents dans le réseau. 8. Méthode selon la 7, où le nombre total Ntotai de répéteurs (3) présents dans le réseau est déterminé, lorsque l'un au moins des deux anneaux (1, 2) est bouclé, par un répéteur (3) recevant une trame de données (31) introduite par lui, en lisant le compteur de répéteurs traversés (41) de ladite trame de données (31). 9. Méthode selon la 7 ou 8, où lorsque aucun des deux anneaux (1, 2) n'est bouclé, le nombre total Ntotai de répéteurs (3) présents dans le réseau est pris au moins égal au nombre maximal Nmax de répéteurs (3) possibles dans le réseau. 10. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 9, comprenant encore une étape de détection par un répéteur (3), parmi les deux exemplaires de la trame de données (31), de la première trame de données arrivée et de la seconde trame de données arrivée. 11. Méthode selon la 10, où l'étape de détection se déroule après les étapes de circulation et de suppression. 12. Méthode selon la 10 ou 11, où seule la première trame de données arrivée est transmise au commutateur (4) associé au répéteur (3). 13. Méthode selon l'une quelconque des 10 à 12, où chaque répéteur (3) comporte une table (20) stockant des identificateurs (24) de trames de données (31) reçues, et où l'étape de détection comporte à réception d'une trame de données (31) vérification de la présence de l'identificateur (24) de ladite trame de données (31) dans la table (20), en cas d'absence, la trame de données (31) est la première arrivée et son identificateur (24) est stocké dans la table (20), en cas de présence la trame de données (31) est la seconde arrivée et son identificateur (24) est effacé de la table (20). 14. Méthode selon l'une quelconque des 10 à 13, ou chaque trame de données (31) comporte un numéro d'ordre (42) et où un identificateur (24) d'une trame de données (31) comprend le numéro d'ordre (42) de ladite trame de données (31) et l'indicateur d'origine (40). 15. Méthode selon l'une quelconque des 10 à 14, où la table (20) comprend un tableau de mémoire bidimensionnel comprenant selon une dimension (21) les répéteurs (3, 40) du réseau et selon l'autre dimension au moins une zone (22, 23) permettant de stocker des numéros d'ordre (42) de trame de données (31). 16. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 15, comprenant encore une étape de détection d'un défaut réseau. 17. Méthode selon la 16, où l'étape de détection d'un défaut réseau comprend la détection d'une perte de trame de données (31). 18. Méthode selon la 17, où la détection d'une perte de trame de données (31) est basée sur les numéros d'ordre (42). 19. Méthode selon la 17 ou 18, où l'étape de détection d'un défaut réseau comprend la détection d'une absence de signal sur un récepteur (10, 12). 20. Méthode selon l'une quelconque des 17 à 19, où l'étape de détection d'un défaut réseau comprend la vérification des sommes de contrôle (CRC) (33) des trames de données (31) reçues. 21. Méthode selon l'une quelconque des 17 à 20, où l'étape de détection d'un défaut réseau comprend un contrôle de parité des trames de données (31) reçues. 22. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 21, où une trame de données (31) comprend un indicateur de statut réseau (43) comportant, pour chaque anneau (1, 2), un indicateur pouvant prendre au moins deux valeurs, parmi bon fonctionnement et défaut, tel que vu par le répéteur introducteur (3a). 23. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 22, où une trame de données (31) comprend un indicateur de type (44) de trame de données (31) pouvant prendre une valeur parmi : identification, interrogation, management, donnée. 24. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 23, où une trame d'identification (36) est périodiquement introduite sur le réseau par un répéteur (3) lorsque ledit répéteur (3) n'a pas de trame de donnée (31) à transmettre. 25. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 24, où une trame de données (31) comprend des bits supplémentaires (35) afin d'enregistrer : un numéro d'ordre (42), un indicateur d'origine (40), un compteur de répéteurs traversés (41), un indicateur de statut réseau (43), un indicateur de type (44) de trame de données (31). 26. Méthode selon la 25, où les bits supplémentaires (35) comprennent au moins un bit de contrôle de parité (45) desdits bits supplémentaires (35). 27. Méthode selon la 25 ou 26, où les bits supplémentaires (35) sont au nombre de trente-deux et placés en tête de la trame de données (31). 28. Méthode selon l'une quelconque des 25 à 27, où la somme de contrôle (CRC) (32, 33) de la trame de données (30, 31) est recalculée en intégrant les bits supplémentaires (35). 29. Répéteur (3) apte à mettre en œuvre la méthode selon l'une quelconque des 1 à 28. 30. Réseau apte à mettre en œuvre la méthode selon l'une quelconque des 1 à 28. 31. Trame de données (31) apte à être mise en œuvre par la méthode selon l'une quelconque des 1 à 28.
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H
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H04
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H04L
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H04L 12/24,H04L 12/437
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FR2893822
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A1
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INSTALLATION POUR LE CONTROLE DE LA QUANTITE D'ALIMENTS INGERES PAR DES ANIMAUX,TELS QUE DES VOLAILLES
| 20,070,601 |
Installation pour le contrôle de la quantité d'aliments ingérés par des animaux, tels que des volailles La présente invention concerne une installation pour le contrôle de la quantité d'aliments ingérés par des animaux, tels que des volailles, munis d'un code io individuel d'identification, lors d'une prise d'aliment, en vue notamment de la détermination de l'indice de consommation des aliments. Elle concerne plus particulièrement une installation du type comportant, au moins une mangeoire, associée à des moyens de pesage, et un couloir d'accès 15 individuel à cette mangeoire, ce couloir étant équipé de moyens de lecture du code d'identification porté par l'animal, les données fournies par les moyens de lecture et les moyens de pesage étant adressées à une unité de traitement de données. 20 La sélection d'animaux en vue d'accroître le rendement des élevages nécessite de disposer de plus en plus d'informations sur les animaux en vue d'en faciliter la sélection. L'un des paramètres importants d'une telle sélection est constitué par l'indice de consommation des aliments des animaux qui correspond au rapport quantité d'aliment consommée par l'animal / gain de poids de l'animal. 25 Jusqu'à présent, pour certains animaux tels que les canards, cet indice est calculé sur des animaux placés en cage individuelle. II s'avère que la modification des conditions de vie du canard en plaçant ce dernier dans une cage individuelle amène à des résultats erronés en terme d'indice de consommation. 30 En outre, généralement, la mangeoire est positionnée sur une balance en appui au sol, ce qui engendre deux inconvénients supplémentaires, à savoir d'une part, un risque d'erreur de pesée lié à la possibilité d'accumulation des aliments à la surface de la balance, d'autre part, une difficulté de nettoyage de la zone située sous la mangeoire avec un risque de développement de bactéries du fait de l'encombrement de ladite zone. Un but de la présente invention est donc de proposer une installation, pour le contrôle de la quantité d'aliments ingérés par des animaux, dont la conception permet de calculer l'indice de consommation des aliments d'animaux placés dans des conditions d'élevage en commun conformes aux conditions habituelles d'élevage. io Un autre but de la présente invention est de proposer une installation, pour le contrôle de la quantité d'aliments ingérés par des animaux, dont la conception permet de faciliter le nettoyage et d'éviter les erreurs de pesée. A cet effet, l'invention a pour objet une installation pour le contrôle de la is quantité d'aliments ingérés par des animaux, tels que des volailles, munis d'un code individuel d'identification, lors d'une prise d'aliment, en vue notamment de la détermination de l'indice de consommation des aliments, cette installation comportant au moins une mangeoire associée à des moyens de pesage et un couloir d'accès individuel à cette mangeoire, ce couloir étant équipé de moyens 20 de lecture du code d'identification porté par l'animal, les données fournies par les moyens de lecture et les moyens de pesage étant adressées à une unité de traitement de données, caractérisée en ce que ladite mangeoire et ses moyens de pesage associés sont montés à l'état suspendu sur un bâti récepteur de manière à pouvoir laisser libre l'espace entre mangeoire et sol pour faciliter le 25 nettoyage et éviter les erreurs de pesée. Grâce au montage en suspension de la mangeoire et de ses moyens de pesage associés, la zone s'étendant sous la mangeoire, sujette à des souillures lors de la prise d'aliment par l'animal, est entièrement dégagée de telle sorte 30 que son nettoyage est facilité. En outre, grâce à une telle solution, tout risque d'accumulation des aliments issus de la mangeoire sur les moyens de pesage est évité supprimant ainsi tout risque d'erreur de pesée. 20 L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : s la figure 1 représente une vue en perspective d'une mangeoire et de ses moyens de pesage associés à l'état positionné sur un bâti représenté de manière partielle ; la figure 2 représente une vue de côté en coupe d'une installation io conforme à l'invention ; la figure 3 représente une vue de dessus d'une installation conforme à l'invention réalisée sous forme d'une batterie d'alimentation, les moyens de lecture du code d'identification porté par l'animal ainsi que le ls détecteur de présence n'ayant été représentés que dans certains couloirs ; la figure 4 représente une vue de face de l'installation représentée à la figure 3 et la figure 5 représente une autre vue en perspective prise côté réservoir d'une mangeoire et de ses moyens de pesage associés à l'état positionné sur un bâti représenté de manière partielle. 25 Comme mentionné ci-dessus, l'installation 1, objet de l'invention, est destinée à permettre le contrôle de la quantité d'aliments ingérés par des animaux 13, tels que des volailles, en particulier des canards, placés dans des conditions habituelles d'élevage. Généralement, ces animaux sont installés dans une enceinte d'élevage à l'intérieur de laquelle ils peuvent librement circuler. Au 30 moins une mangeoire 2, associée à des moyens 3 de pesage, est également installée dans ladite enceinte. De préférence, l'installation comporte une pluralité de mangeoires 2 alignées, chaque mangeoire étant associée à un couloir 4 d'accès individuel à ladite mangeoire 2 pour former une batterie d'alimentation. Le couloir 4, qui n'autorise l'accès à la mangeoire 2 auquel il est associé qu'à un seul animal à la fois, est équipé de moyens 5 de lecture d'un code d'identification porté par l'animal 13. Généralement, l'animal 13 est équipé d'une puce à l'intérieur de laquelle a été mémorisé un code d'identification particulier. Les moyens 5 de lecture du code d'identification sont quant à eux constitués d'un lecteur du contenu de la puce et de moyens d'émission, tels qu'une antenne, des données lues par le lecteur en direction d'une unité de traitement de données disposée généralement en un point éloigné de ladite lo installation. De la même manière, les moyens 3 de pesage, associés à la mangeoire 2, permettent de peser le poids de la mangeoire 2. Les informations issues de ces moyens 3 de pesage sont également adressées à l'unité de traitement de 15 données qui dispose ainsi à la fois de données relatives au code d'identification de l'animal et de données relatives au poids de la mangeoire. Le détail de l'utilisation desdites données sera fourni ci-après. De manière caractéristique à l'invention, la mangeoire 2 et les moyens 3 de 20 pesage associés à ladite mangeoire sont montés à l'état suspendu sur un bâti 12 récepteur de manière à pouvoir laisser libre l'espace entre mangeoire 2 et sol pour faciliter le nettoyage et éviter les erreurs de pesée. Ce montage est plus particulièrement représenté à la figure 1. 25 De préférence, la mangeoire 2 est montée réglable en hauteur sur ledit bâti 12 pour permettre l'adaptation de l'installation à la croissance de l'animal au cours de son élevage. Cette mangeoire 2 est portée à l'état suspendu par une anse 7 dont les branches sont en forme de crémaillère pour obtenir un réglage de la hauteur de la mangeoire 2 en fonction de la taille des animaux à nourrir. La 30 barre de liaison entre lesdites branches de l'anse 7 prend appui sur un peson porté par ledit bâti 12. Ce bâti 12 est généralement réalisé par assemblage de profilés pour former une structure de support desdites mangeoires. Les crans 8 de la crémaillère présentent quant à eux des parois convergentes s assurant l'immobilisation de la mangeoire 2 par auto-serrage en vue d'accroître la précision de la pesée. En effet, il est fondamental que la mangeoire ne soit pas soumise au cours de la prise d'aliment par les animaux à une vibration susceptible de fausser les résultats fournis par les moyens 3 de pesage. En s conséquence, et pour assurer une stabilité de la mangeoire 2 à l'état suspendu, y compris lorsque l'animal prend appui sur ladite mangeoire, les crans 8 de la crémaillère sont dimensionnés pour assurer une immobilisation de la mangeoire 2 par auto-serrage. Du fait de la présence de ces crans 8 sur chacune des branches latérales de l'anse 7, il est aisé de modifier le réglage en io hauteur de la mangeoire 2 par simple repositionnement dans des crans de l'anse 7 de la mangeoire équipée, au niveau de ses parois latérales, de plots. Ce réglage individuel en hauteur des mangeoires permet, au niveau d'un même élevage, de disposer de mangeoires placées à des hauteurs différentes. is La mangeoire 2 est, quant à elle, généralement constituée d'une trémie 2A de forme générale tronconique communiquant par sa base avec un réservoir 2B accolé à la trémie 2A. La face du réservoir 2B, en regard du couloir 4 d'accès à ladite mangeoire, délimite une fenêtre d'accès au réservoir 2B comme l'illustrent les figures 4 et 5. Le bord inférieur de cette fenêtre est équipé d'un 20 bourrelet 11, dit bourrelet anti-gaspillage. Le bec de l'animal 13 est généralement destiné à venir en appui sur ce bourrelet 11 comme l'illustre la figure 2. Les parois latérales du réservoir 2B, servant à la délimitation de la fenêtre d'accès audit réservoir, sont quant à elles réalisées sous forme de parois à allure convergente en direction du fond du réservoir pour former un 25 entonnoir guidant le bec de l'animal en direction du fond du réservoir. La prise d'aliment par l'animal est donc assurée au niveau du réservoir. Ce réservoir se remplit au fur et à mesure de sa vidange par l'animal à partir des aliments contenus dans la trémie qui, par un système de vases communicants, pénètrent dans ledit réservoir. 30 Pour parvenir à ce réservoir, l'animal doit emprunter un couloir 4 d'accès à ladite mangeoire. Ce couloir 4 d'accès à la mangeoire 2 est équipé d'un détecteur 6 de présence positionné à l'entrée dudit couloir 4. Ce détecteur 6 permet de commander, parallèlement à la lecture du code d'identification porté par l'animal, la mémorisation du poids de la mangeoire 2 à l'entrée et à la sortie de l'animal 13 dudit couloir 4, l'unité centrale associant, à chaque mémorisation de poids, la date et l'heure. Pour garantir l'entrée d'un seul animal à l'intérieur du couloir 4 d'accès à une mangeoire 2, l'ouverture du couloir 4 d'accès à la mangeoire 2 est délimitée d'une part, par deux parois 9 latérales prenant appui sur le bâti 12, d'autre part, par une palette 10 guillotine. Les parois 9 latérales et la palette 10 guillotine sont réglables en position pour faire varier la dimension de l'ouverture du lo couloir 4 en fonction de la taille des animaux à nourrir. Les parois 9 latérales sont généralement réalisées à partir de plaques conformées pour venir prendre appui sur la face avant du bâti récepteur. Ces plaques sont fixées entre elles par l'intermédiaire d'organes de vissage et sont équipées de lumières oblongues pour permettre un positionnement variable des organes de vissage 15 sur lesdites plaques. Ces lumières oblongues facilitent la modification d'un positionnement desdites parois et, par suite, le réglage des dimensions du couloir 4 d'accès ainsi délimité. Comme mentionné ci-dessus, il est prévu, à l'entrée du couloir 4 d'accès à la 20 mangeoire 2, un détecteur 6 de présence réalisé par exemple sous forme d'une cellule infrarouge. Lorsque ce détecteur de présence est activé, les moyens 5 de lecture du code d'identification portés par l'animal transmettent l'information lue au niveau de l'étiquette ou de la puce portée par l'animal à l'unité de traitement des données. Parallèlement, les moyens 3 de pesage adressent à la 25 détection de l'entrée de l'animal dans ledit couloir et, suite à la détermination de son code d'identification, le poids de la mangeoire 2 à l'unité de traitement des données. Lorsque le détecteur de présence détecte la sortie de l'animal du couloir d'accès, les moyens 3 de pesage adressent à l'unité de traitement de données le poids de la mangeoire correspondant au poids de la mangeoire lors 30 de la sortie de l'animal dudit couloir. A chaque information relative au poids est associée, par l'unité de traitement des données, une information relative à l'heure et à la date afin d'obtenir l'heure d'entrée de l'animal dans ledit couloir ainsi que l'heure de sortie de l'animal dudit couloir. On obtient ainsi une information relative au temps de présence de l'animal dans le couloir d'accès, information qui peut également être utilisée. A partir des informations obtenues, à savoir le code d'identification de l'animal, la date et l'heure d'entrée dans ledit couloir, la date et l'heure de sortie dudit couloir ainsi que la quantité d'aliments consommés par différence du poids de la mangeoire entre le moment où l'animal est entré dans ledit couloir et le moment où l'animal est sorti dudit couloir, il est possible de déterminer notamment l'indice de consommation des aliments de l'animal. io Toutes les informations reçues et traitées par l'unité de traitement de données font l'objet d'une surveillance afin de détecter d'éventuels défauts de fonctionnement de l'installation. Ainsi, si le détecteur de présence mentionne un temps de présence trop important par rapport aux durées habituelles de présence, cette information est signalée à l'opérateur. De la même manière, is une défaillance des moyens de pesage ou des moyens de lecture du code d'identification de l'animal sont signalés à l'opérateur par des moyens appropriés, tels que des moyens d'émission d'un signal d'alerte, sonore ou visuel. Les informations obtenues, telles que le poids de la mangeoire en entrée de l'animal dans le couloir, le poids de la mangeoire en sortie de l'animal 20 dudit couloir, le code de l'animal, les heures d'entrée et de sortie permettent d'obtenir un grand nombre d'informations sur le comportement de l'animal par rapport à sa consommation d'aliment. II en résulte la possibilité d'améliorer de manière importante les conditions 25 d'élevage et de sélection de tels animaux
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L'invention concerne une installation pour le contrôle de la quantité d'aliments ingérés par des animaux (13), tels que des volailles, munis d'un code individuel d'identification, lors d'une prise d'aliment, en vue notamment de la détermination de l'indice de consommation des aliments, cette installation comportant au moins une mangeoire (2) associée à des moyens (3) de pesage et un couloir (4) d'accès individuel à cette mangeoire (2), ce couloir (4) étant équipé de moyens de lecture du code d'identification porté par l'animal (13), les données fournies par les moyens de lecture et les moyens (3) de pesage étant adressées à une unité de traitement de données.Cette installation est caractérisée en ce que ladite mangeoire (2) et ses moyens (3) de pesage associés sont montés à l'état suspendu sur un bâti (12) récepteur de manière à pouvoir laisser libre l'espace entre mangeoire (2) et sol pour faciliter le nettoyage et éviter les erreurs de pesée.
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1. Installation (1) pour le contrôle de la quantité d'aliments ingérés par des animaux (13), tels que des volailles, munis d'un code individuel d'identification, lors d'une prise d'aliment, en vue notamment de la détermination de l'indice de consommation des aliments, cette installation (1) comportant au moins une mangeoire (2) associée à des moyens (3) de pesage et un couloir (4) d'accès individuel à cette mangeoire (2), ce couloir (4) étant équipé de moyens (5) de lecture du code d'identification porté par l'animal (13), les données fournies par lo les moyens (5) de lecture et les moyens (3) de pesage étant adressées à une unité de traitement de données, caractérisée en ce que ladite mangeoire (2) et ses moyens (3) de pesage associés sont montés à l'état suspendu sur un bâti (12) récepteur de manière à pouvoir laisser libre l'espace entre mangeoire (2) et sol pour faciliter le 15 nettoyage et éviter les erreurs de pesée. 2. Installation (1) selon la 1, caractérisée en ce que la mangeoire (2) est montée réglable en hauteur sur ledit bâti (12). 20 3. Installation (1) selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que la mangeoire (2) est portée à l'état suspendu par une anse (7) dont les branches sont en forme de crémaillère pour obtenir un réglage de la hauteur de la mangeoire (2) en fonction de la taille des animaux à 25 nourrir, la barre de liaison entre lesdites branches de l'anse (7) prenant appui sur un peson porté par ledit bâti (12). 4. Installation (1) selon la 3, caractérisée en ce que les crans (8) de la crémaillère présentent des parois 30 convergentes assurant l'immobilisation de la mangeoire (2) par auto-serrage en vue d'accroître la précision de la pesée. 5. Installation (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que le couloir (4) d'accès à la mangeoire (2) est équipé d'un 8détecteur (6) de présence positionné à l'entrée dudit couloir (4), ce détecteur (6) permettant de commander, parallèlement à la lecture du code d'identification porté par l'animal, la mémorisation du poids de la mangeoire (2) à l'entrée et à la sortie de l'animal (13) dudit couloir (4), l'unité centrale s associant, à chaque mémorisation de poids, la date et l'heure. 6. Installation (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que l'ouverture du couloir (4) d'accès à la mangeoire (2) est délimitée d'une part, par deux parois (9) latérales prenant appui sur le bâti (12), io d'autre part, par une palette (10) guillotine, les parois (9) latérales et la palette (10) guillotine étant réglables en position pour faire varier la dimension de l'ouverture du couloir (4) en fonction de la taille des animaux à nourrir. 7. Installation (1) selon l'une des 1 à 6, 15 caractérisée en ce que la mangeoire (2) est constituée d'une trémie (2A) de forme générale tronconique communiquant par sa base avec un réservoir (2B) accolé à la trémie (2A), la face du réservoir (2B), en regard du couloir (4) d'accès à ladite mangeoire, délimitant une fenêtre d'accès audit réservoir (2B), le bord inférieur de ladite fenêtre étant équipé d'un bourrelet (11), dit bourrelet 20 anti-gaspillage. 8. Installation (1) selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comporte une pluralité de mangeoires (2) alignées associées chacune à un couloir (4) d'accès à accès contrôlé pour former une 25 batterie d'alimentation.
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A
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A01
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A01K
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A01K 39,A01K 35
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A01K 39/01,A01K 35/00
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FR2890175
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE MESURE DE TENSIONS DIFFERENTIELLES AUX BORNES DES ELEMENTS D'UNE BATTERIE AVEC TRANSFORMATION EN SIGNAL PERIODIQUE
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L'invention concerne les mesures de tensions des éléments ou des groupes d'éléments des batteries en cours de fonctionnement. La mesure des tensions aux bornes des éléments ou groupes d'éléments, c'est-à-dire des tensions fournies par chacun des groupes, d'une batterie au cours de son fonctionnement, est nécessaire pour assurer une gestion et une surveillance correctes de l'énergie électrique disponible à la sortie de la lo batterie des véhicules automobiles ainsi que leur capacité à répondre à des sollicitations importantes de charge ou de décharge, particulièrement lorsqu'il s'agit de véhicules hybrides ou totalement électriques puisque dans ce cas, la batterie est une source principale de locomotion, sinon la seule source. Comme les mesures des tensions fournies par les groupes doivent être effectuées en cours de fonctionnement, il n'est pas possible d'isoler les groupes et par conséquent chaque mesure doit être effectuée sur chaque groupe relativement à une tension de référence qui est la tension de sortie du groupe qui le précède, différente pour chaque groupe, de sorte qu'à l'extrême, la tension fournie par le dernier groupe est mesurée relativement à une tension de référence égale environ, pour un véhicule électrique, à quinze à vingt-cinq fois sa valeur. Pour un groupe donné, la mesure est effectuée par un amplificateur 25 opérationnel monté de façon à soustraire sa tension de référence de sa tension de sortie et obtenir ainsi la tension qu'il fournit. Pour traiter l'ensemble des mesures et par exemple effectuer des calculs pour donner l'état de charge, ou de santé, de la batterie (disponibilité prévisionnelle) en utilisant conjointement d'autres paramètres (courant, température, ...), en un mot pour gérer la batterie, il est nécessaire de rapporter par des circuits d'adaptation toutes les mesures à une référence commune. 2890175 2 Mais comme la qualité, donc le coût, d'un amplificateur dépend de l'ensemble de ses erreurs, dont l'une est fonction de la tension de mode commun, c'est-à-dire de la demi somme de ses entrées, il importe de limiter au maximum les autres erreurs, notamment celles qu'entraîneraient des circuits d'adaptation complexes et, surtout, de pouvoir s'affranchir de cette erreur de mode commun. Le document US 6 313 637 propose une solution consistant à numériser les mesures immédiatement en sortie des amplificateurs, à limiter les erreurs des Io amplificateurs, puis à transmettre les données numériques par photo couplage à un microprocesseur pour traitement. Mais ce procédé reste coûteux, car il nécessite autant de convertisseurs analogiques numériques (CAN) que de groupes d'éléments. is Le document US 6 184 656 propose quant à lui un système dans lequel les mesures sont transmises à un organe central par radio, ce qui impose un émetteur radio sur chaque groupe. Cette solution est également très coûteuse. La demanderesse propose quant à elle une solution bien plus légère ne 20 nécessitant ni CAN ni moyens radio. Ainsi, l'invention concerne tout d'abord un procédé de mesure de tensions différentielles captées aux bornes d'une pluralité de groupes d'éléments de batterie montés en série, chaque groupe ayant une tension de référence, une tension de sortie et une tension différentielle égale à la différence entre les tensions de référence et de sortie, procédé caractérisé par le fait que, voulant disposer de sa tension différentielle par rapport à un potentiel de référence différent de sa tension de référence, la tension différentielle d'un groupe est transformée en un signal périodique, de fréquence proportionnelle à la tension mesurée, pouvant être directement traité par des moyens de traitement centralisé, le signal, avant traitement, étant envoyé sur un moyen d'isolation galvanique. Avantageusement, la tension différentielle d'un groupe est transformée en un 2890175 3 train de signaux pouvant être directement traité comme un train de signaux logiques. De préférence, les signaux sont traités cycliquement dans le temps, chaque 5 cycle correspondant à la transmission d'au moins une mesure. De préférence encore, selon un premier mode de fonctionnement, les signaux sont assimilables à des impulsions binaires dont la fréquence est représentative de la mesure. Dans ce cas, il suffit de compter les impulsions pendant une durée prédéterminée dans le cycle. Selon un second mode de fonctionnement, les signaux sont assimilables à des 15 impulsions modulées en largeur, la modulation déterminant un rapport cyclique représentatif de la mesure. Dans ce cas, il suffit de compter les tops d'une horloge intervenant pendant une impulsion ou, ce qui revient au même, pendant un cycle. Avantageusement toujours, on peut multiplexer les trains de signaux en fonction des groupes surveillés sur un même compteur et une même horloge. La réalisation du dispositif mettant en uvre le procédé de l'invention est 25 alors particulièrement économique. Ainsi, l'invention concerne également un dispositif de mesure de tensions différentielles aux bornes d'une pluralité de groupes d'éléments de batterie en série, comportant aux bornes de chaque groupe, un ensemble de conversion tension-fréquence délivrant un signal périodique, sous forme d'impulsions binaires dont la fréquence f est représentative de la mesure de tension différentielle, et qui est transmis à des moyens de traitement centralisé des mesures à travers des moyens d'isolation galvanique. io 2890175 4 L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante du procédé et du dispositif de mesure de tensions différentielles selon l'invention, en référence au dessin annexé sur lequel: - la figure 1 représente un schéma électrique mettant en oeuvre le premier 5 mode de fonctionnement du procédé de mesure et de transmission d'une mesure de tension différentielle selon l'invention; - la figure 2 représente un schéma électrique mettant en oeuvre le second mode de fonctionnement du procédé de mesure et de transmission d'une mesure de tension différentielle selon l'invention; et io - la figure 3 est un chronogramme des principaux trains de signaux correspondant aux fonctionnements des premier et second modes de fonctionnement selon l'invention. En référence à la figure 1, une batterie 1 de véhicule automobile comporte une pluralité de groupes 2 en série comportant un certain nombre d'éléments de batterie d'environ 1,25 volts. Sur la figure 1, on n'a figuré qu'un groupe 2 comportant un seul élément 2 par souci de clarté. Chaque groupe 2 délivre une tension différentielle DV captée par un amplificateur opérationnel 11 dont la sortie commande un moyen de conversion tension fréquence 12. L'ensemble 3, comprenant l'amplificateur 11 et le convertisseur 12, peut être remplacé par un circuit oscillateur à quartz 3 commandé par tension VCXO ( Voltage Controlled Crystal Oscillator ) bien connu. L'ensemble 3 délivre, en référence à la figure 3, un train ininterrompu de signaux F3 sous forme d'impulsions binaires dont la fréquence f est représentative de la mesure DV. Ce train de signaux F3 est transmis à des moyens 5 de traitement centralisé des mesures de tension différentielle des groupes 2 à travers des moyens 4 d'isolation galvanique, photocoupleur ou autres moyens inductifs, dont la bande passante doit être suffisante pour laisser passer le signal vers les moyens de traitement 5, et un interrupteur 6 de multiplexage. 2890175 5 Il y a autant d'ensembles 3, de moyens d'isolation 4 et d'interrupteurs 6 que de groupes 2. Ainsi, par multiplexage, les moyens de traitement 5 scrutent cycliquement tous les groupes 2 en commandant cycliquement les interrupteurs 6. Ici, les moyens de traitement centralisé 5 comportent un microprocesseur 8, une horloge 9 et un compteur 10. io Cadencé par l'horloge 9, le microprocesseur 8 commande l'interrupteur 6 pendant le cycle F6 de durée to et, dans ce cycle F6 de la scrutation, l'horloge 9 détermine une phase F9 de durée t durant laquelle il doit recevoir un train de signaux représentatifs de la mesure DV correspondant au groupe 2. Pendant cette phase F9, le compteur 10 effectue le comptage du nombre n d'impulsions F3 et en transmet le résultat au microprocesseur 8, lequel en déduit la fréquence f, égale à n / t, donc la mesure DV, qui est une fonction prédéterminée de f qui est mise en oeuvre dans le microprocesseur 8. La durée t de la phase F9 doit être plus petite que la moitié de la durée to des cycles F6, de façon à ce que le multiplexage et le comptage puissent être asynchrones. Le début du comptage F10 est alors synchronisé sur le premier front montant de la phase F9 présent dans le cycle F6. Dans ce premier mode de fonctionnement, on notera que les signaux F3 représentatifs de la mesure DV le sont par leur fréquence f. Sur la figure 2, on retrouve la même structure du dispositif décrit précédemment et représenté sur la figure 1, les mêmes références correspondant aux mêmes moyens ou éléments. L'ensemble 3 est remplacé par l'ensemble 13 comportant un amplificateur opérationnel 20 monté en intégrateur, une bascule à seuil 18, une résistance 16, et une horloge 17. L'ensemble réalise une modulation d'impulsion en 2890175 6 largeur MIL, plus connue sous l'appellation PWM ( Pulse Width Modulation ) de la façon expliquée ci-dessous. L'intégrateur 20 est connecté aux bornes du groupe 2 au début d d'un cycle s pendant un temps tl au cours duquel il se charge. Puis il est connecté à la résistance 16 et à l'entrée de la bascule 18 pendant un temps t2, résistance dans laquelle il se décharge. Ce processus de durée tl + t2 est répété cycliquement de façon ininterrompue et est cadencé par l'horloge 17. io En sortie de la bascule 18, on obtient un train de signaux F13 qui est une modulation d'impulsions en largeur t3 dont le rapport cyclique t3 / t2 est représentatif de la mesure DV. Les temps t 1 et t2 étant prédéterminés dans l'horloge 17, t3 est représentative de DV, qui est une fonction prédéterminée de t3 mise en oeuvre dans le microprocesseur 8. La durée totale tl + t2 doit être inférieure à la moitié de la durée to du cycle F6 pour qu'il y ait au moins une phase F13 comprise entièrement dans le cycle F6. Dans ce second mode de fonctionnement les rôles de l'horloge 19 et des signaux transmis F13 sont inverses de ceux remplis par l'horloge 9 et les signaux F3 du premier mode de fonctionnement. Ici l'horloge 19 délivre des tops d'horloge F19 destinés à être comptés par le compteur 14 et les impulsions F13 définissent les temps t3 de comptage correspondants. Pour cela, le compteur 14 diffère du compteur 10 en ce qu'il comporte en entrée une porte ET (non représentée) pour hacher les impulsions F13 par les tops F19 et ne compter ces tops que pendant les durées t3 de la phase de comptage F14 de durée tl + t2, phase F14 qui est synchronisée par le premier front montant du train de signaux F13 présent dans le cycle F6. Par suite, le compteur 14 mesure la durée t3. Dans ce second mode de fonctionnement, on notera que les signaux F13 représentatifs de la mesure DV le sont par leur durée t3. 2890175 7
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Le procédé et le dispositif visent la mesure de tensions différentielles captées aux bornes d'une pluralité de groupes (2) d'éléments de batterie montés en série, chaque groupe ayant une tension de référence, une tension de sortie et une tension différentielle égale à la différence entre les tensions de référence et de sortie voulant disposer de sa tension différentielle par rapport à un potentiel de référence différent de sa tension de référence, la tension différentielle d'un groupe est transformée en un train de signaux pouvant être directement traité comme un train de signaux logiques par des moyens de traitement centralisé (5), le train de signaux, avant traitement, étant envoyé sur un moyen d'isolation galvanique (4).L'invention s'applique bien aux batteries de véhicules.
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1. - Procédé de mesure de tensions différentielles captées aux bornes d'une pluralité de groupes (2) d'éléments de batterie montés en série, chaque groupe ayant une tension de référence, une tension de sortie et une tension différentielle égale à la différence entre les tensions de référence et de sortie, procédé caractérisé par le fait que, voulant disposer de sa tension de référence, la tension différentielle d'un groupe est transformée en un signal périodique, de fréquence proportionnelle à la tension mesurée, pouvant être directement io traité par des moyens de traitement centralisé (5; 15), le signal, avant traitement, étant envoyé sur un moyen d'isolation galvanique (4). 2. Procédé de mesure selon la 1, dans lequel la tension différentielle d'un groupe est transformée en un train de signaux pouvant être 15 directement traité. 3. - Procédé selon l'une des 1 et 2, dans lequel les signaux sont traités cycliquement (F6) dans le temps, chaque cycle (F6) correspondant à la transmission d'au moins une mesure (DV). 4. - Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel les signaux (F3) sont assimilables à des impulsions binaires dont la fréquence (f) est représentative de la mesure (DV). 5. - Procédé selon la 4, dans lequel on compte (10) les impulsions pendant une durée prédéterminée (t) dans le cycle (F6). 6. - Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel les signaux (F13) sont assimilables à des impulsions modulées en largeur. 7. - Procédé selon la 6 dans lequel on compte (14) les tops d'une horloge (19) intervenant pendant une impulsion. 8. - Procédé selon l'une des 1 à 7, dans lequel on multiplexe 2890175 8 les trains de signaux (F3, F13) en fonction des groupes (2). 9. Dispositif de mesure de tensions différentielles aux bornes d'une pluralité de groupes (2) d'éléments de batterie en série, comportant, aux bornes de chaque groupe, un ensemble (3) de conversion tension-fréquence délivrant un signal périodique, sous forme d'impulsions binaires dont la fréquence f est représentative de la mesure de tension différentielle, et qui est transmis à des moyens (5) de traitement centralisé des mesures à travers des moyens d'isolation galvanique (4). io 10. Dispositif selon la 9, dans lequel l'ensemble de conversion tension-fréquence (3) comporte un amplificateur opérationnel (11). 11. Dispositif selon la 9, dans lequel l'ensemble de conversion tension-fréquence comporte un oscillateur à quartz commandé par tension (3). 12. Dispositif de mesure de tensions différentielles aux bornes d'une pluralité de groupes (2) d'éléments de batterie en série, comportant, aux bornes de chaque groupe, un ensemble (13) de conversion de la tension en signaux sous forme d'impulsions modulées en largeur, dont le rapport cyclique est représentatif de la mesure de tension différentielle, et qui sont transmis à des moyens (15) de traitement centralisé des mesures à travers des moyens d'isolation galvanique (4). 13. Dispositif selon l'une des 9 à 12, dans lequel les moyens de traitement centralisé (5; 15) commandent une pluralité d'interrupteurs de multiplexage (6) pour la scrutation cyclique des groupes d'éléments (2).
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G
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G01
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G01R
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G01R 17,G01R 31
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G01R 17/02,G01R 31/36
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FR2891614
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A1
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ECHANGEUR DE CHALEUR COMPRENANT UNE BOITE COLLECTRICE RESISTANT A LA PRESSION
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RFR0229 L'invention concerne une boîte collectrice pour un échangeur de chaleur utilisable notamment dans l'industrie automobile, comprenant une paroi tubulaire présentant au moins une fente pour l'insertion d'une multiplicité de tubes plats mutuelle- ment alignés dans une direction longitudinale. On utilise notamment dans l'industrie automobile des refroidisseurs de gaz dans lesquels circule un fluide réfrigérant travaillant à des pressions élevées tel que CO2. Dans une application typique, un tel refroidisseur doit résister à un essai d'éclatement à une pression de 34 MPa et une température de 165 C, nécessitant une épaisseur de paroi de 2, 5 mm pour une boîte collectrice d'un diamètre intérieur de 7 mm, ce qui implique des coûts de matière élevés. De plus, il n'est pas possible de réaliser par poinçonnage (avec enlève-ment de matière) ou par crevage (sans enlèvement de matière) dans une telle boîte collectrice des fentes pour le passage de tubes dont la section transversale présente par exemple une longueur de 7 mm et une largeur de 1,65 mm. Ces fentes doivent donc être réalisées par perçage, ce qui accroît également les coûts de main-d'oeuvre. Le but de l'invention est de remédier à tout ou partie de ces inconvénients. L'invention vise notamment une boîte collectrice du genre défini en introduction, et prévoit que ladite paroi tubulaire présente une épaisseur variable dans la direction circonférentielle. On peut ainsi réduire l'épaisseur de la paroi dans les zones où celle-ci est le moins sollicitée, économisant ainsi de la matière sans nuire à la résistance mécanique de la paroi tubulaire, ou augmenter la résistance mécanique de la paroi tubulaire à la pression interne. Avantageusement, cette épaisseur est minimale dans la zone de la ou des fentes d'insertion des tubes, où la paroi est renforcée du fait de son brasage aux tubes, ce qui permet de réaliser la ou les fentes par poinçonnage ou par crevage. Des caractéristiques optionnelles de l'invention, complémen-10 taires ou de substitution, sont énoncées ci-après: - Ladite épaisseur varie progressivement entre une zone d'épaisseur minimale et une zone d'épaisseur maximale, de part et d'autre d'un plan passant par lesdites zones. - Ledit plan est sensiblement un plan de symétrie de ladite paroi tubulaire. - Les sections transversales intérieure et extérieure de la 20 paroi tubulaire sont sensiblement circulaires et excentrées l'une par rapport à l'autre. - Les sections transversales intérieure et extérieure de la paroi tubulaire sont l'une sensiblement circulaire et 25 l'autre légèrement ovale. - La paroi tubulaire est formée d'une seule pièce. - La paroi tubulaire est formée par l'assemblage d'une pièce 30 creuse en forme de canal et d'une plaque collectrice présentant la ou les fentes d'insertion des tubes. L'invention a également pour objet un échangeur de chaleur utilisable notamment dans l'industrie automobile, comprenant une boîte collectrice telle que définie ci-dessus et une multiplicité de tubes plats mutuellement alignés dans ladite direction longitudinale, une région d'extrémité de chaque tube s'engageant dans une fente de ladite paroi tubulaire, ainsi qu'un procédé de fabrication d'un échangeur de chaleur selon l'invention, dans lequel on forme par une opération de poinçonnage ou de crevage la ou les fentes d'insertion des tubes dans la zone d'épaisseur minimale de ladite paroi tubulaire. Selon une caractéristique optionnelle du procédé, la section transversale extérieure de la paroi tubulaire est légèrement ovale avant ladite opération, son grand axe étant orienté dans la direction de déplacement de l'outil, et sensiblement circulaire après ladite opération. Les caractéristiques et avantages de l'invention sont exposés plus en détail dans la description ci-après, avec référence aux dessins annexés. La figure 1 est une vue en coupe transversale de la paroi tubulaire d'une boîte collectrice d'un refroidisseur de gaz selon l'invention. La figure 2 est une vue en coupe transversale d'une pièce creuse en forme de canal conforme à l'invention. La figure 3 est une vue en coupe transversale d'une paroi tubulaire formée par l'assemblage de la pièce creuse de la 25 figure 2 et d'une plaque collectrice. La figure 4 est une vue en coupe transversale d'une paroi tubulaire munie de fentes dans lesquelles pénètrent les extrémités de tubes plats dans un refroidisseur de gaz selon l'invention. La figure 5 est une vue en coupe transversale d'une paroi tubulaire de boîte collectrice avant la réalisation par poinçonnage ou par crevage des fentes de passage de tubes plats pour la fabrication d'un refroidisseur de gaz selon l'invention. La figure 6 est une vue analogue à la figure 5 montrant la paroi tubulaire après poinçonnage. La figure 7 est une vue analogue à la figure 5 montrant la paroi tubulaire après crevage. La paroi tubulaire 1 de boîte collectrice représentée sur la figure 1, destinée à un échangeur de chaleur, notamment un refroidisseur de gaz dans une boucle de climatisation de véhicule automobile utilisant CO2 en tant que fluide réfrigérant, présente une section transversale extérieure sensiblement ovale ou elliptique et une section transversale intérieure sensiblement circulaire dont le centre CI est décalé par rapport au centre CE de la section extérieure le long du grand axe A de cette dernière. Il résulte de cette configuration que l'épaisseur de la paroi 1 varie dans la direction circonférentielle, prenant une valeur minimale em et une valeur maximale em dans deux zones diamétralement opposées traversées par l'axe A, et variant progressivement de cette valeur minimale à cette valeur maximale dans chacune des moitiés, gauche et droite sur la figure, délimitées par le plan de symétrie de la paroi 1, ayant pour trace l'axe A. La figure 1 montre également une fente longitudinale 2 traversant la paroi 1 dans sa zone d'épaisseur minimale. Il peut s'agir, comme décrit dans EP 0 845 647 A, soit d'une fente individuelle destinée à l'insertion d'un tube plat, alignée avec d'autres fentes semblables dans la direction longitudinale de la boîte collectrice, soit d'une fente collective destinée à recevoir plusieurs extrémités de tubes mutuellement alignées dans cette même direction. Dans les deux cas, les tubes s'étendent essentiellement selon des plans perpendiculaires à l'axe longitudinal de la boîte collectrice, et présentent une région d'extrémité tournée de 90 par torsion pour s'engager dans la fente 2. Grâce à l'épaisseur réduite em traversée par la fente 2, celle-ci peut être réalisée par poinçonnage ou par crevage et par conséquent de façon économique. En outre, cette réduction d'épaisseur s'accompagne d'une économie de matière, sans perte de résistance à la pression, la paroi 1 2891614 5 étant renforcée dans la zone considérée par sa liaison par brasage avec les tubes. La figure 2 représente une pièce creuse 6 en forme de canal, dont la section transversale diffère de celle de la paroi tubulaire 1 par un enlèvement de matière dans la zone d'épaisseur minimale et au voisinage de celle-ci, conduisant à un profil ouvert en C. La figure 3 montre la même pièce 6, dont le profil ouvert est fermé par une plaque collectrice 7 rapportée, traversée par une ou plusieurs fentes longitudinales 8 semblables à la fente ou aux fentes 2. L'épaisseur de la plaque 7 dans la zone des fentes représente sensiblement l'épaisseur minimale em de la paroi tubulaire 6-7. La figure 4 représente une paroi tubulaire 11 semblable à celle de la figure 1, dans laquelle les fentes longitudinales 2 sont remplacées par des fentes transversales 12 obtenues également par poinçonnage ou par crevage et recevant les extrémités de tubes plats 13 qui n'ont pas subi de torsion. Dans l'exemple illustré, la longueur des fentes 12 et de la section transversale des tubes 13 est supérieure au diamètre intérieur de la paroi 11, de sorte que les fentes 12 ne débouchent à l'intérieur de la boîte collectrice que sur une partie de leur longueur. La figure 5 représente une paroi tubulaire 16 de boîte collectrice avant réalisation des fentes d'insertion de tubes. Les sections transversales intérieure et extérieure sont toutes deux légèrement ovales ou ellipsoïdales, leurs centres étant décalés l'un par rapport à l'autre dans la direction de leur grand axe commun A de telle sorte que, comme dans l'exemple de la figure 1, l'épaisseur de la paroi 16 présente une valeur minimale em et une valeur maximale em dans deux zones diamétralement opposées traversées par l'axe A, et varie progressivement entre ces deux valeurs dans chacune des deux moitiés délimitée par le plan longitudinal de symétrie passant par l'axe A. 2891614 6 C'est dans la zone d'épaisseur minimale em que sont formées par poinçonnage des fentes transversales 17 dont l'une est représentée sur la figure 6, destinées à l'insertion d'extrémités de tubes non représentés. La force de poinçonnage provoque une diminution des dimensions de la paroi 16 dans la direction de l'axe A, ses sections transversales intérieure et extérieure devenant ainsi sensiblement circulaires. Dans cet exemple, la longueur des fentes 17 est inférieure au diamètre intérieur de la paroi 16, de sorte que les fentes débouchent à l'intérieur de la boîte collectrice sur toute leur longueur. Si on remplace l'opération de poinçonnage par une opération de crevage, on obtient la structure représentée sur la figure 7, qui diffère de celle de la figure 6 par la présence de collets 18. Bien qu'ayant été décrite dans son application à un refroi- disseur de gaz CO2 dans une boucle de climatisation de véhicule automobile, l'invention est également applicable à des condenseurs de boucles de climatisation classiques ainsi qu'à d'autres types d'échangeur de chaleur. Par ailleurs, les caractéristiques (forme circulaire ou ovale des sections transversales intérieure et extérieure de la paroi tubulaire, orientation longitudinale ou transversale des fentes, longueur des fentes transversales par rapport au diamètre intérieur de la paroi tubulaire) qui ont été décrites dans des combinaisons particulières peuvent être associées selon toutes autres combinaisons techniquement réalisables
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Echangeur de chaleur dans lequel la paroi tubulaire (1) de la boîte collectrice présente une épaisseur variable dans la direction circonférentielle, les fentes (2) d'insertion des tubes plats étant ménagées dans la zone d'épaisseur minimale (em).La réduction d'épaisseur dans la zone où la paroi est renforcée par sa liaison brasée avec les tubes permet une économie de matière, et la réalisation des fentes par poinçonnage est facilitée.Application aux refroidisseurs de gaz CO2 dans l'industrie automobile.
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Revendications 1. Boîte collectrice pour un échangeur de chaleur utilisable notamment dans l'industrie automobile, comprenant une paroi tubulaire (11) présentant au moins une fente (12) pour l'insertion d'une multiplicité de tubes plats (13) mutuelle-ment alignés dans une direction longitudinale, caractérisé en ce que ladite paroi tubulaire présente une épaisseur variable dans la direction circonférentielle. 2. Boîte collectrice selon la 1, dans laquelle ladite épaisseur varie progressivement entre une zone d'épaisseur minimale (em) et une zone d'épaisseur maximale (eM), de part et d'autre d'un plan (A) passant par lesdites zones. 3. Boîte collectrice selon la 2, dans laquelle ledit plan (A) est sensiblement un plan de symétrie de ladite paroi tubulaire. 4. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, dans laquelle ladite épaisseur est minimale (em) dans la zone de la ou des fentes d'insertion des tubes. 5. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, dans laquelle les sections transversales intérieure et extérieure de la paroi tubulaire sont sensiblement circulaires et excentrées l'une par rapport à l'autre. 6. Boîte collectrice selon l'une des 1 à 4, dans laquelle les sections transversales intérieure et extérieure de la paroi tubulaire (1) sont l'une sensiblement circulaire et l'autre légèrement ovale. 7. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, dans laquelle la paroi tubulaire (1) est formée d'une seule pièce. 8. Boîte collectrice selon l'une des 1 à 6, dans laquelle la paroi tubulaire est formée par l'assemblage d'une pièce creuse (6) en forme de canal et d'une plaque collectrice (7) présentant la ou les fentes (8) d'insertion des tubes. 9. Échangeur de chaleur utilisable notamment dans l'indus-trie automobile, comprenant une boîte collectrice selon l'une des précédentes et une multiplicité de tubes plats (13) mutuellement alignés dans ladite direction longitudinale, une région d'extrémité de chaque tube s'engageant dans une fente (12) de ladite paroi tubulaire (11). 10. Procédé de fabrication d'un élément selon l'une des précédentes, dans lequel on forme par une opération de poinçonnage ou de crevage la ou les fentes (2) d'insertion des tubes dans la zone d'épaisseur minimale (em) de ladite paroi tubulaire (1). 11. Procédé selon la 10, dans lequel la section transversale extérieure de la paroi tubulaire (16) est légèrement ovale avant ladite opération, son grand axe étant orienté dans la direction de déplacement de l'outil, et sensiblement circulaire après ladite opération.
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F
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F28
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F28F,F28D
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F28F 9,F28D 1
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F28F 9/02,F28D 1/04
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FR2902547
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A1
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GESTION D'INFORMATIONS CRYPTOGRAPHIQUES NON TRIBUTAIRE D'UN DISPOSITIF
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L'invention concerne une gestion d 'informations cryptographiques non tributaire d 'un dispositif. ARRIÈRE-PLAN DE L'INVENTION La protection des contenus numériques transférés entre des ordinateurs sur un réseau est fondamentalement importante pour bon nombre d 'entreprises aujourd'hui. Les entreprises tentent de sécuriser cette protection en mettant en oeuvre une certaine forme de procédé de gestion des droits numériques (DRM). Le procédé DRM implique souvent le cryptage du contenu (par exemple, le cryptage de la forme binaire des contenus) pour restreindre l'utilisation aux personnes auxquelles un droit sur les contenus a été accordé. La cryptographie est le procédé classique de protection de données en transit sur un réseau. Dans cette application habituelle, la cryptographie protège des communications entre deux parties se faisant mutuellement confiance contre un vol réalisé par attaque de données en transit. Cependant, pour de nombreuses applica- tions de transfert de fichiers numériques actuels (par exemple, pour le transfert de contenus audio ou vidéo), le paradigme a changé, puisqu'une partie qui reçoit le contenu (c'est-à-dire la "partie réceptrice") pourrait tenter de casser le cryptage DRM que la partie qui a mis à disposition le contenu (c'est-à-dire, la "partie distributrice") a appliqué aux contenus. De surcroît, avec la prolifération d'attaques de pénétration de réseau, une partie tierce peut accéder à l'ordinateur de la partie réceptrice et ainsi au contenu protégé. Dans bon nombre de systèmes DRM actuels, les moyens les plus faibles en termes de sécurité ne sont pas les données cryptées mais plutôt la gestion et la manipulation des clés cryptographiques. Par exemple, l'un des systèmes DRM ayant le plus de succès, qui distribue la musique en ligne, exige de l'ordinateur de la partie réceptrice qu'il conserve la clé non cryptée pour chaque morceau de musique crypté dans un groupe de clés "Keybag" qui est crypté. Cette approche présente deux inconvénients. En premier lieu, en cryptant le groupe de clés Keybag plutôt que les clés contenues dans le groupe de clés Keybag, cette approche expose les clés à une attaque potentielle à différentes occasions dans le temps. Par exemple, chaque fois que l'ordinateur de la partie réceptrice doit stocker une nouvelle clé pour un contenu, l'ordinateur doit décrypter le groupe de clés Keybag entier, ajouter la nouvelle clé au groupe de clés Keybag, puis crypter à nouveau le groupe de clés Keybag. De manière similaire pour repro- duire un contenu, l'ordinateur de la partie réceptrice doit décrypter le groupe de clés Keybag entier, récupérer la clé pour le contenu et décrypter les contenus au moyen de la clé récupérée. Dans l'une ou l'autre de ces situations, l'ensemble des clés sont exposées à un agresseur potentiel lorsque le groupe de clés Keybag est décrypté. En second lieu, cette approche du système DRM antérieure permet à différents dispositifs d'utiliser différents formats pour leurs groupes de clés Keybag. Par exemple, elle permet à un ordinateur d'une partie réceptrice d'utiliser un format de groupe de clés Keybag différent de celui d'un lecteur de musique numérique vers lequel l'ordinateur télécharge sa musique. L'utilisation de différents formats de groupe de clés Keybag pour différents dispositifs expose en outre les clés pour le décryptage des conte-nus qui sont transférés entre les dispositifs. Par exemple, lorsque la partie réceptrice synchronise la bibliothèque de musique du lecteur de musique numérique avec celle de l'ordinateur, l'ordinateur doit déchiffrer son groupe de clés Keybag et transférer les contenus synchronisés et leurs clés associées vers le lecteur de musique numérique. Le lecteur de musique numérique stocke ensuite les contenus reçus dans un dispositif de stockage, et stocke les clés reçues dans le format particulier du lecteur à l'intérieur du groupe de clés Keybag du lecteur. Au cours de ce transfert, toutes les clés sont exposées à un agresseur potentiel. Donc, on a besoin, dans la technique, d'un système DRM qui minimise l'exposition des clés cryptographiques à divers stades du procédé DRM. Ce système devra minimiser l'exposition au cours du stockage local des clés cryptographiques sur les dispositifs qui utiliseront ces clés pour décrypter et accéder aux contenus. Ce système devra également minimiser l'exposition de la clé cryptographique pendant que l'on accède aux contenus cryptés au moyen d'un dispositif de réception. Ce système devra en outre minimiser l'exposition des clés cryptographiques pendant que la partie réceptrice transfère des contenus entre deux dispositifs. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Certains modes de réalisation mettent à disposition un système DRM basé sur un compte pour distribuer des contenus. Le système comporte plusieurs dispositifs qui sont associés à un compte particulier. Le système comporte également un ensemble d'ordinateurs DRM qui reçoit une demande d'accès à un contenu particulier sur les dispositifs associés au compte particulier. L'ensemble d'ordinateurs DRM génère ensuite plusieurs clés pour les dispositifs, chaque clé particulière de chaque dispositif particulier permettant au dispositif particulier d'accéder au contenu particulier sur le dispositif particulier. Par l'intermédiaire d'un réseau, l'ensemble d'ordinateurs DRM de certains modes de réalisa- tion envoie le contenu particulier et les clés générées aux dispositifs associés au compte particulier. Le réseau est un réseau local d'entreprise, un réseau étendu, un réseau des réseaux, tel que l'Internet. Dans certains de ces modes de réalisation, l'ensemble d'ordinateurs DRM envoie les contenus et les clés à un dispositif (par exemple, un ordinateur) qui est utilisé pour distribuer le contenu et la ou les clé(s) aux autres dispositifs associés au compte. Dans certains modes de réalisation, l'ensemble d'ordinateur DRM crypte individuellement chaque clé dans un format qui est utilisé au cours de son transport vers son dispositif associé et au cours de son utilisation sur ce dispositif. Certains modes de réalisation mettent à disposition un procédé de gestion des droits numériques (DRM) pour distribuer un contenu à un utilisateur. L'utilisateur possède au moins deux dispositifs pour accéder aux contenus. Le procédé envoie à l'utilisateur le contenu dans un format protégé. À partir d'un ensemble d'ordinateurs DRM, le procédé envoie également à l'utilisateur. (1) une première clé qui permet à l'utilisateur d'accéder aux contenus protégés sur le premier dispositif, et (2) une seconde clé qui permet à l'utilisateur d'accéder aux contenus protégés sur le second dispositif. Dans certains modes de réalisation, les premières et secondes clés sont destinées à décrypter le contenu. Dans d'autres modes de réalisation, les première et seconde clés sont destinées à décrypter une autre clé ou d'autres clés qui sont utilisées pour crypter le contenu. Le procédé, dans certains modes de réalisation, crypte individuellement les première et seconde clés avant de les envoyer aux premier et second dispositifs. De même, dans certains modes de réalisation, le premier dispositif est un ordinateur utilisateur et le second dispositif est un autre dispositif (par exemple, un lecteur multimédia portable) qui synchronise ces contenus avec l'ordinateur utilisateur. Dans certains de ces modes de réalisation, l'ordinateur utilisateur (1) reçoit le contenu et les première et seconde clés, et (2) met par la suite à disposition du second dispositif les contenus reçus ainsi que la seconde clé lorsque le second dispositif synchronise ces contenus avec l'ordinateur utilisateur. Dans certains modes de réalisation, l'ordinateur utilisateur met à dispositif du second dispositif les contenus et la seconde clé dans le même format protégé que celui dans lequel il a reçu les contenus et la seconde clé. Avant d'envoyer les contenus et les clés à l'utilisateur, le procédé dans certains modes de réalisation (1) reçoit de l'utilisateur une demande d'obtention du contenu, et (2) génère les première et seconde clés au niveau de l'ensemble d'ordinateurs DRM. Dans certains modes de réalisation, l'utilisateur possède plus de deux dispositifs pour accéder aux contenus. Dans certains de ces modes de réalisation, le procédé génère, au niveau de l'ensemble d'ordinateurs DRM, plus de deux clés pour l'utilisateur après réception de la demande de contenu de la part de l'utilisateur. Dans ce cas là, chaque clé particulière générée est destinée à permettre à l'utilisateur d'accéder aux contenus sur un dispositif particulier associé à l'utilisateur. De même, dans certains de ces modes de réalisation, le procédé crypte individuellement chaque clé générée dans un format qui est utilisé au cours de son transport vers son dispositif associé, et au cours de son stockage et de son utilisation sur ce dispositif. Le transport, le stockage, ou l'utilisation de toute clé quelconque dans ces modes de réalisation ne requiert pas le décryptage d'une autre clé que l'ensemble d'ordinateurs DRM génère pour d'autres dispositifs ou contenus. Dans certains modes de réalisation, le premier dispositif stocke ses clés cryptées pour décrypter des contenus DRM dans un premier groupe de clés Keybag, pendant que le second dispositif stocke les clés cryptées pour décrypter des contenus DRM dans un second groupe de clés Keybag. Les premier et second groupes de clés Keybag ont le même format dans certains modes de réalisation. L'utilisation des groupes de clés Keybag du même format minimise l'exposition des clés au cours du transfert des contenus et des clés entre les premier et second dispositifs, lorsque l'un de ces dispositifs synchronise ses contenus et ses clés avec l'autre dispositif. L'exposition est minimisée du fait qu'elle supprime des opérations dues à la transformation de données entre deux formats de groupe de clés Keybag différents. Dans certains modes de réalisation, les premier et second dispositifs cryptent leurs groupes de clés Keybag respectifs, tandis que dans d'autres modes de réalisation, ils ne cryptent pas leurs groupes de clés Keybag respectifs mais stockent uniquement des clés cryptées individuellement dans ces groupes de clés Keybag. L'ensemble d'ordinateurs DRM de certains modes de réalisation envoie également un autre support DRM en même temps que les clés cryptographiques. Ces autres données DRM comportent dans certains modes de réalisation des données concernant le système DRM, tel que le type de DRM, les règles DRM, etc. L'autre support DRM comporte également dans certains modes de réalisation des données concernant la clé cryptographique (par exemple, la nature de la clé, etc.). D'autres modes de réalisation pourraient inclure d'autres types de support DRM. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les caractéristiques originales de l'invention sont exposées selon les revendications annexées. Cependant, pour les besoins de l'explication, plusieurs modes de réalisation sont exposés sur les figures suivantes. La figure 1 illustre un système DRM basé sur un compte de certains modes de réalisation. La figure 2 illustre un exemple d'un groupe de clés Keybag de transport pour un ordinateur utilisateur. La figure 3 illustre un groupe de clés de transport Keybag qui comporte toutes les clés cryptographiques qu'un dispositif M pourrait recevoir de l'ordinateur utilisateur au cours d'une opération de synchronisation. La figure 4 illustre que dans certains modes de réalisation, la clé cryptographique qui est utilisée pour accéder à un contenu particulier sur un dispositif particulier (1) est générée et stockée sur l'ensemble de serveurs DRM, et (2) est stockée sur le dispositif particulier. La figure 5 illustre de manière conceptuelle un traitement que l'ensemble de serveurs DRM accomplit pour traiter une demande d'un compte utilisateur visant à acheter ou acquérir une licence d'un contenu particulier. La figure 6 illustre de manière conceptuelle un traitement que l'ensemble de serveurs DRM accomplit dans certains modes de réalisation lorsqu'il détecte qu'un nouveau dispositif est en train d'être ajouté à un compteur utili- sateur. La figure 7 illustre de manière conceptuelle un certain traitement qu'un ordinateur utilisateur accomplit lorsqu'il a besoin d'acheter ou d'acquérir une licence d'un contenu particulier pour un compte utilisateur particulier. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION Dans la description suivante, de nombreux détails sont exposés pour les besoins de l'explication. Cependant, un homme du métier réalisera que l'invention peut être mise en pratique sans utiliser ces détails spécifiques. Dans d'autre cas, des structures et dispositifs bien connus sont représentés sous la forme de schémas de principe afin de ne pas embrouiller la description de l'invention avec des détails inutiles. 1. GÉNÉRALITÉS Certains modes de réalisation mettent à disposition un procédé de gestion des droits numériques (DRM) destiné à distribuer un contenu à un utilisateur. L'utilisateur possède au moins deux dispositifs pour accéder aux contenus. Le procédé envoie à l'utilisateur le contenu dans un format protégé. À partir d'un ensemble d'ordinateurs DRM, le procédé envoie également à l'utilisateur. (1) une première clé qui permet à l'utilisateur d'accéder aux contenus protégés sur le premier dispositif, et (2) une seconde clé qui permet à l'utilisateur d'accéder aux contenus protégés sur le second dispositif. Dans certains modes de réalisation, les première et seconde clés sont destinées à décrypter le contenu. Dans d'autres modes de réalisation, les première et seconde clés sont destinées à décrypter une autre clé ou d'autres clés qui sont utilisées pour crypter le contenu. Le procédé, dans certains modes de réalisation, crypte individuellement les première et seconde clés avant de les envoyer aux premier et second dispositifs. De même, dans certains modes de réalisation, le premier dispositif est un ordinateur utilisateur et le second dispositif est un autre dispositif (par exemple, un lecteur multimédia portable) qui synchronise ses contenus avec l'ordinateur utilisateur. Dans certains de ces modes de réalisation, l'ordinateur utilisateur (1) reçoit le contenu et les première et seconde clés et (2) met par la suite à disposition du second dispositif le contenu reçu ainsi que la seconde clé lorsque le second dispositif synchronise ses contenus avec l'ordinateur utilisateur. Dans certains modes de réalisation, l'ordinateur utilisateur met à disposition du second dispositif les contenus et la seconde clé dans le même format protégé que celui dans lequel les contenus et la seconde clé ont été reçus. Avant d'envoyer les contenus et les clés à l'utilisateur, le procédé, dans certains modes de réalisation, (1) reçoit une demande d'obtention du contenu de la part de l'utilisateur, et (2) génère les première et seconde clés au niveau de l'ensemble d'ordinateurs DRM. Dans certains modes de réalisation, l'utilisateur possède plus de deux dispositifs pour accéder aux contenus. Dans certains de ces modes de réalisation, le procédé génère, au niveau de l'ensemble d'ordinateur DRM, plus de deux clés pour l'utilisateur après réception de la demande 11 2902547 de contenu de la part de l'utilisateur. Dans ce cas là, chaque clé particulière générée est destinée à permettre à l'utilisateur d'accéder aux contenus sur un dispositif particulier 5 associé à l'utilisateur. De même, dans certains de ces modes de réalisation, le procédé crypte individuellement chaque clé générée dans un format qui est utilisé au cours de son transport vers son 10 dispositif associé, et au cours de son stockage et de son utilisation sur ce dispositif. Le transport, le stockage, ou l'utilisation de toute clé quelconque dans ces modes de réalisation ne requiert pas le décryptage d'une 15 autre clé que l'ensemble d'ordinateurs DRM génère pour d'autres dispositifs ou contenus. Dans certains modes de réalisation, le premier dispositif stocke ses clés cryptées pour décrypter des contenus DRM dans un premier 20 groupe de clés Keybag, tandis que le second dispositif stocke les clés cryptées pour décrypter des contenus DRM dans un second groupe de clés Keybag. Les premier et second groupes de clés Keybag ont le même format dans certains 25 modes de réalisation. L'utilisation de groupes de clés Keybag avec le même format permet de minimiser l'exposition de clés au cours du transfert des contenus et des clés entre les premier et second dispositifs, lorsque l'un de 30 ces dispositifs synchronise ses contenus et clés avec l'autre dispositif. L'exposition est minimisée du fait qu'elle supprime des opérations dues à la transformation de données entre deux formats de groupe de clés Keybag 35 différents. Dans certains modes de réalisation, les premier et second dispositifs cryptent leurs groupes de clés Keybag respectifs, bien que dans d'autres modes de réalisation, ils ne cryptent pas leurs groupes de clés Keybag respectifs mais stockent uniquement des clés cryptées individuellement dans ces groupes de clés Keybag. L'ensemble d'ordinateurs DRM de certains modes de réalisation envoie un autre support DRM en même temps que les clés cryptographiques. Ces autres données DRM comportent, dans certains modes de réalisation, des données concernant le système DRM, telles que le type de DRM, les règles de DRM, etc. L'autre support DRM comporte également, dans certains modes de réalisation, des données concernant la clé cryptographique (par exemple, la nature de la clé, etc.). D'autres modes de réalisation pourraient inclure d'autres types de support DRM. II. SYSTÈME DRM BASÉ SUR UN COMPTE La figure 1 illustre un système DRM basé sur un compte 100 de certains modes de réalisation. Ce système DRM distribue des contenus de manière à garantir l'utilisation légale des contenus. Tel que représenté sur la figure 1, le système DRM 100 comporte un ensemble de serveurs DRM 110 qui distribuent des contenus vers leurs dispositifs associés à des comptes utilisateurs B. Cette figure illustre deux ensembles de dispositifs associés à deux comptes, le compte 1 et le compte B. L'ensemble de dispositifs pour le compte 1 comporte un ordinateur utilisateur 115 et plusieurs dispositifs multimédias portables 130. Dans l'exemple illustré sur la figure 1, les dispositifs pour les deux comptes utilisateurs différents sont mutuellement exclusifs. Ceci pourrait ne pas être le cas dans certains modes de réalisation. Certains modes de réalisation pourraient permettre à un dispositif (par exemple, un ordinateur utilisateur, etc.) de traiter des contenus DRM pour les deux comptes utilisateurs différents. L'ensemble de serveurs DRM 110 accorde les ordinateurs utilisateurs 115 et 120, par l'intermédiaire d'un réseau informatique 125, tel qu'un réseau local d'entreprise, un réseau étendu, un réseau des réseaux (par exemple, l'Internet), etc. Par l'intermédiaire de ce raccordement, les ordinateurs utilisateurs 115 et 120 communiquent avec l'ensemble 110 de serveurs DRM pour acheter, acquérir une licence, mettre à jour, sinon obtenir des contenus dans certains modes de réalisation. Bien que dans certains modes de réalisation l'ensemble 110 de serveurs DRM demande des contenus, ou accorde une licence pour ceux-ci, aux ordinateurs utilisateurs, cet ensemble, dans d'autres modes de réalisation, ne vend pas les contenus ni n'accorde une licence pour ceux-ci. Par exemple, dans certains modes de réalisation, l'ensemble 110 de serveurs DRM exécute simplement la distribution des contenus vers des ordinateurs autorisés sans aucun objectif financier. Dans certains modes de réalisation, l'ensemble 110 de serveurs DRM comporte un serveur de récupération de contenus qui fournit des contenus cryptés à un ordinateur utilisateur 115 ou 120 par l'intermédiaire du réseau 125, après qu'un autre serveur DRM 110 a déterminé que l'ordinateur 115 ou 120 pouvait obtenir des contenus. Dans certains modes de réalisation, le système 100 utilise de multiples serveurs de récupération pour mettre en mémoire cache des contenus au niveau de divers emplacements sur le réseau, afin d'améliorer la vitesse et l'efficacité du téléchargement de contenus d'un bout à l'autre du réseau. Tel que mentionné ci-dessus, un ordinateur utilisateur 115 ou 120 qui est associé à un compte particulier communique avec l'ensemble des serveurs DRM 110 pour acheter, acquérir la licence, mettre à jour, ou sinon obtenir des contenus par l'intermédiaire du réseau 125 en ce qui concerne le compte particulier. Dans certains modes de réalisation, l'ensemble 110 de serveurs DRM (1) délivre chaque contenu demandé dans un format crypté, et (2) pour chaque dispositif associé au compte demandeur, délivre une clé cryptographique destinée à décrypter le canal crypté. La figure 1 illustre un exemple de l'ensemble de serveurs DRM 110 distribuant un contenu crypté (contenu W) aux dispositifs associés aux deux comptes utilisateurs différents 1 et B. Tel que représenté sur cette figure, l'ensemble de serveurs DRM distribue le contenu crypté W aux deux ordinateurs utilisateurs 115 et 120, en même temps qu'un ensemble de clés cryptographiques destinées à accéder à ce contenu sur chaque dispositif associé aux comptes utilisateurs 1 et B. L'ensemble de serveurs DRM distribue les contenus W et chaque ensemble de clés cryptographiques dans un format crypté. De même, dans certains modes de réalisation, chaque clé cryptographique dans l'ensemble est cryptée individuellement. L'ensemble de serveurs DRM 100 de certains modes de réalisation met à disposition l'ensemble de clés cryptographiques dans un groupe de clés Keybag de transport. Un groupe de clés Keybag est une structure de stockage de données qui stocke les clés cryptographiques selon un format particulier. Le transport Keybag est fileté dans son intégralité pour le transport dans certains modes de réalisation, tandis qu'il n'est pas crypté pour le transport dans d'autres modes de réalisation. La figure 2 illustre un exemple de ce groupe de clés Keybag de transport 205 pour l'ordinateur utilisateur 120. Tel que représenté sur cette figure, l'ordinateur utilisateur 120 extrait chaque clé cryptée individuellement du groupe de clés Keybag de transport 205 et stocke ces clés dans un groupe de clés Keybag 210 qu'il conserve. Les clés dans le groupe de clés Keybag 210 sont les mêmes que les clés dans le groupe de clés Keybag 205 (c'est-à-dire, qu'elles sont individuellement cryptées dans le même format que le format dans lequel elles apparaissent dans le groupe de clés Keybag 205). De même, les groupes de clés Keybag 205 et 210 sont cryptés dans leur intégralité dans certains modes de réalisation, bien qu'ils ne soient pas cryptés dans d'autres modes de réalisation. La figure 1 illustre le fait que chaque ordinateur utilisateur 115 ou 120 stocke les contenus cryptés reçus W et la clé crypto- graphique qu'il reçoit pour accéder à ces contenus. Chaque ordinateur utilisateur 115 ou 120 met également à disposition chaque disposi- tif média portable 130 qui se synchronise avec lui, les contenus cryptés reçus W et la clé cryptographique que l'ordinateur utilisateur a reçu pour le dispositif multimédia portable. Par exemple, tel que représenté sur la figure 1, l'ordinateur utilisateur 115 met à disposition du dispositif 2 un compte 1, les contenus cryptés reçus W plus la clé cryptographique pour accéder aux contenus cryptés W sur le dispositif 2. L'ordinateur utilisateur 120, d'autre part, met à disposition d'un dis-positif Z un compte B avec les contenus cryptés reçus W plus la clé cryptographique pour accéder aux contenus cryptés W sur le dispositif Z. Dans certains modes de réalisation, chaque ordinateur utilisateur efface une clé cryptographique qu'il met à disposition d'un autre dispositif après l'opération de synchronisation, tandis que dans d'autres modes de réalisation, chaque ordinateur utilisateur continu à stocker les clés cryptographiques qu'il met à disposition des dispositifs qui synchronisent leurs contenus avec l'ordinateur. Dans certains modes de réalisation, chaque dispositif de synchronisation stocke dans un groupe de clés Keybag les clés cryptographiques qu'il reçoit de son ordinateur utilisateur associé. La figure 3 illustre un exemple de cela pour l'un des dispositifs (dispositif M) associé au compte B. Précisément, cette figure illustre un groupe de clés Keybag de transport 305 qui comporte toutes les clés cryptographiques qu'un dispositif M pourrait recevoir de l'ordinateur utilisateur 120 au cours d'une opération de synchronisation. Tel que représenté sur cette figure, le dispositif M extrait chaque clé cryptée individuellement du groupe de clés Keybag de transport 305 et stocke ses clés dans un groupe de clés Keybag 310 qu'il conserve. Les clés dans le groupe de clés Keybag 310 sont les mêmes que les clés dans le groupe de clés Keybag 305 (c'est-à--dire qu'elles sont cryptées individuellement dans le même format que celui dans lequel elles apparaissent dans le groupe de clés Keybag 305). De même, les groupes de clés Keybag 305 et 310 sont cryptés dans leur intégralité dans certains modes de réalisation, bien qu'ils ne soient pas cryptés dans d'autres modes de réalisation. Dans certains modes de réalisation, les groupes de clés Keybag 205, 210, 305 et 310 ont tous le même format. L'utilisation du groupe de clés Keybag avec le même format minimise l'exposition des clés au cours du transfert des clés cryptographiques entre l'ensemble de serveurs DRM, les ordinateurs utilisateurs, et les autres dispositifs associés aux comptes. L'exposition est minimisée grâce à l'utilisation du même format qui permet d'éliminer les opérations dues à la transformation de données entre deux formats de groupes de clés différents Keybag. De même, le fait de crypter individuellement chaque clé présente l'avantage de permettre à un dispositif de décrypter et d'utiliser toute clé cryptée quelconque pour un contenu particulier, sans décrypter une autre clé de cryptage, dont le dispositif n'a pas besoin pour le contenu particulier. La figure 4 illustre le fait que dans certains modes de réalisation, la clé crypto-graphique qui est utilisée pour accéder à un contenu particulier sur un dispositif particulier (1) est générée et stockée sur l'ensemble de serveurs DRM, et (2) est stockée sur le dispositif particulier. Précisément, cette figure illustre une architecture DRM dans laquelle l'ensemble 110 de serveurs DRM génère et stocke les clés cryptographiques pour chaque contenu que cet ensemble distribue directement ou indirectement à chaque dispositif associé à chaque compte utilisateur. Cette figure illustre également le fait que les ordinateurs utilisateurs 115 et 120 qui reçoivent initialement le contenu DRM pour chaque compte stockent au moins la clé cryptographique pour accéder à chaque contenu sur les ordinateurs utilisateurs. Tel que mentionné ci-dessus, chaque ordinateur utilisateur dans certains modes de réalisation stocke également la clé cryptographique pour accéder aux contenus reçus sur chaque dispositif qui se synchronise avec l'ordinateur. La figure 4 illustre également le fait que chaque dispositif stocke les clés cryptographiques pour accéder à chaque contenu auquel on lui permet d'accéder Dans certains modes de réalisation, chaque clé cryptographique générée par l'ensemble de serveurs DRM pour un dispositif particulier est destinée à décrypter un contenu sur le dispositif particulier. Dans d'autres modes de réalisation, chacune de ces clés est destinée à crypter une autre clé ou d'autres clés que le dispositif particulier utilise pour décrypter des contenus. Lesfigures 1 et 4 illustrent les ordinateurs utilisateurs 115 et 120 qui reçoivent des 35 contenus et des clés cryptographiques de l'ensemble de serveurs DRM et qui synchronise les contenus et les clés cryptographiques avec d'autres dispositifs associés aux comptes 1 et B. Un homme du métier réalisera que certains modes de réalisation pourraient comporter de multiples dispositifs, (par exemple, des ordinateurs, des dispositifs électroniques portables ou de communication, etc.) qui reçoivent des contenus de l'ensemble 110 de serveurs DRM par l'intermédiaire d'un réseau de communication. De même, un homme du métier réalisera que l'ordinateur utilisateur 115 ou 120 peut être intégré dans tout type quelconque de dispositif, tel qu'un dispositif électronique de consommation ou commercial, un centre ou une station centrale multimédia domestique, etc. Tel que mentionné ci-dessus, l'ensemble de serveurs DRM de certains modes de réalisation envoie d'autres supports DRM en même temps que les clés cryptographiques. Ces autres données DRM comportent, dans certains modes de réalisation, des données concernant le système DRM, tel que le type de DRM, les règles de DRM, etc. Les autres supports DRM comportent également, dans certains modes de réalisation, des données concernant la clé cryptographique (par exemple, la nature de la clé, etc.). D'autres modes de réalisation pourraient inclure d'autres types de support DRM. III. GÉNÉRATION DE CLÉ ET FLUX DE DISTRIBUTION Les figures 5 à 7 illustrent de manière conceptuelle plusieurs traitements destinés à générer des clés et distribuer les contenus et les clés dans certains modes de réalisation. Ces traitements sont décrits dans le contexte d'un achat ou d'une acquisition de licence d'un contenu particulier. Un homme du métier réalisera que ces traitements peuvent être accomplis sans aucun objectif financier ni transaction dans d'autres modes de réalisation. La figure 5 illustre de manière conceptuelle un traitement 500 que l'ensemble de serveurs DRM accomplit pour traiter une demande d'un compte utilisateur afin d'acheter ou d'acquérir une licence d'un contenu particulier. Le contenu peut être toute forme de contenu quelconque, tel qu'un fichier musical, un fichier vidéo, un document, une image, etc. Tel que représenté sur cette figure, le traitement 500 débute lorsqu'il reçoit (à l'étape 505) une demande de contenu particulier de la part d'un ordinateur utilisateur qui synchronise l'ensemble des clés et contenus pour un compte utilisateur particulier. Le traitement accomplit ensuite (à l'étape 510), un ensemble d'une ou plusieurs opérations pour achever l'achat ou la transaction de licence. Ensuite, le traitement identifie (à l'étape 515) tous les dispositifs associés au compteur utilisateur particulier. À l'étape 520, le traitement génère ensuite une clé cryptographique pour chaque dispositif associé au compte utilisateur particulier. La clé crypto- graphique pour chaque dispositif particulier est la clé qui permettrait au dispositif particulier d'accéder à une version cryptée du contenu particulier. À l'étape 525, le traitement stocke ensuite 35 chaque clé cryptographique qu'il a générée à l'étape 520. Ensuite à l'étape 530, le traite-ment crypte individuellement chaque clé qu'il a générée à l'étape 520. À l'étape 530, le traitement stocke également les clés cryptées individuellement dans un groupe de clés Keybag. Dans certains modes de réalisation, le traitement 500 accomplit tout d'abord l'opération de cryptage à l'étape 530 puis accomplit l'opération de stockage à l'étape 525. À l'étape 535, le traitement envoie le groupe de clés Keybag produit à l'étape 530 à l'ordinateur utilisateur, puis prend fin. Le traitement, dans certains modes de réalisation, renvoie (à l'étape 535), d'autres supports DRM en même temps que le groupe de clés Keybag ou à l'intérieur du groupe de clés Keybag, tel qu'examiné ci-dessus. La figure 6 illustre de manière conceptuelle un traitement 600 que l'ensemble de serveurs DRM accomplit dans certains modes de réalisation lorsqu'il détecte qu'un nouveau dispositif est entré en mode ajouté à un compte utilisateur. Tel que représenté sur cette figure, le traite-ment 600 débute (à l'étape 605) lorsqu'il détecte qu'un nouveau dispositif est en train d'être ajouté à un compte utilisateur. Le traitement peut détecter cela lorsqu'un nouveau compte utilisateur est en train d'être initialement créé ou il peut détecter cela lorsqu'un ordinateur utilisateur tente de synchroniser ses contenus avec un nouveau dispositif. À l'étape 610, le procédé détermine si un nouveau dispositif peut ou non être ajouté au compte utilisateur. Dans certains modes de réalisation, cette détermination implique une détermination du fait de savoir si un nombre maximum de dispositifs a ou non déjà été ajouté au compte utilisateur. Si le traitement détermine (à l'étape 610) que le dispositif ne peut pas être ajouté, le traitement prend fin sans ajouter le dispositif au compte utilisateur. Sinon, le traitement identifie (à l'étape 615) tous les contenus qui ont été précédemment achetés ou ayant fait l'objet d'une acquisition de licence pour le compte utilisateur. Pour chaque contenu précédemment acheté ou ayant fait l'objet de l'achat d'une licence, le traitement génère ensuite (à l'étape 620) une clé pour le nouveau dispositif. Le traitement stocke ensuite (à l'étape 625) chaque clé générée. Ensuite, le traitement crypte individuellement (à l'étape 630) chaque clé qu'il a générée à l'étape 620. Dans certains modes de réalisation, le traite-ment 600 crypte tout d'abord chaque clé puis stocke les clés cryptées (c'est-à-dire, accomplit tout d'abord l'opération de cryptage à l'étape 630 puis accomplit l'opération de stockage à l'étape 625). À l'étape 630, le traitement stocke ensuite les clés cryptées individuellement dans un groupe de clés Keybag de transport, qu'il envoie ensuite (à l'étape 635) à l'ordinateur utilisateur associé au nouveau dispositif. Le traite-ment, dans certains modes de réalisation, envoie (à l'étape 635) d'autres supports DRM en même temps que le groupes de clés Keybag ou à l'intérieur du groupes de clé Keybag, tel qu'examiné ci-dessus. Après l'étape 635, le traitement prend fin. La figure 7 illustre de manière conceptuelle un traitement 700 qu'un ordinateur utilisateur accomplit lorsqu'il a besoin d'acheter ou d'acquérir une licence d'un contenu particulier pour un compte utilisateur particulier. Tel que représenté sur cette figure, le traitement débute (à l'étape 705) lorsque l'ordinateur utilisateur envoie à l'ensemble de serveurs DRM une demande d'achat ou d'acquisition de licence d'un contenu particulier pour le compte utilisateur particulier. Ensuite, à l'étape 710, le traitement accomplit une ou plusieurs opérations pour achever l'achat ou la transaction de licence. À l'étape 715, le traitement reçoit ensuite le contenu demandé dans un format crypté, plus un groupe de clés Keybag de transport qui comporte une clé cryptographique pour chaque dispositif qui est associé au compte utilisateur particulier et qui peut accéder aux contenus cryptés. Dans certains modes de réalisation, les clés cryptographiques sont cryptées individuellement dans le groupe de clés Keybag de transport. À l'étape 720, le procédé extrait les clés cryptographiques du groupe de clés Keybag de transport et stocke ces clés dans un groupe de clés Keybag de l'ordinateur utilisateur. Le groupe de clés Keybag de transport et le groupe de clés Keybag d'ordinateur ont le même format dans certains modes de réalisation. Le traite-ment signale également par un drapeau (à l'étape 720) un enregistrement qu'il maintient pour chaque dispositif de synchronisation particulier associé au compte utilisateur particulier. Cette signalisation par drapeau est destinée à avertir l'ordinateur utilisateur lors de la prochaine synchronisation avec le dispositif particulier du fait qu'il est nécessaire que l'ordinateur utilisateur télécharge des contenus cryptés nouvellement reçus et une ou des clé(s) cryptographique(s) dans le dispositif particulier. Après l'étape 720, le traitement prend fin. IV. CRYPTAGE Tel que décrit ci-dessus, plusieurs modes de réalisation de l'invention mettent à disposition des traitements et systèmes DRM destinés à distribuer des contenus. Ces traitements et systèmes cryptent et décryptent des contenus sur la base de clés cryptographiques. Le cryptage de contenus exige la transformation des contenus d'une forme déchiffrable (appelée texte en clair) en une forme indéchiffrable (appelée texte chiffré) sur la base d'une ou plusieurs clés cryptographiques. Le décryptage des conte- nus exige la transformation des contenus cryptés en une forme déchiffrable au moyen d'une ou plusieurs clés cryptographiques. Une clé de cryptage est une information qui commande l'opération d'un algorithme de cryptographie. Dans une technologie de cryptage symétrique, la clé qui est utilisée pour crypter les contenus est la même clé que celle utilisée pour décrypter les contenus. Dans une technologie de cryptage asymétrique, on n'utilise pas la même clé pour crypter et décrypter les contenus. Par exemple, dans une configuration, un dispositif de cryptage utilise une clé publique d'un destinataire pour crypter les contenus, et le destinataire utilise sa clé privée pour décrypter les contenus cryptés. Bon nombre des caractéristiques et modes de réalisation décrits ci-dessus peuvent être mis en œuvre selon une approche de cryptage symétrique ou asymétrique. De même, dans certains modes de réalisation, le cryptage est appliqué à un format binaire du contenu. Bien que le format binaire non crypté d'un contenu puisse être difficile à déchiffrer pour un être humain, il peut être déchiffré par une application ou un système d'exploitation. D'autre part, un format binaire crypté d'un contenu ne devra idéalement pas être déchiffré par n'importe quelle application ou système d'exploitation, sans avoir été décrypté au préalable au moyen d'une ou plusieurs clé(s) cryptographique(s). Bien que l'invention ait été décrite avec référence aux nombreux détails spécifiques, un homme du métier reconnaîtra que l'invention peut être réalisée sous d'autres formes spécifiques sans s'éloigner de l'esprit de l'invention. Par exemple, plusieurs modes de réalisation décrits ci-dessus illustrent des dispositifs portables en tant que dispositifs recevant uniquement les contenus DRM par l'intermédiaire de leur synchronisation avec d'autres ordinateurs utilisateurs. Cependant, un homme du métier comprendra que dans certains modes de réalisation, les lecteurs portables peuvent directement accéder au(x) serveur(s) DRM par l'intermédiaire d'un réseau, afin d'obtenir des contenus DRM sans entrer en contact avec un autre ordinateur intermédiaire qui peut obtenir et accéder aux contenus DRM. Ainsi, un homme du métier comprendra que l'invention n'est pas limitée aux détails illustratifs susdits, mais doit plutôt être définie selon les revendications annexées
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Système DRM basé sur un compte destiné à distribuer des contenus. Le système comporte plusieurs dispositifs qui sont associés à un compte particulier. Le système comporte également un ensemble d'ordinateurs DRM qui reçoit une demande d'accès à un contenu particulier sur les dispositifs associés au compte particulier. L'ensemble d'ordinateurs DRM génère ensuite plusieurs clés pour les dispositifs, où chaque clé particulière de chaque dispositif particulier permet au dispositif particulier d'accéder au contenu particulier sur le dispositif particulier. Par l'intermédiaire d'un réseau, l'ensemble d'ordinateurs DRM de certains modes de réalisation envoie le contenu particulier et des clés générées aux dispositifs associés au compte particulier. Le réseau est un réseau local d'entreprise, un réseau étendu, ou un réseau des réseaux, tel que l'Internet. Dans certains de ces modes de réalisation, l'ensemble d'ordinateurs DRM envoie les contenus et les clés à un dispositif (par exemple, un ordinateur), qui est utilisé pour distribuer les contenus et la ou les clé(s) aux autres dispositifs associés au compte. Dans certains modes de réalisation, l'ensemble d'ordinateurs DRM crypte individuellement chaque clé dans un format qui est utilisé au cours de son transport vers son dispositif associé et au cours de son utilisation sur ce dispositif.
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1. Procédé comprenant les étapes consistant à : a) définir une pluralité de clés pour accéder à un contenu sur une pluralité de dispo-5 sitifs associés ; et b) mettre à disposition les clés générées. 2. Procédé selon la 1, dans lequel les dispositifs associés sont des dispositifs associés à un utilisateur. 10 3. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape consistant à mettre à disposition les clés générées comprend l'étape consistant à mettre à disposition les clés dans une structure de stockage de données. 15 4. Procédé selon la 1, dans lequel chaque clé particulière est destinée à accéder au contenu d'un dispositif particulier. 5. Procédé selon la 1, comprenant en outre l'étape consistant à crypter 20 individuellement chaque clé dans la pluralité de clés destinées à accéder au contenu sur la pluralité de dispositifs associés. 6. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape consistant à définir la pluralité 25 de clés comprend l'étape consistant à générer une première clé pour accéder au contenu sur un premier dispositif et une seconde clé pour accéder au contenu sur un deuxième dispositif. 7. Procédé selon la 6, dans 30 lequel le premier dispositif est un ordinateur et le deuxième dispositif est un lecteur multimédia. 8. Procédé comprenant les étapes consistant à : a) recevoir une demande de contenu ; etb) fournir le contenu en même temps qu'une première clé pour accéder au contenu sur un premier dispositif et une seconde clé pour accéder au contenu sur un deuxième dispositif. 9. Procédé selon la 8, dans lequel les premier et deuxième dispositifs sont des dispositifs associés à un utilisateur qui a demandé le contenu. 10. Procédé selon la 8, dans lequel l'étape consistant à fournir le contenu et les clés comprend l'étape consistant à fournir les clés dans une structure de stockage de données pour le transport. 11. Procédé selon la 10, dans lequel chaque clé est cryptée individuellement dans la structure de stockage de données. 12. Support de stockage lisible par un ordinateur stockant un programme à exécuter, le programme comprenant un des ensembles d'instructions destiné à : a) définir une pluralité de clés pour accéder à un contenu sur une pluralité de dispositifs associés ; et b) mettre à disposition les clés générées. 13. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 12, dans lequel les dispositifs associés sont des dispositifs associés à un utilisateur. 14. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 12, dans lequel l'ensemble d'instructions destiné à mettre à disposition les clés générées comprend un ensemble d'instructions destiné à mettre à disposition les clés dans une structure de stockage de données. 15. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 12, dans lequel chaque clé particulière est destinée à accéder au contenu dans un dispositif parti- culier. 16. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 12, dans lequel le programme comprend en outre un ensemble d'instructions destiné à crypter indivi- duellement la pluralité de clés pour accéder au contenu sur la pluralité de dispositifs associés. 17. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 16, dans lequel l'ensemble d'instructions destiné à mettre à disposition les clés cryptées individuellement comprend un ensemble d'instructions destiné à mettre à disposition les clés dans un groupe de clés de transport. 18. Procédé comprenant les étapes consistant à : a) demander un contenu ; et b) recevoir (i) le contenu, (ii) une première clé destinée à accéder au contenu sur un premier dispositif, et (iii) une seconde clé destinée à accéder au contenu sur un deuxième dispositif. 19. Procédé selon la 18, dans lequel les premier et deuxième dispositifs sont des dispositifs associés à un utilisateur qui a demandé le contenu. 20. Procédé selon la 18, dans lequel l'étape consistant à recevoir le contenu et les clés comprend l'étape consistant à recevoir les clés dans une structure de stockage de données pour le transport. 21. Procédé selon la 20, dans lequel chaque clé est cryptée individuellement dans la structure de stockage de données. 22. Procédé selon la 21, comprenant en outre l'étape consistant à ex-traire les clés cryptées de la structure de stockage de données. 23. Procédé selon la 21, dans lequel le premier dispositif reçoit le contenu 10 et les clés, le procédé comprenant en outre les étapes consistant à . a) extraire la première clé cryptée de la structure de stockage de données ; et b) stocker la première clé extraite sur un 15 stockage du premier dispositif dans le même format que celui dans lequel la première clé cryptée a été stockée dans la structure de stockage de données. 24. Procédé selon la 22, 20 comprenant en outre les étapes consistant à a) extraire la seconde clé de la structure de stockage de données ; et b) fournir la seconde clé cryptée extraite au deuxième dispositif. 25 25. Support de stockage lisible par un ordinateur stockant un programme à exécuter, le programme comprenant les ensembles d'instructions destinés à . a) demander un contenu ; et 30 b) recevoir (i) le contenu, (ii) une première clé destinée à accéder au contenu sur un premier dispositif, et (iii) une seconde clé destinée à accéder au contenu sur un deuxième dispositif. 26. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 25, dans lequel les premier et deuxième dispositifs sont des dispositifs associés à un utilisateur qui a demandé le contenu. 27. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 25, dans lequel l'ensemble d'instructions destiné à recevoir le contenu et les clés comprend un ensemble d'instructions destiné à recevoir les clés dans une structure de stockage de données pour le transport. 28. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 27, dans lequel chaque clé est cryptée individuellement dans la structure de stockage de données. 29. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 28, dans lequel le programme comprend en outre un ensemble d'instructions destiné à extraire les clés cryptées de la structure de stockage de données. 30. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 28, dans lequel le premier dispositif reçoit le contenu et les clés, dans lequel le programme comprend en outre des ensembles d'instructions destinés à: a) extraire la première clé cryptée de la structure de stockage de données ; et b) stocker la première clé cryptée extraite sur un stockage du premier dispositif dans le même format que celui dans lequel la première clé cryptée a été stockée dans la structure de stockage de données. 31. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 30, dans lequel le programme comprend en outre les ensembles d'instructions destinés à : a) extraire la seconde clé cryptée de la structure de stockage de données ; et b) fournir la seconde clé cryptée extraite au deuxième dispositif. 32. Procédé comprenant les étapes consistant à : a) au niveau d'un premier dispositif, recevoir un contenu, une première clé pour accéder au contenu sur le premier dispositif, et une seconde clé pour accéder au contenu sur un deuxième dispositif ; b) stocker le contenu et la première clé sur le premier dispositif ; et c) fournir le contenu et la seconde clé au deuxième dispositif. 33. Procédé comprenant les étapes consistant à : a) recevoir un contenu ; b) recevoir une première clé pour accéder au contenu sur un premier dispositif ; c) recevoir une seconde clé pour accéder au contenu sur un deuxième dispositif ; d) fournir le contenu et la première clé au premier dispositif ; et e) fournir le contenu et la seconde clé au deuxième dispositif. 34. Procédé selon la 33, dans lequel les premier et deuxième dispositifs sont des dispositifs associés à un utilisateur qui a demandé le contenu, dans lequel un troisième dispositif reçoit le contenu et fournit le contenu et les clés aux premier et deuxième dispositifs. 35. Procédé selon la 34, dans lequel les premier et deuxième dispositifs sont des lecteurs multimédia tandis que le troisième dispositif est un ordinateur. 36. Procédé selon la 33, dans lequel l'étape consistant à recevoir les clés comprend l'étape consistant à recevoir les deux clés dans une structure de stockage de données pour le transport. 37. Procédé selon la 36, dans lequel chaque clé est cryptée individuellement dans la structure de stockage de données. 38. Procédé selon la 33, comprenant en outre les étapes consistant à . avant de fournir le contenu et les clés aux dispositifs, spécifier les dispositifs comme deux dispositifs ayant besoin de recevoir le contenu et leurs clés associées. 39. Procédé selon la 33, dans lequel les première et seconde clés sont cryptées lorsqu'elles sont reçues, le procédé comprenant en outre l'étape consistant à fournir respectivement les première et seconde clés aux premier et deuxième dispositifs dans le même format crypté que celui dans lequel la clé est reçue. 40. Procédé selon la 39, dans lequel l'étape consistant à recevoir les clés comprend l'étape consistant à recevoir les deux clés dans une première structure de stockage de données, dans lequel l'étape consistant à fournir les première et seconde clés comprend l'étape consistant à fournir les première et seconde clés respectivement dans les deuxième et troisième structures de stockage de données avecle même format que celui de la première structure de stockage de données. 41. Support de stockage lisible par un ordinateur stockant un programme à exécuter, le programme comprenant les ensembles d'instructions destinés à a) recevoir un contenu, une première clé pour accéder au contenu sur le premier dispositif, et une seconde clé pour accéder au contenu sur un deuxième dispositif ; b) stocker le contenu et la première clé sur le premier dispositif ; et c) fournir le contenu et la seconde clé au deuxième dispositif. 42. Support de stockage lisible par un ordinateur stockant un programme à exécuter, le programme comprenant des ensembles d'instructions destinés à . a) recevoir un contenu ; b) recevoir une première clé pour accéder au contenu sur un premier dispositif ; c) recevoir une seconde clé pour accéder au contenu sur un deuxième dispositif ; d) fournir le contenu et la première clé au 25 premier dispositif ; et e) fournir le contenu et la seconde clé au deuxième dispositif. 43. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 42, dans 30 lequel les premier et deuxième dispositifs sont des dispositifs associés à un utilisateur qui a demandé le contenu, dans lequel un troisième dispositif reçoit le contenu et fournit le contenu et les clés aux premier et deuxième 35 dispositifs. 44. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 43, dans lequel les premier et deuxième dispositifs sont des lecteurs multimédia tandis que le troisième dispositif est un ordinateur. 45. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 42, dans lequel l'ensemble d'instructions destiné à recevoir les clés comprend un ensemble d'instructions destiné à recevoir les deux clés dans une structure de stockage de données pour le transport. 46. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 45, dans lequel chaque clé est cryptée individuellement dans la structure de stockage de données. 47. Procédé comprenant les étapes consistant à : a) crypter individuellement une pluralité de clés pour accéder à un contenu sur une pluralité de dispositifs associés ; et b) mettre à disposition ensemble les clés cryptées individuellement. 48. Procédé selon la 47, dans lequel chaque clé particulière est destinée à accéder au contenu d'un dispositif particulier. 49. Procédé selon la 47, dans lequel l'étape consistant à mettre à disposition ensemble les clés cryptées individuellement comprend l'étape consistant à mettre à disposition les clés dans un groupe de clés de transport. 50. Procédé selon la 49, dans lequel le groupe de clés de transport n'est pas crypté. 51. Procédé selon la 49, dans lequel le groupe de clés de transport est crypté. 52. Procédé selon la 49, dans lequel le groupe de clés de transport a un format similaire à un format d'un groupe de clés utilisé par un dispositif particulier pour stocker une clé qui est mise à disposition du dispositif particulier. 53. Support de stockage lisible par un ordinateur stockant un programme à exécuter, le programme comprenant les ensembles d'instructions destinés à . a) crypter individuellement une pluralité de 15 clés pour accéder à un contenu sur une pluralité de dispositifs associés ; et b) mettre à disposition ensemble les clés cryptées individuellement. 54. Support de stockage lisible par un 20 ordinateur selon la 53, dans lequel chaque clé particulière est destinée à accéder au contenu d'un dispositif particulier. 55. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 53, dans 25 lequel l'ensemble d'instructions destine a mettre à disposition ensemble les clés cryptées individuellement comprend un ensemble d'instructions destiné à mettre à disposition les clés dans un groupe de clés de transport. 30 56. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 55, dans lequel le groupe de clés de transport n'est pas crypté. 57. Support de stockage lisible par un 35 ordinateur selon la 55, danslequel le groupe de clés de transport est crypté. 58. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 55, dans lequel le groupe de clés de transport a un format similaire à un format d'un groupe de clés utilisé par un dispositif particulier pour stocker une clé qui est mise à disposition du dispositif particulier. 59. Procédé comprenant les étapes consistant à : a) recevoir une clé cryptée dans une structure de stockage de données, la clé cryptée étant destinée à accéder au contenu sur un dispositif ; et b) stocker la clé cryptée sur le dispositif dans le même format que celui dans lequel la clé cryptée a été stockée dans la structure de stockage de données. 60. Procédé selon la 59, comprenant en outre l'étape consistant à extraire la clé cryptée de la structure de stockage de données. 61. Support de stockage lisible par un ordinateur stockant un programme à exécuter, le programme comprenant les ensembles d'instructions destinés à . a) recevoir une clé cryptée dans une structure de stockage de données, la clé cryptée étant destinée à accéder au contenu sur un dispositif ; et b) stocker la clé cryptée sur le dispositif dans le même format que celui dans lequel la clé cryptée a été stockée dans la structure de stockage de données. 62. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 61, dans lequel le programme comprend en outre un ensemble d'instructions destiné à extraire la clé cryptée de la structure de stockage de données. 63. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 61, dans lequel l'ensemble d'instructions destiné à recevoir la clé cryptée comprend un ensemble d'instructions destiné à recevoir une pluralité de clés cryptées individuellement dans la structure de stockage de données, chaque clé cryptée différente étant destinée à accéder au contenu sur un dispositif différent. 64. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 63, dans lequel la pluralité de dispositifs comprennent au moins des premier et deuxième dispositifs, dans lequel la pluralité de clés comprennent des première et seconde clés, dans lequel le premier dispositif reçoit la pluralité de clés et stocke la première clé dans un dispositif de stockage du premier dispositif, dans lequel le programme comprend en outre un ensemble d'instructions destiné à mettre à disposition du deuxième dispositif la seconde clé. 65. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 64, dans lequel le premier dispositif est un ordinateur et le deuxième dispositif un lecteur multimédia. 66. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 63, danslequel le programme comprend en outre les ensembles d'instructions destinés à : a) recevoir le contenu ; b) mettre à disposition d'au moins un parmi les différents dispositifs le contenu ; et c) mettre à disposition d'un dispositif auquel on met à disposition le contenu au moins une parmi les clés reçues. 6 7 . Procédé comprenant les étapes consistant à : a) recevoir un premier ensemble de contenus ; b) recevoir une première structure de stockage des données comprenant une pluralité de clés destinées à accéder à des contenus dans le premier ensemble sur un dispositif ; et c) stocker la pluralité de clés dans une seconde structure de stockage de données du dispositif, la seconde structure de stockage de données ayant un format similaire au format de la première structure de stockage de données. 68. Procédé comprenant les étapes consistant à : a) recevoir un premier ensemble de contenus ; b) recevoir une premiere structure de stockage de données comprenant une pluralité de clés cryptées individuellement destinées à accé- der à des contenus dans le premier ensemble sur un dispositif ; et c) dans une seconde structure de stockage de données du dispositif, stocker chaque clé dans le format crypté individuellement de la première structure de stockage de données. 69. Support de stockage lisible par un ordinateur stockant un programme à exécuter, le programme comprenant des ensembles d'instructions destinés à . a) recevoir un premier ensemble de contenus ;b) recevoir une première structure de stockage de données comprenant une pluralité de clés destinées à accéder à des contenus dans le premier ensemble sur un dispositif ; et c) stocker la pluralité de clés dans une seconde structure de stockage de données du dispositif, ladite seconde structure de stockage de données ayant un format similaire au format de la première structure de stockage de données. 70. Support de stockage lisible par un ordinateur stockant un programme à exécuter, le programme comprenant les ensembles d'instructions destinés à . a) recevoir un premier ensemble de contenus ; b) recevoir une première structure de stockage de données comprenant une pluralité de clés cryptées individuellement destinées à accéder à des contenus dans le premier ensemble sur un dispositif ; et c) dans une seconde structure de stockage de données du dispositif, stocker chaque clé dans le format crypté individuellement de la première structure de stockage de données. 71. Lecteur multimédia comprenant un dispositif de stockage lisible par un ordinateur stockant une pluralité de contenus et une structure de stockage de données destinée à stocker des clés cryptées individuellement, chaque clé cryptée individuellement particulière étant destinée à accéder à un contenu particulier. 72. Lecteur multimédia selon la 71, dans lequel la structure de stockage de données est cryptée.73. Lecteur multimédia selon la 71, dans lequel la structure de stockage de données n'est pas cryptée. 74. Lecteur multimédia selon la revendica- tion 71, dans lequel le lecteur reçoit (i) de nouveaux contenus et (ii) de nouvelles clés dans une structure de stockage de données ayant le même format que le format de la structure de stockage de données du lecteur multimédia. 75. Lecteur multimédia selon la 74, dans lequel les nouvelles clés sont cryptées individuellement dans la structure de stockage de données reçues et sont stockées dans le même format que le format de la structure de stockage de données du lecteur multimédia. 76. Structure de stockage de données stockée sur un support de stockage lisible par un ordinateur, la structure de stockage de données comprenant une pluralité de clés, chaque clé étant cryptée individuellement, chaque clé étant destinée à accéder à un contenu associé à un compte particulier. 77. Structure de stockage de données selon la 76, dans laquelle les clés sont destinées à accéder à des contenus associés à un compte particulier sur un dispositif particulier. 78. Structure de stockage de données selon la 76, dans laquelle les clés sont destinées à accéder aux contenus associés à un compte particulier sur différents dispositifs. 79. Structure de stockage de données selon la 76, dans lequel la structure de stockage de données est cryptée.80. Structure de stockage de données selon la 76, dans lequel la structure de stockage de données n'est pas cryptée. 8 1 . Procédé comprenant les étapes consistant à : 5 a) déterminer qu'un nouveau dispositif a été spécifié pour accéder à des contenus associés à un compte particulier ; b) pour le nouveau dispositif, générer une clé pour chaque contenu associé au compte 10 particulier ; et c) mettre à disposition chaque clé générée. 82. Procédé selon la 81, dans lequel l'étape consistant à générer la clé comprend l'étape consistant à générer une 15 pluralité de clés, dans lequel chaque clé particulière est destinée à accéder à un contenu particulier sur le nouveau dispositif. 83. Procédé selon la 82, dans lequel l'étape consistant à mettre à disposition 20 chaque clé générée comprend l'étape consistant à mettre à disposition une pluralité de clés dans une structure de stockage de données. 84. Procédé selon la 83, comprenant en outre l'étape consistant à crypter 25 individuellement chaque clé générée. 85. Procédé selon la 81, dans lequel l'étape consistant à mettre à disposition chaque clé générée comprend l'étape consistant à mettre chaque clé à disposition d'un ordinateur 30 associé au compte particulier, dans lequel l'ordinateur est destiné à transférer chaque clé générée au nouveau dispositif. 86. Procédé selon la 85, dans lequel le nouveau dispositif est un lecteur 35 multimédia. 87. Procédé selon la 81, comprenant en outre l'étape consistant à identifier les contenus associés au compte particulier. 88. Procédé selon la 81, comprenant en outre l'étape consistant à déterminer si le nouveau dispositif peut ou non être associé au compte. 89. Support lisible par un ordinateur stockant un programme à exécuter, le programme corn- prenant les ensembles d'instructions destinés à : a) déterminer qu'un nouveau dispositif a été spécifié pour accéder à des contenus associés à un compte particulier ; b) pour le nouveau dispositif, générer une 15 clé pour chaque contenu associé au compte particulier ; et c) mettre à disposition chaque clé générée. 90. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 89, dans 20 lequel l'ensemble d'instructions destiné à générer la clé comprend un ensemble d'instructions destiné à générer une pluralité de clés, dans lequel chaque clé particulière est destinée à accéder à un contenu particulier sur le nouveau 25 dispositif. 91. Support lisible par un ordinateur selon la 90, dans lequel l'ensemble d'instructions destiné à mettre à disposition chaque clé générée comprend un ensemble d'ins- 30 tructions destiné à mettre à disposition une pluralité de clés dans une structure de stockage de données. 92. Support lisible par un ordinateur selon la 91, dans lequel le programme com-prend en outre un ensemble d'instructions destiné à crypterindividuellement chaque clé générée. 93. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 89, dans lequel l'ensemble d'instructions destiné à mettre à disposition chaque clé générée comprend un ensemble d'instructions destiné à mettre chaque clé à disposition d'un ordinateur associé au compte particulier, dans lequel l'ordinateur est destiné à transférer chaque clé générée au nouveau dispositif. 94. Support lisible par un ordinateur selon la 93, dans lequel le nouveau dis-positif est un lecteur multimédia. 95. Support lisible par un ordinateur selon la 89, comprenant en outre l'étape consistant à identifier les contenus associés au compte particulier. 96. Support lisible par un ordinateur selon la 89, comprenant en outre l'étape consistant à déterminer si le nouveau dispositif peut ou non être associé au compte particulier. 9 7 . Procédé comprenant les étapes consistant à : a) recevoir une pluralité de clés pour un dispositif associé à un compte particulier, chaque clé particulière étant destinée à accéder, sur le dispositif, à un contenu particulier associé au compte particulier ; et b) fournir la pluralité de clés au dispositif. 98. Procédé selon la 97, dans lequel le dispositif est un nouveau dispositif associé au compte particulier. 99. Procédé selon la 97, dans lequel l'étape consistant à recevoir les cléscomprend l'étape consistant à recevoir les clés dans une structure de stockage de données. 100. Procédé selon la 99, dans lequel chaque clé est cryptée individuellement dans la structure de stockage de données. 101. Support de stockage lisible par un ordinateur stockant un programme à exécuter, le programme comprenant les ensembles d'instructions destinés à . a) recevoir une pluralité de clés pour un dispositif associé à un compte particulier, chaque clé particulière étant destinée à accéder, sur le dispositif, à un contenu particulier associé au compte particulier ; et b) fournir la pluralité de clés au dispositif . 102. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 101, dans lequel le dispositif est un nouveau dispositif associé au compte particulier. 103. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 101, dans lequel l'ensemble d'instructions destiné à recevoir les clés comprend un ensemble d'instructions destiné à recevoir les clés dans une structure de stockage de données. 104. Support de stockage lisible par un ordinateur selon la 103, dans lequel chaque clé est cryptée individuellement dans la structure de stockage de données. 105. Procédé de gestion des droits numé- riques (DRM) destiné à distribuer un contenu à un utilisateur, ledit utilisateur ayant des premier et deuxième dispositifs destinés à accéder aux contenus, le procédé comprenant les étapes consistant à :a) envoyer à l'utilisateur le contenu dans un format protégé b) à partir d'un ensemble d'ordinateurs DRM, envoyer à l'utilisateur une première clé qui permet à l'utilisateur d'accéder aux contenus protégés du premier dispositif c) à partir de l'ensemble d'ordinateurs DRM, envoyer à l'utilisateur une seconde clé qui permet à l'utilisateur d'accéder aux contenus protégés sur le deuxièmedispositif. 106. Système de gestion des droits numériques (DRM) destiné à distribuer des contenus, le système comprenant . a) une pluralité de dispositifs associés à 15 un compte b) un ensemble d'ordinateurs DRM destiné à recevoir une demande d'accès à un contenu particulier sur les dispositifs associés au compte, et destiné à générer une pluralité de 20 clés pour lesdits dispositifs, dans lequel chaque clé particulière de chaque dispositif particulier permet au dispositif particulier d'accéder au contenu particulier sur le dispositif particulier. 25 107. Procédé de gestion des droits numériques (DRM) destiné à distribuer un contenu particulier à une pluralité d'utilisateurs, le procédé comprenant les étapes consistant à : a) générer un premier ensemble de clés et un 30 second ensemble de clés au niveau d'un ordinateur DRM ; b) par l'intermédiaire d'un réseau, envoyer le premier ensemble de clés à un premier utilisateur et le second ensemble de clés à un 35 second utilisateur ;c) accéder au contenu particulier sur les premier et second ensembles de dispositifs associés aux premier et second utilisateurs, dans lequel chaque dispositif particulier de chaque utilisateur particulier utilise au moins une clé dans l'ensemble de clés pour que l'utilisateur particulier accède au contenu particulier.b) supplying the plurality of key to the device. 98. The method of daim 97, wherein the device is a new device being associated with the particular account. 99. The method of claim 97, wherein receiving the keys comprises receiving the keys in one data storage structure. 100. The method of daim 99, wherein each key is individually encrypted in the data storage structure. 101. A readable storage medium storing a program for execution, the program comprising sets of instructions for: a) receiving a plurality of key for a device associated with a particular account, each particular key for accessing on the device a particular piece of content associated with the particular account; and b) supplying the plurality of key to the device. 102. The readable storage medium of daim 101, wherein the device is a new device being associated with the particular account. 103. The readable storage medium of daim 101, wherein the set of instructions for receiving the keys comprises a set of instructions for receiving the keys in one data storage structure. 104. The readable storage medium of daim 103, wherein each key is individually encrypted in the data storage structure. 105. A digital rights management (DRM) method for distributing a piece of content to a user, said user having first and second devices for accessing the content, the method comprising: a) sending to the user the piece of content in a protected format b) from a set of DRM computers, sending to the user a first key that enables the user to access the protected content of the first device c) from the set of DRM computers, sending to the user a second key that enables the user to access the protected content on the second device. 486. A digital rights management (DRM) system for distributing content, the system comprising : a) a plurality of devices associated with one account b) a set of DRM computers for receiving a request to access a particular piece of content on the devices associated with the account, and for generating a plurality of keys for said devices, wherein each particular key of each particular device allows the particular device to access the particular piece of content on the particular device. 107. A digital rights management (DRM) method for distributing a particular piece of content to a plurality of users, the method comprising: a) generating a first set of keys and a second set of keys at a DRM computer; b) through a network, sending the first set of keys to a first user and the second set of keys to a second user; c) accessing the particular piece of content on first and second sets of devices associated with first and second users, wherein each particular device of each particular user uses at least one key in the set of keys for the particular user to access the particular piece of content. 49
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G
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G06
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G06F 21/10
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FR2902204
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A3
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LUNETTES A FIXATIONS MAGNETIQUES SUR PIERCING
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-1- La présente invention concerne un dispositif pour porter des verres de lunettes sur le visage en évitant l'emploi d'une monture classique. En l'absence de cette invention, le visage se trouve gêné par le poids des lunettes classiques (les branches, les plaquettes ou nez-pont...) Cette invention est caractérisée par 3 éléments distincts : - Verre type lunettes de vue ou de soleil ménisqués (calotte sphérique) ou non - Insert métallique - Piercing* à extrémité aimantée *Piercing : technique de fixation d'un bijou par perçage de la peau (d'après l'anglais to pierce=percer), et par extension terme utilisé pour désigner un bijou porté grâce à cette technique. Ces 3 éléments permettent la réalisation de 2 produits : - Le premier ; verre muni d'un ou plusieurs inserts métalliques. - Le second étant caractérisé par un piercing (par exemple destiné à l'arcade sourcilière), un aimant devant être 25 placé au bout. (Voir schéma explicatif 1). L'utilisation de cet objet consiste tout d'abord à mettre 30 en place le ou les piercing sur le visage. La partie aimantée de chaque piercing assurant le maintien du verre par magnétisme grâce aux inserts métalliques inclus dans celui-ci. 35 (Voir schéma explicatif 2) Chaque verre peut se retirer simplement en détachant les aimants. -2La réalisation de cet objet peut se faire par usinage de pièce métallique pour les piercing avec vissage ou soudure de la partie magnétique en bout d'axe. L'inclusion des pastilles métalliques dans les verres pourra 45 être réalisé par sertissage. Mais d'autres procédés permettent de fabriquer ces objets en respectant certaines contraintes de taille et de poids. 50 À titre d'exemple non limitatif, le verre aura approximativement une longueur de 6 cm, une largeur de 4 cm et une épaisseur d'1 mm
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La présente invention concerne un dispositif pour porter d'une manière magnétique des verres de lunettes sur des supports constitués de piercing.En l'absence de cette invention, les lunettes classiques ont pour inconvénients leur lourdeur, elles laissent des marques au niveau du nez ; les branches exercent souvent une pression désagréable au niveau des oreilles...Cette invention, caractérisée par un ou plusieurs piercing à bout aimanté, un ou plusieurs verres munis d'un ou plusieurs inserts métalliques, assure le maintien des verres d'une manière esthétique et originale. Elle permet en outre une variation dans la disposition et la forme des verres.
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1) Dispositif pour porter des verres de lunettes sans l'utilisation de monture ni de branches. Le système classique étant remplacé par une fixation magnétique. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'extrémité de chaque piercing est munie d'une partie aimantée (2) destinée à recevoir une pastille métallique insérée dans le verre (1). La fixation étant réalisée par simple magnétisme. 3) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que dans chaque verre soit insérer une pastille métallique (1) destinée à être reliée à l'aimant constituant l'extrémité du piercing (2).
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G
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G02
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G02C
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G02C 3
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G02C 3/00
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FR2902637
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A1
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ENSEMBLE CHIRURGICAL POUR LA REPARATION OSSEUSE COMPRENANT UNE VIS CYLINDRIQUE DU TYPE VIS DE HERBERT
| 20,071,228 |
La présente invention concerne le domaine chirurgical de la réparation osseuse. Elle concerne plus particulièrement un ensemble chirurgical comprenant une vis de compression du type vis de HERBERT. On connaît par le document US.4.175.555, une vis de compression pour réparation osseuse, connue depuis lors sous l'appellation vis de HERBERT du nom de son inventeur. Cette vis cylindrique présente une première extrémité filetée dont le filetage a un pas et un diamètre donnés, une seconde extrémité filetée dont le filetage a un pas et un diamètre donnés différents du pas et du diamètre de la première extrémité filetée et, entre les deux extrémités, une portion lisse. L'objectif est de créer dans la partie osseuse dans laquelle est vissée la vis de HERBERT une zone de compression due à la différence de pas du filetage 15 entre les deux extrémités. En pratique, le filetage de la seconde extrémité proximale de la vis a un pas qui est inférieur au pas du filetage de la première extrémité distale et a au contraire un diamètre qui est supérieur à celui du filetage de la première extrémité distale. Le praticien réalise tout d'abord dans la partie osseuse un 20 premier trou taraudé ayant une profondeur donnée et un premier taraudage qui correspond au filetage de la première extrémité distale. Il réalise ensuite, dans ce premier trou taraudé, un second trou moins profond de diamètre supérieur dont il réalise le taraudage, second taraudage qui correspond au filetage de la seconde extrémité proximale. Il introduit la vis de HERBERT par sa première 25 extrémité distale dans le trou ainsi formé, à double taraudage. La vis de HERBERT comporte sur sa face distale une encoche ou un évidement permettant son vissage. Le praticien fait pénétrer par vissage la vis de HERBERT de telle sorte que le filetage de la première extrémité distale se déplace en coopération avec le second taraudage du second trou tandis que le 30 filetage de la seconde extrémité proximale se déplace en coopération avec le premier taraudage, du premier trou. Lorsque la vis de HERBERT pénètre dans la partie osseuse sur une distance donnée sous l'effet de l'entraînement du filetage de l'extrémité distale, cette même distance a été parcourue par l'extrémité proximale avec corrélativement un nombre de tours plus élevé du filetage de ladite extrémité proximale, qui a un pas plus court que celui de l'extrémité distale. Ceci provoque un effet de poussée de l'arrière vers l'avant, générateur d'une force de compression sur le matériau se trouvant entre l'extrémité distale et l'extrémité proximale. Bien sûr la vis de HERBERT est disposée de telle sorte que la portion lisse entre les deux extrémités filetées soit au niveau d'une zone de fracture. Ainsi la force de compression qui est exercée entre les deux dites extrémités tend à rapprocher les parois de ladite zone de fracture. Dans le document US.4.175.555, il est prévu que la vis de HERBERT puisse être pourvue d'une lumière ou canule longitudinale, permettant d'utiliser un fil métallique de guidage toutes les fois où cela s'avère nécessaire, ledit fil métallique étant retiré une fois la vis de HERBERT implantée. Il peut être souhaitable de retirer la vis de HERBERT lorsque la réparation osseuse est jugée satisfaisante. Cependant cette extraction peut s'avérer délicate voire problématique lorsque la vis comporte une lumière ou canule longitudinale dans la mesure où ce trou peut être le siège d'une certaine prolifération de cellules osseuses. Le premier but de la présente invention est de proposer un ensemble chirurgical qui pallie cet inconvénient. Il s'agit d'un ensemble chirurgical pour la réparation osseuse qui comprend de manière connue par le document US.4.175.555 : a) une broche métallique de guidage et b) une vis cylindrique présentant : -une première extrémité filetée dont le filetage a un pas et un diamètre donnés, - une seconde extrémité filetée dont le filetage a un pas et un diamètre donnés, différents du pas et du diamètre de filetage de la première extrémité filetée, - une portion lisse entre les deux extrémités filetées et - un trou central longitudinal débouchant pour le passage de la broche métallique de guidage. De manière caractéristique, selon la présente invention, l'ensemble chirurgical comporte un élément de comblement, apte à obturer sur au moins une partie de sa longueur le trou central longitudinal, après insertion de la vis dans l'os et retrait de la broche métallique de guidage. Selon une variante de réalisation, l'élément de comblement est une tige cylindrique, ayant un diamètre légèrement inférieur au diamètre du trou central. De préférence cette tige de comblement est dans un matériau sécable. Ainsi, il suffit au praticien, après insertion de la vis dans l'os et retrait de la broche métallique de guidage, d'introduire dans le trou central ladite tige sur toute la longueur de la vis et de la sectionner au ras de la seconde extrémité de la vis. Selon une variante préférée de réalisation, la vis est dans un matériau biodégradable et/ou résorbable. Dans ce cas, de préférence, l'élément de comblement est également dans un matériau biodégradable et/ou résorbable. Le matériau biodégradable et/ou résorbable dans lequel est formée la vis et éventuellement l'élément de comblement peut être avantageusement choisi dans le groupe suivant : - polylactide, polyglycolide, poly-E-caprolactone, - polyhydroxy butyrate, polyhydroxy valérate, - poly carbonates et assimilés, - cellulose, polysaccharides, amidon, leurs homopolymères, leurs copolymères et leurs dérivés. Par ailleurs de préférence ledit matériau biodégradable et/ou résorbable comporte une charge, notamment en proportion en poids de 5 à 60 %, constituée d'une poudre ou d'une nano poudre choisie parmi les constituants suivants : hydroxy apatite et/ou de phosphate de calcium, notamment de [3 tricalcium phosphate, et/ou d'hydrogéno phosphate de calcium et/ou de carbonate de calcium et/ou d'hydrogéno carbonate de calcium. Le matériau biodégradable et/ou résorbable est sélectionné en sorte que la perte des propriétés mécaniques de la vis et éventuellement de l'élément de comblement, en terme de force de rupture, est de l'ordre de 50 % au bout de six mois et quasi-totale au bout d'un an. Selon un mode particulier de réalisation, la vis et l'élément de comblement sont tous deux dans des matériaux biodégradables et/ou résorbables qui sont de natures différentes, la perte des propriétés mécaniques de l'élément de comblement intervenant plus rapidement que celle de la vis. Cette disposition particulière permet d'obtenir une colonisation de cellules osseuses par l'intermédiaire de l'élément de comblement, à l'intérieur de la vis, ce qui s'avère préférable. L'ensemble chirurgical caractérisé ci-dessus peut également comprendre un ancillaire de pose, comportant un tournevis, des forets et des tarauds adaptés au diamètre et au pas des filetage de la vis, lesdits tournevis, forets et tarauds étant percés d'un trou central longitudinal débouchant pour le passage de la broche métallique de guidage. Ainsi le praticien a, à sa disposition, tous les équipements qui lui sont nécessaires pour la pose de la vis de compression, du type vis de HERBERT, munie conformément à l'invention, d'un élément de comblement du trou central longitudinal nécessaire au passage de la broche métallique de guidage. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite d'un exemple de réalisation d'un ensemble chirurgical comprenant une broche métallique de guidage, une vis de type HERBERT, avec un trou central longitudinal débouchant pour le passage d'une broche de guidage et un ancillaire de pose de ladite vis, illustré par le dessin annexé dans lequel : - La figure 1 est une représentation schématique de côté d'une vis cylindrique contenant une tige de comblement, - La figure 2 est une vue en perspective depuis l'extrémité arrière de la vis cylindrique et La figure 3 est une vue schématique en plan de l'ancillaire de pose, avec la broche métallique de guidage, le tournevis, deux forets et deux tarauds. L'ensemble chirurgical de la présente invention est principalement destiné aux ostéosynthèses de petits fragments osseux tels que l'ostéotomie du scaphoïde carpien. Ceci n'est bien sûr pas limitatif des applications possibles de la présente invention. Cet ensemble chirurgical utilise, pour la réparation osseuse, une vis cylindrique dont la structure est connue sous la dénomination vis de HERBERT. Il s'agit d'une vis 1 à double filetage et à effet compressif. Plus précisément, en référence à la figure 1, ladite vis 1 présente : - une première portion d'extrémité filetée 2, dont le filetage 3 a un pas P1 et un diamètre Dl donnés, une seconde portion d'extrémité filetée 4 dont le filetage 5 a un pas P2 et un diamètre D2 donnés, différents du pas P1 et du diamètre Dl de la première portion d'extrémité 2, - une portion lisse 6 intermédiaire entre les deux portions d'extrémité 2, 4. Lors de son implantation dans la partie osseuse, la première portion d'extrémité 2 constitue la portion distale, qui pénètre la première dans l'os, et la seconde portion 4 constitue la portion proximale. La vis cylindrique 1 présente également un trou central longitudinal débouchant 7 (figure 2), ledit trou 7 étant destiné au passage d'une broche métallique de guidage 8 (figure 3). Selon la présente invention, l'ensemble chirurgical comporte également un élément de comblement 9 apte à obturer sur au moins une partie de sa longueur le trou central 7 après insertion de la vis dans la partie osseuse et retrait de la broche métallique 8 de guidage. Sur la figure 1, cet élément de comblement est une tige de comblement 9 qui est cylindrique, avec un diamètre légèrement inférieur au diamètre du trou central 7. De préférence, cette tige de comblement 9 est sécable de telle sorte que le praticien, après implantation de la vis 1 et retrait de la broche métallique de guidage 8, puisse enfiler la tige de comblement 9 dans le trou central 7 ainsi libéré et sectionner ladite tige 9 à proximité immédiate de la face proximale 10 de la vis 1. Le filetage 3 de la portion distale 2 de la vis 1 a un pas P1 supérieur au pas P2 du filetage 5 de la portion proximale 4. Au contraire, le filetage 3 de la première portion d'extrémité distale 2 de la vis 1 a un diamètre Dl qui est inférieur au diamètre D2 de la seconde portion d'extrémité proximale 4 de la vis 1. Pour réaliser l'implantation dans l'os de la vis 1, le praticien met en oeuvre l'ancillaire de pose qui est illustré à la figure 3, en complément de la broche métallique de guidage 8. Cet ancillaire de pose 11 comprend un tournevis 12, deux forets 13, 14 et deux tarauds 15, 16. Tous ces instruments 12 à 16 sont tous percés d'un trou central 19 longitudinal débouchant, pour le passage de la broche métallique de guidage 8. Le praticien procède de la manière suivante. Il place tout d'abord dans la partie osseuse dont on cherche à réaliser la réparation la broche métallique de guidage 8 jusqu'à la profondeur adéquate puis il réalise ensuite toutes les opérations de perçage et de taraudage en utilisant cette broche 8 comme élément de guidage. A l'aide du premier foret 13, il perce sur une profondeur donnée un alésage dont le diamètre correspond sensiblement au diamètre de la première portion proximale 2, non compris le filetage 3. A l'aide du premier taraud 15, il procède au taraudage de ce premier alésage. Ce taraudage est complémentaire du filetage 3 de la portion proximale 2. Ensuite le praticien perce, à l'aide du second foret 14, un second alésage sur une profondeur limitée, le diamètre de cet alésage correspondant sensiblement au diamètre de la portion distale 4 de la vis 1, non compris le filetage 5. Puis à l'aide du second taraud 16, il procède au taraudage de ce second alésage. Ceci étant fait, il peut enfin implanter la vis 1 en l'introduisant dans le premier alésage à partir de sa portion distale 2 et en la déplaçant dans le premier et le second alésages en la faisant pivoter sur elle-même selon son axe M' à l'aide du tournevis 12. Dans l'exemple illustré, dans la portion proximale 4, il est prévu une empreinte en creux, de configuration hexagonale 17, correspondant à l'extrémité hexagonale 18 du tournevis 12. Lors de ce pivotement, le filetage 3 de la portion distale 2 coopère avec le premier taraudage pour entraîner en déplacement vers l'avant la vis 1 le long de la broche métallique de guidage 8. Par ailleurs le filetage 5 de la portion proximale 4 coopère lui aussi avec le taraudage du second alésage. Du fait que le filetage 5 a un pas P2 qui est inférieur à celui P1 du filetage 3 de la portion distale 2, le déplacement vers l'avant de la portion proximale 4 est plus rapide que le déplacement vers l'avant de la portion distale 2 de telle sorte qu'on observe une poussée exercée par la portion proximale 4 vis-à-vis de la portion intermédiaire 6. Le positionnement de la vis est réalisé par le praticien de telle sorte que la portion intermédiaire 6 de la vis 1 soit localisée au niveau de la zone de fracture. Ainsi la poussée exercée entre les deux portions proximale 4 et distale 2 permet de comprimer la zone de fracture et faciliter la réparation osseuse. Une fois la vis implantée, le praticien retire la broche métallique de guidage 8 et introduit dans le trou central 7 de la vis 1, de manière sensiblement ajustée, la tige de comblement 9 en sorte d'obturer le trou central 7 et renforcer la vis en contrainte de cisaillement voire de flexion. Il peut en particulier sectionner l'extrémité de la tige 9 au ras de la face proximale 10 de la vis 1. Dans un mode préféré de réalisation, la vis 1 et la tige de comblement 9 sont toutes deux biodégradables et/ou résorbables, étant formées dans un matériau ayant cette propriété. Il peut s'agir d'un matériau choisi parmi le groupe suivant : - polylactide, polyglycolide, poly-E-caprolactone, -polyhydroxy butyrate, polyhydroxy valérate, - poly carbonates et assimilés, - cellulose, polysaccharides, amidon, leurs homopolymères, leurs copolymères et leurs dérivés. A titre d'exemple précis de réalisation pour une ostéosynthèse de petits fragments osseux tels que l'ostéotomie du scaphoïde carpien, la vis a une longueur de 16 ou 20 mm, avec chacune des deux portions filetées faisant sensiblement le quart de cette longueur. La tige de comblement 9 a un diamètre de l'ordre de 0,8 mm et une longueur de l'ordre de 50 mm. Elle est dans un matériau sécable qui est le même que celui dont est constituée la vis 1, à savoir en acide poly lactique. Le matériau biodégradable et/ou résorbable comporte une charge se présentant sous forme de poudre permettant d'améliorer la reconstruction osseuse au cours de la résorption de la vis de la tige de comblement. Cette poudre ou nano poudre est de préférence choisie parmi les composants suivants : d'hydroxy apatite et/ou de phosphate de calcium, notamment de p tricalcium phosphate et/ou d'hydrogéno phosphate de calcium et/ou de carbonate de calcium et/ou d'hygéno carbonate de calcium, de préférence à raison de 5 à 60 % en poids de charge. Le pourcentage de charge, qui peut être entre 5 et 60 % en poids, et le choix du matériau, déterminent l'évolution dans le temps de la perte des propriétés mécaniques de la vis et de l'élément de comblement en terme de force de rupture. Avantageusement, on fait en sorte que cette perte de propriétés mécaniques soit de l'ordre de 50% au bout de six mois et quasi-totale au bout d'un an. Egalement, il est préférable que la perte des propriétés mécaniques de l'élément de comblement intervienne plus vite que celle de la vis. Ainsi, on obtient le démarrage de la colonisation des cellules osseuses par l'intérieur de la vis, au niveau de l'élément de comblement, ce qui permet d'obtenir une reconstruction osseuse beaucoup plus homogène
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L'ensemble chirurgical pour la réparation osseuse comprend une broche métallique de guidage (8) et une vis cylindrique (1) présentant deux extrémités filetées (2,4), une portion intermédiaire lisse (6) et un trou central longitudinal (7) débouchant pour le passage de la broche de guidage (8).Le filetage (5) de la seconde extrémité a un pas (P2) et un diamètre (D2) donnés, différents du pas (P1) et du diamètre (D1) du filetage de la première extrémité (2).De plus il comporte un élément de comblement (9) apte à obturer sur au moins une partie de sa longueur le trou central longitudinal (7) après insertion de la vis (1) dans l'os et retrait de la broche métallique de guidage (8), lequel élément peut être une tige cylindrique (9), ayant un diamètre légèrement inférieur au diamètre du trou central (7), de préférence dans un matériau sécable, la vis (1) et l'élément de comblement peuvent être dans un matériau biodégradable et/ou résorbable.
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1. Ensemble chirurgical pour la réparation osseuse comprenant : a) une broche métallique de guidage (8) et b) une vis cylindrique (1) présentant : - une première extrémité filetée (2) dont le filetage (3) a un pas (P1) et un diamètre (D1) donnés, - une seconde extrémité filetée (4) dont le filetage (5) a un pas (P2) et un diamètre (D2) donnés, différents du pas (P1) et du diamètre (D1) de filetage de la première extrémité filetée (2), - une portion lisse (6) entre les deux extrémités filetées (2,4) et - un trou central longitudinal (7) débouchant pour le passage de la broche métallique de guidage (8), caractérisé en ce qu'il comporte un élément de comblement (9) apte à obturer sur au moins une partie de sa longueur le trou central longitudinal (7) après insertion de la vis (1) dans l'os et retrait de la broche métallique de guidage (8). 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de comblement est une tige cylindrique (9), ayant un diamètre légèrement inférieur au diamètre du trou central (7). 3. Ensemble selon la 2, caractérisé en ce que la tige de comblement (9) est dans un matériau sécable. 4. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la vis (1) est dans un matériau biodégradable et/ou résorbable. 5. Ensemble selon la 4, caractérisé en ce que l'élément de comblement (9) est dans un matériau biodégradable et/ou résorbable. 6. Ensemble selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que le matériau biodégradable et/ou résorbable est choisi dans le groupe suivant : - polylactide, polyglycolide, poly-E-caprolactone, - polyhydroxy butyrate, polyhydroxy valérate, - poly carbonates et assimilés, -cellulose, polysaccharides, amidon,leurs homopolymères, leurs copolymères et leurs dérivés. 7. Ensemble selon la 6, caractérisé en ce que ledit matériau biodégradable et/ou résorbable comporte une charge, notamment en proportion en poids de 5 à 60 %, constituée d'une poudre ou d'une nano poudre choisie parmi les constituants suivants : hydroxy apatite et/ou de phosphate de calcium, notamment de E3 tricalcium phosphate, et/ou d'hydrogéno phosphate de calcium et/ou de carbonate de calcium et/ou d'hydrogéno carbonate de calcium. 8. Ensemble selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que le matériau biodégradable et/ou résorbable est sélectionné en sorte que la perte des propriétés mécaniques de la vis et éventuellement de l'élément de comblement, en terme de force de rupture, est de l'ordre de 50 % au bout de six mois et quasi-totale au bout d'un an. 9. Ensemble selon la 5, caractérisé en ce que la vis et l'élément de comblement sont tous deux dans des matériaux biodégradables et/ou résorbables qui sont de natures différentes, la perte des propriétés mécaniques de l'élément de comblement intervenant plus rapidement que celle de la vis. 10. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 9 comprenant un ancillaire de pose, comportant un tournevis (12), des forets (13,14) et des tarauds (15,16) adaptés au diamètre (D1,D2) et au pas (P1,P2) des filetages (3,5) de la vis, lesdits tournevis (12), forets (13,14)et tarauds (15,16)étant percés d'un trou central longitudinal débouchant pour le passage de la broche métallique de guidage (8).
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A
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A61
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A61B,A61L
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A61B 17,A61L 27
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A61B 17/58,A61L 27/58
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FR2901717
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A1
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PROCEDE DE TRAITEMENT DE GOUTTES DANS UN CIRCUIT MICROFLUIDIQUE.
| 20,071,207 |
L'invention concerne un procédé de traitement de gouttes dans un circuit microfluidique qui comprend au moins un microcanal contenant un fluide. On connaît, par la demande de brevet FR-A-2873171 des demandeurs, un circuit microfluidique réalisé en un matériau approprié tel par exemple que du PDMS (poly-dymethylsiloxane) comportant des microcanaux ayant typiquement une largeur d'environ 10011m et une profondeur de 50 m, dans lesquels on peut faire passer des débits très faibles de fluides tels que de l'air, de l'eau, de l'huile, des réactifs, etc. Un faisceau laser dont la longueur d'onde n'est pas absorbée par le matériau constitutif du circuit, est focalisé sur l'interface d'un premier fluide s'écoulant dans un microcanal et d'un second fluide présent au moins localement dans ce microcanal, pour forcer ou pour arrêter l'écoulement du premier fluide dans le microcanal, pour le fractionner en gouttes, pour le mélanger au second fluide, etc, la focalisation du faisceau laser sur l'interface des fluides créant un gradient de température le long de cette interface et provoquant un mouvement des fluides par convection thermocapillaire. La présente invention a pour objet des applications particulières de la technique décrite dans ce document antérieur. Elle propose un procédé de traitement de gouttes dans un circuit microfluidique comprenant au moins un microcanal contenant un premier fluide, caractérisé en ce qu'il consiste à trier des gouttes d'un second fluide contenu dans le premier fluide, ou à fractionner ces gouttes en nanogouttes ou à fusionner ces gouttes quand elles contiennent des fluides différents, par focalisation sur les interfaces desdites gouttes et du premier fluide ou sur les interfaces desdites gouttes entre elles, respectivement, d'un faisceau laser dont la longueur d'onde est choisie pour être absorbée par le second fluide contenu dans les gouttes ou par des fluides différents 2 contenus dans les gouttes, respectivement, le premier fluide et le matériau constitutif du microcanal étant transparents à cette longueur d'onde. L'invention permet, par focalisation d'un faisceau laser sur l'interface de deux fluides, de réaliser de façon simple et efficace des opérations qui n'étaient pas possibles dans la technique antérieure ou qui nécessitaient l'utilisation de moyens lourds et complexes : - trier des gouttes de nature différente, ce que l'on ne savait faire auparavant qu'avec une boucle informatique de reconnaissance des gouttes et de commande d'électrodes implantées dans le circuit, - former des nano-gouttes et fusionner des gouttes contenant des fluides différents et ainsi former des séries de microréacteurs quand les fluides réagissent l'un sur l'autre ou les uns avec les autres, ce qui n'était pas possible avec les moyens de la technique antérieure. Selon une autre caractéristique de l'invention, ce procédé consiste également, pour trier des gouttes du second fluide présentes dans le premier fluide, à focaliser le faisceau laser en amont d'un embranchement en Y dont le sommet comprend une pointe orientée vers l'amont, le point de focalisation du faisceau laser se trouvant entre l'extrémité de cette pointe et la paroi du microcanal opposée à la direction de déviation des gouttes. Ce procédé consiste également, pour trier des gouttes de différents fluides présentes dans le premier fluide en fonction de la sensibilité de la tension de surface de ces différents fluides à la chaleur, à régler l'énergie transmise aux interfaces des gouttes par le faisceau laser pour dévier ou non ces gouttes. On peut ainsi, par exemple, utiliser un faisceau laser dont la puissance est suffisante pour produire un gradient de tension de surface sur une interface eau-air qui va dévier des bulles d'air contenues dans un écoulement d'eau, la puissance du faisceau laser étant toutefois trop faible pour produire un gradient de tension de surface suffisant sur une interface liquide-liquide. 3 Il est également possible, par addition d'un produit tensioactif approprié à un liquide, de modifier la tension de surface du liquide pour agir avec le faisceau laser sur les interfaces de gouttes liquide-liquide, par exemple pour dévier des gouttes de liquide sans dévier des bulles de gaz. Dans une variante de l'invention, ce procédé consiste aussi à déposer sur la surface du microcanal un point d'une matière absorbant le faisceau laser et à diriger le faisceau laser sur ce point au passage des gouttes à trier. Dans ce cas, le tri est actif et nécessite une commande appropriée du faisceau laser. Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé consiste, pour fractionner une goutte en nano-gouttes, à immobiliser la goutte par focalisation du faisceau laser sur son interface aval dans un écoulement du premier fluide contenant un produit tensioactif, et à détacher des nano- gouttes de la goutte précitée au moyen de cet écoulement de fluide. On constate en effet qu'il se forme, sur la goutte immobilisée par le faisceau laser, une pointe très fine qui est dirigée vers l'aval et dont des nano-gouttes peuvent être éjectées lorsqu'il existe un gradient de vitesse suffisant de l'écoulement du premier fluide sur cette pointe. Les nano- gouttes ainsi produites sont entraînées par le premier fluide et peuvent ensuite être dirigées dans un autre microcanal pour des analyses ou des utilisations ultérieures. La grande différence de taille entre les nano-gouttes et les autres gouttes peut être utilisée pour séparer les nano-gouttes à l'extérieur du microcanal par sédimentation, par exemple dans une centrifugeuse. En pratique, la goutte à fractionner peut être transportée dans le premier microcanal par l'écoulement du fluide contenant le produit tensioactif et le point de focalisation du faisceau laser se trouve alors au voisinage immédiat de l'embranchement de ce microcanal et d'un autre microcanal dans lequel sont déviés les nano-gouttes. 4 En variante, la goutte à fractionner peut être formée et immobilisée à la jonction d'un microcanal contenant le second fluide et d'au moins un microcanal dans lequel s'écoule le fluide contenant le produit tensioactif. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, ce procédé consiste, pour fusionner deux gouttes contenant des fluides différents, à mettre les gouttes en contact l'une avec l'autre dans un écoulement du premier fluide, puis à focaliser le faisceau laser sur l'interface des deux gouttes. Les fluides différents peuvent être des solutions différentes, formées de solutés différents contenus dans un même solvant. On peut par exemple bloquer le transport d'une première goutte dans le microcanal précité par focalisation du faisceau laser sur l'interface aval de cette goutte et du premier fluide jusqu'à l'arrivée d'une seconde goutte contenant un fluide différent de celui de la première goutte, puis focaliser le faisceau laser sur l'interface des deux gouttes pour les fusionner. Les fluides contenus dans ces gouttes sont miscibles et la focalisation du faisceau laser sur les interfaces des gouttes réalise le mélange de ces fluides. Selon un aspect particulièrement intéressant de l'invention, les fluides contenus dans les gouttes réagissent l'un avec l'autre, les gouttes fusionnées formant des microréacteurs. On peut faire varier la taille des gouttes à fusionner, pour faire varier les quantités des réactifs mélangés lors de la fusion des gouttes. Par ailleurs, au moins une des gouttes à fusionner peut contenir au moins deux fluides différents qui sont mélangés l'un avec l'autre lorsque le faisceau laser est focalisé sur une interface de cette goutte. La réaction des fluides contenus dans les gouttes fusionnées peut être initiée par le faisceau laser focalisé sur les interfaces des gouttes. On peut ensuite surveiller les réactions qui se déroulent dans les 30 gouttes fusionnées en observant au microscope, de façon continue ou discontinue, au moins une partie du trajet parcouru par les gouttes dans le circuit microfluidique. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la 5 description qui va suivre, faite à titre d'exemple en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement le tri de gouttes dans un circuit microfluidique selon l'invention ; - les figures 2, 3 et 4 représentent schématiquement la formation de nano-gouttes dans un circuit microfluidique selon l'invention ; - la figure 5 représente schématiquement différentes phases de la fusion de gouttes dans un circuit microfluidique selon l'invention. Comme indiqué dans la demande de brevet antérieure FR-A-2873171 des demandeurs, le circuit microfluidique utilisé dans l'invention est formé par exemple par une plaque 10 d'un matériau approprié, tel qu'un polymère du type poly-dyméthylsiloxane (PDMS) par utilisation d'une technique courante de lithographie souple. Les microcanaux 12 peuvent être formés à la surface de la plaque 10, sur laquelle est collée une lame de microscope en verre. Typiquement, les microcanaux 12 ont une largeur de 1001,tm environ et une profondeur de 50 m. Ces dimensions peuvent être toutefois être très largement variables entre une échelle nanométrique et une échelle millimétrique. En figure 1, la partie représentée du circuit microfluidique comprend un microcanal 12 parcouru par un écoulement 14 d'un fluide tel que de l'eau, de l'huile, un réactif liquide, etc, contenant des gouttes ou des bulles 16 d'un second fluide et des gouttes ou des bulles 18 d'un troisième fluide qui ont été représentées de façon différente, les unes avec des hachures et les autres avec des pointillés pour être plus facilement distinguées les unes des autres. Pour le tri des gouttes 16 et 18 dans l'écoulement 14, le microcanal 12 se partage en aval en deux microcanaux 20, 22 en formant un 6 embranchement en Y dont le sommet peut comporter une pointe 24 orientée vers l'amont, qui s'étend sensiblement au milieu du microcanal 12 dans le sens orienté à l'opposé de l'écoulement 14. Cette pointe 24 n'est pas indispensable mais facilite la déviation des gouttes. Le tri est réalisé par focalisation d'un faisceau laser approprié 26 sur l'interface d'une goutte 16 ou 18 et du fluide formant l'écoulement 14, ce faisceau laser étant produit par exemple par un générateur à argon ionisé à émission continue ou pulsée avec une fréquence de répétition supérieure à 1 kHz environ, par exemple avec une longueur d'onde de 514nm et une puissance comprise entre 10 et 50mW. On peut également utiliser une diode laser ou un laser du type YAG, par exemple. La tâche du faisceau laser 26 qui correspond à l'impact de ce faisceau sur l'interface d'une goutte 16 ou 18, a un diamètre de l'ordre de 5 à 151am par exemple. La longueur d'onde du faisceau laser est choisie pour ne pas être absorbée par le matériau constitutif du circuit microfluidique, par le fluide formant l'écoulement 14 et par le fluide constituant les gouttes ou les bulles 18. Cette longueur d'onde est par contre absorbée par le fluide formant les bulles ou gouttes 16. Le faisceau laser est focalisé en un point qui est situé en amont de l'extrémité de la pointe 24 séparant les microcanaux 20 et 22, du côté du microcanal 12 qui est opposé à la direction du microcanal 20 dans lequel on veut dévier les bulles ou gouttes 16. La focalisation en ce point du faisceau laser 26 sur l'interface d'une goutte ou bulle 16 et du fluide formant l'écoulement 14, produit un gradient de température le long de cet interface, qui provoque un mouvement du fluide formant la bulle ou goutte 16 par convection thermocapillaire et dévie la bulle ou goutte 16 vers le microcanal 20, cette déviation étant facilitée par la pointe 24. Les bulles ou gouttes 18 de l'autre fluide sont transparentes au faisceau laser et ne sont pas déviées. Elles sont en conséquence transportées par l'écoulement 14 dans le microcanal 22. L'utilisation d'un faisceau laser ayant une longueur d'onde d'environ 514nm permet par exemple de trier des gouttes contenant de la fluorescéine qui absorbe cette longueur d'onde et des gouttes d'eau pure, qui sont transparentes à cette longueur d'onde. Le faisceau laser focalisé sur le trajet de ces gouttes permet de dévier celles contenant de la fluorescéine et de les envoyer dans un autre microcanal que celui qu'elles auraient emprunté normalement. En utilisant un laser ayant une longueur d'onde de l'ordre de 1480nm, on peut dévier des gouttes d'eau et laisser passer des gouttes d'huile. On peut également trier des bulles d'air pour les éliminer d'un 15 écoulement, en utilisant un faisceau laser dont la longueur d'onde est absorbée par l'azote, par exemple. En variante, on peut déposer un point de matière absorbant la longueur d'onde du faisceau laser sur la surface du microcanal 12 pour chauffer localement le fluide qui passe dans ce microcanal, même si ce 20 fluide n'absorbe pas la longueur d'onde du faisceau laser. On peut alors dévier certaines gouttes ou bulles en dirigeant le faisceau laser sur le point de matière absorbante quand ces bulles ou gouttes arrivent au niveau de ce point. On peut également, pour cela, mettre en route et arrêter le générateur laser aux moments voulus. 25 II est également possible de trier des fluides en fonction de la sensibilité de leur tension de surface à la chaleur. La puissance du faisceau laser utilisé peut être réglée pour produire un gradient de tension de surface sur une interface entre deux fluides, qui est suffisant pour dévier une bulle ou une goutte contenant l'un de ces deux fluides, et qui serait trop 30 faible pour produire une déviation d'une interface entre deux autres fluides. On peut par exemple dévier ainsi des bulles d'air contenues dans un 8 écoulement de liquide, en utilisant un faisceau laser dont la puissance est suffisante pour produire un gradient de tension de surface du niveau voulu sur une interface liquide-air et qui n'a pas d'effet de déviation sur une interface liquide-liquide. On peut aussi ajouter dans des liquides des produits tensioactifs appropriés qui vont permettre d'agir avec le faisceau laser sur des interfaces liquide-liquide pour dévier des gouttes de liquide sans dévier des bulles de gaz. La figure 2 représente un mode de formation de nano-gouttes à partir d'un écoulement d'un fluide F1 dans un microcanal 12 du circuit 10 au moyen d'un écoulement d'un autre fluide F2 dans deux microcanaux 30 qui sont alignés et perpendiculaires au microcanal 12 de part et d'autre de celui-ci. Le fluide F2 contient un produit tensioactif et n'est pas miscible avec le fluide F1. Un faisceau laser 26 dont la longueur d'onde n'est pas absorbée par le circuit microfluidique et par le fluide F2 et est absorbée par le fluide F1 est focalisé en un point central du microcanal 12 immédiatement en aval du croisement avec les microcanaux 30 pour former une vanne bloquant l'écoulement du fluide F1 dans le microcanal 12 en aval du croisement précité, comme décrit dans la demande de brevet français antérieure précitée. Le fluide F1 forme une goutte 32 sensiblement au niveau de l'intersection des microcanaux 12 et 30, cette goutte étant retenue par le faisceau laser 26 focalisé à l'interface aval entre cette goutte et le fluide F2. L'écoulement du fluide F2 sur cette goutte produit une pointe très fine 34 dont des très petites gouttes 36 sont détachées par entraînement par le fluide F2, ces petites gouttes 36 ayant une taille typiquement égale à la taille de la pointe 34, c'est-à-dire des dimensions très inférieures à celles de la goutte 32. Typiquement, ces petites gouttes 36 peuvent avoir une taille cent fois inférieure à celle de la goutte 32 et sont appelées nano- gouttes. 9 Dans un exemple de réalisation, le fluide F1 est de l'eau, le fluide F2 de l'huile contenant une faible quantité (2% en masse) d'un tensioactif tel que celui connu sous la dénomination SPAN 80, le faisceau laser 26 utilisé pour bloquer la goutte 32 a une puissance de l'ordre de 20 à 50 mW, le débit d'eau dans le microcanal 12 est de l'ordre de 0,2 microlitre/minute et le débit d'huile et de tensioactif dans les microcanaux 30 est de l'ordre de 0,9 microlitre/minute. Les nano-gouttes 36 produites ont une dimension de l'ordre de 1000nm. Dans la variante de réalisation de la figure 3, le fluide F1 et le fluide F2 s'écoulent en sens opposé l'un de l'autre dans deux microcanaux 12, 30 alignés, qui communiquent à leur jonction avec un troisième microcanal perpendiculaire 40. Le faisceau laser 26 est focalisé sur l'interface d'une goutte 42 du fluide F1 qui est formée au débouché du microcanal 12 et qui est retenue par le faisceau laser. Comme précédemment, il se forme sur l'interface de la goutte 42 une pointe très fine 44 orientée vers l'aval dans le microcanal 40 et dont des nano-gouttes 46 sont détachées par l'écoulement de fluide F2 contenant le produit tensioactif. Dans la variante de la figure 4, une goutte 48 du fluide FI est contenue dans un écoulement du fluide F2 passant dans un microcanal 12 qui se partage en aval en deux microcanaux 50 perpendiculaires au microcanal 12 et opposés l'un à l'autre. La goutte 48 de fluide F1 est déviée dans l'un des microcanaux 50 par focalisation du faisceau laser 26 en un point de son interface avec le fluide F2, du côté situé vers l'autre microcanal 50. II se forme au niveau du point d'impact du faisceau laser 26 une pointe 52 très fine orientée vers l'aval de cet autre microcanal 50 et dont des nano-gouttes 54 sont détachées par l'écoulement du fluide F2. On peut ainsi former des nano-gouttes 36, 46 et 54 qui sont enrobées du produit tensioactif et qui sont destinées par exemple à être analysées, lorsqu'il s'agit de prélèvements effectués sur une goutte du 10 fluide F2, ou qui sont destinées à un autre usage, par exemple à des réactions chimiques. La focalisation d'un faisceau laser de longueur d'onde appropriée sur l'interface de deux gouttes permet par ailleurs de fusionner ces deux gouttes, comme cela a été représenté schématiquement en figure 5. De façon générale, il est difficile, voire impossible, dans la technique antérieure de fusionner des gouttes contenant des fluides différents et qui sont transportés par un troisième fluide, car non seulement les flux des trois fluides interagissent de façon dynamique, mais de plus le troisième fluide forme un film de séparation entre les gouttes contenant les premier et deuxième fluides. Selon l'invention, la focalisation d'un faisceau laser sur l'interface entre deux gouttes permet de produire un écoulement qui dégage le film du troisième fluide séparant les deux gouttes et qui permet ainsi leur fusion. Dans l'exemple de réalisation de la figure 5, un premier fluide FI est contenu dans une goutte 60 transportée par un écoulement de fluide F3 dans un microcanal 12, dans lequel débouche un microcanal 62 parcouru également par un écoulement du fluide F3 et contenant des gouttes 64 d'un autre fluide F2 (le microcanal 62 pouvant en variante être parcouru par un écoulement du fluide F2), les fluides F1 et F2 étant miscibles. En figure 5a, la focalisation d'un faisceau laser 26 sur l'interface d'une goutte 64 du fluide F2 sortant du microcanal 62, légèrement en aval du débouché de ce microcanal dans le premier microcanal 12, permet de bloquer la goutte 64 jusqu'à l'arrivée d'une goutte 60 du fluide F1. Quand cette goutte 60 percute la partie de la goutte 64 de fluide F2 qui se trouve dans le microcanal 12 comme représenté en figure 5b, les deux gouttes 60 et 64 commencent à avancer ensemble dans le microcanal 12 jusqu'à ce que leur interface de contact traverse le faisceau laser 26 comme représenté en figure 5c. A ce moment, l'écoulement induit par le chauffage de l'interface par le faisceau laser provoque la fusion des deux gouttes en une goutte unique 11 66 comme représenté en figure 5d et le mélange des fluides F1 et F2 à l'intérieur de cette goutte unique. Ensuite, comme représenté en figure 5e, la goutte unique 66 est entraînée par l'écoulement du fluide F3 dans le microcanal 12. Cette goutte unique 66 forme un microréacteur lorsque les fluides FI et F2 mélangés réagissent l'un avec l'autre. La réaction peut être surveillée par observation de la goutte 66 au microscope, le long de son trajet dans le microcanal 12. Eventuellement, ce trajet peut être déterminé pour que la goutte 66 reste dans le champ d'observation du microscope ou repasse à intervalles réguliers dans ce champ d'observation. On comprend que l'on peut faire varier à volonté les tailles des gouttes 60 et 64 contenant les fluides F1 et F2 et donc faire varier à volonté les quantités de ces fluides qui réagissent l'un avec l'autre dans la goutte unique 66. Cela permet d'effectuer très rapidement des séries de réactions avec des concentrations variables de réactifs. L'action du faisceau laser 26 à l'intérieur de la goutte 66 permet également, par chauffage, d'initier la réaction entre les fluides FI et F2. Cette action a également pour effet de produire un mélange de ces fluides à l'intérieur de la goutte unique 66. On peut également prévoir qu'une des gouttes 60 et 64 contienne, non pas un fluide unique mais deux fluides différents, qui peuvent être mélangés par action du faisceau laser 26 sur la goutte qui les contient. Les gouttes 66 qui forment des microréacteurs ont typiquement des volumes de l'ordre du nanolitre ou même du picolitre. On voit que, de façon générale, le faisceau laser agissant sur l'interface d'une goutte ou d'une bulle de fluide peut être utilisé comme un actionneur intelligent ayant un nombre important de fonctions telles que le blocage de la goutte, la déviation de la goutte, la formation de nano- gouttes, la fusion de la goutte avec une autre goutte, le mélange du ou des 12 fluides contenus dans la goutte, et le déclenchement d'une réaction chimique dans la goutte
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Procédé de traitement de gouttes dans un circuit microfluidique comprenant au moins un microcanal (12) parcouru par les gouttes, caractérisé en ce qu'il consiste à faire agir un faisceau laser (26) sur l'interface de ces gouttes dans un fluide porteur (F3) ou sur l'interface des gouttes en contact, pour faire des tris de gouttes, former des nano-gouttes àpartir d'une goutte de taille supérieure ou pour fusionner des gouttes (60, 64) en contact et provoquer des réactions entre les fluides contenus dans ces gouttes.
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1. Procédé de traitement de gouttes dans un circuit microfluidique comprenant au moins un microcanal (12) contenant un premier fluide, caractérisé en ce qu'il consiste à trier des gouttes (16, 18) d'un second fluide contenu dans le premier fluide, ou à fractionner ces gouttes en nanogouttes (36, 46, 54) ou à fusionner ces gouttes quand elles contiennent des fluides différents, par focalisation sur l'interface desdites gouttes et du premier fluide ou sur l'interface desdites gouttes entre elles, respectivement, d'un faisceau laser (26) dont la longueur d'onde est choisie pour être absorbée par le second fluide contenu dans les gouttes ou par les fluides différents contenus dans les gouttes, respectivement, le premier fluide et le matériau constitutif du microcanal (12) étant transparents à cette longueur d'onde. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, pour trier des gouttes (16, 18) du second fluide présentes dans le premier fluide, il consiste à focaliser le faisceau laser (26) en amont d'un embranchement en Y dont le sommet comprend une pointe (24) orientée vers l'amont, le point de focalisation du faisceau laser (26) se trouvant entre l'extrémité de cette pointe et la paroi du microcanal (12) opposée à la direction de déviation des gouttes. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il consiste à trier des gouttes (16, 18) de différents fluides présentes dans le premier fluide (14) en fonction de la sensibilité de la tension de surface de ces différents fluides à la chaleur, par réglage de l'énergie transmise aux interfaces des gouttes par le faisceau laser (26). 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'il consiste à modifier les tensions de surface desdits fluides par addition à ces fluides de produits tensioactifs appropriés. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste à déposer sur la surface du microcanal un point de 14 matière absorbant le faisceau laser (26) et à diriger le faisceau laser sur ce point au passage des gouttes (16, 18) à trier. 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, pour fractionner une goutte (32) en nano-gouttes, il consiste à immobiliser la goutte par focalisation du faisceau laser (26) sur son interface aval dans un écoulement d'un autre fluide (F2) contenant un produit tensioactif, et à détacher des nano-gouttes (36, 46, 54) de la goutte précitée au moyen de cet écoulement de fluide (F2). 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que la goutte (48) à fractionner est transportée dans un microcanal (12) par l'écoulement du fluide (F2) contenant le produit tensioactif et le point de focalisation du faisceau laser (26) est au voisinage immédiat de la jonction de ce microcanal (12) et d'un autre microcanal (50) dans lequel sont déviées les nano-gouttes (54). 8. Procédé selon la 6 ou 7, caractérisé en ce qu'il consiste à former et à immobiliser la goutte (42) à fractionner à la jonction d'un microcanal (12) contenant le fluide (FI) formant cette goutte et d'au moins un microcanal (30) dans lequel s'écoule le fluide (F2) contenant le produit tensioactif. 9. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, pour fusionner deux gouttes (60, 64) contenant des fluides (FI, F2) différents, il consiste à mettre les gouttes en contact l'une avec l'autre dans un écoulement d'un autre fluide (F3), puis à focaliser le faisceau laser (26) sur l'interface des gouttes (60, 64). 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'il consiste à bloquer le transport d'une goutte (64) dans le microcanal (12) par focalisation du faisceau laser (26) sur l'interface aval de cette goutte et du fluide de transport (F3) jusqu'à l'arrivée d'une autre goutte contenant un fluide (F1) différent de celui de la première goutte (64), puis à focaliser le faisceau laser (26) sur l'interface des deux gouttes. 15 11. Procédé selon la 9 ou 10, caractérisé en ce que les fluides (F1, F2) contenus dans les gouttes sont miscibles. 12. Procédé selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce que les fluides (F1, F2) contenus dans les gouttes (60, 64) réagissent l'un avec l'autre et en ce que les gouttes fusionnées (66) forment des microréacteurs. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'il consiste à faire varier la taille des gouttes (60, 64) à fusionner, pour faire varier les quantités des réactifs mélangés lors de la fusion des gouttes. 14. Procédé selon l'une des 9 à 13, caractérisé en ce qu'au moins une des gouttes à fusionner contient au moins deux fluides différents, qui sont mélangés l'un avec l'autre lors de la focalisation du faisceau laser (26) sur la goutte. 15. Procédé selon l'une des 12 à 14, caractérisé en ce que la réaction des fluides (FI, F2) contenus dans deux gouttes fusionnées est initiée par le faisceau laser focalisé sur ces gouttes. 16. Procédé selon l'une des 12 à 15, caractérisé en ce qu'il consiste à surveiller la réaction des fluides (F1, F2) dans les gouttes fusionnées par observation au microscope de ces gouttes, de façon continue ou discontinue, sur au moins une partie du trajet parcouru par ces gouttes dans le circuit microfluidique.
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B
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B01,B81
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B01L,B01J,B81B
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B01L 3,B01J 19,B81B 1
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B01L 3/00,B01J 19/12,B81B 1/00
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FR2899046
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A1
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SYSTEME D'ACCES A DES DONNEES
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L'invention concerne un système d'accès à des contenus ou services personnalisés destinés à être chargés sur des moyens d'interface installés dans au moins une zone d'un espace collectif. On connaît déjà dans l'art antérieur de nombreux systèmes d'accès à des 5 services personnalisés. Il a par exemple été proposé notamment par WO 01/46916 et US 6,331,825 de suivre ou surveiller des utilisateurs dans une zone donnée (un parking, un magasin,...) en équipant cette zone d'une pluralité de bornes de réception locales. Une unité de traitement suit les déplacements des utilisateurs 10 en fonction de la détection de leurs codes identifiants au niveau des différentes bornes Elle génère un certain nombre de statistiques sur ces déplacements. Il a également été proposé des systèmes permettant à un utilisateur d'envoyer automatiquement des codes d'informations représentatives de préférences personnelles vers un serveur distant, afin de recevoir en retour des 15 données formatées selon ces préférences ù voir par exemple US 2002/0076217, qui décrit un tel système dans une application de configuration de la caméra d'un utilisateur. On connaît en outre des systèmes dans lesquels un utilisateur muni d'un dispositif portable de type télécommande peut réaliser des transactions 20 électroniques sécurisées en correspondance avec l'offre d'achat présentée sur l'écran de sa télévision, la télécommande étant apte à être reconnue par son identifiant, et à transmettre un code encrypté de transaction pour l'achat en question. Ce système d'achat est typiquement basé sur la technologie clé privée/clé publique -- voir WO 02/43015. 25 D'autres types de transactions électroniques sur des produits offerts à la vente ont été également décrits dans US 6,837,436 dans lequel des données produits requises, personnalisées selon des données de préférences de l'utilisateur stockées à distance, sont affichées sur le dispositif portable de l'utilisateur pour être sélectionnées. L'invention propose quant à elle un système permettant à un utilisateur ou à un groupe d'utilisateurs d'accéder à des contenus ou services personnalisés destinés à être chargés sur des moyens d'interface installés dans au moins une zone d'un espace collectif, en limitant autant que possible l'intervention de 5 l'utilisateur ou du groupe d'utilisateurs. En particulierä les contenus ou services chargés sont instantanément adaptés à la ou aux personnes se trouvant dans la zone, sans intervention volontaire de celles-ci. Pour atteindre ces objectifs, l'invention propose, selon un premier aspect, 10 un système d'accès à des contenus ou services personnalisés destinés à être chargés sur des moyens d'interface (téléviseur, console d'ordinateur, etc) installés dans au moins une zone d'un espace collectif, comprenant : - au moins un dispositif portable de commande, qui comporte ^ des moyens permettant à l'utilisateur de sélectionner des contenus ou 15 services, ^ une mémoire stockant un code identifiant ^ des moyens pour émettre un signal porteur dudit code et le cas échéant d'informations de sélection de contenus ou services sélectionnés par l'utilisateur, 20 - des moyens de réception disposés dans la zone précitée et reliés à des moyens de gestion aptes à gérer des correspondances entre différents codes identifiants et l'accès à différents contenus ou services personnalisés, lesdits moyens de gestion étant aptes - lorsque lesdits moyens de réception reçoivent un signal émis par le dispositif portable de commande - à charger sur 25 les moyens d'interface des contenus ou services particuliers fonction du code identifiant du dispositif portable de commande et le cas échéant d'informations de sélection. D'autres caractéristiques optionnelles de ce système sont : - au moins un desdits contenus ou services est compris dans la liste suivante : fichier, dossier, site Internet, service multimédia tel qu'une chaîne de télévision. - le dispositif portable est agencé de sorte que lesdites informations de sélection comprennent un code représentatif du moyen de sélection actionné. - les moyens d'interface comprennent des moyens d'affichage d'une interface graphique, configurée pour indiquer de manière intuitive à l'utilisateur quel moyen de sélection particulier il faut actionner pour sélectionner un contenu ou un service particulier parmi ceux qui sont affichés. - le système comprend en outre d'autres moyens d'émission de signaux reliés aux moyens de gestion, et le dispositif portable comprend en outre des moyens pour recevoir ces signaux et pour traiter ces signaux de sorte à déclencher une action déterminée. -le dispositif portable comporte en outre des moyens indicateurs aptes à émettre une forme d'énergie, par exemple un son et/ou une lumière, perceptible par l'utilisateur du dispositif portable et dont la mise en oeuvre est déclenchée par lesdits moyens de traitement lorsqu'un signal caractéristique est reçu de l'unité de gestion. - la forme d'énergie est un signal d'indication représentatif du signal reçu 20 de l'unité de gestion de sorte que le signal d'indication restitue au moins une partie des informations contenues dans le signal reçu. - au moins un moyen indicateur produit une énergie lumineuse et est localisé par rapport à un des moyens de sélection de sorte que l'utilisateur du dispositif portable puisse les associer intuitivement lorsque le moyen indicateur 25 est allumé, et l'interface graphique affichée reprend la couleur de l'énergie lumineuse produite par le moyen indicateur dans la représentation du contenu ou service associé à ce moyen de sélection, aidant ainsi l'utilisateur à comprendre le lien entre ce moyen de sélection et le contenu ou service à sélectionner. - lesdits contenus ou services comprennent une messagerie électronique, et l'unité de gestion est apte à émettre, via ledit autre moyen d'émission, un signal caractéristique dès qu'un nouveau message est reçu dans la messagerie, un moyen indicateur du dispositif portable étant alors mis en 5 oeuvre sur réception de ce signal caractéristique de sorte à avertir l'utilisateur du dispositif portable de l'arrivée du nouveau message. - le système comprend en outre un dispositif portable dédié à un administrateur des configurations d'accès aux contenus et services d'un groupe d'utilisateurs utilisant différents dispositifs portables, le code identifiant de ce 10 dispositif portable administrateur donnant un droit d'accès aux différentes configurations. - l'unité de gestion met en oeuvre un procédé permettant de gérer la présence de plus d'un dispositif portable dans la zone de détection. - le dispositif portable est apte à délivrer des signaux audio, par exemple 15 des informations pré-enregistrées et délivrées sur des évènements horaires, ou encore contextuels, ou encore des informations sur la proximité d'une borne de périmètre ; - le dispositif portable comporte des touches à affichage évolutif, ledit affichage évoluant en au fur et à mesure des différentes fonctions attribuées à 20 ladite touche. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un ensemble de gestion d'accès à des contenus ou services personnalisés, comprenant : ù une pluralité desdits systèmes d'accès à des données ; un serveur en liaison avec les unités de gestion des différents systèmes, 25 le serveur administrant au moins en partie les différents accès aux contenus ou service utilisateur. Selon un troisième aspect, l'invention propose des moyens de gestion aptes à gérer des correspondances entre différents codes et l'accès à différents contenus ou services personnalisés, et aptes à déclencher le chargement sur des moyens d'interface des contenus ou services particuliers fonction du code identifiant du dispositif de commande et le cas échéant d'un contenu ou service sélectionné par l'utilisateur. Selon un quatrième aspect, l'invention propose un dispositif portable de 5 commande, qui comporte : ù des moyens de sélection, une mémoire stockant un code identifiant, ù des moyens pour émettre un signal porteur dudit code et le cas échéant d'informations de sélection, 10 ù des moyens pour recevoir et traiter des signaux de sorte à déclencher une action déterminée en rapport avec les signaux reçus, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens indicateurs aptes à émettre une forme d'énergie, par exemple un son et/ou une lumière, perceptible par l'utilisateur du dispositif portable et dont la mise en oeuvre est déclenchée 15 par lesdits moyens de traitement lorsque le dispositif portable reçoit un signal caractéristique. Optionnellement, ledit dispositif portable de commande comprend en outre un ou plusieurs écran(s) d'affichage et/ou un haut-parleur et/ou au moins un indicateur lumineux intégré(s). 20 Selon un cinquième aspect, l'invention propose une utilisation d'un dispositif portable de commande comportant : ù des moyens permettant à l'utilisateur de sélection, et ù une mémoire stockant un code identifiant, des moyens pour émettre un signal porteur dudit code et le cas 25 échéant d'informations de sélection, ù des moyens pour traiter ces signaux de sorte à déclencher une action déterminée, dans un système selon l'une des revendications 1 à 11. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention seront d'avantage compris à la lecture de la description qui suit, non limitative, et illustrée par les figures suivantes : La figure 1 représente un exemple de système selon l'invention. La figure 2 représente un exemple de dispositif portable selon l'invention. La figure 3 représente un exemple d'interface graphique selon l'invention, adaptée au dispositif portable selon la figure 2. La figure 4 représente un exemple de table de correspondances entre des codes identifiant des dispositifs portables et des références à des bases de 10 données utilisateur. En référence à la figure 1, est représenté un exemple de système d'accès à des contenus ou services selon l'invention, comprenant : ù un écran d'affichage 70 (écran plasma, LCD, cathodique ou autre) ; ù un dispositif portable 10 comportant : 15 un émetteur/récepteur 19 de signaux, tels que des signaux électromagnétiques (signaux radio fréquentiels, ou autres), des moyens de sélection de type éléments activables 11 (boutons, molettes, clé de navigation, éléments tactiles, transducteurs, ou autres), une mémoire 15 (de type étiquette ou autre) stockant un code 20 identifiant le dispositif portable 10, et des moyens de traitement (non représentés) agencés pour traiter des signaux reçus de sorte à déclencher une action déterminée ; ù un émetteur/récepteur 20 de signaux, par exemple solidaire de l'écran 70 ; 25 ù une unité de gestion 30 en liaison (filaire ou non filaire) avec l'émetteur/récepteur fixe 20, et apte à gérer des correspondances entre des codes identifiant de dispositifs portables 10 et des références à des espaces utilisateur ; ù un espace mémoire 50 apte à stocker un ou plusieurs espaces utilisateur, ainsi que des configurations d'interface utilisateur aptes à être chargées sur l'écran 70 via l'unité de gestion 30 ; ù éventuellement une connexion réseau 40 permettant de se connecter à un ou plusieurs serveurs distants 60 et/ou à des services multimédia 65 par exemple à diffusion générale ( broadcast ) tels que des services de télévision ou autres. Chaque espace utilisateur stocké dans l'espace mémoire 50 est une base de donnée d'objets organisés et éventuellement hiérarchisés. Un objet d'un espace utilisateur est au moins en rapport avec un contenu ou un service. Un objet peut ainsi par exemple être un fichier, un dossier, un programme, une commande exécutable, une référence à un autre objet ou à un site Internet, ou une commande de lancement d'un service multimédia ou d'une connexion Internet. L'interface utilisateur comprend au moins les deux parties suivantes : - une interface graphique configurée de sorte à afficher sur l'écran 70 un ou plusieurs objets de l'espace utilisateur courant afin de guider l'utilisateur dans sa navigation et ses sélections d'objets, et - des composants de sélection permettant la sélection d'objet et la navigation. En particulier, les composants de sélection mettent en correspondance des commandes liées à des objets affichés et des codes représentatifs chacun de l'identifiant du dispositif portable 10 et d'un élément activable 11. Les commandes sont aptes alors à déclencher des actions requises par l'utilisateur. Lorsque l'interface utilisateur est chargée à partir de ladite unité de gestion, c'est à la fois l'interface graphique qui est chargée sur l'écran 70 et les composants de sélection qui sont chargés temporairement au niveau de l'unité de gestion 30. Les interfaces utilisateurs permettent donc à l'utilisateur de sélectionner un contenu ou un service et de le guider dans sa sélection et sa navigation. En référence à la figure 4, l'unité de gestion 30 gère une table de correspondance 35 entre des codes identifiant de dispositifs portables 10 ( code 1 à code n ) et des références à des espaces utilisateur ( # Espace 1 à # Espace n ), de telle sorte que les étapes suivantes puissent être mises en oeuvre : ù émission par l'émetteur/récepteur 19 d'un signal représentatif du code identifiant stocké dans la mémoire 15 ; ù réception du signal par l'émetteur/récepteur fixe 20 si le dispositif portable 10 se trouve dans la zone de détection de cet émetteur/récepteur fixe 20 ; ù vérification par l'unité de gestion 30 que le code identifiant reçu du dispositif portable 10 se trouve bien répertorié dans la table 35, ù sélection par l'unité de gestion 30, dans lesdites correspondances, de la 15 référence de l'espace utilisateur correspondant au code identifiant reçu, si le code identifiant reçu s'y trouve répertorié, ù appel de l'interface utilisateur localisée, dans l'espace mémoire 50, à une adresse en relation avec la référence sélectionnée de cet espace utilisateur ; ù lecture de l'interface utilisateur, chargement sur l'écran 70 de l'interface 20 graphique associée représentant notamment des objets sélectionnables, et chargement des moyens de sélection d'objets affichés sur l'écran 70. Le système selon l'invention permet donc à l'utilisateur, muni de son dispositif portable 10, d'avoir accès à son espace utilisateur sans qu'il ait nécessairement besoin de le requérir. L'utilisateur peut alors être averti 25 automatiquement de la possibilité qu'il a d'interagir avec son espace et/ou est informé d'un événement survenu (arrivée d'un message électronique ou autre évènement). Ceci est notamment utile pour les personnes ayant des insuffisances motrices ou handicapées physiques, qui auraient des difficultés à accéder à leur espace utilisateur si elles devaient par exemple employer les éléments actionnables 11 du dispositif portable 10 ou d'autres dispositifs pour y parvenir. Une interface graphique peut donc être affichée automatiquement sur l'écran 70 dès que l'utilisateur se trouve dans la zone de détection de 5 l'émetteur/récepteur fixe 20, et sans que celui-ci n'ait à agir physiquement sur des dispositifs quelconques. L'utilisateur a alors la possibilité d'interagir avec son espace utilisateur, via son dispositif portable 10, pour accéder à des contenus et services. A cet effet, lesdits composants de sélection, également chargés, 10 constituent des interfaces logiciel entre le dispositif portable 10 et les actions de sélection, qui vont permettre alors à l'utilisateur la sélection des contenus ou services à partir de son seul dispositif portable 10. En outre, le signal reçu du dispositif portable 10 lorsque l'utilisateur actionne un des éléments actionnables 11, porte à la fois l'identifiant du 15 dispositif portable 10 et un code représentatif de l'élément actionnable 11 actionné. Les composants de sélection activent alors la commande correspondant aux codes reçus, cette commande étant liée à l'objet affiché alors sélectionné. Ainsi, étant que le déclenchement de la commande est subordonnée à la 20 réception desdits deux codes, l'élément actionnable 11 déclencheur de la commande ne peut être que celui du dispositif portable 10 dont le code identifiant correspond à l'espace utilisateur courant, et non celui d'un autre dispositif portable. On ne peut donc naviguer dans un espace et sélectionner des objets dans 25 cet espace, que si on est en possession du dispositif portable 10 associé à cet espace. Le dispositif portable 10 peut donc constituer un objet très personnel, qui fait à la fois fonction de clé pour avoir accès à son interface personnelle mais aussi d'unique outil de navigation et de sélection d'objets dans cet espace. En référence à la figure 3, l'interface graphique 15 représente ici un menu de quatre objets sélectionnables que sont un album photos, une boîte de réception de messages électroniques, une ou plusieurs chaînes TV, et une connexion sur un site Internet. L'interface graphique 15 est ici configurée pour donner une indication à l'utilisateur de la commande déclenchée s'il sélectionne un des objets présentés. Les indications sont ici des termes ( PHOTOS ; MESSAGES ; CHAÎNES TV ; INTERNET ), mais elles peuvent aussi être par exemple des symboles ( ; ; ; Q Q ). L'interface graphique 15 peut en outre être configurée pour indiquer de manière intuitive à l'utilisateur quel élément actionnable particulier il faut actionner pour sélectionner un objet de l'espace utilisateur courant ( • ; * ; ). II existe ainsi une correspondance intuitive avec les éléments actionnables 11 du dispositif portable 10 selon la figure 2. Les indications fournies peuvent être de type symboles, codes couleurs et/ou autres signes distinctifs. En variante, le dispositif portable (par exemple une télécommande) peut ne comporter qu'un nombre limité de touches (par exemple, 5 ou 6), correspondant à des fonctions d'actionnement différentes en fonction du contexte. Par exemple, les touches peuvent des boutons embarquant chacun un mini-écran LCD où il est possible de faire apparaître des symboles, codes couleurs et/ou autres signes distinctifs, l'affichage sur une telle touche évoluant en au fur et à mesure des différentes fonctions attribuées à ladite touche. Ceci permet une simplification en terme de nombre de boutons et évite le nombre de touches de considérable (plus de 80) qui aurait sinon été nécessaire. Etant donné qu'un espace utilisateur est organisé et que l'interface utilisateur est configurable pour guider et autoriser l'utilisateur à sélectionner des objets, le système selon l'invention permet d'avoir une interface utilisateur très simple, tout en autorisant une navigation dans un espace utilisateur complexe. On peut en particulier limiter une interface utilisateur à un menu de sélection entre objets affichés à l'écran à un choix entre cinq, quatre, trois ou 5 deux objets. On peut aussi limiter en parallèle le nombre d'éléments actionnables du dispositif portable à cinq, quatre, trois ou deux. Le système selon l'invention permet donc de simplifier grandement l'utilisation d'un espace utilisateur. II est en particulier très adapté pour les personnes ayant des difficultés 10 avec la technologie, pour les enfants, et/ou pour les personnes en déficience intellectuelle (personnes handicapées et/ou certaines personnes âgées). D'autre part, lesdits moyens de traitement du dispositif portable 10 sont optionnellement aptes à déclencher des actions déterminées sur réception de signaux caractéristiques reçus de l'émetteur/récepteur fixe 20 commandé par 15 l'unité de gestion 30. Une de ces actions peut consister en la mise en oeuvre d'au moins un indicateur dont est muni le dispositif portable 10, apte à émettre une forme d'énergie, par exemple un son et/ou une lumière, perceptible par l'utilisateur. Cette dernière forme d'énergie peut être représentative du signal reçu de 20 l'unité de gestion 30 de sorte qu'elle restitue au moins une partie des informations contenues dans le signal reçu. Au moins un indicateur peut être lumineux et localisé de sorte qu'un utilisateur puisse l'associer intuitivement à un élément actionnable 11 particulier. Cet indicateur peut par exemple être placé sous l'élément 25 actionnable 11, ce dernier étant constitué d'un matériau transparent ou semitransparent. L'indicateur lumineux, s'il est allumé, indique ainsi intuitivement à l'utilisateur que l'élément actionnable associé est susceptible de déclencher une action s'il est actionné. Avantageusement, l'interface graphique 15 affichée sur 30 l'écran 70 contient en outre une représentation au moins symbolique de l'indicateur lumineux associé à l'objet sélectionnable, aidant l'utilisateur à comprendre le lien entre l'élément actionnable 11 et l'objet à sélectionner. De façon plus spécifique, plusieurs indicateurs lumineux peuvent être localisés de sorte qu'un utilisateur puisse associer intuitivement chacun d'entre eux à un élément actionnable 11, la lumière fournie par les indicateurs ayant une couleur différente d'un indicateur lumineux à l'autre. En outre, le dispositif portable 10 peut être muni de moyens d'alerte, par exemple sonore et/ou lumineux, qui sont déclenchés sur réception par le dispositif portable 10 d'un signal caractéristique d'un événement, tel que l'arrivée d'un message électronique, dès que l'émetteur/récepteur fixe 20 est situé dans la zone de détection de l'émetteur/récepteur 19. Le dispositif portable 10 peut donc être lui-même muni de moyens pour apporter éventuellement d'autres fonctionnalités et pour apporter d'avantage d'ergonomie à l'accès aux contenus ou services. II peut en particulier être agencé pour rendre son utilisation plus simple d'utilisation. C'est donc particulièrement adapté pour des enfants et pour lesdites personnes déficientes. Notamment, le dispositif portable peut le cas échéant délivrer des signaux audio, par exemple des informations pré-enregistrées et délivrées sur des évènements horaires, ou encore contextuels, ou encore des informations sur la proximité d'une borne de périmètre, et ce indépendamment de la proximité du système de distribution de contenu. Ainsi, l'utilisateur peut recevoir des informations fonction d'un contexte de proximité, même s'il n'est pas dans l'espace collectif où se trouve l'écran 70. Le dispositif portable 10 peut en outre être muni d'un écran, par exemple de type LCD, représentant une interface graphique supplémentaire. En référence à la figure 3, des commandes ou actions sont déclenchées dès que l'un des objets sélectionnables ( PHOTOS ; MESSAGES ; CHAÎNES TV ; INTERNET ) a effectivement été sélectionné. Par exemple, pour l'album photo, des photos ou des sous-dossiers contenant eux- mêmes des photos peuvent être représentés dans une autre interface graphique alors appelée et chargée sur l'écran 70 pour venir remplacer la dernière. Pour les messages, une liste de nouveaux et d'anciens messages peut apparaître, répertoriés éventuellement dans des sous-dossiers, affichés dans une nouvelle interface graphique dédiée à la réception de messages. Pour les chaînes TV, une nouvelle interface graphique peut alors être appelée et chargée sur l'écran 70, comportant une liste d'objets, chacun associé à une commande de déclenchement de connexion à une chaîne TV particulière. Pour la connexion Internet, une commande de connexion automatique à un site Internet particulier peut par exemple être déclenchée. L'utilisateur peut donc avoir accès à un grand nombre de services et contenus divers, sélectionnables à partir d'objets organisés et éventuellement hiérarchisés dans un espace utilisateur personnalisé, de façon simple et particulièrement ergonomique, demandant le moins d'énergie physique et intellectuelle de la part de l'utilisateur. Lorsque plusieurs dispositifs portables 10 se trouvent dans la zone de détection, le système peut être muni de moyens permettant de gérer cette situation. En particulier, l'unité de gestion 30 peut mettre en oeuvre un procédé permettant de gérer la présence de plus d'un dispositif portable dans la zone de détection. Par exemple, un algorithme pourra décider de la stratégie à adopter en cas de détection de la présence d'un autre dispositif portable. Selon un cas particulier de l'invention, l'utilisateur (ou un administrateur autre) peut organiser son espace et son interface de façon personnalisée. L'interface utilisateur peut en particulier être configurée selon par exemple des critères esthétiques et/ou pratiques, ou selon les capacités physiques et/ou mentales de l'utilisateur à utiliser une telle interface. Le système peut en outre comprendre un dispositif portable 10 dédié à un administrateur des différents espaces utilisateur d'un groupe d'utilisateur. Le code identifiant de ce dispositif portable administrateur donnant un droit d'accès aux différents espaces utilisateur dudit groupe. Une interface administrateur peut par ailleurs être configurée pour permettre l'administration des différents espaces utilisateur à partir du dispositif portable administrateur, celle-ci étant chargée sur l'écran d'affichage 70 dès que le dispositif portable administrateur se trouve dans ladite zone de détection. L'administrateur peut alors administrer les espaces utilisateur à l'aide des éléments actionnables 11 du dispositif portable administrateur. Un parent pourrait ainsi administrer les espaces utilisateur de ses enfants, pour que ceux-ci aient par exemple uniquement accès à des services multimédia ou à des connexions Internet adaptés à leur âge. Chaque enfant pourrait ainsi posséder un dispositif portable qui lui est propre, lui autorisant un accès à un espace utilisateur adapté. De même, une personne employée ou éducatrice d'un établissement hospitalier ou d'une maison de retraite pourrait gérer les espaces utilisateur des différents patients. En particulier, cette personne pourrait configurer des interfaces utilisateur plus ou moins complexes selon le niveau de déficience intellectuelle des patients. L'environnement logiciel du système selon l'invention peut être chargé à partir d'un média local (CD-ROM, DVD, ...) ou à partir d'un site distant. Les espaces utilisateur peuvent être créés, gérés et modifiés, et les interfaces utilisateur peuvent être créées, configurées et gérées, par un utilisateur et/ou par un administrateur, à partir du seul environnement logiciel, ou au moins en partie à partir d'un serveur distant gérant des groupes d'espaces utilisateur, chacun de ces groupes pouvant avoir un seul administrateur attitré. Ce serveur peut aussi gérer au moins en partie des contenus multimédia éventuellement appelés à partir d'espaces utilisateur configurés à cet effet.30 Exemple 1 d'application de l'invention L'exemple décrit ici est celui d'une maison de retraite dans laquelle les résidents bénéficient de services multimédias diffusés via I'ADSL sur un téléviseur 70. Grâce à une télécommande personnelle 10, ils accèdent aux 5 services offerts via le réseau ADSL. La balise réceptrice 20, intégrée dans une home-box 30, détecte la présence de la télécommande 10 et transmet l'information correspondante (code identifiant de la télécommande 10) à la home-box 30. Le téléviseur 70 affiche alors les services personnalisés (photos, vidéos, message de la famille, 10 consignes thérapeutiques, services WEB municipaux, etc.). Lorsque le système est utilisé dans un lieu d'accueil commun (salle de télévision) la détection de première télécommande lancera par exemple l'affichage des données multimédia du propriétaire. Un algorithme peut alors être prévu pour décider de la stratégie à adopter en cas de détection de la 15 présence d'une secondetélécommande. Dans le cas d'une population de personnes âgées on profitera également de la bi-directionnalité du système (borne réceptrice 20 / dispositif portable 10) pour transmettre des informations vocales pertinentes (transmission d'alertes si la personne a quitté une zone de couverture prédéfinie, etc.) 20 Exemple 2 d'application de l'invention La situation décrite ci-après montre comment une télécommande personnelle 10 pourrait faciliter la communication entre parent et enfants handicapés mentaux. Pour des raisons différentes - l'âge pour les parents et la déficience 25 intellectuelle pour les enfants -, ces deux catégories de personnes n'ont pas accès à l'ordinateur. Le support de base devient alors le poste de télévision 70 associé au système selon l'invention. Les photos numériques, les séquences vidéo et les messages multimédia sont transmis par les éducateurs, la famille, etc. comme éléments instantanés de la vie et de l'activité, quels que soient le lieu, l'instant, la situation vers le poste de télévision 70. Grâce à sa télécommande personnelle 10, l'enfant handicapé mental pourra alors accéder de manière aisée à son album photo personnel affiché sur 5 le téléviseur 70, ces médias servant alors de support d'échanges au sein de la cellule familiale, améliorant l'épanouissement affectif de l'enfant. Exemple 3 d'application de l'invention On peut imaginer que chaque membre d'une famille possède sa propre télécommande 10 autorisant l'accès à des chaînes prédéfinies. Les 10 télécommandes enfants permettront la mise en marche de la TV et l'affichage des seules chaînes (par exemple) proposant des dessins animés pour les plus jeunes, des chaînes de sport pour les adolescents, etc. tandis que la télécommande classique sera utilisée par les parents. La télécommande enfant permettra la mise sous tension de 15 l'ordinateur et la personnalisation automatique de l'environnement (lancement d'applications dédiées, etc.). Cette procédure remplacera la procédure utilisée actuellement par identifiant/mot de passe. On peut par exemple prévoir une configuration automatique de listes noires ou blanches échangées avec le dispositif pour configurer l'accès à 20 Internet, cette configuration étant bien entendue opérée par les parents. Comme on l'aura compris, le caractère identifiant du dispositif portable qui vient d'être décrit une utilisation nomade. Ainsi deux personnes abonnées à la solution peuvent se rendre l'un chez l'autre et retrouver leur propre contexte 25 pour échanger. Un abonné à une chaîne payante "transportera" l'accès à ses abonnements via son dispositif portable
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L'invention concerne un système d'accès à des contenus ou services personnalisés destinés à être chargés sur des moyens d'interface installés dans au moins une zone d'un espace collectif, comprenant :- au moins un dispositif portable de commande, qui comporte▪ des moyens permettant à l'utilisateur de sélectionner des contenus ou services,▪ une mémoire stockant un code identifiant,▪ des moyens pour émettre un signal porteur dudit code et le cas échéant d'informations de sélection de contenus ou services sélectionnés par l'utilisateur,- des moyens de réception disposés dans la zone précitée et reliés à des moyens de gestion aptes à gérer des correspondances entre différents codes identifiants et l'accès à différents contenus ou services personnalisés,lesdits moyens de gestion étant aptes - lorsque lesdits moyens de réception reçoivent un signal émis par le dispositif portable de commande - à charger sur les moyens d'interface des contenus ou services particuliers fonction du code identifiant du dispositif portable de commande et le cas échéant d'informations de sélection.L'invention concerne en outre un ensemble d'accès à des contenus ou services personnalisés, des moyens de gestion, un dispositif portable de commande et l'utilisation de ce dernier audit système.
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1. Système d'accès à des contenus ou services personnalisés destinés à être chargés sur des moyens d'interface installés dans au moins une zone d'un espace collectif, comprenant : - au moins un dispositif portable de commande, qui comporte ^ des moyens permettant à l'utilisateur de sélectionner des contenus ou services, ^ une mémoire stockant un code identifiant, ^ des moyens pour émettre un signal porteur dudit code et le cas échéant 10 d'informations de sélection de contenus ou services sélectionnés par l'utilisateur, des moyens de réception disposés dans la zone précitée et reliés à des moyens de gestion aptes à gérer des correspondances entre différents codes identifiants et l'accès à différents contenus ou services personnalisés, 15 lesdits moyens de gestion étant aptes - lorsque lesdits moyens de réception reçoivent un signal émis par le dispositif portable de commande - à charger sur les moyens d'interface des contenus ou services particuliers fonction du code identifiant du dispositif portable de commande et le cas échéant d'informations de sélection. 20 2. Système selon la précédente, caractérisé en ce qu'au moins un desdits contenus ou services est compris dans la liste suivante : fichier, dossier, site Internet, service multimédia tel qu'une chaîne de télévision. 25 3. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif portable est agencé de sorte que lesdites informations de sélection comprennent un code représentatif du moyen de sélection actionné. 4. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en 30 ce que les moyens d'interface comprennent des moyens d'affichage d'uneinterface graphique configurée pour indiquer de manière intuitive à l'utilisateur quel moyen de sélection particulier il faut actionner pour sélectionner un contenu ou un service particulier parmi ceux qui sont affichés. 5. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre d'autres moyens d'émission de signaux reliés aux moyens de gestion, et en ce que le dispositif portable comprend en outre des moyens pour recevoir ces signaux et pour traiter ces signaux de sorte à déclencher une action déterminée. 6. Système selon la précédente, caractérisé en ce que le dispositif portable comporte en outre des moyens indicateurs aptes à émettre une forme d'énergie, par exemple un son et/ou une lumière, perceptible par l'utilisateur du dispositif portable et dont la mise en oeuvre est déclenchée par lesdits moyens de traitement lorsqu'un signal caractéristique est reçu de l'unité de gestion. 7. Système selon la précédente, caractérisé en ce que le la forme d'énergie est un signal d'indication représentatif du signal reçu de l'unité de gestion de sorte que le signal d'indication restitue au moins une partie des informations contenues dans le signal reçu. 8. Système selon l'une des deux précédentes combinée à la 4, caractérisé en ce qu'au moins un moyen indicateur produit une énergie lumineuse et est localisé par rapport à un des moyens de sélection de sorte que l'utilisateur du dispositif portable puisse les associer intuitivement lorsque le moyen indicateur est allumé, et en ce que l'interface graphique affichée reprend la couleur de l'énergie lumineuse produite par le moyen indicateur dans la représentation du contenu ou service associé à cemoyen de sélection, aidant ainsi l'utilisateur à comprendre le lien entre ce moyen de sélection et le contenu ou service à sélectionner. 9. Système selon l'une des trois précédentes, caractérisé en ce que lesdits contenus ou services comprennent une messagerie électronique, en ce que l'unité de gestion est apte à émettre, via ledit autre moyen d'émission, un signal caractéristique dès qu'un nouveau message est reçu dans la messagerie, un moyen indicateur du dispositif portable étant alors mis en oeuvre sur réception de ce signal caractéristique de sorte à avertir l'utilisateur du dispositif portable de l'arrivée du nouveau message. 10. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'unité de gestion met en oeuvre un procédé permettant de gérer la présence de plus d'un dispositif portable dans la zone de détection. 11. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif portable dédié à un administrateur des configurations d'accès aux contenus et services d'un groupe d'utilisateurs utilisant différents dispositifs portables, le code identifiant de ce dispositif portable administrateur donnant un droit d'accès aux différentes configurations. 12. Ensemble de gestion d'accès à des contenus ou services personnalisés, comprenant : ù une pluralité de systèmes d'accès à des données selon l'une des 25 précédentes ; ù un serveur en liaison avec les unités de gestion des différents systèmes, le serveur administrant au moins en partie les différents accès aux contenus ou service utilisateur. 13. Moyens de gestion aptes à gérer des correspondances entre différents codes et l'accès à différents contenus ou services personnalisés, et aptes à déclencher le chargement sur des moyens d'interface des contenus ou services particuliers fonction du code identifiant du dispositif de commande et le cas échéant d'un contenu ou service sélectionné par l'utilisateur. 14. Dispositif portable de commande, qui comporte : ù des moyens de sélection, ù une mémoire stockant un code identifiant, ù des moyens pour émettre un signal porteur dudit code et le cas échéant d'informations de sélection, - des moyens pour recevoir et traiter des signaux de sorte à déclencher une action déterminée en rapport avec les signaux reçus, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens indicateurs aptes à émettre une forme d'énergie, par exemple un son et/ou une lumière, perceptible par l'utilisateur du dispositif portable et dont la mise en oeuvre est déclenchée par lesdits moyens de traitement lorsque le dispositif portable reçoit un signal caractéristique. 15. Dispositif portable de commande selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un écran d'affichage et/ou un haut-parleur et/ou au moins un indicateur lumineux intégré(s). 16. Utilisation d'un dispositif portable de commande comportant : ù des moyens permettant à l'utilisateur de sélection, et - une mémoire stockant un code identifiant, - des moyens pour émettre un signal porteur dudit code et le cas échéant d'informations de sélection,ù des moyens pour traiter ces signaux de sorte à déclencher une action déterminée, dans un système selon l'une des 1 à 11.
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H
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H04
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H04L
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H04L 9,H04L 12
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H04L 9/32,H04L 12/16
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FR2889999
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A1
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DEMONTE ROUE ELECTRIQUE
| 20,070,302 |
L'invention, objet de la présente demande de brevet, concerne l'équipement nécessaire pour le changement d'une roue de véhicule. La jante de la roue est percée d'un nombre variable de trous ("trous de montage") équidistants de son centre et séparés les uns des autres par un arc de cercle de longueur identique. Le fiasque du véhicule est équipé de goujons dont l'emplacement correspond à celui des trous de montage de la jante. La fixation de la jante de la roue sur le flasque du véhicule est assurée par le positionnement de la jante sur le flasque et le serrage d'un écrou sur chaque goujon. A l'heure actuelle le démontage et le remontage d'une roue sur un véhicule 10 automobile comporte plusieurs étapes: - étape 1: extraction de la roue de secours, du cric, de sa manivelle, et de la clé démonte- roue hors du véhicule, - étape 2: installation et déploiement du cric à l'aide de la manivelle, étape 3: démontage de la roue à changer à l'aide de la clé démonte-roue qui, dans le 15 meilleur des cas, est en forme de croix, étape 4: montage de la roue de secours à l'aide de la clé démonte-roue, étape 5: rétraction du cric à l'aide de la manivelle, étape 6: rangement de l'ancienne roue, du cric, de la manivelle, et de la clé démonte-roue dans le véhicule. Ces opérations ne sont jamais ni aisées, ni rapides, ni plaisantes, en particulier lorsque les écrous sont grippés. Elles deviennent une difficulté majeure pour les personnes peu familières avec la technique. Il est cependant possible de simplifier et de faciliter certaines des étapes mentionnées ci-dessus. Il s'agit des étapes 2, 3, 4, et 5. C'est l'objet de l'invention décrite ci-25 après. La présente invention concerne un ensemble mécanique ("l'appareil") pour démonter les roues de véhicule. L'appareil est animé par un moteur électrique et remplace la manivelle du cric et la clé démonte-roue. L'appareil est composé de: - un moteur électrique (1) protégé par une carcasse (2), alimenté en énergie en 6, 12 ou 24 volts par un fil d'alimentation (3) terminé par une prise (4) que l'on branche dans l'allume-cigare du véhicule ou tout autre point d'alimentation en énergie du véhicule. Il fonctionne dans les deux sens vissage/dévissage et permet d'actionner le cric et de visser/dévisser les écrous. Le moteur dispose d'un effet dit "à chocs" pour les opérations de dévissage de manière à pouvoir desserrer les écrous trop fortement serrés ou grippés. La commande d'inversion du sens de rotation peut être intégrée on non au bouton de commande (5) de mise en marche de l'appareil. Le moteur peut en outre être équipé d'un variateur de puissance. un dispositif dynamométrique (6) permettant, au-delà d'une puissance de serrage donnée, de déconnecter la transmission de la puissance lors du serrage des écrous, pour respecter les normes de serrage du constructeur et éviter ainsi d'endommager les goujons par ur serrage trop puissant, deux poignées latérales (7) permettant de manipuler et de maintenir l'appareil lors de son fonctionnement, - une douille de vissage fixe ou amovible (8) placée à l'extrémité de l'axe (9) du moteur, - deux tenons (10) solidaires de la carcasse du moteur, destinés à se loger dans des trous correspondants dans la jante ("mortaises de serrage"). Les tenons servent de guide pour positionner correctement l'appareil face aux écrous. C'est la raison pour laquelle ils dépassent l'extrémité de la douille d'une longueur variable (11), de l'ordre de deux à quatre centimètres. Mais leur fonction essentielle, et leur originalité, lorsqu'ils sont introduits dans les mortaises de serrage de la jante et que l'appareil est mis en marche, est d'empêcher celui-ci de pivoter sur lui-même et de blesser son utilisateur. Les mortaises de serrage ne sont pas parties de la présente invention. Elles font l'objet d'un dossier de demande de brevet séparé. Les mortaises de serrage de la jante sont situées au milieu de chaque arc de cercle séparant les axes de deux trous de montage successifs. Il y a donc autant de mortaises de serrage qu'il y a de trous de montage. L'appareil selon l'invention apporte les améliorations suivantes, non exhaustives, par rapport à l'équipement actuel: É Facilité : l'appareil permet, sans effort, de monter et d'abaisser le cric, et de desserrer et 20 serrer les écrous de la roue, É Sécurité : L'appareil assure la sécurité parfaite de l'utilisateur par le fait que les tenons l'empêchent de pivoter. Il suffit pour cela que l'utilisateur le maintienne au contact de la jante, É Rapidité : l'appareil permet un gain de temps significatif lors des opérations de montage et de 25 démontage des roues de véhicule, É Fonctionnalité : d'un fonctionnement simple et compréhensible, l'appareil est facile à utiliser par tout un chacun. Il est peu encombrant et se range aisément à l'intérieur du véhicule. Les dessins annexés illustrent l'invention: - le dessin de la planche 1/2 représente une vue de côté de l'invention. - le dessin de la planche 2/2 montre l'invention en situation. En référence à ces dessins l'invention réunit dans un appareil démonteroue les éléments suivants: la carcasse (2) contient le moteur (1) commandé par un par un bouton de commande (5) et alimenté par le fil d'alimentation (3) et sa prise (4) à brancher dans l'allume- cigare. Le moteur entraîne un axe (9) équipé d'un système dynamométrique (6) permettant de 2889999 -3- limiter la puissance de serrage. L'axe (9) se poursuit à l'extérieur de la carcasse (2). Il se termine par une douille de vissage (8). La carcasse (2) est prolongée par deux tenons (10) écartés de l'axe de la douille de telle sorte qu'ils puissent se loger dans les mortaises de serrage de la jante. Ces tenons (10) dépassent la limite inférieure de la douille de vissage (8) d'une longueur (11) de deux à quatre centimètres. Deux prises latérales (7) permettent de manipuler et de maintenir l'appareil lorsqu'il est en fonctionnement
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L'invention concerne un appareil permettant le démontage et le remontage sans effort et en sécurité des roues de véhicule. En outre l'invention apporte un gain de temps dans l'exécution de ces opérations. Elle permet enfin le serrage des écrous à la puissance préconisée par le constructeur et évite d'endommager les écrous et les goujons de fixation de la jante.Ensemble mécanique démonte-roue fonctionnant avec un moteur (1) protégé par une carcasse (2) fonctionnant dans les deux sens vissage/dévissage, alimenté par le système électrique du véhicule, avec effet "à chocs" au dévissage et dispositif dynamométrique (6) au serrage, dont l'axe (9) est prolongé par une douille de vissage (8) fixe ou amovible encadrée par deux tenons (10) destinés à se loger dans des mortaises de serrage aménagés dans la jante. L'emboitement tenon/mortaise sert de guide pour le positionnement de l'appareil. Lorsque le moteur est en fonctionnement les tenons empêche l'appareil de pivoter et de blesser son utilisateur. Deux poignées latérales (7) complètent le dispositif de maintien de l'appareil.
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1) Ensemble mécanique démonte-roue comprenant: un moteur électrique (1) protégé par une carcasse (2), commandé par un bouton de commande (5), alimenté en énergie de 6, 12 ou 24 volts par le système électrique du véhicule, et fonctionnant dans les deux sens vissage/dévissage, - un dispositif dynamométrique (6) permettant, au-delà d'une puissance de serrage donnée, de déconnecter la transmission de la puissance lors du serrage des écrous, - une douille de vissage (8), deux tenons (10) solidaires de la carcasse du moteur, destinés à se loger dans les mortaises de serrage de la jante, servant de guide pour le positionnement correct de l'appareil et ayant pour fonction de l'empêcher, lorsque le moteur est en fonctionnement, de pivoter sur lui-même et de blesser son utilisateur. 2) Ensemble selon la 1 caractérisé en ce que la douille (8) peut être fixe, 3) Ensemble selon la 1 caractérisé en ce que la douille (8) peut être amovible, 4) Ensemble selon la 1 caractérisé en ce que le moteur (1) est équipé d'un variateur de puissance, 5) Ensemble selon la 1 caractérisé en ce que le moteur (1) est équipé d'un inverseur du sens de rotation, intégré ou non au bouton de commande marche/arrêt (5), 6) Ensemble selon la 1 caractérisé en ce que le moteur (1) est équipé d'un système dit "à chocs", 7) Ensemble selon la 1 caractérisé en ce qu'il est équipé de poignées 25 latérales (7) permettant sa manipulation et son maintien lorsque le moteur est en fonctionnement.
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B
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B60
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B60B
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B60B 29,B60B 30
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B60B 29/00,B60B 30/06
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FR2892950
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A1
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TRAITEMENT COMBINE D'EFFLUENTS GAZEUX PAR PLASMA FROID ET PHOTOCATATYSE
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L'invention concerne un procédé et un dispositif permettant de traiter efficacement des 5 effluents gazeux, notamment des composés organiques volatils (COV), en combinant les techniques de plasma froid et de photocatalyse. L'invention présente un grand nombre d'applications, notamment dans la chimie, l'agro-alimentaire, la pétrochimie, le traitement des eaux, la destruction des odeurs, les ateliers de 10 peinture, avec des enjeux économiques et environnementaux de premier ordre. Le plasma froid et la photocatalyse sont deux technologies en soi connues et maîtrisées. La photocatalyse est un processus chimique mettant en jeu un agent photocatalyseur apte à 15 détruire les différents polluants organiques présents dans l'air ou dans l'eau et ce, par réaction provoquée par l'excitation photonique UV. Schématiquement, la réaction photocatalytique est initiée en activant un solide semi-conducteur par des rayonnements UV à une longueur d'onde inférieure à 380 nanomètres, 20 provoquant des changements électroniques au sein du semi-conducteur et conduisant, en présence d'air ou d'eau, à la création de radicaux oxygénés à la surface du semi-conducteur. Ces radicaux attaquent les composés organiques adsorbés sur le semi-conducteur, et, par succession de réactions chimiques impliquant l'oxygène de l'air ou de l'eau, dégradent les composés organiques jusqu'à ce que le carbone des chaînes carbonées 25 soit complètement transformé en dioxyde de carbone (CO2). La réaction photocatalytique est susceptible de détruire selon le processus ci-avant décrit un grand nombre de polluants de l'air, et notamment les NO,,, NH3, H2S, CO, 03, les alcènes en C2-C4 chlorés ou non, le chlorométhane, l'iso-octane, le benzène, le toluène, les 30 xylènes, l'isopropylbenzène, les alcools aliphatiques saturés ou non, le méthylmercaptan, les chlorophénols, les nitrophénols, le méthyltertiobutyléther, le diméthoxyméthane, les aldéhydes en C1-C4, l'acétone, l'acide formique, l'acide acétique, l'acide 2-méthylpropanoïque, le chlorure de dichloroacétyle, le diméthylfolinamide, le triméthylamine, l'acétonitrile, et la pyridine. En pratique, on utilise en tant qu'agent photocatalyseur, du dioxyde de titane (TiO2), activé par la lumière UV. Ce rayonnement UV conduit, à la surface du photocatalyseur, à la formation de radicaux hydroxyles OH' et superoxydes 02- aptes à attaquer les composés organiques adsorbés sur le TiO2 en le dégradant jusqu'à minéralisation totale de la matière organique. Toutefois, il est possible de mettre en oeuvre d'autres agents photocatalyseurs tels que par exemple, ceux choisis dans le groupe des oxydes métalliques, des oxydes alcalinoterreux, 10 des oxydes d'actinide et des oxydes de terres rares. L'utilisation de la photocatalyse pour le traitement des effluents gazeux est par exemple décrite dans le document W000/72945. 15 Cependant, des limitations majeures de la photocatalyse résident dans le fait que d'une part, le rendement photonique de cette réaction est relativement faible et que d'autre part, certains composés, en particulier fluorés, ne peuvent être décomposés par cette réaction. Le principe du plasma froid consiste à générer, via une impulsion de courant, des espèces 20 primaires très fortement réactives (radicaux, ions, espèces excitées) ainsi que des photons ultraviolets et visibles. Il a donc été proposé d'utiliser le plasma, et en particulier la très forte énergie des électrons ainsi générés, pour casser les liaisons ou les cycles des molécules dans le cadre du traitement des effluents gazeux. 25 En pratique, le plasma froid à pression atmosphérique est obtenu en appliquant une impulsion de haute tension entre deux électrodes afin d'ioniser le gaz situé entre les deux électrodes, tout en empêchant le passage à l'arc électrique. Pour éviter le développement d'arc électrique, l'art antérieur préconise une ou deux barrières diélectriques constituées d'un matériau isolant placé entre les deux électrodes. 30 Dans un mode de réalisation particulier, une Décharge à Barrière Diélectrique (DBD) est mise en oeuvre, constituée de microfilaments de plasma ("streamer") qui s'établissent à la suite de la propagation dans l'espace inter-électrodes d'une charge électrique appelée streamer. Ils ont une durée de vie très courte, de l'ordre de quelques dizaines de nanosecondes. Chaque microfilament est un canal cylindrique étroit (rayon de 50 à 100 m). L'échange d'énergie entre électrons accélérés et molécules a principalement lieu dans les streamer. Les électrons énergétiques (quelques eV) excitent les molécules et transforment alors une part de leur énergie cinétique en énergie stockée par les espèces excitées et les radicaux libres. L'utilisation de la technologie du plasma froid, en particulier associée à la DBD, a déjà été décrite pour la destruction des molécules de type COV. Par ailleurs, l'art antérieur mentionne l'amélioration du traitement des COV en pratiquant le plasma froid à pression atmosphérique, en présence d'un solide de type TiO2 ou MnO2, alors assimilée à un catalyseur hétérogène (Futamara ét al., Catalysis today 89 (2004) 89-95). Etant donné les enjeux économiques et environnementaux mentionnés ci-dessous, il existe un besoin permanent de solutions techniques permettant d'améliorer les performances de destruction des composés organiques dans les effluents gazeux de toute origine. Selon l'invention, il est proposé d'associer le traitement par plasma froid avec la photocatalyse. Il s'avère que ces deux technologies sont parfaitement complémentaires et compatibles : le plasma permet de détruire les composés organiques, y compris halogénés, tout en générant de l'ozone et des radiations UV ; la photocatalyse, activée en présence d'ozone, aboutit à une minéralisation plus rapide des composés organiques et à la dégradation de l'ozone au cours du processus. De fait, le Demandeur a constaté un effet synergique lorsque ces deux technologies sont combinées pour le traitement des effluents gazeux. Plus précisément, le Demandeur a montré que le traitement plasma + TiO2 + UV donnait de meilleurs résultats, en termes de vitesse de dégradation et de concentration résiduelle en COV, que le traitement photocatalyse seule, plasma seul et plasma + catalyse. Ce bon rendement permet d'envisager de traiter les effluents gazeux à plus haut débit, et /ou à plus forte concentration. L'invention concerne donc un procédé de traitement d'effluents gazeux consistant à soumettre lesdits effluents à un traitement au plasma à froid et à l'action d'un agent photocatalyseur sous rayonnement ultraviolet (UV). Ce procédé présente un intérêt évident pour le traitement des effluents gazeux contenant des composés organiques volatils (COV), notamment des solvants organiques halogénés, générés par de nombreuses activités humaines ou industrielles, telles que la peinture. L'avantage du procédé revendiqué réside également dans le fait qu'il permet de traiter des 10 effluents dont la gamme de concentration en COV varie de lppbv à plusieurs milliers de ppmv. La combinaison d'un procédé en phase homogène (plasma) et d'un procédé en phase hétérogène (photocatalyse) présente divers avantages. Elle permet : 15 de préconcentrer les espèces en surface de photocatalyseur et favoriser ainsi leur dégradation ; - d'augmenter la dégradation de molécules ayant peu d'affinité pour la surface de l'agent photocatalyseur ; d'augmenter la dégradation des molécules ayant une grande affinité pour l'agent 20 photocatalyseur en concentrant les espèces actives à l'endroit où ces molécules sont adsorbées. Ce procédé de traitement combiné peut se dérouler de différentes manières, le traitement par plasma froid pouvant intervenir simultanément (couplage simultané), ou bien 25 antérieurement ou postérieurement (couplage séquentiel) au traitement par photocatalyse. Dans le cas d'un couplage simultané, le plasma est généré au contact du catalyseur. Le rayonnement UV émis par le plasma favorise l'excitation de l'agent photocatalyseur. Par ailleurs, l'ozone, généré par le plasma froid, favorise la séparation des paires 30 électrons/trous au contact du photocatalyseur, et favorise une formation accrue d'espèces actives telles qu'OH' et 03'-. L'apport d'UV et d'ozone accélère donc le processus de minéralisation. Le couplage simultané a également comme avantage de régénérer le photocatalyseur en évitant son encrassement éventuel. Dans l'approche séquentielle, trois configurations sont envisageables :le plasma peut être placé en amont ou en aval du photocatalyseur par rapport au flux gazeux, ou bien les deux modes de traitements sont localisés au même endroit, mais le traitement est séquentiel dans le temps, par recirculation. Dans le cas où il est placé en amont, le plasma sert alors à créer des radicaux qui sont ensuite minéralisés sur le photocatalyseur. L'ozone, formé par le plasma, participe au processus de minéralisation en se décomposant sur l'agent photocatalyseur. Ceci a pour effet d'améliorer la photocatalyse puisque l'affinité électronique de l'ozone est environ 5 fois plus importante que celle de l'oxygène. La combinaison séquentielle plasma/photocatalyse peut être envisagée de trois manières : le dispositif de plasma (électrodes) est situé en amont du dispositif de photocatalyse (lampe W + agent photocatalyseur) dans le conduit. - le dispositif de plasma (électrodes) est situé en aval du dispositif de photocatalyse (lampe UV + agent photocatalyseur) dans le conduit. les éléments utiles aux deux traitements sont superposés dans le conduit mais le traitement est séquentiel dans le temps : lors d'un premier passage, les effluents sont soumis au plasma puis lors d'un passage ultérieur, ils sont soumis à la photocatalyse. Dans tous les cas de figures et sans vouloir être lié à une quelconque théorie, les résultats 20 très avantageux obtenus par le Demandeur pourraient résulter : - d'une minéralisation plus rapide due à la fragmentation des molécules par les électrons et les autres espèces actives engendrés par le plasma et la réaction de ces fragments avec les espèces OH' et 02- engendrées par la photocatalyse ; - d'un amorçage de la rupture de liaison ou de cycle non dégradable par photocatalyse 25 grâce à l'énergie des électrons formés dans le plasma, les ions ou radicaux formés pouvant alors réagir avec les espèces oxydantes créées par photocatalyse, conduisant à la minéralisation totale. Ainsi ce procédé permet de traiter des effluents gazeux comprenant une concentration en 30 COV comprise entre lppbv et plusieurs milliers de ppmv. Dans un second aspect, l'invention concerne un dispositif adapté à la mise en oeuvre d'un tel procédé. Pour l'essentiel, un tel dispositif comprend : un conduit permettant le passage des effluents, préférentiellement constitué d'un matériau assurant la transmission des rayonnements UV. - deux électrodes avantageusement métalliques en regard, séparées par un ou deux diélectriques. Dans le cas où les électrodes sont séparées par un seul diélectrique, l'une des deux électrodes est située à l'intérieur de la conduite, dans l'autre cas les deux électrodes sont situées sur la face externe de la conduite. - dans toutes les configurations, les électrodes sont reliées à un générateur délivrant des tensions alternatives inférieures à 50kV et de 1 à 1000 Hz. au moins une lampe générant des radiations dans l'ultraviolet (UV) dirigées vers l'intérieur du conduit. La lampe délivre avantageusement une intensité d'éclairage de l'ordre de 50mW/em2. un agent photocatalyseur situé à l'intérieur du conduit, possiblement entre les deux électrodes. Il est avantageusement constitué de dioxyde de titane (TiO2) et déposé sur un support fibreux qui peut être à base de fibres de verre, de fibres organiques synthétiques ou naturelles, ou un support non-tissé. Préférentiellement, l'agent photo catalyseur est déposé sur le support fibreux à l'aide de particules de SiO2, préférentiellement à hauteur de 5 à 40 g/m2. Cette technologie et toutes ses variantes sont décrite sen détail dans le document W099/51345. Alternativement, l'agent photocatalyseur peut être déposé sur le support fibreux à l'aide de la technique sol gel bien connue de l'homme du métier. Lorsque le plasma et la photocatalyse sont réalisés simultanément, il est essentiel que le support fibreux enduit d'agent photocatalyseur ne perturbe pas le plasma. Deux configurations sont alors avantageusement employées: soit le support fibreux enduit d'agent photocatalyseur est disposé perpendiculairement aux électrodes et à l'écoulement des effluents gazeux, et alors, il se présente sous la forme d'un support perforé et ajouré, ou sous la forme de nids d'abeilles superposés. Alternativement, le support fibreux enduit d'agent photocatalyseur est disposé parallèlement aux électrodes et parallèlement à l'écoulement des effluents gazeux, et il se présente alors sous la forme d'une succession de couches parallèles entre elles. L'invention et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des deux exemples de réalisation suivants à l'appui des figures annexées. La figure 1, représente un schéma de principe de couplage simultané plasma 5 froid/photocatalyse dans une géométrie d'électrode plan/plan. La figure 2 représente la disparition du composé modèle C2H2 en fonction des conditions de traitement à partir du dispositif de l'exemple 1 décrit sur la figure 1. La présente étude a été menée sur un alcyne porteur d'une triple liaison carbone-carbone, 10 de formule C2H2. Elle illustre le couplage simultané du plasma froid et de la photocatalyse dans une géométrie plan/plan. A) Dispositif utilisé : Le réacteur utilisé est une conduite en verre Pyrex dont la partie active, de 8 cm de 15 longueur, présente une section rectangulaire. Concernant la partie plasma du dispositif, deux électrodes métallique en cuivre de 20 cm2 sont apposées à l'extérieure de la conduite. Les électrodes sont alors séparées par 10 mm, dont 6mm de gaz et deux fois 2 mm de verre Pyrex. Il s'agit d'une décharge à double barrière diélectrique qui est amorcée à l'aide d'un générateur délivrant une tension sinusoïdale ajustable de 30 kV, à une fréquence fixe 20 de 50 Hz. Concernant l'agent photocatalyseur, celui-ci consiste en un tissage de fibre de verre revêtu de silice colloïdale assurant la fixation de 20g/m2 de dioxyde de titane. Le média photocatalytique est alors placé dans la partie active du réacteur dans l'entrefer des électrodes. Quatre lampes UV Philips de type PLL40 sont disposées symétriquement à une distance de 8 cm autour du réacteur afin de fournir des UV additionnels au 25 photocatalyseur, si nécessaire. B) Conditions d'utilisation du dispositif : Les expériences menées à l'aide de ce dispositif dans l'exemple présenté ont été effectuée en mode "recirculation", assuré par une pompe. Un débit de 180 mL/min parcourt de 30 manière continue le réacteur jusqu'à disparition complète du polluant. La concentration initiale en polluant choisie est de 3000 ppm. La destruction de ce polluant, l'acétylène, a été suivie dans quatre conditions particulières : action de l'agent photo catalyseur seul, activé par les UV des lampes externes ; action du plasma seul, sans matériau photocatalytique ni UV additionnels ; action du plasma et du matériau photocatalytique sans UV additionnels ; et enfin, action du plasma et du matériau photocatalytique ainsi que des UV additionnels. Lorsque le plasma intervient dans le procédé, l'énergie spécifique de celui-ci a été ajustée à 60 J/L. Les calculs d'énergie spécifique injectée ont été effectués par la méthode classique dite de Manley. Lorsque les UV additionnels interviennent dans le procédé, leur intensité moyenne est de 3 mW/cm2 pour la raie à 365nm. C) Résultats : La figure 2 présente l'évolution de la concentration en acétylène, dans le réacteur décrit plus haut, en fonction du temps pour les quatre conditions expérimentales précitées. La comparaison de la courbe relative à la photocatalyse seule (TiO2+UV) avec celle relative au plasma seul, montre une cinétique très différente qui distingue les deux processus. En comparant la courbe relative au procédé plasma seul et celle relative au procédé plasma+TiO2, une amélioration de l'efficacité de la destruction de l'acétylène est observée. Ce phénomène est lié d'une part à l'activation du matériau photocatalytique par les UV générés dans le milieu plasma, et d'autre part à l'effet de la surface poreuse introduite dans la plasma froid qui stabilise les espèces actives et concentre les fragments carbonés à la surface du matériau activé. Enfin, la comparaison de la courbe relative au procédé plasma+TiO2+UV et celle relative au procédé plasma+TiO2 montre qu'il est possible d'activer le solide photocatalytique in situ avec des lampes UV externes et d'augmenter ainsi son activité dans la décharge
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L'invention concerne un procédé de traitement d'effluents gazeux selon lequel lesdits effluents sont soumis à un traitement par plasma froid et à l'action d'un agent photocatalyseur sous rayonnement ultraviolet (UV), ainsi qu'un dispositif adapté pour la mis en oeuvre d'un tel procédé.
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1/ Procédé de traitement d'effluents gazeux consistant à soumettre lesdits effluents à un traitement au plasma froid et à l'action d'un agent photocatalyseur sous rayonnement ultraviolet (UV). 2/ Procédé de traitement d'effluents gazeux selon la 1, caractérisé en ce que les effluents gazeux comprennent des composés organiques volatils, notamment des solvants organiques halogénés. 3/ Procédé de traitement d'effluents gazeux selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le traitement au plasma froid et la photocatalyse sous rayonnement UV sont réalisés de manière simultanée. 4/ Procédé de traitement d'effluents gazeux selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le traitement au plasma froid et la photocatalyse sous rayonnement UV sont réalisés de manière séquentielle, le traitement au plasma intervenant avant la photocatalyse spatialement ou temporellement. 5/ Procédé de traitement d'effluents gazeux selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le traitement au plasma froid et la photocatalyse sous rayonnement UV sont réalisés de manière séquentielle, le traitement au plasma intervenant après la photocatalyse spatialement ou temporellement. 6/ Procédé de traitement d'effluents gazeux selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il permet de traiter des effluents gazeux comprenant une concentration en COV comprise entre lppbv et plusieurs milliers de ppmv.7/ Dispositif adapté pour la mise en oeuvre d'un procédé de traitement d'effluents gazeux selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend : - un conduit permettant le passage des effluents ; - deux électrodes métalliques en regard, apposées toutes deux à l'extérieur de la conduite dans le cas d'une double barrière diélectrique ou bien l'une à l'extérieur et l'autre à l'intérieur dans les cas d'une simple barrière, reliées à un générateur ; - au moins une lampe générant des radiations dans l'ultraviolet (UV) située à l'extérieur mais dirigée vers l'intérieur du conduit ; - un agent photocatalyseur situé à l'intérieur du conduit. 8/ Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le conduit est fabriqué dans un matériau transparent aux rayonnements ultraviolets. 9/ Dispositif selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que les électrodes sont métalliques. 10/ Dispositif selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce que le générateur délivre des tensions alternatives de fréquence comprises entre 1 Hz et 1000 Hz, et de tension maximale de 50kV. 11/ Dispositif selon l'une des 7 à 10, caractérisé en ce que la lampe UV a une intensité d'éclairage de l'ordre de 50mW/cm2. 12/ Dispositif selon l'une des 7 à 11, caractérisé en ce que l'agent photocatalyseur est le dioxyde de titane (TiO2). 13/ Dispositif selon l'une des 7 à 12, caractérisé en ce que l'agent photocatalyseur est déposé sur un support fibreux à l'aide de particules de SiO2, préférentiellement à hauteur de 5 à 40 g/m2. 14/ Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que le support fibreux est constitué de fibres de verre, de fibres organiques synthétiques ou naturelles, ou d'un support non-tissé./ Dispositif selon l'une des 7 à 14, caractérisé en ce que le support fibreux enduit d'agent photocatalyseur est disposé perpendiculairement aux électrodes et à l'écoulement des effluents gazeux, et qu'il se présente sous la forme d'un support perforé et ajouré, ou sous la forme de nids d'abeilles superposés. 16/ Dispositif selon l'une des 7 à 14, caractérisé en ce que le support fibreux enduit d'agent photocatalyseur est disposé parallèlement aux électrodes et parallèlement à l'écoulement des effluents gazeux et qu'il se présente sous la forme d'une succession de couches parallèles entre elles. 17/ Dispositif selon l'une des 7 à 16, caractérisé en ce que la lampe et l'agent photocatalyseur sont situés en amont des électrodes dans le conduit. 18/ Dispositif selon l'une des 7 à 16, caractérisé en ce que la lampe et l'agent photocatalyseur sont situés en aval des électrodes dans le conduit. 19/ Dispositif selon l'une des 7 à 16, caractérisé en ce que la lampe et l'agent photocatalyseur sont localisés au même niveau de la conduite que les électrodes.
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B,H
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B01,H05
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B01D,B01J,H05H
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B01D 53,B01J 19,H05H 1
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B01D 53/86,B01D 53/70,B01J 19/12,H05H 1/00
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FR2896523
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A1
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TRAPPE COUPE FEU D'ACCES A UN SYSTEME DE VIDE ORDURES
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La présente invention concerne les moyens d'acheminement des ordures ménagères dans les immeubles d'habitation qui se fait généralement par les colonnes vide-ordures qui relient les appartements au local vide- ordures. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Lorsque l'immeuble ne comporte pas de colonnes vide-ordures (cas fréquemment rencontré dans les immeubles de moins de 4 étages) les résidents doivent ache- miner eux-mêmes leurs sacs poubelles dans le lieu prévu à cet effet, généralement le local vide-ordures. Il en est de même lorsque des moyens de tri sélectif des ordures sont ajoutés à une ou des colonnes de vide ordures qui dans ce cas ne sont affectées qu'aux déchets humides. Cette solution présente des inconvénients importants . - le local est accessible à tous alors qu'il s'agit généralement d'un local technique devant être à accès réglementé parce que comportant des risques graves d'incendie du fait de la nature des produits qui y sont stockés (bombes aérosols ....). - d'une manière générale, on constate que les usagers ne se donnent pas la peine de pénétrer dans le local qui est un lieu non accueillant pour mettre leurs sacs poubelles dans les conteneurs ou sacs de grand volume disponibles. Ainsi, soit ils les laissent à l'entrée, soit ils surchargent le premier conteneur ou sac accessible d'où des stockages en vrac anti-hygiéniques et des manipulations par le personnel de service dans de mauvaises conditions de travail. - d'une manière analogue, dans le cadre de la collecte sélective, les colonnes vide-ordures seront réservées à l'évacuation des déchets humides, non stockables, les autres déchets (emballages ...) devant être ap- portés par les usagers directement dans un local prévu à cet effet avec les mêmes inconvénients que dans le cas précédent. Pour remédier à cet état de fait, le document FR 2.692.000 décrit une trappe, disposée sur le lieu de passage des usagers (hall d'entrée par exemple), dans la-quelle ils introduisent leurs sacs de déchets. Cette trappe est reliée directement ou par une goulotte à un système de conditionnement du type de ceux qui scnt dis-posés au pied des colonnes vide-ordures et qui assurent, sans aucune intervention, le stockage des déchets dans les moyens d'évacuation prévus en fonction de la collecte (container ou sac). De ce fait, l'accès du local vide-ordures peut être exclusivement réservé au personnel de service dont les seules tâches sont l'évacuation des sacs ou conteneur et l'entretien des moyens de stockage, la propreté de l'ensemble restant garantie par l'absence de stockage en vrac. Cette trappe satisfait aux exigences suivan-tes . -présenter une ouverture de dimensions per-mettant le passage des sacs déchets communément utilisés. - être facile à manoeuvrer à la montée mais ne retombant pas brutalement pour éviter tout co=_ncement des doigts ou mains des usagers. - assurer une étanchéité efficace en position fermée pour éviter la remontée des odeurs dans le lieu de passage. - assurer une protection de type coupe-feu pour empêcher la propagation dans l'immeuble d'un feu 30 ayant pris naissance dans le local technique. - être d'une mise en oeuvre aisée au niveau de la pose, sa mise en place se faisant fréquemment dans des immeubles existants. OBJET DE L'INVENTION 25 La présente invention est un perfectionnement à ce type de matériel destiné notamment à diminuer le bruit émis lors de la manipulation de la trappe. RESUME DE L'INVENTION A cet effet, l'invention a pour ob_et une trappe d'accès à un système de vide-ordures comprenant : - un cadre délimitant une ouverture en:re une face avant et une face arrière, - un panneau articulé au cadre de manière à pivo- ter à partir d'une position où le panneau est en appui par sa périphérie sur la face arrière du cadre en pouvant s'écarter de cette face par pivotement autour de l'axe susdit, -des moyens de contrôle du pivotement du panneau par rapport au cadre, dans laquelle la face du panneau opposée à celle tournée vers le cadre est revêtue d'une plaque e matériau viscoélastique. Afin de conserver à cette trappe un bon compor- terrent au feu, elle comporte un capot de fermeture de l'ouverture du cadre du côté de sa face arrière, articulé au cadre au besoin par l'intermédiaire d'une infrastructure de laquelle le cadre est solidaire, autour d'un axe horizontal entre une position dans laquelle le capot re- couvre l'ouverture et le panneau et une position dans la-quelle le capot est maintenu écarté du cadre à l'encontre de l'effet de la gravité. Le maintien dans cette position est assuré par un organe à déclenchement. Ce peut être un lien fusible à 70 C par exemple ou un verrou (ou ven- touse) électromagnétique commandé par un système de surveillance des risques d'incendie. D'autres particularités et avantages de :_'invention ressortiront de la description donnée ci-après d'un exemple de réalisation. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence au dessin annexé qui représente par une vue en coupe verticale, la trappe selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION A cette figure, le dispositif représenté comprend : - un cadre 1 fixé dans le mur M, après avoir pratiqué l'ouverture nécessaire, par quatre fixations 2 qui selon le cas seront des fixations par vis et chevil- les par scellement traditionnel ou par clouage. - une panneau 3 articulé autour d'un axe 4 solidaire du panneau 3 et tournant dans des pali=ers non représentés, situés sur le cadre 1 de part et d'autre du, panneau. Cet axe 4 est en une seule pièce afin qu'en cas de sinistre, la tenue au feu de l'articulation soit maximum. Le panneau 3 (par exemple une tôle métallique) est revêtu du côté local de service, de plaques 3e pro-duit réfractaire 5, classées MO en résistance au feu le recouvrant en totalité protégeant ainsi l'axe 4. Du côté du local de service, à sa partie inférieure c'est-à-dire à l'opposé de l'axe, le panneau porte deux verrous non représenté,comportant chacun un pêne poussé par un ressort, comme dans le document FR 2.692.000. Comme représentée à la figure, le panneau 3 présente des dimensions, largeur et hauteur, supérieures à celles de l'ouverture de passage ménagée dans le cadre 1, de sorte que la face 6 du panneau 3 recouvre la face intérieure 7 du cadre. On notera que cette face 7 est inclinée de sorte que sous l'effet de son propre poids, le panneau prenne appui sur la totalité du pourtour de l'ouverture du cadre et assure une obturation complète de cette ouverture. La face 7 du cadre présente ;;ur son pourtour une gorge 8 à l'intérieur de laquelle est collé un joint torique 9 qui assure l'étanchéité contre les mauvaises odeurs lorsque la trappe est fermée. La trappe pourra également présenter les dispositions spéciales d'étanchéité et de tenue au feu qui sont décrites dans le document FR 2.692.000. Cette trappe présente également des mcyens de contrôle de l'ouverture et de la fermeture du panneau 3. Ces moyens sont par exemple formés par au moins un amortisseur 10 disposé en regard du centre du panneau 3 où il est articulé par une extrémité alors que son autre extrémité est fixée à une potence 11 solidaire du cadre 1. A l'ouverture l'effort de freinage du panneau diminue progressivement compte tenu de la géomé:rie d4 triangle formé par les trois points d'articulation de l'amortisseur 10, respectivement au panneau 3 et à la potence 11 et de l'articulation du panneau 3 au cadra 1. A la fermeture, l'amortisseur 10 freine la retombée du panneau 3 sous l'effet de la gravité et diminue sa vitesse d'accostage sur le cadre 1. Des variantes de réalisation sont possibles comme décrit dans le document susdit. A la figure, on a représenté sur la face arrière, tournée vers le local technique, du revêtement réfractaire 5, une plaque 12 de matériau viscoélastique tel par exemple qu'un silicone, un polyuréthane ou tout autre matériau polymère alvéolé ou non. Ce matériau a la propriété d'amortir les vibrations du panneau 3 lorsqu'il est heurté par les paquets ou lorsqu'il retombe trop brutalement. de son propre poids sur le cadre, en cas notamment de mauvais fonctionnement du vérin amortisseur. On a également représenté un capot 13, articulé sur l'infrastructure (ici le mur M) de laquelle le cadre est solidaire par un axe horizontal 14, ce capot ayant des dimensions suffisantes pour occulter totalement l'ouverture en recouvrant le panneau 3. Ce capot, égale-ment en tôle métallique, est recouvert sur sa face convexe tournée vers le local technique, d'un revêtement ignifuge 15 pour empêcher ou retarder l'inflammation du produit viscoélastique en cas d'incendie des ordures. L'armature du capot peut être d'une autre nature qu'une tôle métallique. Elle peut affecter la forme d'une armature en fers plats croisés conformée en caisson ouvert, coiffée par une coque en matériau ignifuge concave qui est retenue par un treillis métallique agrafé sur l'armature au travers de la coque. Le capot est maintenu hors service, écarté du mur M autour de son articulation 14 par un lien d rete-. nue 16 qui possède soit un tronçon, soit une attache au panneau 3 ou à une autre potence 17 de soutien de ce capot, fusible par exemple à 70 C. Ainsi, à la fusion de ce tronçon ou de cette attache, le capot est libéré et tombe sous l'effet de son propre poids pour se rabattre sur l'ouverture et isoler le panneau 3 suffisamment tôt avant même la naissance des flammes lors d'un incendie. Le maintien peut être assuré, comme dit précédemment, par tout dispositif de verrouillage commandé et dont la commande est assurée par un dispositif de sécurité incendie
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Trappe d'accès à un système de vide-ordures comprenant :- un cadre (1), délimitant une ouverture entre une face avant et une face arrière (7),- un panneau (3) articulé au cadre (1) de manière à pivoter à partir d'une position où le panneau est en appui par sa périphérie sur la face arrière (7) du cadre (1), en pouvant s'écarter de cette face par pivotement autour de l'axe (4) susdit,- des moyens (8) de contrôle du pivotement du panneau (3) par rapport au cadre (1),caractérisée en ce que la face du panneau (3) opposée à celle tournée vers le cadre est revêtue d'une plaque (12) de matériau viscoélastique.
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1. Trappe d'accès à un système de vide- ordures comprenant . - un cadre (1), délimitant une ouverture entre une face avant et une face arrière (7),- un panneau (3) articulé au cadre (1) de manière à pivoter à partir d'une position où le panneau est en appui par sa périphérie sur la face arrière (7) du cadre (1), en pouvant s'écarter de cette face par pivotement autour de l'axe (4) susdit,-des moyens (8) de contrôle du pivotement du panneau (3) par rapport. au cadre (1),caractérisée en ce que la face du panneau (3) opposée à celle tournée vers le cadre est revêtue d'une plaque (12) de matériau viscoélastique. 2. Trappe selon la 1, caractérisée en ce que le matériau est choisi parmi les polymères du genre silicone ou polyuréthane, éventuellement alvéolaire. 3. Trappe selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce qu'elle comporte un capot (13) de fermeture de l'ouverture du cadre (1) du côté de sa face arrière (7), articulé au cadre (1) au besoin par l'intermédiaire d'une infrastructure (M) de laquelle le cadre est solidaire, autour d'un axe (14) horizontal entre une position dans laquelle le capot (13) recouvre l'ouverture et le panneau (3) et une position dans laquelle le capot est maintenu écarté du cadre à l'encontre de l'effet de la gravité. 4. Trappe selon la 3, caractérisée en ce que la seconde position du capot est assurée par un lien thermofusible (16) de liaison du capot à l'infrastructure (M). 5. Trappe selon la 3 ou la 4, caractérisée en ce que le capot comporte un ma- tériau ignifuge (15) sur sa face opposée à celle tournée vers le cadre (1).
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E
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E04
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E04F
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E04F 17,E04F 19
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E04F 17/12,E04F 19/08
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FR2902844
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A1
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DISPOSITIF DE FIXATION POUR LUMINAIRE
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L'invention concerne le domaine de la fixation de luminaires ou d'équipements, électriques ou non électriques, pourvus de premiers moyens de fixation, dans une boîte d'encastrement scellée dans un mur ou un plafond de type béton. Les boîtes d'encastrement scellées au mur ou au plafond dans les ouvrages en béton recueillent dans leur cavité les fils électriques d'alimentation pour assurer la connexion électrique des équipements. Pour les plafonds en béton, les modèles de boîtes d'encastrement scellées sont généralement dotées d'un crochet vissé en leur fond, destiné à l'accrochage d'un lustre ou d'un appareil électrique selon un moyen en suspension. Certains modèles de boîtes d'encastrement comportent des ergots intérieurs prévus pour recevoir un système de crochet à bascule permettant également de suspendre un appareil d'éclairage. Ces dispositifs d'accrochages comportent toutefois des limites quant à la variété d'équipements qu'il est possible d'adjoindre. En effet, seuls les luminaires et équipements dotés d'un anneau de suspension sont recevables dans ces conditions tels que, à titre d'exemple, des lanternes, lustres de style ou autres luminaires suspendus par le fil électrique avec lequel est créé une boucle servant d'anneau. Or de nombreux équipements électriques, comme par exemple les lustres contemporains, les spots, les vidéo projecteurs ne sont pas prévus pour être suspendus, étant dotés de premiers moyens de fixation à visser ; il en est de même pour la pose des appliques murales. Ces équipements sont en effet communément pourvus d'une partie, percée d'un ou plusieurs trous, prévue pour être fixée au mur ou au plafond au moyen d'une ou plusieurs vis. La solution adoptée jusqu'à présent pour rendre possible la pose des équipements, dotés de premiers moyens de fixation, à un mur ou à un plafond béton avec boîte d'encastrement scellée, consiste à percer dans le béton, à côté de ladite boîte, un ou plusieurs trous aptes à recevoir, après chevillage, des vis permettant la fixation des premiers moyens de fixation de l'équipement. Cette solution présente toutefois l'inconvénient d'être inesthétique car l'équipement est fixé de manière décalée par rapport à la boîte d'encastrement et risque de ne pas la recouvrir totalement. Par ailleurs, cette opération est difficile à réaliser car elle met l'installateur dans l'obligation d'avoir à sa disposition un outillage perfectionné du type perceuse et de savoir utiliser ledit outillage. Le perçage d'un mur ou d'un plafond béton est de plus salissant, pénible et peu rapide. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il comprend en effet selon une définition générale de l'invention une pièce de manoeuvre et des pièces d'appui, aptes à recevoir les premiers moyens de fixation de l'équipement à fixer ainsi qu'au moins un élément fileté mâle et au moins un écrou fileté de telle sorte que les pièces de manoeuvre et d'appui étant préalablement assemblées entre elles, la mise en mouvement de la pièce de manoeuvre par 2902844 -2- l'utilisateur dans un des sens de rotation produise, par le dévissage desdites pièces, leur déplacement axial, augmentant ainsi la longueur du dispositif à l'intérieur de la boîte d'encastrement jusqu'à amener ses extrémités contre les parois de ladite boîte et assurer le maintien du dispositif en force à l'intérieur. La pièce de manoeuvre est positionnée entre les pièces d'appui afin que sa mise en mouvement par l'utilisateur produise l'éloignement des pièces d'appui l'une par rapport à l'autre. La pièce de manoeuvre et au moins une pièce d'appui comprennent indifféremment un élément 10 fileté mâle pour l'une et un écrou pour l'autre, de telle sorte que ladite pièce de manoeuvre et ladite pièce d'appui puissent être préalablement assemblées entre elles par vissage et dévissées en partie lors de la mise en place du dispositif dans la boîte d'encastrement. L'élément fileté mâle peut donc faire partie de la pièce de manoeuvre, l'écrou destiné à lui être associé faisant alors partie d'une des pièces d'appui. Inversement, l'écrou s'il fait partie de la pièce de manoeuvre, est associé 15 à l'élément fileté mâle qui doit être intégré à l'une des pièces d'appui. Le déplacement axial des pièces d'appui est assuré par la rotation de la pièce de manoeuvre qui, dans l'un des sens de rotation, conduit au dévissage d'au moins une des pièces d'appui, produisant alors l'allongement du dispositif. 20 Pour être constitué, le dispositif doit donc posséder deux pièces d'appuis, un élément de manoeuvre et être pourvu d'au moins un écrou et un élément fileté. S'il ne comprend qu'un seul élément fileté mâle et un seul écrou, alors une des deux pièces d'appui est associée à la pièce de manoeuvre par un autre moyen. La pièce de manoeuvre et une des pièces d'appui comprennent indifféremment une partie cylindrique pour l'une et un trou cylindrique pour l'autre, leurs 25 dimensions étant ajustées de telle sorte que la partie cylindrique étant insérée dans le trou cylindrique, la pièce de manoeuvre et la pièce d'appui soient assemblées entre elles et puissent pivoter l'une dans l'autre. Lors de la mise en mouvement rotatif de la pièce de manoeuvre, la partie cylindrique pivote à l'intérieur du trou cylindrique sans entraver ledit mouvement. La partie cylindrique peut comporter une rainure adéquate destinée à recevoir un clip pour assurer le 30 maintien des pièces lorsqu'elles sont assemblées. Lorsque le dispositif comporte deux éléments filetés mâles, leurs filets sont alors obligatoirement de sens inversés l'un par rapport à l'autre, de telle sorte que le filetage à droite du premier élément corresponde à l'écrou, fileté à droite qui lui est associé et que le filetage à gauche du deuxième 35 élément fileté corresponde à l'écrou, fileté à gauche qui lui est associé, pour que la rotation de la pièce de manoeuvre par l'utilisateur produise un déplacement axial en extension des pièces d'appui, en les éloignant l'une de l'autre du fait des filetages inversés. Les deux éléments filetés mâles peuvent faire partie de la seule pièce de manoeuvre, ou des seules pièces d'appui ; ils peuvent également être répartis, l'un étant sur la pièce de manoeuvre, l'autre sur l'une des pièces 5 d'appui. II est alors nécessaire que les écrous respectifs soient situés sur la pièce devant être associée à la première pièce, pour assurer leur assemblage d'une part et la possibilité de rotation d'autre part. Si, à titre d'exemple non limitatif, la pièce de manoeuvre comprend deux écrous leurs filetages doivent être inversés et un élément fileté doit alors faire partie de chacune des pièces d'appui. Le ou les éléments filetés mâles, le ou les écrous, la partie cylindrique et le trou cylindrique sont positionnés longitudinalement les uns par rapport aux autres de telle sorte que le déplacement axial des pièces d'appui soit assuré. Il est entendu que la partie cylindrique ainsi que le trou cylindrique ne sont pas nécessaires lorsque le dispositif est constitué de deux éléments filetés mâles et de deux écrous. Avant l'utilisation du dispositif, la pièce de manoeuvre et les pièces d'appui sont préalablement assemblées par le vissage complet de la ou des tiges filetées à l'intérieur du ou des écrous respectifs et selon le cas, par l'insertion de la partie cylindrique à l'intérieur du trou cylindrique. Cet assemblage permet de préparer le dispositif avant sa mise en place. L'utilisateur place ensuite le dispositif dans la boîte d'encastrement, il fait tourner la pièce de manoeuvre dans un sens de rotation de manière à ce qu'elle produise l'éloignement des deux pièces d'appui. Ceci a pour effet d'amener les extrémités du dispositif jusqu'aux parois de la boîte d'encastrement et de leur faire prendre appui. L'ajustement du dispositif aux dimensions intérieures de la boîte d'encastrement est assuré par une ou plusieurs rotations progressives de la pièce manoeuvre. Une ou plusieurs rotations supplémentaires permettent le maintien en force du dispositif contre les parois. La mise en mouvement de la pièce de manoeuvre, dans le sens de rotation inverse à celui précédemment décrit, produit un déplacement axial des deux pièces d'appui tendant à réduire l'écartement desdites pièces, et permet de retirer le dispositif de la boîte d'encastrement. La distance d'écartement des extrémités devient alors inférieure à la distance séparant les précédents points d'appuis du dispositif contre les parois de ladite boîte d'encastrement. Le dispositif, une fois mis en place, peut être extrait aisément, l'invention est donc amovible. Le principe de dévissage du dispositif présente l'avantage de permettre une grande précision dans l'ajustement du dispositif selon les dimensions intérieures de la boîte d'encastrement, tout en garantissant une force d'appui importante, du fait de la facilité de mise en mouvement de la pièce de manoeuvre. Le dispositif est percé et fileté d'un ou plusieurs trous, de telle sorte que lesdits trous puissent recevoir des vis destinées à fixer l'objet pourvu de premiers moyens de fixation. Ce perçage peut être réalisé de part en part pour que la vis puisse traverser complètement le dispositif si nécessaire, permettant ainsi de ne pas limiter la course de la vis.35 Les extrémités du dispositif, destinées à prendre appui sur la paroi interne de la boîte d'encastrement recevant l'invention, sont pourvues de reliefs acérés et saillants aptes à pénétrer la matière de la boite d'encastrement et à assurer l'ancrage du dispositif. Lors de la mise en place, lesdits reliefs acérés des extrémités du dispositif permettent d'assurer l'ancrage en pénétrant et en mordant dans la matière plastique de la boîte d'encastrement. De ce fait, le dispositif ne risque pas de glisser ou de tourner sur lui-même pendant la rotation de la pièce de manoeuvre. Les extrémités peuvent par exemple être pourvues de cannelures horizontales ou obliques, ou bien encore d'au moins deux pointes, qui auront une dimension de l'ordre d'un ou deux millimètres, à titre indicatif et non limitatif. Après la rotation complète de la pièce de manoeuvre l'ancrage est assuré et le dispositif est alors prêt à recevoir l'équipement ou l'objet à installer. Le dispositif doit avoir une longueur inférieure à celle de la boîte d'encastrement pour lequel il est destiné, lorsqu'il est en position de rapprochement maximum, mais supérieure à celle de ladite boîte lorsqu'il est en position d'éloignement maximum. Selon des réalisations possibles, un élément de préhension situé sur la pièce de manoeuvre comporte des reliefs ou des pans parallèles ou bien est doté d'un ou plusieurs trous de telle sorte que la mise en mouvement de la pièce de manoeuvre soit facilitée. Le trou est destiné à recevoir une tige faisant office de clef qui, par effet de levier, permet la démultiplication de l'effort exercé par l'utilisateur sur la pièce de manoeuvre, augmentant ainsi la force d'appui du dispositif sur les parois de la boîte d'encastrement. Selon une autre réalisation, le dispositif peut posséder des pièces coulissantes dont les dimensions correspondent aux mesures intérieures ou extérieures des pièces d'appui ou de la pièce de manoeuvre les recevant, les pièces coulissantes étant percées et filetées d'au moins un trou, pour de cette manière, accepter les premiers moyens de fixation de l'objet à fixer, s'adapter à leur écartement du fait de leur coulissement et être déplacées dans un sens longitudinal le long des pièces les recevant. Les pièces d'appui ou l'élément de manoeuvre comportent au moins une fenêtre longitudinale de telle sorte qu'elle coïncide avec les trous filetés des pièces coulissantes pour permettre l'insertion des vis destinées à fixer les premiers moyens de fixation de l'objet à fixer. A titre d'exemple non limitatif, les deux pièces d'appui peuvent être de forme polygonale, creuses et percées de deux orifices longitudinaux symétriques sur deux de leurs grandes faces opposées. Elles intègrent chacune une pièce coulissante dont les dimensions correspondent aux mesures intérieures des pièces, de telle manière qu'elles puissent être déplacées à l'intérieur dans le sens longitudinal. Chaque pièce coulissante est percée et filetée de part en part d'un trou de telle sorte que ce trou fileté soit situé en regard et coïncide avec les fenêtres longitudinales des pièces d'appui. La fixation du luminaire ou de l'équipement est réalisée par le vissage de ses premiers moyens de fixation sur les trous filetés des pièces coulissantes lesquelles ont une position modulable. II est ainsi possible d'obtenir un réglage précis de la distance d'écartement des trous filetés du dispositif pour les faire coïncider avec les trous des premiers moyens de fixation de l'objet à fixer. Ce réglage de la distance d'écartement rend possible l'adaptation du dispositif à différents écartements des premiers moyens de fixation des éléments susceptibles d'être fixés. Les pièces d'appui ou de manoeuvre recevant les pièces coulissantes peuvent avoir en leurs extrémités une ou plusieurs parties formant butées, destinées à arrêter la course desdites pièces coulissantes. Ces parties formant butées ont pour but d'empêcher les pièces coulissantes de sortir de leur emplacement. Selon un autre mode de réalisation, les pièces d'appui peuvent être plus larges en leurs extrémités de sorte à augmenter la surface d'appui sur les parois intérieures de la boîte d'encastrement. A titre d'exemple non limitatif, ces extrémités peuvent prendre la forme d'un T lorsque le dispositif est conçu pour prendre appui sur les parois intérieures des boîtes d'encastrement de forme parallélépipédique. Pour les boîtes d'encastrement de forme cylindrique, les extrémités peuvent être en forme d'arc de cercle, d'un rayon identique à celui de l'intérieur de la boîte d'encastrement. Les moyens pour cacher le trou du plafond ou du mur pourvu d'une boîte d'encastrement sont, de manière connue, rendus possibles par l'utilisation de couvercles de finition. L'invention permet l'utilisation de ces couvercles car le dispositif est fixé à l'intérieur de la boîte d'encastrement. Lors de la pose du dispositif, le couvercle peut lui être associé par vissage sur les trous filetés, ledit vissage permettant de fixer conjointement le premier moyen de fixation de l'objet à installer et le couvercle. Le couvercle est ainsi placé de manière intercalée entre le dispositif et l'objet à installer et peut comporter un branchement électrique normalisé ou un ou plusieurs orifices permettant le passage éventuel de fils électriques d'alimentation. L'invention porte également sur un élément formant crochet destiné à être associé au dispositif de fixation tel qu'il est précédemment décrit, comprenant des premiers moyens de fixation aptes à coopérer, de façon amovible, avec les seconds moyens de fixation dudit dispositif. Cet élément trouve son utilité si la boîte d'encastrement ne comporte pas de moyens de suspension. Fixé au dispositif, il permet alors à celui-ci de recevoir des luminaires ou des équipements électriques ou non électriques selon un moyen en suspension. L'élément formant crochet de suspension est constitué d'une plaque percée d'au moins deux trous et dotée en son centre d'un crochet situé perpendiculairement, ledit élément formant crochet de suspension étant adjoint au dispositif par vissage dans les trous filetés, pour rendre possible un accrochage en suspension au dispositif. Les trous sont d'un diamètre apte à laisser passer les filetages des vis. Cet élément permet par exemple l'accrochage en suspension au dispositif, de lustres, lanternes ou tout autre objet muni d'un anneau, particulièrement dans le cas de suspension à un plafond. Le dispositif permet donc non seulement d'installer un équipement doté de premiers moyens de fixation, mais également doté de premiers moyens de suspension, par l'utilisation de l'élément formant crochet. Le dispositif aura des dimensions et des extrémités adaptées aux différentes tailles et formes de boîtes d'encastrement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description donnée ci-après et des dessins annexés qui illustrent l'invention : La figure 1 est une vue en perspective du dispositif de fixation selon un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 2 représente une variante de ce dispositif, les différents éléments étant présentés de 15 manière dissociée. La figure 3 est une vue du même dispositif que celui présenté en figure 2, les différents éléments du dispositif étant assemblés. 20 La figure 4 est une vue en coupe transversale du dispositif présenté en figures 2 et 3, ainsi qu'une vue de dessus du même dispositif. La figure 5 est une vue en perspective du dispositif présenté en figures 2, 3 et 4, monté et mis en place à l'intérieur d'une boîte d'encastrement, la figure 6 le présentant en coupe transversale. La figure 7 illustre une vue en perspective d'un dispositif de fixation selon un troisième mode de réalisation de l'invention, un élément formant crochet étant présenté pour être associé au dispositif. Les figures 8, 9 et 10 représentent un dispositif en perspective selon un quatrième, un cinquième et 30 un sixième mode de réalisation. Sur les figures 1 à 10, le dispositif est représenté schématiquement sur un plan horizontal, pour être associé à un plafond, bien que cette position ne soit pas limitative, le dispositif de fixation selon l'invention pouvant être adapté à un mur disposé de façon oblique ou verticale. On se placera selon les figures 2 à 10 dans le cas où la boîte d'encastrement (8) est de forme circulaire, cette forme n'étant toutefois pas limitative, le dispositif de fixation selon l'invention pouvant être conçu pour une boîte d'encastrement de forme parallélépipédique. 25 35 Le dispositif doit avoir une longueur sensiblement inférieure au diamètre de la boîte d'encastrement (8), si celle-ci est de forme circulaire, lorsqu'il est en position de rapprochement maximum, mais supérieure au diamètre de ladite boîte lorsqu'il est en position d'éloignement maximum. On se rapporte tout d'abord à la figure 1 qui illustre un premier mode de réalisation de l'invention. Le dispositif comprend en effet une pièce de manoeuvre (2) d'une part et d'autre part deux pièces d'appui (1a, lb). La pièce de manoeuvre (2) comporte deux éléments filetées mâles (7a, 7b) et chacune des pièces d'appui (1 a, 1 b) comporte un écrou fileté (6a, 6b). 10 Les deux éléments filetés mâles (7a, 7b) ont leurs filets de sens inversés l'un par rapport à l'autre. Le filetage à droite du premier élément (7a) correspond à l'écrou, fileté à droite (6a) qui lui est associé et le filetage à gauche du deuxième élément fileté (7b) correspond à l'écrou, fileté à gauche (6b) qui lui est associé, pour que la rotation de la pièce de manoeuvre (2) par l'utilisateur 15 produise un déplacement axial en extension des pièces d'appui (1 a, 1 b), en les éloignant l'une de l'autre du fait des filetages inversés. La pièce de manoeuvre (2) comporte un élément de préhension (10) doté de plusieurs pans parallèles deux à deux, destinés à faciliter sa manoeuvre à l'aide d'une clef. 20 La pièce de manoeuvre (2) est positionnée entre les pièces d'appui (1a, 1 b) afin que sa mise en mouvement par l'utilisateur produise l'éloignement des pièces d'appui l'une par rapport à l'autre. Les pièces de manoeuvre (2) et d'appui (1 a, lb) étant préalablement assemblées entre elles, la mise en mouvement de la pièce de manoeuvre (2) par l'utilisateur dans un des sens de rotation produit, 25 par le dévissage partiel desdites pièces, leur déplacement axial, augmentant ainsi la longueur du dispositif à l'intérieur de la boîte d'encastrement jusqu'à amener ses extrémités (5) contre les parois de ladite boîte et assurer le maintien du dispositif en force à l'intérieur. Le dispositif est percé et fileté de part en part d'un ou plusieurs trous (4), de telle sorte que lesdits 30 trous puissent recevoir des vis (12) destinées à fixer l'objet pourvu de premiers moyens de fixation. Les extrémités (5), destinées à prendre appui sur la paroi interne de la boîte d'encastrement recevant l'invention, sont pourvues de quatre pointes formant des reliefs acérés et saillants (22) aptes à pénétrer la matière de la boite d'encastrement et à assurer l'ancrage du dispositif. Ce premier mode de réalisation est adapté pour être utilisé de préférence avec une boîte d'encastrement de forme parallélépipédique. 35 Dans la forme de réalisation selon la figure 2, le dispositif est destiné à une boîte d'encastrement cylindrique, les pièces présentées n'étant pas assemblées entre elles. Les pièces d'appui (1a, 1 b), sont de forme profilée et de section polygonale, chacune comportant un écrou (6a, 6b), les éléments filetés (7a, 7b) faisant partie de la pièce de manoeuvre (2). Elles comportent en leurs extrémités (5) une partie plus large, constituée d'une lame rectangulaire courbée, de sorte à épouser la courbure intérieure de la boite d'encastrement et à augmenter ainsi la surface d'appui sur les parois internes de la boîte. Ces pièces courbes comportent, sur leurs faces externes, des parties acérées et saillantes (22) formées de trois pointes qui, par la pression exercée lors de l'éloignement des pièces profilées (1a, 1 b) du fait de la rotation dans un des sens de la pièce de manoeuvre (2), pénètrent dans la matière de la boite d'encastrement. Elles assurent ainsi l'ancrage et la stabilité du dispositif. La forme en arc de l'extrémité (5) permet à l'utilisateur de contrôler, avant serrage définitif, que le dispositif est bien positionné et se trouve dans le même plan que le plafond. Les vis (12) se retrouvent alors placées perpendiculairement à ce même plan et sont aptes à maintenir l'équipement à fixer. L'extrémité (5) étant constituée d'une lame rectangulaire courbée, ladite extrémité de la pièce d'appui profilée de section polygonale (la, 1b) est ainsi fermée, et permet d'arrêter la course des pièces coulissantes (3a,3b). Le dispositif comporte des pièces coulissantes (3a, 3b) cubiques dont les dimensions correspondent aux mesures intérieures des pièces d'appui (1 a, 1 b) les recevant. Elles sont percées et filetées d'un trou (4) pour accepter les premiers moyens de fixation de l'objet à fixer et peuvent s'adapter à l'écartement desdits moyens de fixation du fait de leur coulissement. Elles peuvent être déplacées dans un sens longitudinal à l'intérieur des pièces d'appui les recevant. Les pièces d'appui (1 a, 1 b) comportent des fenêtres longitudinales (9) qui coïncident avec les trous filetés (4) des pièces coulissantes (3a, 3b) pour permettre l'insertion des vis (12) destinées à fixer les premiers moyens de fixation de l'objet à fixer. Le coulissement des pièces (3a, 3b) permet d'adapter l'écartement des trous (4) destinés à recevoir les vis (12), à l'écartement des trous des premiers moyens de fixation de l'objet à fixer. Alors que les éléments constitutifs du dispositif sont présentés de manière dissociée sur la figure 2, ils sont présentés montés en figure 3, 4, 5 et 6, la pièce de manoeuvre (2) étant vissée sur les pièces d'appui (1 a, 1 b) profilées de section polygonale de telle sorte que la tige filetée à droite (7a) soit vissée dans l'écrou (6a) et que la tige filetée à gauche (7b) soit vissée dans l'écrou (6b). Les vis (12), destinées à la fixation de l'équipement sur le dispositif, sont vissées dans les trous filetés (4) des pièces coulissantes (3a, 3b) dans les figures 3 et 6. En figure 5 et 61 le dispositif est placé dans la boite d'encastrement (8), elle-même scellée dans un plafond de type béton, les reliefs acérés et saillants (22) des extrémités (5) pénétrant dans la matière de ladite boite d'encastrement. L'ancrage étant assuré, le dispositif est prêt à recevoir -9 l'équipement ou l'objet à installer en figure 5 ; en figure 6, les vis (12) vissées dans les trous filetés (4) maintiennent en place la pièce de l'équipement faisant premier moyen de fixation (18). Les pièces coulissantes (3a, 3b) sont logées à l'intérieur des pièces d'appui (1a, 1b) et coulissent à l'intérieur dans le sens longitudinal. On comprend que, à partir du mode de réalisation décrit, il est possible d'adapter l'écartement entre les pièces coulissantes (3a, 3b) pour qu'elles coïncident avec l'écartement des trous du premier moyen de fixation (18) de l'équipement représenté ici par une patte percée de 2 trous. On se réfère à présent à la figure 7, qui illustre un troisième mode de réalisation du dispositif de fixation. Le dispositif comporte un élément de préhension (10) doté de reliefs en forme de stries facilitant sa manoeuvre. Les trous (16) permettent, par l'insertion d'une tige métallique d'un diamètre adapté, d'assurer par effet de levier, la démultiplication de l'effort exercé par l'utilisateur sur la pièce de manoeuvre (2) et d'augmenter ainsi la force d'appui des extrémités (5) du dispositif sur les parois de la boîte d'encastrement (8). Les pièces d'appui (la, 1 b) recevant les pièces coulissantes (3a, 3b) ont en leurs extrémités (5) une ou plusieurs parties formant butées (13), destinées à arrêter la course desdites pièces coulissantes. Les extrémités (5) de chacune des pièces d'appui (1 a, 1 b) comportent quatre reliefs acérés et saillants (22) constitués par des pointes orientées vers le bas, pour accentuer l'ancrage du dispositif. Un élément formant crochet de suspension (11), constitué d'une plaque (15) percée d'au moins deux trous (14) et dotée en son centre d'un crochet (17) situé perpendiculairement, est adjoint au dispositif par vissage dans les trous filetés (4), pour rendre possible un accrochage en suspension au dispositif. On se réfère à présent à la figure 8, qui illustre un quatrième mode de réalisation du dispositif de fixation. Chaque pièce d'appui (1 a, 1 b) est constituée d'une lame pliée en forme de U aux extrémités (5) recourbées, celles-ci étant dotées de pointes saillantes (22) poinçonnées dans la matière et de forme triangulaire avec une pente dirigée vers le bas, optimisant l'ancrage. Les pièces coulissantes (3a, 3b) en forme de bague rectangulaire coulissent le long et autour des deux pans parallèles formant la partie la plus longue des pièces d'appui (1a, 1b). La partie cylindrique (19) située sur la pièce de manoeuvre comporte une rainure à son extrémité, destinée à recevoir un clip empêchant le démontage du dispositif lorsque les pièces ont été assemblées. Le trou cylindrique (20) fait partie d'une des pièces d'appui (1 a). En figure 9, le dispositif est représenté en perspective selon un cinquième mode de réalisation, avec une pièce de manoeuvre (2) décentrée, les deux pièces d'appuis (1a, 1 b) étant de formes et de dimensions différentes. La pièce de manoeuvre (2) comporte une partie cylindrique (19) une des - 10 - pièces d'appui (lb) comportant un trou cylindrique (20), leurs dimensions étant ajustées de telle sorte que la partie cylindrique (19) étant insérée dans le trou cylindrique (20), la pièce de manoeuvre et la pièce d'appui soient assemblées entre elles et puissent pivoter l'une dans l'autre. Les deux pièces coulissantes (3a, 3b) sont placées à l'intérieur d'une seule pièce d'appui (1 a) de forme polygonale et creuse, percée de deuxfenêtres longitudinales (9) sur deux de ses faces opposées, la deuxième pièce d'appui (1b) étant formée d'une pièce courbe comportant, sur ses faces externes, des parties acérées et saillantes (22) et sur sa face interne une pièce comportant un trou cylindrique (20). La pièce de manoeuvre (2) comprend une tige filetée (7a) sur un de ses côtés, l'autre côté comprenant une partie cylindrique (19). L'élément fileté mâle 7a, l'écrou 6a, la partie cylindrique (19) et le trou cylindrique (20) sont positionnés longitudinalement les uns par rapport aux autres de telle sorte que le déplacement axial des pièces d'appui (1 a, lb) soit assuré. Dans la sixième forme de réalisation selon la figure 10, le dispositif comprend une pièce de manoeuvre centrale (2) creuse et de forme profilée parallélépipédique, percée de deux fenêtres longitudinales (9) sur deux de ses faces opposées, qui intègre deux pièces coulissantes (3a, 3b). Cette pièce fait office de pièce manoeuvre (2) tout en recevant les pièces coulissantes (3a, 3b) dotées de trous filetés (4) aptes à recevoir les premiers moyens de fixation de l'objet à fixer. Les deux pièces d'appui (la, 1 b) comportent deux tiges filetées (7a, 7b) aux filets de sens inversés l'un par rapport à l'autre, s'insérant dans les écrous (6a, 6b) de la pièce de manoeuvre (2). Bien entendu, on comprend que, à partir des six modes de réalisation décrits, il est possible de 25 réaliser un dispositif de fixation différent, présentant des caractéristiques pouvant appartenir à chacun de ces six modes
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Le dispositif est destiné à fixer un luminaire ou un équipement, pourvu de premiers moyens de fixation, dans une boîte d'encastrement (8) scellée dans un mur ou un plafond de type béton. Le dispositif comprend une pièce de manoeuvre (2) et des pièces d'appui (1a, 1b), aptes à recevoir les premiers moyens de fixation (18) de l'équipement ainsi qu'au moins un élément fileté mâle (7a) et un écrou fileté (6a), de telle sorte que les pièces de manoeuvre (2) et d'appui (1a, 1b) étant préalablement assemblées entre elles, la mise en mouvement de la pièce de manoeuvre (2) par l'utilisateur dans un des sens de rotation produise, par le dévissage desdites pièces, leur déplacement axial, augmentant ainsi la longueur du dispositif à l'intérieur de la boîte d'encastrement (8) jusqu'à amener ses extrémités (5) contre ses parois et assurer le maintien du dispositif en force à l'intérieur.
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1) Dispositif pour la fixation de luminaires ou d'équipements électriques ou non électriques, pourvus de premiers moyens de fixation, dans une boîte d'encastrement (8) scellée dans un mur ou un plafond de type béton, caractérisé en ce qu'il comprend une pièce de manoeuvre (2) et des pièces d'appui (la, 1b), aptes à recevoir les premiers moyens de fixation (18) de l'équipement à fixer ainsi qu'au moins un élément fileté mâle (7a) et au moins un écrou fileté (6a), de telle sorte que les pièces de manoeuvre (2) et d'appui (1a, 1b) étant préalablement assemblées entre elles, la mise en mouvement de la pièce de manoeuvre (2) par l'utilisateur dans un des sens de rotation produise, par le dévissage desdites pièces, leur déplacement axial, augmentant ainsi la longueur du dispositif à l'intérieur de la boîte d'encastrement (8) jusqu'à amener ses extrémités (5) contre les parois de ladite boîte et assurer le maintien du dispositif en force à l'intérieur. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la pièce de manoeuvre (2) est positionnée entre les pièces d'appui (la, lb) afin que sa mise en mouvement par l'utilisateur produise l'éloignement des pièces d'appui l'une par rapport à l'autre. 3) Dispositif selon la 1 et la 2 caractérisé en ce que la pièce de manoeuvre (2) et au moins une pièce d'appui (la) comprennent indifféremment un élément fileté mâle (7a) pour l'une et un écrou (6a) pour l'autre, de telle sorte que ladite pièce de manoeuvre (2) et ladite pièce d'appui (1 a) puissent être préalablement assemblées entre elles par vissage et dévissées en partie lors de la mise en place du dispositif dans la boîte d'encastrement (8). 4) Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la pièce de manoeuvre (2) et une des pièces d'appui (1 b) comprennent indifféremment une partie cylindrique (19) pour l'une et un trou cylindrique (20) pour l'autre, leurs dimensions étant ajustées de telle sorte que la partie cylindrique (19) étant insérée dans le trou cylindrique (20), la pièce de manoeuvre et la pièce d'appui soient assemblées entre elles et puissent pivoter l'une dans l"autre. 5) Dispositif selon les 1, 2 et 3 caractérisé en ce qu'il comporte deux éléments filetés mâles (7a, 7b), leurs filets étant alors obligatoirement de sens inversés l'un par rapport à l'autre, de telle sorte que le filetage à droite du premier élément (7a) corresponde à l'écrou, fileté à droite (6a) qui lui est associé et que le filetage à gauche du deuxième élément fileté (7b) corresponde à l'écrou, fileté à gauche (6b) qui lui est associé, pour que la rotation de la pièce de manoeuvre (2) par l'utilisateur produise un déplacement axial en extension des pièces d'appui (la, 1 b), en les éloignant l'une de l'autre du fait des filetages inversés.- 12 - 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le ou les éléments filetés mâles (7a, 7b), le ou les écrous (6a, 6b), la partie cylindrique (19) et le trou cylindrique (20) sont positionnés longitudinalement les uns par rapport aux autres de telle sorte que le déplacement axial des pièces d'appui (1a, 1 b) soit assuré. 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il est percé et fileté d'un ou plusieurs trous (4), de telle sorte que lesdits trous puissent recevoir des vis (12) destinées à fixer l'objet pourvu de premiers moyens de fixation (18). 10 8) Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que ses extrémités (5), destinées à prendre appui sur la paroi interne de la boîte d'encastrement (8) recevant l'invention, sont pourvues de reliefs acérés et saillants (22) de telle sorte qu'elles soient aptes à pénétrer la matière de la boite d'encastrement et à assurer l'ancrage du dispositif. 15 9) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'un élément de préhension (10) situé sur la pièce de manoeuvre (2) comporte des reliefs ou des pans parallèles ou bien soit doté d'un ou plusieurs trous (16) de telle sorte que la mise en mouvement de la pièce de manoeuvre (2) soit facilitée. 20 10) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il possède des pièces coulissantes (3a, 3b) dont les dimensions correspondent aux mesures intérieures ou extérieures des pièces d'appui (la, 1 b) ou de la pièce de manoeuvre (2) les recevant, les pièces coulissantes (3a, 3b) étant percées et filetées d'au moins un trou (4) de telle sorte qu'elles puissent accepter les premiers moyens de fixation de l'objet à fixer, s'adapter à leur 25 écartement du fait de leur coulissement et être déplacées dans un sens longitudinal le long des pièces les recevant. 11) Dispositif selon la 10 caractérisé en ce que les pièces d'appui (la, lb) ou l'élément de manoeuvre (2) comportent au moins une fenêtre longitudinale (9) de telle sorte qu'elle 30 coïncide avec les trous filetés (4) des pièces coulissantes (3a, 3b) pour permettre l'insertion des vis (12) destinées à fixer les premiers moyens de fixation de l'objet à fixer. 12) Dispositif selon les 10 et 11 caractérisé en ce que les pièces d'appui (la, 1 b) ou de manoeuvre (2) recevant les pièces coulissantes (3a, 3b) ont en leurs extrémités (5) une ou 35 plusieurs parties formant butées (13), destinées à arrêter la course desdites pièces coulissantes. 13) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les pièces d'appui (la, 1b), sont plus larges en leurs extrémités (5) de sorte à augmenter la surface d'appui sur les parois intérieures de la boîte d'encastrement (8).5- 13 - 14) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'un élément formant crochet de suspension (11), constitué d'une plaque (15) percée d'au moins deux trous (14) et dotée en son centre d'un crochet (17) situé perpendiculairement, soit adjoint au dispositif par vissage dans les trous filetés (4), pour rendre possible un accrochage en suspension au dispositif.10
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F
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F16,F21
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F16B,F16H,F21V
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F16B 2,F16B 13,F16B 45,F16H 25,F21V 21
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F16B 2/04,F16B 13/04,F16B 45/00,F16H 25/18,F21V 21/03
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FR2895681
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF D'INJECTION
| 20,070,706 |
La présente invention concerne un procédé d'injection par rétro-traçage au travers d'un embout d'injection d'un produit contenu dans un contenant. Elle concerne encore un dispositif d'injection comportant des moyens supports d'un contenant de produit à injecter, notamment une seringue ou une cartouche ainsi que d'un embout d'injection, ledit dispositif d'injection comportant encore des moyens de poussée pour repousser le produit à injecter du contenant en direction de l'embout d'injection, ainsi que des moyens d'entraînement pour assurer l'avance et le recul dudit embout d'injection par rapport à ladite structure support. La présente invention concerne tant le domaine de la cosmétique que le domaine médical, sachant qu'elle trouvera un intérêt tout particulier pour l'injection intradermique antirides. On connaît en particulier deux techniques différentes, pour injecter un produit sous la peau : la mésothérapie, et le rétro-traçage. Contrairement à la technique de multiponcture très utilisée en mésothérapie, qui consiste à pratiquer un grand nombre d'injections de petit volume sur un espace restreint (quelques centaines de points sur quelques centimètres carrés), en utilisant des pistolets automatiques conçus pour travailler en rafale, le rétro-traçage est un procédé manuel d'injection en continu. Un embout d'injection, sous la forme d'une aiguille, est enfoncé sous la peau et parallèlement à celle-ci, au niveau de la zone à combler, notamment sous une ride. Cet embout est relié à un contenant, sous la forme d'un réservoir, ou d'une cartouche, ou d'une seringue, qui contient le produit à injecter. Une fois l'embout en position, il faut injecter très lentement et très régulièrement le produit, qui se présente sous forme liquide ou pâteuse, en même temps qu'on effectue le recul de l'embout par lequel le produit est injecté. Il est nécessaire de contrôler à la fois la quantité injectée, le débit de produit, la localisation du produit injecté, et la correction esthétique effectuée, tout en veillant à rendre l'injection supportable par le patient. Il est difficile de garantir, par des opérations purement manuelles, aussi bien un recul régulier de l'embout, qu'un débit régulier de l'injection. Il n'existe pas de dispositif spécifique au rétro-traçage, permettant d'assurer ces différentes fonctions de façon automatisée et régulée. De ce fait l'application est actuellement réalisée à l'aide de simples seringues munies d'une aiguille hypodermique et d'un piston, actionnées de façon purement manuelle. Différents dispositifs automatisés ont été conçus pour la mésothérapie, montés sur des moyens-supports, généralement sous la forme de pistolets. Ils comportent un appui destiné à venir en contact avec la peau du patient. Cet appui correspond à une butée avant de fin de course du mouvement linéaire d'un berceau supportant un embout tel qu'une aiguille hypodermique. L'embout est raccordé à un contenant, tel que seringue ou cartouche, qui renferme le produit à injecter. L'actionnement d'un moyen tel qu'un piston permet de repousser le produit à injecter du contenant en direction de l'embout d'injection. Le berceau peut, selon les cas, supporter directement l'embout, ou plus généralement un ensemble composé du contenant et de l'embout, tel qu'une seringue. Le berceau monté mobile sur la structure support à l'aide de moyens de guidage appropriés, est commandé en translation entre une position avant correspondant à la pénétration maximale dans la peau du patient et une position arrière sous l'impulsion de moyens d'entraînement appropriés qui peuvent être du type pneumatique, hydraulique, mécanique ou électromécanique. A noter que dans sa position reculée, dite arrière, l'embout vient se maintenir en retrait d'un capotage afin de ne blesser ni le manipulateur ni le patient. Sur ces dispositifs de mésothérapie, le mouvement, tant dans le sens de l'avance vers la peau, que dans le sens du recul de l'embout, est le plus rapide possible, afin de permettre l'exécution d'un cycle d'injection extrêmement court, permettant le travail en rafale. Quant aux moyens de poussée, ils peuvent, là encore, être de type pneumatique ou hydraulique. Ils se présenteront généralement sous le forme d'un piston coopérant avec des moyens de commande en translation actionnés par un moteur électrique adapté. Les moyens d'entraînement agissant sur le berceau ainsi que les moyens de poussée obéissent ici, à un cycle séquentiel pré-établi faisant fonctionner, successivement mais non simultanément les uns puis les autres. Ainsi, on va faire fonctionner le moteur électrique permettant de mouvoir la seringue munie de l'embout d'injection et, ceci, par exemple, pour pénétrer dans la peau du patient. Dans un second temps, on vient agir sur le piston pour repousser le produit au travers de l'embout. Après injection on arrête successivement le piston avant de commander le recul de l'embout. Finalement, le cycle séquentiel d'injection sur ce dispositif de mésothérapie se décompose en : - mouvement de déplacement du berceau de l'embout en butée avant - mise en pression de produit dans son contenant et injection du produit dans cette position de butée avant - arrêt de la compression du produit - mouvement de recul du berceau de l'embout en butée arrière. Le démarrage de l'ensemble de ce cycle obéit généralement à une impulsion unique donnée par le manipulateur sur une gâchette ou une pédale. Le cycle est effectué en quelques dixièmes de seconde, et le manipulateur n'a pas la possibilité d'intervenir sur le cycle ; généralement la seule possibilité qui lui est offerte, pour pallier un aléa ou un dysfonctionnement, est d'éloigner manuellement le dispositif de la peau du patient. Tous les dispositifs existants sont conçus dans l'optique d'une piqûre avec pénétration d'un embout puis injection de produit en une seule position, comme dans le cycle décrit ci- dessus. Il existe encore des seringues conçues pour la ponction d'éléments organiques dans le corps du patient, par recul d'un piston, créant une dépression dans le contenant, éventuellement combiné avec le recul manuel de l'embout, mais qui ne peuvent, au cours du même cycle, permettre l'injection d'un produit. Le problème à résoudre est donc la combinaison et la régulation d'un mouvement lent de recul d'un embout, inséré au préalable sous la peau d'un patient, et de l'injection simultanée d'un produit que renferme un contenant, sous l'effet de moyens pour repousser le produit à injecter du contenant en direction de l'embout d'injection, tout en permettant de commander la répartition linéaire de la quantité de produit injectée, de façon automatisée et programmable. La présente invention se propose d'apporter une solution à ce problème, en mettant en oeuvre un procédé simple et précis de rétro-traçage, à l'aide d'un dispositif de faible encombrement et de faible poids, facile à paramétrer et à commander par le manipulateur, polyvalent, et de faible coût unitaire. A cet effet, l'invention concerne un procédé d'injection par rétro-traçage au travers d'un embout d'injection d'un produit contenu dans un contenant, tel qu'une seringue, cartouche ou analogue, sous l'impulsion de moyens de poussée, caractérisé par le fait que sur tout ou partie de la durée du flux de produit établi au travers de l'embout d'injection sous l'impulsion des moyens de poussée, on soumet ledit embout d'injection à un mouvement de recul en sens contraire au sens de ce flux. L'invention concerne encore un dispositif d'injection permettant la mise en oeuvre de ce procédé et comportant, d'une part, une structure support d'un contenant, notamment une seringue ou une cartouche, de produit à injecter au travers d'un embout d'injection et, d'autre part, des moyens de poussée, tels qu'un piston, pour repousser le produit à injecter du contenant en direction de l'embout d'injection ainsi que des moyens d'entraînement pour assurer l'avance et le recul dudit embout d'injection par rapport à ladite structure support, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de commande conçus aptes à soumettre l'embout d'injection à un mouvement de recul en sens contraire au flux de produit qui le traverse, pendant tout ou partie de l'établissement dudit flux sous l'impulsion des moyens de poussée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre en se référant à la figure unique jointe en annexe représentant une vue schématisée en perspective d'un exemple de réalisation du dispositif selon l'invention. Tel que visible dans cette figure 1, la présente invention concerne un dispositif d'injection 1 qui peut trouver une application dans le domaine médical ou encore dans le domaine de la cosmétique, notamment pour l'injection intradermique anti- rides. Tout particulièrement, ce dispositif trouvera un intérêt tout particulier pour injecter des produits de comblement le long de rides ou de dépressions cutanées. Ainsi, ce dispositif d'injection 1 comporte une structure support 2 d'un contenant 3 de produit à injecter, ce contenant adoptant plus généralement la forme d'une seringue ou d'une cartouche. Ce dispositif d'injection 1 comporte encore des moyens de poussée 4 conçus à même de repousser le produit que contient ce 25 contenant 2 en direction d'un embout d'injection 5. A noter, à ce propos, que, comme dans le cas d'une seringue habituelle, cet embout d'injection 5 peut être directement rendu solidaire de cette dernière, tout comme il est possible d'imaginer qu'il soit indépendant et raccordé au contenant 3 par 30 l'intermédiaire d'un tube d'amenée de produit adapté. Justement, le dispositif d'injection 1 comporte encore des moyens d'entraînement 6 conçus à même de soumettre l'embout d'injection 5, soit directement, soit au travers du contenant 3, à un mouvement d'avance et de recul. 35 Selon l'invention, ce dispositif d'injection 1 a pour but de mettre en oeuvre un procédé d'injection qui consiste, pendant un cycle d'injection, par exemple, pendant un cycle de comblement d'une ride, à établir, au travers de l'embout d'injection 5, un flux d'injection de produit, ceci en l'occurrence à l'aide des moyens de poussée 4, et, simultanément, à soumettre ledit embout d'injection 5 à un mouvement de recul en sens contraire au flux qui le traverse. Tout particulièrement, ce mouvement de recul est instauré sur tout ou partie de la durée d'établissement du flux de produit par les moyens de poussée. Ainsi, si ce recul peut être constant pendant toute cette durée d'injection, on doit encore l'imaginer discontinu, c'est-à-dire à vitesse non constante, les séquences de déplacement étant entrecoupées de séquences de repos. Il est ainsi possible, après avoir au préalable introduit l'embout 5 de façon sous-cutanée, sous la peau du patient et sensiblement parallèlement à la surface de celle-ci, de déposer sur la trajectoire de cet embout 5, dans un mouvement de recul, tendant à dégager l'embout 5 du patient, une certaine quantité de produit issue de cet embout 5 sous l'effet des moyens de poussée 4. Les avantages découlant de la présente invention consistent en ce que justement, lors d'un cycle d'injection, l'on procède à un comblement régulier d'une ride, résultat qui ne peut être atteint que de manière imparfaite lors d'une injection selon les procédés mis en oeuvre jusqu'à ce jour. Dans la suite de la description on s'attachera plus particulièrement au mode de réalisation illustré dans la figure 1 sachant que la présente invention n'y est nullement limitée. Ainsi, tel que visible, la structure support 2 comporte essentiellement un berceau 7 sur lequel peut prendre position 1 le contenant 3, en l'occurrence la seringue, laquelle reçoit, à une extrémité 8, l'embout d'injection 5 tandis que dans son extrémité opposée est engagé un piston 9 constituant, en partie, les moyens de poussée 4. Ce berceau 7 défini en soi un chariot mobile en translation 35 le long de moyens de guidage 10 que comporte encore la structure support 2. Quant aux moyens d'entraînement 6, plus particulièrement sous forme d'un moteur électrique 11, dans le mode de réalisation illustré dans la figure 1, ils sont conçus aptes, précisément, à commander en déplacement le berceau 7, supportant le contenant 3 avec son embout d'injection 5, le long desdits moyens de guidage 10. Selon un mode d'exécution préférentiel, lesdits moyens de guidage 10 sont constitués, substantiellement, par au moins une tige de guidage 12 s'étendant entre deux flancs supports 13, 14. Le berceau 7 est encore équipé d'un écrou 15 monté sur une tige filetée 16 s'étendant parallèlement à la tige de guidage 12 entre lesdits flancs supports 13, 14. En somme, la tige filetée 16, en combinaison avec la tige de guidage 12 vient compléter, avantageusement, les moyens de 15 guidage 10. Cette tige filetée 13 complète encore les moyens d'entraînement 6, en ce sens que le moteur électrique 11, préférentiellement monté sur l'un des flasques supports 14 est conçu apte à entraîner en rotation, notamment au travers d'une 20 pignonnerie 17 adaptée, cette tige filetée 16. Comme cela a déjà été précisé plus haut, lesdits moyens d'entraînement peuvent adopter une autre forme de réalisation et peuvent se présenter sous forme de moyens pneumatiques ou hydrauliques et la présente invention n'est nullement limitée au 25 mode de réalisation décrit ou représenté dans la figure 1. Pour en revenir aux moyens de poussée 4, ceux-ci sont constitués, substantiellement, par le piston 9, en combinaison avec un poussoir 18 conçu apte à coopérer avec une tige de piston 19 s'étendant à l'arrière de la seringue définissant le 30 contenant 3. Le poussoir 18 est lui-même commandé en déplacement dans l'axe de la tige du piston 19 sous l'impulsion de moyens d'actionnement 20. Ceux-ci sont définis à la manière des moyens d'entraînement 6 sous forme d'un moteur électrique 21 agissant 35 par l'intermédiaire d'une pignonnerie 22 sur une tige filetée 23 montée en rotation entre les flancs supports 13, 14, dans le mode de réalisation illustré, parallèlement à la tige filetée 16. Sur cette tige filetée 23 est monté un écrou 24 solidaire du poussoir 18 lequel est encore guidé en translation par au moins une tige de guidage 25 disposée parallèlement à la tige filetée 23. Substantiellement, l'écrou 24 est défini par le poussoir 18 lui-même. Le dispositif d'injection selon l'invention est encore complété par des moyens de commande 26 qui ont pour fonction d'agir sur les moyens de poussée 4 et les moyens d'entraînement 6 d'avance et de recul de l'embout d'injection 5 de façon à établir au travers de cet embout d'injection 5 un flux d'injection pendant une durée T déterminée, correspondant, par exemple, à un cycle d'injection et, simultanément pour soumettre l'embout d'injection 5 à un mouvement de recul, en sens contraire au flux qui le traverse au travers des moyens d'entraînement 6. A noter qu'en ce qui concerne ce recul géré par les moyens de commande 26, il peut être de vitesse constante pendant toute la durée T du cycle d'injection, tout comme il peut être géré de manière variable de sorte que cette vitesse prenne en compte certaines variations du flux traversant l'embout d'injection 5, résultant, par exemple de phénomènes d'inertie. Ce recul pendant un cycle d'injection peut également être de type séquentiel. Autrement dit, pendant que le flux traverse l'embout d'injection 5, celui-ci peut être soumis, par l'intermédiaire des moyens d'entraînement 6, à des séquences successives de commande de recul entrecoupées de temps d'arrêt. A noter, encore, que ce profil que peut adopter le mouvement de recul de l'embout d'injection 5 lors d'un cycle d'injection, peut être strictement adapté au profil du comblement de la ride à obtenir. En particulier, le comblement d'une portion de ride fortement creusée peut être obtenue par un recul d'embout d'injection à vitesse moindre par rapport à une portion de ride nécessitant un comblement plus faible. Les moteurs électriques 11, 21 peuvent être des moteurs de type pas à pas, tout comme il est possible d'imaginer des moyens de commande comportant des moyens de gestion électriques du fonctionnement de moteurs plus simples, de type asynchrone, mono ou polyphasé. Comme cela a déjà été exposé plus haut, les moyens de poussée 4 et les moyens d'entraînement 6 peuvent adopter d'autres formes de réalisation. En particulier, ils peuvent être de type pneumatique et/ou hydraulique. Dans une conception comme représentée sur la figure 1 ci-jointe, on peut tout à fait imaginer soumettre le déplacement du berceau 7 le long des moyens de guidage 10 à l'aide d'un vérin tout comme, d'ailleurs, le poussoir 18, qui peut, substantiellement être constitué par un tel vérin. Dans une autre forme de réalisation encore de l'invention, les moyens d'entraînement 6 et les moyens de poussée 4 plus exactement, les moyens d'actionnement 20 du poussoir 18 peuvent être interdépendants. En particulier, l'on peut imaginer qu'un même moteur électrique puisse servir, au travers d'une transmission adaptée à l'entraînement, simultanément, des deux tiges filetées 16, 23, ceci avec un rapport de transmission adapté pour obtenir l'avancement du piston 9 dans le contenant 3 pour l'établissement d'un flux d'injection déterminé auquel est adaptée la vitesse de recul de l'embout 5. Dans un mode de réalisation encore plus simple, où ces moyens de poussée 4 et les moyens d'entraînement 6 sont inter-dépendants, seul le berceau 7 est, en réalité, mobile, sur ce berceau 7 étant disposé le contenant 3, sous forme d'une seringue comportant à une extrémité 8 l'embout d'injection 5 et à son extrémité opposée le piston d'avance 9, celui-ci coopérant, au travers d'une tige de piston 19 avec un poussoir 18 fixe. On comprend bien, dans ces conditions, qu'en même temps que l'on commande le recul du berceau 7 par l'intermédiaire des moyens d'entraînement 6, il en résulte le recul de l'embout d'injection 5 et, simultanément, l'établissement d'un flux traversant ce dernier en raison de l'avancement relatif du piston 9 fixe, dans le contenant 3 mobile. Si l'on peut imaginer une conception où le berceau 7 peut réceptionner, à lui seul, le contenant 3, en l'occurrence la seringue et en assurer le maintien pendant les opérations d'injection, l'on peut tout à fait imaginer, comme cela est illustré dans la figure 1, que cette fonction de maintien du contenant 3 ou encore de la seringue soit assurée, non seulement, par ce berceau 7 mais encore par des moyens de maintien additionnel 27 qui peuvent être définis par l'un des flancs supports 13. Plus exactement, celui-ci peut comporter, comme visible, une découpe 28 située dans le prolongement axial du berceau 7 et conçue apte à accueillir le contenant 3. Ces moyens 27 de maintien additionnel du contenant 3 peuvent, en particulier, être conçus sous la forme d'une coque externe, notamment en matière plastique, formant carter de protection. Quant au berceau 7 proprement dit, celui-ci comporte, avantageusement, un logement 29 adapté à ce contenant 3 et délimité par deux branches de maintien 30, 31 entre lesquelles est conçu apte à être engagé ce dernier, préférentiellement par clipage. Ainsi, après insertion du contenant 3, celui-ci peut être maintenu par simple serrage au travers des branches de maintien 30, 31. Evidemment d'autres systèmes de retenue sont imaginables par l'homme du métier. En particulier, il est fréquent que des seringues comportent à leur extrémité au travers de laquelle est engagé le piston 9 une collerette de retenue dont il peut être fait usage pour le maintien par rapport au berceau 7. Le berceau 7 peut encore comporter une multiplicité de logements 29, avec une configuration de système multi-têtes, permettant la fixation de divers modèles de seringues ou de cartouches, notamment jusqu'à la contenance de 5 centimètres cubes. Le contenant 3 peut encore être imaginé comme la combinaison d'une seringue ou d'une cartouche du commerce, avec un manchon tubulaire de diamètre intérieur adapté à cette dernière, et dont le diamètre extérieur est conçu apte à être engagé dans le logement 29. Pour en revenir aux moyens de commande 26, ceux-ci ont été présentés de manière très schématisée dans la figure 1, sachant qu'ils peuvent, tels que représentés sur cette figure être indépendants et adopter la forme d'un boîtier de commande avec ou sans écran comportant une ou plusieurs touches de fonctionnement préprogrammées et/ou des touches de programmation, ces moyens de commande comportant alors au moins un émetteur 32 conçu apte à communiquer avec au moins un récepteur 33 associé aux moyens de poussée 4 et aux moyens d'entraînement 6 plus particulièrement aux moteurs électriques 11 et 21 pour, justement, venir commander le fonctionnement de ceux-ci. Dans un mode de réalisation préféré, le boîtier de commande comporte un écran tactile. Le fait de séparer les moyens de commande 26 de la structure support 2 du dispositif d'injection 1, permet de rendre la structure support 2 plus légère, donc de manipulation plus facile. L'alimentation des moteurs électriques 11, 21 en énergie électrique peut être du type alimentation autonome sous forme de pile ou batterie rechargeable ou remplaçable, ce qui, là encore, confère au dispositif d'injection 1 une parfaite autonomie qui en facilite la manipulation pour l'opérateur. Il n'en reste pas moins que ces moteurs 11, 21, peuvent être alimentés par un raccordement secteur. Bien que non représentés sur la figure 1, l'ensemble des composants du dispositif d'injection 1 si ce n'est, éventuellement, les moyens de commande 26 comme cela vient d'être exposé, peuvent prendre position dans un carter de protection adaptée comportant, par exemple, une poignée de manipulation. Ce carter comporte alors une simple ouverture au travers de laquelle le contenant 3, en l'occurrence la seringue, peut être engagé et clipé. Comme il ressort de la description qui précède, la présente invention vient répondre, de manière avantageuse, au problème 5 rencontré dans l'état de la technique. Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces 10 divers éléments sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention
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Dispositif d'injection (1) comportant une structure support (2) d'un contenant (3) de produit à injecter au travers d'un embout d'injection (5), et des moyens de poussée (4) pour repousser le produit du contenant (3) vers l'embout (5), et des moyens d'entraînement (6) pour assurer l'avance et le recul de l'embout (5) par rapport à la structure support (2). Il se caractérise par le fait qu'il comporte des moyens de commande (26) conçus aptes à soumettre l'embout (5) à un mouvement de recul en sens contraire au flux de produit qui le traverse, pendant l'établissement du flux sous l'impulsion des moyens de poussée (4).
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1. Dispositif d'injection (1) comportant, d'une part, une structure support (2) d'un contenant (3), notamment une seringue ou une cartouche, de produit à injecter au travers d'un embout d'injection (5) et, d'autre part, des moyens de poussée i (4), tels qu'un piston (9), pour repousser le produit à injecter du contenant (3) en direction de l'embout d'injection (5) ainsi que des moyens d'entraînement (6) pour assurer l'avance et le recul dudit embout d'injection (5) par rapport à ladite structure support (2), caractérisé par le fait qu'il comporte 10 des moyens de commande (26) conçus aptes à soumettre l'embout d'injection (5) a un mouvement de recul en sens contraire au flux de produit qui le traverse, pendant tout ou partie de l'établissement dudit flux sous l'impulsion des moyens de poussée (4). 15 2. Dispositif d'injection (1) selon la précédente, caractérisé par le fait que ladite structure support (2) comporte un berceau (7) conçu apte à recevoir ledit contenant (3) et définissant un chariot mobile en translation sous l'action desdits moyens d'entraînement (6) le long de 20 moyens de guidage (10), constitués par au moins une tige de guidage (12) s'étendant entre deux flancs support (13) et (14), que comporte encore ladite structure support (2). 3. Dispositif d'injection (1) selon la 2, caractérise par le fait que lesdits moyens d'entraînement (6), 25 notamment constitues sous la forme d'un moteur électrique (11), ou encore de type pneumatique et/ou hydraulique, sont conçus aptes à entraîner en rotation, notamment au travers d'une pignonnerie {17) adaptée, une tige filetée (16) s'étendant entre des flancs support (13), (14), sur laquelle est monté un écrou 30 {15) équipant ledit berceau (7). 134 4. Dispositif d'injection (1) selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que lesdits moyens de poussée (4) sont constitués par un piston (9) en combinaison avec un poussoir (18) conçu apte à coopérer avec une tige de piston (19) s'étendant du côté dudit contenant (3) opposé à celui recevant ledit embout (5) 5. Dispositif d'injection (1) selon la précédente, caractérise par le fait que ledit poussoir (18) est commandé en déplacement dans l'axe de la tige de piston (19) sous l'impulsion de moyens d'actionnement (20), notamment constitués sous la forme d'un moteur électrique (21), qui sont conçus aptes à entraîner en rotation, notamment au travers d'une pignonnerie (22) adaptée, une tige filetée (23) s'étendant entre des flancs support (13), (14), sur laquelle est monté un écrou {24) équipant ledit poussoir (18), ou constitué par ledit poussoir (18) lui-même, lequel poussoir (18) est encore guidé en translation par au moins une tige de guidage (25). 6. Dispositif d'injection (1) selon l'une des 2 et suivantes, caractérisé par le fait qu'un des flancs supports (13) comporte, dans l'alignement dudit berceau (7), des moyens de maintien additionnel (27), notamment sous la forme d'une découpe (28) conçue apte à accueillir ledit contenant (3), et que ledit berceau (7) est conçu apte à accueillir ledit contenant (3) dans un logement (29) délimite par deux branches de maintien (30), {31), entre lesquelles est conçu apte être engagé ledit contenant (3), notamment par clipage. 7. Dispositif d'injection (1) selon l'une des precédentes, caractérisé par le fait que ledit embout d'infection (5) est conçu apte à être raccordé audit contenant (3) à une de ses extrémités (8) opposée à celle sur laquelle s'exercent lesdits moyens de poussée (4), soit directement, soit par l'intermédiaire d'un tube d'amenée de produit adapté. 8. Dispositif d'injection (1) selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que lesdits 15, 2895681 moyens de commande (26) comportent au moins un émetteur {32) conçu apte à communiquer avec au moins un récepteur (33) associé auxdits moyens de poussée (4) et moyens d'entraînement d'avance et de recul ~(6) dudit embout d'injection (5), et sont encore 5 conçus aptes à commander un mouvement de recul discontinu, ou séquentiel, dudit embout d'injection (5). 9. Dispositif d'injection (1) selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que lesdits moyens de commande (26) sont conçus aptes à être séparés de 10 ladite structure support (2), et que lesdits moyens de poussée (4) et lesdits moyens d'entraînement d'avance et de recul (6) dudit embout d'injection (5) sont conçus aptes à être alimentés en énergie de façon autonome, notamment par des piles ou batteries électriques. 15 20
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A
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A61
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A61M
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A61M 5
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A61M 5/145,A61M 5/20,A61M 5/28
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FR2895569
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A1
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TRANSISTOR MOS DE PUISSANCE A JONCTIONS VERTICALES ET A FORTE TENSION DE CLAQUAGE
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un transistor MOS de puissance du type dans lequel les régions actives s'étendent perpendiculairement à la surface d'une puce semiconductrice sensiblement sur toute l'épaisseur de celle-ci. Ce transistor sera appelé ici transistor MOS à jonctions verticales. Exposé de l'art antérieur Un transistor MOS à jonctions verticales est décrit dans la demande de brevet PCT W02005/057660 de la demanderesse (B6275). La structure de ce transistor va être rappelée en relation avec les figures 1A à 1C. La figure 1A est une vue en coupe schématique d'une portion de tranche semiconductrice dans laquelle est réalisé un ensemble de cellules de transistors MOS. Les faces principales du composant correspondent aux faces supérieure et inférieure d'une tranche semiconductrice, et la dimension verticale, dont la hauteur est désignée par e, correspond à l'épaisseur de la tranche semiconductrice. Les figures 1B et 1C sont deux exemples simplifiés de 20 vues de dessus de la structure formée dans le substrat semi- conducteur, correspondant toutes deux à la vue en coupe de la figure 1A. Une cellule élémentaire de transistor MOS à jonctions verticales comprend un doigt conducteur 11 s'étendant sur toute l'épaisseur de la tranche ou sur une majeure partie de cette épaisseur. Le doigt conducteur 11 est bordé d'une région 12 fortement dopée de type N (N+), elle-même bordée d'une région intermédiaire 13 de type P puis d'une région 14 faiblement dopée de type N et d'une région 15 fortement dopée de type N servant à une reprise de contact ohmique avec un doigt conducteur 16. Comme le doigt conducteur 11, les régions 12, 13, 14 et 15 et le doigt conducteur 16 s'étendent sensiblement sur toute l'épaisseur du substrat, et les jonctions ou limites entre ces éléments sont sensiblement verticales. Le doigt conducteur 11 correspond à une métallisation de source, la région 12 à une zone de source, la région intermédiaire 13 à la zone dans laquelle il peut se former un canal, la région 14 à une zone de drain, la région 15 à une couche de reprise de contact de drain, et le doigt conducteur 16 à une métallisation de drain. La figure 1B est une vue de dessus d'un exemple de réalisation dans lequel les doigts conducteurs sont réalisés sous forme de plaques conductrices verticales s'étendant dans des tranchées ménagées dans un substrat semiconducteur. On voit en figure 1B la grille du transistor MOS. Cette grille est réalisée au moyen de doigts conducteurs espacés 21 entourés d'une couche isolante 22 s'étendant verticalement dans la région intermédiaire 13. Quand une tension positive est appliquée entre les doigts de grille 21 et le doigt de source 11, un canal se forme dans les zones verticales de la région intermédiaire 13 voisines des doigts de grille, de sorte que le transistor MOS devient conducteur entre sa source et son drain, et un courant indiqué par les flèches I est susceptible de circuler horizontalement du drain à la source. On a décrit ci-dessus un transistor MOS à enrichissement ; dans le cas d'un transistor MOS à déplétion, la région intermédiaire 13, au moins au voisinage de l'isolant de grille serait faiblement dopée de type N et l'application d'une tension entre les doigts de grille 21 et le doigt de source 11 rendrait le transistor MOS non conducteur entre sa source et son drain. On a également représenté en figure 1B des doigts conducteurs 23 pénétrant sur tout ou partie de l'épaisseur du substrat et permettant d'établir un court-circuit entre le caisson intermédiaire 13 et la région de source 12, ce qui constitue l'équivalent du court-circuit source-caisson couramment réalisé par la métallisation de source dans un transistor MOS de puissance classique. La figure 1C est une vue de dessus d'un autre exemple de réalisation dans lequel chaque cellule de transistor MOS présente un contour fermé. Le doigt de source central 11 est entouré d'une région annulaire 12 de type N+, elle-même entourée d'une région intermédiaire annulaire 13 de type P, d'une région annulaire 14 de type N, et d'une région annulaire 15 fortement dopée de type N (N+). En figure 1C, on a représenté la structure comme complètement entourée d'un anneau conducteur 16. En prati- que, cet anneau pourra être constitué d'une succession de doigts conducteurs voisins les uns des autres. Pour simplifier la représentation, on n'a pas représenté en figure 1C les doigts de court-circuit 23. On n'a pas représenté en figures 1A, 1B et 1C les métallisations de drain, de grille et de source. On comprendra, que tous les doigts de grille 21 sont reliés à une même métallisation, tous les doigts de source 11 à une même métallisation et tous les doigts de drain 16 à une même métallisation. De préférence, les métallisations de drain et de source sont réalisées sur deux faces opposées de la puce semiconductrice. La métallisation de grille peut, au choix et aussi simplement, être réalisée côté drain ou côté source. La réalisation du composant des figures 1A à 1C apparaîtra à l'homme de l'art qui pourra utiliser des techniques classiques de percement d'ouvertures en forme de nias ou de tranchées, de dopage à partir des ouvertures ainsi formées, puis de remplissage de ces ouvertures par un conducteur, par exemple un métal, par exemple du cuivre, ce remplissage étant précédé ou non de la formation d'une couche isolante. On comprendra que, bien que l'on emploie dans la présente description les termes nias ou doigts, ces termes recouvrent aussi des structures en forme de tranchées telles que celles de la figure 1B ou des structures en forme d'anneau telles que la métallisation 16 de la figure 1C. La structure décrite précédemment peut être simplement modifiée pour former tout composant MOS de puissance ou haute tension, par exemple des transistors bipolaires à grille isolée (IGBT) et autres composants à commande en tension, de type MOS ou Schottky-MOS, à enrichissement ou à déplétion. Notamment, on pourra passer simplement de la structure de transistor MOS des figures 1A à 1C à une structure d'IGBT en remplaçant la couche 15 fortement dopée de type N par une couche fortement dopée de type P. Les structures décrites précédemment ont notamment pour avantage que la largeur de canal par unité de surface est bien plus grande que celle obtenue dans un transistor MOS vertical diffusé (VDMOS) classique, de même que la surface totale du drain de l'ensemble des cellules peut être supérieure à la surface de la puce contenant ces cellules. Ces structures pré- sentent de nombreux autres avantages dont certains sont indiqués dans la demande de brevet susmentionnée. Un inconvénient des structures MOS à jonctions verti- cales, comme des transistors MOS de puissance verticaux classi- ques, est qu'il se pose un problème pour optimiser le compromis entre une faible résistance à l'état passant et une forte tension de claquage. En effet, minimiser la résistance à l'état passant impose de minimiser l'épaisseur de la couche la moins dopée (couche 14 des figures 1A à 1C) et d'augmenter le dopage de cette couche. Au contraire, pour obtenir une tension de claquage élevée, il faut rendre minimal le dopage de la couche la moins dopée et rendre son épaisseur maximum tout en évitant de créer des zones dans lesquelles les équipotentielles sont fortement courbées. Diverses solutions à ce problème ont été proposées dans le cadre de diodes Schottky verticales et de transistors MOS de puissance verticaux classiques comme cela est indiqué par exemple dans la demande de brevet français 2 850 791 de la demanderesse (B5803). Résumé de l'invention Un objet de la présente invention est d'améliorer la tension de claquage d'un transistor MOS à jonctions verticales, tout en conservant une faible résistance à l'état passant. Pour atteindre cet objet ainsi que d'autres, la pré-sente invention prévoit un composant MOS de puissance dans lequel les régions actives s'étendent perpendiculairement à la surface d'une puce semiconductrice sensiblement sur toute l'épaisseur de celle-ci, comprenant une source, une grille, une région intermédiaire d'un premier type de conductivité dans laquelle est susceptible de se former un canal sous l'action de la grille, et une région faiblement dopée d'un premier type de conductivité entre grille et drain. Des régions du deuxième type de conductivité s'étendant sur toute l'épaisseur de la puce à partir de ladite région intermédiaire en direction du drain en bordant la zone de conduction dans la région faiblement dopée. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le composant constitue un transistor MOS de puissance et comprend en alternance une région de source d'un premier type de conductivité, une région intermédiaire, et une région de drain du premier type de conductivité, chacune de ces régions s'éten- dant sur toute l'épaisseur du substrat, les régions de source et de drain étant contactées par des doigts ou plaques conducteurs traversant sensiblement le substrat, des doigts conducteurs isolés et espacés traversant de haut en bas la région intermédiaire, la distance horizontale entre les doigts isolés étant telle que la région intermédiaire puisse être inversée quand une tension appropriée est appliquée à ces doigts isolés. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les doigts conducteurs pénétrant dans des régions faiblement dopées de type N sont entourés de régions fortement dopées de type N. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le composant constitue un transistor IGBT comprenant en alternance une région de source d'un premier type de conductivité, une région intermédiaire, une région de drain du premier type de conductivité et une région supplémentaire du deuxième type de conductivité, chacune de ces régions s'étendant sur toute l'épaisseur du substrat, la région de source et la région supplémentaire étant contactées par des doigts conducteurs traversant sensiblement le substrat, des doigts conducteurs isolés et espacés traversant de haut en bas la région intermédiaire, la distance horizontale entre les doigts isolés étant telle que la région intermédiaire puisse être inversée quand une tension appropriée est appliquée à ces doigts isolés. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : les figures 1A à 1C, décrites précédemment, sont respectivement une vue en coupe schématique d'un transistor MOS à jonctions verticales, une vue de dessus schématique d'un exemple de réalisation d'un tel transistor MOS, et une vue de dessus schématique d'un autre exemple de réalisation d'un tel transistor MOS ; la figure 2 est une vue de dessus d'un mode de réalisation de la présente invention correspondant à la structure de la figure 1B ; la figure 3 est une vue de dessus d'un mode de réalisation de la présente invention correspondant à la structure de la figure 1C ; la figure 4 est une vue de dessus illustrant un autre 5 mode de réalisation de la présente invention ; et la figure 5 est une vue de dessus illustrant une variante d'une demi-cellule du même type que celles de la figure 4. Comme cela est classique dans le domaine de la repré- 10 sentation des semiconducteurs, les diverses figures ne sont pas tracées à l'échelle. Notamment, dans ces diverses figures, les dimensions latérales ont été beaucoup exagérées par rapport aux dimensions verticales. En effet, une plaquette de silicium a couramment une épaisseur de 300 à 500 pm - et des épaisseurs 15 plus élevées pourront être choisies pour une mise en oeuvre de l'invention - tandis que des motifs et des nias peuvent être définis selon des dimensions de l'ordre de 1 à 50 pm. Description détaillée La figure 2 est une vue de dessus d'un exemple de 20 réalisation de la présente invention. Cette vue de dessus est pour l'essentiel identique à la vue de dessus de la figure 1B et de mêmes éléments y sont désignés par de mêmes références. La figure 2 diffère de la figure 1B par la présence de régions 30 de type P s'étendant dans le substrat 14 faiblement dopé de type 25 N depuis la région intermédiaire 13 de type P en direction de la région fortement dopée de drain 15, éventuellement jusqu'à atteindre celle-ci. En vue de dessus, les régions 30 sont allongées comme cela est représenté. Par ailleurs, les régions 30 s'étendent sensiblement de la face supérieure à la face infé- 30 rieure de la tranche semiconductrice. Ainsi, quand le transistor est à l'état passant, le courant circule du drain à la source comme cela est représenté par les flèches en pointillés I dans la région de type N, en passant par des régions de canal formées autour de la couche intermédiaire 13 autour de la grille 21. Les dimensions et le dopage des régions 30 dopées de type P, sont choisis de façon que la quantité de dopants dans l'ensemble de ces régions soit sensiblement égale à la quantité de dopants de type opposé présents dans les parties de la couche N faiblement dopée 14 séparant ces régions 30. Les régions 30 sont par exemple formées en creusant des tranchées traversant l'épaisseur de la plaquette et en faisant diffuser un dopant de type P à partir desdites tranchées. On pourra par exemple remplir les tranchées de silicium polycristallin fortement dopé de type P et faire diffuser le dopant à partir du silicium polycristallin. Il est connu qu'avec de telles structures, on peut augmenter le niveau de dopage de la région N pour réduire la résistance à l'état passant et qu'il se produit dans l'état bloqué des conditions telles que le dopage apparent de la région N équivaut à un dopage quasi intrinsèque. La figure 3 représente un autre mode de réalisation de la présente invention. Cette figure 3 comprend essentiellement les mêmes éléments que la figure 1C et comprend en outre des régions allongées 32 s'étendant entre les régions de drain et de source de façon analogue à ce qui a été décrit précédemment. On comprendra que, en pratique, l'homme de l'art choisira des topologies optimisées, par exemple polygonales ou en étoile. La figure 4 est une vue de dessus illustrant un autre mode de réalisation de la présente invention. Cette figure 4 représente une portion d'un ensemble de cellules d'un transistor MOS à jonctions verticales. Chaque cellule comprend un doigt de source 111 entouré d'une région fortement dopée de type N 112 elle-même entourée d'un anneau dopé de type P 113. L'ensemble des régions 113 et 112 peut être formé par diffusion à partir d'une ouverture correspondant au doigt 111. Au-delà de l'anneau de type P 113 se trouve la région de type N faiblement dopée 114. Dans cette région de type N sont formés des doigts conducteurs de drain 115 entourés d'une région fortement dopée de type N 116. Entre un doigt de source 111 et un doigt de drain 115 est formé un doigt de grille 121 entouré d'un isolant de grille 122. Ce doigt de grille coupe l'anneau de type P 113. Ainsi, quand la grille est convenablement polarisée, un courant circule horizontalement du doigt de source 111 au doigt de drain 115 en passant par la partie de canal de la région annulaire de type P 114 au voisinage de la grille. On a également représenté des doigts 123 de court-circuit source-caisson, de préférence entourés d'une région 124 de type P pour assurer un meilleur contact avec la région P faiblement dopée 113. Normalement, les électrons circulent de la source au drain selon le trajet indiqué par les lignes en pointillés I. Dans ce mode de réalisation, on prévoit à nouveau des régions 130 dopées de type P s'étendant verticalement à travers toute la plaquette et bordant la zone de conduction entre la grille et le drain depuis la zone intermédiaire 113 en direction du drain. Ces zones 130 pourront être formées de la façon décrite en relation avec la figure 2. La figure 5 représente en vue de dessus un exemple de réalisation d'une demi-cellule du type des cellules de la figure 4. Les éléments essentiels sont les mêmes et de mêmes éléments sont désignés par de mêmes références. Cette figure est unique-ment destinée à bien faire comprendre que la présente invention est susceptible de nombreuses variantes, tant en ce qui concerne la topologie des cellules que leur mode de fabrication. De nombreuses variantes de réalisation apparaîtront à l'homme de l'art et seront possibles en fonction de l'évolution de la technique, la réalisation de doigts conducteurs ou de plaques formées dans des tranchées ou de régions diffusées s'étendant sur toute l'épaisseur d'un substrat n'étant que des exemples d'approches possibles à la réalisation de structures à jonctions ou limites verticales. Par ailleurs, comme cela a été indiqué en introduction, la présente invention s'applique non seulement à un transistor MOS, mais aussi à des structures similaires telles qu'un transistor IGBT
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L'invention concerne un composant MOS de puissance, dans lequel les régions actives s'étendent perpendiculairement à la surface d'une puce semiconductrice sensiblement sur toute l'épaisseur de celle-ci, comprenant une source (111), une grille (121), une région intermédiaire d'un premier type de conductivité (113) dans laquelle est susceptible de se former un canal sous l'action de la grille, et une région faiblement dopée d'un premier type de conductivité (114) entre grille et drain. Des régions (130) du deuxième type de conductivité s'étendent sur toute l'épaisseur de la puce à partir de ladite région intermédiaire en direction du drain en bordant la zone de conduction dans ladite région faiblement dopée (114).
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1. Composant MOS de puissance à jonctions verticales comprenant une source (111), une grille (121), une région intermédiaire d'un premier type de conductivité (113) dans laquelle est susceptible de se former un canal sous l'action de la grille, et une région faiblement dopée d'un premier type de conductivité (114) entre grille et drain, caractérisé en ce qu'il comprend des régions (130) du deuxième type de conductivité s'étendant sur toute l'épaisseur de la puce à partir de ladite région intermédiaire en direction du drain en bordant la zone de conduction dans ladite région faiblement dopée (114). 2. Composant MOS de puissance selon la 1, constituant un transistor MOS de puissance comprenant en alternance une région de source d'un premier type de conductivité (12), une région intermédiaire (13), et une région de drain du premier type de conductivité (14, 15), chacune de ces régions s'étendant sur toute l'épaisseur du substrat, les régions de source et de drain étant contactées par des doigts ou plaques conducteurs (11, 16) traversant sensiblement le substrat, des doigts conducteurs isolés et espacés (21) traversant de haut en bas la région intermédiaire (13), la distance horizontale entre les doigts isolés (21) étant telle que la région intermédiaire puisse être inversée quand une tension appropriée est appliquée à ces doigts isolés. 3. Composant MOS de puissance selon la 2, dans lequel les doigts conducteurs pénétrant dans des régions faiblement dopées de type N sont entourés de régions fortement dopées de type N. 4. Composant MOS de puissance selon la 1, constituant un transistor IGBT comprenant en alternance une région de source d'un premier type de conductivité (12), une région intermédiaire (13), une région de drain du premier type de conductivité (14) et une région supplémentaire (32) du deuxième type de conductivité, chacune de ces régions s'étendant sur toute l'épaisseur du substrat, la région de source et la région supplémentaire étant contactées par des doigts ou plaques conducteurs (11, 16) traversant sensiblement le substrat, des doigts conducteurs isolés et espacés (21) traversant de haut en bas la région intermédiaire (13), la distance horizontale entre les doigts isolés (21) étant telle que la région intermédiaire puisse être inversée quand une tension appropriée est appliquée à ces doigts isolés.
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H
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H01
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H01L
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H01L 29
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H01L 29/06,H01L 29/739
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FR2899705
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A1
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DISPOSITIF DE SAISIE ET DE TRAITEMENT D'INFORMATIONS RELEVEES SUR DES COMPTEURS
| 20,071,012 |
L'invention concerne un dispositif de saisie et de traitement d'informations relevées sur des compteurs installés sur des lignes de distribution dans des locaux tels en particulier que des immeubles d'habitation. Il est connu d'utiliser, pour effectuer ces relevés, des terminaux de saisie portables dans lesquels un certain nombre d'informations ont été préenregistrées ou téléchargées, telles par exemple que les adresses des locaux à contrôler, les identités des occupants de ces locaux, les emplacements des compteurs et leurs caractéristiques, etc, pour faciliter la tâche des opérateurs. Dans le cas de la distribution de l'eau dans des immeubles d'habitation, des compteurs individuels sont en général installés dans les appartements et sont gérés par une société de service spécialisée, tandis qu'un compteur général est installé à l'entrée du réseau de distribution d'eau dans l'immeuble et est géré et relevé par la société de distribution d'eau. Très fréquemment, les immeubles sont aussi équipés d'installations collectives de chauffage et de distribution d'eau chaude sanitaire, qui comportent en entrée des compteurs dits de sous-station . Ces derniers sont gérés et relevés par une société spécialisée en charge de la gestion de la chaufferie de l'immeuble. Les différents relevés sont transmis au gestionnaire de l'immeuble qui répartit ensuite les factures d'eau entre les occupants des appartements. Cette façon de faire, extrêmement répandue, présente des inconvénients importants. En particulier, il est impossible de vérifier la cohérence des données fournies par les différentes sociétés de service, pour de nombreuses raisons : les relevés n'ont pas été faits à la même 2 date, certains points de puisage ne sont pas équipés de compteurs, il peut exister des fuites dans le réseau de distribution d'eau de l'immeuble, la topologie de ce réseau est mal connue, certains compteurs peuvent être défaillants, certains relevés n'ont pas été faits faute de possibilité d'accès aux compteurs et ont été remplacés par des estimations, etc. Personne n'est donc en mesure de faire rapidement les rapprochements utiles et une fuite qui se produit en début d'année peut n'être constatée que l'année suivante quand le gestionnaire de l'immeuble dispose des données de consommation fournies par les sociétés de distribution d'eau et de relevage des compteurs. En outre, si le compteur général installé à l'entrée du réseau de distribution dans l'immeuble commence à sous-compter, personne ne pourra le constater avant deux ans. L'invention a notamment pour but d'éviter ces inconvénients. Elle propose à cet effet un dispositif de saisie et de traitement d'informations relevées sur des compteurs installés sur des lignes de distribution dans des locaux d'habitation, ce dispositif comprenant au moins un microprocesseur relié à des mémoires, à un clavier de saisie de données et à un écran d'affichage, les mémoires contenant des informations préalablement enregistrées telles que les adresses des locaux et les identités de leurs occupants, ainsi que les précédentes informations relevées sur les compteurs, caractérisé en ce que les mémoires contiennent également des informations sur des réseaux de distribution installés dans lesdits locaux et comprenant chacun plusieurs lignes de distribution équipées de compteurs individuels et au moins un compteur général à l'entrée du réseau, et en ce que des moyens sont prévus pour vérifier la cohérence des informations relevées sur les compteurs individuels et sur le compteur général de chaque réseau. La connaissance du réseau de distribution dans un immeuble permet de localiser le compteur général du réseau et de relever les informations fournies par ce compteur et le relevé, à la même date, des informations fournies par les compteurs individuels du réseau permet de rapprocher ces informations de celles relevées sur le compteur général et d'effectuer un traitement de cohérence pour une période donnée. Comme les informations précédemment relevées sur ces compteurs sont disponibles en mémoire, il est également possible de vérifier la cohérence de ces informations pour chaque compteur ou pour un groupe de compteurs sur des périodes successives. Lorsque le réseau de distribution installé dans un immeuble comprend des sous-réseaux, comportant chacun en entrée un compteur de sous-réseau (ou compteur de sous-station comme précédemment indiqué) qui est relié en entrée au compteur général du réseau et qui est raccordé en sortie à des lignes de distribution équipées de compteurs individuels, les informations correspondant aux sous-réseaux sont enregistrées ou téléchargées dans les mémoires du dispositif qui permet alors de vérifier la cohérence des informations relevées sur le compteur général d'un réseau, sur les compteurs de sous-réseau et sur les compteurs individuels, pour une même période et pour des périodes successives. Lorsque le dispositif constate un manque de cohérence entre certaines informations, il identifie les compteurs concernés et propose ou demande à l'opérateur, par exemple, d'effectuer des relevés complémentaires sur certains au moins de ces compteurs. Avantageusement, le dispositif comprend également des moyens d'édition de rapports de résultats de traitement, qui peuvent être remis par l'opérateur aux occupants des locaux ou déposés dans leurs boîtes aux lettres ou bien laissés au gardien de l'immeuble, par exemple. Dans une première forme de réalisation de l'invention, ce dispositif comprend un terminal de saisie portable auquel sont intégrés les moyens de vérification de cohérence. Dans une autre forme de réalisation, ce dispositif comprend un 30 terminal de saisie portable qui est équipé de moyens de connexion à un 4 serveur central comportant les moyens précités de vérification de cohérence. Le dispositif selon l'invention est essentiellement destiné aux relevés des compteurs d'eau froide et d'eau chaude sanitaire dans des immeubles, mais il peut bien entendu avoir d'autres applications, chaque fois qu'il est nécessaire de répartir des débits ou des quantités consommées entre plusieurs personnes. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement un réseau de distribution d'eau dans un immeuble ; - la figure 2 représente schématiquement un dispositif selon l'invention ; - les figures 3 et 4 sont des tableaux de relevés de consommation. En figure 1, la référence 10 désigne un immeuble dans lequel un réseau 12 de distribution d'eau est alimenté à partir d'une canalisation extérieure 14 par l'intermédiaire d'un compteur général 16 et d'un robinet d'arrêt 18 montés à l'entrée du réseau 12. De façon classique, ce réseau comprend un premier sous-réseau 20 de distribution d'eau froide sanitaire, comportant un certain nombre de lignes équipées de compteurs individuels 22 installés chacun dans un appartement pour mesurer la quantité d'eau froide sanitaire consommée dans cet appartement. Le réseau 12 comprend encore un compteur 24 de sous-station, dont l'entrée est raccordée à la sortie du robinet d'arrêt 18 en parallèle avec le sous-réseau 12 d'eau froide sanitaire et dont la sortie est raccordée à une chaudière 26 ou autre moyen de chauffage d'eau. Cette chaudière 26 alimente un sous-réseau 28 d'eau chaude sanitaire desservant les appartements de l'immeuble et comportant un certain nombre de lignes équipées chacune d'un compteur 30 à l'entrée d'un appartement, pour mesurer la quantité d'eau chaude sanitaire consommée dans chaque appartement. Quelques moyens de soutirage d'eau froide tels que des robinets 32, 5 peuvent être installés en certains points du sous-réseau d'eau froide 20, par exemple pour le nettoyage des sous-sols, l'arrosage des plantations dans les parties communes, etc. Le relevé des différents compteurs 16, 22, 24, 30 est effectué par une société de services spécialisée au moyen d'un dispositif selon l'invention représenté en figure 2, ce dispositif comprenant un terminal de saisie portable 34 qui est de la taille d'une calculette ou d'un PDA (assistant personnel numérique). Ce terminal 34 comprend, pour l'essentiel, un microprocesseur 36 relié à des mémoires 38, à un clavier 40 et à un écran 42 d'affichage d'informations, ainsi que des moyens de liaison, par l'intermédiaire d'un réseau de télécommunications 44, à un serveur 46 installé à distance. L'agent de la société de services spécialisée qui utilise le terminal 34 peut ainsi enregistrer ou télécharger dans son terminal des informations relatives à la tournée qu'il doit effectuer, notamment l'adresse de l'immeuble 10. l'identité des personnes occupant les appartements dans lesquels sont installés des compteurs 22 et 30, les emplacements de ces compteurs, leurs caractéristiques, les consommations qui ont été relevées sur ces compteurs au cours des tournées précédentes, etc. Ces informations comprennent également, selon l'invention, des informations relatives au réseau 12 de distribution d'eau dans l'immeuble, notamment les emplacements du compteur général 16, du robinet d'arrêt 18, et du compteur de sous-station 24, et éventuellement les emplacements des points 32 de soutirage qui ne sont pas équipés d'un compteur. 6 L'agent doit effectuer les relevés des compteurs 16, 22, 24 et 30 dans un intervalle de temps court, c'est-à-dire le même jour ou en deux jours consécutifs par exemple. Son terminal 34 est équipé de moyens de calcul et de traitement permettant de comparer les informations relevées sur les différents compteurs et de vérifier leur cohérence, pour signaler immédiatement à l'agent les compteurs dont les relevés ne seraient pas cohérents et lui demander éventuellement de vérifier certains au moins de ces relevés, c'est-à-dire de retourner dans les appartements équipés de ces compteurs, et de relever à nouveau les informations affichées sur ces compteurs. A cette occasion, l'agent peut aussi constater une panne du compteur, un mauvais fonctionnement, une intervention non autorisée sur le compteur, etc. Lorsque l'agent n'a pas accès à certains compteurs, en raison de l'absence des occupants des appartements ou de leur refus d'ouvrir, des estimations de consommation peuvent être calculées par le terminal 34 à partir des relevés précédents et de l'historique des occupations de ces appartements. La cohérence recherchée est triple : -elle concerne les dates des relevés des compteurs, qui doivent être effectués le même jour ou dans un intervalle de temps aussi réduit que possible, - elle concerne la définition des réseaux de distribution, qui doivent chacun comporter une entrée équipée d'un compteur et des sorties équipées de compteurs. La cohérence des consommations dans un réseau se traduit, en principe, par l'égalité du volume relevé sur le compteur d'entrée et de la somme des volumes relevés sur les compteurs de sortie, quand on ne tient pas compte de quelques points de soutirage non équipés de compteurs. - elle concerne aussi la cohérence dans le temps des consommations relevées (que l'on vérifie par comparaison des 7 consommations d'une période de relève avec celles des périodes précédentes). Les tableaux des figures 3 et 4 illustrent deux exemples de constatation d'une incohérence dans les relevés. Le tableau de la figure 3 permet de comparer, pour quatre périodes successives T, T-1, T-2 et T-3, la consommation générale d'eau froide en mètres cubes par jour à la somme des consommations individuelles et de la sous-station 24 également en mètres cubes par jour. On voit que pour les périodes T-1, T-2 et T-3, les consommations générales d'eau froide sont légèrement supérieures à la somme des consommations individuelles et de la sous-station 24, ce qui est tout à fait normal. Par contre, la consommation générale d'eau froide, fournie par le compteur général 16 pour la période T, est nettement inférieure à la somme des consommations fournies par les compteurs individuels 22 et le compteur de sous-station 24, ce qui est anormal et permet de constater une défaillance du compteur général 16 ou une erreur de lecture de ce compteur. Dans le tableau de la figure 4, on a indiqué, pour quatre périodes successives, la consommation générale d'eau froide, la somme des consommations individuelles d'eau froide et de la sous-station 24, la consommation de la sous-station 24 et les sommes des consommations individuelles d'eau chaude, relevées sur les compteurs 30. Les vérifications des cohérences des informations relevées montrent une anomalie, pour la période T, en ce qui concerne le chiffre relevé sur le compteur de sous-station 24 et la somme des chiffres relevés sur les compteurs individuels 22 et sur le compteur de sous-station 24. On peut dans ces conditions envisager une erreur de lecture du compteur de sous-station 24 ou une défaillance de celui-ci. En pratique, on détermine des seuils au-delà desquels les écarts entre les entrées et les sorties d'un réseau ou d'un sous-réseau seront considérés comme anormaux. Ces seuils peuvent être fixes et par exemple 8 de l'ordre de 10 %. De préférence, ils dépendent d'une estimation de la précision des compteurs, par exemple de leur technologie, de leur âge et de leur éventuel degré d'entartrement. On peut également fixer un seuil égal à 10 % pour des compteurs volumétriques ou pour des compteurs de vitesse neufs, qui sera augmenté de 1 % pour chaque année d'utilisation des compteurs de vitesse. On peut également fixer, pour les compteurs individuels, un seuil en fonction du nombre de compteurs dont la consommation n'a pas été lue effectivement mais seulement estimée. Il est important que ces vérifications de cohérence soient faites le plus rapidement possible et sur place, de façon à ce que l'agent qui a procédé aux relevés, puisse procéder à des relevés complémentaires ou signaler aux occupants des appartements ou au gardien de l'immeuble certains problèmes dont la solution ne lui incombe pas, tels que par exemple une fuite sur le réseau, une défaillance du compteur général, une consommation anormale des parties communes à partir d'un point de soutirage sans compteur, un appartement dont le compteur individuel n'a pu être contrôlé depuis longtemps, etc. Avantageusement, le terminal portable 34 de l'agent peut être équipé de moyens 41 d'impression de documents 43, qui seront remis à 20 des occupants d'appartements ou au gardien de l'immeuble. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, tous les traitements et toutes les vérifications de cohérence sont réalisés directement et sans délai sur le terminal portable 34 de l'agent, dans lequel sont intégrés tous les moyens nécessaires de calcul et de traitement. 25 Dans une autre forme de réalisation, ces traitements peuvent être réalisés, au moins en partie, par le serveur 46 auquel les informations nécessaires sont transmises depuis le terminal 34 par l'intermédiaire d'un réseau de télécommunications 44. Les résultats des traitements peuvent ensuite être transmis par tous moyens appropriés aux occupants des 30 appartements ou au gardien de l'immeuble, si nécessaire, et au terminal portable 34 si des vérifications ou des relevés complémentaires doivent 9 être effectués. Cette réalisation est aussi particulièrement adaptée au cas où les compteurs 16, 22 et 30, peuvent être relevés à distance, par exemple par liaison radio ou téléphonique. La relève des compteurs est alors suivie automatiquement des vérifications de cohérence et les points à contrôler sont signalés par tous moyens appropriés au gestionnaire ou au gardien de II'immeuble ainsi qu'éventuellement aux occupants des appartements
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Dispositif de saisie et de traitement d'informations relevées sur des compteurs, tels que des compteurs d'eau chaude et d'eau froide sanitaire dans des immeubles d'habitation, se présentant sous forme d'un terminal portable (34) comprenant un microprocesseur (36) et des mémoires (38) dans lesquelles sont enregistrées des informations sur le réseau de distribution d'eau de chaque immeuble, ce terminal comprenant également des moyens de vérification de cohérence entre les informations relevées sur les compsteurs individuels et sur le compteur général d'un même réseau, pour une même période et pour des périodes successives.
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1. Dispositif de saisie et de traitement d'informations relevées sur des compteurs installés sur des lignes de distribution dans des locaux, comprenant au moins un microprocesseur (36) relié à des mémoires (38), à un clavier (40) de saisie de données et à un écran d'affichage (42), les mémoires contenant des informations préalablement enregistrées telles que les adresses des locaux et les identités de leurs occupants, ainsi que les informations précédemment relevées sur les compteurs, caractérisé en ce que les mémoires (38) contiennent également des informations sur des réseaux de distribution (12) installés dans lesdits locaux et comprenant chacun plusieurs lignes de distribution équipées de compteurs individuels (22) et au moins un compteur général (16) à l'entrée du réseau, et en ce que des moyens sont prévus pour vérifier la cohérence des informations relevées sur les compteurs individuels (22) et sur le compteur général (16) de chaque réseau. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour vérifier la cohérence entre les informations relevées sur le compteur général (16) et celles relevées sur les compteurs individuels (22) du réseau, pour une même période. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend également des moyens pour vérifier la cohérence des informations relevées sur un même compteur ou sur un même groupe de compteurs pour des périodes différentes. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les mémoires (38) contiennent également des informations sur des sous-réseaux de distribution appartenant à un même réseau et comportant chacun en entrée un compteur (24) de sous-réseau ou de sous-station relié au compteur général (16) du réseau et raccordé à des lignes de distribution équipées de compteurs individuels (22, 30). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de vérification de cohérence entre les informations relevées sur le compteur général (16) d'un réseau, sur ses compteurs (24) de sous-réseau ou de sous-station et sur ses compteurs individuels (22, 30), pour une même période et pour des périodes successives. 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'identification des compteurs pour lesquels des incohérences entre les informations relevées ont été constatées et des moyens demandant des relevés complémentaires sur certains au moins de ces compteurs. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (41) d'édition d'un rapport (43) de résultat de traitement. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un terminal (34) de saisie portable, auquel sont intégrés les moyens de vérification de cohérence. 9. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de connexion à un serveur central (46) comportant des moyens de vérification de cohérence. 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est destiné au relevé des compteurs d'eau froide et d'eau chaude sanitaire dans des immeubles d'habitation.
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G
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G06
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G06F,G06Q
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G06F 11,G06Q 90
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G06F 11/30,G06Q 90/00
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FR2899445
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A1
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APPLICATEUR DE PRODUIT COSMETIQUE POUR APPLICATION PAR DEPOT ELECTROSTATIQUE
| 20,071,012 |
L'invention concerne le domaine des applicateurs de produits fluides ou pâteux, typiquement les applicateurs de produits cosmétiques tels que les mascaras. ETAT DE LA TECHNIQUE On connaît déjà un grand nombre d'applicateurs de mascara. Ces applicateurs, destinés à coopérer avec un récipient formant réservoir pour le 15 mascara, comprennent typiquement : a) un capuchon destiné à obturer ledit récipient et à servir de moyen de préhension dudit applicateur, b) une tige axiale, c) et un moyen d'application. 20 Ledit moyen d'application peut être constitué par une brosse, ladite tige étant solidaire dudit capuchon à une des ses extrémités, et de ladite brosse à l'autre de ses extrémités, ladite brosse comprenant une torsade métallique solidarisant une pluralité de poils. En ce qui concerne ladite brosse, on connaît déjà de très nombreuses modalités de 25 brosses. Ainsi, on connaît les brosse décrites dans les brevets français FR 2 505 633, FR 2 605 505, FR 2 607 372, FR 2 607 373, FR 2 627 068, FR 2 627 363, FR 2 637 471, FR 2 637 472, FR 2 650 162, FR 2 663 826, FR 2 668 905, FR 2 675 355, FR 2 685 859, FR 2 690 318, FR 2 701 198, FR 2 706 749, FR 2 715 038, FR 2 745 481, FR 2 748 913, 30 FR 2 749 489, FR 2 749 490, FR 2 753 614, FR 2 755 593, FR 2 774 269, FR 2 796 531, FR 2 796 532, FR 2 800 586. 2 On connaît également les brosses décrites dans les brevets américains US 4,733,425, US 4,861,179, US 5,357,987, US 5,595,198, US 6,241,411, US 6,427,700. Ledit moyen d'application peut également être formé par une pièce moulée en matière plastique, comme illustré dans le brevet français FR 2 868 264 au nom de la 5 demanderesse. PROBLEMES POSES I o D'une part, face à l'évolution permanente des formules de mascara, il y a la nécessité de mettre au point de nouveaux applicateurs pour permettre l'application de ces formules, et typiquement adaptées à chaque nouvelle formule. D'autre part, il y a également pour les personnes utilisatrices la nécessité de disposer d'un large éventail d'applicateurs pour obtenir différents effets de maquillage, par 15 exemple différents niveaux de charge de l'applicateur en produit à appliquer et/ou différents effets de peignage des cils. En outre, il est de plus en plus nécessaire d'intégrer aux applicateurs de nouvelles fonctions techniques, à la fois pour répondre aux besoins des personnes utilisatrices, et aussi pour se différencier de produits "bas de gamme" dont la production peut être 20 délocalisée dans des pays à faible coût de la main d'oeuvre. De plus, il est important de faciliter la gestuelle du maquillage et d'améliorer son ergonomie. Enfin, dans le domaine des produits cosmétiques, il y a une demande permanente de nouveaux produits, afin notamment de personnaliser les produits, qu'il s'agisse des 25 formules, des applicateurs ou encore des emballages en général, au point que le renouvellement des produits devient une nécessité commerciale absolue, sous peine de disparaître du marché. 30 DESCRIPTION DE L'INVENTION 3 Selon l'invention, l'applicateur destiné à l'application d'un produit cosmétique, tel qu'un mascara, sur une partie du corps humain, présentant une direction axiale et comprenant : a) un moyen de préhension manuelle, b) une tige axiale orientée selon ladite direction axiale, c) un moyen d'application, ladite tige axiale étant solidaire dudit moyen de préhension manuelle à son extrémité dite supérieure, et dudit moyen d'application à son extrémité dite inférieure, et est caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de transfert dudit produit cosmétique vers ladite partie du corps humain, ledit dispositif étant activable manuellement et permettant de générer un champ électrique entre ledit moyen d'application et ladite partie du corps humain lors d'une application dudit produit cosmétique sur ladite partie du corps humain, ledit dispositif de transfert étant logé au moins en partie dans ledit moyen de préhension manuelle. Cet applicateur résout les problèmes posés. En effet, le dispositif de transfert intégré à cet applicateur permet : - d'une part, d'utiliser toutes sortes de formules de produits cosmétiques pouvant varier dans une large plage de viscosité, - d'autre part, d'olbtenir, quand ledit dispositif est activé manuellement, des effets de maquillage différents de ceux obtenus avec les applicateurs traditionnels, ledit applicateur selon l'invention permettant d'obtenir les effets traditionnels quand ledit dispositif n'est pas activé. - en outre, d'intégrer ainsi aux applicateurs de nouvelles fonctions techniques qui répondent aux besoins des personnes utilisatrices, et qui différencient les applicateurs 25 selon l'invention des applicateurs dits "bas de gamme", - de plus, de faciliter la gestuelle du maquillage et d'améliorer son ergonomie, - et enfin, de contribuer à satisfaire la demande permanente de nouveaux produits, afin notamment de personnaliser les produits. 30 DESCRIPTION DES FIGURES 4 Toutes les figures sont relatives à l'invention. La figure 1 est une vue schématique d'un applicateur (1) selon l'invention, représenté au moment de son utilisation, ledit applicateur (1) comprenant un moyen de préhension manuelle (3), un dispositif de transfert (6) comprenant un générateur de tension électrique (60) activable manuellement et logé dans ledit moyen de préhension manuelle, une tige axiale (4) et un moyen d'application (5). Ledit moyen de préhension manuelle (3) a été représenté au contact de doigts (21), tandis que ledit moyen d'application (5) a été représenté au contact de cils (20, 20') à maquiller, de manière à 1 o former un circuit électrique externe (62) fermé. La figure 2 est analogue à la figure 1 et représente une modalité préférée dudit dispositif de transfert (6) comprenant un générateur de courant continu (60'), ledit générateur de courant continu (60') comprenant notamment une source d'énergie électrique basse 15 tension (63), un générateur de haute tension (64) alimenté par ladite source (63) et un dispositif de contrôle (65). La figure 3 est une vue d'un applicateur (1) en coupe axiale selon ladite direction axiale (10), ledit applicateur (1) comprenant ledit dispositif de transfert (6) selon la figure 2. La figure 4 est analogue à la figure 3 et illustre une variante de réalisation d'applicateur (1). La figure 5a est une vue de côté d'un applicateur (1) dans lequel l'interrupteur (61) du 25 dispositif de transfert (6) est un interrupteur latéral (6la) disposé sur la jupe (32) de la coque extérieure (30), et dans lequel ledit moyen d'application (5) est une brosse (50) comprenant une pluralité de poils (51) solidarisés par une torsade métallique (52) dont l'extrémité supérieure est fixée à la tige axiale (4, 4') à son extrémité inférieure (41). La figure 5b est analogue à la figure 5a et s'en distingue en ce que l'interrupteur (61) du 30 dispositif de transfert (6) est un interrupteur axial (6lb) disposé sur la tête (31) de la coque extérieure (30), et dans lequel ledit moyen d'application (5) est une pièce moulée 20 en matière plastique (53) comprenant une pluralité de projections radiales (531) aptes à prélever ledit produit et une série axiale de dents de peigne (531) aptes à peigner les cils. La figure 5c est une vue de côté d'un distributeur (7) fermé comprenant un corps (70) destiné à contenir ledit produit cosmétique obturé par ledit applicateur (1). 5 La figure 5d est une vue en coupe axiale selon ladite direction axiale (10) du corps (70) de la figure 5c. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Selon une modalité de l'invention, et comme illustré sur la figure 1 : a) ledit moyen de préhension manuelle (3) peut comprendre une coque extérieure (30), typiquement une coque conductrice électrique (30'), b) ladite tige axiale (4) peut être une tige axiale conductrice électrique (4'), 15 c) ledit moyen d'application (5) peut être, au moins en partie, un moyen d'application conducteur électrique (5'), d) ledit dispositif de transfert (6) peut comprendre un générateur de tension électrique (60) logé à l'intérieur de ladite coque extérieure (30), et typiquement un interrupteur (61) activable manuellement, un pôle (600) dudit générateur (60) étant relié à ladite tige 20 axiale conductrice électrique (4'), et l'autre pôle (601) étant relié à ladite coque extérieure conductrice électrique (30') ou éventuellement audit interrupteur (61), ledit interrupteur étant alors dans ce cas un interrupteur conducteur électrique (61'), de manière à ce, quand ledit moyen de préhension manuelle (3) dudit applicateur (1) est saisi par les doigts (21) d'une main de toute personne utilisatrice dudit applicateur (1), 25 ledit moyen d'application (5) étant mis au contact de ladite partie du corps humain (20), par exemple du visage, destinée à recevoir ledit produit cosmétique, typiquement des cils quand ledit produit est un mascara, un champ électrique puisse se former entre ladite partie du corps humain (20) et ledit moyen d'application (5, 5'), grâce au circuit électrique externe (62) fermé par ledit corps humain grâce à un contact dit amont (620) 30 entre ledit doigt (21) de ladite main et ledit moyen de préhension (3), et grâce à un contact dit aval (621) entre ladite partie du corps humain (20) et ledit moyen 6 d'application (5, 5'), ledit champ électrique assurant et facilitant un transfert dudit produit dudit moyen d'application (5, 5') vers ladite partie du corps humain (20). Ladite tige axiale conductrice électrique (4') peut être choisie parmi : une tige métallique, une tige moulée en matière plastique rendue conductrice électrique en surface typiquement par métallisation, une tige en matière plastique conductrice électrique. Selon une modalité d'applicateur (1) illustrée sur les figures 3, 4 et 5a, ledit moyen 1 o d'application (5, 5") peut être constitué par une brosse (50) comprenant une pluralité de poils (51) solidaires d'une torsade centrale métallique (52), ladite torsade métallique étant fixée à ladite tige axiale (4, 4') à son extrémité inférieure (41). Ladite pluralité de poids (51) peut être une pluralité de poils conducteurs électriques (51'). 15 Ladite pluralité de poils conducteurs électrique (51') peut être formée par métallisation de poils non conducteurs électriques. Eventuellement, ladite pluralité de poils conducteurs électrique (51') peut être formée à partir d'une pluralité de fibres conductrices électriques coupées à longueur. 20 Selon une autre modalité d'applicateur (1) illustrée sur la figure 5b, ledit moyen d'application (5, 5') peut comprendre une pièce moulée en matière plastique conductrice électrique (53), ladite pièce moulée (53) comprenant typiquement une pluralité de projections radiales (530) aptes à prélever ledit produit. Ladite pièce moulée conductrice électrique (53) peut être formée par métallisation d'une 25 pièce en matière plastique non conductrice électrique. Eventuellement, ladite pièce moulée conductrice électrique (53) peut être formée par moulage d'une pièce en matière plastique conductrice électrique. Typiquement, ledit moyen de préhension manuelle (3) peut comprendre ledit 30 interrupteur (61, 61') activable manuellement, de manière à pouvoir activer / désactiver ledit dispositif de transfert (6), ledit interrupteur (61, 61') comprenant un élément 7 mobile (610), typiquement une touche de contact accessible à ladite main et ainsi apte à être déplacé manuellement, éventuellement pendant que ledit produit est appliqué sur ladite partie du corps humain. Comme illustré sur les figures 3, 4, 5a et 5b, ledit moyen de préhension (3), typiquement ladite coque extérieure (30, 30'), peut comprendre une tête (31) et une jupe latérale (32). Comme illustré sur la figure 5a, ledit interrupteur (61, 61') peut être un interrupteur latéral (61a) dont ledit élément mobile (610) est disposé sur ladite jupe (32) dudit moyen 10 de préhension manuelle (3). Comme illustré sur la figure 5b, ledit interrupteur (61, 61') peut être un interrupteur axial (61 b) dont ledit élément mobile (610) est disposé sur ladite tête (31) dudit moyen de préhension manuelle (3). 15 Typiquement, ledit générateur de tension électrique (60) est un générateur de courant continu (60'). Ledit générateur de courant continu (60') peut présenter une différence de potentiel entre ses pôles, entre le pôle plus (+) (600) et le pôle moins (-) (601), allant de 300 volts à 1000 volts, et de préférence, de 500 volts à 800 volts, et typiquement de 600 volts. 20 Ledit pôle (+) (600) peut être relié électriquement à la tige axiale (4, 4'), ledit pôle (-) étant relié à ladite coque extérieure conductrice électrique (30'), de manière à former une mise à la terre quand toute personne utilisatrice saisit manuellement ladite coque extérieure conductrice électrique (30'). 25 Comme illustré sur les figures 2, 3 et 4, ledit générateur de courant continu (60') peut comprendre une source d'énergie électrique de basse tension (63) et un générateur de haute tension (64) alimenté par ladite source électrique de basse tension (63), typiquement constituée par une pile électrique (63') de tension allant de 1,5 volt à 24 volts. 30 Avantageusement, ledit générateur de haute tension électrique (64) peut être associé à un dispositif de contrôle (65), typiquement commandé par ledit interrupteur (61), grâce 8 auquel ledit champ électrique ne peut être formé à la double condition que ledit circuit électrique externe (62) soit fermé, ledit moyen d'application (5, 5') étant au contact de ladite partie du corps humain (20) en formant ledit contact aval (621), et que ledit interrupteur (61) soit activé manuellement, et cela, afin d'éviter ainsi tout risque de formation d'arc électrique entre ledit moyen d'application (5, 5') et ladite partie du corps humain (20). Par exemple, ledit dispositif de contrôle (65) peut comprendre un dispositif de mesure de la résistance électrique dudit circuit électrique externe (62), ledit circuit électrique externe (62) étant considéré comme fermé lorsque sa résistance électrique est inférieure à une valeur de résistance prédéterminée. Comme illustré sur la figure 3, ladite coque extérieure (30) peut être formée par ladite coque extérieure conductrice électrique (30'). Ladite coque extérieure conductrice électrique (30') peut être choisie parmi : une coque 15 métallique, une coque moulée en matière plastique rendue conductrice électrique en surface typiquement par métallisation, une coque en matière plastique conductrice électrique. Comme illustré sur la figure 4, ledit moyen de préhension (3) peut comprendre ledit 20 interrupteur (61) activable manuellement par une pression manuelle réversible sur ledit élément mobile (610), typiquement grâce à un ressort de rappel (611), et ledit élément mobile (610) peut être un élément mobile conducteur électrique (610'), de manière à former ledit contact amont (620) en assurant simultanément la fermeture dudit circuit électrique externe (62) et une activation dudit interrupteur (61), ladite coque extérieure 25 (30) étant éventuellement en matériau non conducteur électrique. Sur la figure 4, ladite coque extérieure (30) n'est pas une coque extérieure conductrice électrique (30'). Selon l'invention, ledit générateur de haute tension (64) présente une impédance allant 30 de 1 à 20 MI2 soit de 106 S2 (ohms) à 20.106 12, et de préférence de 5 M12 à 15 MO, et typiquement de 10 MS2. 9 Un autre objet de l'invention est constitué par un distributeur applicateur (7) comprenant un corps (70) formant un récipient (71) doté d'un goulot (72) typiquement fileté, et solidaire d'un essoreur (73), et un applicateur (1) selon l'invention, ledit moyen de préhension manuelle (3) dudit applicateur (1) formant un capuchon apte à coopérer par vissage avec ledit goulot (72) en vue d'obturer ledit corps (70). Dans ce distributeur applicateur (7), ledit récipient (71) et ledit moyen de préhension manuelle (3), typiquement ladite jupe (32) dudit moyen de préhension manuelle (3) peuvent présenter typiquement une même section extérieure, de diamètre ou de plus grande dimension transversale D, ledit distributeur applicateur (7) fermé présentant un facteur de forme H/D au moins égal à 4, H étant la hauteur dudit distributeur applicateur (7) fermé. Cette section extérieure commune peut être typiquement ronde, ovale ou carrée. EXEMPLES DE F.EALISATION On a fabriqué des applicateurs (1) selon les figures 2 à 5b. Le schéma électrique du dispositif de transfert (6) utilisé a été représenté sur la figure 2. 20 Ce dispositif de transfert (6) comprend : - une source d'énergie électrique de basse tension (63), - un générateur de haute tension (64) apte à générer une tension de 600 Volts, - un dispositif de contrôle (65) du générateur de haute tension (64), alimenté à partir de ladite source d'énergie électrique de basse tension (63), doté de différentes bornes 25 liaisons, avec notamment une liaison (650) formant un élément du contact amont (620), et des liaisons (652, 652') de mesure et de commande reliant ledit dispositif fde contrôle (65) audit générateur de haute tension (64), - un interrupteur (61) comprenant un élément mobile (610) accessible manuellement, et typiquement un ressort de rappel (611). 30 Ledit dispositif de contrôle (65) sert en quelque sorte de filtre entre ledit interrupteur (61) et ledit générateur de tension électrique (60), typiquement le générateur de haute i0 tension (64). En effet, l'activation dudit interrupteur (61) ne mettra sous haute tension la tige axiale (4, 4') que si une condition est remplie, à savoir si le moyen d'application (5, 5') est au contact de ladite partie du corps (20) sur laquelle doit avoir lieu ledit transfert dudit produit cosmétique. Un moyen parmi d'autres pour savoir si cette condition est remplie est d'effectuer une mesure de résistance ou de capacité du circuit électrique comprenant ledit circuit électrique externe (62) et le circuit électrique dit interne comprenant ladite tige axiale conductrice électrique (4') et ledit moyen d'application conducteur électrique (5'). l0 Dans l'applicateur (1) selon la figure 3, le moyen de préhension manuelle (3) comprend, comme coque extérieure (30), une coque extérieure (30') conductrice électrique dont la jupe (32) comprend un Interrupteur latéral (61a) doté d'un élément mobile (610) formant un bouton poussoir positionné extérieurement sensiblement dans le prolongement de ladite jupe (32). 15 Sur cette figure, les pièces conductrices électrique (30', 61a, 4') ont été représentées avec un même type de hachures. Les bornes de mise à la terre (631, 641, 651) des principaux éléments (63, 64, 65) constitutifs du dispositif de transfert (6) ont été connectées à ladite coque extérieure (30'). 20 Le moyen de préhension manuelle (3) comprend un insert isolant (33) fileté formant une bague isolante assurant l'assemblage de l'extrémité supérieure (40) de ladite tige (4, 4') au moyen de préhension manuelle. Dans l'applicateur (1) selon la figure 4, analogue à celui de la figure 3, la coque 25 extérieure (30) n'est pas conductrice électrique. Seul l'élément mobile (610) de l'interrupteur (61, 61', 61a) est un élément mobile (610') conducteur électrique, de manière à former aussi ledit contact amont (620), les bornes de mise à la terre (631, 641, 651) des principaux éléments (63, 64, 65) constitutifs du dispositif de transfert (6) étant alors connectées audit élément mobile (610') conducteur électrique. 30 11 On a donc ainsi fabriqué des applicateurs (1) selon les modalités des figures 3 et 4, et selon la figure 5a dans lesquels ledit moyen d'application est une brosse (50) et dans lesquels ledit interrupteur (61) est un interrupteur latéral (61 a). On a aussi fabriqué des applicateurs (1) analogues aux précédents, mais dans lesquels ledit moyen d'application est une pièce moulée (53) comme représenté schématiquement sur la figure 5b. On a aussi fabriqué des applicateurs (1) selon les modalités des figures 3 et 4, et selon la figure 5b dans lesquels ledit interrupteur (61) ledit moyen d'application est pièce moulée (53) et dans lesquels ledit interrupteur (61) un interrupteur axial (61b), ledit élément mobile (610) dudit interrupteur (61) étant placé au niveau de ladite tête (31). On a aussi fabriqué des applicateurs (1) analogues aux précédents, mais dans lesquels ledit moyen d'application est une brosse (50). AVANTAGES DE L'INVENTION L'applicateur (1) selon l'invention offre la double possibilité, pour la personne utilisatrice, de disposer simultanément, à la fois d'un applicateur classique et d'un applicateur à transfert de produit assisté grâce au champ électrique mis en jeu durant l'application dudit produit sur la partie du corps, et typiquement sur les cils dans le cas du mascara. Potentiellement, tous les types de moyens d'applications déjà connus peuvent être rendus conducteurs électriques grâce à des méthodes connues, et être utilisés selon la présente invention, de sorte que le champ d'application de la présente invention est immense. LISTE DES REPERES 1 Applicateur Direction axiale 10 12 Corps humain 2 Partie du corps humain 20 Cils 20' Doigt d'une main 21 Moyen de préhension manuelle 3 Coque extérieure 30 Coque conductrice électrique 30' Tête de 3, 30. 30' 31 Jupe de 3, 30, 30' 32 Insert isolant typiquement fileté 33 Tige axiale 4 Tige axiale conductrice électrique 4' Extrémité supérieure 40 Extrémité inférieure 41 Moyen d'application 5 Moyen d'application conducteur électrique 5' Brosse 50 Pluralité de poils de 50 51 Pluralité de poils conducteurs électriques.. 51' Torsade métallique de 50 52 Pièce moulée en matière plastique.... 53 Projection radiale 530 Dents de peigne 531 Dispositif de transfert 6 Générateur de tension électrique 60 Générateur de courant continu 60' Pôles du générateur 600, 601 Pôle (-+) 600 Pôle (-.) ou terre 601 Interrupteur 61 Interrupteur conducteur électrique 61' 13 Interrupteur latéral 61a Interrupteur axial 61b Elément mobile 610 Elément mobile conducteur élect.... 610' Ressort de rappel 611 Circuit électrique externe 62 Contact amont 620 Contact aval 621 Source d'énergie électrique de 60' 63 Pile électrique 63' Pôle (+) 630 Pôle (-) ou terre 631 Générateur de haute tension de 60' 64 Pôle (+) 640 Pôle (-) ou terre 641 Dispositif de contrôle 65 Borne de contact amont 520 650 Borne de terre 651 Borne de mesure ou de commande. 652, 652' Distributeur applicateur 7 Corps 70 Récipient d[e 70 71 Goulot fileté 72 Essoreur 73 25
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L'applicateur (1) destiné à l'application d'un produit cosmétique, tel qu'un mascara, sur une partie (20) du corps humain (2), présente une direction axiale (10) et comprend :a) un moyen de préhension manuelle (3),b) une tige axiale (4) orientée selon ladite direction axiale (10),c) un moyen d'application (5),ladite tige axiale (4) étant solidaire dudit moyen de préhension manuelle (3) à son extrémité dite supérieure (40), et dudit moyen d'application (5) à son extrémité dite inférieure (41).Il est caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif (6) de transfert dudit produit cosmétique vers ladite partie (20) du corps humain, ledit dispositif (6) étant activable manuellement et permettant de générer un champ électrique entre ledit moyen d'application (5) et ladite partie du corps humain (20) lors d'une application dudit produit cosmétique sur ladite partie (20) du corps humain, ledit dispositif de transfert (6) étant logé au moins en partie dans ledit moyen de préhension manuelle (3).Avantages : facilite le transfert du produit durant son application, améliore l'ergonomie de l'application.
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1. Applicateur (1) destiné à l'application d'un produit cosmétique, tel qu'un mascara, sur une partie (20) du corps humain (2), présentant une direction axiale (10) et comprenant : 5 a) un moyen de préhension manuelle (3), b) une tige axiale (4) orientée selon ladite direction axiale (10), c) un moyen d'application (5), ladite tige axiale (4) étant solidaire dudit moyen de préhension manuelle (3) à son extrémité dite supérieure (40), et dudit moyen d'application (5) à son extrémité dite 10 inférieure (41), caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif (6) de transfert dudit produit cosmétique vers ladite partie (20) du corps humain, ledit dispositif (6) étant activable manuellement et permettant de générer un champ électrique entre ledit moyen d'application (5) et ladite partie du corps humain (20) lors d'une application dudit produit cosmétique sur ladite 15 partie (20) du corps humain, ledit dispositif de transfert (6) étant logé au moins en partie dans ledit moyen de préhension manuelle (3). 2. Applicateur selon la 1 dans lequel : a) ledit moyen de préhension manuelle (3) comprend une coque extérieure (30), 20 typiquement une coque conductrice électrique (30'), b) ladite tige axiale (4) est une tige axiale conductrice électrique (4'), c) ledit moyen d'application (5) est, au moins en partie, un moyen d'application conducteur électrique (5'), d) ledit dispositif de transfert (6) comprend un générateur de tension électrique (60) logé 25 à l'intérieur de ladite coque extérieure (30), et typiquement un interrupteur (61) activable manuellement, un pôle (600) dudit générateur (60) étant relié à ladite tige axiale conductrice électrique (4'), et l'autre pôle (601) étant relié à ladite coque extérieure conductrice électrique (30') ou éventuellement audit interrupteur (61), ledit interrupteur étant alors dans ce cas un interrupteur conducteur électrique (61'), de manière à ce, 30 quand ledit moyen de préhension manuelle (3) dudit applicateur (1) est saisi par les doigts (21) d'une main de toute personne utilisatrice dudit applicateur (1), ledit moyen 15 20 15 d'application (5) étant mis au contact de ladite partie du corps humain (20), par exemple du visage, destinée à recevoir ledit produit cosmétique, typiquement des cils quand ledit produit est un mascara, un champ électrique puisse se former entre ladite partie du corps humain (20) et ledit moyen d'application (5, 5'), grâce au circuit électrique externe (62) fermé par ledit corps humain grâce à un contact dit amont (620) entre ledit doigt (21) de ladite main et ledit moyen de préhension (3), et grâce à un contact dit aval (621) entre ladite partie du corps humain (20) et ledit moyen d'application (5, 5'), ledit champ électrique assurant et facilitant un transfert dudit produit dudit moyen d'application (5, 5') vers ladite partie du corps humain (20). 3. Applicateur selon la 2 dans lequel ladite tige axiale conductrice électrique (4') est choisie parmi : une tige métallique, une tige moulée en matière plastique rendue conductrice électrique en surface typiquement par métallisation, une tige en matière plastique conductrice électrique. 4. Applicateur selon une quelconque des 1 à 3 dans lequel ledit moyen d'application (5, 5') est constitué par une brosse (50) comprenant une pluralité de poils (51) solidaires d'une torsade centrale métallique (52), ladite torsade métallique étant fixée à ladite tige axiale (4, 4') à son extrémité inférieure (41). 5. Applicateur selon la 4 dans lequel ladite pluralité de poils (51) est une pluralité de poils conducteurs électriques (51'). 6. Applicateur selon la 5 dans lequel ladite pluralité de poils conducteurs 25 électrique (51') est formée par métallisation de poils non conducteurs électriques. 7. Applicateur selon la 5 dans lequel ladite pluralité de poils conducteurs électrique (51') est formée à partir d'une pluralité de fibres conductrices électriques coupées à longueur. 30 5 8. Applicateur selon une quelconque des 1 à 3 dans lequel ledit moyen d'application (5, 5') comprend une pièce moulée en matière plastique conductrice électrique (53), ladite pièce moulée (53) comprenant typiquement une pluralité de projections radiales (530) aptes à prélever ledit produit. 9. Applicateur selon la 8 dans lequel ladite pièce moulée conductrice électrique (53) est formée par métallisation d'une pièce en matière plastique non conductrice électrique. 10 10. Applicateur selon la 8 dans lequel ladite pièce moulée conductrice électrique (53) est formée par moulage d'une pièce en matière plastique conductrice électrique. 11. Applicateur selon une quelconque des 1 à 10 dans lequel ledit moyen 15 de préhension manuelle (3) comprend ledit interrupteur (61, 61') activable manuellement, de manière à pouvoir activer / désactiver ledit dispositif de transfert (6), ledit interrupteur (61, 61') comprenant un élément mobile (610), typiquement une touche de contact accessible à ladite main et ainsi apte à être déplacé manuellement, éventuellement pendant que ledit produit est appliqué sur ladite partie du corps humain. 20 12. Applicateur selon; une quelconque des 1 à 11 dans lequel ledit moyen de préhension (3), typiquement ladite coque extérieure (30, 30'), comprend une tête (31) et une jupe latérale (32). 25 13. Applicateur selon les 11 à 12 dans lequel ledit interrupteur (61, 61') est un interrupteur latéral (61 a) dont ledit élément mobile (610) est disposé sur ladite jupe (32) dudit moyen de préhension manuelle (3). 14. Applicateur selon les 11 et 12 dans lequel ledit interrupteur (61, 61') 30 est un interrupteur axial (61b) dont ledit élément mobile (610) est disposé sur ladite tête (31) dudit moyen de préhension manuelle (3). 17 15. Applicateur selon une quelconque des 1 à 14 dans lequel ledit générateur de tension électrique (60) est un générateur de courant continu (60'). 16. Applicateur selon la 15 dans lequel ledit générateur de courant continu (60') présente une différence de potentiel entre ses pôles, entre le pôle plus (+) (600) et le pôle moins (-) (601), allant de 300 volts à 1000 volts, et de préférence, de 500 volts à 800 volts, et typiquement de 600 volts. 17. Applicateur selon la 16 dans lequel ledit pôle (+) (600) est relié électriquement à ladite tige axiale (4, 4'), ledit pôle (-) étant relié à ladite coque extérieure conductrice électrique (30'), de manière à former une mise à la terre quand toute personne utilisatrice saisit manuellement ladite coque extérieure conductrice électrique (30'). 18. Applicateur selon une quelconque des 1 à 17 dans lequel ledit générateur de courant continu (60') comprend une source d'énergie électrique de basse tension (63) et un générateur de haute tension (64) alimenté par ladite source électrique de basse tension (63), typiquement constituée par une pile électrique (63') de tension allant de 1,5 volt à 24 volts. 19. Applicateur selon une quelconque des 1 à 18 dans lequel ledit générateur de haute tension électrique (64) est associé à un dispositif de contrôle (65), typiquement commandé par ledit interrupteur (61), grâce auquel ledit champ électrique ne peut être formé à la double condition que ledit circuit électrique externe (62) soit fermé, ledit moyen d'application (5, 5') étant au contact de ladite partie du corps humain (20) en formant ledit contact aval (621), et que ledit interrupteur (61) soit activé manuellement, et cela, afin d'éviter ainsi tout risque de formation d'arc électrique entre ledit moyen d'application (5, 5') et ladite partie du corps humain (20).30 18 20. Applicateur selon la 19 dans lequel ledit dispositif de contrôle (65) comprend un dispositif de mesure de la résistance électrique dudit circuit électrique externe (62), ledit circuit électrique externe (62) étant considéré comme fermé lorsque sa résistance électrique est inférieure à une valeur de résistance prédéterminée. 21. Applicateur selon une quelconque des 1 à 20 dans lequel ladite coque extérieure (30) est formée par ladite coque extérieure conductrice électrique (30'). 22. Applicateur selon la 21 dans lequel ladite coque extérieure Io conductrice électrique (30') est choisie parmi : une coque métallique, une coque moulée en matière plastique rendue conductrice électrique en surface typiquement par métallisation, une coque en matière plastique conductrice électrique. 23. Applicateur selon une quelconque des 1 à 22 dans lequel ledit moyen 15 de préhension (3) comprend ledit interrupteur (61) activable manuellement par une pression manuelle réversible sur ledit élément mobile (610), typiquement grâce à un ressort de rappel (611), et dans lequel ledit élément mobile (610) est un élément mobile conducteur électrique (610'), de manière à former ledit contact amont (620) en assurant simultanément la fermeture dudit circuit électrique externe (62) et une activation dudit 20 interrupteur (61), ladite coque extérieure (30) étant éventuellement en matériau non conducteur électrique. 24. Applicateur selon une quelconque des 18 à 23 dans lequel ledit générateur de haute tension présente une impédance allant de 1 à 20 MS2 soit de 106 52 à 25 20.106 Q, et de préférence de 5 MQ à 15 MQ, et typiquement de 10 Mn. 25. Distributeur applicateur (7) comprenant un corps (70) formant un récipient (71) doté d'un goulot (72) typiquement fileté, et solidaire d'un essoreur (73), et un applicateur (1) selon une quelconque des 1 à 24, ledit moyen de préhension manuelle (3) 30 dudit applicateur (1) formant un capuchon apte à coopérer par vissage avec ledit goulot (72) en vue d'obturer ledit corps (70).5 19 26. Distributeur applicateur (7) selon la 25 dans lequel ledit récipient (71) et ledit moyen de préhension manuelle (3), typiquement ladite jupe (32) dudit moyen de préhension manuelle (3) présentent typiquement une même section extérieure, de diamètre ou de plus grande dimension transversale D, ledit distributeur applicateur (7) fermé présentant un facteur de forme H/D au moins égal à 4, H étant la hauteur dudit distributeur applicateur (7) fermé.
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A,B
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A45,B05
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A45D,B05B
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A45D 34,B05B 5
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A45D 34/04,B05B 5/08
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FR2893831
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A1
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DISPOSITIF DE CUISSON
| 20,070,601 |
La présente invention concerne un dispositif de cuisson du type adapté à être utilisé sur une table, par exemple un barbecue électrique de table ou d'intérieur. On connaît un tel dispositif de cuisson du type comprenant une base dans laquelle est réalisée un ouverture, une surface de cuisson adaptée à recevoir un aliment à cuire et supportée par la base au niveau de l'ouverture, et une cavité adaptée à recevoir des sauces. Cependant, dans un tel dispositif, la cavité, destinée à récupérer les graisses de cuisson, est réalisée dans ou portée directement par la surface de cuisson à un niveau permettant l'écoulement naturel des graisses de la surface jusqu'à la cavité. La configuration et la disposition de la cavité par rapport à la surface de cuisson et à-l'ouverture limitent son utilisation en tant que récupérateur de graisses. L'invention vise à intégrer une fonctionnalité nouvelle à un appareil de cuisson du type précité. Selon l'invention, dans l'appareil du type précité, la cavité est portée par la base à la périphérie de l'ouverture. Ainsi, la cavité qui se trouve alors sans contact avec la surface de cuisson, peut être utilisée comme récipient contenant un assaisonnement liquide à répandre sur l'aliment en cours de cuisson ou comme réceptacle suffisamment profond pour accueillir de manière efficace des ustensiles de cuisson permettant la manipulation de l'aliment tels qu'une pince, une spatule, un couteau ou des ciseaux. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins mis en annexe dans lesquels : La figure 1 est une vue de dessus en perspective éclatée d'un appareil de cuisson conforme au mode de réalisation de la présente invention, La figure 2 est une vue similaire à la figure 1, les éléments constitutifs de l'appareil étant assemblés, La figure 3 est une vue de dessus de l'appareil de cuisson de la figure 1, et La figure 4 est une vue en coupe du même appareil de cuisson selon la ligne IV-IV de la figure 3. Comme on peut le voir aux figures 1 à 4, un dispositif de cuisson 1 (tel qu'un barbecue ou un grill de table) comprend une base 2 qui forme le corps principal de l'appareil 1 et dans laquelle est réalisée une ouverture 3. L'ouverture 3 est ainsi délimitée par des parois latérales 4 de la base 2. Dans le présent mode de réalisation, les parois latérales 4 (comme le reste de la base 2) sont réalisées en une matière thermoplastique. Le dispositif de cuisson 1 comprend également une surface de cuisson 5 adapté à recevoir un aliment à cuire. La surface de cuisson 5 est supportée par la base 2 au niveau de l'ouverture 3. Dans le présent mode de réalisation, la surface de cuisson 5 est formée par une plaque de cuisson comportant des orifices d'écoulement 6 des jus de cuisson. Le dispositif de cuisson 1 comprend aussi un sous- ensemble chauffant 7 qui est adapté à transmettre la chaleur de cuisson à la surface de cuisson 5. Dans le présent mode de réalisation, le sous-ensemble chauffant 7, séparable de la base 2, comprend une résistance électrique de chauffe 8 et un boîtier de connexion 9 comprenant les différents organes de régulation électrique. Le sous-ensemble chauffant 7 est disposé dans la base 2 de sorte que la résistance électrique de chauffe 8 s'étende sous la surface de cuisson 5, entre les orifices d'écoulement. Le boîtier de connexion 9 est logé dans un logement 10 réalisé dans la base 2, à la périphérie de l'ouverture 3. Le dispositif de cuisson 1 comprend en outre un réflecteur thermique 11 qui est adapté à protéger les parois latérales 4 de la base 2 en matière plastique du rayonnement thermique émis par la résistance électrique de chauffe 8. Par ailleurs, afin de limiter le transfert de chaleur vers la base 2, le réflecteur thermique 11 est supportée par la base 2, par l'intermédiaire d'intercalaires 12 réalisés en une matière supportant la chaleur. Dans le présent mode de réalisation, le réflecteur thermique 11 comprend une paroi de fond 13 qui s'étend horizontalement sous la résistance électrique de chauffe 8 et des parois latérales 14 qui s'étendent verticalement le long des parois latérales 4 de la base 2 depuis la paroi de fond 13 jusqu'à la surface de cuisson 5 qui y repose. Ainsi, dans le présent mode de réalisation, le réflecteur thermique 11, par ses parois latérales 14, supporte la surface de cuisson 5, et, par sa paroi de fond 13 qui comprend des éléments saillants 13b, supporte la résistance électrique de chauffe 8. Selon l'invention, le dispositif de cuisson 1 comprend une cavité 15 qui est adaptée à recevoir un liquide. Cette cavité 15 est portée par la base 2 et est disposée à la périphérie de l'ouverture 3. Dans le présent mode de réalisation, la cavité 15 est suffisamment profonde pour pouvoir accueillir de manière efficace des ustensiles de cuisson comme une pince, une spatule, un couteau ou une paire de ciseaux. De plus, dans le présent mode de réalisation, la cavité 15 est délimitée par une paroi de fond 16 et des parois latérales 17 qui sont pleines et permettent d'accueillir des assaisonnements pour les aliments en cours de cuisson. La cavité 15 ajoute ainsi une fonctionnalité supplémentaire à l'appareil de cuisson 1. Contrairement aux appareils de cuisson de l'art antérieur, ici, la cavité 15 n'est pas au contact de la surface de cuisson 5. Par ailleurs, la cavité 15 est prolongée par au moins une rainure 18 (ici deux rainures 18) qui est adaptée à recevoir de façon stable, un rebord d'un couvercle dans une position de service dans laquelle le couvercle est dans une position sensiblement verticale, le couvercle étant par ailleurs adapté, quand il est dans sa position d'utilisation, à recouvrir une surface de cuisson qui comprend des parois latérales. De ce fait, la cavité 15 offre également une nouvelle fonctionnalité qui est de libérer les deux mains de l'utilisateur pour qu'il puisse manipuler aisément les aliments en cours de cuisson. Dans le présent mode de réalisation, les rainures 18 s'étendent de chaque côté de la cavité 15 le long de la paroi latérale 17 de cette dernière qui s'étend le long de l'ouverture 3. De plus, les rainures 18 sont délimitées par une paroi de fond 19 qui est située au-dessus de la paroi de fond 16 de la cavité 15. Dans le présent mode de réalisation, la cavité 15 est portée par un godet 20 qui est amovible de la base 2, ce qui rend le nettoyage de la cavité 15 particulièrement aisée : le godet 20, une fois séparée de la base 2 peut être nettoyé à grandes eaux, par exemple au lave-vaisselle. Afin de permettre un bon positionnement sûr et stable du godet 20 sur la base 2, celle-ci comprend un orifice 21 dans laquelle le godet 20 est disposé et dont la section de passage correspond à une section droite du godet 20 qui est définie par ses parois latérales 17. De plus, afin de définir l'enfoncement du godet 20, ses parois latérales sont prolongées par un rebord 22 qui prend appui sur le pourtour de l'orifice 21. Dans le présent mode de réalisation, le godet 20 est réalisé en une matière thermoplastique. Dans le présent mode de réalisation, l'orifice 21 (et donc le godet 20 ainsi que la cavité 15) est réalisé, par rapport à l'ouverture 3, à l'opposé du logement 10 du boîtier de connexion 9. En outre, dans le présent mode de réalisation, la cavité 15 n'est séparée de l'ouverture 3 que par des parois latérales 17 portées par le godet 20 (en l'occurrence, la séparation entre la cavité 15 et l'ouverture 3 par le seul godet 20 ne concerne qu'une seule paroi latérale 17, et ici, sur l'ensemble de la longueur de cette paroi). De ce fait, le réflecteur thermique 11 protège également la paroi latérale 17 en matière plastique du godet 20 du rayonnement thermique émis par la résistance électrique de chauffe 8, cette paroi latérale 17 faisant également office de paroi latérale 4 de l'ouverture 3. Par ailleurs, dans le présent mode de réalisation, l'appareil de cuisson comprend une cuve 23 qui est portée par la base 2 et qui s'étend sous le réflecteur 11. Cette cuve 23 est adaptée à contenir de l'eau quand l'appareil de cuisson 1 est en configuration d'utilisation et reçoit les jus de cuisson qui s'écoulent au travers de passages 24 réalisés dans la paroi de fond 13 du réflecteur 11. En outre, les parois latérales 25 de la cuve 23 ne s'étendent pas jusqu'à la paroi de fond 13 du réflecteur 11 de façon à permettre sa sortie hors de la base 2 par coulissement le long de deux guides 26. Dans le présent mode de réalisation, l'appareil de cuisson comprend une première plaque de cuisson 5 ayant des orifices d'écoulement 6 (type plaque pour grille-viande) et représentée disposée sur le réflecteur aux figures 1 et 2, et une seconde plaque de cuisson 5b à fond lisse représentée rangée dans un espace de rangement 30 qui est situé sous la cuve 23 aux figures 1 et 2 et représentée disposée sur le réflecteur aux figures 3 et 4
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L'invention concerne un dispositif de cuisson (1) qui est adapté à être posé sur une table et qui comprend une base (2) dans laquelle est réalisée un ouverture (3), une surface de cuisson (5) adaptée à recevoir un aliment à cuire supportée par la base (2) au niveau de l'ouverture (3), et une cavité (15) adaptée à recevoir des éléments utilisés pour la cuisson de l'aliment.Selon l'invention, la cavité (15) est portée par la base (2) à la périphérie de l'ouverture (3).
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1. Dispositif de cuisson (1) adapté à être posé sur une table, comprenant une base (2) dans laquelle est réalisée un ouverture (3), une surface de cuisson (5) adaptée à recevoir un aliment à cuire supportée par la base (2) au niveau de l'ouverture (3), et une cavité (15) adaptée à recevoir des éléments utilisés pour la cuisson de l'aliment, caractérisé en ce que la cavité (15) est portée par la base (2) à la périphérie de l'ouverture (3). 2. Dispositif de cuisson (1) selon la 1, caractérisé en ce que la cavité (15) est portée par un godet (20) amovible de la base (2). 3. Dispositif de cuisson (1) selon la 2, caractérisé en ce que la base (2) comprend un orifice (21) dont la section de passage correspond à une section droite du godet (20) de façon à définir une position stable d'utilisation de ce dernier. 4. Dispositif de cuisson (1) selon la 3, caractérisé en ce que, par endroit, la cavité (15) n'est séparée de l'ouverture (3) que par des parois latérales (17) portées par le godet (20). 5. Dispositif de cuisson (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend un sous-ensemble chauffant (7) adapté à transmettre la chaleur de cuisson à la surface de cuisson (5), comportant un boîtier de connexion (9) logé dans un logement (10) réalisé dans la base (2), à la périphérie de l'ouverture (3) et à l'opposé de la cavité (15) par rapport à l'ouverture (3). 6. Dispositif de cuisson (1) selon la 4 ou 5 dépendante de la 4, caractérisé en ce qu'il comprend un réflecteurthermique (11) adapté à protéger du rayonnement thermique émis par une résistance électrique de chauffe (8) les parois latérales (17) du godet (20) en matière thermoplastique qui séparent l'ouverture (3) de la cavité (15). 7. Dispositif de cuisson (1) selon la 6, caractérisé en ce que le réflecteur thermique (11) comprend des parois latérales (14) qui s'étendent depuis un niveau situé sous la résistance électrique de chauffe (8) jusqu'à la surface de cuisson (5) qui y repose. 8. Dispositif de cuisson (1) selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la cavité (15) est prolongée par au moins une rainure (18) adaptée à recevoir de façon stable, dans une position de service, un rebord d'un couvercle qui est adapté à recouvrir la surface de cuisson (5) quand il est dans sa position d'utilisation. 9. Dispositif de cuisson (1) selon la 8, caractérisé en ce que la paroi de fond (19) de chaque rainure (18) est située au-dessus de la paroi de fond (16) de la cavité (15).
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A
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A47
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A47J
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A47J 37,A47J 36
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A47J 37/06,A47J 36/16,A47J 37/07
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FR2897996
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A1
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STRUCTURE A FAIBLE COMPLEXITE POUR L'IMPLEMENTATION DE L'ANNULEUR D'INTERFERENCE MPIC
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Arrière-plan de l'invention Le domaine de l'invention est celui des télécommunications numériques. L'invention trouve une application particulière dans le domaine des communications numériques radiofréquence entre une station de base et un terminal mobile et notamment dans les applications conformes à l'évolution des systèmes de téléphonie mobile de troisième génération connus sous le nom de HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) et définis par I'UMTS Forum. Le principe de HSDPA se base sur l'adaptation rapide du lien consistant à attribuer la majorité des ressources aux utilisateurs dont les conditions de canal sont favorables. Cette norme autorise des modulations de type QPSK et 16QAM, cette dernière offrant une efficacité spectrale supérieure. Cependant, la modulation de type 16QAM est très sensible aux interférences et son utilisation nécessite des techniques de traitement avancées en réception. Parmi ces traitement avancés, on connaît l'annuleur d'interférence MPIC (Multipath Interference Canceller) décrit dans le document K. Higuchi, A. Fujiwara et M. Sawahachi "Multipath interference canceller for high-speed packet transmission with adaptive modulation and coding schme in W-CDMA forward link", IEEE Journal on Selected Areas in Communications, Vol. 20, n 2, pages 419-432, février 2002, ci-après [Higuchi]. Ce récepteur MPIC offre, pour les systèmes HSDPA, des performances supérieures au récepteur conventionnel RAKE utilisé en UMTS de base. Le récepteur MPIC est un récepteur multi-utilisateurs non linéaire avec une structure en étages. Il appartient à la famille des 30 récepteurs H-PIC (Nard Paraliei Tnterference Canceller), dans resquels une (3éCiSinr jure ,Y)Ur z,ymboles transmis st nse !. 1i \/el le -,aque ,interference est effet ee i tous Ces codes en même temps. Le principe de fonctionnement du MPIC consiste à régénérer de 35 l'interférence en utilisant les symboles estimés à la sortie de l'étage courant. Cette interférence est ensuite retranchée du signal reçu et le signal résultant constitue l'entrée de l'étage suivant. L'interférence est régénérée et annulée suivant chaque trajet du canal. Dans la suite de ce document, nous utiliserons les notations suivantes : : durée du temps symbole; durée du temps chip; : facteur d'étalement (Q =1', / ; s: facteur de sur-échantillonnage (nombre d'échantillons par temps chip); 10 ci,: code d'étalement k (k = L...,K ); K: nombre de codes d'étalement alloués; s : code d'embrouillage; : vecteur des symboles estimés après une décision dure (hard decision en anglais) avec (4 ri, où (,,...,a,, sont les 15 vecteurs des symboles estimés correspondant aux différents codes après une décision dure; à: vecteur des symboles estimés après une décision souple {loft decision en anglais) avec à = ... (47, où ... sont les vecteurs des symboles estimés correspondant aux différents codes 20 après une décision souple; v(i): impulsion de mise en forme en racine du cosinus surélevé (dite demi-Nyquist) ; : temps de retard dus aux différents trajets (exprimés en nombre d'échantillons); 25 : gains complexes des différents trajets; L : nombre de trajets du canal; - j.T : transposée matricielle; (.)* : conjugué complexe. La figure 1 représente un récepteur MPIC 12 à m étages 30 (premier étage 13, étages intermédiaires 14 et dernier étage 15) dont la sfructur est` obtenue oartb ion schéma ploc générique donné J 1r ,e ,-,lcluch. Les paramètres utilisés dans cette figure sont définis rommE, suit : 35 r(t) : signal analogique reçu en bande de base; : signal discret reçu en bande de base après échantillonnage au rythme TJS; réplique estimée du signal transmis suivant le trajet 1 (r L) à la sortie de l'étage m (r < rn < ); F,(i): signal d'entrée de l'étage rn (1 Pour chaque trajet, le signal en sortie des moyens 113 d'échantillonnage est fourni en entrée d'un multiplicateur 21 qui multiplie le signal chip à chip par le conjugué complexe du code d'embrouillage s* pour le désembrouiller. Le signal issu du multiplicateur 21, est fourni en entrée d'un corrélateur 111 (filtre de désétalement) correspondant à chacun des codes d'intérêt C*l à C*k. Le signal en sortie de chaque corrélateur 111 est fourni en entrée de moyens 31 de décimation adaptés à garder un échantillon 10 chaque Q chips, ce qui consiste à effectuer, en analogique, un échantillonnage au rythme symbole. Le bloc ET'11 d'estimation des symboles comporte également des moyens 114 de compensation du canal adaptés à multiplier, pour chaque trajet 1, le signal en sortie des moyens de décimation 31 par le 15 conjugué complexe hi* du gain du canal correspondant. Il comporte également, pour chacun des codes d'étalement c, un sommateur 115 des signaux suivant les différents trajets. En sortie de chaque sommateur 115, le signal, qui constitue une décision souple des symboles est fourni en entrée d'un dispositif 20 32 de décision (dépendant du type de modulation utilisé) et apte à donner, pour les différents codes d'étalement Ck une estimation dure des symboles véhiculés par le signal, Dans le bloc de régénération d'interférence ET12 on retrouve pratiquement les mêmes opérations qu'au niveau de la chaîne d'émission 25 (par exemple d'une station de base). Ce bloc comporte notamment : - des moyens 31' permettant le sur-échantillonnage des symboles estimés d'un facteur Q afin de les ramener au rythme chip; - des moyens 111' permettant d'étaler les symboles estimés k respectivement par les codes CI à Ck; 30 - un sommateur 115' ; Ur rrtIltiPlIr,alei -idapté applique ;e ode i'embrcirillage en iÎ rili ie ;1cylal 0: t le -1 30rnl-f ate I,, x ri séquence - des moyens 113' permettant le sur-échantillonnage du signal en sortie 35 des moyens 116' d'un facteur S afin de le ramener au rythme rapide; - des moyens 119' adaptés à effectuer un filtrage à l'impulsion de mise en forme en demi-Nyquist ; - des moyens 114' adaptés à pondérer, suivant chaque trajet, le signal après mise en forme par le coefficient du canal correspondant ; et - des moyens 112' adaptés à introduire le retard correspondant r Les deux dernières opérations sont désignées par filtrage canal , et permettent d'obtenir les signaux 1,,,, (i) qui sont des répliques estimées du signal transmis suivant les différents trajets 1 du canal, au rythme rapide, à la sortie de l'étage In . Dans cette structure, les signaux sont transmis d'un étage à l'autre au rythme rapide (rythme d'échantillonnage). La structure du premier étage 13 est similaire à celle de l'étage intermédiaire 14 de la figure 2. La différence réside au niveau du bloc d'estimation des symboles qui est directement obtenu du bloc ET11 en court-circuitant l'entrée, c'est-à-dire en attaquant les entrées suivant les différents trajets par le même signal, et qui correspond au signal discret reçu en bande de base r(i). L'homme du métier comprendra que le dernier étage 15 du récepteur MPIC 12, ne comporte pas de bloc de régénération d'interférence ET12, mais seulement un bloc d'estimation, similaire au bloc d'estimation des symboles ET11 des étages intermédiaires 14, ce bloc comprenant en outre un bloc de conversion parallèle/série des symboles estimés. Comme décrit dans le document [Higuchi], le récepteur MPIC 12 25 décrit précédemment permet une amélioration notable en termes de taux d'erreur binaire (TEB) et de débit de sortie. Cependant, son implémentation conduit à une complexité en opérations arithmétiques (multiplications, additions complexes) de 5 à 25 fois supérieures à celles d'un récepteur conventionnel RAKE utilisé en 30 UMTS de base (voir l'étude de complexité ci-après) J eu et eSLiHlé de 11 erlti0l', La présente invention a pour but principal de proposer une structure à faible complexité pour l'annuleur d'interférence MPIC. 35 Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de réception d'un signal analogique à étalement de spectre en bande de base issu d'un canal de propagation mufti-trajets, ce signal analogique véhiculant des symboles, ce dispositif de réception comportant une structure à au moins deux étages, chaque étage comportant un bloc d'estimation des symboles, et, à l'exception du dernier étage, un bloc de régénération d'interférence utilisant les symboles estimés par le bloc d'estimation de symbole de cet étage. Conformément à l'invention, les signaux sont transmis au rythme chip d'un étage à l'autre et chacun des blocs de régénération d'interférences utilise une mise en forme en Nyquist complet. 10 On rappelle que dans le récepteur MPIC avec structure classique décrit précédemment en référence aux figures 1 et 2, une mise en forme en demi-Nyquist est utilisée dans le bloc ET12 de régénération d'interférences, et un banc de filtres adaptés à la mise en forme en demi-Nyquist est utilisé à l'entrée du bloc ET11 d'estimation des symboles. 15 Conformément à l'invention, on effectue une mise en forme pour la régénération d'interférences en utilisant un Nyquist complet (cosinus surélevé), au lieu d'un demi-Nyquist. Cette caractéristique permet avantageusement de supprimer le banc de filtres à l'entrée du bloc d'estimation des symboles. 20 En procédant ainsi, on regroupe la mise en forme en demi-Nyquist et le banc de filtres adaptés à la mise en forme dans un même filtre. La structure du récepteur conforme à l'invention permet de réduire la part des traitements effectués au rythme rapide, qui sont les 25 plus coûteux et par conséquent entraîne une réduction de la complexité globale du MPIC. Cette structure permet également de réduire la charge mémoire par rapport au récepteur MPIC avec structure classique. Le fait de transmettre les signaux entre les différents étages au rythme chi!) permet de réduire encore la complexité. Plus précisément, 30 l'opération consistant à retrancher l'interférence du signal reçu à rentrée chenue étape eqt effectuée dans reptei ir ive, L-VS',;ICII je epii2e ef dans e JisposItit eteptice 3elon l'invention, au rythme On réduit ainsi considérablement !e nombre d'opérations arythmiques nécessaires au fonctionnement de ce récepteur. 35 Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le bloc de détection de symboles du premier étage du dispositif de réception selon l'invention est constitué par un récepteur RAKE multicode comportant un unique filtre corrélateur de désétalement pour chacun desdits codes, et dans lequel la compensation de canal s'effectue au rythme chip. Cette caractéristique permet avantageusement de réduire la complexité du récepteur, puisqu'elle ne nécessite que K corrélateurs au lieu des (K x L) corrélateurs du récepteur MPIC avec structure classique décrit précédemment en référence aux figures 1 et 2. Dans la suite de ce document, on dira que le premier étage du dispositif de réception selon l'invention est un récepteur RAKE multicode avec une structure T (pour compensation au rythme chip) par opposition au récepteur RAKE multicode du récepteur MPIC avec structure classique 12, dans lequel la compensation s'effectue au rythme symbole et que l'on nommera structure Ts . Corrélativement, l'invention vise aussi un procédé itératif de réception d'un signal analogique à étalement de spectre en bande de base issu d'un canal de propagation multi-trajets, ce signal analogique véhiculant des symboles, ce procédé comportant : - une étape pour obtenir une première estimation des symboles correspondant à chacun des codes ; - une étape pour régénérer, à partir des symboles estimés, des interférences pour chacun desdits trajets ; et - une étape dite "étape d'annulation d'interférences" pour délivrer une deuxième estimation des symboles en annulant les interférences du signal analogique pour chacun desdits trajets. Conformément à l'invention, les interférences sont régénérées au rythme chip et l'étape de régénération d'interférences utilise une mise en forme en Nyquist complet. Dans un mode particulier de réalisation, les différentes étapes du procédé de réception sont déterminées par des instructions de 30 programmes d'ordinateurs i 'onsequen( e lInvention , Ise programme Jidiriateu e support zi'intoi mations -iei()gPari-lMe étant susceptible d'être mis en oeuvre dans un dispositif de réception ou plus généralement dans un ordinateur, ce programme comportant des 35 instructions adaptées à la mise en oeuvre des étapes d'un procédé de réception tel que décrit ci-dessus. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable. L'invention vise aussi un support d'informations lisible par un ordinateur, et comportant des instructions d'un programme d'ordinateur tel que mentionné ci-dessus. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy dise) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : la figure 1 déjà décrite représente un récepteur MPIC avec tructure - iassique déià Je( i"ite eprêsen e MPTC de figure la figure 3 représente un dispositif de réception conforme à l'invention dans un mode particulier de réalisation la figure 4 représente le premier étage du dispositif de réception de la figure 3 ; la figure 5 représente un étage intermédiaire du dispositif de réception de la figure 3 ; la figure 6 représente le dernier étage du dispositif de réception de la figure 3 ; la figure 7 représente, sous forme d'organigramme, les principales étapes d'un programme de réception conforme à l'invention, dans un mode particulier de réalisation ; et 10 les figures 8 à 11 illustrent le gain en complexité pouvant être obtenu par le dispositif de réception selon l'invention. Description détaillée d'un mode de réalisation Dans les figures qui vont maintenant être décrites, les éléments 15 déjà décrits en référence aux figures 1 et 2 conservent les mêmes références. La figure 3 représente la structure d'un dispositif de réception 10 conforme à l'invention dans un mode particulier de réalisation. Dans le mode de réalisation décrit ici, ce récepteur comporte M étages (premier 20 étage 130, étages intermédiaires 140 et dernier étage 150). A la différence du récepteur MPIC avec structure classique décrit en référence aux figures 1 et 2, dans le dispositif de réception 10 selon l'invention, les signaux sont transmis d'un étage à l'autre au rythme chip. Les signaux d'entrée-sortie sont définis comme suit : 25 (j) est le signal reçu au rythme chip après filtrage adapté à l'impulsion de mise en forme en demi-Nyquist et correction du retard suivant le trajet 1. Il est obtenu suivant: 30 où i est l'impulsion. unité (impulsion de Dirac numérique), représente l'opération ,'tie convolution ru).iTiérIque présente. pération d'échdriLillurindyd du ryd-une uhlpii (j) est le signal d'entrée au rythme chip de l'étage m suivant le 35 trajet 1. Il est obtenu suivant: où a est le facteur de réjection des interférences et 5i(m_I)l (j) est le signal d'interférence régénéré au rythme chip à la sortie de l'étage (mù1) suivant le trajet 1, en utilisant une mise en forme en Nyquist complet. ?'rte-,}r () est exprimé comme suit: É=i ,--,s 10 où Î.(._I),(i) est la réplique estimée à l'étage (mù1) du signal transmis suivant le trajet t obtenu en effectuant une mise en forme avec un Nyquist complet. Elle est reliée à la réplique estimée à la sortie de l'étage (mù1) de la structure classique i-j._I)t(i) par (voir Figure 1): 15 La figure 4 représente le premier étage 130 du dispositif 10 de réception conforme à l'invention représenté à la figure 3. 20 Ce premier étage 130 comporte principalement deux blocs, à savoir un bloc d'estimation des symboles ET110 et un bloc de régénération des interférences ET120. Dans cet exemple, le bloc d'estimation des symboles ET110 est constitué par un récepteur RAKE multicode avec un filtre corrélateur 25 unique pour chaque code d'étalement ck, on parle d'un Rake avec structure . Comme dans le récepteur MPIC 12 avec structure classique, le premier étage 130 du dispositif de réception 10 conforme à l'invention comporte, en sortie des moyens de filtrage 119 adaptés à la mise me .ilLi-Pte ;luné de iierri 1\1yaUlÇi Signai =nti oyens 11 pour corriger ies retards suivant les différents Trajets et des moyens 113 d'échantillonnage des signaux corrigés au rythme clip. Tc. 10 11 Pour chaque trajet, le signal en sortie des moyens 113 d'échantillonnage constitue le signal de sortie y, (j) transmis aux étages suivants (voir figure 3). Il est fourni en entrée de moyens 114 de compensation du canal adaptés à multiplier, pour chaque trajet 1, le signal par le conjugué complexe hi* du gain du canal correspondant suivant ce trajet. Cette compensation de canal s'effectue au rythme chip. Les signaux suivant les différents trajets sont ensuite sommés par un sommateur 115. 10 Le signal en sortie du sommateur 115 est fourni en entrée d'un multiplicateur 21 qui multiplie le signal chip à chip par le conjugué complexe du code d'embrouillage s* pour le désembrouiller. Le signal issu du multiplicateur 21, est fourni en entrée d'un corrélateur 111 correspondant à chacun des codes d'intérêt C*l à c* . 15 Le signal en sortie de chaque corrélateur 111 est fourni en entrée de moyens 31 de décimation adaptés à garder un échantillon chaque Q chips, ce qui consiste à effectuer, en analogique, un échantillonnage au rythme symbole. On obtient ainsi un signal constitué par une décision souple des 20 symboles qui est fourni en entrée d'un dispositif 32 de décision apte à donner, pour les différents codes d'étalement une estimation dure des symboles véhiculés par le signal. Dans Le bloc de régénération d'interférences ET120 du premier étage 130 du dispositif 10 de réception, on utilise des moyens 1190 de 25 mise en forme qui utilisent un Nyquist complet y(i) au lieu d'un demi- Nyquist v(i). L'impulsion de Nyquist est supposée connue par le terminal mobile, sinon calculée et sauvegardée à l'avance selon: 30 y (a 0(je ,7allSatIOP " TI e e une partie aes traitements effectues a rentrée du bloc d'estimation des symboles ET11 du MPIC avec structure classique 12 (correction des 35 retards par les moyens 112 et échantillonnage au rythme chip par les moyens 113, voir Figure 2) à la sortie du bloc de régénération d'interférence ET120 du dispositif de réception 10 selon l'invention pour pouvoir transmettre les signaux d'interférence vä au rythme chip. Le signal d'interférence suivant le trajet Z est obtenu après correction du retard et échantillonnage au rythme chip du signal résultant de la somme de toutes les répliques du signal reçu suivant les différents trajets à l'exception du trajet en question. La figure 5 représente un étage intermédiaire 140 de niveau r du dispositif 10 de réception conforme à l'invention représenté à la figure 3. Le bloc EI'110 d'estimation des symboles de cet étage intermédiaire 140 a une structure similaire à celle du bloc ET11 d'estimation des symboles du récepteur MPIC avec structure classique 12 décrit en référence à la figure 2. Toutefois, et de façon très avantageuse, le banc de filtres 119 présent à l'entrée du bloc El'11 du récepteur MPIC avec structure classique 12 a été supprimé, en conséquence de l'utilisation de moyens 1190 d'une mise en forme de Nyquist complet dans le bloc Ef120 de régénération d'interférence. On notera également que les moyens 112 de correction des retards et 113 d'échantillonnage au rythme chip ont été déplacés en amont à la sortie du bloc de régénération d'interférence Ef120 de l'étage précédent comme décrit précédemment en référence à la figure 4. Le bloc El"120 de régénération d'interférence de cet étage intermédiaire 140 a une structure identique à celle du bloc E'120 de régénération d'interférence du premier étage 130 décrit en référence à la figure 4. La figure 6 représente le dernier étage 150 du dispositif 10 de réception conforme à l'invention représenté à la figure 3. Ce dernier étage 150 ne comporte pas de bloc de régénération rférence, ?! '.omporte un ploc ETC 10 d'estimation des svmbcles similaire e ui Je 'étage iererméniaire 140 décrit référence a la Figure dans lequel on a ajouté un bloc 33 de multiplexage assurant ia conversion parallèle/série des symboles estimés pour une dérision finale. La figure 7 représente, sous forme d'organigramme, les principales étapes d'un procédé de réception conforme à l'invention. Ce procédé peut être mis en oeuvre par le dispositif 10 de réception selon l'invention décrit précédemment. Le procédé de réception selon l'invention décrit ici comporte une étape EIO de réception du signal analogique r(t) à étalement de spectre 5 en bande de base issu d'un canal de communication. Cette étape El() de réception est suivie par une étape E20 permettant de délivrer le signal reçu au rythme chip Tc suivant les différents trajets. Cette étape est réalisée en utilisant les moyens 119 adaptés à effectuer un filtrage adapté à l'impulsion de mise en forme 10 discrète en racine de demi-Nyquist, les moyens 112 de correction des retards, et les moyens 113 d'échantillonnage des signaux corrigés au rythme chip T. L'étape E20 d'échantillonnage au rythme chip est suivie par une étape E30 d'obtention d'une première estimation des symboles 15 correspondant à chacun des codes d'étalement L'étape E30 d'obtention d'une première estimation des symboles est suivie par une étape E40 au cours de laquelle on régénère, à partir des symboles estimés (â,,...,âK) obtenus à l'étape précédente E30 des interférences pour chacun des trajets. 20 Cette étape E40 de régénération comporte deux sous-étapes, à savoir : - une sous-étape E401 de régénération, à partir des symboles estimés d,,...,dK, des répliques .i'il du signal analogique correspondant aux différents trajets et 25 - une sous-étape E402 au cours de laquelle on régénère les interférences pour chacun desdits trajets, à partir de ces répliques . Conformément à l'invention, les interférences sont régénérées au rythme chip et la sous-étape E401 de régénération d'interférences utilise une mise en forme de Nyquist complet. 30 L'étape E40 de régénération des interférences est suivie par une étape F50 dite 'étape d'annulation d'interférences" au coure,. de laquelle on délivre i.one deuxième estimation lesdits symboles en nt interférences du signal analogique r(t) pour chacun des trajets. Comme décrit précédemment, celle-ci est obtenue en 35 retranchant du signal reçu r(i) toutes les répliques du signal transmis suivant les différents trajets du canal à l'exception de la réplique correspondant aux trajets en question. Dans une variante préférée de réalisation, le dispositif de réception comporte plus de deux étages. Dans ce cas, les étages supplémentaires sont conformes aux étages intermédiaires 140 décrits précédemment en référence à la figure 3. Ainsi l'étape E50 d'annulation d'interférences est suivie par un test E60 au cours duquel on vérifie si l'étage en cours est le dernier étage 10 du dispositif de réception. Si tel est le cas le procédé se termine et les symboles estimés par le procédé sont ceux obtenus dm , d2K à la deuxième estimation. Dans le cas contraire, le résultat du test E60 est négatif et on réitère les étapes E40 de régénération et E50 d'annulation d'interférences 15 pour affiner l'estimation aux étages suivants. Etude de complexité Une étude de complexité en termes d'opérations arithmétiques 20 complexes est considérée dans ce paragraphe. Cette étude va nous permettre de montrer le gain en complexité apporté par le dispositif de réception 10 selon l'invention. Nous allons considérer le traitement d'une sous trame 1TI (Transmission Time Interval) correspondant à une durée de 3 slots en HSDPA mode FDD (Frequency Division Duplex). Avec un 25 facteur d'étalement Qù16, la sous trame contient N ù 3 x 160 = 480 symboles. La longueur du signal discret reçu r(i) en échantillons dépend du facteur de sur-échantillonnage S, elle est donnée par : P N _ 1)S+U+W U est la longueur en échantillons du demi yquist (ie Nyquist complet :''!p ren ! r chantillons) 1 st i àspei-sion temporelle canai de propagation en échantillons ~~ en échantillons). Dans la suite on va évaluer la complexité en termes d'additions et 35 multiplications complexes pour le récepteur MP1C avec structure classique 12 et pour le dispositif de réception 10 conforme à l'invention. 30 Les opérations de décision dure ne sont pas prises en compte dans l'évaluation de la complexité. En effet, ces opérations sont identiques pour les deux structures et ainsi non concernées par la réduction de complexité. Il est important de noter qu'une opération de décision dure pour un symbole particulier revient tout simplement à calculer un nombre de distances euclidiennes correspondant à la taille de l'alphabet de la modulationutilisée et de choisir comme symbole décidé l'élément de l'alphabet qui permet de minimiser cette distance. 10 1) Récepteur MPIC avec structure classique 12 Bloc d'estimation des symboles: P x U additions complexes • Filtrage demi-Nyquist par trajet: P x U multiplications complexes • Désembrouillage par trajet: N x Q multiplications complexes N x Q additions complexes 15 Désétalement par code par trajet: x Q multiplications complexes • Compensation du canal par code: N x L multiplications complexes • Recombinaison des trajets par code: N x L additions complexes Bloc de régénération d7nterférence: 20 • Etalement par code: N x Q multiplications complexes • Combinaison des codes: N x Q x K additions complexes • Embrouillage: N x Q multiplications complexes P x U additions complexes Mise en forme en demi-Nyquist: P x U multiplications complexes 25 Filtrage canal: P x L multiplications complexes * Génération des signaux d'entrée de l'étage suivant: IF x additions complexes P x L multiplications complexes Additions complexes MultIplications complexes Px() Tableau 1: Complexité du Raite structure Additions complexes Multiplications complexes Px2xU+L 2xPx NxKx(Q+QxL+L) Nx(Qx(K-1-1)-t-Lx QxK+K Tableau 2: Complexité de l'étage 1 avec structure classique, Additions complexes Multiplications complexes Px(U+UxL-1- P x +UxL+2xL) NxKx(Q+QxL+L) Nx x(K , x K K Tableau 3: complexité de l'étage m (1 < m < M) avec structure a Additions complexes Multiplications complexes PxUxL+NxKxLx(Q+1) PxUxL+NxLx(Q+QxK+K Tableau 4: Complexité de l'étage M avec structure classique. 2) Dispositif de réception 10 selon l'invention Bloc d'estimation des symboles: * Filtrage demi-Nyquist (premier étage seulement): P x U additions complexes P x U multiplications complexes • Désembrouillage par trajet: N x Q multiplications complexes Cas du premier étage: N x Q multiplications complexes N x Q additions complexes Désétalement par code par trajet: N x Q multiplications complexes , x Q additions complexes Cas du premier étage (par code): N x Q multiplications complexes • Compensation du canal par code: N x L multiplications complexes Cas du premier étage: NxQxL multiplications complexes • Recombinaison des trajets par code: N x L additions complexes Cas du premier étage: N x Q x L additions complexes Bloc de régénération d'interférence: • Etalement par code x 0 nukiplicions compic\,_s 2. 5 mbinaison des codes ../\i Ir!Mise en forme en Nyquist compre:: P x -1) additions comp Id \ cs P x (2 x U ù multiplications complexes * Filtrage canal: P x L multiplications complexes • Génération des signaux d'entrés de l'étage suivant: {rxLx,'L additions complexes NxQxL NxQxL multiplications conl lie\ es Additions complexes Multiplications complexes PxU+i\ixQx K PxU+NxQ K , Additions complexes Px (3 xU+Lx( N x Q xLx K Additions complexes Multiplications complexes Px(2xU+Lx(Lù1)ùl)+ Nx(KxLx(QI-1)+Qx(K+L Px(2xU+Lù1)+ Nx(Qx(K+L+1)+Lx(Q+QxK+K)) Tableau 5: Complexité du Rake structure . Tableau 6: Complexité de l'étage 1 avec la nouvelle structure. Tableau 7: Complexité de l'étage m m < M) avec la nouvelle structure. Additions complexes Multiplications complexes NxKxLx(Q+1) NxLx(Q+QxK+K) Tableau 8: Complexité de l'étage M avec la nouvelle structure. Complexité totale pour M étages Additions com plexes Multiplications complexes MPIC , x T MxU , -1)xUxL+ avec Px Px + structure 2x(Mù1)xL (m x L2 classique N x K x x (Q + Q x L + L mxLxo+QxK+K)+ 12 N x (,If -1)x Q x (K +1) Dispositif Px \1ù1)xU+ ltùl)xU-h de 1 réception I menton y ( - ,.KxLx ' T\ x _ x0x _ T !eau 9: Complexité totale pour M étages. Multiplications complexes Px (3 xU+L- 2 xNxQx (K + L +1) Exemple d'application Afin d'évaluer le gain en complexité apporté par l'utilisation de la nouvelle structure, nous considérons le cas d'une communication multicode HSDPA mode FDD. Les différents paramètres utilisés pour l'application sont résumés au Tableau 10. Nombre de codes K =1, .,15 codes d'étalement Nombre de symboles N = 480 symboles Facteur d'étalement Q -= 16 chips Nombre d'étages MPIC M = 2,3 et 4 étages Canal UMTS Vehicular-A ETSI Nombre de trajets L = 6 trajets Dispersion temporel du W =10 chips canal Longueur du demi-Nyquist = 8 chips Facteur de sur- S = 2 et 4 échantillons échantillonnage Tableau 10 : Différents paramètres entrant dans l'évaluation de la complexité. [ETSI] TR 101 112, UMTS; Selection procedures for the choke of radio transmission technologies of the UMTS, V32.0 (1998-04), Sophia Antipo 25 France. Avant de donner les résultats concernant la comparaison de la complexité entre le récepteur MPIC avec structure classique 12 et le dispositif 10 de réception selon l'invention, nous avons préféré 30 premièrement donner une comparaison en complexité entre la structure T et T du Rake. Aux figures 8 et 9 est donné le rapport de complexité structure /structure T en fonction du nombre de codes d'étalement alloués pour S = 2 et 4 échantillons, respectivement. 35 Plus précisément : les figures 8A et 9A donnent le rapport de complexité en terme ,' dditlons _omplexec, e nombre de codes d'étaiement alloués pour -2 et eLriantillorib. respectivement ; et 40 les figures 8B et 9B donnent le rapport de complexité en terme de multiplications complexes structure /structure T en fonction du 10 15 20 nombre de codes d'étalement alloués pour S = 2 et 4 échantillons, respectivement. La première chose à remarquer est que pour le cas monocode (K=1), les deux structures T et du Rake ont pratiquement la même complexité. Cependant, une fois que le nombre de codes alloués augmente, le rapport de complexité prend de l'importance en faveur de la structure Tc , A titre d'exemple, pour K =15 codes, le rapport de complexité est de 2,5 pour S = 2 et de 1,5 pour S = 4. Il est important de remarquer que les courbes du rapport de complexité ont pratiquement la même allure que ce soit pour les additions complexes ou pour les multiplications complexes. En passant de S = 2 (figure 8) à S=4 (figure 9), le rapport de complexité décroît. On peut montrer que ce rapport tend vers 1 quand S devient très grand indépendamment du nombre de codes alloués (voir Tableaux 1 et 5). L'explication de ce comportement est la suivante : le gain apporté par l'utilisation de la structure l', est dû à la réduction du nombre de corrélateurs (filtres adaptés aux codes d'étalement), et par conséquent à l'optimisation de la part des traitements effectués au rythme chip...DTD: Par contre, faire augmenter le nombre de sur-échantillonnage S revient à augmenter la part des traitements effectués au rythme rapide. Ces derniers sont identiques pour les deux structures (voir Tableaux 1 et 5), et deviennent dominants pour S grand. En pratique le facteur de sur-échantillonnage S prend des valeurs relativement faibles de 2, 4 et au maximum 8, d'où l'intérêt d'utiliser une structure T, pour le Rake au niveau du premier étage du dispositif 10 de réception selon l'invention au lieu d'une structure 1', . Aux figures 10 et 11 est donné le rapport de complexité MPIC avec structure classique 12/dispositif 10 de réception selon l'invention en fonction du nombre de codes alloués et du nombre d'étage constituant le MW 'Joui lire 10) et S = 4 (figure 11), is ore( isemenl, : les figures 10A et 11A donnent le rapport de complexité en terme d'additions complexes MPIC classique/structure selon l'invention en 35 fonction du nombre de codes alloués et du nombre d'étages pour S = 2 et 4 échantillons, respectivement et les figures 10B et 11B donnent le rapport de complexité en terme de multiplications complexes MPIC classique/structure selon l'invention en fonction du nombre de codes alloués et du nombre d'étages pour S = 2 et 4 échantillons, respectivement. Ces résultats montrent que la nouvelle structure permet de réduire d'un facteur 2 à 3 la complexité du MPIC avec structure classique. Ce rapport est d'autant plus élevé que le facteur de sur-échantillonnage est important. Ce comportement est dû au fait que l'optimisation de la complexité pour la nouvelle structure concerne la part des traitements effectués au rythme rapide. Par ailleurs, le rapport de complexité devient plus important lorsque le nombre d'étages augmente, ce qui est tout à fait logique en considérant le principe sur lequel est basée la réduction de la complexité pour la nouvelle structure. En revanche, on observe une légère perte en gain de complexité en augmentant le nombre de codes alloués. En effet, en augmentant le nombre de codes alloués, la part des traitements effectués au rythme chip prend de l'importance vis-à-vis à ceux effectués au rythme rapide. Les tableaux 11 et 12 ci-après montrent l'ordre de grandeur du nombre d'opérations arithmétiques complexes nécessaires pour les deux structures du MPIC. K M Opérations Structure Nouvelle Rapport codes étages (complexes) classique structure classique/nouvelle) 2 Addition 3175768 1645280 1, 9302 Multiplication 2906152 1337264 2,1732 Arithmétique 6081920 2982544 2,0392 3 Addition 5845038 2944382 19851 Multiplication 5259726 2320670 2,2665 Arithmétique 11104764 5265052 2,1091 4 Addition 8514308 4243484 2,0064 Multiplication 7613300 3304076 2,3042 Arithmétique 16127608 7547560 2, 1368 2 Addition 3703768 1966880 1,8831 Multiplication 3434152 1658864 2,0702 Arithmétique 7137920 3625744 1,9687 3 Addition 6656238 3549182 1,8754 Multiplication 6070926 2925470 2,0752 Arithmétique 12727164 6474652 1, 9657 4 Addition 9608708 5131484 1,8725 Multiplication 8707700 4192076 2,0772 Arithmétique 18316408 9323560 1,9645 2 Addition 4231768 2288480 1,8492 Multiplication 3962152 1980464 2,0006 Arithmétique 8193920 4268944 1,9194 3 Addition 7467438 4153982 1,7977 Multiplication 6882126 3530270 1,9495 Arithmétique 14349564 7684252 1,8674 4 Addition 10703108 6019484 17781 Multiplication 9802100 5080076 1,9295 Arithmétique 20505208 11099560 1,8474 Tableau 11: Complexité du MPIC avec structure classique et nouvelle structure en fonction du nombre de codes alloués et du nombre d'étages pour S = 2 échantillons. K M Opérations Structure Nouvelle Rapport codes étages (complexes) classique structure (classique/nouvelle) 2 Addition 9764400 4354624 2, 2423 Multiplication 9125328 3677152 2,4816 Arithmétique 18889728 3677152 2, 3519 3 Addition 18267996 7608764 2,4009 Multiplication 16943772 6246140 2,7127 Arithmétique 35211768 6246140 2,5415 4 Addition 26771592 10862904 2,4645 Multiplication 24762216 8815128 2,8091 Arithmétique 51533808 8815128 2,6188 2 Addition 10292400 4676224 2,2010 Multiplication 9653328 3998752 2,4141 Arithmétique 19945728 8674976 2,2992 3 Addition 19079196 8213564 2,3229 Multiplication 17754972 6850940 2,5916 Arithmétique 36834168 15064504 2,4451 4 Addition 27865992 11750904 2,3714 Multiplication 25856616 9703128 2,6648 Arithmétique 53722608 21454032 2,5041 2 Addition 10820400 4997824 2,1650 Multiplication 10181328 4320352 2,3566 Arithmétique 21001728 9318176 2,2538 3 Addition 19890396 8818364 2,2556 Multiplication 18566172 7455740 2,4902 Arithmétique 38456568 16274104 2,3631 4 Addition 28960392 12638904 2 2914 Multiplication 26951016 10591128 2,5447 Arithmétique 55911408 23230032 2,4069 Tableau 12: Complexité du MPIC avec structure classique et nouvelle structure en fonction du nombre de codes alloués et du nombre d'étages pour S = 4 échantillons. Application de l'invention Le domaine d'application de l'invention est celui des récepteurs avancés pour les terminaux mobiles 3G et plus. La structure du MPIC 10 proposé par l'invention permet son implémentation pour équiper !es erminau,t nohllec, .1SIDPA. En effet -omplexite u IvIPL utilisant cette nouvelle structure est compatible avec les performances obtenues. Quoique développée ici pour te lien descendant, la nouvelle structure peut être utilisée en lien montant (Le., au niveau des stations de 15 base) où les annuleurs d'interférence trouvent leur origine. En fait, la structure de réception proposée peut être utilisée dans tout système de communication sans fil utilisant le CDMA comme technique d'accès, nécessitant un traitement avancé et où une portion significative des codes d'étalement est connue {exemple des systèmes utilisant du multicode
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Ce dispositif (10) est adapté à recevoir un signal analogique (r(t)) à étalement de spectre en bande de base issu d'un canal de propagation multi-trajets, ce signal analogique véhiculant des symboles.Il comporte une structure à au moins deux étages (130, 140, 150), chaque étage comportant un bloc d'estimation desdits symboles, et, à l'exception du dernier étage (150), un bloc de régénération d'interférence utilisant les symboles estimés par le bloc d'estimation de symbole dudit étage.Les signaux sont transmis au rythme chip d'un étage à l'autre et chacun des blocs de régénération d'interférences utilise une mise en forme en Nyquist complet.
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1. Dispositif (10) de réception d'un signal analogique (r(t)) à étalement de spectre en bande de base issu d'un canal de propagation mufti-trajets, ledit signal analogique véhiculant des symboles, ledit dispositif de réception comportant une structure à au moins deux étages (130, 140, 150), chaque étage comportant un bloc d'estimation (ETIIO) desdits symboles, et, à l'exception du dernier étage (150), un bloc (ET120) de régénération d'interférence utilisant les symboles estimés par le bloc d'estimation de symbole dudit étage, ce dispositif étant caractérisé en ce que les signaux sont transmis au rythme chip d'un étage à l'autre et en ce que chacun desdits blocs de régénération d'interférences (ET120) utilise une mise en forme en Nyquist complet (1190). 2. Dispositif de réception selon la 1, caractérisé en ce que ledit bloc de détection de symboles (ET110) du premier étage (130) est constitué par un récepteur RAKE multicode comportant un unique filtre corrélateur de désétalement (111) pour chacun desdits codes, et dans lequel la compensation de canal s'effectue au rythme chip. 3. Procédé itératif de réception d'un signal analogique (r(t)) à étalement de spectre en bande de base issu d'un canal de propagation mufti-trajets, ledit signal analogique véhiculant des symboles, ce procédé comportant : -une étape (E30) pour obtenir une première estimation ) desdits symboles correspondant à chacun desdits codes (ci, ck) ; - une étape (E40) pour régénérer, à partir desdits symboles estimés (a, âj des interférences pour chacun desdits trajets et - une étape (E50) dite "étape d'annulation d'interférences" pour délivrer deuxième estimation / desdits symboles en annulant lesdites rIterférences Dignai analogique (ri 'cil; O)u chacun lesdits iiiaïets procédé étant earacténsé en ce que lesdites Interférences sont régénérées (E40) au rythme chip et en ce que ladite étape (E40) de régénération d'interférences utilise une mise en forme de Nyquist complet. 4. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de réception selon la 3 lorsque ledit programme est exécuté par un ordinateur. 5. Support d'enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de réception selon la 1
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H
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H04
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H04B
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H04B 1,H04B 7
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H04B 1/707,H04B 7/216
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FR2899893
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A1
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FILS DE VERRE ENSIMES DESTINES AU RENFORCEMENT DE MATIERES POLYMERES, NOTAMMENT PAR MOULAGE
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MOULAGE. L'invention concerne des fils de verre revêtus d'une composition d'ensimage destinés à renforcer des matières organiques du type polymère, la composition d'ensimage utilisée pour revêtir lesdits fils et les composites ainsi obtenus, notamment par moulage. Les fils de verre utilisés pour le renforcement en général sont produits industriellement à partir de filets de verre fondu s'écoulant des multiples orifices d'une filière. Ces filets sont étirés mécaniquement sous la forme de filaments continus, puis sont rassemblés en fils de base qui sont ensuite collectés, par exemple par bobinage sur un support en rotation. Avant leur rassemblement, les filaments sont revêtus d'une composition d'ensimage par passage sur un dispositif adapté tel que des rouleaux d'enduction. La composition d'ensimage s'avère essentielle à plusieurs titres. Lors de la fabrication des fils de renforcement, la composition d'ensimage protège les filaments de verre de l'abrasion qui se produit lorsque ces derniers frottent à grande vitesse sur les différents organes servant à les guider et à les collecter. Elle établit également des liaisons entre les filaments ce qui permet de donner de la cohésion au fil. Le fil étant rendu plus intègre, sa manipulation, notamment lors d'opérations de tissage, s'en trouve améliorée et les ruptures intempestives sont évitées. Lors de la fabrication des matériaux composites, la composition d'ensimage favorise le mouillage et l'imprégnation des fils de verre par la matrice à renforcer, laquelle matrice est généralement mise en oeuvre sous la forme d'une résine plus ou moins fluide. Les propriétés mécaniques du composite final sont de ce fait nettement améliorées. Les matières à renforcer peuvent intégrer les fils de verre sous différentes formes : fils continus ou coupés, mats de fils continus ou coupés, tissus, ... Les composites qui incorporent des fils de verre coupés peuvent être obtenus, entre autres, par la technique de moulage par projection simultanée qui consiste à projeter à l'intérieur d'un moule une résine à renforcer et des fils de verre de longueur variable. Les fils et la résine sont projetés ensemble sur les parois internes du moule au moyen d'un pistolet comprenant un coupeur incorporé apte à sectionner les fils extraits d'un ou plusieurs enroulements et un dispositif permettant de pulvériser la résine. Ce procédé, simple et modulable, est particulièrement adapté à la production à l'unité ou en petite série de pièces à base de polymères thermodurcissables appartenant à la famille des polyesters ou des époxydes. Une technique particulière pour la fabrication de composites par moulage par projection simultanée est connue sous la dénomination Long Fiber Injection (LFI). Elle consiste à projeter simultanément dans un moule des fils coupés à une vitesse élevée (de l'ordre de 300 à 1200 mètres par minute) par cycles d'une durée de quelques dizaines de secondes et des monomères réactifs aptes à donner une résine par polymérisation, et à appliquer ensuite un contre-moule. Cette technique est particulièrement adaptée à la réalisation de pièces en polyuréthane, notamment pour l'automobile, par exemple des garnitures intérieures de portières, des tablettes arrière, des tableaux de bord et des pavillons. La qualité des composites obtenus par ces procédés dépend largement des propriétés apportées par les fils de verre, et donc de l'ensimage qui les revêt et des conditions de mise en oeuvre. Notamment, on recherche des compositions d'ensimage permettant d'obtenir un fil qui peut être extrait d'un enroulement, par exemple un gâteau ou un stratifil ( roving en anglais) en formant le moins de boucles possible et qui conserve son intégrité après la coupe. La formation de boucles n'est pas souhaitée pour les raisons suivantes : En premier lieu, les boucles gênent le passage du fil à l'intérieur du bras flexible qui sert à couper et à projeter ledit fil dans le moule. Il s'ensuit un mauvais fonctionnement du coupeur qui ne délivre pas une quantité constante de verre coupé dans le moule. Ensuite, la forte sollicitation du fil lors du démarrage de chaque cycle de coupe provoque la filamentisation du fil au niveau des boucles, c'est à dire une rupture des filaments constituant le fil et la production conjointe de bourre qui s'accumule en divers endroits du procédé. En se détachant du coupeur, la bourre forme des amas dans la résine qui nuisent à la qualité de la pièce moulée. Dans l'un ou l'autre cas, la production se trouve diminuée à cause des arrêts nécessaires pour procéder au nettoyage des organes souillés. Il est également souhaité que l'intégrité du fil reste à un niveau élevé afin qu'il ne s'ouvre pas en séparant les filaments qui le constituent lors du démarrage de chaque cycle de coupe où la tension sur le fil est importante. Mais il faut aussi que les filaments restent liés après la coupe afin que le fil coupé puisse remplir son rôle de renfort de la matrice dans la pièce finale. L'amélioration de ces propriétés ne doit pas se faire au détriment des autres propriétés. Notamment, il est important que le fil ait du glissant afin qu'il puisse être déroulé ou dévidé facilement de l'enroulement sans tension importante risquant d'endommager le fil, tout en ayant une raideur suffisante pour permettre qu'il soit coupé dans de bonnes conditions. Il faut encore que le fil coupé puisse être rapidement imprégné par les monomères précurseurs de la résine et que le mélange obtenu soit homogène et se répartisse uniformément dans le moule, sans s'effondrer par gravité. On connaît déjà des fils de verre ensimés adaptés à ces techniques de moulage par projection. Dans EP-A-O 869 927, il est décrit des fils de verre revêtus d'une composition d'ensimage comprenant, en tant qu'agents filmogènes collants, l'association d'au moins un acétate de polyvinyle A de bas poids moléculaire et d'au moins un copolymère d'acétate de vinyle B autoréticulable thermiquement dans un rapport pondéral A/B supérieur ou égal à 1. Ces fils présentent une vitesse élevée d'imprégnation par la résine. Dans WO-A-02/059055, les fils de verre sont revêtus d'une composition d'ensimage essentiellement aqueuse qui comprend au moins un bis-silane A et au moins un monosilane insaturé (B) choisi parmi les vinylsilanes et les méthyl(acrylosilanes). L'ensimage permet d'augmenter la durée de vie des lames du coupeur. La vitesse d'imprégnation des fils est importante. Dans FR-A-2 279 688, on revêt les fils de verre d'un produit d'ensimage comprenant un mélange aqueux à base d'acétate de polyvinyle, d'un lubrifiant à base d'acide gras, de chlorure méthacrylato chromique et de gamma(éthylène diamine) propyltriméthoxysilane. Si le niveau de performances de ces fils est globalement satisfaisant, le nombre de boucles par unité de longueur de fil reste élevé et l'intégrité est insuffisante. La présente invention a pour but de proposer un fil de renforcement en verre, notamment destiné au moulage par projection simultanée, en particulier au moulage par LFI, qui forme peu de boucles lorsqu'il est extrait d'enroulement et qui possède une meilleure intégrité que les fils connus adaptés à ce type de moulage. L'invention a pour objet un fil de verre revêtu d'une composition d'ensimage aqueuse qui comprend en tant qu'agents filmogènes collants le mélange d'au moins un polyacétate de vinyle et d'au moins une polyvinylpyrrolidone. Dans la présente invention, par fils de verre revêtus d'une composition d'ensimage qui comprend... , on entend non seulement les fils de verre revêtus de la composition en question tels qu'obtenus à la sortie immédiate de l'organe ou des organes d'ensimage, mais aussi ces mêmes fils après qu'ils ont subi un ou plusieurs autres traitements. A titre d'exemple, on peut citer les opérations de séchage visant à éliminer la phase liquide de la composition, et les traitements conduisant à la polymérisation/réticulation de certains constituants de la composition d'ensimage. Toujours dans le contexte de l'invention, par fils il faut entendre les fils de base issus du rassemblement sous la filière d'une multitude de filaments, et les produits dérivés de ces fils, notamment les assemblages de ces fils de base en stratifils. De tels assemblages peuvent être obtenus en dévidant simultanément plusieurs enroulements de fils de base, puis en les rassemblant en mèches qui sont bobinées sur un support en rotation. Ce peut être également des stratifils directs de titre (ou de masse linéique) équivalent à celui des stratifils assemblés, obtenus par le rassemblement de filaments directement sous la filière et l'enroulement sur un support en rotation. Encore selon l'invention, on entend par composition d'ensimage aqueuse une composition d'ensimage sous forme d'une solution dans laquelle la phase liquide est constituée à 97 % en poids d'eau, de préférence 99 % et mieux encore 100 %, le complément étant constitué le cas échéant d'un ou plusieurs solvants essentiellement organiques pouvant aider à solubiliser certains constituants de la composition d'ensimage. De manière générale, la composition d'ensimage renferme 85 à 95 % en poids d'eau, de préférence 89 à 94 %. Conformément à l'invention, la composition d'ensimage comprend en tant qu'agents filmogènes collants le mélange d'au moins un polyacétate de vinyle et d'au moins une polyvinylpyrrolidone. Le polyacétate de vinyle est important pour atteindre rapidement un niveau élevé d'imprégnation des fils par la résine et obtenir une bonne conformabilité du mélange fils/résine dans le moule. Le polyacétate de vinyle apporte également de la raideur au fil. Le poids moléculaire du polyacétate de vinyle est généralement inférieur ou égal à 80 000 g/mol, de préférence inférieur ou égal à 70 000 g/mol et de préférence est compris entre 29 000 et 65 000 g/mol. La quantité de polyacétate de vinyle représente généralement 70 à 90 % en poids des matières solides de l'ensimage déposé sur le fil, de préférence 75 à 85 %. La polyvinylpyrrolidone participe au collage des filaments de verre, permettant ainsi d'augmenter l'intégrité du fil après la coupe, et permet en outre d'ajuster la pégosité du fil et de réduire l'aptitude du fil à former des boucles. Le poids moléculaire de la polyvinylpyrrolidone est généralement inférieur ou égal à 4000 g/mol, de préférence inférieur ou égal à 3000, et avantageusement compris entre 1000 et 2000 g/mol. Dans l'ensimage, la quantité de polyvinylpyrrolidone est telle que le rapport pondéral polyacétate de vinyle/polyvinylpyrrolidone varie de 14 à 900, de préférence 18,75 à 106,25. En plus des composants précités qui participent essentiellement à la structure de l'ensimage, la composition d'ensimage peut comprendre un ou plusieurs autres composants (ci-après désignés par additifs ). La composition d'ensimage peut ainsi comprendre au moins un agent plastifiant qui a pour fonction d'assouplir les chaînes polymériques des agents filmogènes collants. En contribuant à abaisser la température de transition vitreuse des agents collants, l'agent plastifiant permet d'obtenir une meilleure conformabilité du mélange fils coupés/résine dans un moule de forme complexe. En général, l'agent plastifiant est choisi parmi les dérivés de glycols tels que les dibenzoates d'alkylèneglycol, de préférence les dibenzoates d'éthylène et/ou de propylène glycol. La quantité d'agent plastifiant dans l'ensimage dépend du degré de souplesse que l'on souhaite conférer au fil, étant entendu que le fil doit être suffisamment rigide pour lui permettre de se répartir correctement au sein de la résine. Généralement, l'agent plastifiant représente 6 à 20 % en poids des matières solides de l'ensimage. La composition peut encore comprendre au moins un agent lubrifiant en une quantité représentant 3 à 9 % en poids des matières solides de la composition d'ensimage. Outre le rôle de protection des filaments contre l'abrasion mécanique, le lubrifiant contribue à limiter la formation de bourre et à éviter le collage des spires sur les enroulements de fils de base. En général, ces agents sont choisis parmi les composés cationiques du type polyalkylène imide et les composés ioniques du type esters d'acides gras et de poly(alkylèneglycols) poly(oxyalkylène) tel que le monolaurate de polyéthylèneglycol, ou du type amides d'acides gras et de poly(oxyalkylène) tels que les amides de suif hydrogénés et de polyéthylène. La composition d'ensimage peut encore comprendre au moins un agent de couplage permettant d'accrocher l'ensimage à la surface des filaments de verre. L'agent de couplage est généralement choisi parmi les silanes tels que le gammaglycidoxypropyltriméthoxysilane, le gamma-acryloxypropyltriméthoxysilane, le gamma-méthacryloxypropyltriméthoxysilane, le poly(oxyéthylène/oxypropylène)-triméthoxysilane, le gamma-aminopropyltriéthoxysilane, le vinyltriméthoxysilane, le phénylaminopropyltriméthoxysilane ou le styrylaminoéthylaminopropyltriméthoxysilane, les siloxanes, le titanates, les zirconates et les mélanges de ces composés. De préférence, on choisit les silanes. La quantité d'agent de couplage représente généralement moins de 7 % en poids des matières solides de la composition d'ensimage, de préférence est supérieure à 2 % et le plus souvent est de l'ordre de 5 %. L'ensimage peut encore comprendre au moins un agent antistatique qui contribue à améliorer l'aptitude à la coupe du fil de verre. L'agent antistatique est choisi parmi les sels métalliques tels que le chlorure de lithium. La quantité d'agent antistatique représente généralement au plus 5 % du poids des matières solides de l'ensimage. Tous ces additifs concourent à l'obtention de fils de renforcement que l'on peut fabriquer facilement, qui peuvent être extraits sans difficulté des enroulements avec un nombre réduit de boucles et qui peuvent être coupés sans problème et projetés dans un moule en conservant une bonne intégrité. Le fil conforme à l'invention peut subir une étape supplémentaire visant à le revêtir d'un ensimage supplémentaire ( surensimage ) dans le but de lui conférer un meilleur glissant et de réduire le niveau de charges électrostatiques pour conférer au fil une meilleure aptitude à la coupe. L'application d'un surensimage s'avère avantageuse dans le cas où la composition d'ensimage ne renferme aucun agent anti-statique. Le surensimage comprend alors en tant qu'agent antistatique au moins un sel d'ammonium quaternaire. En règle générale, la quantité de surensimage représente 0,02 à 0,2 % du poids du fil, de préférence 0,05 à 0,10%. Le fil de verre revêtu de la composition d'ensimage conforme à l'invention présente une perte au feu inférieure à 3 %, de préférence inférieure ou égale à 2 %. Avantageusement, la perte au feu est supérieure à 1,25 % et mieux encore est comprise entre 1,3 et 1,7 %. Le plus souvent, les fils de verre conformes à l'invention se présentent sous la forme d'enroulements de fils de base que l'on soumet à un traitement thermique. Ce traitement est destiné essentiellement à éliminer l'eau apportée par la composition d'ensimage et, le cas échéant permet d'accélérer la réticulation des agents filmogènes collants. Les conditions du traitement peuvent varier selon la masse de l'enroulement. En général, le séchage est réalisé à une température de l'ordre de 110 à 140 C pendant plusieurs heures, de préférence 12 à 18 heures. Les fils revêtus de la composition d'ensimage selon l'invention peuvent être constitués de verre de toute nature pour autant qu'il soit apte à être fibré, par exemple du verre E, C, AR (alcali-résistant), ou à bas taux de bore (moins de 5 /O) . Ces mêmes fils sont constitués de filaments dont le diamètre peut varier dans une large mesure, par exemple 10 à 20 m, de préférence 11 à 16 m. De manière avantageuse, ces fils ont un titre compris entre 30 et 200 tex, de préférence 50 et 160 tex. Un autre objet de l'invention concerne la composition d'ensimage apte à revêtir lesdits fils de verre, laquelle composition se caractérise en ce qu'elle comprend les constituants ci-après, dans les teneurs pondérales suivantes exprimées en pourcentages des matières solides : - 70 à 90 % d'au moins un polyacétate de vinyle, de préférence 75 à 85 0/0 - 0,1 à 5 % d'au moins une polyvinylpyrrolidone, de préférence 0,8 à 4 0/0 - 6 à 20 % d'au moins un agent plastifiant, de préférence 7 à 15 0/0 - 3 à 9 % d'au moins un agent lubrifiant de préférence 3,5 à 6,5 0/0 - 2 à 7 % d'au moins un agent de couplage de préférence 3,5 à 6 0/0 - 0 à 5 % d'au moins un agent anti-statique. De préférence, la composition d'ensimage comprend entre 5 et 15 % en poids de matières solides, de préférence entre 6 et 14 % et mieux encore entre 8 et 12 0/0. La composition d'ensimage est préparée par simple mélange des constituants précités. Lorsque l'agent de couplage est un silane, celui-ci est subit une étape d'hydrolyse préalable en présence d'un acide. Un autre objet de l'invention concerne les composites comprenant les fils de verre revêtus de la composition d'ensimage. De tels composites comprennent au moins une matière thermodurcissable, de préférence un polyester, un vinylester, un polymère acrylique, un polyuréthane, une résine phénolique ou epoxy, et des fils de verre constitués, pour tout ou partie, de fils de verre conformes à l'invention. Le taux de verre au sein du composite est généralement compris entre 20 et 45 % en poids, et de préférence entre 25 et 35 %. L'invention a aussi pour objet l'utilisation des fils de verre revêtus de la composition d'ensimage pour la réalisation de pièces composites par la technique de moulage par projection simultanée, notamment par la technique LFI. L'exemple suivant permet d'illustrer l'invention sans toutefois la limiter. Les propriétés relatives aux fils de verre revêtus de la composition d'ensimage sont mesurés comme suit : -la perte au feu, en pourcentage, du fil de verre ensimé est mesurée dans les conditions de la norme ISO 1887. - le nombre de boucles est mesuré en dévidant le fil à partir d'un stratifil, sur une longueur de 500 mètres, et en le faisant défiler entre deux capteurs optiques qui détectent les défauts. Le nombre de boucles est donné par kg de fil. - la bourre est mesurée en faisant passer 0,5 kg de fil dévidé à partir d'un stratifil sur un embarrage, à la vitesse de 80 m/mn, et en déterminant la masse de fibrilles générée lors du défilement. La bourre est donnée en mg/kg de fil. - le temps de demi-décharge (en seconde) est calculé à partir des mesures du champ électrique obtenues au moyen d'un voltmètre statique, sur le fil placé dans une enceinte statique à 20 C et 20 % d'humidité relative. - l'intégrité du fil est mesurée en faisant dérouler le fil dans un coupeur WOLFANGEL à la vitesse de 1200 m/min, sans procéder à la coupe, et en observant l'aspect du fil selon l'échelle de valeur allant de 1 = mauvais, fil non intègre, les fils de base individualisés à 5 = très bon, fil intègre. - l'intégrité du fil après la coupe est mesurée de la manière suivante : le fil dévidé à partir d'un stratifil est introduit dans un coupeur WOLFANGEL 500 qui le coupe et le projette sensiblement à l'horizontale sur une paroi verticale (vitesse de coupe : 1200 m/min ; longueur : 12 mm). L'intégrité du fil coupé est appréciée visuellement selon l'échelle de valeurs suivantes : 1 = mauvais, aspect cotonneux ; 3 = moyen, aspect chevelure ; 5 = très bonne, pas d'éclatement du fil. EXEMPLE On prépare une composition d'ensimage sous la forme d'une solution aqueuse comprenant, en pourcentage pondéral des matières solides : 25 30 La préparation de la composition d'ensimage est réalisée de la manière suivante : On procède à l'hydrolyse des groupes méthoxy des silanes (3) (4) par ajout d'acide dans une solution aqueuse de ce silane maintenue sous agitation. On • agents filmogènes collants polyacétate de vinyle ; poids moléculaire : 50000 (1) 80 -polyvinylpyrrolidone ; poids moléculaire : 1200-2000 (2) 3,75 • agents de couplage gamma-méthacryloxypropyltriéthoxysilane (3) 1 aminosilane (4) 4 • agent plastifiant - mélange de dibenzoate de diéthylèneglycol et de dibenzoate 7,45 de dipropylène glycol (rapport pondéral 50:50) (5) ^ agents lubrifiants - polyéthylène imide à fonctions amides libres (6) 3,8 ^ eau : quantité suffisante pour donner 100 ml de composition d'ensimage introduit ensuite les autres constituants, toujours sous agitation, et on ajuste le pH à une valeur de 4 0,2, si nécessaire. La teneur pondérale en matières solides dans la composition d'ensimage est égale à 9,9 %. La composition d'ensimage est utilisée pour revêtir, de manière connue, des filaments de verre E d'environ 12 lm de diamètre étirés à partir de filets de verre s'écoulant des orifices d'une filière, les filaments étant ensuite rassemblés sous forme d'enroulements de fils de base de titre égal à 57 tex. L'enroulement est ensuite séché à 130 C pendant 12 heures. Les fils de base extraits de 6 enroulements sont rassemblés pour former un stratifil. Le fil ainsi obtenu présente une perte au feu égale à 1,4 %. Dans le tableau 1 ci-après sont rassemblés les résultats des mesures effectuées sur le fil selon l'invention, noté Exemple, et sur un fil adapté à la technique de moulage LFI (commercialisé par OWENS CORNING sous la référence ME1020) revêtu d'un ensimage à base de polyacétate de vinyle, noté Référence. TABLEAU 1 Exemple Référence Nombre de boucles/kg de fil 40 60 Bourre (mg/kg de fil) 11 12 Temps de demi-décharge (s) 1 2 Intégrité du fil 3,5 2,5 Intégrité du fil coupé 4,4 3 On observe à la lecture du tableau 1 que le fil de l'exemple selon l'invention présente de meilleures performances que le fil de référence à quantité de bourre et temps de demi-décharge équivalents, à savoir qu'il présente un nombre de boucles plus faible et une meilleure intégrité avant et après la coupe. (1) Commercialisé sous la référence Rhodopas V1865 par RHODIA ; teneur en matières solides : 54 0/0 (2) Commercialisé sous la référence Luviskol K90 par BASF ; teneur en matières solides : 20 0/0 (3) Commercialisé sous la référence Silquest A-174 par GESM ; teneur en matières solides : 70 0/0 (4) Commercialisé sous la référence Silquest A-1128 par GESM ; teneur en matières solides : 50 0/0 (5) Commercialisé sous la référence K-Flex 500 par NOVEON ; teneur en matières solides : 100 % (6) Commercialisé sous la référence Emery 6717 par COGNIS ; teneur en matières solides : 100 %
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L'invention concerne des fils de verre revêtus d'une composition d'ensimage qui comprend en tant qu'agents filmogènes collants le mélange d'au moins un polyacétate de vinyle et d'au moins une polyvinylpyrrolidone.Les fils de verre obtenus sont utilisés en tant que renforts dans la fabrication de pièces moulées à matrice thermodurcissable obtenues par la technique de moulage par projection simultanée desdits fils et de résine, notamment par moulage LFI (« Long Fiber Injection »).
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1. Fil de verre revêtu d'une composition d'ensimage aqueuse, caractérisé en ce que ladite composition d'ensimage comprend en tant qu'agents filmogènes collants un mélange d'au moins un polyacétate de vinyle et d'au moins une polyvinylpyrrolidone. 2. Fil de verre selon la 1, caractérisé en ce que le rapport pondéral polyacétate de vinyle/polyvinylpyrrolidone varie de 14 à 900, de préférence 18,75 à 106,25. 3. Fil de verre selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le polyacétate de vinyle a un poids moléculaire inférieur à 80000 g/mol, de préférence inférieur à 70000 g/mol et de préférence compris entre 29000 et 65000 g/mol. 4. Fil de verre selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la polyvinylpyrrolidone a un poids moléculaire inférieur ou égal à 4000 g/mol, de préférence inférieur ou égal à 3000 g/mol et de préférence compris entre 1000 et 2000 g/mol. 5. Fil de verre selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il présente une perte au feu inférieure à 3 %, de préférence inférieure ou égale à 2 20 %. 6. Fil de verre selon la 5, caractérisé en ce qu'il présente une perte au feu supérieure à 1,25 %, de préférence comprise entre 1,3 et 1,7 %. 7. Fil de verre selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la composition d'ensimage comprend en outre au moins un agent plastifiant choisi 25 parmi les dérivés de glycols tels que les dibenzoates d'alkylèneglycol. 8. Fil de verre selon la 7, caractérisé en ce que l'agent plastifiant est un dibenzoate d'éthylène et/ou de propylène glycol. 9. Fil de verre selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la composition d'ensimage comprend en outre au moins un agent lubrifiant choisi 30 parmi les composés cationiques du type polyalkylène imide, et les composés ioniques du type esters d'acides gras et de poly(alkylèneglycols) poly(oxyalkylène) ou du type amides d'acides gras et de poly(okyalkylène). 10. Fil de verre selon la 9, caractérisé en ce que l'agent lubrifiant est un monolaurate de polyéthylèneglycol ou un amide de suif hydrogéné et de polyéthylène. 11. Fil de verre selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que la composition d'ensimage comprend en outre au moins un agent de couplage choisi parmi les silanes, les siloxanes, le titanates, les zirconates et les mélanges de ces composés. 12. Composition d'ensimage aqueuse destinée à revêtir un fil de verre selon l'une des 1 à 11, caractérisée en ce qu'elle comprend les constituants ci-après, dans les teneurs pondérales suivantes exprimées en pourcentages des matières solides : - 70 à 90 % d'au moins un polyacétate de vinyle, de préférence 75 à 85 0/0 - 0,1 à 5 % d'au moins une polyvinylpyrrolidone, de préférence 0,8 à 4 0/0 - 6 à 20 % d'au moins un agent plastifiant, de préférence 7 à 15 0/0 - 3 à 9 % d'au moins un agent lubrifiant de préférence 3,5 à 6,5 0/0 - 2 à 7 % d'au moins un agent de couplage de préférence 3,5 à 6 0/0 - 0 à 5 % d'au moins un agent anti-statique. 18. Composition d'ensimage selon la 12, caractérisée en ce qu'elle comprend entre 5 et 15 % en poids de matières solides, de préférence 20 entre 6 et 14 % et mieux encore entre 8 et 12 %. 19. Composite comprenant au moins une matière polymère thermodurcissable et des fils de verre de renforcement, caractérisé en ce que tout ou partie des fils de verre est constituée de fils selon l'une des 1 à 11. 25 15. Composite selon la 14, caractérisé en ce que la matière thermodurcissable est un polyester, un vinylester, un polymère acrylique, un polyuréthane, une résine phénolique ou epoxy. 16. Composite selon la 14 ou 15, caractérisé en ce qu'il présente un taux de verre compris entre 20 et 45 % en poids, de préférence entre 30 25et35%. 17. Utilisation des fils de verre selon l'une des 1 à 11 pour la réalisation de composites par la technique de moulage par projection simultanée, notamment par la technique LFI.
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C,B
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C03,B29,C08
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C03C,B29C,C08J,C08K,C08L
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C03C 25,B29C 70,C08J 5,C08K 7,C08L 31,C08L 39
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C03C 25/28,B29C 70/10,C03C 25/26,C08J 5/08,C08K 7/14,C08L 31/04,C08L 39/02
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FR2892616
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A1
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IMPLANT CHIRURGICAL INTERVERTEBRAL COMPRENANT UN ELEMENT VISCOELASTIQUE
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L'invention concerne un implant chirurgical destiné à maintenir et à assister le mouvement de deux vertèbres successives entre elles. Le vieillissement ou l'usure des disques vertébraux, spontané ou à la suite de hernies discales opérées, entraîne un affaissement des espaces séparant les vertèbres, ce qui aboutit à un excès de pression sur les cartilages articulaires postérieurs et un rétrécissement des trous dits de conjugaison entre les io vertèbres où passent les racines nerveuses. Cela entraîne des douleurs soit lombaires soit vers les membres inférieurs (sciatique par exemple). Lorsque cet affaissement prédomine à la partie postérieure du disque, il se crée un rétrécissement foraminal. En réalisant un écartement des vertèbres concernées, on corrige à la fois ce rétrécissement ainsi que l'affaissement discal. L'existence is d'une volumineuse hernie discale postérieure peut être à l'origine d'une telle pathologie. Le document EP-0 392 124 propose un implant chirurgical, destiné à empêcher un contact mutuel des vertèbres, comprenant une cale intervertébrale. La cale 20 comprend des gorges supérieure et inférieure destinées à recevoir les apophyses épineuses des vertèbres disposées de part et d'autre de la cale. Une telle cale permet d'empêcher le contact des vertèbres entre elles tout en permettant le mouvement relatif de celles-ci. 25 Cet implant chirurgical présente cependant plusieurs inconvénients. En effet, le mouvement relatif des vertèbres n'est pas assisté par l'implant, les vertèbres peuvent se déplacer les unes par rapport aux autres en prévoyant un jeu dans le maintien des apophyses épineuses dans les gorges. Un tel jeu n'assure cependant pas un maintien efficace de la cale entre les vertèbres et un mauvais 30 positionnement des apophyses dans les gorges peut alors survenir, réduisant ainsi l'efficacité de l'implant. De plus, un tel jeu peut également provoquer des mouvements néfastes au fonctionnement logique de la colonne vertébrale. L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un implant chirurgical destiné à maintenir et à assister le mouvement de deux vertèbres successives entre elles, assistant le mouvement relatif des vertèbres entre elles et permettant ainsi un serrage efficace de l'implant autour des apophyses épineuses des vertèbres. À cet effet, l'invention concerne un implant chirurgical destiné à maintenir et à assister le mouvement de deux vertèbres successives entre elles, du type comprenant une pièce supérieure et une pièce inférieure destinées à être io associées chacune à l'apophyse épineuse d'une desdites vertèbres, et elle est remarquable en ce que les pièces supérieure et inférieure sont associées par un élément viscoélastique interposé entre elles de sorte à absorber l'énergie des chocs entre les vertèbres et permettre un mouvement relatif des vertèbres entre elles, 15 Ledit élément viscoélastique interposé doté d'une certaine élasticité permet une déformation à la compression et la distraction entre les pièces supérieure et inférieure. Ainsi, l'élément viscoélastique permet la flexion, l'extension ou bien encore l'inflexion latérale de la colonne vertébrale. De préférence, les pièces supérieure et inférieure comprennent respectivement un moyen d'association à une apophyse et un moyen d'ancrage permettant l'ancrage de l'élément viscoélastique sur une partie au moins de ladite pièce. 25 La fixation de l'élément viscoélastique sur les pièces supérieure et inférieure par ancrage offre une fixation efficace, limitant d'éventuels arrachements dudit élément viscoélastique desdites pièces. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le moyen d'ancrage 30 comporte une fente périphérique remplie par l'élément viscoélastique, la partie de l'élément viscoélastique contenue dans la fente présentant une géométrie complémentaire de ladite fente de sorte à assurer un ancrage axial. 20 3 De préférence, la partie de la pièce ancrée dans ledit élément viscoélastique est pourvue d'une ou plusieurs lumière(s) agencées pour assurer la fixation de l'élément viscoélastique sur ladite pièce. Pour ce faire, lesdites lumières, de forme oblongue, débouche dans la fente. Selon une variante de réalisation de l'invention, et selon le matériau dans lequel est réalisé l'élément viscoélastique, il peut être prévu que ce dernier comprenne une ou plusieurs cavités(s). Ces cavités ont pour fonction d'augmenter la souplesse de l'élément viscoélastique. Avantageusement, l'élément lo viscoélastique comprend une cavité traversante horizontale ou verticale. Selon une autre variante de réalisation de l'invention, l'élément viscoélastique comprend une couronne périphérique entourant un noyau disposé de manière centrale dans ladite couronne, la couronne périphérique et le noyau central 15 étant réalisé dans un matériau viscoélastique différent ou un matériau viscoélastique de rigidité différente. Avantageusement, l'élément viscoélastique est réalisé au moins en partie en un matériau polymère tel que du polyuréthane, du polycarbonate uréthane ou du 20 polyéthylène, ou silicone et les pièces supérieure et inférieure en un matériau plastique ou métallique, tel qu'en PEEK ou Titane. Par ailleurs, et avantageusement, les moyens d'association aux apophyses ont une forme anatomique. En effet, ils sont adaptés à la forme des apophyses 25 épineuses auxquelles ils sont destinés à être associés. Ainsi, une meilleure stabilité des moyens d'association aux apophyses est assurée et l'intervention pour modifier la forme des apophyses épineuses est moins lourde. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la 30 description qui suit, faite en référence aux figures suivantes dans lesquelles : La figure 1 est une représentation schématique en perspective d'un implant chirurgical selon un premier mode de réalisation. 15 La figure 2 est une représentation schématique de face de l'implant de la figure 1. La figure 3 est une représentation schématique en perspective partielle de s l'implant de la figure 1. La figure 4 est une représentation schématique de face de l'implant de la figure 3. io La figure 5 est une représentation schématique latérale de l'implant de la figure 3. La figure 6 est une représentation schématique en perspective de la pièce supérieure (respectivement inférieure) constituant l'implant de la figure 3. La figure 7 est une représentation schématique partielle en perspective d'un implant selon un second mode de réalisation de l'invention. La figure 8 est une représentation schématique partielle d'une coupe 20 longitudinale d'un implant selon un troisième mode de réalisation de l'invention. La figure 9 est une représentation schématique en coupe transversale de l'implant de la figure 8. 25 La figure 10 est une représentation schématique en perspective de deux implants successifs selon l'invention, lesdits implants étant associés l'un à l'autre. La figure 11 est une représentation schématique en perspective de deux 30 implants successifs selon l'invention, lesdits implants étant solidaires par une pièce intermédiaire. En référence aux figures 1 à 6, on décrit un implant chirurgical 1, selon un premier mode de réalisation, comprenant une pièce supérieure 2 et une pièce inférieure 3 destinées à être associées chacune à l'apophyse épineuse de deux vertèbres successives disposées l'une au-dessus de l'autre. L'implant comporte en outre un élément viscoélastique 19 disposé entre les parties supérieure 2 et inférieure 3 destiné à absorber l'énergie des chocs entre les vertèbres et s permettre un mouvement relatif des vertèbres entre elles. Les pièces supérieure 2 et inférieure 3 comprennent respectivement un moyen d'ancrage 10 permettant la fixation de l'élément viscoélastique 19 sur une partie au moins de ladite pièce supérieure 2 et la pièce inférieure 3. i0 Pour ce faire, ledit moyen d'ancrage 10 comporte une fente 11 périphérique définissant un rebord inférieur (ou supérieur) selon qu'il s'agit du moyen d'ancrage 10 de la pièce supérieure 2 ou de la pièce inférieure 3. Le rebord 12 est destiné à être recouvert par ledit élément viscoélastique 19 lors de son 15 surmoulage sur les pièces supérieure 2 et inférieure 3. Avantageusement, le rebord de la pièce supérieure 2 (resp. inférieure 3) recouvert par ledit élément viscoélastique 19 forme une plaque de fixation. Afin de faciliter la lecture qui suit, le rebord constituant la partie de la pièce 20 recouverte par ledit élément viscoélastique, et la plaque de fixation seront communément nommés sous le terme de plaque de fixation 12. La plaque de fixation 12 a pour fonction d'assurer un maintien de l'élément viscoélastique 19 sur les parties supérieure 2 et inférieure 3 au cours des 25 sollicitations variées (compression, distraction, inflexion latérale) et répétées auquel l'implant chirurgical 1 est soumis. Cette fonction est mise en oeuvre lors de l'opération de surmoulage de l'élément viscoélastique 19 sur lesdites pièces supérieure 2 et inférieure 3. En effet, la matière plastique est injectée entre les pièces supérieure 2 et inférieure 3 de sorte à venir se loger dans la fente 30 périphérique 11 de chacune desdites pièces, la plaque de fixation 12 de chacune desdites pièces étant alors noyée dans la matière constituant l'élément viscoélastique 19. L'implant chirurgical 1 ainsi formé, les pièces supérieure 2 et inférieure 3 sont fermement ancrées dans ledit élément viscoélastique 19. 6 Ladite plaque de fixation 12 comporte en outre des lumières 20 permettant d'asseoir la retenue de l'élément viscoélastique 19 respectivement sur les pièces supérieure 2 et inférieure 3. Lesdites lumières 20 sont disposées dans chacune des plaques de fixation 12 de façon à déboucher dans la fente 11 de s réception de la matière. Ainsi, lors de l'opération de surmoulage, la matière constituant l'élément viscoélastique 19 traverse les lumières 20 formées dans les plaques de fixation 12. A l'issue de l'opération de surmoulage, lesdites plaques 12 sont enveloppées et traversées par ledit élément viscoélastique 19. L'implant chirurgical 1 ainsi configuré, les éventuels arrachements de l'élément 10 viscoélastique 19 des pièces supérieure 2 et inférieure 3 restent limités. Avantageusement, la plaque de fixation 12 comporte des lumières 20, de forme oblongue incurvée, réparties au voisinage du bord de ladite plaque 12 de sorte à permettre une bonne cohésion de la matière constituant l'élément viscoélastique 15 12 autour desdites plaques de fixation 12. Il est représenté sur la figure 6 quatre lumières. Il est bien entendu évident qu'il s'agit d'un exemple de réalisation, et que la plaque de fixation 12 pourra comporter une à plusieurs lumières sans se limiter au nombre de quatre lumières. 20 Les pièces 2 et 3 comprennent en outre chacune un moyen d'association, respectivement 4 et 5, à une apophyse. Les moyens d'association 4 et 5 comprennent chacun une gorge, respectivement 6 et 7, et un moyen d'attache, respectivement 8 et 9, destiné à la fixation sur l'apophyse épineuse de la vertèbre à laquelle la pièce est destinée à être associée. 25 Dans un mode de réalisation de l'invention, les moyens d'attache sont destinés à entourer l'apophyse épineuse de la vertèbre à laquelle la pièce 2 ou 3 est destinée à être associée. 30 La gorge 6 de la pièce supérieure 2 présente une forme sensiblement complémentaire de la partie inférieure de l'apophyse épineuse de la vertèbre à laquelle la pièce 2 est destinée à être associée. Comme représenté sur la figure 2, la gorge 6 présente une section sensiblement en forme de U. En effet, la gorge 6 est destinée à recevoir la partie inférieure d'une apophyse épineuse, 7 celle-ci étant plus épaisse que la partie supérieure de cette apophyse, on prévoit d'adapter la forme de la gorge 6 à celle de la partie inférieure de l'apophyse afin d'éviter les interventions majeures sur l'apophyse lors de la pose de l'implant. La section en forme de U permet une telle adaptation. Bien que les figures 1 à 4 illustre une gorge 7 de la pièce inférieure 3 présentant une forme sensiblement identique à celle de la gorge 6 de la pièce supérieure 2, il sera avantageux de prévoir une gorge 7 présentant une forme sensiblement complémentaire de la partie supérieure de l'apophyse épineuse de la vertèbre à ro laquelle la pièce 3 est destinée à être associée. Ainsi, la gorge de la partie inférieure 3 présentera de préférence une section sensiblement en forme de V. En effet, la gorge de la partie inférieure 3 est destinée à recevoir la partie supérieure d'une apophyse épineuse et, comme indiqué plus haut, celle-ci est moins épaisse que la partie inférieure de cette apophyse. On prévoit donc ls d'adapter la forme de la gorge de la partie inférieure 3 à celle de la partie supérieure de l'apophyse afin, là encore, d'éviter les interventions majeures sur l'apophyse lors de la pose de l'implant. La section en forme de V permet une telle adaptation. 20 Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, les moyens d'attache sont des colliers de serrages 8, 9, avantageusement identiques pour les pièces supérieure 2 et inférieure 3, comme représenté sur les figures. Dans ce qui suit, seul le collier 8 sera décrit. 25 Le collier 8 est associé à la pièce supérieure 2 de part et d'autre de la gorge 6 et forme une boucle avec ladite gorge. Plus particulièrement, le collier 8 est solidarisé à la gorge 6 par des moyens de serrage 13 disposés des deux côtés de ladite gorge 6 et permettant d'ajuster le 30 serrage du collier 8 autour de l'apophyse épineuse. Ces moyens de serrage 13 peuvent être de type classiques, par exemple en prévoyant des crans 14 sur le collier 8 coopérant avec une saillie prévue dans un logement 15 sur l'autre côté de la gorge 6 comme représenté sur les figures. 8 Selon un autre mode de réalisation de l'invention (non représenté), le collier 8 peut être solidarisé à la gorge par l'intermédiaire de moyens de fixation disposés d'un côté de la gorge 6, l'autre côté de la gorge étant pourvue de moyens de serrage tels que décrit précédemment. Les moyens de fixation comprennent un logement et un pivot prévu à une partie extrême du collier de serrage 8 et reçu en rotation dans ledit logement. D'autres moyens de fixation pourraient être envisagés, tels qu'un pivot prévu sur un côté de la gorge et passant dans un trou prévu dans la partie extrême du collier ou un pivot externe passant dans des orifices prévus d'un côté de la gorge et dans la partie extrême du collier. io Tout moyen de fixation permettant de solidariser le collier 8 à un côté de la gorge 6 peut être employé. Dans un mode de réalisation de l'invention, les colliers de serrage sont réalisés is en polymère et plus particulièrement en PU, PCU, PE, voire en nylon. Selon l'invention, les moyens d'attache 8, 9 ne se limitent pas à des colliers de serrage. En effet, des moyens d'attache, connus par l'homme du métier, tels que des ligaments, des vis de fixation, des crochets ou des revêtement ostéo- 20 inducteur ou ostéo-conducteur peuvent également être utilisés. Les pièces supérieure 2 et inférieure 3 sont réalisées de préférence en un matériau plastique tel qu'un polymère solide afin d'assurer une certaine rigidité de l'implant. On utilise par exemple un matériau tel que du PEEK. Le PEEK 25 présente les avantages d'être proche de l'os selon ses caractéristiques mécaniques, mais il est tout à fait possible de réaliser ces pièces 2 et 3 dans des matériaux métalliques tels que titane ou Inox. L'élément viscoélastique 19 est, quant à lui, réalisé avantageusement en un 30 matériau polymère tel que du Polyuréthane (PU) ou du Polycarbonate uréthane (PCU). Dans le cas où la matière constituant l'élément viscoélastique n'offre pas la flexibilité souhaitée, il peut être prévu de réaliser un élément viscoélastique 9 comprenant des cavités. Ainsi, suivant le nombre et/ou les dimensions desdites cavités, l'élasticité dudit élément viscoélastique présentera des propriétés de flexibilité plus ou moins importante. La figure 7 illustre un implant 1 pourvu d'un tel élément viscoélastique 19. Dans ce mode de réalisation, ledit élément viscoélastique 19 est pourvu d'une cavité 21 traversante selon un axe sensiblement parallèle à l'axe desdites gorges 6 et 7. horizontale. Ladite cavité 21, de section ovoïdale, s'étend horizontalement et de manière centrale dans ledit élément viscoélastique 19. De même, il peut être envisagé un élément viscoélastique 19 formé de deux matériaux différents, comme illustré sur les figures 8 et 9. Dans l'exemple de réalisation illustré, l'élément viscoélastique 19 comprend une couronne 22 périphérique entourant un noyau 23 disposé de manière centrale dans ladite couronne 22. A cet effet, et selon un mode préférentiel de réalisation, l'élément viscoélastique 19 de l'implant est configuré comme suit. Le noyau central est interposé entre les plaques de fixation 12 respectivement des pièces supérieure 2 et inférieure 3. Avantageusement, le noyau 23 présente une section horizontale correspondant aux surfaces inférieure 25 et supérieure 26 respectivement des pièces supérieures 2 et inférieure 3 en contact avec l'élément viscoélastique 19. La couronne 22 est disposée autour des plaques de fixation 12 et du noyau 23, ladite couronne présentant un retour de matière 24 dans les fentes 11 de chacune desdites pièces 2 et 3 afin d'assurer l'ancrage axial. Selon une variante particulière de l'invention, l'implant peut comprendre un moyen d'association à un autre implant. Ainsi, il est également possible de réaliser un implant chirurgical reliant plusieurs niveaux de vertèbres. Selon un premier aspect de cette variante (figure 10), le moyen d'association entre la pièce supérieure 2 d'un implant et la pièce inférieure 3 de l'autre implant forme en outre moyen d'association à une apophyse épineuse. Ce moyen d'association est par exemple formé par un collier de serrage 89 formant moyen30 io d'association pour la pièce supérieure 2 d'un implant et pour la pièce inférieure 3 de l'autre implant. L'espace crée entre les deux implants permet de recevoir une apophyse épineuse d'une vertèbre. Ainsi trois vertèbres sont reliées par l'intermédiaire d'implants chirurgicaux 1 selon l'invention. Selon un deuxième aspect de cette variante (non représenté), le moyen d'association entre la pièce supérieure d'un implant et la pièce inférieure de l'autre implant est une tige de liaison. En effet, dans le cas d'une laminectomie, le moyen d'association entre les implants ne nécessite pas de disposer d'un io espace pour recevoir une apophyse épineuse. Selon un troisième aspect de cette variante (figure 11), le moyen d'association entre la pièce supérieure 2 d'un implant et la pièce inférieure 3 de l'autre implant est une pièce intermédiaire de type solide 27 rendue solidaire de la pièce 15 supérieure 2 d'un implant et de la pièce inférieure 3 de l'autre implant par l'intermédiaire d'un ou plusieurs moyen(s) d'attache 89. Avantageusement, le moyen d'attache comprendra un crochet de façon à permettre une fixation plus solide au vertèbres ou encore une fixation adaptée au sacrum. 20 L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet. 25
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L'invention concerne un implant chirurgical (1) destiné à maintenir et à assister le mouvement de deux vertèbres successives entre elles, du type comprenant une pièce supérieure (2) et une pièce inférieure (3) destinées à être associées chacune à l'apophyse épineuse d'une desdites vertèbres, caractérisé en ce que les pièces supérieure (2) et inférieure (3) sont associées par un élément viscoélastique (19) interposé entre elles de sorte à absorber l'énergie des chocs entre les vertèbres et permettre un mouvement relatif des vertèbres entre elles,
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1. Implant chirurgical (1) destiné à maintenir et à assister le mouvement de deux vertèbres successives entre elles, du type comprenant une pièce supérieure (2) et une pièce inférieure (3) destinées à être associées chacune à l'apophyse épineuse d'une desdites vertèbres, caractérisé en ce que les pièces supérieure (2) et inférieure (3) sont associées par un élément viscoélastique (19) interposé entre elles de sorte à absorber l'énergie des chocs entre les vertèbres et permettre un mouvement relatif des vertèbres entre elles, 2. Implant chirurgical (1) selon la 1, caractérisé en ce que les pièces supérieure (2) et inférieure (3) comprennent respectivement un moyen d'association (4, 5) à une apophyse et un moyen d'ancrage (10) permettant l'ancrage de l'élément viscoélastique (19) sur une partie au moins de ladite pièce (2, 3). 3. Implant chirurgical (1) selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que l'élément viscoélastique (19) est réalisé en un matériau polymère tel que du polyuréthane, du polycarbonate uréthane ou du polyéthylène, ou du silicone. 4. Implant chirurgical (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'élément viscoélastique (19) comprend une ou plusieurs cavités(s) de sorte à augmenter la souplesse dudit élément viscoélastique (19). 5. Implant chirurgical (1) selon la 4, caractérisé en ce que l'élément viscoélastique (19) comprend une cavité traversante horizontale 30 (21) ou verticale. 6. Implant chirurgical (1) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'élément viscoélastique (19) comprend une couronne périphérique (22) entourant un noyau (23) disposé de manière centrale dans 12 ladite couronne (22), la couronne périphérique (22) et le noyau (23) central étant réalisé dans un matériau viscoélastique différent ou dans un matériau viscoélastique de rigidité différente. 7. Implant chirurgical (1) selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que le moyen d'association (4) à l'apophyse épineuse de la pièce supérieure (2) comprend une gorge (6) de forme sensiblement complémentaire de la partie inférieure de l'apophyse épineuse de la vertèbre à laquelle ladite pièce est destinée à être associée. 8. Implant chirurgical (1) selon la 7, caractérisé en ce que la gorge (6) présente une section sensiblement en forme de U. 9. Implant chirurgical (1) selon l'une quelconque des 2 à 8, caractérisé en ce que le moyen d'association (5) à l'apophyse épineuse de la pièce inférieure (3) comprend une gorge (7) de forme sensiblement complémentaire de la partie supérieure de l'apophyse épineuse de la vertèbre à laquelle ladite pièce est destinée à être associée. 10. Implant chirurgical (1) selon la 9, caractérisé en ce que la gorge (7) présente une section sensiblement en forme de V. 11. Implant chirurgical (1) selon l'une quelconque des 2 à 10, caractérisé en ce que le moyen d'association (4, 5) à l'apophyse épineuse de chaque pièce (2, 3) comprend un moyen d'attache destiné à la fixation sur l'apophyse épineuse de la vertèbre à laquelle ladite pièce (2, 3) est destinée à être associée. 12. Implant chirurgical (1) selon la 11, caractérisé en ce que le 3o moyen d'attache est un collier de serrage (8, 9). 13. Implant chirurgical (1) selon la 12, caractérisé en ce que le collier de serrage (8, 9) est solidarisé à un côté de la gorge (6, 7) par des moyens de serrage (13). 20 14. Implant chirurgical (1) selon la 12, caractérisé en ce que le collier de serrage (8, 9) est solidarisé aux deux côtés de la gorge (6, 7) par des moyens de serrage (13) 15. Implant chirurgical (1) selon l'une quelconque des 2 à 14, caractérisé en ce que le moyen d'ancrage (10) comporte une fente périphérique (11) remplie par l'élément viscoélastique (19), la partie de l'élément viscoélastique (19) contenue dans la fente (11) présentant une lo géométrie complémentaire de ladite fente (11) de sorte à assurer un ancrage axial. 16. Implant chirurgical (1) selon la 15, caractérisé en ce que la partie des pièces (2, 3) ancrée dans ledit élément viscoélastique (19) est 15 pourvue d'une ou plusieurs lumière(s) (20). 17. Implant chirurgical (1) selon la 16, caractérisé en ce que ladite partie des pièces (2, 3) comporte quatre lumières (20), de forme oblongue, débouchant dans la fente (11). 18. Implant chirurgical (1) selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que les pièces supérieure (2) et inférieure (3) sont réalisées en un matériau plastique ou métallique. 25 19. Implant chirurgical (1) selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'association à un autre implant (1). 20. Implant chirurgical (1) selon la 19, caractérisé en ce que le 30 moyen d'association avec un autre implant forme en outre moyen d'association à une apophyse épineuse.
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A
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A61
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A61B,A61L
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A61B 17,A61L 27
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A61B 17/70,A61L 27/18
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FR2900251
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A1
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DISPOSITIF D'ACTIVATION DE ROULEAU.
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Description de l'invention La présente invention concerne un , et en particulier un dispositif d'activation de rouleau permettant une économie d'électricité. Actuellement une carte à puce est connue. Par exemple, un distributeur automatique de boissons alcoolisées ou de tabacs est équipé d'un détecteur pour capter les informations sur la carte d'identité d'un acheteur afin de déterminer si l'acheteur est majeur. Le détecteur fonctionne en permanence même si le distributeur automatique n'est pas activé. La consommation d'électricité du distributeur automatique est ainsi augmentée. La durée de vie des composants du détecteur est réduite. En outre, comme le distributeur automatique est activé par l'acheteur, la vitesse d'introduction de la carte à puce devient variable, ce qui affecte le résultat de la détection. L'inventeur de la présente invention propose un dispositif d'activation de rouleau avec économie d'électricité pour surmonter les imperfections antérieures. L'objet de la présente invention est de fournir un dispositif d'activation de rouleau permettant de détecter la vitesse de l'entrée des données, et ceci permet à la fois d'économiser de l'électricité et de prolonger la durée de vie de l'appareil. Pour atteindre l'objectif susmentionné, le dispositif d'activation de rouleau inclut un commutateur, un rouleau, un générateur de rayon et un récepteur de rayon. Le rouleau est lié au commutateur. La roue du rouleau est dotée d'une ouverture minimale. Le commutateur est activé par l'insertion d'une carte qui ensuite met en marche la roue du rouleau, qui tourne ensuite. Le générateur de rayon est disposé sur l'un des deux côtés du rouleau pour générer un spectre de rayon. Le récepteur de rayon est disposé sur l'autre côté du rouleau pour recevoir le rayon qui traverse l'ouverture de la roue, et le récepteur produit ensuite un signal d'activation. Le signal et le mouvement de la carte sont interactifs. En outre, la présente invention fournit un dispositif d'activation de rouleau qui s'applique au système de détecteur de carte. Le système de détecteur de carte inclut un dispositif d'alimentation électrique, un détecteur et un processeur. Le dispositif d'activation de rouleau inclut un commutateur, 1 un rouleau, un générateur de rayon et un récepteur de rayon. Le commutateur est électriquement en connexion avec le dispositif d'alimentation électrique pour l'activer. Le rouleau entre en contact avec le commutateur. La roue du rouleau est dotée d'une ouverture minimale. Le commutateur est activé par l'insertion d'une carte qui met en marche la roue du rouleau. Le dispositif d'alimentation électrique est disposé de manière à fournir l'électricité au processeur et au détecteur. Le rouleau se met en marche en raison de l'introduction de la carte. Le générateur de rayon est disposé sur l'un des deux côtés du rouleau pour générer un rayon. Le récepteur de rayon est disposé sur l'autre côté pour recevoir le rayon à travers l'ouverture. Le récepteur de rayon produit un signal activé par le rayon. Le signal et le mouvement de la carte ont un rapport interactif. Le récepteur de rayon transmet le signal au processeur. Le processeur envoie un signal au détecteur pour que ce dernier détecte les cartes. Par ailleurs, lorsque la carte est retirée du rouleau, le commutateur arrête de fonctionner ce qui conduit à la mise en arrêt du dispositif d'alimentation électrique. Le dispositif d'activation de rouleau de la présente invention possède les avantages suivants : (1) Lorsque la carte est entrée, le dispositif d'activation de rouleau active le dispositif d'alimentation électrique en l'électricité. Lorsque la carte est retirée du rouleau, le commutateur arrête de fonctionner ce qui conduit ensuite à la mise en arrêt du dispositif d'alimentation électrique, alors le double objectif de la réduction de consommation d'électricité ainsi que la prolongation de durée de vie des composants est atteint. (2) Le signal généré par le dispositif d'activation de rouleau et le mouvement de la carte ont un rapport interactif, ce qui améliore le résultat de la détection de la carte. Description des figures Selon les figures 1 et 2, les schémas illustrent un dispositif d'activation de rouleau selon des modes de réalisation de la présente invention. La figure 2 est un schéma illustrant l'introduction d'une carte. Le dispositif d'activation de rouleau s'applique au système de détecteur de carte. Le dispositif d'activation de rouleau 1 inclut un commutateur 10, un rouleau 11, un générateur de rayon 12 et un récepteur de rayon 13. Le rouleau 11 entre 2 en contact avec le commutateur 10. Une roue 110 du rouleau 11 est dotée d'une ouverture 111 minimale. La surface de la roue 112 du rouleau 11 est impulsée pour activer le commutateur 10 (Figure 2) lorsqu'une carte 14 est entrée (Figure 2). Le rouleau 11 se met en marche après l'introduction de la carte 14. Le générateur de rayon 12 est disposé sur l'un des deux côtés axial du rouleau 11 pour produire des rayons signalétiques 15. Le récepteur de rayon 13 est disposé sur l'autre côté axial du rouleau 11 et reçoit le rayon 15 à travers l'ouverture 111 pour produire ensuite un signal 16. Le signal 16 et la carte 14 ont un rapport interactif. Selon la figure 2, le système détecteur de carte 2 inclut un dispositif d'activation de rouleau 1, un dispositif d'alimentation électrique 21, un détecteur 22 et un processeur 23. Le commutateur 10 est électriquement en connexion avec le dispositif d'alimentation électrique 21 pour activer le dispositif d'alimentation électrique 21. L'entrée de la carte 14 produit une mise en contact avec la surface de la roue 112 du rouleau 11, l'interrupteur du commutateur 10 est alors mis en marche pour activer le dispositif d'alimentation électrique 21 afin de fournir l'électricité 24 au processeur 23 et le détecteur 22. Le processeur 23 est alors activé et le détecteur 22 est initialisé. Ensuite, le récepteur de rayon 13 transmet le signal 16 au processeur 23. Le processeur 23 donne le signal au détecteur 22 pour détecter la carte 14 en fonction des données contenues dans le signal 16. Lorsque la carte 14 est retirée du rouleau 11, le rouleau 11 cesse de presser le commutateur. Le commutateur 10 est arrêté et donne un signal au processeur 23. Le dispositif d'alimentation électrique 21 cesse de fournir l'électricité 24 au processeur 23 et au détecteur 22. Selon la figure 3, un schéma illustre l'émission du signal de la présente invention. La surface de la roue 112 du rouleau 11 entre en contact avec la carte 14. Lorsque la carte 14 se déplace, la surface de la roue 112 du rouleau 11 est pressée par la carte 14 pour faire tourner le rouleau 11. Ainsi, lorsque le rouleau 11 tourne, le rayon 110 du rouleau 11 coupe le rayon 15, mais l'ouverture 111 de la roue permet au rayon 15 de passer. Le récepteur de rayon 13 reçoit alors le rayon 15 par intermittence. Le récepteur de rayon 13 produit un signal 16. Comme l'illustre la figure 3, si le récepteur de rayon 13 reçoit le rayon 15, un signal de potentiel électrique élevé est émis comme 3 le montre la partie 301 par le signal 30. Si le récepteur de rayon 13 ne reçoit pas le rayon 15, un signal potentiel électrique bas est émis comme le montre la partie 302 par le signal 30. Le signal 30 a une plus longue intermittence. L'intermittence est plus longue lorsque l'introduction de la carte 14 dans le dispositif d'activation de rouleau 1 est lente. Le récepteur de rayon 13 produit le signal 16 qui correspond au mouvement de la carte 14. Le signal 15 est transmis au processeur 23. Lorsque le signal 16 est dans la phase d'un signal potentiel électrique élevé à un signal potentiel électrique bas, comme la partie 303 du signal 30, ou dans le sens inverse comme la partie 304 du signal d'impulsion 30, le processeur 23 donne le signal au détecteur 22 pour détecter la carte 14. Donc, si l'intermittence du signal 16 est plus courte, le détecteur 22 utilise une fréquence plus rapide pour détecter la carte. Si l'intermittence du signal d'impulsion 16 est plus longue, le détecteur 22 utilise une fréquence plus lente pour détecter la carte 14. Quelque soit la vitesse avec laquelle la carte 14 est introduite, le processeur 23 peut détecter exactement le signal correspondant à la position de la carte 14 afin d'identifier et de vérifier la carte d'identité de l'acheteur. Se référer aux figures 4 à 6. Les figures 4 et 5 sont des dessins en trois dimensions qui illustrent un dispositif d'activation de rouleau selon les modes de réalisation préférés de la présente invention. La figure 6 est un schéma de profil illustrant un dispositif d'activation de rouleau selon le mode de réalisation préféré de la présente invention. Selon la figure 4, le dispositif d'activation de rouleau 4 inclut un commutateur 40, un rouleau 41, une diode électroluminescente (DEL) 42 et un phototransistor 43. Le rouleau 41 est disposé dans une ouverture 46 d'un substrat 45, comme l'illustre la figure 5. Au niveau de l'axe du rouleau 41 est fixé un cylindre prolongé 44. Le cylindre prolongé 44 entre en contact avec le commutateur 40. Lorsque la surface de roue 410 du rouleau 41 entre en contact avec une carte introduite, le cylindre prolongé 44 presse interrupteur du commutateur 40 pour activer le commutateur 40. Lorsque la carte est retirée du rouleau 41, le cylindre prolongé 44 cesse de presser sur le commutateur 40, l'interrupteur du commutateur 40 revient à sa position originale. Dans la figure 6, la roue du rouleau 41 est dotée une ouverture 47 minimale. Le phototransistor 43 reçoit un rayon émis par la DEL 42 à travers l'ouverture 47. Lorsque le rouleau 41 4 tourne, le phototransistor 43 reçoit le rayon par intermittence et produit un signal en fonction des données reçues.5
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Un dispositif d'activation de rouleau 11 inclut un commutateur 10, un rouleau 11, un générateur de rayon 12et un récepteur de rayon 13. Le rouleau 11 entre en contact avec le commutateur 10. La roue du rouleau 11 est dotée d'une ouverture 111 minimale. La surface de la roue 112 du rouleau 11 est impulsée pour activer le commutateur 10 après l'introduction d'une carte 14. Le générateur de rayon 12 est disposé sur l'un des deux côtés du rouleau 11 pour produire un rayon. Le récepteur de rayon 13 est disposé sur l'autre côté du rouleau 11 pour recevoir le rayon à travers l'ouverture 111 de la roue, afin de produire un signal. Le signal et la position de la carte 14 ont une interactivité.
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1. Dispositif d'activation de rouleau (11), caractérisé en ce qu'il comporte : un commutateur (10) ; un rouleau (11) entrant en contact avec ledit commutateur (10), une roue dudit rouleau (11) étant dotée d'une ouverture (111) minimale, la surface de la roue (112) dudit rouleau (11) étant assujettie à une pression pour activer ledit commutateur (10) par l'entrée d'une carte (14), et ledit rouleau (11) tournant après l'introduction de ladite carte (14) ; un générateur de rayon (12) disposé sur l'un des deux côtés dudit rouleau (11) pour produire un rayon ; et un récepteur de rayon (13) disposé sur l'autre côté dudit rouleau (11), le rayon étant reçu par ledit récepteur (13) à travers ladite ouverture (111) pour produire un signal ; ledit signal et ledit mouvement de ladite carte (14) ayant un rapport interactif. 2. Dispositif d'activation de rouleau (11) selon la 1, caractérisé en ce qu'au niveau de l'axe dudit rouleau comporte un cylindre prolongé (44) permettant l'entrée en contact avec le commutateur (10). 3. Dispositif d'activation de rouleau (11) selon la 1, caractérisé en ce que, lorsque ladite carte (14) quitte ladite surface de la roue (112) dudit rouleau (11), ledit commutateur (10) est coupé. 4. Dispositif d'activation de rouleau (11) selon la 1, 20 caractérisé en ce que ledit générateur de rayon (42) est une diode électroluminescente (DEL). 5. Dispositif d'activation de rouleau (11) selon la 1, caractérisé en ce que ledit récepteur de rayon (43) est un phototransistor. 6. Dispositif d'activation de rouleau (11) selon la 1, 25 caractérisé en ce que, lorsque la vitesse de ladite carte (14) est moins rapide, l'intermittence du signal d'impulsion est plus longue. 7. Dispositif d'activation de rouleau (11), pour une application dans un système détecteur (22) de carte (14), caractérisé en ce qu'il comprend un système détecteur (22) de carte (14) doté d'un dispositif d'alimentation 30 électrique (21), un détecteur (22) et un processeur (23), le dispositif d'activation de rouleau (11) comportant : un commutateur (10) électriquement lié à un dispositif d'alimentation électrique afin de former un dispositif de contrôle ; le rouleau (11) entre en contact avec ledit 6 commutateur (10), une roue (112) dudit rouleau (11) est dotée d'une ouverture (111) minimale, la surface de la roue (112) dudit rouleau (11) est sous pression pour activer ledit commutateur (10) après l'introduction d'une carte (14), ledit dispositif d'alimentation électrique est alors activé, il peut fournir l'électricité audit processeur (23) et audit détecteur (22), et ledit rouleau (11) est mis en marche après l'introduction de ladite carte (14) ; un générateur de rayon (12) disposé sur l'un des deux côtés dudit rouleau (11) pour produire un rayon (15) ; un récepteur de rayon (13) disposé sur l'autre côté dudit rouleau (11) reçoit à travers l'ouverture (111), un signal qui est produit par le rayon (15), ledit signal et ladite position de ladite carte (14) ont un rapport interactif ; ledit récepteur de rayon (13) transmet ledit signal audit processeur (23), ledit processeur (23) active ledit détecteur (22) selon le type signal afin de détecter la carte (14). 8. Dispositif d'activation de rouleau (11) selon la 7, caractérisé en ce qu'au niveau de l'axe dudit rouleau (41) comporte un cylindre prolongé (44) pour entrer en contact avec ledit commutateur (10). 9. Dispositif d'activation de rouleau (11) selon la 7, caractérisé en ce que lorsque ladite carte (14) est retirée de ladite surface de la roue (112) dudit rouleau (11), ledit commutateur (10) est coupé. 10. Dispositif d'activation de rouleau (11) selon la 9, caractérisé en ce que ledit commutateur (10) désactive ledit dispositif d'alimentation électrique pour arrêter ledit processeur (23) et ledit détecteur (22). 11. Dispositif d'activation de rouleau (11) selon la 7, caractérisé en ce que ledit générateur de rayon (42) est une diode électroluminescente (DEL). 12. Dispositif d'activation de rouleau (11) selon la 7, caractérisé en ce que ledit récepteur de rayon (43) est un phototransistor. 13. Dispositif d'activation de rouleau (11) selon la 7, caractérisé en ce que, lorsque la vitesse de ladite carte (14) est moins rapide, l'intermittence dudit signal d'impulsion est plus longue. 14. Dispositif d'activation de rouleau (11) selon la 7, caractérisé en ce que ledit processeur (23) active le détecteur (22) en fonction du potentiel électrique du signal. 7
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G,H
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G06,H01,H03
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G06F,H01H,H03K
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G06F 3,H01H 19,H03K 17
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G06F 3/033,H01H 19/60,H03K 17/94
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FR2899122
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A1
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POIGNEE DE BATON DE SKI EQUIPEE D'UN AVERTISSEUR SONORE
| 20,071,005 |
La présente invention concerne un dispositif destiné à un skieur pour avertir de sa présence un 5 autre skieur lorsqu'il est sur une piste de ski. Très souvent, sur une piste de ski, le skieur est obligé de crier pour que le skieur devant lui se pousse. L'innovation consiste à équiper le bâton de ski d'un avertisseur sonore. Cela permettrait à un skieur qui veut doubler un autre skieur de l'avertir de sa présence. 10 Cet avertisseur sonore serait placé sur le haut du bâton de ski de façon à ce que le pouce puisse le déclencher. 15 Partie technique Equiper dans la poignée de ski un avertisseur sonore. Tous les types de bâtons peuvent être équipés de cette poignée qui comprendra à l'intérieur un mécanisme sonore et un interrupteur pour le déclencher.5 Type d'avertisseur sonore L'avertisseur sonore est un avertisseur de type classique. La sonnerie peut être différentes mélodies, exactement comme un avertisseur sonore sur un vélo ou une mobylette. Type de poignée La poignée peut d'adapter sur tout type de bâton de ski, ski alpin ou ski de fonds
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L'invention concerne un dispositif permettant d'avertir un autre skieur de sa présence en émettant un signal sonore qui se trouve situer sur la poignée du bâton de ski, « Poignée de ski équipée d'un avertisseur sonore »Le dispositif est constitué d'un interrupteur (1) sur le haut de la poignée du bâton permettant de se déclencher et d'un petit émetteur sonore (2) à pile dans la poignée du bâton de ski (voir fig 4 ci-dessous)Le dispositif est destiné à tous les skieurs , ski alpin et ski de fond.
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1. Poignée de bâton de ski équipée d'un mécanisme sonore classique de type sonnerie, caractérisée en ce que le mécanisme sonore est placé sur le haut du bâton de façon à ce que le pouce puisse le déclencher pour avertir les autres skieurs de sa présence sur la piste .
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A
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A63
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A63C
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A63C 11
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A63C 11/22
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FR2897396
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A1
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VANNE DE COMMANDE POUR CHAMBRE DE COMMANDE D'UN INJECTEUR A AIGUILLE POUR MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
| 20,070,817 |
L'invention se rapporte à une vanne de commande pour chambre de commande d'un injecteur à aiguille pour moteur à combustion interne, notamment destiné aux moteurs Diesel à injection directe du type à rail commun (de l'anglais Common Rail ). La figure 1 présente un détail d'un dispositif classique d'injection du type à rail commun . Ce dispositif d'injection 10 comporte notamment une aiguille 12 apte à se déplacer selon un axe Al entre une position d'obturation telle que représentée sur la figure 1 où l'aiguille 12 obture un orifice d'injection d'une buse 14, et des positions d'injections où l'aiguille 12 laisse l'orifice d'injection de la buse 14 dégagé. La buse 14 est alimentée en carburant par un rail commun non représenté via un circuit haute pression HP. Ce circuit haute pression HP alimente également une chambre de commande 18 au travers d'un orifice d'alimentation 20 de la chambre de commande 18. Cette chambre de commande 18 est en communication de fluide, via un orifice d'évacuation 22, avec un circuit basse pression BP (non représenté en détail ici). Une vanne de commande 24 est disposée au niveau de l'orifice d'évacuation 22. Un piston de commande 26, solidaire de l'aiguiille d'injection 12, est monté libre en translation dans la chambre de commande 18. Avec un tel dispositif, l'aiguille 12 est soumise à deux forces : - la force F1 due à la pression du carburant dans la chambre de commande 18 ; - la force F2 qui est opposée à F1 et due à la pression du carburant dans la buse 14. De manière à pouvoir commander l'injection de carburant, il est connu de dimensionner le dispositif d'injection de telle sorte que la force F1 puisse être alternativement inférieure et supérieure à la force F2, selon que la vanne de commande 24 laisse s'échapper le carburant hors de la chambre de commande 18 ou qu'au contraire elle bloque le carburant dans ladite chambre de commande 18. Ainsi, sur ce type de dispositif d'injection Diesel à rail d'injection commun classique, les vitesses d'ouverture et d'obturation de l'orifice d'injection de la buse 14 dépendent de la vitesse des chutes (pour l'ouverture) et des remontées (pour l'obturation) de la pression dans la chambre de commande 18. Ainsi, ces vitesses dépendent de facteurs, notamment géométriques, qui sont fonction du dispositif d'injection, tels que la pression du carburant dans le rail comrnun, le diamètre des orifices d'alimentation 20 et d'évacuation 22 de la chambre de commande 18 ou le volume de la chambre de commande 18. Dans ces conditions, la vitesse d'ouverture de l'orifice d'injection de la buse 14 résulte d'un compromis : - Une vitesse élevée d'ouverture de l'orifice d'injection est bénéfique aux performances d'un moteur fonctionnant à charge élevée, car elle permet d'injecter plus de carburant pour une durée d'injection donnée. -Cependant, sur les points de charge partielle, une vitesse d'ouverture de l'orifice plus faible est préférable, pour réduire la quantité de carburant injectée pendant le délai d'auto inflammation et ainsi limiter le bruit engendré par la combustion. Dans tous les cas, une vitesse élevée d'obturation de l'orifice d'injection de la buse 14 est bénéfique. Le but de l'invention est de fournir une vanne de commande pour chambre de commande d'un injecteur à aiguille pour moteur à combustion interne permettant d'adapter la vitesse d'ouverture et d'obturation de l'orifice d'injection dudit injecteur en fonction de paramètres à déterminer, notamment, en fonction des paramètres de fonctionnement moteur. On atteint ce but de l'invention au moyen d'une vanne de commande pour chambre de commande d'un injecteur à aiguille pour moteur à combustion interne comportant : - un siège de vanne dans lequel est ménagé un conduit débouchant sur des première et seconde faces opposées dudit siège de vanne, et - un obturateur apte à se déplacer dans le conduit entre une position de débit maximal et une position de débit minimal, La vanne de commande selon l'invention est remarquable en ce qu'un premier renfoncement borgne est réalisé sur la surface latérale dudit conduit, ledit premier renfoncement débouchant sur ladite première face dudit siège de vanne, en ce qu'un seconde renfoncement borgne est réalisé sur la surface latérale dudit obturateur, ledit second renfoncement débouchant au niveau de ladite seconde face dudit siège de vanne, en ce que lesdits premier et second renfoncements sont conformés de manière à pouvoir être disposés, au moins en partie, en vis-à-vis par déplacement dudit obturateur, et en ce que ledit obturateur est agencé de manière que, quelle que soit sa position dans ledit conduit, un passage restreint reste ouvert entre sa surface latérale et la surface latérale dudit conduit. Ainsi, comme il apparaîtra plus en détail à la lecture de Ila description qui va suivre, dans une telle vanne de commande pour chambre de commande, le chemin moyen du carburant à travers le conduit varie en fonction de la position de l'obturateur. Notamment, lorsque les deux renfoncements sont en vis-à-vis, le carburant s'écoule en grande partie et très vite entre les deux renfoncements. Cependant, lorsque les deux renfoncements ne sont pas en vis-à-vis, le carburant s'écoule, entre ces deux renfoncements, au travers du passage ménagé entre l'obturateur et le conduit. Plus le chemin du carburant est long à travers ce passage, plus la perte de charge du carburant est importante et donc plus le débit de carburant à travers la vanne est faible. Un réglage de la position relative des renfoncements permet donc de régler le débit de carburant à travers le conduit avec deux vitesses de réglage (une vitesse rapide et une vitesse lente) et donc la vitesse d'ouverture et/ou de fermeture de la vanne de commande. De préférence, la vanne de commande selon l'invention présente une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises en combinaison : - ledit obturateur est monté, dans ledit conduit, à rotation par rapport à l'axe dudit conduit ; - au moins une rainure hélicoïdale, apte à coopérer avec un ergot de commande de la position dudit obturateur, est ménagée à la surface dudit obturateur ; et - la vanne de commande comporte des moyens d'étanchéité activés sélectivement lorsque ledit obturateur est en position de débit minimum. L'invention se rapporte également à un dispositif de vanne de commande remarquable en ce qu'il comporte une vanne de commande telle que décrite ci-avant dans toutes ses combinaisons et des moyens de commande de la rotation dudit obturateur dans ledit conduit. De préférence, le dispositif de vanne de commande selon l'invention comporte de plus un actionneur apte à commander la translation dudit obturateur par rapport audit conduit. L'invention concerne également un moteur à combustion interne, notamment du type à rail commun , comportant au moins un injecteur à aiguille dont le mouvement est commandé au moyen d'une chambre de commande dont le remplissage et le vidage sont commandés au moyen d'une vanne de commande, le moteur à combustion interne étant remarquable en ce que ladite vanne de commande est conforme à une vanne de commande décrite ci-avant dans toutes ses combinaisons. L'invention se rapporte finalement à un procédé d'injection mettant en oeuvre un injecteur à aiguille, le mouvement de l'aiguille étant commandé par une chambre de commande munie d'une vanne de commande telle que décrite ci-avant dans toutes ses variantes, selon lequel on commande la vanne de commande de manière à adapter les vitesses d'ouverture et/ou de fermeture de l'orifice d'injection au point de fonctionnement moteur. De préférence, on commande la vanne de commande de manière à obtenir une vitesse d'ouverture plus faible que la vitesse de fermeture. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description de modes de réalisation préférés qui va suivre, présentés uniquement à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux figures ci-annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente une vue partielle en coupe d'un dispositif d'injection à 15 rail commun classique ; - la figure 2 représente en coupe un dispositif de vanne de commande selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - les figures 3a, 3b et 3c représente une vue en coupe selon l'axe C-C de la vanne de commande représentée à la figure 2, respectivement en position de débit 20 maximum , dans une position intermédiaire dite de rupture , et dans une position de débit minimum ; - la figure 4 représente schématiquement la variation du débit de carburant à travers la vanne de commande de la figure 2 en fonction de la position de l'obturateur, et 25 - les figures 5, 6 et 7 représentent en coupe partielle un dispositif de vanne de commande selon des deuxième, troisième et quatrième modes de réalisation de l'invention. Sur les figures, les éléments identiques ou ayant la rnême fonction sont repérés, sauf indications contraires, avec la même référence numérique. 30 La vanne de commande 28 pour chambre de commande d'un injecteur à aiguille pour moteur à combustion interne selon l'invention comporte, de manière classique et comme cela est représenté à la figure 2, un siège de vanne 30 dans lequel est ménagé un conduit 32 débouchant sur des première 34 et seconde 36 faces opposées du siège de vanne 30. Le siège de vanne 30 sépare une zone haute pression 38, en communication de fluide avec la chambre de commande 18, d'une zone basse pression 40, en communication de fluide avec un circuit de recirculation de carburant à basse pression BP. De préférence, le conduit 32 est à symétrie de révolution par rapport à son axe médian A2. De préférence encore, le conduit 32 comporte une partie cylindrique 42 débouchant au niveau de la seconde face 36 et un évasement 44, de préférence tronconique, débouchant au niveau de la première face 34. Selon l'invention, un premier renfoncement borgne 46 est ménagé, de préférence sous forme d'une première rainure, de préférence longitudinale, à la surface latérale 48 du conduit 32, et débouche sur la première face 34 du siège de vanne 30, de préférence au niveau de la zone basse pression 40, de préférence encore, à proximité de l'évasement 44. La vanne 28 comporte également un obturateur 50 monté dans le conduit 32. De manière préférée, l'obturateur 50 est à symétrie de révolution par rapport à son axe médian A2. L'obturateur 50 comporte, de préférence, une première partie cylindrique 52 de rayon R1 légèrement inférieur au rayon R2 de la partie cylindrique 42 du conduit 32 et qui est montée dans la partie cylindrique 42 du conduit 32. L'obturateur 50 comporte également, de préférence, une seconde partie cylindrique 54 disposée à l'extérieur du conduit 32, de rayon R3 supérieur au rayon R1 de la première partie cylindrique 52 de l'obturateur 50. De préférence, les première et seconde parties cylindriques 52, 54 sont jointes par une partie tronconique 56, de forme sensiblement complémentaire à l'évasement tronconique 44 du conduit 32 et qui se loge dans cet évasement tronconique 44 de manière à assurer une meilleure stabilité du montage de l'obturateur 50 par rapport au siège de vanne 30. Selon l'invention, l'obturateur 50 ménage un passage 58 sensiblement annulaire pour le carburant à travers le conduit 32. Par ailleurs, selon l'invention, un second renfoncement borgne 60, débouchant au niveau de la seconde face 36 du siège de vanne 30 est réalisé à la surface latérale 62 de l'obturateur 50, de préférence sous forme d'une seconde rainure, de préférence longitudinale. De préférence, ce second renfoncement 60 débouche au niveau de la zone haute pression 38. Les premier 46 et second 60 renfoncements borgnes sont conformés de manière à pouvoir être disposés, au moins en partie, en vis-à-vis par déplacement de l'obturateur 50. En l'espèce, les première 46 et seconde 60 rainures longitudinales sont de longueurs telles qu'elles peuvent être mises au moins partiellement en vis-à-vis par pivotement de l'obturateur 50 autour de l'axe A2. De préférence, comme cela est le cas pour la vanne de commande 28 représentée sur la figure 2, ce déplacement de l'obturateur 50 est réalisé par pivotement F3 de l'obturateur 50 par rapport à l'axe A2 de manière à réduire l'encombrement de la vanne de commande 28 selon l'invention. De préférence, le passage annulaire 58 est très étroit de manière que les fuites statiques entre la chambre de commande 18 et le circuit de recirculation du carburant à basse pression BP soient les plus réduites possibles. Notamment, ces fuites statiques ne doivent pas empêcher d'obtenir une pression du carburant dans la chambre de commande 18 permettant de maintenir l'aiguille 12 dans sa position d'obturation de l'orifice d'injection de la buse 14. Ainsi, de préférence, la largeur r du passage annulaire 58 est de l'ordre de quelques micromètres. Plus précisément, dans le cas présent, la largeur r est comprise entre 5 et 25 micromètres, tandis que le diamètre de l'obturateur 50 est compris entre 3 et 5 millimètres. Par ailleurs, les premier et second renfoncements 48, 60 sont de section sensiblement carrée, de côté 1 millimètre, et de longueur (sensiblement parallèlement à l'axe A2) comprise entre 2 et 10 millimètres. Le fonctionnement et les avantages de la vanne de commande 28 selon le premier mode de réalisation de l'invention seront décrits en regard des figures 3a, 3b, 3c et 4. Sur la figure 3a, les premier et second renfoncements 46, 60 sont totalement en vis-à-vis. Le carburant s'écoule alors, depuis la zone haute pression 38 jusqu'à la zone basse pression 40, en majeure partie au travers des premier et second 46, 60 renfoncements. Le débit de carburant à travers le conduit 32 est alors maximum et sa perte de charge minimum. Sur la figure 4, ce point de fonctionnement est repéré par la position angulaire emax de l'obturateur et le débit maximum Dmax. En commandant le pivotement de l'obturateur 50, on diminue les surfaces des premier et second renfoncements 46, 60 en vis-à-vis jusqu'à zéro. L'obturateur 50 est alors dans sa position représentée à la figure 3b dite position de rupture . Ce point de fonctionnement est repéré à la figure 4 par la position angulaire 0rupture de l'obturateur 36 et le débit maximum Drupture de carburant au travers de la vanne de commande 27. A partir de cette dernière position, l'écoulement du carburant depuis la zone haute pression 38 jusqu'à la zone basse pression 40 suit sensiblement le chemin suivant : le carburant s'écoule dans le second renfoncement 60 ; - puis il s'écoule dans le passage annulaire 58 depuis le second renfoncement 60 jusqu'au premier renfoncement 46 ; enfin - il s'écoule dans le premier renfoncement 46. Cependant, le carburant est soumis, notamment lorsque qu'il s'écoule dans le passage annulaire 58 entre les second et premier renfoncements 60, 46 à une perte de charge due à l'étroitesse du passage annulaire 58. Cette perte de charge est d'autant plus importante que le chemin parcouru dans ce passage annulaire 58 par le fluide entre les second et premier renfoncements 60, 46 est important. Ainsi, la perte de charge du carburant est la plus importante lorsque l'obturateur 50 est dans sa position représentée à la figure 3c, atteinte en poursuivant, à partir de la position de rupture, le pivotement de l'obturateur 50. Dans la position de la figure 3c, les premier et second renfoncements 46, 60 sont dans des positions opposées par rapport à l'obturateur 50. Cette position correspond donc également au débit minimum de carburant à travers le conduit 32. Ce point de fonctionnement de la vanne de commande 28 est repéré sur la figure 4 par la position angulaire Bmin de l'obturateur 50 et le débit minimum Dmin de carburant au travers de la vanne de commande 28. Ainsi, comme cela est représenté schématiquement sur la figure 4, en réglant la position de l'obturateur 50 par pivotement autour de l'axe A2 dans le conduit 32, on règle le débit de carburant à travers la vanne de commande : - Par réglage de la section de passage de carburant entre les premier et second renfoncements 46, 60, en commandant une position angulaire de l'obturateur 50 comprise entre 9max et rupture, on fait rapidement varier le débit de carburant à travers la vanne de commande 28 entre Dmax et Drupture. La perte de charge est alors faible et, donc, le débit de carburant dans le conduit 32 est alors élevé. - Par réglage de la longueur du chemin à parcourir par le carburant entre les premier et second renfoncements 46, 60, en commandant une position angulaire de l'obturateur 50 comprise entre rupture et Bmin, on fait varier lentement le débit de carburant à travers la vanne de commande 28 entre Drupture et Dmin. La perte de charge est alors élevée et, donc, le débit de carburant dans le conduit 32 est alors faible. On peut noter que le réglage de la perte de charge du carburant à travers le conduit 32 peut être réalisé de manière fine et précise, en réglant la position angulaire de l'obturateur 50 dans le conduit 32 et, notamment, en réglant la distance entre les premier et second renfoncements 46, 60. Ce réglage de la perte de charge du carburant définit également le débit de carburant s'écoulant au travers du conduit 32. Plus la perte de charge du carburant est faible à la traversée du conduit 32, plus le débit de carburant à travers le conduit 32 est important. Dans ce cas, soit la vitesse d'ouverture de l'aiguille de l'injecteur est plus grande, soit la vitesse de fermeture de l'aiguille de l'injecteur est plus faible. Par contre, plus la perte de charge est élevée, plus le débit de carburant au travers du conduit 32 est faible. Dans ce cas, soit la vitesse d'ouverture de l'aiguille de l'injecteur est plus faible, soit la vitesse de fermeture de l'aiguille est plus élevée. Le dispositif de vanne de commande 64 selon un premier mode de réalisation de l'invention représenté figure 2 présente, en plus de la vanne de commande 28 pour chambre de commande d'un injecteur à aiguille pour moteur à combustion interne, un actionneur 66 apte à commander la rotation de l'obturateur 50 autour de l'axe A2. Cet actionneur 66 est piloté par un calculateur. Ce calculateur commande donc l'ouverture ou la fermeture de l'aiguille. Avec un tel calculateur, il est possible de mettre en oeuvre un procédé d'injection selon lequel on commande la vanne de commande 28 de manière à adapter les vitesses d'ouverture et/ou de fermeture de l'orifice d'injection au point de fonctionnement moteur. De préférence, on commande la vanne de commande 28 de manière à obtenir une vitesse d'ouverture plus faible que la vitesse de fermeture. De préférence encore, on met en oeuvre ce procédé uniquement à bas régime moteur. La vanne de commande 68 selon un deuxième mode de réalisation préféré de l'invention, telle que représentée à la figure 5, se différencie de la vanne de commande 28 selon le premier mode de réalisation de l'invention, notamment du fait qu'au moins une première rainure 70 et, de préférence, également une seconde rainure 72 hélicoïdales sont réalisées sur l'obturateur 50, dans sa seconde partie cylindrique 54, extérieure au conduit 32. Le dispositif de vanne de commande 74 comporte dans ce cas, un actionneur de translation 76 fixé par une liaison encastrement 78 à une douille de commande 80. Cette douille de commande 80 comporte au moins un premier ergot de commande 82 et, de préférence, également un second ergot de commande 84 aptes à coopérer avec les première et seconde rainures hélicoïdales 70, 72, respectivement. Enfin, un ressort 86 est disposé entre le fond 88 de la douille de commande 80 et la surface frontale 90 de l'obturateur 50. Ce ressort 86 est précontraint de manière à plaquer l'obturateur 50 contre l'évasement tronconique 44 ménagé dans le siège de vanne 30 quelle que soit la position de la douille de commande 80, de manière que l'obturateur 50 ne puisse pas glisser selon l'axe A2 par rapport au siège de vanne 30. Ainsi, lorsque l'actionneur de translation 76 commande une translation de la douille de commande 80 sensiblement selon l'axe A2, la coopération des ergots de commande 82, 84 et des rainures hélicoïdales 70, 72, et l'effort exercé par le ressort 86 sur l'obturateur 50 transforment ce mouvement de translation de la douille de commande 80 en mouvement de pivotement de l'obturateur 50 autour de l'axe A2. De préférence, dans la position basse de la douille de commande 80, représentée figure 5, qui correspond à la position de débit minimum de carburant à travers le conduit 32, la douille de commande 80 vient en contact étanche avec la surface de l'évasement tronconique 44 ménagé dans le siège de vanne 30. Ainsi, on assure avantageusement l'étanchéité de la vanne de commande 68 dans la position de débit minimum de l'obturateur 50, comme représenté figure 5, le débit de carburant à travers le conduit 32 est alors nul. Le dispositif de vanne de commande 92 selon un troisième mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 6 comporte une vanne de commande 94 comprenant un obturateur 50. Une portion, de préférence en forme de couronne à symétrie de révolution par rapport à l'axe A2, ou butée 96 fait saillie hors du conduit 32 dans la zone de haute pression 38. Cette butée 96 vient en butée sur la seconde face 36 du siège de vanne 32 lorsqu'on commande un déplacement de la douille de commande 80 tendant à éloigner cette douille de commande 80 du siège de vanne 30. Ainsi, avec une telle butée 96, le ressort disposé entre la douille de commande 80 et l'obturateur 50 selon le deuxième mode de réalisation de la vanne de commande selon l'invention est inutile, cette butée 96 empêchant la translation de l'obturateur 50 relativement à l'axe A2. Enfin la figure 7 représente un quatrième mode de réalisation du dispositif à vanne de commande 98 selon l'invention. Selon ce mode de réalisation, la vanne de commande est semblable à la vanne de commande 28 selon le premier mode de réalisation de l'invention. Cependant, le dispositif à vanne de commande 98 comprend un actionneur de translation 76 et un actionneur de pivotement 66, ainsi qu'un ressort 86 disposé précontraint entre l'actionneur de pivotement 66 et la surface frontale 90 de l'obturateur 50. Il est à noter que selon ce mode de réalisation, le premier renfoncement 46 débouche au niveau de l'évasement tronconique 44 du conduit 32, si bien que l'étanchéité de la vanne de commande 28 est assurée en plaquant la partie tronconique 56 de l'obturateur 50 contre cet évasement tronconique 44. Dans ce mode de réalisation de l'invention, l'actionneur de translation 76 permet de soulever la vanne de commande 28 qui libère alors un passage pour le carburant à travers le conduit 32. L'actionneur de pivotement 66 permet alors de régler le débit de carburant à travers le conduit 32 comme cela a déjà été décrit ci- avant. Ce mode de réalisation permet, avantageusement, d'élargir la plage de variation du débit du carburant à travers le conduit 32. Bien entendu la présente invention ne se réduit pas aux modes de réalisation présentés ci-avant à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs et de nombreuses modifications sont possibles sans sortir du cadre de l'invention. Notamment, on peut concevoir une vanne de commande où l'obturateur ne serait pas monté pivotant dans le conduit, mais apte à coulisser dans ce conduit
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La vanne de commande (28, 68, 94) pour chambre de commande d'un injecteur à aiguille pour moteur à combustion interne comporte :- un siège de vanne (30) dans lequel est ménagé un conduit (32) débouchant sur des première (34) et seconde (36) faces opposées dudit siège de vanne (30), et- un obturateur (50) apte, par déplacement, à faire varier un débit d'un fluide à travers ledit conduit (32) et qui ménage un passage (58) à travers ledit conduit (32).Des premier et second renfoncements borgnes (46, 60) sont réalisés à la surface latérale dudit conduit (32) et dudit obturateur (50), respectivement, qui débouchent sur lesdites première et seconde faces (34, 36) dudit siège de vanne (30), respectivement. Lesdits premier et second renfoncements (46, 60) sont conformés de manière à pouvoir être disposés, au moins en partie, en vis-à-vis par déplacement dudit obturateur (50).
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1. Vanne de commande (28, 68, 94) pour chambre de commande d'un injecteur à aiguille pour moteur à combustion interne comportant : - un siège de vanne (30) dans lequel est ménagé un conduit (32) débouchant sur des première (34) et seconde (36) faces opposées dudit siège de vanne (30), et - un obturateur (50) apte à se déplacer dans le conduit (32) entre une position de débit maximal et une position de débit minimal, caractérisée en ce qu'un premier renfoncement (46) borgne est réalisé sur la surface latérale (48) dudit conduit (32), ledit premier renfoncement (46) débouchant sur ladite première face (34) dudit siège de vanne (30), en ce qu'un second renfoncement (60) borgne est réalisé sur la surface latérale (62) dudit obturateur (50), ledit second renfoncement (60) débouchant au niveau de ladite seconde face (36) dudit siège de vanne (30), en ce que lesdits premier (46) et second (60) renfoncements sont conformés de manière à pouvoir être disposés, au moins en partie, en vis-à-vis par déplacement dudit obturateur (50), et en ce que ledit obturateur (50) est agencé de manière que, quelle que soit sa position dans ledit conduit (32), un passage restreint reste ouvert entre sa surface latérale et la surface latérale dudit conduit (32). 2. Vanne de commande selon la 1, caractérisée en ce que ledit obturateur (50) est monté, dans ledit conduit (32), pivotant par rapport à l'axe (A2) dudit conduit (32). 3. Vanne de commande selon la 2, caractérisée en ce qu'au moins une rainure hélicoïdale (70, 72), apte à coopérer avec un ergot de commande (82, 84) de la position dudit obturateur (50), est ménagée à la surface dudit obturateur (50). 4. Vanne de commande selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens d'étanchéité (80) activés lorsque ledit obturateur (50) est en position de débit minimum. 5. Dispositif de vanne de commande caractérisé en ce qu'il comporte une vanne de commande selon l'une quelconque des 2 à 4 et des moyens de commande (66) de la rotation dudit obturateur (50) dans ledit conduit (32). 6. Dispositif de vanne de commande selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte de plus des moyens de commande (76) de la translation dudit obturateur (50) par rapport audit conduit (32). 7. Moteur à combustion interne, notamment du type à rail commun , comportant au moins un injecteur à aiguille dont le mouvement est commandé au moyen d'une chambre de commande dont le remplissage et le vidage sont commandés au moyen d'une vanne de commande (28, 68, 94), caractérisé en ce que ladite vanne de commande (28, 68, 94) est conforme à l'une quelconque des 1 à 4. 8. Procédé d'injection mettant en oeuvre un injecteur à aiguille, le mouvement de l'aiguille étant commandé par une chambre de commande munie d'une vanne de commande (28, 68, 94) selon l'une quelconque des 1 à 4, selon lequel on commande la vanne de commande (28, 68, 94) de manière à adapter les vitesses d'ouverture et/ou de fermeture de l'orifice d'injection au point de fonctionnement moteur. 9. Procédé d'injection selon la 8, caractérisé en ce qu'on commande la vanne de commande (28, 68, 94) de manière à obtenir une vitesse d'ouverture plus faible que la vitesse de fermeture.
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F
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F02,F16
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F02M 61,F16K 1,F16K 3,F16K 5,F16K 31
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F02M 61/16,F16K 1/52,F16K 3/30,F16K 5/08,F16K 31/528
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FR2901264
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MICROCOMPOSANT MUNI D'UNE CAVITE DELIMITEE PAR UN CAPOT A RESISTANCE MECANIQUE AMELIOREE
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La présente invention concerne un microcomposant muni d'une cavité délimitée par un capot à résistance mécanique améliorée. La mise en boîtier des microsystèmes électromécaniques connus sous la dénomination de MEMS est aujourd'hui une clef de leur développement. D'autres microcomposants électroniques, optiques, optoélectroniques peuvent aussi être concernés par cette mise en boîtier. Par la suite on a employé le terme microcomposant qui englobe ici un microsystème, un composant électronique, optique ou optoélectronique. On renc généralement la cavité hermétique au gaz et à l'humidité de manière à limiter leur vieillissement. On évite également que la poussière ne vienne perturber leur fonctionnement, notamment s'il y a des parties mobiles. Il peut aussi être souhaitable de contrôler l'atmosphère à l'intérieur de la cavité par exemple en y introduisant un gaz neutre qui évitera toute réaction chimique avec le microcomposant ou en faisant le vide. En effet l'oxygène de l'air ambiant peut dégrader leurs contacts. Le capot permet également de protéger mécaniquement le microcomposant lors d'étapes ultérieures qu'il doit subir avant son achèvement telles que la découpe, le surmoulage ou au cours de son utilisation. Le capot peut être reporté et scellé ou être réalisé par des technologies de couches minces. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE La technique de fabrication des capots en couche mince de tels microcomposants est bien connue pour délimiter une cavité à atmosphère contrôlée au dessus de la partie active du microcomposant. On peut notamment trouver des explications à ce sujet dans les demandes de brevet européen EP-A-O 525 764 et EP-A-1 101 730. On va décrire de manière succincte un procédé de réalisation connu d'un capot en couche mince destiné à la protection d'une partie active 1 d'un microcomposant disposée sur un substrat 4. On peut se référer aux figures 1A à 1D. On dépose sur la partie active 1 une couche d'un matériau sacrificiel 2 que l'on va mettre en forme et délimiter pour lui donner une forme adaptée à celle d'une cavité 6 qui enfermera la partie active 1 du microcomposant. La cavité 6 sera délimitée par le capot 7 à venir, cette forme correspond à celle de l'intérieur du capot 7. Dans l'exemple décrit, Le microcomposant est un composant électromécanique MEMS et sa partie active est une poutre 1 qui est destinée à se courber en fonctionnement. A ce stade, la poutre 1 n'est pas totalement achevée, elle n'a pas été libérée et repose sur une couche sacrificielle la qui est disposée sur le substrat 4. La figure 1A illustre la partie active 1 avant le dépôt de la couche sacrificielle 2 et la figure 1B après. La couche sacrificielle 2 destinée à donner la forme intérieure du capot 7 s'appuie sur un conducteur 3 de commande du déplacement de la poutre 1. Elle comporte, à un endroit décalé de la poutre 1 au niveau du substrat 4 une partie d'épaisseur moindre 5. Cette partie 5 correspondra à l'intérieur d'un canal de libération 8 qui sera créé ultérieurement et qui servira à évacuer le matériau sacrificiel se trouvant autour de la poutre 1 et occupant le volume de la cavité 6 délimitée par le capot 7. On dépose ensuite sur la couche sacrificielle 2 une couche de capot 9 qui réalise les parois du capot 7. Cette étape est illustrée à la figure 1B. Au niveau de la partie d'épaisseur moindre 5, la couche de capot 9 forme le canal 8 de libération. On prévoit de graver au moins un orifice d'évacuation 10 dans la couche de capot 9. On élimine le matériau sacrificiel en l'évacuant par l'orifice 10. Ceci est visible à la figure 1C. On dépose sur l'ensemble obtenu à la figure 1C, une couche de bouchage 9.1 qui recouvre le capot 7 et bouche le trou d'évacuation 10. On peut se référer à la figure 1D. D'un point de vue mécanique un tel capot 7 doit pouvoir résister à des différences de pression entre son intérieur et l'extérieur en se déformant le moins possible. Si la déflexion du capot 7 est trop importante, il risque de venir en contact avec la partie active 1, de gêner son évolution ou même pire de la détériorer. La différence de pression entre l'intérieur et l'extérieur de capot 7 peut être liée au milieu qu'il emprisonne. Il peut s'agir du vide ou d'une pression différente de la pression environnante. Cette pression environnante peut être différente de la pression atmosphérique selon l'application envisagée. Il faut noter que pour achever le microcomposant, après avoir réalisé le capot 7, on peut être amené à l'enrober de matière plastique ou à le surmouler et que ces étapes s'effectuent à des pressions élevées pouvant atteindre 10' Pascals. L'épaisseur des capots effectués en couche mince est typiquement comprise dans une plage allant de quelques micromètres à quelques dizaines de micromètres. Leur déformation sous l'effet de pression peut être tout à fait significative. Pour augmenter la résistance mécanique du capot, il a été proposé de choisir un matériau pour le capot qui présente une bonne rigidité et d'ajuster avec soin son épaisseur. Dans la demande de brevet américain 2004/0173886 il est préconisé de réaliser un capot multicouche incluant de l'alumine. Cependant, des matériaux rigides qui conviennent pour leurs propriétés mécaniques ne sont pas forcément couramment utilisés en microélectronique et dans les microsystèmes et leur introduction peut être difficile à mettre en oeuvre, ils peuvent poser des problèmes de contamination ou nécessiter des développements spécifiques. On a aussi proposé de placer des piliers dans la cavité délimitée par le capot pour supporter la paroi du capot. On peut se référer au document Polisilicon vibrating gyroscope vacuum-encapsulated in an on-chip micro-chamber Toshiyuki Tsuchiya et al., Sensors ans Actuators A90, 2001, pages 49 à 55. Dans cette configuration, le capot repose sur un grand nombre de petits piliers qui limitent son fléchissement. L'encombrement supplémentaire lié à la présence des piliers est un inconvénient non négligeable. De plus, la conception du microsystème est limitée car il faut tenir compte de la position des piliers. En outre dans certains cas, il n'est pas possible d'ancrer les piliers sur le substrat qui forme la base de la cavité. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention a justement comme but de proposer un microcomposant muni d'une cavité délimitée par un capot dont la résistance mécanique est améliorée et qui ne présente pas les inconvénients de mentionnés ci-dessus, en particulier qui ne présente pas les contraintes engendrées par les piliers à l'intérieur de la cavité et qui soit aisément fabricable par des techniques classiques de dépôt en couches minces. Pour atteindre ces buts l'invention concerne plus précisément un microcomposant comportant une cavité délimitée par un capot enfermant une partie active supportée par un substrat. Le capot comprend une paroi sommitale comportant des moyens de rigidification avec au moins un élément de rigidification en saillie, cet élément de rigidification en saillie étant situé entre deux zones en retrait de la paroi sommitale et ayant une extrémité éloignée des zones en retrait sans contact avec le substrat. L'élément de rigidification en saillie peut prendre avantageusement la forme d'une moulure ou d'un pavé. La moulure ou le pavé peut avoir une 5 section transversale rectangulaire, trapézoïdale ou arrondie. La paroi sommitale peut être dotée de plusieurs moulures sensiblement parallèles qui suivent un bord de la paroiä 10 En variante, la paroi sommitale peut être dotée de deux moulures agencées en croix. Selon un autre mode de réalisation, la paroi sommitale peut être dotée de plusieurs moulures ramifiées en nid d'abeille. 15 Selon encore un autre mode de réalisation, la paroi sommitale peut être dotée d'une pluralité de pavés agencés en matrice. La saillie de l'élément de rigidification peut être un épaississement de la paroi sommitale. 20 Selon un autre mode de réalisation, la saillie de l'élément de rigidification peut être formée par courbure de la paroi sommitale. L'élément de rigidification en saillie est dirigé soit vers l'intérieur, soit vers l'extérieur de 25 la cavité. L'extrémité de élément de rigidification en saillie peut être libre. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux mécaniquement, le capot 30 peut comporter une paroi de doublage qui double la paroi sommitale, l'extrémité de l'élément de rigidification en saillie étant en contact avec la paroi de doublage. On prévoit dans la paroi sommitale et dans la paroi de doublage, si elle est présente, au moins un orifice, l'orifice de la paroi sommitale et l'orifice de la paroi de doublage communiquant l'un avec l'autre. L'orifice de la paroi, la plus externe du capot, parmi la paroi sommitale et la paroi de doublage, est flanqué d'un bouchon. La présente invention concerne également un procédé de fabrication d'une cavité d'un microcomposant délimitée par un capot ainsi défini. Il comporte les étapes suivantes : - dépôt: de matériau sacrificiel sur le 15 substrat et sur la partie active du microcomposant, - délimitation du matériau sacrificiel et réalisation en surface d'au moins un motif en creux, inverse de celui de l'élément de rigidification en saillie des moyens de rigidification, - dépôt sur le matériau sacrificiel d'au moins une couche de capot formant le capot et la paroi sommitale, - réalisation d'au moins un orifice dans la couche de capot, - évacuation du matériau sacrificiel par l'orifice, - bouchage de l'orifice. Le motif en creux peut être réalisé par emboutissage dans le matériau sacrificiel. Le matériau sacrificiel peut être déposé en plusieurs couches dont une première dite couche de 20 25 30 canal qui sert à modeler un canal d'évacuation du matériau sacrificiel, disposé en périphérie de la cavité. Le matériau sacrificiel peut être déposé en plusieurs couches dont une couche sacrificielle principale qui sert partiellement de forme au capot, cette couche sacrificielle étant surmontée par une couche sacrificielle de structuration dans laquelle on réalise le motif en creux. On peut déposer au moins une couche de doublage sur la couche sacrificielle principale, avant le dépôt de la couche sacrificielle de structuration, cette couche de doublage servant à réaliser la paroi de doublage. On réalise au moins un orifice dans la couche de doublage pour l'évacuation du matériau sacrificiel, cet orifice communique avec l'orifice de la couche de capot. Le bouchage de l'orifice de la couche de 20 capot peut être réalisé par dépôt d'au moins une couche de bouchage sur la couche de capot. On peut graver la couche de bouchage à l'exception d'une région au-dessus de l'orifice pour réaliser un bouchon localisé au-dessus de l'orifice. 25 BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés, à titre purement indicatif et nullement 30 limitatif, en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : les figures 1A à 1D montrent des étapes de réalisation d'un microcomposant muni d'une cavité délimitée par un capot de l'art antérieur ; les figures 2A à 2F sont des exemples, en 5 coupe, d'un microcomposant muni d'une cavité délimitée par un capot de l'invention ; les figures 3A à 3G montrent un exemple d'étapes de réalisation d'un microcomposant muni d'une cavité délimitée par un capot selon l'invention ; 10 les figures 4A à 4F montrent un autre exemple d'étapes de réalisation d'un microcomposant muni d'une cavité délimitée par un capot selon l'invention ; les figures 5A à 5D montrent divers 15 exemples de motifs en creux utilisés pour réaliser les moyens de rigidification du capot du microcomposant de l'invention. Des parties identiques, similaires ou équivalentes des différentes figures décrites ci-après 20 portent les mêmes références numériques de façon à faciliter le passage d'une figure à l'autre. Les différentes parties représentées sur les figures ne le sont pas nécessairement selon une échelle uniforme, pour rendre les figures plus 25 lisibles. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS On va maintenant se référer aux figures 2A à 2F qui montrent des exemples de microcomposant selon 30 l'invention. Le microcomposant selon l'invention comporte une partie active 10, par exemple un actionneur, un résonateur ou tout autre composant électronique, optique, optoélectronique ou électromécanique, supportée par un substrat 11. Un capot 12 recouvre la partie active 10 et délimite une cavité 13 dans laquelle est enfermée la partie active 10. Le capot 12 prend appui sur le substrat 11. Il comporte une paroi sommitale 12a qui s'étend au niveau d'une partie sommitale de la cavité 13 et qui est sensiblement en vis-à-vis de la partie active 10. La paroi sommitale 12a comporte des moyens de rigidification formés d'au moins un élément de rigidification 12b en saillie. Cet élément de rigidification en saillie 12b est situé entre deux zones en retrait 12c de la paroi sommitale 12a. L'élément de rigidification en saillie 12b a une extrémité 14 qui dépasse par rapport aux zones en retrait 12c et cette extrémité 14 est située au-delà de la partie active 10 par rapport au substrat 11. Cette extrémité 14 est éloignée des zones en retrait 12c. Si la partie active 10 est susceptible de se déplacer, ni l'élément de rigidification en saillie 12b, ni les zones en retrait 12c ne viennent entraver la partie active 10 lors de ses mouvements. De plus, son extrémité 14 n'est. pas en contact non plus avec le substrat 11. L'élément de rigidification en saillie 12b ne peut être assimilé à un pilier. L'extrémité 14 qui dépasse peut être libre comme sur les figures 2A à 2E. L'élément de rigidification en saillie 12b peut se projeter vers l'intérieur de la cavité 13 comme sur les figures 2B, 2F ou au contraire vers l'extérieur de la cavité 13 comme sur les figures 2A, 2C. La paroi sommitale 12a peut être plane comme sur les figures 2A, 2B, 2C, 2F ou bombée comme sur les figures 2D, 2E. L'élément de rigidification en saillie 12b peut prendre la forme d'une moulure ou d'un pavé. Lorsqu'il y a plusieurs pavés, ils peuvent être agencés en lignes et colonnes. Lorsqu'il y a plusieurs moulures, elles peuvent être sensiblement parallèles ou se croiser. Ces éléments de rigidification en saillie 12b peuvent être matérialisés par un épaississement de la paroi sommitale 12a comme sur les figures 2B, 2C, 2F ou par une courbure de cette paroi sommitale 12a, dans ce cas, l'épaisseur de la paroi sommitale 12a est sensiblement constante au niveau des éléments de rigidification en saillie 12b. Cette dernière configuration est illustrée sur les figures 2A, 2D, 2E. Cette courbure peut faire que les éléments de rigidification en saillie prennent par exemple sensiblement la forme de créneaux ou de créneaux renversés. Dans certaines configurations, le capot 12 se compose de la paroi sommitale 12a et d'une paroi latérale 12d qui entoure la partie active 10 et qui repose sur le substrat 11 comme sur les figures 2A, 2B, 2C, 2F. Au contraire, il est possible que la paroi sommitale 12a se prolonge jusqu'à ce que son bord repose sur le substrat 11. L'élément de rigidification en saillie 12b peut avoir une section pleine ou creuse selon que la paroi sommitale 12a a été épaissie ou seulement courbée. La section de l'élément de rigidification en saillie 12b, que ce soit une moulure ou un pavé, peut être rectangulaire, trapézoïdale, arrondie, en U ou autre. On peut prévoir un ou plusieurs orifices 15 dans le capot 12 comme illustré sur la figure 2F. On verra ultérieurement: leur fonction. On peut envisager, comme illustré sur la figure 2F, qu'une paroi de doublage 16 double la paroi sommitale 12a pourvue des moyens de rigidification. Dans cette configuration, l'élément de rigidification en saillie 12b se projette vers la paroi de doublage 16. Cette paroi de doublage se trouve à l'intérieur de la cavité 13, mais on aurait très bien pu envisager qu'elle se trouve à l'extérieur de la cavité 13. L'extrémité 14 de l'élément de rigidification en saillie 12b vienne en contact avec la paroi de doublage 16. Les exemples des figures 2 n'illustrent que quelques formes pour les éléments de rigidification en saillie, d'autres sont envisageables. Ces exemples ne sont en aucun cas limitatifs. D'ailleurs par la suite, on verra d'autres formes possibles. Les parois 12a, 16 que l'on vient de décrire peuvent être monocouches ou multicouches. La paroi sommitale 12a et/ou la paroi de doublage 16 peuvent être réalisées par exemple en dioxyde de silicium SiO2 ou en nitrure de silicium SiN ou en métal tel que le nickel, le cuivre, l'or ou même en polysilicium ou en une combinaison de ces matériaux. Lors de sa fabrication, le capot 12 et plus particulièrement sa paroi sommitale 12a comporte au moins un orifice 15 qui sert à l'évacuation du matériau sacrificiel qui a été utilisé pour délimiter la forme de la cavité 13. Cet orifice 15 doit être bouché, et le bouchage peut être réalisé par une couche de bouchage 17, assimilée à un bouchon, qui s'étend sur la paroi sommitale 12a, notamment dans le cas où l'orifice 15 traverse la paroi sommitale 12a. Cette configuration n'est représentée que sur la figure 2F car c'est la seule parmi les figures 2 qui montre des orifices. Dans cette configuration de la figure 2F, la paroi de doublage 16 comporte également au moins un orifice 15.1 qui communique avec l'orifice 15 de la paroi sommitale 12a. Sur les autres figures 2, on n'a représenté aucun orifice dans un souci de clarté, l'accent étant porté sur la paroi sommitale. Il est bien entendu que ces orifices existent et qu'ils doivent être bouchés. La maîtrise de la forme du capot et le choix des matériaux qui le compose et de son épaisseur permet d'obtenir une résistance mécanique appropriée. En jouant sur la forme du capot et notamment sur la forme de l'élément de rigidification en saillie, il est possible d'augmenter la résistance du capot aux pressions extérieures par rapport à un capot de l'art antérieur de même épaisseur. Il est également possible d'obtenir un capot ayant une même résistance mécanique avec une épaisseur moindre. L'épaisseur moindre de celle des capots de l'art antérieur a pour avantage d'engendrer des coûts de fabrication réduits, les durées mises en jeu pour effectuer le dépôt de la paroi du capot et leur gravure étant raccourcies. De plus, on sait que lors du dépôt de couches épaisses, il est difficile de maîtriser la contrainte de la couche formant la paroi, cette dernière peut alors se décoller du substrat ou se déformer. En utilisant une couche moins épaisse, ces inconvénients sont éliminés. L'homme du métier peut calculer la structure des moyens de rigidification en fonction des contraintes de son application telles que la tenue à la pression souhaitée, la déflexion maximale permise pour le capot, la taille du capot, les propriétés mécaniques et l'épaisseur du matériau du capot. Il est possible d'utiliser un logiciel de calculs par éléments finis tel que le logiciel de simulation ANSYS (marque déposée de la société ANSYS). A partir d'une géométrie donnée du capot (dimensions et forme) et des propriétés physiques des matériaux utilisés, le logiciel calcule la déflexion du capot pour une contrainte en pression donnée. Il est ainsi possible de choisir la structuration du capot, c'est-à-dire le nombre, la position et les dimensions (hauteur, longueur, largeur) des éléments de rigidification en saillie. On va maintenant s'intéresser à un procédé de fabrication de la cavité 13 dans laquelle est enfermée la partie active 10 du microcomposant et par conséquent un procédé de fabrication du capot qui la délimite. On part d'un substrat 11 sur lequel repose la partie active 10 comme illustré sur la figure 3A. On ne décrit pas plus en détail comment a été obtenu cette partie active 10 car une grande variété de parties actives conviennent. On dépose sur le substrat 11 du matériau sacrificiel 20, en au moins une couche, de manière à ce qu'il recouvre la partie active 10 et le substrat 11. Ce matériau sacrificiel 20 va servir à délimiter le volume de la cavité qui va être créée en servant de forme pour le capot. Ce matériau sacrificiel 20 peut être déposé en une première couche 20.1 dite canal qui s'étend un peu au-delà de l'emprise qu'aura la cavité sur le substrat 11, si on décide de placer l'orifice dans une zone périphérique de la cavité et qu'il faut réaliser un canal d'évacuation. Cette couche sacrificielle canal 20.1 est de faible épaisseur, de l'ordre de quelques dixièmes de micromètres voire du micromètre. Typiquement, elle peut être comprise entre 0,2 à 1 micromètre. Le matériau sacrificiel de la couche de canal peut être un polymère tel qu'une résine photosensible, par exemple celle de JSR Corporation de référence JSR PFR420. Cette couche de canal 20.1 est délimitée par photolithographie au contour de l'emprise de la cavité et du canal d'évacuation. On peut se référer à la figure 3B. Cette étape est inutile si l'orifice d'évacuation ne se trouve pas à la base de la cavité. On réalisera alors directement une couche sacrificielle principale en surface du substrat 11. L'emprise de la cavité à la surface du substrat 11 peut être de l'ordre de quelques dizaines à quelques centaines de micromètres de côté. On peut également utiliser comme matériau sacrificiel du dioxyde de silicium SiO2. Dans ce cas la mise en forme se fait par gravure sèche par exemple sous CHF3 02 ou par gravure humide avec par exemple une solution d'attaque d'oxyde enterré (en anglais buried oxide etch solution) à travers un masque. On dépose ensuite une couche sacrificielle principale 20.2 qui va servir, au moins, à délimiter latéralement la cavité, c'est-à-dire à délimiter au moins partiellement la cavité. Cette couche sacrificielle principale 20.2 peut être mise en forme par photolithographie par exemple au contour latéral de l'intérieur de la cavité. On peut se référer à la figure 3C. La partie active 10 est noyée dans la couche sacrificielle principale 20.2. Cette couche sacrificielle principale 20.2 a une épaisseur de quelques micromètres voire d'une dizaine de micromètres au dessus de la partie active 10 du microcomposant à protéger. Typiquement cette épaisseur peut être comprise entre 4 et 10 micromètres. Cette couche sacrificielle principale 20.2 peut être réalisée dans le même matériau que la couche sacrificielle de canal 20.1 mais ce n'est pas une obligation comme on le verra ultérieurement. On suppose à l'étape illustrée à la figure 3Da que l'on va réaliser dans le matériau sacrificiel 20 un motif en creux 24 correspondant à l'inverse de celui de l'élément de rigdification en saillie des moyens de rigidification. Dans l'exemple décrit sur la figure 3Da, ce motif 24 va être réalisé par emboutissage en utilisant un outil 22 ayant un motif en relief qui correspond à celui des moyens de rigidification. On presse cet outil 22 en surface de la couche sacrificielle principale 20.2 et le matériau sacrificiel 20 se déforme par fluage. On obtient alors, au sommet de la couche sacrificielle principale 20.2, en creux, le motif 24 des moyens de rigidification. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire que le matériau sacrificiel de la couche sacrificielle principale 20.2 soit photosensible, il peut s'agir de polyimide si l'outil 22 prend la forme d'un moule dont le bord contribue à délimiter latéralement la cavité. Il est possible d'utiliser une couche sacrificielle supplémentaire dite de structuration 20.3 qui ne sert que pour réaliser les moyens de rigidification. On dépose cette couche sacrificielle de structuration 20.3 sur la couche sacrificielle principale 20.2. Cette couche est délimitée et gravée par exemple par photolithographie au motif en creux 24 inverse de celui des moyens de rigidification. Cette variante est illustrée sur la figure 3Db. La couche sacrificielle de structuration 20.3 peut être réalisée en polymère, dans le même matériau que la couche sacrificielle principale 20.2 ou dans un matériau différent. Elle doit pouvoir être mise en forme et gravée sans dégrader l'élément actif 10 et doit être compatible avec le matériau du capot à venir. Cette remarque s'applique d'ailleurs à toutes les couches sacrificielles. L'épaisseur de la couche sacrificielle de structuration 20.3 est comprise entre environ 1 et 10 micromètres par exemple. La largeur des éléments de rigidification en saillie et donc des motifs en creux est également comprise entre environ 1 et 10 micromètres par exemple. On va ensuite déposer au moins une couche de capot 25 pour réaliser le capot et notamment sa paroi sommitale. Cette couche 25 recouvre la couche sacrificielle de structuration 20.3, s'étend latéralement à la couche sacrificielle principale 20.2 et recouvre également la couche sacrificielle de canal 20.1 si elle est présente. Le dépôt est un dépôt conforme. Il peut s'agir de dioxyde de silicium SiO2, de nitrure de silicium SiN, de silicium polycristallin ou de métal tel que le nickel, le cuivre, l'or ou s'il y a plusieurs couches d'un empilement SiN/SiO2 par exemple. Le type de dépôt dépend du matériau déposé. Il peut s'agir pour les métaux d'un dépôt par électrolyse. Pour le dioxyde de silicium SiO2, le nitrure de silicium SiN, le silicium polycristallin, il peut s'agir par exemple d'un dépôt chimique en phase vapeur activé par plasma (en anglais Plasma Enhanced Chemical Vapor Deposition, connu avec l'abréviation PECVD) ou d'un dépôt chimique en phase vapeur à basse pression (en anglais Low Pressure Chemical Vapor Deposition, connu avec l'abréviation LPCVD). L'épaisseur de la couche de capot 25 peut être comprise entre environ 1 et 3 micromètres par exemple ou même aller jusqu'à quelques dizaines de micromètres pour les métaux déposés par électrolyse. On va graver dans cette couche de capot 25 au moins un orifice d'évacuation 26 du matériau sacrificiel de manière à vider la cavité. Dans l'exemple de la figure 3E, cet orifice d'évacuation 26 se trouve à l'endroit où la couche de canal 20.1 n'est pas recouverte de la couche sacrificielle principale 20.2, à la périphérie de la cavité. Dans une autre configuration comme celle de la figure 4D, cet orifice d'évacuation se trouve au niveau de la paroi sommitale. On va ensuite éliminer le matériau sacrificiel 20 en l'évacuant par l'ouverture 26 de manière à vider la cavité. Cette évacuation peut se faire par exposition à un plasma d'oxygène qui élimine les résidus organiques, dans la mesure où le matériau sacrificiel est un polymère. Si le matériau sacrificiel est du dioxyde de silicium, il pourra être dissous à l'aide d'une solution à base d'acide fluorhydrique HF. On peut se référer à la figure 3F qui montre la cavité 13 libérée. On va ensuite boucher l'orifice 26 comme illustré à la figure 3G. Ce bouchage peut rendre la cavité 13 hermétique. Ce bouchage peut se faire en déposant au moins une couche de bouchage 27 au dessus de la couche de capot 25. Cette couche peut être en dioxyde de silicium SiO2, en nitrure de silicium, en polymère tel que le polyamide ou le benzocyclobutène BCB, en silicone, en métal tel que le nickel, le cuivre, l'or. S'il y a plusieurs couches, elles peuvent être choisies parmi ces matériaux. L'épaisseur de la couche de bouchage 27 peut être comprise entre environ un micromètre et cinquante micromètres. Par exemple s'ils'agit d'un multicouche de SiN /S102 ou d'une couche de SiN, l'épaisseur peut être comprise entre 1 et 3 micromètres, pour le polymère on peut se placer dans une plage comprise entre environ 5 et 30 micromètres et pour la silicone, la plage peut être comprise entre environ 5 et 50 micromètres. La couche de bouchage 27 peut être gravée partout sauf au-dessus d'une région au-dessus de ou des l'orifice(s) 26 pour former au-dessus de chaque orifice 26 un bouchon localisé 27.1. Cette variante est illustrée à la figure 4F. Les figures 4A à 4E montrent un autre exemple de réalisation de la cavité. Ce mode de réalisation conduit à la structure illustrée à la figure 2F et la paroi sommitale qui porte les moyens de rigidification est doublée par une paroi de doublage. On suppose que dans cet exemple, on a placé au moins un orifice d'évacuation sur la paroi sommitale et donc la couche sacrificielle de canal est omise. On réalise la couche sacrificielle principale 20.2 comme décrit précédemment. On la recouvre d'au moins une couche de doublage 25.1 qui peut être réalisée à partir des matériaux cités précédemment pour la couche de capot. On grave un ou plusieurs orifices 26.1 dans cette couche de doublage 25.1. On dépose ensuite sur la couche de doublage 25.1, la couche sacrificielle de structuration 20.3 que l'on met en forme et dans laquelle on grave le motif 24 des moyens de rigidification. Cette étape est illustrée à la figure 4C. On dépose ensuite au moins la couche de capot 25 sur la couche sacrificielle de structuration 20.3. Cette couche de capot 25 est dotée des moyens de rigidification. Elle conduit à la paroi sommitale du capot. On grave dans la couche de capot 25 un ou plusieurs orifices 26 placés de manière que le matériau sacrificiel de la couche sacrificielle principale 20.2 puisse être évacué en passant à travers les orifices 26.1 de la couche de doublage 25.1 et à travers les orifices 26 de la couche de capot 25. On élimine le matériau sacrificiel 20 comme cela a été décrit à l'exemple précédent. On effectue le bouchage des orifices en déposant une couche de bouchage 27 au dessus de la couche de capot 25 comme illustré à la figure 4E. On peut ensuite par gravure de la couche de bouchage 27 réaliser des bouchons localisés 27.1 comme évoqué plus haut. Cette étape est illustrée à la figure 4F. On va donner maintenant à titre d'exemples plusieurs formes pour les éléments de rigidification en saillie des moyens de rigidification en se référant aux figures 5. Ces figures illustrent en vue de dessus le motif qui est gravé dans la couche sacrificielle de structuration pour obtenir ces moyens de rigidification. Sur ces figures la couche sacrificielle de structuration est représentée grisée et les parties en blanc montrent la couche sacrificielle principale qui apparaît une fois que le motif a été gravé dans la couche sacrificielle de structuration. Sur la figure 5A, on a gravé des rainures parallèles 30 dans la couche sacrificielle de structuration. La paroi sommitale du capot possédera des moulures parallèles qui correspondent au volume intérieur des rainures. Cette configuration convient bien pour des capots dont la paroi sommitale est rectangulaire. Ces moulures suivent le bord de la paroi sommitale. Sur la figure 5B, on a gravé des cuves 31 de section sensiblement carré, ces cuves 31 étant agencées sensiblement régulièrement en lignes et en colonnes. On a conservé dans le matériau de la couche sacrificielle de structuration deux séries de moulures. Les moulures d'une série sont sensiblement parallèles. Les moulures d'une série et les moulures de l'autre série se croisent sensiblement à angle droit. Les éléments de rigidification seront des pavés agencés en lignes et en colonnes. Cette configuration convient particulièrement bien aux capots dont la paroi sommitale est sensiblement carrée. Sur la figure 5C, on a gravé deux rainures 30 qui se croisent dans la couche sacrificielle de structuration et forment une croix. Ces rainures 30 sont les diagonales de la section qu'a la couche sacrificielle de structuration en vue de dessus. Les éléments de rigidificatoion seront deux moulures qui forment une croix. Cette configuration est particulièrement intéressant lorsque la paroi sommitale est bombée en forme de voûte. L'emprise du capot sur le substrat étant sensiblement carrée. La figure 5D peut illustrer la configuration des figures 4 mais ce n'est pas une obligation. Si c'est le cas, la partie blanche illustre la couche de doublage qui est mise à nu par la gravure de la couche sacrificielle de structuration. On a gravé dans la couche sacrificielle de structuration des rainures 30 ramifiées en nid d'abeille. Les éléments de rigidification seront des moulures agencées en nid d'abeille. On également représenté les premiers orifices 26.1 qui se trouvent dans la couche de doublage. Les différentes variantes décrites doivent être comprises comme n'étant pas exclusives les unes des autres. Bien que plusieurs modes de réalisation de la présente invention aient été représentés et décrits de façon détaillée, on comprendra que différents changements et modifications peuvent être apportés sans sortir du cadre de l'invention
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Il s'agit d'un microcomposant comportant une cavité (13) délimitée par un capot (12) enfermant une partie active (10) supportée par un substrat (11). Le capot (13) comprend une paroi sommitale (12a) comportant des moyens de rigidification avec au moins un élément de rigidification en saillie (12b), cet élément de rigidification (12b) étant situé entre deux zones en retrait (12c) de la paroi sommitale (12a) et ayant une extrémité (14) éloignée des zones en retrait (12c) et sans contact avec le substrat (11).
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1. Microcomposant comportant une cavité (13) délimitée par un capot (12) enfermant une partie active (10) supportée par un substrat (11), caractérisé en ce que le capot (13) comprend une paroi sommitale (12a) comportant des moyens de rigidification avec au moins un élément de rigidification en saillie (12b), cet élément de rigidification (12b) étant situé entre deux zones en retrait (12c) de la paroi sommitale (12a) et ayant une extrémité (14) éloignée des zones en retrait (12c) et sans contact avec le substrat (11). 2. Microcomposant selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de rigidification en saillie (12b) est une moulure ou un pavé. 3. Microcomposant selon la 2, caractérisé en ce que la moulure ou le pavé a une section transversale rectangulaire, trapézoïdale ou arrondie. 4. Microcomposant selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que la paroi sommitale (12a) comporte plusieurs moulures sensiblement parallèles qui suivent un bord de la paroi sommitale (12a). 5. Microcomposant selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que la paroi sommitale (12a) comporte deux moulures agencées en croix. 6. Microcomposant selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que la paroi sommitale (12a) comporte plusieurs moulures ramifiées en nid d'abeille. 7. Microcomposant selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que la paroi sommitale (12a) comporte une pluralité de pavés agencés en matrice. 8. Microcomposant selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la saillie de l'élément de rigidification (12b) est formée par épaississement de la paroi sommitale (12a). 9. Microcomposant selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la saillie de l'élément de rigidification (12b) est formée par courbure de la paroi sommitale (12a). 10. Microcomposant selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que l'élément de rigidification en saillie (12b) est dirigé soit vers l'intérieur, soit vers l'extérieur de la cavité (13). 11. Microcomposant selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que l'extrémité (14) de l'élément de rigidification en saillie (12b) est libre. 12. Microcomposant selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que le capot (12) comporte une paroi de doublage (16) qui double la paroi sommitale (12a), l'extrémité (14) de l'élément de rigidification en saillie (12b) étant en contact avec la paroi de doublage (16). 13. Microcomposant selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que la paroi sommitale (12a) et la paroi de doublage (12c), si elle est présente, comportent au moins un orifice ((26.1, 16.2), l'orifice (26.2) de la paroi sommitale (12a) et l'orifice (26.1) de la paroi de doublage (16) communiquant l'un avec l'autre. 14. Microcomposant selon la 13, caractérisé en ce que l'orifice (26.2) de la paroi la plus externe du capot (13), parmi la paroi sommitale (12a) et la paroi de doublage (16), est flanqué d'un bouchon. 15. Procédé de fabrication d'une cavité d'un microcomposant délimitée par un capot (12) selon l'une des 1 à 14, comportant les étapes suivantes : - dépôt de matériau sacrificiel (20.1, 30 20.2, 20.3) sur le substrat (11) et sur la partie active (10) du microcomposant,-délimitation du matériau sacrificiel et réalisation en surface d'au moins un motif (24) en creux inverse de celui de l'élément de rigidification en saillie des moyens de rigidification, - dépôt sur le matériau sacrificiel (20) d'au moins une couche de capot (25) formant le capot et la paroi sommitale, réalisation d'au moins un orifice (26) dans la couche de capot (25), évacuation du matériau sacrificiel (20) par l'orifice (26), - bouchage de l'orifice (26). 16. Procédé selon la 15, dans lequel le motif en creux (24) est réalisé par emboutissage dans le matériau sacrificiel (20). 17. Procédé selon l'une des 15 ou 16, dans lequel le matériau sacrificiel (20) est déposé en plusieurs couches (20.1, 20.2) dont une première dite couche de canal (20.1) sert à modeler un canal d'évacuation du matériau sacrificiel disposé en périphérie de la cavité. 18. Procédé selon l'une des 15 ou 16, dans lequel le matériau sacrificiel (20) est déposé en plusieurs couches (20.2, 20.3) dont une couche sacrificielle principale (20.2) qui sert partiellement de forme au capot, cette couche sacrificielle principale (20.2) étant surmontée par une couche sacrificielle de structuration (20.3) dans laquelle on réalise le motif en creux (24). 19. Procédé selon la 18, dans lequel on dépose au moins une couche de doublage (25.1) sur la couche sacrificielle principale (20.2), avant le dépôt de la couche sacrificielle de structuration (20.3), cette couche de doublage (25.1) servant à réaliser :La paroi de doublage. 20. Procédé selon la 19, dans lequel on réalise au moins un orifice dans la couche de doublage (25.1) pour l'évacuation du matériau sacrificiel (20), cet orifice (26.1) communiquant avec l'orifice (26.2) de la couche de capot (25). 21. Procédé selon l'une des 15 à 20, dans lequel le bouchage de l'orifice (26) de la couche de capot (25) est réalisé par dépôt d'au moins une couche de bouchage (27) sur la couche de capot (25). 22. Procédé selon la 21, dans lequel on grave la couche de bouchage (27) à l'exception d'une région au dessus de l'orifice (26) pour réaliser un bouchon localisé (27.1) au-dessus de l'orifice.
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B
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B81
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B81B,B81C
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B81B 7,B81C 99
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B81B 7/02,B81C 99/00
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FR2890716
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A1
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VOLANT D'INERTIE FLEXIBLE, EN PARTICULIER POUR VEHICULE AUTOMOBILE
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L'invention concerne un volant d'inertie flexible pour une transmission de couple, en particulier pour véhicule automobile, ce volant d'inertie étant destiné à être entraîné en rotation par un arbre menant tel que le vilebrequin d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile, et pouvant former le plateau de réaction d'un embrayage ou le volant primaire d'un double volant amortisseur dont le volant secondaire est lié au volant primaire par un amortisseur de torsion et constitue le plateau de réaction d'un embrayage. Un volant d'inertie flexible comprend en général une masse d'inertie périphérique formée d'un ou plusieurs éléments en fonte, qui est fixée sur une tôle annulaire flexible dont la partie périphérique radialement interne comporte des trous de passage de vis de fixation sur l'arbre menant. Comme cette tôle annulaire flexible est d'épaisseur relativement faible, sa partie périphérique radialement interne de fixation sur l'arbre menant est renforcée par une rondelle ayant une épaisseur plus importante et sur laquelle les têtes des vis de fixation peuvent s'appuyer. La fabrication et l'assemblage d'un tel volant flexible sont relativement longs et délicats et sont donc coûteux. On a déjà proposé dans le document FR-A-2 849 683 un volant d'inertie flexible qui comporte une masse d'inertie périphérique portée par un élément flexible destiné à être fixé à l'arbre menant, cet élément flexible comportant des bras radiaux qui définissent un axe privilégié d'oscillation perpendiculaire à l'axe de rotation du volant, ces bras radiaux étant par exemple au nombre de deux et diamétralement opposés l'un à l'autre. On a constaté en effet qu'en fonctionnement, un volant d'inertie flexible se déforme en flexion autour d'un axe qui est perpendiculaire à son axe de rotation et qui a une position angulaire déterminée par rapport au vilebrequin du moteur, cette flexion du volant étant liée à une flexion du dernier maneton du vilebrequin. Le volant d'inertie flexible décrit dans le document FR-A-2 849 683 est particulièrement conçu pour répondre à ce phénomène et pour l'absorber au moins en partie, en découplant du vilebrequin le volant qui oscille autour de l'axe de flexion défini par ses bras radiaux. Ce volant d'inertie flexible présente en outre l'avantage de pouvoir être réalisé d'une seule pièce en fonte et d'être alors particulièrement économique. La présente invention a notamment pour but de perfectionner encore un volant d'inertie flexible de ce type et d'améliorer son comportement vibratoire. Elle propose à cet effet un volant d'inertie flexible pour une transmission de couple, en particulier pour véhicule automobile, comprenant une partie annulaire centrale destinée à être fixée à un arbre menant pour l'entraînement du volant en rotation, une masse d'inertie périphérique, et des moyens de liaison de la partie annulaire centrale à la masse d'inertie périphérique, où les moyens de liaison précités sont constitués par un bras radial unique, s'étendant entre la partie annulaire centrale et la masse d'inertie périphérique. Le volant d'inertie selon l'invention n'a donc pas une configuration symétrique par rapport à son axe de rotation, ce qui lui confère des propriétés avantageuses du point de vue de son comportement vibratoire. Le volant selon l'invention présente en effet un premier axe de flexion qui est perpendiculaire à son axe de rotation et à l'axe du bras radial précité, et un second axe de flexion qui est défini par l'axe du bras radial, le premier axe de flexion étant excentré par rapport à l'axe de rotation du volant et passant dans le bras radial précité. Le volant selon l'invention peut donc être découplé en flexion de l'arbre menant, d'une part autour de son premier axe de flexion et d'autre part autour de son second axe de flexion. La rigidité de ce volant autour de son premier axe de flexion est inférieure à sa rigidité autour de son second axe de flexion, mais ses fréquences de résonance autour de ces deux axes sont significativement inférieures à la fréquence de résonance en flexion du volant rigide, soit en général inférieures à 300 Hz, voire inférieures à 200 Hz. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, ce volant d'inertie comprend un second bras radial qui s'étend entre la partie annulaire centrale et la masse d'inertie périphérique, ce second bras radial étant diamétralement opposé au bras radial précité et étant coupé ou interrompu transversalement, de sorte qu'il ne constitue pas un moyen de liaison entre la partie annulaire centrale et la masse d'inertie périphérique du volant. Ce second bras radial est de préférence coupé ou interrompu au voisinage de sa zone de raccordement à la masse d'inertie périphérique. Sa présence réduit le défaut de symétrie du volant par rapport à son axe de rotation. Par ailleurs, le premier bras radial précité reliant la partie annulaire centrale à la masse d'inertie périphérique du volant, peut être dimensionné pour compenser le balourd en rotation dû à la l'interruption transversale du second bras radial. Selon une autre caractéristique de l'invention, ce volant d'inertie comprend des moyens d'amortissement des vibrations qui sont portés par sa partie annulaire centrale et qui coopèrent par frottement avec sa masse d'inertie périphérique. Dans un mode de réalisation préféré, ces moyens d'amortissement des vibrations comprennent une rondelle en tôle destinée à être fixée sur la partie annulaire centrale du volant, et comportant à sa périphérie extérieure des languettes sensiblement radiales destinées à être appliquées élastiquement sur la masse d'inertie périphérique. De préférence, les extrémités radialement externes de ces languettes sont coudées parallèlement à l'axe de rotation du volant et s'appliquent élastiquement sur une surface interne correspondante de la masse d'inertie périphérique, en passant dans la fente de coupe ou d'interruption du second bras radial. Le volant d'inertie selon l'invention est encore caractérisé en ce qu'il comprend un axe de torsion, qui est parallèle à son axe de rotation et qui passe par une partie la plus étroite du premier bras radial. Avantageusement, le volant d'inertie selon l'invention est monobloc, et est réalisé en fonte. Il peut également être réalisé en aluminium pour certaines applications. En variante, il peut être réalisé en tôle. Dans ce cas, il peut avoir avantageusement une structure feuilletée au moins en ce qui concerne la partie annulaire centrale et le bras radial, et être alors formé d'un empilement axial d'éléments en tôle qui sont appliqués et serrés les uns sur les autres. Cette structure feuilletée offre l'avantage d'amortir les vibrations par frottement des éléments de cette structure les uns sur les autres. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale d'un volant d'inertie selon l'invention, la coupe étant faite selon la ligne I-I de la figure 2; - la figure 2 est une vue de face de ce volant d'inertie; - les figures 3, 4 et 5 sont des vues en perspective de ce volant d'inertie et représentent respectivement les deux axes de flexion et l'axe de torsion du volant. Dans le mode de réalisation des figures 1 et 2, le volant d'inertie 10 selon l'invention est réalisé d'une seule pièce en fonte et comprend une partie annulaire centrale 12 de fixation sur l'extrémité d'un arbre menant 14 tel que le vilebrequin d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile, la fixation étant réalisée au moyen de vis (non représentées) passant dans des orifices 16 formés dans cette partie annulaire centrale 12 et répartis uniformément sur une circonférence autour de l'axe de rotation 18 du volant et de l'arbre 14. Cette partie annulaire centrale 12 est réalisée avec une épaisseur suffisante pour assurer une fixation correcte du volant d'inertie sur l'arbre 14, et est reliée à une masse d'inertie périphérique 20 par un bras radial unique 22 qui s'étend entre la périphérie externe de la partie centrale 12 et la périphérie interne de la masse d'inertie 20 et qui a, dans le mode de réalisation représenté, une épaisseur inférieure à celle de la partie centrale 12, et, a fortiori, à celle de la masse d'inertie 20. Ce bras radial 22 constitue un élément de liaison flexible entre la partie centrale 12 et la masse d'inertie périphérique 20 et est délimité par deux faces sensiblement planes, perpendiculaires à l'axe de rotation 18, et par des flancs 24 de forme incurvée concave, qui sont raccordés par des arrondis à la partie centrale annulaire 12 et à la masse d'inertie 20. Dans le mode de réalisation des figures 1 et 2, un second bras radial 26, diamétralement opposé au bras radial 22 s'étend entre la partie annulaire centrale 12 et la masse d'inertie périphérique 20 mais est interrompu ou coupé transversalement au voisinage de sa zone 28 de raccordement à la masse d'inertie périphérique 20, dont il est séparé par une fente transversale 30, ce second bras 26 ayant par ailleurs les mêmes formes et dimensions que le premier bras radial 24. En outre, des moyens d'amortissement des vibrations sont montés sur la partie annulaire centrale 12 et coopèrent par frottement avec la masse d'inertie périphérique 20, ces moyens comportant une rondelle 32 qui a sensiblement les mêmes dimensions radiales que la partie annulaire centrale 12 du volant d'inertie et qui est interposée entre cette partie annulaire centrale 12 et l'extrémité de l'arbre 14 sur lequel est fixé le volant d'inertie, cette rondelle étant réalisée en tôle d'acier avec une épaisseur faible et comportant à sa périphérie externe des languettes 34 qui sont parallèles aux axes des bras radiaux 22 et 26 et qui s'étendent en direction de la zone 28 de raccordement formée sur la masse d'inertie 20 et correspondant au second bras radial 26. Les extrémités libres des languettes 34 sont coudées sensiblement parallèlement à l'axe de rotation 18, et s'étendent dans la fente 30 séparant l'extrémité du second bras radial 26 de sa zone de raccordement 28 pour s'appliquer élastiquement sur la tranche de cette zone de raccordement 28. Ainsi, les vibrations relatives de la partie annulaire centrale 12 et de la masse d'inertie périphérique 20 du volant d'inertie peuvent être amorties, au moins en partie, par frottement des extrémités coudées des languettes 34 sur la tranche de la zone de raccordement précitée. De façon classique, une couronne de démarreur 36 est rapportée et fixée sur la périphérie externe de la masse d'inertie 20. Le volant d'inertie selon l'invention présente un premier axe Al d'oscillation en flexion, dont la position est représentée schématiquement en figure 3, ce premier axe de flexion Al étant perpendiculaire à l'axe de rotation 18 du volant d'inertie et à l'axe longitudinal des bras radiaux 22, 26, et s'étendant en travers du premier bras radial 22, de façon sensiblement tangente à la périphérie externe de la partie annulaire centrale 12 du volant d'inertie. Un second axe A2 d'oscillation en flexion est présenté par ce volant d'inertie et est défini par l'axe longitudinal des bras radiaux 22 et 26, comme représenté schématiquement en figure 4. Ce second axe de flexion passe par l'axe de rotation du volant d'inertie. Ce volant présente également un axe A3 d'oscillation en torsion, qui est parallèle à l'axe de rotation 18 et qui traverse le premier bras radial 22 dans sa partie la plus étroite, en un point qui est situé sur l'axe longitudinal des bras radiaux 22 et 26. La rigidité du volant d'inertie en flexion autour de l'axe Al est plus faible que sa rigidité en flexion autour de l'axe A2 et plus faible également que sa rigidité en torsion autour de l'axe A3. Typiquement, le bras radial 22 qui relie la partie centrale 12 du volant à sa masse d'inertie périphérique 20, est dimensionné pour avoir une fréquence de résonance en flexion inférieure à 250 Hz et de préférence comprise entre 70 et 190 Hz, notamment entre 85 et/ou 150 Hz, et une fréquence de résonance en torsion qui est supérieure ou égale à 200 Hz (dans le cas d'un moteur à essence) ou à 350 Hz (dans le cas d'un moteur diesel). De façon générale, les dimensions du bras radial 22 sont comprises entre 5 et 15 mm en épaisseur, entre 40 et 100 mm en largeur, et entre 10 et 50 mm en longueur. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, ces dimensions sont de 10 mm en épaisseur, de 60 mm en largeur, et de 20 mm en longueur. Un volant d'inertie ainsi réalisé en fonte, de préférence en fonte à graphite sphéroïdal, qui a un meilleur comportement en flexion, peut avoir des fréquences de résonance de 87 Hz autour de l'axe Al, de 182 Hz autour de l'axe A2, et de 297 Hz autour de l'axe A3. Des essais de centrifugation du volant d'inertie selon l'invention, ont révélé un comportement équivalent à celui d'un volant rigide, mais avec un centre d'expansion qui est décalé du côté du second bras radial 26, par rapport à l'axe de rotation. Le balourd qui en résulte peut être compensé au moyen d'un excédent de masse sur le premier bras radial 22. On a constaté également que le comportement vibratoire de ce volant d'inertie variait relativement peu avec l'épaisseur du bras radial 22 et avec les rayons de courbure de ses bords latéraux 24, ce qui signifie que cette configuration de volant d'inertie est relativement stable en fréquence. Le volant d'inertie selon l'invention doit être fixé sur un vilebrequin 14 dans une position angulaire relative déterminée. Toutefois, ce volant supporte mieux les défauts de positionnement angulaires que ceux de la technique antérieure, et on a constaté qu'il restait flexible quelle que soit sa position angulaire sur le vilebrequin. Dans la forme de réalisation qui a été décrite et représentée, le volant d'inertie comporte un second bras radial 26 qui est diamétralement opposé au premier bras radial 22 et qui n'en diffère que par sa fente transversale 30 de coupe ou d'interruption. En variante, le volant d'inertie selon l'invention peut ne pas comporter de second bras radial 26 et de zone de raccordement correspondante 28 formée sur la périphérie interne de la masse d'inertie 20. Ce volant d'inertie aura, de façon générale, le même comportement vibratoire que celui des figures 1 et 2, mais son balourd en rotation sera plus important. Comme déjà indiqué, ce volant est avantageusement réalisable d'une seule pièce en fonte et est alors particulièrement économique. II peut également être réalisé d'une seule pièce en tôle d'acier. Il peut aussi avoir une structure feuilletée, soit dans son ensemble, soit au niveau de la partie annulaire centrale 12 et du ou des bras 22 et 26, qui sont alors constitués d'un empilement d'éléments en tôle et qui sont fixés à l'extrémité extérieure du bras 22 sur une masse d'inertie annulaire en fonte
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Volant d'inertie flexible pour une transmission de couple, en particulier pour un véhicule automobile, comprenant une partie annulaire centrale (12) de fixation sur un arbre menant, et une masse d'inertie périphérique (20), qui sont reliées entre elles par un bras radial unique, le volant d'inertie étant de préférence monobloc et réalisé en fonte.
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1. Volant d'inertie flexible pour une transmission de couple, en particulier pour véhicule automobile, comprenant une partie annulaire centrale (12) destinée à être fixée à un arbre menant (14) pour l'entraînement du volant en rotation, une masse d'inertie périphérique (20) et des moyens de liaison de la partie annulaire centrale à la masse d'inertie périphérique, caractérisée en ce que les moyens de liaison précités sont constitués par un bras radial unique (22) s'étendant entre la partie annulaire centrale (12) et la masse d'inertie périphérique (20). 2. Volant d'inertie selon la 1, caractérisé en ce qu'il présente un premier axe de flexion (Al) perpendiculaire à l'axe de rotation (18) du volant et à l'axe du bras radial (22). 3. Volant d'inertie selon la 2, caractérisé en ce que le premier axe de flexion (Al) est excentré par rapport à l'axe de rotation (18) du volant et s'étend en travers du bras radial (22). 4. Volant d'inertie selon la 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il présente un second axe de flexion (A2) défini par l'axe du bras radial (22). 5. Volant d'inertie selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que sa rigidité autour du premier axe de flexion est inférieure à sa rigidité autour du second axe de flexion. 6. Volant d'inertie l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend un second bras radial (26), diamétralement opposé au bras radial (22) précité, et s'étendant entre la partie annulaire centrale (12) et la masse d'inertie périphérique (20), ce second bras radial (26) étant coupé ou interrompu transversalement. 7. Volant d'inertie selon la 6, caractérisé en ce que le second bras radial (26) est coupé ou interrompu au voisinage de sa zone (28) de raccordement à la masse d'inertie périphérique (20). 8. Volant d'inertie selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'amortissement des vibrations, portés par sa partie annulaire centrale (12), et coopérant par frottement avec sa masse d'inertie périphérique (20). 9. Volant d'inertie selon la 8, caractérisé en ce que les moyens d'amortissement des vibrations comprennent une rondelle (32) en tôle, destinée à être fixée sur la partie annulaire centrale (12) du volant et comportant à sa périphérie extérieure des languettes (34) destinées à être appliquées élastiquement sur la masse d'inertie périphérique (20). 10. Volant d'inertie selon la 9, caractérisé en ce que les extrémités radialement externes des languettes (34) sont coudées parallèlement à l'axe de rotation (18) et s'appliquent élastiquement sur une surface intérieure correspondante de la masse d'inertie périphérique (20). 11. Volant d'inertie selon la 10, caractérisé en ce que les languettes (34) s'étendent diamétralement à l'opposé du premier bras radial (22). 12. Volant d'inertie selon l'ensemble des 7 et 10, caractérisé en ce que les languettes (34) de la rondelle (32) s'étendent le long du second bras radial (26) et leurs extrémités coudées s'étendent dans la fente de coupe ou d'interruption (30) de ce bras. 13. Volant d'inertie selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un axe de torsion (A3), parallèle à son axe de rotation (18) et s'étendant à travers la partie la plus étroite du premier bras radial (22). 14. Volant d'inertie selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le premier bras radial (22) comporte un excédent de masse pour compenser un balourd en rotation dû à l'absence d'une liaison radiale entre la partie annulaire centrale (12) et la masse d'inertie périphérique (20), diamétralement à l'opposé du premier bras radial (22). 15. Volant d'inertie selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est monobloc. 16. Volant d'inertie selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé en fonte. 17. Volant d'inertie selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce qu'il est réalisé en tôle d'acier. 18. Volant d'inertie selon la 17, caractérisé en ce qu'au moins sa partie annulaire centrale (12) et son bras radial (22) de liaison à la masse d'inertie périphérique (20), ont une structure feuilletée et sont formés d'un empilement axial d'éléments en tôle appliqués et serrés les uns sur les autres.
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F
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F16
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F16F
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F16F 15
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F16F 15/14,F16F 15/30
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FR2901429
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A1
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ROTOR DYNAMOELECTRIQUE
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Dans un premier rotor classique, un noyau de rotor est configuré de façon à être divisé en trois parties qui comprennent : une portion de bossage sur laquelle une bobine de champ est enroulée ; et une paire de noyaux magnétiques qui sont disposés sur deux côtés de la portion de bossage, et la portion de bossage est formée de façon à avoir une forme de prisme polygonal. La bobine de champ est enroulée sur la portion de bossage avec un matériau isolant intercalé (voir la documentation du brevet 1, par exemple). Dans un second rotor classique, un noyau de rotor est également configuré de façon à être divisé en trois parties qui comprennent : une portion de bossage sur laquelle une bobine de champ est enroulée ; et une paire de noyaux magnétiques qui sont disposés sur deux côtés de la portion de bossage. La portion de bossage est formée de façon à avoir une forme polyédrique ayant une pluralité de surfaces inclinées en tant que surfaces latérales, dans lesquelles des première et seconde surfaces d'extrémité polygonales congruentes, qui présentent une symétrie de rotation centrée autour d'un arbre rotatif, sont disposées de façon à être mises en rotation autour de l'arbre rotatif de sorte que des portions de coin de la première surface d'extrémité soient positionnées de manière centrale sur des portions de bord de la seconde surface d'extrémité et les portions de coin des polygones des première et seconde extrémités soient formées de façon à être raccordées en zigzag, et la bobine de champ est enroulée sur la portion de bossage avec un matériau isolant intercalé (voir documentation du brevet 2, par exemple). Documentation du brevet 1 : Publication de Modèle d'Utilité Japonais N SHO 42-2570 (Gazette). Documentation du brevet 2 : brevet Japonais N 3041881 (Gazette). Dans ces deux rotors classiques, du fait que les noyaux de rotor sont configurés de façon à être divisés en trois parties qui comprennent une portion de bossage et des premier et second pôles magnétiques qui sont disposés sur deux côtés de la portion de bossage, un problème a été que l'assemblage se détériore au fur à mesure que le nombre de parties s'accroît. RESUME DE L'INVENTION La présente invention a pour objectif de résoudre les problèmes ci-dessus et un objet de la présente invention consiste à mettre à disposition un qui permette d'empêcher une rotation d'une bobine de champ par rapport à une portion de bossage et permette également d'améliorer l'assemblage par réduction du nombre de parties. Afin de parvenir à l'objectif ci-dessus, selon un aspect de la présente invention, on met à disposition un rotor dynamoélectrique comprenant : des premier et second noyaux magnétiques sur lesquels font parties intégrantes : une portion de bossage à travers laquelle une ouverture d'insertion d'arbre est disposée au niveau d'une position d'un axe central ; n portions de flasque de noyau qui sont disposées de façon à s'étendre radialement vers l'extérieur à un pas angulaire uniforme circonférentiellement sur une portion de bord circonférentielle externe au niveau d'une première extrémité de la portion de bossage, où n est un nombre entier ; et n portions de pôle magnétique en forme de griffe qui sont disposées de façon à s'étendre et s'effiler vers une seconde extrémité axiale à partir de chacune des portions de flasque de noyau, les premier et seconds noyaux magnétiques étant disposés de sorte que les portions de pôle magnétique en forme de griffe soient les unes en face des autres afin de s'engrener et que des surfaces d'extrémité avant des portions de bossage s'appuient les unes sur les autres ; un arbre qui est ajusté serré dans l'ouverture d'insertion d'arbre de façon à intégrer les premier et second noyaux magnétiques ; une armature de bobine qui est montée sur les portions de bossage en appui ; et une bobine de champ qui est enroulée sur l'armature de bobine. Une forme en coupe transversale de la portion de bossage qui est perpendiculaire à l'axe central au niveau d'une portion de pied des portions de flasque de noyau est un polygone à n côtés, et chacune des portions de pôle magnétique en forme de griffe fait face à un côté de la forme en coupe transversale de la portion de bossage qui est perpendiculaire à l'axe central au niveau des portions de pied des portions de flasque de noyau. Selon la présente invention, du fait que le noyau du rotor est configuré de façon à être divisé en premier et second noyaux magnétiques, le nombre de parties peut être réduit et l'assemblage peut être amélioré. Du fait que la forme en coupe transversale de la portion de bossage qui est perpendiculaire à l'axe central au niveau des portions de pied des portions de flasque de noyau est un polygone à n côtés, une force qui met en rotation la bobine de champ par rapport à la portion de bossage est supportée par les portions de coin de la portion de bossage au niveau des portions de pied des portions de flasque de noyau, ce qui empêche la bobine de champ d'effectuer une rotation. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une coupe longitudinale d'un alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention ; la figure 2 est une vue en élévation de face d'un noyau magnétique divisé dans un rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention ; la figure 3 est une vue en perspective du noyau magnétique divisé dans le rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention ; la figure 4 est une vue en élévation de face d'un armature de bobine dans le rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention ; la figure 5 est une coupe longitudinale du rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention ; la figure 6 est une vue en élévation de face qui montre un état dans lequel l'armature de bobine est montée sur le noyau magnétique divisé dans le rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention ; la figure 7 est une vue en élévation de face qui montre un état dans lequel un noyau de champ est monté sur le noyau magnétique divisé dans le rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention ; la figure 8 est une projection agrandie qui explique un état dans lequel une première couche de bobine est enroulée sur l'armature de bobine dans le rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention ; la figure 9 est une projection agrandie qui explique un état dans lequel une seconde couche de bobine est enroulée sur l'armature de bobine dans le rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention ; la figure 10 est une projection agrandie qui explique une relation entre la première couche de bobine et la seconde couche de bobine qui sont enroulées sur l'armature de bobine dans le rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention ; la figure 11 est une vue en perspective d'un noyau magnétique divisé dans un rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 2 de la présente invention ; la figure 12 est une projection agrandie d'une portion de tambour d'une armature de bobine dans un rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 3 de la présente invention ; et la figure 13 est une vue en perspective d'un noyau magnétique divisé dans un rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 4 de la présente invention. DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATION PREFERES Mode de réalisation 1 La figure 1 est une coupe longitudinale d'un alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention, la figure 2 est une vue en élévation de face d'un noyau magnétique divisé dans un rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention, la figure 3 est une vue en perspective du noyau magnétique divisé dans le rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention, la figure 4 est une vue en élévation de face d'une armature de bobine dans le rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention, la figure 5 est une coupe longitudinale du rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention, la figure 6 est une vue en élévation de face qui montre un état dans lequel l'armature de bobine est montée sur le noyau magnétique divisé dans le rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention, et la figure 7 est une vue en élévation de face qui montre un état dans lequel un noyau de champ est monté sur le noyau magnétique divisé dans le rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention. De plus, la figure 6 montre un état dans lequel un second corps tubulaire et une seconde portion de flasque d'armature de bobine ont été retirés, et la figure 7 montre un état dans lequel on a retiré la seconde portion de flasque d'armature de bobine. Sur la figure 1, un alternateur d'automobile comprend : un boîtier 3 qui est constitué d'un support avant 1 et d'un support arrière 2 qui sont chacun approximativement en forme de boule et fabriqués en aluminium ; un arbre 4 qui est supporté par le boîtier 3 de manière à pouvoir effectuer une rotation ; une poulie 5 qui est fixée à une portion d'extrémité de l'arbre 4 qui fait saillie vers l'extérieur au niveau d'une extrémité avant du boîtier 3 ; un rotor 6 qui est fixé à l'arbre 4 et reçu à l'intérieur du boîtier 3 ; des ventilateurs 7 qui sont fixés à deux surfaces d'extrémité axiales du rotor 6 ; un stator 8 qui est fixé à une surface de paroi interne du boîtier 3 de façon à entourer une circonférence externe du rotor 6 ; des bagues collectrices 9 qui sont fixées à une extrémité arrière de l'arbre 4 de façon à délivrer un courant électrique au rotor 6 ; une paire de balais 10 qui sont disposés à l'intérieur du boîtier 3 de façon à glisser sur les bagues collectrices 9 ; un porte-balai 11 qui loge les balais 10 ; un redresseur 12 qui est connecté électriquement au stator 8 de façon à redresser un courant alternatif généré dans le stator 8 en courant continu ; et un régulateur 13 qui ajuste l'amplitude de la tension alternative générée dans le stator 8. Le rotor 6 est constitué par : une bobine de champ 19 qui génère un flux magnétique au passage d'un courant électrique ; des premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B qui sont disposés de façon à couvrir la bobine de champ 19 de sorte que des pôles magnétiques soient formés par le flux magnétique ; et une armature de bobine 30 sur lequel la bobine de champ 19 est enroulée. Le fonctionnement d'un alternateur d'automobile qui est configuré de cette manière sera 15 maintenant expliqué. Tout d'abord, un courant électrique est délivré par une batterie (non représentée) par l'intermédiaire des balais 10 et des bagues collectrices 9, à la bobine de champ 19 du rotor 6, ce 20 qui génère un flux magnétique. Des portions de pôle magnétique en forme de griffe du premier noyau magnétique 20A sont aimantées en pôles Nord (N) par ce flux magnétique, et des portions de pôle magnétique en forme de griffe du second noyau magnétique 20B sont 25 aimantées en pôles Sud (S). Dans le même temps, un couple de rotation d'un moteur est transmis d'un arbre de sortie du moteur, par l'intermédiaire d'une courroie et de la poulie 5, à l'arbre 4, ce qui met en rotation le rotor 6. Ainsi, un champ magnétique rotatif est 30 appliqué à un enroulement de stator du stator 8, ce qui génère une force électromotrice dans l'enroulement de stator. Cette force électromotrice de courant alternatif est redressée en courant continu par le redresseur 12 afin de charger la batterie ou d'être délivrée à une charge électrique. Ensuite, on expliquera en détail une configuration du rotor 6. Comme le montrent les figures 2 et 3, le premier noyau magnétique 20A est constitué par : une portion de bossage 21 ; six portions 24 de flasque de noyau qui sont disposées de façon à s'étendre radialement vers l'extérieur depuis une première portion de bord d'extrémité circonférentielle externe à la portion de bossage 21 à un pas angulaire uniforme circonférentiellement ; et six portions 25 de pôle magnétique en forme de griffe disposées de façon à s'étendre vers une seconde extrémité axiale depuis des portions de pointe des portions 24 de flasque de noyau respectives. La portion de bossage 21 comporte : une portion de montage 22 de bobine qui est formée à l'intérieur d'un prisme hexagonal qui a une forme en coupe transversale hexagonale perpendiculaire à un axe central et dans laquelle des surfaces latérales respectives sont des surfaces plates qui sont parallèles à l'axe central ; et une portion en appui 23 qui a une forme en coupe transversale circulaire perpendiculaire à l'axe central qui est disposée de façon à faire saillie depuis une seconde extrémité de la portion de montage 22 de bobine. Une ouverture d'insertion 26 d'arbre est disposée à travers la portion de bossage 21 au niveau d'une position axiale centrale. Au niveau d'une surface limite entre la portion de montage 22 de bobine et la portion d'appui 23, la portion d'appui 23 touche chacune des surfaces latérales de la portion de montage 22 de bobine de manière interne. De surcroît, les surfaces incurvées sont formées sur des portions de coin du prisme hexagonal de la portion de montage 22 de bobine, c'est-à-dire qu'on applique un arrondi. Les portions 25 de pôle magnétique en forme de griffe sont disposées de façon à faire face aux surfaces latérales respectives de la portion de montage 22 de bobine. Chacune des portions 25 de pôle magnétique en forme de griffe est formée de façon à avoir une forme effilée. De manière précise, les dimensions circonférentielles forment une forme approximativement trapézoïdale qui devient progressivement plus étroite d'une portion de pied à une extrémité avant, des surfaces internes radialement sont formées de façon à avoir des surfaces inclinées de sorte que leurs diamètres intérieurs augmentent progressivement de la portion de pied à l'extrémité avant, et des surfaces externes radialement sont formées de façon à avoir une forme de surface circonférentielle externe cylindrique qui est centrée autour de l'axe central. Les surfaces internes radialement des portions 25 de pôle magnétique en forme de griffe sont parallèles aux surfaces latérales de la portion de montage 22 de bobine faisant face dans une coupe transversale qui est perpendiculaire à l'axe central. Une rainure de logement 27 qui loge une portion faisant saillie qui est disposée de façon à faire saillie depuis une surface de paroi externe d'une première portion 34a de flasque d'armature de bobine 30, qui est décrit ci-dessous, est évidée dans une surface de paroi interne des portions 24 de flasque de noyau. De plus, le second noyau magnétique 20B est formé de façon à avoir une forme identique au premier 10 noyau magnétique 20A. Tel que représenté sur la figure 5, un noyau de rotor est configuré en disposant les premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B de façon à ce qu'ils soient l'un en face de l'autre pour être décalés 15 de 30 autour d'un axe central de sorte que les portions 25 de pôle magnétique en forme de griffe s'engrènent les unes les autres, en appuyant les portions en appui 23, et en intégrant les premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B en pressant 20 l'arbre 4 dans l'ouverture d'insertion 26 d'arbre. De plus, les deux portions de bossage 21 avec les portions d'appui 23 en appui, constituent un noyau de champ sur lequel la bobine de champ 19 est enroulée. Tel que représenté sur la figure 4, 25 l'armature de bobine 30 est moulée intégralement au moyen d'une résine synthétique et comporte : une portion 31 de tambour dans laquelle des premier et second corps tubulaires 32a et 32b, qui ont des coupes transversales hexagonales, sont décalés de 30 autour 30 d'un axe central de sorte que des portions centrales des côtés respectifs des premier et second corps tubulaires 32a et 32b se croisant les unes les autres soient intégrées de façon à être reliées ; et des première et seconde portions 34a et 34b de flasque d'armature de bobine qui sont disposées de façon à s'étendre radialement vers l'extérieur depuis deux extrémités de la portion 31 de tambour. Les parois sont disposées de façon à remplir des écartements dans des portions de liaison entre les premier et second corps tubulaires 32a et 32b. Une forme de surface circonférentielle interne de la portion 31 de tambour correspond approximativement à une forme de surface circonférentielle externe du noyau de champ lorsque les deux portions de bossage 21 sont décalées de 30 autour de l'axe central et en appui. Des portions de coin d'une surface circonférentielle interne de la portion 31 de tambour sont formées de façon à avoir une forme de surface incurvée qui soit conforme à la forme de surface incurvée des portions de coin de la portion de montage 22 de bobine. Tel que représentées sur la figure 6, des formes externes des première et secondes portions 34a et 34b de flasque d'armature de bobine forment des hexagones d'une manière similaire au premier et second corps tubulaire 32a et 32b, et des surfaces incurvées sont formées sur des portions de coin. Deux crochets 35a et 35b qui se mettent respectivement en prise avec une portion de début d'enroulement et une portion de fin d'enroulement, de la bobine 18, sont disposés sur des portions de coin de la première portion 34a de flasque d'armature de bobine. Une rainure de logement 36 de bobine est entaillée dans une surface de paroi interne de la première portion 34a de flasque d'armature de bobine de façon à s'étendre des alentours du crochet 35a, qui se met en prise avec la portion de début d'enroulement de la bobine 18, aux alentours d'une portion de coin du premier corps tubulaire 32a qui est décalée d'un dans la direction d'enroulement de bobine. De surcroît, bien qu'elle ne soit pas représentée, une portion faisant saillie est disposée de façon à faire saillie depuis une surface de paroi externe de la première portion 34a de flasque d'armature de bobine afin de loger la rainure de logement 36 de bobine. Ensuite, on expliquera un procédé destiné à enrouler la bobine de champ 19 en se référant aux figures 8 à 10. La figure 8 est une projection agrandie qui explique un état dans lequel une première couche de bobine est enroulée sur 1' armature de bobine dans le rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention, la figure 9 est une projection agrandie qui explique un état dans lequel une seconde couche de bobine est enroulée sur l'armature de bobine dans le rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention, et la figure 10 est une projection agrandie qui explique une relation entre la première couche de bobine et la seconde couche de bobine qui sont enroulées sur l'armature de bobine dans le rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention. De plus, sur les figures 8 et 10, F indique la portion de début d'enroulement de la bobine 18, et Al à A4 indiquent des portions de coin au niveau desquelles des portions de guidage de bobine sont formées. Sur la figure 10, des lignes continues représentent la seconde couche de bobine 18, et des lignes discontinues représentent la première couche de bobine 18. Tout d'abord, la bobine 18 est enroulée sur le crochet 35a, et est insérée dans la rainure de logement 36 de bobine tandis qu'elle est conduite vers le premier corps tubulaire 32a de la portion 31 de tambour. Ici, la bobine 18 est conduite hors de la surface de paroi interne de la première portion 34a de flasque d'armature de bobine vers une portion de coin de l'hexagone du premier corps tubulaire 32a, et est enroulée sur le premier corps tubulaire 32a à partir de là. Ici, tel que représenté sur les figures 4, 8 et 10, des portions de guidage 33 de bobine sont disposées de façon à faire saillie depuis deux paires adjacentes circonférentiellement de portions Al à A4 de coin sur les premier et second corps tubulaires 32a et 32b. Les portions de guidage 33 de bobine qui sont formées sur la première (troisième) portion Al (A3) de coin qui est vers l'arrière dans la direction d'enroulement de bobine, sont inclinées selon un angle prédéterminé de sorte que la bobine 18 qui a été enroulée jusqu'à ce point soit déplacée axialement de la moitié d'une épaisseur de bobine, et sont agencées à un pas d'une épaisseur de bobine axialement. Les portions de guidage 33 de bobine qui sont formées sur la deuxième (quatrième) portion A2 (A4) de coin, qui est vers l'avant dans la direction d'enroulement de bobine, sont inclinées selon un angle prédéterminé de sorte que la bobine 18 qui a été déplacée de la moitié d'une épaisseur de bobine au niveau des portions de guidage 33 de bobine vers l'arrière soit déplacée d'une autre moitié d'une épaisseur de bobine axialement, et sont agencées à un pas d'une épaisseur de bobine axialement. Ainsi, la bobine 18 est déplacée de la moitié d'une épaisseur de bobine vers une première extrémité axiale (vers la seconde portion 34b de flasque d'armature de bobine) au niveau de chacune des deux portions de guidage 33 de bobine tandis qu'elle est enroulée sur le premier corps tubulaire 32a pendant une spire. La bobine 18 est de ce fait déplacée d'une épaisseur de bobine vers la première extrémité axiale à chaque spire tandis qu'elle est enroulée sur le premier corps tubulaire 32a. Lorsqu'une couche de la bobine 18 a été enroulée sur le premier corps tubulaire 32a de cette manière, on fait passer la bobine 18 sur le second corps tubulaire 32b au niveau d'une portion d'intersection latérale entre une surface latérale du premier corps tubulaire 32a et une surface latérale du second corps tubulaire 32b. Cette portion d'intersection latérale est indiquée par le point P sur les figures 8 et 10. Ici, les surfaces latérales sur lesquelles la bobine 18 est enroulée changent visuellement, d'un gradient ascendant à un gradient descendant, dans la direction d'enroulement de la bobine 18 au niveau de la portion d'intersection latérale P. Par conséquent, après avoir fait passer la bobine 18 du premier corps tubulaire 32a au second corps tubulaire 32b au niveau de la portion d'intersection latérale P, elle peut être enroulée sur le second corps tubulaire 32b sans devenir proéminente. Du fait que la portion d'intersection latérale P correspond à une portion de fond d'une rainure en forme de V qui est constituée des côtés qui se coupent les uns les autres, on peut faire passer la bobine 18 du premier corps tubulaire 32a au second corps tubulaire 32b dans un état stable. La bobine 18 que l'on a fait passer sur le second corps tubulaire 32b est déplacée d'une manière similaire de la moitié d'une épaisseur de bobine vers la première extrémité axiale au niveau de chacune des deux portions de guidage 33 de bobine tandis qu'elle est enroulée sur le second corps tubulaire 32b pendant une spire. Puis, lorsqu'une couche de la bobine 18 a été enroulée sur le second corps tubulaire 32b, on commence l'enroulement de la seconde couche de bobine 18. La seconde couche de bobine 18 est déplacée de la moitié d'une épaisseur de bobine vers une seconde extrémité axiale (vers la première portion 34a de flasque d'armature de bobine) au niveau de chacune des troisième et quatrième portions A3 et A4 de coin tandis qu'elle est enroulée sur le dessus d'une première couche de bobine 18 pendant une spire. Puis, lorsqu'une couche de la bobine 18 a été enroulée sur le dessus de la première couche de bobine 18 sur le second corps tubulaire 32b, on fait passer la bobine 18 sur le premier corps tubulaire 32a par l'intermédiaire de la portion d'intersection latérale P. Du fait que l'on doive faire passer la bobine 18 de la quatrième portion A4 de coin du second corps tubulaire 32b à la première portion Al de coin du premier corps tubulaire 32a au niveau de la portion d'intersection latérale P, la bobine 18 se trouve dans un état proéminent au niveau de la portion d'intersection latérale P. Puis, une deuxième couche et une troisième couche de bobine 18 sont enroulées sur le premier corps tubulaire 32a, et puisqu'elle passe à nouveau au second corps tubulaire 32b par l'intermédiaire du premier corps tubulaire 32a au niveau de la portion d'intersection latérale P, la bobine 18 doit passer au second corps tubulaire 32b en croisant la bobine 18 qui se trouve dans un état proéminent. En conséquence, il y a un risque pour que le fil de la bobine 18, qui se trouve dans l'état proéminent, puisse de rompre. Ainsi, il est souhaitable d'éliminer la proéminence de la bobine 18 au niveau de la portion d'intersection latérale P lorsqu'on la fait passer de la quatrième portion A4 de coin du second corps tubulaire 32b à la première portion Al de coin du premier corps tubulaire 32a par abaissement de la hauteur d'une portion de bord de la quatrième portion A4 de coin du second corps tubulaire 32b près du premier corps tubulaire 32a d'approximativement une épaisseur de bobine et la hauteur d'une portion de bord de la première portion Al de coin du premier corps tubulaire 32a prés du second corps tubulaire 32b d'approximativement une épaisseur de bobine. La bobine 18 que l'on a fait passer sur le premier corps tubulaire 32a est enroulée d'une manière similaire dans une couche sur le dessus de la première couche de bobine 18 sur le premier corps tubulaire 32a. Ici, la bobine 18 est déplacée de manière similaire de la moitié d'une épaisseur de bobine vers la seconde extrémité axiale au niveau de chacune des première et deuxième portions Al et A2 de coin au fur à mesure qu'elle est enroulée pendant une spire. Du fait que la bobine 18 est déplacée de cette manière de la moitié d'une épaisseur de bobine axialement au niveau de chacun des deux emplacements au fur à mesure qu'elle est enroulée pendant une spire, le nombre de spires de la bobine 18, que la bobine 18 couvre chaque fois qu'elle croise la bobine 18 dans la couche inférieure, est de un. Ainsi, étant donné que la bobine 18 ne croise qu'une spire de la bobine 18 dans la couche inférieure, la forme en coupe transversale de la bobine 18 peut être facilement déformée, ce qui permet d'abaisser la hauteur de bobine au niveau des portions croisées. La hauteur de bobine au niveau des portions croisées peut également être abaissée du fait que la portion de la bobine 18 qui couvre la bobine 18 dans la couche inférieure, lorsqu'elle est enroulée pendant une spire, est répartie entre deux positions. La bobine 18 est enroulée en un nombre prédéterminé de couches par répétition de l'opération décrite ci-dessus, puis enroulée sur le crochet 35b pour obtenir le armature de bobine 30 sur lequel la bobine de champ 19 a été enroulée. Ici, du fait que la bobine 18 est enroulée de sorte que dans des couches adjacentes supérieure adjacentes ("empilage niveau des abaissée. axialement les spires de la bobine 18 dans la couche soient positionnées entre des spires de la bobine 18 dans la couche inférieure en quinconces"), la hauteur de bobine au portions de bord de l'hexagone peut être Du fait que la bobine 18 est déplacée au niveau des portions de coin Al à A4, la bobine 18 ne forme pas de croisement sur le dessus des surfaces latérales des premier et second corps tubulaires 32a et 32b, ce qui permet d'utiliser efficacement l'espace d'enroulement. De surcroît, dufait que l'on déplace la bobine 18 d'un total d'une épaisseur de bobine axialement en la déplaçant deux fois de la moitié d'une épaisseur de bobine axialement à chaque spire lorsqu'elle est enroulée, la bobine 18 peut être enroulée de façon à être soigneusement agencée. Par ailleurs, du fait que la bobine 18 est déplacée de la moitié d'une épaisseur de bobine axialement au niveau de deux portions de coin contiguës lorsqu'elle est enroulée pendant une spire, un espace mort qui résulte du déplacement de la bobine 18 axialement est réduit, et un espace d'enroulement de bobine peut être utilisé efficacement, ce qui permet d'accroître le facteur d'encombrement. Du fait que les troisième et quatrième portions A3 et A4 de coin qui déplacent la bobine 18 axialement sur le second corps tubulaire 32b et les première et deuxième portions Al et A2 de coin qui déplacent la bobine 18 axialement sur le premier corps tubulaire 32a sont alignées de façon à être contiguës dans la direction d'enroulement de bobine sur des côtés mutuellement opposés de la portion d'intersection latérale P, un espace mort qui résulte du déplacement de la bobine 18 axialement est réduit, et un espace d'enroulement de bobine peut être utilisé efficacement, ce qui permet d'accroître le facteur d'encombrement. Tel que représentée sur la figure 7, la bobine 18 qui a été enroulée de cette manière constitue une forme approximativement hexagonale qui monte légèrement au niveau des portions de coin. Un groupe de bobine approximativement hexagonal qui est enroulé sur le premier corps tubulaire 32a et un groupe de bobine approximativement hexagonal qui est enroulé sur le second corps tubulaire 32b sont décalés de 30 degrés autour de l'axe central. Du fait que les portions de coin des premier et second corps tubulaires 32a et 32b ont des surfaces incurvées, la hauteur de bobine au niveau des portions de coin peut être abaissée. Ensuite, un procédé d'assemblage du rotor 6 sera expliqué. Tout d'abord, la bobine de champ 19 est préparée par enroulement de la bobine 18 sur l'armature de bobine 30 à la suite de la procédure décrite ci-dessus. Ensuite, telle que représentée sur la figure 7, la portion de bossage 21 du second noyau magnétique 20B est insérée dans le premier corps tubulaire 32a depuis un côté proche de la première portion 34a de flasque de armature de bobine d'armature de bobine 30. A cet instant, la portion faisant saillie qui est disposée de façon à faire saillie depuis la surface de paroi externe de la première portion 34a de flasque de armature de bobine est logée à l'intérieur de la rainure de logement 27 qui est évidée dans la surface de paroi interne des portions 24 de flasque de noyau. Les crochets 35a et 35b sont positionnés entre les portions 24 de flasque de noyau adjacentes et les portions de coin du groupe de bobine qui est enroulé sur le second corps tubulaire 32b font face aux portions 25 de pôle magnétique en forme de griffe du second noyau magnétique 20B. Ensuite, la portion de bossage 21 du premier noyau magnétique 20A est insérée dans le second corps tubulaire 32b depuis un côté proche de la seconde portion 34b de flasque de armature de bobine du armature de bobine 30 et des portions d'appui 23 sont en appui les unes sur les autres. A cet instant, les parois qui sont disposées de façon à remplir les écartements dans les portions de liaison entre les premier et second corps tubulaires 32a et 32b sont logées dans des portions étagées dans les portions en appui 23 des portions de bossage 21. On intègre par la suite les premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B en pressant l'arbre 4 dans l'ouverture d'insertion 26 d'arbre. Ici, des moletages sont formés sur la portion ajustée par pression de l'arbre 4, et les premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B sont fixés par les moletages de l'arbre 4 qui mordent dans l'ouverture d'insertion 26 d'arbre. Ensuite, des portions des premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B à proximité de l'ouverture d'insertion 26 d'arbre sont serties pour fixer l'arbre 4 et les premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B de manière encore plus ferme. Ensuite, les ventilateurs 7 sont soudés aux surfaces d'extrémité des premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B. Puis, les bagues collectrices 9 sont ajustées par pression sur l'arbre 4, et la bobine 18 qui a été enroulée sur les crochets 35a et 35b est connectée aux bornes des bagues collectrices 9. De surcroît, on mesure les déséquilibres du rotor 6 qui a été préparé de cette manière. Si la quantité de déséquilibre dépasse une valeur spécifique, la quantité de déséquilibre est ajustée de façon à être inférieure ou égale à la valeur spécifique par ébavurage de portions des premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B, perçage d'ouvertures, ou fixation de poids, etc. Les paliers sont par la suite ajustés par pression sur l'arbre 4 pour compléter le rotor 6. Selon le mode de réalisation 1, du fait que le noyau de rotor est divisé en deux parties qui ont chacune une portion de bossage 21, des portions 24 de flasque de noyau, et des portions 25 de pôle magnétique en forme de griffe, c'est-à-dire, les premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B, le nombre de parties est réduit, ce qui améliore l'assemblage du rotor, et permet au rotor d'être fabriqué facilement. Du fait que les premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B sont configurés de façon à avoir des formes identiques, le nombre de parties est davantage réduit, ce qui permet au noyau de rotor d'être préparé de manière peu coûteuse. Maintenant, dans les rotors classiques de la Documentation 1 et 2 citée, des surfaces internes radialement des pôles magnétiques en forme de griffe des noyaux magnétiques sont formées de façon à avoir une forme analogue à une surface circonférentielle externe d'un cône centré autour de l'arbre rotatif. Ainsi, des portions de bord au niveau des première et seconde extrémités circonférentielles des surfaces internes radialement des pôles magnétiques en forme de griffe peuvent gêner une bobine de champ qui est enroulée sur une portion de bossage ayant une forme de prisme à multiples facettes. Du fait que le pourcentage d'espace occupé par la bobine de champ par rapport à l'espace dans lequel la bobine de champ peut être enroulée, c'est-à-dire, le facteur d'encombrement, est réduit en conséquence, un changement de flux transmis à l'armature est également réduit, ce qui fait diminuer le rendement de l'alternateur. Cependant, dans le mode de réalisation 1, le fait que les surfaces internes radialement des portions 25 de pôle magnétique en forme de griffe sont formées dans des plans parallèles à la surface latérale de la portion de montage 22 de bobine dans une coupe transversale qui est perpendiculaire à l'axe central, des portions de bord au niveau des première et seconde extrémités circonférentielles des surfaces internes radialement des portions 25 de pôle magnétique en forme de griffe ne gêneront pas la bobine de champ 19 qui est enroulée sur la portion de montage 22 de bobine. Ainsi, le pourcentage d'espace occupé par la bobine de champ 19 par rapport à l'espace dans lequel la bobine de champ 19 peut être enroulée, c'est-à-dire, le facteur d'encombrement, peut être accru, ce qui permet d'accroître le rendement de l'alternateur. Du fait que l'on configure le noyau de champ en le faisant s'appuyer sur deux portions de montage 22 de bobine en forme de prisme hexagonal de façon à ce qu'il soit mis en rotation autour d'un axe central de 30 degrés, des surfaces latérales des portions de montage 22 de bobine font face aux portions de pied de surfaces internes radialement des portions 25 de pôle magnétique en forme de griffe, et les portions de coin des portions de montage 22 de bobine font face aux portions d'extrémité de pointe des surfaces internes radialement des portions 25 de pôle magnétique en forme de griffe. Ainsi, du fait que l'on peut garantir une distance importante entre des portions d'extrémité de pointe des surfaces internes radialement des portions 25 de pôle magnétique en forme de griffe et les portions de montage 22 de bobine, une gêne entre les portions de coin de la bobine de champ 19 où la hauteur de bobine est relevée et les surfaces internes radialement des portions 25 de pôle magnétique en forme de griffe est supprimée, ce qui permet d'accroître le facteur d'encombrement. Du fait que l'armature de bobine 30 sur lequel la bobine 18 a été enroulée est monté sur les portions de bossage 21 des premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B, l'opération d'enroulement de la bobine 18 peut être accomplie dans un état dans lequel il n'y a aucune portion 25 de pôle magnétique en forme de griffe, ce qui améliore l'usinabilité lors de l'enroulement de la bobine 18. Du fait que les parois sont disposées de façon à remplir les écartements dans les portions de liaison entre les premier et second corps tubulaires 32a et 32b, la solidité au niveau des portions de liaison des premier et second corps tubulaires 32a et 32b peut être accrue, et l'isolation entre la bobine de champ 19 et la portion de bossage 21 peut être garantie. Les portions de montage 22 de bobine des premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B sont formées en prismes hexagonaux, et la portion 31 de tambour d'armature de bobine 30 sur lequel la bobine de champ 19 est enroulée est formée de façon à avoir une forme de surface circonférentielle interne qui corresponde approximativement à la forme de surface circonférentielle externe des portions de montage 22 de bobine. Ainsi, on empêche la bobine de champ 19 d'effectuer une rotation relativement à la portion de bossage 21 même si une accélération de rotation agit sur la bobine de champ 19. En conséquence, l'apparition d'une rupture de la bobine 18, qui connecte les bagues collectrices 9 et la bobine de champ 19, est supprimée. Du fait que les portions de montage 22 de bobine des portions de bossage 21 sont formées en prismes hexagonaux, un important facteur d'encombrement peut être garanti dans la bobine de champ 19 tandis que la section transversale de trajet de flux magnétique s'accroît par comparaison avec des noyaux magnétiques qui ont des portions de bossage circulaires, ce qui permet d'obtenir un alternateur optimal dans lequel une puissance générée est accrue et une perte de champ est réduite. Du fait que les portions en appui 23 des premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B sont formées de façon à avoir une coupe transversale circulaire identique, les surfaces en appui peuvent être alignées lorsque l'on met en appui les portions en appui 23 par mise en rotation des premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B autour d'un axe central, ce qui permet de réduire significativement une fuite de flux magnétique au niveau des surfaces d'extrémité des portions de bossage 21. Il est préférable de réduire cette fuite de flux magnétique étant donné qu'elle ne contribue pas à une génération de puissance, accroît la densité du flux magnétique du noyau magnétique, et donne lieu à une saturation magnétique. Du fait que les crochets 35a et 35b qui se mettent en prise avec la bobine 18 sont disposés sur des portions de coin de la première portion 34a de flasque d'armature de bobine 30, les crochets 35a et 35b sont positionnés entre des portions 24 de flasque de noyau lorsque l'armature de bobine 30 est montée sur les premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B, ce qui facilite une connexion entre la bobine 18 et les bornes des bagues collectrices 9. Du fait que la rainure de logement 36 de bobine est évidée dans la surface des parois internes de la première portion 34a de flasque d'armature de bobine de façon à s'étendre depuis les alentours du crochet 35a qui se met en prise avec la portion de début d'enroulement de la bobine 18 jusqu'aux alentours d'une portion de coin du premier corps tubulaire 32a qui est décalée d'un dans la direction d'enroulement de bobine, la bobine 18 peut être enroulée sur le crochet 35a, puis logée à l'intérieur de la rainure de logement 36 de bobine tandis qu'elle est conduite vers le premier corps tubulaire 32a et enroulée sur le premier corps tubulaire 32a. Ainsi, du fait que la portion de la bobine 18 qui est conduite hors du crochet 35a vers le premier corps tubulaire 32a ne fait pas saillie depuis la première portion 34a de flasque d'armature de bobine, elle ne gênera pas la bobine 18 qui est enroulée en de multiples couches sur le premier corps tubulaire 32a, ce qui permet à la bobine 18 d'être enroulée en de multiples couches dans un état méthodiquement et soigneusement agencé. Du fait que la bobine 18 est conduite vers une portion de coin du premier corps tubulaire 32a depuis l'intérieur de la rainure de logement 36 de bobine, même si une tension est appliquée à la bobine 18, la bobine 18 est pressée contre la portion de coin du premier corps tubulaire 32a et ne s'avancera pas, ce qui stabilise la position de début d'enroulement. De plus, dans le mode de réalisation 1 ci- dessus, les portions de coin des prismes hexagonaux des portions de montage 22 de bobine des portions de bossage 21 des premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B sont formées de façon à avoir des surfaces incurvées, mais les portions de coin des formes de prisme hexagonales des portions de montage 22 de bobine n'ont pas besoin d'avoir des surfaces incurvées. Etant donné que la hauteur de la bobine de champ 19 au niveau des portions de coin peut être ajustée par ajustement de l'amplitude des surfaces incurvées des portions de coin des portions de montage 22 de bobine, il est souhaitable que l'amplitude des surfaces incurvées soit ajustée de façon à être adaptée à la forme de surface des surfaces internes radialement des portions 25 de pôle magnétique en forme de griffe, et la quantité d'enroulement dans la bobine de champ 19, etc. Un chanfreinage peut également être appliqué aux portions de coin des portions de montage 22 de bobine plutôt qu'un arrondi. Dans ce cas, la hauteur de la bobine de champ 19 au niveau des portions de coin peut également être ajustée par ajustement de la taille planaire du chanfrein. Dans le mode de réalisation 1 ci-dessus, la première couche de bobine 18 passe du premier corps tubulaire 32a au second corps tubulaire 32b par l'intermédiaire de la portion d'intersection latérale P, mais on peut également faire passer la première couche de bobine 18 du premier corps tubulaire 32a au second corps tubulaire 32b par l'intermédiaire d'une portion de passage de bobine autre que la portion d'intersection latérale P. Dans ce cas, des première et seconde portions de mise en prise de bobine sont préalablement disposées sur les premier et second corps tubulaires 32a et 32b, respectivement, sur des côtés mutuellement opposés de la portion de passage de bobine. La première couche de bobine 18 peut être enroulée sur le premier corps tubulaire 32a, puis mise en prise dans la première portion de mise en prise de bobine, la direction d'enroulement de bobine modifiée, et la bobine 18 passée jusqu'au second corps tubulaire 32b par l'intermédiaire de la portion de passage de bobine. Ensuite, la bobine 18 qui a été passée jusqu'au second corps tubulaire 32b est mise en prise dans la seconde portion de mise en prise de bobine, la direction d'enroulement de bobine modifiée, puis la bobine 18 peut être enroulée sur le second corps tubulaire 32b. Chacune des surfaces latérales des portions de montage 22 de bobine en prisme hexagonale est formée de façon à avoir une surface plate qui soit parallèle à un axe central, mais les portions de montage de bobine peuvent également être formées de façon à avoir une forme de cône hexagonal tronquée qui a un gradient correspondant à un gradient de réduction au cours d'une coulée. La portion 31 de tambour de l'armature de bobine 30 est formée de façon à avoir une forme de surface circonférentielle interne approximativement identique de façon à correspondre à la forme de surface circonférentielle externe des portions de bossage 21. Ici, l'assemblage de l'armature de bobine 30, sur lequel la bobine de champ 19 a été enroulée, et des premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B est facilité si un léger jeu est laissé entre la portion 31 de tambour et les portions de bossage 21. Si une patte de fixation est préalablement disposée sur une surface circonférentielle interne de la portion 31 de tambour, des opérations consécutives de transport et de post-traitement seront facilitées du fait que l'armature de bobine 30 a moins de chance d'être délogée une fois que l'armature de bobine 30 sur laquelle la bobine de champ 19 a été enroulée et les premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B ont été assemblés. On peut également fixer l'armature de bobine 30 et les premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B en appliquant une résine telle qu'un adhésif, etc., en la laissant tomber goutte à goutte dans des écartements entre le armature de bobine 30 et les portions de bossage 21 et des écartements entre l'armature de bobine 30 et les portions 24 de flasque de noyau. Dans ce cas, un mouvement de la bobine de champ 19 dû à une accélération angulaire du rotor 6 peut être empêché de manière fiable. Du fait que la chaleur de la bobine de champ 19 peut s'échapper vers les premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B, le refroidissement de la bobine de champ 19 est également amélioré. Si une résine, ou un verni, etc., est imprégnée dans, appliquée à, ou laissée tombée goutte à goutte sur la bobine de champ 19 qui est enroulée sur l'armature de bobine 30, une conduction thermique de la bobine de champ 19, par l'intermédiaire de l'armature de bobine 30, aux premier et second noyaux magnétiques 20A et 20B peut être accrue. Les portions de guidage de bobine sont disposées sur deux portions de coin, mais des portions de guidage de bobine peuvent également être disposées sur les quatre autres portions de coin. Dans ce cas, les portions de guidage de bobine disposées de manière additionnelle guideront la bobine dans une direction qui est perpendiculaire à la direction axiale, ce qui permet à la bobine d'être enroulée dans un état encore plus soigneusement agencé. Mode de réalisation 2 La figure 11 est une vue en perspective d'un noyau magnétique divisé dans un rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 2 de la présente invention. Sur la figure 11, une portion en appui 23A d'une portion de bossage 21A est formée de façon à avoir une forme en coupe transversale dodécagonale dans laquelle un espacement entre les côtés qui se font face les uns les autres (côtés opposés) est rendue égal à celui des portions de montage 22 de bobine. Les centres des côtés respectifs des portions en appui 23A sont formés de façon à être alignés avec les centres et les portions de coin des côtés respectifs d'une portion de montage 22 de bobine qui a une coupe transversale hexagonale. De plus, le reste de ce mode de réalisation est configuré d'une manière similaire au mode de 25 réalisation 1 ci-dessus. Dans le mode de réalisation 2, du fait que les portions d'appui 23A des premier et second noyaux magnétiques 20A1 et 20B1 sont formées de façon à avoir une forme en coupe transversale dodécagonale identique, 30 les portions d'appui 23A peuvent être mises en appui avec des surfaces en appui alignées lorsque les premier et second noyaux magnétiques 20A1 et 20B1 sont mis en rotation autour d'un axe central de 30 degrés. Par conséquent, des effets similaires à ceux du mode de réalisation 1 peuvent également être 5 obtenus dans le mode de réalisation 2. Mode de réalisation 3 La figure 12 est une projection agrandie d'une portion de tambour d'une armature de bobine dans 10 un rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 3 de la présente invention. Sur la figure 12, des premières portions de guidage 33A1 de bobine sont agencées à un pas d'une épaisseur (d) de bobine axialement sur une surface 15 latérale d'un premier corps tubulaire 32a qui est positionné vers l'arrière dans une direction d'enroulement de bobine d'une première portion de coin Al à proximité immédiate de la première portion de coin Al. Des deuxièmes portions de guidage 33A2 de bobine 20 sont agencées de manière similaire à un pas d'une épaisseur (d) de bobine axialement sur une surface latérale du premier corps tubulaire 32a qui est positionné vers l'avant dans une direction d'enroulement de bobine de la première portion de coin 25 Al à proximité immédiate de la première portion de coin Al de façon à être décalées de la moitié d'une épaisseur (d/2) de bobine axialement relativement aux premières portions de guidage 33A1 de bobine. Des troisièmes portions de guidage 33A3 de 30 bobine sont agencées à un pas d'une épaisseur (d) de bobine axialement sur une surface latérale du premier corps tubulaire 32a qui est positionné vers l'arrière dans une direction d'enroulement de bobine d'une deuxième portion de coin A2 (sur la surface latérale sur laquelle les deuxièmes portions de guidage 33A2 de bobine sont agencées) à proximité immédiate de la deuxième portion de coin A2. Des quatrièmes portions de guidage 33A4 de bobine sont agencées de manière similaire à un pas d'une épaisseur (d) de bobine axialement sur une surface latérale du premier corps tubulaire 32a qui est positionné vers l'avant dans une direction d'enroulement de bobine de la deuxième portion de coin A2 à proximité immédiate de la deuxième portion de coin A2 de façon à être décalées de la moitié d'une épaisseur (d/2) de bobine axialement relativement aux troisièmes portions de guidage 33A3 de bobine. De plus, les positions axiales des deuxièmes portions de guidage 33A2 de bobine et des troisièmes portions de guidage 33A3 de bobine sont alignées. Des cinquièmes portions de guidage 33A5 de bobine sont agencées à un pas d'une épaisseur (d) de bobine axialement sur une surface latérale d'un second corps tubulaire 32b qui est positionné vers l'arrière dans une direction d'enroulement de bobine d'une troisième portion de coin A3 à proximité immédiate de la troisième portion de coin A3. Des sixièmes portions de guidage 33A6 de bobine sont agencées de manière similaire à un pas d'une épaisseur (d) de bobine axialement sur une surface latérale du second corps tubulaire 32b qui est positionné vers l'avant dans une direction d'enroulement de bobine de la troisième portion de coin A3 à proximité immédiate de la troisième portion de coin A3 de façon à être décalées de la moitié d'une épaisseur (d/2) de bobine axialement relativement aux cinquièmes portions de guidage 33A5 de bobine. Des septièmes portions de guidage 33A7 de bobine sont agencées à un pas d'une épaisseur (d) de bobine axialement sur une surface latérale du second corps tubulaire 32b qui est positionné vers l'arrière dans une direction d'enroulement de bobine d'une quatrième portion de coin A4 (sur la surface de laquelle les sixièmes portions de guidage 33A6 de bobine sont agencées) à proximité immédiate de la quatrième portion de coin A4. Des huitièmes portions de guidage 33A8 de bobine sont agencées de manière similaire à un pas d'une épaisseur (d) de bobine axialement sur une surface latérale du second corps tubulaire 32b qui est positionné vers l'avant dans une direction d'enroulement de bobine de la quatrième portion de coin A4 à proximité immédiate de la quatrième portion de coin A4 de façon à être décalées de la moitié d'une épaisseur (d/2) de bobine axialement relativement aux septièmes portions de guidage 33A7 de bobine. De plus, les positions axiales des sixièmes portions de guidage 33A6 de bobine et des septièmes portions de guidage 33A7 de bobine sont alignées. De plus, le reste de ce mode de réalisation est configuré d'une manière similaire au mode de réalisation 1 ci-dessus. Dans une armature de bobine 30A qui est configurée de cette manière, la bobine 18 passe entre les premières portions de guidage 33A1 de bobine, est déplacée de la moitié d'une épaisseur de bobine axialement au niveau de la première portion de coin Al, puis passe entre les deuxièmes portions de guidage 33A2 de bobine. Puis, la bobine 18 passe entre les troisièmes portions de guidage 33A3 de bobine tandis qu'elle conserve sa position axiale, est déplacée de la moitié d'une épaisseur de bobine axialement au niveau de la deuxième portion de coin A2, puis passe entre les quatrièmes portions de guidage 33A4 de bobine. La bobine 18 est de ce fait déplacée axialement de la moitié d'une épaisseur de bobine au niveau de chacune des première et deuxième portions de coin Al et A2 pendant qu'elle est enroulée autour du premier corps tubulaire 32a pendant une spire. La bobine 18 passe entre les cinquièmes portions de guidage 33A5 de bobine, est déplacée de la moitié d'une épaisseur de bobine axialement au niveau de la troisième portion de coin A3, puis passe entre les sixièmes portions de guidage 33A6 de bobine. Puis la bobine 18 passe entre les septièmes portions de guidage 33A7 de bobine tandis qu'elle conserve sa position axiale, est déplacée de la moitié d'une épaisseur de bobine axialement au niveau de la quatrième portion de coin A4, puis passe entre les huitièmes portions de guidage 33A8 de bobine. La bobine 18 est de ce fait déplacée axialement de la moitié d'une épaisseur de bobine au niveau de chacune des troisième et quatrième portions de coin A3 et A4 pendant qu'elle est enroulée autour du second corps tubulaire 32b pendant une spire. Par conséquent, dans le mode de réalisation 3, du fait que la bobine 18 est également déplacée axialement de la moitié d'une épaisseur de bobine au niveau de chacune des deux portions de coin circonférentiellement contiguës Al à A4, pendant qu'elle est enroulée autour des premier et second corps tubulaires 32a et 32b pendant une spire, des effets similaires à ceux du mode de réalisation 1 ci-dessus peuvent également être obtenus. Du fait que les portions de guidage 33A1 à 33A8 de bobine sont disposées sur des surfaces latérales des premier et second corps tubulaires 32a et 32b qui sont positionnés sur les côtés opposés des portions de coin Al à A4 à proximité immédiate des portions de coin Al à A4, un enroulement mécanique de la bobine 18 sur le armature de bobine 30A est facilité, ce qui permet d'automatiser le processus d'enroulement de la bobine de champ 19. De plus, dans les modes de réalisation 1 à 3 ci-dessus, le nombre de pôles magnétiques (2n) dans le rotor 6 est de douze et la forme en coupe transversale des portions de montage 22 de bobine est un hexagone, mais si le nombre de pôles magnétiques (2n) dans le rotor est de quatorze, la forme en coupe transversale des portions de montage de bobine devrait être un heptagone, et si le nombre de pôles magnétiques (2n) dans le rotor est de seize, la forme en coupe transversale des portions de montage de bobine devrait être un octogone. En d'autres termes, si le nombre de pôles magnétiques dans le rotor est 2n, alors n est un nombre entier, donc, la forme en coupe transversale des portions de montage de bobine devrait être un polygone à n côtés. Mode de réalisation 4 La figure 13 est une vue en perspective d'un noyau magnétique divisé dans un rotor pour alternateur d'automobile selon le mode de réalisation 4 de la présente invention. Sur la figure 13, une portion de montage 22A de bobine d'une portion de bossage 21B est formée en un prisme qui a une forme en coupe transversale dodécagonale. La portion de montage 22A de bobine est formée de sorte que chaque côté alterné fasse face à une surface interne radialement d'une portion 25 de pôle magnétique en forme de griffe, et les surfaces latérales alternées et restantes soient positionnées entre des portions 24 de flasque de noyau.Une portion d'extrémité avant de la portion de montage 22A de bobine fonctionne comme une portion en appui. De plus, le reste de ce mode de réalisation est configuré de manière similaire au mode de réalisation 1 ci-dessus. Dans le mode de réalisation 4, du fait que les portions de bossage 21B des premier et second noyaux magnétiques 20A2 et 20B2 sont formées de façon à avoir une forme en coupe transversale dodécagonale identique, on peut intégrer les premier et second noyaux magnétiques 20A2 et 20B2 en les disposant de façon à ce qu'ils soient l'un en face de l'autre afin d'être décalés de 30 degrés autour d'un axe central de sorte que les portions 25 de pôle magnétique en forme de griffe s'engrènent les unes avec les autres, en mettant en appui les surfaces d'extrémité avant des portions de bossage 21B, et en pressant l'arbre 4 dans l'ouverture d'insertion 26 d'arbre. Dans le mode de réalisation 4, les portions de bossage 21B peuvent également être mises en appui dans un état dans lequel les surfaces en appui sont alignées si les premier et second noyaux magnétiques 20A2 et 20B2 sont mis en rotation de 30 degrés autour de l'axe central et les surfaces d'extrémité avant des portions de bossage 21B sont mises en appui. Par conséquent, des effets similaires à ceux du mode de réalisation 1 ci-dessus peuvent également être obtenus dans le mode de réalisation 4. Du fait que les portions de bossage 21B sont formées de façon à avoir une forme en coupe transversale dodécagonale d'une portion de pied à une extrémité avant, la section transversale de trajet de flux magnétique du noyau magnétique peut être maximisée, ce qui permet d'obtenir un important flux magnétique. Du fait que les portions de bossage 21B qui sont mises en appui ont une forme en coupe transversale identique, la forme de la portion de tambour d'armature de bobine montée sur les portions de bossage 21B est simplifiée, ce qui permet de préparer l'armature de bobine de manière peu coûteuse. De surcroît, du fait que la forme en coupe transversale de la portion de tambour est constante dans une direction axiale, un mauvais agencement d'enroulement a moins de chance d'apparaître dans la bobine, ce qui permet à la bobine d'être enroulée dans un état soigneusement agencé. De surcroît, du fait que l'armature de bobine peut être constituée d'un corps tubulaire dodécagonal de sorte que la portion de tambour soit montée de façon à être adaptée sur les deux portions de bossage 21B qui sont en appui, la construction de l'armature de bobine est simplifiée, ce qui permet de préparer l'armature de bobine de manière peut coûteuse. De plus, dans le mode de réalisation 4 ci-dessus, le nombre de pôles magnétiques (2n) dans le rotor 6 est de douze et la forme en coupe transversale des portions de montage de bobine est dodécagonale, mais si le nombre de pôles magnétiques (2n) dans le rotor est de 14, la forme en coupe transversale des portions de montage de bobine devrait être un polygone à quatorze côtés, et si le nombre de pôles magnétiques (2n) dans le rotor est de seize, la forme en coupe transversale des portions de montage de bobine devrait être un polygone à 16 côtés. En d'autres termes, si le nombre de pôles magnétiques dans le rotor est 2n, où n est un nombre entier, alors la forme en coupe transversale des portions de montage de bobine devrait à 2n côtés. chacun des modes de réalisation ci- qui peut être monté sur un alternateur pour automobile a été expliqué, mais la présente invention peut être appliquée à tout rotor quelconque pouvant être monté sur une machine dynamoélectrique 30 pour automobile telle qu'un moteur électrique pour automobile, un moteur-générateur pour automobile, etc. être un polygone Dans dessus, un rotor25 Dans la présente invention, les dimensions entre les côtés opposés des coupes transversales polygonales des portions de montage de bobine sont des dimensions importantes qui déterminent une section transversale de trajet de flux magnétique du noyau magnétique et sont également des dimensions importantes qui déterminent l'espace de bobine. De surcroît, les dimensions qui définissent la surface interne radialement des portions de pôle magnétique en forme de griffe sont également des dimensions importantes qui déterminent une section transversale de trajet de flux magnétique et un espace de bobine. En général, la section transversale de trajet de flux magnétique est déterminée de telle sorte que des densités de flux magnétique d'éléments identiques dans le circuit magnétique soient approximativement égales. Il peut également y avoir des portions qui présentent une densité de flux magnétique supérieure et inférieure en fonction de diverses contraintes (telles que les dimensions, la chaleur, le refroidissement, la ventilation, le rayonnement, la consommation, l'usinabilité, les caractéristiques souhaitées, la perte, etc.). Par ailleurs, il n'est pas nécessaire que les portions de bossage du noyau magnétique aient une forme en coupe transversale identique sur toute leur longueur axiale ; il est uniquement nécessaire qu'au moins les portions de pied des portions de bossage, c'est-à-dire, les portions à proximité des portions de pied des portions de flasque de noyau, aient une forme en coupe transversale polygonale. Dans ce cas, les portions de bossage n'ont besoin d'avoir qu'une forme externe qui permette au noyau magnétique d'être coulé et qui permette à l'armature de bobine d'être montée, et la forme en coupe transversale des portions de pied aux extrémités avant axiales des portions de bossage peut également être formée en cercles ou polygones dans lesquels le nombre de côtés est différent du nombre dans les portions de pied, etc. Dans les portions où la forme en coupe transversale change, la forme en coupe transversale peut être changée brusquement ou peut être changée progressivement. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention
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Rotor dynamoélectrique dans lequel chacun des premier et second noyaux (20A, 20A1, 20A2, 20B, 20B1, 20B2) comporte une portion de bossage (21, 21A, 21B), six portions de flasque de noyau (24) ; et six portions (25) de pôle magnétique en forme de griffe, les premier et second noyaux magnétiques (20A, 20A1, 20A2, 20B, 20B1, 20B2) étant disposés de sorte que les portions (25) de pôle magnétique en forme de griffe soient l'une en face de l'autre afin de s'engrener et des surfaces d'extrémité avant des portions de bossage (21, 21A, 21B) soient en appui les unes sur les autres. Les portions de bossage (21, 21A, 21B) comprennent des portions de montage (22, 22A, 22B) de bobine dans lesquelles des formes en coupe transversale qui sont perpendiculaires à l'axe central sont des hexagones ; et des portions en appui (23) qui ont des coupes transversale circulaires et qui sont disposées de façon à faire saillie depuis les extrémités avant des portions de montage (22, 22A, 22B) de bobine. Des surfaces internes radiales des portions (25) de pôle magnétique en forme de griffe font face à des surfaces latérales des portions de montage (22, 22A, 22B) de bobine et sont parallèles aux surfaces latérales des portions de montage (22, 22A, 22B) de bobine au niveau des coupes transversales qui sont perpendiculaires à l'axe central.
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1. Rotor dynamoélectrique comprenant : des premier et second noyaux magnétiques (20A, 20A1, 20B, 20B1) sur lesquels font parties intégrantes . une portion de bossage (21, 21A) à travers laquelle une ouverture d'insertion (26) d'arbre est disposée au niveau d'une position d'un axe central ; n portions (24) de flasque de noyau qui sont disposées de façon à s'étendre radialement vers l'extérieur à un pas circonférentiellement sur circonférentielle externe au angulaire uniforme une portion de bord niveau d'une première extrémité de la portion de bossage (21, 21A), où n est un nombre entier ; et n portions (25) de pôle magnétique en forme de griffe qui sont disposées de façon à s'étendre et s'effiler vers une seconde extrémité axiale de chacune 20 desdites portions (24) de flasque de noyau, lesdits premier et seconds noyaux magnétiques (20A, 20A1, 20B, 20B1) étant disposés de sorte que lesdites portions (25) de pôle magnétique en forme de griffe soient les unes en face des autres afin 25 de s'engrener et que des surfaces d'extrémité avant desdites portions de bossage (21, 21A) s'appuient les unes sur les autres ; un arbre (4) qui est ajusté serré dans ladite ouverture d'insertion (26) d'arbre de façon à 30 intégrer les premier et second noyaux magnétiques (20A, 20A1, 20B, 20B1) ;une armature de bobine (30, 30A) qui est montée sur lesdites portions de bossage en appui (21, 21A) ; et une bobine de champ (19) qui est enroulée sur l'armature de bobine (30, 30A), caractérisé en ce qu'une forme en coupe transversale de ladite portion de bossage (21, 21A) qui est perpendiculaire audit axe central au niveau d'une portion de pied desdites portions (24) de flasque de noyau est un polygone à n côtés, et chacune desdites portions (25) de pôle magnétique en forme de griffe fait face à un côté de ladite forme en coupe transversale de ladite portion de bossage (21, 21A) qui est perpendiculaire audit axe central au niveau desdites portions de pied desdites portions (24) de flasque de noyau. 2. Rotor dynamoélectrique comprenant : des premier et second noyaux magnétiques (20A2, 20B2) sur lesquels font parties intégrantes : une portion de bossage (21B) à travers laquelle une ouverture d'insertion (26) d'arbre est disposée au niveau d'une position d'un axe central ; n portions (24) de flasque de noyau qui sont disposées de façon à s'étendre vers l'extérieur à un pas angulaire uniforme circonférentiellement sur une portion de bord circonférentielle externe au niveau d'une première extrémité de ladite portion de bossage (21B), où n est un nombre entier ; et n portions (25) de pôle magnétique en forme de griffe qui sont disposées de façon à s'étendre ets'effiler vers une seconde extrémité axiale de chacune desdites portions (24) de flasque de noyau, lesdits premier et seconds noyaux magnétiques (20A2, 20B2) étant disposés de sorte que lesdites portions (25) de pôle magnétique en forme de griffe soient les unes en face des autres de façon à s'engrener et des surfaces d'extrémité avant desdites portions de bossage (21B) soient en appui les unes sur les autres ; un arbre (4) qui est ajusté serré dans ladite ouverture d'insertion (26) d'arbre de façon à intégrer les premier et second noyaux magnétiques (20A2, 20B2) ; une armature de bobine (30, 30A) qui est 15 montée sur lesdites portions (21B) de bossage en appui ; et une bobine de champ (19) qui est enroulée sur l'armature de bobine (30, 30A), caractérisé en ce que la forme en coupe 20 transversale de ladite portion de bossage (21B) qui est perpendiculaire audit axe central au niveau d'une portion de pied desdites portions (24) de flasque de noyau est un polygone à 2n côtés, et chacune desdites portions (25) de pôle 25 magnétique en forme de griffe fait face à un côté de ladite forme en coupe transversale de ladite portion de bossage (21B) qui est perpendiculaire audit axe central au niveau desdites portions de pied desdites portions (24) de flasque de noyau. 30 3. Rotor dynamoélectrique selon la 1 ou 2, dans lequel une portion limite entre des surfaces internes radialement desdites portions (25) de pôle magnétique en forme de griffe et lesdites portions (24) de flasque de noyau est formée en une ligne droite qui est parallèle audit côté de ladite forme en coupe transversale de ladite portion de bossage (21, 21A, 21B) qui est perpendiculaire audit axe central au niveau desdites portions de pied desdites portions (24) de flasque de noyau et qui fait face à ladite portion (25) de pôle magnétique en forme de griffe. 4. Rotor dynamoélectrique selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel au moins une plage prédéterminée de ladite portion de bossage (21, 21A, 21B), depuis lesdites portions de pied desdites portions (24) de flasque de noyau jusqu'à une extrémité avant, est formée en un prisme polygonal qui a une forme en coupe transversale qui est similaire à ladite forme en coupe transversale de ladite portion de bossage (21, 21A, 21B) qui est perpendiculaire audit axe central au niveau desdites portions de pied desdites portions (24) de flasque de noyau. 5. Rotor dynamoélectrique selon la 4, dans lequel : une portion d'extrémité avant de ladite portion de bossage (21, 21A) est formée de façon à avoir une forme en coupe transversale qui soit différente de ladite forme en coupe transversale deladite portion de bossage (21, 21A) qui est perpendiculaire audit axe central au niveau desdites portions de pied desdites portions (24) de flasque de noyau ; et une plage de ladite portion de bossage (21, 21A), depuis lesdites portions de pied desdites portions (24) de flasque de noyau jusqu'à ladite portion d'extrémité avant, est formée en un prisme polygonal qui a une forme en coupe transversale qui est similaire à ladite forme en coupe transversale de ladite portion de bossage (21, 21A) qui est perpendiculaire audit axe central au niveau desdites portions de pied desdites portions (24) de flasque de noyau. 6. Rotor dynamoélectrique selon la 4, dans lequel une plage entière de ladite portion de bossage (21B), depuis lesdites portions de pied desdites portions (24) de flasque de noyau jusqu'à ladite extrémité avant, est formée en un prisme polygonal qui a une forme en coupe transversale qui est similaire à ladite forme en coupe transversale de ladite portion de bossage (21B) qui est perpendiculaire audit axe central au niveau desdites portions de pied desdites portions (24) de flasque de noyau. 7. Rotor dynamoélectrique selon l'une quelconque des 4 à 6, dans lequel une 30 portion de coin dudit prisme polygonal de laditeportion de bossage (21, 21A) est chanfreinée ou arrondie. 8. Rotor dynamoélectrique selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel ladite surface d'extrémité avant de ladite portion de bossage (21, 21A) est formée de façon à avoir une forme en coupe transversale qui soit différente de ladite forme en coupe transversale de ladite portion de bossage (21, 21A) qui est perpendiculaire audit axe central au niveau desdites portions de pied desdites portions (24) de flasque de noyau. 9. Rotor dynamoélectrique selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel lesdits premier et second noyaux magnétiques (20A, 20A1, 20A2, 20B, 20B1, 20B2) sont formés de façon à avoir une forme identique. 10. Rotor dynamoélectrique selon la 9, dans lequel lesdites surfaces d'extrémité avant desdites portions de bossage (21) desdits premier et second noyaux magnétiques (20A, 20B) sont formées de façon à avoir une forme circulaire. 11. Rotor dynamoélectrique selon la 9, dans lequel lesdites surfaces d'extrémité avant desdites portions de bossage (21A, 21B) desdits premier et second noyaux magnétiques (20A1, 20A2, 20B1, 20B2) sont formés en polygones à 2n côtés. 12. Rotor dynamoélectrique selon l'une quelconque des 5 à 7, dans lequel : ledit prisme polygonal de ladite portion de bossage (21, 21A) est un prisme à n cotés ; ladite armature de bobine (30, 30A) comprend : une portion (31) de tambour dans laquelle un premier corps tubulaire à n côtés (32a) qui est ajusté sur ladite portion de bossage (21, 21A) dudit premier noyau magnétique (20A, 20A1) et un second corps tubulaire à n côtés (32b) qui est ajusté sur ladite portion de bossage (21, 21A) dudit second noyau magnétique (20B, 20B1) sont intégrés de façon à être décalés autour d'un axe central de sorte que des portions centrales des côtés respectifs desdits premier et second corps tubulaires à n côtés (32a, 32b) se coupent ; et des première et seconde portions (34a, 34b) de flasque d'armature de bobine qui sont disposées de façon à s'étendre radialement vers l'extérieur depuis deux extrémités de ladite portion (31) de tambour ; et ladite bobine de champ (19) est enroulée sur ladite portion (31) de tambour en multiples couches. 13. Rotor dynamoélectrique selon la 12, comprenant en outre une rainure de logement (36) de bobine qui est entaillée dans une surface de paroi interne de ladite première portion (34a) de flasque d'armature de bobine de façon à s'étendre depuis un bord périphérique externe de laditepremière portion de flasque de armature de bobine jusqu'aux alentours d'une portion de coin dudit premier corps tubulaire à n côtés (32a) qui est positionné vers l'avant dans une direction d'enroulement de bobine, une portion de début d'enroulement de ladite bobine de champ (19) étant logée dans ladite rainure de logement (36) de bobine. 14. Rotor dynamoélectrique selon la 13, dans lequel ladite première portion (34a) de flasque d'armature de bobine est formée en un polygone à n côtés qui correspond audit premier corps tubulaire à n côtés (32a) ; et une extrémité périphérique externe de ladite rainure de logement (36) de bobine est positionnée au niveau d'une portion de coin de ladite première portion (34a) de flasque d'armature de bobine. 15. Rotor dynamoélectrique selon l'une quelconque des 12 à 14, dans lequel une position de ladite bobine de champ (19) qui est enroulée sur lesdits premier et second corps tubulaires à n côtés (32a, 32b) est déplacée axialement au niveau d'une portion de coin desdits premier et second corps tubulaires à n côtés (32a, 32b). 16. Rotor dynamoélectrique selon la 15, dans lequel ladite bobine de champ (19) est déplacée axialement de la moitié d'une épaisseur de bobine au niveau de chacune des deux portions de coin (Al, A2, A3, A4) tandis qu'elle estenroulée pendant une spire autour des premier et second corps tubulaires (32a, 32b). 17. Rotor dynamoélectrique selon la 16, dans lequel ladite bobine de champ (19) est déplacée axialement de la moitié d'une épaisseur de bobine au niveau de chacune des deux portions de coin contiguës circonférentiellement (Al, A2, A3, A4) tandis qu'elle est enroulée pendant une spire autour desdits premier et second corps tubulaires (32a, 32b). 18. Rotor dynamoélectrique selon la 16 ou 17, comprenant en outre des portions de guidage de bobine (33, 33A1 à 33A8) qui sont disposés sur des surfaces latérales desdits premier et second corps tubulaires à n côtés (32a, 32b) qui sont sur des côtés opposés de ladite portion de coin (Al, A2, A3, A4) au niveau de laquelle ladite bobine de champ (19) est déplacée axialement afin d'être à proximité immédiate de ladite portion de coin (Al, A2, A3, A4). 19. Rotor dynamoélectrique selon l'une quelconque des 12 à 18, dans lequel une couche de ladite bobine de champ (19) est enroulée sur un premier corps tubulaire desdits premier et second corps tubulaires à n côtés (32a, 32b), puis passée à un second corps tubulaire aux alentours d'une portion d'intersection latérale (P) desdits premier et secondcorps tubulaires à n côtés (32a, 32b), et est enroulée sur ledit second corps tubulaire. 20. Rotor dynamoélectrique selon la 19, dans lequel des portions d'extrémité d'une portion de coin dudit premier corps tubulaire et d'une portion de coin dudit second corps tubulaire qui sont sur des côtés opposés de ladite portion d'intersection latérale (P) près de ladite portion d'intersection latérale (P), sont formées en bas de telle sorte que lorsque l'on fait passer une 2m ième couche de ladite bobine de champ (19), où m est un nombre entier, dudit premier corps tubulaire via les alentours de ladite portion d'intersection latérale (P) audit second corps tubulaire, une bobine (18) de ladite 2mième couche soit placée en contact avec une bobine (18) d'une (2m - 1)ième couche de ladite bobine de champ (19) qui passe du second corps tubulaire via ladite portion d'intersection latérale (P) audit premier corps tubulaire.
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H
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H02
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H02K
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H02K 1
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H02K 1/24
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FR2891105
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A1
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DISPOSITIF POUR PRODUIRE UN ECLAIRAGE BLANC ET PROCEDE DE MISE AU POINT DU DEGRE DE BLANCHEUR DUDIT ECLAIRAGE
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La présente invention concerne un dispositif pour produire un éclairage blanc, en particulier mais de façon non limitative pour produire un éclairage blanc de combinés de planche de bord de véhicule automobile. Elle concerne également un procédé de mise au point du degré de blancheur de la lumière émise par un tel dispositif, en particulier un tel procédé applicable à la mise au point du degré de blancheur de la lumière émise dans le processus de fabrication en série desdits dispositifs. On utilise de plus en plus un éclairage blanc pour les combinés de planche de bord. Afin d'obtenir une lumière blanche, plusieurs technologies sont 15 connues de l'art antérieur. Les tubes à cathode froide, comme par exemple le tube néon, permettent d'obtenir le blanc le plus pur. Bien que de bon rendement, de tels tubes sont relativement coûteux et, de plus, sont amenés à disparaître du fait de la présence de matériaux interdits, tels que le mercure par exemple. Une autre technologie d'obtention d'une lumière blanche est celle des ampoules, de coût moins élevé. Mais la plus grande partie de l'énergie électrique se dissipe en chaleur et, de ce fait, la durée de vie est assez limitée. Les ampoules présentent d'autres désavantages, parmi lesquels une autonomie réduite, une baisse progressive de l'intensité en fonction de l'usure de la batterie, un 2891105 2 éclairage à portée limitée et surtout un éclairage qui tend vers le jaune. La technologie des diodes électroluminescentes ou LED ( Light Emitting Device))) s'avère la solution la plus adaptée et la plus rentable. Les LEDs ont une durée de vie exceptionnelle, un rendement supérieur à celui d'une ampoule à incandescence, résistent aux chocs, et le nombre d'allumages et d'extinctions n'influe pas sur leur durée de vie. Par contre, le process lié à la technologie des LEDs blanches ne permet pas de garantir une couleur uniforme et identique pour chacune des pièces fabriquées. En effet, contrairement aux autres LEDs, l'obtention de la lumière blanche nécessite une phase process supplémentaire. La raison en est qu'il n'existe pas de LED blanche proprement dite; c'est, en fait, la réunion d'un matériau électroluminescent allié à un matériau phosphorescent qui permet d'obtenir cette lumière blanche. En d'autres termes, la phase de process supplémentaire consiste à ajouter une couche de phosphore sur une LED existante; le plus souvent, on utilise une LED bleue à laquelle est ajoutée une couche de phosphore pour arriver à la couleur blanche. Ce qui explique qu'une telle LED blanche peut souvent présenter une lumière bleutée ou froide qui n'est pas forcément au goût de tout le monde, ou une lumière blanche qui tend vers le jaune. Ce qui explique également une certaine dispersion au niveau du rendu de la couleur blanche obtenue dans une fabrication en série: il est pratiquement impossible d'avoir deux éclairages de combinés de planche de bord de la même couleur entre deux campagnes de fabrication de LEDs blanches. 2891105 3 Le but de la présente invention est de réaliser un dispositif de production de lumière blanche ajustable de manière à permettre une fabrication en série sans problèmes de dispersion au niveau du rendu de la couleur. Un autre but de la présente invention est de réaliser un tel dispositif qui soit fiable, relativement simple, robuste et peu coûteux. Pour atteindre ces buts, le dispositif pour produire un éclairage blanc, selon l'invention, comprend une source de tension d'alimentation électrique, une pluralité de diodes électroluminescentes blanches réparties sur un support, un premier moyen de réglage pour régler l'intensité d'éclairage de ladite pluralité de diodes électroluminescentes blanches, caractérisé en ce qu'il comprend, de plus, sur ledit support, au moins une diode électroluminescente bleue, un second moyen de réglage pour régler l'intensité d'éclairage de ladite diode électroluminescente bleue, et en ce que lesdits premier et second moyens de réglage sont actionnables de manière indépendante. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, lesdits premier et second moyens de réglage sont constitués par deux circuits distincts de fourniture d'une tension d'alimentation avec moyen de réglage de la puissance fournie. De préférence également, chacun des deux circuits de fourniture d'une tension d'alimentation est un circuit de commande par modulation de largeur d'impulsions, ladite largeur d'impulsions pouvant être modifiée pour faire varier la puissance d'éclairage des LEDs dudit circuit. 2891105 4 De préférence également, ladite source de tension d'alimentation est un micro processeur à oscillateur de commande par impulsions, qui comporte un premier et un second moyens d'ajustage de la largeur des impulsions délivrées dans ledit premier et ledit second circuits, respectivement. De préférence également, le support des LEDs est une carte électronique. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, les LEDs sont disposées selon une distribution matricielle régulière, c'est-à-dire à 10 rangées et colonnes régulièrement espacées. Selon l'invention, le nombre de LEDs bleues est très inférieur au nombre de LEDs blanches, de préférence compris entre 20 et 30 du nombre de LEDs blanches, plus préférablement environ 25%. Un autre but de la présente invention est de fournir un procédé pour l'obtention de dispositifs de production de couleur blanche qui présentent une même couleur blanche, stable et non jaunâtre, par conséquent un procédé de mise au point de la couleur blanche, en d'autres termes un procédé permettant de s'affranchir des problèmes de dispersion qui existent pour les LEDs blanches. Pour atteindre ce but, le procédé nouveau comporte les étapes suivantes: on fabrique un dispositif pour produire un éclairage blanc tel que décrit ci-dessus, - on mesure la couleur émise par ledit dispositif en fin de 25 fabrication, 2891105 5 - si la couleur est légèrement jaune, on augmente l'éclairage des LEDs bleues, - si la couleur est trop bleue, on diminue l'éclairage des LEDs bleues. Ces étapes sont répétées pour chaque dispositif de production d'éclairage blanc, de manière continue. De préférence, l'augmentation/la diminution de l'éclairage des diodes électroluminescentes bleues est obtenue par modulation de la largeur des impulsions de commande électrique desdites diodes électroluminescentes bleues. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la mise au point peut se faire en automatique suite à un contrôle caméra. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'un exemple de réalisation de l'invention, non limitatif de la portée de la présente invention, et accompagnée des dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 représente schématiquement une carte électronique sur laquelle sont disposées les LEDs, - la figure 2 représente schématiquement plus en détail la même 20 carte électronique avec un exemple illustrant la séparation des deux circuits d'alimentation des LEDs. La référence 1 désigne le support des diodes électroluminescentes sous la forme d'une carte électronique. Pour illustrer l'invention, à titre d'exemple, on a représenté schématiquement, sur la figure 1, par des petits rectangles une distribution matricielle de LEDs à 2891105 6 huit colonnes et cinq rangées. On peut de façon évidente avoir une disposition matricielle différente ou non matricielle, par exemple en cercles concentriques ou selon toutes autres dispositions géométriques ou non. Dans cette disposition de LEDs blanches représentées par des rectangles blancs sont intégrées quelques LEDs bleues représentées par des rectangles hachurés. Dans le présent exemple de la figure 1, les LEDs bleues sont en nombre nettement inférieur à celui des LEDs blanches et sont réparties de manière relativement uniforme pour couvrir l'espace de la carte 1. Précisément dans cet exemple, on a représenté une distribution de 32 LEDs blanches et 8 LEDs bleues, à savoir un rapport de LEDs bleues/LEDs blanches de 8/32, soit 25%. Comme on peut le voir plus en détails sur le dessin de la figure 2, un micro processeur 2 de la carte électronique 1 délivre une tension d'alimentation aux LEDs par deux circuits bien distincts: un circuit 10 pour les LEDs blanches (référencées a)) sur la figure 2) et un circuit 20 pour les LEDs bleues (référencées b)) sur la figure 2). Les deux circuits, 10 et 20, sont représentés chacun alimentant quelques LEDs seulement. Il s'agit d'une illustration de la séparation des circuits d'alimentation 10, 20, des LEDs bleues b et des LEDs blanches a , l'alimentation de toutes les LEDs du support 1 n'étant pas représentée pour des raisons de simplicité dans cette illustration. Chacun des deux circuits comporte un moyen de réglage de l'intensité d'éclairage des LEDs alimentées par le circuit. A titre d'exemple, chaque circuit peut être relié à un oscillateur de commande par impulsions avec des moyens d'ajustage de la largeur des impulsions délivrées par l'oscillateur pour régler l'intensité d'éclairage des LEDs dudit circuit. L'existence des deux circuits distincts ainsi ajustables séparément permet de bénéficier de l'éclairage maximal des LEDs blanches et, 5 au contraire, de l'éclairage très faible des LEDs bleues. De cette manière, on peut supprimer l'effet jaunâtre indésirable. L'invention concerne aussi un procédé pour l'obtention de dispositifs de production de couleur blanche qui présentent une même couleur blanche, stable et non jaunâtre, par conséquent un procédé de mise au point de la couleur blanche. Ce procédé à pour but de s'affranchir des problèmes de dispersion qui existent pour les LEDs blanches. Le procédé comporte les étapes suivantes: - on fabrique un dispositif pour produire un éclairage blanc tel que 15 décrit ci-dessus, -on mesure la couleur émise par ledit dispositif en fin de fabrication, -si la couleur est légèrement jaune, on augmente l'éclairage des LEDs bleues b , - si la couleur est trop bleue, on diminue l'éclairage des LEDs bleues b . Ces étapes sont répétées pour chaque dispositif de production d'éclairage blanc, de manière continue. L'augmentation et la diminution de l'éclairage des diodes électroluminescentes bleues b sont obtenues, par exemple, par modulation de la largeur des impulsions de commande électrique desdites diodes électroluminescentes bleues b . Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la mise au point peut se faire en automatique suite à un contrôle caméra. De façon générale, la mesure de couleur émise se fait par tout moyen de spectrométrie connu en soi. Il va de soi que, sans sortir du cadre et de la portée de l'invention, le moyen de réglage pour régler l'intensité d'éclairage de ladite pluralité de LEDs blanches a et le moyen de réglage pour régler l'intensité d'éclairage des LEDs bleues b peuvent être tout moyen connu en soi de réglage de la puissance dans un circuit électrique. 2891105 9
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- Il comprend une source de tension d'alimentation électrique, une pluralité de diodes électroluminescentes blanches (a) réparties sur un support (1), un premier moyen de réglage (10) pour régler l'intensité d'éclairage de ladite pluralité de diodes électroluminescentes blanches (a). Il comprend également, sur ledit support (1), au moins une diode électroluminescente bleue (b), un second moyen de réglage (20) pour régler l'intensité d'éclairage de ladite diode électroluminescente bleue (b). Le premier moyen de réglage (10) et le second moyen de réglage (20) sont actionnables de manière indépendante.- Combinés planches de bord de véhicules automobiles.
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1. Dispositif pour produire un éclairage blanc, comprenant une source de tension d'alimentation électrique, une pluralité de diodes électroluminescentes blanches ( a) réparties sur un support (1), un premier moyen de réglage (10) pour régler l'intensité d'éclairage de ladite pluralité de diodes électroluminescentes blanches (a), caractérisé en ce qu'il comprend, de plus, sur ledit support (1), au moins une diode électroluminescente bleue (b), un second moyen de réglage (20) pour régler l'intensité d'éclairage de ladite diode électroluminescente bleue (b), et en ce que lesdits premier et second moyens de réglage (10, 20) sont actionnables de manière indépendante. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits premier et second moyens de réglage (10, 20) sont constitués par deux circuits distincts de fourniture d'une tension d'alimentation avec moyen de réglage de la puissance fournie. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que chacun des deux circuits (10, 20) de fourniture d'une tension d'alimentation est un circuit de commande par modulation de largeur d'impulsions, ladite largeur d'impulsions pouvant être modifiée pour faire varier la puissance d'éclairage des diodes électroluminescentes dudit circuit. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que ladite source de tension d'alimentation est un micro processeur (2) à oscillateur de commande par impulsions, qui comporte un premier et un second moyens d'ajustage de la largeur des impulsions délivrées dans ledit premier (10) et ledit second (20) circuits, respectivement. 2891105 10 5. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que le support (1) des diodes électroluminescentes (a, b) est une carte électronique (1). 6. Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que les diodes électroluminescentes sont disposées sur le support (1) selon une distribution matricielle régulière, c'est-à-dire à rangées et colonnes régulièrement espacées. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le nombre de diodes électroluminescentes bleues (b) est très inférieur au nombre de diodes électroluminescentes blanches (a), de préférence compris entre 20 et 30 % du nombre de diodes électroluminescentes blanches (a), plus préférablement environ 25%. 8. Procédé de mise au point de la couleur émise par un dispositif de production de couleur blanche conforme à l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - on fabrique ledit dispositif pour produire un éclairage blanc, - on mesure la couleur émise par ledit dispositif en fin de 20 fabrication, - si la couleur est légèrement jaune, on augmente l'éclairage des diodes électroluminescentes bleues (b), - si la couleur est trop bleue, on diminue l'éclairage des diodes électroluminescentes bleues (b). 2891105 11 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que l'augmentation/la diminution de l'éclairage des diodes électroluminescentes bleues (b) est obtenue par modulation de la largeur des impulsions de commande électrique desdites diodes électroluminescentes bleues (b). 10. Procédé selon l'une quelconque des 8 et 9, caractérisé en ce que ladite mesure de la couleur est réalisée par le moyen d'un contrôle caméra, lequel entraîne automatiquement la mise au point de la couleur blanche.
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PROCEDE ET SYSTEME POUR LA VALIDATION ET LA VERIFICATION D'ENVOIS POSTAUX
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Domaine de la technique La présente invention se rapporte au domaine du traitement de courrier et elle concerne plus particulièrement un procédé et un système entièrement nouveau permettant l'envoi d'articles de courrier sans affranchissement. Art antérieur Depuis 1840 et la création en Grande Bretagne du premier timbre poste, les administrations postales de tous les pays exigent que les articles de courrier distribués par leurs bureaux soient affranchis (en effet, à l'origine c'était le destinataire qui payait les frais de transport du courrier), c'est à dire qu'ils soient revêtus d'une marque d'affranchissement justifiant du paiement par leur expéditeur d'une taxe relative au service rendu par l'administration postale. Pour les particuliers et les très petites entreprises traitant peu de courrier, cette marque d'affranchissement est essentiellement constituée par un ou plusieurs timbres postes ou une vignette adhésive dont le tarif varie notamment selon la destination et le poids de l'article de courrier sur lequel ce ou ces timbres postes ou cette vignette sont apposés. Pour les entreprises plus importantes, cette marque est constituée par une empreinte postale imprimée par des systèmes d'affranchissement, de type fermé (machine à affranchir) ou ouvert (mettant en oeuvre un ordinateur à usage général relié à une imprimante standard), faisant l'objet le plus souvent de locations auprès d'un concessionnaire accrédité par l'administration postale et dans lesquels la comptabilisation des affranchissements est effectuée par un dispositif sécurisé appelé SMD (pour Secure Metering Device) ou PSD (pour Postal security device). Enfin, pour les entreprises spécialisées dans l'envoi de courrier en grand nombre, connues sous le nom de routeurs , les administrations postales autorisent l'apposition, en lieu et place de l'empreinte postale, d'un code d'autorisation ou numéro de permis qui associé à un manifeste 2890771 2 listant, dans le cadre de cette autorisation ou de ce permis, l'ensemble des articles de courrier remis à l'administration postale et leur caractéristiques individuelles permet, après réception des articles de courrier et du manifeste associé et vérification des caractéristiques mentionnées, le débit du compte postal dont le routeur est titulaire auprès de l'administration postale. Les systèmes d'affranchissements qu'ils soient fermés ou ouverts donnent globalement satisfaction. Toutefois, pour éviter la contrefaçon et pour permettre le recours à des services à valeur ajoutée toujours plus développés, les empreintes postales deviennent de plus en plus complexes et nécessitent, au niveau de l'expéditeur, l'impression de davantage d'information sur un espace qui n'est pas extensible alors que, pour l'administration postale, il devient très coûteux de lire et d'authentifier une marque aussi complexe. En effet, pour assurer une parfaite reconnaissance de l'empreinte postale, celle-ci doit être de très grande qualité (résolution élevée, alignement des têtes d'impression parfait, compensation de leur vieillissement) et il est difficile d'obtenir un tel résultat à des cadences d'affranchissement élevées avec les processus d'impression thermique ou à jet d'encre actuels. Définition et objet de l'invention La présente invention concerne donc un système et un procédé de traitement de courrier résolument novateur qui s'affranchisse des problèmes multiples posés à la fois par la qualité d'impression de marques d'affranchissement complexes, par le chiffrement de ces marques et par leur comptabilisation. Un but de l'invention est de proposer un système et un procédé de traitement de courrier qui permettre une réduction des données postales imprimées. Un autre but de l'invention est de proposer un système et un procédé de traitement de courrier valable pour toutes les catégories d'utilisateurs, du particulier au routeur. Ces buts sont atteints avec un procédé de validation d'articles de courrier par un expéditeur en vue de leur remise à un service de distribution de courrier dans lequel les articles de courrier sont remis par l'expéditeur au service de distribution de courrier sans apposition d'aucune marque postale, les articles de courrier comportant chacun lors de leur fabrication un numéro d'identification unique et ce numéro étant après capture par l'expéditeur transmis à un serveur avec un montant à payer déterminé par l'expéditeur, la confirmation du paiement par débit du compte de l'expéditeur dans le serveur valant affranchissement. Ainsi, le débit du compte de l'expéditeur dans un serveur distant remplace l'affranchissement traditionnel et la suppression de l'empreinte postale élimine tous les problèmes posés par sa gestion comme celui du chiffrement ou de la comptabilisation des opérations d'affranchissement au niveau de l'expéditeur. Le classique dispositif de comptabilisation de sécurité (PSD) est ainsi supprimé de même que les classiques moyens d'impression de l'empreinte postale. Pour la mise en oeuvre du procédé de validation de courrier précité, il est nécessaire de recourir à un article de courrier spécifique comportant lors de sa fabrication un numéro d'identification unique destiné après capture par l'expéditeur à être transmis à un serveur avec un montant à payer pour l'expédition de cet article de courrier. Il est aussi nécessaire de remplacer la machine à affranchir traditionnelle par un terminal de validation pour la validation d'articles de courrier par un expéditeur en vue de leur remise à un bureau de réception d'un service de distribution de courrier, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de capture numérique pour lire un numéro d'identification unique porté par l'article de courrier, des moyens pour déterminer un montant à payer pour cet article de courrier, des moyens pour transmettre à un serveur distant ledit montant à payer et ledit numéro d'identification unique associés à l'article de courrier à expédier, et des moyens pour recevoir du serveur distant une confirmation de paiement valant validation de l'article de courrier. De préférence, lesdits moyens de capture numérique sont en outre aptes à lire l'adresse du destinataire, la classe de courrier et/ou le ou les services demandés imprimés sur l'article de courrier lors de sa fabrication. Avantageusement, le terminal peut comporter outre des moyens de détermination automatique du format et/ou du poids de l'article de courrier ou des moyens de saisie pour permettre à l'expéditeur d'entrer au terminal l'une ou plusieurs des données suivantes: le format et/ou le poids de l'article de courrier, la classe de courrier, le ou les services demandés que lesdits moyens de transmission sont en outre aptes à transmettre au serveur distant. Selon le mode de réalisation envisagé, lesdits moyens de capture numérique peuvent comporter un numériseur ou un lecteur de codes à barres ou un moyen de lecture/écriture RFID lorsque ledit numéro d'identification unique est enregistré dans un indicateur RFID porté par l'article de courrier. De préférence, lesdits moyens de capture numérique sont amovibles pour permettre de lire des adresses de destinataire portées sur des enveloppes épaisses ou des paquets ne pouvant être introduits dans ledit terminal. L'invention concerne également le procédé de validation d'articles de courrier par un expéditeur en vue de leur remise à un bureau de réception d'un service de distribution de courrier, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: obtention d'un numéro d'identification unique porté par l'article de courrier, détermination du montant à payer pour l'expédition de l'article de courrier à son destinataire, 25. transmission à un serveur du montant à payer associé au numéro d'identification unique de l'article de courrier à expédier, débit du montant à payer dans le compte de l'expéditeur géré au niveau du serveur, réception d'une confirmation de paiement en provenance du serveur valant validation de l'article de courrier et remise de l'article de courrier à un bureau de réception d'un service de distribution de courrier. Selon le mode de réalisation envisagé, ledit numéro d'identification unique est extrait soit d'un code d'identification imprimé sur l'article de courrier sous la forme d'une suite de caractères alphanumériques lisible par machine ou d'un code à barres avantageusement bidimensionnel, soit d'un indicateur RFID porté par l'article de courrier, soit encore d'une empreinte de papier caractéristique unique de l'article de courrier. De préférence, il est prévu en outre une étape d'obtention par l'expéditeur de l'adresse du destinataire imprimé par l'expéditeur sur l'article de courrier pour en déterminer une zone géographique de destination, de la classe de courrier et/ou du ou des services demandés. Avantageusement, la classe de courrier et/ou le ou les services demandés imprimés sur l'article de courrier lors de sa fabrication sont lus par l'expéditeur. Mais, la classe de courrier et/ou le ou les services demandés peuvent aussi être saisis par l'expéditeur. Il peut être prévu en outre une étape de détermination par l'expéditeur du format et/ou du poids de l'article de courrier, la détermination du format de l'article de courrier pouvant être effectuée par lecture du numéro d'identification unique. Ledit service de distribution de courrier est une administration postale ou un transporteur privé. L'invention se rapporte aussi au procédé de vérification d'articles de courrier auprès d'un bureau de réception d'un service de distribution de courrier, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: obtention, par des moyens de capture numérique, de l'adresse du destinataire et d'un numéro d'identification unique portés par chaque article de courrier reçu, 25. détermination, par des moyens de détermination du format et/ou du poids, du format et/ou du poids de chaque article de courrier, calcul, par les moyens de traitement, du montant à payer en fonction de la destination, du format et/ou du poids ainsi obtenus, comparaison, par les moyens de traitement, du montant calculé avec un montant à payer validé par l'expéditeur et extrait d'un serveur à partir du numéro d'identification unique, et tri, par des moyens de triage, de chaque article de courrier selon sa destination. Selon le mode de réalisation envisagé, ledit numéro d'identification unique est extrait, par des moyens de traitement, soit d'un code d'identification imprimé sur l'article de courrier sous la forme d'une suite de caractères alphanumériques lisible par machine ou d'un code à barres avantageusement bidimensionnel, soit d'un indicateur RFID porté par l'article de courrier, soit encore d'une empreinte de papier caractéristique unique de l'article de courrier. De préférence, si le montant calculé est supérieur au montant validé par l'expéditeur et extrait du serveur, il est procédé, dans une étape préalable au tri de l'article de courrier, au calcul, par des moyens de traitement, de la différence de montant dont le destinataire devra s'acquitter avec amende pour que l'article de courrier lui soit remis par un agent du service de distribution de courrier. Il peut être prévue en outre une étape d'obtention de la classe de 15 courrier et/ou du ou des services demandés. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description suivante, faite à titre indicatif et non 20 limitatif, en regard des dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 montre un exemple d'architecture d'un système de traitement de courrier selon l'invention, - la figure 2 illustre une variante du système au niveau de l'expéditeur, - les figures 3A et 3B sont des organigrammes illustrant les différentes étapes du procédé de validation et de vérification mis en oeuvre dans le système de la figure 1, et - les figures 4A à 4D montrent plusieurs exemples d'articles de courrier utilisés dans le système de la figure 1. Description détaillée d'un mode de réalisation préférentiel La figure 1 illustre de façon schématique l'architecture d'un système destiné au traitement des articles de courrier selon l'invention. Par article de courrier, il convient d'entendre aussi bien une enveloppe (de format quelconque avec ou sans fenêtre) qu'une étiquette destinée ensuite à être collée sur une enveloppe épaisse ou un paquet de forme quelconque. Ce système de traitement de courrier repose sur un principe entièrement nouveau d'envoi d'articles de courrier sans affranchissement préalable de ces articles. En d'autres termes, les articles de courrier à expédier qui seront amenés à transiter par un réseau de distribution de courrier, par exemple celui de l'administration postale ou d'un transporteur privé, ne comporteront aucune marque postale ayant valeur monétaire, qu'il s'agisse d'un timbre poste, d'une empreinte postale ou d'un numéro de permis, apposée par les expéditeurs de ces articles. En effet, selon l'invention, les articles de courrier à expédier sur chacun desquels a été préalablement imprimée par une imprimante standard 10 l'adresse du destinataire et qui ont été mis sous pli manuellement ou dans une machine de pliage et d'insertion 12 de l'expéditeur comportent à l'origine, c'est-à-dire avant leur traitement par l'expéditeur et donc à l'issue de leur fabrication par un fabricant/imprimeur 8, un numéro d'identification unique qui servira une fois validé par cet expéditeur, c'est-à-dire après capture par l'expéditeur, transmission à un serveur avec un montant à payer déterminé par l'expéditeur et confirmation d'un paiement par débit du compte de l'expéditeur dans le serveur, au suivi, au travers du réseau de distribution de courrier, de l'article de courrier sur lequel il est apposé et à la vérification du paiement du ou des services postaux attachés à cet article. Cette validation du numéro d'identification unique est effectuée par l'introduction de l'article de courrier portant la mention de son destinataire et ce numéro d'identification unique dans un terminal de validation de ces articles de courrier 14 relié au travers d'une ligne spécialisée 16 à un serveur informatique 18 du concessionnaire de ce terminal. Bien entendu, la liaison spécialisée 16 peut être remplacée par une liaison au travers d'un réseau externe de communication, par exemple le réseau Internet. Une ligne spécialisée 20 relie le serveur du concessionnaire à un serveur de l'administration postale 22 (mais une liaison au travers du réseau Internet est bien entendu aussi envisageable) lequel serveur peut être également connecté via une liaison 32 au fabricant des articles de courrier 8. On notera toutefois que dans certaines conditions d'exploitation, le serveur de l'administration postale 22 peut être relié directement au terminal et donc être utilisé en lieu et place du précédent pour effectuer l'ensemble des opérations relatives au procédé de l'invention comme il sera décrit plus avant. Après passage au travers du terminal de validation 14, les articles de courrier seront déposés auprès d'un bureau de réception du service de distribution de courrier, par exemple l'administration postale, où ils seront traités notamment triés en vue de leur réexpédition vers leurs destinataires respectifs. Pour cela, ils vont tout d'abord passer dans un terminal de vérification 24 comportant à l'image du terminal de validation 14 des moyens 24A de capture numérique et des moyens 24B de détermination du format et/ou du poids de chaque article de courrier introduit dans le terminal. Ce terminal 24 est relié au serveur distant de l'administration postale 22 par une ligne spécialisée 26 ou au travers d'un réseau de communication, par exemple le réseau Internet. Une fois chacun des articles de courrier vérifiés par des moyens de traitement 24C, ils pourront intégrer la chaîne classique de traitement 28 en vue de leur tri par destination et leur acheminement vers le destinataire 30. Le serveur informatique du concessionnaire 18 est un serveur informatique comportant des moyens logiciels classiques permettant d'une part la gestion de comptes clients et le contrôle statistique, par exemple via une base de données clients, et d'autre part la mise à jour dans le terminal de validation des tables des tarifs et services postaux offerts par le service de distribution de courrier. Toutefois, ce serveur n'assure pas de fonction de rechargement de crédit pour le terminal de validation puisque ce terminal ne gérant pas de valeurs monétaires, ne comporte pas de moyens de comptabilisation postale de sécurité (PSD). Le terminal de validation ainsi que le terminal de vérification des articles de courrier sont des machines qui peuvent mécaniquement être de conception semblable à une machine à affranchir traditionnelle de type fermée, c'est-à-dire comportant classiquement: des moyens d'alimentation en articles de courrier, des moyens de sélection un à un de ces articles, et des moyens de transport de l'article de courrier au travers du terminal. Mais, selon l'invention, ils comportent en outre chacun nécessairement des moyens de capture numérique 14A, 24A et, pour le terminal de vérification, des moyens 24B de détermination du format et/ou du poids de l'article de courrier sélectionné par les moyens de sélection. Ces moyens 14B peuvent être omis dans le terminal de validation dont le clavier permet une saisie directe de la classe de poids à moins que celleci ne soit disponible par un simple calcul du fait de la connaissance du poids des documents contenus dans l'article de courrier et de l'article lui même. Les moyens de capture numérique qui sont de préférence disposés après les moyens de sélection individuelle des articles de courrier et de préférence au dessus des moyens 14B, 24B de détermination de format et/ou de poids, lorsque le terminal en est pourvu, sont formés par un numériseur et des moyens de reconnaissance logiciels associés. Selon le mode de réalisation envisagé, le numériseur peut être constitué par un simple lecteur de codes à barres ou un lecteur OCR. Avantageusement, les moyens de capture numérique peuvent être amovibles pour permettre une lecture d'étiquettes destinées à être collées sur des enveloppes de fortes épaisseurs (donc qui ne peuvent par être introduites dans le terminal) ou des paquets. La liaison de ces moyens de capture avec le terminal peut alors être de type filaire ou sans fil. Ces terminaux comportent bien entendu des moyens d'interface (de type modem par exemple) avec la ligne spécialisée 16, 26, des moyens d'interface IHM avec l'utilisateur, de type écran et clavier par exemple, et des moyens de traitement 14C, 24C (plus particulièrement à mémoire et microprocesseur) pour la commande et le contrôle du terminal, notamment ses moyens de transmission. Par contre, conformément au principe de l'invention précité, le terminal de validation, qui n'est pas une machine délivrant une marque d'affranchissement, ne comporte pas les moyens d'impression traditionnels (mécanique, à jet d'encre ou thermique) pour l'apposition sur l'article de io courrier de cette marque d'affranchissement (empreinte postale ou de toute autre inscription, comme un code d'autorisation ou un numéro de permis, conformément aux spécifications postales) et les moyens de comptabilisation postale de sécurité (PSD) qui leur sont alors associés notamment pour la gestion des montants d'affranchissement et le chiffrement de l'empreinte postale. La figure 2 illustre une variante de l'invention dans laquelle l'expéditeur des articles de courrier, particulier ou petite entreprise par exemple, évolue dans un environnement ouvert avec un ou plusieurs ordinateurs à usage général 40 organisés autour d'un réseau local (LAN utilisateur) et munis de ressources communes, notamment une base de données 42. A ce réseau local sont connectés les moyens d'impression 10 permettant tant l'impression des documents que celle de l'adresse du destinataire, éventuellement les moyens de pliage/insertion 12 et les moyens de capture numérique 14A nécessaires à la validation des articles de courrier. Dans cet environnement ouvert, la présence de moyens de détermination du format et/ou du poids n'est pas indispensable car ces éléments peuvent être déterminés automatiquement par l'ordinateur 40 qui à une complète connaissance du contenu des articles de courrier. Un modem 44 connecté sur le réseau local permet d'assurer une connexion à distance avec un modem 46 associé au serveur du concessionnaire 18 via un réseau de communication 48, par exemple le réseau téléphonique commuté ou le réseau Internet. La base de données 42 est une base de données des courriers édités alimentée lors de la création des documents à expédier par le ou les ordinateurs sur lesquels ceux-ci ont été préparés. Elle peut contenir classiquement, pour chaque article de courrier à expédier référencé par un numéro d'ordre, au moins les champs suivants: la référence du document contenu dans l'article de courrier, le ou les références des éventuels encarts à joindre au document, et l'adresse du destinataire. D'autres informations, sans que cette liste soit exhaustive, comme la date de création du document, le nom ou le numéro personnel de la personne ayant créée le document ou du service concerné par cet envoi, le service postal souhaité, ou encore un champ descriptif additionnel peuvent être ajoutées à cette base. La recherche et l'indexation de cette base peuvent être faites sur chacun de ces champs. Le procédé mise en oeuvre dans le système de traitement de courrier de la figure 1 depuis sa validation par l'expéditeur jusqu'à sa vérification par l'administration postale est maintenant explicité en regard des organigrammes des figures 3A et 3B. Sa mise en oeuvre nécessite le recours à des articles de courrier particuliers délivrés par un fabricant papetier. Ces articles de courrier, enveloppes, illustrées aux figures 4A à 4C, ou étiquettes, illustrés à la figure 4D, ne sont en effet pas vierges mais comportent chacun un numéro unique intégré dans un code d'identification 50 pré-imprimé selon un processus d'impression de préférence de type offset ou laser du fait de la qualité et de la durée de vie de l'impression obtenue par un tel processus comparativement aux processus d'impression jet d'encre ou de transfert thermique employés couramment dans les machines à affranchir traditionnelles. Selon une variante de réalisation, les articles de courrier peuvent aussi porter une mention de la classe de courrier 52 et une mention de l'administration postale 54 ayant autorisée la fabrication comme l'illustre la figure 4B. Selon une autre variante, ces articles de courrier peuvent aussi comporter la mention d'un service 56 attaché à l'article de courrier, par exemple recommandé avec AR . Toutes ces mentions qui sont bien entendu lisibles par un numériseur peuvent être doublées d'un code à barres 58. Dans ce dernier cas, un simple lecteur de codes à barres pourra assurer la fonction de capture numérique. De préférence, Le numéro d'identification unique est intégré dans un code à haute capacité de codage de données numériques ou alphanumériques et de corrections d'erreurs, comme les codes à barres à deux dimensions dont les plus connus sont: l'Aztec code, le Codablock, le Code one, le Code 16K, le Code 49, le data matrix, le PDF 417, le QR Code ou encore le Supercode. La haute capacité de codage de ce type de code (comportant jusqu'à 4296 caractères pour le plus performant) permet ainsi à celui-ci de comporter non seulement ce numéro unique d'identification garantissant que deux articles de courrier ne peuvent porter un même numéro mais aussi d'autres informations relatives à l'article de courrier, comme une référence au format lorsqu'il s'agit d'une enveloppe ayant un format spécifique comme celle illustrée à la figure 4B ou bien encore celles prévues par le standard EPC (Electronic Product Code) élaboré par l'organisme de standardisation éponyme et comportant notamment le pays d'origine du code, le numéro du fabricant, etc. Dans ce cas, le numéro d'identification unique est avantageusement un numéro séquentiel tiré d'une plage de numéro attribuée par cet organisme. Mais, on peut bien entendu aussi envisager une série de numéro délivrée par le serveur de l'administration postale 22 via la liaison 32 ou encore un numéro aléatoire non retirable. Revenons aux figures 3A et 3B, ces articles de courrier comportant le code d'identification 50 et des éventuelles mentions de la classe du courrier 52 ou du service postal demandé 56 qui, dans des étapes préalables, auront reçus la mention de l'adresse du destinataire (étape 100), cette adresse pouvant être imprimée par les moyens d'impression 10 sur l'enveloppe ou l'étiquette ou directement sur le document à introduire dans l'enveloppe dans le cas d'une enveloppe à fenêtre et auront été mis sous plis (étape 102) soit manuellement soit par l'intermédiaire de la machine de pliage/insertion 12 pourront alors être introduits dans le terminal de validation 14 pour y subir le processus de validation de l'invention. Ce processus comporte, dans une étape 104, une lecture par les moyens de capture numérique 14A de l'adresse du destinataire (pour en retirer la zone géographique de destination du courrier) et du code d'identification porté sur l'article de courrier et lorsqu'elles existent des mentions de la classe de courrier ou du ou des services demandés (étape 106). A défaut de mention, le terminal de validation acquière les données relatives à la classe de courrier ou au(x) service(s) demandé(s) par l'expéditeur entrées au clavier du terminal ou reçues via son réseau local lorsqu'il existe (étape 106). Il peut aussi comporter, dans une étape 108, une détermination automatique du format et/ ou du poids par les moyens 14B du terminal. Lorsque cette détermination automatique n'est pas possible (pour une étiquette par exemple), une saisie au clavier du terminal de la classe de poids pourra suppléer cette impossibilité (étape 108). A partir de ces éléments: zone géographique de destination, poids et éventuellement mention de la classe de courrier ou du ou des services, les moyens de traitement 14C du terminal de validation vont déterminer, dans une étape 110, le montant à payer par l'expéditeur et ce montant associé au numéro d'identification unique de l'article de courrier extrait du code d'identification par les moyens 14A et associé éventuellement à la classe de courrier ou au(x) service(s) demandé(s), quand ceux-ci sont présents sur l'article de courrier ou du fait d'une saisie clavier, est transmis de façon sécurisée dans une étape 112 au serveur distant du concessionnaire du terminal de validation pour débit du compte de l'expéditeur. Ces données seront ensuite retransmises dans une dernière étape 114 au serveur du service de distribution de courrier qui sera alors crédité au plus du montant précité. Cette transmission peut être effectuée pour chaque lot de courrier, mais il est préférable qu'elle ne soit effectuée qu'une fois par jour, par exemple préalablement à la remise des articles de courrier au service de distribution de courrier, ou encore en fin de journée. Dans ce cas, le terminal de validation comportera avantageusement une base de données de suivi créée lors de la mise en route du terminal ou de la première introduction d'un article de courrier dans ce terminal et dont l'enrichissement sera effectué à chaque passage d'un article de courrier dans le terminal de validation. Cette base de données peut être stockée dans les moyens mémoires des moyens de traitement du terminal devalidation ou indépendamment de ceux-ci à l'extérieur du terminal, par exemple au niveau des ressources communes du réseau local lorsqu'il existe. Elle peut comporter un grand nombre de champs avec bien entendu les données préalablement saisies, montant à payer, numéro d'identification unique et service demandé mais aussi d'autres données comme le numéro de référence du terminal de validation, les nom et numéro de l'établissement de l'administration postale qui recevra les dépôts de courrier, etc. Toutes ces données peuvent bien entendu si nécessaires aussi être transmises au serveur distant. Dans le cas d'un environnement ouvert du type de la figure 2, on notera que cette base de données de suivi pourra comporter avantageusement le numéro d'ordre qui permet de relier cet article de courrier à son contenu stocké dans la base de données des articles de courrier édités 42. Lorsqu'un article de courrier est reçu à un bureau de réception du service de distribution de courrier, par exemple de l'administration postale, ii est introduit dans le terminal de vérification 24 où il est procédé dans une première étape 120 à une lecture automatique par les moyens de capture numérique 24A du code d'identification, de l'adresse du destinataire et éventuellement des mentions de la classe de courrier ou du ou des services demandés quant elles existent (étape 122) et, dans une étape suivante 124, à une détermination du format et/ou du poids de cet article de courrier par les moyens 24B. A partir de ces éléments, il est procédé par les moyens de traitement 24C, dans une nouvelle étape 126, à un calcul du montant à payer qui peut alors être mis en correspondance (comparé) avec celui présent dans le serveur du service de distribution de courrier et reçu du serveur du concessionnaire. Le système logistique du service de distribution de courrier pourra dès lors procéder au tri de cet article de courrier selon sa destination et à son traitement selon les services demandés par l'expéditeur (étape 132 suite à une réponse oui au test de l'étape 130) et éventuellement retourner au serveur du concessionnaire et/ou rendre accessible à l'expéditeur, via des moyens de saisie adaptés comme une saisie au niveau du site Internet du service de distribution de courrier, différentes informations de suivi relatives à l'article de courrier traité. On notera simplement que si le montant à payer calculé par le service de distribution de courrier s'avérait supérieur à celui disponible au niveau de son serveur (réponse non au test de l'étape 130), l'article de courrier correspondant serait tout de même livré à son destinataire sous réserve de s'acquitter d'un paiement majoré, les moyens de traitement calculant en effet la différence de montant dont le destinataire devra s'acquitter avec amende pour que l'article de courrier lui soit remis par un agent du service de distribution de courrier (étape 134). Il en est de même si le numéro d'identification relevé au terminal de vérification ne se retrouve pas dans le serveur signifiant ainsi que l'expéditeur ne s'est acquitté d'aucun paiement. Le procédé selon l'invention est particulièrement novateur et présente de nombreux avantages par rapport aux procédés d'affranchissement de l'art antérieur. Ainsi, au niveau de l'expéditeur, du fait de l'absence d'affranchissement, la cadence de traitement des articles de courrier n'est plus limitée par les performances de l'impression et peut donc être très importante, typiquement supérieure à 20 000 enveloppes/heure soit audelà des machines à affranchir les plus performantes, voire plus en cas de traitement par lot homogène. En outre, l'absence au niveau du terminal de validation de moyens de comptabilisation postale de sécurité (compteurs ascendant et descendant) supprime toutes les fraudes actuelles consistant à bloquer ou modifier ces compteurs pour permettre des affranchissements supplémentaires. De même, au niveau des bureaux de réception du service de distribution de courrier, la vérification peut maintenant être effectuée pour chaque article de courrier et non par échantillonnage, car il n'est plus nécessaire de procéder à un long déchiffrement d'une marque d'affranchissement complexe. La contrefaçon par reproduction n'est aussi plus à craindre puisque après une première vérification, le numéro d'identification unique ne pourra pas être reconnu une seconde fois sans attirer l'attention du service de distribution de courrier. En outre, en l'absence de validation (non paiement de l'expéditeur), la livraison de l'article de courrier à son destinataire ne pourra être faite que contre paiement avec amende évitant toute perte de revenu de l'administration postale. Enfin, tant chez l'expéditeur que dans les bureaux du service de distribution de courrier, la simplicité des processus de validation et de vérification permet une notable réduction des coûts du traitement du courrier. On notera que si la description précédente a été faite essentiellement en considérant un code d'identification 2D imprimé sur l'article de courrier, il est clair qu'un code formé d'une suite de caractères alphanumériques lisible par machine est aussi envisageable. De même, il peut aussi être envisagé en lieu et place de cette impression d'appliquer sur l'article de courrier un indicateur RFID (RFID tag) comportant le numéro d'identification unique, les moyens de capture numérique étant alors avantageusement formés par un moyen de lecture/écriture RFID. Plus radicalement, mais tout en restant malgré tout dans le cadre de l'invention, il peut être envisagé de recourir à la technologie développée par la société américaine INGENIA technology qui permet de supprimer toute impression de code sur l'article de courrier, le numéro d'identification unique étant alors extrait par des moyens de capture numérique appropriés directement d'une empreinte de papier caractéristique unique de l'article de courrier et constituant en quelque sorte son empreinte digitale
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Procédé de validation d'articles de courrier par un expéditeur en vue de leur remise à un service de distribution de courrier dans lequel les articles de courrier sont remis par l'expéditeur au service de distribution de courrier sans apposition d'aucune marque postale, les articles de courrier comportant chacun lors de leur fabrication un numéro d'identification unique et ce numéro étant après capture par l'expéditeur transmis à un serveur avec un montant à payer déterminé par l'expéditeur, la confirmation du paiement par débit du compte de l'expéditeur dans le serveur valant affranchissement.L'invention concerne également un article de courrier et des terminaux de validation et de vérification de courrier.
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1. Procédé de validation d'articles de courrier par un expéditeur en vue de leur remise à un service de distribution de courrier dans lequel les articles de courrier sont remis par l'expéditeur au service de distribution de courrier sans apposition d'aucune marque postale, les articles de courrier comportant chacun lors de leur fabrication un numéro d'identification unique et ce numéro étant après capture par l'expéditeur transmis à un serveur avec un montant à payer déterminé par l'expéditeur, la confirmation du paiement par débit du compte de l'expéditeur dans le serveur valant affranchissement. 2. Article de courrier pour la mise en oeuvre du procédé de validation de courrier selon la 1 comportant lors de sa fabrication un numéro d'identification unique destiné après capture par l'expéditeur à être transmis à un serveur avec un montant à payer pour l'expédition de cet article de courrier. 3. Procédé de validation d'articles de courrier par un expéditeur en vue de leur remise à un bureau de réception d'un service de distribution de courrier, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: 20. obtention d'un numéro d'identification unique porté par l'article de courrier, détermination du montant à payer pour l'expédition de l'article de courrier à son destinataire, transmission à un serveur du montant à payer associé au numéro d'identification unique de l'article de courrier à expédier, débit du montant à payer dans le compte de l'expéditeur géré au niveau du serveur, réception d'une confirmation de paiement en provenance du serveur valant validation de l'article de courrier et remise de l'article de courrier à un bureau de réception d'un service de distribution de courrier. 4. Procédé selon la 1 ou la 3, caractérisé en ce que ledit numéro d'identification unique est extrait d'un code d'identification imprimé sur l'article de courrier sous la forme d'une suite de caractères alphanumériques lisible par machine ou d'un code à barres avantageusement bidimensionnel. 5. Procédé selon la 1 ou la 3, caractérisé en ce que ledit numéro d'identification unique est extrait d'un indicateur RFID porté par l'article de courrier. 6. Procédé selon la 1 ou la 3, caractérisé en ce que ledit numéro d'identification unique est extrait d'une empreinte de papier caractéristique unique de l'article de courrier. 7. Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape d'obtention par l'expéditeur de l'adresse du destinataire imprimé par l'expéditeur sur l'article de courrier pour en déterminer une zone géographique de destination. 8. Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape d'obtention par l'expéditeur de la classe de courrier 15 et/ou du ou des services demandés. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la classe de courrier et/ou le ou les services demandés imprimés sur l'article de courrier lors de sa fabrication sont lus par l'expéditeur. 10. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la classe de courrier et/ou le ou les services demandés sont saisis par l'expéditeur. 11. Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape de détermination par l'expéditeur du format et/ou du poids de l'article de courrier. 12. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que la 25 détermination du format de l'article de courrier est effectuée par lecture du numéro d'identification unique. 13. Procédé de vérification d'articles de courrier auprès d'un bureau de réception d'un service de distribution de courrier, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: 30. obtention, par des moyens de capture numérique (24A), de l'adresse du destinataire et d'un numéro d'identification unique portés par chaque article de courrier reçu, détermination, par des moyens de détermination du format et/ou du poids (24B), du format et/ou du poids de chaque article de courrier, calcul, par les moyens de traitement (24C), du montant à payer en fonction de la destination, du format et/ou du poids ainsi obtenus, 5. comparaison, par les moyens de traitement (24C), du montant calculé avec un montant à payer validé par l'expéditeur et extrait d'un serveur à partir du numéro d'identification unique, et tri, par des moyens de triage (26), de chaque article de courrier selon sa destination. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que ledit numéro d'identification unique est extrait, par des moyens de traitement (24C), d'un code d'identification imprimé sur l'article de courrier sous la forme d'une suite de caractères alphanumériques lisible par machine ou d'un code à barres avantageusement bidimensionnel. 15. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que ledit numéro d'identification unique est extrait, par des moyens de traitement (24C), d'un indicateur RFID porté par l'article de courrier. 16. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que ledit numéro d'identification unique est extrait, par des moyens de traitement (24C), d'une empreinte de papier caractéristique unique de l'article de courrier. 17. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que si le montant calculé est supérieur au montant validé par l'expéditeur et extrait du serveur, il est procédé, dans une étape préalable au tri de l'article de courrier, au calcul, par des moyens de traitement (24C), de la différence de montant dont le destinataire devra s'acquitter avec amende pour que l'article de courrier lui soit remis par un agent du service de distribution de courrier. 18. Procédé selon la 13, caractérisé en ce qu'il 30 comporte en outre une étape d'obtention de la classe de courrier et/ou du ou des services demandés. 19. Terminal de validation de courrier (14) pour la validation d'articles de courrier par un expéditeur en vue de leur remise à un bureau de réception d'un service de distribution de courrier, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de capture numérique (14A) pour lire un numéro d'identification unique porté par l'article de courrier, des moyens (14C) pour déterminer un montant à payer pour cet article de courrier, des moyens (14C) pour transmettre à un serveur distant (18) ledit montant à payer et ledit numéro d'identification unique associés à l'article de courrier à expédier, et des moyens (14C) pour recevoir du serveur distant une confirmation de paiement valant validation de l'article de courrier. 20. Terminal de validation de courrier selon la 19, caractérisé en ce que lesdits moyens de capture numérique sont en outre aptes à lire l'adresse du destinataire. 21. Terminal de validation de courrier selon la 19, caractérisé en ce que lesdits moyens de capture numérique sont en outre aptes à lire la classe de courrier et/ou le ou les services demandés imprimés sur l'article de courrier lors de sa fabrication. 22. Terminal de validation de courrier selon la 19, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens (14B) de détermination automatique du format et/ou du poids de l'article de courrier. 23. Terminal de validation de courrier selon la 19, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de saisie pour permettre à l'expéditeur d'entrer au terminal l'une ou plusieurs des données suivantes: le format et/ou le poids de l'article de courrier, la classe de courrier, le ou les services demandés. 24. Terminal de validation de courrier selon la 19, caractérisé en ce que lesdits moyens de transmission sont en outre aptes à transmettre au serveur distant l'une ou plusieurs des données suivantes: le format et/ou le poids de l'article de courrier, la classe de courrier, le ou les services demandés. 25. Terminal de validation de courrier l'une quelconque des 19 à 24, caractérisé en ce que lesdits moyens de capture numérique comportent un numériseur ou un lecteur de codes à barres. 26. Terminal de validation de courrier selon l'une quelconque des 19 à 24, caractérisé en ce que lesdits moyens de capture numérique comportent un moyen de lecture/écriture RFID lorsque ledit numéro d'identification unique est enregistré dans un indicateur RFID porté par l'article de courrier. 27. Terminal de validation de courrier selon l'une quelconque des 19 à 24, caractérisé en ce que lesdits moyens de capture numérique sont amovibles pour permettre de lire des adresses de destinataire portées sur des enveloppes épaisses ou des paquets ne pouvant être introduits dans ledit terminal.
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G
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G07,G06
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G07B,G06Q,G07C
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G07B 17,G06Q 30,G06Q 90,G07C 9
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G07B 17/00,G06Q 30/00,G06Q 90/00,G07C 9/00
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FR2893675
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A1
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PROCEDE D'ESTIMATION DE LA MASSE DES GAZ ENFERMEE PENDANT CHAQUE CYCLE DE FONCTIONNEMENT DANS LA CHAMBRE DE COMBUSTION D'UN CYLINDRE D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
| 20,070,525 |
La présente invention est relative à l'estimation de la masse des gaz enfermée pendant chaque cycle de fonctionnement dans la chambre de combustion d'un cylindre d'un moteur à combustion interne à allumage commandé ou à allumage par compression. Ce paramètre doit être connu avec précision pendant les phases de compression et de détente du cycle de fonctionnement d'un moteur à combustion interne pour en permettre la commande de telle manière que les futures normes de pollution puissent pleinement être satisfaites. De plus, il est nécessaire dans ce but de connaître le paramètre tant pendant le 1 o fonctionnement stabilisé que pendant les périodes transitoires de fonctionnement. Or, à l'heure actuelle, il n'existe pas de capteur capable de mesurer directement le paramètre en question. Cependant, il est connu de déterminer la masse des gaz enfermée dans un cylindre de moteur à combustion interne à partir de cartographies 15 dont les entrées sont la pression dans le collecteur d'admission du moteur et le régime de celui-ci. La relevée de telles cartographies est complexe et demande du temps. En outre, ces cartographies ne sont pas précises et ne peuvent tenir compte du fonctionnement transitoire du moteur. Enfin, il n'est possible de tenir compte ni de la dispersion de fabrication des moteurs d'une 20 série, ni de leur vieillissement. Par le document WO 2005/028 835, il est connu de déterminer la masse contenue dans le cylindre en la rapportant à la masse de la vapeur de combustible injectée à un instant de post injection. Cette méthode est très complexe et demande un effort de calcul très important au calculateur qui 25 commande le fonctionnement du moteur. La présente invention a pour but de fournir un procédé d'estimation de la masse des gaz introduite dans un cylindre, qui implique des moyens simples de calcul et nécessite l'utilisation de peu de capteurs pour lui fournir les paramètres d'entrée, ces capteurs étant en outre déjà prévus pour 3 o élaborer d'autres grandeurs de commande du moteur. L'invention a donc principalement pour objet un procédé pour estimer la masse des gaz enfermée pendant chaque cycle de fonctionnement dans la chambre de combustion d'au moins un cylindre d'un moteur à combustion interne remarquable en ce qu'il consiste: 35 - à relever dans ledit cylindre, à un instant du cycle moteur proche de chaque instant d'ouverture de sa soupape d'échappement, d'une part la pression dans ladite chambre de combustion et d'autre par la température en aval de ladite soupape d'échappement, - à déterminer le volume de ladite chambre de combustion à l'instant d'ouverture de ladite soupape d'échappement, et - à effectuer l'estimation de ladite masse de gaz en appliquant la relation: _ PCy1-BADE VCy1-eAOE MCy1-0AOE r T0 AOE 1 o dans laquelle Mcy1_eAOE valeur de masse des gaz recherchée, r constante des gaz parfaits dans l'air, et à l'instant d'ouverture de la soupape d'échappement: PCy1 JADE pression dans la chambre de combustion VCy1 eAOE volume de la chambre de combustion TaAOE 2 température dans la chambre de combustion déduite de ladite température en aval de la soupape d'échappement divisée par un facteur de rendement. Grâce à ces caractéristiques, le procédé nécessite, outre un calcul simple, l'utilisation de seulement trois capteurs, la valeur de la masse des gaz enfermée dans la chambre de combustion pouvant néanmoins être estimée avec une très bonne approximation. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de ce procédé: - la valeur du quotient de la température en aval de ladite soupape d'échappement et dudit facteur de rendement est déterminée à partir d'un polynôme de la forme (a + b • Tech, dans lequel les coefficients a et b sont obtenues par la méthode des moindres carrés; - la valeur du volume de la chambre de combustion à l'instant de l'ouverture de la soupape d'échappement est déterminée dans une cartographie à partir du volume de point mort bas de ladite chambre de combustion en fonction de l'angle du vilebrequin dudit moteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant au dessin annexé sur lequel: - la figure unique est une illustration symbolique de la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. 15 20 25 30 35 En se reportant à cette figure, on reconnaît le schéma d'un cylindre 1 de moteur à combustion interne, celui-ci pouvant être de type essence ou Diesel et comprendre un ou plusieurs cylindres. Sont également représentés un piston 2 délimitant la chambre de combustion 3, une bielle 4, un vilebrequin 5, un collecteur d'admission des gaz 6 et un dispositif 7 d'échappement des gaz. Le moteur peut éventuellement être suralimenté par un turbocompresseur (non représenté au dessin). Selon l'exemple de réalisation représenté, au moins l'un des cylindres du moteur est également équipé d'un capteur 8 mesurant en permanence la position angulaire du vilebrequin 5, d'un capteur 9 permettant de mesurer la pression dans la chambre de combustion 3 et d'un capteur 10 mesurant la température dans le dispositif 7 d'échappement des gaz. A la place de ces capteurs, on peut également prévoir des moyens équivalents capables de fournir ces mêmes paramètres. Les valeurs d'angle 9, de pression Pcyi et de température Tech relevées respectivement par les capteurs 8, 9 et 10 sont appliquées à un dispositif de calcul 11 qui peut être mis en oeuvre par exemple au sein du programme du calculateur de bord du véhicule automobile ou être réalisé sous la forme d'un dispositif de calcul autonome. Le dispositif de calcul 11 comprend un bloc fonctionnel 12 qui détecte une valeur prédéfinie 9AOE de la position angulaire 9 du vilebrequin 5. L'instant correspondant à cette position angulaire est choisi proche de l'instant AOE d'ouverture de la soupape d'échappement 7a du dispositif d'échappement 7 au cours de chaque cycle du moteur. Les valeurs prédéfinies 9AOE engendrées dans le bloc fonctionnel 12 à chaque cycle du cylindre 1 sont corrélées dans un bloc de corrélation 13 avec les valeurs de pression Pc,1 et de température Tech relevées aux instants correspondants par les capteur 9 et 10. En outre, le bloc de corrélation 13 établit la relation entre le volume de point mort bas Vc,1 du cylindre 1 et le volume qui y est délimité par le piston à l'instant d'ouverture de la soupape d'échappement 7a. La valeur de ce volume Vcyl_AoE peut être obtenue dans le bloc de corrélation 13, soit par un simple calcul analytique, soit à l'aide d'une cartographie donnant la valeur recherchée en fonction de l'angle O. Le bloc de corrélation 13 applique les valeurs de température, de pression et de volume corrélées avec la valeur appropriée de angle 0 à un bloc de calcul 14 dans lequel est estimée la valeur Mcy1 de la masse de gaz recherchée. L'estimation en question est en premier lieu basée sur la constatation qu'il existe une corrélation simple entre la température Tcy1 régnant dans la chambre de combustion 3 et celle Tech présente dans le dispositif d'échappement 7 et relevée par le capteur 10. Cette relation est la suivante: Tech = . Tcyl (1) dans laquelle ri est un facteur de rendement. Le terme TeCh/ri peut être déterminé par approximation grâce à un polynôme de la forme (a + b • Tech ou des polynômes d'ordre supérieur. On verra par la suite de quelle façon on peut déterminer les coefficients a et b de ce polynôme et ainsi le facteur de rendement r). Par ailleurs, la loi des gaz parfaits permet d'écrire la relation: P•V=m•r•T (2) dans laquelle r est la constante des gaz parfaits dans l'air. En appliquant la relation (2) au problème de l'invention, il vient: P M CyI Vcyl cyl r .T Cette relation est mise en oeuvre dans le bloc de calcul 14 au moment de l'ouverture de la soupape d'échappement 7a. Par conséquent à l'aide des valeurs appliquées à ses entrées, ce bloc estime la masse totale des gaz enfermée dans la chambre de combustion selon la relation: _ PCYIùOAOE VCY1ùe AOE Mcyl-eAOE r Te AOE Pour effectuer ce calcul, la valeur TeAOE relation (1) ci-dessus de sorte qu'en définitive, le bloc de calcul 14 met en oeuvre la relation PCYlùeAOE VCY1ùeAOE MCY1ùOAOE TechùOAOE r (3) 35 (4) est déterminée en appliquant la (5) On va maintenant décrire une méthode de détermination des coefficients a et b du polynôme (a+ b • Tech On utilise à cet effet la relation (2) ci-dessus et on effectue au banc d'essai des mesures sur un moteur type, en le faisant fonctionner à pleine charge avec comme variable le régime du moteur. Dans ces conditions de fonctionnement, on fait alors des mesures de la pression Puyi dans le cylindre et de la température Tech à l'échappement sur une série de points de fonctionnement. Le fait de relever ces mesures à pleine charge dispense de tenir compte des gaz résiduels et d'une éventuelle recirculation des gaz 1 o d'échappement. Pour obtenir la température Tay, à partir des mesures relevées, on détermine ensuite, pour lesdites conditions de fonctionnement, une série de valeurs de la masse enfermée dans la chambre de combustion du cylindre, puis on calcule une série correspondante de valeurs de la température Tay, à 15 l'aide de la formule (2). Les valeurs de cette masse enfermée peuvent être obtenues de plusieurs façons. Il est tout d'abord possible d'effectuer une modélisation à l'aide d'un logiciel de type "différences finies" pour effectuer un calcul de remplissage 20 d'où la série de valeurs de masse peut ensuite être déduite, l'avantage de la modélisation consistant en le fait que l'on n'a pas besoin d'essais sur banc. Cette façon d'obtenir les valeurs de masse est donc préférée. Cependant, on peut également calculer les valeurs de masse à l'aide d'une cartographie de remplissage dressée sur banc d'essai, le remplissage 25 étant établi en fonction de la pression dans le collecteur d'admission et du régime du moteur. Dans les deux cas, la masse enfermée peut être calculée à l'aide de la relation: 30 Malr = Re mplissage(p 01, N) . p • Cylindrée (6) dans laquelle: Mair valeur de la masse enfermée à déterminer Fco, pression dans le collecteur d'admission 35 N régime du moteur p masse volumique des gaz (environ 1, 17 kg/m3 Cylindrée cylindrée unitaire du moteur Il est également possible d'obtenir les valeurs de la masse enfermée à partir de la richesse et du temps d'injection. Dans ce cas, on utilise la relation suivante: Richesse = Mcarburant M air 1 (7) PCO dans laquelle: Richesse richesse mesurée à l'échappement Mcarburant masse de carburant introduite (mesure de consommation) PCO pouvoir comburivore (environ 14,7) On forme ainsi pour chacun des points de fonctionnement relevés à pleine charge en fonction du régime des couples de valeurs de température, l'un des membres de chaque couple étant la température Tech et l'autre la température estimée Tay, obtenue par l'intermédiaire de la relation (2). Ces couples de valeurs permettent de constituer une base de comparaison entre les deux températures. On applique ensuite une méthode des moindres carrés sur cette base de comparaison afin de calculer les coefficients a et b de la relation déjà mentionnée entre les deux températures. Autrement dit, pour obtenir la valeur ri, on minimise la différence: Tcy1 ù (a + b . Tech ) (7) II est à noter que même si on part des valeurs de masse enfermée obtenues moyennant le remplissage ou la mesure de richesse, le calcul du facteur q est faite une fois pour toutes et ne nécessite pas un temps considérable sur banc d'essai. Grâce à l'invention, on dispose ainsi d'un procédé d'estimation simple ne nécessitant que très peu de moyens de calcul et utilisant des valeurs d'entrée provenant de capteurs classiques qui en règle général sont déjà utilisés pour le calcul d'autres paramètres de commande d'un moteur à combustion interne. De plus, la grandeur recherchée est estimée en permanence à chaque cycle de combustion du cylindre c'est-à-dire tant pendant le fonctionnement stabilisé que pendant les phases transitoires de fonctionnement du moteur
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Ce procédé consiste à relever dans le cylindre (1), à un instant du cycle moteur proche de chaque instant d'ouverture de sa soupape d'échappement (7a), d'une part la pression (Pcyl-thetaAOE) dans la chambre de combustion et d'autre par la température (Tech) en aval de la soupape d'échappement (7a).On détermine le volume (Vcyl-thetaAOE) de la chambre de combustion (3) à l'instant d'ouverture de la soupape d'échappement, l'estimation est effectuée en appliquant la relation: dans laquelleMcyl-thetaAOE valeur de masse des gaz recherchée,r constante des gaz parfaits dans l'air, et à l'instant d'ouverture de la soupape d'échappement:Pcyl-thetaAOE pression dans la chambre de combustionVcyl-thetaAOE volume de la chambre de combustionTthetaAOE température dans la chambre de combustion déduite de la température en aval de la soupape d'échappement divisée par un facteur de rendement.
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1. Procédé pour estimer la masse (Mcy1) des gaz enfermée pendant chaque cycle de fonctionnement dans la chambre de combustion (3) d'au moins un cylindre (1) d'un moteur à combustion interne caractérisé en ce qu'il consiste: à relever dans ledit cylindre (1), à un instant du cycle moteur proche de chaque instant d'ouverture de sa soupape d'échappement (7a), d'une part la pression (Pcyl-oAOE ) dans ladite chambre de combustion et d'autre par la température (TeCh) en aval de ladite soupape d'échappement (7a), - à déterminer le volume (V 1 0AOE) de ladite chambre de cy-combustion (3) à l'instant d'ouverture de ladite soupape d'échappement, et - à effectuer l'estimation de ladite masse de gaz en appliquant la relation: Mcylù0AOE PCyI-OAOE VCYI_eAOE r•T0 AOE 20 25 30 35 dans laquelle M. 1_e valeur de masse des gaz recherchée, Y AoE r constante des gaz parfaits dans l'air, et à l'instant d'ouverture de la soupape d'échappement: Pcyl-0ÂoE Vcyl-BADE Te AOE déduite de ladite température en aval de la soupape d'échappement divisée par un facteur de rendement. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste à déterminer la valeur du quotient de la température (Tech) en aval de ladite soupape d'échappement (7a) et dudit facteur de rendement à partir d'un polynôme de la forme (a + b •Tech ), dans lequel les coefficients a et b sont obtenues par la méthode des moindres carrés. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la valeur du volume (VVy1_0AOE) de la chambre de combustion (3) à l'instant de l'ouverture de la soupape d'échappement est déterminée dans une cartographie à partir du volume (Vcy1) de point mort bas de ladite chambre de combustion en fonction de l'angle du vilebrequin (5) dudit moteur. pression dans la chambre de volume de la chambre de combustion température dans la chambre de combustion combustion
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F
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F02
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F02B
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F02B 77
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F02B 77/08
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FR2891699
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A3
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ELEMENT DE CAILLEBOTIS POUR ETABLES.
| 20,070,413 |
La présente invention concerne d'une part un qui comprend des ouvertures allongées, et d'autre part un plancher de caillebotis pour étables constitué de ces éléments de caillebotis. Pour le recouvrement du sol dans les étables, on peut opter pour un plancher fermé ou pour un plancher en caillebotis. Le plancher en caillebotis est constitué de l'assemblage de différents éléments de caillebotis qui sont dotés d'ouvertures allongées parallèles à l'auge d'alimentation du bétail. Le lisier et l'urine des animaux traversent lesdites ouvertures pour aboutir dans une cuve à lisier située en dessous. Le fumier solide peut ensuite être évacué vers des extrémités de l'étable à l'aide d'une glissière à fumier. Un problème qui se pose souvent dans les étables est qu'après un certain temps (la plupart du temps après 3 à 5 ans), la surface du plancher devient lisse et peu praticable. Les causes de cette mauvaise praticabilité sont des dépôts de fumier (étalés en mince couche), une bonne ventilation (séchage rapide) et les passages intensifs. La praticabilité réduite du plancher entraîne une réduction de la prise de fourrage et d'eau, un comportement moins expressif lors 25 du rut et des blessures aux sabots et aux pattes. Pour cette raison, les planchers et les caillebotis sont souvent rendus rugueux pour créer une surface mieux praticable. On connaît déjà différentes méthodes : sablage, fraisage en lamelles et 30 bouchardage. Le sablage consiste à projeter du sable sous haute pression sur le béton de telle sorte que de petits morceaux de béton se détachent du caillebotis, ce qui rend le caillebotis rugueux. Une fraise à 35 lamelles est une fraise dotée d'anneaux qui ménagent de petits trous dans le béton. Le bouchardage consiste à marteler à l'aide de ciseaux verticaux. Ces méthodes ont chacune leurs propres désavantages. Avec le sablage, on envoie des débris dans la fosse à lisier, ce que les éleveurs refusent. Lors du fraisage à lamelles et le bouchardage, on percute violemment le caillebotis. Les bords du caillebotis se rompent, de sorte que les ouvertures allongées deviennent trop larges. De plus, les caillebotis souffrent beaucoup de ces percussions. Une autre manière de créer une rugosité consiste à meuler à l'aide d'un rouleau diamanté. Entre les ouvertures allongées, on meule dans le béton des sillons droits ou obliques à une certaine distance l'un de l'autre (2 à 8 cm). Les sillons garantissent que les animaux glisseront moins rapidement. Cette manière de travailler présente cependant le désavantage d'être assez intensive en travail et coûteuse. Le problème à la base de la présente invention consiste à réaliser de manière simple et à un prix acceptable un élément de caillebotis sur lequel les animaux ne glissent pas. Ce problème est résolu en prévoyant un élément de caillebotis pour étables qui comprend des ouvertures allongées, l'élément de caillebotis comprenant une première et une deuxième ouverture allongées qui s'étendent dans des directions différentes. Par le fait que les ouvertures s'étendent dans une direction différente, on crée sur l'élément de caillebotis un motif sur lequel les animaux ne glissent plus. Par la suite, il ne faut plus réaliser de travaux supplémentaires pour rendre rugueuse la surface du plancher. Dans un mode de réalisation préféré de l'élément de caillebotis selon l'invention, la première ouverture allongée s'étend dans une direction essentiellement perpendiculaire à la direction dans laquelle s'étend la deuxième ouverture allongée. Dans un mode réalisation encore plus préféré, l'élément de caillebotis comprend un premier et un deuxième groupe d'ouvertures allongées, les ouvertures des groupes respectifs s'étendant dans des directions différentes. Ledit premier et ledit deuxième groupe sont de préférence formés d'ouvertures qui s'étendent essentiellement parallèlement les unes aux autres. Dans un mode de réalisation plus particulier de l'élément de caillebotis selon l'invention, le premier groupe d'ouvertures allongées s'étend dans une direction essentiellement perpendiculaire à la direction dans laquelle les ouvertures allongées du deuxième groupe s'étendent. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'élément de caillebotis selon l'invention, la largeur de l'interstice des ouvertures allongées est comprise entre 10 et 40 mm, de préférence entre 20 et 40 mm et plus particulièrement entre 30 et 40 mm. Dans un mode de réalisation préféré de l'élément de caillebotis selon l'invention, ledit élément de caillebotis présente: - une longueur comprise entre 2 et 3,5 mètres, une largeur comprise entre 0,8 et 1,2 mètre, une épaisseur comprise entre 0,15 et 0,25 mètre. L'élément de caillebotis selon l'invention sera de préférence réalisé en béton. Un autre objet de cette demande de brevet concerne un plancher en caillebotis pour étables dans lequel le plancher en caillebotis est constitué d'éléments de caillebotis selon l'une des revendications 1 à 8 incluses. Pour expliquer plus en détail les propriétés de la présente invention et en montrer les avantages et des détails complémentaires, différents modes de réalisation d'un élément de caillebotis selon l'invention sont décrits de manière plus détaillée ci-dessous. Il est évident que rien dans la description qui suit ne peut être interprété comme limitant la protection demandée dans les revendications d'un élément de caillebotis selon l'invention. En outre, certains de ces modes de réalisation sont traités dans les figures annexées, des références numériques renvoyant à ces figures dans lesquelles : - les figures 1, 2 et 3 représentent une vue depuis le haut d'un élément de caillebotis selon l'invention, - la figure 4 représente une vue depuis le haut d'un plancher en caillebotis construit par assemblage d'éléments de caillebotis selon l'invention. L'élément de caillebotis (1) selon l'invention et représenté dans les figures comprend des ouvertures allongées (2, 3), l'élément de caillebotis (1) comprenant une première ouverture allongée (2) et une deuxième ouverture allongée (3) qui s'étendent dans des directions différentes. Ainsi qu'on l'a représenté dans la figure 1, la première ouverture allongée (2) s'étend suivant la ligne B et la deuxième ouverture allongée (3) s'étend suivant la ligne A. Du fait que les ouvertures s'étendent dans des directions différentes, on crée sur l'élément de caillebotis un motif sur lequel les animaux ne peuvent plus glisser. Dans un mode de réalisation avantageux de l'élément de caillebotis (1), la première ouverture allongée (2) s'étend dans une direction essentiellement perpendiculaire à la direction dans laquelle la deuxième ouverture allongée (3) s'étend. L'élément de caillebotis (1) comprend de préférence un premier groupe (4) et un deuxième groupe (5) d'ouvertures allongées, les ouvertures des groupes respectifs s'étendant dans des directions différentes. Ledit premier groupe (4) et ledit deuxième groupe (5) sont de préférence formés par des ouvertures qui s'étendent essentiellement en parallèle les unes a côté des autres. Ainsi qu'on l'a représenté dans les figures, le premier groupe (4) d'ouvertures allongées s'étend dans une direction essentiellement perpendiculaire à la direction dans laquelle les ouvertures allongées du deuxième groupe (5) s'étendent. L'élément de caillebotis (1) selon l'invention est réalisé en béton selon un procédé connu et présente les dimensions suivantes : longueur comprise entre 2 et 3,5 mètres, largeur comprise entre 0,8 et 1,2 mètre et épaisseur comprise 0,15 et 0,25 mètre. Les ouvertures allongées de l'élément de caillebotis (1) ont un interstice compris entre 10 et 40 mm de préférence entre 30 et 40 mm. La largeur de l'interstice s'élargit entre la surface supérieure et la surface intérieure, la surface supérieure de l'élément de caillebotis (1) est considérée comme étant la surface sur laquelle les animaux se déplacent. Le fait de réaliser l'élément de caillebotis (1) de cette manière empêche que le lisier colmate les ouvertures allongées. On forme un plancher de caillebotis en posant les différents éléments de caillebotis (1) les uns à côté des autres en les croisant, (voir figure 4). Ces planchers en caillebotis sont posés dans les étables. Lorsque les animaux se déplacent sur un plancher en caillebotis composé de cette manière, ils ne glissent plus et il ne faut par conséquent plus réaliser des travaux supplémentaires pour rendre rugueuse la surface du plancher. 6
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La présente invention concerne un élément de caillebotis (1) pour étables qui comprend des ouvertures allongées, l'élément de caillebotis (1) présentant une première ouverture allongée (2) et une deuxième ouverture allongée (3) qui s'étendent dans des directions différentes. Par le fait que les ouvertures s'étendent dans des directions différentes, on crée sur l'élément de caillebotis (1) un motif sur lequel les animaux le peuvent plus glisser.
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1. Elément de caillebotis (1) pour étables qui comprend des ouvertures allongées, caractérisé en ce que l'élément de caillebotis (1) comprend une première ouverture allongée (2) et une deuxième ouverture allongée (3) qui s'étendent dans les directions différentes. 2. Elément de caillebotis (1) selon la 1, caractérisé en ce que la première ouverture allongée (2) s'étend dans une direction essentiellement perpendiculaire à la direction dans laquelle la deuxième ouverture allongée (3) s'étend. 3. Elément de caillebotis (1) selon les 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément de caillebotis (1) présente un premier groupe (4) et un deuxième groupe (5) d'ouvertures allongées, les ouvertures des groupes respectifs s'étendant dans des directions différentes. 4. Elément de caillebotis (1) selon la 3, caractérisé en ce que ledit premier groupe (4) et ledit deuxième groupe (5) sont formés par des ouvertures qui s'étendent essentiellement en parallèle les unes à côté des autres. 5. Elément de caillebotis (1) selon les 3 ou 4, caractérisé en ce que le premier groupe (4) d'ouvertures allongées s'étend dans une direction essentiellement perpendiculaire à la direction dans laquelle les ouvertures allongées du deuxième groupe (5) s'étendent. 6. Elément de caillebotis (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la largeur de l'interstice des ouvertures allongées est comprise entre 10 et 40 mm. 7. Elément de caillebotis (1) selon l'une des 7. Elément de caillebotis (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de caillebotis présente : une longueur comprise entre 2 et 3,5 mètres, - une largeur comprise entre 0,8 et 1,2 mètre et une épaisseur comprise entre 0,15 et 0,25 mètre. 8. Elément de caillebotis (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit élément de caillebotis (1) est réalisé en béton. 9. Plancher en caillebotis pour étables, caractérisé en ce que le plancher en caillebotis est constitué d'éléments de caillebotis (1) selon l'une des 1 à 8 incluses.15
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A
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A01
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A01K
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A01K 1
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A01K 1/015
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FR2902151
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A1
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MOTEUR A COMBUSTION INTERNE AYANT UN CIRCUIT DE RECIRCULATION DES GAZ D'ECHAPPEMENT
| 20,071,214 |
[0001] L'invention se rapporte à un moteur à combustion interne équipé d'un circuit de recirculation de gaz d'échappement. [0002] Pour respecter les normes visant à réduire les émissions indésirables, notamment les émissions d'oxydes d'azote (NOx), une partie des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne est recyclée au moyen d'un circuit de recyclage le plus souvent dénommé circuit EGR (acronyme des termes anglais Exhaust Gas Recirculation ). [0003] Ce circuit EGR doit donc passer du collecteur d'échappement au collecteur d'admission en gaz frais du véhicule. Sur de nombreux moteurs, notamment pour tenir compte d'un espace sous capot limité, il est choisi d'implanter ce circuit en le faisant traverser la culasse, à proximité du noyau d'eau. De ce fait, les gaz de recirculation sont refroidis par cette traversée. Pour l'essentiel des phases de fonctionnement du moteur, ce refroidissement est favorable notamment pour la réduction des émissions de gaz NOx et d'ailleurs, le circuit EGR est le plus souvent muni d'un échangeur de chaleur dans lequel circule le liquide de refroidissement du moteur pour refroidir plus encore les gaz d'échappement avant de les réintroduire au niveau de l'admission. [0004] Cependant, ces systèmes connus ne sont pas satisfaisants dans certaines situations de fonctionnement du moteur pour lesquelles il serait au contraire favorable de conserver des gaz d'échappement chauds. Ces situations se retrouvent par exemple lors d'un démarrage à froid du véhicule ou dans les phases de régénération du filtre à particules. [0005] Il serait donc souhaitable de prévoir des moyens pour maîtriser plus précisément la température des gaz d'échappement recyclés. [0006] A cette fin, l'invention propose un moteur à combustion interne ayant un circuit de recirculation de gaz d'échappement dont le débit est régulé par des moyens de régulation principaux, ledit circuit de recirculation traversant la culasse et comportant 2902151 -2 une branche principale et une branche froide associée à un échangeur thermique et des moyens de régulation du débit de gaz recirculés admis dans la branche froide, la portion de circuit traversant la culasse étant constituée par un double tube concentrique, le tube interne étant partie de la branche principale et le tube externe 5 de la branche froide. [0007] Avec la nouvelle implantation du circuit EGR proposée par l'invention, la branche principale est isolée thermiquement de la culasse par le tube externe. Dans les phases critiques pour lesquelles aucun refroidissement des gaz recirculés n'est souhaitable, le débit est stoppé dans la branche froide. 10 [0008] Si de plus, selon un mode de réalisation de l'invention particulièrement avantageux les moyens de régulation principaux sont situés en aval du point de jonction des branches principale et froide, alors la branche froide est toujours pleine de gaz d'échappement relativement chauds (même s'ils sont refroidis par la culasse) donc le tube interne est toujours maintenu en température. 15 [0009 D'autres avantages et particularités de l'invention ressortent de la description de modes de réalisation faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels : [0010] La figure 1 est une vue schématique d'un circuit de recirculation des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne 20 [0011] La figure 2 est un schéma d'un circuit de recirculation des gaz d'échappement selon l'invention. [0012] La figure 1 illustre de façon très schématique un moteur à combustion interne, notamment pour véhicules automobiles. Le moteur 1 comprend un certain nombre de cylindres 2 (ici au nombre de 4 alignés sur un banc) formant des chambres de 25 combustion. dans lesquels se meuvent des pistons. Chaque cylindre est alimenté en gaz frais par un circuit dit d'admission. Ce circuit d'admission débouche sur un collecteur d'admission 4, des soupapes, dont l'ouverture et la fermeture sont commandées par exemple par un arbre à cames, permettant de contrôler à chaque cycle moteur la quantité de gaz frais admise dans le cylindre. 2902151 -3 [0013] Du carburant est par ailleurs injecté dans les cylindres, et le mélange air-carburant est enflammé, soit suite à la compression du mélange (moteur dit Diesel) soit de façon commandée en utilisant par exemple des bougies d'allumage. [0014] Les gaz brûlés issus de la combustion dans les cylindres sont collectés par un 5 collecteur d'échappement 5 puis dirigés vers la ligne d'échappement proprement dite. Cette ligne d'échappement 6 comporte typiquement une turbine 7, mise en rotation par les gaz d'échappement, énergisant un compresseur 8 associé au circuit d'admission. Par ailleurs, la ligne d'échappement 6 comporte des éléments permettant de limiter les rejets de polluants comme par exemple un catalyseur 10 d'oxydation 9 associé à un filtre à particule 10 dans le cas d'un moteur Diesel. Ces moyens sont bien connus de l'homme de l'art et il n'est nul besoin de les préciser plus en détail, comme il n'est besoin de préciser que ces éléments de dépollution peuvent être adaptés en fonction de la motorisation. [0015] Le circuit d'admission comporte pour sa part essentiellement un filtre à air 10, 15 le compresseur 8 associé à la turbine et un échangeur de chaleur 11, placé en aval du compresseur et assurant un échange thermique entre l'air échauffé par son passage au travers du compresseur et un liquide caloporteur, comme de l'eau, refroidi par exemple par un ventilateur aspirant de l'air à l'avant du véhicule (le circuit de refroidissement n'étant pas schématisé sur cette figure 1), et l'air échauffé par son 20 passage au travers du compresseur. [0016] Pour mieux contrôler les émissions de polluants, une dérivation 12 permet de faire renvoyer une fraction des gaz d'échappement au niveau de l'admission. Des moyens principaux 13 de régulation du débit de gaz d'échappement admis à circuler dans cette dérivation sont prévus, tels par exemple une vanne pilotée. 25 [0017] De plus, le circuit de recirculation des gaz d'échappement comporte lui-même une branche dérivée, dite branche froide 14, associée à un échangeur thermique. Des moyens secondaires 15 de régulation du débit de gaz recirculés admis dans la branche froide sont prévus. Pour plus de clarté, la branche principale du circuit de gaz recirculés, dans laquelle les gaz ne sont pas refroidis par un échangeur 30 thermique, est encore appelée branche chaude 16, le terme de branche 1 2902151 -4 principale pouvant sembler quelque peu impropre si la grande majorité du flux de gaz recirculés est en fait dévié vers la branche froide. [0018 Dans le schéma de principe de la figure 1, le circuit de recirculation des gaz d'échappement a été représenté comme un circuit totalement extérieur au bloc 5 moteur. En pratique, un schéma assez courant d'implantation suppose une traversée de la culasse par ce circuit comme illustré à la figure 2. [0019] Selon cette implantation, le conduit 12 traverse donc la culasse 17 du moteur 1 connectant le collecteur d'échappement 5 à la partie aval du circuit de recirculation des gaz d'échappement, du côté de l'admission. La vanne principale 13 permet de 10 contrôler la quantité de gaz réadmis à l'admission. L'admission vers la branche froide 14, munie d'un échangeur 18 pour le refroidissement des gaz d'échappement est contrôlée par un mitigeur 15. [0020] Comme le circuit de refroidissement du moteur comporte nécessairement un refroidissement de la culasse, avec une telle implantation, il est clair que les gaz 15 d'échappement recyclés sont soumis à un premier refroidissement lors de la traversée de la culasse. [0021] Si un refroidissement des gaz d'échappement est souhaité, avec une ouverture plus ou moins grande des moyens de régulation du débit de gaz recirculés admis dans la branche froide du circuit de recirculation des gaz d'échappement, il est 20 clair que ce refroidissement par la culasse est en fait un avantage. [0022] Par contre, dans les quelques phases de fonctionnement où il serait souhaitable de conserver une grande partie de la chaleur des gaz d'échappement pour augmenter la température des gaz à l'entrée du moteur, alors ce refroidissement par la culasse devient gênant. 25 [0023] C'est pourquoi il est proposé selon l'invention une modification du circuit de sorte que la branche froide 14 ait son origine en amont de la traversée de la culasse, et de préférence, comme dans le cas représenté à la figure 3, débouche directement du collecteur (ou d'une partie du circuit d'échappement en aval de celui-ci), de sorte que les conduits associés respectivement à la branche froide 14 et la branche 2902151 -5 chaude 16 soient concentriques, la branche chaude étant isolée de la culasse par la branche froide, et venant rejoindre la branche froide en aval de l'échangeur 18 [0024] Avec une telle implantation, il est plus simple de placer la vanne principale 13 de régulation du débit de gaz circulés après le point de jonction des branches 5 chaude et froide où se situe le mitigeur 15. [0025] Ainsi le tube central, qui contient les gaz recirculés non destinés à être refroidis, n'est en contact qu'avec son tube concentrique extérieur qui lui fournit une isolation thermique par lame d'air. Cela permet à ces gaz de traverser la culasse avec très peu de perte de température. Le tube extérieur, qui contient les gaz 10 recirculés destinés au refroidissement, est comme pour un système classique, en contact avec la culasse qui le refroidit. [0026] Les deux flux de gaz recirculés (chaud et froid) se retrouvent hors culasse après l'échangeur 18 et sont mélangés dans un mitigeur 15 qui permet la régulation de la température. Le débit total des gaz recirculés est ensuite régulé par la vanne 15 13
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L'invention concerne un moteur à combustion interne ayant un circuit de recirculation de gaz d'échappement dont le débit est régulé par des moyens de régulation principaux. Le circuit de recirculation traverse la culasse et comporte une branche principale et une branche froide associée à un échangeur thermique et des moyens de régulation du débit de gaz recirculés admis dans la branche froide. Selon l'invention, la portion de circuit traversant la culasse est constituée par un double tube concentrique, le tube interne étant partie de la branche principale et le tube externe de la branche froide.
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Revendications 1. Moteur (1) à combustion interne ayant un circuit (12) de recirculation de gaz d'échappement dont le débit est régulé par des moyens (13) de régulation principaux, ledit circuit de recirculation traversant la culasse et comportant une branche principale (16) et une branche froide (14) associée à un échangeur thermique (18) et des moyens (15) de régulation du débit de gaz recirculés admis dans la branche froide (14) , caractérisé en ce que la portion (12) de circuit traversant la culasse (17) est constituée par un double tube concentrique, le tube interne étant partie de la branche principale (16) et le tube externe de la branche froide (14). 2. Moteur selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de régulation principaux (13) sont situés en aval du point de jonction des branches principale (16) et froide (14). 3. Moteur selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que la branche 15 principale (16) et la branche froide (14) débouchent dans le circuit d'échappement (5).
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F
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F02
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F02M,F02B
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F02M 25,F02B 47
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F02M 25/07,F02B 47/08
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FR2901803
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A1
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PROCEDE PERMETTANT DE SOUDER DEUX FEUILLES DE MEMBRANE EPDM
| 20,071,207 |
j -1- Description La présente invention concerne un procédé permettant de souder deux feuilles de membrane Ethylène Polypropylène Diène Monomère (EPDM), en intercalant une feuille de membrane Polypropylène d'épaisseur comprise entre 0,5mm et 2,5mm, et rendant possible cette soudure. L'EPDM est traditionnellement assemblé par collage, ses propriétés physiques ne lui permettant pas d'être soudé par injection d'air chaud. Le procédé traditionnel d'assemblage par collage ne peut être effectué lorsque le taux d'humidité est supérieur à 40%, ou lorsque la température ambiante est inférieure à 5 C. De plus son coût de revient est supérieur à celui d'une soudure par injection d'air chaud. Enfin, la résistance mesurée de deux feuilles d'EPDM assemblées par collage 15 est inférieur à celle d'une soudure par injection d'air chaud et apport de matière. L'EPDM peut également être assemblé par vulcanisation, mais cet assemblage ne peut être réalisé qu'en atelier, et non directement sur le site à couvrir. Le procédé selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. II induit en effet selon une première caractéristique la présence d'une feuille de membrane 20 polypropylène entre les deux feuilles de membrane EPDM, rendant ainsi une soudure par injection d'air chaud possible. Toutefois, ce dispositif nécessite l'utilisation d'une buse spécifique comportant deux tubes équipés de diffuseurs permettant une soudure par injection d'air chaud sur les deux faces de la feuille de polypropylène intercalée entre les deux feuilles d'EPDM, ainsi que sur les deux feuilles de membrane EPDM. 25 Ce dispositif permet à l'intervenant de s'affranchir du surcoût occasionné lors de l'assemblage d'EPDM par collage, et augmente la résistance mécanique à la traction de type "cisaillement" et "pelage", y compris en cas de taux d'humidité supérieur, ou de température ambiante inférieure aux limites valables pour un assemblage par collage. 30 Selon les modes particuliers de réalisation: -2- Une feuille de membrane Polypropylène est intercalée entre les deux feuilles de membrane EPDM à assembler. La soudure selon le procédé doit être effectuée à l'aide d'une machine à souder par injection d'air chaud, et d'une buse comportant deux tubes équipés de diffuseurs développée spécifiquement pour ce type de soudure, et permettant une diffusion d'air à la fois sur la partie inférieure et supérieure de la feuille de membrane polypropylène intercalée, ainsi que sur les deux feuilles de membrane EPDM (celui-ci devant être préchauffé pour effectuer cette soudure). Cette machine à souder fonctionnant automatiquement, le soudeur renseigne les divers paramètres spécifiques à ce type de soudure (décrits ci-après), puis dispose cette machine entre les deux lèses de membrane EPDM en ayant pris soin d'intercaler une bande de membrane polypropylène entre ces deux lèses de membrane EPDM. Le chevauchement préconisé des deux lèses de membrane EPDM s'étend sur une plage de 6 à 15 cm. De même, la largeur de la bande de membrane Polypropylène "intercalée" doit être la plus approchante possible de la taille prévue pour le chevauchement des deux lèses de membrane EPDM (entre 6 et 15cm). Une fois la machine à souder placée sur la ligne de soudure, le soudeur positionne la buse spécifique comportant deux tubes équipés de diffuseurs de manière à ce que les diffuseurs puissent souffler l'air chaud nécessaire à cette soudure au dessus et en dessous de la bande de membrane polypropylène. Les éléments à prendre en compte pour réaliser une soudure selon le procédé décrit ici sont donc les suivants: Quatre paramètres sont à prendre en compte pour que le procédé de soudure selon l'invention soit efficient. Selon un premier critère, l'épaisseur de la feuille de membrane polypropylène intercalée entre les feuilles de membrane EPDM doit être comprise entre 0,3mm et 2,5mm d'épaisseur. Les valeurs optimales sont obtenues pour une feuille de membrane polypropylène d'une épaisseur comprise dans une plage de 0,5mm à 2,5mm. Selon un deuxième critère, lors de la soudure selon le procédé, la vitesse de la machine à souder doit être comprise dans une plage d'un à trois mètres par minute. Il est à noter que les valeurs optimales sont obtenues pour une vitesse de soudure de 1,7m/mn à 2,2m/mn. -3- Selon un troisième critère, la température de l'air diffusé par la machine à souder durant la soudure doit être comprise entre 380 C et 600 C. Les valeurs de soudure optimales sont atteintes dans une plage allant de 450 C à 550 C. Selon un quatrième et dernier critère, la pression exercée par les rouleaux de compression équipant la machine à souder sur le complexe (composé des deux feuilles de membrane EPDM et de la feuille de membrane polypropylène intercalée entre celles-ci ), doit être comprise entre 300 et 1000 Newtons. Les valeurs de soudure optimales sont obtenues pour une pression comprise entre 450 et 800 Newtons. Ces paramètres étant pleinement renseignés, la soudure est considérée comme valable après un contrôle de l'étanchéité de la soudure. Ce contrôle s'effectue par l'injection d'air dans le canal de soudure, c'est à dire la zone délimitée par les rouleaux de compression lors de la soudure. Le canal dit "central" est alors mis sous pression par injection d'air, puis maintenu durant 2 minutes à un niveau de pression équivalant à 2,5 bars. La soudure est considérée comme valable si une fois ce délai atteint, l'écart de pression constaté est inférieur de 10% à la pression de 2,5 bars injectée initialement. Enfin, on notera que ce contrôle peut être réalisé de manière effective selon deux modes particuliers de réalisation. Le soudeur a pris soin d'entailler la bande de membrane Polypropylène dite "d'apport" dans sa longueur préalablement à la soudure. L'entaille dans la bande de membrane polypropylène permet à l'air de se propager d'une part entre la feuille de membrane EPDM supérieur et la bande de membrane Polypropylène dite "d'apport", et d'autre part entre cette même bande et la feuille de membrane EPDM inférieure. Le canal de soudure est alors entièrement rempli d'air et mis sous pression afin d'exercer un contrôle fiable de la soudure. Cette première méthode suit la procédure classique en matière de contrôle d'étanchéité du canal de soudure. Pour effectuer le contrôle selon une deuxième méthode, propre au procédé selon l'invention, le soudeur n'entaille pas la bande de membrane Polypropylène dite "d'apport", et créé par ce biais un confinement de l'air injecté durant le contrôle en deux zones étanches. Le canal de soudure est alors divisé en deux zones étanches, d'une part entre la feuille de membrane EPDM supérieur et la bande de membrane Polypropylène dite "d'apport", et d'autre part entre cette même bande et la feuille de -4- membrane EPDM inférieure. Le contrôle s'en trouve ici facilité dans la mesure où la soudure est considérée valable si au moins une zone (supérieure ou inférieure) obtient les valeurs requises lors de sa mise sous pression à 2,5 bars. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente en coupe le procédé selon l'invention La figure 2 représente en coupe, la buse comportant deux tubes équipés de diffuseurs permettant la réalisation d'une soudure par injection d'air chaud sur les deux faces, supérieures et inférieures, de la membrane polypropylène intercalée entre les deux feuilles de membrane EPDM. La figure 3 représente en coupe, l'orientation des flux d'air chaud émanant de la buse vers les deux couches de membrane EPDM, ainsi que vers la membrane polypropylène servant de matière d'apport et permettant de réaliser une soudure. La figure 4 représente en coupe, le procédé par lequel la buse spécifique comportant de tubes équipés de diffuseurs, et équipant la machine à souder est placée durant la soudure, et notamment la disposition de celle ci entre les feuilles de membrane EPDM et polypropylène. La figure 5 représente en coupe, le procédé par lequel les deux membranes EPDM et la membrane dite "d'apport" polypropylène, sont soudées à l'aide de la machine équipée de la buse spécifique décrite en figure 2. En référence à ces dessins, le dispositif comporte une feuille de membrane EPDM supérieure (1), d'une feuille de membrane EPDM inférieure (2), et d'une feuille de membrane Polypropylène (3) intercalée entre les deux feuilles de membrane EPDM, et servant de matière dite "d'apport". Le procédé de soudure est rendu possible par l'injection d'air chaud à l'aide d'une buse spécifique comportant deux tubes équipés de diffuseurs (4) équipant la machine à souder (9). Les flux d'air chaud (6) sont alors orientés au moyen de diffuseurs (5) en direction de la feuille de membrane EPDM supérieure (1), en direction de la feuille de membrane EPDM inférieure (2), mais également en direction de la face supérieure et inférieure de la feuille de membrane Polypropylène (3) ainsi qu'en amont et en aval de la soudure. La soudure des deux feuilles de membrane EPDM supérieure (1), et inférieure (2) est rendue possible par "l'apport" d'une feuille de membrane Polypropylène (3), mais ne -5- pourra être considérée comme valable qu'après la compression du complexe final (8) par les rouleaux de compression (7) équipant la machine à souder (9). A titre d'exemple non limitatif, ce procédé de soudure de membrane EPDM par apport 5 de membrane polypropylène pourra être effectué avec une feuille de membrane Polypropylène d'épaisseur comprise entre 0,3mm et 2,5mm. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la soudure de feuilles de membranes pour la réalisation de complexes étanches
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L'invention concerne un procédé permettant de souder deux feuilles de membrane EPDM (1) et (2), en intercalant une feuille de membrane Polypropylène (3) d'épaisseur comprise entre 0,3mm et 2,5mm rendant cette soudure valable (8).Le procédé selon l'invention induit la présence d'une feuille de membrane polypropylène (3) entre les deux feuilles de membrane EPDM (1) et (2), rendant ainsi une soudure par injection d'air chaud valable. Toutefois, ce dispositif nécessite l'utilisation d'une buse spécifique comportant deux tubes équipés de diffuseurs (4) permettant une soudure par injection d'air chaud sur les deux faces de la feuille de polypropylène (3) intercalée entre les deux feuilles de membrane EPDM (1) et (2), ainsi que sur les deux feuilles de membrane EPDM (1) et (2).Ce procédé est principalement destiné à la soudure de feuilles de membrane pour la réalisation de complexes étanches.
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Revendications 1 Procédé permettant de souder deux feuilles de membrane EPDM supérieure (1), et inférieure (2), caractérisé par une matière d'apport définie ici comme une bande de membrane polypropylène d'une largeur comprise entre 6 et 15cm(3), intercalée entre les deux feuilles de membrane EPDM (1) et (2), et permettant, grâce à une soudure effectuée à l'aide d'une buse spécifique (4), équipant la machine à souder (9) par injection d'air chaud et au moyen de diffuseurs (5), de réaliser cette soudure (8). 2 Procédé selon la No 1, caractérisé en ce que la buse comportant deux tubes équipés de diffuseurs, permet la diffusion d'air chaud sur deux niveaux.
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C,B
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C09,B29,B32
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C09J,B29C,B32B
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C09J 5,B29C 65,B32B 27
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C09J 5/06,B29C 65/02,B32B 27/08,B32B 27/32,C09J 5/04
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FR2888575
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A1
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PROCEDE DE DEPOLLUTION DE MILIEUX AQUEUX CONTENANT DES POLLUANTS ORGANIQUES
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B0714FR La présente invention concerne un . Il est connu d'utiliser un faisceau d'électrons pour le traitement d'effluents aqueux contenant des polluants orga- niques. La dégradation des polluants provient de l'action d'espèces réactives formées lorsque les électrons pénètrent dans l'eau, lesdites espèces réactives étant OH , H , e-aq. Un traitement comprenant uniquement un traitement par faisceau d'électrons permet de diminuer le taux de certains pol- luants, voire de supprimer totalement ledit polluant, à condition que l'énergie appliquée soit suffisante compte tenu du polluant concerné. Mais cette énergie est insuffisante dans la plupart des cas. Le principe de base d'un accélérateur générant un fais- ceau d'électrons est le transfert d'énergie (généralement de 0,5 à 10 MeV) à des particules chargées, sous l'effet d'un champ électrique créé par une tension électrique. Un accélérateur d'électrons comprend donc: É une source d'électrons (cathode métallique chauffée), É une ou plusieurs sources de haute tension (suite d'électrodes portées à des potentiels appropriés), É un tube accélérateur sous vide poussé, É un système de focalisation puis balayage du faisceau pour émission homogène, É une fenêtre (mince feuille de titane) assurant l'étanchéité tout en laissant passer les électrons accélérés. Des améliorations ont été proposées afin d'élargir le procédé de traitement par faisceau d'électrons à des pal- luants variés, et/ou pour obtenir de meilleurs taux de destruction, les améliorations consistant en général à ajouter des additifs au milieu à traiter, ou à combiner le traitement par faisceau d'électrons avec un autre traitement. Il a été proposé d'effectuer le traitement par irradia- tion en présence d'ozone dans le milieu réactionnel, notamment pour le traitement d'eaux naturelles contenant des aromatiques halogénés, d'eaux naturelles contenant des alcanes et des alcènes halogénés, et des eaux potables B0714FR 2888575 2 contenant des alcanes et des alcènes halogénés [Gehringer P., et al., Environmental Applications of ionizing radiation, Ed by Cooper W.J., Curry R.D. and O'Shea K.E., Wiley and Sons Pub., (1988) pp 325-340] ; pour le traitement des eaux de rivières ayant une DCO [Pikaev A.K., et al., Radiation Physics and Chemistry, (1996) 48, 75-80.] ; pour le traitement des eaux usées ayant une DCO [Pikaev, et al, High Energy Chemistry, (2000b) 34, 55-73]. L'addition de 03/02 lors d'un traitement par irradiation 10 a été mise en oeuvre pour le traitement d'eaux synthétiques contenant des aromatiques halogénés ([Getoff, Radiation Physics and Chemistry, (2002) 65, 437-446]. L'addition de charbon actif lors d'un traitement par irradiation a été décrite pour le traitement d'eaux synthé- tiques contenant des aromatiques halogénés [Dickson, et al., Rapport de Atomic Energy of Canada Ltd., Pinawa MB Canada (1988) AECL 9558, 46p]. L'addition de 03, H2O2, 02 et N2O a été mise en oeuvre pour le traitement d'eaux naturelles contenant des alcanes ou des alcènes halogénés [Pikaev A.K., High Energy Chemistry, (2000a) 34, 1-12], [Pikaev A.K., Radiation Physics and Chemistry, (2002) 65, 515-526] et [Gehringer, et al., Radiation Physics and Chemistry, (2002) 65, 379-386]. L'addition de TiO2 a été appliquée au traitement d'eaux synthétiques contenant des composés aromatiques [Chitose N., et al., Chemosphere, (2003) 50, 1007-1013]. La combinaison avec un traitement biologique a été mise en oeuvre pour le traitement du Carbone Organique Total (COT) d'eaux usées et d'eaux usées contenant de la DBO (demande biochimique en oxygène) [Han., et al., Radiation Physics and Chemistry, (2002) 64, 53-59]. La combinaison avec une coagulation a été décrite pour le traitement d'effluents industriels contenant une DCO (demande chimique en oxygène) et d'effluents industriels contenant un colorant [Pikaev A.K., High Energy Chemistry, (2000b) 34, 55-73]. La combinaison avec une coagulation, une floculation et un traitement biologique a été décrite pour le traitement B0714FR d'effluents industriels contenant une DCO et d'effluents industriels contenant un colorant[Shin, et al., Radiation Physics and Chemistry, (2002) 65, 539547]. Un procédé qui combine une adsorption sur une matière végétale avec une irradiation a été décrit pour le traitement d'eaux de source contenant des métaux [Pikaev, 2000b, précité]. Un procédé dans lequel un sel de Fe(II) est ajouté à l'effluent soumis à une irradiation est décrit pour l'élimination de molécules de colorant organique contenues dans les effluents de teinturerie [C. N. Kurucz, et al. J. Adv. Oxid. Technol. , Vol. 3, n 1, 1998, pp. 116-123]. La plupart de ces procédés de l'art antérieur, qui combinent un traitement par faisceau d'électrons et un traite- ment additionnel, ont des performances améliorées pour diminuer la teneur en polluant. Cependant, ils présentent quelques inconvénients. Certaines combinaisons impliquent des réactifs coûteux, ou bien leur mise en oeuvre peut être délicate (notamment lorsqu'il y a transfert d'ozone, ou nécessi- té de récupération des catalyseurs solides). La combinaison avec d'autres procédés de traitement génère un encombrement et souvent un coût important. Enfin, l'amélioration n'est pas toujours suffisante. Le but de la présente invention est de proposer un 25 procédé simple qui donne des résultats améliorés par rapport à ceux des techniques de l'art antérieur. Le procédé est destiné au traitement d'effluents industriels, qui contiennent généralement plusieurs types de molécules polluantes, dont la nature et la teneur indivi- duelles ne sont pas connues de manière précise. A défaut de pouvoir être caractérisé par la teneur et la nature des différentes molécules polluantes, un effluent peut être caractérisé de manière utile par la DCO (demande chimique en oxygène) et par le COT (carbone organique total). Le procédé de la présente invention est un procédé visant à diminuer la DCO et/ou le COT d'un milieu aqueux contenant des molécules organiques, caractérisé en ce qu'il consiste à soumettre ledit milieu aqueux à un faisceau B0714FR d'électrons généré par un accélérateur d'électrons, en présence d'un catalyseur, puis à éliminer de la solution traitée les précipités formés, ledit catalyseur comprenant un persulfate d'ion métallique. Dans un mode de réalisation particulier, le catalyseur est constitué uniquement par le persulfate. Dans un autre mode de réalisation, le catalyseur comprend un sel de Fe(II) ou un sel de Fe(III), et un persulfate. Le persulfate peut être choisi parmi les persulfates de métal alcalin, de métal alcalino-terreux ou de métal de transition. Les persulfates de métal alcalin sont préférés, en particulier le persulfate de sodium. Le sel de fer est choisi de préférence parmi les sels dans lesquels l'anion ne constitue pas un compétiteur dans les réactions radicalaires, en particulier le perchlorate de fer et le sulfate de fer. Lorsque le catalyseur est constitué par un mélange de sel de fer et de persulfate, il est préférable d'une part d'utiliser une concentration en sel ferrique ou en sel ferreux inférieure à celle du persulfate, et d'autre part de porter le milieu à traiter à pH acide pour éviter la précipitation des hydroxydes de fer qui se forment avant ou pendant le traitement par faisceau d'électrons. Le procédé proposé est utile pour le traitement de mi-lieux aqueux contenant des molécules organiques du type aromatique et/ou des molécules organiques du type aliphatique. Comme exemples de molécules organiques du type aromatique, on peut citer le phénol et le nitrophénol. Comme exemples de molécules du type aliphatique, on peut citer les acides carboxyliques. La quantité de catalyseur dépend de la charge organique (évaluée en terme de COT et/ou de DCO). Elle doit en outre être ajustée en fonction de la dose d'irradiation. La détermination des quantités optimales pour chaque cas d'espèces est à la portée de l'homme de métier, par l'exécution d'une série d'essais par approximations successives. B0714FR Pour des charges organiques très élevées, il est préférable de soumettre l'effluent à un traitement préliminaire visant à diminuer la charge organique facilement oxydable, en vue de faciliter l'oxydation des molécules organiques les moins oxydables par le procédé proposé. Le traitement préliminaire peut être une irradiation sans catalyseur. Un traitement par faisceau d'électrons effectué de manière classique en l'absence de catalyseur génère des espèces réactives qui se forment lorsque les électrons pénètrent dans l'eau, lesdites espèces réactives étant OH , H , e aq. Les radicaux OH et les électrons solvatés peuvent induire des réactions respectivement d'oxydation et de réduction, ce qui permet d'agir sur une large gamme de composés. Lorsque le traitement par faisceau d'électrons est effectué en présence de persulfate, il se forme en outre des radicaux sulfates qui sont capables d'oxyder des composés sur lesquels les espèces réactives OH , H , e-aq ont peu d'effet. L'utilisation de persulfate permet par conséquent d'augmenter la performance du procédé de traitement par faisceau ionique, en ce sens qu'il permet de détruire une plus grande variété de composés organiques polluants, et/ou qu'il diminue le taux de polluant résiduel avec un taux d'irradiation moindre. L'addition d'un sel de fer améliore les performances. La présente invention est décrite plus en détail à l'aide des exemples suivants, qui ne sont destinés qu'à illustrer l'invention mais auxquels la portée de l'invention n'est pas limitée. Exemple 1 Divers essais ont été effectués sur une solution aqueuse de phénol (100 pM de phénol/L), qui a un pH de 3. La solution a été soumise à différentes doses d'irradiation en faisant varier le temps de séjour sous le faisceau d'électrons, et on a modifié la nature du catalyseur et/ou la teneur en catalyseur. Chaque échantillon B0714FR a ensuite été analysé par HPLC afin de déterminer la variation de concentration du polluant. Les essais notés le et 2c sont des essais comparatifs dans lesquels la solution de phénol ne contient pas de catalyseur (lc) ou contient un catalyseur TiO2 (2c). Pour les essais selon l'invention (3 à 9), la solution de phénol contient en outre le catalyseur selon l'invention. Les figures 1 à 3 représentent l'évolution du taux de phénol en solution aqueuse (en ordonnée, en pM), en fonction de la dose d'irradiation (Gy en abscisse). La figure 1 concerne la solution aqueuse sans catalyseur de l'exemple comparatif 1c. La figure 2 concerne la solution aqueuse avec catalyseur (sel de Fe(III) et persulfate) de l'ex. 4. La figure 3 concerne le traitement des solutions aqueuses des exemples 5 (courbe matérialisée par des carrés), 5a (courbe matérialisée par des losanges) et 5b (courbe matérialisée par des triangles). La teneur résiduelle en phénol (P en pM) est indiquée en ordonnée, la dose d'irradiation en Gy est indiquée en abscisse. L'ensemble des résultats est donné dans le tableau suivant I. Tableau I Ex. sel de fer II ou III persulfate de Taux résiduel de Dose d'irradiation sulfate (s) ou Na molécule organique (Gy) perchlorate (p) 1 c _ _ 15% 900 46% 320 2c 7,2% 900 27,5% 300 3 - 3000 M 5% 900 21% / 300 4 Fe(III) 200 M (s) 3000 M 0% 300 26% 150 1000 M 30% 300 48 / 150 5a Fe(III) 200 M (p) 1000 M 0% 300 24% 150 B0714FR Ex. sel de fer II ou III persulfate de Taux résiduel de Dose d'irradiation sulfate (s) ou Na molécule organique (Gy) perchlorate (p) 6 500 M 34 % 300 56/0 150 6a Fe(III) 300 M (p) 500 M 5 ô0 300 30% 150 6b Fe(III) 200 M (s) 500 M 35/0 16 % 300 6c Fe(III) 100 M (p) 500 30 0 /0 300 6d Fe(II) 200 (p) 500 M 30% 150 7 Fe(II) 200 M (p) 300 M 45% 150 8 Fe(III) 200 M (p) 200 M 27% 300 44/0 150 44% 8a Fe(II) 200 M (p) 200 M 50% 150 9 Fe(III) 200 M (p) 100 M 56/0 39 % 300 La comparaison des performances obtenues par les exemples comparatifs et celles obtenues par les exemples selon l'invention montrent une amélioration dans tous les cas. En présence de catalyseur, le taux résiduel diminue pour une dose d'irradiation analogue, et un taux résiduel donné peut être obtenu avec une dose d'irradiation plus faible. La comparaison des essais 3 et 9 montre que l'addition de sulfate de fer à un milieu contenant du persulfate de Na permet de diminuer substantiellement le taux d'irradiation pour obtenir un résultat analogue, voire meilleur. La comparaison des exemples 4, 5a, 6b, 8 et 9 montre que, en présence de 200 pM de sel de Fe(III), une teneur de 1000 pM est une limite supérieure au-delà de laquelle les performances ne sont plus améliorées, pour un effluent contenant 100 pM de phénol. Il apparaît ainsi que, pour un catalyseur donné, il existe un domaine de concentration de catalyseur dans lequel les performances sont optimales, limité par une valeur supérieure qu'il est inutile de dépasser. La détermination B0714FR de ce domaine est à la portée de l'homme de métier, auquel il suffit de réaliser quelques essais préliminaires en modifiant les conditions, pour un effluent à traiter donné. Exemple 2 Des essais ont été effectués sur une solution aqueuse 5 de nitrophénol (100 pM/L), dans les conditions décrites dans l'exemple 1. La solution a été soumise à différentes doses d'irradiation en faisant varier le temps de séjour sous le faisceau d'électrons, et on a modifié la nature du catalyseur et/ou la teneur en catalyseur. Chaque échantillon a ensuite été analysé par HPLC afin de déterminer la variation de concentration du polluant. Les figures 4 et 5 représentent l'évolution du taux de nitrophénol en solution aqueuse (en ordonnée, en pM), en fonction de la dose d'irradiation (en Gy, en abscisse) respectivement pour l'ex. 10 et pour l'exemple comparatif 10c. Les résultats sont donnés dans le tableau II. Tableau II Ex. sulfate de fer II persulfate de Taux résiduel de Dose d'irradiation Na molécule organique (Gy) 200 M 1000 M 25% 300 47% 150 lOc - - 20% 900 50% 300 Exemple 3 Des essais ont été effectués sur une solution aqueuse 20 de phénol à 400 pM/L, dans les conditions décrites dans l'exemple 1. La solution a été soumise à différentes doses d'irradiation en faisant varier le temps de séjour sous le faisceau d'électrons, et on a modifié la nature du catalyseur et/ou la teneur en catalyseur. Chaque échantillon B0714FR a ensuite été analysé par HPLC afin de déterminer la variation de concentration du polluant. Les résultats sont donnés dans le tableau III. Tableau III Fer II ou III persulfate de Taux résiduel de Dose d'irradiation Na phénol (Gy) - 51% 900 81% 300 - 1000 M 77% 250 83% 150 La comparaison de llc et de 11 confirme que l'addition de persulfate de sodium permet de diminuer la dose d'irradiation tout en obtenant un taux résiduel analogue, voire plus faible. Exemple 4 Des essais ont été effectués sur trois solutions aqueuses d'acide carboxylique (200 pM/L), dans les 10 conditions de l'exemple 1. Les résultats sont donnés dans le tableau IV. Les essais 12c, 13c et 14c, sans catalyseur, sont donnés à titre comparatif. Les essais 12, 13 et 14 montrent que l'addition du catalyseur selon l'invention permet de réduire le taux résiduel à dose d'irradiation égale. Pour les essais 12 et 12c effectués sur la solution d'acide formique, le taux résiduel de polluant représente le taux résiduel du COT. Tableau IV Ex. Polluant perchlorate persulfate de Taux résiduel de Dose (100 M) de fer III Na polluant % d'irradiation (Gy) 12c Acide 0 0 84 150 formique 91 75 12 Acide 200 M 1000 M 69 150 formique 80 75 13c Acide 0 0 89 150 B0714FR Ex. Polluant perchlorate persulfate de Taux résiduel de Dose (100 M) de fer III Na polluant % d'irradiation (Gy) glycolique 13 Acide 200 M 1000 M 43 150 glycolique 14c Acide 0 0 30,5 600 fumarique 61 300 79,3 150 14 Acide 200 M 1000 M 18,2 600 fumarique 39,8 300 57,3 150 B0714FR
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La présente invention concerne un procédé de dépollution de milieux aqueux contenant des polluants organiques.Le procédé vise à diminuer la DCO et/ou le COT d'un milieu aqueux contenant des molécules organiques. Il consiste à soumettre le milieu aqueux à un faisceau d'électrons généré par un accélérateur d'électrons, en présence d'un catalyseur, puis à éliminer de la solution traitée les précipités formés, ledit catalyseur comprenant un persulfate d'ion métallique, et éventuellement un sel de Fe (II) ou un sel de Fe(III).
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Revendications 1. Procédé pour diminuer la DCO (demande chimique en oxygène) et/ou le COT (carbone organique total) d'un milieu aqueux contenant des molécules organiques, caractérisé en ce qu'il consiste à soumettre ledit milieu aqueux à un faisceau d'électrons généré par un accélérateur d'électrons, en présence d'un catalyseur, puis à éliminer de la solution traitée les précipités formés, ledit catalyseur comprenant un persulfate d'ion métallique. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en 10 ce que le catalyseur est constitué uniquement par le persulfate. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le catalyseur comprend un persulfate et un sel de Fe(II) ou un sel de Fe(III) 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le persulfate est choisi parmi les persulfates de métal alcalin, de métal alcalino-terreux ou de métal de transition. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le persulfate est un persulfate de métal alcalin. 6. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le sel de fer est choisi parmi les sels dans lesquels l'anion est inactif dans les réactions radicalaires. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que le sel de fer est le perchlorate de fer ou le sulfate de fer. 8. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que la concentration en sel de fer est inférieure à la concentration en persulfate. 9. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le milieu à traiter a un pH acide. 10. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il est mis en uvre pour le traitement de milieux aqueux contenant des molécules organiques du type aromatique et/ou des molécules organiques du type aliphatique.
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C
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C02
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C02F
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C02F 1,C02F 101
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C02F 1/30,C02F 101/30
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FR2891362
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A1
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CAPTEUR ET PROCEDE DE MESURE DE POSITION ET DE VITESSE
| 20,070,330 |
La présente invention concerne un capteur et un procédé de mesure de position et de vitesse. Il existe des capteurs de position et de vitesse d'une pièce mobile comportant: - au moins un inducteur d'excitation propre à induire un champ magnétique d'excitation en fonction d'un courant ou d'une tension d'excitation de cet inducteur, - au moins une cible en matériau conducteur ou magnétique propre à modifier en fonction de sa position le champ magnétique d'excitation, cette cible étant solidaire de la pièce mobile, au moins un premier transducteur propre à transformer le champ magnétique modifié par la cible en un signal électrique de mesure, et - un premier estimateur apte à estimer, à l'issue d'une période d'observation Tobs, la position et la vitesse de la cible à partir de N échantillons du signal électrique de mesure et de N échantillons du courant et/ou de la tension d'excitation, ces échantillons étant prélevés 20 pendant la période d'observation Tobs et N étant un entier supérieur à deux. Dans les capteurs existants, le champ magnétique d'excitation est un signal alternatif de fréquence fo et l'estimateur est un démodulateur synchrone réglé sur la fréquence fo pour extraire l'amplitude de la composante de fréquence fo dans le signal électrique mesuré. Cette amplitude extraite est représentative de la position de la cible. Les démodulateurs synchrones permettent d'éliminer les bruits additifs présents dans le signal électrique mesuré. Par bruits additifs, on désigne ici les bruits liés à différents phénomènes parasites qui s'ajoutent ou se superposent au signal électrique théorique qui devrait être obtenu en l'absence de bruit. L'élimination du bruit additif par le démodulateur synchrone est d'autant plus performante que la période d'observation est longue. Par ailleurs, la position de la cible doit être sensiblement constante pendant toute la période d'observation. Dans le cas contraire, les déplacements de la cible pendant la période d'observation sont moyennés par le capteur sur la période d'observation, de sorte que la précision sur la mesure de la position décroît. Dès lors, plus la vitesse de déplacement de la cible est importante, plus la période d'observation doit être choisie courte pour considérer que sur cette période d'observation, la position de la cible est constante. Toutefois, raccourcir la période d'observation nuit à l'élimination du bruit additif. Ainsi, les capteurs existants sont peu précis pour mesurer la position d'une cible se déplaçant rapidement. L'invention vise à remédier à cet inconvénient en proposant un capteur plus précis lorsque la cible se déplace rapidement. L'invention a donc pour objet un capteur de position et/ou de vitesse d'une pièce mobile dans lequel l'estimateur est apte à établir l'estimation de la position et/ou de la vitesse en fonction d'un modèle de déplacement de la cible pendant la période d'observation Tobs, ce modèle reliant la position de la cible A. un instant t compris dans la période d'observation Tobs à au moins la position et la vitesse à estimer. Grâce à l'utilisation d'un modèle de déplacement, l'estimateur du capteur ci-dessus tient compte du fait qu'au moins la vitesse de déplacement de la cible n'est pas nulle pendant la période d'observation pour établir l'estimation de la position et de la vitesse de la cible. Il n'est donc plus nécessaire de choisir une période d'observation suffisamment courte pour que la vitesse soit quasiment nulle sur cette période. Ainsi, le capteur ci-dessus peut utiliser une période d'observation plus longue que celle des capteurs existants, de manière à obtenir une mesure plus précise sans pour autant être gêné par le fait que la cible se déplace pendant la période d'observation. Les modes de réalisation de ce capteur peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: l'estimateur est apte à utiliser une période d'observation glissante décalée temporellement d'au plus N N.TobS par rapport à la précédente période d'observation utilisée pour estimer la position et la vitesse de la cible; - le capteur comporte une unité d'excitation propre à générer le courant et/ou la tension d'excitation de manière à ce que la densité spectrale d'énergie du champ magnétique d'excitation soit étalée sur plusieurs fréquences comprises dans une bande de fréquences dont la largeur est d'au moins 2/(N.T(,h,) , cette bande de fréquences contenant au moins 80% de l'énergie du champ magnétique 20 d'excitation; - la largeur de la bande de fréquence est au plus égale à 2/TobS; - l'unité d'excitation est apte à générer une séquence aléatoire ou pseudo-aléatoire de courant et/ou de tension d'excitation, de manière à ce que les N échantillons de courant et/ou de tension d'excitation forment une suite aléatoire ou pseudo-aléatoire de valeurs, et en ce que l'estimateur est apte à estimer la position et/ou la vitesse par projection d'un vecteur D formé de N échantillons du signal électrique de mesure sur au moins un vecteur d'une matrice pseudo- inverse dont un terme de la forme (MTM)1 est précalculé pour plusieurs estimations, où M est une matrice, exposant T est la fonction de transposition de la matrice et exposant -1 est la fonction inverse; au moins un second transducteur propre à transformer uniquement les modifications du champ magnétique d'excitation indépendantes du déplacement de la cible le long de la direction de mesure en un signal électrique de référence, un second estimateur propre à estimer la valeur du facteur multiplicatif à partir du signal électrique de référence, et un compensateur propre à compenser les variations d'amplitude du signal électrique de mesure causées par les variations du facteur multiplicatif en fonction de la valeur estimée de ce facteur multiplicatif; - le compensateur comprend un régulateur propre à modifier le champ magnétique d'excitation en fonction de l'écart entre une consigne de référence et la valeur estimée du facteur multiplicatif; le premier estimateur est apte à augmenter automatiquement la longueur de la période d'observation lorsque l'estimation de la vitesse de la cible décroît; - la cible présente une rupture de conductivité non colinéaire avec la direction de mesure entre deux matériaux de conductivités différentes. Ces modes de réalisation du capteur présentent en outre les avantages suivants: - utiliser une période d'observation glissante permet d'obtenir un capteur plus rapide, capable d'estimer la position et la vitesse à des intervalles de temps inférieurs à N.TObS; - utiliser un champ magnétique d'excitation dont l'intensité spectrale d'énergie est étalée permet d'améliorer l'immunité au bruit de la mesure; - limiter à 2 la largeur de la bande de fréquences Tobs dans laquelle est étalé le spectre d'énergie du champ magnétique d'excitation permet d'éviter de gaspiller inutilement de l'énergie et donc de réduire la consommation du capteur; - utiliser une séquence aléatoire ou pseudo-aléatoire de courant et/ou de tension d'excitation permet de précalculer une partie de la matrice pseudoinverse, ce qui par la suite accélère l'exécution des calculs pour estimer la position et la vitesse; - l'utilisation d'un compensateur permet d'accroître la précision de la mesure; - l'utilisation d'un régulateur permet de remplir les fonctions d'un compensateur et accroît la linéarité du 15 capteur; - modifier la longueur de la période d'observation en fonction de l'estimation de la vitesse permet d'accroître la sensibilité du capteur pour les faibles vitesses; et - l'utilisation d'une cible en matériaux de conductivités différentes permet de limiter la sensibilité du capteur aux variations de température. L'invention a également pour objet un procédé de mesure de la position et/ou de la vitesse d'une pièce mobile à l'aide du capteur ci-dessus, ce procédé comportant, à l'issue de la période d'observation Tobs, une étape d'estimation de la position et/ou de la vitesse de la cible à partir de N échantillons du signal électrique de mesure et de N échantillons du courant et/ou de la tension d'excitation, ces échantillons étant prélevés pendant la période d'observation Tobs et N étant un entier supérieur à deux, cette estimation de position et/ou de vitesse étant fonction d'un modèle de déplacement de la cible pendant la période d'observation, ce modèle reliant la position de la cible à un instant t compris dans la période d'observation à au moins la position et la vitesse à estimer. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels: - la figure 1 est une illustration schématique de l'architecture d'un capteur de position et de vitesse d'une 10 pièce mobile; - la figure 2 est une vue de face d'une cible, de l'inducteur et des transducteurs du capteur de la figure 1; - la figure 3 est un organigramme d'un procédé de 15 mesure de la position d'une pièce mobile à l'aide du capteur de la figure 1; et - la figure 4 est une illustration schématique d'un autre mode de réalisation d'une cible pour mesurer une position et une vitesse angulaire. La figure 1 représente un capteur 2 de la position et de la vitesse d'une pièce mobile 4. Ici, à titre d'illustration, la pièce 4 se déplace en translation dans une direction verticale représentée par la flèche X. Le capteur 2 comporte: un inducteur 10 propre à induire un champ magnétique d'excitation périodique ou alternatif une cible 12 en matériaux conducteurs propre à modifier en fonction de sa position le champ magnétique 30 d'excitation; un transducteur 14 propre à transformer le champ magnétique modifié par la cible 12 en un signal électrique de mesure; - un transducteur 16 de référence propre à transformer uniquement les modifications du champ magnétique d'excitation indépendantes du déplacement de la cible 12 dans la direction X en un signal électrique de référence; et - un circuit 18 d'excitation et de traitement des signaux, raccordé à l'inducteur 10 et aux transducteurs 14 et 16. La pièce 4 et la cible 12 sont fixées l'une à 10 l'autre, de manière à se déplacer de façon identique dans la direction X. L'inducteur 10 et les transducteurs 14 et 16 sont fixés sur un support plan 20 disposé en vis-àvis d'une face plane 22 de la cible 12. Le support 20 est mécaniquement indépendant de la cible 12, de manière à ce que cette cible puisse se déplacer librement en vis-à-vis du support 20 dans la direction X. De préférence, le support 20 est en matériau transparent aux champs électromagnétiques. La cible 12, l'inducteur 10 et les transducteurs 14 et 16 seront décrits plus en détail en regard de la figure 2. Le circuit 18 comprend: - une unité commandable 24 d'excitation propre à générer un courant alternatif d'excitation de l'inducteur 10; un compensateur 26 propre à compenser les variations du signal électrique de mesure causées par des défauts non additifs en fonction d'une consigne de référence et d'une estimation de l'amplitude de ces défauts non additifs; - une unité 28 de réglage de la consigne de référence; Iexc et une tension Uexc - un estimateur 30 propre à estimer la valeur (A0) des défauts non additifs à partir du signal électrique généré par le transducteur 16; et -un convertisseur analogique numérique 32 raccordé entre le transducteur 16 et des entrées de l'estimateur 30 pour transformer le signal électrique de référence en un signal numérique de référence. Les défauts non additifs se traduisent ici par une variation de la valeur d'un facteur multiplicatif A de la 10 position de la cible dans le signal électrique de mesure. L'unité 24 d'excitation est propre à générer le courant Iexc et la tension Uexc de manière à ce que les densités spectrales d'énergie du courant Iexc et la tension Uexc soient étalées continûment sur une bande de fréquences [fmin; furax] . Cette bande de fréquences [fmin; fmax] contient au moins 80%, et de préférence 90%, de l'énergie du courant lexc et de la tension Uexc. De cette manière, la densité spectrale d'énergie du champ magnétique d'excitation est également étalée continûment sur la même bande de fréquences, de sorte que au moins 80%, et de préférence 90%, de l'énergie du champ magnétique d'excitation soit comprise dans cette bande de fréquences [fmin; fmax] La largeur de la bande de fréquences est choisie égale à Tobs prédéfinie La fréquence fmin est non nulle et de préférence supérieure à 10kHz. La fréquence milieu froid de la bande [fmin; fmax] est égale à l'inverse du temps de réponse du capteur. Ainsi, la position de la bande [fmin; fmax] sera choisie en fonction du temps de réponse souhaitée ou possible pour ce capteur. est donnée par la relation est une période d'observation où Tobs La fréquence suivante. f.d = (fmin + fmax)/ 2 (1) fmid Le compensateur 26 de défauts non additifs est, par exemple, ici un régulateur propre à commander l'unité 24 en fonction de l'écart entre la consigne de référence délivrée par l'unité 28 et d'une estimation A0 de la valeur du 5 facteur multiplicatif A délivrée par l'estimateur 30. A cet effet, le compensateur 26 a une entrée connectée à l'unité 28, une autre entrée connectée à une sortie de l'estimateur 30 et une sortie de commande connectée à une entrée de l'unité 24. L'estimateur 30 a une entrée connectée à une sortie du convertisseur 32 pour recevoir le signal numérique de référence et une entrée connectée aux sorties de l'unité 24 pour recevoir la tension Uexc. Le circuit 18 comporte également: - un convertisseur analogique-numérique 36 raccordé au transducteur 14 pour convertir le signal électrique de mesure en un signal numérique de mesure; et - un estimateur 38 propre à calculer l'estimation Xo de la position et l'estimation Vo de la vitesse de la cible 12 à partir du signal numérique de mesure et de la tension Uexc. L'estimateur 38 a donc une entrée raccordée à une sortie du convertisseur 36, une entrée raccordée aux sorties de l'unité 24, et deux sorties pour délivrer les estimations Xo et Vo vers des circuits extérieurs au capteur 2. Ici, à titre d'illustration, les estimations Xo et Vo sont délivrées à l'entrée d'une unité 40 de traitements additionnels propre à calculer avec une plus grande précision une nouvelle estimation V'o de la vitesse de la cible et une estimation A'o de l'accélération de la cible. L'unité 40 délivre également en sortie l'estimation Xo. Les détails des différentes fonctions des unités du circuit 18 apparaîtront à la lecture de la description faite en regard de la figure 3. Le circuit 18 est également associé à une mémoire 42 destinée à stocker les échantillons formant les signaux numériques de mesure et de référence ainsi que l'ensemble des données nécessaires aux calculs à exécuter par les estimateurs 30 et 38. La figure 2 représente la face 22 de la cible 12 disposée en vis-à-vis d'une surface correspondante du support 20. La figure 2 représente également la disposition de l'inducteur 10 et des transducteurs 14 et 16 en vis-à-vis de cette face 22. Sur la figure 2, les éléments déjà décrits en regard de la figure 1 portent les mêmes références numériques. La face 22 est parallèle à la direction verticale X de déplacement de la cible 12 et également parallèle à la surface du support 20. Cette face 22 est divisée en deux sections Sdef et Smes disposées l'une a côté de l'autre et s'étendant verticalement. Une limite verticale 50 sépare ces deux sections. La section Sdef est réalisée à partir de la juxtaposition d'un matériau 44 de conductivité C1 et d'un matériau 46 de conductivité électrique C2 (représenté en grisé sur la figure 2). Les matériaux 44 et 46 sont disposés l'un à côté de l'autre de manière à former une rupture 48 de conductivité s'étendant parallèlement à la direction X. Par exemple, les matériaux 44 et 46 forment deux bandes de largeur constante s'étendant verticalement parallèlement à la direction X. Les matériaux 44 et 46 sont choisis de manière à ce que les conductivités C1 et C2 soient très différentes l'une de l'autre. De préférence, le ratio entre la conductivité C2 et la conductivité C1 est supérieur ou égal à 1000. Par exemple, ici, le matériau 44 est un isolant électrique dont la conductivité Cl est inférieure à 10-1 S/m tandis que le matériau 46 est un conducteur électrique dont la conductivité C2 est supérieure à 106S/m, tel que le cuivre. La section Smes est également réalisée à partir des deux mêmes matériaux 44 et 46. Toutefois, dans la section Smes le matériau 46 est agencé de manière à former une bande horizontale de largeur constante s'étendant dans une direction Y perpendiculairement à la direction X et parallèlement à la surface du support 20. La matériau 44 est disposé dans la section Smes de manière à former deux bandes horizontales s'étendant dans la direction Y et juxtaposées respectivement en dessus et en dessous de la bande horizontale formée à l'aide du matériau 46. Cet agencement des matériaux 44 et 46 dans la surface Smes permet de créer deux ruptures 52, 54 de conductivité non colinéaires avec la direction X. Ici, ces ruptures de 20 conductivités 52, 54 sont parallèles à la direction Y. est ici formé d'une bobine à une dont l'axe d'enroulement est face 22. La section de l'inducteur 10 ou L'inducteur 10 plusieurs spires perpendiculaire à la en vis-à-vis de la permettre d'induire dans d'excitation sensiblement Les transducteurs 22 est suffisamment vaste pour la cible 12 un champ magnétique uniforme. 14 et 16 sont disposés à face l'intérieur des enroulements de l'inducteur 10. Le transducteur 14 est disposé au moins en vis-à-vis de l'une des ruptures de conductivité horizontale 52 ou 54, de manière à être sensible aux déplacements de ces ruptures de conductivité dans la direction X. Le transducteur 16 et au contraire disposé en vis-à-vis de la rupture 48, de manière à être insensible aux déplacements de la cible 12 dans la direction X. Les transducteurs 14 et 16 sont formés chacun par des 5 bobines montées de façon différentielle. Plus précisément, le transducteur 14 est formé de deux bobines 56 et 58 raccordées en série mais enroulées en sens inverse l'une de l'autre, de sorte que si le même champ magnétique traverse les bobines 56 et 58, le signal électrique généré par le transducteur 14 est nul. Un tel transducteur permet d'obtenir une zone de fonctionnement linéaire autour du champ magnétique nul. Ici, la bobine 56 est montée en vis-à-vis de la rupture de conductivité 52, tandis que la bobine 58 est montée en vis-à-vis de la rupture de conductivité 54, de manière à accroître la sensibilité du transducteur 14 aux déplacements de la cible 10 dans la direction X. De façon similaire, le transducteur 16 est formé de deux bobines 60 et 62 montées de façon différentielle. La bobine 60 est disposée de manière à être uniquement en vis-à-vis du matériau 44 et la bobine 62 est placée de manière à être en vis-à-vis de la rupture 48 et ceci quel que soient les déplacement de la cible 12 dans la direction X. Les bornes de raccordement de l'inducteur 10 et des transducteurs 14 et 16 au circuit 18 sont représentées par de petits ronds sur la figure 2. Les relations et les notations qui sont utilisées dans la suite de cette description vont maintenant être 30 introduites. La force électromotrice emes(t) développée par le transducteur 14 à un instant t est donnée par la relation suivante. emes (t) = A die" (t) f (X)+ bruit(t) où . - A est le facteur multiplicatif dont l'amplitude varie en fonction de défauts non additifs; - dl.(t) est la dérivée première par rapport au temps du courant Iexc (t) ; - f(X) est une fonction de transduction donnant l'image du flux à travers le transducteur 14 en fonction de la position X de la cible 12; et - bruit(t) est le bruit additif qui vient se superposer au signal théoriquement obtenu en absence de bruit additif. La valeur du facteur A dépend, par exemple, de la géométrie de la cible 12, des conductivités C1 et C2, et de la distance séparant le transducteur 14 de la surface de la cible 12 ( Lift Off en anglais). La force électromotrice edef(t) développée par le transducteur 16 à l'instant t est donnée par la relation suivante. edef (t) = A dI dt (t) + bruit(t) où les différents termes de cette relation ont déjà été définis en regard de la relation (2). On notera que la force électromotrice edef(t) ne dépend pas de la position X de la cible 12 étant donné que la rupture de conductivité 48 en vis-à-vis du transducteur 16 est parallèle à la direction X. La fonction de transduction f(X) module l'amplitude du signal électrique de mesure en fonction de la position X, cette fonction f(X) peut être modélisée expérimentalement en régime statique. Par exemple, la cible 12 est amenée à une position x1 et maintenue à cette position pendant que l'amplitude (c-a-d la valeur crête) de 13 (2) (3) la force électromotrice emes(t) est mesurée. Ensuite, la cible est déplacée jusqu'à une position x2 et les opérations précédentes sont réitérées. A titre d'illustration, dans la suite de cette 5 description, on suppose que la fonction f(X) est définie par la relation suivante: f(X)=aX (4) où a est un coefficient constant mesuré expérimentalement. Le déplacement de la cible 12 pendant la période d'observation Tobs est modélisé à l'aide d'un modèle de déplacement. Ce modèle de déplacement est défini par la relation générale suivante: X(t) = g X(o), aX (0),. a'x (o),t at at' t E [ Tobs,O] où . - X (t) est la position de la cible le long de la direction x à l'instant t appartenant à la période d'observation [ Tobs;o] ; - g est le modèle de déplacement; - X(0) ax (0), ... X (0) correspondent respectivement à la at at' position, la vitesse, la dérivée seconde, ..., la dérivée iième de la position à l'instant t=0, c'est-à-dire à la fin de la période d'observation. Cette position et cette ou ces dérivées sont celles à estimer. Le modèle de déplacement de la cible pendant la période d'observation Tobs peut, par exemple, être obtenu par développement polymoniale. Dans ce cas là, le modèle sera de la forme suivante: x(t) = x(o) + E'= atX (o) t T,bs (5) (6) Dans la suite de la description, on suppose que la cible 12 peut se déplacer à vitesse rapide pendant la période d'observation mais que l'accélération pendant cette même période d'observation est négligeable. Dans ces conditions, le modèle de déplacement retenu est le suivant. X(t)= X(0) + V(0)t (7) où X(0) et V(0) sont respectivement la position et la vitesse de la cible à l'instant t=0. On remarquera que ce modèle de déplacement traduit les connaissances qu'a le concepteur du capteur 2 sur les déplacements de la cible 12 pendant la période Tobs. On note fech la fréquence d'échantillonnage des convertisseurs analogiques numériques 32 et 36. Cette fréquence feCh est supérieure à 5 et de préférence Tobs supérieure à 100 ou à 1000 Le nombre N d'échantillons Tobs Tobs prélevés pendant la période Tobs est donc supérieur à 5 et de préférence supérieur à 100 ou 1000. N doit au minimum être supérieur à 2. On note ti les instants d'échantillonnage, to correspondant à l'instant courant (t=0), c'est-à-dire à la fin de la période d'observation Tobs, tandis que tN_l correspond au début de la période d'observation, c'est-àdire à l'instant -Tobs. D est un vecteur des N échantillons successifs du signal électrique de mesure. D est défini par la relation suivante: (D N-1 D N-2 D1 D 0 (8) D= où Di représente la valeur du signal électrique de mesure échantillonné à l'instant ti. E est un vecteur des N échantillons successifs de la dérivée temporelle du courant IexcÉ Ce vecteur est défini 5 par la relation suivante: E N 1 E N-2 E= (9) où Ei est l'échantillon de la dérivée temporelle du courant Iexc à l'instant d'échantillonnage ti. B est un vecteur des N échantillons successifs de bruit défini par la relation suivante: (B \ N 1 B N 2 B= (10) où Bi représente l'amplitude du bruit additif à l'instant d'échantillonnage ti. Contrairement aux vecteurs D et i, ce vecteur B est aléatoire. En utilisant les relations (2), (4) et (7), la relation matricielle suivante reliant les vecteurs D et peut être écrite: /aAEN 1 Tobs É a4EN 1 LYAEN 2 (N 2)1'obs - É aAEN-2 N-1 aAE, - Tobs. aAE1 N-1 aAE 0 o D=MÉP+B= X(0) +B V (0) i où P est défini par la relation suivante: P _ X(0) V (0) La matrice M est définie dans la relation (11). Il est possible de déterminer les estimations X et V respectivement de la position et de la vitesse de la cible 12 au sens des moindres carrés en utilisant la méthode dite de la pseudo inverse . Cette méthode est par exemple décrite dans la référence bibliographique suivante: R.M. Pringle, A. A. Rayner, "Generalized Inverse 10 Matrices", London, Griffin, 1971. Les estimations X et V sont obtenues à l'aide de la relation suivante: P=(MTM) IMTD=QD (13) où . P est le vecteur estimation, - Q est la matrice pseudo-inverse; T désigne la fonction transposition, -1 désigne la fonction inverse d'une matrice. Le vecteur estimation P est défini par la relation suivante: P= X0 V La matrice pseudo-inverse Q est définie par la relation suivante. Q = (MTM)-1 T M = Ql;Q2 (15) où Q, et Q2 sont des vecteurs orthogonaux correspondant respectivement à la première et à la seconde colonne de la matrice Q. On définit également un modèle h(t) pour l'évolution au cours du temps de la valeur du facteur multiplicatif A à 30 l'aide de la relation suivante: 17 (12) (14) A=h(t) (16) On supposera ici que les variations de la valeur du facteur multiplicatif A présentent une accélération négligeable. Ceci est représenté par le modèle suivant: h(t) = A(0) + VA(0)t (17) où . - A(0) est la valeur du facteur multiplicatif à l'instant d'échantillonnage to, et - VA(0) est la vitesse d'évolution de l'amplitude du facteur 10 multiplicatif à l'instant d'échantillonnage to. Dd est un vecteur des N échantillons successifs du signal électrique de référence défini par la relation suivante: Dd - = D dN 1 D dN 2 Dd2 (18) D dl Ddo où Ddi représente la valeur du signal électrique de référence à l'instant ti. Bd est un vecteur d'échantillons de bruit additif présents dans le signal électrique de référence est défini par la relation suivante: B dN-2 B dN 1 Bd- = Bal Bdo où Bd, est l'amplitude du bruit additif à l'instant d'échantillonnage tl. Contrairement au vecteur Dd, le vecteur Bd est aléatoire. (19) Bd2 De façon similaire à ce qui a été décrit en regard de la relation (11) il est possible à l'aide des relations (3) et (17) d'établir la relation matricielle suivante EN 1 EN 2 T"b, E' N 1El E0 _ 0 A(0) + Bd VA(0) Dd = Md É Pd + Bd = (20) Tobs EN 1 (N 2)1ob.t N -1 EN 2 où Pd est défini par la relation suivante: _ A(0) P VA(0) Comme précédemment, il est possible de déterminer les estimations;Io et VAo respectivement de la valeur et de la vitesse de variation du facteur multiplicatif A minimisant l'écart entre le modèle représenté par la relation (20) et les échantillons du signal électrique de référence en utilisant la méthode de la pseudoinverse. Selon cette méthode, ces estimations sont données par la relation suivante. Pd =(MdMd)IMdD=QD (22) où . - la matrice Md est définie dans la relation (20), et - la matrice Qd est la matrice pseudo-inverse. Le vecteur Pd est défini par la relation suivante: Ao (23) Po La matrice pseudo inverse Qd est définie par la relation suivante: Qd =(MdMd) 1Md =[Qdl;Qd2 (21) Pd _ (24) où . - Qd] et Qd2 correspondent aux vecteurs définis respectivement par les première et seconde colonnes de la matrice Qd. Les différents paramètres des relations précédentes connus à l'avance sont enregistrés dans la mémoire 42. Par exemple, la mémoire 42 contient la valeur des paramètres suivants: a,N,TOb, et A. A est connu puisque celui-ci est égal à la consigne de référence de l'unité 28. La mémoire 42 contient également des matrices K et Kd 10 définies par les relations suivantes: K=(MTM) ' (25) Kd = MdMd (26) Les matrices K et Kd sont indépendantes des valeurs du vecteur E lorsque celui-ci est formé d'échantillons formant 15 une suite aléatoire ou pseudo-aléatoire. La valeur de la période Tobs choisie est typiquement comprise entre is et 104s, et, de préférence, elle est comprise entre 0,3ms et 500 s pour une cible se déplaçant à une vitesse supérieure à 1 m/s et de préférence à une 20 vitesse supérieure à 100 m/s. Ici, la valeur de la période Tobs est fonction de l'estimation Vo. Plus précisément, si l'estimation Vo croît, la période Tobs est automatiquement raccourcie et lorsque l'estimation Vo décroît, la période Tobs est automatiquement rallongée. Cette tâche est, par 25 exemple, réalisée par l'estimateur 38. Le fonctionnement du capteur 2 va maintenant être décrit à l'aide de la figure 3. En permanence, lors d'une étape 70, le compensateur 26 compare la consigne de référence délivrée par l'unité 28 à l'estimation Âo délivrée par l'estimateur 30. En fonction de l'écart entre cette consigne et cette estimation, le compensateur 26 commande l'unité d'excitation 24, de manière à maintenir l'amplitude du facteur multiplicatif A égale à la consigne de référence. A chaque instant d'échantillonnage courant to, le circuit 18 procède à une phase 72 de traitement des signaux électriques délivrés par les transducteurs 14 et 16. Au début de la phase 72, lors d'une étape 74, les transducteurs 14 et 16 transforment le champ magnétique d'excitation modifié par la cible 12 en une force électromotrice emes(t) et edef(t), respectivement. Lors de l'étape 74, ces forces électromotrices sont échantillonnées à l'instant ti par les convertisseurs 32 et 36, de manière à obtenir les valeurs emes(to) et edef (to) Lors d'une étape 76, ces échantillons emes(to) et edef(t0) sont enregistrés dans la mémoire 42 en tant que 15 valeur Do et Ddo. Lors d'une étape 78, l'estimateur 38 construit alors à partir des échantillons enregistrés dans la mémoire le vecteur D et l'estimateur 30 construit le vecteur Dd. Lors d'une étape 80, le circuit 18 relève la valeur Eo. Pour ce faire, le circuit 18 relève la valeur de la tension Uexc à l'instant to et la mémorise en tant que valeur de Eo. En effet, la tension UeXC est proportionnelle à la dérivée du courant Iexc par rapport au temps et à la valeur de l'inductance de l'inducteur 10. Ensuite, lors d'une étape 82, l'estimateur 38 construit le vecteur E et l'enregistre dans la mémoire 42. Lors d'une étape 84, l'estimateur 38 calcule la nouvelle matrice M à partir du vecteur E, de la valeur du coefficient a, de la valeur A, et de la période 30 d'observation Tobs enregistrée dans la mémoire 42. Ensuite, lors d'une étape 86, l'estimateur 38 calcule la matrice pseudoinverse Q à partir de la relation (15). Plus précisément, lors de cette étape 86, l'estimateur 38 multiplie la matrice K préenregistrée dans la mémoire 42 par la matrice MT. Ainsi, à l'issue de l'étape 86, les vecteurs Qi et Q2 sont connus. A partir de la matrice Q, lors d'une étape 88, 5 l'estimateur 38 estime la position et la vitesse de la cible. Plus précisément, lors d'une opération 90, l'estimateur 38 projette le vecteur D sur le vecteur QI pour obtenir l'estimation Xo. Lors d'une opération 92, l'estimateur 38 projette également le vecteur D sur le vecteur Q2 pour obtenir l'estimation Vo. Les estimations Xo et Vo sont délivrées par le capteur 2 à l'unité 40 de traitement additionnel. Lors d'une étape 94, l'unité 40 peaufine les estimations délivrées par le capteur 2. Plus précisément, 15 lors d'une opération 96, l'unité 40 vérifie si l'estimation Vo n'est pas inférieure à un seuil prédéterminé S1. Dans l'affirmative, l'unité 40 calcule une estimation V'o plus précise de la vitesse de la cible à partir des estimations X,,, où l'indice m est un nombre entier strictement supérieur à N. X; représente la valeur de l'estimation de la position de la cible délivrée par le capteur 2 à l'instant d'échantillonnage ti. Dans le cas contraire, c'est-à-dire si l'estimation Vo est supérieure au seuil S1r celle-ci n'est pas modifiée, de 25 sorte que V'o est égal à vo. L'opération 96 permet d'améliorer la précision de l'estimation de vitesse si la valeur estimée de cette vitesse par le capteur 2 est faible. Par exemple, le seuil S1 est égal à 0.01 m/s. Lors d'une opération 98, l'unité 40 calcule également une estimation No de l'accélération de la cible 12 à partir Xi, Xa, des m estimations précédentes X; de la position et/ou de la vitesse V;. Ensuite, lors d'une étape 100, l'unité 40 délivre les estimations X0, Vo et No. En parallèle aux étapes 84 à 100, l'estimateur 30 estime la valeur du facteur multiplicatif A à l'instant to. Plus précisément, lors d'une étape 104, l'estimateur calcule la matrice Md à partir du vecteur E mémorisé. Ensuite, lors d'une étape 106, l'estimateur 30 calcule la matrice pseudo-inverse Qd comme défini dans la relation (24). A cet effet, lors de l'étape 106, l'estimateur 30 multiplie la matrice mémorisée Kd par la transposée de la matrice Md. Ensuite, lors d'une étape 108, l'estimateur 30 estime la valeur Ao et la vitesse VAo de variation du facteur multiplicatif A. Plus précisément, lors d'une opération 110, l'estimateur 30 projette le vecteur Dd sur le vecteur Qdi pour obtenir l'estimation Ao. De même, lors d'une opération 112, l'estimateur 30 projette le vecteur bd sur le vecteur Qd2 pour obtenir l'estimation VA). Ensuite, lors d'une étape 114, l'estimateur 30 envoie l'estimation Ao au compensateur 26 qui utilise cette estimation lors de l'étape 70 pour maintenir constante la valeur du facteur A. La phase 72 est réitérée à chaque instant d'échantillonnage, de sorte qu'une nouvelle estimation de la position, de la vitesse et de l'accélération de la cible 12 est construite à chaque nouvel instant d'échantillonnage. La figure 4 représente une cible 120 adaptée pour estimer la position et la vitesse angulaire d'une pièce en rotation autour d'un axe 122. La cible 120 a ici la forme d'un disque divisé en zones formées à partir de matériaux de différentes conductivités et agencées l'un par rapport à l'autre de manière à former deux sections Smes et Sdef. Smes est ici un anneau dont la moitié gauche est formée par exemple, par le matériau 46 tandis que la moitié droite est formée à l'aide du matériau 44. La juxtaposition de ces deux matériaux 44 et 46 créent deux ruptures de conductivité 126 et 127 qui s'étendent radialement. La surface Sdef est placée au centre de la surface Smes. Cette surface Sdef est formée par une pastille centrale circulaire réalisée à partir du matériau 44. Cette pastille centrale est entourée par un anneau complet réalisé à l'aide du matériau 46. Une telle configuration de la surface Sdef crée une rupture 130 de conductivité circulaire et centrée autour de l'axe 122. La figure 4 représente également un inducteur 134 propre à créer un champ magnétique d'excitation sensiblement uniforme et deux transducteurs différentiels 136 et 138. Le transducteur 136 comporte, comme cela a été décrit en regard de la figure 2, deux bobines montées en série et enroulées en sens inverse l'une de l'autre, de manière à ce que lorsque ces deux bobines sont traversées par le même champ magnétique, le signal électrique aux bornes du transducteur 136 est nul. Le transducteur 136 est disposé en regard de la surface Smes, de manière à délivrer un signal électrique de mesure en fonction du déplacement en rotation des ruptures de conductivité 126 et 127. Comme le transducteur 136, le transducteur 138 est formé de deux bobines raccordées en série et enroulées en sens inverse. Toutefois, le transducteur 136 est placé en vis-à-vis de la surface Sdef, de manière à délivrer un signal électrique de référence indépendant de la position angulaire du disque 120. L'inducteur 134 joue le rôle de l'inducteur 10 de la figure 1 et les tranducteurs 136 et 138 jouent respectivement le rôle des inducteurs 14 et 16 de la figure 1. Le fonctionnement d'un capteur de position et de vitesse angulaire utilisant la cible 120 ne sera donc pas décrit ici plus en détail. De nombreux autres modes de réalisation sont possibles. Par exemple, il n'est pas nécessaire que les transducteurs 14 et 16 ou 136 et 138 soient formés de deux bobines montées de façon différentielle. Le matériau Cl décrit comme isolant peut, par exemple, être de l'air, ce qui simplifie la fabrication de la cible 20 12 ou 120. Si les perturbations non additives jouent un rôle peu important sur la précision de la mesure, le capteur 2 peut être simplifié en supprimant le transducteur 16 ainsi que le convertisseur 32, l'estimateur 30, le compensateur 26 et l'unité de réglage 28. La compensation des défauts non additifs a été décrite ici comme étant réalisée à l'aide d'un compensateur 26 permettant de maintenir constante la valeur du facteur multiplicatif A. En variante, une telle compensation peut également être réalisée en divisant la force électromotrice emes(t) par l'amplitude de la force électromotrice edef(t)É Dans ce dernier cas, un diviseur de tension est introduit entre d'une part, le convertisseur 36 et l'estimateur 30 et d'autre part, l'estimateur 38. Ce diviseur de tension effectue la division de la force électromotrice emes(t) par l'amplitude de la force électromotrice edef(t) obtenue en sortie de l'estimateur 30. Le compensateur 26 et l'unité de réglage peuvent alors être supprimés. Il est également possible de compenser les défauts non additifs en multipliant simplement la force électromotrice emes(t) par un développement limité de l'amplitude de l'inverse de edef(t). Un tel développement limité peut prendre la forme suivante: (l- E)/A La fonction de transduction f(X) a été décrite comme étant uniquement proportionnelle à X. Toutefois, d'autres formes de relations sont possibles. Par exemple, la fonction de transduction peut avoir la forme suivante: f(X)=aX+(3 où a et (3 sont des coefficients connus. Ici les coefficients de la fonction f(X) ont été décrits comme constants. Toutefois, dans le cas où ces coefficients ne seraient pas constants, il est possible de prévoir une unité d'ajustement de la valeur de ces coefficients en fonction, par exemple, de l'estimation X0. L'inducteur et le transducteur 14 ont été décrits comme étant formés à l'aide de bobinage distincts. En variante, le même bobinage est utilisé à la fois en tant qu'inducteur propre à créer le champ magnétique d'excitation et en tant que transducteur pour mesurer le champ magnétique d'excitation modifié par la cible. Ici, les ruptures de conductivité électriques ont été décrites comme étant formées en juxtaposant des matériaux de conductivités électriques différentes. En variante, ces ruptures de conductivités électriques peuvent être obtenues en formant des nervures ou des rayures sur la surface d'un seul matériau conducteur. Egalement en variante, ces ruptures de conductivité peuvent, si cela est souhaitable, être enfouies à l'intérieur du matériau conducteur. Si l'accélération de la cible n'est pas négligeable pendant la période Tobs, il est possible de rajouter un terme au modèle de déplacement décrit ici représentant l'accélération de la cible pendant la période d'observation. D'autres termes représentant des dérivés de la position d'ordre supérieur par rapport au temps peuvent également être ajoutés au modèle de déplacement si leur contribution n'est pas négligeable pour l'estimation de la position de la cible. Dans ces derniers cas, l'estimateur délivrera alors une estimation pour la position et la vitesse de la cible ainsi qu'une estimation pour ces dérivés de la position d'ordre supérieur. Ici, le modèle de déplacement a été décrit comme étant obtenu à l'aide d'une décomposition polynomiale. Toutefois, si le déplacement de la cible comporte des modes vibratoires, un modèle de déplacement peut être obtenu à l'aide de séries de Fourier. Ici, étant donné que l'axe d'enroulement du transducteur 16 est perpendiculaire à la face 22 de la cible, ce transducteur 16 est sensible uniquement au défaut non additif dans cette direction perpendiculaire à la face 22. En variante, un ou plusieurs autres transducteurs additionnels ayant des axes d'enroulement non colinéaires avec celui du transducteur 16 sont prévus de manière à mesurer l'amplitude de défaut non additif dans des directions non colinéaires. De même, il peut être prévu plusieurs inducteurs d'excitation. Il est également possible d'utiliser plusieurs transducteurs tels que le transducteur 14, par exemple, pour améliorer la résolution angulaire. Les sections Smes et Sdef ont été décrites comme étant adjacentes l'une à l'autre. En variante, ces surfaces sont non-adjacentes et, par exemple, portées par des cibles espacées spatialement l'une de l'autre. Il n'est pas nécessaire que l'inducteur d'excitation soit disposé sur le même support que celui utilisé pour supporter les transducteurs 14 et 16. Par exemple, l'inducteur d'excitation peut être placé de l'autre côté de la cible par rapport au côté où se trouvent les transducteurs 14 et 16. Il est également possible de commander l'unité 24 de manière à ne pas étaler le spectre du champ magnétique d'excitation. Par exemple, dans ce cas là, le courant d'excitation Iexc est une sinusoïde pure à une fréquence fo. Dans cette situation, l'estimateur 30 est remplacé par un démolutateur synchrone apte à filtrer le signal électrique reçu de manière à en extraire l'amplitude de la composante de fréquence fo. Si le vecteur E se répète à intervalle régulier alors, il est possible d'estimer la position uniquement tous les intervalles Te. De cette manière, puisqu'à la fin de l'intervalle Te, le vecteur E est identique à celui au début de cet intervalle, il n'est pas nécessaire de recalculer la matrice pseudo-inverse ce qui permet d'accélérer les calculs. La cible 12 a été décrite ici comme étant fixée sur la pièce mobile. En variante, la cible 12 est venue de matière avec la pièce mobile et ne forme qu'un seul bloc avec cette pièce. L'étalement de spectre du champ magnétique d'excitation a été décrit comme étant continu. En variante, il peut être discret. Te Il est également possible de calculer les valeurs El au lieu de les relever à la sortie de l'unité d'excitation 24. Il est possible de calculer les valeurs El lorsque l'évolution au cours du temps du champ magnétique d'excitation est connue à l'avance. Cela peut, par exemple, être le cas lorsque le champ magnétique d'excitation est périodique. En variante, la cible peut être réalisée en matériau magnétique. Le capteur décrit ci-dessus peut être adapté pour délivrer uniquement une estimation de la position de la cible ou uniquement une estimation de la vitesse de la cible. Dans cette variante, le vecteur h' est alors uniquement projeté soit sur le vecteur QI soit sur le 15 vecteur Q, selon l'estimation que l'on cherche à obtenir
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Ce capteur de position et de vitesse d'une pièce mobile le long d'au moins une direction de mesure, comporte un estimateur (38) apte à établir l'estimation de la position et de la vitesse en fonction d'un modèle de déplacement de la cible pendant une période d'observation Tobs, ce modèle reliant la position de la cible à un instant t compris dans la période d'observation Tobs à au moins la position et la vitesse à estimer.
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1. Capteur de position et/ou de vitesse d'une pièce mobile le long d'au moins une direction de mesure, ce 5 capteur comportant: - au moins un inducteur (10) d'excitation propre à induire un champ magnétique d'excitation en fonction d'un courant ou d'une tension d'excitation de cet inducteur, - au moins une cible (12) en matériau conducteur ou magnétique propre à modifier en fonction de sa position le champ magnétique d'excitation, cette cible étant solidaire de la pièce mobile, - au moins un premier transducteur (14) propre à transformer le champ magnétique modifié par la cible en un 15 signal électrique de mesure, et - un premier estimateur (38) apte à estimer, à l'issue d'une période d'observation Tobs, la position et/ou la vitesse de la cible à partir de N échantillons du signal électrique de mesure et de N échantillons du courant et/ou de la tension d'excitation, ces échantillons étant prélevés pendant la période d'observation Tobs et N étant un entier supérieur à deux, caractérisé en ce que l'estimateur est apte à établir l'estimation de la position et/ou de la vitesse en fonction d'un modèle de déplacement de la cible pendant la période d'observation Tobs, ce modèle reliant la position de la cible à un instant t compris dans la période d'observation Tobs à au moins la position et la vitesse à estimer. 2. Capteur selon la 1, caractérisé en ce que l'estimateur (38) est apte à utiliser une période d'observation glissante décalée temporellement d'au plus ÉTobs par rapport à la précédente période d'observation N-1 N utilisée pour estimer la position et la vitesse de la cible. 3. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le capteur comporte une unité (24) d'excitation propre à générer le courant et/ou la tension d'excitation de manière à ce que la densité spectrale d'énergie du champ magnétique d'excitation soit étalée sur plusieurs fréquences comprises dans une bande de fréquences dont la largeur est d'au moins 2/(N.Tobs), cette bande de fréquences contenant au moins 80% de l'énergie du champ magnétique d'excitation. 4. Capteur selon la 3, caractérisé en ce que la largeur de la bande de fréquence est au plus égale à 2 / Tons. 5. Capteur selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que l'unité (24) d'excitation est apte à générer une séquence aléatoire ou pseudoaléatoire de courant et/ou de tension d'excitation, de manière à ce que les N échantillons de courant et/ou de tension d'excitation forment une suite aléatoire ou pseudo-aléatoire de valeurs, et en ce que l'estimateur est apte à estimer la position et/ou la vitesse par projection d'un vecteur D formé de N échantillons du signal électrique de mesure sur au moins un vecteur d'une matrice pseudo-inverse dont un terme de la forme (MTM)' est précalculé pour plusieurs estimations, où M est une matrice, exposant T est la fonction de transposition de la matrice et exposant -1 est la fonction inverse. 6. Capteur dans lequel l'amplitude du signal électrique de mesure dépend d'un facteur multiplicatif de la position dont la valeur est susceptible de varier en fonction de défauts non additifs, caractérisé en ce que ce capteur comporte: - au moins un second transducteur (16) propre à transformer uniquement les modifications du champ magnétique d'excitation indépendantes du déplacement de la cible le long de la direction de mesure (X) en un signal électrique de référence, - un second estimateur (30) propre à estimer la valeur du facteur multiplicatif à partir du signal électrique de référence, et un compensateur (26) propre à compenser les variations d'amplitude du signal électrique de mesure causées par les variations du facteur multiplicatif en fonction de la valeur estimée de ce facteur multiplicatif. 7. Capteur selon la 6, caractérisé en ce que le compensateur (26) comprend un régulateur propre à modifier le champ magnétique d'excitation en fonction de l'écart entre une consigne de référence et la valeur estimée du facteur multiplicatif. 8. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier estimateur (30) est apte à augmenter automatiquement la longueur de la période d'observation lorsque l'estimation de la vitesse de la cible décroît. 9. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la cible (12) présente une rupture de conductivité non colinéaire avec la direction de mesure entre deux matériaux de conductivités différentes. 10. Procédé de mesure de la position et/ou de la vitesse d'une pièce mobile à l'aide d'un capteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le procédé comporte, à l'issue de la période d'observation Tobs, une étape (88) d'estimation de la position et/ou de la vitesse de la cible à partir de N échantillons du signal électrique de mesure et de N échantillons du courant et/ou de la tension d'excitation, ces échantillons étant prélevés pendant la période d'observation 'robs et N étant un entier supérieur à deux, cette estimation de position et/ou de vitesse étant fonction d'un modèle de déplacement de la cible pendant la période d'observation, ce modèle reliant la position de la cible à un instant t compris dans la période d'observation à au moins la position et la vitesse à estimer.
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G
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G01
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G01D,G01P
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G01D 5,G01P 3
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G01D 5/12,G01P 3/42
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Subsets and Splits
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